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FR2897961 | A1 | PROCEDE DE GESTION DE L'EXECUTION D'UN JEU VIDEO POUR LA DIFFUSION EN TEMPS REEL DE PUBLICITES DYNAMIQUES | 20,070,831 | La présente invention concerne le domaine de la publicité dans des jeux vidéo, telle que les jeux sur ordinateur personnel ou console, et a plus particulièrement pour objet un procédé de gestion de l'exécution d'un jeu vidéo pour l'affichage de publicités dynamiques, le procédé comprenant une pluralité d'étapes successives de chargement de modules comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu. Les jeux vidéo sont considérés comme des vecteurs importants de diffusion appréciés des publicitaires. Depuis l'essor des réseaux, notamment de l'Internet, la publicité statique consistant à sceller de façon définitive des données publicitaires à un emplacement dédié dans un jeu vidéo, a laissé place à la publicité dynamique requérant une mise à jour ou une évolution des données publicitaires affichées à un emplacement déterminé du jeu. Cette évolution des données est possible grâce aux réseaux de communication permettant de véhiculer des données nouvelles. On connaît des solutions d'affichage dynamique de publicités requérant une connexion permanente d'une plateforme de jeu, notamment dans le cadre de jeux en réseau pour lesquels un serveur centralisé réalise la sélection et l'intégration de publicités dans le jeu. II apparaît clairement que ces solutions connectées en permanence requièrent des ressources non négligeables de la plateforme de jeu de l'utilisateur pouvant entraîner une baisse de qualité dans la fluidité et la restitution du jeu. La présente invention vise plus particulièrement des solutions ne nécessitant pas une connexion permanente et des ressources allouées de façon continue pour assurer cette connexion à un réseau et la réception/transmission de données. On connaît par ailleurs, par le brevet US 6 882 978 (Sony), un système permettant l'affichage dynamique de publicités dans lequel, préalablement à l'exécution du jeu, soit une publicité soit des données de paramétrages pour choisir une publicité parmi plusieurs mémorisées en dur dans le jeu est(sont) téléchargée(s). Un inconvénient de cette solution réside dans le fait que l'étape de téléchargement peut retarder l'exécution du jeu d'autant plus que le nombre de publicités dans le jeu est important. Un autre inconvénient de cette solution concerne les faibles possibilités quant aux politiques publicitaires applicables. En effet, à un emplacement défini correspond une seule publicité (soit définie par le téléchargement soit par le fichier de paramétrage). II n'est donc pas possible d'afficher à un même emplacement différentes publicités lors d'une même exécution du jeu, par exemple si l'utilisateur repasse par le même endroit dans le jeu. On connaît par ailleurs la demande de brevet PCT WO 2005 / 086969 (Massive) qui décrit également un système pour l'insertion dynamique de publicités dans un jeu vidéo. Il décrit notamment un mode off line (non connecté) pour lequel la console de jeu stocke localement les médias et les données de campagne. La plateforme de jeu comprend une bibliothèque de fonctionnalités client intégrée initialement au jeu qu'utilise l'application jeu pour effectuer les connexions et les échanges de données avec les serveurs ainsi que la détermination de paramètres de visualisation des publicités affichées pour évaluer si la publicité a été effectivement visualisée. Dans cette solution, les téléchargements de publicités et données associées peuvent être réalisés soit en tâche de fond dès que le système est connecté soit par décision de l'utilisateur. La première solution n'est pas performante puisqu'elle requiert des ressources système et donc dégrade le rendu du jeu. La deuxième solution n'est également pas souhaitable puisqu'elle distrait et dérange l'utilisateur pendant sa partie. Un autre inconvénient de la solution Massive est l'utilisation d'une architecture basée sur une bibliothèque de fonctionnalités. De ce fait, tous les traitements sont réalisés pas l'application jeu via l'utilisation des fonctionnalités de la bibliothèque. En cas de mauvaise optimisation de l'application jeu (c'est-à-dire l'intégration d'instructions de commandes d'administration _ téléchargement, sélection de la publicité _), il apparaît que les performances d'exécution du jeu peuvent être altérées, notamment pour le rendu visuel. Dans cette demande de brevet, il est également mention de déterminer les caractéristiques de présentation des publicités afin d'identifier celles qui sont réellement vues par le joueur. L'inconvénient de la solution mise en place dans cette demande de brevet est que les calculs nécessaires à cette détermination requièrent également des ressources non négligeables, surtout pour des plateformes limitées, ce qui provoque une altération du rendu du jeu. La présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus particulièrement, l'invention a pour but de fournir un procédé permettant de télécharger dynamiquement des publicités de façon transparente pour le joueur et sans réquisitionner des ressources système lors des phases de jeu. L'invention a également pour but de réaliser des calculs de visualisation de ces publicités en minimisant l'impact sur le rendu du jeu. L'invention permet également de fournir une solution efficace pour une gestion riche et dynamique des publicités à afficher. L'invention a également pour but de fournir de tels procédés visant à l'affichage dynamique, parfois ciblé, de publicités dans les jeux vidéo non connectés. L'invention a également pour but de fournir une architecture système optimisée du point de vue des performances de l'application jeu, en permettant à cette dernière de déléguer au maximum les tâches d'administration relatives aux publicités (connexion, téléchargement, sélection de publicités selon diverses campagnes, calcul des paramètres de visualisation des publicités...). A cet effet, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé de gestion de l'exécution d'un jeu vidéo pour l'affichage de publicités dynamiques, le procédé comprenant une pluralité d'étapes successives de chargement de modules comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre et lors d'une étape de chargement d'un module, une étape de téléchargement depuis un serveur distant desdites données de publicités associées aux données de jeu vidéo d'au moins un module ultérieur au module en cours de chargement. Par conséquent, selon l'invention, on télécharge les données de publicités pendant les intervalles de temps non dédiés à l'exécution du jeu à proprement parler. Il est à noter que grand nombre de jeux vidéo se présentent sous la forme de tableaux ou niveaux dont le passage de l'un à l'autre requiert le chargement de nouveaux modules de jeux (les données du niveau). A titre d'illustration, ces niveaux sont liés entre eux de telle sorte qu'à un niveau donné, l'on sait quels niveaux sont accessibles directement et ceux qui sont accessibles via un niveau intermédiaire. L'exemple le plus simple consiste à ce qu'un seul niveau soit accessible lorsque le niveau précédent est fini. Pour chacun de ces niveaux, la plateforme charge des données associées. On observera qu'on exploite ces instants de chargement (éventuellement les chargements préliminaires au début du jeu ou à la fin d'une partie) pour télécharger via le réseau, si une connexion est effective, des nouvelles données de publicité ou les mettre à jour. En limitant le téléchargement à ces instants de chargement, on s'assure que celui-ci n'affecte pas le jeu vidéo en exécution. Par la connaissance des niveaux suivants, il apparaît efficace de télécharger en priorité les données de publicités relatives aux niveaux qui seront accédés en premier ou immédiatement accessibles après le niveau en cours. Cependant, il peut apparaître efficace d'anticiper le téléchargement de plusieurs niveaux à l'avance. Par ailleurs, ladite étape de téléchargement de données de publicités comprend une première étape, par ledit jeu vidéo, de téléchargement de données de paramètres comprenant notamment des données d'identification de média de publicités et des paramètres d'affichage desdits média, une étape de lecture desdites données de paramètres et une pluralité d'étapes de téléchargement desdits média dont les données d'identification sont lues. Dans les données de publicités, on distingue les médias qui sont les données à afficher aux emplacements dédiés dans le jeu, moyennant si nécessaire des mises en forme adaptées (rediimensionnement, déformation, ...), et les paramètres listant ces médias, éventuellement l'emplacement du jeu auquel il est associé, et donnant des conditions de sélection et d'affichage de ce média sous forme de fichier de campagne. Ce dernier indique par exemple qu'un média n'est valide (donc sélectionnable) qu'entre deux dates. Par conséquent, préalablement au téléchargement des médias, on lit dans les données de paramètres la liste des médias qui sont actifs pour la campagne en cours (campagne valide à la date de la lecture), éventuellement pour la campagne suivante (qui commencera à l'expiration de la campagne active). Le téléchargement des médias s'applique alors uniquement à ceux identifiés comme valides, c'est-à-dire ceux dont on a besoin. Il est alors prévu une étape de sélection de données d'identification (les données valides par rapport à la campagne en cours et/ou à la campagne suivante) et les étapes de téléchargement s'appliquent aux médias associés à ces données d'identification sélectionnées. Afin de ne pas affecter le jeu vidéo, le téléchargement est interrompu lorsque le chargement des modules prend fin. II est alors possible que certains médias ne soient pas téléchargés ou alors partiellement. II convient alors de prévoir que ladite étape de téléchargement de données de publicité comprend une étape de téléchargement de média dont les données d'identification ont été lues lors de l'étape de téléchargement de données de publicités réalisée lors d'un chargement antérieur de module. Par conséquent, les médias non téléchargés sont récupérés lors du chargement de module suivant. Avec cette stratégie, il convient d'anticiper le téléchargement des données de publicité plusieurs niveaux (chargements de modules) avant. En fonctionnement, les jeux vidéo nécessitent beaucoup de ressources de la plateforme pour assurer une fluidité et un rendu optimum. Il arrive cependant que certaines parties du jeu soient moins exigeantes en ressources. Afin de tirer profit de ces instants de répit , il est prévu d'ajouter au code informatique du jeu, une instruction de téléchargement (des médias en cours ou ceux identifiés comme à télécharger). Ainsi une partie desdites étapes de téléchargement est réalisée lors de l'exécution d'une instruction spécifique de téléchargement dans l'exécution du jeu vidéo. L'étape de chargement des modules consiste à charger dans une mémoire (mémoire vive de travail généralement) de la plateforme les données nécessaires à l'exécution du niveau du jeu accédé, y compris les publicités. Néanmoins, les médias à afficher sont déterminés selon la campagne de publicités (les données d'affichage). Il est ainsi prévu que le procédé comprend, préalablement à ladite étape de chargement d'un module, une étape de sélection des données de publicité associées audit module consistant en la sélection de média en fonction de données d'affichage, média et données d'affichage étant contenus dans des données de publicité téléchargées au préalable. Il est à noter que cette sélection peut tenir compte des sélections déjà effectuées et des affichages de publicité à l'écran déjà effectués, lesquels sont enregistrés dans un fichier d'historique. En effet, des campagnes de publicité peuvent contenir des paramètres de capping (c'est-à-dire limite du nombre total d'affichages d'une publicité) ou de rotation (entre plusieurs publicités), il est donc important de connaître les antécédents des publicités pour réaliser leur sélection. Lorsque aucun média n'a été téléchargé pour un emplacement ou lorsque ledit média sélectionné n'est pas ou est partiellement téléchargé, il est prévu que des données par défaut sont sélectionnées dans une base de données de publicité par défaut accessible directement par le jeu vidéo. Cette base de données par défaut peut être téléchargée au chargement initial du jeu, peut être déjà présente dans le code informatique du jeu (par exemple sur le CD) et peut se restreindre à une simple image ou un simple son par défaut applicable à tous les emplacements. Une optimisation de l'étape de chargement des modules peut consister en ce que ladite étape de téléchargement est déclenchée par l'exécution d'une instruction présente dans le code informatique du jeu vidéo relatif à l'étape de chargement. Par conséquent, on peut prévoir d'allouer toutes les ressources de la plateforme pour une partie du chargement des modules et autoriser les étapes de téléchargement pour une partie uniquement du temps de chargement. Comme il a été indiqué précédemment, des données d'historisation peuvent être enregistrées pour permettre la sélection des médias. Ces données ou des données statistiques dérivées (après traitement si nécessaire) peuvent être envoyées à un serveur de statistiques. Pour cela, le procédé comprend, en outre périodiquement, une étape de calcul de l'affichage desdites données de publicité et de transmission à un serveur de traitement distant de données statistiques issues dudit calcul. La détermination de l'affichage ou présentation des publicités à l'utilisateur a été abordée dans le document WO 2005 / 086969 précédemment cité. Or il faut remarquer que certains calculs à réaliser peuvent être coûteux en ressources pour le jeu. Afin d'optimiser l'impact de tels calculs sur le jeu, plusieurs possibilités sont offertes à l'éditeur de jeu. La première solution la plus basique est d'appeler le processus de calcul à chaque frame et dans son intégralité. Cette solution peut fonctionner pour des jeux peu gourmands en ressources ou dont les emplacements sont peu nombreux. Si jamais les ressources disponibles sont moins importantes, deux autres solutions se présentent. Pour la première, il est prévu dans le module de calcul de diviser son traitement en plusieurs frames. Le jeu peut donc appeler le processus de calcul en lui indiquant un nombre de frames (par exemple!, si le nombre d'emplacements du niveau est de 100 et que le nombre de frames donné est de 10, uniquement 10 emplacements sont testés à chaque frame). Pour cette deuxième solution, il est prévu que le procédé substitue une étape de calcul d'une image de rendu du jeu vidéo par ladite étape de calcul de l'affichage des données de publicité. II apparaît que pour la majorité des jeux vidéo, l'absence d'une image de temps en temps (par exemple toutes les 1 /2 s) n'est pas détectée par l'utilisateur. Par conséquent, la substitution d'une image par une étape de calcul sur la présentation d'une publicité n'altère pas le rendu de l'image précédente et de l'image suivante, et donc on s'assure qu'aucun artéfact sur les objets dessinés n'est visible. Des exemples d'approches de calcul de visualisation d'une publicité par un utilisateur sont proposés dans ce document WO 2005 / 086969, par exemple la comparaison de valeurs rnétriques à des seuils prédéfinis. Il apparaît que cette stratégie est très efficace pour les jeux où le réalisme tridimensionnel est élevé. Cette méthode et les déclinaisons à venir pourront faire, par conséquent, l'objet d'une protection spécifique le cas échéant. Parfois le nombre d'emplacements de publicité à un niveau du jeu peut être important. L'analyse de chacun de ces emplacements peut être coûteuse en terme de temps. L'invention propose d'optimiser l'étape de calcul sur ces publicités en ce qu'elle consiste en une première étape d'identification d'une publicité affichée par le jeu, une étape de calcul des paramètres d'affichage de ladite publicité pour déterminer si elle est effectivement visible et une pluralité d'étapes de calcul de paramètres d'affichage de publicités qui sont associées à ladite publicité visible par la présence de zones dans le jeu. Chaque niveau de jeu est découpé en zones qui contiennent plusieurs emplacements de publicité proches géographiquement. Par conséquent, les traitements sont plus rapides puisque, au préalable, on a construit un fichier (ou une basse de données) associant à chaque emplacement de publicité les emplacements voisins susceptibles d'accueillir une publicité. Cette approche repose sur le fait qu'à un instant donné si une publicité est clans le champ de vision de l'utilisateur, alors seules les publicités voisines sont susceptibles de l'être également. La détermination qu'une publicité est effectivement visible peut être basée sur des critères d'angle de vision, d'inclinaison de la publicité par rapport au point de visualisation, à la distance entre le point de visualisation et la publicité, ou à d'autres critères similaires à ceux évoqués dans le document WO 2005 / 086969. De ce qui précède, il est possible de déterminer si une publicité est visible à un instant donné et peut donc être comptabilisée comme vue. Néanmoins, il peut être intéressant de mémoriser le nombre de visualisation ou la durée d'une visualisation. Ainsi peut être prévu d'incrémenter un compteur associé à une publicité à chaque fois que le calcul des paramètres d'affichage permet de déterminer que la publicité est visible. Ces données sont ensuite envoyées comme données statistiques. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape d'incrémentation d'un compteur de visualisation si une même publicité est visible lors de deux étapes de calcul de l'affichage consécutives. Par conséquent, on mémorise le temps d'affichage de la publicité (on peut incrémenter la durée séparant les deux étapes consécutives ou si la périodicité est fixe ou très régulière, multiplier le compteur final par la durée moyenne de la période). Dans un mode de réalisation, lesdites données de paramètres ou les données statistiques sont transmises par fichiers numériques binaires, fichiers balisés, fichiers XML. L'invention a également pour objet une plateforme informatique pour la mise en oeuvre du procédé, comprenant : - des moyens de traitement agencés pour exécuter le code informatique d'un jeu vidéo, le code informatique comprenant des instructions pour le chargement successif de modules de données comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu, - des moyens réseaux agencés pour se connecter à un serveur distant et pour télécharger, lors du chargement d'un module, des données de publicités associées aux données de jeu vidéo d'au moins un module ultérieur au module en cours de chargement. Dans un mode de réalisation, lesdits moyens de traitement sont agencés, en outre, pour calculer la visibilité publicitaire durant le calcul d'une image de rendu du jeu vidéo, et pour transmettre à un serveur de traitement distant, à l'aide desdits moyens réseau, des données statistiques issues dudit calcul. On entend ici par visibilité publicitaire les données relatives à l'affichage effectif des données de publicités, par exemple la durée de présentation de ces données dans une configuration spatiale (angle, orientation, distance) favorable par rapport à des conditions (d'angle, d'orientation, de distance) limites. En outre, la plateforme informatique peut comprendre : - un module de traitement Scheduler apte à traiter lesdites données de publicité téléchargées pour déterminer les données de publicité à afficher dans ledit jeu - un module de mesure agencé pour communiquer avec lesdits moyens de traitements du jeu et recevoir des paramètres d'affichage desdites données de publicité affichées et comparer lesdits paramètres à des valeurs seuils. Ainsi le module de mesure identifie des publicités qui sont considérées comme ayant été vues par l'utilisateur. II pourra par la suite envoyer des données statistiques sur ces visualisations . Par ailleurs, l'invention a également pour objet un système comprenant une pluralité de plateformes informatiques et comprenant, en outre : - un serveur de publicités apte à transmettre des données de paramètre auxdites plateformes et à transmettre à une plateforme, sur requêtes de celle-ci, des médias de publicités identifiés dans les requêtes, lesdites requêtes comprenant des données d'identification de données numériques de média de publicité, - un serveur de traitement statistique apte à recevoir de ladite pluralité de plateformes et enregistrer des données d'affichage de publicités, et agencé pour traiter de façon asynchrone lesdites données reçues. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation particulier de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels : - la figure 1 est un exemple d'architecture système pour la mise en oeuvre de l'invention - la figure 2 représente l'architecture fonctionnelle de la plateforme de jeu ; - la figure 3 illustre le fonctionnement du module réseau de l'exemple de la figure 2 ; - la figure 4 est un chronogramme des échanges entre la plateforme et le serveur de diffusion des publicités ; - les figures 5 et 6 illustrent l'organisation des emplacements publicitaires à l'intérieur d'un jeu - la figure 7 représente des exemples de paramètres pour le calcul de visualisation d'une publicité ; - la figure 8 illustre le chaînage des instructions entre le jeu et les modules d'exécution de la plateforme de jeu ; - la figure 9 illustre la communication entre la plateforme et le serveur de diffusion de publicités ; - la figure 10 illustre le traitement de fichiers statistiques fournis par la plateforme de jeu des utilisateurs ; et ù la figure 11 représente un exemple d'architecture pour la génération des fichiers de publicités. L'architecture générale pour la mise en oeuvre de l'invention est illustrée par la figure 1. La plateforme de jeu 10 (console ou ordinateur personnel PC) héberge l'application jeu 12 qui est exécutée, un gestionnaire du jeu 14 également appelé ci-après MlManager pour Module InGame Manager (gestionnaire du module InGame) et communiquant avec le jeu, un module InGame 16 affecté à la gestion des données de publicités. Ces différents gestionnaires/modules sont fournis avec l'application jeu, par exemple sur le même CD. La plateforme 10 est connectée, par un réseau de communication 18 type Internet, à un serveur de diffusion 20 hébergeant des données de publicités qui seront affichées lors de l'exécution du jeu 12 et à un serveur de statistiques 22 auquel elle communiquera des informations relatives aux publicités affichées pendant le jeu et présentées au joueur. En outre, le serveur de diffusion 20 est approvisionné en données de publicités par un back-office (système d'administration) 24. On va maintenant voir plus en détail ces différents modules et leur fonctionnement en relation avec les figures 2 à 11. Module InGame 16 Ce module est principalement composé de librairies. Son fonctionnement est le suivant : lors du démarrage du jeu, le module recherche automatiquement un fichier de campagnes de publicités qui lui est dédié sur le serveur de diffusion 20 et le télécharge sur le disque dur de la console 12 ou du PC ; lors de l'affichage d'une publicité dans le jeu vidéo, le jeu cherche automatiquement le fichier à l'emplacement prédéfini sur le disque dur et l'affiche à l'écran. A la fin d'une partie, le module génère un fichier texte comportant plusieurs informations quant à l'utilisation de la console et à la diffusion de la publicité, et l'envoie vers le serveur statistiques 22. Ce module permettra également la diffusion de contenu sonore (par exemple de la musique jouée à un emplacement de publicité) et vidéo (cinéma diffusant des bandes annonces). En référence à la figure 2, ce module se sépare en trois parties fonctionnelles distinctes, elles-mêmes responsables d'une ou plusieurs tâches. La première, appelée Module Réseau InGame (MRI) 160 se charge de tous les traitements liés à la couche réseau, la deuxième, appelée Schedu/er 162, a pour fonction de gérer le calendrier des campagnes de publicité et de choisir les média à afficher en fonction de ce calendrier ; enfin, la troisième partie 164 est la partie mesure de données, qui va comptabiliser les temps de visibilité des annonces, envoyer par le MRI 160 ces informations au serveur de statistiques 22 et éventuellement stocker ces informations dans des fichiers si leur envoi est impossible (absence de connexion Internet par exemple). Le système de fichiers utilisé par le système pour l'enregistrement des données relatives aux publicités dans une mémoire non-volatile de la plateforme 10 est le suivant : - un répertoire REP contient les fichiers de configuration - un répertoire REP/defau/t contient les média utilisés par défaut lorsqu'il n'y aura pas de campagne en cours - un répertoire REP/carrent contient les fichiers de la campagne en cours à afficher - un répertoire REP/download contient les fichiers de la campagne en cours de téléchargement - un répertoire REP/report contient les fichiers d'analyse des parties Module Réseau InGame 160 Ce module a trois tâches bien définies à accomplir : - le téléchargement des campagnes, - l'intégration des annonces téléchargées, et - l'envoi des fichiers d'analyse. La structure de ce module est illustrée par la figure 3. Ces tâches vont s'articuler autour d'un client réseau intégré à ce module. Ce client a pour charge de télécharger et d'envoyer des fichiers en utilisant le protocole Http (HyperText Transfer Protocol, protocole de transfert hypertexte). Le traitement de ces tâches repose sur l'utilisation du multi-threadirig (traitement multiprocessus) : en effet, les traitements de téléchargement et d'envoi de fichier peuvent être longs et doivent pouvoir être interrompus à tout moment à la demande du jeu. A sa création, le MRI crée le processus (thread) 30 du Down/oad Manager 32 qui va lui-même tenter de mettre en place le client réseau, notamment par une tentative de connexion au serveur d'application 20. Un retour est envoyé au MRI indiquant si la connexion a pu être établie. II s'en suit le téléchargement des annonces : cette fonction s'articule entre le serveur de diffusion 20 et le MRI 160 en utilisant la cinématique suivante, illustrée par la figure 4 : (a). Le MRI indique au thread du Down/oad Manager qu'il peut commencer à télécharger (pour le fonctionnement de cette communication entre threads, voir la partie Risques technologiques ci-après) (b). Le Download_Manager envoie une requête http 34 avec en argument l'identifiant du jeu (c). Le serveur répond en indiquant l'identifiant de la dernière campagne disponible (d). Le Down/oad_Manager envoie une requête http pour récupérer le fichier campagne, s'il est plus récent que celui disponible sur le PC ou la console (e). Le Download Manager récupère le fichier (f). Le Down/oad Manager analyse le fichier campagne pour déterminer les médias à récupérer en faisant la différence avec ceux déjà récupérés en local (g). Le Down/oad Manager commence alors le téléchargement de cette liste de fichiers (h). Il vérifie la signature numérique des fichiers téléchargés pour vérifier leur provenance (i). Lorsqu'il a fini, il recommence lesétapes (f) et (g), tant que du temps de traitement lui est donné (j). Le Down/oad_Manager peut être interrompu à tout moment par le MRI, à la demande du jeu. Il faut donc conserver en mémoire la liste des médias à télécharger. La liste est réutilisée si le jeu redonne ultérieurement du temps de traitement au Down/oad_Manager. De plus, il faut pouvoir reprendre des téléchargements interrompus ; pour cela, on utilise l'entête Range du protocole HTTP permettant de spécifier la partie du fichier voulue et de ne récupérer ainsi que les parties manquantes. Le fichier de campagne est un fichier XML qui contient les informations générales de la campagne (son identifiant, sa version et d'autres paramètres), la liste des annonces avec leur identifiant et leurs dates de début/fin d'affichage. Une annonce a une durée maximum d'affichage (capping) qui correspond à un nombre de contacts. Un contact correspond à une certaine durée interrompue de visibilité de l'annonce. Lorsque les dates d'affichage d'une annonce sont dépassées, sa diffusion peut se poursuivre durant quelques jours si jamais d'autres média plus récents ne sont pas disponibles. Cette tolérance à la diffusion est paramétrée en nombre de jours dans la campagne. Les emplacements dans le jeu sont de dimensions différentes. Chaque annonce est disponible dans toutes les tailles d'emplacements possibles. Le Down/oadManager détermine les annonces à télécharger en fonction de deux critères : - leur date de début d'affichage - leur priorité de diffusion : un annonceur sera diffusé prioritairement sur un ou plusieurs types d'espaces de publicité déterminés Sont téléchargées ensuite les annonces qui correspondent au stock , ce sont des annonces d'un format non préférentiel pour l'annonceur mais qui peuvent lui permettre éventuellement d'atteindre le pourcentage de visibilité voulu. Une optimisation entre la bande passante et l'utilisation des ressources peut être prévue. Pour cela la bande passante réseau est mesurée, puis les transferts réalisés par le MRI sont limités à une valeur maximale de cette bande passante, par exemple 20%. Concernant la diffusion des annonces, le client réseau MRI n'est pas utilisé. Elle n'est pas contrôlée par un thread car son traitement est beaucoup plus rapide. Sa fonction est d'intégrer les fichiers téléchargés à la campagne en cours : (a). L'/ntegration_Manager 36 parcourt les répertoires REP/down/oad et REP/current et supprime les fichiers qui ne sont pas liés à la campagne courante (date de validité périmée). (b). L'Integration_Manager 36 vérifie l'intégrité des fichiers restants du répertoire REP/down/oad et les déplace clans le répertoire REP/current. Concernant l'envoi des fichiers d'analyse produits par le module de mesure 164, le MRI a pour mission d'envoyer au serveur de statistiques 22 les fichiers d'analyse générés lors de la prise de mesures au cours du jeu : (c). Ces données sont envoyées régulièrement par le MRI (temps entre chaque envoi défini dans la campagne), pour cela le MRI crée le thread 38 du ReportingFiles_Manager 40 (d). Le ReportingFi/es_Manager traduit en une requête Http les dernières données mesurées par le processus de calcul et envoie cette requête au serveur de statistiques 22. L'impact d'une requête par rapport à l'exécution du jeu est négligeable ; la quantité de données envoyées est faible (fichier texte la plupart du temps) (e). Le serveur reçoit, traite cette requête et signifie son traitement par un code de retour positif (f). Le processus de calcul se réinitialise et reprend les mesures à zéro (g). Les opérations (b) à (d) sont répétées tant que le jeu continue. (h). Les données qui n'ont pu être envoyées (problème de connexion Internet par exemple) sont stockées sous formes de fichiers sur le disque dur et leur envoi est effectué à la session suivante de jeu. Ils sont conservés tant que leur envoi échoue mais leur nombre est limité (ce nombre est paramétré dans le jeu) et les plus anciens sont ainsi supprimés au fur et à mesure que de nouveaux fichiers sont enregistrés. Module Scheduler 162 Ce module a pour tâche de gérer le calendrier de la campagne et de choisir les médias à afficher en fonction de ce calendrier. Cette tâche est réalisée au chargement du niveau du jeu, et avant le chargement des ressources de ce niveau, puisque ce sont ces mêmes ressources qui sont modifiées. On rappelle qu'un jeu est généralement découpé en niveaux, chacun de ces niveaux contenant un certain nombre d'emplacements de publicités statiques (panneaux...) et/ou dynamiques (publicité sur une voiture...), en référence à la figure 5. Ces informations sur le découpage du jeu sont fournies par l'éditeur du jeu et répertoriées dans un fichier XML qui est utilisé par les modules Scheduler et de mesure. Ce fichier est disponible au téléchargement sur le serveur de diffusion 20. Le calendrier donne les informations suivantes : - dates de début/fin de publication pour chaque annonce, - valeurs de rotation et de capping pour chaque annonce. Éventuellement, les mesures de visibilité déjà effectuées par le module de mesure 164 (voir ci-après) donnent des informations sur : - les valeurs courantes de rotation et capping pour chaque annonce À partir de ces informations, un algorithme est appliqué pour déterminer les données de publicités ou annonces à appliquer aux emplacements. La rotation fonctionne ainsi : si plusieurs annonces peuvent être diffusées sur le même emplacement, elles vont être affichées successivement : chacune de ces annonces est affichées un nombre de fois égal à sa rotation (si l'annonce A a une rotation de 2, B de 3, C de 1, la séquence de diffusion est deux fois A, puis trois fois B, puis une fois C, puis de nouveau deux fois A etc...). Le capping permet, quant à lui, de limiter la diffusion d'une annonce à un temps déterminé. En outre, le Scheduler tient compte du format des média. II est difficile de placer une image sur un emplacement dont la dimension diffère de façon importante de celle de l'image, sans altérer la qualité d'affichage. Ainsi, le Schedu/er place les images sur des emplacements qui leur correspondent ou qui en sont le plus proche possible. Cependant, des ajustements, redimensiionnements des annonces (images, vidéo, ...) pourront être réalisés. Module de mesure 164 Ce module est plus fortement lié au jeu que les deux autres modules 160 et 162 puisqu'il utilise le moteur du jeu pour mesurer la visibilité des annonces au cours des parties. Pour réaliser des mesures, ce module fait appel au fichier XML de découpage des niveaux présenté précédemment mais de façon plus poussée puisqu'il utilise des informations d'optimisation également présentes dans ce fichier. En effet, dans le but d'accélérer le temps de traitement de cette mesure de visibilité, il n'apparaît pas efficace de tester la visibilité des annonces une par une. En référence à la figure 6, il est donc prévu de mettre en place une optimisation consistant à associer à chaque emplacement E de publicité un identifiant de zone qui regroupe tous les emplacements proches géographiquement. Autrement dit, l'algorithme parcourt d'abord la liste des emplacements un par un, et dès que l'un d'entre eux est visible, il ne teste plus que ceux qui sont présents dans son groupe de proximité géographique. Cela permet d'éviter de tester alors des emplacements très éloignés de celui visible et donne donc un gain de temps conséquent dans la majorité des cas, même si cela n'est bien sûr valable que pour les emplacements statiques. Les emplacements dynamiques (voiture, personnage, ...) sont testés un à un. Un exemple de mesure est fourni en référence à la figure 7. Le calcul est basé sur la normale et un point situé au centre de l'emplacement publicitaire et consiste à tester si ce point est dans le champ de vision du joueur et donc affiché à l'écran. Si cela est le cas, un calcul d'angle entre le vecteur de la caméra et la normale est réalisé pour s'assurer que le panneau est bien orienté et que le message est visible (par exemple, vérifier que le joueur ne regarde pas le dos du panneau...). L'angle a correspond à l'angle de bonne visibilité sur l'emplacement. Si le joueur est en dehors de cet angle, le système considérera que l'emplacement n'est pas vu. Cette mesure se fait par un appel au moteur 3D du jeu et c'est également le jeu qui déterminera à quel moment il veut faire ces mesures (à chaque trame, toutes les n trames, toutes les n images, Régulièrement pendant les mesures (toutes les 5 minutes par exemple), ce module 164 transmet les informations calculées au MRI qui va lui-même les envoyer au serveur de statistiques 22. Ces informations sont les temps de visibilité par annonce. Si l'envoi échoue, les données sont stockées dans un fichier d'analyse. Le nombre de fichiers d'analyse à stocker est limité, afin de ne pas prendre trop de place mémoire sur la machine, les plus anciens sont donc écrasés si ce nombre maximal est atteint et qu'ils n'ont pas encore été envoyés. Ces fichiers d'analyse peuvent être cryptés après leur création pour garder confidentielles les données qu'ils contiennent. Ce module génère également un fichier XML résumant les informations générées pour l'ensemble de la campagne. Ce fichier contient les informations de rotation et de capping pour chaque annonce et sur l'ensemble des parties, ces informations sont donc mises à jour à chaque partie. Ce fichier est propre à une campagne et est donc supprimé dès lors qu'une nouvelle campagne débute. Accessoirement, le module InGame 16 permet la diffusion de contenus sonores et vidéos. Le contenu audio est utilisé de deux façons : - association d'un fichier son à un emplacement : la publicité audio est jouée dès que le joueur s'approche. Afin de ne pas occuper trop de place mémoire sur le disque dur avec ces fichiers audio, ils sont diffusés en continu (streaming). - mise en place d'une radio qui diffuse des morceaux de musique d'un annonceur La vidéo est utilisée par exemple dans un cinéma qui propose de regarder en streaming des bandes annonces ou de les télécharger. Les modules 160, 162 et 164 ne sont pas toujours actifs, notamment lors du téléchargement des publicités et du reporting (statistiques) si la connexion Internet n'est pas disponible. Ils sont toujours chargés lors de l'exécution du jeu, et attendent que la connexion à Internet soit établie ainsi que le besoin d'envoyer ou de recevoir un fichier. Gestionnaire de jeu MlManager 14 En référence à la figure 2, le MlManager est un module de gestion inter-opérant entre l'application jeu et les modules du module InGame. Ce module regroupe tous les éléments et fonctionnalités relatifs aux publicités qui vont être dépendants du jeu ou vont interagir avec le jeu. Optimiser l'intégration de ce module dans le jeu vise à minimiser ses dépendances et à faciliter ses interactions. Ce module représente le point d'entrée unique pour le jeu pour envoyer des informations notamment chronologiques (quand télécharger, quand envoyer etc....). A la réception, le MlManager redistribue ensuite ces informations aux modules MRI 160, Scheduler 162, mesure 164 concernés. Un exemple de communication est fourni en référence à la figure 8. Le jeu 12 indique au MlManager 14 par la méthode StartDownload() (il s'agit d'une fonctionnalité ou d'une fonction disponible dans le module concerné) que des ressources sont disponibles pour commencer à télécharger des annonces, le MlManager 14 va alors se charger de transférer cette information au MRI 160, qui va lui-même la transmettre au Download_Manager 32, pour procéder aux téléchargements tels que présentés précédemment. L'interaction entre le jeu 12 et le gestionnaire MlManager 14 concerne plusieurs points : la commande de téléchargements (a), la mesure de visibilité des publicités du jeu (b) et l'interaction avec le Scheduler (c). (a). La partie la plus simple de ces interactions est l'appel au module réseau. Quand le jeu le décide, c'est-à-dire qu'au préalable une instruction appropriée a été intégrée au code du jeu, il fait appel au MlManager pour commencer/arrêter les téléchargements/envois de fichiers d'annonces/d'analyses. Pour cela, il appelle la méthode StartDownload() du MlManager ou équivalente. Le seul code à ajouter au jeu concerne donc ces appels de méthode aux endroits souhaités, idéalement lors d'opérations ne requerrant pas trop de ressources pour le rendu du jeu. (b). La partie la plus riche en interactions est la partie mesure de visibilité effectuée par le module mesure 164. En pratique, le jeu fournit un pointeur sur une méthode de son moteur qui va servir à calculer la visibilité d'un emplacement. Cela limite l'échange d'informations à une seule communication puisque le module de mesure n'a ensuite qu'à parcourir les emplacements et à appeler pour chacun d'entre eux cette méthode du moteur du jeu. Étant intégrée directement au moteur du jeu, cette méthode sera d'autant plus efficace et permettra de tester la visibilité avec toutes les optimisations permises par le moteur et également avec toutes les options voulues (tests de collision ou non etc...). Par ailleurs, le jeu indique au module de mesure 164 la chronologie de la mesure. Le jeu fait appel à une première méthode StartMeasure() à laquelle il fournit l'identifiant du niveau qui va être joué afin que le module de mesure charge la liste des emplacements à tester. Il fait ensuite appel au cours de la partie à la méthode OnUpdateMeasure(), par laquelle la mesure est effectuée ; c'est l'éditeur de jeu qui décide quand faire appel à cette méthode (toutes les frames, toutes les n frames etc.) en plaçant l'instruction appropriée dans le code du jeu. Enfin, le module de mesure peut accéder au moteur du jeu afin de tester la visibilité des emplacements grâce au champ de vision de l'utilisateur. Pour cela, le jeu fournit des pointeurs de fonction que le module de mesure peut utiliser directement. (c). Quant aux interactions liées au Scheduler 162, ce dernier sélectionne les médias à afficher. Ceux-ci sont présents dans le répertoire REP/current. Le MlManager fournit au jeu des méthodes qui lui permettent d'accéder pour chaque emplacement à l'annonce qui lui correspond. Lors du chargement des modules d'un niveau du jeu par l'application jeu, le MlManager fournit les données relatives aux médias sélectionnés afin que ceux-ci soient disponibles en mémoire pour l'application jeu lors de l'exécution du nouveau niveau du jeu. Éventuellement, il pourra être prévu que ces médias ne soient pas chargés en mémoire lors de cette phase de chargement des modules du niveau mais que l'application jeu appelle lorsque cela est nécessaire le MlManager pour lui transmettre le médiia approprié à un emplacement visible. Cette solution autorise que le média à afficher ne soit pas encore téléchargé au moment du chargement du nouveau niveau de jeu et qu'il puisse être téléchargé avant qu'il soit appelé. Cependant, des ressources appropriées doivent être mise en oeuvre au moment de la détermination du média par le Scheduler suivant la requête faite par l'application jeu au MlManager. Un risque inhérent serait alors l'altération du rendu vidéo à cet instant. Serveur de diffusion 20 Le serveur de diffusion 20 est le module d'envoi des campagnes aux plateformes de jeu des joueurs. Il permet de diffuser très rapidement un volume considérable de données (images, vidéos, XML, .). En référence à la figure 9, ce module se compose d'un serveur principal 50, sur lequel sont effectuées les requêtes 52 du module InGame 16 de la plateforme 10. Le serveur répond par un XML 54, qui contient la liste des publicités à afficher, chaque publicité étant définie par un identifiant, un fichier particulier à télécharger (le média), une taille et une chaîne de caractères de contrôle (MD5 32 bits) permettant de vérifier l'intégrité du fichier (ce qui supprime le risque d'envoi de fichiers corrompus ou manipulés). L'algorithme MD5 est choisi pour des raisons de rapidité de décodage (qui doit se faire sur la plateforme de jeux). Le fichier retourné par le serveur peut dépendre de plusieurs paramètres, notamment de l'adresse IP de la plateforme 10 puisqu'au travers de celle-ci il est possible de connaître la localisation géographique de l'utilisateur et de fournir un fichier XML tenant compte de cette localisation (par exemple pour la publicité des commerçants du même quartier)...DTD: Une fois que le module InGame 16 a obtenu la liste des fichiers à télécharger par le serveur principal 50, il émet une requête 56 de téléchargement des fichiers sur le(s) serveur(s) de publicités 58 stockant les fichiers média 60, qui permet un débit très important en bande passante. Les fichiers sont ainsi téléchargés (62). Si le fichier téléchargé est conforme à la chaîne de contrôle (64), le fichier est stocké sur l'espace mémoire de la console alloué (66) et le téléchargement du fichier suivant commence (68). L'utilisation de ces deux serveurs permet de diviser la charge de travail du serveur de diffusion, notamment en offrant une infrastructure pour le serveur principal 50 qui ne gère que des fichiers légers (de petite taille). Ainsi, ce serveur est en permanence accessible pour les utilisateurs et leur fournit le fichier XML approprié. Serveur de statistiques 22 Le serveur de statistiques 22 est un module d'observation du Web, de détection des utilisateurs et de récolte d'informations. Ce module est le destinataire des fichiers textes générés par le module mesure 164 et est chargé de l'analyse statistique de ces données. Ce module est indispensable pour mesurer l'impact d'une campagne sur les joueurs. Le suivi des campagnes est implémenté dans le module InGame 16. En référence à la figure 10, lors de phases peu actives ou inactives du jeu (changement de niveau par exemple), le module envoie une requête HTTP sur le serveur principal de statistiques 70. Cette requête contient diverses informations, à titre d'exemple : - jeu utilisé - durée d'affichage de chaque publicité - temps de jeu Le transfert a lieu en HTTP par des fichiers textes au format XML (72), fichiers simples mais structurés, qui évitent un traitement spécifique en amont comme en aval, qui consommeraient des ressources inutilement. Le serveur de statistiques 22 procède en deux étapes. La réception du fichier texte s'en suit immédiatement d'un stockage (74) simple et rapide de l'information envoyée par les plateformes dans une base de données. En effet, la masse d'informations reçues peut être considérable selon le nombre de plateformes connectées et la période d'envoi de données (par exemple toutes les 5 minutes), et il est donc impératif de ne pas traiter l'information lors de son arrivée, ce qui pourrait ralentir la réception des autres fichiers texte. Les fichiers sont traités (76) par le serveur de statistiques lors des périodes de faible activité. En fonction de la charge des serveurs, il est prévu de passer ce traitement en priorité haute, pour une remontée de données la plus rapide possible, permettant ainsi une analyse temps réel des données dans la base de données. Les résultats sont disponibles sur le back-office principal 24, dès leur analyse, par exemple par transmission sécurisée SSL (Secure Sockets Layer Protocol, sécurisation de la couche socket). Cela permettra au final de vérifier le bon fonctionnement de l'installation, et de confirmer les statistiques comparées à celle de la veille ou du mois précédent quasiment en temps réel. Une redondance des serveurs peut être prévue. Back-office 24 Le back-office est le module de gestion des publicités à destination des jeux vidéo. Ce module est majoritairement formé d'une base de données, permettant à la fois la diffusion des campagnes par pays, par jeu et par joueur et la gestion des ressources réseau. En référence à la figure Il, le module permet tout d'abord de décider des campagnes, de définir les périodicités et les durées d'affichage, les formats pris en charge, les jeux concernés. Toutes ces informations sont stockées dans une ou plusieurs base(s) de données 80, inaccessible(s) depuis l'extérieur. Ensuite, une fois une campagne renseignée, une génération des fichiers publicitaires est lancée (82), ainsi que la génération des fichiers XML qui permettent de pointer vers le serveur de publicités. Enfin les fichiers sont transférés sur le serveur de publicité 58 et sur le serveur principal 50 et on notifie ces derniers des modifications apportées aux fichiers. De ce qui précède, la présente invention permet de : - générer des fichiers statistiques sur des consoles ou des PC et les rapatrier même après une extinction brutale de la machine. L'invention permet de : - stocker des informations statistiques -sauvegarder ces informations dans des emplacements mémoires prédéfinis (carte mémoire, disque dur, RAM etc....) - de les envoyer sur des serveurs même après une extinction sauvage - mettre en place une stratégie intelligente de téléchargement. Le processus de rapatriement des publicités est contrôlé par le module intégré dans le jeu et ne permet le déclenchement du téléchargement que lorsque les ressources de la machine sont suffisantes pour ne pas influer sur la fluidité du jeu (soit parce qu'il s'agit d'une phase de chargement de modules soit parce qu'une instruction appropriée a été intégrée au code informatique de l'application jeu). - développer un algorithme intelligent de diffusion publicitaire. Afin de garantir un impact aux annonceurs, le module intégré au jeu est capable de modifier automatiquement les annonceurs présents sur chaque emplacement publlicitaire d'un jeu afin d'adapter la diffusion des messages au comportement de jeu du joueur ; Ces différentes innovations se traduisent par une rupture dans le type de services offerts aux annonceurs et aux éditeurs. Jusqu'à présent, l'intégration publicitaire devait se faire en amont ce qui ne permettait ni mise à jour, ni contrôle de la diffusion. En outre, le reporting permet aux éditeurs de mieux connaître leurs joueurs et ainsi d'adapter leurs stratégies de développement. De ce fait, l'invention offre les avantages suivants : - il n'est pas nécessaire que les jeux soient jouables en ligne ou connectés en permanence pour recevoir de la publicité. Une connexion Internet épisodique ou périodique suffit ; - il n'y a pas de pop-up (fenêtre contextuelle) ou autres désagréments pour l'utilisateur, rien n'interfère avec l'exécution du jeu ; - les équipes de développement choisissent les emplacements des publicités et chaque emplacement publicitaire est personnalisé à l'environnement du jeu ; - l'intégration de la publicité dans les jeux vidéo s'effectue sans impact, la consommation de mémoire est minimale et sans ralentissement notable pour le joueur ; - le réseau atteint les joueurs sur tous les types de plateformes exploitant des jeux équipés de la présente invention | L'invention concerne le domaine de la publicité dans des jeux vidéo, telle que les jeux sur ordinateur personnel ou console, et a plus particulièrement pour objet un procédé de gestion de l'exécution d'un jeu vidéo pour l'affichage de publicités dynamiques, le procédé comprenant une pluralité d'étapes successives de chargement de modules comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu.Ce procédé comprend lors d'une étape de chargement d'un module, une étape de téléchargement depuis un serveur distant desdites données de publicités associées aux données de jeu vidéo d'au moins un module ultérieur au module en cours de chargement. | 1. Procédé de gestion de l'exécution d'un jeu vidéo pour l'affichage de publicités dynamiques, le procédé comprenant une pluralité d'étapes successives de chargement de modules comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre et lors d'une étape de chargement d'un module, une étape de téléchargement depuis un serveur distant desdites données de publicités associées aux données de jeu vidéo d'au moins un module ultérieur au module en cours de chargement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que ladite étape de téléchargement de données de publicité comprend une première étape, par ledit jeu vidéo, de téléchargement de données de paramètres comprenant notamment des données d'identification de média de publicités et des paramètres d'affichage desdits média, une étape de lecture desdites données de paramètres et une pluralité d'étapes de téléchargement desdits média dont les données d'identification sont lues. 3. Procédé selon la 2, caractérisé par le fait que ladite étape de téléchargement de données de publicité comprend une étape de téléchargement de média dont les données d'identification ont été lues lors de l'étape de téléchargement de données de publicités réalisée lors d'un chargement antérieur de module. 4. Procédé selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé par le fait qu'une partie desdites étapes de téléchargement est réalisée lors de l'exécution d'une instruction spécifique de téléchargement dans l'exécution du jeu vidéo. . Procédé selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé par le fait que, préalablement à ladite étape de chargement d'un module, une étape de sélection des données de publicité associées audit module consistant en la sélection de média en fonction de données d'affichage, média et données d'affichage étant contenus dans des données de publicité téléchargées au préalable. 6. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé par le fait que, lorsque ledit média sélectionné n'est pas ou est partiellement téléchargé, des données par défaut sont sélectionnées dans une base de données de publicité par défaut accessible directement par le jeu vidéo. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite étape de téléchargement est déclenchée par l'exécution d'une instruction présente dans le code informatique du jeu vidéo relatif à l'étape de chargement. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre et périodiquement, une étape de calcul de l'affichage desdites données de publicité et de transmission à un serveur de traitement distant de données statistiques issues dudit calcul. 9. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait que ladite étape de calcul consiste en une première étape d'identification d'une publicité affichée par le jeu, une étape de calcul des paramètres d'affichage de ladite publicité pour déterminer si elle est effectivement visible et une pluralité d'étapes de calcul de paramètres d'affichage de publicités qui sont associées à ladite publicité visible.10. Procédé selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre, une étape d'incrémentation d'un compteur de visualisation si une même publicité est visible lors de deux étapes de calcul de l'affichage consécutives. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdites données de paramètres ou les données statistiques sont transmises par fichiers numériques binaires, fichiers balisés, fichiers XML. 12. Plateforme informatique pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, comprenant : - des moyens de traitement du jeu agencés pour exécuter le code informatique d'un jeu vidéo, le code informatique comprenant des instructions pour le chargement successif de modules de données comprenant des données du jeu vidéo et des données de publicité associées à ces données de jeu, - des moyens réseaux agencés pour se connecter à un serveur distant et pour télécharger, lors du chargement d'un module, des données de publicités associées aux données de jeu vidéo d'au moins un module ultérieur au module en cours de chargement. 15. Plateforme informatique selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdits moyens de traitement sont agencés, en outre, pour calculer la visibilité publicitaire durant le calcul d'une image de rendu du jeu vidéo, et pour transmettre à un serveur de traitement distant, à l'aide desdits moyens réseau, des données statistiques issues dudit calcul. 16. Plateforme informatique selon la 12, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre : - un module de traitement Scheduler apte à traiter lesdites données de publicité téléchargées pour déterminer les données de publicité à afficher dans ledit jeu- un module de mesure agencé pour communiquer avec lesdits moyens de traitements du jeu et recevoir des paramètres d'affichage desdites données de publicité affichées et comparer lesdits paramètres à des valeurs seuils. 15. Système comprenant une pluralité de plateformes informatiques selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé par le fait qu'il comprend, en outre : - un serveur de publicités apte à transmettre des données de paramètre auxdites plateformes et, sur requêtes d'une plateforme, lesdites requêtes comprenant des données d'identification de données numériques de média de publicité, à transmettre à la plateforme lesdits média identifiés par les requêtes, - un serveur de traitement statistique apte à recevoir de ladite pluralité de plateformes et enregistrer des données d'affichage de publicités, et agencé pour traiter de façon asynchrone lesdites données reçues | G | G06,G09 | G06F,G06Q,G09F | G06F 9,G06Q 99,G09F 19 | G06F 9/445,G06Q 99/00,G09F 19/00 |
FR2893529 | A1 | MOULE D'INJECTION COMPRESSION | 20,070,525 | L'invention concerne le domaine technique de l'injection compression selon laquelle une quantité dosée de matière plastique à l'état fondu est, d'abord, injectée dans l'empreinte d'un moule incomplètement fermé, puis cette matière est répartie dans l'empreinte en utilisant la force de fermeture du moule. Cette opération nécessite une pression de valeur bien inférieure à celle habituellement nécessaire pour réaliser le moulage par la seule injection dans l'empreinte. Cette technique de fabrication de pièces moulées met en oeuvre un moule en plusieurs parties, à savoir au moins une matrice avec une empreinte en creux et au moins un poinçon venant contre la matrice selon un plan de fermeture. Sur une presse chacun de ces éléments est relié à des moyens aptes à les déplacer par rapport à l'autre et dans les deux sens. L'injection compression permet de réduire la puissance des presses utilisées pour obtenir des pièces moulées, et, à puissances de presse égales, d'obtenir des pièces plus complexes ou de plus grandes surfaces. L'injection compression permet aussi, avec certaines matières, telles que le polypropylène et le polyéthylène, de diminuer les problèmes de retassures et d'améliorer les propriétés mécaniques des pièces. Malgré ces avantages, ce procédé de fabrication à une application qui est limitée aux pièces de forme générale plane ou faiblement incurvée, ayant un contour limité et une faible épaisseur, en particulier, pour éviter les inconvénients consécutifs aux fuites de matière plastique s'insérant entre les éléments et qui forment des bavures ou barbes nécessitant des opérations supplémentaires d'ébarbage. Ce problème est d'autant plus complexe que lors de la phase de compression il faut prévoir une zone dite de compression ou d'étanchéité laissant passer l'air contenu dans l'empreinte mais ne laissant pas passer la matière plastique à l'état visqueux. L'état de la technique fournit de nombreuses solutions dont l'une consiste à limiter le jeu fonctionnel entre poinçon et matrice à quelques centièmes de millimètre, mais cela nécessite de maintenir ce jeu sur toute la longueur de la course de coulissement de la matrice sur le poinçon, ce qui est très difficile et très coûteux en main d'oeuvre qualifiée affectée à la réalisation des pièces de moule, sans certitude de ne pas obtenir de trace sur la pièce. Pour remédier à cela, dans le moule du document EP 0927 618 et comme montré à la figure 1 annexée, la zone d'étanchéité E est réalisée dans un corps annulaire 2 qui est monté coulissant sur la périphérie du poinçon 3 mais qui, pendant l'injection et la compression, est lié mécaniquement à la matrice 4 par des moyens de liaison rigide 5-6 empêchant la matière de fuir par le plan de fermeture F entre matrice 4 et corps tubulaire 2. Or, lors de la fermeture d'un tel moule 2, 3, 4, pour assurer la répartition de la matière M préalablement injectée dans l'empreinte 7, la pression T communiquée à la matière contenue dans la partie D de l'empreinte qui déborde latéralement du poinçon 3 se reporte sur le corps tubulaire d'étanchéité 2 et tend à l'écarter de la matrice de part et d'autre du plan de fermeture, en permettant la formation d'une bavure ou, au moins, d'une marque sur la pièce. L'invention à pour objet de remédier à cet inconvénient en éliminant les effets de la pression de compression sur le corps annulaire d'étanchéité, tout en limitant la longueur des portées coulissantes ayant un jeu fonctionnel réduit, pour faciliter la fabrication et l'assemblage des composants du moule et réduire le temps et les coûts de fabrications. A cet effet dans le moule selon l'invention, la limite périphérique du poinçon coïncide avec la limite périphérique de l'empreinte dans la matrice, tandis que la zone d'étanchéité ménagée dans le corps d'étanchéité est traversée par le plan de fermeture entre matrice et poinçon. Cet aménagement est très important car en disposant la zone d étanchéité exclusivement sur la périphérie du poinçon, il permet de disposer autour de ce poinçon et dans le plan de fermeture du moule, divers accessoires, tels que des chariots porte noyau qui, jusqu'à présent, ne pouvaient pas être utilisés dans un . Dans une forme d'exécution de l'invention, la zone d'étanchéité est définie par des barrettes disposées dans un logement du corps annulaire entourant l'ouverture pour le poinçon, ces barrettes étant réparties les unes à la suite des autres en formant une ceinture continue venant en contact glissant contre le poinçon et dont la face sommitale délimite le plan de joint. Ces barrettes facilitent la fabrication des moyens d'étanchéité, et permettent d'avoir recours à des matériaux plus résistants à l'usure, tels que métal traité en surface. Avantageusement, chacune des barrettes est fixée sur le fond du logement continu avec possibilité de glissement en direction du poinçon sous 35 l'action de moyens de poussée. Grâce à cela, chaque barrette est autoréglable et compense seule et automatiquement les défauts étanchéité pouvant se produire. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui suit en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, plusieurs formes d'exécution d'un moule selon l'invention. Figure 1 est une vue en coupe montrant les différents composants d'une forme d'exécution d'un moule de l'état de la technique; Figures 2 à 5 sont des vues en coupe d'un moule selon l'invention, respectivement : - lorsque les composants du moule sont superposés, - quand ces composants sont assemblés et le moule fermé et verrouillé, - quand les composants sont en position d'injection de la matière fondue et, - en fin de phase de compression, avant ouverture par écartement des composants. Figure 6 est une vue partielle en coupe et en perspective, d'une forme de réalisation d'une matrice, Figures 7 et 8 sont des vues partielles de coté et en coupe de deux forme de réalisations des moyens de poussée des barrettes d'étanchéité, quand le moule est, respectivement en position d'injection et en position de début de compression. Dans la description qui suit, les références des éléments du moule selon l'invention sont majorées de 10 par rapport à celles du moule de l'état de la technique, représenté figure 1, tandis que les éléments nouveaux sont référencés à partir de 20. Ainsi, le poinçon 13 coopère avec une matrice 14 avec laquelle il forme une empreinte 17 et avec un corps annulaire d'étanchéité 12 coulissant sur lui par un alésage 20. Les moyens de liaison rigide entre la matrice 14 et le corps 12 comprennent des doigts cylindriques 15 saillant de la matrice et pénétrant dans des alésages 21 du corps 12. Chaque doigt 15 comporte une gorge 22 pouvant recevoir un verrou 16 qui, schématisé aux figures 3 à 5, coulisse dans un alésage 23 sous l'action de moyens de commande, non représentés, pouvant être mécaniques, pneumatiques, hydrauliques ou électriques. Au moins Un canal 24 d'alimentation de la matière est ménagé soit dans la matrice 14, comme représenté, soit dans le poinçon 13. De façon connue, lorsque les éléments du moule sont placés sur les plateaux d'une presse, non représentée, le moule est d'abord amené en position de fermeture totale, montrée à la figure 3, afin que le corps 12 soit lié rigidement à la matrice 14, puis les éléments matrice 14 et poinçon 13 sont écartés jusqu'à leur position d'injection, montré en 25 à la figure 4. Après injection de la matière M dans l'espace 25 ainsi créé, le moule passe en phase de compression et est donc à nouveau amené en position de fermeture, ce qui permet d'utiliser la force de fermeture du moule pour répartir la matière dans l'empreinte 17, comme montré figure 5. Selon l'invention, et comme le montre bien la figure 2, la limite périphérique 13a, et ici le diamètre du poinçon 13, coïncide avec la limite 10 périphérique 17a de l'empreinte 17. Grâce à cela, lorsque le moule est dans la phase de compression de la matière et passe de la position de figure 4 à celle de figure 5, la pression exercée sur la matière ne sollicite pas directement le corps tubulaire 12, ce qui réduit considérablement les problèmes d'étanchéité dans la zone E entre corps 15 12 et poinçon 13. Suivant une autre caractéristique de l'invention, et comme montré figure 3, cette zone d'étanchéité E est traversée par le plan de fermeture F, entre la matrice 14 et le poinçonl3. Dans la forme d'exécution représentée, le plan de fermeture passe au sommet du corps annulaire 12. La figure 6 montre 20 qu'il en suit les variations de niveau afin de garantir la même qualité d'étanchéité sur la périphérie de l'empreinte. Cet aménagement est très important en pratique, puisqu'il permet de disposer dans ce plan divers noyaux et chariots porte noyaux augmentant les possibilités de moulage par injection compression. 25 Dans la forme représentée, l'étanchéité est assurée par des barrettes 26 disposées dans un logement 27 du corps 12 entourant l'ouverture 20 pour le poinçonl3. La figure 6 montre que chaque barrette 26 a une forme qui dépend de celle de l'empreinte et suit parfaitement son contour. Elle est réalisée en 30 métal et présente une face active qui est traitée pour résister à l'usure du frottement contre le poinçon, à chaque cycle de moulage. La figure 8 montre que chaque barrette 26 à une hauteur H qui est supérieure à la différence C entre les écartements du poinçon et de la matrice quand ils sont dans la position qu'ils occupent lors de l'injection, montrée à la 35 figure 4, et celle qu'ils occupent en fin de phase de compression, montrée à la figure 5. Dans la forme d'exécution des figures 2 à 6, les barrettes 26 sont disposées en contact bout à bout, à la suite les unes des autres en formant une ceinture continue, et sont fixées rigidement par des tire fonds 28 contre le fond du logement 27 et, éventuellement contre sa paroi latérale, en les calant de manière que leur face définissant la zone E vienne en contact de frottement avec le poinçon 13. Dans la forme d'exécution des figures 7 et 8, les barrettes assurent une étanchéité autorèglable. A cette fin, chaque tire fond 128 est épaulé et traverse la barrette 26 par des alésages 29 et 30 de plus grands diamètres que celui du fut et de la tête de ce tire fond et permettant à la barrette de glisser pour venir en appui contre la périphérie du poinçon 13, sous l'action de moyens de poussée. Ces moyens peuvent être constitués par un ressort hélicoïdal 32, comme montré figure 7, ou par le piston 33 d'un cylindre 34, pneumatique ou hydraulique, montré figure 8. Cette dernière solution est particulièrement intéressante puisqu'elle se met en place en début de cycle, en même temps que les vérins auxiliaires régissant les mouvements des éléments du moule, et compense automatiquement les dilatations et les usures, en garantissant ainsi la constance de l'étanchéité obtenue, cette étanchéité restant réglable par modification de la pression s'exerçant sur les barrettes. La combinaison des différentes caractéristiques du moule selon l'invention, réduit considérablement les problèmes d'étanchéité au plan de fermeture du moule et entre poinçon et matrice. Elle permet d'améliorer la qualité des pièces obtenues, de réaliser des pièces plus encombrantes et plus complexes. L'invention qui concerne l'amélioration de l'étanchéité est indépendante du nombre de composants de chacun des éléments du moule, de leur forme et de leur organisation interne. Elle est aussi indépendante de la matière utilisée pour le moulage, celle ci pouvant être thermoplastique, thermodurcissable, avec ou sans inclusions diverses, et, voir même, métallique | Ce moule comprend au moins une matrice (14), au moins un poinçon (13), un corps tubulaire d'étanchéité (12) entourant le poinçon (13), monté coulissant sur lui et comportant une zone d'étanchéité E coopérant avec ce poinçon, et des moyens (15-16) pour lier rigidement le corps d'étanchéité (12) à la matrice (14), au moins de la phase d'injection à la phase de compression.Selon l'invention, la limite périphérique (13a) du poinçon (13) coïncide avec la limite périphérique (17a) de l'empreinte (17) dans la matrice (14), tandis que la zone d'étanchéité E ménagée dans le corps d'étanchéité (12) est traversée par la plan de fermeture F entre matrice et poinçon.La zone d'étanchéité E est définie par des barrettes (26) disposées dans un logement (27) du corps (12) entourant l'ouverture (20) pour le poinçon (13), ces barrettes (26) venant en contact glissant contre le poinçon (13).. | 1. Moule d'injection compression comprenant : - au moins une matrice (14) en une ou plusieurs pièces définissant la partie en creux de l'empreinte (17) de la pièce à réaliser, - au moins un poinçon (13) complétant l'empreinte de la pièce à fabriquer, - un corps annulaire d'étanchéité (12) entourant le poinçon (13), monté coulissant sur lui et comportant une zone d'étanchéité E coopérant avec ce poinçon, - et des moyens (15-16) pour lier rigidement le corps d'étanchéité (12) à la matrice (14), au moins de la phase d'injection à la phase de compression, caractérisé en ce que la limite périphérique (13a) du poinçon (13) coïncide avec la limite périphérique (17a) de l'empreinte (17) dans la matrice (14), tandis que la zone d'étanchéité E ménagée dans le corps d'étanchéité (12) est traversée par la plan de fermeture F entre matrice et poinçon. 2. Moule selon la 1 caractérisé en ce que la zone d'étanchéité E est définie par des barrettes (26) disposées dans un logement (27) du corps annulaire (12) entourant l'ouverture (20) pour le poinçon (13), ces barrettes (26) étant réparties les unes à la suite des autres en formant une ceinture continue venant en contact glissant contre le poinçon (13) et dont la face sommitale délimite le plan de fermeture F. 3. Moule selon l'ensemble de 1 et 2 caractérisé en ce que chacune des barrettes (26) est fixée sur le fond du logement continu (27) avec possibilité de glissement en direction du poinçon (13) sous l'action de moyens de poussée (32 ou 34). 4. Moule selon la 3 caractérisé en ce que les moyens de poussée sont constitués par des ressorts (32). 5. Moule selon la 3 caractérisé en ce que les moyens 30 de poussée sont constitués par des poussoirs (33) pneumatiques ou hydraulique. 6. Moule selon la 3 caractérisé en ce que chacune des barrettes (26) à une hauteur H qui est supérieure à la différence C entre les écartements du poinçon et de la matrice quand ils sont en position 35 d'injection et dans la position de fin de phase de compression. | B | B29 | B29C | B29C 45 | B29C 45/64,B29C 45/56 |
FR2901423 | A1 | HARNAIS ELECTRIQUE BLINDE,EN PARTICULIER POUR MOTEUR D'AVION | 20,071,123 | températures élevées, par exemple en fibres aramides, l'extrémité de cette structure étant fixée par un collier mécanique sur une pièce de raccordement métallique ou composite. L'inconvénient de cette structure est qu'elle est plus lourde que la 5 précédente et n'accepte pas les petits rayons de courbure. La présente invention a pour objet une structure unique de protection et de liaison de câbles et fils électriques du type précité, qui ne présente pas les inconvénients des structures connues, qui puisse être utilisée aussi bien dans les zones à température maximale de 150 C environ que dans 10 les zones où la température atteint 260 C en pointe, et qui accepte des rayons de courbure relativement faibles. L'invention propose, à cet effet, un harnais électrique blindé ou double blindé et à double barrière d'étanchéité, en particulier pour un moteur d'avion, comprenant un ensemble d'éléments électriquement 15 conducteurs qui sont équipés de connecteurs ou de raccords de dérivation à leurs extrémités, chaque élément conducteur comprenant au moins un câble ou fil électriquement conducteur monté dans une structure tubulaire de protection et de blindage qui comporte une tresse textile interne et une tresse métallique de blindage électromagnétique entourant la tresse textile, 20 caractérisée en ce que la structure comprend également une gaine externe annelée en polymère, entourant la tresse tubulaire métallique de blindage et dont les extrémités sont fixées sur des embouts de matière thermorétractable La gaine externe est réalisée en une matière supportant les 25 températures élevées, par exemple en PTFE, et sa structure annelée lui permet d'accepter les faibles rayons de courbure. L'embout de matière thermo-rétractable, qui est fixé à l'extrémité de cette gaine externe, permet d'assurer la fixation de la gaine sur un connecteur ou un raccord de dérivation. L'extrémité de la tresse métallique 30 de blindage est serrée sur ce connecteur ou ce raccord, avantageusement par l'intermédiaire d'une virole métallique ou d'un collier électriquement conducteur ou non pour assurer la continuité du blindage électromagnétique. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'extrémité de la gaine externe est traitée chimiquement quand elle est réalisée en PTFE, pour pouvoir être fixée par collage sur l'embout de matière thermorétractable, par exemple au moyen d'une colle époxy. Cet embout thermo-rétractable est en une matière plastique supportant les températures élevées, telle notamment qu'un élastomère fluoré commercialisé sous la marque VITON ou un élastomère silicone. La virole ou le collier de serrage de l'extrémité de la tresse métallique de blindage sur le connecteur ou le raccord est en acier inoxydable ou en alliage cuivre-nickel, la tresse métallique de blindage étant avantageusement en alliage cuivre-nickel. De préférence, la pièce métallique du connecteur ou du raccord sur laquelle est serrée l'extrémité de la tresse métallique de blindage est en titane, ce matériau étant choisi pour sa légèreté et ses caractéristiques mécaniques. Pour assurer la continuité du blindage électromagnétique, cette pièce en titane peut être traitée superficiellement et recevoir par exemple une couche de nickel déposée par voie chimique. La tresse tubulaire de protection textile est quant à elle réalisée de préférence en fibres aramides telles que celles commercialisées sous la marque NOMEX. De façon générale, le harnais selon l'invention présente l'avantage d'un gain de poids de l'ordre de 20 % par rapport aux technologies utilisées antérieurement. Il est de plus destiné à être utilisé aussi bien dans les zones à température moyenne que dans les zones à température élevée. Il en résulte une simplification de la fabrication de ces harnais, en termes d'approvisionnement et d'assemblage de leurs composants. L'invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la 4 description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un harnais électrique de moteur d'avion ; - la figure 2 est une demi-vue schématique en coupe axiale de l'extrémité d'un élément conducteur de ce harnais. Le harnais 10 représenté en figure 1 comprend un certain nombre d'éléments conducteurs 12 qui sont reliés entre eux par des dérivations 14 et qui comportent aux extrémités du harnais un connecteur 16 de liaison à un système électronique et des connecteurs 18 de liaison à des capteurs installés dans diverses zones d'un moteur d'avion, par exemple dans la zone d'une soufflante montée à l'entrée d'un turboréacteur et dans la zone du compresseur de ce turboréacteur. Plus précisément, le harnais 10 de la figure 1 comprend un premier élément conducteur 12 dont une extrémité est équipée du connecteur 16 de liaison au système électronique et dont l'autre extrémité est reliée par une dérivation 14 à deux autres éléments conducteurs 12 dont l'un est équipé à une extrémité d'un connecteur 18 de liaison à un capteur et dont l'autre est relié par une autre dérivation 14 à deux autres éléments conducteurs 12 équipés de connecteurs 18 de liaison à des capteurs. Chaque élément conducteur 12 comprend, comme on le voit mieux en figure 1, un ou plusieurs câbles ou fils électroconducteurs 20 servant à la transmission de signaux électriques entre le système électronique et les capteurs montés sur le moteur, ce ou ces câbles ou fils électroconducteurs étant montés dans une structure tubulaire 22 de protection et d'étanchéité raccordée à ses extrémités à un connecteur 16 ou 18 et. à une dérivation 14. Selon l'invention, la structure 22 comprend une tresse tubulaire textile interne 24, qui entoure le ou les conducteurs 20, une tresse tubulaire métallique 26 de blindage électromagnétique, qui entoure la tresse textile interne 24, et une gaine externe 28 de forme annelée, qui entoure la tresse métallique de blindage 26. La presse textile interne 24 est réalisée en fibres aramides du type de celles commercialisées sous la marque NOMEX. La tresse de blindage est en cuivre nickelé et la gaine externe 28 est en PTFE (polytétrafluoroéthylène). L'extrémité de la gaine 28 est fixée, avantageusement par collage au moyen d'une colle époxy, sur l'extrémité d'un embout cylindrique 30 de matière plastique thermo-rétractable, telle qu'un élastomère fluoré du type de ceux commercialisés sous la marque VITON ou en variante un élastomère silicone. Pour permettre sa fixation par collage sur l'embout 30, l'extrémité de la gaine 28 reçoit un traitement chimique du type sodium ammoniac pour la suppression des atomes de fluor en surface de la gaine. L'embout thermo-rétractable 30 entoure une extrémité d'une pièce cylindrique 32 réalisée de préférence en titane, qui se fixe sur un connecteur 16 ou 18 qui comporte une queue cylindrique 34 sur laquelle l'extrémité de la tresse métallique 26 est serrée au moyen d'une virole ou d'un collier métallique 36 en acier inoxydable, recouvert par l'embout thermo-rétractable 30. Pour que la pièce 32 en titane puisse assurer la continuité du blindage électromagnétique, sa surface est revêtue d'une couche de nickel déposée par voie chimique et sur laquelle l'extrémité de la tresse métallique 26 est serrée par la virole ou le collier 36. L'extrémité de l'embout 30 opposée à la gaine extérieure 28 comporte un rebord annulaire interne d'accrochage sur un rebord annulaire externe 40 de la queue cylindrique 34 de la pièce 32 | Harnais électrique blindé et étanche pour moteur d'avion, comprenant des conducteurs (20) logés dans une structure tubulaire (22) de protection et de blindage, constituée d'une tresse tubulaire textile interne (24), d'une tresse tubulaire métallique intermédiaire (26) de blindage électromagnétique et d'une gaine externe (28) annelée, dont l'extrémité est collée sur un embout thermo-rétractable (30) de fixation sur une partie d'un connecteur ou d'une dérivation. | 1. Harnais électrique blindé et étanche, en particulier pour moteur d'avion, comprenant un ensemble d'éléments conducteurs (12) équipés à leurs extrémités de connecteurs (16, 18) ou de dérivations (14), chaque élément conducteur (12) comprenant au moins un câble ou fil électriquement conducteur (20) monté dans une structure tubulaire (22) de protection et de blindage qui comporte une tresse tubulaire interne textile (24) et une tresse métallique intermédiaire (26) de blindage électromagnétique, caractérisé en ce que la structure tubulaire (22) comprend également une gaine externe (28) annelée en polymère, entourant la tresse métallique de blindage (26) et dont au moins une extrémité est fixée sur un embout tubulaire (30) de matière thermorétractable servant au serrage et à la fixation, par l'intermédiaire d'une virole ou d'un collier métallique (36) électriquement conducteur, d'une extrémité de la tresse métallique de blindage (26) sur une pièce métallique tubulaire (30) d'un connecteur (16, 18) ou d'un raccords de dérivation (14). 2. Harnais selon la 1, caractérisé en ce que la gaine extérieure (22) est en polytétrafluoroéthylène. 3. Harnais selon la 2, caractérisé en ce que l'extrémité de la gaine extérieure (22) est traitée chimiquement pour pouvoir être fixée par collage sur l'embout (30) de matière thermo-rétractable, par exemple au moyen d'une colle époxy. 4. Harnais selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'embout thermo-rétractable (30) est en élastomère fluoré du type VITON ou en silicone. 5. Harnais selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la virole ou le collier (36) de serrage et de fixation de l'extrémité de la tresse métallique (26) sur la pièce métallique (32) est en acier inoxydable ou en alliage cuivre-nickel. 6. Harnais selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tresse métallique (26) de blindage est en alliage cuivre nickelé. 7. Harnais selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce métallique (32) est en titane. 8. Harnais selon la 7, caractérisé en ce que la pièce métallique (32) reçoit un revêtement superficiel électroconducteur pour assurer la continuité du blindage électromagnétique. 9. Harnais selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la tresse interne textile (24) est en fibres aramide. | H | H01 | H01R | H01R 13 | H01R 13/646,H01R 13/658 |
FR2901115 | A1 | DISPOSITIF DE CUISSON DE BROCHETTES POUR BARBECUES, FOURS ELECTRIQUES/GAZ, AVEC UN SYSTEME DE TOURNE BROCHETTES MANUEL PERMETTANT DE FAIRE TOURNER CHAQUE BROCHETTE, UNE A UNE | 20,071,123 | -1- La présente invention concerne un , jusqu'à ce que la cuisson voulue soit atteinte. En général, les brochettes se font cuire sur des grills classiques. Les brochettes se collent et il est difficile de les retourner sans se brûler les doigts. Pour ce faire, l'invention comprend un support avec une ou plusieurs poignées. De plus il est prévu des brochettes ou des porte-brochettes pour adapter les brochettes industrielles directement dessus. Le manche de la brochette et. du porte-brochette sont étudiés de manière à ce que l'on puisse les clipser sur le support, tout en leur laissant la possibilité de les déclipser pour leur faire effectuer des rotations ou pour pouvoir les déplacer suivant l'intensité du foyer. Le support ne comprend que trots pieds pour des raisons économiques. Une fois que les brochettes ou les porte-brochettes sont clipsés sur le support, elles se retrouvent en suspension et les aliments n'ont aucun contact avec le support, ce qui permet que les aliments ne se collent pas, tout en facilitant le nettoyage. Le manche de la brochette ou du porte-brochette qui se situe en dehors de la source de chaleur permet d'effectuer des rotations sans se brûler. Les dessins annexes illustrent l'invention : - La figure 1 représente une vue d'ensemble du dispositif. - La figure 2 représente une vue de face du dispositif. - La figure 3 représente une vue de face de la brochette. - La figure 4 représente une vue de droite suivant coupe AA de la figure 3. -La figure 5 représente une vue de face et une vue de gauche du porte-brochette. - La figure 6 représente une modification du support pour diminuer le nombre d'emplacement des brochettes. - La figure 7 représente une vue de face de la figure 6. - La figure 8 représente une adaptation du support pour être compatible avec les fours électriques. -2- - La figure 9 représente une vue de face de la figure 8. (Figure 1 et 2) Le dispositif (1) est un cadre rectangulaire en fil d'acier ou d'inox de 4mm de diamètre ou plus, sur lequel des supports de brochettes (2a) et (2b) en fils d'acier ou d'inox 3mm de diamètre ou plus y sont. positionnés de la manière suivante : - Les 2 supports (2a) sont parallèles, espacés de 20cm et symétriques entre eux. - Les 2 supports (2b) sont parallèles, espacés de 20cm et 10 symétriques entre eux. - Les supports (2a) et (2b) sont parallèles, espacés de 2cm et décalés de manière à ce que les broches (3a) et (3b) ne se touchent pas au centre du cadre (1). Les brochettes sont constituées d'un manche (4) qui permet 15 d'effectuer des rotations d'un quart de tour sur la brochette sans se brûler. La forme carrée (5) située entre le manche (4) et la broche (3a) ou (3b) permet à la brochette de se clipser dans la moitié de l'inverse de sa forme triangulaire (6) et ainsi permettre d'effectuer, vue les 4 cotés de sa forme carrée (5), 4 20 rotations pour permettre de faire cuire parfaitement les 4 faces des aliments sur les brochettes. En plus de permettre les 4 rotations nécessaires à la cuisson des aliments, la forme (5) permet le blocage des rotations dues a un déséquilibre qui serrait entraîné par la broche (3a) ou (3b) d'une brochette 25 industrielle en bois clipsée dans le porte brochette qui se recourberait sous les effets de la chaleur ou tout simplement par les aliments mal équilibrés sur la brochette. Sont aussi incorporé sur le cadre (1), une poignée (7) prolongée sur toute la longueur du cadre en son centre, qui permet de positionner le 30 dispositif sur le foyer et 3 pieds (8) d'une hauteur de 7cm qui permet de laisser un écartement d'à peu-près 5cm entre le foyer et les aliments. (Figure 3 et 4) La broche (3a) est un fil d'acier ou d'inox de 6mm de diamètre ovalisé et de 23cm de longueur qui permet aux 35 aliments de ne pas tourner autour de la broche. Cette broche vient ce fixer au centre de la forme carrée (5) qui permet de se clipser sur le support, comme expliqué précédemment. Le manche (4) qui vient se fixer sur le goujon (9) qui est solidaire de la forme carrée (5), permet de positionner ou de faire pivoter les brochettes sans risque de brûlure. (Figure 5) Nous retrouvons ici, le manche (4) et la forme (5) fixée comme précédemment, mais il nous faut percer un orifice (10) de 5mm de diamètre au centre de la forme (5) qui permet d'enclencher des brochettes industrielles en bois (11). Pour maintenir la brochette en bois (11) en position, il faut percer un trou fileté (12) au dessus de la forme (5) et y ajouter une vis de serrage. (Figure 6 et 7) La fabrication et la numérotation de ce dispositif sont quasiment identiques à la figure 1 et 2. Pour une explication plus rapide, nous avons juste modifié le cadre (1), remplacer la poignée (7) de la figure 1 et 2 par des anses (13) de part et d'autres du dispositif en figure 6 et. 7. (Figure 8 et 9) La fabrication et la numérotation de ce dispositif sont quasiment identiques à la figure 1 et 2. La numérotation ayant besoin d'une explication est : -La glissière (14) de part et d'autres du dispositif qui 20 permet de maintenir le dispositif en position dans le four. - L'écartement (15) qui doit être suffisant pour que le manche (4) ne dépasse pas du cadre (1) pour permettre à la porte du four de se fermer. 25 - Les supports de brochette (2a) sont surélevés pour ne pas être gênés par le cadre (1) lors de manipulations sur le manche (4). Selon des variantes non illustrées, la forme (5) et l'inverse de cette forme (6) peuvent prendre différents aspects, 30 comme par exemple une forme en croix qui s'enclencherait dans l'inverse de cette forme qui serait une encoche. A titre d'exemple non limitatif, les supports de brochettes (2a) et (2b) peuvent être fabriqués avec du fer plat d'acier ou d'inox de 5mm de largeur ou plus et de 2mm d'épaisseur. 35 Pour la clarté des dessins, les supports pour brochettes (2a) et (2b) ont été représentés avec 4 emplacements mais le nombre d'emplacements peut varier. 2901115 -4- Les dispositifs selon l'invention sont particulièrement destinés à la cuisson de brochettes artisanales et industrielles | Dispositif pour la cuisson d'aliments sous forme de brochettes.L'invention concerne un dispositif permettant de faire cuire les aliments sous forme de brochettes, sans accrochage, sans se brûler et facilitant le nettoyage du dispositif.Il est constitué d'un cadre (1), de pieds (8), d'une poignée (7), sur lequel sont fixés des supports (2a) et (2b) ou viennent s'enclencher les brochettes grâce a la forme (5) et l'inverse de cette forme (6). Un manche (4) qui permet d'effectuer manuellement et indépendamment de chaque brochette (3a) et (3b) des rotations sur les brochettes suivant la cuisson voulue.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la cuisson d'aliments sous forme de brochettes. | 1) Dispositif pour la cuisson d'aliments sous forme de brochettes caractérisé en ce qu'il comporte un cadre (1) sur lequel sont fixées des paires de support (2a) (2b) apte à recevoir des brochettes ou porte-brochettes. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le porte-brochette comporte une forme carrée (5) apte à s'emboîter dans une forme complémentaire représentant la moitié de la forme carrée portée par un support, à savoir un triangle, de sorte de bloquer la rotation de la brochette pendant la cuisson. 3) Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que la brochette comporte une broche (3a) de diamètre ovale. 4) Dispositif selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que le porte-brochette ou brochette comporte un manche (4) permettant de tourner les brochettes, la forme carrée permettant de positionner la brochette selon quatre positions angulaires. 5) Dispositif selon l'une des 2 à 4 caractérisé en ce que le porte-brochette comporte un orifice {10) et un trou fileté avec une vis de serrage (12) permettant de serrer des brochettes en bois. 6) Dispositif selon l'une des 2 à 5 caractérisé en ce que la forme carré est remplacée par une forme en croix, la forme complémentaire du support étant complémentaire de la moitié d'une croix. 20 25 | A | A47 | A47J | A47J 37 | A47J 37/07,A47J 37/06 |
FR2895986 | A1 | PREPARATION DE MICROCOMPOSANTS MULTICOUCHES PAR LA METHODE DE LA COUCHE EPAISSE SACRIFICIELLE | 20,070,713 | B0741 FR 2895986 1 La présente invention concerne la préparation de microcomposants multicouches qui peuvent constituer un microsystème ou une partie d'un microsystème millimétrique, lesdits microcomposants étant au moins partiellement libérés du substrat sur lequel ils sont élaborés par la méthode de la couche épaisse sacrificielle. De nombreux composants présentant des dimensions micro-métriques ou millimétriques sont utilisés pour l'élaboration de divers microsystèmes notamment dans les domaines de la microélectronique, de la microrobotique, de la micromécanique, de la microfluidique, du micromagnétisme, de la micro-thermique, de la microoptique, ou de la microchimie. Les différents secteurs économiques concernés sont notamment ceux de l'automobile, du spatial, de l'aéronautique, de la domotique, de la santé, de la biologie, de la chimie, de l'agroalimentaire, de l'environnement. Ces composants peuvent présenter des formes très diverses et ils peuvent être constitués par des matériaux variés, selon leur destination. Ils sont utilisés dans des microsystèmes désignés généralement par MEMS (MicroElectroMechanicalSystems, c'est-à-dire systèmes microélectromécaniques). Parmi les MEMS qui sont commercialisés, on peut citer notamment les microcapteurs (d'inertie, de pression, ou chimiques), les microactionneurs (microvalve, microrelais, micropompes) et des microsystèmes dédiés à l'analyse chimique par exemple. Les MEMS comportent généralement une partie mobile, un capteur et/ou un actionneur associé à une électronique de commande et de traitement. Il est connu de fabriquer des composants monocouche et/ ou multicouches par des procédés indirects tels que la technologie silicium, la technique PCB (Printed Circuit Board, ou plaque à circuit imprimé) et la technique LTCC (Low Temperature Cofired Ceramic, ou céramique co-cuite à basse température). Ces procédés sont cependant longs et coûteux car ils comprennent de nombreuses étapes de micro usinage (masquage, gravure, dépôts, etc.). Il est également connu d'utiliser des procédés directs tels que les techniques de prototypage (jet d'encre, extru- B0741 FR 2 sion, microstéréolithographie) pour l'élaboration de micro-composants monocouche et/ou multicouches. Cependant, ces techniques ne sont pas adaptées à la fabrication collective de composants. G. Stecher, R. Bosch [ Free supporting structures in thickfilm technology a substrate integrated sensor Stuttgart, 1987, Proc. 8th European Microelectronics Conf. p.421-427] décrivent un procédé d'élaboration d'un microcomposant consistant à déposer par sérigraphie une couche pro- visoire constituée par un matériau carboné sur une zone d'un substrat, puis à déposer une couche active de céramique ou de verre sur la couche de matériau provisoire et sur une zone du substrat non recouverte par le matériau carboné, et finalement à détruire la couche provisoire. L'utilisation d'un matériau carboné comme couche provisoire présente divers inconvénients. Lorsque la couche active entoure complètement la couche provisoire, il est nécessaire que le matériau actif soit poreux, afin que les gaz libérés par la destruction du matériau provisoire carboné puissent s'échapper. Lorsque la matière active doit être traitée à une certaine température en vue de sa consolidation (ce qui est le cas des céramiques par exemple), il est nécessaire de travailler sous atmosphère neutre (azote ou argon) afin d'éviter la dégradation de la couche provisoire avant la consolidation de la couche active. Par ailleurs, cette atmosphère peut être rédhibitoire pour la fabrication de nombreux matériaux instables sous cette atmosphère. Le but de la présente invention est de proposer un pro-cédé par sérigraphie qui permet d'obtenir de manière fiable et relativement simple des microcomposants constitués par des matériaux variés, par dépôt de couches provisoires et de couches définitives chimiquement et mécaniquement stables, les couches provisoires pouvant être éliminées sans précautions particulières, quelles que soient la forme et la composition des couches définitives formant in fine le microcomposant. Le procédé proposé est destiné à fabriquer un micro-composant qui comprend une ou plusieurs couches, chacune B0741FR 2895986 3 constituée par un matériau M choisi parmi les métaux, les alliages métalliques, les verres, les céramiques et les vitrocéramiques, au moins l'une des couches M étant éventuellement solidaire d'un substrat plan par au moins une 5 zone de l'une de ses surfaces. Ledit procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à . 1) déposer sur un substrat une ou plusieurs couches d'une encre P, et une ou plusieurs couches d'une encre M, chaque couche étant déposée selon un motif prédéterminé choisi en 10 fonction de la structure du microcomposant, chaque couche d'encre P et chaque couche d'encre M étant au moins partiellement consolidée avant dépôt de la couche suivante ; 2) effectuer une consolidation totale des couches d'encre M 15 partiellement consolidées après leur dépôt, pour les transformer en couches de matériau M ; 3) éliminer totalement ou partiellement le matériau de chacune des couches d'encre P ; étant entendu que : 20 • une encre P est constituée par une résine thermodurcissable contenant une charge minérale ou par un mélange comprenant un matériau minéral et un liant organique ; • une encre M est constituée par un matériau minéral précurseur du matériau M et par un liant organique ; 25 • les encres P et les encres M sont déposées par coulage ou par extrusion. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, les couches P et les couches M sont déposées par coulage, le coulage étant effectué de préférence par sérigraphie. 30 Les différentes couches déposées ont de préférence une épaisseur allant de 1 pm à 1 mm, de préférence de 1 pm à 500 pm, plus particulièrement de 1 à 100 pm. Pour l'élaboration d'un microcomposant donné, l'épaisseur de chaque couche d'encre est déterminée en fonction de l'épaisseur du 35 ou des films de matériau M constituant ledit microcomposant et du retrait éventuel subi par chaque couche d'encre lors de sa consolidation totale ou partielle. La détermination 80741 FR 2895986 4 des épaisseurs des couches à déposer est à la portée de l'homme de métier. Lorsque le procédé comprend le dépôt de plusieurs couches d'encre P et/ou de plusieurs couches d'encre M, les 5 encres P utilisées peuvent être identiques ou différentes, et les encres M utilisées peuvent être identiques ou différentes. Dans la suite, l'encre P utilisée pour le dépôt de la nème couche de type P est désignée par encre Pn et la couche 10 correspondante est désignée par couche Pn, et l'encre M de la nème couche de type M est désignée par encre Mn et la couche correspondante est désignée par couche Mn. Le matériau obtenu par consolidation d'une couche Mn est désigné par matériau Mn. n est un nombre entier, 15 généralement inférieur à 10. Une encre P est constituée soit par une résine thermodurcissable qui contient éventuellement une charge minérale, soit par un mélange comprenant un matériau minéral et un véhicule organique. 20 Comme exemples de résine thermodurcissable d'une encre P, on peut citer les résines époxy, les résines phénoliques, les résines acryliques, les polyuréthanes, les poly(vinylester) et les polyesters. Le véhicule organique d'une encre P contient au moins 25 un liant provisoire (par exemple l'éthylcellulose, un méthacrylate ou un méthylméthacrylate), au moins un solvant (par exemple le terpinéol ou l'acétate de butylcarbitol), éventuellement au moins un composé choisi parmi les gélifiants, les plastifiants, les tensioactifs et les lubrifiants. 30 La charge minérale d'une encre P peut être une poudre d'un matériau choisi parmi • les chlorures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les nitrates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les nitrites de métal alcalin ou de 35 métal alcalino-terreux, les hydroxydes de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les carbonates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les sulfates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les B0741FR 2895986 5 phosphates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, et les fluorures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les borures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux ; 5 • les poudres métalliques (par exemple Ag, Cu, Au, Fe, Ni, Ti, Sn), les poudres de verre et les poudres de céramique, les poudres de composés précurseurs organo-métalliques. • les oxydes (par exemple Al2O3r ZrO2, TiO2 et Y203), les 10 nitrures (par exemple BN, TaN, TiN et Si3N4), les carbures (par exemple TaC, TiC et WC). L'élimination du matériau P lors de l'étape finale du procédé est effectuée soit dans l'eau, soit un milieu acide, suivant la solubilité du matériau à éliminer. 15 Lorsque l'encre P contient une résine thermodurcis- sable, la consolidation partielle est effectuée par polymérisation de la résine à une température comprise entre 120 C et 220 C pendant une durée de 20 min à 2 h. Lorsque l'encre P contient un véhicule organique, la 20 couche déposée est consolidée partiellement par un étuvage à une température comprise entre 120 et 150 C, pendant une durée de 10 à 20 min, puis consolidée par une cuisson entre 500 et 1200 C. Pour les deux types d'encre P, lorsque la charge 25 minérale est l'alumine, un carbure ou un borure, elle agit en outre comme barrière de diffusion lors de la cuisson à haute température. Une encre M comprend un véhicule organique temporaire et un constituant minéral précurseur du matériau M consti- 30 tuant le microcomposant à élaborer. Le véhicule organique d'une encre M est choisi parmi les matériaux définis pour le véhicule organique d'une encre P, étant entendu que les véhicules des encres P et des encres M utilisées dans un processus peuvent être identiques ou différents. Le matériau 35 minéral précurseur du matériau M peut être une poudre de métal, une poudre de verre, une poudre céramique ou une poudre des composé(s) organométallique(s), ledit constituant minéral ayant par exemple des propriétés diélectrique, B0741FR 2895986 6 isolante, conductrice ionique, conductrice électronique, optique ou magnétique. Si le matériau M est un métal, il est différent d'un métal alcalin et d'un métal alcalino-terreux. Par céramique, on entend notamment un oxyde, un nitrure, un 5 oxynitrure, un carbure, un carbonitrure, un fluorure ou un oxyfluorure. Par vitrocéramique, on entend un verre partiellement recristallisé. Comme exemple de matériau minéral précurseur d'un métal M, on peut citer une poudre de Ag, de Au, de Cu, de Fe, de 10 Ni, de Ti ou de Sn, ou une poudre d'un mélange d'au moins deux de ces métaux, ou une poudre de composé(s) organométallique(s). Une encre M peut contenir en outre si nécessaire un additif qui permet l'accrochage de la couche au substrat. 15 L'additif peut être par exemple du verre ou un oxyde réactif. L'additif est choisi notamment en fonction de la compatibilité de son coefficient de dilatation thermique avec celui de la couche Ml en contact avec le substrat et celui dudit substrat, et pour un additif du type verre, en 20 fonction de la compatibilité de la température de ramollissement avec la température de consolidation finale du microcomposant. La consolidation partielle d'une couche d'encre M vise à évaporer le solvant organique (par exemple (par exemple le 25 terpinéol ou l'acétate de butylcarbitol) contenu dans l'encre. La consolidation consiste en un traitement thermique à une température et pendant une durée suffisante pour évaporer ledit solvant organique. Ce traitement thermique peut être effectué en étuve à une température 30 comprise entre 120 et 150 C, pendant une durée de 10 à 20 min. La consolidation totale d'une couche d'encre M a pour but l'obtention d'une couche densifiée plus ou moins poreuse, par exemple par frittage. La consolidation totale 35 est obtenue par un traitement thermique à une température et une durée supérieures à celles qui sont utilisées pour la consolidation partielle. Elle peut être effectuée par exemple à une température comprise entre 600 C et 1200 C, B0741 FR 2895986 7 pendant une durée de 15 min à 1 h. La consolidation peut comporter une étape supplémentaire, sous forme d'un recuit de plusieurs heures, pour améliorer la tenue mécanique et/ou la microstructure du microcomposant. La température du 5 recuit est de préférence inférieure d'une centaine de C à celle du la consolidation totale. Aux températures les plus basses, le traitement thermique d'une couche d'encre M provoque en outre d'abord l'élimination du polymère (résine thermodurcissable) ou du véhi- 10 cule organique (éthylcellulose ou terpinéol) des encres P déposées au préalable, puis éventuellement aux températures plus élevées, la décomposition des additifs minéraux des-dites encres P. Suivant sa nature, le polymère de l'encre P peut se décomposer dès que la température atteint 120 C, 15 jusqu'à 450 C pour une résine époxy, au cours de la montée en température. De manière générale, la composition d'une encre P ou d'une encre M doit répondre à des critères de viscosité, de stabilité chimique et physique compatible avec la technique 20 d'extrusion ou de coulage notamment par sérigraphie. La viscosité est de préférence comprise entre 100 et 2000 Pa.s. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape supplémentaire, au cours de laquelle une opération supplémentaire est effectuée, par exemple le dépôt d'une 25 plaque préconstituée d'un matériau M, une métallisation par un procédé électrochimique, chimique, PVD, plasma, jet d'encre, etc., ou une encapsulation. Ladite étape supplémentaire peut être effectuée avant ou après l'étape finale d'élimination de la (des) couche(s) d'encre P, ou entre le 30 dépôt de deux couches d'encre M et/ou d'encre P. Un microcomposant obtenu par le procédé de l'invention est constitué par un ou plusieurs films de matériau M ayant chacun une épaisseur allant de 1 pm à 500 pm, de préférence de 1 pm à 100 pm. Le microcomposant a généralement une 35 épaisseur de l'ordre du millimètre. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir un microcomposant fixé sur substrat ou un microcomposant libre, désolidarisé du substrat. B0741FR 8 Un microcomposant qui est constitué par un seul film de matériau M1 et qui est désolidarisé du substrat est obtenu lorsque le procédé de l'invention est mis en oeuvre dans les conditions suivantes . • la première couche déposée sur le substrat est déposée à partir d'une encre Pl ; • la deuxième couche est déposée à partir d'une encre M1, selon un motif entièrement porté par la couche d'encre P1. Un microcomposant qui est constitué par plusieurs films de matériau M et qui est désolidarisé du substrat est obtenu lorsque le procédé de l'invention est mis en oeuvre dans les conditions suivantes . • la première couche déposée sur le substrat est déposée à 15 partir d'une encre Pl ; • chacune des couches successives déposées à partir d'encres M est déposée selon un motif entièrement porté par la couche d'encre Pl et par les éventuelles autres couches déposées à partir d'encres P. 20 La figure 1 représente schématiquement la succession des étapes requises pour l'obtention d'un microcomposant libre comprenant un seul film M. Sur le substrat initial, on dépose une couche d'encre P selon un motif prédéterminé, puis la couche d'encre M. Après 25 consolidation de la couche d'encre M, on élimine la couche d'encre P et l'on obtient un élément libre constitué uniquement par une couche de matériau M libérée du substrat. Un microcomposant fixé sur un substrat est obtenu lorsque le motif selon lequel au moins l'une des encres M 30 est déposée, n'est pas entièrement compris dans le motif selon lequel la couche Pl est déposée. Le procédé de la présente invention permet de déposer des couches d'encre selon des motifs ayant des formes quelconques. Un motif peut être sous forme d'une surface 35 continue ayant une géométrie donnée ou d'une surface discontinue formée d'au moins deux zones disjointes. La combinaison de couches d'encre déposées selon des motifs formant une surface continue et de couches d'encre déposées B0741 FR 2895986 9 selon des motifs formant une surface discontinue permet d'élaborer des microcomposants ayant une architecture très variée. Le dépôt d'une couche d'encre M selon un motif formant 5 une surface continue (par exemple selon un motif représentant un rectangle ou un disque) donne un film de matériau M parallèle au plan du substrat. Le dépôt d'une couche d'encre M selon un motif constitué par des zones disjointes (par exemple plusieurs 10 îlots) donne une couche de matériau M formée de plusieurs plots perpendiculaires au plan du substrat. Le dépôt d'une couche d'encre M selon un motif constitué par une ligne fermée (par exemple un cercle ou le contour d'un quadrilatère) donne une couche de matériau M formée par un mur perpendiculaire au plan du substrat. Dans un mode de réalisation, la ligne fermée peut être interrompue dans une ou plusieurs zones, et la couche qui en résulte forme un ensemble de murs perpendiculaires au plan du substrat. Un motif selon lequel une couche d'encre M est déposé peut être délimité par la forme d'une couche d'encre P déposée avant ladite couche d'encre M. Dans ce qui suit, lorsqu'il s'agit de la structure du microcomposant obtenu, une couche de matériau M obtenue sous forme de film parallèle au plan du substrat sera désignée par film horizontal, et une couche de matériau M obtenue sous forme de plots ou de murs perpendiculaires au plan du substrat sera désigné par plots ou murs verticaux. La combinaison des films horizontaux et de plots et/ou de murs verticaux de matériaux M tels que définis ci-dessus permet d'obtenir des microcomposants ayant différentes architectures. Les architectures sont généralement une combinaison d'éléments structurels de type film, de type pont, de type poutre, ou de type cage. L'obtention d'un microcomposant sous forme d'un film détaché du substrat sur lequel il a été formé est illustré par la figure 1. B0741 FR 2895986 10 Un élément du type pont peut être considéré comme la combinaison de plots et/ou de murs supportant un film, en délimitant un espace libre sous le film. Selon un 1" mode de réalisation, une structure en pont 5 comprenant deux plots qui supportent un film en délimitant un espace libre sous le film, peut être élaboré par un procédé selon l'invention qui présente les caractéristiques suivantes . • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat 10 initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol correspondant audit espace libre ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 qui déborde du motif Mol sur une partie de sa 15 périphérie ; • au cours d'une 3ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M1 qui repose sur deux plots de matériau M1. 20 Les figures 2a et 2b illustrent un cas particulier de ce premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour l'élaboration d'un élément de type "pont". La figure 2a est une vue latérale et la figure 2b est une vue par-dessus du substrat lors des différentes étapes. 25 Tel qu'illustré sur les figures 2a et 2b, le procédé d'élaboration d'un pont présente les caractéristiques suivantes : • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol 30 rectangulaire dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lp et les côtés correspondant à la largeur sont désignés par lp ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre Ml selon un motif 35 Mo2 rectangulaire dont la longueur est désigné par Lm et la largeur est désignée par lm, puis on consolide totalement la couche d'encre M1, avec les conditions suivantes . B0741FR 2895986 11 o Lp et lm sont parallèles entre eux ; o lp et Lm sont parallèles entre eux ; o Lp>_lm ; o Lm>lp ; 5 o le motif Mol et le motif Mo2 ont une zone centrale commune ; • au cours d'une Sème étape, on élimine totalement la couche P1 et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M1 qui repose sur deux plots de 10 matériau M1. Selon un 2ème mode de réalisation, une structure en pont comprenant deux plots supportant un film, les plots et le film délimitant un espace libre, peut être élaboré par un procédé selon l'invention qui présente les caractéristiques 15 suivantes • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol correspondant audit espace libre ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat une 20 couche d'encre M1 selon un motif Mo2 comprenant deux zones disjointes, chacune desdites zones disjointes étant adjacente à la couche d'encre Pl sur une partie de sa périphérie, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre Ml ; 25 • au cours d'une 3ème étape, on dépose une couche d'encre M2 selon un motif Moi qui recouvre sans débordement la surface des deux zones d'encre M1 et au moins une partie de la surface de la couche d'encre P1, et l'on consolide totalement les couches d'encre M1 et d'encre 30 M2 ; • au cours d'une 4ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 supporté par deux plots de matériau M1. 35 Les figures 3a et 3b illustrent un cas particulier de ce second mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour l'élaboration d'un élément de type "pont". La figure 3a B0741FR 2895986 12 est une vue latérale et la figure 3b est une vue par-dessus du substrat lors des différentes étapes. Tel qu'illustré sur les figures 3a et 3b, le procédé d'élaboration d'un pont présente les caractéristiques 5 suivantes . • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol rectangulaire dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lp et les côtés correspondant à la 10 largeur sont désignés par lp ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat une couche d'encre Ml selon un motif Mo2 comprenant deux zones disjointes, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre Ml, en respectant les 15 conditions suivantes : o les zones disjointes sont situées de part et d'autre des longueurs Lp de la couche d'encre Pl, et elles forment ensemble un rectangle interrompu par le motif de la couche d'encre Pl, 20 o chacune desdites zones disjointes est adjacente à l'une des longueurs Lp de la couche d'encre Pl ; • au cours d'une Sème étape, on dépose une couche d'encre M2 selon un motif Moi rectangulaire qui recouvre sans débordement la surface de la couche d'encre Pl et la 25 surface des deux zones d'encre Ml, et l'on consolide totalement le couches d'encre Ml et d'encre M2 ; • au cours d'une 4eme étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 supporté par deux plots de 30 matériau M1. Bien entendu, dans ce mode de réalisation, les encres M1 et M2 peuvent être identiques ou différentes. Cependant, ce mode de réalisation est particulièrement intéressant lorsque l'on souhaite obtenir un microcomposant dans lequel 35 les plots qui supportent le film et le film lui-même sont constitués par des matériaux différents. B0741FR 13 Un élément du type poutre peut être considéré comme la combinaison d'un plot ou d'un mur sur lesquels repose un film. Selon un ler mode de réalisation, une structure en poutre comprenant un plot supportant un film peut être élaboré par un procédé selon l'invention qui présente les caractéristiques suivantes : • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol ; 10 • au cours d'une 2eme étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre M1 selon un motif partie recouvre partiellement le motif consolide totalement la couche d'encre 15 • Mo2 dont Mol, Ml ; au cours couche Pl d'une 3 ème étape, on élimine totalement la et l'on obtient un microcomposant constitué une on puis par un film de matériau M1 qui repose sur un plot de matériau M1. Les figures 4a et 4b illustrent un cas particulier de 20 ce premier mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour l'élaboration d'un élément de type "poutre". La figure 4a est une vue latérale et la figure 4b est une vue par-dessus du substrat lors des différentes étapes. Tel qu'illustré sur les figures 4a et 4b, le procédé 25 d'élaboration d'une poutre présente les caractéristiques suivantes . • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol 30 rectangulaire dont les longueur sont désignés correspondant à la largeur • au cours d'une 2ème étape, côtés correspondant à la par Lp et les côtés sont désignés par lp ; on dépose sur le substrat et sur la couche P1, une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 rectangulaire dont les côtés correspondant à la 35 longueur sont désignés par Lm et les côtés correspondant à la largeur sont désignés par lm, puis on consolide totalement la couche d'encre M1, avec les conditions suivantes . B0741FR 2895986 14 o Lp et lm sont parallèles entre eux ; o lp et Lm sont parallèles entre eux ; o Lp>_lm o la position relative des motifs est telle que 5 l'un des côtés lm est compris dans le motif rectangulaire délimité par les côtés Lp,lp et l'autre côté lm est en dehors dudit motif ; • au cours d'une 3eme étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M1 qui repose sur un plot de matériau M1. Selon un 2ème mode de réalisation, une structure en poutre comprenant un plot supportant un film peut être élaboré par un procédé selon l'invention qui présente les caractéristiques suivantes : • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol ; • au cours d'une 2eme étape, on dépose sur le substrat une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 adjacent au motif Mol sur une partie de sa périphérie, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre M1 ; • au cours d'une 3eme étape, on dépose une couche d'encre M2 selon un motif Mo3 qui recouvre la surface de la couche d'encre M1 et une partie de la surface de la couche d'encre Pl sans débordement, et l'on consolide totalement le couches d'encre M1 et d'encre M2 ; • au cours d'une 4ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de matériau Ml. Les figures 5a et 5b illustrent un cas particulier de ce second mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour l'élaboration d'un élément de type "poutre". La figure 5a est une vue latérale et la figure 5b est une vue par- dessus du substrat lors des différentes étapes. Tel qu'illustré sur les figures 5a et 5b, le procédé d'élaboration d'une poutre présente les caractéristiques suivantes . B0741FR 2895986 15 • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol rectangulaire dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lp et les côtés 5correspondant à la largeur sont désignés par lp ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 rectangulaire dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lm et les côtés correspondant à la largeur sont 10 désignés par lm, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre M1, en respectant les conditions suivantes . o Lp et lm sont parallèles entre eux ; o lp et Lm sont parallèles entre eux ; 15 o 1mSLp ; o l'un des côtés lm est adjacent à l'un des côtés Lp, et l'autre côté lm est à l'extérieur du motif (Lp,lp) • au cours d'une 3eme étape, on dépose une couche d'encre 20 M2 selon un motif Mo3 rectangulaire qui recouvre la surface de la couche d'encre Ml et une partie de la surface de la couche d'encre P1 sans débordement, et l'on consolide totalement le couches d'encre M1 et d'encre M2 ; 25 • au cours d'une 4eme étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de matériau M1. Comme dans le cas précédent, ce mode de réalisation est 30 particulièrement intéressant lorsque les encres M1 et M2 différentes, lorsque l'on souhaite obtenir un microcomposant dans lequel le plot qui supporte le film et le film lui-même sont constitués par des matériaux différents. Les modes de réalisation décrits en relation avec les 35 figures 4a et 4b d'une part, et les figures 5a et 5b d'autre part, permettent d'obtenir un microcomposant comprenant un film de matériau M2 supporté à l'une de ses extrémités par B0741FR 16 un plot de matériau M1, les deux matériaux pouvant être identiques ou différents. Des procédés similaires permettent d'obtenir un film de matériau M2 supporté par un plot de matériau Ml non pas à l'une de ses extrémités, mais dans une partie centrale. Selon un mode de réalisation particulier, une structure en poutre comprenant un plot central supportant un film peut être élaboré par un procédé selon l'invention qui présente les caractéristiques suivantes : • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol comprenant deux zones disjointes ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 qui recouvre partiellement une partie de chaque zone du motif Mol ; • au cours d'une 3ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de matériau Ml. Les figures 6a et 6b illustrent un cas particulier de ce mode de mise en œuvre du procédé de l'invention pour l'élaboration d'une poutre supportée par un plot central. La figure 6a est une vue latérale et la figure 6b est une vue par-dessus du substrat lors des différentes étapes. Tel qu'illustré sur les figures 6a et 6b, le procédé d'élaboration d'une poutre présente les caractéristiques suivantes . • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol comprenant deux rectangles identiques dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lp et les côtés correspondant à la largeur sont désignés par lp, les deux rectangles Lp,lp s'inscrivant eux-mêmes dans un rectangle ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur la partie du substrat entre les deux zones de la couche Pl et sur la couche Pl, une couche d'encre Ml selon un motif Mo2 B0741FR 17 rectangulaire dont les côtés correspondant à la longueur sont désignés par Lm et les côtés correspondant à la largeur sont désignés par lm, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre M1, en respectant les conditions suivantes : o Lp et lm sont parallèles entre eux ; o lp et Lm sont parallèles entre eux ; o 1m5Lp ; o l'un des côtés lm est compris dans l'un des 10 rectangles Lp,lp et l'autre côté lm est compris dans l'autre rectangle Lp,lp ; • au cours d'une 3ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de 15 matériau M1. Les figures 7a et 7b illustrent un mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention dans lequel on obtient un microcomposant associant un élément de type pont et un élément de type poutre. Le procédé est caractérisé en ce 20 que : - au cours de la lere étape, on dépose sur un substrat une encre Pl sur une zone 1 destinée à servir de support à la formation de l'élément poutre ; - au cours de la 2eme étape, on dépose sur ledit substrat, 25 une encre P2 sur une zone 2 disjointe de la zone 1 et destinée à servir de support à la paroi supérieure du pont ; - au cours de la 3ème étape, on dépose une couche d'encre Ml selon un motif décrit en référence aux figures 2a et 2b 30 pour la formation d'un pont, et on consolide au moins partiellement ladite couche ; - au cours de la 4eme étape, on dépose une couche d'encre Pl sur la couche d'encre M1, à l'extrémité de la couche M1 qui est en contact avec la couche d'encre P1 déposée lors 35 de la 'ère étape ; - au cours de la 5eme étape, on dépose une couche d'encre M2 selon un motif décrit en référence aux figures 4a et 4b B0741FR 2895986 18 pour la formation d'une poutre, et on consolide totalement les couches Ml et M2 ; au cours de la 6eme étape, on élimine les couches Pl. Dans ce mode de réalisation, les encres P1 et P2 5 peuvent être identiques ou différentes, et les encres Ml et M2 peuvent être identiques ou différentes. Suivant l'encre P2 utilisée, le traitement de consolidation des couches Ml et M2 provoque l'élimination totale de l'encre P2 ou une simple dégradation pour former un matériau P'2. Selon l'utilisation prévue pour le microcomposant ainsi obtenu, l'on peut soit conserver le matériau P'2, soit soumettre le microcomposant à une étape supplémentaire visant à éliminer totalement P'2. Les figures 8a et 8b illustrent les étapes d'un procédé mis en oeuvre pour l'obtention d'un microcomposant du type cage ouverte. Ledit microcomposant comprend un élément de type pont dans lequel les ponts sont partiellement ouverts, formant une cage ouverte. La figure 8a est une vue par-dessus du microcomposant 20 fini, qui montre schématiquement les zones dans lesquelles les différentes encres sont déposées. - La zone rectangulaire la plus grande, délimitée par un trait continu, représente le substrat sur lequel le microcomposant est construit. 25 - La zone grisée représente le motif selon lequel les encres Ml et M4 destinées à former respectivement la paroi inférieure et la paroi supérieure de la cage sont déposées. Les deux zones disjointes délimitées par le contour 30 extérieur de la zone grisée et par les traits en pointillés correspondent au motif selon lequel l'encre M2 destinée à former les parois latérales de la cage est déposée. La zone rectangulaire délimitée par la ligne • ù • 35 correspond au motif selon lequel l'encre M3 destinée à former l'objet libre à l'intérieur de la cage est déposée. B0741 FR 2895986 19 - La zone délimitée par la ligne représente la zone selon laquelle les encres Pl et P2 sont déposées. La figure 8b est une vue en coupe latérale selon l'axe A-A des éléments en cours d'élaboration lors des différentes 5 étapes. Tel qu'illustré sur les figures 8a et 8b, le procédé d'élaboration d'un microcomposant formant une cage partiellement fermée et contenant un élément libre présente les caractéristiques suivantes : - au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat une 10 encre M1 selon un motif correspond au fond de la cage, et l'on consolide totalement la couche Ml ; au cours d'une 2ème étape, on dépose une encre Pl selon un motif qui correspond à la base de l'espace vide au centre de la cage ; 15 au cours d'une 3eme étape, on dépose autour de la couche d'encre Pl, une encre M2 selon un motif qui correspond aux parois latérales de la cage ; - au cours d'une 4ème étape, on dépose une encre M3 sur la zone portant l'encre Pl, selon un motif qui correspond à 20 l'élément libre ; au cours d'une 5ème étape, on dépose une encre P2 selon un motif correspond à celui de l'encre Pl ; - au cours d'une 6eme étape, on dépose une encre M4 selon un motif analogue au motif de l'encre M1 ; 25 - au cours d'une dème étape, on élimine totalement les encres P1 et P2 ; étant entendu que chacune des couches M2 à M4 est consolidée au moins partiellement avant le dépôt de la couche suivante, et qu'une consolidation totale est effectuée avant 30 l'élimination des encres Pl et P2. Pour l'élaboration d'une cage contenant un élément libre, les encres P1 et P2 peuvent bien entendu être identiques et différentes, de mêmes que les encres M1 à M4. Par les modes de mise en oeuvre du procédé de 35 l'invention décrit ci-dessus, les microcomposants sous forme de pont, de poutre, d'éléments pont/poutre combinés, ou de cage sont solidaires du substrat sur lequel ils ont été élaborés. Pour obtenir un élément sous forme libre, il B0741 FR 20 suffit de reproduire les procédés décrits-ci dessus en appliquant la première couche d'encre, non pas directement sur le substrat, mais sur un substrat portant une couche d'encre P préliminaire déposée selon un motif qui contient totalement au moins le motif selon lequel la couche M1 est déposée. L'élimination de cette couche au cours de l'étape finale libère le microcomposant. Les différents modes de mise en œuvre du procédé de l'invention sont donnés ci-dessus à titre d'exemples. L'invention ne doit cependant pas être limitée à ces modes de mise en œuvre. De nombreuses variantes, qui sont à la portée de l'homme de métier, font partie de la présente invention. Le procédé proposé est mis en oeuvre utilement pour l'élaboration de divers microsystèmes utilisés en microélectronique, en microrobotique, en micromécanique, en micro-fluidique, micromagnétique, microthermique, microoptique, microchimique, etc. Lesdits microsystèmes sont utiles notamment dans le domaine automobile, spatial, l'aéronautique, la domotique, la santé, la biologie, l'agroalimentaire, et l'environnement. A titre d'exemples, on peut citer les actionneurs thermiques (utilisables pour la réalisation d'un interrupteur, ou pour la manipulation de micro objets), les résistances chauffantes à l'échelle millimétrique qui sont partiellement désolidarisées de leur support, les supports portant des microcanaux, et les transformateurs piézoélectriques. Un exemple de transformateur piézoélectrique est représenté sur la figure 9. Le transformateur comprend un substrat en alumine (1) sur lequel des électrodes (2,3,4) sont reportées, et un transducteur constitué par une céramique piézoélectrique (5) métallisée et polarisée préférentiellement suivant deux directions. Le substrat (1) et le transducteur (5) sont connectés électriquement à l'aide des fils (6) et (7) et ils sont rendus solidaires par un plot conducteur électrique (8) B0741 FR 2895986 21 déposé par sérigraphie qui assure en outre la liaison électrique entre le substrat et la céramique métallisée. Le transducteur comprend trois électrodes (9), (10) et (11). Le couple d'électrodes (9) et (10) correspond à la 5 phase primaire du transformateur, et le couple d'électrodes (9) et (11) correspond à la phase secondaire du transformateur. L'application d'une tension alternative aux bornes des électrodes primaires (9 et 10) induit par effet piézo- 10 électrique inverse une déformation mécanique de la structure qui produit sur les électrodes secondaires (9 et 11) une tension alternative dont l'amplitude est fonction de la géométrie du transducteur et de la fréquence d'utilisation. Lorsque l'excitation est faite pour une fréquence proche de 15 la résonance, les amplitudes vibratoires ainsi que l'énergie de déformation élastique sont importantes. Le transformateur peut alors présenter un rapport de transformation élevé, du fait que ledit rapport de transformation est proportionnel au rapport de la longueur à l'épaisseur de la céramique 20 piézoélectrique. La figure 10 représente un actionneur thermique, de dimensions millimétriques. L'actionneur comprend deux bras 1 et 2 qui ont la même épaisseur et des largeurs différentes, et deux zones de fixation 3 et 4 sur un substrat 5. 25 L'actionneur est solidaire du substrat 5 par deux plots placés sous les zones de fixation. Lors de son utilisation, le passage du courant provoque une augmentation plus forte de la température dans le bras 2 de plus faible section, ce qui entraîne une dilatation plus grande de ce bras, et par 30 conséquent une déviation horizontale parallèle au substrat, dans le sens indiqué par la flèche (6). Les figures lla et llb représentent deux formes de résistance qui peuvent être obtenues par le procédé de l'invention. 35 Une résistance comprend un filament (10) relié au substrat (13) par deux zones de fixation (11, 12). B0741FR Les résistances obtenues par le procédé de l'invention sont partiellement désolidarisées de leur support, ce qui a pour effet de : • diminuer la consommation électrique (notamment dans les capteurs et les microréacteurs), • diminuer les contraintes thermomécaniques exercées sur le substrat par l'échauffement de la résistance (pro- priété intéressante notamment pour les fusibles, les ré- seau de résistances-capteurs de température, les cap- teurs de gaz, les microréacteurs, les micro pompes) ; • diminuer l'inertie thermique, ce qui est intéressant notamment pour les capteurs et le dégazage. La présente invention est illustrée par les exemples concrets suivants, auxquels elle n'est cependant pas limitée. Exemple 1 Actionneur thermique Elaboration d'un actionneur thermique Un actionneur thermique tel que représenté sur la figure 10 a été élaboré selon le procédé de l'invention, sur un substrat en alumine. Les dimensions des bras 1 et 2 sont comme suit : Bras Longueur Epaisseur Largeur 1 3,3 mm 22 pm 590 pm 2 2,4 mm 22 pm 140 pm La figure 12a représente les différentes étapes du procédé en vue par-dessus. La figure 12b représente les étapes du procédé en vue latérale selon l'axe A-A représenté sur la figure 12a. • Sur un substrat, on dépose au cours de l'étape O, une couche de matériau P, et l'on consolide ladite couche ; • au cours de l'étape OO, on dépose à côté de la couche P, une couche de matériau Ml et qui est sous forme de deux zones correspondant aux plots sous les zones 3 et 4 de l'actionneur, et l'on consolide partiellement ladite couche Ml ; B0741FR 23 • au cours de l'étape O, on dépose selon le motif visible sur les fig. 12a et 12b, une couche de matériau M'l et l'on effectue une consolidation totale ; • au cours de l'étape O, on élimine le matériau P, par immersion de courte durée (moins de 1 min) dans une solution aqueuse de H3PO4 (1 mol/L). Quatre essais ont été effectués en utilisant pour chaque essai un substrat en alumine et une encre P contenant 55% SrCO3 et 45% résine époxy (en poids). Les encres Ml et M'l utilisées sans les différents essais sont indiquées dans le tableau suivant : Essai 1 : encre à l'argent commercialisée sous la dénomination Ag9912-A par la société ESL ; Essai 2 : encre à l'argent commercialisée sous la dénomi- nation Ag9912-A NB par la société ESL ; Essai 3 : encre au cuivre commercialisée sous la dénomination QP153 par la société Dupont ; Essai 4 : encre au cuivre obtenue à partir d'une poudre de cuivre commercialisée par la société CERAC et d'un véhicule organique commercialisé sous la référence 400 par la société ESL. Pour chacun des essais, la consolidation de l'encre P au cours de la lère étape et la consolidation partielle de l'étape 2 ont été effectuées chacune à 125 C pendant 25 min. La consolidation totale de l'étape 3 a été effectuée par un traitement thermique de 1 heure comprenant une montée en température de 22 min, un palier de 16 min à la température maximale Tp différente selon les essais, puis une descente en température en 22 min. Les températures Tp sont données dans le tableau suivant : Essai Tp 1 850 C 2 900 C 3 950 C 4 950 C 741 FR 24 Caractérisation des actionneurs thermiques Les effets de la dilatation des bras de l'actionneur ont été observés. Lorsque le courant est injecté dans les bras de l'actionneur, on observe un déplacement horizontal 5 parallèle au substrat sur l'écran d'un microscope optique (grossissement 20x) comportant un vernier intégré. La précision est de l'ordre de 3pm La déviation horizontale observée est de 23 pm pour une puissance injectée de 0,5 W, pour les deux actionneurs en 10 cuivre (obtenus respectivement par les essais 3 et 4), et de 37 pm pour une puissance injectée de 1,8 W pour deux actionneurs en argent (obtenus respectivement par les essais 1 et 2). Exemple 2 Résistances chauffantes Elaboration d'une résistance chauffante. 15 Une résistance telle que représentée sur la figure 13a a été élaborée. La figure 13a représente les différentes étapes du procédé en vue par-dessus. La figure 13b représente les étapes du procédé en vue 20 latérale selon l'axe A-A représenté sur la figure lla. • Sur un substrat, on dépose au cours de l'étape O, une couche d'encre P, et l'on consolide ladite couche dans les conditions indiquées dans l'exemple 1 ; • au cours de l'étape O, on dépose à côté de la couche P 25 et le long d'un même côté de la couche P, une couche d'encre M1 qui est sous forme de deux zones correspondant aux plots sous les zones 11 et 12 de la résistance (fig. 11a), et l'on consolide partiellement ladite couche M1, dans les conditions indiquées dans 30 l'essai 2 de l'exemple 1 ; • au cours de l'étape O, on dépose une couche d'encre Mil selon le motif visible sur la fig. 13a et représentant la forme du filament, et l'on effectue une consolidation partielle dans les conditions indiquées pour l'essai 2 35 de l'exemple 1 ; B0741FR 2895986 25 • au cours de l'étape O, on dépose une couche d'encre M2 selon le même motif que celui utilisé pour l'encre M'l, et l'on effectue une consolidation totale, dans les conditions indiquées pour l'essai 2 de l'exemple 1 ; • au cours de l'étape O, on élimine le matériau P dans les conditions indiquées dans l'exemple 1. Une résistance telle que représentée sur la figure llb est obtenue par un procédé analogue, avec les différences suivantes . • lors de l'étape 20, les zones de la couche M1 sont placées le long de deux côtés opposés de la couche P ; • la couche M'l destinée à former le filament est déposée selon une ligne brisée joignant les deux zones de couche Ml. Le procédé a été mis en oeuvre en utilisant un substrat en alumine et les encres suivantes . Encre P : encre contenant 55% SrCO3 et 45% résine époxy (en poids) ; Encre Ml, M'1 : encre à l'argent commercialisée sous la dénomination Ag9912-A par la société ESL ; Encre M2 : encre au platine commercialisée sous la référence 5544 par la société ESL. Le filament des résistances obtenues a une épaisseur de 18 pm, une largeur de 180 pm et une longueur de l'ordre de 25 20 mm. Caractérisation des résistances Les performances des résistances obtenues ont été testées. Après étalonnage, la résistance a été reliée à un générateur de courant et on a déterminé la puissance 30 injectée qui permet d'atteindre une température comprise entre l'ambiante et des températures proches de la température de fusion. La puissance de chauffe permettant d'atteindre 500 C à l'aide de la résistance partiellement libérée du substrat 35 selon l'invention représente environ le tiers de la puissance requise par une résistance totalement solidaire du substrat. Pour une puissance de l'ordre de 2,5 W, on observe une cassure du substrat lorsqu'il est en contact direct avec B0741FR 26 la résistance, alors que la résistance partiellement libérée du substrat fabriquée selon l'invention n'est pas dégradée. Si l'on continue à augmenter la puissance injectée, la résistance selon l'invention rompt par fusion du filament, mais le substrat n'est pas détérioré. Exemple 3 Réalisation de micro canaux Des microcanaux ont été réalisés selon le processus représenté schématiquement sur les figures 14a et 14b. La figure 14a représente une vue par dessus, et la figure 14b représente une vue latérale suivant l'axe A-A indiqué sur l'étape 30 de la figure 14a. • Sur un substrat, on dépose au cours de l'étape O, une encre P, et l'on consolide ladite couche dans les mêmes conditions que dans l'exemple 1 ; • au cours de l'étape OO, on dépose le long de deux bords opposés de la couche d'encre P, une couche d'encre Ml qui est sous forme de deux zones correspondant aux parois latérales du microcanal souhaité, et l'on consolide partiellement ladite couche d'encre Ml ; • au cours de l'étape 03, on dépose par-dessus la couche P et la couche Ml, une couche d'encre M'l formant la paroi supérieure du microcanal, et l'on effectue une consolidation totale ; • au cours de l'étape , on élimine le matériau P dans les conditions indiquées dans l'exemple 1. La figure 15a représente une vue par-dessus de quelques structures de microcanaux à base de céramique. Pour l'élaboration de ces structures, on a utilisé les encres suivantes . Encre P : encre contenant 55% SrCO3 et 45% résine époxy (en poids) ; Encre Ml, M'l : encre diélectrique commercialisée par la société ESL sous la référence 4702. La consolidation partielle de l'étape 2 a été effectuée par une chauffage à 125 C pendant 20 min. La consolidation totale de l'étape B0741FR 27 3 a été effectuée par un traitement thermi- que de 1 heure comprenant une montée en température de 22 min, un palier de 16 min à la température maximale 870 C, puis une descente en température en 22 min. La figure 15b représente une image d'un microcanal en argent, traversé par un fil de platine de 35 pm de diamètre. Pour l'élaboration du microcanal, on a utilisé les encres suivantes . Encre P : encre contenant 55% SrCO3 et 45% résine époxy (en poids) Encre Ml : encre à l'argent commercialisée sous la dénomination Ag9912-A par la société ESL. La consolidation partielle de l'étape 2 et la consolidation totale de l'étape 3 ont été effectuées dans les conditions indiquées dans l'essai 1 de l'exemple 1. Exemple 4 Assemblage d'un transformateur piézoélectrique Le procédé proposé est mis en oeuvre pour l'assemblage d'un transformateur piézoélectrique tel que représenté 20 schématiquement sur la figure 9. Le processus est représenté schématiquement sur les figures 16a et 16b. La figure 16a représente une vue par-dessus des étapes du procédé, et la figure 16b représente une vue latérale suivant l'axe A-A indiqué sur l'étape 5de 25 la figure 16a. Les dépôts des couches successives sont effectués sur un substrat d'alumine, sur lequel des pistes conductrices ont été déposées par sérigraphie, puis soumises à une cuisson à 850 C pendant 15 min. Lesdites pistes conductrices 30 correspondent aux électrodes 2, 3 et 4 représentées sur la figure 9. • au cours de l'étape (1), on dépose une encre P sous forme de 4 plots sur le substrat d'alumine prétraité, et l'on consolide dans les conditions indiquées dans 35 l'exemple 1; B0741FR 28 • au cours de l'étape (2), on dépose une encre Ml selon un motif en forme d'îlot destinée à former le plot 8 de la figure 9 , et l'on consolide partiellement ; • au cours de l'étape (3), on dépose suivant des repères précis, une plaque de céramique métallisée comprenant les électrodes 9, 10 et 11, sur les 4 plots du matériau P et sur le plot 8 d'encre M1 précédemment déposés et l'on consolide partiellement ; • au cours de l'étape (4), avec la couche d'encre M1 et des fils conducteurs électriques, on relie les élec- trodes du substrat céramique avec celles de la céramique piézoélectrique, et l'on consolide totalement ; • au cours de l'étape (5), on élimine totalement le matériau P dans les conditions indiquées dans l'exemple 1. 15 Les encres utilisées sont les suivantes : Encre P : encre contenant 55% SrCO3 et 45% résine époxy (en poids) ; Encre Ml: encre à l'or commercialisée sous la dénomination 8836 par la société ESL. 20 La consolidation partielle des étapes 2 et 3 a été effectuée par un étuvage à 125 C pendant 20 min. La consolidation totale de l'étape 4 a été effectuée par un traitement thermique de 1 heure comprenant une montée en température de 22 min, un palier de 16 min à la température maximale 850 C, 25 puis une descente en température en 22 min. 80741 FR | L'invention concerne la préparation de microcomposants multicouches qui comprend une ou plusieurs couches, chacune constituée par un matériau M choisi parmi les métaux, les alliages métalliques, les verres, les céramiques et les vitrocéramiques.Le procédé consiste à déposer sur un substrat une ou plusieurs couches d'une encre P, et une ou plusieurs couches d'une encre M, chaque couche étant déposée selon un motif prédéterminé, chaque couche d'encre étant au moins partiellement consolidée avant dépôt de la couche suivante ; effectuer une consolidation totale des couches M partiellement consolidées après leur dépôt ; éliminer totalement ou partiellement le matériau de chacune des couches P. Une encre P est constituée par une résine thermodurcissable contenant une charge minérale ou par un mélange comprenant un matériau minéral et un liant organique. Une encre M est constituée par un matériau minéral précurseur du matériau M et un liant organique. Les encres sont déposées par coulage ou par extrusion. | Revendications 1. Procédé pour la fabrication d'un microcomposant qui comprend une ou plusieurs couches, chacune constituée par un matériau M choisi parmi les métaux, les alliages métalliques, les verres, les céramiques et les vitrocéra- miques, au moins l'une des couches M étant éventuellement solidaire d'un substrat plan par au moins une zone de l'une de ses surfaces, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il consiste à : 1) déposer sur un substrat une ou plusieurs couches d'une encre P, et une ou plusieurs couches d'une encre M, chaque couche étant déposée selon un motif prédéterminé choisi en fonction de la structure du microcomposant, chaque couche d'encre P et chaque couche d'encre M étant au moins partiellement consolidée avant dépôt de la couche suivante ; 2) effectuer une consolidation totale des couches d'encre M partiellement consolidées après leur dépôt, pour les transformer en couches de matériau M ; 3) éliminer totalement ou partiellement le matériau de 20 chacune des couches d'encre P ; étant entendu que : • une encre P est constituée par une résine thermodurcissable contenant une charge minérale ou par un mélange comprenant un matériau minéral et un liant organique ; 25 • une encre M est constituée par un matériau minéral précurseur du matériau M et par un liant organique ; • les encres P et les encres M sont déposées par coulage ou par extrusion. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 30 ce qu'une encre P ou une encre M sont déposées par un coulage effectué par sérigraphie. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les différentes couches déposées ont une épaisseur allant de 1 pm à 1 mm.741 FR 30 4. Procédé selon la 3 caractérisé en ce que l'épaisseur des couches est de 1 pm à 500 pm. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend le dépôt de plusieurs couches d'encre P et/ou de plusieurs couches d'encre M, les encres P utilisées pouvant être identiques ou différentes, et les encres M utilisées pouvant être identiques ou différentes. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'encre P contient une résine thermodurcissable choisie parmi les résines époxy, les résines phénoliques, les résines acryliques, les polyuréthanes, les poly(vinylester) et les polyesters. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'encre P contient un véhicule organique qui contient au moins un liant provisoire, au moins un solvant, éventuellement au moins un composé choisi parmi les gélifiants, les plastifiants, les tensioactifs et les lubrifiants. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le liant provisoire est choisi parmi l'éthyl-20 cellulose, un méthacrylate ou un méthylméthacrylate). 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le solvant est le terpinéol ou l'acétate de butylcarbitol. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en 25 ce que la charge minérale ou le matériau minéral de l'encre P est une poudre d'un matériau choisi parmi • les chlorures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les nitrates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les nitrites de métal alcalin ou de 30 métal alcalino-terreux, les hydroxydes de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les carbonates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les sulfates de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les phosphates de métal alcalin ou de métal alcalino-B0741FR 2895986 31 terreux, et les fluorures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux, les borures de métal alcalin ou de métal alcalino-terreux ; • les poudres métalliques, les poudres de verre et les 5 poudres de céramique, les poudres de composés précurseurs organo-métalliques ; • les oxydes, les nitrures, et les carbures ; l'élimination du matériau P lors de l'étape finale du procédé étant effectuée soit dans l'eau, soit un milieu 10 acide. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'encre P contient une résine thermodurcissable, et la consolidation partielle est effectuée par polymérisation de la résine à une température comprise entre 120 C et 220 C 15 pendant une durée de 20 min à 2 h. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'encre P contient un véhicule organique, et la consolidation partielle est effectuée par un étuvage à une température comprise entre 120 et 150 C, pendant une durée de 10 à 20 min, et la consolidation totale par une cuisson entre 500 et 1200 C. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce le liant organique d'une encre M contient au moins un liant provisoire, au moins un solvant, éventuellement au moins un composé choisi parmi les gélifiants, les plastifiants, les tensioactifs et les lubrifiants. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le liant provisoire est choisi parmi l'éthylcellulose, un méthacrylate ou un méthylméthacrylate). 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le solvant est le terpinéol ou l'acétate de butylcarbitol). 16. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le matériau minéral précurseur de l'encre M est uneB0741 FR 32 poudre métallique, une poudre de verre, une poudre céramique, ou une poudre de composé(s) organométallique(s). 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que le matériau minéral précurseur a des propriétés 5 diélectrique, isolante, conductrice ionique, conductrice électronique, optique ou magnétique. 18. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que le matériau minéral précurseur est l'argent, le cuivre, le platine, l'or. 10 19. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'une encre M contient en outre un additif choisi parmi le verre ou les oxydes réactifs. 20. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la consolidation partielle d'une couche d'encre M est 15 effectuée par un traitement thermique en étuve à une température comprise entre 120 et 150 C, pendant une durée de 10 à 20 min. 21. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la consolidation totale d'une couche d'encre M est 20 effectuée par un traitement thermique à une température et une durée supérieures à celles qui sont utilisées pour la consolidation partielle. 22. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le traitement thermique de la consolidation totale 25 est effectué à une température comprise entre 600 C et 1200 C, pendant une durée de 15 min à 1 h. 23. Procédé selon la 1, l'étape de consolidation totale comprend une étape supplémentaire, sous forme d'un recuit de plusieurs heures à une température 30 inférieure d'une centaine de degré à la température de consolidation totale. B0741FR 2895986 33 24. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'une encre M ou une encre P ont une viscosité comprise entre 100 et 2000 Pa.s. 25. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape supplémentaire, consistant à effectuer le dépôt d'une plaque préconstituée d'un matériau M, une métallisation par un procédé électrochimique, un procédé chimique, un procédé par PVD, par plasma ou par jet d'encre, ou une encapsulation. 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que ladite étape supplémentaire est effectuée avant ou après l'étape finale d'élimination de la (des) couche(s) d'encre P, ou entre le dépôt de deux couches d'encre M et/ou d'encre P. 27. Procédé selon la 1 pour la fabrication d'un microcomposant qui est constitué par un seul film de matériau M1 et qui est désolidarisé du substrat, caractérisé en ce que : • la première couche déposée sur le substrat est déposée à 20 partir d'une encre Pl ; • la deuxième couche est déposée à partir d'une encre Ml, selon un motif entièrement porté par la couche d'encre Pl. 28. Procédé selon la 1 pour la 25 fabrication d'un microcomposant qui est constitué par plusieurs films de matériau M et qui est désolidarisé du substrat, caractérisé en ce que : • la première couche déposée sur le substrat est déposée à partir d'une encre Pl ; 30 • chacune des couches successives déposées à partir d'encres M est déposée selon un motif entièrement porté par la couche d'encre P1 et par les éventuelles autres couches déposées à partir d'encres P.B0741FR 34 29. Procédé selon la 1, pour la fabrication d'un microcomposant fixé sur un substrat, caractérisé en ce que le motif selon lequel au moins l'une des encres M est déposée, n'est pas entièrement compris dans le motif selon lequel la lere couche d'encre est déposée. 30. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dépôt d'une couche d'encre M est effectué selon un motif formant une surface continue pour l'obtention d'un film de matériau M parallèle au plan du substrat. 31. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dépôt d'une couche d'encre M est effectué selon un motif constitué par des zones disjointes pour l'obtention d'une couche de matériau M formée de plusieurs plots perpendiculaires au plan du substrat. 32. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dépôt d'une couche d'encre M est effectué selon un motif constitué par une ligne pour l'obtention d'une couche de matériau M formée par un mur perpendiculaire au plan du substrat. 33. Procédé selon la 1, pour la fabrication d'un microcomposant comprenant deux plots qui supportent un film en délimitant un espace libre sous le film, caractérisé en ce que : • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat 25 initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol correspondant audit espace libre ; • au cours d'une 2eme étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre Ml selon un motif Mo2 qui déborde du motif Mol sur une partie de sa 30 périphérie ; • au cours d'une 3eme étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M1 qui repose sur deux plots de matériau Ml. B0741 FR 2895986 35 34. Procédé selon la 1, pour la fabrication d'un microcomposant comprenant deux plots qui supportent un film en délimitant un espace libre sous le film, caractérisé en ce que : 5 • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol correspondant audit espace libre ; • au cours d'une 2eme étape, on dépose sur le substrat une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 comprenant deux 10 zones disjointes, chacune desdites zones disjointes étant adjacente à la couche d'encre Pl sur une partie de sa périphérie, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre M1 ; • au cours d'une 3eme étape, on dépose une couche d'encre 15 M2 selon un motif Mo3 qui recouvre sans débordement la surface des deux zones d'encre Ml et au moins une partie de la surface de la couche d'encre Pl, et l'on consolide totalement les couches d'encre M1 et d'encre M2 ; 20 • au cours d'une 4ème étape, on élimine totalement la couche P1 et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 supporté par deux plots de matériau Ml. 35. Procédé selon la 1, pour l'élaboration d'un microcomposant comprenant un plot supportant un film, caractérisé en ce que : • au cours d'une lère étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol ; • au cours d'une 2eme étape, on dépose sur le substrat et sur la couche Pl, une couche d'encre Ml selon un motif Mo2 dont une partie recouvre partiellement le motif Mol, puis on consolide totalement la couche d'encre Ml ; • au cours d'une 3ème étape, on élimine totalement la 35 couche P1 et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau Ml qui repose sur un plot de matériau Ml.741 FR 36 36. Procédé selon la 1, pour l'élaboration d'un microcomposant comprenant un plot supportant un film, caractérisé en ce que : • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre P1 selon un motif Mol ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 adjacent au motif Mol sur une partie de sa périphérie, puis l'on consolide au moins partiellement la couche d'encre Ml ; • au cours d'une 3eme étape, on dépose une couche d'encre M2 selon un motif Mo3 qui recouvre la surface de la couche d'encre M1 et une partie de la surface de la couche d'encre Pl sans débordement, et l'on consolide totalement le couches d'encre M1 et d'encre M2 ; • au cours d'une 4eme étape, on élimine totalement la couche P1 et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de matériau M1. 37. Procédé selon la 1, pour l'élaboration d'un microcomposant comprenant un plot supportant un film, caractérisé en ce que : • au cours d'une lere étape, on dépose sur le substrat initial, une couche d'encre Pl selon un motif Mol comprenant deux zones disjointes ; • au cours d'une 2ème étape, on dépose sur le substrat et sur la couche P1, une couche d'encre M1 selon un motif Mo2 qui recouvre partiellement une partie de chaque zone du motif Mol ; • au cours d'une 3ème étape, on élimine totalement la couche Pl et l'on obtient un microcomposant constitué par un film de matériau M2 qui repose sur un plot de matériau M1. 38. Microcomposant obtenu par le procédé de la 1, constitué par un ou plusieurs films de matériau M ayant chacun une épaisseur allant de 1 pm à 500 pm, le matériau M de chaque film, identique ou B0741FR 2895986 37 différents, étant choisi parmi les métaux, les alliages métalliques, les verres, les céramiques et les vitrocéramiques. 39. Application du procédé selon la 1, à 5 l'obtention d'un actionneur thermique, d'une résistance thermique, de microcanaux ou d'un transformateur piézoélectrique. | B,H | B81,H01,H05 | B81C,B81B,H01H,H01L,H05B | B81C 1,B81C 99,B81B 7,H01H 37,H01L 41,H05B 3 | B81C 1/00,B81C 99/00,B81B 7/02,H01H 37/00,H01L 41/29,H01L 41/39,H05B 3/00 |
FR2891792 | A1 | GROUPE HYDRAULIQUE D'UNE INSTALLATION DE FREINS DE VEHICULE HYDRAULIQUE. | 20,070,413 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un groupe hydraulique d'une installation ou système hydraulique de freins de véhicule comportant un groupe de soupape magnétique et un circuit électrique relié électriquement au groupe de soupape magnétique. L'invention concerne également un groupe hydraulique d'une installation ou d'un système de freins de véhicule hydraulique comportant un groupe de soupape magnétique ayant un groupe de soupape pour couper sélectivement le passage de liquide hydraulique et un groupe magnétique pour actionner le groupe de soupape. Etat de la technique Des groupes hydrauliques du type défini ci-dessus s'utilisent dans des installations ou des systèmes hydrauliques de freins de véhicule, pour commander la pression appliquée aux freins de roues du système ou de l'installation de freins de véhicule. La pression est transmise aux cylindres de frein de roue par un liquide. Pour répartir la pression dans les freins de roues en fonction de la demande, le groupe hydraulique comporte une pompe ainsi qu'en général plusieurs groupes de soupapes magnétiques. Les groupes de soupapes magnétiques ont chacun une bobine magnétique commandée à l'aide d'un circuit électrique faisant partie de l'appareil de commande. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un groupe hydraulique du type défini ci-dessus avec les interfaces électri- ques nécessaires, pour optimiser globalement cette solution du point de vue de la fabrication et de l'entretien. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, la présente invention concerne un groupe hydraulique du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que la liaison élec- troconductrice entre le groupe de soupape magnétique et le circuit électrique est réalisée par au moins un raccord par déplacement d'isolation auquel est associé de manière électroconductrice un fil de bobine du groupe de soupape magnétique. Suivant une autre caractéristique, la liaison électrocon- ductrice entre le groupe de soupape magnétique et le circuit électrique est réalisée à l'aide d'au moins un élément à ressort appuyé d'un côté de façon électroconductrice contre le groupe de soupape magnétique et de l'autre côté de façon électroconductrice contre un circuit électrique. Suivant une autre caractéristique, au moins un compo- sant du groupe de soupape électromagnétique est fixé à la plaque de circuit constituant le circuit électrique et la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique et le circuit électrique est réalisée par une soudure ou une brasure. Suivant une autre caractéristique, le circuit électrique est réalisé dans un plan de commande associé à un plan de découplage re- lié de manière électroconductrice, amovible, au plan de commande. Suivant une autre caractéristique, le groupe magnétique est fixé au groupe de soupape par une liaison par la force, une liaison par la matière et/ou une liaison par la forme. Selon l'invention, dans le cas d'un groupe hydraulique d'une installation ou d'un système de freins de véhicule, hydraulique, équipé d'un groupe de soupape magnétique et d'un circuit électrique relié électriquement à ce groupe, la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique et le circuit électrique se fait à l'aide d'au moins un raccord par déplacement d'isolation dans lequel on a inséré de manière électroconductrice un fil de bobine du groupe de sou-pape magnétique. De cette manière, selon l'invention, à l'aide d'une simple pièce complémentaire sous la forme d'un raccord par déplace-ment d'isolation on réalise une liaison électrique entre le fil de la bobine magnétique du groupe de soupape magnétique et le circuit électrique muni des composants électroniques de l'appareil de commande. Le circuit électrique est réalisé de préférence sous la forme d'une plaque de circuit. Selon l'invention, on peut enfoncer de manière électro- conductrice, de préférence au moins un raccord par déplacement d'isolation dans la plaque de circuit. Cette mise en place du ou des raccords par déplacement d'isolation peut se faire par enfoncement préalable, par un siège pressé ou par un siège ajusté. En outre, on peut a posteriori enfoncer par le haut, notamment un raccord par déplacement d'isolation ayant une forme en U, sur le fil de bobine en procédant selon l'invention. Celui-ci peut être engagé ou entiché et en même temps être mis en contact avec la plaque de circuit. En variante ou en plus, la plaque de circuit selon l'invention peut être garnie de raccords par déplacement d'isolation par une liaison électroconductrice. Cette mise en place peut se faire en technique SMD (technique de composants montés en surface) ou par garnissage préalable. Les points de contact de la plaque de circuit sont de préférence concentrés localement, ce qui permet notamment de concevoir d'une manière particulièrement avantageuse les surfaces de garnissage de la plaque de circuit. Il est en outre avantageux de fixer au groupe hydraulique selon l'invention, au moins un raccord par déplacement d'isolation sur un composant d'un appareil de commande portant le circuit électrique. Le composant servant de support est de préférence une cloison du bol- 15 tier de l'appareil de commande. Le raccord par déplacement d'isolation du composant est constitué de préférence par une pièce intégrée ou enfoncée. Pour que la profondeur d'enfoncement du raccord par déplacement d'isolation dans la plaque de circuit soit toujours la même pendant le montage, il est avantageux de prévoir sur le boîtier de l'appareil 20 de commande, une ou plusieurs surfaces d'installation appliquées sur au moins l'un des groupes de soupape magnétique et limitant la course d'assemblage. Cela permet de réduire les tolérances de montage qu'il faut compenser. Cela est particulièrement avantageux lorsqu'on utilise les contacts élastiques explicités ultérieurement. 25 En variante, au moins un raccord par déplacement d'isolation est fixé à un composant du groupe de soupape magnétique, de préférence à un boîtier de bobine magnétique. Selon des modes de réalisation préférentiels, le raccord par déplacement d'isolation est pré-assemblé radialement sur le groupe de soupape magnétique, notam30 ment au boîtier de bobine magnétique. Au cours de la suite du montage du boîtier de l'appareil de commande et de la plaque de circuit, de tels raccords par déplacement d'isolation, ainsi fixés, peuvent être mis en contact notamment par un siège pressé avec la plaque de circuit. Selon l'invention, le groupe hydraulique d'une installation 35 ou d'un système de freins de véhicule hydraulique est muni d'un groupe de soupape magnétique et d'un circuit électrique relié électriquement au groupe de soupape magnétique, cette liaison électrique entre le groupe de soupape magnétique et le circuit électrique étant sous la forme d'au moins un élément à ressort appuyé d'un côté de manière électrocon- ductrice contre le groupe de soupape magnétique et de l'autre, contre le circuit électrique. L'élément à ressort est de préférence un ressort hélicoïdal ou un ressort hélicoïdal de compression ou un ressort-lame ou un ressort de flexion. Un tel élément de ressort compense les tolérances par son contact élastique. Il est fixé de préférence au groupe de soupape magnétique sur lequel il peut être préassemblé avantageusement au cours de son procédé de fabrication. En outre, selon l'invention, on a un groupe hydraulique d'une installation ou d'un système hydraulique de freins de véhicule hydraulique comportant un groupe de soupape magnétique et un circuit électrique relié de manière électroconductrice au groupe de sou-pape magnétique, selon lequel au moins un composant du groupe de soupape magnétique est fixé à la plaque de circuit formant le circuit électrique, la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape ma- gnétique et le circuit électrique étant faite par soudage ou brasage. Dans la solution de l'invention, le groupe de soupape magnétique et notamment sa bobine magnétique est préassemblé de manière fixe à la plaque de circuit. La fixation se fait de préférence par collage ou enf - chage. Les groupes magnétiques et/ou la plaque de circuit peuvent en plus être fixés mécaniquement, notamment à une cloison du boîtier de l'appareil de commande. De cette manière, il est possible de garnir complètement la plaque de circuit avec tous les composants électriques et de faire un contrôle final, y compris pour les bobines magnétiques. Selon l'invention, le problème posé est en outre résolu par un groupe hydraulique d'une installation ou d'un système hydraulique de freins de véhicule comportant un groupe de soupape magnétique et un circuit électrique relié de manière électroconductrice au groupe de soupape magnétique et selon lequel le circuit électrique est réalisé dans un plan de commande auquel est associé un plan de découplage relié d'une manière électroconductrice, amovible, au plan de commande. Une telle liaison amovible ou séparable, entre le plan de découplage et le plan de commande, permet de remplacer la commande lors d'une opération d'entretien sans avoir à remplacer en même temps le groupe magnétique ou les parties de celui-ci. L'interface avec le plan de commande est en outre réalisée avantageusement selon l'invention, à l'aide du plan de découplage, de sorte que les composants électroniques peuvent être installés de manière optimale sur la plaque de circuit ou la platine principale. Le plan de commande et le plan de découplage peuvent être une combinaison quelconque en technique de plaques de circuits et en technique de grilles estampées. De plus, les extrémités des grilles peu-vent servir en même temps de fiches de contact. Sur la plaque de circuit on peut réaliser de façon économique des connecteurs complémentaires ou des douilles. Ces moyens y sont installés, notamment en technique SMD (technique de montage de composants en surface). Le problème selon l'invention est aussi résolu par un groupe hydraulique d'une installation ou d'un système hydraulique de freins de véhicule comportant un groupe de soupape magnétique ayant un groupe de soupape pour fermer sélectivement le passage d'un liquide hydraulique et un groupe magnétique pour actionner le groupe de sou- pape et selon lequel le groupe magnétique est fixé au groupe de soupape par une liaison par la force, une liaison par la matière et/ ou une liaison par la forme. Cette installation fixe du groupe magnétique sur le groupe de soupape peut être réalisée grâce aux tolérances des surfaces d'appui pour avoir une compensation de hauteur entre les différents groupes magnétiques. Cela permet d'avoir la même distance entre les groupes magnétiques et une commande à raccorder, notamment sous la forme d'une platine ou d'une grille emboutie. De façon avantageuse, lorsqu'on remplace la commande, il n'y a pas à changer également les groupes magnétiques. Une liaison définitive et resserrée entre le groupe magné- tique et le groupe de soupape conduit à un meilleur couplage magnétique grâce à des tolérances plus réduites et ainsi une moindre consommation d'énergie pour la commande de la vanne correspondante. De plus, pour des vannes ou soupapes dites proportionnelles, on peut fixer le point de fonctionnement dans une plage de la courbe ca- 6 ractéristique de force, avantageuse du point de vue de la technique de régulation. Dessins Des exemples de groupes hydrauliques selon l'invention seront décrits ci-après à l'aide de dessins schématiques dans lesquels : -la figure 1 est une coupe longitudinale partielle d'un premier exem- ple de réalisation d'un groupe hydraulique selon l'invention, - la figure 2 est une coupe longitudinale partielle d'un second exemple de réalisation, - la figure 3 est une coupe longitudinale partielle d'un troisième exemple de réalisation, - la figure 4 est une coupe longitudinale partielle d'un quatrième exemple de réalisation, - la figure 5 est une coupe longitudinale partielle d'un cinquième exemple de réalisation. Description détaillée des modes de réalisation La figure 1 montre partiellement un groupe hydraulique 10 composé d'un boîtier de pompe 12 parallélépipédique d'où partent des guides de poussoirs de soupapes 14 venant en saillie et ayant la forme de tiges. Les guides de poussoirs de soupapes 14 font partie respectivement d'un groupe de soupape et reçoivent chaque fois un groupe magnétique 16. Le groupe magnétique 16 forme avec le groupe de sou-pape correspondant, un groupe de soupape électromagnétique ou groupe d'électrovanne permettant de commander de manière définie la pression de frein au niveau du groupe hydraulique 10. Pour commander les groupes de soupapes à l'aide des groupes magnétiques 16, ceux-ci ont chacun une bobine électromagnétique non explicitée, reliée à un circuit électrique 18. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, le circuit électrique 18 est une plaque de cir- cuit qui s'étend à travers trois guides de poussoirs de soupapes 14 et dont le côté inférieur porte les groupes magnétiques 16. La fixation se fait principalement par garnissage et collage 20. Les groupes magnétiques 16 ont sur leur côté supérieur respectif, des branchements électriques 20 qui traversent le circuit électrique 18 et dont la face supérieure est en contact électrique par une soudure ou une brasure 24. En variante, les groupes magnétiques 16 peuvent comporter des broches de montage pressées qui sont directement soudées aux fils des bobines des groupes magnétiques 16 et sont enfoncés dans le circuit électrique pour réaliser le contact électri- que. La figure 1 montre la disposition des bobines magnétiques 16 sur les guides de poussoirs de soupapes 14, le montage étant représenté à l'état non complètement installé. Lorsque les bobines magnétiques 16 sont complètement installées, leur côté inférieur est appliqué contre le boîtier de pompe 12. La figure 2 montre en partie une coupe partielle longitudinale d'un groupe magnétique 16 et d'une partie du circuit électrique 18 correspondant à un second mode de réalisation d'un groupe hydraulique 10. Le groupe magnétique 16 comporte sur sa face supérieure, 15 selon la figure 2, une broche 26 traversée par une ligne électrique 28. La zone d'extrémité de la ligne électrique 28 est reliée électriquement à la bobine magnétique non explicitée du groupe magnétique 16. L'autre zone d'extrémité de la ligne 28 est reliée à la face supérieure du circuit électrique 18 en forme de plaque de circuit par 20 une brasure ou une soudure 24 pour réaliser la liaison électrique. La broche 26 est tenue de manière fixe selon un siège pressé 32 dans un perçage traversant 30 réalisé dans le circuit électrique 18 et ainsi le groupe magnétique 16 est fixé au circuit électrique 18 par une liaison par la force. 25 La figure 3 montre une partie d'un exemple de réalisation d'un groupe hydraulique 10 selon lequel entre le circuit hydraulique 18 constitué par une plaque de circuit et deux groupes magnétiques 16 correspondants on a chaque fois une liaison électrique réalisée par des raccords par déplacement d'isolation. Les raccords par déplacement 30 d'isolation sont installés de manière fixe sur la face supérieure des groupes magnétiques 16 et une ligne électrique 36 est installée dans chaque raccord ; cette ligne est reliée électriquement au circuit électrique 18. Le raccord par déplacement d'isolation de la bobine magnétique 16 représentée à gauche à la figure 3 est aligné sur celle-ci dans la di- 35 rection longitudinale ou direction axiale et forme en tant que tel un moyen de protection contre l'attraction entre le circuit électrique 18 et le groupe magnétique 16. Dans le groupe magnétique 16 représenté à droite de la figure 3, le raccord par déplacement d'isolation 34 correspondant est dirigé radialement. Un autre mode de réalisation d'un groupe hydraulique 10 selon l'invention est représenté à la figure 4. Dans cet exemple de réalisation, on a également le boîtier 38 qui reçoit le circuit électrique 18 sur le boîtier de pompe 12 représenté en partie. Le boîtier 38 comporte une paroi latérale 40 et un couvercle 42 couvrant le circuit hydraulique 18. La paroi latérale 40 est munie d'une partie en saillie 44 venant à l'intérieur du boîtier 38 et dont la face supérieure 44a porte le circuit hydraulique 18 avec une butée en partie inférieure dans la zone 44b par laquelle le boîtier 38 s'appuie sur l'un des groupes magnétiques 16. Le groupe magnétique 16 est lui-même engagé dans un guide de poussoir de soupape 14 du boîtier de pompe 12 en étant fixé à ce boîtier par une liaison par la force, par la matière et/ou par la forme. Entre le circuit électrique 18 et le groupe magnétique 16 on a des éléments de ressort 46 pour réaliser une liaison électrique amovible. La figure 5 montre un exemple de réalisation d'un groupe hydraulique 10 comportant un groupe magnétique 16 fixé à la face inférieure d'un circuit électrique 18. La fixation se fait notamment à l'aide d'au moins une broche 26 qui dans cet exemple de réalisation passe par un perçage traversant 30 dans le circuit électrique 18 en forme de pla- que de circuit. La broche 26 sortant par le dessus du circuit électrique 18 est munie d'un raccord par déplacement d'isolation en forme de U ; ce raccord réalise la liaison électrique entre la broche 26 et le circuit électrique 18 par la mise en place suivant la flèche 48 avec un siège pressé 50.30 NOMENCLATURE 10 groupe hydraulique 12 boîtier de pompe 14 guide de poussoir de soupape 16 groupe magnétique 18 circuit électrique 20 collage 22 branchement électrique 24 soudure ou brasure 26 broche 28 ligne électrique 30 perçage traversant 32 siège pressé 34 raccord par déplacement d'isolation 36 ligne électrique 38 boîtier 40 paroi latérale 42 couvercle 44 partie en saillie 44a zone supérieure de la partie en saillie 44b zone inférieure de la partie en saillie 46 élément à ressort 48 direction d'assemblage du raccord par déplacement d'isolation 50 siège pressé30 | Groupe hydraulique (10) d'une installation ou système hydraulique de freins de véhicule comportant un groupe de soupape magnétiques (14, 16) et un circuit électrique (18) relié électriquement au groupe de soupape magnétique (14, 16).La liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique (14, 16) et un circuit électrique (18) est réalisée par au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) auquel est associé de manière électroconductrice un fil de bobine du groupe de soupape magnétique (14, 16). | 1 ) Groupe hydraulique (10) d'une installation ou système hydraulique de freins de véhicule comportant un groupe de soupape magnétique (14, 16) et un circuit électrique (18) relié électriquement au groupe de sou- pape magnétique (14, 16), caractérisé en ce que la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique (14, 16) et le circuit électrique (18) est réalisée par au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) auquel est associé de manière électroconductrice un fil de bobine du groupe de soupape magnétique (14, 16). 2 ) Groupe hydraulique selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) est pressé de fa-15 çon électroconductrice sur une plaque de circuit constituant le circuit électrique (18). 3 ) Groupe hydraulique selon la 1, caractérisé en ce qu' 20 au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) est installé de manière électroconductrice sur une plaque de circuit formant le circuit électrique (18). 4 ) Groupe hydraulique selon la 1, 25 caractérisé en ce qu' au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) est fixé à un composant (18) d'un appareil de commande portant le circuit électrique. 5 ) Groupe hydraulique selon la 1, 30 caractérisé en ce qu' au moins un raccord par déplacement d'isolation (34) est fixé à un composant (16) du groupe de soupape électromagnétique (14, 16), de préférence à un boîtier de bobine magnétique. 35 6 ) Groupe hydraulique selon la 1, caractérisé en ce que la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique (14, 16) et le circuit électrique (18) est réalisée à l'aide d'au moins un élément à ressort (46) appuyé d'un côté de façon électroconductrice contre le groupe de soupape magnétique (14, 16) et de l'autre côté de façon électroconductrice contre un circuit électrique (18). 7 ) Groupe hydraulique selon la 6, caractérisé en ce qu' au moins un élément de ressort (46) est fixé au groupe de soupape magnétique (14, 16). 8 ) Groupe hydraulique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un groupe de soupape magnétique (14, 16) et un circuit électrique (18) relié électriquement au groupe de soupape magnétique (14, 16), et au moins un composant (16) du groupe de soupape électromagnétique (14, 16) fixé à la plaque de circuit constituant le circuit électrique (18) et la liaison électroconductrice entre le groupe de soupape magnétique (14, 16) et le circuit électrique (18) est réalisée par une soudure ou une brasure (24). 9 ) Groupe hydraulique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un groupe de soupape magnétique (14, 16) et un circuit électrique (18) relié électriquement au groupe de soupape magnétique (14, 16), et le circuit électrique (18) est réalisé dans un plan de commande associé 30 à un plan de découplage relié de manière électroconductrice, amovible, au plan de commande. 10 ) Groupe hydraulique (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un groupe de soupape magnétique (14, 16) avec un groupe de soupape pour fermer sélectivement le passage de liquide hydraulique et un groupe magnétique (16) pour actionner le groupe de soupape, et le groupe magnétique (16) est fixé au groupe de soupape par une liaison par la force, une liaison par la matière et/ ou une liaison par la forme. | B,H | B60,H01 | B60T,B60R,H01R | B60T 17,B60R 16,H01R 4 | B60T 17/02,B60R 16/023,H01R 4/24 |
FR2902017 | A1 | CASQUE DE PROTECTION ET SON DISPOSITIF D'ACCROCHAGE DE MASQUE RESPIRATOIRE | 20,071,214 | La présente invention concerne un casque de protection, et plus 5 particulièrement son dispositif d'accrochage du masque respiratoire. Les casques de protection sont depuis fort longtemps d'un usage courant dans différents domaines soit à titre professionnel comme c'est le cas pour les militaires, les gendarmes ou les pompiers, soit à titre civil ou privé. 10 On connaît, par exemple, le casque divulgué par le brevet européen EP-B-O 105 813 qui montre un casque utilisable avec un masque respiratoire du type selon lequel ce dernier est retenu à la coque du casque par deux bras latéraux comprenant à leur extrémité des crochets destinés à venir en prise de façon amovible avec deux crans d'accrochage réalisés sur 15 les parois latérales du casque. Ce type de disposition est particulièrement pratique et utilisé maintenant par de nombreux sapeurs-pompiers. Toutefois, malgré l'effet télescopique des bras latéraux, destiné à donner au masque une pression sur le visage à la fois sûre et confortable, il arrive que dans certains cas l'adaptation automatique ne soit pas correcte. 20 On connaît par le brevet européen EP-A-O 336 834 un dispositif de retenue d'un masque respiratoire, constitué par des pièces d'accrochage fixées, sur chacune des parois latérales du casque, de façon à pouvoir en régler la position. Toutefois le réglage en position permet seulement d'en modifier la position verticale, ce qui ne solutionne bien évidemment pas le 25 problème posé précédemment. On connaît également du brevet européen EP-B-O 995 465 une solution qui, en prévoyant des moyens de réglage en position des moyens d'accrochage du masque, résoud l'inconvénient évoqué précédemment en permettant d'adapter la position du masque respiratoire, d'une part, aux dimensions du casque, et notamment aux dimensions de la coque et/ou des réglages des éléments internes tels que bandeau et coiffe-interne, et d'autre part, aux dimensions de la tête et notamment du visage de l'utilisateur. Cette solution, notamment dans son mode de réalisation des figures 10a à 10c, est très satisfaisante, cependant dans certaines configurations, il serait souhaitable d'améliorer la fixation entre la (es) pièce(s) d' accrochage du masque et le casque. A cet effet, le casque de l'invention comprend une coque externe et une pièce d'accrochage d'un masque respiratoire fixée à la coque, et des moyens de réglage en position de la pièce d'accrochage, lesdits moyens de réglage comprennent une première succession de saillies solidaires de la coque coopérant avec une première succession de profils en creux réalisés dans la pièce d'accrochage, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent en outre une succession de saillies complémentaires réalisées chacune sur la paroi séparant deux profils en creux successifs dans la pièce d'accrochage et coopérant avec une succession de profils en creux complémentaires réalisés au moins entre deux profils en saillie solidaires de la coque ou d'une pièce intermédiaire elle-même solidaire de la coque. On augment ainsi l'ancrage mécanique de la pièce d'accrochage, une fois en position réglée, dans le casque ou la pièce intermédiaire.25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue latérale montrant le casque de l'invention 5 et le masque respiratoire destiné à lui être accroché ; La figure 2 est une vue latérale de ce même casque avec son masque respiratoire ; La figure 3 est une vue en perspective similaire à la figure 1; Les figures 4, 4a, 5,5a sont des vues de face et de côté illustrant la 10 pièce intermédiaire fixée au casque et la pièce d'accrochage réglable ; La figure 6 montre une vue en coupe de pièce d'accrochage et de la pige de verrouillage destinée à verrouiller celle- ci dans la pièce intermédiaire; Les figures 7a, 7b et 7c sont des vues en coupe longitudinale de la 15 pièce d'accrochage dans trois différentes positions possibles, la figure 7a illustrant sa position arrière (A), la figure 7b sa position intermédiaire (B), tandis que la figure 7c illustre sa position avant (C). Les figures 8a, 8b et 8c montrent le casque avec sa pièce d'accrochage dans les trois positions illustrées aux figures 7a, 7b et 7c. 20 Le casque de protection (1) équipé du dispositif d'accrochage de masque respiratoire selon l'invention peut être de tout type, comme par exemple du type de celui utilisé par les sapeurs pompiers et qui comprend une coque externe principale (2) protégeant la boîte crânienne et la nuque de l'utilisateur et présentant une ouverture faciale avant (3) dans la zone occupée par la face proprement dite de ce dernier, ledit casque ayant un plan longitudinal vertical (P) de symétrie général. La coque est en matériau rigide et peut être en tout matériau approprié tel qu'en matière plastique, en acier, en aluminium ou matériau composite du type comprenant un empilage de couches de fibres de renfort, imprégnées et liées entre elles par une matrice en résine. Ladite coque externe est constituée par une paroi sensiblement sphérique comprenant plusieurs portions de paroi, à savoir, une portion avant supérieure de paroi (4), prolongée vers l'arrière par une portion arrière supérieure de paroi (5), elle-même prolongée vers le bas par une portion arrière inférieure de paroi (6) et comprend, par ailleurs, deux portions latérales de paroi, une portion latérale droite de paroi (7a) et une portion latérale gauche de paroi (7b). La portion avant supérieure (4) correspond à la zone occupée par le front de l'utilisateur et est limitée par la bordure supérieure (8) de l'ouverture faciale (3) qui, quant à elle, est limitée latéralement par deux bordures latérales (9). La portion arrière supérieure de paroi (5) correspond à la zone occupée par la boîte crânienne de l'utilisateur, tandis que la portion arrière inférieure de paroi (6) correspond à la zone occupée par la nuque de l'utilisateur. Ajoutons à cela que la paroi de la coque est limitée vers le bas par une bordure inférieure (10). Les portions latérales de paroi (7a, 7b) correspondent aux zones occupées par les oreilles de l'utilisateur et sont limitées vers l'avant par la bordure latérale correspondante (9) de l'ouverture faciale (3) et vers le bas par les extrémités avant de la bordure inférieure (10). Le casque (1) selon l'invention permet son utilisation en combinaison avec un masque respiratoire amovible (11) du type, par exemple, qui comprend deux bras latéraux de fixation (12a, 12b) dont chacune des extrémités libres (13a, 13b) comprend un crochet d'accrochage (14a, 14b) destiné à venir en prise avec des crans d'accrochage (15a, 15b), formés par des logements en creux disposés sur les parois latérales (7a, 7b) de la coque (2). Ainsi, la coque du casque comprend de part et d'autre sur ses deux parois latérales (7a, 7b) des moyens d'accrochage, tel qu'un cran d'accrochage, constitués par un logement en creux (15a, 15b) réalisé dans une pièce d'accrochage (16a,16b). Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, chacune des pièces d'accrochage (16a, 16b) est fixée à la paroi latérale correspondante (7a, 7b) d'une pièce intermédiaire (16c) elle-même fixée au casque (1) de façon à pouvoir en régler la position. Les moyens de réglage sont réalisés dans le cadre de l'invention par une succession de saillies (17) coopérant avec une succession de creux correspondants (18). Selon le mode d'exécution, les moyens de réglage pour chacune des pièces d'accrochage sont constitués tout d'abord par un premier ensemble constitué de trois saillies successives centrales (17a, 17b, 17c) et) réalisés dans la pièce intermédiaire (16c) elle-même fixée sur la paroi latérale (7a, 7b) de la coque, tandis que la pièce d'accrochage (16a, 16b) comprend une première succession de cinq profils centraux en creux (18a, 18b, 18c, 18d, 18e). Selon l'invention, les moyens de réglage sont constitués en outre pour chacune des pièces d'accrochage, par un deuxième ensemble complémentaire constitué de six saillies successives complémentaires (18'a,18'b,18'c,18'd,18'e,18'f) chacune réalisée sur la paroi séparant deux profils centraux en creux successifs (18a-18b,18b-18c,18c-18d,18d-18 e) avec les deux saillies complémentaires extrêmes (18'a,18'f) réalisées sur les parois extrêmes de la pièce d'accrochage (16a,16b). Ce deuxième ensemble complémentaire comprend en outre une série de huit profils en creux (17'a,17'b,17'c,17'd,17'e,17'f,17'g,17'h) complémentaires avec celui des saillies complémentaires (18'a,18'b,18'c,18'd,18'e,18'f), ces profils en creux complémentaires (17'a,17'b,17'c,17'd,17'e,17'f,17'g,17'h) étant ménagés dans l'axe de la pièce complémentaire (16c). Les saillies successives centrales (17) de la pièce intermédiaire (16c) elle-même fixée à la coque (2) sont destinées à s'engager dans les profils en creux centraux (18) correspondants de la pièce d'accrochage tandis que les saillies complémentaires (18') de la pièce d'accrochage (16a,16b) sont destinées à s'engager dans les profils en creux complémentaires (17') de la pièce intermédiaire (16c) fixée à la coque (2). Les profils en creux (18a, 18b, 18c, 18d, 18e) principaux et ceux complémentaires (17'a,17'b,17'c,17'd,17'e,17'f,17'g,17'h)ont respectivement une forme et des dimensions ajustées aux saillies principales (17a,17b,17c) et celles complémentaires (18'a,18'b,18'c,18'd,18'e,18'f). Avantageusement,la succession des saillies (18'a,18'b,18'c,18'd,18'e,18'f) et profils en creux (17'a,17'b,17'c,17'd,17'e,17'f,17'g,17'h) complémentaires est de hauteur inférieure à la succession des saillies et profils en creux principaux. Le dispositif comprend, bien entendu, des moyens de verrouillage permettant le verrouillage de la pièce d'accrochage (16a, 16b) dans la position choisie. A titre d'exemple, les moyens de verrouillage sont tels qu'illustrés, constitués par une pige longitudinale (20) engagée, d'une part, dans un trou (22) réalisé dans les saillies (17) et dans celles complémentaires (18') et, d'autre part, dans un trou (23) correspondant réalisé dans l'axe des pièces d'accrochage (16a, 16b). Selon le mode de réalisation illustré, la pièce d'accrochage (16a,16b) comprend deux pattes (160) ménageant entre elles un canal (1600) en bout d'axe coopérant avec une gorge (200) pratiquée en bout de pige afin de réaliser un blocage longitudinal de la pige. On a illustré aux figures 7a, 7b, 7c, 8a, 8b, 8c les moyens d'accrochage selon trois positions différentes : une position arrière (A) illustrée aux figures 7a et 8a, une position avant (C) illustrée aux figures 7c et 8c, et une position intermédiaire (B) illustrée par les figures 7b et 8b. La position arrière (A) est obtenue par engagement de trois saillies (17a, 17b, 17c) dans les trois profils en creux avant (18c, 18d, 18e) de la pièce d'accrochage. Les profils en creux complémentaires (17'g,17'h) restent libres. Dans la position intermédiaire (B), le premier (17'a) et le dernier (17'h) profils complémentaires en creux restent libres. Dans la position avant (C ), les deux premiers profils (17'a,17'b) 15 complémentaires restent libres. 20 | Casque de protection (1) du type comprenant une coque externe et une pièce d'accrochage (16a, 16b) d'un masque respiratoire (11) fixée à la coque, et des moyens de réglage en position de la pièce d'accrochage, lesdits moyens de réglage comprennent une première succession de saillies (17) solidaires de la coque (2) coopérant avec une première succession de profils en creux (18) réalisés dans la pièce d'accrochage, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent en outre une succession de saillies complémentaires réalisées chacune sur la paroi séparant deux profils en creux successifs dans la pièce d'accrochage et coopérant avec une succession de profils en creux complémentaires réalisés au moins entre deux profils en saillie solidaires de la coque ou d'une pièce intermédiaire elle-même solidaire du casque. | 1. Casque de protection (1) du type comprenant une coque externe et une pièce d'accrochage (16a, 16b) d'un masque respiratoire (11) fixée à la coque, et des moyens de réglage en position de la pièce d'accrochage, lesdits moyens de réglage comprennent une succession de saillies (17) principales solidaires de la coque (2) coopérant avec une succession de profils en creux (18) principaux réalisés dans la pièce d'accrochage, caractérisé en ce que les moyens de réglage comprennent en outre une succession de saillies complémentaires (18'a,18'b,18'c,18'd,18'e,18'f) réalisées chacune sur la paroi séparant deux profils en creux successifs (18a-18b,18b-18c,18c-18d,18d-18 e) dans la pièce d'accrochage et coopérant avec une succession de profils en creux complémentaires (17'a,17'b,17'c,17'd,17'e,17'f,17'g,17'h) réalisés au moins entre deux profils en saillie (17a,17b,17c) solidaires de la coque (2)ou d'une pièce intermédiaire (16c) elle-même solidaire de la coque. 2. Casque de protection (1) selon la 1, caractérisé en ce que la succession des saillies et profils en creux complémentaires est de hauteur inférieure à la succession des saillies et profils en creux principaux. 3.Casque de protection (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de verrouillage (21) pour verrouiller la pièce d'accrochage (16a, 16b) dans la position choisie. 4.Casque de protection selon la 3, caractérisé en que les moyens de verrouillage sont constitués par constitués par une pige longitudinale (21) engagée, d'une part, dans un trou (22) réalisé dans les saillies (17) et, d'autre part, dans un trou (23) correspondant réalisé dans l'axe et dans les saillies complémentaires des pièces d'accrochage (16a, 16b). 5.Casque de protection selon la 4, caractérisé en ce que la pièce d'accrochage comprend deux pattes ménageant entre elles un canal en bout d'axe coopérant avec une gorge pratiquée en bout de pige afin de réaliser un blocage longitudinal de la pige. | A | A62,A42 | A62B,A42B | A62B 18,A42B 3 | A62B 18/08,A42B 3/04 |
FR2895689 | A1 | PROCEDE DE REMPLACEMENT RAPIDE DES CYLINDRES ET INSTALLATION DE LAMINAGE ASSOCIEE | 20,070,706 | L'invention a pour domaine celui des procédés pour le remplacement des cylindres d'une cage de laminoir, et celui des installations de laminage mettant en oeuvre de tels procédés. Plus particulièrement, l'invention s'applique aux laminoirs pour lesquels les cylindres de travail ne sont pas directement entraînés en rotation, mais le sont par l'intermédiaire de cylindres d'appui. C'est par exemple le cas dans un laminoir du type "skin-pass" destiné à donner à une bande à laminer un état de surface particulier. Ainsi, le côté moteur de la cage de laminoir, où sont situés les moyens d'entraînement, est relativement dégagé au voisinage des cylindres de travail. Cette configuration autorise les opérations de déchargement ou de chargement des cylindres de travail du côté moteur, en fonction du type d'installation. Selon l'art antérieur, lorsqu'un cylindre de travail en cage est usé ou abîmé, il doit être changé. Pour cela, le laminoir est stoppé et le cylindre à remplacer est déchargé de la cage. Il est ensuite conduit vers un atelier des cylindres pour y subir une opération de rectification. Après que la cage a été déchargée, un cylindre neuf est chargé dans la cage vide et l'installation de laminage est démarrée à nouveau. Pour la mise en oeuvre d'un premier procédé connu permettant d'extraire un cylindre à remplacer hors de la cage tout en insérant un cylindre de remplacement à l'intérieur de la cage, l'installation de laminage est équipée d'un dispositif de déplacement pousseur. L'actionnement de ce dispositif permet de pousser un cylindre de remplacement pour le charger à l'intérieur de la cage. Le cylindre de remplacement pousse à son tour le cylindre à remplacer initialement en cage pour le décharger hors de la cage. Le cylindre à remplacer est reçu sur un chariot disposé de l'autre côté de la cage par rapport au dispositif pousseur. Le cylindre de remplacement est positionné, avant le chargement dans la cage, du côté de la cage où est situé le dispositif pousseur. Selon ce premier procédé, le dispositif pousseur est une sorte de simple piston qui applique, par contact sur le cylindre de remplacement, une force de poussée dirigée selon l'axe de ce dernier. Le cylindre de remplacement est d'abord déplacé, puis entre en contact avec le cylindre à remplacer. Le cylindre de remplacement applique à son tour une force de contact de poussée sur le cylindre à remplacer, selon l'axe de ce dernier, pour l'extraire hors de la cage. Ce premier procédé doit donc être conduit lentement de manière à ce qu'à tout instant les cylindres n'acquièrent pas une inertie trop grande qui rendrait leurs déplacements incontrôlables. Il est également nécessaire que les différentes forces ou réactions de contact soient parfaitement alignées avec l'axe des cylindres pour que ceux-ci se déplacent axialement le long d'une direction de chargement de la cage. Dans le cas contraire, les cylindres, les roulements ou les empoises dont ils sont équipés, ou encore d'autres pièces de la cage pourraient être endommagés. Selon un second procédé connu, l'installation de laminage est équipée d'un dispositif de déplacement du type tireur. Ce dispositif accroche une extrémité du cylindre à remplacer situé en cage puis tire ce dernier hors de la cage par application d'une force de traction. A son tour, le cylindre à remplacer tire, à l'intérieur de la cage, un cylindre de remplacement qui a été préalablement accroché à l'autre extrémité du cylindre à remplacer. Le cylindre à remplacer extrait de la cage est reçu sur un chariot disposé du même côté que le dispositif tireur. Le cylindre de remplacement a été positionné, avant d'être chargé dans la cage, du côté de l'installation opposé au côté où est situé le dispositif tireur. Selon cette seconde technique connue, l'accrochage du dispositif de déplacement par traction à l'une des extrémités du cylindre à remplacer, ainsi que l'accrochage de l'autre extrémité du cylindre à remplacer à l'une des extrémités du cylindre de remplacement, est réalisé par coopération entre un crochet d'une part, et un anneau, d'autre part. Par exemple, lorsque le dispositif de déplacement est avancé vers le cylindre à remplacer, l'anneau, en rentrant en contact avec le crochet, commence par se soulever par rotation autour d'un pivot. Une fois que l'anneau a franchi la pointe du crochet, des moyens de rappel le rabaissent automatiquement à l'intérieur de la boucle formée par le crochet. Eventuellement, un doigt rétractable est alors actionné pour fermer le crochet autour de l'anneau pour éviter que ce dernier ne se déloge. L'on peut ensuite déplacer les cylindres par traction. Une fois que les cylindres de remplacement ont été insérés dans la cage, on réalise une opération complexe et coûteuse en temps pour désengager les crochets des anneaux correspondants. Cette opération est souvent réalisée manuellement par un opérateur. Par ailleurs, il y a aujourd'hui un nouveau besoin pour des installations de laminage permettant de réaliser des productions fractionnées. Par production fractionnée ou fragmentée, on entend la production successive de divers produits laminés, chaque produit étant produit en petites quantités, par exemple inférieures à 1000 tonnes. C'est typiquement le cas pour des installations de laminage en vue de produire des aciers spéciaux. Or, pour chaque type de produit à réaliser, il faut adapter l'outil de laminage aux spécifications requises. En particulier, les cylindres de travail doivent être adaptés. Par exemple, dans une installation du type skin-pass, on choisit la rugosité et la dureté des cylindres en fonction de l'état de surface recherché. A l'issue de la production du tonnage souhaitée, les cylindres de travail utilisés ne sont pas forcément usés et il n'est pas nécessaire de les envoyer vers l'atelier des cylindres. Dans ces installations permettant une production fractionnée, on recherche à limiter les temps morts entre deux productions successives. Or, durant le remplacement des cylindres en vue de la production suivante, soit le laminoir est arrêté et le temps mort correspondant conduit à une perte de productivité, soit le laminoir continue de fonctionner. Alors, la longueur de bande qui a été déroulée durant le changement des cylindres n'est pas laminée et ne correspond pas à un produit fini. Cette longueur de bande est donc invendable et constitue une perte. Bien que la question de l'optimisation de l'opération de changement des cylindres de travail se pose avec moins d'intensité dans le cadre des installations de laminage servant à la production d'une quantité importante de produits laminés, i.e. de l'ordre de 500 000 tonnes, l'exploitant d'une telle installation de laminage est toujours intéressé par une opération dont la mise en oeuvre est plus simple et plus rapide, même si les gains de productivité sont alors marginaux. Typiquement, dans une installation servant à produire de grandes quantités d'un produit laminé, le changement des cylindres est rendu nécessaire par l'usure de ceux-ci. Une fois extraits de la cage, les cylindres usés sont transportés vers l'atelier des cylindres. Il y a donc un besoin pour un procédé de remplacement rapide des cylindres de travail, plus particulièrement destiné à des installations permettant des productions fractionnées. Il y a également besoin d'une installation de laminage améliorée adaptée à la mise en oeuvre d'un tel procédé. Pour cela l'invention a pour objet un procédé de changement rapide d'au moins un cylindre de travail d'une cage de laminoir au moyen d'un dispositif de déplacement de cylindres disposé sur un premier côté de la cage et apte à déplacer un cylindre selon son axe, le long d'un axe de chargement de la cage, caractérisé par le fait que : - on positionne un cylindre de remplacement en réserve sur la direction de chargement de la cage, soit sur le premier côté entre le dispositif de déplacement et la cage, soit sur l'autre côté de la cage, dit second côté ; - on accroche le dispositif de déplacement soit au cylindre de remplacement, lorsque celui-ci a été positionné sur le premier côté, soit au cylindre à remplacer lorsque le cylindre de remplacement a été positionné sur le second côté ; - on accroche le cylindre à remplacer au cylindre de remplacement ; - le dispositif de déplacement étant du type pousseur/tireur, on actionne le dispositif de déplacement soit en poussée soit en traction en fonction de la position occupée par le cylindre de remplacement, respectivement en poussée pour déplacer ledit cylindre de remplacement depuis le premier côté vers l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement poussant alors à son tour le cylindre à remplacer pour le décharger hors de la cage vers le second côté ; et respectivement en traction pour déplacer le cylindre à remplacer pour le décharger hors de la cage sur le premier côté, le cylindre à remplacer tractant à son tour le cylindre de remplacement depuis le second côté vers l'intérieur de la cage ; - on décroche d'une part le cylindre à remplacer du cylindre de remplacement et d'autre part le dispositif de déplacement soit du cylindre de remplacement soit du cylindre à remplacer ; le cylindre à remplacer venant d'être déchargé de la cage se trouvant alors en réserve en tant que cylindre de remplacement pour un changement de cylindre ultérieur. Plus particulièrement, en fonctionnement en poussée, on positionne l'axe du cylindre de remplacement sur l'axe de chargement du premier côté de la cage, le cylindre de remplacement étant alors entre le dispositif d'entraînement et la cage ; on accroche le dispositif de déplacement à une première extrémité du cylindre de remplacement orienté vers le premier côté ; on accroche une première extrémité du cylindre à remplacer orientée vers le premier côté à une seconde extrémité du cylindre de remplacement orientée vers le second côté ; on actionne le dispositif de déplacement pousseur/tireur en poussée pour charger le cylindre de remplacement depuis le premier côté à l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement poussant en même temps le cylindre à remplacer hors de la cage vers le second côté ; et, on décroche le cylindre de remplacement en cage du dispositif de déplacement sur son premier côté, et du cylindre à remplacer sur son second côté,le cylindre à remplacer déchargé étant en réserve en tant que cylindre de remplacement positionné sur le second côté. De préférence, l'étape d'accrochage du cylindre de remplacement au dispositif de déplacement consiste à avancer des moyens d'accrochage conjugués ménagés sur le dispositif de déplacement, le long de l'axe de chargement jusqu'à ce qu'ils soient dans le plan vertical d'insertion de moyens d'accrochage disposés sur la première extrémité du cylindre de remplacement, les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement et les moyen d'accrochage du cylindre de remplacement étant dans un même plan horizontal ; à positionner le cylindre de remplacement en le déplaçant perpendiculairement à l'axe de chargement jusqu'à ce que l'axe du cylindre de remplacement soit aligné avec l'axe de chargement, les moyens d'accrochage du cylindre de remplacement s'insérant alors avec les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement pour obtenir une position relative couplée dans laquelle le dispositif de déplacement et le cylindre de remplacement sont couplés en translation le long de l'axe de chargement. De préférence encore, l'étape d'accrochage du cylindre à remplacer au cylindre de remplacement positionné du premier côté, consiste à pousser le cylindre de remplacement le long de l'axe de chargement jusqu'à ce que des moyens d'accrochage conjugués disposés sur la seconde extrémité du cylindre de remplacement soient situés dans un plan vertical d'insertion de moyens d'accrochage disposés sur la première extrémité du cylindre à remplacer, mes moyens d'accrochage étant à l'aplomb des moyens d'accrochage dans une position découplée ; et à ouvrir la cage de sorte que, le cylindre à remplacer étant progressivement déplacé verticalement vers le bas, les moyens d'accrochage du cylindre à remplacer s'insèrent avec les moyens d'accrochage conjugués du cylindre de remplacement pour qu'à la fin de l'ouverture de la cage, le cylindre à remplacer reposant alors par ses empoises sur des moyens de guidage, le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement soient couplés en translation selon l'axe de chargement. De préférence encore, le cylindre de remplacement étant en cage, l'étape de découplage consiste à fermer la cage, de sorte que le cylindre de remplacement étant progressivement déplacé verticalement vers le haut, sur le second côté, les moyens d'accrochage conjugués de la seconde extrémité du cylindre de remplacement se désinsèrent des moyens d'accrochage de la première extrémité du cylindre à remplacer pour que, à la fin de la fermeture de la cage, les moyens d'accrochage conjugués soient situés dans un plan vertical d'insertion des moyens d'accrochage, les moyens d'accrochage étant à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués dans une position relative découplée ; et, sur le premier côté, les moyens d'accrochage de la première extrémité du cylindre de remplacement se désinsèrent des moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement pour que, à la fin de la fermeture de la cage, les moyens d'accrochage du cylindre de remplacement soient situés dans un plan vertical d'insertion des moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement, les moyens d'accrochage conjugués étant à l'aplomb des moyens d'accrochage dans une position relative découplée. Plus particulièrement, en fonctionnement en traction, on positionne l'axe du cylindre de remplacement sur l'axe de chargement, le cylindre de remplacement étant alors du second côté de la cage ; on accroche une première extrémité du cylindre à remplacer au dispositif de déplacement pousseur/tireur ; on accroche une seconde extrémité du cylindre à remplacer orientée vers le second côté à une première extrémité du cylindre de remplacement orientée vers le premier côté; on actionne le dispositif de déplacement pousseur/tireur en traction pour décharger le cylindre à remplacer hors de la cage vers le premier côté, le cylindre à remplacer tractant en même temps le cylindre de remplacement depuis le second côté à l'intérieur de la cage ; on décroche le cylindre de remplacement du cylindre à remplacer ; et, on décroche le cylindre à remplacer du dispositif de déplacement, le cylindre à remplacer déchargé étant en réserve en tant que cylindre de remplacement positionné du premier côté. De préférence, le cylindre de remplacement étant en cage et décroché du cylindre à remplacer, l'étape de décrochage du dispositif de déplacement du cylindre à remplacer disposé du premier côté consiste à déplacer le cylindre à remplacer perpendiculairement à l'axe de chargement pour que l'axe du cylindre à remplacer quitte l'axe de chargement, des moyens d'accrochage disposés sur la première extrémité du cylindre à remplacer se désinsérant latéralement de moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement, par déplacement horizontal dans un plan vertical d'insertion, de sorte que le dispositif de déplacement et le cylindre à remplacer ne soient plus couplés en translation le long de l'axe de chargement. De préférence encore, l'étape d'accrochage du cylindre à remplacer avec le cylindre de remplacement positionné du second côté et du dispositif de déplacement approché du premier côté consiste à pousser le cylindre de remplacement le long de l'axe de chargement jusqu'à ce que des moyens d'accrochage disposés sur la première extrémité du cylindre de remplacement soient situés dans un plan vertical d'insertion de moyens d'accrochage conjugués disposés sur la seconde extrémité du cylindre à remplacer, les moyens d'accrochage étant à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués ; à actionner le dispositif de déplacement le long de l'axe de chargement de sorte que des moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement soient situés dans un plan vertical d'insertion de moyens d'accrochage disposés sur la première extrémité du cylindre à remplacer, les moyens d'accrochage conjugués étant à l'aplomb des moyens d'accrochage ; à ouvrir la cage de sorte que, le cylindre à remplacer étant progressivement déplacé verticalement vers le bas, les moyens d'accrochage et les moyens d'accrochage conjugués du cylindre à remplacer s'insèrent, du premier côté, avec les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement et, du second côté, avec les moyens d'accrochage du cylindre de remplacement pour qu'à la fin de l'ouverture de la cage, des empoises du cylindre à remplacer reposant alors sur des moyens de guidage, le dispositif de déplacement, le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement soient couplés en translation selon l'axe de chargement. De préférence encore, le cylindre de remplacement étant en cage, l'étape de découplage du cylindre de remplacement et du cylindre à remplacer consiste à fermer la cage, de sorte que, le cylindre de remplacement étant progressivement déplacé verticalement vers le haut, des moyens d'accrochage de la première extrémité du cylindre de remplacement se désinsèrent des moyens d'accrochage conjugués de la seconde extrémité du cylindre à remplacer, par déplacement dans un plan vertical d'insertion, les moyens d'accrochage du cylindre de remplacement étant situés à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués du cylindre à remplacer, dans une position relative découplée. Dans le mode de réalisation actuellement envisagé, le cylindre de remplacement est initialement porté par un châssis d'un chariot de chargement apte à se déplacer pour positionner l'axe dudit cylindre de remplacement sur la direction de chargement de la cage ; et le cylindre à remplacer est déchargé de manière à être reçu dans un châssis d'un chariot de déchargement apte à se déplacer pour positionner l'axe dudit cylindre à remplacer hors de la direction de chargement de la cage, ledit chariot de déchargement pouvant jouer le rôle dudit chariot de chargement au cours d'un changement ultérieur de cylindre. De préférence, le remplacement des cylindres est réalisé alors que l'on poursuit le défilement de la bande à laminer. De préférence encore, deux cylindres de travail disposés de part et d'autre de la bande à laminer sont remplacés simultanément. L'invention a également pour objet une installation de laminage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Dans le mode de réalisation actuellement envisagé l'installation comporte au moins une cage munie d'un équipage de cylindres dont les axes sont disposés sensiblement horizontalement dans un plan principal vertical, ledit équipage comportant au moins un cylindre à remplacer, et comporte : - sur un premier côté de l'installation par rapport à un axe de laminage, un premier chariot déplaçable pour positionner au moins un premier châssis dans le plan principal à proximité d'un premier montant de la cage ; - sur un second côté de l'installation par rapport à l'axe de laminage, un second chariot déplaçable pour positionner au moins un second châssis dans le plan principal à proximité d'un second montant de la cage ; - un dispositif de déplacement de cylindres disposé sur le premier côté, permettant de translater un cylindre dans le plan principal le long d'un axe de chargement sensiblement horizontal, ledit dispositif de déplacement pouvant fonctionner en traction pour décharger le cylindre à remplacer hors de la cage sur le premier châssis, le cylindre à remplacer couplé à un cylindre de remplacement tirant ce dernier depuis le second châssis vers l'intérieur de la cage, ou en poussée pour charger un cylindre de remplacement depuis le premier châssis vers l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement couplé au cylindre à remplacer poussant ce dernier hors de la cage sur le second châssis, et les première et seconde extrémités du cylindre à remplacer et du cylindre de remplacement sont respectivement munies de moyens d'accrochage et de moyens d'accrochage conjugués qui permettent de coupler, de manière amovible, en translation le long de l'axe de chargement, le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement. Dans un mode de réalisation des moyens d'accrochage, la cage étant telle que, lors de son ouverture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal verticalement vers le bas et, lors de sa fermeture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal verticalement vers le haut, les moyens d'accrochage d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement et les moyens d'accrochage conjugués de l'autre cylindre autorisent un couplage et un découplage mutuel par déplacement relatif vertical dans un plan médian vertical parallèle au plan principal et dans un plan vertical d'insertion perpendiculaire au plan principal, de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu lors de l'ouverture de la cage ou lors de la fermeture de la cage. De préférence encore, les moyens d'accrochage disposés sur une première extrémité des cylindres comporte au moins un organe d'accrochage muni d'une partie d'insertion disposée, dans le plan vertical d'insertion, à l'extrémité d'une partie d'axe perpendiculaire au plan d'insertion, la dimension selon une direction horizontale de la partie d'insertion étant supérieure à la dimension correspondante de la partie d'axe ; et, les moyens d'accrochage conjugués disposés sur la seconde extrémité des cylindres comportent au moins un organe d'accrochage conjugué muni d'un évidement vertical traversant dont le côté le plus éloigné de la seconde extrémité du cylindre est partiellement fermé par des ergots faisant saillie horizontalement l'un vers l'autre ; la partie d'insertion étant apte à s'insérer et à coulisser verticalement le long dudit évidement, la partie d'axe étant apte à passer entre les ergots, la distance horizontale entre les ergots étant supérieure à la dimension horizontale de la partie d'axe mais inférieure à la dimension horizontale de la partie d'insertion, pour définir une position relative couplée en translation le long de l'axe de chargement. Dans un mode de réalisation du dispositif de déplacement, celui-ci comporte des moyens d'accrochage conjugués aptes à être couplés avec les moyens d'accrochage disposés sur une première extrémité d'un cylindre parmi le cylindre de remplacement et le cylindre à remplacer. De préférence encore, la cage étant telle que, lors de son ouverture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal verticalement vers le bas et, lors de sa fermeture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal verticalement vers le haut, les moyens d'accrochage d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement et les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement autorisent un couplage ou un découplage mutuel par déplacement relatif vertical dans un plan médian vertical parallèle au plan principal et dans un plan vertical d'insertion, de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu respectivement lors de l'ouverture de la cage et lors de la fermeture de la cage. De manière particulièrement préférée, les moyens d'accrochage d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement et les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement autorisent un couplage ou un découplage mutuel par déplacement relatif horizontal dans un plan médian horizontal perpendiculaire au plan principal et dans un plan vertical d'insertion perpendiculaire au plan principal, de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu lors du déplacement du cylindre de remplacement pour le positionner sur l'axe de chargement ou lors du déplacement du cylindre à remplacer pour le mettre ne réserve hors de l'axe de chargement. De préférence, les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement comportent un membre d'accrochage conjugué muni d'une rainure horizontale ouverte par au-dessus disposée perpendiculaire à l'axe de chargement et apte à recevoir, par approche horizontale et par approche verticale par au-dessus, la partie d'insertion d'un organe d'accroche, la dimension verticale de la partie d'insertion étant supérieure à la dimension verticale correspondante de la partie d'axe. Dans le mode de réalisation envisagé, la partie d'insertion de l'organe d'accroche est en forme de croix disposée dans le plan vertical d'insertion et comporte un bras vertical et un bras horizontal. De préférence, l'équipage de cylindres comporte une pluralité de cylindres à remplacer et en ce que l'installation permet de remplacer ladite pluralité de cylindres à remplacer en une seule étape. De préférence, l'équipage de cylindres comporte des cylindres qui ne sont pas à remplacer, et en ce que seuls lesdits cylindres qui ne sont pas à remplacer peuvent être directement entraînés en rotation par des moyens d'entraînement (3, 4 5) adaptés. De préférence, l'installation est du type skin-pass . D'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description de modes de réalisation particuliers donnés uniquement à titre illustratif et non limitatifs en référence aux dessins annexés. Sur ces dessins : - La figure 1 est une vue générale de côté, dans un plan dit principal, de l'installation selon l'invention ; - La figure 2 est une vue générale de dessus de l'installation 25 de la figure 1 ; - La figure 3 est une vue axiale d'un cylindre équipé d'empoises utilisé dans l'installation des figures 1 et 2 ; - La figure 4 est une vue transversale du cylindre équipé d'empoises de la figure 3 ; 30 - Les figures 5A-C sont des vues d'un organe d'accrochage équipant les empoises orientées vers le premier côté de l'installation ; - Les figures 6A-C sont des vues d'un organe d'accrochage conjugué équipant les empoises orientées vers le second 35 côté de l'installation ; - La figure 7 est une vue de côté, dans le plan principal de l'installation, d'un membre d'accrochage conjugué équipant le dispositif de déplacement des cylindres ; - Les figures 8A et 8B représentent respectivement, en vue de côté, une cage en position fermée et en position ouverte ; - Les figures 9A-F représentent de manière schématique différentes étapes élémentaires pour accrocher, puis décrocher un cylindre à remplacer et un cylindre de remplacement ; -Les figures 1OA-E représentent schématiquement différentes étapes du procédé de remplacement rapide des cylindres; et, - La figure 11 représente une variante de réalisation de l'installation de laminage selon l'invention. Les figures 1 et 2 sont des vues générales d'une installation de laminage dans le mode de réalisation actuellement envisagé de l'invention. L'installation de laminage 1 permet de laminer une bande défilant horizontalement le long d'un axe de laminage A. Pour le laminage proprement dit, la bande passe entre les cylindres de travail d'au moins une cage de laminoir 2 comportant un équipage de cylindres. L'équipage de cylindres est constitué d'une pluralité de cylindres disposés les uns au-dessus des autres et dont les axes sont disposés horizontalement dans un plan principal P vertical perpendiculaire à l'axe de laminage A. La figure 1 est une vue de l'installation dans le plan principal P. L'axe de laminage A est donc perpendiculaire au plan de la figure 1. L'équipage de cylindres en cage comprend un cylindre d'appui inférieur 90, un cylindrede travail inférieur 9, un cylindre de travail supérieur 8 et un cylindre d'appui supérieur 80. Certains des cylindres de l'équipage de cylindres sont entraînés en rotation autour de leur axe grâce à des moyens d'entraînement comportant un moteur 3, un dispositif de réduction 4 et une allonge 5 couplée aux cylindres à entraîner. L'installation de laminage 1 est divisée, de part et d'autre de l'axe de laminage A, entre un côté moteur 11, où sont situés les moyens d'entraînement des cylindres de la cage 2, et un côté opérateur 12, disposé de l'autre côté de la cage 2 et destiné à autoriser l'accès de la cage 2 à des ouvriers chargés de la maintenance et de la manutention. Pour résoudre les problèmes mentionnés en introduction, et plus particulièrement dans le cas d'une installation de laminage permettant de réaliser successivement des productions variées en petites quantités, le principe général de l'invention repose sur l'utilisation d'un dispositif de déplacement pousseur/tireur permettant, selon le choix effectué par l'opérateur, soit de pousser soit de tirer un train de cylindres constitué d'un cylindre à remplacer couplé à un cylindre de remplacement. Les cylindres extraits de la cage étant mis en réserve pour être utilisés au cours d'un cycle ultérieur de remplacement des cylindres. Sur l a partie gauche de l a figure 1, côté moteur 1 1 , un dispositif de déplacement pousseur/tireur 10 est représenté dans une position d'attente. En variante, le dispositif de déplacement pourrait être situé côté opérateur 12 au lieu d'être situé côté moteur 11. C'est la raison pour laquelle, dans ce qui suit, on préfère parler de premier côté et de deuxième côté. Le premier côté de la cage 2 correspond au côté sur lequel est disposé le dispositif de déplacement. Par opposition, le deuxième côté sera le côté de la cage 2 opposé au premier côté. Sur les dessins, le premier côté coïncide avec le côté moteur 11 et le second côté coïncide avec le côté opérateur 12. De manière générale, un élément orienté ou disposé du premier côté portera le qualificatif de "premier", alors qu'un élément orienté vers ou disposé du second côté portera le qualificatif de "second". Pour mettre en oeuvre le principe général de l'invention, il faut pouvoir disposer un cylindre de remplacement sur le côté moteur entre le dispositif de déplacement et la cage lors d'un fonctionnement en poussée. Il faut également pouvoir extraire le cylindre à remplacer du côté moteur lors d'un fonctionnement en traction. Cette contrainte d'encombrement est par exemple satisfaite dans les installations de laminage pour lesquelles les cylindres de travail ne sont pas directement entraînés. Ainsi, tout au moins au niveau des cylindres de travail, le côté moteur de l'installation est dégagé. Une installation de laminage du type "skin-pass" est un exemple particulier d'un type d'installation satisfaisant cette contrainte d'encombrement du côté moteur 11. En effet, dans les installations "skin-pass", les moyens d'entraînement sont couplés au cylindre d'appui inférieur qui, à son tour, entraîne en rotation le cylindre de travail inférieur. C'est une telle installation qui est représentée sur les figures 1 et 2. L'allonge 5 est couplée, par des moyens adaptés, aux cylindres d'appui inférieur 90. Dans la position d'attente du dispositif de déplacement 10, la tête 60 du dispositif de déplacement 10 est située à une distance D60 du premier montant 21 de la cage 2. La distance D60 correspond essentiellement à la largeur L des cylindres pour permettre les manoeuvres de cylindres entre le premier montant 21 et la tête 60 du dispositif de déplacement 10. Le but du procédé selon l'invention est donc le remplacement rapide du jeu de cylindres de travail à remplacer 8 et 9, situés en cage, par un jeu de cylindres de travail de remplacement 8' et 9', situé hors cage. Bien que le procédé puisse être adapté pour remplacer successivement chaque cylindre de travail, il est préférable de réaliser le changement des cylindres de travail inférieur et supérieur en une seule étape. Sur la figure 1, les cylindres de remplacement 8' et 9' sont apportés sur le second côté 12 de l'installation de laminage 1. Ils sont portés sur un second chariot 16 apte à se déplacer perpendiculairement à l'axe de laminage A, le long d'une seconde paire de rails 14. Le second chariot 16 est muni d'un second châssis 18 recevant les cylindres de remplacement inférieur et supérieur 8' et 9' dans une position relative correspondant sensiblement à celle qu'ils doivent avoir une fois insérés dans la cage du laminoir 2. Le second chariot 16 est déplacé, grâce à des moyens de translation 20, entre une position à l'écart du second montant 22 de la cage 2 et une position à proximité de ce second montant 22. La position à l'écart est telle que le côté opérateur est dégagé pour permettre l'accès de la cage 2 aux opérateurs. Du premier côté 11, l'installation de laminage 1 comporte une première paire de rails 13 le long desquels un premier chariot 15 peut être déplacé. Le déplacement du premier chariot 15 se fait, au moins au voisinage du premier montant 21, le long d'une direction de déplacement A' parallèle à l'axe de laminage A. Comme représenté sur la figure 2, le premier chariot 15 comporte deux premiers châssis 17a et 17b aptes à recevoir un jeu de cylindres de travail. Sur la figure 2, l'un des premiers châssis, en l'occurrence le premier châssis 17a, est occupé par un jeu de cylindres de remplacement en réserve, alors que l'autre premier châssis 17b est vide. Incidemment, en se référant à la figure 1, on notera la forme particulière du premier chariot 15 qui est du type suspendu. Les premiers rails 13 le long desquels circule le premier chariot 15 sont disposés sur un bâti 25 à un niveau surélevé par rapport au niveau du sol de l'installation. De la sorte le premier chariot 15 peut circuler au-dessus d'une fosse ménagée dans le sol pour y loger les moyens d'entraînement. Lors de l'opération de remplacement proprement dite, les cylindres à remplacer 8 et 9 et les cylindres de remplacement 8' et 9' sont déplacés le long d'une direction de chargement. Plus particulièrement, les cylindres inférieurs 9 et 9' sont déplacés le long d'une direction horizontale de chargement inférieure C et les cylindres supérieurs 8 et 8' sont déplacés le long d'une direction horizontale de chargement supérieure C'. Les directions de chargement inférieure et supérieure C et C' reposent dans le plan principal P. Lors de la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, les cylindres à remplacer et les cylindres de remplacement sont équipés d'empoises. Par exemple, le cylindre à remplacer inférieur 9 comporte une première empoise 91, équipant l'extrémité orientée vers le premier côté de l'installation, et une seconde empoise 92 équipant l'extrémité orientée vers le second côté de l'installation. De la même manière, le cylindre à remplacer supérieur 8 et les cylindres de remplacement inférieur 9' et supérieur 8' comportent des premières empoises 81, 81', 91' et des secondes empoises 82, 82', 92'. La figure 3 est une vue axiale d'un des cylindres de travail, par exemple le cylindre de travail supérieur à remplacer 8. La figure 4 est une vue transversale par rapport à l'axe du cylindre. L'empoise 82 est de forme globalement parallélépipédique. Elle comporte des faces latérales verticales 86a et 86b disposées de part et d'autre de l'axe C8 du cylindre et une face verticale d'extrémité 86c perpendiculaire à l'axe du cylindre C8. Chacune des face latérales 86a et 86b porte une partie cylindrique 88a et 88b faisant saillie sur laquelle un galet 84a et 84b est monté, libre en rotation. Ces galets permettent le déplacement de l'ensemble formé par un cylindre équipé de ses empoises le long de moyens de guidage de sorte qu'il se déplace selon la direction de chargement. Plus précisément, les moyens de guidage sont constitués par des rails disposés sur le second châssis 18, des rails disposés transversalement entre les montants de la cage 2 et de rails disposés sur le premier châssis 17. Lors de l'opération de remplacement des cylindres, les rails du premier châssis 17, les rails de la cage 2 et les rails du second châssis 18 sont en alignement et forment un chemin de roulement continu pour les galets des empoises. Ainsi, un cylindre est apte à être déplacé, le long de ce chemin de roulement, du premier côté au second côté de l'installation à travers la cage 2, ou inversement. Les empoises utilisées selon l'invention se distinguent des empoises de l'art antérieur en ce qu'elles sont munies de moyens d'accrochage ou de moyens d'accrochage conjugués. Plus particulièrement, deux organes d'accrochage 100a et 100b sont positionnés sur la face verticale 85c de la première empoise 81 et deux organes d'accrochage conjugués 200a et 200b sont disposés sur la face verticale 86c de la seconde empoise 82. Les organes d'accrochage conjugués 200 d'un cylindre à remplacer sont destinés à coopérer avec des organes d'accrochage 100' d'un cylindre de remplacement. De manière similaire, les organes d'accrochage 100 d'un cylindre à remplacer sont destinés à coopérer avec des organes d'accrochage conjugués 200' d'un cylindre de remplacement. En conséquence, pour un cylindre, l'organe d'accrochage 100a (respectivement 100b) et l'organe d'accrochage conjugué 200a (respectivement 200b) sont centrés dans un même plan médian vertical Va (respectivement Vb) parallèle au plan principal P ; les organes d'accrochage 100a et 100b et les organes d'accrochage conjugués 200a et 200b sont centrés dans un même plan médian horizontal H. La forme particulière des moyens d'accrochage 100 et des moyens d'accrochage conjugués 200 va maintenant être décrite en détail en se référant aux figures 5A-C et 6A-C. Les figures 5A, 5B et 5C représentent un organe d'accrochage 100 respectivement dans le plan médian vertical V, dans le plan médian horizontal H et dans un plan vertical dit d'insertion Pi perpendiculaire aux plans H et V. Le plan vertical V et le plan horizontal H sont des plans de symétrie de l'organe d'accrochage 100. L'organe d'accrochage 100 comporte une base 101 qui est de forme parallélépipédique dont les faces latérales parallèles au plan V sont trapézoïdales. Le grand côté du trapèze définit une face d'appui 102, destinée à venir en appui contre la face verticale d'extrémité 85c de l'empoise 81 correspondante. Les côtés inclinés du trapèze définissent des faces latérales supérieure 103 et inférieure 104 de l'organe d'accrochage 100. Ces faces latérales 103 et 104 sont respectivement percées de trou débouchant perpendiculairement à la face d'appui 102, qui sont destinés à recevoir l'axe d'un moyen de fixation de l'organe d'accrochage 100 sur l'empoise 81 correspondante. Enfin, le petit côté du trapèze définit une face avant 105 parallèle au plan d'insertion Pi. La face avant 105, parallèle au plan Pi, porte une partie en forme de croix 106, par l'intermédiaire d'une partie de tige 107 à section carrée faisant saillie perpendiculairement à la face avant 105. Dans le plan d'insertion Pi (figure 5C), la partie en croix 106 comporte un bras horizontal 106h, disposé dans le plan médian horizontal H, et un bras vertical 106v, disposé dans le plan médian vertical V. Dans le mode de réalisation illustré, le bras horizontal 106h est de largeur f et de longueur E, alors que le bras vertical 106v est de largeur e et de longueur F. On notera que la largeur e du bras 106v correspond sensiblement à la largeur de la tige 107. Par ailleurs, l'épaisseur de la partie en croix 106 est notée d sur la figure 5B et la longueur de la partie de tige 107 est notée D. Les faces des bras 106v et 106h en regard de la face avant 105 définissent le plan d'insertion Pi de l'organe d'accrochage 100. Une fois l'organe d'accrochage 100 en position sur l'empoise d'un cylindre, le plan d'insertion Pi est perpendiculaire à l'axe du cylindre et sera donc perpendiculaire à l'axe de chargement lors de l'étape de remplacement des cylindres. L'organe d'accrochage conjugué 200' représenté sur les figures 6A, 6B et 6C est destiné à coopérer avec l'organe d'accrochage 100 qui vient d'être décrit. L'organe d'accrochage conjugué 200' est symétrique par rapport au plan médian vertical V' (plan de la figure 6A) et par rapport au plan médian horizontal H' (plan de la figure 6B). Le plan de la figure 6C est un plan vertical dit d'insertion conjugué Pi' perpendiculaire aux plans V' et H'. L'organe d'accrochage conjugué 200' comporte une base 201 de forme parallélépipédique dont les faces latérales parallèles au plan V' sont de forme trapézoïdale. Le grand côté du trapèze définit une face d'appui 202', destinée à venir en appui contre la face verticale d'extrémité 86'c de la seconde empoise 82' sur laquelle l'organe d'accrochage conjugué 200' est monté. Les côtés inclinés du trapèze définissent des faces inclinées supérieure 203' et inférieure 204'. Les faces inclinées comportent respectivement des trous traversants débouchant à angle droit sur la face d'appui 202' et qui sont destinés à recevoir des moyens de fixation de l'organe d'accrochage conjugué 200' sur l'empoise 82' correspondante. Enfin, le petit côté du trapèze définit une face avant 205', parallèle au plan d'insertion conjugué Pi'. La face avant 205' définit le fond d'un évidement 206'. Comme l'indique la figure 6B, l'évidement 206 est limité latéralement, lorsque l'on s'écarte du plan vertical V tout en restant dans plan horizontal H, par des parois 206'a et 206'b qui prolongent les faces latérales verticales trapézoïdales de la base 201'. La paroi 206'a (respectivement 206'b), de forme globalement triangulaire, porte, à son sommet le plus éloigné de la base 201', un ergots parallélépipédique 207'a (respectivement 207'b) faisant saillie horizontalement en direction du plan vertical de symétrie V'. Les ergots 207'a et 207'b d'épaisseur f' sont en vis-à-vis l'un de l'autre et sont espacés d'une distance e'. Les faces des ergots 207'a et 207'b en regard du fond 205' de l'évidement 206' définissent le plan d'insertion Pi' de l'organe d'accrochage conjugué 200'. La distance d', entre le plan d'insertion P'; et le fond 205', définit l'épaisseur de l'évidement 206' dont la largeur est notée E'. L'épaisseur des ergots 207'a et 207'b est notées D'. Une fois l'organe d'accrochage conjugué 200' en position sur l'empoise d'un cylindre, le plan d'insertion conjugué Pi' est perpendiculaire à l'axe de ce cylindre et sera également perpendiculaire à l'axe de chargement lors de l'étape de remplacement des cylindres. Pour que l'organe d'accrochage 100 et l'organe d'accrochage conjugué 200' coopèrent, les dimensions de la partie en croix 106 et de la tige 107, d'une part, et de l'évidement 206' et des ergots 207'a et 207'b, d'autre part, sont adaptées. Ainsi on a les relations suivantes : e On notera que lorsque la cage est ouverte, des cylindres déflecteurs additionnels 23a et 23b de guidage de la bande M s'écartent du plan principal P de sorte que la bande défile dans un plan moyen horizontal contenant l'axe de laminage A. Les cylindres de travail 8 et 9 sont maintenus à distance de la bande afin que l'opération de remplacement des cylindres puisse avoir lieu alors que la bande M est engagée dans la cage 2. Ainsi, lors de l'ouverture et de la fermeture de la cage, les cylindres de travail ont un mouvement vertical d'une amplitude prédéterminée. Le mouvement vers le bas est mis à profit pour coupler les cylindres à remplacer 8, 9 en cage, soit aux cylindres de remplacement 8', 9' en fonctionnement en poussée, soit aux cylindres de remplacement et au dispositif de déplacement 10 en fonctionnement en traction. Le mouvement vers le haut est mis à profit pour découpler les cylindres de remplacement 8', 9' en cage soit du dispositif de déplacement 10 et des cylindres à remplacer 8, 9 en fonctionnement en poussée, soit des cylindres à remplacer 8, 9 en fonctionnement en traction. C'est cette opération de couplage/découplage qui va maintenant être décrite en référence aux figures 9A à 9F. La figure 9A représente un cylindre à remplacer 8, en cage, dont la seconde extrémité, orientée vers le second côté 12, est munie d'un organe d'accrochage conjugué 200. Il a également été représenté un cylindre de remplacement 8' en attente sur le second côté de l'installation. La première extrémité du cylindre de remplacement 8', orientée vers le premier côté 11, est munie d'un organe d'accrochage 100'. L'étape de couplage des cylindres a lieu une fois que l'axe du cylindre de remplacement 8' a été aligné avec la direction de chargement C'. Les plans médians verticaux V' de l'organe d'accrochage 100' et V de l'organe d'accrochage conjugué 200 sont alors confondus. Le cylindre de remplacement 8' est alors approché à proximité du second montant 22 de la cage 2 jusqu'à ce que le plan d'insertion Pi' de l'organe d'accrochage 100' coïncide avec le plan d'insertion Pi de l'organe d'accrochage conjugué 200. A ce stade, la partie en croix 106' de l'organe 100' se trouve exactement en dessous, à l'aplomb, de l'évidement 206 de l'organe conjugué 200 (figure 9B). La cage 2 est alors ouverte, de sorte que le cylindre à remplacer 8 descende dans le plan principal P. Simultanément, l'organe d'accrochage conjugué 200 descend dans les plans verticaux V'(=V) et Pi'(=Pi), jusqu'à ce que les plans médians horizontaux H et H' des organes 100' et 200 coïncident. On atteint effectivement cette coïncidence à l'issue de l'ouverture de la cage, puisque les rails de guidage de la cage sont en alignement avec les rails de guidage du second châssis 18. Comme cela est représenté sur la figure 9C, les ergots 207 sont en contact de la face arrière du bras horizontal 106'h, de part et d'autre de la tige 107'. Le cylindre à remplacer 8 et le cylindre de remplacement 8' sont alors dans une position relative couplée et peuvent être déplacés solidairement en translation le long de l'axe de chargement C'. Comme l'indiquent les flèches représentées sur la figure 9C, le cylindre à remplacer 8 est extrait en traction par le dispositif de déplacement 10 et entraîne avec lui le cylindre de remplacement 8' qui est ainsi inséré dans la cage 2. Les figures 9D, 9E et 9F représentent le découplage des moyens d'accrochage 100' et 200 une fois que le cylindre à remplacer 8 est totalement extrait et que le cylindre de remplacement 8' est correctement inséré dans la cage 2. La cage est alors fermée, de sorte que le cylindre de remplacement 8' est soulevé dans le plan principal P. L'organe d'accrochage 100 est déplacé verticalement vers le haut, tout en conservant la coïncidence des plans médians verticaux V et V' et des plans d'insertion Pi et Pi' de l'organe d'accrochage 100' et de l'organe d'accrochage conjugué 200. Le plan de symétrie horizontal H' sort du plan de symétrie horizontal H. Se faisant, la partie en croix 106' se déplace dans l'évidement 206 et passe de la position couplée à une position découplée. Dans la position découplée, la partie inférieure du bras horizontal 106'h se trouve, par rapport à une ligne de niveau horizontale, au-dessus des ergots 207a et b, de sorte qu'il n'existe plus de couplage le long de l'axe de chargement entre les cylindres. Enfin, sur la figure 9F, le cylindre à remplacer 8 est écarté du premier montant 21 de la cage pour être mis en réserve à proximité de la cage. Une description équivalente pourrait être faite, en lisant les figures 9 en partant de la figure 9F et en remontant vers la figure 9A, pour illustrer le cas où le cylindre de remplacement est initialement positionné sur le premier côté de l'installation et que le dispositif de déplacement fonctionne en pousseur. On notera que l'on a décrit un couplage/découplage par approche verticale de l'organe d'accrochage 100' par rapport à l'organe d'accrochage conjugué 200, cette approche verticale se faisant soit par au-dessus soit par au-dessous. Le couplage d'un organe d'accrochage 100 avec le membre d'accrochage conjugué 300 du dispositif de déplacement 10 va maintenant être décrit. Le membre d'accrochage conjugué 300 permet un couplage/découplage soit par approche verticale par au-dessus de l'organe d'accrochage 100 soit par approche horizontale. En effet, lorsque le dispositif de déplacement 10 est utilisé en tireur, il faut pouvoir coupler l'organe d'accrochage 100 du cylindre à remplacer en cage avec le membre d'accrochage conjugué 300 par approche verticale par au-dessus lors de l'ouverture de la cage, à l'image de ce qui a été décrit plus haut. Les plans de symétrie verticaux V et V" étant confondus, le dispositif de déplacement est actionné de sorte que le plan d'insertion Pi" du membre d'accrochage conjugué 300 coïncide avec le plan d'insertion Pi de l'organe d'accrochage 100. Puis, lors de l'ouverture de la cage, la partie inférieure du bras vertical 106v de la partie en croix 106 de l'organe d'accrochage 100 descend et vient se loger dans la rainure 306 du membre d'accrochage conjugué 300. A la fin de l'ouverture de la cage, la face arrière de la partie inférieure du bras vertical 106v est en contact avec la face arrière du rebord 307, de sorte qu'il y a un couplage entre le dispositif de déplacement 10 et le cylindre à remplacer 8 selon l'axe de chargement. Une description similaire pourrait être faite pour le découplage du membre d'accrochage conjugué 300 et de l'organe d'accrochage 100 lors de la fermeture de la cage. Mais il faut également pouvoir coupler un organe d'accrochage 100 d'un cylindre de remplacement 8' au membre d'accrochage conjugué 300 du dispositif de déplacement 10, avant l'étape de remplacement des cylindres, lorsque l'on souhaite pousser un cylindre de remplacement dans la cage. Il faut également pouvoir découpler l'organe d'accrochage 100 du cylindre à remplacer 8 et le membre d'accrochage conjugué 300, après l'étape de remplacement des cylindres, une fois que le cylindre à remplacer a été extrait par traction hors de la cage. La forme du membre d'accrochage conjugué 300 est étudiée pour autoriser un couplage et un découplage par approche latérale de l'organe de couplage 100 dans le plan horizontal H". L'installation est construite de telle sorte que le plan horizontal H de l'organe d'accrochage 100 d'un cylindre disposé dans un premier châssis 17 coïncidant avec le plan horizontal H" du membre d'accrochage conjugué 300. Ainsi, par un actionnement adapté du dispositif de déplacement 10, les plans d'insertion P'i de l'organe d'accrochage 100' et Pi" du membre d'accroche conjugué 300 sont amenés en coïncidence. Puis on déplace le cylindre de remplacement 8' le long d'une direction parallèle à la direction A de laminage. L'organe d'accrochage 100' est alors déplacé dans le plan horizontal H", et la partie inférieure du bras vertical 106'v s'insère et coulisse dans la rainure 306 jusqu'à une position couplée dans laquelle le plan de symétrie vertical V' de l'organe d'accrochage 100' coïncide avec le plan vertical de symétrie V" du membre d'accroche conjugué 300. Il y a alors couplage du cylindre de remplacement 8' et du dispositif de déplacement selon l'axe de chargement. Une description similaire pourrait être faite pour l'opération de découplage du dispositif de déplacement et du cylindre à remplacer une fois que celui-ci a été extrait de la cage. Les figures 10 représentent différentes étapes de l'utilisation de l'installation des figures 1 et 2, le couplage entre cylindre ou avec le dispositif de déplacement s'effectuant avec les moyens d'accrochage décrits précédemment. Dans ce qui suit l'on ne mentionne que le cylindre de travail supérieur, mais il faut garder à l'esprit que l'installation permet simultanément le remplacement du cylindre de travail inférieur 9. Par exemple, la tête 60 comporte autant de groupes de membres d'accrochage conjugués que de cylindres à remplacer simultanément, un groupe de membres comportant autant de membre d'accrochage conjugués que d'organe d'accrochage sur une empoise. Sur la figure 10A, le premier chariot 15, comportant trois premiers châssis 17a, 17b et 17c, est déplacé selon l'axeA' parallèle à l'axe de laminage A, de sorte que le premier châssis 17b soit positionné dans le plan principal P du premier côté 11 de l'installation, entre la cage 2 et le dispositif de déplacement 10. Le premier châssis 17b comporte un cylindre de travail de remplacement 8' équipé d'empoises. A ce stade, le cylindre à remplacer 8 est en cage. Enfin, un second chariot 16 est disposé du second côté 12 de l'installation. Ce second chariot 16 comporte un second châssis 18 vide destiné à recevoir le cylindre à remplacer 8 lors de son extraction de la cage 2. Lors du déplacement le long de l'axe A' du premier chariot 15, les organes d'accrochages 100'a et 100'b disposés sur les premières empoises 81' du cylindre de remplacement 8' sont couplés aux membres d'accrochage conjugués 300a et 300b du dispositif de déplacement 10. Sur la figure 10B, on a représenté l'état de l'installation lorsque le cylindre de remplacement 8' est positionné dans le plan principal P, et qu'il est couplé au dispositif de déplacement 10. Puis, le dispositif de déplacement 10 est actionné pour appliquer une force de poussée sur le cylindre de remplacement 8'. Ce dernier commence à se déplacer le long de l'axe de chargement hors du premier chariot 17b jusqu'à ce que le plan d'insertion Pi' des organes d'accrochage conjugués 200'a et 200'b, montés sur la seconde empoise 82', coïncide avec le plan d'insertion Pi des organes d'accrochage 100a et 100b montés sur la première empoise 81 du cylindre à remplacer 8 (figure 10C). La cage 2 est ensuite ouverte de sorte qu'il y a couplage entre le cylindre à remplacer 8 et le cylindre de remplacement 8' selon l'axe de chargement. A la figure 10D, le dispositif de déplacement 10 est encore actionné en poussée pour extraire le cylindre à remplacer 8 de la cage 2 et pour y insérer le cylindre de remplacement 8'. Cette opération se termine lorsque le cylindre de remplacement 8' est correctement positionné dans la cage 2, i.e. centré sur l'axe de laminage A. Enfin, la cage 2 est fermée, de sorte qu'il y a découplage entre les organes d'accrochage 100'a et 100'b et les membres d'accrochage conjugués 300a et 300b, du premier côté 11, et entre les organes d'accrochage conjugué 200'a et 200'b et les organes d'accrochage 100a et 100b du second côté 12. Sur la figure 10E, le cylindre à remplacer 8 disposé sur le second châssis 18 du second chariot 16 est mis en réserve à proximité de la cage 2. Le dispositif de déplacement 10 est par exemple repositionné dans sa position d'attente initiale. La figure 11 représente une variante de l'installation selon l'invention dans laquelle le premier chariot 15 circule le long d'une première direction A' parallèle à l'axe de laminage A et le second chariot 16' se déplace également selon une direction A" parallèle à l'axe de laminage A. Chacun des premier et deuxième chariots 15 et 16' comporte une pluralité de châssis, en l'occurrence trois. Des châssis sont vides de part et d'autre de la cage pour permettre la réception des cylindres à remplacer lors d'un éventuel fonctionnement en traction ou en poussée. Les autres châssis sont occupés et portent des cylindres en réserve destinés à être introduits dans la cage lors d'un cycle de remplacement des cylindres à venir, lors d'un prochain changement de la nature de la production par exemple. Bien évidemment, les premier et second chariots peuvent être déplacés jusqu'à l'atelier des cylindres s'il est nécessaire d'y acheminer les cylindres pour une rectification. On constate donc que le procédé selon l'invention est particulièrement rapide grâce, en particulier, à la présence des moyens d'accrochage qui permettent un couplage des différents éléments. Ceci permet de contrôler le déplacement des cylindres le long de l'axe de chargement et donc de procéder à un déplacement plus rapide des cylindres. Par ailleurs, les cylindres extraits sont mis en réserve à proximité de la cage de laminoir et sont immédiatement disponibles en cas de nouveau changement de production. L'utilisation d'un dispositif de déplacement permettant un chargement en poussée ou en traction selon le choix de l'opérateur est également particulièrement avantageuse. Enfin, des opérations de couplage et de découplage se font automatiquement lors de l'ouverture et de la fermeture de la cage en mettant à profit le mouvement que subissent les cylindres en cage lors d'une telle ouverture ou fermeture. Bien que l'invention ait été décrite en référence à un mode de réalisation particulier, elle n'est nullement limitée à ce mode de réalisation. Elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons qui entrent dans le cadre de l'invention | Procédé de changement rapide d'un cylindre de travail d'une cage de laminoir au moyen d'un dispositif de déplacement de cylindres disposé sur un premier côté, consistant à :- positionner un cylindre de remplacement en réserve sur l'axe de chargement, soit sur le premier côté entre le dispositif et la cage, soit sur le second côté ;- accrocher le dispositif soit au cylindre de remplacement positionné du premier côté, soit au cylindre à remplacer lorsque le cylindre de remplacement est positionné du second côté ;- accrocher le cylindre à remplacer au cylindre de remplacement;- le dispositif étant du type pousseur/tireur, actionner le dispositif respectivement en poussée pour déplacer le cylindre de remplacement du premier côté dans la cage, le cylindre de remplacement poussant alors le cylindre à remplacer pour le décharger hors de la cage du second côté ; et respectivement en traction pour déplacer le cylindre à remplacer pour le décharger hors de la cage du premier côté, le cylindre à remplacer tractant le cylindre de remplacement du second côté dans la cage ;- décrocher d'une part le cylindre à remplacer du cylindre de remplacement et d'autre part le dispositif soit du cylindre de remplacement soit du cylindre à remplacer ;le cylindre à remplacer venant d'être déchargé se trouvant en réserve en tant que cylindre de remplacement pour un changement de cylindre ultérieur. | 1. Procédé de changement rapide d'au moins un cylindre de travail d'une cage de laminoir (2) au moyen d'un dispositif de déplacement de cylindres (10) disposé sur un premier côté de la cage et apte à déplacer un cylindre selon son axe, le long d'un axe de chargement (C, C') de la cage, caractérisé par le fait que : - on positionne un cylindre de remplacement (8', 9') en réserve sur l'axe de chargement de la cage, soit sur le premier côté (11) entre le dispositif de déplacement et la cage, soit sur l'autre côté de la cage, dit second côté (12) ; - on accroche le dispositif de déplacement (10) soit au cylindre de remplacement (8', 9'), lorsque celui-ci a été positionné sur le premier côté (Il), soit au cylindre à remplacer (8, 9) lorsque le cylindre de remplacement (8', 9') a été positionné sur le second côté (12) ; - on accroche le cylindre à remplacer (8, 9) au cylindre de remplacement (8', 9') ; - le dispositif de déplacement (10) étant du type pousseur/tireur, on actionne le dispositif de déplacement soit en poussée soit en traction en fonction de la position occupée par le cylindre de remplacement (8', 9'), respectivement en poussée pour déplacer ledit cylindre de remplacement (8', 9') depuis le premier côté (11) vers l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement (8', 9') poussant alors à son tour le cylindre à remplacer (8, 9) pour le décharger hors de la cage (2) vers le second côté (12) ; et respectivement en traction pour déplacer le cylindre à remplacer (8, 9) pour le décharger hors de la cage (2) sur le premier côté (Il), le cylindre à remplacer (8, 9) tractant à son tour le cylindre de remplacement (8', 9') depuis le second côté (12) vers l'intérieur de la cage ; - on décroche d'une part le cylindre à remplacer (8, 9) du cylindre de remplacement (8', 9') et d'autre part le dispositif dedéplacement (10) soit du cylindre de remplacement (8', 9') soit du cylindre à remplacer (8, 9) ; le cylindre à remplacer (8, 9) venant d'être déchargé de la cage (2) se trouvant alors en réserve en tant que cylindre de remplacement pour un changement de cylindre ultérieur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait que : - on positionne l'axe du cylindre de remplacement (8', 9') sur l'axe de chargement du premier côté (11) de la cage (2), le cylindre de remplacement étant alors entre le dispositif d'entraînement (10) et la cage (2) ; - on accroche le dispositif de déplacement (10) à une première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9') orienté vers le premier côté (Il) ; - on accroche une première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9) orientée vers le premier côté (11) à une seconde extrémité (82', 92') du cylindre de remplacement (8', 9') orientée vers le second côté (12) ; - on actionne le dispositif de déplacement pousseur/tireur (10) en poussée pour charger le cylindre de remplacement (8', 9') depuis le premier côté (Il) à l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement (8', 9') poussant en même temps le cylindre à remplacer (8, 9) hors de la cage vers le second côté (12) ; et, - on décroche le cylindre de remplacement (8', 9') en cage du dispositif de déplacement (10) sur son premier côté, et du cylindre à remplacer (8', 9') sur son second côté, le cylindre à remplacer (8, 9) déchargé étant en réserve en tant que cylindre de remplacement positionné sur le second côté (12 ) 3. Procédé selon la 2, caractérisé par le fait que, l'étape d'accrochage du cylindre de remplacement (8', 9') au dispositif de déplacement (10) consiste à : - avancer des moyens d'accrochage conjugués (300) ménagés sur le dispositif de déplacement (10), le long de l'axe 35 de chargement jusqu'à ce qu'ils soient dans le plan verticald'insertion (Pi) de moyens d'accrochage (100') disposés sur la première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9'), les moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) et les moyen d'accrochage (100') du cylindre de remplacement (8', 9') étant dans un même plan horizontal (H) ; - positionner le cylindre de remplacement (8', 9') en le déplaçant perpendiculairement à l'axe de chargement jusqu'à ce que l'axe du cylindre de remplacement (8', 9') soit aligné avec l'axe de chargement (C, C'), les moyens d'accrochage (100') du cylindre de remplacement (8',9') s'insérant alors avec les moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) pour obtenir une position relative couplée dans laquelle le dispositif de déplacement (10) et le cylindre de remplacement (8', 9') sont couplés en translation le long de l'axe de chargement (C, C'). 4. Procédé selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé par le fait que, l'étape d'accrochage du cylindre à remplacer (8, 9) au cylindre de remplacement (8', 9') positionné du premier côté (Il), consiste à : - pousser le cylindre de remplacement (8', 9') le long de l'axe de chargement (C, C') jusqu'à ce que des moyens d'accrochage conjugués (200') disposés sur la seconde extrémité (82', 92') du cylindre de remplacement (8', 9') soient situés dans un plan vertical d'insertion (Pi) de moyens d'accrochage (100) disposés sur la première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9), les moyens d'accrochage conjugués (200') étant à l'aplomb des moyens d'accrochage (100) dans une position découplée ; - ouvrir la cage de sorte que, le cylindre à remplacer (8, 9) étant progressivement déplacé verticalement vers le bas, les moyens d'accrochage (100) du cylindre à remplacer (8, 9) s'insèrent avec les moyens d'accrochage conjugués (200') du cylindre de remplacement (8', 9') pour qu'à la fin de l'ouverture de la cage, le cylindre à remplacer (8, 9) reposant alors par sesempoises (81, 82 ; 91, 92) sur des moyens de guidage, le cylindre à remplacer (8, 9) et le cylindre de remplacement (8', 9') soient couplés en translation selon l'axe de chargement (C, C'). 5. Procédé selon l'une des 2 à 4, caractérisé par le fait que, le cylindre de remplacement (8', 9') étant en cage (2), l'étape de découplage consiste à fermer la cage, de sorte que le cylindre de remplacement (8', 9') étant progressivement déplacé verticalement vers le haut, - sur le second côté, les moyens d'accrochage conjugués (200') de la seconde extrémité (82', 92') du cylindre de remplacement (8', 9') se désinsèrent des moyens d'accrochage (100) de la première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9) pour que, à la fin de la fermeture de la cage, les moyens d'accrochage conjugués (200') soient situés dans un plan vertical d'insertion (Pi) des moyens d'accrochage (100), les moyens d'accrochage (100) étant à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués (200') dans une position relative découplée ; et, - du premier côté, les moyens d'accrochage (100') de la première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9') se désinsèrent des moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) pour que, à la fin de la fermeture de la cage, les moyens d'accrochage (100') du cylindre de remplacement (8', 9') soient situés dans un plan vertical d'insertion (Pi") des moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10), les moyens d'accrochage conjugués (300) étant à l'aplomb des moyens d'accrochage (100') dans une position relative découplée. 6. Procédé selon la 1, caractérisé par le 30 fait que : - on positionne l'axe du cylindre de remplacement (8', 9') sur l'axe de chargement (C, C'), le cylindre de remplacement (8', 9') étant alors du second côté (12) de la cage (2) ;- on accroche une première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9) au dispositif de déplacement pousseur/tireur (10) , - on accroche une seconde extrémité (82, 92) du cylindre à remplacer (8, 9) orientée vers le second côté (12) à une première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9') orientée vers le premier côté (Il); - on actionne le dispositif de déplacement pousseur/tireur (10) en traction pour décharger le cylindre à remplacer (8, 9) hors de la cage vers le premier côté (Il), le cylindre à remplacer (8, 9) tractant en même temps le cylindre de remplacement (8', 9') depuis le second côté (12) à l'intérieur de la cage ; - on décroche le cylindre de remplacement (8', 9') du cylindre à remplacer (8, 9) ; et, on décroche le cylindre à remplacer (8, 9) du dispositif de déplacement (10), le cylindre à remplacer (8, 9) déchargé étant en réserve en tant que cylindre de remplacement positionné du premier côté (Il). 7. Procédé selon la 6, caractérisé par le fait que, le cylindre de remplacement (8', 9') étant en cage et décroché du cylindre à remplacer (8, 9), l'étape de décrochage du dispositif de déplacement (10) du cylindre à remplacer (8, 9) disposé du premier côté (Il) consiste à : -déplacer le cylindre à remplacer (8, 9) perpendiculairement à l'axe de chargement (C, C') pour que l'axe du cylindre à remplacer (8, 9) quitte l'axe de chargement (8, 9), des moyens d'accrochage (100) disposés sur la première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9) se désinsérant latéralement de moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10), par déplacement horizontal dans un plan vertical d'insertion (Pi), de sorte que le dispositif de déplacement (10) et le cylindre à remplacer (8, 9) ne soient plus couplés en translation le long de l'axe de chargement (C, C). 8. Procédé selon la 6 ou la 7, caractérisé par le fait que, l'étape d'accrochage du cylindre àremplacer (8, 9) avec le cylindre de remplacement (8', 9') positionné du second côté (12) et du dispositif de déplacement (10) approché du premier côté (Il) consiste à : - pousser le cylindre de remplacement (8', 9') le long de l'axe de chargement (C, C') jusqu'à ce que des moyens d'accrochage (100') disposés sur la première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9') soient situés dans un plan vertical d'insertion (Pi) de moyens d'accrochage conjugués (200) disposés sur la seconde extrémité (82, 92) du cylindre à remplacer (8, 9), les moyens d'accrochage (100') étant à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués (200) ; - actionner le dispositif de déplacement (10) le long de l'axe de chargement (C , C') de sorte que des moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) soient situés dans un plan vertical d'insertion (Pi) de moyens d'accrochage (100) disposés sur la première extrémité (81, 91) du cylindre à remplacer (8, 9), les moyens d'accrochage conjugués (300) étant à l'aplomb des moyens d'accrochage (100); - ouvrir la cage (2) de sorte que, le cylindre à remplacer (8, 9) étant progressivement déplacé verticalement vers le bas, les moyens d'accrochage (100) et les moyens d'accrochage conjugués (200) du cylindre à remplacer (8, 9) s'insèrent, du premier côté (11), avec les moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) et, du second côté (12), avec les moyens d'accrochage (100') du cylindre de remplacement (8', 9') pour qu'à la fin de l'ouverture de la cage, le cylindre à remplacer (8, 9) reposant alors par ses empoises sur des moyens de guidage, le dispositif de déplacement (10), le cylindre à remplacer (8, 9) et le cylindre de remplacement (8', 9') soient couplés en translation selon l'axe de chargement (C, C'). 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé par le fait que, le cylindre de remplacement (8', 9') étant en cage (2), l'étape de découplage du cylindre de remplacement (8', 9') et du cylindre à remplacer (8, 9) consiste à fermer la cage, de sorte que, le cylindre de remplacement (8', 9')étant progressivement déplacé verticalement vers le haut, des moyens d'accrochage (100') de la première extrémité (81', 91') du cylindre de remplacement (8', 9') se désinsèrent des moyens d'accrochage conjugués (200) de la seconde extrémité (82, 92) du cylindre à remplacer (8, 9), par déplacement dans un plan vertical d'insertion (Pi), les moyens d'accrochage (100') du cylindre de remplacement (8', 9') étant situés à l'aplomb des moyens d'accrochage conjugués (200) du cylindre à remplacer (8, 9), dans une position relative découplée. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé par la fait que : - ledit cylindre de remplacement (8', 9') est initialement porté par un châssis (17 ; 18) d'un chariot de chargement (15 ; 16) apte à se déplacer pour positionner l'axe dudit cylindre de remplacement (8', 9') sur l'axe de chargement (C, C') de la cage ; - le cylindre à remplacer (8, 9) est déchargé de manière à être reçu dans un châssis (18 ; 17) d'un chariot de déchargement (16 ; 15) apte à se déplacer pour positionner l'axe dudit cylindre à remplacer (8, 9) hors de l'axe de chargement (C, C') de la cage, ledit chariot de déchargement pouvant jouer le rôle dudit chariot de chargement au cours d'un changement ultérieur de cylindre. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé par le fait que le remplacement des cylindres est réalisé alors que l'on poursuit le défilement de la bande à laminer. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé par le fait que deux cylindres de travail (8, 8' ; 9, 9') disposés de part et d'autre de la bande à laminer sont changées simultanément. 13. Installation de laminage pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 12, l'installation comportant au moins une cage (2) munie d'un équipage de cylindres (80, 8, 9, 90) dont les axes sont disposés sensiblement horizontalement dans un plan principal vertical (P), ledit équipage comportant au moins un cylindre à remplacer (8, 9), caractérisée en ce qu'elle comporte : - sur un premier côté (11) de l'installation par rapport à un axe de laminage (A), un premier chariot (15) déplaçable pour positionner au moins un premier châssis (17) dans le plan principal à proximité d'un premier montant (21) de la cage ; - sur un second côté (12) de l'installation par rapport à l'axe de laminage (A), un second chariot (16) déplaçable pour positionner au moins un second châssis (18) dans le plan principal à proximité d'un second montant (22) de la cage ; - un dispositif de déplacement de cylindres (10) disposé sur le premier côté (11), permettant de translater un cylindre dans le plan principal le long d'un axe de chargement (C, C') sensiblement horizontal, ledit dispositif de déplacement pouvant fonctionner en traction pour décharger le cylindre à remplacer (8, 9) hors de la cage (2) sur le premier châssis (17), le cylindre à remplacer couplé à un cylindre de remplacement (8', 9') tirant ce dernier depuis le second châssis (18) vers l'intérieur de la cage, ou en poussée pour charger un cylindre de remplacement (8', 9') depuis le premier châssis (17) vers l'intérieur de la cage, le cylindre de remplacement couplé au cylindre à remplacer (8, 9) poussant ce dernier hors de la cage sur le second châssis (18), et en ce que les première et seconde extrémités (81, 82, 91, 92 ; 81', 82', 91', 92') du cylindre à remplacer (8, 9) et du cylindre de remplacement (8', 9') sont respectivement munies de moyens d'accrochage (100, 100') et de moyens d'accrochage conjugués (200, 200') qui permettent de coupler, de manière amovible, en translation le long de l'axe de chargement (C, C'), le cylindre à remplacer et le cylindre de remplacement. 14. Installation selon la 13, caractérisée en ce que, la cage (2) étant telle que, lors de son ouverture, lecylindre en cage est déplacé dans le plan principal (P) verticalement vers le bas et, lors de sa fermeture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal (P) verticalement vers le haut, les moyens d'accrochage (100, 100') d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer (8, 9) et le cylindre de remplacement (8', 9') et les moyens d'accrochage conjugués (200, 200') de l'autre cylindre autorisent un couplage et un découplage mutuel par déplacement relatif vertical dans un plan médian vertical (V, V') parallèle au plan principal (P) et dans un plan vertical d'insertion (Pi, Pi') perpendiculaire au plan principal (P), de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu lors de l'ouverture de la cage ou lors de la fermeture de la cage. 15. Installation selon la 14, caractérisé en ce que: - les moyens d'accrochage disposés sur une première extrémité des cylindres comporte au moins un organe d'accrochage (100) muni d'une partie d'insertion (106) disposée, dans le plan vertical d'insertion (Pi), à l'extrémité d'une partie d'axe (107) perpendiculaire au plan d'insertion, la dimension (E) selon une direction horizontale de la partie d'insertion étant supérieure à la dimension correspondante (e) de la partie d'axe ; et, - les moyens d'accrochage conjugués disposés sur la seconde extrémité des cylindres comportent au moins un organe d'accrochage conjugué (200') muni d'un évidement (206') vertical traversant dont le côté le plus éloigné de la seconde extrémité du cylindre est partiellement fermé par des ergots (207'a-b) faisant saillie horizontalement l'un vers l'autre ; la partie d'insertion (106) étant apte à s'insérer et à coulisser verticalement le long dudit évidement (206'), la partie d'axe (107) étant apte à passer entre les ergots (207'a-b), la distance horizontale (e') entre les ergots étant supérieure à la dimension horizontale (e) de la partie d'axe (107) mais inférieure à la dimension horizontale (E) de la partie d'insertion (106), pourdéfinir une position relative couplée en translation le long de l'axe de chargement. 16. Installation selon l'une des 13 à 15, caractérisée en ce que ledit dispositif de déplacement (10) comporte des moyens d'accrochage conjugués (300) aptes à être couplés avec les moyens d'accrochage (100, 100') disposés sur une première extrémité (81, 91, 81', 91') d'un cylindre parmi le cylindre de remplacement (8', 9') et le cylindre à remplacer (8, 9). 17. Installation selon la 16, caractérisée en ce que, la cage (2) étant telle que, lors de son ouverture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal (P) verticalement vers le bas et, lors de sa fermeture, le cylindre en cage est déplacé dans le plan principal (P) verticalement vers le haut, les moyens d'accrochage (100, 100') d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer (8, 9) et le cylindre de remplacement (8', 9') et les moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) autorisent un couplage ou un découplage mutuel par déplacement relatif vertical dans un plan médian vertical (V, V') parallèle au plan principal (P) et dans un plan vertical d'insertion (Pi, Pi') perpendiculaire au plan principal (P), de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu respectivement lors de l'ouverture de la cage et lors de la fermeture de la cage. 18. Installation selon l'une des 16 et 17, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage (100, 100') d'un cylindre parmi le cylindre à remplacer (8, 9) et le cylindre de remplacement (8', 9') et les moyens d'accrochage conjugués (300) du dispositif de déplacement (10) autorisent un couplage ou un découplage mutuel par déplacement relatif horizontal dans un plan médian horizontal (H, H') perpendiculaire au plan principal (P) et dans un plan vertical d'insertion (Pi, Pi') perpendiculaire au plan principal (P), de sorte que le couplage et le découplage peuvent avoir lieu lors du déplacement du cylindre de remplacement (8', 9') pour le positionner sur l'axe dechargement (C, C') ou lors du déplacement du cylindre à remplacer (8, 9) pour le mettre en réserve hors de l'axe de chargement (C, C'). 19. Installation selon les 16, 17 et 18 en combinaison, caractérisée en ce que les moyens d'accrochage conjugués du dispositif de déplacement (10) comportent un membre d'accrochage conjugué (300) muni d'une rainure horizontale (306) ouverte par au-dessus disposée perpendiculaire à l'axe de chargement (C, C') et apte à recevoir, par approche horizontale et par approche verticale par au-dessus, la partie d'insertion (106) d'un organe d'accroche (100), la dimension verticale (F) de la partie d'insertion (106) étant supérieure à la dimension verticale (f) correspondante de la partie d'axe (107). 20. Installation selon l'une des 16 à 19, caractérisée en ce que ladite partie d'insertion (106) de l'organe d'accroche (100) est en forme de croix disposée dans le plan vertical d'insertion (Pi) et comporte un bras vertical (106v) et un bras horizontal (106h). 21. Installation selon l'une des 13 à 20, caractérisé en ce que ledit équipage de cylindres comporte une pluralité de cylindres à remplacer (8, 9) et en ce que l'installation permet de remplacer ladite pluralité de cylindres à remplacer en une seule étape. 22. Installation selon l'une des 13 à 21, caractérisée en ce que ledit équipage de cylindres comporte des cylindres qui ne sont pas à remplacer, et en ce que seuls lesdits cylindres qui ne sont pas à remplacer peuvent être directement entraînés en rotation par des moyens d'entraînement (3, 4 5) adaptés. 23. Installation selon la 22, caractérisée en ce que l'installation est du type skin-pass . | B | B21 | B21B | B21B 31 | B21B 31/10 |
FR2893407 | A1 | ETALON DE CALIBRAGE. | 20,070,518 | 5 10 La présente invention concerne un étalon de calibrage, en particulier pour le calibrage de dispositifs de mesure non destructive de l'épaisseur de couches minces, avec un plateau porteur dans un matériau de base et un étalon placé sur le plateau porteur qui présente l'épaisseur des couches à mesurer pour laquelle le dispositif doit être calibré. Lors de la mesure non destructive de l'épaisseur de couches minces par un procédé 1.5 d'induction magnétique ou un procédé à courants de Foucault, en fonction du matériau de base et/ou du revêtement, il est nécessaire de calibrer les dispositifs selon une norme pour la mesure respective. Grâce au calibrage, on relève une différence entre la valeur de consigne et la valeur réelle mesurée. Cette différence est alors corrigée, de telle sorte que l'appareil est calibré pour l'opération de mesure. 20 Le calibrage s'effectue de telle manière qu'une première valeur est d'abord relevée au moyen d'une sonde de mesure du dispositif de mesure sur un matériau de base. Une autre valeur est ensuite relevée sur un étalon, qui est placé sur le plateau porteur précédemment mesuré. La différence donne l'épaisseur de couche mesurée. L'étalon fixe la valeur de consigne à mesurer. Après plusieurs mesures, l'écart relevé entre les valeurs de consigne et 25 les valeurs réelles est déterminé et calibré. Les étalons de calibrage connus jusqu'ici se composent d'un plateau porteur en matériau de base à base d'acier et de fer pour le procédé de mesure d'épaisseur de coche par induction magnétique, et d'un matériau de base non ferromagnétique, par exemple de l'acier non magnétique, de l'aluminium et leurs alliages, pour la mesure d'épaisseur de couche par le procédé à courants de Foucault. Les surfaces 30 du plateau porteur sont de manière préférée polies. Sur le plateau porteur est placé ou collé un étalon, par exemple sous forme de feuille en matière plastique. Ces étalons de calibrage posent problème car des déformations peuvent apparaître dès la dépose ou le collage. Pour éviter ces inconvénients, il a été proposé par le DE 10 2205 028 652.6 d'appliquer l'étalon sur le plateau porteur en frottant, afin d'éviter les déformations. Dans un mode de réalisa- 35 tion préféré, l'étalon est ici une couche isolante, en particulier un matériau semi-conducteur. Cet étalon de calibrage a fait ses preuves dans la pratique. Partant de cet étalon de calibrage, l'objectif de la présente invention est d'améliorer la précision du calibrage afin d'obtenir une meilleure précision de mesure avec les dispositifs 2 de mesure ainsi calibrés. Cet objectif est atteint par l'étalon de calibrage selon la présente invention, dans lequel un dispositif de maintien placé sur le corps de base de l'étalon de calibrage reçoit au moins l'étalon de telle manière par rapport au corps de base que, lors de l'application d'une sonde de mesure du dispositif de mesure non destructive de couches minces sur l'étalon, sa position peut être modifiée sur au moins un degré de liberté. D'autres configurations et variantes avantageuses apparaîtront à la lecture de la description qui suit. Avec l'étalon variable en longueur au moins sur un degré de liberté lors de la mise en place d'une sonde de me-sure du dispositif de mesure de couches minces, il est possible d'obtenir une mise en place sans basculement de la sonde de mesure ou d'une calotte d'application avec un élément capteur associé à elle sur la sonde de mesure. Du fait de cet étalon variable depuis la position de repos pendant le relevé de plusieurs valeurs réelles pour le calibrage du dispositif, il est possible que la sonde de mesure soit toujours appliquée dans la même position, même lorsque la sonde de mesure est entièrement soulevée de l'étalon de calibrage, puis ré- appliquée. Du fait de l'étalon de longueur variable, une sorte d'agencement flottant de l'étalon sur le corps de base de l'étalon de calibrage est obtenu, de telle sorte que l'agencement sans basculement de la sonde de mesure devient possible et que l'apparition d'erreurs est ainsi considérablement réduite. D'après un mode de réalisation avantageux de l'invention, il est prévu que l'étalon soit positionné par le dispositif de maintien, par rapport au corps de base, d'une manière fixe en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la surface de l'étalon. Il est ainsi possible, lors de la mise en place de la sonde de mesure en dehors d'un axe médian de l'étalon, d'obtenir un mouvement de déviation défini, en particulier flottant, sans rotation. L'orientation de l'étalon par rapport au corps de base reste conservée, si bien qu'on dispose de conditions de mesure identiques pour chaque mesure, donc pour relever les valeurs réelles. Du fait du montage immobile en rotation, une rotation supplémentaire de l'étalon pour faire basculer ou dévier l'étalon depuis la position de repos est empêchée, si bien que des conditions claires sont prévues lors du calibrage. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif de maintien présente un élément de maintien souple élastiquement qui présente, en particulier sur son axe médian, une surface d'appui pour recevoir de manière centrale l'étalon ou le plateau porteur avec un étalon placé dessus. Avec cet élément de maintien, immédiatement lors de la mise en place d'une sonde de mesure sur l'étalon, une déviation au moins légère depuis la position de repos peut se faire, afin qu'une mesure sans basculement soit possible. En particulier lors du cati- brage d'un appareil de mesure portatif, l'utilisateur peut ainsi compenser des forces appliquées de façon variable, afin d'éviter les moindres détériorations de la surface de l'étalon et/ou de la calotte d'application. Suivant un mode de réalisation préféré, l'élément de maintien du dispositif de maintien 3 est réalisé en membrane en forme de disque. Une telle membrane en forme de disque est réalisée avec une épaisseur de paroi très mince, de telle sorte que cette membrane est souple élastiquement. Par exemple, la membrane peut être réalisée rigide dans un alliage cuivre-béryllium, en nickel, aluminium ou analogue. La membrane peut présenter de manière préférée des protubérances ou des renfoncements placés radialement à l'axe médian, qui déterminent la flexion ainsi que respectivement la force de flexion et la force de rappel. D'après un mode de réalisation alternatif du dispositif de maintien, il est prévu que l'élément de maintien soit conformé en disque ressort avec des estampages en forme de segment de cercle. Un tel disque ressort présente les mêmes propriétés qu'une membrane en forme de disque. De manière préférée, l'élément de maintien est fixé dans un renfoncement sur le corps de base. Ce renfoncement sert quasiment d'espace libre pour un mouvement de déviation de l'élément de maintien. De manière préférée, le renfoncement est réalisé avec un épaule-ment périphérique dans lequel l'élément de maintien s'appuie pour avoir une orientation et un positionnement simples. D'après un autre mode de réalisation préféré de l'invention, il est prévu que le dispositif de maintien comprenne au moins un élément d'amortissement ou à ressort qui s'appuie sur le fond du renfoncement et se met en prise sur une face inférieure de l'élément de main-tien. Un tel élément d'amortissement ou à ressort peut appliquer en plus une force de résis- 2() tance sur l'étalon pendant la mise en place d'une sonde de mesure. Lors de l'utilisation d'un tel élément d'amortissement ou à ressort, l'élément de maintien conformé en membrane en forme de disque ou en disque ressort peut être réalisé mou. Cela présente l'avantage qu'une déviation en douceur de l'étalon est possible, ce qui améliore la mesure des valeurs de me-sure et permet donc d'obtenir un calibrage plus précis. 2.5 Dans un mode de réalisation préféré, il est prévu que le plateau porteur soit prévu dans un logement du corps de base et que la surface du plateau porteur se trouve, dans une position de repos, dans le plan de la surface du corps de base. La surface du corps de base forme ainsi une surface d'appui sur laquelle un pôle auxiliaire d'un appareil de mesure portatif peut être appliqué afin de réaliser une première mesure sur le plateau porteur dans le 30 même plan. Dans le logement du corps de base est prévu également, de manière préférée, le renfoncement destiné à placer l'élément de maintien du dispositif de maintien. En outre. entre le logement du corps de base et le plateau porteur est réalisée de manière préférée une étroite fente périphérique. À travers l'étroite fente d'air périphérique, la surface du plateau porteur, variable au moins sur un degré de liberté depuis la position de 3.5 repos, et donc également la surface de mesure de l'étalon, agissent comme un matériau continu par rapport au corps de base voisin, si bien que les lignes radiales du champ de force peuvent être réalisées quasi continues, sans dégradation par rapport à une surface ininterrompue. De manière préférée, l'étalon de calibrage est réalisé avec plusieurs étalons ayant des épaisseurs de couche différentes, qui sont appliqués sur les plateaux porteurs. Les plateaux porteurs sont placés ici de manière préférée en une série juxtaposée, séparés par une fente étroite. Cette largeur de fente est, de manière préférée, prévue également entre le plateau porteur et le corps de base, de telle sorte que règnent des conditions identiques. Ainsi, un étalon de calibrage pour plusieurs épaisseurs de couche peut être réalisé au moyen d'un corps de base, les mêmes conditions étant obtenues pour toutes les épaisseurs de couche. De manière préférée, un étalon de calibrage ayant plusieurs épaisseurs de couche étalon différentes est construit de telle manière que le plateau porteur qui reçoit l'étalon de IO plus grande épaisseur est placé au centre du corps de base et que les autres plateaux porteurs portant chacun un étalon sont placés, pour une épaisseur décroissante de l'étalon, à une distance croissante de l'étalon de plus grande épaisseur. Cela permet de garantir que, pour relever la plus forte épaisseur de l'étalon, on dispose d'un champ de force radial important, afin de permettre un relevé précis de la valeur réelle. 15 L'étalon de calibrage selon la présente invention peut être réalisé en ce qu'on appelle un standard de précision, qui permet une application sans basculement de la sonde de me-sure d'un dispositif de mesure non destructive de l'épaisseur de couches minces sur l'étalon, si bien qu'on a toujours des conditions identiques lors de l'application d'une sonde de me-sure sur l'étalon. 20 L'invention, ainsi que d'autres modes de réalisation et variantes avantageuses de celle-ci, vont être décrits et expliqués en détail dans ce qui suit à l'aide des exemples représentés sur les dessins. Les caractéristiques figurant dans la description et les dessins peuvent s'appliquer selon la présente invention séparément ou à plusieurs, dans n'importe quelle combinaison. Sont représentés : 25 Figure 1 : une vue de dessus schématique d'un étalon de calibrage selon la présente invention ; Figure 2 : une vue schématique en coupe le long de la ligne I-I de la figure 2 de l'étalon de calibrage selon la présente invention ; Figure 3 : une vue schématique lors du calibrage d'un appareil de mesure portatif des-30 tiné à mesurer l'épaisseur de couches minces ; Figure 4 : une vue partielle agrandie de la vue en coupe de la figure 2. Sur la figure 1 est représentée une vue de dessus schématique d'un étalon de calibrage 1 1 selon la présente invention. La figure 2 montre une vue en coupe schématique le long de la ligne I-1 de la figure 1 . L'étalon de calibrage 1 1 comprend un corps de base 12 qui 35 présente un logement 14 pour au moins un plateau porteur 16, sur lequel est appliqué un étalon 17 ayant une épaisseur définie. L'étalon 17 présente une face supérieure et une face inférieure, qui sont polies de manière plane et parallèle, en particulier polies brillant. L'étalon 17 est fixé par frottement sur une surface 18 de mesure du plateau porteur 16, qui est poli de la même manière que l'étalon 17. Sous l'effet des forces de Coulomb, il se produit un soudage à froid entre l'étalon 17 et le plateau porteur 16. De plus, dans la zone de transition respectivement la zone de bord de l'étalon 17 avec la surface 18 de mesure du plateau porteur 16, un congé creux peut être 5 formé pour protéger cette zone de bord de la corrosion. Ce congé creux n'a donc qu'un effet d'étanchéité. L'étalon 17 peut être fourni dans des épaisseurs de couche pouvant atteindre 1000 m. D'après une configuration préférée, l'étalon 17 est fabriqué comme une couche isolante, en particulier dans un matériau semi-conducteur, par exemple du silicium ou du germanium. Dans le logement 14 du corps de base 12 sont prévus des renfoncements 21. À ces renfoncements 21 sont associés des dispositifs de maintien 22 qui portent à chaque fois le plateau porteur 16. Le dispositif de maintien 22 se compose d'un élément de maintien 24 souple élastique, qui s'étend sur le renfoncement 21 et s'appuie sur un épaulement 26 délimitant le renfoncement 21. Cet épaulement 26 sert au bon positionnement de l'élément de 1.5 maintien 24. Par exemple, l'élément de maintien 24 est conformé en membrane en forme de disque. Cette membrane en forme de disque présente sur son axe médian une surface d'appui 28 qui est prévue pour recevoir un raccord 29 qui porte le plateau porteur 16. En face du raccord 29 sur la face inférieure de l'élément de maintien 24 est prévu de manière préférée un élément 34 d'amortissement ou à ressort qui s'appuie contre le fond 32 du 20 renfoncement 21. Cet élément 34 d'amortissement ou à ressort peut être conformé en ressort en spirale, en élément élastique de type caoutchouc ou analogue. L'élément de maintien 24 conformé en membrane en forme de disque présente, entre une section d'appui sur l'épaulement 26 et une surface d'appui 28, des protubérances et/ou renfoncements 33. En fonction de l'épaisseur de la membrane, du matériau de la membrane, ainsi que des 25 configurations des protubérances ou renfoncements 33, la force de ressort de la membrane et également la course du ressort peuvent être fixées. L'élément de maintien 24 est de manière préférée tenu sur l'épaulement 26 par un collage ou un brasage. L'agencement décrit ci-dessus d'un étalon 17 sur le plateau porteur 16, qui est reçu par le dispositif de maintien 22 par rapport au corps de base 12, peut former un étalon de cali- 30 brage 1 1 qui se compose donc seulement d'un étalon 17. En variante, plusieurs étalons 17 peuvent également être placés les uns à côté des autres, comme il ressort de l'exemple de réalisation des figures I et 2. Le plateau porteur 16 est par exemple réalisé avec une sur-face de base carrée. Cela présente l'avantage qu'une fente régulière est possible entre le plateau porteur 16 et le corps de base 12, ainsi qu'entre les plateaux porteurs 16 voisins. 3.5 Avec l'agencement selon la présente invention de l'étalon 17 ou du plateau porteur 16 avec l'étalon 17 prévu dessus par rapport au corps de base 12, il est possible de placer l'étalon 17 de manière immobile en rotation par rapport au corps de base 12, mais de façon mobile de manière souple sur son axe longitudinal médian ou le long de la normale à la surface de l'étalon 17, ainsi que de le tenir par une membrane en forme de disque dans une déviation flottante d'une manière immobile en rotation par rapport au logement 14. Cela garantit en même temps que, lors du basculement depuis une position de repos, il ne se produit pas de coincement avec une section de paroi voisine du corps de base 12 ou du pla- teau porteur 16. Dans le même temps, on a pour effet que la fente d'air 36 ne provoque pas d'interruption des lignes radiales de force d'un élément capteur de la sonde de mesure, ce qui augmente la précision de la mesure. À côté du plateau porteur 16 est formée une surface d'appui 37 sur le corps de base 12, qui se trouve de manière préférée dans le même plan par rapport à la surface d'appui ou bien à la surface de mesure 18 du plateau porteur 16. Une telle surface d'appui 37 est conformée en pôle auxiliaire, pour y placer des appareils de mesure portatifs et placer en-suite une sonde de mesure sur l'étalon 17 par un mouvement de bascule de l'appareil de mesure portatif. Sur la figure 3 est représenté un tel exemple de réalisation. Un appareil de mesure por- tatif 41 est placé avec un pied 42 d'appui sur une surface 37 d'appui. Il se produit ensuite un mouvement de bascule, de telle sorte qu'une sonde 43 de mesure est rapprochée de l'étalon 17. Dans l'exemple de réalisation, une calotte d'application 44 de la sonde 43 de mesure est placée à l'extérieur d'un axe médian de l'étalon 17. Cela entraîne une modification de la position de l'étalon 17 depuis la position de repos. Du fait du placement flottant de l'étalon 17 à l'aide du dispositif de maintien 22 par rapport au corps 12 de base, il est possible qu'une application excentrée soit compensée par un mouvement de déviation de l'étalon 17, si bien que l'étalon 17 est orienté dans une position dépourvue de basculement par rapport à la sonde 43 de mesure. L'erreur de mesure due au basculement peut donc être éliminée par l'agencement flottant de l'étalon 17. Du fait du placement immobile en rotation de l'éta- lon 17 avec le dispositif de maintien 22 par rapport au corps de base, une déviation définie de l'étalon 17 est garantie. Sur la figure 4 est représentée une vue agrandie d'un étalon de calibrage 11 selon la figure 2. La vue de gauche montre le plateau porteur 16 dans une position de repos. La vue de droite montre le plateau porteur 16 dans une position de déviation maximale, qui est li-mitée respectivement par le logement 14 et la fente 36 entre le plateau porteur 16 et le logement 14. En variante, le dispositif de maintien 22 peut également être conformé pour limiter le mouvement de déviation. De tels étalons de calibrage 1 1 peuvent également être utilisés pour des sondes de me-sure à main, qui sont reliées par une ligne de signal à un dispositif de mesure non destruc- tive de l'épaisseur de couches minces. De même, les étalons de calibrage 1 l sont prévus pour des dispositifs de mesure qui sont tenus mobiles en haut et en bas sur un trépied, par exemple. Un mode de réalisation alternatif d'un étalon de calibrage 1 l représenté sur la figure 1 peut résider dans le fait que l'un des plateaux porteurs 16 est inséré dans le logement 14 du corps de base 12 sans étalon 17 placé dessus. Ce plateau porteur 16 comprend une surface 18 de mesure qui sert de surface de référence et est orientée de manière identique aux autres surfaces 18 de mesure des autres plateaux porteurs 16. Un tel plateau porteur 16 sans étalon 17 est placé de manière préférée dans la partie de bord du logement 14. Le plateau porteur 16 sans étalon 17 correspond de manière préférée à la taille des autres plateaux porteurs 16 prévus dans le logement. En variante, un plateau porteur 16 de plus petite sur-face peut également être prévu, mais qui est placé flottant de la même manière que les autres plateaux porteurs 16. Toutes les caractéristiques ci-dessus sont importantes pour l'invention et peuvent être combinées à volonté | La présente invention concerne un étalon de calibrage, en particulier pour le calibrage de dispositifs de mesure non destructive de l'épaisseur de couches minces, avec un plateau porteur (16) dans un matériau de base et un étalon (17) placé sur le plateau porteur (16) qui présente l'épaisseur de la couche pour laquelle le dispositif doit être calibré, un dispositif de maintien (12) placé sur le corps de base (12) de l'étalon de calibrage (11) recevant au moins l'étalon (17) de telle manière par rapport au corps de base (12) que, lors de l'application d'une sonde de mesure du dispositif de mesure non destructive de couches minces sur l'étalon (17), sa position peut être modifiée sur au moins un degré de liberté. | 1. Étalon de calibrage, en particulier pour le calibrage de dispositifs de mesure non destructive de l'épaisseur de couches minces, avec un plateau porteur (16) dans un matériau de base et un étalon (17) placé sur le plateau porteur (16) qui présente l'épaisseur de la couche pour laquelle le dispositif doit être calibré, caractérisé en ce qu'un dispositif de maintien (22) placé sur le corps de base (12) de l'étalon de calibrage (Il) reçoit au moins l'étalon (17) de telle manière par rapport au corps de base (12) que, lors de l'application d'une sonde de mesure du dispositif de mesure non destructive de couches minces sur l'éta- Ion (17), sa position peut être modifiée sur au moins un degré de liberté. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'étalon (17) est positionné par le dispositif de maintien (22) d'une manière fixe en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la surface de l'étalon (17). 3. Étalon de calibrage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de maintien (22) présente au moins un élément de maintien souple élastiquement (24) qui présente, en particulier sur son axe médian, une surface d'appui (28) pour recevoir de manière centrale l'étalon (17) ou le plateau porteur (16) avec l'étalon (17) placé dessus. 4. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de maintien (22) comprend un élément de maintien (24) qui est conformé en membrane en forme de disque. 5. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de maintien (22) présente un élément de maintien (24) qui est conformé en disque ressort avec des estampages en forme de segment de cercle. 6. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, caracté-25 risé en ce que le dispositif de maintien (22) est placé entre l'étalon (17) et le corps de base (12). 7. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de maintien (24) du dispositif de maintien (22) est associé à un renfoncement (21) dans le corps de base (12). 30 8. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif de maintien (22) comprend au moins un élément (31) d'amortissement ou à ressort qui s'appuie sur le fond (32) du renfoncement (31) et se met en prise sur une face inférieure de l'élément de maintien (24). 9. Étalon de calibrage selon la 8, caractérisé en ce que l'élément (31) 35 d'amortissement ou à ressort est placé sur l'axe médian de l'élément de maintien (24). 10. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, carac- térisé en ce que le plateau porteur (16) est prévu dans un logement (14) du corps de base (12) et la surface du plateau porteur (16) se trouve, dans une position de repos de l'étalon(17), dans le plan de la surface (37) du corps de base (12). 11. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'entre le logement (14) du corps de base (12) et le plateau porteur (16) est réalisée de manière préférée une étroite fente périphérique (36). 12. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que plusieurs plateaux porteurs (16) ayant chacun un étalon (17) sont prévus les uns à côté des autres dans le corps de base (12) et une étroite fente (36) est formée entre les plateaux porteurs (16) associés les un aux autres. 13. Étalon de calibrage selon l'une quelconque des précédentes, carac- térisé en ce que, dans le cas de plusieurs étalons (17) placés sur un corps de base (12) chacun sur un plateau porteur (16), l'étalon (17) de plus grande épaisseur est placé au centre du logement (14) du corps de base (12) et les autres étalons (17) sont disposés par épaisseur décroissante par rapport à l'étalon (17) de plus grande épaisseur.15 | G | G01 | G01B,G01D | G01B 21,G01B 7,G01D 18 | G01B 21/08,G01B 7/06,G01D 18/00 |
FR2900540 | A1 | DISPOSITIF POUR METTRE ET ENLEVER DES ACCESSOIRES RENDUS FIXES OU COULISSANTS SUR UNE LIGNE DE PECHE MONTEE. | 20,071,109 | La présente invention concerne un . Afin d'optimiser son action, le pêcheur doit pouvoir adapter rapidement son montage aux conditions de pêche. La vitesse du courant, la profondeur de l'eau, l'appât utilisé, le poisson recherché sont autant de paramètres qui impliquent des modifications du montage pas toujours pratiques à effectuer. En effet, remplacer un voyant sur une ligne par un flotteur ou l'inverse, induit une section de la ligne et un remontage. Il-ès souvent, remplacer un flotteur fixe par un flotteur coulissant, un lest 10 fixe par un lest coulissant, entraîne les mêmes obligations. Lorsque 1,e pêcheur décide d'ajouter ou d'enlever du lest sur sa ligne, plusieurs cas de figure s'offrent à lui. Si le plomb est percé pour coulisser sur la ligne, le pêcheur est obligé de couper le fil et de remonter. Pour détacher un plomb fendu, pincé sur la ligne, le pêcheur utilise ses dents, un couteau ou un outil 15 spécifique. 'Iïès souvent le plomb n'est pas réutilisé, particulièrement dans les petits grammages du fait de la déformation subie. Les plombs fendus, pincés sur un bas de ligne endommagé ne resservent quasiment jamais. Plusieurs dispositifs existent pour tenter de remédier à ces inconvénients. Il existe des flotteurs fendus longitudinalement permettant l'accès de la 20 ligne à un canal central. Une tige souvent conique est ensuite glissée dans ce canal de haut en bas de manière à bloquer le fil contre la paroi interne de celui-ci. Ainsi le flotteur peut être attaché sur une ligne montée mais il ne coulisse pas. Les plombs fendus du type "Catherine", basés sur le même principe de blocage du fil sont plus polyvalents. En effet, la tige conique, axiale que l'on glisse 25 dans le canal central possède une gouttière qui, alignée sur la fente du plomb, permet l'accès de la ligne au coeur de la tige. Il suffit d'orienter la tige d'un demi-tour pour que le fil soit prisonnier dans la gouttière momentanément fermée par la paroi interne du canal. De cette manière le plomb coulisse sur la ligne. Ce système a ses limites. Puisque la tige est creusée, son diamètre est 30 relativement important par rapport au diamètre externe du plomb (jusqu'à 2/3 de celui-ci). De ce fait, lorsque le plomb est utilisé fixe (le fil pincé entre la paroi externe de la tige et la paroi interne du canal) ou même coulissant (le fil ayant tendance à vouloir sortir de la gouttière), il est désaxé par rapport à la ligne. Un autre inconvénient apparaît dans les petits grammages. 'Iéchniquement, la gouttière n'est 35 plus réalisable dans une tige de petite section. Cette dernière est alors remplacée par un tube conique. Pour être utilisé coulissant, ce petit plomb ne peut être attaché sur une ligne montée, il faut donc la couper et la remonter. D'autres flotteurs et certains plombs du type "Jardine", destinés à être 2900540 -2- placés sur une ligne montée, comportent un ressort axial. L'utilisateur enroule le fil dans les spires du ressort dans un sens à une extrémité du flotteur ou du plomb, dans l'autre à l'autre extrémité. L'installation est plus compliquée que dans l'exemple précédent et ces accessoires ne coulissent sur le fil que si l'utilisateur opère sur eux 5 une traction du fait des frottements du fil contre la paroi externe de ceux-ci. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il est constitué d'une pièce présentant deux percées verticales, parallèles et communicantes, la première communicant aussi avec le bord latéral de la pièce pour permettre l'accès d'une ligne de pêche à la deuxième et d'un brin qui, positionné dans la première percée, canalise la ligne dans la deuxième (la pièce coulisse alors sur la ligne), positionné dans la deuxième percée, presse la ligne contre la paroi interne de celle-ci (la pièce est alors fixe sur la ligne). Selon des modes particuliers de réalisation : - Les deux percées peuvent être sécantes, la première communicant par le 15 biais d'une fente avec le bord latéral de la pièce. - Les deux percées peuvent être sécantes, la première communicant directement avec le bord latéral de la pièce. - Les deux percées peuvent communiquer par le biais d'une fente, la première communicant par le biais d'une fente avec le bord latéral de la pièce. 20 - Les deux percées peuvent communiquer par le biais d'une fente, la première communicant directement avec le bord latéral de la pièce. - Le brin peut être élastique et être introduit latéralement dans l'une ou l'autre des deux percées. - Le brin peut être rigide et être introduit dans l'une ou l'autre des deux 25 percées par le sommet de la pièce. - La deuxième percée peut être désaxée. - Les deux percées et la fente sur le bord de pièce peuvent être non-alignées. - La ou les fentes peuvent être déviées. Les dessins annexés illustrent l'invention : 30 Les figures 1, 2 et 3 représentent en coupe, le dispositif de l'invention. Les figures 4, 5 et 6 représentent des vues latérales de ce dispositif. Les figures 7, 8 et 9 représentent des vues latérales d'une variante de ce dispositif. Les figures 10, 11, 12 représentent en coupe des variantes de ce dispositif. 35 En référence à ces dessins, le dispositif comporte une pièce (3) présentant deux percées verticales, parallèles et communicantes (1 et 2), la première (1) communicant aussi avec le bord latéral de la pièce (3) pour permettre l'accès d'une ligne de pêche montée (4) à la deuxième (2). -3 Dans la forme de réalisation selon les figures 1 à 6, les deux percées (1 et 2) sont sécantes, la première (1) communicant avec le bord latéral de la pièce (3) par une fente (7). Cette fente (7), d'une épaisseur inférieure au diamètre des percées, permet l'introduction latérale d'un brin élastique (5) dans la pièce (3). L'utilisateur étire préalablement le brin (5) pour qu'il puisse passer dans la fente (7) et être positionné dans l'une des deux percées (voir figure 4). Le brin élastique (5) ayant une forme correspondante aux percées (1 ou 2) mais d'une section légèrement supérieure reste coincé dans l'une ou l'autre une fois relâché, se maintenant par sa force d'expansion comprimée. Cette faculté à revenir à sa forme initiale l'empêche de ressortir par la fente (7) plus étroite que lui quand il est positionné dans la première percée (1) ou de franchir le goulet d'étranglement constitué par l'intersection des deux percées (1 et 2) quand il est positionné dans l'une ou l'autre des deux percées. Le brin élastique (5) coincé dans la première percée (1) canalise la ligne de pêche (4) dans la deuxième percée (2) qui, d'un diamètre supérieur à celui de la ligne (4), permet à la pièce (3) de coulisser librement sur elle (voir figures 2 et 5). Les deux percées parallèles (1 et 2) offrent des logements contraints au brin élastique (5). Ainsi l'ajustement parallèle du brin élastique (5) avec la deuxième percée (2) est facilité pour un meilleur coulissement de la pièce (3) sur la ligne (4) (voir figure 5) Pour coincer le brin élastique (5) dans la deuxième percée (2), l'utilisateur l'étire à nouveau afin de lui faire franchir le goulet d'étranglement constitué par l'intersection des deux percées (1 et 2). Le brin élastique (5) positionné dans la deuxième percée (2) presse la ligne de pêche (4) contre la paroi interne de celle-ci. De cette manière, l'utilisateur fixe la pièce (3) sur la ligne de pêche montée (4) à l'endroit désiré (voir figures 3 et 6). Les deux percées parallèles (1 et 2) offrent des logements contraints au brin élastique (5). Ainsi la pression du brin (5) sur la ligne (4) contre la paroi de la deuxième percée (2) est uniforme sur toute la hauteur de la pièce (3) (voir figure 6). Il est à noter qu'un brin élastique peut être logé dans chaque percée, ce qui a pour effet de fixer plus fortement la pièce sur la ligne, le brin dans la première percée faisant pression sur le brin dans la deuxième percée, lui-même faisant pression sur la ligne. L'utilisation d'un brin élastique permet une grande latitude quant au diamètre de la ligne puisqu'il a la faculté de se déformer plus ou moins. De plus, il préserve l'intégrité de la ligne. Dans la forme de réalisation selon les figures 7, 8 et 9, le brin élastique cité 2900540 -4-précédemment est remplacé par un brin rigide (G). Droit ou conique, ici conique, il a les mêmes fonctions que le brin élastique, à la différence qu'il est introduit dans l'une ou l'autre des deux percées (1 ou 2) par le sommet de la pièce (3). La section de son extrémité la plus épaisse est supérieure à la section des percées pour 5 rester coincé dans l'une ou l'autre. Le diamètre des percées (1 ou 2) étant lui-même supérieur à l'épaisseur de la fente (7), le brin rigide et conique (6) ne peut sortir par celle-ci. Ce brin rigide (6) peut faire office d'antenne dans le cas où la pièce (3) est un flotteur par exemple. Dans la forme de réalisation selon la figure 10, la première percée (1) 10 communique directement avec le bord de la pièce (3). Cette configuration est intéressante dans le cas de pièces très petites où la surface est trop réduite pour y inclure une fente. Selon les figures 11 et 12, les deux percées (1 et 2) communiquent par le biais d'une fente (8) de moindre épaisseur, ceci dans le cas par exemple où la matière 15 de la pièce (3) est trop délicate. Les deux angles aigus formés par l'intersection des deux percées (1 et 2) dans les figures 1 à 10 peut s'avérer trop fragile avec certaines matières sous le passage répété ou la pression du brin (5 ou 6). Dans toutes les formes de réalisation, la pièce est ouverte sur l'extérieur, elle est amovible. On peut l'enlever ou la remettre à volonté sur une ligne montée. 20 Introduire ou retirer le brin de la pièce se fait aisément, sans outil spécifique. Le brin, élastique ou rigide, peut être très fin, ce qui autorise des pièces très petites. La deuxième percée, centrée dans la pièce fait que cette dernière est parfaitement axée sur la ligne de pêche. 25 Selon des variantes non illustrées, la deuxième percée peut être désaxée sur la pièce, ceci afin d'éviter que la ligne ne vrille, si la pièce est un lest par exemple. Les deux percées et la fente sur le bord de la pièce peuvent être non-alignées rendant encore plus improbable la sortie de la ligne de la pièce, une fois le brin positionné dans l'une ou l'autre des deux percées. 30 La ou les fentes peuvent être déviées pour la même raison. La forme cylindrique de la pièce dans les figures jointes, pas plus que la forme des percées ou du brin ne sont limitatives. Le dispositif selon l'invention est destiné à mettre et enlever des accessoires rendus fixes ou coulissants tels que des lests, des flotteurs, des voyants... sur une 35 ligne de pêche montée | The device has a part with two vertical, parallel and communicating bores. One bore communicates with a lateral edge of a part (3) by a slit (7) to permit access of a fishing line (4) at another bore (2). The slit (7) of thickness lesser than diameter of bores permits lateral insertion of an elastic strand (5) in the part (3). The strand (5) positioned in the former bore channels the line (4) in the bore (2) and the strand (5) positioned in the bore (2) presses the line (4) against an inner wall of the line. | 1) Dispositif pour mettre et enlever des accessoires rendus fixes ou coulissants sur une ligne de pêche montée caractérisé en ce qu'il comporte une pièce (3) présentant deux percées verticales, parallèles et communicantes (1 et 2), la première (1) communicant aussi avec le bord latéral de la pièce (3) pour permettre l'accès d'une ligne de pêche (4) à la deuxième (2) et d'un brin (5 ou 6) qui, positionné dans la première percée (1), canalise la ligne (4) dans la deuxième (2), positionné dans la deuxième percée (2), presse la ligne (4) contre la paroi interne de celle-ci. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les deux percées (1 et 2) sont sécantes, la première (1) communicant par le biais d'un fente (7) avec le bord latéral de la pièce (3). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les deux percées (1 et 2) sont sécantes, la première (1) communicant directement avec le bord latéral de la pièce (3). 4) Dispositif selon la revendicatiôn 1 caractérisé en ce que les deux percées 15 (1 et 2) communiquent par le biais d'un fente (8), la première (1) communicant par le biais d'une fente (7) avec le bord latéral de la pièce (3). 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les deux percées (1 et 2) communiquent par le biais d'un fente (8), la première (1) communicant directement avec le bord latéral de la pièce (3). 20 6) Dispositif selon la 2 ou la 4 caractérisé en ce que les deux percées (1 et 2) et la fente (7) sont non-alignées. 7) Dispositif selon l'une quelconque des 2, 4, 5 ou 6 caractérisé en ce que la ou les fentes (7 et 8) sont déviées. 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé 25 en ce que la deuxième percée (2) est désaxée. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le brin (5) est élastique et est introduit latéralement dans l'une ou l'autre des deux percées (1 ou 2). 10) Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 8 caractérisé 30 en ce que le brin (6) est rigide et est introduit dans l'une ou l'autre des deux percées (1 ou 2) par le sommet de la pièce (3). | A | A01 | A01K | A01K 91,A01K 95 | A01K 91/03,A01K 95/02 |
FR2902533 | A1 | SUBSTRAT MERE POUR DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET PROCEDE DE FABRICATION DE DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES. | 20,071,221 | La présente invention concerne un substrat mère pour dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD), et plus particulièrement, un substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides de type à "grille dans le panneau" (GIP "gate in panel' possédant un pilote de grille intégré dans un panneau à cristaux liquides et un procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides de type GIP. Les dispositifs d'affichage à cristaux Iiquides (LCD) sont largement utilisés comme écrans pour les ordinateurs portables ou les ordinateurs de bureau et les télé-visions à cause de leur haute résolution, leur haut rapport de contraste, leur capacité de rendu des images et leurs performances supérieures pour l'affichage d'images en mouvement. Un dispositif LCD repose sur des propriétés d'anisotropie optique et de polarisation des cristaux liquides pour produire une image. Un dispositif LCD comprend un panneau à cristaux liquides comprenant deux substrats et une couche de cristaux liquides entre les deux substrats. Un champ électrique généré entre les deux substrats contrôle une direction d'alignement des molécules de cristaux liquides dans la couche de cristaux liquides pour produire des différences de transmittance. De plus, le dispositif LCD affiche les images en réfléchissant les différences de transmittance à la lumière depuis une unité de rétroéclairage sous le panneau à cristaux liquides. Récemment, on utilise largement un dispositif d'affichage à cristaux liquides de type à matrice active (AM-LCD) où les pixels de chaque unité destinée à afficher les images sont agencés en une matrice et où un transistor à couches minces d'un élément de commutation contrôle chaque pixel. La figure 1 est un schéma de principe schématique d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'art connexe. Sur la figure 1, le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un panneau à cristaux liquides 10 et un circuit d'entraînement 20 fournissant des signaux au panneau à cristaux liquides 10. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 1, le panneau à cristaux liquides 10 comprend un premier et un second substrats et une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats. Le premier substrat, qui est appelé un substrat de matrice, comprend un élément de matrice destiné à entraîner la couche de cristaux liquides.. Une pluralité de lignes de grille 12 et une pluralité de lignes de données 14 sont formées sur le premier substrat. La pluralité de lignes de grille 12 et la pluralité de lignes de données 14 se croisent les unes les autres pour définir une pluralité de R`BrevetsV26000A?6025- 06 1204-n adi XT doc -5 décernbre 2006 - 1115 régions de pixel P en une matrice. Un transistor à couches minces (TFT) T est connecté à la ligne de grille 12 correspondante et à la ligne de données 14 correspondante près d'un croisement de la ligne de grille 12 et de la ligne de données 14, et une électrode de pixel dans chaque région de pixel P est connectée au transistor à couches minces (TFT) T . De plus, le second substrat, qui est appelé un substrat de filtre chromatique, comprend une couche de filtre chromatique (non représentée) et une électrode commune (non représentée). L'électrode commune fait face à l'électrode de pixel avec la couche de cristaux liquides interposée. Par conséquent, l'électrode commune, l'électrode de pixel et la couche de cristaux liquides consti-tuent un condensateur à cristaux liquides Clc connecté au TFT T . Un circuit d'entraînement 20 comprend un contrôleur de temporisation 22, un pilote de grille 24 et un pilote de données 26. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 1, le circuit d'entraînement 20 peut en outre comprendre une interface, un générateur de tension de référence et un générateur de tension source. L'interface transmet des signaux de source provenant d'un système d'entraînement externe (non représenté), tel qu'un ordinateur personnel, au contrôleur de temporisation 22. Le contrôleur de temporisation 22 génère des signaux de contrôle de grille pour le pilote de grille 24, et des signaux de contrôle de données et des signaux de données pour le pilote de données 26. Le pilote de grille 24 et le pilote de données 26 sont fixés à deux côtés adjacents du panneau à cristaux liquides 10 par le biais d'une enveloppe de mécanisme d'entraînement de bande (TCP) destiné à être connecté à la ligne de grille 12 et à la ligne de données 14, respectivement. En réponse au signal de contrôle de grille, le pilote de grille 24 génère un signal de grille qui active séquentiellement la pluralité de lignes de grille 12 dans chaque trame. Le TFT T connecté à chaque ligne de grille 12 est activé/désactivé en fonction du signal de grille. De plus, le pilote de données 26 sélectionne une tension de référence en réponse au signal de contrôle de données et au signal de données et fournit la tension de référence à la pluralité de lignes de données 14. Par conséquent, lorsque le TFT T est activé en fonction du signal de grille du pilote de grille 24, le signal de données du pilote de données 26 est transmis à l'électrode de pixel par l'intermédiaire du TFT T , et la couche de cristaux liquides est entraînée par un champ électrique entre l'électrode de pixel et l'électrode commune. Le générateur de tension de référence génère une tension de références pour un convertisseur numérique-analogique (CNA) du pilote de données 26, et la tension de source génère une tension de source pour les éléments du circuit d'entraînement 20 et une tension commune pour l'électrode commune du panneau à cristaux liquides 10. R '.Rresets\2 600012 602 5-06 1 203-iradTXT doc - 6 décembre 2006 - 22.15 Le TFT pour un dispositif LCD peut être classé en un TFT en silicium amorphe et un TFT en silicium polycristallin en fonction de l'état d'un matériau semi-conducteur. Lorsque l'on utilise un TFT en silicium amorphe, le pilote de grille 24 et le pilote de données 26 sont formés à part du panneau à cristaux liquides 10 et sont fixés au panneau à cristaux liquides IO par un procédé de transfert automatique sur bande (TAB) pour être connectés à la ligne de grille 12 et la ligne de données 14, respectivement. Récemment, on a cherché et développé un dispositif LCD de type à "grille dans panneau" ((gaze in panel) GIP) où une partie de ou un pilote de grille entier sont intégrés dans un panneau à cristaux liquides en utilisant un TFT en silicium amorphe, pour réduire les coûts de fabrication et simplifier le processus de fabrication. En général, un pilote de grille comprend une unité de registre à décalage et une unité de décalage de niveau. L'unité de registre à décalage comprend une pluralité de circuits Eccles-Jordan dont chacun est un dispositif bistable et génère un signal de sortie en fonction de la sélection d'un réglage et d'une réinitialisation. De plus, l'unité de décalage de niveau amplifie un niveau du signal de sortie. Dans un dispositif LCD de type GIP, au moins l'unité de registre à décalage comprenant une pluralité d'étages de registre à décalage est intégrée sur un premier substrat. La pluralité d'étages de registre à décalage correspond à une pluralité de lignes de grille sur le premier substrat. La partie de ou le pilote de grille tout entier intégré sur le premier substrat peut être fabriqué de manière concourante pendant qu'un élément de matrice est formé sur le premier substrat. Par conséquent, aucun coût de fabrication supplémentaire ni processus de fabrication supplémentaire ne sont nécessaires pour l'intégration. Cependant, un dispositif LCD de type GIP présente certains inconvénients. Bien que le pilote de grille soit terminé lorsque le processus de fabrication pour le premier substrat est terminé, le pilote de grille intégré sur le premier substrat peut être inspecté une fois qu'un panneau LCD est terminé. Ainsi, le pilote de grille ne peut pas être inspecté avant que le processus de fabrication du panneau LCD soit fini, c'est à dire qu'aucune inspection intermédiaire du pilote de grille n'existe. Par conséquent, il est difficile d'inspecter les propriétés du pilote de grille telles que le fonctionnement normal de la pluralité d'étages de registre à décalage, la fiabilité pendant une longue période de fonctionnement et la détérioration avant que le panneau LCD ne soit fabriqué. Le pilote de grille comprenant la pluralité d'étages de registre à décalage peut être inspecté même après le processus de fabrication du panneau LCD, qui comprend une étape de fabrication du premier substrat possédant un élément de matrice, une étape de fabrication du second substrat possédant une couche de filtre chromatique et RVBrevetsV^_6000:2 6025-06 1 2 04-tradT\T doc - 6 décembre 2006 - 3'15 une étape de fixation du premier et du second substrats avec une couche de cristaux liquides interposée, est terminé. De plus, puisqu'un processus de retrait de couches stratifiées sur le pilote de grille est nécessaire pour exposer la pluralité d'étages de registre à décalage, le panneau LCD inspecté ne peut plus être utilisé comme un produit. Ainsi, le coût de fabrication augmente et le rendement de production dimi- nue. Ainsi, la présente invention concerne un substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides qui surmontent un ou plusieurs des problèmes dus aux limitations et inconvénients de l'art connexe. Un objectif de la présente invention consiste à fournir un substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides où une inspection intermédiaire du pilote de grille peut être facilement réalisée. Un autre objectif de la présente invention consiste à fournir un substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides où le coût de fabrication est réduit et le rendement de production amélioré. Pour atteindre ces avantages, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend : la fourniture d'un premier substrat mère ayant au moins une zone de cellule et au moins une zone de test ; la formation d'un pilote de grille et d'un élément de matrice dans l'au moins une zone de cellule et d'un élément de test dans l'au moins une zone de test ; et l'inspection au niveau de l'élément de test pour déterminer l'état du pilote de grille. Selon un mode de réalisation, la formation de l'élément de matrice comprend la formation d'une ligne de grille connectée au pilote de grille, la formation d'une ligne de données croisant la ligne de grille pour définir une région de pixel, la formation d'un transistor à couches minces connecté à la ligne de grille et à la ligne de données et possédant une couche de silicium amorphe, et la formation d'une élec- trode de pixel dans la région de pixel et connectée au transistor à couches minces. Le pilote de grille peut comprendre une pluralité d'étages de registre à décalage chacun étant connecté à la ligne de grille, et l'élément de test comprend un étage de registre à décalage de test correspondant à chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. L'élément de test peut comprendre en outre une pluralité de pastilles d'entrée et une pluralité de pastilles de sortie connectées à l'étage de registre à décalage de test. R'V3re'ets''_6000','_6025-061'_04-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 4 15 Selon un mode de réalisation, l'inspection au niveau de l'élément de test comprend la fourniture de signaux d'entrée à la pluralité de pastilles d'entrée, la mesure de signaux de sortie de la pluralité de pastilles de sortie, et l'analyse des signaux de sortie. De préférence, le nombre de l'au moins une zone de test est égale ou inférieur au nombre de l'au moins une zone de cellule, et l'au moins une zone de test est disposée sur l'extérieur de l'au moins une zone de cellule. Le procédé peut comprendre en outre : la fourniture d'un second substrat mère possédant une couche de filtre chromatique et une électrode commune ; la fixation du premier et du second substrats mères ; la formation d'une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats mères ; et la découpe du premier et du second substrats mères dans l'au moins une zone de cellule pour obtenir au moins un panneau à cristaux liquides. Selon un mode de réalisation, le premier substrat mère destiné à fixer le 15 premier et le second substrats mères est sélectionné en inspectant au niveau de l'élément de test. Dans un autre aspect, l'invention propose un substrat mère pour dispositif d'affichage à cristaux liquides, qui comprend : au moins une zone de cellule possé- dant un pilote de grille et un élément de matrice ; et au moins une zone de test possé-20 dant un élément de test. Selon un mode de réalisation, l'élément de matrice comprend : une ligne de grille connectée au pilote de grille ; une ligne de données croisant la ligne de grille pour définir une région de pixel ; un transistor à couches minces connecté à la ligne de grille et à la ligne de données, le transistor à couches minces comprenant une 25 couche de silicium amorphe ; et une électrode de pixel dans la région de pixel et connectée au transistor à couches minces. Selon un autre mode de réalisation, le pilote de grille comprend une pluralité d'étages de registre à décalage chacun étant connecté à la ligne de grille, et l'élément de test comprend un étage de registre à décalage de test correspondant à chacun de la 30 pluralité d'étages de registre à décalage. Selon un autre mode de réalisation, l'étage de registre à décalage de test possède la même structure de circuit que chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. Selon un autre mode de réalisation, l'élément de test comprend en outre une 35 pluralité de pastilles d'entrée et une pluralité de pastilles de sortie connectées à l'étage de registre à décalage de test. R IBrevets'_26000'26025-061201-tradT\T doc - 6 décembre 2006 - 5,15 Selon un autre mode de réalisation, un nombre de l'au moins une zone de test est égale ou inférieur à un nombre de l'au moins une zone de cellule, et l'au moins une zone de test est disposée sur l'extérieur de l'au moins une zone de cellule. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description 5 détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels La figure 1 est un schéma de principe schématique d'un dispositif d'affichage à 10 cristaux liquides selon l'art connexe. La figure 2 est un schéma de principe schématique d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est une vue en plan schématique représentant un premier substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation 15 de la présente invention. La figure 4 est une vue en plan schématique représentant une partie A de la figure 3. La figure 5 est une vue en plan schématique représentant une zone de test de la figure 3. 20 Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. La figure 2 est un schéma de principe schématique d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 2, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un 25 panneau à cristaux liquides 110 et un circuit d'entraînement 120. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 2, le panneau à cristaux liquides 110 comprend un premier substrat, un second substrat et une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats. Le premier substrat, qui est appelé un substrat de matrice, comprend un élément de matrice tel qu'une pluralité de lignes de grille 112 30 et une pluralité de lignes de données 114. La pluralité de lignes de grille 112 et la pluralité de lignes de données 114 se croisent les unes les autres pour définir une pluralité de région de pixels P en une matrice. Un transistor à couches minces (TFT) T est connecté à la ligne de grille 112 correspondante et à la ligne de données 114 correspondante près d'un croisement de la ligne de grille 112 et de la 35 ligne de données 114, et une électrode de pixel dans chaque région de pixel P est connectée au transistor à couches minces (TFT) T . De plus, le second substrat, qui est appelé un substrat de filtre chromatique, comprend une couche de filtre chromatique (non représentée) et une électrode commune (non représentée). La R `.Brevets`.26000v'_6025-061204tradrXT doc 6 décembre 2006 - 6/15 couche de filtre chromatique comprend des filtres de couleur rouge, vert et bleu, transmettant chacun de manière sélective de la lumière ayant une bande de longueur d'onde prédéterminée. L'électrode commune fait face à l'électrode de pixel avec la couche de cristaux liquides interposée. Par conséquent, l'électrode commune, l'électrode de pixel et la couche de cristaux liquides constituent un condensateur à cristaux liquides Clc connecté au TFT T . Un circuit d'entraînement 120 comprend un contrôleur de temporisation 122, un pilote de grille 124 et un pilote de données 126. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 2, le circuit d'entraînement 120 peut en outre comprendre une interface, un générateur de tension de référence et un générateur de tension source. L'interface transmet des signaux de source provenant d'un système d'entraînement externe (non représenté), tel qu'un ordinateur personnel, au contrôleur de temporisation 122. Par exemple, les signaux de source peuvent comprendre un signal d'image de source possédant des informations de luminosité et des signaux de contrôle tels qu'un signal synchrone vertical (Vsync), un signal synchrone horizontal (Hsync), un signal d'activation de données (DE) et une horloge de données (DCLK). Le signal synchrone vertical (Vsync) indique le début et la fin d'une seule image de trame et le signal synchrone horizontal (Hsync) indique le début et la fin d'une seule image de ligne horizontale. De plus, le signal d'activation de données (DE) indique une section valide d'une donnée d'une seule ligne horizontale et l'horloge de données (DCLK) indique une période de la section valide. Le contrôleur de temporisation 122 génère un signal de contrôle de grille pour le pilote de grille 124, et un signal de contrôle de données et un signal de données pour le pilote de données 126 en utilisant les signaux de source. En réponse au signal de contrôle de grille, le pilote de grille 124 génère un signal de grille qui active séquentiellement la pluralité de lignes de grille 112 dans chaque trame. De plus, le pilote de données 126 sélectionne une tension de référence en réponse au signal de contrôle de données et au signal de données, et fournit la tension de référence à la pluralité de lignes de données 114. Par conséquent, lorsque le TFT T connecté à la ligne de grille 112 est activé en fonction du signal de grille du pilote de grille 124, la tension de référence correspondant au signal de données du pilote de données 126 est transmise à l'électrode de pixel par le biais du TFT T . La couche de cristaux liquides correspondant à la région de pixel P est entraînée par un champ électrique entre l'électrode de pixel et l'électrode commune, causant de ce fait une diffé- rence de transmittance. Pour l'opération ci-dessus, le contrôleur de temporisation 122 envoie des signaux de contrôle de trame incluant une horloge de décalage de grille (GSC), un signal d'activation de sortie de grille (GOE) et une impulsion de début de grille R \Brevets'2600026025-061204-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 7 15 (GSP) au pilote de grille 124. L'horloge de décalage de grille (GSC) indique une heure à laquelle le TFT T est activé et le signal d'activation de sortie de grille (GOE) ajuste les sorties du pilote de grille 124. L'impulsion de début de grille (GSP) indique l'heure du début d'une trame. Le contrôleur de temporisation 122 envoie en outre des signaux de contrôle d'image incluant une horloge d'échantillonnage de source (SSC), un signal d'activation de sortie de source (SOE), une impulsion de début de source (SSP) et un signal de polarisation (POL) au pilote de données 126. L'horloge d'échantillonnage de source (SSC) agence et verrouille le signal de données, et le signal d'activation de sortie de source (SOE) indique l'heure de début du signal de données verrouillé. L'impulsion de début de source (SSP) indique l'heure de début un seul signal de données horizontal, et le signal de polarisation (POL) détermine une polarité du signal de données. Le signal de polarisation (POL) est synchronisé avec le signal d'activation de sortie de source (SOE) et le signal de données possède alternativement une polarité positive (+) et une polarité négative (-) par le signal de polarisation (POL). Le dispositif LCD de la figure 2 est d'un type à grille dans panneau ("gaze in panel" GIP) où une partie de ou un pilote de grille tout entier 124 est intégré dans le panneau à cristaux liquides 110 et le TFT T comprend une couche active de silicium amorphe. Ainsi, au moins une unité de registre à décalage du pilote de grille 124 peut être formée sur le premier substrat en même temps que l'élément de matrice tel que la ligne de grille 112, la Iigne de données 114 et le TFT T . Le premier et le second substrats pour le dispositif LCD peuvent être obtenus à partir du premier et du second substrats mères, respectivement. Une pluralité de premiers substrats ayant chacun un élément de matrice et un pilote de grille 124 sont agencés en zones de cellules sur le premier substrat mère et une pluralité de seconds substrats ayant chacun une couche de filtre chromatique et une électrode commune sont agencés en zones de cellules sur le second substrat mère. Le premier et le second substrats mères sont fixés l'un à l'autre avec une couche de cristaux liquides interposée entre eux, puis le premier et le second substrats mères sont coupés par zones de cellules pour obtenir une pluralité de panneaux à cristaux liquides 110. La figure 3 est une vue en plan schématique représentant un premier substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon un mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 3, un premier substrat mère 130 comprend une pluralité de zones de cellule 132 et chaque zone de cellule 132 comprend une région de pixel P définie par une ligne de grille 112 et une ligne de données 114. Un transistor à couches minces (TFT) (non représenté) est connecté à la ligne de grille 112 et à la R .Brevetsv26000'26025-061201-tr8ct] NT doc - 6 décembre 2006 - 8'15 ligne de données 114, et une électrode de pixel (non représentée) dans la région de pixel P est connectée au TFT. Un pilote de grille 124 est intégré dans un côté de chaque zone de cellule 132 et la ligne de grille 112 est connectée au pilote de grille 124. Le pilote de grille 124 possède une unité de registre à décalage comprenant une pluralité d'étages de registre à décalage étant chacun connecté à la ligne de grille 112. En outre, le premier substrat mère 130 comprend au moins une zone de test 142 où un élément de test est formé. L'élément de test comprend un étage de registre à décalage de test correspondant à l'étage de registre à décalage de l'unité de registre à décalage. L'étage de registre à décalage de test dans la zone de test 142 et l'unité de registre à décalage du pilote de grille 124 sont formés de manière concourante avec l'élément de matrice tel que la ligne de grille 112, la ligne de données 114 et le TFT. Essentiellement, l'étage de registre à décalage de test peut avoir la même structure de circuit que chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. La figure 4 est une vue en plan schématique représentant une partie A de la figure 3, et la figure 5 est une vue en plan schématique représentant une zone de test de la figure 3. Sur les Figures 4 et 5, l'unité de registre à décalage 125 comprend la pluralité d'étages de registre à décalage chacun étant connecté à la ligne de grille 112, et un élément de test 144 comprenant un étage de registre à décalage de test 145 est formé dans la zone de test 142. L'élément de test 144 comprend en outre une pluralité de pastilles d'entrée 146 et une pluralité de pastilles de sortie 148 connectées à l'étage de registre à décalage de test 144. Bien que l'élément de test 144 dans la zone de test 142 soit séparé électriquement de l'élément de matrice et du pilote de grille 124 dans la zone de cellule 132, l'élément de test 144 est formé de manière concourante avec l'élément de matrice et le pilote de grille 124. L'élément de test 144 est utilisé pour inspecter l'unité de registre à décalage 125 du pilote de grille 124. Une fois que des signaux d'entrée destinés à l'inspection sont fournis à la pluralité de pastilles d'entrée 146 de l'élément de test 144, des signaux de sortie de la pluralité de pastilles de sortie 148 sont mesurés et analysés pour inspecter l'étage de registre à décalage de test 145. Puisque le registre à décalage de test 145 est formé de manière concourante avec l'unité de registre à décalage 125 du pilote de grille 124 par le même processus, le résultat de l'inspection pour l'élément de test 144 peut être utilisé comme un résultat d'inspection pour le pilote de grille 124. Par conséquent, le premier substrat mère 130 comprend le pilote de grille 124 dans la zone de cellule 132 et l'élément de test 144 dans la zone de test 142 pour une inspection intermédiaire du pilote de grille 124. Puisque l'étage de registre à décalage de test 145 de l'élément de test 144 est formé de manière concou- R ,Brevets'26000 26925-061204 trITXT doc - 6 décembre 2006 - 9 15 rante avec l'unité de registre à décalage 125 du pilote de grille 124, le fonctionne-ment normal ou anormal du pilote de grille 124 peut être vérifié par le résultat d'inspection de l'étage de registre à décalage de test 145. Les signaux d'entrée fournis à la pluralité de pastilles d'entrée 146 peuvent être identiques au signal de grille appliqué au pilote de grille 124 pour le fonctionnement du panneau à cristaux liquides. Par exemple, l'élément de test 144 peut comprendre neuf pastilles d'entrée. Le premier substrat mère 130 peut également présenter une non-uniformité dans les propriétés électriques des éléments en fonction de la position due à un processus de fabrication. Ainsi, le pilote de grille 124 peut aussi présenter une dévia- tion de position même lorsque le pilote de grille 124 est formé par le même processus. Pour augmenter la fiabilité de l'inspection du pilote de grille 124, les zone de test 142 peuvent être disposées en des positions séparées près de la pluralité de régions de cellules 132. Tel que représenté sur la figure 3, lorsque 16 régions de cellule sont disposées en une matrice 4 par 4 sur lepremier substrat mère 130, les zones de test 142 peuvent être disposées en une matrice 2 par 5 de sorte que chaque zone de test 142 est disposée entre les deux régions de cellules adjacentes 132. De plus, les zones de test 142 peuvent être disposées près de chaque région de cellule 132 avec une disposition un pour un dans un autre mode de réalisation. La zone de test 142 peut posséder une zone dans laquelle sont disposés l'étage de registre à décalage de test 145, la pluralité de pastilles d'entrée 146 et la pluralité de pastilles de sortie 148. Puisque l'élément de test 144 est utilisé pour l'inspection intermédiaire et est séparé électriquement de l'élément de matrice et du pilote de grille 124 dans la région de cellule 132, l'élément de test 144 est disposé au niveau d'une partie qui est retirée par découpe après la fixation du premier et du second substrats mères. Une fois que le premier substrat mère 130 est terminé, l'élément de test dans la zone de test 142 peut être mesurée pour l'inspection intermédiaire du pilote de grille 124. En fonction du résultat de l'inspection intermédiaire, le premier substrat mère 130 peut être jugé comme étant bon ou mauvais, et l'exécution du processus suivant tel que la fixation des deux substrats mères et l'injection du matériau à cristaux liqui- des est déterminée. Le processus suivant peut ne pas être exécuté pour le mauvais premier substrat mère 130 et peut être exécuté uniquement pour le bon premier substrat mère 130. Ainsi, le coût de fabrication et le rendement de production sont améliorés. Le premier substrat mère 130 passant l'inspection intermédiaire peut être fixé au second substrat mère et le premier et le second substrats mères fixés sont découpés en une pluralité de cellules de cristaux liquides. Un matériau à cristaux liquides est injecté dans la pluralité de cellules de cristaux liquides pour obtenir la pluralité de panneau à cristaux liquides. R `Brevets"_6000'26025-0612_04-IradTXT doc 6 décembre 2006 - 10/15 Par conséquent, dans la présente invention, une inspection intermédiaire du pilote de grille intégré dans le panneau à cristaux liquides est facilement réalisée sans processus de retrait des couches stratifiées sur le pilote de grille. De plus, puisque l'inspection intermédiaire est réalisée pour un élément de test séparé du pilote de grille, le premier substrat mère peut être utilisé pour le panneau à cristaux liquides même une fois que l'inspection intermédiaire est finie. Ainsi, le coût de fabrication et le rendement de production sont améliorés. En outre, l'élément de test est disposé au niveau d'une partie qui est retirée après un processus de découpe et une zone supplémentaire pour l'élément de test n'est pas nécessaire. De plus, puisque l'élément de test est formé de manière concourante avec l'élément de matrice et le pilote de grille, une inspection simple et fiable peut être réalisée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R:\Brevets126000\.'.6025-06I204-tradTXT doc 6 décembre 2006 - 11115 | Un substrat mère pour un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend : au moins une zone de cellule possédant un pilote de grille (124) et un élément de matrice (112, 114) ; et au moins une zone de test (142) possédant un élément de test.Le procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend : la fourniture d'un premier substrat mère (130) ayant au moins une zone de cellule et au moins une zone de test (142) ; la formation d'un pilote de grille (124) et d'un élément de matrice (112, 114) dans une zone de cellule et d'un élément de test (144) dans l'au moins une zone de test (142) ; et l'inspection au niveau de l'élément de test pour déterminer l'état du pilote de grille (124). | 1. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant : la fourniture d'un premier substrat mère (130) ayant au moins une zone de cellule et au moins une zone de test (142) ; la formation d'un pilote de grille et d'un élément de matrice dans l'au moins une zone de cellule et d'un élément de test dans l'au moins une zone de test (142) ; et l'inspection au niveau de l'élément de test pour déterminer l'état du pilote de grille. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la formation de l'élément de matrice comprend la formation d'une ligne de grille connectée au pilote de grille, la formation d'une ligne de données croisant la ligne de grille pour définir une région de pixel, la formation d'un transistor à couches minces connecté à la ligne de grille et à la ligne de données et possédant une couche de silicium amorphe, et la formation d'une électrode de pixel dans la région de pixel et connectée au transistor à couches minces. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le pilote de grille comprend une pluralité d'étages de registre à décalage chacun étant connecté à la ligne de grille, et l'élément de test comprend un étage de registre à décalage de test correspondant à chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'élément de test comprend en outre une pluralité de pastilles d'entrée et une pluralité de pastilles de 25 sortie connectées à l'étage de registre à décalage de test. 5. Procédé selon la 4, dans lequel l'inspection au niveau de l'élément de test comprend la fourniture de signaux d'entrée à la pluralité de pastilles d'entrée, la mesure de signaux de sortie de la pluralité de pastilles de sortie, et 30 l'analyse des signaux de sortie. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel un nombre de l'au moins une zone de test (142) est égale ou inférieur au nombre de l'au moins une zone de cellule, et l'au moins une zone de test est disposée sur 35 l'extérieur de l'au moins une zone de cellule. R^Brevets',26000A26025-061'_04-rradTX7 doc - 6 décernbre 2006 - 1215 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant en outre : la fourniture d'un second substrat mère possédant une couche de filtre chromatique et une électrode commune ; la fixation du premier et du second substrats mères ; la formation d'une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats mères ; et la découpe du premier et du second substrats mères dans l'au moins une zone de cellule pour obtenir au moins un panneau à cristaux liquides. 8. Procédé selon la 7, dans lequel le premier substrat mère destiné à fixer le premier et le second substrats mères est sélectionné en inspectant au 10 niveau de l'élément de test. 9. Substrat mère (130) pour dispositif d'affichage à cristaux liquides, qui comprend : au moins une zone de cellule possédant un pilote de grille (124) et un élément de matrice (112,114) ; et au moins une zone de test (142) possédant un 15 élément de test. 10. Substrat selon la 9, dans lequel l'élément de matrice (112, 114) comprend : une ligne de grille (112) connectée au pilote de grille (124) ; une ligne de données (114) croisant la ligne de grille pour définir une région de pixel 20 ; un transistor à couches minces connecté à la ligne de grille et à la ligne de données, le transistor à couches minces comprenant une couche de silicium amorphe ; et une électrode de pixel dans la région de pixel et connectée au transistor à couches minces. 25 11. Substrat selon la 10, dans lequel le pilote de grille (124) comprend une pluralité d'étages de registre à décalage (125) chacun étant connecté à la ligne de grille, et l'élément de test comprend un étage de registre à décalage de test (145) correspondant à chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. 30 12. Substrat selon la 11, dans lequel l'étage de registre à décalage de test (145) possède la même structure de circuit que chacun de la pluralité d'étages de registre à décalage. 13. Substrat selon la 11, dans lequel l'élément de test 35 comprend en outre une pluralité de pastilles d'entrée (146) et une pluralité de pastil- les de sortie (148) connectées à l'étage de registre à décalage de test (145). R'Brevets'-2b000'26025-061204-tradTXT. doc - 6 décembre 2006 - 13- 15 5I4. Substrat selon l'une quelconque des 9 à 13, dans lequel un nombre de l'au moins une zone de test (142) est égale ou inférieur à un nombre de l'au moins une zone de cellule, et l'au moins une zone de test (142) est disposée sur l'extérieur de l'au moins une zone de cellule. RIBrevets126000`16025-06804-tradfXT doc - 6 décembre 2006 - 14'15 | G | G02 | G02F | G02F 1 | G02F 1/1368 |
FR2892350 | A1 | GARNITURE D'ARTICULATION POUR UN DISPOSITIF DE REGLAGE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,427 | L'invention se rapporte à une garniture d'articulation pour un dispositif de réglage d'un siège de véhicule automobile, comprenant une première roue extérieure qui présente une première denture intérieure, une deuxième roue extérieure qui présente une deuxième denture intérieure et qui peut tourner et être réglée par rapport à la première roue extérieure autour d'un axe d'articulation, au moins deux roues planétaires dont chacune est en prise et avec la première denture intérieure et avec la deuxième denture intérieure et dont chacune est disposée de manière à pouvoir tourner librement autour d'un axe de roue planétaire, et une roue solaire motrice qui présente une denture et qui est en prise avec lesdites au moins deux roues planétaires. On connaît un nombre important de telles garnitures d'articulation, et elles sont utilisées maintes fois ; elles sont connues des documents US 5,183,447, DE 3201309 C2 et DE 103 27 090 Al par exemple. Dans de telles garnitures d'articulation il est nécessaire que l'une au moins des roues planétaires s'engrène avec précision dans les deux dentures intérieures des roues extérieures pour que la garniture d'articulation soit exempte de jeu. Etant donné qu'une telle garniture d'articulation est mise en oeuvre typiquement pour le réglage en inclinaison d'un dossier d'un siège de véhicule automobile et que le dossier constitue un bras de levier relativement long, une absence suffisante de jeu de la garniture d'articulation est requise pour que, même sur l'arête supérieure du dossier, il n'y ait pas un jeu sensible. C'est là où la présente invention entre en jeu. Elle a pour objet de développer la garniture d'articulation du type mentionné au début, de telle façon que l'une au moins des roues planétaires sert à ce que les deux roues extérieures soient exemptes de jeu, en tout cas qu'elles présentent un jeu aussi faible que possible, et que, ainsi, la garniture d'articulation soit exempte de jeu. Prenant en tant que base la garniture d'articulation du type mentionné au début, cet objet est atteint par le fait que - ou l'une au moins des roues planétaires présente un ressort annulaire ou est constituée par un ressort annulaire, que ledit ressort annulaire forme au moins en partie la denture de la roue planétaire, est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de telle manière que le ressort annulaire exerce sans cesse une force aussi bien sur la roue solaire que sur les première et deuxième dentures intérieures, et/ou que ladite roue solaire présente un ressort annulaire, que le ressort annulaire forme au moins une partie de la denture de la roue solaire, est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de telle façon que le ressort annulaire exerce sans cesse une force sur les roues planétaires et précontraint celles-ci avec force en appui contre les première et deuxième dentures intérieures. En état monté, ledit ressort annulaire ne présente pas une forme donnée ; plutôt, sa forme change avec chaque réglage et perpétuellement lors d'un réglage. Il fait ressort vers l'extérieur dans la direction radiale. En état monté, contrairement à la denture de la roue solaire ou bien d'une roue planétaire selon l'art antérieur, il ne prend pas en général une forme circulaire, plutôt, il prend des formes et états différents. Le ressort annulaire est dimensionné de manière à ce qu'il doive être monté à l'aide d'un dispositif auxiliaire. Il doit être enfoncé radialement par un dispositif auxiliaire sur les points où sont situées les roues planétaires ou bien la roue solaire ainsi que les dentures intérieures. Une fois le dispositif auxiliaire enlevé, le ressort annulaire fait ressort vers l'extérieur dans la direction radiale provoquant ainsi une absence de jeu dans l'engrènement d'au moins quelques-unes des paires de dents, de préférence de toutes les paires de dents de la garniture d'articulation. La compensation de jeu selon l'invention est atteinte par le fait que, en comparaison d'une pièce rigide montable, le ressort annulaire présente une surmesure et est réalisé et dimensionné de manière à être tellement élastique que, en état monté, il exerce sans cesse une force sur les pièces qui sont en prise avec lui et pousse celles-ci de manière à entrer en prise sans jeu, indépendamment de la position relative respective. La forme du ressort annulaire change selon la position de réglage de la garniture d'articulation. Il s'adapte aux circonstances respectives. Le ressort annulaire est le moyen élastique qui forme l'accumulateur nécessaire de force afin de pousser les dentures de manière à s'engrener les unes dans les autres. Dans la première alternative, la roue solaire n'est plus réalisée en une seule pièce et de façon rigide, comme c'était d'usage jusqu'à présent ; plutôt, elle se compose d'au moins deux pièces, à savoir d'un ressort annulaire et d'une pièce motrice. Le ressort annulaire pousse les roues planétaires dans une telle mesure vers l'extérieur que celles-ci s'engrènent, elles aussi, sans jeu dans les deux dentures intérieures. Ladite pièce motrice peut soit être disposée à l'intérieur du ressort annulaire soit être décalée axialement et donc être disposée à côté du ressort annulaire. Dans le premier cas, le ressort annulaire présente par exemple une zone intérieure d'entraînement ; cette dernière est en prise avec une zone extérieure d'entraînement de la pièce motrice. Cet engrènement permet une transmission de couples de la pièce intérieure au ressort annulaire. Les pièces intérieure et extérieure sont en prise l'une avec l'autre par leurs zones d'entraînement de telle manière que, certes, un mouvement de rotation peut être transmis, mais que la pièce intérieure n'entrave pas un mouvement radial du ressort annulaire. La liaison entre le ressort annulaire et la pièce motrice est réalisée de manière à ce que ceux-ci puissent se déplacer radialement l'un contre l'autre ; mais, si possible, ils ne doivent pas pouvoir se déplacer l'un contre l'autre dans la direction circonférentielle pour que l'entraînement rotatif soit exempt de jeu. Il est possible qu'il y ait un certain jeu de rotation dans le sens de rotation, mais ceci peut être évité par des dispositions correspondantes. Dans le deuxième cas, le ressort annulaire et une roue solaire axialement plus courte selon l'art antérieur sont disposés axialement l'un à côté de l'autre en voisinage étroit. Dans les deux cas, le ressort annulaire présente une surmesure par rapport à une roue solaire selon l'art antérieur. La pièce motrice présente un axe de rotation qui est concret et peut ainsi être logé par exemple. Dans la deuxième alternative, l'une au moins des roues planétaires présente un ressort annulaire ou est constituée par un ressort annulaire. Ainsi, une roue planétaire au moins n'est plus une roue dentée rigide, plutôt, soit elle est formée par ledit ressort annulaire soit elle se compose du ressort annulaire et d'au moins une autre pièce, comme par exemple d'une pièce intérieure ou d'une roue planétaire axialement plus courte selon l'art antérieur qui est disposée axialement à côté du ressort annulaire. Le ressort annulaire présente une surmesure par rapport à une roue planétaire selon l'art antérieur. En raison de la configuration radialement élastique et en raison de ladite surmesure, il se presse en permanence avec force dans les deux dentures intérieures des roues extérieures et, de l'autre côté, dans la denture de la roue solaire. Dans la deuxième alternative, la compensation de jeu selon l'invention est obtenue par le fait que, en état monté, ladite au moins une roue planétaire exerce sans cesse une force sur la roue solaire et sur les dentures intérieures, indépendamment de la position relative respective. Les deux alternatives peuvent être réalisées simultanément. La garniture d'articulation peut présenter donc aussi bien au moins une roue planétaire annulaire élastique qu'une roue solaire avec une pièce intérieure et une pièce extérieure faisant ressort. Dans une amélioration, il est avantageux si la denture de la roue solaire puisse se déplacer dans la direction radiale par rapport à l'axe d'articulation. Ceci peut être atteint par un jeu de logement correspondant de l'axe d'articulation. Dans la deuxième alternative, la roue solaire peut être constituée également par une pièce intérieure et par une pièce extérieure qui sont aptes à se déplacer radialement l'une contre l'autre. La pièce extérieure qui porte la denture peut, mais ne doit pas être réalisée en tant que ressort annulaire, mais peut être un anneau denté rigide. Par exemple, la pièce extérieure est reliée à l'arbre d'articulation par un anneau en caoutchouc qui est une partie constituante de la pièce intérieure. De cette manière, des mouvements relatifs de la pièce extérieure par rapport à la pièce intérieure sont possibles. L'invention permet une pluralité de réalisations. Quelques réalisations qui sont non limitatifs et qui, plutôt, ne sont données qu'à titre d'exemple, seront détaillées encore ci-après. Une denture en développante s'est révélée particulièrement avantageuse pour les dentures en prise. En tout cas, les dents devraient être réalisées de manière à s'engrener dans la contre-denture respective de telle façon qu'elles viennent en appui plutôt avec leurs flancs, mais ne puissent jamais atteindre avec leur pointe le point le plus profond entre deux dents de la contre-denture. Dans cette mesure, ce sont en particulier des flancs courbés de dent qui sont avantageux. La force du ressort annulaire est telle que les dents d'au moins une roue planétaire viennent en appui sur les dentures intérieures des roues extérieures de telle manière que les dents viennent en appui sur au moins deux flancs de chaque roue extérieure, qui montrent dans des directions opposées de rotation. Pour la compensation du jeu, ledit ressort annulaire est déformé dans le sens radial. Pour que le ressort annulaire ne se bombe pas trop fortement vers l'extérieur dans l'espace libre entre les roues planétaires, il est lui-même réalisé de manière à présenter une rigidité suffisante et/ou on prévoit des moyens d'appui qui limitent un bombement radial important non voulu du ressort annulaire dans l'espace libre. A cette fin, on peut prévoir des roues d'appui ou des pièces de guidage qui sont disposées entre les roues planétaires. Ledit espace libre est situé dans le passage annulaire entre la roue solaire et les dentures intérieures. Préférablement la roue solaire est divisée en un ressort annulaire et en une pièce motrice. Préférablement les deux roues extérieures présentent chacune un bord concentrique, ces bords présentent le même diamètre et les bords concentriques sont embrassés par un anneau de maintien. Préférablement l'axe d'articulation est logé avec un jeu de logement dans la première roue extérieure ou dans une pièce reliée à celle-ci et/ou dans la deuxième roue extérieure ou dans une pièce reliée à celle-ci, et ce jeu de logement est plus important que le jeu total des roues planétaires et de la roue solaire à l'intérieur des dentures intérieures. Préférablement le ressort annulaire de la roue solaire présente un diamètre qui correspond au diamètre d'un cercle intérieur autour de l'axe d 'articulation, ledit cercle intérieur touchant ou coupant des cercles de pied des roues planétaires, et/ou que le ressort annulaire de ladite au moins une roue planétaire présente un diamètre qui correspond à ou est légèrement plus grand que la différence entre les diamètres du cercle de pied de la roue solaire et des cercles de pied des dentures intérieures. Préférablement le nombre de dents de la première denture intérieure diffère du nombre de dents de la deuxième denture intérieure. De préférence, la différence dans les nombres de dents correspond au nombre des roues planétaires. Préférablement le ressort annulaire de la roue solaire présente une zone intérieure d 'entraînement, une pièce motrice présente une zone extérieure d'entraînement, et la zone intérieure d 'entraînement et la zone extérieure d'entraînement s'engrènent l'une dans l'autre avec un jeu radial et peuvent transmettre un couple. Préférablement le ressort annulaire présente un trajet élastique radial, et l'on ne nécessite qu'une fraction inférieure à un de ce trajet élastique radial pour la compensation du jeu. Préférablement une denture au moins présente des flancs de dent courbés, de préférence est réalisée comme denture en développante, en particulier la denture de l'une au moins des roues planétaires et/ou les dentures intérieures des deux roues extérieures présente(nt) des flancs de dent courbés, de préférence est ou bien sont réalisée(s) comme denture en développante. Préférablement on prévoit des moyens de retenue qui empêchent le ressort annulaire de se bomber trop fortement dans un espace libre entre les roues planétaires, la roue solaire et les dentures intérieures, en particulier, des corps de retenue sont disposés à proximité du ressort annulaire qui présentent des surfaces de limitation qui sont voisines de la denture du ressort annulaire et qui empêchent le ressort annulaire de se bomber trop fortement vers l'extérieur dans ledit espace. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description faite ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs de l'invention qui seront détaillés ci-dessous en référence au dessin. Sur ce dessin : La figure 1 : montre une image de montage en perspective d'un premier mode de réalisation comprenant une roue solaire élastique au voisinage axial d'une roue solaire motrice, la figure 2 : est une vue suivant la ligne II-II sur la figure 1, la figure 3 : une vue en perspective de la garniture d'articulation assemblée, la figure 4 : montre une image de montage en perspective comme la figure 1, mais maintenant pour un deuxième mode de réalisation ; dans celui-ci, la roue solaire est élastique et présente un entraînement situé à l'intérieur, la figure 5 : est une vue suivant le plan de coupe V-V sur la figure 4, la figure 6 : montre une image de montage en perspective comme la figure 1, mais maintenant pour un troisième mode de réalisation ; dans celui-ci, une roue planétaire est réalisée de manière élastique, et la figure 7 : est une vue suivant la ligne VII-VII sur la 5 figure 6. D 'une manière connue, la garniture d'articulation présente une première roue extérieure 22 pourvue d'une première denture intérieure 20 ainsi qu'une deuxième roue 10 extérieure 26 pourvue d'une deuxième denture intérieure 24. Les deux roues extérieures 22, 26 peuvent tourner et être réglées l'une par rapport à l'autre autour d'un axe d 'articulation 28. 15 Dans l'ensemble, ce sont trois roues planétaires 30 - 34 qui sont en prise avec les deux roues extérieures dentées 22, 26. Elles sont en prise respectivement et avec la première roue extérieure 22 et avec la deuxième roue extérieure 26. Les roues planétaires 30 - 34 des premier 20 et deuxième exemples de réalisation sont de construction identique. Dans le troisième exemple de réalisation, les roues planétaires 32 et 34 sont de construction identique. Les roues extérieures 22, 26 se distinguent l'une de l'autre à l'égard du nombre total des dents de leurs 25 dentures intérieures 20, 24 ; dans l'exemple concret de réalisation, elles se distinguent l'une de l'autre de trois dents. Les roues planétaires 30 - 34 sont en prise avec une roue solaire 36, cette dernière est entraînée au moyen d'un arbre d'articulation 29, avec l'axe 30 d'articulation 28 comme axe. Pour loger ledit arbre d 'articulation 29, des trous sont prévus dans les roues extérieures 22, 26. Le logement se fait avec un jeu de logement. L'arbre d'articulation 29 est entraîné, par exemple par un moteur ou une poignée, ceci se fait de manière connue, c'est la raison pour laquelle ces deux derniers ne sont pas représentés. Par souci de simplification, le nombre différent de dents des deux roues extérieures 22, 26 n'est pas visible en détail sur les figures, il est connu en principe et ne doit donc pas être représenté séparément. Chacune des roues planétaires 30 - 34 a un axe libre de roue planétaire 40 autour duquel elle tourne lorsqu'un mouvement de réglage est effectué. On peut prévoir une pièce de guidage qui forme des ouvertures de logement pour des tronçons d'axe des roues planétaires 30 - 34. En principe, une roue planétaire 30 n'a pas besoin d'être logée. Dans les exemples de réalisation montrés, les roues extérieures 22, 26 sont réalisées chacune en forme d'assiette. Les dentures intérieures 20, 24 sont réalisées par matriçage. Elles présentent toutes les deux des cercles de tête 38 et des cercles de pied 40 concentriques. En outre, chacune d'elles présentent un bord concentrique, ces deux bords sont embrassés et tenus ensemble par un anneau de maintien 42. Pour fixer la garniture d'articulation sur un dispositif de réglage mécanique qui n'est pas représenté ici, par exemple entre un support de siège et un dossier, des boulons 44 font saillie de la face extérieure des roues extérieures 22, 26, sur lesquels les pièces correspondantes peuvent être fixées d'une manière connue en soi. Dans le premier exemple de réalisation selon les figures 1 à 3, la roue solaire 36 est réalisée de manière à être élastique. A cette fin, ladite roue solaire 36 présente un premier ressort annulaire 44 et, en outre, une pièce motrice 46. Ladite pièce motrice est une roue solaire selon l'art antérieur, mais elle présente une longueur axiale inférieure à celle d'une roue motrice selon l'art antérieur, comme on peut bien le voir sur la figure 1. La longueur axiale manquante est occupée par ledit premier ressort annulaire 44. Et le premier ressort annulaire 44 et la pièce motrice 46 sont dentés, ils forment ensemble la denture de la roue solaire 36. Le ressort annulaire est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial, et il est dimensionné de manière à exercer sans cesse une force sur les roues planétaires 30 - 34 et pousse ces roues planétaires 30 - 34 en permanence en appui contre les deux dentures intérieures 20, 24. A cette fin, le premier ressort annulaire 44 présente une certaine surmesure par rapport à la pièce motrice dentée 46, il est légèrement plus grand, par exemple de 5 % au maximum, en particulier de 1 % au maximum plus grand, que la pièce motrice. En raison de la surmesure, le premier ressort annulaire 44 ne peut pas être monté sans l'aide de moyens auxiliaires lorsque la garniture d'articulation est assemblée. Il doit être comprimé radialement. Pour cela, on met en oeuvre un dispositif auxiliaire (non représenté) par lequel ledit premier ressort annulaire 44 est comprimé radialement sur les points où sont situées les roues planétaires 30 - 34, le premier ressort annulaire 44 étant ainsi déformé. Après avoir achevé l'assemblage, ledit dispositif auxiliaire est enlevé. Puis, le premier ressort annulaire 44 pousse radialement vers l'extérieur provoquant ainsi la compensation du jeu. Par contre, la pièce motrice 46 est une pièce de précision, elle peut être montée sans l'aide de moyens auxiliaires. Le premier ressort annulaire 44 (premier et deuxième exemples de réalisation) ou bien le deuxième ressort annulaire 60 (troisième exemple de réalisation) est un anneau réalisé dans une matière correspondante faisant ressort, tel que l'acier à ressorts, qui présente une denture à l'extérieur et dont l'épaisseur de paroi choisie est telle que les propriétés de ressort souhaitées soient atteintes, mais que, de l'autre côté, on a une stabilité de forme suffisante de sorte que le premier ressort annulaire 44 ne se bombe pas trop fortement dans un espace libre 48. Cet espace libre 48 est situé entre les roues planétaires 30 - 34 et est, en outre, limité par les dentures intérieures 20, 22 et par la denture de la roue solaire 36. En état monté, le premier ressort annulaire 44 n'est pas aussi circulaire qu'une roue dentée normale ; plutôt, il est déformé de manière à être légèrement triangulaire. Le deuxième ressort annulaire 60 est déformé lui aussi, il présente une forme à peu près ovale. Cependant, il ne s'agit respectivement que d'une légère déformation élastique qui n'est pas directement visible sur les figures. La surmesure du premier ressort annulaire 44 ou bien du deuxième ressort annulaire 60 ne doit être que telle qu'elle est nécessaire à la compensation du jeu. Une surmesure plus importante pourrait être gênante en service pratique. En état non monté, le premier ressort annulaire 44 présente un diamètre 50 ; il s'agit concrètement d'un diamètre de tête qui correspond au diamètre d'un cercle intérieur 52 autour de l'axe d'articulation 28, qui touche des cercles de pied 54 des roues planétaires 30 - 34 ou est légèrement plus grand. Par l'expression légèrement plus grand en entend par exemple une mesure de moins de de préférence de moins de 2 % et en particulier de 5 moins de 1 Il en est de même pour le deuxième ressort annulaire 60. En état monté, tel qu'il est montré sur la figure 3 pour toutes les réalisations, la garniture d'articulation correspond à une garniture d'articulation selon l'art antérieur. De telles garnitures d'articulation sont qualifiées également de ronds. Dans le deuxième exemple de réalisation aussi qui est montré sur les figures 4 et 5, c'est à nouveau la roue solaire qui est élastique. Mais, dans ce cas, le premier ressort annulaire 44 s'étend sur l'ensemble de la longueur axiale de la roue solaire selon l'art antérieur, il présente donc la même épaisseur que les roues planétaires 30 - 34 par exemple. Il forme la denture complète de la roue solaire 36. Au premier ressort annulaire 44 est associé, dans ce cas aussi, une pièce motrice 46, mais elle agit maintenant dans l'intérieur de celui-ci et n'est pas séparée et axialement décalée comme dans le premier exemple de réalisation selon les figures 1 à 3. Dans le deuxième exemple de réalisation, le premier ressort annulaire 44 forme une zone intérieure d'entraînement 56 qui est non ronde. Celle-ci s'engrène dans une zone extérieure d'entraînement 58 de l'arbre d'articulation 29. Elles s'engrènent l'une dans l'autre de manière à permettre une transmission de couple dans la direction circonférentielle, mais à permettre au premier ressort annulaire 44 de se déplacer, dans la direction radiale, indépendamment de ladite zone extérieure d'entraînement 58. Par exemple, la zone intérieure d'entraînement 56 est réalisée par plusieurs bandes étroites à épaisseur constante qui font saillie depuis la paroi intérieure du premier ressort annulaire 44 vers l'intérieur et vers le centre. La zone extérieure d'entraînement 58 est réalisée donc, de manière correspondante, par des fentes radiales qui sont ménagées radialement dans l'arbre d'articulation 29. Lesdites bandes sont aptes à se déplacer radialement par rapport aux fentes, mais non pas dans la direction circonférentielle. D'autres réalisations sont possibles ; ainsi, les zones d'entraînement 56, 58 peuvent être formées également par des éléments en caoutchouc. Dans le troisième exemple de réalisation selon les figures 6 et 7, ce n'est pas la roue solaire 36 qui est radialement élastique, mais c'est plutôt l'une des roues planétaires, d'une manière concrète la roue planétaire 30. Comme montré sur la figure 6, la roue planétaire 30 est réalisée en tant que deuxième ressort annulaire 60. Ledit deuxième ressort annulaire 60 ne se distingue, dans le fond, du premier ressort annulaire 44 dans le deuxième exemple de réalisation que par la taille ; à part cela, les deux ressorts annulaires sont construits selon le même principe. Dans ce cas aussi, le deuxième ressort annulaire 60 est réalisé de manière à pouvoir exercer la force radiale nécessaire à la compensation du jeu, à pouvoir être déformé radialement, mais aussi de manière à présenter une stabilité de forme suffisante pour qu'il ne se bombe pas trop fortement dans l'espace libre 48. Il est possible d'utiliser l'espace intérieur libre du deuxième ressort annulaire 60 ; par exemple, on peut y prévoir un corps en caoutchouc, on peut disposer un corps d'appui ou un corps faisant ressort. Dans le troisième exemple de réalisation, il est avantageux si la roue solaire 36 présente un certain jeu dans la direction radiale. A cette fin, par exemple, un jeu de logement de l'arbre d'articulation 29 à l'intérieur de ses logements dans les roues extérieures 22, 26 peut être suffisant. Mais il est aussi possible que la roue solaire 36 soit réalisée elle-même de manière à permettre un jeu radial en la composant, par exemple, d'un anneau extérieur denté rigide, d'un anneau en caoutchouc disposé sur la face interne de ce dernier et de l'arbre d'articulation 29 embrassé par ledit anneau en caoutchouc, ces éléments étant reliés entre eux d'une manière solidaire en rotation. Il est également possible, d'une façon analogue au premier exemple de réalisation, de réaliser la roue planétaire radiale élastique 30 à partir d'une roue planétaire rigide normale axialement plus mince, donc normalement montable, selon l'art antérieur avec un deuxième ressort annulaire 60 qui, dans ce cas, présente une dimension axiale plus faible que celui selon la figure 6. Pour le premier ressort annulaire 44, par exemple, le dispositif auxiliaire est une pince à trois mâchoires qui sont décalées de 120 degrés et peuvent être déplacées ensemble vers un centre, et, pour le deuxième ressort annulaire 60, il est une pince normale à deux mâchoires plates. Sur la figure 7, on prévoit un moyen de retenue 62 se présentant sous forme d'un corps à peu près trapézoïdal et qui empêche le ressort annulaire 60 de se bomber trop fortement dans l'espace libre 48. Le corps de retenue montré est disposé à proximité du ressort annulaire 60 et présente des surfaces concaves de limitation qui sont voisines de la denture du ressort annulaire 60 et d'une roue planétaire normale 34 et empêchent le ressort annulaire 60 de se bomber trop fortement vers l'extérieur dans ledit espace. Ledit corps de retenue peut constituer une partie de la pièce de guidage mentionnée. De préférence, l'un au moins des ressorts annulaires 44, 60 est réalisé dans une matière différente de l'acier. De préférence, les autres pièces, à savoir l'une au moins des pièces suivantes, telles que la pièce motrice 46, l'axe d'articulation 28, la première roue extérieure 22 à denture intérieure, la deuxième roue extérieure 26 à denture intérieure, sont ou bien est réalisée(s) en acier, de préférence toutes les pièces susmentionnées étant fabriquées en acier. Une matière différente de l'acier, qui entre en ligne de compte, est en particulier le titane. En variante, un autre métal (que le titane et l'acier) qui entre en ligne de compte est un métal qui présente une résistance élevée ainsi qu'un module d'élasticité suffisant | Garniture d'articulation pour dispositif de réglage d'un siège de véhicule automobile. Elle comprend une première roue extérieure (22) à denture intérieure (20), une deuxième roue extérieure (26) à denture intérieure (24) au moins deux roues planétaires (30, 32) et une roue solaire dentée motrice (36). Un ressort annulaire (60) forme la denture de la roue planétaire (30), est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de manière à exercer une force sur la roue solaire (36), et les dentures intérieures (20, 24). Un ressort annulaire (44) qui forme au moins une partie de la denture de la roue solaire (36), est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de façon à exercer une force sur les roues planétaires (30, 32) et précontraindre celles-ci en appui contre les dentures intérieures (20, 24). | Revendications 1. Garniture d'articulation pour un dispositif de réglage 5 d'un siège de véhicule automobile, comprenant une première roue extérieure (22) qui présente une première denture intérieure (20), une deuxième roue extérieure (26) qui présente une deuxième denture intérieure (24) et qui peut tourner 10 et être réglée par rapport à la première roue extérieure (22) autour d'un axe d'articulation (28), au moins deux roues planétaires (30, 32) dont chacune est en prise et avec la première denture intérieure (20) et avec la deuxième denture intérieure (24) et 15 dont chacune est disposée de manière à pouvoir tourner librement autour d'un axe de roue planétaire (40), et une roue solaire motrice (36) qui présente une denture et qui est en prise avec lesdites au moins deux roues planétaires (30, 32), 20 caractérisée par le fait que ou l'une (30) au moins des roues planétaires présente un ressort annulaire (60) ou est formée par un ressort annulaire (60), que ledit ressort annulaire (60) forme au moins en partie la denture de la roue planétaire 25 (30), est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de telle manière que le ressort annulaire (60) exerce sans cesse une force aussi bien sur la roue solaire (36) que sur la première denture intérieure (20) et 30 sur la deuxième denture intérieure (24), et/ou que ladite roue solaire (36) présente un ressort annulaire (44), que ledit ressort annulaire (44) forme au moins une partie de la denture de la roue solaire (36), est réalisé de manière à être élastiquement déformable dans le sens radial et est dimensionné de telle façon que le ressort annulaire (44) exerce en permanence une force sur les roues planétaires (30, 32) et précontraint celles-ci avec force en appui contre la première denture intérieure (20) et contre la deuxième denture intérieure (24). 2. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que la roue solaire (36) est divisée en un ressort annulaire (44) et en une pièce motrice (46). 3. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que les deux roues extérieures (22, 26) présentent chacune un bord concentrique et que ces bords présentent le même diamètre et que les bords concentriques sont embrassés par un anneau de maintien (42). 4. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que l'axe d'articulation (28) est logé avec un jeu de logement dans la première roue extérieure (22) ou dans une pièce reliée à celle-ci et/ou dans la deuxième roue extérieure (26) ou dans une pièce reliée à celle-ci, et que ce jeu de logement est plus important que le jeu total des roues planétaires (30 - 34) et de la roue solaire (36) à l'intérieur des dentures intérieures (20, 24). 5. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que le ressort annulaire (44) de la roue solaire (36) présente un diamètre qui correspond au diamètre d'un cercle intérieur autour de l'axe d'articulation (28), ledit cercle intérieur touchant ou coupant des cercles de pied (40) des roues planétaires (30, 32), et/ou que le ressort annulaire (60) de ladite au moins une roue planétaire (30) présente un diamètre qui correspond à ou est légèrement plus grand que la différence entre les diamètres du cercle de pied (40) de la roue solaire (36) et des cercles de pied (40) des dentures intérieures. 6. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que le nombre de dents de la première denture intérieure (20) diffère du nombre de dents de la deuxième denture intérieure (24), et que, de préférence, la différence dans les nombres de dents correspond au nombre des roues planétaires (30 - 34). 7. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que le ressort annulaire (44) de la roue solaire (36) présente une zone intérieure d'entraînement (56), qu'une pièce motrice (46) présente une zone extérieure d'entraînement (58), et que la zone intérieure d'entraînement (56) et la zone extérieure d'entraînement (58) s'engrènent l'une dans l'autre avec un jeu radial et peuvent transmettre un couple. 8. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que le ressort annulaire (44, 60) présente un trajet élastique radial, et que l'on ne nécessite qu'une fraction inférieure à un de ce trajet élastique radial pour la compensation du jeu. 9. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait qu'une denture au moins présente des flancs de dent courbés, de préférence est réalisée comme denture en développante, en particulier que la denture de l'une au moins des roues planétaires (30, 32) et/ou les dentures intérieures (20, 24) des deux roues extérieures (22, 26) présente(nt) des flancs de dent courbés, de préférence est ou bien sont réalisée(s) comme denture en développante. 10. Garniture d'articulation selon la 1, caractérisée par le fait que l'on prévoit des moyens de retenue (62) qui empêchent le ressort annulaire de se bomber trop fortement dans un espace libre (48) entre les roues planétaires (30 - 34), la roue solaire (36) et les dentures intérieures (20, 24), que, en particulier, des corps de retenue sont disposés à proximité du ressort annulaire (44) qui présentent des surfaces de limitation qui sont voisines de la denture du ressort annulaire et qui empêchent le ressort annulaire (44) de se bomber trop fortement vers l'extérieur dans ledit espace (48). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/04,B60N 2/225 |
FR2902037 | A1 | APPAREIL PORTATIF AVEC CAPOT PROTECTEUR | 20,071,214 | L'invention concerne un appareil portatif permettant de mettre en rotation un disque d'outil, en particulier en 15 forme de disque de tronçonnage ou de meulage, et comportant un capot protecteur amovible à l'aide duquel le disque d'outil peut être partiellement recouvert en fonctionnement. Le capot protecteur peut être assujetti par rapport à la tête d'appareil par l'intermédiaire d'un 20 dispositif de serrage. À cet effet, le dispositif de serrage comporte un élément de serrage en forme de bande qui limite partiellement une zone réceptrice sensiblement cylindrique destinée à recevoir un collet de fixation. En outre, le dispositif de serrage comporte des moyens de 25 serrage qui agissent aux deux extrémités de l'élément de serrage et permettent d'amener le dispositif de serrage dans une position serrée où la zone réceptrice est réduite par rapport à une position libérée. 30 Dans des appareils portatifs de ce type, le capot protecteur peut être bloqué de manière sûre dans une position de rotation déterminée au moyen du dispositif de serrage. En transférant le dispositif de serrage de la 1 position serrée à la position libérée, on peut régler la position du capot protecteur par rapport au reste de l'appareil portatif ou retirer complètement le capot protecteur de ce dernier. On connaît, du document DE 198 34 839 Al, une meuleuse à capot protecteur amovible. Ce dernier comporte une bague de serrage à monter sur un col de broche de la meuleuse. Sur la partie de capot est prévu un talon de verrouillage qui dépasse radialement vers l'intérieur par rapport à la bague de serrage. Il pénètre ainsi dans un évidement en forme de rainure ménagé dans le collet de broche, ce qui a pour effet de bloquer axialement le capot protecteur contre le collet de broche. L'appareil portatif connu a ceci de désavantageux que le talon de verrouillage occasionne un supplément relativement élevé de mise en oeuvre en fabrication. De plus, le talon de verrouillage peut aisément se coincer lors de son déplacement, de sa pose ou de sa dépose, ce qui complique beaucoup l'opération en question. La présente invention a pour but de supprimer les inconvénients mentionnés propres à un appareil portatif à dispositif de serrage et, tout en réduisant le supplément de mise en oeuvre en fabrication, de rendre plus sûr le blocage axial du capot protecteur. Conformément à l'invention, ce but est atteint en ce que les moyens de serrage comportent une zone de verrouillage qui, au moins dans la position serrée, pénètre dans la zone réceptrice. De cette façon, le dispositif de serrage produit, en plus de la liaison par friction avec le collet de fixation provoquée par l'élément de serrage serré, une liaison par complémentarité de formes agissant également dans la direction axiale. Comme les moyens de serrage préexistants peuvent être utilisés pour réaliser la liaison par complémentarité de formes, cela permet d'éviter en grande partie des coûts de fabrication supplémentaires. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, la zone de verrouillage est en prise avec une gorge annulaire du collet de fixation lorsque le capot protecteur est en place. Le seul élément supplémentaire nécessaire au blocage axial est ainsi formé par la gorge annulaire dont la réalisation est économique. Il est avantageux que le collet de fixation soit formé par un col d'appareil et que le dispositif de serrage soit solidarisé au capot protecteur. Le dispositif de serrage est ainsi maintenu durablement sur le capot protecteur et est manipulé conjointement avec celui-ci. Si l'appareil portatif est manipulé sans capot protecteur, il ne comporte pas les éléments du dispositif de serrage susceptibles de provoquer un coincement ou une gêne quelconque. De manière avantageuse, la zone de verrouillage est formée par un élément métallique en forme de goupille, ce qui permet d'éviter tout coincement lors du déplacement, de la dépose ou de la fixation du capot protecteur. De plus, une zone de verrouillage aussi rigide permet de positionner le capot protecteur avec précision et stabilité par rapport au reste de l'appareil portatif. De manière préférentielle, les moyens de serrage sont formés par un agencement de levier manoeuvrable sans outil entre la position serrée et la position libérée, lequel permet de déplacer rapidement le dispositif de serrage entre la position serrée et la position libérée et donc d'offrir une commodité de déplacement, de dépose ou de pose pour le capot protecteur. De manière avantageuse, l'agencement de levier comporte un élément excentrique manoeuvrable par l'intermédiaire d'un levier d'actionnement, le levier d'actionnement étant couplé dans son déplacement à un élément antirotation qui, dans la position serrée, est en prise avec un logement antirotation côté appareil. Cela permet de réaliser ou d'annuler, en plus du blocage axial, un blocage en rotation du capot protecteur. Un positionnement particulièrement stable du capot protecteur est ainsi garanti par rapport au reste de l'appareil portatif, le capot protecteur pouvant être fixé, déplacé ou déposé de manière simple et rapide. Il est favorable que l'élément antirotation soit formé par un talon élastique couplé à rotation au capot protecteur, et que le logement antirotation soit formé par un évidement ménagé dans le col d'appareil. En position serrée, le talon élastique est bloqué en prise avec le logement antirotation par une came faisant corps avec le levier d'actionnement. À l'inverse, dans la position libérée, le talon élastique peut passer de l'un des logements antirotation à un autre moyennant un certain couple. Cette fonction de crantage du talon élastique permet de prédéterminer plusieurs positions de rotation du capot protecteur, de les régler avec précision dans la 25 position libérée et, dans la position serrée, de caler chaque position de rotation réglée de manière stable et sans coincement. Selon une variante, l'élément antirotation est formé par un crochet faisant corps avec le levier d'actionnement, et le logement antirotation est formé par un évidement en forme de crochet ménagé dans le col d'appareil, ce qui garantit un blocage antirotation particulièrement stable. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, entre le col d'appareil et l'élément de serrage est prévu à titre supplémentaire un manchon intermédiaire qui interdit le contact et qui évite tout grippage, respectivement tout soudage à froid entre les deux éléments réalisés, par exemple, en aluminium ou en magnésium. L'invention sera exposée en détail ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation. Sont montrés sur : la figure 1 une vue éclatée en perspective d'une tête d'appareil d'un appareil portatif selon l'invention, la figure 2 une vue de la tête d'appareil selon la figure 1 avec le capot protecteur en place, la figure 3 une vue en coupe de la tête d'appareil 30 suivant le plan III-III de la figure 2, la figure 4 une vue en coupe de la tête d'appareil suivant le plan IV-IV de la figure 3, la figure 5 une vue de la tête d'appareil avec un autre dispositif de serrage en position libérée, la figure 6 une vue du dispositif de serrage selon la figure 5 en position serrée, la figure 7 une vue de la tête d'appareil avec un autre dispositif de serrage en position libérée, et la figure 8 une vue du dispositif de serrage selon la figure 7 en position serrée. La figure 1 montre une tête d'appareil 2 d'un appareil portatif 4 en forme d'appareil électrique de tronçonnage ou de meulage à guidage manuel. Sur celui-ci est prévu un capot protecteur 6 qui, par l'intermédiaire d'un dispositif de serrage détachable 8, peut être assujetti à un collet de fixation formé par un col d'appareil 10. Le dispositif de serrage 8 est solidarisé au capot protecteur 6. Selon une variante, le dispositif de serrage 8 peut aussi être monté sur la tête d'appareil 2 et le collet de fixation sur le capot protecteur 6. À cet effet, le dispositif de serrage 8 comporte un élément de serrage sensiblement en forme de bande 12 qui est solidarisé au capot protecteur 6, qui est disposé en forme de boucle et qui définit ainsi une zone réceptrice sensiblement cylindrique 14 pour recevoir le col d'appareil 10. Sur un côté intérieur 16 de l'élément de serrage 12 est prévu un manchon intermédiaire ouvert 18 qui, à l'état monté du capot protecteur 6, s'oppose à un contact direct entre le col d'appareil 10 et l'élément de serrage 12. De cette façon, on évite un grippage, respectivement un soudage à froid de l'élément de serrage 12 avec le col d'appareil, lesquels peuvent être réalisés par exemple en aluminium ou en magnésium. Le manchon intermédiaire 18 proprement dit peut être réalisé par exemple en métal. Sur les deux extrémités 19 de l'élément de serrage 12 agissent des moyens de serrage 20 en forme d'agencement de levier sans outil, lequel comporte pour l'essentiel un organe de traction en forme de goupille 22 et, accouplé à celui-ci, un levier d'actionnement 24. Sur celui-ci est surmoulé un élément excentrique 26 qui est appliqué contre une extrémité 19 tandis qu'une tête 28 de l'organe de traction 22 est appliquée contre l'autre extrémité 19. En remplacement de l'agencement de levier sans outil, on peut aussi utiliser comme moyen de serrage 20 une vis, respectivement un goujon fileté et un écrou, mais ceux-ci exigent généralement d'utiliser un outil pour passer de la position serrée à la position libérée. Comme il ressort de la figure 2, le capot protecteur 6 à l'état monté sert à recouvrir partiellement un disque d'outil 30 en forme de disque de tronçonnage ou de meulage. Lorsque le dispositif de serrage 8 est en position serrée, le levier d'actionnement 24 est disposé au voisinage de la tête d'appareil 2. Comme on le voit sur la figure 3, le dispositif de serrage 8 peut être transféré sans outil de la position serrée à une position libérée représentée en trait mixte en déplaçant le levier d'actionnement 24 dans la direction de pivotement S. La distance entre une surface d'excentrique 32 et la tête 28 augmente alors, de sorte que l'extrémité 19 de l'élément de serrage 12 en contact avec l'élément excentrique 26 s'éloigne à nouveau de l'extrémité 19 appliquée contre la tête 28. De cette façon, la zone réceptrice 14 délimitée par l'élément de serrage 12 augmente, et le dispositif de serrage 8 peut être tourné, conjointement avec le capot protecteur 6, autour d'un axe d'outil A jusqu'à une nouvelle position de rotation par rapport à la tête d'appareil 2. Dans la nouvelle position, le capot protecteur 6 peut à nouveau être bloqué sans outil en rabattant le levier d'actionnement 24 suivant la direction de pivotement S, ce qui a pour effet de réduire à nouveau la zone réceptrice 14 et de bloquer ainsi le dispositif de serrage 8 contre le col d'appareil 10. Comme on le voit en particulier sur la figure 4, l'organe de traction 22 réalisé en métal comporte une zone de verrouillage 34 qui, au moins dans la position serrée, dépasse du côté intérieur 16 radialement vers l'intérieur et est ainsi en prise avec une gorge annulaire 36 du col d'appareil 10. Cette prise empêche le capot protecteur 6 de bouger par rapport au col d'appareil 10 dans la direction de l'axe d'outil A et a ainsi pour effet de bloquer axialement le capot protecteur 6 contre la tête d'appareil 2. Dans la position libérée, ce blocage axial permet également de tourner le capot protecteur 6 dans une nouvelle position de rotation par rapport à la tête d'appareil 2 sans que ledit capot protecteur 6 ne s'échappe du col d'appareil 10. Il peut être prévu une position de rotation dans laquelle la zone de verrouillage 34 se trouve axialement dans l'alignement d'un méplat non représenté du col d'appareil 10, ledit méplat ouvrant la rainure 36 dans la direction axiale et permettant ainsi, dans cette position de rotation, de déposer le capot protecteur 6 de la tête d'appareil 2. Selon une variante, le dispositif de serrage 8 peut aussi être conçu de façon que, dans la position libérée, la prise de la zone de verrouillage 34 avec la rainure puisse être annulée. Les figures 5 et 6 montrent des parties d'une variante de réalisation du dispositif de serrage 6. Dans celle-ci, un élément antirotation 38 en forme de talon élastique est prévu à titre supplémentaire sur le manchon intermédiaire 18 représenté en pointillé et couplé à rotation (non représenté) à l'élément de serrage 12. Dans la position libérée, ce talon élastique est encliquetable avec un de plusieurs logements antirotation 40 en forme d'évidements ménagés sur le col d'appareil 10. Un crantage existant peut être aboli en exerçant un certain couple sur le capot protecteur 6 afin de cranter à nouveau l'élément antirotation 38 dans une autre position de rotation avec un autre logement antirotation 40. Pour assurer la prise entre l'élément antirotation 38 et un logement antirotation déterminé 40 et bloquer ainsi une des positions de rotation prédéterminées du capot protecteur 6 par rapport à la tête d'appareil 2, une came de blocage 39 est également surmoulée sur le levier d'actionnement 24. Celle-ci, dans la position serrée, pousse l'élément antirotation 38 contre le col d'appareil 10 et garantit sa prise avec le logement antirotation correspondant 40. Le capot protecteur 6 peut ainsi être bloqué en rotation de manière particulièrement stable dans des positions de rotation prédéterminées par rapport à la tête d'appareil 2. En faisant pivoter le levier d'actionnement 24 suivant la direction de pivotement S vers la position libérée, on supprime aussi en même temps la prise bloquée entre l'élément antirotation 38 et le logement antirotation 40 et, en exerçant un certain couple, le capot protecteur 6 peut être cranté dans une nouvelle position de rotation. Selon une variante du mode de réalisation représenté, il est également envisageable de réaliser la prise, sans élément antirotation 38 intercalé, directement entre la came de blocage 39 et un logement antirotation 40 de conformation correspondante. Les figures 7 et 8 montrent une autre variante de réalisation du dispositif de serrage 6 fonctionnant suivant le même principe que le dispositif de serrage selon les figures 7 et 8. L'élément antirotation 38 ménagé sur le levier d'actionnement 24 est conformé en crochet et, en position serrée, coopère à chaque fois avec un de plusieurs logements antirotation 40 ménagés en forme de crochets correspondants dans le col d'appareil 10. Dans la position serrée, l'élément antirotation en forme de crochet 38 est simultanément en prise avec un évidement de blocage en forme de crochet correspondant 42 de l'élément de serrage 12. De cette façon, l'élément de serrage 12 est verrouillé au col d'appareil 10 par l'intermédiaire de l'élément antirotation 38, et le capot protecteur 6 est ainsi maintenu sur la tête d'appareil 2, sans risque de rotation, dans la position de rotation choisie | Un appareil portatif (4) permettant de mettre en rotation un disque d'outil, en particulier en forme de disque de tronçonnage ou de meulage, et comportant un capot protecteur amovible (6) à l'aide duquel le disque d'outil peut être partiellement recouvert en fonctionnement et qui peut être assujetti à la tête d'appareil (2) par l'intermédiaire d'un dispositif de serrage (8), lequel comporte un élément de serrage en forme de bande (12), qui limite partiellement une zone réceptrice sensiblement cylindrique (14) destinée à recevoir un collet de fixation, et des moyens de serrage (20) qui agissent aux deux extrémités (19) de l'élément de serrage (12) et permettent d'amener le dispositif de serrage (8) dans une position serrée où la zone réceptrice (14) est réduite par rapport à une position libérée. Il est prévu que les moyens de serrage (20) comportent une zone de verrouillage (34) qui, au moins dans la position serrée, pénètre dans la zone réceptrice (14). | 1. Appareil portatif (4) permettant de mettre en rotation un disque d'outil (30), en particulier en forme de disque de tronçonnage ou de meulage, et comportant un capot protecteur amovible (6) à l'aide duquel le disque d'outil (30) peut être partiellement recouvert en fonctionnement et qui peut être assujetti par rapport à la tête d'appareil (2) par l'intermédiaire d'un dispositif de serrage (8), lequel comporte un élément de serrage (12), qui limite partiellement une zone réceptrice sensiblement cylindrique (14) destinée à recevoir un collet de fixation, et des moyens de serrage (20) qui agissent aux deux extrémités (19) de l'élément de serrage (12) et permettent d'amener le dispositif de serrage (8) dans une position serrée où la zone réceptrice (14) est réduite par rapport à une position libérée, caractérisé en ce que les moyens de serrage (20) comportent une zone de verrouillage (34) qui, au moins dans la position serrée, pénètre dans la zone réceptrice (14). 2. Appareil portatif selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque le capot protecteur (6) est en place, la zone de verrouillage (34) est en prise avec une gorge annulaire (36) du collet de fixation. 3. Appareil portatif selon la 2, caractérisé en ce que le collet de fixation est formé par un col d'appareil (10), et le dispositif de serrage (8) est solidarisé au capot protecteur (6). 4. Appareil portatif selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que la zone de verrouillage (34) est formée par un élément métallique en forme de goupille. 5. Appareil portatif selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de serrage (20) sont formés par un agencement de levier manoeuvrable sans outil entre la position serrée et la position libérée. 6. Appareil portatif selon la 5, caractérisé en ce que l'agencement de levier comporte un élément excentrique (26) manoeuvrable par l'intermédiaire d'un levier d'actionnement (24), un élément antirotation (38) pouvant être actionné par le levier d'actionnement (24) et, en position serrée, étant en prise avec un logement antirotation côté appareil (40). 7. Appareil portatif selon la 6, caractérisé en ce que l'élément antirotation (38) est formé par un talon élastique couplé à rotation au capot protecteur (6), et le logement antirotation (40) est formé par un évidement ménagé dans le col d'appareil (10), le talon élastique pouvant être bloqué en prise avec le logement antirotation (40) par une came (39) faisant corps avec le levier d'actionnement (24). 8. Appareil portatif selon la 6, caractérisé en ce que l'élément antirotation (38) est formé par un crochet faisant corps avec le levier d'actionnement (24), et le logement antirotation (40) est formé par un évidement en forme de crochet ménagédans le col d'appareil (10). 9. Appareil portatif selon une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'entre le col d'appareil (10) et l'élément de serrage (12) est prévu un manchon intermédiaire (18) interdisant le contact. | B | B25,B23,B24 | B25F,B23Q,B24B | B25F 5,B23Q 11,B24B 23 | B25F 5/00,B23Q 11/08,B24B 23/02 |
FR2888896 | A3 | AGENCEMENT DE POMPE HYDRAULIQUE PERMETTANT DE REFROIDIR AU PLUS PRES LE JOINT DYNAMIQUE ET POMPE POUR UN TEL AGENCEMENT | 20,070,126 | Agencement de pompe hydraulique permettant de refroidir au plus près le joint dynamique et pompe pour un tel aqencement DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention concerne des configurations pour des pompes hydrauliques utilisées dans un moteur à combustion interne pour véhiculer le fluide de refroidissement de ce moteur. L'invention concerne plus particulièrement un agencement de pompe hydraulique permettant de refroidir au plus près le joint dynamique et une pompe pour un tel agencement. io ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Il est connu que les pompes hydrauliques utilisées dans les moteurs posent un problème d'étanchéité relatif à la protection du roulement qui porte l'arbre d'entraînement de la pompe. Le joint utilisé pour cette étanchéité comprend en général une bague sollicitée par des moyens élastiques et qui frotte sur une surface d'appui solidaire de la turbine. Cette surface d'appui se compose d'une contre-bague rapportée solidaire de la turbine en rotation. L'ensemble bague et contre-bague est appelé couramment joint dynamique. Le joint dynamique de pompe hydraulique telle que la pompe à eau nécessite pour son bon fonctionnement une lubrification entre bague et contre-bague. Cette lubrification est permise par la présence de liquide de refroidissement tout autour des surfaces frottantes. Afin de permettre une dissipation de la chaleur dégagée par le frottement des couples de bagues, il est nécessaire de prévoir une circulation de liquide de refroidissement autour du joint dynamique. Il est connu des turbines à frettage, consistant à générer une circulation de liquide de refroidissement en dos de turbine de pompage. Cette circulation est généralement effectuée via une fuite au niveau du diamètre extérieur de la turbine et est aspirée par des trous effectués au niveau du flasque de dos de turbine. Ces solutions ne sont pas complètement satisfaisantes dans la mesure où le fait de percer le flasque de dos de turbine tend à fragiliser celle-ci. De plus, cette circulation ne parvient pas toujours à passer au plus près du joint dynamique, ce dernier étant situé à distance du flasque de dos de turbine. Dans le domaine des pompes pour moteur à combustion interne, il existe donc un besoin pour améliorer le mode de refroidissement du joint dynamique tout en conservant de bonnes performances hydrauliques. Il est connu par le document JP 57 191493, pour une pompe à eau d'un genre différent des pompes envisagées dans le domaine du refroidissement d'un moteur à combustion interne, une amélioration de la io lubrification du joint dynamique incorporé dans l'axe d'une turbine par création d'une circulation de fluide introduite à travers l'arbre d'entraînement et passant entre la turbine et la contre-bague du joint rapportée solidaire de la turbine en rotation. Une telle solution nécessite un agencement particulier de la turbine et la formation de passages le long de la turbine pour le fluide de refroidissement, ce qui peut fragiliser une partie de la turbine par un manque d'épaisseur. Le type de pompe prévu dans le document JP 57 191493 est inadapté au domaine des pompes hydrauliques utilisées dans un moteur à combustion interne pour véhiculer le fluide de refroidissement. En effet, le sens de circulation de fluide est en sens opposé, c'est à dire avec une arrivée axiale et un refoulement radial, de sorte qu'il n'est pas possible d'utiliser un tel montage pour véhiculer le fluide de refroidissement dans un moteur à combustion interne. En outre, ce montage prévoit une roue "ouverte" et sans flasque, qui ne peut absolument pas être utilisée dans des pompes ayant de bonnes performances hydrauliques comme par exemple les turbines avec frettage s'étendant à l'arrière de la turbine. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un agencement de pompe hydraulique adapté au domaine du refroidissement d'un moteur permettant de refroidir au plus près le joint dynamique sans risquer d'altérer la turbine et/ou la contre bague. Ce but est atteint par un agencement d'une pompe hydraulique dans un moteur de véhicule automobile du type comportant un élément de carter relié au corps d'une pompe comportant un arbre de pompe dont un tronçon intermédiaire s'étend axialement dans un logement du corps de pornpe avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité qui est disposée axialement de façon adjacente à une turbine portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre, une contre-bague solidaire de la turbine étant prévue sur l'extrémité axiale avant de l'arbre, caractérisé en ce que l'arbre de pompe comprend au moins un premier trou axial débouchant du côté de l'extrémité axiale avant io de l'arbre pour refouler axialement un liquide de refroidissement et au moins un second trou radial débouchant entre la bague et la contre-bague pour recevoir radialement un liquide de refroidissement, le trou axial et le trou radial se rejoignant pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement du corps de pompe et l'avant de l'arbre de pompe. Ainsi, il est permis de faire circuler le liquide de refroidissement à distance du dos d'une turbine du type à flasque, en refroidissant au plus près du joint dynamique, tout en assurant le refoulement axial du liquide de refroidissement. Selon une autre particularité, ledit premier trou axial est un trou borgne. Selon une autre particularité, ledit premier trou axial est relié à au moins un canal transversal doté d'au moins deux sorties dans ledit logement du corps de pompe. Selon une autre particularité, la turbine comprend à son dos un flasque et un frettage central formant vers l'arrière de la turbine une saillie par rapport au flasque, ladite contre-bague étant disposée entre le frettage et l'extrémité axiale avant de l'arbre. Selon une autre particularité, l'arrière de la turbine comprend: -le flasque de dos de turbine dans un premier plan orthogonal à l'arbre; l'extrémité arrière de la contre-bague dans un second plan orthogonal à l'arbre, distinct et en arrière du premier plan; - ledit second trou radial dans un troisième plan orthogonal à l'arbre, distinct et en arrière du second plan. Selon une autre particularité, l'élément de carter comprend un évidement prévu pour recevoir la turbine de la pompe, l'évidement incluant au moins une fuite sur le diamètre extérieur de la turbine pour former une arrivée de liquide de refroidissement dans le logement du corps de pompe, ledit second trou radial étant prévu pour permettre l'aspiration et le rejet du lo liquide de refroidissement introduit dans ledit logement vers l'avant de l'arbre de pompe. Ainsi, la circulation du liquide de refroidissement peut s'effectuer entre la fuite située au niveau du diamètre extérieur de la turbine et le trou d'aspiration formé dans l'arbre d'entraînement de la pompe. Selon une autre particularité, la pompe est une pompe à eau appartenant à un circuit de refroidissement du moteur. L'invention propose aussi une pompe hydraulique comportant dans un corps un arbre de pompe dont un tronçon intermédiaire s'étend axialement dans un logement du corps de pompe avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité qui est disposée axialement de façon adjacente à une turbine portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre, une contre-bague solidaire de la turbine étant prévue sur l'extrémité axiale avant de l'arbre, caractérisée en ce que l'arbre de pompe comprend au moins un premier trou axial débouchant du côté de l'extrémité axiale avant de l'arbre pour refouler axialement un liquide de refroidissement et au rnoins un second trou radial débouchant entre la bague et la contre-bague pour recevoir radialement un liquide de refroidissement, le trou axial et le trou radial se rejoignant pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement du corps de pompe et l'avant de l'arbre de pompe. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe axiale illustrant un agencement d'une pompe à eau suivant un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente une vue analogue à celle de la figure 1 qui illustre un agencement d'une pompe à eau réalisée conformément à l'état de la technique, - la figure 3 représente une vue en coupe axiale d'un détail de la lo pompe suivant un mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION La figure 3 illustre un agencement pour le montage étanche d'une pompe à eau sur un élément (14) qui est par exemple une partie du carter- cylindres d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Le carter (14) est généralement une pièce de fonderie qui, dans la zone de montage de la pompe (10), est délimitée par une face externe dans laquelle est prévu un évidemment (18) permettant de recevoir la roue centrifuge ou turbine (24) de la pompe (10). En référence à la figure 1, la pompe à eau est essentiellement constituée d'un corps de pompe (26) qui est une pièce réalisée par moulage, notamment en fonderie, et qui comporte notamment une partie axiale avant (28), à gauche en considérant les figures, qui se présente sous la forme d'une bride délimitée par une face transversale verticale avant qui, en position montée, est en appui sur une face latérale du carter (14). Le corps (26) de la pompe (10) est ainsi fixé au moyen de la bride (28) sur le carter (14) avec éventuellement des moyens d'étanchéité, non représentés, et au moyen de vis de fixation (32). Au-delà de la bride (28), le corps de pompe (26) se prolonge axialement vers l'arrière par une partie axiale tubulaire annulaire (34) qui délimité un alésage interne (36), d'axe (X, figure 3) correspondant à l'axe de l'arbre (40) d'entraînement de la pompe (10). La pompe comporte enfin une partie tournante ou rotor constituée pour l'essentiel par l'arbre (40) qui s'étend axialement notamment à travers l'alésage (36) et dont l'extrémité axiale avant, à gauche en considérant les figures, s'étend ici à l'extérieur du corps de pompe (26) et porte la turbine (24) munie d'aubes. Comme illustré aux figures 1 et 2, l'extrémité axiale arrière de l'arbre (40) porte classiquement une poulie d'entraînement (4) qui est par exemple une poulie cannelée prévue pour être entraînée en rotation par une courroie d'entraînement du moteur (non représentée). io Conformément au mode de réalisation de l'état de la technique illustré à la figure 2, le joint avant ou bague d'étanchéité (46) de conception générale connue n'est pas directement refroidi par le liquide de refroidissement. En effet dans ce mode de réalisation, il est prévu de percer le flasque de dos de turbine (24) pour générer une circulation passant dans le logement formé par l'alésage interne (36), le liquide de refroidissement restant plaqué au dos de la turbine par l'effet de l'aspiration provoquée par les trous (20) réalisés dans ce flasque. En référence à la figure 1, la pompe comporte toujours un tronçon intermédiaire de l'arbre (40) s'étendant axialement dans l'alésage (36) avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité (46). Cette bague (46) est disposée axialement de façon adjacente à la turbine (24) portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre (40) alors qu'une contre-bague (45) solidaire de la turbine (24) est prévue sur l'extrémité axiale avant de l'arbre (40). Pour remédier aux inconvénients de ce type de solution, l'invention propose avantageusement un agencement différent pour la pompe hydraulique (10). Selon l'invention, l'arbre de pompe (40) comprend au moins un premier trou axial (42) débouchant du côté de l'extrémité axiale avant de l'arbre (40) et au moins un second trou radial (44) débouchant entre la bague (46) et la contre-bague (45). En référence aux figures 1 et 3, lesdits trous (42, 44) se complètent pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) et l'avant de l'arbre de pompe (40). Comme illustré à la figure 1, le premier trou axial (42) est par exemple un trou borgne et celui-ci peut être relié à au moins un canal transversal. Dans un mode de réalisation de l'invention, un tel canal transversal est doté d'au moins deux sorties permettant au liquide de refroidissement de sortir du logement formé par l'alésage (36) du corps de pompe (26, 28, 34). L'évidement (18), incluant au moins une fuite sur le diamètre extérieur de la turbine, permet de faire au liquide de refroidissement de circuler dans le logement du corps de pompe (26, 28, 34), tandis que la présence du ou des seconds trous radiaux (44) permet de io faire passer ce liquide tout contre le joint dynamique d'étanchéité. Ces trous radiaux (44) reliés au trou axial (42) assurent une aspiration du liquide de refroidissement introduit dans ledit logement (36) et le rejet de ce liquide vers l'avant de l'arbre de pompe (40). La turbine (24) est enfermée dans le carter (14) et le liquide tel que is l'eau est canalisé sur l'extérieur de la turbine (24). Ce liquide pénètre ensuite dans l'alésage interne (36) est aspiré vers le ou les trous radiaux (44). L'agencement de l'invention permet d'envisager des turbines (24) résistantes et ayant de bonnes performances hydrauliques, du type comprenant au dos de turbine un flasque solidaire des pâles de la turbine ainsi qu'un frettage central formant vers l'arrière de la turbine (24) une saillie par rapport au flasque. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la contre-bague (45) est disposée entre le frettage et l'extrémité axiale avant de l'arbre (40). En référence à la figure 3, l'arrière de la turbine (24) comprend un flasque de dos de turbine (24) sensiblement vertical et compris dans un premier plan (P1) orthogonal à l'arbre de pompe (40). L'extrémité arrière de la contre-bague (25) est située dans un second plan (P2), également orthogonal à l'arbre (40), distinct et disposé en arrière du premier plan (P1). Dans le mode de réalisation de la figure 3, ledit second trou radial (44) est vraiment distant du premier plan (P1) incluant le flasque de dos de turbine puisqu'il est situé dans un troisième plan orthogonal (P3) à l'arbre (40), distinct et en arrière du second plan (P2). Ainsi, il est permis de faire circuler le liquide de refroidissement à distance du dos de la turbine, contrairement aux agencements connus. Un des avantages de l'agencement selon l'invention est de fournir, pour une pompe à eau appartenant à un circuit de refroidissement du moteur, une meilleure lubrification du joint dynamique par une circulation permise entre la bague et la contre-bague, sans modifier fondamentalement voire fragiliser la turbine. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses to autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | L'invention concerne un agencement d'une pompe hydraulique (10) dans un moteur de véhicule automobile comportant un élément de carter (14) relié au corps (26) d'une pompe (10) comportant un arbre de pompe (40) dont un tronçon intermédiaire s'étend axialement dans un logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité (46) disposée axialement auprès d'une turbine (24) portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre (40), caractérisé en ce que l'arbre de pompe (40) comprend un premier trou axial (42) débouchant du côté de l'extrémité axiale avant de l'arbre (40) et un second trou radial (44) débouchant entre la bague (46) et la contre-bague (45), les trous (42, 44) se rejoignant pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement (36) du corps de pompe et l'avant de l'arbre de pompe (40). | 1. Agencement d'une pompe hydraulique (10), destinée à un moteur de véhicule automobile, du type comportant un élément de carter (14) relié au corps (26) d'une pompe (10) comportant un arbre de pompe (40) dont un tronçon intermédiaire s'étend axialement dans un logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité (46) qui est disposée axialement de façon adjacente à une turbine (24) portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre (40), une contre-bague (45) solidaire de la turbine (24) étant prévue sur l'extrémité axiale avant de l'arbre to (40), caractérisé en ce que la turbine (24) comprend à son dos un flasque et un frettage central formant vers l'arrière de la turbine (24) une saillie par rapport au flasque et en ce que l'arbre de pompe (40) comprend au moins un premier trou axial (42) débouchant du côté de l'extrémité axiale avant de l'arbre (40) pour refouler axialement un liquide de refroidissement et au moins un second trou radial (44) débouchant entre la bague (46) et la contre-bague (45) pour recevoir radialement un liquide de refroidissement, le trou axial (42) et le trou radial (44) se rejoignant pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) et l'avant de l'arbre de pompe (40). 2. Agencement selon la 1, dans lequel ledit premier trou axial (42) est un trou borgne. 3. Agencement selon la 1 ou 2, dans lequel ledit premier trou axial (42) est relié à au moins un canal transversal doté d'au moins deux sorties dans ledit logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34). 4. Agencement selon une des 1 à 3, dans lequel ladite contre-bague est disposée entre le frettage et l'extrémité axiale avant de l'arbre (40). 5. Agencement selon une des 1 à 4, dans lequel l'arrière de la turbine (24) comprend: io le flasque de dos de turbine (24) dans un premier plan (P1) orthogonal à l'arbre (40) ; l'extrémité arrière de la contre-bague (25) dans un second plan (P2) orthogonal à l'arbre (40), distinct et en arrière du premier 5 plan (P1) ; ledit second trou radial (44) dans un troisième plan orthogonal (P3) à l'arbre (40), distinct et en arrière du second plan (P2). 6. Agencement selon une des 1 à 5, dans lequel l'élément de carter (14) comprend un évidement (18) prévu pour recevoir la io turbine (24) de la pompe (10), l'évidement (18) incluant au moins une fuite sur le diamètre extérieur de la turbine pour former une arrivée de liquide de refroidissement dans le logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34), ledit second trou radial (44) étant prévu pour permettre l'aspiration et le rejet du liquide de refroidissement introduit dans ledit logement (36) vers l'avant de l'arbre de pompe (40). 7. Agencement selon une des 1 à 6, dans lequel la pompe (10) est une pompe à eau appartenant à un circuit de refroidissement du moteur. 8. Pompe hydraulique (10) comportant dans un corps (26) un arbre de pompe (40) dont un tronçon intermédiaire s'étend axialement dans un logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) avec interposition d'au moins une bague d'étanchéité (46) qui est disposée axialement de façon adjacente à une turbine (24) portée par l'extrémité axiale avant de l'arbre (40), une contre-bague (45) solidaire de la turbine (24) étant prévue sur l'extrémité axiale avant de l'arbre (40), caractérisée en ce que la turbine (24) comprend à son dos un flasque et un frettage central formant vers l'arrière de la turbine (24) une saillie par rapport au flasque et en ce que l'arbre de pompe (40) comprend au moins un premier trou axial (42) débouchant du côté de l'extrémité axiale avant de l'arbre (40) pour refouler axialement un liquide de refroidissement et au moins un second trou radial (44) débouchant entre la 2888896 Il bague (46) et la contrebague (45) pour recevoir radialement un liquide de refroidissement, le trou axial (42) et le trou radial (44) se rejoignant pour former au moins un canal de circulation de liquide de refroidissement entre ledit logement (36) du corps de pompe (26, 28, 34) et l'avant de l'arbre de pompe (40). 9. Pompe hydraulique (10) selon la 8, dans laquelle ladite contre-bague est disposée entre le frettage et l'extrémité axiale avant de l'arbre (40). | F | F04,F01 | F04D,F01P | F04D 29,F01P 5 | F04D 29/58,F01P 5/10,F04D 29/12 |
FR2893126 | A1 | CAPTEUR POUR MILIEUX HOSTILES | 20,070,511 | La présente invention concerne un capteur pour milieux hostiles, en particulier un capteur haute température pour véhicule automobile permettant de mesurer la température des gaz d'échappement. On connaît de tels capteurs par exemple des documents FR 2 847 979, FR 2 880 685 ou FR 2 979 687. Ces capteurs comprennent enfermés dans un boîtier de forme générale tubulaire et métallique un composant électrique tel qu'une thermistance, pour mesurer un paramètre comme la température. Ce composant électrique est relié via des fils électriques qui sont amenés vers l'extérieur, à un circuit électrique / électronique d'exploitation d'un signal de mesure. Comme ces capteurs sont utilisés dans la ligne d'échappement ou dans le compartiment moteur, ils sont exposés à un environnement très hostile du fait des projections d'huile ou de l'eau. Pour assurer un bon fonctionnement, il est donc important d'assurer une bonne étanchéité du boîtier vis-à-vis de l'extérieur, en particulier au niveau des fils de connexion assurant la connectique du capteur. On a représenté sur la figure 1 un exemple de l'état de la technique. Sur cette figure, on voit un capteur pour milieux hostiles 1, comme par exemple un capteur de température pour les gaz d'échappement. Ce capteur comprend à une extrémité 3 un composant électrique de mesure comme par exemple une thermistance 5 (par exemple un composant céramique dont la résistivité varie avec la température). Ce composant est logé dans un boîtier de protection fermé 7, par exemple en acier réfractaire, vis-à-vis de l'extérieur (gaz, eau, humidité, etc...). Deux premiers conducteurs électriques 9 sont en contact avec la thermistance et cheminent le long du boîtier de protection 7 pour être accessibles à l'extérieur de celui-ci et fournir une information électrique représentative de la résistance de l'élément 5 et par conséquent de la température mesurée. Ces BRT 0023 -SFR7197 conducteurs 9 sont isolés et maintenus entre eux par une gaine isolante logée dans le boîtier 7. Pour une meilleure connectivité, les premier fils électriques 9 sont reliés par l'intermédiaire d'une pièce de liaison électrique 13, par exemple sous forme d'une 5 cosse, à des seconds fils électriques 15 de diamètre plus important servant à assurer la liaison électrique avec les circuits électriques. L'étanchéité est assurée grâce à une pièce en élastomère 17 de forme générale cylindrique et présentant deux passages parallèles 19 pour les seconds fils électriques 15. 10 Pour bloquer la pièce en élastomère en position et assurer les fils 15 contre des arrachements intempestifs, le boîtier 7 comprend une portion 21 à diamètre réduit. Cette portion 21 est par exemple réalisée par laminage de deux profils semi cylindriques. La figure 2 montre un autre exernple de l'état de la technique. Sur cette figure 15 qui présente une vue agrandie en coupe transversale, la portion 21 à diamètre réduit possède une forme cylindrique à diamètre constant. Toutefois, la Demanderesse a constaté que ce laminage cylindrique ou avec des profils semi-cylindriques augmente de façon importante les contraintes sur le joint en élastomère, ce qui augmente le risque de formation des déchirures 23, en particulier lors 20 de variations importantes des contraintes comme au niveau des extrémités de la portion laminée 21. La présente invention vise à remédier à ce problème en proposant un capteur pour milieux hostiles dont le risque de déchirure est diminué. A cet effet, l'invention a pour objet un capteur pour milieux hostiles comprenant 25 un boîtier de forme générale cylindrique et un joint cylindrique en élastomère qui comporte au moins un passage d'un fil électrique et qui est inséré dans le boîtier, BRT 0023 - SFR7197 caractérisé en ce que le boîtier comporte au niveau du joint d'étanchéité une portion laminée ayant une forme générale d'un tronc de cône. Le capteur selon l'invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : la base de la portion laminée en forme de tronc de cône est située du côté de l'extrémité de sortie des fils, le sommet de la portion laminée en forme de tronc de cône possède un diamètre réduit pour bloquer la pièce de liaison électrique, -la pièce en élastomère comporte un chanfrein d'insertion dans le boîtier. D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l'invention, ainsi que des figures suivantes sur lesquelles : - la figure 1 présente une vue en coupe longitudinale d'un capteur connu de l'état de la technique, - la figure 2 présente une vue en coupe longitudinale d'un détail d'un autre capteur connu de l'état de la technique, - la figure 3 présente une vue en coupe longitudinale d'un détail d'un capteur selon l'invention. Sur toutes les figures, les éléments identiques portent les mêmes numéros de référence. La figure 3 est un détail selon une vue en coupe transversale d'un capteur pour milieux hostiles selon l'invention. Le capteur selon l'invention se distingue de ceux connus de l'état de la technique par le fait que la portion laminée 21 possède une forme générale d'un tronc de cône. Cette forme présente l'avantage de diminuer les contraintes abruptes tout en assurant une bonne tenue et en permettant de réaliser une bonne étanchéité. Avantageusement, la base 25 de la portion laminée en forme de tronc de cône est située du côté de l'extrémité de sortie des fils 15, ce qui peut faciliter le montage. De préférence, le sommet 27 de la portion laminée en forme de tronc de cône possède un diamètre réduit pour bloquer la pièce de liaison électrique 13. BRT 0023 - SFR7197 Enfin, la pièce en élastomère 17 comporte un chanfrein 29 d'insertion dans le boîtier 7 pour également faciliter le montage du capteur. La présente invention vient d'être décrite par rapport à un capteur de température, en particulier pour des gaz d'échappement pour véhicules automobiles. Toutefois, l'invention n'est nullement limitée à cet exemple de réalisation et peut être appliquée sans difficulté à tout capteur en milieu hostile comportant dans un boîtier de forme générale cylindrique un composant électrique qui doit être protégé contre l'environnement. BRT 0023 - SFR7197 | La présente invention a pour objet un capteur pour milieux hostiles comprenant un boîtier (7) de forme générale cylindrique et un joint cylindrique (17) en élastomère qui comporte au moins un passage (19) d'un fil électrique (15) et qui est inséré dans le boîtier (7). Le boîtier (7) comporte au niveau du joint d'étanchéité (17) une portion laminée (21) ayant une forme générale d'un tronc de cône. | 1. Capteur pour milieux hostiles comprenant un boîtier (7) de forme générale cylindrique et un joint cylindrique (17) en élastomère qui comporte au moins un passage (:19) d'un fil électrique (15) et qui est inséré dans le boîtier (7), caractérisé en ce que le boîtier (7) comporte au niveau du joint d'étanchéité (17) une portion laminée (21) ayant une forme générale d'un tronc de cône. 2. Capteur selon la 1, caractérisé en ce que la base (25) de la portion laminée (21) en forme de tronc de cône est située du côté de l'extrémité de sortie des fils (15). 3. Capteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le sommet (27) de la portion laminée en forme de tronc de cône possède un diamètre réduit pour bloquer la pièce de liaison électrique (13). 4. Capteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la pièce en élastomère (17) comporte un chanfrein d'insertion (29) dans le boîtier (7) 20 BRT 0023 - SFR7197 | G | G01 | G01K | G01K 1,G01K 7 | G01K 1/08,G01K 7/22 |
FR2888735 | A1 | DISPOSITIF POUR LE CONDITIONNEMENT ET L'APPLICATION D'UN PRODUIT | 20,070,126 | La présente invention a pour objet un , notamment d'un produit cosmétique de maquillage et/ou de soin destiné à être appliqué sur des fibres kératiniques. Par fibres kératiniques, on entend notamment des fibres telles que les cheveux ou les cils, y compris des cheveux artificiels ou des faux cils. Par produit cosmétique , on entend un produit tel que défini dans la Directive 93/35/CEE du Conseil du 14 juin 1993. En particulier, on connaît dans l'état de la technique des dispositifs pour le conditionnement et l'application d'un mascara sur les cils. Par mascara, on entend une composition destinée à être appliquée sur les cils. Il peut s'agir d'une composition de maquillage des cils, d'une composition de traitement cosmétique des cils, d'une base de maquillage des cils, ou encore d'une composition dite top-coat à appliquer sur une première couche elle-même déjà appliquée sur les cils. Ces dispositifs se présentent principalement sous deux formes en fonction de la texture du mascara. Dans le cas où le mascara est solide, alors il est présenté dans une coupelle de large diamètre et faible profondeur de manière à faciliter le prélèvement en surface du produit via une large ouverture de la coupelle. A contrario, lorsque le mascara est liquide, il est alors contenu dans un récipient allongé comportant un col de faible diamètre. Le col est conçu pour que l'organe de fermeture apte à obturer le col porte un organe d'application du produit, apte à être introduit à l'intérieur du récipient entre deux utilisations pour être mis en contact avec le produit. Notamment, on connaît des mascaras solides des documents US 2 007 245 et FR 2 833 163. Les mascaras solides connus doivent être délités à l'eau préalablement à leur application sur les cils. En effet, l'humidification a pour objet de solubiliser au moins en partie la surface du pain de mascara de telle sorte que le produit acquière au moins en surface une consistance pâteuse apte à être prélevée au moyen d'une brosse et ensuite apte à être transférée sur les cils au moyen de cette brosse. Ladite brosse est généralement conditionnée dans le même boîtier que la coupelle, cette dernière est préalablement imprégnée d'eau avant d'être mise en contact avec le pain de mascara. Le problème posé par ces mascaras pains tient à la complexité de leur utilisation, la nécessité d'une source d'eau et à la dégradation rapide de la propreté de leur conditionnement. La nécessité d'une source d'eau pour humidifier le mascara empêche une utilisation libre du mascara. Par ailleurs, le conditionnement d'un tel pain de mascara isolément de sa brosse est d'un encombrement considérable. Par ailleurs, on connaît du document FR 2 529 765 des dispositifs configurés pour contenir des mascaras liquides. Lorsque le produit est déjà liquide, il n'est pas nécessaire de le préparer préalablement, ce dernier peut être directement prélevé au moyen de l'organe d'application, une brosse le cas échéant, et être immédiatement transféré sur les cils. Ces dispositifs, bien que performants, présentent l'inconvénient de rendre difficile l'accès au produit, et donc d'empêcher la vidange optimale du récipient qui les contient. Par ailleurs, étant donné le nombre de pièces mis en oeuvre dans de tels dispositifs, la formulation d'un produit qui serait compatible avec chacune de ces pièces est complexe. Il existe un besoin pour une gestuelle nouvelle d'application de produit sur les cils, au moyen d'un dispositif de conditionnement et d'application compact, facile d'utilisation et peu cher. C'est ainsi que la présente invention concerne, selon un de ses aspects, un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit, notamment d'un produit destiné à une application sur des fibres kératiniques, comportant - un organe de préhension, - un support relié à l'organe de préhension, - un organe d'application porté par le support, l'organe d'application comportant un axe longitudinal et une surface d'application au niveau de laquelle le produit est distribué, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'éléments d'application faisant saillie relativement au support et disposés selon au moins une rangée s'étendant latéralement à la surface d'application, de telle sorte qu'avant la première utilisation, l'organe d'application présente, selon une section transversale à l'axe longitudinal, une portion émergeant relativement à une surface enveloppe de la section transversale du support et de l'un au moins des éléments d'application. Au sens de l'invention, le plan de coupe transversal à l'axe longitudinal de l'organe d'application, coupe d'une part l'organe d'application et d'autre part le support par au moins un des éléments d'application qui en fait saillie. De préférence, on choisit un plan de coupe passant par une extrémité libre d'un élément d'application. La surface enveloppe de la section transversale du support et dudit élément d'application faisant saillie est définie dans ledit plan de coupe et correspond à la surface du plus petit polygone convexe, sans concavité, à l'intérieur duquel est inscrite la coupe transversale du support et dudit au moins un élément d'application. Ce plus petit polygone convexe définit la clôture convexe de la section transversale du support et dudit au moins un élément d'application. Selon un premier mode de réalisation, la surface d'application correspond au pourtour extérieur d'un produit se présentant sous la forme d'un stick. Par stick, on entend une forme de bâton, comportant généralement au moins une portion cylindrique, tel qu'il conserve sa forme prédéterminée en l'absence de contrainte, à température ambiante et à pression atmosphérique. Un produit conditionné sous forme de stick est autoporteur, de préférence pendant au moins 60 secondes. Généralement, de tels sticks sont obtenus par coulage à chaud du produit. Avantageusement, le produit peut être une composition solide, en particulier délitable à sec. Par délitable à sec, on désigne une composition apte, à température ambiante, à former un dépôt adhérent et gainant sur un substrat, notamment des fibres kératiniques, et plus particulièrement des cils, lorsqu'ils sont respectivement mis en contact direct l'un avec l'autre, sans nécessiter de préparation préalable, et en l'occurrence sans nécessiter de mise en contact préalable de la composition avec une phase aqueuse, par opposition aux mascaras pains qui sont délitables à l'eau et doivent au préalable être solubilisés partiellement pour être appliqués sur les fibres kératiniques et former un dépôt adhérent et gainant.. La composition délitable à sec selon l'invention peut être prélevée, transférée et étalée. Par exemple, le produit peut être une composition solide ayant une dureté comprise entre 500 à 18200 Pa, en particulier comprise entre 900 à 10000 Pa, et plus particulièrement entre 1800 à 8200 Pa. Une telle dureté permet l'obtention d'une composition qui est suffisamment rigide pour se présenter sous forme de stick tout en ayant une texture assez molle pour permettre une application aisée sur les cils, notamment un dépôt de matière par mise en contact direct avec les cils, sans exercer une pression sur la frange de cils. La méthode utilisée pour déterminer la dureté d'une composition cosmétique conforme à l'invention est celle dite du fil à couper le beurre . A cet effet, on prépare un stick de ladite composition dont la dureté doit être déterminée. Le stick est obtenu par coulage d'une composition dans un moule aluminium placé 45 minutes à -28 C, puis démoulé et conditionné dans un article de conditionnement, en particulier un stylo, et conservé ensuite à une température de 20 C pendant les 24 heures précédant la mesure. Un fil rigide de diamètre 250 pm en tungstène est avancé relativement au stick à une vitesse de 100 mm/min, de manière à couper transversalement le stick à l'aide dudit fil. La dureté mesurée correspond à la force maximale de cisaillement exercée par le fil sur le stick à 20 C, cette force étant mesurée au moyen d'un dynamomètre DFGS2 commercialisé par la société INDELCO-CHATILLON. La mesure est reproduite 6 fois. La moyenne des 6 valeurs lues au moyen du dynamomètre mentionné ci-dessus, notée Y, est donnée en grammes. Cette moyenne est convertie en Pascal par l'équation suivante pour obtenir la valeur de dureté du stick: (Y x 10-3 x 9,8) / surface de la section transversale du stick (en m2) Dans le cas d'un stick cylindrique de section circulaire, la surface de la section transversale est égale à rr x R2, R étant le rayon du stick exprimé en mètres. De préférence, la dureté des compositions selon la présente invention est telle que les compositions s'auto-supportent et par ailleurs puissent être facilement désintégrées pour former un dépôt à la surface des fibres kératiniques au contact desquelles elles sont amenées. Selon un second mode de réalisation, l'organe d'application peut être perméable audit produit et en particulier être au moins partiellement poreux. Dans ce cas, il peut au moins être partiellement élastiquement déformable, notamment élastiquement compressible. Par exemple, il peut comporter une mousse. Notamment il peut comporter au moins un orifice traversant, en particulier une fente, débouchant au niveau de la surface d'application. Dans ce cas, une réserve de produit peut être associée au dispositif selon l'invention pour être mise en communication avec l'organe d'application. La section transversale de la surface d'application peut comporter au moins une portion convexe. Par exemple, l'organe d'application peut être cylindrique. Dans le cas où le support comporte un axe longitudinal, alors ce dernier est de préférence parallèle à l'axe longitudinal de l'organe d'application. La rangée d'éléments d'application peut également s'étendre parallèlement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. Notamment, les éléments d'application peuvent être moulés d'une seule pièce avec le support dans un matériau thermoplastique. En particulier, au moins une extrémité libre d'un élément d'application est effilée, notamment sous forme de dents ou de poils. Plus particulièrement, la rangée peut être homogène, et comporter une succession d'éléments d'application identiques entre eux, et espacés les uns des autres de manière régulière tout le long de la rangée. Les éléments d'application peuvent être configurés de manière à s'étendre contre au moins une portion de l'organe d'application tout en respectant localement son pourtour extérieur. Par exemple, les éléments d'application peuvent couvrir la surface d'application sur un arc angulaire inférieur à 60 , et de préférence inférieur à 45 . Selon un mode de réalisation particulier, le support peut comporter deux rangées latérales d'éléments d'application s'étendant de part et d'autre de la surface d'application, de telle sorte que la surface d'application émerge en partie du volume délimité entre ces deux rangées. En particulier, le support peut comporter un plan de symétrie. La surface d'application peut comporter une extrémité longitudinale dépassant du support. Ainsi une portion du pourtour longitudinal de l'organe d'application s'étend à côté de la rangée d'éléments d'application, tandis qu'une extrémité longitudinale de l'organe d'application permet également d'offrir une surface d'application. Dans ce cas, l'utilisatrice peut d'abord appliquer la portion du pourtour longitudinal contre sa frange de cils à enduire, et ensuite assurer les finitions de cette application au moyen de l'extrémité longitudinale. En effet, l'organe d'application est de préférence nettement plus long que large de diamètre. Le dispositif peut comporter un moyen de rétention de l'organe d'application contre le support. Le dispositif peut comporter un organe de fermeture apte à venir en engagement avec l'un de l'organe de préhension et ou du support de manière à enfermer l'organe d'application dans un volume de préférence étanche. Par exemple, cet organe de fermeture peut comporter une fenêtre longitudinale et être apte à être entraîné en rotation autour de l'organe d'application d'une première position dans laquelle la surface d'application est masquée à une seconde position dans laquelle la surface d'application est accessible. L'organe de préhension peut lui aussi comporter un axe longitudinal, ce dernier est alors par exemple parallèle à l'axe longitudinal de l'organe d'application. L'organe d'application peut être mobile relativement à l'organe de préhension. Notamment l'organe de préhension peut comporter deux portions aptes à être entraînées en rotation l'une par rapport à l'autre de manière à pouvoir entraîner un déplacement, en translation et ou en rotation de l'organe d'application relativement à l'organe de préhension. L'organe d'application peut aussi être mobile relativement au support, en particulier de manière à proposer des surfaces d'application nouvelles au fur et à mesure de l'utilisation du dispositif. L'invention selon un autre de ses aspects a également pour objet un dispositif de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant: i) un support de forme allongée selon un axe longitudinal; ii) une surface d'application au moins en partie convexe, s'étendant en partie au contact d'une face du support et orientée selon ledit axe longitudinal, la surface d'application étant formée par ledit produit ou étant apte à être alimentée par ce dernier, notamment par imprégnation; et iii) une pluralité d'éléments d'application, notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée s'étendant selon ledit axe longitudinal d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support sur une hauteur telle qu'une partie au moins de la surface d'application s'étend relativement au support au-delà d'une extrémité libre de certain au moins des éléments d'application. Cette surface d'application peut être constituée d'une partie au moins d'une surface latérale, et plus particulièrement longitudinale, d'un stick solide dudit produit disposé sur ladite face du support. Alternativement cette surface d'application peut être une surface poreuse ou traversée par au moins une ouverture, et alimentée par ledit produit. Les éléments d'application peuvent être arrangés sous forme de deux rangées faisant saillie par rapport à ladite face de part et d'autre de la surface d'application. L'invention selon encore un autre de ses aspects a également pour objet dispositif de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant: i) un support de forme allongée selon un axe longitudinal; ii) une surface d'application au moins en partie convexe disposée sur une face du support selon ledit axe longitudinal, la surface d'application étant formée par une partie au moins de la surface latérale d'un stick solide dudit produit, ledit stick étant au contact du support; et iii) une pluralité d'éléments d'application, notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée s'étendant selon ledit axe longitudinal d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support. Le produit présenté sur ladite face du support peut être délitable à sec. Il aussi avoir une dureté comprise entre 500 à 18200 Pa, en particulier comprise entre 900 à 10000 Pa, et plus particulièrement entre 1800 à 8200 Pa, cette dureté étant mesurée selon la méthode de mesure citée ci-dessus. En particulier, avant la première utilisation, l'organe d'application peut présenter, selon une section transversale à l'axe longitudinal, une portion émergeant relativement à une surface enveloppe de la section transversale du support. Les éléments d'application peuvent notamment faire saillie par rapport à ladite face du support sur une hauteur telle qu'une partie au moins de la surface d'application s'étend relativement au support au-delà d'une extrémité libre de certain au moins des éléments d'application. La présente invention a aussi pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils consistant à appliquer un produit de maquillage et/ou de soin sur lesdites fibres au moyen d'un dispositif selon l'un au moins des aspects cités ci-dessus. L'invention a selon un autre aspect pour objet un procédé de fabrication d'un dispositif selon l'invention, dans lequel le produit est préalablement coulé en forme de stick et ensuite placé sur le support. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure 1: une vue de profil en perspective d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention; - Figure 2: une vue en coupe longitudinale tronquée d'un dispositif selon la figure 1 sans son organe d'application; - Figure 3: une vue en coupe transversale d'un dispositif selon l'invention selon le plan de coupe A-A indiqué à la figure 1; - Figure 4 à 9: des vues en coupe transversale de variantes de réalisation de dispositif selon l'invention; - Figures 10a à 10d: des vues partielles de variantes de profils longitudinaux de rangées d'éléments d'application de dispositifs selon l'invention; - Figures 11 à 13: des vues en perspective de différents modes de réalisation d'un dispositif selon l'invention. La figure 1 montre un dispositif 1 de conditionnement et d'application selon l'invention. Le dispositif 1 comporte un organe de préhension 2 sur lequel est retenu un support 3 présentant un organe d'application 4. Cet organe d'application 4 s'étend le long d'un axe longitudinal X. Le dispositif 1 comporte une rangée 5 d'éléments d'application s'étendant latéralement le long de l'organe d'application 4. Cette rangée 5 d'éléments d'application fait saillie relativement au support 3. L'organe d'application 4 comporte une surface d'application 6 apte à être mise en contact avec des fibres kératiniques sans qu'aucune portion du support 3 ne soit mis en contact avec lesdites fibres kératiniques. L'organe d'application 4 de la figure 1 est cylindrique et repose directement au contact d'une face interne 7 du support 3, cette face interne 7 présentant une surface concave s'étendant longitudinalement contre le pourtour extérieur de l'organe d'application 4. La rangée 5 d'éléments d'application 9 fait saillie relativement à une bordure 8 latérale longitudinale de la face 7. La rangée 5 s'étend longitudinalement contre le pourtour extérieur de l'organe d'application. La surface d'application 6 est accessible au delà des extrémités libres 10 des éléments d'application 9 et également dans les espaces entre éléments d'application tels que 9. Dans cet exemple, la face interne 7 couvre une partie de la longueur de l'organe d'application cylindrique 4 sur un arc angulaire compris entre 20 et 90 , et de préférence de l'ordre de 60 . Les éléments d'applications 9 forment des portions d'arcs accolés localement contre le pourtour extérieur de l'organe d'application, ces portions d'arcs couvant localement l'organe d'application cylindrique sur un arc angulaire compris entre 20 et 90 , et de préférence de l'ordre de 60 . Les éléments d'application 9 sont, Figure 1, tous identiques entre eux et présentent une forme effilée en direction de leur extrémité libre 10. En variante non représentée, les éléments d'application d'une même rangée peuvent être différents les uns des autres. Le plan de coupe longitudinal de la figure 2 correspond également à un plan de coupe selon un plan de symétrie du support 3 au moins. Ce plan de coupe correspond également à un plan de symétrie de l'organe de préhension 2. L'organe de préhension 2 se présente ici sous la forme d'un élément creux obturé par un fond 11 à une première extrémité axiale, relativement à l'axe X, qui correspond ici aussi à l'axe longitudinal de l'organe de préhension 2. A une seconde extrémité axiale relativement audit axe X, cet élément creux comporte une ouverture 12 pour recevoir et y retenir le support 3. Le support 3 est par exemple prévu pour être au moins en partie inséré à l'intérieur de cette ouverture 12 de manière à engager des moyens de rétention 13 présentés sur le pourtour extérieur d'une jupe 14 de ce support 3 avec des moyens de coopération complémentaires 15 prévus sur le pourtour intérieur de la paroi longitudinale 16 formant ledit élément creux. Autour de la jupe 14, le support 3 comporte une collerette 16 destinée à venir en butée contre un chant de l'ouverture 12 dès lors que le moyen de rétention 13 est engagé dans le moyen de coopération complémentaire 15. Le moyen de rétention 13 prend par exemple la forme d'un godron annulaire formant un bourrelet sur le pourtour extérieur de la jupe 14. Dans ce cas, le moyen de coopération complémentaire 15 se présente sous la forme de deux lèvres annulaires prévues pour retenir entre elles ledit godron. De préférence, le moyen de rétention 13 est prévu pour être engagé de manière irréversible, à savoir non manuellement détachable, dans le moyen de coopération complémentaire 15. L'axe X correspond également ici à l'axe longitudinal du support 3. La jupe 14 s'étend parallèlement à cet axe longitudinal X. Le support 3 comporte une paroi transversale 17 de laquelle la jupe 14 dépasse selon une première direction, et de laquelle dépasse selon une direction opposée une languette 18 présentant ladite face interne 7. La face interne 7 comporte alors une seconde bordure latérale longitudinale 19 opposée et en particulier parallèle à la première bordure 8. De cette seconde bordure 19 dépasse une seconde rangée 20 d'éléments d'application 21. Dans le mode de réalisation représenté, les rangées 5 et 20 sont symétriques l'une de l'autre. La languette 18 et ses deux rangées respectivement 5 et 20 forment un réceptacle se présentant sous la forme d'un cylindre comportant une ouverture longitudinale, cette ouverture étant définie entre les extrémités libres des éléments d'application de chacune des rangées. Ce réceptacle étant destiné à recevoir l'organe d'application 4, la surface d'application 6 est notamment accessible via cette ouverture longitudinale. Les éléments d'application peuvent coopérer avec le pourtour extérieur de l'organe d'application 4 pour le maintenir au contact de la languette 18. L'organe d'application 4 est par ailleurs retenu au niveau d'une première extrémité longitudinale au niveau de la paroi transversale 17. Cette dernière peut par exemple présenter des moyens aptes à coopérer avec l'organe d'application 4. Selon le mode de réalisation représenté, de la paroi transversale 17 se dresse une seconde jupe 22 apte à encercler localement l'organe d'application 4. Le support 3 peut comporter un autre moyen de rétention 23 de l'organe d'application 4, ce dernier étant en particulier présenté à une extrémité axiale 24 du support 3. Ce moyen de rétention 23 peut se présenter sous la forme d'un anneau apte à entourer localement le pourtour extérieur de l'organe d'application 4. L'organe d'application 4 peut notamment, comme cela est représenté Figure 1, dépasser de l'extrémité axiale 24 du support 3 de manière à présenter une extrémité axiale 50 formant une extension de la surface d'application 6. Pour protéger la surface d'application 6 et l'organe d'application 4 entre deux utilisations, comme cela est représenté Figure 2, un capot de fermeture 25 amovible est apte à être monté autour du support 3, et par exemple retenu sur ce dernier. Le capot de fermeture 25 est en particulier prévu pour assurer une fermeture étanche. Le capot de fermeture 25 est par exemple retenu par claquage du fait de la coopération entre un bourrelet annulaire 26 présenté sur le pourtour extérieur de la seconde jupe 22 apte à coopérer avec un relief complémentaire du pourtour intérieur dudit capot. De préférence, l'organe de préhension 2, le support 3 et le capot de fermeture 25 sont chacun obtenu d'une seule pièce par moulage d'un matériau thermoplastique. Le support 3 et les éléments d'application qui en font saillie peuvent aussi être obtenus d'une seule pièce par moulage. En particulier, ils peuvent être réalisés dans un matériau polyoléfinique. L'organe d'application 4 est de préférence rapporté sur le support 3. Il est par exemple coulissé le long de l'axe X à l'intérieur du moyen de rétention 23 jusqu'à venir en butée contre la paroi transversale 17 et à coopérer avec la seconde jupe 22. L'organe d'application 4 se présente selon un premier mode de réalisation sous la forme d'un stick de produit, à savoir d'un bâtonnet de produit s'allongeant selon l'axe longitudinal X, et présentant une section par exemple circulaire dans l'exemple représenté Figure 1. Le stick de produit est apte à se supporter au moins lorsqu'il est disposé dans le support 3. En effet, lorsqu'il y est placé, le produit ne s'écoule pas entre les éléments d'application des rangées 5 et 20. Pour améliorer sa rétention sur le support 3, lorsqu'il y est placé, le stick de 25 produit est légèrement écrasé à l'intérieur de la seconde jupe 22 qui présente par exemple un pourtour intérieur d'une section inférieure à celle du stick. En particulier, comme cela est visible de la figure 3, le stick de produit 4 a une section circulaire, considérée transversalement à l'axe X. Le diamètre de ce stick est par exemple compris entre 5 et 15 mm. Il est de préférence de l'ordre de 8,3 mm de diamètre. Dans cet exemple, le support 3 et les rangées 5 et 20 couvrent le stick de produit sur sensiblement la moitié de sa section. En effet, selon ce plan de coupe, les extrémités libres 10 des éléments d'application des rangées 5 et 20 se situent sensiblement sur une droite passant par le centre de la section circulaire du stick. De facto, la surface d'application 6 s'étend au delà des extrémités libres des éléments d'application. Si on définit, pour un plan donné de coupe transversale, la surface enveloppe de la section transversale correspondante du support 3 et du ou des éléments d'application 9 qui en font saillie, cette surface enveloppe, délimité par le plus petit polygone convexe P inscrivant cette section, comporte au moins un côté 27 reliant les extrémités libres des éléments d'application, de telle sorte que dans le mode de réalisation cité cidessus une portion 28 transversale hémicirculaire de la section transversale de l'organe d'application 4 émerge de cette surface enveloppe. La surface d'application 6 est notamment délimitée par le pourtour de cette portion 28 où elle présente une section en arc de cercle et donc une portion convexe. Dans le cas où l'organe d'application 4 correspond à un stick de produit alors la surface d'application 6 est définie par le pourtour extérieur accessible du stick de produit. Au fur et à mesure de l'utilisation du dispositif selon l'invention, la quantité de produit diminuant, la forme du pourtour extérieur du stick et de facto la surface d'application 6 évoluent. Dans l'invention, on considère la surface d'application 6 avanttoute première utilisation du dispositif 1. En variante, l'organe d'application 4 peut se présenter sous la forme d'un organe poreux imprégné de produit. Dans ce cas, la surface d'application 6 reste constante pendant toute la durée de vie du produit. Dans cette éventualité, l'organe poreux est intrinsèquement perméable au produit, et peut être alimenté en continu par ledit produit qui peut être stocké dans un réservoir du dispositif. Ce réservoir peut par exemple alors être hébergé à l'intérieur de l'organe de préhension et comporter un canal d'alimentation traversant la paroi transversale 17. Pour faciliter la libération du produit retenu dans l'organe poreux ce dernier peut être élastiquement déformable de manière à permettre la déformation des pores qui le forme et autoriser ainsi la libération dudit produit. Dans cette variante, l'organe d'application 4 est de préférence réalisé dans une mousse à cellule ouverte ou semi-ouverte. Alternativement, l'organe d'application peut comporter un canal débouchant au niveau de la surface d'application 6. Ce canal est alors de préférence en communication fluidique avec le canal d'alimentation mentionné ci-dessus. De manière générale, l'application de produit sur une surface à enduire au moyen du dispositif 1 se fait par déplacement relatif entre la surface d'application 6 et la surface à enduire de manière à provoquer, lorsque l'organe d'application 4 est un stick de produit, un délitage dudit produit et son application sous forme d'un dépôt à au moins une couche sur ladite surface. Selon des variantes de réalisation du dispositif 1, comme représenté Figure 4, le support 3 peut comporter une unique rangée d'éléments d'application telle sur 5 s'étendant latéralement d'un seul côté de l'organe d'application 4. Dans ce cas, la face interne 7 est plane, et l'organe d'application est cylindrique de base ovoïde tronquée de manière à venir au contact de la face interne plane 7 par sa face longitudinale pane. La surface d'application 6 est courbe et s'étend principalement entre les extrémités libres 10 des éléments d'application de la seule rangée 5 et la bordure latérale opposée 19 de la face interne 7. Dans le plan en coupe transversale à l'axe longitudinal X choisi pour passer par une extrémité libre 10 d'un élément d'application 9, la face interne 7 étant plane, la hauteur h1 de cet élément d'application 9 relativement à ladite face interne 7 est inférieur d'au moins un tiers, et de préférence d'au moins la moitié relativement à une hauteur h2 correspondant à une hauteur maximale de la surface d'application 6 relativement à cette même face interne 7. La figure 8 correspond à une variante de réalisation de la figure 4 dans laquelle le support 3 comporte une unique rangée d'éléments d'application 5, et pour laquelle la face interne 7 est convexe de telle sorte que la section transversale de l'organe d'application 4 est en forme de croissant. Le pourtour extérieur du croissant formant la surface d'application 6 convexe. Dans ce mode de réalisation, l'organe d'application 4 comporte une portion 28 émergeant de la surface enveloppe d'un tel support, et notamment dépassant du côté 27 d'une telle surface enveloppe. Selon une autre variante de réalisation, Figure 5, le dispositif 1 comporte deux rangées respectivement 5 et 20 d'éléments d'application faisant saillie relativement au support 3, et comme à la Figure 4, la face interne 7 est plane, et l'organe d'application 4 présente, selon la vue en coupe transversale, une forme d'ogive tronquée dont la pointe émerge d'un côté 27 de la surface enveloppe dudit support 3. Dans ce mode de réalisation, la hauteur h1 des éléments d'application représente entre 50% et 90% de la hauteur h2 correspondant à la hauteur maximale de l'organe d'application 4 en forme d'ogive. Selon la variante de réalisation de la figure 6, la section transversale de l'organe d'application 4 est carrée, et les éléments d'application se dressent selon deux rangées parallèles de part et d'autre de l'organe d'application 4, perpendiculairement à la face interne 7 plane, et parallèlement à deux faces opposés de cet organe d'application 4. La Figure 7 correspond à une variante de réalisation dans laquelle le support 3 est configuré tel qu'aux figures 1 à 3, mais dans laquelle la face interne 7 est plane et est opposée à une face externe 29 convexe de la languette 18. De facto, l'organe d'application 4 est de section transversale circulaire tronquée pour s'adapter et s'appuyer contre la face interne 7. Figure 9 selon une autre variante de réalisation de l'invention, le dispositif 1 comporte deux organe d'application respectivement 4a et 4b, disposés de telle sorte que la face interne 7 supporte un premier organe d'application 4a tandis que la face externe 29 supporte le second organe d'application 4b. Les faces interne et externe 7 et 29 sont opposées, de préférence parallèles entre elles et éventuellement planes. Dans ce cas, les deux rangées d'éléments d'application se dressent selon des directions opposées relativement au support 3 de telle sorte que la première rangée 5 s'étende latéralement relativement au second organe d'application 4b tandis que la seconde rangée 20 s'étend latéralement au premier organe d'application 4a. Un tel dispositif permet de présenter des organes d'application permettant l'application de produits éventuellement différents, et par exemple complémentaires pour la réalisation d'un même maquillage. En particulier, Figure 9, les éléments d'application de la première rangée 5 s'étendent sensiblement de manière oblique relativement au support 3, cette rangée peut s'étendre sensiblement dans un plan formant un premier angle aigu de préférence inférieur à 90 avec la face externe 29. De même, les éléments d'application de la seconde rangée 20 peuvent s'étendre sensiblement de manière oblique relativement au support 3, cette rangée 20 pouvant par exemple s'étendre sensiblement dans un plan formant un second angle aigu, par exemple différent du premier angle aigu, de préférence inférieur à 90 avec la face interne 7. La mise en oeuvre du dispositif selon l'invention pour l'enduction des cils prévoit d'amener la surface d'application 6 au contact direct desdits cils pour les enduire de produit sans exercer de pression trop importante sur lesdits cils, le produit étant délitable à sec au seul contact des cils. La séparation des cils enduits se fait ensuite en amenant au moins une rangée d'éléments d'application au contact desdits cils. Les éléments d'application d'une même rangée peuvent être différents de forme les uns des autres, ils peuvent également s'étendre dans des directions différentes les uns des autres tout en restant alignés sous forme de rangée au moins au niveau de leur point de rattachement à la languette 18. En particulier, Figure 10a à 10d différents profils de rangées d'éléments d'application sont représentées, selon des vues de profil orthogonalement à l'axe longitudinal X. Figure 10a, les éléments d'application 9 se présentent sous forme de dents de profil rectangulaire d'une largeur I comprise entre 0,2 mm et 3 mm, et plus particulièrement de l'ordre de 1 mm, et d'une longueur L comprise entre 3 mm et 10 mm, et plus particulièrement de l'ordre de 5 mm. Un espacement e entre deux dents consécutives étant régulier et compris entre 0,5 mm et 3 mm, et plus particulièrement de l'ordre de 1,5 mm. Les extrémités libres 10 de ces éléments d'application forment un replat. Figures 10b et 10c, les éléments d'application se présentent sous forme de dents de profil triangulaire, en particulier sous forme de triangle équilatère. Une base B d'un tel élément d'application est comprise entre 1 mm et 5 mm, et plus particulièrement de l'ordre de 2 mm, et sa hauteur H relativement à cette base est notamment comprise entre 3 mm et 10 mm, et plus particulièrement de l'ordre de 5 mm. Les extrémités libres 10 de ces éléments d'application sont effilées. Figure 10b, la base d'un élément d'application est distante de 1 mm à 3 mm de l'élément d'application qui lui est consécutif dans la rangée. A contrario, Figure 10c, les bases des éléments d'application consécutifs sont adjacentes les unes aux autres. Figure 10d, chaque élément d'application est formé par une touffe de poils faisant saillie relativement à la languette 18. Les touffes de poils peuvent être implantées, rapportées par exemple par collage, ou bien la languette 18 peut être surmoulée autour de ces touffes. En variante non représentée, la rangée 5 d'éléments d'application peut être formée par une brosse obtenue par torsade de deux brins métalliques l'un autour de l'autre, ces deux brins emprisonnant entre eux une nappes de poils de telle sorte que les extrémités des différents poils de la nappe soient disposées selon deux hélices. Une telle brosse peut être retenue sur le support de manière à s'allonger contre l'une des bordures latérales extérieures de la languette 18. Selon un autre mode de réalisation, par exemple représenté Figure 11, l'organe de préhension 2 comporte un axe longitudinal Y orthogonal à l'axe longitudinal X de l'organe d'application 4 et des rangées 5 et 20. Le support 3 comporte deux rebords en arc de cercle respectivement 30 et 31 configurés pour coopérer avec l'organe d'application 4 pour le retenir sur le support 3. Ces rebords 30 et 31 s'étendant entre les extrémités longitudinales de chacune des rangées dans cet exemple, l'organe de préhension et le support 3 sont obtenus d'une seule pièce de moulage. La figure 12 présente un autre dispositif selon l'invention dans lequel l'organe de préhension s'étend selon un axe longitudinal Y ni parallèle ni orthogonal à l'axe longitudinal X. En particulier cet organe de préhension 2 s'étend principalement dans un plan. Figure 13, une autre variante de réalisation d'un dispositif 1 selon l'invention est représentée. Dans cette variante, le support 3 ne comporte pas de rangées d'éléments d'application, par contre le capot de fermeture 25 est monté rotatif autour du support 3. Dans ce cas, le capot de fermeture comporte une fenêtre 32 longitudinale apte à être mise en regard de la face externe 29 de la languette 18 en position fermée, et apte à être mise en regard de la surface d'application 6 lorsque le dispositif est placé en position d'utilisation. Par exemple, cette fenêtre 32 comporte des éléments d'application. Ces éléments d'application peuvent s'étendre selon deux rangées 33 et 34 faisant saillie vers l'intérieur de la fenêtre depuis des bordures latérales longitudinales de ladite fenêtre 32. Dans l'exemple représenté Figure 13, les éléments d'application de la première rangée sont jointifs avec les éléments d'application de la seconde 20 rangée. Selon une autre variante du mode de réalisation des figures 1 et 2, non représentée, le capot de fermeture 25 pourrait également être muni d'une fenêtre longitudinale pour autoriser ou non l'accès à la surface d'application. Dans ce cas, l'étanchéité de la fermeture se ferait également entre le pourtour de ladite fenêtre et la face externe 29. Pour améliorer le taux de restitution en produit d'un tel dispositif, on pourrait également adapter le dispositif 1 de manière à ce que l'organe d'application soit mobile relativement à son support. Par exemple, l'organe d'application 4 peut être entraîné en rotation autour de l'axe X, en étant monté sur un arbre rotatif dépassant par exemple de la paroi transversale 17. Pour diminuer l'encombrement global généré par un dispositif tel que 1 selon l'invention, le support 3 et l'organe d'application 4 qui y est retenu peuvent être mobiles relativement à l'organe de préhension 2. Ils peuvent par exemple être montés de telle sorte que le support 3 peut s'escamoter à l'intérieur de l'organe de préhension dans une position fermée, le capot de fermeture 25 venant alors coopérer avec l'organe de préhension 2 pour assurer cette fermeture. Le mécanisme d'entraînement du support 3 pour l'amener de sa position escamotée à sa position sortie est par exemple obtenu par entraînement en rotation et ou en translation de pièces de l'organe de préhension 2 les unes par rapport aux autres. Dans toute la description, l'expression comportant un doit être considérée comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié | Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant :i) un support (3) de forme allongée selon un axe longitudinal (X);ii) une surface d'application (6) au moins en partie convexe disposée sur une face (7) du support selon ledit axe longitudinal, la surface d'application étant formée par une partie au moins de la surface latérale d'un stick solide dudit produit, ledit stick étant au contact du support; etiii) une pluralité d'éléments d'application (9), notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée (5) s'étendant selon ledit axe longitudinal d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support. | 1 Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'un produit, notamment d'un produit destiné à une application sur des fibres kératiniques, 5 comportant - un organe de préhension (2), - un support (3) relié à l'organe de préhension, - un organe d'application (4) porté par le support, l'organe d'application comportant un axe longitudinal (X) et une surface d'application (6) au niveau de 10 laquelle le produit est distribué, caractérisé en ce qu'il comporte une pluralité d'éléments d'application (9) faisant saillie relativement au support et disposés selon au moins une rangée (5) s'étendant latéralement à la surface d'application, de telle sorte qu'avant la première utilisation, l'organe d'application présente, selon une section transversale à l'axe longitudinal, une portion (28) émergeant relativement à une surface enveloppe (27) de la section transversale du support et de l'un au moins des éléments d'application. 2 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la surface 20 d'application correspond au pourtour extérieur d'un produit se présentant sous la forme d'un stick. 3 Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le produit est une composition solide délitable à sec. 4 Dispositif selon la 2 ou 3 caractérisé en ce que le produit est une composition solide ayant une dureté comprise entre 500 à 18200 Pa, en particulier comprise entre 900 à 10000 Pa, et plus particulièrement entre 1800 à 8200 Pa. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'organe d'application est au moins partiellement perméable au produit. 6 Dispositif selon la 5 caractérisé en ce que l'organe d'application est au moins partiellement élastiquement déformable, notamment élastiquement compressible. 7 Dispositif selon la 5 ou 6 caractérisé en ce que l'organe d'application comporte une mousse. 8 Dispositif selon l'une des 5 à 7 caractérisé en ce que l'organe d'application comporte au moins un orifice traversant, en particulier une fente, débouchant au niveau de la surface d'application. 9 Dispositif selon l'une des 5 à 8 caractérisé en ce qu'il comporte une réserve de produit apte à être mise en communication avec l'organe d'application. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la section transversale de la surface d'application comporte au moins une portion convexe. 11 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'application est cylindrique. 12 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le support comporte un axe longitudinal parallèle à l'axe 25 longitudinal de l'organe d'application. 13 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la rangée d'éléments d'application s'étend parallèlement à l'axe longitudinal de l'organe d'application. 14 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les éléments d'application sont moulés avec le support dans un matériau thermoplastique Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins une extrémité libre d'un élément d'application est effilée, notamment sous forme de dents ou de poils. 16 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la rangée est homogène, un espacement inter éléments d'application étant régulier. 17 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les éléments d'application suivent en partie le pourtour extérieur de l'organe d'application. 18 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les éléments d'application couvrent la surface d'application sur un arc angulaire inférieur à 60 , et de préférence inférieur à 45 . 19 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le support comporte deux rangées (5, 20) latérales d'éléments d'application s'étendant de part et d'autre de la surface d'application, de telle sorte que la surface d'application émerge en partie du volume délimité entre ces deux rangées. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le support comporte un plan de symétrie. 21 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la surface d'application comporte une extrémité longitudinale (50) dépassant du support. 22 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de rétention (23) de l'organe d'application contre le support. 23 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un organe de fermeture (25) apte à venir en engagement avec l'un de l'organe de préhension et ou du support de manière à enfermer l'organe d'application dans un volume étanche. 24 Dispositif selon la 23 caractérisé en ce que l'organe de fermeture comporte une fenêtre (32) longitudinale et est apte à être entraîné en rotation autour de l'organe d'application d'une première position dans laquelle la surface d'application est masquée à une seconde position dans laquelle la surface d'application est accessible. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'organe de préhension comporte un axe longitudinal (Y) parallèle à l'axe longitudinal de l'organe d'application. 26 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'application est mobile relativement à l'organe de préhension, notamment l'organe de préhension comporte deux portions aptes à être entraînées en rotation l'une par rapport à l'autre de manière à pouvoir entraîner un déplacement de l'organe d'application relativement à l'organe de préhension. 27 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'application est mobile relativement au support. 25 28 Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant: i) un support (3) de forme allongée selon un axe longitudinal (X) ; ii) une surface d'application (6) au moins en partie convexe, s'étendant en partie au contact d'une face (7) du support et orientée selon ledit axe longitudinal, la surface d'application étant formée par ledit produit ou étant apte à être alimentée par ce dernier, notamment par imprégnation; et iii) une pluralité d'éléments d'application (9), notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée (5) s'étendant selon ledit axe longitudinal d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support sur une hauteur (h1) telle qu'une partie au moins de la surface d'application s'étend relativement au support au-delà d'une extrémité libre (10) de certain au moins des éléments d'application. 29 Dispositif selon la 28 caractérisé en ce que la surface d'application est constituée d'une partie au moins d'une surface latérale d'un stick solide dudit produit disposé sur ladite face du support. Dispositif selon la 28 caractérisé en ce que la surface d'application est une surface poreuse ou traversée par au moins une ouverture, et alimentée par ledit produit. 31 Dispositif selon l'une quelconque des 28 à 30 caractérisé en ce que les éléments d'application sont arrangés sous forme de deux rangées (5, 20) faisant saillie par rapport à ladite face de part et d'autre de la surface d'application. 32 Dispositif (1) de conditionnement et d'application d'un produit de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils, comprenant: i) un support (3) de forme allongée selon un axe longitudinal (X); ii) une surface d'application (6) au moins en partie convexe disposée sur une face (7) du support selon ledit axe longitudinal, la surface d'application étant formée par une partie au moins de la surface latérale d'un stick solide dudit produit, ledit stick étant au contact du support; et iii) une pluralité d'éléments d'application (9), notamment sous forme de dents ou de poils, disposés selon au moins une rangée (5) s'étendant selon ledit axe longitudinal d'un côté au moins de ladite surface d'application, et faisant saillie par rapport à ladite face du support. 33 Dispositif selon la 32 caractérisé en ce que le produit est délitable à sec. 34 Dispositif selon la 32 ou 33 caractérisé en ce que le produit a une dureté comprise entre 500 à 18200 Pa, en particulier comprise entre 900 à 10000 Pa, et plus particulièrement entre 1800 à 8200 Pa. Dispositif selon l'une quelconque des 32 à 34 caractérisé en ce qu'avant la première utilisation, l'organe d'application présente, selon une section transversale à l'axe longitudinal, une portion émergeant relativement à une surface enveloppe de la section transversale du support. 36 Dispositif selon l'une quelconque des 32 à 35 caractérisé en ce que les éléments d'application font saillie par rapport à ladite face du support sur une hauteur (h1) telle qu'une partie au moins de la surface d'application s'étend relativement au support au-delà d'une extrémité libre de certain au moins des éléments d'application. 37 Procédé de maquillage et/ou de soin des fibres kératiniques, notamment des cils consistant à appliquer un produit de maquillage et/ou de soin sur lesdites fibres au moyen d'un dispositif selon l'une quelconque des qui précèdent. 38 Procédé de fabrication d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 36, dans lequel le produit est préalablement coulé en forme de stick et ensuite placé sur le support. | A | A45 | A45D | A45D 40 | A45D 40/26 |
FR2895791 | A1 | PROCEDE DE REPARATION D'AU MOINS UNE ZONE DE RACCORDEMENT D'UNE PLAQUE DE PARTITION SUR UNE PLAQUE TUBULAIRE D'UNE BOITE A EAU D'UN ECHANGEUR DE CHALEUR. | 20,070,706 | La présente invention concerne un et, en particulier, d'un générateur de vapeur d'un réacteur nucléaire à eau sous pression. Les réacteurs nucléaires à eau sous pression comportent un circuit primaire dans lequel circule l'eau de refroidissement sous pression du réacteur nucléaire, qui est généralement constitué de plusieurs boucles sur chacune desquelles est disposé un générateur de vapeur assurant, par échange de chaleur entre l'eau de refroidissement sous pression du réacteur nucléaire et l'eau d'alimentation, l'échauffement et la vaporisation de l'eau d'alimentation, de manière à produire de la vapeur qui est envoyée à une turbine de la centrale nucléaire. Les générateurs de vapeur des réacteurs nucléaires à eau sous pression comportent une enveloppe de forme générale cylindrique disposée avec son axe vertical dans laquelle est disposée un faisceau de tubes d'échange de chaleur et une boîte à eau de forme sensiblement hémisphérique constituant la partie inférieure du générateur de vapeur, en dessous de l'enveloppe renfermant le faisceau. Une plaque tubulaire de forte épaisseur, disposée horizontalement et traversée par des trous de direction verticale, disposés suivant un réseau, assure la séparation entre la partie supérieure du générateur de vapeur et la boîte à eau. Les tubes du faisceau du générateur de vapeur sont engagés et fixés de manière étanche par leurs parties d'extrémités dans les trous de la plaque tubulaire. La boîte à eau est délimitée, d'une part, par la paroi hémisphérique constituant la partie inférieure de l'enveloppe du générateur de vapeur et, d'autre part, par la surface inférieure horizontale de la plaque tubulaire suivant laquelle débouchent les trous de passage et de fixation des tubes du faisceau. Chacun des tubes du faisceau est cintré à sa partie supérieure et présente deux branches rectilignes dont les extrémités sont engagées dans les trous traversant la plaque tubulaire de part et d'autre d'une plaque de partition séparant la boîte à eau en deux compartiments reliés chacun, par une tubulure, à une conduite du circuit primaire, de manière que l'eau de refroidissement du réacteur pénètre dans la boîte à eau à l'intérieur de l'un des compartiments, pour être distribuée dans chacun des tubes du faisceau. L'eau de refroidissement sous pression circulant à l'intérieur des tubes du faisceau est récupérée dans le second compartiment de la boîte à eau pour être reprise par une conduite du circuit primaire reliée au second compartiment de cette boîte à eau. Afin de pouvoir accéder à la boîte à eau, l'enveloppe hémisphérique de cette boîte à eau est traversée par une ouverture de visite ou trou d'homme, dans chacune des deux parties de l'enveloppe hémisphérique délimitant un compartiment de la boîte à eau. La plaque tubulaire comporte, sur sa face inférieure, une bande formant une surépaisseur, également dénommée attente de plaque, et sur laquelle vient s'aligner le bord supérieur de la plaque de partition. La plaque de partition est fixée sur la plaque tubulaire au niveau de chacun de ces bords longitudinaux, par une soudure. Pendant le fonctionnement du réacteur nucléaire, la plaque tubulaire et la plaque de partition subissent des contraintes mécaniques et thermiques. Ces contraintes se répercutent également au niveau des zones de raccordement entre la plaque tubulaire et la plaque de partition, c'est à dire dans la soudure elle-même et surtout dans les zones contiguës à cette soudure. Après un certain temps de fonctionnement, ces contraintes peuvent générer l'apparition de fissures ou d'amorces de fissures dans les zones de raccordement et qui doivent être détectées de manière à éviter toute fuite d'eau de refroidissement sous pression dans le volume intérieur de l'enveloppe du générateur de vapeur dans lequel on introduit l'eau d'alimentation et de manière à ce qu'elles ne puissent pas porter atteinte à l'intégrité de l'enveloppe sous pression en cas de propagation des fissures. Dans le cas où des fissures ou des amorces de fissures sont détectées dans ces zones, une réparation doit être effectuée pour éviter des risques de fuite ou de remise en cause de l'intégrité de l'enveloppe sous pression lors de la remise en fonctionnement du générateur de vapeur. Ces réparations sont, en général, réalisées pendant les arrêts programmés de la centrale nucléaire pour le rechargement de la cuve du réacteur en assemblages de combustible. Ces réparations peuvent être effectuées par des opérateurs travaillant à l'intérieur de la boîte à eau du générateur de vapeur. Cette technique présente l'inconvénient de faire travailler les opérateurs dans une zone fortement radioactive contenant des dépôts de matériaux activés qui sont amenés dans la boîte à eau par l'eau de refroidissement du réacteur nucléaire circulant au contact des assemblages de combustible du coeur. De ce fait, les doses reçues par les opérateurs peuvent être importantes, même dans le cas d'opérations réalisées de manière très rapides avec une présence la plus réduite de chacun des opérateurs à l'intérieur de la boîte à eau du générateur de vapeur. Il est donc nécessaire de faire intervenir un nombre important d'opérateurs de façon à limiter les doses qu'ils reçoivent. Pour éviter les inconvénients liés à la nécessité de faire pénétrer des opérateurs dans la boîte à eau, il est connu d'utiliser des dispositifs commandés à distance depuis l'extérieur de la boîte à eau pour réaliser les opérations de contrôle ainsi que pour réaliser les différentes interventions par exemple pour éliminer les fissures ou les amorces de fissures ou pour toute autre intervention. Ces dispositifs d'intervention à distance permettent de réduire le temps de présence d'opérateurs dans la boîte à eau du générateur de vapeur ou même de supprimer le besoin de faire intervenir des opérateurs dans la boîte à eau. A cet effet, on connaît un bras robot de type anthropomorphe qui est introduit à l'intérieur de la boîte à eau par l'ouverture de visite et qui comporte une partie d'accrochage fixée sur la paroi de la boîte à eau au voisinage de cette ouverture. On connaît également des dispositifs d'intervention dans une boîte à eau d'un générateur de vapeur qui comporte une platine d'accrochage du dispositif sous la surface inférieure de la plaque tubulaire et une tourelle montée rotative sur la platine d'accrochage autour d'un axe perpendiculaire à la platine, c'est à dire un axe vertical perpendiculaire à la plaque tubulaire pendant l'intervention. Le dispositif comporte également un ou deux bras télescopiques solidaires en rotation de la tourelle de manière à pouvoir être déplacés en rotation autour de l'axe de la tourelle, pour balayer une ou deux zones annulaires. Les dispositifs d'intervention utilisés jusqu'à présent sont, d'une manière générale, d'un encombrement assez important et extrêmement complexes quant à leur structure et nécessitent des opérations longues et difficiles en particulier pour leur introduction et leur mise en place dans la boîte à eau du générateur de vapeur. De plus, ces dispositifs sont généralement prévus pour des opérations spécifiques et ne sont pas destinés à supporter des efforts importants, notamment au cours d'opérations d'usinage. Par ailleurs, la mise en place du dispositif à l'intérieur de la boîte à eau, dans une phase initiale de l'intervention, est une opération complexe qui peut nécessiter la présence d'au moins un opérateur à l'intérieur de la boîte à eau. L'invention a donc pour but de proposer un procédé de réparation d'au moins une zone de raccordement d'une plaque de partition sur une plaque tubulaire dans une boîte à eau d'un échangeur de chaleur, qui évite les inconvénients précédemment mentionnés. L'invention a donc pour objet un procédé de réparation d'au moins une zone de raccordement d'une plaque de partition sur une plaque tubulaire d'une boîte à eau d'un échangeur de chaleur, ladite boîte à eau comportant une paroi de forme sensiblement hémisphérique munie d'au moins une ouverture de visite et délimitée, à sa partie supérieure, par la plaque tubulaire traversée par une pluralité de trous verticaux et transversalement par la plaque de partition, caractérisé en ce que : - on détermine la zone de raccordement à réparer, - on introduit dans la boîte à eau par l'ouverture de visite, au moins un rail supportant au moins un chariot déplaçable le long dudit rail et équipé d'un moyen de levage pendulaire, - on fixe ledit rail au-dessous de la plaque tubulaire, - on introduit par l'ouverture de visite un bras robotisé, - on hisse le bras robotisé à l'intérieur de la boîte à eau par l'intermédiaire du moyen de levage et on fixe ledit bras robotisé au-dessous de la plaque tubulaire, - on commande à distance le bras robotisé, - on prend un référentiel lié à la position du bras dans la boîte à eau et on usine au moyen d'un outil la zone de raccordement à réparer sur une profondeur prédéterminée pour éliminer les fissures ou les amorces de fissures dans ladite zone, et - on contrôle l'élimination de ces fissures ou de ces amorces de 15 fissures. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - après le contrôle de l'élimination des fissures ou des amorces de fissures, on effectue, le cas échéant, par une torche de soudage portée par le bras robotisé, un rechargement de la zone usinée, 20 - après le contrôle de l'élimination des fissures ou des amorces de fissures ou après le rechargement par soudage de la zone usinée, on effectue par un outil porté par le bras robotisé, un martelage de la zone réparée pour mettre en compression cette zone. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui 25 va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective partiellement arrachée de la partie inférieure d'un générateur de vapeur comportant une boîte à eau dans laquelle une réparation d'une zone de raccordement est réalisée par 30 le procédé conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe transversale de la boîte à eau montrant la position de la plaque de partition, 10 - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective d'un rail et d'un chariot de support et de déplacement d'un bras robotisé, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective d'une rampe d'introduction d'un bras robotisé, - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective d'une embase de fixation du bras robotisé sur la plaque tubulaire, et - la Fig. 6 est une vue schématique partielle en perspective de la boîte à eau du générateur de vapeur équipée du bras robotisé. Sur la Fig. 1, on a représenté la partie inférieure d'un échangeur de chaleur, comme par exemple d'un générateur de vapeur d'une centrale nucléaire, désigné d'une manière générale par la référence 1. Ce générateur de vapeur comporte une enveloppe externe 2 de forme générale cylindrique dans laquelle est disposé un faisceau d'échange thermique constitué par un ensemble de tubes 3. Chacun des tubes 3 du faisceau d'échange du générateur de vapeur présente, de manière classique, une forme en U et comporte une partie supérieure cintrée et deux branches rectilignes dont les extrémités inférieures sont engagées et fixées dans les trous verticaux d'une plaque tubulaire 5 séparant la partie supérieure du générateur de vapeur renfermant le faisceau de tubes 3, d'une partie inférieure délimitée par une paroi sensiblement hémisphérique 6 constituant la boîte à eau 7 du générateur de vapeur. Cette boîte à eau 7 est délimitée, à sa partie supérieure, par la surface inférieure de la plaque tubulaire 5. Ainsi que montré plus particulièrement à la Fig. 2, la boîte à eau 7 est séparée en deux compartiments A et B par une cloison verticale formant une plaque de partition 8. Cette plaque de partition est disposée dans un plan diamétrale de la plaque tubulaire 5 constituant un plan de symétrie, de part et d'autre duquel sont fixées les extrémités des branches rectilignes de chacun des tubes 3 du faisceau du générateur de vapeur 1. La plaque de partition 8 sépare donc la boîte à eau 7 en un premier et en un second compartiment, respectivement A et B, qui sont reliés respectivement à une conduite d'entrée et à conduite de départ d'eau de refroidissement, non représentées, du réacteur nucléaire à eau sous pression, qui circule à l'intérieur des tubes 3 entre le compartiment d'entrée et le compartiment de sortie séparés par la plaque de partition 8. Ainsi que représenté à la Fig. 2, la plaque tubulaire 5 comporte, sensiblement en son milieu, une bande 5a formant une surépaisseur, également dénommée attente de plaque et généralement soudée pleine pénétration sur la plaque tubulaire, et sur laquelle vient s'aligner le bord supérieur de la plaque de partition 8. La plaque de partition 8 est fixée sur la plaque tubulaire 5, au niveau de chacun de ses bords longitudinaux, par une soudure 5b s'étendant sur toute la longueur de la plaque de partition 8. Chaque soudure 5b et les zones contiguës à cette soudure forment des zones de raccordement dans lesquelles des fissures ou des amorces de fissures peuvent se produire après un certain temps de fonctionnement du générateur de vapeur. La paroi 6 de la boîte à eau 7 est traversée par une ouverture de visite 9 ou trou d'homme permettant d'accéder à l'intérieur du compartiment de cette boîte à eau. L'ouverture de visite 9 (Figs. 1 et 4) peut être utilisée en particulier pour introduire dans la boîte à eau 7 du générateur de vapeur, un dispositif de réparation désigné par la référence générale 10 utilisé pour éliminer les fissures ou les amorces de fissures dans chaque zone de raccordement entre la plaque tubulaire 5 et la plaque de partition 8. Le dispositif de réparation 10 se compose de plusieurs éléments indépendants permettant l'introduction d'organes d'intervention à l'intérieur de la boîte à eau 7, ainsi que le déplacement de ces organes d'intervention à l'intérieur de ladite boîte à eau 7. Ainsi que représenté sur les Figs. 1 à 4, le dispositif de réparation comprend au moins un rail 11 muni d'organes de fixation 18 au-dessous de la plaque tubulaire 5. Comme montré à la Fig. 3, le rail 11 est formé d'une semelle 12 destinée à être appliquée sur la face inférieure de la plaque tubulaire 5 et d'un chemin de roulement 13 supporté par la semelle 12 et sur lequel se déplace au moins un chariot 15. Le chemin de roulement 13 s'étend sur toute la longueur de la semelle 12 du rail 11. De préférence, le rail 11 est formé de deux portions de rail de façon à faciliter leur introduction dans la boîte à eau 7 par l'intermédiaire de l'ouverture de visite 9 et chaque rail 11 comporte des organes de fixation au-dessous de la plaque tubulaire 5. Ces organes de fixation comprennent, de préférence, trois pinces de bridage 18 réparties sur toute la longueur de la semelle 12 du rail 11, ainsi que montré à la Fig. 3. Les pinces de bridage 18 sont de type classique et comprennent chacune des douilles expansibles radialement et présentant chacune un diamètre externe nominal très légèrement inférieur au diamètre interne des trous verticaux 4. L'expansion des douilles des pinces 18 est manoeuvrable depuis l'extérieur de la boîte à eau 7 par un organe d'entraînement de type approprié et connu. Ainsi que montré à la Fig. 3, le chariot 15 est équipé d'un moyen de levage 19 pendulaire formé par une chaîne ou un câble ou par tout autre organe approprié de type connu. Le dispositif de réparation 10 comprend également un bras robotisé désigné dans son ensemble par la référence générale 20. Ce bras robotisé 20 de type connu comporte plusieurs éléments de bras 21 articulés les uns avec les autres pour permettre à l'extrémité libre 22 de pouvoir évoluer dans l'espace sur 360 . L'extrémité libre 22 du bras robotisé 20 est pourvue de moyens de fixation d'un outil de réparation adapté à l'intervention à effectuer. Le bras robotisé 20 comporte une embase 30 de fixation au-dessous de la plaque tubulaire 5 et, ainsi que montré à la Fig. 5, cette embase de fixation 30 est formée par une plaque d'appui 31 de forme générale parallélépipédique. La plaque d'appui 31 de l'embase de fixation 30 au-dessous de la plaque tubulaire 5 comporte un logement central 32 dans lequel est placé un moyen d'entraînement 33 coopérant avec le moyen de levage 19 de façon à accoster l'embase 30 contre ladite plaque tubulaire. Le moyen d'entraînement 33 est formé par une roue, non représentée, disposée dans un coffre 34 et cette roue est portée par un axe 35 entraîné en rotation par un moto-réducteur 36. Cette roue est équipée d'organes de prise avec le moyen de levage 19 et dans le cas où ce moyen de levage 19 est formé par une chaîne, la roue est une roue dentée. Pour permettre le passage de la chaîne 19, le coffre 34 comporte une ouverture 34a d'entrée de la chaîne 19 et une ouverture 34b de sortie de cette chaîne 19. Par ailleurs, la plaque d'appui 31 comporte sur deux de ses côtés opposés, un évidement 37 de positionnement du rail 11. La plaque d'appui 31 comporte également au moins deux pinces de bridage 40 hydrauliques, de type connu, destinées chacune à pénétrer dans un trou vertical 4 de la plaque tubulaire 5. De préférence et ainsi que montré à la Fig. 5, la plaque d'appui 31 est pourvue de quatre pinces de bridage 40 hydrauliques, disposées chacune à un coin de cette plaque d'appui 31. Ces pinces de bridage 40 comportent chacune une douille expansible radialement de façon à bloquer la pince correspondante à l'intérieur d'un trou vertical 4 pour maintenir l'embase 30 et le bras robotisé au-dessous de la plaque tubulaire 5 à l'intérieur de la boîte à eau 7. Afin de faciliter l'introduction du bras robotisé 20 à l'intérieur de la boîte à eau 7, le dispositif comporte une rampe 50 (Figs. 1 et 4) de support et d'introduction de ce bras robotisé 20. Cette rampe 50 est mobile et est pourvue d'éléments de fixation 51 à la périphérie externe de l'ouverture de visite 9 et comporte un plateau 52 de support du bras robotisé 20 avec son embase 30 placée en regard de l'ouverture de visite 9. Ce chariot 52 est déplaçable sur la rampe 50. La réparation d'une ou de plusieurs zones de raccordement de la plaque de partition 8 sur la plaque tubulaire 5 de la boîte à eau 7 est réalisée de la façon suivante. Tout d'abord, on détermine par des moyens appropriés et connus, la zone de raccordement à réparer et dans laquelle des fissures ou des amorces de fissures sont présentes. Puis, un opérateur situé dans cette boîte à eau 7 réceptionne à travers l'orifice de visite 9, le premier rail 11 sur lequel est placé un chariot 15. L'opérateur verrouille les pinces de bridage 18. Ensuite, il effectue la même opération avec le second rail 11 de façon à ce que les rails 11 forment un chemin de roulement continu. Le rail 11 comporte au moins un chariot 15 à partir duquel pend à l'intérieur de la boîte à eau 7, une chaîne 19. Ensuite, l'opérateur bride la rampe 50 sur le bord externe de l'ouverture de visite 9 par les éléments de fixation 51, ainsi que montré à la Fig. 4. Le chariot 52 de la rampe 50 supporte le bras robotisé 20, l'embase de fixation 30 de ce bras robotisé étant placée en regard de l'ouverture de visite 9. L'opérateur introduit l'extrémité libre d'une chaîne 19 dans l'ouverture 34a du moyen d'entraînement 33 porté par l'embase 30 du bras robotisé 20 et engrène cette chaîne 19 avec la roue dentée de ce moyen d'entraînement 33. L'extrémité de la chaîne ressort par l'ouverture de sortie 34b. La roue dentée du moyen d'entraînement 33 est entraînée par le moto-réducteur 36. Le chariot 52 se déplace sur la rampe 50 grâce à un treuil, non représenté, afin d'introduire le bras robotisé 20 jusqu'à sa première articulation à l'intérieur de la boîte à eau 7. Le bras robotisé 20 est hissé par l'intermédiaire de la chaîne 19 et de la roue dentée du moyen d'entraînement 33 afin que les appuis de la plaque 31 de l'embase de fixation 30 soient au contact de la face inférieure de la plaque tubulaire 5. Les pinces de bridage 40 viennent se positionner chacune dans un trou vertical 4 de cette plaque tubulaire 5. Dès que cette embase de fixation 30 est plaquée contre la face inférieure de la plaque tubulaire 5, le bras robotisé 20 est verrouillé sur ladite plaque tubulaire 5 au moyen des pinces de bridage 40 hydrauliques. Le bras robotisé 20 étant équipé d'un outil d'usinage, comme par exemple une fraise, une meule ou une buse de jet d'eau abrasif, un opérateur commande à distance depuis l'extérieur de la boîte à eau 7, le bras robotisé 20. Un relevé du profil et de la planéité de la zone de raccordement est réalisé au moyen du bras robotisé 20 commandé à distance par l'opérateur depuis l'extérieur de la boîte à eau 7. Ce relevé, effectué par exemple au moyen d'un palpeur, permet de créer un référentiel avant tout usinage. Le bras robotisé 20 prend un référentiel lié à sa position dans la boîte à eau 7 et il usine par l'intermédiaire d'un outil qu'il porte, la zone de raccordement à réparer sur une profondeur déterminée pour éliminer les fissures ou les amorces de fissures dans cette zone. Ensuite, l'opérateur contrôle l'absence d'indications de fissures ou d'amorces de fissures dans la zone de raccordement ainsi réparée et le bras robotisé 20 équipé d'un système approprié de type connu effectue éventuellement un rechargement par soudage au moyen d'une torche de soudage portée par le bras robotisé, si les résultats du contrôle l'imposent, ou un martelage de la surface usinée pour mettre en compression la zone réparée. Ces opérations peuvent donc être effectuées sans nécessiter la présence d'opérateurs à l'intérieur de la boîte à eau du générateur de vapeur. En effet, l'introduction, la mise en place et la fixation du bras robotisé à l'intérieur de la boîte à eau peuvent être réalisées entièrement depuis l'extérieur de cette boîte à eau | L'invention concerne un procédé de réparation d'au moins une zone de raccordement d'une plaque de partition (8) sur une plaque tubulaire (5) d'un boîte à eau (7) d'un échangeur de chaleur (1), procédé dans lequel on détermine la zone de soudage à réparer, on introduit dans la boîte à eau au moins un rail (11), on fixe ledit rail (11) au-dessous de la plaque tubulaire (5), on introduit un bras robotisé (20), on hisse le bras robotisé à l'intérieur de la boîte à eau, on commande à distance le bras robotisé, on usine la zone de raccordement à réparer et on contrôle l'élimination des fissures dans cette zone réparée. | 1. Procédé de réparation d'au moins une zone de raccordement d'une plaque de partition (8) sur une plaque tubulaire (5) d'une boîte à eau (7) d'un échangeur de chaleur (1), ladite boîte à eau (7) comportant une paroi (6) de forme sensiblement hémisphérique munie d'au moins une ouverture de visite (9) et délimitée, à sa partie supérieure, par la plaque tubulaire (5) traversée par une pluralité de trous verticaux (4) et transversalement par la plaque de partition (8), caractérisé en ce que : - on détermine la zone de raccordement à réparer, - on introduit dans la boîte à eau (7) par l'ouverture de visite (9) au moins un rail (11) supportant au moins un chariot (15) déplaçable le long dudit rail (11) et équipé d'un moyen de levage (19) pendulaire, - on fixe ledit rail (11) au-dessous de la plaque tubulaire (5), - on introduit par l'ouverture de visite (9), un bras robotisé (20), - on hisse le bras robotisé (20) à l'intérieur de la boîte à eau (7) par l'intermédiaire du moyen de levage (19) et on fixe ledit bras robotisé (20) au-dessous de la plaque tubulaire (5), - on commande à distance le bras robotisé (20), - on prend un référentiel lié à la position du bras robotisé (20) dans la boîte à eau (7) et on usine au moyen d'un outil la zone de raccordement à réparer sur une profondeur prédéterminée pour éliminer les fissures ou les amorces de fissures dans ladite zone, et - on contrôle l'élimination de ces fissures ou de ces amorces de fissures. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'après le contrôle de l'élimination des fissures ou des amorces de fissures, on effectue, le cas échéant, par une torche de soudage portée par le bras robotisé (20), un rechargement par soudage de la zone usinée. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'après le contrôle de l'élimination des fissures ou des amorces de fissures ou après le rechargement par soudage de la zone usinée, on effectue par un outilporté par le bras robotisé (20), un martelage de la zone réparée pour mettre en compression cette zone. | F,G | F28,F22,G21 | F28F,F22B,G21C,G21D | F28F 9,F22B 1,F22B 37,G21C 17,G21D 5 | F28F 9/00,F22B 1/16,F22B 37/00,G21C 17/00,G21D 5/12 |
FR2897747 | A1 | TORCHE A PLASMA A ARC TRANSFERE | 20,070,824 | La présente invention concerne le domaine des torches à plasma et plus particulièrement des torches à plasma à arc transféré. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les torches à plasma sont utilisées pour le traitement de matière (solide, liquide ou gaz) à très haute température en atmosphère de réactivité contrôlée. Les torches à plasma trouvent classiquement application en particulier dans le soudage, le marquage, la projection thermique et le traitement des déchets. Le plasma est un gaz à l'état ionisé, classiquement considéré comme un quatrième état de la matière. Pour obtenir l'ionisation d'un gaz à la pression atmosphérique, on utilise des torches à plasma. Celles-ci apportent l'énergie nécessaire à l'ionisation du gaz au moyen d'une onde électromagnétique (radio fréquence ou micro onde) ou d'un arc électrique. Nous ne considérerons ici que les torches à arc qui constituent la seule technologie permettant d'atteindre des puissances de fonctionnement importantes. On classe les torches à arc en deux catégories : les torches à arc soufflé et les torches à arc transféré. Dans le cas des torches à arc soufflé, les deux électrodes permettant l'établissement de l'arc sont contenues dans la torche et l'arc est donc confiné à l'intérieur de celle-ci. Le panache de plasma créé par le passage d'un gaz dans l'arc est éjecté à l'extérieur de la torche. Dans le cas des torches à arc transféré, la torche ne comprend qu'une seule électrode et l'arc s'établit entre la torche et un autre matériau faisant office de contre-électrode. Des exemples de torches à arc soufflé et à arc transféré sont décrits dans la demande EP-A-706308. Deux torches à arc transféré peuvent être utilisées de façon jumelée afin d'entretenir un arc entre elles, l'une faisant office de cathode et l'autre d'anode. Ce dispositif est connu sous le nom de torches jumelées bipolaires ou twin torches . Un exemple de torches jumelées est décrit dans la demande EP-A-1281296. Quelle que soit la technologie de torche à arc mise en oeuvre, le problème principal demeure la faible durée de vie des électrodes. Depuis plusieurs années, de nombreux travaux de recherche ont essentiellement porté sur l'amélioration de la durée de vie des électrodes des torches à plasma par le choix du matériau des électrodes. Ces dernières sont classées en deux catégories : les électrodes dites chaudes , réalisées en matériau réfractaire à haut point d'ébullition ou de sublimation tel le tungstène et le zirconium et les électrodes dites froides , réalisées en matériau à bas point d'ébullition et à forte conductivité thermique comme le cuivre. Quel que soit le type de matériau utilisé, l'électrode subit une usure par érosion.30 Différentes solutions technologiques ont été mises au point pour diminuer la vitesse d'usure des électrodes : dopage du tungstène au thorium, usinage de l'extrémité de l'électrode etc. La nécessité de refroidir l'électrode elle-même par circulation interne d'eau est rapidement apparue et a eu pour principale conséquence de rendre plus complexe l'architecture des torches, la présence de deux voire trois circuits de refroidissement distincts n'étant guère compatible avec des systèmes de taille limitée comme les torches à plasma thermique. En outre, les opérations de maintenance et de remplacement des électrodes sont rendues malaisées par la nécessité de déconnecter préalablement les raccords des circuits de refroidissement. Il est par ailleurs connu dans un domaine éloigné de celui des torches à plasma, à savoir celui de l'électrolyse de l'aluminium ou de la sidérurgie d'utiliser des électrodes consommables, se présentant sous la forme d'un simple cylindre massif en graphite. Cependant, les seules applications possibles de ces électrodes sont en atmosphère gazeuse plutôt réductrice car en atmosphère oxydante, la combustion du graphite entraînerait une érosion rapide de celles-ci. Le but de la présente invention est de disposer d'une torche à plasma à arc transféré ayant les mêmes propriétés d'utilisation que les torches à plasma à électrodes refroidies mais sans en présenter les désavantages, notamment en termes d'encombrement et de complexité de montage et de maintenance. EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie comme une torche à plasma à arc transféré comportant un fourreau refroidi au moyen d'un fluide de refroidissement et une électrode insérée dans ledit fourreau, ladite électrode étant réalisée dans un matériau consommable et la torche comprenant des moyens pour alimenter l'électrode en ce matériau de façon à compenser son érosion. Ainsi il n'est pas nécessaire de prévoir un circuit de refroidissement supplémentaire pour refroidir l'électrode. Selon un mode de réalisation, les moyens pour alimenter l'électrode en matériau comprennent des moyens d'avance automatique de l'électrode vers l'extrémité distale de la torche. On pourra notamment prévoir des galets faisant avancer par friction l'électrode vers l'extrémité distale de la torche. Avantageusement, la torche comprend des moyens de gainage gazeux assurant le gainage de ladite électrode par un gaz neutre et plasmagène à l'intérieur dudit fourreau. Ainsi l'érosion de l'électrode sera considérablement freinée et sa durée de vie prolongée. De manière à optimiser la protection, les moyens de gainage gazeux assurent le balayage de l'électrode par ledit gaz et sa diffusion à l'extrémité distale de l'électrode. Le fourreau pourra comprendre des conduits d'amenée d'un gaz secondaire à son extrémité distale, la torche comportant des moyens d'injection connectés aux dits conduits d'amenée pour injecter un gaz 4 secondaire en aval de l'électrode. Cet arrangement compact permet d'obtenir un plasma de la composition souhaitée en aval de l'électrode. Avantageusement, la torche à plasma comprend un corps de torche fixe supportant l'ensemble des raccords des gaz, du fluide de refroidissement et de l'alimentation électrique. Le fourreau présente une partie tubulaire solidaire d'une tête de torche et la traverse de part en part, la tête de torche reposant sur ledit corps de torche et coopérant avec lui pour assurer la continuité des circuits de gaz, de fluide de refroidissement et d'alimentation électrique entre lesdits raccords et ledit fourreau. Ainsi, il n'est pas nécessaire de démonter les raccords de gaz, de fluide de refroidissement et d'alimentation électrique lors d'un changement d'électrode. Typiquement, la partie tubulaire du fourreau comprend deux enveloppes concentriques délimitant une cavité reliée au circuit de refroidissement. En outre, un dispositif de guidage et de maintien peut être prévu de manière à positionner la tête de torche sur ledit corps dans une position prédéterminée et la fixer au dit corps dans cette position. Le montage et le démontage s'en trouveront facilités et l'on évitera notamment des problèmes d'étanchéité résultant d'un défaut d'alignement entre le corps et la tête de torche. L'alimentation électrique de l'électrode est assurée au moyen d'au moins un balai métallique monté sur la tête de la torche et appuyant sur la surface de l'électrode par l'action d'un ressort. Là encore, le montage et le démontage de l'électrode s'en trouveront facilités. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de 10 réalisation préférentiel de l'invention fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : La Fig. 1 représente schématiquement une torche à plasma à arc transféré selon l'invention ; La Fig. 2 représente un détail d'une torche 15 à plasma à arc transféré selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Une première idée à la base de l'invention est de 20 prévoir une électrode consommable alimentée en continu en matériau. Une seconde idée à la base de l'invention est de protéger cette électrode par un gainage de gaz neutre dans le fourreau. L'invention sera avantageusement utilisée pour la 25 réalisation de torches à plasma jumelées, l'une faisant office d'anode et l'autre de cathode. Toutefois, ces deux torches étant structurellement identiques, une seule sera décrite.5 La Fig. 1 représente une torche à plasma à arc transféré selon l'invention. Elle comprend un support 10 dit corps de torche, un fourreau 25, préférentiellement métallique, présentant une partie tubulaire solidaire en sa partie supérieure d'une tête de torche 20, une électrode consommable 30 par exemple une électrode en graphite, un dispositif de guidage et de maintien 40, un diffuseur 50, un dispositif d'avance de l'électrode 60, des moyens de connexion électrique à l'électrode par balai 70. Le corps de torche 10 constitue la partie fixe de la torche qui n'est jamais démontée et supporte toute la connectique avec les circuits fluides, gaz et alimentation. Les raccords sont l'arrivée et le départ en eau de refroidissement de la tête et du fourreau, l'arrivée de gaz plasmagène, l'arrivée de gaz secondaire et de l'alimentation électrique. Le corps de torche comporte en sa partie supérieure une platine 11 où débouchent les circuits de gaz, de fluide de refroidissement et les connections électriques. La tête de torche 20 est montée sur la platine 11 du corps de torche au moyen d'un dispositif de guidage et maintien 40. Ce dispositif assure le guidage et la fixation de la tête de torche sur le corps de torche dans une position prédéterminée. Le guidage est assuré par un pion de guidage ou un dispositif de centrage sur le corps support ou une combinaison de ces moyens. Le maintien est par exemple réalisé au moyen d'un mécanisme de fixation rapide. La continuité des circuits de fluide et de gaz entre le corps support 10 et la tête de torche 20 est assurée par des systèmes étanches appropriés, par exemple au moyen de joints, en particulier de joints toriques, ou bien au moyen de raccords spéciaux au niveau de la platine 11. L'électrode cylindrique 30 en graphite traverse de part en part la tête de torche et se prolonge dans le fourreau. Son alimentation électrique est réalisée par un contact à balai métallique 70 poussé sur l'électrode par un ressort 71. Des moyens sont prévus pour permettre l'alimentation de l'électrode en matériau consommable, par exemple grâce à des moyens d'avance automatique placé au niveau de la tête de torche. Ces moyens d'avance sont par exemple des galets motorisés 60 à vitesse réglable, venant s'appuyer sur l'électrode, en des endroits diamétralement opposés et faisant progresser l'électrode par friction vers l'extrémité distale de la torche. De cette manière, lorsque la tête de torche doit être démontée, seul le système de maintien 40 est à manipuler, ce qui permet de libérer la tête de torche 20 du corps de torche 10, simplement en la soulevant verticalement de la platine. On voit ici l'intérêt de pouvoir désolidariser toute la partie mécanique de la torche sans avoir à déconnecter les circuits de fluides et gaz du corps de torche 10. La Fig. 2 décrit de manière plus précise l'extrémité de la tête de torche selon l'invention. Comme indiqué précédemment, l'électrode 30 est protégée par le fourreau 25 et la tête de torche 20. L'extrémité distale 31 de l'électrode est avantageusement située en retrait par rapport au nez 26 de la torche. Le fourreau est refroidi par circulation interne d'un fluide de refroidissement 21 par exemple d'eau. Le fourreau présente une forme tubulaire à deux enveloppes concentriques, le fluide de refroidissement circulant dans la cavité délimitée par ces deux enveloppes. En outre, des conduits 22 disposés à l'intérieur de la cavité permettent l'amenée du gaz secondaire 23 jusqu'à l'extrémité distale de la torche. La torche à plasma comprend des moyens de gainage gazeux adaptés à maintenir une gaine de gaz neutre et protecteur autour de l'électrode. Ce gaz neutre est également utilisé pour générer le plasma. Plus précisément, les moyens de gainage gazeux assurent non seulement le balayage de l'électrode par le gaz neutre mais aussi la diffusion de ce gaz à son extrémité distale ou active. Ainsi l'électrode est protégée de l'environnement extérieur, notamment s'il est oxydant. Les moyens de gainage gazeux comprennent le circuit d'alimentation en gaz et le diffuseur 50. En fait, ce dernier remplit plusieurs fonctions : outre la circulation du gaz neutre plasmagène 80 entre l'électrode 30 et le fourreau 25 et sa diffusion à l'extrémité active de l'électrode, il assure le centrage coaxial de l'électrode 30 par rapport au fourreau 25 ainsi que leur isolation électrique mutuelle. Le diffuseur 50 peut se présenter sous la forme d'une bague isolante pourvue d'une bride 51 à sa partie inférieure. La bague isolante est maintenue dans le fourreau 25 par un jonc métallique d'arrêt ou tout système de clipsage équivalent. Le diamètre intérieur de la bague est choisi de manière à maintenir le fourreau en légère surpression et à assurer le balayage de l'électrode 30 par le gaz neutre et plasmagène. En outre, la bride est traversée par des buses 52 alimentées par le ou les tuyaux d'amenée 22 du gaz secondaire de sorte que le gaz secondaire est injecté dans la zone de plasma en aval de l'électrode. Il convient de noter que le gaz plasmagène permet la création d'un plasma avec un arc stable alors que le gaz secondaire permet d'obtenir un plasma possédant la composition chimique ou les propriétés physiques recherchées. Avantageusement, on utilisera comme gaz neutre plasmagène de l'argon et comme gaz secondaire de l'oxygène. Un tel système peut être utilisé dans toutes les applications nécessitant la génération d'un plasma et notamment dans le domaine du traitement de déchets | La présente invention concerne une torche à plasma à arc transféré comportant un fourreau (25) refroidi au moyen d'un fluide de refroidissement (21) et une électrode insérée dans ledit fourreau. L'électrode est réalisée dans un matériau consommable et la torche comprend des moyens (80) pour alimenter l'électrode en ce matériau de façon à compenser son érosion. | 1. Torche à plasma à arc transféré comportant un fourreau (25) refroidi au moyen d'un fluide de refroidissement (21) et une électrode (30) insérée dans ledit fourreau, caractérisée en ce que l'électrode est réalisée dans un matériau consommable et que la torche comprend des moyens (60) pour alimenter l'électrode en ce matériau de façon à compenser son érosion. 2. Torche à plasma selon la 1, caractérisée en ce que les moyens pour alimenter l'électrode en matériau comprennent des moyens d'avance automatique de l'électrode vers l'extrémité distale de la torche. 3. Torche à plasma selon la 1 ou 2 caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de gainage gazeux assurant le gainage de ladite électrode par un gaz neutre et plasmagène à l'intérieur dudit fourreau. 4. Torche à plasma selon la 3 caractérisée en ce que les moyens de gainage gazeux assurent le balayage de l'électrode par ledit gaz et sa diffusion à l'extrémité distale de l'électrode. 5. Torche à plasma selon la 4 caractérisée en ce que le fourreau comprend des conduits d'amenée d'un gaz secondaire à son extrémitédistale et que la torche comporte des moyens d'injection connectés aux dits conduits d'amenée assurant l'injection du gaz secondaire en aval de l'électrode. 6. Torche à plasma selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend un corps de torche fixe supportant l'ensemble des raccords des gaz, du fluide de refroidissement et de l'alimentation électrique. 7. Torche à plasma selon la 6, caractérisée en ce que le fourreau présente une partie tubulaire solidaire d'une tête de torche, le fourreau traversant le corps de torche de part en part, la tête de torche reposant sur ledit corps de torche et coopérant avec lui pour assurer la continuité des circuits de gaz, de fluide de refroidissement et d'alimentation électrique entre lesdits raccords et ledit fourreau. 8. Torche à plasma selon la 7, caractérisée en ce que ladite partie tubulaire présente deux enveloppes concentriques délimitant une cavité reliée au circuit de refroidissement. 9. Torche à plasma selon la 7 ou 8, caractérisée en ce qu'il comporte un dispositif de guidage et de maintien pour positionner la tête de torche sur ledit corps dans une position prédéterminée et la fixer au dit corps dans cette position. 10. Torche à plasma selon l'une des 7 à 9 caractérisée en ce que l'électrode est alimentée électriquement au moyen d'au moins un balai métallique monté sur la tête de la torche et appuyant sur la surface de l'électrode par l'action d'un ressort. | H | H05 | H05H | H05H 1 | H05H 1/26 |
FR2902759 | A1 | SYSTEME DE GENERATION DE PUISSANCE POUR AERONEF UTILISANT UNE PILE A COMBUSTIBLE | 20,071,228 | Arrière-plan de l'invention L'invention concerne un système de génération de puissance pour aéronef, plus particulièrement pour avion, utilisant une pile à combustible. Dans un avion, l'énergie électrique nécessaire pour le fonctionnement en vol de différents équipements électriques est couramment fournie par une ou plusieurs génératrices associées à des moteurs de l'avion. Dans le cas de moteurs à turbine à gaz, il est connu d'utiliser des démarreurs/générateurs, ou S/G (pour "Starter/Generator"). Ceux-ci sont couplés mécaniquement à un arbre de la turbine par l'intermédiaire d'une boîte de transmission et fonctionnent soit en générateur électrique, en régime de vol, soit en moteur électrique, au démarrage. Un générateur de puissance auxiliaire, ou APU (pour "Auxiliary Power Unit") fournit de l'énergie électrique notamment au sol, lorsque les moteurs de l'avion sont à l'arrêt. Un APU comporte couramment une turbine à gaz entraînant un générateur. L'énergie électrique étant de plus en plus préférée à l'énergie hydraulique pour l'actionnement d'équipements des avions et de leurs moteurs, il existe un besoin croissant de production d'énergie électrique à bord des avions. Pour faire face à ce besoin croissant sans augmenter le nombre ou la puissance de générateurs tels que des S/G, l'utilisation d'une pile à combustible dans un APU a été envisagée. On pourra se référer au document CA 2 427 448 qui décrit un système de production d'énergie électrique comprenant une pile à combustible à oxyde solide, ou SOFC (pour "Solid Oxide Fuel Cell"). La pile reçoit un combustible hydrocarbure et de l'air comprimé provenant d'un compresseur et produit un courant électrique continu ainsi qu'un flux gazeux chaud sous pression. Une turbine est alimentée par ce flux gazeux et entraîne le compresseur. L'ensemble SOFC, turbine et compresseur fonctionne de façon similaire à une turbine à gaz à combustion classique, la SOFC se substituant à la chambre de combustion tout en produisant une énergie électrique et sans émission polluante d'oxydes d'azote (NOx). Objet et résumé de l'invention L'invention propose un système de génération de puissance pour un aéronef permettant d'exploiter les ressources d'une pile à combustible au-delà de la simple production d'énergie directement par celle-ci, un tel système comprenant : - un premier compresseur, - une pile à combustible ayant une entrée d'air comprimé reliée au compresseur et une entrée de combustible, et produisant une énergie électrique continue, - une turbine recevant un flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci, et - un deuxième compresseur d'un circuit d'alimentation de cabine de l'aéronef en air pressurisé, en régime de vol, le compresseur d'alimentation cabine étant couplé mécaniquement à un arbre de la turbine. L'utilisation d'un APU à turbine à gaz classique pour entraîner un compresseur assurant une circulation d'air dans une cabine d'aéronef est connue, mais lorsque l'aéronef est au sol, I'APU étant insuffisant pour assurer la pressurisation de la cabine à l'altitude de vol de croisière. On pourrait certes envisager de dimensionner un APU classique à cet effet, mais cela conduirait à un bilan globalement désavantageux, de sorte que l'entraînement d'un compresseur de circuit d'alimentation de cabine en air pressuré en régime de vol est habituellement réalisé par un moteur électrique alimenté par le réseau électrique de l'avion. L'utilisation d'une pile à combustible apporte une augmentation du rendement énergétique et permet, en régime de vol, un entraînement du compresseur du circuit d'alimentation de la cabine en air, par couplage mécanique avec un arbre de la turbine du système de génération de puissance, sans pénalisation par rapport à l'utilisation d'un moteur électrique alimenté par le réseau électrique de l'avion. On peut donc se passer, pour ce compresseur, d'un moteur électrique dédié et de l'alimentation de celui-ci. Selon un mode de réalisation, le premier compresseur et le deuxième compresseur sont entraînés par un même arbre de turbine. Selon un autre mode de réalisation, la turbine comprend un premier étage de turbine recevant le flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et entraînant un premier arbre de turbine, et un deuxième étage de turbine recevant un flux gazeux issu du premier étage de turbine et entraînant un deuxième arbre de turbine, et le premier compresseur est entraîné par le premier arbre de turbine tandis que le deuxième compresseur est entraîné par le deuxième arbre de turbine. On retrouve une configuration similaire à celle d'une turbine à gaz à combustion classique avec un arbre de turbine haute pression et un arbre de turbine basse pression. On peut en outre prévoir une machine électrique montée en commun avec le deuxième compresseur sur le même arbre de turbine. La machine électrique peut avoir un premier mode de fonctionnement de génératrice électrique et un deuxième mode de fonctionnement de moteur électrique, et un circuit de régulation peut être prévu pour commuter le fonctionnement de la machine électrique entre le premier mode et le deuxième mode afin de maintenir le couple mécanique disponible sur l'arbre de turbine sur lequel la machine électrique est montée, au moins égal à une valeur minimale déterminée, ou afin d'asservir la vitesse de rotation de la machine électrique à une valeur de consigne prédéterminée. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description faite ci-après en référence au dessin annexé qui montre : - figure 1, une vue très schématique d'un mode de réalisation d'un système de génération de puissance conforme à l'invention ; et - figure 2, une vue très schématique d'une variante de réalisation du système de génération de puissance de la figure 1. Description détaillée de modes de réalisation Le système de génération de puissance dans un avion tel que montré sur la figure 1 comprend une pile à combustible 10, telle qu'une pile à combustible à oxyde solide SOFC formée d'une pluralité d'éléments de pile disposés côte à côte, en série. La pile 10 est alimentée en combustible hydrocarbure et en air comprimé, l'oxygène de l'air comprimé permettant, avec l'hydrogène du combustible, la production d'énergie électrique. La réalisation et le fonctionnement d'une telle pile SOFC sont bien connus et ne sont pas décrits en détail. Le combustible amené depuis un réservoir (non représenté) par une conduite 12 peut être du méthane (CH4). On notera que l'utilisation d'autres hydrocarbures comme combustible de pile SOFC est connue, y compris l'utilisation de kérosène, de sorte que la pile 10 pourrait être alimentée à partir d'un réservoir de carburant pour les moteurs de l'avion. L'air comprimé est amené par une conduite 14 à partir d'un compresseur 20. L'air alimentant le compresseur 20 peut être celui ayant circulé dans la cabine 40 de l'avion et amené au compresseur par une conduite 42. La pile SOFC 10 produit une énergie électrique sous forme d'un courant continu disponible sur une ligne 16. La ligne 16 est reliée à un réseau électrique 44 de l'avion. Une batterie 18 est également reliée à la ligne 16 pour stocker une éventuelle énergie électrique non utilisée et pour amortir des variations transitoires électriques qui peuvent être de forte amplitude, par exemple dues à des disjonctions, connexions, arrêts ou démarrage brutaux d'équipements électriques. Le réseau électrique 44 de l'avion est en outre alimenté de façon classique par des générateurs tels que des S/G entraînés par les moteurs de l'avion. Les gaz chauds comprimés issus de la pile SOFC 10 et contenant essentiellement du dioxyde de carbone CO2 et de la vapeur d'eau H2O sont amenés à une turbine 30 par une conduite 32. La turbine 30 est entraînée en rotation par les gaz chauds comprimés et est couplée mécaniquement au compresseur 20, les rotors de la turbine 30 et du compresseur 20 étant montés sur un même arbre 34 de la turbine. Les gaz issus de la turbine 30 sont évacués par une conduite 36. Un échangeur de chaleur 38 a deux circuits de gaz séparés connectés en série avec les canalisations 14 et 36, respectivement. L'échangeur 38 utilise l'énergie calorifique résiduelle des gaz issus de la turbine pour réchauffer l'air comprimé amené à la pile SOFC 10. La turbine 30 entraîne en outre un deuxième compresseur 46 faisant partie d'un circuit d'alimentation de la cabine 40 en air. Le compresseur 46 est alimenté par de l'air extérieur et comprime celui-ci pour l'amener à la cabine 40 par une conduite 48 à travers un système 49 qui permet d'ajuster la température et la pression de l'air, ou système ECS (pour "Environemental Control System") bien connu en soi. Dans le mode de réalisation de la figure 1, le compresseur 46 est monté sur l'arbre 34 de la turbine 30. La turbine 30 est en outre couplée mécaniquement à une machine électrique 50 ayant un rotor monté sur l'arbre 34. D'autres charges mécaniques pourront éventuellement être couplées à la turbine 30. La machine électrique 50 peut avoir un mode de fonctionnement en génératrice électrique ou un mode de fonctionnement en moteur électrique. La machine 50 peut être réalisée comme une machine S/G comprenant une génératrice synchrone 50a ayant un rotor principal avec un inducteur et un stator principal avec un induit, et une excitatrice 50b ayant un stator avec un inducteur et un rotor avec un induit, l'induit de l'excitatrice étant relié à l'inducteur de la génératrice synchrone par un redresseur formé par un pont de diodes tournant. Le mode de fonctionnement de la machine électrique 50 est piloté par un circuit de régulation 52, la machine électrique fonctionnant en génératrice électrique lorsque le couple ou la puissance mécanique fournis par la turbine excèdent les besoins des compresseurs 20 et 46 et d'autres charges éventuellement présentes, et la machine électrique 50 fonctionnant en moteur électrique pour assister la turbine afin de fournir le couple ou la puissance mécanique minima nécessaires pour les besoins des compresseurs 20 et 46 et d'autres charges éventuellement présentes. En mode de fonctionnement en génératrice, le circuit 52 alimente l'inducteur de l'excitatrice 50b en courant alternatif fournie par le réseau électrique 44, et la tension alternative fournie par la génératrice synchrone 50a est injectée dans le réseau électrique 44 de l'avion par une ligne 53. En mode de fonctionnement en moteur, le circuit 52 alimente l'inducteur de l'excitatrice 50b en courant continu tandis que l'induit de la génératrice 50a est alimenté en courant alternatif par la ligne 53 à partir du réseau. Le courant continu nécessaire à l'alimentation de l'inducteur de l'excitatrice peut être prélevé sur le réseau 44, après redressement éventuel, ou être prélevé en sortie de la pile SOFC 10 ou de la batterie 18. Le circuit de régulation 52 commande le mode de fonctionnement de la machine 50 de manière à maintenir le couple disponible en sortie de turbine au moins égal à une valeur minimale déterminée. A cet effet, le circuit de régulation 52 reçoit un signal fourni par un capteur 54 et représentatif du couple en sortie de turbine, par exemple un signal représentatif de la vitesse de rotation de l'arbre 34. Le pilotage de la puissance de la machine électrique peut se faire en asservissant la valeur de sa vitesse de rotation et donc celle du compresseur de pressurisation 46, à une valeur de consigne prédéterminée. La figure 2 illustre une variante de réalisation qui se distingue du mode de réalisation de la figure 1 en ce que la turbine 30 comprend un premier étage de turbine 30a entraînant l'arbre 34 et un deuxième étage de turbine 30b alimenté par le flux gazeux issu du premier étage 30a et entraînant un arbre 35, le deuxième compresseur 46 et la machine électrique étant montés sur l'arbre 35. L'échangeur de chaleur 38 reçoit le flux gazeux issu du second étage (30b) de turbine, avant évacuation de celui-ci. Les arbres 34 et 35 sont coaxiaux, l'arbre 35 étant entraîné avec une vitesse de rotation plus faible que celle de l'arbre 34. On retrouve une configuration analogue à celle des arbres haute pression et basse pression d'une turbine à gaz à combustion classique. La machine 50 étant montée sur le même arbre 35 que le compresseur 46, elle permet de suppléer le cas échéant un déficit de puissance d'entraînement par l'étage de turbine 30b. Le capteur de vitesse 54 est associé à l'arbre 35. Comme précédemment, le pilotage de puissance de la machine électrique par le circuit de régulation 52 peut se faire en asservissant la valeur de sa vitesse de rotation et donc celle du compresseur de pressurisation 46, à une valeur de consigne prédéterminée | Une pile à combustible (10) a une entrée d'air comprimé fourni par un compresseur (20) et une entrée de combustible, et produit une énergie électrique continue. Une turbine (30) reçoit un flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible et est couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci. Un deuxième compresseur (46) d'un circuit d'alimentation de cabine (40) de l'aéronef en air pressurisé, en régime de vol est couplé mécaniquement à un arbre de la turbine. Une machine électrique (50) peut être couplée sur le même arbre que celui entraînant le compresseur (46), la machine électrique pouvant fonctionner en génératrice ou en moteur électrique. | 1. Système de génération de puissance pour un aéronef, comprenant : - un premier compresseur (20), - une pile à combustible (10) ayant une entrée d'air comprimé reliée au compresseur et une entrée de combustible, et produisant une énergie électrique continue, - une turbine (30) recevant un flux gazeux sous pression issu 10 de la pile à combustible et couplée mécaniquement au premier compresseur pour entraîner celui-ci, et - un deuxième compresseur (46) d'un circuit d'alimentation de cabine de l'aéronef en air pressurisé, en régime de vol, système caractérisé en ce que le deuxième compresseur (46) 15 d'alimentation cabine est couplé mécaniquement à un arbre de la turbine (30). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le premier compresseur (20) et le deuxième compresseur (46) sont montés 20 sur un même arbre (34) de turbine. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que la turbine (30) comprend un premier étage de turbine (30a) recevant le flux gazeux sous pression issu de la pile à combustible (10) et entraînant un 25 premier arbre (34) de turbine, et un deuxième étage de turbine (30b) recevant un flux gazeux issu du premier étage de turbine et entraînant un deuxième arbre (35) de turbine, et le premier compresseur (20) est entraîné par le premier arbre (34) de turbine tandis que le deuxième compresseur (46) est entraîné par le deuxième arbre (35). 30 4. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une machine électrique (50) couplée mécaniquement à un arbre de la turbine (30). 5. Système selon les 3 et 4, caractérisé en ce que la machine électrique (50) et le deuxième compresseur (46) sont montés en commun sur le même arbre de turbine. 6. Système selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la machine électrique (50) a un premier mode de fonctionnement de génératrice électrique et un deuxième mode de fonctionnement de moteur électrique, et un circuit de régulation (52) est prévu pour commuter le fonctionnement de la machine électrique entre le premier mode et le deuxième mode afin de maintenir le couple mécanique disponible sur l'arbre de turbine sur lequel la machine électrique est montée au moins égal à une valeur minimale déterminée. 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'un système de régulation est prévu pour asservir la vitesse de rotation de la machine électrique à une valeur de consigne prédéterminée. 8. Système selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un échangeur de chaleur (38) parcouru séparément par l'air comprimé alimentant la pile à combustible (10), et par un flux gazeux sortant de la turbine (30) afin de réchauffer l'air comprimé produit par le compresseur (20) avant son admission dans la pile à combustible. | B | B64 | B64D | B64D 41 | B64D 41/00 |
FR2892443 | A1 | GOND D'ARTICULATION POUR VANTAIL | 20,070,427 | L'invention se rattache au secteur technique du bâtiment et concerne des gonds réglables pour vantail. La plupart des gonds sont constitués par une embase présentant généralement une patte de scellement ou autre agencement apte à assurer l'ancrage de l'ensemble du gond. Cette embase reçoit, directement ou d'une manière rapportée, un axe ou fiche apte à recevoir, à libre articulation, une partie femelle dans une penture ou paumelle que présente le vantail considéré. Ce type de gond ne présente pas d'agencement particulier de réglage. Il est cependant apparu important de pouvoir, dans certains cas, modifier le positionnement des gonds afin de parfaitement ajuster les vantaux par rapport au tableau d'une ouverture devant être équipée desdits vantaux. C'est ainsi que l'on a proposé de pouvoir régler en longueur un gond, afin de modifier l'écartement entre le tableau de l'ouverture et le gond en tant que tel. Une solution ressort, par exemple, de l'enseignement du brevet FR 2.620.161 qui décrit un gond dont l'embase est solidaire d'une tige filetée réglable par rapport à un guide tubulaire de section polygonale constituant le scellement. Il est également apparu important de pouvoir régler en hauteur le gond, notamment le niveau de sa portée d'appui, afin de tenir compte des risques d'affaissement du vantail et/ou de déformation de ce dernier. Généralement, ce réglage en hauteur s'effectue au moyen d'une ou de plusieurs rondelles rapportées engagées sur l'axe et en appui sur l'embase. Cette solution n'est pas satisfaisante étant donné qu'il est nécessaire, pour la mise en place de la ou des rondelles, de démonter le vantail considéré. Le brevet précité FR 2.620.161 évoque la possibilité d'un réglage en hauteur afin de modifier la portée d'appui du gond au moyen d'une bague taraudée fixée sur une portée filetée formée à la base de l'axe. Une vis pointeau assume le blocage en position de la bague. Là encore, cette solution n'est pas totalement satisfaisante étant donné que la présence de la bague de réglage diminue d'autant la longueur de la portée de l'axe d'articulation du gond. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients 15 d'une manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir régler en hauteur le niveau de la portée d'appui d'un gond sans pour autant diminuer la longueur de ladite portée et sans être obligé de démonter le 20 vantail. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un qui comprend : une bague ou fourreau rendu solidaire d'une partie d'ancrage ou de 25 scellement, et présentant coaxialement un axe ou insert ; une douille montée avec capacité de réglage en hauteur par rapport audit axe et apte à recevoir, en appui et à libre articulation, la partie femelle d'une penture ou paumelle que présente le vantail. Pour résoudre le problème posé de pouvoir assurer le réglage en hauteur de la douille où est articulé le vantail, sans être obligé de démonter ledit vantail, le réglage en hauteur de la douille est réalisé au moyen d'un élément vissé en bout de ladite douille, à son extrémité libre, en appui sur l'axe. Avantageusement, l'élément est une vis du type M6 à six pans creux accessible à partir de l'extérieur de la douille. Dans une forme de réalisation, la douille présente des agencements de blocage en rotation par rapport à l'axe pour permettre son déplacement par rapport à l'axe, au fur et à mesure du vissage ou dévissage dudit élément. 15 Pour résoudre le problème posé d'assurer le blocage en rotation de la douille afin de permettre son déplacement en hauteur sous l'effet d'une action sur la vis à six pans, les agencements de blocage en rotation de la douille sont constitués par des formes complémentaires que présente une 20 partie au moins de l'alésage de ladite douille et au moins une partie de l'axe. Différentes formes de réalisation peuvent être prévues. Par exemple, ces formes complémentaires sont constituées soit : par des empreintes en creux et en relief faisant office de moletage ; 25 par des portées males et femelles de section transversale polygonale, notamment en six pans.10 Dans une autre forme de réalisation, les agencements de blocage en rotation de la douille sont constitués par des ergots coopérant avec des empreintes complémentaires. Les ergots sont formés en débordement de la bague ou fourreau recevant l'axe, les empreintes étant formées à la base de la douille. Dans une variante d'exécution, la douille comprend une embase apte à coiffer la bague ou fourreau présentant les agencements d'ancrage, ladite embase présentant notamment une fente coopérant avec une partie des agencements d'ancrage sous forme notamment d'une patte. Selon une autre forme avantageuse de réalisation, pour résoudre le problème posé d'améliorer le fonctionnement de l'ensemble de l'articulation, on prévoit de monter la douille, pour le réglage en hauteur au moyen de la vis, en libre articulation par rapport à l'axe ou insert. Ce montage en libre rotation peut être effectué au moyen d'une bille logée dans des agencements formés en bout de l'axe dans le fond de l'alésage de la douille où débouche la vis. Pour cette réalisation, des moyens sont prévus pour assurer le blocage en rotation de manière temporaire de la douille uniquement au moment du réglage en hauteur. Sans pour cela sortir du cadre de l'invention, différentes formes d'exécution peuvent être envisagées pour le montage de l'axe ou insert recevant la douille réglable en hauteur. A cet égard, dans une forme de réalisation, l'axe est rapporté et monté dans un alésage du fourreau.25 Dans une autre forme de réalisation, l'axe et le fourreau ou la bague sont réalisés d'une manière monobloc pour constituer un ensemble unitaire. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective avant montage des principaux éléments constitutifs du gond selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale du gond selon une première forme de réalisation ; - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale de la douille, seule, selon la forme de réalisation illustrée figure 2 ; - la figure 4 est une vue du fourreau ou bague équipée directement de l'insert correspondant à la forme de réalisation illustrée à la figure 2 ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de l'ensemble du gond selon une autre forme de réalisation ; - la figure 6 est une vue en coupe transversale considérée selon la ligne 6-6 de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue en coupe de la douille correspondant à la forme de réalisation illustrée figure 5 ; - la figure 8 est une vue en coupe longitudinale du fourreau, seul, concernant la forme de réalisation illustrée figure 5 ; - la figure 9 est une vue de l'axe ou insert correspondant à la forme de réalisation illustrée figure 5 ; - les figures 10 et 11 montrent le réglage en hauteur de la douille dans la forme de réalisation illustrée figures 1 à 4 ; - la figure 12 est une vue en perspective avant montage des principaux éléments et dans une autre forme de réalisation pour le blocage en rotation de la douille par rapport à l'axe ou insert ; - la figure 13 est une autre vue en perspective de la forme de réalisation illustrée figure 12 ; - la figure 14 est une vue en perspective avant montage des éléments constitutifs du gond dans une autre forme de réalisation ; - la figure 15 est une vue en coupe longitudinale de la douille correspondant à la forme de réalisation illustrée figure 14 ; - les figures 16 et 17 sont des vues de face du gond selon la forme de réalisation illustrée figure 14, la figure 16 montrant la douille en position haute, tandis que la figure 17 montre ladite douille en position basse ; - les figures 18 et 19 sont des vues de face du gond selon une forme de réalisation correspondant à un montage à libre rotation de la douille réglable en hauteur par rapport à l'axe ; la figure 18 montre la douille en position haute, tandis que la figure 19 montre la douille en position basse. Quelle que soit la forme de réalisation, le gond d'articulation selon l'invention comprend essentiellement une bague ou fourreau (1), un axe ou insert (2) et une douille (3). Comme il sera indiqué dans la suite de la description, l'axe ou insert (2) est rendu solidaire de la bague ou fourreau, directement ou d'une manière rapportée. D'une manière connue, la bague ou fourreau (1), présente des agencements d'ancrage et/ou de scellement sous forme d'une patte (1c) par exemple. Selon une caractéristique à la base de l'invention, la douille (3) est montée avec capacité de réglage en hauteur par rapport à l'axe (2) et est conformée pour recevoir, en appui et à libre articulation, une partie femelle d'une penture ou paumelle (non représentée) que présente, d'une manière parfaitement connue pour un homme du métier, le vantail. Autrement dit, la douille (3), réglable en hauteur, assure la même fonction que l'axe ou fiche que présente un gond classique. Le but recherché selon l'invention est donc de pouvoir modifier à volonté la hauteur du niveau de la portée d'appui du gond recevant la partie correspondante de la paumelle ou de la penture. Cette portée d'appui est constituée par une collerette (3a) formée à la base de la douille (3). En outre, cette collerette (3a) présente un chambrage interne (3b) apte à coiffer, par exemple, un épaulement (la) que présente la partie supérieure de la bague ou fourreau (1). Le réglage en hauteur de la douille (3) par rapport à l'axe ou insert (2) s'effectue essentiellement par une vis (4) par exemple du type M6 à six pans creux vissée dans un trou taraudé (3c) formé à l'extrémité libre supérieure de ladite douille (3). Cette vis (4) est en appui contre l'axe ou insert (2) en débouchant dans le fond de l'alésage de la douille. Dans une forme de réalisation, la douille (3) présente des agencements de blocage en rotation par rapport à l'axe (2) pour permettre son déplacement par rapport audit axe au fur et à mesure du vissage ou dévissage de la vis (4). Différentes formes de réalisation peuvent être envisagées pour assurer le blocage en rotation de la douille (3). Dans la forme de réalisation illustrée figures 5 à 9, l'axe (2) présente, 10 périphériquement et d'une manière parallèle à ses génératrices, une pluralité d'empreintes en creux et en relief (2a) faisant office de moletage aptes à coopérer avec des empreintes en creux et en relief complémentaires (3d) formées dans l'alésage de la douille (3). A noter que les empreintes en creux et en relief (2a) de l'axe (2) peuvent être formées sur une partie seulement 15 de sa longueur, à la seule condition de coopérer avec une partie au moins des aspérités en creux et en relief (3d) de la douille (3). Dans la forme de réalisation illustrée aux figures 1 à 4, l'axe (2) présente une section transversale polygonale (2c) sous forme, par exemple, 20 d'un six pans, apte à coopérer avec une section polygonale complémentaire (3e) que présente la douille (3) (figure 3). Dans la forme de réalisation illustrée figures 12 et 13, le blocage en rotation de la douille (3) s'effectue par un système d'ergots (lb) coopérant 25 avec des empreintes complémentaires. Par exemple, les ergots (lb) sont formés en débordement de l'épaulement (la) de la bague ou fourreau (1) et coopèrent avec des empreintes (3f) formées à la base de la douille (3).5 Dans la forme de réalisation illustrée aux figures 14 à 17, la collerette d'appui (3a) de la douille (3) est prolongée par une embase (3g) apte à coiffer une partie au moins de la hauteur du fourreau (1). Dans ce cas, pour assurer le blocage en position de la douille (3), l'embase (3g) présente, selon ses génératrices, une fente (3g1) coopérant avec les pattes d'ancrage et de scellement (1c) que présente, d'une manière parfaitement connue, le fourreau (1). Selon une autre forme avantageuse de l'invention, figures 18 et 19, on prévoit de monter la douille (3) réglable en hauteur avec capacité de libre rotation par rapport à l'axe ou insert (2). Pour réaliser cette fonction, une bille (5) est montée entre l'axe (2) et la vis (4). Plus particulièrement, la bille (5) est montée et positionnée dans une empreinte en creux de forme complémentaire (2d) formée en bout de l'axe et dans une empreinte formée dans le fond de l'alésage de la douille (3) où débouche l'axe (2). Dans cette forme de réalisation, la douille (3) est bloquée temporairement en rotation uniquement pour son réglage en hauteur. Après mise en place de la partie correspondante de la penture par exemple, la douille (3) peut librement tourner par rapport à l'axe (2) avec une grande douceur de fonctionnement compte tenu de la présence de la bille qui fait office de roulement. En fonction des différentes formes de réalisation, l'axe ou insert (2) peut être rendu solidaire du fourreau ou bague (1), directement ou d'une manière rapportée. Dans la forme de réalisation illustrée aux figures 5 à 9, l'axe ou insert (2) est indépendant et est monté dans un alésage (id) du fourreau (1).25 Dans la forme de réalisation illustrée aux autres figures, l'axe (2) est formé directement à l'extrémité du fourreau ou bague (1) pour constituer un ensemble unitaire. Bien évidemment, le fourreau ou bague (1) présente tout type d'agencement (1c) pour le scellement ou l'ancrage de l'ensemble du gond par exemple, dans le tableau de l'ouverture devant recevoir le ou les vantaux. L'ensemble des différents éléments constituant le gond réglable selon l'invention, peut être réalisé dans tout type de matériau, notamment en matériau composite. L'axe ou insert (2) peut être réalisé en acier inoxydable par exemple. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle la possibilité de modifier à volonté la hauteur de la portée d'appui du gond constitué par la collerette (3a) de la douille (3), sans être obligé de démonter le vantail et sans modifier la longueur de la portée d'articulation constituée par le corps de la douille (3) recevant la penture ou la paumelle. On renvoie aux figures 10 et 11 et 16 et 17 qui montrent ce réglage afin de modifier la hauteur de la portée d'appui (3a) | Le gond comprend : - une bague ou fourreau (1) rendu solidaire d'une partie d'ancrage ou de scellement (1c), et recevant coaxialement un axe ou insert (2) ;- une douille (3) montée avec capacité de réglage en hauteur par rapport audit axe (2) et apte à recevoir, à libre articulation, sur une portée d'appui (3a), une partie femelle d'une penture ou paumelle que présente le vantail. | 1- Gond d'articulation pour vantail, caractérisé en ce qu'il comprend : - une bague ou fourreau (1) rendu solidaire d'une partie d'ancrage ou de scellement (1c), et recevant coaxialement un axe ou insert (2) ; une douille (3) montée avec capacité de réglage en hauteur par rapport audit axe (2) et apte à recevoir, à libre articulation, sur une portée d'appui (3a), une partie femelle d'une penture ou paumelle que présente le vantail. - 2- Gond selon la 1, caractérisé en ce que le réglage en hauteur de la douille (3) est exécuté au moyen d'un élément (4) vissé en bout de ladite douille (3), à son extrémité libre, en appui sur l'axe (2). -3- Gond selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la douille (3) présente des agencements de blocage en rotation par rapport à l'axe (2) pour permettre son déplacement par rapport audit axe (2), au fur et à mesure du vissage ou dévissage dudit élément (4). -4-Gond selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la douille (3) est montée libre en rotation par rapport à l'axe (2) en combinaison avec une bille (5) logée dans des agencements formés en bout dudit axe et dans le fond de l'alésage de la douille (3) où débouche l'élément (4). - 5- Gond selon la 2, caractérisé en ce que l'élément (4) est une vis du type M6 à six pans creux accessible à partir de l'extérieur de la douille (3).- 6- Gond selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les agencements de blocage en rotation de la douille (3) sont constitués par des formes complémentaires que présente une partie au moins de l'alésage de ladite douille (3) et au moins une partie de l'axe (2). - 7- Gond selon la 6, caractérisé en ce que les formes complémentaires sont constituées par des empreintes en creux et en relief (3d û 2a) faisant office de moletage. 10 -8- Gond selon la 6, caractérisé en ce que les formes complémentaires sont constituées par des portées males et femelles de section transversale polygonale (3e û 2c). - 9- Gond selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce 15 que les agencements de blocage en rotation de la douille (3) sont constitués par des ergots (lb) coopérant avec des empreintes complémentaires (3f). 10-Gond selon la 9, caractérisé en ce que les ergots (lb) sont formés en débordement de la bague ou fourreau recevant l'axe, les 20 empreintes étant formées à la base de la douille. - 11- Gond selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les agencements de blocage en rotation de la douille (3) sont constitués par une fente (3g1) que présente une embase (3g) de ladite 25 douille, ladite fente coopérant avec une partie du fourreau (1) notamment de la partie d'ancrage ou de scellement (lc).5- 12- Gond selon la 1, caractérisé en ce que l'axe (2) est rapporté et monté dans un alésage du fourreau (1). -13- Gond selon la 1, caractérisé en ce que l'axe (2) et le 5 fourreau (1) ou la bague sont réalisés d'une manière monobloc pour constituer un ensemble unitaire. | E | E05 | E05D | E05D 7,E05D 5 | E05D 7/04,E05D 5/10 |
FR2902415 | A1 | DISPOSITIF DE SECURITE POUR LE MAINTIEN EN POSITION DE FERMETURE DES PORTES PALIERES D'UNE CAGE D'ASCENSEUR | 20,071,221 | La présente invention concerne un dispositif de sécurité pour le maintien en position de fermeture des portes palières d'une gaine d'ascenseur au niveau d'un étage en l'absence de la cabine dudit ascenseur à l'étage considéré. L'invention concerne encore un ascenseur muni d'un tel dispositif de sécurité. La présente invention entre dans le domaine de la sécurité des ascenseurs. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif de sécurité pour le maintien en position de fermeture des portes palières tant que l'ascenseur n'est pas présent à l'étage concerné. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en matière de sécurité au niveau des 15 portes palières d'ascenseurs. Notamment en France, des accidents mortels, dont ont été victimes des enfants, sont survenus, en raison de l'absence de condamnation des portes palières malgré l'absence de l'ascenseur à l'étage. 20 De très nombreux cas de vandalisme sont connus, tant au niveau des boîtiers de commande situés, soit au niveau des paliers, soit à l'intérieur des cabines, qui sont violés, ouverts, utilisés comme cachettes de stupéfiants ou autres substances prohibées, voire encore au niveau des portes 25 palières elles-mêmes, volées pour être revendues au poids. Dans ces conditions, les dispositifs de sécurité doivent être hors de portée des utilisateurs. Il est connu des systèmes de verrouillage mécanique, notamment par des dispositifs de type serrure, qui résistent 30 mal aux tentatives d'effraction. On connaît encore des moyens de type magnétique, ou électromagnétique, embarqués avec la cabine de l'ascenseur, et libérant, lorsque la cabine de l'ascenseur est à l'étage, un organe mobile, assimilable à un pêne, et autorisant l'ouverture 35 des portes palières. De façon générale, les systèmes de sécurité existants sont assimilables à des verrous, au voisinage des portes palières et donc relativement accessibles aux malfaiteurs. En résumé, le problème technique est d'empêcher l'ouverture des portes palières d'un étage, lorsque l'ascenseur n'est pas présent à cet étage. La présente invention se propose de pallier les problèmes de l'état de la technique en proposant une solution fiable, économique, et facile à mettre en oeuvre sur des installations existantes. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de sécurité pour le maintien en position de fermeture des portes palières d'une gaine d'ascenseur au niveau d'un étage en l'absence de la cabine dudit ascenseur à l'étage considéré, caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens de commande conçus aptes à être montés solidaires de ladite cabine, de manière à coopérer avec des seconds moyens de commande complémentaires conçus aptes à être montés solidaires de ladite gaine pour commander le verrouillage ou le déverrouillage de moyens de verrouillage électromagnétiques, conçus aptes à être associés avec au moins une porte palière pour le maintien de ladite porte palière en position de fermeture. Selon une caractéristique de l'invention, lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques agissent directement sur 25 ladite porte palière. Selon une caractéristique de l'invention, lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques sont conçus aptes à maintenir lesdites portes palières en position de fermeture quand ils sont en position de verrouillage. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques sont constitués par des électroaimants. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits premiers moyens de commande solidaires de ladite cabine sont 35 constitués par une came solidaire de ladite cabine, et que les seconds moyens de commande complémentaires sont constitués par un contact monté à demeure dans ladite au voisinage de chaque position d'étage. Selon une autre caractéristique encore de l'invention, la coopération desdits premiers moyens de commande et desdits seconds moyens de commande complémentaires commande la coupure de l'alimentation électrique de la ventouse d'un électroaimant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente de façon schématique, en coupe et en vue de dessus, un ascenseur muni d'un dispositif de sécurité selon l'invention et comportant des portes palières à un vantail coulissant; la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, illustrant un ascenseur muni de portes palières à deux vantaux coulissant dans une même direction pour l'ouverture et la fermeture; - la figure 3 représente, tout comme les figures précédentes, un ascenseur muni d'un dispositif de sécurité selon l'invention mais dont les portes palières sont à deux vantaux coulissant dans des directions en opposé pour l'ouverture et la fermeture; - la figure 4 représente, de façon schématique, un mode 25 de réalisation du circuit électrique de l'invention. L'invention entre dans le domaine de la sécurité des ascenseurs. L'invention, telle que représentée schématiquement dans les figures 1 à 3 du dessin ci-joint concerne plus 30 particulièrement un dispositif de sécurité 1 pour le maintien en position de fermeture des portes palières 2 d'un ascenseur 3 tant que la cabine 4 de l'ascenseur 3 n'est pas présente à l'étage concerné. Une cage d'ascenseur 3 comporte une gaine 5 dans laquelle 35 circule au moins une cabine 4 d'ascenseur, ainsi que son mécanisme d'entraînement, notamment mécanique, ou encore hydraulique, ou autre. Cette gaine 5 permet également, selon le cas, le passage d'organes d'entraînement, la circulation d'un contrepoids, et/ou d'un câble pendentif de transport d'une alimentation électrique ou/et de fluides de la cabine 4, ainsi que de circuits de commande reliés à une boutonnerie de commande située à l'intérieur de cette cabine 4. Une cabine 4 d'ascenseur 3 comporte une ou plusieurs portes de cabines 6, interdisant le contact du corps des usagers avec une paroi de la gaine 5 ou un quelconque des organes que contient cette gaine 5. Une logique de commande, n'autorise l'ouverture de telles portes de cabine 6 que lorsque la cabine 4 de l'ascenseur 3 est à l'arrêt, en particulier à une position d'étage desservie par l'ascenseur 3. Au niveau du palier de chacun des étages desservis par l'ascenseur 3, une porte palière 2 à un ou plusieurs vantaux permet l'accès à la gaine 5. En marche normale, une porte palière 2 est conçue de façon à ne pouvoir être ouverte que lorsque la cabine 4 de l'ascenseur 3 est présente, dans sa totalité, à l'étage concerné, de façon à prévenir la chute d'un usager dans la gaine 5 ou dans la fosse en partie inférieure de cette gaine 5. Des moyens de commande sont disposés, sur le palier de 25 chaque étage, au voisinage de la porte palière 2, et permettent l'appel de l'ascenseur 3 à l'étage considéré. La nécessité de pouvoir accéder à la cabine 4, en cas de panne de la machinerie, pour délivrer des personnes qui y sont prisonnières, a conduit à équiper les ascenseurs 3 de moyens 30 d'ouverture exceptionnelle des portes palières 2, même en cas d'absence de la cabine 4. Les services de secours, notamment les sapeurs-pompiers, sont équipés de dispositifs, généralement des clés, permettant de mettre en oeuvre ces moyens d'ouverture exceptionnelle. 35 Dans l'état de la technique connu, les portes palières 2, en cas d'absence de la cabine 4, sont maintenues en position de fermeture F par un verrouillage mécanique, notamment par une serrure. Si la serrure est en position de fermeture, un ou plusieurs contacts sont fermés, de façon à établir un contact électrique et permettre ainsi le démarrage de la cabine 4 de l'ascenseur 3 pour aller gagner une autre position dans la gaine 5. Toutefois, il est relativement facile d'introduire un levier tel que pied-de-biche, pour forcer une telle serrure, et neutraliser le système de fermeture. On notera, encore, que les ascenseurs usuels sont équipés d'un triangle de commande de déverrouillage ; il s'avère qu'une simple clé de 9 mm permet, dans la pratique, d'actionner ce triangle. Dans une démarche inventive, il a été imaginé de substituer, à ce verrouillage mécanique coûteux et relativement facile à violer, des moyens de verrouillage électromagnétiques 7, notamment sous la forme d'un ou plusieurs électro-aimants 8, afin de compléter le verrouillage mécanique traditionnel. Selon une particularité de l'invention, ces moyens de verrouillage électromagnétiques 7 agissent directement sur la porte palière 2 considérée. Ces électroaimants 8, constitués chacun d'au moins une ventouse électromagnétique 9 (alimentée en courant électrique) et d'au moins une contre-plaque 10 (en matériau ferromagnétique), sont installés à demeure au niveau d'au moins une porte palière 2. A ce propos, comme illustré dans les figures 1 à 3 des dessins, la porte palière 2 peut ne comporter qu'un seul vantail 2A coulissant, ou deux vantaux 2A, 2B venant se déplacer soit dans une même direction lors de l'ouverture et la fermeture ou alors dans des directions opposées. Aussi, l'un des deux composants 9, 10 d'un électroaimant peut être agencé au niveau d'une zone fixe, telle qu'un poteau au niveau de l'encadrement de la porte palière, d'une part, et le composant antagoniste au niveau du vantail 2A ou d'un des vantaux 2A, 2B que comporte cette porte palière 2, d'autre part. Dans le cas plus particulier où la porte 2 comporte deux vantaux 2A, 2B coulissants dans une même direction, souvent il suffit de retenir l'un d'eux pour assurer le blocage des deux vantaux, en raison de la liaison mécanique d'entrainement qui les relie entre eux. Au travers de cette liaison mécanique d'entrainement, il est encore possible d'équiper chacun des vantaux 2A, 2B d'un des composants 9, 10 d'un électro-aimant 8 de manière que ces composants puissent coopérer l'un avec l'autre, une fois la porte palière 2 refermée pour garantir la fonction de blocage de cette dernière, tant que la cabine d'ascenseur ne se trouve pas à l'étage correspondant. Ainsi, l'implantation, d'une part, de la ventouse 9 sur le poteau de la porte palière 2 et, d'autre part, de la contreplaque 10 sur le vantail 2A, telle que visible dans la figure 1, peut être reproduite dans la situation représentée dans la figure 2, comme cela a été illustré en trait discontinu. La contreplaque 10 vient alors préférentiellement équiper le second vantail 2B venant rejoindre le poteau sur lequel vient se refermer la porte palière 2 et pourvu de la ventouse 9. On peut évidemment équiper chacun des poteaux d'une ventouse de manière apte à coopérer avec une contreplaque sur chacun des vantaux. Cependant dans cette figure 2 il a été illustré en trait plein une ventouse 9 sur le premier vantail 2A et une contreplaque 10 sur l'autre vantail 2B de manière apte à coopérer l'un avec l'autre lorsque la porte palière 2 est refermée, ceci en supposant que ces vantaux 2A, 2B sont solidaires au travers de leur mécanique d'entrainement. C'est cette même configuration qui a été appliquée au cas de la figure 3 où est représentée une porte palière à deux vantaux 2A, 2B se déplaçant en opposition. Ainsi, l'un des vantaux reçoit la ventouse 9 l'autre la contreplaque 10 de telle manière qu'en position de fermeture la ventouse rencontre la contreplaque et permet à l'électroaimant de maintenir la porte 2 refermée en l'absence de la cabine 4 de l'ascenseur. Là encore, on pourrait envisager une implantation correspondant à la figure 1, consistant à équiper les poteaux d'une ventouse 9, voire d'une contreplaque 10, chacun des vantaux recevant respectivement une contreplaque 10 ou une ventouse 9. On notera, à ce propos, que si dans la description qui précède, il est souvent associé la contreplaque 10 à l'élément mobile et la ventouse 9 à la partie fixe, en l'occurrence à un poteau de la porte palière 2, c'est en raison de l'obligation de l'alimentation électrique de cette ventouse 9, contrairement à la contreplaque 10. Cependant la présente invention ne saurait être limitée à une telle conception préférentielle, de sorte que la ventouse 9 peut tout à fait venir équiper une partie mobile de la porte 2. En somme, selon le nombre de portes palières 2 et leur configuration par rapport à la gaine, on peut mettre en oeuvre un ou plusieurs électroaimants 8. De tels électroaimants 8 sont de préférence conçus pour résister à un effort de 150 à 520 daN. Les moyens de commande des ascenseurs existants sont très différents, en fonction du fabricant, et de la technologie utilisée. La présente invention s'est donc attachée à proposer un système universel, de mise en oeuvre facile sur toute installation existante. Pour parvenir à une inviolabilité de la commande de l'ouverture ou de la fermeture des électroaimants 8, l'invention comporte des moyens de commande 11 d'ouverture ou de fermeture des électroaimants 8. Ces moyens de commande 11 d'ouverture ou de fermeture des électroaimants sont constitués, d'une part, par des premiers moyens de commande 12 solidaires de la cabine 4, et d'autre part, par des seconds moyens de commande complémentaires 13 solidaires de la gaine 5. Dans un mode de réalisation préféré, une came 15, constituant les premiers moyens de commande 12, est montée solidaire de la cabine 4, dans une zone inaccessible aux utilisateurs car située à l'extérieur de la cabine 4, notamment de façon préférée sur le toit de la cabine. Les seconds moyens de commande complémentaires 13 sont constitués par un contact 14, monté à demeure dans la gaine 5 de l'ascenseur 3, au voisinage de chaque position d'étage, et normalement fermé en l'absence de la cabine 4 à l'étage, de façon à alimenter en permanence les électroaimants 8. La coopération de la came 15 et du contact 14, dans leur mouvement vertical relatif, au voisinage de la position d'étage permet de commander la coupure de l'alimentation électrique de la ventouse électromagnétique 9, et donc de rendre inopérant l'électroaimant 8 concerné. L'ouverture de la porte palière 2 est ainsi possible, à l'étage considéré. Il est usuel d'équiper une cabine 4 d'ascenseur 3 d'un chasse-pied, qui est un carter tôlé perpendiculaire au plancher de la cabine 4, et parallèle aux ouvertures palières, et qui, d'environ 400 mm de hauteur, permet d'empêcher toute introduction de corps ou d'objet sous la cabine 4, si celle-ci venait être légèrement décalée, vers le haut ou vers le bas, de sa position théorique d'étage. Aussi la course de parcours relatif de ces cames 14 et 15, au voisinage de la position d'étage, s'étend-elle sur une longueur inférieure, de l'ordre de 100mm à 300 mm par exemple, afin que l'on soit certain que la cabine 4 ne présentera pas d'écart béant avec le plancher de l'étage lors de l'ouverture de la porte palière 2. Il est naturellement possible d'ajuster cette course de façon très précise, de l'ordre du millimètre. De préférence, le profil de la came 15 est symétrique vers le haut et vers le bas, pour tenir compte de chaque direction d'approche de la cabine 4 vers sa position d'étage. En somme, on crée ainsi le basculement d'un contact, normalement fermé, vers une position d'ouverture, afin de couper le contact d'alimentation de la ventouse électromagnétique 9 dès l'arrivée de la cabine 4 sur la position d'étage. Pour prévenir tout problème de sécurité en cas de coupure d'alimentation en courant électrique provenant du réseau, le circuit d'alimentation des ventouses électromagnétiques 9 normalement alimentées par du courant continu, généralement en 24 Volt, généré par transformation et redressage du courant alternatif du secteur, comporte au moins une batterie de secours 16 et réservée à ce seul usage, assurant le maintien en position de fermeture des portes palières 2. Selon l'invention, un dispositif de commande de secours qui autorise l'ouverture ou la fermeture des portes palières 2 est implanté en machinerie, hors d'accès des utilisateurs, et est notamment accessible aux sapeurs-pompiers, qui peuvent disposer, dans les véhicules d'intervention, d'une même clé commune à tous les immeubles desservis, leur permettant de commander l'ouverture de portes palières, par action sur le circuit de commande normal, et/ou sur le circuit de la batterie de secours 16, au niveau d'un contact 28 pour neutraliser l'action de cette dernière et permettre l'ouverture de portes palières. Ceci permet la mise en sécurité complète de l'installation. De façon préférée, la clé de ce contact de secours 28 est actionnée au niveau de la machinerie, ou bien du rez-de- chaussée ou d'un étage de l'immeuble considéré comme principal. Il s'agit, pour éviter tout vandalisme et risque d'accident supplémentaire, de clés pour serrures de sécurité. Il faut comprendre que la mise en oeuvre de l'invention nécessite l'ajout d'un circuit électrique spécifique, qui vient 25 se rajouter en parallèle du circuit existant. Tel que visible sur la figure 4, dans un mode de réalisation préféré, le circuit électrique de l'invention est composé de : - une alimentation 30 en courant alternatif (phase et 30 neutre) - un fusible 21 de protection d'un transformateur 25 - un fusible 22 d'un redresseur 26 - des diodes anti-retour 19 - une batterie de secours 16 35 - un premier contact de secours 27 pour autoriser l'ouverture de toutes les portes palières 2, situé en machinerie, par coupure du courant d'alimentation desdits moyens de verrouillage électromagnétiques 7, - un contact de secours pompiers 28, en série avec le précédent, pour autoriser l'ouverture de toutes les portes palières 2, situé au niveau principal, par coupure du courant d'alimentation desdits moyens de verrouillage électromagnétiques 7 ; ces contacts de secours 27 et 28 sont, en France, en conformité avec la norme NF-EN (82-210) ; - un bornier 24 en machinerie, où est raccordée l'alimentation circulant dans la gaine 5 ; - pour chaque étage, un électroaimant 8, en parallèle avec une diode et résistance filtre anti-retour 20, le tout en série avec le contact 14, fermé à l'état normal, spécifique au numéro d'étage concerné, ledit contact 14 étant ouvert par sa mise en coopération avec la came 15. Des variantes peuvent être apportées sans s'écarter de l'esprit de l'invention, notamment le sectionnement de l'alimentation en courant continu en sous-sections au niveau de chaque étage, le premier contact de secours 27 et le contact de secours pompiers 28 étant alors conçus aptes à effectuer la mise hors tension de la seule ou des seules sous-sections concernées. L'invention concerne encore un ascenseur muni d'un tel dispositif de sécurité. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un dispositif de sécurité (1) pour le maintien en position de fermeture des portes palières (2) d'une gaine (5) d'ascenseur (4) au niveau d'un étage en l'absence de la cabine (4) dudit ascenseur (3) à l'étage considéré.Il est caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens de commande (12) conçus aptes à être montés solidaires de ladite cabine (4), de manière à coopérer avec des seconds moyens de commande complémentaires (13) conçus aptes à être montés solidaires de ladite gaine (5) pour commander le verrouillage ou le déverrouillage de moyens de verrouillage électromagnétiques (7), conçus aptes à être associés avec au moins une porte palière (2) pour le maintien de ladite porte palière en position de fermeture. | 1. Dispositif de sécurité (1) pour le maintien en position de fermeture des portes palières (2) d'une gaine (5) d'ascenseur (3) au niveau d'un étage en l'absence de la cabine (4) dudit ascenseur (3) à l'étage considéré, caractérisé par le fait qu'il comporte des premiers moyens de commande (12) conçus aptes à être montés solidaires de ladite cabine (4), de manière à coopérer avec des seconds moyens de commande complémentaires (13) conçus aptes à être montés solidaires de ladite gaine (5) pour commander le verrouillage ou le déverrouillage de moyens de verrouillage électromagnétiques (7), conçus aptes à être associés avec au moins une porte palière (2) pour le maintien de ladite porte palière en position de fermeture. 2. Dispositif de sécurité (1) selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7) agissent directement sur ladite porte palière (2). 3. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7) sont conçus aptes à maintenir lesdites portes palières (2) en position de fermeture quand ils sont en position de verrouillage. 4. Dispositif de sécurité (1) selon la précédente, caractérisé par le fait que lesdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7) sont constitués par des électroaimants (8) comprenant au moins une ventouse (9) et une contreplaque (10). 5. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que lesdits premiers moyens de commande (12) sont constitués par une came (15) solidaire de ladite cabine (4), et que les seconds moyens de commande complémentaires (13) sont constitués par un contact (14) monté à demeure dans ladite gaine (5) au voisinage de chaque position d'étage. 6. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que la coopération desdits premiers moyens de commande (12) et desdits seconds moyens de commande complémentaires (13) commande la coupure de l'alimentation électrique de la ventouse (9) d'un électroaimant (8). 7. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait que le circuit d'alimentation électrique desdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7) est en courant continu et comporte au moins une batterie de secours (16). 8. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins un contact de secours (27) est conçu apte à autoriser, par coupure du courant d'alimentation desdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7), l'ouverture de toutes les portes palières (2) de ladite gaine (5). 9. Dispositif de sécurité (1) selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'au moins un premier contact de secours (27) et un second contact de secours (16), notamment à l'usage des services de sécurité, sont conçus aptes à autoriser, par coupure du courant d'alimentation desdits moyens de verrouillage électromagnétiques (7), l'ouverture de toutes les portes palières (2) de ladite gaine (5). 10. Ascenseur (3) muni d'un dispositif de sécurité selon l'une quelconque des précédentes. | B | B66 | B66B | B66B 13,B66B 1 | B66B 13/14,B66B 1/46,B66B 13/08 |
FR2893213 | A1 | DISPOSITIFS DE PROTECTION ANTI-VIBRATOIRE POUR MICROPHONE. | 20,070,511 | La présente invention concerne le domaine général des microphones et plus particulièrement celui de leur protection anti-vibratoire. En première approche, une masse mobile isolée des vibrations de son support par une suspension est un problème mécanique dit de transmissibilité vibratoire dont la formulation scientifique ne sera pas explicitée. Un support rigide (1) est source de vibrations; une suspension (2) possède essentiellement des caractéristiques de raideur (2a) et d'amortissement (2b); et une masse mobile (3) possède trois degrés de liberté en translation et trois en rotation. Dans le cas d'un microphone, sa sensibilité vibratoire est différente pour chaque degré de liberté et la suspension doit assurer au système un ensemble de fréquences de résonance aussi basses que possible, en rapport avec cette sensibilité et le risque d'excitation de chacun des modes, afin de garantir un bon compromis entre un maintien correct du microphone et un filtrage suffisant. Afin qu'il n'y ait pas de confusion de vocabulaire, les éléments ressort possédant essentiellement des caractéristiques de raideur seront appelés "isolateurs". De même, dans un souci de clarté rédactionnelle, le terme "microphone" désignera une entité ou un groupe d'entités rigidement liées entre elles, possédant chacune une ou plusieurs capsules sensibles aux vibrations acoustiques et mécaniques. Les premières suspensions pour microphone sont apparues dans les années 1925-1930. Les isolateurs étaient alors constitués de vrais ressorts métalliques hélicoïdaux comme cela est clairement indiqué dans les brevets US1653109 et US1805362. Par leur nature hélicoïdale, ces ressorts ne peuvent assurer le maintien d'un microphone que dans la mesure où chacun d'entre eux travaille uniquement en extension dans son axe principal. Depuis les années 1930-1940, toutes les inventions de suspensions pour microphones intègrent des isolateurs à base de caoutchouc ou de matériaux élastomères, comme cela est par exemple décrit dans les brevets US2235505, US2628289, US2920150, US3155780, US3653625, US4194096, DE3220643, JP57171898, US4396807, US4514598, US4791674 ou US6459802. L'usage de ces matériaux non métalliques offre des avantages certains (simplicité, plasticité, amortissement intrinsèque), mais il est difficile de contrôler et surtout d'abaisser suffisamment certaines fréquences fondamentales du système masse-ressorts, préjudiciables à la qualité de l'isolation vibratoire, compte tenu de la nécessité de garantir une fermeté suffisante de maintien du microphone, notamment lorsque celui-ci est placé au bout d'une perche tenue à la main. Conjointement à cette approche, dans le cas fréquent d'une prise de son en extérieur, l'ajout d'une coiffe anti-vent entourant complètement le microphone et sa suspension, peut entraîner une dégradation indirecte de la qualité anti-vibratoire de cette suspension. Cette dégradation est due à une reprise acoustique de la vibration de l'enveloppe de cette coiffe rigidement fixée au support, par la capsule ou les capsules du microphone. Comme cela est clairement lisible sur les figures des brevets GB375246, US2520706, GB2085263, GB2184916 ou US4966252, les coiffes anti-vent sont rigidement fixées au support vibrant. La solution proposée aux problèmes se dégageant de cet état de l'art, consiste en un dispositif principal de suspension de microphone et en un dispositif additionnel conjoint de suspension de coiffe anti-vent, lesdits dispositifs étant tous deux à vocation unique d'isolation vibratoire de capsule de microphone. La qualité du résultat est avant tout obtenue par une mise en oeuvre particulière d'isolateurs constitués de fil métallique à effet ressort, et d'amortisseurs associés. Le dispositif principal est une suspension de microphone comprenant: - une barrette rigidement liée au support vibrant; - un berceau rigidement lié audit microphone; - deux paires d'isolateurs constitués chacun d'une portion de fil métallique simplement galbé à effet ressort, à l'exception de ressorts hélicoïdaux, les extrémités desdits isolateurs de chacune desdites paires étant encastrées d'un côté en un même point dans ladite barrette et encastrées de l'autre côté en deux points distincts dudit berceau, lesdits isolateurs d'une même paire étant disposés symétriquement de telle sorte qu'ils se croisent sans se toucher. Selon un mode de réalisation, le dispositif principal est 10 caractérisé en ce que le berceau est constitué d'une seule pièce réunissant les paires d'isolateurs. Selon un mode de réalisation, le dispositif principal est caractérisé en ce que le berceau est constitué d'une pièce de forme profilée et montée de telle sorte qu'elle entoure 15 partiellement le microphone sur une face opposée à la barrette. Selon un mode de réalisation, le dispositif principal est équipé de quatre éléments amortisseurs ayant chacun au moins un point de contact sur les parties centrales des isolateurs qui leur sont ainsi respectivement associés, lesdits éléments étant prévus 20 pour combiner les rôles d'amortissement des résonances propres desdits isolateurs et d'amortissement des résonances fondamentales du système modal complet dans son approximation basses fréquences. Selon un mode de réalisation, le dispositif principal est caractérisé en ce que les éléments amortisseurs sont constitués de 25 blocs parallélépipédiques allongés en Ethylène Propylène Diène Monomère. Selon un mode de réalisation, le dispositif principal est caractérisé en ce que la prise électrique (3d) adaptée audit microphone (3a) est solidaire dudit berceau (3b). 30 Le dispositif additionnel conjoint est une suspension adaptée aux coiffes de protection anti-vent pour microphone. Ce dispositif est à vocation de protection anti-vibratoire de capsule de microphone. Il comprend: 35 - une armature en forme d'étoile à quatre branches, considérée comme rigide et rigidement fixée au support de façon éventuellement démontable, ladite armature étant située à l'intérieur de ladite coiffe; - quatre isolateurs constitués de portions de fil métallique simplement galbé à effet ressort, respectivement encastrés d'un côté dans les extrémités des branches de l'armature, et de l'autre en certains points de la coiffe. Selon un mode de réalisation, le dispositif additionnel conjoint est caractérisé en ce que ses isolateurs sont chacun constitués d'une boucle complète de forme globalement circulaire. Selon un mode de réalisation, le dispositif additionnel conjoint est caractérisé par le fait que la zone d'interface entre le support et ladite coiffe est comblée par un matériau souple prévu pour assurer une liberté suffisante de mouvement relatif entre la coiffe et le support, tout en maintenant les propriétés anti-vent normalement offertes par la coiffe. Selon un mode de réalisation, le dispositif additionnel conjoint est caractérisé par le fait que ledit matériau est une membrane moulée en silicone formant un soufflet. La Figure 1 est une représentation symbolique de la notion de masse mobile suspendue. La Figure 2 est une représentation simplifiée d'un ressort hélicoïdal et d'un ressort constitué d'une portion de fil métallique simplement galbé. Elle illustre les différences de comportement entre les deux modèles La Figure 3 est une représentation symbolique du problème vibratoire posé par l'ajout d'une coiffe anti-vent entourant complètement le microphone et sa suspension. La Figure 4 est une représentation symbolique de la solution 30 apportée au problème posé à la Figure 3, par désolidarisation de la coiffe anti-vent. La Figure 5 est une vue en perspective d'un mode simplifié de réalisation du dispositif principal, dans le cas d'un microphone à corps unique de forme globalement cylindrique allongée. 35 La Figure 6 est une vue en perspective d'un mode simplifié de réalisation du dispositif principal, dans le cas d'un microphone composé de deux entités parallèles, rigidement liées entre elles, de formes globalement cylindriques allongées. La Figure 7 est une vue en perspective d'un mode simplifié de réalisation du dispositif principal, dans le cas d'un microphone composé de deux entités parallèles, rigidement liées entre elles, de formes globalement cylindriques courtes. La Figure 8 est une vue en perspective d'un détail d'un mode de réalisation du dispositif principal, concernant les amortisseurs et le système de butée. La Figure 9 est une vue de dessus d'un détail d'un mode de réalisation du dispositif principal, concernant les amortisseurs. La Figure 10 est une vue en perspective d'un détail d'un mode de réalisation du dispositif principal, concernant une prise électrique solidaire du berceau. La Figure 11 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du dispositif principal, dans le cas d'un microphone à corps et capsule unique de forme cylindrique allongée. La Figure 12 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du dispositif additionnel conjoint de suspension adaptée aux coiffes de protection anti-vent pour microphone, présenté seul. La Figure 13 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du dispositif principal et du dispositif additionnel conjoint, présentés ensemble. Le point commun des deux dispositifs est la mise en oeuvre particulière de suspension de masse mobile. La Figure 1 illustre le principe général de masse mobile (3) suspendue et isolée des vibrations du support (1) par des isolateurs (2a) et des amortisseurs (2b). Le rapport entre les amplitudes de vibrations de la masse mobile et celles du support s'appelle la transmissibilité. Dans un modèle théorique simplifié à un degré de liberté, il existe des courbes dont le profil en fonction de la fréquence d'excitation est connu. Ces courbes sont des points de repère très utiles pour apprécier la qualité d'une suspension. Comme illustré à la Figure 2, un ressort spiralé (4), offre sa caractéristique de raideur essentielle dans son axe, ce qui est également le cas d'un simple élastique en caoutchouc ou d'un ruban en matériau élastomère souple. Par contre, un fil métallique simplement formé, à effet ressort (5), offre des caractéristiques de raideur plus complexes selon son profil et selon les forces (F) auxquelles il est soumis. C'est cette anisotropie de comportement qui permet de jouer plus finement sur la répartition des fréquences de résonances selon les modes dans une suspension. D'autre part, comparativement à d'autres matières à effet ressort, naturelles ou synthétiques, le métal tel que l'acier possède un module d'Young bien plus constant même pour de grandes élongations, ce qui permet de garantir une bonne qualité de filtrage vibratoire indépendamment de la position statique de la 15 masse mobile, due à l'effet de gravité. Les Figures 3 et 4 permettent de justifier la nécessité du dispositif additionnel conjoint, dans le cas où le microphone et sa suspension sont entourés d'une coiffe de protection anti-vent 20 (3h). En l'absence de coiffe, une bonne suspension garantit une bonne isolation vibratoire de capsule de microphone. En présence d'une coiffe rigidement liée au support, tel qu'illustré à la Figure 3, l'enveloppe se comporte comme une peau de tambour qui transmet les vibrations du support et fait vibrer la ou les 25 capsules du microphone par voie acoustique. La dégradation indirecte de la qualité de la suspension est donc d'autant plus importante que cette qualité est grande. La Figure 4 illustre donc le principe de découplage vibratoire de coiffe, par la mise en œuvre d'isolateurs (2c) et d'amortisseurs (2d), limitant ainsi la 30 transmission de la vibration par voie acoustique. La Figure 5 montre un exemple de microphone (3a) à corps unique de forme générale cylindrique allongée, suspendu par une double paire d'isolateurs en fils métalliques (2a). Les éléments 35 sont maintenant précisés et référencés comme suit : - Le support est un ensemble rigide, constitué d'une base, comme l'extrémité d'une perche (la), d'une rotule éventuelle (lb) et d'une barrette (1c) permettant la fixation des isolateurs. - La masse mobile totale est en fait constituée du microphone (3a) et de son berceau (3b) rigidement fixé à celui-ci par un moyen quelconque. Dans cet exemple, chaque isolateur (2a) entoure partiellement le microphone sur environ trois quarts de tour. Pour chaque paire d'isolateurs, les extrémités sont encastrées d'un côté en un même point (ld) du support, et de l'autre côté en deux points distincts (3c) du berceau (3b), de telle sorte que les isolateurs se croisent sans se toucher. Cette configuration est avantageuse pour les raisons suivantes: - Maîtrise accrue des fréquences de résonance fondamentales du système modal complet, en particulier celle qui correspond à une rotation du microphone autour de son axe principal. Cette fréquence de résonance de rotation peut ainsi être abaissée avec une bonne indépendance vis-à-vis des autres modes de résonance. - Effet de "bouclier" et de "ceinture de sécurité" autour du microphone. - Optimisation de l'encombrement général du microphone suspendu. On remarque également que le berceau (3b), rigidement lié au microphone par un moyen quelconque, est constitué d'une seule pièce profilée entourant partiellement le microphone. Le fait qu'il soit constitué d'une seule pièce permet de réunir les deux paires d'isolateurs afin de les rendre moins vulnérables, notamment lors du rangement et du transport de la suspension. Dans cette configuration, le berceau (3b) est au contact du microphone (3a) sur une face opposée à la barrette (1c), ce qui donne une garde maximale entre le microphone (3a) et la barrette (1c). Il est à noter que le microphone représenté peut, par exemple, posséder une capsule sensible d'un côté et une prise électrique de l'autre. Il peut également posséder une capsule sensible de chaque côté dans le cas d'un microphone stéréophonique. Certaines caractéristiques des isolateurs (longueurs, sections, type de métal) doivent être adaptées aux objectifs visés (fréquences de résonances fondamentales du système modal) en fonction des caractéristiques du microphone (forme, taille, masse, sensibilité aux vibrations), ou aux contraintes d'utilisation (fermeté du maintien) et de fabrication (coûts, simplicité). Les paramètres de réglages sont nombreux et assez interdépendants, mais les règles les plus simples à respecter sont les suivantes: - La diminution globale des fréquences de résonance est directement corrélée à la diminution des sections des fils utilisés ou à l'augmentation de leurs longueurs. - La diminution relative d'une fréquence de résonance de translation est principalement corrélée à une augmentation de la taille d'une boucle ou d'une courbure. - La diminution relative de la fréquence de résonance de rotation du microphone autour de son axe est principalement corrélée à l'écartement des points de fixation (3c) des isolateurs d'une même paire, le long d'une circonférence autour du microphone. - La diminution relative de la fréquence de résonance des deux autres rotations possibles est directement corrélée au rapprochement des deux paires d'isolateurs. Afin d'illustrer l'adaptabilité du dispositif à différentes caractéristiques de microphones, les Figures 6 et 7 montrent des exemples de suspensions prévues pour microphones multi corps. Les raisons précises et complètes qui déterminent les caractéristiques des isolateurs dépendent de nombreux facteurs et ne sont pas détaillées. La Figure 6 montre un microphone double (3a) composé de deux corps globalement cylindriques allongés, rigidement reliés par le double berceau (3b) et suspendus au support (1) par les isolateurs (2a). Dans cet exemple, les points de fixation (3c) des isolateurs (2a), côté microphone, sont situés sur la partie du berceau la plus éloignée du support (1). La Figure 7 montre un microphone double (3a) composé de deux corps globalement cylindriques courts, suspendus au support (1) par les isolateurs (2a) et couplés par un berceau spécifique (3b) permettant d'éloigner suffisamment les deux paires d'isolateurs (2a) entre elles. Dans ce nouvel exemple, les caractéristiques de chaque paire d'isolateurs sont différentes compte tenu de la dissymétrie du microphone. Les masses étant inégalement réparties, la paire d'isolateurs située à l'arrière du microphone (à droite sur la figure) est sensiblement plus souple que celle située à l'avant. Les isolateurs constitués de fil métallique présentent l'inconvénient de posséder des résonances propres, de valeurs nettement plus élevées que celles du système complet, qui dépendent essentiellement de leurs caractéristiques intrinsèques (masse, raideur). Dans le cas de ces résonances particulières, les extrémités (points de fixation) et les parties centrales des fils sont respectivement les noeuds et les ventres de déplacement de la vibration. En l'absence de traitement, ces résonances dégradent nettement la qualité du filtrage de la suspension. D'une façon plus générale, le métal tel que l'acier ressort possédant un amortissement intrinsèque très faible, les résonances fondamentales du système complet peuvent avoir des amplitudes très élevées en l'absence d'amortissement complémentaire, ce qui peut entraîner un "ballottement" gênant du microphone lors de la manipulation de son support (perche tenue à la main). Ces problèmes sont donc résolus par l'emploi d'amortisseurs placés directement au contact des fils, par collage ou autre méthode de fixation. La Figure 8 montre le détail d'une paire d'isolateurs, qui reprend une partie de la configuration présentée à la Figure 5. Deux amortisseurs souples (2b), de formes parallélépipédiques allongées, sont disposés de telle sorte qu'ils absorbent au maximum la vibration. Une butée (le) en matériau amortissant, visible en bas de la figure, est nécessaire en cas de choc ou de déplacement excessif du microphone. Les deux amortisseurs (2b) présentés vus de dessus à la Figure 9 montrent le pont qu'ils forment entre les noeuds (berceau) et les ventres de vibration (parties centrales des fils). D'autre part, cette figure permet de visualiser la façon dont les fils se croisent sans contact. Ces amortisseurs ont également le rôle de limiter les amplitudes des fréquences de résonances fondamentales des 10 différents modes du système complet. Le niveau d'amortissement souhaité est ainsi réglable par le choix de la nature du matériau, mais aussi par la section des amortisseurs. Pour des raisons pratiques d'utilisation ou dans le cas où il serait souhaitable d'éloigner au maximum les paires d'isolateurs entre elles, il peut être utile de rendre la prise électrique solidaire du berceau. La Figure 10 présente une version de cette variante du dispositif principal où la prise (3d) est fixée au berceau (3b) par des ergots (3e) offrant ainsi la possibilité à celle-ci de pivoter légèrement autour de l'axe passant par ces ergots. Un joint de compression (non visible), dissimulé entre la prise et le berceau, permet alors de caler fermement le microphone et la prise contre le berceau, après introduction du microphone dans la prise. Pour des raisons de lisibilité, le fil électrique n'est pas représenté. La Figure 11 présente un cas concret de suspension pour microphone monophonique cardioïde (3a), possédant une sensibilité 20 acoustique et vibratoire maximale dans son axe principal en Z (voir le repère cartésien). Le microphone est: - équipé d'une protection anti-vent individuelle (3g) directement accouplée à son corps, - fixé au berceau (3b) par une prise électrique solidaire 25 (3d) et par une attache élastique (3f), - isolé du support (1) par des isolateurs (2a) et des amortisseurs (2b), - protégé contre les chocs par les butées (le). Le support (1) est, dans ce cas, constitué d'une perche (la) 30 dont l'extrémité visible est fixée à une rotule (lb), elle-même fixée à la barrette support (1c) équipée de trous (1f) permettant de décaler le microphone par rapport à l'axe principal de la perche. Il est à noter que, dans ce cas, la protection anti-vent individuelle (3g) ne dégrade en rien la qualité anti-vibratoire de 35 la suspension. Par contre, cet élément de protection anti-vent (3g) possède une masse propre et a donc une influence à prendre en compte dans le comportement du système. Caractéristiques détaillées de cet exemple: Microphone (3a): Longueur 13 cm sans prise ni protection antivent; Diamètre 20 mm; Masse 120 g avec prise, berceau et protection anti-vent individuelle; Isolateurs (2a): 4 psrtions de fil de section circulaire en acier ressort à 1% de carbDne; Longueur 105 mm chacun; Diamètre 0.8 mm; Croisement des fils sur 35mm pour chaque paire. Amortisseurs (2b): 4 parallélépipèdes souples de 24 x 6 x 4 mm en EPDM (Ethylène Propylène Diène Monomère). Berceau (3b) et barrette (lc): longueur 8.5 cm. Dans le but d'affermir au maximum le maintien du microphone lorsqu'il oscille en rotation dans les plans XZ ou YZ, sans rien changer à son comportement dans les modes de translation X,Y et Z, les deux paires d'isolateurs avant-arrière sont éloignées entre elles au maximum. Le berceau (3b) est ainsi dimensionné de telle sorte que la prise (3d) se loge à l'extrémité de celui-ci, sans le dépasser. Pour faciliter la mise en place et le maintien du microphone, la prise est rendue solidaire du berceau par deux ergots de fixation (3e). L'attache par fil élastique (3f) permet une mise en place rapide et efficace du microphone. Résonances de translation: 8 Hz en Z; 13 Hz en Y; 12 Hz en X. Résonances de rotation: 8 Hz en XZ; 9 Hz en YZ; 18 Hz en XY. Il est à noter que le microphone décrit est assez peu sensible en translation dans les axes X,Y et en rotation dans le plan XY. Ceci justifie qu'il ne soit pas nécessaire de contrôler trop efficacement les modes correspondants, c'est-à-dire de trop abaisser leurs fréquences de résonances, comparativement à celles des autres modes, Z en particulier. Résonances propres des isolateurs: 200 et 500 Hz. Atténuation vibratoire (transmissibilité) obtenue dans l'axe principal Z: -12 dB à 20 Hz, -40 dB à 100 Hz. La Figure 12 offre une perspective du dispositif additionnel conjoint, représenté seul. Bien que la vocation de ce dispositif soit une protection anti-vibratoire indirecte de capsule de microphone, la masse mobile à suspendre est la coiffe anti-vent (3h) elle-même. Les caractéristiques physiques de cette coiffe ne 12 sont pas décrites, notamment celles qui auraient une utilité quant à sa vocation essentielle de protection anti-vent. Malgré tout, il est impératif que la structure principale de cette coiffe soit considérée comme rigide au regard de la souplesse des isolateurs utilisés, afin que ces derniers jouent pleinement leur rôle. Sur la figure, la coiffe est représentée sur une moitié de son volume, laissant ainsi apparaître les éléments du dispositif, situés à l'intérieur de cette coiffe. Une armature (1g) en forme d'étoile à quatre branches est rigidement fixée au support, de façon éventuellement démontable. Les quatre isolateurs (2c) sont constitués de boucles de fil métallique à effet ressort, respectivement encastrés d'un côté dans les extrémités (1h) des branches de l'armature, et de l'autre en certains points (3i) de la coiffe. Les isolateurs (2c) sont respectivement associés à des amortisseurs (2d) fixés d'un côté sur les parties centrales des boucles et de l'autre côté en certains points de la coiffe (non référencés). Ces amortisseurs atténuent les résonances propres des isolateurs, ainsi que les résonances fondamentales du système modal complet (ballottements de la coiffe). Pour des raisons de lisibilité, les amortisseurs associés aux isolateurs dessinés en bas de la figure ne sont pas représentés. La coiffe anti--vent étant considérée comme rigide, sa liberté de mouvement relatif ne peut être préservée qu'en traitant spécifiquement la zcne d'interface entre la coiffe (3h) et la perche (la) en assurant une continuité de la protection anti-vent normalement apportée par cette coiffe, dans une zone où la transparence acoustique n'est pas une priorité. Sur l'exemple, cette zone est comblée d'une membrane moulée en silicone (1i) formant un soufflet. Les caractéristiques détaillées de cet exemple concret sont les suivantes: Coiffe ovoïdale (3h): longueur 24 cm; diamètre maximal 14 cm; masse 150g environ. Armature en étoile (1g): aluminium 3 mm d'épaisseur; taille moyenne 10 x 8 cm. Isolateurs (2c): 4 portions de 12 cm en fil d'acier ressort à 1% de carbone, à sectio:z circulaire de 0.8 mm de diamètre, en formes de boucles circulaires de 3 cm de diamètre. Amortisseurs (2d): 4 parallélépipèdes souples de 30 x 6 x 6 mm en 5 EPDM (Ethylène Propylène Diène Monomère). Interface (1i): membrane silicone lmm d'épaisseur formant un soufflet à symétrie de révolution ("onde" circulaire double alternance); diamètre extérieur 5 cm; épaisseur totale 2 cm. Ainsi constitué, le système modal complet offre 6 résonances 10 fondamentales (trois translations et trois rotations) de fréquences comprises entre 8 et 10 Hz, très bien équilibrées et amorties. Le gain apporté par la mise en oeuvre de ce dispositif additionnel conjoint dépend notamment beaucoup de la fréquence et des caractéristiques du microphone. L'analyse des fonctions de 15 transfert mesurées entre la force d'excitation produite dans le support et le signal électrique délivré par un microphone cardioïde, correctement centré dans la coiffe, ont permis de tirer les conclusions suivantes: - La fonction de transfert obtenue en l'absence de coiffe 20 est prise comme référence. La fonction de transfert obtenue en présence de la coiffe non suspendue fait apparaître une dégradation de l'ordre de 10 à 20 dB selon les modes d'excitation, entre 20 et 200 Hz. - La fonction de transfert obtenue après suspension de la 25 coiffe limite cette dégradation à des valeurs comprises entre 0 et 10 dB. La Figure 13 donne un aperçu des deux dispositifs utilisés conjointement. Ils sont susceptibles d'un grand nombre de 30 variantes adaptées à diverses formes, tailles et caractéristiques de microphones et de coiffes anti-vent. L'intérêt de l'invention réside en partie dans la simplicité des moyens, décrits tout au long du document, à mettre en oeuvre 35 pour une application, industrielle | L'invention concerne un dispositif principal de suspension de microphone et un dispositif additionnel conjoint de suspension adaptée aux coiffes de protection anti-vent pour microphone, tous deux à vocation de protection anti-vibratoire de capsule de microphone. Le dispositif principal comprend une barrette (1c) permettant la fixation de quatre isolateurs (2a) constitués de portions de fil métallique à effet ressort, entourant chacune partiellement le microphone (3a), et se croisant par paires sans se toucher. Le dispositif additionnel conjoint comprend une armature (1g) permettant la fixation de quatre isolateurs (2c), également constitués de portions de fil métallique à effet ressort, ainsi prévus pour suspendre une coiffe anti-vent (3h). Les systèmes vibratoires de chacun des dispositifs sont amortis par leurs éléments amortisseurs respectifs (2b) (2d). | 1. Suspension de microphone comprenant: - une barrette (lc) rigidement liée au support vibrant; - un berceau (3b) rigidement lié audit microphone (3a); - deux paires d'isolateurs (2a) constitués chacun d'une portion de fil métallique simplement galbé à effet ressort, à l'exception de ressorts hélicoïdaux, les extrémités desdits isolateurs de chacune desdites paires étant encastrées d'un côté en un même point (ld) dans ladite barrette, et de l'autre en deux points distincts (3c) dudit berceau, lesdits isolateurs d'une même paire étant disposés symétriquement de telle sorte qu'ils se croisent sans se toucher. 2. Suspension selon la 1, caractérisée en ce que ledit berceau (3b) est constitué d'une seule pièce réunissant lesdites paires. 3. Suspension selon la 2, caractérisée en ce que ledit berceau (3b) est constitué d'une pièce de forme profilée et montée de telle sorte qu'elle entoure partiellement le microphone (3a) au contact de celui-ci sur une face opposée à ladite barrette (1c). 4. Suspension selon l'une quelconque des précédentes, équipée de quatre éléments amortisseurs (2b) ayant chacun au moins un point de contact sur les parties centrales des isolateurs (2a) qui leur sont ainsi respectivement associés, lesdits éléments étant prévus pour combiner les rôles d'amortissement des résonances propres desdits isolateurs et d'amortissement des résonances fondamentales du système modal complet dans son approximation basses fréquences. 5. Suspension selon la précédente, dans laquelle les éléments amortisseurs (2b) sont constitués de blocs parallélépipédiques allongés en Ethylène Propylène Diène Monomère. 15 6. Suspension selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que la prise électrique (3d) adaptée audit microphone (3a) est solidaire dudit berceau (3b). 7 Dispositif de suspension adaptée aux coiffes de protection anti-vent pour microphone, ledit dispositif étant à vocation de protection anti-vibratoire de capsule de microphone, ledit dispositif étant associé conjointement à la suspension définie selon l'une quelconque des précédentes, comprenant: - une armature (1g) en forme d'étoile à quatre branches, considérée comme rigide et rigidement fixée au support de façon éventuellement démontable, ladite armature (1g) étant située à l'intérieur de ladite coiffe (3h); - quatre isolateurs (2c) constitués de portions de fil métallique simplement galbé à effet ressort, respectivement encastrés d'un côté dans les extrémités (1h) desdites branches, et de l'autre en certains points (3i) de ladite coiffe (3h). 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que les isolateurs (2c) sont chacun constitués d'une boucle complète de forme globalement circulaire. 9. Dispositif selon l'une des deux précédentes, caractérisé par le fait que la zone d'interface entre le support (1) et ladite coiffe (3h) est comblée par un matériau souple prévu pour assurer une liberté suffisante de mouvement relatif entre la coiffe (3h) et le support (1), et maintenir les propriétés anti-vent normalement offertes par la coiffe. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé par le fait que ledit matériau est une membrane moulée en silicone (1i) formant un soufflet. | H | H04 | H04R | H04R 1 | H04R 1/08 |
FR2891140 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT DES FIBRES KERATINIQUES PAR APPLICATION D'UN MELANGE EAU LIQUIDE/VAPEUR D'EAU | 20,070,330 | La présente invention a pour objet un procédé de traitement des fibres kératiniques qui comprend l'application sur les fibres kératiniques en particulier les cheveux humains d'une composition ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant et comprenant au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6, puis l'application sur les fibres d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. La présente invention a pour objet également pour objet l'utilisation dudit procédé pour protéger les fibres kératiniques en particulier les cheveux humains contre les effets néfastes des agents atmosphériques et plus particulièrement pour protéger les cheveux teints artificiellement. Il est bien connu que les cheveux sont sensibilisés ou fragilisés à des degrés divers par l'action des agents atmosphériques et notamment de la lumière. De nombreuses publications divulguent que la lumière naturelle détruit certains aminoacides des cheveux. Ces agressions altérant la fibre capillaire, elles en diminuent les propriétés mécaniques comme la résistance à la traction, la charge à la rupture et l'élasticité, ou leur résistance au gonflement dans un milieu aqueux. Les cheveux sont alors ternes, rêches et cassants. On sait également que notamment la lumière a tendance à agresser la couleur naturelle des cheveux ainsi que la couleur artificielle des cheveux teints. La couleur des cheveux s'affaiblit peu à peu ou vire vers des nuances peu esthétiques ou indésirables. L'effet de la lumière est encore plus visible sur les cheveux teints par une coloration artificielle en particulier la coloration d'oxydation ou la coloration directe. Dans ce cas, une exposition à la lumière conduit à une dégradation des colorants présents à la fois dans le cheveu et à sa surface. Il en résulte un affadissement et/ou un virage importants de la couleur des cheveux On recherche depuis de nombreuses années, dans l'industrie cosmétique des substances permettant de protéger les cheveux des dégradations engendrées par les agressions atmosphériques, telles que la lumière. En particulier, on recherche des produits protégeant l'intégrité des fibres kératiniques c'est-à- dire leur composition, leur état de surface, leur couleur naturelle ou artificielle, leurs propriétés mécaniques intrinsèques (la résistance à la traction, la charge à la rupture et l'élasticité, ou leur résistance au gonflement dans un milieu aqueux). Pour lutter contre ces dégradations de la kératine des cheveux, on a déjà proposé d'utiliser des agents de protection comme les filtres UV organiques, des anti-oxydants, des chélatants ou des agents anti-radicaux libres. On a ainsi proposé certaines substances susceptibles de filtrer les radiations lumineuses, comme l'acide 2-hydroxy-4-méthoxy benzophénone-5sulfonique ou ses sels (FR-A-2 627 085) ou l'acide 4-(2-oxo-3-bornylidène méthyl) benzène sulfonique ou ses sels (EP-A-329 032) ou encore la lactoferrine (FR-A-2 673 839). On connaît dans la demande de brevet japonais JP05-043437 des compositions colorantes contenant l'acide 2-hydroxy-4-méthoxy benzophénone-5-sulfonique ou ses sels, un alcool aromatique et un colorant direct acide. Cependant, les compositions cosmétiques actuelles contenant des agents protecteurs, ne donnent pas complètement satisfaction et en particulier sur les cheveux colorés par des teintures d'oxydation bleues comme celles obtenues avec des couplages comprenant des méta-phénylènediamines. On a déjà proposé de traiter par un gaz comprenant de la vapeur d'eau des cheveux colorés par oxydation (application d'une composition comprenant au moins un précurseur de coloration d'oxydation et d'une composition comprenant au moins un agent oxydant) afin d'accélérer le processus de coloration dans le brevet FR-1011151 ou pour diminuer la sélectivité des cheveux après coloration dans le brevet EP0659396. On a déjà proposé dans le brevet FR2713929 de traiter par un gaz comprenant de la vapeur d'eau des cheveux ayant subi une décoloration par application d'une composition contenant un agent oxydant afin d'obtenir une une décoloration rapide qui n'engendre aucun reflet roux. La demanderesse a maintenant découvert de manière surprenante un nouveau procédé de traitement des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains comprenant l'application sur lesdites fibres kératiniques d'une composition ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant et comprenant au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6, puis l'application sur les fibres d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. Ce procédé permet d'obtenir une meilleure protection desdites fibres contre l'action des agents atmosphériques et notamment contre les effets néfastes de la lumière. On obtient en particulier grâce à ce procédé de traitement une amélioration de la résistance à la lumière de la coloration des cheveux teints par coloration directe ou coloration par oxydation. Le procédé de traitement selon l'invention permet également d'apporter un effet de protection vis à vis de la lumière durable aux shampooings. Toutes ces découvertes sont à la base de la présente invention. Ainsi, selon la présente invention, il est maintenant proposé un procédé de traitement des fibres kératiniques en particulier les cheveux humains, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres kératiniques une composition sans agent de coloration d'oxydation et sans agent oxydant comprenant dans un milieu physilogiquement acceptable au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6, puis à appliquer sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. On entend par ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ne contenant pas de précurseur de coloration d'oxydation tels que des bases ou des coupleurs dans une quantité suffisante permettant de colorer par oxydation les fibres kératiniques au contact d'un agent oxydant. On entend par ne contenant pas d'agent oxydant par ne contenant pas d'agent oxydant dans une quantité permettant de décolorer par oxydation les fibres kératiniques. Un autre objet de l'invention consiste en l'utilisation dudit procédé pour la protection des fibres kératiniques contre l'action des agents atmosphériques et notamment contre l'action de la lumière. Un objet de l'invention consiste en l'utilisation dudit procédé en post traitement d'une coloration d'oxydation ou d'une coloration directe des fibres kératiniques et plus particulièrement des cheveux Un autre objet de l'invention concerne un procédé de coloration des fibres 30 kératiniques en particulier des cheveux humains comprenant au moins les étapes a), b) et c) suivantes: a) on effectue une coloration directe ou d'oxydation desdites fibres; b) on applique sur lesdites fibres une composition ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant et comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable et en particulier cosmétiquement acceptable, au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6; c) on applique sur lesdites fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. Bien que l'exposé qui suit s'articule essentiellement autour du cas particulier du traitement des cheveux, on notera ici que le procédé selon l'invention est applicable à toute fibre kératinique humaine en général, notamment cils, moustaches, poils et autres. Les différents objets de l'invention vont maintenant être détaillés. L'ensemble des significations et définitions des composés utilisés dans la présente invention données ci-dessous sont valables pour l'ensemble des objets de l'invention. Dans le cadre de l'invention, la valeur du log P représente de façon classique le coefficient de partage du colorant entre l'octanol et l'eau. La valeur du log P peut être calculée selon la méthode décrite dans l'article de Meylan et Howard Atom / Fragment contribution method for estimating octanol-water partition coefficient , J. Pharm. Sci. 84:83-92, 1995. Cette valeur peut aussi être calculée à partir de nombreux logiciels disponibles sur le marché qui détermine la valeur de IogP en fonction de la structure d'une molécule. A titre d'exemple, on peut citer le logiciel Epiwin de l'agence de l'environnement des Etats-Unis ainsi que le logiciel Virtual Computational Chemistry Laboratory. Le mélange eau liquide/vapeur d'eau constitue une brume. Ledit mélange peut contenir en plus au moins un autre gaz tel que l'oxygène ou l'azote, des mélanges de gaz tels que l'air ou bien encore d'autres composés vaporisables. La température du mélange eau liquide/vapeur d'eau est de préférence supérieure ou égale à 40 C, et est plus particulièrement comprise entre 40 C et 75 C environ. De préférence, le mélange eau liquide/vapeur d'eau est mis en contact avec la fibre pendant une durée allant de 1 seconde à 1 heure, et encore plus préférentiellement de 5 minutes à 15 minutes. Bien entendu, l'application dudit mélange peut être répétée plusieurs fois sur la même fibre, chaque opération se faisant selon une durée telle qu'indiquée ci- dessus. Un mode préféré de réalisation du procédé selon l'invention consiste à appliquer tout d'abord sur les cheveux une composition contenant les agents photoprotecteurs, puis à soumettre ces mèches ainsi imprégnées à l'action du mélange eau liquide/vapeur d'eau selon les conditions mentionnées précédemment, puis à refroidir, les mèches ainsi traitées par exemple en envoyant sur ou à travers celles-ci un courant d'air froid ou d'air à température ambiante. La production du mélange eau liquide/vapeur d'eau utilisé selon l'invention peut se faire à l'aide de tout appareil connu en soi et prévu à cet effet. Toutefois, selon la présente invention, on utilise de préférence un appareil comprenant au moins un générateur de vapeur d'eau directement relié à un casque diffusant sur les fibres kératiniques en particulier les cheveux humains le mélange eau liquide/vapeur d'eau. Comme type d'appareil, on utilisera plus particulièrement celui vendu sous le nom MICROMIST par la Société TAKARA BELMONT. Les agents protecteurs des fibres kératiniques peuvent être tout agent actif utile pour prévenir ou limiter les dégradations des fibres kératiniques en particulier des cheveux dues aux agressions atmosphériques et plus particulièrement de la lumière. Ainsi, l'agent protecteur des fibres kératiniques peut être choisi parmi les 5 filtres UV organiques, les agents anti-radicalaires et les agents antioxydants. Par "agent anti-radicalaire", on entend tout composé capable de piéger les radicaux libres. Les filtres UV organiques (systèmes filtrant les radiations UV) sont choisis parmi les filtres hydrosolubles ou liposolubles. Les filtres organiques sont notamment choisis parmi les dérivés de dibenzoylméthane; les anthranilates; les dérivés cinnamiques; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre; les dérivés de la benzophénone; les dérivés de I3,13-diphénylacrylate; les dérivés de benzotriazole; les dérivés de benzalmalonate; les dérivés de triazine; les dérivés de benzimidazole; les imidazolines; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP669323 et US 2,463,264; les dérivés de l'acide p-aminobenzoYque (PABA) ; les dérivés de benzoxazole tels que décrits dans les demandes de brevet EP0832642, EP1027883, EP1300137 et DE10162844; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE19855649; les 4,4-diarylbutadiènes tels que décrits dans les demandes EP0967200, DE19746654, DE19755649, EP-A-1008586, EP1133980 et EP133981 et leurs mélanges. Comme exemples de filtres UV organiques, on peut citer ceux désignés cidessous sous leur nom INCI: Dérivés de l'acide para-aminobenzoique PABA Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, Dérivés cinnamiques: Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO 45 HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Dérivés du dibenzoylméthane Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial 5 PARSOL 1789 par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 8020 par MERCK, Dérivés salicyliques: Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par Haarmann et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par Haarmann et REIMER, Dérivés de I3,13-diphénylacrylate Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, Dérivés de la benzophénone Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5 Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial Helisorb 11 par Norquay Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial Spectra-Sorb UV-24 par 30 American Cyanamid Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Dérivés du benzylidène camphre: 3-Benzylidene camphor fabriqué sous le nom MEXORYL SD par CHIMEX, 35 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, Benzylidene Camphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SL par CHIMEX, Camphor Benzalkonium Methosulfate fabriqué sous le nom MEXORYL SO 40 par CHIMEX, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid fabriqué sous le nom MEXORYL SX par CHIMEX, Dérivés du phenyl benzimidazole: Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par Haarmann et REIMER, Dérivés d'imidazolines: Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, Comme filtres UV organiques liposolubles (ou lipophiles) convenant à une mise en oeuvre dans la présente invention, on peut citer plus particulièrement: Ethylhexyl Methoxycinnamate Butyl Methoxydibenzoylmethane Ethylhexyl Salicylate, Benzophenone-3, 4-Methylbenzylidene camphor, Les agents anti- radicalaires utilisables dans la composition selon l'invention comprennent les dérivés de la vitamine E tels que l'acétate de tocophéryle; les bioflavonoides; certaines enzymes comme la catalase, le superoxyde dismutase et les extraits de germes de blé en contenant, la lactoperoxydase, le glutathion peroxydase et les quinones réductases; les benzylcyclanones; les naphtalénones substituées; les pidolates; la guanosine; les lignanes; et la mélatonine. Les agents antioxydants sont notamment choisis parmi les phénols tels que le BHA (tert-butyl-4-hydroxyanisole), le BHT (2,6-di-tert-butyl-p-crésol), le TBHQ (tertiobutylhydroquinone), les polyphénols tels que les oligomères proanthocyanidoliques et les flavonoïdes, les amines encombrées connues sous le vocable générique de HALS (Hindered Amine Light Stabilizer) telles que la tétraaminopipéridine, l'acide érythorbique, les polyamines telles que la spermine, la superoxyde dismutase, la lactoferrine. Les agents protecteurs des fibres kératiniques seront plus particulièrement choisis parmi les filtres UV organiques. Selon l'invention, le ou les agents protecteurs des fibres kératiniques seront de préférence présents à des concentrations allant de 0,05 % à 50 % en poids, de préférence de 0,35 % à 30% en poids et plus particulièrement de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. Selon une forme préférée de l'invention, on utilisera des agents protecteurs ayant un IogP (coefficient de partage octanol/eau) inférieur à 4,5 et plus préférentiellement inférieur à 2. Selon une forme particulièrement préférée de l'invention, on utilisera des agents protecteurs solubles dans le milieu aqueux de la composition, en particulier des agents protecteurs solubles à 25 C à au moins 0,5% dans l'eau ou les alcools inférieurs en C1-C4 comme l'éthanol. Selon une forme particulièrement préférée de l'invention, on utilisera des agents protecteurs possédant dans leur structure chimique au moins une fonction acide sous forme libre ou partiellement ou totalement salifiée telle que acide carboxylique ou acide sulfonique. On utilisera encore plus particulièrement des agents protecteurs possédant dans leur structure chimique au moins une fonction acide sulfonique sous forme libre ou partiellement ou totalement salifiée. Et plus particulièrement, on utilisera des filtres UV organiques hydrosolubles choisis parmi PABA, PEG-25 PABA Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate Benzophenone-4 Benzophenone-5 Benzophenone-9 ou leurs mélanges Parmi ces filtres on utilisera plus particulièrement la Benzophénone-4. Le milieu physiologiquement et en particulier cosmétiquement acceptable est de préférence constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique cosmétiquement acceptable. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 3 et 30 % en poids environ. La composition selon l'invention contenant l'agent ou les agents protecteurs peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions de traitement capillaire, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Selon une forme préférée de l'invention, les compositions capillaires selon l'invention contenant l'agent ou les agents protecteurs comprennent en plus au moins un alcool aromatique et au moins un acide aromatique carboxylique. Par l'expression "alcool aromatique", on entend tout composé liquide à température ambiante et pression atmosphérique comprenant au moins un cycle benzénique ou naphtalénique et au moins une fonction alcool (OH) directement liée au cycle ou liée sur au moins un substituant dudit cycle. De préférence, la fonction alcool sera sur un substituant du cycle benzénique ou naphtalénique. Parmi les alcools aromatiques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier - l'alcool benzylique 20- le benzoyl isopropanol - le benzylglycol - le phénoxyéthanol - l'alcool dichloro-benzylique - le méthylphenylbutanol 25- le phénoxyisopropanol -le phénylisohexanol - le phénylpropanol - l'alcool phényléthylique - leurs mélanges. On choisira plus particulièrement l'alcool benzylique. Selon l'invention, le ou les alcools aromatiques peuvent représenter de 0, 01 à 50 % en poids, de préférence de 0,1 % à 30% en poids et plus particulièrement de 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, ils seront utilisés à des concentrations supérieures à 1% en poids. Les compositions capillaires selon l'invention comprennent également au 40 moins un acide carboxylique aromatique éventuellement salifié. Par l'expression "acide carboxylique aromatique", on entend tout composé comprenant au moins un cycle benzènique ou naphtalénique et au moins une fonction acide carboxylique (COOH), sous forme libre ou salifiée, directement liée au cycle ou liée sur au moins un substituant dudit cycle. De préférence, la fonction acide sera directement reliée au cycle benzènique ou naphtalénique. Les sels des acides carboxyliques aromatiques peuvent être choisis notamment parmi les sels de métal alcalin (sodium, potassium), de métal alcalino-terreux (calcium, magnésium) ou les sels d'amines organiques ou d'ammonium. Parmi les acides carboxyliques aromatiques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer en particulier - l'acide benzoïque 10l'acide para-anisique - l'acide diphénolique - l'acide férulique - l'acide hippurique - l'acide 3-hydroxybenzoique 15- l'acide 4- hydroxybenzoique l'acide phénylthioglycolique - l'acide acétylsalicylique - l'acide para, méta ou ortho-phtalique ainsi que leurs formes salifiées et leurs mélanges. On choisira plus particulièrement l'acide benzoïque. Selon l'invention, le ou les acides aromatiques ou leurs sels peuvent représenter de 0,001 % à 30 % en poids, de préférence de 0,01 % à 20% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions selon l'invention peuvent contenir en plus un ou plusieurs agents de conditionnement. Dans le cadre de la présente invention, on entend par agent conditionneur tout agent ayant pour fonction l'amélioration des propriétés cosmétiques des cheveux, en particulier la douceur, le démêlage, le toucher, le lissage, l'électricité statique. Les agents de conditionnement peuvent se présenter sous forme liquide, semi-solide ou solide tels que par exemple des huiles, des cires ou des gommes. Selon l'invention, les agents conditionneurs peuvent être choisis parmi les huiles de synthèses telles que les poly-oléfines, les huiles végétales, les huiles fluorées ou perfluorées, les cires naturelles ou synthétiques, les silicones, les polymères cationiques non polysaccharides, les composés de type céramide, les tensioactifs cationiques, les amines grasses, les acides 45 gras et leurs dérivés ainsi que les mélanges de ces différents composés. Les huiles de synthèse sont notamment les polyoléfines en particulier les poly-a-oléfines et plus particulièrement: - de type polybutène, hydrogéné ou non, et de préférence polyisobutène, hydrogéné ou non. On utilise de préférence les oligomères d'isobutylène de poids moléculaire inférieur à 1000 et leurs mélange avec des polyisobutylènes de poids moléculaire supérieur à 1000 et de préférence compris entre 1000 et 15000. A titre d'exemples de poly-a-oléfines utilisables dans le cadre de la présente invention, on peut plus particulièrement mentionner les polyisobutènes vendus sous le nom de PERMETHYL 99 A, 101 A, 102 A, 104 A (n=16) et 106 A (n=38) par la Société PRESPERSE Inc, ou bien encore les produits vendus sous le nom de ARLAMOL HD (n=3) par la Société ICI (n désignant le degré de polymérisation), - de type polydécène, hydrogéné ou non. De tels produits sont vendus par exemple sous les dénominations ETHYLFLO par la société ETHYL CORP., et d'ARLAMOL PAO par la société ICI. Les huiles animales ou végétales sont choisies préférentiellement dans le groupe formé par les huiles de tournesol, de maïs, de soja, d'avocat, de jojoba, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, les huiles de poisson, le tricaprocaprylate de glycérol, ou les huiles végétales ou animales de formule R9CO0R10 dans laquelle R9 représente le reste d'un acide gras supérieur comportant de 7 à 29 atomes de carbone et R10 représente une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée contenant de 3 à 30 atomes de carbone en particulier alkyle ou alkényle, par exemple, l'huile de Purcellin ou la cire liquide de jojoba; On peut également utiliser les huiles essentielles naturelles ou synthétiques telles que, par exemple, les huiles d'eucalyptus, de lavandin, de lavande, de vétivier, de litsea cubeba, de citron, de santal, de romarin, de camomille, de sarriette, de noix de muscade, de cannelle, d'hysope, de carvi, d'orange, de géraniol, de cade et de bergamote; Les cires sont des substances naturelles (animales ou végétales) ou synthétiques solides à température ambiante (20 -25 C). Elles sont insolubles dans l'eau, solubles dans les huiles et sont capables de former un film hydrofuge. Sur la définition des cires, on peut citer par exemple P.D. Dorgan, Drug and Cosmetic Industry, Decembre 1983, pp. 30-33. La cire ou les cires sont choisies notamment, parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la Société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. Les agents conditionneurs préférés selon l'invention sont les polymères cationiques et les silicones. Les polymères cationiques non saccharidiques utilisables conformément à la présente invention peuvent être choisis parmi tous ceux déjà connus en soi comme améliorant les propriétés cosmétiques des cheveux traités par des compositions détergentes, à savoir notamment ceux décrits dans la demande de brevet EP-A- 0 337 354 et dans les demandes de brevets français FR-A- 2 270 846, 2 383 660, 2 598 611, 2 470 596 et 2 519 863. Par polymères non saccharides, on entend les polymères ne contenant pas de liaison glycoside entre des monosaccharides. De manière encore plus générale, au sens de la présente invention, l'expression "polymère cationique" désigne tout polymère contenant des groupements cationiques et/ou des groupements ionisables en groupements cationiques. Les polymères cationiques préférés sont choisis parmi ceux qui contiennent des motifs comportant des groupements amine primaires, secondaires, tertiaires et/ou quaternaires pouvant soit faire partie de la chaîne principale polymère, soit être portés par un substituant latéral directement relié à celle-ci. Les polymères cationiques utilisés ont généralement une masse moléculaire moyenne en nombre comprise entre 500 et 5.106 environ, et de préférence comprise entre 103 et 3.106 environ. Parmi les polymères cationiques, on peut citer plus particulièrement les 35 polymères du type polyamine, polyaminoamide et polyammoniumquaternaire. Ce sont des produits connus. Les polymères du type polyamine, polyamidoamide, polyammonium quaternaire, utilisables conformément à la présente invention, pouvant être notamment mentionnés, sont ceux décrits dans les brevets français n 2 505 348 ou 2 542 997. Parmi ces polymères, on peut citer: (1) les homopolymères ou copolymères dérivés d'esters ou d'amides acryliques ou méthacryliques et comportant au moins un des motifs de 45 formules suivantes: A N\ R2/ Rion), R5 NH X A (V) dans lesquelles: R1 et R2, identiques ou différents, représentent hydrogène ou un groupe alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone et de préférence méthyle ou éthyle; R3, identiques ou différents, désignent un atome d'hydrogène ou un radical CH3; A, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de 1 à 6 atomes de carbone, de préférence 2 ou 3 atomes de carbone ou un groupe hydroxyalkyle de 1 à 4 atomes de carbone; R4, R5, R6, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone ou un radical benzyle et de préférence un groupe 15 alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone; X désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique tel que un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. Les copolymères de la famille (1) peuvent contenir en outre un ou plusieurs motifs dérivant de comonomères pouvant être choisis dans la famille des acrylamides, méthacrylamides, diacétones acrylamides, acrylamides et méthacrylamides substitués sur l'azote par des alkyles inférieurs (C1-C4), des acides acryliques ou méthacryliques ou leurs esters, des vinyllactames tels que la vinylpyrrolidone ou le vinylcaprolactame, des esters vinyliques. Ainsi, parmi ces copolymères de la famille (1), on peut citer: -les copolymères d'acrylamide et de diméthylaminoéthyl méthacrylate quaternisé au sulfate de diméthyle ou avec un hologénure de diméthyle tels que celui vendu sous la dénomination HERCOFLOC par la société HERCULES, -les copolymères d'acrylamide et de chlorure de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium décrit par exemple dans la demande de brevet EP-A-080976 et vendus sous la dénomination BINA QUAT P 100 par la société CIBA GEIGY, - le copolymère d'acrylamide et de méthosulfate de méthacryloyloxyéthyltriméthylammonium vendu sous la dénomination RETEN par la société HERCULES, - les copolymères vinylpyrrolidone / acrylate ou méthacrylate de dialkylaminoalkyle quaternisés ou non, tels que les produits vendus sous la dénomination "GAFQUAT" par la société ISP comme par exemple "GAFQUAT 734" ou "GAFQUAT 755" ou bien les produits dénommés "COPOLYMER 845, 958 et 937". Ces polymères sont décrits en détail dans les brevets français 2.077.143 et 2.393.573, - les terpolymères méthacrylate de diméthyl amino éthyle/ vinylcaprolactame/ 20 vinylpyrrolidone tel que le produit vendu sous la dénomination GAFFIX VC 713 par la société ISP, -les copolymère vinylpyrrolidone / méthacrylamidopropyl dimethylamine commercialisés notamment sous la dénomination STYLEZE CC 10 par ISP. - et les copolymères vinylpyrrolidone / méthacrylamide de diméthylaminopropyle quaternisé tel que le produit vendu sous la dénomination "GAFQUAT HS 100" par la société ISP. (2) les polymères constitués de motifs pipérazinyle et de radicaux divalents alkylène ou hydroxyalkylène à chaînes droites ou ramifiées, éventuellement interrompues par des atomes d'oxygène, de soufre, d'azote ou par des cycles aromatiques ou hétérocycliques, ainsi que les produits d'oxydation et/ou de quaternisation de ces polymères. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.162.025 et 2.280.361; (3) les polyaminoamides solubles dans l'eau préparés en particulier par polycondensation d'un composé acide avec une polyamine; ces polyaminoamides peuvent être réticulés par une épihalohydrine, un diépoxyde, un dianhydride, un dianhydride non saturé, un dérivé bisinsaturé, une bis-halohydrine, un bis-azétidinium, une bishaloacyldiamine, un bis- halogénure d'alkyle ou encore par un oligomère résultant de la réaction d'un composé bifonctionnel réactif vis-à-vis d'une bis-halohydrine, d'un bisazétidinium, d'une bis-haloacyldiamine, d'un bis-halogénure d'alkyle, d'une épilhalohydrine, d'un diépoxyde ou d'un dérivé bis-insaturé ; l'agent réticulant étant utilisé dans des proportions allant de 0,025 à 0,35 mole par groupement amine du polymaoamide; ces polyaminoamides peuvent être alcoylés ou s'ils comportent une ou plusieurs fonctions amines tertiaires, quaternisées. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets français 2.252.840 et 2.368.508; (4) les dérivés de polyaminoamides résultant de la condensation de polyalcoylènes polyamines avec des acides polycarboxyliques suivie d'une alcoylation par des agents bifonctionnels. On peut citer par exemple les polymères acide adipiquediacoylaminohydroxyalcoyldialoylène triamine dans lesquels le radical alcoyle comporte de 1 à 4 atomes de carbone et désigne de préférence méthyle, éthyle, propyle. De tels polymères sont notamment décrits dans le brevet français 1.583.363. Parmi ces dérivés, on peut citer plus particulièrement les polymères acide adipique/diméthylaminohydroxypropyl/diéthylène triamine vendus sous la dénomination "Cartaretine F, F4 ou F8" par la société Sandoz. (5) les polymères obtenus par réaction d'une polyalkylène polyamine comportant deux groupements amine primaire et au moins un groupement amine secondaire avec un acide dicarboxylique choisi parmi l'acide diglycolique et les acides dicarboxyliques aliphatiques saturés ayant de 3 à 8 atomes de carbone. Le rapport molaire entre le polyalkylène polylamine et l'acide dicarboxylique étant compris entre 0,8: 1 et 1,4: 1; le polyaminoamide en résultant étant amené à réagir avec l'épichlorhydrine dans un rapport molaire d'épichlorhydrine par rapport au groupement amine secondaire du polyaminoamide compris entre 0,5: 1 et 1,8: 1. De tels polymères sont notamment décrits dans les brevets américains 3.227.615 et 2.961.347. Des polymères de ce type sont en particulier commercialisés sous la dénomination "Hercosett 57" par la société Hercules Inc. ou bien sous la dénomination de "PD 170" ou "Delsette 101" par la société Hercules dans le cas du copolymère d'acide adipique/époxypropyl/diéthylène-triamine. (6) les cyclopolymères d'alkyl diallyl amine ou de dialkyl diallyl ammonium tels que les homopolymères ou copolymères comportant comme constituant principal de la chaîne des motifs répondant aux formules (VII) ou (VIII) : / (CH2)k -(CH2)t- C R12 i (R12)-CH2- CH2 / CH2 (VII) N+ Y _ R1 o/ R11(CH2)k -(CH2)t- CR12 \ C(R12)-CH2 (VIII) formules dans lesquelles k et t sont égaux à 0 ou 1, la somme k + t étant égale à 1; R12 désigne un atome d'hydrogène ou un radical méthyle; R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent un groupement alkyle ayant de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement hydroxyalkyle dans lequel le groupement alkyle a de préférence 1 à 5 atomes de carbone, un groupement amidoalkyle inférieur (Cl-C4) ou R10 et R11 peuvent désigner conjointement avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, des groupement hétérocycliques, tels que pipéridinyle ou morpholinyle; Y- est un anion tel que bromure, chlorure, acétate, borate, citrate, tartrate, bisulfate, bisulfite, sulfate, phosphate. Ces polymères sont notamment décrits dans le brevet français 2.080.759 et dans son certificat d'addition 2.190.406. R10 et R11, indépendamment l'un de l'autre, désignent de préférence un groupement alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone. Parmi les polymères définis ci-dessus, on peut citer plus particulièrement l'homopolymère de chlorure de diméthyldiallylammonium vendu sous la dénomination "Merquat 100" par la société NALCO (et ses homologues de faibles masses moléculaires moyenne en poids) et les copolymères de chlorure de diallyldiméthylammonium et d'acrylamide commercialisés sous la dénomination "MERQUAT 550". (7) le polymère de diammonium quaternaire contenant des motifs récurrents répondant à la formule: 13 R15 N+ A1 N+ B1 (IX) X 814 - R16 X- formule (IX) dans laquelle: R13, R14, R15 et R16, identiques ou différents, représentent des radicaux aliphatiques, alicycliques, ou arylaliphatiques contenant de 1 à 20 atomes de carbone ou des radicaux hydroxyalkylaliphatiques inférieurs, ou bien R13, R14, R15 et R16, ensemble ou séparément, constituent avec les atomes d'azote auxquels ils sont rattachés des hétérocycles contenant éventuellement un second hétéroatome autre que l'azote ou bien R13, R14, R15 et R16 représentent un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié substitué par un groupement nitrile, ester, acyle, amide ou -CO-O-R17-D ou -CO-NH-R17-D où R17 est un alkylène et D un groupement ammonium quaternaire; Al et B1 représentent des groupements polyméthyléniques contenant de 2 à 20 atomes de carbone pouvant être linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et pouvant contenir, liés à ou intercalés dans la chaîne principale, un ou plusieurs cycles aromatiques, ou un ou plusieurs atomes d'oxygène, de soufre ou des groupements sulfoxyde, sulfone, disulfure, amino, alkylamino, hydroxyle, ammonium quaternaire, uréido, amide ou ester, et X- désigne un anion dérivé d'un acide minéral ou organique; Al, R13 et R15 peuvent former avec les deux atomes d'azote auxquels ils sont rattachés un cycle pipérazinique; en outre si Al désigne un radical alkylène ou hydroxyalkylène linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, B1 peut 5 également désigner un groupement (CH2)n-CO-D-OC-(CH2)n- n est un nombre entier variant de 2 à 20 environ dans lequel D désigne: a) un reste de glycol de formule: -O-Z-O-, où Z désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié ou un groupement répondant à l'une des 10 formules suivantes: (CH2-CH2-0)x -CH2-CH2- - [CH2-CH(CH3)-O]y-CH2-CH(CH3)- où x et y désignent un nombre entier de 1 à 4, représentant un degré de polymérisation défini et unique ou un nombre quelconque de 1 à 4 15 représentant un degré de polymérisation moyen; b) un reste de diamine bis- secondaire tel qu'un dérivé de pipérazine; c) un reste de diamine bis- primaire de formule: -NH-Y-NH-, où Y désigne un radical hydrocarboné linéaire ou ramifié, ou bien le radical bivalent - CH2-CH2-S-S-CH2-CH2- ; d) un groupement uréylène de formule: -NH-CO-NH- ; De préférence, X- est un anion tel que le chlorure ou le bromure. Ces polymères ont une masse moléculaire moyenne en nombre 25 généralement comprise entre 1000 et 100000. Des polymères de ce type sont notamment décrits dans les brevets français 2.320.330, 2.270.846, 2.316.271, 2.336.434 et 2.413.907 et les brevets US 2.273.780, 2.375.853, 2.388.614, 2.454.547, 3.206.462, 2.261.002, 2.271. 378, 3.874.870, 4.001.432, 3.929.990, 3.966.904, 4.005.193, 4.025.617, 4. 025.627, 4.025.653, 4.026.945 et 4.027.020. On peut utiliser plus particulièrement les polymères qui sont constitués de motifs récurrents répondant à la formule: R 1+ 13+ N-(CH2)n- -(CH2)p (a) R2 X- R4 X dans laquelle R1, R2, R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle ou hydroxyalkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone environ, n et p sont des nombres entiers variant de 2 à 20 environ et, X- est un anion dérivé d'un acide minéral ou organique. Un composé de formule (a) particulièrement préféré est celui pour lequel R1, R2, R3 et R4, représentent un radical méthyle et n = 3, p = 6 et X = Cl, dénommé Hexadimethrine chloride selon la nomenclature INCI (CTFA). (8) les polymères de polyammonium quaternaires constitués de motifs de formule (X): R18 R20 X- N±(CH2)r-NH-CO-(CH2)q-CO-NH-(CH2)s-N±A- R19 (X) X- R21 formule dans laquelle: R1 g, R19, R20 et R21, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, éthyle, propyle, R-hydroxyéthyle, hydroxypropyle ou -CH2CH2(OCH2CH2)pOH, où p est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 6, sous réserve que R18, R19, R20 et R21 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène, r et s, identiques ou différents, sont des nombres entiers compris entre 1 et q est égal à 0 ou à un nombre entier compris entre 1 et 34, X- désigne un anion tel qu'un halogènure, A désigne un radical d'un dihalogénure ou représente de 20 préférence -CH2-CH2-O-CH2- CH2-. De tels composés sont notamment décrits dans la demande de brevet EP-A122 324. On peut par exemple citer parmi ceux-ci, les produits "Mirapol A 15", "Mirapol AD1", "Mirapol AZ1" et "Mirapol 175" vendus par la société 25 Miranol. (9) Les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole tels que par exemple les produits commercialisés sous les dénominations Luviquat FC 905, FC 550 et FC 370 par la société B.A.S.F. (10) Les polymères réticulés de sels de méthacryloyloxyalkyl(C1-C4) trialkyl(C1-C4)ammonium tels que les polymères obtenus par homopolymérisation du diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, ou par copolymérisation de l'acrylamide avec le diméthylaminoéthylméthacrylate quaternisé par le chlorure de méthyle, l'homo ou la copolymérisation étant suivie d'une réticulation par un composé à insaturation oléfinique, en particulier le méthylène bis acrylamide. On peut plus particulièrement utiliser un copolymère réticulé acrylamide/chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium (20/80 en poids) sous forme de dispersion contenant 50 % en poids dudit copolymère dans de l'huile minérale. Cette dispersion est commercialisée sous le nom de SALCARE SC 92 par la Société CIBA. On peut également utiliser un homopolymère réticulé du chlorure de méthacryloyloxyéthyl triméthylammonium contenant environ 50 % en poids de l'homopolymère dans de l'huile minérale ou dans un ester liquide. Ces dispersions sont commercialisées sous les noms de SALCARE SC 95 et SALCARE SC 96 par la Société CIBA. D'autres polymères cationiques utilisables dans le cadre de l'invention sont des protéines cationiques ou des hydrolysats de protéines cationiques, des polyalkylèneimines, en particulier des polyéthylèneimines, des polymères contenant des motifs vinylpyridine ou vinylpyridinium, des condensats de polyamines et d'épichlorhydrine, des polyuréylènes quaternaires et les dérivés de la chitine. Parmi tous les polymères cationiques susceptibles d'être utilisés dans le cadre de la présente invention, on préfère mettre en oeuvre les cyclopolymères cationiques, en particulier les homopolymères ou copolymères de chlorure de diméthyldiallylammonium, vendus sous les dénominations MERQUAT 100 , MERQUAT 550 et MERQUAT S par la société NALCO, les polymères quaternaires de vinylpyrrolidone et de vinylimidazole et leurs mélanges. Les silicones utilisables conformément à l'invention sont en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition et peuvent se présenter 25 sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement encore parmi: (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et de préférence 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA CHIMIE, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA CHIMIE, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ méthylakylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" 45 commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique: r D D' Si O 1 CH3 avec D: CH3 I avec D': On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'(hexa-2, 2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des silicones non volatiles et plus particulièrement des polyalkylsiloxanes, des polyarylsiloxanes, des polyalkylarylsiloxanes, des gommes et des résines de silicones, des polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polyalkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5 m2/s à 25 C et de préférence 1.10 à 1 m2/s. La viscosité des silicones est par exemple mesurée à 25 C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polyalkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants: - les huiles SILBIONE des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL 30 commercialisées par RHODIA CHIMIE telles que par exemple l'huile 70 047 V 500 000; - les huiles de la série MIRASIL commercialisées par la société RHODIA CHIMIE; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que plus 35 particulièrement la DC200 de viscosité 60 000 Cst; - les huiles VISCASIL de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux 40 diméthylsilanol (Dimethiconol selon la dénomination CTFA) tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA CHIMIE. Dans cette classe de polyalkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polyalkyl (C1-C20) siloxanes. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl méthylphénylsiloxanes, les olydiméthyl diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité de 1.10-' à 5.10-2m2/s à 25 C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes: les huiles SILBIONE de la série 70 641 de RHODIA CHIMIE; les huiles des séries RHODORSIL 70 633 et 763 de RHODIA CHIMIE; l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20; 15. les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000; certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydiorganosiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles poly- phénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécanes ou leurs mélanges. On peut plus particulièrement citer les produits suivants: polydiméthylsiloxane - les gommes polydiméthylsiloxanes/méthylvinylsiloxane, polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane, polydiméthylsiloxane/phénylméthylsiloxane, polydiméthylsiloxane/diphénylsiloxane/méthylvinylsiloxane. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que: les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxylé en bout de chaîne (dénommé diméthiconol selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) et d'un poly-diméthylsiloxane cyclique (dénommé cyclométhicone selon la nomenclature du dictionnaire CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING; les mélanges formés à partir d'une gomme polydiméthylsiloxane avec une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane; les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.106m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les unités: R2SiO212, R3SiO112, RSiO312 et SiO412 dans lesquelles R représente un groupement hydrocarboné possédant 1 à 16 atomes de carbone ou un groupement phényle. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un radical alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle, ou un radical phényle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et 25 X21-5037 par la société SHIN-ETSU. Les silicones organo modifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un radical hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant: - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6- C24 tels que les produits dénommés diméthicone copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl (C12) méthicone copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200; des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4; - des groupements thiols comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE; - des groupements alcoxylés comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL 5 WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT; - des groupements hydroxylés comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 répondant à la formule (XI) : R3 O Si R3 R3 OH dans laquelle les radicaux R3 identiques ou différents sont choisis parmi les radicaux méthyle et phényle; au moins 60 % en mole des radicaux R3 désignant méthyle; le radical R'3 est un chaînon alkylène divalent hydrocarboné en C2-C18; p est compris entre 1 et 30 inclus; q est compris entre 1 et 150 inclus; - des groupements acyloxyalkyle tels que par exemple les polyorganosiloxanes décrits dans le brevet US-A-4957732 et répondant à la formule (XII) : R3 p q 1 -p OCOR5 1 -q OH R I4 O Si R4 R4 r dans laquelle: R4 désigne un groupement méthyle, phényle, OCOR5, hydroxyle, un seul des radicaux R4 par atome de silicium pouvant être OH; R'4 désigne méthyle, phényle; au moins 60 % en proportion molaire de l'ensemble des radicaux R4 et R'4 désignant méthyle; R5 désigne alkyle ou alcényle en C8-C20; R" désigne un radical alkylène hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié en C2-C18; r est compris entre 1 et 120 inclus; p est compris entre 1 et 30; q est égal à 0 ou est inférieur à 0,5 p, p + q étant compris entre 1 et 30; les 30 polyorganosiloxanes de formule (XII) peuvent contenir des groupements: CH3 Si-OH O dans des proportions ne dépassant pas 15 % de la somme p + q + r. - des groupements anioniques du type carboxylique comme par exemple dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou de type alkylcarboxyliques comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU; 2-hydroxyalkylsulfonate; 2hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255". - des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorganosiloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer par exemple le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. Selon l'invention, on peut également utiliser des silicones comprenant une portion polysiloxane et une portion constituée d'une chaîne organique nonsiliconée, l'une des deux portions constituant la chaîne principale du polymère l'autre étant greffée sur la dite chaîne principale. Ces polymères sont par exemple décrits dans les demandes de brevet EP-A-412 704, EP-A-412 707, EP-A-640 105 et WO 95/00578, EP-A-582 152 et WO 93/23009 et les brevets US 4,693,935, US 4,728,571 et US 4,972,037. Ces polymères sont de préférence anioniques ou non ioniques. De tels polymères sont par exemple les copolymères susceptibles d'être 25 obtenus par polymérisation radicalaire à partir du mélange de monomères constitué par: a) 50 à 90% en poids d'acrylate de tertiobutyle; b) 0 à 40% en poids d'acide acrylique; c) 5 à 40% en poids de macromère siliconé de formule: H2C O CH3 C-C-O (CH2)3 Si O 1 CH3 CH3 CH3 Î H3 Si O Si (CH2)3 - CH3 1 CH3 CH3 _ _ (X111) avec v étant un nombre allant de 5 à 700; les pourcentages en poids étant calculés par rapport au poids total des monomères. D'autres exemples de polymères siliconés greffés sont notamment des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères mixtes du type acide poly(méth)acrylique et du type poly(méth)acrylate d'alkyle et des polydiméthylsiloxanes (PDMS) sur lesquels sont greffés, par l'intermédiaire d'un chaînon de raccordement de type thiopropylène, des motifs polymères du type poly(méth)acrylate d'isobutyle. Selon l'invention, toutes les silicones peuvent également être utilisées sous 5 forme d'émulsions, de nanoémulsions ou de micrémulsions. Les polyorganosiloxanes particulièrement préférés conformément à l'invention sont - les silicones non volatiles choisies dans la familledes polyalkylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyle telles que les huiles ayant une viscosité comprise entre 0,2 et 2,5 m2/s à 25 C telles que les huiles de la séries DC200 de DOW CORNING en particulier celle de viscosité 60 000 Cst, des séries SILBIONE 70047 et 47 et plus particulièrement l'huile 70 047 V 500 000 commercialisées par la société RHODIA CHIMIE, les polyalkylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol tels que les diméthiconol ou les polyalkylarylsiloxanes tels que l'huile SILBIONE 70641 V 200 commercialisée par la société RHODIA CHIMIE; - la résine d'organopolysiloxane commercialisée sous la dénomination DOW CORNING 593; - les polysiloxanes à groupements aminés tels que les amodiméthicones ou les triméthylsilylamodiméthicone; Les protéines ou hydrolysats de protéines cationiques sont en particulier des polypeptides modifiés chimiquement portant en bout de chaîne, ou greffés sur celle-ci, des groupements ammonium quaternaire. Leur masse moléculaire peut varier par exemple de 1 500 à 10 000, et en particulier de 2 000 à 5 000 environ. Parmi ces composés, on peut citer notamment: - les hydrolysats de collagène portant des groupements triéthylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Quat-Pro E" par la Société MAYBROOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Triéthonium Hydrolyzed Collagen Ethosulfate" ; - les hydrolysats de collagène portant des groupements chlorure de triméthylammonium et de triméthylstéarylammonium, vendus sous la dénomination de "Quat-Pro S" par la Société MAYBROOOK et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Steartrimonium Hydrolyzed Collagen" ; - les hydrolysats de protéines animales portant des groupements triméthylbenzylammonium tels que les produits vendus sous la dénomination "Crotein BTA" par la Société CRODA et dénommés dans le dictionnaire CTFA "Benzyltrimonium hydrolyzed animal protein" ; - les hydrolysats de protéines portant sur la chaîne polypeptidique des groupements ammonium quaternaire comportant au moins un radical alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Parmi ces hydrolysats de protéines, on peut citer entre autres: -le "Croquat L" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C12; - le "Croquat M" dont les groupements ammonium quaternairees comportent des groupements alkyle en Cao-C18; - le "Croquat S" dont les groupements ammonium quaternaires comportent un groupement alkyle en C16; - le "Crotein Q" dont les groupements ammonium quaternaires comportent au moins un groupe alkyle ayant de 1 à 18 atomes de carbone. Ces différents produits sont vendus par la Société Croda. D'autre protéines ou hydrolysats quaternisés sont par exemple ceux 10 répondant à la formule (XIV) : CH3 R5 NR6 NH A XO (XIV) CH3 dans laquelle X- est un anion d'un acide organique ou minéral, A désigne un reste de protéine dérivé d'hydrolysats de protéine de collagène, R5 désigne un groupement lipophile comportant jusqu'à 30 atomes de carbone, R6 représente un groupement alkylène ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut citer par exemple les produits vendus par la Société Inolex, sous la dénomination "Lexein QX 3000", appelé dans le dictionnaire CTFA "Cocotrimonium Collagent Hydrolysate". On peut encore citer les protéines végétales quaternisées telles que les protéines de blé, de maïs ou de soja: comme protéines de blé quaternisées, on peut citer celles commercialisées par la Société Croda sous les dénominations "Hydrotriticum WQ ou QM", appelées dans le dictionnaire CTFA "Cocodimonium Hydrolysed wheat protein", "Hydrotriticum QL" appelée dans le dictionnaire CTFA "Laurdimonium hydrolysed wheat protein", ou encore "Hydrotriticum QS", appelée dans le dictionnaire CTFA "Steardimonium hydrolysed wheat protein". Selon la présente invention, Les composés de type céramide sont notamment 30 les céramides et/ou les glycocéramides et/ou les pseudocéramides et/ou les néocéramides, naturelles ou synthétiques. Des composés de type céramide sont par exemple décrits dans les demandes de brevet DE4424530, DE4424533, DE4402929, DE4420736, WO95/23807, WO94/07844, EP-A-0646572, WO95/16665, FR-2 673 179, EP-A-0227994 et WO 94/07844, WO94/24097, WO94/10131 dont les enseignements sont ici inclus à titre de référence. Des composés de type céramides particulièrement préférés selon l'invention 40 sont par exemple: - le 2-N-linoléoylamino-octadécane-1,3- diol, - le 2-N-oléoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-palmitoylaminooctadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-Nbéhénoylamino-octadécane-1,3-diol, - le 2-N-[2-hydroxy-palmitoyl]-aminooctadécane-1,3-diol, - le 2-N-stéaroyl amino-octadécane-1,3,4 triol et en particulier la N-stéaroyl 5 phytosphingosine, - le 2-N-palmitoylaminohexadécane-1,3-diol - le (bis-(N-hydroxyéthyl N-cétyl) malonamide), - le N-(2-hydroxyéthyl)-N-(3-cétyloxy-2-hydroxypropyl)amide d'acide cétylique le N-docosanoyl N-méthyl-D-glucamine ou les mélanges de ces composés. On peut également utiliser des tensioactifs cationiques parmi lesquels on peut citer en particulier: les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées; les sels d'ammonium quaternaire; les dérivés d'imidazoline; ou les oxydes d'amines à caractère cationique Les sels d'ammonium quaternaires sont par exemple: - ceux qui présentent la formule générale (XV) suivante: R1\ i R3 N R R 2 4 (XV) dans laquelle les radicaux RI à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, polyoxyalkylène(C2-C6), alkylamide, alkyl(C12C22)amido alkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone; X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates, - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazolinium, comme par exemple celui de formule (XVI) suivante: + R CH2-CH2-N(R8)-CO-R5 X- N N _J R7 (XVI) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical X alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4, R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, al kylsulfates, alkyl-ou-al kylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT W 75 par la société DEGUSSA, - les sels de diammonium quaternaire de formule (XVII) : ++ R10 R12 R9 N (CH2)3 N R14 R11 R13 (XVII) dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, Rio, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium. - les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester Les sels d'ammonium quaternaire contenant au moins une fonction ester utilisables selon l'invention sont par exemple ceux de formule (XVIII) suivante 25 + R17 C ( O CnH2n)y N ( Cp p H2O)x R16 R15 dans laquelle: R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6; - R16 est choisi parmi: O Ii - le radical R1s C- - les radicaux R20 hydrocarbonés en C1-C22 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, 2X- ( CrH2rO)z R18 O II X- (XVIII) - l'atome d'hydrogène, - R18 est choisi parmi: O - le radical R21 C- - les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, - R17, R1 9 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés; - n, p et r, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6; - y est un entier valant de 1 à 10; - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10; - X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 15 alors R16 désigne R20 et que lorsque z vaut 0 alors R18 désigne R22. Les radicaux alkyles R15 peuvent être linéaires ou ramifiés et plus particulièrement linéaires. De préférence R15 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R16 est un radical R20 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R18 est un radical R22 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R17, R1 g et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, n, p et r, identiques ou différents, valent 2 ou 3 et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkylsulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement les sels d'ammonium de formule (XVIII) dans laquelle: - R15 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1; - z est égal à 0 ou 1; - n, p et r sont égaux à 2; - R16 est choisi parmi: O - le radical R19 C - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14C22 - l'atome d'hydrogène; - R18 est choisi parmi: O - le radical R21 C- l'atome d'hydrogène; R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényle en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (XVI) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl diméthyl ammonium, de diacyloxyéthyl hydroxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl dihydroxyéthyl méthyl ammonium, de triacyloxyéthyl méthyl ammonium, de monoacyloxyéthyl hydroxyéthyl diméthyl ammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus par exemple par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent alkylant tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le paratoluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société COGNIS, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société DEGUSSA. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (XV) on préfère, d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme par exemple les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium, dans lesquels le radical alkyl comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyl diméthyl stéaryl ammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl (myristyl acétate) ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société VAN DYK. Les acides gras sont choisis plus particulièrement parmi l'acide myristique, l'acide palmitique, l'acide stéarique, l'acide béhénique, l'acide oléique, l'acide 25 linoléique, l'acide linolénique et l'acide isostéarique, Les dérivés d'acides gras sont notamment les esters d'acides carboxyliques en particulier les esters mono, di, tri ou tétracarboxyliques. Les esters d'acides monocarboxyliques sont notamment les monoesters d'acides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1C26 et d'alcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en C1-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle; le 35 béhénate d'octyldodécyle; le béhénate d'isocétyle; le lactate de cétyle; le lactate d'alkyle en C12-C15; le lactate d'isostéaryle; le lactate de lauryle; le lactate de linoléyle; le lactate d'oléyle; l'octanoate de (iso)stéaryle; l'octanoate d'isocétyle; l'octanoate d'octyle; l'octanoate de cétyle; l'oléate de décyle; l'isostéarate d'isocétyle; le laurate d'isocétyle; le stéarate d'isocétyle 40; l'octanoate d'isodécyle; l'oléate d'isodécyle; l'isononanoate d'isononyle; le palmitate d'isostéaryle; le ricinoléate de méthyle acétyle; le stéarate de myristyle; l'isononanoate d'octyle; l'isononate de 2-éthylhexyle; le palmitate d'octyle; le pélargonate d'octyle; le stéarate d'octyle; l'érucate d'octyldodécyle; l'érucate d'oléyle; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2- octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'isodécyle. On peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4- C22 et d'alcools en C1-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en C2-C26. On peut notamment citer: le sébacate de diéthyle; le sébacate de diisopropyle; l'adipate de diisopropyle; l'adipate de di n-propyle; l'adipate de dioctyle; l'adipate de diisostéaryle; le maléate de dioctyle; l'undecylénate de glycéryle; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl; le monoricinoléate de pentaérythrityle; le tétraisononanoate de pentaérythrityle; le tétrapélargonate de pentaérythrityle; le tétraisostéarate de pentaérythrityle; le tétraoctanoate de pentaérythrityle; le dicaprylate le dicaprate de propylène glycol; l'érucate de tridécyle; le citrate de triisopropyle; le citrate de triisotéaryle; trilactate de glycéryle; trioctanoate de glycéryle; le citrate de trioctyldodécyle; le citrate de trioléyle. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle et l'isononanate d'isononyle, l'octanoate de cétyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'isodécyle. Les huiles fluorées sont par exemple les perfluoropolyéthers décrits notamment dans la demande de brevet EP-A-486135 et les composés fluorohydrocarbonées décrites notamment dans la demande de brevet WO 93/11103. L'enseignement de ces deux demandes est totalement inclus dans la présente demande à titre de référence. Le terme de composés fluorohydrocarbonés désigne des composés dont la structure chimique comporte un squelette carboné dont certains atomes d'hydrogène ont été substitués par des atomes de fluor. Les huiles fluorées peuvent également être des fluorocarbures tels que des fluoramines par exemple la perfluorotributylamine, des hydrocarbures fluorés, par exemple le perfluorodécahydronaphtalène, des fluoroesters et des fluoroethers; Les perfluoropolyéthers sont par exemple vendus sous les dénominations commerciales FOMBLIN par la société MONTEFLUOS et KRYTOX par la société DU PONT. Parmi les composés fluorohydrocarbonés, on peut également citer les esters d'acides gras fluorés tels que le produits vendu sous la dénomination NOFABLE FO par la société NIPPON OIL. Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre des mélanges d'agents conditionneur. Selon l'invention, le ou les agents conditionneurs peuvent représenter de 0,001 % à 20 % en poids, de préférence de 0,01 % à 10% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition finale. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous forme de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin des cheveux. Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent également se présenter sous forme de gel, de lait, de crème, d'émulsion ou de mousse et être utilisées les cheveux. Les compositions peuvent être conditionnées sous diverses formes notamment dans des vaporisateurs, des flacons pompe ou dans des récipients aérosols afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple, lorsqu'on souhaite obtenir un spray, une laque ou une mousse pour le traitement des cheveux. Le pH de la composition appliquée sur les fibres kératiniques varie généralement de 1 à 11. Il est de préférence de 2 à 6, et peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants bien connus de l'état de la technique des compositions appliquées sur des fibres kératiniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxyalkylamines et les ethylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule suivante: R38 R40 R / N-R-N R 39 41 dans laquelle R est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4; R38, R39, R40 et R41, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. Les agents acidifiants sont classiquement, à titre d'exemple, des acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, des acides carboxyliques comme l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, ou des acides sulfoniques. Selon un mode particulier de réalisation, le procédé de traitement est appliqué sur des fibres kératiniques en particulier des cheveux teints par coloration directe ou par coloration d'oxydation. Un autre objet de l'invention consiste en l'utilisation dudit procédé pour la protection des fibres kératiniques contre l'action des agents atmosphériques et notamment contre l'action de la lumière. Un objet de l'invention consiste en l'utilisation dudit procédé en post traitement d'une coloration d'oxydation ou d'une coloration directe des fibres kératiniques et plus particulièrement des cheveux Un autre objet de l'invention concerne un procédé de coloration des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains comprenant au moins les étapes a), b) et c) suivantes: a) on effectue une coloration directe ou d'oxydation desdites fibres b) on applique sur lesdites fibres une composition comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable et en particulier cosmétiquement acceptable, au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6 c) on applique sur lesdites fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. Un mode particulier de procédé de coloration des fibres comprend les étapes suivantes: 1) on applique sur les dites fibres a) une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, 2) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 3) on applique une composition (B) comprenant au moins un agent protecteur 30 telle que définie précédemment et ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant; 4) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 5) on applique sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la 35 température est d'au moins 35 C; 6) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, Un deuxième mode particulier de procédé de coloration des fibres comprend les étapes suivantes: 1) on applique une composition (B) comprenant au moins un agent protecteur telle que définie précédemment et ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant; 2) on effectue éventuellement un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 3) on applique sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C; 4) on applique sur les dites fibres a) une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, 5) on effectue éventuellement un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres. 6) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, Dans les différents modes de procédés de coloration, la composition (B) comprenant le ou les agents protecteurs peut être appliquée immédiatement après coloration ou de manière différée. Par différée, on entend une application se faisant quelques heures, un jour ou plusieurs jours (de 1 à 60 jours) après la coloration. De préférence, la composition (B) sera appliquée immédiatement après coloration des fibres kératiniques. La nature et la concentration des colorants présents dans la composition (A) colorante n'est pas critique. Dans le cas des colorations directes éclaircissantes les compositions colorantes (A) résultent du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (Al) contenant au moins un colorant direct et d'une composition (A2) contenant un agent oxydant. Dans le cas des colorations d'oxydation, les compositions colorantes (A) résultent du mélange au moment de l'emploi d'une composition colorante (Al) contenant au moins une base d'oxydation et éventuellement au moins un coupleur et/ou un colorant direct et d'une composition (A2) contenant un agent antioxydant. Les colorants directs sont plus particulièrement des composés absorbant les radiations lumineuses dans le domaine visible (400-750 nm). Ils peuvent être de nature non ionique, anionique ou cationique. Généralement, les colorants directs sont choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants azoïques, anthraquinoniques, naphtoquinoniques, benzoquinoniques, phénotiaziniques, indigoïdes, xanthéniques, phénanthridiniques, phtalocyanines, ceux dérivés du triarylméthane, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants benzéniques nitrés, on peut citer les composés rouges ou orangés suivants: le 1-hydroxy-3-nitro-4-N-(y-hydroxypropyl)amino benzène, le N-(R-hydroxy éthyl)amino-3-nitro-4-amino benzène, le 1-amino3-méthyl-4-N-(13-hydroxyéthyl)amino-6-nitro benzène, le 1-hydroxy-3-nitro4-N-(13- hydroxyéthyl)-amino benzène, le 1,4-diamino-2-nitrobenzène, le 1amino-2- nitro-4-méthylamino benzène, la N-( 13 -hydroxyéthyl)-2-nitroparaphénylènediamine, le 1-amino-2-nitro-4-(R-hydroxy éthyl)amino-5chloro benzène, la 2-nitro-4-amino-diphénylamine, le 1-amino-3-nitro-6hydroxybenzène, le 1 -( (3 -amino éthyl)amino-2-nitro-4-( (3 -hydroxy éthyloxy) benzène, le 1-( (3, y -dihydroxypropyl)oxy-3-nitro-4-( (3 hydroxyéthyl)amino benzène, le 1-hydroxy-3-nitro-4-aminobenzène, le 1hydroxy-2-amino-4,6-dinitrobenzène, le 1-méthoxy-3-nitro-4-(Rhydroxyéthyl)amino benzène, la 2-nitro-4'-hydroxydiphénylamine, le 1amino-2-nitro-4-hydroxy-5-méthylbenzène, seuls ou en mélanges. En ce qui concerne les colorants directs benzéniques nitrés, on peut mettre en ceuvre des colorants de ce type jaunes et jaune-verts, comme par exemple le 1-R-hydroxyéthyloxy-3-méthylamino-4-nitrobenzène, le 1méthylamino-2-nitro-5-((3,y-dihydroxypropyl)oxy benzène, le 1-(Rhydroxyéthyl)amino-2-méthoxy-4-nitrobenzène, le 1-(p-amino éthyl)amino-2nitro-5-méthoxy-benzène, le 1,3-di( R-hydroxyéthyl)amino-4-nitro-6-chloro benzène, le 1-amino-2-nitro-6-méthylbenzène, le 1-(R -hydroxyéthyl)amino2-hydroxy-4-nitrobenzène, la N-( (3 -hydroxyéthyl)-2-nitro-4trifluorométhylaniline, l'acide 4-(R-hydroxy éthyl)amino-3-nitrobenzènesulfonique, l'acide 4-éthylamino-3-nitro-benzoïque, le 4-( R hydroxyéthyl)amino-3-nitro-chlorobenzène, le 4-(R-hydroxyéthyl)amino-3nitro- méthyl benzène, le 4-( R, y -dihydroxypropyl)amino-3nitrotrifluorométhylbenzène, le 1-(R-uréido éthyl)amino-4-nitrobenzène, le 1,3-diamino-4-nitrobenzène, le 1-hydroxy-2-amino-5-nitrobenzène, le 1amino-2-[tris(hydroxyméthyl)méthyl]amino-5-nitro-benzène, le 1-(Rhydroxyéthyl)amino-2-nitrobenzène, le 4-(R-hydroxyéthyl)amino-3nitrobenzamide. Il est de même envisageable d'utiliser des colorants benzéniques nitrés bleus ou violets, comme entre autres le 1-( (3 -hydroxyéthyl)amino-4-N,Nbis-( (3 - hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-(y-hydroxypropyl)amino 4-N,N-bis-(R-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-(R-hydroxyéthyl) amino 4-(N-méthyl, N- R -hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-( (3 hydroxyéthyl)amino 4-(N-éthyl, N-R-hydroxyéthyl)amino 2-nitrobenzène, le 1-((3,y-dihydroxypropyl)amino 4-(N-éthyl, N- R -hydroxyéthyl)amino 2nitrobenzène, les 2-nitroparaphénylènediamines de formule suivante: NHR5 NR6R7 dans laquelle: - R6 représente un radical alkyle en C1-C4, un radical R-hydroxyéthyle ou R-hydroxypropyle ou y-hydroxypropyle; NO2 - R5et R7, identiques ou différents, représentent un radical R-hydroxyéthyle, R-hydroxypropyle, y-hydroxypropyle, ou 13,y-dihydroxypropyle, l'un au moins des radicaux R6, R7 ou R5 représentant un radical y-hydroxypropyle et R6 et R7 ne pouvant désigner simultanément un radical R-hydroxyéthyle lorsque R6 est un radical y-hydroxypropyle, telles que celles décrits dans le brevet français FR 2 692 572. Il est rappelé que les colorants azoïques sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement N=N- non inclus dans un cycle; les colorants méthiniques sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement C=C- non inclus dans un cycle; les colorants azométhinique sont des composés comportant dans leur structure au moins un enchaînement C=N- non inclus dans un cycle. Les colorants dérivés de triarylméthane comportent dans leur structure au moins un enchaînement suivant: A désignant un atome d'oxygène ou d'azote Les colorants xanthéniques comportent dans leur structure au moins un enchaînement de formule: Les colorants phénanthridiniques comportent dans leur structure au moins un 25 enchaînement de formule Les colorants phtalocyanines comportent dans leur structure au moins un enchaînement de formule: Les colorants phénotiaziniques comportent dans leur structure au moins un enchaînement suivant: Les colorants directs peuvent de plus être choisis parmi les colorants basiques comme ceux listés dans le Color Index, 3ème édition, notamment sous les dénominations "Basic Brown 16", "Basic Brown 17", "Basic Yellow 57", "Basic Red 76", "Basic Violet 10", "Basic Blue 26" et "Basic Blue 99" ; ou parmi les colorants directs acides, listés le Color Index, 3ème édition, sous les dénominations "Acid Orange 7", "Acide Orange 24", "Acid Yellow 36", Acid Red 33", "Acid Red 184", "Acid Black 2", "Acid Violet 43", et "Acid Blue 62", ou encore les colorants directs cationiques tels que ceux décrits dans les demandes de brevet WO 95/01772, WO 95/15144 et EP 714954 et en particulier Basic Red 51 , Basic Orange 31 , Basic Yellow 87 dont le contenu fait partie intégrante de la présente invention. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Les bases d'oxydation peuvent être choisies parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées en teinture d'oxydation et parmi lesquelles on peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi les paraphénylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2, 5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-(R-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2isopropyl paraphénylènediamine, la N-(R-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,Ndiméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, R-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2- 13-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-(R-méthoxyéthyl) paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2,6- diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-(R-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2-13acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(R-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-(R-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(R-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,5dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les para-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les bases hétérocycliques, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-(13-méthoxyéthyl)amino 3- amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2 359 399; JP 88-169 571; JP 05 163 124; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2, 4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolopyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,5- diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la pyrazolo-[1,5-a]pyrimidine-3,5-diamine; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5diamine; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol; le 3-amino pyrazolo[1,5-a]-pyrimidin-5-ol; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7ylamino)-éthanol, le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)éthanol, le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]-pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)amino]-éthanol, le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]-pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino] -éthanol, la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7diamine, la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine, la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]- pyrimidine-3,7-diamine, la 3amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition avec un acide et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(13-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1, 3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5- diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-(13-hydroxyéthyl) 3méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-(13-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'elles sont utilisées, ces bases d'oxydation représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent également renfermer au moins un coupleur et/ou au moins un colorant direct, notamment pour modifier les nuances ou les enrichir en reflets. Les coupleurs utilisables dans les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent être choisis parmi les coupleurs utilisés de façon classique en teinture d'oxydation et parmi lesquels on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, les dérivés pyridiniques, les dérivés indazoliques, les dérivés de pyrazolo[1,5-b]-1, 2,4-triazole, les dérivés de pyrazolo[3,2-c]-1,2,4-triazole, les dérivés de benzimidazole, les dérivés de benzothiazole, les dérivés de benzoxazole, les dérivés de 1,3-benzodioxole et les pyrazolones, et leurs sels d'addition avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2-méthyl 5amino phénol, le 5-N-(R-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(R-hydroxyéthylamino) 1-méthoxy benzène, le 1,3diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, le sésamol, l'anaphtol, le 2-méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 6-hydroxy indoline, la 6hydroxybenzomorpholine, la 3,5 diamino 2,6-diméthoxy pyridine, le 1-N-( R hydroxyéthyl)amino 3,4 méthylènedioxy benzène, le 2,6 bis((3 hydroxyéthylamino)toluène, la 2,6- dihydroxy 4-méthyl pyridine, le 1-H 3méthyl pyrazole 5-one, le 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs représentent de préférence de 5 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones, des agents filmogènes, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. La nature de l'agent oxydant utilisé dans la coloration directe éclaircissante (coloration directe avec un agent oxydant) ou dans la coloration d'oxydation n'est pas critique. L'agent oxydant est de préférence choisi dans le groupe formé par le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et les persulfates. On peut également utiliser à titre d'agent oxydant une ou plusieurs enzymes d'oxydoréduction telles que les laccases, les peroxydases et les oxydoréductases à 2 électrons (telles que l'uricase), le cas échéant en présence de leur donneur ou cofacteur respectif. Selon un mode particulier de l'invention, on peut utiliser le procédé de l'invention sur des cheveux sensibilisés par des traitements capillaires autres que ceux de l'invention cités précédemment. L'invention va être maintenant plus complètement illustrée à l'aide des exemples suivants qui ne sauraient être considérés comme la limitant aux modes de réalisation décrits. Dans tout ce qui suit ou ce qui précède, les pourcentages exprimés sont en poids. Dans les exemples, MA signifie matière active. EXEMPLES: Exemple 1: Etape de coloration: 10 Au moment de l'emploi, la composition 1 définie ci-après est mélangée avec de l'eau oxygénée (Eau oxygénée l'Oréal professionnel 20 volumes à 6%) poids pour poids. Le mélange est ensuite appliqué sur des mèches de cheveux 90% blancs permanentées à raison de 10 g de mélange colorant/g de mèche. Le temps de pause est de 15 minutes de chaque côté de la mèche. La coloration est ensuite stoppée par un rinçage à l'eau. Composition 1 colorante Quantités en grammes Alcool oléique polyglycérolé à 2 moles de glycérol 4 Alcool oléique polyglycérolé à 4 moles de glycérol (78% 5.69 M.A) Acide oléique 3 Amine oléique 2 OE commercialisée sous la dénomination 7 d' ETHOMEEN 012 par la société AKZO Laurylamino succinamate de diéthylaminopropyle, 3 sel de sodium à 55% M.A. Alcool oléique 5 Diéthanolamide d'acide oléique 12 Propyléne glycol 3.5 Alcool éthylique 7 Dipropylène glycol 0.5 Monométhyléther de propylène glycol 9 p-phenylenediamine 6.10-4 mol 2,4-Diaminophenoxyethanol HCI 6.104 mol Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% M.A 0.455 Acétate d'ammonium 0.8 Antioxydant, séquestrant q.s Parfum, conservateur q.s Ammoniaque à 20% de NH3 10 Eau déminéralisée q.s.p. 100 Etapes de traitement protecteur: On effectue un traitement protecteur sur les mèches colorées en appliquant la composition 2 indiquée ci-dessous à raison de 2g/g de cheveu. On applique alors pendant 10 minutes un mélange eau liquide/vapeur d'eau maintenu à 45 C par l'appareil MICROMIST commercialisé par la société TAKARA BELMONT. Composition 2 Quantités en grammes Alcool benzylique 4,0g Acide benzoïque 0,2g Benzophénone-4 5,0g Tampon acide citrique /Trisodium qsp pH=4 citrate/Triéthanolamine Hydroxyethylcellulose 1,2g Gomme de Xanthane 0,4g Conservateurs qsp Eau qsp 100g Les mèches sont ensuite lavées par le shampooing DOP camomille et séchées. Un panel de 10 personnes évalue les effets du traitement sur les cheveux colorés par rapport à des cheveux colorés n'ayant pas subi de traitement: 1) tenacité de la couleur après lavages au shampoing, 2) tenacité de la couleur après exposition UV/visible, 3) tenacité de la couleur après lavage au shampoing et exposition à la 20 lumière. Etapes de ténacité couleur après lavaqes aux shampooinqs: Une partie des mèches traitées subit une épreuve de 6 shampooings DOP 25 camomille successifs comparativement à des mèches colorées non traitées. Etapes de ténacité couleur après exposition UV / visible: Une autre partie des mèches traitées subit une exposition aux UV/Visible 30 comparativement à des mèches colorées non traitées. Les mèches sont, pour cela, exposées aux UV sur la moitié de leur longueur pendant une période de 18H par un simulateur solaire à lampe Xénon reproduisant un spectre lumineux reproductible et proche de celui du soleil (Suntest XLS commercialisé par la société Atlas). L'autre moitié de la mèche est maquée par du papier cartonné. Etapes de ténacité couleur après lavages aux shampooings puis une exposition aux UV/visible Une autre partie des mèches traitées subit une épreuve de 6 shampooings DOP camomille successifs puis exposition aux UV/Visible dans les conditions décrites précédemment comparativement à des mèches colorées non traitées. Résultats: Les 10 personnes du panel ont montré d'une manière unanime que les mèches colorées ayant subi le traitement protecteur de l'invention présentent 15 par rapport aux mèches colorées non traitées (1) une meilleure résistance de la couleur d'origine vis-à-vis des shampooings (2) une meilleure résistance de la couleur d'origine vis-à-vis de la lumière (3) une meilleure tenacité de la couleur après lavage au shampoing et 20 exposition à la lumière | La présente invention a pour objet un procédé de traitement des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres kératiniques une composition ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant et comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6, puis à appliquer sur les fibres d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 degree C.La présente invention a pour objet également l'utilisation dudit procédé pour protéger les fibres kératiniques en particulier les cheveux humains contre l'action des agents atmosphériques et notamment contre l'action de la lumière et plus particulièrement pour protéger les cheveux teints artificiellement par coloration directe ou par coloration d'oxydation. | 1. Procédé de traitement des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites fibres kératiniques une composition ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant et comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable au moins un agent protecteur dont le log P est inférieur ou égal à 6, puis à appliquer sur les fibres d'un mélange eau liquide/vapeur d'eau dont la température est d'au moins 35 C. 2. Procédé selon la 1, où le mélange eau liquide/vapeur d'eau contient en plus un ou plusieurs autres gaz ou composés vaporisables. 3. Procédé selon la 1 ou 2, où la température du mélange est supérieure ou égale à 40 C, et plus particulièrement varie de 40 C à 75 C. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, où le mélange 20 eau liquide/vapeur d'eau est mis en contact avec les fibres pendant une durée allant de 1 seconde à 1 heure. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, où le mélange eau liquide/vapeur d'eau est mis en contact avec les fibres pendant une durée 25 allant de 5 minutes à 15 minutes. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, consistant à refroidir les fibres traitées au mélange eau liquide/vapeur d'eau en envoyant sur ou à travers celles-ci un courant d'air froid ou un courant d'air à température ambiante. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, où l'agent protecteur des fibres kératiniques est choisi parmi les filtres UV organiques, les agents anti-radicalaires et les agents antioxydants. 8. Procédé selon la 7, où l'agent protecteur des fibres kératiniques est choisi parmi les filtres UV organiques hydrosolubles ou liposolubles. 9. Procédé selon la 8, où les filtres UV organiques hydrosolubles ou liposolubles sont choisis parmi les dérivés de dibenzoylméthane; les anthranilates; les dérivés cinnamiques; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre; les dérivés de la benzophénone; les dérivés de triazine; les dérivés de R, R-diphénylacrylate; les dérivés de benzotriazole; les dérivés de benzalmalonate; les dérivés de benzimidazole; les imidazolines; les dérivés bis-benzoazolyle; les dérivés de l'acide p- aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de benzoxazole; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène; les 4,4-diarylbutadiènes et leurs mélanges. 10. Procédé selon la 9, où les filtres UV organiques liposolubles sont choisis parmi Ethylhexyl Methoxycinnamate Butyl Methoxydibenzoylmethane Ethylhexyl Salicylate, Benzophenone-3, 2-(4diethylamino-2-hydroxybenzoyl)-benzoate de n-hexyle. 4-Methylbenzylidene camphor, 1,1-dicarboxy (2,2'-diméthyl-propyl)-4,4diphénylbutadiène 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, où le ou les agents protecteurs des fibres kératiniques ont un log P inférieur à 4,5 et plus préférentiellement inférieur à 2. 12 Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, où le ou les agents protecteurs sont solubles à au moins 0,5% dans l'eau ou les alcools inférieurs en Cl-C4 à 25 C. 13 Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12 où le ou les agents protecteurs présentent dans leur structure au moins une fonction acide sous forme libre ou partiellement ou totalement salifiée. 14 Procédé selon la 13, où le ou les agents protecteurs présentent dans leur structure au moins une fonction acide sulfonique sous forme libre ou partiellement ou totalement salifiée. 15 Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14 où le ou les agents protecteurs sont des filtres UV organiques hydrosolubles. 16 Procédé selon la 15, où les filtres UV organiques hydrosolubles sont choisis parmi PABA, PEG-25 PABA Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid Disodium Phenyl Dibenzimidazole Tetra-sulfonate Benzophenone-4 Benzophenone-5 Benzophenone-9 ou leurs mélanges. 17 Procédé selon la 16, où l'agent protecteur est la Benzophénone-4. 18. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, où le ou les agents protecteurs des fibres kératiniques représentent de 0,15 % à 50 % en poids, de préférence de 0,35 % à 30% en poids et plus particulièrement de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 19. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 18, où le milieu physiologiquement acceptable est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique cosmétiquement acceptable. 20. Procédé selon la 19, où les solvants organiques sont choisis parmi les alcanols inférieurs en Cl-C4; les polyols et éthers de polyols et leurs mélanges. 21. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 20, où la composition comprend un ou plusieurs additifs choisis parmi des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. 22. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 21, où la composition comprend au moins un alcool aromatique et au moins un acide aromatique carboxylique. 23. Procédé selon la 22, où le ou les alcools aromatiques représentent de 0,01 % à 50 % en poids, de préférence de 0,1 % à 30% en poids et plus particulièrement de 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 24. Procédé selon la 23, où le ou les alcools aromatiques sont présents à des concentrations supérieures à 1% en poids. 25. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 24, où l'alcool 40 aromatique est l'alcool benzylique 26. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 25, où le ou les acides aromatiques ou leurs sels représentent de 0,001 % à 30 % en poids, de préférence de 0,01 % à 20% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 27. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 26, où l'acide aromatique est l'acide benzoïque. 28. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 27, où la 5 composition comprend en plus au moins un agent conditionneur. 29. Procédé selon la 28, où le ou les agents conditionneurs représentent de 0,001 % à 20 % en poids, de préférence de 0,01 % à 10% en poids et plus particulièrement de 0,1 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition finale. 30. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 29, où la composition se présente sous forme de lotion aqueuse ou hydroalcoolique; de gel, de lait, de crème, d'émulsion ou de mousse. 31. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 30, où la composition est conditionnée sous forme de vaporisateur, de flacon pompe ou dans un récipient aérosol. 32. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 31, où le pH de la composition appliquée sur les fibres kératiniques varie généralement de 1 à 11 et de préférence de 2 à 6. 33. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 32, caractérisé par 25 le fait que les fibres kératiniques traitées sont teintes artificiellement par coloration directe ou par coloration d'oxydation. 34. Utilisation du procédé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 33 pour la protection des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains contre l'action des agents atmosphériques et notamment contre l'action de la lumière. 35. Utilisation du procédé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 33 en post-traitement d'une coloration d'oxydation ou d'une coloration directe des fibres kératiniques et plus particulièrement des cheveux humains. 36. Procédé de coloration des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains comprenant au moins les étapes a), b) et c) suivantes: a) on effectue une coloration directe ou d'oxydation desdites fibres, b) on applique sur lesdites fibres une composition comprenant au moins un agent protecteur et ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant telle que définie dans l'une quelconques des précédentes; c) on applique sur lesdites fibres on applique sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau tel que défini dans l'une quelconques des précédentes. 37. Procédé de coloration des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes suivantes: 1) on applique sur les dites fibres a) une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, 2) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 3) on applique une composition (B) comprenant au moins un agent protecteur et ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant telle que définie dans l'une quelconques des précédentes; 4) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 5) on applique sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau tel que défini dans l'une quelconques des précédentes; 6) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres. 38. Procédé de coloration des fibres kératiniques en particulier des cheveux humains, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes suivantes: 1) on applique une composition (B) comprenant un agent protecteur et ne contenant pas d'agent de coloration d'oxydation ni d'agent oxydant telle que définie dans l'une quelconques des précédentes; 2) on effectue éventuellement un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres, 3) on applique sur les fibres un mélange eau liquide/vapeur d'eau tel que défini dans l'une quelconques des précédentes; 4) on applique sur les dites fibres a) une composition (A) colorante directe ou d'oxydation pendant un temps suffisant pour développer la couleur, 5) on effectue éventuellement un rinçage et/ou un lavage au shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres. 6) éventuellement, on effectue ensuite un rinçage et/ou un lavage au 35 shampoing et/ou un séchage partiel ou total desdites fibres. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 5 | A61K 8/35,A61Q 5/10 |
FR2898994 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE D'UN VOLET ROULANT EVITANT L'APPLICATION D'UN EFFORT TROP IMPORTANT SUR UN OBSTACLE | 20,070,928 | L'invention concerne un procédé de commande d'un équipement domotique comprenant un actionneur électrique, un élément mobile de fermeture, d'occultation ou de protection solaire, équipant un bâtiment et manoeuvré par l'actionneur, et un moyen de mesure de l'effort de manoeuvre exercé sur l'élément mobile, le procédé comprenant une étape dans laquelle un ordre d'arrêt automatique est exécuté dès qu'une valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est atteinte. L'invention concerne encore un actionneur pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. Maîtriser l'effort exercé par un écran mobile motorisé lorsqu'il rencontre un obstacle présente un double intérêt : la protection de l'obstacle et celle de l'écran mobile et/ou de son dispositif d'actionnement. D'un point de vue sécuritaire, dans le cas où l'obstacle serait une personne, il est clair que l'effort exercé par l'écran mobile doit être parfaitement maîtrisé. Dans le domaine de l'automobile, notamment celui des lève-vitres, de nombreux documents décrivent des systèmes de protection contre les pincements qui peuvent être engendrés par le déplacement d'un élément mobile. La détection d'un pincement est alors réalisée grâce à des capteurs externes à un moteur, fonctionnant avec ou sans contact avec l'obstacle pincé ou à partir de variables internes au moteur, telles que la variation de la consommation électrique ou de la vitesse. Dans la plupart des systèmes, le procédé assurant la sécurité consiste à arrêter le moteur dès qu'une grandeur représentative de l'effort exercé par l'élément mobile atteint une valeur de consigne. L'attention est portée sur un moyen fiable et rapide pour mesurer la grandeur représentative. Dans un tel procédé, cette grandeur est surveillée continuellement avec un pas MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc de scrutation le plus faible possible, durant tout le déplacement de l'élément mobile. La valeur de consigne est souvent une valeur fixe. Ce procédé présente un inconvénient : les temps de réaction du système ne sont pas pris en compte ou mal pris en compte. En effet, l'exécution d'un ordre d'arrêt dépend du temps de traitement électronique de l'information provenant du capteur et également du temps de réponse mécanique du système. Ces deux temps de réponse correspondent à l'inertie du système. Ainsi, lorsque la valeur de consigne est atteinte, l'ordre d'arrêt est donné mais, compte tenu des temps de réaction, lorsque l'élément mobile est effectivement arrêté, l'effort exercé par l'élément mobile risque d'être bien supérieur à celui correspondant à la valeur de consigne. Ceci conduit à choisir des valeurs de consigne correspondant à des efforts sur les obstacles bien inférieurs à l'effort maximal admissible et à arrêter, en conséquence, l'élément mobile bien avant que l'effort maximal admissible soit atteint. Dans le cas d'équipement domotiques, cet inconvénient est d'autant plus sensible que les inerties des dispositifs en mouvement sont loin d'être négligeables. On connaît de la demande DE 44 42 171, un dispositif pour réaliser une mesure de l'évolution de l'effort de manoeuvre appliqué par un actionneur à un élément mobile en fonction du temps. Cette mesure permet de déduire l'effort appliqué par l'élément mobile sur un obstacle et de commander son arrêt. Le but de l'invention est de fournir un procédé de commande d'un actionneur d'un équipement domotique obviant aux inconvénients mentionnés et améliorant les procédés de commande connus de l'art antérieur. En particulier, l'invention permet d'assurer une très bonne M S \2. S 649.12FR. 5 5 0. dp t. doc maîtrise de l'effort appliqué sur un obstacle et de maintenir un effort de manoeuvre toujours inférieur à une valeur prédéterminée. Le procédé de commande selon l'invention est caractérisé en ce que la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est calculée pendant le mouvement de l'élément mobile en utilisant la dérivée de l'effort de manoeuvre par rapport au temps de manière à éviter qu'une valeur seuil prédéterminée de l'effort de manoeuvre ne soit franchie lors de l'arrêt automatique. Le calcul de la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre peut être effectué à intervalle de temps régulier. La valeur seuil prédéterminée de l'effort de manoeuvre peut dépendre de la position de l'élément mobile. La valeur de consigne de l'effort de manoeuvre peut être déduite de la 15 valeur seuil prédéterminée et des temps de réponse électronique et mécanique de l'équipement domotique à l'ordre d'arrêt automatique. Le procédé peut comprendre une étape supplémentaire de relaxation de l'élément mobile consistant à ordonner un mouvement inverse à l'élément mobile jusqu'à ce que l'effort de manoeuvre soit inférieur à la 20 valeur seuil prédéterminée. L'actionneur selon l'invention est muni d'un moteur. Il est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de commande précédemment défini. 25 Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un actionneur selon l'invention et deux modes d'exécution d'un procédé de commande selon l'invention. MS\2. S649.12FR.5 50.dpt.doc La figure 1 est un schéma d'une installation comprenant un actionneur selon l'invention. Les figures 2 à 5 sont des graphiques illustrant les évolutions des actions mécaniques exercées par un actionneur dans différentes configurations. Les figures 6 et 7 sont des graphiques illustrant les évolutions des actions mécaniques exercées par un actionneur dès le moment où l'élément mobile entre en contact avec un obstacle dans les cas où la rigidité de l'obstacle est fixe et dans le cas où elle évolue en fonction de la déformation de celui-ci. Les figures 8 et 9 sont des ordinogrammes de deux modes d'exécution du procédé de commande selon l'invention. L'installation représentée à la figure 1 comprend un actionneur ACT susceptible d'entraîner un élément mobile 2 de fermeture, d'occultation ou de protection solaire équipant un bâtiment. Cet élément mobile peut être déplacé selon deux sens opposés. L'élément mobile peut par exemple être un volet roulant comprenant un tablier constitué de lames, enroulable sur un tube d'enroulement 1 et présentant une extrémité inférieure 3 mobile entre une position extrême supérieure 5 et une position extrême inférieure 4. 25 L'actionneur est lié cinématiquement au tube d'enroulement et alimenté par une source d'énergie électrique ALIM. Il comprend principalement un moteur MOT, une unité logique de traitement ULT et des moyens SW de pilotage de l'alimentation électrique du moteur, ces moyens étant 30 commandés par une sortie de l'unité logique de traitement. Les moyens de pilotage de l'alimentation électrique comprennent par exemple un ou MS\2.S649.12FR.5550.dpt.doc 20 plusieurs interrupteurs commandés tels que des relais ou des dispositifs à semi-conducteurs. L'unité logique de traitement comprend par exemple un microcontrôleur et est munie d'une mémoire MEM. L'actionneur comprend encore un capteur de position PS de l'élément mobile et un capteur TS de mesure des efforts appliqués au tube d'enroulement. Le capteur de position de l'élément mobile peut être installé au niveau de l'arbre du moteur et déterminer la position de l'élément mobile en calculant celle de l'arbre du moteur. Le capteur de mesure des efforts peut être installé au niveau des conducteurs d'alimentation du moteur et mesurer la puissance que celui-ci consomme. Alternativement, le capteur de mesure des efforts pourrait mesurer les efforts au niveau de l'arbre du moteur. Dans le cas où l'élément mobile est un volet roulant, le couple moteur appliqué par l'actionneur évolue différemment en fonction du sens de manoeuvre. Ainsi, lors de la montée du volet, le moteur doit fournir un couple important pour soulever la charge constituée par le volet. Le couple moteur généré est directement appliqué sur le tablier du volet. Dans la phase de descente, le moteur exerce un couple résistant qui varie en fonction du déploiement de l'écran. Le moteur agit comme un frein afin d'empêcher le volet de descendre trop rapidement. Dans le cas de la montée, la figure 2 illustre les variations du couple moteur en fonction du temps. Le couple augmente d'abord fortement. Cette augmentation correspond au dépilement des lames du tablier 4. L'actionneur doit progressivement produire un couple suffisant pour soulever tout le poids du tablier. Puis, le tablier 2 s'enroule autour du tube 1 ce qui entraîne une diminution progressive du couple. Enfin, le tablier 2 va buter en position extrême supérieure 5. Le couple augmente alors brutalement jusqu'à ce que l'actionneur soit arrêté. MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc Si un obstacle est atteint lors de l'enroulement du tablier, le couple moteur a une caractéristique proche de celle décrite ci-après en référence à la figure 3. Si le tablier rencontre un obstacle, le couple moteur croît rapidement selon une variation sensiblement linéaire dont la pente est proportionnelle à la rigidité KM-1. Par la suite, on appellera rigidité ou raideur K, la dérivée d'une grandeur représentative de l'effort de manoeuvre du volet par rapport au temps. Par dérivée, il faut entendre la variation de cette grandeur par rapport à une variation de temps correspondante, sans pour autant comprendre une dérivée au sens stricte du terme. Cette rigidité ou raideur associée à un obstacle correspond à la rigidité proprement dite de l'obstacle, mais également celle de l'ensemble de la chaîne cinématique entre l'actionneur et le volet, y compris les lames du tablier qui présentent une rigidité différente en extension et en compression. Ici, la grandeur représentative est le couple moteur. Selon la figure 3, l'obstacle est détecté à un couple Go, ce couple augmentant selon une pente KM-1 jusqu'à ce que l'actionneur soit arrêté. En fin de course, lorsque le tablier 2 atteint la position extrême supérieure 5, le même phénomène se produit. On note KB5 la raideur associée à cette butée haute. Dans le cas de la descente, la figure 4 illustre les variations du couple moteur en fonction du temps. Le couple au démarrage est proche de zéro. Dans un premier temps, l'actionneur s'oppose aux frottements et à l'inertie de l'installation et commence à déployer le volet. Puis, une fois qu'une certaine quantité de lames du volet est déployée, le tablier exerce un couple entraînant le moteur. L'actionneur freine alors le tablier. En effet, au fur et à rnesure que le tablier se déploie, la masse suspendue du volet augmente. Pour réguler la vitesse de fermeture du volet, le moteur fonctionne alors comme un frein. Lorsque le tablier 2 atteint la position extrême inférieure 4, les lames s'empilent. Une fois toutes les lames empilées, la charge du tablier est nulle. L'actionneur ne freine plus le MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc volet. Le couple appliqué par l'actionneur devient un couple moteur qui augmente jusqu'à ce que l'alimentation de l'actionneur soit coupée. Si un obstacle est atteint lors du déroulement du tablier, le couple moteur a une caractéristique proche de celle décrite ci-après en référence à la figure 5. Dès que le tablier rencontre un obstacle, les lames du tablier s'empilent et le couple résistant de l'actionneur devient rapidement moteur. Après la détection de l'obstacle à un couple Go, l'évolution de celui-ci est d'abord indépendant de la rigidité KD1 de l'obstacle (empilement des lames) puis devient proportionnelle à cette rigidité. De même, lorsque le tablier 2 atteint la position extrême inférieure 4, l'évolution du couple est déterminée par la rigidité KB4 de la butée inférieure. A partir des figures 3 et 5, on constate que le couple mesuré après détection de l'obstacle varie en fonction de la raideur de la butée rencontrée. Le procédé proposé prend en compte cette raideur pour déterminer une valeur de consigne déclenchant l'exécution d'un ordre d'arrêt de l'actionneur, voire un léger mouvement inverse de celui-ci et évitant qu'effort supérieur à un effort maximal admissible soit appliqué sur le volet. Les figures 6 et 7 détaillent le principe du procédé de commande selon l'invention pour deux types d'obstacle. Dans un premier cas, l'obstacle rencontré a une raideur Ki. L'obstacle est tout d'abord détecté par une variation significative d'une grandeur représentative de l'effort de manoeuvre. Cette grandeur peut être le couple moteur comme vu précédemment. Cette grandeur est mesurée à intervalle régulier grâce au capteur de mesure des efforts appliqués. A partir d'une rupture de valeur de pente de la grandeur mesurée, MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc correspondant à la valeur Go, on détecte l'arrivée du volet en contact avec l'obstacle. On continue alors à mesurer l'évolution de la grandeur dans le temps. On en déduit alors une raideur KI qui est l'image de la rigidité du système constitué par la chaîne cinématique d'entraînement du volet roulant et de l'obstacle rencontré. L'utilisateur ou l'installateur a préalablement défini une valeur limite Gu de la grandeur mesurée correspondant à l'effort maximal admissible sur le volet roulant. Grâce à la raideur K1 et à la valeur limite Gu de la grandeur mesurée, il est alors possible de calculer une valeur de consigne Gc1 de la grandeur mesurée, cette valeur de consigne déclenchant l'exécution d'un ordre d'arrêt de manoeuvre du volet. La valeur de consigne Gcl prend en compte le temps de réponse électronique TEl et le temps de réponse mécanique de l'installation TM1, étant lié à l'inertie de l'installation. Le temps de réponse mécanique correspond essentiellement à l'inertie du moteur. Ce temps TM1 est plus important que le temps de réponse électronique TE1. On note Ti, la somme de ces deux temps de réponse. Cette valeur est variable en fonction de la position du volet et de la rigidité de l'obstacle. La relation donnant la valeur de consigne Gci est du type : 20 Gc, = Gu ù K, x Ti Le temps Ti peut être soit fixé par l'utilisateur, l'installateur, le fabricant ou toute autre personne, soit défini lors d'une phase d'apprentissage. Cela peut être le cas, par exemple, lors de l'initialisation de l'actionneur. Pour 25 ce faire, l'actionneur exécute un ordre de descente du volet. Au moment où la butée est détectée, on mesure le temps que met l'écran pour s'arrêter effectivement. Le temps de réaction Ti peut alors être estimé à partir de ce temps mesuré. Cette valeur peut également être extrapolée aux autres temps de réponses Ti relatifs à différentes raideurs 30 d'obstacles. MS\2.S649.12FR.550.dpt. doc Dans un deuxième cas, illustré par la figure 7, il se peut que la rigidité de l'obstacle varie avec sa déformation. Dans ce cas, la raideur de l'obstacle est calculée plusieurs fois après que l'obstacle a été détecté et la valeur de consigne est !modifiée suite à chaque calcul de raideur pour que celle- ci corresponde à la dernière raideur calculée. Ainsi, dans un premier temps, la raideur calculée vaut K2, la valeur de consigne calculée est alors GC2. Puis, la raideur de l'obstacle augmente pour atteindre Ki. La nouvelle valeur de consigne calculée est alors Gci. Un mode d'exécution détaillé du procédé de commande selon l'invention est décrit ci-après en référence à l'ordinogramme de la figure 8. Dans une première étape d'initialisation 100, une valeur limite Gu de la grandeur mesurée correspondant à l'effort maximal admissible sur le volet roulant est fixée. Elle peut être fixée par l'utilisateur, l'installateur, le fabricant ou toute autre personne. Elle peut être déterminée en fonction de la position de l'écran. On peut, par exemple, souhaiter que l'effort maximal admissible soit plus important au début de la descente qu'en fin de course, lorsque le tablier atteint la position extrême inférieure. D'autre part, cette valeur peut être modifiée dans le temps moyennant un réglage spécifique. Dans une étape 110, on mesure, grâce au capteur TS la grandeur représentative de l'effort de manoeuvre de façon continue, tout au long du déplacement du volet. La fréquence de mesure est définie en fonction de la précision souhaitée. En effet, plus les mesures sont espacées, moins la maîtrise de l'effort appliquée sur l'obstacle par le volet lors de son arrêt est précis. Dans une étape 120, on analyse si l'écran a rencontré une butée. Pour ce faire, on cornpare la dernière grandeur mesurée par rapport aux MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc mesures précédentes. Si l'évolution est marquée par une rupture de pente significative, cela signifie qu'un obstacle est rencontré : on passe alors à une étape 130. Dans le cas contraire, on boucle sur l'étape 110. Dans l'étape 130, on calcule une raideur K en analysant l'évolution de la grandeur mesurée. Pour un intervalle de temps Dt, cette raideur K correspond à la différence entre les valeurs de la grandeur mesurées aux extrémités de l'intervalle de temps divisée par l'amplitude de l'intervalle de temps Dt. Dans une étape 140, on calcule une valeur de consigne Gc de la grandeur mesurée à partir de la raideur K, de la valeur limite Gu et de l'inertie de l'installation Ti. Cette valeur de consigne déclenche, lorsque la grandeur mesurée l'atteint, un ordre d'arrêt de l'alimentation du moteur. Elle est déterminée de manière à ce qu'une fois l'ordre d'arrêt exécuté, le volet s'arrête effectivement avant que la valeur limite Gu ne soit atteinte et donc que l'effort limite admissible sur le volet ne soit atteint. Le calcul de cette valeur de consigne Gc est analogue à celui détaillé précédemment. Dans une étape 150, on mesure de nouveau la valeur G de la grandeur mesurée, comme à l'étape 110. Dans une étape 160, on compare la valeur G de la grandeur mesurée à l'étape 150 à la valeur de consigne Gc. Si la valeur G est inférieure à la valeur de consigne, on boucle sur l'étape 150. Dans le cas contraire, on passe à l'étape 170. Dans l'étape 170, on coupe l'alimentation électrique du moteur. Ceci a 30 pour conséquence d'arrêter le volet de manière à ce que l'effort de MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc manoeuvre appliqué sur l'obstacle est inférieur ou égal à l'effort maximum admissible. Un deuxième mode de réalisation, enrichi de nouvelles fonctionnalités, est décrit dans l'ordinogramme de la figure 9. Les étapes 110, 120, 130, 140, 150, 160 et 170 sont identiques à celles décrites précédemment. L'étape d'initialisation 100bis comprend deux opérations supplémentaires à l'opération consistant à fixer la valeur limite Gu. La première est la définition d'une valeur seuil Ks. Elle correspond à une raideur d'obstacle important au-delà de laquelle, on souhaite exécuter un scénario spécifique. Elle peut être différente en fonction de la position du volet. La deuxième opération est la définition d'une deuxième valeur seuil Ko. Elle correspond à une valeur de raideur en dessous de laquelle, on considère qu'un obstacle n'est pas contraignant pour l'installation. Suite à l'étape 130, on compare, dans une étape 131, la raideur K calculée avec la raideur seuil Ks préalablement définie. Si la raideur K est supérieure à la raideur seuil Ks, alors on passe à une étape 132. Sinon, on passe à une étape 133. Dans l'étape 132, on exécute un scénario spécifique en réponse au dépassement de la raideur seuil Ks. Ce scénario peut être un scénario de sécurité dans lequel, on coupe immédiatement l'alimentation du moteur et dans lequel on commande même éventuellement un léger mouvement inverse du moteur. Dans l'étape 133, la valeur instantanée KI de la raideur K calculée est stockée en mémoire. MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc Les étapes suivantes sont les étapes 140 et 150, puis vient une étape 151 où on calcule de nouveau la raideur K, comme à l'étape 130. Dans une étape 152, on compare la nouvelle valeur de la raideur avec la raideur K, mémorisée à l'étape 133. Si cette valeur est stable, c'est à dire, comprise dans un intervalle correspondant à K, plus ou moins 15%, alors on passe à l'étape 160. Dans le cas contraire, on enchaîne avec une étape 153. Dans l'étape 153, on compare la valeur G de la grandeur de la grandeur mesurée à l'étape 150 à la valeur de consigne Gc. Si la valeur G est supérieure ou égale à la valeur de consigne, on passe à l'étape 170 sinon, on passe à une étape 154. Dans l'étape 154, on compare la nouvelle valeur de raideur K avec la raideur seuil Ks définie précédemment. Si la valeur de raideur K dépasse le seuil, alors le scénario spécifique de l'étape 132 est exécuté. Alternativement, on passe à une étape 155. 20 Dans l'étape 155, on compare la nouvelle valeur de raideur K avec l'autre valeur seuil Ko précédemment définie. A ce stage, l'objectif est de vérifier si l'obstacle est toujours présent. Par exemple, il arrive que l'obstacle détecté résulte du frottement des lames du tablier dans les coulisses. 25 Après le passage du point dur, il n'y a plus de raideur et donc, plus d'obstacle détecté. II faut alors redémarrer la surveillance. Ainsi, si la valeur de raideur est inférieure ou égale à la valeur Ko, on passe à l'étape 110. Si la valeur de la raideur K est supérieure à la valeur de la raideur Ko alors, l'obstacle a une raideur variable pour laquelle il faut 30 recalculer la valeur de consigne : on passe donc à l'étape 133. MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc15 Il est à noter que certaines alternatives au mode d'exécution décrit sont plus pertinentes avec un capteur de position de l'écran afin de déterminer des paramètres pertinents à un fonctionnement optimisé du procédé de commande. Ces paramètres sont par exemple la valeur limite Gu de la grandeur mesurée ou les raideurs seuil Ks ou Ko. On peut en effet souhaiter qu'en fin de fermeture du volet, au moment où il y a le plus de risque de rencontrer un obstacle, l'effort maximal admissible sur le volet soit faible et que, a contrario, sur le reste de la course, l'effort maximal admissible sur le volet soit plus élevé, surtout s'il y a des risques de frottements des lames dans les coulisses qui risquent de provoquer des arrêts intempestifs. Le procédé de commande selon l'invention peut également prévoir une étape de relaxation. Une telle étape peut notamment être mise en oeuvre lorsqu'un effort supérieur à l'effort maximal admissible est détecté après l'arrêt effectif du volet. Cette étape comprend un léger mouvement inverse du moteur. MS \2.S 649.12 FR. 5 5 0. dpt. doc | Le procédé de commande s'applique à un volet roulant comprenant un actionneur électrique, un élément mobile de fermeture, équipant un bâtiment et manoeuvré par l'actionneur, et un moyen de mesure de l'effort de manoeuvre exercé sur l'élément mobile. Le procédé de commande comprend une étape dans laquelle un ordre d'arrêt automatique est exécuté dès qu'une valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est atteinte. II est caractérisé en ce que la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est calculée pendant le mouvement de l'élément mobile en utilisant la dérivée de l'effort de manoeuvre par rapport au temps de manière à éviter qu'une valeur seuil prédéterminée de l'effort de manoeuvre ne soit franchie lors de l'arrêt automatique. | Revendications 1. Procédé de commande d'un équipement domotique comprenant un actionneur électrique (ACT), un élément mobile (2) de fermeture, d'occultation ou de protection solaire, équipant un bâtiment et manoeuvré par l'actionneur, et un moyen (TS) de mesure de l'effort de manoeuvre exercé sur l'élément mobile, le procédé comprenant une étape dans laquelle un ordre d'arrêt automatique est exécuté dès qu'une valeur de consigne (Gc) de l'effort de manoeuvre est atteinte, caractérisé en ce que la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est calculée pendant le mouvement de l'élément mobile en utilisant la dérivée de l'effort de manoeuvre par rapport au temps de manière à éviter qu'une valeur seuil prédéterminée (Gu) de l'effort de manoeuvre ne soit franchie lors de l'arrêt automatique. 2. Procédé de commande selon la 1, caractérisé en ce que le calcul de la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est effectué à intervalle de temps régulier. 3. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur seuil prédéterminée de l'effort de 20 manoeuvre dépend de la position de l'élément mobile. 4. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la valeur de consigne de l'effort de manoeuvre est déduite de la valeur seuil prédéterminée et des temps de réponse électronique et mécanique de l'équipement domotique à 25 l'ordre d'arrêt automatique. 5. Procédé de commande selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le procédé comprend une étape MS\2. S 649.12FR. `i 5 0. dpt. do csupplémentaire de relaxation de l'élément mobile consistant à ordonner un mouvement inverse à l'élément mobile jusqu'à ce que l'effort de manoeuvre soit inférieur à la valeur seuil prédéterminée. 6. Actionneur (ACT) muni d'un moteur (MOT), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens matériels (ULT, MEM, TS, PS, SW) et logiciels pour la mise en oeuvre du procédé de commande selon l'une des 1 à 5. MS\2.S649.12FR.550.dpt.doc | G,E | G05,E05,E06 | G05B,E05F,E06B | G05B 19,E05F 15,E06B 9 | G05B 19/4062,E05F 15/10,E06B 9/88 |
FR2892407 | A1 | PROCEDE ET OUTIL DE TRAITEMENT D'UNE PLAQUE DE VERRE REVETUE D'UN FILM PROTECTEUR | 20,070,427 | L'invention concerne un traitement particulier d'une plaque de verre revêtue d'un film protecteur, pendant la mise en oeuvre de celle-ci. Elle vise notamment à améliorer le découpage de ce type de verre. Dans le domaine du bâtiment, le verre est de plus en plus utilisé. Les plaques de verre sont souvent revêtues, sur une ou deux faces, d'une couche métallique et/ou de matériau catalyseur. Typiquement, les couches métalliques confèrent au verre des propriétés particulières (émission réduite, teinte éventuellement variable, conductivité électrique, ....) tandis que les catalyseurs donnent au verre un pouvoir auto-nettoyant. Ces couches sont extrêmement minces et très fragiles. Pour les protéger des différentes agressions mécaniques possibles pendant toutes les phases de manutention, transport, stockage, etc., les plaques de verre sont revêtues d'un film de polyéthylène ou vinyle. L'épaisseur d'un tel film typiquement est de l'ordre de 25 à 80 pm. Ce film protecteur doit être conservé si possible jusqu'à la phase ultime de mise en oeuvre de la plaque de verre, c'est-à-dire sa mise en place définitive. La présence de ce film pose des problèmes, notamment au découpage du verre car le film doit être conservé pour les opérations ultérieures de manutention et de montage. Or, une coupe mécanique du verre, généralement faite par moletage, nécessite un angle de coupe très ouvert qui n'est pas favorable à l'incision nette du film plastique. Par ailleurs, dans certains cas, comme par exemple le montage de la plaque, déjà coupée aux dimensions, dans un châssis de double vitrage, il peut être souhaitable d'enlever le film à la périphérie de la plaque de verre seulement et de conserver le reste du film jusqu'à la mise en service. L'invention permet de résoudre ces différents problèmes. En premier lieu, l'invention concerne un procédé de traitement d'une plaque de verre revêtue d'un film protecteur, caractérisé en ce qu'il comprend une opération de dénudage du verre consistant à inciser le film et à au moins décoller et soulever, par raclage, une bande étroite dudit film. On entend par traitement, toute opération visant à préparer la plaque de verre avant sa mise en place ou utilisation définitive. Par exemple, ledit traitement peut comprendre une opération de découpage de la plaque de verre. Dans ce cas, ladite opération de dénudage précède ladite opération de découpage. Dans le cas d'un verre revêtu d'un film protecteur sur ses deux faces, le procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer deux opérations de dénudage en vis-à-vis, sur les deux faces et à pratiquer ladite opération de découpage, par exemple par moletage dans l'une des bandes étroites ainsi définies. Le traitement peut aussi comprendre une simple opération de dénudage marginal d'une plaque de verre déjà aux dimensions. Dans ce cas, l'opération de dénudage précitée consiste à inciser ledit film parallèlement à un bord de la plaque de verre et à faible distance de ce bord, pour délimiter une bande étroite marginale dudit film avant de décoller ladite bande et l'enlever par raclage. L'invention concerne également un outil de traitement d'une plaque de verre revêtue d'un film protecteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe d'incision dudit film et au moins une lame de raclage située en aval dudit organe d'incision et conformée pour au moins décoller et soulever une bande étroite dudit film au voisinage de l'incision. L'outil de traitement peut être complété par un organe de découpage du verre placé pour entrer en contact avec le verre dans ladite bande étroite, en aval de ladite lame de raclage. Dans la présente description, le terme "aval" désigne la position d'un élément de structure par rapport à un autre en prenant en considération la direction du déplacement relatif entre l'outil et la plaque de verre. Ainsi, un élément situé en aval d'un autre produit son effet sur le verre après cet autre élément. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celleci apparaîtront mieux à la lumière de la description qui va suivre de plusieurs modes de réalisation d'un outil conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexées, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective illustrant un agencement conforme à l'invention pour couper une plaque de verre ; - les figures 2A, 2B, illustrent divers moyens pour réaliser l'incision avec une certaine sollicitation élastique ; - les figures 3A, 3B illustrent des moyens pour réaliser le raclage avec une certaine sollicitation élastique ; - la figure 4 illustre en perspective un outil complet rassemblant des éléments comparables à ceux de la figure 1, installés dans un même support pour équiper une machine automatique à couper le verre ; - la figure 4A est une vue schématique partielle selon la flèche IV de la figure 4, montrant les éléments essentiels permettant de réaliser la coupe ; - la figure 5 illustre en perspective un autre mode de réalisation d'un outil complet ; - la figure 6 illustre un autre mode de réalisation d'un tel outil ; et - la figure 7 illustre encore un autre mode de réalisation possible. Sur la figure 1, on a représenté une plaque de verre 11 revêtue d'un film protecteur 12. Cette plaque doit être coupée à l'aide d'un organe de découpage. Si on désire couper le verre plat, il est classique d'utiliser une molette 13. D'autres organes de découpage du verre peuvent être envisagés. Pour les raisons indiquées ci-dessus, cette opération de moletage est précédée, selon l'invention, d'une opération de dénudage consistant à inciser le film 12 avec, selon l'exemple, deux organes d'incision 14A, 14B parallèles, disposés pour délimiter une bande étroite 15 dudit film et à au moins décoller et soulever par raclage une telle bande étroite de ce film. Dans l'exemple de la figure 1, la bande étroite est complètement décollée et enlevée à l'aide d'une lame de raclage 16 dont le bord actif est sensiblement perpendiculaire à une direction de déplacement relatif F entre l'outil et la plaque 11. Cependant, ce bord actif peut avoir une inclinaison différente pour faciliter l'évacuation (de côté) de la bande décollée. La lame 16 est inclinée d'un angle aigu par rapport au plan de la plaque de verre. Dans l'exemple, chaque organe d'incision 14A, 14B comprend une lame tranchante disposée sensiblement perpendiculairement à ladite plaque de verre et dont l'arête est parallèle à la direction F. Comme représenté, l'agencement est tel qu'il comporte en outre un organe de découpage du verre placé pour entrer en contact avec le verre dans le prolongement de ladite bande étroite 15 en aval de ladite lame de raclage. Comme indiqué précédemment, l'organe de découpage du verre est ici une molette 13, connue en soi. Pour d'autres traitements, l'invention peut se résumer en la combinaison d'au moins un organe d'incision dudit film et d'au moins une lame de raclage située en aval dudit organe d'incision et conformée pour au moins décoller et soulever une bande étroite dudit film au voisinage de l'incision. Comme on le verra plus loin, il n'est pas nécessaire d'enlever complètement ladite bande étroite du film. Par exemple, dans le cas de l'utilisation d'une molette, il suffit de pratiquer une seule incision du film et de découper ladite plaque de verre par moletage dès que ladite bande étroite est simplement soulevée par la lame de raclage. Les figures 5 et 6 illustrent des modes de réalisation permettant ce type de traitement. La dureté de l'organe d'incision doit être choisie pour ne pas rayer le verre. La dureté maximum se situe au voisinage de 50 HRC. Des lames de rasoir ou analogue ayant une dureté de 42 HRC sont parfaitement adaptées. On pourra utiliser un matériau analogue pour constituer les lames de raclage. Outre lesdites lames de rasoir en "tôle bleue", on pourra aussi utiliser des lames découpées dans des bandes métalliques ou même des plaques en matière plastique de dureté comparable. Comme schématisé sur la figure 1, les deux lames 14A, 14B formant les deux organes d'incision parallèles sont élastiquement sollicitées vers la plaque de verre. Selon l'exemple, la sollicitation est donnée par un élément de matériau élastomère 18, élastiquement déformable, prenant appui sur les bords des organes d'incision opposés aux arêtes destinés à couper le film. Les figures 2A, 2B, montrent d'autres exemples possibles pour obtenir la même sollicitation élastique. Selon la figure 2A, une telle lame 14C comporte une portion ondulée 19 procurant l'élasticité dans un sens perpendiculaire à la plaque de verre. Dans l'exemple de la figure 2B, un ressort hélicoïdal 20 est installé entre le bord opposé à l'arête et une surface de butée fixe (non représentée) du support de la lame 14D. Une lame de raclage 16 est aussi de préférence sollicitée élastiquement contre la surface du verre. Selon l'exemple de la figure 3A, la lame 16 est encastrée dans son support 22 et la sollicitation élastique est procurée par sa propre élasticité. L'orientation de la lame est ici de l'ordre de 45 par rapport au plan de la plaque de verre cette valeur n'étant nullement critique. Selon l'exemple de la figure 3B, l'élasticité de la lame 16 est complétée par la présence d'un élément en matériau élastomère 24, élastiquement déformable, cylindrique, inséré dans un logement du support 22. La lame prend appui sur cet élément. Dans le cas d'une coupe subséquente par moletage, ces éléments élastiques permettent de régler le problème du positionnement en hauteur des lames 14, 16 par rapport à la molette, la position du support commun à tous les éléments étant réglée en fonction de la molette 13, pour obtenir l'effort de coupe voulue. La figure 4 décrit une réalisation concrète de l'outil schématisé à la figure 1, dans laquelle tous les éléments sont portés par un même support 25, représenté en traits fantômes. Il est à noter que ce support, de type connu, est de forme générale cylindrique et de dimensions prédéterminées, pour s'insérer à la place d'un support standard ne comportant que la molette, dans une machine de découpe automatique de verre plat, de type connu. On retrouve deux organes d'incision parallèles 14A, 14B, chacun en contact à sa partie supérieure avec un élément élastiquement déformable 18A, 18B. Ils sont situés de part et d'autre de la molette. La lame de raclage de la figure 1 est remplacée par deux lames de raclage 16A, 16B jouxtant respectivement les deux organes d'incision 14A, 14B. La molette s'étend en partie entre les deux ensembles constitués chacun d'une lame de raclage et d'un organe d'incision. Cependant, le point de contact P de la molette avec le verre est en aval des arêtes des deux organes d'incision et des deux lames de raclage 16A, 16B. Dans l'exemple représenté, chaque ensemble précité est formé d'une même lame pliée, la lame de raclage 16A ou 16B se raccordant par une pliure de la tôle à un bord incliné de l'organe d'incision 14A ou 14B. Les deux ensembles sont symétriques par rapport à un plan contenant l'arête circulaire de la molette. Cet agencement permet de rapprocher les lames et la molette et par conséquent d'inclure tous ces éléments dans le support. On a constaté que les deux lames de raclage situées dans le même plan incliné de part et d'autre de la molette permettent de réaliser le décollement et l'enlèvement de la bande étroite de film dans les mêmes conditions qu'illustrées à la figure 1. Si le traitement de la plaque de verre ne consiste pas en une découpe mais comprend une simple opération de dénudage marginal d'une plaque de verre, comme indiqué précédemment, l'outil peut se résumer à un seul organe d'incision et à une seule lame de raclage, éventuellement combinés en une seule pièce comme représenté sur la figure 4. Si le traitement s'applique à une plaque de verre revêtue d'un film protecteur sur chaque face, on pourra prévoir, pour la couper, deux outils situés de part et d'autre du plan dans lequel se situe ladite plaque de verre. Par exemple, l'un des outils pourra être conforme au système représenté sur la figure 4 et l'autre outil sera identique mais privé de molette. On pourra aussi procéder à partir d'un même outil en retournant la plaque de verre. La figure 5 illustre une variante dans laquelle un organe d'incision unique 114 est flanqué de deux lames de raclage 116A, 116B divergentes. Un organe de découpage est situé dans le prolongement aval de l'organe d'incision et au voisinage de celui-ci. Il s'agit d'une molette 13. Comme représenté, l'organe d'incision 114 et les deux lames de raclage 116A, 116B sont combinés en une seule pièce 48 ayant globalement une forme rappelant celle d'un soc de charrue. L'organe d'incision 114 est constitué par la pointe où se rejoignent les deux lames de raclage 116A, 116B divergentes. La pièce comporte une fenêtre 50 dans laquelle s'engage en partie la molette 13. Cet agencement permet de rapprocher la pièce 48 constituant l'organe d'incision et les lames de raclage pour que l'ensemble puisse s'insérer dans le support 25. Celui-ci abrite un élément en élastomère 18, élastiquement déformable, contre lequel la pièce 48 est en appui. Le mode de réalisation de la figure 6 est semblable à celui de la figure 5 avec un organe d'incision et une seule lame de raclage combinés en une seule pièce 52. Cette pièce se présente donc comme une plaque conformée et disposée pour présenter une arête inférieure 56 et une arête ascendante amont 58 affûtées pour inciser et soulever le film. L'organe de découpage, c'est-à-dire la molette 13, est disposé au voisinage et en aval de cette pièce 52. Cette dernière comporte aussi une fenêtre 59 dans laquelle s'engage une partie de la molette. L'incision se fait à la pointe 60 où se réunissent les deux arêtes 56, 58 et le raclage permettant de soulever le film est opéré par l'arête inférieure 56. Dans les deux exemples des figures 5 et 6, la bande étroite de film qui est décollée de la plaque de verre n'est pas enlevée. On se contente de pratiquer une incision et d'écarter le film en le soulevant pour que la molette, située juste en aval, puisse entrer directement en contact avec le verre. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 7, l'organe d'incision et de raclage est une lame 62 unique qui a, au moins au voisinage de son bord inférieur, la forme d'une tuile dont la surface concave 64 fait face au film non encore découpé. L'arête inférieure 70 de la lame 62, partiellement en appui sur la plaque, est biseautée. La lame 62 s'étend ici transversalement par rapport à la ligne de coupe de façon à entrer en contact avec la plaque sensiblement au milieu de l'arête 70. La lame est inclinée d'un angle a, aigu, par rapport à la verticale, en arrière, c'est-à-dire vers la molette 13. A l'endroit où l'arête biseautée 70 est en contact avec la plaque, le film est soulevé et distendu. De part et d'autre de cette trace, l'arête biseautée, courbe, vient refendre et récupérer la bandelette décollée, laquelle s'enroule sur elle-même. La largeur de la bandelette dépend du rayon de courbure de ladite tuile et de l'angle a | Dénudage local et éventuellement découpe d'une plaque de verre revêtue d'un film protecteur.La plaque (11) est revêtue d'un film protecteur (12) et le dénudage du verre consiste à inciser le film par au moins un organe d'incision (14A, 14B) et à au moins décoller et soulever le film sur une bande étroite (15) de celui-ci. | 1. Procédé de traitement d'une plaque de verre (11) revêtue d'un film protecteur (12), caractérisé en ce qu'il comprend une opération de dénudage du verre consistant à inciser le film et à au moins décoller et soulever, par raclage, une bande étroite (15) dudit film. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit traitement comprend une opération de découpage (13) de ladite plaque de verre et que ladite opération de dénudage précède ladite opération de découpage. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit traitement comprend une opération de dénudage marginal dans laquelle l'opération de dénudage précitée consiste à inciser ledit film parallèlement à un bord de ladite plaque de verre et à faible distance de celui-ci pour délimiter une bande étroite marginale dudit film avant de décoller ladite bande et l'enlever par raclage. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite opération de dénudage consiste à pratiquer deux incisions parallèles (14A, 14B) dudit film pour délimiter une bande étroite (15) précitée, à enlever le film de ladite bande par raclage (16) et à découper (13) ladite plaque de verre par moletage dans la partie dénudée. 5. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il consiste à pratiquer une seule incision (114, 60) dudit film et à découper ladite plaque de verre par moletage dès que ladite bande étroite est simplement soulevée. 6. Procédé selon l'une des 2, 4 ou 5, pour une plaque de verre revêtue d'un film sur ses deux faces, caractérisé en ce qu'il consiste à effectuer deux opérations de dénudage précitées en vis-à-vis sur les deux faces et à pratiquer ladite opération de découpage dans une bande étroite précitée. 7. Outil de traitement d'une plaque de verre revêtue d'un film protecteur, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un organe d'incision (14A-14D) dudit film et au moins une lame de raclage (16) située en aval dudit organe d'incision et conformée pour au moins décoller et soulever une bande étroite dudit film au voisinage de l'incision. 8. Outil selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un organe de découpage (13) du verre placé pour entrer en contact avec le verre dans le prolongement de ladite bande étroite en aval de ladite lame de raclage. 9. Outil selon la 8, caractérisé en ce que ledit organe de découpage du verre est une molette (13), connue en soi. 10. Outil selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte deux organes d'incision (14A, 14B) parallèles disposés pour délimiter une bande étroite (15) dudit film. 11. Outil selon la 10, caractérisé en ce que chaque organe d'incision comprend une lame tranchante (14A, 14B), sensiblement perpendiculaire à ladite plaque de verre. 12. Outil selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une lame de raclage (16) dont le bord actif est sensiblement perpendiculaire à une direction de déplacement relatif entre l'outil et la plaque, ladite lame étant inclinée d'un angle aigu par rapport au plan de ladite plaque de verre. 13. Outil selon la 10 ou 11, et la 12, caractérisé en ce qu'il comporte deux lames de raclage (16A, 16B) jouxtant respectivement les deux organes d'incision (14A, 14B), une molette (13) s'étendant en partie entre les deux ensembles constitués chacun d'une lame de raclage et d'un organe d'incision. 14. Outil selon la 13, caractérisé en ce que chaque ensemble précité est formé d'une même lame pliée. 15. Outil selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte un organe d'incision et une lame de raclage combinés en une seule pièce (52) disposée pour présenter une arête inférieure (56) et une arête ascendante amont (58) affûtées pour inciser et soulever ledit film, un organe de découpage (13) étant disposé au voisinage et en aval de cette pièce. 16. Outil selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte un organe d'incision (114) flanqué de deux lames de raclage (116, 116B) divergentes et un organe de découpage (13) situé dans le prolongement aval de l'organe d'incision et au voisinage de celui-ci. 17. Outil selon la 8 ou 9, caractérisé en ce qu'il comporte un organe d'incision et de raclage (62) ayant la forme d'une tuile. 18. Outil selon l'une des 7 à 17, caractérisé en ce que le ou chaque organe d'incision et la ou chaque lame de raclage sont montés de façon à être sollicités élastiquement contre la plaque de verre. | C | C03 | C03B | C03B 33 | C03B 33/02,C03B 33/10 |
FR2897896 | A1 | ATTELAGE MOBILE D'UN MOTEUR A TAUX DE COMPRESSION VARIABLE A AXE DE BIELLE AUTO-LUBRIFIE | 20,070,831 | La présente invention concerne de manière générale les attelages mobiles des moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement un attelage mobile d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable comportant un vilebrequin pourvu d'au moins deux flasques dont les faces latérales intérieures sont liées l'une à l'autre par un maneton sur lequel est monté pivotant une noix, ladite noix comporte une ouverture dans laquelle est positionné un axe de bielle qui est arrêté axialement à chacune de ses extrémités par une portion d'appui desdites faces latérales intérieures. Elle concerne également un moteur à combustion interne à taux de compression variable comprenant un bloc-cylindres. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne à taux de compression variable comprenant un attelage mobile du type précité se différencient des moteurs à combustion interne classiques en particulier par le fait que leur bielle de piston est raccordée à un des manetons du vilebrequin non pas directement, mais par l'intermédiaire d'une seconde bielle, communément appelée noix, qui est fixée sur le maneton et qui porte un axe de bielle auquel est raccordée la bielle de piston. L'axe de bielle est alors prévu pour subir de fortes contraintes mécaniques induites par la rotation de la bielle de piston par rapport à la noix. On connaît différents systèmes de fixation pour maintenir axialement l'axe de bielle par rapport à la noix. Un système de fixation axiale classique consiste en deux rainures disposées à chacune des extrémités de l'axe de bielle et destinées à accueillir des circlips prenant appui de part et d'autre de la noix. L'emploi de circlips nécessite cependant l'utilisation d'un axe de bielle suffisamment long qui dépasse de part et d'autre de la noix, ce qui augmente l'encombrement global du moteur. Le montage des circlips sur l'axe de bielle est en outre difficile et coûteux à mettre en oeuvre. Un autre système de fixation axial de l'axe de bielle sur la noix est décrit dans le document EP 1 510 675. Ce système de fixation utilise les faces latérales intérieures des flasques pour maintenir à chacune de ses extrémités l'axe de bielle. Pour cela, ces faces latérales intérieures sont ajustées l'une par rapport à l'autre de manière à ce qu'une fois la noix fixée sur le maneton, les deux extrémités de l'axe de bielle soient en contact avec les faces latérales intérieures des deux flasques qui le maintiennent axialement. Lorsque le moteur fonctionne, les extrémités de l'axe de bielle glissent alors chacune sur une portion d'appui desdites faces latérales intérieures à une vitesse élevée. L'inconvénient principal d'un tel système de fixation est que le glissement à haute vitesse de l'axe de bielle sur les faces latérales intérieures des flasques chasse l'huile de lubrification des portions d'appui, ce qui non seulement provoque l'usure à moyen terme des portions d'appui des deux flasques, dégradant ainsi les performances du moteur, mais aussi risque d'engendrer le grippage de l'axe de bielle sur les flasques et par conséquent la destruction du moteur. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la présente invention propose un attelage mobile dans lequel la portion d'appui de chacune des faces latérales des flasques du vilebrequin est autolubrifiée. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un attelage mobile tel que défini dans l'introduction, dans lequel il est prévu que chaque portion d'appui forme une saillie circulaire sur une des faces latérales intérieures des flasques adaptée à s'appliquer contre une partie seulement d'une des extrémités de l'axe de bielle. Ainsi, grâce à l'invention, chaque portion d'appui est décalée axialement par rapport au restant de la face latérale intérieure du flasque correspondant si bien que la surface de chaque extrémité de l'axe de bielle n'est jamais totalement au contact d'une face latérale d'un des deux flasques. La surface de contact entre la portion d'appui de la face latérale de chaque flasque et la surface de chaque extrémité de l'axe de bielle forme alors une ellipse pointue de surface faible et constante quelle que soit la position angulaire du vilebrequin, ce qui diminue les frottements néfastes vis-à-vis des performances et de la durée de vie du moteur. Cette surface de contact est en outre décalée par rapport à l'axe géométrique de l'axe de bielle si bien que la rotation de la noix autour d'un des manetons du vilebrequin induit un mouvement de rotation de l'axe de bielle dans l'ouverture de la noix. Ce mouvement de rotation permet alors de créer un appel de lubrifiant entre les extrémités de l'axe de bielle et les portions d'appui associées. Par ailleurs, cette solution technique est peu coûteuse à mettre en oeuvre et facilite le montage de l'axe de bielle dans l'ouverture de la noix. Selon une première caractéristique avantageuse de l'attelage mobile conforme à l'invention, la saillie circulaire présente un axe confondu avec l'axe du 5 maneton. Avantageusement, chaque saillie circulaire est un disque qui forme un épaulement sur au moins une partie de son contour, à sa jonction avec le restant de la face latérale intérieure correspondante. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention, chacune 10 desdites saillies circulaires présente un rayon supérieur à la plus petite distance séparant l'axe du maneton du contour de l'ouverture de la noix et chacune desdites saillies circulaires présente un rayon inférieur à la distance séparant l'axe du maneton du centre de l'ouverture de la noix. Ainsi, l'ellipse pointue formée par la surface de contact est intégralement 15 positionnée d'un côté de l'axe géométrique de l'axe de bielle si bien que le mouvement de rotation de l'axe induit par la rotation de la noix autour du maneton du vilebrequin est fortement amplifié. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'attelage mobile selon l'invention sont les suivantes : 20 - chaque flasque comporte une paroi supérieure arrondie dont la tranche suit une portion du contour de ladite saillie circulaire ; et - la noix comporte une autre ouverture, d'axe parallèle à l'axe de ladite première ouverture, qui accueille un axe de contrôle lié à l'extrémité d'une bielle de contrôle montée à pivotement sur un excentrique d'un arbre de contrôle dont 25 la position angulaire est commandée par un actionneur. L'invention concerne également un moteur à combustion interne tel que défini dans l'introduction, dans lequel le bloc cylindres comporte intérieurement un tel attelage mobile. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION 30 La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue éclatée en perspective d'un attelage mobile selon l'invention ; et - la figure 2 est une vue partielle en coupe transversale de l'attelage mobile de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un attelage mobile 1 d'un bloc cylindres d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable. Cet attelage mobile 1 comprend en particulier quatre pistons 10 (dont un seul est ici représenté) destinés à coulisser chacun dans un cylindre distinct du bloc cylindres. Chaque piston 10 présente la forme d'un cylindre creux dont la face supérieure est fermée pour former, avec le cylindre dans lequel il coulisse, une chambre de corbustion, dont la face inférieure est ouverte pour permettre le montage d'une bielle de piston 20, et dont la face latérale est percée de deux ouvertures coaxiales qui débouchent de part et d'autre du piston 10 et qui sont destinées à accueillir un axe de piston 11. Ce dernier est bloqué axialement dans ces ouvertures d'un côté par un circlip 12, et, de l'autre par un épaulement réalisé dans l'une des deux ouvertures coaxiales du piston 10. De manière connue en soi, la bielle de piston 20, de forme allongée, comprend à une de ses extrémités une ouverture montée sur l'axe de piston 11 dans le piston 10, et, à l'autre de ses extrémités, une ouverture montée sur un axe de bielle 21. L'axe de piston 11 permet à la bielle de piston 20 de tourner librement par rapport au piston 10. L'attelage mobile du bloc cylindres comprend également un vilebrequin 60 comprenant sur sa longueur une suite de quatre paires de flasques 62A, 62B. Les paires de flasques sont raccordées les unes aux autres par des tourillons d'axe V confondu avec l'axe du vilebrequin 60. Les deux flasques 62A, 62B d'une même paire sont en revanche raccordés l'un à l'autre par un maneton 61 cylindrique d'axe W parallèle et distinct de l'axe V du vilebrequin 60. Les flasques 62A, 62B présentent tous une forme identique avec une première partie, sur laquelle est fixé un des manetons 61, dont la tranche suit un contour arrondi autour de l'axe W du maneton 61 correspondant, et une deuxième partie plus épaisse et de plus grande superficie communément appelée balourd et destinée à équilibrer le vilebrequin 60. Deux coussinets 32 en forme de demi-coques s'appliquent sur la face latérale cylindrique de chaque maneton 61 pour les recouvrir intégralement. Ces coussinets 32 présentent une longueur égale à la distance séparant les faces latérales intérieures en vis-à-vis des deux flasques 62A, 62B de chaque paire si bien que ces flasques forment des arrêts axiaux pour ces coussinets 32. Une noix 30, sorte de bielle pourvue d'une ouverture centrale et d'ouvertures latérales 36, 37 d'axes parallèles, est engagée au niveau de son ouverture centrale sur un des manetons 61, au-dessus des coussinets 32. Plus précisément, cette noix 30 comporte deux parties 31A, 31B distinctes séparées selon un plan médian longitudinal de son ouverture centrale et destinées à être vissées l'une sur l'autre, autour du maneton 61 correspondant, par des vis de fixation 35. La bordure de l'ouverture centrale de la noix 30 présente, sur chacune des faces de la noix, une couronne dont l'extrémité libre prend appui sur la face latérale intérieure d'un des flasques 62A, 62B de sorte que la noix 30 est arrêtée axialement sur le maneton 61 par ces flasques. En outre, le diamètre de l'ouverture centrale de la noix 30 est ajusté par rapport au diamètre extérieur des coussinets 32 de telle sorte que la noix 30 est libre en rotation autour du maneton 61. La noix 30 comporte par ailleurs, sur une première partie 31A, deux oreilles s'étendant dans des plans orthogonaux à l'axe W du maneton 61. Ces deux oreilles sont espacées l'une par rapport à l'autre d'une distance correspondant à l'épaisseur des extrémités percées de la bielle de piston 20. Ces oreilles sont percées de deux desdites ouvertures latérales 36. Ces deux ouvertures latérales 36 sont coaxiales et présentent un diamètre égal au diamètre de l'ouverture d'extrémité correspondante de la bielle de piston 20. L'axe de bielle 21, sur lequel est montée la bielle de piston 20, est engagé dans les deux ouvertures latérales 36 des deux oreilles de la première partie 31A de la noix 30. Il est arrêté axialement par rapport à la noix 30 à chacune de ses extrémités par une portion d'appui des faces latérales intérieures des flasques 62A, 62B. L'axe de bielle 21 permet donc à la bielle de piston 20 et à la noix 30 de pivoter librement l'un par rapport à l'autre autour de son axe géométrique. Ainsi, le mouvement alternatif rectiligne du piston 10 peut être transformé, par l'intermédiaire de la bielle de piston 20 et de la noix 30, en un mouvement de rotation continu du vilebrequin 60. La noix 30 comporte par ailleurs, sur une deuxième partie 31B, deux autres oreilles parallèles semblables aux oreilles de sa première partie 31A et également pourvues de deux desdites ouvertures latérales 37 qui sont adaptées à recevoir un axe de contrôle 33. Cet axe de contrôle 33 présente, pour son arrêt axial par rapport à la noix 30, deux rainures disposées sur le pourtour de ses deux extrémités et destinées à accueillir deux circlips adaptés à prendre appui de part et d'autre des oreilles de la deuxième partie 31B de la noix 30. Une biellette de contrôle 40 de forme allongée est pourvue à une de ses extrémités d'une ouverture engagée sur l'axe de contrôle 33, entre les deux oreilles de la deuxième partie 31 B de la noix 30. La biellette de contrôle 40 porte, sur son autre extrémité, deux bras en arc de cercle définissant intérieurement une première portion d'une ouverture circulaire. Cette autre extrémité de la biellette de contrôle est en outre adaptée à accueillir une tête de biellette 41 présentant également deux bras en arc de cercle définissant intérieurement une seconde portion de l'ouverture circulaire. Cette ouverture circulaire, formée par la biellette de contrôle 40 et la tête de biellette 41, est engagée sur un excentrique d'un arbre de contrôle 50. Deux coussinets 42 sont disposés sur cet excentrique, à l'intérieur de l'ouverture circulaire de la biellette de contrôle 40. L'arbre de contrôle 50 porte par ailleurs en son centre une came 51 venant de formation avec lui qui est reliée à des moyens de commande (non représentés) adaptés à faire varier sa position angulaire. De tels moyens de contrôle peuvent par exemple être constitués d'un bras raccordé d'un côté à ladite came 51, et de l'autre, à une tige d'un vérin pneumatique. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse, chaque portion d'appui des faces latérales intérieures des flasques 62A, 62B forme une saillie circulaire 64A, 64B sur ces faces latérales intérieures adaptée à s'appliquer contre une partie seulernent d'une des extrémités 21A, 21B de l'axe de bielle 21. Plus précisément, comme le montre la figure 2, chaque saillie circulaire 64A, 64B forme ici un disque en saillie des faces latérales intérieures des flasques 62A, 62B dont l'axe est confondu avec l'axe W du maneton 61. Avantageusement, chaque disque comporte une partie de sa tranche confondue avec celle du flasque 62A, 62B correspondant et une autre partie de sa tranche qui forme un épaulement 63A, 63B à sa jonction avec le restant de la face latérale intérieure dudit flasque, c'est-à- dire avec le balourd. Cet épaulement permet en particulier de s'assurer que, lorsque l'axe de bielle 21 est disposé entre les balourds des flasques, seule une partie de ses extrémités 21A, 21B est en contact avec les portions d'appui des faces latérales intérieures des flasques. Chaque disque formé par une des saillies circulaires 64A, 64B présente un rayon compris entre, d'une part, la plus petite distance séparant l'axe W du maneton du contour de l'ouverture 36 de la noix 30, et, d'autre part, la distance séparant l'axe W de l'axe de l'ouverture 36 de la noix 30. En fonctionnement, les pistons 10 du bloc cylindres selon l'invention montent et descendent dans leur cylindre ce qui provoque un mouvement de translation de l'axe de piston 11 et de rotation alternatif de la bielle de piston 20 autour de l'axe de piston 11. L'arbre de commande 50 est quant à lui fixe si bien que la bielle de 25 commande 40 ne peut présenter qu'un mouvement de rotation alternatif autour de l'axe de commande 50. Par conséquent, la noix 30 qui est liée, d'une part, à la bielle de piston 20, et, d'autre part, à la biellette de commande 40, présente un mouvement permettant d'entraîner en rotation le vilebrequin 60 autour de son axe V. 30 L'axe de bielle 21 glisse donc le long du contour de chaque disque en saillie 64A, 64B des faces latérales intérieures des flasques 62A, 62B. La surface de contact entre chacune des extrémités 21A, 21B de l'axe de bielle 21 et chaque disque en saillie 64A, 64B présente une forme d'ellipse pointue. Ainsi, les frottements engendrés par les flasques 62A, 62B sur l'axe de bielle 21 possèdent un point d'application décentré par rapport à l'axe géométrique de l'axe de bielle 21, ce qui provoque la rotation de l'axe de bielle 21 dans l'ouverture 36 de la noix 30. Cette rotation crée alors un appel de lubrifiant entre chacune des extrémités 21A, 21B de l'axe de bielle 21 et chaque disque en saillie 64A, 64B qui permet d'autolubrifier ladite surface de contact. Afin de modifier le taux de compression du moteur à combustion interne, les moyens de commande corrigent la position angulaire de l'arbre de commande 50, ce qui change la position de ses excentriques et par conséquent la position de l'axe de pivotement de chaque biellette de commande 40. La trajectoire de la noix 30 étant par conséquent modifiée, la course du piston 10 dans les cylindres du bloc moteur varie, ce qui modifie le taux de compression du moteur. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit | La présente invention concerne un attelage mobile (1) d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable comportant un vilebrequin (60) pourvu d'au moins deux flasques (62A, 62B) dont les faces latérales intérieures sont liées l'une à l'autre par un maneton (61) sur lequel est monté pivotant une noix (30), ladite noix comporte une ouverture (36) dans laquelle est positionné un axe de bielle (21) qui est arrêté axialement à chacune de ses extrémités (21A, 21B) par une portion d'appui (64A, 64B) desdites faces latérales intérieures.Selon l'invention, chaque portion d'appui forme une saillie circulaire (64A, 64B) sur une des faces latérales intérieures des flasques adaptée à s'appliquer contre une partie seulement d'une des extrémités de l'axe de bielle. | 1. Attelage mobile (1) d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable comportant un vilebrequin (60) pourvu d'au moins deux flasques (62A, 62B) dont les faces latérales intérieures sont liées l'une à l'autre par un maneton (61) sur lequel est monté pivotant une noix (30), ladite noix (30) comporte une ouverture (36) dans laquelle est positionné un axe de bielle (21) qui est arrêté axialement à chacune de ses extrémités (21A, 21B) par une portion d'appui (64A, 64B) desdites faces latérales intérieures, caractérisé en ce que chaque portion d'appui forme une saillie circulaire (64A, 64B) sur une des faces latérales intérieures des flasques (62A, 62B) adaptée à s'appliquer contre une partie seulement d'une des extrémités (21A, 21B) de l'axe de bielle (21). 2. Attelage mobile (1) selon la 1, caractérisé en ce que la saillie circulaire (64A, 64B) présente un axe confondu avec l'axe du maneton (W). 3. Attelage mobile (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque saillie circulaire (64A, 64B) est un disque qui forme un épaulement (63A, 63B) sur au moins une partie de son contour, à sa jonction avec le restant de la face latérale intérieure correspondante. 4. Attelage mobile (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que chacune desdites saillies circulaires (64A, 64B) présente un rayon supérieur à la plus petite distance séparant l'axe du maneton (W) du contour de l'ouverture (36) de la noix (30). 5. Attelage mobile (1) selon l'une des 1 et 4, caractérisé en ce que chacune desdites saillies circulaires (64A, 64B) présente un rayon inférieur à la distance séparant l'axe du maneton (W) du centre de l'ouverture (36) de la noix (30). 6. Attelage mobile (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que chaque flasque (62A, 62B) comporte une paroi supérieure arrondie dont la tranche suit une portion du contour de ladite saillie circulaire (64A, 64B). 7. Attelage mobile (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la noix (30) comporte une autre ouverture (37), d'axe parallèle à l'axe de ladite première ouverture (36), qui accueille un axe de contrôle (33) lié à l'extrémité d'une bielle de contrôle (40, 41) montée à pivotement sur unexcentrique d'un arbre de contrôle (50) dont la position angulaire est commandée par un actionneur. 8. Moteur à combustion interne à taux de compression variable comprenant un bloc-cylindres pourvu d'une chambre de combustion, caractérisé 5 en ce que le bloc cylindres comporte intérieurement un attelage mobile (1) selon l'une des précédentes. | F | F02 | F02D,F02B | F02D 15,F02B 75 | F02D 15/02,F02B 75/32 |
FR2893276 | A1 | SYSTEME DE REFROIDISSEMENT POUR MOTEUR | 20,070,518 | L'invention se rapporte à un système de refroidissement pour moteur et notamment un tel système intégré à un véhicule automobile. Pour des questions de normes de prestation au client (rapidité de réparation, sécurité, etc.), les véhicules automobiles intègrent de plus en plus des modules interchangeables placés stratégiquement sous le capot du moteur. Cela permet notamment, lorsque qu'un choc a lieu à faible vitesse, de io pouvoir repartir grâce l'impact d'un minimum de pièces facilement remplaçables. A titre d'exemple, il est important que le radiateur du système de refroidissement du moteur ne soit pas touché afin de pouvoir repartir après le choc. Cependant, il est difficile avec la compacité des porte-à-faux actuels de 15 pouvoir limiter l'intrusion de la traverse jusqu'au radiateur. Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant un système préservant l'intégrité du radiateur même en cas de forte intrusion. 20 A cet effet, l'invention se rapporte à un système de refroidissement notamment pour moteur comportant une structure sur laquelle sont montés un radiateur et un dispositif de ventilation caractérisé en ce qu'il comporte un système de déplacement de l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation 25 en cas de chocs. Conformément à d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention : - le système de déplacement comporte un dispositif de fixation de l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation 30 sur la structure permettant le montage à rotation de l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation ; - le système de déplacement comporte un dispositif de blocage en rotation de l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation par rapport à la structure ; - le dispositif de blocage est du type sécable pour permettre, lors d'un choc supérieur à un seuil prédéterminé, la liberté de mouvement du dispositif de fixation ; - le dispositif de blocage comporte deux plots fixes montés sur la structure en vis-à-vis d'une des deux faces io principales du radiateur ; - le dispositif de fixation comporte un corps principal formant une attache destinée à recevoir l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation et comprenant un doigt formant un crochet sensiblement cylindrique pour 15 coopérer avec une attache solidaire de la structure ; - le doigt formant un crochet comporte une gorge annulaire qui permet la rotation par glissement dudit ensemble radiateur ù dispositif de ventilation par rapport à la structure ; 20 - le dispositif de fixation comporte deux corps principaux situés l'un et l'autre sur un axe sensiblement vertical médian de la longueur du radiateur ; - l'énergie dudit chocs est transmis audit radiateur par l'intermédiaire de cloisons anti-recyclage ; 25 - un condenseur est monté solidaire de l'ensemble radiateur ù dispositif de ventilation ; L'invention se rapporte également à un véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un système de refroidissement conforme à l'une quelconques des variantes 30 ci-dessus. D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquelles : 35 -la figure 1 est une vue en perspective d'un système de refroidissement selon l'invention ; - la figure 2 est une représentation en coupe partielle selon l'axe II-II de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de fixation selon l'invention ; - les figures 4 et 5 sont des vues de dessus d'un système de refroidissement selon l'invention avant et après un choc ; Dans l'exemple illustré à la figure 1, on peut voir un système de refroidissement généralement annoté 1. Il comporte io principalement une structure 3, un condenseur 5, un radiateur 7, un dispositif de ventilation 9 et un système de déplacement 11 de l'ensemble condenseur 5 û radiateur 7 û dispositif de ventilation 9. Comme visible aux figures 1 et 4, la structure 3 est montée 15 fixe préférentiellement entre deux bras 13 et 15, également appelés brancards, de la caisse 17 du véhicule automobile. De manière préférée, la structure 3 est montée sensiblement parallèlement par rapport à l'axe transversal A dudit véhicule automobile aux jonctions entre les bras 13, 15 et leur 20 absorbeur respectif 19, 21. On peut voir notamment que les absorbeurs 19 et 21 sont reliés entre eux par une traverse 23. Dans l'exemple illustré à la figure 1, on peut voir que le condenseur 5, le radiateur 7 et le dispositif de ventilation 9 forment un empilement qui permet aux deux premiers (c'est-à- 25 dire situés vers l'avant du véhicule automobile) de profiter du courant d'air généré par le dernier (c'est-à-dire le plus proche du moteur). De façon connue, pour éviter la récupération d'air chaud venant du moteur, l'ensemble condenseur 5 û radiateur 7 û dispositif de ventilation 9 peut comporter des cloisons anti- 30 recyclage 25 et 27. Cette configuration étant connue, elle ne sera pas d'avantage expliquée ci-après. Bien entendu, si le véhicule automobile ne comporte pas de climatisation, le système de refroidissement 1 n'a pas la nécessité de comporter un condenseur 5. De plus, le dispositif 35 de ventilation 9 peut être placé non pas derrière le radiateur 7 mais entre la traverse 23 et l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7. Le système de déplacement 11 comporte un dispositif de fixation 29 de l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7 ù dispositif de ventilation 9 par rapport à la structure 3 et un dispositif de blocage 31 dudit dispositif de fixation 29. Le dispositif de fixation 29 comporte deux corps principaux 33 et 35 situés l'un et l'autre sur un axe B sensiblement vertical médian de la longueur du radiateur 7 (sensiblement parallèle à io l'axe A). Les deux corps principaux 33 et 35 sont ainsi respectivement montés au niveau de la partie haute et de la partie basse de l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7 ù dispositif de ventilation 9. Préférentiellement, les corps 33 et 35 sont identiques afin de diminuer le nombre de pièces du 15 dispositif de fixation 29. Comme illustré dans l'exemple de la figure 3, on peut voir un corps 33 ou 35, selon l'invention, qui forme une attache 37 destinée à recevoir l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7 ù dispositif de ventilation 9 et comprenant un doigt 39 formant 20 un crochet sensiblement cylindrique destiné à coopérer avec une attache 41 solidaire de la structure 3. L'attache 37 comporte un crochet 43 destiné à s'ancrer contre la partie supérieure du radiateur 7 et un épaulement 45 destiné à s'ancrer sur le rebord 47 courant sur la longueur du 25 radiateur 7 comme visible à la figure 2. On peut également voir que le corps principal 33 comporte une extrémité basse 47 formant mortaise pour une extrémité du condenseur 5 comme visible à la figure 2. Le doigt 39 formant crochet, essentiellement formé en un 30 matériau élastique tel qu'un polymère, comporte une gorge annulaire 49 dans laquelle s'ancre l'attache 41 au moyen d'une agrafe 51 sensiblement en forme de U. Le doigt 39 peut être, par exemple, venu de moulage avec le corps principal 33. On s'aperçoit que la configuration du dispositif de fixation 29 qui comporte deux corps principaux 33 et 35 permet à l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7 ù dispositif de ventilation 9 de pouvoir imprimer une rotation trigonométrique ou rétrograde par rapport à la structure 3 au moyen d'un glissement de chaque agrafe 51 de l'attache 41 dans chaque gorge 49 du doigt 39. Par la nature élastique du doigt 39, l'ensemble condenseur 5 ù radiateur 7 ù dispositif de ventilation 9 est avantageusement suspendu sur la structure 3 sans transmissions de vibrations. io Comme illustré dans l'exemple de la figure 1, le dispositif de blocage 31 est destiné à interdire la liberté de rotation offerte par la configuration du dispositif de fixation 29. Il comporte deux plots 53 et 55 montés sensiblement verticalement et préférentiellement symétriquement par rapport à l'axe B dans 15 la partie basse de la structure 3. Ils sont l'un et l'autre montés en vis-à-vis d'une des faces principales du radiateur 7 (la face avant dans l'exemple illustré à la figure 1) et respectivement sensiblement à l'aplomb des cloisons anti-recyclage 27 et 25. Préférentiellement, les plots 53 et 55 sont du type sécable, 20 c'est-à-dire qu'ils comportent une zone de faiblesse propre à céder en cas de contrainte exercée par le radiateur 7. De manière préférée, le seuil prédéterminé d'énergie est inférieur à l'énergie nécessaire pour casser par cisaillement une cloison anti-recyclage 25 ou 27. Le seuil est borné 25 préférentiellement à l'énergie induite par l'inertie d'un véhicule automobile à une vitesse de 16 km.h-' qui coïncide avec l'énergie maximale que peut supporter un absorbeur 19, 21. A titre d'exemple pour un véhicule automobile de 1,5 t à 16 km.h-1, cela représente, en utilisant l'expression E=%xmxv2, une 30 énergie d'environ 15 kJ. Les plots 53 et 55 peuvent être montés dans des évidements de la structure 3, par exemple, par emmanchement à force, par clippage ou par vissage afin qu'ils puissent être remplaçable. L'explication des différentes phases du système de 35 déplacement 11 lors d'un choc vont être décrites ci-dessous en référence aux figures 4 et 5. Une première phase correspond à l'état de déformation entre l'état initial comme illustré à la figure 4 et l'état dans lequel la traverse 23 commence à toucher une des cloisons anti-recyclage 25 ou 27. Si la déformation s'arrête à cette phase, le véhicule automobile peut repartir et la caisse 17 du véhicule automobile n'a pas besoin d'être changée. Dans une deuxième phase, une partie de l'énergie fournie par l'inertie du véhicule automobile est transmise au radiateur 7 io par successivement la traverse 23 et une ou les deux cloisons anti-recyclage 25 et/ou 27. Dans une troisième phase, l'énergie transmise devient supérieure au seuil prédéterminé ce qui entraîne la scission d'un des plots 53 ou 55. Le dispositif de fixation 29 devient alors libre en rotation par 15 rapport à la structure 3. Dans une quatrième phase, l'énergie transmise est utilisée pour pivoter l'ensemble condenseur 5 û radiateur 7 û dispositif de ventilation 9 par rapport à la structure 3. A ce stade, le véhicule automobile peut repartir pour un garage et le nombre de pièces à changer n'est pas 20 conséquent. Dans une cinquième phase, le pivotement maximal est atteint et la ou les cloisons anti-recyclage 25 et/ou 27 cèdent à leur tour. Cela correspond à l'exemple illustré à la figure 5. Après la cinquième phase si l'énergie n'est pas totalement absorbée, 25 c'est-à-dire si le choc a eu lieu préférentiellement à une vitesse supérieure à 16 km.h-1, l'intégrité de l'ensemble condenseur 5 û radiateur 7 û dispositif de ventilation 9 ne peut plus être préservée. Néanmoins, on comprend que si le choc a lieu à une vitesse inférieure à 16 km.h-1, l'ensemble 30 condenseur 5 û radiateur 7 û dispositif de ventilation 9 sera préservé et il suffira de remplacer le plot 55 et/ou 53 cassé(s) pour bloquer à nouveau le dispositif de fixation 29. Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et 35 modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, il peut être prévu au moins un impacteur dédié pour remplacer la fonction de transmission d'énergie des cloisons anti-recyclage 25 ou 27. De plus, le dispositif de fixation 29 peut être de configuration différente comme, par exemple, comporter une interaction différente des corps principaux 33 et 35 par rapport à la structure 3 ou comporter des corps principaux 33 et 35 étant monobloc avec le radiateur 7 et/ou le condenseur 5 et/ou le dispositif de ventilation 9. Il peut également être envisagé qu'il n'y ait qu'une seule attache 41 sur la partie supérieure ou io inférieure de la structure 3 pour limiter les coûts en la remplaçant par un simple trou circulaire. Enfin, il peut être envisager un dispositif de blocage 31 de configuration différente de part, par exemple, l'endroit où sont montés les plots 53 et 55 ou la constitution dudit dispositif de 15 blocage 31 | L'invention se rapporte à un système de refroidissement (1) notamment pour moteur comportant une structure (3) sur laquelle sont montés un radiateur (7) et un dispositif de ventilation (9). Selon l'invention, il comporte un système de déplacement (11) de l'ensemble radiateur (7) - dispositif de ventilation (9) en cas de chocs.L'invention trouve son application notamment dans le domaine des véhicules automobiles. | 1. Système de refroidissement (1) notamment pour moteur comportant une structure (3) sur laquelle sont montés un radiateur (7) et un dispositif de ventilation (9) caractérisé en ce qu'il comporte un système de déplacement (11) de l'ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9) en cas de chocs. 2. Système de refroidissement (1) selon la 1, caractérisé en ce que le système de déplacement (11) io comporte un dispositif de fixation (29) de l'ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9) sur la structure (3) permettant le montage à rotation de l'ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9). 3. Système de refroidissement (1) selon la 2, 15 caractérisé en ce que le système de déplacement (11) comporte un dispositif de blocage (31) en rotation de l'ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9) par rapport à la structure (3). 4. Système de refroidissement (1) selon la 3, 20 caractérisé en ce que le dispositif de blocage (31) est du type sécable pour permettre, lors d'un choc supérieur à un seuil prédéterminé, la liberté de mouvement du dispositif de fixation ( 29 ) 5. Système de refroidissement (1) selon la 4, 25 caractérisé en ce que le dispositif de blocage (31) comporte deux plots (53, 55) fixes montés sur la structure (3) en vis-à-vis d'une des deux faces principales du radiateur (7). 6. Système de refroidissement (1) selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (29) comporte un corps principal (33, 35) formant une attache (37) destinée à recevoir l'ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9) et comprenant un doigt (39) formant un crochet sensiblement cylindrique pour coopérer avec une attache solidaire de la structure. 7. Système de refroidissement (1) selon la 6, caractérisé en ce que le doigt (39) formant un crochet io comporte une gorge annulaire (49) qui permet la rotation par glissement dudit ensemble radiateur (7) ù dispositif de ventilation (9) par rapport à la structure (3). 8. Système de refroidissement (1) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le dispositif de fixation (29) comporte 15 deux corps principaux (33, 35) situés l'un et l'autre sur un axe (B) sensiblement vertical médian de la longueur du radiateur (7). 9. Système de refroidissement (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'énergie 20 dudit chocs est transmis audit radiateur par l'intermédiaire de cloisons anti-recyclage (25, 27). 10. Système de refroidissement (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'un condenseur (5) est monté solidaire de l'ensemble radiateur (7) 25 ù dispositif de ventilation (9). 11 . Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte un système de refroidissement (1) conforme à l'une quelconques de 1 à 10. | B | B60 | B60K,B60R | B60K 11,B60R 19 | B60K 11/04,B60R 19/34,B60R 19/52 |
FR2891875 | A3 | DISPOSITIF D'INJECTION A RAMPE COMMUNE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET INJECTION DE CARBURANT | 20,070,413 | La présente invention concerne un dispositif d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne et injection de carburant, par exemple un moteur Diesel, à rampe d'injection commune, classiquement appelé moteur à injection par "common rail". Plus particulièrement, elle concerne les moyens visant à supprimer ou au moins limiter les interactions entre différentes injections, pour que les paramètres effectifs de chaque injection, tels que la durée de l'injection, le débit et la pression, soient le plus précisément possibles les paramètres désirés. Dans les systèmes d'injection dits "common rail" ou "à rampe commune" (diesel, essence ou tout autre carburant), chaque injection engendre, dans le circuit de carburant haute pression, des ondes de pression responsables d'interactions entre les injections. Ces interactions se traduisent par une mauvaise maîtrise de la quantité de carburant introduite dans le cylindre, rendant ainsi très difficile la mise au point des moteurs pendant les phases de développement, et engendrant des évolutions de leur comportement pendant la durée de vie du moteur. Ce problème est de plus en plus critique avec l'apparition des injections multiples autorisées par les nouveaux systèmes d'injection. Ce procédé, qui vise à satisfaire des normes de dépollution de plus en plus contraignantes, consiste à découper une injection, utile pour un cycle du moteur, en plusieurs injections plus petites, décalées dans le temps de manière à avoir un effet globalement optimal du point de vue de la combustion, des rejets, du fonctionnement des dispositifs annexes du moteur, tel que pot catalytique, filtre à particule, etc. Dans les systèmes d'injection actuels à rampe commune, le débit de carburant injecté est fonction de la durée de pilotage de l'injecteur et de la pression dans le circuit hydraulique haute pression. Une cartographie implantée dans le calculateur qui gère ces paramètres permet de calculer la durée de pilotage de l'injecteur sur la base du débit demandé (capteur d'accélération) et de la pression appliquée (capteur de pression sur rampe). Dans le cas de l'utilisation de deux injections consécutives, et afin de maîtriser la quantité de carburant introduite, l'interaction entre les deux injections est corrigée par une deuxième cartographie qui modifie le temps d'injection de la deuxième injection en fonction de la précédente, pour que globalement la quantité de carburant injectée soit correcte. Une autre solution consiste en une correction du temps d'activation des injecteurs lors de l'injection n 2 à l'aide d'un algorithme estimant les variations de la quantité injectée, dues à l'injection précédente. Pour les solutions du premier type, la deuxième cartographie ne peut être établie qu'une fois figés les paramètres de l'injection précédente puisque les oscillations de pression en dépendent. Cette solution est donc par construction inactive pendant la phase de mise au point. Les solutions du deuxième type sont très difficiles à mettre au point, compte tenu du nombre important de paramètres à prendre en compte pour écrire l'algorithme de correction (dimensions géométriques du circuit de carburant, pression d'injection, température, quantité injectée lors de la première injection, quantité injectée lors de la deuxième injection, intervalle de temps séparant les deux injections, etc.). De plus, ces solutions sont très sensibles aux dispersions industrielles de fabrication et à l'usure en cours de service. Par ailleurs, il est connu, par exemple par EP-780569, EP-1217202 et FR2845129, que les ondes de pression se propageant dans la ligne hydraulique de transport du carburant peuvent être amorties en insérant en sortie de la rampe commune d'alimentation un artifice hydraulique, tel qu'un ajutage calibré ou une restriction fonctionnant en écoulement en couche mince, de manière à créer une perte de charge propre à un tel amortissement. Cependant, pour ne pas pénaliser la pression d'injection pendant l'ouverture de l'injecteur, on cherche à minimiser les pertes de charge globales. La forme des artifices hydrauliques insérés en sortie de la rampe commune résulte donc d'un compromis entre l'atténuation des oscillations de pression et l'inévitable chute de pression d'injection qui résulte de ces restrictions. La figure 1 illustre schématiquement les besoins requis pour un fonctionnement optimal : - les pertes de charge créées par l'artifice hydraulique, ici l'ajutage calibré 4, situé à l'entrée du tube 3 reliant la rampe commune 1 à l'injecteur 2, devraient être importantes dans le sens de l'injecteur vers la rampe, afin d'atténuer les ondes de pression remontant le long du tube 3 haute pression pour se réfléchir en sortie de rampe au niveau de l'artifice hydraulique 4, - dans le sens contraire, c'est à dire de la rampe commune 1 vers l'injecteur 2, les pertes de charges devraient être faibles pour limiter la chute de pression, néfaste vis-à-vis des performances du moteur. Pour tenter d'atténuer les ondes de pression remontant dans le tube haute pression vers la rampe commune, sans cependant créer une restriction source de perte de charge supplémentaire, il a aussi été proposé, par le document DE-19720913, de placer autour de la rampe commune, et au niveau de chacune de ses sorties, un deuxième tube, sensiblement coaxial à celui formant la rampe commune, ce deuxième tube formant avec la rampe une chambre annulaire, et le tube d'injecteur haute pression étant raccordé sur cette chambre, en un point distant de l'orifice correspondant de la rampe commune. Ainsi, la présence de cette chambre, combinée avec l'orifice de sortie de la rampe commune, assure un amortissement des ondes remontant du dit tube, ces ondes se dissipant dans la chambre et étant freinées, dans le sens injecteur-rampe commune, par l'orifice de la dite rampe, sans besoin de réduire sensiblement la section de ce dernier. Cependant, si cet orifice de faible dimension est favorable en terme d'atténuation des oscillations de pression, il reste défavorable du point de vue de la chute de pression d'injection engendrée. La présente invention a pour but d'apporter une nouvelle solution au problème des interactions des injections dans uns système d'injection à rampe commune et vise en particulier à fournir un nouveau dispositif d'injection apte à amortir les ondes de pressions générées dans la ligne d'injection. Avec ces objectifs en vue, l'invention a pour objet un dispositif d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne et injection de carburant comportant une rampe d'injection commune s'étendant selon une direction axiale et comportant un orifice d'entrée et des orifices de sortie sensiblement radiaux répartis le long de la rampe selon la direction axiale et reliés chacun à un injecteur, caractérisé en ce que la rampe commune comporte, face à chaque orifice de sortie, un obstacle située à l'intérieur de la rampe et de forme adaptée à réfléchir des ondes de pression provenant des dits orifices de sortie. Ces obstacles permettent de maîtriser les réflexions des ondes de pression émises par les injecteurs, se propageant dans le circuit haute pression, et parvenant à la rampe commune par ses orifices de sortie. De plus, en jouant sur la forme de ces obstacles et le phasage entre injections, ces obstacles peuvent contribuer à une augmentation de la pression d'injection favorable en terme de performances moteur. L'onde arrivant à un orifice de sortie peut ainsi être soit dispersée par réflexion sur un obstacle de forme convexe situé face au dit orifice, soit renvoyée vers sa source, c'est à dire vers le tube d'injecteur raccordé à l'orifice de sortie concerné, par réflexion sur un obstacle de forme concave placé également en face du dit orifice. La disposition et la constitution des obstacles peuvent faire l'objet de diverses variantes, la rampe pouvant être forgée ou préférentiellement mécano soudée pour mieux accommoder des formes d'obstacles qui peuvent être complexes. Selon des dispositions complémentaires de l'invention, alternatives ou pouvant être combinées entre elles : - les obstacles sont formés sur une paroi de la 25 rampe située face aux orifices de sortie, - les obstacles sont formés sur une paroi d'une barre intérieure placée à l'intérieur de la rampe, parallèlement à celle-ci, - les obstacles sont formés d'éléments 30 rapportés liés à paroi interne de rampe, - les obstacles sont formés de gorges réalisées sur la barre intérieure cylindrique, ces gorges ayant préférentiellement une section semi-circulaire, - l'orifice d'entrée est situé vers le milieu de la rampe. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront dans la description qui va être faite d'un exemple de réalisation d'une rampe commune d'injection conforme à l'invention et de deux variantes de réalisation. On se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique de principe d'un dispositif d'amortissement des ondes de pression selon l'art antérieur, déjà commenté précédemment, - la figure 2 est une vue simplifiée en coupe axiale de la rampe, dans le mode de réalisation préféré, - les figures 3 à 4 illustrent des variantes de réalisation de l'invention. La rampe commune d'injection représentée figure 2 comporte un tube extérieur 11 et une barre intérieure 12, qui peut être tubulaire, le tube extérieur 11 et la barre intérieure 12 étant sensiblement coaxiaux. Les extrémités de la rampe sont obturées par des parois d'extrémité 13. Sensiblement à mi-longueur, le tube extérieur comporte un orifice d'entrée 14, relié à la pompe d'injection, non représentée. Le tube extérieur comporte une rangée d'orifices de sortie 15, reliés chacun à un injecteur, non représenté, et alignés selon une génératrice du tube extérieur. La barre intérieure 12 comporte, face à chaque orifice de sortie 15, des obstacles constitués par des gorges 16 annulaires, de section semi-circulaire. Ces gorges constituent donc, juste face aux orifices de sortie 15, des obstacles présentant une forme concave, comme on le voit bien figure 2, propre à réfléchir les ondes de pression vers les orifices de sortie. Dans la variante de la figure 3, les obstacles sont constitués d'éléments rapportés 17 de forme convexe liés à paroi interne de la rampe et situés respectivement face aux orifices de sortie 15. D'autres éléments convexes 18 sont aussi disposés du côté des orifices de sortie 15, entre ceux-ci, de manière à créer des séparations supplémentaires entre les orifices de sortie, formant des zones aptes à diffuser les ondes réfléchies sur les éléments convexes 17 leur faisant face. Dans la variante de la figure 4, les obstacles sont formés par des formes creuses 19 réalisées sur la paroi de la rampe située face aux orifices de sortie 15, ces formes constituant des zones convexes à l'intérieur de la rampe, en face de chaque orifice de sortie 15 | Le dispositif d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne et injection de carburant comporte une rampe d'injection commune (1) s'étendant selon une direction axiale et comportant un orifice d'entrée (14) et des orifices de sortie (15) sensiblement radiaux répartis le long de la rampe selon la direction axiale et reliés chacun à un injecteur. La rampe commune comporte, face à chaque orifice de sortie (15), un obstacle (16, 17, 19) situé à l'intérieur de la rampe et de forme adaptée à réfléchir des ondes de pression provenant des dits orifices de sortie. | 1. Dispositif d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne et injection de carburant comportant une rampe d'injection commune (1) s'étendant selon une direction axiale et comportant un orifice d'entrée (14) et des orifices de sortie (15) sensiblement radiaux répartis le long de la rampe selon la direction axiale et reliés chacun à un injecteur, caractérisé en ce que la rampe commune comporte, face à chaque orifice de sortie (15), un obstacle (16, 17, 19) situé à l'intérieur de la rampe et de forme adaptée à réfléchir des ondes de pression provenant des dits orifices de sortie. 2. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que les obstacles (16) sont de forme concave. 3. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que les obstacles (17, 19) sont de forme convexe. 4. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que les obstacles (17, 19) sont formés sur une paroi de la rampe située face aux orifices de sortie. 5. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que les obstacles (16) sont formés sur une paroi d'une barre intérieure (12) placé à l'intérieur de la rampe, parallèlement à celle-ci. 5 6. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que les obstacles sont formés d'éléments rapportés (17) liés à paroi interne de la rampe. 7. Dispositif d'injection selon la 5, caractérisé en ce que les obstacles sont formés de gorges (16) réalisées sur la barre intérieure cylindrique (12). 10 8. Dispositif d'injection selon la 7, caractérisé en ce que les gorges (16) ont une section semi-circulaire. 15 9. Dispositif d'injection selon la 1, caractérisé en ce que la rampe (1) est réalisée en construction mécano-soudée. 10. Dispositif d'injection selon la 20 1, caractérisé en ce que l'orifice d'entrée (14) est situé vers le milieu de la rampe (1). 25 | F | F02 | F02M | F02M 55,F02M 63 | F02M 55/02,F02M 63/02 |
FR2902488 | A1 | APPAREIL DE FOURNITURE DE GAZ | 20,071,221 | La présente invention concerne un , notamment utilisable dans le domaine médical. Cet appareil peut en particulier être un appareil de fourniture de gaz respirable. Dans le domaine médical, il est courant d'utiliser des appareils de fourniture de gaz comprenant des bonbonnes en aluminium, d'une contenance d'environ cinq litres, et des têtes de distribution du gaz, solidaires des bonbonnes. Ces têtes de distribution comprennent des ensembles de détente du gaz et forment des poignées de portage ou d'accrochage des appareils. Les appareils sont remplis en gaz dans des centres spécialisés et, pour la fourniture du gaz et le remplissage des bonbonnes, font la navette entre ces centres et les différents utilisateurs. Ces appareils ne sont pas attribués spécifiquement à un utilisateur, de sorte que des appareils détenus par un utilisateur se retrouvent, après remplissage, chez un autre utilisateur. Les appareils existants ont pour inconvénient important d'être standard et de ne pas être adaptés ni adaptables aux besoins propres de chaque catégorie d'utilisateurs. En particulier, le poids et l'encombrement d'un appareil existant ne sont pas adaptés aux situations d'urgence dans lesquelles l'appareil doit être transporté par un intervenant (pompier, médecin urgentiste, etc) et doit être posé sur le sol. Ces appareils ne sont pas particulièrement ergonomiques. De plus, les appareils existants ont pour inconvénient important de risquer d'être plus ou moins souillés et/ou contaminés lors de leur emploi par un utilisateur, et donc de risquer de contaminer d'autres utilisateurs après remplissage. II en résulte la nécessité de nettoyer minutieusement les appareils entre chaque utilisation. Par ailleurs, les conditions de transport, de stockage et d'éventuelle décontamination des appareils ne sont pas optimales avec les appareils existants. La présente invention vise à remédier à l'ensemble de ces inconvénients. L'appareil qu'elle concerne comprend une bombonne de gaz à haute pression, un détendeur permettant d'amener la pression du gaz de la bombonne à une pression d'utilisation et un ensemble de distribution du gaz, comprenant tout ou partie des autres organes de l'appareil. 2 Selon l'invention, la bonbonne et le détendeur sont séparables de l'ensemble de distribution, cette bonbonne et ce détendeur pouvant être connectés à cet ensemble de distribution par des moyens de connexion à actionnement rapide, notamment du type à enclenchement ; la bonbonne et le détendeur sont placés dans une coque qui les enveloppe, l'ensemble formant une cartouche interchangeable ; la coque forme une zone de connexion de forme déterminée, destinée à coopérer avec une zone de connexion complémentaire que comprend l'ensemble de distribution, permettant ainsi de réaliser aisément la venue en coïncidence puis en engagement des moyens de connexion respectifs. Grâce à la séparation de la bonbonne et du détendeur, d'une part, et dudit ensemble de distribution, d'autre part, et grâce au fait de prévoir une connexion facile et rapide de ces bonbonne et détendeur et de cet ensemble de distribution, il est possible de concevoir la bonbonne comme une cartouche interchangeable. La bonbonne peut donc avoir une capacité plus réduite que sur un appareil existant, par exemple de l'ordre de 2,5 litres, réduisant de cette manière le poids et l'encombrement de l'appareil. Ledit ensemble de distribution peut avoir une forme optimisée aux besoins spécifiques des différents utilisateurs, notamment en termes de possibilité de portage ou d'accrochage, de pose sur le sol, de présentation, d'ergonomie, etc.. Cet ensemble de distribution peut être facilement adapté à d'éventuels besoins futurs d'utilisateurs, sans modification de la structure de la cartouche, laquelle reste standard. La coque permet de protéger la bonbonne, notamment à l'égard des chocs et souillures que peut subir l'appareil lors de son utilisation. Elle peut avoir une forme permettant une pose stable de l'appareil sur une surface, et/ou peut remplir une fonction de détrompeur pour la connexion de la bonbonne à l'appareil. En outre, la gestion des cartouches pleines ou vides est facilitée, 30 notamment par l'utilisation de réceptacles permettant de regrouper les cartouches par lots, par exemple par lots de trois cartouches. Par "haute pression", il faut entendre une pression de l'ordre de 200 à 300 HPa et par "pression d'utilisation" une pression de l'ordre de 3 HPa. La coque enveloppe de préférence l'ensemble de la bonbonne ; elle peut 35 présenter une face périphérique lisse, lui permettant de recevoir une pellicule amovible de protection contre les souillures. Cette pellicule peut notamment être sous forme d'un manchon en matériau synthétique thermorétractable, remplacé à chaque remplissage de la bonbonne. Les zones de connexion que forment la coque et l'ensemble de distribution peuvent être des parois de mêmes formes, dont les bords périphériques sont amenés en coïncidence lors de la connexion de la bonbonne à l'ensemble de distribution. L'ensemble de distribution peut également comprendre un logement ajusté à ladite coque, dans une partie duquel se trouve ladite zone de 10 connexion que comprend cet ensemble de distribution. La zone de connexion que forme la coque peut être aménagée à une extrémité longitudinale de la coque, et la zone de connexion que forme l'ensemble de distribution peut être constituée par une paroi délimitant longitudinalement un logement de réception de ladite coque. 15 L'ensemble de distribution peut notamment comprendre des moyens de portage aménagés au niveau d'au moins une de ses deux extrémités longitudinales, ou raccordés à chacune de ses deux extrémités longitudinales, et/ou des moyens d'accrochage. Cet ensemble de distribution peut notamment recevoir une sangle formant une bandoulière, dont les extrémités sont reliées 20 à chacune desdites extrémités longitudinales de l'ensemble de distribution. L'ensemble de distribution peut comprendre des organes de connexion et de contrôle à une extrémité longitudinale et comprendre un piétement et/ou des roulettes à son autre extrémité longitudinale. L'appareil selon l'invention a ainsi une extension verticale et repose sur le sol. 25 L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes de réalisation possibles de l'appareil qu'elle concerne. Par simplification, les parties ou éléments d'une forme de réalisation qui 30 se retrouvent de manière identique ou similaire dans une autre forme de réalisation seront identifiés par les mêmes références numériques et ne seront pas à nouveau décrits. La figure 1 est une vue en perspective d'une bonbonne et d'une coque que l'appareil est destiné à recevoir, avant fermeture de la coque ; 4 la figure 2 est une vue en perspective de la cartouche que forme l'ensemble coque-bonbonne après fermeture ; la figure 3 est une vue en perspective de cette même cartouche selon une variante de réalisation la figure 4 est une vue en perspective d'un appareil avant mise en place de la cartouche dans un ensemble de distribution qu'il comprend ; la figure 5 est une vue en perspective de l'appareil, accroché à un brancard ou un lit d'hôpital la figure 6 est une vue de l'appareil posé sur le sol, en cours d'utilisation ; la figure 7 est une vue de l'appareil alors qu'il est accroché à un fauteuil roulant ; la figure 8 est une vue en perspective d'un appareil selon une autre forme de réalisation, avant mise en place de la cartouche dans l'ensemble de distribution qu'il comprend les figures 9 et 10 sont des vues en perspective de deux autres formes de réalisation d'un appareil selon l'invention ; les figures 11 à 13 sont des vues en perspective d'une autre forme de réalisation d'un appareil selon l'invention, au cours de trois étapes de raccordement d'une cartouche à un ensemble de distribution ; la figure 14 est une vue en perspective d'un dispositif de stockage des cartouches, et la figure 15 est une vue de face d'une enceinte de stockage de ces cartouches. Les figures 1 et 2 représentent une bonbonne 1 de gaz et une coque 2 de réception et de protection de cette bonbonne 1, l'ensemble étant destiné à être raccordé à un ensemble de distribution 3 pour former un appareil selon l'invention. La bonbonne 1 a une capacité de 2,5 litres et contient le gaz à une haute pression, de l'ordre de 300 HPa. Elle comprend une tête incluant un détendeur permettant d'amener la pression du gaz à une pression d'utilisation de 3 HPa, et un embout 5 de connexion à l'ensemble de distribution 3 par simple enclenchement. Cet embout 5, et l'embout 14 correspondant de l'ensemble 3, sont de type connu et ne sont donc pas particulièrement décrits en détail. La bonbonne 1 comprend également un manomètre 6. Dans l'exemple représenté sur ces figures 1 et 2, la coque 2 comprend deux parties 2a, 2b assemblables l'une à l'autre, en matière synthétique. Ces deux parties 2a, 2b forment intérieurement un berceau permettant d'immobiliser la bonbonne 1 par rapport à elles lorsqu'elles sont assemblées. Au niveau d'une extrémité longitudinale, elles comprennent deux paires d'échancrures hémi-circulaires 7, 8, permettant, lorsqu'elles sont assemblées, de former deux ouvertures par lesquelles lesdits embout de connexion 5 et manomètre 6 débouchent sur l'extérieur de la coque 2. L'ouverture par laquelle débouche l'embout 5 est aménagée substantiellement au centre de la face d'extrémité 2c que forme la coque 2 après assemblage des deux parties 2a, 2b. Ces dernières comprennent également, au niveau de leurs bords destinés à être assemblés, des parties d'assemblage appropriées, notamment du type à encliquetage. Dans l'exemple représenté, la coque 2 présente, une fois ses deux parties 2a, 2b assemblées, une section substantiellement en forme de "D". La figure 3 montre que la coque 2 peut comprendre une partie principale 2a en une pièce, formant le logement de réception de la bonbonne 1, cette partie 2a étant destinée à être fermée par un couvercle se plaçant sur le côté plan de la coque 2. La figure 4 montre un appareil dont l'ensemble de distribution 3 comprend une partie 10 formant un logement 11 et une partie 12 formant un boîtier. La partie 10 comprend une paroi de fond et deux parois latérales délimitant le logement 11, celui-ci étant dimensionné pour recevoir de manière ajustée la cartouche 13 formée par l'ensemble coque 2 - bonbonne 1. Les parties 10 et 12 sont délimitées par une paroi transversale 12a comprenant l'embout 14 destiné à venir se connecter à l'embout 5 de la bonbonne 1. Cette paroi transversale 12a présente par conséquent une forme identique à celle de ladite face d'extrémité 2c de la cartouche 13, et l'embout 14 est disposé substantiellement au centre de la paroi transversale 12a, à l'instar de l'embout 5 sur cette face 2c. Du côté opposé à cette paroi transversale 12a, la partie 10 forme une poignée de portage 15. Le bord de cette poignée 15 vient dans le prolongement de l'extrémité de la partie 10, ce bord et cette extrémité formant ainsi un rebord s'étendant dans un plan, qui peut constituer un piétement 6 grâce auxquels l'appareil peut être posé sur le sol en position verticale, ainsi que le montre la figure 6. La partie 12 loge les différents organes de l'appareil (robinet, embout de connexion du distributeur, etc). Du côté longitudinalement opposé à ladite paroi transversale, elle forme une poignée de portage 16, faisant saillie du même côté que la poignée 15. Du côté opposé à cette poignée 16, elle présente une rainure transversale 17 de dimensions adaptées à un engagement de l'appareil sur une traverse de fauteuil roulant, avec léger coincement éventuel, ainsi que le montre la figure 7. En outre, les parties 10 et 12 comprennent une rainure longitudinale 18 de dimensions adaptées à un engagement de l'appareil sur un longeron de brancard ou de lit, également avec léger coincement éventuel, ainsi que le montre la figure 5. La figure 8 montre un appareil de structure similaire, c'est-à-dire à partie 10 formant un logement 11 et à partie 12 formant un boîtier. Dans ce cas, l'appareil comprend une poignée 20 raccordant les extrémités opposées des parties 10 et 12. Il peut également comprendre une sangle 21 de portage en bandoulière, dont une extrémité peut, le cas échéant, être séparée de l'appareil. La figure 9 montre un appareil également de structure similaire, dont l'ensemble de distribution comporte des organes d'accrochage à une plaque 22 de support mural. Un embout 23 de délivrance du gaz peut également être supporté par un support mural 24. La figure 10 montre un appareil d'extension verticale, comprenant un 25 piétement 25 équipé de roulettes 26, et dont le logement 11 s'ouvre sur l'extérieur au moyen d'une porte 27. Les figures 11 à 13 montrent un appareil également d'extension verticale, dont l'ensemble de distribution 3 est dépourvu de partie 10, cet ensemble de distribution 3 se connectant directement sur la face 2c. Pour 30 permettre une venue aisée des embouts 5 et 14 en regard l'un de l'autre, cet ensemble de distribution 3 comprend une base de même section et de mêmes dimensions que la face 2c de la cartouche 13. Après connexion des ensembles 3 et 13, la cartouche 13 est engagée dans un fourreau de protection 30. La figure 14 montre que les cartouches 13 peuvent être stockées par groupe de trois dans des réceptacles 35, ces réceptacles 35 permettant ainsi de former des lots de cartouches 13 faciles à stocker, à transporter et, ainsi que le montre la figure 15, à mettre en place dans une armoire de conditionnement 40, de manière ordonnée. Les cartouches 13 peuvent être rangées dans des réceptacles 35 de cartouches "neuves", c'est-à-dire à bombonnes pleines, et dans des réceptacles 35 de cartouches "usagées", c'est-à-dire à bombonnes vides. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention se rapporte à un appareil de fourniture de gaz présentant les avantages déterminants de permettre de concevoir les bonbonnes 1 sous forme de cartouches, de contenance limitée, par exemple 2,5 litres, et de permettre une séparation des cartouches 13 et des ensembles 3 après utilisation, de sorte que les ensembles 3 d'un utilisateur peuvent être conservés par cet utilisateur lorsque les bonbonnes 1 sont vides. Les risques de contamination d'un appareil et l'obligation de nettoyage minutieux de ces appareils sont ainsi fortement réduits. De plus, la structure de appareil selon l'invention permet d'adapter les ensembles 3 aux besoins propres de chaque catégorie d'utilisateurs, notamment en ce qui concerne les nécessités de transport, de pose sur le sol ou de mise en place sur un support. II va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées | Cet appareil, notamment utilisable dans le domaine médical et en particulier destiné à la fourniture de gaz respirable, comprend une bombonne de gaz à haute pression, un détendeur permettant d'amener la pression du gaz de la bombonne à une pression d'utilisation et un ensemble (3) de distribution du gaz, comprenant tout ou partie des autres organes de l'appareil.Selon l'invention, la bonbonne (1) et le détendeur sont séparables de l'ensemble de distribution (3), cette bonbonne (1) et ce détendeur pouvant être connectés à cet ensemble de distribution (3) par des moyens de connexion (14) à actionnement rapide, notamment du type à enclenchement ; la bonbonne (1) et le détendeur sont placés dans une coque qui les enveloppe, l'ensemble formant une cartouche (13) interchangeable ; la coque (2) forme une zone de connexion (2c) de forme déterminée, destinée à coopérer avec une zone de connexion complémentaire (12a) que comprend l'ensemble de distribution (3), permettant ainsi de réaliser aisément la venue en coïncidence puis en engagement des moyens de connexion (14) respectifs. | 1 ù Appareil de fourniture de gaz, notamment utilisable dans le domaine médical et en particulier destiné à la fourniture de gaz respirable, comprenant une bombonne (1) de gaz à haute pression, un détendeur permettant d'amener la pression du gaz de la bombonne à une pression d'utilisation et un ensemble (3) de distribution du gaz, comprenant tout ou partie des autres organes de l'appareil, caractérisé en ce que la bonbonne (1) et le détendeur sont séparables de l'ensemble de distribution (3), cette bonbonne (1) et ce détendeur pouvant être connectés à cet ensemble de distribution (3) par des moyens de connexion (5, 14) à actionnement rapide, notamment du type à enclenchement ; la bonbonne (1) et le détendeur sont placés dans une coque qui les enveloppe, l'ensemble formant une cartouche (13) interchangeable ; la coque (2) forme une zone de connexion (2c) de forme déterminée, destinée à coopérer avec une zone de connexion complémentaire (12a) que comprend l'ensemble de distribution (3), permettant ainsi de réaliser aisément la venue en coïncidence puis en engagement des moyens de connexion (5, 14) respectifs. 2 ùAppareil selon la 1, caractérisé en ce que la bonbonne a une capacité de l'ordre de 2,5 litres. 3 ù Appareil selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la coque (2) enveloppe l'ensemble de la bonbonne (1). 4 ù Appareil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il présente une face périphérique lisse, lui permettant de recevoir une pellicule amovible de protection contre les souillures, notamment sous forme d'un manchon en matériau synthétique thermorétractable, remplacé à chaque remplissage de la bonbonne. 5 ù Appareil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les zones de connexion (2c, 12a) que forment la coque (2) et l'ensemble de distribution (3) sont des parois de mêmes formes, dont les bords périphériques sont amenés en coïncidence lors de la connexion de la bonbonne (1) à l'ensemble de distribution (3). 6 ù Appareil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'ensemble de distribution (3) comprend un logement (11) ajusté à ladite coque (2), dans une partie duquel se trouve ladite zone de connexion (12a) que comprend cet ensemble de distribution (3).7 ù Appareil selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la zone de connexion (2c) que forme la coque (2) est aménagée à une extrémité longitudinale de la coque (2), et en ce que la zone de connexion que forme l'ensemble de distribution (3) est constituée par une paroi (12a) délimitant longitudinalement un logement (11) de réception de ladite coque (2). 8 ù Appareil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'ensemble de distribution (3) comprend des moyens de portage (15, 16, 20, 21) aménagés au niveau d'au moins une de ses deux extrémités longitudinales, ou raccordés à chacune de ses deux extrémités longitudinales, et/ou des moyens d'accrochage (17, 18, 22, 24). 9 ù Appareil selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que l'ensemble de distribution (3) comprend des organes de connexion et de contrôle à une extrémité longitudinale et comprend un piétement (26) et/ou des roulettes (26) à son autre extrémité longitudinale. | F | F17 | F17C | F17C 13,F17C 1,F17C 7 | F17C 13/00,F17C 1/04,F17C 7/02 |
FR2900437 | A1 | SYSTEME DE RETENTION DES AUBES DANS UN ROTOR | 20,071,102 | L'invention se rapporte à un rotor, notamment un rotor de soufflante d'un turboréacteur d'avion et concerne plus particulièrement le système de rétention des aubes. Elle se rapporte également à une soufflante de turboréacteur équipée d'un tel rotor et à un turboréacteur d'avion dont la soufflante est équipée d'un tel rotor. Dans un turboréacteur double flux, le rotor de la soufflante porte une pluralité d'aubes. Chaque aube comporte un pied d'aube nervuré engagé dans une rainure ménagée à la périphérie d'un disque, dite alvéole . Les alvéoles sont définies entre des protubérances radiales appelées dents de disque munies de bossages latéraux recouvrant les bords des alvéoles et par conséquent lesdites alvéoles sont conformées pour retenir les pieds d'aubes. Les alvéoles sont débouchantes, à l'amont comme à l'aval. Ici, les termes amont et aval sont utilisés pour désigner respectivement une position vers l'avant ou vers l'arrière du rotor, c'est-à-dire en considérant le sens d'écoulement de l'air. Au montage, on engage chaque pied d'aube dans son alvéole en le faisant glisser par l'extrémité amont de celle-ci. Les extrémités amont sont ensuite fermées, notamment par une pièce annulaire couramment appelée "virole arrière de capot". Cette pièce est fixée au disque du rotor. Elle permet aussi de bloquer des cales longitudinales introduites dans les alvéoles, sous les pieds d'aubes. En cas de perte d'aube, l'aube adjacente se couche grâce au pivotement autorisé par la forme de la cale et elle avance vers l'amont. Le système de rétention d'aube doit pouvoir résister à cette poussée axiale. Le document EP 1 223 309 décrit un tel système de rétention des aubes dans lequel la tête de cale, entraînée par l'aube, se déplace vers l'amont et entre en contact avec ladite virole arrière de capot. Celle-ci doit donc être dimensionnée pour absorber un effort important. La cale qui a aussi une fonction de transmission d'efforts doit être un élément métallique suffisamment robuste pour jouer ce rôle. Par conséquent, ladite virole arrière de capot comme les cales insérées dans les différentes alvéoles, sont des pièces métalliques relativement lourdes. L'invention a principalement pour but de réduire la masse du 35 rotor, notamment du système de verrouillage amont A cet effet, l'invention concerne principalement un rotor comportant un disque muni d'alvéoles à sa périphérie externe, des aubes rattachées audit disque, chaque aube comportant un pied d'aube engagé et retenu dans une telle alvéole et un flasque de rétention axiale annulaire, fixé à l'amont dudit disque en regard d'extrémités débouchantes desdites alvéoles, caractérisé en ce que ledit disque et ledit flasque sont conformés pour définir un crabotage circonférentiel extérieur s'étendant radialement à l'extérieur desdites extrémités débouchantes et un crabotage circonférentiel intérieur s'étendant radialement à l'intérieur desdites extrémités débouchantes. L'invention s'applique notamment à un rotor de soufflante de turboréacteur. Ainsi, le flasque dévolu exclusivement au verrouillage amont est sensiblement moins lourd que la virole arrière de capot antérieure utilisée à cet effet. De plus, la cale ne participe plus à la transmission d'efforts vers l'amont ; elle peut donc être allégée. Elle peut notamment être en matériau composite. Une telle cale, élastiquement déformable, insérée entre chaque pied d'aube et le fond de l'alvéole correspondante n'a plus pour fonction que de solliciter l'aube vers l'extérieur pour maintenir les pieds d'aube en contact avec les bossages latéraux recouvrant les bords des alvéoles. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un disque de rotor de soufflante conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective illustrant le flasque de rétention axial destiné à être fixé au disque, à l'amont ; - la figure 3 est une vue partielle en perspective du rotor, sur laquelle on n'a représenté qu'une seule aube de soufflante, pour plus de clarté ; - la figure 4 est une vue de détail illustrant en perspective une cale élastiquement déformable ; - la figure 5 est une vue schématique en coupe radiale du rotor, illustrant le montage ; - la figure 6 est une vue analogue à la figure 5 illustrant le comportant du flasque de rétention d'aube, en cas de perte d'aube. Le rotor de soufflante pour turboréacteur tel que représenté comporte un disque 11 et une pluralité d'aubes 14 rattachées à ce disque. A cet effet, le disque est muni d'alvéoles 16 à sa périphérie externe. Ces alvéoles 16 sont définies entre des dents de disque 18 munies de bossages latéraux 19 recouvrant les bords desdites alvéoles 16. Par ailleurs, chaque aube 14 comporte un pied d'aubes 20 conformé pour pouvoir s'engager dans une alvéole 16 correspondante. La forme des alvéole 16 est déterminée pour retenir les pieds d'aubes. Une cale longitudinale 22 est insérée entre le fond de chaque alvéole 16 et le pied d'aube 20 correspondant, pour stabiliser la position de l'aube, radialement. Les alvéoles 16 ont des extrémités 16a débouchantes, à l'amont, comme représenté. Un flasque de rétention axial 26, annulaire, est fixé à l'amont du disque, en regard des extrémités débouchantes 16a de ces alvéoles. Par conséquent, ce flasque annulaire est de nature à empêcher une aube de sortir de son alvéole vers l'amont lorsqu'elle est soumise à un effort la sollicitant dans ce sens. C'est notamment ce qu'il se produit lors d'une perte d'aube. Dans ce cas, l'aube adjacente se couche en pivotant sur la cale 22 et se déplace vers l'amont. Le pied d'aube entre en contact avec le flasque de rétention axiale 26 qui doit pouvoir contenir cet effort. A cet effet, le disque 12 et le flasque 26 sont conformés pour définir un double crabotage. On distingue un crabotage circonférentiel extérieur 30 s'étendant radialement à l'extérieur desdites extrémités débouchantes 16a des alvéoles et un crabotage circonférentiel intérieur 32 s'étendant radialement à l'intérieur desdites extrémités débouchantes. On entend par crabotage circonférentiel tout agencement entre deux pièces annulaires comprenant deux séries de dents appartenant respectivement à ces deux pièces. Les deux pièces se verrouillent l'une à l'autre par un engagement axial suivi d'une rotation ayant pour effet de placer les dents des deux séries en regard les unes des autres et donc de coopérer en cas de sollicitation axiale sur l'une des pièces. Dans l'exemple décrit, le disque 11 comporte, entre les alvéoles dents 34 dudit crabotage circonférentiel extérieur qui sont dans le prolongement amont des dents de disque 18 définies ci-dessus. Ces dents 34 font donc saillie vers l'amont extérieurement radial par rapport auxdites extrémités débouchantes 16a des alvéoles 16. Des gorges 36 sont creusées dans ces dents 34 et ouvrent sur les faces internes de celles-ci. Par ailleurs, le disque 11 comporte aussi une bride annulaire 40 faisant saillie vers l'amont, radialement intérieurement par rapport auxdites extrémités débouchantes 16a des alvéoles 16. Cette bride annulaire se détache du disque en définissant une gorge annulaire 42. Elle est crénelée pour définir des dents réparties circonférentiellement. Ces dents font partie dudit crabotage circonférentiel intérieur 32. Le flasque de rétention 26 comporte quant à lui deux séries de dents 48, 50 réparties circonférentiellement, respectivement à la périphérie extérieure et à la périphérie intérieure d'un voile annulaire 46. Ce voile, lorsque le flasque de rétention 26 est fixé au disque se trouve placé en regard desdites extrémités débouchantes 16a des alvéoles 16. Les dents 48 font partie du crabotage circonférentiel extérieur et les dents 50 font partie du crabotage circonférentiel intérieur. Par ailleurs, le flasque de rétention 26 comporte une bride amont 54 s'étendant radialement vers l'intérieur. En position de montage, cette bride est accolée à la bride annulaire 40 du disque. Les deux brides sont assemblées par des boulons. Comme représenté sur les figures 5 et 6, le voile annulaire 46 est déformable et un jeu axial J est défini au montage entre des dents coopérantes 34, 48 d'un crabotage, plus particulièrement ici le crabotage extérieur. Ceci permet au voile de se déformer avant que lesdites dents du crabotage extérieur entrent en contact. C'est donc le voile seul qui commence à absorber l'énergie du choc provoqué par le déplacement d'un pied d'aube. Cet amortissement réduit le choc lors de la reprise des efforts par le double crabotage. De plus, les dents coopérantes 34, 48 û 44, 50 des crabotages extérieur et intérieur sont décalées circonférentiellement d'un angle correspondant à la moitié de l'angle au centre entre deux alvéoles adjacentes. Par conséquent, comme on le voit sur !a figure 2, les dents 48, 50 du flasque sont décalées angulairement. Il en est de même des dents 34, 44 définies sur le disque. Pour chaque alvéole 16, les efforts au niveau du double crabotage sont repris par un triangle dit "triangle de rétention", défini entre deux zones d'appui extérieures et une zone d'appui intérieure. La cale 22 élastiquement déformable telle que représentée sur la figure 4 peut avantageusement être réalisée en matériau composite. Même si elle est en métal, son poids reste faible puisqu'elle n'a plus à être conçue pour transférer l'effort du pied d'aube vers les moyens de rétention axiale. Il est à noter que l'usinage des gorges 36 est une opération de tournage simple, peu coûteuse, réalisée avant la formation des alvéoles du disque. Le profil du flasque de rétention entre les deux séries de dents est optimisé pour absorber l'énergie de choc provoquée par le déplacement d'un pied d'aube. Au montage, les aubes de soufflante 14 sont mises en place dans leurs alvéoles respectives et les cales 22 sont positionnées sous les pieds d'aubes. Le flasque 26 est présenté de façon que les dents 48, 50 puissent s'engager dans les espaces séparant les dents 34, 44 du disque. Lorsque les dents 48, 50 du flasque se trouvent respectivement en regard des gorges 36 et de la gorge intérieure 42, l'opérateur le fait tourner et procède à sa fixation sur la bride. En fonctionnement normal, les efforts aérodynamiques poussent axialement les aubes de soufflante vers l'amont. Les pieds d'aubes viennent donc en appui sur le flasque de rétention. Si une aube subit une poussée axiale brutale vers l'amont (cas de l'aube adjacente, comme indiqué ci-dessus), le flasque 26, bloqué sur son crabotage intérieur se déforme pour amortir le choc de l'effort. A la fin de cette déformation, le flasque prend appui sur les faces internes des dents 34 du disque appartenant au crabotage extérieur. L'énergie de la rétention est alors dispersée à travers le "triangle de rétention" décrit ci-dessus. Le jeu défini dans le crabotage supérieur facilite la déformation du flasque de rétention | Rétention des aubes dans un rotor alvéolé, notamment un rotor de soufflante.Le disque (11) du rotor porte un flasque de rétention axiale (26) en regard des alvéoles (16) dans lesquelles sont logés les pieds d'aubes, le disque et le flasque étant conformés pour définir un crabotage circonférentiel extérieur (34, 48) et un crabotage circonférentiel intérieur (44, 50). | 1. Rotor comportant un disque (11) muni d'alvéoles (16) à sa périphérie externe, des aubes (14) rattachées audit disque, chaque aube comportant un pied d'aube (20) engagé et retenu dans une telle alvéole et un flasque de rétention axiale (26), annulaire, fixé à l'amont dudit disque en regard d'extrémités débouchantes (16a) desdites alvéoles, caractérisé en ce que ledit disque et ledit flasque sont conformés pour définir un crabotage circonférentiel extérieur (34, 48) s'étendant radialement à l'extérieur desdites extrémités débouchantes (16a) et un crabotage circonférentiel (44, 50) intérieur s'étendant radialement à l'intérieur desdites extrémités débouchantes. 2. Rotor de soufflante selon la 1, caractérisé en ce que ledit disque comporte, entre lesdites alvéoles, des dents (34) dudit crabotage circonférentiel extérieur, faisant saillie vers l'amont, extérieurement par rapport auxdites extrémités débouchantes et en ce que des gorges (36) sont creusées dans lesdites dents et ouvrent sur les faces internes de celles-ci. 3. Rotor selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit disque comporte une bride annulaire (40) faisant saillie vers l'amont, intérieurement par rapport auxdites extrémités débouchantes et crénelée pour définir des dents (44) réparties circonférentiellement, faisant partie dudit crabotage circonférentiel intérieur. 4. Rotor selon la 3, caractérisé en ce que ledit flasque de rétention (44) comporte une bride amont (54) s'étendant radialement vers l'intérieur, accolée à ladite bride annulaire dudit disque et fixée à celle-ci. 5. Rotor selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit flasque de rétention comporte deux séries de dents (48, 50) réparties circonférentiellement, respectivement à la périphérie extérieure et à la périphérie intérieure d'un voile annulaire (46) placé en regard desdits extrémités débouchantes des alvéoles, les deux séries de dents faisant respectivement partie dudit crabotage circonférentiel extérieur et dudit crabotage circonférentiel intérieur. 6, Rotor selon la 5, caractérisé en ce que ledit voile annulaire (46) est déforme aabie et en ce qu'un jeu axial (3) : et définiau montage entre des dents coopérantes (34, 48) d'un crabotage précité, pour permettre audit voile de se déformer avant que lesdites dents coopérantes entrent en contact. 7. Rotor selon la 6, caractérisé en ce que ledit jeu axial (J) est défini entre les dents coopérantes dudit crabotage extérieur. 8. Rotor selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que les dents coopérantes desdits crabotages extérieur et intérieur sont décalées circonférentiellement. 9. Rotor selon l'une des précédentes, 10 caractérisé en ce qu'une cale (22) élastiquement déformable est insérée entre chaque pied d'aube et le fond de l'alvéole correspondante. 10. Soufflante de turboréacteur pour avion, caractérisée en ce qu'elle comprend un rotor selon l'une des précédentes. 11. Turboréacteur pour avion, caractérisé en ce qu'il comprend 15 une soufflante ayant un rotor selon l'une des 1 à 9. | F | F01 | F01D | F01D 5 | F01D 5/30 |
FR2896101 | A1 | DISPOSITIF DE FILTRAGE DE PARTICULES DANS UNE MACHINE TOURNANTE A PALIERS MAGNETIQUES ACTIFS | 20,070,713 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine des machines tournantes à paliers magnétiques actifs et plus particulièrement à un dispositif de protection des différents éléments de ces machines vis-à-vis de particules solides contenues dans un gaz de refroidissement des paliers magnétiques actifs ou du moteur qui peut leur être associé. Art antérieur Comme toute machine tournante, les machines tournantes à paliers magnétiques actifs comportent des pertes qu'il est indispensable d'évacuer pour permettre un bon fonctionnement de ces machines. En effet et comme il est connu, les paliers magnétiques génèrent des pertes statoriques, rotoriques et aérodynamiques qu'il convient d'évacuer afin de maintenir les différents éléments de la machine à une température acceptable. Or, la seule conduction thermique vers le stator étant insuffisante, il est nécessaire de faire circuler un gaz de refroidissement à l'intérieur des entrefers des paliers magnétiques ou du moteur et/ou le long des bobines du stator. Ce gaz de refroidissement peut être externe ou dérivé du gaz de process traversant la machine. Dans ce dernier cas, le gaz de process pouvant contenir des particules, par exemple dans les installations sous-marines (compresseurs subsea par exemple) où la présence de sable est possible, il convient de filtrer ce gaz pour éviter que ces particules ne viennent accidentellement endommager et/ou rendre hors d'usage des parties sensibles de la machine comme les La lier, magnétiques actifs, les détecteurs associés, les paliers de secours ou encore 1 Isolai ion des bobinages du moteur de la machine. Une solution classique à ce problème de filtrage des particules est décrite dans le brevet US 6,464,469 et, comme l'illustre la figure 2, consiste à placer un filtre 10 dans le circuit du gaz de process pour assurer le refroidissement des parties sensibles de la machine dont le rotor 12 est maintenu en position par des paliers magnétiques, par exemple le palier radial 14 et son détecteur associé 16. Cette solution est toutefois inadaptée aux applications offshores où les équipements peuvent être installés à plus d'un kilomètre sous le niveau de la mer et où un nettoyage régulier du filtre devient alors une opération particulièrement complexe et coûteuse voire impossible. Objet et définition de l'invention La présente invention a pour objet de pallier ces inconvénients afin de garantir le bon fonctionnement de machines tournantes dont le rotor est supporté par des paliers magnétiques actifs afin de prévenir l'accumulation de particules dans les parties sensibles de la machine. Un but de l'invention est de proposer un dispositif sans maintenance 15 particulièrement adapté aux installations sous marines. Ces but sont atteints par un dispositif de filtrage de particules d'une machine tournante traversée par un gaz chargé de particules solides et dont le rotor est supporté sans contact par au moins un palier magnétique actif, caractérisé en ce que, pour protéger desdites particules solides ledit 20 au moins un palier magnétique actif, il comporte des moyens de filtrage centrifuge solidaires dudit rotor et disposés en amont dudit palier magnétique actif à protéger. Cette protection peut aussi concerner le moteur électrique d'entraînement associé à ce palier magnétique actif. Avec cet agencement particulier, il n'est pas nécessaire de recourir 25 à un filtre externe et les paliers magnétiques de la machine sont protégés contre une accumulation de particules. Toute maintenance est évitée et le fni-,choi.neinent de l machine peut être garanti même dans un en /ircnnement sous cia Un collecteur de particules peut être prévu pour recueillir les 30 particules centrifugées et de préférence un système de labyrinthe est disposé entre un bord périphérique desdits moyens de filtrage centrifuge et une partie annulaire en regard du collecteur de particules. Selon le mode de réalisation envisagé, ledit gaz peut être dérivé du gaz de process de ladite machine tournante ou être un gaz de refroidissement indépendant du gaz de process. Avantageusement, ledit collecteur de particules est balayé par ledit 5 gaz de process ou ledit gaz de refroidissement. Brève description des dessins Les caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non 10 limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une machine tournante à paliers magnétiques actifs comportant un dispositif de filtrage de particules selon l'invention, et - la figure 2 une vue schématique d'une machine tournante de l'art 15 antérieur mettant en oeuvre un filtre à particules classique. Description détaillée d'un mode de réalisation préférentiel La figure 1 est une vue très schématique d'une machine tournante, par exemple un compresseur, à paliers magnétiques actifs intégrant un 20 dispositif de filtrage de particules selon l'invention. Cette machine montre un arbre central ou rotor 20 dont l'entraînement en rotation est assuré par un moteur électrique d'entraînement 18 et qui est supporté sans contact par au moins un palier magnétique actif radial 22 de cette machine. Un détecteur 24 de la position radiale du rotor 20 par rapport à un support 25 vertical 26 est associé comme il est connu au palier magnétique actif radial 22, Enfin, classiquement un palier de secours radial 28 complète la suspension magf îét iDru : ,-)t-ur Dour supporter ce dernier au repos et en cas de défaillance .-)u surcharge du palier magnétique actif radial, les bagues rotoriques de ce palier de secours étant séparées du rotor par un 30 jeu radial dont la valeur est en général de l'ordre de la moitié de celle de l'entrefer des paliers magnétiques radiaux. Bien que non représenté, le maintien vertical du rotor est bien entendu assuré classiquement par des paliers magnétiques axiaux associé à un ou plusieurs détecteurs axiaux et un palier de secours axial auquel la même protection peu être appliquée. Dans certaines applications, notamment sous marines, un gaz corrosif ou chargé de particules solides circule entre le support vertical 26 et le rotor 20 et notamment dans l'entrefer du palier magnétique actif 22 de sorte qu'il peut en résulter un endommagement du palier du fait d'une accumulation ou projection de particules provenant du gaz circulant entre le support vertical et le rotor. Une telle accumulation ou projection de particules peut aussi endommager le détecteur 24 voire le palier de secours 28 et détruire leur fonctionnalité. Plus particulièrement, une telle accumulation ou projection de particules concerne aussi l'intérieur des entrefers du moteur et/ou le long des bobines du stator. Selon l'invention, pour protéger le palier radial 22, le détecteur 24 et le palier auxiliaire 28 des particules véhiculées par le gaz 30 ainsi que le 15 moteur électrique d'entraînement 18 associé à ce palier, il est prévu des moyens de filtrage centrifuge comportant au moins un déflecteur tournant 32 solidaire du rotor 20 et disposé en amont de ces différents éléments par rapport au sens de circulation du gaz (donc coté haute pression des éléments à protéger). Ce détecteur peut avoir une forme variée, 20 dépendant de la vitesse de rotation de la machine, de la nature des particules et du résultat de filtrage souhaité, que l'homme du métier pourra choisir aisément sans faire preuve d'activité inventive. Les particules solides plus lourdes que le gaz et véhiculées par celui-ci sont centrifugées vers l'extérieur par le déflecteur 32 et recueillies 25 dans un collecteur 34, pour être réinjectées dans le gaz de process 36 ou simplement évacuées à l'extérieur de la machine. Dans ce dernier cas, on a avantageusemen' débit de gaz pa-ailMe balayant le collecteur >11ecteur ventilé). Le gaz épuré 38, après passage au travers d'un système de labyrinthe 40 disposé entre un bord périphérique 32A du 30 déflecteur et une partie annulaire en regard du collecteur 34, peut alors pénétrer sans risque dans les éléments sensibles de la machine pour en assurer le refroidissement. Ainsi, avec l'invention, le gaz est filtré à l'intérieur même de la machine. En outre, le recours à ce déflecteur centrifuge augmente la pression en amont de l'élément protégé et facilite ainsi l'écoulement du gaz 30. On notera que si la description se réfère essentiellement à un refroidissement obtenu par dérivation du gaz de process, il est bien entendu que l'invention s'applique également avec un gaz de refroidissement en circuit ouvert, c'est-à-dire indépendant du gaz de process et évacué à l'extérieur. Par exemple, en cas d'utilisation sur un compresseur centrifuge, le gaz de refroidissement peut être dérivé sur un étage de compression intermédiaire puis réinjecté à l'entrée du process auquel cas les particules collectées sont aussi réinjectées à l'entrée du process pour finalement être évacuées par le débit principal du compresseur. 15 | Dans un dispositif de filtrage de particules d'une machine tournante traversée par un gaz (30) chargé de particules solides et dont le rotor (20) est supporté sans contact par au moins un palier magnétique actif (22), il est prévu que, pour protéger de ces particules solides le palier magnétique actif ou tout autre élément sensible de cette machine comme le moteur (18) associé à ce palier, des moyens de filtrage centrifuge (32) solidaires du rotor sont disposés en amont des éléments sensibles à protéger tel le palier magnétique actif. | 1. Dispositif de filtrage de particules d'une machine tournante traversée par un gaz (30) chargé de particules solides et dont le rotor (20) est supporté sans contact par au moins un palier magnétique actif (22), caractérisé en ce que, pour protéger desdites particules solides ledit au moins un palier magnétique actif, il comporte des moyens de filtrage centrifuge (32) solidaires dudit rotor et disposés en amont dudit palier magnétique actif à protéger. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de filtrage centrifuge sont disposés en amont du moteur électrique d'entraînement (18) associé au dit palier magnétique actif. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un collecteur de particules (34) pour recueillir les particules centrifugées. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un système de labyrinthe (40) disposé entre un bord périphérique (32A) desdits moyens de filtrage centrifuge et une partie annulaire en regard du collecteur de particules. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit gaz est dérivé du gaz de process de ladite machine tournante. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit gaz est un gaz de refroidissement indépendant 25 du gaz de process. 7. Dispositif selon la 5 ou la 6, caractérisé en ce que ledit collecteur de par'*:L, es est vé )ar ledit gaz de process ou ledit gaz de refroidissement. | H,F | H02,F04 | H02K,F04D | H02K 7,F04D 25,F04D 29,H02K 5 | H02K 7/09,F04D 25/06,F04D 29/70,H02K 5/128,H02K 5/132 |
FR2894043 | A1 | DISPOSITIF POUR LA COMMANDE D'ACCESSOIRES MOTORISES ELECTRIQUEMENT DANS UN VEHICULE | 20,070,601 | La présente invention se rapporte à un dispositif de commande pour véhicule. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un dispositif de commande d'accessoires motorisés électriquement, 5 notamment pour véhicule automobile. L'augmentation du nombre d'accessoires motorisés électriquement à bord des véhicules automobiles entraîne une augmentation du nombre de dispositifs de commande de ceux-ci. Les véhicules automobiles actuels comprennent par exemple un 10 (des) dispositif(s) pour la commande du déplacement des miroirs des rétroviseurs extérieurs du véhicule, un (des) dispositif(s) pour la commande du déplacement des rétroviseurs extérieurs électriques, un (des) dispositif(s) pour la commande du déplacement des vitres électriques du véhicule, un (des) dispositif(s) pour la commande du 15 déplacement des portes électriques du véhicule, etc. Cette augmentation du nombre de dispositifs de commande présente un inconvénient en termes d'encombrement. Un autre inconvénient de cette augmentation du nombre de dispositifs de commande concerne l'augmentation de la longueur de câble 20 électrique utilisée dans de tels véhicules automobiles. Un autre inconvénient encore concerne les difficultés croissantes de montage de tels dispositifs de commande lors de la fabrication des véhicules automobiles. Un but de l'invention est de proposer un dispositif amélioré pour la 25 commande d'accessoires motorisés électriquement dans un véhicule. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif de commande permettant de résoudre au moins l'un des inconvénients précités. A cet effet, on prévoit selon l'invention un dispositif de commande 30 comprenant un support et des moyens de commande sur le support actionnables par un utilisateur pour commander le déplacement d'un rétroviseur, le dispositif comprenant en outre des moyens de sélection sur le support actionnables par l'utilisateur pour sélectionner un premier mode de commande selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par les moyens de commande, ou un deuxième mode de commande selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par d'autres moyens non situés sur le support. Des aspects préférés, mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants : le dispositif comprend en outre des deuxièmes moyens de commande actionnable par l'utilisateur pour commander le déplacement d'une vitre du véhicule, les deuxièmes moyens de commande étant situés sur le support, le dispositif comprend en outre des troisièmes moyens de commande actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement d'un miroir du rétroviseur électrique, les troisièmes moyens étant situés sur le support, le support est formé en une seule pièce, le support est adapté pour être fixé sur une porte du véhicule, les premiers moyens de commande et les premiers moyens de sélection sont intégrés dans le même ensemble, l'ensemble comprend un bouton basculant à trois positions, les deuxièmes moyens de commande comprennent au moins un bouton actionnable pour la commande du déplacement de la vitre du véhicule, le dispositif comprend en outre des quatrièmes moyens de commande actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement d'une porte électrique du véhicule, les quatrièmes moyens étant situés sur le support, le dispositif comprend en outre des cinquièmes moyens de commande actionnables par l'utilisateur pour commander la désactivation des deuxièmes moyens de commande et/ou des quatrièmes moyens de commande. Par exemple, dans un mode de réalisation, les cinquièmes moyens de commande permettent de commander à la fois la désactivation des deuxièmes et quatrièmes moyens de commande. Ces cinquièmes moyens comprennent par exemple un bouton basculant deux positions. La première position permet de désactiver les deuxièmes et quatrièmes moyens de commande de sorte que les portes arrière du véhicule et les vitres électriques arrière du véhicule ne peuvent plus être déplacées. La deuxième position permet d'activer les deuxièmes et quatrièmes moyens de commande de sorte que les portes arrière et les vitres arrière du véhicule peuvent être déplacées. On entend, dans le cadre de la présente invention, par déplacement , un déplacement relatif d'un accessoire par rapport à la carrosserie de véhicule. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard de la figure 1 annexée qui illustre un schéma fonctionnel du dispositif selon l'invention. La présente invention concerne un dispositif adapté pour être monté sur une porte d'un véhicule. Ce dispositif permet notamment de commander à des moteurs électriques de différents accessoires du véhicule, le déplacement de ces accessoires. Ces accessoires sont par exemple des vitres avant et/ou arrière, des rétroviseurs droit et gauche du véhicule, des miroirs des rétroviseurs droit et gauche du véhicule, des portes avant et/ou arrière du véhicule. II sera entendu dans le cadre de la présente invention que les références haut , bas , avant , arrière , droite , gauche sont relatives à un observateur assis dans le véhicule, plus particulièrement sur le siège dédié au conducteur du véhicule. Comme illustré à la figure 1, le dispositif 1 comprend un support 10 et des moyens de commande pour commander le déplacement des différents accessoires. Ces moyens de commande sont situés sur le support 10. Le support 10 est un support monobloc. On entend, dans le cadre de la présente invention, par support monobloc , un support comportant une pièce unique, formée par exemple par moulage, ou un support comportant plusieurs pièces, toutes les pièces du support étant en contact les unes avec les autres de sorte que le support ainsi obtenu est monobloc. Dans un mode de réalisation, le support est en plastique. Le dispositif 1 comprend des premiers moyens de commande 11 actionnables par un utilisateur pour commander le déplacement des rétroviseurs droit et gauche du véhicule (déplacement du rétroviseur relativement à la porte de véhicule sur laquelle ledit rétroviseur est fixé). Plus particulièrement, l'actionnement des premiers moyens de commande 11 permet de commander le rabattement et le débattement des rétroviseurs droit et gauche. Le dispositif 1 comprend en outre des premiers moyens de sélection 21 actionnables par l'utilisateur. Les premiers moyens de sélection 21 permettent à l'utilisateur de sélectionner un mode de commande du déplacement du rétroviseur parmi plusieurs modes de commande du rétroviseur. Dans un mode de réalisation l'actionnement des premiers moyens de sélection 21 permet à l'utilisateur de sélectionner un mode de 30 commande du rétroviseur parmi : un premier mode de commande du rétroviseur selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par les premiers moyens de commande 11, et un deuxième mode de commande du rétroviseur selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par d'autres moyens de commande du rétroviseur non situés sur le support 10. Par exemple, les autres moyens non situés sur le support 10 sont une télécommande de verrouillage/déverrouillage des portes du véhicule. Dans ce cas, le déplacement du rétroviseur est commandé par l'actionnement de la télécommande, l'actionnement de la télécommande pour déverrouiller les portes du véhicule induisant la commande du débattement des rétroviseurs droit et gauche, et l'actionnement de la télécommande pour verrouiller les porte du véhicule induisant la commande du rabattement des rétroviseurs droit et gauche. Dans tous les cas, lorsque le deuxième mode de commande du rétroviseur est sélectionné, le débattement et le rabattement des rétroviseurs droit et gauche s'effectue de manière automatique , c'est-à-dire qu'il ne résulte pas directement de la volonté de l'utilisateur de commander le déplacement de ces rétroviseurs, mais est associé à une autre fonctionnalité du véhicule que l'utilisateur souhaite commander (tel que le verrouillage/déverrouillage des portes). A l'inverse, lorsque le premier mode de commande du rétroviseur est sélectionné, le déplacement des rétroviseurs du véhicule résulte directement de la volonté de l'utilisateur de commander le déplacement de ces rétroviseurs par l'actionnement des premiers moyens de commande 11. On parle de mode manuel . Lorsque le premier mode de commande du rétroviseur est sélectionné, le déplacement des rétroviseurs droit et gauche est exclusivement commandé par les premiers moyens de commande 11. Ainsi, le déplacement des rétroviseurs n'est plus associé à l'autre fonctionnalité. Par exemple, le verrouillage (respectivement déverrouillage) des portes du véhicule par l'actionnement de la télécommande n'inclura pas le rabattement (respectivement débattement) des rétroviseurs débattus (respectivement rabattus) lorsque le premier mode de commande du rétroviseur est sélectionné. Lorsque le deuxième mode de commande du rétroviseur est sélectionné, le déplacement des rétroviseurs droit et gauche est exclusivement commandé par les autres moyens de commande non situés sur le support 10. Les premiers moyens de sélection permettent à l'utilisateur de mieux maîtriser les fonctionnalités de son véhicule, en particulier, ces premiers moyens de sélection permettent à l'utilisateur de choisir le mode de commande du rétroviseur le mieux adapté à la situation dans laquelle il se trouve en sélectionnant soit le mode automatique, soit le mode manuel. Dans un mode de réalisation, les premiers moyens de commande 11 et les premiers moyens de sélection 21 sont intégrés dans un même ensemble 20. Cet ensemble 20 est par exemple un bouton basculant à trois positions fixes, ces positions étant associées à une commande particulière. Ceci permet de simplifier l'utilisation de ces deux fonctionnalités de déplacement des rétroviseurs. Par exemple, l'actionnement par l'utilisateur du bouton basculant de manière à le positionner : - dans une première position fixe, permet à l'utilisateur de sélectionner le mode manuel et de commander le débattement des rétroviseurs, dans une deuxième position fixe, permet à l'utilisateur de sélectionner le mode manuel et de commander le rabattement 30 des rétroviseurs, dans une troisième position fixe, permet à l'utilisateur de sélectionner le mode automatique. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif 1 comprend en outre des deuxièmes moyens de commande 22 actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement des vitres avant et/ou arrière du véhicule. Plus particulièrement l'actionnement des deuxièmes moyens de commande 22 permet de commander le déplacement vers le haut ou vers le bas des vitres avant et/ou arrière du véhicule. Dans un mode de réalisation, les deuxièmes moyens de commande 12 sont des boutons basculants trois positions dont une seule des positions est fixe, aucun déplacement n'étant commandé lorsque ces boutons sont dans leur position fixe, et l'actionnement par l'utilisateur de ces boutons dans l'une ou l'autre des deux autres positions commandant le déplacement vers le bas ou vers le haut des vitres du véhicule tant que l'utilisateur maintient l'actionnement des deuxièmes moyens de commande (lorsque l'utilisateur cesse d'appuyer sur les deuxièmes moyens de commande, le déplacement des vitres est interrompu). Dans un autre mode de réalisation, les deuxièmes moyens de commande 12 sont des boutons basculants cinq positions dont une seule des positions est fixe, aucun déplacement n'étant commandé lorsque ces boutons sont dans leur position fixe. Les deux positions supplémentaires par rapport aux 3 positions précédentes correspondant à la possibilité de monter jusqu'en haut ou descendre jusqu'en bas la vitre sur une seule impulsion. Les deuxièmes moyens de commande 12 peuvent comprendre 2 ou 4 boutons basculant, chaque bouton étant associé à la commande d'une vitre du véhicule. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif comprend en outre des troisièmes moyens de commande 13 pour commander le déplacement du miroir du rétroviseur droit ou du rétroviseur gauche. Plus particulièrement, l'actionnement des troisièmes moyens de commande 13 permet de commander le pivotement du miroir du rétroviseur autour de deux axes perpendiculaires l'un à l'autre et passant par les milieux des côtés du miroir. Les troisièmes moyens de commande 13 comprennent par exemple une palette circulaire à cinq positions dont une seule est fixe, aucun déplacement n'étant commandé lorsque cette palette circulaire est dans sa position fixe, et l'actionnement par l'utilisateur de la palette circulaire pour la placer dans l'une des quatre autres positions non fixes commandant le pivotement du miroir autour de l'un ou l'autre des deux axes. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif comprend des deuxièmes moyens de sélection 22 actionnables par l'utilisateur pour sélectionner le miroir que l'utilisateur souhaite déplacer par l'actionnement des troisièmes moyens de commande 13. Les deuxièmes moyens de sélection 22 comprennent par exemple un bouton basculant à trois positions fixes, deux des trois positions étant associées à la sélection d'un miroir, et la troisième position désactivant les troisièmes moyens de commande 13, de sorte que lorsque les deuxièmes moyens de sélection 22 sont dans la troisième position, l'actionnement des troisièmes moyens de commande 13 n'entraîne pas un déplacement de l'un ou l'autre des deux miroirs. Par exemple, l'actionnement par l'utilisateur du bouton basculant de manière à le déplacer : - dans la première position fixe, permet à l'utilisateur de sélectionner le miroir du rétroviseur gauche (ainsi l'actionnement 30 des troisièmes moyens de commande va entraîner le déplacement du miroir du rétroviseur gauche lorsque les deuxièmes moyens de sélection 22 sont dans cette première position), - dans la deuxième position fixe, permet à l'utilisateur de sélectionner le miroir du rétroviseur droit (ainsi, le déplacement des troisièmes moyens de commande 13 entraîne le déplacement du miroir du rétroviseur droit), dans la troisième position fixe, ou position neutre, permet à l'utilisateur la désactivation des troisièmes moyens de commande. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif comprend des quatrièmes moyens de commande 14 actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement des portes latérales avant et/ou arrière du véhicule. Plus particulièrement, l'actionnement des quatrièmes moyens de 15 commande 14 permet de commander l'ouverture ou la fermeture des portes latérales avant et/ou arrière du véhicule. Dans un mode de réalisation, le dispositif comprend des cinquièmes moyens de commande 15 pour commander la désactivation ou l'activation de certains moyens de commande précités comme par exemple les 20 deuxièmes moyens de commande 12 pour la commande du déplacement des vitres et/ou les quatrièmes moyens de commande 14 pour la commande du déplacement des portes avant et/ou arrière du véhicule. Les cinquièmes moyens de commande 15 comprennent par exemple un bouton basculant à deux positions fixes, l'actionnement par l'utilisateur 25 du bouton basculant à deux positions fixes de manière à le placer : dans la première position fixe, permet à l'utilisateur de commander l'activation les deuxièmes moyens de commande 12 et/ou les quatrièmes moyens de commande, dans la deuxième position fixe, permet à l'utilisateur de commander la désactivation des deuxièmes moyens de commande 12 et/ou des quatrièmes moyens de commande 14. Le lecteur aura compris que les cinquièmes moyens de commande peuvent, outre la commande de la désactivation des deuxièmes et/ou quatrièmes moyens de commande, permettre de commander la désactivations de moyens de commande annexes non situés sur le support et permettant de commander le déplacement des vitres et/ou des portes électriques arrières du véhicule. Par exemple, dans le cas où les portes arrières du véhicule comprennent des moyens de commande annexes pour permettre au passager situé à l'arrière du véhicule de commander le déplacement des vitres et/ou des portes électriques arrière, l'actionnement des cinquièmes moyens de commande pour commander la désactivation des deuxièmes moyens de commande peut également permettre de désactiver les moyens de commande annexes. Le fait que la pluralité de moyens de commande soit située sur le support adapté pour être fixé sur la porte du véhicule permet de fournir un système de commande ergonomique et aisé d'utilisation, l'ensemble des moyens de commande étant situé à un même emplacement accessible par l'utilisateur. Le fait que la pluralité de moyens de commande soit située sur le support adapté pour être fixé sur la porte du véhicule permet également de limiter la longueur de câble utilisée dans le véhicule pour la mise en place de tels moyens de commande. Le lecteur aura compris que nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des enseignements et des avantages décrits ici. Par exemple, le nombre de boutons des différents moyens de commande et de sélection peut varier suivant le nombre d'accessoires électriques à commander et l'ergonomie souhaitée pour le dispositif de la présente invention. Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée du dispositif tel qu'il est défini 5 dans les revendications jointes. REFERENCES 1 dispositif, 10 support, 10 20 ensemble, 11 premiers moyens de commande, 12 deuxièmes moyens de commande, 13 troisièmes moyens de commande, 14 quatrièmes moyens de commande, 15 15 cinquièmes moyens de commande, 21 premiers moyens de sélection, 22 deuxièmes moyens de sélection | L'invention concerne un dispositif (1) pour véhicule comprenant un support (10), des moyens de commande (11) sur le support (10), les moyens de commande (11) étant actionnables par un utilisateur pour commander le déplacement du rétroviseur, le dispositif comportant en outre des moyens de sélection (21) sur le support (10), les moyens de sélection (21) étant actionnables par l'utilisateur pour sélectionner :- un premier mode de commande du rétroviseur selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par les moyens de commande (11), ou- un deuxième mode de commande du rétroviseur selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par d'autres moyens non situés sur le support (10). | 1. Dispositif de commande (1) comprenant un support (10) et des moyens de commande (11) sur le support (10) actionnables par un utilisateur pour commander le déplacement d'un rétroviseur, caractérisé en ce qu'il comporte en outre des moyens de sélection (21) sur le support (10) actionnables par l'utilisateur pour sélectionner : - un premier mode de commande selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par les moyens de commande (11), ou - un deuxième mode de commande selon lequel le déplacement du rétroviseur est commandé par d'autres moyens non situés sur le support (10). 2. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre des deuxièmes moyens de commande (12) actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement d'une vitre du véhicule, les deuxièmes moyens de commande (12) étant situés sur le support. 3. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre des troisièmes moyens de commande (13) actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement d'un miroir du rétroviseur, les troisièmes moyens de commande (13) étant situés sur le support (10). 4. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (10) est formé en une seule pièce.30 5. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (10) est adapté pour être fixé sur une porte du véhicule. 6. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens de commande (11) et les premiers moyens de sélection (21) sont intégrés dans un même ensemble (20). 7. Dispositif (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'ensemble (20) comprend un bouton basculant à trois positions. 8. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deuxièmes moyens de commande (12) comprennent au moins un bouton actionnable pour la commande du déplacement de la vitre du véhicule. 9. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend en outre des quatrièmes moyens de commande (14) actionnables par l'utilisateur pour commander le déplacement d'une porte électrique du véhicule, les quatrièmes moyens (14) étant situés sur le support (10). 10. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comprend des cinquièmes moyens de commande (15) actionnables par l'utilisateur pour commander la désactivation des deuxièmes moyens de commande (12) et/ou des quatrièmes moyens de commande (14).30 | G,B | G05,B60 | G05G,B60J,B60R | G05G 13,B60J 1,B60J 5,B60R 1 | G05G 13/02,B60J 1/12,B60J 5/04,B60R 1/07 |
FR2899997 | A1 | SYSTEME DE PROTECTION PAR FUSIBLES UNITAIRES INTEGRES SUR UNE CARTE ELECTRONIQUE, ET PROCEDE DE REPARATION D'UN TEL SYSTEME. | 20,071,019 | ATELIER. La présente invention concerne un système de protection par fusibles unitaires, intégrés à une carte électronique, et qui peuvent être réparés seulement en atelier. Elle concerne également un procédé de réparation en atelier d'un tel système de protection. De manière très générale, en matière de distribution d'énergie électrique, il est nécessaire de placer des fusibles en tête de ligne pour protéger la ligne et les organes électriques et électroniques contre les risques de court circuit. Sur un véhicule automobile en particulier, pour assurer la protection d'une ligne électrique, une solution fonctionnellement adaptée envisageable consiste à utiliser un fusible unitaire sur la ligne, mais cette solution doit satisfaire le plus possible l'exigence de faible encombrement, d'accessibilité et surtout de coût du dispositif global de protection pour un grand nombre de lignes. La Demanderesse a déjà mis au point un système d'embases à broches bi matière qui jouent à la fois le rôle de fusible thermique et à effet Joule, une partie de la broche étant constituée en un matériau à bas point de fusion. Cette solution très économique présente toutefois l'inconvénient de ne pas permettre de réparation en atelier. Selon la demande de brevet d'invention du Royaume-Uni GB 2 086 155 A, on connaît un fusible électrique enfichable, de très petites dimensions, destiné aux véhicules automobiles, qui a un corps isolant dans lequel des bornes de branchement sont maintenues en place par un lien fusible qui est inséré à force ( press fit ) entre lesdites bornes de branchement et l'intérieur dudit corps isolant. Par ailleurs, on connaît, selon le brevet d'invention des Etats-Unis d'Amérique US 5 941 735, un boîtier de composant électrique ou électronique qui comporte un corps en matériau électriquement non conducteur ayant un évidement destiné à recevoir un fusible. Au moins deux contacts électriquement conducteurs, espacés latéralement, sont logés dans ledit corps. Chaque contact comporte au moins un orifice s'engageant dans une section qui s'étend hors d'une surface du corps pour former une connexion sans soudure mécanique et électrique de faible résistance avec un trou débouchant métallisé dans une carte de circuit imprimé et une section terminale pour faire contact avec une borne d'un composant reçu par le corps. Par conséquent, l'art antérieur connaît aussi bien la solution classique du fusible à raccordement par languette et porte clip, que la solution bien connue et largement répandue du fusible dit press fit . Ces deux solutions ne sont pas satisfaisantes pour les raisons suivantes : Les fusibles de surface, soudés directement sur le circuit imprimé, sont d'un coût faible parce qu'ils sont mis en place sur les cartes avec des procédés industriels permettant des cadences élevées. Mais ils ne sont pas réparables dans le cadre d'une intervention en atelier ou en garage, du fait, en particulier, de leur taille très réduite. Une réparation ne pourrait être envisagée qu'avec des installations particulières et du personnel formé et compétent. Les fusibles dits press fit sont des fusibles plus grands et fixés par des moyens rapides d'où ils tirent leur désignation : la technologie press fit est une technologie d'insertion à force. Le fusible press fit comporte deux broches sensiblement cylindriques qui se logent en force dans des trous adaptés de la carte. Ces fusibles sont plus chers que les fusibles de surface de type standard , et nécessitent un process particulier pour leur mise en place en automatique. Le but de la présente invention est de remédier aux inconvénients de l'une et de l'autre des deux solutions connues précitées, à savoir le caractère non réparable en garage des fusibles de surface de type standard et l'incompatibilité des fusibles dits press fit en termes de coût et de process industriel de montage. En conséquence, c'est un but important de la présente invention de réaliser un système de protection par fusibles qui soit économique, qui soit compatible avec les cadences élevées de montage et qui permette une réparation facile en garage ou atelier. En d'autres termes, c'est un but de la présente invention de concevoir un nouveau système de protection par fusibles unitaires sur carte électronique qui parvienne à concilier les deux solutions de l'art antérieur pour obtenir les avantages de l'une et les avantages de l'autre, en combinaison. C'est également un but de la présente invention de concevoir un nouveau système de protection par fusibles unitaires sur carte électronique, qui ne soit pas accessible par le client en cas d'incident, mais qui puisse être réparé en garage ou atelier par des opérateurs moyennement qualifiés. Enfin, un autre but de la présente invention est de concevoir un nouveau système de protection par fusibles unitaires sur carte électronique économique, de construction et de montage simple, de faible coût et de grande fiabilité. Pour atteindre ces buts, la présente invention conçoit et réalise un nouveau système de protection par fusibles unitaires pour carte électronique ayant une pluralité de lignes conductrices de distribution, chaque ligne conductrice de distribution étant équipée d'un fusible intégré, dans lequel il est prévu sur la carte électronique des logements destinés à recevoir un fusible de remplacement dudit fusible intégré lorsque ce dernier est rompu. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le fusible de remplacement est un fusible de type press fit . De préférence, les logements sont constitués de deux logements situés de part et d'autre dudit fusible intégré. De manière préférentielle, le fusible intégré est un fusible de surface de type standard . Selon le mode de réalisation préféré également, le fusible de remplacement comporte deux broches qui sont destinées à être insérées dans l'un et l'autre desdits logements, afin d'établir le contact et la continuité électrique de la ligne concernée. De préférence, lesdits logements sont de section circulaire, et les broches du fusible de remplacement sont de section circulaire, le diamètre des broches étant légèrement supérieur au diamètre des logements de façon à permettre une insertion à force desdites broches dans lesdits logements. D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'exemples de réalisation de l'invention, non limitatifs de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma des pistes conductrices de la partie distribution d'une carte électronique avec ses fusibles à languette et support à pince , selon la technique classique de l'art antérieur, - la figure 2 est un schéma des pistes conductrices de la partie distribution d'une carte électronique avec ses fusibles de surface et un fusible de remplacement, selon la technique de la présente invention, - la figure 3 est une vue schématisée en coupe selon la ligne AA de la figure 2 représentant la solution de réparation qui fait l'objet de la présente invention. Le dessin de la figure 1 montre, de manière très schématique, les pistes conductrices d'une carte électronique 1 sur laquelle on a représenté seulement la partie distribution avec ses fusibles de surface selon la technique classique de l'art antérieur à la présente invention. La référence numérique 2 désigne une des lignes de distribution, la référence numérique 3 désigne l'interrupteur schématisé qui permet d'établir la tension sur la ligne de distribution 2, la référence numérique 4 désigne un fusible à languette et la référence numérique 5 désigne les liaisons conventionnelles de type clip qui assurent la tenue du fusible 4 de type standard. La carte électronique 1 est reliée au reste de l'architecture électrique par l'intermédiaire d'une embase 6. En se référant maintenant au dessin de la figure 2, on a désigné par la référence numérique 7 la ligne électrique sur laquelle, afin d'illustrer la présente invention, est appliquée la solution nouvelle proposée par cette dernière. Sur cette ligne 7 choisie, on a représenté en 8 le fusible de surface de type standard. De part et d'autre du fusible 8, dans la direction de la ligne 7, sont prévus deux logements 9 destinés à recevoir les deux broches 11 (figure 3) d'un fusible de remplacement 10, de la manière expliquée ci-dessous. On suppose que le fusible de surface 8 de la ligne 7 est grillé . S'agissant d'un élément de faible coût, soudé directement sur la carte électronique 1 selon une technique dite de très haute cadence de dépose, de taille réduite, un tel fusible n'est pas réparable dans le cadre d'une intervention en garage. La présente invention propose de rendre possible une intervention en garage ayant pour but de réparer un fusible grillé en prévoyant les logements 9 mentionnés précédemment qui vont servir à la réception des broches 11 d'un fusible de remplacement 10, de type différent, de plus grande taille que le fusible de surface 8. Il s'agit, comme on peut le voir en détails sur le dessin de la figure 3, d'un fusible de remplacement 10 de type press fit . ou à insertion en force, dont les deux broches 11 sensiblement cylindriques sont destinées à se loger en force dans les logements 9 de la carte 1. De tels fusibles de type press fit , d'une part, sont plus chers que les fusibles de surface et, d'autre part, nécessitent un procédé particulier de mise en place, procédé qui a lieu en reprise, par exemple, pour ne pas ralentir le flux principal de fabrication. En se référant également à la figure 3, le fonctionnement de l'invention est le suivant : la ligne 7 n'alimentant plus la fonction correspondante, un test de continuité montre que le fusible 8 est rompu. Après avoir recherché dans le véhicule la cause de rupture du fusible 8 et remis en état le circuit électrique, il suffit de disposer le fusible de remplacement 10, prélevé dans le stock de matériel de chaque concession, dans les logements 9 prévus à cet effet. La continuité électrique de la ligne 7 est ainsi rétablie, de même que la protection de la ligne du véhicule alimentée par cette ligne 7. Les logements cylindriques 9 sont métallisés sur leur surface intérieure en 12, afin d'assurer cette continuité électrique. De cette manière, on comprendra qu'en ne disposant dans chaque véhicule que le strict nécessaire en matière de protection de ligne au départ du boîtier, on parvient à une protection parfaite de toutes les lignes avec un coût minimal. La réparation de ces boîtiers à carte électronique, pour des incidents qui restent exceptionnels en nombre, peut se faire facilement et à coût réduit tout en immobilisant pendant une très courte période de temps le véhicule. La présente invention concerne également un nouveau procédé de réparation en cas de rupture du fusible de protection d'une ligne de distribution sur une carte électronique. Le fusible 8 est un fusible de surface de type standard, et ce nouveau procédé comporte les étapes suivantes, prises en combinaison : - on vérifie par un test de continuité de la ligne de distribution 7 la rupture du fusible de surface concerné 8, - on remet en état le circuit électrique correspondant après avoir recherché la cause de rupture dudit fusible 8, - on met en place manuellement un fusible de remplacement 10 de type press fit sur la carte électronique 1, afin de rétablir la continuité électrique de ladite ligne de distribution 7. De manière préférentielle, on met en place le fusible de remplacement 10 (de type press fit ) sur la carte électronique 1 en insérant à force les broches 11 du fusible 10 dans des logements 9 correspondants de la carte électronique 1 | - La carte électronique (1) présente une pluralité de lignes conductrices de distribution, et chaque ligne conductrice de distribution est équipée d'un fusible intégré (8). Il est prévu sur la carte électronique (1) des logements (9) destinés à recevoir un fusible de remplacement (10) dudit fusible intégré lorsque ce dernier est rompu.- Protection des circuits électriques et électroniques. Protection des boîtiers électroniques de véhicules automobiles. | 1. Système de protection par fusibles unitaires pour carte électronique (1) ayant une pluralité de lignes conductrices de distribution, chaque ligne conductrice (7) de distribution étant équipée d'un fusible intégré (8), caractérisée en ce qu'il est prévu sur la carte électronique (1) des logements (9) destinés à recevoir un fusible de remplacement (10) dudit fusible intégré (8) lorsque ce dernier est rompu. 2. Système de protection par fusibles unitaires selon la 1, caractérisé en ce que ledit fusible de remplacement (10) est un fusible de type press fit . 3. Système de protection par fusibles unitaires selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits logements (9) sont constitués de deux logements situés de part et d'autre dudit fusible intégré (8). 4. Système de protection par fusibles unitaires selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit fusible intégré (8) est un fusible de surface de type standard . 5. Système de protection par fusibles unitaires selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que le fusible de remplacement (10) comporte deux broches (11) qui sont destinées à être insérées dans l'un et l'autre desdits logements (9), afin d'établir le contact et la continuité électrique de la ligne (7). 6. Système de protection par fusibles unitaires selon l'une quelconque des 1, 3 et 5, caractérisé en ce que lesdits logements (9) sont de section circulaire, et en ce que les broches (11) du fusible de remplacement (10) sont de sectioncirculaire, le diamètre des broches (11) étant légèrement supérieur au diamètre des logements (9) de façon à permettre une insertion à force desdites broches (11) dans lesdits logements (9). 7. Système de protection par fusibles unitaires selon l'une quelconque des 1, 3, 5 et 6, caractérisé en ce que lesdits logements (9) présentent une surface interne métallisée (12). 8. Procédé de réparation en cas de rupture du fusible de protection d'une ligne de distribution (7) sur une carte électronique (1), ledit fusible (8) étant un fusible de surface de type standard, caractérisé par les étapes suivantes : - on vérifie par un test de continuité de ladite ligne de distribution (7) la rupture dudit fusible (8), - on remet en état le circuit électrique correspondant après avoir recherché la cause de rupture dudit fusible (8), - on met en place un fusible de remplacement (10) de type press fit sur la carte électronique (1), afin de rétablir la continuité électrique de ladite ligne de distribution (7). 9. Procédé de réparation en cas de rupture du fusible de protection d'une ligne de distribution (7) sur une carte électronique (1) selon la 8, caractérisé en ce qu'on met en place ledit fusible de remplacement (10) de type press fit sur la carte électronique (1) en insérant à force des broches (11) dudit fusible (10) press fit dans des logements (9) correspondants de la carte électronique (1) . | H | H01,H05 | H01H,H05K | H01H 85,H05K 1 | H01H 85/20,H05K 1/18 |
FR2899375 | A1 | EMBASE MULTIVOIE POUR LA PROTECTION D'UNE LIGNE ELECTRIQUE ET DE SA LIAISON EN DEPART DE LIGNE | 20,071,005 | LIGNE. La présente invention concerne une embase multivoie pour la 5 protection d'une ligne électrique et également la protection de sa liaison en départ de ligne. Toute ligne électrique possède au départ de l'organe de distribution un dispositif de protection ou fusible destiné à couper le courant en cas de court circuit, ou de dépassement de la valeur 10 maximale de courant. Afin de limiter le nombre de fusibles amovibles sur des boîtiers de distribution centralisés, il est bien connu de regrouper sur un même fusible plusieurs lignes de départ d'une même ou de plusieurs embases. Une telle disposition impose de prévoir des 15 lignes de section relativement importante en sortie d'embase si les lignes sont longues, de manière à ce que l'impédance de la ligne soit suffisamment basse pour que l'intensité provoquée par un court-circuit en bout de ligne soit suffisante pour faire sauter le fusible et non pas échauffer trop fortement la ligne elle-même. Il 20 est possible de prévoir des fusibles unitaires, non amovibles pour les clients, disposés à l'intérieur des boîtiers, donc en interne sur les circuits électroniques. Cela présente l'inconvénient de devoir ajouter des composants en plus sur les cartes électroniques. Il est connu également que les embases n'offrent pas les mêmes résistances aux défaillances locales que les interconnexions simples, du fait d'une différence dans la conduction thermique ; en effet, une carte électronique n'a pas les capacités de drain thermique d'un fil conducteur avec sa faible densité de courant. Ainsi, la distribution centralisée de lignes électriques nécessite autant de fusibles qu'il y a de sorties, et cette disposition ne protège pas des défaillances locales de cette connectique de sortie. Une première solution consiste à utiliser des matériaux auto extinguibles en cas de risque d'échauffement excessif. Mais cette solution présente l'inconvénient qu'il faut traiter tous les composants, à savoir l'embase, le porte clip, l'isolant des fils, etc. On connaît déjà divers systèmes de protection pour protéger un équipement interne contre tout endommagement pouvant résulter de conditions de surtension et de surintensité sur les lignes extérieures. Ainsi, on connaît, par exemple, selon le brevet d'invention français n 2 418 561, un dispositif de protection de ligne qui comprend une embase isolante, des bornes de ligne et une borne de terre sur cette embase, un circuit de ligne entre les bornes de ligne, des moyens d'établissement d'un trajet métallique direct de courant entre le circuit de ligne et la borne de terre en cas de surintensité sur la ligne. Ces moyens d'établissement d'un trajet métallique comprennent un élément métallique, une bobine thermique autour de l'élément métallique, un élément fusible sous l'action de la chaleur engendrée par la bobine thermique quand il y a surintensité et un ressort auquel cet élément fusible, sauf s'il vient à fondre, s'oppose pour assurer la formation dudit trajet métallique direct, la bobine thermique faisant partie du circuit de ligne précité. Un contact est connecté à l'une des bornes de ligne et à l'une des extrémités de la bobine thermique et un contact supplémentaire est connecté à l'autre borne de ligne et à l'autre extrémité de la bobine thermique ainsi qu'à l'élément métallique. Ces contacts sont assemblés de façon rigide avec les extrémités respectives de la bobine thermique et sont également assemblés de façon rigide avec les bornes respectives, de manière à éliminer des connexions électriques de butée non assujetties dans le circuit de ligne entre les bornes de ligne. Avec une telle structure de protection de ligne, le circuit de la bobine thermique est sensiblement exempt de bruit pendant toute la durée de vie de la protection. On connaît également, selon le brevet français n 2 507 384, un fusible haute tension limiteur de courant, qui comprend sur sa longueur, en des emplacements espacés, plusieurs ensembles de zones de section droite réduite avec des caractéristiques de fusion temps-courant prédéterminées. Le fusible présente ainsi des segments conducteurs de matériaux fusibles différents, dont l'un à une température de fusion plus élevée que celle des autres segments, de sorte que ce segment conducteur fond après dans d'autres conditions de courant anormal que lesdits autres segments. Un premier but de la présente invention est de concevoir une nouvelle embase multivoies qui puisse remplir la fonction de protection de la ligne, c'est-à-dire remplir la fonction de fusible fonctionnant à la fois comme fusible classique à effet Joule et comme fusible thermique. Un autre but de la présente invention est de concevoir une telle nouvelle embase multivoies qui puisse également remplir la fonction de protection de sa liaison en départ de ligne, c'est-à-dire de remplir une fonction d'étanchéité de toute la zone délicate que constitue la liaison de l'embase avec le circuit ou carte électronique. Un autre but de la présente invention est de réaliser une telle embase qui soit de construction simple, qui soit fiable dans son fonctionnement, et peu coûteuse. Pour atteindre ces buts et d'autres qui ressortent explicitement ou implicitement de la suite du présent texte, la présente invention réalise une nouvelle embase multivoie qui assure la protection d'une ligne électrique et de sa liaison en départ de ligne. Cette nouvelle embase, destinée à être positionnée sur un boîtier enfermant une carte électronique, comporte des languettes dont une extrémité est reliée à ladite carte électronique et l'autre extrémité forme une borne de ligne, et dans cette nouvelle embase une partie d'au moins une languette est configurée pour faire fonction de fusible. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, un matériau d'étanchéité adhérent est incorporé dans la zone de liaison des languettes avec le circuit imprimé de ladite carte électronique, de manière à rendre étanche ladite zone de liaison en départ de ligne. De préférence, la languette configurée pour faire fonction de fusible est une languette bi matière, une partie de ladite languette étant réalisée en une matière métallique à relativement bas point de fusion. De préférence également, ladite partie configurée pour faire fonction de fusible est une partie sensiblement centrale selon la longueur de la languette. En variante, ladite partie configurée pour faire fonction de fusible est une partie sensiblement adjacente à la carte électronique. Selon un mode de réalisation préféré, ladite partie configurée pour faire fonction de fusible est réalisée en matière métallique à bas point de fusion, de type alliage d'étain. Selon également un mode de réalisation préféré de l'invention, l'embase comporte une partie arrière engagée dans l'intérieur du boîtier, qui est configurée pour permettre le positionnement précis des extrémités des languettes sur la carte électronique. Et, de préférence, la liaison entre les extrémités des languettes et le circuit imprimé de la carte électronique est réalisée par soudure à la vague. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, la carte électronique comporte sur ses deux faces une couche de vernis de protection, sauf dans les zones de fixation de l'embase pour recevoir les languettes conductrices. Et également selon ce mode de réalisation préféré, ladite partie arrière de l'embase comporte un logement dans lequel est disposé un matériau d'étanchéité adhérent, ledit logement étant traversé par les extrémités des languettes, de manière à ce que ledit matériau d'étanchéité rende étanche la zone de liaison de l'embase avec la carte électronique, particulièrement dans la zone la plus proche de la carte électronique. De manière préférentielle, ledit matériau d'étanchéité adhérent est un matériau sous forme de gel, et ce matériau présente une propriété auto cicatrisante . D'autres buts, avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée de dessins dans lesquels : - La figure 1 est une vue schématique en coupe partielle d'une 20 embase multivoie de protection selon l'invention, en position sur un boîtier de carte électronique. - La figure 2 est une vue agrandie de la partie de l'embase dans la zone de liaison entre les languettes conductrices et la carte électronique. En référence au dessin de la figure 1, la référence numérique 1 désigne un boîtier électronique, qui peut être un boîtier de type standard, pour la protection d'un ou plusieurs composants. Dans le présent exemple, non limitatif de l'objet de l'invention, le boîtier 1 est destiné à la protection d'une carte électronique 2, ou support plat de circuit imprimé nu équipé de composants électroniques. Le raccordement du boîtier 1 à l'extérieur est réalisé par une embase, référencée 3, qui ferme l'enveloppe constitutive du boîtier 1 et comporte les traversées pour ledit raccordement à l'extérieur. La carte électronique 2 est mise en place et bloquée en position dans l'enveloppe fermée constituée par le boîtier 1 et l'embase 3 au moyen de la rainure la dans le fond du boîtier 1 et de la rainure 3a dans l'embase 3. L'embase 3 comporte une partie frontale en collerette avec une surface périphérique 3b de liaison et d'ajustement sur le pourtour d'entrée du boîtier 1. L'embase 3 comporte également une partie arrière engagée dans l'intérieur du boîtier 1, de référence 4, qui a pour fonction principale de permettre le positionnement précis des extrémités 6 des languettes 5 sur la carte électronique 2. Les extrémités 6 des languettes 5 sont liées à la carte électronique 2 par une opération de soudure, par exemple de soudure à la vague, dont les points de soudure sont désignés par la référence générale 8, le débordement sur la face supérieure étant désigné par la référence 8a et mieux représentés sur la vue agrandie de la figure 2. Pour cela, on dépose un flux pour permettre la soudure ; la carte électronique 2 et les languettes 5 à souder, sur les deux faces de la carte 2, sont entraînées et pré chauffées avant d'être passées au raz d'une vague de soudure à l'étain, de manière connue en soi, la quantité de soudure dépendant de la hauteur du circuit par rapport à la vague. La soudure sur la face supérieure de la carte électronique 2 est réalisée par débordement par capillarité depuis la face intérieure. Les composants de la carte (traditionnels ou SMD Surface Mounted Devices) peuvent être collés et soudés à la vague également en même temps. De manière alternative, les languettes 5 peuvent être liées à la carte électronique 2 par une technique de raccordement dite technique de raccordement press fit , connue en soi, parfois utilisée dans la connectique, qui est une technique d'insertion à force rendant le processus de soudure superflu et permettant de réaliser des connexions de grande fiabilité sans restriction quant au raccordement sur le circuit imprimé. La carte électronique comporte une couche de vernis 14 qui la protège des agressions de l'humidité, mais cette couche n'est toutefois pas présente dans les zones de fixation de l'embase 3 sur la carte 2 pour recevoir les liaisons électriques entre l'embase 3 et la carte 2, à savoir la zone de surface inférieure et la zone de surface supérieure de la carte 2 qui contient les points soudure 8 et la zone de surface supérieure de carte 2 en regard de la partie médiane 3c de l'embase 3. Les languettes 5 comportent pour certaines (pour une sur le dessin de la figure 1) une partie centrale 7 en métal fusible à bas point de fusion insérée entre les deux parties principales de la languette 5. à savoir côté extérieur boîtier la partie de liaison de la languette avec le clip 11 (serti en 12 sur le conducteur 13) représenté sur une seule languette de la figure 1, et côté carte électronique la liaison qui vient d'être décrite et représentée par les soudures 8 plus en détails sur la figure 2. Par conséquent, les languettes 5 à partie centrale de type référencé 7 sont des languettes bi-matière : la partie centrale 7 peut être, par exemple, en métal de type alliage d'étain, tandis que les parties principales de liaison côté extérieur boîtier et côté carte peuvent être réalisées, de manière conventionnelle, avec une âme en cuivre, bronze ou laiton et un revêtement extérieur en étain, argent ou or. La section de la partie centrale 7 à bas point de fusion est adaptée, de manière connue en soi, à l'intensité nominale de la ligne électrique correspondante. Il est important de noter que cette partie centrale est en couplage thermique parfait avec les zones susceptibles de défaillance, à savoir un clip déformé ou une présence d'eau qui oxyde la liaison extérieure ou encore la zone de fixation des languettes sur la carte électronique. Un échauffement important de ces zones susceptibles de défaillance provoque la fusion de la languette 5 et, par conséquent, l'arrêt du mécanisme susceptible de s'emballer. Du côté carte électronique, la partie arrière 4 de l'embase 3 comporte un logement 9 dans lequel on dispose un matériau d'étanchéité 10 en forme de gel, connu en soi, présentant des propriétés de substitution à un vernis et de forte adhérence sur la surface sur laquelle il est en contact, ainsi que des propriétés de forte adhérence interne, ce qui se traduit par la propriété dite auto cicatrisante , c'est-à-dire que le matériau d'étanchéité demeure étanche même s'il est pénétré par de petites bulles d'oxydation. La quantité de gel, et son procédé de mise en place, sont étudiés pour que le gel 10 adhère à la carte 2 sans provoquer de soulèvement de l'embase 3. Le fonctionnement de l'embase de protection décrite ci-dessus est le suivant : En cas d'agression indésirable sur la ligne électrique, le clip 11, relié au conducteur 13 par le sertissage 12, voit sa liaison dégradée au niveau du contact dudit clip 11 avec la languette correspondante 5, et cet ensemble se met à chauffer de manière excessive par rapport à l'échauffement attendu par effet Joule sur la liaison non dégradée. La partie centrale fusible 7 de la languette 5 est alors sollicitée thermiquement, et en plus de sa fonction connue en soi de protection de la ligne par suite de court-circuit sur la ligne du conducteur 13, fond et coupe le courant électrique par suite de la dégradation de la liaison du clip 11 avec la languette 5. Les mêmes effets résultent d'une dégradation de la liaison entre la languette 5 et la carte électronique 2, lorsque, par exemple, cette liaison de la languette 5 avec la carte 2 chauffe anormalement à la suite d'une présence et d'un cheminement d'eau le long des languettes 5 à travers les traversées des parois de l'embase 3. En ce qui concerne ce second type d'agression, on peut mettre en place sur les zones critiques de la carte 2 non recouvertes de vernis 14 un gel d'étanchéité 10, tel que mentionné précédemment. Un tel gel, disposé dans le logement 9 de la partie arrière 4 de l'embase 3 adhère parfaitement à la surface de la carte électronique 2, en particulier dans la zone des soudures 8 (voir figure 2) et empêche toute diminution de l'isolation entre les ménisques de soudure, que ce soit de type 8 ou par débordement, de type 8a. Cette zone des soudures 8 est critique en cas de présence d'humidité importante parce que le film humide peut y former des sels conducteurs en cas de tension permanente. Ainsi, comme le montre la description ci-dessus d'un exemple de réalisation de l'invention, donné à titre d'illustration du principe de l'invention, l'embase selon la présente invention assure trois protections distinctes : la protection contre les électrolyses en pied de fixation de languette 5 sur le circuit imprimé de la carte électronique 2, la protection contre les courts circuits francs et la protection contre les mauvais contacts électriques entre les deux extrémités de languette 5. La protection contre les courts circuits francs permet de supprimer certains fusibles. Parmi d'autres résultats et avantages de l'invention, il y a, par conséquent, la réduction du nombre de fusibles de protection d'une distribution de lignes et de leur liaison en départ de ligne. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme de métier sans sortir du cadre et 25 de la portée de la présente invention | - L'embase multivoie (3) est destinée à être positionnée sur un boîtier (1) enfermant une carte électronique (2). Elle comporte des languettes (5) dont une extrémité (6) est reliée à ladite carte électronique (2) et l'autre extrémité forme une borne de ligne. Une partie (7) d'au moins une languette est configurée pour faire fonction de fusible.- De plus, un matériau d'étanchéité (10) adhérent est incorporé entre ladite embase (3) et le circuit imprimé de ladite carte électronique (2), de manière à rendre étanche la zone de liaison en départ de ligne.- Electronique. Connectique. Electronique embarquée à bord de véhicules automobiles. | 1. Embase multivoie pour la protection d'une ligne électrique et de sa liaison en départ de ligne, destinée à être positionnée sur un boîtier (1) enfermant une carte électronique (2), comportant des languettes (5) dont une extrémité (6) est reliée à ladite carte électronique (2) et l'autre extrémité forme une borne de ligne, caractérisée en ce qu'une partie (7) d'au moins une languette (5) est configurée pour faire fonction de fusible. 2. Embase multivoie selon la 1, caractérisée en ce que, de plus, un matériau d'étanchéité (10) adhérent est incorporé dans la zone de liaison des languettes (5) avec le circuit imprimé de ladite carte électronique (2), de manière à rendre étanche ladite zone de liaison en départ de ligne. 3. Embase multivoie selon la 1, caractérisée en ce que ladite languette (5) est une languette bi matière, une partie (7) de ladite languette (5) étant réalisée en une matière métallique à relativement bas point de fusion. 4. Embase multivoie selon la 1, caractérisée en ce que ladite partie (7) configurée pour faire fonction de fusible est une partie sensiblement centrale selon la longueur de la languette (5). 5. Embase multivoie selon la 1, caractérisée en ce que ladite partie (7) configurée pour faire fonction de fusible est une partie sensiblement adjacente à la carte électronique (2). 6. Embase multivoie selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisée en ce que ladite partie (7) configurée pour faire fonction de fusible est réalisée en matière métallique à bas point de fusion, de type alliage d'étain. 7. Embase multivoie selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une partie arrière (4) engagée dans l'intérieur du boîtier (1), qui est configurée pour permettre le positionnement précis des extrémités (6) des languettes (5) sur la carte électronique (2). 8. Embase multivoie selon la 1 ou la 7, caractérisée en ce que la liaison entre les extrémités (6) des languettes (5) et le circuit imprimé de la carte électronique (2) est réalisée par soudure à la vague. 9. Embase multivoie selon la 1 ou la 8, 15 caractérisée en ce que ladite soudure est réalisée sur les deux faces du circuit imprimé de la carte électronique (2). 10. Embase multivoie selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la carte électronique (2) comporte sur ses deux faces une couche de vernis (14) de protection, sauf dans 20 les zones de fixation de l'embase pour recevoir les languettes (5) conductrices. 11. Embase multivoie selon la 7, caractérisée en ce que ladite partie arrière (4) de l'embase (3) comporte un logement (9) dans lequel est disposé un matériau d'étanchéité adhérent (10), ledit logement (9) étant traversé par les extrémités (6) des languettes (5) de manière à ce que ledit matériau d'étanchéité (10) rende étanche la zone de liaison de l'embase (3) avec la carte électronique (2). 12. Embase multivoie selon la 2 ou la 11, caractérisée en ce que ledit matériau d'étanchéité (10) adhérent est un matériau sous forme de gel. 13. Embase multivoie selon la 11 ou la 12, caractérisée en ce que ledit matériau d'étanchéité (10) adhérent est un matériau qui présente une propriété auto cicatrisante . | H | H01,H05 | H01H,H01R,H05K | H01H 85,H01R 13,H05K 3 | H01H 85/08,H01R 13/68,H05K 3/34 |
FR2899060 | A1 | FUSIL DE CHASSE SOUS-MARINE DE TYPE ARBALETE A DISPOSITIF DE BANDAGE SANS EFFORT ET A FAIBLE RECUL | 20,071,005 | Domaine de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des fusils de chasse sous-marine de type arbalète à dispositif de bandage, c'est-à-dire comportant des liens élastiques de propulsion latéraux dénommés communément sandows . Les liens élastiques sont accrochés à une flèche, par exemple dans une encoche située dans la partie arrière de cette flèche et bandés grâce à un processus mécanique afin de propulser la flèche. Avantageusement, les sandows supportent un obus destiné à être placé au niveau de l'encoche de la flèche et dont le rôle est d'augmenter l'inertie des liens élastiques lors d'un tir. Etat de la technique connue Les fusils connus, par exemple du document W002/052932 sont constitués d'une crosse prolongée par un élément longitudinal support de flèche, généralement un tube porte flèche. L'extrémité arrière de l'élément longitudinal support de flèche peut être encastrée dans la crosse. L'ensemble formé par l'élément longitudinal support de flèche et la crosse peut aussi être d'une seule pièce. Le fusil est généralement muni d'un mécanisme de blocage de l'extrémité arrière de la flèche et d'un organe de déblocage de la flèche, de préférence une gâchette de déclenchement. La présente invention concerne plus particulièrement le dispositif de bandage des moyens élastiques de propulsion constitués d'au moins deux liens élastiques latéraux de type sandow. Dans les fusils connus, les liens élastiques présentent deux extrémités, une première apte à se fixer sur des éléments de fixation et une seconde extrémité apte à s'accrocher dans au moins une encoche ménagée sur la partie arrière de la flèche. Plus particulièrement, dans le document WO 02/052932, le support de flèche, par exemple un tube porte-flèche, supporte une pièce de tête mobile incluant des éléments de fixation sur lesquels peut être fixée 2 la première extrémité des liens élastiques, la pièce de tête mobile étant apte à coulisser le long de la partie avant du support de flèche. En positionnant la pièce de tête mobile en arrière sur la partie avant du support de flèche, on permet un pré-armement aisé, c'est-à-dire sans effort de tension, par accrochage de la seconde extrémité dans l'encoche de la flèche. L'armement du fusil est ensuite effectué par un bras de levier qui coopère avec une tige par l'intermédiaire d'un dispositif de poussée et de retenue utilisant l'arc-boutement alternatif de biellettes. La tige entraîne la pièce de tête mobile en translation le long du support de flèche. Le bandage des liens élastiques s'effectue alors par une succession de pivotements du bras de levier qui, grâce à la pièce de tête mobile, bande les liens élastiques dans une seule direction de l'arrière vers l'extrémité avant du fusil. Ce procédé diminue l'effort important à fournir pour l'armement du fusil. Cependant on observe que de nombreux actionnements du bras de levier sont nécessaires pour obtenir l'armement du fusil et que la tension des liens élastiques obtenue reste insuffisante. Résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un fusil de chasse sous-marine de type arbalète comprenant une crosse incluant un mécanisme de blocage de l'extrémité arrière d'une flèche un organe de déblocage de ladite flèche, un élément longitudinal support de flèche, des moyens élastiques de propulsion comprenant au moins deux liens élastiques latéraux dont une extrémité est apte à être accrochée dans au moins une encoche dans la partie arrière de la flèche, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de bandage des liens élastiques latéraux comprenant un socle d'armement fixé sur l'élément longitudinal support de flèche et incluant des éléments de fixation destinés à recevoir les première extrémités des liens élastiques latéraux et une pièce de tête mobile incluant des poussoirs disposés latéralement sur la pièce de tête mobile, ladite pièce de tête mobile étant apte à coulisser le long de l'élément support de flèche sous l'action d'un système de déplacement de la pièce de tête mobile entre une position arrière permettant, après contournement des poussoirs, d'accrocher sans tension dans l'encoche de 3 la flèche les seconde extrémités des liens élastiques fixés au niveau du socle d'armement et une position avancée dans laquelle, lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche de la flèche, les liens élastiques sont étirés au maximum par un étirement exercé, lors du déplacement de la pièce de tête mobile, au niveau d'une partie intermédiaire des liens élastiques contournant les poussoirs. Ce nouveau dispositif de bandage perfectionné des moyens élastiques de propulsion permet d'augmenter l'allongement ou le bandage des liens élastiques durant l'armement quand la pièce de tête mobile coulisse le long de la partie avant du élément support de flèche entre une position arrière permettant d'accrocher sans tension les liens élastiques dans l'encoche, et une position avancée dans laquelle les liens élastiques peuvent être étirés plus ou moins pour une puissance de propulsion de flèche requise selon la distance à laquelle se trouve la cible envisagée. Les poussoirs tirent les liens élastiques au niveau d'une partie intermédiaire et, ainsi, doublent en distance l'amplitude d'étirement par rapport à un étirement dans un seul sens. Par partie intermédiaire , on entend toute partie des liens élastiques située entre les deux extrémités qui sont, la première fixée au socle d'armement et la seconde accrochée à la flèche. On augmente ainsi l'armement des liens élastiques pour un même actionnement du bras de levier. Cela entraîne donc, soit une puissance d'armement plus importante, soit une diminution du nombre de cycles d'actionnement du levier nécessaires pour obtenir une puissance donnée. Dans le cadre de l'invention, il est possible de prévoir un rattachement permanent de la première extrémité avant des liens élastiques en retour des poussoirs sur le socle. En général, le socle d'armement est fixé sur l'élément longitudinal support de flèche dans sa partie médiane. Avantageusement, il est encastré. Il peut aussi être intégré directement sur le support de flèche. Dans ce dernier cas, la première extrémité des liens élastiques est raccordée directement sur une position plus ou moins médiane du support de flèche. Il est possible de prévoir que le système de déplacement soit mécanique, hydraulique ou pneumatique. Dans un mode de réalisation avantageux, ce système de déplacement est mécanique. Le fusil est alors tel que le dispositif de bandage des liens 4 élastiques latéraux comprend un socle d'armement, fixé sur l'élément longitudinal support de flèche et incluant les éléments de fixation destinés à recevoir les premières extrémités des liens élastiques latéraux, une pièce de tête mobile incluant des poussoirs disposés latéralement sur la pièce de tête mobile et destinés à recevoir les liens élastiques latéraux de manière à ce qu'ils contournent librement les poussoirs dans un sens au dessus des poussoirs pour revenir dans l'autre sens en dessous des poussoirs et apte à coulisser le long du élément support de flèche entre une position arrière permettant d'accrocher sans tension dans l'encoche de la flèche les secondes extrémités des liens élastiques fixés au niveau du socle d'armement et reçus dans les poussoirs et une position avancée dans laquelle les liens élastiques sont étirés au maximum lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche de la flèche et reçus dans les poussoirs ; le système de déplacement comprenant une tige, la pièce de tête mobile étant apte à coulisser le long du élément support de flèche par déplacement de la tige dans sa direction longitudinale et un bras de levier, le bras de levier coopérant avec la tige par l'intermédiaire d'un dispositif de poussée et retenue qui permet de déplacer la tige dans la direction longitudinale sous une action de pivotement du bras de levier, et de maintenir la tige en une position avancée pendant que le bras de levier est ramené dans sa position initiale par pivotement inverse, de sorte que l'on peut ainsi réaliser le bandage des liens élastiques par coulissage de la pièce de tête mobile entre la position arrière et la position avant en réalisant au moins un pivotement du bras de levier. Un tel dispositif mécanique d'armement est particulièrement adapté à l'usage du fusil sous l'eau. Il est particulièrement robuste quant aux différentes contraintes du milieu aquatique. Dans un mode de réalisation avantageux, les liens élastiques contournent librement les poussoirs de l'arrière vers l'avant au dessus pour revenir de l'avant vers l'arrière en dessous. La flèche étant généralement placée sur le dessus du support de flèche, une telle configuration est particulièrement simple à manipuler. Au cours du guidage linéaire de la pièce de tête mobile sur le segment avant du support de flèche, les liens élastiques circulent sur les poussoirs et sont étirés de l'arrière vers l'avant au dessus des poussoirs et de l'avant vers l'arrière en dessous des poussoirs. Ceci a pour conséquence d'augmenter le bandage des liens élastiques pour un même pivotement de bras de levier procurant une diminution du nombre de cycles nécessaires pour obtenir la puissance maximale des liens élastiques. En outre, la fixation au socle d'armement raccorde les extrémités 5 avant des liens élastiques en retour des poussoirs et entraîne une contre force résistive des liens élastiques en dessous des poussoirs en opposition à la force d'expulsion de la flèche par les liens élastiques au dessus des poussoirs. Ceci produit une suppression du recul du fusil durant le tir obtenue par une contre force résistive arrière-avant en opposition à la force de propulsion de la flèche avant-arrière . Ceci est un avantage important procuré par l'invention. En outre, cela donne plus de puissance et de précision à la flèche. En outre l'invention permet d'allonger la portée de flèche par un accompagnement optimum des liens élastiques sur la quasi totalité de la longueur du support de flèche. En effet, la fixation de la première extrémité des liens élastiques en retour sur le socle d'armement permet, lors d'un tir consécutif à un armement complet, un déploiement total des liens élastiques sur la quasi totalité de la longueur du support de flèche. Cela engendre un accompagnement optimum de la flèche produisant plus de puissance, plus de portée, plus de précision alors que communément, lorsque la partie avant des liens élastiques est fixée à la tête du support de flèche, la propulsion de la flèche a lieu au niveau du métré des liens élastiques avant étirement qui ne correspond pas à la longueur du support de flèche. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les dimensions des liens élastiques et, le cas échéant, d'un obus sont adaptées à la distance entre la fixation de la première extrémité des liens élastiques et les poussoirs pour qu'au mornent de l'expulsion de la flèche, les liens élastiques retrouvent leurs dimensions initiales de repos juste après le franchissement total des poussoirs. Les dimensions des liens élastiques et d'un obus éventuel sont déterminantes pour permettre une amplification de puissance de propulsion à la manière d'une lanière de fouet. 6 Avec cette caractéristique, la distance inutilisable pour la libération des liens élastiques est optimisée. L'objectif est de permettre un déploiement total des liens élastiques sur les poussoirs lors du tir. Outre l'optimisation de l'énergie cinétique, ceci permet un accompagnement optimum de la flèche sur la totalité de la longueur du rail situé dans la partie avant du support de flèche. On procure ainsi plus de portée à la flèche. Par exemple, on choisit le métré des liens élastiques avant étirement en fonction de la longueur du support de flèche et de la distance entre la fixation de la première extrémité des liens et les poussoirs. Lors du tir, l'extrémité arrière des liens élastiques franchit ainsi les poussoirs au moment où ils atteignent leur longueur avant étirement. Les liens élastiques retrouvent instantanément leurs dimensions initiales juste après leur franchissement des poussoirs en extrémité du rail du support de flèche. Si leur longueur est adaptée, ils atteignent leur longueur avant étirement au moment où ils franchissent les poussoirs. Jusqu'à ce point, ils ont accompagné la trajectoire de la flèche. Une vitesse maximum de propulsion au décochage de la flèche est alors atteinte par transfert instantané d'inertie après le passage de la seconde extrémité arrière des liens élastiques et de l'obus éventuel sur les poussoirs. Une énergie cinétique maximale est obtenue. On constate en effet que l'énergie cinétique est décuplée grâce à une rotation transfert de force des liens élastiques à la manière d'une lanière de fouet produisant une force d'éjection amplifiée de la flèche. Le transfert instantané d'inertie fouetté procure une vitesse angulaire maximale. On amplifie ainsi la puissance de jet de la flèche par une action explosive à la manière d'une lanière de fouet. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le fusil est tel que l'encoche sur la flèche est orientée vers le support longitudinal quand la flèche est insérée dans le fusil. On améliore ainsi la qualité de propulsion par une expulsion sans flambage ni déviation de la flèche lors de l'expulsion fouettée grâce à ce nouvel emplacement de l'encoche au-dessous de la flèche plutôt que communément au dessus. La libération de la flèche est optimale : la flèche est libérée sans retenue lors de l'expulsion déclenchée par les liens élastiques qui se détendent alors sous la flèche et qui ne la contraignent pas au moment de sa libération, c'est-à-dire quand les liens élastiques et un obus éventuel commencent leur rotation autour des poussoirs. Avantageusement, après le tir, les liens élastiques ne passent pas en dessous du support de flèche lors du tir. Leur course est alors arrêtée par la présence du support de flèche. Eventuellement, le support de flèche comprend une forme spécifique destinée à accueillir l'élément d'accrochage sur le support de flèche. Avantageusement, l'encoche est située proche du centre de gravité de la flèche. Cela favorise encore la qualité de l'expulsion, notamment au niveau du flambage et de la déviation de la flèche. En effet, l'invention donne une plus grande latitude pour la disposition de l'encoche sur la flèche par rapport au mécanisme des fusils connus. La distance d'accornpagnement de propulsion des liens élastiques rendue supérieure par la faculté d'un retour des liens élastiques en dessous des poussoirs sur le socle sans passer en dessous du support de flèche permet de pouvoir décaler sensiblement l'encoche de flèche vers son centre de gravité. On observe alors une amélioration de la qualité de propulsion par une expulsion de la flèche sans flambage ou courbure de flèche. Un tel flambage est classiquement provoqué par un accrochage des liens élastiques sur l'extrémité arrière de la flèche et par l'application d'une puissance directe trop importante par rapport à la masse et à la longueur de flèche à déplacer. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif de poussée et retenue comprend des biellettes de poussée et de retenue de la tige subissant un arc-boutement alternatif sur la tige grâce au pivotement du levier. Les biellettes de poussée et de retenue permettent de déplacer et de maintenir la tige en une position avancée correspondant à la distance de déplacement de la tige résultant du pivotement du bras de levier, pendant que le bras de levier est ramené dans sa position initiale par pivotement inverse. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la tige est apte à se déplacer clans sa direction longitudinale de manière parallèle à la direction longitudinale de l'élément longitudinal support de flèche poussant la pièce de tête mobile. Selon une mise en oeuvre, la pièce de tête mobile est apte à coulisser sur un rail situé dans le segment avant du élément support de flèche entre une position arrière permettant d'accrocher sans tension les liens élastiques dans l'encoche, et une position avancée dans laquelle les liens élastiques sont étirés au maximum lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche, de sorte que l'armement des liens élastiques se réalise parallèlement audit support de flèche et à la flèche. Avec cette caractéristique, on obtient un guidage linéaire dans la direction longitudinale de la pièce de tête mobile. Le rail peut être constitué d'un mono tube ou de multi tubes creux ou pleins dans toutes formes pouvant faire coulisser la pièce de tête mobile. Selon l'invention, la pièce de tête mobile peut prendre diverses formes adaptées aux différentes structures de supports de flèche possibles. Ainsi, la pièce de tête mobile peut prendre, par exemple, la forme d'un patin muni de galets permettant un déplacement sans frottements sur le rail. Elle peut aussi être constituée uniquement par les poussoirs eux-mêmes adaptés pour coulisser le long du support de flèche. Dans un mode de réalisation avantageux, la base du rail située dans la partie avant du support de flèche est complétée par une plate-forme longitudinale, l'ensemble formant une section en T renversé. La plate-forme longitudinale fait alors office de gardeûsandows stabilisateur afin de protéger les liens élastiques contre les chocs et coupures éventuels et contribue en conséquence à l'équilibre et à l'esthétique de l'arbalète. Accessoirement, le rail présente aussi une section en U renversé sur la partie arrière favorisant la stabilité du fusil, son équilibre et sa résistance aux contraintes de compression et de flexion dont les chocs. Aussi, l'esthétique habituelle du fusil est modernisée en présentant une section en T renversé sur la partie avant du support de flèche et une section en U renversé sur la partie arrière. Selon une caractéristique de l'invention, les poussoirs présentent une simple surface lisse dans une conformation cylindrique sur laquelle on vient placer le lien élastique. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, les poussoirs incluent un ou plusieurs réas disposés selon un profil circulaire ou semi circulaire ou en arc de cercle. Ces réas peuvent être choisis les réas sous la forme de cylindres, de cônes ou d'aiguilles. Par exemple un ensemble de réas en aiguille de 1,5 mm de diamètre disposés selon un profil circulaire permet un déplacement libre et quasiment dénué de frottement des liens élastiques mis en tension sur les poussoirs. L'objectif est de diminuer les frottements des liens élastiques durant leur allongement et leur rétractation. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, une vis butée, réglable et ajustée sur le levier permet un déblocage de la biellette de retenue quand le levier est manoeuvré depuis la crosse vers une position particulière dite de désarmement. Préférentiellement, cette position de désarmement peut n'être maintenue que par une action manuelle et temporaire sur le levier. La position de la vis butée permet un déblocage partiel ou total de la biellette de retenue et rend possible, d'une façon semi-automatique, un désarmement partiel pour moduler la puissance en fonction de la cible ou un désarmement total en fin de pêche. Dans les deux cas, le désarmement est réalisé sous l'action de la force de traction des liens élastiques étirés et freiné par le système régulateur. Cette action temporaire du levier dans une position de désarmement entraîne un retour des poussoirs en arrière sur le rail sous l'action des liens élastiques renvoyant la tige à l'intérieur du tube d'amortissement à la manière d'un piston dans un cylindre. Profitablement, l'évacuation de l'eau est effectuée par l'arrière du tube d'amortissement et est limitée par un petit orifice d'un diamètre déterminé, par exemple de l'ordre du millimètre. Ceci permet, par une action brève, un retour transitoire des poussoirs vers l'arrière du rail afin de réguler visuellement la puissance des liens élastiques en fonction de la cible et de sa distance et, par une action prolongée, un retour complet des poussoirs en arrière du rail afin de procéder facilement à la suppression manuelle de l'armement pour le rangement de l'arbalète, quand il n'a pas été procédé à un tir. 10 Dans un mode de réalisation avantageux, le fusil comporte un système régulateur de puissance actionné par le bras de levier, le système régulateur incluant un tube d'amortissement fixé sur la partie arrière du socle d'armement et recevant la tige à la manière d'un piston dans un cylindre, le tube d'amortissement étant destiné à être rempli d'eau et disposant de moyens d'évacuation contrôlée de cette eau. Un tel système régulateur permet, lors d'un armement, un retour en arrière ralenti par l'eau de la pièce de tête mobile supportant les poussoirs par renvoi de la tige à l'intérieur du tube d'amortissement sous l'action de la force de traction des liens élastiques étirés. Un tel désarmement partiel est ralenti par une évacuation réduite et constante de l'eau. Cette évacuation peut se faire à l'avant du tube par circulation de l'eau autour de la tige, grâce à un jeu entre la tige et le diamètre intérieur du tube d'amortissement, ou à l'arrière du tube, par exemple par un orifice de petite dimension. Le système régulateur permet alors une modulation de la puissance contrôlée visuellement puisque les poussoirs se déplacent. Selon une caractéristique particulière, le tube d'amortissement présente, à son extrémité arrière, un clapet d'évacuation de l'eau destiné à être ouvert lorsque le bras de levier est dans une position dite de réarmement dans laquelle la biellette de retenue est également débloquée. Avec cette caractéristique, après le tir, on peut procéder, d'une façon manuelle, au retour aisé des poussoirs en arrière du rail afin d'effectuer un nouveau pré armement, c'est-à-dire placer les liens élastiques sur les poussoirs et les accrocher dans l'encoche de la flèche. En effet, en mettant le levier dans la position de réarmement, on assure un déblocage constant de la biellette de retenue et l'ouverture du clapet d'évacuation permettant de suspendre le freinage. La tige peut alors circuler librement dans le tube d'amortissement. Le clapet d'évacuation est préférentiellement situé à l'extrémité arrière du tube et présente avantageusement une dimension de l'ordre de grandeur du diamètre du tube. Il libère alors totalement l'écoulement de l'eau présente dans le tube d'amortissement lorsque la tige pénètre dans le tube. Cette libération totale et sans retenue de l'eau présente dans le tube d'amortissement quand la tige y pénètre permet d'interrompre tout ralentissement pour un retour manuel libre des poussoirs. Préférentiellement la position de réarmement est stable par exemple grâce à un cran de blocage du levier pouvant être situé sur la crosse. L'ouverture du clapet d'évacuation quand le bras de levier est dans la position de réarmement peut être commandée à l'aide d'un élément situé sur le levier et venant appuyer sur un déclencheur d'ouverture du clapet situé sur le tube d'amortissement. Le tube d'amortissement présente donc un double effet, d'amorti pour un désarmement partiel ou total et libération de la translation des poussoirs pour un réarmement du fusil. Dans un mode de réalisation avantageux, le fusil inclut une rampe de lancement de flèche comprenant au moins deux galets directionnels de flèche situés sur le support de sorte que la flèche est guidée lors de son expulsion avec un minimum de frottement. Un tel mode de réalisation permet de bonifier la précision du tir devenu furtif aux moyens des galets directionnels qui servent de rampe de lancement de la flèche. Avantageusement, les galets directionnels de flèche sont situés sur l'axe longitudinal de la partie supérieure du support de flèche à des distances adaptées l'une par rapport à l'autre en fonction du diamètre de la flèche. Les galets directionnels représentent alors une rampe de lancement améliorée permettant, lors du tir, de guider au mieux la flèche lors de son expulsion avec un minimum de frottement et d'une façon furtive. Dans une mise en oeuvre pratique, le fusil de chasse sous-marine est escamotable grâce à une charnière centrale située au niveau du socle d'armement. On constate que, selon l'invention, le socle d'armement peut intégrer l'ensemble des contraintes mécaniques devenant ainsi une véritable unité centrale de forces. Il supporte en effet la contre force résistive des liens élastiques lors de l'armement sur le socle d'armement par la fixation bilatérale de la première extrémité avant des liens élastiques en retour des poussoirs. Il peut aussi subir les contraintes de la manoeuvre du levier durant l'armement et le désarmement et les contraintes de la poussée de la tige coopérant avec la pièce de tête mobile translatant les poussoirs. Il peut aussi subir en outre les efforts sur un limiteur de course de la tige de poussée sous la forme d'un épaulement venant avantageusement en butée contre le socle après un armement complet. Enfin, il peut aussi subir, lors d'un désarmement partiel ou total, l'amortissement de la tige de poussée dans le tube d'amortissement double effet lorsque celui-ci est fixé sur le socle d'armement. Le socle d'armement peut ainsi être conçu comme une unité centrale de force. Dans ce cas, l'invention rend possible l'articulation du fusil sans préjudice sur son fonctionnement. En effet, la distance segmentaire de contrainte de forces sur le support de flèche est considérablement réduite par rapport aux arbalètes classiques. La tige de poussée transfère en effet la force de traction des liens élastiques vers le socle d'armement en supprimant, en position armée, les contraintes sur la partie avant du support de flèche jusqu'alors observées dans les fusils connus. La charnière peut être placée en extrémité du socle d'armement vers la crosse ou, au contraire, vers l'avant du fusil. En résumé, l'invention concerne un fusil de chasse sous-marine de type arbalète à dispositif de bandage sans effort et à faible recul. Le fusil utilise des poussoirs destinés à tendre des liens élastiques. Les poussoirs sont placés latéralement sur une pièce de tête mobile activée par un système d'armement à levier. Les liens élastiques contournent librement les poussoirs de sorte que les premières extrémités avant des liens élastiques se fixent en permanence et de préférence sur le socle et les secondes extrémités arrière sans tension dans une encoche d'une flèche. Le coulissement de la pièce de tête mobile, dans le segment avant du support de flèche, intensifie le bandage des liens élastiques de l'arrière vers l'avant au dessus et en dessous des poussoirs optimisant, lors du tir, la portée de la flèche sans recul de l'arbalète par une expulsion de flèche à la manière d'une (lanière de fouet. L'arbalète intègre un régulateur de puissance et une rampe de lancement de flèche offrant un tir furtif et adapté selon la distance de la cible. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention (ou des présents perfectionnements) apparaîtront à la lumière de la description détaillée qui va suivre, fait en référence aux dessins annexés dans laquelle: La figure 1 est une vue de côté d'un fusil selon l'invention enposition de pré armement, la figure 2 une vue de côté d'un fusil selon l'invention en cours d'armement, la figure 3 une vue de côté d'un fusil selon l'invention armé complètement, la figure 4 représente une vue de coté du socle d'armement dans lequel vient en butée l'épaulement de la tige mobile en fin d'armement et le rattachement de la première extrémité avant des liens élastiques sur le socle en contre force résistive, la figure 5 illustre l'expulsion fouettée de la flèche au cours d'un tir, la figure 6 est une vue de coté du fusil selon l'invention montrant le désarmement partiel ou total semi-automatique avec le levier dans une position temporaire de désarmement, la figure 7A est une vue de coté du fusil selon l'invention montrant le retour manuel aisé de la pièce de tête mobile supportant les poussoirs tendeurs 20 après le tir afin d'accéder à un nouveau pré armement par le placement du levier dans une position stable de réarmement, la figure 7B est une vue en coupe AA de la figure 7A représentant la base du rail 16 en forme de T renversé, la figure 7C est une vue selon la coupe BB de la figure 7A 25 représentant la forme de la partie arrière du support de flèche en forme de U renversé, la figure 8 représente une vue de coté d'un mode de réalisation du bras de levier contrant le réglage possible de la butée débloquant la biellette de retenue, 30 la figure 9A représente une configuration possible des poussoirs utilisant trois réas dans un profil semi circulaire, la figure 9B est une vue de côté de la figure 9A. 14 Le fusil sous-marin de type arbalète selon l'invention comprend une crosse 1 incorporant une gâchette 4 et un mécanisme de blocage, non représenté, intégré dans la crosse 1 apte à retenir l'extrémité arrière d'une flèche 3 lorsque celle-ci est mise en place et enclenchée dans la crosse 1. La gâchette 4 coopère avec le mécanisme de blocage, de façon à pouvoir libérer la flèche 3 et déclencher sa propulsion lorsque la gâchette 4 est actionnée. Un support de flèche 2 est par exemple intégré sur la crosse 1. Sur le support de flèche 2, la flèche 3 est posée. Au moins deux liens élastiques 8 sont disposés latéralement sur le support de flèche 2. Une première de leurs extrémités est fixée, par exemple par vissage, sur des éléments de fixation 18-1, visible sur la face du fusil montrée sur la figure 1, et 18-2, disposé sur l'autre face du fusil et non visible sur la figure 1. Les éléments de fixation sont par exemple constitués par des logements dans des pattes latérales d'un socle d'armement 18, entouré en pointillés et plus précisément décrits sur la figure 4. Alternativement, on peut prévoir divers types de rattachement de la première extrémité des liens élastiques 8, par exemple directement sur le support de flèche 2 en partie plus ou moins médiane. Les secondes extrémités dites arrières des liens élastiques 8 sont reliées l'une à l'autre par un élément d'accrochage 9 apte à coopérer avec une ou plusieurs encoches de la flèche 3. Les encoches sont situées en dessous plutôt que communément au dessus pour une expulsion de la flèche 3 sans déviation et adaptée aux caractéristiques du fusil selon l'invention. Un obus est avantageusement solidarisé avec la seconde extrémité des liens élastiques 8 au moyen de liaisons vissées classiques. Il peut aussi s'agir de billes sanglées sur l'élément d'accrochage 9. Le fusil comprend en outre une pièce de tête mobile 11, supportant latéralement des poussoirs 15. Comme représenté sur la figure 1, avant tout armement du fusil, la pièce de tête mobile 11 est disposée à une position arrière Al dans la partie avant du rail 16 du support de flèche 2. Les liens élastiques 8 sont ensuite amenés de manière à contourner librement ces poussoirs 15 de l'arrière vers l'avant au dessus des poussoirs et de l'avant vers l'arrière en dessous des poussoirs. La première extrémité des liens 15 élastiques 8 est alors accrochée fixations latérales 18-1 et 18-2 du socle d'armement 18 en retour des poussoirs 15. Un pré-armement de l'élément d'accrochage 9 dans une encoche 17 de la flèche 3, représentée sur la figure 1, est alors commodément réalisable. On accroche alors la partie arrière des liens élastiques 8 sans tension par l'intermédiaire de l'élément d'accrochage 9 dans une encoche 17 de la flèche 3 lorsque la pièce de tête mobile 11 est à la position reculée Al. Comme représenté sur la figure 2, afin d'armer le tir, on fait ensuite coulisser la pièce de tête mobile 11 vers l'avant. Cela a pour conséquence d'amplifier le bandage des liens élastiques 8, de l'arrière vers l'avant au dessus et en dessous des poussoirs 15. Les poussoirs 15, fixés sur la pièce de tête mobile 11, sont immobilisés dans le sens transversal avec un jeu aménagé latéralement sur le rail 16 et on ne peut donc procéder qu'à des déplacements avant et arrière sur la longueur du rail 16 entre une position arrière Al et une position avancée A2. On obtient ainsi un allongement ou bandage maximum des liens élastiques 8, comme représenté sur la figure 3, à l'aide d'une série de moyens constituant, en combinaison avec la pièce de tête mobile 11, un dispositif de bandage des liens élastiques 8. Le dispositif de bandage des liens élastiques 8 comprend, solidarisée à la pièce de tête mobile, une tige 12 s'étendant parallèlement au support de flèche 2. Cette tige mobile 12 peut être placée à l'intérieur ou à l'extérieur du support de flèche 2. Comme illustré sur la figure 4, le dispositif de bandage des liens élastiques 8 utilise l'arc-boutement alternatif de biellettes de poussée 13 et de retenue 14 sur la tige 12, arc-boutement réalisé à l'aide d'un bras de levier 10. La tige 12 est avantageusement guidée par des éléments de guidage 19 et 20. La biellette de retenue 14 coopère avantageusement avec un ressort 24 qui assure son fonctionnement correct. La biellette de poussée 13 coopère, quant à elle avec un élément d'entraînement 23 fixé sur un axe 26 placé sur le bras de levier 10. L'ensemble est avantageusement supporté par le socle d'armement 18 fixé à la partie médiane du support de flèche 2, par exemple par deux vis ou rivets 21 et 22. Situé à cet endroit, le socle d'armement 18 fait bloc avec le support 2. Il est ici avantageusement conçu de manière à intégrer l'ensemble des contraintes mécaniques devenant ainsi une véritable unité centrale de forces. Lorsque, comme représenté sur la figure 2, on fait pivoter le bras de levier 10 entre deux positions B1 et B2, la pièce de tête mobile 11 portant les poussoirs 15, coulisse dans un rail 16 situé sur le support de flèche 2 vers une position avancée A2. Le bras de levier 10 met donc en translation la tige de poussée 12 solidarisée avec la pièce de tête mobile 11 qui supporte les poussoirs 15 sur lesquels circulent les liens élastiques 8 sous l'effet de leur allongement au cours de l'armement par déplacement de la tige 12. Le levier 10 peut être en partie ou totalement encastrable dans le segment arrière du support de flèche. Comme représenté sur la figure 8, le bras de levier 10 présente, par exemple, une forme de levier winchester . Cette forme lui permet de s'encastrer en partie dans le support de flèche 2 lorsqu'il est replié par pivotement. Le bras de levier 10 peut se prolonger vers l'arrière sur une longueur variable suivant le modèle du fusil. Sa longueur est aussi tributaire de la puissance des liens élastiques 8. Il peut en effet être réalisé plus ou moins long en fonction de l'effort maximum souhaité pour l'armement du fusil. L'arrnement partiel de la flèche 3 se fait dès les premières manoeuvres du bras de levier 10 représenté sur la figure 2. L'arrnement total de la flèche 3 est achevé après avoir accompli des manoeuvres complémentaires du bras de levier 10 sans effort et à un seul bras permettant à la pièce de tête mobile 11 de se positionner à une position avancée A2 du rail 16 représenté sur la figure 3. A la fin d'un armement complet, un épaulement de la tige 12 vient avantageusement en butée contre le socle 18 représenté sur la figure 4. Les dimensions des liens élastiques 8 et de l'élément d'accrochage 9 portant éventuellement un obus, sont déterminantes pour permettre une amplification de puissance de propulsion à la manière d'une lanière de fouet représentée sur la figure 5. Au moment du tir, lors du décochage de la flèche, une vitesse maximum est atteinte par transfert instantané d'inertie fouetté après le passage intégral de l'extrémité arrière des liens élastiques 8 et de l'obus 9 sur 17 les poussoirs 15. Avantageusement, les liens élastiques 8 ne passent jamais en dessous du support de flèche 2. Ils sont alors arrêtés par le support de flèche 2 au moment du contact de l'élément d'accrochage 9 avec le support de flèche 2. Comme on le voit bien sur les figures, l'invention permet de placer l'encoche 17 orientée vers le support de flèche 2, c'est-à-dire, vers le bas, quand le fusil est en position d'utilisation classique. Ainsi, l'obus 9, par exemple accroché dans l''encoche 17, est situé au-dessous plutôt que communément au dessus de la flèche. Cela permet une expulsion de la flèche 3 sans déviation lors de l'expulsion fouettée puisque les liens élastiques 8 retrouvent leurs dimensions initiales instantanément après le franchissement total sur les poussoirs 15 en extrémité du support de flèche 2. Ce nouveau dispositif de bandage permet donc un déploiement total des liens élastiques 8 sur la totalité de la longueur du rail du support de flèche 2 autorisant un accompagnement optimum de la flèche 3 produisant plus de puissance, plus de portée, plus de précision. Revenue sous les poussoirs 15 et non sous le support de flèche 2, la première extrémité avant des liens élastiques 8 se fixant sur le socle 18 permet, lors du tir, une contre force résistive de l'avant vers l'arrière en opposition à la direction de la force des liens élastiques 8 de l'arrière vers l'avant au dessus des poussoirs 15. Ceci procure l'avantage d'une arbalète sans recul lors du tir. En effet, lorsque l'on tire avec une arbalète classique quelle qu'elle soit, on ressent un effet indésirable mais inévitable : l'arbalète réagit, et se déplace en sens opposé à celui de la flèche. La seule chose qui l'arrête, c'est le chasseur. Tout chasseur constate que l'effort sur la main ou sur le bras, dépend largement de la masse de la flèche et de la puissance des liens élastiques donc de sa vitesse; I,es flèches rapides et lourdes sollicitant plus le "support" que les flèches légères. Le chasseur connaît le recul en fonction du support de l'arbalète : main, bras et épaule, etc. Il y a lieu de distinguer la force de recul qui agit sur l'arbalète et qui est clairement identifiable, de la réaction du support qui elle, dépend essentiellement des caractéristiques de masse et de rigidité de ce dernier. 18 En théorie, dans le cas d'une arbalète conventionnelle où la flèche est propulsée par une rétractation à sens unique des liens élastiques qui ont préalablement emmagasiné l'énergie de l'armement par leur bandage, les forces longitudinales donnent naissance à deux forces. L'une est appliquée à l'encoche de la flèche et dirigée vers l'avant du support, l'autre est appliquée sur la pièce de tête mobile sur laquelle sont fixés les liens élastiques et dirigée en sens opposé. En négligeant les frottements de la flèche, ces deux forces sont égales en intensité mais opposées. On trouve que la force qui agit sur la flèche est égale à la force qui agit sur l'arbalète, autrement dit qu'action égale réaction. Les deux forces étant identiques, on tire des deux expressions précédentes un résultat fondamental dans l'étude du recul, à savoir que le produit de la vitesse de l'arbalète avec la masse de l'arbalète est égal au produit de la vitesse de la flèche avec la masse de la flèche. Cela peut s'écrire : Q arbalète = Q flèche avec Q, quantité de mouvement exprimé en Kg.m/s. Plus que la force de recul , c'est la quantité de mouvement de la flèche qui quantifie les effets du recul sur le chasseur. En effet, si l'importance de la force de recul peut éventuellement indisposer le chasseur, elle n'aura que peu d'effet sur le mouvement de l'arbalète au départ du tir directement influencé par la quantité de mouvement de la flèche. Pratiquement, le recul est lié à la mise en mouvement de la flèche. Les conséquences du recul des arbalètes classiques font que des efforts interviennent dès la mise en mouvement de la flèche puisqu'ils induisent obligatoirement des mouvements de l'arbalète et que ces derniers se répercutent sur la trajectoire de la flèche. Cette perturbation est d'autant plus importante que le mouvement de l'arbalète est important et que le temps de parcours de la flèche sur le support est grand : faible vitesse de la flèche sur une grande longueur de support. La réduction en un point, par exemple le point instantané d'appui de l'arbalète sur le chasseur, des efforts de reculs conduisent à un moment et à une force, variables en intensité et direction dans le temps. Ces efforts produisent des mouvements de l'arbalète d'autant plus dommageables pour la précision du tir que le moment stabilisateur, principalement la main et le poignet, est faible. De plus, la main, le bras, l'épaule ne sont pas homogènes. Lors du tir, le mouvement de recul de l'arbalète modifie constamment la localisation et les caractéristiques des points d'appui de l'arbalète. Il est donc désirable que les perturbations liées au recul puissent être intégrées au processus de tir et soient compatibles avec la morphologie du chasseur. Le recul est donc toujours gênant et, dans certains cas, il peut aussi être dangereux pour le chasseur. C'est notamment le cas de certaines arbalètes de la chasse sous marine de l'extrême présentant de multi liens élastiques et pour lesquelles les forces de recul sont suffisamment importantes pour qu'elles éprouvent durement le chasseur lors du tir en pouvant occasionner quelque fois des entorses ou fractures du poignet et des doigts. Le rattachement, selon l'invention, de la première extrémité avant des liens élastiques 8 sur le socle d'armement 18 permet d'obtenir une contre force résistive en dessous des poussoirs 15 sans être en dessous du support de flèche 2. En particulier, lors du tir, les poussoirs 15 permettent, par la fixation de la première extrémité des liens élastiques 8 en retour sur les pattes de fixations latérales 18-1 et 18-2 du socle 18, une contre force résistive procurant un tir sans recul. Cette contre force résistive est en opposition à la force de propulsion des liens élastiques 8 au dessus des poussoirs 15 lors du déclenchement du tir. On supprime ainsi les phénomènes de recul durant le tir. Cela donne plus de puissance et de précision au tir. Selon l'invention, on a vu que le levier est un levier d'armement, de pré-armement mécanique mais il peut aussi être un levier de désarmement semi automatique, notamment pour réaliser une modulation précise de la puissance. D'une façon semi automatique, le désarmement partiel en fonction de la cible ou total en fin de pêche si aucun tir n'a eu lieu, peut être réalisé de manière freinée en procédant au déblocage de la biellette de retenue 14 grâce à une vis butée réglable 28 représentée sur la figure 4. Dans le mode de réalisation proposé sur la figure 4, le levier présente un trou fileté recevant la vis de butée réglable 28. Cette vis butée réglable 28 est ajustée sur le levier 10 de manière à être active quand le levier est manoeuvré depuis la crosse 1 à une position dite de désarmement B3 représentée sur la figure 6. Cette position B3 ne peut être maintenue que par une action manuelle et temporaire sur le levier 10. La position de désarmement B3 est avantageusement accédée en remontant le levier 10 vers la crosse 1 à partir de la fin de course du pivotement du levier 10 utile pour l'armement. Cette position B3 est utilement repérée sur le socle d'armement ou sur la crosse par un indicateur ou encore par des crans aménagés sur le trajet de pivotement du levier 10. Par exemple, ces crans pourront être pratiqués dans la partie du socle d'armement encastrant le levier 10. Dans le mode de réalisation de la figure 4, la vis de butée réglable 28 est ajustée pour s'appuyer sur la biellette de retenue 14, par exemple en forme de L comme représenté sur la figure 4 lors de la manoeuvre du levier 10 dans une position temporaire dite de désarmement B3. La biellette de retenue 14 pivote alors vers une position de déblocage libérant le déplacement de la tige dans la direction longitudinale de sorte que l'on peut moduler l'armement ou désarmer complètement la flèche à l'aide du levier 10. L'action temporaire du levier 10 à la position de désarmement entraîne un retour de la pièce de tête mobile 11 en arrière sur le rail 16 repoussant la tige 12. Avantageusement, le fusil est muni d'un système régulateur incluant un tube d'amortissement 25 fixé sur le socle 18 et dans lequel la tige 12 est destinée à coulisser. Lors d'un désarmement, la tige 12 coulisse alors à l'intérieur du tube d'amortissement 25 fixé à la manière d'un piston dans un cylindre. Profitablement, l'évacuation de l'eau est réalisée par l'arrière du tube 25 est limitée par un petit orifice d'un diamètre déterminé, par exemple de l'ordre de 1 millimètre de diamètre. La position de désarmement B3 permet, par une action courte, un retour transitoire de la tête de pièce mobile 11 vers la position Al du rail 16 afin de réguler la puissance des liens élastiques 8 en fonction de la cible. Elle permet aussi, par une action plus longue, un retour complet de la pièce de tête mobile 11 en butée à l'extrémité arrière du rail 16 à la position Al afin de procéder facilement à la suppression manuelle du pré armement pour le rangement de l'arbalète. 21 La tige d'armement 12 comporte avantageusement un limiteur de course à son extrémité arrière lui conférant une fonction de butée sous la forme d'un épaulement venant s'appuyer sur le socle 18 en fin d'armement afin d'interdire toute poussée forcée sur l'extrémité avant du rail qui pourrait être endommagé. Un jeu est donc prévu entre l'extrémité avant du rail et la pièce de tête mobile 11 dans sa position la plus avancée du support de flèche 2 afin que ce ne soit pas la pièce de tête mobile 11 qui vienne en butée en extrémité du rail sous l'effet de la poussée totale. La base du rail 16 est complétée par une plate-forme longitudinale 32, l'ensemble formant un T renversé représentée à la figure 7B qui est une coupe AA de la figure 7A. Cette plate-forme longitudinale 32 permet une protection des liens élastiques 8 contre les chocs et coupures possibles sans que les liens élastiques puissent passer en dessous du support de flèche 2. Elle favorise la résistance aux contraintes, la stabilité et l'esthétique de l'ensemble de l'arbalète. La partie arrière du support de flèche 2 où sont encastrés le socle d'armement 18, la tige 12, le tube d'amortissement 25, et une partie du levier 10 est avantageusement en forme de U renversé représentée à la figure 7B qui est une coupe CC de la figure 7A. Cela confère une grande résistance aux différentes contraintes. Avantageusement, comme représenté sur la figure 7A, après le tir, les liens élastiques ne passent pas en dessous du support de flèche lors du tir. Leur course est alors arrêtée par la présence du support de flèche. Eventuellement,, comme illustré sur la figure 7A, le support de flèche 2 comprend une forme spécifique destinée à accueillir l'élément d'accrochage 9 sur le support de flèche 2. Selon l'invention, une fois un tir effectué, un retour manuel aisé des poussoirs 15 à la position Al peut être réalisé pour procéder à un nouveau pré-armement. Il est possible, dans le cadre de l'invention, de prévoir un retour manuel aisé de la pièce de tête mobile 11 supportant les poussoirs 15 quand le levier 10 est placé dans une position dite de ré-armement représentée sur la figure 7A. Le retour manuel des poussoirs 15 est effectué d'une manière aisée au moyen d'un emplacement du levier 10 dans une position dite de réarmement B4. Cette position B4 est avantageusement stable. Elle assure un déblocage constant de la biellette de retenue 14 ainsi qu'avantageusement l'ouverture d'un clapet d'évacuation permettant de suspendre la retenue d'eau freinée. Ce clapet d'évacuation est par exemple situé à l'extrémité arrière du tube d'amortissement 25 libérant totalement l'écoulement de l'eau présente dans le tube d'amortissement 25 lorsque la tige 12 pénètre dans le tube 25. Il est avantageusement d'une dimension de l'ordre du diamètre du tube d'amortissement. La position de réarmement est avantageusement prévue, comme illustré sur la figure 7A, en bout de course du bras de levier dans son mouvement de pivotement vers la crosse. On constate qu'il pourrait aussi être avantageux que les positions B3 et B4 soient situées du côté de la position B2 en bout de course maximum de pivotement du levier. De tels choix et leur mise en oeuvre est à la portée de l'homme du métier. L'ouverture du clapet d'évacuation permet de suspendre la retenue d'eau freinée dans le tube 25. Le clapet d'évacuation libère totalement l'écoulement de l'eau présente dans le tube d'amortissement 25 lorsque la tige 12 pénètre dans le tube 25. On réinstalle alors la flèche 3 sur le support de flèche 2 en enclenchant l'extrémité arrière de la flèche 3 dans la crosse 1, puis on fait coulisser manuellement la pièce de tête mobile 11 vers l'arrière du rail 16 à la position Al. Les liens élastiques 8 peuvent ensuite être à nouveau accrochés sans tension par l'intermédiaire du élément d'accrochage 9 dans une dite encoche 17 de la flèche 3. Pour finir le réarmement du fusil, on procède ensuite à nouveau à une série de manoeuvres du levier 10 afin d'obtenir une puissance désirée. Un exemple de réalisation des poussoirs 15 est représenté aux figures 9A et 9B. La figure 9A est une vue de côté d'un poussoir 15 incluant trois réas cylindriques 35-1, 35-2, 35- 3 placés en triangle dans un profil semi circulaire afin de diminuer les frottements des liens élastiques 8 durant leur allongement ou leur rétractation. Sur la figure 9B, représentant une vue de face, on retrouve la symétrie des poussoirs 15 de part et d'autre de la pièce de tête mobile 11. Le choix des différents types de poussoirs est fonction de la longueur des arbalètes à équiper. Il est en particulier intéressant de munir des poussoirs d'un ou plusieurs réas disposés sur un profil P circulaire, semi-circulaire ou en arc de cercle, représenté en pointillé. Les diamètres sont avantageusement choisis dans l'intervalle de diamètre allant de 1,5 mm, les réas sont alors couramment dénommés aiguilles, à 16 mm, voire plus lorsqu'un seul réa est utilisé. Les réas peuvent aussi être choisis coniques ou classiquement cylindriques.10 | L'invention concerne un fusil de chasse sous-marine de type arbalète à dispositif de bandage sans effort et à faible recul. Le fusil utilise des poussoirs (15) destinés à tendre des liens élastiques (8). Les poussoirs (15) sont placés latéralement sur une pièce de tête mobile (11) activée par un système d'armement à levier (10). Les liens élastiques (8) contournent librement les poussoirs (15) de sorte que les extrémités avant des liens élastiques se fixent en permanence et de préférence sur le socle (18) et les extrémités arrière sans tension dans une encoche (17) d'une flèche (3). Le coulissement de la pièce de tête mobile (11), dans le segment avant du support de flèche (2), intensifie le bandage des liens élastiques (8) de l'arrière vers l'avant au dessus et en dessous des poussoirs (15) optimisant, lors du tir, la portée de la flèche (3) sans recul de l'arbalète par une expulsion de flèche (3) à la manière d'une lanière de fouet.L'arbalète intègre un régulateur de puissance et une rampe de lancement de flèche offrant un tir furtif et adapté selon la distance de la cible. | 1. Fusil de chasse sous-marine de type arbalète comprenant : - une crosse (1) incluant un mécanisme de blocage de l'extrémité arrière d'une flèche (3) et un organe de déblocage de ladite flèche (3), - un élément longitudinal support de flèche (2), - des moyens élastiques de propulsion comprenant au moins deux liens élastiques latéraux (8) dont une extrémité est apte à être accrochée dans au moins une encoche (17) dans la partie arrière de la flèche (3), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de bandage des liens élastiques latéraux (8) comprenant: • un socle d'armement (18) fixé sur l'élément longitudinal support de flèche (2) et incluant des éléments de fixation (18-1, 18-2) destinés à recevoir les première extrémités des liens élastiques latéraux (8) ; • une pièce de tête mobile (ii) incluant des poussoirs (15) disposés latéralement sur la pièce de tête mobile (11), ladite pièce de tête mobile (11) étant apte à coulisser le long de l'élément support de flèche (2) sous l'action d'un système de déplacement de la pièce de tête mobile (11) entre : une position arrière (Al) permettant, après contournement des poussoirs (15), d'accrocher sans tension dans l'encoche de la flèche (3) les seconde extrémités des liens élastiques (8) fixés au niveau du socle d'armement (18) et une position avancée (A2) dans laquelle, lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche (17) de la flèche (3), les liens élastiques (8) sont étirés au maximum par un étirement exercé, lors du déplacement de la pièce de tête mobile (11), au niveau d'une partie intermédiaire des liens élastiques (8) contournant les poussoirs (15). 2. Fusil de chasse sous-marine selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de bandage des liens élastiques latéraux (8) tel que les poussoirs (15) sur la pièce de tête mobile (11) sont destinés à recevoir les liens élastiques latéraux (8) de manière à ce que les liens élastiques (8) contournent librement les poussoirs (15) de l'arrière vers l'avant au dessus pour revenir de 25 l'avant vers l'arrière en dessous, ladite pièce de tête mobile (11) étant apte à coulisser le long du élément support de flèche (2) entre une position arrière (Al) permettant d'accrocher sans tension dans l'encoche (17) de la flèche (3) les seconde extrémités des liens élastiques (8) fixés au niveau du socle d'armement (18) et reçus dans les poussoirs (15) et une position avancée (A2) dans laquelle les liens élastiques (8) sont étirés au maximum lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche (17) de la flèche (3) et reçus dans les poussoirs (15) ; le système de déplacement incluant : • une tige (12), la pièce de tête mobile (11) étant apte à coulisser le long de l'élément support de flèche (2) par déplacement de la tige (12) dans sa direction longitudinale ; • un bras de levier (10), le bras de levier (10) coopérant avec la tige (12) par l'intermédiaire d'un dispositif de poussée et retenue qui permet : de déplacer la tige (12) dans la direction longitudinale sous une action de pivotement du bras de levier (10), et de maintenir la tige (12) en une position avancée pendant que le bras de levier (:10) est ramené dans sa position initiale par pivotement inverse, de sorte que l'on peut ainsi réaliser le bandage des liens élastiques (8) par coulissage de la pièce de tête mobile (11) entre la position arrière (Al) et la position avant (A2) en réalisant au moins un pivotement du bras de levier (10). 3. Fusil de chasse sous-marine selon la 2, caractérisé en ce que le dispositif de poussée et retenue comprend des biellettes de poussée (13) et de retenue (14) de la tige (12) subissant un arc-boutement alternatif sur la tige (12) grâce au pivotement du levier (10). 4. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que la tige (12) est apte à se déplacer dans sa direction longitudinale de manière parallèle à la direction longitudinale de l'élément longitudinal support de flèche (2) poussant la pièce de tête mobile (11). 5. Fusil de chasse sous-marine selon la 3, caractérisé en ce qu'une vis butée (28), réglable et ajustée sur le levier (10) permet un déblocage de la 26 biellette de retenue (14) quand le levier (10) est manoeuvré depuis la crosse (1) vers une position particulière dite de désarmement (B3). 6. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fusil comporte un système régulateur de puissance actionné par le bras de levier (10), le système régulateur incluant un tube d'amortissement (25) fixé sur la partie arrière du socle d'armement (18) et recevant la tige (12) à la manière d'un piston dans un cylindre, le tube d'amortissement (25) étant destiné à être rempli d'eau et disposant de moyens d'évacuation contrôlée de cette eau. 7. Fusil de chasse sous-marine selon la 6, caractérisé en ce que le tube d'amortissement (25) présente, à son extrémité arrière, un clapet d'évacuation de l'eau destiné à être ouvert lorsque le bras de levier (10) est dans une position dite de réarmement (B4) dans laquelle la biellette de retenue (14) est également débloquée. 8. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les dimensions des liens élastiques (8) sont adaptées à la distance entre la fixation (18-1, 18-2) de la première extrémité des liens élastiques (8) et les poussoirs (15) pour qu'au moment de l'expulsion de la flèche (3), les liens élastiques (8) retrouvent leurs dimensions initiales de repos juste après le franchissement total des poussoirs (15). 9. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fusil est tel que l'encoche (17) sur la flèche (3) est orientée vers le support longitudinal de flèche (2) quand la flèche (3) est insérée dans le fusil. 10. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce de tête mobile (11) est apte à coulisser sur un rail (16) situé dans le segment avant du élément support de flèche (2) entre la position arrière (Al) permettant d'accrocher sans tension les liens élastiques 27 dans l'encoche, et la position avancée (A2) dans laquelle les liens élastiques sont étirés au maxirnum lorsqu'ils sont accrochés dans l'encoche, de sorte que l'armement des liens élastiques se réalise parallèlement audit support de flèche et à la flèche. 11. Fusil de chasse sous-marine selon la 10, caractérisé en ce que le rail (16) est constitué d'un mono tube ou de multi tubes creux ou pleins. 12. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, 10 caractérisé en ce que les poussoirs (15) présentent une simple surface lisse dans une conformation au moins partiellement cylindrique sur laquelle on vient placer le lien élastique. 13. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, 15 caractérisé en ce que les poussoirs (15) incluent un ou plusieurs réas (35-1, 36-1, 37-1, 35-2, 36-2, 37-2) choisis parmi les réas de forme cylindrique, de conique ou en aiguille disposés selon un profil (P) circulaire ou semi circulaire ou en arc de cercle. 20 14. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fusil inclut une rampe de lancement de flèche (3) comprenant au 'moins deux galets directionnels de flèche situés sur le support (2) de sorte que la flèche (3) est guidée lors de son expulsion avec un minimum de frottement. 25 15. Fusil de chasse sous-marine selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fusil de chasse sous-marine est escamotable grâce à une charnière centrale située au niveau du socle d'armement (18).5 | A,F | A01,F41 | A01K,F41B | A01K 81,F41B 5,F41B 7 | A01K 81/06,F41B 5/12,F41B 7/04 |
FR2898809 | A1 | COMPOSITION COSMETIQUE ANTI-AGE DE PREFERENCE POUR LA NUIT | 20,070,928 | L'invention concerne le domaine des produits cosmétiques et vise à offrir une nouvelle composition cosmétique qui permet de lutter contre le vieillissement cutané contenant l'association d'au moins deux polypeptides et, plus particulièrement, l'association d'au moins deux pseudopeptides synthétiques. Par composition cosmétique capable de lutter contre le vieillissement cutané , on entend toute composition cosmétique capable d'empêcher et/ou de limiter l'apparition des signes du vieillissement cutané. On entend également toute composition cosmétique capable, lorsque la peau présente déjà des signes d'un vieillissement cutané, de corriger et/ou d'amoindrir ces signes de vieillissement. Les signes cliniques du vieillissement cutané sont notamment la présence de fines ridules puis des rides plus ou moins profondes, une désorganisation du grain de la peau avec un microrelief moins uniforme et de nature anisotrope, une perte de fermeté et de tonicité de la peau, une peau sèche, un amincissement de l'épaisseur de la peau.... Il existe deux types de vieillissement cutané, le vieillissement intrinsèque ou chronologique induit par des processus génétiquement programmés et le vieillissement actinique lié aux expositions solaires. Ce dernier type de vieillissement est également appelé héliodermie. Le vieillissement cutané se caractérise par l'amincissement de l'épaisseur de la peau, avec une perte de 6% de l'épaisseur de la peau dès la naissance tous les dix ans (Robert et al., 2001, J. Méd. Esth. et Chir. Derm., vol. 28, pages 27-35). En effet, la prolifération des kératinocytes de l'épiderme ralentit au cours du temps ce qui provoque un amincissement tissulaire et une altération de la fonction de barrière. Au niveau du derme, le métabolisme des fibroblastes ralentit également avec l'âge et leur capacité à synthétiser la matrice extracellulaire diminue ce qui provoque une atrophie du derme (Benoît et al., 2000, IFSCC Magazine, vol. 3, pages 11-17). Cette modification quantitative s'accompagne d'une modification qualitative de la composition de cette matrice extracellulaire. La quantité de collagène décline avec l'âge (Shuster et al., 1975, Brit. J. Dermatol., vol. 93, pages 639-43). En effet, la synthèse des collagènes fibrillaires (de type I et III en particulier) diminue légèrement avec l'âge mais de façon moindre pour le collagène de type III. La synthèse d'élastine et de fibronectine augmente avec l'âge (Robert et al., 2001, J. Méd. Esth. et Chir. Derm., vol. 28, pages 27-35). Parallèlement, la concentration effective de protéoglycanes et de glycosaminoglycanes dans le derme diminue, ce fait est particulièrement net pour l'acide hyaluronique qui devient indétectable à partir de 60 ans (Alirezai et Meynadier, 1997, Nouv. Dermatol., vol. 16, pages 41-47). Cette modification qualitative de la composition de la matrice extracellulaire cutanée modifie les propriétés mécaniques de la peau dont l'élasticité diminue et qui devient moins résistante à la pression. Cette modification se manifeste également par une perte d'hydratation des tissus. La modification qualitative de la composition de la matrice extracellulaire cutanée est aggravée et accélérée par l'activité catabolique liée à l'âge. En effet, toutes les cellules de l'organisme sont capables de produire des enzymes protéolytiques pouvant s'attaquer à certains des constituants de la matrice extracellulaire comme les fibres de collagène et d'élastine. Ces enzymes sont respectivement appelées collagénases et élastases. Lors du vieillissement chronologique, une augmentation de l'activité élastasique des fibroblastes a pu être mis en évidence in vitro (Pelletier-Lebon et al., 1989, Cutaneous development, aging and repair, vol. 18, pages 341-345, Fidia Research Series, Liviana Press). Cette augmentation semble être un processus intrinsèque au niveau de la régulation des gènes et de leurs transcrits. L'augmentation de l'activité de ces protéases entraîne une augmentation de la libération de peptides pouvant agir sur les cellules et modifier leur phénotype. Par exemple, le récepteur de l'élastine activé par des peptides de l'élastine augmente la production d'élastases par les fibroblastes (Archilla- Marcos et Robert, 1993, Clin. Physiol. Biochem., vol. 10, pages 86-91). Le vieillissement actinique est induit par l'accumulation de radicaux libres dérivés de l'oxygène au niveau de la peau. Cet excès de radicaux libres ne peut plus être neutralisé par les défenses antiradicalaires endogènes et entraîne des modifications chimiques des constituants cellulaires et extracellulaires (Benoît et al., 2000, IFSCC Magazine, vol. 3, pages 11-17). Lors du vieillissement actinique, d'importantes modifications enzymatiques conditionnent la dégradation de la matrice extracellulaire du derme. En effet, les réactions induites par les radicaux libres dérivés de l'oxygène dégradent notamment le collagène dont les molécules sont coupées et libèrent des peptides activateurs des polynucléaires, ces derniers accentuant la dégradation du tissu conjonctif (Alirezai et Meynadier, 1997, Nouv. Dermatol., vol. 16, pages 41-47). De plus, l'activité élastasique de la peau augmente à la suite d'irradiations par les UV (Labat-Robert et al., 2000, J. Photochem. Photobiol., vol. 57, pages 113-118). Comme décrit précédemment, le vieillissement cutané est caractérisé par plusieurs facteurs physiologiques tels qu'une diminution du renouvellement cellulaire et, plus particulièrement, une diminution de la prolifération des kératinocytes et une diminution du collagène du derme associée à une augmentation de la glycation des protéines cutanées. A ces facteurs, s'ajoute une réduction du système de défense de la peau via une diminution du nombre des cellules de Langerhans. Les cellules de Langerhans sont des cellules macrophagiques chargées de la surveillance immunitaire de la peau. Ces cellules sont produites dans la moelle osseuse avant de migrer au niveau cutané où elles jouent leur rôle de macrophages et contribuent à activer les cellules du système immunitaire.Lors de l'introduction de particules étrangères ou de microorganismes, les cellules de Langerhans activées sont capables de collecter les antigènes, de quitter la peau pour gagner les ganglions lymphatiques périphériques où elles peuvent ^présenter les déterminants antigéniques aux lymphocytes T. De plus, le thymus secrète des substances hormonales polypeptidiques qui interviennent dans les différentes fonctions du système immunitaire et, en particulier, la maturation des lymphocytes T. Il est bien connu que l'involution du thymus avec l'âge va de pair avec la diminution d'efficacité des systèmes de défense immuns. Ceci est particulièrement visible au niveau des réactions cutanées dépendant d'antigènes (immunité acquise). Ainsi, une composition cosmétique utile pour lutter contre le vieillissement cutané doit contenir des actifs à activité antiradicalaire et capables de restaurer les défenses immunitaires naturelles au niveau de la peau et de stimuler le métabolisme cellulaire. Les travaux de la Demanderesse ont permis de mettre en évidence que l'association d'un dérivé de carnosine et d'un pseudodipeptide et, plus particulièrement, d'un pseudopeptide contenant au moins de l'acide glutamique permet de répondre aux problèmes techniques cités ci-dessus. Ainsi, la présente invention concerne une composition cosmétique comprenant au moins un dérivé de carnosine ou un de ses sels et au moins un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé de l'histidine. Dans le cadre de la présente invention, la composition cosmétique contient un dérivé de carnosine ou un de ses sels. La carnosine, dipeptide de formule C9H1403N4 est l'association de deux acides aminés que sont l'histidine et la Rûalanine. Cette molécule est présente naturellement dans les cellules vivantes et, en particulier, dans les cellules nerveuses et les cellules musculaires qui contiennent des taux de carnosine élevés. Par dérivé de la carnosine , on entend dans le cadre de la présente invention, d'une part, un pseudodipeptide contenant de l'histidine (ou un dérivé d'histidine) et de la (3-alanine (ou un dérivé de 13-alanine) mais dans lequel la liaison reliant ces deux acides aminés (ou dérivés) est une liaison pseudopeptidique et, d'autre part, un pseudodipeptide dans lequel au moins un des deux acides aminés choisis parmi l'histidine et la b-alanine est un dérivé dudit acide aminé et la liaison est une liaison peptidique classique. Par liaison pseudopeptidique , on entend toute liaison capable de remplacer une liaison peptidique classique telle qu'une liaison rétro, inverso, rétroinverso, carba (liaison CH2-CH2) et aza. Dans le cadre de la présente invention, on entend par dérivé d'acide aminé , quel que soit l'acide aminé considéré, un énantiomère, un diastéréoisomère, un acide aminé naturel de conformation D, un acide aminé dérivé après action enzymatique, un acide aminé protégé par une fonction chimique, un acide aminé auquel un groupement a été ajouté et/ou supprimé. Ce groupement, lorsqu'il est ajouté, est susceptible d'apporter de meilleures propriétés au pseudodipeptide selon l'invention. Ainsi, par exemple, un tel groupement peut être ajouté en vue de faciliter une meilleure pénétration dans la peau, ces groupements étant, par exemple, des radicaux de type "oléyl", "stéaryl", "palmityl", etc.... De plus, par exemple, il se peut, pour des motifs de résistance ou d'efficacité, que le dérivé d'acide aminé soit un acide aminé modifié sur ses fonctions acides carboxyliques et/ou sur ses fonctions amines. Ainsi, un dérivé d'acide aminé selon l'invention est un acide aminé modifié par acylation ou acétylation sur sa fonction amine et/ou par amidation ou estérification sur sa fonction carboxylique, la fonction carboxylique dudit dérivé d'acide aminé peut être également supprimée. De façon avantageuse, le dérivé de carnosine mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention est la R-alanyl-L-histamine, également connue sous le nom de décarboxy-carnosine ou de carcinine, l'histidine de la carnosine ayant été remplacée par l'histamine par suppression de la fonction carboxylique. Ce dérivé est d'une très grande stabilité et résiste à l'hydrolyse enzymatique. Il peut être d'origine naturelle ou d'origine synthétique. En ce qui concerne l'origine naturelle d'un tel dérivé, il a été découvert dans le tissu cardiaque du crustacé Carcinus maenas (Arnould et Frentz, 1975, Comp. Biochem. Physiol., vol. 50, pages 59-66) et, depuis lors, a été identifié dans les tissus de mammifères riches en histamine tels que le coeur, le rein, l'estomac et l'intestin. L'homme du métier connaît des méthodes pour extraire et/ou purifier un tel dérivé. Par origine synthétique , on entend dans le cadre de la présente invention de la R-alanyl-L-histamine, sous forme pure ou en solution, à différentes concentrations, obtenue par synthèse chimique. Un procédé de synthèse chimique d'un tel dérivé est notamment décrit dans l'article de Babizhayev et al., 1994, Biochem J., vol. 304, pages 509-516. Les sels et plus particulièrement les sels d'addition d'un dérivé de carnosine utilisables dans le cadre de la présente invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les sulfonates, les carboxylates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesultonates, les phosphates et les acétates et les sels d'addition avec une base telles que la soude, la potasse, I'ammoniaque, les amines ou les alcanolamines et les mélanges de ceux-ci. Un sel d'addition particulièrement préféré dans le cadre de la présente invention est le chlorhydrate. Ainsi, un composé préféré en tant que sel d'un dérivé de carnosine utilisé dans le cadre de la présente invention est le chlorhydrate de décarboxy-carnosine. Ce composé est notamment commercialisé sous forme d'une solution hydroglycolique par la société Exsymol (Monaco, Principauté de Monaco) sous la dénomination Alistin . La composition cosmétique dans le cadre de la présente invention contenant un dérivé de carnosine et/ou un de ses sels en association avec un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine permet d'améliorer la capacité de la peau à se défendre contre les dommages induits par les UV et, donc, de lutter contre le vieillissement actinique. En effet, l'effet protecteur du chlorhydrate de décarboxy-carnosine utilisé à 0,1% sur la SuperOxyde Dismutase (SOD) naturelle de la peau a été évalué ex vivo sur une fraction cutanée épiderme-derme irradiée par les UVA et UVB suivi par la mesure de la réduction du cytochrome C par l'anion superoxyde (02-). Ce test a permis de montrer une augmentation de 43% de la capacité de la peau à se défendre contre les dommages induits par les UV en présence de chlorhydrate de décarboxycarnosine. De plus, sur des surnageants de cultures primaires de fibroblastes humains soumis à une irradiation aux UVA à 30 J/cm2, en présence ou non de chlorhydrate de décarboxy-carnosine, le malondialdéhyde (MDA) libéré lors d'une réaction radicalaire en chaîne à l'intérieur des membranes cellulaires a été dosé par réaction avec l'acide thiobarbiturique. Ce test a permis de mettre en évidence le rôle anti-radicalaire du chlorhydrate de décarboxy-carnosine qui, à 0,005%, inhibe quasi-totalement les substances réactives avec l'acide thiobarbiturique (TBars). Dans la composition cosmétique de la présente invention, le dérivé de carnosine ou l'un de ses sels tels que définis précédemment représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus particulièrement de 0,0005 à 0,5% en poids et, tout particulièrement, de 0,001 à 0,2% en poids par rapport au poids total de ladite composition. Dans le cadre de la présente invention, la composition cosmétique contient un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine. Un dérivé d'histidine particulièrement préféré est le dérivé dans lequel la fonction carboxylique de l'histidine a été supprimée. Ainsi, le pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention est avantageusement le L-glutamyl- amidoethylimidazole de formule : HOOC Le pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique 30 et un dérivé d'histidine mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention et tel que précédemment défini est d'origine synthétique et se trouve avantageusement sous forme d'une solution aqueuse stable. On peut, à titre d'exemple, utiliser la solution aqueuse stable de L-glutamyl-amidoethylimidazole synthétique commercialisée par la société Exsymol (Monaco, Principauté de Monaco) sous la marque IMUDILIN . La capacité à restaurer les défenses immunitaires et à stimuler le métabolisme cellulaire du pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine et plus particulièrement du L-glutamyl-amidoéthylimidazole avantageusement associé à un dérivé de carnosine ou à l'un de ses sels a été mis en évidence. En effet, le L-glutamyl- amidoéthylimidazole, à haute concentration, est un antioxydant alors qu'à faible concentration, il libère de petites quantités d'anion superoxyde (02-) non-toxiques qui améliorent la réponse des cellules immunes en stimulant leur mécanisme d'action. Cette capacité immunostimulante a été mise en évidence par la stimulation de cellules immunes (splénocytes murins, lymphocytes humains) en quantifiant la quantité de thymidine tritiée incorporée dans ces cellules en présence de L-glutamyl-amidoéthylimidazole et en la comparant avec celle obtenue en présence de concanavaline A qui constitue une référence immunostimulante. Le L-glutamyl-amidoéthylimidazole de par ses propriétés et associé aux propriétés du dérivé de carnosine ou de l'un de ses sels dans la composition cosmétique selon l'invention restaure les défenses immunitaires et stimule le métabolisme cellulaire. Dans la composition cosmétique de la présente invention, le pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine tel que précédemment défini représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus particulièrement de 0,0005 à 0,1% en poids et, tout particulièrement, de 0,001 à 0,01% en poids par rapport au poids total de ladite composition. La composition cosmétique selon la présente invention peut en outre contenir un autre polypeptide et, plus particulièrement, un tétrapeptide. De façon préférée, le tétrapeptide que peut contenir la composition cosmétique selon l'invention est un tétrapeptide dérivé de l'hormone de jeunesse et, avantageusement, un tétrapeptide acétylé dérivé de l'hormone de jeunesse. Ce tétrapeptide est d'origine synthétique et se trouve sous la forme d'une solution aqueuse. Il s'agit de façon particulièrement préférée du tétrapeptide acétylé dérivé de l'hormone de jeunesse commercialisé par la société Institut Européen de Biologie Cellulaire (Ramonville-Saint-Agne, France) sous la marque THYMULEN 4 . Ce tétrapeptide est capable de compenser la perte naturelle des facteurs thymiques liée au déclin du thymus avec l'âge, de favoriser la synthèse des cytokines et la croissance des kératinocytes et de moduler l'immunovigilence cutanée des cellules de Langerhans en induisant la synthèse du facteur de croissance des polynucléaires et des macrophages (GM-CSF pour Granulocyte Macrophage Colony Stimulating Factor). Dans la composition cosmétique selon l'invention, le tétrapeptide tel que défini précédemment représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus particulièrement de 0,0001 à 0,1% en poids et, tout particulièrement, de 0,0002 à 0,01% en poids et, plus particulièrement encore, de 0,0002 à 0,001% en poids par rapport au poids total de ladite composition. La composition cosmétique de la présente invention à application topique peut constituer notamment une composition de protection, de traitement ou de soin cosmétique ou dermatologique pour le visage, pour le cou, pour les mains ou pour le corps, comme, par exemple, crèmes de jour, crèmes de nuit, crèmes ou huiles solaires, laits corporels), une composition de maquillage (par exemple fond de teint) ou une composition de bronzage artificiel. La composition cosmétique de la présente invention est, dans une forme de mise en oeuvre préférée, un soin de nuit. La composition cosmétique selon la présente invention peut contenir un ou plusieurs autres composants connus de l'homme du métier, comme des agents de formulation ou additifs d'usage connu et classique dans les compositions cosmétiques. A titre d'exemple et de façon non limitative, de tels agents de formulation et additifs peuvent être des gélifiants hydrophiles ou lipophiles, des additifs hydrophiles ou lipophiles, des adoucissants, des colorants, des agents solubilisants, des agents de texture (sorbitol), des parfums, des charges, des absorbeurs d'odeur, des actifs filmogènes, des conservateurs, des tensio-actifs, des émulsionnants, des huiles, des glycols, des vitamines, des filtres solaires,.... Grâce à ses connaissances en matière de cosmétiques, l'homme du métier saura quels agents de formulation ajouter à la composition cosmétique selon l'invention et en quelles quantités en fonction des propriétés recherchées. De plus, comme la composition cosmétique de l'invention est avantageusement utilisée comme soin de nuit, les composés mis en oeuvre dans la demande de brevet FR 2837702 peuvent être utilisés. De plus, la composition cosmétique selon la présente invention peut se présenter sous toute forme connue de l'homme du métier dans le domaine de la cosmétique sans aucune autre restriction galénique particulière autre que celle pour l'application sur la peau. Ainsi, la composition cosmétique selon l'invention peut avoir la forme d'une solution ou suspension aqueuse, alcoolique ou d'une suspension huileuse ou d'une solution ou d'une dispersion de type lotion ou sérum, d'une émulsion de consistance liquide ou semiliquide de type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (émulsion Huile dans Eau : H/E) ou inversement (Eau dans Huile : E/H), ou d'une suspension ou émulsion de consistance molle du type crème H/E ou E/H ou d'un gel aqueux ou anhydre, d'un onguent, d'une lotion, d'un masque ou encore de microcapsules ou microparticules, ou d'une dispersion vésiculaire de type ionique et/ou non ionique. On peut également envisager les formulations cosmétiques selon l'invention sous la forme d'une mousse ou encore sous forme de compositions pour aérosol comprenant également un agent propulseur sous pression. La présente invention concerne également l'utilisation d'un dérivé de la carnosine ou de l'un de ses sels et d'au moins un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé de tryptophane, et/ou d'une composition cosmétique telle que précédemment définie dans un produit cosmétique anti-âge. Enfin, la présente invention concerne un procédé cosmétique destiné à empêcher et/ou a limiter l'apparition des signes du vieillissement cutané et/ou à les corriger et/ou à les amoindrir. Ce procédé comprend les étapes consistant à appliquer une quantité suffisante d'une composition cosmétique selon l'invention. Par quantité suffisante , on entend dans le cadre de la présente invention une quantité capable de diminuer et/ou d'amoindrir les fines ridules et/ou les rides plus ou moins profondes, capable de réorganiser le grain de la peau, d'uniformiser le microrelief de la peau, capable de restaurer et/ou d'améliorer la fermeté et la tonicité de la peau etc.... De préférence, dans le procédé cosmétique selon l'invention, l'application de la composition cosmétique est effectuée au moment du coucher. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples de formulation ci-après qui sont donnés à titre illustratif et ne sauraient être interprétés comme limitant la portée de l'invention. 1. Exemple de crème pour la nuit selon la présente invention. % CETEARYL GLUCOSIDE 4,50 MONOSTEARATE DE GLYCEROL AE 2,00 POLYDECENE 6,00 TRIGLYCERIDES C8 CIO 10,00 DIMETHICONE 5,00 BHT 0,02 BEURRE DE KARITE 2, 00 CARBOMER 0,50 GLYCERINE 5,00 EDTA DISODIQUE 0,10 SODIUM HYDROXIDE 0,083 DIMETHICONE 1,00 FUCOGEL 3,00 THYMULEN 0,70 IMUDILIN 0,10 ALISTIN 0,05 PARFUM 0,20 CONSERVATEUR 0,50 EAU DEMINERALISEE Q.S.P 100 II. Exemple de gel pour la nuit selon la présente invention. % ARISTOFLEX AVC 1,00 GLYCERINE 5,00 EDTA DISODIQUE 0,02 POLYDECENE 6,00 ALCOOL CETYLIQUE 0,50 ALCOOL STEARYLIQUE 0,50 BEURRE DE KARITE 2,00 DIMETHICONE 1,00 CARBOMER 1,00 SODIUM HYDROXIDE 0,0215 FUCOGEL 3,00 ALISTIN 0,05 IMUDILIN 0,10 THYMULEN 0,40 PARFUM 0,30 CONSERVATEUR 0,50 EAU DEMINERALISEE Q.S.P 100 | La présente invention concerne une composition cosmétique comprenant au moins un dérivé de carnosine ou un de ses sels et au moins un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé de l'histidine. | 1) Composition cosmétique comprenant au moins un dérivé de carnosine ou un de ses sels et au moins un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé de l'histidine. 2) Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que ledit dérivé de carnosine est la R-alanyl-L-histamine, également connue sous le nom de décarboxy-carnosine ou de carcinine. 3) Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit sel est du chlorhydrate. 4) Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit sel d'un dérivé de carnosine est le chlorhydrate de décarboxy-carnosine. 5) Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé de carnosine ou l'un de ses sels représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus particulièrement de 0,0005 à 0,5% en poids et, tout particulièrement, de 0,001 à 0,2% en poids par rapport au poids total de ladite composition. 6) Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé d'histidine est le dérivé dans lequel la fonction carboxylique de l'histidine a été supprimée. 7) Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine est le L-glutamylamidoethylimidazole de formule : HOOC 8) Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé d'histidine représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus particulièrement de 0,0005 à 0,1% en poids et, tout particulièrement, de 0,001 à 0,01% en poids par rapport au poids total de ladite composition. 9) Composition cosmétique selon l'une quelconque 20 des précédentes, caractérisée en ce que ladite composition cosmétique contient un tétrapeptide. 10) Composition cosmétique selon la 9, caractérisée en ce que ledit tétrapeptide est un 25 tétrapeptide dérivé de l'hormone de jeunesse et, avantageusement, un tétrapetide acétylé dérivé de l'hormone de jeunesse. 11) Composition cosmétique selon l'une quelconque 30 des 9 ou 10, caractérisée en ce que ledit tétrapeptide représente de 0,0001 à 10% en poids, avantageusement de 0,0001 à 1% en poids, plus 18 particulièrement de 0,0001 à 0,1% en poids et, tout particulièrement, de 0,0002 à 0,01% en poids et, plus particulièrement encore, de 0,0002 à 0,001% en poids par rapport au poids total de ladite composition. 12) Utilisation d'un dérivé de la carnosine ou de l'un de ses sels et d'au moins un pseudodipeptide contenant de l'acide glutamique et un dérivé de tryptophane, et/ou d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 11 dans un produit cosmétique anti-âge. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/64,A61Q 19/08 |
FR2894118 | A1 | SAC A DOS EQUIPE D'UN DISPOSITIF DE FIXATION D'AU MOINS UN PIOLET | 20,070,608 | La présente invention a pour objet un . Un sac à dos destiné à la pratique de l'alpinisme doit être équipé de moyens permettant la fixation sur sa face extérieure, d'un certain nombre d'équipements, tels que piolet, crampons, casque. Certains sacs peuvent également être équipés de dispositif permettant le portage d'une paire de skis. De façon traditionnelle, un piolet comporte un manche dont l'extrémité inférieure est équipée d'une pointe, et dont l'extrémité supérieure est équipée d'une tête comportant une lame acérée. La tête des piolets traditionnels comporte une panne du côté opposé à la lame. Les piolets traditionnels possèdent un manche droit et présentent une longueur suffisante pour permettre à l'alpiniste de prendre appui sur la pointe, lorsqu'il se déplace sur de la neige dure ou sur de la glace. Il existe un autre type de piolets, qui est utilisé notamment pour l'escalade de cascades de glace. Ces piolets sont beaucoup plus courts, et permettent de pratiquer la technique dite du piolet-traction. De tels piolets ont un manche très court et courbé. Certains piolets possèdent à la place de la panne d'un piolet traditionnel une partie formant marteau, tandis que d'autres piolets ne comportent au niveau de la tête qu'une lame, c'est-à-dire ne comportent ni panne ni marteau du côté de la tête opposée à la lame. De façon connue en soi, le portage d'un piolet sur un sac est réalisé en ménageant un anneau de sangle à la partie inférieure de la face avant du sac. La face avant d'un sac à dos est la face opposée au dos du sac, c'est-à-dire à la face prenant appui contre le dos du porteur. En pratique, l'alpiniste introduit le manche du piolet, tête en haut, de haut en bas à travers l'anneau de sangle, jusqu'à ce que la tête prenne appui sur cet anneau, puis retourne le piolet de telle sorte que le manche soit orienté verticalement avec la pointe tournée vers le haut. La partie supérieure du manche est tenue sur la partie supérieure du sac par l'intermédiaire d'un élément tel qu'une sangle ou un lien élastique. Cette solution présente l'inconvénient que, le manche étant tourné vers le haut la pointe dépasse du sac, risquant de blesser d'autres personnes, ou pouvant s'accrocher aux rochers, lorsque l'alpiniste grimpe, ou aux arbres en marche d'approche. Il est également connu de fixer des piolets avec la pointe tournée vers le haut en engageant la lame dans un logement, autre qu'une sangle, ménagé à la partie inférieure du sac. Comme indiqué précédemment, la longueur des piolets a très sensiblement diminuée. Cependant, le problème de la pointe dépassant vers le haut n'est pas pour autant résolu. En effet, avec un sac peu chargé, le piolet a tendance à partir en arrière, ou latéralement, et forme donc une proéminence risquant d'accrocher des obstacles. En outre, la fixation de piolets courbes et de faible longueur dont la tête ne comporte qu'une lame, pose un problème de fixation car ils ne peuvent plus être retenus par les systèmes d'attaches connus. Dans ces conditions, il est fréquent que des alpinistes n'utilisent pas un système adapté de portage d'un piolet, mais enfilent le piolet entre le corps et une bretelle du sac, glissant la pointe du piolet entre l'épaule et la bretelle, la tête du piolet étant positionnée entre le sac et le dos, la lame étant située derrière le cou de l'alpiniste. Cette solution constitue un inconfort pour l'alpiniste, et peut être dangereuse en phase d'escalade dans la mesure où le piolet peut glisser ou blesser l'alpiniste. Le problème technique à la base de l'invention est de fournir un sac à dos équipé d'un dispositif de fixation d'au moins un piolet, avec lequel chaque piolet est fixé de façon rigide, afin qu'il ne risque pas de se détacher du sac, et avec lequel le piolet est parfaitement plaqué au sac et ne constitue pas un balourd, lorsque l'alpiniste est en période d'escalade. A cet effet, dans le sac à dos qu'elle concerne, la face avant du sac, c'est-à-dire celle opposée au dos du sac prenant appui contre le dos du porteur, est équipée, dans sa partie supérieure et centrale d'au moins un passage sensiblement horizontal, le sac étant considéré en position verticale, pour le logement au moins partiel de la lame d'au moins un piolet, et dans sa partie supérieure mais en dessous du passage précité et disposé latéralement par rapport à celui-ci, d'au moins un passage sensiblement vertical, pour le logement et le maintien de la zone du manche d'un piolet, située du côté de la tête de celui-ci. La tête du piolet est ainsi disposée en partie haute du sac, et le manche est tourné vers le bas. Le piolet est parfaitement maintenu puisque la lame est engagée dans un passage horizontal, et que la partie haute du manche est engagée dans un passage vertical. Avantageusement, la face avant du sac à dos est munie dans sa 35 partie inférieure d'au moins un élément de maintien du manche d'un piolet, du côté de la pointe ou de la poignée de celui-ci. Le piolet, même s'il s'agit d'un piolet sans panne ou sans marteau, est parfaitement maintenu contre le sac, quel que soit le degré de remplissage du sac, et ne forme pas de balourd lorsque l'alpiniste est en phase d'escalade. En outre, la pointe du piolet étant tournée vers le bas, ne constitue pas une gêne en risquant de s'accrocher à des rochers ou des arbres en période de marche d'approche. Il doit être noté que ce sac est parfaitement adapté à la fixation de piolets de faible longueur, car il est avantageux que la pointe du manche du piolet ne dépasse du fond du sac afin de permettre de poser celui-ci au sol. Suivant une forme d'exécution de ce sac, celui comprend un passage supérieur horizontal et deux passages verticaux disposés symétriquement par rapport au plan médian longitudinal du sac, ce qui permet la fixation simultanée de deux piolets. Afin de faciliter la mise en place et le retrait de chaque piolet, l'un au moins du passage horizontal et de chaque passage vertical est ouvrant. Suivant une forme d'exécution de ce sac à dos, chaque passage est constitué par un fourreau fixé sur la face avant du sac, chaque fourreau étant réalisé avantageusement en matière textile. Suivant une possibilité, chaque fourreau ouvrant comporte une 20 fente longitudinale et est muni de moyens de fermeture à boucles et crochets, tels que connus sous la marque VELCRO. De préférence, le fourreau horizontal est fermé et les deux fourreaux verticaux sont ouvrants. Le fait de disposer de passage latéral constitué par des fourreaux permet de bénéficier d'une fixation très rigide sur le 25 sac, beaucoup plus sûre et plus rigide que si la fixation était réalisée par des sangles ou des éléments élastiques. Suivant une autre caractéristique de l'invention, chaque élément de maintien du manche d'un piolet, disposé dans la partie inférieure de la face avant est constitué par un lien élastique. 30 De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de ce sac à dos. Figure 1 en est une vue en élévation équipé de deux piolets. Figures 2 à 4 sont trois vues de détail et à échelle agrandie de ce 35 sac à dos, au cours de la mise en place d'un piolet. Le sac à dos représenté au dessin, désigné par la référence 1, est vu du côté de sa face avant 2. Ce sac est équipé de façon connue de bretelles 3 de portage, ainsi que d'une ceinture 4 de stabilisation de la charge. La face avant 2 du sac est équipée, dans sa partie supérieure et centrale, d'un fourreau horizontal 5 en matière textile, dont les deux extrémités sont ouvertes. La longueur de ce fourreau correspond sensiblement à la longueur de la lame 6 d'un piolet 7, et la largeur du fourreau 5 est dimensionnée pour recevoir deux lames engagées à partir de ses deux extrémités. Sur la face avant 2 du sac, sont également disposés deux fourreaux 8 orientés sensiblement verticalement, situés en dessous du fourreau horizontal 5 et de part et d'autre de celui-ci. Les deux fourreaux 8 sont ouvrants, c'est-à-dire qu'ils sont fendus longitudinalement, et délimités par deux rabats dont l'un 9 est représenté en position ouverte à la figure 2. Pour réaliser le maintien en position de fermeture, les rabats constitutifs de chaque fourreau 8 sont équipés de moyens de fermeture à boucles et crochets, tels que connus sous la marque VELCRO. Enfin, la face avant du sac est équipée dans sa partie inférieure, de deux séries de liens élastiques 10 destinés à venir serrer la partie inférieure du manche 12 d'un piolet. La figure 1 représente un sac selon l'invention équipé de deux piolets 7 et 13. Le piolet 7 comporte une tête 14 comportant une lame 6 et un marteau 15 situé dans le prolongement de la lame 6 du côté opposé au manche 12. La lame 6 du piolet est engagée dans le fourreau horizontal 5, tandis que la partie haute du manche 12 est insérée dans un fourreau 8. La partie inférieure du manche 12 est maintenue serrée contre le sac par les éléments élastiques 10. Il est à noter que les points de guidage 16 des liens élastiques 10 sont suffisamment rapprochés pour pouvoir serrer des manches de piolets dont les inclinaisons seraient différentes, ce qui est fréquemment le cas lorsqu'il s'agit de piolets courbes. Le sac 1 représenté à la figure 1 est également équipé d'un piolet 13 qui comporte une tête 17 engagée dans le fourreau horizontal 5, dont la partie supérieure du manche 18 est maintenue par un fourreau 8, et dont la partie inférieure, située juste au dessus d'une poignée 19, est maintenue plaquée contre le sac. Les figures 2 à 4 montrent la mise en place d'un piolet sur le sac 1. Le fourreau 8 représenté à la figure 2 étant en position ouverte, la lame 17 du piolet est engagée de l'extérieur vers l'intérieur dans le fourreau horizontal 5. Une fois le manche 18 du piolet positionné correctement, il est procédé à la fermeture du fourreau 8. Enfin, et comme montré à la figure 3, un lien élastique 10 est entouré autour de la partie inférieure du manche comportant juste au dessus de la poignée 19. Le piolet se trouve alors parfaitement fixé vis-à-vis du sac, comme cela est montré à la figure 4. Dans cette position, le piolet ne forme absolument aucune proéminence par rapport au sac, ce qui est facteur de sécurité et de confort pour l'alpiniste. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de ce sac, décrit ci-dessus à titre d'exemple, elle en embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi que ce sac pourrait comporter des fourreaux latéraux verticaux 8 tubulaires fermés, et un fourreau horizontal tubulaire ouvrant, la mise en place du piolet étant alors réalisée par coulissement dans un fourreau ouvrant avant engagement de la lame dans le fourreau horizontal ouvert et fermeture de ce fourreau. Il serait également possible d'envisager que le fourreau horizontal et que les deux fourreaux verticaux soient ouvrants, ou de n'équiper un sac que d'un seul fourreau vertical, ou encore de remplacer au moins certains des fourreaux 5, 8 par d'autres moyens de retenue formant des passages respectivement horizontaux et verticaux, par exemple constitués par des sangles ou des coques en matière synthétique, sans que l'on sorte pour autant du cadre de l'invention | Dans ce sac à dos, la face avant (2) du sac, c'est-à-dire celle opposée au dos du sac prenant appui contre le dos du porteur, est équipée dans sa partie supérieure et centrale d'au moins un passage (5) sensiblement horizontal, le sac étant considéré en position verticale, pour le logement au moins partiel de la lame (6, 7) d'au moins un piolet (7, 13), et dans sa partie supérieure mais en dessous du passage (5) précité et disposé latéralement par rapport à celui-ci, d'au moins un passage (8) sensiblement vertical, pour le logement et le maintien de la zone du manche (12, 18) d'un piolet, située du côté de la tête de celui-ci. | 1. Sac à dos équipé d'un dispositif de fixation d'au moins un piolet (7, 13), caractérisé en ce que la face avant (2) du sac, c'est-à-dire celle opposée au dos du sac prenant appui contre le dos du porteur, est équipée dans sa partie supérieure et centrale d'au moins un passage (5) sensiblement horizontal, le sac étant considéré en position verticale, pour le logement au moins partiel de la lame (6, 7) d'au moins un piolet (7, 13), et dans sa partie supérieure mais en dessous du passage (5) précité et disposé latéralement par rapport à celui-ci, d'au moins un passage (8) sensiblement vertical, pour le logement et le maintien de la zone du manche (12, 18) d'un piolet, située du côté de la tête de celui-ci. 2. Sac à dos selon la 1, caractérisé en ce que sa face avant (2) est munie dans sa partie inférieure d'au moins un élément (10) de maintien du manche d'un piolet, du côté de la pointe ou de la poignée de celui- ci. 3. Sac à dos selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comprend un passage supérieur horizontal (5) et deux passages verticaux (8) disposés symétriquement par rapport au plan médian longitudinal du sac. 4. Sac à dos selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'un au moins du passage horizontal (5) et de chaque passage vertical (8) est ouvrant. 5. Sac à dos selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque passage (5, 8) est constitué par un fourreau fixé sur la face avant 25 du sac. 6. Sac à dos selon la 5, caractérisé en ce que chaque fourreau est réalisé en matériau textile. 7. Sac à dos selon les 4 à 6, caractérisé en ce que chaque fourreau ouvrant (8) comporte une fente longitudinale et est muni de 30 moyens de fermeture à boucles et crochets, tels que connus sous la marque VELCRO. 8. Sac à dos selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le fourreau horizontal (5) est fermé et les deux fourreaux verticaux (8) sont ouvrants. 35 9. Sac à dos selon la 2, caractérisé en ce que chaque élément (10) de maintien du manche (12, 18) d'un piolet (7, 13),disposé dans la partie inférieure de la face avant est constitué par un lien élastique. | A | A45 | A45F,A45C | A45F 3,A45C 13 | A45F 3/04,A45C 13/40 |
FR2890384 | A1 | CONVOYEUR OU TRANSPORTEUR A AIR | 20,070,309 | La présente invention concerne le domaine du convoyage de charges au moyen de convoyeurs ou transporteurs aériens à air, et a pour objet un tel convoyeur ou transporteur à air, dont la partie supérieure forme un moyen de passage pour des câbles et des conduites. Les convoyeurs ou transporteurs aériens à air sont généralement destinés à l'acheminement de produits relativement légers, guidés dans un rail desdits convoyeurs ou transporteurs, par action d'un flux d'air sous pression sur lesdits produits, au niveau de leur guidage dans le rail. A cet effet, les convoyeurs ou transporteurs aériens à air sont constitués sous forme d'un canal tubulaire délimitant à sa partie inférieure un rail de guidage des produits à transporter, ledit rail étant muni, d'une part, à intervalles réguliers, de buses d'éjection d'air sous pression en direction de transport des produits et, d'autre part, sous le rail, de moyens de maintien de la partie supérieure des produits dans ledit rail, le canal tubulaire étant alimenté en air sous pression par l'intermédiaire de conduites d'amenée correspondantes et étant pourvu, en outre, de moyens de contrôle sous forme de capteurs ou autres reliés à une unité centrale de commande par l'intermédiaire d'un câblage électrique. Actuellement, ces conduites d'amenée d'air, ainsi que le câblage électrique sont disposés dans une goulotte, s'étendant au-dessus du canal tubulaire et fermée par un couvercle fixé par clippage. Pour l'alimentation en air du canal tubulaire, les conduites d'amenée d'air traversent à intervalles réguliers la goulotte et sont raccordées audit canal tubulaire. Il en est de même en ce qui concerne le câblage électrique, qui traverse la goulotte à proximité de chaque endroit nécessitant la mise en oeuvre d'un capteur ou analogue. Ce mode de réalisation présente l'inconvénient d'être relativement rigide dans sa conception et dans sa mise en oeuvre, du fait qu'il nécessite une prise en compte préalable assez précise de la distribution des conduites d'air sous pression et du câblage électrique, impliquant des perçages préalables de la goulotte et la fermeture éventuelle des perçages redondants au moyen de bouchons. En outre, toute nouvelle intervention de branchement supplémentaire ou de suppression d'une conduite ou d'un câblage entraîne automatiquement des intervention relativement lourdes de perçage des passages correspondant ou de fermeture des orifices libérés, ce qui a également un effet négatif sur l'esthétique de ces convoyeurs ou transporteurs à air. Par ailleurs, dans ces goulottes connues, les conduites d'amenée d'air ainsi que les câblages électriques sont généralement disposés en vrac sans guidage particulier, de sorte que les opérateurs chargés de la maintenance sont confrontés à un problème de détection rapide des conduites et des câblages devant subir une intervention. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un convoyeur ou transporteur à air permettant de réaliser rapidement des modifications de branchement des conduites d'air sous pression ou des câblages électriques, sans nécessiter d'intervention avec un outillage spécifique, ni de moyen complémentaire de fermeture d'un orifice ou autre. A cet effet, le convoyeur ou transporteur à air conforme à l'invention, qui est essentiellement constitué par un canal tubulaire délimitant à sa partie inférieure un rail de guidage et de propulsion des produits à transporter, ledit rail de guidage et de propulsion étant muni, d'une part, à intervalles réguliers, de buses d'éjection d'air sous pression en direction de transport des produits et, d'autre part, de part et d'autre de sa partie inférieure, de moyens de maintien de la partie supérieure des produits dans ledit rail de guidage et de propulsion, ledit canal tubulaire étant alimenté en air sous pression par l'intermédiaire de conduites d'air sous pression correspondantes et étant pourvu, en outre, de moyens de contrôle sous forme de capteurs ou autres reliés à une unité centrale de commande par l'intermédiaire d'un câblage électrique, est caractérisé en ce qu'il est pourvu, sur le canal tubulaire, à intervalles réguliers, de moyens de guidage et de maintien des conduites d'air sous pression et du câblage électrique et par des couvercles pouvant être encliquetés sur lesdits moyens de guidage et de maintien et recouvrant les arêtes correspondantes du canal tubulaire en ménageant un espace libre entre ces dernières et leurs bords. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un convoyeur conforme à l'invention, et la figure 2 est une vue en perspective du convoyeur suivant la figure 1. Les figures 1 et 2 des dessins annexés représentent, à titre d'exemple, un convoyeur ou transporteur à air, qui est essentiellement constitué par un canal tubulaire 1 délimitant à sa partie inférieure un rail de guidage et de propulsion 2 des produits à transporter, ledit rail de guidage et de propulsion 2 étant muni, d'une part, à intervalles réguliers, de buses, non représentées, d'éjection d'air sous pression, en direction de transport des produits et, d'autre part, de part et d'autre de sa partie inférieure, de moyens de maintien 3 de la partie supérieure des produits dans ledit rail de guidage et de propulsion 2, ledit canal tubulaire 1 étant alimenté en air sous pression par l'intermédiaire de conduites d'air sous pression 4 correspondantes et étant pourvu, en outre, de moyens de contrôle sous forme de capteurs ou autres (non représentés) reliés à une unité centrale de commande par l'intermédiaire d'un câblage électrique 5. De manière connue, le canal tubulaire 1 est avantageusement réalisé par assemblage étanche de tronçons identiques. Par ailleurs, le fonctionnement du rail de guidage et de propulsion 2, ainsi que le maintien des produits à transporter par les moyens 3 ne sont pas décrits et relèvent des connaissances usuelles de l'homme du métier. En l'occurrence, le convoyeur ou transporteur à air selon l'invention est essentiellement destiné à acheminer des bouteilles vers une unité d'embouteillage par guidage desdites bouteilles au niveau de leur goulot, la propulsion par air sous pression étant effectuée également au niveau du goulot, au-dessus dudit guidage. Conformément à l'invention, ce convoyeur ou transporteur à air est pourvu, sur le canal tubulaire 1, à intervalles réguliers, de moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 et par des couvercles 7 pouvant être encliquetés sur lesdits moyens de guidage et de maintien 6 et recouvrant les arêtes correspondantes du canal tubulaire 1 en ménageant un espace libre 8 entre ces dernières et leurs bords. L'espace libre 8 délimité entre les arrêtes du canal tubulaire 1 et les bords de chaque couvercle 7, est destiné à permettre le passage des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5. Ainsi, ces derniers peuvent déboucher hors de l'espace qui leur est affecté au-dessus du canal 1, à n'importe quel endroit en fonction des besoins liés à chaque installation. Les moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 se présentent avantageusement sous forme de portions profilées de largeur supérieure à la largeur du canal tubulaire 1, ces portions profilées étant fixées sur la partie supérieure dudit canal 1 par coopération avec des éléments d'encliquetage 9 s'étendant sur ladite partie supérieure du canal tubulaire 1 ou par serrage sur ladite partie supérieure au moyen de vis. De préférence, les moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 présentent transversalement au moins une subdivision 6' et leurs bords latéraux présentent des ailes verticales ayant une section transversale d'extrémité en forme de crochet ouvert 6" vers l'extérieur et destiné à coopérer avec au moins une nervure d'encliquetage correspondante 7' du bord latéral correspondant du couvercle 7. Les moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 ont avantageusement une largeur entre les bords extérieurs des crochets 6" prévus à l'extrémité des ailes verticales de leurs bords latéraux égales à la largeur intérieure des couvercles 7 et la différence de cette largeur avec celle du canal tubulaire 1 est au moins égale au double de la section d'une conduite d'air sous pression 4 ou d'un câblage électrique 5. La subdivision 6' prévue entre les ailes verticales formant les bords latéraux des moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 permet, d'une part, d'assurer un guidage et un maintien longitudinal des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 et, d'autre part, de garantir éventuellement un appui longitudinal pour le couvercle 7 correspondant, évitant ainsi une déformation du couvercle 7 suite à un appui intempestif par une charge et une tension de la partie supérieure du couvercle 7 entre ces nervures d'encliquetage 7', ce qui assure un maintien constant dudit couvercle 7 sur les moyens de guidage et de maintien 6. Les différents couvercles 7 sont avantageusement pourvus d'extrémités coopérantes, c'est-à-dire présentent une extrémité munie d'un renflement 7" destiné à recouvrir, en position de service, l'extrémité adjacente du couvercle précédent, dont la section correspond à la section dudit couvercle 7 sur le reste de sa longueur. Ainsi, lors de la mise en place des couvercles 7, chaque nouveau couvercle recouvre par le renflement 7" de l'une de ces extrémités l'autre extrémité du couvercle précédent, assurant ainsi l'étanchéité au niveau de la jonction. Les moyens de guidage et de maintien 6 des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5, ainsi que les couvercles 7 peuvent être réalisés en tous matériaux rigides élastiquement déformables obtenus par moulage par extrusion ou autres. Les moyens de guidage et de maintien 6 peuvent, par exemple, être réalisés par débitage ultérieur d'un élément profilé extrudé, la largeur de ces moyens 6 pouvant être déterminée en fonction des dimensions du canal tubulaire 1 et des couvercles 7. Par la prévision de moyens de guidage et de maintien 6, ainsi que de couvercles 7 surdimensionnés en largeur par rapport à la largeur du canal tubulaire 1 permet de guider facilement les conduites d'air sous pression 4 et le câblage électrique 5 à n'importe quel endroit hors de la goulotte ainsi formée, ce sans nécessiter un quelconque perçage des couvercles 7. II en résulte que l'installateur dispose d'une grande liberté de manoeuvres, aucun point de passage d'une conduite d'air sous pression 4 et le câblage électrique 5 ne lui étant imposé. Par ailleurs, grâce à cette possibilité de guidage des conduites d'air sous pression 4 et du câblage électrique 5 entre les bords des couvercles 7 et les parois du canal tubulaire 1, l'esthétique des convoyeurs ou transporteurs ainsi réalisés est également nettement amélioré, tout perçage de passage devenant inutile et, en corollaire, le bouchage de certains perçages inutiles n'étant plus nécessaire. Enfin, du fait même de la suppression, lors de l'installation ou préalablement à l'installation de ces petites opération d'usinage que constituent les perçages, le prix de revient d'un tel convoyeur ou transporteur à air peut être réduit. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention concerne un convoyeur ou transporteur à air, essentiellement constitué par un canal tubulaire (1) délimitant à sa partie inférieure un rail de guidage et de propulsion (2) des produits à transporter.Convoyeur ou transporteur caractérisé en ce qu'il est pourvu, sur le canal tubulaire (1), à intervalles réguliers, de moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5) et par des couvercles (7) pouvant être encliquetés sur lesdits moyens de guidage et de maintien (6) et recouvrant les arêtes correspondantes du canal tubulaire (1) en ménageant un espace libre (8) entre ces dernières et leurs bords.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine du convoyage de charges au moyen de convoyeurs ou transporteurs aériens à air. | 1. Convoyeur ou transporteur à air, essentiellement constitué par un canal tubulaire (1) délimitant à sa partie inférieure un rail de guidage et de propulsion (2) des produits à transporter, ledit rail de guidage et de propulsion (2) étant muni, d'une part, à intervalles réguliers, de buses d'éjection d'air sous pression, en direction de transport des produits et, d'autre part, de part et d'autre de sa partie inférieure, de moyens de maintien (3) de la partie supérieure des produits dans ledit rail de guidage et de propulsion (2), ledit canal tubulaire (1) étant alimenté en air sous pression par l'intermédiaire de conduites d'air sous pression (4) correspondantes et étant pourvu, en outre, de moyens de contrôle sous forme de capteurs ou autres reliés à une unité centrale de commande par l'intermédiaire d'un câblage électrique (5), caractérisé en ce qu'il est pourvu, sur le canal tubulaire (1), à intervalles réguliers, de moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5) et par des couvercles (7) pouvant être encliquetés sur lesdits moyens de guidage et de maintien (6) et recouvrant les arêtes correspondantes du canal tubulaire (1) en ménageant un espace libre (8) entre ces dernières et leurs bords. 2. Convoyeur ou transporteur à air suivant la 1, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5) se présentent sous forme de portions profilées de largeur supérieure à la largeur du canal tubulaire (1), ces portions profilées étant fixées sur la partie supérieure dudit canal (1) par coopération avec des éléments d'encliquetage (9) s'étendant sur ladite partie supérieure du canal tubulaire (1) ou par serrage sur ladite partie supérieure au moyen de vis. 3. Convoyeur ou transporteur à air, suivant l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5) présentent transversalement au moins une subdivision (6') et leurs bords latéraux présentent des ailes verticales ayant une section transversale d'extrémité en forme de crochet ouvert (6") vers l'extérieur et destiné à coopérer avec au moins une nervure d'encliquetage correspondante (7') du bord latéral correspondant du couvercle (7). 4. Convoyeur ou transporteur à air, suivant l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5) ont une largeur entre les bords extérieurs des crochets (6") prévus à l'extrémité des ailes verticales de leurs bords latéraux égales à la largeur intérieure des couvercles (7) et la différence de cette largeur avec celle du canal tubulaire (1) est au moins égale au double de la section d'une conduite d'air sous pression (4) ou d'un câblage électrique (5). 5. Convoyeur ou transporteur à air, suivant l'une quelconque des 1, 3 et 4, caractérisé en ce que les couvercles (7) sont pourvus d'extrémités coopérantes, c'est-à-dire présentent une extrémité munie d'un renflement (7") destiné à recouvrir, en position de service, l'extrémité adjacente du couvercle précédent, dont la section correspond à la section dudit couvercle (7) sur le reste de sa longueur. 6. Convoyeur ou transporteur à air, suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de guidage et de maintien (6) des conduites d'air sous pression (4) et du câblage électrique (5), ainsi que les couvercles (7) sont réalisés en tous matériaux rigides élastiquement déformables obtenus par moulage par extrusion ou autres. | B | B65 | B65G | B65G 51 | B65G 51/03 |
FR2897045 | A3 | STRUCTURE D'UN FLACON DE LOTION. | 20,070,810 | Historique de l'invention La présente invention concerne une structure de flacon de lotion comprenant deux cylindres tubulaires extérieurs adaptés dans un ensemble de boîtier formant le contenant composé d'une enveloppe de logement, d'un couvercle d'étanchéité, d'un corps de capuchon, d'un disque rotatif et d'une embase de retenue dans laquelle chaque cylindre tubulaire extérieur est monté sur une unité de commande comprenant un arbre de poussée, un tube fileté rotatif, un collier, un manchon intérieur de positionnement et un support de base ; par conséquent, via le mécanisme de liaison du disque rotatif et des unités de commande, des lotions ayant différentes fonctions peuvent être remplies respectivement dans les deux cylindres tubulaires extérieurs et transportées vers l'extérieur, dans un mélange équivalent, ce qui permet de réaliser un transport aisé et une application pratique de ces lotions, grâce à cette structure. Il convient de se référer à la figure 1. Des flacons de lotion portables, d'un type classique, sont normalement fabriqués dans des flacons individuels pour le chargement de diverses lotions, effectué séparément. Un flacon de lotion 10, de type classique, est constitué d'un cylindre tubulaire 11 et d'un corps de recouvrement 12 dans lequel le cylindre tubulaire 11 a ùne extrémité supérieure définie par une partie filetée extérieure 111 et par une ouverture 112 comprenant un orifice 1121 s'étendant vers le haut et placé sur le dessus de la partie filetée extérieure 111 de ladite extrémité supérieure. Le corps de recouvrement 12 a une partie filetée intérieure 121 définissant la surface circonférentie1le intérieure de la partie inférieure de cette surface, et une partie saillante de couplage semi-sphérique 122 s'étendant au niveau de la surface intérieure de la partie supérieure de cette surface. Lors de l'assemblage, une seule lotion est remplie dans le cylindre tubulaire 11 du flacon de lotion 10, et la partie filetée intérieure 121 du corps de recouvrement 12 est vissée réciproquement sur la partie filetée extérieure 111 du cylindre tubulaire 11 du flacon, ce qui permet à la partie saillante de certains inconvénients concernant de lotion de type classique. En le flacon de lotion 10 est fabriqué individuellement pour charger une seule lotion. Et d'après les fonctions de diverses lotions telles qu'une lotion d'écran solaire et une lotion hydratante, etc., plus d'un flacon de 25 lotion 10 doit être appliqué, pour comporter tout un ensemble de préparations cosmétiques, augmentant ainsi, de façon non économique, le nombre de flacons de lotion 10 appliqués. En outre, seulement une lotion est transportée à 30 partir d'un unique flacon de lotion 10 devant être mélangée, en proportion, à une autre lotion ou à plusieurs autres lotions transportées par un autre flacon ou par plusieurs flacons de lotion 10, et le nombre important de flacons de 20 couplage 122 d'être jointe l'orifice filetage. Il existe un tel flacon premier lieu, 1121 de l'ouverture 112, grâce à ce avec précision à 35 lotion 10 est tout à fait incommode à transporter et à appliquer. En deuxième lieu, la partie saillante de couplage 122 du corps de recouvrement 12 est directement jointe à l'orifice 1121 de l'ouverture 112 disposée au niveau de l'extrémité supérieure du cylindre tubulaire 11. Ainsi, en position fermée, la lotion A placée dans le cylindre tubulaire 11 va se fixer sur la partie saillante de couplage 122 du cylindre tubulaire, ce qui rend difficile le fait de maintenir l'hygiène à l'intérieur du corps de recouvrement 12 du flacon et peut provoquer la prolifération de virus à l'intérieur. En troisième lieu, dans l'application telle qu'elle est montrée sur la figure 2, l'ouverture 112 du cylindre tubulaire 11 est renversée, la tête vers le bas, et le corps du cylindre tubulaire 11 est comprimé, de sorte que la lotion A peut être transportée vers l'extérieur, à travers l'orifice 1121. Dans le cas d'une force de compression excessive appliquée sur le cylindre tubulaire 11 du flacon, une grande quantité de lotion A sera, en uh instant, éjectée vers l'extérieur à travers l'orifice 112, ce qui peut provoquer une perte de lotion, au cours de l'application. En quatrième lieu, lorsque la lotion A placée à l'intérieur du cylindre tubulaire 11 descend en donnant une quantité moindre, la lotion A a tendance à se déposer au fond du cylindre tubulaire 11. Ainsi, au cours de l'application, il faut beaucoup de temps pour que la lotion A s'écoule lentement depuis le fond. jusqu'à l'ouverture 112, avant que le cylindre tubulaire 11 soit comprimé, pour éjecter la lotion A vers l'extérieur, via l'orifice 1121. En cas d'une opération de compression effectuée de façon inopportune, lorsque la lotion A n'est pas encore arrivée au niveau de l'ouve=rture 112, seulement de l'air ou une petite quantité discontinue de lotion A sera produit(e) vers l'extérieur, ce qui peut provoquer un inconvénient dans l'application de la lotion. Résumé de la présente invention Le but principal de la présente invention consiste par conséquent à fournir une structure de flacon de lotion dans laquelle un couvercle d'étanchéité comprenant un corps de capuchon monté de façon amovible sur ledit couvercle d'étanchéité est couplé à la partie supérieure d'une enveloppe de logement d'un ensemble de boîtier formant le contenant, et une embase de retenue comprenant un disque rotatif monté de façon pivotante sur ladite embase est. reliée à la partie inférieure de l'enveloppe de logement de la structure, suivant un mécanisme de liaison, par un ensemble de cylindres tubulaires extérieurs, chaque cylindre tubulaire comprenant une unité de commandé engagée dans les cylindres, permettant au disque rotatif d'actionner, de manière synchronisée, le mouvement ascendant d'un tube fileté rotatif et d'un arbre de poussée de chaque unité de commande qui exerce une .poussée sur la lotion placée dans chaque cylindre tubulaire extérieur, pour que la lotion s'écoule à travers des orifices de guidage du coùvercle d'étanchéité et sorte par un orifice, dans une proportion égale. Ainsi, en fonction du cas nécessaire, deux sortes différentes de lotions peuvent être conditionnées ensemble dans un contenant et transportées simultanément vers l'extérieur, dans un mélange équivalent, diminuant ainsi efficacement le nombre de flacons de lotion appliqués séparément, et facilitant également un transport plus aisé et une application pratique de ces lotions. Le deuxième but de la présente invention consiste par conséquent à fournir une structure de flacons de lotion dans laquelle le couvercle d'étanchéité comprend une partie d'assemblage ayant une première partie de verrouillage définie par de multiples nervures annulaires disposées au niveau de la surface intérieure de ladite partie de verrouillage, et une partie de recouvrement comprenant deux gorges coniques définies chacune par une deuxième partie de verrouillage s'étendant sur le côté intérieur desdites gorges coniques, où les première et deuxième parties de verrouillage sont appliquées pour s'ajuster simultanément sur les bords d'ouverture de l'enveloppe de logement et sur les cylindres tubulaires extérieurs s'étendant à l'extérieur de l'enveloppe de logement, pour former un ensemble, de sorte que les lotions puissent être comprimées de manière synchronisée, pour s'écouler à travers les orifices de guidage et par l'orifice du couvercle d'étanchéité, dans un mélange équivalent, réalisant une ouverture / une fermeture pratiques et synchronisées des lotions pour leur application ou leur stockage. Le troisième but de la présente invention consiste par conséquent à fournir une structure de flacon de lotion dans laquelle, via l'actionnement de liaison du disque rotatif, l'arbre de poussée et le tube fileté rotatif de l'unité de commande suivent un mouvement ascendant droit effectué de manière synchronisée, et s'avancent vers une chambre de réception du cylindre tubulaire extérieur, et la lotion placée dans la chambre de réception sera comprimée par une partie venant en butée, par poussée de l'arbre de poussée, s'écoulera à travers les orifices de guidage et sortira par l'orifice du couvercle d'étanchéité de la structure. Ainsi, l'arbre de poussée peut suivre un mouvement ascendant droit, sans aller de travers et, ainsi, le risque d'usure en cours de fonctionnement est réduit, de sorte que la lotion peut être transportée vers l'extérieur, à une fréquence incessante, sans interruption, permettant ainsi une meilleure application effectuée de façon précise. Le quatrième but de la présente invention consiste par conséquent à fournir une structure de flacon de lotion dans laquelle chaque cylindre tubulaire extérieur comprend une collerette' d'arrêt comportant des parties saillantes venant en butée et s'étendant au niveau de la partie supérieure de la collerette d'arrêt, pour se coupler à des creux d'ajustage définissant les deux bords latéraux d'une ouverture . de réception de l'enveloppe de logement, pour se positionner dessus, permettant à la partie supérieure du col du cylindre tubulaire ' extérieur, positionnée par sa collerette d'arrêt, de s'étendre de manière stable à l'extérieur de l'enveloppe de logement, sans basculer ou se balancer, de sorte que des lotions peuvent être rapidement remplies dans 20 25 30 les deux cylindres tubulaires extérieurs, et le couvercle d'étanchéité peut être placé simultanément sur les ouvertures de l'enveloppe de logement et sur les deux cylindres tubulaires extérieurs, en utilisant, de manière économique, un ensemble de boîtier formant le contenant, pour transporter diverses lotions, et un couvercle d'étanchéité pour fermer ou ouvrir l'ensemble de boîtier formant le contenant, afin d'obtenir une application pratique des lotions, sans qu'il soit nécessaire d'utiliser de multiples flacons de lotion séparés. Brève description des dessins La figure 1 est une vue en coupe transversale d'une structure de flacon de lotion, de type classique, à l'état assemblé. La figure 2 est un schéma montrant le flacon de lotion d'un type classique, au cours d'une application. La figure 3 est une vue éclatée, en perspective, de la présente invention. La figure 4 est un schéma montrant le côté intérieur du couvercle d'étanchéité de la présente invention. La figure 5 est une vue en perspective, à l'état assemblé, de la présente invention. La figure 6 est une vue en coupe transversale, à l'état assemblé, de la présente invention. La figure 7 est une vue en coupe transversale, partiellement agrandie et à l'état assemblé, d'un cylindre tubulaire extérieur et d'un ensemble de boîtier formant le contenant de la présente invention. La figure 8 est une vue en coupe transversale partiellement agrandie d'une unité de commande et d'un disque rotatif de la présente invention, montrés à l'état assemblé. La figure 9 est un schéma montrant les unités de commande - de la présente invention - entraînées en rotation par le disque rotatif, de manière synchronisée, au cours d'une application. La figure 10 est un schéma montrant la présente invention au cours d'une application. Description détaillée des modes de réalisation préférés Il est fait référence à présent à la figure 3 montrant une vue éclatée, en perspective, de la présente invention. La présente invention concerne une structure de flacon de lotion comprenant deux cylindres tubulaires extérieurs 20, deux unités de commande 30 et un ensemble de boîtier 40 formant le contenant, où chaque cylindre tubulaire extérieur 20 est constitué d'un tube creux ayant une collerette d'arrêt 21 s'étendant approximativement au niveau de la périphérie extérieure de l'extrémité supérieure du tube creux et des parties saillantes de butée 22 s'étendant sur un côté de la collerette d'arrêt 21 du tube creux. Le cylindre tubulaire extérieur 20 comprend également une partie supérieure 24 formant le col, et une ouverture de couplage 23 de section plus petite comprenant des nervures dépassant de façon annulaire, sur ladite ouverture de couplage, et disposée sur le dessus de la partie supérieure 24 formant le col du cylindre tubulaire. L'extrémité inférieure du cylindre tubulaire extérieur 20 comprend une pluralité de blocs guides 25 basculant de manière identique et à coins obliques, disposés de façon annulaire au niveau de positions appropriées de la paroi intérieure desdits blocs guides, et une pluralité de creux 26 de forme annulaire définissant la surface intérieure au- dessous des blocs guides 25 du cylindre tubulaire, et une chambre de réception 27 est située au-dessus des blocs guides 25 du cylindre tubulaire. Les deux unités de commande 30 sont disposées de manière symétrique, pour être montées, respectivement, dans les deux cylindres tubulaires extérieurs juxtaposés 20. Chaque unité de commande 30 est composée d'un arbre de poussée 31, d'un collier 32, d'un tube fileté rotatif 33, d'un manchon intérieur de positionnement 34 et d'un support de base 35. Une partie 311 venant en butée, par poussée, et comprenant un anneau d'étanchéité 312 monté sur cette partie, est disposée au niveau du bord supérieur de l'arbre de poussée 31, et une tige filetée 313 à pas à gauche s'étend vers le bas, au niveau de la pârtie inférieure de la partie 311 venant en butée, par poussée. Le collier 32 comprend un ensemble de blocs de butée 321 à coins obliques disposés de façon symétrique au niveau de la circonférence extérieure du collier, et un trou taraudé intérieur 322 définissant le centre à l'intérieur du tube fileté. Le tube fileté rotatif 33 comprend un trou taraudé 331 à pas à droite définissant le centre à l'intérieur du tube fileté, et la périphérie extérieure du tube fileté rotatif 33 est définie par une partie filetée 332 comportant une paire de surfaces planes s'étendant parallèlement, découpées de façon symétrique au niveau des deux côtés de la partie filetée. Le manchon intérieur de positionnement 34 est réalisé en ayant une forme creuse et en comportant de multiples nervures annulaires saillantes 341 définissant la périphérie extérieure de la partie centrale du manchon intérieur, et une extrémité de couplage 342, de forme polygonale, disposée au niveau de la partie inférieure dudit manchon intérieur. Un trou de couplage 343 comprenant un ensemble de faces planes découpées symétriquement, en parallèle, au niveau des deux surfaces latérales dudit trou de couplage, est disposé en s'étendant à travers le centre du manchon intérieur de positionnement 34. Le support de base 35 comprend une cavité de couplage 351, de forme polygonale, définissant l'intérieur de la partie supérieure, à l'intérieur dudit support de base, et un arbre de pignon 352 de section plus petite s'étendant au niveau de la partie inférieure dudit support de base. L'arbre de pignon 352 comprend un bloc d'axe 353 dépassant vers le bas par rapport au centre du dessous du support de base. L'ensemble du boîtier 40 formant le contenant est constitué d'une enveloppe de logement 41, d'un couvercle d'étanchéité 42, d'un corps de capuchon 43,.d'un disque rotatif 44 et d'une embase de retenue 45. L'enveloppe de logement 41 comprend une ouverture de réception 411 et une partie rapportée 412, de section plus petite, définie par des nervures disposées sur son bord d'extrémité supérieure, et des creux d'ajustage 413 sont découpés, de façon symétrique, au niveau de deux bords latéraux de l'ouverture de réception 411. La partie inférieure de l'enveloppe de logement 41 comprend un passage 416 disposé au centre de cette partie inférieure, et deux trous traversants d'ajustage 417 disposés de façon symétrique et adjacente par rapport au passage 416 de ladite partie inférieure. L'enveloppe de logement 41 comprend également deux nervures rapportées 414, de longueur appropriée, et deux gorges rapportées 415 disposées au niveau des deux bords latéraux extérieurs de l'extrémité inférieure de l'enveloppe de logement. Le couvercle d'étanchéité 42 comprend une partie de recouvrement 422, de forme oblique et conique, comprenant un orifice 421 disposé sur cette partie de recouvrement et disposé au niveau de la partie supérieure du couvercle d'étanchéité et, une partie d'ajustage 4221, nervurée de façon annulaire, en saillie au niveau du bord inférieur de la partie de recouvrement 422. Une partie d'assemblage 424, de section plus grande, est prévue en s'étendant vers le bas, au niveau de la partie inférieure de la partie de recouvrement 422, ce qui permet à une collerette de restriction 423 de se former entre la partie de jonction de la partie de recouvrement 422 et la partie d'assemblage 424. La partie de recouvrement 422 est prévue pour recevoir le corps de capuchon 43 ayant une partie à encliquetage 431 venant s'emboîter sur ladite partie de recouvrement, par des anneaux de butée définissant la surface intérieure dudit corps de capuchon. En outre, la surface intérieure du couvercle d'étanchéité 42 - en se référant à la figure 4 - a une première partie de verrouillage 4241 comprenant de multiples nervures annulaires disposées dans une position correspondant à la partie inférieure de la partie d'assemblage 424, et deux gorges coniques 4223, espacées pour se juxtaposer dans des positions correspondant à la partie de recouvrement 422 de la partie d'assemblage, sont disposées à l'intérieur du couvercle d'étanchéité 42. Chaque gorge conique 4223 comprend une deuxième partie de verrouillage 4222, nervurée de façon annulaire et dépassant au niveau du bord d'extrémité de la gorge, et un orifice de guidage 4224 s'étendant au niveau de la section supérieure de la partie de recouvrement et relié fluidiquement à l'orifice 421 disposé au niveau de la section supérieure de la partie de recouvrement 422. Le disque rotatif 44 comprend une pluralité de nervures 441 en saillie de façon ordonnée, au niveau de la surface circonférentielle du disque rotatif, et un arbre de roue dentée 442 s'étendant au centre dudit disque rotatif. L'embase de retenue 45 comprend une partie de limitation 451 comprenant une extrémité d'assemblage 452, à décrochement, de longueur appropriée, s'étendant respectivement au niveau des deux bords latéraux extérieurs de ladite embase de retenue, et les deux parties de limitation opposées 451 ont un bloc d'assemblage 453 dépassant respectivement au niveau du côté intérieur de ces parties de limitation. A l'état assemblé, comme montré sur les figures 5 à 8 comprise, le disque rotatif 44 de l'ensemble du boîtier 40 formant le contenant est placé dans l'espace intérieur défini par les deux parties de limitation opposées 451 de l'embase de retenue 45. Ensuite, la partie d'assemblage 452 disposée au niveau des bords extérieurs de l'embase de retenue, et les deux blocs d'assemblage 453, sont respectivement joints aux nervures rapportées 414 et dans les gorges rapportées 415 disposées au niveau de la partie inférieure de l'ensemble du boîtier 40 formant le contenant, et solidement engagés ensemble, permettant à l'arbre de roue dentée central 442 du disque rotatif 44 de s'étendre simultanément à travers le passage central 416 pour s'y placer à l'intérieur. Le trou taraudé intérieur 322 du collier 32 est appliqué pour se visser réciproquement jusqu'à la partie filetée 332 du tube fileté rotatif 33, jusqu'à ce que les blocs de butée 321 soient solidement ajustés sur les blocs guides 25 du cylindre tubulaire extérieur 20. Ensuite, le trou taraudé 331 du tube fileté rotatif 33 et la tige filetée 313 de l'arbre de poussée 31 sont réciproquement vissés l'un sur l'autre, et le manchon intérieur de positionnement 34 est appliqué, du bas vers le haut, pour monter le trou de couplage 343 sur la partie filetée 332 du tube fileté rotatif 33, jusqu'à ce que les nervures saillantes 341, de forme annulaire, soient réciproquement engagées dans les creux annulaires 26 du cylindre tubulaire extérieur 20. La cavité de couplage 351 du support de base 35 est jointe à l'extrémité de couplage 342 du manchon intérieur de positionnement 34, jusqu'à venir solidement en butée contre le bord d'extrémité inférieure du cylindre tubulaire extérieur 20. Ensuite, le bloc d'axe 353, dépassant au niveau de la surface inférieure centrale du support de base 35, est couplé à l'un des trous traversants d'ajustage 417 disposés de façon symétrique au niveau du côté intérieur de l'enveloppe de logement 41, permettant aux dents de l'arbre de pignon 352 s'étendant au niveau de la partie inférieure du support de base 35, de s'engrener précisément avec la partie dentée de l'arbre de roue dentée 442 du disque rotatif 44. Entre- temps, les parties saillantes de butée 22 disposées sur un côté de la collerette d'arrêt 21 du cylindre tubulaire extérieur 20 sont réciproquement insérées dans les creux d'ajustage 413 définissant les deux bords latéraux de l'ouverture de réception 411 de l'enveloppe de logement 41, pour y être logées, permettant à la partie supérieure 24 formant le col du cylindre tubulaire extérieur 20 de s'étendre, de manière stable, à l'extérieur de l'enveloppe de logement 41, et les deux côtés de l'arbre de roue dentée 442 du disque rotatif 44 s'engrènent respectivement sur l'un des cylindres tubulaires extérieurs 20 équipé de son unité de commande 30. Par conséquent, diverses lotions, comme cela est demandé (telles que des lotions d'écran solaire et hydratantes, et des lotions de blanchiment et hydratantes, etc.) peuvent être remplies dans les chambres de réception 27 des deux cylindres tubulaires extérieurs 20. Ensuite, la partie à encliquetage 431 du corps de capuchon 43 est appliquée, pour se fixer sur la partie d'ajustage 4221 de la partie de recouvrement 422, et vient en butée contre la collerette de restriction 423 du couvercle d'étanchéité 42 pour s'y placer par-dessus. La partie d'assemblage 424 du couvercle d'étanchéité 42 est pressée en position et montée sur le bord du col d'ouverture de l'ouverture de réception 411 de l'enveloppe de logement 41, permettant à la première partie de verrouillage 4241, nervurée de façon annulaire et disposée au niveau de la surface intérieure inférieure de la partie d'assemblage 424, de s'emboîter précisément sur la partie rapportée 412 de l'enveloppe de logement 41, et à l'ouverture de couplage 23 du cylindre tubulaire extérieur 20 d'être fermée hermétiquement et précisément sur la deuxième partie de verrouillage 4222, par engagement serré avec elle, pour achever l'assemblage de la présente invention. On se réfère à présent aux figures 9 et 10. Au cours d'une application, le corps de capuchon 43 est tiré vers le haut et enlevé, et le disque rotatif 44, monté de façon pivotante sur l'embase de retenue 45, est en rotation sur un côté, pour actionner le mécanisme de liaison des unités de commande 30 situées des deux côtés de l'enveloppe de logement 41. Entre-temps, le tube fileté rotatif 33 et l'arbre de poussée 31 sont actionnés de manière synchronisée, pour avancer en ligne droite, pas à pas, vers la chambre de réception 27, permettant aux lotions placées dans les deux cylindres tubulaires extérieurs 20 d'être comprimées par la partie 311 venant en butée, par poussée, de s'écouler successivement à travers les gorges coniques 4223 et les orifices de guidage 4224 du couvercle d'étanchéité 42, et de sortir par l'orifice 421 disposé sur le côté extérieur du couvercle d'étanchéité 42, pour leur application. Par conséquent, les lotions placées dans les deux cylindres tubulaires extérieurs 20 peuvent être transportées, dans une proportion équivalente, et fournies à travers l'orifice 421, dans un mélange égal obtenu par une seule opération, en contrôlant, de manière économique, la quantité de lotion transportée, pour éviter une soudaine pression des lotions sortant en grande quantité ou pour éviter un mélange inégal des lotions fournies et, ainsi, réaliser leur application pratique et leur transport aisé | Le flacon comprend un boîtier (40), deux cylindres tubulaires extérieurs (20), ayant une unité de commande (30) montée une enveloppe de logement (41), un couvercle d'étanchéité (42), d'un corps de capuchon (43), un disque rotatif monté de façon pivotante sur une embase de retenue (45) pour actionner de manière synchronisée deux unités de commande (30) qui suivent un mouvement ascendant, pour comprimer la lotion placée dans le cylindre tubulaire extérieur (20).Ainsi plus d'une lotion peut être transportée par une seule opération. | 1. Structure de flacon de lotion comprenant un ensemble de boîtier (40) formant le contenant dans lequel deux cylindres tubulaires extérieurs (20), chacun ayant une unité de commande (30) montée dans le cylindre, sont adaptés et placés des deux côtés à l'intérieur de la structure dans laquelle l'ensemble du boîtier (40) formant le contenant est composé d'une enveloppe de logement (41), d'un couvercle d'étanchéité (42), d'un corps de capuchon (43), d'un disque rotatif (44) et d'une embase de retenue (45) ; le couvercle d'étanchéité (42) est couplé au corps de capuchon (43), et la partie inférieure de l'enveloppe de logement (41) est montée sur l'embase de retenue (35), permettant au disque rotatif (44) monté de façon pivotante sur l'embase de retenue (45), d'actionner de manière synchronisée les deux unités de commande (30) situées des deux côtés de l'embase de retenue, chaque unité de commande suivant un mouvement ascendant le long de la paroi intérieure du cylindre tubulaire extérieur (20), pour comprimer la lotion placée dans le cylindre tubulaire extérieur (20) ; par conséquent, plus d'une lotion peut être transportée par une seule opération et fournie à l'extérieur à partir des deux cylindres tubulaires extérieurs (20), dans un mélange équivalent, diminuant de manière économique les flacons séparés nécessaires pour transporter diverses lotions, afin de faciliter le transport ainsi qu'une application pratique, grâce à cette structure. 2. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle le cylindre tubulaire extérieur (20) est réalisé sous la forme d'un tube creux. 3. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle la partie supérieure du cylindre tubulaire extérieur (20) comprend une collerette d'arrêt (21) s'étendant au niveau d'une position appropriée de la périphérie extérieure dudit cylindre tubulaire extérieur, et des parties saillantes de butée (22) dépassant sur un côté de la collerette d'arrêt (21) ; une ouverture de couplage (23) de section plus petite et nervurée de façon annulaire est disposée en s'étendant sur le dessus de la partie supérieure (24) du col du cylindre tubulaire extérieur (20), et de multiples blocs guides (25) inclinés de façon identique et à coins obliques sont disposés de façon annulaire au niveau de positions appropriées à l'intérieur de la partie inférieure du cylindre tubulaire extérieur (20) ; une pluralité de creux annulaires (26) sont disposés au-dessous des blocs guides (25), et une chambre de réception (27) est située au-dessus des blocs guides (25). 4. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle l'unité de commande (30) est composée d'un arbre de poussée (31), d'un collier (32), d'un tube fileté rotatif (33), d'un manchon intérieur de positionnement (34) et d'un support de base (35). 5. Structure de flacon de lotion selon la 4, dans laquelle le bord supérieurde l'arbre de poussée (31) est doté d'une partie (311) venant en butée, par poussée, comprenant un anneau d'étanchéité (312) monté sur cette partie venant en butée, et une tige filetée à pas à gauche (313) est prévue, s'étendant vers le bas, depuis le dessous de la partie (311) venant en butée, par poussée. 6. Structure de flacon de lotion selon la 4, dans laquelle la surface circonférentielle extérieure du collier (32) est dotée d'une paire de blocs de butée à coins obliques (321) disposés de façon symétrique sur ladite surface circonférentielle extérieure, et le centre du collier (32) est défini par un trou intérieur taraudé (322). 7. Structure de flacon de lotion selon la 4, dans laquelle le centre du tube fileté rotatif (33) comprend un trou taraudé à pas à droite (331), défini à l'intérieur, et la périphérie extérieure du tube fileté rotatif (33) est définie par une partie filetée (332) comprenant une paire de surfaces planes s'étendant parallèlement et découpées de façon symétrique au niveau des deux côtés de la partie filetée. 8. Structure de flacon de lotion selon la 4, dans laquelle le manchon intérieur de positionnement (34) est réalisé en ayant une forme creuse. 9. Structure de flacon de lotion selon la 4, dans laquelle le manchon intérieur de positionnement (34) comprend de multiples nervures saillantes (341) de forme annulaire et s'étendant au niveau de la périphérie extérieure de la partie centraledudit manchon intérieur de positionnement, et une extrémité de couplage (342), de forme polygonale, est disposée au niveau de la partie inférieure dudit manchon ; un trou de couplage (343) comprenant un ensemble de faces planes découpées de façon symétrique et en parallèle, au niveau des deux surfaces latérales, est disposé en s'étendant à travers le centre du manchon intérieur de positionnement (34) ; le support de base (35) comprend une cavité de couplage (351), de forme polygonale, définissant l'intérieur de la partie supérieure dudit support de base, et un arbre de pignon (352), de section plus petite, s'étendant au niveau de la partie inférieure dudit support de base, où l'arbre de pignon (352) comprend un bloc d'axe (353) s'étendant vers le bas, depuis le centre du dessous du support de base. 10 Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle l'enveloppe de logement (41) de l'ensemble du boîtier (40) formant le contenant comprend une ouverture de réception (411) comportant une partie rapportée nervurée de façon saillante et de section plus petite (412) et s'étendant au niveau du bord de l'extrémité supérieure, et des creux d'ajustage (413) sont découpés, de façon symétrique, au niveau des deux bords latéraux .de l'ouverture de réception (411) la partie inférieure de l'enveloppe de logement (41) comprend un passage (416) s'étendant au centre de cette partie inférieure, et deux trous traversants d'ajustage (417) disposés de façon symétrique et adjacente par rapport au passage (416) de ladite enveloppe de logement, l'enveloppe de logement (41)comprend également une nervure rapportée (44), de longueur appropriée, et une gorge rapportée (415) disposée à chaque fois au niveau des deux bords latéraux de l'extrémité inférieure. 11. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle le couvercle d'étanchéité (42) de l'ensemble du boîtier (40) formant le contenant comprend une partie de recouvrement conique et oblique (422) comportant un orifice (421) disposé sur l'extrémité supérieure de cette partie de recouvrement, et une partie d'ajustage (4221) nervurée de façon annulaire et s'étendant au niveau du bord inférieur de la partie de recouvrement (422) ; une partie d'assemblage (424) de plus grande section s'étend vers le bas au niveau de l'extrémité inférieure du couvercle d'étanchéité (42), permettant à une collerette de restriction (423) de se former au niveau de la section conjointe entre la partie de recouvrement (422) et la partie d'assemblage (424) ; en outre, la surface intérieure du couvercle d'étanchéité (42) comprend une première partie de verrouillage (4241) comprenant de multiples nervures, de forme annulaire, définies sur ladite surface intérieure, dans une position correspondant à la section inférieure de la partie d'assemblage (424) et, à l'intérieur du couvercle d'étanchéité (42), sont disposées deux gorges coniques (4223) espacées pour se juxtaposer dans des positions correspondant à la partie de recouvrement (422) dans laquelle chaque gorge conique (4223) comprend une deuxième partie de verrouillage (4222) nervurée de façon annulaire et dépassant au niveau dubord d'extrémité, et un orifice de guidage (4224) s'étendant au niveau de la section supérieure, pour être relié fluidiquement à l'orifice (421) disposé 5 supérieure de la partie au niveau de la section de recouvrement (422). 12. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle le corps de capuchon (43) de l'ensemble du boîtier (40) formant le contenant comprend une partie à 10 encliquetage (431) comprenant des anneaux de butée définissant la surface intérieure sur ladite partie à encliquetage. 13. Structure de flacon de lotion selon la 1, dans laquelle le disque rotatif 15 (44) de l'ensemble du boîtier (40) formant le contenant comprend une pluralité de nervures (441) en saillie au niveau de la surface circonférentielle, et un arbre de roue dentée (442) s'étendant au niveau du centre de cette 20 surface circonférentielle les deux côtés latéraux de l'embase partie de limitation de retenue (45) ont une (451) comprenant une extrémité d'assèmblage (452), à décrochement, de longueur appropriée, en 25 partie de limitation, et limitation opposées (451) un bloc d'assemblage (453) saillie sur ladite les deux parties de ont, respectivement, en saillie au niveau du côté intérieur sur lesdites surfaces de limitation. | B,A | B65,A45,B05 | B65D,A45D,B05C | B65D 81,A45D 40,B05C 17,B65D 47,B65D 83 | B65D 81/32,A45D 40/26,B05C 17/005,B65D 47/22,B65D 83/00 |
FR2901581 | A1 | PERFECTIONNEMENTS AUX POMPES HYDRAULIQUES A PISTONS RADIAUX | 20,071,130 | soit une partie plane dans laquelle débouche un canal 515 traversant de part en part le patin de glissement 510 pour déboucher dans la face en forme de calotte sphérique de ce dernier. Chaque lèvre est arrondie selon un rayon relativement important de l'ordre de trois millimètres et plus. Le piston 500, suivant son axe, est également traversé de part en part par un canal axial 516 débouchant dans la chambre de travail 545 d'une part et dans l'évasement 501 d'autre part. Grâce à cette disposition, de l'huile sous pression peut s'insérer entre le piston et le patin d'une part et entre le patin 510 et la surface de came 520, entre les deux lèvres 512 d'autre part. Cette disposition réduit l'intensité de la résultante des efforts dus à la pression de l'huile exercés sur l'ensemble constitué par le patin 510 et le piston 500 d'une part et sur chacune de ces deux pièces 510 et 500 d'autre part et réalise un équilibre hydrostatique de ces pièces. Notamment le patin de glissement est soumis à deux forces de directions opposées générées par la pression de l'huile sur ses faces antérieure et postérieure, la face antérieure étant celle comprise entre les lèvres d'appui. La force générée sur la face postérieure est supérieure à la force générée sur la face antérieure, pour cette raison l'aire de la projection sur un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du piston, de la surface antérieure est inférieure à l'aire de la projection sur ce même plan de la surface postérieure. Divulgation de l'invention Problème technique Il est apparu dans la disposition de patin antérieure des pertes d'étanchéité du volume d'huile emprisonné dans la dépression formée entre les deux lèvres d'appui glissant et les deux flancs latéraux. Cet inconvénient se traduit par une augmentation des forces de frottement entre le patin et la surface de came consécutive à une rupture de l'équilibre hydrostatique du patin. Ces pertes d'étanchéité résultent d'une part de la difficulté technique à réaliser avec une précision adéquate la forme convexe des lèvres d'appui et d'autre part à conserver un jeu fonctionnel adéquat entre les flancs latéraux et les surfaces latérales de la came, ce jeu fonctionnel augmentant avec l'usure mécanique. En raison de la configuration arrondie de chaque lèvre selon un rayon relativement important d'une part et de la variation du rayon de courbure de la surface de came d'autre part, la distance entre les lignes d'appui des lèvres contre la surface de came est variable en fonction de la position angulaire du rotor par rapport à la came. Cette variation de distance engendre une variation de l'aire de la projection de la surface antérieure alors que l'aire de la projection de la surface postérieure demeure fixe. L'effort sur la surface antérieure est variable alors que l'effort sur la surface postérieure est fixe. La condition selon laquelle l'effort appliqué sur la surface antérieure demeure toujours inférieur à l'effort appliqué sur la face postérieure et ce quelque soit la position angulaire du rotor, conduit à l'obtention d'une aire minimale de la projection de la surface antérieure inférieure à 95% de l'aire de la projection de la surface postérieure. Un tel rapport engendre des efforts d'appui du galet sur la surface de came trop élevés. Solution technique La présente invention a pour objet de résoudre les inconvénients précités. A cet effet la pompe hydraulique à pistons radiaux comprenant un rotor pourvu de plusieurs alésages radiaux équi-répartis dans lesquels sont montés en ajustement glissant des pistons dotés chacun d'un patin de glissement venant en appui glissant contre une surface de came, continue, se développant autour du rotor et pratiquée dans un corps de came, sous forme de couronne, fixé au stator de la pompe lequel définit autour du rotor et autour de la came une chambre étanche constituant bâche, chaque patin de glissement étant configuré en étrier et présentant deux faces latérales planes prévues pour venir en contact glissant avec les deux faces latérales de la came et deux lèvres d'appui et de glissement contre la surface de came, lesdites lèvres s'étendant transversalement aux faces latérales planes et d'une face à l'autre, les deux lèvres d'appui et les deux faces latérales du patin et la surface de came délimitant un volume recevant de l'huile sous pression, se caractérise essentiellement en ce que l'une au moins des deux faces latérales de la forme en étrier que présente le patin, est ménagée sur une cale, de rattrapage de jeu laquelle est repoussée contre la face latérale de la came selon un effort ajusté. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cale de rattrapage de jeu est repoussée contre la face latérale de la came par plusieurs poussoirs formant pistons lesquels sont soumis à la pression hydraulique du volume d'huile emprisonné entre la surface de came et le patin de glissement. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cale de rattrapage de jeu, dans sa face latérale venant en appui contre la came est dotée d'une rainure de décharge. Cette disposition permet de limiter la surface d,e la cale soumise à la pression d'huile et donc d'ajuster la poussée de la cale contre la came afin de limiter les fuites d'huile tout en limitant les frottements. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cale présente des alésages borgnes équidistants dans lesquels sont montés les poussoirs lesquels prennent appui contre le flanc latéral correspondant du patin de glissement, les alésages et les poussoirs déterminant des chambres de travail en communication avec un perçage de distribution pratiqué clans la cale, ledit perçage étant en communication avec le volume d'huile entre le patin et la surface de came. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cale de rattrapage de jeu est dotée d'une seconde série de poussoirs aptes à générer sur la cale un effort de poussée dirigé vers la surface basale du patin, ces dits seconds poussoirs étant montés dans des alésages pratiqués dans la cale, les dits alésages et les dits seconds poussoirs déterminant des chambres de travail en communication avec le perçage de distribution. Selon une autre caractéristique de l'invention, la cale dans sa face en appui contre la face basale du patin de glissement présente une rainure longitudinale de décharge. Comme indiqué précédemment cette disposition permet de limiter la surface de la cale soumise à la pression d'huile et d'ajuster la poussée de la cale contre le patin afin de limiter les fuites d'huile tout en limitant l'effort de pression sur la surface basale. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les seconds poussoirs prennent appui contre une plaque de fermeture venant en recouvrement de la cale, ladite plaque étant fixée rigidement au flanc latéral correspondant du patin de glissement. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque lèvre d'appui de chaque patin de glissement est formée par l'intersection de deux facettes planes obtenues par usinage, par exemple par rectification, de la face basale du patin, cette face basale étant constituée de trois facettes planes à savoir une facette médiane et deux facettes latérales inclinées par rapport à la précédente. Selon une autre disposition de l'invention, les lèvres d'appui sont formées par des congés de raccordement de faible rayon inférieur ou égal à un millimètre. Préférentiellement la valeur du rayon sera sensiblement égale à deux dixièmes de millimètre. Brève description des dessins D'autres avantages buts et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation donnée à titre non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels : ù la figure 1 est une vue en coupe d'une pompe selon l'invention, ù la figure 2 est une vue en coupe selon la ligne AA de la figure 1 selon une échelle réduite, ù la figure 3 est une vue en perspective d'un patin de glissement selon l'invention, ù la figure 4 est une vue en coupe selon le plan BB de la figure 3, ù la figure 5 est une vue en coupe selon le plan CC de la figure 3. Meilleur mode de réalisation de l'invention Telle que représentée, la pompe hydraulique 1 à pistons radiaux 2, comprend un rotor 3 pourvu de plusieurs alésages radiaux équirépartis dans lesquels sont montés en ajustement glissant des pistons 2 dotés chacun d'un patin de glissement 20 venant en appui glissant contre une surface de came 40, continue, se développant autour du rotor et pratiquée dans un corps de came 4, sous forme de couronne, fixé au stator 5 de la pompe. Ce stator 5 définit autour du rotor et autour de la came une chambre étanche 50 constituant bâche. Chaque piston est sollicité vers la surface de came par un ressort à spire monté dans l'alésage radial correspondant. La chambre de travail que définit chaque piston avec l'alésage radial correspondant est remplie d'huile. Au cours de la rotation du rotor, de l'huile est alternativement admise dans la chambre de travail et refoulée de cette chambre de travail. Cette chambre de travail peut être raccordée à un dispositif de transmission hydrostatique, à un distributeur permettant l'alimentation en huile et l'évacuation de cette huile sous pression, à un clapet permettant l'admission d'huile dans la chambre de travail lorsque le volume de cette dernière est amené à croître et à un autre clapet permettant l'évacuation de l'huile sous pression lorsque le volume de chambre de travail est amené à décroître. Chaque patin de glissement 20, est configuré en étrier et présente deux faces latérales 200 prévues pour venir en contact glissant avec les deux faces latérales 41 de la came. Par ailleurs le patin de glissement 20 prend appui contre la surface de came 40 par l'intermédiaire de deux lèvres d'appui et de glissement 201 s'étendant transversalement aux faces latérales planes 200 et d'une face à l'autre, ces lèvres d'appui 201 se présentant sous la forme d'arêtes rectilignes. Elles sont formées chacune par l'intersection de deux facettes planes 202, 203 obtenues par usinage, par exemple par rectification, de la face basale du patin. La face basale du patin est donc constituée de trois facettes planes à savoir une facette médiane 202 et deux facettes latérales 203 inclinées par rapport à la précédente. Les deux faces latérales 203 du patin, la facette médiane 202 plane de ce dernier et la surface de came 40 déterminent une chambre étanche alimentée par l'huile sous pression de la chambre de travail, par l'intermédiaire de perçages axiaux pratiqués dans le piston radial 2 et dans le patin de glissement 20. Le patin de glissement 20, selon un même axe géométrique parallèle à l'axe de rotation du rotor, présente deux tourillons cylindriques 205 par lesquels il est supporté de manière articulée par deux flasques latéraux 6 fixés rigidement au rotor de la pompe. Préférentiellement, chacun des flasques, pour recevoir le tourillon du patin présente une entaille radiale. Pour assurer le rattrapage de jeu entre les deux faces planes latérales de la forme en étrier et les faces latérales de la came, l'une au moins des deux faces latérales de la forme en étrier que présente le patin est ménagée sur une cale 210 de rattrapage de jeu. Cette cale de rattrapage de jeu 210 est repoussée contre la face latérale de la came par plusieurs poussoirs 212 formant pistons lesquels sont soumis à la pression hydraulique du volume d'huile emprisonné entre la surface de came et le patin de glissement. Préférentiellement, la cale 210 présente des alésages borgnes 211 équidistants dans lesquels sont montés les poussoirs 212 lesquels prennent appui contre le flanc latéral correspondant du patin de glissement, les alésages 211 et les poussoirs 212 déterminant des chambres de travail en communication avec un perçage de distribution 213 pratiqué dans la cale, ledit perçage étant en communication avec le volume d'huile entre le patin et la surface de came. Avantageusement, la cale 210 dans sa face latérale venant en appui contre la couronne est dotée d'une rainure de décharge 214. Cette rainure de décharge draine vers la bâche l'écoulement d'huile entre la cale et la came. Cette disposition de rainure permet d'ajuster la force avec laquelle la cale 210 de rattrapage de jeu et le flanc latéral opposé sont appliqués contre les faces latérales de la came. Une même disposition de rainure 214 sera pratiquée dans le flanc opposé. Cette disposition de rainure de décharge, permet d'ajuster la force avec laquelle chaque face latérale de l'étrier est appliquée contre la came. Préférentiellement chaque force d'appui sera supérieure d'environ 5%, à la force générée par l'huile sur ladite face. On obtient ainsi, un appui limité et constant de chaque face latérale contre la came. Avantageusement, la cale de rattrapage 210 de jeu est repoussée contre la face basale du patin par une seconde série de poussoiirs (221) formant pistons lesquels sont soumis à la pression hydraulique du volume d'huile emprisonné entre la surface de came (40) et le patin de glissement. Ces seconds poussoirs sont montés dans des alésages 220 pratiqués dans la cale 210, ces dits alésages et les dits seconds poussoirs déterminant des chambres de travail en communication avec le perçage de distribution 213. Les seconds poussoirs 221 prennent appui contre une plaque de fermeture 230 venant en recouvrement de la cale. Cette plaque de fermeture 230 est fixée rigidement par vis au flanc latéral correspondant du patin de glissement. Avantageusement, la cale 210 dans sa face en appui contre la face basale du patin de glissement présente une rainure longitudinale de décharge 214 toujours dans le but de limiter la force d'appui contre le corps du patin de glissement. Selon une variante d'exécution chaque flanc latéral 200 du patin de 10 glissement 20 est ménagé dans une cale 210 de rattrapage de jeu comme il vient d'être décrit. II va de soi que la présente invention peut recevoir toutes variantes et équivalents techniques du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet | La pompe hydraulique (1) à pistons radiaux (2) comprend un rotor (3) pourvu de plusieurs alésages radiaux dans lesquels sont montés des pistons (2) dotés chacun d'un patin de glissement (20) venant contre une surface de came (40), pratiquée dans un corps de came (4), fixé au stator (5) de la pompe lequel définit une chambre étanche (50) constituant bâche. Chaque patin de glissement (20) présente deux faces latérales planes (200) prévues pour venir en contact glissant avec les deux faces latérales (41 ) de la came ainsi que deux lèvres d'appui et de glissement (201) venant contre la surface de came. La pompe est remarquable notamment en ce que l'une au moins des deux faces latérales de la forme en étrier que présente le patin est ménagée sur une cale de rattrapage de jeu (210), laquelle est repoussée contre la face latérale de la came selon un effort ajusté. | Revendications 1/ Pompe hydraulique (1) à pistons radiaux (2) comprenant un rotor (3) pourvu de plusieurs alésages radiaux équirépartis dans lesquels sont montés en ajustement glissant des pistons (2) dotés chacun d'un patin de glissement (20) venant en appui glissant contre une surface de came (40), continue, se développant autour du rotor et pratiquée dans un corps de came (4), sous forme de couronne, fixé au stator (5) de la pompe lequel définit autour du rotor et autour de la came une chambre étanche (50) constituant bâche, chaque patin de glissement (20) étant configuré en étrier et présentant deux faces latérales planes (200) prévues pour venir en contact glissant avec les deux faces latérales (41) de la came et deux lèvres d'appui et de glissement (201) contre la surface de came, lesdites lèvres s'étendant transversalement aux faces latérales planes (200) et d'une face à l'autre, les deux lèvres d'appui et les deux faces latérales du patin et la surface de came délimitant un volume recevant de l'huile sous pression, caractérisée en ce que l'une au moins des deux faces latérales de la forme en étrier que présente le patin est ménagée sur une cale de rattrapage de jeu (210), laquelle est repoussée contre la face latérale de la came. 2/ Pompe hydraulique selon la 1, caractérisée en ce que la cale de rattrapage de jeu (210) est repoussée contre la face latérale de la came par plusieurs poussoirs (212) formant pistons lesquels sont soumis à la pression hydraulique du volume d'huile emprisonné entre la surface de came (40) et le patin de glissement. 3/ Pompe hydraulique selon la précédente, caractérisée en ce que la cale (210) présente des alésages borgnes (211) équidistants dans lesquels sont montés les poussoirs (212) lesquels prennent appui contre le flanc latéral correspondant du patin de glissement, les alésages et les poussoirs déterminant des chambres de travail en communication avec un perçage de distribution (213) pratiqué dans la cale (210), ledit perçage étant en communication avec le volume d'huile entre le patin et la surface de came. 4/ Pompe hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cale (210) dans sa face latérale venant en appui contre la came est dotée d'une rainure de décharge (214), assurant le drainage vers la bâche l'écoulement d'huile entre la cale et la came.5/ Pompe hydraulique selon la précédente, caractérisée en ce que le flanc du patin opposé à la cale est doté d'une rainure de décharge (214). 6/ Pompe hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cale de rattrapage de jeu (210) est repoussée contre la face basale du patin par une seconde série de poussoirs (221) formant pistons lesquels sont soumis à la pression hydraulique du volume d'huile emprisonné entre la surface de came (40) et le patin de glissement. 7/Pompe hydraulique selon la précédente, caractérisé en ce que les seconds poussoirs (221) sont montés dans des alésages pratiqués dans la cale (210), les dits alésages et les dits seconds poussoirs déterminant des chambres de travail en communication avec le perçage de distribution (213). 8/ Pompe hydraulique selon la précédente, caractérisée en ce que les seconds poussoirs (221) prennent appui contre une plaque de fermeture (230) venant en recouvrement de la cale. 9/ Pompe hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la cale (210) dans sa face en appui contre la face basale du patin de glissement présente une rainure longitudinale de décharge (214) toujours dans le but de limiter la force d'appui contre le corps du patin de glissement. 10/ Pompe hydraulique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les lèvres d'appui (201) se présentent chacune sous la forme d'une arête rectiligne et sont formées chacune par l'intersection de deux facettes (202, 203) planes obtenues par usinage de la face basale du patin, la face basale du patin étant constituée d'une facette médiane (202) et deux facettes latérales (203) inclinées par rapport: à la facette médiane. | F | F04 | F04B | F04B 1,F04B 53 | F04B 1/107,F04B 53/00 |
FR2897724 | A1 | BLOC MULTIAPPAREILLAGE ORIENTABLE | 20,070,824 | La présente invention concerne, de manière générale, les blocs multiappareillage électrique. Elle concerne plus particulièrement un bloc multiappareillage électrique comprenant un boîtier allongé selon un axe X, logeant intérieurement une pluralité de mécanismes d'appareillage électrique, et comportant deux extrémités opposées montées à rotation autour de l'axe X dans au moins un élément d'appui. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'un bloc multiprise de courant. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà notamment du document EP 1 182 747 un bloc multiprise du type précité dans lequel le boîtier est monté à rotation libre sur l'élément d'appui rapporté dans une ouverture d'une table ou d'un plan de travail. Bien que le montage à rotation libre du boîtier du bloc multiprise sur l'élément d'appui permette à l'utilisateur d'orienter à sa convenance les puits de réception des prises de courant pour lui faciliter l'insertion des fiches dans lesdits puits, il se révèle peu pratique à l'usage et peu esthétique car l'orientation choisie pour les puits de réception n'est pas stabilisée. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à ces inconvénients de l'état de la technique, la présente invention propose un bloc multiappareillage tel que défini en introduction, dans lequel au moins une desdites extrémités du boîtier est pourvue de moyens d'arrêt adaptés à coopérer avec des moyens d'arrêt complémentaires prévus sur ledit élément d'appui pour positionner ledit boîtier selon une pluralité de positions angulaires stables. En outre, selon l'invention, chaque élément d'appui est destiné à reposer sur une surface support et ledit boîtier est un boîtier extérieur agencé avec chaque élément d'appui pour s'étendre au-dessus et à proximité de ladite surface support. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse du bloc selon l'invention, ledit boîtier comporte au moins la moitié inférieure de sa surface extérieure exempte d'angle saillant. En particulier, ladite moitié inférieure de la surface extérieure du boîtier est une surface arrondie. Ainsi, le boîtier extérieur du bloc multiappareillage selon l'invention peut être placé très proche d'une surface support d'un plan de travail tout en pouvant pivoter entre ses positions angulaires stables sans interférer avec cette surface support, c'est-à-dire sans buter contre cette surface. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses du bloc multiappareillage selon l'invention sont les suivantes : - le boîtier présente globalement une forme de tube ; - il comporte deux éléments d'appui qui accueillent chacun une extrémité dudit boîtier ; - chaque élément d'appui comporte un pied support et un logement cylindrique de révolution adapté à recevoir l'extrémité correspondante du boîtier ; - ledit logement cylindrique de révolution de chaque élément d'appui est délimité par la surface intérieure d'une couronne qui est destinée à entourer l'extrémité correspondante du boîtier ; - le boîtier comporte dans sa partie inférieure une trappe d'accès à l'intérieur du boîtier, cette trappe présentant une extrémité qui s'étend sur une partie d'une extrémité du boîtier entourée par ladite couronne, ladite couronne étant pourvue d'une encoche sur son bord pour permettre de libérer cette extrémité de la trappe dans une position angulaire déterminée du boîtier par rapport à chaque élément d'appui ; - lesdits moyens d'arrêt prévus d'une part sur le boîtier et d'autre part sur 20 chaque élément d'appui sont des moyens de coopération de forme à franchissement d'un point dur ; - lesdits moyens d'arrêt comprennent sur l'une des deux pièces constituées par le boîtier et l'élément d'appui, une pluralité d'encoches disposées selon un cercle, et sur l'autre pièce une pluralité de saillies, disposées selon un 25 cercle, adaptées à s'engager dans lesdites encoches, chaque encoche définissant une position angulaire stable dudit boîtier ; - la moitié supérieure de la surface extérieure du boîtier comporte en saillie un enjoliveur qui définit une pluralité de puits de réception de prise de courant alignés selon l'axe X du boîtier ; et 30 - ledit enjoliveur forme à une extrémité une touche d'actionnement d'un interrupteur de commande dudit bloc multiappareillage, cette touche d'actionnement étant capable de basculer par rapport au boîtier autour d'un axe Y perpendiculaire audit axe X grâce à une liaison souple formant charnière qui vient de formation avec ledit enjoliveur. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1A est une vue schématique de côté d'un bloc multiappareillage selon l'invention dont le boîtier est positionné dans une première position angulaire stable déterminée; la figure 1B est une vue selon la flèche F de la figure 1A; la figure 2A est une vue schématique de côté du bloc multiappareillage de la figure 1A dont le boîtier est positionné dans une deuxième position angulaire stable déterminée ; - la figure 2B est une vue selon la flèche F de la figure 2A ; - la figure 3A est une vue schématique de côté du bloc multiappareillage de la figure 1A dont le boîtier est positionné dans une troisième position angulaire stable déterminée ; la figure 3B est une vue selon la flèche F de la figure 3A ; la figure 4A est une vue schématique de côté du bloc multiappareillage de la figure 1A dont le boîtier est positionné dans une quatrième position angulaire stable déterminée ; - la figure 4B est une vue selon la flèche F de la figure 4A ; la figure 5 est une vue schématique en perspective d'une extrémité du boîtier du bloc multiappareillage de la figure 1A ; - la figure 6 est une schématique en perspective de dessous de l'extrémité du boîtier de la figure 5 montée dans un élément d'appui du bloc de la figure 1A ; et la figure 7 est une vue schématique en perspective d'un élément d'appui du bloc multiappareillage de la figure 1A. Sur les figures 1A à 4B on a représenté un bloc multiappareillage électrique 100, ici un bloc multiprise, destiné à reposer sur une table ou un plan de travail ou encore sur un plancher. Ce bloc comprend un boîtier 110 allongé selon un axe X, logeant intérieurement une pluralité de mécanismes d'appareillage électrique comme des mécanismes de prise de courant ou d'interrupteur, et comportant deux extrémités 112 opposées montées à rotation autour de l'axe X dans au moins un élément d'appui 120. Selon le mode de réalisation représenté, le bloc multiappareillage électrique 100 comporte deux éléments d'appui 120 distincts qui accueillent chacun une extrémité 112 dudit boîtier 110. Comme le montrent les figures 5 et 7, selon une caractéristique particulièrement avantageuse du bloc multiappareillage représenté, au moins une des extrémités 112 du boîtier 110 est pourvue de moyens d'arrêt 114 adaptés à coopérer avec des moyens d'arrêt 124 complémentaires prévus sur ledit élément d'appui 120 pour positionner ledit boîtier 110 selon une pluralité de positions angulaires stables (voir figures 1A à 4A). Selon l'exemple représenté, les deux extrémités 112 du boîtier 110 comportent des moyens d'arrêt 114 capables de coopérer avec des moyens d'arrêt 124 complémentaires des deux éléments d'appui 120. Avantageusement, chaque élément d'appui 120 est destiné à reposer sur une surface support (non représentée) et ledit boîtier 110 est un boîtier extérieur agencé avec chaque élément d'appui 120 pour s'étendre au-dessus et à proximité de ladite surface support. Chaque élément d'appui 120 comporte un pied support 121 et un logement 123 cylindrique de révolution adapté à recevoir l'extrémité 112 correspondante du boîtier 110. Le pied support 121 de chaque élément d'appui 120 représenté comporte deux jambages 121A liés par une traverse 121B (d'axe X' perpendiculaire à l'axe X du boîtier 110) dont la face arrière est adaptée à reposer sur la surface support non représentée (voir figures 6 et 7). Les extrémités de la traverse 121B sont percées de trous 121C traversants pour le passage de vis ou de pointes de fixation pour la fixation de l'élément d'appui 120 à la surface support. Le logement 123 cylindrique de révolution de chaque élément d'appui 120 est délimité par la surface intérieure 122A, 122B d'une couronne 122 qui est destinée à entourer l'extrémité 112 correspondante du boîtier 110. Une des extrémités 112 du boîtier 110 comporte une ouverture circulaire 112C d'entrée de câble. Les deux jambages 121A du pied support 121 de chaque élément d'appui 120 sont de courte longueur et s'étendent à partir de la partie médiane de la surface extérieure de la couronne 122 jusqu'à la traverse 121B. La couronne 122 présente une faible épaisseur si bien que le logement 123 cylindrique de révolution destiné à accueillir une extrémité 112 du boîtier 110 s'étend à proximité de la face avant de la traverse 121B. Comme le montre plus particulièrement la figure 6, lorsque les extrémités 112 du boîtier 110 sont montées dans lesdits éléments d'appui 120, la moitié inférieure 110B de la surface extérieure dudit boîtier 110 est rapprochée de la face avant de la traverse 121B du pied support 121 de chaque élément d'appui 120. La traverse 121B du pied support 121 de chaque élément d'appui 120 présente quant à elle également une faible épaisseur de sorte que lorsque chaque élément d'appui 120 repose par sa traverse 121B sur la surface support considérée, la moitié inférieure 110B de la surface extérieure dudit boîtier 110 est rapprochée de ladite surface support. Le boîtier 110 présente préférentiellement globalement une forme de tube. II est formé par l'assemblage de deux demi-coques cylindriques. Au plan de jointure des deux demi-coques du boîtier 110 est formée une rainure 116. Ainsi, la moitié inférieure 110B de la surface extérieure du boîtier 110 est arrondie et lorsque celui-ci est placé au-dessus et à proximité de la surface support sur laquelle reposent lesdits éléments d'appui 120, il peut aisément être pivoté autour de son axe X longitudinal dans lesdits éléments d'appui 120 sur un secteur angulaire de 180 sans risquer de buter contre la surface support. On notera que la rotation du boîtier 110 dans les éléments d'appui 120 n'est, dans l'absolu, pas limitée à 180 , mais peut s'effectuer sur 360 . Ainsi le bloc multiappareillage peut être installé sur la face arrière d'un support, les puits des prises de courant ou les touches d'interrupteur du bloc multiappareillage étant rendus accessibles grâce à une ouverture pratiquée dans ledit support en regard du bloc. Avantageusement, lesdits moyens d'arrêt prévus d'une part sur le boîtier 110 et d'autre part sur chaque élément d'appui 120 sont des moyens de coopération de forme à franchissement d'un point dur. Plus particulièrement, selon l'exemple représenté sur les figures 5 et 7, lesdits moyens d'arrêt comprennent sur chaque élément d'appui 120 une pluralité d'encoches 124 disposées selon un cercle, et sur chaque extrémité 112 du boîtier 110 une pluralité de saillies 114, disposées selon un cercle, adaptées à s'engager dans lesdites encoches 124. Bien entendu on pourrait prévoir selon une variante non représentée que les encoches soient prévues sur le boîtier tandis que les saillies sont prévues sur les éléments d'appui. Chaque encoche 124 définit une position angulaire stable dudit boîtier 110. Comme le montre plus particulièrement la figure 7, la surface intérieure 122A de la couronne 122 de chaque élément d'appui 120 comporte un décrochement annulaire 122C qui forme une rainure annulaire 122B débouchant sur un bord de ladite couronne 122 tourné vers l'extrémité 112 correspondante du boîtier 110. Lesdites encoches 124 sont logées dans le fond de ladite rainure annulaire 122B. Elles sont réparties régulièrement sur le périmètre de la rainure annulaire 122B et débouchent sur ledit bord de la couronne 122. En correspondance, comme le montre la figure 5, chaque extrémité 112 du boîtier 110 comporte deux cylindres 112A,112B de diamètres différents, un cylindre 112B de petit diamètre destiné à se loger dans la plus petite section du logement 123 cylindrique et un cylindre 112A de plus grand diamètre destiné à se loger dans la rainure annulaire 122B définissant une plus grande section du logement 123. Le cylindre 112A porte sur sa surface périphérique 113 les saillies 114 qui s'engagent par coulissement axial dans lesdites encoches 124 lors de l'engagement de l'extrémité 112 dans le logement 123 de l'élément d'appui 120 correspondant. Les saillies 114 présentent une surface arrondie ajustée au fond arrondi des encoches 124 de manière à maintenir le boîtier dans chacune des positions angulaires déterminées et lors de la rotation du boîtier 110 autour de l'axe X dans les éléments d'appui 120, les saillies 114 passent d'une encoche 124 à l'autre par franchissement d'un point dur pour faire passer ledit boîtier 110 d'une position angulaire stable à une autre. Comme le montrent les figures 1A, 2A, 3A et 4A le boîtier 110 comporte un enjoliveur 111 qui fait saillie de la moitié supérieure 110A de la surface extérieure du boîtier et qui définit ici une pluralité de puits de réception 111A de prise de courant d'axe X1, alignés selon l'axe X du boîtier 110. Chaque puits de réception 111A comporte dans son fond deux trous 1 pour le passage de broches de contact d'une fiche électrique et chaque prise de courant comporte ici une broche de terre 2 qui émerge dans le puits de réception 111A perpendiculairement à son fond. Ledit enjoliveur 111 forme d'une seule pièce, à une extrémité, une touche d'actionnement 111B d'un interrupteur de commande dudit bloc multiappareillage. Cette touche d'actionnement 111B est capable de basculer par rapport au boîtier autour d'un axe Y perpendiculaire audit axe X grâce à une liaison souple 111C formant charnière qui vient de formation avec ledit enjoliveur 111. Comme le montrent les figures 1A à 4A, le boîtier 110 peut prendre différentes positions angulaires stables dans un secteur angulaire de 360 : notamment une position dans laquelle les puits de réception 111A des prises de courant sont orientés à gauche (voir figures 1A, 1B) ou à droite (voir figures 2A, 2B) avec leur axe X1 qui s'étend parallèlement à l'axe X' de la traverse 121B des pieds supports 121 des éléments d'appui 120, une position dans laquelle les puits de réception 111A des prises de courant sont orientés à l'opposé de la surface support avec leur axe X1 qui s'étend perpendiculairement à l'axe X' des traverses 121B des pieds supports 121 des éléments d'appui 120 (voir figures 3A, 3B), et une position inclinée dans laquelle l'axe X1 des puits de réception 111A des prises de courant forme un angle aigu avec l'axe X' des traverses 121B des pieds supports 121 des éléments d'appui 120 (voir figures 4A, 4B). Enfin, avantageusement, comme le montrent les figures 3A, 5, 6 et 7, le boîtier 110 comporte dans la paroi de sa partie ou coque inférieure 110B, à proximité d'une extrémité 112, une trappe 150 donnant accès à l'intérieur du boîtier. Cette trappe 150 est fixée à la coque du boîtier par vissage. Elle présente une extrémité 151 qui s'étend sur une partie de l'extrémité 112 correspondante du boîtier 110 entourée par ladite couronne 122 (voir figures 5 et 6). Comme le montre la figure 7, ladite couronne 122 est pourvue d'une encoche 122D sur son bord pour permettre, avant montage du bloc sur un quelconque support, de libérer l'extrémité 151 de la trappe 150 alors que le boîtier 110 est dans une position angulaire déterminée par rapport à chaque élément d'appui 120 (position qui correspond à celle représentée sur la figure 3A) en vue de l'ouverture de ladite trappe 150. Ainsi, l'utilisateur peut, avant de poser le bloc multiappareilage 100 sur sa surface support, positionner le boîtier 110 dans sa configuration représentée sur la figure 3A et retourner l'ensemble du bloc de façon à mettre les puits 111A de prise de courant ou les touches d'interrupteur tête en bas, pour accéder à la trappe 150 et la retirer ou la démonter du fait que l'extrémité 151 de la trappe 150 apparaît dans l'encoche 122D de la couronne 122 de l'élément d'appui correspondant. Après avoir remis la trappe 150 sur le boîtier 110, l'utilisateur peut faire pivoter les éléments d'appui 120 par rapport audit boîtier pour emprisonner l'extrémité 151 de la trappe 150 dans la couronne 122 et rendre ladite trappe 150 indémontable. Lorsque le bloc multiappareillage 100 dans la configuration de la figure 3A repose sur une surface support, la trappe 150 est inaccessible car la moitié inférieure de la surface extérieure du boîtier 110 contenant la trappe est trop proche de ladite surface support. Ces dispositions relatives à la trappe permettent audit bloc selon l'invention d'être avantageusement considéré comme mobile au regard des normes en vigueur et celui-ci est donc soumis à des exigences techniques moins sévères que celles des produits fixés. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 20 conforme à son esprit. On pourrait prévoir selon une variante non représentée que le bloc multiappareillage selon l'invention comporte un seul élément d'appui en forme de berceau dont chaque extrémité reçoit lesdites extrémités du boîtier. Le boîtier du bloc selon l'invention peut loger divers mécanismes 25 d'appareillages électriques autres que des mécanismes de prise de courant comme des mécanismes d'interrupteur simple ou de va-et-vient | L'invention concerne un bloc multiappareillage électrique comprenant un boîtier (110) allongé selon un axe X, logeant intérieurement une pluralité de mécanismes d'appareillage électrique, et comportant deux extrémités opposées montées à rotation autour de l'axe X dans au moins un élément d'appui (120).Selon l'invention, au moins une desdites extrémités du boîtier est pourvue de moyens d'arrêt adaptés à coopérer avec des moyens d'arrêt complémentaires prévus sur ledit élément d'appui pour positionner ledit boîtier selon une pluralité de positions angulaires stables. | 1. Bloc multiappareillage électrique (100) comprenant un boîtier (110) allongé selon un axe X, logeant intérieurement une pluralité de mécanismes d'appareillage électrique, et comportant deux extrémités (112) opposées montées à rotation autour de l'axe X dans au moins un élément d'appui (120), caractérisé en ce qu'au moins une desdites extrémités (112) du boîtier (110) est pourvue de moyens d'arrêt (114) adaptés à coopérer avec des moyens d'arrêt (124) complémentaires prévus sur ledit élément d'appui (120) pour positionner ledit boîtier (110) selon une pluralité de positions angulaires stables. 2. Bloc multiappareillage selon la 1, caractérisé en ce que chaque élément d'appui (120) est destiné à reposer sur une surface support et ledit boîtier (110) est un boîtier extérieur agencé avec chaque élément d'appui pour s'étendre au-dessus et à proximité de ladite surface support. 3. Bloc multiappareillage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit boîtier (110) comporte au moins la moitié inférieure (110B) de sa surface extérieure exempte d'angle saillant. 4. Bloc multiappareillage selon la 3, caractérisé en ce que ladite moitié inférieure (110B) de la surface extérieure du boîtier (110) est une surface arrondie. 5. Bloc multiappareillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le boîtier (110) présente globalement une forme de tube. 6. Bloc multiappareillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux éléments d'appui (120) qui accueillent chacun une extrémité (112) dudit boîtier (110). 7. Bloc multiappareillage selon la précédente, caractérisé en ce que chaque élément d'appui comporte un pied support (121) et un logement (123) cylindrique de révolution adapté à recevoir l'extrémité (112) correspondante du boîtier. 8. Bloc multiappareillage selon la précédente, caractérisé en ce que ledit logement (123) cylindrique de révolution de chaque élément d'appui est délimité par la surface intérieure (122A) d'une couronne (122) qui est destinée à entourer l'extrémité (112) correspondante du boîtier (110). 9. Bloc multiappareillage selon la précédente, caractérisé en ce que le boîtier (110) comporte dans sa partie inférieure (110B) une trappe (150) d'accès à l'intérieur du boîtier, cette trappe (150) présentant une extrémité (151) qui s'étend sur une partie d'une extrémité (112) du boîtier (110) entourée par ladite couronne (122), ladite couronne (122) étant pourvue d'une encoche (122D) sur son bord pour permettre de libérer cette extrémité (151) de la trappe (150) dans une position angulaire déterminée du boîtier (110) par rapport à chaque élément d'appui (120). 10. Bloc multiappareillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'arrêt (114,124) prévus d'une part sur le boîtier (110) et d'autre part sur chaque élément d'appui (120) sont des moyens de coopération de forme à franchissement d'un point dur. 11. Bloc multiappareillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits moyens d'arrêt comprennent sur l'une des deux pièces constituées par le boîtier et l'élément d'appui, une pluralité d'encoches (124) disposées selon un cercle, et sur l'autre pièce une pluralité de saillies (114), disposées selon un cercle, adaptées à s'engager dans lesdites encoches. 12. Bloc multiappareillage selon la précédente, caractérisé en ce que chaque encoche (124) définit une position angulaire stable dudit boîtier. 13. Bloc multiappareillage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la moitié supérieure (110A) de la surface extérieure du boîtier (110) comporte en saillie un enjoliveur (111) qui définit une pluralité de puits de réception (111A) de prise de courant alignés selon l'axe X du boîtier. 14. Bloc multiappareillage selon la précédente, caractérisé en ce que ledit enjoliveur (111) forme à une extrémité une touche d'actionnement (111B) d'un interrupteur de commande dudit bloc multiappareillage, cette touche d'actionnement (111B) étant capable de basculer par rapport au boîtier (110) autour d'un axe Y perpendiculaire audit axe X grâce à une liaison souple (111C) formant charnière qui vient de formation avec ledit enjoliveur.30 | H | H01 | H01R | H01R 13,H01R 25 | H01R 13/74,H01R 25/00 |
FR2896999 | A1 | KIT POUR JOUER A JEU DE CARTES, PILE DE CARTES ET PROCEDE POUR JOUER | 20,070,810 | La présente invention concerne des jeux de cartes, et plus particulièrement des jeux de cartes dans lesquels des joueurs jouent pour réaliser certaines combinaison de cartes ou " combinaisons " pour recueillir des informations permettant aux joueurs de résoudre une énigme . Par exemple, certains modes de réalisation peuvent comprendre différentes cartes à jouer, des cartes-information avec des bouts d'information relatifs à une solution possible, et une carte-solution indiquant les solutions possibles. Dans un procédé exemplaire de jeu, on peut choisir au hasard, avant le jeu, un nombre prédéterminé de cartes- information ; l'information contenue sur les cartes sélectionnées indiquant ensemble une des nombreuses solutions possibles. Pendant le jeu, la réalisation d'une combinaison de cartes à jouer peut permettre au joueur d'essayer de découvrir le bout d'information sur l'une des cartes-information, par exemple en essayant de répondre à une demande liée à un bout d'information particulier. Dans un procédé de ce type, le but du joueur qui a réussi à découvrir suffisamment de bouts d'information, peut être de déterminer correctement la solution en se basant sur l'information découverte afin de gagner le jeu. Les jeux de cartes traditionnels dans lesquels les joueurs essaient de former des combinaisons sont le rami et ses variantes comme le Gin Rami, la Canasta, Five Hundred/500, Go Fish, et Old Maid. Des paquets de cartes spécialisées ont été développées pour être utilisées dans certains jeux de cartes, comme le Mille Bornes (Parker Brothers, Inc.), Le Uno (Mattel, Inc.), et le jeu de cartes à mélanger révélé dans le brevet U.S. No. 6,247,697. Certains paquets spécialisés comportent des cartes qui ont certains effets sur le jeu. Par exemple, le jeu Uno, comprend des cartes qui obligent un joueur à faire une action, comme piocher un nombre de cartes, tirer un nombre de cartes supplémentaires. D'autres exemples de paquets de cartes et/ou de jeux dans lesquels des objets ou des cartes sont associés pour former des groupes ou des sous ù groupes des jeux et des paquets de cartes sont révélés dans les brevets U.S. nr. 3,734,510, 3,990.,698, 4,243,226, 4,369,976, 4,846,480, 4,915,393, 5,037,110, 5,106,100, 5,213,334, 5,374,067, 5,380,012, 5,451,062, 5,711,526, 5,772,212, 5,810,361, 5,816,576, 5,863,043, ,887,873, 6,142,475, 6,332,615, 6,454,265, 6,588,756, et la demande de brevet britannique GB 2,230,962A. Les documents mentionnés ci-dessus font partie de l'état de la technique pris en compte par l'homme du métier en relation avec l'invention 5 objet de la présente. Les jeux de cartes de la présente invention seront plus facilement compris après avoir pris connaissance des dessins et de la description détaillée ci-après. Dans les dessins annexés : La fig. 1 est une feuille de présentation du concept du produit montrant plusieurs composants de jeux exemplaires y compris des cartes à jouer, des cartes-information, une carte-requête exemplaire, un dé, et une carte-solution ; La fig. 2 est une photo d'un prototype de cartes à jouer adapté à 15 une utilisation avec les jeux de la présente invention, qui comprennent des indices d'instruction ; La fig. 3 est une photo d'un mode de réalisation exemplaire d'une carte solution adaptée à une utilisation avec les jeux de la présente invention ; 20 La fig. 4 est une photo d'un prototype de cartes-information et de cartes-requête adaptées à une utilisation avec les jeux de la présente invention ; Les figures 5 et 6 sont des photos d'une des cartes-information et d'une des cartes-requête de la Fig. 4, montrant un procédé exemplaire de 25 déplacement de la carte-information par rapport à la carte-requête ; Les figures 7-10 sont des modes de réalisation alternatifs de cartes à jouer selon la présente invention ; Les figures. 11 et 12 sont des modes de réalisation alternatifs de cartes-requête selon la présente invention ; 30 La fig. 13 est une vue frontale d'un mode de réalisation d'une carte-information selon la présente invention ; La fig. 14 est une vue arrière de la carte-information illustrée sur la Fig. 13 ; Les figures. 15-21 sont des vues arrière de modes de réalisation 35 alternatifs de cartes-information selon la présente invention ; La fig. 22 est un mode de réalisation d'une solution possible selon la présente invention ; -3- La fig. 23 est une vue d'une combinaison exemplaire de cartes à jouer selon la présente invention ; La fig. 24 est une vue d'une carte-information associée à une carte-requête, selon la présente invention ; La fig. 25 est un diagramme de flux d'un procédé de redémarrage de jeu exemplaire selon la présente invention ; Les figures. 26 et 27 sont des diagrammes de flux d'un déroulement de jeu exemplaire selon la présente invention ; La fig. 28 est un diagramme de flux d'une partie d'un 10 déroulement de jeu alternatif selon la présente invention et, La fig. 29 est un diagramme de flux d'une autre partie d'un déroulement de jeux alternatif selon la présente invention. En se référant à la Fig. 1, les composants d'un jeu de carte selon un mode de réalisation de la présente invention sont montrés de 15 manière à inclure plusieurs types de cartes à jouer 2, de cartes-information 4, d'une carte-requête exemplaire 6, un dé 8, et une carte-solution 10. Les cartes à jouer exemplaires montrées peuvent avoir chacune une face recto comprenant des indices de couleur 12 indiquant une ou plusieurs couleurs ou catégories de cartes, et peuvent également 20 comprendre des indices de valeurs de carte 14 indiquant un chiffre ou une autre valeur de la carte. Des indices de couleur 12" peuvent avoir toute forme appropriée permettant de distinguer des cartes d'une couleur des cartes d'une autre couleur , et peut donc comprendre un ou plusieurs indices comme la couleur, les symboles, etc.. 25 Les indices de couleur 12, ainsi que les autres caractéristiques ou composants du dispositif de jeu peuvent refléter un thème ou une histoire associés au jeu. Par exemple, un mode de réalisation commercial du jeu illustré sur les figures est appelé "détecteur de mensonges " et les différents composants de jeu mettent en valeur les indices de jeu et d'autres 30 éléments ressemblant à des indices décoratifs, réglages , et caractères en accord avec le thème de l'enquête criminelle, comme des empreintes, des appareils photo, des lieux d'interrogation, des suspects, des criminels, des enquêteurs, et d'autres dispositifs similaires, des symboles et des indices. Un dictionnaire fantaisiste en accord avec ce thème, est utilisé dans un jeu 35 d'instructions et les règles qui accompagnent le mode de réalisation de ce jeu. Cependant, des modes de réalisation en accord avec les concepts du jeu et les composants exposés dans ce texte, peuvent comprendre des -4-composants de jeu et/ou des règles qui reflètent n'importe quel thème ou regroupement de thèmes, ou aucun thème, avec tous les indices appropriés. Ainsi, par exemple, les cartes à jouer 2 comportent toutes les deux, une couleur (comme du bleu, du vert, etc.) et un symbole (comme une empreinte, un appareil de photo, etc.) pour distinguer les différentes couleurs. Une couleur est indiquée comme étant une couleur joker dont les cartes peuvent être utilisées dans certains aspects du jeu à la place d'autres cartes couleurs. Les cartes joker 16 comprennent des indices désignant la carte comme carte-joker (montrée sur la Fig. 1 comme contours d'un corps). L'indice de valeur de carte 14 sur la face recto de quelques cartes à jouer 2 peut être indiquée, par exemple, par un chiffre, comme cela est montré sur les cartes de combinaison exemplaires de la Fig. 1. Comme cela est expliqué plus en détail ci-dessous, lorsqu'un joueur forme une combinaison de cartes pendant le déroulement du jeu, les valeurs peuvent être utilisées pour déterminer s'il est possible de révéler au joueur un élément d'information. Dans quelques modes de réalisation du jeu, le côté recto de quelques-unes ou de toutes les cartes à jouer peut comprendre d'autres indices, comme des instructions pour entreprendre une certaine action, par exemple, si la carte à jouer est écartée ou jouée. La fig. 2 montre un mode de réalisation prototype d'une variante du jeu qui comprend quelques cartes à jouer ou des combinaisons de cartes 30 avec des indices d'instruction 32 de ce type. Le côté verso des cartes à jouer (non montré) peut comprendre des indices généraux, des indices de tenue , et/ou d'autres indices, ou peut être laissé vierge afin de ne pas pouvoir distinguer les cartes à jouer lorsqu'elles sont vues du côté verso . En se referant à nouveau à la Fig. 1, le mode de réalisation exemplaire du jeu de cartes comprend également plusieurs cartes-information 4. Comme mentionné ci-dessous, l'information indiquée par les cartes-information peut permettre aux joueurs du jeu de résoudre un problème ou une énigme (en tant que partie du jeu). En accord avec le thème de l'enquête criminelle des modes de réalisation décrits, l'énigme peut déterminer lequel parmi les nombreux criminels ou personnages principaux a commis le crime. -5- Chaque carte-information 4 est montrée pour comprendre une face recto 18 avec une catégorie ou d'autres indices 20, et une face verso 22 avec des indices d'information 24. Les indices de catégorie 20 indiquent le type d'information sur la face verso 22. L'information, ainsi que les catégories peuvent refléter un thème de jeu, comme il est expliqué ci-dessus. Par exemple, dans le mode de réalisation exemplaire montré, les catégories d'information peuvent indiquer les suspects impliqués dans le crime à résoudre, chacun détenant un bout d' information sur le criminel ou "le coupable " qui se cache derrière le crime. L'information peut donc correspondre à des traits physiques du criminel, comme la couleur des yeux , la couleur des cheveux ., etc. Les indices-informations 24 sur la face verso 22 d'une carte-information 4 peuvent indiquer une ou plusieurs possibilités dans la catégorie indiquée sur la face recto 18. Par exemple, une carte-information sur la "couleur des yeux " peut indiquer des indices d'information comme yeux bleus , ou une autre couleur des yeux. Le mode de réalisation illustré décrit dans ce texte comprend quatre catégories d'information, avec deux possibilités pour chaque catégorie. Ainsi, il existe huit cartes-information 4 différentes, deux de chaque catégorie, comme illustré par la figure 30 : Dans un déroulement du jeu, une carte parmi le lot des cartes-information peut être choisie au hasard au début du jeu. L'information sur les cartes-information choisies, décrit un de 24, ou 16, combinaisons possibles parmi les quatre catégories ou traits. Chaque combinaison peut donc correspondre à un des 16 " coupables "différents. Les joueurs peuvent être autorisés à découvrir l'information indiquée sur une ou plusieurs cartes-information 4 pendant le jeu, et essayer de trouver la solution du problème ou de l'énigme, par déduction de l'identité du personnage principal. Ainsi, le mode de réalisation exemplaire peut également comprendre une carte-solution 10 qui contient des indices de solution 26 indiquant les différentes combinaisons de catégories ou de traits. La carte-solution 10 indiquée sur la Fig. 1 est un prototype illustratif, mais la Fig. 3 montre une autre carte- solution 40 exemplaire en accord avec les catégories et information listées ci-dessus, ayant 16 indices de solution 42 comme les illustrations des différents personnages principaux avec les traits indiqués par l'information sur cartes-information 4. Par exemple, chaque coupable est illustré pour avoir soit des cheveux blonds ou des cheveux -6- noirs, des yeux bleus ou des yeux marron, etc. Chaque coupable est également qualifié par un nom qui peut servir de marque appropriée pour se référer à la combinaison de traits associée au coupable. Ainsi, dans le mode de réalisation illustré, la solution de l'énigme peut être le nom du personnage principal ayant la combinaison de traits indiquée sur les cartes d'information 4 choisies. Ainsi, on peut voir que d'autres modes de réalisation du jeu peuvent comporter un nombre différent de catégories d'information, un nombre différent de possibilités dans chaque catégorie, un nombre différent de solutions, etc., approprié pour atteindre le niveau de difficulté choisi pour les joueurs. En se référant à nouveau à la Fig. 1, on montre une carte - requête 6 comportant les indices de requête 28, montrés comme une série de nombres imprimés sur bord sur le bord supérieur de la carte. Comme expliqué plus en détail requête qui doit être satisfaite pendant le jeu afin de permettre au joueur de découvrir l'information sur la face verso 22 de la carte - information 4 associée à la carte - requête 6. Par exemple, dans un procédé exemplaire du jeu prêt pour l'usage avec le mode de réalisation illustré, la préparation du jeu peut comprendre le placement de chaque carte - information 4 choisie au hasard, la face recto au dessus sur une carte - requête 6, pour indiquer la requête à satisfaire et permettre au joueur de découvrir l'information sur la carte - information 4. Par exemple, la carte information 4 sur la carte - requête 6 sur la Fig. 1 est associée avec les indices de requête 28 indiqués par le chiffre "12,"car la carte -information 4 est prête à être placée sur la carte - requête 6 dans un alignement visuelle avec les indices de requête 28 indiquant le chiffre 12. Dans d'autres modes de réalisation, comme les cartes d'information exemplaires prototype montrées sur les figures 4-6, chacune comprenant une petite encoche sur son bord supérieur, les indices de requête 28 peuvent être indiqués par le chiffre aligné avec l'encoche. Comme cela est expliqué plus en détail ci-dessous, dans certains aspects du jeu prêt à être utilisés avec le mode de réalisation illustré, la découverte de l'information sur une carte - information par le joueur peut être liée à la combinaison de cartes formée par le joueur et les indices de requête 28 associées avec la carte information 4. Par exemple, lorsque le joueur a formé un regroupement de cartes, un joueur peut ajouter la somme des valeurs des cartes à jouer 2 dans le regroupement et comparer -7- la valeur qui en résulte avec le chiffre indiqué par les indices de requête 28 associés avec une carte - information 4 choisie. De façon optionnelle, le joueur peut également jeter un ou plusieurs dés pour obtenir une valeur supplémentaire à ajouter à la somme. Fig. 1 illustre ce concept en montrant une combinaison exemplaire de cartes à jouer 2 avec des valeurs de carte 3-2-2. En ajoutant ces cartes valeur ensemble, on obtient un total de 7, ce qui peut alors être ajouté au chiffre indiqué par le jet d'un dé 8. La somme des cartes valeurs et le lancé de dé peut alors être compare avec les indices de requête 28, qui sont indiqués dans cet exemple par le chiffre "12." Selon un jeu de règles, si la somme est supérieure à la valeur de la carte - requête 6, la requête est jugée être satisfaite, et le joueur peut regarder l'information sur la face verso 22 de la carte - information 4. Consistent avec le thème du jeu mentionné ci-dessus, la carte - requête 6 peut donc comprendre des indices de décoration indiquant le local d'interrogation , dans lequel le suspect est interrogé (sur une carte information ). Le point faible du suspect (la requête à satisfaire) peut être indiqué par un des indices de requête 28, par exemple, le chiffre indiqué immédiatement au-dessus de la carte - information 4 lorsqu'elle est placée sur la carte - requête 6. La valeur de la combinaison de cartes du joueur, additionné au chiffre indiqué par le lancé du dé, peut correspondre à la tentative du joueur d'interroger le suspect. en cas de réussite , le suspect est "découvert," et révèle des informations sur le "coupable " ù et le joueur peut donc être autorisé à regarder l'information sur la face verso 22 de la carte information 4. En outre, dans certains aspects du jeu, une carte information 50 peut être bougée, pendant le jeu, par rapport à sa carte -requête 60 associée, de manière à changer la requête qui doit être satisfaite par un joueur tentant de découvrir les informations sur la carte information 50. Par exemple, sur les figures . 5 et 6, la carte information 50 est bougée pour indiquer que les indices de requête 62 changent du chiffre "20" au chiffre "19." Ceci peut être effectué pendant un jeu, par exemple, après les tentatives d'un joueur de découvrir les informations sur la carte information 50. En outré, dans certains modes de réalisation, les différentes cartes de requête 60 peuvent être associées avec une ou plusieurs catégories de cartes d'information 50. Les cartes de requête 60 de Fig. 4 comportent -8-des bords colorés, chacun pouvant indiquer une association prédéterminée avec les cartes d'information 50 d'une catégorie particulière. Des variations dans les composants et concepts du jeu mentionnés ci-dessus rentrent dans le cadre de la présente invention. Par exemple, on peut utiliser, bien que les indices de requête et les indices des valeurs de carte ont été décrits en termes de chiffres ou des valeurs numériques, chaque indice adaptée à une représentation d'une requête ou d'une condition. Par exemple, chaque carte valeur peut être indiquée par n'importe quel symbole approprié ou groupe de symboles; un mode de réalisation alternative peut comprendre des cartes à jouer qui comprennent chacune des formes colorées et des cartes de requête avec des indices de requête indiqués par un jeu de formes colorées. Toutes les variations de ce type sont considérées comme faisant partie du cadre de cette invention. Un procédé exemplaire, non-limitatif de jeu utilisant les composants et les concepts décrits ci-dessus est souligné dans les paragraphes ci-dessous. Les jeux peuvent être joués par deux ou trois joueurs qui reçoivent séparément un nombre prédéterminé de cartes et qui les jouent sur une surface de jeu selon un ensemble de règles. Comme décrit plus en détail ci-dessous, lorsqu'on forme une combinaison de cartes, un joueur peut essayer de découvrir les informations indiquées par une carte -information 4 dans une tentative de résoudre le crime en identifiant le coupable correspondant aux informations sur les cartes d'information 4. Un procédé exemplaire du jeu pour les modes de réalisation montrés sur les figures prévoit de battre toutes les cartes d'information 4 avant le début du jeu, et une carte de chaque catégorie est choisie au hasard. Chaque carte - information 4 est placée, face recto 18 découverte, sur une carte - requête 6, soit au hasard ou selon une disposition prédéterminée, pour indiquer un des indices de requête 28 sur la carte - requête 6. Par exemple, chaque carte - information 4 peut être placée pour indiquer la valeur numérique la plus élevée sur la carte - requête 6. Les cartes à jouer 2 sont battues ensemble, un nombre prédéterminé de cartes est octroyé à chaque joueur, et le reste est placé face cache (c'est-à-dire, montrant la face verso 22) pour former une pioche. La carte du dessus est retournée (c'est-à-dire, montrant la face recto 18) pour former une pioche. Tout procédé adapté peut être utilisé pour choisir le joueur qui débutera la partie, et les joueurs jouent chacun à leur tour. -9- Pendant un tour, un joueur tire un nombre prédétermine de cartes soit à partir du tas de cartes et / ou de la pioche et essaie de combiner ou former certaines combinaisons de cartes appelées combinaisons de cartes, en en étalant une combinaison de cartes à jouer 2 sur la surface de jeu. De manière traditionnelle, les combinaisons de cartes comprennent des séquences de cartes de rangs consécutifs d'un couleur spécifiques, un groupe de cartes du même rang dans différentes couleurs, etc. Cependant, un ensemble de règles pour le jeu peut indiquer toute combinaison souhaitée ou combinaisons de cartes qui peuvent être considérées comme une combinaison de cartes. Par exemple, selon un jeu exemplaire de règles prêt à être utilisé avec le mode de réalisation et le procédé illustrés, une combinaison de cartes peut être constituée d'une des combinaisons de cartes suivantes : - trois cartes de la même couleur plus une carte joker, ou; 15 - Deux cartes de la même couleur plus une carte joker; ou - deux cartes joker plus n'importe quelle carte Lorsqu'on forme une combinaison de cartes , le joueur place les cartes à jouer 2 combinées sur la surface de jeu et choisit le suspect qu'il veut essayer de découvrir. En d'autres termes, le joueur choisit une 20 carte - information 4, et tente de découvrir les informations indiquées sur la carte choisie. Pour réaliser cela, le joueur note les indices de requête 28 sur la carte - requête 6 indiquées par la carte - information 4 et détermine s'il a rempli la requête. Par exemple, il peut jeter un dé, ajouter le nombre indiqué sur le dé à la somme des valeurs des cartes à jouer combinées, et 25 compare le total à la valeur numérique indiquée par les indices de requête 28 sur la carte - requête 6. Selon un jeu exemplaire de règles, si le total est supérieur au point faible du suspect indiqué par les indices de requête 28, le joueur peut regarder les informations sur la face verso 22 de la carte - information 4. 30 Le joueur note alors les informations et replace la carte information 4 sur la carte requête 6. Dans certains procédés, la carte information 4 peut alors être glissée sur la carte - requête 6 pour indiquer une valeur inférieure sur la carte - requête 6, par exemple, pour indiquer qu'une fois le suspect découvert, les tentatives suivantes de découvrir des informations sur le 35 suspect par les autres joueurs seront moins difficiles. Si le total du joueur n'est pas supérieur au point faible du suspect, le jeu peut sauter au joueur suivant. Dans certains procédés, la carte - 10 4 peut alors être glissée sur la carte - requête 6 pour indiquer une valeur inférieure sur la carte - requête 6, par exemple, pour indiquer que le suspect peut être plus facile à découvrir si plusieurs tentatives ont été réalisées. Certains procédés peuvent comprendre le glissement de la carte information 4 sur une carte - requête 6 à plus ou moins grande échelle selon si le joueur réussit à découvrir le suspect. On peut donner une opportunité à un joueur, par exemple avant que le jeu passé à un autre joueur en le laissant deviner l'identité du coupable, sur la base de l'information que le joueur a découvert au cours du jeu. Dans un jeu de règles exemplaire, un joueur peut être éliminé du jeu lorsqu'il se trompe lors de la devinette et il peut gagner le jeu s'il réussi. Pour ne pas gâcher la joie des autres joueurs, le joueur qui devine peut déterminer s'il a correctement deviné en regardant en privé les informations disponibles sur les cartes d'information qui révèle aux joueurs qu'il a correctement deviné , ou on peut les remplacer ( sans les montrer aux autres joueurs ) s'il n'a pas correctement deviné. Dans le dernier cas, les joueurs qui restent peuvent continuer de jouer jusqu'à ce quelqu'un trouve le coupable. En se referant à la fig. 7, un mode de réalisation exemplaire d'une carte à jouer de la fig. 1 est représenté. Dans ce mode de réalisation, la carte à jouer 100 a un côté 102 qui comporte un symbole 104 qui distingue la couleur de la carte à jouer 100. La carte à jouer 100 comporte l'indice de valeur de carte 106, qui est dans ce mode de réalisation le chiffre 2. D'autres modes de réalisation de cartes à jouer de la figure 1 sont représentés sur les figures 8-10. Comme il est représenté sur la figure 8, la carte à jouer 110 a un côté 112 qui comporte un symbole 114 et un indice de valeur de carte 116, qui est le chiffre 3 dans ce mode de réalisation. Dans la figure 9, la carte à jouer 120 a un côté 122 qui comporte un symbole 124 et un indice de valeur de carte 126. Dans la figure 10, la carte à jouer 130, qui comporte un symbole 132 et un indice de valeur de carte 134 qui représente ce mode de réalisation la couleur du joker. En se référant à la figure 11, un mode de réalisation d'une carte 35 - requête des figures 4-6 est représenté. Dans ce mode de réalisation, la carte - requête 140 comporte un indice de requête 142,qui est montré comme une série de chiffres imprimés à travers le bord supérieur de la carte -11 140. Comme il a été décrit auparavant, l'indice de requête peut indiquer une requête qui doit être satisfaite pendant le jeu pour un joueur qui est autorisé de découvrir l'information sur une carte -information associée à la carte - requête. En se referant à la figure 12, un mode de réalisation alternatif d'un carte - requête est représenté. Dans ce mode de réalisation, la carte -requête 150 comporte un indice de requête 152. L'indice de requête 152 de la carte - requête 150 peut être différent de l'indice de requête 142 de la carte - requête 140. En se referant aux figures 13 et 14, un mode de réalisation d'une carte -information de la figure 1 est représenté. Dans ce mode de réalisation, la carte - information 160 comporte une face recto 162 avec l'indice de catégorie 163, qui, dans cet exemple, est "les yeux," et une face verso 164 avec l'indice d'information 166 et 168, qui, dans cet exemple, concerne "les yeux bleus . La carte-information 160 comprend une petite encoche 165 sur son bord supérieur. D'autres modes de réalisation de cartes-information sont illustrés sur les figures 15-21. Comme illustré sur la Fig. 15, la carte-information 170 a une face verso 174 avec l'indice d'informations 176 et 178, qui, dans cet exemple, concerne le suspect ou la personne qui a les yeux marron. Sur la Fig. 16, la carte-information 180 a une face verso 184 avec les indices d'information 186 et 188, qui concernent le suspect avec les lunettes. Sur la Fig. 17, la carte-information 190 comprend une face verso 194 avec l'indice d'information 196, qui concerne le suspect sans lunettes. Sur la Fig. 18,la carte-information 200 comprend une face verso 204 avec les indices d'information 206 et 208, qui concernent le suspect ayant une moustache. Sur la Fig. 19, la carte-information 210 a une face verso 214 avec l'indice d'information 216, qui concerne le suspect bien rasé. Sur la Fig. 20, la carte-information 220 a une face verso 224 avec les indices d'information 226 et 228, qui concernent le suspect avec les cheveux blonds. Sur la Fig. 21, la carte-information 230 a une face verso 234 avec les indices d'information 236 et 238, qui concernent le suspect avec les cheveux noirs. Sur la Fig. 22, il est montré un des coupables de la carte-35 solution illustrée sur la Fig. 3. Ce coupable 300 comprend les traits 310, 320, 330, et 340, correspondent respectivement à : "sans lunettes", "cheveux blonds", yeux bleus", et "moustache". - 12 - Comme décrit auparavant, il existe plusieurs façons de former une combinaison de cartes à jouer. La fig. 23 illustre la combinaison exemplaire de la Fig. 1. La combinaison 400 est formée de trois cartes à jouer 410, 420, et 430, qui sont de la même séquence, comme indiqué par l'indice de séquence 405 (par exemple, une empreinte digitale). Chaque carte de jeu comprend un indice de valeur de la carte. Dans cet exemple, la somme des indices des valeurs de carte de la combinaison de cartes est de 7. En se referant à la Fig. 24, on illustre une association d'une carte-information et d'une carte-requête (comme montré sur les figures 4-6). La carte-requête 150 comprend l'indice de requête 152. Lorsque la carte-information 160 est placée sur la carte-requête 160, l'encoche 165 permet à un indice de requête particulier parmi les indices de requête 154 d'être affiché dans l'encoche 165. On va maintenant décrire plusieurs procédés exemplaires de la présenteinvention. En se référant à la Fig. 25, on décrit un processus de préparation de jeu exemplaire 500. Dans l'étape 502, un des joueurs détermine les catégories des cartes-information à utiliser dans le jeu. Comme décrit auparavant, les catégories peuvent comprendre la couleur des yeux, des cheveux et des lunettes. Dans l'étape 504, le joueur choisit une carte parmi chacune des catégories de carte-information. De préférence, le joueur choisit les cartes sans regarder la face verso de toute carte-information. Dans l'étape 506, le joueur prend une des cartes-information 25 choisies. Dans l'étape 508, le joueur prend une des cartes-requête et dans l'étape 510, le joueur choisit un indice de requête sur la carte-requête. Dans l'étape 512, la carte-information particulière est associée à la carte-requête choisie et, en particulier, avec l'indice de requête choisi. 30 Un exemple d'une association de ce type est illustré sur les figures 4-6 et plus spécifiquement sur la fig. 24 où l'indice de requête de 19 a été choisi et associé avec la carte-information particulière 160. Dans l'étape 514, le joueur détermine si toutes les cartes- information choisies au début ont été associées à une carte-requête. Si c'est 35 le cas, le déroulement continue jusqu'à l'étape 516 où le jeu débute. Si ce n'est pas le cas, le déroulement retourne à l'étape 506 et le déroulement consistant à associer les cartesinformation avec les cartes-requête est répété jusqu'à atteindre l'étape 516. Un mode de réalisation exemplaire d'un déroulement de jeu en accord avec la présente invention est illustré sur les figures 26 et 27. Dans ce mode de réalisation, le déroulement du jeu 600 est essentiellement à titre d'exemple et plusieurs déroulements de jeu peuvent comprendre quelques-unes et non la totalité des étapes illustrées. Dans l'étape 602, un nombre prédéterminé de cartes à jouer est distribué à chaque joueur dans le jeu. Dans l'étape 604, le premier joueur choisit un nombre prédéterminé de cartes provenant de la pioche. Dans l'étape 606, le joueur détermine s'il est possible de former une combinaison de cartes à jouer. Comme décrit auparavant, les conditions pour réaliser une combinaison dans un jeu peuvent varier et devraient être établies par les joueurs au début du jeu. Si le joueur peut former une combinaison (étape 608), alors le déroulement continue jusqu'à l'étape 612. Si le joueur ne peut pas former une combinaison, alors à l'étape 610 le jeu continue avec le joueur suivant et le déroulement retourne à l'étape 604. Dans l'étape 612, le joueur calcule la somme des valeurs des cartes à jouer en combinaison. Comme décrit auparavant, la somme peut être l'addition des indices de valeur de la carte avec les cartes à jouer en combinaison (sans avoir à lancer le dé). Dans l'étape 614, le joueur choisit une carte-information pour "casser." Casser une carte-information signifie que le joueur essaie de répondre ou de dépasser l'indice de requête associé avec la carte-information. Dans l'étape 616, le joueur détermine l'indice de requête particulier pour la carte-information choisie. Dans l'étape 618 (voir Fig. 27), le joueur détermine si la somme de la combinaison correspond ou dépasse l'indice de requête. Si la somme de la combinaison ne correspond pas ou ne dépasse pas l'indice de requête, alors le jeu continue avec le joueur suivant et le déroulement retourne à l'étape 610. Si la somme ne correspond pas ou dépasse l'indice de requête, le déroulement continue jusqu'à l'étape 620. - 14 - Dans l'étape 620, le joueur regarde l'indice d'information sur la carte-information. De préférence, le joueur ne permet à aucun autre joueur de regarder l'indice d'information. Dans l'étape 622, le joueur replace la carte-information sur la carte-requête. Dans cet exemple, la carte-information est placée sur la carte-requête avec l'indice de requête visible grâce à une encoche dans la carte-information. Dans l'étape 624, le joueur détermine si le joueur veut donner la solution du jeu. Dans ce mode de réalisation, la solution du jeu est l'identification d'un des coupables sur la carte-solution. Si le joueur ne veut pas donner la solution à ce moment, le jeu continue avec le joueur suivant et le déroulement retourne à l'étape 610. Si le joueur veut donner une solution, alors le déroulement continue jusqu'à l'étape 626. Dans l'étape 626, le joueur fait une suggestion quant à la 15 solution du jeu. Dans l'étape 628, le joueur détermine si la suggestion est correcte. Cette détermination peut: être faite par le joueur qui regarde les cartes-information qui ont été choisies au début. Si la suggestion du joueur est incorrecte, alors le joueur est éliminé du jeu (étape 630) et le jeu 20 continue avec le joueur suivant et le déroulement retourne à l'étape 610. Dans ce cas, le joueur qui a donné une solution incorrecte ne peut plus participer au jeu qui est en train de se dérouler. Si la solution du joueur est correcte, alors le jeu est terminé (étape 632). Un mode de réalisation exemplaire d'une partie alternative du 25 déroulement d'un jeu est illustré sur la Fig. 28. Dans ce mode de réalisation, le déroulement du jeu 700 comprend plusieurs étapes qui ont été décrites auparavant par rapport au déroulement 600 (figures 26 et 27). En particulier, les étapes de 712, 714, 716, 718, et 720 correspondent aux étapes 612, 614, 616, 618, et 620 du déroulement 600. 30 Dans l'étape 718, le joueur détermine si la somme correspond ou dépasse l'indice de requête. Si la somme correspond à l'indice de requête ou le dépasse, le déroulement continue jusqu'à l'étape 720. Cependant, si la somme ne correspond pas ou dépasse l'indice de requête, alors le joueur a comme option de lancer un dé (étape 734). 35 Dans l'étape 736, le joueur ajoute le montant du dé lancé à la somme des cartes à jouer en combinaison. -15- Dans l'étape 738, le joueur détermine si le total revu révisé correspond ou dépasse l'indice de requête. Si le total révisé est suffisant, alors le joueur regarde l'indice d'information sur la carte-information (étape 720). Si le total révisé est insuffisant, alors le jeu continue avec le joueur suivant (étape 740). Un mode de réalisation exemplaire d'une partie alternative du déroulement d'un jeu est illustré sur la Fig. 29. Dans ce mode de réalisation, le déroulement du jeu 800 comprend plusieurs étapes qui ont été décrites auparavant par rapport au déroulement 600 (figures 26 et 27). En particulier, les étapes de 820 et 822 correspondent aux étapes 620 et 622 du déroulement 600. Dans l'étape 821, le joueur détermine le bon indice de requête diminué à utiliser avec la remise en place de la carte-information sur la carte-requête. Comme décrit auparavant, dans un déroulement de jeu, dès qu'une carte-information a été vue, on peut diminuer l'indice de requête associé l'information. Par exemple, lorsque la carte-information est remise sur la carte-requête dans l'étape 822, l'indice de requête particulier sur la carte-requête, visible dans l'encoche de l'information, est plus faible qu'avant. Dans un exemple, si la carte-information a été alignée avec le chiffre 19 sur la carte-requête, alors elle peut être placée sur la carte-requête avec le chiffre 17 visible dans l'encoche. Plusieurs aspects des procédés exemplaires du jeu peuvent être modifies dans ce qui a été révélé ci-dessus, et peuvent être représentés dans l'ensemble de règles qui accompagne le jeu. Par exemple, les règles peuvent indiquer le nombre de cartes qui doivent être distribuées au début, ou déposées pendant un tour, différentes options de jeu offertes à chaque joueur dans un tour, un ordre différent d'actions ou de phases pendant le tour d'un joueur, les règles du timing , etc. De façon optionnelle, comme mentionné ci-dessus, la configuration des composants du jeu peut être modifiée pour obtenir l'effet souhaité, en liaison avec les règles du jeu. Le dispositif et/ou les règles du jeu peuvent donc donner au jeu un degré souhaité de complexité ou de difficulté, par exemple, pour adapter le jeu à des joueurs d'une tranche d'âge déterminée, et/ou pour ajuster les degrés relatifs selon lesquels la chance et la stratégie déterminent le gagnant du jeu. On estime, que l'invention décrite ci-dessus comprend plusieurs inventions distinctes avec une utilité indépendante. Alors que chacune a été révélée sous une forme préférée, les modes de réalisation spécifiques de l'invention tels qu'ils ont été révélés et illustrés dans ce texte ne doivent pas être considérés comme limitatifs car de nombreuses variantes sont possibles. Le sujet des inventions comprend toutes les combinaisons nouvelles et non évidentes et les sous-combinaisons des différents éléments, caractéristiques, fonctions et/ou qualités révélés dans ce texte. De façon similaire, là ou toute description comprend un ou "un premier " élément ou quelque chose d'équivalent de ces termes, cette description devrait être interprétée comme indicateur pour incorporer un ou plusieurs éléments de ce type, sans exiger ni exclure deux ou plusieurs éléments de ce type. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | La présente invention concerne des jeux de cartes, et plus particulièrement des jeux de cartes dans lesquels les joueurs jouent pour former certaines combinaisons de cartes ou "combinaisons" afin de recueillir des informations permettant aux joueurs de résoudre à leur tour une énigme. | 1. Kit pour jouer à un jeu de cartes, le jeu de cartes comprenant la détermination d'une solution, notamment une solution à un mystère sous la forme de l'identification d'un criminel, kit caractérisé en ce qu'il comprend : un jeu de cartes à jouer (2), chacune des cartes à jouer comportant un indice de valeur (14) sur ladite carte; un jeu de cartes-information (4), chacune des cartes-information comportant un indice d'information (24) sur la carte; un jeu de cartes-requête (6), chacune des cartes-requête comportant un indice de requête (28), sur la carte et chacune des cartes-information étant configurée pour être associée à une carte-requête afin de pouvoir identifier un des indices de requête; et une carte-solution (10), la carte-solution comportant une multitudes de solutions potentielles pour le jeu de cartes, les indices15 information étant liés à chacune des solutions potentielles 2. Kit selon la révision 1, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins une carte joker (16) comportant des indices et/ou une couleur permettant de l'identifier, en ce que les cartes-information comportent un parmi au moins deux types d'indices d'information liés à une 20 caractéristique de la solution et permettant de les diviser en au moins deux types ou catégories, en ce que les cartes-solution comportent une multitude de solutions potentielles correspondant à différentes combinaisons de caractéristiques, chaque solution correspondant à une combinaison unique de ces caractéristiques, et ce que chacune des cartes à jouer comporte un 25 indice de valeur sous forme de chiffre et un indice de couleur, permettant de former des combinaisons de carte à jouer avec le même indice de couleur. 3. Kit selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : un dé (8); et 30 un jeu de règles pour jouer à un jeu de cartes, chacune des cartes à jouer comportant des indices de couleur sur une couleur parmi la multitude de couleurs, et les règles spécifiant que :-18-un joueur peut former une combinaison de cartes à jouer d'une même couleur, la valeur de la combinaison étant la somme des indices de valeur des cartes à jouer en combinaison; le joueur peut lancer un dé et ajouter la somme lancée en 5 utilisant le dé, à la valeur des cartes à jouer en combinaison; et le joueur peut voir des cartes-information associées à une carte -requête si la somme des indices de valeur des cartes à jouer de la combinaison et la somme lancée correspond ou dépasse les indices de requête identifiés par une carte-information choisie. 10 4. Kit selon la 1, caractérisé en ce que le jeu de cartes comporte un mystère, la solution étant l'identité d'un criminel et la carte-solution identifiant les suspects potentiels pouvant constituer le criminel; en ce que chacun des suspects potentiels a une combinaison différente de quatre caractéristiques physiques, en ce que les cartesinformation peuvent être séparées en quatre catégories sur la base des indices d'information liés à quatre caractéristiques physiques constitués par une couleur de cheveux, une couleur des yeux, la présence de lunettes et la présence d'une barbe et / ou d'une moustache, en ce que les cartes-requête comportent des indices de requête, c'est-à-dire une série de chiffres, en ce 20 que une carte-information parmi chaque catégorie de cartes-information est configurée pour être associée à un indice de requête particulier sur une des cartes-requête, l'indice de requête particulier étant un chiffre et formant une requête à laquelle une ou plusieurs combinaisons de cartes à jouer doivent répondre pour voir une carte-information associée à une carte- requête, en 25 ce que chacune des cartes à jouer présente une couleur et un chiffre correspondant à son indice de valeur de carte, les cartes à jouer pouvant être combinées avec d'autres cartes à jouer de la même couleur pour former une combinaison de cartes et la valeur de la combinaison des cartes à jouer étant la somme des indices de valeur des cartes à jouer en combinaison. 30 5. Kit selon la 1, caractérisé en ce que chaque carte-information (4 ; 160) comporte une encoche (165) formée dans le bord supérieur, l'encoche étant configurée afin de rendre visible dans l'encoche un indice de requête particulier lorsqu'une carte-information est placée sur une carte-requête (6 ; 150). 35 6. Pile de cartes, caractérisée en ce qu'elle comprend:-19- des cartes à jouer (2), chaque carte à jouer comportant des indices de valeur de carte et des indices de couleur; les cartes à jouer pouvant être séparées en une multitude de couleurs; des cartes-requête (6), chacune des cartes-requête comportant 5 des indices de requête sur ladite carte; et des cartes-information (4), chacune des cartes-information comportant des indices d'information sur ladite carte, chacune des cartes-information étant configurée pour être associée à un indice de requête spécifique sur la carte-requête et en ce que les cartes à jouer sont 10 susceptibles d'être combinées pour former une ou plusieurs combinaison de cartes à jouer utilisant des indices de couleur, une valeur d'une combinaison de cartes étant déterminée par une somme des indices de valeur de la carte des cartes à jouer en combinaison, et une carte-information choisie étant susceptible d'être vue par un joueur si la somme des indices de valeur de la 15 carte d'une ou plusieurs combinaisons de cartes correspond ou dépasse les indices de requête spécifiques associés à la carteinformation choisie. 7. Pile de cartes selon la 6, caractérisée en ce que les indices de valeur de la carte sur les cartes à jouer sont des chiffres, et la somme des indices de valeur de la carte d'une combinaison de cartes est la 20 somme des chiffres sur les cartes à jouer en combinaison. 8. Pile selon la 7, caractérisée en ce que l'indice de requête est une série de chiffres, et la carte-information associée à la carte-requête est configurée pour être associée avec le chiffre sur la carte-requête associée. 25 9. Pile selon la 7, caractérisée en ce que l'indice de requête est une série de chiffres, chaque carte-information comportant une encoche formée sur son côté supérieur et l'encoche étant configurée afin de rendre visible dans l'encoche un chiffre sur la carte-requête lorsqu'une carte-information est placée sur la carte-requête. 30 10. Pile selon la 6, caractérisée en ce que chacune des cartes-requête ressemble à un local d'interrogation et l'indice de requête est une multitude de chiffres. | A | A63 | A63F | A63F 1,A63F 3 | A63F 1/02,A63F 3/04 |
FR2891825 | A1 | DERIVES DE LA 1-AMINO-ISOQUINOLINE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE | 20,070,413 | R2 DÉRIVÉS DE LA 1-AMINO-ISOQUINOLINE, LEUR PRÉPARATION ET LEUR APPLICATION EN THÉRAPEUTIQUE La présente invention se rapporte à des dérivés de la 1-amino-isoquinoline, à leur 5 préparation et à leur application en thérapeutique. La recherche d'antagonistes du récepteur 1 de la MCH (Melanin-Concentrating Hormone), le récepteur MCH1, suscite un intérêt de la part de nombreuses sociétés pharmaceutiques. Un certain nombre de demandes de brevet ont été déposées parmi 10 lesquelles on peut citer WO01/21577 (Takeda), W002/06245 (Synaptic), W003/106452 (Millennium). Un certain nombre de publications sont parus parmi lesquelles Ma V.V. et al (Amgen) 224th Nat. Meeting ACS Boston. Poster MEDI 343 (21.08.2002). Durant ces dix dernières années, il a été démontré que de nombreux neuropeptides sont impliqués dans les régulations centrales régissant le comportement alimentaire ainsi que la 15 balance énergétique (Inui et al, TINS 1999 ; 22(2) : 62-67). La MCH fait partie de ces neuropeptides. Deux récepteurs de la MCH ont été clonés récemment, le récepteur MCH, préalablement appelé récepteur SLC-1 ou GPR24 (Chambers et ai, Nature 1999 ; 400 : 261-265), et le récepteur MCH2 préalablement appelé SLT (Mori et al, Biochem Biophys Res Commun 20 2001 ; 283: 1013-1018). Il existe donc un réel intérêt à trouver de nouveaux composés permettant de moduler l'activité du récepteur MCH1, le récepteur 1 de la MCH. Il a maintenant été trouvé que des composés, dérivés de la 1-amino-isoquinoline, sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur MCH1. 25 La présente invention a pour objet des composés répondant à la formule (I) qui suit : R2 (I) dans laquelle, • R représente un atome d'hydrogène, un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -CH2-C=CH, C2_4-alkylène-NRaRb, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C3-6-10 cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylènehétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O- 15 C1-3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1.3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1.3-alkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -C(0)-C1_5-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3.6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle; 20 les groupes C1_3-alkylène-aryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-(OH), -CN, -COOH, -C(0)O-C1_3-alkyle, -NO2, -X-01.3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, 25 . ou bien R7 représente un groupe -NRaRb, C1.3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un 30 groupe C1_5-alkyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkylène ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1.3-fluoroalcoxy, C1_3- 35 alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -ON, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, - C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un 10 hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y 15 compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs cycles. Ils peuvent donc exister sous forme d'isomères axial/équatorial, ou endo/exo, ou cis/trans. Ces isomères ainsi que leurs mélanges, font partie de l'invention. 20 Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. 25 Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates et/ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau et/ou de solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : - Ct_Z où t et z peuvent prendre les valeurs de 1 à 6, une chaîne ou un cycle carboné pouvant avoir de t à z atomes de carbone, par exemple C1_3 peut caractériser une chaîne carbonée ayant de 1 à 3 atomes de carbone; 35 - un atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode ; - un groupe alkyle : un groupe aliphatique monovalent saturé, linéaire ou ramifié. A 30 titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertbutyle, pentyle, etc ; - un groupe alkylène : un groupe aliphatique divalent saturé, linéaire ou ramifié. A titre d'exemple un groupe C1_3-alkylène représente une chaîne carbonée divalente de 1 à 3 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, telle que un méthylènyle (-CH2-), un éthylènyle (-CH2CH2-), un 1-méthyléthylènyle (-CH(CH3)CH2-), un propylènyle (-CH2CH2CH2-), etc ; - un groupe cycloalkyle : un groupe aliphatique cyclique saturé. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, méthylcyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, 10 cyclohexyle, etc ; - un groupe alcoxy : un radical 0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini , - un groupe alkylènedioxy : un groupe ûO-alkylène-O-, où le groupe alkylène est tel que précédemment défini. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthylènedioxy, 15 éthylènedioxy ou propylènedioxy ; - un groupe fluoroalkyle : un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer les groupes -CF3, -CH2CF3 ; - un groupe fluoroalcoxy : un groupe alcoxy dont un ou plusieurs atomes 20 d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor. A titre d'exemples, on peut citer les groupes -OCF3, -OCHF2 ; - un groupe hétérocycle : un groupe cyclique saturé de 5 à 7 chaînons comportant un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. A titre d'exemples, on peut citer les groupes pyrrolidinyle, pipéridinyle, tétrahydropyranyle, 25 pipéridonyle, morpholinyle, pipérazinyle, N-méthyl-pipérazinyle, etc ; un groupe aryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique comprenant de 6 à 14 atomes de carbone, de préférence de 6 à 10 atomes de carbone. Lorsque le système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes phényle, naphtyle, tétrahydronaphtyle, indanyle, etc ; 30 - un groupe hétéroaryle : système aromatique monocyclique ou polycyclique comprenant de 5 à 14 chaînons, de préférence de 5 à 10 chaînons et comprenant un à plusieurs hétéroatomes tels que les atomes d'azote, d'oxygène ou de soufre. Lorsque le système est polycyclique, au moins un des cycles est aromatique. Les atomes d'azote peuvent être sous forme de N-oxydes. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles 35 monocycliques, on peut citer les groupes thiazolyle, thiadiazolyle, thiényle, imidazolyle, triazolyle, tétrazolyle, pyridyle, furanyle, oxazolyle, isoxazolyle, oxadiazolyle, pyrrolyle, pyrazolyle, pyrimidinyle, pyridazinyle. A titre d'exemples de groupes hétéroaryles bicycliques, on peut citer les groupes indolyle, benzofuranyle, chromèn-2-on-yle, benzimidazolyle, benzothiényle, benzotriazolyle, benzothiazolyle, benzoxazolyle, quinolinyle, isoquinolinyle, indazolyle, indolizinyle, quinazolinyle, phtalazinyle, quinoxalinyle, naphtyridinyle, 2,3-dihydro-1 H-indolyle, 2,3-dihydro-benzofuranyle, tétrahydroquinolinyle, tétrahydroisoquinolinyle. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un premier sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • R représente un atome d'hydrogène, un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_scycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C3_6- cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-01.3-alkyle, C1.3-alkylène-(OH), . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylènehétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-OC1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -C(0)-C1_5-fluoroalkyle, C1.3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un méthyle, C1_3-fluoroalkyle et en particulier un trifluorométhyle, C1_5-alcoxy et en particulier un méthoxy, -CN, -000H, -NO2; ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un 30 groupe C1.5-alkyle et en particulier un méthyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3.6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1.3-fluoroalcoxy, C1.3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -0N, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1.5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-5 alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1.3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. 10 Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un second sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle et en particulier un éthyle, Ct_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle; 15 • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un C1_5-alkyle et en particulier un groupe méthyle ; 20 • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle et en particulier un trifluorométhyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle et en particulier un méthylène-0-méthyle, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle et en particulier un phényle, C1_3-alkylène-aryle et en particulier un C1.3-alkylène-phényle, C1_3-alkylène-O- 25 aryle et en particulier un C1_3-alkylène-O-phényle, hétéroaryle et en particulier un pyridinyle; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant 30 éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -C(0)-C1.5-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle et en particulier un méthylène-phényle; le groupe C1_3-alkylène-aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, un trifluorométhyle, -CN 35 ou -NO2; ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un méthyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle et en particulier un trifluorométhyle, phényle, C1_5-alcoxy et en particulier un méthoxy, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1.3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy, et en particulier un méthylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un 15 hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut citer un troisième sous-groupe de composés qui se définissent comme suit : • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe éthyle ; 20 • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, un trifluorométhyle, un 25 méthylène-O-méthyle, . ou bien R4 représente un phényle, un pyridinyle; les groupes phényle et pyridinyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, -CN ou -NO2; 30 • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un méthyle ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, trifluorométhyle, phényle, un méthoxy, -CN, -SO2NRaRb, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 35 -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, . ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe méthylènedioxy; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo. Parmi les composés de formule (I) objets de l'invention, on peut notamment citer : • Dichlorhydrate de 4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-10 yl]isoquinolin-1-amine (composé n 1), • Dichlorhydrate de 7-bromo-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]isoquinolin-1-amine (composé n 2), • Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl] -7-bromoisoquinolin-1-amine (composé n 3). 15 Dans les schémas qui suivent, les composés de départ et les réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés selon des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) selon le procédé illustré par le schéma 1 qui suit. 25 30 20 35 Schéma 1 Selon le schéma 1, le composé de formule générale (I) est préparé à partir d'un composé de formule (Ill), dans laquelle R4 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I), selon la voie A, par substitution nucléophile du chlore par l'amine du composé de formule (II), dans laquelle R,, R2, Rp, R'p et R sont tels que définis dans la formule générale (I). Cette réaction peut être réalisée par chauffage des composés de formules (Il) et (Ill) dans un alcool tel que le n-butanol ou le n-pentanol en présence de chlorure d'ammonium selon la méthode décrite par Contreras et al (J. Med. Chem. 2001, 44, 2707-2718), ou bien peut être catalysée par un métal de transition tel que le palladium par exemple sous la forme tris(dibenzylidène-acétone)dipalladium en présence d'un ligand tel que le BINAP (2,2'-bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphtyle) et d'une base telle que le tert-butylate de sodium selon la méthode décrite par Wolfe et al (J. Am. Chem. Soc. 1996, 118, 7215-7216). Ou bien le composé de formule générale (I) dans laquelle R est différent de l'atome d'hydrogène peut aussi être préparé selon la voie B à partir du composé de formule générale (I') dans laquelle R est un atome d'hydrogène, par alkylation avec un halogénure d'alkyle (RX) en présence d'une base comme par exemple l'hydrure de sodium dans un solvant comme le diméthylformamide, le tétrahydrofurane ou la N-méthyl-pyrrolidinone. Le composé de formule générale (l') peut cl A Réduction RX également être acylé par un anhydride ou un chlorure d'acide de type R'C(0)Y pour former un amide de formule générale (I"). Cet amide peut être réduit par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe borane-tétrahydrofurane (BH3-THF) pour obtenir le composé de formule générale (I) dans laquelle R représente un alkyle. Le composé de formule (I'), dans laquelle R est un atome d'hydrogène est préparé à partir du composé de formule (III), dans laquelle R4 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I) et du composé aminé de formule (II') par les méthodes citées précédemment pour la préparation du composé de formule générale (I), Les amines de formule (II') ou (Il) dans laquelle R représente un atome d'hydrogène, lorsqu'elles ne sont pas commerciales peuvent être préparées par analogie aux méthodes décrites dans la littérature (Mach et al, J. Med. Chem. 1993, 36, 3707-3720, Dostert et al, Eur. J. Med. Chem. Ther. 1984, 19(2), 105-110, Moragues et al Farmaco. Ed. Sci. 1980, 35(11), 951-964 et Shum et al Nucleosides Nucleotides 2001, 20(4-7), 1067-1078). L'amine de formule (II) pour laquelle R représente un méthyle peut être préparée par réduction par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) du groupe tert-butoxycarbonyle préalablement introduit sur l'amine primaire selon la méthode de réduction employée par Gibson et al (Tetrahedron Asymmetry 1995, 6, 1553-1556). L'amine de formule (II) pour laquelle R représente un alkyle différent du méthyle, peut être préparée par réduction d'un amide (préalablement introduit sur l'amine primaire) par l'hydrure de lithium aluminium (LiAIH4) ou par le complexe boranetétrahydrofurane (BH3-THF). Par exemple lorsque R représente un groupe éthyle, l'amine primaire est acylée par le chlorure d'acétyle puis l'acétamide obtenu est réduit par l'hydrure de lithium aluminium. Le dérivé 1-chloroisoquinoline de formule (III), lorsqu'il n'est pas commercial, peut être obtenu selon le schéma 2 par chauffage du dérivé 2H-isoquinolin-1-one de formule (IV) dans le chlorure de phosphoryle par exemple. Le dérivé de 2H-isoquinolin-1-one de formule (IV) peut être obtenu selon le schéma 2 par traitement du dérivé 1H-isochromèn-1-one de formule (V) avec par exemple du carbonate d'ammonium dans l'acide acétique.35 Schéma 2 R4 (V) 0 _ POC13 (NH~aG03 AcOH 3. Rr 1 ~-1-1 R4 (IV) Cl R4 (III) 10 Le dérivé 1H-isochromèn-1-one de formule (V) peut être synthétisé selon le schéma 3 à partir d'un ester de formule (VI) par cyclisation avec l'ylure (VII) dans le diméthylformamide, selon la méthode décrite par Clough et al (Tetrahedron Lett. 1984, 25, 3025-3028). Schéma 3 0 7.. Ra (V) L'ester de formule (VI) peut être préparé selon le schéma 3 à partir de l'acide de formule (VIII), par réaction d'estérification par exemple avec l'iodure de méthyle en 15 présence de carbonate de potassium dans le diméthylformamide. L'acide de type 2-acyl-benzoïque de formule (VIII) peut être synthétisé selon le schéma 3 à partir d'un acide de type 2-bromo-benzoïque de formule (IX) par échange halogène-métal puis réaction avec un chlorure d'acide de formule (X) ou avec un amide de Weinreb, de type N-méthoxy-N-méthylamine de formule (X') : 20 (X') dans laquelle R4 est tel que définis pour les composés de formule (I). L'échange halogène-métal peut être réalisé par du n-butyllithium dans le tétrahydrofurane à -78 C. Le composé de formule (X') peut être obtenu à partir du composé de formule (X) et de N-méthoxy-N-méthylamine, notamment selon la méthode décrite par Weinreb (Tetrahedron Letters, (1981), 22(39) : 3815-3818). Les composés de formule (I) sont très affins et sélectifs vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1. Des essais in vitro ont démontré l'affinité des composés pour les récepteurs MCH et en particulier MCH1. La MCH étant un important régulateur de la prise alimentaire, de petites molécules non peptidiques capables d'antagoniser son action stimulante du récepteur MCH, constituent une thérapie de choix pour traiter les problèmes métaboliques liés à l'obésité mais aussi à la boulimie. En effet, l'utilisation d'un antagoniste des récepteurs MCH, tel que le SNAP-7941 (décrit par les Laboratoires Synaptic) confirme le rôle important de la MCH dans la régulation de la balance énergétique et le développement de l'obésité (Katsuura et aI, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Les composés selon l'invention représentent donc une thérapie de choix pour le traitement de maladies présentant des troubles de la régulation de la balance énergétique ainsi que 20 pour le traitement du développement de l'obésité. La MCH est un antagoniste fonctionnel du système mélanocortine, contrecarrant les effets de celui-ci sur la prise alimentaire et sur l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien (Ludwig et al, Am J Physiol 1998 ; 274 : E627-E633). Elle est également impliquée dans la 25 régulation de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien et dans la réponse au stress via la libération de CRF hypothalamique (Kennedy et al, J Neuroendocrinol 2003; 15(3) : 268-272). L'utilisation d'un antagoniste du récepteur MCH, a récemment confirmé l'effet anxiogénique de la MCH. En effet, le SNAP-7941 présente un profil anxiolytique et/ou antidépresseur dans différents modèles animaux tels que le conflit social et la nage forcée 30 chez le rat ainsi que la séparation maternelle chez le cobaye (Katsuura et al, Curr Med Chem 2003 ; 3 : 217-227). Des molécules antagonistes du récepteur MCH, ont donc un intérêt thérapeutique dans la dépression et/ou l'anxiété. La MCH semble être impliqué d'autres systèmes de régulation. Par sa localisation 35 testiculaire (Hervieu et al, Biology of Reproduction 1996 ; 5 : 1161-1172) et hypothalamique (oestrogène dépendante, Viale et al, Peptides 1999 ; 20 : 553-559) et par ses effets stimulants de l'activité sexuelle du rat mâle (Gonzales et al, Peptides 1996 ; 17 : 171-177) et de la sécrétion d'hormone lutéinisante (Chiocchio et al, Biology of Reproduction 2001 ; 64 : 1466-1472), la MCH semble donc jouer un rôle dans les fonctions reproductrices. II a également été observé que la MCH est impliquée dans des comportements liés aux fonctions cognitives en augmentant l'extinction de l'évitement passif chez le rat, suggérant qu'un antagoniste du récepteur MCH, puisse être utile lors des troubles de mémoire (MacBride et al, Peptides 1994 ; 15(4) : 757-759). Ainsi, les composés selon l'invention peuvent constituer une thérapie de choix pour le traitement des troubles de mémoire. Enfin, il a également été montré que la MCH joue un rôle dans les désordres urinaires et notamment l'incontinence urinaire (US2004/0038855A1). Ainsi, les composés de l'invention trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans le traitement de l'obésité, de la cellulite, de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression, ainsi que dans le traitement de toutes autres maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH, que ce soit au niveau central et/ou périphérique. Ainsi, selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I), ou un sel d'addition de ce dernier à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques comprennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ouson sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. Composé selon l'invention 50.0 mg Mannitol 223.75 mg Croscaramellose sodique 6.0 mg Amidon de maïs 15.0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2.25 mg Stéarate de magnésium 3.0 mg Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 25 0.5 mg à 800 mg de principe actif par individu, plus particulièrement de 0.5 mg à 200 mg, selon la forme galénique. Il peut y avoir des cas où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés ; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le 30 dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'un composé selon l'invention, ou d'un de ses sels 35 pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvats. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants :20 Les exemples suivants décrivent la préparation de composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau I. Les abréviations et symboles utilisés pour la description des modes opératoire de synthèse et pour la description des composés sont les suivants: DMF pour diméthylformamide, - THE pour tétrahydrofurane, - HCI pour acide chlorhydrique, - NaOH pour soude, - Et pour éthyle, - Me pour méthyle. Les points de fusion (PF) sont exprimés en degré Celsius. Ils ont été mesurés soit avec 15 un appareil de Kdffler (mention (K) dans ce qui suit), soit avec un appareil Mettler-Toledo FP62 (mention (M) dans ce qui suit), soit avec un appareil Büchi B540 (mention (B) dans ce qui suit). Les conditions d'analyse par chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de 20 masse (LC/UV/MS) sont les suivantes: Pour la partie chromatographie liquide : - colonne symmetry C18 (2,1 x 50 mm) 3,5 pm. -Eluant A = H2O + 0,005 % TFA, pH = 3,14 ; - Eluant B = CH3CN + 0,005 % TFA. 25 - Gradient de 100 % de A à 90% de B en 10 minutes, puis élution par 90 % de B pendant 5 minutes. - Débit 0,4ml/min - Injection de 2pL de solution à 0,5mg/ml dans le méthanol - Les produits sont détectés en UV à 220 nm ou à 210 nm. 30 Pour la partie spectrométrie de masse : - Mode d'ionisation : électrospray positif. - Balayage de 120 à 1500 uma Les caractéristiques analytiques LC/MS des produits sont le rapport m/z de l'ion MH+ et le temps de rétention (tR) du pic correspondant, observé en UV et exprimé en minutes. 35 Les spectres de résonnance magnétique nucléaire du proton (RMN'H) ont été effectués 16 à 250 MHz, 300 MHz ou 400 MHz sur des appareils Brüker. Les abréviations utilisées pour caractériser les signaux sont les suivantes: s = singulet, m = multiplet, d = doublet, t = triplet, q = quadruplet. La quantification des sels et des solvats est déterminée à l'aide de l'analyse élémentaire, du dosage de l'eau par la technique de Karl-Fischer et de l'intégration des signaux caractéristiques des solvants en RMN1H. Les composés de l'invention ainsi que leurs caractéristiques analytiques (PF, LC/MS, 10 sels et solvats) sont indiqués dans le tableau L Exemple 1 : Dichlorhydrate de 4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yI] isoquinolin-1-amine (composé n 1) 1.1 4-Chloro-N-méthoxy-N-méthylbenzamide Une solution de 26,25 g (150 mmol) de chlorure de l'acide 4-chlorobenzoïque dans 450 mL de dichlorométhane, agitée à 0-5 C sous azote, est additionnée par fractions de 20 14,07 g (155 mmol) de chlorhydrate de N,O-diméthylhydroxylamine. Le mélange agité à 0-5 C est ensuite additionné lentement de 52,6 mL (375 mmol) de triéthylamine. Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 5 heures. Le mélange est hydrolysé avec 100 mL d'eau, puis est extrait au dichlorométhane. La phase organique est lavée avec 100 mL d'HCI IN, 150 mL de NaOH 1 N, puis à l'eau et à l'eau salée. Elle 25 est séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée et évaporée à sec. On obtient 31,2 g d'huile. LC/MS: MH+= 200 (tR = 6,23 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 3,27 (s, 3H); 3,54 (s, 3H); 7,52 (d, J = 8,2 Hz, 2H); 7.63 (d, J = 8,2 Hz, 2H). 15 30 1.2. Acide 2-(4-chlorobenzoyl)-5-méthoxybenzoïque Une solution de 18,5 g (80 mmol) d'acide 2-bromo-5-méthoxybenzoïque dans 150 mL de THF est agitée sous azote à -78 C. 100 mL (160 mmol) d'une solution 1,6M de nbutyllithium dans l'hexane sont ajoutés goutte à goutte pendant environ 2 heures en veillant à ce que la température n'excède pas -70 C. Après l'addition, le mélange est agité à -78 C pendant 1 heure, puis une solution de 16 g (80 mmoles) de 4-chloro-N-méthoxy-N-méthylbenzamide dans 20 mL de THF est ajouté goutte à goutte. Le milieu réactionnel est agité à -78 C pendant 1 heure puis à température ambiante pendant 18 heures. Le mélange est hydrolysé avec 50 mL d'eau, basifié à pH = 12 à l'aide d'une solution de NaOH 2N et extrait au tert-butylméthyléther. La phase aqueuse contenant le carboxylate est acidifiée par une solution de HCI 5 N et extraite au dichlorométhane. La phase dichlorométhane est lavée à l'eau salée, séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée et concentrée. Le produit est cristallisé dans l'éther isopropylique ; après filtration et séchage 12,7 g de produit sont obtenus. LC/MS: MH+= 291 (tR = 7,60 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 3,89 (s, 3H); 7,27 (dd, J, = 8,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,38-7,44 (m, 2H); 7,54-7,65 (m, 2H); 13,3 (s, 1H, COOH). 1.3. 2-(4-Chloro-benzoyl)-5-méthoxybenzoate de méthyle On ajoute 1,52 g (11 mmol) de carbonate de potassium et 1,24 mL (20 mmol) d'iodure de méthyle à une solution de 2,91 g (10 mmol) d'acide 2-(4-chloro-benzoyl)-5-méthoxybenzoïque dans 20 mL de DMF. Le mélange est agité à température ambiante pendant 3 heures. Le milieu réactionnel est hydrolysé avec de l'eau puis extrait à l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et avec une solution saturée de chlorure de sodium, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. Le résidu est cristallisé dans l'éther isopropylique. On obtient 2,75 g de produit. PF= 130 C (M) LC/MS: MH+= 305 (tR = 8,25 minutes) RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 3,57 (s, 3H); 3,90 (s, 3H); 7.31 (dd, J, = 8,5 Hz, J2 = 2,5 Hz, 1H); 7,42 (d, J = 2,5 Hz, 1H); 7,49 (d, J = 8,5 Hz, 1H); 7,6-7,7 (m, 4H). 1.4. 4-(4-Chlorophényl)-7-méthoxy-1 H-isochromèn-1-one Un mélange de 4 g (18,1 mmol) d'iodure de triméthylsulfoxonium et 588 mg (14,7 mmol) d'hydrure de sodium à 60% est agité sous argon. A ce mélange sont ajoutés goutte à goutte 44 mL de diméthylsulfoxyde anhydre. Le mélange est agité à température ambiante pendant 2 heures. D'autre part, 4,5 g (14,7 mmol) de 2-(4-chloro-benzoyl)-5-méthoxybenzoate de méthyle sont solubilisés dans 54 mL de DMF anhydre. A cette solution refroidie à 0 C et agitée sous argon, est additionnée goutte à goutte la solution d'ylure préparée préalablement. Le mélange résultant est agité en laissant remonter la température progressivement à l'ambiante, puis il est chauffé entre 50 et 60 C pendant 2 heures trente minutes. Le milieu refroidi est 'versé dans 500 mL d'eau et extrait par l'acétate d'éthyle. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et avec une solution saturée de chlorure de sodium, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. Le résidu est dissout dans le dichlorométhane puis additionné d'éther isopropylique. Par évaporation partielle du dichlorométhane se forme un précipité qui est filtré puis recristallisé dans l'éther isopropylique. On obtient 1,28 g de produit sous forme de poudre. PF= 153 C (M) LC/MS: MH+= 287 (tR = 10,16 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 300 MHz) 6 ppm: 3,91 (s, 3H); 7,31 (d, J = 9 Hz,1H); 7,45-7,50 (m, 4H); 7,53 (s, 1H); 7,60 (dd, J, = 9 Hz, J, = 2,7 Hz,1 H); 7,69 (d, J = 2,7 Hz, 1H). 1.5. 4-(4-Chlorophényl)-7-méthoxy-2H-isoquinolin-1-one On introduit 7 mL d'acide acétique dans un ballon contenant 640 mg (2,2 mmol) de 4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-1H-isochromèn-1-one et 1,21 g (12,6 mmol) de carbonate d'ammonium. Le mélange est agité au reflux. Après 3 heures, 1,21g (12,6 mmol) de carbonate d'ammonium sont ajoutés par deux fois au milieu pour faire évoluer la réaction. Après 7 heures de chauffage cumulées, le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 12 heures, puis versé dans l'eau. Le précipité formé est filtré, lavé à l'eau et séché à l'étuve (35 C) sous pression réduite. On obtient 620 mg de produit. LC/MS: MH+= 286 (tR = 7,95 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 3.89 (s, 3H); 7,01 (d, J, = 5,2 Hz, 1H); 7,34 (dd, J, = 9 Hz, J2 = 2,7 Hz, 1H); 7,4-7,6 (m, 5H); 7,73 (d, J = 2,7 Hz, 1H); 11,48 (d, J = 30 5,2 Hz, 1H, NH). 1.6. 1-Chloro-4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-isoquinoline On met en suspension 475 mg (1,66 mmol) de 4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-2H-isoquinolin-1-one dans 3 mL de chlorure de phosphoryle. Le mélange réactionnel est 35 chauffé à 130 C pendant 3 heures. Après avoir été refroidi, il est versé lentement dans 50 mL d'eau sous agitation, en maintenant la température entre 15 et 20 C. La solution est neutralisée à pH 7 avec une solution d'hydroxyde de sodium à 35% et extraite au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et avec une solution saturée de chlorure de sodium, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. Le résidu est recristallisé dans l'éther isopropylique. On obtient 415 mg de produit sous forme de cristaux cotonneux. PF= 195 C (M) LC/MS: MH+= 304 (tR = 11,27 minutes) RMN 1H (DMSO-de,, 300 MHz) S ppm: 4,00 (s, 3H); 7,5-7,7 (m, 6H); 7,79 (d, J = 9 Hz, 1H); 8,14 (s, 1H). 1.7. Dichlorhydrate de 4-(4-chlorophényl)-7-méthoxy-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl] isoquinolin-1-amine Dans un tube sous argon sont introduits successivement : 330 mg (1,08 mmol) de 1-chloro-4-(4-chlorophényl)-7-méthoxyisoquinoline en solution dans 6 mL de toluène, 313 mg (1,30 mmol) de N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]amine, 148 mg (1,54 mmol) de tert-butylate de sodium, 6 mg (0,009 mmol) de BINAP (2,2'-bis(diphénylphosphino)-1,1'-binaphtyle) et 5,5 mg (0,006 mmol) de tris(dibenzylidène-acétone)dipalladium. Le mélange est agité à 80 C pendant 24 heures. Après retour à température ambiante, le milieu réactionnel est hydrolysé par une solution d'hydrogénocarbonate de sodium, puis extrait à l'acétate d'éthyle. La phase organique est séchée sur sulfate de sodium anhydre, filtrée, et évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 80/20 (v/v)). On obtient 394 mg de produit. MH+ = 508 (tR = 6,55 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,6-1,85 (m, 2H); 1,95-2,1 (m, 2H); 2,1-2,25 (m, 2H); 2,9-3,0 (m, 2H), 3,69 (s, 2H); 3,93 (s, 3H); 4,2 (m, 1H); 7,07 (d, J = 7,5 Hz, 1H, NH); 7,25-7,35 (m, 1H); 7,4-7,6 (m, 8H); 7,65-7,75 (m, 2H); 7,8 (s, 1H); 7,85-7,95 (m, 3H). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le dichlorhydrate hydraté est obtenu. PF= 232 C (B) LC/MS: MH+= 508 (tR = 6,56 minutes) 20 Exemple 2 : Dichlorhydrate de 7-bromo-N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]isoquinolin-1-5 amine (composé n 2) On additionne 594 mg (2,47 mmol) de N-[1-(2-naphtylméthyl)pipéridin-4-yl]amine et 133 10 mg (2,49 mmol) de chlorure d'ammonium à une solution de 500 mg (2,06 mmol) de 7-bromo-1-chloro-isoquinoline dans 15 mL de n-butanol. Le mélange est chauffé au reflux pendant 7 heures puis 133 mg (2,49 mmol) de chlorure d'ammonium sont ajoutés et le milieu réactionnel est chauffé au reflux pendant 24 heures. Il est refroidi à température ambiante, hydrolysé par 20 mL d'une solution d'hydroxyde de sodium 1 N, puis extrait au 15 dichlorométhane. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium anhydre. Après filtration, elle est évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 90/10 (v/v)). On obtient 84 mg de produit. LC/MS: MH+= 446 (tR = 5,42 minutes) 20 RMN'H (DMSO-d6, 250 MHz) S ppm: 1,6-1,8 (m, 2H); 1,9-2,0 (m, 2H); 2,0-2,25 (m, 2H); 2,85-3,0 (m, 2H); 3,67 (s, 2H); 4,1 (m, 1H); 6,88 (d, J = 5 Hz, 1H); 7,19 (d, J = 7,5Hz, 1H); 7,4-7,6 (m, 3H); 7,6-7,9 (m, 7H); 8,61 (d, J = 2,5 Hz,1 H). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le 25 dichlorhydrate hydraté est obtenu. PF= 293 C (M) LC/MS: MH+= 446 (tR = 5,42 minutes) Exemple 3 : 30 Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl] -7-bromoisoquinolin-1-amine (composé n 3) 3.1. [1-(1,3-Benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle A une solution de 9,36 g (46,8 mmol) de (pipéridin-4-yl)carbamate de tert-butyle dans 170 mL de 1,2-dichloroéthane sont ajoutés 7,02 g (46,8 mmol) de pipéronal. Le mélange réactionnel est placé sous atmosphère d'azote et agité pendant 30 min à température ambiante. On introduit ensuite par petites fractions 13,9 g (63,5 mmol) de triacétoxyborohydrure de sodium. Après agitation à température ambiante pendant une nuit, le mélange réactionnel est hydrolysé avec de l'eau et une solution de soude 2N puis extrait au dichlorométhane. Les phases organiques réunies sont lavées à l'eau et à l'eau salée, puis séchées sur sulfate de sodium anhydre et évaporées sous pression réduite. On obtient 12,9 g d'un solide blanc. PF = 96 C (M) MH+ = 335 (tR = 5,16 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,35-1,45 (m, 2H); 1,38 (s, 9H); 1,65-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,65-2,8 (m, 2H); 3,1-3,3 (m, 1H); 3,33 (s, 2H); 5,99 (s, 2H); 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H). 3.2. N-(1,3-Benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl-amine Une suspension de 12,9 g (38,8 mmol) de [1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]carbamate de tert-butyle dans 130 mL d'acétate d'éthyle est additionnée de 130 mL d'une solution de HCI 2N dans l'éther diéthylique. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 12 heures. Le précipité formé est filtré, rincé avec de l'acétate d'éthyle, puis séché à l'étuve (40 C) sous pression réduite. On obtient 12,7 g d'un solide blanc. Une partie est désalifiée: 312 mg sont agités avec 1,17 g (4 équivalents) de résine bicarbonate de (polystyrylméthyl)triméthylammonium (Novabiochem) dans 10 mL de dichlorométhane pendant 5 heures. Après filtration et rinçage de la résine au dichlorométhane, la phase organique est évaporée. On obtient 174 mg d'un solide blanc. PF = 69 C (M) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 6 ppm: 1,10-1,30 (m, 2H); 1,60-1,75 (m, 2H); 1,85-2,0 (m, 2H); 2,45-2,55 (m, 1H); 2,65-2,75 (m, 2H); 2,7-3,4 (m, 2H, NH2); 3,33 (s, 2H); ,99 (s, 2H); 6,7-6,8 (m, 1H); 6,8-6,9 (m, 2H) . 3.3. Dichlorhydrate de N-[1-(1,3-benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-yl]-7-5 bromoisoquinolin-l-amine On additionne 579 mg (2,47 mmol) de N-(1,3-Benzodioxol-5-ylméthyl)pipéridin-4-ylamine et 140 mg (2,62 mmol) de chlorure d'ammonium à une solution de 500 mg (2,06 mmol) de 7-bromo-1-chloro-isoquinoline dans 15 mL de n-butanol. Le mélange est chauffé au reflux pendant 18 heures puis 140 mg (2,62 mmol) de chlorure d'ammonium sont ajoutés et le chauffage est poursuivi pendant 24 heures. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante, hydrolysé par 20 mL d'une solution d'hydroxyde de sodium IN, puis extrait par le dichlorométhane. La phase organique est lavée avec une solution de chlorure de sodium saturée, puis séchée sur sulfate de magnésium anhydre. Après filtration, elle est évaporée sous pression réduite. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie sur colonne de gel de silice (éluant: dichlorométhane/méthanol de 100/0 à 90/10 (v/v)). On obtient 138 mg de produit. LC/MS: MH+= 440 (tR = 4,80 minutes) RMN 1H (DMSO-d6, 250 MHz) 8 ppm: 1,5-1,75 (m, 2H); 1,8-2,1 (m, 4H); 2,8-2,9 . (m, 2H); 3,41 (s, 2H); 4,08 (m, 1H); 5,99 (s, 2H); 6,7-7,0 (m, 4H); 7,19 (d, J = 7,5 Hz, 20 1H); 7,6-7,75 (m, 2H); 7,89 (d, J = 7,5 Hz, 1H); 8,61 (s, 1H). Après traitement avec une solution d'acide chlorhydrique dans l'éther diéthylique, le dichlorhydrate hydraté est obtenu. PF= 224 C (M) 25 LC/MS: MH+= 440 (tR = 4,78 minutes) Tableau 1 N Rp R Sel PF ( C) LC/MS R et/ou (M+H)+; ~ R R4 R, R'p Solvats tR (minutes) N/ âO HCI 1 H â OMe (2/1) 232 508 ; ci H20 (B) tR = 6.56 (2,9/1) HCI (2/1) 293 446 ; 2 H H Br H20 (M) tR = 5.42 (3,5/1) N/ o\ HCI 3 H H Br (2/1) 224 440 ; H20 (M) tR = 4.78 (2/1) (I) Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques. Leur affinité vis-à-vis du récepteur 1 de la Melanin-Concentrating Hormone (MCH), MCH1, a été ainsi déterminée. Des essais ont consisté à mesurer l'activité in vitro des composés de l'invention sur les 5 récepteurs MCH1 de la MCH. Etudes de liaison : La mesure de l'affinité des composés de l'invention pour les récepteurs de la MCH a été réalisée par l'étude du déplacement de la liaison d'un dérivé radio-marqué de la MCH 10 aux récepteurs MCH1. Cette étude est effectuée sur des préparations membranaires de cerveau de rat et/ou souris selon le protocole décrit ci-après. En prévision des études de liaison, les cerveaux sont dilués dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 1 mM, homogénéisés à l'aide d'un 15 Polytron 3 fois 20 secondes (vitesse 25), puis subissent pendant 30 minutes une ultracentrifugation à 22 000 RPM à +4 C. Le culot est repris par le même tampon et les membranes sont aliquotées et conservées congelées à -80 C jusqu'à leur utilisation. Les membranes sont ramenées à température ambiante puis sont incubées en présence des composés à tester, et de 50 pM d'une molécule radiomarquée dérivée de la MCH, le 20 [1251]-Tyr-S36057 (8-amino-3,6-dioxyoctanoyl MCH 6-17 commercialisé par Perkin-Elmer), dans du tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) contenant du MgCl2 5 mM, du CaCl2 1 mM, de la bacitracine 140 mg/L, de la phénantroline 1 mM, et 0.2 % d'albumine bovine sérique. L'incubation est réalisée à température ambiante pendant 30 minutes, puis arrêtée par addition rapide de tampon HEPES 25 mM (pH : 7.4) glacé, supplémenté par 25 0.2 % d'albumine bovine sérique, et par filtration sur filtres en fibre de verre GF/B pré-incubés pendant 2 heures dans une solution aqueuse de polyéthylèneimine à 0.1 %. La radioactivité retenue sur les filtres est mesurée à l'aide d'un compteur à scintillation Gamma. La liaison non spécifique est déterminée en présence de 1 pM de S36057 nonradiomarqué. La liaison spécifique est obtenue par différence entre la liaison totale et la 30 liaison non spécifique. L'activité inhibitrice des composés de l'invention est exprimée par la concentration qui inhibe 50% de la liaison spécifique (CI5o)• Dans le cadre de l'invention, les CI50 des composés sont généralement inférieures à 10pM. Les composés de formule (I) présentent avantageusement des CI50 inférieures à 1 pM, 35 plus avantageusement inférieures ou égales à 100nM et encore plus avantageusement inférieures ou égales à 10 nM. A titre d'exemple, le composé selon l'exemple 3 présente une CI50 de 9 nM chez le rat et de 5 nM chez la souris. Modèle pharmacologique de prise alimentaire : L'activité d'un antagoniste du récepteur 1 de la MCH peut être contrôlée pharmacologiquement à l'aide d'un test pratiqué chez le rat (jeunes rats pesant de 80 à 150 g). Ce test consiste à induire un comportement de prise alimentaire par une injection i.c.v. (intra cérébro-ventriculaire) de MCH réalisée manuellement. L'injection i.c.v. du tampon de solubilisation du peptide (sans la MCH) dans un premier groupe témoin permet de quantifier l'importance de l'effet dû à la MCH. Un composé selon l'invention est administré par voie orale 1 ou 2 heures avant le traitement i.c.v. L'effet d'un composé selon l'invention est mesuré par la réduction qu'il peut provoquer sur la prise de nourriture, au préalable induite par l'injection i.c.v. de MCH. La spécificité d'action du produit peut être évaluée en utilisant un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY, injecté également par i.c.v. Ainsi, un produit spécifique du récepteur MCH1 n'aura aucun effet sur la prise de nourriture induite par un autre peptide orexigène comme par exemple le NPY. Les composés selon l'invention peuvent être utilisés pour la préparation de médicaments, en particulier de médicaments antagonistes du récepteur MCH1 de la MCH | L'invention concerne des dérivés de la 1-amino-isoquinoline de formule générale (I) dans laquelle, R = H, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, -C(O)-C1-5-alkyle, -CH2-C=CH, C2-4-alkylène-NRaRb, C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X =O ou SO2; R1 = aryle ou hétéroaryle éventuellement substitués ; R2 =H ou groupe C1-5-alkyle ; R4 = H, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-O-C1-3-alkyle, C1-3-alkylène-(OH), C1-3-alkylène-X-C1-3-alkyle où X = S, SO ou SO2, ou bien R4 = C1-3-alkylène-NRaRb, aryle, C1-3-alkylène-aryle, C1-3-alkylène-O-aryle, C1-3-alkylène-O-C1-3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1-3-alkylène-hétéroaryle éventuellement substitués, ou bien R4 = hétérocycle éventuellement substitué par un groupe C1-3-alkyle, -C(O)-C1-5-alkyle, -C(O)-C1-5-fluoroalkyle, C1-3-alkylène-C3-6-cycloalkyle, C1-3-alkylène-aryle, C1-3-alkylène-hétéroaryle éventuellement substitués ; R7 = H, halogène, C1-5-alkyle, C1-3-fluoroalkyle, C1-5-alcoxy, C1-3-fluoroalcoxy, C1-3-alkylène-(OH), -CN, -COOH, -C(O)O-C1-3-alkyle, -NO2, -X-C1-3-alkyle où X = S, SO ou SO2, ou bien R7 = -NRaRb, C1-3-alkylène-NRaRb, -C(O)-NRaRb, -C(O)-C1-3-alkyle, aryle, -O-aryle ou hétéroaryle éventuellement substitués ; Rp et R'p = H, C1-5-alkyle, ou bien Rp et R'p forment ensemble une liaison simple ou C1-4-alkylène;à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat. Procédé de préparation et application en thérapeutique. | 1. Composé répondant à la formule générale (I) qui suit : RP R2 R, NR, P dans laquelle, • R représente un atome d'hydrogène, un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3.6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -CH2-CECH, C2_4-alkylène-NRaRb, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente O ou SO2 ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant 10 éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), 15 C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1.3-alkylènehétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1.3-alkylène-OC1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement 20 substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -C(0)-C1.5-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1.3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-hétéroaryle; les groupes C1_3-alkylène-aryle et C1.3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement 25 substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R7 représente un atome d'hydrogène ou d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1.3-alkylène-(OH), -CN, -0O0H, -C(0)O-C1_3-alkyle, -NO2, -X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, (I). ou bien R, représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, aryle, -0-aryle ou hétéroaryle ; les groupes aryle, -0-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble une liaison simple ou un groupe C1_4-alkylène ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3.6- cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1_5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -ON, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; . Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou 20 un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 25 2. Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que : • R représente un atome d'hydrogène, un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle ; 30 • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-35 cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle,C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle ou C1_3-alkylènehétéroaryle ; les groupes aryle, C1.3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, C1_3-alkylène-OC1_3-alkylène-aryle, hétéroaryle et C1_3-alkylène-hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3alkyle, -C(0)-C1.5-alkyle, -C(0)-C1.5-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle, le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1.3-fluoroalkyle, C1_5-alcoxy, -CN, -000H, -NO2; ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, un phényle, C1.5-alcoxy, C1_3-fluoroalcoxy, C1_3-alkylène-O-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-(OH), NO2, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1.3-alkyle, C1.3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou S02 , . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, 20 -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; 25 • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, 30 ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 3. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que: • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-alkylène-C3_6-35 cycloalkyle; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étantéventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un C1.5-alkyle ; • R4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1.5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, C1.3-5 alkylène-O-C1_3-alkyle, . ou bien R4 représente un groupe C1_3-alkylène-NRaRb, aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle, hétéroaryle ; les groupes aryle, C1_3-alkylène-aryle, C1_3-alkylène-O-aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre, 10 . ou bien R4 représente un groupe hétérocycle ; ledit hétérocycle étant éventuellement substitué par un groupe C1_3-alkyle, -C(0)-C1_5-alkyle, -C(0)-C1_5-fluoroalkyle, C1_3-alkylène-C3_6-cycloalkyle, C1_3-alkylène-aryle ; le groupe C1_3-alkylènearyle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; 15 • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, un trifluorométhyle, -CN ou -NO2; ; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un méthyle, . ou bien Rp et R'p forment ensemble un groupe C1_4-alkylène ; 20 • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, C1_3-fluoroalkyle, phényle, C1_5-alcoxy, -CN, -SO2NRaRb, -X-C1_3-alkyle, C1_3-alkylène-X-C1_3-alkyle où X représente S, SO ou SO2, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, -C(0)O-C1_4-alkyle, -C(0)-C3_6-cycloalkyle, 25 . ou bien Z représente un radical oxo, ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe C1_3-alkylènedioxy ; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou 30 un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 35 4. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractériséen ce que: • R représente un atome d'hydrogène ou un groupe éthyle ; • R1 représente un aryle ou un hétéroaryle ; les groupes aryle et hétéroaryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de 5 l'autre ; • R2 représente un atome d'hydrogène ou un groupe méthyle ; • R.4 représente un atome d'hydrogène ou un groupe C1_5-alkyle, un trifluorométhyle, un méthylène-O-méthyle, . ou bien R4 représente un phényle, un pyridinyle; les groupes phényle et 10 pyridinyle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs radicaux Z identiques ou différents l'un de l'autre ; • R, représente un atome d'halogène, un méthyle, un méthoxy, -CN ou -NO2; • Rp et R'p représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène ou un méthyle ; 15 • Z représente un atome d'halogène ou un groupe C1_5-alkyle, trifluorométhyle, phényle, un méthoxy, -CN, -SO2NRaRb, . ou bien Z représente un groupe -NRaRb, C1_3-alkylène-NRaRb, -C(0)-NRaRb, -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Z représente un radical oxo, 20 . ou bien Z représente un groupe -O-C1_5-alkylène-NRaRb, . ou bien deux radicaux Z adjacents forment ensemble un groupe méthylènedioxy; • Ra et Rb représentent chacun, indépendamment de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1_3-alkyle ou -C(0)-C1_3-alkyle, . ou bien Ra et Rb forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un hétérocycle 25 éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes C1_3-alkyle ou oxo ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvat, ainsi que ses énantiomères, diastéréoisomères et leurs mélanges. 5. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 30 1 à 4, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule générale (Ill) :CI R4 (III) dans laquelle R4 et R7 sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1, avec un composé de formule générale (Il) : R,H~ p (II) dans laquelle R, R,, R2, Rp et Rp' sont tels que définis dans la formule générale (I) selon la 1. 6. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une 10 quelconque des 1 à 4, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat du composé de formule (I). 7. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un 15 composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvat de ce composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 8. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 20 4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur MCH1. 9. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 4, pour la préparation d'un médicament destiné au traitement de l'obésité, de la cellulite, 25 de l'incontinence urinaire, de troubles métaboliques et de leurs pathologies associées telles que le diabète, les troubles cardiovasculaires, le syndrome X, dans le traitement de pathologies liées au stress telles que l'anxiété et la dépression.5 | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P | C07D 217,A61K 31,A61P 25 | C07D 217/22,A61K 31/473,A61P 25/24 |
FR2895210 | A1 | HERSE DONT LES DENTS SONT FIXEES ENTRE DEUX ELEMENTS PLATS DU CHASSIS | 20,070,629 | La présente invention concerne une herse comprenant un châssis, plusieurs dents destinées à pénétrer dans le sol et des moyens pour fixer les dents sur le châssis. Les dents des herses actuelles sont généralement fixées par 5 vissage sur le châssis. Ce mode de fixation ne donne toutefois pas pleinement satisfaction. En effet, lorsque les herses ont été utilisées et manipulées sans grand ménagement pendant de longues périodes de temps, il est très difficile de remplacer leurs dents car les 10 filetages de celles-ci et des trous correspondants du châssis sont souvent détériorés. La présente invention se propose plus particulièrement de remédier à cet inconvénient et, pour ce faire, elle a pour objet une herse ayant la structure indiquée au premier paragraphe ci-dessus et 15 qui est caractérisée en ce que le châssis comprend des éléments plats disposés par paires, les éléments plats d'une même paire s'étendant horizontalement l'un au-dessus de l'autre et comprenant des orifices espacés longitudinalement et se faisant respectivement face, en ce que les dents comportent un tronçon supérieur dont la 20 forme et les dimensions en coupe transversale correspondent, au jeu de montage près, à celles des orifices se faisant face des éléments plats, et en ce que les moyens de fixation immobilisent le tronçon supérieur des dents dans lesdits orifices se faisant face. Comme les dents ne sont pas fixées par vissage sur le châssis, 25 les risques pour qu'elles soient très difficiles à remplacer par suite d'une détérioration de leur filetage et du filetage correspondant du châssis sont maintenant éliminés. Les opérations de démontage des dents peuvent donc maintenant être réalisées plus facilement, même après une durée d'utilisation 30 et de manipulation très longue. Les opérations de montage des dents peuvent également être réalisées plus facilement qu'actuellement. De préférence, les moyens de fixation comprennent un manchon dont la longueur correspond, au jeu de montage près, à la distance 35 entre les éléments plats d'une même paire, le manchon comportant au moins une série de deux trous diamétralement opposés et entourant le tronçon supérieur d'une dent sur au moins une partie de sa longueur, 2 ainsi qu'une broche retenue dans les trous du manchon et dans un perçage ménagé dans le tronçon supérieur de la dent. La fixation d'une dent sur le châssis peut être réalisée sans outil. Il suffit en effet d'insérer le manchon entre les éléments plats d'une même paire, de façon que son axe passe approximativement par le centre des deux orifices au niveau desquels la dent doit être fixée, d'insérer le tronçon supérieur de la dent d'abord dans l'orifice de l'élément plat inférieur, puis dans le manchon et enfin dans l'orifice de l'élément plat supérieur, d'aligner ensuite le perçage ménagé dans le tronçon supérieur de la dent avec les trous diamétralement opposés du manchon, et d'insérer enfin une broche à la fois dans les trous du manchon et dans le perçage du tronçon supérieur de la dent. Un dispositif de retenue tel qu'une goupille peut 15 avantageusement être utilisé pour empêcher un retrait intempestif de la broche. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les orifices des éléments plats et la section du tronçon supérieur des dents sont carrés. 20 Il est dans ce cas impossible que les dents puissent tourner dans les orifices des éléments plats et viennent dans une mauvaise position de travail. De manière avantageuse, le tronçon supérieur des dents peut comporter au moins un deuxième perçage décalé longitudinalement par 25 rapport au premier perçage. Grâce à leur deuxième perçage, les dents peuvent être réglées en hauteur par rapport au châssis, ce qui permet de compenser leur usure ou de réduire les risques de vrillage des éléments horizontaux du châssis. 30 La présente invention a également pour objet une dent de herse comportant un tronçon supérieur ayant la structure présentée ci-dessus et ci-après. Un mode d'exécution de la présente invention sera décrit ci-après à titre d'exemple nullement limitatif en référence aux dessins 35 annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective schématique et partielle d'une herse conforme à l'invention ; 3 - la figure 2 est une vue à échelle agrandie de l'un des coins de la herse visible sur la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2 ; et - la figure 4 est une vue éclatée montrant le coin de la herse visible sur la figure 2, ainsi que la dent correspondante et les moyens de fixation de celle-ci. La herse qui est représentée sur la figure 1 est destinée à travailler le sol d'une manière bien connue en soi. Elle comprend un châssis 1 constitué par des éléments plats longitudinaux 2 disposés verticalement et ayant une configuration en zigzag, ainsi que des éléments plats transversaux 3 fixés à plat, de préférence par soudage, contre les côtés supérieur et inférieur des éléments plats 2. Les éléments 3 sont regroupés par paires disposées parallèlement entre elles et dans chacune desquelles ils s'étendent horizontalement l'un au-dessus de l'autre. Les éléments 3 d'une même paire comprennent des orifices identiques 4 espacés longitudinalement et se faisant face deux à 20 deux. Dans l'exemple représenté, les orifices 4 ont une section carrée. Il va de soi cependant qu'ils pourraient avoir une toute autre section, pourvu que celle-ci ne soit pas complètement circulaire pour la raison qui sera précisée ci-après. 25 On remarquera ici que les orifices 4 sont réalisés de façon que deux de leurs angles opposés soient situés sur une droite perpendiculaire aux côtés longitudinaux des éléments 3. Cette disposition est en effet choisie pour améliorer la qualité du travail réalisé par la herse. 30 Pour travailler le sol, la herse comprend des dents 5 dont le tronçon inférieur se termine par une pointe destinée à pénétrer dans le sol et dont le tronçon supérieur possède en coupe transversale une forme et des dimensions qui correspondent, au jeu de montage près, à celles des orifices 4. Ainsi, le tronçon supérieur des dents 35 5 peut être enfilé aisément dans deux orifices 4 qui se font face, tout en ne pouvant se déplacer parallèlement aux éléments plats 3 correspondants. 4 On précisera ici que la section des orifices 4 ne doit pas être complètement circulaire pour éviter que les dents puissent se déplacer en rotation et viennent dans de mauvaises positions de travail. On notera que le tronçon supérieur et une partie du tronçon inférieur des dents 5 ont de préférence une section constante afin d'améliorer la résistance aux efforts de travail par la suppression des zones de section réduite existant sur les dents conventionnelles. Par ailleurs, le tronçon supérieur des dents comporte deux perçages 6 situés l'un au-dessus de l'autre et dont les axes sont perpendiculaires à deux de leurs faces opposées. Grâce à leurs deux perçages 6, les dents peuvent être fixées dans des positions différentes par rapport au châssis 1, ce qui permet de compenser leur usure et réduit les risques de vrillage des éléments plats 3 lorsque la herse est utilisée dans un terrain caillouteux ou qu'elle percute un obstacle. La herse comprend en outre des manchons 7 dont la longueur correspond, au jeu de montage près, à la distance séparant les 20 éléments 3 d'une même paire. Les manchons 7 comportent deux trous 8 diamétralement opposés et entourent le tronçon supérieur des dents 5 sur pratiquement toute sa longueur. Bien entendu, les manchons 7 pourraient comporter au moins une 25 série supplémentaire de trous diamétralement opposés, ces autres trous étant décalés axialement par rapport aux trous 8 précédents. Des broches 9 comportant une tête saillante 10 à l'une de leurs extrémités et un trou diamétral 11 à leur autre extrémité sont enfilées dans les trous 8 des manchons et dans le perçage supérieur 30 6 des dents, comme le montre clairement la figure :3. Grâce à ces broches, les dents sont fixées sur le châssis de manière sûre, sans qu'un outil soit nécessaire. Pour éviter que les broches se perdent pendant l'utilisation de la herse, une goupille (non représentée) reliée à leur tête 10 35 par un élément de liaison tel qu'un câble 12 peut avantageusement être insérée dans leur trou diamétral 11. Bien que les opérations à réaliser pour fixer une dent 5 sur le châssis 1 soient évidentes pour l'homme de métier, elles seront maintenant décrites succinctement. Tout d'abord, on insère un manchon 7 entre deux éléments plats 5 3 superposés, de façon à l'aligner avec deux orifices 4 se faisant face. On introduit ensuite le tronçon supérieur d'une dent 5 dans l'orifice 4 de l'élément plat inférieur 3, puis dans le manchon 7 et enfin dans l'orifice 4 de l'élément plat supérieur 3. 10 On aligne ensuite l'un des perçages 6 avec les trous 8 du manchon 7, puis l'on introduit la broche 9 dans le perçage 6 et les trous 8 ainsi alignés. Il suffit maintenant d'insérer une goupille dans le trou 11 de la broche 9 afin d'éviter que celle-ci sorte accidentellement de la 15 dent et du manchon. L'enlèvement de la dent est bien entendu réalisable en effectuant en sens inverse les opérations précédentes. Pour être complet, on précisera que les dents 5 peuvent être totalement rectilignes ou être coudées au voisinage de la pointe de 20 travail | La herse selon l'invention est du type comprenant un châssis (1), plusieurs dents (5) destinées à pénétrer dans le sol et des moyens pour fixer les dents sur le châssis. Le châssis (1) comprend des éléments plats (3) disposés par paires, les éléments plats d'une même paire s'étendant horizontalement l'un au-dessus de l'autre et comprenant des orifices (4) espacés longitudinalement et se faisant respectivement face. Les dents (5) comportent un tronçon supérieur dont la forme et les dimensions en coupe transversale correspondent, au jeu de montage près, à celles des orifices se faisant face des éléments plats. Quant aux moyens de fixation, ils immobilisent le tronçon supérieur des dents dans lesdits orifices se faisant face. | 1. Herse comprenant un châssis, plusieurs dents destinées à pénétrer dans le sol et des moyens pour fixer les dents sur le châssis, caractérisée en ce que le châssis (1) comprend des éléments plats (3) disposés par paires, les éléments plats d'une même paire s'étendant horizontalement l'un au-dessus de l'autre et comprenant des orifices (4) espacés longitudinalement et se faisant respectivement face, en ce que les dents (5) comportent un tronçon supérieur dont la forme et les dimensions en coupe transversale correspondent, au jeu de montage près, à celles des orifices se faisant face des éléments plats, et en ce que les moyens de fixation immobilisent le tronçon supérieur des dents dans lesdits orifices se faisant face. 2. Herse selon la 1, caractérisée en ce que les moyens de fixation comprennent un manchon (7) dont la longueur correspond, au jeu de montage près, à la distance entre les éléments plats (3) d'une même paire, le manchon comportant au moins une série de deux trous (8) diamétralement opposés et entourant le tronçon supérieur d'une dent (15) sur au moins une partie de sa longueur, ainsi qu'une broche (9) retenue dans les trous du manchon et dans un perçage (6) ménagé dans le tronçon supérieur de la dent. 3. Herse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les orifices (4) des éléments plats (3) et la section du tronçon 25 supérieur des dents (5) sont carrés. 4. Herse selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le tronçon supérieur des dents (5) comporte au moins un deuxième perçage (6) décalé longitudinalement par rapport au premier perçage. 5. Dent pour herse selon l'une quelconque des 1 30 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un tronçon supérieur comportant au moins un perçage (6) et dont la forme et les dimensions en coupe transversale correspondent, au jeu de montage près, à celles des orifices se faisant face des éléments plats du châssis. | A | A01 | A01B | A01B 23 | A01B 23/02 |
FR2896799 | A1 | DERIVES DE SULFONAMIDES, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE | 20,070,803 | La présente invention a pour objet des dérivés de sulfonamides, leur procédé de préparation et leur utilisation en thérapeutique. 10 Les orexines A et B (ou hypocrétines 1 et 2) sont des neuropeptides hypothalamiques de 33 et de 28 acides aminés respectivement, récemment identifiés comme les ligands endogènes de deux récepteurs à sept domaines transmembranaires, nommés récepteurs orexine 1 et orexine 2 (Sakurai T., Cell, 15 Vol 92, 573-585, 1998 ; De Lecea L., Proc. Natl. Acad. Sci., Vol. 95, 322-327, 1998). Le récepteur d'orexine 2 a la propriété de reconnaître les deux formes d'orexine A et B de façon équivalente. Par contre, le récepteur orexine 1, qui présente 64% 20 d'homologie avec le récepteur orexine 2, est plus sélectif et lie dix fois mieux l'orexine A que l'orexine B (Sakurai T., Cell, Vol 92, 573-585, 1998). Via ces récepteurs, les orexines controlent diverses fonctions centrales et périphériques, notamment la prise de nourriture et de boisson, certaines fonctions endocrines cardiovasculaires et le cycle d'éveil/sommeil (Sakurai T., Regulatory 25 Peptides, Vol 85, 25-30, 1999). II a maintenant été trouvé que certains dérivés de sulfonamides présentent une grande affinité vis-à-vis des récepteurs de l'orexine 2 et sont de puissants antagonistes de ces récepteurs. 30 Ainsi, la présente invention a pour objet des composés répondant à la formule générale (I) R R' OH O // Ar- TùAr2 NùS- Ara O (I) dans laquelle ^ R représente: - un atome d'hydrogène ; - un (C1-C4) alkyle; R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : . hydroxyle, . halogène, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe -NH(COO)Ra, dans lequel Ra représente un (C1-C4) alkyle; . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un (C1-C4) alkyle , un groupe aryle, ledit groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy, un acide carboxylique; . un groupe ùNRCRd, dans lequel R, et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome d'azote qui les relie un héterocyclyle; . un groupe ammonium ùNRfRgRh, dans lequel Rf, Rg et Rh représentent un (C1-C4) alkyle; . un groupe héterocyclyle; . un groupe COORe, dans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (C,-C4) alkyle; . un groupe CONRCRd; un COOH; un COO(C,-C4)alkyle ou un CONRdRd ; • Ar, représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un cyano, un (C1-C4) alkyle, un fluoro(C,-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; • T représente - un groupe û(CH2)nû avec n =1 ou 2 ; -un groupe: C ùOH /H ^ Are représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy, un fluoro(C,-C4) alkyle, un fluoro(C,-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy, un fluoro(C,-C4) alkyle, un fluoro(C,-C4) alcoxy ; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisomères ou de leurs mélanges. 330 Parmi les composés objets de l'invention, on peut citer un deuxième groupe de composés de formule générale (I), dans laquelle : ^ R représente: - un atome d'hydrogène ; un (C1-C4) alkyle; ^ R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : . hydroxyle, . halogène, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes ; choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe -NH(COO)Ra, dans lequel Ra représente un (C1-C4) alkyle . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un groupe aryle, ledit groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy, un acide carboxylique; . un groupe ûNRCRd, dans lequel Rd et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome d'azote qui les relie un héterocyclyle; . un groupe ammonium ûNRfR9Rh, dans lequel Rf, Rg et Rh représentent un (C1-C4) alkyle; . un groupe héterocyclyle; . un groupe COORe dans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (C1-C4) alkyle; . un groupe CONR,Rd; - un COO(C,-C4)alkyle; un CONRdRd; • Ar, représente - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le pyrimidinyle, ledit groupe hétérocylycle étant éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ T représente - un groupe ûCH2- ; ^ Are représente - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le furanyle, éventuellement substitué par un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. Parmi les composés objets de l'invention, on peut citer un troisième groupe de composés de formule générale (I), dans laquelle ^ R représente: - un atome d'hydrogène ; - un (C1-C4) alkyle; ^ R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : . hydroxyle, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un groupe aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupe acide carboxylique; . un groupe ûNR,Rd, dans lequel Rd et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome d'azote qui les relie un héterocyclyle; 5 . un groupe héterocyclyle; . un groupe COORe, dans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (C1-C4) alkyle; . un groupe CONRcRd; ; - un COO(C1-C4)alkyle; un CONRCRd; ^ Ar, représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle, ledit groupe pyridinyle étant éventuellement substitué par un (C1-C4) alkyle ; • T représente - un groupe ùCH2 • Ar2 représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ara représente un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; -un groupe pyridinyle ou furanyle, lesdits groupes étant éventuellement substitués par un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisoméres ou de leurs mélanges. Lorsque Ar2 est un groupe phényle éventuellement substitué, les liaisons T-Ar2 d'une part et Ar2-N d'autre part sont en position ortho. Autrement dit, l'atome d'azote et le substituant T sont sur deux atomes de carbone adjacents. Dans le cadre de l'invention, on entend par : - un (C1-C4) alkyle : un groupe aliphatique saturé, linéaire ou ramifié comprenant de 1 à 4 atomes de carbone, tel que le méthyle, l'éthyle, le propyle, l'isopropyle, le butyle, l'isobutyle, le sec-butyle, le tert-butyle ; - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué : un groupe alkyle tel que défini ci-dessus dans lequel un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un substituant ; lorsque plusieurs atomes d'hydrogène sont remplacés par des fluors, un perfluoroalkyle tel que ûCF3 ou C2F5 ; - un (C1-C4) alcoxy : un radical (C,-C4)alkyl-O- où le groupe (C1-C4) alkyle est tel que défini précédemment, par exemple le méthoxy, l'éthoxy, le propoxy, l'isopropoxy, le butoxy, l'isobutoxy, le sec-butoxy, le tert-butoxy ; - un atome d'halogène : un atome de fluor, un atome de chlore, un atome de brome ou un atome d'iode ; - un groupe aryle : un groupe aromatique monocyclique ou bicyclique comprenant entre 6 et 10 atomes de carbone, par exemple le phényle, le naphtyle. Le groupe aryle peut éventuellement être substitué par 1, 2, 3 ou 4 substituants ; - un groupe hétérocyclyle : un groupe monocyclique saturé, insaturé ou aromatique comprenant entre 4 et 7 atomes et comprenant de 1 à 2 hétéroatomes choisis parmi l'azote, l'oxygène ou le soufre. A titre d'exemple on peut citer l'azétidine, le pipéridinyle, le pyrrolidinyle, l'imidazolyle, le pyridinyle, le thiazolyle, le thiényle, le pyrimidinyle ; le furanyle ; la morpholine. Les composés de formule générale (I) peuvent comporter un ou plusieurs carbones asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. De par leur structure, les composés de formule générale (I) peuvent également exister sous forme de rotamères. Dans le cadre de l'invention, on entend par rotamères des composés qui ont des formules dévéloppées identiques mais des conformations spatiales figées différentes. Ces différences dans les conformations spatiales figées de ces composés peuvent leur conférer des propriétés physicochimiques différentes et, même dans certains cas, des activités biologiques différentes. Les composés de formule générale (I) peuvent encore exister sous forme d'atropoisomères. Les atropoisomères sont des composés de formules développées identiques, mais qui présentent une configuration spatiale particulière, résultant d'une rotation restreinte autour d'une liaison simple, due à un encombrement stérique important de part et d'autre de cette liaison simple. L'atropioisomérie est indépendante de la présence d'éléments stéréogènes, tel qu'un carbone asymétrique. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels sont avantageusement préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou la séparation des composés de formule générale (I) font également partie de l'invention. Les composés de formule générale (I) peuvent, en outre, se trouver sous forme d'hydrates ou de solvats, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvats font également partie de l'invention. La présente invention a également pour objet le procédé de préparation des composés de formule générale (I). Ainsi, les composés de formule générale (I) peuvent être préparés par le procédé illustré dans le schéma 1. Selon ce shéma, les composés de formule (I), peuvent être obtenus par condensation en milieu basique d'un époxyde de formule(X) sur les composés de formule(ll). Schéma 1 O R'/ OH R O (X) /i ArtùTùAreùNHùSùAr3 Art TùAreùNùSùAr 3 (H) O base O (I) La base utilisée peut être un phosphazene, on peut citer à titre d'exemple la 1-[N-30 (tert-butyl)-P,P-dipyrrolidin-1-ylphosphorimidoyl]pyrrolidine; Cette réaction est une adaptation du procédé décrit par KARAT.L.D. et coll J.Appl.Chem.USSR;EN;65;6.2;1992;1130-1133. R R' Les composés de formule (II) sont obtenus au préalable selon le schéma 2, par la sulfonylation du composé de formule (III) avec des chlorures de sulfonyle de formule (V) en présence d'une base choisie parmi les amines tertiaires telle que la pyridine selon le procédé décrit par Stauffer et al., Bioorg. Med. Chem., 2000, EN 8, 6, 1293- 1316. Comme amines tertiaires on peut également utiliser la triéthylamine ou la diisopropyléthylamine ou dans certains cas, un mélange d'amines tertiaires. Lorsque les composés de formule (II) sont obtenus par réaction des composés de formule (IIIf) avec les chlorures de sulfonyle de formule (V), la fonction cétone du composé obtenu est ensuite réduite, selon des méthodes connues de l'homme du métier, pour conduire aux composés de formule (II). Les composés de formule (V) sont commerciaux ou peuvent être obtenus par adaptation des procédés décrits, par exemple, par A. J. Prinsen et aI, Recl. Trav. Chim. Pays-Bas 1965, EN 84, 24. Dans les composés de formule (III) et (V), Ar,, Are, Ara, et T sont tels que définis dans la formule (I). Schéma 2 20 T ' = T ou CO o base I I Arp T --Ar2 ùVH2 Ari -1- -Ar2 ùN H ùS -Ar 3 Cl ùSO2ùAr3 0 (III) (V) (II) (IIIa) : T = ùCH 2 H (IIIb):T= ùOH (IIIf):T'= >ù0 (IIIg) : T = -(CH2)2- 25 Les composés de formule (IIIg), (IIIb) et (IIIf) sont préparés selon les schémas 3 à 5. Selon le schéma 3, les dérivés 2-nitro benzaldéhydes de formule (VI) réagissent avec des composés organométalliques de formule (VII) dans laquelle M représente un groupe MgBr, MgI, Znl ou Li pour conduire aux composés de formule (VIII). La 30 fonction nitro des composés de formule (VIII) est ensuite réduite par hydrogénation,15 par exemple, sous l'action d'étain métallique et d'acide chlorhydrique concentré dans l'éthanol, pour donner les composés de formule (IIIb). Les dérivés de formule (IIIb) sont réduits par l'action d'hydrures, par exemple, par un mélange de triéthylsilane et d'acide trifluoroacétique dans le dichlorométhane pour aboutir aux dérivés de formule (IIIa). Les composés organométalliques de formule (VII) sont commerciaux, ou formés selon les procédés classiques décrits dans la littérature. Les nitrobenzaldéhydes de formule (VI) sont commerciaux ou peuvent être préparés, par exemple, selon une adaptation du procédé décrit par J. Kenneth Horner et al., J. Med. Chem., 1968, 11; 5; 946. Schéma 3 Ar,ù M (VII) /Ar2\ CHO NO2 (VI) OH Are / NO2 Ar, (VIII) OH -Ar,~~Ar27NH2 H (IIIa)Ar, Are NH2 (IIIb) D'autres possibilités pour synthétiser les composés de formules générales (IIIb) et (IIIf) sont présentées dans le schéma 4.25 Schéma 4 PhBCl2 , NEt3 / Artù CHO (XIII) O OH Areù NH2 acide de Lewis /NH2 H- NH2 (IX) Arp ù CN Ar, Are Arp Ar2 (XII) (IIIf) (1111)) A 1) ArtùM (VII) 2) H+ NHz Ar2~CN ou (XI) Selon le schéma 4, les anilines de formule (IX) sont condensées avec des benzonitriles de formule (XII), en présence d'acide de Lewis comme par exemple le trichlorure de bore avec le trichlorure d'aluminium ou avec le trichlorure de gallium pour donner les composés de formule (IIIf), selon le procédé décrit par T. Sugasawa et al J.A.C.S.1978; 100; 4842. Les composés de formule (II1f) peuvent être également obtenus par condensation d'aminobenzonitriles (XI) avec les dérivés organométalliques (VII) suivie d'une hydrolyse acide, selon le procédé décrit par R. Fryer et al., J. Heterocycl. Chem, 1991, EN 28; 7, 1661 ou à partir de l'intermédiaire (XIV) selon une adaptation du procédé décrit par D. Lednicer, J. Heterocyclic. Chem, 1971; 903. La fonction carbonyle des composés (II1f) peut être réduite par l'action d'un hydrure, par exemple le borohydrure de sodium dans l'éthanol, pour conduire aux composés de formule (IIIb). Une autre méthode de préparation des composés de formule (IIIb) consiste à condenser des anilines de formule (IX) sur des dérivés benzaldéhydes de formule (XIII) en présence de phényl-dichloro-borane et de triéthylamine selon le procédé décrit par T. Toyoda et al., Tet. Lett, 1980, 21, 173. (XIV) II est à noter que les composés de formule (II1f) sous l'action de triéthylsilane et d'acide trifluoroacétique par exemple, peuvent conduire aux composés de formule (IIIa). Une autre possibilité pour synthétiser les composés de formules générales (IIIg), dans lequel Ar, représente un héteroaryle, est présentée dans le schéma 5. Schéma 5 Arp CH2CI Art NO2 (XVIII) ArrAr2 NO2 (XVII) Base (XIX) Y Ar~ArùNH 2 (IIIg) Les nitrophényles de formule (XVII) sont condensés sur des chloro méthyl hétérocyclyles aromatiques de formule (XVIII) en présence d'une base, par exemple le tert-butylate de potassium, pour conduire aux dérivés (XIX) selon le procédé décrit 15 par Florio.S et al., Eur.J.Org.Chem.2004, 2118, qui sont réduit par exemple par l'action de l'étain métallique en présence d'acide chlorhydrique 12M, pour conduire aux dérivés de formule (IIIg) . Les composés de formule (IIIg) sont préparés selon le schéma 6. Les 20 nitrobenzaldéhydes (VI), par condensation avec les dérivés (XV) selon une réaction de wittig conduisent aux composés (XVI). Ces dérivés sont réduits par exemple par hydrogénation catalytique au palladium pour donner les composés de formule (IIIg). H210 Schéma 6 + Ar1CH2(Ph)3 Cl (XV) OHCùAr2 NO2 Ar~Ar2 NO2 1 (VI) (XVI) H2 Ar1CH2CH2Ar2-NH2 (IIIg) Dans tous les schémas et pour tous les composés de formules (II) à (XIX), les significations de Art, T, Ar2, Ara, R1 sont telles que définies pour les composés de formule générale (I). Dans les schémas 1 à 6 les composés de départ et les réactifs, lorsque leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce ou décrits dans la littérature, ou bien peuvent être préparés par des méthodes qui y sont décrites ou qui sont connues de l'homme du métier. Lorsqu'un composé comporte une fonction réactive, par exemple un groupe hydroxyle, elle peut nécessiter une protection préalable avant réaction. L'homme du métier pourra déterminer la nécessité d'une protection préalable. Les composés de formule (II) à (XIX) sont utiles en tant qu'intermédiaires de synthèse pour la préparation des composés de formule générale (I) et font partie intégrante de la présente invention. Les exemples suivants décrivent la préparation des composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer l'invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux donnés dans le tableau. Les micro-analyses élémentaires, les spectres de masse, et les spectres RMN confirment les structures des composés obtenus. Les conditions d'analyse par chromatographie liquide couplée à une spectrométrie de masse LC/MS sont les suivantes: • pour la partie chromatographie liquide : Colonne symetry C18 (2,1x 50mm) 3-5pm. Eluant A = H2O +0,005% de TFA, pH = 3,14; Eluant B = CH3CN +0,005% de TFA, avec un gradient de 100% de A à 90% de B en 10 minutes, puis 5 minutes à 90% de B • pour la partie spectrométrie de masse : mode d'ionisation électrospray positif. Lorsque le spectre de RMN'H met en évidence des rotamères, seule l'interprétation correspondant au rotamère majoritaire est décrite. Exemple 1 : N-[2-(2,6-Difluoro-benzyl)-6-methoxy-phenyl]-N-(2,3-dihydroxy-propyl)-3, 4-dimethoxy-benzenesulfonamide (composé n 1) A 224 mg de N-[2-(2,6-difluoro-benzyl)-6-methoxy-phenyl]-3, 4-dimethoxybenzenesulfonamide, 234 mg de 1-[N-(tert-butyl)-P,P-dipyrrolidin-1- ylphosphorimidoyl]pyrrolidine en solution dans 5 ml de tétrahydrofurane est additionné 74mg d'oxiran-2-ylméthanol. Aprés 72 heures à temperature ambiante, le milieu est directement chromatographié sur une colonne de gel de silice en éluant avec un mélange eau + 0.05% d'acide trifluoroacétique /acétonitrile + 0.05% d'acide trifluoroacétique pour obtenir 102 mg de produit attendu. RMN 'H 8 en ppm (DMSO d6): 3.20 (3H, 2-OMe ), 3.41 (2H, 14- H2), 3.80 (1H, 13-H) , 3.72 (3H, 17-OMe ), 3,84/3.03 (2H, 12-H2), 3.86 (3H, 18-OMe ), 4.50/4.39 (2H, 7-H2), 4.60 (1H, 14-OH), 4.62 (1H, 13-OH), 6.16 (1H, 5-H), 6.81 (1H, 3-H), 7.03 (1H, 16-H), 7.14 (2H, 10/10"-H), 7.14 (1H, 19-H), 7.15 (1H, 4-H), 7.25 (1H, 20-H), 7.42 (1H, 11-H). OH 19 18 O 14 OH 20 13 O~ 12\NS\ 15 16 17 0 O 9_ 7 _1 O Dans le tableau suivant: - MW représente le pic de masse du produit ionisé - Le temps de rétention est exprimé en minutes - n.d. signifie non déterminé . - Me représente un groupe méthyle - (R) et (S) représente indique l'asymétrie du carbone Tableau I N Nature et position des substituants MW/ compo temps de sé rétention R sur Ar, sur R' sur Ar3 Ar2 2 H 2,6-diF H CH2-OCH3 3,4-diOMe 538 / 1.79 3 H 2,6-diF H ?H2 3,4-diOMe 593 / 1.39 o 4 H 2,6-diF H COOCH3 (R) 3,4-diOMe 552 / 1.79 5 H 2,6-diF H COOCH3 (S) 3,4-diOMe 552 / 1.78 6 H 2,6-diF H CH3 CH3 3,4-diOMe 623 / 1.93 CHZ~NO CH3 H 7 H 2,6-diF H CH3 3,4-diOMe 508 / 1.58 8 CH3 2,6-diF H CH3 3,4-diOMe 522 / 1.86 9 H 2,6-diF H C(0)NH2 3,4-diOMe 537 / 1.59 10 H 2,6-diF H CF3 3,4-diOMe 562 / 1.97 N Nature et position des substituants Me compo temps de sé rétention R sur Ar, sur R' sur Ara Ar2 11 H 2,6-diF H OH2\N 3,4-diOMe 669 / 2.02 HOOC 12 CH3 2,6-diF H COOCH3 3,4-diOMe 566 / 1.82 13 H 2,6-diF H CH2N CH3 3,4-diOMe 565 / 1.47 HC+CH3 3 14* H 2,6-diF H CHNH2 3,4-diOMe 523 / 1.45 15 CH3 2,6-diF H COOH 3,4diOMe 552 / 1.67 16 H 2,6-diF H COOH (R) 3,4-diOMe 538 / 1.63 17 H 2,6-diF H COOH (S) 3,4-diOMe 536 / 1.33 * sel d'acide trifluoroacétique Les composés de l'invention ont fait l'objet d'études pharmacologiques qui ont montré leur intérêt comme substances actives en thérapeutique. 5 Ils ont en particulier été testés quant à leurs effets. Plus particulièrement, l'affinité des composés de l'invention pour les récepteurs 2 de l'orexine a été déterminée dans un test de liaison in vitro selon la technique décrite ci-dessous. Cette méthode consiste 10 à étudier le déplacement de l'orexine A radioiodée fixée aux récepteurs de l'orexine 2 humains exprimés dans des cellules CHO. Le test s'effectue sur membranes dans un tampon d'incubation Hépès 50 mM, MgCl2 1 mM, CaCl2 25 mM, NaN3 0,025 %, le sérum albumine bovin (BSA) 1 % et 100 pM de ligand pendant 30 minutes à 25 C. La réaction est arrêtée par filtration et lavage sur filtre Wathman GF/C. La liaison non 15 spécifique est mesurée en présence de 10-6M d'orexine B humaine. Les CI50 (concentration inhibitrice de 50% de la liaison de l'orexine A radioiodée à ses récepteurs) sont faibles, inférieures à 300 nM, en particulier inférieures à 100 nM et plus particulièrement inférieures à 30 nM. Le tableau suivant illustre l'affinité de quelques composés selon l'invention pour le récepteur de l'orexine N composé CI50 OX 2 (nM) 7 37 11 15 Les résultats biologiques montrent que les composés selon l'invention sont bien des antagonistes des récepteurs orexine 2. Ainsi, les composés de la présente invention, en tant qu'antagonistes des 10 récepteurs orexine 2, peuvent être utilisés dans la prophylaxie et le traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié à ces récepteurs. Les composés de l'invention peuvent être utilisés pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement de toutes maladies impliquant 15 un dysfonctionnement lié au récepteur orexine 2, et plus particulièrement dans la prophylaxie ou le traitement des pathologies dans lesquelles un antagoniste de récepteur orexine 2 apporte un bénéfice thérapeutique. De telles pathologies sont par exemple l'obésité, les perturbations de l'appétit ou du goût dont la cachexie, l'anorexie, la boulimie (Smart et al., Eur. J. Pharmacol., 2002, 440, 2-3, 199-212), le 20 diabète (Ouedraogo et al., Diabetes, 2002, 52, 111-117), les syndromes métaboliques (Sakurai, Curr. Opin. Nutr. Metab. Care, 2003, 6, 353-360), les vomissements et la nausée (US 6, 506, 774), la dépression et l'anxiété (Salomon et al., Biol. Psychiatry, 2003, 54, 96-104 ; Jaszberenyi et al., J. Neuroendocrinol., 2000, 12, 1174-1178), les addictions (Georgescu et al., J. Neurosci., 2003, 23, 8, 25 3106-3111 ; Kane et al., Endocrinology, 2000, 141, 10, 3623-3629), les troubles de l'humeur et du comportement, la schizophrénie ( Nishino et al., Psychiatry Res., 2002, 110, 1-7), les troubles du sommeil (Sakurai, Neuroreport, 2002, 13, 8, 987- 995), la maladie des jambes sans repos (Allen et al., Neurology, 2002, 59, 4, 639-641), les troubles de l'apprentissage de la mémoire (van den Pol et al., 2002, J. 30 Physiol., 541(1), 169-185 ; Jaeger et al., Peptides, 2003, 23, 1683-1688 ; Telegdy et Adamik, Regul. Pept., 2002, 104, 105-110), les dysfonctions sexuelles et psychosexuelles (Gulia et al., Neuroscience, 2003, 116, 921-923), la douleur, la douleur viscérale ou neuropathique, l'hyperalgésie, l'allodynie (US 6,506,774 ;5 Suyama et al., ln vivo, 2004, 18, 2, 119-123), les troubles digestifs (Takakashi et al., Biochem. Biophy. Res. Comm ., 1999, 254, 623-627 ; Matsuo et al., Eur. J. Pharmacol., 2002, 105-109), le syndrome des intestins irrités (US 6,506,774), la dégénérescence neuronale (van den Pol, Neuron, 2000, 27, 415-418), les attaques ischémiques ou hémorrhagiques (Irving et al., Neurosci. Lett., 2002, 324, 53-56), la maladie de Cushing, le syndrome de Guillain-Barré (Kanbayashi et al., Psychiatry Clin. Neurosci., 2002, 56, 3, 273-274), la dystrophie myotonique (Martinez-Rodriguez et al., Sleep, 2003, 26, 3, 287-290), l'incontinence urinaire (Blackstone et al., AGS Annual Meeting, poster P491,2002), l'hyperthyroïdie (Malendowicz et al., Biomed. Res., 2001, 22, 5, 229-233), les troubles de la fonction hypophysaire (Voisin et al., Cell. Mol. Life Sci., 2003, 60, 72-78), l'hypertension ou l'hypotension (Samson et al, Brain Res., 1999, 831, 1-2, 248-253). L'utilisation des composés selon l'invention pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter les pathologies ci-dessus mentionnées, fait partie intégrante de l'invention. L'invention a également pour objet des médicaments qui comprennent un composé de formule (I). Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans la prophylaxie ou le traitement des pathologies ci-dessus mentionnées. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions pharmaceutiques renfermant en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'un composé selon l'invention et éventuellement un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Dans les compositions pharmaceutiques de la présente invention pour l'administration orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale, le principe actif de formule (I) ci-dessus, ou son sel, solvat ou hydrate éventuel, peut être administré sous forme unitaire d'administration, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques, aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules, les chewing-gums et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse et les formes d'administration rectale ou vaginale. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, pommades ou lotions. Par exemple, lorsqu'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un excipient pharmaceutique, tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose, d'un dérivé cellulosique, ou d'autres matières. Les comprimés peuvent être réalisés par différentes techniques, compression directe, granulation sèche, granulation humide ou fusion à chaud. Afin d'obtenir l'effet prophylactique ou thérapeutique désiré, la dose de principe actif peut varier entre 0,1 mg et 200 mg par kg de poids du corps et par jour. Bien que ces dosages soient des exemples de situation moyenne, il peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont appropriés, de tels dosages appartiennent également à l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. Chaque dose unitaire peut contenir de 0,1 à 1000 mg, de préférence de 0,1 à 500 mg, de principe actif en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiques. Cette dose unitaire peut être administrée 1 à 5 fois par jour de façon à administrer un dosage journalier de 0,5 à 5000 mg, de préférence de 0,5 à 2500 mg. La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de prévention ou de traitement des pathologies ci-dessus indiquées qui comprend l'administration d'un composé selon l'invention, d'un sel pharmaceutiquement acceptable, d'un solvat ou d'un hydrate dudit composé | La présente invention a pour objet des dérivés de sulfonamides répondant à la formule générale (I) : Ar1 représente un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué ; T représente un -(CH2)n ou un groupe Ar2 représente un aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, un groupe hétérocyclyle éventuellement substitué ; Ar3 représente un aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes, ou bien un hétérocyclyle éventuellement substitué ; R représentent un hydrogène ou un (C1-C4) alkyle;R' représente un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué; un acide carboxylique, un (C1-C4) carboxylate, une carboxamide éventuellement substitué;à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat, sous forme d'énantiomères, de diastéréoisomères, de rotamères, d'atropoisomères ou de leurs mélanges.Elle concerne également le procédé de préparation ainsi que l'utilisation en thérapeutique des composés de formule (I). | Revendications 1. (I) dans laquelle ^ R représente: - un atome d'hydrogène ; - un (C1-C4) alkyle; ^ R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : . hydroxyle, . halogène, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe -NH(COO)Ra, dans lequel Ra représente un (C1-C4) alkyle; . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un (C1-C4) alkyle , un groupe aryle, ledit groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C1-C4)alkyle, un (C1-C4)alcoxy, un acide carboxylique; . un groupe ùNRCRd, dans lequel Rd et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome d'azote qui les relie un héterocyclyle; . un groupe ammonium ùNRfRgRh, dans lequel Rf, Rg et Rh représentent un (C1-C4) alkyle; . un groupe héterocyclyle; . un groupe COORe, dans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (C1-C4) alkyle; . un groupe CONRdRd; - un COOH; un COO(C,-C4)alkyle ou un CONRCRd ; Composé répondant à la formule générale (I) : R R' OH O // Ar- TùAr2ù NùS\ Ara O• Ar, représente -un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un cyano, un (C1-C4) alkyle, un fluoro(C,-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; ^ T représente - un groupe ù(CH2)nù avec n =1 ou 2 ; - un groupe : C ùOH 10 /H • Are représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy, un fluoro(C,-C4) alkyle, un 15 fluoro(C,-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; ^ Ara représente - un groupe aryle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis 20 indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy ; -un groupe hétérocyclyle, éventuellement substitué par un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, un (C1-C4) alcoxy, un fluoro(C,-C4) alkyle, un fluoro(C,-C4) alcoxy ; à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat. 25 2. Composé de formule générale (I) selon la 1, dans laquelle ^ R représente: - un atome d'hydrogène ; - un (C1-C4) alkyle; • R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : . hydroxyle, . halogène, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe -NH(COO)Ra, dans lequel Ra représente un (C1-C4) alkyle ; . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un groupe aryle, ledit groupe aryle étant éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy, un acide carboxylique; . un groupe ûNRCRd, dans lequel R, et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome d'azote qui les relie un héterocyclyle; . un groupe ammonium ûNRfRQRh, dans lequel Rf, R9 et Rh représentent un (C1-C4) alkyle; . un groupe héterocyclyle; . un groupe COORedans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (C1-C4) alkyle; . un groupe CONR,Rd; - un COO(C,-C4)alkyle; un CONRdR; ^ Ar, représente - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le pyrimidinyle, ledit groupe 35 hétérocylycle étant éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ;• T représente - un groupe ùCH2- ; • Are représente - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes 5 choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; ^ Ara représente 10 - un phényle ou un naphthyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe hétérocyclyle notamment le pyridinyle ou le furanyle, éventuellement substitué par un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; 15 à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat. 3. Composé de formule générale (I) selon l'une des 1 ou 2 dans laquelle ^ R représente: 20 - un atome d'hydrogène ; - un (C1-C4) alkyle; ^ R' représente: - un (C1-C4) alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi un groupe : 25 . hydroxyle, . (C1-C4) alcoxy, . un aryloxy, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un aryle, ledit aryl pouvant être substitué par un ou plusieurs groupes 30 choisis parmi : un atome d'halogène, un (C,-C4)alkyle, un (C,-C4)alcoxy ; . un groupe NH(CO)Rb, dans lequel Rb représente un groupe aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupe acide carboxylique; . un groupe ùNRCRd, dans lequel R, et Rd représentent indépendamment l'un de l'autre : un atome d'hydrogène, un (C1-C4) alkyle, ou forment avec l'atome 35 d'azote qui les relie un héterocyclyle; . un groupe héterocyclyle; 23. un groupe COORe, dans lequel Re peut représenter un hydrogène, un (Cl-C4) alkyle; . un groupe CONRcRd; ; - un COO(Cl-C4)alkyle; un CONRcRd; ^ Ar, représente - un groupe phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; - un groupe pyridinyle, ledit groupe pyridinyle étant éventuellement substitué par un 10 (C1-C4) alkyle ; ^ T représente - un groupe ùCH2 • Are représente - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis 15 indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle, éventuellement substitué par un atome d'halogène, un (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; • Ar3 représente 20 - un groupe phényle éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes choisis indépendamment les uns des autres parmi les groupes suivants : un atome d'halogène, un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy ; - un groupe pyridinyle ou furanyle, lesdits groupes étant éventuellement substitués par un groupe hydroxyle, (C1-C4) alkyle, (C1-C4) alcoxy; 25 à l'état de base, de sel d'addition à un acide, d'hydrate ou de solvat. 4. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'on effectue une condensation en milieu basique d'un époxyde de formule(X) sur les composés de formule(ll) O Art ùTùAr2ù NHùSùAr3 O (II) 30 (I) dans les composés de formule (I), (II) et (X) : Ar,, Are, Ar3, T, R, et R' sont tels que définis dans la formule (I). O R O (X) Art TùAreùNùS\ Ar3 base O 5. Procédé de préparation selon la 5, caractérisé en ce que l'on obtient le composé de formule (II) par la sulfonylation de composé de formule (III) avec des chlorures de sulfonyle de formule (V), en présence d'une base : T'=T=ou CO base IOI Arp ùT ùA r2 ùN YH2 Ari -T ùA r2 --NH ùS -A r3 Cl ùS02--A r3 O (III) (V) (II) (IIIa) : T = ùC H 2 H (IIIb):T'= -0 H (111f): T' = (IIIg) : T ' = -(CH2)2- dans les composés de formule (III) et (V) : Ar,, Are, Ara et T sont tels que définis dans 10 la formule (I). 6. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3, pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement de toutes maladies impliquant un dysfonctionnement lié au récepteur orexine 2. 15 7. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3 pour la préparation d'un médicament destiné à la prophylaxie ou au traitement des pathologies telles que l'obésité, les perturbations de l'appétit ou du goût dont la cachexie, l'anorexie, la boulimie, le diabète, les syndromes métaboliques, les 20 vomissements et la nausée, la dépression et l'anxiété, les addictions, les troubles de l'humeur et du comportement, la schizophrénie, les troubles du sommeil, la maladie des jambes sans repos, les troubles de l'apprentissage de la mémoire, les dysfonctions sexuelles et psychosexuelles, la douleur, la douleur viscérale ou neuropathique, l'hyperalgésie, l'allodynie, les troubles digestifs, le syndrome des intestins irrités, la 25 dégénérescence neuronale, les attaques ischémiques ou hémorrhagiques, la maladie de Cushing, le syndrome de Guillain-Barré, la dystrophie myotonique, l'incontinence urinaire, l'hyperthyroïdie, les troubles de la fonction hypophysaire, l'hypertension ou l'hypotension. 8. Médicament caractérisé en ce qu'il comprend un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 3. 9. Composition pharmaceutique contenant au moins un composé de formule (I) selon 5 l'une quelconque des 1 à 3 et éventuellement un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. | C,A | C07,A61 | C07D,A61K,A61P,C07C | C07D 295,A61K 31,A61P 1,A61P 3,A61P 9,A61P 15,A61P 25,A61P 29,C07C 311 | C07D 295/13,A61K 31/18,A61K 31/42,A61P 1/14,A61P 3/00,A61P 9/12,A61P 15/00,A61P 25/00,A61P 29/02,C07C 311/21 |
FR2888769 | A1 | PROCEDE DE TRAITEMENT DE DOUELLES DE BARRIQUES POUR UN RECYCLAGE INDUSTRIEL | 20,070,126 | La présente invention concerne un procédé de traitement de douelles de barriques usagées pour un recyclage industriel. Les exploitants de propriétés vinicoles utilisent pour de très nombreux vins des barriques dans lesquelles le vin est élevé après avoir été fermenté dans des cuves. Il existe même des fermentations des jus directement en barriques. Ces barriques sont régulièrement changées par ces exploitants. En effet, il existe un échange entre la paroi intérieure de la barrique et le vin qu'elle contient. Ces échanges confèrent au vin une partie de ses qualités organoleptiques. Le bois 10 est chargé d'arômes et de tanins qui sont transférés partiellement vers la partie liquide. On comprend donc que les qualités du bois contribuent fortement aux qualités finales du vin. Le vin issu des barriques est ensuite embouteillé. Les barriques sont quasiment toujours réalisées à partir de bois de chêne de très haute qualité, sans défaut tels que des noeuds, des trous, des fentes. Ce bois est débité en lames rectilignes, dans le sens du fil du bois, dites merrains. Ces merrains sont ensuite profilés sur les bords pour permettre un assemblage bord à bord suivant une forme de barrique. Le montage de la barrique est obtenu par un assemblage de merrains choisis pour former un périmètre donné, chaque merrain ayant des dimensions propres, avec une largeur minimale variable et une longueur fixe. 2888769 2 Une fois les merrains assemblés par une de leurs extrémités, il est prévu un premier cerclage métallique de maintien. Cet assemblage ainsi prémonté est chauffé, ce qui permet de courber les merrains sur leur longueur pour rendre leurs bords jointifs jusqu'à l'autre extrémité. Des cercles métalliques mis en place assurent le bridage de ces douelles en position, à différentes hauteurs de sorte à permettre une mise en pression des douelles les unes contre les autres pour assurer l'étanchéité sans autres éléments spécifiques et sans colle de quelque sorte que ce soit. Ces cercles permettent aussi de contraindre ces douelles une fois que la barrique sera emplie de vin. L'intérieur de la barrique subit, dès la fabrication, une chauffe plus ou moins prononcée des parois intérieures de sorte à transformer certains arômes et à obtenir certaines qualités gustatives, ceci en fonction du vin auquel elles sont destinées. Cette chauffe reste superficielle et ne dégrade aucunement les propriétés mécaniques de chaque douelle prise isolément. En fonction des besoins et des goûts recherchés, les viticulteurs sont conduits à changer leur barriques tous les ans pour les uns, tous les deux ou trois ans pour les autres. Certaines barriques sont à usage unique pour la vinification en barrique par exemple mais ces barriques peuvent être recyclées par diverses méthodes tant chimiques que mécaniques pour être réutilisées. Néanmoins une barrique recyclée ne présente pas les mêmes pouvoirs de diffusion d'arômes et de tanins. Aussi, il est un moment de la vie de la barrique où celle-ci n'est plus apte pour l'élevage du vin. Les débouchés sont alors très limités. La décoration et les usages par transformation esthétique des barriques sont extrêmement limités et relèvent de l'artisanat sans permettre de traiter le très grand nombre de barriques usagées. 2888769 3 Aussi la présente invention vise à permettre un recyclage du bois qui constitue les barriques afin de réaliser des lames de bois de qualité puisqu'il s'agit généralement de chêne, pour des utilisations industrielles. Le problème posé est de dresser des merrains initialement courbes, de faire en sorte que les lames obtenues restent rectilignes après redressement afin de pouvoir les utiliser comme lames de parquet, comme lambris ou comme lames pour réaliser des panneaux. On note que les lames qui peuvent être tirées des merrains recyclés sont issues d'un bois sans aucun défaut, ni noeud, ni veine, ni trou, ce qui conduit à des produits finaux de très haute qualité. Du point de vue économique, c'est cette qualité qui permet d'envisager le recyclage. Le procédé selon la présente invention est maintenant décrit en détail avec des résultats illustrant la qualité des produits obtenus. Dans une barrique, il existe différentes largeurs de douelles et il convient de les trier afin de ne conserver que les douelles ayant une largeur minimale pour tirer une lame de largeur convenable pour les applications envisagées, de l'ordre de 50mm pour donner un ordre d'idée. Les douelles retenues comme ayant des dimensions adaptées subissent un traitement préalable facultatif selon le procédé de l'invention. Ce procédé consiste à retirer le tartre qui recouvre ces douelles et qui s'est déposé au cours de l'élevage du vin. Ce tartre est constitué de cristaux de très grande dureté, fixés intimement à la paroi. De tels cristaux ne sont pas dégradant pour le bois puisqu'ils sont en surface mais ils sont susceptibles de dégrader rapidement les outils, essentiellement des outils de coupe, qui seront utilisés ultérieurement comme cela va être décrit. Aussi, bien que cela ne soit pas impératif dans le cadre de l'invention il est préférable de retirer ce tartre. 2888769 4 A cet effet, la première opération préalable consiste à faire tremper les douelles dans un bain avec d'éventuels additifs comme par exemple de la soude diluée. Ce trempage est de l'ordre de 1 heure mais n'a aucun caractère systématique. On note qu'un premier préjugé est vaincu concernant l'absorption d'eau car les douelles sont généralement à un état d'humidité de l'ordre de 12%. L'absorption lors du trempage est très réduite de l'ordre de 1 à 2%. Afin d'améliorer le rendement du trempage et de faciliter l'élimination du tartre et surtout de détacher et de dissoudre rapidement les cristaux, il est possible de prévoir des mouvements de l'eau du bain par bullage ou agitation mécanique. Les douelles sont ainsi nettoyées. La face intérieure reste colorée par les tanins mais il est constant que la pénétration des tanins ne s'exercent que sur quelques millimètres de l'épaisseur, ce qui n'est pas préjudiciable pour les utilisations envisagées qui prévoient un usinage final comme indiqué ultérieurement. Afin de dresser les douelles courbes brutes ou de préférence issues du lavage, le procédé prévoit une étape de chauffage de chaque douelle. Cette élévation de température a pour effet de provoquer une plastification du bois par un ramollissement de la lignine. Cette élévation de température doit être poussée jusqu'à pénétration complète 20 à coeur, pénétration de la température qui est seule garante d'une plastification homogène de la douelle. Cette élévation de température a bien sûr comme action simultanée favorable de supprimer la très faible absorption d'eau résultant du lavage éventuel. Il est important de se préoccuper de cette absorption d'eau car plus il y a d'eau supplémentaire à faire évaporer plus l'opération de montée en température est longue et plus l'énergie nécessaire est importante. De plus, le but est de conserver l'humidité initiale de 12 à 15% pour ne pas provoquer de fissures dans le bois. De même que pour l'eau supplémentaire, l'évaporation de l'humidité 2888769 5 conduit à des coûts, qui plus est des coûts inutiles puisque l'objectif recherché est de ramollir la lignine. Tout moyen de chauffage peut être envisagé mais il est des raisons qui conduisent à recourir de façon fortement préférentielle à un chauffage par micro-ondes. On sait en effet que le bois est relativement isolant même sur des épaisseurs de quelques dizaines de millimètres dans le cas des douelles, ce qui présente des inconvénients lorsqu'il s'agit d'un chauffage par rayonnement infrarouge qui se propage de l'extérieur vers l'intérieur. Or il convient d'atteindre des températures de l'ordre de 100 à 120 C à coeur, ce qui conduirait à des temps de chauffe extrêmement longs dus à la faible diffusion des calories émises dans la masse du bois et généralement freinée par formation d'une croûte du bois en surface. De plus, il est aussi nécessaire de tenir compte des impératifs économiques et le 15 traitement doit être rapide et peu coûteux car la valorisation du recyclage deviendrait impossible. Dans le cas du recours aux micro-ondes, pour des douelles de barriques en chêne de 800 mm de longueur, de 50 mm de largeur, de 25 mm d'épaisseur conduisant à un poids de 500g environ, la puissance nécessaire est de 1,2 kW durant 1 à 2 min à une fréquence de 2,45 GHz environ et une longueur d'ondes de 12,24 cm à l'air libre. De même, dans une installation industrielle, il est installé plusieurs générateurs, 2 à 3 par exemple le long d'un tapis transporteur pour aller le plus rapidement possible sans dégrader le bois. Afin d'optimiser le procédé selon l'invention, un programme d'émission des micro-ondes conduit de façon avantageuse à générer une forte puissance à froid car beaucoup d'énergie est absorbée puis à diminuer la puissance en sorte de ne 2888769 6 pas provoquer de brûlure du bois ou de dégradations irréversibles par surchauffe. On note que l'homogénéisation de la montée en température s'effectue de l'intérieur vers l'extérieur et cette migration est beaucoup plus favorable. Le procédé selon l'invention prévoit suite à la phase de chauffage et de dépassement du point de ramollissement de la lignine, un dressage de chaque douelle. Cette étape de dressage est de type mécanique et consiste à exercer une pression sur la douelle courbe sur un plan. Cette courbure au centre est de rayon 10 de 3,5 m pour donner un ordre d'idée. La pression peut être exercée au moyen d'une presse avec un programme de pressage en fonction des dimensions de la douelle, de la température, de la vitesse de refroidissement. Pour indication, la pression initiale est de 12 bars puis se termine par une pression exercée forte de 150 bars pour assurer une densification à plat. Cette pression est exercée et maintenue jusqu'à ce que la douelle atteigne une température inférieure à celle du point de transition vitreuse, c'est-à-dire sensiblement celle à laquelle la lignine reprend ses caractéristiques et redonne au bois ses caractéristiques à froid, raideur avec une souplesse autorisant ses déformations sous charge. Par contre, les douelles ainsi dressées ne sont ensuite plus sensibles à l'humidité à température ambiante et ne subissent plus de déformations autres que celles allouées à du bois brut n'ayant subi aucune déformation. Dans le cadre du procédé selon la présente invention, il est aussi prévu un 25 perfectionnement pour la phase de dressage qui consiste à faire subir à la douelle une pression jusqu'à atteindre une contre flèche. Ainsi, on exerce avec la presse un effort sur la douelle qui repose dans une contre forme ayant un profil avec une contre flèche. 2888769 7 Cette étape consiste donc à aller au-delà du dressage à plat. L'étape est alors raccourcie car le temps de maintien est plus court. De façon avantageuse, la contre forme est refroidie, ce qui contribue aussi à figer rapidement la douelle dans sa forme finale. La pression est relâchée préalablement à l'atteinte du point de transition vitreuse de sorte que la mémoire de forme combinée avec le dépassement du point de dressage à plat avec une contre courbure permet l'obtention de lames planes. Une fois ces lames dressées obtenues, elles ne sont pas directement utilisables 10 industriellement. Tout d'abord, elles ont une forme avec des bords courbes, les extrémités sont généralement chanfreinées et usinées pour recevoir les fonds, une des faces est rouge de tanins. Aussi, les lames dressées sont d'abord découpées coupées transversalement aux deux extrémités puis sur les bords par exemple au moyen d'une scie avec des lames à écartement variable de sorte à optimiser la découpe en limitant les chutes. Chaque lame de largeur constante ainsi obtenue est rabotée quatre faces, d'une part pour obtenir un état de surface adapté pour un usage à titre de lames de parquet ou autres, avec une épaisseur constante en supprimant la coloration de surface résultant des tanins. Cette lame peut subir postérieurement tout traitement de finition tel que ponçage, vernissage, traitement préventif de maladies du bois mais ceci relève de l'industriel transformateur et non de la présente invention | L'objet de l'invention est un procédé de traitement de douelles de barriques usagées, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage à coeur de chaque douelle au-delà du point de transition vitreuse, une étape de dressage mécanique de chaque douelle par pressage et une étape de refroidissement de chaque douelle en dessous du point de transition vitreuse. | 1. Procédé de traitement de douelles de barriques usagées, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de chauffage à coeur de chaque douelle audelà du point de transition vitreuse, une étape de dressage mécanique de chaque douelle par pressage et une étape de refroidissement de chaque douelle en dessous du point de transition vitreuse. 2. Procédé de traitement selon la 1, caractérisé en ce que le chauffage à coeur est réalisé par micro-ondes. 3. Procédé de traitement selon la 2, caractérisé en ce que les micro-ondes sont émises à une longueur d'ondes de 12,24 cm à l'air libre à une 10 fréquence de 2,45 GHz environ. 4. Procédé de traitement selon la 3, caractérisé en ce que dans le cas d'une douelle en chêne de 800 mm de longueur, de 50 mm de largeur, de 25 mm d'épaisseur conduisant à un poids sensiblement de 500g, la puissance émise est de 1,2 kW durant 1 à 2 min. 5. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à exercer un pressage sur un plan pendant que la douelle est à une température supérieure à celle de transition vitreuse et à maintenir la pression jusqu'à ce que la température à coeur passe au-dessous du point de transition vitreuse. 6. Procédé de traitement selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à exercer un pressage sur une contre forme pendant que la douelle est à une température supérieure à celle de transition vitreuse et à maintenir la pression jusqu'à ce que la mémoire de forme combinée avec le dépassement du point de dressage à plat avec une contre courbure conduise à l'obtention de lames planes. 2888769 9 7. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le pressage est variable et réalisé suivant une programmation, faible en début de pressage et fort en fin de pressage. 8. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le chauffage est variable et réalisé suivant une programmation, fort en début de chauffage et faible en fin de chauffage. 9. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de trempage préalable de chaque douelle en vue d'un retrait du tartre. 10. Procédé de traitement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de finition comportant au moins une coupe à chaque extrémité, une coupe longitudinale optimisée des bords et un rabotage quatre faces. | B | B27 | B27M | B27M 1,B27M 3 | B27M 1/08,B27M 3/04,B27M 3/08 |
FR2901317 | A1 | SYSTEME DE COMMANDE DU DECLENCHEMENT D'UNE PURGE DE MOYENS DE DEPOLLUTION COMPORTANT DES MOYENS FORMANT PIEGE A NOX | 20,071,123 | s en riche, conduit à une conversion différente selon la température à la-quelle la séquence est opérée. Enfin, la réduction des NOx qui nécessite un passage du moteur en mode de combustion riche entraîne une augmentation de la consomma- tion ainsi qu'une augmentation de la dilution de gazole dans le lubrifiant du moteur en raison notamment de l'utilisation de post-injections. Il est donc nécessaire de connaître et de contrôler la surconsommation du moteur engendrée par le fonctionnement du piège à NOx. L'optimisation de la conversion des NOx dans un piège à NOx doit donc prendre en compte un grand nombre de paramètres (paramètres moteur, grandeurs physiques, etc..). Le choix du déclenchement et de l'arrêt des purges est donc déterminant de la performance du système de post-traitement, conversion NOx atteinte, surconsommation associée et pénalité pour les autres polluants. L'application d'un piège à NOx sur un véhicule par exemple Die-sel, nécessite donc des stratégies permettant la gestion autonome des purges. Ces stratégies doivent être définies de façon à optimiser les différentes prestations attendues du système (conversion NOx, surconsommation, etc..). En pratique, ces stratégies sont implantées dans un calculateur de contrôle moteur et elles ont pour but de piloter le fonctionnement du cataly- seur en interaction avec le reste des stratégies de contrôle de ce moteur. A cet effet, l'invention a pour objet un , intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, par basculement du fonctionnement de celui-ci entre des modes pauvre normal et riche de purge, du type comportant des moyens formant contrôleur de purge de pilotage du basculement du fonctionnement du moteur entre ces modes pauvre et riche, pour déclencher ou non une purge, sous la commande de moyens formant superviseur de purge de décision de déclenchement ou non de la purge, caractérisé en ce que les moyens formant superviseur de purge sont raccordés à des moyens de détermination d'une surconsommation autorisée en fonction de conditions de roulage du véhicule et des moyens d'estimation d'une surconsom- mation anticipée en carburant du moteur en cas de déclenchement d'une purge pour valider ou inhiber le déclenchement d'une purge selon que cette surconsommation anticipée estimée est inférieure ou supérieure à la sur-consommation autorisée déterminée, et en ce que les moyens de détermi- nation de la surconsommation autorisée comprennent des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et du couple du moteur, et des moyens de calcul de la surconsommation autorisée aptes à calculer les conditions de roulage en fonction de la vitesse et du couple acquis et à cal-culer la surconsommation autorisée en fonction des conditions de roulage calculées. Selon d'autres caractéristiques : - les moyens de calcul de la surconsommation autorisée com-prennent : - des moyens de sélection d'un type de roulage actuellement pratiqué par le véhicule parmi un ensemble prédéterminé de types de roulage ; - des moyens de sélection d'une tendance globale de roulage pratiqué par le véhicule sur une période de temps prédéterminée parmi un ensemble prédéterminé de tendances globales de roulage ; et - des moyens de calcul de la surconsommation autorisée en fonction du type de roulage et de la tendance de roulage sélectionnés ; -les moyens de sélection du type de roulage sont aptes à calculer un critère de roulage selon la relation CritR = V*(1+K*C), où CritR est le critère de roulage, V est la vitesse du véhicule acquise, C est le couple du moteur acquis et K est un paramètre prédéterminé de correction du couple moteur, et à sélectionner le type de roulage en fonction du critère de roulage calculé ; - les moyens de sélection du type de roulage sont aptes à calculer une moyenne du critère de roulage sur une première période de temps prédéterminée et à sélectionner le type de roulage en fonction de l'appartenance de ladite moyenne à des plages prédéterminées de valeurs ; - les moyens de sélection de la tendance de roulage sont aptes à calculer le pourcentage de temps passé, dans une période de temps prédé- terminée, par le véhicule dans chaque type de roulage de l'ensemble prédéterminé de roulage, et à sélectionner la tendance de roulage en fonction des pourcentages calculés ; - les moyens de détermination de la surconsommation autorisée comportent en outre des moyens d'estimation d'un taux de dilution de l'huile de lubrification par du carburant, et en ce que les moyens de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à calculer celle-ci en fonction du taux de dilution estimé ; - les moyens de calcul de la surconsommation autorisée sont ap- tes à calculer pour celle-ci une valeur décroissante à mesure que le taux de dilution présente un degré croissant de dangerosité pour le fonctionnement du moteur ; - les moyens de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à régler celle-ci sur zéro lorsque le degré de dangerosité est déterminé comme critique ; et - les moyens de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à déterminer le degré de dangerosité en fonction du taux de dilution estimé et d'un nombre de kilomètre parcouru par le véhicule depuis sa dernière vidange. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'un module de superviseur deNox intégré dans un calcula- teur de contrôle moteur ; - la figure 2 est un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement de moyens de détermination de surconsommation autorisée intégrés dans un système selon l'invention ; - la figure 3 est un graphique de plages de valeur représentatives d'un classement de dangerosité du taux de dilution de l'huile de lubrification du moteur ; - la figure 4 est un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement de moyens d'estimation de surconsommation anticipée intégrés dans un système selon l'invention ; - la figure 5 sont des courbes illustrant une surconsommation an- ticipée sur un cycle MVEG ; et - les Figure 6 et 7 sont des courbes illustrant le positionnement des purges pour deux seuils de surconsommation autorisés. On a en effet illustré sur la figure 1, un schéma synoptique illustrant l'intégration d'un système de commande du déclenchement d'une purge de moyens de dépollution comportant des moyens formant piège à NOx, intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur, par exemple Die-sel, de véhicule automobile. En fait, une telle purge est déclenchée par basculement du fonctionnement du moteur entre des modes pauvre normal et riche de purge, sous le contrôle de moyens formant contrôleur de purge de pilotage de ce basculement du fonctionnement de ce moteur entre ces modes pauvre et riche, pour déclencher ou non une purge. Ce contrôleur deNOx est désigné par la référence générale 1 sur cette figure 1 et est commandé par des moyens formant superviseur de purge de décision de déclenchement ou non de la purge, ce superviseur deNOx étant désigné par la référence générale 2. En fait, ce superviseur est relié à un certain nombre de modèles, tels que par exemple un modèle de température désigné par la référence générale 3, un modèle d'émission de NOx désigné par la référence générale 4, un modèle de piège à NOx 5 et un modèle de surconsommation désigné par la référence générale 6. Ainsi, le système selon l'invention permet de maîtriser la stratégie de gestion et de contrôle de la surconsommation liée aux purges du piège à NOx par passage en mode de fonctionnement riche du moteur. Ce système intervient alors dans la décision du superviseur de-NOx de lancer ou non une purge deNOx. La décision deNOx s'appuie sur des paramètres moteur mesurés ainsi que sur différentes grandeurs physiques modélisées telles que par exemple délivrées par les modèles 3, 4, 5 et 6, de température, d'émission de NOx, de piège à NOx et de consommation respectivement. De façon typique, une purge en mode de fonctionnement riche est décidée lorsque cela devient nécessaire comme par exemple lorsque la masse de NOx stockée dans le piège à NOx atteint un seuil prédéterminé et que cela est possible lorsque par exemple la température dépasse un seuil déterminé. La décision de lancer une purge est ensuite transmise au contrôleur deNOx désigné par la référence générale 1, chargé de réaliser la purge en modifiant par exemple les paramètres de fonctionnement du moteur pour passer en mode de combustion riche. Comme cela a été indiqué précédemment, les purges en riche engendrent une surconsommation ponctuelle ainsi qu'une augmentation de la dilution de gazole dans l'huile de lubrification du moteur. La décision de lancer une purge doit donc tenir compte de cette contrainte moteur. Le mo- dèle de surconsommation désigné par la référence générale 6 sur cette figure 1 transmet au superviseur deNOx une autorisation ou non de purger et se découpe en deux sous modules, à savoir un modèle de surconsommation anticipée désigné par la référence générale 7, dont le but est de déterminer à chaque instant la surconsommation que générerait une purge si elle était effectuée à cet instant. L'autre module est un module de type de roulage désigné par la référence générale 8, qui détermine les conditions de roulage présentes et passées du véhicule et y associe une consommation autorisée. Ensuite, si la surconsommation anticipée déterminée par le modèle de surconsommation anticipée 7 est inférieure à la surconsommation autorisée, une autorisation de purge est transmise au superviseur deNOX 2. La figure 2 est un schéma synoptique du module 8 de type de roulage. Ce module 8 de type de roulage comporte une unité 9 de détermination d'un type de roulage TyR actuellement pratiqué par le véhicule, une unité 10 de détermination d'une tendance de roulage TeR du véhicule, une unité 11 de calcul de la surconsommation autorisée en fonction du type de roulage TyR et de la tendance de roulage TeR et à partir d'une loi de cal-cul prédéterminée. Le module 8 comporte également une unité 12 estimant un taux de dilution TxD de l'huile de lubrification du moteur par du carburant et sélectionnant la loi de calcul mise en oeuvre par l'unité 11 en fonction du taux de dilution estimé. L'unité 9 comportent des capteurs 13, 14 mesurant la vitesse V du véhicule et du couple moteur indiqué C. Ces capteurs 13, 14 sont raccordés à un sous-module 15 de cal-cul d'un critère de roulage CritR selon la relation : CritR(t) = V(t)*(1+K*C(t)) où t est le temps, K est un coefficient prédéterminé de correction du couple moteur indiqué dépendant d'un rapport poids/puissance du véhicule et/ou tenant compte de différences entre des applications BVA et BVM (Boîtes de Vitesses Automatique et Mécanique). L'unité 9 comprend également, connecté au sous-module 15, un sous-module 16 de calcul de moyenne apte à calculer et délivrer un critère de roulage moyenné CritR selon la relation : kTl pour kTl t Plus particulièrement, le sous-module 19 met en oeuvre la loi de sélection suivante, X1, X2, X3, X4 et X5 étant respectivement les pourcentages calculés de temps passé par le véhicule dans les types de roulage ville sevère, ville moyenne, route, autoroute et montagne : - si X1+X2 > st1, alors TeR = ville ; - si X3+X4+X5>st2 et X3+X4 > st3, alors TeR = route ; - si X3+X4+X5> st2 et X3+X4 Cette cartographie de l'unité 11 est de manière avantageuse sélectionnée par l'unité 12 d'estimation du taux de dilution TxD. Cette unité 12 comporte à cet effet un sous-module 20 d'estimation du taux de dilution TxD de l'huile de lubrification du moteur par le carburant utilisé par celui-ci, par exemple un capteur de dilution agencé dans le réservoir d'huile du moteur ou un système d'estimation de ce taux tel que décrit dans la demande française 2 866 957 au nom de la Demanderesse. Un sous-module 21 de l'unité 12 réalise par ailleurs une classifi- cation de la dangerosité du taux de dilution estimé pour le fonctionnement du moteur. Plus particulièrement, ce sous-module 21 est connecté à un compteur du nombre de kilomètres Km parcourus par le véhicule depuis sa dernière vidange et détermine que le taux de dilution présente l'un parmi les degré de dangerosité faible , moyen , élevé et critique , en fonction de l'appartenance du couple (TxD, Km) à une plage de valeur d'un ensemble prédéterminé de plages de valeurs. Ces plages de valeurs sont représentatives respectivement des degrés de dangerosité précités et sont illustrées à la figure 3. Le degré de dangerosité sélectionné par le sous-module 21 est alors délivré à un sous-module 22 de l'unité 12 qui sélectionne une cartographie de surconsommation correspondante parmi un ensemble prédéterminé de cartographies et délivre celle-ci à l'unité 11 de calcul de la sur-consommation autorisée. Pour un même couple (TdX, Km) de valeurs de taux de dilution et de nombre de kilomètres, les valeurs des cartographies de surconsommations autorisées du sous-module 22 sont décroissantes à mesure que le de-gré de dangerosité s'élève, pour atteindre zéro lorsque ce degré est critique. La figure 4 illustre le schéma synoptique d'un exemple de réalisation du modèle de surconsommation. En fait, le calcul de surconsommation anticipée est basé sur deux moyens spécifiques, à savoir des moyens d'estimation de la durée de purge désignés par la référence générale 23, et des moyens d'estimation de la surconsommation anticipée désignés par la référence générale 24. Les moyens d'estimation de la durée de purge reçoivent en entrée un certain nombre d'informations issues par exemple des modèles décrits précédemment et permettant de délivrer à ces moyens, différentes grandeurs physiques dont dépend la durée de purge et notamment la masse de NOx stockée dans le piège, la température du catalyseur piège à NOx qui détermine la vitesse de réduction des NOx stockés, la vitesse des gaz, la richesse des gaz, etc... En pratique, une cartographie dépendant du débit d'air en mode riche déterminée par une cartographie dépendant du point de fonctionne- ment du moteur et de la température du catalyseur NOx estimée dans le modèle température décrit précédemment, détermine un débit de purge en gis, c'est-à-dire la quantité de NOx stockée dans le catalyseur et réduite par les gaz par seconde. Ce débit de purge est ensuite multiplié par la masse de NOx stockée dans le catalyseur estimée dans le modèle de piège à NOx, ce qui donne une durée de purge estimée. La mise au point de ce module nécessite donc la calibration de plusieurs cartographies, et en particulier une cartographie de débit d'air en mode de fonctionnement riche qui est une cartographie spécifique au moteur considéré et qui correspond au débit d'air mesuré en riche lors de la calibration du moteur et une cartographie de débit de purge qui est une cartographie calibrée par des essais sur banc de gaz synthétique. La vitesse de réduction est ainsi mesurée pour différentes températures et débit de gaz et elle est spécifique de la technologie piège à NOx considérée, c'est-à-dire en fait de la formulation du piège à NOx. Cette information de durée de purge est ensuite transmise à des moyens de calcul de la surconsommation anticipée. Cette surconsommation anticipée c'est-à-dire la surconsommation que l'on obtiendrait par la purge si on l'effectuait à cet instant et dans ces conditions est déterminée par la relation : Surconso % = conso si purge ù conso si pas purge / conso si pas purge. La surconsommation anticipée est moyennée sur un temps cali-brable. De façon typique, on détermine la surconsommation moyenne sur une période de temps par exemple de X minutes passées que générerait une purge si on l'effectuait à cet instant. Pour cela, la consommation si purge est déterminée en cumulant la quantité de carburant injectée pendant les X minutes passées et en ajoutant la quantité de carburant que l'on injecterait en riche pendant la durée de la purge. En pratique, la quantité de carburant pendant les X minutes est issue d'une intégration des valeurs de consommations instantanées lues dans une table de consommation de fonctionnement en mode pauvre et la quantité de carburant que l'on injecterait est la multiplication du temps estimé de purge par la valeur instantanée de la consommation lue dans une cartographie de consommation en mode riche. La consommation si pas de purge est déterminée en cumulant la quantité de carburant injectée pendant les X minutes passées et en ajoutant la quantité de carburant que l'on injecterait en mode pauvre de fonctionne-ment pendant la durée de purge. La consommation en modes de fonctionnement riche et pauvre est déterminée par cartographie du régime et du débit de carburant injecté. Ces cartographies sont spécifiques au moteur considéré et sont détermi- nées lors de la calibration du moteur. Ainsi, à chaque instant, il est possible de connaître la sur-consommation qu'engendrerait une purge si elle était réalisée dans les conditions présentes de roulage. Cette surconsommation anticipée est comme cela a été indiqué précédemment, moyennée sur un temps calibra- ble. Un tel système a été implanté pour des essais sur un moteur de véhicule Diesel et à titre d'exemple, l'évolution de la valeur de surconsommation anticipée, calculée à chaque instant par la stratégie, est tracée sur le cycle MVEG illustré sur la figure 5. Ainsi, au démarrage du cycle, le piège est faiblement chargé en NOx, la surconsommation anticipée pour purger cette faible quantité reste donc limitée. Elle augmente progressivement jusqu'à 6 à 8% au fur et à me-sure que le piège se charge en NOx. Sur la partie urbaine du cycle, de 200 à 800s, la température du piège à NOx est relativement faible, car les gaz d'échappement sont froids, le débit de purge est donc faible, ce qui se traduit par une surconsommation anticipée relativement élevée. Au delà de 800s, sur la partie extra urbaine du cycle, la tempéra- Lure des gaz d'échappement est plus élevée et la surconsommation antici- pée baisse donc jusqu'à 4%. Les premiers roulages effectués ont mis en évidence la nécessité de contrôler la surconsommation engendrée par le fonctionnement du piège à NOx. Les paramètres du catalyseur, masse de NOx stockée, température, etc..., permettent de gérer au mieux ce piège à NOx, mais ne prennent pas en compte les contraintes liées au moteur. A titre d'exemple, si l'on considère un véhicule circulant à 130 kmlh, la température des gaz d'échappement est favorable pour déclencher la purge, les émissions de NOx en sortie du moteur étant élevées. Dans ces conditions, des demandes de purges très fréquentes seraient demandées, conduisant à une surconsommation beaucoup trop élevée de l'ordre de 10%. Les stratégies de contrôle de la surconsommation permettent alors de limiter le nombre de purges et de rester dans des sur-consommations raisonnables. Différentes stratégies pour contrôler la surconsommation ont été testées dans le cadre du développement de ce système. Notamment, il a été envisagé de contrôler la surconsommation non pas sur le déclenchement, mais sur l'arrêt de la purge. De façon typique, la purge est interrompue lorsque la sur- consommation générée excède un seuil calibré. Dans la pratique, cette stratégie s'avère moins efficace. Cela conduit à des purges fréquentes, mais interrompues rapidement, ce qui est moins efficace à plusieurs points de vue que des purges plus espacées mais complètes. En particulier : - la réduction des NOx est plus efficace lorsqu'une grande quanti-té de NOx est stockée dans le piège, la vitesse de réduction en gis étant plus élevée pour une masse de NOx élevée, et - la transition de pauvre à riche n'est pas instantanée, aussi la transition pauvrelriche représente un coût en surconsommation qui ne per-met pas de convertir les NOx stockés. II est donc opportun de réaliser des purges espacées mais plus longues pour limiter le nombre de transitions. Comme cela est illustré sur les figures 6 et 7, la stratégie de sur-consommation anticipée permet d'espacer au maximum les purges en respectant la surconsommation que l'on s'autorise. Ainsi, la stratégie permet d'assurer que l'on obtient la conversion NOx la plus élevée pour la sur-consommation que l'on se fixe. L'intérêt majeur est donc de baser le contrôle de la surconsommation sur le déclenchement de la purge et non sur l'arrêt de celle-ci. Pour cela, un calcul d'une surconsommation anticipée est mis en place et permet de prendre la décision de lancer une purge en anticipant son coût en terme de surconsommation. La stratégie permet de fixer des seuils de sur-consommation que l'on autorise et de s'assurer que pour cette pénalité en consommation, la conversion NOx maximale est obtenue. Bien entendu, différents modes de réalisation encore peuvent être envisagés | L'invention concerne un système de commande du déclenchement d'une purge de moyens de dépollution comportant des moyens formant piège à NOx, intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, comportant des moyens (1) formant contrôleur de purge sous la commande de moyens (2) formant superviseur de purge de décision de déclenchement ou non de la purge.Les moyens (2) formant superviseur de purge sont raccordés à des moyens (6, 8) de détermination d'une surconsommation autorisée comprenant des moyens d'acquisition de la vitesse du véhicule et du couple du moteur et des moyens de calcul de conditions de roulage du véhicule en fonction de la vitesse et du couple acquis et de calcul de la surconsommation autorisée en fonction des conditions de roulage, et des moyens (6, 7) d'estimation d'une surconsommation anticipée en carburant du moteur pour valider ou inhiber le déclenchement d'une purge selon que cette surconsommation anticipée est inférieure ou supérieure à la surconsommation autorisée. | 1. Système de commande du déclenchement d'une purge de moyens de dépollution comportant des moyens formant piège à NOx, intégrés dans une ligne d'échappement d'un moteur de véhicule automobile, par basculement du fonctionnement de celui-ci entre des modes pauvre normal et riche de purge, du type comportant des moyens (1) formant contrôleur de purge de pilotage du basculement du fonctionnement du moteur entre ces modes pauvre et riche, pour déclencher ou non une purge, sous la commande de moyens (2) formant superviseur de purge de décision de déclen- chement ou non de la purge, caractérisé en ce que les moyens (2) formant superviseur de purge sont raccordés à des moyens (6, 8) de détermination d'une surconsommation autorisée en fonction de conditions de roulage du véhicule et des moyens (6, 7) d'estimation d'une surconsommation anticipée en carburant du moteur en cas de déclenchement d'une purge pour valider ou inhiber le déclenchement d'une purge selon que cette surconsommation anticipée estimée est inférieure ou supérieure à la surconsommation autorisée déterminée, et en ce que les moyens (6,8) de détermination de la sur-consommation autorisée comprennent des moyens (13,14) d'acquisition de la vitesse du véhicule et du couple du moteur, et des moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée aptes à calculer les conditions de roulage en fonction de la vitesse et du couple acquis et à calculer la sur-consommation autorisée en fonction des conditions de roulage calculées. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée comprennent : - des moyens (9) de sélection d'un type de roulage actuellement pratiqué par le véhicule parmi un ensemble prédéterminé de types de rou- Tage ; - des moyens (10) de sélection d'une tendance globale de roulage pratiqué par le véhicule sur une période de temps prédéterminée parmi un ensemble prédéterminé de tendances globales de roulage ; et- des moyens (11) de calcul de la surconsommation autorisée en fonction du type de roulage et de la tendance de roulage sélectionnés. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (9) de sélection du type de roulage sont aptes à calculer un critère de roulage selon la relation CritR = V*(1+K*C), où CritR est le critère de roulage, V est la vitesse du véhicule acquise, C est le couple du moteur acquis et K est un paramètre prédéterminé de correction du couple moteur, et à sélectionner le type de roulage en fonction du critère de roulage calculé. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (9) de sélection du type de roulage sont aptes à calculer une moyenne du critère de roulage sur une première période de temps prédéterminée et à sélectionner le type de roulage en fonction de l'appartenance de ladite moyenne à des plages prédéterminées de valeurs. 5. Système selon la relation 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens (10) de sélection de la tendance de roulage sont aptes à calculer le pourcentage de temps passé, dans une période de temps prédéterminée, par le véhicule dans chaque type de roulage de l'ensemble prédéterminé de roulage, et à sélectionner la tendance de roulage en fonction des pourcentages calculés. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (6,8) de détermination de la sur-consommation autorisée comportent en outre des moyens (12) d'estimation d'un taux de dilution de l'huile de lubrification par du carburant, et en ce que les moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à calculer celle-ci en fonction du taux de dilution estimé. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à calculer pour celle-ci une valeur décroissante à mesure que le taux de dilution présente un degré croissant de dangerosité pour le fonctionnement du moteur. 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que les moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée sont ap-tes à régler celle-ci sur zéro lorsque le degré de dangerosité est déterminé comme critique. 9. Système selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que les moyens (9, 10, 11, 12) de calcul de la surconsommation autorisée sont aptes à déterminer le degré de dangerosité en fonction du taux de dilution estimé et d'un nombre de kilomètre parcouru par le véhicule depuis sa dernière vidange. | F | F02,F01 | F02D,F01N | F02D 41,F01N 3,F01N 11 | F02D 41/30,F01N 3/20,F01N 11/00 |
FR2890386 | A1 | CHARIOT TRANSPORTEUR COMPORTANT UNE PORTE A DOUBLE CHARNIERE TRANSMETTANT UN EFFORT | 20,070,309 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un Chariot transporteur notamment chariot à fourche à contrepoids comportant un châssis muni d'une partie de châssis destinée à recevoir un bloc-batterie et comportant une ouverture latérale dans le châssis ainsi qu'une porte pour fermer cette ouverture de châssis, cette porte pivotant vers l'extérieur autour d'un axe de rotation pratiquement vertical, cette porte étant reliée au châssis du véhicule par une double charnière, un second axe de rotation étant distant parallèlement du premier axe de 10 rotation pour se déplacer autour du premier axe de rotation lors du pivotement de la porte et un moyen de protection contre le débattement vers l'extérieur pour bloquer le battant intermédiaire de la porte prévu entre les axes de rotation, par rapport au battant principal de la porte lorsque la porte est en posi- tion de fermeture, On connaît un chariot transporteur du type défini ci- dessus selon le document DE 103 42 659 Al. Dans ce chariot transporteur, la double charnière permet une plage de pivotement définie entre la position de fermeture et une position d'ouverture pratiquement à angle droit au-tour du premier axe de rotation et une plage de pivotement allant au-delà autour du second axe de rotation. La position du second axe de rotation permet, un angle d'ouverture de la porte de 180 même en cas de contre-poids venant latéralement en saillie. En d'autres termes: la position écartée du premier axe de rotation par rapport au second axe de rotation évite que la porte ne rencontre le contrepoids (ou d'autres composants venant latéralement en saillie) du chariot transporteur. Le premier axe de rotation peut être situé à l'intérieur du contour du véhicule. Ainsi, en position de fermeture, la porte est ajustée à niveau du contour latéral du véhicule, c'est-à-dire qu'elle n'en dépasse pas sur le côté. Cette construction permet d'installer ou d'extraire le bloc-batterie à l'aide d'un autre chariot à fourche. Le second chariot à fourche ou chariot élévateur vient avec son support muni de la fourche, aussi près que possible du côté du châssis du véhicule pour prendre le bloc-batterie. Cela est possible sans difficulté grâce à la porte qui se rabat dans une po- sition d'ouverture à 180 . Comme la porte et la double charnière renforcent le châssis et peuvent être bloquées en position de fermeture par une serrure trans-mettant les efforts, la porte constitue une partie du châssis du véhicule lorsqu'elle est en position de fermeture et elle transmet des efforts de traction et de compression. Pour éviter toute torsion de la porte autour du second axe de rotation sous l'effet d'une poussée, il est prévu un moyen de protection contre le débattement. Le moyen de protection contre le débatterrent sert également à réaliser un mouvement défini, lors de l'ouverture et de la fermeture de la porte. Ainsi, lors de l'ouverture, la porte pivote tout d'abord autour de son premier axe de rotation si bien que la position du second axe de rotation change. Lorsqu'on pivote au-delà de 90 , le mouvement de pivotement se fait exclusivement autour du second axe de rotation qui conserve ainsi sa position. Selon une variante simple à fabriquer, la protection contre le débattement du chariot transporteur de l'état de la technique se compose d'une tige de verrouillage à commande manuelle permettant de réaliser une liaison rigide entre le battant principal de la porte et le battant intermédiaire de la porte, ce dernier étant délimité entre les deux axes de rotation de la double charnière. La tige de verrouillage qui bloque tout pivotement autour du second axe de rotation entre la position de fermeture de la porte et sa position d'ouverture à 90 , est neutralisée dans le cas le plus simple de ma- nière manuelle, dans la position d'ouverture à 90 degrés. Dans cette position, le second axe de rotation est à l'extérieur du contour du véhicule. La porte peut alors continuer à pivoter dans sa position d'ouverture jus-qu'à 180 degrés et le mouvement de pivotement se fait autour du second axe de rotation. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un chariot transporteur du type défini ci-dessus dont la manoeuvre de la porte soit simplifiée. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un chariot transporteur ou chariot élévateur du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le moyen de protection contre le débattement comporte des moyens pour exercer une force dans le sens de l'ouverture sur le battant intermédiaire lorsque la porte est en position de fermeture et ce moyen est en prise avec une butée fixée au battant principal, le battant auxiliaire et le battant principal formant un angle obtus. La caractéristique essentielle de l'invention consiste ainsi à mettre le battant intermédiaire de la porte dans une position définie par rapport au battant principal, position intermédiaire dans laquelle, du fait des rapports angulaires de transmission de force résultant de l'angle obtus, on peut transmettre des efforts de compression importants avec des forces de butée ou d'appui, réduites. La structure selon l'invention permet également de garantir l'ordre des mouvements lors de l'ouverture et de la fermeture de la porte. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'angle obtus est supérieur à 170 degrés notamment supérieur à degrés. Dans les cas pratiques, l'angle peut être supérieur à 179 degrés en ne différant que très peu de l'angle plat (180 ) par exemple d'environ 0,5 degré. Pour appliquer des efforts au battant intermédiaire, celui-ci coopère avantageusement avec un élément à ressort. Il peut s'agir d'un ressort à gaz, d'une barre de torsion ou d'un ressort à branches. Le moyen de protection contre le débattement se compose ainsi de l'élément de ressort et de la butée du battant principal coopérant avec le battant intermédiaire. Selon un développement préférentiel de l'invention, l'élément de ressort est un ressort-lame coaxial au premier axe de rotation et mis en torsion lorsque la porte est en position de fermeture. Dans la mesure où l'élément de ressort est installé axiale-ment entre un élément supérieur et un élément inférieur de charnière, on n'augmente pas l'encombrement. De plus, lorsqu'on utilise un ressort-lame, il est simple d'installer celui-ci coaxialement au premier axe de ro-tation. Il est en outre avantageux que la butée soit intégrée dans la double charnière. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 30 détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective du châssis d'un chariot trans-porteur dont la porte est en position de fermeture, - la figure 2 est une vue à échelle agrandie de la position de fermeture, 35 - la figure 3 est une vue en perspective du châssis du véhicule, la porte étant en position d'ouverture à 90 , - la figure 4 est une vue à échelle agrandie de la double charnière pour la position d'ouverture à 90 degrés de la porte, - la figure 5 est une vue en perspective du châssis du véhicule dont la porte est en position d'ouverture à 180 degrés, - la figure 6 est une vue à échelle agrandie de la double charnière de la porte en position d'ouverture à 180 degrés, - la figure 7 est une vue de dessus de la porte en position de fermeture sans moyen de protection contre le débattement, sous la forme d'une représentation de principe, - la figure 8 est une vue de dessus de la porte de la figure 7 en position de fermeture avec un moyen de protection contre le débattement, selon 10 une représentation de principe, - la figure 9 est une vue en perspective du châssis d'un chariot trans-porteur selon l'invention, la porte étant fermée, - la figure 10 est une vue à échelle agrandie de la porte fermée, - la figure 11 est une vue en perspective du châssis du véhicule trans- porteur selon l'invention dont la porte est en position d'ouverture à degrés, - la figure 12 est une vue à échelle agrandie de la porte en position d'ouverture à 90 degrés, - la figure 13 est une vue en perspective du châssis d'un chariot trans-20 porteur selon l'invention dont la porte est en position d'ouverture à 180 degrés, - la figure 14 est une vue à échelle agrandie de la position d'ouverture de la porte à 180 degrés. Description d'un mode de réalisation Le chariot transporteur ou chariot élévateur de l'exemple de réalisation est un chariot à fourche et à contrepoids, comportant un châssis 1 muni d'un contrepoids G à l'arrière. (le contrepoids G peut faire par-tie du châssis 1 du véhicule ou être suspendu à celui-ci). En partie frontale, il est prévu un mât de levage non représenté dans les figures. Selon la direction de déplacement, en amont du contrepoids G, la partie médiane 2 du châssis reçoit un bloc-batterie. Pour installer ou extraire le bloc-batterie, la partie de châs- sis 2 comporte une ouverture supérieure 2a et une ouverture latérale 2b. Le bloc-batterie peut être extrait à l'aide d'une grue équipée d'accessoires d'accrochage, en passant par le haut pour le dégager par l'ouverture 2a du châssis. En variante, le bloc-batterie peut également être introduit ou ex- trait à l'aide d'accessoires d'accrochage, en position suspendue à la grue, latéralement à travers l'ouverture de châssis 2b. L'ouverture latérale 2b du châssis se poursuit par une ouverture inférieure 2c du châssis permettant à un autre chariot élévateur de passer avec sa fourche sous le bloc-batterie du chariot transporteur ou élévateur et de l'extraire par le côté de la partie médiane 2 du châssis 1. L'ouverture latérale 2b du châssis se ferme à l'aide d'une porte 3; dans le présent exemple de réalisation il s'agit d'une structure à profilés sans habillage. Mais on choisira de préférence une réalisation fermée, c'est-à-dire une construction formée de profilés avec un habillage en tôle ou en matière plastique ou encore une construction à coquille en tôle dans laquelle on a réalisé des profilés de renforcement. En position de fermeture, la porte 3 coopère avec une serrure 4. La fixation de la porte 3 au châssis 1 du véhicule (ou au contrepoids G) se fait par une double charnière 5; dans le présent exemple de réalisation, cette double charnière est prévue dans la zone de la transition entre le contrepoids G et la partie médiane 2 du châssis. Ainsi, vu dans la direction de déplacement, le montage de la porte 3 est à l'arrière. En principe il est tout aussi possible de fixer la porte 3 à l'avant, dans la mesure où cela s'avère intéressant. La double charnière 5 présente deux axes de pivotement Al, A2 verticaux, parallèles, écartés l'un de l'autre. Le premier axe de pivote-ment Al est solidaire du châssis ou du contrepoids et se situe à l'intérieur du contour latéral du véhicule; dans le cas présent cela correspond à la limitation latérale du contrepoids G par rapport au plan longitudinal médian du véhicule dans une cavité décalée du châssis 1 ou du contrepoids G. La réalisation de la double charnière 5 apparaît à la figure 2. La double charnière 5 se compose d'un élément supérieur et d'un élément inférieur de charnière 5a, 5b formés chacun d'une penture extérieure 6, d'une penture intérieure 7 ainsi que de deux pivots de charnière 8, 9. Les deux éléments de charnière 5a, 5b de la double char- nière 5 entre les axes de rotation Al et A2 forment avec un habillage non représenté, un battant intermédiaire 3a de la porte 3 qui se poursuit par le battant principal 3b. Le pivot de charnière 8 correspond au premier axe de rotation Al alors que le pivot de charnière 9 correspond au second axe de rotation A2. Les deux pivots de charnière 8 sont fixés à l'aide d'un moyen de fixation H 1 (supérieur et inférieur) au châssis 1 ou au contre- poids G. Les pivots de charnière 9 se trouvent dans les fixations H2 (supérieure et inférieure) du battant principal 3b de la porte 3. Le battant intermédiaire 3a de la porte 3 peut pivoter autour de l'axe de rotation Al. Le battant principal 3b peut simplement pivoter autour de l'axe de rotation A2 ou en combinaison avec le battant intermédiaire 3a autour de l'axe de rotation Al. En position de fermeture, la porte 3 doit renforcer le châs- sis. Pour permettre la transmission d'efforts de compression et en outre assurer un mouvement défini du battant principal 3b autour du battant intermédiaire 3a, lors de l'ouverture et de la fermeture de la porte 3, on bloque provisoirement la rotation du battant principal 3b autour du second axe de rotation A2. Pour cela, il est prévu une tige ou barre de verrouillage 10 permettant de bloquer le battant principal 3b par rapport au battant intermédiaire 3a. La tige de verrouillage 10 traverse ainsi horizontalement une entretoise verticale 11 du battant principal 3b et une entretoise verticale 12 reliant les pentures intérieures 7 des deux éléments de charnière 5a, 5b de la double charnière 5, c'est-à-dire du battant intermédiaire 3a. En conséquence, lorsque la tige de verrouillage 10 est activée, le battant principal 3b de la porte 3 peut uniquement basculer autour du premier axe de rotation Al. Le premier axe de rotation Al reste ainsi toujours solidaire du châssis alors que le second axe de rotation A2 se déplace et par exemple pour une position d'ouverture de la porte à 90 degrés (voir les figures 3 et 4) il est à l'extérieur du contour latéral du véhicule. Ce n'est que lorsqu'on dégage la tige de verrouillage 10 ou du moins qu'on la met hors prise que le battant principal 3b peut pivoter autour du second axe de rotation A2 et permettre ainsi d'ouvrir la porte 3 au- delà de 90 degrés jusqu'à 180 degrés (voir les figures 5 et 6) sans que la porte 3 ne bute de façon intermédiaire contre le contrepoids G. Pour éviter que la porte 3, la serrure 4 et la double charnière 5 soient sollicitées dans la direction transversale par les efforts de la masse constituée par le bloc-batterie installé et qu'elles ne risquent d'être endommagées, des blocs de butée 22, 23 sont prévus dans la zone du fond du châssis 1 du véhicule (voir par exemple la figure 1). Il est clair qu'il n'est pas possible de transmettre des efforts dans la direction longitudinale de la porte 3, c'est-à-dire d'assurer le renforcement souhaité du châssis par la porte 3 si l'opérateur, après avoir changé le bloc-batterie et fermé la porte 3, oublie de mettre de nouveau en prise la tige de verrouillage 10. La figure 7 montre sous la forme d'un schéma de principe de la porte 3 en vue de dessus en position de fermeture, l'effet qui en ré-sulterait de l'absence de protection contre le débattement. Sous l'effet d'une poussée F dirigée dans la direction longitudinale de la porte, du fait de la liaison articulée du battant intermédiaire 3a par rapport au battant principal 3b, la porte 3 se débattrait vers l'extérieur dans la zone de l'axe de rotation A2 (tracé représenté en trait interrompu). Il n'y aurait dans ce cas aucun effet de renforcement du châssis par la porte 3. Dans le cas du chariot transporteur selon l'invention, un moyen de protection contre le débattement agit automatiquement (voir le schéma de principe de la figure 8). La porte intermédiaire 3a coopère avec un élément de ressort 24 (constitué ici par un ressort à gaz) qui exerce une force agissant dans le sens de l'ouverture pour la position de fermeture de la porte 3. La porte intermédiaire est ainsi poussée vers l'extérieur mais cela de manière très réduite car une butée 25 fixée au battant principal 3b limite l'angle d'ouverture à une valeur très faible, par exemple 0,5 degré. Le battant principal 3b et le battant intermédiaire 3a font entre eux un angle obtus S qui est notamment de préférence égal à 179,5 degrés correspondant à angle d'ouverture de 0,5 degré du battant intermédiaire 3a. Les rapports d'angles qui existent alors permettant de transmettre une poussée ou compression relativement importante du battant principal 3b au battant intermédiaire 3a et ainsi au châssis 1 du véhicule, la butée 25 n'ayant à opposer qu'une réaction relativement faible. Lorsque la serrure 4 est ouverte, l'élément de ressort 24 favorise le mouvement d'ouverture de la porte 3 ou fonctionne comme ouvre-porte automatique. La succession souhaitée des mouvements, à savoir d'abord un mouvement de pivotement de toute la porte 3 autour de l'axe de rotation Al, puis un mouvement de pivotement du battant principal 3b de la porte 3 autour de l'axe de rotation A2 (d'abord basculé vers l'extérieur) est assuré par le moyen de protection contre le débattement du chariot transporteur selon l'invention. Vis-à-vis d'une protection contre le débattement sous la forme d'une tige de verrouillage comme décrit de manière plus détaillée ci-dessus, dans le cas de la protection contre le débattement selon l'invention, qui fonctionne automatiquement, il n'y a pas lieu d'assurer la surveillance. Une forme réalisable du dispositif de protection contre le débattement du chariot transporteur ou élévateur selon l'invention est re-présentée aux figures 9 à 14. Coaxialement au premier axe de rotation Al, entre les deux éléments de charnière 5a, 5b on a un ressort-lame 24a (voir notamment la figure 10: vue dirigée de l'intérieur vers l'extérieur) mis en torsion lorsque la porte 3 est fermée et exerçant ainsi sur la porte intermédiaire 3a une force vers l'extérieur, c'est-à-dire dans le sens de l'ouverture. On évite un débattement grâce à l'élément de butée 25a inté- gré à l'élément supérieur 5a de la double charnière 5. L'élément de butée 25a est fixé au support H2 de la porte 3, par exemple soudé. Lorsque la porte 3 est fermée, deux becs N1, N2 de l'élément de butée 25 viennent en appui contre des cavités de la ferrure supérieure 6 et dans la penture intérieure 7 pour bloquer ainsi tout débattement de la porte 3. En variante ou en plus, on peut également prévoir cette construction pour l'élément inférieur de charnière 5b. Les figures 11 et 12 montrent la position d'ouverture de la porte 3 de 90 degrés. Le ressort-lame 24a est détendu. Dans la position d'ouverture de la porte 3 à 180 degrés (figures 13 et 14), la position de la porte intermédiaire 3a est inchangée alors que le battant principal 3b de la porte 3, y compris les supports H2, et ainsi avec l'élément de butée 25a, continue le pivotement | Chariot transporteur notamment chariot à fourche à contrepoids comportant un châssis muni d'une partie de châssis destinée à recevoir un bloc-batterie et comportant une ouverture latérale fermée par une porte pivotant vers l'extérieur autour d'un axe de rotation pratiquement vertical. Cette porte est reliée au châssis par une double charnière A1A2 avec un second axe de rotation parallèle au premier axe pour se déplacer autour de celui-ci lors du pivotement de la porte. Un moyen de protection contre le débattement vers l'extérieur 25 bloque le battant intermédiaire 3a par rapport au battant principal 36 la porte est en position de fermeture.Le moyen de protection 25 comporte un élément à ressort 24 pour exercer une force dans le sens de l'ouverture sur le battant intermédiaire (3a) lorsque la porte (30, 36) est en position de fermeture. Ce moyen est en prise avec la butée (25) fixée au battant principal (3b). Le battant auxiliaire (3a) et le battant principal (3b) formant un angle obtus (S). | 11 Chariot transporteur notamment chariot à fourche à contrepoids comportant un châssis muni d'une partie de châssis destinée à recevoir un bloc-batterie et comportant une ouverture latérale dans le châssis ainsi qu'une porte pour fermer cette ouverture de châssis, cette porte pivotant vers l'extérieur autour d'un axe de rotation pratiquement vertical, cette porte étant reliée au châssis du véhicule par une double charnière, un second axe de rotation étant distant parallèlement du premier axe de rotation pour se déplacer autour du premier axe de rotation lors du pivotement de la porte et un moyen de protection contre le débattement vers l'extérieur, pour bloquer le battant intermédiaire de la porte prévu entre les axes de rotation, par rapport au battant principal de la porte lorsque la porte est en position de fermeture, caractérisé en ce que le moyen de protection contre le débattement comporte des moyens (élément à ressort 24) pour exercer une force dans le sens de l'ouverture sur le battant intermédiaire (3a) lorsque la porte (3) est en position de fermeture et ce moyen est en prise avec une butée (25) fixée au battant princi- pal (3b), le battant auxiliaire (3a) et le battant principal (3b) formant un angle obtus (S). 2 ) Chariot transporteur selon la 1, caractérisé en ce que l'angle obtus (S) est supérieur à 170 degrés et notamment supérieur à 175 degrés. 3 ) Chariot transporteur selon la 1 ou 2, 30 caractérisé en ce que le battant intermédiaire (3a) coopère avec un élément à ressort (24). 4 ) Chariot transporteur selon la 3, caractérisé en ce que l'élément à ressort (24) est un ressort-lame (24a) coaxial au premier axe de rotation (Al) et en torsion lorsque la porte (3) est en position de fermeture. 5 ) Chariot transporteur selon la 3 ou 4, io caractérisé en ce que l'élément de ressort (ressort-lame 24a) est installé axialement entre un élément de charnière supérieur et un élément de charnière inférieur (5a, 5b). 6 ) Chariot transporteur selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que la butée (élément de butée 25a) est intégrée dans la double charnière (5). 1 o | B | B66 | B66F | B66F 9 | B66F 9/075 |
FR2891874 | A1 | DISPOSITIF D'ALIMENTATION EN AIR D'UNE CULASSE DE MOTEUR MULTICYLINDRES | 20,070,413 | L'invention concerne un comprenant deux rangées de conduits d'entrée d'air vers les cylindres. Dans US-A-4 895 112, comme ici, un tel dispositif d'alimentation en air comprend un premier et un second répartiteurs d'air disposés, ou à disposer, et à fixer sur la culasse, le long des embouchures d'air desdits conduits d'entrée d'air de cette culasse, lesquels communiquent avec les chambres de combustion des cylindres. De tels répartiteurs d'air formés par un premier et un second répartiteurs d'air sont typiquement présents sur les moteurs en V à cylindres en ligne, par exemple des moteurs 6 cylindres. Les répartiteurs d'air sont alimentés en air via un moyen distributeur d'air. Dans US-A-4 895 112, le moyen distributeur d'air est intégré en une seule pièce avec l'un des répartiteurs d'air et est relié, de façon étanche, à l'autre répartiteur d'air via une liaison par emmanchement utilisant un joint torique pour l'étanchéité. Ceci impose une conception et une réalisation monoblocs du moyen distributeur d'air et du moyen 25 répartiteur concerné. Il s'agit d'une pièce massive. Ceci peut en outre poser des problèmes de mise en place et rendre plus difficile les conditions d'intervention sur le moteur, par exemple lors d'une 30 maintenance. L'invention a pour objet de proposer une solution: - qui permette de réduire le volume des pièces concernées à réaliser, - qui facilite sur certains moteurs la mise en place de ces moyens d'alimentation en air (ici les répartiteurs et moyen distributeur d'air), ceci en particulier sur les moteurs en V et/ou à cylindres en lignes, - et qui assure un positionnement, un centrage et une fixation appropriés entre les différentes pièces concernées, en permettant des conditions favorables d'intervention, compatibles avec une fabrication en série et un assemblage isostatique. Dans ce but, il est proposé que le dispositif d'alimentation en air précité, qui comprend donc un premier et second répartiteurs d'air, comprenne en outre, en remplacement du moyen distributeur d'air intégré à l'un de ces répartiteurs, un distributeur d'air comprenant au moins deux embouchures d'air disposés, ou à disposer, en face de l'embouchure d'air concernée desdits répartiteurs, respectivement, ce distributeur d'air indépendant et les répartiteurs d'air comprenant en outre, dans l'environnement immédiat de leurs dites embouchures, et pour assurer un positionnement relatif requis et une fixation entre eux entre le distributeur d'air et l'un des répartiteurs d'air, des premiers moyens complémentaires de positionnement et d'appui à pivot glissant suivant un axe d'engagement entre ce distributeur d'air et le répartiteur, avec : un centrage relatif précis, sensiblement sans jeu, suivant cet axe d'engagement, un possible pivotement autour dudit axe et une translation suivant ce même axe, - et, entre ledit distributeur d'air et l'autre répartiteur d'air : * des seconds moyens complémentaires de positionnement et d'appui comprenant : - des moyens additionnels d'appui, - et des moyens de locating pour un arrêt du pivotement autour dudit axe d'engagement, une fois atteint l'angle de pivotement relatif nécessaire pour assurer ledit positionnement requis entre le distributeur et les répartiteurs d'air, * et des troisièmes moyens complémentaires de fixation, pour bloquer, audit angle de pivotement nécessaire et en appui relatif, le distributeur d'air et le répartiteur correspondant. Ainsi, les moyens d'alimentation en air des cylindres comprendront donc, globalement, trois pièces principales : le distributeur d'air en amont et les deux répartiteurs d'air en aval, avec des moyens de positionnement, centrage et fixation optimisés. Pour favoriser l'alimentation en air des répartiteurs, et donc des cylindres, en particulier sur les moteurs en V et/ou à cylindres en ligne(s), on conseille que les répartiteurs d'air soient chacun reliés, à une première extrémité de leur direction d'allongement, à un distributeur d'air amont et/ou, à une seconde extrémité aval, opposée à la première, à une tubulure de transfert d'air favorisant la bonne distribution de l'air à cet endroit. Ici, l'un ou l'autre de ces distributeur d'air et tubulure de transfert d'air pourront être réalisés comme précédemment et l'on conseille que cette réalisation soit appliquée de préférence au moins au distributeur d'air d'entrée (amont) qui comprendra donc plusieurs conduits internes (a priori divisés en trois) avec trois embouchures d'air, l'une recevant de l'air extérieur (typiquement à partir d'un boîtier de papillon), les deux autres étant donc à disposer en face de l'embouchure d'air correspondante des répartiteurs. Dans le mode de réalisation préféré, on conseille que tant le distributeur d'air amont que la tubulure de transfert d'air aval précité(e)s soient réalisé(e)s avec les moyens de positionnement, centrage et fixation présentés ci-avant. Ainsi, on rendra encore plus accessible cette partie du moteur lors de son assemblage, tout en s'assurant que cet assemblage sera à la fois performant et isostatique. Favorablement, les premiers moyens complémentaires de positionnement à pivot glissant entre le distributeur d'air et le répartiteur d'air concernés comprendront une jupe annulaire, en saillie autour de l'embouchure correspondante du distributeur d'air, cette jupe recouvrant étroitement un bord extérieur de l'embouchure correspondante du répartiteur lui faisant face, pour assurer un emboîtement sensiblement sans jeu radial, suivant ledit axe d'engagement. Cette solution permet, de façon simple, d'obtenir un positionnement et un centrage précis, ainsi qu'une retenue performante entre les deux pièces, à l'endroit de leurs dites embouchures d'air, tout en autorisant vis-à- vis de l'axe d'engagement entre ces pièces les libres mouvements de translation axiale et de rotation recherchés, jusqu'à ce qu'on ait donc positionné et centré de manière appropriée ce même distributeur vis-à-vis de l'autre répartiteur d'air. Pour l'étanchéité entre le distributeur et chaque répartiteur concerné, on conseille en outre: - qu'un joint torique ou sensiblement torique soit interposé à l'endroit desdits premiers moyens complémentaires de positionnement à pivot glissant, - et qu'un joint plat soit interposé à l'endroit des seconds moyens complémentaires de positionnement et d'appui. Concernant les moyens de locating, on conseille en outre qu'il comprennent au moins une vis traversant un trou de section non circulaire. Il s'agit là d'une solution simple et performante, compatible avec les techniques bien maîtrisées dans l'automobile, lors des fabrications en grande série des moteurs. En ce qui concerne les troisièmes moyens complémentaires de fixation précités, on conseille qu'ils comprennent des vis traversant des trous oblongs ménagés sur le distributeur d'air concerné, dans l'environnement immédiat de l'embouchure correspondante. Toujours pour favoriser l'assemblage isostatique, dans des conditions performantes tant en termes 25 mécanique, que de coût et d'ergonomie, on prévoit par ailleurs, favorablement : - que les premiers moyens complémentaires de positionnement à pivot glissant présente un alésage ayant une section adaptée pour assurer ledit centrage relatif 30 précis suivant l'axe d'engagement entre le distributeur et le répartiteur d'air concerné, - et que les moyens additionnels d'appui comprennent deux surfaces d'appui formées respectivement sur le distributeur et sur l'autre répartiteur, pour assurer entre eux un appui plan, sensiblement perpendiculairement à l'axe d'engagement suivant lequel s'étend l'alésage précité. Et pour les mêmes buts, on conseille également que les troisièmes moyens complémentaires de fixation comprennent trois vis : - l'une (au moins) de ces vis assurant l'arrêt en rotation et définissant ainsi lesdits moyens de locating, en coopération avec un trou non circulaire formé sur l'un au moins parmi le distributeur et le répartiteur considéré, ces vis assurant en outre, ensemble, une fixation serrée entre le distributeur et le répartiteur correspondant, en bloquant également ce distributeur par rapport à l'autre répartiteur. Une description encore plus détaillée de l'invention, va maintenant être fournie en référence aux dessins joints donnés à titre d'exemple non limitatif et dans lesquels : -la figure 1 est une vue schématique en perspective et en éclaté d'une partie d'un moteur 25 conforme à l'invention, - la figure 2 montre assemblées les trois pièces constituées par le distributeur amont d'entrée d'air et les deux répartiteurs, la tubulure de transfert d'air apparaissant en traits fantômes en haut de la figure, 30 laquelle correspond à une perspective inverse de celle de la figure 1, - la figure 3 est une vue de face, dans le sens de la flèche III de la figure 1, du seul distributeur amont d'air d'entrée, - et la figure 4 est une vue partielle, en coupe selon la ligne IV-IV de la figure 3, les liaisons entre le distributeur considéré et chaque répartiteur étant représentées séparément, indépendamment l'une de l'autre. Figure 1, on voit deux répartiteurs d'air 1, 3 conçus, de manière connue en soi, pour répartir l'air d'admission vers les deux séries d'embouchures d'entrée d'air (repères 5a, 5b, 5c pour l'une d'entre elles) d'une culasse 9 de moteur multicylindres 11 recouvrant un carter de cylindres du moteur. Il s'agit ici d'un moteur en V à six cylindres en 15 lignes, avec donc deux séries de trois groupes d'embouchures d'entrée d'air. On a schématisé en 13a, 13b, 13c, trois des cylindres correspondant à l'une des lignes. Chaque répartiteur d'air 1, 3 comprend au moins 20 une embouchure d'admission d'air et plusieurs embouchures, ou groupes d'embouchures, de distribution ou de sortie d'air vers ladite embouchure d'air correspondante de la culasse 9. Figure 1, on a repéré la, lb, 1c, les trois 25 groupes d'embouchures de sortie d'air du répartiteur d'air 1 vers la culasse. Ces trois groupes, avec à chaque fois ici deux orifices, sont répartis parallèlement à l'axe 10 d'allongement de ce répartiteur d'air 1, qui est 30 également l'axe d'allongement du conduit interne réservé à la circulation de l'air dans ce répartiteur. Il est en de même pour l'autre répartiteur 3 (axe 30). En ld et 3d, on voit figure 1 les deux embouchures d'entrée d'air dans les répartiteurs, avec une pour 5 chaque répartiteur d'air 1, 3. Ces embouchures présentent des surfaces terminales, telles que 15 pour l'embouchure 1d, qui sert d'appui, et 17 pour l'embouchure 3d, qui présente suivant l'axe d'engagement 30 un jeu e avec la surface 25 en 10 regard (voir figure 4). Côté distributeur d'air, repérées 19 sur les figures 1, 3 et 4, on trouve trois embouchures d'air, dès lors qu'il s'agit ici d'un distributeur d'admission d'air. 15 Figure 1, 21a repère la zone d'entrée d'air dans le distributeur 19 (voir également figure 3). L'air est ainsi admis sensiblement parallèlement aux axes 10 et 30. En 21b et 21c on voit les deux embouchures de sortie d'air du distributeur 19, là encore suivant 20 sensiblement les directions 10 et 30, respectivement. Ainsi, les conduits internes définissant un Y sont chacun coudés en U. Sur les deux répartiteurs, en ce qui concerne la surface d'appui 15 et la surface 17, sans contact axial 25 avec son homologue 25 (léger espace e pour le répartiteur 3), elles sont parallèles respectivement à la surface d'appui 23 et à la surface 25 des embouchures de sortie correspondantes 21b, 21c du distributeur considéré, comme illustré figure 4 où l'on note qu'il y a donc toujours un 30 très léger jeu entre les surfaces 17 et 25. En pratique, ces surfaces 17 et 25 seront donc, axialement, à proximité immédiate, l'une en face de l'autre, lorsque les pièces 1, 3 et 19 seront fixées entre elles, après avoir été correctement positionnées et centrées, conformément à l'invention. De préférence, lesdites surfaces seront des plans. Dans l'exemple favorable illustré, ces plans sont perpendiculaires à l'axe 10 ou 30 considérés, l'axe 30 constituant l'axe d'engagement le long duquel on va approcher, et ici engager, l'embouchure de sortie du distributeur 19 sur l'embouchure 3d, en pivot glissant. Ainsi, lesdites surfaces ou plans d'appui vont coopérer deux à deux pour relier et positionner correctement le distributeur d'air 19 vis-à- vis de chacun des deux répartiteurs 1, 3, avec les embouchures et les surfaces concernées en appui ou face à face. Pour positionner, centrer et fixer de façon performante et isostatique le distributeur d'air 19 par rapport aux deux répartiteurs, ces surfaces coopérantes sont complétées: - entre le distributeur d'air et le répartiteur 3, par un emmanchement 27 ne laissant qu'une situation de pivot glissant entre ces deux pièces, ceci consécutivement à un interengagement entre ces pièces suivant l'axe d'engagement 30, - entre ledit distributeur 19 et l'autre répartiteur d'air, 1, par un moyen additionnel d'appui 29 complété par des moyens de locating 31, ceci une fois atteint l'angle de pivotement relatif nécessaire pour assurer le positionnement requis entre le distributeur 19 et les répartiteurs d'air 1, 3, ainsi que des moyens de fixation 33, l'emmanchement 27, et la position donc axiale entre les surfaces 17 et 25 demeurant établie, par ailleurs. Concernant les surfaces en appui entre le distributeur 19 et le répartiteur 3, s'il n'y a donc pas d'appui axial entre les surfaces 17 et 25, cet appui existe latéralement, à l'endroit des surfaces latérales adjacentes correspondantes, respectivement 17a et 25a (voir figure 4), là où est mis en place le joint d'étanchéité 35, ici un joint torique ou sensiblement torique (compte tenu ici de la possible forme ovalisée des embouchures concernées). L'emmanchement 27 est favorablement réalisé, comme illustré figures 1, 3 et 4, par une jupe 37 formée autour de l'embouchure 21c, ceci sur toute la périphérie du rebord d'extrémité correspondant. Lorsque l'on approche le distributeur 19 du 15 répartiteur 3, suivant l'axe d'engagement 30, cette jupe 37 vient couvrir étroitement et extérieurement l'extrémité de l'embouchure 3d du répartiteur, jusqu'à ce qu'on place donc axialement le plus près possible les surfaces d'extrémité 17, 25, comme expliqué ci-avant, le 20 joint 35 étant alors comprimé radialement. Cette opération de positionnement et de centrage desdites pièces suivant l'axe 30 étant réalisée, avec les libertés de rotation autour de cet axe et de translation suivant ce même axe qui demeurent pour le distributeur 25 19, on peut alors assurer le centrage et la fixation, vis-à-vis de l'autre répartiteur 1. Pour cela, on a utilisé trois vis 39a, 39b, 39c pouvant traverser pour certaines au moins avec jeu (dans leur état non serré) deux séries de trois trous, tels que 30 41a et 43a pour la vis 39a qui va servir à assurer l'effet de locating recherché, en liaison avec l'orifice correspondant 41a et son vis-à-vis 43a, lesdits trous étant ménagés à travers le rebord d'un côté de l'embouchure 1d, et de l'autre de l'embouchure 21b, et donc à travers les surfaces précitées 15 et 23 transversales à l'axe 10 commun à ces deux embouchures. Ici, les filets des vis 39a, 39b, 39c engagent des taraudages formés dans les trois trous (tels que 43a) du rebord 15 du répartiteur 1. Le déplacement en 29 est stoppé à l'endroit de la surface d'appui 15, par l'engagement des vis dans leurs trous, tels que le trou 41a, ici ménagés dans le rebord extérieur 45 du distributeur d'air. Ainsi, alors que l'alésage 370 à l'endroit de la jupe 37 des moyens complémentaires de positionnement (17, 17a, 25a, 37) participe avec l'extrémité en regard du répartiteur 3 au centrage relatif précis suivant l'axe d'engagement 30 entre le distributeur et ce répartiteur d'air, les libertés de mouvement autorisées par le pivot glissant vont être arrêtées à l'endroit d'un appui plan sensiblement perpendiculaire à l'axe 30 d'engagement de l'alésage, précisément entre les deux surfaces d'appui 15, 23 formées respectivement sur le distributeur et le répartiteur 1 et par les vis 33 , avec le locating 31. Pour assurer l'arrêt en rotation du distributeur d'air 19 par rapport au répartiteur 1, on a en effet réalisé avec précision le trou oblong (ou de toute forme appropriée) 41a qui reçoit le moyen de locating concerné. De cette manière on peut bloquer le pivotement autour de l'axe 30, dans la position angulaire recherchée, le long du plan d'appui crée entre les surfaces 15 et 23 entre lesquelles le joint plat 47 a été favorablement interposé, avant mise en place des vis (ce joint étant traversé par des orifices adaptés, tels que 49, pour le passage desdites vis). Si la vis 39a sert aussi au locating, les trois vis formant ici le moyen de fixation 33 peuvent ensuite être serrées sur le répartiteur 1, à travers leurs orifices correspondants, pour assurer la fixation serrée recherchée. L'effet de centrage/blocage en rotation sans jeu précité par le moyen de locating retenu pourrait, en alternative, être réalisé par exemple par un bout d'arbre ou un goujon rapporté. Par ailleurs, on aura noté sur la figure 1 que les têtes de vis sont situées du côté du distributeur d'air 19 et viennent donc se fixer dans le répartiteur d'air 1. Ce pourrait être l'inverse (fixation sur le distributeur). A l'extrémité longitudinale située à l'opposé du distributeur d'air 19 (suivant leurs axes respectifs 10, 30), les deux répartiteurs d'air 1, 3 pourront aussi être reliés entre eux par le même système d'assemblage isostatique agissant sans déformation des pièces, dès lors qu'à cette extrémité on aura prévu, comme illustré figure 2, de relier leurs embouchures correspondantes 50, 51, par l'intermédiaire d'une tubulure de transfert d'air 53. Les moyens de positionnement, centrage et fixation, qui peuvent être identiques à ceux présentés, n'ont pas été illustrés ; mais on peut aisément les imaginer, identiques à ceux précités. Cette tubulure de transfert d'air 53 portera donc de préférence les mêmes moyens 27, 31, 33 de positionnement et de centrage (pivot glissant, surface d'appui, locating,) et de fixation que le distributeur 19. L'axe d'engagement (précédemment 30) entre la tubulure de transfert d'air 53 et le répartiteur d'air 3 5 a été repéré 60. La différence entre le distributeur 19 et la tubulure de transfert d'air 53 concerne ici leur réalisation interne. Le distributeur 19 comprend ici trois conduits principaux d'air : l'un pour l'admission 10 (sur lequel débouche son ouverture d'admission d'air 21a) les deux autres amenant l'air vers les embouchures de sortie respectives 21b et 21c, ces trois conduits communiquant bien entendu entre eux à l'intérieur du distributeur. 15 La tubulure de transfert d'air 53 ne renferme qu'un seul conduit, avec une ouverture, respectivement 55 et 57, à chaque bout, pour laisser donc de l'air circuler entre les deux répartiteurs d'air 1 et 3, à l'opposé du distributeur d'entrée 19. 20 Figure 2, en 59, où a figuré une entrée d'air de recyclage (EGR) pouvant arriver transversalement dans le distributeur d'admission d'air 19 | Il s'agit d'un dispositif d'alimentation en air d'un moteur multicylindres comprenant deux rangées de conduits d'entrée d'air vers les cylindres.Ce dispositif comprend deux répartiteurs d'air (1, 3) à fixer sur la culasse et un distributeur d'air (19) et/ou une tubulure de transfert d'air (53), ce(s) dernier(s) et les répartiteurs d'air comprenant, dans l'environnement immédiat de leurs embouchures, pour assurer un positionnement relatif requis et une fixation entre eux: entre le distributeur d'air (19) et l'un (3) des répartiteurs, des moyens (17, 27, 37) de positionnement et d'appui pour un appui et un centrage relatif précis, sensiblement sans jeu, sauf un possible pivotement autour de l'axe d'engagement (30), une fois ce centrage réalisé suivant cet axe, et, entre ledit distributeur d'air et l'autre répartiteur (1): des moyens (29) additionnels d'appui et des moyens de locating (31). Des moyens (33) de fixation bloquent, à l'angle de pivotement nécessaire et en appui relatif, chaque répartiteur (1, 3) et le distributeur d'air (19). | 1. Dispositif d'alimentation en air d'une culasse (9) de moteur multicylindres comprenant deux rangées de conduits d'entrée d'air vers les cylindres, ces conduits présentant des embouchures d'entrée (5a, 5b, 5c), ledit dispositif d'alimentation en air comprenant : - un premier et un second répartiteurs d'air (1, 3), disposés ou à disposer et à fixer sur la culasse, le long des embouchures d'entrée desdits conduits d'entrée d'air, chaque répartiteur comprenant à une première extrémité une embouchure d'air (1d, 3d, 19, 51) - un distributeur d'air (19) comprenant au moins deux embouchures d'air (21b, 21c) disposées ou à disposer en face de l'embouchure d'air des répartiteurs, respectivement, le distributeur d'air et les répartiteurs d'air comprenant, dans l'environnement immédiat de leurs dites embouchures, pour assurer un positionnement relatif requis et une fixation entre eux : entre le distributeur d'air (19) et l'un des répartiteurs d'air (3), des premiers moyens (17, 27, 37) complémentaires de positionnement à pivot glissant suivant un axe (30) d'engagement entre ce distributeur d'air et le répartiteur, avec un centrage relatif précis, sensiblement sans jeu, suivant cet axe, un possible pivotement autour dudit axe (30) et une translation suivant ce même axe, et, entre ledit distributeur d'air et l'autre répartiteur d'air (1): * des seconds moyens (29, 31, 33) complémentaires de positionnement et d'appui comprenant : -des moyens (29) additionnels d'appui,- et des moyens de locating (31) pour un arrêt du pivotement autour dudit axe d'engagement (30), une fois atteint l'angle de pivotement relatif nécessaire pour assurer ledit positionnement requis entre le distributeur et les répartiteurs d'air, * et des troisièmes moyens (33) complémentaires de fixation, pour bloquer, audit angle de pivotement nécessaire et en appui relatif, le distributeur d'air (19) et le répartiteur (1, 3) correspondant. 2. Dispositif d'alimentation en air selon la 1, caractérisé en ce que le distributeur d'air (1) comprend plusieurs conduits internes avec trois embouchures d'air (21a, 21b, 21c), l'une recevant de l'air extérieur pour l'alimentation en air des répartiteurs d'air, les deux autres étant donc à disposer en face de l'embouchure d'air correspondante (1d, 3d) des répartiteurs(1, 3). 3. Dispositif d'alimentation en air selon la 1, caractérisé en ce que : - chaque répartiteur comprend, à une deuxième extrémité, une deuxième embouchure d'air (49, 51) pour une circulation d'air entre les répartiteurs (1, 3), - une tubulure de transfert d'air (53) est prévue à cette deuxième extrémité, avec deux embouchures d'air disposé ou à disposer respectivement contre chaque répartiteur, en face desdites deuxièmes embouchures d'air de ceux-ci, pour une circulation d'air entre ces répartiteurs, à travers cette tubulure de transfert d'air. 4. Dispositif d'alimentation en air selon la 3, caractérisé en ce que la tubulure de transfert d'air (53) et les répartiteurs d'air (1, 3)comprennent, dans l'environnement immédiat de leurs dites embouchures, pour assurer un positionnement relatif requis et une fixation entre eux : entre la tubulure de transfert d'air (53) et l'un des répartiteurs d'air (1), des quatrièmes moyens (17, 27, 37) complémentaires de positionnement à pivot glissant suivant un axe (60) d'engagement entre cette tubulure de transfert d'air et le répartiteur, avec un centrage relatif précis, sensiblement sans jeu, suivant cet axe, un possible pivotement autour dudit axe (60) et une translation suivant ce même axe, et, entre ladite tubulure de transfert d'air (53) et l'autre répartiteur d'air (1) . * des cinquièmes moyens (29, 31, 33) complémentaires de positionnement et d'appui comprenant : - des moyens (29) additionnels d'appui, - et des moyens de locating (31) pour un arrêt du pivotement autour dudit axe d'engagement (30), une fois atteint l'angle de pivotement relatif nécessaire pour 20 assurer ledit positionnement requis entre le distributeur et les répartiteurs d'air, * et des sixièmes moyens (33) complémentaires de fixation, pour bloquer, audit angle de pivotement nécessaire et en appui relatif, le distributeur d'air 25 (19) et le répartiteur (1, 3) correspondant. 5. Dispositif d'alimentation en air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les premiers moyens complémentaires de positionnement à pivot glissant comprennent une jupe 30 annulaire (37) en saillie autour de l'embouchure correspondante (21c) du distributeur d'air (19), cette jupe recouvrant étroitement un bord extérieur (17) del'embouchure correspondante du répartiteur concerné, pour assurer un emboîtement sensiblement sans jeu radial suivant ledit axe d'engagement (30). 6. Dispositif d'alimentation en air selon l'une 5 quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - un joint (35) torique ou sensiblement torique est interposé à l'endroit desdits premiers moyens complémentaires de positionnement à pivot glissant, 10 - et un joint plat (47) est interposé à l'endroit des seconds moyens complémentaires de positionnement et d'appui. 7. Dispositif d'alimentation en air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 15 ce que les moyens de locating comprennent au moins une vis (39a) traversant un trou (41a) de section non circulaire. 8. Dispositif d'alimentation en air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en 20 ce que les troisièmes moyens complémentaires de fixation comprennent des vis (39a, 39b, 39c) traversant des trous (41a, 41b, 41c) ménagés sur le distributeur d'air, dans l'environnement immédiat de l'embouchure correspondante. 9. Dispositif d'alimentation en air selon l'une 25 quelconque des précédentes, caractérisé en ce que - les premiers moyens (17, 27, 37) complémentaires de positionnement à pivot glissant comprennent un alésage (370) assurant ledit centrage relatif précis suivant 30 l'axe d'engagement (30) entre le distributeur et le répartiteur d'air concerné,- et les moyens additionnels d'appui (29) comprennent deux surfaces d'appui formées respectivement sur le distributeur et sur l'autre répartiteur, pour assurer entre eux un appui plan, sensiblement perpendiculairement à l'axe d'engagement (30) de l'alésage. 10. Dispositif d'alimentation en air selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les troisièmes moyens complémentaires de fixation comprennent trois vis (31,33): - l'une (31) de ces vis assurant l'arrêt en rotation et définissant ainsi lesdits moyens de locating, en coopération avec un trou non circulaire formé sur l'un au moins parmi le distributeur et le répartiteur considéré, - ces vis (31,33) assurant ensemble une fixation serrée entre le distributeur et le répartiteur correspondant, en bloquant également ce distributeur par rapport à l'autre répartiteur. | F | F02 | F02M | F02M 35 | F02M 35/10,F02M 35/104,F02M 35/116 |
FR2897165 | A1 | OPTIQUE GRAND ANGLE DANS LE SPECTRE INFRAROUGE | 20,070,810 | La présente invention concerne une optique grand angle pour la zone spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un détecteur, et avec un diaphragme disposé devant l'unité d'analyse. Les optiques destinées à la zone spectrale infrarouge sont utilisées par exemple dans des dispositifs de surveillance tels que des appareils de vision nocturne, des unités de dispositif de visée et des unités de détection de missiles. Sur de tels équipements, il est souvent nécessaire de pouvoir détecter un grand champ de vision. Ceci est possible par une conception appropriée de l'optique. to Par le document US 6 292 293 B1, on connaît un système de reproduction à grand angle pour la zone spectrale infrarouge, qui est approprié pour la détection d'objets très chauds ou brûlants. A cet effet, le système de reproduction présente une pupille d'entrée disposée entre ses lentilles, sur la position de laquelle se trouve un diaphragme 15 physique d'ouverture. Par ce diaphragme d'ouverture, le rayonnement infrarouge arrivant sur le système de reproduction peut être contrôlé de telle sorte qu'on évite une saturation du détecteur infrarouge du système de reproduction et qu'on puisse effectuer une détection d'objets brûlants individuels. L'inconvénient est qu'un tel système de 20 reproduction ne permet que difficilement ou ne permet pas une détection d'objets qui émettent le rayonnement infrarouge de faible intensité. Dans un tel cas, le diaphragme d'ouverture disposé à l'intérieur représente en effet une source de rayonnement qui sur-éclaire le rayonnement des objets à faible émission dans le champ de 25 vision et rend ainsi impossible leur détection. Dans le document US 5 479 292 est décrit une optique grand angle sous la forme d'une lentille unique pour un système de mesure de température. Devant l'optique grand angle se trouve un diaphragme d'ouverture, pour lequel il s'agit en même temps de la pupille d'entrée 30 de cette optique grand angle. De tels systèmes, sur lesquels le diaphragme d'ouverture se trouve devant l'optique grand angle, présentent l'inconvénient qu'on a besoin d'un diaphragme d'ouverture avec un grand diamètre pour 'pouvoir englober un grand champ de vision que, de ce fait, il faut utiliser également des lentilles grandes au niveau de leur diamètre et donc chères. L'objectif de la présente invention est donc de créer une optique grand angle pour la zone spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un détecteur, ,et avec un diaphragme disposé devant l'unité d'analyse, qui est compact et de petite taille et garantit malgré tout une bonne qualité de reproduction. to Cet objectif est atteint par une optique grand angle pour la zone spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un détecteur, et avec un diaphragme disposé devant l'unité d'analyse, l'optique grand angle comprenant selon l'invention en direction d'un côté objet vers un côté image un système de lentilles avec une optique 15 primaire et avec une optique secondaire et le système de lentilles étant conçu de telle sorte que a) un plan d'image intermédiaire se trouve entre l'optique primaire et l'optique secondaire, b) il présente une pupille d'entrée situé côté objet de l'optique 20 primaire qui est l'image réelle du diaphragme et c) il présente une pupille de sortie disposée côté image de l'optique secondaire qui coïncide avec le diaphragme. L'invention part dans une première étape de l'information qu'il existe des applications pour des optiques grand angle pour la zone 25 spectrale infrarouge, qui exigent un fonctionnement dans des conditions d'environnement extrêmes. De telles conditions d'environnement extrêmes sont présentes par exemple avec une utilisation de l'optique grand angle dans l'aéronautique. Lorsque l'optique grand angle est utilisée par exemple dans un avion ou dans un 30 missile, elle doit être protégée d'influences extérieures, telles que des variations de température et des détériorations mécaniques dues aux chutes de pierre ou à l'érosion, afm de garantir une qualité de reproduction élevée. Pour cette raison, les optiques grand angle sont disposées habituellement à ]l'intérieur de l'avion ou du missile et "regardent" à travers une fenêtre se trouvant dans l'angle extérieur de l'avion ou du missile. L'invention part également de la réflexion que des fenêtres présentant de grandes dimensions géométriques peuvent altérer la structure aérodynamique d'uni avion ou d'un missile. Afin de pouvoir to minimiser le plus possible une altération de la structure aérodynamique, il est conseillé de concevoir de telles fenêtres les plus petites possibles du point de vue de leurs dimensions géométriques. Dans une autre étape, l'invention part de la réflexion que, pour une intensité de rayonnement donnée d'une optique grand angle, la 15 fenêtre, à travers laquelle l'optique grand angle doit "regarder", on peut obtenir une grandeur minimale en ce qui concerne son diamètre lorsque la position de la fenêtre coïncide avec la pupille d'entrée de l'optique grand angle. De cette façon, une telle fenêtre avec un diamètre identique à la pupille d'entrée n'a pas d'effet de vignettage sur un 20 rayonnement infrarouge passant. à travers la fenêtre. Dans une étape suivante, l'invention part de l'information que, pour la détection de rayonnement infrarouge, on utilise des unités d'analyse, en particulier des détecteurs, devant lesquels est disposé un diaphragme. Les détecteurs sont alors disposés généralement dans un 25 boîtier isolant de la chaleur, un. récipient de Dewar. Le diaphragme se trouvant devant le détecteur ou l'unité d'analyse est refroidi généralement, comme le détecteur même, afin d'empêcher de la façon la plus efficace possible des fractions de lumière diffusée provoquées par la chaleur, qui peuvent entraîner une altération de reproductions sur le 30 détecteur ou l'unité d'analyse. L'invention part également de la réflexion que, sous des aspects de radiométrie, il est souhaitable qu'un tel diaphragme refroidi mentionné plus haut, appelé ci-dessous également diaphragme froid, coïncide avec la pupille de sortie d'une optique grand angle. De ce fait, il est en effet possible de réaliser une efficacité géométrique du diaphragme froid de un, qui garantit des conditions radiométriques définies et donc un comportement à la lumière diffusée nettement amélioré et donc des reproductions de haute qualité sur l'unité d'analyse ou le détecteur. io Dans une dernière étape, l'invention part de l'information qu'une optique grand angle peut être réalisée avec une pupille d'entrée se trouvant sur le côté objet et avec une pupille de sortie se trouvant sur le côté image, qui coïncide avec un diaphragme disposé devant l'unité d'analyse, en particulier le détecteur, uniquement au moyen d'une 15 optique grand angle avec une optique primaire et avec une optique secondaire entre lesquelles se trouve un plan d'image intermédiaire. C'est en effet la seule façon cle pouvoir réaliser la pupille d'entrée comme image réelle de diaphragme devant l'optique grand angle. Le diaphragme est reproduit alors en effet, depuis la direction de l'unité 20 d'analyse, par l'optique secondaire comme image virtuelle dans le plan d'image intermédiaire et est représenté par l'optique primaire comme image réelle sur le côté objet. Par l'invention, on crée donc une optique grand angle pour la zone spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un 25 détecteur, et avec un diaphragme disposé devant l'unité d'analyse, qui peut être disposé derrière une fenêtre petite par rapport à son diamètre, et donc il est malgré tout en mesure d'enregistrer un grand champ de vision dans une qualité de reproduction élevée. De cette façon, on peut économiser notamment des frais et des perturbations des structures 30 aérodynamiques, comme par exemple un missile, à l'intérieur desquelles doit se trouver une telle optique grand angle, qui serait liée à un grand diamètre de fenêtre. De façon appropriée, l'optique primaire de l'optique grand angle présente une valeur de diaphragme inférieure à un. La valeur de diaphragme définit l'intensité lumineuse et la "rapidité" d'une optique. Etant donné que, avec une optique intense en lumière, on peut obtenir des temps d'exposition plus courts pour obtenir des images de grande qualité au moyen d'un détecteur, on parle à ce propos d'une optique rapide. Des optiques grand angle ou des optiques primaires avec une lo petite valeur de diaphragme sont indispensables en particulier pour l'utilisation d'optiques grand angle pour un détecteur ou une unité d'analyse dans la zone spectrale infrarouge dans des missiles pour la détection de cibles se déplaçant rapidement, afin de pouvoir les enregistrer rapidement au moyen du détecteur. Etant donné que, pour 15 un enregistrement de haute qualité d'un champ de vision au moyen du détecteur, il faut donc des temps d'exposition courts, l'optique grand angle peut être axée avec l'optique primaire "rapide" en même temps que le détecteur ou l'unité d'analyse par exemple de façon particulièrement rapidement possible sur un nouveau champ de vision. 20 Il est avantageux que, en ce qui concerne l'optique primaire en direction du côté objet vers le côté image, il s'agit d'un doublet constitué d'une lentille positive et une lentille négative. Par une lentille négative, on entend ici une lentille divergente et par une lentille positive une lentille convergente. Du fait que,. en ce qui concerne l'optique primaire, 25 il s'agit d'un doublet constitué de deux lentilles, une compensation réciproque de ses défauts de reproduction (en particulier de l'aberration chromatique) peut être réalisée avec un choix habile de la conception en ce qui concerne la géométrie et le matériau de la lentille négative et de la lentille positive l'une par rapport à l'autre, sans qu'il soit nécessaire 30 d'utiliser d'autres lentilles à cet effet. Ceci permet une économie de frais et une conception compacte de l'optique primaire du fait de l'encombrement réduit. De façon habile, il s'agit en ce qui concerne la lentille négative et de la lentille positive de l'optique primaire de lentilles ménisques. Dans le cas de lentilles ménisques, l'une des deux surfaces extérieures d'une lentille est convexe, tandis que l'autre est concave. Une lentille ménisque présente ainsi une forme de croissant. Par une conception géométrique appropriée de la lentille ménisque positive et de la lentille ménisque négative consécutive, il est possible de disposer celles-ci à to faible distance l'une de l'autre. Dans le cas où les surfaces extérieures, situées l'une en face de l'autre, de la lentille ménisque négative et de la lentille ménisque positive présentent le même rayon de courbure, il est même possible de disposer les deux lentilles directement l'une à côté de l'autre. De ce fait, l'optique primaire et donc également l'optique grand 15 angle comprenant cette optique peuvent être maintenues particulièrement compactes et utilisées également dans le cas où l'on dispose seulement de peu d'espace pour recevoir une telle optique. De façon pratique, au moins une surface extérieure de la lentille positive de l'optique primaire présente une forme asphérique et les 20 autres surfaces extérieures de l'optique primaire une forme sphérique. Déjà par la combinaison d'une lentille négative avec une lentille positive dans l'optique primaire, il est possible de corriger partiellement le défaut d'ouverture ou ladite aberration sphérique des lentilles, étant donné que celles-ci génèrent respectivement des aberrations avec des 25 signes opposés qui se compensent ainsi au moins en partie. Du fait que la lentille négative de l'optique primaire présente des surfaces extérieures avec une forme asphérique, il est possible de compenser le défaut d'ouverture qui est causé par les surfaces extérieures avec une forme sphérique de la lentille positive. De cette façon, l'optique primaire 30 de l'optique grand angle permet d'obtenir une bonne qualité de reproduction. De plus, l'utilisalyion d'au moins une lentille avec des surfaces extérieures présentant une forme sphérique permet de faire des économies, étant donné que de telles surfaces extérieures sont plus avantageuses à la fabrication contrairement à des surfaces extérieures avec une forme asphérique. Dans la pratique, la lentille positive de l'optique primaire est à base de germanium ou de silicium et la lentille négative de l'optique primaire à base de fluorure de calcium ou de fluorure de magnésium. Par la combinaison d'une lentille à base de germanium, donc à base d'un matériau à réfraction élevée avec une faible dispersion, avec une to lentille à base de fluorure de calcium, donc à base d'un matériau à faible pouvoir de réfraction avec une dispersion relative élevée, il est possible de compenser efficacement le chromatisme longitudinal de l'optique primaire. Le chromatisme longitudinal, appelé également aberration chromatique, apparaît en effet parce que la focale effective 15 d'une lentille individuelle diffère pour un rayonnement de différentes longueurs d'onde (= couleur). Une mauvaise correction de celle-ci entraîne sur des images des franges colorées qui rendent difficile une détection ou une identification d'objets ou même la rendent impossible. Par la combinaison d'une lentille à base de germanium avec une lentille 20 à base de fluorure de calcium, il est possible de corriger ce chromatisme longitudinal, parce que, avec ces matériaux, il est possible de faire coïncider différentes parties spectrales de rayonnement infrarouges. Une compensation du chromatisme longitudinal peut être obtenue également lorsque la lentille négative est fabriquée à base de silicium ou 25 d'un autre matériau à réfraction élevée avec faible dispersion qui est transparent pour la zone spectrale infrarouge. Le chromatisme longitudinal peut être corrigé également lorsque la lentille positive est fabriquée à base de fluorure de magnésium ou d'un autre matériau à faible réfraction avec une dispersion relativement élevée, qui est 30 transparent pour la zone spectrale infrarouge. Dans une conception avantageuse alternative de l'invention, l'optique primaire comprend une lentille ménisque positive, qui est fabriquée à base de germanium, dont la première surface extérieure présente une forme asphérique et qui présente d'autre part une surface diffractive. Du fait que l'optique primaire comprend essentiellement une seule lentille, l'optique grand angle peut être réalisée globalement également de façon très compacte et donc peut être utilisée pour des applications où l'on dispose seulement d'un faible espace de construction. Une lentille ménisque positive, qui est fabriquée à base de Io germanium, présente l'avantage que sa modification, provoquée en raison d'une dispersion de matériau, des propriétés de reproduction est si faible qu'une telle optique primaire peut être utilisée aussi bien dans une plage spectrale de 3 à 5 pm (infrarouge moyen) que dans une zone spectrale de 8 à 12 pm (infrarouge de grande longueur d'onde). La 15 conception de la lentille ménisque positive avec une surface extérieure, qui présente une forme asphérique, présente l'avantage qu'aucun défaut de reproduction basé sur l'aberration sphérique n'est introduit par l'optique primaire dans l'optique grand angle, qui entraînerait une dégradation de l'optique grand angle. Un chromatisme longitudinal sur 20 une telle optique primaire peut être évité par le fait que la surface extérieure côté objet de la lentille ménisque positive présente une surface diffractive. Par une conception appropriée de la surface diffractive, la dispersion de matériau, causée par le matériau dans lequel est fabriquée la lentille ménisque positive de l'optique primaire, 25 peut être compensée. Il est possible de fabriquer la surface diffractive dans une opération en même temps que la réalisation de la surface extérieure côté objet avec une forme asphérique. De façon appropriée, l'optique secondaire comprend en direction du côté objet vers le côté image une lentille négative, une première 30 lentille positive et une seconde lentille positive. Par une conception appropriée de l'optique secondaire comprenant au total trois lentilles, on peut obtenir une compensation réciproque des défauts de reproduction des trois lentilles, sans qu'on utilise à cet effet d'autres lentilles qui entraîneraient un encombrement plus important et des frais pour l'optique grand angle. La lentille négative, la première lentille positive et la seconde lentille positive de l'optique seconde sont réalisées de préférence sous la forme de lentilles ménisques. Ceci permet de minimiser les espacements entre les lentilles et de réaliser de cette façon un agencement le plus compact possible. Dans le cas présent, il est particulièrement habile Io que la lentille négative soit conçue convexe côté image et la première lentille positive concave côté objet. Ceci permet, avec un choix approprié des rayons de courbure des surfaces extérieures se faisant face de la lentille négative et la première lentille positive, de disposer les lentilles relativement proches les unes derrière les autres. 15 Il est avantageux que la lentille négative de l'optique secondaire soit fabriquée à base de fluorure de calcium, la première lentille positive de l'optique secondaire à base de silicium et la seconde lentille positive de l'optique secondaire à base de germanium. Par la lentille négative à base de fluorure de calcium et la seconde lentille positive à base de 20 germanium, il est possible de corriger le chromatisme longitudinal de l'optique secondaire et donc d'optimiser globalement la qualité de reproduction de l'optique grand angle. Du fait que la première lentille positive de l'optique secondaire est fabriquée à base de silicium, on peut économiser des frais, étant donné que des lentilles de silicium sont 25 nettement plus avantageuses que par exemple des lentilles de germanium. De façon habile, l'une des surfaces de la seconde lentille positive de l'optique secondaire représente une forme asphérique. Par la conception asphérique d'une surface extérieure de la seconde lentille 30 positive, on peut compenser le défaut d'ouverture dû à des surfaces io extérieures conçues sphériques de la lentille négative et de la première lentille positive. Avec une conception appropriée des lentilles de l'optique primaire et de l'optique secondaire conformément aux explications données plus haut, on peut obtenir une optique grand angle avec une qualité de reproduction limitée au niveau de la diffraction jusqu'à un indice d'ouverture de un pour un champ de vision d'environ 50 . Des exemples de réalisation de l'invention sont expliqués de façon plus détaillée à l'aide d'un dessin. Dans le cas présent, t o la figure 1 montre une optique grand angle avec une optique primaire comprenant deux lentilles et avec une optique secondaire comprenant trois lentilles et la figure 2 une optique grand angle avec une optique primaire comprenant une unique lentille et avec une optique secondaire selon la 15 figure 1. Des parties identiques au niveau de la fonction sont dotées des mêmes numéros de référence. Le tableau 1 montre les données de design de l'optique grand angle selon la figure 2. 20 Sur la figure 1 est représentée une optique grand angle 10 qui comprend une optique primaire 12 et une optique secondaire 14. Sur le côté image de l'optique secondaire 14 se trouve un détecteur 16 à base de tellurure de cadmium. Le détecteur est disposé dans un vase Dewar non montré. Le vase Dewar dispose d'une fenêtre 18 qui est à base de 25 silicium et est donc transparente pour la plage spectrale infrarouge. A l'intérieur du vase Dewar est disposé un filtre froid 20 devant le détecteur 16. Le filtre froid 20 également est à base de silicium et répond donc aux exigences en ce qui concerne la perméabilité dans la plage spectrale infrarouge. En ce qui concerne le filtre froid 20 fabriqué 30 à base de silicium, il s'agit d'un filtre optique qui est utilisé pour bloquer le rayonnement d'arrière-plan à l'extérieur de la plage de longueur d'onde souhaitée, afin de réduire ainsi le bruit. Entre la fenêtre 18 et le filtre froid 20 se trouve un diaphragme 22, qui sert à la limitation mécanique des faisceaux de rayons de la reproduction optique et au blocage de rayonnement thermique. La fenêtre, le filtre froid 20 et la position du diaphragme 22 ont un effet optique et font donc partie du design de l'optique grand angle 10. Le vase Dewar avec sa fenêtre 18 et les éléments se trouvant à l'intérieur comme le diaphragme 22, le filtre froid 20 et le détecteur, est to disposé par rapport à l'optique primaire 12 et à l'optique secondaire 14 de telle sorte que la position du diaphragme 22 coïncide avec la position de la pupille de sortie 24 de l'optique grand angle. Le diaphragme 22 ou la pupille de sortie 24 sont représentés en tirets sur la figure 1. Par l'optique secondaire 14, le diaphragme 22 est représenté sous la forme 15 d'une image virtuelle dans le plan d'image intermédiaire entre l'optique secondaire 14 et l'optique primaire 12. L'optique primaire 12 pour sa part constitue alors à nouveau l'image virtuelle du diaphragme 22 sous la forme d'une image réelle du diaphragme 22. La pupille d'entrée 26 de l'optique grand angle 10 représente cette image du diaphragme 22. 20 L'optique primaire 12 comprend deux lentilles 28 et 30. Aussi bien en ce qui concerne la lentille 28 côté objet qu'en ce qui concerne la lentille 30 côté image, il s'agit de lentilles ménisques. La lentille 28 fabriquée en germanium est convexe et concave et a un effet convergent, donc positif. La lentille 30 fabriquée à base de fluorure de 25 calcium est également convexe - concave et a un effet divergent, donc négatif. La lentille 28 présente une première surface extérieure 32 avec une forme asphérique et une seconde surface extérieure 34 avec une forme sphérique. La lentille 30 en revanche présente deux surfaces extérieures 36, 40 avec une forme sphérique. Les rayons de courbure 30 des surfaces extérieures 34 et 36 se faisant face des lentilles 28 et 30 coïncident entre elles, ce qui permet un agencement directement contigu des deux lentilles 28 et 30. L'optique primaire représentée sur la figure 1 présente une valeur de diaphragme inférieure à un. Par le doublet de la lentille 28 et de la lentille 30, on compense le chromatisme longitudinal de l'optique primaire 12. L'optique secondaire 14 entraîne une amélioration de la qualité de reproduction de l'optique grand angle 10. L'optique secondaire 14 comprend trois lentilles 42, 44 et 46. Les lentilles 42, 44 et 46 sont conçues comme des lentilles ménisques, leur espacement est minimisé afin de réaliser un agencement le plus compact que possible. En ce qui Io concerne la lentille 42, il s'agit d'une lentille négative concave - convexe à base de fluorure de calcium. Celle-ci sert dans l'optique secondaire 14 également à la compensation du chromatisme longitudinal. La lentille 44 qui suit la lentille est concave - convexe, convergente et fabriquée en silicium. En ce qui concerne la lentille 46, il s'agit d'une lentille positive 15 convexe - concave, qui est fabriquée en germanium. Les lentilles 42 et 44 présentent des surfaces extérieures 48 et 50 ou 52 et 54 avec une forme sphérique. La première surface extérieure 56 de la lentille 46 en revanche présente une forme asphérique, afin de corriger le défaut d'ouverture de l'optique secondaire 14. La seconde surface extérieure 58 20 de la lentille 46 présente à son tour une forme sphérique. L'optique grand angle 60 montrée sur la figure 2 représente une variante de l'optique grand angle montrée sur la figure 1. L'optique primaire 61 comprend ici uniquement une lentille 62 individuelle. La lentille 62 est fabriquée à base de germanium. Sa première surface 25 extérieure 64 présente une forme asphérique, sa seconde surface extérieure 66 une forme sphérique. La lentille 62 est une lentille convexe-concave et a un effet positif. En ce qui concerne sa surface extérieure 64 côté objet, il s'agit d'une surface 68 diffractive, qui sert à la compensation du chromatisme longitudinal de l'optique primaire 61. 30 L'optique secondaire 14 de l'optique angle 60 est conçue de façon identique au niveau de la fonction à l'optique secondaire 14, montrée sur la figure 1, de l'optique grand angle 10. Les données de design précises de l'optique grand angle 60 peuvent être relevées en détail dans le tableau 1. Les données des surfaces extérieures de lentilles avec une forme asphérique sont définies ici conformément à la formule ci-dessous pour des surfaces asphériques. cvrz z = + adr4 + afr8 + agr10 1+ùcv(cc+1)r2 r désigne ici le rayon, cv la courbure et cc la constance conique. En ce qui concerne ad, ae, af, ag, il s'agit des coefficients d'asphère. Des coefficients d'asphère non indiqués sont égaux à zéro dans le présent exemple. De la même façon que dans la formule pour la surface 15 asphérique, la phase appelée | L'invention concerne une optique grand angle (10, 60) pour la plage spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un détecteur (16), et avec un diaphragme (22) disposé devant l'unité d'analyse, l'optique grand angle (10, 60) comprenant dans le sens d'un côté objet vers un côté image un système de lentilles avec une optique primaire (12) et avec une optique secondaire (14) et le système de lentilles (12) étant conçu de telle sorte quea. un plan d'image intermédiaire se trouve entre l'optique primaire (14) et l'optique secondaire (14),b. il présente une pupille d'entrée (26) situé côté objet de l'optique primaire (12), qui est l'image réelle du diaphragme (22), etc. il présente une pupille de sortie (24) disposée côté image de l'optique secondaire (14), qui coïncide avec le diaphragme (22). | 1. Optique grand angle (10, 60) pour la plage spectrale infrarouge avec une unité d'analyse, en particulier un détecteur (16), et avec un diaphragme (22) disposé devant l'unité d'analyse, l'optique grand angle (10, 60) comprenant en direction d'un côté objet vers un côté image un système de lentille avec une optique primaire (12, 61) et avec une optique secondaire (14) et le système de lentilles étant conçu de telle sorte que a. une image de plan intermédiaire se trouve entre l'optique primaire (12, 61) et l'optique secondaire (14), b. il présente une pupille d'entrée (26) située côté objet de l'optique primaire (12, 61) qui est l'image réelle du diaphragme (22), et c. il présente une pupille de sortie (24) disposée côté image de 15 l'optique secondaire (14) qui coïncide avec le diaphragme (22). 2. Optique grand angle (10, 60) selon la 1, caractérisée en ce que l'optique primaire (12, 61) présente une valeur de diaphragme inférieure à un. 20 3. Optique grand angle (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, en ce qui concerne l'optique primaire (12), il s'agit en direction du côté objet vers le côté image d'un doublet constitué d'une lentille (28) 25 positive et d'une lentille (30) négative. 4. Optique grand angle (10) selon la 3, caractérisée en ce que,en ce qui concerne la lentille (28) positive et la lentille (30) négative de l'optique primaire (12), il s'agit de lentilles ménisques. 5. Optique grand angle (10) selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que la première surface extérieure (32) de la lentille (28) positive de l'optique primaire (12) présente une forme asphérique et la seconde surface extérieure (34) de la lentille (28) positive de l'optique primaire ainsi que les surfaces extérieures (36, 40) de la lentille (30) négative de l'optique primaire (12) présentent une forme sphérique. 6. Optique grand angle (10) selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que la lentille (28) positive de l'optique primaire (12) est fabriquée en germanium ou en silicium et la lentille (30) négative de l'optique 15 primaire (12) en fluorure de calcium ou en fluorure de magnésium. 7. Optique grand angle (60) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'optique primaire (61) comprend une lentille (62) positive qui a. est réalisée sous la forme d'une lentille ménisque, 20 b. est fabriquée en germanium et c. dont la première (côté objet) surface extérieure (64) présente une forme asphérique et une surface diffractive. 8. Optique grand angle (10, 60) selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce que l'optique secondaire (14) comprend en direction du côté objet vers le côté image une lentille négative (42), une première lentille (44)positive et une seconde lentille (46) positive, les lentilles (42, 44, 46) étant réalisées de préférence sous la forme de lentilles ménisques. 9. Optique grand angle (10, 60) selon la 8, caractérisée en ce que a. la lentille (42) négative de l'optique secondaire (14) est fabriquée en fluorure de calcium, b. la première lentille (44) positive de l'optique secondaire (14) en silicium et c. la seconde lentille (46) positive de l'optique secondaire (14) en Io germanium. 10. Optique grand angle (10, 60) selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisée en ce que la première surface extérieure (56) de la seconde lentille (46) 15 positive de l'optique secondaire (14) présente une forme asphérique. | G | G02 | G02B | G02B 13 | G02B 13/06,G02B 13/14 |
FR2891369 | A1 | APPAREIL DE VISUALISATION UTILISANT UNE SOURCE DE RAYONS GAMMA | 20,070,330 | L'invention concerne un appareil qui visualise un objet devant être mesuré (un objet de mesure) en utilisant une source de rayons gamma incluse dans l'objet de mesure. Cette technique est utile pour visualiser une source de rayons gamma dans un appareil et une installation de manipulation d'isotopes radioactifs dans le domaine du cycle du combustible nucléaire (par exemple, l'enrichissement, le retraitement, la gestion des déchets/le traitement des déchets/la mise au rebut du combustible nucléaire) et analogues. Il existe un analyseur ou dispositif de balayage industriel à rayons X, de type CT, en tant qu'appareil d'inspection qui effectue la formation de l'image de l'intérieur d'un objet de mesure. Le dispositif de balayage industriel à rayons X, de type CT adopte un système dans lequel une source de rayons X située à l'extérieur de l'objet de la mesure doit irradier de rayons X l'objet de la mesure, en sorte qu'un générateur de rayons X de grande taille utilisant un accélérateur linéaire et autre est utilisé. On a donc besoin d'un appareil auxiliaire tel qu'un appareil d'alimentation en énergie pour la génération de rayons X, ce qui augmente inévitablement les dimensions d'ensemble du dispositif de balayage industriel à rayons X de type CT. En outre, étant donné que la direction de génération de rayons X et le détecteur de rayons X doivent être positionnés avec précision, le dispositif de balayage industriel à rayons X de type CT est supposé être fixé et utilisé. Une contrainte qui en découle est que l'objet de la mesure doit être agencé de façon à pouvoir être déplacé. En outre, le dispositif de balayage industriel à rayons X, de type CT est constitué sous la forme d'une installation permanente de grandes dimensions, en sorte que sa maintenance est difficile à exécuter. Il est proposé, en tant que technique pouvant résoudre les problèmes décrits ci-dessus, un appareil dans lequel une source de rayonnement est insérée dans un tube d'échangeur de chaleur devant être inspecté, et est utilisé pour former l'image de la section transversale du tube d'échangeur de chaleur, ce qui permet d'effectuer aisément et de façon non destructive une inspection pour la recherche de défauts et de l'épaisseur de la paroi du tube, et autres (voir le brevet japonais mis à l'Inspection Publique sous le n. 2003-194740). Cependant, cette technique antérieure a pour but de réaliser l'inspection portant sur des défauts du tube d'échangeur de chaleur devant être lui-même contrôlé, en sorte qu'une image de la section transversale du tube d'échangeur de chaleur est réalisée uniquement par la détection de la présence ou de l'absence d'un rayonnement. Dans ce cas, la source de rayonnement est connue et est introduite au moment de l'inspection et, par conséquent, on n'a pas besoin d'une opération telle que la spécification d'un nucléide. Dans une telle technique, l'analyse comprenant la spécification d'un nucléide radioactif ne peut pas être effectuée et n'a pas besoin d'être effectuée. Par conséquent, dans cette technique, il est impossible de discriminer un nucléide d'une source de rayonnement et de mesurer la concentration et la distribution spatiale du nucléide de la source de rayonnement dans l'objet de la mesure comprenant la source de rayonnement. L'invention a pour objectif de permettre la discrimination d'un nucléide radioactif d'une source de rayons gamma incluse dans un objet de mesure tel qu'un appareil, et de permettre une mesure non destructive et la formation d'une image de la concentration et de la distribution spatiale de rayons gamma émis depuis chaque nucléide radioactif. Conformément à l'invention, il est proposé un , comportant: un collimateur qui est agencé autour d'un objet de mesure comprenant la source de rayons gamma, et qui permet à des rayons gamma dans une direction d'arrivée spécifique depuis la source de rayons gamma de le traverser un détecteur de rayons gamma qui détecte les rayons gamma passant à travers le collimateur un dispositif de traitement de signal de détection de rayons gamma qui traite un signal de détection de rayons gamma détecté par le détecteur de rayons gamma pour mesurer une énergie et une valeur comptée du signal de détection; un dispositif de traitement pour une discrimination d'énergie qui effectue une discrimination et une analyse d'intensité de nucléides radioactifs en réalisant une analyse spectrale de l'énergie des rayons gamma et de l'intensité des rayons gamma mesurées dans chaque unité de temps ou unité de position; un dispositif de traitement de calcul pour la formation d'images qui forme des images de la concentration et de la distribution dans l'espace de la source de rayons gamma dans l'objet de la mesure pour chaque nucléide radioactif discriminé ; et un dispositif d'affichage d'image qui effectue un affichage visuel sur la base du résultat du traitement de calcul. On préfère que l'objet de la mesure comprenant la source de rayons gamma, et le détecteur de rayons gamma pourvu du collimateur effectuent un mouvement relatif de rotation ou un mouvement linéaire relatif, que le dispositif de traitement pour la discrimination d'énergie effectue une discrimination et une analyse d'intensité de nucléides radioactifs en prenant en compte des signaux de position et de temps du mouvement relatif de rotation ou du mouvement linéaire relatif, et que le dispositif de traitement de calcul pour la formation d'images forme une image sous la forme d'un agrégat de pixels discrets en réalisant un calcul répétitif de valeurs de pixels montrant l'intensité des rayons gamma. L'appareil de visualisation selon l'invention est constitué de façon à mesurer des rayons gamma émis depuis la source des rayons gamma incluse dans l'objet de la mesure, à effectuer une discrimination et une analyse d'intensité des nucléides radioactifs en réalisant une analyse spectrale de l'énergie des rayons gamma et de l'intensité des rayons gamma qui sont mesurés pour chaque unité de temps ou unité de position, et à former des images de concentration et de distribution spatiale de la source de rayons gamma incluse dans l'objet de la mesure pour chaque nucléide radioactif discriminé. Il est ainsi possible de discriminer les nucléides de la source de rayonnement, de confirmer la concentration et la distribution spatiale des rayons gamma en tant qu'images et d'afficher visuellement la zone résultante où la source de rayonnement n'est pas présente, à la suite de quoi on peut également contrôler la forme et l'état de la structure à l'intérieur de l'objet de la mesure. En outre, même dans le cas où l'objet de la mesure est un corps tournant ou un corps en mouvement, l'appareil de visualisation selon l'invention peut réaliser la mesure en synchronisant le détecteur de rayons gamma sur la rotation ou le mouvement de l'objet de la mesure. En outre, dans le cas où les rayons gamma sont mesurés en déplaçant la source de rayons gamma, l'appareil de visualisation selon l'invention peut réaliser la visualisation même par une mesure dans une direction et il peut donc être également utilisé dans un emplacement étroit. Dans ce cas, étant donné qu'il n'est pas nécessaire de déplacer le collimateur ni le détecteur de rayons gamma, un dispositif de suivi et de commande pour le mouvement n'est pas indispensable, ce qui permet d'obtenir une miniaturisation et une réduction du coût de l'appareil. De plus, on peut également éliminer une cause de dégradation de la qualité de l'image due au mouvement, ce qui permet d'obtenir une image de haute qualité. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemples nullement limitatifs et sur lesquels: la figure lA est une vue schématique montrant une configuration fondamentale et le fonctionnement d'un appareil de visualisation selon l'invention, et la figure 1B est une vue schématique montrant un traitement de discrimination d'énergie; la figure 2 est un organigramme d'un traitement de calcul d'image; les figures 3A, 3B et 3C sont des illustrations schématiques montrant un premier exemple de vérification par une simulation numérique basée sur le traitement de calcul d'image, la figure 3A montrant un modèle de l'objet de la mesure, et les figures 3B et 3C montrant le résultat du traitement; les figures 4A et 4B sont des illustrations schématiques montrant un second exemple de vérification par la simulation numérique basée sur le traitement de calcul d'image, la figure 4A montrant un modèle de l'objet de la mesure, et la figure 4B montrant le résultat du traitement; la figure 5 est une illustration schématique montrant une forme de réalisation de l'appareil de visualisation selon l'invention; la figure 6 est une illustration schématique montrant 20 une autre forme de réalisation de l'appareil de visualisation selon l'invention; la figure 7 est une illustration schématique montrant encore une autre forme de réalisation de l'appareil de visualisation selon l'invention; et la figure 8 est un schéma de conception pour comparer la visualisation basée sur la présente invention et la visualisation basée sur l'art antérieur. Les figures lA et lB montrent une configuration fondamentale et un mode de fonctionnement d'un appareil de visualisation utilisant une source de rayons gamma, selon l'invention. Ici, on représente, en tant qu'objet de mesure, un exemple dans lequel la source 2 de rayons gamma est renfermée dans un récipient cylindrique 1, mais la forme, la matière et autres du récipient peuvent être arbitraires. Un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma, au moyen desquels la direction d'arrivée et l'énergie de 2891369 6 rayons gamma sont détectées, sont disposés autour de l'objet de mesure. En outre, le signal de sortie du détecteur 7 de rayons gamma est prévu pour être traité par un dispositif 9 de traitement de signal de détection de rayons gamma, un dispositif 10 de traitement de discrimination d'énergie et un dispositif 11 de traitement de calcul pour la formation d'images, puis pour être affiché par un dispositif 12 d'affichage d'image. I:l convient de noter que, pour la simplicité de la présente description, des éléments et dispositifs similaires et autres sur chacune des figures suivantes sont désignés par les mêmes références numériques. Le collimateur 6 et le détecteur 7 de rayons gamma sont agencés autour du récipient 1 qui renferme la source 2 de rayons gamma. Des rayons gamma émis depuis la source 2 sont transmis à l'extérieur du récipient 1. L'émission des rayons gamma depuis l'intérieur du récipient 1 est isotrope, mais seuls les rayons gamma d'une certaine direction d'arrivée sont amenés à être incidents sur le détecteur 7 de rayons gamma par le collimateur 6. L'énergie et la valeur de comptage des rayons gamma tombant sur le détecteur 7 sont mesurées par le dispositif 9 de traitement de signal de détection des rayons gamma. Le signal mesuré est discriminé par le dispositif 10 de traitement de discrimination d'énergie en fonction de l'énergie du signal, et il est enregistré en même temps que la valeur comptée. Ici, on fait tourner ou on déplace le détecteur 7 de rayons gamma, ou bien on utilise plusieurs détecteurs 7 de rayons gamma, ou bien on déplace l'objet de la mesure, afin que les données d'intensité d'énergie des rayons gamma soient mesurées depuis diverses directions par rapport à la source 2 de rayons gamma renfermée dans le récipient 1, et soient collectées. En variante, au lieu de déplacer ou de faire tourner le détecteur 7 de rayons gamma, on peut déplacer ou faire tourner l'objet de la mesure. Dans les données mesurées individuelles, la valeur comptée change en fonction du rapport des toners isotopiques des rayons gamma et de l'absorptance des rayons gamma suivant la densité de la matière et, par conséquent, l'emplacement où les rayons gamma sont présents et où la matière est présente peut être reproduit sous la forme d'une image par l'exécution de la mesure à partir de diverses directions. On décrira d'abord le traitement de discrimination d'énergie et le traitement de calcul pour la formation d'image qui constituent la partie principale de l'invention. La figure 1B montre le contenu du traitement de discrimination d'énergie. Cependant, pour la clarté de la description, la source de rayons gamma est décrite ici comme étant constituée de trois types de sources de rayons gamma (nucléide A, nucléide B, nucléide C), à la différence de la source de rayons gamma représentée sur la figure lA. Lorsque le collimateur 6 et le détecteur 7 de rayons gamma se trouvent dans la position X, les rayons gamma émis depuis le nucléide A et le nucléide B, qui sont présents dans la zone mesurable de rayons gamma dans la position X (la zone représentée entre les lignes tiretées sur la figure 1B), tombent sur le détecteur 7 de rayons gamma. En outre, lorsque le collimateur 6 et le détecteur 7 de rayons gamma atteignent la position Y, les rayons gamma émis depuis le nucléide C, qui est présent dans la zone mesurable de rayons gamma dans la position Y, tombent sur le détecteur 7 de rayons gamma. De cette manière, les rayons gamma tombent sur le détecteur 7 de rayons gamma à chaque très courte période de temps de déplacement ou à chaque très petit changement de position conformément au mouvement du collimateur 6 et du détecteur 7 de rayons gamma. Les rayons gamma tombant sur le détecteur 7 de rayons gamma sont soumis au traitement de discrimination d'énergie pour chaque unité de temps ou chaque unité de position. Dans le traitement de discrimination d'énergie, un spectre d'énergie entre l'énergie des rayons gamma et l'intensité des rayons gamma pour chaque unité de temps ou chaque unité de position est formé, comme montré dans la partie inférieure de la figure 1B. A ce stade, en analysant le pic d'intensité des rayons gamma pour chaque énergie de rayon gamma dans le spectre d'énergie, il est possible de spécifier les sources de rayons gamma (nucléide A, nucléide B, nucléide C). Les données analysées sont utilisées en tant que données pour l'analyse subséquente devant être effectuée par le dispositif 11 de traitement de calcul pour la formation d'images. On donnera maintenant une description de la formation d'images. Le traitement pour la formation d'images est effectué en synchronisant en phase les données analysées par le dispositif 10 de traitement de discrimination d'énergie sur la position des nucléides et la position en mouvement du détecteur 7 de rayons gamma et analogues, pour chaque nucléide radioactif. En particulier, un calcul répétitif est effectué par l'utilisation de la formule (1) suivante, de manière qu'une image des données analysées puisse être formée sous la forme d'un agrégat de pixels discrets. Après que le traitement de calcul pour la formation d'images a été effectué en utilisant la formule (1), les sources de rayons gamma, elles-mêmes, peuvent être visualisées par le dispositif 12 d'affichage d'image. La figure 2 montre un organigramme du traitement de calcul pour la formation d'images. [Formule 1] K n+1 E Pk Ck n xn+1 k=1 Rk J j Xi valeur du jieme pixel = intensité des rayons gamma Pk: données d'énergie et d'intensité des rayons gamma mesurées par le kième détecteur de rayons gamma Rk: données des rayons gamma tombant sur le kième détecteur, basées sur la valeur de pixel Xn_1 après le nième calcul répétitif K: numéro de série indiquant la position du 5 détecteur de rayons gamma (total K dans le cas de T directions) j: le j leme pixel n: comptage de répétitions Cjk: probabilité pour que des rayons gamma émis 10 depuis le pixel j soient détectés dans la position du kième détecteur (taux de contribution au pixel) Les figures 3A, 3B et 3C montrent un premier exemple de vérification par une simulation numérique. La figure 3A montre un modèle d'un objet de mesure. En ce qui concerne l'objet de mesure, on suppose un cas où une source 2 de rayons gamma formée d'un métal liquide est distribuée uniformément dans un récipient 1 ayant un diamètre d'environ 1 m (forme métallique cylindrique et épaisseur de paroi de 15 mm), dans lesquels sont présentes plusieurs plaques métalliques 13 (ayant une épaisseur de 10 mm). L'énergie d'un rayon gamma est supposée être de 2,75 MeV, correspondant à l'énergie d'un rayon gamma émis par le Na-24. Sur la base de cette supposition, le rayon gamma mesuré par un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma, à la circonférence extérieure du récipient 1, est simulé, et le traitement de calcul pour la formation d'images est effectué en utilisant les données obtenues par la simulation. La figure 3B montre le résultat du traitement. La zone de la source de rayonnement est visualisée en une forme circulaire qui est la forme du récipient 1, tandis que les plaques métalliques 13 qui sont présentes dans le métal liquide optiquement opaque sont également visualisées. En outre, comme montré sur la figure 3C, l'information quantitative (position de présence et autres) concernant la forme peut également être obtenue par une analyse des données de pixels suivant une ligne A-A' sur la figure 3B. En résultat de la simulation numérique, il apparaît nettement que la zone de la source de rayonnement est visualisée et que, dans le même temps, le récipient 1 comprenant la source de rayonnement et les plaques métalliques 13 sont également visualisés en tant que régions où la source de rayonnement n'est pas présente. Il est donc évident que la simulation numérique peut être utilisée dans l'application pour s'assurer sans contact d'un état de distribution d'une source de rayonnement, d'une forme d'un récipient qui renferme la source de rayonnement, d'un état de structures intérieures d'un appareil comprenant la source de rayonnement et autres. Les figures 4A et 4B montrent un second exemple de vérification par la simulation numérique. La figure 4A montre un modèle de l'objet de mesure. En ce qui concerne l'objet de mesure, on suppose que de l'uranium est distribué en une forme torique dans un récipient 1 ayant plusieurs couches (récipient métallique ayant une paroi mince, d'une épaisseur d'environ 1 mm), le récipient étant placé dans un récipient (une enveloppe) métallique de stockage ayant une épaisseur de paroi d'environ 20 mm. L'énergie d'un rayon gamma est supposée être de 186 KeV, correspondant à l'énergie d'un rayon gamma émis depuis le U-235. Sur la base de cette supposition, le rayon gamma mesuré par un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma à la circonférence extérieure du récipient 1 est simulé, et le traitement de formation d'images est effectué en utilisant les données obtenues par la simulation. La figure 4B montre le résultat du traitement. La position et la concentration de l'uranium sont visualisées sous la forme d'un état de distribution de forme torique. Dans le même temps, le résultat montre que la visualisation peut également être effectuée dans l'énergie de rayon gamma différente de celle du premier exemple de vérification sur la base de la simulation numérique. On voit d'après le résultat ci-dessus qu'on peut également effectuer une discrimination de nucléides (le nucléide est l'uranium, dans ce cas). La figure 5 est une illustration montrant une forme de réalisation d'un appareil de visualisation utilisant une source de rayons gamma, selon l'invention, et montrant un exemple de la visualisation de la source de rayons gamma placée dans un corps tournant. Une source 2 de rayons gamma est présente dans un récipient 1 et est agencée de façon à pouvoir être mise en rotation autour d'un arbre tournant 3. Ici, le récipient 1 est formé de façon à être cylindrique, mais la forme et la matière du récipient ne sont pas limitées de façon spécifique. Un repère 4 de détection de position de rotation est prévu sur la circonférence extérieure du récipient 1. Le repère est formé de peinture, d'une matière magnétique, de parties en saillie/en creux ou analogues, et peut être un objet qui peut être détecté par des capteurs de type optique, magnétique ou à contact. Dans cet exemple, les repères sont placés en plusieurs points à intervalles égaux, mais le repère peut n'être prévu qu'en un seul point. Un capteur 5 de détection de position de rotation, destiné à détecter la position en rotation du récipient 1, est placé à l'extérieur du récipient 1. Le capteur 5 de détection de position de rotation peut être de n'importe quel type comprenant le type optique, le type magnétique, le type à contact et analogues, pourvu que le capteur soit capable de réagir au repère 4 de détection de position de rotation et de détecter le repère. Un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma, par lesquels la direction d'arrivée et l'énergie de rayons gamma peuvent être détectées, sont disposés autour du récipient 1. Les rayons gamma émis depuis la source 2 de rayons gamma sont émis de façon isotrope et transmis à l'extérieur du récipient 1, mais les rayons gamma suivant une certaine direction d'arrivée sont amenés à être incidents par le collimateur 6 sur le détecteur 7 de rayons gamma. Dans cette forme de réalisation, un système 8 de synchronisation, dans le cas de la mesure du corps tournant, est prévu additionnellement. En particulier, le dispositif 8a de traitement de détection de position de rotation est prévu, lequel mesure la position de rotation du récipient 1 à partir du signal du capteur 5 de détection de position de rotation, et délivre en sortie un signal de synchronisation pour un signal de réception par le détecteur 7 de rayons gamma. Un dispositif 9 de traitement de signaux de détection de rayons gamma reçoit des données de mesure de rayons gamma à un instant basé sur le signal de synchronisation délivré en sortie du dispositif 8a de traitement de détection de la position de rotation. Autrement dit, l'énergie et la valeur comptée des rayons gamma tombant sur le détecteur 7 de rayons gamma sont mesurées dans le dispositif 9 de traitement de signal de détection de rayons gamma, à l'instant où le signal de synchronisation délivré en sortie du dispositif 8a de traitement de détection de la position de rotation est appliqué en entrée, ou à l'instant de la fin d'une période de temps établie après l'application en entrée du signal de synchronisation. Le signal mesuré est discriminé par le dispositif 10 de traitement de discrimination d'énergie en fonction de l'énergie, et est enregistré en même temps que la valeur comptée. Après que l'énergie et l'intensité des rayons gamma, qui sont des données des rayons gamma, ont été mesurées en un certain nombre de positions en rotation par le dispositif 8a de traitement de détection de position en rotation, le collimateur 6 et le détecteur 7 de rayons gamma sont déplacés ou dirigés dans une orientation différente, puis les données de rayons gamma sont de nouveau mesurées en un certain nombre de positions en rotation par le dispositif 8a de traitement de détection de la position en rotation. Ainsi, des données nécessaires à une visualisation sont collectées à partir de diverses positions et diverses directions en déplaçant la position du collimateur 6 et du détecteur 7 de rayons gamma ou en changeant la direction de mesure du collimateur 6 et du détecteur 7 de rayons gamma. Les données collectées sont amenées à former une image par le dispositif 11 de traitement de calcul pour la formation d'images, et le résultat de traitement de visualisation est affiché par le dispositif 12 d'affichage d'image. La figure 6 montre une autre forme de réalisation d'un appareil de visualisation utilisant une source de rayons gamma, selon l'invention, et elle montre aussi un exemple de visualisation de la source de rayons gamma placée dans un corps tournant. Une source 2 de rayons gamma est présente dans un récipient 1 et est agencée de façon à pouvoir être mise en rotation autour d'un arbre tournant 3. Ici, le récipient 1 est formé de façon à être cylindrique, mais la forme et la matière du récipient ne sont pas limitées de façon spécifique. Un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma sont agencés autour du récipient 1 afin d'être déplacés séquentiellement dans le temps, et la direction d'arrivée et l'énergie des rayons gamma peuvent être détectées par le collimateur 6 et le détecteur 7 de rayons gamma. Les rayons garruna émis depuis la source 2 de rayons gamma sont émis de façon isotrope et transmis à l'extérieur du récipient 1, mais les rayons gamma suivant une certaine direction d'arrivée sont amenés par le collimateur 6 à être incidents sur le détecteur 7 de rayons gamma. Les rayons gamma tombant sur le détecteur 7 de rayons gamma sont mesurés par un dispositif 9 de traitement de signal de détection de rayons gamma. Le signal mesuré est discriminé par un dispositif 10 de traitement de discrimination d'énergie conformément à l'énergie, et il est enregistré en même temps que la valeur comptée. Puis le détecteur 7 de rayons gamma est déplacé et les données nécessaires à la formation d'une image sont collectées. Lorsque l'intensité de l'énergie est enregistrée séquentiellement dans le temps au moment des données de mesure, la dimension de la zone où la source de rayonnement se trouve et le temps de mesure des données sont liés entre eux, et il est donc possible d'obtenir une information concernant les dimensions de la zone de présence dans la direction de la rotation. Les données sont utilisées et amenées à former une image par un dispositif 11 de traitement de calcul pour la formation d'images, et le résultat de traitement de visualisation est affiché par un dispositif 12 d'affichage d'image. Il en résulte qu'on peut obtenir une image équivalente à celle obtenue dans l'état immobile. La figure 7 montre, en tant qu'autre forme de réalisation encore selon l'invention, un cas où une discrimination de nucléides de plusieurs types de sources de rayons gamma renfermés dans un récipient 1 et une mesure dans trois dimensions d'un état de distribution des sources de rayons gamma sont effectuées. Un collimateur 6 et un détecteur 7 de rayons gamma sont déplacés de façon relative dans la direction verticale ainsi que dans une direction oblique, afin de collecter des données de rayons gamma dans des directions ayant des hauteurs différentes. A partir des données de mesure, une information conforme à l'intensité d'énergie peut être obtenue par un dispositif de traitement de discrimination d'énergie, afin qu'on puisse effectuer une discrimination des sources de rayons gamma et une visualisation dans trois dimensions de l'état de distribution des sources de rayons gamma. La figure 8 est une vue conceptuelle montrant une comparaison entre l'invention et l'art antérieur (par exemple le brevet japonais mis à l'Inspection Publique sous le numéro 2003-194740 précité) en relation avec ce qui est décrit plus haut. En ce qui concerne le résultat de la visualisation dans le cas où l'objet de visualisation qui est l'objet de la mesure comprend un nucléide A (concentration: basse), un nucléide A (concentration: moyenne), un nucléide A (concentration haute), un nucléide B et un nucléide C, seule la présence ou l'absence de la source de rayonnement peut être détectée dans l'art antérieur tandis que, selon l'invention, la spécification de nucléides radioactifs et la visualisation de la concentration de nucléides radioactifs peuvent être effectuées pour tous les nucléides devant être visualisés comprenant le nucléide A (concentration: basse), le nucléide A (concentration: moyenne), le nucléide A (concentration: haute), le nucléide B et le nucléide C. Il enrésulte que l'invention peut être appliquée à la discrimination de sources de rayons gamma et à la visualisation de l'état de distribution des sources de rayons gamma dans un conteneur de stockage de déchets radioactifs, à la discrimination de sources de rayons gamma et à la visualisation de l'état de distribution des sources de rayons gamma dans un conteneur fermé renfermant un contenu inconnu. En outre, la présente invention peut être appliquée à la discrimination de sources de rayons gamma et à la visualisation de l'état de distribution de sources de rayons gamma pendant le fonctionnement du séparateur centrifuge, et elle peut également être largement utilisée dans d'autres domaines. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'appareil de visualisation décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un appareil de visualisation utilisant une source de rayons gamma dans un récipient ou conteneur (1) pouvant se déplacer par rapport à un collimateur (6) et un détecteur (7) de rayons gamma. Ce dernier est connecté à des dispositifs (9, 10, 11 et 12) qui effectuent un traitement du signal de détection de rayons gamma, un traitement de discrimination d'énergie et d'analyse d'intensité de nucléides radioactifs, un traitement de calcul pour la formation d'images et l'affichage d'une image d'après le résultat du traitement de calcul.Domaine d'application : Manipulation et traitement de combustibles nucléaires, etc. | 1. Appareil de visualisation utilisant une source (2) de rayons gamma, caractérisé en ce qu'il comporte un collimateur (6) qui est agencé autour d'un objet de mesure comprenant une source (2) de rayons gamma, et qui permet à des rayons gamma suivant une direction spécifique d'entrée provenant de la source de rayons gamma de les traverser; un détecteur (7) de rayons gamma qui détecte les rayons gamma passant à travers le collimateur; un dispositif (9) de traitement de signal de détection de rayons gamma qui traite un signal de détection de rayons gamma détectés par le détecteur de rayons gamma pour mesurer une énergie et une valeur de comptage du rayon gamma; un dispositif (10) de traitement de discrimination d'énergie qui effectue une discrimination et une analyse d'intensité de nucléides radioactifs en effectuant une analyse spectrale de l'énergie des rayons gamma et de l'intensité des rayons gamma mesurés à chaque unité de temps ou à chaque unité de position; un dispositif (11) de traitement de calcul pour la formation d'images qui forme des images de la concentration et de la distribution dans l'espace de la source de rayons gamma dans l'objet de la mesure pour chaque nucléide radioactif discriminé ; et un dispositif (12) d'affichage d'image qui réalise un affichage visuel sur la base du résultat du traitement de calcul. 2. Appareil de visualisation selon la 1, caractérisé en ce que l'objet de mesure comprenant la source de rayons gamma et le détecteur de rayons gamma pourvu du collimateur effectuent un mouvement relatif de rotation ou un mouvement linéaire relatif; en ce que le dispositif de traitement de discrimination d'énergie effectue une discrimination et une analyse d'intensité de nucléides radioactifs en prenant en compte des signaux de position et de temps du mouvement de rotation ou du mouvement linéaire; et en ce que le dispositif de traitement de calcul pour la formation d'images forme une image sous la forme d'un agrégat de pixels discrets en réalisant un calcul répétitif de valeurs de pixels représentant l'intensité des rayons gamma. | G | G01,G21 | G01T,G01N,G21F | G01T 1,G01N 23,G21F 9 | G01T 1/29,G01N 23/04,G21F 9/00 |
FR2900962 | A1 | LIGNE D'ECHAPPEMENT COMPORTANT UN INJECTEUR DE CARBURANT ET UNE PLAQUE ADAPTEE A LA VAPORISATION DU CARBURANT INJECTE SUR LADITE PLAQUE | 20,071,116 | La présente invention concerne de manière générale les moteurs à combustion. L'invention concerne plus particulièrement une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne comportant une conduite d'échappement, dans laquelle circule des gaz d'échappement, et un injecteur de carburant disposé dans ladite conduite d'échappement auquel est associée une plaque sur laquelle est destiné à être projeté un jet de carburant provenant dudit injecteur de carburant. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les ligne d'échappement de moteur à combustion interne sont pourvues généralement de moyens de dépollution et de filtrage des gaz d'échappement traversés par la conduite d'échappement. Ces moyens de dépollution et de filtrage des lignes d'échappement comportent usuellement un pot catalytique et un filtre à particules. Le filtre à particules permet de récupérer les particules polluantes émises par la combustion du mélange de gaz frais dans la chambre de combustion du moteur. À partir d'un certain taux de remplissage du filtre à particules, son efficacité diminue fortement. Il convient alors d'éliminer les particules qui remplissent le filtre à particules. Pour cela on réalise une phase de régénération qui consiste injecter du carburant dans la ligne d'échappement, ce qui entraîne une phase d'oxydation exothermique dans le pot catalytique. Les gaz d'échappement sortent alors du pot catalytique avec une température élevée et entrent dans le filtre à particules en brûlant les particules polluantes qui remplissent le filtre à particules. Il est connu pour augmenter les performances de cette phase de régénération de disposer un injecteur de carburant supplémentaire directement dans la ligne d'échappement. La difficulté consiste alors à maîtriser la vaporisation du carburant et son homogénéisation dans les gaz d'échappement pour optimiser la combustion des particules remplissant le filtre à particules et ne pas rejeter d'hydrocarbures dans l'atmosphère. Le document EP 1314864 propose un injecteur de carburant positionné dans une conduite d'échappement, dans lequel le nez de l'injecteur de carburant est entouré de plaques qui sont destinées à protéger le nez de l'injecteur de carburant du flux des gaz d'échappement. La projection de carburant sur ces plaques peut permettre d'améliorer la vaporisation du carburant injecté, mais ces plaques s'étendent transversalement au sens de circulation des gaz d'échappement pour justement protéger le nez du flux de gaz d'échappement et donc provoquent des pertes de charge dans le circuit d'échappement, ce qui diminue les performances du moteur. Le document US 6539708 propose également un injecteur de carburant positionné dans une conduite d'échappement. Selon ce document, il est prévu une plaque utilisée pour disperser le carburant projeté sur ladite plaque, mais l'inclinaison de la plaque est réglée par rotation autour d'un axe de direction transversale à la direction du flux de gaz d'échappement, ce qui fait que la plaque entrave une partie de la section de passage de la conduite d'échappement, la surface de cette partie de section étant fonction de l'inclinaison de la plaque. Le flux de gaz échappement est alors diminué ce qui provoque des pertes de charge dans la conduite d'échappement et donc une diminution des performances du moteur. OBJET DE L'INVENTION L'invention propose une nouvelle ligne d'échappement dans laquelle le carburant injecté est correctement vaporisé et diffusé dans les gaz d'échappement, tout en limitant les pertes de charge dans la conduite d'échappement. À cet effet, on propose selon l'invention une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne comportant une conduite d'échappement, dans laquelle circule des gaz d'échappement, et un injecteur de carburant disposé dans ladite conduite d'échappement auquel est associée une plaque sur laquelle est destiné à être projeté un jet de carburant provenant dudit injecteur de carburant, dans laquelle la normale à ladite plaque est orientée dans un plan transversal à la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement. L'impact du jet de carburant sur la plaque permet de fragmenter les gouttelettes de carburant, ce qui augmente la surface d'échange du carburant avec les gaz d'échappement chauds et donc favorise la vaporisation du carburant dans la conduite d'échappement. En outre, l'impact du jet de carburant sur la plaque permet de dévier les gouttelettes de carburant et donc de les disperser dans les gaz d'échappement. La vaporisation et la dispersion du carburant injecté favorisent ainsi la diffusion de ce carburant injecté dans les gaz d'échappement. Au surplus, seule la tranche de la plaque fait face aux flux d'écoulement de gaz d'échappement ce qui permet de limiter les pertes de charge du flux d'écoulement des gaz d'échappement dans la conduite d'échappement. Enfin, l'orientation de la plaque permet d'exposer les deux faces de la plaque aux flux d'écoulement des gaz d'échappement, les deux faces étant alors soumises à la température des gaz d'échappement, ce qui favorise la vaporisation du jet de carburant projeté sur la plaque. Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, la plaque comporte au moins un trou. La présence d'au moins un trou dans la plaque permet de dévier une partie du jet de carburant projeté sur ce trou, de l'autre côté de la plaque, ce qui augmente la dispersion du carburant dans les gaz d'échappement et favorise donc la diffusion du carburant dans les gaz échappement. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la ligne d'échappement selon l'invention sont les suivantes : - la plaque comporte une pluralité de trous ; - il est prévu des moyens de fixation de la plaque sur l'injecteur de carburant ; la plaque est plane ou ondulée; - la plaque et l'injecteur de carburant sont décentrés par rapport à la ligne moyenne de la conduite d'échappement ; la plaque est agencée avec l'injecteur de carburant de telle sorte que l'injecteur de carburant soit hors de portée d'une réflexion du jet de carburant sur la plaque ; la position de la plaque est réglable angulairement par rotation autour d'un axe parallèle à la ligne moyenne de la conduite d'échappement. - la ligne d'échappement comporte des moyens de dépollution et de filtrage des gaz d'échappement traversés par la conduite d'échappement et disposés en aval, dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement, de l'injecteur de carburant. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'une partie d'une conduite d'échappement équipée d'un injecteur et d'une plaque selon l'invention ; -la figure 2 est une vue en coupe transversale de la partie de la conduite d'échappement de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'injecteur de carburant et de la plaque de la figure 1 ; et - la figure 4 est une vue en perspective de l'impact d'un jet de carburant projeté sur la plaque selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté une partie d'une ligne d'échappement 6 d'un moteur à combustion interne. Cette ligne d'échappement 6 comporte une conduite d'échappement 61 dans laquelle circule des gaz d'échappement 66 et des moyens de dépollution et de filtrage (non représentés) des gaz d'échappement traversés par ladite conduite d'échappement 61. Les moyens de dépollution et de filtrage (non représentés) sont ici constitués d'un pot catalytique et d'un filtre à particules. Cette ligne d'échappement 6 comporte également, d'une part, un injecteur de carburant 5 dont le nez 51 débouche dans la conduite d'échappement 61, en amont du pot catalytique de manière à pouvoir injecter du carburant dans la ligne d'échappement 6 pour régénérer le filtre à particules et, d'autre part, une plaque 10 sur laquelle est destiné à être projeté un jet de carburant 52 provenant dudit injecteur de carburant 5. Avantageusement, selon l'invention, la plaque est agencée de telle sorte que la normale N à ladite plaque 10 soit orientée dans le plan transversal à la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement 61. Ici, au lieu de positionnement de la plaque 10, la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement 61 est sensiblement la direction d'écoulement des gaz d'échappement 66 (voir figure 2). Ainsi, sur le dessin de la figure 2, au lieu de positionnement de la plaque 10 auquel est attaché le repère XYZ, l'axe Z étant parallèle à la direction d'écoulement des gaz d'échappement 66 (ou encore la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement), la normale N à ladite plaque 10 s'étend dans le plan XY qui est transversal à la direction de l'axe Z. Cette plaque 10 est destinée comme expliqué ciaprès à favoriser la vaporisation du carburant injecté et à homogénéiser le jet de carburant 52 dans les gaz d'échappement 66 tout en limitant les pertes de charge dans la conduite d'échappement 61. Comme représenté sur les figures 2 et 3, la plaque 10 est plane. En variante, la plaque 10 peut présenter une forme sensiblement courbe, à condition que la normale N en tout point de la plaque 10 soit toujours orientée dans le plan transversal à la ligne moyenne de la conduite d'échappement 61. La plaque 10 comporte une pluralité de trous 11. Un tel diamètre des trous 11 de la plaque 10 permet d'optimiser la quantité de carburant réfléchie sur la plaque 10, la quantité de carburant transmise de l'autre côté de la plaque 10, ainsi que la fragmentation des gouttelettes de carburant. La faible épaisseur de la plaque 10 limite la surface de la tranche qui fait face aux flux de gaz d'échappement 66 et donc limite la perte de charge du flux de gaz d'échappement dans la conduite d'échappement 61. Il est prévu des moyens de fixation 21, 22, par exemple des pattes de fixation, de la plaque 10 sur l'injecteur de carburant 5. En variante, on peut prévoir que les moyens de fixation soient reliés à la paroi de la conduite d'échappement 61. Comme représenté sur la figure 2, la plaque 10 et l'injecteur de carburant 5 sont décentrés par rapport à la ligne moyenne de la conduite d'échappement. Ainsi, la direction d'injection de carburant est décentrée par rapport à la ligne moyenne de la conduite d'échappement, ce qui permet d'augmenter l'angle de réflexion du jet de carburant 52 sur la plaque 10 et donc d'augmenter la dispersion du carburant dans les gaz d'échappement. La plaque 10 est inclinée d'un angle A par rapport à la direction d'injection de carburant, l'angle étant choisi de manière à optimiser la dispersion du jet de carburant 52 projeté sur la plaque 10. En outre, l'injecteur de carburant 5, est situé à une distance choisie du point d'impact du jet de carburant 52 sur la plaque 10 de telle sorte que l'injecteur de carburant 5 soit hors de portée d'une réflexion du jet de carburant 52 sur la plaque 10. Lors d'un phase de régénération du filtre à particules, l'injecteur de carburant 5 et la plaque 10 sont utilisés de la manière suivante. Les gaz échappement 66 circulent dans la conduite échappement 61 et longent la plaque 10. Or, seule la tranche de la plaque 10 fait face aux flux d'écoulement de gaz d'échappement, ce qui permet de limiter les pertes de charge du flux d'écoulement des gaz d'échappement dans la conduite d'échappement 61. Un jet de carburant 52 est projeté sur la plaque 10 ce qui entraîne la fragmentation des gouttelettes de carburant et facilite la vaporisation du jet de carburant 52 au contact des gaz d'échappement 66 chauds. Au surplus, grâce à l'orientation de la normale à la plaque 10 dans le plan transversal à la direction de l'écoulement des gaz d'échappement, le flux de gaz d'échappement longe et chauffe la plaque 10 de part et d'autres de ces deux faces ce qui favorise la vaporisation du jet de carburant 52, 53, 54 projeté sur la plaque 10. L'impact du jet de carburant 52 sur la plaque 10 permet également de dévier par réflexion une partie 53 du jet de carburant 52, ce qui participe à la dispersion du jet de carburant dans les gaz d'échappement 66 (voir figure 4). Enfin, toujours sur la figure 4, les trous 11 de la plaque 10 permettent de dévier, de l'autre côté de la plaque 10, une autre partie 54 du jet de carburant 52 projeté sur la plaque 10, ce qui augmente la dispersion du carburant dans les gaz d'échappement 66. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. On peut prévoir que la position de la plaque est réglable angulairement par rotation autour d'un axe parallèle à la ligne moyenne de la conduite d'échappement. Quelle que soit l'inclinaison de la plaque, celle-ci expose toujours uniquement sa tranche aux flux de gaz d'échappement. Ainsi, la perte de charge du flux de gaz d'échappement dans les conduits d'échappement est très limitée et est indépendante de l'inclinaison de la plaque. De préférence, on utilise ici un injecteur de carburant à haute pression, mais bien entendu, l'invention s'applique à tout type d'injecteur de carburant | La présente invention concerne une ligne d'échappement (6) d'un moteur à combustion interne comportant une conduite d'échappement (61), dans laquelle circule des gaz d'échappement (66), et un injecteur de carburant (5) disposé dans ladite conduite d'échappement auquel est associée une plaque (10) sur laquelle est destiné à être projeté un jet de carburant (52) provenant dudit injecteur de carburant.Selon l'invention, la normale (N) à ladite plaque est orientée dans un plan transversal à la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement. | 1. Ligne d'échappement (6) d'un moteur à combustion interne comportant une conduite d'échappement (61), dans laquelle circule des gaz d'échappement (66), et un injecteur de carburant (5) disposé dans ladite conduite d'échappement (61) auquel est associée une plaque (10) sur laquelle est destiné à être projeté un jet de carburant (52) provenant dudit injecteur de carburant (5), caractérisée en ce que la normale (N) à ladite plaque (10) est orientée dans un plan transversal à la direction de la ligne moyenne de la conduite d'échappement (61). 2. Ligne d'échappement (6) selon la précédente, caractérisée en ce que la plaque (10) comporte au moins un trou (11). 3. Ligne d'échappement (6) selon la précédente, caractérisée en ce que la plaque (10) comporte une pluralité de trous (11) 4. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'il est prévu des moyens de fixation (21,22) de la plaque (10) sur l'injecteur de carburant (5). 5. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la plaque (10) est plane ou ondulée. 6. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la position de la plaque (10) est réglable angulairement par rotation autour d'un axe parallèle à la ligne moyenne de la conduite d'échappement. 7. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la plaque (10) et l'injecteur de carburant (5) sont décentrés par rapport à la ligne moyenne de la conduite d'échappement (61). 8. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la plaque (10) est agencée avec l'injecteur de carburant (5) de telle sorte que l'injecteur de carburant (5) soit hors de portée d'une réflexion du jet de carburant (52, 53, 54) sur la plaque (10). 9. Ligne d'échappement (6) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens de dépollution et de filtrage des gaz d'échappement (66) traversés par la conduite d'échappement (61) et disposés en aval, dans le sens d'écoulement des gaz d'échappement (66), de l'injecteur de carburant (5). | F | F01 | F01N | F01N 3 | F01N 3/025,F01N 3/36 |
FR2902122 | A1 | MUR CONSTITUE PAR UNE SUPERPOSITION D'ELEMENTS DE MUR PREFABRIQUES | 20,071,214 | La présente invention a trait à un verticaux et plans. Cette invention concerne le domaine de la construction de bâtiments, plus particulièrement la construction d'un mur réalisé à partir d'éléments préfabriqués, notamment en atelier, et assemblés sur site. L'on connaît, d'ores et déjà, des murs réalisés par superposition d'une pluralité d'éléments de mur préfabriqués verticaux et plans. A ce propos, il est connu de réaliser de tels murs à partir d'éléments de mur préfabriqués simples définis, chacun, par une plaque de béton. De tels éléments de mur présentent l'avantage d'être aisés à fabriquer, notamment en atelier, à transporter sur site et à manipuler pour la réalisation d'un mur. Cependant, l'utilisation de tels éléments présente un certain nombre d'inconvénients consistant, notamment, en ce que le clavetage de deux éléments de mur de ce type s'avère particulièrement compliqué. Un autre inconvénient consiste en ce que de tels éléments de mur sont réalisés à la chaîne et présentent des dimensions standardisées qui ne sont pas forcément appropriées à la hauteur du mur qu'il convient de réaliser. De plus, de tels éléments de mur sont réalisés conformément à un processus de fabrication qui ne permet aucunement la réalisation de singularités. Aussi, l'absence de possibilité de réalisation d'une telle singularité lors de la fabrication d'un tel élément nécessite de réaliser une telle singularité sur site, usuellement de manière manuelle et par un opérateur ce qui renchérit le coût du mur. A ce propos, on observera qu'un tel élément de mur est, usuellement, constitué par une plaque de béton traditionnel, voire armé, dont la structure et la dureté font qu'il est particulièrement difficile d'intervenir sur un tel élément de mur pour y réaliser une telle singularité, notamment lorsqu'il s'agit de définir une ouverture au niveau de cet élément de mur ou d'équiper celui-ci avec du matériel électrique, par exemple un câble électrique, un interrupteur, une prise ou autre. Selon un autre inconvénient d'une telle plaque de béton, le procédé de réalisation de cette dernière permet, uniquement, d'obtenir une seule face lisse sur les deux. Aussi, après implantation sur site, il est nécessaire d'intervenir sur la face non lisse en l'enduisant et/ou en la recouvrant afin de lui conférer un aspect lisse apte à recevoir un revêtement. Un autre mode de réalisation consiste en ce qu'un tel élément de mur peut, encore, être réalisé en béton cellulaire au niveau duquel il est plus aisé de réaliser une singularité telle que susmentionnée. Cependant, le coût de revient d'un tel élément en béton cellulaire est particulièrement élevé sans compter que les deux faces de celui-ci ne sont aucunement lisses ce qui entraîne les mêmes inconvénients que susmentionné. Il est, également, connu de réaliser des murs en superposant des éléments de mur préfabriqués doubles définis, chacun, par deux plaques en béton entretoisées, plus particulièrement à l'aide d'écarteurs, notamment métalliques. Le processus de fabrication de tels éléments doubles permet, avantageusement, de réaliser des singularités directement en atelier mais également d'ajuster les dimensions d'un tel élément aux dimensions du mur à réaliser. Un autre avantage consiste en ce que le poids d'un tel élément double peut être notablement inférieur à celui d'un élément simple tel que susmentionné facilitant d'autant sa manipulation (en atelier et sur site) ainsi que son transport. Un inconvénient de ce type d'élément double réside dans son processus de fabrication qui est particulièrement complexe et onéreux ce qui renchérit notablement le coût de revient du mur. Un autre inconvénient consiste en ce que, après implantation d'un tel élément double sur site, il convient de couler, entre les deux plaques de béton, un matériau de remplissage, notamment un mélange hydraulique et/ou de type isolant, ce qui ajoute encore une étape supplémentaire à un processus déjà complexe. La présente invention se veut à même de remédier aux inconvénients des murs de l'état de la technique. A cet effet, l'invention concerne un mur constitué par une superposition d'éléments de mur préfabriqués verticaux et plans, caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part et au moins en partie inférieure de ce mur, au moins un élément de mur préfabriqué double défini par deux plaques en béton entretoisées et, d'autre part, au moins un élément de mur préfabriqué simple défini par une plaque de béton et disposé par-dessus un élément de mur préfabriqué double. Une autre caractéristique consiste en ce que ce mur comporte, encore, en partie supérieure et/ou en partie intermédiaire du mur, au moins un élément de mur préfabriqué double. En fait, un tel mur peut comporter, en partie inférieure du mur, une pluralité d'éléments de mur préfabriqués doubles 15 superposés. Selon une caractéristique additionnelle un élément de mur préfabriqué double est constitué d'au moins deux portions disposées de manière espacée au sein du mur et en sorte de délimiter au moins une ouverture au niveau de ce mur. 20 Encore une autre caractéristique consiste en ce que le mur comporte, latéralement, des coulisses latérales verticales à l'intérieur desquelles sont engagées au moins une extrémité latérale d'au moins un élément de mur préfabriqué. Une telle coulisse latérale présente une rainure au fond de laquelle est 25 disposé un moyen d'isolation, notamment thermique, par exemple de la laine de roche, de verre ou analogue Selon un caractéristique additionnelle, un élément de mur préfabriqué présente, au niveau de sa feuillure supérieure, un moyen d'assemblage conçu pour coopérer avec un moyen 30 d'assemblage complémentaire que présente, au niveau de sa feuillure inférieure, un second élément de mur préfabriqué superposé à cet élément de mur préfabriqué. En fait, entre le moyen d'assemblage d'un élément de mur préfabriqué et le moyen d'assemblage complémentaire d'un élément 35 de mur préfabriqué y superposé est disposé un moyen d'isolation, notamment thermique. Les avantages du mur conforme à la présente invention consistent à utiliser des éléments de mur préfabriqués doubles au moins en partie inférieure de ce mur, notamment à l'endroit où il est nécessaire qu'un tel élément présente des singularités du type susmentionné, ces singularités pouvant, avantageusement, être réalisées au cours du processus de fabrication d'un tel élément double. De plus, en partie inférieure de ce mur, celui-ci peut comporter des ouvertures (du type réservations ou analogue) qu'il est, avantageusement, possible de délimiter à l'aide de deux portions d'un tel élément double dont les dimensions sont ajustées au cours du processus de fabrication d'un tel élément double. Un autre avantage consiste en ce que le mur conforme à l'invention peut comporter, en partie supérieure, un élément de mur préfabriqué double qu'il est, avantageusement, possible de dimensionner au cours de son processus de fabrication de manière à correspondre à la hauteur du mur qu'il convient de réaliser. L'utilisation, pour la fabrication d'un mur, d'éléments de mur préfabriqués simples et d'éléments de mur préfabriqués doubles permet, par rapport à un mur réalisé uniquement à partir d'éléments de mur préfabriqués doubles, d'abaisser substantiellement le coût de fabrication d'un tel mur. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre se rapportant à des modes de réalisation qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples indicatifs et non limitatifs. La compréhension de cette description sera facilitée en se référant aux dessins joints en annexe et dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématisée d'un premier mode de réalisation d'un mur conforme à la présente invention; - la figure 2 est une vue similaire à la figure précédente et correspondant à un second mode de réalisation d'un mur conforme à la présente invention; - les figures 3, 4 et 5 sont des vues schématisées et en 35 détail de la superposition de deux éléments de mur préfabriqués entrant dans la constitution du mur illustré figure 1, ceci en différents endroits de ce mur ; - les figures 6 et 7 sont des vues schématisées et en détail de l'engagement de l'extrémité latérale d'un élément de 5 mur préfabriqué dans une coulisse latérale. La présente invention concerne le domaine de la construction des bâtiments, plus particulièrement le domaine de la construction d'un mur que comporte un tel bâtiment. En fait, cette invention trouvera une application particulièrement 10 appropriée dans le cadre de la construction d'un mur coupe-feu. Tel que visible sur les figures en annexe, un tel mur 1 se présente sous la forme d'un assemblage d'éléments de mur verticaux (2; 3) plans et préfabriqués, usuellement en atelier, plus particulièrement à partir d'un mélange hydraulique ou 15 analogue, notamment à base de béton ou autre. En fait, au sein de ce mur 1, ces éléments de mur préfabriqués (2; 3) sont agencés en sorte qu'un tel élément de mur vienne se superposer par-dessus un autre élément de mur, ceci, sensiblement, dans le prolongement de celui-ci. 20 Il convient d'observer que de tels éléments de mur préfabriqués (2; 3) peuvent être de différents types. Ainsi et selon un premier type de réalisation, un tel élément de mur préfabriqué 2 peut être défini par une unique plaque de béton 4 et est, alors, usuellement, connu sous la 25 dénomination de "mur préfabriqué". Dans la suite de la description, un tel type d'élément de mur préfabriqué 2 sera qualifié de "simple". Selon un second type de réalisation, un tel élément de mur préfabriqué 3 peut être défini par deux plaques de béton 5, 5', 30 sensiblement parallèles, disposées à une distance déterminée l'une 5 de l'autre 5' et en sorte de définir, entre elles (5, 5'), un volume interne 6 susceptible d'être comblé, plus particulièrement sur site, à l'aide d'un matériau de remplissage 7, plus particulièrement un mélange hydraulique et/ou de type 35 isolant, par exemple du béton isolant. Ces deux plaques de béton 5, 5' sont raccordées entre elles par le biais d'entretoises 8 (notamment constituées par des écarteurs, espaceurs ou analogue) plus particulièrement réalisées, au moins en partie, en un matériau métallique et/ou synthétique. Un tel type d'élément de mur préfabriqué 3 est, usuellement, connu sous la dénomination de "prémur" et sera, dans la suite de la description, qualifié de "double". De manière connue, le mur 1 comporte, encore, des coulisses latérales 9; 10 verticales présentant, chacune, une rainure 11 à l'intérieur de laquelle est engagée l'extrémité latérale 12 des éléments de mur préfabriqués 2, 3. De telles coulisses latérales 9; 10 se présentent sous la forme d'un poteau 13 ou analogue, selon le cas, enfoncé dans le sol ou (et de préférence) rendu solidaire d'une semelle 14 tel que visible figures 1 et 2. Un tel poteau 13 et/ou une telle semelle 14 peuvent être réalisés en un matériau métallique mais sont, de préférence, réalisés en un mélange hydraulique, notamment à base de béton. Selon l'invention, le mur 1 comporte, d'une part et au moins en partie inférieure 15 de ce mur 1, au moins un élément de mur préfabriqué double 3 défini par deux plaques 5, 5' en béton entretoisées et, d'autre part, au moins un élément de mur préfabriqué simple 2 défini par une unique plaque de béton 4 et disposé par-dessus un élément de mur préfabriqué double 3. A ce propos et tel que visible figures 1 et 2, l'élément de mur préfabriqué double 3 implanté à l'extrémité inférieure 15 du mur 1 repose, de préférence, sur les semelles 14 des coulisses latérales 9; 10. Un premier mode de réalisation illustré figure 1 concerne un mur 1 comportant, au niveau de sa partie inférieure 15 (et, plus particulièrement, au niveau de son extrémité inférieure), un unique élément de mur préfabriqué double 3 réalisé en une seule pièce. Cependant et selon un autre mode de réalisation, un tel élément de mur préfabriqué double 3 peut être constitué d'au moins deux portions 16, 16' disposées de manière espacée au sein du mur 1 et en sorte de délimiter au moins une ouverture 17 au niveau de ce mur 1. Une telle ouverture 17 peut être constituée par une réservation ou analogue, par exemple conçue pour être traversée par des câbles électriques et/ou par des conduits, ou encore pour recevoir une porte, une fenêtre ou analogue. Bien entendu, un élément de mur préfabriqué double 3 peut, encore, être constitué par une pluralité de portions aptes à délimiter une pluralité d'ouvertures. Dans un pareil cas et selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les deux portions 16, 16' (ou la pluralité de portions) d'élément de mur préfabriqué double 3 peuvent être surmontées par au moins un autre élément de mur préfabriqué double 3' susceptible de constituer un linteau 18 délimitant au moins une ouverture 17. Cependant et selon un autre mode de réalisation, un tel 15 linteau peut, également, être constitué par un élément de mur préfabriqué simple 2. Selon une autre caractéristique, le mur 1 conforme à l'invention, peut, encore, comporter, au niveau de sa partie inférieure 15, une pluralité d'éléments de mur préfabriqués 20 doubles 3; 3A superposés. A ce propos, on observera que l'un au moins de ces éléments de mur préfabriqués doubles 3; 3A peut être réalisé en une seule pièce. Cependant et selon un mode de réalisation préféré visible 25 figure 2, au moins un tel élément de mur préfabriqué double 3; 3A peut être constitué d'au moins deux portions 16, 16' (voire d'une pluralité de portions) disposées de manière espacée au sein du mur 1 et en sorte de délimiter au moins une ouverture 17 (notamment pour la réception d'une porte, fenêtre ou autre) au 30 niveau de ce mur 1. Là encore et selon un mode de réalisation préféré, ces portions 16, 16' (ou cette pluralité de portions) d'éléments de mur préfabriqués doubles 3; 3A peuvent être surmontées par au moins un autre élément de mur préfabriqué double 3' (voire par 35 un élément de mur préfabriqué simple 2) susceptible de constituer un linteau 18 délimitant au moins une ouverture 17. Selon une autre caractéristique de l'invention, le mur 1 peut, encore, comporter, en partie supérieure 19 et/ou en partie intermédiaire du mur 1, au moins un élément de mur préfabriqué double 3". Un tel mode de réalisation permet, avantageusement, de fabriquer un élément de mur préfabriqué double 3" dont les dimensions (essentiellement la largeur) sont ajustées à la hauteur de la portion de mur 1 manquante après superposition des autres éléments de mur préfabriqués de ce mur 1 et dont le dimensions peuvent, alors, être standards (plus particulièrement pour des éléments de mur de type simple 2). Selon un mode de réalisation préféré de l'invention visible figures 1 et 2, le mur 1 comporte, d'une part et au niveau de la partie inférieure 15 du mur 1, au moins un élément de mur préfabriqué double 3, d'autre part et au niveau de la partie supérieure 19 (de préférence au niveau de l'extrémité supérieure) de ce mur 1, au moins un élément de mur préfabriqué double 3" et, d'autre part encore et au niveau de la partie intermédiaire de ce mur 1, au moins un élément de mur préfabriqué simple 2. Selon une autre caractéristique, le mur 1 conforme à l'invention peut présenter des performances particulières, notamment vis-à-vis du feu ou du bruit. A ce propos, on observera que ce mur 1 peut, alors, être complété, au niveau de la jonction d'au moins deux de ses différents composants, par au moins un moyen 20 d'isolation thermique et/ou phonique. Il a été représenté figures 3 à 5, la jonction entre deux éléments de mur préfabriqués. En fait, un premier élément de mur préfabriqué présente, au niveau de sa feuillure supérieure 21, un moyen d'assemblage 22 conçu pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire 23 que présente, au niveau de sa feuillure inférieure 24, un second élément de mur préfabriqué superposé à ce premier élément de mur préfabriqué. Tel que visible sur les figures 3 à 5, le moyen d'assemblage 22 que comporte un élément de mur préfabriqué simple 2 peut être constitué par une rainure tandis que le moyen d'assemblage complémentaire 23 d'un tel élément simple 2 peut, alors, être constitué par une nervure, notamment pour la réalisation d'une jonction par emboîtement. Cette rainure et cette nervure présentent, sensiblement, une forme complémentaire, notamment en vue de réaliser une jonction ajustée entre deux de ces éléments simples 2. Tel que visible figure 3, la distance entre les deux plaques de béton 5, 5' d'un élément de mur préfabriqué double 3 est au moins égale à la largeur de la nervure d'un élément de mur préfabriqué simple 2, ceci en vue de réaliser un emboîtement, notamment de type ajusté. Ainsi, la figure 3 illustre la jonction entre un élément de mur préfabriqué double 3 et un élément de mur préfabriqué simple 15 2 superposé à cet élément 3 double. Entre les moyens d'assemblage 22; 23 de ces éléments de mur 3; 2, est disposé un moyen d'isolation 20, notamment thermique, par exemple de la laine de roche, de verre ou analogue. La figure 4 concerne la jonction entre le moyen 20 d'assemblage 22 d'un premier élément de mur préfabriqué simple 2 et le moyen d'assemblage complémentaire 23 d'un second élément de mur préfabriqué simple 2 y superposé. Entre ces éléments d'assemblage 22; 23 est disposé un moyen d'isolation 20, notamment thermique, par exemple une bande de type compressible 25 (notamment connue sous la dénomination de "compriband" ou similaire) ou encore un bain de mortier. Il a été représenté figure 5 la jonction entre un élément de mur préfabriqué double 3 superposé à un élément de mur préfabriqué simple 2. Dans un pareil cas et au niveau d'une 30 telle jonction, le moyen d'assemblage complémentaire 23 que présente, en feuillure inférieure 24, un élément de mur préfabriqué double 3' superposé à un élément de mur préfabriqué simple 2 est constitué par un matériau de remplissage 7 du volume interne 6 existant entre les deux plaques de béton 5, 5' 35 entretoisées dudit élément de mur préfabriqué double 3'. On remarquera qu'un tel mode de réalisation de moyen d'assemblage complémentaire 23 peut, également, être envisageable dans le cas de la superposition de deux éléments de mur préfabriqués doubles 3, 3A, notamment visibles figure 2. A ce propos, on observera qu'un tel matériau de remplissage 7 peut être de type isolant thermique et/ou phonique et constituer, alors, un moyen d'isolation 20 tel que susmentionné. Tel qu'évoqué ci-dessus, les coulisses latérales 9, 10 présentent une rainure 11 à l'intérieur de laquelle est engagée l'extrémité latérale 12 des éléments de mur préfabriqués 2, 3. En fait et tel que visible figures 6 et 7, le fond 25 de cette rainure 11 reçoit un moyen d'isolation 20, notamment thermique, par exemple de la laine de roche, de verre ou analogue, disposé dans ce fond 25. Selon une autre caractéristique de l'invention, un élément de mur préfabriqué simple 2 peut, encore, comporter, au niveau de sa feuillure supérieure 21 (plus particulièrement au niveau de son moyen d'assemblage 22) et/ou au niveau de sa feuillure inférieure 24 (plus particulièrement au niveau de son moyen d'assemblage complémentaire 23), au moins un moyen apte à s'étendre à partir de cet élément de mur simple 2 et à l'intérieur du volume interne 6 défini entre les deux plaques 5, 5' d'un élément de mur préfabriqué double 3, selon le cas superposé à cet élément de mur simple 2 ou par-dessus lequel un tel élément de mur simple 2 est superposé. Un tel moyen d'extension adopte, plus particulièrement, la forme d'une tige, notamment métallique, par exemple réalisée en acier ou analogue. Ce moyen d'extension est noyé dans le béton de l'élément de mur préfabriqué simple 2 lors de sa fabrication. En fait, ce moyen d'extension permet, avantageusement, d'assurer un positionnement temporaire (notamment un pré-positionnement) d'un élément de mur préfabriqué simple 2 par rapport à un élément de mur préfabriqué double 3, plus particulièrement dans l'attente du remplissage du volume interne 6 de ce dernier 3 ou de la prise du matériau de remplissage de ce volume interne 6. Un tel moyen d'extension permet, également et après la prise du matériau de remplissage, d'assurer une solidarisation de ces éléments de mur préfabriqués 2, 3 ainsi qu'un positionnement définitif et approprié, plus particulièrement de manière conforme audit pré-positionnement. Finalement et selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le mur 1 présentant les caractéristiques susmentionnées constitue un mur séparatif de type coupe-feu. Bien que l'invention ait été décrite à propos d'une forme de réalisation particulière, il est bien entendu qu'elle n'y est nullement limitée et qu'on peut y apporter diverses modifications de formes, de matériaux et de combinaisons de ces divers éléments sans pour cela s'éloigner du cadre et de l'esprit de l'invention | L'invention concerne un mur (1) constitué par une superposition d'éléments de mur préfabriqués (2; 3) verticaux et plans.Ce mur (1) est caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part et au moins en partie inférieure (15) de ce mur (1), au moins un élément de mur préfabriqué double (3) défini par deux plaques en béton entretoisées et, d'autre part, au moins un élément de mur préfabriqué simple (2) défini par une plaque de béton et disposé par-dessus un élément de mur préfabriqué double (3) . | 1. Mur (1) constitué par une superposition d'éléments de mur préfabriqués (2; 3) verticaux et plans, caractérisé par le fait qu'il comporte, d'une part et au moins en partie inférieure (15) de ce mur (1), au moins un élément de mur préfabriqué double (3) défini par deux plaques (5; 5') en béton entretoisées et, d'autre part, au moins un élément de mur préfabriqué simple (2) défini par une plaque de béton (4) et disposé par-dessus un élément de mur préfabriqué double (3). 2. Mur (1) selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comporte, encore, en partie supérieure (19) et/ou en partie intermédiaire du mur (1), au moins un élément de mur préfabriqué double (3A, 3', 3"). 3. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte, en partie inférieure (15) du mur, une pluralité d'éléments de mur préfabriqués doubles (3, 3A) superposés. 4. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'un élément de mur préfabriqué double (3, 3A) est constitué d'au moins deux portions (16, 16') disposées de manière espacée au sein du mur (1) et en sorte de délimiter au moins une ouverture (17) au niveau de ce mur (1). 5. Mur (1) selon la 4, caractérisé par le fait que les portions (16, 16') de mur préfabriqué double (3, 3A) sont surmontées d'au moins un élément de mur préfabriqué double (3') délimitant ladite ouverture (17). 6. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte, au niveau de la jonction d'au moins deux de ses différents composants, au moins un moyen d'isolation (20) thermique et/ou phonique. 7. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte,latéralement, des coulisses latérales verticales (9; 10) à l'intérieur desquelles sont engagées au moins une extrémité latérale (12) d'au moins un élément de mur préfabriqué (2, 3). 8. Mur (1) selon les 6 et 7, caractérisé par le fait que la coulisse latérale (9; 10) présente une rainure (11) au fond de laquelle est disposé un moyen d'isolation (20), notamment thermique, par exemple de la laine de roche, de verre ou analogue. 9. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'un élément de mur préfabriqué (2, 3) présente, au niveau de sa feuillure supérieure (21), un moyen d'assemblage (22) conçu pour coopérer avec un moyen d'assemblage complémentaire (23) que présente, au niveau de sa feuillure inférieure (4), un second élément de mur préfabriqué (2, 3) superposé à cet élément de mur préfabriqué (2, 3). 10. Mur (1) selon les 6 et 9, caractérisé par le fait que, entre le moyen d'assemblage (22) d'un élément de mur préfabriqué double (3) et le moyen d'assemblage complémentaire (23) d'un élément de mur préfabriqué simple (2) superposé, est disposé un moyen d'isolation (20), notamment thermique, par exemple de la laine de roche, de verre ou analogue 11. Mur (1) selon les 6 et 9, caractérisé par le fait que, entre le moyen d'assemblage (22) d'un premier élément de mur préfabriqué simple (2) et le moyen d'assemblage complémentaire d'un second élément de mur préfabriqué simple (2) superposé, est disposé un moyen d'isolation (20), notamment thermique, par exemple une bande de type compressible ou un bain de mortier. 12. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le moyen d'assemblage complémentaire (23) que présente, en feuillure inférieure (24), un élément de mur préfabriqué double (3) superposé à un élément de mur préfabriqué (2, 3), est constitué par un matériau de remplissage du volume interne existant (6) entre les deuxplaques (5; 5') de béton entretoisées dudit élément de mur préfabriqué double (3). 13. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'un élément de mur préfabriqué simple (2) comporte, au niveau de sa feuillure supérieure (21) et/ou au niveau de sa feuillure inférieure (24), au moins un moyen apte à s'étendre à partir de cet élément de mur simple (2) et à l'intérieur d'un volume interne (6) défini entre les deux plaques (5, 5') d'un élément de mur préfabriqué double (3), selon le cas superposé à cet élément de mur simple (2) ou par-dessus lequel un tel élément de mur simple (2) est superposé. 14. Mur (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il constitue un mur 15 séparatif de type coupe-feu. | E | E04 | E04B | E04B 2 | E04B 2/08,E04B 2/56 |
FR2888291 | A1 | DEMARREUR DE MOTEUR EQUIPE D'UN ABSORBEUR DE CHOCS | 20,070,112 | 1. Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte d'une manière générale à une structure d'un démarreur à engrènement permanent conçu pour comporter un pignon placé en engrènement permanent avec une couronne d'une moteur d'automobile, et plus particulièrement à un tel démarreur équipé d'un absorbeur de chocs fonctionnant pour absorber un couple d'impact transmis à partir du moteur. 2. Technique d'arrière-plan La première publication de brevet japonais N 2004-190 647 décrit un démarreur de moteur équipé d'un absorbeur de chocs fonctionnant pour absorber un couple d'impact se produisant au démarrage du moteur ou une variation soudaine du couple transmis depuis le moteur. L'absorbeur de chocs comprend des coussinets constitués de caoutchouc et empêche une roue dentée interne d'un réducteur de vitesse à train planétaire de tourner à travers les coussinets. L'application d'un couple d'impact survenant lors du démarrage du moteur sur la roue dentée interne amène les coussinets à être comprimés contre la roue dentée interne de sorte qu'ils sont déformés, en permettant de cette manière à la roue dentée interne de tourner afin d'absorber le couple d'impact. Le démarreur classique à engrènement permanent conçu pour comporter un pignon placé en engrènement permanent avec une couronne du moteur est habituellement soumis à un couple d'impact important, par exemple, lorsque le moteur est entraîné en rotation inverse lors de son démarrage ou qu'il cale, ce qui amène l'inertie du véhicule lui-même à être appliquée au démarreur. La capacité de l'absorbeur de chocs à absorber l'impact dépend de la rigidité dynamique ou de la constante de rappel des coussinets. Donc, s'il est possible d'assurer une tolérance de déformation des coussinets sans diminuer le couple auquel les coussinets résistent lorsqu'ils sont totalement déformés, l'amélioration de la capacité d'amortissement est obtenue en diminuant la constante de rappel des coussinets. La structure, telle qu'enseignée dans la publication ci-dessus, présente cependant une limite pour assurer un espace d'installation 2888291 2 requis des coussinets, ce qui résulte en une difficulté de diminution de la constante de rappel sans sacrifier le couple auquel les coussinets résistent lorsqu'ils sont totalement déformés. Par conséquent, il s'agit pour le démarreur, tel qu'enseigné dans la publication ci-dessus, d'absorber l'excédant de couple qui est requis pour amener tout d'abord le piston du moteur de la course de compression à la course de détente à démarrer le moteur uniquement en utilisant l'absorbeur de chocs et également de protéger les pièces du côté moteur d'un impact. RESUME DE L'INVENTION C'est par conséquent un objectif principal de l'invention d'éviter les inconvénients de la technique antérieure. Il s'agit d'un autre objectif de l'invention de fournir une structure améliorée d'un démarreur à engrènement permanent pour un moteur conçu pour présenter une capacité améliorée d'absorption de l'impact agissant sur le démarreur et de rupture de la transmission d'un couple d'impact excessif du moteur vers le démarreur. Selon un premier aspect de l'invention, il est fourni un démarreur à engrènement permanent pour un moteur qui comprend: (a) un moteur électrique fonctionnant pour produire un couple sur un arbre de sortie de celui-ci, (b) un réducteur de vitesse disposé sur un trajet de transmission de couple s'étendant depuis le moteur électrique, le réducteur de vitesse fonctionnant pour réduire une vitesse de l'arbre de sortie du moteur électrique, (c) un arbre de sortie du démarreur couplé à l'arbre de sortie du moteur électrique par l'intermédiaire du réducteur de vitesse sur le trajet de transmission de couple, (d) un pignon qui est retenu par l'arbre de sortie du démarreur et placé en engrènement permanent avec une couronne d'un moteur, le pignon étant disposé sur le trajet de transmission de couple et tournant suite à la rotation de l'arbre de sortie du démarreur pour entraîner la couronne afin de démarrer le moteur, (e) un ensemble d'absorbeur de chocs comprenant une pluralité d'unités d'absorption disposées en série entre le pignon et le réducteur de vitesse sur le trajet de transmission de couple, chacune des unités d'absorption comprenant un élément de tampon déformable élastiquement, lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, chacun des éléments de tampons déformés dans une direction autour du trajet de transmission de couple pour 3 2888291 absorber le couple d'impact, et (f) un limitateur de couple disposé en amont de l'absorbeur de chocs sur le trajet de transmission de couple. Le limitateur de couple fonctionne pour interrompre une transmission de couple dépassant un couple établi allant de l'absorbeur de chocs vers le moteur électrique. Un couple maximum devant être absorbé par la déformation de tous les éléments de tampons de l'absorbeur de chocs est plus important qu'un couple de démarrage maximum, tel que produit pour démarrer le moteur, et inférieur au couple établi du limitateur de couple. Le couple établi du limitateur de couple est supérieur à un couple de démarrage requis pour démarrer le moteur. L'agencement en série des unités d'absorption le long du trajet de transmission de couple permet à la constante de rappel de la totalité de l'ensemble d'absorbeur de chocs d'être diminuée sans diminuer le couple à absorber par les éléments de tampons qui sont totalement déformés. Ceci résulte en une capacité fortement améliorée de l'ensemble d'absorbeur de chocs à absorber l'impact. Ceci résulte également en la réduction du bruit mécanique survenant en raison des collisions des dents du pignon sur celles de la couronne au cours du démarrage du moteur et assure un fonctionnement à faible bruit du démarreur. Selon le second aspect de l'invention, il est fourni un démarreur à engrènement permanent pour un moteur qui comprend: (a) un moteur électrique fonctionnant pour produire un couple sur un arbre de sortie de celui-ci, (b) un réducteur de vitesse disposé sur un trajet de transmission de couple s'étendant depuis le moteur électrique, le réducteur de vitesse fonctionnant pour réduire une vitesse de l'arbre de sortie du moteur électrique, (c) un arbre de sortie du démarreur couplé à l'arbre de sortie du moteur par l'intermédiaire du réducteur de vitesse sur le trajet de transmission de couple, (d) un pignon qui est retenu par l'arbre de sortie du démarreur et placé en engrènement permanent avec une couronne d'un moteur, le pignon étant disposé sur le trajet de transmission de couple et tournant suite à la rotation de l'arbre de sortie du démarreur pour entraîner la couronne afin de démarrer le moteur, (e) un ensemble d'absorbeur de chocs comprenant une pluralité d'unités d'absorption disposées en série entre le pignon et le réducteur de vitesse sur le trajet de transmission de couple, chacune des unités d'absorption comprenant un élément de tampon déformable élastiquement, lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, chacun des éléments de tampons étant déformé dans une direction autour du trajet de transmission de couple pour absorber le couple d'impact, et (f) un limitateur de couple disposé en amont de l'absorbeur de chocs sur le trajet de transmission de couple. Le limitateur de couple fonctionne pour interrompre une transmission de couple dépassant un couple établi allant de l'absorbeur de chocs vers le moteur électrique. Un couple maximum devant être absorbé par la déformation de tous les éléments de tampons de l'absorbeur de chocs est plus important qu'un couple, produit par le moteur électrique fonctionnant à une puissance de crête, et inférieur à un couple de verrouillage du moteur électrique. Le couple établi du limitateur de couple est plus important qu'un couple de démarrage requis pour démarrer le moteur. L'agencement en série des unités d'absorption le long du trajet de transmission de couple permet à la constante de rappel de la totalité de l'ensemble d'absorbeur de chocs d'être diminuée sans diminuer le couple qui sera absorbé par les éléments de tampons qui sont totalement déformés. Ceci résulte en une capacité fortement améliorée de l'ensemble d'absorbeur de chocs à absorber l'impact. Ceci résulte également en une réduction du bruit mécanique survenant en raison des collisions des dents du pignon sur celles de la couronne lors du démarrage du moteur et assure un fonctionnement à faible bruit du démarreur. En outre, un degré de couple plus important que le couple de démarrage du moteur est bloqué par le limitateur de couple, ce qui protège ainsi le démarreur d'un couple excessif et les pièces du côté moteur telles qu'un embrayage installé dans la couronne. Dans le mode préféré de l'invention, l'absorbeur de chocs est disposé entre le réducteur de vitesse et l'arbre de sortie du démarreur ou entre l'arbre de sortie du démarreur et le pignon. Chacun des éléments de tampons est constitué de caoutchouc synthétique présentant une compressibilité de 50 % en utilisation. Le réducteur de vitesse est mis en oeuvre par un réducteur 40 de vitesse à train planétaire constitué d'une roue solaire 2888291 installée sur l'arbre de sortie du moteur électrique, d'une roue dentée interne rotative disposée sur le même axe que la roue solaire, et de satellites s'engrenant avec la roue solaire et la roue dentée interne. La roue dentée interne est empêchée de tourner par le limitateur de couple. Le démarreur à engrènement permanent peut être utilisé dans un système d'arrêt/redémarrage du moteur automatique conçu pour arrêter ou redémarrer le moteur automatiquement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera comprise plus en détail d'après la description détaillée donnée ci-dessous et d'après les dessins annexés des modes de réalisation préférés de l'invention, qui cependant ne devraient pas être considérés comme limitant l'invention aux modes de réalisation spécifiques, mais n'ont qu'un but d'explication et de compréhension uniquement. Sur les dessins La figure 1 est une vue en coupe transversale partielle qui représente la structure d'un démarreur à engrènement permanent pour un moteur conforme au premier mode de réalisation de l'invention, La figure 2 est un schéma de circuit qui représente un circuit de commande du démarreur de la figure 1, La figure 3(a) est une vue en plan qui représente la disposition des coussinets dans l'un d'une paire de boîtiers qui forme l'une des unités d'absorbeur d'un ensemble d'absorbeur de chocs installé dans le démarreur de la figure 1, La figure 3(b) est une vue en plan qui représente la structure de l'autre boîtier parmi la paire de boîtiers qui forme l'une des unités d'absorbeur associée au boîtier de la figure 3 (a) , La figure 4(a) est une vue en plan qui représente la disposition des coussinets dans l'un des boîtiers d'un ensemble d'absorbeur de chocs lorsqu'il n'est soumis à aucun impact de couple, La figure 4(b) est une vue en plan qui représente une déformation des coussinets de l'ensemble d'absorbeur de chocs lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, et 6 2888291 La figure 5 est un graphe qui représente les caractéristiques du moteur électrique par rapport à un couple de déformation maximum agissant sur les coussinets d'un ensemble d'absorbeur de chocs conforme au second mode de réalisation de l'invention. DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES En se référant aux dessins, dans lesquels les références numériques identiques se rapportent à des parties identiques dans plusieurs vues, en particulier à la figure 1, un démarreur à engrènement permanent 1 destiné à une utilisation dans des systèmes d'arrêt au ralenti pour des véhicules automobiles est représenté. Les systèmes d'arrêt au ralenti sont habituellement conçus sous forme d'un système d'arrêt/redémarrage automatique de moteur pour arrêter un moteur d'automobile 2, comme illustré sur la figure 2, automatiquement, par exemple, lorsque le véhicule s'est arrêté à une intersection ou en raison d'un embouteillage et pour redémarrer ensuite le moteur 2 automatiquement lorsque le conducteur du véhicule exécute une opération de démarrage donnée (par exemple lors du relâchement de la pédale de frein par le pied du conducteur). Le système d'arrêt au ralenti comprend généralement une unité de commande électronique (ECU) 3 pour réaliser les fonctions d'arrêt et de redémarrage ci-dessus. Le démarreur 1 comprend un moteur électrique 5, un commutateur principal 6, un commutateur électromagnétique 7, comme illustré sur la figure 2, un réducteur de vitesse 8, comme illustré sur la figure 1, un arbre de sortie 9, un pignon 11, un limitateur de couple 12, et un ensemble d'absorbeur de chocs 13. Le moteur électrique 5 fonctionne pour produire un couple sur un arbre d'armature 4 (c'est-à-dire un arbre de sortie). Le commutateur principal 6 est installé dans le commutateur électromagnétique 7 et fermé ou ouvert pour activer ou désactiver le moteur électrique 5. Le réducteur de vitesse 8 fonctionne pour réduire la vitesse de l'arbre d'armature 4 et la transmettre à l'arbre de sortie 9. Le pignon 11 est installé sur l'extrémité de l'arbre de sortie 9 en engrènement permanent avec une couronne 10, comme illustré sur la figure 2, du moteur 2. Le limitateur de couple 12 fonctionne pour interrompre la transmission du couple excessif vers le réducteur de vitesse 8 7 2888291 (c'est-à-dire le moteur électrique 5). L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 fonctionne pour absorber le couple d'impact qui survient lors du démarrage du moteur 2 et agit sur le démarreur 1. Le moteur électrique 5 est un moteur à courant continu classique équipé d'un système de champ constitué d'aimants permanents (ou bobines d'excitation) disposés sur une périphérie intérieure d'une culasse et d'une armature (non représentée) disposée pour pouvoir tourner à l'intérieur du système de champ, et fonctionne pour produire le couple sur l'armature par l'intermédiaire d'une force électromagnétique créée par le système de champ. Le commutateur électromagnétique 7 comporte installé dans celui-ci un électroaimant 7a, comme illustré sur la figure 2, qui est excité par la puissance électrique provenant d'une batterie 15 installée dans le véhicule par l'intermédiaire d'un relais de démarreur 14. Lorsqu'il est excité, l'électroaimant 7a produit une attraction magnétique pour fermer le contact principal 6. Le relais de démarreur 14 comporte une bobine de relais 14a. Lorsque le conducteur du véhicule amène un commutateur de démarreur 16 à une position ST pour démarrer le moteur 2, la bobine de relais 14a est excitée pour fermer le relais de démarreur 14. Lorsqu'il est nécessaire de redémarrer le moteur 2, l'unité ECU 3 excite la bobine de relais 14a. Le réducteur de vitesse 8 est mis en oeuvre par un train de réduction épicycloïdal classique (également appelé réducteur de vitesse à train planétaire) et, comme clairement illustré sur la figure 1, constitué d'une roue solaire 8a, d'une roue dentée interne en forme d'anneau 8b et de satellites 8c. La roue solaire 10 est formée sur l'extrémité de l'arbre d'armature 4 du moteur électrique 5. La roue interne 12 est commandée en rotation par un limitateur de couple 12, comme cela serait décrit ultérieurement en détail. Les satellites 8c sont placés pour s'engrener avec les roues dentées 8a et 8b. Le réducteur de vitesse 8 fonctionne pour réduire une vitesse de rotation de l'arbre d'armature 4 à une vitesse orbitale des satellites 8c. L'arbre de sortie 9 est placé en alignement avec l'arbre d'armature 4 du moteur électrique 5 et maintenu à une extrémité de celui-ci par un boîtier avant 18 par l'intermédiaire d'un palier 17. 2888291 8 Le pignon 11 est installé sur l'arbre de sortie 9 par l'intermédiaire d'un palier 19 pour pouvoir être entraîné en rotation et couplé à l'arbre de sortie 9 par l'intermédiaire de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13. Le limitateur de couple 12 est constitué d'une plaque centrale 20, d'un disque rotatif 21 et d'un ressort Belleville 22. La plaque centrale 20 est empêchée par le boîtier avant 18 de tourner. Le disque rotatif 21 est empêché de tourner par la plaque centrale 20 par frottement et est accouplé avec la roue dentée interne 8b du réducteur de vitesse 8. Le ressort Belleville 22 est placé pour solliciter le disque rotatif 21 contre la plaque centrale 20 de façon à produire une pression de frottement agissant sur celle-ci. Lorsqu'un couple excessif plus important qu'un couple de maintien (c'est-à-dire le couple établi) établi par la pression de frottement, qui empêche le disque rotatif 21 de tourner, agit sur la roue dentée interne 8b, ceci amènera le disque rotatif 21 à glisser ou à tourner en s'opposant à la pression de frottement, en permettant de cette manière à la roue dentée interne 8b de tourner pour bloquer la transmission du couple excessif vers le moteur électrique 5. Le couple établi du limitateur de couple 12 est sélectionné pour être plus important qu'un degré de couple (lequel sera désigné également par couple de démarrage ci-dessous) qui est nécessaire pour tout d'abord amener le piston du moteur 2 de la course de compression à la course de détente afin de démarrer le moteur 2. L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 est constitué de trois unités d'absorption qui sont constituées de quatre carters 23, 24, 25 et 26 et de tampons ou de coussinets 27. Les carters 23 à 26 sont disposés pour être superposés les uns aux autres le long de l'arbre de sortie 11 entre le pignon 11 et le réducteur de vitesse 8. Chacun des coussinets 27 est disposé entre deux carters adjacents parmi les carters 23 à 26. Chacune des unités d'absorption est constituée de deux carters adjacents parmi les carters 23 à 26 et des trois coussinets 27 disposés entre ceux- ci. Le carter 23 est relié par l'intermédiaire de dentures à la périphérie d'une partie cylindrique lla définie par une extrémité arrière (c'est-àdire une extrémité droite comme observé sur la figure 1) du pignon 11 de sorte que le carter 23 40 est empêché de tourner par rapport au pignon 11. 2888291 9 Le carter 26 comporte une protubérance cylindrique 26A reliée à la périphérie de l'arbre de sortie 9 par l'intermédiaire de dentures de sorte que le boîtier 26 est empêché de tourner par rapport à l'arbre de sortie 9. Les carters 24 et 24 sont placés sur la périphérie de la protubérance cylindrique 26A par l'intermédiaire de paliers pour pouvoir être entraînés en rotation par rapport à la protubérance 26A. Les coussinets 27 sont, comme illustré sur la figure 3(a), constitués chacun d'une pièce de caoutchouc synthétique résistant à l'huile (par exemple NBR) et constitués d'un bloc principal 27a, un sous-bloc 27c et d'une liaison 27b reliant le bloc principal 27a et le sous-bloc 27c. Les trois coussinets 27 sont disposés entre deux carters adjacents parmi les carters 23 à 26 disposés pour se chevaucher dans une direction axiale du démarreur 1 et maintenus en place par des protubérances, ce qui sera décrit ultérieurement plus en détail, formées sur chacun des coussinets 23 à 26. La disposition des coussinets 27 interposés entre, par 20 exemple, les carters 25 et 26 sera décrite ci-dessous en faisant référence aux figures 3 (a) à 4 (b) . Le carter 26 comporte sur une surface avant de celui-ci (c'est-à-dire une surface gauche, comme observé sur la figure 1) opposée au réducteur de vitesse 8 une pluralité de saillies formées: une première saillie 26a à une sixième saillie 26f, comme illustré sur la figure 3(a), qui sont orientées dans la direction axiale du démarreur 1 et s'étendent en travers du carter 26. Les coussinets 27 sont adaptés entre les sixième et première saillies 26f et 26a, entre les seconde et troisième saillies 26b et 26c et entre les quatrième et cinquième saillies 26d et 26e. Le carter 25 comporte une pluralité de saillies formées sur une surface arrière opposée à la surface avant du carter 26: une première saillie 25a à une sixième saillie 25f, comme illustré sur la figure 3(b), qui sont orientées dans la direction axiale du démarreur 1 et s'étendent en travers du carter 25. Chacune des première, troisième et cinquième saillies 25a, 25c et 25e est, comme illustré sur la figure 4 (a) , adaptée entre le bloc principal 27a et le sous-bloc 27c de l'un des coussinets 27. La seconde saillie 25b est disposée entre les 2888291 10 première et seconde saillies 26a et 26b du carter 26. La quatrième saillie 25d est disposée entre les troisième et quatrième saillies 26c et 26d du carter 26. La sixième saillie 25f est disposée entre les cinquième et sixième saillies 26e et 26f du carter 26. Lorsque le couple d'impact sera appliqué au carter 25 disposé dans l'état tel qu'illustré sur la figure 4(a), ceci amènera le carter 25, comme illustré sur la figure 4(b), à subir une rotation dans le sens inverse des aiguilles d'une montre par rapport au carter 26, comme indiqué par les flèches. Ceci amène les blocs principaux 27a des coussinets 27 à être comprimés entre la sixième saillie 26f du carter 26 et la première saillie 25a du carter 25, entre la seconde saillie 26b du carter 26 et la troisième saillie 25c du carter 25, et entre la quatrième saillie 26d du carter 26 et la cinquième saillie 25e du carter 25, en absorbant de cette manière l'impact. Lorsque l'angle relatif entre les carters 25 et 26 atteint une valeur donnée, en d'autres termes, lorsque la compressibilité des coussinets 27 (c'est-à-dire les blocs principaux 27a) atteint une valeur établie, les seconde, quatrième et sixième saillies 25b, 25d et 25f du carter 25, comme illustré sur la figure 4(b), viennent buter contre les première, troisième et cinquième saillies 26a, 26c et 26e du carter 26, en arrêtant de cette manière la rotation des carters 25 et 26 l'un par rapport à l'autre. Les coussinets 27 sont formés et agencés dans les carters 25 et 26 pour présenter une compressibilité de 50 % ou moins lorsque les carters 25 et 26 cessent leur rotation, c'est-à-dire lorsque les seconde, quatrième et sixième saillies 25b, 25d et 25f du carter 25 sont disposées pour buter contre les première, troisième et cinquième saillies 26a, 26c et 26e du carter 26. En d'autres termes, les coussinets 27 ne subissent pas la compression pour présenter une compressibilité supérieure à 50 %. Lorsque le couple est relâché à partir du carter 25, ceci amènera la force réactive, produite par les coussinets 27 (c'est-à-dire les blocs principaux 27a) à tourner le carter 25 dans une direction inverse (c'està-dire dans le sens inverse des aiguilles d'une montre) de la position de la figure 4(b)à la position initiale de la figure 4(a). 2888291 11 La configuration et le fonctionnement des coussinets 27 disposés entre les carters 25 et 26, comme décrit ci-dessus, sont également vrais pour les coussinets entre les carters 25 et 24 et entre les carters 24 et 23. En particulier, le carter 23 relié au pignon 11 et le carter 26 relié à l'arbre de sortie 9 sont autorisés à tourner l'un par rapport à l'autre par l'intermédiaire de la somme des angles de rotation possibles entre les carters 26 et 25, entre les carters 25 et 24 et entre les carters 24 et 23. L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 est conçu pour absorber un couple maximum par l'intermédiaire de la déformation du coussinet 27 qui est supérieur à un couple de démarrage maximum, produit au cours du démarrage du moteur 2, mais inférieur au couple établi du limitateur de couple 12. Lors du fonctionnement du démarreur 1, lorsqu'il est nécessaire de démarrer le moteur 2, et que l'électroaimant 7a du commutateur électromagnétique 7 est excité par l'intermédiaire du relais de démarreur 14, ceci amènera le contact principal 6 à être fermé pour activer le moteur électrique 5, en produisant de cette manière le couple sur l'arbre d'armature 4 au moyen de la puissance électromagnétique. Le couple de l'arbre d'armature 4 est transmis à l'arbre de sortie 9 par l'intermédiaire du réducteur de vitesse 8 et au pignon 11 pour entraîner en rotation la couronne 10, en démarrant de cette manière le moteur 2. Le moteur 2 comporte habituellement une énergie d'inertie importante. Par conséquent, au moment où le couple du pignon 11 est exercé sur la couronne 10, l'impact se produira et agira sur le pignon, qui à son tour est absorbé par l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 disposé entre le pignon 11 et l'arbre de sortie 9. Au démarrage du moteur 2, le relais de démarreur 14 est ouvert pour désactiver l'électroaimant 7a. Ceci amène le contact principal 6 à être ouvert pour arrêter le moteur électrique 5, de sorte que l'arbre d'armature 4 est arrêté de tourner. Après le démarrage du moteur 2, la transmission du couple du moteur 2 vers le moteur électrique 5 est généralement bloquée par un embrayage unidirectionnel (non représenté) installé dans la couronne 10 pour isoler mécaniquement le démarreur 1 du moteur 2. Si le moteur 2 est entraîné en rotation inverse lorsqu'il 40 démarre ou qu'il cale, ceci amènera un degré de couple dépassant 12 2888291 le couple de démarrage à se produire en tant qu'impact néfaste, qui agit à son tour sur les coussinets 27 de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 et les compresse jusqu'à ce qu'une compressibilité donnée soit atteinte. En particulier, les coussinets 27 sont déformés jusqu'à ce que l'angle relatif entre les carters 23 et 26 atteigne une valeur maximum admissible donnée, après quoi le disque rotatif 21 du limitateur de couple 12 glisse, en interrompant de cette manière la transmission de l'impact vers le moteur électrique 5. En général, la relation du couple d'impact avec la dynamique d'un démarreur de moteur peut être modelée comme suit: É N É -jKs T max = 3011 + 1 Js Je où Tmax représente le couple d'impact, N représente une différence de vitesse entre le démarreur et le moteur (c'est-à- dire une vitesse angulaire lors de la génération du couple d'impact), Ks représente la rigidité en torsion du démarreur, Js représente le moment d'inertie du démarreur, Je représente le moment d'inertie du moteur. L'équation ci-dessus démontre que le couple d'impact est proportionnel à une différence de vitesse entre le démarreur 1 et le moteur 2 à la racine carrée de la rigidité en torsion du démarreur 1 et déterminé en fonction du moment d'inertie du démarreur 1 et du moteur 2. Une diminution du couple d'impact est par conséquent atteinte en diminuant la différence de vitesse entre le démarreur 1 et le moteur 2, la rigidité en torsion du démarreur 1, et le moment d'inertie du démarreur 1 et du moteur 2. Cependant, la différence de vitesse entre le démarreur 1 et le moteur 2 et le moment d'inertie du démarreur 1 et du moteur 2 dépendent habituellement des caractéristiques de démarrage ou de la taille du moteur électrique 5, de la structure d'un corps du moteur 2 comprenant des pistons ou des cylindres, et de la taille d'un volant d'inertie et de la couronne 10. Ceux-ci constituent des facteurs mécaniques de la conception de structure et des performances du démarreur 1 et du moteur 2 et ne sont pas de préférence habituellement soumis à des variations. 2888291 13 La rigidité en torsion du démarreur 1 peut être suffisamment petite pour démarrer le moteur 2 et modifiée par l'installation des coussinets 27 dans un trajet de transmission de couple s'étendant du pignon 11 au moteur électrique 5 à l'intérieur du démarreur 1 pour amortirle couple excessif, indépendamment des caractéristiques du moteur électrique du démarreur 1 et des pièces du moteur 2. Le démarreur 1 est, tel que décrit ci-dessus, équipé de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 constitué de trois ensembles des coussinets 27 qui sont disposés en série le long du trajet de transmission de couple. La rigidité en torsion Ks du démarreur 1 peut être définie par l'équation suivante. Ks= 1 + 1 + 1 +....+ 1 Ka Kb, Kb 2 Kb où Ks représente la rigidité en torsion du démarreur 1, Ka représente la rigidité en torsion du démarreur 1 à l'exception de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 et Kbn représente la rigidité en torsion de l'un des ensembles des coussinets 27 (n = nombre des ensembles des coussinets 27). L'agencement en série des trois ensembles de coussinets 27 (c'est-à-dire les trois unités absorbantes) le long du trajet de transmission de couple, comme décrit ci-dessus, permet au démarreur 1 de perdre de la rigidité, ce qui résulte en une capacité largement améliorée de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 d'absorber l'impact. Ceci résulte également en une réduction du bruit mécanique survenant en raison des collisions des dents du pignon 11 sur celles de la couronne 10 durant un démarrage du moteur 2 et assure un fonctionnement à faible bruit du démarreur 1. Le limitateur de couple 12, tel que décrit ci-dessus, fonctionne pour interrompre la transmission du couple d'impact dépassant le couple de démarrage du moteur 2 vers le moteur électrique 5, en protégeant donc les pièces du côté moteur telles qu'un embrayage installé dans la couronne 10 de même que le démarreur 1. Le démarreur 1 du second mode de réalisation sera décrit ci-dessous. La figure 5 représente les caractéristiques du moteur électrique 5 par rapport à un couple d'absorption maximum des coussinets 27. 14 2888291 L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 du premier mode de réalisation est conçu pour déformer le coussinet 27 afin d'absorber jusqu'à un degré de couple (qui sera également appelé un couple d'absorption maximum ci-dessous) qui est supérieur à un couple de démarrage maximum, produit au cours du démarrage du moteur 2, et inférieur au couple établi du limitateur de couple 12. L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 du second mode de réalisation est conçu pour absorber un degré de couple qui est supérieur à celui produit par le moteur électrique 5 fonctionnant à une puissance de crête, ou inférieur ou égal au couple de verrouillage du moteur électrique 5. Le couple requis pour démarrer le moteur 2 est habituellement plus petit que le couple devant être fourni en sortie par le moteur électrique 5 fonctionnant à une puissance de crête. Le couple d'absorption maximum de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 de ce mode de réalisation est choisi entre le couple, produit par le moteur électrique 5 fonctionnant à une puissance de crête, et le couple de verrouillage du moteur électrique 5. Celui-ci présente sensiblement les mêmes effets que ceux du démarreur 1 du premier mode de réalisation. Les coussinets 27 de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 sont, comme décrit ci-dessus, constitués de caoutchouc synthétique, mais peuvent cependant être constitués de toute autre matière élastique que du caoutchouc, telle qu'un ressort hélicoïdal de torsion. L'ensemble d'absorbeur de chocs 13 peut en variante être disposé entre l'arbre de sortie 9 et le réducteur de vitesse 8. Le nombre des ensembles des coussinets 27 (c'est-à-dire le nombre des unités d'absorption) de l'ensemble d'absorbeur de chocs 13 n'est pas limité à trois (3), mais peut être de deux ou quatre ou plus. Bien que la présente invention ait été décrite en ce qui concerne les modes de réalisation préférés de manière à faciliter une meilleure compréhension de celle-ci, on devrait comprendre que l'invention peut être mise en oeuvre de diverses manières sans s'écarter du principe de l'invention. Par conséquent, l'invention devrait être comprise comme englobant tous les modes de réalisation possibles et les modifications apportées aux modes de réalisation représentés qui peuvent être 2888291 15 mises en oeuvre sans s'écarter du principe de l'invention présenté dans les revendications annexées. 2888291 16 | Un démarreur à engrènement permanent (1) pour un moteur (2) est prévu, lequel comprend un ensemble d'absorbeur de chocs (13) et un limitateur de couple (12). L'ensemble d'absorbeur de chocs (13) est constitué d'une pluralité d'unités d'absorption disposées en série sur un trajet de transmission de couple. Chacune des unités d'absorption comprend un élément de tampon (27) déformable élastiquement. Lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, chacun des éléments de tampon (27) est déformé dans une direction autour du trajet de transmission de couple pour absorber le couple d'impact. Le limitateur de couple (12) est disposé en amont de l'absorbeur de chocs (13) sur le trajet de transmission de couple et fonctionne pour interrompre la transmission du couple dépassant un couple établi depuis l'absorbeur de chocs (13) vers un moteur électrique (5) du démarreur (1). L'agencement en série des unités d'absorption permet à la constante de rappel de la totalité de l'ensemble d'absorbeur de chocs (13) d'être diminuée sans diminuer le couple qui est absorbé par les éléments de tampon (27) qui sont totalement déformés. Ceci résulte en une capacité fortement améliorée de l'ensemble d'absorbeur de chocs (13) à absorber l'impact. | 1. Démarreur à engrènement permanent (1) pour un moteur (2) comprenant. un moteur électrique (5) fonctionnant pour produire un couple sur un arbre de sortie (4) de celui-ci, un réducteur de vitesse (8) disposé sur un trajet de transmission de couple s'étendant depuis ledit moteur électrique (5), ledit réducteur de vitesse (8) fonctionnant pour réduire une vitesse de l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5), un arbre de sortie (9) du démarreur (1) couplé à l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5) par l'intermédiaire dudit réducteur de vitesse (8) sur le trajet de transmission de couple, un pignon (11) qui est maintenu par ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) et placé en engrènement permanent avec une couronne (10) d'un moteur (2), ledit pignon (11) étant disposé sur le trajet de transmission de couple et tournant suite à une rotation dudit arbre de sortie (9) du démarreur (1) afin d'entraîner la couronne (10) pour démarrer le moteur (2), un ensemble d'absorbeur de chocs (13) comprenant une pluralité d'unités d'absorption disposées en série entre ledit pignon (11) et ledit réducteur de vitesse (8) sur le trajet de transmission de couple, chacune des unités d'absorption comprenant un élément de tampon (27) déformable élastiquement, lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, chacun des éléments de tampon (27) étant déformé dans une direction autour du trajet de transmission de couple afin d'absorber le couple d'impact, et un limitateur de couple (12) disposé en amont dudit absorbeur de chocs (13) sur le trajet de transmission de couple, ledit limitateur de couple (12) fonctionnant pour interrompre la transmission du couple dépassant un couple établi dudit absorbeur de chocs (13) vers ledit moteur électrique (5), dans lequel un couple maximum devant être absorbé par une déformation de tous les éléments de tampon (27) dudit absorbeur de chocs (13) est supérieur à un couple de démarrage maximum, produit pour démarrer le moteur (2), et inférieur au couple établi dudit limitateur de couple (12), et 2888291 17 dans lequel le couple établi dudit limitateur de couple (12) est supérieur à un couple de démarrage requis pour démarrer le moteur (2). 2. Démarreur à engrènement permanent (1) selon la 1, dans lequel ledit absorbeur de chocs (13) est disposé entre ledit réducteur de vitesse (8) et ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) ou entre ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) et ledit pignon (il). 3. Démarreur à engrènement permanent (1) selon la 1 ou 2, dans lequel chacun des éléments de tampon (27) est constitué de caoutchouc synthétique présentant une compressibilité de 50 % en utilisation. 4. Démarreur à engrènement permanent (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit réducteur de vitesse (8) est mis en oeuvre par un réducteur de vitesse à train planétaire constitué d'une roue solaire (8a) installée sur l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5), d'une roue dentée interne (8b) rotative disposée sur le même axe que la roue solaire (8a), et de satellites (8c) s'engrenant avec la roue solaire (8a) et la roue dentée interne (8b), et dans lequel la roue dentée interne (8b) est empêchée de tourner par ledit limitateur de couple (12). 5. Démarreur à engrènement permanent (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le démarreur à engrènement permanent (1) est utilisé dans un système d'arrêt/redémarrage de moteur (2) automatique conçu pour arrêter ou redémarrer automatiquement le moteur (2) . 6. Démarreur à engrènement permanent (1) pour un moteur (2) comprenant. un moteur électrique (5) fonctionnant pour produire un couple sur un arbre de sortie (4) de celui-ci, un réducteur de vitesse (8) disposé sur un trajet de transmission de couple s'étendant depuis ledit moteur électrique (5), ledit réducteur de vitesse (8) fonctionnant pour réduire 2888291 18 une vitesse de l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5), un arbre de sortie (9) du démarreur (1) couplé à l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5) par l'intermédiaire dudit réducteur de vitesse (8) sur le trajet de transmission de couple, un pignon (11) qui est retenu par ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) et placé en engrènement permanent avec une couronne (10) d'un moteur (2), ledit pignon (11) étant disposé sur le trajet de transmission de couple et tournant à la suite d'une rotation dudit arbre de sortie (9) du démarreur (1) pour entraîner la couronne (10) afin de démarrer le moteur (2), un ensemble d'absorbeur de chocs (13) comprenant une pluralité d'unités d'absorption disposées en série entre ledit pignon (11) et ledit réducteur de vitesse (8) sur le trajet de transmission de couple, chacune des unités d'absorption comprenant un élément de tampon (27) déformable élastiquement, lorsqu'il est soumis à un couple d'impact, chacun des éléments de tampon (27) étant déformé dans une direction autour du trajet de transmission de couple pour absorber le couple d'impact, et un limitateur de couple (12) disposé en amont dudit absorbeur de chocs (13) sur le trajet de transmission de couple, ledit limitateur de couple (12) fonctionnant pour interrompre la transmission du couple dépassant un couple établi dudit absorbeur de chocs (13) vers ledit moteur électrique (5), dans lequel un couple maximum devant être absorbé par une déformation de tous les éléments de tampon (27) dudit absorbeur de chocs (13) est plus important qu'un couple produit par ledit moteur (2) fonctionnant à une puissance de crête, et inférieur à un couple de verrouillage dudit moteur électrique (5), et dans lequel le couple établi dudit limitateur de couple (12) est plus important qu'un couple de démarrage requis pour démarrer le moteur (2). 7. Démarreur à engrènement permanent (1) selon la 6, dans lequel ledit absorbeur de chocs (13) est disposé entre ledit réducteur de vitesse (8) et ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) ou entre ledit arbre de sortie (9) du démarreur (1) et ledit pignon (11). 2888291 19 8. Démarreur à engrènement permanent (1) selon la 6 ou 7, dans lequel chacun des éléments de tampon (27) est constitué de caoutchouc synthétique présentant une compressibilité de 50 % en utilisation. 9. Démarreur à engrènement permanent (1) selon l'une quelconque des 6 à 8, dans lequel ledit réducteur de vitesse (8) est mis en oeuvre par un réducteur de vitesse à train planétaire constitué d'une roue solaire (8a) installée sur l'arbre de sortie (4) dudit moteur électrique (5), d'une roue dentée interne (8b) rotative disposée sur le même axe que la roue solaire (8a), et de satellites (8c) s'engrenant avec la roue solaire (8a) et la roue dentée interne (8b), et où la roue dentée interne (8b)est empêchée de tourner par ledit limitateur de couple (12). 10. Démarreur à engrènement permanent (1) selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel le démarreur à engrènement permanent (1) est utilisé dans un système d'arrêt/redémarrage de moteur (2) automatique conçu pour arrêter ou redémarrer automatiquement le moteur (2) . | F | F02,F16 | F02N,F16F | F02N 11,F16F 7,F16F 15 | F02N 11/00,F16F 7/00,F16F 15/08 |
FR2902358 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN ARBRE DE BIELLE MECANIQUE | 20,071,221 | DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte au domaine général de la fabrication des bielles mécaniques. Plus particulièrement elle se rapporte à la réalisation de bielle dont la partie centrale, ou corps de bielle, est constituée, pour des raisons de poids, par une structure tubulaire creuse. Par bielle, on entend ici tout élément susceptible de transmettre des efforts de traction et /ou compression par l'intermédiaire de ce tube au sein d'une structure, et présentant des caractéristiques dynamiques définies. L'invention concerne en particulier un procédé pour réaliser la partie centrale tubulaire d'une bielle et notamment d'une bielle d'attache de moteur pour aéronef. CONTEXTE DE L'INVENTION - ART ANTERIEUR Dans certaines applications particulières, notamment dans le cas de systèmes mécaniques comportant des bielles et en particulier des bielles de fixation, les contraintes de poids peuvent avoir une influence prépondérante sur la façon dont sont réalisées certaines pièce de ces systèmes. C'est en particulier le cas dans le domaine de l'aéronautique où tout gain de poids est important car il se traduit immédiatement soit en terme économique sous la forme d'une plus grande autonomie. Certaines pièces mécaniques entrant dans la composition de ces systèmes ont à subir et à transmettre des contraintes mécaniques fortes. C'est en particulier le cas des bielles de fixation qui entre dans la composition du système mécanique qui assure la fixation d'un moteur sur un aéronef, sur une aile par exemple, bielles qui contribuent en particulier à transmettre la poussée du moteur à l'aile et qui à ce titre subissent des contraintes importantes. Ces bielles qui doivent être dimensionnées de façon à résister à ces contraintes sont par ailleurs des pièces mécaniques d'une longueur non négligeable pouvant par exemple atteindre 2 à 3 mètres. Pour alléger de telles pièces, principalement constituées d'un corps sur lequel sont assemblés deux embouts ou têtes, on est conduit à envisager d'utiliser un corps de bielle creux. Pour réaliser un corps de bielle creux, ou plus généralement un tube, une méthode connue consiste à usiner par des techniques connues d'usinage, telles que le forage par exemple, un canal cylindrique dans une barre de matériau de métal par exemple. Selon cette méthode, l'évidemment du corps de la bielle est réalisée par enlèvement de copeaux à partir d'une barre pleine, barre dont la taille correspond sensiblement à la taille du corps de bielle à réaliser. La bielle est ensuite achevée par assemblage des embouts sur l'extrémité libre du corps ainsi évidé. Cet assemblage peut être réalisé par différents procédés mécaniques connus, par soudage par exemple. Cette méthode connue présente deux inconvénients importants. D'une part c'est une méthode coûteuse, car la majeure partie de la barre de matériau initiale est réduite en copeaux lors de l'opération d'usinage, copeaux impropres en l'état à une quelconque utilisation et qui doivent être refondus sous forme d'une nouvelle barre si l'on souhaite employer la matière extraite de la barre initiale. D'autre part, une telle méthode n'est utilisable que si la longueur de la barre à usiner reste assez faible, typiquement inférieur à 700 ou 800 mm. Pour de longueurs plus importantes, cette méthode n'est plus envisageable. Pour réaliser un corps creux à plus faible coût, il existe une autre méthode connue, qui consiste réaliser un tube à partir d'une tôle roulée et soudée longitudinalement, la longueur de la tôle étant sensiblement égale à la longueur du corps de bielle à réaliser. La bielle est alors complétée en assemblant les embouts sur le tube ainsi formé. Le corps de bielle ainsi réalisé a alors la forme d'un tube dont la paroi a une épaisseur e constante. Cette deuxième méthode permet avantageusement de réaliser de manière économique un corps de bielle creux de grande longueur, dont la paroi a l'épaisseur souhaitée. En revanche, l'épaisseur de la paroi du tube ainsi formé est nécessairement constante par principe, ce qui implique de réaliser un tube dont l'épaisseur est apte à résister aux contraintes locales les plus fortes à savoir, dans le cas d'un corps de bielle, les zones d'assemblage des têtes de bielle, situées aux extrémités du tube. On utilise ainsi une épaisseur de paroi, e, accrue sur toute la longueur du corps de bielle alors que cette épaisseur n'est réellement utile qu'au niveau des zones d'assemblage des têtes. Cette limitation a pour conséquence qu'il n'est pas possible par cette méthode d'optimiser la masse de la bielle formée. Dans le cas particulier de bielles de grande longueur entrant dans la composition d'un système mécanique global de fixation, cette limitation peut être réellement dimensionnante dans l'étude des moyens permettant d'alléger un tel système, tout en lui conservant ses caractéristiques mécaniques essentielles. PRESENTATION DE L'INVENTION Un but de l'invention consiste à apporter une solution simple aux problèmes posés par les méthodes exposées précédemment, et en particulier à proposer une solution technique permettant de réaliser de manière économique un corps de bielle creux, ou tout autre objet creux analogue, de grande longueur et dont la paroi peut présenter des variations locales d'épaisseur sans ajout local de matière après réalisation. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour réaliser un corps de bielle creux, présentant à ses extrémités des zones de fixation dans lesquelles la paroi présente un surépaisseur par rapport à l'épaisseur générale du corps, procédé comportant les étapes suivantes: - une étape de réalisation d'une ébauche cylindrique à partir d'une barre de matériau pleine, - une étape de réalisation, par carottage, d'un préforme tubulaire avec un diamètre intérieur définis, - une étape de réalisation du corps de bielle proprement dit, par 25 fluotournage de la préforme tubulaire, - une étape de finition. Selon l'invention, La longueur et le diamètre de l'ébauche cylindrique ainsi que le diamètre intérieur de la préforme tubulaire sont déterminé de 30 façon à ce que la forme tubulaire obtenue après fluotournage ait une paroi dont l'épaisseur satisfasse les contraintes mécaniques que doit subir le corps de bielle ainsi réalisé, et une longueur suffisante pour réaliser un corps de bielle de la longueur souhaitée. Selon l'invention, l'étape de réalisation de la préforme tubulaire comporte une opération de rectification par rodage de l'état de surface de la face interne de la préforme tubulaire. Selon cette forme de réalisation préférée, la face interne est rectifiée de façon à présenter une rugosité Ra de 0,2. Selon l'invention, l'étape de finition comporte une opération de mise à la longueur voulue de la pièce réalisée. Selon l'invention, l'ébauche cylindrique est réalisée en acier, ou dans un alliage métallique ayant des caractéristiques répondant aux exigences d'utilisation de la pièce. 15 Selon un mode de mise en oeuvre préféré, cet alliage est un alliage de nickel de chrome et de fer, dans lequel le nickel est très majoritaire, de l'inconel par exemple. Selon un autre mode de mise en oeuvre préféré, cet alliage est un 20 acier de type 15-5 Ph. Selon un autre mode de mise en oeuvre préféré, le matériau est un alliage de titane TA6V. 25 L'invention a également pour objet une bielle comportant un corps de bielle et deux embouts assemblés aux extrémités du corps de bielle, le corps de bielle étant réalisé par mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention permet avantageusement de réaliser à 30 partir d'une même barre de métal ou d'alliage, un corps de bielle creux, ou tout autre objet analogue, de grande longueur et dont la paroi peu présenter des variations locales d'épaisseur permettant de répondre à des contraintes mécanique locales. Avantageusement, la masse du corps de bielle ainsi formé est considérablement allégée.10 Le procédé selon l'invention présente également l'avantage d'être économique en terme de matière, la matière non utilisée étant ici extraite d'une seule pièce. La mise en oeuvre du procédé est par ailleurs avantageusement 5 adaptable au matériau utilisé et aux exigences de tenue aux contraintes mécaniques souhaitées. DESCRIPTION DES FIGURES ~o L'invention et ses avantages seront plus clairement exposés au travers de la description qui suit description accompagnée des figures annexées qui présentent: - les figures 1 et 2, des représentations schématiques d'une bielle vue en perspective et en coupe longitudinale, 15 - la figure 3, un schéma de l'ébauche réalisée durant la première étape du procédé, -la figure 4, une illustration de l'opération de carottage réalisée durant la deuxième étape du procédé, - la figure 5, une vue schématique partielle en coupe transversale 20 de la préforme obtenue à l'issue de la deuxième étape du procédé, - les figures 6 et 7, des illustrations des moyens mis en oeuvre pour réaliser l'opération de fluotournage de la troisième étape du procédé, - la figure 8, une vue schématique en coupe transversale de la structure tubulaire finalement obtenue. 25 DESCRIPTION DETAILLEE On s'intéresse tout d'abord à la figure 1, qui représente une bielle de manière schématique. Celle-ci est constituée de manière conventionnelle 30 d'un corps de bielle 11 sur lequel sont assemblées les têtes 12. Cet assemblage peut être réalisé par tout moyen connu, généralement par soudage en réalisant une soudure bord à bord de la tête 12 sur le corps 11. Pour alléger l'ensemble de la pièce, le corps 11, dont la longueur est parfois importante, est généralement constitué par un tube dont la paroi 14 présente 35 à chaque extrémité, dans la zone de fixation de la tête une surépaisseur 15. Comme l'illustre la figure 2, cette surépaisseur permet avantageusement de renforcer la résistance mécanique de l'ensemble au niveau de la zone d'assemblage qui constitue une zone dans laquelle les contraintes mécaniques transmises par la tête de bielle au corps de bielle sont irrégulièrement réparties le long de la zone d'assemblage. En effet c'est dans cette zone 15 que les contraintes sensiblement axiales subies par les chapes constituant les têtes de bielle 12, sont re-réparties pour être appliquées de manière uniforme sur la paroi du tube constituant le corps de bielle 11. Cette re-répartition est réalisée au travers des portions terminales surépaissies du tube 11. En outre, la zone d'assemblage 13, réalisée par soudure, présente des caractéristiques de résistance mécaniques plus faibles que le reste de la bielle et constitue de ce fait une zone de fragilité, fragilité compensée par la surépaisseur, e', des bords 15 d'assemblage. On s'intéresse à présent aux figures 3 à 7 qui illustrent les différentes étapes du procédé selon l'invention, étapes conduisant à la réalisation d'un corps de bielle creux présentant une zone épaissie à chacune de ses extrémités. La figure 3 illustre la première étape. Celle-ci consiste à réaliser une ébauche cylindrique pleine à partir d'une barre de matériau. Durant cette étape, l'initiation de la fabrication du tube s'effectue par le choix d'un élément plein de forme cylindrique, de préférence de section circulaire d'axe longitudinal figure 2, dont les dimensions et en particulier le diamètre D, conviennent à la réalisation de la préforme. Dans cet élément plein on découpe un élément cylindrique de longueur Lu. Selon l'invention la longueur LU est définie en fonction des dimensions finales du corps de bielle, comme cela est exposé dans la suite de la description. Le Matériau utilisé pour réaliser l'ébauche 31 dépend des caractéristiques mécaniques et thermiques que doit posséder le corps de bielle à réaliser. D'une manière générale ce matériau est du métal, de l'acier par exemple, ou bien un alliage métallique choisi pour ses caractéristiques particulières adaptées à l'usage auquel la bielle est destinée. Ainsi, par exemple, si la bielle à réaliser doit supporter des contraintes 35 mécaniques et une température élevée, on utilisera préférentiellement un alliage de Nickel de Chrome et de Fer comportant majoritairement du Nickel, de type Inconel 718 par exemple, tandis que pour répondre à des contraintes thermiques plus faibles on pourra utiliser un acier de type 15-5 Ph. Si en revanche les contraintes prépondérantes sont la résistance mécanique et le poids, on pourra utiliser un alliage de Titane, de type TA6V par exemple. La figure 4 illustre la seconde étape du procédé selon l'invention. Celle-ci consiste à réaliser d'une préforme creuse 41 à partir de l'ébauche cylindrique pleine obtenue à l'issue de la première étape du procédé. Préférentiellement cette préforme est réalisée par carottage, plutôt que par alésage. De la sorte, la matière non utilisée est extraite d'un seul bloc de l'ébauche 31, sous la forme d'un barreau cylindrique 42, ou carotte, de diamètre dc. La préforme ainsi réalisée a une longueur Lä sensiblement égale à celle de l'ébauche 31. Elle forme un tube cylindrique d'épaisseur eu = de-d; où de et d; représentent respectivement les diamètres extérieur et intérieur du tube. Le diamètre de l'ébauche 31 et le diamètre de la carotte 42 sont déterminés de façon à ce que l'on puisse obtenir par carottage un tube d'épaisseur eu voulue, constituant la préforme 41. En outre l'opération de carottage doit être optimisée de façon à ce que la partie de l'ébauche concernée par le carottage (entre le diamètre di et le diamètre dc) laisse subsister une carotte dont le diamètre permette une réutilisation économiquement intéressante. On fait en sorte par exemple que le carottage soit tel que l'on ait (di-dc)/2 10mm. On obtient ainsi de manière économique à l'issu de cette seconde étape une préforme creuse dont l'épaisseur eu est sensiblement égale, voire très légèrement supérieure à l'épaisseur e' du corps de bielle dans les zones d'extrémité 15. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le procédé selon l'invention comporte à ce stade, précédent l'étape de fluotournage, une opération de rodage à la pierre de la surface interne de la préforme 41. Cette opération permet avantageusement de garantir l'aspect de surface interne et de l'assortir par rodage, d'une rugosité Ra donnée, de 0.2 par exemple. Cette opération permet de minimiser tous les défauts pouvant initier une rupture intempestive lors des sollicitations mécaniques. La figure 5 présente une vue schématique partielle de la préforme 41 obtenue à l'issue de la deuxième étape du procédé, préforme qui comporte une zone 51 dont le profil est adapté à la mise en oeuvre des étapes suivantes. Les figures 6 et 7 illustrent de manière schématique, la troisième étape du procédé selon l'invention. Comme il a été dit précédemment, cette étape consiste à appliquer une opération de fluotournage à la préforme 41 obtenue à l'étape précédente. Cette opération, opération classique de formage de matériau, connue de l'homme du métier, n'est pas décrite ici dans le détail. On rappelle simplement que ce procédé est réalisé à température ambiante et le mandrin qui supporte la pièce ainsi que la pièce elle-même sont refroidis durant toute l'opération. Dans le cadre du procédé selon l'invention, la préforme 41 est insérée sur un mandrin de fluotournage, de diamètre sensiblement identique à celui de la surface interne cylindrique jusqu'à venir au contact d'entraîneurs qui entraînent la préforme dans un mouvement de rotation, symbolisé par les flèches 65 sur la figure 6. Ensuite à l'aide des trois molettes 61, 62 et 63, mobile le long de la paroi de la préforme, on réalise simultanément trois opérations d'écrouissage qui permettent d'amener l'épaisseur de la paroi de la préforme à une valeur, e, donnée, valeur qui peut varier sur la longueur de la préforme. Pour ce faire, les trois molettes sont positionnées comme l'illustre la figure 6 à 120 dans un plan transversal à l'axe de la préforme 41 et étagées à la fois diamétralement et longitudinalement comme l'illustre la figure 7. De la sorte, en réglant la vitesse de déplacement des molettes et en faisant varier, au cours du déplacement, la position des molettes par rapport à la surface externe de la préforme, position symbolisée par les flèches 63 sur la figure 6, il est possible de donner à cette paroi une épaisseur variable sur sa longueur. On peut ainsi avantageusement réaliser, à partir d'une seule et même pièce, un corps de bielle creux dont la paroi a une épaisseur constante égale à e, sur toute la longueur du corps de bielle excepté dans les zones d'extrémité 15 où elle a une épaisseur, e', plus importante. II est à noter ici que sur la figure 6 les dimensions relatives des pièces représentées sont strictement indicatives, le diamètre des molettes 61, 62 et 63 pouvant être, selon les cas, supérieur ou inférieur au diamètre de la préforme 41 qui subit le fluotournage. La figure 6 a simplement pour objet de montrer le positionnement relatif des molettes autour de la préforme 41. Le schéma de la figure 7 qui représente artificiellement les trois molettes 61, 62 et 63 dans un même demi-plan, illustre les actions d'écrouissage effectuées successivement sur la paroi 41 par ces molettes et l'obtention d'une paroi d'épaisseur e au fur et à mesure du déplacement des molettes le long de la préforme, déplacement symbolisé par la flèche 71 sur la figure 7. De manière connue, cette opération de fluotournage s'accompagne d'un déplacement de matière qui se traduit par un allongement de la pièce à laquelle cette opération est appliquée. Ainsi, si l'épaisseur initiale eu de la préforme est réduite de 80%, la longueur de la préforme est multiplié par un facteur pouvant atteindre 4. Ainsi par exemple, en utilisant une préforme de longueur égale à 700 mm dont la paroi initiale a une valeur appropriée, il est possible de réaliser, par simple réduction de l'épaisseur, un tube d'une pouvant atteindre une longueur de 2800 mm. De la sorte, en mettant en oeuvre une opération de fluotournage sur la préforme, le procédé selon l'invention permet de réaliser à partir d'un préforme de taille relativement faible, et donc facile à réaliser par carottage, un corps de bielle de grande longueur et ayant une paroi dont les zones d'extrémité ont une épaisseur supérieure à l'épaisseur de la partie centrale. Avantageusement, le procédé de fluotournage, comme tout procédé d'écrouissage, apporte un gain de résistance mécanique à rupture pouvant aller jusqu'à 50%. Cette caractéristique permet avantageusement d'améliorer les performances mécaniques du tube ainsi réalisé, un corps de bielle en particulier. Cette amélioration peut aller jusqu'environ 15 à 20%. La quatrième étape du procédé selon l'invention est une étape de 35 finition. Durant cette étape on procède principalement à l'ajustement de la longueur du corps de bielle réalisé. De manière générale, l'opération de fluotournage étant une opération relativement douce et continue, l'état de surface de la surface externe du tube ainsi réalisé est satisfaisant. Néanmoins si cela est nécessaire il est possible de lui appliquer un traitement de surface approprié. En outre, si les contraintes d'écrouissage induites par le fluotournage s'avèrent être nuisibles au comportement mécanique du tube réalisé, un traitement d'adoucissement peut être appliqué à ce tube lors de l'étape de finition. On obtient finalement un tube dont la paroi présente avantageusement le profil d'épaisseur souhaité. La figure 8 présente un schéma représentant le profil de la paroi d'un corps de bielle obtenu par le procédé selon l'invention, corps de bielle de longueur L dont la paroi présente une large zone centrale 81 d'épaisseur e, et deux zones 82 situées aux extrémités, d'épaisseur e1>e. Ainsi, le procédé selon l'invention permet avantageusement d'obtenir, à moindre coût, des corps de bielle de formes complexes pouvant alors facilement être totalement optimisés vis à vis des différents critères de sollicitations mécaniques telles que la traction, la compression, le flambage, l'excitation dynamique, etc optimisation qui passe par une modulation de l'épaisseur de la paroi en fonction de la zone considérée. Il permet d'autre part, par l'association d'opération de carottage et de fluotournage, une amélioration sensible, par rapport aux procédés connus, en ce qui concerne le respect de la géométrie souhaitée, la résistance de la matière, la qualité de la pièce produite, ainsi que le coût de production de cette pièce. Le procédé selon l'invention est décrit dans la demande au travers de son application à la réalisation d'un corps de bielle creux. Cet exemple d'application, n'est bien entendu nullement limitatif étant entendu que l'invention peut être appliquée à la réalisation de tous types de tubes ou de corps creux de formes et de longueurs variées, ayant des parois aux profils d'épaisseur également variés | La présente invention se rapporte au domaine général de la fabrication des bielles mécaniques. Plus particulièrement elle se rapporte à la réalisation de bielle dont la partie centrale, ou corps de bielle, est constituée, pour des raisons de poids, par une structure tubulaire creuseLe procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes:- une étape de réalisation d'une ébauche cylindrique à partir d'une barre de matériau pleine,- une étape de réalisation, par carottage, d'un préforme tubulaire avec un diamètre intérieur définis,- une étape de réalisation du corps de bielle proprement dit, par fluotournage de la préforme tubulaire,- une étape de finition.L'invention concerne en particulier un procédé pour réaliser la partie centrale tubulaire d'une bielle et notamment d'une bielle d'attache de moteur pour aéronef | 1. Procédé pour réaliser un corps de bielle creux, présentant à ses extrémités des zones de fixation de têtes de bielle dans lesquelles la paroi présente un surépaisseur par rapport à l'épaisseur générale du corps, procédé comportant les étapes suivantes: - une étape de réalisation d'une ébauche cylindrique (31) à partir d'une barre de matériau pleine, -une étape de réalisation, par carottage, d'un préforme tubulaire (32) avec un diamètre intérieur définis, - une étape de réalisation du corps de bielle proprement dit 10 (11), par fluotournage de la préforme tubulaire, - une étape de finition. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la longueur et le diamètre de l'ébauche cylindrique (31) ainsi que le diamètre intérieur 15 d; de la préforme tubulaire (41) sont déterminés de façon à ce que la forme tubulaire (11) obtenue après fluotournage ait une paroi (14) dont l'épaisseur satisfasse toutes les contraintes mécaniques subies et une longueur suffisante pour réaliser un corps de bielle de la longueur souhaitée. 20 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, dans lequel l'étape de réalisation de la préforme tubulaire ( 41) comporte une opération de rectification par rodage de l'état de surface de la face interne de la préforme tubulaire. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la face interne est rectifiée de façon à présenter une rugosité Ra de 0,2. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 30 dans lequel l'étape de finition comporte une opération d'ajustement de la longueur de l'objet obtenu après fluotournage. 6. Procédé selon la 5, dans lequel l'étape de finition comporte une opération d'adoucissement du matériau constituant le 25corps de bielle pour éliminer les contraintes mécaniques internes consécutives à l'opération de fluotournage. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la barre de matériau utilisée pour réaliser l'ébauche (31) est en acier, ou en alliage métallique, selon les exigences d'utilisation de la pièce. 8. Procédé selon la 7, dans lequel la barre de matériau 10 utilisée est en alliage de nickel de chrome et de fer, l'alliage comportant majoritairement du nickel. 9. Procédé selon la 8, dans lequel la barre de matériau utilisée est en inconel. 10. Procédé selon la 7, dans lequel la barre de matériau utilisée est en acier 15-5Ph. 11. Procédé selon la 7, dans lequel la barre de matériau 20 utilisée est en alliage de titane TA6V. 12. Bielle comportant un corps de bielle creux (11) et deux embouts (12) assemblés aux extrémités du corps de bielle, le corps de bielle creux étant réalisé par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque 25 des précédentes. 15 30 | B,F | B21,F16 | B21D,F16C | B21D 53,F16C 7 | B21D 53/84,F16C 7/02 |
FR2902384 | A1 | DISPOSITIF ENJOLIVEUR ENTRE UNE VITRE FIXE ET UN ELEMENT DE CARROSSERIE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,071,221 | La présente invention concerne un dispositif enjoliveur entre une vitre fixe et un élément d'une carrosserie de véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'au moins un tel dispositif enjoliveur. L'élément de carrosserie peut par exemple, être en matière plastique. En effet, les carrosseries des véhicules automobiles comportent de plus en plus d'éléments de carrosserie qui sont réalisés en matière plastique. Ces éléments en matière plastique sont disposés à côté d'éléments de carrosserie en métal. C'est le cas, par exemple, des ailes avant et/ou arrière qui sont adjacentes aux portes comportant des panneaux métalliques. Généralement, les ailes sont disposées au-dessous de vitres fixes, comme par exemple des vitres des montants de baie avant ou des vitres de custode tandis que les panneaux de porte sont disposés au-dessous de vitres mobiles. Par ailleurs, pour assurer l'étanchéité et la continuité visuelle entre les vitres et les éléments de carrosserie et les éléments de carrosserie entre eux, des joints formant des enjoliveurs et des organes d'étanchéité sont montés entre les vitres fixes et les ailes ainsi qu'entre les vitres mobiles et les panneaux de porte. Jusqu'à présent, pour les véhicules dont l'ensemble des éléments de la carrosserie sont en métal, les joints entre les vitres fixes et les ailes en métal sont surmoulés sur les bords inférieurs de chaque vitre et sont en appui sur l'aile adjacente. Les joints entre les vitres mobiles et les panneaux de porte en métal sont encliquetés sur le bord supérieur du panneau de porte. Pour ce type de véhicule, les vitres fixes sont habituellement collées sur une partie de la carrosserie du véhicule, une autre partie de cette carrosserie forme l'aile du véhicule. Cette disposition pose des problèmes notamment lorsque les éléments de la carrosserie du véhicule sont réalisés en des matériaux différents. En effet, les éléments de carrosserie respectivement en matière plastique et en métal ne présentent pas les mêmes coefficients de dilatation si bien qu'en cas d'exposition au soleil des dispersions peuvent se produire entre les joints ce qui peut nuire à la continuité des joints sur un côté du véhicule. De plus comme ces éléments peuvent connaître des dispersions de positionnement d'un véhicule à l'autre, le joint surmoulé sur le bord inférieur d'une vitre peut être mal positionné par rapport à l'aile adjacente. De ce fait, ces éléments nuisent à la qualité perçue de l'ensemble de la carrosserie du véhicule. L'invention a pour but de proposer un dispositif enjoliveur entre une vitre fixe et un élément de carrosserie qui évite ces inconvénients. L'invention a donc pour objet un dispositif enjoliveur entre une vitre fixe et un élément de carrosserie d'un véhicule automobile, comme par exemple une aile, caractérisé en ce qu'il comporte, dans la zone d'affleurement entre la vitre fixe et l'élément, un joint d'étanchéité monté directement sur ledit élément de carrosserie. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - le joint d'étanchéité est formé par un profilé de section en "U" destiné à s'emboîter sur des pattes d'accrochage ménagées sur le bord de l'élément de carrosserie, - le profilé comporte extérieurement au moins une lèvre souple d'appui sur le bord de la vitre, - le profilé comporte une âme métallique, et - le profilé est réalisé par extrusion. L'invention a aussi pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un tel dispositif enjoliveur. Selon une autre caractéristique, le dispositif enjoliveur est monté sur un élément de carrosserie en matière plastique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en élévation d'une partie d'un côté d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif enjoliveur, conforme à l'invention, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 2-2 de la Fig. 1, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective du bord supérieur d'un élément de carrosserie en matière plastique destiné à recevoir le dispositif enjoliveur, conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe transversale selon la ligne 4-4 de la Fig. 1, et - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective du bord supérieur d'un élément de carrosserie en métal destiné à recevoir un joint d'étanchéité. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une partie avant d'une carrosserie 1 d'un véhicule automobile qui comporte un élément 20 de carrosserie en matière plastique et un élément 30 de carrosserie en métal. L'élément 20 en matière plastique constitue une aile avant et l'élément 30 en métal constitue un panneau de porte disposé en continuité de l'élément 20. Dans la description qui suit, les éléments de carrosserie, respectivement 20 et 30, sont dénommés l'aile 20 et le panneau de porte 30. L'aile 20 est surmontée d'une vitre fixe 2, comme par exemple une vitre de montant de baie de préférence collée sur la structure 4 du véhicule, et le panneau de porte 30 est surmonté d'une vitre mobile 3. L'aile 20 peut notamment être fixée sur une partie de la structure 4 par l'intermédiaire d'un support, non représenté. Ainsi que montré sur les Figs. 1 et 2, la zone d'affleurement entre la vitre fixe 2 et l'aile 20 en matière plastique comporte un dispositif enjoliveur conforme à l'invention, formé par un joint d'étanchéité désigné par la référence générale 21 et qui est monté directement sur le bord supérieur de l'aile 20. A cet effet, le joint d'étanchéité 21, représenté à la Fig. 2, est formé par un profilé 22 de section en "U" présentant deux branches, respectivement 22a et 22b, pour l'emboîtement de ce profilé 22 sur des pattes d'accrochage 25 ménagées sur le bord de l'aile 20, ainsi que représenté à la Fig. 3. Ces pattes 25 sont réparties sur le bord supérieur de l'aile 20 pour maintenir le joint d'étanchéité 22 sur toute sa longueur. Le profilé 22 comporte extérieurement au moins une lèvre souple 23 d'appui sur le bord de la vitre fixe 2 afin d'assurer l'étanchéité. De façon facultative, le profilé 22 peut comporter une âme métallique 24. De préférence, le profilé 22 est réalisé par extrusion et il est en caoutchouc ou en matière plastique. La zone d'affleurement entre la vitre mobile 3 et le panneau de porte 30, est également pourvue d'un joint d'étanchéité désigné par la référence générale 31 qui est monté, de manière classique, directement sur le bord supérieur du panneau de porte 30, ainsi que montré à la Fig. 4. Ce joint d'étanchéité 31 est formé par un profilé 32 qui présente une forme générale sensiblement identique à la forme générale du profilé 22 du joint d'étanchéité 21. Ce profilé 32 de section en "U" comporte deux branches, respectivement 32a et 32b, qui s'emboîtent sur des pattes d'accrochage 35 ménagées sur le bord supérieur du panneau de porte, ainsi que montré à la Fig. 5. Le profilé 32 comporte extérieurement au moins un lèvre souple 33 d'appui sur le bord de la vitre mobile 3 afin d'assurer l'étanchéité entre cette vitre 3 et le panneau de porte 30. Le montage du profilé 22 formant le joint d'étanchéité 21 directement sur le bord de l'aile 20 en matière plastique permet de s'affranchir des dispersions de positionnement de la vitre fixe 2 et de l'aile 20 en matière plastique sur la structure 4, des variations géométriques de l'aile dues à son isostatisme, ses dilatations... et d'obtenir un aspect continu des joints d'étanchéité sur toute la longueur du véhicule, du fait d'une forme extérieure des joints d'étanchéité sensiblement identiques. Un tel agencement permet donc d'améliorer la qualité perçue de la carrosserie du véhicule et le joint d'étanchéité entre la vitre fixe et l'aile épouse de manière continue le galbe de la vitre. Le dispositif d'enjoliveur selon l'invention s'applique aussi bien au niveau des ailes avant ou des ailes arrière de la carrosserie du véhicule automobile | L'invention concerne un dispositif enjoliveur entre une vitre fixe (2) et un élément (20) de carrosserie (1) d'un véhicule automobile, comme par exemple une aile, caractérisé en ce qu'il comporte, dans la zone d'affleurement entre la vitre fixe (2) et l'élément (20), un joint d'étanchéité (21) monté directement sur ledit élément (20) de carrosserie. | 1. Dispositif enjoliveur entre une vitre fixe (2) et un élément (20) de carrosserie (1) d'un véhicule automobile, comme par exemple une aile, caractérisé en ce qu'il comporte, dans la zone d'affleurement entre la vitre fixe (2) et l'élément (20), un joint d'étanchéité (21) monté directement sur ledit élément (20) de carrosserie. 2. Dispositif enjoliveur selon la 1, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (21) est formé par un profilé (22) de section en "U" destiné à s'emboîter sur des pattes d'accrochage (25) ménagées sur le bord de l'élément (20) de carrosserie. 3. Dispositif enjoliveur selon la 2, caractérisé en ce que le profilé (22) comporte extérieurement au moins une lèvre souple (23) d'appui sur le bord de la vitre fixe (2). 4. Dispositif enjoliveur selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le profilé (22) comporte une âme métallique. 5. Dispositif enjoliveur selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le profilé (22) est réalisé par extrusion. 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif enjoliveur selon l'une quelconque des précédentes. 7. véhicule automobile selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif enjoliveur est monté sur un élément de carrosserie en matière plastique. | B | B60,B62 | B60R,B60J,B62D | B60R 13,B60J 10,B62D 25 | B60R 13/06,B60J 10/02,B62D 25/16 |
FR2894636 | A1 | AGENCEMENT DE DEUX ARBRES APTES A ETRE MIS EN ROTATION. | 20,070,615 | La présente invention concerne un . La présente invention est plus particulièrement prévue dans le cas où l'un des deux arbres est un arbre moteur et l'autre est entraîné par ledit arbre moteur. On retrouve fréquemment cette situation dans les installations industrielles, et notamment les installations de traitement thermique d'un matériau. Dans certains cas, l'arbre entraîné se trouve à une température différente de celle de l'arbre moteur. Il se produit donc un phénomène de dilatation, dite différentielle, entre les deux arbres, ce qui peut imposer des contraintes importantes à l'arbre moteur et donc au dispositif de motorisation. Par exemple, dans le cas d'une installation de traitement thermique d'un matériau, il est usuel de prévoir, au niveau de l'arbre entraîné, des moyens de chauffage ou de refroidissement permettant notamment ledit traitement dans une gamme de températures allant de -30 à + 350 C, alors que l'arbre moteur est soumis à une température ambiante de 15 C à 25 C. Ainsi, chaque partie, motrice et entraînée, est soumise à des températures différentes qui provoquent des dilatations différentes des organes pendant certaines phases de fonctionnement et engendrent donc des poussées ou tractions axiales d'un organe vers l'autre, alors qu'ils peuvent être parfaitement positionnés relativement entre eux et coaxiaux à une température donnée. Ces contraintes sont susceptibles de diminuer la durée de vie du dispositif de motorisation et donc d'entraîner des coûts importants d'exploitation. Par ailleurs, du fait de la dilatation, l'arbre moteur et l'arbre entraîné peuvent présenter une différence d'entr'axe entre lesdits deux arbres, engendrant des défauts d'alignement et/ou de déport, ce qui diminue l'efficacité de l'accouplement entre les deux arbres. Le but de la présente invention est de proposer un agencement de deux arbres aptes à être mis en rotation qui pallie les inconvénients précités. Un premier but de l'invention sera de proposer un agencement de deux arbres en rotation apte à accepter une différence d'entr'axe entre lesdits deux arbres en rotation, engendrée par un phénomène de dilatation différentielle entre lesdits deux arbres. Un autre but de la présente invention sera de fournir un dispositif d'accouplement pour autoriser un tel agencement. Selon l'invention, un tel agencement et un tel dispositif devront être simples et présenter une robustesse accrue, tout en demeurant d'un faible coût. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un agencement comprenant deux arbres aptes à être mis en rotation, l'un dit moteur, l'autre dit entraîné, positionnés relativement entre eux et coaxiaux à une température donnée, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'accouplement de type cardan double, apte à accepter une différence d'entr'axe entre lesdits deux arbres, engendrée par un phénomène de dilatation. La présente invention concerne également une installation, notamment industrielle, mettant en oeuvre un tel agencement. Elle concerne aussi un dispositif d'accouplement, conçu pour autoriser un agencement, de deux arbres aptes à être mis en rotation, constitué de : - une chape centrale comprenant deux flasques opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits arbres, - deux fourches comprenant chacune deux ailes opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits arbres, chaque fourche étant solidaire de l'un desdits arbres, -deux noix, chaque noix étant d'une part logée entre lesdites flasques et articulée avec ladite chape centrale selon un premier axe, dit axe de chape, et d'autre part logée entre lesdites ailes d'une desdites fourches et 30 articulée avec ladite fourche selon un second axe, dit axe de fourche, l'axe de rotation desdits arbres et les deux axes d'articulation d'une dite noix étant sensiblement perpendiculaires deux à deux. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description, 5 accompagnée des dessins en annexe, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue partielle éclatée, en perspective d'un dispositif conforme à l'invention, - la figure 2 représente un agencement conforme à l'invention, en projection, vu de profil, 10 - la figure 3 représente l'agencement illustré à la figure 2, en projection, vu de dessus. Il est fréquent de trouver, dans une installation industrielle, des dispositifs comprenant un moteur ou un moto-réducteur, entraînant un arbre moteur, lui-même accouplé à un arbre entraîné. Ces deux arbres tournent à 15 l'intérieur de palier-supports et sont bloqués en translation d'un côté par l'accouplement et de l'autre côté soit par le dispositif moteur soit par le dispositif entraîné par l'arbre dit entraîné. Ainsi, un tel agencement, conformément à l'invention, comprend deux arbres aptes à être mis en rotation, l'un dit moteur, l'autre dit 20 entraîné, positionnés relativement entre eux et coaxiaux à une température donnée. Par exemple, dans une installation de traitement thermique, l'arbre entraîné peut se trouver soumis à une température élevée, notamment jusqu'à 350 C, tandis que l'arbre moteur reste soumis à une température 25 ambiante. L'arbre entraîné a donc tendance à se dilater. En effet, l'extrémité de l'arbre entraîné, sous l'effet de la dilatation, va se rapprocher de celle de l'arbre moteur. La distance entre ces deux arbres, l'entr'axe, va donc varier, ce qui entraîne une différence d'entr'axe A. Les contraintes correspondantes sont reportées au niveau de 30 l'accouplement et de l'arbre moteur. Selon l'invention, pour annihiler ces contraintes, on interpose entre les deux arbres un dispositif d'accouplement de type cardan double, apte à accepter une différence d'entr'axe A entre lesdits deux arbres, engendrée par un tel phénomène de dilatation, dite différentielle. En référence à la figure 1, un tel dispositif est constitué d'une chape centrale 1, de deux fourches 2 et de deux noix 3. La chape centrale 1 comprend deux flasques 11 opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation 6 desdits arbres 4, 5. Chaque fourche 2 comprend deux ailes 21 opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits arbres 4, 5. Chaque fourche 2 est solidaire de l'un desdits arbres 4, 5. Chaque noix 3 du dispositif conforme à l'invention est logée d'une part entre lesdites flasques 11 et d'autre part entre lesdites ailes 21 d'une dite fourche 2. Par ailleurs, chaque noix 3 est articulée avec ladite chape centrale 1 selon un premier axe d'articulation 13, dit axe de chape. De la même manière, chaque noix est articulée selon un second axe d'articulation 22, dit axe de fourche avec une fourche 2. Lorsque l'on considère une noix 3, l'axe de rotation desdits arbres 4, 5 et les deux axes d'articulation 13, 22 sont sensiblement perpendiculaires deux à deux. Concernant ladite chape centrale 1, lesdites flasques 11 sont de préférence parallèles entre elles. Ladite chape centrale 1 peut également comporter un gousset central 12 entre les deux dites flasques 11. Dans ce cas ledit gousset 12 est sensiblement perpendiculaire auxdites deux flasques 11. Ainsi, ladite chape centrale 1 présente une section générale en H. Lorsque ladite chape centrale 1 comporte en outre un gousset central 12 entre lesdites deux flasques 11, lesdites noix 3 sont disposées de part et d'autre dudit gousset central 12, entre lesdites flasques 11. Avantageusement, lesdites ailes 21 de chacune desdites fourches 2 sont sensiblement parallèles entre elles et sont assujetties auxdits arbres, directement ou indirectement. Par exemple, lesdites ailes 21 peuvent être soudées auxdits arbres 4, 5. Selon une autre variante, chaque fourche 2 comprend également une âme 23 au bord de laquelle sont soudées lesdites ailes 21. Dans ce cas, lesdites ailes sont soudées sensiblement perpendiculairement à ladite âme 23, ladite âme 23 est assujettie à l'un desdits arbres 4, 5 Avantageusement, chaque noix se présente sous la forme d'une sphère percée radialement de deux orifices traversants, 33, 32, perpendiculaires, définissant lesdits axes de chape 13 et de fourche 22. Selon une autre variante, lesdites noix 3 se présentent sous la forme d'un parallélépipède 31, percé de deux orifices traversants 33,32, perpendiculaires, centrés sur les faces correspondantes du parallélépipède 31 et définissant lesdits axes de chape 13 et de fourche 22. Comme illustré à la figure 1, les articulations noix-chape centrale et noix-fourche, sont réalisées à l'aide de vis munies d'une portée de centrage 81, afin de réunir les éléments entre eux, tout en les laissant s'articuler deux à deux. De telles vis 8 sont pourvues entre la tête de vis 83 et la tige filetée 82 d'une portée de centrage 81, ladite portée 81 étant d'un diamètre supérieur à celui de la tige 82 et inférieur à celui de la tête 83. Lesdits orifices traversant 33, 32 desdits noix 3 sont taraudés et aptes à coopérer avec la tige filetée 82 desdites vis 8. Par ailleurs, lesdites ailes 21 desdites fourches 2 présentent des trous traversants 24 centrés sur l'axe de fourche 22. De même, lesdites flasques 11 de ladite chape centrale 1 présentent des trous traversants 14 centrés sur les axes de chape 13. Lesdits trous traversants 14 et 24 sont aptes à coopérer avec la portée de centrage 81 des vis 8, afin d'autoriser une articulation libre entre lesdites noix 3 et ladite chape centrale 1 et entre lesdites noix 3 et lesdites fourches 2. Ce dispositif permet de maintenir logées lesdites noix 3, entre lesdites ailes 21 desdites fourches 2 et lesdites flasques 11 de ladite chape centrale 1 tout en autorisant des articulations libres. L'invention concerne également une installation, notamment industrielle, mettant en oeuvre un tel agencement. Il s'agira, par exemple, d'une installation de traitement thermique d'un matériau, comprenant au moins un échangeur thermique à vis et un organe moteur d'entraînement dudit échangeur, reliés par undit dispositif d'accouplement 7 de type cardan double 1, 2, 3. L'invention concerne aussi un dispositif d'accouplement 7 de deux arbres 4, 5 aptes à être mis en rotation, conçu pour autoriser un agencement conformément à l'invention desdits deux arbres 4, 5 en rotation. Conformément à l'invention, un tel dispositif est constitué de : - une chape centrale 1 comprenant deux flasques 11 opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits arbres 4, 5, - deux fourches 2 comprenant chacune deux ailes 21 opposées d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation desdits arbres 4, 5, chaque fourche 2 étant solidaire de l'un desdits arbres 4, 5, - deux noix 3, chaque noix étant d'une part logée entre lesdites flasques 11 et articulée avec ladite chape centrale 1 selon un premier axe 13, dit axe de chape, et d'autre part logée entre lesdites ailes 21 d'une dite fourche 2 et articulée avec ladite fourche 2 selon un second axe 22, dit axe de fourche, l'axe de rotation desdits arbres 4, 5 et les deux axes d'articulation 13, 22 d'une dite noix 3 étant sensiblement perpendiculaires deux à deux. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'Homme de l'Art, auraient pu encore être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention.25 | La présente invention concerne un agencement comprenant deux arbres (4, 5) en rotation, l'un (4) dit moteur, l'autre (5) dit entraîné, positionnés relativement entre eux et coaxiaux à une température donnée.Conformément à l'invention, un tel agencement comprend un dispositif d'accouplement (7) de type cardan double (1, 2, 3) apte à accepter une différence d'entr'axe entre lesdits deux arbres (4, 5).La présente invention concerne également une installation, notamment industrielle, dans laquelle est mis en oeuvre un tel agencement.La présente invention concerne aussi un dispositif d'accouplement de deux arbres, conçu pour autoriser ledit agencement desdits deux arbres en rotation. | 1. Agencement comprenant deux arbres (4,5) aptes à être mis en rotation, l'un (4) dit moteur, l'autre (5) dit entraîné, positionnés relativement entre eux et coaxiaux à une température donnée, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'accouplement de type cardan double (1, 2, 3) apte à accepter une différence d'entr'axe A entre lesdits deux arbres (4,5), engendrée par un phénomène de dilatation. 2. Agencement selon la 1, dans lequel ledit cardan double est constitué de : - une chape centrale (1) comprenant deux flasques (11) opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation (6) desdits arbres (4,5), - deux fourches (2) comprenant chacune deux ailes (21) opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation (6) desdits arbres (4, 5), chaque fourche (2) étant solidaire de l'un desdits arbres (4, 5), - deux noix (3), chaque noix (3) étant d'une part logée entre lesdites flasques (11) et articulée avec ladite chape centrale (1) selon un premier axe (13), dit axe de chape, et d'autre part logée entre lesdites ailes (21) d'une desdites fourches (2) et articulée avec ladite fourche (2) selon un second axe (22), dit axe de fourche, l'axe de rotation (6) desdits arbres (4, 5) et les deux axes d'articulation (13, 22) d'une dite noix (3) étant sensiblement perpendiculaires deux à deux. 3. Agencement selon la 2, dans lequel ladite chape centrale (1) comporte en outre un gousset central (12) entre lesdites deux flasques (11), sensiblement perpendiculaire auxdites deux flasques (11), ladite chape centrale (1) présentant une section générale en H et lesdites noix (3) étant disposées de part et d'autre dudit gousset central (12). 4. Agencement selon la 2 dans lequel lesdites ailes (21) de chacune desdites fourches (2) sont sensiblement parallèles entre elles et sont assujetties auxdits arbres (4, 5). 5. Agencement selon la 2, dans lequel lesdites noix (3) se présentent sous la forme d'une sphère percée radialement de deuxorifices traversants (32, 33), perpendiculaires, définissant lesdits axes de chape (13) et de fourche (22). 6. Agencement selon la 2, dans lequel lesdites noix (3) se présentent sous la forme d'un parallélépipède (31) percé de deux orifices traversants (32, 33) perpendiculaires, centrés sur les faces correspondantes du parallélépipède (31) et définissant lesdits axes de chape (13) et de fourche (22). 7. Installation, notamment industrielle, mettant en oeuvre un agencement selon l'une quelconque des précédentes. 8. Installation selon la 7, de traitement thermique d'un matériau, comprenant au moins un échangeur thermique à vis, et un organe moteur d'entraînement dudit échangeur reliés par undit dispositif d'accouplement (7) de type cardan double (1, 2, 3). 9. Dispositif d'accouplement (7) de deux arbres aptes à être mis en rotation, conçu pour autoriser l'agencement desdits deux arbres en rotation selon la 1. 10. Dispositif, selon la 9, constitué de : - une chape centrale (1) comprenant deux flasques (11) opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation (6) desdits arbres (4,5), deux fourches (2) comprenant chacune deux ailes (21) opposées, d'orientation sensiblement parallèle à l'axe de rotation (6) desdits arbres (4, 5), chaque fourche (2) étant solidaire de l'un desdits arbres (4, 5), - deux noix (3), chaque noix (3) étant d'une part logée entre lesdites flasques (11) et articulée avec ladite chape centrale (1) selon un premier axe (13), dit axe de chape, et d'autre part logée entre lesdites ailes (21) d'une desdites fourches (2) et articulée avec ladite fourche (2) selon un second axe (22), dit axe de fourche, l'axe de rotation (6) desdits arbres (4, 5) et les deux axes d'articulation (13, 22) d'une dite noix (3) étant sensiblement perpendiculaires deux à deux. | F | F16 | F16D | F16D 3 | F16D 3/00,F16D 3/40 |
FR2899492 | A1 | DISPOSITIF PERMETTANT DE GERER ARTIFICIELLEMENT LES DESEQUILIBRES DES PERSONNES LORS DE LA PRATIQUE D'UNE ACTIVITE SPORTIVE NECESSITANT UNE TRANSLATION DU CENTRE DE GRAVITE | 20,071,012 | La présente invention concerne un dispositif permettant de gérer artificiellement les déséquilibres des personnes lors de la pratique d'une activité sportive ou de rééducation nécessitant une translation du centre de gravité. La pratique d'une activité sportive, comme par exemple le ski alpin, le roller, le ski roues, le ski de fond, ou encore le patin à glace, ou des activité dans le cadre de la rééducation de la personne est de plus en plus répandue au sein de notre société. Lors de l'apprentissage d'activité sportive les personnes sont confrontées à un problème de déséquilibre généré par une io translation du centre de gravité du corps. Cette particularité rend l'apprentissage et la pratique de ces activités sportives délicats notamment pour des personnes présentant des troubles de l'équilibre telles que les personnes âgées, les enfants ou encore les personnes présentant des handicaps. Dans le cadre de la rééducation, ce problème d'équilibre est 15 abordé dans le cadre de la proprioception. A l'heure actuelle, ces personnes, ne disposent pas d'un matériel adapté à leurs besoins. En fonction de leur handicap ou de leur âge, ces personnes ont des troubles de l'équilibre qui doivent être gérés artificiellement pour rendre la pratique de cette activité sportive plus 20 confortable et plus pédagogique. Dans ces activités sportives, le confort et l'apprentissage sont améliorés si le centre de gravité est positionné plus près de l'avant du pied. Elles ont ainsi le choix entre un matériel classique qui ne permet pas d'éviter, à lui seul, les chutes liées à un déséquilibre majeur ; ou un matériel plus spécifique comme par exemple des fauteuils de ski de type 25 dual ski, ou uniski. La présente invention se propose de résoudre ces inconvénients. A cette fin l'invention concerne un dispositif permettant de gérer artificiellement les déséquilibres des personnes, notamment lors de la pratique d'une activité sportive ou d'un exercice de rééducation, nécessitant une translation du 30 centre de gravité. Ce dispositif peut être caractérisé en ce qu'il comporte un système de maintien du corps en position d'équilibre, ledit système coopérant avec au moins un appui positionné à l'extérieur du corps de la personne. Cet appui peut être une plaque sous-podale, ladite plaque sous-podale étant montée solidaire à une chaussure, afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une position d'équilibre. Le système de maintien du corps en position d'équilibre coopère avec l'appui positionné à l'extérieur du corps de la personne grâce à au moins un moyen de liaison qui suppléent notamment, des muscles défaillants et au moins une attache. lo Dans un premier mode de réalisation de la présente invention, le système de maintien du corps en position d'équilibre peut être une salopette comportant des attaches et des moyens de liaison. Dans un second mode de réalisation de la présente invention, le is système de maintien du corps en position d'équilibre peut être un baudrier d'escalade, ledit baudrier coopérant avec au moins un appui positionné à l'extérieur du corps de la personne. Ledit point d'appui peut être une plaque sous-podale, ladite plaque sous-podale étant montée solidaire à une chaussure, afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une 20 position d'équillibre. Dans un troisième mode de réalisation de la présente invention, le système de maintien du corps en position d'équilibre peut être un vêtement quelconque, ledit vêtement coopérant avec au moins un appui positionné à 25 l'extérieur du corps de la personne. Ledit point d'appui peut être une plaque sous-podale, ladite plaque sous-podale étant montée solidaire à une chaussure, afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une position d'équilibre. Dans un quatrième mode de réalisation de la présente invention, le système de maintien du corps en position d'équilibre peut être un ruban à liaison amovible associé à un système d'attache, ledit ruban coopérant avec au moins un appui positionné à l'extérieur du corps de la personne. Ledit point d'appui peut être une plaque sous-podale, ladite plaque sous-podale étant montée solidaire à une chaussure, afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une position d'équilibre. Dans une variante de réalisation de la présente invention, la plaque sousio podale est une fixation de chaussure de ski. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le dispositif coopère avec la plaque sous-podale à l'aide de moyens de liaison. Lesdits moyens de liaison peuvent être rigides ou visco-élastiques. 15 D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront pllus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 représente un exemple du système de maintien du corps en position d'équilibre, dans le plan frontal et antérieur, la salopette à 20 assistance élastique de l'invention, - la figure 2 représente un exemple du système de maintien du corps en position d'équilibre, dans le plan frontal et postérieur, la salopette à assistance élastique de l'invention, - la figure 3 représente, dans le plan frontal et antérieur, l'attache 25 distale du lien sur la plaque sous-podale de l'invention, - la figure 4 représente, dans le plan sagittal, la plaque sous-podale de l'invention et son maillon rapide, - la figure 5 représente en vue supérieure, la plaque sous-podale de l'invention et ses interfaces avec la chaussure de ski et le système de maintien du corps en position d'équilibre, - la figure 6 représente, dans le plan frontal et antérieur, une variante 5 de la plaque sous-podale et de l'insertion distale du lien tibial, - la figure 7 représente, dans le plan sagittal, la butée d'une fixation de chaussure de ski alpin. - la figure 8 représente un exemple du système de maintien du corps en position d'équilibre, dans le plan frontal et antérieur, le baudrier io d'escalade de n'invention associé aux plaques sous-podales de la figure 6. - la figure 9 représente un exemple du système de maintien du corps en position d'équilibre, dans le plan frontal et antérieur, un ruban à liaison amovible. La présente invention concerne un dispositif permettant de gérer 15 artificiellement les déséquilibres des personnes. Le dispositif selon l'invention permet de gérer les déséquilibres selon l'axe antéro-postérieur de déplacement, chez des individus présentant des troubles de l'équilibre ou chez des individus valides. Par conséquent, un mouvement excessif du bassin de l'utilisateur vers le bas et/ou vers l'arrière 20 sera corrigé par le dispositif selon l'invention. La figure 1 représente un mode de réalisation particulier de la présente invention. En référence à cette figure, le dispositif selon l'invention comprend une salopette 1 à assistance élastique ainsi que deux plaques, dites plaques sous-podales, placées sous chaque chaussure de ski. Sur la 25 salopette 1, des attaches sont placées de manière à accueillir des moyens de liaison. Dans un premier mode de réalisation particulier de la présente invention, les moyens de liaison 4 sont des liens rigides. Dans un deuxième mode de réalisation, les moyens de liaison sont des liens visco-élastiques. La raideur et l'allongement du lien doivent être adaptés au poids et à la morphologie de l'utilisateur. Les moyens de liaison 4 suivent le trajet des muscles Droits Antérieurs des quadriceps et des s muscles Tibialis Antérieurs de la jambe. Pour prendre effet, les moyens de liaison 4 doivent avoir un appui positionné à l'extérieur du corps de la personne afin de mettre en mouvement ce corps. Les plaques sous-podales 13 créent un point d'attache pour les moyens de liaison qui suppléent le muscle Tibialis Antérieur. La io salopette à assistance élastique 1 comporte des attaches 3 des moyens de liaison 4 sur le dispositif. Les attaches 3 sont positionnées au niveau de repères anatomiques précis correspondant aux insertions, notamment, des muscles quadriceps et tibialis antérieur ; l'épine iliaque antéro supérieure au niveau de la face avant du bassin; le tiers supérieur de la face avant de la 15 jambe, ou encore la tubérosité tibiale de la face avant du tibia. Les attaches 3 permettent le réglage précis de la longueur des moyens de liaison 4 en fonction des besoins propres à chaque utilisateur. La salopette à assistance élastique 1 (fig.1) doit être près du corps de manière à ce que les attaches 3 coïncident avec les insertions du muscle 20 droit antérieur du quadriceps et du muscle Tibialis Antérieur de chaque jambe. En effet, les insertions des muscles droit antérieur du quadriceps et du muscle Tibialis Antérieur et les trajets des moyens de liaison 4 doivent retranscrire le plus fidèlement possible les insertions et les trajets des 25 muscles suppléés, afin que l'action desdits moyens de liaison 4 ne s'oppose pas à l'action desdits muscles. Ainsi, le système de maintien du corps en équilibre 1, et notamment la salopette (fig.1) a pour effet de repositionner l'utilisateur dans une position d'équilibre, qui correspond en ski alpin, à un appui tibial sur les languettes 30 des chaussures de ski. Dans une telle position, le poids du skieur se projette entre le milieu des pieds et les orteils des pieds, dans la base de sustentation de l'individu. Ce repositionnement passif est rendu possible, dans le cadre de l'invention, par l'utilisation des moyens de liaison 4. Cependant, pour que lesdits moyens de liaison 4 visco-élastiques dans une position d'équilibre aient une action efficace, ils doivent être mis en tension. Cette mise en tension des moyens de liaison intervient lorsque la personne est déséquilibrée sur l'arrière. Dans un premier temps, les attaches 3 des moyens de liaison 4 s'éloignent, pour ensuite se rapprocher sous l'action desdits moyens de liaison 4. io Pour avoir un allongement optimal des moyens de liaison 4, les attaches 3 doivent être fixées sur le système de maintien du corps en position d'équilibre 1. Pour un meilleur résultat, le dispositif doit être fabriquée en matière inextensible. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la salopette 1 (fig.1) est fabriquée en polyamide de is résistance 300 g/cm2. Par ailleurs, le système de maintien du corps en position d'équilibre 1 doit glisser au minimum sur la peau de l'utilisateur, pour que les attaches 3 des moyens de liaison 4 restent proches des insertions des muscles suppléés. A cette fin, les bretelles 2 de la salopette 1 (fig.1) sont réalisées en 20 matériau inextensible. Les bretelles 2 de la salopette 1 (fig.1) sont munies d'un blocage de sangle afin que la longueur des bretelles reste constante quelque soit le mouvement de la personne et ainsi assurer un fonctionnement optimal du dispositif selon l'invention. Les plaques sous-podales 13 sont constituées d'un support 14. Ces 25 plaques sous-podales 13 comportent au moins une attache notamment, un maillon rapide 15 dont la fonction est de permettre la fixation sur ladite plaque sous-podale des moyens de liaison. Les plaques sous-podales sont solidarisées avec les chaussures de ski et épousent la forme de ces dernières, de manière à ne pas représenter un projectile dangereux pour 30 l'utilisateur et à pouvoir s'insérer dans une fixation de ski du commerce. En référence à la figure 1, sur la partie basse et avant de la salopette 1, le moyen de liaison 4 liant l'attache 3 de la salopette 1 au maillon rapide 15 de la plaque sous-podale 13 permet aussi de limiter les glissements de la salopette 1 sur la peau de l'utilisateur. En outre, ledit moyen de liaison 4 permet de limiter les déséquilibres de l'utilisateur vers l'arrière et ainsi de ramener ce dernier en appui tibial sur les languettes des chaussures de ski. Dans la partie basse et arrière de la salopette 1, trois sangles 10 fusionnent au niveau d'un oeillet 11. Cet oeillet 11 s'accroche sur un maillon io rapide 20, positionné sur une sangle rigide 19 se fermant par un moyen de fixation 18 et passant par deux lumières 16 situées sur l'arrière de la plaque sous-podale 13. Cela permet d'éviter que la salopette 1 ne glisse sur la peau et que son extrémité arrière inférieure ne remonte lorsque la personne fléchit ses genoux. Ainsi, les moyens de liaison 4 peuvent avoir une action optimale 15 dans le maintien de l'équilibre. Dans un mode de réalisation de l'invention, les moyens de fixation 18 sont réalisés en rubans à liaisons amovibles. Cette sangle 19 épouse l'arrière de la chaussure de ski et prend appui sur celle-ci afin de solidariser ladite chaussure de ski et ladite salopette 1. La sangle 19 est munie d'une 20 pièce de antidérapante 21 dont la fonction est de limiter les glissements de la sangle sur la coque des chaussures de ski et ainsi contribuer à solidariser la chaussure de ski et la salopette 1. En référence à la figure 1, les moyens de liaison 4 de la salopette 1 se dupliquent au niveau d'un anneau 5 positionné quelques centimètres au 25 dessus de la rotule du genou. Ainsi lors de leur mise sous tension, lesdits moyens de liaison 4 n'exercent pas une pression excessive sur la rotule des genoux. Dans un second mode de réalisation de l'invention, le système de 30 maintien du corps en position d'équilibre 1 est un baudrier d'escalade (fig.8) dont les sangles qui le composent sont également inextensibles et proches du corps. Ledit baudrier pouvant également comporter au moins une attache de type 3 au moins un moyen de liaison 4. Dans un troisième mode de réalisation, le système de maintien du corps en position d'équilibre 1 peut être un vêtement quelconque réalisé avec un tissu le moins extensible possible et le plus près possible du corps. Ledit vêtement pouvant également comporter au moins une attache 3 au moins un moyen de liaison 4. io Dans un quatrième mode de réalisation, le système de maintien du corps en position d'équilibre peut être un ruban à liaison amovible 1 (fig.9) comportant au moins une attache 3 et des moyens de liaison 4. Comme il a déjà été dit, les moyens de liaison 4 permettent de relever le bassin de l'utilisateur lorsque ce dernier a tendance à s'abaisser sous is l'action de la vitesse et de la pesanteur. Par ailleurs, les moyens de liaison 4 permettent de repositionner l'utilisateur en appui tibial sur les languettes des chaussures de ski au moyen d'un oeillet 12 lié à une attache 15, qui est notamment un maillon rapide, du support 14 de la plaque sous-podale 13. 20 Dans un souci de sécurité, les plaques sous-podales sont solidarisées avec les chaussures de ski. Ainsi, une sangle 17 permet de lier la plaque sous-podale 13 et la chaussure de ski au moyen de crochets de serrages situés sur l'avant de cette chaussure. Les moyens de fixation 18 permettent d'ajuster la sangle 17. 25 Le système d'attache peut également, dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, être celui utilisé pour fermer les coques de snowboards, c'est-à-dire, une crémaillère avec sa boucle de serrage. La sangle 17 passe par des lumières 16 pratiquées dans la plaque sous-podale 13. La sangle 19, décrite plus haut, passe, également, par les lumières 16 de 30 la plaque sous-podale 13. Cette sangle 19, ainsi que les lumières 16, la boucle 20 et la matière antidérapante 21 ne sont pas nécessaire lorsqu'au moins une plaque sous-podale est utilisée avec le baudrier d'escalade 1 (fig.8) ou avec le ruban à liaison amovible 1. Les figures 6 et 7 représentent deux modes de réalisation de la plaque sous-podale selon l'invention. Dans ces modes de réalisation, l'insertion distale des moyens de liaison 4 a été envisagée de manière plus fonctionnelle. Sur la figure 6 l'attache 15 est un moyen de fixation 22 afin de fixer le moyen de liaison 4 sur le support 14 de la plaque sous-podale 13. Ainsi, ce point de fixation du moyen de liaison 4 est fixe en partie distale, au io plus loin du centre de gravité du corps. A l'extrémité proximale, au plus près du centre de gravité du corps, le moyen de liaison 4 est bloqué par une attache qui peut être, notamment, une boucle auto-aggripante 3 à une longueur déterminée en fonction de la taille des utilisateurs. Sur la figure 7, la plaque sous podale 13 est un support 14 solidaire, notamment de la butée 23 is d'une fixation de ski du commerce. Ainsi, le moyen de liaison 4 sera fixé sur ce support 14 de la même manière que ci-dessus, c'est à dire grâce, à des moyens de fixation 22 pour solidariser la partie distale dudit moyen de liaison 4 avec la fixation de ski. En référence à la figure 6, ladite attache prend naissance sur le 20 support 14 de la plaque sous-podale 13. Les moyens de liaison 4 sont liés au support 14 par des moyens de fixation 22. Les moyens de fixation 22 sont notamment des rivets, des vis, ou tout autre moyen de fixations connu. En référence à la figure 7, ladite attache prend naissance sur une butée 23 d'une fixation de ski alpin du commerce. Dans ce cas, les moyens 25 de liaison 4 s'iinsèrent sur la butée 23 de la fixation, grâce à un moyen de fixation 22 solidaire du support 14 de la butée 23. D'autres modes de fixation des moyens de liaison sont envisageables. En fonction des besoins liés aux capacités de l'utilisateur, la longueur des moyens de liaison peut être ajustée. Dans le cadre de l'invention, il est possible de créer un point d'insertion proximal des moyens de liaison 4 au niveau de la cuisse de l'utilisateur grâce à au moins une attache 3. Ainsi, les mouvements de la cheville et du genou peuvent être gérés par les moyens de liaison 4 pour pallier artificiellement aux déséquilibres de l'utilisateur. Un baudrier d'escalade 1 (fig.8) se prête particulièrement bien à la réalisation du système de maintien en position d'équilibre. Le baudrier d'escalade 1 (fig.8) permet de limiter les déplacements de l'attache ainsi créée, par un serrage précis des différentes sangles dudit baudrier. Par ailleurs, il est possible de créer un to point d'insertion des moyens de liaison 4 notamment en utilisant des liens rigides, grâce à au moins une attache 3 positionnée en tout point de la cuisse. Le dispositif selon l'invention, est destiné particulièrement, mais non exclusivement, à la pratique du ski alpin par des personnes handicapées. 15 Cependant, son utilisation peut s'étendre à de nombreuses activités sportives ou de rééducation nécessitant un déplacement du centre de gravité. Le dispositif selon l'invention est également destiné aux enfants, aux adultes, aux personnes âgées et aux personnes à mobilité réduite ayant des troubles de l'équilibre ou se trouvant en période d'apprentissage, ou se 20 trouvant en rééducation | La présente invention concerne un dispositif permettant de gérer artificiellement les déséquilibres des personnes notamment lors de la pratique d'une activité sportive nécessitant une translation du centre de gravité caractérisé en ce qu'il comporte un système de maintien du corps en position d'équilibre 1, ledit système coopérant avec appui positionné à l'extérieur du corps de la personne (13). Cet appui peut être une plaque sous-podale 13, ladite plaque sous-podale étant montée solidaire à une chaussure, afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une position d'équilibre par l'intermédiaire de moyens de liaison 4. Figure pour l'abrégé: fig. 1 | 1. Dispositif permettant de gérer artificiellement les déséquilibres des personnes lors de la pratique d'une activité sportive ou de rééducation nécessitant une translation du centre de gravité caractérisé en ce qu'il comporte un système de maintien du corps en position d'équilibre (1), ledit système de maintien du corps en position d'équilibre coopérant avec au moins un appui positionné à l'extérieur du corps de la personne (13) afin d'assurer le maintien d'un utilisateur dudit dispositif dans une position d'équilibre. l0 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système de maintien du corps en position d'équilibre (1) coopère avec l'appui positionné à l'extérieur du corps de la personne (13) grâce à au moins un moyen de liaison (4) qui supplée notamment, des muscles défaillants, et au moins une attache (3). 15 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce ladite attache (3) est une boucle auto-agrippante. 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de liaison (4) est un lien visco-élastique. 5. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de la 20 liaison (4) est un lien rigide. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'appui positionné à l'extérieur du corps de la personne (13) est une plaque sous-podale, celle-ci étant montée solidaire à une chaussure. 25 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la plaque sous- podale (13) est une fixation de chaussure de ski. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système de maintien du corps en position d'équilibre (1) est un baudrier d'escalade (fig.8). 9. Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 7, caractérisé en ce que le système de maintien du corps en position d'équilibre (1) est un vêtement peu extensible et près du corps. 10. Dispositif selon l'une quelconque des de 1 à 7, caractérisé 5 en ce que le système de maintien du corps en position d'équilibre (1) est un ruban à liaison (fig.9) amovible associé à au moins une attache (3). | A | A63,A41 | A63B,A41D | A63B 69,A41D 13 | A63B 69/00,A41D 13/02,A63B 69/18 |
FR2892239 | A1 | DISPOSITIF OPTIQUE POUR L'ADRESSAGE D'UNE CAVITE ESCLAVE PAR UNE SOURCE LARGE BANDE | 20,070,420 | La présente invention se rapporte à un dispositif optique comprenant une source optique apte à émettre un faisceau lumineux selon une pluralité de longueurs d'onde d'émission, au moins un laser, chacun desdits au moins un laser comprenant un milieu holographique, des moyens d'injection dudit faisceau lumineux issu de ladite source optique dans ledit au moins un laser, ledit milieu holoq aphique étant apte à générer un hologramme de sorte à faire osciller ledit au moins un laser dans au moins un mode d'oscillation, ledit au moins un mode d'oscillation étant déterminé par au moins une longueur d'onde d'excitation parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission. Ce type de dispositif est connu, par exemple dans la publication de N. Dubreuil, G. Pauliat et G. Roosen Tunable Self-Adaptive Laser Diode with Wavelength AII-Optical Addressing (ECOC 2004 Proceedings ù Vol. 3 ù Paper We4.P.065 ù p. 600-601), dans laquelle la source optique utilisée est un laser dit maître accordable, source de lumière présentant une grande longueur de cohérence. Ce laser maître est utilisé pour adresser une cavité d'un laser esclave par l'intermédiaire d'un enregistrement dans un matériau holographique de la cavité. Plus précisément, lorsque le faisceau issu du laser maître est injecté dans la cavité du laser esclave, le spectre émis par ce dernier est modifié. La nouvelle structure de modes qui oscille dans la cavité du laser esclave enregistre un hologramme dans le milieu holographique dynamique. Cet hologramme diminue les pertes du ou des modes qui oscillent dans la cavité du laser esclave et permet le renforcement du fonctionnement du laser esclave sur un mode particulier. Après coupure du faisceau issu de la source maître, l'hologramme persiste et permet au laser esclave de conserver la longueur d'onde imposée par la source maître lors de l'injection. Ainsi, la longueur d'onde du laser esclave est fixée par injection optique d'un faisceau issu d'une source maître et mémorisée par le milieu holographique dynamique inséré dans la cavité du laser esclave. Cette longueur d'onde est alors conservée après extinction du faisceau issu du laser maître. De la sorte, il est possible d'adresser un second laser esclave, éventuellement sur une longueur d'onde différente, le premier laser esclave continuant à osciller selon la longueur d'onde fixée. Cette méthode avantageuse d'adressage d'un laser esclave par un laser maître possède cependant un certain nombre d'inconvénients. D'abord, dans le cas de l'utilisation d'un laser maître, 20 il est nécessaire d'ajuster très précisément la longueur d'onde du laser au voisinage d'un mode de la cavité laser esclave pour que la condition d'injection soit respectée. Si la longueur d'onde du laser maître est trop éloignée de celle d'un mode de la cavité esclave, il n'y aura pas déstabilisation du fonctionnement du laser 25 esclave vers un fonctionnement à une longueur d'onde voisine de celle du laser maître. On comprendra que cette nécessité d'ajustement de la longueur d'onde du laser accordable est un inconvénient du montage tel que décrit dans la publication mentionnée ci-dessus. 30 Un second inconvénient du dispositif selon l'art antérieur mentionné ci-dessus est lié aux contraintes de15 polarisation entre le laser maître et le ou les lasers esclave. En effet, dans le cas où l'état de polarisation du laser maître est orthogonal à l'état de polarisation du laser esclave, le fonctionnement du laser esclave ne sera pas perturbé par le faisceau issu du laser maître, et aucun adressage ne pourra être réalisé. C'est pourquoi le montage selon l'art antérieur précité nécessite un contrôleur de polarisation pour au moins éviter que les polarisations des deux lasers ne soient orthogonales. On comprendra que la nécessité de disposer d'un tel contrôleur est 10 un inconvénient du montage selon l'art antérieur précité. De plus, dans la situation où la relation physique entre les lasers maître et esclave est assurée au moyen d'une fibre optique, cette dernière introduit une biréfringence qui a pour effet d'agir sur l'état de polarisation des faisceaux. Il est alors nécessaire de compenser 15 ces variations de biréfringence en ajustant systématiquement le contrôleur de polarisation. Il serait donc avantageux de s'affranchir des contraintes de polarisation entre la source maître et la cavité esclave. Un troisième inconvénient du dispositif selon l'art antérieur précité est le coût du laser monomode utilisé ainsi que la relative complexité du montage. Un des buts de la présente invention est donc de 25 remédier à au moins un des inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, on prévoit selon la présente invention, un dispositif optique comprenant une source optique apte à émettre un faisceau lumineux selon une pluralité de longueurs d'onde 30 d'émission, au moins un laser, chacun desdits au moins un laser comprenant un milieu holographique, des moyens d'injection dudit faisceau lumineux issu de ladite source optique dans ledit au 20 moins un laser, ledit milieu holographique étant apte à générer un hologramme de sorte à faire osciller ledit au moins un laser dans au moins mode d'oscillation, ledit au moins mode d'oscillation étant déterminé par au moins une longueur d'onde d'excitation parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission, caractérisé en ce que ladite source optique comprend une source de lumière émettant simultanément selon ladite pluralité de longueur d'onde d'émission. Par la suite, ladite source optique comprenant une source de lumière émettant simultanément selon ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission sera dénommé source large bande . La pluralité de longueurs d'onde d'émission peut être générée simultanément de façon discrète ou continu. Un exemple d'une telle source large bande est une source produisant de la lumière par un processus d'émission spontanée amplifiée (ESA). Considérons par exemple un adressage en longueurs d'onde d'un laser esclave selon un peigne de longueurs d'onde espacés de 0,4 nm (100 GHz). Dans ce cas, il est nécessaire selon l'art antérieur mentionné ci-dessus, d'ajuster la longueur du laser maître avec une précision de l'ordre de quelques picomètres (quelques GHz). Selon la présente invention, on peut choisir une source large bande dont la largeur pourrait être typiquement de 0,4 nm (100 GHz), et dont la longueur d'onde centrale pourrait être ajustée autour de la longueur d'onde visée mais avec une précision qui ne serait plus qu'une fraction de l'espacement entre les longueurs d'onde visées pour le laser esclave. Par ailleurs, dans le cas avantageux où la source large bande émet un faisceau lumineux comprenant tous les états de polarisation, il existe toujours des états de polarisation non30 orthogonaux au mode de cavité, ce qui permet d'éviter l'utilisation d'un contrôleur de polarisation. Afin de sélectionner un mode d'oscillation spécifique associé à ladite au moins une longueur d'onde, lesdits moyens d'injection comprennent avantageusement un filtre optique apte à sélectionner au moins une longueur d'onde de filtrage parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission. Ladite au moins une longueur d'onde de filtrage est par exemple obtenue en spécifiant une longueur d'onde centrale et une sélectivité spatiale pour le filtre optique, ces deux longueurs pouvant par exemple être accordables. Par ailleurs, afin de pouvoir modifier ledit mode d'oscillation, ladite au moins une longueur d'onde de filtrage est variable. Par ailleurs, afin de protéger ladite source optique 20 contre des éclairements parasites extérieurs, lesdits moyens d'injection comprennent éventuellement en outre un isolateur optique positionné en sortie de ladite source optique. De plus, afin de pouvoir régler la puissance du 25 faisceau issu de ladite source optique, lesdits moyens d'injection comprennent éventuellement en outre un atténuateur variable. On notera que de façon connue en soi, ledit laser comprend une cavité optique et un milieu amplificateur. Par ailleurs, dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyens d'injection dudit faisceau lumineux issu de ladite 30 source optique dans ledit au moins un laser comprennent un circulateur optique. On notera que l'utilisation d'un tel circulateur optique 5 est avantageuse pour isoler ladite source optique des radiations lumineuses émises par ledit laser, et permet éventuellement de s'affranchir de l'utilisation d'un isolateur optique. De plus, selon un autre mode de réalisation, lesdits 10 moyens d'injection comprennent des moyens de commutation spatiale comportant au moins une sortie et des moyens de filtrage de ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission apte à sélectionner au moins une longueur d'onde de filtrage parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission, chacune desdites au 15 moins une sortie desdits moyens de commutation spatiale étant reliée à chacun desdits lasers de sorte à injecter sélectivement ledit faisceau lumineux issu de ladite source optique dans chacun desdits laser, ladite sélection de chacun desdits lasers étant fonction de ladite au moins une longueur d'onde de filtrage. 20 Dans ce dernier mode de réalisation, dans le cas d'une pluralité des dits lasers esclave, il est avantageux de pouvoir adresser ces dernières selon différentes longueurs d'onde. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de filtrage sont intégrés aux dits moyens de commutation au sein d'un multiplexeur-démultiplexeur, de préférence accordable pour l'ajustement des longueurs d'ondes associées à chaque sortie ainsi que de la sélectivité et/ou d'une largeur de sélectivité 30 spatiale. 25 D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront dans sa description détaillée ci-dessous. L'invention sera également mieux comprise en 5 référence aux dessins suivants, dans lesquels les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. - La figure 1 représente un schéma du dispositif selon la présente invention ; 10 - La figure 2 représente un schéma du dispositif selon un premier mode de réalisation de la présente invention; - La figure 3 représente un schéma du dispositif selon un second mode de réalisation de la présente 15 invention; - La figure 4 représente un schéma du dispositif selon un troisième mode de réalisation de la présente invention; - La figure 5 représente un schéma du 20 dispositif selon l'invention dans le cadre d'une réalisation expérimentale. - La figure 6 représente les résultats d'adressage obtenus grâce à l'utilisation d'un dispositif selon la présente invention. 25 Illustré figure 1, on a représenté schématiquement un dispositif 1 selon l'invention. Ce dispositif comprend un laser 3 appelée par la suite laser esclave D. De façon connue en soi, ce laser 3 comprend une cavité optique formée par les miroirs C et 30 CS, et un milieu amplificateur MA. Ce laser 3 comprend également un milieu holographique MH dynamique. La longueur d'onde de la cavité optique du laser esclave 3 est fixée par injection optique d'un faisceau issu d'une source optique 2 dite source maître . Cette source maître 2 est une source lumineuse SL externe ayant un spectre large bande et est éventuellement filtrée au moyen d'un filtre optique FO. Lorsque le faisceau issu de la source maître est injecté dans la cavité du laser esclave, le spectre émis par ce dernier est modifié. La nouvelle structure de modes qui oscille dans la cavité du laser esclave 3 enregistre un hologramme dans le milieu holographique dynamique. Cet hologramme diminue les pertes du ou des modes qui oscillent dans la cavité du laser esclave 3 et permet le renforcement du fonctionnement du laser esclave sur un mode particulier. Après coupure du faisceau issu de la source maître 2, l'hologramme persiste et permet au laser esclave 3 de conserver la longueur d'onde imposée par la source maître lors de l'injection. Ainsi, la longueur d'onde du laser esclave 3 est fixée par injection optique d'un faisceau issu d'une source maître 2 et mémorisée par le milieu holographique dynamique inséré dans la cavité du laser esclave. Cette longueur d'onde est alors conservée après extinction du faisceau issu de la source maître 2. Le laser esclave comprend un milieu amplificateur MA et une cavité linéaire formée par au moins deux miroirs C et CS, dénommés respectivement coupleur et coupleur de sortie à l'intérieur de laquelle est inséré un milieu holographique dynamique MH. La source maître comprend une source de lumière à spectre d'émission large bande SL qui peut-être éventuellement filtrée au moyen d'un filtre optique de type passe-bande centré autour d'une longueur d'onde fixe ou ajustable FO. Le filtre optique FO est optionnel si la source SL présente des caractéristiques spectrales requises, en particulier si la bande d'émission correspond au mode d'oscillation que l'on veut exciter au sein de la cavité optique 3. Le faisceau issu de la source maître 2 est injecté dans le laser esclave 3, soit directement, soit en ayant au préalable traversé un isolateur optique IO qui protège la source maître contre des éclairements parasites extérieurs et/ou un atténuateur variable AV qui permet de régler la puissance du faisceau issu du laser maître à injecter dans le laser esclave. Les liaisons optiques qui figurent entre les différents éléments (flèches noires sur les figures) se font soit en espace libre, soit dans des guides d'onde optique, par exemple de type fibre optique. On décrit maintenant différents modes de réalisation avantageux de la présente invention. Illustré figure 2, selon un premier mode de réalisation, on réalise l'injection du faisceau émis par la source maître 2 dans la cavité optique du laser esclave à travers un circulateur optique CO. Le faisceau issu de la source maître pénètre dans le circulateur optique CO, et est alors dirigé directement dans le laser esclave 3, en incidence sur le miroir CS. Le faisceau laser produit par le laser esclave peut sortir à travers le coupleur C ou bien à travers le coupleur de sortie CS. Le faisceau émis à travers le coupleur de sortie CS est incident sur le circulateur optique CO et est dirigé vers l'extérieur et non vers la source maître. L'utilisation d'un circulateur optique CO est particulièrement intéressante lorsque le coupleur C du laser esclave est un miroir hautement réfléchissant. En outre, le circulateur optique CO isole la source maître contre les radiations lumineuses émises par le laser esclave et permet de s'affranchir d'un éventuel isolateur optique 10 tel que décrit plus haut. Selon une variante, le faisceau issu de la source maître pénètre dans le circulateur optique CO, et est alors dirigé directement dans le laser esclave 3, en incidence sur le miroir C. Le faisceau laser produit par le laser esclave peut sortir à travers le coupleur C ou bien à travers le coupleur de sortie CS. Le faisceau émis à travers le coupleur de sortie C est incident sur le circulateur optique CO et est dirigé vers l'extérieur et non vers la source maître. Le faisceau émis à travers le coupleur de sortie CS est quant à lui dirigé vers l'extérieur. Selon un second mode de réalisation illustré figure 3, on utilise avantageusement le faisceau lumineux issu de la source 20 maître pour l'injection dans différents lasers esclave. En effet, le temps d'injection au niveau d'un laser esclave correspond sensiblement au temps nécessaire au milieu holographique MH pour s'inscrire, et suite à cette inscription, on 25 peut utiliser le faisceau pour un autre laser esclave, le premier laser esclave continuant à osciller dans le mode sélectionné. On déplace donc selon ce mode de réalisation, le faisceau issu de la source maître vers le ou les lasers esclave à contrôler. 30 On dispose donc par exemple N lasers esclave tels que décrits ci-dessus, tous reliés à la source maître par une matrice de commutation spatiale MCS. Cette matrice a pour fonction de sélectionner un chemin optique pour relier le faisceau issu du laser maître vers un ou plusieurs lasers esclave qui sont reliés aux différentes sorties S1, S2, ... SN de la matrice MCS. L'utilisation d'une seule source maître pour contrôler N lasers esclave est d'un très grand intérêt, en particulier lorsque la source maître 2 est accordable en longueur d'onde, en agissant par exemple sur le filtre optique FO. Chaque laser esclave est alors adressable à des longueurs d'onde différentes. Cet adressage est optique et reconfigurable. Pour changer la longueur d'onde de fonctionnement d'un laser esclave, il suffit de réitérer le processus d'injection en ayant au préalable accordé la source maître au voisinage d'une nouvelle longueur d'onde. On dispose ainsi d'une matrice de lasers à adressage optique de la longueur d'onde reconfigurable. Selon une variante de ce mode de réalisation, on peut également intégrer un circulateur optique CO entre la source maître et la matrice de commutation spatiale et bénéficier ainsi des avantages susmentionnés du circulateur optique CO. Illustré figure 4, encore selon un autre mode de réalisation, la matrice de commutation spatiale MCS peut être remplacée par un multiplexeur-démultiplexeur MUX dont la fonction de relier la source maître à N laser esclaves 3 par l'intermédiaire des sorties S1, S2, ..., SN du multiplexeur-demultiplexeur MUX, tout en introduisant une fonction de sélectivité spectrale. Le multiplexeur-démultiplexeur MUX réalise donc également un fonction de filtrage optique de la source large bande SL, ce qui permet par exemple de s'affranchir d'un filtre optique FO tel que précédemment décrit. Selon une variante du mode de réalisation précédemment décrit, on peut également insérer un circulateur optique CO entre la source large bande SL et le multiplexeur-démultiplexeur MUX. Les avantages d'un tel circulateur optique CO sont alors ceux évoqués précédemment. Illustré figures 5 et 6, on décrit maintenant un dispositif selon l'invention pour lequel des résultats expérimentaux ont été 10 obtenus. La source large bande SL utilisée est une source fibrée de type Emission Spontanée Amplifiée . Elle est basée sur l'utilisation d'une fibre optique dopée aux ions erbium pompés par 15 une diode laser. La fibre ainsi pompée délivre en sortie un faisceau spatialement cohérent par émission selon le mode fondamental de la fibre, dont le spectre continu s'étend sur une bande spectrale large comprise entre 1565 û 1610 nm. Elle fournit en outre une puissance supérieure à +10 dBm (10 mW). La source 20 utilisée est par exemple une source vendue sous le nom commercial Fiber White par la société Photonetics . Enfin, le processus à la base de la génération du faisceau est un processus de génération de photons par émission spontanée dont certains sont ensuite amplifiés, le faisceau contient tous les états 25 de polarisation possibles. Le faisceau issu de la source large SL est alors filtré via un filtre optique FO dont la longueur d'onde centrale est ajustable, de même que la largeur spectrale selon laquelle le filtre est 30 passant. C'est un filtre de type passe-bande. On peut par exemple utiliser un démultiplexeur utilisé en télécommunication mais dont la particularité est d'autoriser un réglage de l'espacement entre canaux (et donc de la longueur d'onde de chaque filtre) et de la largeur spectrale associée aux canaux. Un tel filtre est par exemple connu sous le nom commercial Tunable Mics vendu par la société Kylia . Ses performances autorisent un ajustement de la largeur du filtre compris 20 et 50 GHz et totalement accordable en longueur d'onde sur les bandes C et L (entre 1530 et 1610 nm). On peut également disposer à la suite du filtre précédemment décrit, un atténuateur variable pour contrôler la puissance à injecter dans le laser esclave. On positionne également un circulateur optique CO permettant à la fois de réaliser l'injection depuis la source maître dans la cavité du laser esclave, et l'analyse des propriétés issues du laser esclave. La source laser esclave 3 est par exemple une source à diode laser montée en cavité étendue comprenant un cristal photoréfractif. Elle est constituée d'une diode laser limitée par diffraction et dont la face de sortie est traitée anti-reflet (coefficient de réflexion résiduel inférieur à 0,001 %). Elle joue le rôle de milieu amplificateur. La cavité du laser est formée par le miroir de la face arrière de la diode et d'un miroir plan distant de coefficient de réflexion autour de 10 %. La collimation du faisceau émis par la diode laser est réalisée à l'aide d'une lentille asphérique. Enfin, un cristal photoréfractif de Tellurure de Cadmium (Cd Te) est inséré entre la lentille et le miroir distant. Le cristal constitue un milieu holographique dynamique dans lequel se développera spontanément un réseau d'indice de réfraction. L'analyse du signal en sortie du laser esclave et de la source maître est réalisée de deux manières grâce à l'insertion d'un coupleur 50/50. Un Fabry-Perot, par exemple vendu sous le nom commercial Me/les Griot permet de vérifier le caractère monomode de l'oscillation tandis qu'un analyseur de spectre optique par exemple vendu sous le nom commercial Walics mesure simultanément les spectres optiques associés au maître et à l'esclave avec une résolution de 20 pm. Afin d'obtenir les résultats d'adressage, on balaye le spectre en longueur d'onde avec la source large et on enregistre tous les modes adressés. La figure 6 présente l'ensemble des spectres qui ont été mémorisés par le laser esclave après injection de la source large bande filtrée au moyen du filtre accordable. A chaque spectre correspond une position de la longueur d'onde centrale du filtre accordable et est mesuré après extinction de la relation maître-esclave. La figure 6 fait également apparaître le spectre de la source large ayant permis d'adresser chaque mode. Les pics de longueurs d'onde de la figure 6 indiquent que l'adressage une source large bande fonctionne convenablement 20 avec un dispositif conforme à la présente invention. Nous décrivons maintenant une application industrielle de la présente invention dans le domaine des télécommunications. Le dispositif peut par exemple servir d'émetteur dans les réseaux 25 optique passifs (PON, pour Passive Optical Networks en langue anglaise). Les PON se réfèrent aux réseaux par fibres optiques qui peuvent être déployés pour les réseaux dits d'accès qui se situent au plus prés des abonnés. 30 Le dispositif selon la présente invention peut offrir des améliorations significatives par rapport aux solutions actuellement étudiées. Certaines de ces solutions consistent à relier des abonnés à un central par l'intermédiaire de fibres optiques, l'abonné disposant d'un émetteur centré autour d'une longueur d'onde particulière relié au central par une fibre. A chaque abonné correspond une longueur d'onde. Pour des raisons de coûts une des solutions retenues actuellement serait de disposer chez l'abonné d'une diode laser de type Fabry-Perot qui, isolée de toute illumination externe, présente une pauvre qualité spectrale. En disposant dans le central d'une source lumineuse de type émission spontanée amplifiée (ESA), et en reliant la sortie de cette source aux différentes diodes laser disposées chez l'abonné, par l'intermédiaire d'un circulateur optique, lui même relié à un multiplexeur/démultiplexeur (MUX), il a été démontré que les diodes laser de chaque abonné se calent autour de la longueur d'onde imposée par le canal du MUX auquel elle est reliée. Ces diodes sont alors modulées pour pouvoir transmettre en retour une information de l'abonné vers le central. L'inconvénient de ce type d'architecture est que le contrôle en longueur d'onde desdits lasers disposés chez les abonnés impose de devoir continuellement mettre en relation les lasers et la source ESA. Dès que les lasers ne sont plus injectés par cette source, il s'en suit une disparition des propriétés spectrales appropriées de ces diodes et par voie de conséquence une rupture de la transmission. En outre, le fait que soit continuellement présent une source d'ESA gêne les photorécepteurs. En effet, cette source d'ESA engendre de la lumière parasite au niveau des photorécepteurs ce qui diminue la qualité du rapport signal à bruit de détection au détriment de la qualité de la transmission. Enfin, le fait que chacune des diodes laser soit soumise à l'injection via une source externe de type ESA engendre un excès de bruit supplémentaire sur le faisceau émis par ces diodes. Au contraire, selon la présente invention il n'est nécessaire de soumettre les dits lasers esclave à l'injection du faisceau issu de la source maître que pendant une durée brève (typiquement 100 ms) afin de sélectionner les longueurs d'ondes des différents lasers esclave. Ces derniers ne sont alors plus soumis à l'injection et peuvent transmettre en régime de modulation une information des abonnés vers le central. On comprend aisément que la qualité du rapport signal à bruit au niveau des photorécepteurs sera alors améliorée : la source ESA étant absente contrairement aux systèmes présentés dans la littérature. En outre, on s'attend à que les faisceaux émis par les lasers esclave soit beaucoup moins bruités que ceux des diodes laser soumises à l'injection d'une source ESA. Enfin, la qualité spectrale observée au niveau des lasers esclave (taux de suppression des modes latéraux supérieurs à 35 dB) fait que l'on peut s'attendre à une très faible diaphonie entre les différents canaux associés à chaque abonné | La présente invention se rapporte à un dispositif optique (1) comprenant une source optique (2) apte à émettre un faisceau lumineux selon une pluralité de longueurs d'onde d'émission et au moins un laser (3), chacun desdits au moins un laser (3) comprenant un milieu holographique (MH), des moyens d'injection (FO, MCS, MUX, CO, IO, AV) dudit faisceau lumineux issu de ladite source optique (2) dans ledit au moins un laser (3), ledit milieu holographique (MH) étant apte à générer un hologramme de sorte à faire osciller ledit au moins un laser dans au moins un mode d'oscillation, ledit au moins un mode d'oscillation étant déterminé par au moins une longueur d'onde d'excitation parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission, caractérisé en ce que ladite source optique comprend une source de lumière émettant simultanément selon ladite pluralité de longueur d'onde d'émission. | 1. Dispositif optique (1) comprenant une source optique (2) apte à émettre un faisceau lumineux selon une pluralité de longueurs d'onde d'émission et au moins un laser (3), chacun desdits au moins un laser (3) comprenant un milieu holographique (MH), des moyens d'injection (FO, MCS, MUX, CO, 10, AV) dudit faisceau lumineux issu de ladite source optique (2) dans ledit au moins un laser (3), ledit milieu holographique (MH) étant apte à générer un hologramme de sorte à faire osciller ledit au moins un laser dans au moins un mode d'oscillation, ledit au moins un mode d'oscillation étant déterminé par au moins une longueur d'onde d'excitation parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission, caractérisé en ce que ladite source optique comprend une source de lumière émettant simultanément selon ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission. 2. Dispositif optique selon la 1, dans lequel les moyens d'injection comprennent en outre un filtre optique (FO) apte à sélectionner au moins une longueur d'onde de filtrage parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission. 3. Dispositif optique selon la 2, dans lequel ladite au moins une longueur d'onde de filtrage est variable. 4. Dispositif optique selon la 1, dans lequel lesdits moyens d'injection comprennent un isolateur optique (IO). 17 30 5. Dispositif optique selon la 1, dans lequel lesdits moyens d'injection comprennent un atténuateur variable (AV). 6. Dispositif optique selon la 1, dans lequel lesdits moyens d'injection comprennent un circulateur optique (CO). 10 7. Dispositif optique selon la 1 dans lequel lesdits moyens d'injection comprennent des moyens de commutation spatiale comportant au moins une sortie et des moyens de filtrage de ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission apte à sélectionner au moins une longueur d'onde de 15 filtrage parmi ladite pluralité de longueurs d'onde d'émission, chacune desdites au moins une sortie desdits moyens de commutation spatiale étant reliée à chacun desdits au moins un laser de sorte à injecter sélectivement ledit faisceau lumineux issu de ladite source optique dans chacune desdits au moins un 20 laser, ladite sélection de chacun desdites au moins un laser étant fonction de ladite au moins une longueur d'onde de filtrage. 8. Dispositif optique selon la 7, dans lequel lesdits moyens de commutation spatiale comprennent 25 une matrice de commutation spatiale. 9. Dispositif optique selon la 7 ou 8, dans lequel lesdits moyens de filtrage sont intégrés aux dits moyens de commutation au sein d'un multiplexeur-démultiplexeur. 30 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite source optique est une source à émission spontanée amplifiée. | H | H01 | H01S | H01S 3 | H01S 3/10 |
FR2893683 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UNE BIELLE EN MATERIAU COMPOSITE | 20,070,525 | L'invention concerne ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît des bielles comportant un corps creux en matériau composite, par exemple obtenu par enroulement filamentaire autour d'un mandrin ou encore par enroule-ment d'un pli de fibres tissées. L'épaisseur du corps creux est obtenue en effectuant le nombre adéquat d'enroulements de filament ou de pli. On connaît par ailleurs des bielles en composite dont le corps plein est réalisé par empilement de plis. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet de proposer une nouvelle manière de produire une bielle en composite à corps creux. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, il est proposé un procédé de fabrication d'une bielle en matériau composite, comportant l'étape de découper un patron pré-sentant deux bords opposés dans un tissu de fibres comportant plusieurs plis primaires superposés liés entre eux de sorte que les plis puissent glisser relativement l'un à l'autre, de rouler le patron en tube de sorte que les plis primaires glissent entre eux pour donner aux deux bords une forme en biseau, et joindre les bords en biseau de sorte qu'ils se recouvrent. Ainsi, le corps creux de la bielle est obtenu par jointure bord à bord d'un tissu multiplis. Le recouvre- ment des bords en biseau permet de donner à cette jointure une résistance suffisante, pour conférer à la bielle, après apport de résine et polymérisation, une résistance acceptable en traction et en compression. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de 2 la description qui suit en référence aux figures des dessins annexés parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'une bielle obtenue selon le procédé de l'invention; - la figure 2 est une vue de face d'un patron dé-coupé pour fabriquer une bielle selon l'invention ; - la figure 3 est une section selon la ligne III-III du corps de bielle de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue partielle du patron de la figure 1 vu en tranche ; -la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 1; - la figure 6 est vue schématique d'un tissu à plusieurs plis liés utilisé pour la mise en oeuvre du pro- cédé de l'invention; DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, le procédé de l'invention permet d'obtenir une bielle 100 intégralement en composite comportant un corps tubulaire 102 portant deux fourches 103 comprenant chacune deux chapes 104 en regard. Selon un aspect particulier de l'invention illustré à la figure 2, on commence par découper dans un tissu de fibres, par exemple ici des fibres de carbone, un pa- tron 110 comportant une partie centrale 111 qui comporte deux bords opposés 112 et de laquelle s'étendent quatre extensions 113 à raison de deux extensions de chaque côté de la partie centrale 111, de part et d'autre d'un axe de symétrie 114 du patron. Le tissu de fibres est de préférence un tissu dit "2,5 D", comportant plusieurs plis primaires de fibres de trame reliées entre elles par des fibres de chaîne qui s'étendent d'un pli primaires à l'autre pour lier les plis primaires entre eux. Une telle liaison entre les plis primaires permet de les solidariser entre eux tout 3 en permettant un glissement relatif des plis primaires lors de la mise en forme du patron. A cet égard, le tissu préféré est le tissu présenté dans le document FR 2 759 096, et décrit ci-dessous en relation avec la figure 6. Le tissu comporte une armure de base qui est constituée: - d'une part par au moins vingt-huit fibres de trame 1 à 28 réparties en au moins huit colonnes Cl à C8 s'étendant chacune dans le sens de l'épaisseur E du tis- su, et disposées en quinconce avec une alternance de colonnes C2, C4, C6, C8 d'au moins trois fibres de trame superposées séparées par un pas P déterminé, et de colonnes Cl, C3, C5, C7 d'au moins quatre fibres de trame superposées séparées par le même pas P, les fibres de trame 1 à 28 s'étendant pour définir au moins sept plis primaires N1 à N7; -et d'autre part, par au moins douze fibres de chaîne 29 à 40 disposées dans au moins quatre plans parallèles Pl, P2, P3, P4, décalés dans le sens des fibres de trame, chaque plan contenant trois fibres de chaîne parallèles superposées agencées dans chacun de ces plans de la façon suivante : - une première fibre de chaîne (resp. 29, 32, 35, 38) relie la fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 16, 23, 2, 9) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la première fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P; - une deuxième fibre de chaîne (resp. 30, 33, 36, 39) reliant une fibre de trame intermédiaire supé- 4 rieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 17, 24, 3, 10) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la deuxième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P; - une troisième fibre de chaîne (resp. 31, 34, 37, 40) reliant une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame à la fibre de trame ex- trême inférieure (resp. 18, 25, 4, 11) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame espacée de la précédente colonne par au moins deux pas P, la troisième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une co- lonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas P. Les positions des fibres de chaîne parallèles (resp. 29, 30, 31 ; 32, 33, 34 ; 35, 36, 37 ; 38, 39, 40) sont décalées longitudinalement d'un pas P d'un plan à un autre. On a représenté en traits continus les fibres de chaîne 29,30,31 du plan Pl, en traits interrompus courts les fibres de chaîne 23,33,34 du plan P2, en traits mixtes les fibres de chaîne 35,36,37 du plan P3, et enfin en traits interrompus longs les fibres de chaîne 38,39,40 du plan P4. Le décalage est particulièrement visible. En revenant maintenant à la figure 2, le patron 110 est découpé dans ledit tissu de sorte que les fibres de trame s'étendent selon l'axe de symétrie 114 du patron 110. Selon un aspect particulier de l'invention, on forme alors le patron 110 en tube en rapprochant les bords 112. Comme cela est schématiquement représenté à la figure 3, les plis du tissu glissent entre eux, le glis- 5 sement étant nul au niveau de l'axe de symétrie 114 et maximal au niveau des bords 112 de sorte que ces derniers prennent une forme en biseau. On rapporte alors les bords 112 les uns sur les autres. De préférence, la tranche de l'un des bords 112 vient en appui contre la face interne du patron 110, de façon que l'épaisseur du tube ainsi formé soit, dans la zone de jointure, sensiblement constante. Les bords 112 n'étant ici pas parallèles, on obtient une partie tubulaire de forme conique. Mais on pourrait de la même façon obtenir une partie tubulaire cylindrique en découpant le patron 110 avec des bords 112 parallèles. Selon un aspect particulier de l'invention illustré à la figure 4, on retire dans l'extrémité des exten- sions 113 les fibres de chaîne pour désolidariser les plis formés par les fibres de trame. On obtient ainsi des plis primaires N1 à N7 (vus ici en tranche et illustrés en traits épais) pouvant être écartés les uns des autres. Entre chacun des plis primaires, des plis intercalaires 116 (illustrés en traits fins, un seul pli intercalaire étant référencé) sont insérés de façon que les fibres qui composent les plis intercalaires 116 s'étendent oblique-ment, de préférence à 45 degrés, par rapport aux fibres de trame composant les plis primaires N1 à N7. De préférence, les plis intercalaires 116 sont disposés de façon à donner aux extensions 113 une épaisseur qui varie progressivement pour arriver en extrémité à une épaisseur constante sensiblement double de celle du tissu. Pour ce faire, on choisit d'insérer des plis in- tercalaires 116 dont la longueur augmente au fur et à me- 6 sure que l'on s'éloigne du centre de l'extension 113. Puis on introduit au travers des plis primaires Ni à N7 et des plis intercalaires 116 des fibres transverses 117 (représentées en pointillés, une seule fibre transverse étant référencée) pour renforcer les extrémités des extensions 113. On confère ainsi aux dites extrémités une structure en trois dimensions particulièrement résistante qui empêche les plis de glisser les uns sur les autres. De préférence, l'introduction des fibres transverses se fait par couture. Le patron muni de ses plis intercalaires est mis en forme sur un mandrin (non représenté). Puis, par une technique connue en soi (procédé dit RTM ou resin transfer molding), on diffuse de la résine dans les fibres du patron et des plis intercalaires. La liaison des bords 112 qui se recouvrent est ainsi assurée par la résine. Le recouvrement des biseaux offre une grande surface d'adhésion entre les deux bords 112, de sorte que la jointure (visible à la figure 1) est très solide et rend la bielle apte à résister à des sol-licitations de tension et de compression. On obtient alors un corps tubulaire solide avec, de chaque côté, deux bras d'épaisseur augmentée formés par les extensions qui s'étendent en regard deux par deux. Il reste alors à détourer les bras et les percer pour transformer les bras en chapes 104. On obtient la bielle réalisée intégralement en composite de la figure 1. De préférence, et ainsi que cela est illustré à la figure 5, on munit les chapes de doubles bagues 120 comportant chacune une première bague 121 ayant d'une part une partie cylindrique 122 qui s'étend dans l'un des perçages des chapes 4 et d'autre part une collerette 123 qui s'étend contre l'un des flancs de la chape 4, et une seconde bague 25 ayant d'une part une partie cylindrique 7 126 qui s'étend avec serrage dans la partie cylindrique 122 de la première bague 121 et d'autre part une collerette 127 qui prend appui sur l'extrémité de ladite partie cylindrique 122. De préférence, la longueur de ladite partie cylindrique 122 est très légèrement inférieure à la largeur de la chape 104 de sorte que celle-ci est légèrement pincée entre les collerettes 123 et 127. Une telle bielle peut avantageusement être utilisée pour constituer des contrefiches briseuses d'atter- risseur. En effet, de telles contrefiches comportent deux éléments de bielles articulées entre elles qui travail-lent essentiellement en traction/compression, de sorte que la bielle de l'invention peut avantageusement être utilisée dans cette application. En outre, on sait que de telles contrefiches peuvent être soumises à des impacts, par exemple de cailloux projetés par les pneumatiques. Le tissu "2,5 D" utilisé est justement connu pour sa grande résistance aux impacts et au délaminage. Des dimensionnements ont permis de montrer que le gain de masse par rapport à des contrefiches métalliques est significatif. En outre, le temps de fabrication est considérablement réduit. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendica- tions. En particulier, bien que l'on ait décrit l'utilisation d'un tissu particulier tel que décrit en relation avec la figure 6, on pourra utiliser un tissu similaire comportant un nombre plus important de plis primaires, ou encore d'autres tissus permettant un glissement relatif de plis primaires. On peut obtenir un tel tissu en super-posant des plis primaires et en les cousant en eux de façon lâche. Pour renforcer la jointure bord à bord, on pourra | L'invention concerne un procédé de fabrication d'une bielle en matériau composite, comportant l'étape de découper un patron (110) présentant deux bords opposés (112) dans un tissu de fibres composites comportant plusieurs plis primaires superposés liés entre eux de sorte que les plis primaires puissent glisser relativement l'un à l'autre, de rouler le patron en tube de sorte que les plis primaires glissent entre eux pour donner aux deux bords une forme en biseau, et joindre les bords en biseau de sorte qu'ils se recouvrent. | 1. Procédé de fabrication d'une bielle en matériau composite, comportant l'étape de découper un patron (110) présentant deux bords opposés (112) dans un tissu de fibres composites comportant plusieurs plis primaires (Ni. superposés liés entre eux de sorte que les plis primaires puissent glisser relativement l'un à l'autre, de rouler le patron en tube de sorte que les plis primai- res glissent entre eux pour donner aux deux bords une forme en biseau, et joindre les bords en biseau de sorte qu'ils se recouvrent. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le patron est découpé dans un tissu comprenant une armure de base qui est constituée : - d'une part par au moins vingt-huit fibres de trame (1 à 28) réparties en au moins huit colonnes (Cl à C8) s'étendant chacune dans le sens de l'épaisseur (E) du tissu, et disposées en quinconce avec une alternance de colonnes (C2, C4, C6, C8) d'au moins trois fibres de trame superposées séparées par un pas P déterminé, et de colonnes (Cl, C3, C5, C7) d'au moins quatre fibres de trame superposées séparées par le même pas (P), les fibres de trame (1 à 28) s'étendant pour définir au moins sept plis primaires (N1 à N7); - et d'autre part, par au moins douze fibres de chaîne (29 à 40) disposées dans au moins quatre plans parallèles (Pi, P2, P3, P4), décalés dans le sens des fibres de trame, chaque plan contenant trois fibres de chaîne parallèles superposées agencées dans chacun de ces plans de la façon suivante : - une première fibre de chaîne (resp. 29, 32, 35, 38) relie la fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire supé- 10 rieure (resp. 16, 23, 2, 9) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la première fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame extrême supérieure (resp. 1, 8, 15, 22) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P); une deuxième fibre de chaîne (resp. 30, 33, 36, 39) reliant une fibre de trame intermédiaire supé- rieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame, à une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 17, 24, 3, 10) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame qui est espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la deuxième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire supérieure (resp. 2, 9, 16, 23) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P); - une troisième fibre de chaîne (resp. 31, 34, 37, 40) reliant une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame à la fibre de trame extrême inférieure (resp. 18, 25, 4, 11) d'une colonne (resp. C5, C7, Cl, C3) à quatre fibres de trame espacée de la précédente colonne par au moins deux pas (P), la troisième fibre de chaîne revenant sur une fibre de trame intermédiaire inférieure (resp. 3, 10, 17, 24) d'une colonne (resp. Cl, C3, C5, C7) à quatre fibres de trame qui est espacée de la première colonne par au moins quatre pas (P) ; les positions des fibres de chaîne parallèles (resp. 29, 30, 31 ; 32, 33, 34 ; 35, 36, 37 ; 38, 39, 40) étant décalées longitudinalement d'un pas P d'un plan à un autre. 11 3. Procédé selon la 2, dans lequel le patron comporte un axe de symétrie (114) et est découpé dans ledit tissu de sorte que les plis primaires aient des fibres de trame qui s'étendent selon l'axe de symé-trie. 4. Procédé selon la 1, dans lequel le patron est découpé de sorte qu'il présente au moins deux extensions (113) qui viennent en regard l'une de l'autre lorsque le patron est formé en tube. 5. Procédé selon la 4, dans lequel au niveau des extensions, les plis primaires (Nl...N7) sont désolidarisés et des plis intercalaires (116) de tissu de fibre composites sont glissés entre les plis primaires. 6. Procédé selon la 5, dans lequel les plis intercalaires ont des fibres qui sont orientées obliquement par rapport aux fibres de trame formant les plis primaires au niveau de l'extension. 7. Procédé selon la 5, dans lequel des fibres transverses (117) sont insérées au travers des plis primaires et des plis intercalaires. 8. Procédé selon la 5, dans lequel, après injection de résine et polymérisation, les extensions sont percées pour former des chapes (104). 9. Procédé selon la 8, dans lequel les perçages sont équipés de doubles bagues (120). | F,B,D | F16,B29,D03 | F16C,B29C,D03D | F16C 7,B29C 70,D03D 11 | F16C 7/02,B29C 70/22,B29C 70/48,D03D 11/00 |
FR2891765 | A1 | PROCEDE DE CREATION D'UNE IMAGE SUR UN SUPPORT | 20,070,413 | La présente invention concerne la création d'une image sur un support. L'image peut notamment être une image en couleurs, toutefois il est également possible de mettre en oeuvre l'invention pour créer une image monochrome. Le support peut être quelconque. Toutefois l'invention vise notamment des supports d'information au format carte à puce, tels qu'une carte io plastique. Ces cartes comportent sur leurs faces principales des images (qui peuvent être des éléments décoratifs et/ou correspondre à des informations - le terme d' image étant ici entendu au sens large d'élément visuel), 15 comme par exemple une reproduction photographique. Ces images peuvent être créées selon différents procédés connus, notamment en vue de personnaliser le support. Une application de la création d'image est ainsi la personnalisation de cartes à puce. 20 Certains procédés de création d'image font intervenir un traitement du support par des faisceaux lumineux tels que des lasers. La figure 1 illustre ainsi un procédé connu de création d'une image en couleurs sur un support 50 par des faisceaux lumineux. Sur cette figure, le support 50 comportant trois couches 1, 2, 3 est exposé aux faisceaux 4, 5, 6 de trois lasers respectifs 16, 17, 18. Les lasers 16, 17, 18 ont chacun des longueurs d'onde différentes. Chaque couche 1, 2, ou 3 comporte un composant respectif, distinct, apte à produire une teinte (dite teinte élémentaire) lorsqu'il est exposé au faisceau 4, 5, ou 6 d'un laser respectif 16, 17, ou 18. 25 30 Plus précisément, dans le cas de la figure 1, le composant de chaque couche est apte à produire une teinte élémentaire respective lorsque la couche qui le contient est exposée à un des trois lasers - et le composant ne réagit pas aux deux autres lasers. Par exemple, un premier composant situé dans une première couche 1 est apte à produire une première teinte lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux 4 dont la caractéristique particulière est d'être d'une première longueur d'onde 21. Un deuxième composant situé dans une deuxième couche 2 est apte à produire une deuxième teinte lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux 5 de deuxième longueur d'onde X2. Un troisième composant situé dans une troisième couche 3 est apte à produire une troisième teinte lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux 6 d'une troisième longueur d'onde 2,3. Les trois teintes qui viennent d'être mentionnées peuvent par exemple correspondre à des teintes ou couleurs élémentaires (par exemple rouge jaune, et bleu respectivement). On s'y réfère comme à des teintes élémentaires car elles peuvent être combinées pour former différentes couleurs. On précise qu'on entend dans ce texte par teinte une coloration ou une décoloration, créée par l'activation d'un activateur notamment thermique ou sous l'effet d'un faisceau lumineux de longueur d'onde adaptée pour faire réagir le composant. Au sens de cette définition adoptée pour les besoins de ce texte, une décoloration est ainsi également entendue comme une teinte . Les composants peuvent être des réactifs, des pigments, des colorants, des thermo-chromes, tout type d'agent apte à changer de couleur ou à devenir transparent ou encore à être sublimé (pour laisser apparaître une autre couleur), ceci sélectivement lorsqu'il est activé, par exemple en étant exposé à un faisceau lumineux de longueur d'onde donnée pour produire une teinte. Les faisceaux lumineux dont il est question dans ce texte peuvent être des faisceaux de lumière dont la longueur d'onde est concentrée autour d'un pic de longueur d'onde unique (faisceau laser par exemple), ou autour de plusieurs pics (cas de faisceaux comportant plusieurs longueurs d'onde principales). Et comme on le verra, ces faisceaux jouent le rôle d'activateurs des composants et sont ainsi une illustration particulière d' activateurs au sens plus large - d'autres types d'activateurs pouvant être envisagés dans le cadre de l'invention. Les trois couches 1, 2, 3 représentées sur la figure 1 sont superposées verticalement par rapport au plan du support 50 (ce plan correspondant par convention à un plan dit horizontal ) et ces couches couvrent la même surface lorsqu'elles sont observées selon la direction D des faisceaux 4,5,6. Pour créer une image colorée, on effectue des balayages successifs de la totalité de la surface 7 du support 50 avec des lasers 16, 17, 18 pour exposer sélectivement des points du support 50 au faisceau 4, 5, 6 de chaque laser 16, 17, 18. Par exemple, on commence par balayer la totalité de la surface du support 50 avec le faisceau lumineux 4 de première longueur d'onde émis par le premier laser 16. Ce laser 16 attaque de manière sélective des points du support 50 avec le faisceau lumineux de première longueur d'onde 4 associé au premier composant 1, en vue de créer aux points irradiés du support 50 la première teinte élémentaire que ce premier composant peut générer. Le caractère sélectif de l'attaque du faisceau laser est obtenu par une alimentation contrôlée du laser de manière à ne l'alimenter que lorsque son faisceau doit rencontrer le support au niveau des points que l'on désire attaquer, et/ou en employant des masques ne laissant passer le faisceau du laser qu'en regard de ces points désirés. Un premier ensemble de points a ainsi été teinté (par coloration, ou décoloration) selon la première teinte élémentaire. io On effectue ensuite un deuxième balayage avec le faisceau lumineux 5 de deuxième longueur d'onde pour attaquer sélectivement des points d'un deuxième ensemble de points et y créer localement la deuxième teinte élémentaire par réaction avec le deuxième composant, puis un troisième balayage avec le faisceau lumineux 6 de troisième longueur d'onde pour 15 attaquer sélectivement des points d'un troisième ensemble de points et y créer localement la troisième teinte élémentaire par réaction avec le troisième composant. Les points ainsi teintés de ces trois ensembles de points permettent de 20 créer une image colorée à partir des teintes élémentaires, et de leurs combinaisons éventuelles sur des mêmes points. Chaque faisceau balaye la totalité de la surface du support. A cet égard, on adapte le pas de balayage du faisceau (cas de balayages par lignes 25 parallèles successives sur la surface du support) pour que ce pas corresponde au diamètre du faisceau. Dans le cas d'un support 50 tel qu'une carte plastique au format carte à puce, la durée du passage d'un laser 16, 17, 18 sur la totalité de la 30 surface 7 du support 50 est de l'ordre de 10 secondes (pour une image de 300 dpi correspondant à une surface de 25 x 20 mm). Comme les différents balayages sont effectués séquentiellement, la durée totale pour créer une image couleur est supérieure ou égale à 30 secondes dans le cas d'un support comprenant trois composants tel que celui illustré à la figure 1. On précise qu'une variante de ce qui vient d'être décrit, et dans laquelle le support comprend une couche combinant plusieurs composants, est illustrée par le document EP 912 916. io Un but de la présente invention est de proposer un procédé et un système associé permettant de réduire la durée nécessaire à la création d'une image en couleurs sur un support. Un autre but de l'invention est de permettre l'obtention d'une image de 15 haute qualité (notamment en termes de clarté). Un autre but de l'invention est de permettre de diminuer les coûts de la création d'une image en couleurs sur un support. 20 A cet effet on prévoit un procédé de création d'une image telle qu'une personnalisation et/ou impression graphique sur un support comportant des régions activables sous l'effet d'un activateur, caractérisé en ce que -l'on fournit un support comportant au moins une pluralité de régions aptes à révéler une teinte sous l'effet de l'activateur, 25 lesdites régions étant décalées les unes des autres, vues de l'activateur, - et en ce que l'activation de la teinte est effectuée uniquement de manière localisée sur lesdites régions. 30 Des aspects préférés mais non limitatifs du procédé selon l'invention sont les suivants : 30 - le support fourni comprend trois pluralités de régions, chaque pluralité étant apte à révéler une teinte déterminée sous l'effet d'un activateur, - la position de chaque région est pré enregistrée et en ce qu'il 5 comprend une étape de contrôle de l'activation de manière à n'activer que sur lesdites régions, les régions comprennent au moins un composant, les régions couvrent des composants aptes à être sublimés ou devenir transparents sous l'effet d'un activateur, 10 - l'activateur est choisi parmi une sonde thermique, un faisceau d'onde électromagnétique, un laser, les régions sont organisées en bandes à la surface du support, - les bandes forment sur la surface du support un motif répétitif. 15 Par ailleurs, selon un autre aspect l'invention propose un support comportant une surface externe et au moins une pluralité de régions activables aptes à révéler une teinte sous l'effet d'un activateur, lesdites régions étant décalées les unes des autres vues de l'extérieur perpendiculairement à ladite surface. 20 Des aspects préférés mais non limitratif du supoport selon l'invention sont les suivants : - lesdites régions du support sont organisées à la surface du support de manière essentiellement continue, 25 lesdites régions du support sont organisées en bandes, - les régions forment sur la surface du support un motif répétitif. L'invention concerne également l'utilisation d'un support tel que définit ci-dessus pour la fabrication d'une carte personnalisée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront encore de la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue en regard des dessins annexés, sur lesquels, outre la figure 1 qui est une illustration d'un procédé de création d'une image en couleurs de l'art antérieur et qui a déjà été commentée ci-dessus : - La figure 2 est une illustration d'un mode de mise en oeuvre du procédé selon la présente invention, - La figure 3 est une illustration d'un système apte à mettre en oeuvre un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, La figure 4 est une illustration d'un support avantageusement adapté au procédé selon l'invention, io Les figures 5a à 5c illustrent trois modes possibles de répartition de parties d'un support en regard de sa surface, pour une mise en oeuvre avantageuse de l'invention, - La figure 6 illustre un autre mode possible de répartition de parties d'un support en regard de sa surface, pour une mise en oeuvre 15 avantageuse de l'invention. L'invention propose notamment un procédé de création d'une image en couleurs sur un support, le support comportant au moins deux composants, chaque composant étant apte à produire une teinte 20 élémentaire respective lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux respectif ayant des caractéristiques respectives, le procédé comprenant le balayage de régions de la surface du support avec les faisceaux lumineux associés respectivement auxdits composants en vue de créer des teintes élémentaires locales dans le matériau du support par 25 exposition sélective de zones locales du support à l'un ou l'autre desdits faisceaux lumineux, le procédé permettant de créer une image colorée à partir desdites teintes élémentaires locales et de leurs combinaisons éventuelles sur des mêmes zones locales, procédé caractérisé en ce que : 30 • Le procédé comprend, pour chaque faisceau lumineux, la définition sur la surface du support d'une région de motif qui est individuellement associée audit faisceau lumineux, et 30 • Le procédé comprend un contrôle du balayage des faisceaux lumineux de manière à ne balayer avec chaque faisceau lumineux que la région de motif qui lui est associée. Des aspects particuliers de ce procédé sont les suivants : • lesdites caractéristiques des faisceaux lumineux sont des caractéristiques de longueur d'onde, • lesdits faisceaux lumineux sont des faisceaux laser, • lesdites zones locales sont des points permettant de constituer io une image, • pour chaque faisceau lumineux lesdites régions de motif sont organisées à la surface du support de manière à permettre un balayage essentiellement continu desdites régions de motif, • lesdites régions de motif sont organisées en bandes, 15 • les bandes associées aux différents faisceaux lumineux forment sur la surface du support un motif répétitif, Et l'invention propose également un système de création d'une image en couleurs sur un support, le support comportant au moins deux 20 composants, chaque composant étant apte à produire une teinte élémentaire respective lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux respectif ayant des caractéristiques respectives, le système permettant de créer une image colorée à partir desdites teintes élémentaires locales et de leurs combinaisons éventuelles sur des mêmes zones locales, système 25 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens aptes : • pour chaque faisceau lumineux, à définir sur la surface du support des régions de motif qui sont individuellement associées audit faisceau lumineux, • à contrôler le balayage des faisceaux lumineux de manière à ne balayer avec chaque faisceau lumineux que lesdites régions de motif qui sont individuellement associées audit faisceau lumineux. Enfin comme on le verra, l'invention propose également un support tel qu'une carte plastique comportant au moins deux composants, chaque composant étant apte à produire une teinte élémentaire respective lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux respectif ayant des caractéristiques respectives, les différents composants étant répartis dans des couches respectives différentes, caractérisé en ce que lesdites couches s'étendent de manière à se trouver en regard de différentes régions respectives de la surface du support, définissant ainsi pour chaque composant au moins une région à la surface du support. i0 Un tel support peut notamment présenter les caractéristiques suivantes : • lesdites régions de la surface du support sont organisées à la surface du support de manière essentiellement continue, 1s • lesdites régions de la surface du support sont organisées en bandes, • les bandes associées aux différents composants forment sur la surface du support un motif répétitif, • lesdites couches sont formées dans une feuille du support qui s'étend sensiblement parallèlement à la surface du support, En référence à la figure 2, on a illustré schématiquement un mode de 25 mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Ce procédé permet de créer une image en couleurs sur un support tel qu'une carte de format carte à puce, par exemple en plastique. Le procédé peut être appliqué à tout type de support comprenant au 30 moins deux composants. Comme indiqué précédemment, un composant peut être un composant photosensible tel que mentionné en introduction de ce texte, apte à 20 30 produire une teinte élémentaire (telle que par exemple le jaune, le cyan ou le magenta) en réponse à une exposition à un faisceau lumineux ayant des caractéristiques particulières. Il est également possible de mettre en oeuvre des composants pouvant être sublimés ou retirés en tout ou partie de la couche dans laquelle ils se trouvent initialement, de façon à produire une teinte élémentaire en réponse à une exposition à un activateur tel qu'un faisceau lumineux ou laser ayant des caractéristique particulières. i0 Par caractéristique particulière on entend typiquement la longueur d'onde du faisceau (ou une longueur d'onde, dans le cas où le faisceau comporte plusieurs longueurs d'ondes) apte à faire générer une teinte élémentaire par le composant en réponse à une exposition audit faisceau 15 lumineux. Cet exemple (non limitatif) de la longueur d'onde comme caractéristique particulière sera développé dans la suite de ce texte. Le procédé selon l'invention peut être appliqué à un support de type connu, par exemple : 20 • un support tel qu'illustré à la figure 1 et comprendre une superposition, selon une direction perpendiculaire à la surface du support sur laquelle on veut créer une image, de couches pouvant comporter chacune un composant différent, • ou encore un support tel qu'enseigné par le document EP 912 916. 25 Le procédé selon l'invention est également applicable à d'autres types de supports connus de l'homme de l'art tels que des supports comprenant une couche unique à la place de la superposition de couches, cette couche unique pouvant comporter un mélange de plusieurs composants. Et comme on le verra ce procédé peut également être appliqué à un type de support particulier, qui correspond à un aspect avantageux de l'invention. Dans une étape 110 du procédé, on définit des régions de motifs à personnaliser 20, 30 sur la surface du support 50 sur laquelle on veut créer une image. Ces régions, qui forment ainsi sur la surface du support un motif, seront désignées par le terme de régions de motif . Les régions de motifs peuvent être définies de manière à former une partition couvrant l'ensemble de la surface sur laquelle on veut créer une image, ou de manière à ne couvrir cette surface que partiellement. i0 Sur la figure 2, ces régions 20, 30 sont des ensembles de bandes allongées et alternées qui s'étendent parallèlement sur la surface du support. La région de motif 20 est ainsi constituée de l'ensemble des bandes référencées 20 sur cette figure, et la région de motif 30 est 15 constituée de l'ensemble des bandes référencées 30. La surface du support va être balayée par plusieurs faisceaux lumineux dont chacun est associé à une ou plusieurs longueur(s) d'onde spécifique(s). Il est également possible de prévoir de ne balayer la surface du support qu'avec un faisceau unique comportant au moins deux longueurs d'onde principales, dans le cas où on utilise le support particulier qui vient d'être mentionné et qui sera décrit plus loin dans ce texte. La surface du support sera balayée par au moins deux longueurs d'onde différentes. Et comme on va le voir, ce balayage sera réalisé de manière particulière. 30 A propos de ce balayage, on précise que non seulement on définit des régions de motif, mais on associe en outre chaque région de motif à une des longueurs d'onde du ou des faisceau(x) avec lequel (ou lesquels) on va balayer la surface du support. 20 25 Cette association de chaque région de faisceau à une longueur d'onde signifie que durant le balayage de la surface du support par le ou les faisceau(x), chaque faisceau ne balaiera que la région de motif qui est associée à la longueur d'onde du faisceau (ou à une longueur d'onde du faisceau si celui-ci en comporte plusieurs). De la sorte, chaque faisceau ne balaiera pas systématiquement l'ensemble de la surface du support, comme cela est le cas dans l'état de la technique io qui a été illustré en référence à la figure 1. On peut ainsi réaliser un balayage de la surface en un temps réduit. Par rapport à l'art antérieur pour un support comportant trois composants, le temps d'activation sera réduit au moins d'un facteur trois. 15 Et inversement, chaque région de motif ne sera balayée que par le faisceau contenant la longueur d'onde associée à ladite région. Chaque région de motif comprend au moins un composant. Et en tout état de cause chaque région de motif comprend un composant apte à réagir à 20 l'exposition d'un faisceau de la longueur d'onde associée à la région, pour créer une teinte notamment élémentaire. Les teintes élémentaires associées de la sorte aux différentes longueurs d'onde sont différentes les unes des autres. 25 On reviendra plus loin dans ce texte sur la répartition des composants dans les régions élémentaires. Lors du balayage de chaque région de motif par le faisceau qui lui est associé, on réalise une attaque sélective de certains points de la région 30 de motif pour y créer localement une teinte élémentaire associée. L'attaque sélective est réalisée par tout moyen connu en soi (contrôle de l'alimentation du faisceau pendant qu'il balaie la région de motif qui lui est associée, utilisation d'un masque, etc.). On réalise ainsi des teintes élémentaires réparties de manière contrôlée sur la surface du support, en un temps réduit. Dans l'exemple de la figure 2, chacune des régions de motif est individuellement associée à l'un de deux faisceaux lumineux 40, 70, chaque faisceau étant lui-même associé à des caractéristiques particulières qui lui sont propres (typiquement en termes de longueur d'onde - dans ce texte on utilise l'exemple de la longueur d'onde comme io caractéristique particulière mais dans l'absolu cette caractéristique peut être différente (énergie ou intensité, temps d'exposition, type de pulse laser et autres par exemple)). Ainsi, chaque région de motif est associée à un seul des faisceaux ayant des caractéristiques différentes. 15 On précise qu'outre les dispositions spécifiques exposées à propos de l'invention, il est de manière générale possible de prévoir en addition un faisceau supplémentaire pour noircir sélectivement certains endroits de la surface du support, en vue par exemple d'y augmenter le contraste. 20 Les régions de motif 20, 30 sont organisées à la surface du support 10 de manière à permettre un balayage optimisé desdites régions de motif 20, 30. Un balayage optimisé est défini comme un balayage dans lequel le chemin parcouru par le ou les faisceau(x) lumineux est minimisé (longueur totale du chemin parcouru par le faisceau additionnée de sauts 25 inter-régions de motif). Une manière d'obtenir une telle optimisation est de prévoir des régions 20, 30 qui peuvent être balayées par un balayage continu. 30 On entend, dans le cadre de la présente invention par balayage continu un balayage strictement continu (comme par exemple dans le cas du déplacement d'un faisceau le long d'une seule région de motif couvrant la surface à traiter - par exemple une région de motif en colimaçon) ou continu "par morceaux" minimisant les sauts entre différentes zones (comme par exemple dans le cas du déplacement d'un faisceau le long de segments distincts ou bandes). On précise que ce caractère continu du balayage n'a rien à voir avec le fait d'alimenter continûment le faisceau en énergie ou non - il se rapporte simplement à un mode de déplacement du lieu d'impact du faisceau (si celui-ci est alimenté et si le faisceau n'est pas intercepté) sur la surface du support. Dans un mode de réalisation, les régions de motif 20, 30 sont organisées io en ensemble de bandes. Ces bandes associées aux différents faisceaux 40, 70 peuvent former un motif répétitif 80 sur la surface du support 10. Dans d'autres modes de réalisation, ces régions de motif peuvent être organisées de manière à former des réseaux de zones ou points (discrets 15 et séparés ou reliés entre eux) uniformément répartis selon un pas déterminé, des disques pleins, des tirets formant un motif répétitif qui peuvent être destinés à accroître la sécurité, l'homogénéité de la personnalisation. 20 On précise à propos de ces modes de réalisation dans lesquels chaque région de motif est organisée en un ensemble de zones ou points discrets, que dans un mode particulier, on définit n régions de motifs (n étant un entier supérieur ou égal à deux), les régions de motif étant constituées en référence à un ensemble de régions discrètes telles que des petits 25 rectangles, réparties (de préférence de manière régulière) sur la surface du support. On peut ainsi notamment, comme illustré sur la figure 6 : • Définir sur la surface du support un ensemble de petits rectangles 30 R (rectangles ou autre forme - la représentation de la figure 6 n'est qu'une illustration particulière de ce mode), • Chacun de ces rectangles comprenant n zones - ici trois zones - qui forment chacune une partie d'une région de motif respective, 25 • De la sorte, on constitue trois régions de motif : o Une première région de motif qui rassemble les premières zones de chaque rectangle R (par exemple pour chaque rectangle R la zone la plus à gauche du rectangle sur la figure), o Une deuxième région de motif qui rassemble les deuxièmes zones de chaque rectangle R (par exemple pour chaque rectangle R la zone centrale du rectangle sur la figure), o Une troisième région de motif qui rassemble les troisièmes io zones de chaque rectangle R (par exemple pour chaque rectangle R la zone la plus à droite du rectangle sur la figure). On procèdera ensuite au balayage de chaque région de motif avec un 15 faisceau respectif, comme cela va être expliqué plus en détail. On précise que cette figure 6 (et ses adaptations dans lesquelles on utilise comme formes élémentaires des formes différentes de rectangles) correspond à un mode de réalisation avantageux, car il permet de ne 20 disposer des composants qu'en certains endroits du support, les surfaces situées entre les rectangles étant dépourvues de tout composant. Ceci permet une réalisation économique du support, car les composants sont habituellement onéreux. Ce mode de réalisation permet de constituer des images de manière particulièrement simple, tout en conservant les avantages énoncés ci-dessus. 30 Dans ce mode de réalisation, le support d'image comporte au moins une pluralité de régions activables décalées les unes des autres vues de l'extérieur perpendiculairement à ladite surface (c'est-à-dire décalées les 30 unes des autres lorsque ces régions sont observées selon une direction perpendiculaire à la surface du support). On précise qu'un support du type de celui illustré à la figure 6 peut en outre être utilisé avec tout procédé connu de création d'image faisant intervenir un balayage de l'ensemble de la surface du support pour le traitement du support par un (des) faisceau(x) lumineux (on peut par exemple créer une image sur un tel support avec un procédé tel qu'illustré à la figure 1, ou encore avec un procédé tel qu'enseigné par le document io EP 912 916). Toutefois, dans un mode avantageux, l'activation est localisée sur les régions du support comportant le composant. 15 Cette activation localisée permet notamment : - de limiter les pertes énergétiques d'activation liées au balayage des surfaces du support dépourvues de tout composant, et de réduire le temps d'exposition et de réduire ainsi le temps de création d'une image. 20 Dans le cas d'une utilisation d'un tel support avec un procédé connu, on conserve notamment l'avantage d'économiser les composants du support. On précise également que ce type de configuration se prête bien à un 25 mode simplifié de mise en oeuvre de l'invention, dans lequel on constitue une image monochrome. On reviendra sur ce mode simplifié. On va maintenant détailler un exemple de balayage de la surface du support par les faisceaux 40 et 70. Dans une étape 120 du procédé, on déplace le premier faisceau lumineux 40 provenant d'une source lumineuse 50 de sorte que ce premier faisceau lumineux 50 ne balaie que la première région de motif 20 qui lui est individuellement associée. Lors de ce balayage on réalise une attaque sélective de certaines zones de s la région 20 avec lefaisceau 40. Cette étape a pour but de générer dans certaines zones de la région 20 une première teinte élémentaire localement dans le matériau du support par exposition sélective de zones locales du support et activation du ou 10 des composants de ces zones qui sont associés à la longueur d'onde du premier faisceau 40. Les zones locales sont par exemple des points. Elles permettront de contribuer à la constitution d'une image. Plus précisément, les zones exposées au premier faisceau lumineux correspondent à des points désirés de la première région de motif, selon la personnalisation désirée pour l'image à créer. 20 A cet effet, l'exposition du support au faisceau est effectuée point par point, et la dimension transversale (diamètre typiquement ) du faisceau arrivant sur le support est contrôlée pour correspondre à la dimension désirée des points, en : • utilisant un faisceau lumineux de diamètre adapté (par exemple en 25 utilisant une lentille de focalisation), • ou en utilisant un faisceau de diamètre supérieur au diamètre désiré pour le point et en intercalant alors entre la source de lumière et le support un filtre ou un masque cachant les parties du support à ne pas exposer. 30 L'attaque est ainsi dirigée sur des points précis des premières régions de motif de la surface de la couche à imprimer, selon le motif désiré. 15 Dans une autre étape 130 du procédé, on déplace une deuxième source lumineuse 60 apte à émettre le deuxième faisceau lumineux 70. Ce déplacement de la deuxième source 60 est contrôlé de sorte que le deuxième faisceau lumineux 70 ne balaie que les deuxièmes régions de motif 30 qui lui sont individuellement associées. Et lors de cette étape encore, une attaque sélective sera réalisée avec le faisceau 70 pour créer avec les composants contenus dans la région de motif 30 une deuxième teinte élémentaire en des points désirés. i0 Cette étape a en effet pour but de générer dans certaines zones de la région 30 une deuxième teinte élémentaire localement dans le matériau du support par exposition sélective de zones locales du support et activation du ou des composants de ces zones qui sont associés à la 15 longueur d'onde du deuxième faisceau 70. Ainsi, chaque source lumineuse 50, 60 ne parcourt pas la totalité de la surface du support à imprimer, mais parcourt une partie seulement de la surface du support. 20 On précise qu'il est même possible de réaliser les balayages des différentes régions de motif avec différents faisceaux simultanément (dans l'exemple qui vient d'être cité cela revient à réaliser les étapes 120 et 130 simultanément), en utilisant par exemple un peigne qui porterait 25 ces faisceaux côte à côte et en déplaçant le peigne au-dessus de la surface du support de sorte que chaque faisceau ne balaie que la région de motif qui lui a été associée. Par exemple, sur un support comportant trois composants, en utilisant 30 trois faisceaux, on réduit le temps de personnalisation d'un facteur neuf par rapport à une configuration connue de l'art antérieur où on balaierait l'ensemble de la surface du support avec chacun des trois faisceaux, et où ces trois balayages seraient en outre effectués séquentiellement les uns après les autres. En référence à la figure 3, on a illustré un mode de réalisation d'un 5 système permettant de mettre en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. Ce système comprend une embase 300, des moyens de saisie 310 et des moyens de commande 320 aptes à commander une pluralité de sources lumineuses (ces sources sont au nombre de trois dans cet exemple 10 particulier). L'embase 300 est destinée à recevoir le support 200 sur lequel on désire créer une image. Dans un mode de réalisation, cette embase est fixe. Dans un autre mode de réalisation, l'embase est apte à se déplacer, le 15 déplacement de l'embase étant commandé par les moyens de commande. Les moyens de saisie 310 permettent à un utilisateur de saisir des paramètres utilisateur comme par exemple le nombre de composants du support 200 à traiter. 20 Les sources lumineuses 331, 332, 333 de la pluralité de sources lumineuses 330 sont de tout type connu de l'homme de l'art. Dans un mode de réalisation, les sources lumineuses 331, 332, 333 sont ici des lasers qui émettent des faisceaux laser 334, 335, 336, chaque composant 25 étant sensible à une longueur d'onde particulière. Les moyens de commande 340 sont par exemple un ordinateur programmé pour mettre en oeuvre les étapes du procédé et notamment pour contrôler le balayage du faisceau lumineux 334, 335, 336 issu de 30 chaque source 331, 332, 333 de la pluralité de sources lumineuses 330. Dans tous les cas, les étapes de définition des régions de motifs et de balayage adapté permettent de faire réagir seulement certains composants de la ou des couches pour créer les teintes élémentaires tout en ne balayant avec chaque faisceau que la région de motif qui lui est associée. Il est également possible de mettre l'invention en oeuvre sur un support particulier, que l'on va maintenant décrire. En référence à la figure 4, on a en effet illustré un support 400 selon l'invention particulièrement adapté à l'utilisation avec le procédé et le io système pour la création d'une image en couleurs. Ce support 400 est par exemple une carte plastique telle qu'une carte du type carte de paiement, d'identification, carte téléphonique, etc. 15 Le support 400 est obtenu en laminant ensemble plusieurs couches ou feuilles de matériau : • Le corps de carte 600, qui constitue un ensemble de feuilles comportant notamment une feuille dite coeur de carte, ou une feuille (au cas où le corps est réduit au coeur) relativement épaisse 20 (donnant une épaisseur de l'ordre du mm). Ce corps est dans le cas des cartes plastiques généralement constitué en PVC (polyvinyle Chlorure) ou PET (polyéthylène), ou encore en PC (polycarbonate), • Deux feuilles de recouvrement 610 peu épaisses (de l'ordre de quelques dizaines voire quelques centaines de microns) collées sur les 25 deux faces du corps 600. Ces feuilles de recouvrement 610 sont appelées overlay selon la terminologie anglo-saxonne répandue. Elles sont généralement transparentes, • Et dans certains cas des couches adhésives intermédiaires entre le corps et les feuilles de recouvrement. Ces couches adhésives sont 30 destinées notamment à solidariser le corps et les feuilles de recouvrement. Le corps de carte 600 du support 400 possède un (ou plusieurs) revêtement(s) qui comporte(nt) dans leur ensemble les trois composants différents pouvant être déposés par différents procédés pouvant être le jet d'encre, de matière, l'impression offset, la sérigraphie.... Chaque composant est apte à produire une teinte particulière lorsqu'il est exposé à un faisceau lumineux particulier ayant des caractéristiques particulières. io Les premier, deuxième et troisième composants sont respectivement répartis dans des premières, deuxièmes et troisièmes parties 410, 420, 430 qui sont agencées pour former à la surface du support un motif - ici des bandes. 15 Il est possible de prévoir ainsi un nombre quelconque de parties , chacune étant associée à un composant - et chaque composant étant lui-même associé à un faisceau d'une longueur d'onde donnée avec laquelle il peut réagir pour générer une teinte élémentaire. 20 Chaque partie 410, 420, 430 s'étend de manière à se trouver en regard de différentes régions respectives de la surface 650 du support 400, définissant ainsi pour chaque composant au moins une région à la surface 650 du support 400. 25 Et ces régions seront avantageusement utilisées comme régions de motif dans le cadre du procédé qui a été décrit. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, les parties 410, 420, 430 s'étendent dans l'épaisseur du support 400 et appartiennent à une même 30 feuille sensiblement parallèle à la surface du support 400. Dans un mode de réalisation, les parties de la surface 650 du support 400 sont organisées à la surface 650 du support 400 de5 manière essentiellement continue. Par exemple, dans un mode de réalisation, les régions de la surface du support sont organisées en bandes, et forment à la surface du support un motif répétitif. s Il est également possible de répartir ces différentes parties de manière généralement homogène en regard de la surface du support, en une pluralité de zones discrètes séparées les unes des autres. Ceci est illustré sur les figures 5a à 5c, qui sont trois exemples de répartition de trois parties en regard de la surface du support. i0 Le lecteur aura compris que le support selon l'invention ne se limite pas au mode de réalisation illustré à la figure 4. Il en va de même du procédé et du système selon l'invention qui peuvent 15 être adaptés à tout type de support comprenant au moins un composant. On notera que dans le cas de la mise en oeuvre de l'invention sur un support dont la surface est partitionnée en différentes régions de motif, le fait d'éviter de superposer verticalement (c'est-à-dire selon une direction 20 perpendiculaire à la surface sur laquelle l'image est créée) les composants et les teintes permet également d'éviter de superposer les résidus et autres particules qui leur sont associés et qui tendraient à diminuer la clarté de l'image obtenue. L'invention permet donc à cet égard de créer des images de qualité (notamment en termes de clarté) améliorée. 25 En outre, dans le cas où on met en oeuvre l'invention avec un faisceau lumineux comportant plusieurs longueurs d'ondes principales, le nombre de sources de lumières est réduit ce qui correspond à une économie. 30 L'invention permet également d'économiser les composants activables dans le support. Bien que la présente invention ait été décrite principalement dans le cas de composants aptes à révéler une couleur par exposition à un faisceau lumineux, il est possible de mettre en oeuvre l'invention avec des composants activés par une autre manière que l'exposition à un faisceau lumineux. On peut ainsi (et de manière non limitative) mettre en oeuvre l'invention avec des composants que l'on active par exemple par une sonde thermique, ou par un faisceau d'onde électromagnétique. On précise que l'invention peut être mise en oeuvre selon un mode io simplifié, dans lequel on définit une seule région de motif à la surface du support. Dans ce cas encore, la région de motif peut être une région continue, ou bien la réunion de zones ou points discrets et séparés les uns des autres. 15 La région de motif unique peut ainsi être constituée de la réunion de zones discrètes telles que les rectangles R de la figure 6 - simplement dans ce cas le support ne comportera qu'un composant au niveau des rectangles. 20 Dans ce mode simplifié, l'unique région de motif peut ne comprendre qu'un composant unique. Ce composant peut réagir différemment à différentes longueurs d'ondes, pour créer des teintes élémentaires différentes. Dans ce cas, on pourra 25 balayer la région de motif avec plusieurs faisceaux, certaines zones de la région de motif étant balayées par un (ou certains) faisceau(x) seulement en vue de créer différentes teintes élémentaires dans les différentes zones de la région de motif unique. 30 Ce mode simplifié permet d'exploiter un support ne comportant qu'un composant unique. Et dans une variante particulière de ce mode simplifié, on effectue le balayage de la région de motif avec un seul et unique faisceau. Dans ce cas on crée une image monochrome, par la génération de la teinte élémentaire unique que le composant unique produit en réponse à l'exposition du faisceau unique, aux endroits où cette exposition est réalisée | L'invention concerne un procédé de création d'une image telle qu'une personnalisation et/ou impression graphique sur un support comportant des régions activables sous l'effet d'un activateur, procédé dans lequel- on fournit un support (400) comportant au moins une pluralité de régions aptes à révéler une teinte sous l'effet de l'activateur, lesdites régions étant décalées les unes des autres, vues de l'activateur,- l'activation de la teinte est effectuée uniquement de manière localisée sur lesdites régions. | 1. Procédé de création d'une image telle qu'une personnalisation et/ou impression graphique sur un support comportant des régions activables sous l'effet d'un activateur, caractérisé en ce que - l'on fournit un support (400) comportant au moins une pluralité de régions aptes à révéler une teinte sous l'effet de l'activateur, lesdites régions étant décalées les unes des autres, vues de l'activateur, - et en ce que l'activation de la teinte est effectuée uniquement de manière localisée sur lesdites régions. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le support (400) fourni comprend trois pluralités de régions, chaque pluralité étant apte à révéler une teinte déterminée sous l'effet d'un activateur. 3. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que la position de chaque région est pré enregistrée et en ce qu'il comprend une étape de contrôle de l'activation de manière à n'activer que sur lesdites régions. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les régions comprennent au moins un composant apte à réagir différemment à différentes longueurs d'ondes pour créer des teintes différentes. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les régions couvrent des composants aptes à être sublimés ou 30 devenir transparents sous l'effet d'un activateur. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'activateur est choisi parmi une sonde thermique, un faisceau d'onde électromagnétique, un laser. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les régions (20, 30) sont organisées en bandes à la surface du support. 8. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que les io bandes forment sur la surface (55) du support (10) un motif répétitif. 9. Support (400) comportant une surface externe et au moins une pluralité de régions activables aptes à révéler une teinte sous l'effet d'un activateur, lesdites régions étant décalées les unes des autres is vues de l'extérieur perpendiculairement à ladite surface. 10. Support selon la précédente, caractérisé en ce que lesdites régions du support (400) sont organisées à la surface (650) du support de manière essentiellement continue. 11. Support selon l'une des 9 et 10, caractérisé en ce que lesdites régions du support (400) sont organisées en bandes. 12. Support selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que 25 les régions forment sur la surface du support un motif répétitif. 13. Utilisation d'un support selon l'une des 9 à 12 pour la fabrication d'une carte personnalisée. 20 | B | B41 | B41M | B41M 3,B41M 5 | B41M 3/00,B41M 5/26,B41M 5/28,B41M 5/34 |
FR2890011 | A1 | DISPOSITIF DE VERROUILLAGE AUTO-AJUSTABLE ET A RATTRAPAGE DE JEU AUTOMATIQUE, NOTAMMENT D'UN DOSSIER DE SIEGE RABATTABLE DE VEHICULE AUTOMOBILE. | 20,070,302 | La présente invention concerne un dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe d'une manière générale, par exemple d'un dossier de siège arrière rabattable de véhicule automobile ou encore portes, coffres. Dans une telle application, une des fonctions principales du dispositif de verrouillage est de maintenir le dossier des sièges arrière du véhicule en les accrochant à la carrosserie sur des montants internes situés de part et d'autre de celle-ci. Dans le verrouillage des dossiers arrière de véhicule automobile, la contrainte principale réside dans le fait de devoir retenir ce dossier, pour l'empêcher de se rabattre sur les passagers en cas de choc du véhicule, notamment sous l'effet des bagages du coffre qui viennent heurter le dossier. Pour cela, il est connu des dispositifs de verrouillage constitués d'une partie formant le verrou proprement dit fixé sur l'élément mobile ou dossier et d'une partie formant la gâche fixée sur l'élément fixe ou montant de carrosserie du véhicule ou inversement. La problématique majeure dans la mise en place de ce type de dispositif de verrouillage réside dans les tolérances de positionnement entre la carrosserie, donc la gâche, et le siège, donc le verrou, qui sont 2890011 2 relativement importantes dans ce domaine et pouvant aller jusqu'à plus ou moins cinq millimètres, entre une position verticale haute ou basse. Conséquemment, il faut tenir compte de ces tolérances, dans la conception du verrou. Ceci engendre un verrou moins compact, des éléments de verrouillage moins résistants, ce qui est toujours dommageable dans le domaine des véhicules automobiles. Une solution a déjà été proposée par la demanderesse dans son brevet d'invention N 2 828 149, consistant en un dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment un dossier de siège arrière rabattable de véhicule automobile, constitué d'une partie formant un verrou fixée sur l'élément mobile ou dossier et d'une partie formant une gâche fixée sur l'élément fixe ou carrosserie du véhicule ou inversement. Ce verrou est constitué par une tôle de renfort supportant un boîtier comportant un axe d'articulation sur lequel est monté rotatif, selon un axe de débattement prédéterminé, un sous-ensemble comprenant au moins un crochet de verrouillage apte à s'accrocher avec la gâche dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de celle-ci, par l'intermédiaire de moyens d'enclenchement automatique et de déclenchement manuel, ledit sous-ensemble s'auto-ajustant par rotation autour de son axe par rapport à ladite gâche, en fonction de la position de celle-ci sur la carrosserie du véhicule selon une tolérance verticale prédéterminée. Selon ce même dispositif connu, le sous-ensemble rotatif du verrou est constitué d'une part par un 35 crochet de verrouillage monté en débattement angulaire 2890011 3 sur l'axe d'articulation de la tôle et du boîtier, et d'autre part par un support constituant un élément d'indexation, monté également en débattement angulaire sur ledit axe, et présentant un logement ouvert destiné à emprisonner la gâche lors de la fermeture du crochet. Ce brevet enseigne également que le fond du logement ouvert du support constituant l'élément d'indexation comporte une butée élastiquement déformable destinée à l'amortissement de la gâche et à l'absorption des vibrations éventuelles. L'expérience a montré que ce dernier point pouvait constituer un problème. En effet, cette butée de suppression du jeu entre l'élément verrouillant, à savoir le crochet, et la gâche étant en élastomère, il en résulte une forte variation des propriétés de dureté en fonction des températures, pouvant aller de -40 C à +80 C. A -40 C, la dureté est telle qu'elle empêche la compression du bloc en élastomère, d'où une impossibilité à fermer le verrou. Au contraire, à +80 C, elle devient tellement souple qu'elle ne supprime plus le jeu, d'où une apparition de bruits parasites. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient et concerne à cet effet un dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment un dossier de siège arrière de véhicule automobile, constitué d'une partie formant un verrou, 2890011 4 fixée sur l'élément mobile ou dossier, et d'une partie formant une gâche, fixée sur l'élément fixe ou carrosserie du véhicule, ou inversement, ledit verrou étant constitué par une tôle de renfort supportant un boîtier comportant un axe d'articulation sur lequel est monté rotatif, selon un axe de débattement prédéterminé, un sous-ensemble comprenant au moins un crochet mobile de verrouillage apte à s'accrocher sur la gâche dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de celle-ci, ledit sous-ensemble s'autoajustant par rotation autour de son axe par rapport à ladite gâche, en fonction de la position de celle-ci sur la carrosserie du véhicule, selon une tolérance verticale prédéterminée, caractérisé en ce que le sous- ensemble rotatif du verrou est constitué par: - un crochet de verrouillage monté en débattement angulaire sur l'axe d'articulation de la tôle et du boîtier, et présentant une partie d'extrémité recourbée dirigée vers la gâche pour assurer son ancrage automatique sur celle-ci en fermeture et des moyens d'actionnement manuels; - un élément d'indexation monté également en débattement angulaire sur ledit axe, positionné dans un plan parallèle au crochet en direction de la gâche, et dont l'extrémité présente un logement ouvert formant des rampes sur l'une ou l'autre desquelles est susceptible de glisser la gâche en fermeture, entraînant conséquemment le sous-ensemble en rotation dans un sens ou dans l'autre, selon la position de ladite gâche dans la plage de tolérance, puis à l'emprisonner lors de la fermeture de la partie recourbée du crochet; 2890011 5 - des moyens de rattrapage automatique de jeu susceptible de se créer entre le crochet et la gâche, constitués par un organe de rappel élastique disposé entre une partie fixe du boîtier et une partie supérieure du crochet mobile sur lequel il est en appui permanent, crochet lui-même solidaire de l'élément d'indexation afin que ce dernier se trouve toujours, avant verrouillage, dans une position d'attente constante et unique plus basse que la position inférieure de la plage de tolérance, de manière à provoquer, lors du début de verrouillage, un soulèvement de l'ensemble, c'est-à-dire du crochet et de l'élément d'indexation dans le sens Fl. A l'usage, il est apparu également un second problème, en référence au dispositif du brevet N 2 828 149, liée au fait que le déverrouillage du dispositif précédemment revendiqué par la demanderesse s'effectue par l'intermédiaire d'un levier de commande du crochet d'un ensemble de verrouillage basculant, et il en résulte une variation de positions angulaires dudit levier de commande associé, modifiant sa position dans un sens vertical, d'où une variation équivalente d'un bouton de commande manuel correspondant situé au dessus du siège et en relation avec ledit levier. On ne maîtrisait donc pas la position du bouton de commande par rapport au niveau du siège, alors que le respect de l'esthétique impose son affleurement, et ceci de la même manière et pour tous les véhicules, quelle que soit la position du verrou par rapport à la gâche, après autoajustement du verrou. 2890011 6 La présente invention permet d'apporter une solution également à ce deuxième problème et d'apporter d'autres perfectionnements aux dispositifs de l'art antérieur en général, comme il ressortira de la description qui va suivre. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue latérale schématique d'une banquette arrière fractionnée en situation, d'un véhicule automobile. La figure 2 est une vue de dessus d'un siège arrière automobile selon la figure 1. La figure 3 représente en plan un dispositif de verrouillage selon l'invention, en position libre. La figure 4 représente un dispositif de verrouillage selon la figure 3, en position déverrouillée. La figure 5 représente un dispositif de verrouillage selon la figure 3, en position verrouillée (-5mm). La figure 6 représente un dispositif de verrouillage selon la figure 3, en position verrouillée (+5mm). La figure 7 est une vue en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 1. 2890011 7 Les figures 8, 9 et 10 représentent une vue arrière du dispositif selon les figures précédentes, auxquelles a été ôté le boîtier pour une meilleure compréhension, et respectivement en position libre, en position de début de verrouillage et en position de verrouillage (-5mm). La figure 11 est une vue à échelle agrandie du sous-ensemble rotatif comprenant le crochet et l'élément d'indexation, après verrouillage sur la gâche. La figure 12 est une vue à échelle agrandie de la gâche, de l'élément d'indexation et du crochet, montrant les points de contact de la gâche. Selon un exemple préféré d'application de l'invention, nullement limitatif, le dispositif de verrouillage 1 s'applique à un dossier 2 de siège arrière rabattable d'un véhicule automobile 3 sur l'assise 4 duquel siège est susceptible de prendre place un passager 5. Comme le montre également la figure 1, une charge 6, pouvant être un bagage ou tout autre objet à transporter, a été symbolisé et représente un des dangers essentiels pour le passager 5 en cas de freinage ou de choc du véhicule 3, qui aura pour effet de propulser la charge 6 dans le dossier dudit siège arrière. Le dispositif de verrouillage 1 est constitué d'une partie formant un verrou 7 qui est fixée au dossier 2, et d'une partie formant une gâche du type pion 8 fixée sur la carrosserie 9 du véhicule automobile 3. Comme le montrent bien les figures 3 à 10, ledit verrou 7 est constitué par une tôle de renfort 30 2890011 8 supportant un boîtier 10 comportant un axe d'articulation 11 sur lequel est monté rotatif, selon un axe de débattement prédéterminé, un sous-ensemble 12 comprenant au moins un crochet mobile de verrouillage 13 apte à s'accrocher sur la gâche 8 dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de celle-ci, ledit sous-ensemble 12 s'auto-ajustant par rotation autour de son axe 11 par rapport à ladite gâche 8, en fonction de la position de celle-ci sur la carrosserie 9 du véhicule 3, selon une tolérance verticale Z prédéterminée. Selon le présent exemple de réalisation de l'invention, le sous-ensemble rotatif 12 du verrou 7 est constitué par: - un crochet de verrouillage 13 monté en débattement angulaire sur l'axe d'articulation 11 de la tôle 30 et du boîtier 10, et présentant une partie d'extrémité recourbée 13a dirigée vers la gâche 8 pour assurer son ancrage automatique sur celle-ci en fermeture et des moyens d'actionnement manuels 15; - un élément d'indexation 16 monté également en débattement angulaire sur ledit axe 11, positionné dans un plan parallèle au crochet 13 en direction de la gâche 8, et dont l'extrémité 16a présente un logement ouvert 16b formant des rampes 16c, 16d sur l'une ou l'autre desquelles est susceptible de glisser la gâche 8 en fermeture, entraînant conséquemment le sous- ensemble 12 en rotation dans un sens F1, selon la position de ladite gâche 8 dans la plage de tolérance Z, puis à l'emprisonner lors de la fermeture de la partie recourbée 13a du crochet 13; 2890011 9 - des moyens de rattrapage automatique de jeu susceptible de se créer entre le crochet et la gâche, constitués par un organe de rappel élastique 17 disposé entre une partie fixe l0a du boîtier 10 et une partie supérieure 13a du crochet mobile 13 sur lequel il est en appui permanent, crochet 13 lui-même solidaire de l'élément d'indexation 16 afin que ce dernier se trouve toujours, avant verrouillage, dans une position d'attente constante et unique plus basse que la position inférieure P3 de la plage de tolérance Z, de manière à provoquer, lors du début de verrouillage, un soulèvement de l'ensemble 12, c'est-à-dire du crochet 13 et de l'élément d'indexation 16 dans le sens Fl. La figure 3 montre bien la plage de tolérance Z par rapport à laquelle ont été illustrées une position supérieure maximum P1 à +5mm par rapport à une zone neutre P2 à 0 mm et une zone inférieure P3 à -5mm par rapport à la même zone neutre P2 0 mm. En fait, la position P1 correspond à la position supérieure de référence de la gâche; la position P2 correspond à la position nominale de référence de la gâche; la position P3 correspond à la position inférieure de référence de la gâche. Il est à noter également que, préférentiellement, l'organe de rappel élastique 17 est un ressort de torsion. Selon une autre caractéristique de l'invention, particulièrement bien visible sur les figures 11 et 12, le contact entre le sous-ensemble rotatif de verrouillage 12 et la gâche 8 s'effectue par trois 2890011 10 points en triangle A, B, C, dont deux B, C sont obtenus sur le fond du logement ouvert 16b de l'élément d'indexation 16, de profil non circulaire, et le troisième A sur le crochet 13 proprement dit, de profil non circulaire également, ou inversement. Cette dernière caractéristique contribue également à la suppression de la butée en élastomère, selon le premier but de l'invention. Les caractéristiques de l'invention qui viennent d'être décrites permettent de remédier au premier problème énoncé en supprimant la butée en élastomère et les problèmes qu'elle engendrait. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens d'actionnement manuels 15 sont constitués par une palette basculante 18 fixée de manière rotative sur le boîtier du verrou, sans liaison mécanique directe avec le crochet 13 et/ou l'élément d'indexation 16, cette liaison s'effectuant entre ladite palette 18 et le crochet 13 par l'intermédiaire d'un lien de traction souple 19. Comme le montrent bien les figures 5 et 6 ou 8 à 9, la longueur du lien souple 19 est supérieure à la distance entre son point d'attache 19a sur la palette 18 lorsqu'elle est fermée, et son point d'attache 19b sur le crochet 13 lorsque celui-ci est en position extrême basse. De cette manière, quelle que soit la position du crochet 13, le lien 19 est distendu, de manière à ne 2890011 11 pas avoir d'influence sur la position de la palette 18 comme dans l'art antérieur. De plus, cela permet de ne pas exercer une traction permanente sur le lien 19, pouvant provoquer sa rupture ou son allongement permanent. Il y a donc d'abord une course morte avant toute action en ouverture du crochet 13 par l'intermédiaire de la palette 18. Selon cette caractéristique particulière, il est donc remédier au deuxième problème énoncé, concernant la maîtrise de la position de l'organe de commande quelle que soit la position du verrou. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend un témoin de verrouillage 20 du crochet 13, émergeant de manière visible du boîtier au dessus du siège qui est actionné par la gâche 8 par l'intermédiaire d'un palonnier basculant 21, de manière à ne pas dépendre de la position du crochet 13 qui est variable en fonction de son autoajustement en fermeture. L'indépendance du témoin de verrouillage 20 par rapport au crochet 13 lui permet de prendre toujours une position identique, qu'il indique une fermeture ou une ouverture. Plus précisément, le palonnier basculant 21 comporte une première zone d'articulation 22 par rapport à un point fixe 23 du boîtier 10, et une seconde zone d'articulation 24, opposée à la première, en liaison avec l'extrémité inférieure 25 d'une tringle 2890011 12 26, à l'extrémité supérieure 27 de laquelle est réalisé le témoin de verrouillage 20. Un organe de rappel élastique 28 est interposé entre un point fixe 29 du boîtier 10 et le palonnier basculant 21. Comme plus particulièrement visible sur les figures 8, 9 et 10, le palonnier 21 comporte un appendice 31 en forme d'arc, correspondant à une zone d'interaction également en forme d'arc entre la gâche 8 et le palonnier 21, résultant du fait des différentes positions possibles de la gâche 8 en fonction des tolérances, et du fait que le crochet 13 se verrouille en rotation. Cela permet de garantir que le palonnier 21 d'où le témoin 20 sera en position basse uniquement lorsque la gâche 8 est effectivement verrouillée. En effet, la position relative du palonnier, et plus précisément la zone d'interaction en forme d'arc, est telle que l'action de la gâche 8 sur ledit palonnier 21 n'intervient qu'après que la gâche 8 ait agit d'abord sur le crochet 13 et ait dépassé sa partie recourbée, de sorte que le verrouillage ait bien été commencé (figure 9), la sortie totale du témoin 20 n'intervenant que lors du verrouillage complet du crochet 13 (figure 10). Selon une autre caractéristique de l'invention, le crochet 13 et l'élément d'indexation 16 comportent des surmoulages définissant des nervures de reprise d'effort, en vis-à-vis les unes par rapport aux autres, et par rapport à la tôle de renfort 30, de manière à limiter le jeu dans le sens Y lors d'un choc et assurer la transmission des efforts entre le crochet 13 et ladite tôle de renfort 30. Selon une autre caractéristique de l'invention (figure 7), le verrou 7 est assemblé à l'intérieur de la tôle support 30 solidaire de la structure métallique du siège 2, de manière à optimiser la transmission des efforts entre le verrou 7 et la structure du siège 2. Cette dernière caractéristique permet de réduire le nombre d'éléments métalliques et donc la masse du verrou 7 comparativement aux verrous connus, traditionnellement fixés à l'extérieur de la tôle support 30. 2890011 14 | Dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment un dossier de siège arrière de véhicule automobile, constitué d'une partie formant un verrou, fixée sur l'élément mobile ou dossier, et d'une partie formant une gâche, fixée sur l'élément fixe ou carrosserie du véhicule, ou inversement, ledit verrou étant constitué par un boîtier (10) comportant un axe d'articulation (11) sur lequel est monté rotatif, un sous-ensemble (12) comprenant un crochet mobile de verrouillage (13) apte à s'accrocher sur la gâche et un élément d'indexation (16) monté sur ledit axe (11) parallèlement au crochet (13), ledit sous-ensemble (12) s'auto-ajustant par rotation autour de son axe (11) par rapport à ladite gâche (8), en fonction de la position de celle-ci sur la carrosserie du véhicule, caractérisé en ce que le sous-ensemble rotatif (12) du verrou comprend également des moyens de rattrapage automatiques de jeu entre le crochet (13) et la gâche constitués par un organe de rappel élastique (17) agissant sur la partie supérieure (13a) du crochet mobile (13). | 1. Dispositif de verrouillage d'un élément mobile sur un élément fixe, notamment un dossier (2) de siège arrière de véhicule automobile (3), constitué d'une partie formant un verrou (7), fixée sur l'élément mobile ou dossier (2), et d'une partie formant une gâche (8), fixée sur l'élément fixe ou carrosserie (9) du véhicule, ou inversement, ledit verrou (7) étant constitué par une tôle de renfort (30) supportant un boîtier (10) comportant un axe d'articulation (11) sur lequel est monté rotatif, selon un axe de débattement prédéterminé, un sous-ensemble (12) comprenant au moins un crochet mobile de verrouillage (13) apte à s'accrocher sur la gâche (8) dans une direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de celle-ci, ledit sous-ensemble (12) s'auto-ajustant par rotation autour de son axe (11) par rapport à ladite gâche (8), en fonction de la position de celle-ci sur la carrosserie (9) du véhicule (3) , selon une tolérance verticale (Z) prédéterminée, caractérisé en ce que le sous-ensemble rotatif (12) du verrou (7) est constitué par: - un crochet de verrouillage (13) monté en débattement angulaire sur l'axe d'articulation (11) de la tôle (30) et du boîtier (10), et présentant une partie d'extrémité recourbée (13a) dirigée vers la gâche (8) pour assurer son ancrage automatique sur celle-ci en fermeture et des moyens d'actionnement manuels (15) ; - un élément d'indexation (16) monté également en débattement angulaire sur ledit axe (11), positionné 2890011 15 dans un plan parallèle au crochet (13) en direction de la gâche (8), et dont l'extrémité (16a) présente un logement ouvert (16b) formant des rampes (16c, 16d) sur l'une ou l'autre desquelles est susceptible de glisser la gâche (8) en fermeture, entraînant conséquemment le sous- ensemble (12) en rotation dans un sens F1, selon la position de ladite gâche (8) dans la plage de tolérance (Z), puis à l'emprisonner lors de la fermeture de la partie recourbée (13a) du crochet (13) ; - des moyens de rattrapage automatique de jeu susceptible de se créer entre le crochet et la gâche, constitués par un organe de rappel élastique (17) disposé entre une partie fixe (10a) du boîtier (10) et une partie supérieure (13a) du crochet mobile (13) sur lequel il est en appui permanent, crochet (13) lui-même solidaire de l'élément d'indexation (16) afin que ce dernier se trouve toujours, avant verrouillage, dans une position d'attente constante et unique plus basse que la position inférieure (P3) de la plage de tolérance (Z), de manière à provoquer, lors du début de verrouillage, un soulèvement de l'ensemble (12), c'est-à-dire du crochet (13) et de l'élément d'indexation (16) dans le sens Fl. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement manuels (15) sont constitués par une palette basculante (18) fixée de manière rotative sur le boîtier du verrou, sans liaison mécanique directe avec le crochet (13) et/ou l'élément d'indexation (16), cette liaison s'effectuant entre ladite palette (18) et le crochet 2890011 16 (13) par l'intermédiaire d'un lien de traction souple (19). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la longueur du lien souple (19) est supérieure à la distance entre son point d'attache (19a) sur la palette (18) lorsqu'elle est fermée, et son point d'attache (19b) sur le crochet (13) lorsque celui-ci est en position extrême basse. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le contact entre le sous-ensemble rotatif de verrouillage (12) et la gâche (8) s'effectue par trois points en triangle (A, B, C), dont deux (B, C) sont obtenus sur le fond du logement ouvert (16b) de l'élément d'indexation (16), de profil non circulaire, et le troisième (A) sur le crochet (13) proprement dit, de profil non circulaire également, ou inversement. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend un témoin de verrouillage (20) du crochet (13), émergeant de manière visible du boîtier au dessus du siège qui est actionné par la gâche (8) par l'intermédiaire d'un palonnier basculant (21), de manière à ne pas dépendre de la position du crochet (13) qui est variable en fonction de son auto-ajustement en fermeture. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le palonnier basculant (21) comporte une première zone d'articulation (22) par 2890011 17 rapport à un point fixe (23) du boîtier (10), et une seconde zone d'articulation (24), opposée à la première, en liaison avec l'extrémité inférieure (25) d'une tringle (26), à l'extrémité supérieure (27) de laquelle est réalisé le témoin de verrouillage (20). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'un organe de rappel élastique (28) est interposé entre un point fixe (29) du boîtier (10) et le palonnier basculant (21). 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le palonnier (21) comporte un appendice (31) en forme d'arc, correspondant à une zone d'interaction également en forme d'arc entre la gâche (8) et le palonnier (21), résultant du fait des différentes positions possibles de la gâche (8) en fonction des tolérances, et du fait que le crochet (13) se verrouille en rotation. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le crochet (13) et l'élément d'indexation (16) comportent des surmoulages définissant des nervures de reprise d'effort, en vis-à- vis les unes par rapport aux autres, et par rapport à la tôle de renfort (30), de manière à limiter le jeu dans le sens (Y) lors d'un choc et assurer la transmission des efforts entre le crochet (13) et ladite tôle de renfort (30). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le verrou (7) est assemblé à l'intérieur de la tôle support (30) solidaire de la structure métallique du siège (2), de manière à optimiser la transmission des efforts entre le verrou (7) et la structure du siège (2). | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/20,B60N 2/36 |
FR2894705 | A1 | SYSTEME DE GESTION DE VOL D'UN AERONEF | 20,070,615 | La présente invention concerne un perfectionnernent d'un système de gestion de vol d'un aéronef. Elle concerne plus particulièrement une des fonctions d'un tel système, relative à la surveillance de la consommation de carburant pendant le vol, pour assurer la mission de l'aéronef dans les conditions de sécurité requises. Pour chaque mission, le pilote établit un plan de vol entre l'aéroport de départ et celui de destination. Notamment il définit à cet effet, le profil du vol avec les points de passage ou "waypoints" , c'est à dire les 1 o positions au-dessus desquels il doit passer, avec les altitudes et vitesses correspondantes. Il prend en compte notamment les conditions météorologiques annoncées. Ensuite, une détermination de l'emport nécessaire de carburant à bord de l'aéronef est effectuée, à partir d'information fournies par le plan de vol établi et des conditions 15 météorologiques prévues sur le parcours correspondant. Cet emport est déterminé de façon stricte et réglementée, et comprend : la quantité de carburant nécessaire pour rejoindre la destination, déterminé sur la base de la consommation de carburant estimée pour exécuter la mission, en fonction du plan de vol établi et d'une estimation du vent moyen sur le parcours, et 20 une réserve de sécurité. Cependant la consommation en carburant fluctue au cours de la mission, sous l'action de diverses modifications qui peuvent être dues à des actions du pilote, ou à l'environnement extérieur. Dans le premier cas, il s'agit principalement des modifications suivantes : changement de l'altitude de croisière, modification de la vitesse de croisière, 25 ou modification du plan de vol. Dans le deuxième cas, les paramètres extérieurs sont principalement : modification de la vitesse et de la force du vent à l'altitude de vol de l'avion, modification de la température extérieure, performances des moteurs, panne d'un moteur. Selon les modifications des conditions de vol au cours de la mission, la consommation peut augmenter 30 dans des proportions telles que l'emport pourrait devenir insuffisant : La quantité de carburant restante estimée à destination prend alors une valeur négative. Des mesures d'urgences doivent alors être prises par le pilote. Ceci oblige à une procédure de surveillance des fluctuations de la consommation, et d'alerte éventuelle en cas d'une consommation trop importante. Selon l'état de l'art, il est ainsi prévu que le long de la mission, l'ordinateur de vol estime la quantité de carburant restante à destination à partir de l'emport de carburant, des informations de la consommation réelles des moteurs fournies par des capteurs, et d'estimations de la consommation future jusqu'à destination. Plus précisément, à un point de passage référencé du plan de vol, les différents paramètres de vol pris en compte pour estirner la quantité de carburant restant à destination dépendent du profil de vol à venir, notamment pour l'altitude et la vitesse de croisière, du vent moyen estimé sur le parcours à l'altitude de croisière de l'aéronef, de la température extérieure. Elle dépend aussi des performances des moteurs, et d'une panne moteur éventuelle. Dans le cas où la quantité de carburant estimée restante à destination devient négative, un message d'alerte est envoyé au pilote. Ce dernier doit alors envisager une modification de profil de vol ou une escale de ravitaillement avec un déroutement sur un aéroport plus proche. S'agissant du profil de vol, le pilote peut par exemple réduire la vitesse de croisière, ou modifier l'altitude. Il a alors besoin de pouvoir mesurer l'impact de ces mesures sur la consommation, pour déterminer si les mesures prises seront suffisantes à revenir vers une quantité de carburant restante à destination de valeur positive. Par ailleurs, le pilote peut être amené à changer son plan de vol en cours de mission, par exemple pour réaliser un évitement d'une zone météorologique perturbée. Il a alors ici aussi besoin de vérifier l'impact de la modification sur la consommation. La fluctuation de certains paramètres extérieur peut aussi l'amener à vouloir vérifier la fluctuation de la consommation. Il s'agit pour le pilote de s'assurer que l'évolution de la quantité de carburant restant à bord en cours de vol lui permet d'atteindre sa destination finale en toute sécurité. Selon l'état de l'art, le pilote effectue cette vérification en utilisant les données de la page de plan de vol fournie par l'unité de saisie et d'affichage ou MCDU (Multipurpose Control and Display Unit) prévue dans le tableau de bord, c'est à dire en tête basse de l'avion. De manière connue, une unité MCDU est une des deux interfaces prévues pour permettre au pilote de dialoguer avec le système de gestion de vol FMS (Flight Management System), qui est un ordinateur de bord. L'autre interface est un écran de visualisation ND "Navigation Display', sur lequel est représenté la trajectoire suivie par l'aéronef, suivant un mode de navigation choisi (ARC, ou ILS par exemple). Quel que soit le type de représentation de la trajectoire, les points de passage référencés dans le plan de vol qui restent à franchir y figurent. Cet écran est disposé en tête moyenne. L'unité de saisie et d'affichage MCDU comprend un clavier et un io écran, et est disposée en tête basse. Elle permet un dialogue entre le système de gestion de vol et le pilote. Cette console placée en tête basse, lui permet notamment de saisir les points de passage (waypoints) définissant le plan de vol, et de modifier éventuellement ce plan de vol. La page de plan de vol est appelée par le pilote par des touches 15 du clavier (ou de l'écran) de l'unité MCDU. Cette page s'affiche sur l'écran. Elle présente habituellement pour tous les points de passage référencé du plan de vol actif, différents paramètres de vol associés, fournis ou calculés par l'ordinateur de bord FMS (Flight management system). Ces paramètres de vol, qui sont généralement présentés en ligne sur deux pages, compte- 20 tenu de la taille des écrans. Selon le nombre de points de passage référencés du plan de vol, les pages sont aussi défilées horizontalement pour visualiser les différents points de référence. Comme illustré sur la figure 1, le pilote peut ainsi lire pour chaque point référencé, l'heure de passage UTC au-dessus du point, et les vitesse SPD et altitude ALT de croisière en ce 25 point, réelles pour les points déjà franchis, ou estimées pour les points à venir, le cap TRK et la distance à parcourir entre un point référencé et le point suivant, sur une première page p1. En appelant une page complémentaire p2 sur l'écran d'affichage au moyens des boutons de commande prévus à cet effet, il peut lire d'autres données comme la vitesse 30 et la direction du vent par exemple (non illustré). Il peut notamment lire une donnée EFOB ("Estimated Fuel On Board') d'estimation de la quantité de carburant restant à bord. A destination, c'est à dire dans l'exemple au point référencé LMG, la donnée EFOB est égale à la quantité de carburant restant à destination, généralement appelée EXTRA. L'emport de carburant et plus 35 particulièrement la part constituant la réserve de carburant pour la mission est calculée pour que, selon les conditions de vol moyennes prévues pour le parcours, cette donnée EXTRA soit positive. Le calcul des données EFOB d'estimation et de fluctuation calculées en chaque point de passage référencé du plan de vol est effectué par l'ordinateur de bord, le FMS, et est affiché pour chaque point de passage référencé sur la page de plan de vol. Ce calcul est basé sur les données de consommation réelles disponibles et sur des prédictions en fonction des conditions de vol moyennes prévisibles sur le parcours. Les données EFOB permettent au pilote de surveiller les fluctuations de la consommation au cours de la mission. Le pilote peut déduire des données EFOB la quantité de carburant restante à destination à partir de l'emport de carburant en chacun des points référencés. Mais pour déterminer la quantité restant à bord à un instant donné de la mission, il doit encore extrapoler les valeurs entre le précédent point référencé franchi et le prochain point référencé à franchir. Si ces deux points sont très éloignés, le résultat est très imprécis. La procédure de surveillance de la consommation par le pilote se révèle ainsi très fastidieuse et amène le pilote à consacrer son attention en tête basse, sur l'écran de l'unité de saisie et d'affichage MCDU, c'est à dire à détourner son attention du champ de vision tête haute, pour lire les données et faire les calculs d'interpolation. On a vu en outre que les calculs que le pilote est amené à faire peuvent être imprécis. Un autre facteur de complexité de cette procédure de surveillance est amené par les modifications des paramètres du plan de vol, en particulier si elles sont complexes et rapprochées, ce qui oblige le pilote à re-contrôler souvent la consommation, accroît sa tâche et multiplie ses allers retours entre les champs de vision tête haute et tête basse. Un objet de l'invention est un système de gestion de vol qui intègre des fonctions de calcul et d'affichage de l'état des réserves en carburant aptes à simplifier la tâche du pilote, et en particulier à réduire le nombre de ses opérations en tête basse. Un objet de l'invention est un système de gestion de vol qui intègre des fonctions de calcul et d'affichage de l'état des réserves en carburant qui alerte le pilote sur une situation d'extra négatif et facilite l'évaluation par le pilote de l'impact de ses actions de pilotage ou des modifications des conditions extérieures, sur l'évaluation de sa consommation. L'idée à la base de l'invention est l'insertion d'un point dans le plan de vol qui marque le passage estimé à une certaine quantité de carburant restant. On obtient ainsi un marqueur de consommation, qui apparaît comme un point de passage inséré dans le plan de vol. L'insertion de ce pseudo point de passage dans le plan de vol, entraîne son affichage dans la page de plan de vol sur l'écran de l'unité MCDU et sur la trajectoire affichée sur l'écran de navigation ND. Dès lors, son affichage attire l'attention du pilote. En outre, le pilote n'a plus de calcul à faire puisqu'il est alors référencé dans le plan de vol comme un point de passage, donc avec les données associées : UHT, SPD, ALT Enfin, les actions engagées par le pilote pour corriger la consommation se traduisent de manière directe par les modifications d'affichage qu'elles engendrent : si le marqueur se déplace sur la trajectoire vers la destination jusqu'à disparaître ou au contraire vers le point de départ, c'est que ces actions améliorent ou au contraire aggrave la consommation. L'invention concerne donc un système de gestion de vol d'un aéronef, pour exécuter un plan de vol comprenant des points de passage référencés comprenant un point de départ et un point d'arrivée et des points de passage intermédiaires, ledit aéronef ayant un emport de carburant déterminé au départ dudit plan de vol, caractérisé en ce qu'il exécute une fonction de surveillance de la consommation de carburant par rapport à au moins une valeur de seuil, comprenant une opération pour estimer si la quantité de carburant restant à bord descend sous un seuil en un point quelconque du plan de vol compris entre le point de départ et le point d'arrivée, et insérer un pseudo point de passage correspondant dans le plan de vol, correspondant au point de franchissement dudit seuil. Le pseudo point calculé est affiché avec les points de passage 30 référencés, sur des écrans d'affichage du plan de vol. Selon un aspect de l'invention, un pseudo point peut-être généré automatiquement, pour une valeur de seuil calculée automatiquement par l'ordinateur de bord, ou suivant une activation manuelle de la fonction de surveillance, pour une valeur de seuil saisie manuellement. La fonction de surveillance est telle qu'elle affiche en temps réel l'évolution de la position d'un pseudo-point en fonction des fluctuations de la consommation. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention sont détaillés 5 dans la description suivante en référence aux dessins illustrés d'un mode de réalisation de l'invention, donné à titre d'exemple non limitatif. Dans ces dessins : la figure 1 illustre une page d'un plan de vol habituelle; la figure 2 illustre cette page d'un plan de vol comprenant un pseudo-point de passage inséré dans le plan de vol, selon l'invention; et les figures 3 à 5 illustrent des exemples de l'affichage d'un marqueur correspondant sur l'écran de navigation. 15 La figure 1 illustre une page d'une portion de plan de vol actif, telle qu'elle apparaît habituellement au pilote de l'aéronef sur l'écran E-rocou de l'unité de saisie et contrôle MCDU d'un aéronef. On y lit pour chacun des points de passage référencés LFB015R, 999, TS, TALOL, TAN,AGN, PERIG, LMG, des données correspondantes et notamment l'heure de 20 passage UTC au-dessus de ces points, la vitesse SPD et l'altitude ALT de croisière correspondantes, le cap moyen TRK de l'aéronef entre deux points de passage référencés et la distance DIST les séparant, et une estimation en chaque point de la quantité de carburant restant à bord EFOB. Les chiffres sont donnés purement à titre d'exemple, pour illustrer le propos. Les unités 25 pour chacune des données sont les unités habituelles en la matière. S'agissant de la donnée EFOB, l'unité est habituellement la tonne. L'indication 30.8 pour le point de départ LFBR signifie ainsi 30.8 tonnes. Dans l'exemple, à l'heure d'affichage de cette page illustrée sur la figure 1, la quantité estimée de carburant restant à bord au point de 30 destination référencé LMG est -01.2 tonnes. En d'autres termes, dans cet exemple, l'EXTRA est négatif. Selon l'invention, et comme illustré sur la figure 2, un pseudo point de passage est inséré dans le plan de vol suite à la saisie par le pilote d'une quantité de fuel restant qu'il aura choisi comme référence, noté dans 35 l'exemple F15.5, c'est à dire sous une forme FXY.Z, où XY.Z Elle est 10 exprimée typiquement en tonnes. Ainsi dans l'exemple, la quantité de carburant prédéterminée est 15,5 tonnes. L'affichage de cette valeur Or dans le plan de volt indique au pilote qu'à ce point précis du vol, il ne restera plus que Qr tonnes de fuel pour mener le vol jusqu'à sa destination. Cet affichage représente une indication pour le pilote qui devra l'exploiter pour adapter ou non les paramètres de son vol. La position du pseudo- point de passage F15.5 est calculée par prédiction par le système de gestion du vol, le FMS, en fonction de la consommation de carburant à partir du plan de vol, des données des capteurs de bord et de la valeur du seuil. Cette position est recalculée à chaque fois qu'un paramètre de vol influençant la consommation évolue. L'affichage du pseudo-point permet ainsi de suivre en temps réel l'évolution de sa position, révélant les fluctuations temps réel de la consommation. L'insertion de ce pseudo-point de passage dans le plan de vol entraîne son affichage sur les écrans d'affichage du plan de vol, typiquement sur les deux écrans de l'interface ordinateur de bord û pilote : l'écran E-M000, comme on l'a vu en relation avec la figure 2 et l'écran de navigation ND. Sur la figure 3 on a illustré schématiquement une représentation graphique sur l'écran de navigation ND du plan de vol actif établi correspondant à la page de plan de vol illustré sur la figure 2. Dans l'exemple, cette représentation apparaît sous forme d'une ligne brisée, passant par les différents points de passage référencés du plan de vol. En pratique, les modes de représentation graphique sont généralement différentes, mais toutes indiquent sous une forme ou une autre les points de passage référencés du plan de vol. Dans l'exemple, la position de l'aéronef A est indiquée, avec les points de passage référencés du plan de vol, soit dans l'exemple LFBRO15, 999,....PERIG, LMG. Dans l'invention, l'insertion d'un pseudo point de passage dans le plan de vol se traduit par l'affichage sur l'écran de navigation ND d'un marqueur correspondant à l'emplacement correspondant à la position FM1 de ce pseudo point sur le tracé de la trajectoire de l'aéronef. De préférence, on utilise un marquage propre au pseudo point distinctif des marqueurs utilisés pour les points de passage référencés. Il est ainsi remarquable pour le pilote. Sur l'écran de l'unité MCDU, c'est la forme FXY.Z qui distingue ce pseudo point des points de passage référencés. Sur l'écran de navigation ND, c'est la symbologie : un rond dans l'exemple illustré, alors que les points de passage référencés sont représentés par des croix. Ceci n'est donné qu'à titre d'illustration. En pratique la fonction de surveillance de consommation mise en ceuvre selon l'invention dans le système de gestion du vol comprend, pour une valeur de seuil donnée QR, l'exécution d'une première opération d'estimation et d'affichage de la position dudit pseudo point de passage, donnant une position du pseudo point correspondant. Elle comprend une répétition de cette opération d'estimation et d'affichage de la position du pseudo point, permettant de suivre l'évolution de la consommation, selon les modifications des paramètres de vol influençant la consommation. Après la première opération d'estimation, les autres opérations sont déclenchées par la modification d'un de ces paramètres, . permettant de suivre en temps réel l'évolution de sa position, révélant les fluctuations temps réel de la consommation. La figure 4 illustre montre sur l'écran de navigation ND la nouvelle position FM2 recalculée du pseudo point F15.5, suite à une modification d'un ou de paramètres de vol influençant la consommation. Le pilote peut ainsi visualiser directement l'impact de ses actions, ou de modifications de l'environnement de l'aéronef, sur la consommation. Sur la figure 5, on illustre le cas où le pilote modifie son plan de vol, passant d'un plan de vol initial PV1 à un autre plan de vol PV2. Le changement de profil entraîne le recalcul de la position estimée du pseudo point correspondant, qui donne la position FM3 sur la figure. Selon un aspect de l'invention, la fonction de surveillance comprend un mode d'activation automatique. Dans ce mode, l'initialisation de la valeur dudit seuil QR est réalisée par l'ordinateur de bord en fonction des paramètres du plan de vol et de l'emport de carburant initial, et correspond typiquement à la réserve pour ce vol. L'affichage d'un pseudo-point correspondant dans le plan de vol signifie alors que l'extra, c'est à dire la quantité de carburant restant à bod à destination (LMG) est négative ou nulle. Le pseudo point affiché indique alors au pilote la position de l'aéronef à laquelle il entamera la réserve. Dans ce cas d'une fonction de surveillance automatique, l'invention qui vient d'être décrite permet d'alerter le pilote qu'à partir du pseudo point dont la position FM; est affichée sur la trajectoire, sur l'écran de navigation, il commencera à entamer cette réserve de carburant au détriment des conditions de sécurité pour la fin du vol. Cette information affichée constitue une aide à la décision de dégagement vers un aéroport plus proche dans des conditions optimales. L'ordinateur peut assortir l'affichage du pseudo point d'au moins une proposition de dégagement sur un aéroport plus proche. Selon un autre aspect de l'invention la fonction de surveillance comprend un mode d'activation manuel. La fonction est déclenchée par saisie manuelle d'une valeur de seuil QR. En pratique, le pilote saisie manuellement cette valeur au moyen du clavier C-MCDU de l'unité de saisie MCDU. L'affichage d'un pseudo point associé à une valeur de seuil QR saisie par le pilote, répond à ses besoins propres de suivi de la consommation de carburant. La valeur saisie correspond alors à une quantité de carburant disponible, qui sert de repère. Il s'agit ici pour le pilote d'afficher un pseudo point pour qu'il puisse visualiser directement la fluctuation de la consommation. En pratique, il doit saisir une valeur pour laquelle la position du pseudo point calculé sera entre le point de départ et celui d'arrivée pour pouvoir avoir un affichage correspondant. Dans le cas de la fonction de surveillance automatique, le pseudo-point ne s'affiche que si il y a un problème d'EXTRA nul ou négatif. Si il n' y a pas de problème, le pseudo point ne sera pas affiché car pour la valeur de seuil correspondante, les calculs ne conduiront pas à une position comprise entre le point de départ et le point d'arrivée du plan de vol. Le système de gestion peut donc être amené à gérer plusieurs valeurs de seuil. Dans tous les cas, la fonction de surveillance selon l'invention permet au pilote de surveiller finement l'évolution de la consommation de carburant, avec un accès direct dans son champ de vision tête moyenne d'une donnée importante de gestion de vol | Un système de gestion de vol d'un aéronef, pour exécuter un plan de vol (PV1) comprenant des points de passage référencés comprenant un point de départ (LFBO15) et un point d'arrivée et des points de passage intermédiaires (TS, TAN, LMG...), ledit aéronef (A) ayant un emport de carburant déterminé au départ dudit plan de vol, exécute une fonction de surveillance de la consommation de carburant par rapport à au moins une valeur de seuil. La fonction comprend une opération pour estimer si la quantité de carburant restant à bord descend sous un seuil (QR) en un point quelconque du plan de vol compris entre le point de départ et le point d'arrivée, et insèrer un pseudo point de passage correspondant (F15.5) dans le plan de vol, correspondant au point de franchissement dudit seuil. Le pseudo point inséré est affiché sur des écrans d'affichage du plan de vol. | 1. Système de gestion de vol d'un aéronef, pour exécuter un plan de vol (PV1) comprenant des points de passage référencés comprenant un point de départ (LFBO15) et un point d'arrivée et des points de passage intermédiaires (TS, TAN, LMG...), ledit aéronef (A) ayant un emport de carburant déterminé au départ dudit plan de vol, caractérisé en ce qu'il exécute une fonction de surveillance de la consommation de carburant par rapport à au moins une valeur de seuil, comprenant une opération pour estimer si la quantité de carburant restant à bord descend sous un seuil (OR) en un point quelconque du plan de vol compris entre le point de départ et le point d'arrivée, et insérer un pseudo point de passage correspondant (F15.5) dans le plan de vol, correspondant au point de franchissement dudit seuil. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ladite fonction de surveillance comprend une opération d'affichage d'un pseudo point de passage, avec des points de passage référencés, sur des écrans d'affichage (E-McDu, ND) du plan de vol. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que l'affichage du pseudo point de passage est réalisé sous forme d'un marqueur propre correspondant, distinctif par rapport aux marqueurs desdits points de passage référencés. 4. Système de gestion de vol selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite fonction de surveillance comprend un mode d'activation automatique par un ordinateur de bord, pour une valeur de seuil (OR) calculée par ledit ordinateur en fonction des paramètres du plan de vol et dudit emport de carburant. 5. Système de gestion de vol selon la 4, caractérisé en ce que ladite valeur de seuil calculée par l'ordinateur est égale à une valeur de réserve pour ledit plan de vol, l'affichage d'un pseudo-point correspondant sur un écran d'affichage du plan de vol signalant qu'à partir de la position correspondante, l'aéronef entame ladite réserve. 6.Système de gestion de vol selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'affichage du pseudo-point de passage associé à la valeur de seuilcalculée par l'ordinateur est assorti d'au moins une proposition de dégagement sur un aéroport plus proche. 7. Système de gestion de vol selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite fonction de surveillance comprend un mode d'activation manuel, par une saisie manuelle d'une valeur de seuil (OR). 8. Système de gestion de vol selon la 7, caractérisé en ce que ledit seuil saisi manuellement a une valeur déterminée pour permettre un suivi de fluctuation de consommation. 9. Système de gestion de vol selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'activation de ladite fonction de surveillance comprend l'exécution d'une première opération d'estimation et d'affichage de la position dudit pseudo point de passage, donnant une première position (FM1), et une ou des opérations d'estimation et d'affichage suivantes, pour suivre l'évolution de la position dudit pseudo point. 10. Système de gestion de vol selon la 9, caractérisé en ce que lesdites opérations d'estimation et d'affichage suivantes sont chacune déclenchées par la modification d'un paramètre de vol influant sur la consommation. | G,B | G08,B64,G01,G06 | G08G,B64D,G01C,G06F | G08G 5,B64D 43,G01C 21,G06F 3 | G08G 5/00,B64D 43/00,G01C 21/00,G06F 3/14 |
FR2890931 | A1 | PROCEDE DE COMMANDE D'UN MOTEUR ELECTRIQUE D'UN DISPOSITIF D'ASSISTANCE DE DIRECTION DE VEHICULE, ET DISPOSITIF D'ASSISTANCE ASSOCIE. | 20,070,323 | L'invention se rapporte à un procédé de commande d'un moteur électrique d'un dispositif d'assistance électrique de direction de véhicule automobile, le moteur étant prévu pour fournir un couple d'assistance au braquage. Elle concerne plus précisément un procédé dans lequel, à chaque instant: on calcule une valeur de consigne motrice en fonction d'un premier ensemble de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, - on calcule une valeur de consigne d'amortissement en fonction d'un deuxième ensemble de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, et on calcule une valeur de consigne de couple d'assistance résultant de la valeur de consigne motrice et 15 de la valeur de consigne d'amortissement. La demande de brevet français n 02.12 488, par exemple, décrit un procédé de commande connu de ce type. Un tel procédé permet de délivrer une consigne de couple d'assistance qui soit adaptée à des cas de pendulage aussi bien qu'à des conditions de volant tenu, en préservant un niveau optimal de sécurité et d'agrément de conduite. On rappelle qu'une situation de pendulage se produit lorsque, à partir d'une trajectoire en ligne droite à vitesse relativerr.ent élevée, le volant de direction est lancé de façon brusque dans un sens ou dans l'autre à partir de sa position neutre, puis lâché. Cette situation se produit par exemple lors d'une man uvre brusque d'évitement. Le comportement naturel du véhicule, en l'absence de direction assistée, consiste à décrire des oscillations amorties autour de sa trajectoire rectiligne initiale. Il est impératif que le dispositif d'assistance électrique ne rende pas le comportement du véhicule divergent par rapport à sa trajectoire initiale rectiligne. Il est en outre souhaitable que le nombre d'oscillations, 10 avant stabilisation sur la trajectoire initiale, soit faible. La première condition ci-dessus est remplie dans les systèmes de direction assistée électrique les plus performants, tel que celui décrit dans FR 02.12 488. L'invention a pour but d'optimiser les performances de la direction assistée liées à la deuxième condition, par l'élaboration d'un procédé de commande qui permette de stabiliser rapidement le véhicule sur sa trajectoire initiale précédant la manoeuvre d'évitement. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de commande du type précité, dans lequel on détermine de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi un mode de fonctionnement normal et un mode de 15 fonctionnement en pendulage, et on calcule la valeur de consigne d'amortissement C_ à chaque instant, en fonction du mode déterminé, sélectivement au moyen de premières lois préenregistrées ou de secondes lois préenregistrées distinctes des premières. Suivant d'autres caractéristiques, optionnelles, du procédé de l'invention: - on détermine le mode de fonctionnement de la direction en observant l'évolution avec le temps d'un paramètre P3 significatif de la vitesse-volant, d'un paramètre P1 significatif du couple-volant, de la dérivée temporelle de ce dernier, et d'un paramètre P2 significatif de la vitesse du véhicule; et - on détermine que le mode de fonctionnement est par défaut le mode de fonctionnement normal, et qu'il est le mode de fonctionnement en pendulage pour une durée prédéterminée, dès lors qu'une fonction de détection de pendulage et activée, et que la séquence suivante d'événements est observée: 2890931 3 a) la valeur du paramètre significatif de la vitesse-volant, est à un premier instant, en valeur absolue, supérieure à une première valeur de seuil prédéterminée, b) la valeur du paramètre significatif de la vitesse-volant devient, à un deuxième instant postérieur au premier instant, en valeur absolue, inférieure à une deuxième valeur de seuil prédéterminée, c) à un troisième instant, dans un premier temps prédéterminé à partir du deuxième instant, la valeur du paramètre significatif de la vitesse- volant devient, en valeur absolue, supérieure à une troisième valeur de seuil prédéterminée, et. de signe différent de celui du même paramètre au premier instant, et d) après une attente prédéterminée, à un quatrième instant dans un deuxième temps prédéterminé à partir de la fin de ladite attente, les conditions suivantes sont toutes remplies: - la valeur absolue du paramètre significatif du couple-volant est inférieure à une quatrième valeur de seuil 20 prédéterminée, la valeur absolue de la dérivée temporelle du paramètre P1 significatif du couple-volant est inférieure à une cinquième valeur de seuil prédéterminée, et - la valeur du paramètre significatif de la vitesse 25 du véhicule est supérieure à une sixième valeur de seuil prédéterminée. L'invention a également pour objet un dispositif d'assistance électrique de direction de véhicule automobile, comprenant un moteur électrique prévu pour fournir un couple d'assistance au braquage, et un dispositif de commande prévu pour délivrer au moteur un signal de consigne de couple d'assistance résultant d'une valeur de consigne motrice et d'une valeur de consigne d'amortissement, ledit dispositif de commande comportant 2890931 4 - des moyens principaux de calcul qui calculent à chaque instant la valeur de consigne motrice en fonction d'un premier ensemble de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, et -des moyens secondaires de calcul qui calculent à chaque instant la valeur de consigne d'amortissement en fonction d'un deuxième ensemble de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, caractérisé en ce que lesdits moyens secondaires de 10 calcul comprennent - des premiers et des seconds moyens de calcul de la valeur de consigne d'amortissement, associés respectivement à un mode de fonctionnement normal et à un mode de fonctionnement en pendulage de la direction, et pouvant être activés de façon sélective pour calculer et délivrer ladite valeur de consigne d'amortissement, et - des moyens de sélection, adaptés pour déterminer de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi le mode de fonctionnement normal et le mode de fonctionnement en pendulage, et pour activer à chaque instant, en fonction du mode déterminé, sélectivement les premiers ou les seconds moyens de calcul. Suivant une autre caractéristique du dispositif de l'invention, le deuxième ensemble de paramètres comprend un paramètre significatif de la vitesse-volant, un paramètre significatif du couple-volant, et un paramètre significatif de la vitesse du véhicule. Un mode particulier de réalisation de l'invention va maintenant être décrit plus en détail en référence aux 30 dessins annexés, sur lesquels: la Figure 1 est une vue schématique d'un ensemble de direction de véhicule, comportant un dispositif d'assistance électrique suivant l'invention; 2890931 5 - la Figure 2 est un schéma de fonctionnement du dispositif de commande de la Figure 1, représentatif d'un procédé conforme à l'invention; - la Figure 3 est un schéma de fonctionnement des 5 moyens secondaires de calcul de la Figure 2; et - la Figure 4 est un schéma logique, illustrant plus précisément la détermination séquentielle du mode de fonctionnement de la direction dans un procédé conforme à l'invention. A la Figure 1, on a représenté un ensemble de direction 1 de véhicule automobile assisté électriquement, qui comporte un volant 2 solidaire d'un premier tronçon 3 d'un arbre de direction 4, par l'intermédiaire d'une liaison à cardan 6. L'arbre de direction 4 transmet le couple appliqué sur le volant 2 par le conducteur du véhicule à un pignon de transmission 7, qui engrène avec une crémaillère 8 disposée transversalement par rapport à l'axe du véhicule entre deux roues directrices 9. Le pignon de transmission 7 pourrait être remplacé par tout autre organe de transmission, comme par exemple une vis sans fin. Chaque roue directrice 9 est susceptible de pivoter autour d'un axe de pivotement vertical Z-Z sous l'effet d'un déplacement linéaire de la crémaillère 8, ladite roue directrice 9 étant actionnée par un mécanisme d'orientation comportant une biellette 10 reliée à une extrémité 11 de la crémaillère 8. L'ensemble de direction 1 comprend également un dispositif d'assistance 12 destiné à exercer sur la crémaillère 8 un effort de même sens que l'effort exercé par le pignon de transmission 7, de façon à faciliter l'actionnement du volant 2 par le conducteur du véhicule, en fonction de trois paramètres P1r P2, P3 de fonctionnement de la direction, ou plus généralement de fonctionnement et/ou d'état du véhicule. 2890931 6 Le dispositif d'assistance 12 comprend un moteur électrique 15 dont le couple de sortie Cs est commandé par un dispositif électronique de commande 16 qui délivre au moteur une consigne de couple d'assistance C. Le couple de sortie Cs du moteur électrique 15 est transmis à un réducteur 19 par l'intermédiaire de l'arbre de sortie 18 du moteur 15, et à un pignon d'assistance 20 engrenant avec la crémaillère 8. Ainsi, l'arbre de sortie 18 du moteur électrique 15 est relié mécaniquement à l'arbre de direction 4, par l'intermédiaire du réducteur 19, du pignon d'assistance 20, de la crémaillère 8 et du pignon de transmission 7. La liaison mécanique de l'arbre de sortie 18 et de l'arbre de direction 4 pourrait être différente, notamment plus directe en n'impliquant pas la crémaillère 8. L'arbre de sortie 18 du moteur électrique fournit une assistance al braquage du volant 2 en exerçant sur l'arbre de direction 4, par l'intermédiaire des éléments mécaniques cités précédemment, un couple d'assistance dépendant directement du couple de sortie C5, et par conséquent de la consigne de couple d'assistance C. Le premier paramètre P1 est significatif du couple-volant c'est-à-dire du couple appliqué sur le volant 2 par le conducteur. Le couple-volant est par exemple estimé au moyen d'un capteur de couple 21, monté sur le deuxième tronçon 5 de l'arbre de direction 4, dans une région proche du pignon 7. Ce paramètre est significatif de conditions de maintien du volant.. Par la suite, la dérivée temporelle de ce premier 30 paramètre P1 sera notée P' l . Le deuxième paramètre P2 est significatif de la valeur de vitesse du véhicule. Celle-ci est déterminée par des moyens class_Lques de mesure de la vitesse d'avance, présents usuellement sur les véhicules, que l'on désignera par un capteur de vitesse d'avance 22. Le troisième paramètre P3 est significatif de la vitesse-volant, c'est-àdire la vitesse de rotation du volant 2 mesurée ou estimée à partir des données fournies par un capteur 23. Ce paramètre peut être mesuré au moyen d'un capteur disposé sur l'arbre de direction 4, ou estimé à partir de la vitesse du moteur, mesurée sur l'arbre de sortie 18. Comme représenté sur la Figure 2, le dispositif électronique de commande 16 comporte des moyens principaux de calcul 31, qui calculent à chaque instant une valeur de consigne motrice C+, en fonction d'un premier ensemble de paramètres P1r P2 parmi les paramètres précités. Le dispositif électronique de commande 16 comprend de plus des moyens secondaires de calcul 32, qui calculent à chaque instant une valeur de consigne d'amortissement C_, en fonction d'un deuxième ensemble de paramètres P1r P2, P3 parmi les paramètres de fonctionnement précités. D'autre part, le dispositif 16 comprend un sommateur 33, qui réalise à chaque instant la somme de la valeur de consigne motrice C+ et de la valeur de consigne d'amortissement C_. La valeur ainsi obtenue est la valeur de consigne de couple d'assistance C. Comme représenté sur la Figure 3, les moyens secondaires de calcul 32 comprennent des premiers moyens de calcul 41, tels qu'une cartographie à deux entrées, recevant en entrée les valeurs des paramètres P2 et P3. Ces premiers moyens de calcul 41 sont associés à un mode de fonctionnement normal de la direction, et calculent à partir des valeurs des deux paramètres d'entrée Per P3 une valeur V1 de la consigne d'amortissement C_, au moyen de premières lois pré-enregistrées. 2890931 8 Les moyens secondaires de calcul 32 comprennent d'autre part des seconds moyens de calcul 42, associés à un mode de fonctionnement en pendulage de la direction. Ces seconds moyens de calcul 42, tels qu'une cartographie à deux entrées, reçoivent en entrée les valeurs des deux paramètres P2, P3, et calculent une deuxième valeur V2 de la consigne d'amortissement C_, au moyen de deuxièmes lois pré-enregistrées distinctes des premières lois. Les moyens secondaires de calcul 32 comprennent en outre des moyens de sélection 43, qui déterminent de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi le mode de fonctionnement normal et le mode de fonctionnement en pendulage, en fonction de l'évolution au cours du temps des trois paramètres P1r P2, P3 qu'ils reçoivent en entrée. Les moyens de sélection 43 reçoivent en entrée les deux valeurs V1 et V2 et délivrent en sortie la valeur de consigne d'amortissement C_, laquelle est égale à la valeur V1 si le mode de fonctionnement déterminé est le mode normal, ou égale à la valeur V2 si le mode de fonctionnement déterminé est le mode en pendulage. On notera que les deux valeurs V1 et V2 peuvent être calculées à chaque instant, respectivement par les premiers et les seconds moyens de calcul. Dans une autre forme de réalisation, les moyens de calcul 41 ou 42 correspondant au mode détecté de fonctionnement de la direction peuvent être sélectivement sollicités pour effectuer le calcul de la valeur V1 ou V2 de consigne correspondante. On se réfère à présent à la Figure 4 pour expliciter 30 la partie du procédé de commande permettant de déterminer le mode de fonctionnement de la direction. Le principe de détection de pendulage selon le procédé de l'invention repose sur le fait qu'une situation de pendulage peut être modélisée par une vitesse-volant 2890931 9 élevée, suivie d'un passage à une vitessevolant nulle, suivi d'une vitesse-volant élevée avec changement de signe de la vitesse-volant, puis couple-volant et dérivée temporelle du couplevolant faibles, avec vitesse du véhicule élevée. La Figure 4 consiste en un schéma logique représentatif du procédé, et fait apparaître une séquence de sept états Eo à E6 du processus de détermination. Chaque état Ei (0 Chaque arrivée ou retour dans une case figurant un état Ei se traduit par le passage d'un instant t à un instant t+8t, où 8t représente une durée élémentaire (ou temps d'horloge). Dans le procédé, à chaque instant, un état et un seul est actif (tous les autres états étant inactifs). Le passage d'un état initial à un état ultérieur rend l'état ultérieur actif et tous les autres états, en particulier l'état initial, inactifs. Dans les états Eo à E5, le mode de fonctionnement de la direction qui est déterminé est le mode de fonctionnement normal, alors que dans l'état E6, le mode de fonctionnement déterminé est le mode de fonctionnement en pendulage. En d'autres termes, le mode de fonctionnement par défaut est le mode de fonctionnement normal, et ce mode de fonctionnement déterminé passe au mode de fonctionnement en pendulage dès lors que l'état E6 est atteint, lorsque la séquence d'événements décrite ci-après est observée. Au début du processus de détermination, à l'état initial E0, on estime la vitesse-volant P3. Si la valeur absolue de P3 est supérieure à une première valeur de seuil prédéterminée, alors on mémorise le signe cl de P3, et on passe à l'état E1. Sinon, on retourne à l'état Eo. A l'état E1, on mesure la vitesse-volant P3. 2890931 10 Si la valeur absolue de la vitesse volant P3 est inférieure à une deuxième valeur de seuil prédéterminée S2r on démarre un comptage de temps T2, et on passe à l'état E2. Sinon on retourne à l'état E1. A l'état E2, on mesure la vitesse-volant P3. Si le temps T2 a fini de s'écouler, on retourne à l'état E0. Sinon, on compare la valeur absolue de P3 avec une troisième valeur de seuil prédéterminée S3. Si la valeur absolue de P3 est supérieure à S3, on mémorise le signe E3 de la vitesse-volant P3 et on passe à l'état E3.Sinon, on retourne à l'état E2. A partir de l'état E3, on compare les signes si et E3. Si E1 = E3, on retourne à l'état E1. Sinon, on démarre le comptage d'un temps T4, et on passe à l'état E4. A partir de l'état E4, si le temps T4 a fini de s'écouler, on démarre le comptage d'un temps T5 et on passe à l'état E5. Sinon, on retourne à l'état E4. A l'état E5, on mesure la vitesse du véhicule P2, on mesure le couplevolant Pl, on calcule la dérivée temporelle P' l de ce couple-volant P1. Si le temps T5 a fini de s'écouler, on retourne à l'état E1. Sinon, on compare la valeur absolue de P1 à une quatrième valeur de seuil prédéterminée S5. Si la valeur absolue de P1 est supérieure ou égale à S5, alors on retourne à l'état E5. Sinon, on compare la valeur absolue de P'1 à une 30 cinquième valeur de seuil prédéterminée S6. Si la valeur absolue de P'1 est supérieure ou égale à S6r alors on retourne à l'état E5. Sinon, on compare P2 à une sixième valeur de seuil prédéterminée S7. Si la valeur de P2 est inférieure ou égale à S7r alors on retourne à l'état E5. Sinon, on observe l'état active ou inactive d'une fonction de détection de pendulage. Si la fonction de détection de pendulage est inactive, on retourne à E5. Dans le cas contraire, on déclenche une attente ou temporisation de durée T6, et on passe à l'état E6, dans lequel on réalise un amortissement en condition de pendulage. On reste dans cet état E6 pendant cette durée de temporisation T6. Au terme de la temporisation T6, on compare la valeur absolue de P1 à une septième valeur de seuil prédéterminée S8. Si la valeur absolue de P1 est supérieure à S8r alors on considère que le conducteur tient le volant, et on retourne à l'état initial E0. Dans le cas contraire, si la valeur absolue de Pl est inférieure à S8, alors on considère que le volant n'est toujours pas tenu, et on reste à l'état E6, dans lequel on réalise un amortissement en condition de pendulage. A titre d'exemple, les valeurs de seuil constantes utilisées dans le procédé qui vient d'être décrit peuvent être les suivantes: 25. Si = 120 /s S2 = 30 /s S3 = 175 /s S5 = 2,5 N.m S7 = 70 km/h 30. S8 compris entre 2 et 2,5 N.m T2 = 200 ms T6 = 350 ms On notera que les valeurs T4, T5 et S6, dans l'exemple représenté, sont variables et calculées en 2890931 12 fonction des paramètres P1r P2, P3 notamment, par des algorithmes qui ne seront pas décrits ici. On précisera néanmoins que la valeur de T4 est comprise entre 1 et 100 ms, et que la valeur de T5 est comprise entre 10 et 130 ms. La détermination séquentielle du mode de fonctionnement de la direction, telle qu'elle vient d'être décrite, assure une grande fiabilité de la détection d'un phénomène de pendulage. Grâce à cette fiabilité accrue, le couple d'amortissement introduit répond réellement aux besoins de la situation. En d'autres termes, le procédé permet de ne pas dégrader inutilement l'agrément de conduite par une augmentation brusque et injustifiée du couple d'amortissement, et assure une pleine sécurité dans une situation d'urgence avec évitement puis lâché du volant.2890931 13 | Selon ce procédé, on calcule une valeur de consigne motrice (C+) en fonction d'un premier ensemble (P1, P2) de paramètres, et une valeur de consigne d'amortissement (C-) en fonction d'un deuxième ensemble (P1, P2, P3) de paramètres, et on calcule une valeur de consigne de couple d'assistance (C) résultant des valeurs de consigne motrice (C+) et d'amortissement (C-).On détermine en outre de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi un mode de fonctionnement normal et un mode de fonctionnement en pendulage, et on calcule la valeur de consigne d'amortissement (C'_) à chaque instant, en fonction du mode déterminé, sélectivement au moyen de premières lois pré-enregistrées ou de secondes lois pré-enregistrées distinctes des premières. | 1. Procédé de commande d'un moteur électrique d'un dispositif d'assistance électrique de direction de véhicule automobile, le moteur (15) étant prévu pour fournir un couple d'assistance au braquage, procédé dans lequel, à chaque instant: - on calcule une valeur de consigne motrice (C+) en fonction d'un premier ensemble (P1r P2) de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, - on calcule une valeur de consigne d'amortissement (C_) en fonction d'un deuxième ensemble (PI, P2, P3) de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, et on calcule une valeur de consigne de couple d'assistance (C) résultant de la valeur de consigne motrice (C+) et de la valeur de consigne d'amortissement (C_), caractérisé en ce qu'on détermine de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi un mode de fonctionnement normal et un mode de fonctionnement en pendulage, et on calcule la valeur de consigne d'amortissement (C_) à chaque instant, en fonction du mode déterminé, sélectivement au moyen de premières lois pré- enregistrées ou de secondes lois pré-enregistrées distinctes des premières. 2. Procédé suivant la 1, caractérisé en ce qu'on détermine le mode de fonctionnement de la direction en observant l'évolution avec le temps d'un paramètre (P3) significatif de la vitesse-volant, d'un paramètre (P1) significatif du couple-volant, de la dérivée temporelle (P'1) de ce dernier, et d'un paramètre (P2) significatif de la vitesse du véhicule. 3. Procédé suivant la 2, caractérisé en ce qu'on détermine que le mode de fonctionnement est par défaut le mode de fonctionnement normal, et qu'il est le mode de fonctionnement en pendulage pour une durée 2890931 14 prédéterminée, des lors qu'une fonction de détection de pendulage et activée, et que la séquence suivante d'événements est observée: a) la valeur du paramètre (P3) significatif de la vitessevolant, est à un premier instant, en valeur absolue, supérieure à une première valeur de seuil (S1) prédéterminée, b) la valeur du paramètre (P3) significatif de la vitesse-volant devient, à un deuxième instant postérieur au premier instant, en valeur absolue, inférieure à une deuxième valeur de seuil (S2) prédéterminée, c) à un troisième instant, dans un premier temps (T2) prédéterminé à partir du deuxième instant, la valeur du paramètre (P3) significatif de la vitesse-volant devient, en valeur absolue, supérieure à une troisième valeur de seuil (S3) prédéterminée, et de signe différent de celui du même paramètre (P3) au premier instant, et d) après une attente (T4) prédéterminée, à un quatrième instant dans un deuxième temps (T5) prédéterminé à partir de la fin de ladite attente (T4), les conditions suivantes sont toutes remplies: - la valeur absolue du paramètre (P1) significatif du couple- volant est inférieure à une quatrième valeur de seuil prédéterminée (S5), - la valeur absolue de la dérivée temporelle du paramètre (P1) significatif du couple-volant est inférieure à une cinquième valeur de seuil prédéterminée (S6), et - la valeur du paramètre (P2) significatif de la vitesse du véhicule est supérieure à une sixième valeur de seuil prédéterminée (S7). 4. Dispositif d'assistance électrique de direction de véhicule automo:Dile, comprenant un moteur électrique (15) prévu pour fournir un couple d'assistance au braquage, et un dispositif de commande (16) prévu pour délivrer au moteur 2890931 15 (15) un signal de consigne de couple d'assistance (C) résultant d'une valeur de consigne motrice (C+) et d'une valeur de consigne d'amortissement (C_), ledit dispositif de commande (16) comportant - des moyens principaux de calcul (31) qui calculent à chaque instant la valeur de consigne motrice (C+) en fonction d'un premier ensemble (P1r P2) de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, et - des moyens secondaires de calcul (32) qui calculent à chaque instant la valeur de consigne d'amortissement (C_) en fonction d'un deuxième ensemble (P1r P2, P3) de paramètres de fonctionnement et/ou d'état du véhicule, caractérisé en ce que lesdits moyens secondaires de 15 calcul (32) comprennent - des premiers (41) et des seconds (42) moyens de calcul de la valeur de consigne d'amortissement (C_), associés respectivement à un mode de fonctionnement normal et à un mode de fonctionnement en pendulage de la direction, et pouvant être activés de façon sélective pour calculer et délivrer ladite valeur de consigne d'amortissement (C_), et - des moyens de sélection (43), adaptés pour déterminer de façon séquentielle le mode de fonctionnement de la direction parmi le mode de fonctionnement normal et le mode de fonctionnement en pendulage, et pour activer à chaque instant, en fonction du mode déterminé, sélectivement les premiers (41) ou les seconds (42) moyens de calcul. 5. Dispositif suivant la 4, caractérisé en ce que le deuxième ensemble de paramètres (P1r P2, P3) comprend un paramètre (P3) significatif de la vitesse-volant, un paramètre (P1) significatif du couple-volant, et un paramètre (P2) significatif de la vitesse du véhicule. 2890931 16 6. Dispositif suivant la 4 ou 5, caractérisé en ce que le dispositif de commande met en uvre un procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3. | B | B62 | B62D | B62D 6,B62D 117,B62D 119 | B62D 6/04,B62D 6/00,B62D 117/00,B62D 119/00 |
FR2901621 | A1 | APPAREILLAGE ELECTRIQUE DE SECURITE, PRESENTANT UN NIVEAU DE SECURITE ACCRU | 20,071,130 | préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent un détecteur de mouvement propre à détecter le passage de la plaque de sa configuration montée à sa configuration démontée. Il est par exemple possible de prévoir que le détecteur de mouvement comprenne un organe de commande et un contact électrique, que l'organe de commande comprenne un palpeur et un doigt de commande liés l'un à l'autre, que le palpeur soit interposé entre la plaque et le socle et mobile entre des positions de veille et de déclenchement qu'il adopte respectivement pour les configurations montée et démontée de la plaque, que le doigt de commande agisse sur le contact électrique en fonction de la position du palpeur, et que le contact électrique soit mobile, au moins sous l'effet du doigt de commande, entre des positions de repos et d'alarme qu'il adopte respectivement pour les positions de veille et de déclenchement du palpeur. L'appareillage électrique de l'invention se montre particulièrement sûr dans le cas où le contact est séparé de la plaque au moins par une paroi. Il est par ailleurs possible de prévoir que le contact électrique soit mobile de sa position de repos vers sa position d'alarme à l'encontre d'une force élastique de rappel, que l'organe de commande soit au moins partiellement élastique, et que la plaque en configuration montée applique à l'organe de commande une contrainte élastique se traduisant par l'application sur le contact, par le doigt de commande, d'une force antagoniste à la force de rappel du contact et d'intensité supérieure. Dans un mode de réalisation simple de l'invention, il est fait en sorte que l'organe de commande comprenne un fil ressort présentant une section médiane, un première section d'extrémité formant le palpeur, et une seconde section d'extrémité formant le doigt de commande, que la section médiane soit montée à rotation autour d'un axe porté par le capot, que chacune des première et seconde sections d'extrémité soit sensiblement transversale à la section médiane, et que la plaque en configuration montée applique au palpeur et par rapport à l'axe un couple de rotation qui est transmis au doigt de commande et qui met la section médiane en torsion. L'appareillage de l'invention peut notamment être soit fixé en saillie sur le support, par exemple constitué par un mur, soit encastré dans ce support, auquel cas le socle est adapté à cet encastrement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés qui illustrent une variante encastrable d'un appareillage conforme à l'invention, et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un 30 appareillage conforme à l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective partielle de l'appareillage illustré à la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective partielle et 5 écorchée de l'appareillage illustré à la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective partielle, écorchée, et agrandie de l'appareillage illustré à la figure 1; - la figure 5 est une autre vue en perspective partielle, écorchée, et agrandie de l'appareillage illustré à la figure 1; 15 - la figure 6 est une vue en perspective écorchée de l'appareillage illustré à la figure 1, la plaque d'habillage étant représentée dans une configuration intermédiaire entre ses configurations montée et démontée; et 20 - la figure 7 est une vue en perspective complète de l'appareillage illustré à la figure 1 et représenté après encastrement dans un mur. 25 Comme annoncé précédemment, l'invention concerne un appareillage électrique de sécurité destiné à être fixé à un support M tel qu'un mur. Plus précisément, l'invention se concentre sur la 30 protection d'un tel appareillage contre l'effraction dont il pourrait lui-même faire l'objet. 10 Aussi, la fonction principale de sécurité spécifiquement remplie par cet appareillage est-elle indifférente vis-à-vis de l'invention, cet appareillage pouvant par exemple être constitué, notamment, par une sirène ou par un clavier codé. Un appareillage selon l'invention comprend au moins un socle 1, en l'occurrence encastrable, des organes de sécurité 2, un capot 3 recouvrant les organes de sécurité 2, une plaque d'habillage 4, et des moyens de détection d'effraction. Les moyens de détection, qui sont propres à l'invention, sont conçus pour déclencher une alarme en réponse à la 15 détection d'une effraction de cet appareillage. Dans son mode de réalisation illustré, l'appareillage de l'invention comprend en outre un enjoliveur 6, ce dernier étant cependant tout à fait optionnel. 20 Les organes de sécurité 2, qui sont disposés dans le socle 1, sont conçus pour assurer la fonction principale de sécurité spécifiquement remplie par l'appareillage. Ils peuvent être de toute nature et notamment constitués 25 par des organes connus d'appareillages connus. La plaque d'habillage 4 est fixée de façon amovible au socle 1 de sorte qu'elle peut adopter une configuration montée ou une configuration démontée. 30 La plaque 4 n'interdit toutefois le démontage du capot 3 et l'accès aux organes de sécurité 2 que dans sa configuration montée. Selon l'invention, les moyens de détection comprennent un détecteur de mouvement 5 propre à détecter le passage de la plaque 4 de sa configuration montée à sa configuration démontée. Dans le mode de réalisation préféré et illustré de l'invention, le détecteur de mouvement 5 comprend un organe de commande 51 et un contact électrique 52. Le contact 52 (figure 5) est par exemple monté sur la face interne du capot 3 et donc séparé de la plaque 4 par la paroi de ce capot et par celle de l'enjoliveur 6. Comme le comprendra l'homme du métier, il serait néanmoins possible de prévoir que le contact 52 soit séparé de la plaque 4 par une seule paroi, par exemple celle de l'enjoliveur 6. L'organe de commande 51 (figure 4) comprend lui-même un palpeur 511 et un doigt de commande 512, ce palpeur et ce doigt étant liés l'un à l'autre. Le palpeur 51, qui est interposé entre la plaque 4 et le socle 1, est mobile entre une position de veille qu'il adopte pour la configuration montée de la plaque 4 et une position de déclenchement qu'il adopte pour la configuration démontée de cette plaque 4. D'autre part, le doigt de commande 512 agit sur le contact électrique 52 en fonction de la position du palpeur 511. Le contact électrique 52 est mobile, par exemple sous l'effet du doigt de commande 512 et d'une force élastique de rappel par exemple exercée par un ressort interne (non visible), entre une position de repos qu'il adopte pour la position de veille du palpeur 511, et une position d'alarme qu'il adopte pour la position de déclenchement de ce palpeur 511. Par exemple, le contact électrique 52 est mobile de sa position de repos vers sa position d'alarme sous l'effet du doigt de commande 512 agissant à l'encontre de la force élastique de rappel. L'organe de commande 51 peut présenter lui-même une certaine élasticité, au moins localisée sur une partie de 20 cet organe. Dans ce cas, la plaque 4 peut, en configuration montée, appliquer à cet organe de commande 51 une contrainte élastique se traduisant par l'application, sur le contact 25 52 et par le doigt de commande 512, d'une force antagoniste à la force de rappel du contact et d'intensité supérieure. Dans le mode de réalisation préféré qu'illustrent les 30 figures, l'organe de commande 51 prend la forme d'un fil ressort présentant (figure 4) une section médiane 510, une première section d'extrémité 511 formant le palpeur, 30 et une deuxième section d'extrémité 512 formant le doigt de commande. La section médiane 510 est montée à rotation autour d'un axe X qui est porté par le capot 3, et chacune des sections d'extrémité 511 et 512 est sensiblement transversale à la section médiane 510. Dans ces conditions, la plaque d'habillage 4, lorsqu'elle est en configuration montée, applique au palpeur 511 (figure 6) un couple de rotation qui s'exerce par rapport à l'axe X, qui met la section médiane 510 en torsion, et qui est transmis au doigt de commande 512. Ainsi, lorsque la plaque 4 est démontée, le palpeur 511 s'éloigne élastiquement du capot 3 et reprend donc sa position de déclenchement, de sorte que la section médiane cesse de subir une contrainte élastique de torsion et que la force exercée par le doigt de commande 512 n'est plus suffisante pour maintenir le contact électrique 52 dans sa position de repos. Ce contact adopte alors sa position d'alarme, dans laquelle il déclenche une alarme signalant l'effraction 25 de l'appareillage. La réalisation de l'organe de commande sous la forme d'un fil ressort peut aussi être mise à profit pour simplifier la mise en place de l'appareillage de l'invention. A cette fin, le bord du capot 3 peut comporter un relief (non visible) propre, lors de la fabrication de l'appareillage, à maintenir prisonnière la boucle que forme le palpeur 511, après déplacement forcé de ce dernier à la fois vers le socle 1, c'est-à-dire vers le bas sur la figure 4, et vers le centre de l'appareillage, c'est-à-dire vers la droite sur la figure 4. L'enjoliveur 6 peut de son côté être doté d'un rebord périphérique s'étendant en direction du socle 1. Ainsi, lors du montage de l'enjoliveur, le rebord de ce dernier sollicite la boucle du palpeur 511 en direction du socle 1, dégageant cette boucle du relief de retenue prévu sur le bord du capot 3. Le palpeur 511, dégagé de ce relief, se libère alors de sa contrainte élastique et reprend sa position naturelle, illustrée à la figure 4, par un mouvement orienté à la fois vers la gauche et vers le haut de cette figure. Comme le comprendra aisément l'homme du métier à la lecture de la description qui précède, l'appareillage de l'invention, dans son mode de réalisation illustré, est protégé contre toute effraction sans requérir le moindre réglage ni la moindre mise au point lors de son montage.25 | L'invention concerne un appareillage électrique de sécurité, tel qu'une sirène ou un clavier codé, cet appareillage comprenant au moins un socle (1) destiné à être fixé sur un support, des organes de sécurité (2) disposés dans le socle (1), un capot (3) recouvrant les organes de sécurité (2), une plaque d'habillage, et des moyens de détection conçus pour déclencher une alarme en réponse à la détection d'une effraction de cet appareillage, la plaque étant fixée de façon amovible au socle (1) pour adopter une configuration montée ou démontée et interdisant, dans sa configuration montée, le démontage du capot (3) et l'accès aux organes de sécurité (2).Selon l'invention, les moyens de détection comprennent un détecteur de mouvement (5) propre à détecter le passage de la plaque de sa configuration montée à sa configuration démontée. | 1. Appareillage électrique de sécurité, tel qu'une sirène ou un clavier codé, destiné à être fixé à un support (M) tel qu'un mur, cet appareillage comprenant au moins un socle (1), des organes de sécurité (2) disposés dans le socle (1), un capot (3) recouvrant les organes de sécurité (2), une plaque d'habillage (4), et des moyens de détection conçus pour déclencher une alarme en réponse à la détection d'une effraction de cet appareillage, la plaque (4) étant fixée de façon amovible au socle (1) pour adopter une configuration montée ou démontée et interdisant, dans sa configuration montée, le démontage du capot (3) et l'accès aux organes de sécurité (2), caractérisé en ce que les moyens de détection comprennent un détecteur de mouvement (5) propre à détecter le passage de la plaque (4) de sa configuration montée à sa configuration démontée. 2. Appareillage électrique suivant la 1, caractérisé en ce que le détecteur de mouvement (5) comprend un organe de commande (51) et un contact électrique (52), en ce que l'organe de commande (51) comprend un palpeur (511) et un doigt de commande (512) liés l'un à l'autre, en ce que le palpeur (51) est interposé entre la plaque (4) et le socle (1) et mobile entre des positions de veille et de déclenchement qu'il adopte respectivement pour les configurations montée et démontée de la plaque (4), en ce que le doigt de commande (512) agit sur le contact électrique (52) en fonction de la position du palpeur (511), et en ce que le contact 5 11 électrique (52) est mobile, au moins sous l'effet du doigt de commande (512), entre des positions de repos et d'alarme qu'il adopte respectivement pour les positions de veille et de déclenchement du palpeur (511). 3. Appareillage électrique suivant la 2, caractérisé en ce que le contact (52) est séparé de la plaque (4) par au moins une paroi. 10 4. Appareillage électrique suivant précédentes combinée caractérisé en ce que le contact mobile de sa à l'encontre l'organe de 15 position de repos vers d'une force élastique commande (51) est au que la plaque l'organe de l'une quelconque des à la 2, électrique (52) est sa position d'alarme de rappel, en ce que moins partiellement (4) en configuration commande (51) une élastique, et en montée applique ce à contrainte élastique se traduisant par l'application sur 20 le contact (52), par le force antagoniste à la d'intensité supérieure. doigt de commande (512), d'une force de rappel du contact et 5. Appareillage électrique suivant la 4, caractérisé en ce que l'organe de commande (51) comprend 25 un fil ressort présentant une section médiane (510), un première section d'extrémité (511) formant le palpeur, et une seconde section d'extrémité (512) formant le doigt de commande, en ce que la section médiane (510) est montée à rotation autour d'un axe (X) porté par le capot (3), en 30 ce que chacune des première et seconde sections d'extrémité (511, 512) est sensiblement transversale à la section médiane (510), et en ce que la plaque (4) en5configuration montée applique au palpeur (511) et par rapport à l'axe (X) un couple de rotation qui est transmis au doigt de commande (512) et qui met la section médiane (510) en torsion. 6. Appareillage électrique suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le socle (1) est conçu pour être encastré dans le support (M). 10 | G | G08,G12 | G08B,G12B | G08B 13,G12B 3 | G08B 13/14,G12B 3/00 |
FR2891147 | A1 | COMPRIMES ORODISPERSIBLES DE PRINCIPES ACTIFS AMERS | 20,070,330 | La présente invention concerne des granulés enrobés contenant des principes actifs pharmacologiques dont les propriétés gustatives désagréables sont masquées à la fois par complexation par une résine échangeuse de cations et par enrobage. Elle concerne également des comprimés orodispersibles contenant de tels granulés enrobés. Il est connu de complexer des substances pharmacologiquement actives présentant des qualités gustatives désagréables, telles qu'un goût amer, en les associant à des résines échangeuses de cations. Ainsi, les brevets US 6 193 962, US 5 811 436 et US 6 514 492 divulguent des formulations pharmaceutiques liquides contenant des principes actifs complexés par une résine de poly(acide méthacrylique) réticulée, en suspension dans une phase aqueuse. Le brevet US 5 219 563 divulgue des granules sèches non enrobés d'un principe actif amer (ranitine) complexé par du poly(acide méthacrylique) réticulé. Dans le cadre de ses recherches visant à mettre au point des comprimés orodispersibles de substances actives dont il est nécessaire de masquer le goût désagréable, la Demanderesse a toutefois constaté que, pour un certain nombre de substances particulièrement amères et/ou laissant une sensation de brûlure dans la bouche, telles que la fluoxétine, le simple masquage du goût par complexation avec une résine échangeuse de cations était insuffisant. Il est par ailleurs largement connu dans la technique de masquer le goût désagréable de certains principes actifs par enrobage avec des polymères gastrosolubles. Dans le cas des substances telles que la fluoxétine présentant une amertume très prononcée et laissant une sensation de brûlure dans la bouche, un tel masquage par enrobage est toutefois relativement inefficace et nécessite des quantités de polymère trop importantes. Ainsi, l'enrobage de la fluoxétine avec 50 % en poids de polymère suffit à peine à masquer l'amertume de la molécule et des quantités allant au-delà de cette valeur ne permettent pas d'obtenir une cinétique de dissolution en milieu acide conforme aux spécifications de la monographie USP des comprimés de fluoxétine qui exige un taux de dissolution supérieur à 85 % en poids en 15 minutes dans une solution d'HCl 0,1 N. Il existe donc toujours un besoin pour des comprimés orodispersibles de substances pharmacologiquement actives ayant des qualités gustatives particulièrement désagréables, qui allient à la fois un bon masquage de goût et une libération rapide du principe actif en milieu acide. La Demanderesse a constaté avec surprise qu'il était possible de préparer des formulations pharmaceutiques de principes actifs très amers et/ou provoquant une sensation de brûlure au niveau de la muqueuse buccale, qui permettent de masquer efficacement le goût du principe actif et se dissolvent rapidement en milieu acide, en complexant de manière connue le principe actif avec une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes acide carboxylique et en effectuant la granulation du complexe ainsi obtenu en présence d'au moins 15 % en poids, rapporté au complexe résine/principe actif, d'au moins un adsorbant hydrophile, avant de soumettre les granulés ainsi obtenus à un enrobage par un polymère gastrosoluble. La présente invention a par conséquent pour objet des granulés enrobés comprenant (A) au moins un principe actif pharmacologique aminé, de préférence sous forme de sel d'addition d'acide, ledit principe actif pharmacologique étant complexé par une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes acide carboxylique (-COO-), et (B) au moins 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, d'au moins un adsorbant hydrophile, le mélange des composants (A) et (B) étant enrobé par 5 un polymère gastrosoluble. L'invention a en outre pour objet des comprimés orodispersibles comprenant de tels granulés enrobés et un ou plusieurs adjuvants choisis parmi les agents de désintégration, les diluants, les excipients pour compression directe, les agents d'écoulement, les lubrifiants, les édulcorants et les arômes. Le principe actif qui peut être formulé sous forme de granulés et de comprimés orodispersibles selon la présente invention peut en principe être n'importe quelle molécule pharmacologiquement active hydrosoluble qui comporte une fonction amine permettant la formation de liaisons ioniques avec les groupes carboxyle de la résine échangeuse de cations. Il s'agit bien entendu de préférence d'un principe actif qui, lors de l'ingestion, présente des qualités gustatives désagréables nécessitant un masquage efficace. Comme expliqué en introduction, l'invention a un intérêt particulier pour des principes actifs très amers et/ou laissant une sensation de brûlure au niveau de la muqueuse buccale, tels que la fluoxétine, la rispéridone et la plupart des antiobiotiques, pour lesquels les méthodes de masquage de goût connues sont insuffisantes ou inadaptées. Le principe actif est généralement utilisé sous forme de sel d'addition d'acide qui présente une meilleure solubilité dans l'eau que la forme non protonée, cette solubilité étant essentielle pour l'étape de complexation du principe actif par la résine échangeuse de cations qui se fait généralement en phase aqueuse. On peut utiliser en principe n'importe quel sel résultant de l'addition d'un acide pharmacologiquement acceptable connu. Un acide préféré est l'acide chlorhydrique. La résine échangeuse de cations est une résine échangeuse de cations faible comportant des fonctions -COO- 5. Une telle résine présente l'avantage de retenir efficacement le principe actif complexé à un pH faiblement basique, neutre ou faiblement acide (pH de la salive: 7 0,5), mais de le libérer rapidement dans un milieu fortement acide où la concentration élevée de protons déplace l'équilibre de dissociation de la résine échangeuse de cations vers la protonation des sites carboxyle. Ces résines échangeuses de cations sont réticulées de manière à être insolubles dans tous les solvants, y compris l'eau, et à tous les pH. Elles ne sont pas absorbées par l'homme, ce qui fait d'elles des excipients non toxiques. Les résines échangeuse de cations utilisées dans la présente invention ont de préférence une capacité d'échange d'ions au moins égale à 5 mEq/g, de préférence au moins égale à 10 mEq/g et en particulier comprise entre 10 et 30 mEq/g. On peut citer à titre d'exemples de résines échangeuses de cations faibles préférées, les copolymères d'acide méthacrylique et de divinylbenzène, commercialisées par exemple sous la dénomination AMBERLITE IRP88 de la société Ràhm et Haas et sous la dénomination Indion 234 par Indion Resins. Pour obtenir un masquage efficace du goût du principe actif, la résine échangeuse de cations est utilisée de préférence en une quantité pondérale au moins égale à celle du principe actif, et en particulier en une quantité pondérale supérieure à celle du principe actif. Des rapports en poids principe actif/résine compris entre 1 et 4, de préférence entre 1,5 et 2,5 ont donné des résultats satisfaisants. La préparation du complexe principe 2891147 5 actif/résine échangeuse de cations sera décrite en détail ci-après et illustrée dans les exemples. Comme indiqué ci-dessus, la granulation du complexe principe actif/résine échangeuse de cations doit se faire en présence d'une quantité relativement importante au moins égale à 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, d'au moins un adsorbant hydrophile. Cette quantité importante d'adsorbant hydrophile permet, d'une part, d'adsorber l'eau en excès à l'issue de l'étape de complexation et l'utilisation d'un tel complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible dans une formulation sèche telle qu'un comprimé, et favorise la dissolution rapide du principe actif complexé en milieu acide, malgré la double protection, par complexation et enrobage, qui a normalement tendance à retarder la libération du principe actif. De préférence, dans le cas de la fluoxétine, la présence d'adsorbant hydrophile en quantité au moins égale à 15% en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, permet d'obtenir une cinétique de dissolution en milieu acide conforme aux spécifications de la monographie USP des comprimés de fluoxétine qui exige un taux de dissolution supérieur à 85 % en poids en 15 minutes dans une solution d'HC1 0,1 N. On peut utiliser n'importe quel adsorbant hydrophile ou n'importe quelle association d'adsorbants hydrophiles généralement utilisés pour la granulation, tels que les dérivés de cellulose, en particulier la cellulose microcristalline, les amidons, le lactose, en particulier le lactose monohydrate, les polyols et la silice colloïdale telle que l'Aérosil, de préférence la silice précipitée telle que la Syloid 244 FP). Dans un mode de réalisation préféré des granulés selon l'invention, ceux-ci contiennent 2891147 6 de 15 à 50 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, et en particulier de 20 à 40 % en poids, d'au moins un adsorbant hydrophile. Dans un mode de réalisation préféré, on utilise en tant qu'agents hydrophiles l'association d'une cellulose microcristalline et d'une silice colloïdale. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, le complexe principe actif/résine échangeuse de cations est granulé en présence d'au moins 15 % en poids de cellulose microcristalline et d'au moins 5 % en poids de silice colloïdale. Les granulés obtenus contenant à la fois le complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible et au moins 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations, d'au moins un adsorbant hydrophile, sont enrobés par un ou plusieurs polymères gastrosolubles en une quantité suffisante pour masquer efficacement le goût d'éventuels résidus de principe actif non complexés par la résine échangeuse de cations. Les polymères gastrosolubles sont connus et peuvent être choisis par exemple parmi les dérivés cellulosiques et les polymères (méth)acryliques. On peut citer à titre d'exemples de dérivés cellulosiques appropriés l' éthylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose et 1' hydroxypropylcellulose. Les polymères (méth)acryliques utilisables en tant que polymères gastrosolubles pour l'enrobage des granulés sont par exemple 1'EUDRAGIT E 100 (copolymères de méthacrylates d'alkyle et de méthacrylate d'aminoalkyle). La quantité de polymère gastrosoluble nécessaire pour obtenir un masquage satisfaisant du goût résiduel est généralement compris entre 5 et 50 %, de préférence entre et 40 % et en particulier entre 15 et 30 % en poids, rapporté au poids total des granulés avant enrobage. L'enrobage peut se faire selon des techniques connues, par exemple par pulvérisation d'une solution aqueuse et/ou alcoolique du polymère sur des granulés en suspension dans un lit fluidisé. L'invention a enfin pour objet un procédé de fabrication de granulés enrobés comprenant, (a) la complexation, en milieu aqueux, d'au moins un principe actif pharmacologique aminé par une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes carboxyle (-COO-), (b) la granulation du complexe principe actif/résine obtenu contenant encore au moins une partie de l'eau utilisée pour la complexation, en présence d'au moins 15 % en poids, de préférence de 15 à 50 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine, d'au moins un adsorbant hydrophile, et (c) l'enrobage des granulés obtenus à l'étape (b) par 20 au moins un polymère gastrosoluble. La complexation du ou des principes actifs par la résine échangeuse de cations se fait par simple mise en contact de ces deux composants dans un milieu aqueux sous agitation. On procède généralement et de préférence en dispersant d'abord le principe actif dans le milieu aqueux afin de le dissoudre au moins partiellement. La résine échangeuse de cations est ensuite ajoutée en une seule fois ou en plusieurs portions et l'ensemble est agité pendant un temps suffisant pour obtenir la complexation de la quasi- totalité du principe actif. Le processus de complexation est relativement lent car le principe actif dissous doit pénétrer dans les particules de résine insolubles, gonflées par le solvant aqueux. Le temps d'agitation du mélange nécessaire pour obtenir une complexation de la quasi- 2891147 8 totalité du principe actif est généralement au moins égal à 1 heure, de préférence compris entre 2 et 4 heures. Dans le cas de la complexation de la fluoxétine par une résine de poly(acide méthacrylique) réticulée, la Demanderesse a constaté qu'au bout de 2 heures, 98 % du principe actif avaient été complexés par la résine. Des tests en bouche ont toutefois montré qu'il était préférable de prolonger la durée de complexation jusqu'à 3 heures. Dans un mode de réalisation alternatif du procédé de l'invention, la complexation peut se faire en deux étape: une première étape de complexation avec une fraction de la résine, puis filtration de la suspension et mise en contact de la fraction restante de résine avec le filtrat contenant une faible concentration de principe actif non encore complexé. A la fin de l'étape de complexation, le complexe principe actif/résine n'est pas séché mais soumis à l'étape de granulation suivante avec au moins une partie de l'eau utilisée pour l'étape de complexation. Une partie de l'eau de complexation, comprise généralement entre 30 et 70 %, est éliminée par une technique appropriée telle que la filtration, la décantation, la sédimentation par centrifugation ou l'essorage, ou par une combinaison de ces techniques. La Demanderesse a notamment mis au point une technique d'essorage du complexe par centrifugation dans un sac de filtration (voir exemple 1) qui permet d'éliminer environ 50 % en poids de l'eau et qui est considérablement plus rapide que la méthode de décantation suivie de l'aspiration du surnageant utilisée jusqu'ici. Le ou les adsorbants hydrophiles sont ensuite mélangés 30 au complexe encore humide et l'ensemble est soumis à une granulation selon un procédé connu. L'enrobage des granulés ainsi obtenus peut se faire également selon n'importe quelle technique appropriée connue, par exemple par pulvérisation d'une solution du 2891147 9 polymère gastrosoluble, éventuellement additionné d'un ou plusieurs adjuvants, sur les granulés mis en suspension dans un lit fluidisé. La préparation d'un comprimé orodispersible selon l'invention à partir des granulés obtenus de la manière décrite ci-dessus se fait de manière connue (voir par exemple les demandes de brevet français FR2679451, FR2766086, FR2785538, FR2790387, FR2831820 de la Demanderesse) par mélange des granulés enrobés décrits ci- dessus avec un ou plusieurs adjuvants connus, choisis par exemple parmi les agents de désintégration, les diluants, de préférence les diluants solubles tels que des sucres ou polyols, les excipients pour compression directe, les agents d'écoulement, les lubrifiants, les édulcorants et les arômes, et compression à sec dans une presse à comprimés. L'invention est illustrée ci-après à l'aide des exemples de réalisation suivants. Exemple 1 Préparation de comprimés orodispersibles de fluoxétine Complexation (étape (a) du procédé) On pèse, puis on soumet à un tamisage (tamis 630 m) g de chlorhydrate de fluoxétine, 200 g de résine AMBERLITE IRP88 (poly(acide méthacrylique) réticulé par divinylbenzène). On met 800 g d'eau purifiée sous agitation puis on y introduit lentement la fluoxétine sur une période d'environ 5 minutes et l'on poursuit l'agitation du mélange pendant environ 5 minutes, avant d'ajouter progressivement, sur une durée d'environ 10 minutes, 1'AMBERLITE IRP88. On observe alors un épaississement de la suspension qui se refluidifie toutefois assez rapidement. On maintient le mélange ainsi obtenu pendant 2 heures sous agitation en prenant soin de limiter la vitesse d'agitation à la valeur minimale tolérée par l'agitation afin d'éviter la formation de bulles. Essorage du complexe formé On verse le mélange obtenu dans l'étape (a) cidessus dans un sac de filtration en polypropylène (porosité 1 - 5 m) placé dans un panier d'une essoreuse (essoreuse Rousselet RC 20) mis en rotation à une vitesse de 400 tours/min. On récupère le filtrat, qui est une suspension trouble et blanchâtre de particules très fines, et on le verse de nouveau dans le sac de filtration contenant le retentat. Ce recyclage du filtrat est effectué deux fois, avec augmentation de la vitesse de l'essoreuse entre 500 et 1000 tours/min entre chaque recyclage. Après le dernier recyclage du filtrat, on fait tourner l'essoreuse pendant quelques minutes. L'essorage est arrêté quand le filtrat est recueilli à une cadence d'une goutte par seconde. On obtient ainsi un retentat dont environ 53 % de l'eau initialement mise en oeuvre a été éliminée. Ce retentat encore humide est utilisé directement pour l'étape de granulation. Granulation (étape (b) du procédé) On ajoute, sur une durée d'environ 5 minutes, 48 g de cellulose microcristalline (Avicel PH 101) et 18 g de silice précipitée (Syloid 244 FP) tamisées au complexe fluoxétine/résine échangeuse de cations essoré introduit préalablement dans un mélangeur Kenwood Chef tournant à la vitesse minimale. Après environ 5 à 10 minutes, le mélange est séché en lit fluidisé (GPCG 1) jusqu'à un taux résiduel d'humidité d'environ 5 La poudre obtenue est hygroscopique et composée de particules relativement fines. Elle est soumise à un tamisage (500 m) avant d'être enrobée. Enrobage (étape (c) du procédé) On ajoute 165 g d'EUDRAGIT E100 dans 1287 g d'éthanol à 96 % et l'on agite jusqu'à dissolution complète du polymère, puis on ajoute sous agitation 18 g de silice précipité (Syloid 244 FP). On transfère deux lots de granulés obtenus dans des conditions identiques de la manière décrite ci-dessus, dans la cuve d'enrobage d'un lit fluidisé GPCG 1 équipé d'un Würster et l'on pulvérise la solution d'enrobage avec une buse par le bas sur la masse fluidisée. La pression d'atomisation est réglée à une valeur relativement faible afin d'éviter le bouchage de la buse de pulvérisation par la poudre. Préparation des comprimés orodispersibles On prépare par compression à sec des comprimés orodispersibles de 400 mg dosés à 20 mg de fluoxétine base. Ces comprimés ont la composition suivante: Ingrédient % en poids Fluoxétine (chlorhydrate) 5,59 Résine échangeuse de cations faible (Amberlite 4,61 IRP88) Cellulose microcristalline (Avicel PH 101) 2,68 Silice précipitée 2,51 Eudragit E100 4,61 TOTAL granulés enrobés 26,57 Mannitol poudre (Mannitol 60) 17,75 Mannitol granulé (Pearlitol SD200) 41, 18 Crospovidone (Kollidon CL) 8,00 Aspartame 4,00 Arôme Spearmint 4,00 Stéarate de magnésium 1,50 TOTAL 100 La crospovidone, l'aspartame, la silice précipitée, l'arôme et le mannitol poudre sont pesés puis tamisés sur un tamis manuel de 1000 m. Le mannitol granulé est également tamisé sur ce même tamis mais conservé dans un récipient à part. On mélange la crospovidone, l'aspartame, la silice précipitée, l'arôme et le mannitol en poudre et l'on ajoute au mélange les granulés de fluoxétine, puis le mannitol granulé. L'ensemble est mélangé dans un mélangeur cubique par retournement pendant 10 minutes à 14 tours/min. On ajoute ensuite le stéarate de magnésium, préalablement tamisé sur un tamis de 630 m. On mélange de nouveau pendant 2 minutes à 14 tours/min. Conditions de compression: Poinçon: polo 11 mm Masse: 400 mg Dureté : 40 N Epaisseur: environ 4 mm Cadence: 10 000 - 15 000 cps/h Régime fill-omatic = 10 tours/min. Le temps de désintégration des comprimés ainsi préparés, déterminé par un essai sur 6 comprimés, est compris entre 15 et 17 secondes. Ces comprimés satisfont aux spécifications de la monographie USP des comprimés de fluoxétine exigeant un taux de dissolution supérieur à 85 % en poids en 15 minutes dans une solution d'HCl 0,1 N. Des tests en bouche réalisés ne révèlent ni amertume ni sensation de brûlure au niveau de la muqueuse buccale. Exemple 2 Comprimés orodispersibles de rispéridone On disperse, dans 200 g d'eau purifiée, 80 g de résine échangeuse de cations (Indion 204) et on agite avec un agitateur à hélice pendant 10 minutes jusqu'à obtention d'une suspension exempte de grumeaux. On ajoute 20 g de rispéridone et on agite le mélange pendant 1 heure à 2891147 13 température ambiante. On granule le complexe rispéridone/résine obtenu avec un mélange de 278 g de lactose monohydrate et de 22 g de silice colloïdale (Aérosil 200) dans un mélangeur planétaire. On sèche la masse de granulation en lit fluidisé jusqu'à un taux d'humidité de 1 à 3 %. Après tamisage à travers un tamis de 40 mesh, on enrobe les granulés avec une solution aqueuse d'enrobage, préparée à partir de 41,0 g d'Eudragit EPO 2,88 g de laurylsulfate de sodium, 6,15 g de dibutylsebacatel et 255 g d'eau purifiée, en lit fluidisé par la technique de pulvérisation par le bas. Les granulés obtenus sont séchés dans le même lit fluidisé jusqu'à une teneur en humidité comprise entre 5 et 7 %, puis sont tamisés à travers un tamis de 35 mesh. On prépare de manière analogue à celle décrite dans l'exemple 1 des comprimés orodispersibles de 400 mg dosés à 4 mg de rispéridone, ayant la composition suivante. Ingrédient % en poids Granulés de rispéridone/résine enrobés 22,5 Mannitol poudre (Mannitol 60) 21,5 Mannitol granulé (Pearlitol SD200) 40, 5 Polyplasdone XL 10,0 Aspartame 2,00 Aérosil 200 0,5 Arôme menthe 1,00 Stéarate de magnésium 2,50 TOTAL 100 Les comprimés ont un temps de désintégration dans la cavité buccale inférieur à 40 secondes. Lors de tests en bouche, ils ne présentent pas le moindre goût amer ni ne provoquent de sensation de brûlure dans la cavité buccale. 2891147 14 | La présente invention concerne des granulés enrobés comprenant (A) au moins un principe actif pharmacologique aminé, de préférence sous forme de sel d'addition d'acide, ledit principe actif pharmacologique étant complexé par une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes acide carboxylique (COO), et (B) au moins 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, d'au moins un adsorbant hydrophile, le mélange des composants (A) et (B) étant enrobé par un polymère gastrosoluble, un procédé de préparation de tels granulés, ainsi que des comprimés orodispersibles contenant de tels granulés. | 1. Granulés enrobés comprenant (A) au moins un principe actif pharmacologique aminé, de préférence sous forme de sel d'addition d'acide, ledit principe actif pharmacologique étant complexé par une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes acide carboxylique (COO-), et (B) au moins 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations faible, d'au moins un adsorbant hydrophile, le mélange des composants (A) et (B) étant enrobé par un polymère gastrosoluble. 2. Granulés selon la 1, caractérisés par le fait que le principe actif pharmacologique aminé est un principe actif présentant un goût désagréable et/ou provoquant une sensation de brûlure lors de l'ingestion. 3. Granulés enrobés selon la 1 ou 2, caractérisés par le fait que l'adsorbant hydrophile (B) comprend de la cellulose microcristalline et de la silice colloïdale. 4. Granulés enrobés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés par le fait que l'adsorbant hydrophile (B) est présent à raison de 15 à 50 % en poids, de préférence à raison de 20 à 40 %, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations. 5. Granulés enrobés selon la 3 et 4, caractérisés par le fait que l'adsorbant hydrophile (B) comprend au moins 15 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations, de cellulose microcristalline et au moins 5 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine échangeuse de cations, de silice colloïdale. 6. Granulés enrobés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés par le fait que le principe actif pharmacologique est choisi dans le groupe constitué de fluoxétine et de rispéridone, de préférence de sels d'addition d'acide de ces composés. 7. Granulés enrobés selon la 6, caractérisés par le fait que le sel d'addition d'acide est 10 un chlorhydrate. 8. Granulés enrobés selon l'une quelconque des précédentes, caractérisés par le fait que la résine échangeuse de cations faibles est un poly(acide méthacrylique) réticulé, de préférence un polyacide méthacrylique) réticulé par du divinylbenzène. 9. Comprimé orodispersible comprenant des granulés enrobés selon l'une quelconque des précédentes et un ou plusieurs adjuvants choisis parmi les agents de désintégration, les diluants, les excipients pour compression directe, les agents d'écoulement, les lubrifiants, les édulcorants et les arômes. 10. Procédé de fabrication de granulés enrobés selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant, (a) la complexation, en milieu aqueux, d'au moins un principe actif pharmacologique aminé par une résine échangeuse de cations faible comportant des groupes carboxyle (-COO-), (b) la granulation du complexe principe actif/résine obtenu contenant encore au moins une partie de l'eau utilisée pour la complexation, en présence d'au moins 15 % en poids, de préférence de 15 à 50 % en poids, rapporté au poids total du complexe principe actif/résine, d'au moins un adsorbant hydrophile, et (c) l'enrobage des granulés obtenus à l'étape (b) par au moins un polymère gastrosoluble. | A | A61 | A61K | A61K 9,A61K 31 | A61K 9/30,A61K 31/136,A61K 31/519 |
FR2894509 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE MOULAGE PAR ETIRAGE-SOUFFLAGE DE RECIPIENTS, NOTAMMENT DE BOUTEILLES, EN MATIERE THERMOPLASTIQUE A FOND PETALOIDE. | 20,070,615 | La présente invention concerne d'une façon générale le domaine de la fabrication de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que le PET, et elle concerne plus spécifiquement des perfectionnements apportés aux procédés et dispositifs de moulage pour la fabrication de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique à fond pétaloïde par étirage-soufflage de préformes chaudes dans un moule de soufflage qui possède lui aussi un fond pétaloïde comportant plusieurs dorsales rayonnantes alternant avec des cavités qui sont propres à former, lors du moulage, respectivement les vallées et les pieds du fond pétaloïde des récipients. En se reportant aux figures 1 à 3 des dessins annexés, il y est représenté -respectivement en vue de dessus, en coupe diamétrale selon la ligne II-II de la figure 1 et en perspective de trois quarts par le dessus avec arrachement partiel- un fond 1 de moule destiné à équiper un moule (non montré) pour la fabrication, par étirage-soufflage de préformes chaudes, de récipients, notamment de bouteilles, en matière thermoplastique telle que du PET, lequel moule appartient à un dispositif de moulage (non montré) qui peut comporter plusieurs moules, par exemple un dispositif tournant du type carrousel dans lequel les moules sont répartis périphériquement. Comme montré sur la figure 4 qui est une vue en perspective isométrique de trois quarts par le dessous du fond d'un récipient 2 moulé à l'aide d'un fond 1 de moule agencé selon les figures 1 à 3, le récipient 2 possède un corps 3 et possède un fond 4 du type dit pétaloïde présentant une pluralité d'excroissances formant pieds 5 en nombre généralement compris entre quatre et six (en général cinq dans la pratique courante, comme illustré). Ces pieds sont distribués angulairement de façon équidistante et s'étendent approximativement parallèlement à l'axe 6 du récipient. Ils sont séparés les uns des autres par des vallées 7 rayonnantes à fond 8 curviligne convexe (lequel peut s'étendre en arc de cercle). Toutes les vallées 7 convergent au centre du fond 4 du récipient qui peut comporter un plateau 10 en légère saillie vers l'extérieur. Le fond 4 du récipient se raccorde au corps 3 du récipient par une zone 9 de raccordement sensiblement cylindrique de révolution. Le fond 1 de moule est agencé de façon complémentaire et comporte, pour le moulage du susdit fond 4 du récipient 2, des cavités 11 en nombre égal au nombre des pieds 5 du fond 4 de récipient (cinq dans l'exemple illustré aux figures 1 à 3) et constitue un fond 1 de moule pétaloïde. Ces cavités sont distribuées angulaire-ment de façon équidistante par rapport à l'axe 12 du fond de moule (écartement angulaire mutuel de 72 dans cet exemple) et sont séparées les unes des autres par des dorsales 13 rayonnantes (c'est-à-dire des parties saillantes, allongées sensiblement radialement, du fond de moule qui conduisent, dans le fond du récipient moulé, à la formation des susdites vallées). Chaque dorsale 13 possède une crête 14 d'étendue concave (par exemple en arc de cercle). Lorsqu'un récipient est fabriqué par étirage-soufflage d'une préforme chaude dans un moule de soufflage équipé du fond 1 de moule, la préforme 16 commence par être étirée longitudinalement de façon mécanique, sous l'action d'une tige 15 d'étirage introduite dans la préforme 16 et déplaçable axialement ; l'extrémité 17 de la tige 15 d'étirage, en appui contre le fond 18 de la préforme 16, entraîne celui-ci jusqu'au contact du fond 1 de moule, comme représenté en traits mixtes à la figure 2. Sur la figure 2, on voit clairement que, une fois l'étirage mécanique terminé, la distance Dl séparant le fond d'une cavité 11 de la partie en regard de la préforme 16 est très supérieure à la distance D2 séparant une dorsale 13 de la partie en regard de la préforme 16. Cela signifie que, lors des phases de soufflage pneumatique ou bien de présoufflage pneumatique suivi du soufflage pneumatique qui complètent l'étirage mécanique, la matière thermoplastique du fond 18 de la préforme 16 subit des taux d'étirage longitudinaux et/ou radiaux très différents selon les emplacements ; c'est notamment le cas selon qu'il s'agit de conformer l'extrémité des excroissances formant pieds 5 pour lesquelles le taux d'étirage aussi bien longitudinalement que radialement est maximum ou selon qu'il s'agit de conformer le fond 8 des vallées 7 intercalées entre ces pieds pour lequel le taux d'étirage est moindre. On rappelle ici que, en général, le moulage par étirage-soufflage comporte, outre l'étape d'étirage mécanique, au minimum une étape de soufflage à l'aide d'un fluide, typiquement de l'air, sous très haute pression (typiquement de l'ordre de 25x105 Pa à 40x105 Pa). Plus souvent, l'étape de soufflage est précédée d'une étape de présoufflage avec un fluide, sous une pression relativement basse (typiquement de l'ordre de 10 à 15x105 Pa). La présence ou pas de l'étape de présoufflage, de même que le séquencement des diverses étapes dépendent des caractéristiques du récipient à fabriquer. On rappelle aussi que, dans la plupart des cas, l'étape d'étirage est initiée en premier, suivie de l'étape de présoufflage qui, dans de nombreux cas, débute alors que l'étirage n'est pas achevé ; puis débute le soufflage, parfois alors que l'étirage n'est pas achevé. Dans d'autres cas, le présoufflage peut être amorcé avant l'étirage. Dans certaines configurations, le soufflage commence après achèvement de l'étirage. Dans d'autres cas encore, on peut trouver le séquencement suivant : étirage complet, suivi du présoufflage et du soufflage. Dans des cas extrêmes, l'opération de présoufflage n'existe pas, et le soufflage commence avant ou après l'achèvement de l'étirage. D'autres séquencements sont envisageables. Dans la suite de la description, le terme "soufflage" employé sans autre précision désignera indifféremment, et quel qu'en soit le séquencement par rapport à l'étirage mécanique, une étape de soufflage seule ou la succession d'une étape de présoufflage et d'une étape de soufflage. Quel que soit le séquencement des opérations, pour obtenir une conformation correcte du fond 4 du récipient dans son ensemble, il est nécessaire que la matière thermoplastique soit à une température lui conférant un ramollissement optimum permettant un étirage homogène, tout en maintenant toutefois la température en dessous de la température de cristallisation. On est alors assuré que la matière ramollie peut alimenter de façon correcte les zones qui subissent les taux d'étirage les plus élevés, et par là que l'on obtient un récipient avec un fond possédant une épaisseur relativement constante dans toutes ses parties malgré sa forme complexe. Or, la tige 15 d'étirage, qui est métallique, est mise en contact séquentiellement avec les fonds des préformes chaudes successives et voit certes sa température s'élever du fait de ces contacts répétés ; toutefois, ces contacts n'étant qu'intermittents, la tige reste en permanence à une température moyenne sensiblement inférieure à celle des préformes chaudes. Typiquement, pour fixer les idées, les préformes sont chauffées à une température de l'ordre de 100 C, tandis que la température moyenne de la tige d'étirage reste de l'ordre de 85 C. De ce fait, on comprend que, dans la zone de contact de la tige 15 d'étirage avec la matière thermoplastique du fond 18 des préformes 16, cette matière, en cédant de la chaleur à la tige métallique qui joue le rôle de récepteur thermique, se refroidit localement. Il en résulte qu'au moins localement la matière thermoplastique, devenue moins chaude, perd une partie de sa capacité d'étirage. Il faut aussi souligner que, sous la poussée de l'extrémité 17 de la tige, la matière thermoplastique du fond 18 de la préforme se déforme et dans une certaine mesure se rétreint autour de l'extrémité 17 de la tige, ce qui augmente la surface de contact. L'échange thermique précité en est d'autant accru. La conséquence est que, en raison de la mobilité insuffisante de la matière thermoplastique lors du soufflage, et quel que soit le moment auquel il débute après que la tige d'étirage ait touché le fond de la préforme, une trop grande quantité de matière demeure dans la zone centrale du fond du récipient en correspondance avec la position du fond de la préforme. Concrètement, le fond des récipients présente une épaisseur fortement variable selon les endroits : l'épaisseur de matière est maximum dans une couronne centrale entourant le plateau 10 ou bouton central, tandis qu'elle est minimale dans le fond des pieds en raison de l'insuffisance d'apport en matière. Cet inconvénient est peu sensible lors de la fabrication de récipients à fonds standard qui présentent des reliefs relativement peu différenciés et n'affecte pas la qualité de fabrication de tels récipients. Par contre, l'inconvénient évoqué ci-dessus prend toute son importance lors de la fabrication des récipients à fond pétaloïde : la formation correcte des pieds 5 du fond nécessite un fort taux d'étirage de la matière thermoplastique alors que cette matière est précisément celle qui a été au contact de la tige 15 d'étirage et qui a subi un abaissement de température. Cependant, pour les récipients ayant des capacités normales ou petites (c'est-à-dire ayant des capacités n'excédant pas 2 litres environ), cet inconvénient est peu sensible et aucune compensation n'a jusqu'à présent été envisagée pour ce type de récipients. Par contre, pour des récipients de capacité sensiblement supérieure (par exemple récipients de 3 ou 3,5 litres), l'écart dimensionnel entre les pieds et les vallées devient beaucoup plus important et tel qu'il n'est plus possible de réaliser des fonds pétaloïdes de forme correcte dans les conditions actuellement pratiquées pour des récipients de capacité moindre. Pour tenter de remédier, au moins en partie, à cet inconvénient, il a déjà été envisagé de réduire, autant que faire se peut, la surface de contact de la tige d'étirage avec la matière thermoplastique du fond des préformes chaudes. A cette fin, il a été proposé de mettre en oeuvre des tiges d'étirage épaulées qui présentent une partie terminale de diamètre réduit se raccordant au corps de tige par un épaulement (voire par plusieurs épaulements étagés successifs). Avec cet agencement, la matière thermoplastique n'est en contact avec la tige que sur la pointe arrondie de celle-ci et le long du bord périphérique de l'épaulement, ce qui représente une surface de contact moindre qu'avec une tige d'étirage classique. Toutefois, cette tige d'étirage épaulée présente l'inconvénient d'être agressive pour les préformes. La matière thermoplastique chaude, qui est fragile et facilement déchirable, peut être aisément percée par l'extrémité de moindre diamètre de la tige du fait que l'effort de poussée communiqué par la tige au fond de la préforme est appliqué sur une surface réduite ; au surplus, le bord périphérique de l'épaulement, s'il entre en contact avec la matière thermoplastique, peut marquer celle-ci, voire provoquer là aussi son déchirement. L'invention a pour objet de répondre à la demande première de la pratique, à savoir de faire en sorte que la matière thermoplastique chaude puisse s'étirer correcte-ment partout où cela est nécessaire, tout en évitant les inconvénients des tiges d'étirage épaulées et les risques d'endommagement et de déchirure de la matière chaude qui leur sont associés. A ces fins, selon un premier de ses aspects qui vise un procédé tel que mentionné au préambule, l'invention propose que, lors de la phase d'étirage, on réduise les pertes thermiques dans des zones longitudinales de la partie terminale des préformes, s'étendant sur le fond et sur une portion axiale du corps des préformes adjacentes au fond, qui sont réparties sur la périphérie des extrémités des préformes sensiblement en regard respectivement des cavités du fond pétaloïde de moule. Ainsi, la matière thermoplastique desdites zones longitudinales est, grâce à la réduction des pertes thermiques, maintenue à une température plus élevée et est donc apte à être étirée de façon plus homogène. Il en résulte que les pieds des fonds des récipients présentent une épaisseur accrue de matière et sont plus résistants mécaniquement, tandis que, la matière thermoplastique étant mieux répartie, les fonds des récipients présentent de moindres variations d'épaisseur en leurs diverses parties. Finalement, avec la même quantité de matière thermoplastique affectée à la réalisation de chaque fond de forme complexe, on obtient des fonds ayant une meilleure résistance. De façon préférée, on prévoit selon l'invention que, pour l'étirage, on met en œuvre une tige d'étirage qui comporte une partie terminale dont la surface externe présente plusieurs zones en creux en nombre égal à celui des cavités du fond de moule et réparties angulairement identiquement à la répartition angulaire desdites cavités et qu'on bloque en rotation ladite tige d'étirage dans une position angulaire prédéterminée telle que lesdites zones en creux soient situées sensiblement en regard des cavités du fond pétaloïde de moule. Ainsi, la matière thermoplas- tique chaude d'une préforme située au droit desdites zones en creux n'entre pas en contact avec la tige d'étirage et subit une moindre déperdition thermique ; maintenue ainsi à une température plus élevée, elle peut, lors des étapes d'étirage et de soufflage, s'étirer plus facilement et sur une plus grande amplitude de déplacement précisément là où cela est requis, à savoir dans les zones de formation des pieds. En outre, la mise en œuvre de ces dispositions n'affecte en rien la structure des pièces composantes du moule et du dispositif de moulage autres que la tige d'étirage. De façon simple à réaliser et qui n'affecte qu'au minimum la conformation de la tige d'étirage, les susdites zones en creux peuvent être des cannelures d'étendue longitudinale creusées dans la surface externe de la tige d'étirage. Selon un second de ses aspects qui vise un dispositif de moulage tel que mentionné au préambule en vue de la mise oeuvre de l'aspect préféré du procédé ci-dessus, l'invention propose que la tige d'étirage comporte une partie terminale dont la surface externe présente périphériquement plusieurs zones en creux en nombre égal à celui des cavités du fond de moule et réparties angulai- rement identiquement à la répartition angulaire desdites cavités et que des moyens de blocage en rotation soient fonctionnellement associés à ladite tige d'étirage pour la maintenir bloquée dans une position angulaire prédéterminée telle que lesdites zones en creux soient situées sensiblement en regard des cavités du fond pétaloïde de moule. Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit que les zones en creux soient des cannelures d'étendue longitudinale creusées dans la surface externe de la tige d'étirage. Avantageusement les cannelures peuvent posséder une profondeur et/ou une largeur variable longitudinale-ment, ce grâce à quoi les flux de fluide de soufflage engagés dans lesdites cannelures induisent des prédéformations radiales vers l'extérieur des zones préférentiel- les de la préforme situées en regard desdites cannelures. Dans le cas le plus courant où la tige d'étirage est de forme générale cylindrique de révolution avec un diamètre nominal déterminé, on peut combiner les dispositions qui précèdent avec celle supplémentaire qui consiste en ce que la partie terminale de la tige d'étirage comprend une portion terminale cylindrique de révolution ayant un diamètre sensiblement moindre que ledit diamètre nominal et une portion intermédiaire de liaison tronconique avec un angle de conicité relativement faible, et en ce que les cannelures s'étendent non seulement sur lesdites portions terminale et intermédiaire de la tige d'étirage, mais aussi sur une portion de diamètre nominal adjacente à la portion intermédiaire conique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui suit de certains de ses modes de réalisation préférés donnés uniquement à titre d'exemples purement illustratifs. Dans cette description, on se réfère au dessin annexé sur lequel : - la figure 1 est une vue de dessus d'un fond de moule de type pétaloïde ; - la figure 2 est une vue en coupe diamétrale selon la ligne II-II du fond de moule de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de trois quarts par le dessus, avec arrachement partiel, du fond de moule de la figure 1 ; -la figure 4 est une vue partielle en perspective isométrique de trois quarts par le dessous d'un récipient muni d'un fond pétaloïde moulé avec un fond de moule agencé selon les figures 1 à 3 ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un fond de moule de type pétaloïde, avec une tige d'étirage et une préforme en fin d'étirage, illustrant schématiquement le procédé conforme à l'invention ; - la figure 6A est une vue de côté montrant la partie terminale d'une tige d'étirage agencée pour la mise en œuvre du procédé conforme à l'invention ; - la figure 6B est une vue, à échelle agrandie, en 5 coupe selon la ligne VIB-VIB de la tige d'étirage de la figure 6A ; - la figure 7A est une vue de côté montrant une variante préférée de réalisation de la tige d'étirage de la figure 6A ; 10 - la figure 7B est une vue en bout, à échelle agrandie, de la tige d'étirage de la figure 7A ; - la figure 8 est une vue en coupe analogue à celle de la figure 5 avec mise en œuvre de la tige d'étirage des figures 7A et 7B ; - la figure 9 est une vue en coupe à plus grande échelle des parties terminales d'une préforme et d'une tige d'étirage selon les figures 7A, 7B, montrant un effet particulier procuré par une tige d'étirage agencée selon l'invention. On se réfère maintenant tout d'abord à la figure 5, sur laquelle les organes et parties identiques à ceux des figures 1 à 4 sont désignés par les mêmes références numériques. Conformément à l'invention, on prévoit que, lors 25 de la phase d'étirage, on réduit les pertes thermiques dans des zones 19 longitudinales de la partie terminale 20 de la préforme 16, s'étendant sur le fond 18 de cette dernière et sur une portion axiale du corps 21 de la préforme adjacente audit fond 18, qui sont réparties sur 30 la périphérie de l'extrémité de la préforme sensiblement en regard respectivement des cavités 11 du fond 1 de moule. 15 20 Grâce à cette disposition, la matière thermoplastique desdites zones 19 longitudinales demeure à une température plus élevée que celle qu'elle avait dans la solution habituelle et elle est ainsi apte à être étirée de façon plus homogène et mieux répartie lors du soufflage. En conséquence, l'épaisseur du fond est plus uniforme dans son ensemble : la partie centrale du fond voit son épaisseur diminuée tandis que les pieds du fond des récipients présentent une épaisseur de matière accrue et sont plus résistants mécaniquement. L'homme du métier peut envisager diverses solutions pratiques pour réduire les pertes thermiques dans les zones 19 précitées, par exemple par des apports calorifiques dans lesdites zones de manière à compenser les transferts thermiques vers la tige d'étirage. Toutefois, il est souhaitable que la solution retenue pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention soit aussi simple que possible et n'affecte pas la structure du moule, et notamment celle du fond de moule, qui peut s'avérer déjà complexe pour d'autres raisons (notamment son refroidissement). C'est dans cette optique que les moyens conduisant à une réduction localisée des pertes thermiques dans l'extrémité de la préforme ont été mis en oeuvre non pas dans le moule, mais sur la tige d'étirage. Conformément à l'invention, la surface externe de la partie terminale 22 de la tige 15 d'étirage présente, comme visible à la figure 6A, périphériquement plusieurs zones 23 en creux en nombre égal à celui des cavités 11 du fond 1 de moule et réparties angulairement identiquement à la répartition angulaire desdites cavités 11. Grâce à cette disposition, on évite le contact de la tige 15 d'étirage avec des zones préférentielles du fond 18 de la préforme, de sorte que dans ces zones la température de la matière thermoplastique n'est pas amoindrie par un échange thermique avec la tige. Dans ces zones, la matière thermoplastique conserve donc une malléabilité accrue qui lui permet un étirage plus facile en direction des cavités 11 du fond de moule lors du soufflage. Avantageusement, les zones 23 en creux sont des cannelures d'étendue longitudinale creusées dans la surface externe de la tige 15 d'étirage, et ces cannelures définissent entre elles des portions 24 libres de la surface externe de la tige 15. Dans la suite de la description, la référence "23" sera employée indifféremment pour désigner les zones en creux ou les cannelures. A la figure 6B, la vue en coupe de la tige 15 d'étirage de la figure 6A laisse voir cinq cannelures 23 réparties angulairement de façon régulière, avec un écart de 72 , de manière qu'elles se trouvent positionnées respectivement en regard des cinq cavités 11 du fond 1 de moule de la figure 8. Outre l'avantage thermique procuré comme exposé ci-dessus, les zones en creux, notamment les cannelures 23 peuvent également jouer un rôle au cours de l'étape de soufflage, en particulier lorsque celle-ci est amorcée avant la fin du processus d'étirage mécanique mené à l'aide de la tige d'étirage. En effet, le fluide de soufflage sous pression est guidé par les cannelures 23 jusqu'au fond 18 des préformes 16. Les zones 19 précitées des préformes sont soumises à la pression du fluide de soufflage de façon préférentielle et, étant maintenues dans un état de malléabilité suffisant du fait qu'elles sont moins refroidies, elles subissent une amorce de déformation radiale vers l'extérieur (prédéformations 29 sur la figure 9). Autrement dit, avant même que l'extrémité de la préforme ait commencé dans son ensemble à se déformer sous l'action du fluide de soufflage, les zones 19 précitées commencent à subir une prédéformation 29 localisée en direction des cavités 11 du fond 1 de moule. Cette prédéformation 29 bien que de relativement faible amplitude (elle est fortement amplifiée sur la figure 9 pour raison de clarté) peut cependant contribuer favorablement à un formage plus efficace des pieds. Pour améliorer l'effet qui vient d'être exposé, on peut profiler efficacement les cannelures 23 comme illustré aux figures 6A, 7A et 8. A cet effet, on peut, comme montré à la figure 9, profiler leur fond 28 de manière que celui-ci, considéré du haut vers le bas de la tige, commence par se creuser, puis s'incurver en direction de la face externe de la tige 15 afin que les jets de fluide sous pression engouffrés dans les cannelures soient projetés (flèche 30) contre la face interne des zones 19 des préformes avec une composante radiale de mouvement (effet toboggan). On peut également envisager une diminution de largeur des cannelures du haut vers le bas de la tige, notamment pour former des restrictions propres à accélérer les jets de fluide sous pression projetés contre les zones 19. En outre, les cannelures 23 peuvent s'étendre sur une portion longitudinale notable de la partie terminale 22 de la tige 15 d'étirage, excédant sensiblement la hauteur du contact entre la tige et la paroi interne de la préforme, de manière à assurer que le fluide de soufflage puisse s'y engouffrer facilement. Dans un mode de réalisation préféré qui est celui représenté aux figures 7A et 7B, la tige 15 d'étirage est de forme générale cylindrique de révolution avec un diamètre nominal D déterminé, mais sa partie terminale 22 se présente avec une portion 26 terminale de forme cylindrique de révolution ayant un diamètre d sensiblement moindre que ledit diamètre nominal D, et avec une portion 25 intermédiaire de liaison de forme tronconique ayant un angle de conicité relativement faible. Les cannelures 23 s'étendent non seulement sur lesdites portions 26 terminale et 25 intermédiaire de la tige d'étirage, mais aussi sur une portion 27 de diamètre nominal adjacente à la portion 25 intermédiaire tronconique. En d'autres termes, la partie terminale 22 est constituée des susdites portions 25, 26 et 27. Grâce à cet agencement, en supplément de l'effet procuré par les cannelures 23, on peut éviter ou réduire le contact de la matière thermoplastique chaude avec la tige d'étirage, d'une manière analogue à ce qui était recherché avec les tiges à épaulement, mais sans le risque d'endommagement de la matière inhérent à la présence de l'épaulement. Enfin, on prévoit dans le dispositif de moulage que des moyens de blocage en rotation (non montrés) sont fonctionnellement associés à ladite tige 15 d'étirage pour la maintenir bloquée dans une position angulaire prédéterminée par rapport au moule, et notamment par rapport au fond de moule, de manière telle que lesdites zones 23 en creux soient situées sensiblement en regard des cavités 11 du fond 1 de moule. La figure 8 est une vue analogue à celle de la figure 5 avec mise en œuvre de la tige 15 d'étirage qui vient d'être décrite en référence aux figures 7A et 7B. Les cannelures 23 de la tige 15 d'étirage, et donc les zones 19 moins refroidies de l'extrémité de la préforme 16, sont disposées en regard des cavités 11 du fond 1 de moule. Les flèches 31 schématisent la direction privilégiée d'étirage de la matière des zones 19 en direction des cavités 11 | L'invention concerne la fabrication de récipients (2) thermoplastiques à fond (4) pétaloïde par étirage-soufflage de préformes (16) chaudes dans un moule ayant un fond (1) de moule pétaloïde muni de dorsales (13) rayonnantes alternant avec des cavités (11) propres à former respectivement les vallées (7) et les pieds (5) du fond des récipients ; lors de l'étirage, on réduit les pertes thermiques dans des zones (19) longitudinales de la partie terminale (20) des préformes, s'étendant sur le fond (18) et sur une portion adjacente axiale de leur corps (21), réparties sur la périphérie des extrémités des préformes en regard des cavités (11) du fond de moule. | 1. Procédé de fabrication de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique à fond (4) pétaloïde par étirage-soufflage de préformes (16) chaudes dans un moule de soufflage qui possède un fond (1) de moule pétaloïde comportant plusieurs dorsales (13) rayonnantes alternant avec des cavités (11) qui sont propres à former, lors du moulage, respectivement les vallées (7) et les pieds (5) du fond (4) pétaloïde des récipients, caractérisé en ce que, lors de la phase d'étirage, on réduit les pertes thermiques dans des zones (19) longitudinales de la partie terminale (20) des préformes (16), s'étendant sur le fond (18) de ces dernières et sur une portion axiale du corps (21) des préformes (16) adjacente audit fond (18), qui sont réparties sur la périphérie des extrémités des préformes (16) sensiblement en regard respectivement des cavités (11) du fond (1) de moule, ce grâce à quoi la matière thermoplastique desdites zones longitudinales, qui demeure à une température plus élevée, est apte à être étirée de façon plus homogène, et les pieds du fond des récipients présentent une épaisseur accrue de matière et sont plus résistants mécaniquement. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, pour l'étirage, on met en oeuvre une tige (15) d'étirage qui comporte une partie terminale (22) dont la surface externe présente plusieurs zones (23) en creux en nombre égal à celui des cavités (11) du fond (1) de moule et réparties angulairement identiquement à la répartition angulaire desdites cavités (11) et en ce qu'on bloque en rotation ladite tige (15) d'étirage dans une positionangulaire prédéterminée telle que lesdites zones (23) en creux soient situées sensiblement en regard des cavités (11) du fond (1) de moule, ce grâce à quoi la matière thermoplastique chaude située au droit desdites zones en creux n'entre pas en contact avec la tige d'étirage et subit une moindre déperdition thermique. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les zones en creux sont des cannelures (23) d'étendue longitudinale creusées dans la surface externe de la partie terminale (22) de la tige (15) d'étirage. 4. Dispositif de moulage pour la fabrication de récipients (2), notamment de bouteilles, en matière thermoplastique à fond (4) pétaloïde par étirage-soufflage de préformes (16) chaudes, lequel dispositif comporte au moins un moule de soufflage possédant un fond (1) de moule pétaloïde présentant plusieurs dorsales (13) rayonnantes alternant avec des cavités (11) qui sont propres à former, lors du moulage, respectivement des vallées (7) et des pieds (5) du fond (4) pétaloïde des récipients, audit moule étant associée fonctionnellement une tige (15) d'étirage déplaçable sensiblement selon l'axe (12) du fond (1) du moule, lequel dispositif est destiné à la mise en oeuvre du procédé selon la 2, caractérisé en ce que la tige (15) d'étirage comporte une partie terminale (22) dont la surface externe présente périphériquement plusieurs zones (23) en creux en nombre égal à celui des cavités (11) du fond (1) de moule et réparties angulairement identiquement à la répartition angulaire desdites cavités (11) et en ce que des moyens de blocage en rotation sont fonctionnellement associés à ladite tige (15) d'étirage pour la maintenir bloquée dans une position angulaire prédéterminée telle que lesditeszones (23) en creux soient situées sensiblement en regard des cavités (11) du fond (1) de moule pétaloïde. 5. Dispositif de moulage selon la 4, caractérisé en ce que les zones en creux sont des cannelures (23) d'étendue longitudinale creusées dans la surface externe de la partie terminale (22) de la tige (15) d'étirage. 6. Dispositif de moulage selon la 5, caractérisé en ce que les cannelures (23) possèdent une profondeur et/ou une largeur variable longitudinalement. 7. Dispositif de moulage selon la 5 ou 6 dans lequel la tige (15) d'étirage est de forme générale cylindrique de révolution avec un diamètre (D) nominal déterminé, caractérisé en ce que la partie terminale (22) de la tige (15) d'étirage comprend une portion (26) terminale cylindrique de révolution ayant un diamètre (d) sensiblement moindre que ledit diamètre (D) nominal et une portion (25) intermédiaire de liaison tronconique avec un angle de conicité relativement faible, et en ce que les cannelures (23) s'étendent non seulement sur lesdites portions (26) terminale et (25) intermédiaire de la tige (15) d'étirage, mais aussi sur une portion (27) de diamètre (D) nominal adjacente à la portion (25) intermédiaire tronconique. | B | B29 | B29C | B29C 49 | B29C 49/42,B29C 49/64 |
FR2895610 | A1 | SYSTEME DE TRANSACTIONS SECURISEES D'UNITES DE VALEUR PORTEES PAR DES CARTES. | 20,070,629 | L'invention concerne un système de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes. En particulier, l'invention s'applique au rechargement d'une carte à puce à partir notamment des moyens informatiques dont dispose l'usager en possession de ladite carte et d'un lecteur de carte à puce ordinaire. L'usage de carte, notamment de cartes à puces, tend à se généraliser comme support d'unité de valeur. Par exemple, dans le cas des transports en commun, ces cartes permettent aux usagers d'accéder aux moyens de transport en passant ces dernières en regard de lecteurs placés aux points d'entrée des stations ou à l'entrée des véhicules. La carte comporte des unités de valeurs correspondant par exemple à différents types d'abonnement ou de contrats en fonction notamment de la zone géographique couverte, de la qualité de l'usager, de la durée ou encore du nombre de voyage acheté. Les cartes doivent donc pouvoir être chargées ou rechargées en unités de valeur, par exemple lorsque l'usager désire acheter de nouveau droits d'accès à certaines prestations par exemple. Ces unités de valeurs, une fois acquises, sont inscrites dans la carte. Des mesures de sécurité particulière doivent donc être mises en oeuvre afin d'interdire toute exploitation frauduleuse des unités de valeur comme par exemple l'ajout non autorisé de nouvelles unités de valeur non payées. Il existe pour cela des systèmes sécurisés de lecture et d'écriture de cartes, déployés par exemple dans des bornes et des points d'accès au sein des gares, ou encore de terminal mobile dont disposent les contrôleurs. Cependant, les systèmes de lectures et d'écriture de cartes sécurisés comporte des informations sensibles qui ne peuvent être mis à disposition de l'ensemble des usagers : c'est pourquoi ces systèmes sont en contact des usagers dans des lieux contrôlés et leur diffusion limitée au personnel nécessaire à leur exploitation. Ce problème s'avère particulièrement aigu pour la mise en oeuvre d'un système transactionnel sécurisé permettant à distance de charger une carte en unité de valeur à partir par exemple d'un ordinateur particulier non contrôlé chez un usager. En outre, ces systèmes sécurisés nécessitent l'emploi de lecteur de carte sécurisé comprenant les éléments cryptographiques nécessaires à l'accès à la carte. Or ces lecteurs de cartes s'avèrent plus coûteux et moins répandus que des lecteurs de carte ordinaire non sécurisé. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un système de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par une carte. Le système de transactions comporte : - un périphérique carte permettant d'établir une liaison avec ladite carte et comportant un mode transparent ; un terminal relié au périphérique carte par une liaison ; un équipement hôte relié au terminal par une liaison comportant une application transactionnelle adaptée au traitement des unités de valeurs sur ladite carte, des moyens cryptographiques permettant de lire et/ou d'écrire des unités de valeurs et d'autres informations sur ladite carte. Le périphérique carte fonctionne en mode transparent, le terminal redirigeant les informations en provenance ou à destination du périphérique carte vers l'équipement hôte. L'équipement hôte dialogue avec la carte par l'intermédiaire de commandes et d'échanges de données transitant via les différentes liaisons selon des protocoles de communication adaptés à la carte. Dans un mode de réalisation, l'équipement hôte coordonne les échanges sécurisés permettant de s'authentifier mutuellement avec la carte. L'équipement hôte peut authentifier le porteur de la carte à l'aide de moyen présents sur le terminal. L'équipement hôte peut en outre authentifier le terminal. Dans un mode particulier de réalisation, le périphérique carte est un lecteur de carte adapté à la lecture/écriture d'informations sur la carte, le terminal étant un ordinateur personnel connecté par des moyens usuels à Internet. L'équipement hôte est un frontal d'un système central d'un ou plusieurs fournisseurs de services opérant sur la carte. L'usager se connecte à l'aide de son ordinateur personnel via la liaison empruntant Internet au site comportant une application transactionnelle supportée par le frontal de son fournisseur de service. L'application transactionnelle après introduction de la carte de l'usager dans le lecteur de carte procéde au chargement sur la carte des données nécessaires à l'utilisation du service. Avantageusement, le terminal et le périphérique carte est compris dans une borne en libre service. L'équipement hôte est un frontal d'un système central d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte. Avantageusement, le terminal peut être un assistant personnel équipé ou connecté à un périphérique carte. Le terminal est alors muni d'une liaison. L'équipement hôte est alors un équipement transactionnel en connexion permanente ou occasionnelle avec le système central d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet de n'imposer aucune contrainte de sécurité sur le terminal ni sur le périphérique lecteur de carte. En outre, le périphérique lecteur de carte n'a besoin de mémoriser ni d'accéder à aucun secret, et peut donc être distribué plus facilement ainsi qu'utilisé dans un endroit non sécurisé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 25 à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent : • la figure 1, un synoptique représentant un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes ; • la figure 2, un synoptique représentant un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes permettant des manipulations d'un usager à son domicile ; • la figure 3, un synoptique représentant un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes mis en oeuvre au sein d'une machine de vente non surveillée. La figure 1 présente par un synoptique un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes. Le système comporte en outre un périphérique carte 2, un terminal 5 et un équipement hôte 7. Le périphérique carte 2 a notamment pour fonction d'établir une liaison 3 avec une carte 1. La carte 1 comporte des unités de valeur sous forme d'informations protégées par exemple par des clefs d'accès à la carte 1, permettant de sécuriser l'accès aux dites informations. La carte 1 peut être une carte à puce, une carte magnétique ou encore une carte à identification radiofréquence (de type RFID selon l'acronyme anglo-saxon). La liaison 3 qui s'établit entre le périphérique carte 2 et la carte 1 peut se faire avec ou sans contact. En outre, la liaison 3 est généralement de type épisodique. Le protocole employé pour la liaison 3 dépend notamment du type de carte 2 employée. Cependant, aucune contrainte particulière ne guide le choix du protocole à employer. Le périphérique carte 2 est conforme à la spécification du fournisseur de la carte 2. Le périphérique carte 2 comporte en outre un mode dit transparent. Dans le système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes, le périphérique carte 2 fonctionne en mode transparent. En mode transparent, les données véhiculant de la carte 1 vers le périphérique carte 2 via la liaison 3 peuvent être lues directement sans modification des flux de données circulant sur la liaison 3. De même, en mode transparent, les données transmises au périphérique carte 2 peuvent être écrites dans la carte 1 directement et sans modification. Le mode transparent du périphérique carte 2 permet donc l'accès aux échanges numériques avec la carte 1. Le périphérique carte 2 n'accède pas aux informations transmises par la carte 1 ni aux informations à transmettre à la carte 1. Lorsque le périphérique carte 2 fonctionne en mode transparent, le périphérique carte 2 ne décode pas les informations en provenance ou en direction de la carte 1. Le périphérique carte 2 ne comporte donc pas nécessairement d'éléments secrets permettant l'accès ou la lecture des informations de la carte 1. La liaison 3 ne nécessite donc aucun moyen de protection spécifique. En effet, les informations en provenance ou à destination de la carte 1 sont protégées par des clefs d'accès à la carte et ne nécessite donc pas de protection supplémentaire. Le terminal 5 a notamment pour fonction de rediriger ou router les informations en provenance ou à destination du périphérique carte 2 issue de la carte 1 vers l'équipement hôte 7. Le terminal 5 peut être un terminal nomade ou un terminal déporté. Le terminal 5 comporte des interfaces de communication. En outre, le terminal 5 peut par exemple être un ordinateur relié à internet. Le terminal 5 est relié au périphérique carte 2 par une liaison 4. La liaison 4 entre le terminal 5 et le périphérique carte 2 n'a pas besoin d'être protégée. Le protocole utilisé pour la liaison 4 dépend du modèle de périphérique carte utilisé. Dans un mode particulier de réalisation, le terminal 5 comporte une interface homme machine déportée si l'application transactionnelle avec la carte nécessite des entrées ou des sorties avec l'utilisateur du terminal, c'est-à-dire avec le porteur de la carte ou un agent. Le terminal 5 peut en outre comporter d'autres applications, sans aucune restriction, ces applications pouvant par exemple s'interfacer avec l'équipement hôte. L'équipement hôte 7 comporte une application transactionnelle adaptée au traitement des unités de valeurs de la carte 1, des moyens cryptographiques (comme des clés billettiques par exemple permettant de communiquer avec la carte 1) permettant de lire et/ou d'écrire des unités de valeurs et d'autres informations sur la carte 1, ainsi que des interfaces de communication. L'équipement hôte 7 est relié au terminal 5 par une liaison 8. La liaison 8 entre l'équipement hôte 7 et le terminal 5 n'a pas besoin d'être protégée. En effet, les informations en provenance ou à destination de la carte 1 n'ont pas sont protégée par les clefs d'accès à la carte et ne nécessite donc pas de protection supplémentaire. Le protocole utilisé pour la liaison 8 dépend de la liaison ou du réseau 9 entre l'équipement hôte 7 et le terminal 5. Le réseau 9 peut par exemple être un réseau IP, Internet, un réseau GPRS, une liaison WIFI ou bluetooth ou un réseau disposant d'un protocole applicatif quelconque ou propriétaire. L'équipement hôte 7 est donc soumis à des contraintes de sécurité relatives aux différents éléments sensibles qu'il comporte comme notamment les clefs d'accès à la carte 1 ou l'application transactionnelle. Les commandes et échanges de données transitant notamment sur la liaison 8, la liaison 4 et la liaison 3 entre l'équipement hôte 7 et la carte 1 sont compatibles et/ou conformes avec les protocoles de communication adaptés à la carte 1, plus particulièrement concernant la sécurité et les éléments cryptographiques. L'équipement hôte 7 coordonne tous les échanges sécurisés permettant de s'authentifier mutuellement avec la carte 1 et si nécessaire de permettre d'authentifier le porteur de la carte 1 à l'aide de moyens présents sur le terminal 5, comme par exemple une interface homme machine présente sur le terminal 5 de saisie de code, ou de moyens biométriques. Lorsque l'équipement hôte 7 dialogue via la liaison 9 avec le terminal 5, l'équipement hôte 7 se charge d'authentifier le terminal 5 et si nécessaire de l'utilisateur du terminal 5, voire de la concomitance avec la liaison 3 avec la carte 1 associée. La carte 1 est une carte porteuse d'unités de valeur ou permet d'identifier un compte porteur d'unités de valeur. La carte 1 peut à titre d'exemple être utilisée en tant que porte-monnaie électronique, carte bancaire, carte billettique pour des transports publics ou tout autre service, une carte Ville donnant accès à un ensemble de prestation, une carte de fidélité ou tout autre carte porteuse d'unités de valeur ou permet d'identifier un compte porteur d'unités de valeur. La figure 2 montre par un synoptique un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes permettant des manipulations d'un usager à son domicile. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Le système selon l'invention présenté à la figure 2 montre un mode de réalisation du système selon l'invention présenté à la figure 1 adapté à des manipulations d'un usager à son domicile. Le système selon l'invention de transactions sécurisées présenté à la figure 2 illustre une architecture permettant par exemple à un usager de débiter et/ou recharger en unité de valeur sa carte à son domicile. Le périphérique carte 2 utilisé est un lecteur de carte 21. Ce lecteur de carte 21 peut par exemple être un lecteur du commerce acheté ou loué par un usager. Le lecteur de carte 21 ne comporte pas nécessairement d `élément cryptographique. Le lecteur de carte 21 est adapté à la lecture/écriture d'informations sur la carte 1 et est donc compatible avec celle-ci. Le lecteur de carte 21 comporte un mode transparent. Le terminal 5 est un ordinateur personnel 22 connecté par des moyens usuels à internet. L'équipement hôte 7 est un frontal d'un système central 23 d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte 1. L'usager se connecte à l'aide de son ordinateur personnel 22 via une liaison 8 empruntant Internet 20 au site comportant une application transactionnelle supportée par le frontal 23 de son fournisseur de service. L'usager peut ainsi effectuer la commande de service désirée. L'application transactionnelle peut alors demander à l'usager d'introduire sa carte 1 dans le lecteur de carte 21 relié à son ordinateur personnel pour procéder au chargement sur la carte 1 des données nécessaires à l'utilisation du service, c'est-à-dire des unités de valeur. La carte 1 peut aussi être une carte bancaire ou encore un porte-monnaie électronique, permettant aussi d'utiliser des fonctionnalités bancaires supplémentaires. L'application peut en outre comporter un ensemble de moyens permettant d'authentifier l'utilisateur, comme par exemple une interface homme machine demandant la saisie d'un code. La figure 3 montre par un synoptique un système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes mis en oeuvre au sein d'une machine de vente non surveillée. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Le système selon l'invention présenté à la figure 3 montre un mode de réalisation du système selon l'invention présenté à la figure 1 adapté à une machine de vente non surveillée. Le système selon l'invention de transactions sécurisées présenté à la figure 3 illustre une architecture pouvant être mise en oeuvre par exemple au sein d'une borne en libre service 30 dans un lieu non surveillé. La borne en libre service 30 comporte un périphérique carte 2 comportant un mode transparent, et ne comportant pas nécessairement d'élément cryptographique. La borne en libre service comporte un terminal 5 doté si nécessaire d'une interface homme machine. L'équipement hôte 7 est un frontal d'un système central 23 d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte 1. Dans un mode de réalisation, le système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes peut être adapté à des équipements portables de contrôle en zone géographique limitée. Le terminal 5 peut alors être un assistant personnel (ou PDA selon l'acronyme anglo-saxon) équipé ou connecté à un périphérique carte 2. Le terminal 5 peut par exemple être muni d'une liaison 8 de faible portée par exemple de type WIFI ou bluetooth. L'équipement hôte 7 est un équipement transactionnel en connexion permanente ou occasionnelle avec le système central d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte 1. Ainsi, à titre d'exemple dans le domaine des transports publics, un tel système est adapté aux besoins des agents effectuant des contrôles des unités de valeurs dans les cartes à quai ou dans les véhicules, l'équipement hôte 7 étant situé alors sur le quai ou dans les voitures. Dans un autre mode de réalisation, le système selon l'invention de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par des cartes peut être adapté à des équipements portables de contrôle en zone géographique étendue. Le terminal 5 peut alors être un assistant personnel (ou PDA selon l'acronyme anglo-saxon) équipé ou connecté à un périphérique carte 2. Le terminal 5 peut par exemple être muni d'une liaison 8 de grande portée par exemple de type GPRS ou UMTS. L'équipement hôte 7 est un équipement transactionnel en connexion permanente ou occasionnelle avec le système central d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte 1. Ainsi, à titre d'exemple dans le domaine des transports publics, un tel système est adapté aux besoins des agents effectuant des contrôles des unités de valeurs dans les cartes à quai, dans les véhicules, dans des arrêts de bus l'équipement hôte 7 étant situé alors à une distance qui peut être de plusieurs kilomètres. Le système selon l'invention selon ce mode de réalisation peut être utilisé encore par des forces de l'ordre ou par du personnel de vente itinérante dans le cadre de perception de paiements électroniques sécurisés.10 | L'invention concerne un système de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par une carte. Le système comporte un périphérique carte permettant d'établir une liaison avec la carte et comportant un mode transparent, un terminal relié au périphérique carte, un équipement hôte relié au terminal. L'équipement hôte comporte une application transactionnelle adaptée au traitement des unités de valeurs sur la carte et des moyens cryptographiques permettant de lire et/ou d'écrire des unités de valeurs et d'autres informations sur la carte. Le périphérique carte fonctionne en mode transparent. Le terminal redirige les informations en provenance ou à destination du périphérique carte vers l'équipement hôte. L'équipement hôte dialogue avec la carte par l'intermédiaire de commandes et d'échanges de données.En particulier, l'invention s'applique au rechargement d'une carte à puce à partir notamment des moyens informatiques dont dispose l'usager en possession de ladite carte et d'un lecteur de carte à puce ordinaire. | 1. Système de transactions sécurisées d'unités de valeur portées par une carte (1) caractérisé en ce qu'il comporte : un périphérique carte (2) permettant d'établir une liaison (3) avec ladite carte (1) et comportant un mode transparent ; un terminal (5) relié au périphérique carte (2) par une liaison (4) ; un équipement hôte (7) relié au terminal (5) par une liaison (8) comportant une application transactionnelle adaptée au traitement des unités de valeurs sur ladite carte (1), des moyens cryptographiques permettant de lire et/ou d'écrire des unités de valeurs et d'autres informations sur ladite carte (1) ; le périphérique carte (2) fonctionnant en mode transparent, le terminal (5) redirigeant les informations en provenance ou à destination du périphérique carte (2) vers l'équipement hôte (7), l'équipement hôte (7) dialoguant avec ladite carte (1) par l'intermédiaire de commandes et d'échanges de données transitant via les différentes liaisons (3,4,8) selon des protocoles de communication adaptés à ladite carte (1). 2. Système selon la 1 caractérisé en ce que l'équipement hôte 20 (7) coordonne les échanges sécurisés permettant de s'authentifier mutuellement avec la carte (1). 3. Système selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que l'équipement hôte (7) authentifie le porteur de la carte 25 (1) à l'aide de moyen présents sur le terminal (5). 4. Système selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que l'équipement hôte (7) authentifie le terminal (5). 30 5. Système selon l'une des quelconques précédentes caractérisé en ce que le périphérique carte (2) étant un lecteur de carte (21) adapté à la lecture/écriture d'informations sur la carte (1), le terminal (5) étant un ordinateur personnel (22) connecté par des moyens usuels à Internet, l'équipement hôte (7) étant un frontal d'un système central (23) d'un ouplusieurs fournisseurs de services opérant sur la carte (1), l'usager se connecte à l'aide de son ordinateur personnel (22) via la liaison (8) empruntant Internet (20) au site comportant une application transactionnelle supportée par le frontal (23) de son fournisseur de service, l'application transactionnelle après introduction de la carte (1) de l'usager dans le lecteur de carte (21) procédant au chargement sur la carte (1) des données nécessaires à l'utilisation du service. 6. Système selon l'une des quelconques 1 à 4 caractérisé en ce que le terminal (5) et le périphérique carte 2 est compris dans une borne en libre service (30), l'équipement hôte (7) étant un frontal d'un système central (23) d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte (1). 7. Système selon l'une des quelconques 1 à 4 caractérisé en ce que le terminal (5) est un assistant personnel équipé ou connecté à un périphérique carte (2), ledit terminal (5) étant muni d'une liaison (8), l'équipement hôte (7) étant un équipement transactionnel en connexion permanente ou occasionnelle avec le système central d'un ou plusieurs fournisseur de services opérant sur la carte (1). | H,G | H04,G06 | H04L,G06K,G06Q | H04L 9,G06K 19,G06Q 20 | H04L 9/32,G06K 19/077,G06Q 20/00 |
FR2888869 | A1 | DISPOSITIF DE BLOCAGE DE PORTE EN POSITION | 20,070,126 | POSITION. La présente invention concerne un dispositif de blocage de porte en position, destiné à arrêter la porte à poste fixe. L'état de la technique connue est constitué par des dispositifs fixés sur un coté de la porte comportant un piston commandé par une pression du pied de l'utilisateur qui appuie sur le sol. L'inconvénient de ce dispositif est qu'il ne fonctionne que sur un coté de la porte, sauf à en placer un sur chaque paroi de la porte. Un autre dispositif de l'état de la technique connue est décrit dans le brevet français n 2.751.366. Ce brevet montre un dispositif constitué d'un verrou disposé sur un coté de la porte, qui pousse vers le bas une barre coulissante dotée à son extrémité d'un tampon d'appui au sol. L'état de la technique constitué par ce brevet présente le même inconvénient que les autres systèmes de l'art antérieur, il n'est actionnable que d'un coté de la porte, et étant extérieur à la porte il est particulièrement disgracieux. La présente invention vise à obvier à ces inconvénients en réalisant un dispositif non visible sur l'extérieur de la porte et qui peut donc être monté sur des portes standard planes ou de portes de style, par exemple moulurées et qui peut être indifféremment commandé d'un coté ou de l'autre de la porte. A cet effet, le dispositif selon l'invention comprend à l'intérieur de la porte une tringlerie coulissante, dont une extrémité inférieure peut faire saillie hors de la porte en partie inférieure de celle-ci ou se rétracter dans la porte, et dont l'autre extrémité supérieure est dotée d'une crémaillère, qui s'engrène avec un pignon porté par l'axe de 2888869 2 rotation des poignées qui sont chacune placées sur un des cotés de la porte. Avantageusement, la tringle en partie haute du coté opposé à la crémaillère est dotée d'un dispositif de blocage de celle-ci, qui est 5 actionnée par une came portée par l'axe de rotation des poignées. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description illustrée par les dessins joints dans lesquels: - La figure 1 est une vue en coupe du mécanisme du 10 dispositif selon l'invention en position d'engagement du pêne à l'extérieur de la serrure. - La figure 2 est une vue en coupe du mécanisme du dispositif selon la figure 1 dans lequel le pêne est rentré dans la serrure sous l'action d'abaissement de la poignée qui contribue à relever la tringlerie. - La figure 3 est une vue montrant dans le mécanisme du dispositif selon la figure 1 et la figure 2 l'abaissement de la tringlerie qui vient en appui au sol, hors de la portée sous celle-ci, par relèvement vers le haut de la poignée. - La figure 4 est une vue partielle de la tringlerie inférieure. - La figure 5 est une vue de la poignée avec les cames de commande du pêne et du dispositif de blocage/déblocage de la tringlerie. - La figure 6 est une vue en plan de la pièce qui se fixe sur la 25 noix de poignée et qui comporte le secteur cranté de commande de la crémaillère de la tringlerie. Tel que représenté, le dispositif selon l'invention de blocage d'une porte à poste fixe, par exemple pour éviter notamment qu'elle ne 2888869 3 se ferme, est constitué d'une serrure 1 du type à encastrer dans la paroi de la porte. La serrure 1 est dotée de manière connue d'un pêne 2 qui en position normale (figure 1) fait saillie hors du coffre de la serrure. La serrure 1 est dotée d'une noix rotative 3 constituant axe de rotation des poignées pourvue d'un perçage carré 4 dans lequel passe l'axe des poignées. Sur la noix est montée de manière connue une came 5, qui par abaissement de la poignée par rapport à l'horizontale, va rétracter le pêne 2 (figure 2) ou par relèvement de la poignée par rapport à l'horizontale (figure 1) va libérer le pêne hors du coffre de la serrure. Sur la noix, latéralement à celle-ci est montée une portion de pignon denté 6. La noix peut également, de fabrication, être dotée d'une portion de 15 pignon denté. Sur la noix, est montée diamétralement à l'opposé de la came 5, une came 7 Une tringle 8 coulissante montée dans le coffre de la serrure et dans la paroi de la porte à une extrémité supérieure 9 crantée sur un des ses cotés, c'est-à-dire présentant la forme d'une crémaillère 10 en vis-à-vis de la portion de pignon denté 6 qui engrène avec celle-ci. La partie supérieure 9 de la tringle est dotée du coté opposé à la crémaillère d'une succession de crans 11, chacun des crans 11 présentent un plat 12 inférieur et une rampe 13 supérieure inclinée vers le haut. Latéralement à la succession de crans 11, est montée une barrette verticale 14 fixée à la paroi interne du coffre de la serrure par une articulation 15 en sa partie supérieure. 2888869 4 La partie inférieure de la barrette verticale 14 présente un patin 16 sur lequel appuie la came 7. La came 7 et le patin 16 passent par-dessous la partie en crémaillère de la tringle latéralement à celle-ci. L'extrémité de la barrette 14 présente sur le patin 16 et face à la succession de crans 11 de la tringle, une dent 17 qui s'engage dans un des crans 11 (figure 3) pour bloquer la tringle en position lorsqu'elle est abaissée par relèvement de la poignée comme représenté en figure 3. La tringle 8 est stabilisée en translation par des lumières 18 qui coulissent sur des pions fixes non représentés. Comme représenté en figure 4, sous la tringle 8 de la serrure est montée en contact et commandée par celle-ci, une rallonge de tringle 19 coulissante dans la paroi de la porte. La tringle 19 présente à sa partie supérieure un filetage 20 avec 15 contre écrou 21 de blocage qui permet un réglage. Entre la tringle 19 et la tringle 8 est montée une tringle intercalaire vissée sur le filetage 20. Sur la tringle 19 est monté un ressort 22 dans une cage 23 qui rappelle la tringle 19 et la tringle 8 en contact avec elle vers le haut. L'extrémité de la tringle 19 est dotée d'un filetage 24 sur lequel se monte un tampon 25 d'appui au sol, comme représenté aux dessins en position non opérationnelle de la tringle 8 et de la rallonge de tringle 19. La tringle 19 est bloquée par la dent 17 qui s'engage dans un des crans 11. Lors de l'abaissement de la poignée vers le bas (figure 2), la came 7 fait bouger la barrette 14 en écartement par rapport aux crans 11 et libère la dent 17 du cran 11, la tringle 8 et la rallonge de tringle 19 peuvent monter vers le haut sous l'action du ressort 23. 2888869 5 Lors du relèvement de la poignée (fig. 4), la tringle 8 et la rallonge de tringle 19, vont s'abaisser en comprimant le ressort 22 jusqu'au contact du tampon 25 avec le sol, la dent 17 de la barrette 14 va le bloquer en position. Le désengagement et le déblocage des tringles et rallonge de tringle s'effectueront comme représenté en figure 2. Comme représenté plus en détail aux figures 5 et 6, la poignée est dotée d'une noix 3 qui présente deux cames 5-7 dont l'une commande le pêne 2 et l'autre le système de blocage/déblocage de la tringle 8. Entre les deux cames 5-7 en vis-à-vis de la crémaillère 10 est réalisée une portion 26 en arc de courbe qui au montage passe sous la crémaillère. La noix 3 est dotée du côté opposé à la portion 26 en arc de 15 courbe d'un pion 27. Lors du montage, une rondelle 28 représentée en figure 6 est montée sur la noix 3. Cette rondelle est dotée sur sa périphérie extérieure de la portion dentée 6 qui actionne la crémaillère. Elle est également dotée à l'opposé de la portion dentée 6 d'un 20 évidemment 28 en arc de cercle dans lequel circule le pion 27. Cette disposition permet, après le relèvement de la poignée (figure 3) pour le blocage de la porte, que celle-ci revienne à sa position initiale | La présente invention concerne un dispositif destiné à permettre le blocage d'une porte en position.Le dispositif selon l'invention est destiné notamment à bloquer la porte dans toute position notamment ouverte.Le dispositif selon l'invention comprend essentiellement à l'intérieur de la porte une tringlerie, dont une extrémité inférieure peut faire saillie hors de la porte et sous celle-ci, pour se bloquer en appui sur le sol et dont une extrémité supérieure conformée en une crémaillère 10 coopérant avec un pignon denté (6) commandé par la poignée et plus précisément par relèvement de la poignée vers le haut qui pousse la tringlerie interne (8/19) vers le bas. | 1. Dispositif destiné à permettre le blocage d'une porte en position, caractérisé en ce qu'il comprend à l'intérieur de la paroi de la porte une tringlerie en deux parties (8, 19) dont une (8) est intérieure à la serrure (1) et est prolongée dans la porte par la rallonge de tringle (19) qui peut faire appui au sol ou se rétracter dans la porte, l'extrémité supérieure (9) de la tringle (8) interne à la serrure est conformée sur un de ses cotés en une crémaillère (10) qui s'engrène avec une portion de pignon denté (6) qui est porté par l'axe de rotation (3) de la poignée. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la tringle 8 dans la serrure est dotée d'un dispositif de blocage ou de déblocage de celle-ci qui est actionné par une came portée par l'axe de rotation des poignées. 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité (9) de la tringle (8) interne à la serrure et du coté opposé à la crémaillère doté d'une pluralité de crans (11) qui coopèrent avec une dent (17) d'une barre (14) articulée commandée en écartement par rapport aux crans (11) par une came (7) de l'axe de rotation de la poignée. 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que chacun des crans (11) présente un plat (12) est une rampe inclinée vers le haut (13). 5. Dispositif selon la 1 et l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'un ressort (22) placé à l'extrémité de la rallonge de tringle (19) commande le mouvement 2888869 7 des tringles (8-19) vers le haut et est comprimé par abaissement de tringle. 6. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité de la rallonge de tringle (19) est dotée d'un embout fileté de réglage de sa longueur avec contre écrou. 7. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que l'extrémité de la rallonge de tringle (19) est dotée d'u tampon 25 d'appui au sol réglable par un filetage (24) de l'extrémité de la rallonge. | E | E05 | E05C | E05C 17 | E05C 17/44 |
FR2901582 | A1 | CLIP AMOVIBLE POUR LA LIAISON D'UN ELEMENT D'UN SUPPORT | 20,071,130 | s'agit de séparer le support et l'élément. Souvent en effet, le clip est irrémédiablement détérioré lors de l'opération de démontage de l'élément vis-à-vis du support et ne peut pas être réutilisé. De plus, sa manipulation n'est pas facile et exige d'utiliser des outils spéciaux qui risquent, lors des opérations de montage et de démontage, de léser le support et l'élément rapporté ou appliqué sur celui-ci. La présente invention comporte un clip amovible qui évite ces inconvénients. A cet effet, le clip considéré, constitué en un matériau légèrement déformable présentant une relative élasticité, se caractérise en ce qu'il comporte une tête creuse de révolution autour d'un axe, à profil sensiblement sphérique, fermée par un fond à une extrémité et prolongée par une embase intermédiaire cylindrique, reliée à l'opposé de la tête à une collerette d'appui transversale plane, l'embase intermédiaire comportant des ailettes latérales de maintien et des trous ménagés dans l'embase au droit de chaque ailette qui reste liée à l'embase par une lèvre souple d'articulation prévue à proximité et sous la tête creuse. De préférence, le matériau déformable est du caoutchouc naturel ou synthétique. Avantageusement, ce matériau peut incorporer un additif propre à améliorer sa résistance mécanique. Selon le cas, les trous ménagés dans l'embase intermédiaire sont obtenus par découpage du matériau déformable selon les bords de chaque ailette, ou bien réalisés par moulage avec l'embase. Selon une caractéristique particulière, la collerette d'appui transversale comporte une armature de raidissement, noyée dans son épaisseur et s'étendant parallèlement dans son plan. De préférence, l'armature de raidissement est constituée par une plaque ou un insert métallique. Avantageusement, la collerette d'appui transversale présente un profil rectangulaire. Selon le cas, les ailettes sont au nombre de deux ou plus, régulièrement réparties autour de l'axe de révolution de la tête creuse. Selon une autre caractéristique, le clip comporte un évidement axial interne, s'étendant depuis la collerette d'appui jusqu'à la tête creuse à profil sensiblement sphérique, cet évidement présentant une section oblongue. D'autres caractéristiques d'un clip amovible établi conformément à l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif, en référence au dessin annexé sur lequel . La Figure 1 est une vue en élévation d'un 20 clip amovible conforme à l'invention. - La Figure 2 est une vue en coupe du clip illustré sur la Figure 1, selon la ligne II-II de cette dernière. - La Figure 3 est une vue de dessus du clip 25 représenté sur la Figure 1. Sur ces figures, le clip considéré, désigné dans son ensemble sous la référence 1, est réalisé en un matériau relativement rigide mais néanmoins légèrement déformable, notamment en caoutchouc 30 naturel ou synthétique, ou en une matière plastique similaire, incorporant le cas échéant un additif propre à améliorer sa résistance mécanique. Ce clip est de préférence réalisé par moulage de ce matériau. 35 Le clip 1 comporte une tête 2, de révolution autour d'un axe 3, à profil extérieur sensiblement sphérique, fermée par un fond 4 à une de ses extrémités, cette tête étant prolongée, à l'opposé de ce fond, par une embase intermédiaire 5, de forme cylindrique. L'embase intermédiaire 5 est terminée par une collerette d'extrémité d'appui transversal 6, plane, à profil rectangulaire dans l'exemple considéré (Figure 3), et à l'intérieur de laquelle peut être avantageusement noyé une plaque ou un insert 7 de raidissement, en métal ou en une matière plastique rigide appropriée. Le clip 1 est creux et comporte un évidement axial 8, de préférence à section oblongue comme illustré sur la Figure 3, cet évidement étant fermé à une extrémité par le fond 4 de la tête 2 et ouvert à l'autre , à travers la collerette 6. Selon l'invention, l'embase intermédiaire 5 comporte extérieurement, dans sa surface latérale, des ailettes 9, au nombre de deux dans l'exemple de réalisation représenté, disposées de façon opposée l'une à l'autre de part et d'autre de l'axe 3, ces ailettes 9 pouvant être obtenues par découpage du matériau déformable du clip 1 selon les bords 10 de chaque ailette, chacune de celles-ci restant liée à l'embase, à proximité de sa liaison avec la tête 2, par une arête qui forme une lèvre souple 11 d'articulation de l'ailette vis-à-vis du clip. Les ailettes 9 peuvent également être directement réalisées lors de l'opération de moulage du clip. La liaison des ailettes 9 avec l'embase intermédiaire 5 est réalisée juste sous la tête 2 du clip qui, au droit de cette liaison, présente avantageusement un léger renflement en saillie vers l'extérieur, comme clairement illustré sur la vue en élévation de la Figure 1. Le découpage ou le moulage des ailettes 9 est effectué de telle sorte que soient formés dans l'embase intermédiaire 5 des trous 12 à partir desquels s'étendent ces ailettes, permettant à ces dernières de se rétracter au moins partiellement à l'intérieur de ces trous ou au contraire de s'étendre vers l'extérieur, notamment lorsque le clip est utilisé pour maintenir entre la base de ces ailettes à l'opposé de leur lèvre 11 et le dessus de la collerette d'appui plane 6, un élément approprié (non représenté). Un tel élément peut être notamment constitué par une plaque, un écran ou tout autre organe similaire, de dimension éventuellement variable, la flexion des ailettes permettant au clip d'accommoder au cas par cas l'épaisseur correspondante. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté en référence au dessins annexé ; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. Notamment, le nombre des ailettes entourant l'embase intermédiaire sous la tête creuse à profil sensiblement sphérique pourrait être différent et supérieur à deux en particulier. 35 | Clip amovible pour la liaison d'un élément et d'un support, constitué en un matériau légèrement déformable présentant une relative élasticité, caractérisé en ce qu'il comporte une tête creuse (2) de révolution autour d'un axe (3), à profil sensiblement sphérique, fermée par un fond (4) à une extrémité et prolongée par une embase intermédiaire (5) cylindrique, reliée à l'opposé de la tête à une collerette d'appui transversale plane (6), l'embase intermédiaire (5) comportant des ailettes latérales de maintien (9) et des trous (12) ménagés dans l'embase au droit de chaque ailette qui reste liée à l'embase par une lèvre souple d'articulation (11) prévue à proximité et sous la tête creuse (2). | 1 - Clip amovible pour la liaison d'un élément et d'un support, constitué en un matériau légèrement déformable présentant une relative élasticité, caractérisé en ce qu'il comporte une tête creuse (2) de révolution autour d'un axe (3), à profil sensiblement sphérique, fermée par un fond (4) à une extrémité et prolongée par une embase intermédiaire (5) cylindrique, reliée à l'opposé de la tête à une collerette d'appui transversale plane (6), l'embase intermédiaire (5) comportant des ailettes latérales de maintien (9) et des trous (12) ménagés dans l'embase au droit de chaque ailette qui reste liée à l'embase par une lèvre souple d'articulation (11) prévue à proximité et sous la tête creuse (2). 2 - Clip amovible selon la 1, caractérisé en ce que le matériau déformable est du caoutchouc naturel ou synthétique. 3 - Clip amovible selon la 2, caractérisé en ce que le matériau déformable incorpore un additif propre à améliorer sa résistance mécanique. 4 - Clip amovible selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les trous (12) ménagés dans l'embase intermédiaire (5) sont obtenus par découpage du matériau déformable selon les bords de chaque ailette (9), ou réalisés par moulage avec l'embase. 5 - Clip amovible selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la collerette d'appui transversale (6) comporte une armature de raidissement (7), noyée dans son épaisseur et s'étendant parallèlement dans son plan. 6 - Clip amovible selon la 5, caractérisé en ce que l'armature de raidissement (7)est constituée par une plaque ou un insert métallique. 7 - Clip amovible selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la collerette d'appui transversale (6) présente un profil rectangulaire. 8 - Clip amovible selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les trous (12) réalisés dans l'embase intermédiaire (5) par découpage des ailettes (9), délimitent deux ou plus de ces ailettes, réparties autour de l'axe de révolution (3) de la tête creuse (2). 9 - Clip amovible selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un évidement axial interne (8), s'étendant depuis la collerette d'appui (6) jusqu'à la tête creuse (2) à profil sensiblement sphérique, cet évidement présentant une section oblongue. | F | F16 | F16B | F16B 2,F16B 5 | F16B 2/22,F16B 5/12 |
FR2899211 | A1 | EMBALLAGE DE TYPE SOCLE ET CLOCHE POUR PRODUIT FROMAGER | 20,071,005 | L'invention concerne le conditionnement des produits fromagers dans des emballages fermés. Elle concerne plus particulièrement les fromages à pâte molle et à croûte naturelle, fleurie ou non, tels que camembert, brie, coulommiers, chaour- ce, palet de chèvre, etc. Traditionnellement, ces produits sont présentés sous forme de fromages entiers entièrernent enveloppés dans un "habillage fromager" ou "complexe d'emballage", c'est-à-dire dans une feuille souple en contact avec le fromage, le tout étant ensuite placé dans une boîte en carton ou en bois telle qu'une boîte à camembert, donnant à l'ensemble une présentation traditionnelle, d'apparence artisanale. Cet emballage classique, qui a peu évolué depuis sa création, est cependant source de freins à la consommation. Les consommateurs formulent en effet plusieurs reproches à l'égard de ce type de conditionnement, notamment : û la difficulté à conserver les caractéristiques organoleptiques que le fromage avait au moment de l'achat, - la difficulté pour choisir des produits à un stade d'affinage précis (le fromage est emballé donc n'est pas visible), û des odeurs parfois gênantes, - et une praticité à améliorer, compte tenu du double emballage (habillage souple plus boîte), des difficultés à refermer le tout et des risques de souillure une fois le fromage entamé. II a été proposé de supprimer la feuille d'habillage enveloppant le froma- ge, et de placer celui-ci nu dans un récipient fermé creux de type ramequin ou barquette, fermé en partie supérieure par une membrane "respirante", c'est-à-dire formée d'un film à perméabilité sélective apte à réguler les échanges gazeux, notamment en oxygène et en gaz carbonique, entre le volume interne de l'emballage et l'atmosphère extérieure ambiante. De tels conditionnements sont par exemple décrits clans les documents EP-A-1 277 445 (BSA), EP-A-1 184 298 (Fromageries Bel) ou encore FRA-2 866 638 (L'Étoile du Vercors). L'avantage de ces conditionnements mettant en oeuvre une membrane respirante est de contrôler l'atmosphère interne de l'emballage et ainsi permettre le développement aérobie des microorganismes : le fromage peut alors être conditionné plus tôt au cours de son processus de maturation, permettant une poursuite ultérieure de l'affinage, pendant le stockage. La régulation des échanges gazeux permet également de ralentir la dé- gradation de surface, notamment pour les fromages à croûte fleurie qui peuvent ainsi conserver un bon aspect visuel pendant une longue durée de conservation sans altération notable, donnant ainsi au consommateur une image très positive du produit. L'utilisation d'un emballage clos permet également de limiter la diffusion d'odeurs parfois gênantes avec les fromages (camembert, brie, ...) qui "respirent" tout au long de leur durée de conservation, en dégageant, entre autres, de l'ammoniac. La barquette est cependant un type d'emballage assez ordinaire, peu employé pour des produits de haut de gamme, à moins de la présenter sous forme d'un ramequin en grès, coûteux. Dans une variante, il a été proposé de remplacer la barquette par un socle supportant le produit, fermé par une cloche de protection qui vient recouvrir le tout pour assurer, avant l'achat et entre deux utilisations, la protection du fromage posé sur le socle. Le EP-A-1 184 298 (Fromageries Bel) précité décrit un tel type de conditionnement, où la cloche est réalisée dans un matériau imperméable aux gaz et fermée en partie inférieure par une membrane respirante définissant un volume clos. Le produit, qui est un fromage à pâte molle et à croûte fleurie, est disposé à l'intérieur de ce volume et le tout est posé sur le plateau ; la membrane respirante est donc disposée en partie inférieure, en contact avec la surface du fromage et interposée entre celui-ci et le socle. A la première utilisation, la membrane est arrachée, puis le fromage est disposé sur la surface du plateau pour être consommé. Le FR-A-2 804 413 (Société anonyme des caves et des producteurs réu- nis de Roquefort) décrit un autre type de conditionnement, où le fromage est, au contraire du cas précédent, placé directement sur un plateau support coopérant avec une coque de protection amovible. Le conditionne-ment ne comprend pas de membrane à perméabilité sélective, mais il incorpore un élément formant buvard destiné à absorber l'exsudat produit par le fromage en cours de stockage. Ce conditionnement, qui cherche à limiter au maximum le volume d'air autour du fromage pendant son stockage et après sa première utilisation, convient mieux à des fromages du type roquefort qu'à des fromages à croûte naturelle, notamment des fromages à croûte fleurie, qui présentent une activité biologique et respira- toire beaucoup plus importante et dont les propriétés gustatives et d'aspect sont susceptibles d'évoluer rapidement, et de façon négative, si certaines conditions de respect du métabolisme ne sont pas vérifiées. Le EP-A-O 299 845 (Bongrain) décrit un autre exemple de conditionne-ment où un fromage à croûte fleurie est présenté sur un socle fermé par un couvercle. Le couvercle comprend une fenêtre latérale fermée par une membrane à perméabilité sélective permettant au frornage de poursuivre son affinage même une fois conditionnement refermé. Le fromage n'y est pas placé directement sur le socle, mais avec interposition d'une plaque d'interface destinée, d'une part, à assurer une ventilation de la sous-face du fromage pour permettre un développement normal de la flore à cet en-droit, comme sur les autres faces et, d'autre part, à absorber une partie importante de l'humidité perdue par le fromage en début de stockage après fermeture de la boîte (c'est-à-dire lorsque le fromage n'est pas encore affiné), pour la restituer ensuite dans le volume intérieur du condi- tionnement. Malgré la très grande diversité de ces propositions, il existe toujours un certain nombre de problèmes non résolus, qui ont jusqu'à présent limité le développement de ce type de conditionnement des fromages, et restreint son application à certaines spécialités seulement. Le premier problème résulte de la condensation à l'intérieur de la cloche, surtout pour les produits les plus humides. En effet, les variations de température dans les linéaires sont permanentes ; les rayons réfrigérés ou-verts entraînent une génération de froid discontinu, ce qui provoque des phénomènes de condensation à l'intérieur des emballages. Cette conden-sation, qui apparaît difficile à éliminer, crée un risque d'humidification du produit par ruissellement, susceptible d'entraîner des défauts d'aspect du produit. Le deuxième problème est lié aux variations dimensionnelles du produit qui évolue en cours de stockage, variations qui peuvent être importantes notamment pour les produits les plus souples (camembert, ...). En effet, la texture molle du fromage génère un affaissement et une augmentation de diamètre : le produit vient alors progressivement au contact de la cloche sur le côté, et l'on observe alors à cet endroit un phénomène d'adhésion suffisamment important pour supprimer tous les bénéfices de pratici- té de l'emballage, le fromage restant collé et bloqué à l'intérieur de la cloche. Le remède ne consiste pas à prévoir une cloche suffisamment large, car alors le fromage aura tendance à occuper l'espace disponible, en se déformant de manière peu attrayante en prenant une forme très éloignée, par exemple, de celle d'un camembert emballé dans sa boîte. Le troisième problème tient au fait que, notamment pour les fromages à croûte fleurie, lors de l'affinage et du stockage la fleur (association de Penicillium et de Geotrichum) se développe et peut dans certains cas présenter un aspect "cotonneux" inhabituel pour un consommateur. Même si ce phénomène est neutre sur le plan gustatif, il est généralement considé-ré comme un défaut par le consommateur, qui se détournera de ce pro-duit. Les trois problèmes que l'on vient d'exposer se posent tout particulière-ment dans le cas des fromages à pâte molle et croûte naturelle, avec plus ou moins d'acuité relative selon le type de pâte (humidité, souplesse, ...) et de fleur (Penicillium et Geotrichum en particulier). L'état de la technique ne comporte pas d'indication permettant de résoudre ces problèmes, et c'est l'une des raisons pour lesquelles, jusqu'à pré-sent, les conditionnements de type socle et cloche appliqués à des fromages à pâte molle n'ont pas connu de véritable succès commercial auprès des consommateurs, ces derniers étant habitués au degré de qualité élevé obtenu, malgré leur moindre commodité d'usage, avec les emballages traditionnels du type boîte à camembert et habillage fromager isolant. Pour résoudre les problèmes que l'on vient d'exposer, l'invention propose de conditionner le fromage sous la forme d'un article alimentaire du type général connu, divulgué par exemple par le EP-A-O 299 845 précité, c'est-à-dire comprenant une masse d'un produit fromager et un emballage fermé logeant ce produit, comprenant un socle rigide supportant le produit et une cloche externe formant avec le socle un volume fermé contenant le produit, cloche et socle comprennent des moyens cle fermeture coopé-rants. La cloche comporte une ouverture close par une membrane à per-méabilité sélective apte à réguler la teneur en oxygène et en gaz carbonique du volume gazeux intérieur de l'emballage par échange gazeux entre ce volume interne et l'atmosphère extérieure ambiante. De façon caractéristique de l'invention, l'emballage comprend en outre une coiffe en matériau souple et perméable aux gaz et à la vapeur d'eau, cette coiffe recouvrant au moins partiellement la surface libre du produit dans l'intervalle compris entre cette dernière et la surface intérieure de la cloche. La coiffe en matériau souple assure ainsi trois fonctions, permettant de résoudre simultanément les trois problèmes précités, à savoir : û isoler le produit de la condensation quand il n'est pas possible de la supprimer, û permettre de conditionner de manière ajustée le produit dans son emballage, avec peu ou pas d'espace entre le produit et la cloche, notamment sur les côtés, en évitant que le produit légèrement affaissé ne vienne coller à la cloche, - dans le cas d'un fromage à croûte fleurie, plaquer la fleur du fromage lors de la mise en boîte, pour éviter un aspect cotonneux déplaisant pour le consommateur. La coiffe recouvre de préférence toute l'étendue de la face supérieure du produit, et la surface latérale périphérique du produit sur la hauteur de celui-ci située en vis-à-vis de la cloche. Elle peut comporter une languette de préhension apte à faciliter son enlèvement et son retrait au moment de la première ouverture. Les dimensions transversales de la cloche sont avantageusement choisies, en fonction des dimensions correspondantes du produit et de la déformabilité de ce dernier, de manière à ne laisser subsister que peu ou pas d'espace libre entre produit et cloche dans la région périphérique latérale de l'emballage. Dans une forrne de réalisation préférée, la paroi supérieure de la cloche est essentiellement formée par ladite membrane à perméabilité sélective. L'ouverture de la cloche est notamment une ouverture centrale s'étendant sur la majeure partie de la face supérieure de la cloche avec un rebord périphérique formant plage de scellage pour la membrane à perméabilité sélective. Dans le cas d'un produit fromager du type à pâte molle et croûte fleurie, la configuration intérieure de la face supérieure de la cloche est de préférence choisie de manière à plaquer la coiffe contre la face supérieure du produit fromager lorsque la cloche est mise en place sur le socle. Avantageusement, l'emballage comprend en outre un manchon extérieur, notamment un manchon thermorétractable, disposé à cheval sur la cloche et sur le socle et enserrant ensemble ces deux éléments, ce manchon étant en un matériau déchirable empêchant toute ouverture de l'emballage sans endommagement du manchon. Enfin, le socle peut éventuellement comprendre des nervures saillantes vers l'intérieur, formées sur la région en contact avec la sous-face du pro-duit. 0 On va maintenant décrire un exemple de réalisation de l'emballage selon l'invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels les mêmes références numériques désignent sur les figures des éléments identiques. La figure 1 est une vue en coupe du fromage conditionné dans son emballage, montrant les différents éléments constitutifs de ce dernier. La figure 2 est une vue en perspective de la cloche externe de fermeture, considérée isolément. 0 Sur la figure 1, la référence 10 désigne l'article tel qu'il se présente avant la première utilisation par le consommateur, avec un fromage 12 reposant sur un socle plat 14 fermé par une cloche amovible 16. Dans la suite, on évoquera un article de forme cylindrique aplatie, mais cette forme n'est aucunement limitative et d'autres emballages, correspondant à d'autres formes de fromages, peuvent aussi bien être envisagées, par exemple des formes carrées, rectangulaires, tronconiques, en tronc de pyramide, etc. Le socle 14 est de préférence en matière plastique, par exemple injecté ou thermoforrné, mais d'autres matériaux peuvent être envisagés, notamment des associations de bois, de carton et de rnatière plastique. Le fromage est posé directement sur la face supérieure, plane 18 du socle 14. Cette surface 18 peut être éventuellement pourvue de nervures ou autres reliefs permettant de limiter l'adhésion du fromage sur le socle. La face inférieure 20 du socle 14 peut être conformée de manière à présenter des nervures ou des pieds 22 permettant de surélever le socle et éga- lement de laisser subsister un lit d'air entre deux articles lorsque ceux-ci sont empilés sur des rayons. Enfin, le socle 14 comporte en périphérie un rebord 24 en forme de gouttière 24 recevant de manière emboîtante la cloche lors de la fermeture de l'emballage. La cloche 16 est en matière plastique, éventuellement transparente, par exemple en polypropylène, et peut être injectée ou thermoformée. Sa sur-face périphérique latérale 26 se termine par un bord libre 28 conformé de manière à venir s'emboîter dans la gouttière 24 du socle. Les hauteurs relatives du socle et de la cloche sont choisies de manière que la cloche soit notablement plus haute que le socle, avec par exemple des hauteurs relatives dans un ratio de l'ordre de 3:1 ou 4:1, de manière qu'une fois la cloche enlevée le fromage puisse être aisément saisi, ou bien découpé directement sur le socle. La partie supérieure 30 de la cloche 16 comporte une large ouverture 32 de forme approximativement ciirculaire, fermée par une membrane à perméabilité sélective 34 solidarisée à la périphérie de la face supérieure de la cloche, par exemple à l'endroit d'une plage de scellage 36, permettant ainsi de tendre la membrane 34 au-dessus de la fenêtre 32 à la manière d'une peau de tambour. Avantageusement, la cloche est pourvue à l'endroit de la fenêtre 32 d'une traverse diamétrale 38 permettant, d'une part, de limiter la déformation de la membrane en cas de sollicitation extérieure en prévenant ainsi toute rupture de celle-ci et, d'autre part, d'éviter que la membrane ne puisse venir en contact avec le fromage 12. La membrane 34 est une membrane à perméabilité sélective, c'est-à-dire qu'elle autorise un échange gazeux de l'oxygène et du gaz carbonique entre l'atmosphère interne de l'emballage et l'environnement extérieur. La perméabilité de la membrane peut être intrinsèque, par le choix du matériau, ou obtenue mécaniquement par des micro-perforations. De préférence, le matériau de la membrane est transparent pour permettre au consommateur d'apercevoir le fromage à l'intérieur de l'emballage, et sert également de support d'impression de textes et de graphismes. Un maté-riau typique est un complexe OPA/PE (polyamide orienté/polyéthylène) 15 pm/50 pm, microperforé de façon sélective, en fonction du type et de la masse du fromage et de la surface de la membrane, de manière à en ajuster la perméabilité à l'équilibre métabolique recherché. D'autre maté- riaux peuvent être envisagés, tels que PET/PE 12/50 pm ou PP 40 pm. De façon caractéristique de l'invention, sur sa face supérieure et sur ses côtés le fromage 12 est entouré d'une coiffe 40. Cette coiffe est réalisée en un matériau souple, perméable aux gaz impliqués dans le métabolisme du fromage (oxygène, gaz carbonique, vapeur d'eau, ..), par exemple un matériau non-tissé, enduit ou non, dont les dimensions permettent de recouvrir le dessus et les côtés du fromage ; cette coiffe peut également être pourvue d'une languette permettant de l'enlever plus aisément au moment de la première ouverture. Comme on l'a indiqué plus haut, cette coiffe assure un triple rôle : isoler le produit de la condensation, les gouttes de condensation ne pouvant pas entrer en contact direct avec le produit, limiter la déformation du produit en permettant de le conditionner de manière ajustée (c'est-à-dire avec peu ou pas d'espace latéral 42 sub- sistant entre le fromage et la cloche) et simultanément de permettre une meilleure ouverture en évitant que le fromage ne colle à la cloche, plaquer la fleur du fromage pour éviter la repousse lors du stockage. Avantageusement, une fois le produit placé dans l'emballage et la cloche refermée sur le socle, socle, et cloche sont solidarisés entre eux de manière hermétique par ajout d'un manchon rétractable 44 faisant office de témoin d'effraction et pouvant également servir de support d'impression de textes et de graphismes pour l'information du consommateur et l'identification du produit. Ce manchon s'étend en partie supérieure 46 en direction de la face supérieure de la cloche 16. Il s'étend en partie inférieure 48 de manière à venir enserrer le socle 14, sous la gouttière périphérique 24. Ce manchon sera arraché par le consommateur à la première utilisation, pour accéder à la cloche 16 et déboîter celle-ci du socle 14, présentant ainsi le fromage 12 sur son socle, après retrait de la coiffe 40 | L'emballage comprend un socle rigide (14) supportant le produit et une cloche externe (16), le tout formant un volume fermé. La cloche comporte une ouverture (32) close par une membrane à perméabilité sélective (34) apte à réguler la teneur en oxygène et en gaz carbonique du volume gazeux intérieur de l'emballage par échange gazeux entre ce volume interne et l'atmosphère extérieure ambiante. II comprend en outre une coiffe (40) en un matériau souple et perméable aux gaz et à la vapeur d'eau, cette coiffe recouvrant au moins partiellement la surface libre du produit dans l'intervalle compris entre cette dernière et la surface intérieure de la cloche. | 1 Un article alimentaire (10), comprenant : û une masse d'un produit fromager (12), et - un emballage fermé logeant ce produit, comprenant : un socle rigide (14) supportant le produit, et une cloche externe (16) formant avec le socle un volume fermé contenant le produit, cloche et socle comprenant des moyens de fermeture coopérants (24, 28), et la cloche comportant une ouverture (32) close par une membrane à perméabilité sélective (34) apte à réguler la teneur en oxygène et en gaz carbonique du volume gazeux intérieur de l'emballage par échange gazeux entre ce volume interne et l'atmosphère extérieure ambiante, caractérisé en ce que l'emballage comprend en outre : une coiffe (40) en un matériau souple et perméable aux gaz et à la vapeur d'eau, cette coiffe recouvrant au moins partiellement la surface libre du produit dans l'intervalle compris entre cette dernière et la sur-face intérieure de la cloche. 2. L'article de la 1, dans lequel la coiffe (40) recouvre toute l'étendue de la face supérieure du produit. 3. L'article de la 2, dans lequel la coiffe (40) recouvre également la surface latérale périphérique du produit sur la hauteur de celui-ci située en vis-à-vis de la cloche. 25 4. L'article de la 1, dans lequel la coiffe comporte une languette de préhension, apte à faciliter l'enlèvement et le retrait de la coiffe au moment de la première ouverture. 5. L'article de la 1, dans lequel les dimensions transversales 30 de la cloche (16) sont choisies, en fonction des dimensions correspondantes du produit et de la déformabilité de ce dernier, de manière à ne laisser subsister que peu ou pas d'espace libre (42) entre produit (12) et cloche (16) dans la région périphérique latérale de l'emballage.20 6. L'article de la 1, dans lequel la paroi supérieure de la cloche (16) est essentiellement formée par ladite membrane à perméabilité sélective (34). 7. L'article de la 6, dans lequel ladite ouverture de la cloche (16) est une ouverture centrale (32) s'étendant sur la majeure partie de la face supérieure de la cloche avec un rebord périphérique (36) formant plage de scellage pour la membrane à perméabilité sélective (34). 10 8. L'article de la 1, dans lequel le produit fromager est du type à pâte molle et croûte fleurie, et la configuration intérieure de la face supérieure de la cloche est choisie de manière à plaquer la coiffe (40) contre la face supérieure du produit fromager (12) lorsque la cloche est 15 mise en place sur le socle. 9. L'article de la 1, dans lequel l'emballage comprend en outre : un manchon extérieur (44, 46, 48), notamment un manchon thermoré-20 tractable, disposé à cheval sur la cloche (16) et sur le socle (14) et en-serrant ensemble ces deux éléments, ce manchon étant en un matériau déchirable empêchant toute ouverture de l'emballage sans endommagement du manchon. 25 10. L'article de la 1, dans lequel le socle comprend des nervures saillantes vers l'intérieur, formées sur la région en contact avec la sous-face du produit.5 | B | B65 | B65D | B65D 85,B65D 81 | B65D 85/76,B65D 81/20 |
FR2902117 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'ENROBES A TRAITEMENT DE DEGAGEMENTS GAZEUX | 20,071,214 | APPIA28.FRD.wpd 1 L'invention concerne un procédé ainsi qu'un dispositif pour 5 fabriquer des enrobés, et plus particulièrement des enrobés comprenant des fragments solides enrobés d'un liant. Par "fragments solides", on entend ici tous fragments solides utilisables pour la réalisation d'enrobés, en particulier 10 pour la construction routière, comprenant notamment les granulats minéraux naturels. On entend par "liant" tout liant hydrocarboné d'origine fossile ou végétale utilisable pour la réalisation d'enrobés, 15 notamment du bitume pur ou additionné de fluxants et/ou de fluidifiants et/ou modifié par adjonction de polymères, ce liant pouvant éventuellement se présenter sous la forme d'une émulsion ou d'une mousse. Le liant peut être humide, par exemple dans le cas d'une émulsion ou de certaines mousses, 20 ou encore anhydre. Des enrobés de ce type sont, par exemple, utilisés pour réaliser différentes couches de voies de circulation automobile, de trottoirs ou encore de chapes. 25 Les procédés classiques de fabrication de ces enrobés consistent à mélanger les fragments solides au liant à une température au moins égale à 140'C. Les enrobés ainsi obtenus sont généralement désignés "enrobés à chaud". Le mélange est 30 le plus souvent réalisé dans un poste de malaxage, ou malaxeur, agitant et mélangeant les différents ingrédients. Avec le temps, est apparu le besoin de réaliser des enrobés à plus faible température, en particulier pour des raisons 35 énergétiques (économie d'énergie) et d'environnement (à plus faible température, moins de produits organiques volatiles sont dégagés). Les enrobés obtenus sont généralement désignés "enrobés tièdes". EP 1 469 038 décrit par exemple un procédé de fabrication d'un enrobé tiède. La Demanderesse a, pour sa part, proposé des procédés différents de fabrication d'enrobés tièdes, en particulier dans ses demandes de brevets français numéros 0503527 et 0507655, déposées respectivement les 8 avril et 19 juillet 2005. De nombreux procédés de fabrication d'enrobés, en particulier d'enrobés tièdes, ont lieu en présence d'eau. Par exemple, les fragments solides peuvent contenir de l'eau "résiduelle", c'est-à-dire qu'ils peuvent être légèrement humides, et ce malgré un séchage préalable (on parle alors de `séchage partiel"). De l'eau sous forme liquide, à proprement parler, peut aussi être injectée, en particulier lors de l'étape de malaxage et/ou d'enrobage. Dans d'autres cas encore, l'adjonction d'un ingrédient (fragment solide ou liant) humide, c'est-à-dire contenant de l'eau liée chimiquement ou physiquement, réalise un apport d'eau. Il se forme alors immanquablement de la vapeur d'eau, dans laquelle des poussières, ou fines, et/ou des particules 25 gazeuses sont en suspension. Cette vapeur doit être traitée pour des raisons évidentes de respect de l'environnement. 30 Au cours du cycle de fabrication d'enrobés à chaud, il est de plus en plus fréquent d'incorporer, en tant que fragments solides, une quantité de matériaux recyclés, en particulier des enrobés usagés, à température ambiante et présentant une humidité "naturelle" (c'est-à-dire qu'il n'est pas réalisé de 35 séchage de ces matériaux qui ont pu à un moment donné se charger d'eau, par exemple lors de leur stockage à l'air libre ou de leur utilisation). Le phénomène de formation de vapeur d'eau chargée de poussières et/ou de particules gazeuses en suspension se pose alors de la même façon. Outre le phénomène de formation de vapeur, il se produit fréquemment, en particulier lors de la fabrication d'enrobés à chaud, des dégagement gazeux du fait du chauffage des produits. Et ces dégagement gazeux doivent être eux aussi traités pour les mêmes raisons évidentes de respect de l'environnement. Dans le cas d'enrobés à chauds, il est courant de prévoir des systèmes de filtration des gaz de combustion servant au séchage des fragments solides. Et ces systèmes sont utilisés pour l'assainissement de la vapeur et/ou des dégagements gazeux. Ces systèmes ne sont pourtant pas complètement satisfaisants. En particulier, des substances néfastes peuvent encore être libérées malgré les filtres. En outre, en dessous du point de rosée, la vapeur chargée peut se condenser sur toute paroi, provoquant ainsi des dépôts de boue. Les systèmes d'assainissement classiques sont prévus pour transférer des gaz au-dessus de leur point de rosée et sont par conséquent insuffisant ou inadaptés à la fabrication d'enrobés tièdes et à celle d'enrobés chaud lorsqu'il se forme de la vapeur à une température proche du point de rosée. L'invention a donc pour but de proposer un procédé ainsi 30 qu'un dispositif permettant l'assainissement des dégagements gazeux formés lors de la fabrication d'un enrobé. L'invention prévoit ainsi un procédé pour fabriquer un enrobé comprenant des fragments solides enrobés d'un liant, dans 35 lequel la fabrication de l'enrobé comprend une étape d'élévation à une température supérieure à 100'C d'au moins une partie des fragments solides, le procédé comprenant en outre une étape de captage de dégagements gazeux consécutifs à l'étape d'élévation de température, et une étape de séparation desdits dégagements gazeux en une fraction de substances en suspension et en une fraction gazeuse. L'invention propose en outre un dispositif pour fabriquer un enrobé comprenant des fragments solides enrobés d'un liant, comprenant au moins un poste de malaxage des fragments solides, qui comprend en outre un poste de traitement de dégagements gazeux relié au poste de malaxage et agencé de manière à capter, au moins en partie, lesdits dégagements gazeux et à séparer certaines au moins des substances en suspension dans lesdits dégagements gazeux. Ainsi, la fabrication des enrobés, en particulier tièdes et à chaud, ne nuit pas à l'environnement. En outre, il n'y a pas d'encrassement du dispositif de fabrication en sorte que cette fabrication est facilitée. L'invention propose enfin un poste de traitement de dégagements gazeux comprenant un organe de lavage de gaz agencé de manière à mettre en contact un liquide de lavage avec des dégagements gazeux, ainsi qu'un organe de décantation agencé de manière à récupérer au moins en partie le produit de la mise en contact du liquide de lavage et des dégagements gazeux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 30 apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-après, et des dessins sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un dispositif de fabrication d'enrobés selon l'invention, et - la figure 2 détaille une partie de ce dispositif. 35 Les dessins annexés pourront, non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. La figure 1 représente schématiquement un dispositif de fabrication d'enrobés, chauds ou tièdes, selon l'invention. De manière classique, ce dispositif comprend un dispositif de malaxage 1 dans lequel est réalisé l'enrobé par mélange de fragments solides et d'un liant. Les fragments solides comprennent essentiellement des granulats contenus dans un réservoir à granulats 3 et apportés dans le dispositif de malaxage, ou malaxeur 1, par l'intermédiaire d'un conduit représenté schématiquement sur la figure 1 par la flèche 5. Typiquement, le transport des granulats du réservoir 3 au malaxeur 1 se fait sous l'effet du poids des granulats (vidange gravitaire du réservoir 3), c'est-à-dire que le réservoir 3 est disposé à une hauteur supérieure du dispositif de malaxage 1. Le transport pourrait également être assuré par l'intermédiaire d'une vis sans fin. Le mélange peut en outre comporter des fillers d'apport dans un réservoir de fillers 7 et acheminés dans le dispositif de malaxage 1 par un conduit 9. Les fillers, encore appelés "fines", sont des fragments solides présentant une faible granularité, typiquement inférieure à 80 micromètres. Le transport des fillers du réservoir 7 au malaxeur 1 se fait sous l'effet du poids, ou encore par l'intermédiaire d'une vis sans fin. L'enrobé est réalisé par l'ajout d'un liant stocké dans un réservoir de liant 11 et relié au dispositif de malaxage par un conduit 13. En particulier, le liant peut se présenter sous la forme de bitume. Parallèlement au remplissage du réservoir 3, il est possible d'ajouter un additif stocké dans un réservoir d'additif 14 présenté sur la figure 1. Le transport dudit bitume du réservoir 11 au dispositif de malaxage 1 se fait également sous l'effet du poids, ou encore par l'intermédiaire d'une pompe de transfert. En option, le dispositif comprend une conduite d'eau 15 débouchant dans le malaxeur 1. L'acheminement de l'eau dans le malaxeur 1 est réalisé au moyen d'une pompe 17 et d'une vanne 19 et en option d'un réservoir de dosage d'eau. La pompe 17 peut être commandée électriquement ou par l'automatisme de pilotage du dispositif de malaxage 1. De la même manière, les réservoirs 7 et 11, et/ou les conduits 9 et 13, peuvent présenter des robinets 21 et 23 respectivement commandant, en mode "tout ou rien" ou en débit régulé, l'apport de fillers et de bitume dans le malaxeur 1. En particulier, les robinets 21 et 23 peuvent être commandés électriquement. Le dispositif selon l'invention de la figure 1 se distingue des dispositifs classiques, en particulier en ce qu'il comprend en outre un équipement de traitement de dégagements gazeux 25 relié au malaxeur 1 par un conduit 27 capable d'acheminer des dégagements gazeux, par exemple de la vapeur, se dégageant à l'intérieur du malaxeur 1 jusqu'à l'équipement de traitement de dégagements gazeux 25. En particulier, ces dégagements gazeux surviennent lorsque le mélange qui s'y trouve est à une température supérieure à 100'C. En présence d'eau, ces dégagements gazeux sont principalement composés de vapeur d'eau. Par vapeur, on entend la vapeur d'eau au sens habituel du terme mais également toutes les substances en suspension dans cette vapeur, en particulier les fillers.35 Cette eau peut être apportée sous forme d'eau liquide à proprement parler, par le conduit 15 par exemple, ou lorsque l'un des ingrédients est humide. La figure 2 détaille le malaxeur 1, l'équipement de traite-ment de dégagements gazeux 25 et le conduit 27. En partie haute du malaxeur 1 est prévue une cheminée 29 par laquelle peut s'échapper la vapeur d'eau formée dans le 10 malaxeur 1. La cheminée 29 est reliée au conduit 27. Le dispositif de traitement de dégagements gazeux 25 comprend un organe d'aspiration 31 relié au conduit 27 et agencé de manière à d'aspirer le dégagement gazeux formé dans le 15 malaxeur 1. Ici, l'organe d'aspiration 31 est réalisé sous la forme d'un éjecteur. De fait, l'organe 31 est capable d'aspirer non seulement la vapeur, ou tout autre corps de forme gazeuse, mais également des substances liquides et solides telles que des poudres, des granulés et de la poudre. 20 Plus particulièrement, l'éjecteur envisagé ici est de type dit "éjecteur à jet de liquide". Un éjecteur à jet de liquide fonctionne de manière statique. Un tel éjecteur est capable de réaliser un vide dans une enceinte qui correspond à la pression d'aspiration envisagée. Typiquement, dans 25 l'application envisagée, la cette pression d'aspiration est voisine de 5 mbars. De manière classique, l'éjecteur 31 comprend une entrée de gaz 33 reliée à une tuyère de type convergente 35. 30 En outre, l'équipement de traitement comprend un organe de lavage de gaz 37 agencé de manière à laver, purifier, neutraliser les dégagements gazeux formés dans le malaxeur 1, au moyen d'un liquide de lavage. Dans le cas présent, le liquide de lavage envisagé est de l'eau, mais l'utilisation 35 d'additifs ou d'autres liquides n'est, a priori, pas exclue. Ici, l'organe d'aspiration et l'organe de lavage sont réalisés sous la forme d'une même entité désignée "laveur de gaz". Pour se faire, l'éjecteur est pourvu au voisinage de l'entrée de gaz 33 d'une entrée de liquide de lavage 39, le cas échéant munie d'une buse de pulvérisation non représentée. L'entrée de liquide de lavage est agencée de manière à arroser sensiblement l'ensemble de la tuyère 35. Le gaz entrant par l'entrée 33 est ainsi mis en contact avec le liquide de lavage. Le produit de cette mise en contact est récupéré dans un organe de décantation 41 dans lequel débouche la tuyère 35. L'organe de décantation 41 est ici réalisé sous la forme d'une cuve fermée. En sa partie supérieure, l'organe de décantation 41 est pourvu d'une cheminée 43 qui peut être reliée à l'atmosphère ambiante ou encore dirigée vers l'entrée d'un filtre d'un équipement de séchage des fragments solides, par laquelle s'échappe une partie de la vapeur lavée. Le liquide lavage souillé est récupéré dans l'organe de décantation. Dans un mode de réalisation préféré, on prévoit, en plus de l'organe de décantation 41, un réservoir de liquide de lavage 45 relié à l'organe de décantation, en sa partie supérieur. Le réservoir peut ainsi récupérer une partie du liquide de lavage située en partie haute de l'organe de décantation, c'est-à-dire d'une partie dépourvue des éléments solides les plus lourds contenus dans les dégagements gazeux d'entrée, lesquels se sont déposés en partie basse de l'organe de décantation 41. Le réservoir 45 est en outre relié à l'entrée le liquide de lavage 37 par l'intermédiaire d'une conduite 47 et sous l'effet d'une pompe 49. Ici, la conduite 47 est composée en deux parties : une partie assez flexible 47A reliant le réservoir 45 à la pompe 49 et une partie rigide 47B à la manière d'une douche. Le réservoir 45 est ici réalisé sous la forme d'une cuve fermée. Le dispositif décrit permet d'aspirer les dégagements gazeux au niveau du malaxeur 1 et de séparer les dégagements gazeux en une fraction de substances en suspension et une fraction gazeuse. On s'intéresse maintenant à des procédés pour fabriquer un enrobé. La fabrication d'un enrobé consiste principalement à enrober des fragments solides d'un liant. Typiquement, la fabrication de l'enrobé comprend au moins une 15 étape consistant à élever à une température supérieure à 100'C, au moins une partie des fragments solides. Selon l'invention, la fabrication de l'enrobé comprend une étape consistant à capter au moins en partie les dégagements 20 gazeux fermés lors de l'élévation de température, suivie d'une étape consistant à séparer les dégagements gazeux en une fraction de substances en suspension et en une fraction gazeuse. 25 En particulier, l'étape de captage des dégagements gazeux peut consister en une aspiration de ces dégagements. Dans le cas particulier où un malaxeur est utilisé, cette aspiration est de préférence réalisée au niveau dudit malaxeur. L'aspiration peut être réalisée à l'aide d'un venturi comme 30 sur la figure 2, mais pourrait également, dans des cas très spécifiques, mettre en oeuvre une pompe aspirante. L'étape de séparation est de préférence réalisée en mettant les dégagements gazeux en contact avec un liquide de lavage. 35 Typiquement, le liquide de lavage considéré aujourd'hui consiste principalement en de l'eau mais d'autres liquides, en particulier des solvants, pourraient également être envisagés. On prévoit ensuite la récupération du produit issu de la mise en contact du liquide de lavage et des dégagements gazeux et la mise en oeuvre d'une étape de décantation provoquant la séparation des substances en suspension les plus lourdes. Les substances en suspension sont ainsi dissoutes dans l'eau tandis que la fraction gazeuse peut être soit rejetée dans l'atmosphère ambiante, soit réutilisée à une étape du procédé, comme on le verra plus loin. Le liquide de lavage récupéré lors de la décantation peut être réutilisé pour "laver" de nouveau les dégagements gazeux en mettant en oeuvre un circuit de circulation de liquide de lavage. Les substances en suspension décantées peuvent être réinjectées dans le malaxeur par l'intermédiaire d'un conduit de réinjection 51. Selon une première variante du procédé, de l'eau est ajoutée à une première partie du mélange de fragments solides tandis qu'une seconde partie du mélange de fragments solides est en parallèle enrobée de liant. Le liant utilisé ici est de préférence anhydre. Le mélange de ladite première partie, sensiblement à température ambiante, à ladite seconde partie, à une température supérieure à 100 C (typiquement au-dessus de 130 C) provoque la formation de vapeur d'eau. Cette vapeur d'eau comprend différentes substances en suspension, en particulier des fines. Autrement dit, les dégagements gazeux consécutifs à l'élévation de la tempéra- ture sont ici principalement composés de vapeur dans laquelle des fines sont en suspension. Le traitement de cette vapeur, conformément à l'invention, consiste à aspirer cette vapeur, à la mettre en contact avec le liquide de lavage et à faire décanter le produit ainsi obtenu de manière à séparer la vapeur et les fines. En option, les fines ainsi obtenues peuvent être réutilisées en tant que fragments solides. Selon une seconde variante du procédé, de l'eau est ajoutée à une première partie du mélange de fragments solides, à température ambiante. Cette première partie est ensuite ajoutée à une seconde partie du mélange de fragments solides, à une température supérieure à 100'C (typiquement au-dessus de 130'C). Ceci provoque un début de formation de vapeur d'eau. L'enrobage de la totalité du mélange de granulats est réalisé après cet ajout. La formation de vapeur d'eau se poursuit au cours de l'enrobage. Cette vapeur, chargée de substances en suspension, est traitée, conformément à l'invention, de la manière indiquée plus haut. Selon une troisième variante du procédé, de l'eau à température ambiante est ajoutée à la totalité du mélange de fragments solides, à une température proche de 100'C, typiquement voisine de 105'C. Ceci provoque un début de formation de vapeur d'eau. L'enrobage de la totalité du mélange de fragments solides humides par un liant anhydre chaud à une température généralement supérieure à 100 'C est réalisé après cette adjonction d'eau. Cette formation de vapeur d'eau se poursuit lors de l'enrobage. Conformément à l'invention, cette vapeur d'eau est traitée de la manière indiquée plus haut. Selon une quatrième variante du procédé, la totalité du mélange de fragments solides est à une température proche de 100'C, typiquement voisine de 105'C. L'enrobage de la totalité du mélange de fragments solides, qui peuvent être sensible- ment humides, est réalisé avec un liant humide, en particu- lier sous forme d'émulsion ou de mousse, à température typiquement inférieure à 100'C. Autrement dit, le liant comporte de l'eau. Ceci provoque une formation de vapeur d'eau qui se charge notamment en fines et qui est traitée de la manière indiquée plus haut. Selon une cinquième variante du procédé, une partie des fragments solides est séchée avant enrobage et la vapeur dégagée au moment du séchage est traitée de la manière indiquée plus haut. Selon une sixième variante du procédé, une partie des fragments solides utilisés comprennent des fragments recyclés. Comme expliqué dans la partie introductive de la présente demande, ces fragments peuvent contenir une certaine quantité d'eau qui se vaporise en présence de liant chaud. Selon l'invention, la vapeur ainsi formée est traitée de la manière indiquée plus haut. Selon une septième variante du procédé, une partie des fragments solides utilisés comprend une poudre dans les particules de laquelle est emprisonnée de l'eau sous forme cristallisée. Toute élévation de température de cette poudre à une température supérieure à 100*C provoque la formation de vapeur d'eau qui doit être traitée de la manière décrite ci-dessus. On remarquera que lorsque le liant doit être utilisé à une température supérieure à 100'C, on pourra préférer un liant de type anhydre tandis que pour une température inférieure un liant de type humide pourra être avantageusement utilisé. Dans les variantes 1 à 4 décrites ci-dessus, la vapeur d'eau est formée à une température assez faible. Par température assez faible, on entend une température sensiblement infé- rieure à 160'C et de préférence voisine ou inférieure à 130 " C . En conséquence, la vapeur formée se trouve à une température proche du point de rosée. Ainsi, cette vapeur a tendance à se condenser sur les différentes parois rencontrées. Ceci rend particulièrement avantageux le procédé selon l'invention dans lequel la vapeur est aspirée et mise en contact avec du liquide de lavage par rapport aux procédés classiques consistant en un filtrage. Le filtrage de la vapeur à la température considérée provoquerait la formation de boue sur les filtres, les rendant inefficaces. Le procédé et le dispositif selon l'invention sont particulièrement adaptés au traitement de cette vapeur "tiède" car l'équipement de captage de la vapeur est conçue sans pièces en mouvement, donc idéale pour aspirer de la vapeur pourvue ou non de fines . Le mécanisme d'aspiration est basé sur un principe hydraulique donc adéquate pour abattre cette vapeur pourvue ou non de fines. Pour autant, le procédé selon l'invention ne se limite pas à ces variantes. Dans le cas d'une vapeur plus chaude ou d'absence de vapeur d'eau, il est malgré tout nécessaire de traiter les dégagements gazeux/la vapeur. Et le procédé selon l'invention réalise un tel traitement de manière avantageuse en ce que les substances en suspension sont "fixées" dans le liquide de lavage et non rejetées comme c'est le cas lorsqu'elles sont de taille suffisamment réduite pour passer à travers le système de filtres. En outre, ce procédé évite l'encrassement des filtres des procédés classiques. Le dispositif 1 et le procédé peuvent donc être appliqués au cas d'enrobés chaud tels que définis dans l'introduction de la présente. Le dispositif 1 décrit ici est de type dit "discontinu". On entend par là que l'enrobé est produit en quantités successives. L'invention peut être appliquée à un dispositif fonctionnant en continu, dont on comprend que l'enrobé y est produit en quantité assez constante dans le temps. Le dispositif selon l'invention est tout particulièrement adapté à la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Pour autant, ledit procédé ne se limite pas à une mise en oeuvre avec ce dispositif. L'étape d'élévation de la température a été précisée comme survenant à une température supérieure à l00'C. On comprend que dans certains cas, cette température est en rapport avec la température de vaporisation de l'eau, laquelle dépend notamment des conditions de pression et est donc susceptible de varier légèrement sans pour autant remettre en cause la portée du procédé selon l'invention. Par exemple, dans des conditions de pression particulières, ladite température peut être voisine de 90'C. L'invention ne se limite aux modes de réalisation décrit ci-dessus, à titre d'exemple, mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art | Procédé et dispositif pour fabriquer un enrobé comprenant des fragments solides enrobés d'un liant, dans lequel la fabrication de l'enrobé comprend une étape d'élévation à une température supérieure à 100'C d'au moins une partie des fragments solides ainsi qu'une étape de captage de dégagements gazeux consécutifs à l'étape d'élévation de température, et une étape de séparation desdits dégagements gazeux en une fraction de substances en suspension et en une fraction gazeuse. Les enrobes peuvent être utilisés en tant que revêtement pour des voies de circulation automobile ou piétonne. | Revendications 1. Procédé pour fabriquer un enrobé comprenant des fragments solides enrobés d'un liant, dans lequel la fabrication de l'enrobé comprend : a) une étape d'élévation à une température supérieure à 100'C d'au moins une partie des fragments solides, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : b) une étape de captage de dégagements gazeux consécutifs à l'étape a), et c) une étape de séparation desdits dégagements gazeux en une fraction de substances en suspension et en une fraction gazeuse. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape b) comprend : bl) une étape d'aspiration des dégagements gazeux, et en ce que l'étape c) comprend : cl) une étape de mise en contact des dégagements gazeux avec un liquide de lavage. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape c) comprend en outre : c2) une étape de récupération d'un produit de l'étape cl), et 15 c3) une étape de décantation dudit produit. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le liquide de lavage comprend de l'eau à l'état liquide. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape a) a lieu en présence d'eau. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape a) comprend : al) une étape de séchage d'au moins une partie des fragments solides. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape a) comprend : al) une étape de mélange d'une première partie des fragments solides humides à une seconde partie des fragments solides à une température supérieure à 100 C. 20 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'étape al) comprend : ail) une étape d'adjonction d'eau à ladite première partie des fragments solides, a12) une étape d'adjonction de liant à ladite seconde partie des fragments solides. 9. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que 30 l'étape al) comprend : ail) une étape d'adjonction d'eau à ladite première partie des fragments solides à température ambiante, 25 35 et en ce que l'étape a) comprend en outre :a2) une étape d'ajout de liant. 10. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape a) comprend : al) une étape de mélange d'au moins une partie des fragments solides humides au liant anhydre à une température supérieure à 100'C. 10 11. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape a) comprend al) une étape de mélange d'au moins une partie des fragments solides à une température supérieure à 100.0 15 au liant humide. 12. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape a) comprend : 20 al) une étape d'adjonction d'eau aux fragments solides à une température voisine de 100'C. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape a) comprend en outre : a2) une étape d'ajout de liant. 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdites substances en suspension 30 comprennent des fines. 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : 25d) un étape d'injection d'une partie au moins de ladite fraction de substances en suspension en tant que fragments solides. 16. Dispositif pour fabriquer un enrobé comprenant des fragments solides enrobés d'un liant, comprenant au moins un poste de malaxage (1) des fragments solides, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un poste de traitement de dégagements gazeux (25) relié au poste de malaxage et agencé de manière à capter, au moins en partie, lesdits dégagements gazeux et à séparer certaines au moins des substances en suspension dans lesdits dégagements gazeux. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que le poste de traitement de dégagements gazeux (25) comprend un organe d'aspiration (31) relié au poste de malaxage (1) de manière à aspirer au moins une partie des dégagements gazeux contenus dans le poste de malaxage (1). 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que l'organe d'aspiration (31) comprend un appareil de type éjecteur. 19. Dispositif selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que le poste de traitement de dégagements gazeux (25) comprend un organe de lavage de gaz (37) agencé de manière à mettre en contact un liquide de lavage avec les dégagements gazeux, ainsi qu'un organe de décantation (41) agencé de manière à récupérer au moins en partie le produit de la mise en contact du liquide de lavage et des dégagements gazeux. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que l'organe de lavage de gaz (37) comprend un appareil du 35 type laveur venturi. 21. Dispositif selon l'une des 19 et 20, caractérisé en ce que l'organe de décantation (41) comprend un réservoir sensiblement fermé. 22. Dispositif selon la 21 caractérisé en ce que l'organe de décantation (41) comprend en outre un évent canalisé (43). 23. Dispositif selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que l'organe de décantation (41) est relié au poste de malaxage (1) de manière à injecter au moins une partie des substances captées par le poste de traitement (25) des dégagements gazeux. 24. Dispositif selon l'une des 16 à 23, caractérisé en ce que le poste de malaxage (1) comporte au moins un élément parmi une entrée de fines, une entrée de fragments solides, une arrivée de liant et une arrivée d'eau. 25. Poste de traitement de dégagements gazeux caractérisé en ce qu'il comprend un organe de lavage de gaz (37) agencé de manière à mettre en contact un liquide de lavage avec des dégagements gazeux, ainsi qu'un organe de décantation (41) agencé de manière à récupérer au moins en partie le produit de la mise en contact du liquide de lavage et des dégagements gazeux. | E,B | E01,B01,B08 | E01C,B01D,B08B | E01C 19,B01D 47,B08B 15 | E01C 19/10,B01D 47/10,B08B 15/00 |
FR2888846 | A1 | NOUVEAUX DERIVES DE CYCLOPENT-2-EN-1-ONE, MODULATEURS DES RECEPTEURS PPARS ET LEUR UTILISATION DANS DES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES OU COSMETIQUES | 20,070,126 | O(CH2)nC(0)R1 (I) L'invention concerne des nouveaux dérivés de cyclopent-2-en-1-one, modulateurs des récepteurs activés par les proliférateurs de peroxisomes nommés PPARs (de l'anglais "Peroxisome Proliferator-Activated Receptor"). Elle concerne également leur procédé de préparation et leur utilisation dans des compositions pharmaceutiques destinées à un usage en médecine humaine ou vétérinaire, ou bien encore dans des compositions cosmétiques. Les récepteurs activés par les proliférateurs de peroxisomes (PPARs) appartiennent à la superfamille des récepteurs nucléaires hormonaux (Mangelsdorf, D. J. et al. Cell 1995, 83, 841-850). Après activation par un ligand, ces protéines agissent en tant que facteurs de transcription et régulent de nombreux phénomènes physiologiques, tels que la reproduction, la croissance, la différentiation, le développement, l'énergie métabolique et l'homéostasie. La sous-famille des PPARs (Kliewer, S. A. et al. Nature 1992, 358, 771-774; Hertz, R. et al. J. Eur. J. Biochem. 1996, 235, 242-247; Devchand, P. R. et al. Nature 1996, 384, 39-43; Spiegelman, B. M. Cell 1998, 93, 153-155; Kliewer, S. A. et al. Science 1999, 284, 757-760; Willson, T. M. et al. J. Med. Chem. 2000, 43, 527-550) comprend trois isoformes (a, ? et S) qui présentent des distributions tissulaires différentes et exercent différentes fonctions physiologiques, et servent de capteurs de lipides alimentaires pour le contrôle du métabolisme des carbohydrates et acides gras (Willson, T. M. et al. J. Med. Chem. 2000, 43, 527-550). Les récepteurs PPARa sont principalement exprimés dans le foie et, après liaison avec un de leurs ligands, par exemple un fibrate, stimulent la métabolisation lipidique. Les récepteurs PPAR? sont fortement exprimés dans les tissus adipocytaires, et activent l'adipogénèse, quand ils sont liés à leur ligands naturels [(S)-15-déoxy-?12,14-PGJ2] ou synthétiques (thiazolidinediones ou glitazones). A elles deux, les isoformes a et ? régulent la balance entre le catabolisme et le stockage des longues chaînes d'acides gras. De façon intéressante, l'isoforme PPARS, largement exprimée dans le cerveau, le colon et la peau, est un répresseur de transcription potentiel (Oliver, W. R. et al. Proc. Nat/. Acad. Sci. USA 2001, 98, 5306-5311), qui inhibe l'activité transcriptionnelle induite par les ligands des isoformes a et ?. Le rôle des récepteurs PPARS sur l'oxydation anti-lipidique et l'anti-adipogenèse ouvre des perspectives importantes et prometteuses pour le contrôle thérapeutique de l'obésité et des diabètes de type Il. Une série d'acides gras et d'eicosanoïdes se lient et activent les PPAR? à des concentrations micromolaires. Contrairement au récepteur PPARa, le récepteur PPAR? se lie préférentiellement à des acides gras ployinsaturés, tels que l'acide linoléique, l'acide linolénique, l'acide arachidonique et l'acide eicosapentaénoique (EPA). De même, les métabolites de la 15-lipooxygénase, telle que la 9-HODE ou la 13-HODE, se lient au récepteur PPARy. Le ligand naturel le plus puissant des récepteurs PPARy est la 15-deoxy-?12.14-PGJ2 prostaglandine. Ce métabolite de la série J des prostaglandines induit la différenciation des adipocytes à des faibles concentrations, de l'ordre du micromolaire. Les thiazolidinediones anti-diabétiques (TZDs) ou glitazones telles que la rosiglitazone, la pioglitazone ou la troglitazone ont également été identifiées comme des agonistes PPARy, et il a été démontré que ces molécules induisaient une expression du gène dans les adipocytes et stimulaient leur différenciation dans les cultures cellulaires. Les composés Gl 262570, GW1929 et GW7845, dérivés de la tyrosine, sont des antagonistes PPARy sélectifs et puissants (Henke, B. R. et al. J. Med. Chem. 1998, 41, 5020-5036. Collins, J. L. et al. J. Med. Chem. 1998, 41, 5037-5054. Cobb, J. E. et al J. Med. Chem. 1998, 41, 5055-5069). Tout comme les TZDs, les énantiomères S (dérivés de la L-tyrosine naturelle), sont des agonistes PPARy plus puissants et plus sélectifs que les énantiomères R. GW0207, un dérivé de l'acide indole-5-acétique, est un autre agoniste des PPARy. L'indométacine, un inhibiteur de cyclooxygénase, est également un inhibiteur de la biosynthèse de l'eicosanoide et aussi un faible agoniste PPARy, stimulant la différenciation adipocytaire à des concentrations similaires à celles nécessaires pour l'activation des PPARy. L'ibuprofène, le fénoprofène et l'acide fluméphénamique sont aussi de faibles agonistes PPARy, mais l'activation nécessite des concentrations plus importantes que celles nécessaires à l'hinibition des cyclooxygénases. Ces composés présentent une structure et un mode d'action (addition de Michael sur les groupes sulfhydryles) similaires à ceux des prostaglandines ?'-PGA,. Mais, ces composés sont instables, ce qui limite leur utilisation en chimiothérapie. Les ?7-PGA, et leurs esters méthyliques sont rapidement métabolisés dans le sérum de rat par action des PG isomérases (Negishi, M. et al J. Lipid Mediators Cell Signalling 1995, 12, 443-448. Noyori, R. et al Science 1993, 259, 44-45). Par conséquent, des dérivés de cyclopentenones plus stables, présentant une activité PPAR similaire présentent un enjeu important pour la recherche de dérivés actifs sur les récepteurs PPAR. Dans ce contexte, la présente invention a pour objet les composés de formule (1) : O(CH2)nC(0)R1 R2 (I) dans laquelle: - R, représente un groupe -OR4, ou -NR4R5, R4 et R5 ayant la signification telle que définie ci-dessous; - R2 représente un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, aralkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, - R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, aralkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, R4 et R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, aryle, cycloalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, alcényle, alcynyle, aralkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, - n est un entier compris dans la gamme allant de 1 à 6, sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates. De façon avantageuse, l'invention a pour objet les composés (I) tels que définis ci-dessus dans lesquels: - RI représente un groupe -OR4, ou NR4R5, avec R4 et R5 identiques ou différents qui représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle éventuellement substitué, comportant de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, - R2 représente un groupe alkyle, comportant de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, - R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe alcynyle, comportant de préférence de 2 à 10 atomes de carbone, - n est égal à 4 ou 5, sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates. Selon des variantes préférées de l'invention, les composés (I), sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates, présenteront les caractéristiques ci-dessous seules ou en combinaison: - RI représente un groupe OH; R2 représente un groupe heptyle; - R3 représente un atome d'hydrogène, ou un atome d'iode ou un radical oct-1-yn-1-yle; - nestégalà4ou5. Selon la présente invention, par radical alkyle, on entend un radical monovalent hydrocarboné saturé, linéaire ou ramifié, contenant de préférence de 1 à 12, préférentiellement de 1 à 10, atomes de carbone, à moins qu'il n'en soit spécifié autrement, et de préférence les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, tertiobutyle, hexyle, heptyle, octyle, décyle. Par radical alkyle comportant de 1 à 5 atomes de carbone, on entend notamment les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, tertiobutyle et pentyle. Par radical alcényle et alcynyle, on entend radical alkyle tel que précédemment défini, mais non saturé, c'est-à-dire comportant respectivement une double ou une triple liaison et comprenant de 2 à 12, de préférence de 2 à 10 et de préférence de 2 à 8 atomes de carbone, à moins qu'il n'en soit spécifié autrement, De préférence, le radical alcynyle est le radical oct-1-yn-1-yle. Le terme cycloalkyle, désigne un groupe alkyle cycliques comprenant de 3 à 12, de préférence de 3 à 10, et préférentiellement de 3 à 6 atomes de carbone, par exemple, un radical cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, des groupes cycloalkyle pontés tels que les groupes adamantyle, bicyclo[3.2.1]octanyle. Par radical aryle, on entend des carbocycles mono-, bi- ou polycycliques, comportant de préférence de 6 à 12 atomes de carbone, comprenant au moins un groupe aromatique, par exemple, un radical phényle, biphényle, cinnamyle ou naphtyle. Par radical aryle substitué, on entend un tel radical substitué par un atome d'halogène, un radical CF3, un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 à 7 atomes de carbone, ou aralkoxy, ou aryloxy, une fonction nitro, un radical polyéther, un radical benzoyle, un groupement alkyl ester, un acide carboxylique, un radical hydroxyle éventuellement protégé par un groupe acétyle, benzoyle ou une fonction amino éventuellement protégée par un groupe acétyle, benzoyle ou éventuellement substituée par au moins un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Par radical aralkyle, on entend, un radical aryle tel que défini cidessus, relié à la molécule par une chaîne alkylène, et par exemple, un radical benzyle, phényléthyle ou naphtalen-2ylméthyle. Par radical aralkyle substitué, on entend un tel radical substitué par un atome d'halogène, un radical CF3, un radical alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un radical alkoxy ayant de 1 à 7 atomes de carbone, ou aralkoxy, ou aryloxy, une fonction nitro, un radical polyéther, un radical aryle, un radical benzoyle, un groupement alkyl ester, un acide carboxylique, un radical hydroxyle éventuellement protégé par un groupe acétyle, benzoyle ou une fonction amino éventuellement protégée par un groupe acétyle, benzoyle ou éventuellement substituée par au moins un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Par alkylène, on entend un radical alkyle bivalent de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 et préférentiellement de 1 à 5 atomes de carbone, à moins qu'il en soit spécifié autrement. Par radical hétéroaryle, on entend un radical aryle interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi un atome d'azote, oxygène ou soufre, tel le radical pyridyle, furyle, thiényle, isoxazolyle, oxadiazolyle, oxazolyle, benzimidazolyle, indolyle, benzofuranyle. Par radical hétéroaryle substitué, on entend un tel radical substitué par au moins un halogène, un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un alkoxy ayant de 1 à 7 atomes de carbone, ou aralkoxy, ou aryloxy, un radical aryle, une fonction nitro, un radical polyéther, un radical aryle, un radical benzoyle, un groupement alkyl ester, un acide carboxylique, un hydroxyle éventuellement protégé par un groupe acétyle, benzoyle ou une fonction amino éventuellement protégée par un groupe acétyle, benzoyle ou éventuellement substituée par au moins un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Par radical hétéroaralkyle, on entend un radical hétéroaryle tel que cidessus défini, relié à la molécule par une chaîne alkylène. Par hétérocycloalkyle, on désigne un cycloalkyle tel que ci-dessus défini, comprenant un ou plusieurs hétéroatomes, sélectionnés parmi les atomes d'azote, oxygène et souffre. A titre d'exemple, on peut citer un radical morpholino, pipéridino, pipérazino, 2-oxo-pipéridin-1-yle et 2-oxopyrrolidin-1-yle. Par radical hétérocycloalkyle substitué, on entend un tel radical substitué par au moins un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone, un alkoxy ayant de 1 à 7 atomes de carbone, un aralkoxy, ou un aryloxy, un radical aryle, une fonction nitro, un radical polyéther, un radical aryle, un radical benzoyle, un groupement alkyl ester, un acide carboxylique, un hydroxyle éventuellement protégé par un groupe acétyle, benzoyle ou une fonction amino éventuellement protégée par un groupe acétyle, benzoyle ou éventuellement substituée par au moins un alkyle ayant de 1 à 12 atomes de carbone. Par halogène, on entend un atome de chlore, brome, iode ou fluor. Par substitué, à moins qu'une définition plus précise ne soit donnée, on entend un radical substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les suivants: les halogènes, un radical cyano, ou alkyle, ou trifluoroalkyle, un radical alcényle, un radical alcynyle, un radical cycloalkyle, un radical aryle, ou hétérocycloalkyle, un groupement amino, ou alkylamino, ou dialkylamino, un radical hydroxy, ou alkoxy, ou aryloxy. En l'absence de précision, les radicaux substitués seront de préférence mono ou di-substitués. Les termes utilisés pour la définition des substituants sont ceux usuellement reconnus par l'homme du métier. Par exemple, un substituant du type cycloalkylalkyle signifie que le substituant est constitué d'un groupe alkyle lui-même substitué par un groupe cycloalkyle; de même, un substituant du type hétérocycloalkylalkyle signifie que le substituant est constitué d'un groupe alkyle lui-même substitué par un groupe hétérocycloalkyle. Les sels des composés selon l'invention sont préparés selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Lorsqu'un composé selon l'invention présente un ou plusieurs carbones asymétriques, les isomères optiques de ce composé font partie intégrante de l'invention. Lorsqu'un composé selon l'invention présente une stéréoisomérie par exemple de type axial-équatorial ou Z-E, l'invention comprend tous les stéréoiosomères de ce composé. Les différents composés selon l'invention peuvent donc se trouver sous toutes les formes isomériques possibles, éventuellement en mélange selon toutes proportions, à moins qu'il n'en soit spécifié autrement sur la formule générale (I), ce qui est notamment le cas du carbone 5' du groupe cyclopent-2-en-1-one qui est de configuration (R). La nomenclature (R) ou (S) désigne l'énantiomère (R) ou (S) sous forme optiquement pure. De façon avantageuse, les composés de formule (I) de l'invention sont sous forme optiquement pure, en particulier le carbone en 1' du groupe cyclopent-2- en-1-one présente une configuration R ou S. Les composés (I) sont isolés sous forme d'isomères purs par les techniques classiques de séparation: on pourra utiliser, par exemple des recristallisations fractionnées d'un sel du racémique avec un acide ou une base optiquement active dont le principe est bien connu ou les techniques classiques de chromatographies sur phase chirale ou non chirale. L'invention est également relative aux sels des composés susmentionnés, plus particulièrement avec des bases. Parmi les sels des composés (I) avec des bases, on peut citer les sels avec des bases minérales telles qu'un hydroxyde d'un métal alcalin ou alcalino-terreux, notamment l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, l'hydroxyde de lithium, l'hydroxyde de calcium, l'hydroxyde de magnésium, l'hydroxyde d'ammonium, ou avec des bases organiques telles que les alkylamines, méthylamine, éthylamine, propylamine, diéthylamine, triéthylamine, N,N- diméthyléthanolamine, morpholine, benzylamine, procaine, lysine, arginine, histidine, N-methylglucamine, ou les alkylammoniums tels que le tétrabutylammonium. En particulier, la présente invention a pour objet, les composés de formule (I) suivants, sous la forme d'isomère pur ou de mélange, en toutes proportions, des diastéréoisomères (1'R*,5'R*) et (1'S*,5'R*), ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates: (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) hexanoate de tert-butyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)hexanoate de tert-butyle Acide (1 "R*,5'R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoïque (1 "R*,5 "R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1 -yn1 -yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate de tert-butyle (1 "S*,5 "R*)-6[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate de (1 "S*, 5"R*)-6-(5-Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-Butyle (1'R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tertButyle Acide (1'S*,5'R*)-6-(5-Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)hexanoique tert-butyle (1 "R*,5 "R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2- Acide enyloxy]hexanoïque (1 "S*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2- Acide enyloxy]hexanoïque Acide (1'R*,5'R*)-6(5-Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)-hexanoique (1 "R*,5'R*)-6-(5-Heptyl2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d 'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d 'isopropyle (1 "R*, 5"R*)-6-[5-1-leptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-1-leptyl-2(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] hexanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] hexanamide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2enyloxy] hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)-N-propylhexanamide (1 "R*,5 "R*)-6-[5-1-leptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -N-propylhexanamide (1 "S*, 5 "R*)-6-[5-Heptyl2-(oct- 1 -yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]-N-propylhexanamide (1'R*, 5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate de tertbutyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) pentanoate de tert-butyle Acide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoïque (1 'R*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate de tert-butyle (1 "S*,5 "R*)-6[5-heptyl-2-(oct- 1 -yn-1 -yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]pentanoate de tert-butyle Acide (1 "R*, 5 "R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2- enyloxy]pentanoïque (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-1leptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2- enyloxy] pentanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'éthyle (1 "R*,5 "R*)-6-[5Heptyl-2-(oct- 1 -yn- 1 -yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]pentanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)pentanamide (1 R*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanamide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] pentanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)-N-propylpentanamide (1 "R*,5"R*)-6-[5Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -N-propylpentanam ide (1 "S*,5 "R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -Npropylpentanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) hexanoate de tert-butyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)hexanoate de tert-butyle Acide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoïque (1"R*,5"R*)-6-[5-hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl) -4-oxocyclopent-2-enyloxy] hexanoate de tertbutyle (1 S*,5"R*)-6-[5-hexyl2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate de tertbutyle Acide (1 "R*,5"R*)-6-[5-hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2- enyloxy] hexanoïq ue (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) hexanoate d 'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)hexanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "R*, 5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] hexanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] hexanamide (1 "S*,5 "R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)-N-propylhexanamide (1 "R*,5 "R*)-6-[5Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -N-propylhexanamide (1 "S*, 5 "R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]-Npropylhexanamide Les composés selon la présente invention peuvent être préparés selon le procédé général décrit ci-après et illustré sur le SCHEMA 1. La synthèse commence par la préparation de la trans-4hydroxycyclopenténone (2) substituée en 5 à partir de l'alcool (1) comme le montre la réaction b conformément à la procédure décrite par Piancatelli et al. dans Tetrahedron Lett. 1976, 3555-3558, Tetrahedron 1978, 34, 2775-2778, Piancatelli, G et a/. Synthesis 1994, 867-889 et Synth. Commun. 1997, 116-117. L'alcool (1) est obtenu par addition d'un magnésien sur le furfural selon la réaction a) La transformation du composé (1) en composé (2) se fait par réarrangement d'un carbocation de l'hydroxypentadiényle selon une réaction électrocyclique du type Nazarov (Nieto, O. et al. Chemistry: Eur. J., 2004, 10, 4324-4333). En pratique, on pourra utiliser les conditions suivantes: le 2-furylcarbinol (1) est chauffé à 65 C pendant 48 h en présence de quantités substochiométriques de PPA (acide polyphosphorique) dans un mélange acétone/eau 2/1 (v/v). Le produit de départ est partiellement récupéré et recyclé. La réaction c de protection de la fonction alcool de la 4hydroxycyclopenténone (2) sous la forme d'un silylether (3) utilise un traitement avec du TBDMSCI (chlorure de tert-butyldiméthylsilyle) et de la triéthylamine catalysée avec du DMAP (4-diméthylaminopyridine) dans le dichlorométhane. (Corey, E. J. et al. J. Am. Chem. Soc. 1972, 94, 61906191). La réaction d de formation de l'a-iodocyclopenténone (4) est, par exemple, menée par addition d'une solution d'iode dans un mélange CH2Cl2/pyridine sur une solution du composé (3) refroidie à 0 C (Johnson, C. R. et al Tetrahedron Lett. 1992, 33, 919-922. Myers, A. G. et al. J. Am. Chem. Soc. 1993, 115, 7021-7022). Le dérivé iodé obtenu pourra être transformé en chlorure, bromure, fluorure (Bioorganic Med. Chemistry letters, 2004, 14, 2091-2093) par des méthodes classiques. Cette réaction d n'est pas réalisée lorsque l'on désire obtenir des composés de formule (I) pour lesquels R3=H. La réduction (réaction e) du groupe carbonyle met en oeuvre l'utilisation d'un excès de réactif de Luche (NaBH4, CeCI3.7H2O dans le méthanol), comme décrit par Luche, J. L. dans J. Am. Chem. Soc. 1978, 100, 2226-2227. Luche, J. L. et al. J. Am. Chem. Soc. 1979, 101, 5848-5849. Gemal, A. L. et al. J. Am. Chem. Soc. 1981, 103, 5454-5459. En pratique, on pourra utiliser les conditions suivantes: après un temps de complexation de 2 h, et un temps de réaction supplémentaire de 2 h, les alcools diastéroisomères (5) (1S*,4S*,5R*) et (1R*,4S*,5R*) sont obtenus. Le mélange des diastéréoisomères (5) est directement utilisé dans les étapes suivantes. La réaction de O-alkylation (réaction f) est basée sur une réaction classique de Williamson (Johnstone, R. A. W. et al. Tetrahedron 1979, 35, 2169). Le traitement de l'alcool (5), avec un iodure de structure I-(CH2), C(0)OR4 (6), avec n et R4 tels que définis pour les composés (I) et R4 différent d'un atome d'hydrogène, conduit à l'ether (7). Cette réaction est réalisée avantageusement dans le DMF pendant 35 min. La désilylation du composé (7) (réaction g) est menée en utilisant une solution de nBu4NF dans le THF, avantageusement à 25 C pendant 10h, et conduit à l'alcool (8) sous forme d'un mélange des diastéréoisomères. L'oxydation de l'alcool (8) avec du PDC (dichromate de pyridinium) selon la réaction h est effectuée selon la technique décrite par Corey, E. J. et al. Tetrahedron Lett. 1979, 20, 399, de préférence, dans le dichlorométhane, pendant 12 h à 25 C et conduit au mélange des cétones (A) et (B) séparées par chromatographie sur colonne. L'hydrolyse de la fonction ester des cétones (A) et (B) selon la réaction i est réalisée dans le TFA. Par exemple, cette hydrolyse conduit respectivement aux acides carboxyliques (10) et (12) à partir des esters (9) et (11). Ensuite, les composés de formule générale (I) dans lesquelles R3 représente un radical tel que défini précédemment, à l'exception d'un atome d'hydrogène et d'un atome d'halogène, sont obtenus à partir des composés de formule (A) ou (B) pour lesquels R 3=halogène par réaction de couplage de Stille [Stille, J.K. et al. J. Am. Chem. Soc. 1987, 109, 2138-2152, (CH3CN)2PdCl2, Cul, AsPh3, NMP, 80 C, 40 min] avec un dérivé de stannane ou un dérivé d'acide boronique. A titre d'exemple, le SCHEMA 1 illustre cette réaction (réaction j) entre le tributyl-oct-1ynyl-stannane et les iodures (9) et (11) pour donner respectivement les composés (13) et (14). L'hydrolyse de la fonction ester des composés (13) et (14) selon la réaction i est réalisée dans le TFA, et conduit respectivement aux acides carboxyliques (15) et (16). En couplant les composés de formule (A) ou (B) pour lesquels R4 = H avec une amine HNR4R5 selon une réaction k d'amidification classique, on obtient respectivement les composés (C) ou (D). L'ensemble des composés de formule générale (A), (B), (C) et (D) représente les composés de formule générale (I) de la présente invention. Les groupes fonctionnels éventuellement présents dans les intermédiaires réactionnels utilisés dans le procédé peuvent être protégés, soit sous forme permanente, soit sous forme temporaire, par des groupes protecteurs qui assurent une synthèse univoque des composés attendus. Les réactions de protection et déprotection sont effectuées selon des techniques bien connues de l'homme de l'art. Par groupe protecteur temporaire des amines, alcools ou des acides carboxyliques on entend les groupes protecteurs tels que ceux décrits dans Protective Groups in Organic Chemistry , ed McOmie J. W. F., Plenum Press, 1973, dans Protective Groups in Organic Synthesis , 2nde édition, Greene T.W. et Wuts P.G.M., ed John Wiley et Sons, 1991 et dans Protecting Groups , Kocienski P.J., 1994, Georg Thieme Verlag. La présente invention a donc également pour objet un procédé de préparation des composés de formule (I) selon l'invention, comprenant les étapes suivantes: a) Etape d'addition entre du furfural et le composé BrMgR2, afin d'obtenir le 2- furylcarbinol correspondant; b) Réarrangementdu carbocation de l'hydroxypentadiényle obtenu à partir du 2-furylcarbinol obtenu en a) selon une réaction électrocyclique du type Nazarov, afin d'obtenir l'hydroxycyclopenténone correspondant; c) Protection de la fonction alcool de l'hydroxycyclopenténone obtenue en b). Cette protection se fait notamment par traitement avec du TBDMSCI; e) Réduction du groupe carbonyle de la cyclopenténone obtenue afin d'obtenir un mélange des différents alcools diastéréoisomères correspondants; f) Etape d'O-alkylation des alcools diastéréoisomères obtenus en e) avec un halogénure de formule X-(CH2)n-C(0)OR4, X étant un atome d'halogène, de préférence un atome d'iode, et n et R4 tels que définis pour les composés de formule (I), R4 étant différent d'un atome d'hydrogène; g) Déprotection de la fonction alcool du composé obtenu en f) ; h) Oxydation de la fonction alcool déprotégée en g), afin d'obtenir la cétone correspondante. Les composés issus de ce procédé comportent en R3 un atome d'hydrogène. Lorsque l'on désire obtenir des composés comportant en R3 un atome d'halogène, le procédé comprend entre les étapes c) et e) une étape d) d'a-addition d'un halogénure sur le composé obtenu en c), afin d'obtenir l'a-halogénocyclopenténone correspondant. L'halogénure utilisé est notamment un iodure, bromure, chlorure. Les composés ainsi obtenus comportent en R3 un atome d'halogène (résultant de l'a-addition d)) ou un atome d'hydrogène (sans la réaction d)), et en R1 un groupement -OR4. Puisque R4 est différent d'un atome d'hydrogène, ce procédé peut se poursuivre par une étape i) d'hydrolyse de la fonction ester du composé cétonique obtenue en h), afin d'obtenir l'acide correspondant (R4= H). Alternativement, le procédé comprend après l'étape h) une étape j) de couplage de Stille avec un dérivé d'étain, ou un couplage de Suzuki avec un dérivé de bore, ledit dérivé d'étain ou dérivé de bore comportant le groupement R3. Les composés issus de cette étape comportent ainsi un groupe R3 différent d'un atome d'halogène ou d'un atome d'hydrogène, et en R1 un groupement -OR4. Cette fois encore, puisque R4 est différent d'un atome d'hydrogène, ce procédé peut se poursuivre par une étape i) d'hydrolyse de la fonction ester du composé obtenue en j), afin d'obtenir l'acide correspondant (R4= H). Enfin, le procédé selon l'invention peut comprendre après l'étape d'hydrolyse i), une étape d'amidation par couplage du composé obtenu suite à l'hydrolyse avec une amine de formule HNR4R5, R4 et R5 étant tels que définis pour les composés de formule (I). Dans ce cas, les composés obtenus comportent en R1 un radical NR4R5. Les composés (I) selon l'invention, ainsi que leurs sels, solvates et/ou hydrates, présentent des propriétés modulatrices des récepteurs de type PPARs. Cette activité sur les récepteurs PPARa, 8 et y est mesurée dans un test de transactivation et quantifiée par la constante de dissociation Kdapp (apparent), comme décrit ci-après. Les composés préférés de la présente invention présentent une constante de dissociation inférieure ou égale à 500 nM, et avantageusement inférieur ou égal à 100 nM. La présente invention a également pour objet à titre de médicament les composés de formule (I) tels que décrits ci dessus, sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates. La présente invention a pour objet l'utilisation des composés de formule (I) pour fabriquer une composition destinée à réguler et/ou restaurer le métabolisme des lipides cutanés. Les composés selon l'invention conviennent particulièrement bien dans les domaines de traitement suivants: 1) pour traiter les affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération, notamment pour traiter les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, rosacées, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle, 2) pour traiter d'autres types de troubles de la kératinisation, notamment les ichtyoses, les états ichtyosiformes, la maladie de Darrier, les kératodermies palmoplantaires, les leucoplasies et les états leucoplasiformes, le lichen cutané ou muqueux (buccal), 3) pour traiter d'autres affections dermatologiques avec une composante immunoallergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, et notamment toutes les formes de psoriasis, qu'il soit cutané, muqueux ou unguéal, et même le rhumatisme psoriasique, ou encore l'atopie cutanée, telle que l'eczéma ou l'atopie respiratoire ou encore l'hypertrophie gingivale, 4) pour traiter toutes les proliférations dermiques ou épidermiques qu'elles soient bénignes ou malignes, qu'elles soient ou non d'origine virale telles que verrues vulgaires, les verrues planes et l'épidermodysplasie verruciforme, les papillomatoses orales ou florides, le lymphome T, et les proliférations pouvant être induites par les ultraviolets notamment dans le cas des épithélioma baso et spinocellulaires, ainsi que toute lésion précancéreuse cutanées telles que les kératoacanthomes, 5) pour traiter d'autres désordres dermatologiques tels que les dermatoses immunes telles le lupus érythémateux, les maladies immunes bulleuses et les maladies du collagène, telle la sclérodermie, 6) dans le traitement d'affections dermatologiques ou générales à composante immunologique, 7) dans le traitement de désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements U.V. ainsi que pour réparer ou lutter contre le vieillissement de la peau, qu'il soit photo-induit ou chronologique, ou pour réduire les pigmentations et les kératoses actiniques, ou toutes pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique, telle la xérose, 8) pour lutter contre les troubles de la fonction sébacée tels que l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple, ou la dermite séborrhéique, 9) pour prévenir ou traiter les troubles de la cicatrisation, ou pour prévenir ou pour réparer les vergetures, 10) dans le traitement des désordres de la pigmentation, tel l'hyperpigmentation, le mélasma, l'hypopigmentation ou le vitiligo, 11) dans le traitement des affections du métabolisme des lipides, tel l'obésité, l'hyperlipidémie, le diabète non insulino-dépendant ou le syndrome X, 12) dans le traitement d'affections inflammatoires telles que l'arthrite, 13) dans le traitement ou la prévention des états cancéreux ou précancéreux, 14) dans la prévention ou le traitement de l'alopécie de différentes origines, notamment l'alopécie due à la chimiothérapie ou aux rayonnements, 15) dans le traitement des troubles du systèmes immunitaire, tel l'asthme, le diabète sucré de type I, la sclérose en plaque, ou autres disfonctionnements sélectifs du système immunitaire, ou 16) dans le traitement d'affections du système cardiovasculaire telles que l'artériosclérose ou l'hypertension. La présente invention a également pour objet une composition pharmaceutique ou cosmétique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé de formule (I) tel que défini ci-dessus. Les compositions selon l'invention comprennent donc au moins un composé de formule (1) en association avec un support physiologiquement acceptable ou au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable, choisis selon la forme cosmétique ou pharmaceutique souhaitée et le mode d'administration choisi. Par milieu ou support physiologiquement acceptable, on entend un milieu ou un support compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. Par excipient pharmaceutiquement acceptable, on entend une substance inerte vis-à-vis des composés de formule (1), et compatible avec la peau, les muqueuses et/ou les phanères. L'administration de la composition selon l'invention peut être effectuée par voie entérale, parentérale, topique ou oculaire. De préférence, la composition pharmaceutique est conditionnée sous une forme convenant à une application par voie topique. Par voie entérale, la composition, plus particulièrement la composition pharmaceutique, peut se présenter sous formes de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. Par voie parentérale, la composition peut se présenter sous forme de solutions ou suspensions pour perfusion ou pour injection. Les compositions selon l'invention contiennent un composé selon l'invention, en quantité suffisante pour obtenir l'effet cosmétique, prophylactique, ou thérapeutique souhaité. Les composés selon l'invention sont généralement administrés à une dose journalière d'environ 0,001 mg/kg à 100 mg/kg de poids corporel, en 1 à 3 prises. Les composés sont utilisés par voie systémique à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0,01 et 1% en poids, par rapport au poids de la composition. Par voie topique, la composition pharmaceutique selon l'invention est plus particulièrement destinée au traitement de la peau et des muqueuses et peut se présenter sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de solutions, de gels, de sprays, de mousses, de suspensions, de lotions de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques ou de patches polymériques et d'hydrogels permettant une libération contrôlée. Cette composition par voie topique peut se présenter sous forme anhydre, sous forme aqueuse ou sous la forme d'une émulsion. Les composés sont utilisés par voie topique à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0, 01 et 1% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les composés de formule (I) selon l'invention, sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates, trouvent également une application dans le domaine cosmétique, en particulier dans l'hygiène corporelle et capillaire et plus particulièrement pour réguler et/ou restaurer le métabolisme des lipides cutanés. En effet, la régulation et/ou la restauration du métabolisme des lipides cutanés permet d'obtenir une peau dont l'aspect de surface est embelli. L'invention a donc également pour objet l'utilisation cosmétique d'une composition comprenant, dans un support physiologiquement acceptable, au moins un des composés de formule (I), sous la forme d'un isomère optique et/ou géométrique pur ou sous la forme d'un mélange, en toutes proportions, éventuellement sous forme d'un sel, solvate pharmaceutiquement acceptable et/ou hydrate, pour l'hygiène corporelle ou capillaire. La composition cosmétique selon l'invention contenant, dans un support cosmétiquement acceptable, au moins un composé de formule (I) sous la forme d'un isomère optique ou géométrique pur ou d'un mélange de ces isomères, ou l'un de ses sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates, peut se présenter notamment sous forme d'une crème, d'un lait, d'une lotion, d'un gel, de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques, de tampons imbibés, de solutions, de sprays, de mousses, de sticks, de savons, de shampooings ou de bases lavantes. La concentration en composé de formule (I) dans la composition cosmétique est comprise entre 0,001 et 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions pharmaceutiques et cosmétiques telles que décrites précédemment peuvent en outre contenir des additifs inertes, ou même pharmacodynamiquement actifs pour ce qui concerne les compositions pharmaceutiques, ou des combinaisons de ces additifs, et notamment: - des agents mouillants; - des agents d'amélioration de la saveur; - des agents conservateurs tels que les esters de l'acide parahydroxybenzoïque; - des agents stabilisants; - des agents régulateurs d'humidité ; - des agents régulateurs de pH; - des agents modificateurs de pression osmotique; - des agents émulsionnants; - des filtres UV-A et UV-B; - des antioxydants, tels que l'a-tocophérol, le butylhydroxyanisole ou le butylhydroxytoluène, la Super Oxyde Dismutase, l'Ubiquinol ou certains chélatants de métaux; - des agents dépigmentants tels que l'hydroquinone, l'acide azélaïque, l'acide caféïque ou l'acide kojique; - des émollients; - des agents hydratants comme le glycérol, le PEG 400, la thiamorpholinone, et ses dérivés ou l'urée; - des agents antiséborrhéiques ou antiacnéiques, tels que la S-carboxyméthylcystéine, la S-benzyl-cystéamine, leurs sels ou leurs dérivés, ou le peroxyde de benzoyle; - des antibiotiques comme l'érythromycine et ses esters, la néomycine, la clindamycine et ses esters, les tétracyclines; - des agents antifongiques tels que le kétoconazole ou les polyméthylène-4,5 isothiazolidones-3; - des agents favorisant la repousse des cheveux, comme le Minoxidil (2,4-diamino-6pipéridino-pyrimidine-3-oxyde) et ses dérivés, le Diazoxide (7-chloro 3méthyl 1,2,4- benzothiadiazine 1,1-dioxyde) et le Phénytoïne (5,4diphényl-imidazolidine 2,4-dione) ; - des agents anti-inflammatoires non stéroïdiens; - des caroténoïdes et, notamment, le p-carotène; - des agents anti-psoriatiques tels que l'anthraline et ses dérivés; - des acides eicosa-5,8,11,14-tétraynoïque et eicosa-5,8,11-triynoïque, leurs esters et amides; - des rétinoides, c'est à dire des ligands des récepteurs RAR ou RXR, naturels ou synthétiques; - des corticostéroïdes ou des oestrogènes; - des a-hydroxy acides et des a-céto acides ou leurs dérivés, tels que les acides lactique, malique, citrique, glycolique, mandélique, tartrique, glycérique, ascorbique, ainsi que leurs sels, amides ou esters, ou des f3-hydroxy acides ou leurs dérivés, tels que l'acide salicylique ainsi que ses sels, amides ou esters; - des bloqueurs de canaux ioniques tels que les canaux potassiques; - ou encore, plus particulièrement pour les compositions pharmaceutiques, en association avec des médicaments connus pour interférer avec le système immunitaire (par exemple, la cyclosporine, le FK 506, les glucocorticoïdes, les anticorps monoclonaux, les cytokines ou les facteurs de croissance...). Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à ces compositions de telle manière que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la présente invention ne soient pas, ou substantiellement pas altérées par l'addition envisagée. Par ailleurs, d'une façon générale, les mêmes préférences que celles précédemment indiquées pour les composés de formule (I) s'appliquent mutatis mutandis aux médicaments, compositions cosmétiques, pharmaceutiques et utilisation mettant en oeuvre les composés de l'invention. On va maintenant donner, à titre d'illustration et sans aucun caractère limitatif, plusieurs exemples d'obtention de composés actifs de formule (1) selon l'invention, ainsi que des résultats d'activité biologiques de tels composés et diverses formulations concrètes à base de ses composés. EXEMPLE 1: PREPARATIONS DES INTERMEDIAIRES UTILISES DANS LE SCHEMA 1 DE SYNTHESE DES COMPOSES DE FORMULE (I) PREPARATION 1 1-(2-Furyl)octan-1-ol, sous forme racémique (1) OH Environ un dixième d'une solution de 1-bromoheptane (1,14 g, 6,36 mmol) dans l'éther (3,2 mL) est additionné à une suspension de magnésium (0,23 g, 9,55 mmol) dans de l'éther (3,2 mL). Un cristal d'iode est ajouté et le chauffage initié. Le reste de 1-bromoheptane dans l'éther est additionné sous agitation légère à reflux. Après agitation pendant 30 min à 25 C, une solution de furfural (0,61 g, 6,36 mmol) dans l'éther (3,2 mL) est ajoutée goutte à goutte et le mélange final est agité pendant 2 heures supplémentaires. Le mélange est doucement versé sur de l'eau et refroidi à 0 C avant l'addition de la quantité nécessaire d'une solution aqueuse d' HCI à 5% pour dissoudre le précipité blanc formé. Après ajout de saumure, le mélange est extrait à l'éther (3x) et les phases organiques rassemblées sont lavées avec une solution aqueuse de NaHCO3, de saumure, séchées (Na2SO4) et les solvants sont évaporés. Le résidu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/Acétate d'éthyle (AcOéthyle), 95/5, v/v) pour obtenir le composé (1) (1,07 g, 85%) sous la forme d'une huile jaune. RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,88 (t, J = 6,7 Hz, 3H, CH3), 1,2-1,5 (m, 10H), 1,8-1,9 (m, 3H, 2H2 + OH), 4,67 (t, J = 6,5 Hz, 1H, H1), 6,23 (d, J = 3,2 Hz, 1H, H3.), 6,33 (dd, J = 3,2, 1,7 Hz, 1H, H4.), 7,37 (dd, J = 1, 7, 0,7 Hz, 1H, H5-) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d14,0 (q), 22,6 (t), 25,5 (t), 29,2 (t), 29,3 (t), 31,7 (t), 35,5 (t), 67,8 (d, C1), 105,7 (d, C3.), 110,1 (d, C4'), 141,7 (d, C5É), 156,9 (s, C2) ppm. IR (NaCl): p3100-3400(br, OH), 2931 (m, C-H), 2859 (m, C-H), 1505 (w), 1467 (m), 1227 (w), 1149 (m), 1009 (s), 918 (w), 884 (w), 807 (m), 734 (s), 599 (m) cm 1. MS: m/z (%) 196 (M+, 10) , 97 (100). HRMS: calculé pour C12H2O02 (M+): 196,1463; trouvé : 196,1464. PREPARATION 2 (4R*,5S*)-5-Heptyl-4-hydroxycyclopent-2-en-1-one (2) 0 OH PPA (0,76 g) est ajouté à une solution de 1-(2-furyl)octan-1-ol (1) (4,52 g, 23,09 mmol) dans un mélange eau/acétone, 2/1, v/v (63 mL), et la solution obtenue est agitée pendant 48 h à 65 C. Le mélange réactionnel est ensuite versé sur de l'eau, extrait à l'éther (3 fois) et les phases organiques rassemblées sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4) et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle 80/20, v/v) pour donner 1,83 g du composé (2), sous la forme d'une huile jaune, et 0,83 g de l'alcool de départ (rendement basé sur la quantité de produit de départ récupéré : 50%). RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,88 (t, J = 7,1 Hz, 3H, CH3), 1,2-1,8 (m, 12H), 2,02 (br s, 1H, OH), 2,23 (ddd, J = 8,4, 4,3, 2,3 Hz, 1H, H5), 4,70 (br s, 1H, H4), 6,19 (dd, J = 5,8, 1,1 Hz, 1H, H2), 7,50 (dd, J = 5, 8, 2,2 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d14,0 (q), 22,6 (t), 27,3 (t), 28,6 (t), 29,0 (t), 29,6 (t), 31,7 (t), 55,4 (d, C5), 76,7 (d, C4), 134,2 (d, C2), 161,8 (d, C3), 208,3 (s, C,) ppm. IR (NaCl): u 36003100(br, OH), 2927 (s, C-H), 2856 (m, C-H), 1708 (s, C=O), 1464 (w), 1341 (w), 1219 (w), 1102 (w), 1026 (w), 773 (s) cm-1. MS: m/z (%) 196 (M+, 18), 126 (7), 111 (17), 98 (100), 80 (15). HRMS: calculé pour C12H2O02 (M+): 196,1463; trouvé: 196,1466. PREPARATION 3 (4R*,5S*)-4-(tert Butyldiméthylsilyloxy)-5-heptylcyclopent2-en-1-one (3) 0 Une solution de TBDMSCI (0,17 g, 1,12 mmol) dans le CH2Cl2 (0,3 mL) est ajouté à une solution de cyclopentenone (2) (0,110 g, 0,56 mmol) et de DMAP (6,8 mg, 0,06 mmol) dans du CH2Cl2 (1 mL) à 0 C. Après 5 min d'agitation, de la triéthylamine (0,087 mL, 0,62 mmol) est ajoutée lentement pendant une durée de 1,5 h. Le mélange réactionnel est alors agité pendant une 1 h à 0 C, puis pendant 12 h à 25 C. Ce mélange est alors versé sur de l'eau et extrait avec de l'éther (3 fois). Les phases organiques combinées sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4), et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 97/3, v/v), pour obtenir le composé 4R*,5S*)-4-(tert-Butyldiméthylsilyloxy)-5heptylcyclopent-2-en-1-one (3) (0,14 g, rendement = 81%) sous la forme d'une huile jaune. RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,14 (s, 3H, Si-CH3), 0, 15 (s, 3H, Si-CH3), 0,88 (t, J = 6,8 Hz, 3H, CH3), 1,2 [s, 9H, Si-C(CH3)3] , 1,2-1,8 (m, 12H), 2,23 (ddd, J = 7,8, 5,0, 2,2 Hz, 1H, H5), 4,62 (app td, J = 2,2, 1,1, Hz, 1H, H4), 6,12 (dd, J = 5,8, 1,1 Hz, 1H, H2), 7,35 (dd, J = 5,8, 2,2 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d-4,6 (q, Si-CH3), -4,2 (q, Si-CH3), 14,0 (q), 17,9 [s, Si-C(CH3)3], 22,6 (t), 25,7 [q, Si-C(ÇH3)3, 3x], 28,3 (t), 29,1 (t), 29,6 (t), 31,8 (t), 55,4 (d, C5), 76,8 (d, C4), 133,8 (d, C2), 162,0 (d, C3), 208,3 (s, C1) ppm. IR (NaCl) : u 2957 (m, C-H), 2930 (s, C-H), 2858 (s, C-H), 1720 (s, C=O), 1464 (m), 310,2328; trouvé : 310,2334. 1360 (m), 1257 (m), 1112 (s), 1069 (m), 838 (s) cm-1. MS: m/z (%) 310 (M+, 5), 253 (84), 169 (18), 155 (100), 129 (26), 75 (26). HRMS: calculé pour C18H34O2Si (M+): PREPARATION 4 (4S*,5S*)-4-(tert-Butyldiméthylsi lyloxy)5-heptyl-2-iodo-cyclopent-2-en-1-one (4) Une solution d'iode (0,46 g, 1, 80 mmol) dans un mélange CH2Cl2/pyridine (50/50 v/v, 10,4 mL) est additionnée goutte à goutte pendant 15 min à 0 C, à la cétone (3) (0,33 g, 1,06 mmol). Le mélange réactionnel est agité pendant 2 h supplémentaire à 25 C, puis est versé sur de l'eau et extrait avec de l'éther. Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCI puis avec une solution saturée en CuSO4, suivi d'un lavage avec une solution saturée en Na2S2O3, Elles sont séchées (Na2SO4) et le solvant est évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 98/2, v/v), pour obtenir la cétone (4) sous la forme d'une huile jaune (0,40 g, rendement = 87%). RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,10 (s, 3H, Si- CH3), 0,12 (s, 3H, Si-CH3), 0,87 (t, J = 6,9 Hz, 3H, CH3) , 0,91 [s, 9H, Si-C(CH3)3], 1,2-1,8 (m, 12H), 2,35 (ddd, J = 7,6, 5,3, 2, 4 Hz, 1H, H5), 4,61 (app t, J = 2,4 Hz, 1H, H4), 7,73 (d, J = 2,4 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d-4,7 (q, Si-CH3), -4,3 (q, Si-CH3), 14,0 (q), 17,9 [s, Si-C(CH3)3], 22,6 (t), 25,6 [q, Si-C(CH3)3, 3x], 26,8 (t), 28,5 (t), 29,0 (t), 29,5 (t), 31,7 (t), 53,4 (d, C5), 77,9 (d, C4), 104,3 (s, C2), 167,4 (d, C3), 201,9 (s, C1) ppm. IR (NaCl): u 2928 (s, C- H), 2856 (m, C-H), 1726 (s, C=O), 1578 (w), 1461 (w), 1255 (m), 1219 (m), 1075 (m), 838 (s) cm"'. MS: m/z (%) 436 (M', 3), 379 [(M - tBu), 55], 322 (10), 281 (39), 252 (100), 224 (19), 195 (32), 181 (13), 75 (26), 73 (21). HRMS: calculé pour C18H331O2Si (M+): 436,1294; trouvé : 436,1296. PREPARATION 5 (1R*,4S*,5R*) et (1 S*,4S*,5R*)-4-(tertButyldiméthylsilyloxy) -5-heptyl-2-iodocyclopent-2-en-1-ol (5) HO OTBDMS Une solution de la cétone (4) (0,87 g, 2,00 mmol) et de CeCI3.7H2O (0,75 mg, 2,00 mmol) dans le méthanol (7,1 mL) est ajoutée pendant 2 h à 25 C. Du NaBH4 (0,26 g, 7,01 mmol) à 0 C est alors additionné en petites portions, pendant 2 h, jusqu'à disparition totale des produits de départ. Une solution aqueuse saturée en NH4CI (2 mL) est additionnée, et le mélange réactionnel est ensuite versé sur de l'eau, extrait avec de l'éther (3 fois) et lavé avec une solution saturée de NaCl. Les phases organiques combinées sont alors séchées (Na2SO4), et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéhyle, 97/3, v/v), pour donner un mélange d'alcools (5) avec R3= 1(0,57 g, rendement = 64 %) sous la forme d'une huile brune. Le spectre RMN 1H du composé (5) avec R3=1 montre un mélange 1:1 des diastéréoisomères (1S*,4S*,5S*) et (1R*,4S*,5S*). Mélange d'alcools (5) [les données relatives au diastéréoisomère majoritaire (1S*,4S*,5S*) sont soulignées]: RMN 'H (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.09 [s, 12H, 4 x Si- CH3), 0.7-0.9 [m, 24H, 2 x CH3 + 2 x Si-C(CH3)3], 1. 2-1.7 (m, 24H), 1.9-2.0 (m, 2 x 1H, 2 x H5), 4.08 (m, 1H, HI), 4.24 (ddd, J = 4.9, 2.0, 1.2 Hz, 1H, H4), 4.46 (app dt, J = 5.8, 1.7 Hz, 1H, H4), 4. 60 (m, 1H, H1), 6.22 (dd, J = 2.0, 1.2 Hz, 1H, H3), 6.32 (app t, J = 1.7 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100.62 MHz) d-4.7 (q, Si-CH3, 2x), -4.4 (q, Si-CH3), -4.3 (q, Si-CH3), 14.1 (q, 2x), 17.9 [s, Si-C(CH3)3, 2x], 22. 6 (t, 2x), 25.8 [q, Si-C(CH3)3, 6x], 27.5 (t), 28.1 (t), 29.2 (t, 2x), 29. 7 (t, 2x), 31.7 (t, 2x), 31.8 (t, 2x), 52.4 (d), 57.0 (d), 80.9 (d), 81.4 (d), 81.8 (d), 84.2 (d), 102.2 (s), 105.2 (s), 144.2 (d), 147.5 (d) ppm. IR (NaCl): u 3500-3200 (br, OH), 2955 (m, C-H), 2927 (s, C-H), 2856 (m, CH), 1462 (w), 1361 (w), 1255 (w), 1220 (w), 1045 (w), 1004 (w), 836 (m), 773 (s) cm-1. MS: m/z (%) 438 (M+, 1), 381 (100), 363 (10), 254 (9), 169 (25), 156 (6), 75 (69). HRMS: calculé pour C18H351O2Si (M+): 438,1451; trouvé : 438,1440. PREPARATION 6 (1 "R*,4"S',5"S*)-6-[4-(tert-butyldiméthylsilyloxy) -5heptyl-2-iodocyclopent-2- ényloxy]hexanoate de tert-butyle et (1 "S*,4"S*, 5"S*)-6-[4-(tertbutyldiméthylsilyloxy) -5-heptyl-2-iodocyclopent-2ényloxy]hexanoate de tertbutyle (7) 26 OtB u Une solution de l'alcool (5) avec R3=I (75 mg, 0,17 mmol) dans le DMF (0,2 mL) est ajoutée à du NaH (16 mg, 0,68 mmol) refroidi à -10 C, et le mélange réactionnel est agité pendant 35 min, avant d'additionner goutte à goutte en 30 min, le 6iodohéxanoate de tert-butyle (6) (L. Castellanos et al., Tetrahedron, 1981, vol.37, 1691-1981), (0,20 g, 0,68 mmol) en solution dans le DMF (0, 2 mL). Le mélange réactionnel est alors agité à 0 C pendant 4 h, versé sur de l'eau et extrait avec de l'éther (3 fois). Les phases organiques sont lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4), et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 98/2, v/v), pour conduire au composé (7) (82 mg, rendement = 79%), sous la forme d'une huile jaune, contenant les diastereoisomères dans un rapport 1:1. Données spectroscopiques du mélange (les signaux relatifs au diastéréoisomère majoritaire (1 "S*,4"S*,5"S*) sont soulignés) : RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,07 (s, 12H, 4 x Si-CH3), 0,8-0,9 [m, 24H, 2 x SiC(CH3)3 + 2 x CH3], 1,2-1,8 (m, 36H), 1,45 [s, 18H, 2 x O-C(CH3)3], 1,9-2, 1 (m, 2 x 1H, 2 x H5.), 2,22 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,23 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 3,4-3,8 (m, 4H, 2 x 2H6), 3,91 (app dt, J = 5,2, 1,3 Hz, 1H, H1), 4,16 (ddd, J = 4,6, 2,0, 1,3 Hz, 1H, H4-), 4,27 (dd, J = 6,4, 1,5 Hz, 1H, H1 É), 4,44 (app dt, J = 5,8, 1,5 Hz, 1H, H4.), 6.20 (dd, J = 2,0, 1,5 Hz, 1H, H3,), 6,30 (d, J = 1,5 Hz, 1H, H3É) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100, 62 MHz) d -4,7 (q, Si-CH3, 2x), -4,3 (q, Si-CH3, 2x), 14,1 (q, 2x), 18,0 [s, Si-C(CH3)3, 2x], 22,6 (t, 2x), 24,9 (t, 2x), 25,7 (t, 2x), 25,8 [q, Si-C(CH3)3, 6x], 26,6 (t, 2x), 27,3 (t, 2x), 28,1 [q, 0-C(CH3)3, 6x], 29, 1 (t, 2x), 29J (t), 29,8 (t), 30,1 (t, 2x), 31,8 (t, 2x), 35,5 (t, 2x), 53,3 (d, C5,, 2x), 68,0 (t), 71,5 (t), 79,9 [s, O-C(CH3)3, 2x], 80,8 (d), 81,4 (d), 88,8 (d), 90.8 (d), 98,7 (s), 101,8 (s), 1418 (d), 147,8 (d), 173,1 (s, 2x) ppm. IR (NaCl): o 2930 (s, C-H), 2857 (s, C-H), 1733 (s, C=O), 1461 (m), 1366 (m), 1255 (m), 1151 (m), 1091 (m), 836 (m) cm-1. MS: m/z (%) 551 [(M - tBu)+, 0,2], 421 (16), 190 (14), 189 (100), 171 (19), 73 (10). HRMS: calculé pour C28H531O4Si (M+): 608,2758; trouvé: 608,2753. PREPARATION 7: (1 "RF,4"S*,5"S*)-6-(5-Heptyl-4-hydroxy-2-iodo-cyclopent-2enyloxy)hexanoate de tert-butyle et (1 "S*,4"S*,5"S*)-6-(5-Heptyl-4hydroxy-2-iodo-cyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-butyle (8) OtBu Du nBu4NF (0,77 mL, 1,0 M dans le THF, 0,77 mmol) est additionné à une solution du composé (7) (0,28 g, 0,45 mmol) dans le THF (4,5 mL). Après agitation pendant 10 h à 25 C, le mélange réactionnel est versé sur une solution aqueuse saturée en NaHCO3, et extrait avec de l'acétate d'éthyle (3 fois). Les phases organiques extraites sont combinées puis lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4) et les solvants sont évaporés. Une purification par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 90/10, v/v) est effectuée pour conduire au mélange des alcools (8) sous la forme d'une huile (0,22 g, rendement = 99%). Données spectroscopiques du mélange (les signaux relatifs audiastéréoisomère majoritaire (1 "S*,4"S'',5"S*) sont soulignés): RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,8-0,9 (m, 6H, 2 x CH3), 1,2-1,6 (m, 36H), 1,45 [s, 18H, 2 x OC(CH3)3], 1,9-2,0 (m, 2 x 1H, 2 x H5É), 2,22 (t, J = 7,6 Hz, 2H, 2H2), 2,23 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 3,53 (dt, J = 9,1, 6,5 Hz, 1H, H6), 3,55 (dt, J = 9,1, 6,5 Hz, 1H, H6), 3,63 (dt, J = 8,9, 6,5 Hz, 1H, H6), 3,74 (dt, J = 8,9, 6,4 Hz, 1H, H6), 3.87 (br d, J = 4,5 Hz, 1H, HI,), 4,14 (br s, 1H, H4-), 4,33 (dd, J = 6,5, 1,5 Hz, H,.), 4,46 (br s, 1H, H4.), 6,34 (dd, J = 1,9, 0,8 Hz, 1H, H3,), 6,39 (d, J = 1,7 Hz, 1H, H3.) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d 14,0 (q, 2x), 22,6 (t, 2x), 24,8 (t, 2x), 25,6 (t, 2x), 26,9 (t, 2x), 27,5 (t, 2x), 28,0 [q, O-C(CH3)3, 6x], 28,3 (t, 2x), 29,1 (t, 2x), 29,7 (t), 29,8 (t), 31,8 (t), 32,7 (t), 35,4 (t, 2x), 53,1 (d), 54,1 (d), 6921 (t), 71,4 (t), 79,9 [s, O-C(CH3)3, 2x], 80,9 (d), 81,2 (d), 89,1 (d), 91,9 (d), 99,9 (s), 102,2 (s), 144,5 (d), 147,0 (d), 173,1 (s, 2x) ppm. IR (NaCl) u 3600-3100 (br, OH), 2927 (s, C- H), 2856 (m, C-H), 1731 (s, C=O), 1457 (m), 1152 (s), 1092 (m) cm-I. MS: m/z (%) 437 [(MH2 - tBu)+, 1], 307 (37), 306 (30), 290 (29), 207 (13), 179 (25), 133 (17), 131 (21), 115 (100), 97 (20), 69 (22). HRMS: calculé pour C18H241O4 (MH - tBu)+: 436,1111; trouvé: 436,1116. EXEMPLE 2: synthèse de (1 "R*,5"R*)-6-(2-lodo-S-Heptvl-4-oxocvclopent-2enyloxv)hexanoate de tert-butyle (11) et (1 "S',5"R*)-6-(2-lodo-S-Heptvl4-, oxocvclopent-2-envloxy)hexanoate de tert-butyle (9) (9) 0 (11) Une solution d'alcools (8) (0,28 g, 0,57 mmol) dans du CH2Cl2 (2,5 mL) est ajoutée à une suspension de PDC (0,28 g, 0,74 mmol) dans du CH2Cl2 (1,5 mL). Après agitation pendant 12 heures à 25 C, le mélange réactionnel est filtré sur du gel de silice, sont éliminés et le résidu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 95/5, v/v), pour donner les cétones (11) (1'R*,5"R*) (0,13 g, rendement = 47%) et (9) (1'S*,5"R*) (0, 13 g, rendement = 47%), toutes deux sous la forme d'une huile jaune. La configuration des différents composés est évaluée grâce aux constantes de couplage obtenues pour les hydrogènes H1- et H5. Les valeurs de 2,0 Hz et 6,4 Hz pour les composés (9) et (11), respectivement, correspondent aux valeurs obtenues en utilisant l'équation de Karplus pour le dihèdre C5./C1É (120 et 25 , respectivement). PC Spartan with semiempirical AMI. Wavefunction, Inc. 18401 Von Karmen, Suite 370. Irvine, CA 92612. Données relatives au composé (11) (1'R*,5'R*): RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) d 0,88 (t, J = 6,7 Hz, 3H, CH3), 1,2-1,8 (m, 18H), 1,45 [s, 9H, O-C(CH3)3] , 2,23 (t, J = 7,4 Hz, 2H, 2H2), 2,47 (ddd, J = 7,5, 5,0, 2,0 Hz, 1H, H5-) , 3,62 (dt, J = 8,8, 6,4 Hz, 1H, H6), 3,65 (dt, J = 8,8, 6,4 Hz, 1H, H6), 4,28 (dd, J = 2,0, 1,0 Hz, 1H, H1,), 6,68 (d, J = 1,0 Hz, 1H, H3.) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) 014,0 (q), 22,6 (t), 24,8 (t), 25,7 (t), 27,0 (t), 28,1 [q, O-C(CH3)3, 3x], 29,0 (t), 29,2 (t), 29,5 (t), 29,7 (t), 31, 8 (t), 35,4 (t), 53,8 (d, C5.), 70,0 (t, C6), 80,0 [s, O-C(CH3)3], 88,8 (d, C1), 137,0 (s, C2'), 144,1 (d, C3.), 173,0 (s, C1), 204,3 (s, C4') ppm. IR (NaCl): u 2928 (s, C-H), 2858 (m, C-H), 1720 (s, C=O), 1574 (w), 1458 (w), 1367 (w), 1245 (m), 1153 (s), 1101 (m) cm-1. MS: m/z(%) 492 (M+, 2), 437 (18), 436 (78), 435 (31), 419 (11), 323 (12), 322 (86), 321 (18), 309 (17), 306 (21), 304 (40), 224 (54), 221 (13), 211 (11), 208 (20), 207 (30), 195 (16), 179 (21), 177 (50), 131 (10), 115 (100), 97 (30), 69 (33). HRMS: calculé pour C22H37104 (M+): 492,1737; trouvé: 492,1748. Données relatives au composé (9) (1 "S*,5"R*): RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,88 (t, J = 6,8 Hz, 3H, CH3), 1,2-1,7 (m, 18H), 1,45 [s, 9H, O-C(CH3)3], 2,23 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,58 (app q, J = 6,4 Hz, 1H, H5É), 3,66 (dt, J = 8,9, 6,4 Hz, 1H, H6), 3,79 (dt, J = 8,9, 6,4 Hz, 1H, H6), 4,49 (dd, J = 6,4, 0,8 Hz, 1H, H1), 6,67 (d, J = 0,8 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) 014,1 (q), 22,6 (t), 24,9 (t), 25,7 (t), 26,4 (t), 27, 5 (t), 28,1 [q, O-C(CH3)3, 3x], 29,1 (t), 29,7 (t), 29,8 (t), 31,8 (t), 35,4 (t), 51,7 (d, CO, 72,8 (t, C6), 80,0 [s, O-C(CH3)3], 85,1 (d, C1), 137,3 (s, C2), 143,1 (d, C3), 173,0 (s, C1), 205,0 (s, C4) ppm. IR (NaCl) : u 2928 (s, C-H), 2857 (m, C-H), 1718 (s, C=O), 1573 (m), 1459 (m), 1367 (m), 1240 (m), 1152 (s), 1104 (m), 800 (w) cm-1. MS: m/z (%) 492 (M+, 0,3) , 437 (17), 436 (72), 435 (15), 323 (13), 322 (84), 321 (16), 309 (19), 306 (35), 304 (40), 276 (14), 224 (61), 221 (22), 208 (18), 207 (30), 195 (11), 179 (53), 177 (58), 131 (32), 123 (11), 115 (100), 97 (37), 79 (10), 73 (13), 69 (44), 67 (10). HRMS: calculé pour C22H37104 (M+): 492,1737; trouvé: 492,1740. EXEMPLE 3: synthèse de l'acide (1 "R*,5"R*)-6-(5-heptvl-2-iodo-4-20 oxocvclopent-2-énvloxv)hexanoidue (12) OH L'ester (11) (51 mg, 0,11 mmol) est traité avec du TFA (0,7 mL) pour conduire, après purification par chromatographie (SiO2, CH2Cl2/MeOH, 95/5, v/v), à l'acide (1 "R*,5"R*)-6(5-heptvl-2-iodo-4-oxocvclopent-2-ényloxy)hexanoique (12) (39 mg, rendement = 83%), sous la forme d'une huile. RMN 1H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,88 (t, J= 6,8 Hz, 3H, CH3), 1,2-1,8 (m, 18H) , 2,38 (t, J = 7,4 Hz, 2H, 2H2), 2,50 (ddd, J = 7,6, 5,0, 2,0 Hz, 1H, H5), 3,63 (dt, J = 8,8, 6,3 Hz, 1H, H6), 3,66 (dt, J = 8,8, 6,3 Hz, 1H, H6), 4,28 (dd, J = 2,0, 1,0 Hz, 1H, H1), 6,69 (d, J = 1,0 Hz, 1H, H3) ppm. RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) d14,0 (q), 22,6 (t), 24,4 (t), 25,6 (t), 27,0 (t), 29,0 (t), 29,2 (t), 29,5 (t), 29,6 (t), 31,7 (t), 33,9 (t), 53,7 (d, CO, 69,9 (t, C6), 88,8 (d, C,), 137,0 (s, C2), 144,1 (d, C3), 179,5 (s, C,), 204,4 (s, C4) ppm. IR (NaCl): u. 3500-2700 (br, OH), 2927 (s, C-H), 2856 (m, C-H), 1716 (s, C=O), 1571 (m), 1457 (w), 1244 (m), 1163 (m), 1101 (m) cm-1. MS: m/z (%) 436 (M+, 14), 322 (73), 321 (12), 309 (10), 304 (23), 234 (13), 224 (100), 207 (11), 177 (59), 115 (75), 110 (14), 97 (46), 79 (10), 73 (21), 69 (73), 65 (10). HRMS: calculé pour C18H29104 (M+): 436, 1111; trouvé: 436,1116. EXEMPLE 4: synthèse du (1"R*,5"/ )-6-f5-Heptvl-2-(oct-1-vn-1-vl)-4oxocvclopent-2-ényloxvlhexanoate de tert-butyle (14), A une solution d'iodure (11) (61 mg, 0,12 mmol) dans la NMP (0,25 mL) sont ajoutés, de façon séquentielle, du (CH3CN)2PdCl2 (2 mg, 0,006 mmol), du AsPh3 (4 mg, 0,012 mmol), du Cul (3 mg, 0,012 mmol) et de Tributyl-oct-1-ynyl-stannane (59 mg, 0,15 mmol) (E Shirakawa et al., J. Am. Chem. Soc. 2004, 126, 13614-13615). Après chauffage à 80 C pendant 40 min, le mélange réactionnel est refroidi de 25 C, dilué avec de l'acétate d'éthyle (5 mL) , versé sur une solution d' acétate d'argent (65 mg, 0,36 mmol) dans l'acétate d'éthyle (4 mL), et agité vigoureusement pendant 2 h. Le mélange réactionnel est alors filtré sur gel de silice, et le filtrat est lavé à l'eau et avec une solution saturée de NaCl. La phase aqueuse est extraite avec de l'éther, et les phase organiques sont combinées puis séchées (Na2SO4) et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 95/5, v/v), pour conduire à l'ester (14) (56 mg, rendement = 95%) sous la forme d'une huile jaune. RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,8-0,9 (m, 6H, 2 x CH3), 1,2-1,8 (m, 26H), 1, 44 [s, 9H, O-C(CH3)3], 2,22 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,33 (ddd, J = 7,1, 4,8, 2,0 Hz, 1H, H5), 2,48 (t, J = 7,0 Hz, 2H, 2H3), 3,58 (dt, J = 8,8, 6, 4 Hz, 1H, H6), 3,77 (dt, J = 8,8, 6,4 Hz, 1H, H6), 4,22 (d, J = 2,0 Hz, 1H, HI), 6,16 (s, 1H, H3). RMN t3C (CDCI3, 100,62 MHz) d14,1 (q, 2x), 20, 1 (t, 2x), 22,5 (t), 22,6 (t), 24,8 (t), 25,6 (t), 27,0 (t), 28,0 [q, OC(CH3)3, 3x], 28,5 (t), 29,0 (t), 29,4 (t), 29,5 (t), 29,7 (t), 31,2 (t), 31,7 (t), 35,4 (t), 52,5 (d, C5), 70,1 (t, C6), 76,1 (s, C1,), 79,9 [s, OC(CH3)3], 85,3 (d, C1)1109,2 (s, C2'), 135,4 (d, C3), 155,4 (s, C2), 172, 9 (s, C1), 207,5 (s, C4). MS: m/z (%) 474 (M+, 6), 419 (21), 418 (77), 417 (38), 320 (24), 304 (18), 303 (23), 288 (61), 287 (100), 286 (46), 285 (19), 258 (22), 234 (19), 216 (14), 206 (26), 203 (28), 190 (15), 136 (24), 115 (31), 105 (12), 97 (11), 91 (35), 77 (10), 69 (26). HRMS: calculé pour C30HSO04 (M+): 474,3709; trouvé: 474,3688. EXEMPLE 5: synthèse du (1 "S*,5"R*1-6-f5-Heptyl-2-(oct-1-vn-1-Évl) -4oxocvclopent-2-énvloxvlhexanoate de tert-butyle (13) En suivant la procédure décrite ci-dessus à l'EXEMPLE 4, l'iodure (9) (58 mg, 0,12 mmol) est traité avec du (CH3CN)2PdCl2 (2 mg, 0,006 mmol), AsPh3 (4 mg, 0,012 mmol), du Cul (3 mg, 0,012 mmol) et du Tributyl-oct-1-ynyl-stannane (56 mg, 0,14 mmol) dans la NMP (0,25 mL), pendant 40 min à 80 C. Après purification par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 95/5, v/v), 51 mg (rendement = 89%) de l'ester (13) qui est en partie isomérisé sous la forme du composé (14) (avec un ratio 13:14 de 3.3:1) sont obtenus, sous la forme d'une huile jaune. Un échantillon analytique est obtenu après une purification par HPLC (Waters Spherisorb 5 pm, hexane/ AcOéthyle, 97/3, v/v, 1 mUmin, tR (13) = 31,25 min, tR (14) = 32,75 min. RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,8-0,9 (m, 6H, 2 x CH3), 1,2-1,6 (m, 26H), 1,45 [s, 9H, O-C(CH3)3], 2,22 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,3-2,4 (m, 3H, 2H3.. + H5) , 3,60 (dt, J = 9,1, 6,5 Hz, 1H, H6), 3,88 (dt, J = 9,1, 6,5 Hz, 1H, H6), 4,43 (d, J = 6,2 Hz, 1H, H1), 6,16 (s, 1H, H3). RMN 13C (CDCI3, 100,62 MHz) 014,1 (q, 2x), 20,1 (t), 22,5 (t), 22,6 (t), 24,8 (t), 25,6 (t), 25, 9 (t), 27,7 (t), 28,0 [q, O-C(CH3)3, 3x], 28,1 (t), 28,5 (t), 29,1 (t), 29,7 (t), 31,2 (t), 31,8 (t), 35,4 (t), 50,2 (d, C5), 72,0 (t, C6), 76,5 (s, C1), 79,9 [s, O-C(CH3)3], 81,1 (d, C1), 108,8 (s, C2''), 134,7 (d, C3) , 156,0 (s, C2), 172,9 (s, C1), 208,7 (s, C4). IR (NaCl): u 2929 (s, C-H), 2858 (m, C-H), 2217 (w, C=C), 1731 (s, C=O), 1707 (s, C=O), 1653 (w), 1458 (m), 1367 (m), 1153 (m), 1106 (w) crn-1. MS: m/z (%) 474 (M+, 8), 419 (23), 418 (80), 417 (35), 320 (24), 304 (18), 303 (21), 288 (48), 287 (100), 286 (45), 234 (14), 206 (24), 203 (24), 190 (20), 136 (20), 115 (40), 97 (10), 91 (13), 69 (23). HRMS: calculé pour C30HSO04 (M+): 474, 3709; trouvé: 474,3706. EXEMPLE 6: synthèse de l'acide (1 "R*,5"R*)-6-f5-heptyl-2-(oct-1-vn-1-vl) -4-oxo-cyclopent-2-énvloxylhexanoique (15) OH L'ester (13) (29 mg, 0,06 mmol) est traité avec du TFA (0,4 mL) pour obtenir, après 10 purification par chromatographie (SiO2, CH2Cl2/MeOH, 95/5, v/v), 25 mg (99%) d'acide (15) sous la forme d'une huile jaune. RMN 'H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,8-0,9 (m, 6H, 2 x CH3), 1,2-1,8 (m, 26H), 2, 3-2,4 (m, 1H, H5), 2,37 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,48 (t, J = 7,1 Hz, 2H, 2H3.), 3,59 (dt, J = 8,8, 6,4 Hz, 1H, H6), 3,79 (dt, J = 8,8, 6,4 Hz, 1H, H6), 4,22 (d, J = 1,7 Hz, 1H, H1), 6,17 (s, 1H, H3). RMN 13C (CDCI3, 100, 62 MHz) d14,1 (q, 2x), 20,1 (t, 2x), 22,5 (t), 22,6 (t), 25,7 (t), 27,0 (t), 28,1 (t), 28,6 (t), 29,1 (t), 29,4 (t), 29,5 (t), 29,7 (t, 2x), 31,2 (t), 31,8 (t), 33,9 (t), 52,5 (d, C5-), 69,9 (t, C6), 76,1 (s, C1), 85,3 (d, C1),109,3 (s, C2), 135,5 (d, C3), 155,4 (s, C2), 179,2 (s, C1), 207,7 (s, C4). IR (NaCl): u 3500-2700 (br, OH), 2928 (s, C-H), 2857 (m, C-H), 2219 (w, C=C), 1709 (s, C=O), 1589 (w), 1458 (m), 1283 (w), 1104 (m) cm-1. MS: m/z (%) 418 (M+, 100), 320 (35), 304 (22), 303 (50), 287 (32), 286 (28), 258 (30), 234 (53), 218 (24), 216 (22), 206 (64), 205 (38), 203 (33) , 190 (27), 136 (95), 115 (27), 105 (19), 97 (18), 91 (31), 69 (51). HRMS: calculé pour C26H4204 (M+): 418,3083; trouvé: 418,3074. EXEMPLE 7: synthèse de l'acide (1 "S*,5"R*)-6-f5-heptyl-2-(oct-1-vn-1yl't,r4-oxocvclopent-2-envloxvl hexanoique (16) OH Conformément à la procédure générale d'hydrolyse, l'ester (14) (40 mg, 0,08 mmol) est traité avec du TFA (0,6 mL) pour obtenir, après purification par chromatographie (SiO2, CH2Cl2/MeOH, 95/5, v/v), 35 mg (99%) d'acide (16) sous la forme d'une huile marron. RMN'H (CDCI3, 400,13 MHz) 00,8-0,9 (m, 6H, 2 x CH3), 1,2-1,8 (m, 26H), 2, 37 (t, J = 7,5 Hz, 2H, 2H2), 2,4-2,5 (m, 1H, H5,), 2,48 (t, J = 7,0 Hz, 2H, 2H3), 3,61 (dt, J = 9,0, 6,3 Hz, 1H, H6), 3,79 (dt, J = 9,0, 6,3 Hz, 1H, H6), 4,44 (d, J = 6,2 Hz, 1H, H,), 6,17 (s, 1H, H3). IR (NaCl): o. 3500-2700 (br, OH), 2928 (s, C-H), 2857 (m, C-H), 2218 (w, C=C), 1708 (s, C=O), 1590 (w), 1458 (m), 1278 (w), 1107 (m) cm-1. MS: m/z (%) 418 (M+, 100), 320 (30), 303 (39), 287 (31), 286 (32), 273 (19), 234 (32), 229 (18) , 218 (21), 216 (21), 215 (19), 206 (52), 205 (31), 203 (32), 190 (32), 136 (74), 115 (42), 105 (18), 97 (18), 91 (28), 69 (52). HRMS: calculé pour C26H4204 (M+): 418.3083; trouvé: 418.3098. EXEMPLE 8: synthèse des (1'S*,5"R*) et (1"R*,5"R*)-6-(5-Heptvl-4oxocvclopent-2-envloxv)hexanoate de tert-Butyle (17) et (18) Préparation du (1 R*,4R*,5R*) et (1 S*,4R*,5R*)-4-(tert-Butyldimethylsilyloxy)-5heptylcyclopent-2-en-1-ol(5) HO Une solution de la cétone (3) (0.80 g, 2. 59 mmol) et de CeCl3.7H2O (0.96 g, 2.59 mmol) dans le méthanol (5.1 mL) est agitée pendant 15 min à 25 C. Du NaBH4 (98 mg, 2.59 mmol) à 0 C est alors additionné en petites portions, et l'agitation est maintenue pendant 10 min. Une solution aqueuse saturée en NH4CI (2 mL) est additionnée, et le mélange réactionnel est ensuite versé sur de l'eau, extrait avec de l'éther (3 fois) et lavé avec une solution saturée de NaCl. Les phases organiques combinées sont alors séchées (Na2SO4), et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, 90:10 hexane/AcOEt) pour conduire à un mélange d'alcools (5) avec R3=H (0.70 g, 87%) sous la forme d'une huile jaune. Le spectre RMN 'H du composé (5) avec R3=H montre une proportion 1:4 des diastéréoisomères (1R*,4R*,5R*) et (1S*,4R*,5R*). Données spectroscopiques du mélange (les signaux relatifs au diastéréoisomère majoritaire (1 S*,4R*,5R*) sont soulignés): 1H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.09 (s, 12H, 4 x Si-CH3), 0.8-0.9 (m, 6H, 2 x CH3), 0.90 [s, 18H, 2 x Si-C(CH3)3], 1.2-1.6 (m, 24H), 1.6-1.8 (m, 2 x 1H, 2 x H5), 4.18 (m, 1H, H4), 4.26 (m, 1H, H1), 4.59 (app dq, J = 5.9, 1.5 Hz, 1H, H4), 4.70 (app dt, J = 6.1, 1.5 Hz, 1H, H1), 5.82 (app dt, J = 5.6, 1. 4 Hz, 1H, H3), 5.87 (app dt, J = 5.6, 1.4 Hz, 1H, H2), 5.97 (dd, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H3), 6.00 (app dq, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H2) ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d - 4.3 (q, Si-CH3, 2x), -4.6 (q, Si-CH3, 2x), 14.1 (q, 2x), 18.0 [s, Si-C(CH3)3, 2x], 22.6 (t, 2x), 25.8 [q, Si-C(CH3)3, 6x], 26.8 (t), 27.5 (t), 28.2 (t), 29.2 (t, 2x), 29.7 (t), 29.8 (t), 31.7 (t), 31.8 (t, 2x), 52.3 (d, C5), 58.6 (d, C5), 75.3 (d, C4), 80.4 (d, C4), 80. 8 (d, C1), 81.4 (d, C1), 133.9 (d, C3), 134.9 (d, C3), 136.3 (d, C2), 140. 2 (d, C2) ppm. IR (NaCl): u 3600-3100 (br, OH), 3060 (w), 2957 (s, C-H), 2929 (s, C-H), 2858 (s, C-H), 1463 (m), 1362 (m), 1254 (s), 1120 (m), 1075 (s), 872 (m), 837 (s), 775 (s) cm-1. MS: m/z (%) 313 [(M+1)+, 1], 255 [(M - tBu)+, 100], 157 (9), 75 (52). HRMS: calcd for C18H36O2Si (M+): 312.2484; found: 312.2486. (1 "S*,4"R*,5"R*) et (1 "R*,4"R*,5"R*)-6-[4-(tert-Butyldimethylsilyloxy)5-heptylcyclopent-2-enyloxy]hexanoate de tert-Butyle (7b) et (7a) OTBDMS (7a) Une solution de l'alcool (5) avec R3=H (0.59 g, 1.89 mmol) dans le DMF (2.3 mL) est ajoutée à du NaH (0.18 g, 7.57 mmol) et refroidi à -10 C, et le mélange réactionnel est agité pendant 35 min avant avant d'additionner goutte à goutte en 30 min, le iodure (6) (2.26 g, 7.57 mmol) en solution dans le DMF (2.4 mL). Le rnélange réactionnel est alors agité à 0 C pendant 4 h, versé sur de l'eau et extrait avec de l'ether (3x). Les phases organiques extraites sont combinées puis lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4) et les solvants sont évaporés. Une purification par chromatographie (SiO2, 98:2 hexane/AcOEt), est réalisée pour conduire au composé (7b) (0.50 g) et (7a) (0.17 g) sous la forme d'une huile jaune, avec un rendement de 84%. Données relatives au composé (7b) (1 "S*,4"R*,5"R*): 1H NMR (CDCI3, 400. 13 MHz) d 0.07 (s, 6H, 2 x Si-CH3), 0.8-0.9 (m, 3H, CH3), 0.89 [s, 9H, SiC(CH3)3], 1.3-1.6 (m, 18H), 1.44 [s, 9H, O-C(CH3)3], 1.92 (m, 1H, H5-), 2. 21 (t, J = 7.5 Hz, 2H, 2H2), 3.40 (dt, J = 9.1, 6.4 Hz, 1H, H6), 3.51 (dt, J = 9.1, 6.4 Hz, 1H, H6), 3.91 (app dlq, J = 5.4, 1.5 Hz, 1H1), 4.25 (app dq, J = 5.0, 1.5 Hz, H4-), 5.79 (app dt, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H3.), 5.89 (app dt, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H2) ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d (t), 31.9 (t), 32.5 (t), 35.5 (t), 54.5 (d, C5.), 68.2 (t, C6), 79.9 [s, 0-Ç(CH3)3], 80.7 (d, C4É), 87.3 (d, C1.), 132.0 (d, C2-), 136.5 (d, C3'), 173.1 (s, C1) ppm. IR (NaCl): u 2929 (s, C-H), 2857 (s, C-H), 1733 (s, C=O), 1462 (m), 1365 (m), 1254 (m), 1151 (s), 1076 (s), 871 (m), 837 (m), 774 (s) cm-1. MS: m/z (%) 482 (M+, 0.03), 425 (1), 369 (2), 295 (18), 189 (100), 171 (19), 75 (11). HRMS: calcd for C28H54O4Si (M+): 482.3791; found: 482.3777. Données relatives au composé (7a) (1 "R*,4"R*,5"R*): 'H NMR (CDCI3, 400. 13 MHz) d 0.08 (s, 6H, 2 x Si-CH3), 0.8-0.9 (m, 3H, CH3), 0.90 [s, 9H, SiC(CH3)3], 1.2-1.6 (m, 18H), 1.45 [s, 9H, O-C(CH3)3], 1.86 (app dq, J = 9. 5, 6.3 Hz, 1H, H5É), 2.21 (t, J = 7.5 Hz, 2H, 2H2), 3.32 (dt, J = 9.1, 6. 5 Hz, 1H, H6), 3.46 (dt, J = 9.1, 6.5 Hz, 1H, H6), 4.28 (app dt, J = 6.3, 1.5 Hz, 1H, H1-), 4.59 (app dq, J = 5.9, 1.5 Hz, 1H, H4.), 5.95 (dd, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H3.), 6.06 (app dt, J = 5.8, 1.5 Hz, 1H, H2É) ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d. -4.6 (q, Si-CH3), -4.2 (q, Si-CH3), 14.1 (q), 17.9 [s, Si-C(CH3)3], 22.6 (t), 24.9 (t), 25.8 (t), 25.9 [q, Si-C(CH3)3, 3x], 27.6 (t), 28.1 [q, 0- C(ÇH3)3, 3x], 29.2 (t), 29.8 (t), 29.9 (t), 31. 8 (t), 32.5 (t), 35.5 (t), 54.5 (d, C5'), 68.2 (t, C6), 79.9 [s, 0-C(CH3) 3], 80.7 (d, C4.), 87.3 (d, Cr), 132.0 (d, C2É), 136.5 (d, C3É), 173.1 (s, C1) ppm. IR (NaCl): u 2928 (s, C-H), 2856 (s, C-H), 1732 (s, C=O), 1461 (m), 1366 (m), 1254 (m), 1152 (s), 1096 (s), 862 (m), 837 (m), 774 (s) cm1. MS: m/z (%) 482 (M+, 0.04), 425 (5), 369 (7), 295 (30), 255 (9), 189 (100), 171 (36), 115 (10), 97 (6), 73 (15). HRMS: calcd for C28H54O4Si (M) +: 482.3791; found: 482.3793. (1 "S*,4"R*,5"S' )-6-(5-Heptyl-4-hydroxycyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-Butyle (8b) 4.6 (q, Si-CH3), -4.2 (q, Si-CH3), 14.1 (q), 18.0 [s, SiC(CH3)3], 22.7 (t), 24.9 (t), 25.7 (t), 25.8 [q, Si-C(CH3)3, 3x], 27.7 (t) , 28.1 [q, O-C(CH3)3, 3x], 29.2 (t), 29.8 (t), 29.9 Du n-Bu4NF (0.69 mL, 1.0 M in THF, 0.69 mmol) est additionné à une solution du composé (7b) (0. 19 g, 0.39 mmol) in THF (3.5 mL). Après agitation pendant 10 h à 25 C, le mélange réactionnel sur une solution saturée aqueuse de NaHCO3 et extrait avec l'acétate d'éthyle (3x). L'extrait organique est alors lavé avec une solution saturée de NaCl, séché (Na2SO4), et le solvant est évaporé. Le résidu obtenu est purifié par chromatographie (SiO2, 90:10 hexane/AcOEt) pour conduire au composé alcoolique (8b) sous la forme d'une huile jaune (0.123 g, 87%). 1H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.87 (t, J = 7.0 Hz, 3H, CH3), 1.2-1.8 (m, 18H), 1.45 [s, 9H, O-C(CH3)3], 1.7-1.8 (m, 1H, H5), 2.22 (t, J = 7.5 Hz, 2H, 2H2), 3.43 (dt, J = 9.6, 6.5 Hz, 1H, H6), 3.49 (dt, J = 9.6, 6.5 Hz, 1H, H6), 3.91 (br s, 1H, H,.), 4.22 (br s, 1H, H4É), 5.94 (d, J = 5.7 Hz, 1H, H3), 5.98 (d, J = 5.7 Hz, 1H, H2,) ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d 14.0 (q), 22.6 (t), 24.8 (t), 25.6 (t), 27.7 (t), 28.0 [q, O- C(CH3)3, 3x], 29.1 (t), 29.7 (t), 29.8 (t), 31.8 (t), 32.8 (t), 35.4 (t, C2), 54.8 (d, CO, 68.7 (t, C6), 79.9 [s, O-C(CH3) 3], 80.6 (d, C4'), 87.8 (d, Cr), 133.0 (d, C2.), 136.3 (d, C3'), 173.0 (s, C,) ppm. IR (NaCl) u 3600-3100 (br, OH), 2926 (m, C-H), 2855 (w, C-H), 1731 (m, C=O), 1625 (w), 1530 (w), 1458 (m), 1366 (m), 1219 (m), 1152 (w), 1092 (d), 773 (s), 669 (w) cm-1. MS: m/z (%) 369 [(M + 1)+, 0.6], 368 (M+ , 0.3), 351 [(M - OH)+, 7], 312 (7), 295 (12), 197 (10), 182 (23), 181 (39), 180 (25), 179 (21), 131 (21), 115 (100), 97 (26), 83 (12), 81 (19), 69 (21). HRMS: calcd for C22H4004 (M+): 368.2927; fou nd: 368.2911. (1 "R*,4"R*,5"S*)-6-(5-Heptyl-4-hydroxycyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-Butyle (8a) Du n-Bu4NF (0.60 mL, 1.0 M in THF, 0.60 mmol) est additionné à une solution du composé (7a) (0.16 g, 0.33 mmol) dans le THF (3.0 mL). Après agitation pendant 10 h à 25 C, le mélange réactionnel est versé sur une solution aqueuse saturée en NaHCO3, et extrait avec de l'acétate d'éthyle (3 fois). Les phases organiques extraites sont combinées puis lavées avec une solution saturée de NaCl, séchées (Na2SO4) et les solvants sont évaporés. Une purification par chromatographie (SiO2, hexane/AcOéthyle, 90/10, v/v) est effectuée pour conduire à l'alcool (8a) sous la forme d'une huile jaune (0.12 g, 96%). 1H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.89 (t, J = 7.0 Hz, 3H, CH3), 1.2-1.6 (m, 18H), 1.44 [s, 9H, O-C(CH3) 3], 1.8-1.9 (m, 1H, H5-), 2.20 (t, J = 7.5 Hz, 2H, 2H2), 3.33 (dt, J = 9. 1, 6.4 Hz, 1H, H6), 3.46 (dt, J = 9.1, 6.4 Hz, 1H, H6), 4.33 (app dt, J = 6.4, 1.7 Hz, 1H, H1.), 4.60 (br s, 1H, H4É), 6.02 (dd, J = 5.8, 1.7 Hz, 1H, H3.), 6.10 (app dt, J = 5.8, 1.7 Hz, 1H, H2.) ppm. 13C NMFt (CDCI3, 100.62 MHz) d 14.0 (q), 22.6 (t), 24.8 (t), 25.7 (t), 26.8 (t), 28.0 [q, O-C(CH3)3, 3x], 28.5 (t), 29.2 (t), 29.7 (t), 29.9 (t), 31.8 (t), 35.4 (t, C2), 52.5 (d, C5-), 69.3 (t, C6), 79.9 [s, O-Ç(CH3)3], 81.4 (d, C4-), 82. 7 (d, C1-), 133.1 (d, C2-), 139.3 (d, C3-), 173.1 (s, C1) ppm. IR (NaCl): o 3600-3100 (br, OH), 2928 (s, C-H), 2856 (m, C-H), 1732 (s, C=O), 1457 (w), 1367 (m), 1252 (w), 1152 (s), 1100 (m), 847 (w) cm -1. MS: m/z (%) 368 (M+, 0.1), 350 (0.1), 311 (4), 294 (3), 213 (2), 181 (35), 158 (7), 131 (16), 115 (100), 97 (21), 81 (11), 69 (19). HRMS: calcd for C18H3104 [M - tBu]+: 311.2222; found: 311.2226. (1 "S*,5"R*) et (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy) hexanoate de tert-Butyle (17) et (18) Une solution d'alcools 8a/8b (0.63 g, 1.70 mmol) dans le CH2Cl2 (7 mL) est ajouté à une suspension de PDC (0. 77 g, 2.04 mmol) dans le CH2Cl2 (5.0 mL). Après agitation pendant 12 h à 25 C, le mélange réactionnel est filter sur un gel de silice, le solvent est évaporé et le résidu est purifié par chromatographie (SiO2, 90:10 hexane/AcOEt), pour conduire aux cétones (17) [(B) avec n=5; R2= (CH2)6CH3; R3=H et R4=tBu] ; (0.45 g, 73%) et (18) [(A) avec n=5; R2= -(CH2)6CH3; R3=H et R4=tBu] (0.13 g, 21%) sous la forme d'huiles jaunes. Données relatives au composé (17) (1 "S*,5"R*): 'H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.88 (t, J = 6.7 Hz, 3H, CH3), 1.2-1.8 (m, 18H), 1.44 [s, 9H, 0-C(CH3) 3j, 2..22 (t, J = 7.3 Hz, 2H, 2H2), 2.27 (ddd, J = 8.2, 5.1, 2.2 Hz, H5,), 3.54 (dt, J = 8.9, 6.5 Hz, 1H, H6), 3.60 (dt, J = 8.9, 6.5 Hz, 1H, H6), 4.30 (app td, J = 2.2, 1.1 Hz, 1H, HI.), 6.21 (dd, J = 5.8, 1.1 Hz, 1H, H3,), 7.57 (dd, J = 5.8, 2.2 Hz, 1H, H2-) ppm. 93C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d. 13.9 (q), 22.5 (t), 24.7 (t), 25.6 (t), 27.0 (t), 28.0 [q, OC(CH3)3, 3x], 29.0 (t), 29.1 (t), 29.5 (t), 29.6 (t), 31.7 (t), 35.3 (t), 52.3 (d, C5É), 69.3 (t, C2), 79.9 [s, O-C(CH3)3], 83.5 (d, C1), 134.7 (d, C3-), 159.3 (d, C2'), 172.9 (s, C1), 208.2 (s, C4-). IR (NaCl): u 2929 (s, C-H), 2857 (m, C-H), 1722 (s, C=O), 1459 (m), 1367 (m), 1319 (w), 1255 (w), 1153 (s), 1113 (m), 848 (w), 773 (m) cm-1. MS: m/z (%) 366 (M, 1), 310 (55), 240 (7), 212 (7), 196 (40), 180 (74), 179 (100), 179 (79), 165 (10), 131 (12), 115 (70), 98 (36), 97 (30), 81 (39). HRMS: calcd for C22H38O4 (M+): 366.2770; found: 366.2761. Données relatives au composé (18) (1 "R*,5"R*): 'H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.88 (t, J = 6.9 Hz, 3H, CH3), 1.2-1.6 (m, 18H), 1.44 [s, 9H, O-C(CH3) 3], 2.22 (t, J = 7.5 Hz, 2H, 2H2), 2.45 (app dt, J = 7.6, 6.1 Hz, 1H, H5-) , 3.53 (dt, J = 9.0, 6.5 Hz, 1H, H6), 3.62 (dt, J = 9.0, 6.5 Hz, 1H, H6), 4.53 (ddd, J = 6.1, 2.2, 1.3 Hz, 1H, HI.), 6.21 (dd, J = 5.8, 1.3 Hz, 1H, H3,), 7.61 (dd, J = 5.8, 2.2 Hz, 1H, H2,) ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) d 14.0 (q), 22.6 (t), 24.8 (t), 25.6 (t), 26.2 (t), 27.6 (t), 28.0 [q, OC(CH3)3, 3xj, 29.1 (t), 29.6 (t), 29.7 (t), 31.8 (t), 35.4 (t), 49.5 (d, C5,), 70.3 (t, C6), 79.0 (d, C,), 79.9 [s, O-C(CH3)3], 134.2 (d, C3'), 160.2 (d, C2É), 172.9 (s, CI), 209.2 (s, C4-). IR (NaCl): o 2928 (s, C-H), 2857 (s, C-H), 1721 (s, C=O), 1459 (w), 1367 (m), 1220 (m), 1152 (s), 773 (m) cm-1. MS: m/z (%) 366 (M+, 2), 310 (72), 240 (7), 212 (14), 196 (52), 195 (21), 180 (41), 179 (100), 178 (81), 165 (13), 115 (79), 98 (40) , 69 (23). HRMS: calcd for C22H3804 (M+): 366.2770; found: 366.2767. EXEMPLE 9: synthèse de l'acide (1'S*,5"R*)-6-(5-Heptvl-4-oxo-cvc:lopent-2envloxv)hexanoique (19) OH Le TFA (0.9 mL) est ajouté lentement à une solution de l'ester (17) (49 mg, 0.13 mmol) et le mélange resultant est agité pendant 5 min à 23 C. Le mélange est versé sur de l'eau et extrait avec de l'éther (3x). The Les phases organiques extraites sont combinées puis lavées avec une solution saturée de NaHCO3 et de NaCl, séché (Na2SO4) et le solvant est évaporé. Le résidu est purifié par chromatographie (SiO2, 95:5 CH2Cl2/MeOH), pour conduire à 41 mg (99%) du composé (19) [(B) avec n=5; R2= -(CH2)6-CH3; R3=H et R4=H] sous la forme d'une huile jaune. 1H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.88 (t, J = 6.7 Hz, 3H, CH3), 1.0-1.8 (m, 18H), 2. 28 (ddd, J = 8.0, 4.9, 2.2 Hz, 1H, H5É), 2.37 (t, J = 7.4 Hz, 2H2), 3.54 (dt, J = 9.0, 6.3 Hz, 1H, H6), 3.61 (dt, J = 9.0, 6.3 Hz, 1H, H6), 4.31 (app td, J = 2.2, 1.2 Hz, 1H, H1), 6.21 (dd, J = 5.8, 1.2 Hz, 1H, H3,), 7. 57 (dd, J = 5.8, 2.2 Hz, 1H, H2') ppm. 13C NMR (CDCI3, 100.62 MHz) cj 14. 0 (q), 22.5 (t), 24.4 (t), 25.6 (t), 27.0 (t), 29.0 (t), 29.1 (t), 29.5 (t, 2x), 31.7 (t), 33.9 (t), 52.3 (d, C5,), 69.2 (t, C6), 83.6 (d, CO, 134.7 (d, C3'), 159.4 (d, C2-), 179.4 (s, C1), 208.4 (s, C4-). IR (NaCl): p 3000-2700 (br, OH), 2926 (s, C-H), 2857 (s, C-H), 1714 (s, C=O), 1457 (w), 1351 (w), 1220 (m), 1113 (m), 773 (s) cm-1. MS: m/z (%) 310 (M+, 21), 240 (7), 212 (5), 196 (60), 179 (28), 178 (72), 165 (18), 115 (79), 98 (100), 97 (57), 82 (28), 81 (36), 69 (87). HRMS: calcd for C18H3004 (M+): 310.2144; found: 310.2143. EXEMPLE 10: synthèse de l'acide (1 "R*,5"R')-6-(5-Heptvl-4-oxo-cvclopent2-30 envloxv)hexanoique (20) Suivant le mode de préparation décrit pour le composé (19), l'ester (18) (30 mg, 0.08 mmol) est traité par du TFA (0. 5 mL) pour conduire, après purification par chromatographie (SiO2, 95:5 CH2Cl2/MeOH), à 21 mg (84%) du composé (20) [(A) avec n=5; R2= -(CH2)6CH3; R3=H et R4=H] sous la forme d'une huile jaune. 1H NMR (CDCI3, 400.13 MHz) d 0.88 (t, J = 6.3 Hz, 3H, CH3), 1.2-1.7 (m, 18H), 2.37 (t, J = 7.3 Hz, 2H, 2H2), 2.4-2.5 (m, 1H, H5-), 3.53 (dt, J = 8.8, 6.4 Hz, 1H, H6), 3. 63 (dt, J = 8.8, 6.4 Hz, 1H, H6), 4.54 (ddd, J = 5.8, 2.1, 1.0 Hz, 1H, H1. ), 6.21 (app dt, J = 5.8, 1.0 Hz, 1H, H3-), 7.61 (dd, J = 5.8, 2.1 Hz, 1H, H2.) ppm. 13C NMIR (CDCI3, 100.62 MHz) d 14.1 (q), 22.6 (t), 24.4 (t), 25.7 (t), 26.2 (t), 27.7 (t), 29.1 (t), 29.6 (t), 29.8 (t), 31.8 (t), 33. 8 (t), 43.6 (d, C5,), 70.3 (t, C6), 79.1 (d, C1-), 134.3 (d, C3-), 169.3 (d, C2'), 179.2 (s, C1), 209.4 (s, C4'). IR (NaCl): u 3500-2700 (broad, OH), 2928 (s, C-H), 2857 (s, C-H), 1713 (s, C=O), 1460 (w), 1350 (w), 1110 (m) cm-1. MS: m/z (%) 310.2144; found: 310.2137. EXEMPLE 11: TEST DE TRANSACTIVATION PPARs EN COURBES CROISEES L'activation des récepteurs par un agoniste (activateur) dans des cellules HeLN conduit à l'expression d'un gène reporter, la luciférase, qui, en présence d'un substrat génère de la lumière. La modulation des récepteurs est mesurée en quantifiant la luminescence produite après incubation des cellules en présence d'un agoniste de référence. Les ligands vont déplacer l'agoniste de son site. La mesure de l'activité se fait par la quantification de la lumière produite. Cette mesure permet de déterminer l'activité modulatrice des composés selon l'invention par la détermination de la constante qui représente l'affinité de la molécule pour le récepteur. Cette valeur, pouvant fluctuer selon l'activité basale et l'expression du récepteur, est nommée Kd apparent (KdApp en nM). 310 (M+, 18), 196 (32), 179 (22), 178 (63), 165 (18), 121 (15), 115 (69), 108 (16), 107 (16), 99 (12), 98 (100), 97 (55), 95 (32), 94 (21), 84 (15), 83 (27), 82 (39), 81 (41), 79 (23), 73 (25), 69 (96), 67 (29), 66 (18). HRMS: calcd for C18H30O4 (M+): Pour déterminer cette constante, des courbes croisées du produit à tester contre un agoniste de référence sont réalisées en plaque de 96 puits: 10 concentrations du produit àtester plus une concentration 0 sont disposées en ligne, et 7 concentrations de l'agoniste plus une concentration 0 sont disposées en colonne. Ceci représente 88 points de mesure pour 1 produit et 1 récepteur. Les 8 puits restants sont utilisés pour des contrôles de répétabilité. Dans chaque puit, les cellules sont en contact avec une concentration du produit à tester et une concentration de l'agoniste de référence, l'acide 2-(4-{2-[3-(2,4-difluoro-phényl)-1-heptyl-uréido]-ethyl}-phénylsulfanyl) 2-méthyl-propionique pour PPARa, l'acide {2-méthyl-4-[4-méthyl-2-(4trifluorométhyl-phényl) -thiazol-5-ylméthylsulfanyl]-phénoxy}-acetique pour PPAR8 et le 5-{4-[2-(méthyl-pyridin-2-ylamino)-éthoxy]-benzyl}thiazolidine-2,4-dione pour PPARy. Des mesures sont également réalisées pour les témoins agoniste total avec les mêmes produits. Les lignées cellulaires HeLN utilisées sont des transfectants stables contenant les plasmides ERE-f3Glob-Luc-SV-Neo (gène reporter) et PPAR (a, â, y) Gal-hPPAR. Ces cellules sont ensemencées en plaques 96 puits à raison de 10 000 cellules par puit dans 100pI de milieu DMEM sans rouge de phénol et supplémenté par 10% de sérum de veau délipidé. Les plaques sont ensuite incubées à 37 C, 7% CO2 pour 16 heures. Les différentes dilutions des composés à tester et du ligand de référence sont rajoutées à raison de 5 pl par puits. Les plaques sont ensuite incubées 18 heures à 37 C, 7% CO2. Le milieu de culture est éliminé par retournement et 100 pl d'un mélange 1:1 PBS/Luciferine est ajouté à chaque puit. Après 5 minutes, les plaques sont lues par le lecteur de luminescence. Ces courbes croisées permettent de déterminer les AC50 (concentration à laquelle on observe 50% d'activation) du ligand de référence à différentes concentrations de produit à tester. Ces AC50 sont utilisées pour calculer la régression de Schild en traçant une droite répondant à l'équation de Schild ( quantitation in receptor pharmacology Terry P. Kenakin, Receptors and Channels, 2001,7, 371-.385) qui conduit à l'obtention des valeurs de Kd app (en nM). Résultats de transactivation: PPAR alpha PPARs delta PPAR. gamma Composés Kd app (nM) Kd app (en nM) Kd app (en nM) Référence 1: acide 2-(4-{2-[3200 n.a. n.a (2,4-difluoro-phényl)-1-heptyl-uréido]-éthyl}-phénylsulfanyl) -2- méthyl-propionique Référence 2: acide {2-méthyl-4- n.a. 10 n.a [4méthyl-2-(4-trifluorométhyl-phenyl)-thiazol-5- ylméthylsulfanyl]-phénoxy}acetique Référence 3: 5-{4-[2-(méthyl- n.a n.a 30 pyridin-2-yl-amino)éthoxy]-benzyl}-thiazolidine-2,4-dione Composé Exemple 3 1000 500 30 Composé Exemple 7 500 2000 8000 Composé Exemple 6 500 n.a 4000 n.a signifie non actif Ces résultats montrent l'affinité des composés pour les récepteurs PPARs et plus particulièrement pour les sous-types PPARa ou PPARB. EXEMPLES 12: EXEMPLES DE COMPOSITIONS Diverses formulations concrètes à base des composés selon l'invention sont données ci-après. A- VOIE ORALE (a) Comprimé de 0,2 g - Composé Exemple 4 0,001 g - Amidon 0,114 g Phosphate bicalcique 0,020 g - Silice 0,020 g - Lactose 0,030 g - Talc 0, 010 g - Stéarate de magnésium 0,005 g (b) Suspension buvable en ampoules de 5 ml - Composé Exemple 3 0,001 g - Glycérine 0,500 g - Sorbitol à 70% 0,500 g - Saccharinate de sodium 0,010 g - Parahydroxybenzoate de méthyle 0,040 g - Arome qs - Eau purifiée qsp 5 ml 10 B- VOIE TOPIQUE (a) Onguent - Composé Exemple 5 0,300 g - Vaseline blanche codex qsp 100 g (b) Crème Eau-dans-Huile non ionique - Composé Exemple 9 0,100 g - Mélange d'alcools de lanoline émulsifs, de cires et d'huiles ("Eucerine anhydre" vendu par BDF) 39,900 g - Parahydroxybenzoate de méthyle 0,075 g Parahydroxybenzoate de propyle 0,075 g - Eau déminéralisée stérile qsp 100 g (c) Lotion - Composé Exemple 3 0,100 g - Polyéthylène glycol (PEG 400) 69,900 g - Ethanol à 95% 30,000 g | L'invention concerne de nouveaux composés qui répondent à la formule générale (I) suivante : ainsi que leur méthode de préparation, et leur utilisation dans des compositions pharmaceutiques destinées à un usage en médecine humaine ou vétérinaire, notamment en dermatologie, ainsi que dans le domaine des maladies cardiovasculaires, des maladies immunitaires et/ou des maladies liées au métabolisme des lipides, ou bien encore dans des compositions cosmétiques. | 1. Composés de formule (I) : O(CH2)r,C(0)R1 R2 (I) dans laquelle: - R1 représente un groupe -OR4, ou -NR4R5, R4 et R5 ayant la signification telle que définie ci-dessous; - R2 représente un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, aralkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, - R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, aralkyle, cycloalkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, R4 et R5, identiques ou différents qui représentent un atome d'hydrogène ou un groupe choisi parmi les groupes suivants éventuellement substitués: alkyle, aryle, cycloalkyle, hétéroaryle, hétérocycloalkyle, alcényle, alcynyle, aralkyle, cycloalkylalkyle, hétéroaralkyle, hétérocycloalkylalkyle, - n est un entier compris dans la gamme allant de 1 à 6, sous la forme d'isomères optiques et/ou géométriques purs ou en mélange, en toutes proportions, ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates. 2. Composés selon la 1 caractérisés en ce que: - R, représente un groupe -OR4, ou -NR4R5, avec R4 et R5 identiques ou différents qui représentent un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle comportant de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, - R2 représente un groupe alkyle comportant de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe alcynyle, comportant de préférence de 2 à 10 atomes de carbone, n est égal à 4 ou 5. 3. Composés selon la 1 ou 2 caractérisés en ce que R, représente un groupe OH. 4. Composés selon l'une des 1 à 3 caractérisés en ce que R2 représente un groupe heptyle. 5. Composés selon l'une des 1 à 4 caractérisés en ce que R3 représente d'hydrogène, un atome d'iode ou un radical oct-1-yn-1-yle. 6. Composés selon l'une des 1 à 5 caractérisés en ce que n est égal 15 à4ou5. 7. Composés selon la 1, sous la forme d'isomère pur, ou de mélange, en toutes proportions, des diastéréoisomères (1 "R*,5"R*) et (1 "S*,5"R*), ainsi que leurs sels, solvates pharmaceutiquement acceptables et/ou hydrates, parmi l'un des composés suivants: (1 "R*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-butyle (1 "S*, 5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tertbutyle Acide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) hexanoïque (1 "R*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2enyloxy]hexanoate de tert-butyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate de (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-Butyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-4oxo-cyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-Butyle Acide (1'S*,5'R*)-6-(5Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)-hexanoique Acide (1'R*,5'R*)-6-(5Heptyl-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy)-hexanoique tert-butyle (1 "R*,5"R*)-6[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2- Acide enyloxy]hexanoque (1 "S*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2- Acide enyloxy] hexanoïque (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy) hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)hexanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "R*, 5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-1-leptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] hexanoate d'éthyle (1 "S*,5 "R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanamide (1 "R*,5"R*)-645-Heptyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] hexanamide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)-N-propylhexanamide (1 "R*,5"R*)-6-[5Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -N-propylhexanamide (1 S* ,5 "R*)-6-[5-1-leptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]N-propylhexanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2enyloxy)pentanoate de tert-butyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate de tert-butyle Acide (1 "R*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoïque (14) (1 "R*,5"R*)-6-[5heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate de tertbutyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2enyloxy] pentanoate de tert-butyle Acide (1 "R*,5 "R*)-6-[5-heptyl-2-(oct1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2- enyloxy]pentanoïque (1 "R*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'isopropyle (1 "S*, 5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4oxocyclopent-2-enyloxy] pentanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)pentanoate d'éthyle (1 "R*,5 "R*)6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]pentanoate d'éthyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2- enyloxy] pentanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Heptyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)pentanamide (1 "R*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] pentanamide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] pentanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5Heptyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)-N-propylpentanamide (1 "R*, 5"R*)6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -Npropylpentanamide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Heptyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy] -N-propylpentanam ide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-butyle (1 "S*,5"R*)-6-(5-Hexyl2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate de tert-butyle Acide (1 "R*, 5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoïquE: (1 "R*,5"R*)6-[5-hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate de tertbutyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2enyloxy]hexanoate de tertbutyle Acide (1 'R*,5 "R*)-6-[5-hexyl-2-(oct-1yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]hexanoïque (1 "R*,5'R*)-6-(5-Hexyl-2iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-(5Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d 'isopropyle (1 "R*,5"R*) -6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "S*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2enyloxy]hexanoate d'isopropyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1'S*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4oxocyclopent-2-enyloxy)hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'éthyle (1 'S*,5 "R*)-6-[5Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]hexanoate d'éthyle (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)hexanamide (1 "R*, 5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy]hexanam ide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-l-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] hexanamide (1 "R*,5"R*)-6-(5-Hexyl-2-iodo-4-oxocyclopent-2-enyloxy)-Npropylhexanamide (1 "R*,5 "R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct-1-yn-1-yl)-4-oxocyclopent-2-enyloxy]-N-propylhexa nam ide (1 "S*,5"R*)-6-[5-Hexyl-2-(oct1-yn-1-yl)-4-oxo-cyclopent-2-enyloxy] -N-propylhexanamide 8. Composés selon l'une des précédentes, en tant que médicaments. 9. Composition pharmaceutique comprenant au moins un composé de formule (I) selon l'une des 1 à 7, en association avec au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que la concentration en composé(s) de formule (I) est comprise entre 0,001 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon la 10, caractérisée en ce que la concentration en composé(s) de formule (I) est comprise entre 0, 01 et 1% en poids par rapport au poids total de la composition. 12. Composition cosmétique, caractérisée par le fait qu'elle comprend, dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7. 13. Composition selon la 12, caractérisée en ce que la concentration 30 en composé(s) de formule (I) est comprise entre 0,001 et 3% en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Utilisation cosmétique d'une composition telle que définie à l'une quelconque des 12 ou 13 pour l'hygiène corporelle ou capillaire. 15. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 7 pour la fabrication d'une composition destinée à réguler et/ou à restaurer le métabolisme des lipides cutanés. 16. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 7 pour la fabrication d'une composition destinée au traitement: - des affections dermatologiques liées à un désordre de la kératinisation portant sur la différenciation et sur la prolifération notamment les acnés vulgaires, comédoniennes, polymorphes, rosacées, les acnés nodulokystiques, conglobata, les acnés séniles, les acnés secondaires telles que l'acné solaire, médicamenteuse ou professionnelle, - des ichtyoses, des états ichtyosiformes, de la maladie de Darrier, des kératodermies palmoplantaires, des leucoplasies et des états leucoplasiformes, du lichen cutané ou muqueux (buccal), - des affections dermatologiques avec une composante immuno-allergique inflammatoire, avec ou sans trouble de la prolifération cellulaire, notamment le psoriasis cutané, muqueux ou unguéal, le rhumatisme psoriasique, l'atopie cutanée, telle que l'eczéma, l'atopie respiratoire ou l'hypertrophie gingivale, des proliférations dermiques ou épidermiques bénignes ou malignes, d'origine virale ou non, notamment les verrues vulgaires, les verrues planes l'épidermodysplasie verruciforme, les papillomatoses orales ou florides, le lymphome T, - des proliférations pouvant être induites par les ultra-violets notamment des épithélioma baso et spinocellulaires, des lésions précancéreuses cutanées notamment les kératoacanthomes, - des dermatoses immunes notamment le lupus érythémateux, - des maladies immunes bulleuses, - des maladies du collagène notamment la sclérodermie, - des affections dermatologiques ou générales à composante immunologique, - de désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements U.V, du vieillissement de la peau, photo-induit ou chronologique ou des pigmentations et des kératoses actiniques, ou toutes pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique notamment la xérose, - des troubles de la fonction sébacée notamment l'hyperséborrhée de l'acné, la séborrhée simple ou la dermite séborrhéique, - des troubles de la cicatrisation ou des vergetures, - des désordres de la pigmentation, tel l'hyperpigmentation, le mélasma, l'hypopigmentation ou le vitiligo, - des affections du métabolisme des lipides, tel l'obésité, l'hyperlipidémie, le diabète non insulino-dépendant ou le syndrome X, - des affections inflammatoires telles que l'arthrite, - des états cancéreux ou précancéreux, -de l'alopécie de différentes origines, notamment l'alopécie due à la chimiothérapie ou aux rayonnements, - des troubles du systèmes immunitaire, tel l'asthme, le diabète sucré de type I, la sclérose en plaque, ou autres disfonctionnements sélectifs du système immunitaire, ou - des affections du système cardiovasculaire telles que l'artériosclérose ou l'hypertension. 17. Procédé de préparation des composés de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant les étapes suivantes: a) Etape d'addition entre du furfural et le composé BrMgR2, afin d'obtenir le 2-furylcarbinol correspondant; b) Réarrangement du carbocation de l'hydroxypentadiényle obtenu à partir du 2-furylcarbinol obtenu en a) selon une réaction électrocyclique du type Nazarov, afin d'obtenir I'hydroxycyclopenténone correspondant; c) Protection de la fonction alcool de l'hydroxycyclopenténone obtenue en b) ; e) Réduction du groupe carbonyle de la cyclopenténone obtenue, afin d'obtenir un mélange des différents alcools diastéréoisomères correspondants; f) Etape d'Oalkylation des alcools diastéréoisomères obtenus en e) avec un halogénure de formule X-(CH2)n-C(0)OR4, X étant un atome d'iode, n et R4 étant tels que définis pour les composés de formule (I), R4 étant différent d'un atome d'hydrogène; g) Déprotection de la fonction alcool du composé obtenu en f) ; h) Oxydation de la fonction alcool déprotégée en g), afin d'obtenir la cétone correspondante. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'il comprend entre les étapes c) et e) une étape d) d'a-addition d'un halogénure sur le composé obtenu en c), afin d'obtenir l'a-halogénocyclopenténone correspondant. 19. Procédé selon la 17 ou 18, caractérisé en ce qu'il comprend une étape i) d'hydrolyse de la cétone obtenue en h). 20. Procédé selon la 17 ou 18, caractérisé en ce qu'il comprend après l'étape h) une étape j) de couplage de Stille avec un dérivé d'étain, ou un couplage de Suzuki avec un dérivé de bore, afin d'obtenir le composé de formule (I) correspondant. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce qu'il comprend une étape i) d'hydrolyse du composé obtenu en j). 22. Procédé selon la 19 ou 21, caractérisé en ce qu'il comprend après l'étape i) une étape d'amidation par couplage du composé obtenu suite à l'hydrolyse 15 avec une amine HNR4R5. | C,A | C07,A61 | C07C,A61K,A61P,A61Q | C07C 69,A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19 | C07C 69/608,A61K 8/35,A61K 31/21,A61P 17/00,A61Q 19/00 |
FR2895268 | A1 | EQUIPEMENT DE PROTECTION INDIVIDUELLE CONTRE LES CHUTES, NOTAMMENT EN MONTAGNE. | 20,070,629 | La présente invention concerne un équipement de protection individuelle contre les chutes en milieux périlleux, dit ligne de vie , et d'une manière générale, dans la pratique des activités en hauteur. Un tel équipement est globalement constitué par un câble fixé entre une pluralité de platines supports fixes qu'il relie, solidaires de poteaux correspondants disposés le long d'une paroi ou sur la paroi elle-même. Le long de ce câble est susceptible de se déplacer un anneau d'extrémité coulissant, solidaire d'une longe, elle-même reliée à un baudrier ceinturant un utilisateur. Ce type d'équipement spécialisé est plus particulièrement destiné à équiper les parcours-aventures balisés en montagne, dits également via ferrata , de manière à protéger contre les chutes les personnes empruntant ces voies à titre professionnel ou sportif. Mais ce type d'équipement peut également être utilisé dans les milieux industriels pour sécuriser par exemple les interventions sur les parois internes d'un silo, ou encore les parois externes d'un immeuble pour permettre la sécurisation d'un laveur de carreaux par exemple. La mise en sécurité de ces personnes est traditionnellement effectuée par un câble nécessitant la manipulation de deux longes et peut donc entraîner un risque d'erreur de manipulation. A l'heure actuelle, il est connu des lignes de vie mises en place horizontalement et de manière rectiligne. Une telle ligne est constituée par un câble tendu entre des supports, eux-mêmes fixés sur des poteaux, ou directement sur la paroi à suivre. 15 Ceci est un premier inconvénient, lorsque le relief du terrain ou de la paroi n'est pas rectiligne mais courbe, et qu'il serait donc préférable de donner de la flèche au câble pour suivre ledit relief, notamment en montagne. 20 Par ailleurs, l'utilisateur étant accroché au câble par l'intermédiaire d'un anneau coulissant, une autre difficulté réside dans le franchissement de ces supports qui constituent autant d'obstacles au 25 coulissement de l'anneau. Pour ce faire, il est connu de disposer d'un anneau fermé, coulissant sur un câble traversant un passage intérieur du support, ledit passage étant ouvert vers 30 l'extérieur pour permettre le passage de l'anneau, en formant une hélice à un seul filet, telle une rondelle fendue dite Grower .10 En résumé, un tel dispositif connu non seulement ne permet pas l'immobilisation du câble pour obtenir différentes tensions de celui-ci entre les supports pour s'adapter à la configuration du terrain comme évoqué ci-dessus, mais également nécessite de la part de l'utilisateur une manipulation précise et fastidieuse pour passer l'anneau dans la fente du support. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un équipement de protection individuelle contre les chutes dans la pratique des activités en hauteur, dit ligne de vie , constitué par un câble fixé entre une pluralité de platines supports fixes qu'il relie, solidaires de poteaux correspondants disposés le long d'une paroi ou sur la paroi elle-même, câble le long duquel est susceptible de se déplacer un anneau d'extrémité coulissant, solidaire d'une longe elle-même reliée à un baudrier ceinturant un utilisateur, ledit anneau se présentant sous la forme d'une couronne plate traversée par une fente depuis sa périphérie pour déboucher dans son évidement interne qui est susceptible de coulisser sur le câble solidaire de la platine support, ladite fente de l'anneau étant elle-même susceptible de glisser librement le long d'une aile droite issue de la platine support, sur laquelle est fixé le câble, caractérisé en ce que la fente est réalisée dans une zone supérieure de l'anneau coulissant, opposée à un point d'attache de la longe situé dans une zone inférieure, et en ce que ladite fente s'étend de façon décalée d selon un axe XX', parallèle à un axe diamétral YY' de l'anneau passant par son propre centre et par celui du point d'attache de la longe. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente schématiquement un parcours matérialisé par une ligne de vie formée par un câble et des supports selon l'invention. La figure 2 représente une vue en plan d'un support de câble selon l'invention. La figure 3 est une vue de côté d'un support selon la figure 2. La figure 4 est une vue en plan d'un anneau coulissant formant l'invention avec le support des figures 1 à 3. La figure 5 est une vue en perspective d'un support et d'un anneau coulissant selon l'invention, associés à un câble. La figure 6 est une vue en plan selon la perspective de la figure 5. L'équipement 1 désigné globalement sur la figure 1 est destiné à la protection individuelle contre les chutes en milieux périlleux. Un tel équipement est également dit ligne de vie et il est constitué, d'une manière générale, par un câble 2 fixé entre une pluralité de platines supports 3 fixes qu'il relie, solidaires de poteaux correspondants disposés le long d'une paroi 4, ou sur la paroi elle-même comme représenté sur la figure 1. Le long du câble 2 est susceptible de se déplacer un anneau d'extrémité coulissant 5 solidaire d'une longe 7 elle-même reliée à un baudrier (non représenté) ceinturant un utilisateur. L'anneau coulissant 5 se présente sous la forme d'une couronne plate 6 traversée par une fente 7 depuis sa périphérie 6a pour déboucher dans son évidement interne 8 qui est susceptible de coulisser sur le câble 2 solidaire de la platine support 3. Ladite fente 7 de l'anneau 5 est elle-même susceptible de glisser librement le long d'une aile droite 9 issue de la platine support 3, sur laquelle est fixé le câble 2, de manière que la platine support 3 ne constitue pas un obstacle au passage de l'anneau 5, lorsqu'il arrive à son niveau. La fente 7 pourrait être réalisée selon un axe correspondant à un rayon de l'anneau coulissant 5, mais préférentiellement, d'une part elle est réalisée dans une zone supérieure de l'anneau coulissant 5, opposée à un point d'attache 10 de la longe 11 situé dans une zone inférieure, et d'autre part elle s'étend de façon décalée d selon un axe XX', parallèle à un axe diamétral YY' de l'anneau 5 passant par son propre centre 0 et par celui du point d'attache 10 de la longe 11. L'évidement interne 8 de la couronne 6 définissant l'anneau coulissant 5, comporte un évidement central 12, réalisé diamétralement à l'opposé du point d'attache 10 de manière à assurer un guidage sur le câble 2. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'aile droite 9 issue de la platine support 3 comporte sur son champ libre 9a un tronçon de tube de guidage rapporté 13, dans lequel est disposé le câble 2, et entre les extrémités 13a, 13b duquel tube 13 il est immobilisé, de manière à permettre de donner audit câble 2 une tension linéaire entre deux supports 3, ou encore lui donner une flèche prédéterminée lui permettant de suivre une courbe du terrain sur lequel évolue l'utilisateur. L'immobilisation du câble 2 dans le tube 13 s'effectue par l'intermédiaire de deux vis de blocage 14 traversant plus particulièrement les extrémités 13a, 13b du tube 13. Comme on le voit bien sur la figure 1, le tube 13 solidaire de l'aile 9 du support 3 est de toutes formes, soit : droite, coudée ou contre-coudée, selon le profil du parcours à suivre. Egalement, l'évidement interne 8 de l'anneau coulissant 5 comporte un évidement radial 15, de manière à permettre le passage du tube 13 de l'aile droite 9 de la platine support 3 au passage de celle- ci. Selon le présent exemple de réalisation, le support 3 est formé par une équerre dont la branche verticale 16 est percée de trous 17 pour permettre sa fixation sur une paroi 4 ou un poteau, et dont sa branche horizontale 18 supporte l'aile verticale 9, sur le chant 9a de laquelle est fixé le tube 13 dans lequel passe et est solidarisé le câble 2. Le dispositif qui vient d'être décrit permet non seulement la sécurité des personnes, mais également leurs déplacements le long du câble selon tous les axes verticaux, horizontaux ou obliques, et ceci du début jusqu'à la fin du parcours car l'utilisateur ne peut en aucun cas être désolidarisé de la ligne de vie , qu'il se trouve à droite ou à gauche de celle-ci. A titre d'exemple non limitatif, le système aura des dimensions de réalisation pour câble de 10 mm sur des parcours de longueur de 100 à 200 m. A noter enfin que la largeur de la fente 7 de l'anneau 5 sera de dimension inférieure au diamètre du câble 2.30 | Equipement de protection individuelle contre les chutes dans la pratique des activités en hauteur, dit « ligne de vie », constitué par un câble (2) fixé entre une pluralité de platines supports (3) fixes qu'il relie, solidaires de poteaux correspondants disposés le long d'une paroi ou sur la paroi elle-même, câble (2) le long duquel est susceptible de se déplacer un anneau d'extrémité coulissant (5), solidaire d'une longe (11) elle-même reliée à un baudrier ceinturant un utilisateur, caractérisé en ce que l'anneau coulissant (5) se présente sous la forme d'une couronne plate (6) traversée par une fente décalée (7) susceptible de glisser librement le long d'une aile droite (9) issue de la platine support (3), sur laquelle est fixé le câble (2). | 1. Equipement de protection individuelle contre les chutes dans la pratique des activités en hauteur, dit ligne de vie , constitué par un câble (2) fixé entre une pluralité de platines supports (3) fixes qu'il relie, solidaires de poteaux correspondants disposés le long d'une paroi (4) ou sur la paroi (4) elle-même, câble (2) le long duquel est susceptible de se déplacer un anneau d'extrémité coulissant (5), solidaire d'une longe (11) elle-même reliée à un baudrier ceinturant un utilisateur, ledit anneau (5) se présentant sous la forme d'une couronne plate (6) (7) depuis sa périphérie (6a) évidement interne (8) qui est sur le câble (2) solidaire de traversée par une fente pour déboucher dans son susceptible de coulisser la platine support (3), (5) étant elle-même le long d'une aile ladite fente (7) de l'anneau susceptible de glisser librement droite (9) issue de la platine support (3), sur laquelle est fixé le câble (2), caractérisé en ce que la fente (7) est réalisée dans une zone supérieure de l'anneau coulissant (5), opposée à un point d'attache (10) de la longe (11) situé dans une zone inférieure, et en ce que ladite fente (7) s'étend de façon décalée d selon un axe XX', parallèle à un axe diamétral YY' de l'anneau (5) passant par son propre centre (0) et par celui du point d'attache (10) de la longe (11). 2. Equipement selon la 1, caractérisé en ce que l'évidement interne (8) de la couronne (6)définissant l'anneau coulissant (5), comporte un évidement central (12), réalisé diamétralement à l'opposé du point d'attache (10) de manière à assurer un guidage sur le câble (2). 3. Equipement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'aile droite (9) issue de la platine support (3) comporte sur son champ libre (9a) un tronçon de tube de guidage rapporté (13), dans lequel est disposé le câble (2), et entre les extrémités (13a, 13b) duquel tube (13) il est immobilisé, de manière à permettre de donner audit câble (2) une tension linéaire entre deux supports (3), ou encore lui donner une flèche prédéterminée lui permettant de suivre une courbe du terrain sur lequel évolue l'utilisateur. 4. Equipement selon la 3, caractérisé en ce que l'immobilisation du câble (2) dans le tube (13) s'effectue par l'intermédiaire de deux vis de blocage (14) traversant plus particulièrement les extrémités (13a, 13b) du tube (13). 5. Equipement selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le tube (13) solidaire de l'aile (9) du support (3) est de toutes formes, soit : droite, coudée ou contre-coudée, selon le profil du parcours à suivre. 6. Equipement selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que l'évidement interne (8) de l'anneau coulissant (5) comporte un évidement radial(15), de manière à permettre le passage du tube (13) de l'aile droite (9) de la platine support (3) au passage de celle-ci. 7. Equipement selon les 1 à 6, caractérisé en ce que le support (3) est formé par une équerre dont la branche verticale (16) est percée de trous (17) pour permettre sa fixation sur une paroi (4) ou un poteau, et dont sa branche horizontale (18) supporte l'aile verticale (9), sur le chant (9a) de laquelle est fixé le tube (13) dans lequel passe et est solidarisé le câble (2). | A,E | A62,E04 | A62B,E04G | A62B 35,E04G 21 | A62B 35/00,E04G 21/32 |
FR2890387 | A1 | COMPOSANT MICROMECANIQUE | 20,070,309 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un . Etat de la technique Le document DE 19 537 814 Al décrit la structure d'un système stratifié de capteurs et un procédé d'encapsulage hermétique de capteurs en micromécanique de surface. La fabrication de la structure du capteur repose sur des procédés techniques connus. L'encapsulage se fait à l'aide d'une plaquette de recouvrement, distincte en silicium, mise en structure par des procédés compliqués de mise en structure tels que par exemple le procédé de gravure par KOH. Le capuchon couvrant la structure est appliqué sur le plan de la plaquette par une soudure de verre. Pour cela, le bord de chaque plaquette de capteur comporte un cadre large de liaison pour assurer l'accrochage et l'étanchéité suffisante du capuchon. L'élément de capteur est installé selon l'état de la technique sur un support (encore appelé châssis de soudage) pour être mis en contact avec des fils d'or et être surmoulé selon un procédé d'injection connu en soi (encore appelé procédé de moulage transfert). Lors du surmoulage, la masse coulée, constituée par exemple par une matière plastique liquide, coule du point d'injection dans le creux du moule logeant l'élément à surmouler. L'épaisseur et la forme du capteur peuvent être un inconvénient pour le surmoulage. Cela se traduit par un flux hétérogène et ainsi par un remplissage irrégulier de la cavité au-dessus et en dessous de l'élément de capteur ainsi que par des hétérogénéités dans la masse coulée en aval du capteur. De ce fait, des bulles de gaz gênantes restent prisonnières dans la masse coulée. Cet effet est par exemple décrit par V. Motta dans le document suivant: Micromachining and microfabrica- tion Process Technology VI, Proceedings of SPIE Bd. 4174 (2000) pages 377-387. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un composant micromécanique surmoulé évitant des inclusions d'air et les hétérogénéités dans la masse coulée en aval du capteur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un composant micromécanique dont la structure dirige le flux de matière à partir d'au moins une direction préférentielle pour envelopper régulièrement le composant micromécanique. La réalisation du composant micromécanique selon l'invention permet de diriger le flux de la masse coulée autour du composant pour assurer un remplissage régulier du moule d'injection. Cela permet d'envelopper le composant d'une manière très avantageuse pratiquement sans inclusion de gaz. Selon un développement avantageux de l'invention, ce composant comporte un composant micromécanique avec un capuchon dont la surface est conçue de façon avantageuse du point de vue de l'écoulement du flux de matière à partir d'au moins une direction préfé- rentielle. De façon avantageuse, par une telle surface laminaire on favorise l'écoulement et on évite les turbulences et par suite les inclusions de gaz dans le flux de matière. Selon un développement particulièrement avantageux de l'invention le capuchon présente au moins une arête en biais pour diriger le flux de matière notamment à partir d'un côté non tourné vers la source du flux de matière. A cet endroit on rencontre normalement des inclusions de gaz particulièrement fréquentes que l'invention permet d'éviter. Selon un autre développement avantageux de l'invention le capuchon a au moins une surface structurée avec des rainures pour diriger le flux de matière. Partant de l'origine connue du flux de matière, on peut diriger celui-ci avantageusement à l'aide de la section d'écoulement dis- ponible et par les forces capillaires. Selon une considération analogue, il est également avantageux que le composant micromécanique comporte un support ayant au moins une surface structurée pour diriger le flux de matière. Un autre développement avantageux de l'invention pré- voit un composant micromécanique muni d'un support ayant au moins un orifice de passage pour diriger le flux de matière. De façon avantageuse, on peut ainsi remplir avec une partie de la veine de matière deux zones proches du composant micromécanique, avant qu'une autre par-tie du flux de matière crée des inclusions de gaz. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre la structure d'un capteur micromécanique sur-moulé correspondant à l'état de la technique, - la figure 2 montre le comportement au remplissage de la masse de coulée dans des encapsulages d'un capteur micromécanique selon l'état de la technique, - la figure 3 montre un capteur selon l'invention dont le capuchon a des arêtes inclinées, - la figure 4 montre un capteur selon l'invention avec une surface de capuchon structurée, et - la figure 5 montre un capteur selon l'invention avec un orifice de passage d'un support. Description de modes de réalisation La figure 1 montre la structure d'un capteur micromécanique selon l'état de la technique obtenue par surmoulage par injection. La partie lA de la figure est une vue de côté d'un boîtier injecté 100 logeant un composant 110. Le composant 110 comporte un support 120 muni de composants électroniques et micromécaniques. Dans cet exemple, le support 120 est muni d'un circuit microélectronique 160 et d'un composant micromécanique 130 relié électriquement par des fils de liaison 170. Le composant micromécanique 130 comporte des éléments fonctionnels micromécaniques 140 couverts par un couvercle 150. Dans la seconde vue de côté selon la figure 1B, apparaissent le boîtier injecté 100, le support 120, le composant micromécanique 130 avec ses éléments fonctionnels micromécaniques 140 ainsi que le capuchon ou couvercle 150 qui les recouvre. La figure 2 montre dans ces parties 2A-2F, schémati- quement comment la masse injectée évolue lors du remplissage dans le cas d'un encapsulage de capteurs micromécaniques selon l'état de la technique. La figure 2A montre schématiquement un moule d'injection 200 avec un point d'injection 210 à partir duquel un flux de matière à savoir une masse 220 arrive dans le moule. Le moule d'injection 200 comporte le composant 110. La figure 2B montre le remplissage du moule d'injection 200 avec la masse coulée 220. Suivant la disposition et la forme du composant 110 dans le moule d'injection 200, la coulée se fait dans différentes zones à des vitesses différentes. Dans l'exemple de réalisation présenté, le remplissage se fait par un front 224 de la masse coulée, supérieure qui progresse relativement lentement et par un front 226 inférieur de la masse coulée qui progresse relativement rapidement. La figure 2C montre comment au remplissage, des tur- bulences dans la masse de coulée 220 derrière le capuchon 150 forment des premières inclusions de gaz 230. Les figures 2D et 2E montrent la poursuite de la progression des fronts 224 et 226 de la masse coulée. Du fait de la vitesse plus élevée du front inférieur 226 de la masse de coulée, celle-ci contourne le circuit de microélectronique 160 et elle rejoint le front supérieur 224 de la masse de coulée. Comme le montre la figure 2F, on aura des secondes inclusions de gaz 240 au-dessus du circuit microélectronique 160. La figure 3 montre un capteur selon l'invention dont le capuchon comporte des arêtes inclinées. Selon l'invention, le compor- terrent du composant 110 vis-à-vis de l'écoulement du flux de matière est optimisé au moins dans une direction préférentielle. Cela permet de réduire les turbulences, et ainsi le développement des premières inclusions de gaz 230 à proximité du composant 110. Le mode de réalisation présenté comportant une forme de capuchon 300, en pente, réduit la résistance à l'écoulement pour le flux de matière à partir du point d'injection 210 et augmente la surface effectivement parcourue. On évite ou du moins on réduit le décrochage de l'écoulement et ainsi les turbulences au niveau du côté du capuchon 300 à l'opposé du point d'injection 210 grâce aux arêtes inclinées. La figure 4 montre un capteur selon l'invention dont la surface supérieure a été structurée. Dans ce second exemple de réalisation, on réduit la résistance à l'écoulement du capuchon et également on utilise les forces capillaires en structurant la surface du capuchon. Ainsi, aux figures 4A et 4B, on a représenté un composant 110 muni d'un capuchon 400 structuré. Le capuchon 400 présente des rainures ou des nervures dans sa face supérieure qui sont pratiquement dirigées dans la direction du flux de matière partant du point d'injection 210. Le mode de réalisation présenté avec un capuchon structuré 400 réduit la perte de charge vis-à-vis d'un flux de matière partant de la direction du point d'injection 210 et augmente la surface effectivement parcourue par ce flux de matière. En utilisant les forces capillaires et en modifiant la surface de la section, on dirige le flux de matière comme par exemple la masse injectée 220 avec des nervures, des rainures ou des canaux à la surface du capuchon. Cela est également possible pour d'autres sur-faces du composant micromécanique 110 notamment sur le support 120. La figure 5 montre un capteur selon l'invention muni d'un orifice de passage dans le support. La figure 5A correspond à la représentation de la figure 2C. La figure 5B montre par comparaison un mode de réalisation selon l'invention du composant micromécanique 110 muni d'un orifice de passage 500 dans le support 120. L'orifice de passage 500 est prévu de préférence du côté du composant micromécanique 130 à l'opposé du point d'injection 210 et ainsi de l'origine du flux de matière. Le flux de matière qui avance rapidement dans la zone inférieure passe par l'orifice de passage 500 et forme un autre front 510 de la masse de coulée. La zone dans laquelle il y avait antérieurement des premières inclusions de gaz 230, c'est-à-dire selon l'état de la technique lors de l'arrivée du front supérieur relativement lent 224 de la masse coulée, reçoit maintenant déjà la masse coulée 220. De ce fait, les inclusions de gaz ne peuvent plus se développer à cet endroit. Les fronts 224, 226 et 510 de la masse coulée se rencontrent à d'autres endroits, ce qui évite ainsi des inclusions de gaz ou déplacent ces inclusions dans une zone non critique éloignée du composant micromécanique 110. Les orifices de passage 500 dans le support 120, disposés de manière adéquate, permettent ainsi de commander la jonction des fronts 224, 226, 510 de la masse coulée à un endroit approprié. Cet en-droit doit être choisi pour éviter les inclusions de gaz ou au moins les déplacer dans une zone suffisamment éloignée du composant micromécanique 110 pour que les inclusions de gaz n'aient plus d'effet sur le composant micromécanique 110. En outre, on peut également choisir l'emplacement approprié de la jonction des fronts 224, 226 et 510 de la masse coulée pour avoir à cet endroit du moule d'injection, une possibilité d'évacuation de l'air par exemple par des broches d'éjecteur. Enfin on minimisant la surface du support 120, on rend maximale la section traversée par le flux de matière. D'autres exemples de réalisation sont envisageables | Composant micromécanique (110) dont la structure dirige un flux de matière à partir d'au moins une direction préférentielle pour envelopper régulièrement le composant micromécanique (110). | 11 Composant micromécanique (110) dont la structure dirige un flux de matière à partir d'au moins une direction préférentielle pour envelopper régulièrement le composant micromécanique (110). 2 ) Composant micromécanique selon la 1, caractérisé en ce que ce composant (110) comporte un composant micromécanique (130) avec un capuchon (300, 400) dont la surface est conçue de façon avantageuse du point de vue de l'écoulement du flux de matière à partir d'au moins une direction préférentielle. 3 ) Composant micromécanique selon la 2, caractérisé en ce que le capuchon (300) présente au moins une arête en biais pour diriger le flux de matière notamment à partir d'un côté non tourné vers la source du flux de matière. 4 ) Composant micromécanique selon la 2, caractérisé en ce que le capuchon (400) a au moins une surface structurée avec des rainures pour diriger le flux de matière. 5 ) Composant micromécanique selon la 1, caractérisé en ce que le composant micromécanique (110) comporte un support (120) ayant au moins une surface structurée pour diriger le flux de matière. 6 ) Composant micromécanique selon la 1, caractérisé en ce qu' il comporte un support (120) ayant au moins un orifice de passage (500) pour diriger le flux de matière. 7 ) Composant micromécanique selon la 6, 35 caractérisé en ce qu' il comprend un composant micromécanique (130) et au moins un autre composant notamment un circuit microélectronique (160), -le composant micromécanique (130) et l'autre composant sont pré-vus sur le support (120), et - au moins un orifice de passage (500) est prévu dans le support (120) entre le composant micromécanique (130) et l'autre composant. 8 ) Composant micromécanique selon la 1, comportant un point d'injection (220) qui définit l'origine et la direction préféren- tielle du flux de matière. 9 ) Composant micromécanique surmoulé par injection comprenant: -un support (120), et/ou - un composant micromécanique (130) muni d'un capuchon (300, 400) fixé à ce support, et - un point d'injection (220), caractérisé en ce que - le capuchon (300) présente au moins une arête inclinée notamment sur un côté opposé à celui du point d'injection, et/ou - le capuchon (400) a une surface structurée avec des rainures, et/ou - le support porte solidairement un autre composant et le support est muni d'un orifice traversant, situé entre le composant micromécanique (130) et l'autre composant. | B,H | B81,H01 | B81C,B81B,H01L | B81C 99,B81B 1,H01L 23 | B81C 99/00,B81B 1/00,H01L 23/28 |
FR2900314 | A1 | PINCE A VERROUILLAGE | 20,071,102 | FDEP.doc La présente invention concerne les articles pour chevelure tels qu'une pince à cheveux, dans lesquels un premier mors est articulé par rapport à un second mors selon une articulation d'axe longitudinal pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant un corps de mors muni d'une série de dents. Chaque mors comprend généralement un levier de manoeuvre pour ouvrir et fermer la pince. Une pince sert habituellement à tenir assemblée une partie de la chevelure. La tenue d'une pince est généralement assurée par des moyens de rappel élastiques qui rappellent les deux mors en position fermée. On utilise de façon classique un ressort hélicoïdal comme moyens de rappel élastiques. La tenue de la pince en position dans la chevelure est donc fonction de la force de rappel exercée par le ressort hélicoïdal, et fonction de la taille du ressort hélicoïdal par rapport à la pince. Les ressorts hélicoïdaux sont ainsi choisis en conséquence pour conférer à la pince une tenue suffisante par une importante force de rappel des mors en position fermée. Un premier inconvénient est que plus on cherche à améliorer la tenue de la pince, plus la force du ressort hélicoïdal est importante, et plus l'utilisateur a de la peine à manoeuvrer à l'ouverture les mors de la pince à l'aide des leviers de manoeuvre. Un autre inconvénient est qu'une trop grande force exercée par la pince est susceptible d'abîmer les cheveux de l'utilisateur et rend difficile l'assemblage de la pince au cours duquel le ressort hélicoïdal est précontraint avant son montage. Enfin, l'utilisation d'un ressort hélicoïdal à grande force de rappel conduit à utiliser des leviers de manoeuvre dont la taille augmente en fonction de la force de rappel du ressort hélicoïdal afin de faciliter l'ouverture de la pince. Il en résulte la présence de leviers de manoeuvre dont les dimensions peuvent s'avérer gênantes, inesthétiques et encombrantes. En outre, la présence de leviers de manoeuvre solidaires des mors limite les formes qu'il est possible de réaliser pour les mors. En effet, les mors et les leviers d'une pince à cheveux sont le plus souvent réalisés par injection plastique. Il y a donc un besoin impératif que les mors munis de leur levier soient démoulables. Un objet est dit démoulable lorsque celui-ci ne présente aucune forme en contre-dépouille susceptible d'empêcher son extraction de l'empreinte du moule par simple translation selon une direction unique de démoulage. Cet impératif vient ainsi gêner le créateur dans les formes 4924FDEP.doc esthétiques qu'il essaie de créer pour un objet dont le but est la parure et l'ornement de la chevelure. Un premier problème proposé par l'invention est de concevoir une pince à cheveux assurant à la fois une bonne tenue sur la tête d'un utilisateur et une grande facilité d'utilisation. En particulier, l'invention vise à éviter d'avoir à vaincre une force importante de moyens de rappel élastiques lors de la manoeuvre de la pince. Simultanément, l'invention vise à éviter d'abîmer les cheveux de l'utilisateur, et à faciliter l'assemblage de la pince lors de sa fabrication. Selon un autre aspect, l'invention vise à concevoir un nouveau type de pince à cheveux dépourvu de leviers de manoeuvre. Simultanément, l'invention cherche en outre à rendre possible la réalisation de formes esthétiques complexes tout en assurant le caractère démoulable des éléments constitutifs de la pince. Pour atteindre ces objets ainsi que d'autres, l'invention propose une pince à cheveux comprenant un premier mors et un second mors articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation d'axe longitudinal pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors comprenant un corps de mors muni d'une série de dents, comportant en outre : - des moyens de rappel élastiques rappelant en permanence les deux mors en position ouverte, - des moyens de verrouillage déverrouillables pour verrouiller sélectivement les mors en position fermée. Les moyens de rappel élastiques rappellent les mors en position ouverte, et c'est l'utilisateur qui amène par ses doigts les mors en position fermée jusqu'à les verrouiller dans cette position lors de la mise en place de la pince dans une chevelure. L'action de serrage pour rapprocher les mors l'un de l'autre jusqu'en position fermée peut être exercée directement sur les corps de mors, dès lors qu'ils ne pénètrent pas entièrement dans la chevelure. Dans une telle pince, il n'y a donc pas besoin de leviers de manoeuvre pour manoeuvrer les mors. Une telle pince risque moins de détériorer les cheveux de l'utilisateur par une trop grande compression des mèches de cheveux, car il n'y a pas de moyens élastiques de rappel de grande force en position fermée. En outre, une telle pince a une tenue efficace et constante en prise dans la chevelure. De préférence, on peut prévoir que : 4924FDEP.doc - les moyens de verrouillage comprennent des moyens d'encliquetage qui se verrouillent automatiquement lors du rapprochement des mors l'un vers l'autre en position fermée, - les moyens de verrouillage comprennent des organes de déverrouillage actionnables par l'utilisateur pour déverrouiller les mors. De la sorte, la manoeuvre d'une telle pince est particulièrement simple pour sa mise en place dans la chevelure : l'action de l'utilisateur est une simple action de serrage jusqu'à encliquetage des moyens de verrouillage. De préférence, on peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent au moins une lumière pratiquée dans le corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent au moins une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, à extrémité distale en crochet et à déflexion latérale élastique, - la tige élastique est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par engagement de l'extrémité distale en crochet dans ladite au moins une lumière du premier mors ou (b) libérer le premier mors en laissant échapper l'extrémité distale en crochet au travers de la lumière par une déflexion latérale de la tige élastique. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les mors sont allongés selon la direction longitudinale, avec chacun deux extrémités, - les dents des séries de dents se développent depuis un bord distal des corps de mors, - ladite au moins une tige élastique se développe depuis le bord distal du corps de mors du second mors vers le corps de mors du premier mors, ladite tige élastique étant de préférence située à l'une des extrémités du second mors. Selon un second mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - ladite au moins une tige élastique est portée par le second mors à proximité de l'articulation, de préférence décalée longitudinalement par rapport à l'articulation en direction d'une extrémité du second mors, - ladite au moins une lumière est portée par le premier mors, à proximité de l'articulation et en vis-à-vis de la tige élastique. De préférence, ladite au moins une tige élastique peut comporter une pluralité de crans de retenue au voisinage de son extrémité distale. 4924FDEP.doc Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent une lumière pratiquée dans le corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une anse de retenue, solidaire du corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, comportant une extrémité de manoeuvre et un crochet, - la tige élastique est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par l'engagement du crochet dans la anse de retenue, ladite extrémité de manoeuvre étant alors engagée dans la lumière du premier mors et se prolongeant au-delà de celui-ci, ou laisser échapper le crochet de la anse par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre. Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention, on peut avantageusement prévoir que : - les moyens de verrouillage comportent une anse de retenue, solidaire du corps de mors du premier mors, - les moyens de verrouillage comportent une tige élastique s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, comportant une extrémité de manoeuvre et un crochet, - la tige élastique est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors à une distance fixe du second mors par l'engagement du crochet dans la anse de retenue, ladite extrémité de manoeuvre étant alors décalée longitudinalement par rapport à l'articulation en direction d'une extrémité du second mors, ou laisser échapper le crochet de la anse par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre. Avantageusement, la tige élastique peut comporter des crochets à plusieurs crans de retenue, et/ou une pluralité de anses successives peuvent être situées à différentes distances du premier mors. Avantageusement, on peut prévoir que : - le premier mors comporte une première lame élastique transversale située au-delà des moyens de verrouillage vis-à-vis de l'articulation et s'étendant depuis le premier mors en direction du second mors, 4924FDEP.doc - le second mors comporte une seconde lame élastique transversale située au-delà des moyens de verrouillage vis-à-vis de l'articulation et s'étendant depuis le second mors en direction du premier mors, - les première et seconde lames coopèrent ensemble lors de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation, des moyens de rappel élastiques et des moyens de verrouillage. De préférence, l'articulation peut comporter une charnière. Avantageusement, les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre un ressort hélicoïdal. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre au moins une lame élastique, de préférence métallique. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'articulation et les moyens de rappel élastiques peuvent comprendre au moins une lame élastique, de préférence en métal. Avantageusement, la anse de retenue, la tige élastique, l'articulation et les moyens de rappel élastiques peuvent être réalisés à partir d'une seule bande métallique plane découpée et mise en forme par pliage. De préférence, la anse de retenue, la tige élastique, l'articulation, les moyens de rappel élastiques et les lames élastiques peuvent être réalisés à partir d'une seule bande métallique plane découpée et mise en forme par pliage. D'autres objets, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description suivante de modes de réalisation particuliers, faite en relation avec les figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de côté d'une pince selon un premier mode de réalisation de l'invention - la figure 2 est une vue en perspective de la pince de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue de côté d'une pince selon un second mode de réalisation de l'invention - la figure 4 est une vue en perspective de la pince de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue de côté d'une pince selon un troisième mode de réalisation de l'invention - la figure 6 est une vue en perspective de la pince de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue de côté d'une pince selon un quatrième mode de réalisation de l'invention en position ouverte ; - la figure 8 est une vue de côté de la pince de la figure 7 en position fermée ; - la figure 9 est une vue arrière de la pince de la figure 8 ; 4924FDEP.doc - la figure 10 est une vue de face d'une pièce métallique destinée à être mise en forme ; et - la figure 11 est une vue de dessus de la pièce de la figure 10. Les figures 1 à 9 représentent quatre modes de réalisation distincts de la présente invention. Sur chacune de ces figures, la pince à cheveux comprend un premier mors 1 et un second mors 2 articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation 3 d'axe longitudinal 1-1 pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée. Chacun des premier et second mors 1 ou 2 comprend respectivement un corps de mors la ou 2a muni respectivement d'une série de dents lb ou 2b. En position ouverte, les mors 1 et 2 sont à l'écart l'un de l'autre, c'est-à-dire que leurs séries de dents 1 b et 2b sont à l'écart l'une de l'autre. En position fermée, les mors 1 et 2 sont rapprochés l'un de l'autre, c'est-à-dire que leurs séries de dents 1 b et 2b sont rapprochées l'une de l'autre pour serrer entre elles une partie de chevelure de l'utilisateur. De préférence, en position fermée, les dents des séries de dents 1 b et 2b se croisent. Des moyens de rappel élastiques 4 rappellent en permanence les deux mors 1 et 2 en position ouverte. La force des moyens de rappel élastiques 4 n'a pas besoin d'être grande. Elle doit être juste suffisante pour contrer la force de serrage exercée par l'utilisateur lorsqu'il porte la pince pour l'approcher de la chevelure. Des moyens de verrouillage 5 déverrouillables verrouillent sélectivement les mors 1 et 2 en position fermée. Dans les premier et second modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4, les moyens de verrouillage 5 comportent au moins une lumière 6 pratiquée dans le corps de mors la du premier mors 1. Les moyens de verrouillage 5 comportent également au moins une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1, à extrémité distale 7a en crochet et à déflexion latérale élastique. La tige élastique 7 est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance d fixe du second mors 2 par engagement de l'extrémité distale 7a en crochet dans la lumière 6 du premier mors 1 ou (b) libérer le premier mors 1 en laissant échapper l'extrémité distale 7a en crochet au travers de la lumière 6 par une déflexion latérale de la tige élastique 7. Dans les modes de réalisation des figures 1 à 4, l'extrémité distale 7a en crochet comprend une face d'attaque 70a qui glisse sur le bord de la lumière 6 en provoquant une légère déflexion latérale de la tige élastique 7 lors de la pénétration de l'extrémité distale 7a dans la lumière 6. L'extrémité distale 7a comporte également une face d'arrêt 71a qui retient le premier mors 1 à une 4924FDEP.doc distance d fixe du second mors 2 une fois que la tige élastique 7, après avoir suffisamment pénétré dans la lumière 6, a effectué une nouvelle légère déflexion latérale de sens inverse à la première déflexion latérale provoquée par la face d'attaque 70a. Dans le premier mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2, les mors 1 et 2 sont allongés selon la direction longitudinale 1-1, avec chacun deux extrémités 1c, 1d, 2c et 2d. Les dents des séries de dents lb et 2b se développent depuis un bord distal 100a et 200a des corps de mors la et 2a. La pince comporte deux tiges élastiques 7 se développant depuis le bord distal 200a du corps de mors 2a vers le corps de mors la du premier mors 1. Les tiges élastiques 7 sont respectivement situées aux extrémités 2c et 2d du second mors 2. Les tiges élastiques 7 peuvent être solidaires du corps de mors 2a ou rapportées sur celui-ci. La manipulation de la pince illustrée sur les figures 1 et 2 est simple. Les moyens de rappel élastiques 4, qui sont ici un ressort hélicoïdal 4a à deux tiges d'extrémité radiales dépassantes en appui sur un mors respectif, ont tendance à rappeler en permanence les deux mors 1 et 2 en position ouverte, à l'écart l'un de l'autre. Lorsque l'utilisateur veut mettre en place la pince sur sa tête, celui-ci applique une légère poussée de serrage sur les mors 1 et 2 dans les sens et directions définis par les flèches 9a et 9b (figure 2). Pendant le simple déplacement de la pince, la force de serrage peut être faible, juste suffisante pour assurer le maintien de la pince dans la main de l'utilisateur. Ensuite, lorsque la pince est en position sur la chevelure, l'utilisateur serre les mors 1 et 2 avec une force supérieure pour vaincre la force de rappel exercée par le ressort hélicoïdal 4a et rapprocher ainsi les mors 1 et 2 jusqu'à ce que les tiges élastiques 7 pénètrent selon leur extrémité distale 7a en crochet dans les lumières 6 du corps de mors la. La pince est alors en position fermée, comme il est représenté sur la figure 1. Les extrémités distales 7a en crochet des tiges élastiques 7 retiennent les premier et second mors 1 et 2 à une distance d fixe à l'encontre du ressort hélicoïdal 4a. Lorsque l'utilisateur souhaite retirer la pince de sa chevelure, celui-ci pourra appliquer une poussée de serrage sur respectivement l'une et l'autre des tiges élastiques 7 selon un sens et une direction définis par les flèches 10a et 10b, par exemple au moyen de son index et de son pouce. L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale des tiges élastiques 7, ce qui permet de faire passer les extrémités distales 7a des tiges élastiques 7 au travers des lumières 6. L'utilisateur 4924FDEP.doc libère ainsi le premier mors 1 qui est alors rappelé à l'écart du second mors 2 par les moyens de rappel élastiques 4. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. Il est avantageux de prévoir deux tiges élastiques 7 aux deux extrémités 2c et 2d du second mors 2, afin d'équilibrer la pince sur toute sa longueur. Celle-ci n'aura ainsi pas tendance à se tordre sous l'effet des moyens de rappel élastiques 4. Lors de l'utilisation d'une pince à cheveux comme celle représentée sur les figures 1 et 2, les tiges élastiques 7 peuvent pénétrer dans la chevelure de l'utilisateur. Les moyens de verrouillage 5 sont ainsi peu visibles et ne dégradent pas l'aspect visuel et esthétique de la pince. Les figures 3 et 4 illustrent un second mode de réalisation de l'invention. La pince comporte ici une unique tige élastique 7 à extrémité distale 7a en crochet. La tige élastique 7 est portée par le second mors 2 à proximité de l'articulation 3. On voit plus particulièrement sur la figure 4 que la tige élastique 7 est décalée longitudinalement par rapport à l'articulation 3 en direction de l'extrémité 2c du second mors 2 . La tige élastique 7 peut être solidaire du corps de mors 2a ou rapportée sur celui-ci. Le premier mors 1 est muni d'une lumière 6 à proximité de l'articulation 3 et située en vis-à-vis de la tige élastique 7. La manipulation d'une telle pince est semblable à celle de la pince illustrée sur les figures 1 et 2. Lors de la mise en place de la pince sur la tête d'un utilisateur, celui-ci applique une poussée sur les mors 1 et 2 de la pince selon une direction et un sens définis par les flèches 9a et 9b (figure 4) pour fermer les mors 1 et 2 sur sa chevelure. Lors de ce mouvement de fermeture des mors 1 et 2, la tige élastique 7 pénètre selon son extrémité distale 7a en crochet dans la lumière 6 du premier mors 1 et retient celui-ci à une distance d fixe du second mors 2 à l'encontre des moyens de rappel élastiques 4 qui sont ici un ressort hélicoïdal 4a. La pince est alors en position fermée comme il est illustré sur la figure 3. Pour retirer la pince de sa chevelure, l'utilisateur applique une poussée de sens et de direction définis par la flèche 10c (figure 4). L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale de la tige élastique 7 pour permettre à l'extrémité distale 7a de celle-ci de passer au travers de la lumière 6 en laissant échapper le 4924FDEP.doc premier mors 1. Les moyens de rappel élastiques 4 rappellent alors les deux mors 1 et 2 en position ouverte tel qu'il est représenté sur la figure 4. La manipulation d'une telle pince est relativement simple. La tige élastique 7 est comprise dans un espace intérieur E compris entre les mors 1 et 2 de la pince. La tige élastique 7 est ainsi peu visible et ne dégrade pas l'aspect esthétique de la pince. La tige élastique 7 est également placée au voisinage de l'articulation 3 pour faciliter sa préhension et pour éviter que celle-ci s'emmêle dans la chevelure de l'utilisateur. La tige élastique 7 est décalée longitudinalement par rapport à l'articulation 3 en direction de l'extrémité 2c du second mors 2 afin de permettre à l'utilisateur de venir presser avec un doigt la tige élastique 7 selon le mouvement défini par la flèche 10c pour déverrouiller la pince. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. La tige élastique 7 est placée de façon suffisamment proche de l'articulation 3 pour ne pas induire un déséquilibre dans la pince : les mors 1 et 2 restent sensiblement parallèles l'un à l'autre, même si les moyens de verrouillage 5 ne comportent qu'une seule et unique tige élastique 7. Selon un perfectionnement de l'invention, il est possible de prévoir sur les tiges élastiques 7 un ou plusieurs crans de retenue 7b en plus de l'extrémité distale 7a conformée en crochet. Dans les modes de réalisation des figures 2 et 4, la tige élastique 7 comporte un cran de retenue 7b au voisinage de l'extrémité distale 7a . La pince possède ainsi plusieurs positions fermées différant l'une de l'autre par la distance d qui sépare les mors 1 et 2 (figure 1 et 3). On assure ainsi un verrouillage adaptable de la pince en fonction de la masse de cheveux à retenir dans la chevelure de l'utilisateur. Les figures 5 et 6 illustrent un troisième mode de réalisation de l'invention. Dans ce mode de réalisation, les moyens de verrouillage 5 comportent une lumière de passage 60 pratiquée dans le corps de mors la du premier mors 1, et une anse de retenue 11 solidaire du corps de mors la du premier mors 1. Les moyens de verrouillage 5 comportent également une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1 et comportant une extrémité de manoeuvre 7c et un crochet 12. Lors de la mise en place dans la chevelure d'un utilisateur, les mors 1 et 2 sont rapprochés l'un de l'autre à l'encontre des moyens de rappel élastiques 4 jusqu'à ce que le crochet 12 4924FDEP.doc s'engage dans la anse de retenue 11 pour retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance fixe d du second mors 2. Lors du mouvement de fermeture de la pince, l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7 pénètre au travers de la lumière de passage 60 du premier mors 1 et se prolonge au-delà de celui-ci lorsque la pince est en position fermée. Lorsque l'utilisateur souhaite retirer la pince de sa chevelure, celui-ci applique une poussée de sens et de direction définis par la flèche 10d sur l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7. L'utilisateur provoque ainsi une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre 7c, ce qui a pour effet de faire échapper le crochet 12 de la anse de retenue 11. Les mors 1 et 2 sont alors rappelés en position ouverte à l'écart l'un de l'autre par les moyens de rappel élastiques 4 (figure 5). Les moyens de verrouillage 5 peuvent être rapportés et réalisés en métal afin d'être plus résistants à l'usure. Les moyens de verrouillage 5 sont contenus dans l'espace intérieur E compris entre les premier et second mors 1 et 2 et sont donc peu visibles afin de ne pas dégrader l'aspect esthétique de la pince. Les moyens de verrouillage 5 sont également faciles à manoeuvrer par une simple pression exercée sur l'extrémité de manoeuvre 7c de la tige élastique 7. La retenue en position fermée des mors 1 et 2 est fiable et sûre grâce au crochet 12 et à la anse de retenue 11. Les figures 7 à 9 illustrent un quatrième mode de réalisation de l'invention. Sur ces figures, les moyens de verrouillage 5 comportent au moins une anse de retenue 11, solidaire du corps de mors la du premier mors 1, et au moins une tige élastique 7 s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1 et comportant une extrémité de manoeuvre 7c et un crochet 12. Lors de l'utilisation d'une telle pince, l'utilisateur la mettra en place dans sa chevelure en rapprochant les premier et second mors 1 et 2 l'un de l'autre en exerçant une poussée de serrage sur les mors 1 et 2 à l'encontre des moyens de rappel élastique 4 jusqu'à l'engagement du crochet 12 dans la anse de retenue 11 pour retenir en position fermée le premier mors 1 à une distance d fixe du second mors 2 (figure 8). Comme illustré sur la figure 9, on peut, dans ce mode de réalisation, prévoir deux tiges élastiques 7 comportant respectivement un premier crochet 12a et un second crochet 12b destinés à s'engager selon deux directions opposées respectivement dans une première anse 11 a et une seconde anse 11 b décalées 4924FDEP.doc longitudinalement l'une de l'autre afin d'augmenter la retenue des mors 1 et 2 parallèles l'un à l'autre. Pour ouvrir la pince, l'utilisateur appliquera une pression de serrage sur les extrémités de manoeuvre 7c des tiges élastiques 7 selon des mouvements longitudinaux illustrés par les flèches 10f et 10g. Les crochets 12a et 12b sortiront alors des anses de retenue 11 a et 11 b, laissant s'éloigner l'un de l'autre les mors 1 et 2 sous l'action des moyens de rappel élastiques 4. Comme on le constate, la pince est facilement manoeuvrable et aisément déverrouillable par la pression de deux doigts selon un mouvement assez naturel de pincement, par exemple entre l'index et le pouce d'une même main. Dans les troisième et quatrième modes de réalisation illustrés sur les figures 5 à 9, les crochets 12 sont conformés pour permettre un encliquetage lors du rapprochement des mors 1 et 2. Les crochets 12 comportent ainsi une face d'attaque 120a qui glisse sur le bord de la anse 11 en provoquant une légère déflexion latérale de la tige élastique 7 jusqu'à un certain point où le crochet s'engage totalement dans la anse 11 et retient le second mors 2 par une face d'arrêt 121a. Dans les troisième et quatrième modes de réalisation illustrés sur les figures 5 à 9, il est possible de prévoir des moyens de verrouillage 5 adaptables en vue de s'adapter à la masse de cheveux de l'utilisateur. Pour ce faire, les tiges élastiques 7 peuvent comporter un crochet 12 à plusieurs crans de retenue 13a, 13b et 14a-14d et/ou une pluralité d'anses successives 20a, 20b, 110a, 110b, 111a et 111 b situées à différentes distances du premier mors. Tel est le cas notamment de la pince illustrée sur la figure 5 où la anse de retenue 11 comporte deux évidements faisant office de deux anses de retenue successives 20a et 20b situées à différentes distances du premier mors 1. Sur la figure 5, le crochet 12 comporte deux crans de retenue 13a et 13b. Sur la figure 9, les anses de retenue 11 a et 11 b comportent deux évidements définissant ainsi une pluralité d'anses successives 110a, 110b, 111 a et 111 b situées à différentes distances du premier mors 1. Le premier crochet 12a et le second crochet 12b comportent également plusieurs crans de retenue 14a, 14b, 14c et 14d. Dans tous les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 9, il peut être souhaitable que les cheveux de l'utilisateur ne viennent pas s'emmêler dans les moyens de verrouillage 5. Pour ce faire, on peut prévoir, comme sur les figures 5 à 9, une première lame élastique transversale 15a située au-delà des moyens de verrouillage 5 vis-à-vis de l'articulation 3 et s'étendant depuis le premier mors 1 en direction du second mors 2, ainsi qu'une seconde lame élastique transversale 15b 4924FDEP.doc située au-delà des moyens deverrouillage 5 vis-à-vis de l'articulation 3 et s'étendant depuis le second mors 2 en direction du premier mors 1. Les première et seconde lames 15a et 15b sont proches l'une de l'autre et coopèrent ensemble lors de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation 3, des moyens de rappel élastiques 4 et des moyens de verrouillage 5. Bien que les lames élastiques 15a et 15b n'aient été représentées que sur les modes de réalisation des figures 5 à 9, celles-ci sont tout à fait compatibles avec les modes de réalisation illustrés sur les figures 1 à 4. On constate au travers des différents modes de réalisation que les moyens de verrouillage 5 peuvent être aisément adaptés à toute pince utilisant une articulation 3 pouvant comporter une charnière 3a comme dans les premier, second et troisième modes de réalisation (figures 1 à 6), ou pouvant comporter une lame élastique 16 comme dans le quatrième mode de réalisation illustré sur les figures 7 à 9. Dans les premier, second et troisième modes de réalisation, les moyens de rappel élastiques 4 comprennent un ressort hélicoïdal 4a, tandis que dans le quatrième mode de réalisation, les moyens de rappel élastiques 4 comprennent la lame élastique 16. La lame élastique 16 est de préférence métallique et de dimensions adaptées pour conférer une bonne rigidité à l'articulation 3, et pour produire une force de rappel des mors 1 et 2 à l'écart l'un de l'autre suffisante mais non excessive. Dans le quatrième mode de réalisation, la lame élastique 16 fait office à la fois d'articulation 3 et de moyens de rappel élastiques 4 , ce qui facilite l'assemblage de la pince en diminuant son nombre de composants. Il n'y a également plus de ressort hélicoïdal à monter à l'état précontraint. On a illustré sur les figures 10 et 11 un mode de réalisation des moyens de verrouillage 5 du quatrième mode de réalisation des figures 7 à 9. Il est possible de réaliser les anses 11a et 11b, les tiges élastiques 7, l'articulation 3, les moyens de rappel élastiques 4 et les lames élastiques 15a et 15b à partir d'une seule bande métallique 17 plane découpée qui est simplement mise en forme par pliage selon les lignes en pointillés (figure 10). Le caractère plan de la bande métallique 17 est plus visible sur la figure 11. Les anses 11 a et 11 b sont réalisées par enfoncement de la matière de la bande métallique 17. Les lames élastiques 15a et 15b coopèrent ensemble par la forme particulière de l'extrémité distale 150a de la première lame élastique 15a et par la lumière 150b de la seconde lame élastique 15b. Lors de la mise en forme de la bande métallique 17, l'extrémité distale 150a est engagée dans la lumière 150b en appliquant une légère torsion de la lame 4924FDEP.doc élastique 15a. L'extrémité distale 150a sera ainsi retenue par la lumière 150b comme illustré précédemment sur les figures 5 à 8. Une fois mise en forme, la bande métallique 17 découpée sera fixée aux premier et second mors 1 et 2 de la pince par collage, par vissage ou par sertissage au moyen des lumières 18a, 18b et 18c. La bande métallique 17 est facile et économique à fabriquer. On réalise ainsi la pince du quatrième mode de réalisation de l'invention à faible coût. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été explicitement décrits, mais elle en inclut les diverses variantes et 10 généralisations contenues dans le domaine des revendications ci-après. 4924FDEP.doc | Pince à cheveux comprenant un premier mors (1) et un second mors (2) articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation (3) d'axe longitudinal (I-I) pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors (1, 2) comprenant respectivement un corps de mors (1a, 2a) muni d'une série de dents (1b, 2b), comportant en outre :- des moyens de rappel élastiques (4) rappelant en permanence les deux mors (1, 2) en position ouverte,- des moyens de verrouillage (5) déverrouillables pour verrouiller sélectivement les mors (1, 2) en position fermée. | 1 û Pince à cheveux comprenant un premier mors (1) et un second mors (2) articulés l'un par rapport à l'autre selon une articulation (3) d'axe longitudinal (1-1) pour pivoter entre une position ouverte et une position fermée, chaque mors (1, 2) comprenant un corps de mors (la, 2a) muni d'une série de dents (lb, 2b), caractérisée en ce qu'elle comporte : - des moyens de rappel élastiques (4) rappelant en permanence les deux mors (1, 2) en position ouverte, - des moyens de verrouillage (5) déverrouillables pour verrouiller sélectivement les mors (1, 2) en position fermée. 2 û Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que : - les moyens de verrouillage (5) comprennent des moyens d'encliquetage qui se verrouillent automatiquement lors du rapprochement des mors (1, 2) l'un vers l'autre en position fermée, - les moyens de verrouillage (5) comprennent des organes de déverrouillage actionnables par l'utilisateur pour déverrouiller les mors (1, 2). 3 û Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que: - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une lumière (6) pratiquée dans le corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent au moins une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), à extrémité distale (7a) en crochet et à déflexion latérale élastique, - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement (a) retenir en position fermée le premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par engagement de l'extrémité distale (7a) en crochet dans ladite au moins une lumière (6) du premier mors (1) ou (b) libérer le premier mors (1) en laissant échapper l'extrémité distale (7a) en crochet au travers de la lumière (6) par une déflexion latérale de la tige élastique (7). 4 û Pince à cheveux selon la 3, caractérisée en ce que : - les mors (1, 2) sont allongés selon la direction longitudinale (1-1), avec chacun deux extrémités (1c, 1d, 2c, 2d), - les dents des séries de dents (1 b, 2b) se développent depuis un bord distal (100a, 200a) des corps de mors (la, 2a), - ladite au moins une tige élastique (7) se développe depuis le bord distal (200a) du corps de mors (2a) du second mors (2) vers le corps de mors (la) du premier mors 4924FDEP.doc(1), ladite tige élastique (7) étant de préférence située à l'une des extrémités (2c, 2d) du second mors (2). û Pince à cheveux selon la 3, caractérisée en ce que : - ladi te au moins une tige élastique (7) est portée par le second mors (2) à 5 proximité de l'articulation (3), de préférence décalée longitudinalement par rapport à l'articulation (3) en direction d'une extrémité (2c, 2d) du second mors (2), - ladite au moins une lumière (6) est portée par le premier mors (1), à proximité de l'articulation (3) et en vis-à-vis de la tige élastique (7). 6 û Pince à cheveux selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisée en ce que ladite au moins une tige élastique (7) comporte une pluralité de crans de retenue (7b) au voisinage de son extrémité distale (7a). 7 û Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que : - les moyens de verrouillage (5) comportent une lumière de passage (60) pratiquée dans le corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une anse de retenue (11), solidaire du corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1) , comportant une extrémité de manoeuvre (7c) et un crochet (12), - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par l'engagement du crochet (12) dans la anse de retenue (11), ladite extrémité de manoeuvre (7c) étant alors engagée dans la lumière de passage (60) du premier mors (1) et se prolongeant au-delà de celui-ci, ou laisser échapper le crochet (12) de la anse (11) par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre (7c). 8 û Pince à cheveux selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que: - les moyens de verrouillage (5) comportent une anse de retenue (11), solidaire du corps de mors (la) du premier mors (1), - les moyens de verrouillage (5) comportent une tige élastique (7) s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1) , comportant une extrémité de manoeuvre (7c) et un crochet (12), - la tige élastique (7) est adaptée pour sélectivement retenir en position fermée le premier mors (1) à une distance (d) fixe du second mors (2) par l'engagement du crochet (12) dans la anse de retenue (11), ladite extrémité de manoeuvre (7c) étant alors décalée longitudinalement par rapport à l'articulation (3) en direction d'une 4924FDEP.docextrémité (2c, 2d) du second mors (2), ou laisser échapper le crochet (12) de la anse (11) par une déflexion latérale de l'extrémité de manoeuvre (7c). 9 ù Pince à cheveux selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce que la tige élastique (7) comporte des crochets (12) à plusieurs crans de retenue (13a, 13b, 14a-14d) et/ou en ce qu'une pluralité de anses successives (20a, 20b, 110a, 110b, 111a, 111b) sont situées à différentes distances du premier mors. ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que : 10 - le premier mors (1) comporte une première lame élastique (15a) transversale située au-delà des moyens de verrouillage (5) vis-à-vis de l'articulation (3) et s'étendant depuis le premier mors (1) en direction du second mors (2), - le second mors (2) comporte une seconde lame élastique (15b) transversale située au-delà des moyens de verrouillage (5) vis-à-vis de l'articulation (3) et s'étendant depuis le second mors (2) en direction du premier mors (1), - les première (15a) et seconde (15b) lames coopèrent ensemble lors de la fermeture de la pince pour tenir les cheveux à l'écart de l'articulation (3), des moyens de rappel élastiques (4) et des moyens de verrouillage (5). 11 ù Pince à cheveux selon l'une des quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que l'articulation (3) comporte une charnière (3a). 12 ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques (4) comprennent un ressort hélicoïdal (4a). 13 ù Pince à cheveux selon la 11, caractérisée en ce que les moyens de rappel élastiques (4) comprennent au moins une lame élastique (16), de préférence en métal. 14 ù Pince à cheveux selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que l'articulation (3) et les moyens de rappel élastiques (4) comprennent au moins une lame élastique (16), de préférence en métal. 15 ù Pince à cheveux selon la 10, caractérisée en ce que la anse de retenue (11, 11a, 11 b), la tige élastique (7), l'articulation (3) et les moyens de rappel élastiques (4) sont réalisés à partir d'une seule bande métallique (17) plane découpée et mise en forme par pliage. 16 ù Pince à cheveux selon la 10, caractérisée en ce que la anse de retenue (11, 11 a, 11 b), la tige élastique (7), l'articulation (3), les moyens de rappel élastiques (4) et les lames élastiques (15a, 15b, 16) sont réalisés à partir d'une seule bande (17) métallique plane découpée et mise en forme par pliage. | A | A45 | A45D | A45D 8 | A45D 8/22 |
FR2893107 | A1 | BROYEURS DE PIERRES A ENTRAINEMENT POSITIF. | 20,070,511 | La présente invention est relative à une transmission par courroies. Il est connu en matière de machines agricoles ou de travaux publics de réaliser des transmissions par courroies trapézoïdales. Ce genre de transmission est, en particulier employé pour entraîner le rotor d'un broyeur de pierres. En particulier, dans le brevet français 01.0667 du 21 mai 2001 au nom du demandeur, on a décrit un tel dispositif de transmission au moyen de deux ensembles de courroies trapézoïdales pour un broyeur de pierres, chaque ensemble étant situé d'un côté du broyeur de pierre dont l'arbre est ainsi entraîné à ses deux extrémités. Pour des puissances supérieures à 250 CV, il est nécessaire de disposer à chaque ensemble un nombre important de courroies (plus de cinq) ce qui constitue un handicap pour deux raisons : cela nécessite des coffres très larges pour abriter les poulies et les courroies, et occasionne des efforts très importants aux extrémités des arbres moteurs, efforts dus à la tension des courroies qui doit être très élevée pour éviter qu'elles glissent dans leurs gorges trapézoïdales. Pour éviter de tels glissements, la solution consiste à employer des courroies crantées ce qui permet un entraînement positif avec une tension relativement faible transmettant une puissance très importante avec une largeur de courroie acceptable. Avec une telle transmission à courroie crantée, il est très facile de réaliser un entraînement d'un seul côté ; mais il n'est pas possible de réaliser un double entraînement (un de chaque côté) car il est impossible d'éviter un décalage d'un côté par rapport à l'autre de sorte que la majorité du couple est transmise d'un seul côté, l'autre côté transmettant un couple moindre. Il en résulte une fatigue des éléments du côté le plus chargé provoquant leur rupture. Or l'évolution actuelle de ces matériels conduit à des broyeurs de pierres de grandes dimensions devant être entraînés par des tracteurs de 300 CV et plus. La présente invention concerne un broyeur de pierres dont le rotor portant les moyens de broyage est entraîné à ses deux extrémités, l'arbre de prise de force du tracteur entraînant, par un renvoi de pignons, deux arbres moteurs transmettant la puissance à deux poulies motrices situées de chaque côté du broyeur caractérisé par le fait que chaque poulie motrice est reliée à la poulie menée correspondante par une courroie crantée fournissant un entraînement positif et que chaque poulie menée est reliée à l'arbre du rotor par l'intermédiaire d'une liaison à friction. A titre d'exemple non limitatif et pour faciliter la compréhension de l'invention on a représenté aux dessins annexés : La Figure 1 est une vue en perspective de la transmission selon la présente invention ; La Figure 2 est une vue en coupe, à échelle agrandie d'un détail de la Figure 1. En se reportant à la Figure 1 on voit que le broyeur de pierres comporte un arbre 1, destiné à être relié à la prise de force d'un tracteur de grande puissance. Cet arbre 1 est relié à un renvoi d'angle 2 à deux sorties, chacune étant reliée à un arbre à cardans 3a-3b. Chaque arbre à cardans 3 entraîne une poulie 4 (4a-4b), dite poulie motrice, qui est une poulie à crans. Chaque poulie motrice 4 entraîne une poulie menée 6 (6a-6b) par l'intermédiaire d'une courroie crantée 5 (5a-5b). Les deux poulies menées sont disposées aux deux extrémités de l'arbre 7 du rotor. Il est matériellement impossible de réaliser un renvoi d'angle à deux sorties avec une précision telle dans l'usinage des pignons, que les deux arbres de sortie 3a, 3b soient rigoureusement synchrones. C'est pour cela que dans le broyeur selon le brevet français 01.06637, 30 les poulies motrices 4 sont reliées aux poulies menées au moyen de courroies trapézoïdales qui peuvent glisser plus ou moins dans leurs gorges ; mais il faut alors employer des moyens de réglage particuliers pour assurer une bonne tension des courroies : c'est l'objet du brevet français 01.06637 susvisé. Cependant, il s'avère qu'une telle transmission à courroies trapézoïdales, même améliorée par les moyens décrits au brevet français 01.06637 ne permettent pas de transmettre de façon satisfaisante des puissances de 300 CV ou plus ; alors que des tracteurs de ces puissances deviennent de plus en plus courants. Il est donc indispensable d'employer un entraînement positif. La difficulté provient alors du fait que les poulies motrices 4a, 4b ne sont pas entraînées rigoureusement à la même vitesse. Ce décalage aura pour effet que la majorité du couple sera transmis par la poulie 4 tournant le plus vite, l'autre poulie 4 ne servant plus alors que d'assistance, d'où fatigue et rupture des éléments de la transmission la plus chargée. La solution selon l'invention consiste à disposer un limiteur de couple au niveau d'au moins une des poulies menées. Cette disposition est illustrée à la Figure 2. Dans l'exemple de réalisation représenté le moyen d'entraînement positif est constitué par des courroies crantées 5 qui s'enroulent sur des poulies à crans 4 et 6 ; mais l'invention n'est pas limitée à ce cas particulier, les poulies motrices et menées pouvant être des pignons à dents engrenant sur une chaîne. La Figure 2 ne représente que l'un des côtés de la transmission, l'autre 25 étant identique. Sur l'arbre moteur 3a est clavetée une poulie crantée 4a qui est reliée à une poulie crantée 6a au moyen d'une courroie à crans 5a. La poulie 6a n'est pas fixée directement sur l'arbre 7 du rotor. Entre la poulie 6a et l'arbre 7 est interposé un limiteur de couple constitué par un élément à friction 8 qui est serré contre la poulie 6a par un plateau 9, solidaire de l'arbre 7. A titre d'exemple, cet élément à friction 8 est serré par le plateau 9 contre 5 la poulie 6a de façon à transmettre entre la moitié et la totalité du couple d'entraînement (entre 50 % et 100 %). Si l'on désigne par (A) le couple maximal transmis par l'arbre de prise de force 1 du tracteur, on aura (A/2) transmis par chaque arbre 3a, 3b. Si chacun des deux limiteurs de couple 8, 9 reliés aux deux poulies 6a, 6b sont réglés de 10 façon à transmettre 70 % du couple cela signifie que cette transmission positive double pourrait transmettre jusqu'à 140 % de (A). Grâce à cette disposition le couple d'entraînement est également réparti entre les deux poulies menées 6a et 6b ce qui évite toute surcharge dissymétrique | Dispositif de transmission positif du type comportant un renvoi d'angle (2) animant deux arbres (3a, 3b) entraînant par ses deux extrémités un arbre (7) de rotor par l'intermédiaire de transmissions positives comportant chacune un élément moteur (4) et un élément mené (6), caractérisé par le fait qu'un limiteur de couple (8, 9) est interposé entre l'élément mené (6) et l'extrémité correspondante de l'arbre moteur (7). | 1- Dispositif de transmission positif du type comportant un renvoi d'angle (2) animant deux arbres (3a, 3b) entraînant par ses deux extrémités un arbre (7) de rotor par l'intermédiaire de transmissions positives comportant chacune un élément moteur (4) et un élément mené (6), caractérisé par le fait qu'un limiteur de couple (8, 9) est interposé entre l'élément mené (6) et l'extrémité correspondante de l'arbre moteur (7). 2- Dispositif selon la 1, dans lequel la transmission positive est constituée par une courroie crantée (5) s'enroulant sur une poulie motrice 10 (4) à crans et sur une poulie menée (6) également à crans. 3- Dispositif selon la 3, comprenant deux transmissions symétriques entraînant le rotor (7) d'un broyeur de pierres, la liaison entre la poulie menée (6) d'une transmission et l'extrémité correspondante de l'arbre moteur (7) comportant un limiteur de couple. 15 4- Dispositif selon la 1, dans lequel la transmission positive entre l'élément moteur et l'élément mené est constituée par une chaîne engrenant sur des pignons l'un moteur l'autre mené. 5 | F,A,B | F16,A01,B02 | F16H,A01B,B02C,F16D | F16H 37,A01B 33,B02C 13,F16D 7,F16H 7 | F16H 37/04,A01B 33/08,B02C 13/30,F16D 7/02,F16H 7/02 |
FR2889302 | A3 | METRE A RUBAN GRADUE MUNI DE MOYENS MAGNETIQUES POUR L'ANCRAGE AU CORPS A MESURER | 20,070,202 | La présente invention concerne un mètre à ruban comprenant un ruban gradué flexible muni à son extrémité libre d'une plaque d'accrochage coulissante et d'au moins un corps magnétique capable d'adhérer, par sa surface libre tournée en direction de ladite extrémité libre le long d'un axe longitudinal du ruban, à une surface métallique à partir de laquelle on veut commencer la mesure. On connaît depuis longtemps les mètres à ruban présentant un ruban gradué flexible et ayant, en correspondance avec son extrémité libre, au moins un corps magnétique présentant une surface plane capable d'adhérer à une surface métallique à partir de laquelle on veut commencer à effectuer une mesure au moyen du mètre à ruban. L'évolution technologique a conduit à réaliser des mètres à ruban ayant ledit corps magnétique associé à une plaque d'accrochage, c'est-à-dire à l'équerre ou au crochet terminal placé au début du ruban. Habituellement, le corps magnétique est disposé sur la face externe de la plaque d'accrochage même. De cette façon, il est possible de faire adhérer ladite plaque d'accrochage à la surface ou au corps métallique à partir duquel on veut commencer la mesure et de dérouler le ruban hors de son propre boîtier usuel, y compris sur toute la longueur dudit ruban sans qu'un deuxième opérateur soit nécessaire pour effectuer la mesure. Pour que la plaque d'accrochage ait une force magnétique suffisante à 30 cet effet, il est courant de fixer sur sa surface externe deux petits aimants cylindriques ayant une faible épaisseur et dépassant de ladite surface. Toutefois, cette solution entraîne des erreurs conceptuelles de mesure qui à ce jour n'ont pas été résolues et qui ont été communément acceptées faute de remède disponible. En effet, du fait que les aimants dépassent de la face externe de la plaque d'accrochage, la surface de mesure externe n'est plus univoque, mais au contraire, elle est définie par le plan idéal contenant les faces externes des aimants et par la face externe de la plaque d'accrochage dont les aimants sont solidaires. Il serait ainsi possible de faire des mesures erronées si la plaque d'accrochage venait en contact avec des surfaces irrégulières, par exemple présentant des saillies ou des arêtes qui viennent en contact avec l'une des deux surfaces précitées, déplaçant sensiblement le point zéro du ruban gradué par rapport à la position où la mesure doit effectivement commencer. Il existe une autre erreur qui est encore plus significative et plus grave car associée à l'utilisation de la plaque d'accrochage magnétique coulissante (c'est-à-dire de la plaque d'accrochage portant au moins un corps magnétique), erreur qui sera mise en évidence ci-après. En effet, on sait que pour pouvoir effectuer des mesures avec exactitude en bloquant le ruban lorsque ces mesures doivent commencer à partir de la face externe ou à partir de la face interne de la plaque d'accrochage, la plaque d'accrochage est normalement réalisée de façon à coulisser longitudinalement le long de la partie initiale du ruban. Le mouvement de la plaque d'accrochage, c'est-à-dire son déplacement longitudinal par rapport au ruban, est égal à l'épaisseur de sa portion repliée à 90 par rapport au ruban flexible gradué. Dans le cas d'une plaque d'accrochage munie d'aimants dépassants, le déplacement longitudinal est en principe égal à la somme de l'épaisseur de l'aimant et de l'épaisseur de la plaque d'accrochage. De cette façon, dans une mesure dite interne, lorsque le ruban est poussé dans le sens axial contre le corps à mesurer, la plaque d'accrochage rentre dans le ruban jusqu'à faire coïncider la face externe des aimants avec la valeur zéro de l'échelle graduée sur ledit ruban. A l'inverse, lorsqu'on effectue une mesure (dite externe) prise à partir du profil extérieur d'un corps, il convient d'utiliser la face interne de la plaque d'accrochage: lorsqu'on tire le ruban, il se déroule par rapport à la plaque d'accrochage déjà en appui et ancrée sur ledit profil jusqu'à ce que le zéro de la graduation coïncide avec la face interne de la plaque d'accrochage. Toutefois, dans le cas de la plaque d'accrochage munie d'aimants dépassants, lorsqu'on effectue une mesure interne et ce contre une surface métallique plane, la plaque d'accrochage adhère par attraction magnétique à cette surface tandis que l'opérateur, pour dérouler et maintenir tendu le ruban de mesure, déroule ledit ruban jusqu'à amener le départ, c'est-à-dire le zéro de la graduation, à coïncider avec la surface interne de la plaque d'accrochage. Par conséquent, cette mesure est erronée d'une valeur égale à la somme de l'épaisseur de la plaque d'accrochage et de l'épaisseur des aimants, c'est-à-dire d'une valeur égale au dépassement de ces derniers par rapport à la surface de la plaque d'accrochage à laquelle ils sont associés. La présente invention a donc pour objet de proposer un mètre à ruban gradué muni de moyens magnétiques d'ancrage qui soit perfectionné par rapport aux solutions analogues de la technique antérieure. En particulier, la présente invention a pour objet de proposer un mètre à ruban permettant de pallier les inconvénients connus des mètres à ruban équivalents déjà connus, inconvénients qui jusqu'à présent ont été acceptés, faute de remèdes disponibles, par les opérateurs qui utilisent des mètres à ruban connus et qui ne permettent pas d'obtenir des mesures certaines. Par conséquent, la présente invention a pour objet de proposer un mètre à ruban permettant des mesurages précis bien qu'il présente les moyens magnétiques. A cet effet, l'invention propose un mètre à ruban du type susdit, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de support du corps magnétique fixés sur le ruban et séparés de la plaque d'accrochage, lesdits moyens de support étant disposés à proximité de l'extrémité dudit ruban de telle façon que le corps magnétique, fixe par rapport au ruban, ait sa surface libre au moins partiellement dans le plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du ruban passant par le zéro du ruban gradué, ce qui permet de maintenir l'extrémité libre du ruban en position fixe pendant la réalisation de la mesure. Avantageusement, les moyens de support pourront consister en une patte pouvant comprendre une première portion fixée au ruban et une deuxième portion formant un angle par rapport à la première et s'élevant à partir de celle-ci et portant le corps magnétique sur sa face tournée vers l'extérieur du ruban en direction de son extrémité libre le long de son axe longitudinal. Cette première portion de la patte pourra être fixée au ruban au moyen de goujons d'assemblage usuels de la plaque d'accrochage. Par ailleurs, les moyens de support pourront comprendre un corps parallélépipédique ayant une face, tournée vers l'extérieur du ruban en direction de son extrémité libre le long de son axe longitudinal, qui supporte le corps magnétique. Ce corps parallélépipédique pourra présenter dans la face portant le corps magnétique, un creux apte à recevoir la plaque d'accrochage pendant son mouvement. En outre, le corps magnétique pourra présenter une surface libre plane ou bombée dont la tangente au point extérieur le plus éloigné des moyens de supports se situe dans le plan perpendiculaire à l'axe longitudinal du ruban passant par le zéro de la graduation du ruban. Cette surface libre pourra être plane et protégée contre l'usure par une lame de métal sensible au magnétisme. Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs avec référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective de l'extrémité d'un ruban gradué d'un mètre à ruban selon l'invention; La figure 2 est une vue de côté de l'extrémité du ruban de la figure 1 à proximité d'un corps métallique à partir duquel on veut commencer une mesure; et La figure 3 est une vue en perspective d'une variante de l'invention. En se référant aux figures ci-dessus, un mètre à ruban selon l'invention 30 comprend un ruban gradué 1 à axe longitudinal W présentant une extrémité libre 2 et des faces opposées 2A et 2B dont l'une au moins est graduée (dans cet exemple la face supérieure 2A). Une plaque d'accrochage coulissante 3 est disposée en correspondance avec l'extrémité 2. Sur la face graduée 2A est fixée une patte 4 présentant une portion 5 placée sur la face 2A et une portion 6 perpendiculaire (ou oblique) à la portion 5 qui s'élève à partir de ladite face. La portion 6 présente un côté 7 tourné vers l'extérieur du ruban 1 en direction de l'extrémité libre le long de l'axe W et supporte au moins un corps magnétique 8 présentant une face libre 9 apte à venir en contact avec une surface métallique 10 à partir de laquelle on veut commencer une mesure en utilisant le ruban 1. La face libre 9 du corps magnétique 8 est alignée avec le départ, c'est-à-dire la référence zéro, du ruban gradué. Par conséquent, cette face 9 est alignée avec la face externe 11 de la plaque d'accrochage 3 lorsque cette dernière est en position entièrement rentrée par rapport au ruban 1. La patte 4 est fixée au ruban 1 de manière complètement indépendante de la plaque d'accrochage 3 de manière à laisser cette dernière libre de coulisser longitudinalement par rapport au ruban 1 conformément à sa fonction connue consistant à assurer des mesures exactes soit à partir de sa face externe 11, soit à partir de sa face interne 12. En particulier, la patte 4 est fixée au ruban 1 au moyen de goujons 15 d'assemblage de la plaque d'accrochage sur le ruban. Grâce au ruban 1 décrit ci-dessus, on obtient des mesures correctes des distances à partir de la surface 10. En effet, lorsque le corps magnétique 8 adhère à cette surface (pour effectuer la mesure dite interne), la valeur zéro de la graduation coïncide avec cette surface car la plaque d'accrochage 3, libre de coulisser, rentre jusqu'à ce que sa propre face externe 11 soit alignée avec le zéro de la graduation. Dans le cas de mesures effectuées avec la surface interne de la plaque 30 d'accrochage 12 (c'est-à-dire une mesure externe), la présence de la patte 4 est sans influence dans la mesure où elle se trouve, par rapport au ruban, dans la parte opposée de la surface interne 12 de la plaque d'accrochage par rapport au ruban. Selon une variante, la patte 4 peut être remplacée par un corps parallélépipédique 20 disposé toujours à proximité de l'extrémité 2 du ruban et présentant une face 21 tournée vers l'extérieur du ruban et portant au moins un corps magnétique 8 (deux sur la figure 3). Sur la face 21 du corps 20 s'ouvre une encoche ou creux 23 dans lequel coulisse librement une portion 24 de la plaque d'accrochage 3 afin que cette dernière puisse remplir correctement sa fonction de mesure soit à partir de sa face externe, soit à partir de sa face interne. D'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles, par exemple celui prévoyant que la totalité de la face 6 de la patte 4 est revêtue du corps magnétique, ce dernier pouvant être un aimant permanent ou un autre élément magnétique (par exemple un caoutchouc magnétique) en soi connu. Une autre version de l'invention prévoit une forme bombée ou incurvée de chaque corps magnétique 8 de façon que, lorsqu'il adhère à la surface 10, le zéro de la graduation du ruban 1 coïncide avec la surface externe de la plaque d'accrochage. Une autre version de l'invention présente le corps magnétique constitué d'un parallélépipède magnétique, le cas échéant protégé contre l'usure par une mince lame de métal, fixé sur un support solidaire du ruban. De cette manière, il est possible de monter un aimant sur toute la largeur du ruban, ce qui réduit la hauteur du support et de l'élément magnétique | Le mètre à ruban selon l'invention comprend un ruban gradué flexible (1) muni à son extrémité libre (2) d'une plaque d'accrochage coulissante (3) et d'au moins un corps magnétique (8) capable d'adhérer, par sa surface plane (9), perpendiculairement à une surface (10) à partir de laquelle on veut commencer une mesure afin de maintenir l'extrémité libre (2) du ruban (1) en position fixe pendant la réalisation de la mesure. Des moyens de support (4, 20) du corps magnétique (8) fixés sur le ruban (1) et séparés de la plaque d'accrochage (3) sont disposés à proximité de l'extrémité (2) du ruban (1) de telle façon que le corps magnétique (8) présente sa surface plane (9) en correspondance avec le zéro du ruban gradué (1). | 1. Mètre à ruban comprenant un ruban gradué flexible (1) muni à son extrémité libre (2) d'une plaque d'accrochage coulissante (3) et d'au moins un corps magnétique (8) capable d'adhérer, par sa surface libre (9) tournée en direction de ladite extrémité libre (2) le long d'un axe longitudinal (W) du ruban (1), à une surface métallique (10) à partir de laquelle on veut commencer la mesure, ledit mètre à ruban étant caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens de support (4, 20) du corps magnétique (8) fixés sur le ruban (1) et séparés de la plaque d'accrochage (3), lesdits moyens de support (4, 20) étant disposés à proximité de l'extrémité (2) dudit ruban (1) de telle façon que le corps magnétique (8), fixe par rapport au ruban, ait sa surface libre (9) au moins partiellement dans le plan perpendiculaire à l'axe longitudinal (W) du ruban (1) passant par le zéro du ruban gradué, ce qui permet de maintenir l'extrémité libre (2) du ruban (1) en position fixe pendant la réalisation de la mesure. 2. Mètre à ruban selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de support sont une patte (4). 3. Mètre à ruban selon la 2, caractérisé en ce que la patte (4) comprend une première portion (5) fixée au ruban et une deuxième portion (6) formant un angle par rapport à la première et s'élevant à partir de celle-ci et portant le corps magnétique (8) sur sa face (7) tournée vers l'extérieur du ruban en direction de son extrémité libre (2) le long de son axe longitudinal (W). 4. Mètre à ruban selon la 3, caractérisé en ce que la première portion (5) de la patte est fixée au ruban au moyen de goujons d'assemblage usuels (15) de la plaque d'accrochage (3). 5. Mètre à ruban selon la 2, caractérisé en ce que la patte (4) est présente en correspondance d'une face supérieure (2A) du ruban (1) . 6. Mètre à ruban selon la 1, caractérisé en ce que les 5 moyens de support sont un corps parallélépipédique (20) ayant une face (21), tournée vers l'extérieur du ruban (1) en direction de son extrémité libre (2) le long de son axe longitudinal (W), qui supporte le corps magnétique (8). 7. Mètre à ruban selon la 6, caractérisé en ce que le corps 10 parallélépipédique (20) présente, dans la face (21) portant le corps magnétique (8), un creux apte à recevoir la plaque d'accrochage (3) pendant son mouvement. 8. Mètre à ruban selon la 1, caractérisé en ce que le corps 15 magnétique (8) a une surface libre (9) plane. 9. Mètre à ruban selon la 1, caractérisé en ce que le corps magnétique (8) a une surface libre (9) bombée dont la tangente au point extérieur le plus éloigné des moyens de supports (4, 20) se situe dans le plan perpendiculaire à l'axe longitudinal (W) du ruban (1) passant par le zéro de la graduation du ruban. 10. Ruban selon la 1, caractérisé en ce qu'il est prévu au moins un corps magnétique (8) avec une surface libre (9) plane protégée 25 contre l'usure par une lame de métal sensible au magnétisme. | G | G01 | G01B | G01B 3 | G01B 3/10 |
FR2890672 | A1 | MECANISME A DOUBLE VIDANGE FG POUR SEPARER LES EAUX PROPRES DES EAUX USEES, VENANT D'EVIERS, DE LAVABOS, USINES AGRO-ALIMENTAIRES OU AUTRE. | 20,070,316 | Mécanisme à Double Vidange Présentation & Explicatif J'ai eu cette idée, si elle n'est pas déjà inventée ou imaginé par d'autres, en lavant une salade qui prend en moyenne 3 à 5 litres d'eau pour la nettoyer; cette eau est assez propre pour ètre récupérée, stockée et reconduite par un circuit branché à une citerne de récupération. J'ai bien sûr pensé aux lavage des légumes, au lavage des mains sans additif de produit nettoyant, qui ne se rince pas les mains sans cesse par habitude ou par confort.... ou prend des douches pour se rafraîchir sans salir l'eau ? Je pense que nous pouvons tous faire un effort pour économiser l'eau de la planète, et c'est pour cela que j'ai imaginé ce Mécanisme à Double Vidange. Il pourrait ètre monté sur tous les éviers, baignoires, lavabos ou bacs de travail en eau propre, et ceci touche tous les secteurs du domaine public et autres (le Monde entier) . J'espère que nombreux seront ceux qui se serviront de ce moyen d'économiser beaucoup d'eau. a Description du Mécanisme à Double Vidange Dont il fait état de deux schémas types: Figures 1 et 2 (schéma n 1) : Mécanisme à Double Vidange à Clapet Central ( coupe de la pièce) Figures 3 et 4 (schéma n 2) Mécanisme à Double Vidange à Clapet Central ( coupe de la pièce) Figure 5 (schéma n 5) Démonstration de l'utilité du Mécanisme à Double Vidange. 1) Qui comprend la coupe du support (évier ou autre) , la bonde et la grille avec son joint d'étanchéité , un joint (du commerce) ; le tout vient se visser et s'accouple au Mécanisme à Double Vidange. 2) Le Mécanisme à Double Vidange: Shéma n 1 & n 2 vient se visser avec son joint (du commerce) par la collerette ou bague de vissage qui est sur la bonde qui fait corps avec le couvercle du Mécanisme à Double Vidange (1) 3) Le couvercle du Mécanisme à Double Vidange vient se visser sur son joint et le corps du Mécanisme à Double Vidange qui devient alors un bloc complet. 4) Le couvercle du Mécanisme à Double Vidange se désolidarise du corps pour éventuellement accéder à l'intérieur en cas d'obstruction des orifices de vidange par des corps étrangers, ou pour changer les joints toriques des orifices de vidange. 5) Le corps du Mécanisme à Double Vidange (2) est composé de deux orifices de Vidange, un pour l'évacuation de l'eau propre (3 vers une réserve ou citerne) , et le second pour l'évacuation des eaux usées (4 via les Egouts) ; il comprends également à l'intérieur un clapet dit central (5) ou de côté , l'axe de la manette se visse dans le corps et l'étanchéité se fait par un joint torique ( schéma n 2 5bis)-. 6) A l'intérieur du corps du Mécanisme à Double Vidange à Clapet Central ou de côté est partagé , il se compose d'un seul Clapet central ( 6) qui vient obstruer par un và et vient du clapet un orifice choisi par l'utilisateur de la manette qui sera logiquement sur l'évier ( comme sur les lavabos pour boucher une bonde) ou vers eau propre, ou vers eaux usées. 7) Les orifices eau propre ou eau usées supportent un joint dit torique positionné en force ( voire collés) dans des gorges incurvées prévue à cet effet (7) . 8) Pour terminer, deux siphons ( 8) viennent s'accoupler ou se visser sur les deux orifices du corps du Mécanisme à Double Vidange, vous pouvez vous servir de différents systèmes de siphons adaptés à vos besoins 9) Enfin, vous n'avez plus qu'à raccorder vos siphons à leur écoulement respectif ( A) Eau propre = vers réserve ( B) eaux usées = vers Epout | L'invention concerne un dispositif pour séparer les eaux propres des eaux usées grâce à un mécanisme qui vient se greffer sur une bonde , et deux siphons. | 1) Dispositif pour séparer les eaux propres des eaux usées venant d'éviers, de lavabos, usines agro-alimentaires ou autres venant se visser avec son joint par la collerette ou bague de vissage qui est sur la bonde qui fait corps avec le couvercle (1) du dispositif 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le couvercle (1) vient se Visser sur son joint et le corps ( 2) qui devient alors un bloc complet. 3) Dispositif de l'ensemble selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que le corps (2) est composé de deux orifices de vidange ( 3 et 4) , il comprend également à l'intérieur un clapet ( 6) dit central ou de côté ( 5 bis). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce Que les deux orifices (3 et 4) eau propre ou eau usée supportent un joint ( 7) dit torique positionné en force voire collé dans des gorges incurvées prévues à cet effet ( 7). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes 1-2-34 caractérisé en ce que le clapet central (6) vient obstruer par un và et vient du clapet un orifice choisi par l'utilisateur de la manette de changement d'écoulement qui sera logiquement installée sur un évier ou tout autre receveur d'eau. | E | E03 | E03B,E03C | E03B 3,E03C 1 | E03B 3/00,E03C 1/12 |
FR2893215 | A1 | DIODE ORGANIQUE ELECTROLUMINESCENTE A CAVITE OPTIQUE DE RESONNANCE ET A EXTRACTEUR SERVANT DE FILTRE SPATIAL DE LUMIERE | 20,070,511 | L'invention concerne une diode comprenant une couche organique électroluminescente intercalée entre une électrode inférieure et une électrode supérieure, et entre une couche réfléchissante inférieure et une couche réfléchissante supérieure, formant entre elles une cavité optique résonnante dans une direction normale auxdites couches pour un domaine de longueurs d'onde de la lumière apte à être émise par ladite couche électroluminescente, l'une au moins des électrodes ainsi que la couche réfléchissante située du même côté que cette électrode par rapport à ladite couche électroluminescente étant transparentes ou semi-transparentes à ladite lumière émise par la diode. L'invention concerne également un panneau d'affichage d'images comprenant une pluralité de telles diodes. Le document US2004-051447 décrit des diodes de ce type, où l'une des couches réfléchissantes sert d'électrode, où l'autre électrode est transparente et positionnée du même côté, par rapport à la couche électroluminescente, que l'autre couche réfléchissante, qui est semi-transparente et formée d'un empilement réfléchissant de sous-couches diélectriques. Lorsqu'on fait passer un courant électrique entre les électrodes d'une telle diode, une partie de la lumière qui est émise par la couche électroluminescente résonne dans la cavité optique et sort de la diode au travers de l'électrode transparente et de la couche diélectrique réfléchissante, avec un intensité d'émission maximum dans une direction normale par rapport au plan de cette couche. La figure 1 illustre la répartition de l'intensité d'émission d'une diode de ce type par rapport à l'angle d'observation (ou d'émission), évalué par rapport à la direction normale à cette diode ; la diode considérée ici présente la structure suivante : substrat/Ag (électrode inférieure opaque métallique et réfléchissante)/ couches organiques (y compris couche électroluminescente) / Ag (épaisseur 2 nm ou 20 nm) /ZnSe, où la couche diélectrique ZnSe est adaptée pour obtenir le minimum d'absorption de l'empilement Ag /ZnSe ; la couche diélectrique ZnSe peut être également adaptée pour optimiser les propriétés optiques de l'empilement Ag /ZnSe, comme décrit dans les documents EP1076368, EP1439589 et EP1443572. Cette figure 1 montre donc que, quelle que soit l'épaisseur de l'électrode supérieure en Ag (2 nm ou 20 nm), la répartition spatiale de l'émission d'une diode électroluminescente est beaucoup plus resserrée et directionnelle que celle d'une source de Lambert (courbe en traits tiretés). Le document US6326224 enseigne la purification des couleurs que permet d'obtenir une cavité optique résonnante incorporée dans une diode ; on peut même avoir plusieurs cavités (ou micro-cavités) comme illustré dans le document US5949187. Par ailleurs, la cavité optique entraîne une variation, avec la longueur d'onde, de la répartition angulaire de l'émission, comme l'illustre la figure 7 du document US2004-051447 déjà cité, reprise ici en figure 2 : cette figure montre la position angulaire (en abscisse) du maximum d'émission en fonction de la longueur d'onde émise ; la longueur d'onde dont le maximum d'émission est orienté perpendiculairement à la diode (angle d'observation = 0) correspond à la longueur d'onde de résonance de la cavité dans une direction normale. La figure 4 donne la répartition angulaire de l'émission d'une diode organique émettant dans le rouge et ayant la structure suivante : substrat / Al (électrode inférieure opaque réfléchissante)/ couches organiques (y compris couche électroluminescente) / Ag (20nm) / ZnSe (85nm) ; cette répartition est donnée pour trois différentes longueurs d'onde du spectre de fluorescence de la même couche électroluminescente : 650 nm pour la courbe en trait plein, 630 nm pour la courbe en traits tiretés, et 615 nm pour la courbe en traits pointillés. De cette figure 4, on peut déduire, comme déjà illustré par la figure 2, la variation de la position angulaire du maximum d'émission en fonction de la longueur d'onde émise (ici, seulement trois longueurs d'onde sont représentées). La figure 3 donne la répartition spectrale d'émission intrinsèque du matériau de la couche électroluminescente. A cause de cette variation de la position angulaire du maximum d'émission en fonction de la longueur d'onde émise, un observateur placé devant la diode va donc percevoir des teintes de couleurs d'émission différentes selon l'angle d'observation de cette diode qu'il va choisir. Pour résoudre ce problème de pureté de couleur, le document US2004-051447 propose d'adjoindre à la diode un dispositif d'extraction de lumière comprenant une lentille convergente et un masque doté d'une ouverture formant un diaphragme ( stop en langue anglaise) pour cette lentille ; le diaphragme doit être positionné dans l'axe optique de la lentille, de manière à ne laisser passer que les rayons émis par la diode dans une direction proche de la normale à cette diode (angle d'observation nul) et à stopper les rayons émis selon un angle d'observation supérieur à un angle de coupure , ce diaphragme étant positionné approximativement dans le plan focal de la lentille. L'angle de coupure est proportionnel à l'ouverture du diaphragme et inversement proportionnel à la distance entre la lentille et le diaphragme, qui correspond en général à la distance focale de la lentille. En supprimant une forte proportion de rayons dont l'intensité d'émission est maximum pour un angle d'émission supérieur à l'angle de coupure, le dispositif d'extraction proposé dans ce document permet d'améliorer sensiblement la pureté de couleur d'émission de la diode. Un inconvénient des diodes décrites dans le document US2004-051447 réside dans les contraintes de positionnement des éléments du dispositif d'extraction. Un autre inconvénient est que l'émission de ces diodes conserve un caractère directionnel très marqué, la répartition spatiale de l'émission restant beaucoup plus resserrée que celle d'une source de Lambert. Un autre inconvénient du dispositif d'extraction décrit dans le document US2004-051447, du moins lorsque les diodes sont en réseau pour former un panneau d'affichage d'images, est qu'il nécessite de positionner une lentille sur chaque diode, ce qui engendre des contraintes d'alignement très pénalisantes pour la fabrication du panneau. Un but de l'invention est de résoudre un ou plusieurs des inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet une diode comprenant une couche organique électroluminescente intercalée entre une électrode inférieure et une électrode supérieure, et entre une couche réfléchissante inférieure et une couche réfléchissante supérieure, formant entre elles une cavité optique résonnante pour un domaine de longueurs d'onde de la lumière apte à être émise par ladite couche électroluminescente, l'une au moins des électrodes ainsi que la couche réfléchissante située du même côté que cette électrode par rapport à ladite couche électroluminescente étant transparentes ou semi-transparentes à ladite lumière émise, cette diode comprenant au moins un extracteur de lumière comprenant une section d'entrée de lumière optiquement couplée à la dite couche électroluminescente via ladite électrode et ladite couche réfléchissante qui sont transparentes ou semi-transparentes, une section de sortie de lumière qui est orientée vers l'extérieur de la diode et qui présente une surface inférieure à celle de la section d'entrée, et des parois latérales réfléchissantes qui sont délimitées par ladite section d'entrée et par ladite section de sortie. La couche réfléchissante inférieure et la couche réfléchissante supérieure sont généralement parallèles ; la couche réfléchissante qui est semi-transparente est donc ici semi-réfléchissante. De préférence, les électrodes servent également de couches réfléchissantes pour délimiter la cavité optique ; l'une des électrodes est par exemple formée d'une couche métallique épaisse, opaque, et réfléchissante, par exemple en aluminium ou en argent ; l'autre électrode peut être formée d'une sous-couche métallique suffisamment fine pour être à la fois réfléchissante et semitransparente, par exemple une couche de 20 nm d'argent, et d'une sous-couche diélectrique transparente, par exemple en ZnSe, adaptée en nature et en épaisseur pour optimiser les propriétés optiques de cette électrode. La distance Dc entre les électrodes correspond alors à la hauteur de la cavité résonnante ; comme l'enseigne le document US2003-034938, la condition de résonance dans cette cavité s'exprime par l'équation : 2 n . 2 Dc / XcN + l = 2 . m, où m est un nombre entier, en général égal à 1, et où cl) désigne le déphasage global lors de la réflexion d'un rayon de longueur d'onde XcN sur chacune des couches réfléchissantes qui délimitent la cavité résonnante. L'équation ci-dessus donne la longueur d'onde de résonance XcN pour une direction de propagation des rayons qui est normale aux couches réfléchissantes qui délimitent la cavité résonnante ; pour des directions de propagation qui s'éloignent de la normale, la longueur d'onde de résonance diminue, comme l'illustrent les figures 2 et 4. Sur la figure 4, la longueur d'onde de résonance dans une direction normale est XcN = 650 nm (courbe en traits plein) ; les courbes en traits tiretés (630 nm) et pointillés (615 nm) montrent que l'intensité de la lumière sortant de la diode dans une direction normale reste significative même quand on s'éloigne de la longueur d'onde normale de résonance X : il existe donc un domaine de longueurs d'onde de la lumière émise par la diode qui correspond donc à la direction normale d'émission. Les sections d'entrée et de sortie de l'extracteur sont généralement planes et parallèles aux couches réfléchissantes de la diode, donc perpendiculaires à la direction normale d'émission. Comme l'extracteur présente une section de sortie dont la surface est inférieure à celle de la section d'entrée, cet extracteur fonctionne en concentrateur ; comme il présente des parois latérales réfléchissantes, cet extracteur fonctionne en concentrateur par réflexion ; les rayons qui sortent de l'extracteur l'ont traversé soit directement sans réflexion, soit, au contraire, après une ou plusieurs réflexions sur les parois latérales. Cet extracteur fonctionne donc par réflexion et non pas par réfraction comme dans le document US2004-150329, où les parois latérales sont réfractantes (et non pas réfléchissantes comme dans l'invention), cette réfraction étant destinée à re-diriger la lumière émise dans une direction se rapprochant de la direction normale. Toutes les parois latérales de l'extracteur ne sont pas forcément réfléchissantes ; dans le cas d'un panneau comportant des diodes réparties en lignes et/ou en colonnes, chaque extracteur peut être commun à toutes les diodes d'une même ligne ou d'une même colonne ; cet extracteur comprend alors deux parois latérales réfléchissantes opposées, les deux autres parois latérales de cet extracteur étant déportées aux extrémités de la ligne ou de la colonne, et n'étant pas forcément réfléchissantes ; la section d'entrée de l'extracteur est alors optiquement couplée à un pluralité de diodes ; dans cette configuration, chaque diode de la ligne ne voit donc que deux portions de parois réfléchissantes opposées de l'extracteur. La diode peut également comporter plusieurs extracteurs accolés de manière à ce que les sections d'entrée de ces extracteurs couvrent l'ensemble de la surface émissive de la diode ; la surface émissive est alors couplée à plusieurs sections d'entrée d'extracteur. Même dans ce cas, ces extracteurs peuvent également être communs à plusieurs diodes. De préférence, pour obtenir l'effet de concentration, les parois latérales réfléchissantes de l'au moins un extracteur de la diode sont tournées vers sa section d'entrée : ceci signifie que la normale en tout point desdites parois réfléchissantes coupe cette section d'entrée en passant par l'intérieur de l'extracteur, ou, à défaut, est parallèle à cette section d'entrée. De préférence, les parois latérales réfléchissantes de l'au moins un extracteur ont une forme adaptée pour que tout rayon de lumière émise qui pénètre par sa section d'entrée, qui est réfléchi au moins une fois par lesdites parois latérales, et qui ressort de l'extracteur par sa section de sortie en ressort sous un angle d'émission supérieur à l'angle d'émission de ce rayon à l'entrée de l'extracteur. On élargit ainsi la distribution angulaire de l'intensité d'émission, et on se rapproche avantageusement d'une distribution Lambertienne ; à noter que cet effet est exactement opposé, en utilisant des réflecteurs analogues, à celui apporté par les systèmes optiques décrits dans le document US6603243 (voir colonne 11, paragraphe 1 et figure 17) ; en effet, dans ce document, on cherche à limiter le champ (vertical) d'observation, contrairement à l'invention où on cherche à élargir le champ d'observation (horizontal, notamment). La définition de la forme des parois latérales réfléchissantes inclut celle de la profondeur des extracteurs, c'est-à-dire de la distance entre la section d'entrée et la section de sortie ; elle inclut également la forme et la surface de ces sections dont les bords délimitent ces parois. De préférence, les parois latérales réfléchissantes de l'au moins un extracteur ont une forme adaptée pour qu'il existe un angle dit de coupure elim tel que : - les rayons de lumière émise, qui pénètrent par sa section d'entrée sous un angle d'émission inférieur ou égal audit angle de coupure elim, ressortent de cet extracteur par sa section de sortie, ledit angle d'émission étant évalué par rapport à une direction normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure ; - les rayons de lumière émise, qui pénètrent par sa section d'entrée sous un angle d'émission supérieur à cet angle de coupure 611m, ne ressortent pas de l'extracteur par sa section de sortie. En pratique, l'angle de coupure n'est pas absolu, au sens qu'il peut exister quelques rayons qui, bien qu'ayant un angle d'émission légèrement supérieur à l'angle de coupure, ressortent quand même de l'extracteur par sa section de sortie, et qu'il existe quelques rayons qui, bien qu'ayant un angle d'émission légèrement inférieur à l'angle de coupure, ne ressortent cependant pas de l'extracteur par sa section de sortie. L'extracteur de la diode selon l'invention supprime donc une forte proportion de rayons de lumière émise dont l'intensité d'émission est maximum pour un angle d'émission supérieur à l'angle de coupure ; par un choix adapté de la valeur de cet angle, et donc de la forme des parois latérales réfléchissantes, le dispositif d'extraction proposé permet une sélection spatiale des longueurs d'onde de la lumière émise par la diode et une amélioration ou une adaptation de la pureté de couleur d'émission de cette diode, comme le dispositif à lentilles et diaphragmes décrit dans le document US2004-051447 précité, en évitant avantageusement les contraintes de positionnement des éléments de ce dispositif à lentilles. La définition de la forme des parois latérales réfléchissantes inclut celle de la profondeur des extracteurs, c'est-à-dire de la distance entre la section d'entrée et la section de sortie ; elle inclut également la forme et la surface de ces sections dont les bords délimitent ces parois. Ainsi, si l'on souhaite exclure une forte proportion des rayons émis par la couche électroluminescente dès lors que ces rayons ont une longueur d'onde exclue d'un intervalle RcN' Xc-liml , où Xc_llm est une longeur d'onde de coupure choisie inférieure à XcN, on détermine la géométrie des extracteurs de manière à ce que ledit angle de coupure elim corresponde à cette longeur d'onde de coupure Xc_llm. Selon une première variante, de préférence, lesdites parois latérales réfléchissantes de l'au moins un extracteur sont formées par l'interface entre deux matériaux transparents d'indices optiques différents, et la forme de ces parois et la différence entre ces indices optiques sont adaptées pour que les rayons de lumière émise qui frappent les dites parois en provenance de l'intérieur dudit extracteur et de sa section d'entrée soient réfléchis par réflexion totale interne sur lesdites parois. Ces conditions sont à l'opposé de celles décrites dans le document US2004-150329 où ces rayons sont au contraire réfractés et transmis par cette interface. Selon une deuxième variante, de préférence, lesdites parois latérales réfléchissantes sont métallisées. Tout rayon de lumière émise qui frappe les dites parois en provenance de l'intérieur dudit extracteur est alors réfléchi sur lesdites parois. De préférence, lesdites parois latérales réfléchissantes de l'extracteur sont deux à deux symétriques par rapport à un plan orienté dans une direction normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure. Dans le cas de l'extracteur précédemment cité qui est commun à toutes les diodes d'une même ligne ou d'une même colonne d'un panneau de diodes, cet extracteur comprend alors deux parois latérales réfléchissantes opposées et symétriques par rapport à un plan parallèle à ladite ligne ou à ladite colonne. Dans le cas de sections d'entrée et de sortie rectangulaires ou carrées, on trouve généralement une première paire de parois latérales opposées qui sont symétriques par rapport à un premier plan, et une deuxième paire de parois latérales opposées qui sont symétriques par rapport à un deuxième plan, perpendiculaire au premier. De préférence, lesdites parois latérales réfléchissantes présentent un axe de symétrie orienté dans une direction normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure. De préférence, chacune des deux lignes d'intersection desdites parois latérales avec un plan de coupe quelconque de cette paroi qui est orienté dans une direction qui est normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure et qui est perpendiculaire audit plan de symétrie ou avec un plan de coupe quelconque passant par ledit axe de symétrie, forme une droite ou une parabole dont l'axe est dans ladite direction normale. De telles formes permettent d'obtenir avantageusement à la fois l'effet de concentration, puisque la section de sortie présente une surface plus petite que la section d'entrée, et la sélection spatiale des longueurs d'onde de la lumière émise par la diode, puisque de tels extracteurs présentent un angle de coupure tel que précédemment défini. Dans le cas de parois ayant un axe de symétrie, ces parois latérales réfléchissantes forment alors un cône ou un paraboloïde. De préférence, chacune des deux lignes d'intersection desdites parois latérales avec un plan de coupe quelconque de cette paroi qui est orienté dans une direction qui est normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure et qui est perpendiculaire audit plan de symétrie ou avec un plan de coupe quelconque passant par ledit axe de symétrie, est inscrite dans la surface limitée par : - d'une part, une droite joignant le point commun à ladite ligne d'intersection et à ladite section d'entrée et le point commun à ladite ligne d'intersection et à ladite section de sortie ; - d'autre part, une parabole dont l'axe est approximativement parallèle à la droite joignant ce dernier point commun et le point commun à l'autre ligne d'intersection, symétrique de la précédente, et à ladite section d'entrée, et dont le foyer coïncide approximativement avec le point commun à cette autre ligne d'intersection et au bord de ladite section de sortie. Les paraboles ainsi définies sont qualifiées de paraboles CPC . L'inscription dans cette surface inclut ici les contours de cette surface. De préférence, chacune des deux lignes d'intersection desdites parois latérales avec le plan de coupe coïncide approximativement avec cette parabole CPC . On remarque que la normale à chaque parabole de type CPC dans ledit plan de coupe, à l'endroit du point commun E, E' de cette parabole et du bord de la section d'entrée dudit extracteur, est perpendiculaire audit plan de symétrie ou audit axe de symétrie. Les parois latérales forment alors un CPC ( compound parabolic concentrator en langue anglaise ou concentrateur parabolique composé en langue française), ce qui permet d'optimiser le rendement de concentration tout en élargissant la distribution angulaire de l'émission de la diode, contrairement au dispositif à lentilles et diaphragmes décrit dans la document US2004-051447. Par ailleurs, l'angle de coupure correspond alors à l'angle entre ce qu'on appelle le rayon extrême de cet extracteur et la direction normale ; ce rayon extrême appartient audit plan de coupe ; il se définit comme le rayon qui passe d'une part par le point commun au bord de la section d'entrée de l'extracteur et d'une première ligne d'intersection des parois latérales réfléchissantes de cet extracteur avec ce plan de coupe, et, d'autre part, par le point commun au bord de la section de sortie et d'une deuxième ligne d'intersection des parois avec ce plan de coupe, qui est symétrique de la première par rapport audit plan de symétrie ou audit axe de symétrie. L'ouvrage intitulé High Collection Nonimaging Optics , W.T. Welford & R.Winston, Academic Press, Inc 1989, définit précisément la forme des parois latérales d'un extracteur de type CPC, ainsi que sa profondeur et le rapport des surfaces des sections d'entrée et de sortie ; voir notamment le paragraphe 3 du chapitre 4 de cet ouvrage. Le document US6603243 illustre une application pour limiter l'angle de vue de panneaux de diodes électroluminescentes sans cavités résonnantes. Si 2a' est la distance entre deux bords opposés de la section de sortie d'un extracteur de ce type CPC dans le plan de coupe précédemment défini, si 2a est la distance entre deux bords opposés de la section d'entrée toujours dans ce plan de coupe, si 6c est l'angle de coupure, ces trois paramètres sont liés par la relation : a = a' / sin 6c . La profondeur L de l'extracteur, c'est-à-dire la distance entre la section d'entrée et la section de sortie, s'exprime par l'équation : L = (a + a') cos 6c . Ainsi, si par exemple elim = 25 - voir figure 4, alors a' = 0,42 a , L = 1,42 a et on obtient un effet significatif de purification des couleurs (voir figure 3 û coupure figurant à environ 600 nm). Ainsi, si la largeur de la surface d'émission d'une diode est de 200 m, et qu'elle correspond, par couplage optique, avec la largeur de la section d'entrée d'un extracteur CPC (a = 100 m, donc a' = 42 g m), on a alors L = 129 m. De préférence, la diode comprend une pluralité d'extracteurs. Ces extracteurs sont alors de préférence accolés de manière à ce que leurs sections d'entrée couvrent l'ensemble de la surface émissive de la diode. L'espace compris entre les sections de sortie des extracteurs de la diode est avantageusement rendu opaque et non réflectif, formant ainsi un réseau noir , ce qui améliore le contraste d'émission de la diode en lumière ambiante. Plus le rapport de concentration de l'extracteur est élevé, plus la surface disponible pour ce réseau noir est importante, meilleur est le contraste d'émission en lumière ambiante. L'invention a également pour objet un panneau d'affichage d'images comprenant une pluralité de diodes selon l'invention, qui sont réparties sur un même substrat. De préférence, chaque diode comprend une pluralité d'extracteurs, ce qui permet de s'affranchir des contraintes d'alignement entre chacun des extracteurs et chacune des diodes, et ce qui permet de diminuer la profondeur de ces extracteurs. De préférence, ces extracteurs sont formés dans une même couche de matériau transparent qui recouvre l'ensemble du panneau ; cette couche est appelée couche d'extraction . Selon une première variante, cette couche d'extraction est disposée à l'opposé du substrat par rapport à la couche électroluminescente et sert également de couche d'encapsulation pour protéger la couche électroluminescente contre les risques de dégradation. Selon une deuxième variante, cette couche d'extraction sert de substrat. De préférence, les diodes du panneau sont réparties en lignes et en colonne, et chaque extracteur est commun à plusieurs diodes d'une même colonne. De préférence, chaque extracteur est commun à toutes les diodes d'une même colonne. De préférence, les dites colonnes étant disposées verticalement pour être adaptées à l'affichage des images, lesdites parois latérales réfléchissantes de chaque extracteur commun à plusieurs diodes d'une même colonne sont deux à deux symétriques par rapport à un plan qui est orienté dans ladite direction normale et qui est parallèle à ladite colonne. Ainsi, lorsque ces parois latérales réfléchissantes ont une forme adaptée pour que les rayons de lumière émise qui pénètrent par la section d'entrée de cet extracteur et qui sont réfléchis au moins une fois par lesdites parois latérales, ressortent de cet extracteur par sa section de sortie sous un angle d'émission supérieur à l'angle d'émission de ces rayon à l'entrée de l'extracteur, on obtient avantageusement un élargissement de la distribution horizontale de l'émission du panneau, c'est-à-dire une augmentation avantageuse de l'angle de vue horizontal du panneau. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif, et en référence aux figures annexées sur lesquelles : - la figure 1, déjà décrite, donne la répartition de l'intensité d'émission de deux diodes de l'art antérieur en fonction de l'angle d'observation - la figure 2, déjà décrite, correspond à la figure 7 du document US2004-051447 et donne, en fonction de l'angle d'observation, la longueur d'onde du maximum d'émission d'une diode de l'art antérieur, qui est dotée d'une cavité optique résonnante à 550 nm environ dans une direction normale ; - la figure 3, déjà décrite, donne le spectre intrinsèque d'électroluminescence d'un matériau organique de l'art antérieur, émettant dans le rouge - la figure 4, déjà décrite, donne, pour trois longueurs d'onde différentes, la répartition, en fonction de l'angle d'observation, de l'intensité d'émission d'une diode de l'art antérieur qui comprend une couche électroluminescente en matériau de la figure 3 et une cavité optique qui résonne dans la direction normale pour une longueur d'onde de 650 nm ; - la figure 5 est une vue en coupe d'un panneau de diodes selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue détaillée en coupe d'une diode du panneau de la figure 5; - la figure 7 est une vue détaillée en coupe des extracteurs du panneau de la figure 5 ; - les figures 8 et 9 illustrent deux variantes du panneau de la figure 5 : où les extracteurs sont coniques à section carrée pour la figure 8, où chaque extracteur est commun à une colonne de diodes pour la figure 9 - les figures 10 à 13 illustrent des variantes de la forme des intersections d'un plan de coupe normal avec les parois latérales d'un extracteur pour des diodes selon l'invention : forme CPC pour les figures 10 et 11, forme CPC tronquée pour la figure 12, forme trapézoïdale inscrite dans une forme CPC pour la figure 13 ; - la figure 14 illustre le tracé d'une parabole de type CPC entre une section d'entrée et une section de sortie d'un extracteur selon lavariante des figures 10 et 11 ; Afin de simplifier la description et de faire apparaître les différences et avantages que présente l'invention par rapport à l'état antérieur de la technique, on utilise des références identiques pour les éléments qui assurent les mêmes fonctions. En référence aux figures 5 à 8, on va maintenant décrire un mode de réalisation de l'invention dans le cas d'un panneau d'affichage d'images comprenant une pluralité de diodes 2 distribuées en lignes et en colonnes et disposées sur un même substrat 1. En référence à la figure 6, chaque diode 2 comprend une électrode inférieure métallique épaisse 21, formant une couche réfléchissante, une couche organique électroluminescente 22, et une électrode supérieure semi-transparente 23, formant également une couche semi-réfléchissante. La couche organique électroluminescente 22 comprend d'une manière classique une sous-couche 222 d'injection et de transport de porteurs d'un premier genre, une sous-couche 223 de blocage des porteurs d'un deuxième genre, une sous-couche électroluminescente à proprement parler 221, une sous-couche 224 de blocage des porteurs du premier genre, et une sous-couche 225 d'injection et de transport de porteurs du deuxième genre. Les genres de porteurs correspondent à des électrons et à des trous. L'électrode supérieure 23 comprend par exemple une sous-couche métallique fine, par exemple en argent, et une souscouche diélectrique plus épaisse, adaptée pour conférer à l'empilement de ces sous-couches les propriétés optiques requises. L'espace entre les deux électrodes 21 et 23 forme une cavité optique résonnante ; la distance Dc entre ces deux électrodes 21 et 23, qui correspond à la hauteur de cette cavité, est adaptée, comme expliqué précédemment, pour obtenir une résonance des rayons lumineux de longueur d'onde XcN qui sont émis par la couche 22 dans une direction normale à ces électrodes ; de préférence, on a : 2 n . 2 Dc / XCN + l = 2 n, où 1 désigne le déphasage global lors de la réflexion d'un rayon de longueur d'onde XcN sur chacune des électrodes 21, 23. En référence à la figure 5, la surface émissive des diodes 2, qui émettent au travers de leur électrode supérieure 23, est recouverte d'une couche d'extraction et d'encapsulation 3 ; cette couche 3 comprend une base transparente 30 et un réseau d'extracteurs 31 recouvrant cette base ; en référence à la figure 7, chaque extracteur 31 comprend une section d'entrée carrée 311, une section de sortie également carrée 313, de surface inférieure à celle de la section d'entrée ; chaque extracteur 31 comprend également des parois latérales réfléchissantes 312, qui sont ici planes et dont les contours sont donc trapézoïdaux. En référence à la figure 8, chaque extracteur 31 forme donc un tronc de cône de section carrée, qui comporte donc deux plans de symétrie perpendiculaires, qui sont orientés dans une direction normale. En référence à la figure 5, la surface émissive de chaque diode est optiquement couplée avec la section d'entrée de plusieurs extracteurs 31 via la base transparente 30, la surface de chaque section d'entrée 311 étant largement inférieure, de préférence au moins d'un facteur 10, à la surface émissive de chaque diode. En référence à la figure 7, l'épaisseur de la base 30 de la couche 3 est par exemple de 100 m, la hauteur de chaque extracteur par exemple de 60 m, le côté de sa section d'entrée 311 par exemple de 25 m, et le côté de sa section de sortie 313 par exemple de 12 m. L'ensemble de la couche 3 est par exemple formée par compression dans une feuille de matériau polymère thermoformable transparent , comme du PMMA (polyméthylmétacrylate). Cette couche 3 est assemblée au substrat supportant les diodes, à l'aide d'une colle adaptée pour coupler optiquement les électrodes supérieures 23 des diodes 2 à la base 30 de la couche 3. Comme les sections d'entrée 311 des extracteurs 31 ont une surface largement inférieure à la surface émissive des diodes, l'assemblage est avantageusement réalisé sans contraintes d'alignement. On obtient un panneau d'affichage dont l'angle d'observation est, grâce à la forme des extracteurs, élargi à la fois dans un plan horizontal et dans un plan vertical. La figure 9 représente une variante de réalisation de ce panneau : chaque extracteur 31' est commun à une pluralité de diodes d'une même colonne et possède un seul plan de symétrie orienté dans une direction normale et parallèle à cette colonne. Dans un plan de coupe quelconque perpendiculaire à ce plan de symétrie et orienté également dans une direction normale, on retrouve les éléments de la figure 7 précédemment décrite. On obtient un panneau d'affichage dont l'angle d'observation est, grâce à la forme des extracteurs, élargi ici uniquement et avantageusement dans un plan horizontal. Selon une variante préférentielle représentée aux figures 10 et 11, les parois latérales réfléchissantes des extracteurs sont de type CPC . plus précisément dans ce cas, l'intersection des parois latérales 312' de chaque extracteur 31 avec un plan de coupe perpendiculaire à un plan de symétrie quelconque de l'extracteur forme une parabole de type CPC ; dans le cas d'extracteurs présentant un axe de symétrie, ce plan de coupe passe alors par cet axe ; le détail des caractéristiques du tracé d'une parabole de type CPC est représenté à la figure 14, où les points E et E' représentent les bords de la section d'entrée de l'extracteur, les points F et F' représentent les bords de la section de sortie, où la parabole qui suit le tracé de la ligne F'S' a comme foyer le point F et comme axe une droite parallèle à F'E passant par F, où la parabole qui suit le tracé de la ligne FS a comme foyer le point F' et comme axe une droite parallèle à FE' passant par F'. Un propriété de telles paraboles CPC est que, dans le plan de coupe, la tangente au point de chaque parabole qui est situé à son intersection avec la section d'entrée, ici au point E et E', est parallèle à la direction normale, donc ici perpendiculaire aux plans des sections d'entrée et de sortie. L'avantage de la forme de parabole CPC de cette coupe de l'extracteur est d'apporter une rendement optimal de concentration pour les rayons qui sont émis par la diode avec un angle d'émission inférieur ou égal à l'angle de coupure elim ; cette angle de coupure correspond alors à l'angle entre ce qu'on appelle les rayons extrêmes de cet extracteur, ici FE' et F'E pour respectivement la première et la deuxième parabole CPC , et la direction normale au plan de la diode. Avantageusement, grâce à cette forme de type CPC des extracteurs du panneau selon l'invention, les rayons émis par la diode dans le plan de coupe de l'extracteur avec un angle d'émission inférieur ou égal à cet angle de coupure elim sont redistribués à la sortie de ces extracteurs dans un angle solide beaucoup plus large comme illustré aux figures 10 et 14 ; l'élargissement de l'angle solide d'émission a évidemment lieu dans le plan de coupe où l'intersection des parois latérales de l'extracteur avec ce plan forme des paraboles de type CPC . Ainsi, en utilisant des extracteurs CPC ayant plusieurs plans de symétrie, voire un axe de symétrie, donc avec une couche d'extraction analogue à celle de la figure 8, on élargit l'angle solide d'émission des diodes du panneau dans toutes les directions, ainsi qu'évidemment son angle solide d'observation ; à l'inverse, en utilisant des extracteurs CPC ayant un seul plan de symétrie, donc avec une couche d'extraction analogue à celle de la figure 9, on élargit l'angle solide d'émission des diodes du panneau principalement dans un plan perpendiculaire à ce plan de symétrie, ainsi qu'évidemment son angle solide d'observation. Avantageusement, grâce à cette forme de type CPC des extracteurs du panneau selon l'invention, les rayons émis par la diode en dehors de l'angle solide limité, dans le plan de coupe de l'extracteur, par l'angle de coupure elim sont renvoyés par réflexion vers la diode et sont donc exclus de l'angle solide d'émission à la sortie de l'extracteur. Si XcN est la longueur d'onde de résonance des rayons lumineux qui sont émis par la couche électroluminescente de la diode dans une direction normale (on a : 2 n . 2 Dc / ~,cN + (P = 2 n - cf. supra), la longueur d'onde Xc_llm des rayons lumineux qui présentent un maximum d'émission sous l'angle d'émission elim égal à l'angle de coupure vaut : Xc_lim = XcN x cos611m , du moins si le déphasage global c sur chacune des électrodes 21, 23 ne dépend pas sensiblement de la longeur d'onde. Ainsi, si l'on souhaite exclure une forte proportion des rayons émis par la couche électroluminescente 22 dès lors que ces rayons ont une longueur d'onde exclue d'un intervalle [XcN, Xc-11m] , où XC_lim est une longueur d'onde de coupure inférieure à XcN, on détermine la géométrie des extracteurs de manière à ce que l'angle de coupure elim corresponde à cette longeur d'onde de coupure Xc_11m, plus précisément ici de manière à ce que Xc-11m = XcN x cos611m. On voit donc que les extracteurs ont également, en combinaison avec les cavités optiques, une fonction de filtrage spatial des couleurs qui permet d'améliorer ou d'ajuster la pureté de la couleur émise par les diodes. On voit donc que les extracteurs de forme CPC permettent à la fois d'élargir l'angle d'observation du panneau, ce qui corrige les défauts inhérents aux cavités optiques, et d'améliorer la pureté des couleurs émises. Selon d'autres variantes telle que celle représentée à la figure 12, les parois latérales réfléchissantes des extracteurs ont une forme intermédiaire entre la forme plane 312û représentée à la figure 13 et la forme CPC précédemment décrite et représentée aux figures 10, 11 et 14 ; plus précisément dans ce cas, l'intersection des parois latérales 312" de chaque extracteur 31 avec un plan de coupe perpendiculaire à un plan de symétrie quelconque de l'extracteur (ou passant par son axe de symétrie) est inscrite dans la surface limitée par la droite EF et la parabole CPC passant par les points E et F, et dans la surface limitée par la droite E'F' et la parabole CPC passant par les points E' et F'. ; ces limites, droites et paraboles, sont considérées comme inscrites dans ces surfaces. De telles formes dites intermédiaires sont avantageusement plus simples à fabriquer que des formes CPC , tout en apportant des performances tout à fait acceptables sous l'angle de l'élargissement des angles de vues et de la filtration spatiale des couleurs. La présente invention a été décrite en se référant à un panneau de diodes électroluminescentes organiques pour affichage d'images ; il est évident pour l'homme de l'art qu'elle peut s'appliquer à des panneaux de diodes électroluminescentes inorganiques, à des panneaux de diodes pour éclairage, ou à des diodes isolées, organiques ou inorganiques, sans sortir du cadre des revendications ci-après | Selon l'invention, l'extracteur 31 est un concentrateur par réflexion ; la section d'entrée de l'extracteur présente une surface supérieure à celle de sa section de sortie ; les parois latérales réfléchissantes de l'extracteur 31 ont une forme adaptée pour qu'il présente un angle dit de coupure thetalim, qui correspond à une longueur d'onde limite lambdaC-lim de transmission de cet extracteur pour une cavité optique donnée.Appliquée à des panneaux de diodes pour visualisation d'images, l'invention apporte un élargissement des angles de vue et une amélioration de la pureté des couleurs des images visualisées. | 1. Diode (2) comprenant une couche organique électroluminescente (22) intercalée entre une électrode inférieure (21) et une électrode supérieure (23), et entre une couche réfléchissante inférieure et une couche réfléchissante supérieure, formant entre elles une cavité optique résonnante pour un domaine de longueurs d'onde de la lumière apte à être émise par ladite couche électroluminescente (22), l'une (23) au moins des électrodes ainsi que la couche réfléchissante située du même côté que cette électrode par rapport à ladite couche électroluminescente étant transparentes ou semi-transparentes à ladite lumière émise, caractérisée en qu'elle comprend au moins un extracteur de lumière (31) comprenant une section d'entrée de lumière (311) optiquement couplée à la dite couche électroluminescente (22) via ladite électrode (23) et ladite couche réfléchissante qui sont transparentes ou semi-transparentes, une section de sortie de lumière (313) qui est orientée vers l'extérieur de la diode et qui présente une surface inférieure à celle de la section d'entrée, et des parois latérales réfléchissantes (312) qui sont délimitées par ladite section d'entrée (311) et par ladite section de sortie (313). 2. Diode selon la 1 caractérisée en ce que les parois latérales réfléchissantes (312) de l'au moins un extracteur (31) ont une forme adaptée pour que tout rayon de lumière émise qui pénètre par sa section d'entrée (311), qui est réfléchi au moins une fois par lesdites parois latérales (312), et qui ressort de l'extracteur par sa section de sortie (313) en ressort sous un angle d'émission supérieur à l'angle d'émission de ce rayon à l'entrée de l'extracteur. 3. Diode selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que les parois latérales réfléchissantes (312) de l'au moins un extracteur (31) ont une forme adaptée pour qu'il existe un angle dit de coupure elim tel que : -les rayons de lumière émise, qui pénètrent par sa section d'entrée (311) sous un angle d'émission inférieur ou égal audit angle de coupure elim, ressortent de cet extracteur par sa section de sortie (313), ledit angle d'émission étant évalué par rapport à une direction normale à ladite coucheréfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure ; - les rayons de lumière émise, qui pénètrent par sa section d'entrée (311) sous un angle d'émission supérieur à cet angle de coupure 611m, ne ressortent pas de l'extracteur par sa section de sortie (313). 4. Diode selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que lesdites parois latérales réfléchissantes (312) de l'au moins un extracteur (31) sont formées par l'interface entre deux matériaux transparents d'indices optiques différents, et en ce que la forme de ces parois et la différence entre ces indices optiques sont adaptées pour que les rayons de lumière émise qui frappent les dites parois en provenance de l'intérieur dudit extracteur (31) et de sa section d'entrée (311) soient réfléchis par réflexion totale interne sur lesdites parois (312). 5. Diode selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisée en ce que lesdites parois latérales réfléchissantes sont métallisées. 6. Diode selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée en ce que lesdites parois latérales réfléchissantes de l'extracteur sont deux à deux symétriques par rapport à un plan orienté dans une direction normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure. 7. Diode selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisée en ce que lesdites parois latérales réfléchissantes présentent un axe de symétrie orienté dans une direction normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure. 8. Diode selon la 6 ou 7 caractérisée en ce que chacune des deux lignes d'intersection desdites parois latérales (312) avec un plan de coupe quelconque de cette paroi qui est orienté dans une direction qui est normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure et qui est perpendiculaire audit plan de symétrie ou avec un plan de coupe quelconque passant par ledit axe de symétrie, forme une droite ou une parabole dont l'axe est dans ladite direction normale. 9. Diode selon la 6 ou 7 caractérisée en ce que chacune des deux lignes d'intersection desdites parois latérales (312) avec un plan de coupe quelconque de cette paroi qui est orienté dans une direction qui est normale à ladite couche réfléchissante inférieure et à ladite couche réfléchissante supérieure et qui est perpendiculaire audit plan de symétrie ou avec un plan de coupe quelconque passant par ledit axe de symétrie, est inscrite dans la surface limitée par : - d'une part, une droite joignant le point (E' ; E) commun à ladite ligne d'intersection et à ladite section d'entrée (311) et le point (F' ; F) commun à ladite ligne d'intersection et à ladite section de sortie (313) ; - d'autre part, une parabole dont l'axe est approximativement parallèle à la droite joignant ce dernier point commun (F' ; F) et le point (E ; E') commun à l'autre ligne d'intersection, symétrique de la précédente, et à ladite section d'entrée (311), et dont le foyer coïncide approximativement avec le point (F ; F') commun à cette autre ligne d'intersection et au bord de ladite section de sortie (313). 10. Diode selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend une pluralité desdits extracteurs (31). 11. Panneau d'affichage d'images comprenant une pluralité de diodes (2) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elles sont réparties sur un même substrat (1). 12. Panneau d'affichage d'images selon la 11 caractérisé en ce que les dites diodes (2) sont réparties en lignes et en colonne, et en ce que chaque extracteur (31') est commun à plusieurs diodes d'une même colonne. 13. Panneau selon la 12 caractérisé en ce que, les dites colonnes étant disposées verticalement pour être adaptées à l'affichage des images, lesdites parois latérales réfléchissantes (312) de chaque extracteur (31') commun à plusieurs diodes d'une même colonne sont deux à deux symétriques par rapport à un plan qui est orienté dans ladite direction normale et qui est parallèle à ladite colonne. | H,G | H05,G09 | H05B,G09F | H05B 33,G09F 13 | H05B 33/22,G09F 13/22 |
FR2897049 | A1 | TABLE ELEVATRICE A PIETEMENTS ARTICULES. | 20,070,810 | La présente invention concerne une du type habituellement désigné "table élévatrice à ciseaux". D'une manière générale, on sait que dans l'industrie, l'intégration de tables élévatrices est fréquente dans le domaine de la manutention, dans des lignes de 15 montage, etc. La technologie utilisée pour la réalisation de ces tables dépend de paramètres tels que : 20 la course de levage, l'encombrement en épaisseur, la capacité de charge, l'énergie utilisée, le coût. 25 Dans le marché actuel, il est proposé différentes technologies de tables à ciseaux, à savoir notamment : • Des tables hydrauliques à ciseaux capables de soulever des charges 30 importantes. Toutefois, ces tables sont lourdes et présentent des vitesses de 1 translation du plateau très lentes. Par ailleurs, elles sont en général bruyantes en raison de la présence d'une unité de pompage hydraulique. • Des tables pneumatiques à ciseaux qui sont habituellement limitées en capacité de charge. • Des tables électriques à ciseaux dont le coût est généralement élevé. Ainsi, par le brevet FR No 02 03058, on connaît notamment une table élévatrice dont le piètement est composé de deux paires de bras articulés, dans leur région centrale autour de deux axes d'articulation centraux coaxiaux respectifs de manière à ce que les bras de chacune de ces paires puissent pivoter dans un plan vertical. L'un des deux bras de chacune des paires est articulé par l'une de ses extrémités sur une structure support tandis que son autre extrémité est guidée par une glissière solidaire des plateaux de la table. L'autre bras est articulé à l'une de ses extrémités sur le plateau de la table tandis que son autre extrémité est guidée par une glissière solidaire de la structure support. Au voisinage de leur axe d'articulation central, les deux bras de chaque paire comprennent deux couples de surfaces de came définissant chacun une butée angulaire à angle variable. 25 L'actionnement de la table est alors assuré au moyen de deux axes de poussée mobiles sous l'action de moyens moteurs qui agissent sur les deux butées angulaires de chacune des paires de bras pour provoquer (par effet de coin) une variation dudit angle et, par conséquent, de la hauteur de la table.20 Les moyens moteurs comprennent un motoréducteur solidaire de l'un des deux axes et qui engendre, par le biais de courroies, une traction sur le second arbre en direction du premier. Grâce à cette disposition, les axes de poussée exercent sur les butées angulaires une action symétrique tendant à provoquer une rotation de l'un des bras par rapport à l'autre dans un sens ou dans l'autre en provoquant ainsi une élévation ou un abaissement du plateau de la table. L'inconvénient de cette solution réside donc dans le fait que les moyens moteurs se trouvent "suspendus" aux axes de poussées et doivent être équipés d'un support anti-pivot. La disposition de cet ensemble mobile et volumineux entre la structure support et le plateau, ainsi que le poids qu'elle exerce sur la structure articulée de la table, ne sont pas acceptables dans de nombreuses applications. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. Elle propose donc à cet effet une table élévatrice présentant une structure générale similaire à celle précédemment décrite dont le piètement comprend deux paires de bras articulés dans leur région centrale autour de deux axes d'articulation respectifs coaxiaux, l'un des deux bras de chacune des paires étant articulé par l'une de ses extrémités sur une structure support et étant guidé par son autre extrémité par une glissière supérieure solidaire du plateau de la table, l'autre bras étant articulé à l'une de ses extrémités sur le plateau de la table et guidé à son autre extrémité par une glissière inférieure ou analogue solidaire de la structure support. Selon l'invention, ce dispositif est caractérisé en ce que l'un des bras de chacune desdites paires comprend deux profils de came sensiblement -4 symétriques par rapport à l'axe d'articulation de ladite paire tandis que sur l'autre bras de cette même paire sont articulées deux bielles autour de deux axes respectifs symétriques par rapport audit axe d'articulation, ces deux bielles portant deux galets respectifs destinés à coopérer respectivement avec les deux profils de came, les bielles homologues des deux paires de bras étant par ailleurs reliées entre elles par deux arbres transversaux respectifs parallèles portant au moins deux poulies de renvoi respectives autour desquelles passe, en suivant un trajet sinueux (en Z), au moins une sangle dont l'une des extrémités est fixée aux extrémités de deux bras homologues coulissant dans des glissières supérieures du plateau de la table et dont l'autre extrémité est couplée à une motorisation apte à exercer sur la sangle un effort de traction. Ainsi, lorsque la motorisation engendre sur la sangle un effort de traction, les galets de renvoi exercent, sur les profils de came de chaque bras correspondant, deux efforts parallèles en sens inverse l'un de l'autre qui engendrent un couple provoquant la rotation relative des bras de chacune des paires et, en conséquence, un déplacement en translation verticale du plateau de la table. Avantageusement, pour obtenir une meilleure répartition des efforts, on pourra utiliser plusieurs sangles fixées à l'une de leurs extrémités à un palonnier articulé sur une traverse reliant les extrémités des bras qui coulissent dans les glissières supérieures. Un capteur de rupture pourra être prévu de manière à prévenir l'occurrence d'une rupture de la ou desdites sangles et pour prendre toutes les mesures de sécurité nécessaires. Par ailleurs, la forme des cames pourra être conçue pour obtenir une vitesse de levage constante. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'une table élévatrice selon l'invention ; La figure 2 est une vue partielle en perspective de la table représentée figure 1, cette vue permettant d'illustrer le principe cinématique de la table ; La figure 3 est une vue de côté de la table représentée figures 1 et 2. Dans cet exemple, la table élévatrice comprend un plateau rectangulaire 1 monté sur une structure de support fixe par l'intermédiaire d'un piètement articulé comprenant deux paires de bras BI, B2 - B'1, B'2 mobiles dans deux plans verticaux parallèles respectifs, à savoir : - Une première paire comprenant : o un bras B'2 monté coulissant, par l'une de ses extrémités, le long d'une glissière inférieure G, portée par la structure fixe 2 et articulé, par son autre extrémité, sur un longeron de support du plateau 1, 20 o un bras B'1 articulé, par l'une de ses extrémités, sur la structure support fixe 2 et dont l'autre extrémité est montée coulissante le long d'une glissière supérieure solidaire dudit longeron. Les bras B', et B'2 sont articulés au niveau de leur région centrale autour d'un axe horizontal AI de manière à obtenir une première structure en 25 forme de K. Une deuxième paire (visible figures 2 et 3) comprenant : o un bras B2 monté coulissant, par l'une de ses extrémités, le long d'une glissière inférieure G2 portée par la structure fixe 2, et articulé par son 30 autre extrémité sur un longeron L de support du plateau 1, 15 o un bras B 1 articulé, par l'une de ses extrémités, sur la structure support fixe 2 et dont l'autre extrémité est montée coulissante le long d'une glissière supérieure G3 solidaire dudit longeron L. Les bras B 1 et B2 sont articulés au niveau de leur région centrale autour d'un axe horizontal A2 coaxial à l'axe Al de manière à obtenir une seconde structure en forme de X qui s'étend parallèlement à la première structure et symétriquement à celle-ci par rapport à un plan médian vertical de symétrie de la table. Dans cet exemple, les bras B2 et B'2 sont sensiblement rectilignes et présentent une section sensiblement rectangulaire. Ils comprennent chacun deux cames Cl, C2 - C'1, C',, dont les profils sont disposés symétriquement par rapport aux axes d'articulation A1, A2 de part et d'autre du bras B2, B'2 dans le plan vertical de débattement des bras B1, B2 et B'1, B'2. Les bras B 1 et B' l présentent une forme sensiblement en Z et présentent deux tronçons parallèles T1, T2 - T'1, T'2 reliés entre eux à l'une de leurs extrémités par l'intermédiaire d'une portion centrale I1, I'1 de profil incurvé. Les tronçons T1, T2 du bras B1 portent chacun, au voisinage de la région centrale I1, une biellette BL1, BL2 articulée par l'une de ses extrémités sur le tronçon T1, T2 autour d'un axe horizontal parallèle aux axes A1, A2. Cette biellette BL1, BL2 présente à son autre extrémité un perçage coaxial dans lequel s'engage un arbre transversal AT1, AT2. Cet arbre commun AT1, AT2 est muni à l'une de ses extrémités d'un galet respectif GA1, GA2 destiné à venir respectivement en appui sur les profils de came C 1, C2. De même, les tronçons de bras T'1, T'2 portent chacun, au voisinage de leurs régions centrales I'1, une biellette BL'1, BL'2 articulée par l'une de ses extrémités sur le tronçon T'1, T'2 autour d'un axe horizontal coaxial à l'axe d'articulation de la biellette homologue BL1, BL2. Cette biellette BL'1, BL'2 présente à son autre extrémité un perçage coaxial dans lequel s'engage l'arbre transversal AT1, AT2 qui est commun aux deux paires de biellettes homologues. D'une façon analogue à la précédente, cet arbre commun AT1, AT2 est muni à son extrémité opposé au galet GAI, GA2, d'un deuxième galet GA'1, GA'2 destiné à venir en appui sur un profil de came correspondant CI, C2. Les arbres transversaux AT1, AT2 sont munis dans leur région centrale d'un manchon tubulaire coaxial, libre en rotation constituant une poulie de renvoi Pl, P2. Comme précédemment mentionné, l'actionnement de la table est assuré au moyen de sangles (ici deux sangles SI, S2) qui passent sur les poulies de renvoi PI, P2 en suivant un trajet sinueux pour venir se fixer par l'une de leur extrémité sur un palonnier PA solidaire d'une traverse TR reliant les extrémités des bras B1, B'1 qui coulissent dans les glissières supérieures et s'enrouler par leur autre extrémité sur un tambour TA monté rotatif sur la structure support 1 autour d'un axe transversal couplé à la sortie d'un motoréducteur M. Au sortir du tambour TA, les sangles SI, S2 passent autour d'une poulie de renvoi P3 montée rotative sur la structure support 1 autour d'un axe transversal puis suivent un premier trajet rectiligne avant de passer autour de la poulie P2 sur laquelle elles passent, du côté opposé à la poulie PI. Les sangles effectuent ensuite un trajet rectiligne avant de passer autour de la poulie PI du côté opposé à la poulie P2. Après leur passage sur la poulie PI, elles suivent un nouveau trajet 30 sensiblement parallèle au premier avant de venir se fixer sur la traverse TR par l'intermédiaire du palonnier.25 Grâce à cette disposition, l'effort de traction exercé sur les sangles SI, S2 par le tambour TA entraîné par le moteur M, se répercute sur les poulies PI, P2 sur lesquelles s'exercent deux forces parallèles qui engendrent sur les bras deux couples de rotation en sens inverse l'un de l'autre dont les moments dépendent de la position des galets GAI, GA2 - GA',, GA'2 sur les surfaces de came CI, C2 - C',, C'2. C'est la raison pour laquelle la forme de ces profils de came CI, C2 - C'2 10 est conçue de manière à obtenir une vitesse de levage constante. Dans l'exemple précédemment décrit, la structure support fixe consiste en un cadre métallique rectangulaire dont les deux montants longitudinaux sont constitués par des profilés de section en U dont les parties antérieures 15 constituent les glissières G1 et G2 dans lesquelles s'engagent des galets portés par les extrémités des bras B2, B'2. De même, les longerons de support du plateau sont constitués par des profilés de section en U dans lesquels s'engagent des galets portés par les extrémités 20 des bras B I, B',. La stabilité latérale de la table est assurée ici par des tôles de liaison reliant les tronçons homologues TI, T'I - T2, T'2 des bras BI, B',. 25 Le capteur de rupture de sangle, associé au palonnier PA, peut être couplé à un dispositif de sécurité apte à effectuer un blocage pendant le mouvement de descente de la table pour permettre d'éviter que la table élévatrice ne tombe brutalement à la suite d'une rupture de sangle. Ce capteur pourra être également utilisé pour détecter la présence d'un obstacle s'opposant à la 30 descente du plateau de la table. Cette solution présente en outre l'avantage de se dispenser de l'usage d'un détecteur de surcourse basse habituellement utilisé pour protéger le mécanisme. Le nombre ainsi que la nature des sangles pourront être déterminés en fonction du poids des charges que la table élévatrice est amenée à supporter. Dans cet exemple, les biellettes BL1, BL2 - BL'I, BL'2 présentent une structure en forme de H, comportant deux ailes parallèles reliées par une traverse. Cette structure définit d'un côté une chape d'articulation dans laquelle s'engage un tronçon correspondant des bras B I, B'1. L'autre extrémité forme un double palier dans lequel s'engage l'axe des poulies Pl, P2 | La table élévatrice selon l'invention comprend un plateau supporté par deux paires de bras (B1, B2) articulés dans leur région centrale autour de deux axes coaxiaux (A1, A2), l'un des bras (B1) de chacune des paires étant articulé par l'une de ses extrémités sur une structure support (2) et étant guidé, par son autre extrémité, par une glissière solidaire du plateau, l'autre bras (B2) étant articulé à l'une de ses extrémités sur le plateau et guidé à l'autre extrémité sur une glissière solidaire de la structure (2). L'un des bras (B2) de chacune des paires comprend deux profils de came (C1, C2) sur lesquels portent deux galets respectifs montés sur des biellettes (BL1, BL2) articulées sur l'autre bras (B1) et sollicitées par des sangles (S1, S2) suivant un trajet sinueux et sur lesquelles est exercé un effort de traction. | Revendications 1. Table élévatrice comportant un plateau (1) supporté par un piètement comprenant deux paires de bras (B1, B2 - B'1, B'2) articulés dans leur région centrale autour de deux axes d'articulation respectifs coaxiaux (A1, A2), l'un des deux bras de chacune des paires étant articulé par l'une de ses extrémités sur une structure support (2) et étant guidé par son autre extrémité par une glissière supérieure solidaire du plateau (1) de la table, l'autre bras étant articulé à l'une de ses extrémités sur le plateau (1) de la table et guidé à son autre extrémité par une glissière inférieure (G1, G2) ou analogue solidaire de la structure support (2), caractérisée en ce que l'un des bras (B2, B'2) de chacune desdites paires comprend deux profils de came (C1, C2 - C'1, C'2) sensiblement symétriques par rapport à l'axe d'articulation de ladite paire tandis que sur l'autre bras (B 1, B'1) de ce même couple sont articulées deux biellettes (BL1, BL2, BL'1, BL'2) autour de deux axes respectifs symétriques par rapport audit axe d'articulation (A1, A2), ces deux biellettes (BL1, BL2, BL'1, BL'2) portant deux galets respectifs destinés à coopérer respectivement avec les deux profils de came (C 1, C2 - C' 1, C'2), les bielles homologues des deux paires de bras étant par ailleurs reliées entre elles par deux arbres transversaux respectifs parallèles portant au moins deux poulies de renvoi respectives (P1, P2) autour desquelles passe, en suivant un trajet sinueux (en Z), au moins une sangle (S1, S2) dont l'une des extrémités est fixée aux extrémités des deux bras homologues coulissant dans des glissières supérieures du plateau (1) de la table et dont l'autre extrémité est couplée à une motorisation (M) apte à exercer sur la sangle (S 1, S2) un effort de traction. 2. Table selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend plusieurs sangles (S 1, S2) fixées à l'une de 30 leurs extrémités à un palonnier (PA) articulé sur une traverse (TR) reliant les-11- extrémités des bras (B 1, B' i) qui coulissent dans les susdites glissières supérieures. 3. Table selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce qu'elle comprend un capteur de rupture apte à prévenir l'occurrence d'une rupture de la ou desdites sangles (S1, S2), ce capteur étant couplé à un dispositif de sécurité apte à effectuer un blocage pendant le mouvement de descente de la table. 4. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la forme des cames (C1, C2) est conçue de manière à obtenir une vitesse de levage constante. 5. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la structure support fixe (2) consiste en un cadre métallique rectangulaire dont les montants longitudinaux sont constitués par des profilés dont les parties antérieures constituent les glissières (G1, G2) dans lesquelles s'engagent des galets portés par les extrémités des susdits bras (B2, B'2). 6. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le plateau (1) de la table est supporté par deux longerons parallèles formés par des profilés de section en U dans lesquels s'engagent des galets portés par les extrémités des bras (B1, B'1). 7. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la stabilité latérale de la table est assurée par des tôles de liaison reliant des tronçons homologues (T1, T'1, T2, T'2) des bras (B1, B'1).25-12 - 8. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les susdites biellettes (BL1, BL2, BL'1, BL'2) présentent une structure en forme de H comportant deux ailes parallèles reliées par une traverse, cette structure définissant d'un côté une chape d'articulation dans laquelle s'engage un tronçon correspondant des bras (B1, B'1, - B2, B'2) et de l'autre côté un double palier dans lequel s'engage l'axe des poulies (P1, P2). 9. Table selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la susdite motorisation comprend un motoréducteur (M) couplé à un tambour (TA) autour duquel s'enroule l'extrémité des sangles (S 1, S2). | B | B66 | B66F | B66F 7 | B66F 7/06,B66F 7/28 |
FR2897234 | A1 | DISPOSITIF DE NETTOYAGE DES FILS DE PALISSAGE DE LA VIGNE | 20,070,817 | La présente invention se rapporte à un dispositif de nettoyage des fils de maintien et/ou de palissage de la vigne. La vigne est généralement cultivée en rang avec un palissage pour supporter les pousses de l'année. Le palissage comprend des piquets supportant au moins un fil de palissage, les pieds de vigne étant placés entre les piquets. Différentes opérations s'échelonnent au cours d'un cycle de végétation. Une de ces opérations consiste à relever la végétation et à la maintenir dans cette position relevée grâce à au moins une paire de fils dit de maintien disposés de part et d'autre du rang et reliés entre eux, de manière espacée grâce à des agrafes. Au cours du développement de la végétation, la paire de fils de maintien peut être rehaussée de manière à maintenir la partie haute de la végétation. En variante, l'opération de relevage peut être répétée si bien qu'un même rang peut comprendre plusieurs paires de fils de maintien superposées de manière à maintenir la végétation en hauteur. Lors de cette opération de relevage, on peut utiliser une machine appelée releveuse qui permet de relever simultanément la végétation et les fils de maintien qui sont disposés au sol de part et d'autre du rang, puis de relier régulièrement lesdits fils à l'aide d'agrafes. Après la vendange, une autre opération consiste à prétailler la vigne afin de faciliter la taille. Cette opération consiste à couper les pousses de l'année au-dessus d'une certaine hauteur afin de ne conserver qu'une partie desdites pousses qui seront ultérieurement taillées manuellement de manière à former le bois qui supportera les fruits la saison suivante. Pour réaliser cette opération, on peut utiliser une machine appelée prétailleuse qui comprend des cages empilées de manière à former deux cylindres verticaux disposés de part et d'autre du rang et comportant chacun un empilage de lames circulaires rotatives susceptibles de couper les pousses. Suite à cette opération mécanisée, il est nécessaire de désagrafer manuellement les fils de maintien et les démêler de la végétation afin qu'ils reposent au sol de part et d'autre des rangs jusqu'à la saison suivante lors de laquelle ils seront de nouveau utilisés lors de l'opération de relevage. Suite à cette opération ou avant cette opération, il subsiste toujours des morceaux de sarments qui restent toujours accrochés aux fils de palissage et/ou de maintien. Un opérateur doit alors décrocher ces morceaux de sarments à la main pour nettoyer les fils de palissage et/ou de maintien. Cette opération manuelle est relativement pénible. Par ailleurs, elle constitue avec la taille l'une des dernières étapes non mécanisées. Aussi, la présente invention vise à proposer un dispositif permettant de nettoyer les fils de palissage et/ou de maintien. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne, ledit dispositif étant susceptible de se translater le long d'un rang de vigne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une brosse avec un arbre au niveau duquel sont rapportées des lanières ou des tiges ou brins souples, ledit arbre étant mis en rotation de manière à ce que les tiges souples brossent lesdits fils de palissage et/ou de maintien. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard 25 des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1A est une vue en élévation latérale d'un rang de vigne montrant le dispositif de l'invention en action, - la figure 1B est une vue en élévation de dessus d'un rang de vigne montrant le dispositif de l'invention en action, - la figure 2A est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention en bout de rang, - la figure 2B est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention lors du redressement des doigts, - la figure 2C est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention lors de l'écartement des doigts, -la figure 3A est une vue en perspective illustrant en détails un doigt selon un mode de réalisation dans une position dite couchée, - la figure 3B est une vue en perspective illustrant en détails un doigt selon un mode de réalisation dans une position dite redressée, - la figure 4A est une vue en perspective d'un support de doigt dans la position doigts écartés, - la figure 4B est une vue en perspective d'un support de doigt dans la position doigts resserrés, et - la figure 5 est une vue en élévation latérale d'une variante du dispositif de l'invention, - la figure 6 est une vue en perspective illustrant un dispositif de nettoyage des fils, et - les figures 7A et 7B sont des vues de l'arrière du dispositif de nettoyage lors du passage d'un piquet. Sur les figures 1A et 1B, on a représenté en 10 un rang de vigne, comportant des piquets 12 supportant au moins un fil de palissage 14, généralement deux, ainsi que des pieds de vigne 16 disposés le long du rang entre les piquets. Lors du développement de la végétation, au moins une paire de fils de maintien 18 sont disposés de part et d'autre du rang et reliés de manière espacée par des agrafes 20 afin de maintenir la végétation relevée. Ces fils de maintien 18 peuvent être en différents matériaux et avoir différentes structures. De même, ils peuvent être reliés de manière espacée par tous moyens appropriés, qui seront appelés par la suite liens 20. Ces liens 20 sont généralement en matière plastique sensiblement rigide. Ils ont un dimensionnement et une résistance mécanique adaptés pour pouvoir maintenir les fils de maintien liés malgré l'effort susceptible d'être exercé par la végétation. Toutefois, dès que l'effort exercé sur les fils dépasse un certain seuil, les liens se cassent et libèrent les fils de maintien 18. Selon la vigueur de la végétation, on peut mettre en place plusieurs paires de fils 10 de maintien, les paires de fils de maintien étant espacées l'une de l'autre d'une hauteur prédéterminée. Les fils de maintien, les liens ainsi que l'opération consistant à les mettre en place ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. Sur les différentes figures, on a représenté en 22 un dispositif de dépose des 15 fils de maintien 18. Ce dispositif est susceptible de se translater le long des rangs 10 de vigne. Il peut être relié directement ou indirectement par tout moyen approprié à un engin motorisé tel qu'un tracteur ou un enjambeur. De préférence, le dispositif est rapporté sur une machine appelée prétailleuse 24 comportant notamment des 20 cages empilées de manière à former deux cylindres verticaux 26 susceptibles d'être disposés de part et d'autre du rang. Ces cylindres ont généralement une zone chevauchante au niveau du rang de manière à presser la végétation entre les deux cylindres 26 et à maintenir serrés les fils de maintien 18 d'une même paire. Dans le pire des cas, la distance séparant les cylindres 26 est relativement 25 faible de manière à exercer une pression sur la végétation et à maintenir les fils de maintien 18 d'une même paire avec un faible écartement. La prétailleuse n'est pas plus détaillée car elle est connue de l'homme du métier. Selon l'invention, un dispositif 22 de dépose des fils de maintien comprend, selon le sens de déplacement dudit dispositif le long du rang, au moins un moyen 28 pour maintenir les fils de maintien 18 d'une même paire avec un faible écartement ou resserrés et au moins un moyen 30 pour écarter les fils de maintien 18 d'une même paire, le moyen 28 pour maintenir les fils 18 avec un faible écartement ou resserrés et le moyen 30 pour écarter les fils 18 étant séparés d'une distance permettant d'obtenir un angle suffisant entre les deux fils 18 de maintien d'une même paire afin de rompre les liens 20 reliant les fils de maintien d'une même paire. Pour l'ensemble de la description, par maintenir les fils de maintien resserrés, on entend que les fils de maintien sont maintenus avec un faible écartement qui ne dépasse pas un certain seuil. En écartant les fils de maintien 18 avec un angle suffisant, on exerce sur les liens 20 un effort supérieur au seuil de résistance desdits liens si bien que ces derniers libèrent les fils de maintien 18 en se cassant. Les fils de maintien 18 d'une même paire n'étant plus reliés entre eux, ils tombent au sol. A titre indicatif, l'angle formé par les fils de maintien à l'arrière des moyens 28 pour maintenir les fils faiblement écartés ou resserrés est supérieur à 60 . De préférence, les moyens 28 pour maintenir les fils resserrés assurent le maintien de la végétation au niveau du rang si bien qu'en écartant les fils de maintien à l'arrière, on dégage lesdits fils 18 de la végétation qui est généralement emmêlée auxdits fils. Cette caractéristique améliore la dépose des fils de maintien 18 au sol car si la végétation n'était pas maintenue les fils de maintien pourraient rester emmêlés à la végétation et être maintenus en suspension par la végétation. Selon une solution préférée, les cylindres 26 verticaux d'une prétailleuse peuvent assurer la fonction des moyens 28 pour maintenir les fils 18 de maintien resserrés. Ainsi, les cylindres permettent de maintenir la végétation au niveau du rang et les fils de maintien 18 d'une même paire resserrés. En variante, on pourrait envisager d'autres solutions techniques. Par exemple, les moyens 28 pourraient comprendre deux cylindres disposés de part et d'autre du rang avec une hauteur suffisante de manière à maintenir toutes les paires de fils de maintien 18 prévus sur un même rang, ou plusieurs paires de cylindres une pour chaque paire de fils de maintien. Les moyens 30 pour écarter les fils comprennent au moins deux doigts 32 séparés d'une certaine distance afin que les fils de maintien 18 forment un angle 10 suffisant pour rompre les liens. Selon un mode de réalisation, les doigts 32 sont des cylindres susceptibles de pivoter librement autour de leurs axes longitudinaux de manière à réduire les frottements avec les fils de maintien 18. De préférence, chaque doigt 32 est relié à une platine 34 en partie inférieure et est légèrement incliné, comme 15 illustré sur la figure 3B, afin d'éviter que le fil de maintien ne s'échappe. En complément, l'extrémité libre du doigt comprend de préférence une collerette 36. De préférence, le dispositif de dépose des fils de maintien comprend des moyens permettant d'automatiser la prise des fils de maintien 18, notamment en bout de 20 rang. A cet effet, les doigts 32 sont susceptibles d'occuper une première position dite couchée dans laquelle ils sont disposés à l'horizontale, comme illustré sur les figures 3A et 2A, de manière à pouvoir être placés entre les fils de maintien, et une deuxième position dite redressée dans laquelle ils sont susceptibles de tirer 25 sur les fils de maintien afin de les écarter, comme illustré sur les figures 2B, 2C et 3B. En complément, chaque doigt 32 est solidaire d'un support 38 susceptible d'occuper une première position dans laquelle les doigts 32 sont en position resserrée, comme illustré sur les figures 2B et 4B, et une autre position dans laquelle les doigts sont en position écartée, comme illustré sur la figure 2C et 4A. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 3A et 3B, un doigt 32 est solidaire d'une platine 34 susceptible de pivoter selon un axe sensiblement horizontal 40 prévu à l'extrémité supérieure d'un montant 42 dont la partie inférieure est reliée au support 38. Un actionneur 44, tel qu'un vérin par exemple, dont une extrémité est reliée au montant 42 et l'autre extrémité à la platine 34, permet de faire pivoter ladite platine 34. Ainsi, comme illustré sur la figure 3A, lorsque la tige de l'actionneur 44 est en position sortie, le doigt 32 est en position couchée alors que lorsque la tige de l'actionneur 44 est en position rentrée, comme illustré sur la figure 3B, le doigt est en position redressée. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 4A et 4B, le support 38 comprend un parallélogramme déformable dont un coté 46 est relié au bâti du dispositif et dont un autre côté 48, opposé au premier, est solidaire du doigt 32, et plus particulièrement du montant 42. Un actionneur 50, tel q'un vérin par exemple, est prévu pour déformer le parallélogramme entre une première position en losange telle qu'illustrée sur la figure 4B dans laquelle les doigts sont en position resserrée afin de les introduire entre les fils de maintien 18, et une autre position en rectangle telle qu'illustrée sur la figure 4A dans laquelle les doigts sont en position écartée. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 2A à 2C, le dispositif comprend un bâti avec deux montants 52 sensiblement verticaux, disposés de part et d'autre du rang, chacun supportant au moins un support 38. Avantageusement, la liaison entre le support 38 et le montant 52 permet un réglage en hauteur du support 38. Selon une première variante, le dispositif peut comprendre deux doigts, disposés de part et d'autre du rang, d'une hauteur suffisante, susceptibles d'écarter les fils de maintien 18 de plusieurs paires. Selon une autre variante, le dispositif peut comprendre plusieurs paires de doigts, les doigts d'une même paire étant disposés en vis-à-vis de part et d'autre du rang, le nombre de paires de doigts étant adapté en fonction du nombre de paires de fils de maintien. Pour simplifier les figures, le dispositif illustré comprend une paire de doigts. Selon un mode de réalisation préféré, illustré sur les figures 4A et 4B, l'actionneur 50 peut comprendre des moyens d'amortissement permettant de réguler l'effort de traction des doigts 32 sur les fils de maintien 18 afin d'avoir un effort sensiblement constant. Selon un mode de réalisation, l'actionneur comprend une première tige 54 susceptible de sortir ou de rentrer dont l'extrémité est reliée à un côté du parallélogramme et une seconde tige 56 rapportée sur le corps de l'actionneur passant par un orifice prévu sur une platine 58 solidaire d'un autre côté du parallélogramme, un ressort de compression 60 étant intercalé entre ladite platine 58 et une butée 62 prévue à l'extrémité libre de la seconde tige 56. Ainsi, en tarant plus ou moins le ressort 60, on peut ajuster l'effort de traction appliqué sur les fils de maintien 18. Le fonctionnement du dispositif est maintenant décrit. Au début d'un rang, les doigts 32 sont en position couchée, et les supports 38 sont déformés de manière à placer au moins les extrémités libres des doigts entre les fils de maintien 18 d'une même paire, comme illustré sur la figure 2A. Les doigts 32 sont ensuite redressés comme illustré sur la figure 2B, les doigts 32 étant placés entre les fils de maintien. Les supports 38 sont ensuite déformés de manière à écarter les doigts 32 comme illustré sur la figure 2C. Lorsque le dispositif se translate le long du rang comme illustré sur les figures 1A et 1B, la prétailleuse taille les pousses et maintient la végétation et les fils de maintien 18 resserrés. A l'arrière, les doigts écartent les fils de maintien ce qui provoque la rupture des liens et la séparation des fils de maintien 18 de la végétation. A l'arrière des doigts 32, les fils de maintien 18 tombent au sol et sont disposés de part et d'autre du rang, espacés dudit rang ce qui favorise la prise du fil lors de l'opération de relevage. Bien que décrit associé à une prétailleuse, le dispositif de l'invention pourrait être indépendant de la prétailleuse et comprendre à l'avant des moyens 28 pour maintenir les fils 18 de maintien resserrés spécifiques sous formes de cylindres par exemple. Selon une variante illustrée sur la figure 5, le dispositif de l'invention peut comprendre, à l'arrière des moyens 30 d'écartement des fils de maintien 18, un dispositif pour le nettoyage des fils comportant au moins une brosse et de préférence deux brosses 64, disposées de part et d'autre du rang susceptibles d'être mises en rotation autour de leurs axes longitudinaux par une motorisation appropriée. Les brosses 64 permettent de brosser les morceaux de sarments coupés par la prétailleuse et emmêlés aux fils de palissage. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 6, 7A et 7B, chaque brosse 64 comprend un arbre 66 au niveau duquel sont rapportées des lanières ou des tiges ou brins souples 68. Selon un assemblage préféré, les tiges souples sont enfilées dans des trous traversant l'arbre 66 selon un diamètre de manière à s'étendre de part et d'autre de l'arbre 66. Ainsi, l'arbre 66 peut comprendre une pluralité de trous traversants répartis sur une certaine hauteur. Selon les variantes, les tiges souples 68 sont disposées en croix (vue de dessus), les trous étant répartis selon deux directions perpendiculaires, ou elles sont disposées en spirale, les trous étant décalés d'un pas angulaire donné les uns par rapport aux autres. Selon l'invention, les arbres 66 sont mis en rotation sur eux-mêmes grâce à des motorisations adaptées non représentées. Selon une caractéristique, les arbres 66 sont légèrement inclinés afin que les tiges souples 68 se déplacent dans des plans qui ne sont pas parallèles aux fils de palissage mais sécants. De cette manière, les tiges souples 68 glissent ou frottent les fils de palissage de manière à retirer les morceaux de sarments liés auxdits fils. Selon un mode de réalisation, chaque arbre 66 est relié par l'intermédiaire de deux branches 70 à un support 72 relié à l'extrémité d'un bras 74 pivotant par rapport au bâti 76 d'une prétailleuse. Ainsi, les extrémités d'un arbre 66 sont montées pivotantes à l'extrémité des branches du support 72. Chaque bras 74 est monté pivotant par rapport à un axe 78 parallèle et solidaire d'un montant du bâti 76 de la prétailleuse. Un actionneur est généralement prévu pour faire pivoter les bras 74 afin d'écarter les brosses 64 lors de la mise en place de la machine de part et d'autre d'un rang. Cet actionneur permet également de maintenir les bras 74 dans une position de travail dans laquelle les brosses 64 agissent sur les fils de palissage, les tiges souples des brosses 64 disposées en vis en vis de part et d'autre du rang de vigne étant légèrement chevauchantes. Le support 72 a une forme en U avec une base reliée à une platine 80 prévue à l'extrémité du bras 74. De préférence, l'angle d'inclinaison des arbres 66 est réglable. A cet effet, la liaison entre la base du support 72 et la platine 80 permet un réglage de la position angulaire de ladite base par rapport à ladite platine 80. Pour améliorer l'efficacité du nettoyage des fils de palissage, les arbres 66 disposés de part et d'autre du rang tournent avec des mouvements contrarotatifs. Avantageusement, le dispositif de nettoyage comprend des moyens pour provoquer l'écartement des brosses 64 au niveau des piquets. Un tel dispositif est notamment décrit appliqué aux cages d'une prétailleuse dans la demande de brevet FR-05.53616 au nom du déposant. Pour chaque brosse, l'actionneur permettant d'écarter le bras comprend une tige susceptible de coulisser dans un orifice ménagé au niveau du bras, ladite tige comportant deux butées disposées de part et d'autre du bras, un ressort de compression étant disposé entre l'une des butées et le bras afin de tendre à rapprocher les bras. Pour détecter les piquets, les brosses comprennent au moins un arceau 82 de préférence deux arceaux 82 disposés à chaque extrémité de l'arbre 66 permettant de délimiter un cylindre fictif. Ainsi, au niveau de chaque piquet, les arceaux 82 prennent appui contre le piquet ce qui tend à provoquer l'écartement des bras 74 à l'encontre du ressort de compression. Des moyens sont prévus pour détecter ce mouvement d'écartement des bras et commander l'actionneur afin de provoquer un léger écartement supplémentaire des bras. Selon les variantes, le dispositif de nettoyage peut être utilisé seul ou en combinaison avec une prétailleuse et/ou un dispositif de dépose des fils de 15 maintien. Cependant, la combinaison d'une prétailleuse, du dispositif de dépose des fils de maintien et du dispositif de nettoyage des fils permet de supprimer toutes les interventions manuelles avant la taille. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation 20 représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les dimensions, les formes et les matériaux des différents éléments du dispositif de l'invention. Par ailleurs, le dispositif de l'invention peut être rapporté ou non à l'arrière d'une prétailleuse | L'objet de l'invention est un dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne, ledit dispositif étant susceptible de se translater le long d'un rang de vigne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une brosse (64) avec un arbre (66) au niveau duquel sont rapportées des lanières ou des tiges ou brins souples (68), ledit arbre étant mis en rotation de manière à ce que les tiges souples (68) brossent lesdits fils de palissage et/ou de maintien. | 1. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne, ledit dispositif étant susceptible de se translater le long d'un rang de vigne, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une brosse (64) avec un arbre (66) au niveau duquel sont rapportées des lanières ou des tiges ou brins souples (68), ledit arbre étant mis en rotation de manière à ce que les tiges souples (68) brossent lesdits fils de palissage et/ou de maintien. 2. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon la 1, caractérisé en ce que l'arbre (66) est légèrement incliné afin que lorsqu'il est mis en rotation chaque tige souple (68) se déplace dans un plan sécant avec les fils de palissage et/ou de maintien de manière à ce que les tiges souples (68) glissent ou frottent les fils de palissage pour retirer les morceaux de sarments liés auxdits fils. 3. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les tiges souples (68) sont enfilées dans des trous traversant l'arbre (66) selon un diamètre de manière à s'étendre de part et d'autre de l'arbre (66) 4. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon la 3, caractérisé en ce que les tiges souples (68) sont disposées en spirale, les trous étant décalés d'un pas angulaire donné les uns par rapport aux autres. 5. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque arbre (66) est relié à un support (72) relié à l'extrémité d'un bras (74) pivotant par rapport à un bâti (76), la liaison entre le support (72) et uneplatine (80) rapportée à l'extrémité du bras (74) permettant un réglage de la position angulaire dudit support (72) par rapport à ladite platine (80). 6. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend deux brosses (64) disposées de part et d'autre du rang. 7. Dispositif de nettoyage de fils de palissage et/ou de maintien de la vigne selon la 6, caractérisé en ce que les brosses (64) ont des mouvements contrarotatifs. 8. Prétailleuse comprenant au moins un dispositif de nettoyage de fils de 10 palissage et/ou de maintien de la vigne selon l'une quelconque des précédentes. | A | A01 | A01G | A01G 17 | A01G 17/06 |
FR2895773 | A1 | DISPOSITIF D'EMBRAYAGE AVEC SYSTEME INTEGRE DE MESURE DE PARAMETRE MOTEUR | 20,070,706 | Dispositif d'embrayaqe avec système intéqré de mesure de paramètres moteur. La présente invention se rapporte au domaine de l'embrayage de véhicule automobile, et plus particulièrement à un dispositif d'embrayage avec 5 système intégré de mesure de paramètres moteur. Les dispositifs d'embrayage actuels sont soient hydrauliques soit à câbles. Ils comportent dans les deux cas une bague de butée d'embrayage disposée à l'extrémité d'un dispositif, de commande hydraulique ou de commande à câbles, monté autour de l'axe de la boîte de vitesse appelé arbre to primaire. Cette bague de butée d'embrayage a une forme adaptée à celle d'un manchon synchronisateur, fixé à un roulement qui lui même est en contact avec des becs de diaphragme, contre lequel elle vient butée lors de l'embrayage. A ce jour ces dispositifs d'embrayages ne disposent pas de systèmes 15 permettant de mesurer des paramètres du moteur tels que la vitesse du moteur ou le glissement d'embrayage. Ils ne peuvent donc pas être utilisés dans cet objectif alors que leur mode de fonctionnement en relation avec le moteur pourrait leur permettre de disposer facilement de ces données. La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs 20 des inconvénients de l'art antérieur. Ce but est atteint en définissant un dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur, le dispositif d'embrayage comportant des becs de diaphragmes solidaires d'une bague externe d'un roulement dont la bague interne est liée en rotation avec un manchon synchroniseur monté 25 concentrique à l'arbre primaire, le manchon synchroniseur étant agencé pour recevoir une butée d'embrayage montée fixe en rotation sur un dispositif de commande hydraulique ou un dispositif de commande à câble, les becs de diaphragme tournant à la même vitesse que le moteur caractérisé en ce que le système de mesure de paramètres moteur est constitué par des moyens 30 magnétiques intégrés au dispositif d'embrayage et reliés à des modules du calculateur. Selon une autre caractéristique de l'invention les moyens magnétiques intégrés au dispositif d'embrayage sont constitués par un codeur magnétique disposé sur la bague externe du roulement en face d'un capteur magnétique, disposé sur le manchon synchroniseur, le capteur étant relié par deux fils électrique, au calculateur, chacun des fils décrivant un parcours en deux parties, une première partie disposée le long du manchon synchroniseur, une deuxième partie disposée le long de la bague de butée d'embrayage, la liaison entre les deux parties des fils étant réalisée par des moyens de contact électriques au niveau la jonction entre la bague de butée d'embrayage et le ~o manchon synchroniseur. Selon une autre caractéristique de l'invention les deux fils ont une phase de courant différente, le premier fil a une phase positive, le deuxième fil a une phase négative. Selon une autre caractéristique de l'invention le codeur magnétique a la 15 forme d'un disque disposé sur un prolongement radial de la bague externe du roulement. Selon une autre caractéristique de l'invention le codeur magnétique comporte un rebord sur un coté lui permettant d'être fixé au prolongement radial de la bague externe du roulement. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention le capteur magnétique a la forme d'un anneau disposé sur le manchon synchroniseur au niveau de la jonction avec le déflecteur de protection. Selon une autre caractéristique de l'invention les moyens de contact réalisant la liaison entre les deux parties de chacun des fils électriques sont 25 constitués de deux fiches de diamètres différents disposées dans le manchon synchroniseur au niveau de la face en contact avec la bague de butée d'embrayage, et de deux surfaces conductrices disposées sur la face de la bague de butée d'embrayage en contact avec le manchon synchroniseur de façon à être en contact avec les deux fiches. 30 Selon une autre caractéristique de l'invention les fiches ont une forme annulaire et comportent des petites languettes sur leur pourtour opposée à celui en contact avec le manchon, les languettes étant écrasables, notamment lorsque le manchon est en contact avec la bague de butée d'embrayage. Selon une autre caractéristique de l'invention les deux fiches sont chacune reliée à une première partie de chacun des deux fils, une première fiche est reliée à la première partie du fil de phase positive, et une deuxième fiche est reliée à la première partie du fil de phase négative. Selon une autre caractéristique de l'invention les deux surfaces de contact conductrices forment deux anneaux disjoints disposés sur le pourtour extérieur de la bague de butée d'embrayage. io Selon une autre caractéristique de l'invention le calculateur comporte au moins trois modules, un premier module commande le champ magnétique émit par le capteur magnétique, un deuxième module enregistre les perturbations du champ magnétique, captées par le codeur magnétique, et un troisième module convertit les signaux recueillis sur la perturbation du champ magnétique en des 15 données exprimant des valeurs comme par exemple la vitesse du moteur. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de mesure de paramètre moteur mettant en oeuvre le dispositif selon l'invention caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : envoi d'un ordre d'émission du champ magnétique par le capteur 20 magnétique par un premier module du calculateur, perturbation du champ magnétique reçu par le codeur magnétique en rotation, mesure par le capteur magnétique de la perturbation du champ magnétique, qui envoie les données au deuxième module du calculateur où 25 elles sont mémorisées, - utilisation des données par le troisième module du calculateur pour déterminer les paramètres moteur. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés 30 donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels : la figure 1 est une coupe de profil du dispositif d'embrayage selon l'invention, - La figure 2 est une vue en élévation d'une partie du dispositif d'embrayage selon l'invention, - la figure 3 est une coupe d'une partie du dispositif d'embrayage selon l'invention, La figure 4 est une vue en élévation d'une coupe du manchon synchroniseur selon l'invention, - La figure 5 est une vue en élévation d'une coupe de la butée d'embrayage selon l'invention, - La figure 6 est une vue en élévation d'un fiche selon l'invention. io L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 6. La figure 1 illustre un dispositif d'embrayage muni du système de mesure des paramètres moteur permettant de transmettre notamment la vitesse du moteur et le glissement de m'embrayage au calculateur. Le dispositif d'embrayage est composé de deux parties pouvant être 15 solidarisées ou désolidarisées. La première partie est constituée d'une bague de butée (7) d'embrayage de forme tronconique maintenue solidairement en rotation au corps d'un piston (9) par exemple par vissage, adhésion chimique ou thermique. Le piston (9) dans le cas d'un dispositif d'embrayage à commande 20 hydraulique est disposé de façon a être actionné selon un déplacement axial par rapport à un arbre primaire (21). Le piston est monté sur une chambre hydraulique (non représentée) dans laquelle il va pouvoir coulisser. Ainsi, lorsque le fluide est injecté dans la chambre hydraulique, le piston (9) est déplacé axialement le long de l'arbre primaire (21) et pousse la bague de butée 25 (7) d'embrayage contre le manchon synchroniseur (5) constituant la deuxième partie de dispositif d'embrayage. Un ressort de précharge (10) exerce une force en permanence sur le piston (9) en poussant le piston (9) vers le manchon synchroniseur (5). Le ressort de précharge (10) est maintenu par une de ses extrémités au moyen d'un socle de guidage (8) du ressort de précharge et par 30 son autre extrémité contre un récepteur hydraulique (non représenté). Le piston (9) est fixe en rotation, tout comme la chambre hydraulique. La deuxième partie constituant le dispositif d'embrayage comprend un manchon synchronisateur (5) sur lequel vient buter la bague de butée (7) d'embrayage. Le manchon synchronisateur (5) est monté solidaire en rotation de la bague intérieure (3) d'un roulement (20) de façon à pouvoir s'autocentrer par rapport à la bague de butée (7) d'embrayage. L'extrémité du manchon (5) opposée à celle ou vient butée la première partie du dispositif d'embrayage est prolongée par un déflecteur (55) de protection. Ce déflecteur (55) de protection forme une gaine autour de l'arbre primaire. La bague intérieure (3) du roulement comporte un prolongement radial io (301) et axial (302) par rapport à l'axe du roulement (20) formant un épaulement permettant de monter et maintenir par serrage, clipsage ou serrage un capot de maintien (16) du manchon synchronisateur (5) sur la bague intérieure (3) du roulement (20). Le manchon synchronisateur (5) comporte un collet (501) permettant son 15 maintien dans son logement annulaire formé par le capot (16) et le prolongement radial (301) et axial (302) de la bague intérieure (3). Une butée axiale (6) est montée et maintenue solidairement sur l'extrémité cylindrique (502) du manchon synchronisateur. La butée axiale (6) vient buter axialement sur le capot de maintien (16). 20 Le capot de maintien (16) vient s'insérer entre le collet (501) et la butée axiale (6) pour maintenir solidairement en rotation le manchon synchronisateur (5) avec la bague intérieure (3) du roulement (20). La bague intérieure (3) du roulement (20), le capot de maintien du manchon synchronisateur (16), le manchon synchronisateur (5) et la butée 25 axiale du manchon synchronisateur (6) sont donc tous solidaires en rotation. La bague extérieure (2) du roulement (20) comporte un prolongement radial (201) et axial (202) par rapport à l'axe du roulement (20). Le manchon axial (202) et une rondelle (18) forment un épaulement permettant de monter et maintenir les becs de diaphragmes (1) solidairement en rotation sur la bague 30 extérieure de roulement (2). Les becs de diaphragmes (1) sont maintenus par une extrémité solidairement en rotation sur la bague extérieure (2) de roulement au moyen d'une rondelle de précharge (18), et par l'autre extrémité en contact avec le volant moteur (non représenté). Le volant moteur, les becs de diaphragmes (1) et la bague extérieure de roulement (2) sont ainsi, tous solidaires en rotation. Dans ce dispositif d'embrayage, le manchon synchronisateur (5) et la bague de butée (7) d'embrayage ne sont pas maintenues solidairement. Par conséquent, la zone où pourrait exister un glissement d'embrayage est localisée au niveau du contact entre le manchon synchronisateur (5) et la bague de butée (7) d'embrayage. Le glissement d'embrayage est un frottement du à la différence de vitesse entre les becs de diaphragme et la bague de io butée (7) d'embrayage. L'angle de conicité sera déterminé pour éviter les risques de glissements en fonction du couple de matériaux choisis pour le manchon synchronisateur (5) et la bague de butée (7) d'embrayage. Un couple de matériaux tel que acier/plastique pour le matériau composant la surface de contact du manchon 15 synchronisateur (5) et le matériau composant la surface de contact de la bague de butée (7) d'embrayage sont avantageux pour obtenir un bon coefficient de frottement et donc une bonne adhérence du manchon synchronisateur (5) sur le synchronisateur de piston (7). Les moyens de mesure des paramètres du moteur intégrés au dispositif 20 d'embrayage sont composés de plusieurs éléments. Un codeur magnétique (30), un capteur magnétique (40) relié au calculateur par une liaison électrique et des fiches de liaisons réalisant une liaison électrique au niveau de la bague de butée (7) d'embrayage et du manchon (5) synchroniseur. Le codeur magnétique (30), illustré sur les figures 1 et 3, est en forme de 25 disque et est disposé au niveau de la partie radiale (201) de la bague externe (2) du roulement (20) faisant face au manchon (5) synchroniseur. Ce codeur (30) comporte sur une coté un rebord (31) permettant sa fixation sur la bague externe (2). Ce codeur (30) est un élément qui peut perturber un champ magnétique et peut donc être par exemple un aimant. 30 Le capteur (40), illustré sur les figures 2 et 3, est disposé sur le manchon (5) synchroniseur au niveau de la jonction avec le déflecteur (55) de protection de façon à être face au codeur magnétique (30). Il est en forme d'anneau et comporte deux fils électrique (51, 52) permettant de le relier au calculateur et de recevoir les impulsions électriques nécessaires à son fonctionnement. Un premier fil (52) électrique correspond à la phase positive du courant et un second fil (51) électrique correspondant à la phase négative du courant. Ces deux fils (51, 52) sont disposés le long du manchon (5) synchroniseur et de la bague de butée (7) d'embrayage. Le capteur (40) recevant les impulsions électriques peut ainsi émettre un champ magnétique en direction du codeur (30) magnétique. Afin de permettre au manchon (5) d'être désolidarisé de la bague de io butée (7) d'embrayage lors du débrayage, les deux fils (51, 52) sont interrompus au niveau de la jonction (700) entre le manchon (5) et la bague de butée (7) d'embrayage. C'est-à-dire qu'une première partie (51, 52) des fils connectées au capteur s'arrête à l'extrémité du manchon (5) en contact avec la bague de butée (7) d'embrayage et la deuxième partie (51',52') des fils is commence à l'extrémité de la bague de butée (7) d'embrayage en contact avec le manchon (5) et continue jusqu'au calculateur (70). La connexion entre les deux parties de chaque fil est réalisée d'une part à l'aide de fiches (61,62 fig. 5) et d'autre part avec une surface conductrice (611,612 fig. 6). Les fiches (61,62) qui sont au nombre de deux sont disposées dans le manchon (5) synchroniseur 20 au niveau de la face en contact avec la bague de butée (7) d'embrayage. Comme illustré sur la figure 6, ses fiches ont une forme annulaire et peuvent comporter des petites languettes (610, 620) sur tout leur pourtour opposé à celui en contact avec le manchon. Ses languettes (610, 620) sont écrasables, notamment lorsque le manchon est en contact avec la butée d'embrayage. Les 25 deux fiches ont un diamètre différent. Par exemple, la fiche (62) de plus grand diamètre à une phase positive et la fiche (61) de diamètre inférieur à une phase négative. Les deux fiches sont chacune reliée à une première partie de chacun des deux fils. Une première fiche (62) est reliée à la première partie (52) du fil de phase positive, et une deuxième fiche (61) est reliée à la première partie 30 (51) du fil de phase négative. Au niveau du contact entre les fiches (61, 62) et la bague de butée (7) d'embrayage, la bague de butée (7) d'embrayage comporte deux couches (611, 612) conductrices de courant. Ces couches (611, 612) peuvent être par exemple sous la forme de deux anneaux (611, 612) disjoints disposés sur le pourtour externe de la bague de butée (7) d'embrayage au niveau du contact avec les fiches (61, 62). De cette façon chaque surface est en contact avec une des deux fiches. Un premier anneau (612) correspond à la phase positive et un deuxième anneau (611) correspond à la phase négative. Chaque anneau est relié à une deuxième partie des fils. L'anneau conducteur (612) de phase positive est relié à la deuxième partie (52') du fil de phase positive, et l'anneau conducteur (611) de phase négative est relié à la deuxième partie (51') du fil de io phase négative. Ainsi lorsque la bague de butée (7) vient s'appuyer sur le manchon (5) la fiche (62) de phase positive est en contact avec la surface conductrice (612) de phase positive, et la fiche (61) de phase négative est en contact avec la surface conductrice (611) de phase négative. Les deux fils (51', 52') électriques sont reliés à plusieurs modules 15 contenus dans le calculateur (70). Un premier module (71) commande le champ magnétique émit par le capteur (40) et un deuxième module (72) enregistre les perturbations du champ magnétique, émit par le capteur (40), par le codeur (30) magnétique. Le calculateur comporte un troisième module (73) qui va permettre de 20 convertir les données recueillies sur la perturbation du champ magnétique en des valeurs comme par exemple la vitesse du moteur. La mesure de vitesse du moteur étant possible par le fait que les becs de diaphragme (1), lié à la bague externe (2) du roulement (20), sont en contact avec le nez d'un vilebrequin, qui lui-même tourne à la vitesse du moteur. 25 Le fonctionnement de ce dispositif va maintenant être expliqué plus en détail. Lorsque la bague de butée (7) d'embrayage se trouve en contact avec le manchon (5) synchroniseur sous la poussée, dans le cas d'une commande d'embrayage hydraulique, du piston (9) déplacé par le liquide de la chambre 30 hydraulique, le contact électrique va être établi. En effet, les deux fiches (61, 62) et les deux surfaces (611, 612) conductrices se trouvent alors en contact. Le capteur (40) va alors recevoir les impulsions électriques nécessaires à son fonctionnement. Le premier module (71) du calculateur (70) peut alors commander la mise en marche du capteur (40), qui est disposé sur le manchon (5). Le manchon (5) en contact avec la bague de butée (7) qui est fixe en rotation ne peut plus tourner. Le capteur (40) qui est lui aussi fixe en rotation, va alors émettre un champ magnétique (41). Le codeur (30) qui est disposé sur la bague externe (2) du roulement (20), est en rotation par l'intermédiaire des becs de diaphragme (1) fixés au volant moteur qui lui-même tourne à la vitesse du moteur, va donc perturber le champ magnétique (41) émit par le capteur (40). io Cette perturbation est mesurée par le capteur (40) qui va l'envoyer au deuxième module (71) du calculateur (70). Le troisième module (73) du calculateur (70) va alors utiliser les données ainsi reçues pour déterminer différents paramètres tels que la vitesse du moteur ou le glissement d'embrayage. 15 II doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine 20 défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus | Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur, comportant des becs de diaphragmes (1) solidaires d'une bague externe (2) d'un roulement (20) dont la bague interne (3) est liée en rotation avec un manchon (5) synchroniseur monté concentrique à l'arbre primaire (21), le manchon (5) synchroniseur étant agencé pour recevoir une bague de butée (7) d'embrayage montée fixe en rotation sur un dispositif de commande hydraulique ou un dispositif de commande à câble, les becs de diaphragme (1) tournant à la même vitesse que le moteur caractérisé en ce que le système de mesure de paramètres moteur est constitué par des moyens magnétiques intégrés au dispositif d'embrayage et reliés à des modules du calculateur (70). Les moyens magnétiques intégrés au dispositif d'embrayage étant constitués par un codeur (30) magnétique disposé en face d'un capteur (40) magnétique, disposé sur le manchon (5) synchroniseur, relié par deux fils électrique, au calculateur (70), | 1. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur, le dispositif d'embrayage comportant des becs de diaphragmes (1) solidaires d'une bague externe (2) d'un roulement (20) dont la bague interne (3) est liée en rotation avec un manchon (5) synchroniseur monté concentrique à l'arbre primaire (21), le manchon (5) synchroniseur étant agencé pour recevoir une bague de butée (7) d'embrayage montée fixe en rotation sur un dispositif de commande hydraulique ou un dispositif de commande à câble, les becs de diaphragme (1) tournant à la même vitesse que le moteur caractérisé en ce que io le système de mesure de paramètres moteur est constitué par des moyens magnétiques intégrés au dispositif d'embrayage et reliés à des modules du calculateur (70). 2. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon la 1 caractérisé en ce que les moyens magnétiques 15 intégrés au dispositif d'embrayage sont constitués par un codeur (30) magnétique disposé sur la bague externe (2) du roulement (20) en face d'un capteur (40) magnétique, disposé sur le manchon (5) synchroniseur, le capteur étant relié par deux fils électrique, au calculateur (70), chacun des fils décrivant un parcours en deux parties, une première partie (51, 52) disposée le long du 20 manchon (5) synchroniseur, une deuxième partie (51', 52') disposée le long de la bague de butée (7) d'embrayage, la liaison entre les deux parties des fils étant réalisée par des moyens de contact électriques au niveau la jonction entre la bague de butée (7) d'embrayage et le manchon (5) synchroniseur. 3. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres 25 moteur selon la 2 caractérisé en ce que les deux fils (51, 52) ont une phase de courant différente, le premier fil (52) a une phase positive, le deuxième fil (51) a une phase négative. 4. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon une des 2 à 3 caractérisé en ce que le codeur (30) 2895773 Il magnétique a la forme d'un disque disposé sur un prolongement radial (202) de la bague externe (2) du roulement. 5. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon la 4 caractérisé en ce que le codeur (30) 5 magnétique comporte un rebord (31) sur un coté lui permettant d'être fixé au prolongement radial (202) de la bague externe (2) du roulement (20). 6. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon une des 2 à 5 caractérisé en ce que le capteur (40) magnétique a la forme d'un anneau disposé sur le manchon (5) io synchroniseur au niveau de la jonction avec le déflecteur (55) de protection. 7. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon une des 2 à 6 caractérisé en ce que les moyens de contact réalisant la liaison entre les deux parties de chacun des fils électriques sont constitués de deux fiches de diamètres différents (61,62) 15 disposées dans le manchon (5) synchroniseur au niveau de la face en contact avec la bague de butée(7) d'embrayage, et de deux surfaces conductrices disposées sur la face de la bague de butée (7) d'embrayage en contact avec le manchon (5) synchroniseur de façon à être en contact avec les deux fiches (61, 62). 20 8. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon la 7 caractérisé en ce que les fiches (61, 62) ont une forme annulaire et comportent des petites languettes (610, 620) sur leur pourtour opposée à celui en contact avec le manchon (5), les languettes (610, 620) étant écrasables, notamment lorsque le manchon (5) est en contact avec 25 la bague de butée (7) d'embrayage. 9. Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon une des 7 à 8 caractérisé en ce que les deux fiches (61,62) sont chacune reliée à une première partie de chacun des deux fils, une première fiche (62) est reliée à la première partie (52) du fil de phase 30 positive, et une deuxième fiche (61) est reliée à la première partie (51) du fil de phase négative. 10.Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon une des 7 à 9 caractérisé en ce que les deux surfaces de contact conductrices forment deux anneaux (611, 612) disjoints disposés sur le pourtour extérieur de la bague de butée (7) d'embrayage. 11.Dispositif d'embrayage avec système de mesure de paramètres moteur selon la 1 caractérisé en ce que le calculateur (70) comporte au moins trois modules, un premier module (71) commande le champ magnétique (41) émit par le capteur (40) magnétique, un deuxième module (72) enregistre les perturbations du champ magnétique (41), captées par le codeur (30) magnétique, et un troisième module (73) convertit les signaux recueillis sur la perturbation du champ magnétique (41) en des données exprimant des valeurs comme par exemple la vitesse du moteur. 12.Procédé de mesure de paramètre moteur mettant en oeuvre le dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte les étapes 15 suivantes : envoi d'un ordre d'émission du champ magnétique (41) par le capteur (40) magnétique par un premier module (71) du calculateur (70), perturbation du champ magnétique(41) reçu par le codeur (30) magnétique en rotation, 20 - mesure par le capteur (40) magnétique de la perturbation du champ magnétique (41), qui envoi les données au deuxième module (72) du calculateur (70) ou elles sont mémorisées, utilisation des données par le troisième module (73) du calculateur (70) pour déterminer les paramètres moteur. 25 | F,G | F16,G01 | F16D,G01D | F16D 23,G01D 5 | F16D 23/12,F16D 23/14,G01D 5/12 |
FR2894219 | A1 | COQUE AUTOMOBILE, PROCEDE POUR FABRIQUER UNE TELLE COQUE | 20,070,608 | 1 - " Coque automobile, procédé pour fabriquer une telle coque " La présente invention se rapporte au domaine de la carrosserie automobile, particulièrement à une coque d'habitacle utilisant des matériaux composites. Elle se rapporte aussi à des moyens et à un procédé pour réaliser une telle coque. Les matériaux composites sont utilisés en carrosserie automobile, notamment pour leur légèreté et une certaine facilité de mise en oeuvre. Cependant, pour des raisons de sécurité, une coque en matériau composite doit être renforcée. Le renforcement se fait généralement en montant la coque sur un renfort tubulaire, ou bien en noyant un renfort tubulaire dans le matériau composite. Un renfort tubulaire nécessite cependant de nombreux assemblages généralement par soudage. Il nécessite, pour faire participer conjointement les tubes et le matériau composite à la résistance de la coque, un assemblage souvent délicat à réaliser. En outre, un tel renfort est généralement peu esthétique et il nécessite donc un habillage important. Ces inconvénients peuvent, au moins en partie, être levés lorsque le renfort est noyé dans la coque. Cependant l'épaisseur des tubes est une difficulté pour leur enrobage. En outre, les tubes sont généralement de section circulaire, section qui offre à la fois une plus grande facilité d'enrobage et une meilleure résistance. Or, du fait de leur section circulaire, leur adhérence avec le composite est généralement insuffisante pour transmettre des efforts de torsion selon l'axe d'un tube. Le but de l'invention est de proposer un élément de renfort pour une coque en matériau composite; élément de renfort facile à mettre en oeuvre et apte à coopérer avec le matériau composite à la résistance globale de la coque ainsi réalisée. Le but de l'invention est aussi de proposer une telle coque, ainsi qu'un procédé pour la réaliser. Selon l'invention, un tel élément de renfort pour une coque en matériau composite, d'un véhicule automobile, est caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque. Une plaque étant défini comme étant de section pleine et ayant une épaisseur plus petite que ses autres dimensions. Une plaque est plus facile à usiner et former que les tubes. En - 2 - outre, elle a une section sensiblement allongée dans un sens perpendiculaire à son épaisseur qui permet une meilleure transmission des efforts entre le renfort et le matériau composite. L'élément peut être en plusieurs parties assemblées entre elles, par exemple par soudage, en une plaque d'un seul tenant et réalisée par découpe dans une seule tôle. Une ou plusieurs découpes pouvant être prévues, notamment pour recevoir un pare-brise. L'élément comprend avantageusement deux montants latéraux s'étendant sensiblement symétriquement de part et d'autre d'un axe longitudinal. Ces montants permettent la reprise d'efforts longitudinaux sur la carrosserie, notamment en cas de choc frontal ou arrière. Un bandeau transversal s'étendant d'un montant latéral à l'autre permet de reprendre des efforts transversaux et/ou de servir d'arceau au-dessus de l'habitacle du véhicule. Un deuxième bandeau peut être aussi prévu, sensiblement parallèle au premier, de sorte que l'élément comprend, entre deux bandeaux et les deux montants, une découpe prévue pour recevoir un pare-brise. Chaque montant peut avoir une extrémité respective en forme de fourche, par exemple prévue pour renforcer une aile de la carrosserie, notamment une aile arrière au dessus d'un passage de roue. La plaque peut être métallique, de préférence en acier, de préférence encore, en acier inoxydable. La plaque aura de préférence une épaisseur sensiblement inférieure ou égale à 6 millimètres, ou même inférieure ou égale à 5 millimètres. Elle forme ainsi une surépaisseur faible dans le matériau composite, ce qui est notablement avantageux relativement à des renforts tubulaires de l'art antérieur. Selon un autre objet de l'invention, une coque pour véhicule automobile est caractérisé en ce qu'elle comprend un élément de renfort selon l'une des revendications 1 à 11, ledit élément de renfort étant disposé entre deux nappes de fibres d'un matériau composite. Une telle coque est particulièrement adaptée à former un habitacle pour le véhicule. Elle peut aussi être adaptée à former une autre pièce dudit véhicule. - 3 - La coque peut en outre comprendre des moyens de fixation, notamment pour la fixer sur un châssis du véhicule. Ces moyens peuvent comprendre une patte de fixation, ladite patte étant une partie de l'élément de renfort s'étendant en dehors du matériau composite. Une telle patte peut être formée à deux extrémités longitudinalement opposées d'un montant longitudinal de l'élément de renfort. De préférence, là où le matériau composite enrobe l'élément de renfort, la coque a une épaisseur sensiblement inférieure ou égale à 10 millimètres, encore plus de préférence, cette épaisseur est inférieure à 8 millimètres. Selon un autre objet de l'invention, un véhicule selon l'invention comprend une telle coque. Cette coque peut être fixée sur châssis du véhicule par des pattes de fixation formées à des extrémités d'un l'élément de renfort selon l'invention. Avantageusement, le châssis d'un tel véhicule est un châssis tubulaire. Selon un autre objet, un procédé pour mettre en forme un élément de renfort selon l'invention est, caractérisé en ce qui est mis en forme par pliage selon des cylindres. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront encore de la description ci-après, relative à des exemples non limitatifs. Aux dessins annexés - la figure 1 est une vue en plan d'un élément de renfort selon l'invention, à plat; - la figure 2 est une vue en perspective de l'élément de la figure 1, après mise en forme; - la figure 3 est une vue en perspective d'une coque selon l'invention en matériau composite et comprenant l'élément de renfort de la figure 2, l'élément de renfort y étant représenté en pointillés et la coque étant représentée au-dessus du châssis d'un véhicule automobile donc elle constitue au moins partiellement la carrosserie; - la figure 4 est une coupe d'un détail de la coque de la figure 3; et, - la figure 5 illustre un mode de mise en forme par pliage pour l'élément des figures 1 et 2. - 4 - Les figures 1 et 2 représentent un élément de renfort 1 pour une carrosserie 10, illustrée à la figure 3, d'une voiture. Dans l'exemple illustré, le renfort 1 est une plaque d'acier d'une seule pièce. La plaque est d'épaisseur constante sensiblement égale à 5mm. La forme plane illustrée à la figure 1 est obtenue par découpe d'une tôle dudit acier, de préférence de l'acier inoxydable. L'élément de renfort est sensiblement symétrique. Dans sa forme plane, l'élément est sensiblement symétrique de part et d'autre d'un axe de symétrie Xl. L'élément comprend deux montants 2, longitudinaux relativement à l'axe Xl. Les montants longitudinaux s'étendent chacun entre un extrémité avant 21 et une extrémité arrière 22. L'élément comprend en outre deux bandeaux parallèles 3,4 s'étendant transversalement entre les deux montants 2 Les bandeaux et les montant sont relativement allongés relativement leur largeur. Leur largeur est sensiblement homogène sur toute leur longueur respective. Comme illustré à la figure 3, un bandeau inférieur 3 parmi les bandeaux 3,4 est prévu pour renforcer une partie de la carrosserie adjacente à la partie inférieure d'un pare-brise 6, alors que l'autre bandeau, dit bandeau supérieur 4 est prévue pour renforcer une partie de la carrosserie adjacente à la partie supérieure du pare-brise 6. Ainsi, les bandeaux 3,4 et des zones intermédiaires 34 des montants 2, forment entre eux une découpe 234 destinée à renforcer la carrosserie 10 autour de l'endroit où elle doit recevoir le pare-brise 6. Chaque montant 2 comprend une branche antérieure 213 qui s'étend vers l'avant, au-delà du bandeau inférieur jusqu'à l'extrémité avant 21. Il comprend aussi et une branche postérieure 224, qui s'étend vers l'arrière jusqu'à l'extrémité arrière 22 du montant 2. L'extrémité arrière a une forme de fourche, c'est-à-dire qu'elle se sépare en deux parties 221,222, dont une 221 est sensiblement dans le prolongement d'une partie commune de la branche 224, et l'autre 222 diverge en s'éloignant de l'axe X1. La forme plane 6 étant obtenue, elle est ensuite travaillée pour prendre une forme secondaire adaptée à celle de la carrosserie 10 (voir la figure 2) la forme secondaire est sensiblement symétrique relativement à - 5 un plan vertical P1. Dans l'exemple illustré de la forme secondaire, les branches antérieures les bandeaux 3,4 et les zones intermédiaires 34 sont maintenue sensiblement dans un même plan, parallèle à la position prévue pour le pare-brise. Dans la position illustrée à la figure 2, correspondant à celle que prend le renfort 1 lorsqu'il est monté dans une voiture, ce plan est incliné de sorte qu'il s'élève d'avant en arrière. Au-delà du bandeau supérieur 4, les branches postérieures 224 sont progressivement et symétriquement courbées selon des cylindres virtuels, illustrés à la figure 2 par des axes XC. Les termes 'selon des cylindres virtuels' expriment la possibilité en tout point de la branche où la courbure n'est pas infinie, c'est-à-dire là ou la branche n'est pas plane, de disposer un cylindre tangent le long de l'une de ses génératrices à la branche, le cylindre s'étendant de s'étendant de part et d'autre de la branche. Chaque branche postérieure, en s'éloignant du bandeau supérieur 4, est d'abord courbée progressivement vers le bas, selon des cylindres successifs parallèles entre eux, et d'axes XC sensiblement horizontaux et perpendiculaires à l'axe X1, de façon à venir encadrer et renforcer une zone de la carrosserie 10 formant pavillon 7, au-dessus de l'habitacle du véhicule. Ensuite, toujours en s'éloignant encore du bandeau supérieur 4, les branches sont progressivement rabattues latéralement, de façon à venir renforcer une zone de la carrosserie 10 formant aile arrière 8. Pour ce faire, les axes XC des cylindres de courbure sont progressivement inclinés vers le bas du côté extérieur, en même temps que vers l'avant. Ainsi, la branche postérieure est vrillée, de sorte que son extrémité 221 se trouve sensiblement en vis-à-vis de l'extrémité de l'autre branche postérieure, sensiblement dans deux plans symétriques relativement au plan P1, et pratiquement parallèles entre eux. Une fois dans sa forme secondaire, le renfort 1 est moulé ensuite dans un matériau composite. Comme particulièrement illustré à la figure 4, au moins une première couche 11 de fibres peut être disposée dans un moule, puis le renfort 1 être disposé au-dessus de cette première couche, et ensuite au moins une deuxième couche 12 de fibres. Le moule est ensuite refermé et une matrice 13 de résine injectée dans le moule. Le matériau - 6 - composite peut comprendre des fibres de carbone ou de verre dans une matrice polyester ou époxy. Il peut aussi comprendre des fibres carbone dans une matrice carbone, ce qui permet une résistance améliorée ou une diminution du poids à résistance constante, mais pour coût plus élevé. Du fait que le renfort 1 est en forme de plaque, c'est-à-dire qu'il a une section pleine et épaisseur faible El relativement à ses autres dimensions, l'épaisseur totale E2 de la coque, c'est à dire l'épaisseur du renfort et celles des couches de matériau composite qui l'encadrent, dans une région où se trouve une partie du renfort est faible aussi. Ainsi, dans l'exemple illustré, l'épaisseur E2 de la coque 10 dans cette région est voisine de 8mm. Avantageusement, les nappes 11 et 12 sont cousues entre elles de part et d'autre du renfort afin d'en assurer un bon maintien et éviter la séparation de ces couches par déchirement. La forme de plaque du renfort permet aussi une bonne transmission des efforts entre le renfort et le composite. Ainsi, contrairement à une matrice tubulaire, de section carrée et a fortiori de section ronde, les efforts de torsion autour d'un axe perpendiculaire à la section, telle qu'illustrée à la figure 4, sont sans risque de rotation du renfort relativement au composite dans lequel il est inséré. Le renfort 1 et le composite 11-13 coopèrent dont ensemble et de façon optimisée à la résistance de la coque 10. Une même résistance peut donc être obtenue avec une structure plus légère. La coque ainsi réalisée comprend des voiles en matériau composite s'étendant entre et au-delà des différentes parties du renfort 1. Ces voiles correspondent à des zones formant principalement un habillage du véhicule, par exemple entre les branches postérieures 224, un voile 7 forme pavillon, au-dessus de l'habitacle. La coque est ensuite montée sur un châssis 14 du véhicule, partiellement et schématiquement illustré à la figure 4. Le châssis est tubulaire. Dans l'exemple illustré, les extrémités 21,222 des montants 2 ne sont pas moulées dans le matériau composite 11-13. Elles s'étendent donc en dehors du matériau composite. Ces extrémités 21,222 forment ainsi des pattes de fixation prévues pour être fixées, ici par soudage, sur les parties correspondantes 131,132 du châssis 13, comme illustré par les flèches S. - 7 - Les carrosseries automobiles en tôles métalliques ont des formes généralement plus complexes, avec des courbures qui s'interceptent, et nécessitent l'utilisation de moyens de matriçage et d'emboutissage complexes et coûteux pour les fabriquer. Or, comme précédemment dit, les courbures successives du renfort 1 sont en tout endroit en appui sur la génératrice d'un cylindre virtuel. Aucune courbure n'est donc interceptée par une autre courbure. Le renfort 1 peut donc être réalisé de façon simple sans outillage spécifique, éventuellement de façon artisanale pour de petites séries. Ainsi, comme particulièrement illustré à la figure 5, on peut utiliser un dispositif de courbage, ou de cintrage, avec trois rouleaux 16,17 disposés en quinconce, la partie à plier du renfort étant progressivement acheminée entre un premier 16 des rouleaux et les deux autres 17 des rouleaux. La distance entre le premier 16 et les deux autres 17 des rouleaux étant réglée selon la courbure que l'on veut obtenir. Si l'on souhaite une courbure variable le long de la partie à courber, on peut faire varier la distance entre les rouleaux 16,17 à mesure de l'acheminement de la partie entre les rouleaux. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être 20 décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, plutôt que de réaliser l'élément de renfort à partir d'une tôle d'un seul tenant, il est possible de le réaliser à partir de bandes de tôles assemblées entre elles, par exemple par soudage. Chacune des bandes 25 peut servir à réaliser un montant ou un bandeau. Elles peuvent être avantageusement de section sensible constante sur leur longueur. Au lieu que la coque soit fixée par soudage sur le châssis, d'autres moyens de fixation peuvent être prévus. Ainsi, les extrémités peuvent comprendre des perçages pour permettre une fixation par vissage. Elles 30 peuvent aussi porter des tubes pour venir s'emboîter sur des tubes correspondants du châssis. Encore, les courbures peuvent ne pas être progressives le long de l'élément de renfort, mais peuvent être des courbures de loin en loin le long du renfort. Ces courbures peuvent aussi ne pas être limitées à la - 8 - branche postérieure. Ainsi, l'encadrement du pare-brise peut aussi être courbe, le long des parties intermédiaires et/ou des bandeaux. D'autres parties de renfort peuvent aussi être prévues. Ainsi, il peut être prévues des parties de renfort autour d'une lunette arrière du véhicule, 5 ou encore autour d'une ouverture prévue pour recevoir un capot de coffre | Coque (10) automobile et élément de renfort (1) pour une telle coque, l'élément de renfort pouvant être formé dans une plaque d'un seul tenant, et formé seulement par cintrage simple, selon des cylindres.Une telle coque est particulièrement adaptée à faire une carrosserie légère, notamment pour des petites séries. | 1. Elément de renfort pour une coque (10), en matériau composite, d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une plaque. 2. Elément selon la 1, caractérisé en ce que l'épaisseur (El) de l'élément est sensiblement constante. 3. Elément selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est en plusieurs parties assemblées entre elles. 4. Elément selon la 3, caractérisé en ce que les parties sont assemblées par soudure. 5. Elément selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la plaque est d'un seul tenant et comprend au moins une découpe (234). 6. Elément selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il 20 comprend deux montants latéraux (2) s'étendant sensiblement symétriquement de part et d'autre d'un axe longitudinal (Xi). 7. Elément selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend un bandeau (3,4) transversal s'étendant d'un montant latéral à l'autre. 8. Elément selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend, entre deux bandeaux et deux montants, la découpe (234) prévue pour recevoir un pare-brise (6). 30 9. Elément selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que chaque montant possède une extrémité respective (22) en forme de fourche, prévue pour renforcer une aile arrière (8). 25- 10. Elément selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la plaque est métallique, de préférence en acier inoxydable. 11. Elément selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'épaisseur (El) de la plaque est sensiblement inférieure ou égale à 6 millimètres. 12. Coque pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comprend un élément de renfort selon l'une des 1 à 11, ledit élément de renfort étant disposé entre deux nappes (11,12) de fibres d'un matériau composite (11-13). 13. Coque selon la 12, caractérisée en ce qu'elle forme l'habitacle du véhicule. 14. Coque selon la 13, caractérisée en que l'élément de renfort comprend une patte de fixation (21,222) s'étendant en dehors du matériau composite. 20 15. Coque selon la 14, caractérisée en ce qu'une patte est formée à deux extrémités longitudinalement opposées d'un montant longitudinal de l'élément de renfort. 16. Coque selon l'une des 12 à 15, caractérisée en ce 25 que, là où le matériau composite enrobe l'élément de renfort, ladite coque a une épaisseur (E2) sensiblement inférieure ou égale à 10 millimètres. 17. Coque selon la 16, caractérisée en ce que l'épaisseur (E2) de la coque est inférieure à 8 millimètres. 18. Coque selon l'une des 12 à 17, caractérisée en ce que le matériau composite forme un voile (7) entre deux parties (224) distantes de l'élément de renfort. 30 10- 11 19. Véhicule automobile comprenant une coque selon l'une des 12 à 18. 20. Véhicule selon la 19, caractérisé en ce que la coque comprend des pattes de fixations situées a des extrémités (21,222) de l'élément de renfort (1) et fixées sur un châssis (14) dudit véhicule. 21. Véhicule selon la 20, caractérisé en ce que le châssis est tubulaire. 22. Procédé de mise en forme d'un élément de renfort selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est mis en forme par courbure selon des cylindres (XC). 15 | B | B62,B32 | B62D,B32B | B62D 29,B32B 15,B62D 25,B62D 65 | B62D 29/00,B32B 15/08,B32B 15/14,B62D 25/00,B62D 65/02 |
FR2897059 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION D'ACIDE ACRYLIQUE | 20,070,810 | Domaine technique La présente invention concerne un à partir du propylène comprenant une première étape d'oxydation du propylène en acroléine et une seconde étape d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique, dans lequel on met en oeuvre une étape de déshydratation de glycérol en présence du gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. Art antérieur et problème technique Le procédé de synthèse classique de l'acide acrylique utilise une réaction catalytique du propylène à l'aide d'un mélange contenant de l'oxygène. Cette réaction est conduite généralement en phase vapeur, et le plus souvent en deux étapes : La première étape réalise l'oxydation sensiblement quantitative du propylène en un mélange riche en acroléine, dans lequel l'acide acrylique est minoritaire, La deuxième étape réalise l'oxydation sélective de l'acroléine en acide acrylique. Les conditions de réaction de ces deux étapes, réalisées dans deux réacteurs en série, sont différentes et nécessitent des catalyseurs adaptés à la réaction. Il n'est pas nécessaire d'isoler l'acroléine au cours de ce procédé en deux étapes. La réaction peut également être conduite dans un seul réacteur, mais, dans ce cas, il est nécessaire de séparer et recycler de grandes quantités d'acroléine à l'étape d'oxydation. Dans un certain nombre de cas, il peut être intéressant de pouvoir augmenter les capacités de production en acide acrylique des unités existantes. La production d'acide acrylique est fortement dépendante de la matière première propylène. Le propylène, obtenu par vapocraquage ou craquage catalytique de coupes pétrolières a l'inconvénient de contribuer à l'augmentation de l'effet de serre, du fait de son origine fossile,. Par ailleurs, la ressource en propylène peut devenir limitée. Il apparaît donc particulièrement intéressant de pouvoir augmenter la productivité en acide acrylique, tout en réduisant la dépendance à une ressource fossile. Il est connu depuis longtemps que le glycérol peut conduire à l'obtention d'acroléine. Le glycérol est issu de la méthanolyse des huiles végétales en même temps que les esters méthyliques qui sont, eux, employés notamment comme carburants ou combustibles dans le gazole et le fioul domestique. C'est un produit naturel qui jouit d'une aura "verte", il est disponible en grande quantité et peut être stocké et transporté sans difficulté. De nombreuses études sont consacrées à la valorisation du glycérol selon son degré de pureté, et la déshydratation du glycérol en acroléine est une des voies envisagées. La réaction mise en jeu pour obtenir l'acroléine à partir du glycérol est : CH2OH-CHOH-CH2OH a CH2=CH-CHO + 2H2O En règle générale la réaction d'hydratation est favorisée aux basses températures, et la réaction de déshydratation est favorisée aux températures élevées. Pour obtenir l'acroléine, il faut donc mettre en oeuvre une température suffisante, et/ou un vide partiel pour déplacer la réaction. La réaction peut être effectuée en phase liquide ou en phase gaz. Ce type de réaction est connu pour être catalysée par des acides. Différents procédés de synthèse de l'acroléine à partir du glycérol sont décrits dans l'art antérieur ; on peut citer notamment les documents FR 695931, US 2,558,520, WO 99/05085, US 5,387,720. Le document WO 2005/073160 décrit un procédé de préparation d'acide acrylique à partir de glycérol en deux étapes, la première étape consistant à soumettre le glycérol à une réaction de déshydratation en phase gaz, la seconde étape consistant à soumettre le produit de réaction gazeux ainsi obtenu à une réaction d'oxydation en phase gaz. Il a maintenant été trouvé que la réaction de déshydratation du glycérol en acroléine peut s'effectuer en présence d'un gaz contenant du propylène, et plus particulièrement en présence du gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. Il est ainsi avantageux d'introduire du glycérol dans le procédé conventionnel d'oxydation catalytique en phase gazeuse du propylène en deux étapes pour préparer de l'acide acrylique, ce qui permet d'utiliser une matière première renouvelable tout en augmentant la production d'acide acrylique. Un tel procédé répond alors aux critères associés au nouveau concept de "chimie verte" dans un cadre plus global de développement durable. Exposé de l'invention L'objet de la présente invention est donc un procédé de préparation d'acide acrylique à partir du propylène comprenant une première étape d'oxydation du propylène en acroléine et une seconde étape d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de déshydratation de glycérol en présence du gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. Sans que la demanderesse soit tenue à une quelconque explication, elle pense que l'étape de déshydratation du glycérol permet de refroidir les gaz de réaction issus de 5 la première étape d'oxydation du propylène en acroléine, avant d'effectuer la seconde étape d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique. - En effet, clans la réaction d'oxydation du propylène en acroléine, les gaz de réaction sortent de la zone de réaction à une température élevée, la réaction d'oxydation du propylène étant exothermique. Dans un procédé de préparation d'acide acrylique à 10 partir du propylène en deux étapes, il est nécessaire de refroidir les gaz de réaction issus de la première étape d'oxydation du propylène en acroléine avant d'entrer dans le second étage d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique, car la réaction d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique s'effectue à une température plus basse que la réaction d'oxydation du propylène en acroléine. De plus, l'acroléine peut s'auto-enflammer aux 15 températures élevées entraînant des pertes de rendements. Ce refroidissement est en général obtenu grâce à un échangeur thermique placé en aval de la zone catalytique du premier étage. Le même effet peut, en tout ou partie, être obtenu grâce à la mise en oeuvre d'une réaction endothermique, telle que la déshydratation du glycérol. Dans la présente invention, la réaction de déshydratation du 20 glycérol présente l'avantage de conduire au même produit de réaction principal (acroléine) que la réaction d'oxydation du propylène. Il en résulte ainsi une augmentation de la productivité en acroléine tout en récupérant de manière efficace la chaleur de la réaction d'oxydation, et par conséquent une augmentation de la productivité en acide acrylique. 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront mieux à la lecture de la description qui suit et en référence aux figures annexées dans lesquelles : Les Figures 1, 2 et 3 représentent schématiquement les configurations conventionnelles pour l'oxydation du propylène en acide acrylique en deux étapes. 30 Les Figures 4 et 5 représentent schématiquement différentes configurations correspondant à des modes de réalisation du procédé selon l'invention. Exposé détaillé de l'invention Dans le procédé de l'invention, l'étape de déshydratation de glycérol est effectuée en phase gaz en présence d'un catalyseur à une température allant de 150 C à 500 C, de préférence comprise entre 250 C et 350 C, et une pression comprise entre 1 et 5 bars. L'étape de déshydratation de glycérol s'effectue en aval de la réaction d'oxydation catalytique du propylène en acroléine, en présence du mélange gazeux issu de cette réaction. Elle peut être intégrée directement dans le réacteur d'oxydation ou être réalisée dans un réacteur placé immédiatement en aval du réacteur d'oxydation du propylène en acroléine. La réaction de déshydratation étant faiblement endothermique, il n'est pas nécessaire d'avoir un lit multitubulaire pour cette réaction. Le lit fixe conventionnel ainsi qu'une configuration en modules (plaques ou paniers) peuvent convenir. Les modules présentent l'avantage de pouvoir être chargés et déchargés facilement lorsque le catalyseur est désactivé. Les catalyseurs qui conviennent sont des matériaux homogènes ou multiphases, insolubles dans le milieu réactionnel qui ont une acidité de Hammett, notée Ho inférieure à +2. Comme indiqué dans le brevet US 5,387,720 qui fait référence à l'article de K. Tanabe et al dans "Studies in Surface Science and Catalysis", Vol 51, 1989, chap 1 et 2, l'acidité de Hammett est déterminée par titration amine à l'aide d'indicateurs ou par adsorption d'une base en phase gazeuse. Les catalyseurs répondant au critère d'acidité Ho inférieur à +2, peuvent être choisis parmi des matériaux siliceux naturels ou de synthèse ou les zéolithes acides ; des supports minéraux, tels que des oxydes, recouverts par des acides inorganiques, mono, di, tri ou polyacides ; des oxydes ou oxydes mixtes ou encore des hétéropolyacides. Avantageusement, les catalyseurs sont choisis parmi les zéolithes, les composites Nafion (à base d'acide sulfonique de polymères fluorés), les alumines chlorées, les acides et sels d'acides phosphotungstiques et/ou silicotungstiques, et différents solides de type oxydes métalliques tels que oxyde de tantale Ta2O5, oxyde de niobium Nb2O5, alumine Al2O3, oxyde de titane TiO2, zircone ZrO2, oxyde d'étain SnO2, silice SiO2 ou silico-aluminate SiO2-Al2O3, imprégnés de fonctions acides telles que borate BO3i sulfate SO4, tungstate WO3, phosphate PO4, silicate SiO2, ou molybdate MoO3. Selon les données de la littérature, ces catalyseurs ont tous une acidité de Hammett Ho inférieure à +2. Les catalyseurs préférés sont les zircones sulfatées, les zircones phosphatées, les zircones tungstées, les zircones silicées, les oxydes de titane ou d'étain sulfatés, les 5 alumines ou silices phosphatées. Ces catalyseurs ont tous une acidité de Hammett Ho inférieure à +2, l'acidité Ho peut alors varier dans une large mesure, jusqu'à des valeurs pouvant atteindre -20 dans l'échelle de référence avec les indicateurs de Hammett. Le tableau donné à la page 71 de la publication sur la catalyse acido-basique (C. Marcilly) Vol 1 aux Editions Technip (n ISBN 2-7108-0841-2) illustre des exemples de catalyseurs solides dans cette gamme d'acidité. Le glycérol est utilisé pur, ou sous forme de solution aqueuse concentrée ou diluée. Avantageusement, on utilise du glycérol pur ou une solution aqueuse de glycérol de concentration allant de 10% à 100% en poids, de préférence allant de 50% à 100% ; la vapeur d'eau présente dans le gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine permet de diluer la solution de glycérol et d'éviter ainsi des réactions parasites comme la formation d'éthers de glycérol ou des réactions entre l'acroléine produite et le glycérol. Le glycérol peut être injecté sous forme liquide ou sous forme gazeuse. L'injection sous forme liquide permet de bénéficier de la chaleur latente de vaporisation du glycérol, permettant ainsi de refroidir les gaz issus de l'étape en amont d'oxydation du propylène. Dans ce cas, le catalyseur de déshydratation peut être précédé d'un lit d'inertes sur lequel s'effectue la vaporisation du glycérol. Il peut être injecté sous forme gazeuse à une température inférieure à celle des gaz sortant de la zone d'oxydation, ce qui permet d'accentuer encore l'effet de refroidissement de ces gaz. Par ailleurs, le glycérol peut être injecté sous pression de sorte que la détente du gaz permet une consommation supplémentaire de chaleur. Le mélange gazeux qui alimente le réacteur pour la première étape d'oxydation du propylène en acroléine est généralement constitué de propylène, de vapeur d'eau, d'un gaz inerte pouvant être de l'azote ou de l'argon, et d'oxygène moléculaire ou d'un gaz contenant de l'oxygène moléculaire. Le gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine est généralement constitué d'un mélange des gaz n'ayant pas réagi (propylène non transformé, propane présent initialement dans le propylène, gaz inerte, vapeur d'eau, oxygène, CO, CO), d'acroléine produite et de différents sous-produits tels que acide acrylique, acide acétique et autres composés minoritaires. La réaction de déshydratation du glycérol dans le procédé selon l'invention s'effectue par conséquent en présence d'oxygène moléculaire qui se trouve dans le mélange gazeux issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. L'oxygène moléculaire peut être présent sous forme d'air ou sous forme d'un mélange de gaz contenant de l'oxygène moléculaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, il est possible d'ajouter une quantité supplémentaire d'oxygène moléculaire ou d'un gaz contenant de l'oxygène moléculaire pour l'étape de déshydratation du glycérol. La quantité d'oxygène est choisie de façon à être en dehors du domaine d'inflammabilité en tout point de l'installation. La présence d'oxygène permet de limiter la désactivation du catalyseur de déshydratation par cokage. De plus, l'ajout d'oxygène améliore le rendement de la réaction pour de nombreux systèmes catalytiques. La réaction d'oxydation catalytique du propylène en acide acrylique en deux étapes dans le procédé selon l'invention s'effectue selon des conditions connues de l'homme du métier, en faisant passer un mélange gazeux pouvant comporter du propylène, de la vapeur d'eau, un gaz inerte pouvant être de l'azote ou de l'argon et de l'oxygène moléculaire ou un gaz contenant de l'oxygène moléculaire, sur un catalyseur d'oxydation du propylène pour obtenir un mélange gazeux riche en acroléine. Puis, la réaction d'oxydation sélective de l'acroléine en acide acrylique s'effectue sur un catalyseur adapté d'oxydation de l'acroléine. Le procédé peut être mis en oeuvre dans un seul réacteur ou dans deux réacteurs placés en série. Les réacteurs sont généralement des réacteurs multitubulaires en lit fixe. Il est possible aussi d'utiliser un échangeur à plaques avec un agencement modulaire du catalyseur tel que décrit dans les documents EP 995491, EP 1147807 ou US 2005/0020851. Dans le cas où l'oxydation catalytique du propylène s'effectue en présence d'un ballast thermique, telle que décrite par exemple dans le document EP 293 224 Al, permettant la mise en oeuvre d'un débit de propylène plus élevé, le mélange gazeux issu de la réaction possède une chaleur spécifique Cp plus élevée. Le procédé selon 7 l'invention est particulièrement avantageux dans ce cas pour évacuer l'excès de chaleur transporté par les gaz de réaction. En référence aux Figures 1 et 2, dans un procédé conventionnel d'oxydation du propylène en acide acrylique en deux étapes dans un seul réacteur, on fait passer dans un réacteur multitubulaire du bas vers le haut, un mélange gazeux 1 comportant du propylène, de la vapeur d'eau, de l'azote et de l'oxygène moléculaire, sur un catalyseur 2 d'oxydation du propylène. Le mélange issu de cette réaction, comprenant les gaz n'ayant pas réagi, l'acroléine produite et des sous-produits, passe ensuite sur un catalyseur 4 d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique. On obtient un mélange 10 comprenant l'acide acrylique produit, de l'acroléine résiduelle, les gaz n'ayant pas réagi, de l'eau et des sous-produits. Des fluides réfrigérants circulent en 6 et 7 de façon à maintenir une température de réaction pouvant être comprise entre 300 C et 380 C pour la réaction d'oxydation du propylène en acroléine et une température pouvant être comprise entre 260 C et 320 C pour l'oxydation de l'acroléine en acide acrylique. Un échangeur thermique 8 permettant de refroidir les gaz de réaction est placé en aval des deux étapes d'oxydation, comme sur la Figure 1 ; de préférence, l'échangeur thermique 8 de la figure 1 est en aval du réacteur et non dans le réacteur, ce qui facilite le chargement et déchargement du réacteur. Un second échangeur thermique 8 peut être placé entre les deux lits catalytiques, comme représenté sur la Figure 2, permettant de refroidir le mélange gazeux intermédiaire. En référence à la Figure 3, dans un procédé conventionnel d'oxydation du propylène en acide acrylique en deux étapes dans deux réacteurs consécutifs, on fait passer dans un premier réacteur multitubulaire du haut vers le bas, un mélange gazeux 1 comportant du propylène, de la vapeur d'eau, de l'azote et de l'oxygène moléculaire, sur un catalyseur 2 d'oxydation du propylène. Le mélange 3 issu de cette réaction, comprenant les gaz n'ayant pas réagi, l'acroléine produite et des sous-produits, alimente un second réacteur comprenant un catalyseur 4 d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique. Le second réacteur est éventuellement alimenté en en 9 par de l'oxygène ou de l'air. On obtient un mélange 10 comprenant l'acide acrylique produit, de l'acroléine résiduelle, les gaz n'ayant pas réagi, de l'eau et des sous-produits. Des fluides réfrigérants circulent en 6 et 7 de façon à maintenir une température de réaction pouvant être comprise entre 300 C et 380 C pour la réaction d'oxydation du propylène en acroléine et une température comprise entre 260 C et 320 C pour l'oxydation de l'acroléine en acide acrylique. Un échangeur thermique 8 permettant de refroidir les gaz de réaction issus de la première étape est placé dans le bas du premier réacteur. Un second échangeur thermique 8 est placé en aval des deux étapes d'oxydation. Les échangeurs 8 peuvent être à l'extérieur des réacteurs. Conformément à un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention, illustré de façon schématique sur la Figure 4, l'échangeur thermique 8 dans la configuration conventionnelle de la Figure 2, placé entre les deux lits catalytiques et permettant de refroidir le mélange gazeux issu de la réaction d'oxydation du propylène en acroléine, est remplacé par une étape de déshydratation de glycérol. Cette étape consiste à faire passer un mélange 11 constitué de glycérol sous forme de solution aqueuse vaporisée et éventuellement d'oxygène, en même temps que le mélange gazeux sortant de la zone d'oxydation comportant le catalyseur 2 d'oxydation du propylène en acroléine, sur un catalyseur 5 de déshydratation du glycérol. On obtient à la sortie de la zone comportant le catalyseur 5, un mélange d'acroléine résultant à la fois de la réaction d'oxydation du propylène et de la réaction de déshydratation du glycérol, ainsi que les sous-produits issus de ces deux réactions. Ce mélange passe ensuite sur le catalyseur 4 sur lequel l'acroléine est oxydée en acide acrylique. On obtient un mélange 10 comprenant l'acide acrylique produit, de l'acroléine résiduelle, les gaz n'ayant pas réagi, de l'eau et des sous-produits. Conformément à un second mode de réalisation du procédé de l'invention, illustré de façon schématique sur la Figure 5, l'échangeur thermique 8 placé en aval du premier réacteur dans un procédé conventionnel d'oxydation du propylène en acide acrylique en deux étapes dans deux réacteurs consécutifs, tel que représenté sur la Figure 3, est remplacé par une étape de déshydratation de glycérol. Cette étape consiste à faire passer un mélange 11, constitué de glycérol sous forme de solution aqueuse vaporisée et éventuellement d'oxygène, en même temps que le mélange gazeux sortant de la zone d'oxydation comportant le catalyseur 2 d'oxydation du propylène en acroléine, sur un catalyseur 5 de déshydratation du glycérol. On obtient, à la sortie de la zone comportant le catalyseur 5, un mélange 3 d'acroléine résultant à la fois de la réaction d'oxydation du propylène et de la réaction de déshydratation du glycérol, ainsi que les sous-produits issus de ces deux réactions. Ce mélange 3 alimente le second réacteur comprenant le catalyseur 4 sur lequel l'acroléine est oxydée en acide acrylique. On obtient un mélange 10 comprenant l'acide acrylique produit, de l'acroléine résiduelle, les gaz n'ayant pas réagi, de l'eau et des sous-produits. Selon le procédé de l'invention, il est possible d'obtenir un gain de productivité en acide acrylique de l'ordre de 50 à 200% par rapport aux procédés conventionnels. On peut envisager de mettre en oeuvre une autre réaction endothermique que celle de déshydratation du glycérol pour récupérer de manière efficace la chaleur de réaction d'oxydat.ion du propylène en acroléine. Notamment, la réaction d'oxydéshydratation de propane diol-1,3, ou la déshydratation de propanol-1 ou propanol-2, sont aussi intéressantes sous certains aspects, plus particulièrement si le lit de catalyseur de déshydratation est placé en amont du réacteur d'oxydation du propylène en acroléine. En effet, la déshydratation du propane diol-1,3 peut conduire à de l'alcool allylique qui, à son tour, peut s'oxyder sur le catalyseur d'oxydation du propylène en acroléine. Le propanol-1 ou le propanol-2, peut se déshydrater en propylène et s'oxyder ensuite en acroléine sur le catalyseur d'oxydation | L'invention concerne un procédé de préparation d'acide acrylique à partir du propylène comprenant une première étape d'oxydation du propylène en acroléine et une seconde étape d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique, dans lequel on met en oeuvre une étape de déshydratation de glycérol en présence du gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. Le procédé de l'invention permet d'utiliser en partie une matière première renouvelable, tout en augmentant la production d'acide acrylique. | 1. Procédé de préparation d'acide acrylique à partir du propylène comprenant une première étape d'oxydation du propylène en acroléine et une seconde étape d'oxydation de l'acroléine en acide acrylique, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de déshydratation de glycérol en présence du gaz de réaction issu de l'étape d'oxydation du propylène en acroléine. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la réaction de déshydratation est effectuée en phase gaz en présence d'un catalyseur. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on ajoute de l'oxygène moléculaire pour l'étape de déshydratation du glycérol. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le glycérol est injecté sous forme liquide ou sous forme gazeuse. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'on utilise 15 du glycérol pur, ou sous forme de solution aqueuse concentrée ou diluée. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'oxydation du propylène est réalisée en présence d'un ballast thermique. | C | C07 | C07C | C07C 51 | C07C 51/235 |
FR2896540 | A1 | DISPOSITIF DE DESACTIVATION DE CYLINDRES D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,727 | La présente invention a pour objet un dispositif de désactivation de cylindres d'un moteur à combustion interne. Les moteurs à combustion interne et notamment les moteurs équipant les véhicules automobiles ou routiers ne sont sollicités la plupart du temps qu'à une fraction de leur puissance nominale. Dans ces phases de fonctionnement qui ne réclament pas de délivrer un couple important, les moteurs subissent des pertes de pompage qui affectent leur rendement et qui sont à l'origine d'une consommation excessive de carburant. Ces pertes de pompage correspondent au travail qui doit être fournit pour aspirer le mélange air/carburant qui se trouve dans le collecteur d'admission à une pression relativement faible et l'introduire dans la chambre de combustion lors de la phase d'admission. Pour réduire ces pertes de pompage, il est connu de rendre inactif un certain nombre de cylindres. Ces cylindres désactivés voient alors leurs soupapes d'admission et d'échappement fermées et ils ne sont plus traversés par aucun flux de mélange gazeux. Ces cylindres désactivés ne génèrent presque plus de pertes de pompage car ils fonctionnent dès lors comme des ressorts pneumatiques, leur piston alternant les phases de compression et de décompression du mélange gazeux emprisonné dans ces cylindres. Quant aux cylindres demeurant actifs, ils doivent produire un couple plus important et donc requièrent un débit plus important de l'air d'admission dans le collecteur ce qui augmente la pression dans le répartiteur et donc réduit les pertes par pompage du moteur. La désactivation des cylindres est classiquement opérée par un mécanisme approprié agissant sur la distribution des cylindres suivant les conditions de fonctionnement du moteur. Dans le cas d'une distribution par arbres à cames et linguets, il est ainsi connu d'associer aux butées hydrauliques à rattrapage de jeu sur lesquels reposent des linguets, un tel mécanisme destiné à débrayer les butées lorsqu'on veut désactiver les cylindres. Le débrayage des butées s'effectue classiquement de manière hydraulique par élévation, dans une rampe alimentant le mécanisme de débrayage, de la pression au dessus d'une pression seuil calibrée. Le brevet FR2837871 illustre un exemple d'un tel mécanisme. Toutefois, après plusieurs heures de non-fonctionnement du moteur, la rampe alimentant un tel mécanisme est vide en raison des fuites générées au niveau du mécanisme de débrayage. C'est pourquoi, lors de la première action de désactivation des cylindres, il faut tout d'abord remplir la rampe d'alimentation du mécanisme de débrayage avant de pouvoir y élever la pression au dessus de la pression seuil calibrée. De ce fait, la première action de désactivation des cylindres présente un inconvénient matérialisé par un temps de réponse très long. Le document FR0452786 propose de supprimer cet inconvénient en maintenant une pression minimum dans la rampe d'alimentation du mécanisme de débrayage au moyen d'une alimentation auxiliaire calibrée toutefois de manière à ne pas dépasser la pression seuil qui active le mécanisme de débrayage. Cette solution, bien que très pertinente présente toutefois une contrainte importante : le calibrage de l'alimentation auxiliaire. Ce dernier doit en effet permettre de compenser les fuites qui affectent la rampe d'alimentation du mécanisme de débrayage tout en maintenant la pression dans la rampe en dessous d'un certain seuil. Or, généralement l'alimentation auxiliaire est elle même alimentée en fluide suivant des pressions très fluctuantes, puisqu'elle dérive d'une alimentation principale pour actionneurs hydrauliques. De ce fait, l'amplitude de pression à laquelle est soumise l'alimentation auxiliaire est trop élevée et rend difficile le calibrage de l'alimentation auxiliaire conformément aux prescriptions décrites ci-dessus. C'est pourquoi, la présente invention se propose de résoudre la problématique du calibrage de l'alimentation auxiliaire de la rampe d'alimentation du mécanisme de débrayage. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de désactivation d'au moins un cylindre d'un moteur à combustion interne de type multi-cylindres, comprenant des moyens de mise hors service des soupapes d'admission ou d'échappement dudit cylindre actionnables par un fluide sous pression, un circuit d'alimentation en fluide sous pression, une électrovanne pilotée et un circuit secondaire reliant ladite électrovanne auxdits moyens de mise hors service, des moyens auxiliaires d'alimentation destinés à alimenter en fluide le circuit secondaire en dehors des périodes d'actionnement desdits moyens de mise hors service, caractérisé en ce que des moyens auxiliaires d'alimentation comportent un clapet destiné à maintenir la pression dans les moyens auxiliaires d'alimentation en dessous d'une pression seuil. Selon certaines caractéristiques, le circuit secondaire comporte des passages de fuite dudit fluide, notamment au niveau des moyens de mise hors service et/ou au niveau d'un ajutage prévu dans le circuit secondaire, et lesdits moyens auxiliaires d'alimentation sont conformés pour que leur débit d'alimentation compense le débit des passages de fuite. Selon d'autres caractéristiques, les soupapes d'admission ou d'échappement dudit cylindre sont actionnées au moyen de butées hydrauliques à rattrapage de jeu alimentées par une rampe d'alimentation et lesdits moyens auxiliaires d'alimentation assurent la communication entre la rampe d'alimentation et le circuit secondaire. Selon d'autres caractéristiques, les moyens auxiliaires d'alimentation consistent en un conduit formant une communication depuis la rampe d'alimentation et vers le circuit secondaire, ledit conduit comportant au moins un premier Venturi apte à générer une perte de charge ainsi qu'une dérivation en amont dudit Venturi dotée du clapet. Selon d'autres caractéristiques, le conduit comporte un second Venturi apte à générer une perte de charge en amont de la dérivation dotée du clapet. Selon d'autres caractéristiques, le conduit communique avec le circuit d'alimentation en fluide sous pression au moyen de la dérivation dotée du clapet. Selon d'autres caractéristiques, les butées hydrauliques à rattrapage de jeu intègrent les moyens de mise hors service des soupapes. Selon d'autres caractéristiques, le dispositif de désactivation d'au moins un cylindre d'un moteur à combustion interne comporte un filtre en amont des moyens auxiliaires d'alimentation, destiné à limiter l'encrassement desdits moyens auxiliaires d'alimentation. La figure 1 représente une vue schématique d'un dispositif connu de l'art antérieur de désactivation de deux des quatre cylindres d'un moteur à combustion interne. La figure 2 représente une vue schématique d'un dispositif de désactivation de deux des quatre cylindres d'un moteur à combustion interne, conforme à la présente invention. En se reportant aux figures 1 et 2, on a représenté la partie échappement d'une distribution à arbres à cames et à linguets d'un moteur à combustion interne comportant quatre cylindres en ligne 16, 17, 18, 19. De manière classique, et non représenté sur les figures 1 et 2, le mouvement de translation d'une soupape qui alterne son ouverture et sa fermeture, s'opère grâce à un levier, appelé linguet. L'une des extrémités du linguet est en effet en contact avec la tige de la soupape et admet un mouvement d'oscillation en fonction de la rotation de la came portée par l'arbre à cames. L'autre extrémité du linguet sert de point de pivotement et repose sur une butée. Afin que les extrémités des linguets, non représentés sur les figures, restent en appui sur leur butée, il est avantageux d'ajuster le contact en utilisant des butées hydrauliques à rattrapage de jeu. Le rattrapage de jeu est alors alimenté par un fluide, en l'occurrence de l'huile, qui est acheminé par la rampe 4. Suivant les figures 1 et 2 et conformément à l'invention, les butées hydrauliques à rattrapage de jeu 8, 9, 10, 11, comportent respectivement des moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23), dits aussi moyens de débrayages, également alimentés par un fluide, en l'occurrence de l'huile, qui est acheminé par la rampe 5. Ainsi, seuls les cylindres 17, 18 sont désactivables. La rampe 4 qui alimente les butées hydrauliques à rattrapage de jeu 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13 est maintenue remplie au moyen d'une rampe d'alimentation 15, elle-même alimentée par la rampe d'alimentation principale en huile de la culasse du moteur non représentée sur les figures. La rampe 5, qui alimente les mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23, est alimentée par intermittence au moyen d'une communication 14 avec la rampe 4. Avantageusement, la communication 14 est une électrovanne. Plus précisément, lorsqu'il est nécessaire de mettre hors service les soupapes, l'électrovanne 14 s'ouvre de manière à laisser passer l'huile de la rampe 4 vers la rampe 5, où la pression est initialement inférieure. Quand la pression dans la rampe 5 dépasse une pression seuil calibrée Pseuil, les mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 sont activés de manière à débrayer les butées hydrauliques à rattrapage de jeu (8, 9, 10, 11). De cette façon, les soupapes sont rendues inactives. Dans la pratique la pression Pseuil est de l'ordre de 0,7 bar. Lorsqu'il est nécessaire de remettre en service les soupapes, l'électrovanne 14 se ferme de manière à ce que la pression dans la rampe 5 descende en de ça du seuil calibrée Pseuil pour que les mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 ne soient plus activés. Notons que la chute de pression est induite par les fuites existant au niveau des mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 et au niveau d'un ajutage 24 qui sert à dégazer le circuit de fluide dans la rampe 5. De manière à contrôler le volume des fuites existant au niveau des mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 et de l'ajutage 24, l'invention consiste à maintenir une communication continue entre les rampes 4 et 5, tout en contrôlant le débit de l'huile depuis la rampe 4 vers la rampe 5. En effet, les fuites au niveau des mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 et de l'ajutage 24 permettent de faire redescendre la pression dans le conduit 5 et donc de réactiver tous les cylindres. Mais il ne faut pas vider complètement la rampe 5 car ceci augmenterait la durée de la prochaine désactivation. Selon notre invention et tel que décrit à la figure 2, les moyens auxiliaires d'alimentation consistent en un conduit 35 faisant communiquer la rampe 4 et le circuit secondaire 5, et muni d'un premier Venturi 32 apte à générer une perte de charge de manière à ce que la pression du fluide dans la rampe 5 soit toujours inférieure à la pression dans le conduit 35 lorsque l'électrovanne 14 est fermée. De plus, le conduit 35 communique avec une dérivation 33 dotée d'un clapet 34 en amont dudit Venturi 32. Ladite dérivation 33 dotée du clapet 34 a pour fonction de maintenir la pression dans le conduit 35 en dessous de la valeur Pseuil. Ainsi, la pression dans la rampe 5 ne peut franchir la valeur Pseuil du seul fait de l'alimentation via le Venturi 32. De ce fait, les mécanismes de débrayage 20, 21, 22, 23 ne peuvent pas être activés de manière intempestive. Avantageusement, la dérivation 33 dotée du clapet 34 fait communiquer le conduit 35 avec le circuit d'alimentation 15 en fluide sous pression de manière à récupérer le fluide sous pression et par conséquent à minimiser les pertes par pompage. Dans la variante préférée de l'invention représentée à la figure 2, un second Venturi 31 est disposé en plus dans le conduit 35 en amont de la dérivation 33 de manière à générer une perte de charge dans le conduit 35. Le Venturi 31 permet ainsi d'avoir des pressions suffisamment élevées dans la rampe 4, c'est à dire supérieures à Pseuil, pour alimenter les mécanismes à rattrapage de jeu 6 à 13. Dans la pratique ces pressions sont de l'ordre de 1 bar. Ainsi, quand l'électrovanne 14 est fermée, la rampe 5 est alimentée via le conduit 35 et le venturi 32 assisté du clapet 34 assure une pression dans la rampe 5 inférieure à Pseuil. L'ajutage 24 de la rampe 4 est facultatif dans la mesure ou le dégazage est effectué via le clapet 34. Quand l'électrovanne 14 est ouverte, la pression dans la rampe 5 augmente de manière à dépasser la valeur Pseuil pour désactiver les cylindres. De plus, la pression dans la rampe 5 étant supérieure à celle dans le conduit 35, le venturi 32 permet alors le dégazage de la rampe 5 vers le conduit 35. L'ajutage 24 de la rampe 5 est ainsi facultatif. En résumé, le conduit 33 agit comme un volume tampon permettant de disposer d'une pression suffisante pour les mécanismes à rattrapage de jeu 6 à 13 alimentés par la rampe 4, tout en maîtrisant le niveau Pseuil à respecter dans le conduit 5. Avantageusement, il est intéressant de disposer un filtre 25 en amont des moyens auxiliaires d'alimentation 30, afin de limiter l'encrassement 10 desdits moyens auxiliaires d'alimentation. De ce fait, l'invention permet, moyennant peu de contraintes concernant le calibrage des Venturi, de maintenir une pression minimum dans la rampe d'alimentation du mécanisme de débrayage et par voie de conséquence, de réduire le temps de réponse lors de la première 15 désactivation des cylindres | La présente invention a pour objet un dispositif de désactivation d'au moins un cylindre (17, 18) d'un moteur à combustion interne de type multi-cylindres, comprenant des moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23) des soupapes d'admission ou d'échappement dudit cylindre actionnables par un fluide sous pression, un circuit d'alimentation en fluide sous pression (15), une électrovanne pilotée (14) et un circuit secondaire (5) reliant ladite électrovanne (14) auxdits moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23), des moyens auxiliaires d'alimentation (30) destinés à alimenter en fluide le circuit secondaire (5) en dehors des périodes d'actionnement desdits moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23), caractérisé en ce que des moyens auxiliaires d'alimentation (30) comportent un clapet (34) destiné à maintenir la pression dans les moyens auxiliaires d'alimentation (30) en dessous d'une pression seuil (Pseuil). | 1 Dispositif de désactivation d'au moins un cylindre (17, 18) d'un moteur à combustion interne de type multi-cylindres, comprenant des moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23) des soupapes d'admission ou d'échappement dudit cylindre actionnables par un fluide sous pression, un circuit d'alimentation en fluide sous pression (15), une électrovanne pilotée (14) et un circuit secondaire (5) reliant ladite électrovanne (14) auxdits moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23), des moyens auxiliaires d'alimentation (30) destinés à alimenter en fluide le circuit secondaire (5) en dehors des périodes d'actionnement desdits moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23), caractérisé en ce que les moyens auxiliaires d'alimentation (30) comportent un clapet (34) destiné à maintenir la pression dans les moyens auxiliaires d'alimentation (30) en dessous d'une pression seuil (Pseuil). 2. Dispositif de désactivation selon la 1, caractérisé en ce que le circuit secondaire (5) comporte des passages de fuite dudit fluide, notamment au niveau des moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23) et/ou au niveau d'un ajutage (24) prévu dans le circuit secondaire (5), et en ce que lesdits moyens auxiliaires d'alimentation (30) sont conformés pour que leur débit d'alimentation compense en partie le débit des passages de fuite. 3. Dispositif selon l'une quelconques des 1 ou 2, caractérisé en ce que les soupapes d'admission ou d'échappement dudit cylindre (17, 18) sont actionnées au moyen de butées hydrauliques à rattrapage de jeu (8, 9, 10, 11) alimentées par une rampe (4) et en ce que lesdits moyens auxiliaires d'alimentation (30) assurent la communication entre la rampe d'alimentation (4) et le circuit secondaire (5). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens (30) consistent en un conduit (35) formant une communication depuis la rampe (4) vers le circuit secondaire (5), ledit conduit (35) comportant au moins un premier Venturi (32) apte à générer une perte de charge ainsi qu'une dérivation (33) dotée du clapet (34) en amont dudit Venturi (32). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le conduit (35) comporte un second Venturi (31) apte à générer une perte de charge en amont de la dérivation (33) dotée du clapet (34). 6. Dispositif selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le conduit (35) communique avec le circuit d'alimentation en fluide sous pression (15) au moyen de la dérivation (33) dotée du clapet (34). 7. Dispositif, selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que les butées hydrauliques à rattrapage de jeu (8, 9, 10, 11) intègrent les moyens de mise hors service (20, 21, 22, 23) des soupapes. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un filtre (25) en amont des moyens auxiliaires d'alimentation (30), destiné à limiter l'encrassement desdits moyens auxiliaires d'alimentation. 20 25 | F | F02,F01 | F02D,F01L | F02D 17,F01L 1,F02D 13 | F02D 17/02,F01L 1/46,F02D 13/06 |
FR2894294 | A1 | DISPOSITIF DE VANNE DE RECYCLAGE DE GAZ D'ECHAPPEMENT | 20,070,608 | La présente invention concerne le domaine du recyclage des gaz d'échappement dans un moteur à combustion interne. Les moteurs à combustion interne sont parfois pourvus d'un circuit permettant de dériver une partie des gaz d'échappement pour les introduire dans le circuit d'admission et les mélanger à l'air d'admission. Par ailleurs, le mode de combustion dit homogène est de plus en plus envisagé pour améliorer les moteurs Diesel. On peut se rapporter à cet égard à l'article de B. Walter et B. Gatellier, dans la revue de l'IFP, volume 58 (2003), n 1, pages 101 à 114. La combustion homogène présente l'avantage de réduire drastiquement la production d'oxyde d'azote et de particules, remédiant ainsi à un défaut des moteurs Diesel conventionnels. Toutefois, la combustion homogène génère un bruit important. Pour diminuer le bruit d'un moteur Diesel à combustion homogène, une possibilité consiste à diluer les gaz dans la chambre de combustion avec des gaz neutres, notamment provenant du recyclage des gaz d'échappement. Les gaz d'échappement recyclés permettent de réchauffer les gaz d'admission, d'où un meilleur phasage de la combustion, de diluer les gaz d'admission, d'où un contrôle de la durée de combustion, et d'avoir des températures de combustion plus faibles, d'où une production d'oxyde d'azote réduite. L'obtention de ces avantages nécessite un contrôle précis de taux de gaz d'échappement recyclés, d'où un besoin d'une vanne de recyclage des gaz d'échappement très précise et très fiable. Or, les vannes de recyclage des gaz d'échappement actuelles ne donnent pas satisfaction. Une vanne de recyclage des gaz d'échappement peut se présenter sous la forme d'une soupape qui permet de faire passer entre le conduit d'échappement et le conduit d'admission les gaz d'échappement recyclés nécessaires à la combustion. La soupape comprend un disque mobile axialement coopérant avec un siège de soupape. Mais la quantité de gaz d'échappement recyclés n'est pas contrôlée précisément et les soupapes présentent de nombreuses pannes dues à l'encrassement. Les documents US 6 604 542, US 6 886 546, US 6 904 897 et US 2003/0168 111 décrivent des vannes de recyclage de gaz d'échappement à soupapes. Une vanne de recyclage des gaz d'échappement peut également se présenter sous la forme d'un papillon disposé entre l'échappement et l'admission. Toutefois, le papillon reste relativement imprécis et soumis à un fort risque d'encrassement et donc de panne. Les documents GB 2 396 885 et WO 2005/52347 décrivent une vanne de recyclage de gaz d'échappement à papillon. L'invention se propose de remédier aux inconvénients des dispositifs ci-dessus. L'invention propose une vanne de recyclage des gaz d'échappement capable de contrôler précisément la quantité de gaz introduite à l'admission et de fonctionner de façon fiable. L'invention propose une vanne de recyclage des gaz d'échappement de structure simple et à risque de pannes réduit. Selon un aspect de l'invention, le dispositif de vanne de recyclage des gaz d'échappement comprend deux conduits axiaux, un conduit radial obturable, un corps pourvu d'une partie intérieure tubulaire dans laquelle est ménagée au moins une ouverture latérale, un piston annulaire capable d'obturer ladite ouverture latérale partiellement ou totalement, et un racleur disposé dans chaque ouverture latérale. Le racleur est fixé au piston et se déplace dans l'ouverture latérale lors du déplacement du piston. La partie intérieure est en contact avec le piston. Le contrôle de la position du piston permet de contrôler la quantité de gaz passant du conduit radial obturable à l'un des conduits axiaux. Le racleur permet d'éviter le dépôt de calamine dans la ou les ouvertures latérales. La vanne est ainsi auto-nettoyante, d'où un fonctionnement fiable et stable dans le temps. Dans un mode de réalisation, l'ouverture latérale est allongée axialement. Dans un mode de réalisation, le corps comprend une paroi extérieure définissant une chambre, la paroi extérieure étant reliée au conduit radial. Le conduit radial par lequel peuvent être amenés les gaz à recycler est ainsi relié à une chambre annulaire formée autour du piston et de la partie intérieure du corps. Alternativement, le dispositif peut comprendre une seule conduite principale en communication de fluide obturable avec une deuxième conduite. Dans un mode de réalisation, le corps comprend une pièce de base formant l'une des conduites axiales. La partie intérieure peut former une entrée de l'autre conduite axiale. Le piston peut être ouvert à ses deux extrémités. Le corps peut être ouvert à ses deux extrémités. Dans un mode de réalisation, la partie intérieure comprend une pluralité d'ouvertures latérales régulièrement réparties circonférentiellement. Un mélange satisfaisant des gaz recyclés et des gaz frais est ainsi assuré. Dans un mode de réalisation, le racleur comprend une protubérance radiale. La protubérance radiale forme une saillie partant du piston et disposée dans l'ouverture latérale correspondant au racleur. Le colmatage progressif des ouvertures latérales par le dépôt des suies contenues dans les gaz recyclés en provenance de l'échappement est ainsi évité. A chaque mouvement complet du piston, de la position fermée vers la position ouverte ou de la position ouverte vers la position fermée, la majeure partie, voire la presque totalité des ouvertures latérales, est parcourue par les racleurs qui provoquent le décollement d'éventuelles particules de suies et leur remise en suspension dans les gaz recyclés jusqu'à leur admission dans les cylindres et leur combustion. Dans un mode de réalisation préféré, le racleur est monobloc avec le piston. On assure ainsi une construction économique et robuste du racleur et du piston. Dans un mode de réalisation, le racleur occupe un secteur angulaire sensiblement égal au secteur angulaire de l'ouverture latérale. On assure ainsi un raclage efficace de l'ouverture latérale. L'ouverture latérale, d'une part, et le racleur, d'autre part, peuvent présenter des parois longitudinales, soit parallèles l'une à l'autre, soit convergeant vers l'axe des conduites axiales. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'ouverture latérale se présente sous la forme d'un trou oblong. On assure ainsi une section de passage suffisante des gaz recyclés en position ouverte de la vanne. Dans un mode de réalisation, le corps comprend une bride de support de moyen d'actionnement. Le piston peut également comprendre une bride de support de moyen d'actionnement. Les brides peuvent se présenter sous la forme générale d'une étoile à plusieurs branches, par exemple trois. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens d'actionnement en translation du piston. Les moyens d'actionnement peuvent être hydrauliques, pneumatiques, mécaniques, électromagnétiques ou encore électriques. Le dispositif peut comprendre une pluralité d'actionneurs répartis circonférentiellement autour du corps. Alternativement, le dispositif peut comprendre un unique actionneur annulaire disposé autour du corps. Grâce à l'invention, on dispose d'une vanne de recyclage des gaz d'échappement permettant un dosage précis des gaz d'échappement recyclés dans les gaz frais d'admission et dont la fiabilité est très élevée. La vanne de recyclage peut s'appliquer à un moteur Diesel à combustion conventionnelle, à combustion homogène, ou mixte, ou encore à un moteur utilisant d'autres types de carburant. L'utilisation de la vanne de recyclage est particulièrement intéressante dans le cas d'un moteur à combustion homogène ou mixte. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective et partiellement en coupe d'un dispositif selon un aspect de l'invention en position ouverte ; -la figure 2 montre le dispositif de la figure 1 en position fermée ; - la figure 3 montre le dispositif de la figure 1 en position intermédiaire ; - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de la figure 1 en position ouverte ; et -la figure 5 est une vue schématique d'un moteur à combustion interne pourvu d'un système de recyclage des gaz d'échappement. Comme on peut le voir sur les figures 1 à 3, le dispositif de vanne 1 comprend un corps 2 formant cylindre prévu pour être stationnaire, un piston 3 et un système d'actionnement 4 disposé entre le corps 2 et le piston 3, pour provoquer le déplacement du piston 3 par rapport au corps 2. Le dispositif de vanne 1 comprend une conduite radiale 5 prévue pour être ouverte ou obturée, une première conduite axiale 6 disposée en position supérieure sur les figures, et une deuxième conduite axiale 7 disposée en position inférieure sur les figures. Les conduites axiales 6 et 7 sont coaxiales et en communication permanente l'une avec l'autre. Le corps 2 comprend une pièce de base 8 monobloc, par exemple réalisée en acier ou en alliage, et pourvue d'une portion de tube 9 dont l'alésage forme la deuxième conduite axiale 7. La portion de tube 9 est pourvue à son extrémité dirigée vers le piston 3 d'un épaulement 10 formant un élargissement de l'alésage. La pièce de base 8 se complète par un rebord annulaire 11 formant une saillie radiale vers l'extérieur à partir de l'extrémité de la portion de tube 9 opposée à l'épaulement 10. La pièce de base 8 est également pourvue d'une bride 12 pourvue de trois branches s'étendant vers l'extérieur à partir du rebord 11 et prévue pour coopérer avec le système d'actionnement 4. A titre de variante, la bride 12 peut être munie d'un autre nombre de branches ou encore se présenter sous la forme d'un anneau circulaire. Le corps 2 comprend également une partie extérieure 13 présentant une forme générale annulaire, à l'exception d'une portion de tube 14 orientée radialement et dont l'alésage forme le conduit radial 5. La partie extérieure 13 présente sur son alésage une rainure annulaire 15 en communication avec le conduit radial 5 et délimitée axialement par deux nervures 16 et 17 formées aux extrémités de la partie extérieure 13. La nervure 16 est en contact avec le rebord radial 11 de la pièce de base 8 et également en contact avec la surface extérieure de la portion de tube 9, à proximité du rebord 11. Un joint d'étanchéité 18 est disposé dans une rainure annulaire ménagée dans l'alésage de la nervure 16 et est en contact avec la portion de tube 9. La nervure 17 est disposée à l'extrémité de la partie extérieure 13 opposée à la nervure 16 et est en contact avec une paroi extérieure du piston 13. Un joint d'étanchéité 19, similaire au joint d'étanchéité 18, est disposé dans une rainure annulaire ménagée dans la nervure 17 et assure l'étanchéité entre la partie extérieure 13 du corps 2 et le piston 3. Le corps 2 comprend également une partie intérieure 20 se présentant sous la forme générale d'une portion de tube pourvue d'une extrémité 21 d'épaisseur réduite pour venir s'emboîter dans l'extrémité de la portion de tube 9 opposée au rebord 11, en contact avec l'épaulement 10. La partie intérieure 20 peut se prolonger axialement au-delà du piston 3 pour être reliée à un circuit d'admission d'air frais, en aval d'un filtre à air, ou encore d'un compresseur de turbocompresseur, non représenté. La partie intérieure 20 est percée d'une pluralité d'ouvertures latérales 21 régulièrement réparties circonférentiellement, allongées axialement et s'étendant d'une extrémité supérieure arrondie proche du piston 3 sur la figure 1, en direction de la pièce de base 8. Les ouvertures latérales 21 peuvent s'étendre jusqu'à l'extrémité inférieure de la partie intérieure 20. En d'autres termes, la partie intérieure 20 comprend une partie annulaire et une pluralité de doigts axiaux s'étendant à partir d'un même bord de la partie annulaire. Les doigts définissent des bords 21a des ouvertures 21. Le piston 3 comprend une jupe 22, une bride 23 et des racleurs 24 formés de façon monobloc. La jupe 22, en forme de cylindre de révolution, présente un alésage de diamètre sensiblement égal au diamètre extérieur de la partie intérieure 20 et un diamètre extérieur sensiblement égal au diamètre de l'alésage de la nervure 17 de la partie extérieure 13. La jupe 22 est en contact de frottement sur son alésage avec la partie intérieure 20 et sur sa surface extérieure avec le joint d'étanchéité 19 de la partie extérieure 13. La bride 23 s'étend à partir de l'extrémité de la jupe 22 située à l'opposé de la bride 12, radialement vers l'extérieur. La jupe 22 est disposée radialement entre la partie extérieure 13 et la partie intérieure 20. Dans le mode de réalisation illustré, la bride 23 se présente sous la forme de trois branches. Toutefois, dans d'autres modes de réalisation, la bride 23 peut comprendre un autre nombre de branches ou encore une forme annulaire. Les racleurs 24 sont formés à partir de l'extrémité de la jupe 22, opposée à la bride 23. Les racleurs 24 s'étendent radialement vers l'intérieur et sont circonférentiellement régulièrement répartis de façon correspondante aux ouvertures latérales 21, dans lesquelles lesdits racleurs 24 sont en saillie. Les racleurs 24 peuvent se présenter sous la forme d'une protubérance en forme de parallélépipède rectangle. Les faces supérieure et inférieure des racleurs 24 peuvent être des faces radiales. La face intérieure des racleurs 24 peut être plane ou arrondie. Les deux faces latérales peuvent être parallèles ou encore situées dans des plans passant par l'axe des conduites 6 et 7. Dans le mode de réalisation représenté, le système d'actionnement 4 comprend trois vérins 25, hydrauliques ou pneumatiques, à double effet. Les trois vérins 25 sont identiques. Chaque vérin 25 comprend un cylindre 26 solidaire de la bride 12, un piston 27 solidaire de la bride 23, et un collier 28 fixé au cylindre 26 et formant une butée de déplacement pour le piston 27. Le piston 27 comprend une tige passant par le collier 28 et dont l'extrémité libre est fixée à une branche de la bride 23. Le cylindre 26 est pourvu d'une ouverture inférieure 29 et d'une ouverture supérieure 30, permettant respectivement d'introduire un fluide dans une chambre inférieure formée entre le piston 27 et le cylindre 26 pour provoquer l'allongement du vérin 25, et une chambre supérieure formée entre le cylindre 26, le piston 27 et le collier 28 pour provoquer une réduction de la longueur du vérin 25. Les ouvertures, respectivement inférieure 29 et supérieure 30 des trois vérins 25 peuvent être reliées ensemble et connectées à un système de commande hydraulique ou pneumatique assurant l'envoi de fluide sous pression, soit dans les ouvertures inférieures 29, soit dans les ouvertures supérieures 30. Bien entendu, le système d'actionnement 4 peut se présenter sous la forme d'un vérin annulaire, hydraulique ou pneumatique, d'un actionneur électrique ou électromécanique, par exemple un moteur électrique et une vis sans fin, d'un actionneur électromagnétique, par exemple pourvu d'une bobine, d'un actionneur mécanique, par exemple avec un mécanisme à came ou à bras de levier entraîné par un moteur électrique. Il peut également être prévu un ou plusieurs ressorts de rappel, en association avec une bobine ou avec un ou plusieurs vérins hydrauliques ou pneumatiques à simple effet. Le montage du dispositif peut s'effectuer en disposant la partie intérieure 20 dans le piston 3, les racleurs 24 venant frotter sur les bords 21a allongés axialement des ouvertures 21, en montant la partie extérieure 13 sur la pièce de base 8, puis en amenant le sous-ensemble comprenant le piston 3 et la partie intérieure 20 dans le sous-ensemble comprenant la pièce de base 8 et la partie extérieure 13 et en emmanchant en fin de course l'extrémité inférieure 21 de la partie intérieure 20 dans l'extrémité supérieure de la portion de tube 9 de la pièce de base 8. Le système d'actionnement 4 peut être monté au préalable ou non. Tel qu'illustré sur la figure 1, la vanne est en position ouverte. Des gaz d'échappement prévus pour être recyclés, passant par la conduite radiale 5, circulent dans la chambre formée par la rainure 15 de la partie extérieure 13, ladite chambre étant délimitée axialement par les nervures 16 et 17 et l'extrémité inférieure du piston 3, et radialement par la partie extérieure 13, la partie intérieure 20 et la portion de tube 9 de la pièce de base 8. Les gaz d'échappement, une fois dans la chambre 15, passent par les ouvertures 21 de la partie intérieure 20 du corps 2 et se trouvent alors mélangés aux gaz frais provenant de la première conduite axiale 6. Le mélange de gaz frais et de gaz recyclés passe dans la deuxième conduite axiale 7 et peut être envoyé vers les cylindres d'un moteur à combustion interne. Tel qu'illustré sur la figure 2, la vanne est en position fermée. Les racleurs 24 se trouvent disposés à l'extrémité inférieure des ouvertures 21, à proximité immédiate ou en contact avec l'extrémité supérieure de la portion de tube 9 de la pièce de base 8. La jupe 22 du piston 3 entoure complètement les ouvertures 21 et les obture. Les gaz présents dans la chambre formée par la rainure 15 ne peuvent plus s'écouler radialement vers l'intérieur pour rejoindre les gaz frais circulant de la première conduite axiale 6 vers la deuxième conduite axiale 7. La bride 23 du piston 3 est alors disposée à proximité du collier 28 des actionneurs 25. Les pistons 27 sont dans une position rétractée en venant jusqu'à proximité des ouvertures inférieures 29 des cylindres 26. Dans la position illustrée sur la figure 3, la vanne est dans une position intermédiaire, les racleurs 24 étant disposés sensiblement à mi-hauteur des ouvertures 21 et la jupe 22 du piston 3 laissant les ouvertures 21 partiellement ouvertes. Les gaz d'échappement provenant de la conduite axiale 5 peuvent alors s'écouler via la rainure 15 et les ouvertures 21 par un mouvement radial dirigé vers l'intérieur dans la deuxième conduite axiale 7 en se mélangeant avec les gaz frais provenant de la première conduite axiale 7. Toutefois, la section de passage offerte aux gaz recyclés est nettement réduite par rapport à celle offerte dans la position illustrée sur la figure 1, où la jupe 22 du piston 3 est remontée vers le haut et les racleurs 24 sont à proximité immédiate de l'extrémité supérieure des ouvertures 21, assurant ainsi une section de passage maximale. On comprend ainsi qu'il est possible de commander le débit des gaz d'échappement en contrôlant la position du piston 3. Il est aisé de mesurer le débit de gaz passant par le conduit radial 5 en fonction du débit de gaz passant par le premier conduit axial 6, de la position du piston 3, et éventuellement de la température respective des gaz. A partir de ces données, l'on peut commander de façon extrêmement précise le débit des gaz d'échappement recyclés. La vanne peut être commandée par une unité de commande de moteur. Au cours du fonctionnement de la vanne, en particulier en position ouverte, tel qu'illustré sur la figure 1, ou partiellement ouverte, tel qu'illustré sur la figure 3, les gaz d'échappement recyclés chargés de suies peuvent provoquer un colmatage progressif des ouvertures 21 par dépôt de suies, également appelé calamine. A chaque déplacement du piston 3 par rapport au corps 2, les racleurs 24 qui sont en saillie dans les ouvertures 21 et peuvent même dépasser légèrement dans l'alésage de la partie intérieure 20, provoquent un nettoyage par raclage des bords longitudinaux 21a des ouvertures 21 et la remise en circulation dans le flux de gaz des particules de suies ainsi détachées des bords des ouvertures 21. On évite ainsi un colmatage progressif des ouvertures 21, provoquant une augmentation des pertes de charge et une diminution du débit de gaz recyclés. La vanne est ainsi auto-nettoyante, dans la mesure oû l'actionnement de ladite vanne provoque son nettoyage. Bien entendu, il est possible de prévoir qu'au-delà d'une certaine durée en position ouverte ou partiellement ouverte de la vanne, ladite vanne soit fermée pour une brève durée afin de provoquer le nettoyage des ouvertures 21. Un simple aller-retour de la vanne assure le nettoyage. Comme illustré sur la figure 5, la vanne 1 peut être montée dans un moteur à combustion interne, référencé 31 dans son ensemble, et comprenant un circuit d'admission 32, un circuit d'échappement 33, une pluralité de cylindres 34 reliés au circuit d'admission 32 par un collecteur d'admission 35 et reliés au circuit d'échappement 33 par un collecteur d'échappement 36, et un système de recyclage des gaz d'échappement 37 disposé entre le circuit d'échappement 33 et le circuit d'admission 32. Le système de recyclage des gaz d'échappement 37 comprend une conduite 38 reliée au circuit d'échappement 33 pour prélever une partie des gaz d'échappement, un échangeur thermique 39 disposé en sortie de la conduite 38 pour refroidir les gaz d'échappement et une vanne 1 reliée par le conduit obturable à la sortie de l'échangeur 39, par le premier conduit axial au circuit d'admission 32 et par le deuxième conduit axial au collecteur d'admission 35 ou à un conduit menant au collecteur d'admission 35 | Dispositif de vanne de recyclage de gaz d'échappement 1, comprenant deux conduits axiaux 6, 7, un conduit radial obturable 5, un corps 2 pourvu d'une partie intérieure 20 tubulaire dans laquelle est ménagée au moins une ouverture latérale 21, un piston 3 annulaire capable d'obturer ladite ouverture latérale partiellement ou totalement, ladite partie intérieure étant en contact avec le piston, et un racleur 24 disposé dans chaque ouverture latérale, ledit racleur étant fixé au piston et se déplaçant dans l'ouverture latérale lors du déplacement du piston. | 1-Dispositif de vanne de recyclage de gaz d'échappement (1), caractérisé par le fait qu'il comprend deux conduits axiaux (6, 7), un conduit radial obturable (5), un corps (2) pourvu d'une partie intérieure (20) tubulaire dans laquelle est ménagée au moins une ouverture latérale (21), un piston (3) annulaire capable d'obturer ladite ouverture latérale partiellement ou totalement, ladite partie intérieure étant en contact avec le piston, et un racleur (24) disposé dans chaque ouverture latérale, ledit racleur étant fixé au piston et se déplaçant dans l'ouverture latérale lors du déplacement du piston. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel ladite ouverture latérale est allongée axialement. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel le corps de forme annulaire cylindrique comprend une paroi extérieure (13) définissant une chambre, ladite paroi extérieure étant reliée au conduit radial (5). 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps comprend une pièce de base (8) formant l'une des conduites axiales, la partie intérieure formant une entrée de l'autre conduite axiale. 5-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le piston est ouvert à ses deux extrémités et le corps est ouvert à ses deux extrémités. 6-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la partie intérieure comprend une pluralité d'ouvertures latérales régulièrement réparties circonférentiellement. 7-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le racleur (24) comprend une protubérance radiale. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le racleur est monobloc avec le piston. 9-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le racleur occupe un secteur angulaire sensiblement égal au secteur angulaire de l'ouverture latérale. 10-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'ouverture latérale se présente sous la forme d'un trou oblong. 11-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le corps (2) comprend une bride (12) de support de moyen d'actionnement, le piston comprenant également une bride (23) de support de moyen d'actionnement. 12-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant des moyens d'actionnement en translation du piston. | F | F02,F16 | F02M,F16K | F02M 25,F16K 3,F16K 11,F16K 25 | F02M 25/07,F16K 3/30,F16K 11/07,F16K 25/00 |
FR2899494 | A1 | MALAXEUR A CUVE FIXE, NOTAMMENT DESTINE AU MELANGE DE COMPOSANTS HUMIDES OU SECS, POUR L'OBTENTION DE BETON. | 20,071,012 | La présente invention a trait à un malaxeur à cuve fixe, notamment destiné au mélange de composants humides ou secs, par exemple, sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton. Ce type de malaxeur présente une cuve fixe généralement cylindrique et dans laquelle sont introduits de l'eau et les différents composants pulvérulents à malaxer. Un train de malaxage comprenant au moins un bras muni de pale(s) est animé d'un mouvement de rotation, notamment complexe épicycloïdal, permettant de brasser les produits contenus dans la cuve. Ce train de malaxage est actionné par un plateau tournant sur lequel il est assujetti, monté en libre rotation sur lui-même. Ce plateau tournant constitue généralement la paroi supérieure de la cuve. Le malaxeur peut comprendre, en outre, divers autres accessoires nécessaires au bon fonctionnement du dispositif, notamment pour la réalisation d'un béton de qualité, ou encore prévus pour le nettoyage de la cuve, à savoir : - un bras muni de pale(s), dite(s) de bord , assujetti au plateau tournant, entraîné d'un mouvement de rotation simple pour venir racler la face interne de la paroi latérale cylindrique de la cuve fixe, - une sonde de mesure de la température permettant de contrôler le process de fabrication du béton, et notamment le bon dosage en eau, dont la tête est en contact avec les produits sur une partie basse de la cuve, cette sonde étant animée d'un mouvement de rotation simple assujetti au plateau tournant par l'intermédiaire d'un bras vertical, - au moins un dispositif pour la projection d'un fluide sous pression permettant le nettoyage de la cuve fixe, présentant au moins une buse également assujettie au plateau tournant permettant d'asperger dynamiquement toute la circonférence de la cuve. Jusqu'à présent, ces divers accessoires assujettis au plateau sont notamment portés par une poutre horizontale faisant saillie dans la cuve. Cette poutre est à la fois encombrante et présente une forte inertie. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un malaxeur présentant un support compact, de faible encombrement, et prévu pour assujettir divers accessoires au plateau tournant du malaxeur. Un autre but de l'invention est de proposer un malaxeur muni de fortes capacités de nettoyage de la cuve notamment par projection d'eau. D'autres buts et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est cependant donnée qu'à titre indicatif. L'invention concerne un malaxeur à cuve fixe, notamment destiné au mélange de composants humides ou secs, par exemple ciment, sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton comprenant : - une cuve fixe dans laquelle sont introduits les différents composants à malaxer, - au moins un train de malaxage, présentant un arbre muni de pale(s), destiné à brasser les composants de mélange présents dans la cuve, le train de malaxage étant entraîné en rotation, simple ou complexe, par un dispositif d'entraînement comprenant au moins un plateau tournant. Selon l'invention, le malaxeur présente un support, assujetti audit plateau tournant du malaxeur, ledit support comprenant : - un élément carter, de contour non fermé, présentant deux bords terminaux, - une plaque, de dimensions correspondantes à l'ouverture séparant les bords terminaux, assujettie au niveau de ses côtés auxdits bords terminaux de telle façon à constituer avec ledit élément carter un corps creux de contour fermé, - ladite plaque présentant une face interne et une face externe respectivement tournées vers l'intérieur et l'extérieur du corps creux, ladite plaque permettant la fixation au moins, d'une part, de moyens de projection d'un fluide sous pression, logés dans le corps creux et assujettis à la dite face interne et, d'autre part, d'un bras muni de pale(s), assujetti à ladite face externe. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe et parmi lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective de coupe du support du malaxeur, conforme à l'invention, selon un mode de réalisation, - les figures 2 à 5 sont respectivement des vues de dessus, de gauche, de droite et de face du support du malaxeur, tel qu'illustré à la figure 1, - la figure 2B est une vue de détail, selon la coupe B-B, telle qu'illustrée à la figure 2, - la figure 6 est une vue de dessus du support tel qu'illustré à la figure 1, -la figure 6A est une vue de détail, selon la coupe A-A telle qu'illustrée à la figure 6, - la figure 7 est une vue en perspective trois quarts d'un 15 élément de raccord du support, tel qu'illustré à la figure 6, - les figures 8 et 9 sont respectivement des vues de dessous et de dessus de l'élément de raccord, tel qu'illustré à la figure 7. L'invention concerne un malaxeur à cuve fixe, notamment destiné au mélange de composants humides ou secs, par exemple, ciment, 20 sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton. Le malaxeur comprend : - une cuve fixe dans laquelle sont introduits notamment de l'eau et les différents composants pulvérulents à malaxer, - au moins un train de malaxage, présentant un arbre muni de 25 pale(s), destiné à brasser les composants de mélange présents dans la cuve 2, le train de malaxage étant entraîné en rotation, simple ou complexe, par un dispositif d'entraînement, comprenant au moins un plateau tournant. Selon l'invention, le malaxeur présente, en outre, un support 1, assujetti audit plateau tournant 2 du malaxeur. 30 Plus précisément, ledit support 1 comprend : - un élément carter 3, de contour non fermé, présentant deux 10 bords terminaux 4, 5, - une plaque 7, de dimensions correspondantes à l'ouverture séparant les bords terminaux 4, 5, assujettis au niveau de ses côtés auxdits bords terminaux de telle façon à constituer avec l'élément carter 3 un contour creux de contour fermé. Ladite plaque 7 présente une face interne 8 et une face externe 9, respectivement tournées vers l'intérieur et l'extérieur du corps creux. Ladite plaque permet la fixation au moins, d'une part, de moyens 10 de projection d'un fluide sous pression, logés dans le corps creux et assujettis à ladite face interne 8 et, d'autre part, d'un bras 11 muni de pale(s), assujetti à ladite face externe 9. Selon une variante, le bras 11 permet de racler la paroi latérale 40, interne cylindrique de la cuve fixe. Les moyens 10 de projection d'un fluide sous pression peur prendre la forme d'une buse logée dans le carter et alimentée en eau sous pression. Cette buse traversera la paroi du carter au niveau d'un orifice 50 pour projeter un fluide latéralement au support. Tel qu'illustré à la figure 2 ou à la figure 6, l'élément carter 3 peut être cylindrique obtenu notamment suivant une révolution, par exemple d'environ 250 , les bords terminaux 4, 5 étant parallèles à l'axe de révolution de l'élément. La plaque 7 peut être rectangulaire et de longueur égale ou légèrement supérieure à la distance séparant les bords terminaux 4, 5 de largeur sensiblement égale à la hauteur de l'élément carter 3 cylindrique. Tel qu'illustré à la figure 1, l'élément carter 3 peut être ouvert sur sa partie inférieure et supérieure. Selon une variante, le carter 3 est assujetti au plateau tournant 2 par l'intermédiaire d'un élément anneau 2. Cet élément anneau permet le centrage et la fixation du corps creux 3, 7 au plateau tournant 2 du malaxeur. Ledit élément anneau 12 présente notamment un contour extérieur dimensionné et ajusté avec le profil intérieur du corps creux. 30 Dans le cas d'un élément carter 3 cylindrique, le contour extérieur présente notamment, tel qu'illustré à la figure 6, une partie circulaire 13, prévue pour coopérer intimement avec le diamètre interne de l'élément carter 3 cylindrique et une partie droite 14 prévue pour coopérer intimement avec la plaque rectangulaire 7. L'élément anneau 12 peut être non fermé et présenter notamment un passage 16 pour une conduite d'alimentation des moyens 10 de projection d'un fluide. Tel qu'illustré à la figure 1 notamment, le support 1 peut présenter une canalisation rigide 17, annulaire sur le diamètre interne de l'élément carter 3 cylindrique. Cette canalisation rigide peut être de section rectangulaire. Comme le montre la figure 2B, une double paroi verticale de la canalisation peut être constituée d'une part, par la paroi interne de l'élément carter 3 cylindrique et, d'autre part, par une pièce cylindrique 12, montée coaxiale, de diamètre inférieur. La double paroi horizontale peut être constituée par deux bandes planes circulaires 19 soudées de manière étanche avec les parois verticales. Cette canalisation rigide peut être de large section pour le passage de débits importants pour alimenter les moyens 10 de projection d'un fluide. Cette canalisation permettra, selon un mode de réalisation, une alimentation en eau sous une pression d'environ à 20 bars. Le débit pourra être important, d'environ 20 m3/heure. Telle qu'illustrée à la figure 6A, la canalisation rigide 17 présente un bord supérieur 20 sur lequel est formée une ouverture d'entrée 21 pour un fluide. Le support 1 présente en outre un élément de raccord 22 pour une conduite tubulaire, notamment flexible. L'élément de raccord 22 vient s'appuyer autour de l'ouverture 21, au moins sur le bord supérieur 20. La conduite tubulaire notamment flexible peut s'élever à partir de l'élément de raccord, traversant notamment le passage 16 de l'élément anneau 12, ainsi qu'une ouverture correspondante 60 sur la partie supérieure de l'élément carter 3. Tel qu'illustré à la figure 7, l'élément de raccord peut présenter : - un alésage supérieur 23, notamment taraudé, prévu pour engager avec l'extrémité de ladite conduite tubulaire, notamment filetée, - une sortie 24 pour le fluide positionné en regard de l'ouverture d'entrée 21 de la canalisation rigide 17, - un évidement intérieur 25 reliant l'alésage supérieur 23 et la sortie 24. Plus particulièrement, l'alésage 23 est réalisé sur une face supérieure à l'élément de raccord 22. La face arrière de l'élément 22 est ouverte sur l'évidement intérieur 25. Les deux côtés latéraux 26, 27 de l'élément de raccord sont de forme générale en trapèze rectangle et présentent deux bords libres 28, 29, au niveau de la face arrière de l'élément, destinés à être soudés de manière étanche à la paroi intérieure de l'élément carter 3 cylindrique. La face inférieure de l'élément de raccord 22 dans laquelle est réalisée la sortie présente un bord en U 30 destiné à être soudé de manière étanche au bord supérieur 20 de la canalisation rigide 17. Selon une variante de réalisation, le support permet en outre la fixation d'une sonde de mesure de la température, notamment du béton. Telle qu'illustrée à la figure 1, cette sonde est, par exemple, assujettie à l'extrémité inférieure d'un bras 31 faisant saillie vers le bas dans la cuve. L'extrémité supérieure du bras 31 est assujettie, directement ou indirectement, à la face interne 8 de la plaque rectangulaire 7. Telle qu'illustrée à la figure 5, la plaque de fixation 7 peut présenter plusieurs perçages pour le passage de vis de fixation. La plaque de fixation pourra présenter également des trous borgnes, notamment oblongues prévus pour coopérer avec des bandes 2 de forme correspondante pour le positionnement des accessoires. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un malaxeur à cuve fixe, notamment destiné au mélange de composants humides ou secs, par exemple ciment, sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton.Selon l'invention, le malaxeur présente un support (1) assujetti à un plateau tournant du malaxeur.Le support comprend :- un élément carter (3) de contour non fermé, présentant deux bords terminaux (4, 5),- une plaque (7) de dimensions correspondantes à l'ouverture séparant les bords terminaux (4, 5), assujettie au niveau de ses côtés auxdits bords terminaux de telle façon à constituer avec l'élément carter (3) un corps creux de contour fermé,- la plaque (7) présentant une face interne (8) et une face externe (9) respectivement tournées vers l'intérieur et l'extérieur du corps creux, ladite plaque permettant la fixation au moins, d'une part, de moyens (10) de projection d'un fluide sous pression, logés dans le corps creux et assujettis à ladite face interne (8) et d'autre part, d'un bras (11) muni de pale(s), assujetti à ladite face externe (9). | 1. Malaxeur à cuve fixe, notamment destiné au mélange de composants humides ou secs, par exemple, ciment, sable de silice ou autres, pour l'obtention de béton, comprenant : - une cuve fixe dans laquelle sont introduits les différents composants à malaxer, - au moins un train de malaxage, présentant un arbre muni de pâle(s), destiné à brasser les composants de mélange présents dans la cuve (2), le train de malaxage étant entraîné en rotation, simple ou complexe, par un dispositif d'entraînement comprenant au moins un plateau tournant, caractérisé en ce que le malaxeur présente un support (1), assujetti audit plateau tournant (2) du malaxeur, ledit support (1) comprenant : - un élément carter (3) , de contour non fermé, présentant deux bords terminaux (4,5), - une plaque (7), de dimensions correspondantes à l'ouverture séparant les bords terminaux (4, 5), assujettie au niveau de ses côtés auxdits bords terminaux de telle façon à constituer avec ledit élément carter (3) un corps creux de contour fermé, - ladite plaque (7) présentant une face interne (8) et une face externe (9) respectivement tournées vers l'intérieur et l'extérieur du corps creux, ladite plaque permettant la fixation au moins, d'une part, de moyens (10) de projection d'un fluide sous pression, logés dans le corps creux et assujettis à ladite face interne (8) et, d'autre part, d'un bras (11) muni de pâle(s) , assujetti à ladite face externe (9). 2. Malaxeur selon la 1, dans lequel : - l'élément carter (3) est cylindrique, obtenu suivant une révolution, notamment d'environ 250 , les deux bords terminaux (4, 5) étant parallèles à l'axe de révolution de l'élément, - la plaque (7) est rectangulaire, de longueur égale ou légèrement supérieure à la distance séparant les bord terminaux (4,5), de largeur sensiblement égale à la hauteur de l'élément carter (3) cylindrique. 3. Malaxeur selon la 2, dans lequel un élément anneau (12) permet le centrage et la fixation du corps creux (3, 7) au plateau tournant (2) du malaxeur, ledit élément anneau (12) présentant un contour extérieur dimensionné et ajusté avec le profil intérieur du corps creux, avec une partie circulaire (13), prévue pour coopérer intimement avec le diamètre interne de l'élément carter (3) cylindrique, et une partie droite (14) prévue pour coopérer intimement avec la plaque rectangulaire (7). 4. Malaxeur selon la 3, dans lequel l'élément anneau (12) est non fermé, et présente un passage (16) pour une conduite d'alimentation des moyens (10) de projection d'un fluide. 5. Malaxeur selon la 2, dans lequel le support (1) présente une canalisation rigide (17), annulaire, sur le diamètre interne de l'élément carter (3) cylindrique. 6. Malaxeur selon la 5, dans lequel la canalisation rigide (17) est de section rectangulaire, une double paroi verticale étant constituée, d'une part, par la paroi interne de l'élément carter (3) cylindrique et, d'autre part, par une pièce cylindrique (18), coaxiale, de diamètre inférieur, la double paroi horizontale étant constituée par deux bandes planes circulaires (19) soudées de manière étanche avec les parois verticales. 7. Malaxeur selon la 6, dans lequel la canalisation rigide (17) présente un bord supérieur (20) sur lequel est formée une ouverture d'entrée (21) pour un fluide, le support (1) présentant, en outre, un élément de raccord (22) pour une conduite tubulaire, notamment flexible, venant s'appuyer autour de l'ouverture (21), au moins sur ledit bord supérieur (20). 8. Malaxeur selon la 7, dans lequel l'élément de raccord (22) présente: - un alésage supérieur (23) prévu pour engager avec l'extrémité de ladite conduite tubulaire, - une sortie (24) pour fluide positionnée en regard del'ouverture d'entrée (21) de la canalisation rigide (17) - un évidement intérieur (25) reliant l'alésage supérieur (23) et la sortie (24). 9. Malaxeur selon la 8, dans lequel l'élément de raccord présente, en outre : - une face supérieure dans laquelle est réalisé l'alésage supérieur (23), - une face arrière, ouverte sur l'évidement intérieur (25), - deux cotés latéraux (26, 27) de forme générale en trapèze rectangle, présentant deux bords libres (28,29), au niveau de la face arrière, destinés à être soudés de manière étanche à la paroi intérieure de l'élément carter (3) cylindrique, - une face inférieure dans laquelle est réalisée la sortie (24), présentant un bord en U (30) destiné à être soudé de manière étanche au bord supérieur (20) de la canalisation rigide (17). 10. Malaxeur selon la 1, dans lequel le support permet, en outre, la fixation d'une sonde de mesure de la température. 11. Support selon la 10, dans lequel la sonde est assujettie à l'extrémité inférieure d'un bras (31) faisant saillie vers le bas dans la cuve, et dans lequel l'extrémité supérieure du bras (31) est assujettie, directement ou indirectement, à la face interne (8) de la plaque rectangulaire (7). | B | B01 | B01F | B01F 7 | B01F 7/18 |
FR2900815 | A1 | MASQUE DE PROTECTION OCULAIRE COMPORTANT DES MOYENS DE MAINTIEN INTERCHANGEABLES | 20,071,116 | La présente invention est relative à un masque de protection oculaire. Elle trouvera notamment son application dans le domaine du sport alpin, de la défense civile, de la sécurité, ou des travaux publics. Elle sera mise en œuvre chez les fabricants de masques de protection ou de lunettes. Les masques se composent d'un corps muni d'un écran de protection, et de moyens de maintien dudit masque appliqué sur le visage de l'utilisateur, en particulier lorsque le masque doit assurer une étanchéité pour une utilisation dans an milieu ambiant altéré, par exemple, par de la poussière, par le froid ou par des gaz ou fumées chimiques, ou peur une utilisation dans des conditions intensives où il doit être maintenu fermement. Dans d'autres conditions d'utilisation, le masque peut éventuellement être porté à la manière de lunettes. Les moyens de maintien consistent généralement en un élément de maintien sur la tête ou sur un casque porté par l'utilisateur, comme par exemple une sangle qui se positionne autour de la tête ou du casque, des branches de lunettes, ou encore des branches qui se fixent sur le casque de l'utilisateur. Les moyens de maintien peuvent également consister en un élément filaire tel qu'un brin assemblé sur le casque. Ce mode de fixation de type brin est en particulier employé chez les pompiers lorsqu'ils effectuent des interventions autres que les incendies, moins dangereuses, qui ne nécessitent pas que les équipements soient résistants au feu et aux fortes températures. I1 est connu de l'art antérieur les brevets US 5815235 et US 5444876 qui concernent des masques de protection oculaire dont la conception offre la possibilité d'accrocher et de décrocher les moyens de maintien du corps de masque pour permettre leur remplacement par d'autres moyens mieux adaptés. Le brevet US 5815235 décrit un dispositif d'encliquetage agencé à l'extrémité d'une sangle de maintien, ledit dispositif s'encliquetant sur le corps de LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 2 - masque. Il permet l'accrochage d'une sangle et de branches de lunettes, les deux éléments étant interchangeables et tous les deux munis du même dispositif d'encliquetage sur le corps de masque. De même, le brevet US 5444876 décrit un masque permettant l'accrochage d'une sangle ou de branches de lunettes, les deux éléments étant interchangeables. Les extrémités latérales du corps de masque comprennent deux ergots disposés en vis à vis, sur lesquels s'adapte l'extrémité d'une sangle ou d'une branche de lunettes. L'extrémité de la sangle ou de la branche de lunettes est rigide et dispose de deux orifices disposés en vis à vis, dans lesquels s':Lnsèrent lesdits ergots. Les ergots sont déformables pour permettre leur positionnement dans les orifices. Les masques objets de l'art antérieur présentent pour avantage de permettre l'accrochage d'une sangle et de branches de lunettes, ladite sangle et lesdites branches étant interchangeables, ce qui permet de porter le masque soit en le maintenant fermement en appui sur le visage soit à la manière de lunettes. Le but de la présente invention est de concevoir un masque de protection oculaire modulable qui intègre plusieurs techniques d'assemblage de moyens de maintien interchangeables sur le corps du masque, permettant ainsi d'accroître les modes d'utilisation dudit masque de protection et son adaptation selon la configuration souhaitée. Pour cela, la présente invention a pour objet de proposer un système d'accrochage des moyens de maintien sur le corps de masque, et de permettre ainsi la fixation soit d'un élément, de maintien sur la tête ou un casque de protection, tel qu'une sangle, des branches de lunettes, des branches de fixation sur un casque, soit d'un élément filaire tel qu'un brin se fixant sur un casque. A cet effet, l'invention concerne un masque de protection oculaire comprenant un corps de masque, un écran de protection, des moyens de maintien du corps masque appliqué sur le visage d'un utilisateur, lesdits moyens de LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 3 - maintien étant accrochés aux extrémités latérales du corps de masque, et consistant en au moins un élément de maintien sur la tête de l'utilisateur ou sur un casque de protection et en au moins un brin attaché à un casque de protection, ledit élément de maintien et ledit brin étant interchangeables pour adapter le masque selon son utilisation, remarquable en ce que l'élément de maintien comprend au moins un système d'accrochage sur le masque, ledit système d'accrochage étant déformable par pression, et en ce que les extrémités latérales du corps comprennent des moyens de réception du système d'accrochage, la déformation du système d'accrochage permettant son insertion ou son extraction desdits moyens de réception, lesdits moyens de réception étant en outre agencés pour permettre l'enfilage du brin lorsque le système d'accrochage est extrait. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de 1a description suivante qui s'appuie sur des figures concernant un mode préférentiel et non limitatif de réalisation du masque, parmi lesquelles : - la figure 1 représente un vue d'ensemble du masque selon l'invention présentant l'accrochage sur le masque des moyens de maintien, - la figure 2 représente une vue partielle d'un élément de maintien accroché sur le corps de masque, - la figure 3 représente une vue partielle d'un brin enfilé sur le corps de masque, - la figure 4 représente une vue du système d'accrochage de l'élément de maintien sur le corps du 30 masque. Conformément à la figure 1, le masque de protection oculaire 1 comprend un corps de masque 3, un écran de protection 5 et des moyens de maintien 7 du corps de masque 3 appliqué sur le visage de l'utilisateur. 35 Le corps de masque 3 présente un contour 9 constitué d'une face externe 11 qui, de préférence, reçoit l'écran de protection 5, et d'une face interne 13 qui épouse le visage de l'utilisateur lorsque le corps de masque 3 est appliqué LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 4 sur le visage. Le corps de masque 3 est, selon un-mode préférentiel et non limitatif, réalisé dans un matériau présentant une ].sonne élasticité, comme par exemple un polyuréthane, et il présente une forme anthropométrique pour s'adapter convenablement à la morphologie de l'utilisateur. Le corps de masque 3 se termine par deux extrémités latérales 15 et 17 disposées de chaque côté du visage lorsque ledit masque 1 est appliqué sur celui-ci. Les moyens de maintien 7 sont assemblés aux extrémités latérales 15 et 17 du corps de masque 3. Ces moyens de maintien 7 consistent tout d'abord en un élément de maintien sur a tête de l'utilisateur ou sur un casque de protection, comme par exemple une sangle pouvant être positionnée autour de la tête de l'utilisateur ou du casque, des branches de lunettes pour porter le masque à la manière d'une paire de lunettes, ou encore des branches qui se fixent sur les côtés latéraux du casque de protection. L'élément de maintien décrit dans la suite de la description est une sangle 19, telle que représentée sur les figures 1 et 2 , dont les extrémités s'accrochent aux extrémités latérales 15 et 17 du corps de masque 3; on peut cependant remplacer la sangle 19 par des branches souples ou rigides sans sortir du cadre de la présente invention. Les moyens de maintien consistent également en au moins un brin tel que représenté sur les figures 1 et 3. Le br=in 21 s'attache de préférence sur un casque de protection, par exemple un casque de pompier, un casque militaire, ou un casque de travaux publics. Le masque comprend deux brins assemblés aux extrémités latérales 15 et 17 du corps de masque 3. Les moyens de maintien 7 de type élément de maintien, par exemple la sangle 19, et de type brin 21 présentent l'avantage d'être interchangeables. Il est ainsi possible d'adapter le masque en fonction de l'utilisation souhaitée. Par exemple, pour le ski alpin ou la défense civile, le masque s'utilise avec une sangle 19 positionnée autour de la tête ou d'un casque ; pour une utilisation chez les pompiers, le masque s'utilise avec une sangle, avec des LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 5 - branches ou avec au moins un brin 21 fixés sur le casque ; pour les travaux publics, le masque s'utilise avec une sangle 19, avec des brins 21 ou, à la manière de lunettes, avec des branches. Le masque 1 est remarquable en ce que l'élément de maintien comprend au moins un système d'accrochage 23 sur le masque. Ce système d'accrochage 23, représenté aux figures 1 et 4, est déformable en exerçant une pression sur celui-ci. Il présente des formes particulières qui, combinées avec les propriétés élastiques du matériau utilisé pour sa conception, lui procurent cette capacité à se déformer puis à reprendre sa forme initiale lorsque l'on cesse d'exercer la pression. On utilise, selon un mode préférentiel et non limitatif, un matériau polymère ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) pour sa conception. Le système d'accrochage 23 s'adapte sur le corps de masque 3. Pour cela, les extrémités latérales 15 et 17 du corps 3 comprennent des moyens de réception 25 du système d'accrochage 23. a déformation du système d'accrochage 23 permet son insertion ou son extraction des moyens de réception 25. Par ailleurs, ces moyens de réception 25 sont conçus pour permettre l'enfilage du brin 21 lorsque le système d'accrochage 23 est extrait de ceux-ci tel que représenté en figure 3. En référence plus spécialement aux figures 2 et 3, et selon un mode préféré de conception, les moyens de réception 25 sont mis en œuvre sur chaque extrémité latérale 15 et 17 du corps de masque 3. Ils comprennent sur chacune des extrémités latérales 15 et 17, un bord supérieur 27 et un bord inférieur 29. Le bord supérieur 27 et le bord inférieur 29 sont tous les deux munis d'un orifice débouchant 31 et 33, respectivement lesdits orifices débouchants 31 et 33 étant coaxiaux. Ces orifices 31 et 33 sont de préférence de section identique et ils sont définis suivant un même axe plus ou moins parallèle au plan facial de l'utilisateur lorsque le masque est appliqué sur son visage. Les deux extrémités latérales 15 et 17 du corps de LOUBS1-FR-1 _TEXTE DEPOSE - 6 -masque 3 comprennent, de préférence, une cavité 35. Cette cavité 35, représentée sur les figures 1, 2 et 3, est délimitée respectivement en partie supérieure et en partie inférieure par le bord supérieur 27 et le bord inférieur 29 des moyens de réception. Cette cavité 35 permet d'intégrer dans la forme du corps de masque 3, le système d'accrochage 23 de l'élément de maintien et le brin enfilé lorsque l'un ou l'autre est assemblé sur ledit corps 3. Cette conception a pour avantage de réduire les risques qu'un élément extérieur agrippe le système d'accrochage 23 ou le brin 21 enfilé en cours d'utilisation, ce qui permet de préserver leur fixation convenable sur le masque. Selon un mode préférentiel, le masque comprend au moins une sangle 19 et au moins un brin 21. La sangle 19 est munie à ses deux extrémités d'un système d'accrochage 23, l'extraction des systèmes d'accrochage 23 hors des moyens de réception sur les extrémités latérales 15 et 17 du corps de masque 3 permettant l'enfilage du brin 21 sur les moyens de réception. Le brin 21 s'enfile dans les orifices débouchants 31 et 33, respectivement sur le bord supérieur 27 et sur le bord inférieur 29. Les extrémités du brin, non représentées sur les figures, se fixent ensuite sur le casque qui dispose de moyens prévus à cet effet. Selon un mode préférentiel de conception, le système d'accrochage 23, représenté en figure 4, comprend un corps rétractable 37 muni de deux tenons 39 et 41 qui s'étendent à l'opposé au-delà dudit corps rétractable 37, en partie supérieure 43 et en partie inférieure 45. Les deux tenons 39 et. 41 sont coaxiaux lorsque le corps du système d'accrochage est en position normale détendue ou repos et que les tenons 39 et 41 sont insérés dans les orifices débouchants 31 et 33 sur les bords supérieur 27 et inférieur 29 des moyens de réception tel que présenté en figure 2. La rétractation du corps du système d'accrochage 23, en exerçant une pression sur les parties supérieure 43 et inférieure 45, permet une réduction de l'écartement entre les tenons 39 et 41, et ainsi leur LOUBSI-FR•1 TEXTE DEPOSE - 7 - extraction hors des orifices 31 et 33. Le corps rétractable 37 comprend une patte supérieure 47 et une patte inférieure 49 qui comprennent les tenons 39 et 41 s'étendant de manière opposée en s'éloignant de part et d'autre desdites pattes 47 et 49. Ces deux pattes 47 et 49 sont de préférence rigides et solidaires d'un élément central 51 déformable. La déformation de l'élément central 51, qui s'obtient en pressant sur les pattes 47 et 49, permet leur rétraction et le retrait du système d'accrochage 23 de la sangle 19 pour enfiler ensuite le brin 21 dans les orifices 31 et 33. Selon un mode préféré de conception représenté en figure 4, l'élément central 51 comprend un pliage en accordéon et il est de faible épaisseur. Cette conception a pour avantage d'accroître les propriétés élastiques de l'élément central 51, facilitant ainsi la rétractation des pattes supérieure 47 et inférieure 49. Les tenons 39 et 41 ont une section de forme équivalente à la section des orifices débouchants 31 et 33. La section des tenons est inférieure et au plus égale à celle des orifices 31 et 33 pour faciliter leur insertion et la mise en glace du système d'accrochage 23 sur le moyens de réception 25. Selon un mode préférentiel et non limitatif, la section des tenons 39 et 41 et celle des orifices 31 et 33 sont circulaires pour constituer un montage en liaison pivot de la sangle 19 sur le corps de masque 3 et laisser celle-ci libre en rotation sur ledit corps 3, évitant ainsi son blocage. De même, la section du brin 21 est de forme équivalente à la section des orifices 31 et 33, ladite section du brin 21 étant inférieure et au plus égale à la section des orifices 31 et 33 pour permettre un enfilage aisé dudit brin 21 sur le corps de masque 3. Le brin 21 s'attache de préférence sur un casque de pompier et il s'utilise généralement lors d'interventions autres que les incendies, c'est--à-dire lorsque le milieu ambiant n'est pas soumis à de fortes températures ou aux flammes. Le casque de pompier utilisé pour ce genre d'intervention LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE - 8 - est plus léger et il comprend des interstices ou des orifices permettant l'accrochage ou l'insertion du brin sur ledit casque, :.es extrémités du brin étant ensuite rejointes et assemblées par exemple par un nœud d'assemblage ou au moyen d'une pièce de raccordement desdites extrémités. Le système d'accrochage 23 est par exemple solidarisé à l'élément de maintien, tel que la sangle 19, par couture, ou par soudage. Il peut éventuellement être directement réalisé en une seule et même pièce directement intégrée à l'élément de maintien, en particulier dans le cas de branches. Le masque de protection oculaire selon l'invention dispose de préférence de moyens de fixation rapide de l'écran de protection 5 pour permettre son remplacement rapide et l'adaptation du masque aux conditions d'utilisation, par exemple sous le soleil, sous un ciel nuageux, ou en milieu nocturne. Selon une conception préférentielle, le masque de protection oculaire dispose également d'aérateur 53 permettant de ventiler à l'intérieur du masque lorsqu'il est appliqué sur le visage. LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE | L'invention concerne un masque de protection oculaire (1) comprenant un corps de masque (3), un écran de protection (5), des moyens de maintien (7) du corps accrochés aux extrémités latérales (15, 17) dudit corps (3), et consistant en au moins un élément de maintien (19) sur la tête ou sur un casque et en au moins un brin (21) attaché à un casque, ledit élément de maintien et ledit brin étant interchangeables pour adapter le masque selon son utilisation, remarquable en ce que l'élément de maintien comprend au moins un système d'accrochage (23) sur le masque, ledit système d'accrochage étant déformable par pression, et en ce que les extrémités latérales du corps comprennent des moyens de réception (25) du système d'accrochage, la déformation du système d'accrochage permettant son insertion ou son extraction desdits moyens de réception qui sont agencés pour permettre l'enfilage du brin lorsque le système d'accrochage est extrait. | 1 - Masque de protection oculaire (1) comprenant un corps de masque (~3), un écran de protection (5), des moyens de maintien (7) corps de masque (3) appliqué sur le visage d'un utilisateur, lesdits moyens de maintien (7) étant accrochés aux extrémités latérales (15, 17) du corps de masque (3), et consistant en au moins un élément de maintien (19) sur la tête de l'utilisateur ou sur un casque de protection et en au moins un brin (21) attaché à un casque de protection, ledit élément de maintien (19) et ledit brin )21) étant interchangeables pour adapter le masque (1) selon son utilisation, caractérisé en ce que l'élément de maintien (19) comprend au moins un système d'accrochage (23) sur le masque (1), ledit système d'accrochage (23) étant déformable par pression, et en ce que les extrémités latérales (15,17) du corps de masque (3) comprennent des moyens de réception (25) du système d'accrochage (23), la déformation du système d'accrochage (23) permettant son insertion ou son extraction desdits moyens de réception (25), lesdits moyens de réception (25) étant en outre agencés pour permettre l'enfilage du brin (21) lorsque le système d'accrochage (23) est extrait. 2 - Masque (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de réception (25) comprennent, sur chaque extrémité latérale (15, 17) du corps de masque (3), un bord supérieur (27) et un bord inférieur (29), chaque bord (27, 29) étant muni d'un orifice débouchant (31, 33), lesdits orifices (31, 33) étant coaxiaux. 3 - Masque (1) selon la précédente, caractérisé en ce que les extrémités latérales (15, 17) du corps de masque (3) comprennent une cavité (35) délimitée respectivement en partie supérieure et en partie inférieure par les bords supérieur (27) et inférieur (29) des moyens de réception. (25), ladite cavité (35) permettant d'intégrer LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE- 10 - le système d'accrochage (23) de l'élément de maintien (19) ou le brin (21) dans le masque (1). 4 - Masque (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une sangle (19) et au moins un brin (21), la sangle (19) comprenant à ses deux extrémités un système d'accrochage (23), l'extraction des systèmes d'accrochage (23) de la sangle (19) hors des moyens de réception (25) permettant l'enfilage du brin (21) sur lesdits moyens de réception (25), et inversement, le retrait du brin 21) permettant l'insertion des systèmes d'accrochage (2 3) . 5 - Masque (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le système d'accrochage (23) comprend un corps rétractable (37) muni de deux tenons (39, 41) qui s'entendent en partie supérieure (43) et en partie inférieure (45) dudit corps rétractable (37), lesdits tenons (39, 41) étant coaxiaux lorsque le corps rétractable (37) est en position normale détendue et s'insérant dans les orifices (31, 33) des moyens de réception (25), ladite rétraction du corps (37) permettant l'extraction des tenons (39, 41) hors des orifices (31, 33). 6 - Masque (1) selon la précédente, caractérisé en ce que le corps rétractable (37) comprend une patte supérieure (47) et une patte inférieure (49) munies des tenons (39, 41) qui s'étendent de manière opposée, lesdites pattes (47, 49) étant solidaires d'un élément central déformable (51) permettant la rétraction des pattes (47, 49). 7 - Masque (1) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément central (51) est de faible épaisseur et comprend un pliage en accordéon permettant d'accroître ses propriétés élastiques. LOUBS1-FR-1 _TEXTE DEPOSE- 11 - 8 - Masque (1) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que la section des tenons (39, 41) e.st de forme équivalente à la section des orifices (31, 33), ladite section des tenons (39, 41) étant inférieure et au plus égale à celle des orifices (31, 33). 9 - Masque (1) selon l'une quelconque des 5 1 8, caractérisé en ce que la section du brin (21) est de forme équivalente à la section des orifices (31, 33), ladite section du brin (21) étant inférieure et au plus égale à celle des orifices (31, 33). LOUBS1-FR-1 TEXTE DEPOSE | A,G | A61,G02 | A61F,G02C | A61F 9,G02C 5 | A61F 9/02,G02C 5/00 |
FR2895648 | A1 | DISPOSITIF POUR LA FABRICATION D'UN ARTICLE CHAUSSANT | 20,070,706 | La présente invention se rapporte à un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant. On connaît des formes pour la fabrication d'articles chaussants. Ces formes sont réalisées en matériau plein, typiquement en bois, en métal ou en plastique. Pour réaliser l'assemblage du semelage avec une tige, l'opérateur typiquement place une première sur la planche de forme, puis engage la tige sur la forme et rabat les bords de cette tige sur la première soit par collage, clouage ou couture. Cette opération est particulièrement longue et pénible pour l'opérateur au niveau des zones courbes de la planche, notamment pour la pointe avant. Une telle opération, lorsqu'elle est réalisée manuellement, représente un coût élevé non seulement en raison du temps d'immobilisation de l'opérateur sur cette tâche mais également en raison du coût des divers outillages mis en oeuvre. L'article chaussant ainsi réalisé peut cependant présenter des défauts entraînant le rejet de l'article chaussant défectueux. Ces défauts comprennent, par exemple, une ou plusieurs déchirures de la tige survenues lors de l'étape de rabattement de la tige sur la première, une déformation de la première occasionnée par un outillage à rabattre mal réglé, un mauvais encollage entre la semelle et la tige, ... Lorsque ces défauts ne sont pas détectés lors de la fabrication de l'article 20 chaussant, on peut alors observer une usure prématurée de cet article ce qui est préjudiciable pour le fabricant d'articles chaussants. L'invention vise à simplifier et à rendre plus économique la fabrication d'articles chaussants du type mule à claque avant fermée ou ouverte ou du type à tige fermée à l'avant et à l'arrière. L'invention vise également à simplifier le travail de l'opérateur lors de la 5 fabrication d'articles chaussants. L'objectif de la présente invention est donc de proposer un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, économique et robuste, et permettant une fabrication rapide, aisée et de grande qualité de cet article chaussant. 10 Le dispositif de l'invention permet de réduire substantiellement les temps et les coûts de fabrication des articles chaussants en supprimant les assemblages par couture, remplacés par des assemblages par collage, beaucoup plus rapide à réaliser et partiellement automatisés, ce qui n'est pas le cas des opérations de couture classiques. 15 A cet effet, l'invention concerne un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant. Selon l'invention, le dispositif comprend une forme ayant une planche de forme, cette forme étant reliée à un système de pompage muni d'une unité de commande. La planche de forme comporte au moins une rainure placée à l'intérieur de la planche, cette rainure ayant une forme sensiblement parallèle à au moins une portion du pourtour de la planche. La rainure au moins comprend des orifices d'aspiration placés à intervalles réguliers ou non, la rainure étant destinée par dépression à plaquer en le basculant le bord correspondant d'une première placée au-dessus de ladite planche de forme. Avantageusement, cette forme est creuse. La paroi de cette forme peut être mince ou épaisse, elle comporte dans ce dernier cas des canaux reliant les orifices d'aspiration au volume creux de la forme. - De préférence, cette forme est amovible et peut être de connectée du système de pompage pour être remplacée par une autre forme de pointure différente, par exemple. 20 Dans différents modes de réalisation particuliers du dispositif pour la fabrication d'un article chaussant, chacun ayant ses avantages particuliers et susceptibles de nombreuses combinaisons techniques possibles: - la rainure définit une partie non évidée de la planche placée entre cette rainure et le pourtour correspondant de ladite planche, cette partie non 25 évidée ayant une largeur supérieure à 0,5 mm, - les orifices d'aspiration sont placés dans le fond de la rainure, Ces orifices pourraient également être placés dans la partie inférieure de la rainure sur les parois latérales de celle-ci. La partie centrale de la planche de forme peut également comporter des orifices d'aspiration pour maintenir en place la première. - le système de pompage comprend au moins une pompe primaire reliée à la forme par un circuit de pompage, Avantageusement, cette pompe primaire est reliée à la forme creuse par un soufflet métallique. Le système peut comporter également un capteur de pression placé sur le circuit de pompage. - le dispositif comprend de plus une machine de montage comprenant : o une ouverture pour permettre l'introduction de la forme dans la machine, o un support pour supporter cette forme par une portion de sa surface délimitant la tige de la forme, ce support comprenant un élément d'obturation amovible destiné à supporter la partie antérieure de la forme et à obturer l'ouverture, o un couvercle mobile entre une première position, dite de repos, où le couvercle est relevé pour permettre l'introduction de la forme dans la machine et une deuxième position où ce couvercle est rabattu sur le support, le couvercle comportant une membrane destinée à venir en contact avec la forme pour exercer une pression uniforme P sur l'article chaussant ainsi assemblé, Cette machine peut avantageusement comporter deux ou plusieurs ouvertures, 25 avec les supports et couvercles correspondants pour traiter plusieurs formes à la fois. - la forme est mobile entre une première position d'assemblage de l'article chaussant et une seconde position de solidarisation où l'article chaussant ainsi assemblé est placé sur le support de la machine de montage. 30 Avantageusement, le déplacement de la forme est réalisé en translation par un bras télescopique. De préférence, le bras introduit la forme dans le support de la machine à une hauteur légèrement supérieure à celle du support pour éviter que le support n'endommage la tige de l'article chaussant ainsi assemblé. Une fois au-dessus de sa position finale sur le support, la forme est abaissée par déplacement 35 vertical du bras. Il peut s'agir également d'une combinaison de translations verticales et d'une rotation réalisée par un bras articulé motorisé entre deux postes. Lors de ce déplacement, la forme peut être encore reliée au système de pompage ou non. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de modes de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, description donnée 5 à titre d'exemple uniquement et en regard des dessins annexés sur lesquels : - La Figure 1 représente schématiquement un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant selon un mode de réalisation particulier de l'invention ; - La Figure 2 est une vue de dessus de la forme du dispositif de la figure 1; - La Figure 3 représente une vue en perspective de la forme de la figure 2; La Figure 4 représente une machine de montage d'un article chaussant de la figure 1, la forme étant introduite dans ladite machine; - La Figure 5 est une vue partielle en coupe suivant l'axe A-A de la planche de forme de la figure 2, une première ayant été placée sur cette planche et le système de pompage étant activé; Les figures 1 à 3 montrent un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant selon un mode de réalisation particulier de l'invention. Ce dispositif comprend une forme creuse 1 réalisée dans un matériau rigide. Ce matériau est de préférence choisi dans le groupe comprenant le bois, un plastique rigide tel que le polyamide, l'acier, l'acier inoxydable ou tout autre matériau apte à résister à des contraintes résultant d'une différence de pression entre le volume intérieur de la forme 1 et l'extérieur. 20 Cette forme 1 comprend une planche de forme 2 et un corps de forme 3. La partie inférieure du corps de forme présente une saillie 4 telle qu'une portion de tube en communication de fluide avec le volume intérieur de la forme 1. Cette saillie 4 permet la connexion de la forme à un système de pompage. Pour fabriquer un article chaussant sur cette forme 1, l'opérateur place tout 25 d'abord une première sur la planche de forme 2. Il peut enclencher le système de pompage et ensuite engager une tige sur le corps de forme 3, ou inversement. Les matériaux de la tige de l'article chaussant peuvent être quelconques tels que tissu, feutre, non-tissé, mousse, etc... en matière naturelle ou synthétique. La semelle de l'article chaussant est, par exemple, une semelle en matériau 30 moulé sous pression, par exemple en élastomère, plate ou munie d'un talon, à 10 15 épaisseur évolutive ou non et présentant ou non un rebord périphérique vertical (semelle de type barquette). La Figure 2 montre une vue de dessus de la planche de forme 2. La surface de cette planche 2 est munie d'orifices d'aspiration 5 qui sont uniquement présents dans une rainure 6 dont la forme reproduit sensiblement le pourtour de la planche de forme 2. Cette rainure 6 définit une première partie non évidée 7 de la planche placée entre ladite rainure 6 et le pourtour de la planche de forme 2. Cette partie 5 non évidée a de préférence, une largeur supérieure à 0, 5 mm. De préférence, le nombre d'orifices d'aspiration 5 est plus important dans les portions courbes de cette rainure 6 que dans ses portions sensiblement droites. Dans chacune de ces portions, les orifices d'aspiration 5 sont placés à intervalles réguliers. 10 Ces orifices d'aspiration 5 permettent de générer une dépression sur le bord de la première qui pousse la partie de la première placée au dessus de la rainure 6 dans le fond de celle-ci, plaquant l'extrémité correspondante de la première et la faisant basculer. Cette rainure 6 permet donc de retourner le bord d'une première 8 de sorte 15 que vue en coupe (Figure 5), l'extrémité 9 de la première 8 ainsi retournée peut recevoir une semelle et être fixée à celle-ci par collage par exemple. On obtient un aspect esthétique de grande qualité. La rainure 6 présente une largeur de préférence comprise entre 1 et 30 mm. Cette largeur est de préférence sensiblement égale à l'épaisseur de la 20 première 8. La rainure 6 définit également une deuxième partie non évidée de la semelle centrée sur cette planche de forme 2 et destinée à recevoir et servir de support pour au moins la première 8. La surface délimitant le corps 3 de la forme peut comporter également des 25 orifices d'aspiration de manière à plaquer la tige de l'article chaussant à réaliser contre la forme. Avantageusement, le dispositif comprend des moyens permettant d'obturer les orifices d'aspiration qui ne seraient pas couverts par un élément de l'article chaussant. La forme permet donc de travailler avec des tiges pouvant couvrir ou 30 non une portion de la jambe. Ces moyens comprennent, par exemple, des éléments en plastique comportant une partie plane et souple destinée à couvrir un ou plusieurs orifices 5 non couverts, cette partie plane comprenant un ou plusieurs ergots destinés à être insérés dans les orifices d'aspiration non couverts afin de simplifier le positionnement et de faciliter la tenue de ces moyens lorsque la source d'aspiration n'est pas en fonctionnement. Cette partie plane est destinée à épouser la structure locale de la forme. Le système de pompage peut comporter une pompe à vide 10 du type primaire. Cette pompe 10 est reliée à la saillie 4 de la forme 1 par un tube 11 qui est avantageusement un soufflet métallique pour permettre le déplacement de la forme 1 sur une certaine distance tout en ayant celle-ci toujours reliée à la pompe à vide 10. Le système de pompage est relié par une liaison telle qu'une liaison électrique à une unité de commande 12. Cette unité de commande 12 permet à l'opérateur par exemple d'envoyer des ordres de commande au système de pompage pour mettre en marche ou arrêter le pompage. Après assemblage de l'article chaussant sur la forme, la forme 1 est déplacée au moyen d'un bras télescopique 13 vers une machine de montage 14. Cette machine de montage 14 comprend une ouverture 15 pour permettre l'introduction de la forme 1 dans la machine, un support 16, 17 pour supporter cette forme 1 par le corps de forme 3. Ce support 16, 17 comprend un élément d'obturation amovible 17 destiné à supporter la partie antérieure de la forme 1 et à obturer au moins partiellement l'ouverture 15. Avantageusement, le support 16, 17 comporte un élément avant mobile 16 pour s'ajuster à la pointure de la forme 1. Cet élément mobile 16 peut être monté sur un bras télescopique, par exemple. La machine 14 comprend également un couvercle 18 mobile entre une première position, dite de repos, où ledit couvercle est relevé pour permettre l'introduction de la forme 1 et une deuxième position où ce couvercle 18 est rabattu sur le support 16. Le couvercle 18 comporte une membrane 19 destinée à venir en contact avec la forme 1 pour exercer une pression uniforme P sur ledit article chaussant ainsi assemblé. Avantageusement, la pression exercée par la membrane est comprise entre 0,5 et 8 bars. La machine 14 comporte de plus une source pour injecter de l'air dans le couvercle et plaquer ainsi la membrane contre au moins la planche de forme 2 de manière à exercer une pression sur l'article chaussant ainsi assemblé. Alternativement, la source peut être hydraulique. La solidarisation des trois parties de l'article chaussant, à savoir tige, partie de première et semelle est assurée à l'aide de cordons de colle disposés sur la face interne de la semelle. Bien évidemment l'assemblage des trois parties de l'article chaussant peut être réalisé par tout autre moyen adéquatement choisi en fonction de la nature des parties considérées : clouage, soudure, couture, ... Un mode de mise en oeuvre de l'invention est donné ci-dessous à titre purement illustratif. La forme est une forme creuse en acier inoxydable pour pied gauche de pointure 37. Le corps de cette forme 3 présente une saillie 4 à son extrémité inférieure reliée à une pompe primaire 10 ayant un débit compris entre 288 m3/h et 345 m3/h pour une fréquence d'alimentation comprise entre 50 et 60 Hz respectivement. La planche 2 comporte une rainure 6 placée tout au long du pourtour de celle-ci et reproduisant sensiblement ainsi l'ensemble du pourtour de la planche 2. La largeur de cette rainure 6 est de 10 mm et les orifices 5 espacés de l'ordre de 10 mm dans le fond de cette rainure 6 ont un diamètre d'environ 2 mm. Le bord d'une première 8 constituée d'un tissu coton et d'une mousse d'environ 10 mm a été plaqué en étant retourné dans le fond de ladite rainure | - L'objet de l'invention concerne un dispositif pour la fabrication d'un article chaussant. Selon l'invention, le dispositif comprend une forme (1) ayant une planche de forme (2), cette forme étant reliée à un système de pompage (10, 11) muni d'une unité de commande (12). La planche de forme (2) comporte au moins une rainure (6) placée à l'intérieur de cette planche (2), laquelle a une forme sensiblement parallèle à au moins une portion du pourtour de cette planche. Cette rainure (6) au moins comprend des orifices d'aspiration (5) placés à intervalles réguliers ou non, cette rainure (6) étant destinée par dépression à plaquer en le basculant le bord (9) correspondant d'une première (8) placée au-dessus de la planche de forme (2). | 1. Dispositif pour la fabrication d'un article chaussant, caractérisé en ce que : - le dispositif comprend une forme (1) ayant une planche de forme (2), ladite forme (1) étant reliée à un système de pompage (10, 11) muni d'une unité de commande (12), - ladite planche de forme (1) comporte au moins une rainure (6) placée à l'intérieur de ladite planche (2), ladite rainure (6) ayant une forme sensiblement parallèle à au moins une portion du pourtour de ladite planche, et en ce que - ladite rainure (6) au moins comprend des orifices d'aspiration (5) placés à intervalles réguliers ou non, ladite rainure (6) étant destinée par dépression à plaquer en le basculant le bord correspondant d'une première (8) placée au-dessus de ladite planche de forme (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite rainure (6) est placée tout au long du pourtour de ladite planche (2), reproduisant sensiblement ainsi l'ensemble du pourtour de ladite planche de forme (2). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le nombre d'orifices d'aspiration (5) est plus important dans les portions courbes de ladite rainure (6) que dans les portions sensiblement droites de ladite rainure (6). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits orifices d'aspiration (5) sont placés dans le fond de ladite rainure (6). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite rainure (6) définit une partie non évidée (7) de ladite planche placée entre ladite rainure (6) et le pourtour correspondant de ladite planche, ladite partie non évidée (7) ayant une largeur supérieure à 0,5 mm. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en 15 ce qu'il comprend de plus une machine de montage (14), ladite machine comprenant : - une ouverture (15) pour permettre l'introduction de ladite forme (1) dans ladite machine, - un support (16, 17) pour supporter ladite forme (1) par son corps de forme 20 (3), ledit support (16, 17) comprenant un élément d'obturation amovible (17) destiné à supporter la partie antérieure de ladite forme (1) et à obturer au moins partiellement ladite ouverture (15),- un couvercle (18) mobile entre une première position, dite de repos, où ledit couvercle est relevé pour permettre l'introduction de ladite forme (1) et une deuxième position où ledit couvercle (18) est rabattu sur ledit support, ledit couvercle (18) comportant une membrane (19) destinée à venir en contact avec ladite forme (1) pour exercer une pression uniforme P sur ledit article chaussant ainsi assemblé. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ladite forme (1) est mobile entre une première position d'assemblage de l'article chaussant et une seconde position de solidarisation où ledit article chaussant ainsi assemblé est placé sur le support de ladite machine de montage (14). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite machine (14) comporte une source pour injecter de l'air dans ledit couvercle (18) et plaquer ainsi la membrane (19) contre au moins ladite planche de forme (2) de manière à exercer une pression sur ledit article chaussant ainsi assemblé. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que ledit support (16, 17) comporte un élément avant mobile (16) pour s'ajuster à la pointure de ladite forme (1). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que ladite pression exercée par la membrane (19) est comprise entre 0,5 et 20 8 bars. | A | A43 | A43B | A43B 3,A43B 9 | A43B 3/02,A43B 3/04,A43B 9/00 |
FR2890376 | A1 | DISPOSITF DE MONTAGE D'UN SIEGE SUR UN RAIL DE MONTAGE | 20,070,309 | La présente invention concerne un dispositif de montage d'un siège sur un rail de montage, ledit rail comprenant une paroi de fond, deux parois latérales et deux ailes qui délimitent une rainure en forme de T inversé, lesdites ailes formant à des intervalles réguliers des encoches délimitant une alternance d'emplacements où le passage entre les bords des ailes est élargi et d'emplacements où le passage entre les bords des ailes est rétréci, et plus particulièrement un tel dispositif comprenant: une embase munie de moyens de liaison à un siège et d'au moins un plongeur de blocage longitudinal apte à s'engager dans un desdits emplacements où le passage est élargi mais pas à se déplacer longitudinalement dans un emplacement où le passage est rétréci; - un coulisseau muni de saillies comportant des lèvres latérales, ledit coulisseau étant agencé pour coulisser par rapport à ladite embase avec lesdites saillies dans ledit rail, entre une position de mise en place où lesdites lèvres peuvent s'engager dans un desdits emplacements où le passage est élargi lorsque le plongeur de l'embase est dans un tel emplacement, et une position de blocage où lesdites lèvres sont retenues par lesdites ailes dans un emplacement où le passage est rétréci. De tels rails et de tels dispositifs de montage sont connus dans la technique, notamment dans les aéronefs. On connaît par exemple par le document US-A-5975822 un système du même type. Le système comprend ici un embase et un téton en liaison pivot d'axe normal par rapport au rail. L'embase comprend un tenon pour la liaison pivot avec le pied du siège et des plongeurs pour assurer le blocage horizontal. Le téton comprend deux lèvres pour assurer le blocage vertical, disposées de façon que lorsqu'on tourne d'un quart de tour le téton, il ne puisse être délogé du rail. Pour verrouiller le système, il suffit donc de placer l'embase dans le rail et de tourner le téton d'un quart de tour. On connaît également par le document US-A-4496271 un dispositif tel que décrit ci-dessus. Ce document décrit un système de fixation de siège sur un rail d'avion sans déplacement du siège dans le rail. Le système comprend une embase et un coulisseau en liaison glissière l'un par rapport à l'autre. L'embase comprend un tenon pour la liaison pivot avec le pied du siège et des plongeurs pour assurer le blocage horizontal. Le coulisseau comprend des lèvres pour assurer le blocage vertical. Pour verrouiller le système, il suffit donc de placer l'embase dans le rail et de coulisser le coulisseau d'un demi-pas. Ce dernier dispositif présente toutefois l'inconvénient que les dispositifs de blocage du coulisseau sont complexes, peu fiables et difficiles à mettre en oeuvre. La présente invention vise à pallier ces inconvénients. Plus particulièrement, l'invention a pour but de fournir un dispositif de montage d'un siège sur un rail de montage qui permette de monter, verrouiller et démonter rapidement un siège sur des rails avions: sans mouvement du siège, avec peu de manipulations, - sans outil spécifique pour assurer le blocage, sans ajustement, avec un blocage de sécurité, avec un indicateur de verrouillage du système. A cet effet, l'invention a tout d'abord pour objet un dispositif de montage d'un siège sur un rail de montage, ledit rail comprenant une 2890376 3 paroi de fond, deux parois latérales et deux ailes qui délimitent une rainure en forme de T inversé, lesdites ailes formant à des intervalles réguliers des encoches délimitant une alternance d'emplacements où le passage entre les bords des ailes est élargi et d'emplacements où le passage entre les bords des ailes est rétréci, ledit dispositif comprenant: - une embase munie de moyens de liaison à un siège et d'au moins un plongeur de blocage longitudinal apte à s'engager dans un desdits emplacements où le passage est élargi mais pas à se déplacer longitudinalement dans un emplacement où le passage est rétréci; - un coulisseau muni de saillies comportant des lèvres latérales, ledit coulisseau étant agencé pour coulisser par rapport à ladite embase avec lesdites saillies dans ledit rail, entre une position de mise en place où lesdites lèvres peuvent s'engager dans un desdits emplacements où le passage est élargi lorsque le plongeur de l'embase est dans un tel emplacement, et une position de blocage où lesdites lèvres sont retenues par lesdites ailes dans un emplacement où le passage est rétréci; ce dispositif comprenant en outre: - un levier de manoeuvre articulé sur ladite embase et sur ledit coulisseau, l'une au moins des articulations s'effectuant à l'aide d'un axe monté sur l'un des éléments articulés et coulissant dans une fente allongée de l'autre élément, ledit levier étant ainsi mobile entre une position d'ouverture où le coulisseau est dans sa position de mise en place et une position de fermeture où le coulisseau est dans sa position de blocage; - des moyens de verrouillage pour verrouiller ledit levier dans sa position de fermeture. Dans un mode de réalisation particulier, des moyens de rattrapage de jeu pour rattraper les jeux existant entre le rail et le dispositif lorsque le coulisseau passe de sa position de mise en place à sa position de blocage. Plus particulièrement, lesdits moyens de rattrapage de jeu peuvent comprendre une butée élastique pour ledit axe coulissant. Encore plus particulièrement, ladite butée élastique peut être disposée dans un élargissement à l'extrémité de ladite fente allongée où se déplace ledit axe coulissant lorsque ledit coulisseau arrive dans sa position de blocage. Egalement dans un mode de réalisation particulier, lesdits moyen de verrouillage comprennent une lame élastique montée sur l'embase et apte à coopérer avec au moins un crochet solidaire du levier de manoeuvre. Egalement dans un mode de réalisation particulier, des moyens de déverrouillage sont prévus pour déverrouiller ledit levier de sa position de fermeture. Plus particulièrement, lesdits moyens de déverrouillage peuvent comprendre une came qui, dans une de ses positions, permet à la lame élastique de reposer au fond dudit crochet, et dans une autre position, repousse la lame élastique à l'extérieur du crochet. Encore plus particulièrement, ladite came peut être un excentrique susceptible d'être entraîné en rotation à l'aide d'une clé entre ses dites positions. La présente invention a également pour objet un aéronef comprenant un dispositif tel que décrit ci-dessus pour le montage de ses sièges. On décrira maintenant, à titre d'exemple non limitatif, des modes de réalisation particuliers de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un tronçon de rail pour le montage d'un siège d'aéronef à l'aide d'un dispositif selon l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif selon l'invention; - les figures 3a et 3b sont des vues en perspective de ce dispositif selon l'invention, respectivement en position ouverte et en position fermée; - la figure 4 est une vue en perspective à plus grande échelle d'une partie de ce dispositif; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale de ce dispositif; et - la figure 6 est une vue en perspective d'une variante de ce dispositif. On voit à la figure 1 un rail typique de montage de sièges passagers à bord d'une cabine d'aéronef. Ce rail est constitué d'un profilé métallique dans lequel une paroi de fond 1, deux parois latérales 2 et deux ailes 3 généralement parallèles à la paroi de fond 1 délimitent une rainure 4 en forme de T inversé. Des encoches 5 sont formées à intervalles réguliers dans les ailes 3 de sorte que le passage délimité entre les bords des ailes présente une alternance d'emplacements élargis 6 et d'emplacements rétrécis 7 On se référera maintenant aux figures 2 à 5. Un dispositif selon l'invention comprend pour l'essentiel une embase 10, un coulisseau 11 et un levier de manoeuvre 12. L'embase 10 comprend une semelle 15 supportant à sa partie opposée au rail, en premier lieu une ferrure 16 percée d'un trou 17 permettant d'articuler l'embase sur une chape (non représentée) solidaire d'un siège. La semelle 15 supporte également, du même côté que la ferrure 16, deux joues 18 formant butées pour le levier 12 comme cela sera vu ci-après, et une chape d'articulation 19 pour le levier. Enfin, la semelle supporte sur son autre face, deux plongeurs 20a et 20b, le plongeur 20b situé sensiblement en vis-à-vis de la chape 19 de l'autre côté de la semelle présentant une extension moindre dans la direction perpendiculaire au plan de la semelle 15. Les joues 18 comportent des trous 21 pour le logement d'un organe de déverrouillage 22 qui sera décrit ci-après. La chape 19 comporte des trous 23 pour le passage d'un axe 24 d'articulation du levier de manoeuvre 12. L'embase forme enfin une rainure 25 en T ouverte du côté du rail, dont la fonction sera exposée ci-après. Le coulisseau 11 comporte un corps 30 supportant du côté opposé au rail, une ferrure 31 munie d'une fente 32 allongée généralement dans la direction perpendiculaire au rail. La fente 32 se termine, à son extrémité la plus éloignée du rail, par un orifice cylindrique 33 de diamètre supérieur à la largeur de la fente, recevant un cylindre 34 en matériau élastique dont la fonction sera exposée ci-après. Du même côté que la ferrure 31, le corps 30 du coulisseau 11 supporte une glissière 35 en T complémentaire de la rainure 25, permettant au coulisseau 11 de coulisser par rapport à l'embase 10. Du côté du rail, le corps 30 du coulisseau 11 supporte une pluralité de saillies 36, ici trois, en forme de T inversé sensiblement complémentaire de celle de la rainure 4 du rail. Les saillies 36 comportent des lèvres latérales 37 aptes à s'engager entre la paroi de fond 1 du rail et ses ailes 3. Le levier de manoeuvre 12 comporte deux joues 40. Chaque joue 40 possède un trou 41 pour le passage de l'axe 24 de manière à articuler le levier 12 sur l'embase 10. Chaque joue 40 possède en outre un trou 42 pour le passage d'un axe 43 agencé pour se déplacer dans la fente allongée 32. Le levier 12 comporte en outre deux crochets 44 dont les pointes sont orientées vers l'avant dans le sens de rotation de fermeture du levier, et du côté opposé au rail. Chaque joue 40 possède en outre une butée 45 orientée comme les pointes des crochets pour coopérer avec les joues 18 de l'embase 10 en bout de course de rotation du levier. Un ressort à lame 50 en forme de T a l'extrémité de sa tige 51 fixée par une vis 52 sur l'embase 10. Chaque côté 53 de la barre du T est agencée pour coopérer avec un crochet 44. L'organe de déverrouillage 22 est constitué d'un cylindre muni dans sa partie centrale d'un méplat 60 agencé pour coopérer avec la tige 51 du ressort à lame 50 en formant une came excentrique. Un orifice d'extrémité 61 de section hexagonale permet d'entraîner l'organe 22 en rotation à l'aide d'une clé. Le dispositif qui vient d'être décrit fonctionne de la manière suivante. Les deux plongeurs 20a et 20b ont chacun une forme en plan qui lui permet de s'engager individuellement dans un emplacement élargi 6 entre deux encoches 5 en vis-à-vis. Leur distance entre eux leur permet par ailleurs se s'y engager simultanément; elle est ici égale à deux pas d'encoches 5 de sorte que les deux plongeurs 20 laissent un emplacement élargi 5 vide entre eux. Enfin, la forme transversale des plongeurs 20 leur interdit toute translation longitudinale lorsqu'ils sont engagés et bloqués dans cette direction par les saillies de matière des ailes 3 entre deux encoches 5. De même, la forme en plan de chaque saillie 36 lui permet de s'engager individuellement dans un emplacement élargi 6 entre deux encoches 5 en vis-à-vis. Leur distance entre eux leur permet par ailleurs se s'y engager simultanément; elle est ici égale à un pas d'encoches 5 de sorte que les trois saillies 36 peuvent s'engager dans trois emplacements élargis successifs 5. Enfin, du fait de la forme transversale en T inversé des saillies 36, celles-ci peuvent coulisser le long du rail lorsqu'elles sont engagées dans la rainure 4 de ce dernier. Lorsque le dispositif est en position ouverte représentée à la figure 3a, avec la glissière 35 engagée dans la rainure 25, la saillie 36 centrale se loge sous le plongeur 20b, du fait de la moindre extension de ce dernier. Dans cette position, le dispositif peut donc s'engager dans quatre emplacements élargis successifs 6 du rail, position où il est bloqué longitudinalement par les plongeurs 20. Pour bloquer le dispositif perpendiculairement à la paroi de fond du rail, on fait pivoter le levier de manoeuvre 12 autour de l'axe 23, ce qui a pour effet de déplacer le coulisseau 11 en direction du plongeur 20a, l'embase 10 restant fixe et l'axe 43 se déplaçant dans les fentes allongées 32. Lorsque les butées 45 viennent au contact des joues 18 respectives, les saillies 36 se trouvent aux niveaux de trois emplacements rétrécis successifs 7 où ils sont bloqués par les saillies de matière des ailes 3 entre deux encoches successives 5. Le dispositif est alors dans sa position fermée représentée à la figure 3b. Dans cette dernière position, l'axe 43 est en appui sur la butée élastique 34 qui, de ce fait, est en compression, ce qui a pour effet de rattraper les jeux entre l'embase 10 et le coulisseau 11 et entre ces deux éléments et le rail. Par ailleurs, au cours du déplacement du coulisseau, la pointe 35 des crochets 44 a écarté le ressort à lame 50 du fait de la forme incurvée des côtés 53 du ressort. Lorsque le dispositif arrive en position fermée, les côtés 53 retombent derrière les crochets 44 et la tige 51 sur le méplat 60 de l'organe 22, verrouillant ainsi le levier 12 et donc l'ensemble du dispositif. On observe à la figure 4 que la position relative des crochets 44 et du ressort 50, et donc l'état de verrouillage du dispositif, sont visibles. Pour déverrouiller le dispositif, il suffit de faire pivoter l'organe 22 à l'aide d'une clé convenable. L'organe 22 repousse alors la tige 51 du ressort 50 et dégage ainsi ce dernier des crochets 44. La figure 6 représente une variante dans laquelle l'embase 10 ne comporte qu'un seul plongeur 20 et le coulisseau 11 ne comporte que deux saillies 36 | L'invention concerne un dispositif de montage d'un siège sur un rail de montage.Ce dispositif comprend une embase (10) munie d'au moins un plongeur (20) de blocage longitudinal apte à s'engager dans un emplacement adéquat (6) du rail mais pas à se déplacer longitudinalement, un coulisseau (11) muni de saillies (36) comportant des lèvres latérales (37) agencé pour coulisser par rapport à ladite embase avec les saillies dans le rail, entre une position de mise en place et une position de blocage et un levier de manoeuvre (13) articulé sur l'embase et sur le coulisseau, l'une au moins des articulations s'effectuant à l'aide d'un axe (43) monté sur l'un des éléments articulés et coulissant dans une fente allongée (32) de l'autre élément, le levier étant ainsi mobile entre une position d'ouverture où le coulisseau est dans sa position de mise en place et une position de fermeture où le coulisseau est dans sa position de blocage. | 1 - Dispositif de montage d'un siège sur un rail de montage, ledit rail comprenant une paroi de fond (1), deux parois latérales (2) et deux ailes (3) qui délimitent une rainure (4) en forme de T inversé, lesdites ailes formant à des intervalles réguliers des encoches (5) délimitant une alternance d'emplacements (6) où le passage entre les bords des ailes est élargi et d'emplacements (7) où le passage entre les bords des ailes est rétréci, ledit dispositif comprenant - une embase (10) munie de moyens de liaison à un siège (16) et d'au moins un plongeur (20) de blocage longitudinal apte à s'engager dans un desdits emplacements (6) où le passage est élargi mais pas à se déplacer longitudinalement dans un emplacement (7) où le passage est rétréci; - un coulisseau (11) muni de saillies (36) comportant des lèvres latérales (37), ledit coulisseau étant agencé pour coulisser par rapport à ladite embase avec lesdites saillies dans ledit rail, entre une position de mise en place où lesdites lèvres peuvent s'engager dans un desdits emplacements où le passage est élargi lorsque le plongeur de l'embase est dans un tel emplacement, et une position de blocage où lesdites lèvres sont retenues par lesdites ailes dans un emplacement où le passage est rétréci; caractérisé par le fait qu'il comprend - un levier de manoeuvre (13) articulé sur ladite embase et sur ledit coulisseau, l'une au moins des articulations s'effectuant à l'aide d'un axe (43) monté sur l'un des éléments articulés et coulissant dans une fente allongée (32) de l'autre élément, ledit levier étant ainsi mobile entre une position d'ouverture où le coulisseau est dans sa position de mise en place et une position de fermeture où le coulisseau est dans sa position de blocage; - des moyens de verrouillage (44, 50) pour verrouiller ledit levier dans sa position de fermeture. 2 Dispositif selon la 1, comportant des moyens (33, 34) de rattrapage de jeu pour rattraper les jeux existant entre le rail et le dispositif lorsque le coulisseau passe de sa position de mise en place à sa position de blocage. 3 Dispositif selon la 2, dans lequel lesdits moyens de rattrapage de jeu comprennent une butée élastique (33) pour ledit axe coulissant. 4 - Dispositif selon la 3, dans lequel ladite butée élastique est disposée dans un élargissement (33) à l'extrémité de ladite fente allongée où se déplace ledit axe coulissant lorsque ledit coulisseau arrive dans sa position de blocage. 5 Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel lesdits moyen de verrouillage comprennent une lame élastique (50) montée sur l'embase et apte à coopérer avec au moins un crochet solidaire du levier de manoeuvre. 6 - Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant des moyens de déverrouillage (22) pour déverrouiller ledit levier de sa position de fermeture. 7 Dispositif selon l'ensemble des 5 et 6, dans lequel lesdits moyens de déverrouillage comprennent une came (60) qui, dans une de ses positions, permet à la lame élastique de reposer au fond dudit crochet, et dans une autre position, repousse la lame élastique à l'extérieur du crochet. 8 Dispositif selon la 7, dans lequel ladite came est un excentrique susceptible d'être entraîné en rotation à l'aide d'une clé entre ses dites positions. 9 Aéronef caractérisé par le fait que ses sièges sont montés à l'aide d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8. | B | B64,B60 | B64D,B60N | B64D 11,B60N 2 | B64D 11/06,B60N 2/08 |
FR2892283 | A1 | DISPOSITIF DE RANGEMENT ET/OU STOCKAGE DE DISQUES CD ET DVD | 20,070,427 | Présentoir de CD et DVD La présente invention concerne un dispositif pour le rangement et/ou stockage des disques CD et DVD permettant une visualisation du titre sur la face du boîtier et à une hauteur constante. Les meubles traditionnels ne permettent la lecture du titre que sur le chant du boîtier, avec la difficulté due à la petitesse des caractères d'imprimerie et à la position relative du disque à des hauteurs variables allant du niveau du plancher et jusque 2 m ou plus, suivant le fabricant de meuble, ce qui pose un réel problème d'utilisation. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte, selon une première caractéristique, un axe horizontal, autour duquel tournent des présentoirs dans lesquels viennent se loger les boîtiers. Selon des variantes de réalisation, l'axe ou plusieurs axes sont fixés sur un montant central. Sur chaque axe plusieurs présentoirs peuvent être positionnés. - L'axe peut également se fixer sur un mur ou tout autre support approprié. Les présentoirs peuvent être de contenance différente Les présentoirs peuvent être équipés d'un dispositif d'indexage en position verticale et horizontale. Un ressort peut être prévu pour exercer une pression sur les boîtiers et les maintenir en position dans les empreintes du présentoir. Le système peut être équipé d'une butée pour limiter la rotation des présentoirs. -L'ensemble du système peut être monté sur roulettes pour faciliter le déplacement au sol, en fonction de la configuration du modèle. Des aménagements peuvent être prévus pour faciliter le positionnement et le maintien des boîtiers dans les empreintes du présentoir. Les dessins annexés décrivent l'invention, les figures 1,2,3,4,5,6,7,8,9, représentent des variantes des dispositifs, en vues de profil et de face. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un axe central horizontal 1, pouvant être muni d'un flasque de fixation 3 FIG.13, pour assurer sa fixation sur un support 12 FIG. 3 ou sur le mur FIG.1.40 Le support 12 peut être monté sur roulettes 11 FIG. 4, et peut être conçu et 5 réalisé en des styles et matériaux différents Le présentoir 10 FIG. 4, comporte un orifice central 7 FIG.10, et un ressort 8 FIG.10, qui assure le positionnement indexé sur l'axe 1 FIG.13, le profit( de l'axe 1, limite la rotation des présentoirs sur les arrêtes 4 et 5 FIG.14. La 10 FIG.15 représente la position verticale du présentoir 10. La FIG.16 , représente la position intermédiaire du présentoir. La FIG.17, représente la position horizontale du présentoir . Sur la face arrière ou avent du présentoir., un épaulement 9 FIG.11 permet de maintenir un espace entre les faces des présentoirs. 15 Une bague autobloquante 2 FIG.12 assure le maintien axial des présentoirs empilés sur l'axe 1 FIG.13. Les lamelles de pression 13 FIG.11, permettent de maintenir les boîtiers dans l'empreinte du présentoir 10 FIG.10. Le volume de stockage des CD et/ou DVD peut être augmenté grâce à la 20 modularité du système : augmentation du nombre de présentoirs 10 FIG.10 sur l'axe 1 FIG. 13, augmentation du nombre d'empreintes dans chaque présentoir 6 et d'autres possibilités, en fonction des besoins. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au rangement ou 25 stockage de tous objets nécessitant une grande capacité de stockage et une confortable visibilité dans un espace réduit. 30 35 40 | Dispositif de rangement et/ou stockage de disques CD ou DVD permettant une lecture des titres des boîtiers de face et à hauteur d'homme.Le dispositif est constitué d'un axe 1 lequel est fixer sur un support 12. Les présentoirs 10 s'empiles et tournes sur l'axe 1. Les disques se logent dans les 4 empreintes du présentoir 10.Le dispositif selon l'invention est tout particulièrement destiné au rangement ou stockage d'objets d'un format proche des CD et DVD, dans une position ergonomique pour l'utilisateur. | 1) Dispositif pour le rangement des disques CD et DVD caractérisé par des présentoirs 10 FIG.10, empilés et tournant autour de l'axe 1 10 FIG.13, le tout fixé sur un support 12 FIG.3. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par la position des présentoirs 6 à hauteur constante, en ayant devant soi la face du boîtier. 3) Dispositif selon la 1 permettant de faire évoluer la 15 contenance du dispositif en rajoutant des présentoirs 10 selon les souhaits de l'utilisateur. 4) Dispositif selon la 3 permettent de faire évoluer le stockage en utilisant les supports décrits en FIG.1..9. 20 25 30 35 40 3 45 | A,G | A47,G11 | A47F,G11B | A47F 7,G11B 33 | A47F 7/00,G11B 33/04 |
FR2893768 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN CONTACT ELECTRIQUE | 20,070,525 | L'invention concerne de façon générale des procédés et des appareils de fabrication pour des contacts électriques, et plus particulièrement des procédés et des appareils pour le chauffage par induction de contacts électriques. Des dispositifs électriques et électroniques comprennent généralement des circuits et des composants qui sont connectés électriquement pour faire fonctionner les dispositifs. Habituellement, les circuits comprennent des contacts électriques qui sont fixés mécaniquement, montés en surface et/ou soudés à une plaquette à circuit. Une matière de substrat de chacun des contacts électriques est généralement revêtue d'une couche d'alliage conducteur pour renforcer les caractéristiques de soudage des contacts électriques. Des revêtements d'étain et d'alliage d'étain ont été utilisés pour recouvrir les matières des substrats du fait des propriétés de faible coût, de protection contre la corrosion et d'aptitude au soudage des revêtements d'étain et d'alliage d'étain. Cependant, les problèmes posés par les revêtements d'étain et d'alliage d'étain sont la croissance de trichites, ou "moustaches", d'étain et une mauvaise aptitude au soudage du fait de réactions entre l'étain et la matière du substrat. Pour résoudre les problèmes de croissance de trichites de l'étain et de mauvaise aptitude au soudage, le revêtement d'étain est chauffé jusqu'à ce que l'étain soit soumis à une refusion. Les avantages de l'étain refondu résultent de changements dans la microstructure et d'un soulagement des contraintes dans le revêtement et la matière de substrat. Un procédé classique utilisé pour la refusion du revêtement d'étain comprend l'utilisation d'un four de refusion pour chauffer le contact électrique et le revêtement d'étain. Un type de four de refusion est un four à convexion. Un autre type de four de refusion est un four à chauffage par infrarouge. Cependant, le problème posé par le four de refusion est que le contact électrique entier est chauffé et le processus pour provoquer la refusion de l'étain est relativement lent. De plus, une fois que les contacts sont sortis du four, les contacts sont mis en forme, emboutis et/ou coupés à une forme finale, mettant ainsi à nu la matière du substrat sur des zones du contact telles que les bords. Le substrat à nu pose des problèmes d'aptitude au soudage pendant l'assemblage du dispositif électrique. De plus, les fours de refusion à convexion sont également utilisés pour faire fondre l'étamage sur les contacts, mais le temps demandé pour chauffer les contacts provoque un écoulement de l'étamage autour du contact. Il en résulte que l'épaisseur de l'étamage peut être modifiée et que les performances du produit dans son ensemble peuvent être dégradées. Un autre processus classique utilisé pour la refusion du revêtement d'étain comprend l'utilisation d'un dispositif chauffant à induction pour chauffer le substrat et le revêtement d'étain. Le processus consiste à amener au dispositif chauffant à induction une matière de stock préalablement revêtue d'étain. Une fois que l'étain est en refusion, la matière de stock est mise en forme. Cependant, pendant le processus de mise en forme, la matière de substrat est mise à nu à la suite du processus de cisaillage et de pliage. Le substrat à nu pose des problèmes d'aptitude au soudage pendant l'assemblage du dispositif électrique. Il en résulte que les contacts électriques fabriqués dans les processus classiques de chauffage par induction ne conviennent pas à des applications au soudage. Le problème est résolu par un procédé rapide et localisé pour la fabrication d'un contact électrique, qui provoque une refusion de l'étain pour empêcher la croissance de trichites d'étain et élimine le problème d'aptitude au soudage posé par des arêtes de cuivre nues et à découvert. Le procédé consiste à amener une série de contacts électriques réunis sur une bande de transport à un poste de dépôt, suivi d'un poste de chauffage par induction. Dans le poste de dépôt, les contacts électriques reçoivent un dépôt d'un revêtement d'alliage conducteur pour former des contacts électriques revêtus. Dans le poste de chauffage par induction, les contacts électriques revêtus sont chauffés par induction. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif et sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'une machine utilisée pour la fabrication d'une pièce selon un exemple de forme de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective d'un poste de chauffage par induction destiné à être utilisé dans la fabrication de la pièce représentée sur la figure 1 ; la figure 3 est un organigramme illustrant un exemple de procédé de fabrication utilisant la machine représentée sur la figure 1 ; la figure 4 est une vue de dessus d'un contact électrique formé, fabriqué en utilisant la machine représentée sur la figure 1 ; et la figure 5 est une vue de côté du contact électrique formé représenté sur la figure 4. La figure 1 est une vue schématique d'une machine 10 utilisée pour la fabrication d'une pièce 12 selon un exemple de forme de réalisation de l'invention. La pièce 12 est fabriquée en une matière conductrice (par exemple du cuivre, de l'aluminium, de l'acier ou analogue). La pièce 12 est transformée ou autrement manipulée par la machine 10 ou des constituants de la machine à partir d'une matière de stock 14 (par exemple une feuille de cuivre) en un produit final utilisable 16 (par exemple un contact électrique). La matière de stock 14 est généralement un corps plan de matière conductrice ayant des dimensions prédéfinies en largeur, longueur et épaisseur. La machine 10 comprend un système de transport 20 destiné à transporter ou transférer la pièce 12 à travers la machine 10. Cette dernière est configurée pour mettre en forme la pièce 12, et l'étape de mise en forme est un processus initial dans la fabrication de la pièce 12. Dans une forme de réalisation, la machine 10 comprend un poste 22 d'emboutissage et un poste 24 de formage pour faciliter la mise en forme de la pièce 12. La matière de stock 14 est amenée au poste d'emboutissage 22 et elle est pressée, découpée ou usinée en contacts électriques découpés 26. Par exemple, une partie de la matière de stock 14 est enlevée de façon que les contacts électriques découpés 26 soient reliés entre eux en formant une série le long d'une bande de transport 28. Pendant le processus d'emboutissage, une partie de la matière de stock 14 est soumise à des forces de cisaillement. Les contacts électriques découpés 26 sont ensuite transportés jusqu'au poste de formage 24. Dans le poste de formage 24, les contacts électriques découpés 26 sont formés ou mis en forme de contacts électriques formés 30. Les contacts électriques formés 30 ont une forme prédéterminée. Par exemple, les contacts électriques formés 30 peuvent être courbés ou fléchis en une certaine configuration non plane. Le poste de formage 24 peut faire appel à un processus de pressage utilisant des outils et une presse pour produire la configuration courbée ou fléchie. En variante, le poste de formage 24 peut faire appel à un processus de pliage pour produire la configuration non plane. Une fois formés, les contacts électriques formés 30 s'étendent entre une base 32 et une extrémité 34. Chaque base 32 est reliée à la bande de support 28 de façon que tous les contacts électriques formés 30 soient reliés entre eux. En variante, au lieu de produire des contacts électriques emboutis et formés, le processus de mise de forme peut utiliser un poste et un processus de moulage ou de coulée pour produire les contacts électriques formés 30. Le processus de mise en forme produit des contacts électriques formés 30 ayant une forme sensiblement similaire à celle des produits utilisables 16. Les contacts électriques formés 30 sont ensuite transportés ou autrement amenés à un poste de dépôt 36 puis à un poste 38 de chauffage par induction. Une mise en forme et un formage supplémentaire ne sont pas nécessaires après que les contacts électriques formés 30 ont été amenés au poste de dépôt 36 et au poste de chauffage par induction 38. Facultativement, les contacts électriques formés 30 sont enroulés sur une bobine 40 avant d'être transportés au poste de dépôt 36. En variante, la bobine 40 peut être positionnée en aval du poste de dépôt 36 et les contacts 30 peuvent être enroulés sur la bobine 40 après que les contacts ont été transportés jusqu'au poste de dépôt 36, mais avant que les contacts 30 soient transportés jusqu'au poste de chauffage par induction 38. En conséquence, le processus de mise en forme et/ou le processus de dépôt peuvent être exécutés séparément du processus de chauffage par induction. Par exemple, chacun des processus peut être exécuté en utilisant des machines 10 différentes, et les bobines 40 de contacts électriques 30 peuvent être fournies comme nécessaire au poste de dépôt 36 ou au poste de chauffage par induction 38. En variante, les contacts électriques 30 sont transportés directement depuis le poste de formage 24 au poste de dépôt 36 puis au poste de chauffage par induction. Dans le poste de dépôt 36, les contacts électriques formés 30 sont revêtus ou reçoivent un dépôt d'un revêtement d'alliage conducteur (par exemple de l'étain ou un alliage d'étain) pour former des contacts électriques revêtus 42. Etant donné que les contacts électriques 42 sont formés et mis en forme avant le dépôt dans le poste de dépôt 36, le dépôt ou le revêtement est moins exposé à des détériorations ou à un enlèvement. Par exemple, des forces de pliage ou de cisaillage appliquées à la pièce 12, en particulier au revêtement recouvrant la pièce 12, provoquent l'affaiblissement ou l'écaillage d'au moins une partie du revêtement, mettant ainsi à découvert la couche sous-jacente de matière de stock 14. La mise à découvert de la couche sous-jacente 6 pose des problèmes d'aptitude au soudage du fait d'une corrosion de la matière de stock 14 pendant l'application de soudures. Une zone particulièrement sujette à cet affaiblissement ou cet écaillage de la matière de stock 14 est constituée par les bords de la pièce 12. En réduisant ou éliminant sensiblement tout pliage ou toute manipulation de la forme des contacts électriques 42 après le dépôt réalisé dans le poste de dépôt 36, mais avant un traitement thermique dans le poste de chauffage par induction 38, on élimine sensiblement l'affaiblissement du revêtement d'alliage conducteur. Dans une forme de réalisation, le revêtement d'alliage conducteur est un revêtement d'étain ou d'alliage d'étain. En variante, le revêtement d'alliage conducteur est un revêtement d'or ou d'alliage d'or. Cependant, on peut également utiliser d'autres revêtements. Le revêtement situé sur les contacts électriques 42 favorise l'amélioration des caractéristiques de soudage et des caractéristiques électriques des contacts électriques 42. Le revêtement d'alliage conducteur est appliqué par un processus de dépôt. En variante, le revêtement d'alliage conducteur peut être appliqué par un processus d'immersion, un processus de projection ou analogue. Dans une forme de réalisation, le contact électrique formé 30 est entièrement revêtu. En variante, le contact électrique formé 30 peut être revêtu dans des zones préalablement choisies. Après le revêtement, les contacts électriques revêtus 42 sont transférés au poste de chauffage par induction 38. Dans le poste de chauffage par induction 38, les contacts électriques revêtus 42 sont traités à chaud par un processus de chauffage par induction. Le processus de chauffage par induction fait fondre le revêtement d'alliage conducteur et provoque sa refusion, éliminant ainsi les contraintes internes dans le revêtement. Il en résulte que le risque de croissance de trichites dans le revêtement pendant le stockage et l'utilisation du produit final 16 est sensiblement réduit. De plus, le processus de chauffage par induction peut provoquer une réaction entre le revêtement conducteur et le métal du substrat sous-jacent au revêtement conducteur. La réaction peut comprendre la formation de composés intermétalliques qui augmentent la dureté effective du revêtement et réduisent davantage les tendances à la formation de trichites. De plus, la réaction peut amener les métaux à atteindre des niveaux plus élevés de résistance aux contraintes de déformation de surface, ce qui atténue aussi les contraintes internes et la formation de trichites. Une fois que les contacts électriques 42 sont traités thermiquement dans le poste 38 de chauffage par induction, les contacts électriques 42 sont en une forme finale utilisable. Les contacts électriques 42 peuvent facultativement être refroidis ou traités après le traitement thermique. Les contacts électriques 42 peuvent également être enroulés sur une bobine 44 pour le stockage ou le transport des contacts électriques formés, revêtus et traités 42. Dans une forme de réalisation, les contacts électriques formés 30 sont revêtus d'au moins deux types différents de revêtement. Chaque revêtement a une température de fusion différente, et la refusion des revêtements peut être commandée dans le poste de chauffage par induction 38. Par exemple, les contacts 30 peuvent être revêtus d'un revêtement à base d'étain et d'un revêtement à base d'or. Dans le poste de chauffage par induction 38, le revêtement à base d'étain peut être soumis à une refusion et le revêtement à base d'or peut ne pas être modifié par un réglage de la conception de la bobine, de la vitesse de traitement et de la puissance de traitement du poste de chauffage par induction 38. La figure 2 est une vue en perspective du poste ou système de chauffage par induction 38 destiné à être utilisé dans la fabrication de la pièce 12 selon un exemple de forme de réalisation de l'invention. Comme indiqué ci-dessus, le poste 38 de chauffage par induction représente un poste ou une étape de fabrication faisant partie d'une série d'étapes de fabrication. D'autres étapes de fabrication peuvent être exécutées avant l'étape de chauffage par induction, par exemple un emboutissage, une mise en forme ou un autre formage de la pièce, ou bien le revêtement de la pièce par dépôt pour préparer la pièce à l'étape de chauffage par induction. De plus, d'autres étapes de fabrication peuvent être effectuées après l'étape de chauffage par induction, par exemple un refroidissement ou un bobinage de la pièce pour son emballage ou son transport. Le poste 38 de chauffage par induction comprend un dispositif 54 de chauffage par induction connecté à un dispositif 56 d'alimentation en énergie. Le dispositif 54 de chauffage par induction comprend un tube ou une bobine 58 qui en fait saillie. Le tube 58 est fabriqué en une matière du type cuivre. En variante, le tube 58 peut être fabriqué en une autre matière conductrice. Le tube 58 s'étend le long d'un trajet de chauffage par induction et, lors de l'utilisation du poste 38 de chauffage par induction, la pièce 12 est dirigée le long du trajet de chauffage par induction. Le trajet de chauffage par induction est défini par et positionné entre une première partie 60 et une seconde partie 62 du tube 58. Les première et seconde parties 60 et 62 s'étendent parallèlement l'une à l'autre et sont espacées l'une de l'autre d'une distance 64. La distance 64 est choisie de façon que la pièce 12 soit chauffée lorsqu'elle est amenée à proximité étroite du tube 58. De plus, la distance 64 est choisie de façon que la pièce 12 n'entre en contact avec aucune des première et seconde parties 60 et 62 pendant le transport de la pièce 12 à travers le poste de chauffage par induction 38. Facultativement, le tube 58, en particulier au niveau des première et seconde parties 60 et 62, comprend un manchon protecteur 66. Le manchon protecteur 66 est fabriqué en une matière diélectrique, telle qu'une matière du type polytétrafluoréthylène. Le manchon protecteur 66 protège le tube 58 et la pièce 12 de tout contact accidentel entre eux. En variante, un système de guidage peut être prévu pour guider les contacts 42 le long du trajet de chauffage par induction. Les première et seconde parties 60 et 62 sont reliées entre elles à une extrémité extérieure 68. L'extrémité extérieure 68 est inclinée ou élevée à l'écart du trajet de chauffage par induction de façon que les pièces 12 puissent être transportées en aval du dispositif 54 de chauffage par induction. Le dispositif 56 d'alimentation en énergie est relié fonctionnellement au dispositif 54 de chauffage par induction. Le dispositif 56 d'alimentation en énergie fonctionne en tant que source électrique pour faire circuler un courant alternatif dans le dispositif de chauffage par induction 54 et dans le tube 58 de ce dispositif 54. Le passage du courant dans le tube électriquement conducteur 58 génère dans le trajet de chauffage par induction un champ magnétique qui fait circuler des courants de Foucault dans la pièce 12. Le champ magnétique alternatif dans le tube 58 change de façon répétée la circulation des courants de Foucault dans la pièce 12, provoquant un frottement et un chauffage de cette pièce 12. On peut faire varier l'intensité du courant fourni au dispositif 54 de chauffage par induction depuis le dispositif d'alimentation en énergie. On peut donc également faire varier la puissance de sortie et/ou la fréquence de sortie du dispositif 54 de chauffage par induction. Facultativement, le poste 38 de chauffage par induction peut comprendre un microprocesseur (non représenté) qui commande le courant fourni au dispositif 54 de chauffage par induction et, par conséquent, la tension appliquée à la pièce 12. On peut donc régler la vitesse à laquelle la pièce 12 est chauffée. Le poste 38 de chauffage par induction peut également comprendre une sonde de température ou de réflectivité (non représentée) qui fournit une réaction pour aider à réguler le chauffage de la pièce 12. La figure 3 est un organigramme illustrant un exemple de procédé de fabrication 100 utilisant la machine 10 représentée sur la figure 1. Le procédé comprend une étape 102 de fourniture d'une feuille de matière de stock non revêtue. La feuille de matière de stock est généralement un corps plan de matière conductrice ayant des dimensions prédéfinies en largeur, longueur et épaisseur. La feuille de matière de stock est ensuite emboutie 104 ou découpée en un flan de contacts électriques ayant des parties de corps s'étendant entre une pointe et une base. La matière de stock est emboutie en 104 dans un poste d'emboutissage pour former des contacts électriques découpés. Les parties de corps des contacts électriques découpés sont définies en enlevant des sections de la matière de stock entre chaque partie de corps. La quantité de matière enlevée et donc la taille des parties de corps correspondent à un produit final utilisable souhaité. Les flans, et plus particulièrement les bases, sont reliés entre eux le long d'une bande de transport. En conséquence, tous les contacts électriques découpés sont reliés entre eux et les contacts électriques découpés peuvent transportés ou avancés en continu à travers les divers postes de fabrication. Les contacts électriques découpés sont ensuite transportés jusqu'à un poste de formage où les contacts électriques découpés sont formés, 106. Lorsque les contacts électriques sont formés 106 les contacts électriques formés ont une configuration prédéterminée. Par exemple les contacts électriques formés peuvent être courbés ou fléchis en une configuration non plane ayant une forme sensiblement similaire à celle du produit final utilisable. Facultativement, le processus de formage 106 peut comprendre un processus de travail à la presse utilisant des outils et une presse pour produire la configuration courbée ou fléchie. En variante, le processus de formage 106 peut impliquer un processus de pliage. Les contacts électriques formés sont ensuite transportés ou autrement amenés à un poste de dépôt puis à un poste de chauffage par induction. Aucune mise en forme ni aucun formage supplémentaires ne sont nécessaires après que les contacts électriques formés ont été amenés au poste de dépôt et au poste de chauffage par induction. Les contacts électriques formés peuvent être enroulés 108 sur une bobine avant d'être transportés jusqu'au poste de dépôt. Facultativement, les contacts électriques formés sont enroulés 108 sur une bobine après avoir été transportés jusqu'au poste de dépôt, mais avant d'être transportés jusqu'au poste de chauffage par induction. En variante, les contacts électriques formés peuvent être transportés directement du poste de formage au poste de dépôt puis au poste de chauffage par induction. Avant d'amener les contacts électriques formés au poste de dépôt, une étape de traitement facultative comprend la préparation 110 des contacts électriques formés pour le dépôt par un processus de lavage ou de rinçage. Dans le poste de dépôt, les contacts électriques formés reçoivent par dépôt 112 un revêtement d'alliage conducteur. Les contacts électriques peuvent recevoir un dépôt 112 par un processus d'immersion ou par un processus de projection. Facultativement, les contacts électriques formés reçoivent sélectivement un dépôt 112 dans des zones préalablement choisies, telles que des zones prédéterminées de soudage ou de contact du contact électrique. Les contacts électriques revêtus sont ensuite transférés au poste de chauffage par induction. Dans le poste de chauffage par induction, les contacts électriques revêtus sont chauffés par induction 114 en utilisant un dispositif de chauffage par induction tel que le dispositif 54 de chauffage par induction représenté sur la figure 2. Le chauffage par induction 114 provoque une refusion du revêtement d'alliage conducteur, éliminant ainsi les contraintes internes dans le revêtement. Il en résulte que le risque de croissance de trichites dans le revêtement pendant le soudage du produit final utilisable 16 est sensiblement réduit. Facultativement, le chauffage par induction est commandé 116 par une unité de commande telle qu'un microprocesseur. Le chauffage par induction peut être commandé 116 en réglant la puissance de fonctionnement du dispositif 54 de chauffage par induction. Le chauffage par induction peut également être commandé 116 en réglant la fréquence de fonctionnement du dispositif de chauffage par induction. Le chauffage par induction peut également être commandé 116 en réglant la forme de la bobine 58 de chauffage par induction ou la proximité entre les contacts et la bobine 58. Le chauffage par induction peut également être commandé 116 en réglant la vitesse à laquelle les contacts électriques revêtus sont transférés à travers le dispositif 54 de chauffage par induction, ou en réglant la durée pendant laquelle les contacts électriques revêtus sont positionnés à proximité du dispositif 54 de chauffage par induction. La température des contacts électriques revêtus peut donc être réglée, ou bien le processus de refusion du revêtement des contacts électriques peut être maîtrisé. Après le chauffage par induction 114 des contacts électriques revêtus, ces contacts électriques peuvent être enroulés 118 sur une bobine pour le transport ou le stockage des contacts électriques mis en forme, revêtus et traités. Les figures 4 et 5 sont des vues de dessus et de côté du contact électrique 30 formé fabriqué en utilisant la machine 10 représentée sur la figure 1. La figure 4 illustre plusieurs contacts électriques 30 formés sur la bande de transport ou de support 28. Chaque contact électrique formé s'étend entre la base 32 et la pointe 34. Comme illustré sur la figure 5, le contact électrique 30 comprend une partie de corps 130 ayant une série de coudes 132 et de sections courbes 134. Le contact électrique 30 formé peut avoir n'importe quelle forme suivant le produit final utilisable particulier 16 qui est souhaité, et le contact électrique formé 30 n'est présenté qu'à titre illustratif. Une fois que le contact électrique 30 formé a la forme souhaitée, par exemple une forme sensiblement similaire à la forme du produit final utilisable 16, le contact électrique 30 peut être transféré au poste de dépôt 36 et au poste de chauffage par induction 38. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au procédé décrit et représenté sans sortir 5 du cadre de l'invention | L'invention concerne un procédé de fabrication d'un contact électrique (12) comprenant la fourniture d'une série de contacts électriques (30), reliés sur une bande de transport (28), à un poste (36) de dépôt suivi d'un poste de chauffage par induction (38). Les contacts électriques sont revêtus par dépôt d'un alliage conducteur dans le poste de dépôt pour former des contacts électriques revêtus qui sont ensuite soumis à une refusion dans le poste de chauffage par induction.Domaine d'application : Fabrication de contacts électriques | 1. Procédé de fabrication d'un contact électrique, caractérisé par : la fourniture d'une série de contacts électriques (30) reliés sur une bande de support (28) à un poste de dépôt (36) suivi d'un poste de chauffage par induction (38) ; le dépôt sur les contacts électriques, dans le poste de dépôt (36), d'un revêtement d'alliage conducteur pour former des contacts électriques revêtus ; et le chauffage par induction, dans le poste de chauffage par induction (38), des contacts électriques revêtus. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'emboutissage d'une feuille de stock (14) pour former des contacts électriques découpés (26) reliés sur une bande de transport (28), l'emboutissage comprenant l'enlèvement d'une partie de la matière de stock. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la fourniture de contacts électriques découpés (26) ; et le formage des contacts électriques découpés en contacts électriques formés reliés sur une bande de transport, les contacts électriques formés (30) ayant une forme configurée pour une utilisation finale. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le formage comprend le formage des contacts électriques découpés {26) en contacts électriques formés (30), chaque contact électrique formé ayant un corps de contact non plan s'étendant entre une pointe (34) et une base (32). 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dépôt comprend un dépôt sélectif, sur des parties des contacts électriques, de l'un de l'étain et d'un alliage d'étain. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fourniture d'une série de contacts électriques consiste à amener en continu les contacts électriques (30) au poste de dépôt (36) et au poste de chauffage par induction (38) et â amener par lots les contacts électriques au poste de dépôt et au poste de chauffage par induction. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la fourniture d'une série de contacts électriques consiste à amener la série de contacts électriques sur une bobine (40), et en ce que le procédé comprend en outre, après le chauffage par induction des contacts électriques revêtus {42), l'enroulement des contacts électriques revêtus sur une seconde bobine (44). 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre le réglage de la température des contacts électriques revêtus dans le poste de chauffage par induction en réglant la vitesse à laquelle les contacts électriques revêtus sont amenés au poste de chauffage par induction. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : l'utilisation d'un dispositif de chauffage par induction (54) dans le poste de chauffage par induction (38), le dispositif de chauffage par induction ayant une fréquence et une puissance de fonctionnement ; et le réglage de la température des contacts électriques revêtus dans le poste de chauffage par induction en ajustant l'une de la fréquence de fonctionnement et de la puissance de fonctionnement. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : l'utilisation d'un dispositif de chauffage par induction (54) dans le poste de chauffage par induction (38) ; et le guidage des contacts électriques revêtus à travers le dispositif de chauffage par induction pour maintenir un espace entre les contacts électriques et le dispositif de chauffage par induction. | H | H01 | H01R | H01R 43 | H01R 43/16 |
FR2902506 | A1 | ECHANGEUR DE CHALEUR AYANT AU MOINS UNE TRAVERSE D'EXTREMITE ET SON PROCEDE D'ASSEMBLAGE | 20,071,221 | L'invention se rapporte au domaine des échangeurs de chaleur, 5 en particulier pour véhicules automobiles. Elle concerne plus précisément un échangeur de chaleur comprenant un faisceau de tubes et d'intercalaires monté entre deux collecteurs, ainsi qu'au moins une traverse 10 d'extrémité s'étendant entre les deux collecteurs. On connaît déjà des échangeurs de chaleur de ce type dont les différents composants sont réalisés en une matière à base d'aluminium et sont assemblés entre eux par brasage. 15 Le plus souvent un échangeur de chaleur de ce type comprend deux traverses d'extrémité, que l'on appelle aussi des joues , qui viennent encadrer le faisceau, ce dernier étant composé d'un empilement alterné de tubes et 20 d'intercalaires, par exemple d'intercalaires ondulés. Les deux traverses d'extrémité s'étendent alors entre les deux collecteurs. Dans les solutions connues jusqu'à présent, chaque traverse 25 d'extrémité est reliée à ses extrémités respectives aux deux collecteurs en établissant ainsi une liaison entre ces derniers. La ou chaque traverse d'extrémité a aussi pour fonction de 30 protéger les intercalaires, et en particulier les intercalaires d'extrémité, et de canaliser, en utilisation, un flux d'air qui balayera le faisceau. En effet, ces échangeurs de chaleur sont classiquement traversés par un flux d'air qui échange de la chaleur avec un fluide qui circule à travers les tubes du faisceau. Dans le domaine de l'automobile, ces échangeurs de chaleur peuvent être réalisés notamment sous la forme d'un radiateur de refroidissement d'un moteur de véhicule, d'un radiateur de chauffage de l'habitacle, ou encore d'un refroidisseur d'air de suralimentation. Les traverses d'extrémité servent aussi parfois à supporter d'autres organes, par exemple des organes de fixation. Pour réaliser l'assemblage définitif des composants de l'échangeur de chaleur par brasage, on dispose habituellement les éléments pré-assemblés sur un support approprié, encore appelé chaise , qui maintient les composants sous pression pendant le passage de l'échangeur de chaleur au travers d'un four de brasage. Habituellement, le support de brasage comporte un appui horizontal dont dépendent deux appuis verticaux espacés. Les composants pré- assemblés sont alors disposés à plat sur l'appui horizontal en sorte que les tubes du faisceau reposent, par des faces latérales respectives de ces derniers, sur l'appui horizontal. Par ailleurs, les appuis verticaux viennent prendre appui contre les intercalaires d'extrémité entre lesquels est disposé l'empilement des tubes et des intercalaires. Ces appuis verticaux sont conçus pour exercer un effort de serrage dans la direction de l'empilement et solliciter les différents composants en appui en position pré-assemblée. Cela permet un brasage mutuel des tubes et des intercalaires, ainsi qu'un brasage de la ou des traverses d'extrémité sur les intercalaires d'extrémité respectifs. Du fait que les tubes reposent par leurs faces latérales sur l'appui horizontal et du fait que ces tubes sont eux-mêmes revêtus extérieurement d'un placage de brasure, il existe un risque que ces tubes viennent se lier à l'appui horizontal par coulée de brasure. Il en résulte, qu'après refroidissement, les tubes risquent de se trouver fixés au support de brasage. L'invention a notamment pour but de surmonter cet inconvénient. Elle propose à cet effet un échangeur de chaleur du type défini en introduction, dans lequel la traverse d'extrémité comporte au moins une languette présentant une extrémité en appui sur une face latérale d'un tube et/ou d'un intercalaire. Ainsi, lorsque le faisceau pré-assemblé est disposé à plat sur un support de brasage, la ou les languettes pliées viennent reposer sur l'appui horizontal du support en créant de ce fait un jeu entre le support et les faces latérales des tubes qui sont tournés vers le support de brasage. De ce fait, lors du brasage, seules la ou les languettes viennent appuyer contre l'appui horizontal, en créant un jeu entre le faisceau et cet appui horizontal, sans risquer de créer de liaison entre l'appui horizontal et les faces latérales des tubes. Dans l'invention l'extrémité de la languette vient en appui sur une face latérale d'un tube et/ou d'un intercalaire. Le tube peut être un tube d'extrémité ou bien un tube proche d'un tube d'extrémité. De même l'intercalaire peut être un intercalaire d'extrémité ou bien un intercalaire proche d'un intercalaire d'extrémité. Dans une forme de réalisation préférée de l'invention, l'extrémité de la languette est en appui sur une face latérale d'un tube d'extrémité immédiatement adjacent à un intercalaire d'extrémité. La traverse d'extrémité comporte avantageusement une âme limitée par deux bords longitudinaux, tandis que la (les) languette(s) est (sont) pliée(s) à angle droit par rapport à l'âme et à partir de l'un des bords longitudinaux. De préférence, la (les) languette(s) s'étend (s'étendent) sur une longueur au moins égale à l'épaisseur de la face latérale de l'intercalaire d'extrémité, augmentée de la moitié de l'épaisseur de la face latérale du tube d'extrémité. L'âme de la traverse d'extrémité comporte avantageusement des nervures longitudinales de renforcement. La traverse d'extrémité est avantageusement formée à partir d'une plaque en matériau à base d'aluminium munie d'un placage de brasage sur l'une de ses faces. 30 Il est avantageux que la traverse d'extrémité comporte deux languettes pliées. Selon une construction avantageuse, l'échangeur de chaleur comprend deux traverses d'extrémité comportant chacune deux 35 languettes, et les languettes dés deux traverses d'extrémité sont situées du même côté d'une face principale du faisceau.25 Sous un autre aspect, l'invention concerne un procédé d'assemblage d'un échangeur de chaleur tel que défini précédemment, lequel comprend les opérations suivantes : a) assembler le faisceau de tubes et d'intercalaires ondulés, les deux collecteurs, et la (les) traverse(s) d'extrémité ; b) disposer le faisceau à plat sur un support de brasage comprenant un appui horizontal de telle sorte que la (les) languette(s) pliée(s) de la (des) traverse(s) d'extrémité vienne(nt) au contact de l'appui horizontal, en évitant tout contact des tubes avec cet appui horizontal ; et c) braser l'assemblage ainsi obtenu en une seule opération. 15 Il est avantageux que, dans l'opération b), le support de brasage comprenne en outre deux appuis verticaux espacés et rattachés à l'appui horizontal. En ce cas, lorsque l'échangeur de chaleur comprend deux traverses d'extrémité, 20 celles-ci sont alors disposées respectivement contre ces appuis verticaux pour exercer un effort de serrage sur le faisceau. Dans la description qui suit, faite seulement à titre 25 d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un échangeur de chaleur selon l'invention, dont les couvercles normalement associés aux collecteurs n'ont pas été représentés pour des raisons de 30 simplification ; - la figure 2 est un détail à échelle agrandie de la figure 1 ; 35 - la figure 3 est une représentation schématique d'un support de brasage supportant un échangeur de chaleur selon l'invention en vue de son assemblage par brasage ; et - la figure 4 est un détail à échelle agrandie de la figure 3. On se réfère d'abord à la figure 1 qui représente un échangeur de chaleur comprenant un faisceau 10 formé d'un empilement alterné de tubes 12 et d'intercalaires 14 qui, ici, sont des intercalaires ondulés. Dans l'exemple les tubes sont plats et ont une section transversale rectangulaire limitée par deux grandes faces parallèles contre lesquelles viennent appuyer les ondulations des intercalaires ondulés 14. Le faisceau est monté entre deux collecteurs 16 qui sont normalement fermés par des couvercles (non représentés) réalisés par exemple en matière plastique. Les collecteurs 16 sont alors munis de moyens de sertissage appropriés (non représentés) pour permettre une liaison définitive avec les couvercles respectifs. Il est envisageable aussi, en variante, que les couvercles soient métalliques et assemblés par brasage avec les collecteurs. L'échangeur de chaleur comprend en outre deux traverses d'extrémité 18, encore appelées joues , qui longent chacune un intercalaire d'extrémité 14e, identique aux autres intercalaires ondulés 14. Les deux traverses d'extrémité 18 sont identiques dans l'exemple représenté et sont formées à partir d'une plaque métallique emboutie et découpée dans laquelle des languettes sont découpées et pliées, comme on le verra plus loin. Les traverses d'extrémité 18 comprennent chacune une âme 20 de forme générale rectangulaire limitée par deux bords longitudinaux parallèles 22 (voir aussi la figure 4). Chacune des traverses d'extrémité 18 comporte deux languettes 24 pliées à angle droit par rapport à l'âme 20 et à partir de l'un des bords longitudinaux 22. Les deux languettes de chaque traverse d'extrémité 18 sont régulièrement espacées sur la longueur du bord longitudinal 22 dont elles dépendent. Les quatre languettes repliées 24 sont situées du côté d'une même face principale du faisceau 10, comme on le voit sur la figure 1. Comme on le voit mieux sur le détail de la figure 2, chacune des traverses d'extrémité 18 comporte deux bords d'extrémité 26, ou bords transversaux, qui ne viennent pas au contact du collecteur 16 correspondant. Il existe en effet un espace e entre chaque bord d'extrémité 26 et le collecteur associé 16. Ainsi contrairement aux solutions connues, les traverses d'extrémité ne sont pas reliées mécaniquement aux collecteurs. Comme on le voit sur les figures 1 et 2, chacune des languettes 24 passe par-dessus, ou recouvre en moins en partie, une face latérale 28 d'un intercalaire d'extrémité 14e et présente une extrémité 30 qui vient en appui sur une face latérale 32 (ou petite face) d'un tube, qui dans notre exemple est un tube d'extrémité 12e immédiatement adjacent à l'intercalaire d'extrémité 14e. La figure 2 montre que chacune des languettes 24 s'étend sur une longueur L au moins égale à l'épaisseur E1 de la face latérale 28 de l'intercalaire d'extrémité 14e augmentée de la moitié de l'épaisseur E2/2 de la face latérale 32 du tube d'extrémité 12e. De préférence, l'extrémité 30 de la languette vient recouvrir une partie substantielle de la largeur du tube correspondant à sa face latérale 32. Les extrémités 30 des languettes prennent appui sur les faces latérales 32 des tubes d'extrémité et peuvent, le cas échéant, être brasées sur ces faces latérales lors du brasage. Les composants précités de l'échangeur de chaleur (tubes, intercalaires ondulés, collecteurs et traverses d'extrémité) sont réalisés avantageusement en un matériau à base d'aluminium. Certains de ces composants sont préalablement revêtus d'un placage de brasage pour perméttre un assemblage par brasage dans un four approprié. Pour cela, on utilise comme montré à la figure 3, un support de brasage 34, encore appelé chaise , comprenant un appui horizontal 36 ainsi que deux appuis verticaux 38 espacés l'un de l'autre et rattachés perpendiculairement à l'appui horizontal. Le support de brasage 34 est conçu pour recevoir le faisceau 10 pré-assemblé ainsi que les collecteurs 16 et les traverses d'extrémité 18. Les traverses d'extrémité 18 sont disposées respectivement contre les appuis verticaux 38 en prenant en sandwich l'empilement formé par les tubes et les intercalaires ondulés. Les composants sont disposés de telle sorte que les languettes 24 des traverses d'extrémité 18 viennent reposer directement contre l'appui horizontal 36, évitant ainsi tout contact du faisceau, et notamment des tubes 12, avec l'appui horizontal 36. Les appuis verticaux exercent un effort de serrage horizontal tendant à comprimer les éléments assemblés dans la direction d'empilement. On se réfère maintenant à la figure 4 qui représente un détail à échelle agrandie de la figure 3. On aperçoit une partie du support de brasage 34, à savoir une partie de l'appui horizontal 36 et l'un des deux appuis verticaux 38, à savoir celui situé du côté droit. On aperçoit également une partie du faisceau formé par l'empilement alterné de tubes 12 et d'intercalaires ondulés 14. Comme on le voit sur la figure 4, la traverse d'extrémité 18 s'étend dans une position sensiblement verticale en étant placée entre l'appui vertical 38 et un intercalaire d'extrémité 14e, lequel prend appui contre un tube d'extrémité 12e. On voit sur la figure 4 que la languette 24 passe par-dessus une face latérale 28 de l'intercalaire d'extrémité 14e et vient en appui contre une face latérale 32 du tube 12e. De ce fait, il existe un jeu j entre le faisceau et l'appui horizontal 36. On relèvera que, dans l'exemple représenté, les tubes 12, les intercalaires ondulés 14 et les traverses d'extrémité 18 ont sensiblement la même hauteur H lorsque l'on considère le faisceau disposé horizontalement à plat. Comme le montre la figure 4, l'âme 20 de la traverse d'extrémité 18 comporte des nervures longitudinales, par exemple 40 et 42, disposées de façon alternées, les nervures 40 étant orientées du côté de l'appui vertical 38 et les nervures 42 étant orientées du côté de l'intercalaire ondulé 14e. La présence de ces nervures permet de renforcer et rigidifier l'âme de la traverse d'extrémité. L'âme de la traverse est avantageusement revêtue d'un placage sur celle de ses faces qui est tournée vers l'intercalaire d'extrémité 14e pour permettre une liaison mutuelle par brasage. Pour le brasage, les éléments sont maintenus en compression par le support de brasage 34, lequel est habituellement disposé sur un transporteur (non représenté), tel qu'un tapis roulant, qui déplace l'échangeur de chaleur pré-assemblé au travers d'un four de brasage pour réaliser l'assemblage des éléments par brasage en une seule opération. Du fait que l'extrémité inférieure du faisceau, et en particulier les faces latérales des tubes ne viennent pas en appui. contre le support de brasage, il n'existe pas de risque que le faisceau se retrouve lié par brasage au support de brasage. Lors de l'opération de brasage, les languettes 24 peuvent ou non être brasées à chaque fois sur un tube d'extrémité. Généralement, on préfère que les languettes ne soient pas brasées avec le tube, ce qui permet, si on le souhaite, de les supprimer ensuite par simple découpe. Bien que l'invention ait été décrite en référence particulière à un échangeur de chaleur comprenant deux traverses d'extrémité, elle peut s'appliquer aussi à des échangeurs de chaleur comprenant une seule traverse d'extrémité. Il est envisageable aussi que la ou chaque traverse d'extrémité ne comporte qu'une seule languette d'extrémité. L'invention trouve une application particulière aux échangeurs de chaleur pour véhicule automobile | L'échangeur de chaleur comprend un faisceau (10) de tubes (12) et d'intercalaires (14) monté entre deux collecteurs (16), ainsi qu'au moins une traverse d'extrémité (18) comportant au moins une languette (24) pliée présentant une extrémité en appui sur une face latérale d'un tube (12, 12e) et/ou d'un intercalaire (14, 14e). La ou les languettes (24) évitent tout contact du faisceau avec un support de brasage. L'invention concerne aussi un procédé d'assemblage d'un tel échangeur de chaleur. L'invention s'applique notamment aux échangeurs de chaleur pour véhicules automobiles. | Revendications 1. Échangeur de chaleur comprenant un faisceau (10) de tubes (12) et d'intercalaires (14) monté entre deux collecteurs (16), ainsi qu'au moins une traverse d'extrémité (18) s'étendant entre les deux collecteurs (16), caractérisé en ce que la traverse d'extrémité (18) comporte au moins une languette (24) pliée présentant une extrémité (30) en appui sur une face latérale (32) d'un tube (12, 12e) et/ou d'un intercalaire (14, 14e). 2. Échangeur de chaleur selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité (30) de la languette est en appui sur une face latérale (32) d'un tube d'extrémité (12e) immédiatement adjacent à un intercalaire d'extrémité (14e). 3. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la traverse d'extrémité (18) comporte une âme (20) limitée par deux bords longitudinaux (22), et en ce que la (les) languette(s) (24) est (sont) pliée(s) à angle droit par rapport à l'âme et à partir de l'un des bords longitudinaux (22). 4. Échangeur de chaleur selon l'une des 2 et 3, caractérisé en ce que la (les) languette(s) (24) s'étend (s'étendent) sur une longueur (L) au moins égale à l'épaisseur (E,) de la face latérale (28) de l'intercalaire d'extrémité (14e), augmentée de la moitié de l'épaisseur (E2/2) de la face latérale (32) du tube d'extrémité (12e). 5. Échangeur de chaleur selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que l'âme (20) de la traverse d'extrémité (18) comporte des nervures longitudinales de renforcement (40, 42). 11 6. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la traverse d'extrémité (18) est formée à partir d'une plaque en matériau à base d'aluminium munie d'un placage de brasage sur l'une de ses faces. 7. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la traverse d'extrémité comporte deux languettes (24) pliées. 10 8. Échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend deux traverses d'extrémité (18) comportant chacune deux languettes (24), et en ce que les languettes {24) des deux traverses d'extrémité (18) sont situées du même côté d'une face principale du faisceau {10). 15 9. Procédé d'assemblage d'un échangeur de chaleur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes : 20 a) assembler le faisceau (10) de tubes (12) et d'intercalaires (14), les deux collecteurs (16), et la (les) traverse(s) d'extrémité (18), b) disposer le faisceau (10) à plat sur un support de brasage 25 (34) comprenant un appui horizontal (36) de telle sorte que la (les) languette(s) (24) pliée(s) de la (des) traverse(s) d'extrémité {18) vienne(nt) au contact de l'appui horizontal (36), en évitant tout contact des tubes (12) avec cet appui horizontal, et 30 c) braser l'assemblage ainsi obtenu en une seule opération. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le support de brasage (34) comprend en outre deux appuis 35 verticaux (36) espacés et rattachés à l'appui horizontal (34), et en ce que, dans l'opération b), l'échangeur de chaleur comprend deux traverses d'extrémité (18) qui sont5disposées respectivement contre ces appuis verticaux (36) pour exercer un effort de serrage sur le faisceau (10). | F | F28 | F28F,F28D | F28F 9,F28D 1 | F28F 9/013,F28D 1/053 |
FR2901947 | A1 | PROCEDE DE GESTION DE L'AFFICHAGE D'UNE VIDEO RETAILLEE NOTAMMENT POUR LA TELEVISION HAUTE DEFINITION | 20,071,207 | La présente invention concerne un procédé de gestion de l'affichage d'une vidéo retaillée notamment pour la télévision haute définition. Cette invention est notamment applicable à un décodeur de signal vidéo haute définition utilisé dans le cadre de la télévision interactive. De nombreuses applications de gestion de la télévision interactive permettent l'affichage d'une vidéo retaillée sur une vignette, appelée visu, insérée dans un plan graphique contenant des informations et des fonctions interactives. L'affichage de cette visu consiste à réaliser un trou dans le plan graphique laissant ainsi apparaître la vidéo retaillée. Avant le déploiement de la télévision haute définition, les positions cartésiennes dans le plan graphique et la taille de la visu étaient toujours données dans un référentiel correspondant au format d'affichage d'une vidéo de définition standard 4/3 ou 16/9, correspondant à une résolution (720x576) en nombre de points par colonnes et par lignes affichées sur l'écran. Dans le contexte d'une résolution de définition standard, appelée SD, les coordonnées cartésiennes ainsi que la taille de la visu ne nécessitent aucune transformation géométrique. Avec l'apparition de la vidéo haute définition, HD, le signal vidéo présente plusieurs résolutions aussi bien en réception qu'en affichage. Les coordonnées et la taille dans le plan graphique d'une visu correspondant à un signal vidéo reçu doivent être adaptées à la résolution du signal vidéo fourni afin d'avoir en sortie une vidéo de la taille correspondant à la visu correctement placée sur l'écran. De plus, le label télévision haute définition ou HDTV appliqué aux décodeurs d'images numériques impose le support d'un mode automatique qui consiste à conserver la résolution du signal d'entrée pour le signal de sortie, la résolution du signal d'entrée n'étant pas connue a priori. Il est donc nécessaire d'adapter la vidéo d'une part en fonction de la résolution du signal vidéo reçu, et d'autre part en fonction de la résolution du signal vidéo fourni. Cette adaptation nécessite une translation des coordonnées de la visu et une homothétie de la taille de la visu afin de s'adapter à la résolution du signal fourni. Une solution consiste à recalculer à chaque nouvelle résolution du signal vidéo reçu les coordonnées et les dimensions de la visu. Ces calculs sont effectués par la couche applicative du décodeur. Il faut donc que l'information concernant la résolution du signal reçu transite à partir de la couche basse du décodeur, qui reçoit et décode le signal vidéo, vers la couche applicative à travers les différents pilotes et interfaces. Une fois la résolution du signal d'entrée reçue par la couche applicative et les calculs de dimensionnement ainsi que de position effectués ceux-ci transitent de la couche applicative vers la couche basse qui va alors redimensionner et repositionner la vidéo afin de l'afficher correctement sur la visu. L'affichage de la vidéo est effectué quant à lui directement après le décodage par la couche basse du signal reçu sans passer par la couche applicative. L'affichage de la vidéo est donc bien plus rapide que les informations de positionnement et de dimensionnement de celle-ci. Il en résulte un mauvais affichage de la vidéo dans le cas d'un changement de résolution du signal vidéo d'entrée puis un recadrage visible de la vidéo à la réception des informations de position et de dimension. Un but de l'invention est notamment de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de gestion de l'affichage d'une vidéo retaillée par un système vidéo comportant une couche basse de traitement du signal vidéo reçu et fourni par le système, et une couche applicative. Le procédé utilise une résolution virtuelle de référence, indépendante des résolutions du signal vidéo reçu et du signal vidéo fourni, dans les différents traitements effectués sur la vidéo retaillée par la couche applicative ainsi que pour les échanges concernant la vidéo retaillée entre la couche applicative et la couche basse du système. Le plan graphique ainsi que la position et les dimensions d'une visu dans laquelle s'affiche la vidéo retaillée sont calculés par la couche applicative du système dans la résolution de référence. Le plan graphique ainsi que la position et les dimensions de la visu sont ensuite transmis à la couche basse du système vidéo dans la résolution de référence, la couche basse effectuant les opérations de redimensionnement : • du signal vidéo reçu pour l'afficher sur la visu en fonction d'une résolution du signal vidéo reçu et du signal vidéo fourni par le système, • du plan graphique en fonction d'une résolution du signal vidéo fourni par le système. Un lissage préalable des polices de caractère est effectué par la couche applicative. La résolution virtuelle de référence utilisée par le procédé est par exemple (960x576). L'invention a notamment pour avantage de fournir un signal vidéo de bonne qualité tout en conservant une puissance de calcul acceptable. L'invention a de plus l'avantage de s'adapter de fait aux différentes résolutions du signal vidéo tant en entrée qu'en sortie du décodeur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui 15 représentent : • la figure 1 : un système de télédiffusion ; • la figure 2 : un positionnement de la visu par rapport à un plan graphique ; • la figure 3 : une architecture d'un décodeur numérique ; 20 • la figure 4 : un procédé de gestion de l'affichage d'une vidéo HD retaillée pour une sortie HD ou SD selon l'invention. La figure 1 représente un système de télédiffusion notamment 25 dans le contexte de la télévision haute définition. Ce système peut être composé par exemple d'une antenne 1 qui diffuse un signal vidéo 2 de type SD ou de type HD. Ce signal vidéo peut avoir deux formats : s'il est en SD son format peut être un format 4/3 ou 16/9 et s'il est en HD il a le format 16/9. Le signal vidéo de type SD a par exemple une résolution de (720x576) 30 qui correspond à un affichage de 576 lignes sur 720 colonnes. Par contre le signal vidéo HD peut posséder deux résolutions qui sont (1280x720) et (1920x1080). Le décodeur 4 du signal vidéo 2 doit donc être en mesure de traiter au moins les signaux vidéo de format 4/3, et 16/9 ainsi que les signaux vidéo de résolutions (720x576), (1280x720) et (1920x1080). De plus le 35 décodeur 4 est en mesure, quel que soit le format et la résolution du signal vidéo d'entrée, de fournir par exemple en sortie deux signaux vidéo 5, 3 destinés respectivement à un affichage SD et à un affichage HD. Le décodeur a donc par exemple pour objectif de diffuser un signal vidéo 5 de résolution (720x576) pour un afficheur SD 7 et un signal vidéo 3 de résolution (720x576), (1280x720) ou (1920x1080) pour un afficheur HD 6, et ce quels que soient le type et la résolution du signal 2 reçu par le décodeur. De plus pour un décodeur ayant le label HDTV, la résolution du signal de sortie 3 suit la résolution du signal d'entrée 2. C'est-à-dire que lorsque la résolution du signal d'entrée passe d'une résolution de (720x576) à une résolution (1280x720) par exemple, le signal de sortie 3 passe également de la résolution (720x576) à la résolution (1280x720). Ceci est vrai pour une vidéo affichée en plein écran mais également pour une vidéo affichée dans une visu. La figure 2 représente un exemple d'affichage d'une vidéo retaillée 23 dans un plan graphique 24. Un signal vidéo originellement reçu 21 est sélectionné dans son intégralité. Puis il est redimensionné à l'échelle de la visu définie par exemple par ses dimensions en largeur I et en hauteur h. Cette vidéo une fois redimensionnée est affichée à une position précisée par exemple par ses coordonnées (x,y). Cette position 25 correspond à l'un des angles de la vidéo retaillée. Une déformation 22 proportionnelle au rapport des résolutions du signal vidéo en sortie et de la vidéo originelle est donc calculée et appliquée à la vidéo originelle. Si la résolution de la vidéo originelle est modifiée, alors la déformation est recalculée par le décodeur afin d'afficher correctement la vidéo retaillée 23. Un trou est ensuite réalisé dans le plan graphique de dimensions (I,h) et à la position (x,y) de la vidéo retaillée 23. Il suffit alors de superposer le plan graphique à la vidéo déjà dimensionnée et positionnée afin de réaliser l'incrustation de la vidéo dans le plan graphique. La figure 3 représente une architecture haut niveau d'un décodeur de signal numérique 31. Le décodeur 31 traite le signal reçu 32 qui peut contenir aussi bien de la vidéo que des données numériques telles que des informations notamment sur des programmes diffusés. Il permet aussi d'offrir des fonctionnalités interactives à l'utilisateur qui peut les sélectionner et les paramétrer via une interface homme machine. Afin de gérer les différentes informations, le décodeur peut se composer d'une partie 34 formant la couche basse et d'une seconde partie 36 formant la couche applicative. La couche basse 34 englobe les traitements de base d'un décodeur dont ceux effectués par un tuner 33 qui reçoit et décode un signal vidéo, un mixer 38 qui compose le signal vidéo fourni 30 intégrant le graphique et la vidéo, des pilotes 35 et une interface 37 avec la seconde partie 36 du décodeur. Cette interface permet de faire transiter les informations de la couche basse vers la couche applicative et réciproquement. La couche applicative, quant à elle, est chargée des différents traitements liés notamment aux applications interactives. Le signal 32 reçu par le décodeur est donc décodé par le tuner 33 qui transmet la partie vidéo 39 au mixer 38 pour un affichage quasi-immédiat. Le tuner transmet aussi la vidéo et les informations à la couche applicative 36 via le pilote du tuner et l'interface 37. La couche applicative dans le cas présent fournit au mixer 38 le plan graphique sous la forme de différents plans superposés contenant les informations à afficher ainsi que les fonctions interactives, et ceci via l'interface et le pilote du mixer. Le mixer se charge alors de composer un signal vidéo 30 intégrant par exemple à la fois la vidéo originelle sous la forme d'une visu, et le graphique contenant les informations et les fonctions interactives. La figure 4 présente un exemple des traitements effectués afin d'afficher une visu en incrustation dans un plan graphique selon l'invention. Pour cet exemple un signal vidéo 48 est reçu par le tuner 52. Ce signal est de type HD avec par exemple une résolution de (1280x720). Il est ensuite dimensionné afin de pouvoir être affiché par exemple avec une résolution SD de (720x576) donnant ainsi une vidéo 47. Il est également dimensionné pour être affiché selon une résolution HD de (1280x720) afin d'être conforme à la définition du signal reçu suivant la norme HDTV. La vidéo HD résultante est la vidéo 53. Parallèlement, la couche applicative constitue un plan graphique destiné à être affiché en même temps que la vidéo reçue. La couche applicative utilise pour ses différents traitements une résolution virtuelle qui peut être par exemple de (960x576). La résolution (960x576) correspond à une résolution SD de (720x576) étendue pour un affichage 16/9 en ajoutant 120 colonnes sur chaque côté du plan graphique, ce qui donne au final la résolution (960x576). Les différentes couches graphiques sont donc définies pour cette résolution virtuelle quelle que soit la résolution de sortie souhaitée. Cela permet à la couche applicative de s'affranchir des contraintes liées aux résolutions d'entrée et de sortie du signal vidéo. Les différents calculs s'en trouvent donc simplifiés. De plus un soin particulier est accordé par exemple à la définition des polices de caractères afin d'obtenir un bon rendu lors du futur redimensionnement. A cette fin, un algorithme de lissage des différentes polices de caractère est appliqué aux textes apparaissant sur les différentes couches graphiques. 1 o La constitution du plan graphique s'effectue comme décrit ci-après. Tout d'abord une couche graphique de base 41 est copiée au niveau d'une mémoire tampon 44. Cette mémoire tampon permet de réaliser un trou 45 pour la vidéo dans la couche graphique de base. Le plan graphique résultant est stocké au niveau de la mémoire tampon. Ensuite, pour compléter le plan 15 graphique, les différentes couches graphiques 42 sont copiées dans la mémoire tampon. La mémoire tampon est alors composée des différentes couches graphiques qui comportent un trou permettant l'affichage de la vidéo. La taille et la position de la vidéo sont donc calculées en fonction de la résolution (960x576) ou résolution de référence. Cette mémoire tampon 20 constitue au final le plan graphique transmis à la couche basse du décodeur. Il appartient alors à la couche basse d'effectuer les dimensionnements du plan graphique selon la résolution de sortie comme pour le plan graphique 43 par exemple. Pour finir la vidéo est incrustée par le mixer dans le plan graphique. Le mixer utilise donc la taille et la position de la visu dans le plan 25 de référence fournis par la couche applicative afin de redimensionner et de positionner la visu dans le plan graphique en fonction de la résolution du signal vidéo reçu et de la résolution du signal fourni. La vidéo résultante 49 contient donc la vidéo reçue incrustée dans le plan graphique. Cette vidéo est ensuite dirigée vers la sortie HD du décodeur afin de fournir un signal 30 vidéo 50 de résolution (1280x720). Pour l'affichage SD, le plan graphique calculé par la couche applicative dans la résolution de référence n'a pas besoin d'être redimensionné, la résolution du plan graphique correspondant alors à celle utilisée pour le signal vidéo fourni. Le plan graphique est donc obtenu en enlevant uniquement les 35 bandes latérales. Ensuite, la vidéo est incrustée par le mixer à une position et avec des dimensions calculées d'après la position et les dimensions selon la résolution de référence fournies par la couche applicative. On obtient ainsi pour l'affichage SD une vidéo 46 incluant la visu dans le plan graphique. Cette vidéo est ensuite dirigée vers la sortie SD du décodeur afin de fournir un signal vidéo 51 de résolution (720x576). L'exemple de la figure 4 peut s'appliquer de la même manière à la réception d'un signal SD. Face à la multiplication des résolutions devant être traitées par différents systèmes vidéos, la définition d'une résolution de référence, utilisée comme résolution de travail ou d'échange, peut être appliquée dans nombres d'architectures système ayant des besoins en matière de transmission et traitement de données vidéo. La définition d'une résolution de référence selon l'invention permet de limiter les échanges entre la couche applicative et la couche basse du décodeur. En effet, il suffit que la couche applicative transmette à la couche basse : • la position et les dimensions de la visu selon la résolution de 20 référence, • le plan graphique dans la résolution de référence, afin que la couche basse calcule, en fonction de la résolution du signal d'entrée et de la résolution du signal de sortie, les différents signaux vidéos fournis par le décodeur. Les redimensionnements des signaux vidéos selon 25 les différentes résolutions sont ainsi limités car ils sont effectués uniquement au niveau de la couche basse. Ceci permet donc de simplifier les traitements effectués dans la couche applicative et d'améliorer les performances de ces traitements. La résolution de référence utilisée dans le cadre de l'invention a été choisie 30 afin d'obtenir un compromis satisfaisant entre une bonne qualité du signal vidéo et un faible coût en matière de puissance nécessaire aux différents calculs. Dans l'utilisation citée, la résolution virtuelle de référence étant inférieure ou égale à la résolution de sortie, la couche basse utilise uniquement des fonctions d'agrandissements. Or, l'agrandissement d'une 35 information graphique fournit de meilleurs résultats en matière de qualité d'image que la réduction. De plus le lissage préalablement effectué sur les polices de caractère par la couche applicative permet d'avoir un bon rendu au niveau du texte lors de l'agrandissement. Le signal vidéo résultant est donc de bonne qualité. De plus, la définition d'une résolution de référence permet de s'affranchir des multiples conversions entre les différentes couches du décodeur qui entraînent des pertes au niveau de la qualité du signal et surtout une augmentation du temps de calcul. De plus le choix d'un plan graphique de faible résolution permet aussi de réduire les temps de calcul pour les différentes opérations effectuées sur celui-ci. Un autre avantage du procédé selon l'invention est notamment de rendre la partie applicative indépendante des différentes résolutions utilisées par ailleurs. Ceci permet donc de pouvoir ré-utiliser les différentes applications avec des résolutions du signal vidéo d'entrée et de sortie différentes de celles citées dans l'exemple | La présente invention concerne un procédé de gestion de l'affichage d'une vidéo retaillée notamment pour la télévision haute définition. Le procédé concerne un système vidéo comportant une couche basse de traitement du signal vidéo reçu par le système (48) et du signal vidéo fourni par le système (50,51) et une couche applicative. Une résolution virtuelle de référence, indépendante des résolutions du signal vidéo reçu (48) et du signal vidéo fourni (50,51), est utilisée dans les différents traitements effectués sur la vidéo retaillée par la couche applicative ainsi que pour les échanges concernant la vidéo retaillée entre la couche applicative et la couche basse du système.Cette invention est notamment applicable à un décodeur de signal vidéo haute définition utilisé dans le cadre de la télévision interactive. | 1. Procédé de gestion de l'affichage d'une vidéo retaillée (45) par un système vidéo comportant une couche basse de traitement du signal vidéo reçu par le système (48) et du signal vidéo fourni par le système (50,51), et une couche applicative, caractérisé en ce qu'une résolution virtuelle de référence, indépendante des résolutions du signal vidéo reçu (48) et du signal vidéo fourni (50,51), est utilisée dans les différents traitements effectués sur la vidéo retaillée par la couche applicative ainsi que pour les échanges concernant la vidéo retaillée entre la couche applicative et la couche basse 1 o du système. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le plan graphique ainsi que la position et les dimensions d'une visu dans laquelle s'affiche la vidéo retaillée sont calculés par la couche applicative du système dans la 15 résolution de référence. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le plan graphique ainsi que la position et les dimensions de la visu sont transmis à la couche basse du système vidéo 20 dans la résolution de référence, la couche basse effectuant les opérations de redimensionnement : • du signal vidéo reçu (47,53) pour l'afficher sur la visu (46,49) en fonction d'une résolution du signal vidéo reçu (48) et du signal vidéo fourni par le système (50 ou 51), 25 • du plan graphique (43) en fonction d'une résolution du signal vidéo fourni (50) par le système. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un lissage préalable des polices de caractère est 30 effectué par la couche applicative. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la résolution virtuelle de référence est (960x576).5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système utilise en entrée un signal vidéo de définition standard. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système utilise en entrée un signal vidéo haute définition. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, 10 caractérisé en ce que le système fournit en sortie un signal vidéo de définition standard. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système fournit en sortie un signal vidéo haute 15 définition. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le système est un décodeur numérique de signal vidéo. 20 | H | H04 | H04N | H04N 7,H04N 5 | H04N 7/015,H04N 5/445,H04N 5/45 |
FR2898763 | A3 | SIEGE ADAPTATEUR DE PUCE | 20,070,921 | La présente invention se rapporte à un , et en particulier à un siège adaptateur de microcircuit électronique communément appelé puce, destiné à positionner et connecter une telle puce. Un ordinateur de bureau ou un ordinateur portable est constitué par des circuits et un logiciel. Les circuits comprennent habituellement une carte mère, une unité centrale, une mémoire, un lecteur de disque dur, une carte d'affichage, une carte son, une alimentation électrique et autre. Le lecteur de disque dur mémorise un logiciel de système et des données. La mémoire est utilisée pour être une mémoire tampon destinée à lire des données de manière à accélérer la vitesse de traitement du système physique. Sur la carte mère, divers types de puces, de connecteurs et d'éléments électroniques, ayant des tailles et des spécifications différentes sont disposés et soudés. La puce est utilisée pour mémoriser ou exécuter le calcul. Après un fonctionnement à long terme, la survenue d'un endommagement est inévitable. En outre, lorsque l'ordinateur doit être mis à niveau et nécessite en conséquence un changement d'une partie des puces, il est nécessaire de détacher la puce de la carte mère. En conséquence, c'est un problème important de procurer un siège adaptateur permettant de détacher facilement la puce de la carte mère. Comme indiqué sur la figure 1, dans une structure combinée d'une puce classique et d'une carte de circuit, une pluralité de broches 11 a dépassent vers l'extérieur des deux faces d'extrémités correspondantes de la puce 10a. Aux positions correspondantes sur la carte de circuit 20a, une pluralité de pièces de connexion sont prévues et chaque pièce de connexion est utilisée pour la mise en butée sur chaque broche lia de la puce l0a et la connexion à cellesùci. Au cours de l'assemblage, les pièces de connexion sur la carte de circuit 20a sont revêtues d'un agent à souder ou d'une pâte à souder. La puce 10a est positionnée à une position à laquelle la carte de circuit 20a doit être localisée. Chaque broche 11 a de la puce 10a correspond à chaque pièce de connexion de la carte de circuit 20a. Alors, une opération de soudure est exécutée pour combiner la puce 10a avec la carte de circuit 20a. Cependant, dans la structure combinée de la puce et de la carte de circuit, il existe encore certains problèmes rencontrés dans la pratique actuelle. Comme la puce 10a est mise en oeuvre pendant longtemps, la puce peut de manière inévitable être complètement brûlée et endommagée en raison du courant de surcharge ou d'un courant instable. Dans la procédure de réparation, chaque point de soudure doit être dessoudé un par un, et ensuite le résidu d'agent à souder est éliminé. Après cela, une puce nouvelle 10a est amenée à se connecter avec la carte de circuit 20a. De cette manière, non seulement divers types d'outils spéciaux sont nécessaires, mais également le temps pour réparer est augmenté. En outre, si l'ordinateur doit être mis à niveau et nécessite de changer une partie des puces, il est également nécessaire d'exécuter la procédure complexe mentionnée ciûdessus. En conséquence, son caractère pratique et son efficacité économique sont grandement réduits. Au vu des inconvénients ciûdessus, l'inventeur propose la présente invention pour surmonter les problèmes ciûdessus. La présente invention consiste en un siège adaptateur de puce permettant de changer rapidement une autre puce sans procédé de détachement compliqué lorsque la puce est endommagée. Avec cet agencement, la procédure de réparation devient simple et commode. En outre, elle peut être utilisée pour connecter les divers types de puces ayant des tailles différentes, en augmentant ainsi la polyvalence. La présente invention concerne un siège adaptateur de puce destiné à positionner une puce et à la connecter, lequel comprend un corps de siège isolant, une pluralité de bornes et un élément de pression. Le corps de siège isolant comporte un espace de logement destiné à recevoir la puce. Sur les côtés correspondants de l'espace de logement, une pluralité de rainures de réception de bornes sont prévues afin de correspondre aux broches de la puce. Chaque rainure de réception de borne est munie d'une borne dans celleûci. Une première extrémité de chaque borne est électriquement reliée à la broche de puce, et son autre extrémité dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. L'élément de pression est connecté au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant afin de presser la puce dans l'espace de logement du corps de siège isolant. La présente invention concerne aussi un siège adaptateur de puce destiné à positionner une puce et à la connecter, qui comprend un corps de siège isolant, une pluralité de bornes et un élément de pression. Le corps de siège isolant comporte un espace de logement. Sur les côtés correspondants de l'espace de logement, une pluralité de rainures recevant des bornes est prévue à des parties internes identiques. Chaque rainure de réception de borne est munie d'une borne dans celleûci. Une première extrémité de chaque borne dépasse de la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant, et son autre extrémité dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. L'élément de pression est connecté au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant. De manière avantageuse, dans le siège adaptateur de puce, un côté adjacent aux rainures recevant des bornes du corps de siège isolant peut être formé avec un trou 35 évidé, les deux faces de parois latérales du trou évidé étant dotées respectivement d'un trou de connexion et une première extrémité de l'élément de pression est dotée d'un arbre en saillie destiné à s'étendre et à se connecter au trou de connexion. En outre, dans le siège adaptateur de puce, un côté du corps de siège isolant opposé au trou évidé peut être muni d'un crochet de verrouillage, et l'autre extrémité de l'élément de pression peut être dotée d'une rainure de verrouillage destinée à verrouiller le crochet de verrouillage, et, par ailleurs, la borne comprend un segment de contact, un segment de soudure et un segment de connexion formé entre le segment de contact et le segment de soudure, le segment de contact est électriquement connecté à chaque broche de la puce, et le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. De manière avantageuse, dans le siège adaptateur de puce, le segment de soudure peut être doté de trous de fixation et un bloc d'arrêt peut dépasser des bords extérieurs de la connexion entre le segment de connexion et le segment de soudure. En outre, la borne peut comprendre un segment de contact et un segment de soudure se courbant vers le bas depuis un côté du segment de contact, le segment de contact est électriquement connecté à chaque broche de la puce, et le segment de soudure peut dépasser de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. L'élément de pression peut être fait de matières plastiques ou de matériaux métalliques De manière avantageuse, le siège adaptateur de puce peut comprendre en outre une pièce conduisant la chaleur collée sur la surface intérieure de l'élément de pression. En outre, la pièce conduisant la chaleur peut être l'une quelconque d'une colle conduisant la chaleur ou d'une pastille de graphite. De manière avantageuse, le siège adaptateur de puce, comprend : un corps de siège isolant comportant un espace de logement, une pluralité de rainures recevant des bornes disposées respectivement à des intervalles sur deux côtés correspondants de l'espace de logement, une pluralité de bornes disposées de manière correspondante dans les rainures recevant les bornes du corps de siège isolant, une première extrémité de chaque borne dépassant de la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant, son autre extrémité dépassant de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant, et un élément de pression connecté au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant. De manière avantageuse, dans le siège adaptateur de puce, un côté adjacent aux rainures recevant des bornes du corps de siège isolant peut être formé avec un trou évidé, les deux faces de parois latérales du trou évidé étant dotées respectivement d'un trou de connexion, et une première extrémité de l'élément de pression est dotée d'un arbre en saillie destiné à s'étendre et à se connecter au trou de connexion. En outre, un côté du corps de siège isolant opposé au trou évidé peut être muni d'un crochet de verrouillage, et l'autre extrémité de l'élément de pression peut être dotée d'une rainure de verrouillage destinée à verrouiller le crochet de verrouillage. De manière avantageuse, la borne peut comprendre un segment de contact, un segment de soudure et un segment de connexion formé entre le segment de contact et le segment de soudure, la surface supérieure du segment de contact dans un état libre est située plus haut que la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant et le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. Le segment de soudure peut être doté de trous de fixation et un bloc d'arrêt dépasse des bords extérieurs de la connexion entre le segment de connexion et le segment de soudure. De manière avantageuse, la borne peut comprendre un segment de contact et un segment de soudure se courbant vers le bas depuis un premier côté du segment de contact, la surface supérieure du segment de contact dans un état libre est située plus haut que la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant, et le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. Par ailleurs, l'élément de pression peut être fait de matières plastiques ou de matériaux métalliques De manière avantageuse, le siège adaptateur de puce peut comprendre en outre une pièce conduisant la chaleur collée à la surface intérieure de l'élément de pression et cette pièce conduisant la chaleur est l'une quelconque d'une colle conduisant la chaleur ou d'une pastille de graphite. Les caractéristiques de l'invention, dont on pense qu'elles sont novatrices, sont décrites en particulier dans les revendications annexées. Cependant, l'invention elle-même peut être mieux comprise en faisant référence à la description détaillée suivante de l'invention, qui décrit certains modes de réalisation d'exemple de l'invention, pris conjointement aux dessins annexés, et qui sont donnés à titre d'exemples seulement. dans lesquels : La figure 1 est une vue assemblée représentant une puce et une carte de circuit classiques, La figure 2 est une vue en perspective partiellement éclatée de la présente invention, La figure 3 est une vue assemblée de la présente invention, La figure 4 est une vue assemblée représentant l'état dans lequel la présente invention est connectée à une carte de circuit, La figure 5 est une vue en coupe transversale assemblée de la figure 4, La figure 6 est une vue en coupe transversale assemblée de la figure 4 prise d'une autre direction, La figure 7 est une vue en coupe transversale assemblée représentant l'état dans lequel un autre mode de réalisation de la présente invention est connecté à une carte de circuit, La figure 8 est une vue assemblée représentant un autre mode de réalisation de la présente invention, et La figure 9 est une vue en coupe transversale assemblée représentant l'état dans lequel un autre mode de réalisation de la présente invention est connecté à une carte de circuit. La description détaillée et le contenu technique de la présente invention seront expliqués en faisant référence aux dessins annexés. Cependant, on doit comprendre que les dessins sont illustratifs mais ne sont pas utilisés pour limiter la portée de la présente invention. Il est fait référence à la figure 2 et à la figure 3, qui sont une vue en perspective partiellement éclatée et une vue assemblée de la présente invention, respectivement. La présente invention procure un siège adaptateur de puce comprenant un corps de siège isolant 10, une pluralité de bornes 20 et un élément de pression 30. Le corps de siège isolant 10 est formé en une forme similaire à un rectangle. La partie intermédiaire de la surface supérieure du corps de siège isolant est en creux vers le bas afin de former un espace de logement 11. Sur les côtés gauche et droit correspondants de l'espace de logement 11 du corps de siège isolant 10, une pluralité de rainures recevant des bornes 12 sont disposées à des intervalles identiques. L'arrière du corps de siège isolant 10 est formé avec un trou évidé 13. Sur les faces de parois latérales gauche et droite du trou évidé 13, chaque trou de connexion 14 est prévu. Au milieu du côté du corps de siège isolant 10 opposé au trou évidé 13 est prévu un crochet de verrouillage 15. Chaque borne est un conducteur et est disposée dans la rainure de réception de borne 12 du corps de siège isolant 10. La borne 10 comprend un segment de contact 21, un segment de soudure 22 et un segment de connexion 23 formé entre le segment de contact 21 et le segment de soudure 22. Le segment de soudure 22 dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant 10. Les trous de fixation 221 sont prévus sur le segment de soudure 22. Le segment de connexion 23 est formé en une forme de U inversé. Un bloc d'arrêt 24 dépasse du bord extérieur de la partie de connexion du segment de connexion 23 et du segment de soudure 22. Avec l'agencement du bloc d'arrêt 24 et du bloc de fixation 221 du segment de soudure 22, la fermeté de la connexion entre chaque borne 20 et le corps de siège isolant peut être renforcée. L'élément de pression 30 est fait d'une matière plastique et formé en une forme de plaque. Les deux côtés d'une première extrémité de l'élément de pression sont munis d'un arbre en saillie 31 destiné à pivoter dans le trou de connexion 14 du siège de corps isolant 10. La partie intermédiaire de l'élément de pression 30 traverse l'espace de logement 11 du corps de siège isolant 10. L'autre extrémité de l'élément de pression est munie d'une rainure de verrouillage 32 destinée à s'étendre vers le bas et à se verrouiller avec le crochet de verrouillage 15 du siège de corps isolant 10. La figure 4 est une vue assemblée représentant l'état dans lequel la présente invention est connectée à une carte de circuit. La figure 5 est une vue en coupe transversale assemblée de la figure 4. La figure 6 est une vue en coupe transversale assemblée de la figure 4 prise depuis une autre direction. Le siège adaptateur de puce de la présente invention peut être prévu à une position prédéterminée sur la carte de circuit 6. Les positions auxquelles la carte de circuit 6 doit être soudée sont revêtues auparavant d'un agent à souder, tel qu'une pâte à souder. Ensuite, le siège adaptateur de puce est positionné sur la carte de circuit 6 avec le segment de soudure 22 de chaque borne 20 butant contre la pièce de connexion de la carte de circuit 6 et soudé à celuiùci. Ensuite, une puce 5 est positionnée dans l'espace de logement 11 du corps de siège isolant 10. Une pluralité de broches 51 s'étend vers l'extérieur depuis deux côtés correspondants de la puce 5. Chaque broche 51 bute contre le segment de contact 21 de chaque borne correspondante 20. Puis, l'élément de pression 30 recouvre la puce 5 en utilisant l'arbre en saillie 31 en tant que centre de rotation. La rainure de verrouillage 32 de l'élément de pression 30 se verrouille sur le crochet de verrouillage 15 du corps de siège isolant 10. En même temps, la partie intermédiaire de l'élément de pression 30 appuie simplement sur la puce 5 pour amener chaque broche 51 de la puce 5 en contact étroit avec le segment de contact 21 de chaque borne 20. En faisant référence à la figure 7, il s'agit d'une vue en coupe transversale assemblée représentant l'état dans lequel un autre mode de réalisation de la présente invention est connecté à une carte de circuit. Dans la présente invention, comme la face supérieure de l'élément de contact 21 de chaque borne 20 dans un état libre est située plus haut que la surface inférieure de l'espace de logement 11 du corps de siège isolant 10, le siège adaptateur de puce ne peut pas être utilisé seulement pour une connexion à la puce ciùdessus 5, mais également à une autre puce 5' ayant une épaisseur légèrement plus petite que celle de la puce 5. Lorsque l'élément de pression 30 est verrouillé au corps de siège isolant 10, la face latérale intérieure de celuiùci entre en butée contre la surface supérieure de la puce 5'. Bien que la surface inférieure de l'espace de logement 11 du corps de siège isolant 10 ne soit pas en contact avec la surface inférieure de la puce 5', la connexion électrique entre la broche 51 de la puce 5' et le segment de contact 22 de chaque borne 20 peut encore être réalisée. En conséquence, le siège adaptateur de puce de la présente invention peut être utilisé en vue d'une connexion aux puces 5, 5' ayant des épaisseurs différentes, afin d'augmenter ainsi la polyvalence. En faisant référence à la figure 8, il s'agit d'une vue assemblée représentant un autre mode de réalisation de la présente invention. L'élément de pression 30 peut être fait de matériaux métalliques. Sa surface intérieure est collée à une pièce conduisant la chaleur. La pièce conduisant la chaleur 40 peut être de la colle, une pastille de graphite ou tout autre matériau conduisant la chaleur ayant une bonne conductivité thermique. Avec l'agencement ciùdessus, non seulement la chaleur générée par le fonctionnement de la puce peut être évacuée, mais également la mise en butée rapprochée entre l'élément de pression 30 et la puce 5 peut être augmentée. En faisant référence à la figure 9, il s'agit d'une vue en coupe transversale assemblée représentant l'état dans lequel un autre mode de réalisation de la présente invention est connecté à une carte de circuit. La borne 20 comprend un segment de contact 21 et un segment de soudure 22 se courbant vers le bas à partir d'un côté du segment de contact 21. Le segment de contact 21 est électriquement connecté à la broche 51 de la puce 5'. Le segment de soudure 22 est soudé de manière fixe sur la carte de circuit 6. De cette manière, la hauteur totale du siège d'adaptateur de puce peut être grandement réduite. Conformément à ce qui précède, le siège d'adaptateur de puce de la présente invention implique réellement l'applicabilité industrielle, le caractère novateur et les étapes de l'invention. En outre, comme la conception de la présente invention n'a pas été publiée ou mise en usage public avant la demande d'un brevet, la présente invention se conforme aux exigences d'un brevet de modèle d'utilité. Bien que la présente invention ait été décrite en faisant référence aux modes de réalisation préférés précédents, on comprendra que l'invention n'est pas limitée à leurs détails. Diverses variantes et modifications équivalentes peuvent encore venir à l'esprit de l'homme de l'art à la vue des enseignements de la présente invention. Donc, toutes ces variantes et modifications équivalentes sont également englobées dans la portée de l'invention telle qu'elle est définie dans les revendications annexées | Un siège adaptateur de puce destiné à positionner la puce, et à se connecter à celle-ci, comprend un corps de siège isolant (10), une pluralité de bornes (20) et un élément de pression (30). Le corps de siège isolant comporte un espace de logement (11) destiné à recevoir la puce. Sur les côtés correspondants de l'espace de logement, une pluralité de rainures recevant des bornes (12) sont prévues pour correspondre aux broches (51) de la puce. Chaque rainure recevant des bornes reçoit une borne (20) dans celle-ci. Une première extrémité de chaque borne est électriquement reliée à la broche de puce, et son autre extrémité dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. L'élément de pression est connecté au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant afin d'appuyer la puce dans l'espace de logement du siège de corps isolant. Avec l'agencement ci-dessus, une autre puce peut être rapidement échangée sans processus de détachement complexe lorsque la puce est endommagée. En outre, la procédure de réparation devient simple et commode à utiliser pour connecter divers types de puces présentant des tailles différentes, en augmentant ainsi la polyvalence. | 1. Siège adaptateur de puce, caractérisé en ce qu'il comprend : un corps de siège isolant (10) comportant un espace de logement (11) destiné à recevoir une puce (5), une pluralité de rainures recevant des bornes (12) disposées respectivement sur deux côtés correspondants de l'espace de logement pour correspondre aux broches (51) de la puce, une pluralité de bornes (20) disposées de manière correspondante dans les rainures recevant les bornes du corps de siège isolant, une première extrémité de chaque borne étant électriquement connectée à la broche de puce, son autre extrémité dépassant de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant, et un élément de pression (30) relié au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant pour appuyer la puce dans l'espace de logement du corps de siège isolant. 2. Siège adaptateur de puce selon la 1, caractérisé en ce qu'un côté adjacent aux rainures recevant des bornes du corps de siège isolant est formé avec un trou évidé (13), en ce que les deux faces de parois latérales du trou évidé sont dotées respectivement d'un trou de connexion (15) et en ce qu'une première extrémité de l'élément de pression est dotée d'un arbre en saillie (31) destiné à s'étendre et à se connecter au trou de connexion. 3. Siège adaptateur de puce selon la 2, caractérisé en ce qu'un côté du corps de siège isolant opposé au trou évidé est muni d'un crochet de verrouillage (15), et en ce que l'autre extrémité de l'élément de pression est dotée d'une rainure de verrouillage (32) destinée à verrouiller le crochet de verrouillage. 4. Siège adaptateur de puce selon la 1, caractérisé en ce que la borne comprend un segment de contact (21), un segment de soudure (22) et un segment de connexion (23) formé entre le segment de contact et le segment de soudure, en ce que le segment de contact est électriquement connecté à chaque broche de la puce, et en ce que le segment de soudure (22) dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. 5. Siège adaptateur de puce selon la 4, caractérisé en ce que le segment de soudure est doté de trous de fixation (221) et en ce qu'un bloc d'arrêt (24) dépasse des bords extérieurs de la connexion entre le segment de connexion et le segment de soudure. 6. Siège adaptateur de puce selon la 1, caractérisé en ce que la borne comprend un segment de contact et un segment de soudure se courbant vers le basdepuis un côté du segment de contact, en ce que le segment de contact est électriquement connecté à chaque broche de la puce, et en ce que le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. 7. Siège adaptateur de puce selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de pression est fait de matières plastiques. 8. Siège adaptateur de puce selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de pression est fait de matériaux métalliques. 9. Siège adaptateur de puce selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une pièce conduisant la chaleur collée sur la surface intérieure de l'élément de pression. 10. Siège adaptateur de puce selon la 9, caractérisé en ce que la pièce conduisant la chaleur est l'une quelconque d'une colle conduisant la chaleur ou d'une pastille de graphite. 11. Siège adaptateur de puce, caractérisé en ce qu'il comprend : un corps de siège isolant comportant un espace de logement, une pluralité de rainures recevant des bornes disposées respectivement à des intervalles sur deux côtés correspondants de l'espace de logement, une pluralité de bornes disposées de manière correspondante dans les rainures recevant les bornes du corps de siège isolant, une première extrémité de chaque borne dépassant de la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant, son autre extrémité dépassant de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant, et un élément de pression connecté au-dessus de l'espace de logement du corps de siège isolant. 12. Siège adaptateur de puce selon la 11, caractérisé en ce qu'un côté adjacent aux rainures recevant des bornes du corps de siège isolant est formé avec un trou évidé, en ce que les deux faces de parois latérales du trou évidé sont dotées respectivement d'un trou de connexion, et en ce qu'une première extrémité de l'élément de pression est dotée d'un arbre en saillie destiné à s'étendre et à se connecter au trou de connexion. 13. Siège adaptateur de puce selon la 12, caractérisé en ce qu'un côté du corps de siège isolant opposé au trou évidé est muni d'un crochet de verrouillage, et en ce que l'autre extrémité de l'élément de pression est dotée d'une rainure de verrouillage destinée à verrouiller le crochet de verrouillage. 14. Siège adaptateur de puce selon la 11, caractérisé en ce que la borne comprend un segment de contact, un segment de soudure et un segment deconnexion formé entre le segment de contact et le segment de soudure, en ce que la surface supérieure du segment de contact dans un état libre est située plus haut que la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant et en ce que le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. 15. Siège adaptateur de puce selon la 14, caractérisé en ce que le segment de soudure est doté de trous de fixation et en ce qu'un bloc d'arrêt dépasse des bords extérieurs de la connexion entre le segment de connexion et le segment de soudure. 16. Siège adaptateur de puce selon la 11, caractérisé en ce que la borne comprend un segment de contact et un segment de soudure se courbant vers le bas depuis un premier côté de segment de contact, en ce que la surface supérieure du segment de contact et dans un état libre est située plus haut que la surface inférieure de l'espace de logement du corps de siège isolant, et en ce que le segment de soudure dépasse de l'extérieur de la périphérie du corps de siège isolant. 17. Siège adaptateur de puce selon la 11, caractérisé en ce que l'élément de pression est fait de matières plastiques. 18. Siège adaptateur de puce selon la 11, caractérisé en ce que l'élément de pression est fait de matériaux métalliques. 19. Siège adaptateur de puce selon la 18, caractérisé en ce qu'une pièce conduisant la chaleur est collée à la surface intérieure de l'élément de pression. 20. Siège adaptateur de puce selon la 19, caractérisé en ce que la pièce conduisant la chaleur est l'une quelconque d'une colle conduisant la chaleur ou d'une pastille de graphite. | H | H05,H01 | H05K,H01L | H05K 7,H01L 21,H01L 23 | H05K 7/02,H01L 21/58,H01L 23/32 |
FR2899734 | A1 | DISPOSITIF D'ALIMENTATION D'UNE PLURALITE DE CHARGES A PARTIR D'UN RESEAU DE FOURNITURE D'ENERGIE ELECTRIQUE | 20,071,012 | L'invention concerne un dispositif d'alimentation d'une pluralité de charges à partir d'un réseau de fourniture d'énergie électrique. L'invention trouve une utilité particulière dans le domaine aéronautique. Les avions gros porteurs comportent de plus en plus d'équipements électriques embarqués. Ces équipements sont de nature très variée et leur consommation énergétique est très variable dans le temps. A titre d'exemple, les systèmes de climatisation et d'éclairage internes sont en fonctionnement quasi continu alors des systèmes de sécurité redondants comme des commandes de gouverne, ne sont utilisés qu'exceptionnellement. io Généralement, l'avion dispose d'un réseau de fourniture d'énergie électrique triphasé permettant l'alimentation de l'ensemble des équipements électriques appelés charges par la suite. Les différentes charges peuvent nécessiter des apports énergétiques différents en tension et en nature de courant, alternatif ou continu. Par ailleurs, les charges peuvent être plus ou 15 moins tolérantes aux perturbations du réseau électriques qui les alimente. En conséquence, la solution actuelle conduit à associer à chaque charge son propre convertisseur et son réseau de filtrage dédié. Cette solution est coûteuse et induit une masse embarquée importante. L'invention vise à réduire la masse et le coût des dispositifs de 20 transformation d'énergie entre un réseau de fourniture d'énergie électrique et les différentes charges embarquées en proposant une modularité des convertisseurs assurant la transformation d'énergie. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'alimentation d'une pluralité de charges à partir d'un réseau de fourniture d'énergie 25 électrique, et de plusieurs convertisseurs comportant chacun une entrée et une sortie, l'entrée de chaque convertisseur prélevant de l'énergie du réseau et la sortie de chaque convertisseur étant destinée à délivrer de l'énergie à au moins une charge, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'allocation en temps réel d'autant de convertisseur que nécessaire au 30 besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée. Le mode de contrôle de la charge dépend essentiellement du type de charge. A titre d'exemple couramment mis en oeuvre dans un avion, on peut citer la régulation de vitesse, de couple ou de position, l'anti-givrage ou le dégivrage, le fonctionnement à puissance constante et des stratégies diverses de contrôle moteur (défluxage, contrôle avec ou sans capteur). L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : 10 la figure 1 représente schématiquement un exemple de dispositif conforme à l'invention ; - la figure 2 représente un convertisseur n'alimentant qu'une seule charge ; la figure 3 représente une charge alimentée par plusieurs 15 convertisseurs ; la figure 4 représente schématiquement un exemple de convertisseur ; - la figure 5 représente schématiquement un exemple d'onduleur comportant un onduleur de tension élémentaire, l'onduleur appartenant au convertisseur représenté figure 4 ; 20 - la figure 6 représente schématiquement un autre exemple d'onduleur comportant deux onduleurs de tension élémentaires ; - la figure 7 représente sous forme de tableau un exemple de fréquences de découpage propre du convertisseur et de courant en sortie des convertisseurs. 25 Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente un dispositif 1 d'alimentation de plusieurs charges utilisées à bord d'un avion. Sur la figure 1, quatre charges L1 à L4 30 sont représentées à titre d'exemple. On entend par charge un ou plusieurs dispositifs électriques en permanence alimentés simultanément. Le dispositif 1 est alimenté par un réseau alternatif 2 à ni phases. Le dispositif délivre aux charges des tensions alternatives à n2 phases. Dans le cas le plus courant, n1 = n2 = 3. Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre 35 l'invention pour un réseau d'alimentation ou pour des tensions alternatives dont le nombre de phases est différent. Il est également possible d'alimenter le dispositif au moyen d'un réseau continu et/ou de délivrer des tensions continues aux charges. Le dispositif 1 comporte par exemple 6 convertisseurs EPP1 à EPP6, tous alimentés par le réseau alternatif 2. Le dispositif 1 comporte également six barres de distribution secondaires, une par convertisseur EPP1 à EPP6, respectivement B1 à B6. Chaque barre de distribution secondaire comporte un ou plusieurs interrupteur de puissance à n2 phases permettant d'alimenter les différentes charges L1 à L4. Dans l'exemple représenté, la barre de distribution secondaire B1 est susceptible d'alimenter la charge L1 par l'interrupteur B11 et la charge L4 par l'interrupteur B14. De même, la barre de distribution secondaire B2 est susceptible d'alimenter la charge L1 par l'interrupteur B21 la charge L2 par l'interrupteur B22 et la charge L3 par l'interrupteur B23. La barre de distribution secondaire B3 est susceptible d'alimenter la charge L3 par l'interrupteur B33. La barre de distribution secondaire B4 est susceptible d'alimenter la charge L3 par l'interrupteur B43. La barre de distribution secondaire B5 est susceptible d'alimenter la charge L2 par l'interrupteur B52 et la barre de distribution secondaire B6 est susceptible d'alimenter la charge L4 par l'interrupteur B64. Les interrupteurs sont commandés de façon à allouer en temps réel autant de convertisseur que nécessaire au besoin en énergie d'une charge donnée. Il est par exemple possible, comme le montre la figure 2 d'allouer un convertisseur donné, repéré EPP, à l'une seulement des charges L1, L2 ou L3 en fonction du besoin de chacune. Les trois charges L1, L2 et L3 sont par exemple utilisées chacune à différentes phases de vol de l'avion et le convertisseur peut être utilisé alternativement pour l'une des trois charges L1, L2 ou L3. Un autre exemple d'allocation est donné à la figure 3. Dans cet exemple, trois convertisseurs EPP1, EPP2 et EPP3 sont alloués 3o simultanément à la même charge L. La figure 4 représente schématiquement un exemple de convertisseur EPP comportant deux onduleurs 01 et 02 ainsi que quatre filtres F1 à F4. Le convertisseur EPP peut être alimenté soit par une entrée El au moyen d'un réseau alternatif soit par une entrée E2 au moyen d'un 35 réseau continu. Le convertisseur EPP peut délivrer de l'énergie soit sous forme d'une tension alternative par une sortie S2 soit sous forme d'une tension continue par une sortie S1. L'entrée El est reliée à la sortie S1 par l'intermédiaire du filtre F1, de l'onduleur 01 et du filtre F2, ces trois éléments étant reliés en série. L'entrée E2 et la sortie S1 sont confondus et sont reliés à la sortie S2 par l'intermédiaire du filtre F3, de l'onduleur 02 et du filtre F4, ces trois éléments étant reliés en série. Les onduleurs 01 et 02 peuvent fonctionner en redresseur ou en alternateur suivant qu'il transforme un courant alternatif en courant continu ou l'inverse. Les filtres F1 à F4 sont par exemple des filtres passifs et comportent des selfs et des condensateurs. Pour ne pas surcharger la figure 4, on n'a pas représenté le nombre de phases au niveau des points d'entrée ou de sortie El et S2. l'onduleur 01 pourrait être remplacé par un simple redresseur ou tout autre moyen permettant un transfert de puissance de E1 vers E2 /S1 ou S2. La réversibilité de l'onduleur 02 n'est pas obligatoire . La figure 5 représente un exemple d'une partie du convertisseur EPP représenté figure 4 et mis en oeuvre avec une tension triphasée au niveau de la sortie S2. Plus précisément, la figure 5 représente schématiquement un exemple de mise en oeuvre de l'onduleur 02 fonctionnant en trois phases P1, P2 et P3 avec six interrupteurs électroniques Ti à T6. On appelle jambe de l'onduleur 02 un ensemble formé par deux interrupteurs, par exemple Ti et T4, reliés par un point commun. Sur la figure 5, l'onduleur 02 comporte deux jambes. L'onduleur 02 peut comporter une ou plusieurs jambes supplémentaires destinées à permettre un filtrage actif du mode commun émis La figure 6 représente un autre exemple de dans lequel l'onduleur comporte deux onduleurs élémentaires 021 et 022 triphasés utilisant chacun six interrupteurs, T11 à T16 pour l'onduleur 021 et T21 à T26 pour l'onduleur 022. La structure représentée sur la figure 6 permet de réduire la masse du filtre F4 pour un même niveau d'ondulation résiduelle sur la sortie S2. Il est bien entendu possible de mettre en oeuvre l'invention avec plus de deux onduleurs élémentaires. Les fréquences porteuses des différents onduleurs élémentaires sont alors déphasées de 2rr/N, avec N représentant le nombre d'onduleurs élémentaires. Dans ce cas les onduleurs élémentaires sont entrelacés. Plus précisément, si chaque onduleur élémentaire délivre trois phases, ces phases seront déphasées de 2rr/3 tout en conservant un déphasage des fréquences porteuses des différents onduleurs élémentaires entre eux de 2Tr/N. la figure 7 représente sous forme de tableau un exemple de fréquences de découpage propre du convertisseur et de courant en sortie de convertisseurs n'alimentant qu'une seule charge Li. Dans la première ligne du tableau on note le nombre de convertisseurs susceptible d'alimenter la charge Li au travers de leur barre de distribution secondaire Bi. Autrement dit, chaque barre de distribution secondaire Bi comporte un interrupteur Bii susceptible d'alimenter la charge Li. Les interrupteurs Bii sont ouverts ou fermés en fonction du besoin en courant de la charge Li. L'intensité consommée par la charge Li est notée dans la quatrième ligne du tableau et est exprimée en ampères. On a limité l'exemple à 6 convertisseurs, mais il est bien entendu possible d'élargir l'exemple à un plus grand nombre de convertisseurs. L'intensité délivrée par chaque convertisseur est notée dans la troisième ligne du tableau et est également exprimée en ampères. Cette intensité est égale à l'intensité consommée par la charge Li divisée par le nombre de convertisseurs raccordés à la charge Li. On suppose qu'un convertisseur peut délivrer au maximum 30A. Pour alimenter une charge consommant 30A, il est possible de ne l'alimenter que par un seul convertisseur ou de l'alimenter par deux convertisseurs ne délivrant chacun que 15A comme l'illustre la deuxième colonne du tableau. D'autres possibilités sont bien entendues possibles et on choisit la possibilité en fonction du nombre de convertisseurs disponibles à l'instant donné quitte à remettre ce choix en cause ultérieurement. En pratique, si une charge nécessite une intensité comprise entre deux colonnes du tableau, on pourra choisir la configuration correspondant à la colonne de rang immédiatement supérieure. Avantageusement, le dispositif comporte des moyens pour adapter en temps réel une fréquence de découpage propre au convertisseur en fonction du besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge Li qui lui est associée. Cette fréquence est notée dans le tableau à la deuxième ligne et est exprimée en kilo Hertz. Afin de conserver un niveau de perturbation de la tension de sortie de chaque convertisseur sensiblement constant, on choisit une fréquence f1 de découpage pour un seul convertisseur alimentant la charge Li, 30kHz dans l'exemple retenu, et la fréquence retenue pour n convertisseur est égale à f1/n. Avantageusement, le dispositif comporte des moyens pour adapter en temps réel une phase de découpage propre au convertisseur en fonction du besoin en puissance instantanée de la charge Li qui lui est associée. Cette phase permet d'adapter en temps réel l'intensité délivrée par le convertisseur au besoin de la charge Li. Avantageusement, et de façon plus générale le dispositif io comporte des moyens pour adapter en temps réel une commande vectorielle de type X par une commande vectorielle de type Y au convertisseur en fonction du besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle de la charge Li qui lui est associée. Cette phase permet d'adapter en temps réel l'intensité délivrée par le convertisseur au besoin de la charge Li. 15 La commande vectorielle comprend en particulier le motif vectoriel dans un cycle, autrement dit l'enchaînement des vecteurs de tensions appliqués à la charge au cours d'un cycle de fonctionnement, la fréquence des motifs, le type de modulateur, par exemple à modulation de largeur d'impulsion et la phase d'une horloge du cycle. La commande vectorielle est 20 établie à l'aide de l'ordre d'enchaînement d'ouverture et de fermeture des interrupteurs. Le dispositif peut gérer le cas où tous les convertisseurs sont 25 utilisés et où à un instant donné une charge supplémentaire nécessite d'être alimentée. On attribue à chaque charge un niveau de priorité. Par exemple, dans un avion, les commandes de vol auront un niveau de priorité plus élevé que l'alimentation d'un système vidéo permettant de projeter des films à l'attention des passagers. Le dispositif comporte alors de moyens permettant 30 de suspendre l'alimentation d'une charge d'un niveau de priorité bas, lorsque tous les convertisseurs sont utilisés pour alimenter les charges d'un niveau de priorité plus haut. Dans notre exemple, le dispositif est susceptible de suspendre l'alimentation du système vidéo au profit des commandes de vol lorsque cela est nécessaire. Les moyens permettant de suspendre 35 l'alimentation d'une charge permettent d'améliorer le taux de disponibilité d'une charge critique sans lui associer en permanence plusieurs convertisseurs qui n'auraient pour nécessité que leur redondance propre | L'invention concerne un dispositif d'alimentation d'une pluralité de charges à partir d'un réseau de fourniture d'énergie électrique. L'invention trouve une utilité particulière dans le domaine aéronautique. Le dispositif comprend plusieurs convertisseurs (EPPi) comportant chacun une entrée et une sortie, l'entrée de chaque convertisseur (EPPi) prélevant de l'énergie du réseau et la sortie de chaque convertisseur (EPPi) étant destinée à délivrer de l'énergie à au moins une charge (Li). Le dispositif comporte des moyens d'allocation en temps réel d'autant de convertisseur (B1 à B6) que nécessaire au besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée. | 1. Dispositif d'alimentation d'une pluralité de charges (Li) à partir d'un réseau de fourniture d'énergie électrique, et de plusieurs convertisseurs (EPP) comportant chacun une entrée (El, E2) et une sortie (Si, S2), l'entrée (E1, E2) de chaque convertisseur (EPP) prélevant de l'énergie du réseau et la sortie (Si, S2) de chaque convertisseur (EPP) étant destinée à délivrer de l'énergie à au moins une charge (Li), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'allocation en temps réel d'autant de convertisseur (B1 à B6) que nécessaire au besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les charges (Li) ont chacune un niveau de priorité, et en ce que les moyens d'allocation permettant de suspendre l'alimentation d'une charge (Li) d'un niveau de priorité bas, lorsque tous les convertisseurs (EPP) sont utilisés pour alimenter les charges (Li) de niveau haut. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque convertisseur (EPP) comporte plusieurs modules élémentaires de conversion (021, 022) et en ce que les modules élémentaires de conversion (021, 022) sont entrelacés, le mode d'entrelaçage dépendant de la commande vectorielle utilisée 4 Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour adapter en temps réel une fréquence de découpage propre au convertisseur (EPP) en fonction du besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour adapter en temps réel une phase de découpage propre au convertisseur (EPP) en fonction du besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée.6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour adapter en temps réel une commande vectorielle propre au convertisseur (EPP) en fonction du besoin en puissance instantanée et du mode de contrôle instantané de la charge (Li) qui lui est associée.10 | H | H02 | H02J | H02J 3 | H02J 3/06 |
FR2888151 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION D'UN PLAQUE DE RESINE DE POLYESTER | 20,070,112 | La présente invention concerne la conception et la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication d'une plaque de résine de polyester insaturé thermodurcissable. Ce procédé est particulièrement adapté pour la fabrication de plaques d'une épaisseur de l'ordre de quelques centimètres, et qui contiennent en outre une ou plusieurs inclusions. Le procédé selon l'invention est notamment approprié pour la fabrication d'objets de décoration intérieure, tels que des plans de travail, des plateaux de table, des plaques de mur, ce domaine d'application n'étant cependant nullement limitatif de l'invention. L'invention n'exclut notamment pas pour autant la fabrication d'objets de toutes autres formes diverses. Les inclusions qui peuvent être intégrées dans les plaques selon l'invention peuvent être de tous types. Il peut notamment s'agir d'objets constitués de toutes matières, de coupures de journaux, sable, pierres, graviers, ou bien encore de masses colorées formées in situ dans la plaque. D'une manière générale, l'invention vise à faciliter la fabrication de masses transparentes de présentation d'inclusions disposées en leur intérieur, en assurant un coût modique de fabrication, une bonne qualité du produit fabriqué, notamment du point de vue de sa solidité, de son aspect esthétique, de sa transparence et du point de vue de la préservation de l'aspect de l'objet inclus et de sa protection de l'objet inclus. Elle vise aussi une souplesse de fabrication permettant d'obtenir toutes formes finales souhaitées en fonction de l'utilisation visée, ainsi que de réaliser tous types d'inclusions. A cet effet, le présent inventeur a sélectionné en tant que matériau de base les résines de polyester insaturé thermodurcissables, qui sont couramment utilisées pour la fabrication d'articles moulés, et qui présentent les avantages d'un faible coût, d'une grande facilité de mise en oeuvre et de bonnes propriétés mécaniques. De telles résines sont obtenues par réaction de 2888151 2 polycondensation d'un ou plusieurs diacides avec un ou plusieurs glycols. Elles sont couramment livrées sous la forme d'un pré-polymère, en solution dans un solvant du type vinyle, en général dans le styrène, qui joue le rôle d'agent copolymérisable. Le durcissement de telles résines est obtenu par une étape finale de polymérisation qui réalise la réticulation entre les chaînes polymères, par pontage avec le styrène. II se forme une structure tridimensionnelle fortement réticulée, si bien que le matériau obtenu présente une dureté élevée, ainsi qu'une bonne résistance mécanique aux températures élevées. Suivant le procédé de fabrication selon l'invention, on coule dans un moule des couches successives d'un mélange liquide de résine de polyester insaturé, d'un agent copolymérisable et d'un catalyseur de polymérisation, et, après avoir coulé chaque couche, on chauffe de manière à débuter la gélification, puis on refroidit pour la ralentir pendant le temps nécessaire pour couler la couche suivante, et le cas échéant réaliser une inclusion. L'inclusion est notamment réalisée par immersion d'objets dans la couche venant d'être coulée. Après l'étape de début de gélification de la dernière couche, on réalise une étape de cuisson afin de provoquer le durcissement par polymérisation réticulante de l'ensemble des couches gélifiées. Suivant une caractéristique avatnatgeuse, l'inclusion est réalisée audessus d'une couche qui est suffisamment gélifiée pour supporter le poids de l'objet inclus, si bien qu'il ne s'enfonce pas à travers elle. La résine utilisée suivant l'invention est classique en elle- même, de même que l'agent copolymérisable et le catalyseur de polymérisation. On choisit de préférence une résine en solution dans du styrène, qui joue à la fois le rôle de solvant et d'agent copolymérisable. Le catalyseur est de préférence un peroxyde organique, tel que le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de méthyléthylcétone, ou le peroxyde de cyclohexanone. De telles substances se décomposent, sous l'effet de la chaleur, en produits réactifs qui se déposent au niveau des double liaisons du polyester insaturé et du styrène, et qui provoquent leur réticulation de manière 2888151 3 à former un réseau tridimensionnel. Afin de provoquer la dissociation du peroxyde, et donc la réaction chimique de polymérisation réticulante, il est nécessaire d'amener le milieu réactionnel à un certaine température, qui est normalement d'au moins 60 C. Ceci est réalisé suivant l'invention par chauffage du mélange de résine, styrène et catalyseur. Ce mode de réalisation permet un meilleur contrôle de la réaction de polymérisation, et il est en cela particulièrement avantageux, par rapport à un autre mode de réalisation utilisé de façon classique qui consiste à introduire dans le milieu réactionnel un accélérateur de polymérisation assurant la dissociation du peroxyde à la température ambiante. De tels accélérateurs sont par exemple un sel métallique tel que l'octate de cobalt, le naphténate de cobalt, ou une amine telle que la diméthylaniline ou la diéthylaniline. De façon générale, lors de la polymérisation, le mélange réactionnel, qui se trouve initialement à l'état liquide, passe par plusieurs états successifs. La résine, après être restée quelques minutes à l'état liquide, s'épaissit brusquement, dans une phase de gélification. Son durcissement se produit ensuite. Il s'accompagne d'une augmentation de température, la résine libérant son énergie propre, jusqu'à atteindre un pic thermique, avant de rentrer dans une phase de refroidissement, dans laquelle la réaction de polymérisation réticulante se termine et le durcissement se complète. Le procédé selon l'invention prévoit avantageusement que l'inclusion soit réalisée dans la plaque entre deux couches successives, en étant déposée sur une couche en début de gélification qui est déjà suffisamment solide pour supporter son poids, puis englobée dans la masse d'une couche coulée et se solidifiant autour d'elle. On évite ainsi que l'objet formant l'inclusion ne s'enfonce à travers la couche sous-jaçente, pour venir affleurer à la surface de la plaque. En outre, de façon tout à fait avantageuse, l'invention assure que les couches successives subissent la réaction de polymérisation toutes ensemble, après avoir été gélifiées au cours d'étapes successives. Ceci permet avantageusement d'éviter une 2888151 4 déformation de l'objet fabriqué lors de la polymérisation. En effet, de par ses propriétés intrinsèques, lors de sa phase de refroidissement, la résine subit un retrait. Ce retrait est directement lié à la masse de résine coulée. II est d'autant plus important dans le cas d'épaisseurs de résine importantes. Ainsi, la fabrication d'objets moulés d'épaisseur importante, de l'ordre de quelques centimètres, pose de façon générale le problème du retrait de la résine lors de son refroidissement, qui provoque la déformation de l'objet fabriqué. Dans le cas où, conformément à l'invention, on coule la résine par couches successives, on court le risque que les différentes couches subissent un retrait hétérogène, les premières couches coulées, soumises à plus d'étapes de chauffage, se déformant plus que les autres, si bien que l'objet final serait fragilisé et peu satisfaisant d'un point de vue esthétique. Le procédé selon l'invention permet avantageusement d'éviter cet inconvénient, en assurant que les couches successives subissent la réaction de polymérisation toutes ensemble, après avoir été gélifiées au cours d'étapes successives. Le retrait subi par les différentes couches est de ce fait homogène, si bien que l'objet final présente des propriétés satisfaisantes, tant du point de vue esthétique que de sa solidité. Le procédé selon l'invention s'avère en outre tout à fait avantageux par rapport aux procédés connus suivant lesquels on procède, pour la fabrication de plaques, par coulée et polymérisation d'une succession de couches de résine d'épaisseur très fine, de l'ordre du millimètre, de manière à minimiser l'effet de retrait de la résine pour chacune d'elles. De tels procédés de stratification sont longs et fastidieux à mettre en oeuvre, surtout lorsqu'on souhaite obtenir un produit d'une épaisseur finale importante, notamment de plusieurs centimètres, contrairement au procédé selon l'invention, qui est relativement simple et rapide à mettre en oeuvre. De plus, la multiplication de petites couches de très fine épaisseur engendre un trouble de la transparence du produit. Au contraire, la plaque fabriquée au moyen du procédé selon l'invention présente une bonne transparence qui accroît ses qualités esthétiques de présentation de l'objet inclus. 2888151 5 Le catalyseur de polymérisation est avantageusement présent dans le mélange dans une proportion comprise entre 0,1 et 1,5 % en poids. Lorsque la masse de mélange de résine à couler est peu importante, on choisit de préférence une concentration de catalyseur comprise entre 0,8 et 1,5 % en poids dans le mélange. Lorsque la masse de mélange à couler est plus importante, parce que l'on souhaite obtenir soit une couche d'épaisseur importante, soit une plaque de taille importante, on choisit avantageusement une proportion de catalyseur comprise entre 0,1 et 1 % en poids dans le mélange, de manière à s'assurer d'un meilleur contrôle thermique de la réaction de polymérisation, et à minimiser le retrait que la couche de résine subit lors de son refroidissement. Le moule présente la forme et les dimensions du produit final qu'on souhaite fabriquer. Le chauffage est appliqué de façon classique, notamment en introduisant le moule dans une étuve constituant une source de chaleur homogène pour l'intégralité de son contenu. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, le chauffage est appliqué sur le moule par le dessus. Un tel mode de chauffage est particulièrement avantageux, en ce qu'il permet de chauffer prioritairement la couche supérieure de résine, qui a été coulée en dernier, et de favoriser de ce fait que cette couche rattrape l'état de gélification de la couche précédente. En réduisant ainsi l'écart entre les états des couches successives, on s'assure d'une meilleure homogénéité entre elles. L'inclusion est notamment réalisée par immersion d'un ou plusieurs objets entre deux couches successives. Elle peut également consister en la formation de masses colorées in situ dans la plaque en cours de la fabrication. Dans ce cas, on dissout, dans le mélange liquide destiné à former une des couches, et de préférence pas la première, une matière colorante de la couleur souhaitée, si bien que l'inclusion est réalisée par le fait même de couler la couche dans le moule. L'invention prévoit avantageusement que la couche colorée soit coulée sur une couche sousjaçente déjà suffisamment gélifiée pour ne pas permettre le mélange de ces deux couches l'une avec l'autre, si bien que la 2888151 6 masse colorée reste concentrée dans une zone précise de l'épaisseur de la plaque. De même, l'invention assure avantageusement que la couche colorée soit suffisamment gélifiée avant de couler une éventuelle couche suivante au-dessus d'elle, ce qui permet également d'éviter le mélange de cette couche colorée avec une couche voisine. Il est avantageux dans le cadre de l'invention de prévoir que les étapes de coulée des couches et de mise en place de la ou des inclusions ne dépassent pas un temps de 30 minutes, de façon à éviter que chaque couche de résine ne prenne trop d'avance dans sa phase de gélification, par rapport à la couche suivante en cours de coulée. II n'y a pas de limite au nombre de couches successives pouvant être coulées. Le cas le plus simple est celui de la fabrication d'une plaque à partir de deux couches de résine. Dans ce cas, on coule tout d'abord, dans un moule horizontal, une première couche d'un mélange liquide de résine de polyester insaturé, d'un agent copolymérisable et d'un catalyseur de polymérisation. On chauffe dans des conditions de température et de temps adéquates pour débuter la gélification de la résine, puis on refroidit à la température ordinaire, c'est-à-dire en plaçant à une température de l'ordre de 18 à 25 C, de manière à stopper la réaction, et à bloquer la résine dans son état de début de gélification, ou du moins à ralentir fortement sa gélification. On coule ensuite, sur la première couche, une deuxième couche du même mélange liquide de résine, de l'agent copolymérisable et du catalyseur de polymérisation. On réalise à cette étape, le cas échéant, l'inclusion d'un ou plusieurs objets dans la deuxième couche. On chauffe ensuite le contenu du moule dans des conditions de température et de temps adéquates pour débuter la gélification de la deuxième couche de résine. A la fin de cette étape, la deuxième couche est dans un état de début de gélification, alors que la première couche est déjà gélifiée, mais qu'elle n'a pas encore amorcé sa montée en température, qui témoigne du début de la 7 polymérisation réticulante proprement dite. Ces étapes peuvent être répétées pour la coulée et la gélification de plusieurs couches successives. On réalise enfin une étape de cuisson de l'ensemble, afin 5 d'effectuer la polymérisation réticulante de toutes les couches de résine. Après refroidissement, l'objet final est démoulé. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, chacune des couches de résine présente une épaisseur comprise entre 3 mm et 10 cm, de préférence comprise entre 3 mm et 2 cm, si bien que l'objet final présente une épaisseur importante. De manière tout à fait avantageuse, il n'a cependant subi aucune déformation par retrait de la masse de résine lors du refroidissement. Il présente au contraire une forme homogène et régulière. Suivant des modes de mise en oeuvre préférés dans la pratique industrielle, l'invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, on refroidit le moule à la température ordinaire, c'est-à-dire en le plaçant à environ 18 à 25 C, après l'étape de début de gélification de la dernière couche, et avant l'étape de cuisson, pendant une durée comprise entre 10 à 50 minutes suivant l'épaisseur de la couche. On ralentit ainsi fortement, pendant cet intervalle de temps, le processus de gélification de la résine de la dernière couche, qui s'effectue de ce fait de façon plus douce et contrôlée. Ceci améliore avantageusement les qualités mécaniques de l'objet final, ainsi que sa régularité de forme. Suivant un mode de mise en oeuvre préféré de l'invention, l'étape de cuisson est réalisée à une température de l'ordre de 70 à C, durant un temps de préférence compris entre 15 minutes et 1 heure 30. Elle est de préférence suivie par une étape de refroidissement à la température ordinaire, puis par une étape de post-cuisson, à une température comprise entre 120 et 200 C, 2888151 8 pendant un temps compris entre 20 minutes et 1 heure, qui permet d'achever la réticulation. On obtient ainsi avantageusement une meilleure solidité mécanique de la plaque formée, ce qui est d'autant plus avantageux dans le cas où on a réalisé l'inclusion d'objets de poids important, notamment constitués à base de pierre ou de ferraille. En effet, lorsqu'on coule des quantités importantes de résine, on court le risque qu'il se forme des fissures dans le produit fabriqué, à cause d'une forte augmentation de température au sein de la masse due à l'exothermicité de la réaction de polymérisation. De telles fissures fragilisent le produit fabriqué, tout en étant particulièrement peu esthétiques. Le procédé selon l'invention permet avantageusement d'éviter cet inconvénient, puisqu'il assure une polymérisation plutôt lente, dans des conditions de chauffage douces et contrôlées, ce qui minimise l'effet de masse et prévient l'apparition de craquelures dans la plaque. Dans le même objectif d'obtenir des plaques à la fois solides, de forme régulière, et d'aspect esthétique attractif, suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape de début de gélification de la première couche est réalisée à une température comprise entre 60 et 120 C, durant un temps compris entre 15 et 30 minutes, et de préférence à 1 oo C pendant 15 minutes. Les étapes de début de gélification des couches suivantes sont quant à elles de préférence réalisées à une température comprise entre 60 et 120 C durant un temps compris entre 10 et 20 minutes, et de préférence à 100 C pendant 15 minutes. Le choix de telles valeurs pour ces paramètres permet avantageusement de minimiser le phénomène d'effet de masse et de retrait de la résine, et d'obtenir une plaque présentant une bonne uniformité entre les différentes couches, ainsi qu'une résistance mécanique satisfaisante. Afin d'atteindre un autre objectif de l'invention, qui est de fabriquer une plaque présentant un bon aspect de surface au moyen d'un nombre d'étapes de fabrication le plus faible possible, dans les modes de mise en oeuvre préférés de l'invention le moule présente au moins une paroi intérieure en verre, de préférence la paroi de réception de la première couche. La plaque démoulée présente alors 2888151 9 une surface lisse, qui ne nécessite pas d'opérations de ponçage ultérieures, et qui est directement prête à être utilisée. Dans des modes de mise en oeuvre préférés de l'invention, le moule est fermé pendant les étapes de chauffage, de préférence par un couvercle transparent, si bien qu'on peut surveiller au travers de ce couvercle l'état physique de la résine, et notamment contrôler sa gélification. L'invention sera maintenant plus avant précisée dans ses caractéristiques préférées et ses résultats avantageux, par la description détaillée de modes de mise en oeuvre particuliers qui font l'objet des exemples ciaprès. Sauf stipulation contraire, toutes les grandeurs chiffrées ou autres indications seront exprimées en conformité avec la normalisation internationale d'une part, en quantités massiques d'autre part. Exemple 1 Pour la fabrication d'une plaque, on utilise une résine de polyester insaturé orthophtalique, telle que la résine Norsodyne 6101 commercialisée par la société Cray Valley. Cette résine est présentée en solution dans du styrène, qui représente environ 29 en poids du mélange. On mélange la solution liquide de résine et de styrène à du peroxyde de méthylcétone en tant que catalyseur de polymérisation. On utilise ce catalyseur à une concentration de 1 % en poids par rapport au poids total du mélange. On utilise un moule rectangulaire à paroi de fond en verre et à parois latérales métalliques, muni d'un couvercle transparent étanche. Le moule présente des dimensions de 26 cm de long, 19 cm de large et 5 cm de haut. Il est maintenu fermé tout au long des différentes étapes du procédé de fabrication, à l'exception de celles où la résine doit être coulée en son intérieur. On coule dans le moule placé à l'horizontale une première quantité du mélange liquide de résine, styrène et catalyseur, de 2888151 10 manière à obtenir une hauteur de 4 mm dans le fond du moule. Ce travail est effectué à la température ordinaire, c'est-à-dire à environ 18 à 20 C. On referme le moule, et on le place dans une étuve préchauffée à 10o C. Après 15 minutes dans l'étuve à 100 C, un contrôle visuel à travers le couvercle du moule permet de vérifier que la résine passe de l'état liquide à l'état de gel. On sort alors le moule de l'étuve, et on le place à 18 C environ. On coule une nouvelle quantité du mélange liquide de résine sur la couche déjà gélifiée, de façon à obtenir une couche d'une épaisseur de 4 mm sur la première. On réalise ensuite l'inclusion d'objets en les immergeant dans le liquide qui vient d'être coulé. Ces opérations sont réalisées en une durée inférieure à 10 minutes. Le moule est ensuite remis à l'étuve, toujours à la température de 100 C, pendant une durée de 10 minutes, puis placé à 18 C environ. La gélification de la résine de la deuxième couche n'est pas visible à l'oeil. Après 10 minutes à 18 C, on observe une légère gélification de cette résine. On place à nouveau le moule dans l'étuve à 100 C, pour une phase de cuisson de 15 minutes, qui permet de réaliser la réticulation de la résine des deux couches, puis on le refroidit en le plaçant à une température de l'ordre de 18 C pendant 20 miniutes au moins. Cette étape est suivie d'une étape de post-cuisson dans une étuve à 200 C, pendant 20 minutes, afin de finaliser la réticulation. Le moule est ensuite retiré de l'étuve, et laissé à refroidir à température ambiante. Le démoulage est effectué après refroidissement. La plaque résultante est plane et régulière, et elle présente une surface inférieure lisse, qui ne nécessite aucune opération de ponçage. La plaque n'a subi aucune déformation durant sa fabrication, et il n'est apparu aucune fêlure dans sa masse. Elle présente une épaisseur légèrement supérieure à 8 mm, et de bonnes propriétés mécaniques. Exemple 2 On procède comme dans l'exemple 1, mais en utilisant un système de chauffage par le dessus, tel qu'un panneau de lampes infra-rouge, pour les étapes de début de gélification des couches de résine. On coule l'une sur l'autre 4 couches de 4 mm d'épaisseur, en répétant pour chacune les étapes suivantes: chauffage à 100 C pendant 15 minutes, refroidissement à 18 C avant de couler la couche suivante. Chacune des phases de refroidissement a une durée de 10 minutes, qui permet de couler la couche suivante. Les étapes de cuisson et de post-cuisson sont réalisées en étuve, comme décrit dans l'exemple 1. On obtient après le démoulage une plaque rectangulaire de forme régulière, présentant une épaisseur de 16 mm, et de surface 15 inférieure lisse. Exemple 3 On procède comme dans l'exemple 1, avec un moule de 10 cm de haut, et en coulant successivement deux couches de 3 cm d'épaisseur chacune. Les conditions de température et de temps sont les suivantes: On coule dans le moule, à la température ordinaire, une première quantité du mélange liquide de résine, styrène et catalyseur, de manière à obtenir une couche de 3 cm de hauteur. On chauffe en étuve à 120 C pendant 25 minutes, puis on refroidit à 18 C environ, pendant 30 minutes. Un contrôle visuel à travers le couvercle permet de vérifier que la résine passe de l'état liquide à l'état de gel. On coule une nouvelle quantité du mélange liquide de 30 résine sur la couche déjà gélifiée, de façon à obtenir une deuxième couche d'une épaisseur de 3 cm sur la première. Le moule est ensuite chauffé en étuve, toujours à la température de 120 C, pendant une durée de 15 minutes, puis placé à 18 C environ. Après 30 minutes à 18 C, on observe un début de gélification de la deuxième couche de résine. On chauffe enfin dans l'étuve à 80 C, pour une phase de cuisson d'une heure, qui permet de réaliser une réticulation complète de la résine des deux couches. On ne réalise pas d'étape de post-cuisson. L'étape de cuisson lente à température relativement basse permet de minimiser l'effet de retrait de la résine. Après refroidissement et démoulage, on obtient une plaque de forme régulière, d'aspect satisfaisant tant du point de vue esthétique que de la transparence, et présentant de bonnes propriétés mécaniques, d'une épaisseur totale de 6 cm. Cette plaque n'a subi aucune déformation pendant son refroidissement. La description qui précède explique clairement comment l'invention procède d'une manière que ne pouvait prédire l'homme de l'art et comment elle permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle fournit un procédé pour la fabrication de plaques à base de résine de polyester insaturé thermodurcissable, qui permet d'obtenir des plaques d'épaisseur relativement importante, et contenant en outre des inclusions, en un nombre d'étapes restreint. Les plaques obtenues au moyen de ce procédé présentent une forme régulière, et de bonnes qualités à la fois mécaniques et esthétiques. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits dans le courant des exemples ci-dessus et qu'elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents | L'invention concerne un procédé de fabrication d'une plaque à partir d'un résine de polyester insaturé thermodurcissable, suivant lequel on coule dans un moule des couches successives d'un mélange liquide de résine de polyester insaturé, d'un agent copolymérisable et d'un catalyseur de polymérisation, et, après avoir coulé chaque couche, on chauffe de manière à débuter la gélification, puis on refroidit pour la ralentir pendant le temps nécessaire pour couler la couche suivante, et le cas échéant réaliser une inclusion, notamment par immersion d'objets dans ladite couche suivante. Ensuite, après l'étape de début de gélification de la dernière couche, on réalise une étape de cuisson afin de provoquer le durcissement par polymérisation réticulante de l'ensemble des couches gélifiées. | 1. Procédé de fabrication d'une plaque à partir de résine de polyester insaturé thermodurcissable, caractérisé en ce qu'on coule dans un moule des couches successives d'un mélange liquide de résine de polyester insaturé, d'un agent copolymérisable et d'un catalyseur de polymérisation, et, après avoir coulé chaque couche, on chauffe de manière à débuter la gélification, puis on refroidit pour la ralentir pendant le temps nécessaire pour couler la couche suivante, et le cas échéant réaliser une inclusion, notamment par immersion d'objets dans ladite couche suivante, après quoi, après le début de gélification de la dernière couche, on réalise une étape de cuisson afin de provoquer le durcissement par polymérisation réticulante de l'ensemble des couches gélifiées. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'inclusion est réalisée au-dessus d'une couche qui est suffisamment gélifiée pour supporter le poids de l'objet inclus, si bien qu'il ne s'enfonce pas à travers elle. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chacune des couches de résine présente une épaisseur comprise entre 3 mm et 10 cm, de préférence comprise entre 3 mm et 3 cm. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on refroidit le moule à la température ordinaire après l'étape de début de gélification de la dernière couche et avant l'étape de cuisson, pendant 10 à 50 minutes. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, après l'étape de cuisson, on refroidit à la température ordinaire pendant au moins 20 minutes, puis on 2888151 14 réalise une étape de post-cuisson, à une température comprise entre 120 et 200 C, pendant un temps compris entre 20 minutes et 1 heure, afin d'achever la réticulation. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'étape de début de gélification de la première couche est réalisée à une température comprise entre 60 et 120 C durant un temps compris entre 15 et 30 minutes, de préférence à 100 C pendant 15 minutes. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape de début de gélification de chacune des couches suivantes est réalisée à une température comprise entre 60 et 120 C durant un temps compris entre 10 et 20 minutes, de préférence à 100 C pendant 15 minutes. 8. Procédé selon selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le chauffage est appliqué sur le moule par le dessus. 9. Procédé selon selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le moule présente au moins une paroi intérieure en verre, de préférence la paroi de réception de la première couche. 10. Procédé selon selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le catalyseur de réticulation est un peroxyde organique, en proportion de 0,1 à 1,5 % en poids dans le mélange. 11. Procédé selon selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que moule est fermé, de préférence par un couvercle transparent, pendant les étapes de chauffage. | B | B29 | B29C,B29L | B29C 39,B29L 7 | B29C 39/12,B29C 39/10,B29L 7/00 |
FR2900567 | A1 | DISPOSITIF D'ANCRAGE POUR PROTHESE AMOVIBLE | 20,071,109 | DOMAINE DE L'INVENTION Le domaine de l'invention concerne le domaine des prothèses dentaires et maxillo-faciales, et plus particulièrement des dispositifs de fixation de prothèses adjointes ou d'épithèses. ETAT DE LA TECHNIQUE Lorsque la pose d'une prothèse dentaire fixe est difficile voire impossible, une solution alternative consiste à utiliser une prothèse adjointe, c'est à dire un appareil dentaire amovible, permettant de remplacer une, plusieurs, ou la totalité des dents d'une mâchoire. La tenue des prothèses adjointes complètes peut être assurée par un phénomène de succion adhésive. Dans ce cas, l'intérieur de la prothèse devra épouser intimement la mâchoire qu'elle recouvre, la salive jouant un rôle adhésif . Néanmoins, un déficit salivaire peut provoquer un manque de tenue, des douleurs et de l'inconfort. En outre, la tenue de la prothèse de la mâchoire inférieure pose davantage de problèmes puisque celle-ci est mobile alors que la mâchoire supérieure est stable. La langue, par sa mobilité et son volume, contribue à l'instabilité de la prothèse inférieure. Il a ainsi été développé des systèmes d'ancrage pour prothèse adjointe permettant de palier au manque de stabilité de la prothèse inférieure. Ces systèmes d'ancrage permettent également de réduire l'encombrement dû à la prothèse adjointe, inférieure ou supérieure. L'implantologie dentaire a servi de base de développement de systèmes d'ancrage performants résolvant les problèmes de stabilité et d'encombrement. On utilise par exemple des implants qui servent de points d'accroche d'une barre de rétention sur laquelle la prothèse adjointe pourra être fixée via des moyens de clipsage tels que des cavaliers. La barre de rétention est fixée sur au moins deux implants, mais parfois plusieurs, par l'intermédiaire de piliers adaptés pour être positionnés sur les implants dentaires. La prothèse adjointe est quant à elle pourvue de cavaliers ou clips disposés à son intrados, c'est à dire sur la surface interne de la prothèse en rapport avec les tissus d'appui, les cavaliers ou clips étant adaptés pour être couplés à la barre. Un tel système d'ancrage présente néanmoins l'inconvénient d'être onéreux. Un autre système d'ancrage utilisant les implants dentaires utilise des moyens d'ancrage sensiblement sphériques, à la manière des boutons-pression. Un tel système d'ancrage est présenté dans le brevet suisse publié le 30/06/1989 sous le numéro CH 670 563. Ce système utilise un moyen d'ancrage ayant la forme d'une portion de sphère qui est couplée à l'implant dentaire. Un moyen d'accroche complémentaire est prévu dans l'intrados de la prothèse adjointe, ce moyen d'accroche complémentaire ayant la forme d'une sphère creuse tronquée. Si ce système d'ancrage est un peu moins onéreux que le précédent, il présente des inconvénients dans son utilisation. Il est notamment peu fiable et difficile à mettre en oeuvre pour des patients ayant des mâchoires irrégulières. En effet, une mâchoire trop irrégulière impose une insertion des implants selon des axes divergeant fortement empêchant l'ensemble des ancrages sphériques de coopérer correctement avec le moyen d'accroche complémentaire correspondant, à cause de leur forme géométrique particulière. Le suivi de l'usure des matériaux des moyens d'accroche est incontournable. L'élément en plastique (matériau en résine acétal de type Delrin par exemple) en forme de bague placé dans le moyen d'accroche servant de surface de contact avec le moyen d'ancrage en forme de sphère, est détérioré par le frottement permanent de la sphère. Or le frottement de la sphère se fait de manière irrégulière et crée une usure rapide de la bague, de sorte que les praticiens préfèrent changer cet élément régulièrement, avant même qu'il soit réellement détérioré. Un but de la présente invention est donc de proposer un système d'ancrage pour prothèse adjointe amélioré, permettant de résoudre au moins l'un des inconvénients précités. EXPOSE DE L'INVENTION A cette fin, on propose un dispositif d'ancrage pour prothèse amovible comprenant une première extrémité formée pour être couplée à un implant endo ou juxta-osseux, et une deuxième extrémité comprenant un organe de couplage, caractérisé en ce que l'organe de couplage est formé par au moins une portion de barre pour former un couplage direct avec un moyen d'accroche fixé sur la prothèse, le moyen d'accroche étant adapté pour enserrer la portion de barre. La portion de barre formant l'organe de couplage situé au niveau de chaque implant dentaire utilisé permet à des moyens d'accroche simples, types cavaliers, d'être clipsés et de fixer ainsi la prothèse adjointe à la mâchoire. Uri tel système d'ancrage confère de nombreux avantages notamment en termes de mise en place. En effet, chaque portion de barre peut être orientée en fonction de la forme de la mâchoire, fiabilisant ainsi la fixation pour tout patient. En outre, le couplage des portions de barre avec les cavaliers peut être fait de façon parallèle, réduisant ainsi des contraintes indésirées pouvant entraîner le dégagement de la prothèse. En effet, quelque soit la position des axes d'insertion des implants, tous les cavaliers pourront être insérés sur la portion de barre correspondante suivant la même direction. Les barres permettent également de réduire les mouvements possibles par la prothèse adjointe, supprimant certaines composantes rotationnelles indésirées. Enfin, le système d'ancrage selon l'invention est moins onéreux que les systèmes existants. La forme simple du dispositif d'ancrage est également avantageuse pour le suivi de l'usure de la pièce, et plus particulièrement des moyens d'accroche complémentaires. En outre ces derniers subissent une usure relativement uniforme, moins rapide. Des aspects préférés mais non limitatifs du dispositif d'ancrage sont les suivants : • la première extrémité est adapté pour être couplé à une pièce comprenant un organe de couplage, la première extrémité comprenant un orifice latéral destiné à recevoir un organe de blocage ayant une extrémité adaptée pour s'engager au moins partiellement dans l'organe de couplage de la pièce de façon à empêcher un mouvement transversal du dispositif par rapport à la pièce ; • la première extrémité comprend un organe anti-rotatif destiné à être couplé directement avec un organe anti-rotatif complémentaire situé à une extrémité de l'implant, de façon à empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif et l'implant ; • le dispositif d'ancrage comprend en outre un orifice traversant destiné à recevoir une tige de liaison, la tige de liaison ayant une portion filetée complémentaire d'un orifice fileté prévu dans l'implant pour solidariser le dispositif d'ancrage et l'implant ; • l'orifice traversant est en outre formé pour coopérer avec la tige de liaison de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif d'ancrage par rapport à l'implant ; • l'orifice traversant comprend une butée destinée à coopérer avec un épaulement prévu sur la tige de liaison de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif d'ancrage par rapport à l'implant ; • la portion de barre est excentrée par rapport à un axe longitudinal de l'implant ; • l'organe de couplage comprend deux portions de barre disposées de façon parallèle ou sécante l'une par rapport à l'autre ; • le dispositif d'ancrage est fixé dans le prolongement d'un axe longitudinal de l'implant dentaire via la première extrémité, la ou les portions de barre étant sensiblement perpendiculaire(s) à l'axe longitudinal de l'implant dentaire ; • le moyen d'accroche est un cavalier ayant une forme de cylindre creux fendu longitudinalement. DESCRIPTION DES FIGURES D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de 10 la description qui suit, laquelle est purement illustrative et non limitative et doit être lue au regard des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 a est une vue éclatée représentant un dispositif d'ancrage selon un premier mode de réalisation à coupler à un implant ; 15 la figure lb est une vue de face représentant le dispositif d'ancrage de la figure la assemblé sur l'implant ; la figure l c est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure la assemblé sur l'implant ; la figure 1d est une coupe partielle illustrant le couplage du 20 dispositif d'ancrage sur l'implant selon la ligne 1-1 ; la figure 2a est une vue éclatée représentant un dispositif d'ancrage selon un premier mode de réalisation à coupler à un implant par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation ; - la figure 2b est une vue de face représentant le dispositif 25 d'ancrage et le dispositif de fixation de la figure 2a assemblés sur l'implant ; - la figure 2c est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage et le dispositif de fixation de la figure 2a assemblés sur l'implant ; - la figure 2d est une coupe partielle illustrant le couplage du dispositif d'ancrage et du dispositif de fixation sur l'implant selon la ligne II-II ; - les figures 3a et 3b sont des illustrations en perspective du dispositif de fixation intermédiaire selon deux modes de réalisation différents ; la figure 4a est une vue de face représentant un dispositif d'ancrage selon un troisième mode de réalisation assemblé sur un iimplant ; - la figure 4b est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure 4a assemblé sur l'implant ; - la figure 4c est une vue de dessus du dispositif d'ancrage de la figure 4a ; la figure 5a est une vue de face représentant un dispositif d'ancrage selon un quatrième mode de réalisation assemblé sur un iimplant ; - la figure 5b est une vue de côté représentant le dispositif d'ancrage de la figure 5a assemblé sur l'implant ; la figure 5c est une vue de dessus du dispositif d'ancrage de la figure 5a. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION La description se réfère à l'accrochage d'une prothèse adjointe sur des implants dentaires. Dans ce cas, on utilise une superstructure qui sert de dispositif d'ancrage pour la prothèse, cette superstructure étant couplée à un implant dentaire. Cette application est toutefois non limitative. Les figures la et 1 b illustrent un dispositif d'ancrage 10 selon un premier mode de réalisation de l'invention. Selon ce premier mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 10 est une superstructure adaptée pour être directement connectée sur un implant dentaire 1, qui servira de base pour l'accroche d'une prothèse adjointe (non représentée). Le dispositif d'ancrage 10 est doté sur son extrémité supérieure d'un organe de couplage 11, cet organe de couplage 11 ayant la forme d'une portion de barre 12. Cette portion de barre 12 est adaptée pour être couplée avec un moyen d'accroche (non représenté) fixé dans l'intrados de la prothèse adjointe. De préférence, la portion de barre 12 est sensiblement perpendiculaire à l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1. Les moyens d'accroche les plus souvent utilisés sont des cavaliers ayant une forme de cylindre creux fendus longitudinalement. Dans ce cas, la portion de barre 12 sera un cylindre rectiligne ayant un diamètre complémentaire du cylindre creux formant le cavalier. Le moyen d'accroche fixé sur la prothèse adjointe pourra ainsi venir enserrer la portion de barre 12 de façon à assurer une liaison entre la prothèse adjointe et l'implant dentaire 1 par l'intermédiaire du dispositif d'ancrage 10. On utilisera autant de dispositifs d'ancrage 10, associés chacun à un implant dentaire 1, que de points d'ancrage désirés pour fixer la prothèse adjointe. En outre, pour chaque dispositif d'ancrage 10, prévu, correspond un moyen d'accroche, tel qu'un cavalier, dans l'intrados de la prothèse adjointe. L'organe de couplage 11 constitué d'une portion de barre 12 permet d'adapter le dispositif d'ancrage à tout type de patient, quelque soit la forme de la mâchoire. En effet, même dans les cas où les implants présentent des axes d'insertions divergents, les cavaliers pourront être tous insérés suivant la même direction, puisque chaque cavalier peut venir enserrer la portion de barre correspondante suivant une angularité quelconque par rapport à l'axe de la barre. Au contraire, Les accroches sphériques imposent une insertion des moyens d'accroche complémentaires suivant les directions d'insertion des l'implants correspondants. Les portions de barres permettent également de réduire les mouvements possibles par la prothèse adjointe, supprimant certaines composantes rotationnelles que le système type bouton-pression permet et qui sont également indésirées. En outre, un tel dispositif d'ancrage 10 est moins onéreux que les systèmes existants, de part la diminution de matière utilisée et la simplification de l'usinage des pièces utilisées résultant de la simplification de forme. Enfin, l'usure des matériaux est beaucoup plus facile à suivre. C'est notamment le cas du cavalier, généralement formé dans un matériau plastique de type Delrin, dont la forme et l'interaction avec la portion de barre créent une usure uniforme facilement quantifiable, au contraire de l'usure surfacique d'une bague en Delrin dans le cas d'un dispositif d'ancrage sphérique. En outre un cavalier va s'user moins rapidement qu'une bague. Le couplage entre le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1 est réalisé par une tige de liaison 14 pénétrant à la fois le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1. On utilisera par exemple une tige de liaison 14 ayant une portion filetée 15 adaptée pour coopérer avec un filetage d'un orifice prévu dans l'implant dentaire 1. Par ailleurs, la tige de liaison 14 comprend une deuxième portion 16 adaptée pour coopérer avec un orifice prévu dans le dispositif d'ancrage 10. De manière préférée, et tel que représenté à la figure 1c, l'orifice prévu dans le dispositif d'ancrage 10 est traversant de façon à pouvoir insérer et manoeuvrer la tige de liaison 14 plus facilement à partir de l'extrémité supérieure du dispositif d'ancrage 10. On pourra par exemple prévoir un orifice ayant deux portions cylindriques de diamètres différents de façon à former une butée 17 pour la tige de liaison 14. La tige de liaison 14 comprend dans ce cas un épaulement, la deuxième portion 16 ayant un diamètre supérieur au diamètre de la première portion filetée 15, cette première portion filetée 15 ayant un diamètre sensiblement égal au diamètre de l'orifice fileté de l'implant 1. Il est préférable d'excentrer la portion de barre 12, comme cela est représenté à la figure 1 b, de manière à pouvoir manoeuvrer la tige de liaison 14 plus facilement à partir de l'extrémité supérieure du dispositif d'ancrage 10. La tige de liaison 14 permet de solidariser le dispositif d'ancrage 10 de l'implant dentaire 1, empêchant notamment toute translation d'une pièce par rapport à l'autre. En particulier, aucun mouvement transversal n'est autorisé. En outre, le dispositif d'ancrage 10 comprend un organe anti-rotatif 13 ayant une forme complémentaire d'un organe anti-rotatif prévu sur l'implant dentaire 1. Ces organes anti-rotatifs 13 permettent de positionner le dispositif d'ancrage 10 de façon précise par rapport à l'implant dentaire 1, de façon notamment à régler précisément la position en rotation de la portion de barre 12 en fonction de la mâchoire sur laquelle la prothèse adjointe sera fixée. Ils permettent également d'empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif d'ancrage 10 et l'implant dentaire 1. Les implants dentaires 1 étant en général pourvus à leur extrémité supérieure d'un organe anti-rotatif ayant une forme polygonale, l'organe antirotatif 13 du dispositif d'ancrage 10 aura une forme polygonale complémentaire. On prévoira par exemple un organe 13 hexagonal saillant dans le cas où l'implant dentaire 1 comprend un organe anti-rotatif hexagonal creux, et réciproquement un organe 13 hexagonal creux dans le cas où l'implant dentaire 1 comprend un organe anti-rotatif hexagonal saillant. Les figures 2a et 2b illustrent un dispositif d'ancrage 20 selon un deuxième mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 20 est une superstructure couplée à l'implant dentaire 1 par l'intermédiaire d'un dispositif de fixation intermédiaire 26. Ce dispositif de fixation pourra avoir une hauteur variable en fonction de la gencive du patient, en général entre 1 et 6 mm. La pièce de fixation intermédiaire 26 présente une partie inférieure et une partie supérieure, la partie inférieure étant adaptée pour se positionner de manière anti-rotative sur l'implant dentaire 1. Pour ce faire, un organe anti-rotatif 27 pourra par exemple être prévu au niveau de l'extrémité inférieure de la pièce de fixation intermédiaire 26, cet organe anti-rotatif 27 étant complémentaire d'un organe anti-rotatif prévu sur l'implant dentaire 1. Ils auront par exemple des formes hexagonales complémentaires. En outre, la pièce de fixation intermédiaire 26 présente un orifice traversant, et adapté pour recevoir une tige de liaison 24 au moins partiellement filetée. Cette tige de liaison 24 est prévue pour solidariser la pièce de fixation intermédiaire 26 et l'implant dentaire 1, de façon à empêcher toute translation d'une pièce par rapport à l'autre, en particulier tout mouvement transversal. Ainsi, on pourra par exemple prévoir une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant un orifice présentant une butée et adaptée pour coopérer avec une tige de liaison 24 présentant un épaulement en complément de la partie partiellement filetée, ce couplage entre la pièce de fixation intermédiaire 26 et l'implant dentaire 1 étant similaire au couplage illustré à la figure 1c. Pour assurer la liaison entre le dispositif d'ancrage 20 et la pièce de fixation intermédiaire 26, on prévoit un organe de couplage prévu à l'extrémité inférieure du dispositif d'ancrage 20, et étant adapté pour coopérer avec un organe de couplage 23 complémentaire prévu à l'extrémité supérieure de la pièce de fixation intermédiaire 26. Ces organes de couplage complémentaires sont adaptés pour empêcher tout mouvement de translation, notamment transversal, du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Préférentiellement, les organes de couplage 23 complémentaires sont également adaptés pour empêcher tout mouvement de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. La pièce de fixation intermédiaire 26 pourra par exemple comprendre un organe de couplage 23 ayant une forme cylindrique et étant pourvu d'une gorge circulaire 28 située à sa périphérie, sur la paroi latérale. Dans ce cas, le dispositif d'ancrage 20 comprend à son extrémité inférieure un organe de couplage cylindrique creux adapté pour recevoir l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26. Le dispositif d'ancrage 20 comprend en outre un orifice latéral destiné à recevoir un organe de blocage 25, telle qu'une vis-pointeau vissée transversalement à l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1, et destinée à s'insérer partiellement dans la gorge circulaire 28 de l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26. L'insertion de l'organe de couplage 25 dans la gorge 28 permet ainsi d'empêcher tout mouvement transversal du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26, c'est à dire tout mouvement de translation selon l'axe longitudinal de l'implant dentaire 1. De plus la complémentarité de forme des organes de couplage 23 supprime tout autre mouvement de translation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Un organe de couplage avec une telle gorge devra avoir une hauteur suffisante pour coopérer efficacement avec l'organe de couplage de la superstructure, par exemple supérieure à environ 4 mm. Selon un mode de réalisation préféré, les organes de couplage 23 complémentaires sont également adaptés pour empêcher tout mouvement de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. Pour ce faire, l'organe de couplage 23 pourra par exemple avoir une forme polygonale, l'organe de couplage du dispositif d'ancrage 20 ayant la forme d'un polygone creux complémentaire. Ainsi, une fois le dispositif d'ancrage 20 inséré sur l'organe de couplage 23 polygonal de la pièce de fixation intermédiaire 26, aucune rotation ne sera possible entre ces deux pièces. Une gorge 28 est en outre prévue sur la périphérie de l'organe de couplage 23 de manière à pouvoir recevoir l'organe de blocage 25 empêchant la translation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. On pourra utiliser un organe de couplage 23 ayant une forme hexagonale ou dodécagonale. Plus le nombre de côtés du polygone formant l'organe de couplage 23 sera grand, et plus les positions en rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26 seront nombreuses. La figure 3a illustre une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant organe de couplage 23 hexagonal avec une gorge 28. Une autre solution consiste à utiliser un organe de couplage 23 comprenant une pluralité d'orifices latéraux 29 destinés à recevoir l'organe de blocage 25. Dans ce cas, l'organe de couplage 23 n'aura pas nécessairement de gorge périphérique et pourra avoir une forme simple, par exemple cylindrique. En effet, une fois le dispositif d'ancrage 20 inséré sur l'organe de couplage 23 de la pièce de fixation intermédiaire 26, et positionné correctement en rotation, il suffira d'insérer l'organe de blocage 25 dans l'orifice 29 correspondant à la position en rotation désirée. L'organe de blocage 25 empêchera tout mouvement de translation ou de rotation du dispositif d'ancrage 20 par rapport à la pièce de fixation intermédiaire 26. La figure 3b illustre une pièce de fixation intermédiaire 26 ayant ce type d'organe de couplage 23 cylindrique percé. On pourrait également prévoir un organe de couplage 23 polygonal percé, c'est à dire présentant des orifices latéraux au lieu de la gorge. L'utilisation de la pièce de fixation intermédiaire 26 pour solidariser le dispositif d'ancrage 20 à l'implant dentaire 1 est avantageux puisqu'il permet d'utiliser un dispositif d'ancrage 20 dont la seule contrainte est de posséder au moins un orifice latéral adapté pour recevoir l'organe de blocage. Il n'est par exemple plus nécessaire d'excentrer la portion de barre 22 pour pouvoir fixer le dispositif d'ancrage. Ce dispositif de fixation intermédiaire 26 est particulièrement avantageux pour pouvoir fixer une superstructure de manière fiable, tout en pouvant retirer facilement la superstructure de la pièce de fixation intermédiaire pour une raison quelconque. II sera par exemple aisé de retirer la superstructure pour resserrer la liaison entre la pièce de fixation intermédiaire et l'implant dans le cas où la tige de liaison s'est légèrement desserrée. Un tel dispositif de fixation intermédiaire 26 pourra en outre être utilisé dans d'autres applications nécessitant de fixer une superstructure sur un implant. On pourra par exemple l'utiliser pour fixer une couronne ou un bridge sur des implants dentaires. Dans ce cas, il suffit que la couronne ou le bridge soient pourvus d'un orifice latéral prévu pour recevoir un organe de blocage, de type vis-pointeau, permettant la solidarisation à la pièce de fixation intermédiaire. Cela permettra notamment de resserrer facilement la liaison entre le dispositif de fixation et l'implant, sans endommager le bridge ou la couronne. On pourrait de même utiliser un tel dispositif de fixation intermédiaire 26 pour fixer sur un implant une superstructure de type attachement-boule notamment pour des attachements dont la boule serait excentrée par rapport à l'axe de l'implant, et éventuellement sur un axe oblique. Les dispositifs d'ancrage 10 et 20 selon les premier et deuxième modes de réalisation présentent l'avantage de pouvoir être utilisés avec des cavaliers conventionnels, tels que ceux utilisés dans des dispositifs d'ancrage de type pilier-barre, c'est-à-dire ayant une forme de cylindre creux fendu longitudinalement. On pourra également prévoir des dispositifs d'ancrage ayant un organe de couplage comprenant plusieurs portions de barre. Les figures 3a à 3c, et les figures 4a à 4c, illustrent des dispositifs d'ancrage 30 et 40 dotés respectivement de deux portions de barre. L'utilisation de plusieurs portions de barre implique l'utilisation de moyens d'accroche adaptés. Néanmoins, de tels dispositifs d'ancrage permettent d'assurer une fixation de la prothèse adjointe sur la machoire encore plus performante. En effet, les points d'ancrage seront démultipliés, et les mouvements relatifs de la prothèse adjointe seront par conséquent encore plus diminués. On pourra ainsi prévoir, comme cela est représenté aux figures 3a à 3c, un disposntif d'ancrage 30 comprenant un organe de couplage 31 avec deux portions de barre 32 et 33 placées parallèlement l'une par rapport à l'autre. Selon un quatrième mode de réalisation, le dispositif d'ancrage 40 comprend un organe de couplage 41 avec deux portions de barre 42 et 43 placées de façon séquente, comme représenté aux figures 4a à 4c. Le couplage de tels dispositifs d'ancrage 30 et 40 avec l'implant dentaire 1 pourra être réalisé directement conformément au premier mode de réalisation présenté, ou par l'intermédiaire d'une pièce de fixation intermédiaire 26 conformément au deuxième mode de réalisation présenté ci-dessus. Le dispositif d'ancrage a été décrit dans l'exemple particulier de l'accrochage d'une prothèse adjointe sur des implants dentaires. Un tel dispositif d'ancrage n'est néanmoins pas limité à cette application et pourra être utilisé pour d'autres types de prothèses à accrocher sur des implants osseux, qu'ils soient endo- ou juxta-osseux. Rappelons que les implants endo-osseux traversent le périoste des os pour s'ancrer dans l'endoste, l'endoste étant la fine membrane conjonctive qui tapisse les travées du tissu osseux. Les implants juxta-osseux sont en général constitués d'une grille métallique très étendue insérée chirurgicalement sous le périoste, jouxtant l'endoste et dont les aboutements prothétiques traversent les tissus mous pour la fixation de la prothèse implantoportée ou implanto-stabilisée. Un dispositif d'ancrage similaire pourrait par exemple être utilisé pour l'accrochage de prothèses maxillo-faciales, appelées aussi épithèses, sur des implants endo- ou juxta-osseux. Le lecteur aura compris que de nombreuses modifications peuvent être apportées sans sortir matériellement des nouveaux enseignements et des avantages décrits ici. Par conséquent, toutes les modifications de ce type sont destinées à être incorporées à l'intérieur de la portée du dispositif d'ancrage pour prothèse décrit | L'invention concerne un dispositif d'ancrage (10) pour prothèse amovible comprenant une première extrémité formée pour être couplée à un implant (1) endo ou juxta-osseux, et une deuxième extrémité comprenant un organe de couplage (11), caractérisé en ce que l'organe de couplage (11 ) est formé par au moins une portion de barre (12) pour former un couplage direct avec un moyen d'accroche fixé sur la prothèse, le moyen d'accroche étant adapté pour enserrer la portion de barre (12). | 1. Dispositif d'ancrage (10;20;30;40) pour prothèse amovible comprenant une première extrémité formée pour être couplée à un implant (1) endo ou juxta-osseux, et une deuxième extrémité comprenant un organe de couplage (11;21;31;41), caractérisé en ce que l'organe de couplage (11;21;31;41) est formé par au moins une portion de barre (12;22;32,33;42,43) pour former un couplage direct avec un moyen d'accroche fixé sur la prothèse, le moyen d'accroche étant adapté pour enserrer la portion de barre (12;22;32,33;42,43). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la première extrémité est adapté pour être couplé à une pièce (26) comprenant un organe de couplage, la première extrémité comprenant un orifice latéral destiné à recevoir un organe de blocage (25) ayant une extrémité adaptée pour s'engager au moins partiellement dans l'organe de couplage de la pièce (26) de façon à empêcher un mouvement transversal du dispositif (20) par rapport à la pièce (26). 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la première extrémité comprend un organe anti-rotatif (13) destiné à être couplé directement avec un organe anti-rotatif complémentaire situé à une extrémité de l'implant (1), de façon à empêcher tout mouvement de rotation entre le dispositif (10) et l'implant (1). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un orifice traversant destiné à recevoir une tige de liaison (14), la tige de liaison (14) ayant une portion filetée complémentaire d'un orifice fileté prévu dans l'implant (1) pour solidariser le dispositif d'ancrage (10;30;40) et l'implant (1). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'orifice traversant est en outre formé pour coopérer avec la tige de liaison (14) de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif d'ancrage (10;30;40) par rapport à l'implant (1). 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que l'orifice traversant comprend une butée (17) destinée à coopérer avec un épaulement prévu sur la tige de liaison (24) de manière à empêcher un mouvement transversal du dispositif d'ancrage (10;30;40) par rapport à l'implant (1). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la portion de barre (12;32,33;42,43) est excentrée par rapport à un axe longitudinal de l'implant (1). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé 10 en ce que l'organe de couplage (31) comprend deux portions de barre (32,33) disposées de façon parallèle l'une par rapport à l'autre. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe de couplage (41) comprend deux portions de barre (42,43) disposées de façon sécante l'une par rapport à l'autre. 15 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est fixé dans le prolongement d'un axe longitudinal de l'implant dentaire (1) via la première extrémité, la ou les portions de barre (12;22;32,33;42,43) étant sensiblement perpendiculaire(s) à l'axe longitudinal de l'implant dentaire (1). 20 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen d'accroche est un cavalier ayant une forme de cylindre creux fendu longitudinalement. | A | A61 | A61C | A61C 8,A61C 13 | A61C 8/00,A61C 13/225 |
FR2898406 | A1 | ELEMENT POUR AMELIORER LES ECHANGES THERMIQUES ENTRE UN OBJET ET UN FLUIDE EN CIRCULATION ET DISPOSITIF A ECHANGE THERMIQUE | 20,070,914 | Elément pour améliorer les échanges thermiques entre un obiet et un fluide en circulation et dispositif à échange thermique. La présente invention concerne un élément destiné à améliorer les échanges thermiques entre un objet et un fluide en circulation. L'objet peut être par exemple la paroi d'une enceinte dans laquelle circule un fluide, l'élément étant destiné à être en contact avec le fluide et/ou avec la paroi. L'invention concerne également un dispositif à échange thermique comportant une enceinte ayant une paroi et dans laquelle circule un fluide afin de refroidir la paroi, l'enceinte contenant une multitude d'éléments identiques audit élément de refroidissement. La description qui suit concerne le refroidissement d'un objet, en l'occurrence une paroi, le fluide enlevant des calories à la paroi à refroidir, mais l'invention s'applique également au réchauffement d'un objet, le fluide apportant alors des calories à l'objet. De même, la description se rapporte au domaine automobile, mais l'invention s'applique à d'autres domaines. L'invention concerne aussi bien les dispositifs dans lesquels circule un fluide dans une enceinte afin d'en refroidir ou réchauffer une partie (une paroi par exemple) que les échangeurs de chaleur. Dans le premier cas, il peut s'agir par exemple du circuit de circulation du fluide de refroidissement d'un bloc moteur à explosion, le fluide circulant dans diverses enceintes du carter cylindre et de la culasse, et le deuxième cas peut correspondre par exemple à la circulation d'un fluide dans le ou les radiateurs associé à un moteur à explosion (radiateur d'eau et radiateur d'huile par exemple). Le fluide circulant dans l'enceinte peut être de l'air ou un liquide tel que de l'eau ou de l'huile. L'efficacité d'un système dans lequel se produit un échange thermique dépend principalement du débit et de la nature du fluide, notamment de son pouvoir calorifique, et des surfaces d'échange entre le fluide et la partie à refroidir. Le débit dépend de la puissance de la pompe mettant en circulation le fluide, laquelle puissance est limitée par l'encombrement et la 2 consommation énergétique de la pompe. Les dimensions admissibles de la pompe sont souvent limitées du fait de l'espace disponible, de plus en plus restreint, du compartiment moteur. La consommation énergétique de la pompe se fait au détriment de la puissance disponible pour la traction du véhicule. On a donc intérêt à réduire les dimensions et la consommation de la pompe. Quant aux surfaces d'échange, leurs dimensions dans le circuit de refroidissement ne sont pas constantes, en raison notamment de contraintes de fabrication. Ceci impose d'augmenter le débit de circulation du fluide de refroidissement de façon à obtenir une évacuation suffisante de la chaleur, ce qui se traduit par une différence de température du fluide suffisamment élevée entre l'entrée et la sortie de l'enceinte de refroidissement. Cependant la température en sortie du fluide ne peut pas dépasser une valeur prédéfinie, par exemple 120 Celsius maximum pour les fluides utilisés pour refroidir les moteurs des véhicules automobiles. En ce qui concerne les échangeurs de chaleur, leurs performances dépendent essentiellement des surfaces d'échanges des deux fluides (caloporteur et de refroidissement). Les dimensions extérieures limitent cependant leurs caractéristiques. De façon générale, on a donc tout intérêt à augmenter la surface d'échange entre la paroi à refroidir et le fluide de refroidissement. Une solution bien connue consiste à munir la paroi à refroidir d'ailettes. Cette solution est cependant coûteuse du fait des difficultés de fabrication et peut conduire à un encombrement trop important. Le brevet FR 2 822 497, publié le 27.09.2002, décrit un dispositif de refroidissement par échange de chaleur entre une paroi et un courant de gaz. Le transfert de chaleur est amélioré grâce à une multitude de particules de petites dimensions en contact avec la paroi à refroidir. Les particules sont de préférence des billes de zircone ayant un diamètre compris entre 0,01 et 3 mm, avantageusement entre 0,3 et 1,2 mm. Ces particules sont maintenues sous forme d'un lit statique par des grilles. Le dispositif proposé présente principalement deux inconvénients. Tout d'abord, les échanges de 3 chaleur d'une part entre la paroi et les billes et d'autre part entre les billes elles-mêmes se font par les contacts entre la paroi et les billes et entre les billes elles-mêmes. Ces contacts se réduisent à des points. Ensuite, les billes ne sont pas maintenues les unes par rapport aux autres, leur mouvement constituant une source de bruit. Le brevet DE, publié le 8-03-1934, propose également d'introduire des corps arrondis, notamment des billes, dans les circuits de refroidissement des moteurs. Le dispositif décrit présente les mêmes inconvénients que ceux mentionnés pour le brevet FR 2 822 497. Le brevet FR 2 540 935 propose une solution pour réduire la transmission, par le circuit de refroidissement, du bruit engendré par les cylindres des moteurs à explosion. Cette solution consiste à introduire dans le fluide de refroidissement des petites particules compressibles flottant librement ou à coller de la mousse sur les parois internes du circuit de refroidissement. Ce brevet ne concerne pas les échanges thermiques entre une paroi chaude à refroidir et le fluide de refroidissement. La présente invention propose un élément et un dispositif qui permet de résoudre, au moins en partie, le problème des échanges thermiques entre une paroi d'une enceinte et un fluide en contact avec la paroi. De façon plus précise, l'invention concerne un élément destiné à améliorer les échanges thermiques entre un objet et un fluide en circulation l'élément étant réalisé en un matériau possédant une bonne conductibilité thermique et comportant un noyau central et des pieds latéraux solidaires du noyau. L'élément comporte avantageusement au moins trois pieds non localisées dans un même plan, les extrémités des pieds s'inscrivant sensiblement dans un polyèdre convexe, lequel peut également être régulier. Selon un mode réalisation préféré, l'élément comporte quatre pieds dont les extrémités s'inscrivent dans un tétraèdre et qui peut avoir l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - chaque pied latéral a au moins en partie la forme d'un tronc de cône; 4 - l'enveloppe latérale du tronc de pyramide est de forme concave ou convexe; - chaque pied latéral a au moins en partie la forme d'un tronc de pyramide dont la petite base est un polygone; - les faces latérales du tronc de pyramide sont de forme concave ou convexe; - la petite base ou la grande base du tronc de cône ou de pyramide est raccordée au noyau; - la surface de la petite base est supérieure ou égale à 1 mm2; - l'angle au sommet du cône ou de la pyramide est compris entre 10 et 50 degrés, de préférence entre 20 et 40 degrés; - la longueur des pieds est comprise entre 4 et 8 mm, de préférence entre 5 et 7 mm; - les pieds sont raccordés au noyau par des surfaces arrondies; - l'élément est réalisé en un métal ou alliage métallique ayant une bonne conductibilité thermique et inerte chimiquement vis-à-vis du fluide de refroidissement, par exemple en aluminium, en fer, en cuivre ou en un alliage de l'un de ces métaux ou encore dans un matériau composite ayant des propriétés équivalentes. L'invention concerne également un dispositif à échange thermique comportant une enceinte ayant une paroi et dans laquelle circule un fluide afin de refroidir la paroi. Selon l'invention, le dispositif comporte une multitude d'éléments tels que définis précédemment, les éléments étant disposés dans l'enceinte sur le passage du fluide et s'imbriquant en contact les uns avec les autres, une partie des éléments étant en contact avec la paroi. Au moins une partie des éléments sont avantageusement en contact les uns avec les autres selon des segments de ligne ou selon des surfaces planes. Le fluide de refroidissement peut être de l'air ou un liquide, tel que de l'eau ou de l'huile. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit de plusieurs modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés et sur lesquels : 5 - la figure 1 illustre en perspective un mode de réalisation d'un élément ayant quatre pieds dont les extrémités s'inscrivent dans un tétraèdre; - la figure 2 montre une forme particulière de pied à section polygonale; - la figure 3 illustre en perspective un autre mode de réalisation d'un élément ayant huit pieds dont les extrémités s'inscrivent dans un cube; - la figure 4A montre en coupe une partie d'un moteur monobloc contenant plusieurs éléments et la figure 4B est un agrandissement d'une partie de la figure 4A; - la figure 5 est une coupe d'un circuit de refroidissement à huile comprenant plusieurs éléments; - la figure 6 est une vue écorchée d'une partie d'un radiateur air-eau et la figure 7 est une illustration en coupe d'un tube du radiateur contenant des éléments; - les figures 8 à 11 montrent différents arrangements possibles avec des éléments à quatre pieds; et -les figures 12 à 15 montrent différents arrangements possibles avec des éléments à huit pieds. Les éléments conformes à l'invention peuvent prendre diverses formes. De façon générale, ils comportent un noyau central et des pieds latéraux qui sont solidaires du noyau. Ce dernier peut éventuellement se réduire à la jonction des pieds entre eux. C'est ce qui est par exemple apparent sur la figure 11 qui montre des éléments composés chacun de 6 quatre pieds, lesquels sont cylindriques. Le noyau est alors constitué par la jonction des quatre pieds cylindriques. La figure 1 montre en perspective un élément 10 composé d'un noyau 12 auquel sont reliés quatre pieds identiques 14, 16, 18 et 20. Les extrémités V, X, Y et Z des pieds s'inscrivent dans un tétraèdre régulier représenté en pointillés (les triangles VXY, VZY, VXZ et XYZ sont égaux et équilatéraux). Chaque pied a une forme sensiblement tronc conique, la grande base 22 et la petite base 24 étant circulaires et parallèles entre elles. La grande base 22 est reliée au noyau 12. Selon un autre mode de réalisation des pieds, représenté sur la figure 2, chaque pied 26 a la forme d'un tronc de pyramide dont la grande base 28 et la petite base 30 sont des polygones réguliers convexes. Dans le cas représenté, les polygones sont des hexagones et sont parallèles entre eux. Les pieds possèdent donc des faces latérales planes, ce qui permet éventuellement d'augmenter la surface de contact de deux éléments entre eux, et donc les échanges thermiques, lorsque l'une des faces de l'un des éléments est en contact avec l'une des faces de l'autre élément, les deux faces étant parallèles entre elles. La figure 3 montre un autre mode de réalisation d'un élément 32 composé d'un noyau 34 reliant entre eux huit pieds 36 à 50, chaque pied ayant la forme d'un tronc de cône. La grande base et la petite base de chacun des troncs de cône sont parallèles entre elles. La jonction des extrémités A, B, C, D, E, F, G et H des pieds forment un cube (qui est un polyèdre régulier). D'autres formes qu'un tronc de cône sont possibles pour les pieds, notamment la forme représentée sur la figure 2. Dans une variante de réalisation, chaque pied peut avoir deux formes successives : la forme d'un tronc de pyramide pour sa partie reliée au noyau et ensuite la forme d'un tronc de cône, ou inversement. De même, l'enveloppe latérale d'un pied, lorsque ce dernier a sensiblement la forme d'un tronc de cône, ou les faces latérales lorsque le pied a sensiblement la 7 forme d'un tronc de pyramide, peuvent avoir une forme convexe ou concave. En d'autres termes, la section d'un pied selon un plan passant par l'axe de symétrie longitudinal du pied est un trapèze, mais dont les cotés non parallèles ne sont pas rectilignes mais curvilignes. Cette forme concave ou convexe permet d'augmenter la section de passage pour un fluide traversant une multitude d'éléments assemblés dans une enceinte. La partie reliée au noyau peut être la grande base 22 ou 28, mais ce peut être alternativement la petite base 24 ou 30, la grande base étant alors dans ce cas tournée vers l'extérieur de l'élément. Il en est de même du mode réalisation représenté sur la figure 3. La jonction entre deux pieds adjacents peut se faire selon une surface arrondie concave, comme la surface 52 de la figure 1, mais pour d'autres modes de réalisation cette surface peut être convexe. C'est notamment le cas lorsque le noyau est une sphère et que les surfaces de jonction des pieds avec la sphère ne recouvrent pas toute la surface de la sphère, les parties non recouvertes étant des parties de sphère. La jonction de deux pieds adjacents peut également être angulaire, comme illustrée par exemple par la référence 54 sur la figure 3. La figure 11 montre un autre mode de réalisation d'un élément, 20 lequel possède quatre pieds de forme cylindrique et dont les extrémités s'inscrivent dans un tétraèdre régulier. Les extrémités des pieds s'inscrivent avantageusement dans un polyèdre convexe, lequel est de préférence régulier, les pieds n'étant alors pas situés dans un même plan et leur nombre au moins égal à trois. 25 Selon un mode de réalisation préféré, la surface de la petite base 24 ou 30 est inférieure ou égale à 1 mm2' l'angle au sommet du cône ou de la pyramide est compris entre 10 et 50 degrés, de préférence entre 20 et 40 degrés, et la longueur des pieds est comprises entre 4 et 8 mm, de préférence entre 5 et 7 mm. 8 Les éléments sont réalisés en un matériau bon conducteur de la chaleur et chimiquement inerte vis-à-vis du fluide de refroidissement ou du fluide caloporteur. De préférence, les éléments sont réalisés en un métal tel que l'aluminium, le fer, le cuivre ou en un alliage d'aluminium, de fer (acier) ou de cuivre. Les éléments sont destinés à être agencés ou imbriqués les uns avec les autres de façon à former un ensemble stable, non mobile, lorsqu'ils sont placés dans une enceinte. Cette enceinte comporte généralement une entrée et une sortie. Un fluide remplit l'enceinte et circule entre l'entrée et la sortie dans le but d'échanger des calories entre le fluide et un objet dans l'enceinte, cet objet pouvant être placé dans l'enceinte ou être une partie de l'enceinte telle qu'une paroi. Par souci de clarté, l'exposé qui suit concerne une ou plusieurs parois, mais l'invention s'applique bien entendu à d'autres objets. Les éléments sont en contact avec le fluide et une partie d'entre eux est en contact avec la paroi à refroidir ou à réchauffer. Le fluide peut être plus chaud que la paroi, et dans ce cas l'échange thermique entre le fluide et la paroi a pour effet de réchauffer la paroi, ou le fluide peut être plus froid que la paroi et dans ce cas l'échange thermique a pour effet de refroidir la paroi. Afin de simplifier l'exposé de l'invention, seul ce dernier cas sera envisagé. Les figures 4A et 4B concernent le refroidissement d'un moteur 55 par un fluide de refroidissement. Le moteur, vu en coupe sur la figure 4A, comporte un piston 56 mobile dans un cylindre 58 et relié à une bielle 60. De façon classique, le cylindre est entouré par un carter 62 et par une culasse 64 intégrée au carter, en formant une enceinte 66 entourant le cylindre. Un fluide de refroidissement 68 est mis en circulation par une pompe (non représentée) entre une entrée (non visible sur les figures 4) et une sortie 70 de l'enceinte 66, tout en remplissant cette enceinte. La chaleur dégagée par le moteur est transmise à la paroi interne 72 située contre le cylindre et la paroi externe 74 qui constitue la paroi extérieure du carter et de la culasse. Les parois interne 72 et externe 74 sont refroidies principalement par le fluide 9 68, la paroi externe 74 étant également refroidie par rayonnement de la chaleur vers l'extérieur du moteur. De façon à favoriser les échanges thermiques entre le fluide et les parois 72 et 74, des éléments 76 sont disposés dans l'enceinte 66. Ces éléments, conforme aux éléments décrits précédemment, par exemple en regard des figures 1 à 3, remplissent au moins partiellement l'enceinte. Ils sont en contact les uns avec les autres de façon à assurer une bonne conductibilité thermique de l'ensemble des éléments (seule une partie de ces éléments est représentée). Une partie d'entre eux sont en contact avec les parois à refroidir 72 et 74 de façon à obtenir un bon contact thermique entre ces éléments et les parois de l'enceinte. La chaleur dégagée par les parois se propage donc à la multitude des éléments contenus dans l'enceinte. L'action du fluide de refroidissement est ainsi grandement améliorée grâce à l'augmentation substantielle des surfaces à refroidir en contact avec le fluide. Le fluide de refroidissement peut être de l'eau additionnée d'un antigel. La figure 4B est un agrandissement d'une partie de la figure 4A, montrant en détail une partie du piston 56, du cylindre 58, du carter 62, des parois interne 72 et externe 74, de l'enceinte 66 contenant des éléments 76 et de la sortie 70, laquelle est fermée par une grille 78 laissant passer le fluide de refroidissement selon le sens de la flèche 80 mais bloquant les éléments 76. De préférence, l'entrée de l'enceinte comporte également une grille. La figure 5 est une vue en coupe d'un dispositif 82 de refroidissement d'un moteur par circulation d'huile, ce type de refroidissement étant parfois utilisé par exemple pour des moteurs industriels ou des moteurs de bateaux. Un cylindre 84 contenant un piston est entouré par un carter 86, dont les parois interne 88 et externe 90 délimitent une enceinte 92 dans laquelle circule de l'huile de refroidissement. L'enceinte comprend une entrée 94 et une sortie (non représentée) lesquelles sont reliées par un conduit 96. L'huile est mise en circulation par une pompe non représentée. Une multitude d'éléments 98 destinés à améliorer les échanges 10 thermiques entre l'huile et les parois 88 et 90 sont disposés dans l'enceinte 92 (seule une partie de ces éléments est représentée). Ces éléments sont conformes à ceux décrits précédemment, par exemple en regard des figures 1 à 3. Les éléments 98 sont en contact les uns avec les autres et certains d'entre eux sont en contact avec les parois 88 et 90 à refroidir. La figure 6 est une vue écorchée et en perspective d'une partie d'un radiateur 100. Il comporte de façon classique des tubes 102 (qui constituent des enceintes) dans lesquels circule un fluide caloporteur à refroidir, de l'eau par exemple. Des ailettes métalliques 104 enserrent les tubes 102. Un fluide de refroidissement est en contact avec les ailettes (généralement de l'air projeté sur les ailettes pour les refroidir). La figure 7 montre en détail une partie du radiateur 100. Un tube 102 est maintenu à une semelle 108 de façon étanche par un joint 110. Le fluide caloporteur circule dans le sens indiqué par les flèches 112. Une multitude d'éléments106, destinés à améliorer les échanges thermiques entre le fluide caloporteur et les parois des enceintes dans lesquelles circule le fluide de refroidissement (principalement les tubes 102), remplissent au moins partiellement ces enceintes (seuls quelques uns des éléments sont représentés sur la figure 7). Ces éléments sont conformes à ceux décrits précédemment, par exemple en regard des figures 1 à 3. Les éléments 106 sont en contact les uns avec les autres et une partie d'entre eux sont en contact avec les parois 88 et 90 à refroidir. Les figures 8 à 15 illustrent différentes façons d'imbriquer les éléments entre eux. Les éléments des figures 8 à 10 sont identiques au mode de réalisation représenté sur la figure 1 et les éléments des figures 12 à 15 sont identiques au mode de réalisation représenté sur la figure 3. Les éléments représentés sur la figure 11 sont constitués chacun par l'assemblage de quatre pieds cylindriques dont les extrémités s'inscrivent dans un tétraèdre régulier. 11 Dans tous ces assemblages, les éléments sont en contact les uns avec les autres ce qui favorise l'échange thermique entre eux. Le contact peut s'effectuer soit selon des points (figures 9, 10, 12), soit selon des segments de droite (figures 11), soit selon des surfaces (figures 8, 13, 14, 15). Plus le nombre de contacts est élevé et plus les dimensions des contacts sont grandes (contacts selon des points ou des lignes ou des surfaces), plus les échanges thermiques des éléments entre eux sont importants. Il en est de même des échanges thermiques entre les parois à refroidir et les éléments en contact avec ces parois. L'invention permet également de choisir la perte de charge adaptée au dispositif d'échange thermique, par exemple en fonction du débit de fluide admissible dans l'enceinte et des capacités de la pompe de circulation du fluide de refroidissement. La perte de charge dépend de la "perméabilité" de la multitude d'éléments vis-à-vis du fluide de refroidissement et donc de l'arrangement choisi pour ces éléments à l'intérieur de l'enceinte. Par exemple, la perte de charge sera plus importante pour les arrangements représentés sur les figures 8, 11, 13, 14 et 15 que pour ceux représentés sur les figures 9, 10 et 12. On remarque également que plus les éléments sont imbriqués les uns dans les autres, plus l'ensemble constitué par les éléments assemblés entre eux est stable. Ainsi les arrangements représentés sur les figures 8, 11, 13, 14 et 15 sont plus stables que ceux représentés sur les figures 9, 10 et 12. On peut donc choisir en fonction de l'application considérée. Par exemple, pour un moteur de véhicule automobile, une configuration très stable, non mobile, est choisie de façon à éviter de générer des bruits dus éventuellement au déplacement et/ou aux vibrations des éléments lorsque le véhicule roule et de façon à obtenir une efficacité de refroidissement qui reste stable dans le temps. D'autres modes de réalisation que ceux décrits et représentés peuvent être conçus par l'homme du métier sans sortir du cadre de la 12 présente invention. Les éléments représentés comportent chacun quatre ou huit pieds. Il est évident que le nombre de pieds peut être différent, par exemple trois ou cinq pieds. Les éléments peuvent aussi être des polyèdres non réguliers | L'invention concerne un élément (10) destiné à améliorer les échanges thermiques entre un objet et un fluide en circulation. Selon l'invention, l'élément est réalisé en un matériau possédant une bonne conductibilité thermique et il comporte un noyau central (12) et des pieds (14-20) solidaires du noyau.L'invention concerne également un dispositif à échange thermique comportant une multitude d'éléments (10) tels que définis précédemment, disposés dans une enceinte sur le passage d'un fluide de refroidissement et s'imbriquant en contact les uns avec les autres, une partie des éléments étant en contact avec une paroi de l'enceinte à refroidir.Application au refroidissement des moteurs de véhicules. | 1. Elément (10, 32) destiné à améliorer les échanges thermiques entre un objet et un fluide en circulation, caractérisé en ce qu'il est réalisé en un matériau possédant une bonne conductibilité thermique et en ce qu'il comporte un noyau central (12, 34) et des pieds latéraux (14-20, 36-50) solidaires du noyau. 2. Elément selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois pieds non localisées dans un même plan, les extrémités des pieds s'inscrivant sensiblement dans un polyèdre convexe. 3. Elément selon la 2 caractérisé en ce que le polyèdre est un polyèdre régulier. 4. Elément selon l'une des 2 et 3 caractérisé en ce qu'il comporte quatre pieds (12-20) dont les extrémités s'inscrivent dans un tétraèdre (VXYZ). 5. Elément selon l'une des précédentes caractérisé en ce que chaque pied latéral a au moins en partie la forme d'un tronc de cône. 6. Elément selon la 5 caractérisé en ce que l'enveloppe latérale du tronc de cône est de forme concave ou convexe. 7. Elément selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que chaque pied latéral (26) a au moins en partie la forme d'un tronc de pyramide dont la petite base (30) est un polygone. 8. Elément selon la 7 caractérisé en ce que les faces latérales du tronc de pyramide sont de forme concave ou convexe. 9. Elément selon l'une des 5 à 8 caractérisé en ce que la petite base du tronc de cône (24) ou de pyramide (30) est raccordée au noyau (12, 34). 10. Elément selon l'une des 5 à 8 caractérisé en ce que la grande base du tronc de cône (22) ou de pyramide (28) est raccordée au noyau (12, 34). 11. Elément selon l'une des 5 à 10 caractérisé en ce que la surface de la petite base (24, 30) est supérieure ou égale à 1 mm2. 14 12. Elément selon l'une des 5 à 11 caractérisé en ce que l'angle au sommet du cône ou de la pyramide est compris entre 10 et 50 degrés, de préférence entre 20 et 40 degrés. 13. Elément selon l'une des précédentes caractérisé en ce que la longueur des pieds (14-20, 36-50) est comprise entre 4 et 8 mm, de préférence entre 5 et 7 mm. 14. Elément selon l'une des 5 à 13 caractérisé en ce que les pieds sont raccordées au noyau par des surfaces arrondies (52). 15. Elément selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il est réalisé en un métal ou alliage métallique ayant une bonne conductibilité thermique et inerte chimiquement vis-à-vis du fluide de refroidissement. 16. Elément selon la 15 caractérisé en ce qu'il est réalisé en un métal choisi parmi l'aluminium, le fer et le cuivre ou un alliage de l'un de ces métaux; 17. Dispositif à échange thermique (55, 82, 100) comportant une enceinte (66, 92, 102) ayant une paroi (72, 88, 102) et dans laquelle circule un fluide afin d'échanger des calories entre le fluide et la paroi, caractérisé en ce qu'il comporte une multitude d'éléments (10, 32) définis à l'une des précédentes, les éléments étant disposés dans l'enceinte sur le passage du fluide et s'imbriquant en contact les uns avec les autres, une partie des éléments étant en contact avec la paroi. 18. Dispositif selon la 17 caractérisé en ce que les éléments, au moins en partie, sont en contact les uns avec les autres selon des segments de ligne. 19. Dispositif selon l'une des 17 et 18 caractérisé en ce que les éléments, au moins en partie, sont en contact les uns avec les autres selon des surfaces planes. 20. Dispositif selon l'une des 17 à 19 caractérisé en ce que le fluide est un liquide ou de l'air. | F | F28,F01 | F28F,F01P,F28D | F28F 13,F01P 11,F28D 1,F28F 1,F28F 21,F28F 23 | F28F 13/00,F01P 11/00,F28D 1/053,F28F 1/40,F28F 21/08,F28F 23/00 |
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