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FR2888514 | A1 | PROCEDE DE DEPOLLUTION DE FLUIDE CONTENANT DES METALLOIDES AINSI QUE DES MATIERES SOLIDES EN SUSPENSION PAR ADSORPTION SUR ALUMINE ACTIVEE DANS UN REACTEUR DE TRAITEMENT | 20,070,119 | La présente invention concerne le domaine technique général du traitement de fluide, tel qu'une solution aqueuse, contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, notamment de l'eau à potabiliser ou de l'eau d'origine urbaine à recycler ou rejeter dans le milieu environnemental. En particulier, la présente invention concerne un procédé de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension par adsorption sur un lit fluidisé d'alumine activée dans un réacteur de traitement. L'invention a également pour objet une installation de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé. Les métalloïdes, tels que l'arsenic, le sélénium, l'antimoine, et le fluor, représentent une source de pollution particulièrement importante, tant en terme de quantité, qu'en terme de risques environnementaux, en particulier lorsqu'il s'agit d'eaux à potabiliser. Afin de diminuer les concentrations des métalloïdes en solution sous les normes en vigueur, divers procédés ont été mis au point. Afin d'éliminer par exemple l'arsenic d'effluents, on utilise classiquement des procédés physico-chimiques, du type précipitation chimique ou co-précipitation par adoucissement à la chaux, des procédés d'échanges ioniques sur résines polymérique, ou encore des procédés de coagulation-floculation sur filtre direct, notamment à l'aide de sels de fers et d'aluminium. Néanmoins, ces procédés nécessitent en général de nombreux réacteurs et ouvrages pour réaliser les diverses étapes du traitement, telles que la coagulation, la floculation, et la décantation. Ces procédés nécessitent ainsi de lourds investissements, tant en GC qu'en équipements. Par ailleurs, les traitements de l'art antérieur visant à dépolluer des effluents contenant des métalloïdes, tels que l'arsenic, par filtration au travers d'un lit fixe de réactif adsorbant sont très inefficaces du fait du colmatage rapide du filtre, lorsque les effluents à traiter contiennent des substances colloïdales ou des matières en suspension. Par conséquent, il existait ainsi un besoin de mettre au point un procédé et une installation pour le traitement de fluides, tels que l'eau ou des effluents, contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, ne présentant pas les inconvénients des procédés et dispositifs de l'art antérieur, permettant notamment de réaliser une dépollution et une séparation efficace du fluide au sein d'un seul ouvrage de traitement, en s'affranchissant d'un ouvrage de décantation séparé, et permettant également d'éviter le colmatage du dispositif de dépollution. La présente invention vient combler ce besoin. Le Demandeur a ainsi découvert un nouveau procédé et une installation permettant de traiter et de dépolluer efficacement les fluides concentrés en métalloïdes, tels que les effluents urbains ou encore les eaux de surface en vue de les rendre potables, dans un réacteur de traitement à flux ascendant, compact, très simple d'exploitation et de mise en oeuvre, et au sein duquel est réalisée de manière efficace l'adsorption des métalloïdes à éliminer, ainsi que la séparation des fluides à traiter. Le procédé objet de la présente invention permet ainsi de dégrader une fraction importante des métalloïdes en solution avec un rendement de rétention des métalloïdes pouvant aller jusqu'à 90 à 99 %, en général aux environs de 95 %, pour un large éventail de métalloïdes en concentrations variables. Le procédé selon la présente invention permet notamment de réaliser une dépollution efficace de fluide, tel qu'une solution aqueuse, par adsorption sur un lit mobile d'alumine activée, ainsi qu'une séparation gravitaire du fluide traité de la suspension d'alumine au sein d'un seul ouvrage de traitement, sans perte sensible d'adsorbant, ne nécessitant pas l'ajout d'additifs de coagulation ou de floculation, sans obligation d'équiper l'ouvrage d'un dispositif à mélange mécanique, et permettant d'éviter le colmatage rapide du lit et d'éviter le recours à des lavages de filtre fréquent. Le procédé selon la présente invention permet ainsi de traiter divers types d'eaux, telles que les eaux d'origine urbaine ou industrielle, et permet de se débarrasser d'une part substantielle des pollutions toxiques, tout en évitant le colmatage du lit. La présente invention a ainsi pour objet un procédé de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, par adsorption 2888514 3 des métalloïdes sur alumine activée dans un réacteur de traitement à flux ascendant, comprenant l'alimentation du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur contenant un lit d'alumine activée, la recirculation du fluide ayant traversé le lit, de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, de manière à créer une expansion de l'alumine activée et à maintenir un taux d'expansion suffisant pour éviter le colmatage du lit, et la récupération du fluide dépollué. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, le fluide à traiter est une solution aqueuse, avantageusement de l'eau à potabiliser, en particulier de l'eau souterraine ou de l'eau de surface, telle que l'eau de rivière, l'eau de barrage, ou l'eau de nappe alluviale, ou de l'eau d'origine industrielle. Avantageusement selon la présente invention, le pH du fluide à traiter à l'entrée du réacteur est compris entre 6 et 7,5. Selon une caractéristique particulière de la présente invention, les métalloïdes sont choisis dans le groupe constitué par l'arsenic, le sélénium, l'antimoine, le fluor, et leurs mélanges. Avantageusement selon la présente invention, le taux d'expansion du lit est maintenu entre 15 et 40 %, avantageusement entre 20 et 35 %, encore plus avantageusement entre 25 et 35 %, en particulier entre 25 et 30 %. Dans un exemple de réalisation particulier de la présente invention, pour le maintien du taux d'expansion, il faut que la somme du débit d'alimentation et du débit de recirculation soit supérieure au débit minimum de fluidisation du lit d'alumine activée. Dans un mode de réalisation particulier de la présente invention, la récupération du fluide dépollué est réalisée par surverse ou par pompage du fluide décanté et dépollué situé en partie supérieure du réacteur surmontant le lit d'alumine activée. La présente invention a également pour objet une installation de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension comprenant au moins un réacteur de traitement (1) contenant: - des moyens d'injection (2) du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur, - un lit d'alumine activée (3) surmontant lesdits moyens d'injection (2) du fluide, 2888514 4 - une boucle de recirculation (4) de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, et - un dispositif de récupération (5) du fluide dépollué en partie supérieure du réacteur, agencé au-dessus de ladite boucle de recirculation (4). Cette installation convient à la mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. L'installation selon la présente invention peut contenir un seul réacteur de traitement ou plusieurs réacteurs de traitement associés en parallèle (partage du débit) ou en série, notamment dans des applications industrielles. Si l'installation selon la présente invention contient plusieurs réacteurs de traitement, il est possible de dimensionner sélectivement chacun des ouvrages constituant la filière en sélectionnant la composition du lit d'alumine (origine, granulométrie et quantité) et en ajustant les paramètres de fonctionnement hydraulique (vitesse ascensionnelle et hauteur utile de matériau notamment) et de dosage en adsorbant. Typiquement, l'installation peut comprendre deux réacteurs de traitement au sein de chacun duquel sont réalisées une dépollution du fluide, ainsi qu'une séparation entre les particules d'alumine activée et le fluide. Le premier réacteur de traitement peut alors constituer un ouvrage de dégrossissage où la majeure partie de la pollution est écrêtée, et le second réacteur de traitement peut constituer un ouvrage d'affinage afin d'éliminer les métalloïdes restants. Divers objets et avantages de la présente invention deviendront apparents pour l'homme du métier par le biais de références au dessin illustratif suivant: la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un réacteur (1) de traitement de fluide, en fonctionnement, qui comprend une rampe d'injection (2) de fluide à traiter, un lit d'alumine activée (3) expansée, une boucle de recirculation (4) de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, et un dispositif de récupération (5) du fluide clair décanté en partie supérieure du réacteur (1), agencé au-dessus de ladite boucle de recirculation (4). Comme cela est représenté sur la figure 1, le fluide à traiter peut être préalablement stocké dans une cuve de stockage (6) ou d'alimentation, avant d'être transféré, par exemple à l'aide de pompes, vers le réacteur de traitement (1). Le fluide 2888514 5 à traiter peut subir un prétraitement, par exemple afin de favoriser la solubilisation des métalloïdes. Le fluide traité peut être transféré dans une cuve d'extraction ou de stockage (7), avant d'être rejeté par exemple en station d'épuration. Le procédé selon la présente invention permet de traiter efficacement divers types de fluides, tels que des eaux ou des effluents bruts urbains ou industriels, concentrés en métalloïdes toxiques, tels que l'arsenic. Le procédé selon la présente invention est avantageusement utilisé pour traiter des effluents à dominante urbaine ou des eaux à potabiliser, en particulier des eaux turbides. Les fluides pouvant être traités dans le cadre de la présente invention peuvent être plus ou moins chargés en MES, et peuvent présenter des teneurs en MES de l'ordre de quelques centaines de mg/L, par exemple de l'ordre de 200 à 300 mg/L. Avantageusement selon la présente invention, on ajuste le pH du fluide à traiter entre 6 et 7,5, avant de l'injecter dans le réacteur de traitement (1), afin que l'alumine activée puisse exercer efficacement son pouvoir adsorbant des métalloïdes. Les métalloïdes pouvant être traités par la présente invention sont de types divers, et peuvent se trouver en concentrations variables dans le fluide à traiter. Le traitement des fluides selon la présente invention peut être réalisé en continu ou en discontinu (type batch). Le réacteur de traitement (1) selon la présente invention est avantageusement un réacteur cylindrique d'axe vertical, d'une hauteur en général comprise entre 1 et 5 mètres, typiquement d'environ 2 à 4 mètres. L'introduction de fluide à traiter dans le réacteur de traitement (1) peut être réalisée par une rampe d'injection (2) équipée d'orifices de diamètre ajusté. L'introduction de fluide peut également être réalisée à l'aide d'un plancher crépiné, de préférence muni de plusieurs crépines réparties sur la section du réacteur de traitement (1). Dans un exemple de réalisation de la présente invention, on place une couche de sable ou d'un matériau similaire dans le réacteur de traitement (1) sous le lit d'alumine activée (3), avantageusement au-dessus des moyens d'injection du fluide à traiter, du type plancher crépiné. Le sable peut être du sable grossier. La couche de sable ou de matériau granulaire similaire utilisé permet de supporter et maintenir le lit 2888514 6 d'alumine activée (3) dans le réacteur de traitement (1), et d'améliorer la dispersion des effluents dans le lit. Le réacteur de traitement (1) selon la présente invention contient un lit mobile d'alumine activée (3). Le lit d'alumine ne peut pas être mis en suspension par agitation mécanique, du fait du caractère friable du matériau. Le lit est avantageusement mis sous forme fluidisée par injection du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur à flux ascendant (1), de préférence à la base du réacteur, et par recirculation du fluide dans la colonne de traitement (1) via la boucle de recirculation (4). Le débit de recirculation permet, en complément du débit d'alimentation, d'atteindre au sein du lit d'alumine activée la vitesse minimale de fluidisation, vitesse au-delà de laquelle le lit devient expansé. Une fois le lit expansé, les matières en suspension peuvent le traverser, ce qui prévient le colmatage du réacteur de traitement (1). La granulométrie de l'alumine activée est avantageusement choisie de manière à exercer une adsorption efficace des métalloïdes, tout en ayant une aptitude à l'expansion, afin de créer un lit mobile d'alumine en maintenant une suspension dense d'alumine activée expansée. L'alumine activée selon la présente invention est typiquement de granulométrie de comprise entre 0,1 et 2 mm, typiquement de l'ordre de 0,3 à 0,8 mm. Au sein du lit d'alumine activée, aucun autre additif de traitement que l'alumine, tel que des agents de coagulation ou de floculation pour lester les particules d'alumine, n'a besoin d'être ajouté dans le procédé selon la présente invention. On peut cependant avoir un mode de réalisation dans lequel des agents de coagulation ou de floculation sont ajoutés pour traiter certains types de fluides. Avantageusement selon la présente invention, la hauteur du lit d'alumine, la vitesse et le débit du fluide à traiter ou à recirculer, ou encore le temps de contact du fluide à traiter dans le réacteur, sont choisis de manière à exercer une adsorption efficace des métalloïdes, de préférence de l'ordre de 50 à 99 %, en particulier de 60 à 95 %. Typiquement, le temps de contact dans le réacteur de traitement (1) est de 30 l'ordre de quelques minutes à quelques heures, avantageusement de l'ordre de quelques dizaines de minutes. La hauteur du lit d'alumine au repos peut être 2888514 7 déterminée en fonction du temps de contact et du débit du fluide dans le réacteur de traitement. Par le terme de "débit minimum de fluidisation", on entend au sens de la présente invention le débit minimal auquel le lit d'alumine doit être soumis pour qu'il commence à s'expanser. Ce débit minimal de fluidisation Qmf est, par exemple, estimé par la relation de Wen & Yu (AichE J, 12 (3), 610-612, 1966) : ( 33.72 + 0.0408 dP3Pr (PP2 Pr)g -33.7 f dans laquelle: Sr est la section du réacteur de traitement (m2), est la viscosité du fluide (Pa.$), dp est le diamètre des particules (m), pf est la masse volumique du fluide (kg/m3), pp est la masse volumique des particules (kg/m3), et g est l'accélération de la pesanteur. Dans le cas d'un matériau adsorbant avec répartition granulométrique, le débit minimal de fluidisation du lit est de préférence imposé par les particules de plus gros diamètre. Avantageusement selon la présente invention, le début d'expansion du lit a lieu quand la relation Qalim + Qrecirc > Qmf est vérifiée. Le débit d'alimentation du fluide Qalim est typiquement imposé par le temps de contact nécessaire entre le fluide et le matériau pour fixer les métalloïdes. Le débit de recirculation du fluide Qrecirc vient en complément de Qalim pour assurer un débit supérieur à Qmf. Au-delà de Qmf, le matériau s'expanse. Le débit de recirculation du fluide Qrecirc est avantageusement réglé de façon à atteindre le taux d'expansion voulu (par exemple jusqu'à 40 %), ce taux dépendant de la teneur en matières solides en suspension, et donc du potentiel de colmatage du lit d'alumine. Plus le fluide à traiter est chargé en matières solides en suspension, plus le taux d'expansion devra être élevé. L'alumine activée permet de retenir par adsorption les métalloïdes à éliminer. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir une séparation gravitaire des particules d'alumine du fluide dépollué avec l'obtention d'un fluide clair décanté en partie supérieure du réacteur, à très faible teneur en alumine activée résiduelle. Le fluide Qmf __ Sr f Pfdp 2888514 8 dépollué est alors avantageusement récupéré en partie supérieure du réacteur, par exemple par surverse, à l'aide d'un dispositif de récupération (5), tel qu'un jeu de goulottes crénelées, ou par pompage. Typiquement, une fois que l'alumine activée est saturée en métalloïdes, ce qui 5 peut être facilement contrôlé lorsque le fluide dépollué présente une fuite en métalloïde(s) supérieure à une limite fixée, l'alumine est évacuée en décharge, et le réacteur est rempli avec un matériau neuf. L'exemple suivant est donné à titre non limitatif et illustre la présente invention. Exemple de réalisation de l'invention: Exemple 1: Une installation selon la présente invention comprend un réacteur de traitement (1), de diamètre de l'ordre de 150 mm, contenant un lit d'alumine activée (3) d'une hauteur de 130 cm et d'un volume de matériau de 22,9 litres au repos. L'alumine activée introduite a une granulométrie de 0,3 à 0,8 mm. Le réacteur de traitement (1) contient également des moyens d'injection (2) de fluide à traiter, une boucle de recirculation (4) de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, ainsi qu'un dispositif de récupération (5) du fluide dépollué en partie supérieure du réacteur, agencé au-dessus de ladite boucle de recirculation (4). Une telle installation est utilisée pour épurer un fluide qui est injecté à la base du réacteur de traitement (1) avec un débit d'alimentation d'environ 801/h, et recirculé avec un débit de recirculation d'environ 130 1/h. Le taux d'expansion résultant du lit est voisin de 30%. Le temps de contact est de l'ordre de 15 minutes. Le fluide clair décanté, situé en partie supérieure du réacteur au-dessus du lit d'alumine activée (3), est récupéré par pompage. Le rendement de capture d'arsenic sur le lit d'alumine est de l'ordre de 97% | La présente invention concerne un procédé de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, par adsorption des métalloïdes sur alumine activée dans un réacteur de traitement à flux ascendant, comprenant l'alimentation du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur contenant un lit d'alumine activée, la recirculation du fluide ayant traversé le lit, de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, de manière à créer une expansion de l'alumine activée et à maintenir un taux d'expansion suffisant pour éviter le colmatage du lit, et la récupération du fluide dépollué. L'invention a également pour objet une installation de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, convenant à la mise en oeuvre dudit procédé. | 1. Procédé de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension, par adsorption des métalloïdes sur alumine activée dans un réacteur de traitement à flux ascendant, comprenant l'alimentation du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur contenant un lit d'alumine activée, la recirculation du fluide ayant traversé le lit, de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, de manière à créer une expansion de l'alumine activée et à maintenir un taux d'expansion suffisant pour éviter le colmatage du lit, et la récupération du fluide dépollué. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le fluide à traiter est une solution aqueuse, avantageusement de l'eau à potabiliser, en particulier de l'eau 15 souterraine ou de l'eau de surface, telle que l'eau de rivière, l'eau de barrage, ou l'eau de nappe alluviale, ou de l'eau d'origine industrielle. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le pH du fluide à traiter à l'entrée du réacteur est compris entre 6 et 7,5. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce 20 que les métalloïdes sont choisis dans le groupe constitué par l'arsenic, le sélénium, l'antimoine, le fluor, et leurs mélanges. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le taux d'expansion du lit est maintenu entre 15 et 40 %, avantageusement entre 20 et 30 %. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pour le maintien du taux d'expansion, il faut que la somme du débit d'alimentation et du débit de recirculation soit supérieure au débit minimum de fluidisation du lit d'alumine activée. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 30 en ce que la récupération du fluide dépollué est réalisée par surverse ou par pompage du fluide décanté et dépollué situé en partie supérieure du réacteur surmontant le lit d'alumine activée. 8. Installation de dépollution de fluide contenant des métalloïdes ainsi que des matières solides en suspension comprenant au moins un réacteur de traitement (1) contenant: des moyens d'injection (2) du fluide à traiter en partie inférieure du réacteur, un lit d'alumine activée (3) surmontant lesdits moyens d'injection (2) du fluide, - une boucle de recirculation (4) de la partie supérieure du réacteur vers la partie inférieure du réacteur, et un dispositif de récupération (5) du fluide dépollué en partie supérieure du réacteur, agencé au-dessus de ladite boucle de recirculation (4). | B,C | B01,C02 | B01D,C02F | B01D 24,C02F 1,C02F 101 | B01D 24/36,C02F 1/28,C02F 101/20 |
FR2900714 | A1 | BOITE DE VITESSES ROBOTISEE COMPRENANT UN ORGANE DE SELECTION OU D'ENGAGEMENT MOBILE HELICOIDALEMENT | 20,071,109 | L'invention concerne une boîte de vitesses robotisée, comprenant un actionneur destiné à déplacer un organe mobile en translation par exemple pour engager un rapport, cet actionneur comprenant un moteur électrique. Dans une telle boîte de vitesses connue, l'actionneur qui est conçu pour déplacer l'organe mobile en translation comprend un système de transmission à plusieurs étages qui est interposé entre le moteur électrique et l'organe mobile. Ce système de transmission comprend un premier étage de démultiplication de type roue et vis sans fin, puis un deuxième étage de démultiplication par pignons qui entraîne un renvoi par crémaillère pour déplacer l'organe mobile en translation, sur rotation du moteur. La présence des deux étages de démultiplication est nécessaire pour assurer une démultiplication importante entre le mouvement du moteur et le mouvement de l'organe mobile, pour constituer un actionneur capable de déplacer l'organe mobile avec précision. Cette grande quantité de parties mobiles introduit un jeu important entre les mouvements du moteur et ceux 25 de l'organe mobile. Ainsi, lorsque l'organe mobile est placé dans une position déterminée par l'actionneur, la présence de ce jeu important ne permet pas de le bloquer dans cette position avec suffisamment de précision. Ainsi, lorsque 30 le moteur est bloqué, l'actionneur peut quand même être déplacé en translation sur une distance dépendant de ce jeu. Or, compte tenu des impératifs de fonctionnement d'une boîte de vitesses, on souhaite obtenir une précision de blocage élevée et si possible avec le 35 minimum de jeu. De plus, la grande quantité de composants de cet actionneur est la source d'un coût de fabrication et d'intégration élevés. Le but de l'invention est de remédier à ces inconvénients en proposant une boîte de vitesses équipée d'un actionneur simple et précis. A cet effet, l'invention a pour objet une boîte de vitesses robotisée, comprenant un organe mobile en translation par exemple pour engager ou sélectionner un rapport, cet organe mobile étant déplacé par un actionneur comprenant un moteur électrique, caractérisé en ce que l'actionneur comprend une vis sans fin entraînée par le moteur et engagée dans un écrou pourvu d'un bras radial lié en mouvement à l'organe mobile, et des moyens de guidage par lesquels les mouvements de l'écrou en translation et en rotation par rapport à un carter de la boîte de vitesses sont liés l'un à l'autre. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle les moyens de guidage assurent une liaison hélicoïdale entre l'écrou et le carter, cette liaison hélicoïdale ayant le même axe que la vis. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle l'organe est mobile en translation selon une direction normale à l'orientation de la vis. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, comprenant une fourchette portée par l'organe mobile, le bras radial de l'écrou étant engagé dans cette fourchette. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle les moyens de guidage incluent une rampe de guidage solidaire du carter et inclinée par rapport à la vis, et un doigt radial solidaire de l'écrou et engagé dans cette rampe. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle les moyens de guidage incluent une rampe de guidage réalisée à la surface périphérique de l'écrou et inclinée par rapport à la direction d'engagement de la vis dans l'écrou, et un doigt rigidement solidaire du carter et engagé dans la rampe de guidage. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle le bras radial a une longueur supérieure ou inférieure au doigt. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle la rampe est incurvée pour produire une démultiplication dont le pas dépend de la position occupée par l'écrou le long de la vis. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, dans laquelle la vis comprend un filet incliné d'un angle inférieur à l'angle du coefficient de frottement des matériaux de la vis et de l'écrou. L'invention concerne également une boîte de vitesses telle que définie ci-dessus, comprenant une butée à bille pour immobiliser en translation la vis par rapport au carter. L'invention sera maintenant décrite plus en détail, et en référence à la figure unique qui en illustre un mode de réalisation. La boîte de vitesses selon l'invention comprend un organe mobile en translation, repéré par 1, qui se présente sous forme d'une cage cylindrique coulissant le long d'une tige 2, cette tige étant rigidement solidaire d'une partie de carter non représentée. Cet organe mobile 1 peut être assujetti à ne pas pivoter autour de la tige 2 qui le porte, par des moyens non représentés, de manière à ne pouvoir se déplacer qu'en translation le long d'un axe AX1 correspondant à l'axe de la tige 2. Cet organe mobile 1 est lié en mouvement à d'autres 35 éléments mobiles, tels qu'une fourchette, elle-même liée en mouvement à un synchroniseur, de sorte qu'un déplacement de cet organe mobile permet par exemple d'engager une vitesse. Un déplacement de l'organe mobile 1 vers une première position le long de la tige permet par exemple d'engager un rapport de la boîte de vitesses, alors qu'un déplacement de cet organe vers une seconde position permet de désengager ce rapport pour en engager un autre. Cet organe mobile 1 peut aussi être destiné à la sélection de rapports, en étant mobile entre différentes positions correspondant respectivement à la sélection du premier ou second rapport, et à la sélection du troisième ou quatrième rapport. Cet organe mobile 1 est déplacé le long de la tige 2 par un actionneur comprenant une vis sans fin 3 orientée selon un autre axe, AX2, qui est normal à l'axe AX1 de déplacement de cet organe mobile 1. Cette vis sans fin 3 est entraînée en rotation par un moteur électrique non représenté, et elle est immobilisée en translation par rapport au carter, par exemple au moyen d'une butée à billes. Cette vis 3 est engagée dans un écrou 4 comprenant un bras radial 6 lié en mouvement avec l'organe mobile 1. A cet effet, l'organe mobile 1 est pourvu d'une fourchette 7 constituée de deux bras radiaux 8 et 9 parallèles l'un a l'autre, en s'étendant chacun parallèlement à l'axe AX2. Ces deux bras sont espacés l'un de l'autre le long du premier axe AX1 par une distance suffisante pour permettre l'engagement de l'extrémité libre du doigt radial 6 dans la fourchette qu'ils forment. Cette fourchette 7 a d'autre part une longueur coïncidant sensiblement avec la longueur maximale de déplacement de l'écrou 4 le long de la vis 3. Avec cette disposition, comme visible dans la figure, un mouvement de rotation de l'écrou 4 autour de la vis 3 se traduit par un déplacement de l'organe mobile 1 le long de la tige 2. Le système de démultiplication du mouvement du moteur comprend l'écrou 4 et la vis 3 ainsi que des moyens de guidage des mouvements possibles de cet écrou. Ces moyens de guidage assurent qu'un déplacement en translation de cet écrou par rapport au carter n'est possible qu'avec une rotation correspondante de l'écrou par rapport au carter. Grâce à ces moyens de guidage de l'écrou, un rapport de démultiplication élevé peut être atteint sans avoir à recourir à des éléments mobiles additionnels. Dans l'exemple illustré sur la figure unique, ces moyens de guidage comprennent principalement une rampe 11 solidaire du carter de boîte de vitesses, dans laquelle est engagé un doigt radial 12 qui est rigidement solidaire de l'écrou 4. Comme visible sur la figure la rampe de guidage 11 est portée par un fourreau 13 rigidement solidaire du carter. Cette rampe 11 est inclinée par rapport à l'axe AX2, de telle sorte que lorsque la vis tourne pour déplacer l'écrou 4 en translation le long de l'axe AX2, celui-ci doit pivoter autour de l'axe AX2 pour que cette translation soit possible. Ainsi, lorsque la vis 3 est mise en rotation par le moteur, elle provoque une translation et une rotation de l'écrou 4. La présence du bras radial 6 engagé dans la fourchette 7 permet de convertir cette rotation du bras radial 6 autour de l'axe AX2 en un mouvement de translation de l'organe mobile 1 le long de la tige 2. Dans l'exemple illustré sur la figure unique, l'axe AX2 de la vis 3 est normal à l'axe AX1 de la direction de déplacement de l'organe mobile 1, de sorte que c'est la composante en rotation du mouvement du bras 6 qui est liée à la translation de l'organe mobile 1. La composante en translation du mouvement de l'écrou 4 le long de l'axe AX2 est en soi sans effet sur la translation de l'organe mobile 1 le long de l'axe AX1. Avec cette disposition, la démultiplication du mouvement de rotation est très importante sans qu'il soit nécessaire de recourir à un étage supplémentaire. Par exemple, dans le cas illustré sur la figure, la rampe 11 qui est inclinée par rapport à l'axe AX2 s'étend sur un quart de tour environ, et sur une longueur donnée. Ainsi, l'écrou tourne d'environ un quart de tour lorsque la vis sans fin a effectué un nombre de tours suffisant pour le déplacer en translation sur une distance correspondant à la longueur donnée. La longueur donnée peut par exemple être augmentée, ce qui revient à diminuer l'inclinaison de la rampe 11 par rapport à l'axe AX2, pour augmenter le rapport de démultiplication. Comme visible dans la figure, la longueur du bras radial 6 étant indépendante de celle du doigt de guidage 12, la longueur de ce bras peut elle aussi être modifiée pour modifier le rapport de démultiplication de l'actionneur. L'actionneur peut également être conçu avec un unique appendice radial rigidement solidaire de l'écrou et assurant à la fois la fonction de doigt de guidage et de bras radial pour déplacer l'organe mobile. Dans ce cas, cet appendice traverse la rampe 11 pour être guidé par celle-ci, et son extrémité est engagée dans la fourchette 7. Dans l'exemple illustré sur la figure, la rampe 11 est portée par le fourreau 13 qui est rigidement solidaire du carter, et le doigt 12 est porté par l'écrou 4. Mais il est également possible de prévoir une architecture dans laquelle l'écrou porte une rampe réalisée à sa surface périphérique, et dans laquelle le doigt de guidage est fixe en étant rigidement solidaire du fourreau 13, c'est-à-dire du carter. D'autre part, la rampe 11 qui a une forme rectiligne dans l'exemple des figures peut aussi avoir une forme incurvée, pour obtenir une démultiplication dont le pas dépend de la position occupée par l'écrou 4 le long de la vis 3. Le mouvement peut ainsi par exemple être plus rapide en début de déplacement de l'organe mobile 1 et plus lent en fin de déplacement de cet organe mobile. L'effort transmis à l'organe mobile 1 est alors plus important en fin de déplacement, par exemple pour faciliter l'engagement d'un rapport de la boîte de vitesses. Avantageusement, la rampe 11 est inclinée par rapport à l'axe AX2 dans un sens opposé au sens d'inclinaison des filets de la vis sans fin 3, ce qui permet d'améliorer le rendement du dispositif en minimisant les efforts de frottement mis en jeu. L'angle de la démultiplication vis-écrou peut être choisi de manière à avoir soit un système irréversible pour cela, en choisissant un angle de filet de la vis inférieur à l'angle du coefficient de frottement des matériaux constitutifs de la vis et de l'écrou. Grâce à l'invention, le mouvement de rotation du moteur est transformé en une translation de l'organe mobile avec une démultiplication importante et un rendement élevé, notamment grâce au faible nombre de pièces mobiles mises en jeu | L'invention concerne une boîte de vitesses robotisée incluant un actionneur électrique.La boîte de vitesses robotisée comprend un organe mobile (1) en translation par exemple pour engager un rapport, cet organe mobile (1) étant déplacé par un actionneur comprenant un moteur électrique. L'actionneur comprend une vis sans fin (3) entraînée par le moteur et engagée dans un écrou (4) pourvu d'un bras radial (6) lié en mouvement à l'organe mobile (1), et des moyens de guidage (11, 12) assujettissant l'écrou à des déplacements combinés de translation le long de la vis et de rotation autour de la vis.L'invention s'applique aux boîtes de vitesses robotisées de véhicules automobiles. | 1. Boîte de vitesses robotisée, comprenant un organe mobile (1) en translation, par exemple pour engager ou sélectionner un rapport, cet organe mobile (1) étant déplacé par un actionneur comprenant un moteur électrique, caractérisé en ce que l'actionneur comprend une vis sans fin (3) entraînée par le moteur et engagée dans un écrou (4) pourvu d'un bras radial (6) lié en mouvement à l'organe mobile (1), et des moyens de guidage (11, 12) par lesquels les mouvements de l'écrou (4) en translation et en rotation par rapport à un carter de la boîte de vitesses sont liés l'un à l'autre. 2. Boîte de vitesses selon la 1, dans laquelle les moyens de guidage (11, 12) assurent une liaison hélicoïdale entre l'écrou (4) et le carter, cette liaison hélicoïdale ayant le même axe (AX2) que la vis (3) . 3. Boîte de vitesses selon la 1 ou 2, dans laquelle l'organe (1) est mobile en translation selon une direction (AX1) normale à l'orientation (AX2) de la vis (3). 4. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 3, comprenant une fourchette (7) portée par l'organe mobile (1), le bras radial (6) de l'écrou (4) étant engagé dans cette fourchette. 5. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 4, dans laquelle les moyens de guidage incluent une rampe de guidage (11) solidaire du carter et inclinée par rapport à la vis (3), et un doigt radial (6) solidaire de l'écrou (4) et engagé dans cette rampe (11). 6. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 4, dans laquelle les moyens de guidage incluent une rampe de guidage réalisée à la surface périphérique de l'écrou (4) et inclinée par rapport à la direction d'engagement de la vis (3) dans l'écrou (4), et un doigtrigidement solidaire du carter et engagé dans la rampe de guidage. 7. Boîte de vitesses selon l'une des 5 ou 6, dans laquelle le bras radial (6) a une longueur 5 supérieure au doigt (12). 8. Boîte de vitesses selon l'une des 5 ou 6, dans laquelle le bras radial (6) a une longueur inférieure au doigt (12). 9. Boîte de vitesses selon l'une des 10 5 à 8, dans laquelle la rampe (11) est incurvée pour produire une démultiplication dont le pas dépend de la position occupée par l'écrou (4) le long de la vis. 10. Boîte de vitesses selon l'une des précédentes, dans laquelle la vis (3) 15 comprend un filet incliné d'un angle inférieur à l'angle du coefficient de frottement des matériaux de la vis (3) et de l'écrou (4). 11. Boîte de vitesses selon l'une des précédentes, comprenant une butée à bille 20 pour immobiliser en translation la vis (3) par rapport au carter. | F | F16 | F16H | F16H 59,F16H 61 | F16H 59/04,F16H 61/32 |
FR2902293 | A1 | PROCEDE DE DIVISION VOLUMETRIQUE DE PATE ET SON DISPOSITIF DE MISE EN OEUVRE | 20,071,221 | La présente invention concerne un procédé de division volumétrique de pâte de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, contenue dans une trémie, ainsi que son dispositif de mise en oeuvre comprenant une trémie contenant ladite pâte pourvue en sa partie basse d'une ouverture communiquant avec une chambre de gavage apte à calibrer une quantité de pâte à diviser. La présente invention entre dans le domaine du traitement de pâte de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de division volumétrique de pâte de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue pour la formation de pâtons. Elle a trait également à un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. De manière connue, la division volumétrique de pâte de boulangerie en pâtons s'effectue au travers d'une trémie destinée à recevoir ladite pâte, cette dernière étant stockée en partie basse de la trémie par gravitation naturelle de la pâte s'écoulant le long des parois inclinées. La trémie débouche en partie basse dans une chambre dite de gavage au sein de laquelle la pâte est entraînée par aspiration sous l'action de pistons. Ces derniers sont disposés contiguës sur toute la longueur de la trémie et sont en déplacement horizontal transversal par rapport à l'axe longitudinal de ladite trémie. Une fois la quantité de pâte aspirée dans la chambre de gavage, cette dernière est séparée de la partie basse de la trémie au moyen d'un couteau, refermant ainsi ladite chambre. Il convient de noter que ledit couteau referme partiellement l'ouverture en partie basse de la trémie afin d'autoriser la compression de la quantité de pâte recueillie au sein de la chambre de gavage, au travers du déplacement des pistons en sens inverse. En effet, l'étanchéité de la chambre n'est pas réalisée au niveau de la partie basse de la trémie pour permettre l'évacuation, selon le cas, de l'air encore contenu dans la chambre de gavage ou d'un surplus de pâte. Par conséquent, au cours de l'opération de compression qui suit la fermeture de la chambre par le couteau, la pâte en excès peut retourner dans la trémie. A ce propos, la taille de la chambre de gavage est déterminée par un piston dit doseur , disposé en vis-à-vis de chaque piston utilisé pour l'aspiration et la compression. Le déplacement réglable de ce piston doseur permet de varier le volume de la chambre et la taille des pâtons réalisés. Un premier inconvénient de l'état de la technique provient des contraintes très élevées appliquées à la pâte lors de sa succion et de sa compression. L'aspiration de la pâte provoque son déchirement et la compression qui suit conduit à évacuer une partie de l'eau contenue dans la pâte ainsi que les bulles d'air de fermentation qui ont déjà pu se former au cours du séjournent de la pâte dans la trémie. Ainsi, la densité de la pâte tend à augmenter fortement pour atteindre des valeurs de l'ordre de 1,2 à 1,3. Les tensions emmagasinées dans la pâte, matériau possédant une élasticité et une mémoire de forme, ressortiront lors du travail des pâtons, entraînant une irrégularité dans les produits obtenus. Un autre problème réside dans la puissance conséquente nécessaire pour aspirer et comprimer la pâte, en raison de la résistance de cette dernière, ce qui limite le nombre de pistons équipant les dispositif de division volumétrique connu et, par conséquent, leur rendement. Ensuite, une fois la pâte enfermée et comprimée dans la chambre de gavage, par déplacement simultanément du piston de gavage et du piston doseur, on vient décaler cette chambre de manière à faire coïncider le piston doseur et la pâton, ainsi défini, avec un couloir d'extraction vertical. S'en suit un décalage vertical de ce piston doseur et dudit pâton pour atteindre une position d'évacuation dans laquelle le piston doseur vient éjecter le pâton sur un tapis roulant. Cette évacuation est réalisée par une poussée horizontale du piston doseur, les pâtons glissants de la chambre sur ledit tapis. Un autre inconvénient provient de ce cycle d'évacuation relativement complexe d'où résulte une perte de temps et une cadence de production limitée. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un procédé de division volumétrique de pâte de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, contenue dans une trémie, caractérisé par le fait qu'il consiste à : - laisser s'écouler ladite pâte par gravitation dans une chambre de gavage s'étendant sous une ouverture située à la 10 base de ladite trémie ; - refermer au moins partiellement ladite chambre de gavage ; - procéder à la division volumétrique en pâtons de la quantité de pâte contenue dans ladite chambre de gavage ; 15 - retourner cette dernière ; - déverser lesdits pâtons sur un support. L'invention concerne aussi un dispositif de division volumétrique de pâte de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, pour la mise en œuvre du procédé précédent, 20 comprenant une trémie contenant ladite pâte pourvue en sa partie basse d'une ouverture communiquant avec une chambre de gavage apte à calibrer une quantité de pâte à diviser, caractérisé par le fait que ledit dispositif comprend, d'une part, des moyens de découpe de ladite quantité de pâte en 25 pâtons par subdivision de ladite chambre de gavage en compartiments et, d'autre part, des moyens de déversement desdits pâtons sur un support d'évacuation constitué par des moyens de retournement de la chambre de gavage en vis-à-vis dudit support d'évacuation. 30 Les avantages qui découlent de la présente invention consistent de manière essentielle en ce que la pâte ne subit aucune contrainte excessive. Son prélèvement depuis la trémie intervient par simple gravité. De manière inattendue, la présente invention permet d'atteindre des cadences largement 35 supérieures en comparaison aux solutions antérieures qui, pourtant assuraient un prélèvement par succion, donc mécaniquement de la pâte de cette trémie. En fait, en permettant à la pâte de s'écouler librement dans la chambre de gavage, la solution selon l'invention n'est pas limité par une quelconque puissance de d'aspiration de cette pâte et la chambre de gavage peut adopter une dimension quelconque. Ainsi, paradoxalement, au travers de la présente invention, au moment de la division de la pâte en pâtons, cette pâte ne subit aucune sollicitation qui en altère les caractéristiques physiques, pour autant l'opération de division ne constitue plus une facteur limitant dans une chaîne de production de produits de boulangerie. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue schématisée en perspective du dispositif selon l'invention ; et - les figures 2 à 6 sont des représentations schématiques en coupe des étapes principales du procédé selon l'invention. La présente invention concerne la division volumétrique de pâte 1 de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue en pâtons 2. Pour ce faire, la pâte 1 est contenue dans une trémie 3 conformée en entonnoir pour permettre l'écoulement de ladite pâte 1 le long de ses parois inclinées 4. La pâte 1 est donc stockée en partie basse 5 de la trémie 3 communiquant avec une chambre de gavage 6 au travers d'une ouverture 7. Ladite chambre de gavage 6 s'étend donc sous la trémie 3, sur tout ou partie de la longueur de cette dernière, et est destinée à recevoir, au travers de l'écoulement par gravité de la pâte 1 depuis la trémie 3, une quantité de pâte à diviser en pâtons 2. Un avantage de la présente invention réside dans le fait que la pâte 1 ne subit pas de contrainte d'aspiration ou de succion. En effet, le passage de la pâte depuis la trémie 3 vers la chambre de gavage 6 s'effectue sous l'effet du poids de la pâte 1, par l'action de la gravité. Cette chambre de gavage 6 comporte des parois latérales et une paroi inférieure 8 qui en forme le fond. De manière particulière, au moins une de ces parois, de préférence la paroi inférieure 8 est prévue mobile, permettant le dosage de la pâte 1 susceptible d'être contenue dans la chambre de gavage 6 et d'assurer une opération de calibrage comme cela sera expliqué plus en avant dans la description. Eventuellement, cette mobilité de paroi inférieure 8 de la chambre de gavage 6 permet encore d'accompagner l'écoulement de la pâte 1 depuis la trémie 3. De préférence, cette paroi inférieure 8 est apte à se déplacer verticalement du haut vers le bas et inversement. Une fois la quantité de pâte 1 prédéfinie déversée dans la chambre de gavage 6, cette dernière est refermée. La fermeture de la chambre 6 s'effectue au moins partiellement. Cette fermeture partielle autorise, au cours de l'opération ultérieure de calibrage de la quantité de pâte contenue dans la chambre de gavage 6, le retour d'une partie de la pâte 1 dans la trémie 3. La fermeture de la chambre 6 s'effectue au niveau de l'ouverture 7 en partie basse 5 de la trémie 3. Cette fermeture est effectuée au travers d'un outil de coupe 9, tel une lame s'étendant longitudinalement par rapport à la trémie 3 et séparant cette dernière de la chambre de gavage 6. Ainsi, la pâte 1 contenue dans la trémie 3 ne se déverse plus dans la chambre 6, l'ouverture 7 étant obturée par l'outil de coupe 9. Ce dernier est prévu mobile, de préférence en translation horizontale, selon un déplacement transversal par rapport à l'axe longitudinal de ladite trémie 3. Une fois la quantité souhaitée de pâte 1 déversée dans la chambre de gavage 6, alors en partie isolée de la trémie 3, un calibrage de la pâte 1 est effectué. Ce calibrage est réalisé par légère pression de la pâte 1 de manière à repousser le reflux de pâte 1 en surplus dans ladite trémie 3. En d'autres termes, par la remonté de la paroi inférieure 8 la pâte 1 est répartie dans la chambre de gavage 6 et l'excédent est repoussée en dehors de cette chambre 6 vers la trémie 3, moyennant la fermeture partielle de l'ouverture 7. Ainsi, les moyens de calibrage de la pâte sont constitués, substantiellement, par une paroi mobile de ladite chambre de gavage 6. En particulier, cette paroi peut être la paroi inférieure 8 et peut être constituée par un piston 10. Ce dernier est prévu mobile en translation, selon un déplacement vertical de bas en haut et inversement. Il convient de noter qu'en fin d'opération de calibrage, l'ouverture 7 peut éventuellement être entièrement obturée par l'outil de coupe 9. Toutefois, on peut encore déterminer le libre passage préservé pour permettre le calibrage pour éviter l'écoulement par simple gravité de la pâte 1 depuis la trémie 3. L'étape suivante du procédé selon l'invention consiste à 15 procédé à la division volumétrique en pâtons 2 de la quantité de pâte 1 contenue dans ladite chambre de gavage 6. Pour ce faire, le dispositif selon l'invention comprend des moyens 11 de découpe de ladite quantité de pâte 1 en pâtons 2 par subdivision de ladite chambre de gavage 6 en 20 compartiments 12. Ces moyens de découpe 11 se présentent sous la forme d'au moins un couteau 13 susceptible de pénétrer dans cette chambre de gavage 6 de manière à la subdiviser en compartiments 12 distincts. Préférentiellement, ce ou ces couteaux 13 sont montés mobiles en déplacement vertical sous la 25 chambre de gavage 6. La translation du couteau 13 s'effectue sur toute la hauteur de la chambre 6 pour découper la pâte 1 en pâtons 2, préférentiellement de tailles similaires. Une fois cette découpe égale réalisée, chaque couteau 13 est maintenu en position haute, délimitant les compartiments 12 à l'intérieur 30 de la chambre de gavage 6. A ce sujet, les compartiments 12 peuvent être réalisés de manière à délimiter des sections transversales par rapport à ladite chambre de gavage 6, sur tout ou partie de sa longueur, comme visible sur la figure 1. Selon un autre mode de 35 réalisation, une division longitudinale de la chambre peut être effectuée, en combinaison ou non avec une division transversale. Les couteaux 13 pénètrent dans la chambre de gavage 6 en passant par des interstices préservés au niveau d'une des parois de cette chambre 6. Selon un mode de réalisation préféré, la paroi en question est celle inférieure 8 que les interstices de passage des couteaux 13 délimitent en segments de paroi constituant à chaque fois le fond d'un compartiment 12. En fait, ces segments de paroi sont constitués par des pistons 10 et l'ensemble de ces derniers forme ladite paroi inférieure 8 mobile. Une caractéristique essentielle de l'invention réside dans l'extraction depuis la chambre de gavage 6 des pâtons 2. Cette éjection est réalisée au travers du retournement de la chambre de gavage 6 puis du déversement desdits pâtons 2 sur un support 14. A ce propos, le support 14 peut être de toute nature, fixe ou mobile, mais préférentiellement un convoyeur de type tapis roulant ou similaire. Ce support 14 alors mobile achemine les pâtons 2 en sortie de chambre de gavage 6 vers les autres étapes de fabrication des produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue. L'éjection des pâtons 2 est effectuée au travers de moyens de déversement desdits pâtons 2 sur le support d'évacuation 14. Ces moyens de déversement peuvent être constitués par des moyens de retournement 15 de la chambre de gavage 6 en vis-à-vis dudit support 14. Toutefois, le retournement peut intervenir après un déplacement vertical de la chambre de gavage 6 ayant pour conséquence de dégager celle-ci par rapport à la trémie 3 qui pourrait sans quoi empêcher ce retournement. En somme les moyens de retournement constituent encore des moyens de dégagement de la chambre de gavage 6 par rapport à cette trémie 3. Les moyens de retournement 15 consistent donc à faire pivoter ladite chambre de gavage 6 en vue de permettre l'extraction des pâtons 2 y contenus. Ce retournement peut consister en une rotation angulaire. Selon le mode de réalisation visible sur les figures, cette rotation s'opère sur un angle de 180 , soit un demi-tour complet de la chambre 6. Cette dernière se situe donc à la verticale ou au-dessus du support 14. Selon d'autres modes de réalisation, le retournement de la chambre 6 peut être effectué selon un autre angle, par exemple au droit ou latéralement par rapport au support 14. Lesdits moyens de déversement sont complétés par des moyens d'éjection mécanique des pâtons 2 de leurs compartiments respectifs. L'évacuation des pâtons 2 contenus dans chaque compartiment 12 est donc réalisée au travers d'une poussée à partir de la paroi 8. En particulier, cette poussée est opérée par chaque piston 10 formant le fond de chaque compartiment 12. Dans la représentation de la figure 6, cette éjection est réalisée par un déplacement vertical du haut vers le bas du piston 10. Un autre avantage de l'invention réside dans le fait que l'éjection de chaque pâton 2 peut être commandée. En effet, la chambre 6 étant divisée en compartiment 12 chacun pourvu d'un piston 10, il est possible d'expulser chaque pâton 2 de manière à les espacer sur le support 14. En particulier, une disposition régulière des pâtons 2 sur le support peut être réalisée, notamment avec un espacement équivalent entre chaque pâton 2. Un séquençage homogène des pâtons 2 est alors possible, notamment par déplacement du support 14. En particulier, l'éjection consiste à déverser alternativement deux pâtons 2, situés côté à côté dans la chambre de gavage 6, de manière à les disposer de manière séquencée sur ledit support 14. Pour cela et selon un premier mode de réalisation, chaque piston 10 de chaque compartiment 12 est conçu apte à être contrôlé et commandé séparément en vue de l'éjection des pâtons 2. Selon un autre mode de réalisation, des pistons 10 sont reliés entre eux en formant plusieurs séries, sachant qu'un piston 10 d'une série donnée se distingue des séries de pistons 10 dont font partie chacun des pistons 10 immédiatement adjacents. Ainsi, à titre d'exemple dans une rangée de piston 10, un piston 10 sur deux peut faire partie d'une même série, les pistons 10 intermédiaires étant eux reliés pour former une série différente. Ainsi, lorsqu'il est commandé l'éjection des pâtons 2 correspondant à une série de pistons 10 reliés entre eux et se déplaçant simultanément, les pâtons 2 sont déposés sur le support 14 avec un intervalle régulier. En commandant l'éjection des pâtons 2 restant dans la chambre de gavage 6 au travers du déplacement de l'autre série de pistons 10, ces pâtons 2 retombent sur le support 14 en quinconce et espacés par rapport aux pâtons 2 précédent en raison de l'avance dudit support 14. En somme, deux pistons 10 adjacents sont reliés à une série différente pour l'éjection en séquencée desdits pâtons 2. Une autre caractéristique réside dans l'approvisionnement en pâte 1 dudit dispositif selon l'invention, en particulier de la trémie 3. Pour que le dispositif assure un remplissage satisfaisant de la chambre de gavage 6, il est alors nécessaire de prendre des précautions et un soin tout particulier pour déposer la pâte 1 dans ladite trémie 3. En particulier, la pesée de pâte 1 à l'intérieur de la trémie 3 doit être constante au cours du procédé de division, tout en assurant un niveau de pâte 1 similaire en tout point de ladite trémie 3. Pour ce faire, une trémie supplémentaire, non représentée, est disposée au-dessus de la trémie 3. Bien que de taille plus réduite, elle est elle aussi conformée tel un entonnoir et son ouverture en partie basse débouche dans ladite trémie 3. Une particularité réside dans la mise en mouvement de cette trémie supplémentaire, notamment au travers d'un système de chariotage. Cette trémie en mouvement dépose donc, en partie haute de ladite trémie 3, des sections de pâte d'un volume équivalent sur toute la surface ouverte de ladite trémie 3. En partie basse de cette trémie supplémentaire, des moyens sont aptes à réguler les portions de pâte 1 déposées, notamment au travers d'une ouverture et d'une fermeture programmées de la partie basse. Ainsi la quantité de pâte lâchée peut être réglée en fonction du débit de la trémie 3. La dépose se fait donc séquentiellement : la trémie supplémentaire déposant, à l'arrêt, une portion de pâte 1, se déplaçant, puis déposant une autre portion, etc. Toutefois, cette séquence se répète continuellement au cours du procédé. Dans le cas de plusieurs dispositif selon l'invention montés en parallèle, une seule trémie supplémentaire peut être prévue pour les alimenter régulièrement en pâte 1. Le procédé selon l'invention et son dispositif de mise en oeuvre offre une cadence de production plus élevée et permettent, notamment au travers d'un déversement sans succion ou aspiration de la pâte 1 depuis la trémie 3 dans la chambre de gavage 6, un agencement de compartiments 12 plus nombreux au sein de ladite chambre 6. De plus, l'orientation verticale de l'ensemble du dispositif, en particulier des pistons 10 de calibrage et d'éjection, économise de l'espace et facilite l'exécution du procédé. Enfin, la découpe au sein de la chambre de gavage 6 de la quantité de pâte y collectée améliore la qualité des pâtons 2 et facilite la mise en oeuvre du procédé. En particulier, une telle découpe permet la séparation longitudinale de la chambre de gavage 6. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne l'opération de division volumétrique de pâte (1) de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, contenue dans une trémie (3), caractérisé par le fait qu'il consiste à laisser s'écouler ladite pâte (1) par gravitation dans une chambre de gavage (6) s'étendant sous une ouverture (7) située à la base de ladite trémie (3) ; refermer au moins partiellement ladite chambre de gavage (6) ; procéder à la division volumétrique en pâtons (2) de la quantité de pâte (1) contenue dans ladite chambre de gavage (6) ; retourner cette dernière; et déverser lesdits pâtons (2) sur un support (14). | 1. Procédé de division volumétrique de pâte (1) de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, contenue dans une trémie (3), caractérisé par le fait qu'il consiste à : - laisser s'écouler ladite pâte (1) par gravitation dans une chambre de gavage (6) s'étendant sous une ouverture (7) située à la base de ladite trémie (3) ; - refermer au moins partiellement ladite chambre de 10 gavage (6) ; - procéder à la division volumétrique en pâtons (2) de la quantité de pâte (1) contenue dans ladite chambre de gavage (6) ; - retourner cette dernière ; 15 - déverser lesdits pâtons (2) sur un support (14). 2. Procédé selon la 1, caractérisé par le fait qu'il consiste, après fermeture au moins partielle de la chambre de gavage (6), à effectuer un calibrage par pression de la quantité de pâte (1) contenue dans ladite chambre (6) en 20 repoussant le reflux de pâte (1) en surplus dans ladite trémie (3). 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé par le fait qu'il consiste à déverser alternativement au moins deux pâtons (2), situés côté à côté 25 dans la chambre de gavage (6), de manière à les disposer de manière séquencée sur ledit support (14). 4. Dispositif de division volumétrique de pâte (1) de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue, pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 30 à 4, comprenant une trémie (3) contenant ladite pâte (1) pourvue en sa partie basse (5) d'une ouverture (7) communiquant avec une chambre de gavage (6) apte à calibrer une quantité de pâte (1) à diviser, caractérisé par le fait que ledit dispositif comprend, d'une part, des moyens (11) de découpe de 35 ladite quantité de pâte (1) en pâtons (2) par subdivision de ladite chambre de gavage (6) en compartiments (12) et, d'autrepart, des moyens de déversement desdits pâtons (2) sur un support d'évacuation (14) constitué par des moyens de retournement (15) de la chambre de gavage (6) en vis-à-vis dudit support d'évacuation (14). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que lesdits moyens de déversement sont complétés par des moyens d'éjection mécanique des pâtons (2) de leurs compartiments (12) respectifs. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisé par le fait qu'il comporte des moyens de calibrage par pression de la quantité de pâte (1) contenue dans la chambre de gavage (6). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que lesdits moyens de calibrage sont constitués par au moins une paroi de la chambre de gavage sous forme d'un piston (10). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé par le fait que chaque compartiment (12) comprend un piston (10). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé par le fait que chaque piston (10) de chaque compartiment (12) est conçu apte à être contrôlé et commandé séparément en vue de l'éjection des pâtons (2). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisé par le fait que deux pistons (10) adjacents sont reliés à une série différente pour l'éjection en séquencée desdits pâtons (2). 11. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 10, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de fermeture au moins partielle de la chambre de gavage (6) situé au niveau de l'ouverture (7) en partie basse (5) de ladite trémie (3). | A | A21 | A21C | A21C 5 | A21C 5/02 |
FR2893343 | A1 | ABRI POUR VOYAGEURS | 20,070,518 | VOYAGEURS. L'invention se rapporte à un toit destiné à équiper un abri notamment un abri pour voyageur. II se rapporte également à l'abri. Pour protéger, des intempéries, les voyageurs en l'attente d'un véhicule de transport en commun, des abris sont implantés aux arrêts prévus le long de l'itinéraire. Il existe de nombreuses solutions d'abri qui sont plus ou moins esthétique et plus ou moins facile à monter. Ces abris sont souvent rectangulaires car ils doivent pouvoir être montés juxtaposés. 10 Ils sont constitués de montants soutenant un toit de forme rectangulaire. Une paroi latérale protège les individus du vent et de la pluie. Cette abri ne doit pas nuire au cheminement des usagers du trottoirs souvent placé devant des abris et il peut donc être placé plus ou moins en porte à faux. Souvent les parois latérales de ces abris sont constituées de panneaux de verre fixés sur 15 des montants afin de pouvoir voir le véhicule arriver tout en restant à l'intérieur de l'abri. Le toit est généralement constitué de panneaux plans ou courbes posés et fixés sur une structure porteuse rigide ou charpente elle même portée par les montants cités plus haut. 20 Cette structure porteuse comprend généralement un cadre et sur ce cadre, des traverses sont régulièrement fixées formant des appuis pour les bords des panneaux. Une ossature porteuse est donc nécessaire pour soutenir les panneaux qui peuvent être en tout matériau connu tel que le verre ou le polycarbonate. Entre ces panneaux sont prévus nécessairement des moyens d'étanchéité. 25 On comprend tout de suite que le temps de montage de ces abris est important car il faut ériger la structure pièce par pièce puis y fixer en dernier les panneaux de toit. Ensuite, il faut fixer la signalétique. Le nombre de pièces utilisées augmente les coûts de fabrication ainsi que les coûts liés à la logistique d'approvisionnement. Pour répondre aux différents besoins de la clientèle pour chaque modèle esthétique, les fabricants ont prévus différentes tailles du cadre car les dimensions dépendent de la largeur du trottoir et donc du porte à faux que peut avoir le toit par rapport au cadre. Cela dépend également de l'implantation des montants car l'un peut souhaiter que la paroi latérale du coté gauche soit plus courte que celle du coté droit ou inversement. Cela augmente donc le nombre de pièces à stocker ou les délais de livraison. A ce jour, la configuration est fixée lors de l'achat et il est impossible de changer l'implantation des montants sans changer le reste de l'abri. L'invention propose une solution simple et permettant une grande modularité. A cet effet, l'invention a pour objet un toit qui, s'étendant sur une surface globalement polygonale, est destiné à équiper un abri pour voyageur caractérisé en ce que ce toit est en une seule pièce creuse autoportante à volume clos. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 : Vue de face d'un abri voyageurs FIG 2 : Vue de coté d'un abri voyageurs FIG 3 : Vue de dessus d'un toit selon l'invention FIG 4 : Coupe selon AA de la figure 3 FIG 5 : Coupe selon BB de la figure 2 FIG 6 détail de la figure 4. FIG 7 : Vue de dessous d'un toit FIG 8 : Vue partielle en coupe d'un montant utilisé pour des abris cote à cote. En se reportant au dessin on voit un abri 1 pour l'attente d'individus tels des voyageurs des transports en commun. Cet abri est implanté en bordure de route ou sur une zone d'attente identifiée. Il comprend un toit 2 porté par des montants 3 fixés au sol par des moyens connus tels des boulons fixant une platine soudée à la base de montants. Ces montants portent également une paroi latérale formée de panneau éventuellement en matériau transparent ou translucide tel le verre. Ce toit s'étend sur une surface globalement polygonale telle une surface rectangulaire en sorte que deux abris pourraient être placés côte à côte ou dos à dos. On voit sur la figure 3 ou 7 que le bord 20 avant est légèrement courbe, les autres bords, arrière et latéraux étant rectilignes. Selon l'invention, le toit 2 est en une seule pièce creuse autoportante à volume clos. Cette pièce est monobloc. Ce volume est défini globalement par une paroi 2A supérieure et une paroi 2B inférieure reliées par une paroi 2C latérale en sorte de définir un volume clos. Bien évidemment, le fait que cette pièce puisse présenter un orifice de communication entre le volume dit clos précité et l'extérieur ne modifie pas la notion de volume clos. Un procédé de fabrication intéressant sera le roto-moulage ou le soufflage. Mais il peut être envisagé de fabriquer deux coques assemblées ensuite par collage ou soudage . Ce toit monobloc présente tant sur sa paroi supérieure que sur sa paroi inférieure, des rainures 4A, 4A',4B, 4B' telles que l'orientation des rainures 4A, 4A' supérieures soit sécantes à l'orientation des rainures 4B,4B' inférieures en sorte que localement ces rainures inférieures sont en contact avec les rainures supérieures et forment des ponts 5 de matière. Par contact on comprendra une zone de mélange de matière sans séparation. Ces ponts de matière entre la partie supérieure et la partie inférieure contribuent à son auto-portance. La figure 7 montre bien que les orientations des nervures supérieures 4A, 4A' en 20 pointillé sont sécantes aux nervures inférieures 4B, 4B'. Les faces supérieure et inférieure du toit sont courbes suivant l'axe avant /arrière et l'axe coté droit /coté gauche avec des rayons de courbures différents qui participent à la structure et donc à son auto-portance. Les rainures de la face supérieure ou de la face inférieure ne sont pas parallèles entre 25 elles mais sont orientées selon les courbes du toit et d'une ligne 6 de partage. Plus particulièrement, on voit que le toit présente une ligne 6 dite de partage des courbes s'étendant entre deux coins opposés formant deux zones 7,8 globalement triangulaire. La ligne 6 dite de partage peut être rectiligne ou simple courbe ou en S. De chaque coté de cette ligne 6 dite de partage s'étendent des parois supérieures et inférieures courbes de préférence avec des rayons de courbure différents selon les axes avant /arrière et coté droit /coté gauche. Dans cette configuration, il est prévu un jeu de rainures pour chaque zone globalement triangulaire avec les directions des axes des rainures d'une zone étant sécantes avec les directions des axes des nervures de l'autre zone. On rigidifie ainsi le toit en sorte que son auto-portance soit améliorée. De préférence, on prévoit au long de ces bords latéraux une multitude d'empreintes 9 (figure 7) pour les extrémités hautes des montants afin de pouvoir implanter les dits montants en des points différents en sorte que le toit puisse être plus ou moins en porte à faux ou que la paroi latérale puissent avoir une configuration différente. Il est prévu plus d'empreintes que de montants nécessaire au soutien du toit . On notera que les deux cotés latéraux du toit présente sous la face inférieure dudit toit une augmentation de hauteur formant ainsi un caisson 8 axé d'avant en arrière rigidifiant le toit. C'est, de préférence, au niveau de ce caisson que sont prévues les empreintes 9 destinées à recevoir les extrémités supérieures des montants. Ces empreintes 9 sont des logements borgnes. La profondeur de l'empreinte sera supérieure à la profondeur d'emboîtement afin que 20 la face d'extrémité supérieure du montant ne coupe pas la matière. L'empreinte sera conique alors que le montant sera cylindrique à section circulaire constante selon son axe d'emboîtement. Sur l'exemple représenté, c'est sur la partie avant des caissons que les empreintes ont été multipliées. Ainsi, on peut modifier la configuration de l'implantation des poteaux 25 même après mise en place de l'abri. Il suffit de déboîter le montant correspondant et de l'engager dans une autre empreinte. On notera que l'épaisseur du caisson 8 peut être variable en sorte que le bord avant du toit soit à un niveau plus haut que le bord arrière. De manière également intéressante, sont prévues sur la face supérieure du toit des 30 rainures 10 pour l'écoulement de l'eau conduisant l'eau vers l'arrière notamment sur les cotés. Sur cette face supérieure, sont également prévus des moyens 11 d'accueil du type à emboîtement pour une signalétique telles des rainures 11. Sur la face inférieure, un bourrelet 12 guide d'eau est prévu, par exemple, le long du bord avant et arrière. Ainsi, on peut lors de l'opération de fabrication constitué tous les moyens se retrouvant sur un abri classique sans besoin de les rapporter en suite. On a vu également que cet abri pouvait être utilisé selon des configurations différentes. Il est prévu des montants spéciaux communs à deux toits (figure 8). Chaque montant est pourvu en son extrémité haute d'une fourche 30 a deux dents 31 chacune des dents étant destinée à s'emboîter dans une empreinte d'un toit distinct Ainsi lorsque deux toits sont disposés côte à côte, un montant engage à la fois le toit de gauche et le toit de droite | L'invention se rapporte à un toit qui, s'étendant sur une surface globalement polygonale, est destiné à équiper un abri pour voyageur caractérisé en ce que ce toit est en une seule pièce creuse autoportante à volume clos. | 1. Toit qui, s'étendant sur une surface globalement polygonale, est destiné à équiper un abri pour voyageur caractérisé en ce que ce toit est en une seule 5 pièce creuse autoportante à volume clos. 2. Toit selon la 1 caractérisé en ce que le toit présente tant sur sa paroi supérieure que sur sa paroi inférieure, des rainures (4A, 4A',4B, 4B') telles que l'orientation des rainures (4A , 4A') supérieures soit sécantes à l'orientation des rainures (4B, 4B') inférieures en sorte que localement les 10 rainures inférieures sont en contact avec les rainures supérieures et forment des ponts (5) de matière. 3. Toit selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que les faces supérieure et inférieure du toit sont courbes suivant l'axe avant/arrière et l'axe coté droit/coté gauche avec des rayons de courbures différents. 15 4. Toit selon la 3 caractérisé en ce que le toit présente une ligne (6) dite de partage des courbes s'étendant entre deux coins opposés formant deux zones (7,8) globalement triangulaire. 5. Toit selon la 4 caractérisé en ce que la ligne (6) dite de partage est rectiligne ou simple courbe ou en S. 20 6. Toit selon la 4 ou 5 caractérisé en ce que de chaque coté de cette ligne (6) dite de partage s'étendent des parois supérieures et inférieures courbes avec des rayons de courbure différents selon les axes avant /arrière et coté droit /coté gauche et il est prévu un jeu de rainures pour chaque zone globalement triangulaire avec les directions des axes des rainures d'une zone 25 étant sécantes avec les directions des axes des nervures de l'autre zone. 7. Toit selon la 1 caractérisé en ce qu'au long de ces bords latéraux la face inférieure du toit présente une multitude d'empreintes pour accueillir les extrémités hautes des montants dont le nombre des empreintes est supérieure au nombre de montant nécessaire au soutien du toit. 30 8. Toit selon la 1 ou 7 caractérisé en ce que les deux cotés latéraux du toit présente sous la face inférieure dudit toit une augmentation de hauteurformant ainsi un caisson (8) axé d'avant en arrière rigidifiant le toit au niveau desquels caissons sont situées les empreintes pour les montants. 9. Toit selon la 1 caractérisé en ce que sont prévues sur la face supérieure du toit des rainures (10 ) pour l'écoulement de l'eau conduisant l'eau vers l'arrière et/ou sont également prévus des moyens (11) d'accueil du type à emboîtement pour une signalétique. 10. Toit selon la 1 caractérisé en ce que la face inférieure du toit présente un bourrelet (12) guide d'eau. 11. Toit selon la 7 ou 8 caractérisé la profondeur de l'empreinte sera supérieure à la profondeur d'emboîtement afin que la face d'extrémité supérieure du montant ne coupe pas la matière. 12. Toit selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le toit est obtenue par roto-moulage ou par soufflage. 13. Abri pour voyageurs comprenant un toit supporté par des montants caractérisé en ce qu'il comprend un toit selon l'une quelconque des précédentes. 14. Abri pour voyageurs selon la 13 caractérisé en ce qu'il comprend un montant pourvu en son extrémité haute d'une fourche a deux dents chacune des dents étant destinée à s'emboîter dans une empreinte d'un toit distinct.20 | E | E04 | E04H,E04B | E04H 15,E04B 7 | E04H 15/54,E04B 7/20 |
FR2887895 | A1 | COMPOSITION A BASE DE SILOXANE DESTINEE AU MOULAGE-DEMOULAGE DE PNEUMATIQUES | 20,070,105 | r . La présente invention concerne des compositions sous forme d'émulsion d'huile silicone destinées à être appliquées sur les vessies de vulcanisation et/ou sur les bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques, pour faciliter le moulage-démoulage lors de la fabrication de pneumatiques. L'invention concerne en particulier une application en tant que composition lubrifiante particulièrement appropriée à la lubrification des vessies de vulcanisation utilisées lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques. L'invention concerne également les vessies de vulcanisation revêtues d'une composition lubrifiante et/ou d'un primaire d'accrochage selon l'invention ainsi que les bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques revêtus de ladite composition lubrifiante. Selon deux autres de ses aspects, l'invention concerne un procédé de préparation des compositions lubrifiantes de l'invention ainsi que l'utilisation desdites compositions lubrifiantes pour la lubrification des vessies de vulcanisation. Les pneumatiques en caoutchouc pour véhicules sont habituellement fabriqués en moulant et en vulcanisant une enveloppe crue, ou non vulcanisée et non façonnée, dans une presse de moulage dans laquelle l'enveloppe crue est pressée vers l'extérieur contre la surface d'un moule au moyen d'une vessie dilatable par un fluide interne. Par ce procédé, l'enveloppe crue est façonnée contre la surface externe du moule qui définit le dessin de la bande de roulement de l'enveloppe et la configuration des flancs. Par chauffage, l'enveloppe est vulcanisée. En général, la vessie est dilatée par la pression interne fournie par un fluide tel qu'un gaz chaud, de l'eau chaude et/ou de la vapeur, qui participe lui aussi au transfert de chaleur pour la vulcanisation. On laisse alors l'enveloppe refroidir un peu dans le moule, ce refroidissement étant parfois favorisé par l'introduction d'eau froide ou plus fraîche dans la vessie. Puis on ouvre le moule, on dégonfle la vessie en relâchant la pression du fluide interne et on retire l'enveloppe du moule à enveloppes. Cette utilisation des vessies de vulcanisation des enveloppes est bien connue dans la technique. Il est admis qu'il se produit un mouvement relatif notable entre la surface de contact externe de la vessie et la surface interne de l'enveloppe au cours de la phase de dilatation de la vessie avant la vulcanisation complète de l'enveloppe. De même, il se produit également un mouvement relatif considérable entre la surface de contact externe de la vessie et la surface interne vulcanisée de l'enveloppe, après que l'enveloppe a été moulée et vulcanisée, au cours du dégonflement et de l'extraction de la vessie du pneumatique. Si une lubrification adéquate n'est pas prévue entre la vessie et la surface interne de l'enveloppe, la vessie a généralement tendance à se gondoler, ce qui entraîne une déformation de l'enveloppe dans le moule et aussi une usure et un dépolissage excessifs de la surface de la vessie elle-même. La surface de la vessie tend également à coller sur la surface interne de l'enveloppe après la vulcanisation de l'enveloppe et au cours de la partie du cycle de vulcanisation de l'enveloppe au cours de laquelle la vessie est dégonflée. En outre, des bulles d'air peuvent être emprisonnées entre les surfaces de la vessie et de l'enveloppe, et favoriser l'apparition de défauts de vulcanisation des enveloppes résultant d'un transfert de chaleur inadéquat. Pour cette raison, la surface externe de la vessie ou la surface interne de l'enveloppe crue ou non vulcanisée est revêtue d'un lubrifiant approprié, parfois désigné sous le nom de "ciment de chemisage". De nombreuses compositions de lubrifiant ont été proposées à cet effet dans la technique. On connaît notamment les compositions lubrifiantes décrites dans la demande de brevet FR 2 494 294, lesquelles contiennent, à titre de constituants principaux, un polydiméthylsiloxane réactif présentant de préférence des groupes terminaux hydroxyle, un agent réticulant comprenant de préférence des fonctions Si-H et éventuellement un catalyseur de polycondensation. Le brevet US 3,872,038 décrit un agent de démoulage interne pour pneumatiques à base d'une émulsion silicone et d'une charge, par exemple le mica pour assurer une bonne efficacité en échappement de l'air. A défaut d'un système réactif, une gomme silicone est utilisée pour maintenir la charge sur la surface du caoutchouc après application. Cette formulation permet de laisser s'échapper l'air qui est piégé entre la vessie et le pneu cru mais ne permet pas de procéder à plusieurs démoulages. Usuellement, les vessies dilatables, avant d'être enduites, sur leur surface externe (celle qui vient au contact du bandage) d'une composition lubrifiante, peuvent subir un pré-traitement consistant à appliquer une couche régulière d'une composition dite primaire ou encore primaire d'accrochage. La présente invention a donc pour objectif de proposer des compositions aqueuse lubrifiantes améliorées et présentant de surcroît d'excellentes caractéristiques de glissement et de durabilité, ce qui les rend parfaitement appropriées à la lubrification des vessies utilisées lors de la vulcanisation des bandages pneumatiques et semi-pneumatiques. Ces compositions permettent de démouler plusieurs pneumatiques par application, d'assurer une bonne performance en lubrification, mais aussi en échappement de l'air, évitant ainsi la formation de bulles d'air emprisonnées entre les surfaces de la vessie et de l'enveloppe et par voie de conséquence l'apparition de défauts de vulcanisation des enveloppes résultant d'un transfert de chaleur inadéquat. De manière générale, l'invention a pour objet une composition lubrifiante, sous forme d'émulsion huile dans eau, à base de polyorganosiloxane polymérisable et/ou réticulable par déshydrogéno-condensation comprenant: (a) au moins un polyorganosiloxane réactif (A) comportant au moins deux groupements OH par molécule et présentant une viscosité dynamique comprise entre 50 et 3 x106 mPa.S, de préférence comprise entre 500 et 2x106 mPa.S et encore plus préférentiellement comprise entre 700 et 1, 5x106 mPa.S à 25 C, (b) au moins un agent réticulant (B) ayant, par molécule, au moins trois motifs réactifs =SiH; (c) au moins un latex de polymère organique (C) provenant de la (co)polymérisation: - d'au moins un monomère vinylique choisi parmi le groupe constitué par: le styrène, l'o- méthylstyrène et un vinyltoluène; - d'au moins un monomère (méth) acrylate d'alkyle; et -éventuellement d'au moins un monomère acide mono ou di-carboxylique insaturé éthylénique; (d) au moins un agent d'évacuation de l'air (D) tel qu'un mica, un talc ou le noir de carbone, de préférence un mica; (e) au moins un tensioactif (E) ; (f) éventuellement au moins une huile polyorganosiloxane linéaire non réactive (F) présentant une viscosité dynamique de l'ordre de 50 à 100000 mPa.s à 25 C et consistant dans un homopolymère ou copolymère linéaire dont, par molécule, les substituants organiques monovalents, identiques ou différents entre eux, liés aux atomes de silicium, sont choisis parmi le groupe constitué par les radicaux alkyles, cycoalkyles, alcényles, aryles et alkylaryle; (g) éventuellement au moins un additif (G) choisi parmi le groupe constitué par: un agent épaississant polymères filmogènes, un lubrifiant complémentaire, un agent anti-friction, un agent de coalescence, un agent mouillant ou dispersant, une charge minérale, un agent anti-mousse, un épaississant, un stabilisant, un agent acidifiant, un biocide et un antifongique; (h) éventuellement au moins un catalyseur de déshydrogéno-condensation, et (i) de l'eau, les quantités de tensioactif(s) et d'eau étant suffisantes pour l'obtention d'une émulsion huile- dans-eau. Le latex de polymère organique (C) résulte de la (co)polymérisation en émulsion: - d'au moins un monomère vinylique choisi parmi le groupe constitué par: le styrène, l'ométhylstyrène et un vinyltoluène; - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle; et - éventuellement d'au moins un monomère acide mono ou di-carboxylique insaturé éthylénique. La préparation des latex est obtenue par une réaction de (co) polymérisation qui est réalisée de manière connue en soi, en émulsion aqueuse en présence d'au moins un initiateur radicalaire avec une concentration en monomères dans le milieu réactionnel comprise généralement entre 20 et 60 % en poids. Tout type d'initiateur ou amorceur à radicaux libres habituels dans la polymérisation radicalaire peut convenir. Des exemples d'initiateurs comprennent les hydropéroxydes tels que l'eau oxygénée, l'hydropéroxyde de diisopropylbenzène, les persulfates de sodium, de potassium ou d'ammonium, et les initiateurs cationiques comme l'azobis(isobutyronitrile). Ces initiateurs peuvent être associés à un réducteur comme par exemple le bisulfite. La 5 quantité se situe généralement entre 0,05 et 2 % en poids par rapport à la quantité des monomères. La température de polymérisation, fonction de l'initiateur mis en oeuvre, est généralement comprise entre 50 C et 100 C, de préférence entre 70 et 90 C. Dans le cas où la polymérisation est effectuée en émulsion aqueuse, la stabilisation des particules est assurée, si nécessaire, par tout système de stabilisation colloïdale connu comme les émulsifiants anioniques, cationiques, amphotères et non ioniques. La polymérisation peut être réalisée en continu, en discontinu ou semi-continu avec introduction d'une partie des monomères en continu et être du type 'ensemencé' ou "incremental selon toute variante connue pour l'obtention des particules de structure homogène et hétérogène. Des exemples de Latex disponibles commercialement sont, par exemple, les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de la gamme RHODOPASS (par exemple RHODOPAS DS910, RHODOPAS DS2800, RHODOPAS DS1003, RHODOPAS DS2818, RHODOPAS DS2810 vendus par la société RHODIA, les latex styrène/acrylate d'alkyle de la gamme LIPATON vendus par la société POLYMER LATEX, les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de la gamme UCAR Latex vendus par la société DOW CHEMICAL. D'une manière avantageuse, le latex est choisi parmi les copolymères styrène/acrylate d'alkyle ou styrène/acrylate d'alkyle/acide acrylique de la gamme RHODOPASS . Selon un premier mode de réalisation préférentiel, le latex de polymère organique (C) provient de la polymérisation: - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe constitué par: le (méth) acrylate de méthyle, - le (méth)acrylate d'éthyle ou d'hydroxyéthyle, - le (méth)acrylate de propyle ou d'hydroxypropyle, - le (méth)acrylate de butyle ou d'hydroxybutyle, et le 30 (méth)acrylate d'éthyl-2 hexyle, d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par: l'acide acrylique et l'acide méthacrylique. Selon un deuxième mode de réalisation, le latex de polymère organique (C) provient de la polymérisation: - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de propyle et le (méth)acrylate de butyle, - d'un monomère styrène, et -éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par: l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique et l'acide itaconique. Selon un troisième mode de réalisation, le latex de polymère organique est choisi parmi: les copolymères styrène/acrylate de butyle/acide acrylique avec les rapports pondéraux suivants par rapport au poids total du copolymère: - monomère styrène: entre 25 et 55 % en poids, - monomère acrylate de butyle: entre 74,5 et 40 % en poids, et - monomère acide acrylique: entre 0,5 et 5 % en poids. Par viscosité dynamique, on entend dans le cadre de l'invention la viscosité de type Newtonienne, c'est-à-dire la viscosité dynamique, mesurée de manière connue en soi à une température donnée, à un gradient de vitesse de cisaillement suffisamment faible pour que la viscosité mesurée soit indépendante du gradient de vitesse. A titre de constituant préféré que le polyorganosiloxane réactif (A) comprend les motifs siloxyles suivants: M = [(OH)(R2)2SiO12] et D= [R3R4SiO222] dans lesquels: - R2, R3 et R4 sont des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi le groupe constitué par: les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C6 (tels que par exemple méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle, n-pentyle, n- hexyle), les radicaux cycloalkyles en C3-C8 (tels que par exemple cyclopentyle, cyclohexyle), les radicaux aryles en C6-C10 (tels que par exemple phényle, naphtyle) et les radicaux alkylarylènes en C6-C15 (tels que par exemple tolyles, xylyle). Parmi les constituants préférés pour le polyorganosiloxane polyorganosiloxane réactif (A), on peut citer les polyorganosiloxanes linéaires de formule: - R3 - 1 HO Si-0 H - R 4 _n formule dans laquelle n est un entier supérieur ou égal à 50, R3 et R4, identiques ou différents, représentent: un alkyle en C1-C6; un cycloalkyle en C3-C8; un alcényle en C2-C8; un cycloalcényle en C5-C8, un aryle, un alkylarylène et un arylalkylène; chacun des radicaux précités étant éventuellement substitué par un atome d'halogène (et de préférence le fluor) ou un reste cyano. Les huiles les plus utilisées, du fait de leur disponibilité dans les produits industriels, sont celles pour lesquelles R3 et R4sont indépendamment choisis parmi le groupe des radicaux constitué par: un méthyle, un éthyle, un propyle, un isopropyle, un cyclohexyle, un vinyle, un phényle, et un 3,3,3-trifluoropropyle. De manière très préférée, au moins environ 80 % en nombre de ces radicaux sont des radicaux méthyle. Conformément à l'invention, on préférera, toutefois, partir d'huiles polyorganosiloxane A déjà polymérisées pour la préparation de l'émulsion, en utilisant par exemple les techniques 10 d'émulsification de la phase silicone décrites dans FR-A-2 697 021. Selon un mode préféré de l'invention, le polyorganosiloxane réactif (A) est un a,cwdihydroxypolydiméthylsiloxane. L'agent réticulant (B) est préférentiellement choisi parmi ceux qui possèdent au moins un motif de formule (Il) et qui sont terminés par des motifs de formule (III) ou cycliques constitués de motifs de formule (II) représentées ci-dessous: RIR1 z' si o R (III) dans lesquelles: - les symboles R', sont identiques ou différents et représentent: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 8 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyle étant de 25 préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, ou un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes, des alkyles et/ou des alcoxyles contenant 1 à 3 atomes de carbone, - les symboles Z' sont semblables ou différents et représentent: - un radical hydrogène, ou - un groupement répondant à la même définition que celle donnée ci-dessus pour R', avec, par molécule, au moins trois des symboles Z' représentant H. Comme exemple d'agent réticulant (B) on peut citer le composé de formule (IV) suivante: X R'1 R"1 SiO Si 0 R'1 H Y dans laquelle: x représente un nombre entier ou fractionnaire variant entre 1 et 10000, - y représente un nombre entier ou fractionnaire variant entre 0 et 10000, - Ri1 et R"1 représentent indépendamment l'un de l'autre: É un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 8 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyle étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, É un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement 15 substitué, É un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, É une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle, - Ri1 pouvant également correspondre à l'hydrogène, et - avec la condition selon laquelle le polyorganosiloxane comprend au moins trois motifs réactifs Conviennent tout particulièrement à l'invention à titre d'agent réticulant (B) les composés 25 suivants: ÎH3 I OSi OSiMe3 H S H CH3 b S1 a CH3 CH3 OSi H CH3 CH3 OSi CH3 e d S2 avec a, b, c, d et e représentant un nombre variant de: - dans le polymère de formule SI: 0 a s 10000 de préférence 0 A titre de constituant (f) l'huile polyorganosiloxane linéaire non réactive (F) présentant une 10 viscosité dynamique de l'ordre de 50 à 100000 mPa.s à 25 C. Comme exemple, on peut citer les polyorganosiloxanes linéaires: constitués le long de chaque chaîne: É des motifs de formule R5R6SiO222, éventuellement associés à des motifs de formule (R5)2SIO2/2, É des motifs de formule (R6)2SiO2/2, éventuellement associés à des motifs de formule (R5)2SiO2121 É des motifs de formule R5R6SiO212 et des motifs de formule (R6)2SiO212r éventuellement associés à des motifs de formule (R5)2SiO212, et bloqués à chaque extrémité de chaîne par un motif de formule (R7)3SiO12 dont les radicaux 20 R7, identiques ou différents, sont choisis parmi des radicaux R5 et R6; où les radicaux R5 et R6, substituants organiques monovalents des divers motifs siloxyles mentionnés supra, ont les définitions suivantes: É les radicaux R5, identiques ou différents entre eux, sont choisis parmi: les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C6 (tels que par exemple méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle, n-pentyle, n- hexyle), les radicaux cycloalkyles en C3-C8 (tels que par exemple cyclopentyle, cyclohexyle), et les radicaux alcényles linéaires ou ramifiés en C2-C8 (tels que par exemple vinyle, allyle), É les radicaux R6, identiques ou différents entre eux, sont choisis parmi: les radicaux aryles en C5-C10 (tels que par exemple phényle, naphtyle), les radicaux alkylarylènes en 30 C6-C15 (tels que par exemple tolyles, xylyle), les radicaux arylalkylènes en C6-C15 (tels que par exemple benzyle). De préférence, la composition lubrifiante selon l'invention comprend: de 1 à 30 parties en poids et de préférence de 3 à 15 parties en poids du constituant (a); - de 1 à 30 parties en poids du constituant (b), de 0,1 à 10 parties en poids du constituant (c), de 3 à 25 parties en poids du constituant (d), de 0,5 à 10 parties en poids du constituant (e), de 0 à 30 parties en poids du constituant (f), de 0 à 30 parties en poids des constituants (g), de 0 à 10 parties en poids du constituant (h), et de 20 à 60 parties en poids constituant (i) ; pour 100 parties en poids de la somme des constituants (a) à (i). Le catalyseur de déshydrogéno-condensation peut-être présent dans la composition selon l'invention. Sa présence n'est qu'optionnelle du fait des températures rencontrées dans le cadre de l'application. Des exemples de catalyseurs de déshydrogéno-condensation utilisables dans le cadre de l'invention sont les sels organométalliques, et les titanates tels que l'orthotitanate de tétrabutyle. A titre de sel organométallique, on peut mentionner le naphténate de zirconium et l'octylate de zirconium. On peut aussi utiliser un composé catalytique à l'étain, généralement un sel d'organoétain. Les sels d'organoétain utilisables sont décrits en particulier dans l'ouvrage de NOLL, Chemistry and Technology of Silicones Academic Press (1968), page 397. On peut également définir comme composé catalytique à l'étain, soit des distannoxanes, soit des polyorganostannoxanes, soit le produit de réaction d'un sel d'étain, en particulier d'un dicarboxylate d'étain sur du polysilicate d'éthyle, comme décrit dans le brevet US-A-3 862 919. Le produit de réaction d'un silicate d'alkyle ou d'un alkyltrialcoxysilane sur le diacétate de dibutylétain comme décrit dans le brevet belge BE-A-842 305, peut convenir aussi. Selon une autre possibilité, on peut avoir recours à un sel d'étain II, tel que SnCl2 ou l'octoate stanneux. Le catalyseur peut être un sel d'étain d'un acide organique, tels que le diacétate de dibutylétain, le dilaurate de dibutylétain, le dilaurate de dioctylétain, le dioctate de dibutylétain, le naphténate de zinc, le naphténate de cobalt, l'octylate de zinc, l'octylate de cobalt et le di(isomercaptoacétate) de dioctylétain. Des exemples de sels d'étain tels que les bischélates d'étain sont décrits dans les demande de brevet EP-A-147 323 et EP-A-235 049, les dicarboxylates de diorganoétain et, en particulier, les catalyseurs sont décrits dans le brevet britannique GB-A-1 289 900 (diacétate de dibutyl- ou de dioctylétain, le dilaurate de dibutyl- ou de dioctylétain. Le catalyseur de déshydrogéno-condensation, lorsqu'il est présent, est généralement introduit dans l'émulsion à raison de 0,05 à 5 parties en poids, par rapport au poids total de l'émulsion. La nature du tensioactif (E) sera facilement déterminée par l'homme du métier, l'objectif étant de préparer une émulsion stable. Les tensioactifs anioniques, cationiques, non-ioniques et zwitterioniques peuvent être employés seuls ou en mélange. A titre de tensioactif anionique, on peut mentionner les sels de métaux alcalins des acides hydrocarbonés aromatiques sulfoniques ou les sels de métaux alcalins d'acides alkylsulfuriques. Les tensioactifs non-ioniques sont plus particulièrement préférés dans le cadre de l'invention. Parmi ceux-ci, on peut citer les éthers alkyliques ou aryliques de poly(oxyde d'alkylène), l'hexastéarate de sorbitan polyoxyéthyléné, l'oléate de sorbitan polyoxyéthyléné ayant un indice de saponification de 102 à 108 et un indice d'hydroxyle de 25 à 35 et les éthers de cétylstéaryle et de poly(oxyde d'éthylène). A titre d'éther arylique de poly(oxyde d'alkylène), on peut mentionner les alkylphénols polyoxyéthylénés. A titre d'éther alkylique de poly(oxyde d'alkylène), on peut mentionner l'éther isodécylique de polyéthylèneglycol et l'éther triméthylnonylique de polyéthylèneglycol contenant de 3 à 15 unités d'oxyde d'éthylène par molécule. On peut encore citer l'alcool isotridécylique éthoxylé, e.g. avec de 8 à 9 moles d'oxyde d'éthylène par mole d'alcool isotridécylique. La quantité de tensioactif est fonction du type de chacun des constituants en présence ainsi que de la nature même du tensioactif utilisé. En règle générale, l'émulsion comprend de 0,5 à 10% en poids de tensioactif par rapport au poids total de l'émulsion (mieux encore de 0,5 à 7 % en poids). La présence d'un système silicone réactif aide également à la dispersion homogène au de l'agent d'évacuation de l'air (D). C'est ainsi que lorsque le mica est utilisé il n'est pas nécessaire de lui faire subir un traitement de surface car l'hydrophobisation du mica, s'effectue in situ dans la composition. Cette hydrophobisation in situ aide à garder la dispersion de la charge fine et à stabiliser l'émulsion. La taille des particules de mica est de préférence inférieure à 500 m, de préférence inférieure à 1001.1m. De préférence, le mica est un mica broyé par voie humide ( wet ground mica ). L'émulsion peut contenir aussi un ou plusieurs additif (G) ingrédients additionnels tels que par exemple des, des lubrifiants complémentaires, des agents anti-friction, des agents de coalescence, des agents mouillants ou dispersants, des charges minérales, des agents antimousse, des épaississants, des stabilisants, des conservateurs tels que des biocides et des antifongiques, en quantités pouvant varier considérablement, par exemple, entre 0,2 et 30% en poids de l'émulsion. Des exemples d'épaississants sont les épaississants cellulosiques (carboxyméthylcellulose), acryliques, polyuréthane, les gommes hydrocolloïdales (gomme xanthane) et leurs mélanges. En tant qu'agent de coalescence, on pourra utiliser les glycols et/ou les coupes pétrolières aliphatiques (fractions de distillation du pétrole). Des agents mouillants ou dispersables utilisables dans le cadre de l'invention sont par exemple les phosphates, tels que par exemple l'hexamétaphosphate de sodium, les polyéthylèneglycols (PEG), ... Les compositions de l'invention peuvent être préparées de façon conventionnelle par mise en oeuvre des méthodes classiques de l'état de la technique. L'émulsification peut être directe ou par inversion. Pour l'émulsification directe, le procédé consiste à mettre en émulsion dans une phase aqueuse contenant le tensioactif, un mélange des constituants (a), (b) et (f). On obtient directement une émulsion huile dans eau. Puis les constituants manquants peuvent être ajoutés, soit directement à l'émulsion (cas des constituants hydrosolubles), soit ultérieurement sous la forme d'émulsion (cas des constituants solubles dans la phase silicone). La granulométrie de l'émulsion obtenue précédemment peut être ajustée par les méthodes classiques connues de l'homme du métier, notamment en poursuivant l'agitation dans le réacteur pendant une durée adaptée. D'ordinaire, les procédés de l'invention sont mis en oeuvre à température ambiante. De préférence, on limite l'élévation de température qui peut résulter des étapes de broyage ou d'agitation. Notamment, on choisit de rester en deçà des 60 ou 65 C. Les constituants (a) à (i) sont disponibles dans le commerce ou facilement accessibles à l'homme du métier par mise en oeuvre de procédés classiques décrits dans la technique antérieure. L'invention a encore pour objet l'utilisation de la composition lubrifiante ainsi obtenue pour la lubrification d'articles divers. Plus particulièrement, l'invention concerne l'utilisation de la composition lubrifiante pour la lubrification de la vessie de vulcanisation, de préférence en caoutchouc ou analogue et dilatable, lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semipneumatiques. La composition lubrifiante de l'invention peut être appliquée de façon quelconque, et par exemple par pulvérisation, par brossage ou encore à l'aide d'une éponge ou d'un pinceau. II est préférable d'opérer de façon à recouvrir l'article à revêtir d'une couche régulière de revêtement. La lubrification de la vessie de vulcanisation utilisée lors du façonnage et de la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques peut être réalisée de deux façons différentes. Lors de la fabrication des bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques, unbandage cru est placé dans un moule à bandages, une vessie dilatable est disposée dans le moule, le moule est fermé et la vessie est dilatée par application d'une pression interne de fluide chaud, de telle sorte que le bandage se trouve plaqué contre le moule, façonné et vulcanisé. Le moule est alors ouvert, la vessie est dégonflée et le bandage est récupéré, façonné et vulcanisé. Une même vessie est utilisée pour la fabrication d'environ quelques centaines de bandages. La vessie en caoutchouc dilatable utilisée lors de la fabrication des bandages est initialement revêtue d'une composition lubrifiante selon l'invention. Au départ, la lubrification de la vessie est directe. Ensuite, il intervient un phénomène d'épuisement de l'effet lubrifiant de cette vessie. Dans cette phase ultérieure, c'est la surface interne du bandage (celle qui vient au contact de la vessie) qui est revêtue de la composition lubrifiante. Il y a régénération de la lubrification de la vessie en caoutchouc par transfert à partir du bandage. De façon générale, les cycles de pressage du moule/dégagement de la vessie, mis en oeuvre lors de la fabrication des bandages se succèdent de la façon suivante: - la vessie peut-être initialement revêtue de la composition lubrifiante (lubrification directe) et chauffée entre 80 etl80 C, de préférence entre 130 et 170 C, dans ou à l'extérieur de la presse. Elle est ensuite utilisée (sans revêtement ultérieur de la vessie, mais en réalisant un revêtement sur le premier bandage) pendant une durée de 5 à 10 cycles (chaque cycle aboutissant à la fabrication d'un bandage différent), puis - les cycles suivants sont mis en oeuvre par l'utilisation de cette même vessie (pour laquelle le revêtement de lubrification est épuisé) à partir de bandages pneumatiques ou semipneumatiques qui sont alors à chaque fois revêtus de la composition lubrifiante de l'invention: la lubrification de la vessie a lieu dans ce cas par transfert. On peut également ne pas traiter la vessie lors de sa 1 ère utilisation et dans ce cas on applique la composition lubrifiante sur la surface intérieure des deux premiers pneus crus. La présente invention concerne donc également l'utilisation de la composition lubrifiante pour la lubrification des bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques crus, comportant ou non sur leur surface externe des éléments qui constitueront la bande de roulement externe destinée à venir au contact du sol. La composition lubrifiante de l'invention présente en outre d'excellentes propriétés de glissement, de durabilité et d'élasticité. La présente invention concerne encore les articles lubrifiés à l'aide de la composition lubrifiante susceptible d'être obtenue par la mise en oeuvre du procédé qui vient d'être décrit précédemment. Plus particulièrement, l'invention concerne: - une vessie dilatable en caoutchouc revêtue sur sa surface externe d'une composition selon l'invention, pour le façonnage et la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semipneumatiques; - une vessie en caoutchouc dilatable pouvant être obtenue par chauffage de la vessie dilatable définie cidessus, notamment à 80-180 C (de préférence 130-170 C), de façon à assurer la réticulation totale des constituants réticulables de l'émulsion. - un bandage pneumatique ou semi-pneumatique cru comportant ou non des éléments qui constitueront sa bande de roulement externe destinée à venir au contact du sol, revêtu sur sa surface interne d'une composition lubrifiante selon l'invention. Les exemples suivants qui illustrent l'invention témoignent des excellentes propriétés lubrifiantes des compositions de l'invention.EXEMPLE 1: Les % indiqués ci-dessous sont en poids par rapport au poids total de la composition. Préparation d'une composition A selon l'invention: Dans un mélangeur sont introduites l'eau (40,65 % en poids), un antimousse (Silicex 141, fourni par la société Rhodia, 0,2% en poids), un biocide (0,15% en poids), un polyéthylèneglycol PEG 300 (0,95% en poids), un mica (taille de particules 39pm, 8,64 % en poids), un épaississant Rhéozan (0,235 % en poids) avec un agent mouillant Trycol 5950 (0,7 % en poids). Après homogénéisation sont introduites: - une émulsion (12,535 % en poids) à base d'une huile a,c0-dihydroxypolydimethylsiloxane de 15 viscosité 135 000 mPa.S (40% en extrait sec), - un latex styrène/acrylate de butyle/ acide acrylique sous forme d'émulsion Rhodopas DS 2800 (7,00 % en poids, vendu par la société Rhodia), de l'acide acétique (0,08 % en poids) et une émulsion (28,46 % en poids) comprenant un mélange d'un polydiméthylhydrogénosiloxane de formule MD'S0M (selon une nomenclature connue de l'homme du métier du domaine des silicones) avec un polydiméthylsiloxane de viscosité de 100 MPa.s. Après homogénéisation on ajoute l'antimousse Silicex 120 (fourni par la société Rhodia, 0,4 % en poids). On obtient ainsi l'émulsion (A). Préparation d'une composition B (Comparatif, sans mica) : Dans un mélangeur sont introduites l'eau (46,865%), l'antimousse Silicex 141 (0,2 % en poids), un biocide (0,15 % en poids), l'épaississant Rhéozan (0,235 % en poids) avec un agent mouillant Trycol 5950. Après homogénéisation, sont introduites: - une émulsion (15,91 % en poids) à base d'une huile a, c0-dihydroxypolydimethylsiloxane de 30 viscosité 135 000 mPa.S (40% en extrait sec), - un latex styrène/acrylate de butyle/ acide acrylique sous forme d'émulsion Rhodopas DS 2800 (7,00 % en poids, vendu par la société Rhodia), de l'acide acétique (0,08 % en poids) et une émulsion (28,46 % en poids) comprenant un mélange d'un polydiméthylhydrogénosiloxane de formule MD'S0M (selon une nomenclature connue de l'homme du métier du domaine des silicones) avec un polydiméthylsiloxane de viscosité de 100 MPa.s. Après homogénéisation on ajoute l'antimousse Silicex 120 (fourni par la société Rhodia, 0,4 % en poids) et on obtient ainsi l'émulsion (B). Préparation d'une composition (Comparatif C, sans latex) : Dans un mélangeur sont introduites l'eau (34,465 % en poids), un antimousse (Silicex 141, fourni par la société Rhodia, 0,2% en poids), un biocide (0, 15% en poids), un polyéthylèneglycol PEG 300 (1,87 % en poids), un mica (taille de particules 39pm, 17,28 % en poids), un épaississant Rhéozan (0,235 % en poids) avec un agent mouillant Trycol 5950 (0,7 % en poids). Après homogénéisation sont introduites: - une émulsion (12,535 % en poids) à base d'une huile a,co-dihydroxypolydimethylsiloxane de 10 viscosité 135 000 mPa.S (40% en extrait sec), - de l'acide acétique (0,08 % en poids) et une émulsion (28,46 % en poids) comprenant un mélange d'un polydiméthylhydrogénosiloxane de formule MD'50M avec un polydiméthylsiloxane de viscosité de 100 MPa.s. Après homogénéisation on ajoute l'antimousse Silicex 120 (fourni par la société Rhodia, 0,4 % en poids) et on obtient ainsi l'émulsion (A). Ces émulsions ont été évaluées par des tests d'application et dans des cas réels de production de pneumatiques.Descriptions des tests: Test de démoulage: Préparation d'une feuille en caoutchouc vessie 3 mmx150mmxl50mm dans une presse chauffante à 200 C pendant 30 minutes. La feuille est structurée en surface pour simuler la surface d'une vessie. La feuille est peinte avec l'agent démoulant en cabine de peinture en pulvérisation par air comprimé. On dépose une couche de 20pm environ. Après séchage à l'air, l'ensemble est cuit à 170 C pendant 10 minutes. La feuille est ensuite placée dans un moule métallique dans une presse. Les plaques sont chauffées à 170 C. On laisse préchauffer la feuille pendant 20 minutes, puis on dépose, à quatre endroits, des morceaux de caoutchouc ILR cru ( Inner Liner Rubber = coutchouc qui constitue la surface interne d'un pneumatique) sur la feuille revêtue de l'agent démoulant. On ferme le moule, puis la presse et on laisse cuire le ILR pendant 10 minutes. On ouvre le moule et on retire les fines feuilles ILR moulées. Pour que l'on considère qu'un démoulage est réussit, elles doivent se séparer sans forcer ni accrocher. Sinon on note l'échec du démoulage. Le nombre de démoulages correspond au nombre de feuilles ILR démoulées sans accroche. Test de lubrification: Ce test évalue le pouvoir lubrifiant des agents de démoulage. Une feuille de caoutchouc vessie est préparée comme mentionné ci-dessus (dimensions: 2x7x19,5 mm3, surface lisse). Une feuille de caoutchouc ILR de dimension 2x5x11,5 mm3 est préparée dans une presse chauffante à 170 C pendant 10 minutes. La feuille de caoutchouc vessie est traitée avec 300 mg de l'agent démoulant par une application au pinceau. Le produit est cuit à 170 C pendant 10 min dans une étuve. La feuille de caoutchouc vessie traitée est collée sur un support métallique horizontal. La feuille de caoutchouc ILR lestée de 6,78kg est tirée par un dynamomètre. La force est enregistrée. Le coefficient de friction est déterminé en divisant la force nécessaire pour tirer la feuille de caoutchouc ILR lestée par le poids du lest. On affiche le nombre de passages pour lesquelles le kd reste inférieur à 0,5. Test de perte: Mode opératoire analogue au test de démoulage. La quantité de produit transféré sur la feuille de caoutchouc ILR est déterminée. On divise le poids de produit transféré sur la feuille de caoutchouc ILR par la surface de l'échantillon ILR. Ces résultats en mg/cm2 sont divisés par l'épaisseur de la couche d'agent démoulant initiale. On obtient le transfert en %. Plus le taux de transfert est élevé moins il reste d'agent de démoulage disponible pour le prochain démoulage.Résultats: Tableau 1. Produit A B C Invention Comparatif Comparatif Sans mica Sans latex Test "nombre de démoulages" sans 6 10 4 tenir compte des défauts (bulles) Test "lubrification" (kd < 0,5) 8 6 6 Test de perte [%] 9,1 7,7 30,8 Test réel sur pneu de dimension 195/55/15 H: 7 2 Nombre de démoulages sans défaut Test réel sur des pneus dimension: 6 2 - 205/55/16 W: Nombre de démoulages sans défaut L'agent de démoulage selon l'invention (A) permet de démouler un maximum de 5 pneumatiques sans défauts. On n'observe pas de défauts dus à un mauvais échappement d'air. Le produit B, qui ne contient pas de mica, est limité quand au nombre de démoulage sans défaut. L'échantillon C, qui ne contient pas de latex selon l'invention, montre lors du premier démoulage une perte de produit beaucoup plus importante que l'échantillon A qui contient le latex selon l'invention, d'où le nombre réduit de passages possible dans le test de lubrification et le nombre réduit de démoulages possible. L'utilisation d'un latex de polymère organique (C) associé à un agent d'évacuation de l'air (D) dans une composition selon l'invention permet d'obtenir un agent de démoulage qui assure une bonne efficacité en échappement de l'air avec un grand nombre de démoulages possible par application. Le latex spécifique selon l'invention permet en effet de fixer durablement le mica, responsable d'une bonne performance en échappement d'air, dans la matrice de l'agent de démoulage qui peut-être alors qualifié d'agent de démoulage semi-permanent ("mufti release") | La présente invention concerne des compositions sous forme d'émulsion d'huile silicone destinées à être appliquées sur les vessies de vulcanisation en tant qu'agent démoulant lors de la fabrication de pneumatiques. | 1 - Composition lubrifiante, sous forme d'émulsion huile dans eau, à base de polyorganosiloxane polymérisable et/ou réticulable par déshydrogénocondensation comprenant: (a) au moins un polyorganosiloxane réactif (A) comportant au moins deux groupements OH par molécule et présentant une viscosité dynamique comprise entre 50 et 3 x106 mPa.S, de préférence comprise entre 500 et 2x106 mPa.S et encore plus préférentiellement comprise entre 700 et 1,5x106 mPa.S à 25 C, (b) au moins un agent réticulant (B) ayant, par molécule, au moins trois motifs réactifs =SiH; (c) au moins un latex de polymère organique (C) provenant de la (co) polymérisation: - d'au moins un monomère vinylique choisi parmi le groupe constitué par: le styrène, l'o- méthylstyrène et un vinyltoluène; - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle; et -éventuellement d'au moins un monomère acide mono ou di-carboxylique insaturé éthylénique; (d) au moins un agent d'évacuation de l'air (D) tel qu'un mica, un talc ou le noir de carbone, de préférence un mica; (e) au moins un tensioactif (E) ; (f) éventuellement au moins une huile polyorganosiloxane linéaire non réactive (F) présentant une viscosité dynamique de l'ordre de 50 à 100000 mPa.s à 25 C et consistant dans un homopolymère ou copolymère linéaire dont, par molécule, les substituants organiques monovalents, identiques ou différents entre eux, liés aux atomes de silicium, sont choisis parmi le groupe constitué par les radicaux alkyles, cycoalkyles, alcényles, aryles et alkylaryle; (g) éventuellement au moins un additif (G) choisi parmi le groupe constitué par: un agent épaississant polymères filmogènes, un lubrifiant complémentaire, un agent anti-friction, un agent de coalescence, un agent mouillant ou dispersant, une charge minérale, un agent anti-mousse, un épaississant, un stabilisant, un agent acidifiant, un biocide et un antifongique; (h) éventuellement au moins un catalyseur de déshydrogéno-condensation, et (i) de l'eau, les quantités de tensioactif(s) et d'eau étant suffisantes pour l'obtention d'une émulsion huiledans-eau. 2 Composition selon la 1, caractérisée en ce que le latex de polymère organique (C) provient de la polymérisation: - d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, - le (méth)acrylate d'éthyle ou d'hydroxyéthyle, - le (méth)acrylate de propyle ou d'hydroxypropyle, - le (méth)acrylate de butyle ou d'hydroxybutyle, et le (méth)acrylate d'éthyl2 hexyle, - d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère chois parmi le groupe constitué par: l'acide acrylique et l'acide méthacrylique. 3 Composition lubrifiante selon la 2 caractérisée en ce que le latex de polymère organique (C) provient de la polymérisation: d'au moins un monomère (méth)acrylate d'alkyle choisi parmi le groupe constitué par: le (méth)acrylate de méthyle, le (méth)acrylate d'éthyle, le (méth)acrylate de propyle et le (méth)acrylate de butyle, - d'un monomère styrène, et - éventuellement d'au moins un monomère choisi parmi le groupe constitué par: l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique et l'acide itaconique. 4 Composition lubrifiante selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le latex de polymère organique est choisi parmi: les copolymères styrène/acrylate de butyle/acide acrylique avec les rapports pondéraux suivants par rapport au poids total du copolymère: - monomère styrène: entre 25 et 55 % en poids, - monomère acrylate de butyle: entre 74,5 et 40 % en poids, et - monomère acide acrylique: entre 0,5 et 5 % en poids. Composition lubrifiante selon l'une des précédentes caractérisée en ce que l'agent réticulant (B) est choisi parmi ceux qui possèdent au moins un motif de formule (II) et qui sont terminés par des motifs de formule (III) ou cycliques constitués de motifs de formule (Il) représentées ci-dessous: R' (ii-o) Z' (II)R' R (III) dans lesquelles: les symboles R', sont identiques ou différents et représentent: un radical alkyle linéaire ou ramifié contenant 1 à 8 atomes de carbone, éventuellement substitué par au moins un halogène, de préférence le fluor, les radicaux alkyle étant de préférence méthyle, éthyle, propyle, octyle et 3,3,3-trifluoropropyle, un radical cycloalkyle contenant entre 5 et 8 atomes de carbone cycliques, éventuellement substitué, ou un radical aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone éventuellement substitué, une partie aralkyle ayant une partie alkyle contenant entre 5 et 14 atomes de carbone et une partie aryle contenant entre 6 et 12 atomes de carbone, substituée éventuellement sur la partie aryle par des halogènes, des alkyles et/ou des alcoxyles contenant 1 à 3 atomes de carbone, - les symboles Z' sont semblables ou différents et représentent: - un radical hydrogène, ou - un groupement répondant à la même définition que celle donnée ci-dessus pour R1, avec, par molécule, au moins trois des symboles Z' représentant H. 6 Composition lubrifiante selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le polyorganosiloxane réactif (A) comprend les motifs siloxyles suivants: M = [(OH)(R2)2SiO12] et D= [R3R4SiO222] dans lesquels: - R2, R3 et R4 sont des radicaux, identiques ou différents, choisis parmi le groupe constitué par: les radicaux alkyles linéaires ou ramifiés en C1-C6 (tels que par exemple méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, t-butyle, npentyle, n-hexyle), les radicaux cycloalkyles en C3-C8 (tels que par exemple cyclopentyle, cyclohexyle), les radicaux aryles en C6-C10 (tels que par exemple phényle, naphtyle) et les radicaux alkylarylènes en C6C15 (tels que par exemple tolyles, xylyle). 7 Composition lubrifiante selon l'une des précédentes caractérisée en ce que le polyorganosiloxane réactif (A) est un a,wdihydroxypolydiméthylsiloxane. 8 Composition lubrifiante selon l'une des précédentes caractérisée en ce que qu'elle comprend de 20 à 60% en poids d'eau et de 0,5 à 10% en poids de tensioactif par rapport au poids total de la composition. 9 Composition lubrifiante selon l'une des précédentes comprenant: de 1 à 30 parties en poids et de préférence de 3 à 15 parties en poids du constituant (a); de 1 à 30 parties en poids du constituant (b) , de 0,1 à 10 parties en poids du constituant (c), de 3 à 25 parties en poids du constituant (d), de 0,5 à 10 parties en poids du constituant (e), de 0 à 30 parties en poids du constituant (f), de 0 à 30 parties en poids des constituants (g), de 0 à 10 parties en poids du constituant (h), et de 20 à 60 parties en poids constituant (i) ; pour 100 parties en poids de la somme des constituants (a) à (i). - Article revêtu d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9. 11 - Article pouvant être obtenu par chauffage d'un article selon la 10. 12 -. Vessie dilatable en caoutchouc revêtue sur sa surface externe d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9, pour le façonnage et la vulcanisation de bandages pneumatiques ou semipneumatiques. 13 - Vessie dilatable en caoutchouc pouvant être obtenue par chauffage d'une vessie selon la 10 12 à une température de 80 à 180 C. 14 - Bandage pneumatique ou semi-pneumatique cru comportant des éléments qui constitueront sa bande de roulement externe destinée à venir au contact du sol, revêtu sur sa surface interne d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 9. - Utilisation d'une composition lubrifiante selon l'une quelconque des 1 à 9 pour la lubrification d'un article. 16 - Utilisation d'une composition lubrifiante selon la 15 lors du façonnage et de la 20 vulcanisation de bandages pneumatiques ou semi-pneumatiques, pour la lubrification de la vessie de vulcanisation dilatable en caoutchouc. | C,B | C10,B29 | C10M,B29C,B29D | C10M 107,B29C 33,B29D 30 | C10M 107/50,B29C 33/64,B29D 30/08 |
FR2899697 | A1 | MASQUE DE PHOTOLITOGRAPHIE EN EXTREME ULTRA-VIOLET, AVEC COUCHE D'ARRET RESONANTE | 20,071,012 | L'invention concerne la photolithographie, et notamment la photolithographie aux très courtes longueurs d'onde. Elle concerne plus précisément une structure de masque de lithographie en extrême ultra-violet destiné à être utilisé en réflexion. La photolithographie est utilisée pour la réalisation de microstructures électroniques, optiques, mécaniques ou des microstructures combinant des fonctions électroniques et/ou optiques et/ou mécaniques. Elle consiste à insoler par un rayonnement photonique, à travers un masque qui définit le motif souhaité, une couche de résine photosensible déposée sur un substrat plan (par exemple une tranche de silicium). Le développement chimique qui suit l'insolation révèle les motifs souhaités dans la résine. Le motif de résine ainsi gravé peut servir à plusieurs usages, le plus commun étant la gravure d'une couche sous-jacente (isolante ou conductrice ou semi-conductrice) pour définir dans cette couche un motif identique à celui de la résine. On cherche à obtenir des motifs extrêmement petits et précis et à aligner très précisément des motifs gravés dans de multiples couches superposées. Typiquement, la dimension critique des motifs souhaités est aujourd'hui d'une fraction de micromètre, voire même un dixième de micromètre et au-dessous. La longueur d'onde de la lumière utilisée dans l'opération de photolithographie limite la résolution ; plus elle est courte plus les motifs peuvent être fins. La photolithographie en ultraviolet (longueurs d'onde descendant jusqu'à 193 nanomètres) permet de faire des motifs plus fins qu'avec de la lumière visible. On cherche aujourd'hui à descendre très largement au-dessous de ces longueurs d'onde et à travailler en extrême ultraviolet (EUV), à des longueurs d'onde comprises entre 10 et 14 nanomètres. Le but est d'obtenir une très haute résolution, tout en gardant une ouverture numérique faible et une profondeur de champ suffisante (supérieure à quelques centaines de nanomètres). Mais à ces longueurs d'onde les matériaux formant le substrat du masque ne sont pas transparents et l'opération de photolithographie doit utiliser des masques fonctionnant en réflexion et non en transmission : la lumière en extrême ultraviolet est projetée sur le masque sous une faible incidence (5 à 6 degrés environ) ; le masque comporte des zones absorbantes et des zones réfléchissantes ; dans les zones réfléchissantes, le masque réfléchit la lumière sur la résine à exposer, en y imprimant son image. Le trajet de la lumière entre le masque et la résine à exposer passe par d'autres réflecteurs dont les géométries sont conçues pour projeter une image réduite du masque et non une image en grandeur réelle. La réduction d'image permet de graver sur la résine exposée des motifs plus petits que ceux qui sont gravés sur le masque. Le masque lui-même est fabriqué à partir d'un procédé de photolithographie puis d'une gravure avec un masque de résine ou d'un masque dur (par exemple en silice, nitrure de silicium, chrome), cette fois en transmission et avec une longueur d'onde plus grande, autorisée par le fait que les motifs sont plus grands ; ou bien le masque peut être fabriqué par lithographie à faisceau d'électrons. Typiquement, un masque en réflexion de type masque binaire est composé d'un substrat plan recouvert d'une structure réfléchissante continue, en pratique un miroir de Bragg c'est-à-dire une structure à multiples couches diélectriques d'indices de réfraction différents dont les épaisseurs sont calculées en fonction des indices, de la longueur d'onde, et de l'angle d'incidence, pour que les différentes interfaces, partiellement réfléchissantes, renvoient des ondes lumineuses en phase les unes avec les autres ; ce miroir est recouvert d'une couche absorbante gravée selon le motif de masquage désiré, de sorte que le masque comprend des zones réfléchissantes (le miroir non recouvert d'absorbant) et des zones absorbantes (le miroir recouvert d'absorbant). A titre d'exemple, pour une longueur d'onde de 13,5 nm et un angle d'incidence de 6 degrés, on atteint théoriquement une réflectivité de 74% avec 40 couches de silicium d'épaisseur 41,5 angstrôms (1 angstrôm = 0,1nm) alternées avec 40 couches de molybdène d'épaisseur 28 angstrôms. Expérimentalement, on observe un écart de 5% à 10% par rapport à la réflectivité théorique. Les zones absorbantes peuvent être constituées de chrome (entre autres) déposé sur le miroir ; par exemple une couche de 600 angstrôms de chrome placée sur le miroir ci-dessus ne réfléchit plus que 1% de la lumière incidente. En pratique, la couche absorbante est réalisée à l'aide de deux couches superposées sur la structure de miroir, la première étant une couche tampon et la deuxième une couche absorbante proprement dite. La couche tampon a des propriétés de sélectivité de gravure vis-à-vis de la couche absorbante, de sorte que la gravure de la deuxième couche s'arrête sur la couche tampon sans altérer le miroir ; de plus elle a des propriétés de sélectivité de gravure vis-à-vis de la structure de miroir, de sorte qu'elle peut être éliminée de la surface du miroir après gravure de la couche absorbante. On a proposé également de réaliser les zones absorbantes en creusant localement la surface du miroir et en remplissant l'ouverture par une couche absorbante. L'effet d'ombrage est diminué, mais le procédé est très complexe. L'article "Design and Method of Fabricating Phase Shift Masks for Extreme Ultraviolet Lithography by Partial Etching into the EUV Multilayer Mirror", Sang-In Han et autres, dans Proceedings of SPIE vol 5037 (2003), décrit une telle structure. On a proposé encore des structures de masques dits "masques EUV-PSM" (PSM pour "Phase Shift Mask", signifiant masque à déphasage en anglais). On creuse des ouvertures dans le miroir pour réduire localement son épaisseur d'une valeur telle que la lumière réfléchie dans les zones d'épaisseur réduite soit en opposition de phase avec la lumière réfléchie dans les zones d'épaisseur non réduite. Cela crée à la frontière des interférences destructrices qui constituent l'équivalent de zones absorbantes. Si le coefficient de réflexion R2 dans les zones d'épaisseur réduite reste proche du coefficient de réflexion R1 dans les zones d'épaisseur non réduite (par exemple R2 égal à 85% ou plus de R1) on parle de masque H-PSM pour "liard PSM masks"). Si l'un des coefficients de réflexion est nettement plus faible que l'autre, on parle de masque ATT-PSM pour "Attenuated Phase Shift Mask"'. Il existe aussi des masques dits Alt-PSM ou masques PSM alternés, dans lesquels deux zones réfléchissantes proches sont séparées par une zone absorbante, les deux zones réfléchissantes successives produisant des réflexions en opposition de phase, ce qui garantit le passage systématique par zéro, dans une zone absorbante, de l'intensité lumineuse réfléchie. De même que pour les masques binaires, on peut réaliser des masques PSM en utilisant une couche tampon qui a des propriétés de sélectivité de gravure par rapport aux couches réfléchissantes qu'on doit graver. Dans toutes ces réalisations antérieures, la couche tampon peut être gênante si elle subsiste dans les zones réfléchissantes du masque car elle ne fait que dirninuer la réflectivité. La présente invention propose de réaliser un masque à décalage de phase en donnant un rôle optique actif à la couche tampon tant en termes 1 o de choix de réflectivité qu'en termes de précision de déphasage de 180 entre zones du rnasque et non pas seulement un rôle de facilitateur de gravure. Pour cela, l'invention propose de choisir l'épaisseur de cette couche tampon de telle sorte que cette couche, là où elle est située entre 15 deux structures réfléchissantes multicouches, ait une épaisseur qui lui donne les propriétés d'une cavité résonante réfléchissante, tout en assurant un déphasage de 180 entre zones et un rapport de réflectivités désirés entre zones. Selon l'invention, on propose un masque de photolithographie en 20 extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion et du type à décalage de phase, comprenant un motif gravé constitué par des premières zones réfléchissantes et des deuxièmes zones réfléchissantes, les premières zones réfléchissant la lumière avec une phase opposée à la phase de la lumière réfléchie par les deuxièmes zones, le masque comportant un substrat revêtu 25 uniformément d'une structure réfléchissante multicouche inférieure, et, au- dessus de la structure réfléchissante inférieure, dans les premières zones, un empilement d'une couche d'arrêt de gravure et d'une structure multicouche supérieure partiellement réfléchissante, la couche d'arrêt de gravure ayant des propriétés de sélectivité de gravure par rapport aux 30 couches de la structure réfléchissante supérieure, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'arrêt de gravure est choisie telle que la superposition de la structure multicouche inférieure, la couche d'arrêt de gravure, et la structure partiellement réfléchissante supérieure dans les premières zones constitue une cavité résonante de Fabry-Pérot à réflectivité variable en fonction de la longueur d'onde et présentant une forte réflectivité à la longueur d'onde d'utilisation. Par propriétés de sélectivité de gravure, on entend ici d'abord le fait que la couche d'arrêt de gravure n'est pas ou presque pas attaquée par les produits de gravure qui permettent de graver la structure partiellement réfléchissante supérieure. On verra en effet que lors de la fabrication, après dépôt uniforme d'une structure réfléchissante supérieure, on attaque localement cette structure supérieure pour l'éliminer dans les deuxièmes zones où elle ne doit pas être présente. Une cavité résonante de type Fabry-Pérot est constituée de deux miroirs, l'un au moins étant partiellement transparent, séparés par une certaine distance optique dans la direction de traversée de la lumière, et un espace transparent (c'est-à-dire parfaitement transparent ou peu absorbant) entre les miroirs. Par distance optique, on entend ici la somme des différentes distances optiques élémentaires dans chacun des milieux optiques successivement traversés par la lumière, chacune de ces distances optiques élémentaires étant le produit de la distance physique dans la direction de parcours de la lumière par l'indice de réfraction du milieu traversé. La cavité est résonante si la lumière directement réfléchie sur le miroir supérieur est en déphasage d'un multiple de 180 avec la lumière qui sort du miroir supérieur après un aller-retour dans la cavité incluant une réflexion sur le miroir inférieur. Si c'est un multiple impair de 180 , la cavité est absorbante en ce sens que les multiples réflexions engendrent des interférences destructives du fait qu'elles produisent des rayons en déphasage mutuel de 180 après des trajets aller-retour dans la cavité. Si c'est un multiple pair, la cavité résonante est réfléchissante, la lumière issue de multiples réflexions dans la cavité engendrant des ondes en phase avec la réflexion principale donc des interférences constructives. Cette situation de résonance peut être obtenue avec une faible distance entre miroirs (de l'ordre de 40 angstrôms, pour des longueurs d'onde autour de 135 angstrôms). Dans ce qui suit, le mot "cavité" est pris au sens d'une cavité "optique". Les miroirs de la cavité peuvent être des structures multicouches de type miroir de Bragg. Ainsi, le masque à déphasage comporte des premières zones qui sont réfléchissantes du fait de l'empilement d'une structure réfléchissante inférieure, d'une couche d'arrêt de gravure transparente, et d'une structure partiellement réfléchissante supérieure, avec des propriétés de résonance de la couche d'arrêt de gravure encadrée par ces deux structures ; et le masque comporte des deuxièmes zones qui sont aussi réfléchissantes du fait de la présence de la structure réfléchissante inférieure. Pour que le masque soit bien un masque à déphasage de 1800, ce qui est en général le but à atteindre, on fait en sorte que la différence de trajet optique entre les rayons io réfléchis par les premières zones et les rayons réfléchis par les deuxièmes zones corresponde à un multiple impair d'une demi-longueur d'onde. Les quantités de lumière réfléchies à la longueur d'onde d'utilisation sur chacune des zones dépendent des épaisseurs des différentes couches, de l'angle d'incidence 0 de la lumière, de l'indice de 15 propagation des rnatériaux traversés par la lumière (indice complexe, n, k où n est l'indice de réfraction et k le coefficient d'atténuation), et bien sûr des coefficients de réflexion et de transmission des miroirs de la cavité. Selon le cas, le masque sera de type Hard-PSM ou Attenuated-PSM (et éventuellement PSM alterné). 20 L'invention est particulièrement adaptée à réaliser des masques de type Attenuated-PSM dans lesquels la différence de coefficients de réflexion entre zones adjacentes est importante car la couche tampon peut servir à ajuster cette différence de coefficients de réflexion. Dans une première réalisation, plus adaptée à un masque de type 25 attenuated-PSM, la couche d'arrêt de gravure est présente dans les deuxièmes zones, au-dessus de la structure réfléchissante inférieure. Dans une deuxième réalisation, plus adaptée à un masque de type Hard-PSM, la couche d'arrêt de gravure n'est pas présente dans les deuxièmes zones. Cela suppose qu'elle ait aussi des propriétés de sélectivité 30 de gravure supplémentaires : le produit de gravure qui permet l'élimination de cette couche rie doit pas attaquer la structure réfléchissante inférieure. Le calcul du déphasage tient compte de cette absence, la hauteur de marche optique étant alors essentiellement liée à la somme de la hauteur de la structure réfléchissante supérieure et de la hauteur de la couche d'arrêt 35 enlevée. Dans une troisième réalisation, la couche d'arrêt de gravure (telle qu'elle existe dans les premières zones) n'est pas présente dans les deuxièmes zones, mais une autre couche transparente est présente audessus de la structure réfléchissante inférieure, cette couche ayant une épaisseur choisie pour ajuster à une valeur aussi proche que possible de 180 le déphasage entre premières et deuxièmes zones. Le déphasage est en effet fonction, dans ce cas, non seulement de la somme des hauteurs de couche d'arrêt et de structure supérieure, mais aussi de l'épaisseur et de l'indice de réfraction de la couche ainsi rajoutée. L'épaisseur de la couche d'arrêt de gravure est déterminée en fonction du nombre de couches du miroir supérieur de manière que le déphasage soit bien de 180 . Cette détermination peut se faire par calcul ou par des abaques expérimentales : le déphasage dépend en effet du nombre de couches du miroir supérieur. Le nombre de couches du miroir supérieur est de préférence compris entre 9 et 15 ; trop faible il peut empêcher d'obtenir un déphasage de 180 ; trop élevé, il rendrait la couche supérieure trop peu transparente pour permettre la constitution d'une cavité résonante de Fabry-Pérot et surtout il introduirait une hauteur de marche physique trop importante entre les zones adjacentes, entraînant des effets d'ombrage indésirables. Le calcul tient compte bien entendu aussi des indices de réfraction et du cosinus de l'angle d'incidence 0 de la lumière EUV en utilisation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 25 à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement le principe d'une cavité résonante de type Fabry-Pérot fonctionnant en mode réflectif ; - la figure 2 représente des courbes de réflectance, transparence, 30 et absorption typiques d'une structure de miroir multicouche ; - la figure 3 représente des courbes de réflectivité d'une cavité de Fabry-Pérot en fonction de la distance d séparant les deux miroirs de la cavité ; - la figure 4 représente une structure de masque selon l'invention 35 dans un premier mode de réalisation ; - la figure 5 représente une structure de masque selon un deuxième mode de réalisation ; - la figure 6 représente une structure de masque selon un troisième mode de réalisation. Sur la figure 1, on rappelle le principe d'une cavité résonante de Fabry-Pérot, fonctionnant en mode réflectif, le rayonnement de sortie de la cavité étant du même côté de la cavité que le rayonnement d'entrée. On voit un substrat 10 sur lequel on a déposé un miroir inférieur io supposé parfaitement réfléchissant 12, puis un miroir supérieur 14, partiellement réfléchissant et partiellement transparent, séparé du premier par une distance d, l'espace 16 entre les deux miroirs étant vide ou rempli d'un matériau transparent ou peu absorbant d'indice de réfraction n. Les rayons lumineux incidents traversent le miroir supérieur 14 et 15 la cavité, puis retraversent la cavité et le miroir après réflexion sur le miroir inférieur 12. La longueur du chemin optique suivi par les rayons est alors fonction de la distance d, de l'indice n, et de l'angle d'incidence O. Le coefficient de réflexion global dépend des coefficients de transmission et de réflexion à chaque interface, à savoir t1, r1 à l'interface 20 entre le miroir supérieur 14 et le milieu extérieur, t'1, r'1 à l'interface entre le miroir 14 et la cavité, et t2, r2 à l'interface entre la cavité et le miroir inférieur. La cavité est résonante et absorbante si les réflexions multiples engendrent des interférences destructives, c'est-à-dire si les rayons réfléchis après un aller-retour dans la cavité sont en déphasage de 180 (un multiple 25 impair d'une demi-longueur d'onde) avec les rayons qui sont directement réfléchis sans passer par la cavité. La condition de résonance en absorption impose alors une épaisseur d de cavité qui est : d = (2m+1)X/4ncos0 30 m est un entier, i est la longueur d'onde, 0 est l'angle d'incidence de la lumière. Au contraire, la cavité est résonante et réfléchissante si les réflexions multiples engendrent des interférences constructives, c'est-à-dire 35 si les rayons réfléchis après un aller-retour dans la cavité sont en déphasage de 360 (un multiple pair d'une demi-longueur d'onde) avec les rayons qui sont directement réfléchis sans passer par la cavité. La condition de résonance en réflexion impose alors une épaisseur d de cavité qui est : d = 2m;X/4ncos0 Des courbes de réflectivité en fonction de l'épaisseur à longueur d'onde fixée ou de longueur d'onde d'utilisation à épaisseur fixée présentent alors des pics de réflectivité et des pics d'absorption alternés représentant la 1 o résonance en réflexion et la résonance en absorption respectivement. Ces valeurs de condition de résonance sont des valeurs théoriques, les valeurs expérimentales pouvant être légèrement différentes, sans que le principe reste changé, en fonction notamment de la constitution des miroirs. En particulier, les miroirs peuvent être constitués par des 15 structures multicouches de Bragg et les conditions pour obtenir la résonance doivent en tenir compte car on ne peut pas considérer que la réflexion dans un miroir multicouche se produit exactement à la surface de la couche supérieure. Pour simplifier les explications on supposera quand même que la distance entre les miroirs est régie par les formules ci-dessus pour obtenir la 20 résonance. La réflectivité et la transparence des structures multicouches dépendent du nornbre de couches. La figure 2 représente à titre d'exemple les courbes de réflectivité et de transparence de structures à couches de silicium (41,5 angstrôms) et de molybdène (28 angstrôms) alternées pour 25 une longueur d'onde de 13,5 nanomètres (préférée selon l'invention) et un angle d'incidence de 6 , en fonction du nombre N de paires de couches. La réflectivité R, la transparence T et l'absorption A sont représentées. On constate que la réflectivité et la transparence sont à peu près égales pour N=12 paires de couches ; on peut réaliser le miroir supérieur 14 avec 12 30 paires de couches si on veut qu'il soit réfléchissant à 50%. Dans la suite, les données numériques seront fondées sur un choix de 13,5 nanomètres pour la longueur d'onde et 6 pour l'angle d'incidence. La figure 3 représente la réflectivité R de l'ensemble de la cavité 35 de Fabry-Pérot, en fonction de la distance d, lorsque la cavité est réalisée avec un miroir supérieur semi-transparent à 12 paires de couches Si(41,5 angstrôms)Mo(28 angstrôms), et avec un miroir inférieur à 30 paires de couches (mêmes épaisseurs). Ces miroirs sont des miroirs de Bragg et les épaisseurs 41,5 et 28 angstrôms sont des épaisseurs qui correspondent à des déphasages optiques multiples d'une demi-longueur d'onde en tenant compte des indices optiques différents des deux matériaux, et en tenant compte de l'angle d'incidence prévu (60), afin que les couches multiples jouent le rôle de miroir en établissant des réflexions multiples toutes en phase à la sortie du miroir. Sur la figure 3 on a représenté deux courbes : - l'une en traits pleins avec une cavité vide ou remplie d'air (indice 1, atténuation 0) ; -l'autre en traits tiretés avec une cavité supposée remplie d'un matériau peu absorbant supposé avoir un indice de propagation 15 n=0,876, k=0,025. On constate que la structure de la figure 1 présente des pics d'absorption (réflexion très faible) pour certaines valeurs de la distance d et qu'au contraire la réflectivité est maximale autour du milieu de l'intervalle entre ces pics. On constaterait des pics de réflectivité si on traçait les 20 courbes en fonction de la longueur d'onde pour une épaisseur d donnée. La position du point de réflectivité maximale dépend de l'indice du matériau transparent situé entre les miroirs. Partant de ces observations, on constitue un masque EUV en réflexion, à déphasage (PSM) dont une première réalisation est schématisée 25 à la figure 4. Le masque est formé sur un substrat 20 à surface plane, et il comprend des zones Z1 d'un premier type et des zones Z2 d'un second type. Les zones Z1 réfléchissent la lumière ultraviolette incidente avec un coefficient de réflexion R1, et les zones Z2 réfléchissent la lumière avec un 30 coefficient de réflexion R2 et un déphasage multiple impair de 180 par rapport à la phase de la lumière réfléchie par les zones Z1. Les zones Z1 sont constituées par l'empilement d'une structure réfléchissante multicouches inférieure 22, d'une couche d'arrêt de gravure 23, et d'une structure multicouches partiellement réfléchissante supérieure 35 24. Les zones Z2 sont constituées par l'empilement de la même structure réfléchissante inférieure 22 et la même couche d'arrêt de gravure 23, mais elles ne comportent pas de structure supérieure 24. La structure multicouche inférieure 22 est constituée par exemple par au moins 30 paires de couches alternées de silicium (41,5 angstrôms d'épaisseur) et de molybdène (28 angstrôms d'épaisseur). Ces valeurs numériques sont liées au choix d'une longueur d'onde d'utilisation préférée de 13,5 nanomètres et d'un angle d'incidence préféré en utilisation d'environ 6 qu'on adopte pour tous les exemples donnés dans cette description. Avec une autre longueur d'onde et un autre angle d'incidence, il faudrait choisir d'autres valeurs pour respecter la condition de Bragg et obtenir des miroirs réfléchissants. D'une façon générale, l'homme du métier déterminera les épaisseurs des couches de l'empilement en utilisant la loi de Bragg. La structure supérieure peut être constituée par exemple par des paires de couches identiques Si (41,5 angstrôms)/Mo(28 angstrôms) mais en nombre plus réduit, par exemple entre 9 et 15 paires de couches ; ce nombre réduit est dû au fait qu'on souhaite limiter la différence de hauteur entre la surface supérieure des zones Z1 et la surface supérieure des zones Z2 pour ne pas engendrer d'effet d'ombrage trop important en présence d'une illumination sous incidence oblique ; un nombre réduit de couches engendre une réflectivité inférieure et c'est pourquoi la structure multicouche 24 est qualifiée de partiellement réfléchissante. La structure multicouche supérieure n'est pas obligatoirement constituée de couches identiques à celles de la structure inférieure. La raison de la présence de la couche d'arrêt de gravure 23 tient au procédé de fabrication : le dépôt de la structure multicouche supérieure 24 est fait uniformément sur tout le substrat 20, au-dessus de la structure inférieure et les zones Z2 sont définies par photolithographie et enlèvement local de la structure supérieure 24 qui ne subsiste que dans les zones Z1. Pour définir précisément le nombre de couches ou de paires de couches enlevées dans les zones Z2 et pour éviter d'endommager la surface supérieure de la structure 22 dans ces zones, on interpose la couche 23 entre les deux structures 22 et 24. La couche d'arrêt de gravure 23 n'est pas attaquée par les produits de gravure de la structure multicouches 24. On peut donc enlever toute l'épaisseur de structure supérieure 24 sans difficulté dans les zones Z2 et la structure inférieure reste complètement protégée lors de cette gravure. On cornprend que si la couche d'arrêt 23 n'était pas présente, le coefficient de réflexion dans les zones Z1 serait très élevé car il résulte de la superposition d'un nombre élevé de paires de couches dont les épaisseurs satisfont la condition de résonance de Bragg. Mais la présence de la couche d'arrêt perturbe cette réflectivité, et de plus elle introduit un déphasage entre zones qui varie non linéairement avec l'épaisseur de la couche. On peut s'arranger notamment pour que la couche d'arrêt 23, choisie transparente, satisfasse aussi la condition de Bragg et établisse un déphasage optique multiple de 180 pour les rayons qui la traversent, afin que l'aller-retour de rayons à travers cette couche établisse un déphasage multiple de 360". Cette couche transparente, placée entre un miroir partiellement réfléchissant (structure 24) et un miroir réfléchissant (structure 22) constitue alors, à la longueur d'onde d'utilisation et pour l'incidence choisie, une cavité résonante réfléchissante de Fabry-Pérot présentant un maximum de réflectivité ou tout au moins une forte réflectivité. Ainsi, la réflectivité R1 dans les zones Z1 reste aussi élevée que 20 possible malgré la présence de la couche d'arrêt, contrairement à ce qui se passe dans les structures de l'art antérieur. Dans les zones Z2, la réflectivité est également élevée pour un masque Hard-PSM ; mais on peut faire en sorte qu'elle soit plus faible, voire même beaucoup plus faible pour un masque Attenuated-PSM ; l'épaisseur 25 de la couche 23 reste en principe la même que dans les zones Z1; elle introduit seulement un déphasage légèrement différent de celui qui existerait en l'absence de cette couche, tout au moins dans le cas où l'indice de réfraction de la couche est différent de l'indice de l'air. La couche d'arrêt de gravure 23 peut typiquement être en oxyde 30 de silicium, avec une épaisseur d'environ 80 angstrôms ; on sait graver sélectivement le siilicium ou le molybdène par rapport à l'oxyde de silicium. Le déphasage optique introduit entre les zones Z1 et Z2 est lié à la hauteur D de la structure multicouche supérieure 24, à la nature des couches de cette structure, au nombre de ces couches, et à la hauteur dA et 35 à l'indice nA de la couche d'arrêt 23. Le calcul du déphasage entre les zones Z1 et Z2 est un calcul complexe, en général fait par des programmes informatiques spécifiques tels que le logiciel gratuit IMD disponible sur le site internet http://www.esrf.fr/computing/scientific/xop/extensions.html. On rappelle les bases de calculs : l'existence d'une cavité résonante dans la zone Z1 introduit une variation de phase entre les zones Z1 et Z2 et cette variation est non linéaire avec la hauteur D+d a de la couche d'arrêt. L'amplitude complexe AR1 de l'onde réfléchie au sommet des couches dans la zone Z1 est AR1 = [R1+(R12+T1).R2expee)]/[1+R1R2.exp(jGD)] avec 1 = (27c/X)2nA.cosO R1 est le coefficient de réflexion global du miroir supérieur, R2 celui du miroir inférieur, T1 la transparence du miroir supérieur, nA l'indice de la couche tampon. Les coefficients des miroirs se calculent par itération selon les lois connues de Fresnel : typiquement le coefficient de réflexion de l'empilement de j couches se calcule à partir du coefficient de réflexion théorique rH-1 de l'interface entre la couche j et la couche j-1 immédiatement inférieure et du coefficient de réflexion global ri_1 de l'empilement des j-1 couches sous- jacentes ; il fait intervenir aussi le déphasage introduit par la jéme couche, à savoir (Pi = (27rdnicosO)/À où ni est l'indice de la couche de rang j. ri = [ri,i-1 + ri_1 exp2ic;]/[1 + ri i_1 r i_1exp2iti] Le calcul est très semblable pour le coefficient de transmission ti de l'empilement de j couches, qui se fait également par itération des coefficients de transmission ti,i_1 de l'interface entre la couche j et la couche j-1 et du coefficient de transmission global ti_1 de l'empilement de j-1 couches sous-jacentes : ti = i_1 exp2i(l);]/[1 + ri_1exp2i~i] Les coefficients ri j_1 et ti,i_1 sont calculés par les équations de Fresnel définissant la réflexion et la transmission entre deux couches 35 d'indices différents. On comprend que ces différents paramètres définissent plusieurs degrés de liberté pour le choix d'épaisseurs de couches conduisant à un certain coefficient de réflexion dans chacune des zones Z1 et Z2 et un certain déphasage entre les ondes réfléchies dans ces deux zones. Entrent en ligne de compte pour ces choix : - la constitution du miroir inférieur, nombre de paires de couches, épaisseur de la paire, choix des couches et de leurs rapports d'épaisseurs, - même chose pour le miroir supérieur, - nombre de paires de couches à graver pour obtenir un 1 o déphasage de 180 - le matériau de la couche d'arrêt (son indice nA notamment) - l'épaisseur dA de cette couche d'arrêt. On sait notamment tracer expérimentalement des courbes de 15 déphasage et de réflectivité en fonction de l'épaisseur de la couche d'arrêt pour différents nombres de paires de couches du miroir supérieur. Dans un exemple de telles mesures expérimentales, faites avec de la silice comme couche d'arrêt de gravure, et avec des paires de couches molybdène, silicium ayant les épaisseurs définies précédemment qu'on 20 pouvait obtenir un déphasage de 180 à condition d'avoir au moins 9 paires de couches Mo/Si mais de préférence de 11 à 17 (au delà, l'épaisseur du miroir supérieur entraînerait des effets d'ombrage préjudiciables pour l'incidence de 6 envisagée dans cet exemple. Typiquement, avec les valeurs numériques envisagées 25 précédemment, on trouve qu'on peut réaliser un masque Hard PSM avec 9 paires de couches du miroir supérieur et une épaisseur de silice de 32 angstrôms ou 100 angstrôms comme couche d'arrêt de gravure. Le déphasage est de 180 et le rapport de réflectivité entre les zones Z2 et les zones Z1 sur lesquelles subsiste la couche de silice. Si le nombre de paires 30 de couches du rniroir supérieur est 11, l'épaisseur de silice est de 20 angstrôms pour obtenir un déphasage de 180 . Le rapport de réflectivités est supérieur à 90%. Si maintenant on enlève la couche d'arrêt de gravure dans la zone Z2, on peut avoir 11 paires de couches sur le miroir supérieur et une épaisseur de 90 angstrôms de couche d'arrêt de silice ; le rapport de réflectivités reste proche de 1 : de l'ordre de 85%). Mais on peut également obtenir grâce à la présence de la cavité résonante de Fabry-Pérot constituée par la couche de silice entre les deux miroirs, un rapport de réflectivités beaucoup plus faible, de l'ordre de 10% par exemple ou 6%, en conservant la couche d'arrêt dans les zones Z2 et en l'utilisant comme couche absorbante, avec toujours un calcul d'épaisseur donnant un déphasage de 180 entre les zones Z1 et Z2. Dans ce cas, la couche d'arrêt peut avoir une épaisseur de 10 plusieurs centaines d'angstrôms. L'invention est particulièrement intéressante pour réaliser des masques à décalage de phase atténués. Pour ajuster finement le déphasage de 180 , on peut prévoir également une autre réalisation encore, visible à la figure 6. Dans cette 15 réalisation, on commence par éliminer la couche 23 dans les zones Z2 comme dans la figure 5, puis on dépose une couche supplémentaire de matériau transparent 25 sur les zones Z2. La couche 25 peut être identique en matériau (oxyde de silicium par exemple) à la couche 23, mais elle n'a pas la même épaisseur dA. Cette couche 25 a une épaisseur contrôlée e qui 20 sert à ajuster finement le déphasage de 180 introduit par la différence de marche entre la surface supérieure des zones Z1 et la surface supérieure des zones Z2. On pourrait théoriquement ajuster le déphasage en enlevant une partie seulement de l'épaisseur de la couche d'arrêt 23, dans une réalisation qui serait intermédiaire entre celles des figures 5 et 6 ; cependant, 25 le contrôle des épaisseurs enlevées par attaque chimique n'est pas très précis et on préfère enlever la totalité de la couche d'arrêt 23 dans les zones Z2 et déposer à nouveau une épaisseur contrôlée d'un matériau transparent, car le contrôle de l'épaisseur dans une phase de dépôt est beaucoup plus précis que le contrôle de l'épaisseur dans une phase d'enlèvement de 30 matière. L'épaisseur e rajoutée pour que le déphasage entre les zones Z1 et Z2 soit aussi proche que possible de 180 (ou un multiple impair de 180 ) peut se calculer en fonction des paramètres suivants : l'angle d'incidence 0, l'indice optique (en ultraviolet) de la couche 25, la hauteur D de la structure 35 22 enlevée, la hauteur dA de la couche d'arrêt enlevée. Le choix de l'épaisseur rajoutée dépend de l'indice de réfraction ng de la couche 25. On peut donc choisir finement l'épaisseur e qui produit un déphasage de 18C) ou multiple impair de 180 . On pourrait envisager aussi une couche d'ajustement de déphasage en un matériau transparent tel que le silicium (dans le cas d'un masque Hard-PSM). Pour déposer la couche d'ajustement 25, on peut utiliser un procédé dit de lift-off : dépôt d'une résine, photogravure pour l'enlever dans les zones Z2, dépôt de la couche d'ajustement 25, et enlèvement de la résine avec la couche qui la recouvre, seules les zones dépourvues de résine conservant la couche d'ajustement. On pourrait également déposer une couche d'ajustement de phase sur la couche d'arrêt de gravure sans la retirer. L'invention est applicable aux masques hard-PSM comme aux masques PSM atténués et aux masques PSM alternés | L'invention concerne les masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion.Ces masques comportent un miroir inférieur (22) recouvrant un substrat 20, et deux types de zones réfléchissantes Z1 et Z2 pour constituer un masque à décalage de phase. Une couche d'arrêt de gravure 23 est interposée entre le miroir inférieur (22) et une structure réfléchissante supérieure 24. Cette couche a une épaisseur telle qu'elle se comporte en cavité résonante réfléchissante encadrée par les structures réfléchissantes supérieure (24) et inférieure (22). | 1. Masque de photolithographie en extrême ultraviolet, fonctionnant en réflexion et du type à décalage de phase, comprenant un motif gravé constitué par des premières zones réfléchissantes (Z1) et des deuxièmes zones réfléchissantes (Z2), les premières zones réfléchissant la lumière avec une phase opposée à la phase de la lumière réfléchie par les deuxièmes zones, le masque comportant un substrat (20) revêtu uniformément d'une structure réfléchissante multicouche inférieure (22), et, au-dessus de la structure réfléchissante inférieure, dans les premières zones, un empilement d'une couche d'arrêt de gravure (23) et d'une structure io multicouche supérieure partiellement réfléchissante (24), la couche d'arrêt de gravure ayant des propriétés de sélectivité de gravure par rapport aux couches de la structure réfléchissante supérieure, caractérisé en ce que l'épaisseur (d) de la couche d'arrêt de gravure est choisie telle que la superposition de la structure multicouche inférieure (22), la couche d'arrêt de 15 gravure (23), et la structure partiellement réfléchissante supérieure (24) dans les premières zones (Z1) constitue une cavité résonante de Fabry-Pérot, à réflectivité variable en fonction de la longueur d'onde et présentant une forte réflectivité à la longueur d'onde d'utilisation du masque. 20 2. Masque selon la 1, caractérisé en ce que la couche d'arrêt de gravure est présente dans les deuxièmes zones (Z2), au-dessus de la structure réfléchissante inférieure. 3. Masque selon la 1, caractérisé en ce que la 25 couche d'arrêt de gravure n'est pas présente dans les deuxièmes zones. 4. Masque selon la 1, caractérisé en ce qu'une couche transparente est présente dans les deuxièmes zones réfléchissantes (Z2), au-dessus de la structure réfléchissante inférieure, cette couche ayant 30 une épaisseur choisie pour ajuster à une valeur aussi proche que possible de 180 le déphasage entre les premières et deuxièmes zones. 5. Masque selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'arrêt est sélectivement gravable par un produit qui n'attaque pas la structure réfléchissante inférieure. 6. Masque selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'épaisseur de la couche d'arrêt de gravure est un multiple de la demi longueur d'onde, divisé par l'indice de réfraction n de cette couche et par le cosinus de l'angle d'incidence 6 de la lumière EUV prévue en utilisation. io 7. Masque selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'arrêt est en oxyde de silicium. | G | G03 | G03F | G03F 1,G03F 7 | G03F 1/00,G03F 7/20 |
FR2901655 | A1 | SYSTEME DE TELETRANSMISSION POUR NOTAMMENT DE LA TELE-FORMATION, DE LA TELE-DEMONSTRATION OU DU TELE-SPECTACLE | 20,071,130 | et des moyens de sélection de zoom pour introduire un choix de valeur de zoom de la seconde caméra. Selon l'invention, le système comprend également des moyens de commande de changement de réglage d'azimut, soumis auxdits moyens de sélection d'azimut de l'équipement éloigné, et adaptés pour commander lesdits moyens de réglage d'azimut de la caméra secondaire de façon à orienter la caméra secondaire selon l'azimut sélectionnée ; et des moyens de commande de changement de réglage de zoom, soumis auxdits moyens de sélection de zoom de l'équipement éloigné, et adaptés pour commander lesdits moyens de réglage de zoom de la caméra secondaire de façon à régler le zoom de la caméra secondaire à la valeur choisie. Selon l'invention, lesdits moyens de commande de changement de réglage d'azimut sont de préférence adaptés pour que le point sélectionné soit placé approximativement au milieu de l'image résultante après réglage. Selon l'invention, lesdits moyens de commande de changement de réglage d'azimut sont de préférence adaptés pour que la zone sélectionnée soit placée approximativement au milieu de l'image résultante après réglage. Selon l'invention, lesdits moyens de commande de changement de réglage de zoom sont de préférence adaptés pour que l'image résultante après réglage couvre approximativement la zone sélectionnée. Selon l'invention, l'équipement de base est de préférence muni de moyens de programmation et de visualisation de requêtes, l'équipement éloigné est de préférence muni de moyens de visualisation de ces requêtes et de moyens de sélection par l'utilisateur éloigné d'au moins l'une de ces dernières, et l'équipement de base est de préférence muni de moyens de visualisation de la ou des requêtes sélectionnées par l'utilisateur éloigné. Selon l'invention, l'équipement de base est de préférence muni de moyens de sélection par l'opérateur principal d'au moins l'une des requêtes et l'équipement éloigné est de préférence muni de moyens de visualisation de la ou des requêtes sélectionnées par l'opérateur principal. Selon l'invention, le système comprend de préférence des moyens de prépaiement par l'utilisateur éloigné permettant d'activer les moyens de visualisation de l'équipement secondaire. Selon l'invention, le système comprend de préférence des moyens de prépaiement par l'utilisateur éloigné permettant d'activer les moyens de sélection de requêtes de l'équipement secondaire. Selon l'invention, le système comprend de préférence plusieurs équipements éloignés, l'équipement de base étant muni de moyens pour additionner/soustraire les requêtes sélectionnées provenant des équipements éloignés et visualiser le résultat. Selon l'invention, l'équipement de base comprend de préférence des moyens de prise de son et l'équipement éloigné comprend des moyens d'émission de son reliés aux moyens de prise de son, et réciproquement. La présente invention sera mieux comprise à l'étude d'un système de télétransmission, décrit à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin sur lequel - La figure 1 représente une vue schématique d'un équipement de base - La. figure 2 représente une vue schématique de moyens informatiques dudit équipement de base ; - Et la figure 3 représente une vue schématique de moyens informatiques d'un équipement éloigné. En se reportant à la figure 1, on peut voir qu'on a représenté, en un lieu constituant une scène 1, un appareillage 2 par exemple installé sur une table 3, sur lequel un opérateur principal est apte à faire des démonstrations par manipulation. Le système de télétransmission 10 représenté comprend un équipement de base 11 placé à proximité de la scène 1. Cet équipement de base 11 comprend une caméra principale 12 munie de moyens électriques intégrés 13 de réglage de zoom, reliés à une ligne de commande 14, et portée par l'extrémité inférieure d'un pied de fixation 15 muni de moyens électriques 16 de réglage d'azimut ou de visée permettant d'orienter la caméra principale 12, ces moyens 16 étant reliés à une ligne de commande 17. Dans une variante connue en soi, les moyens électriques 16 pourraient être intégrés dans le corps de la caméra principale 12. Dans une variante simplifiée, les moyens 16 de réglage d'azimut ou de visée pourraient être mécaniques de façon à effectuer un réglage manuel d'orientation de la caméra principale 12. L'équipement de base 11 comprend également une caméra secondaire 18 munie de moyens électriques intégrés 19 de réglage de zoom, reliés à une ligne de commande 20, et portée par l'extrémité inférieure d'un pied de fixation 21 muni de moyens électriques 22 de réglage d'azimut ou de visée permettant d'orienter la caméra secondaire 17, ces moyens 22 étant reliés à une ligne de commande 23. Dans une variante connue en soi, les moyens électriques 22 pourraient être intégrés dans le corps de la caméra secondaire 18. Comme le montre la figure 2, l'équipement de base 11 comprend en outre une unité principale d'ordinateur 24 associé à un écran principal de visualisation 25 et à des organes de commande tel qu'une souris 26 et un clavier 27. Les lignes de commande 14 et 17 de la caméra principale 12 et les lignes de commande 20 et 23 de la caméra secondaire 18 sont reliées à des entrées de l'unité principale d'ordinateur 23. Le programme de l'unité principale d'ordinateur 23 est adapté pour visualiser les images issues de la caméra principale 12 sur une fenêtre 28 de l'écran principal 25 et pour, grâce à la souris 26 et/ou le clavier 27 et à l'usage de curseurs présentés sur des fenêtres 29 et 30 de l'écran principal 25, permettre à l'opérateur principal ou une autre personne de commander les moyens 13 de réglage de zoom et les moyens 16 de réglage d'azimut ou de visée de la caméra principale 12, afin de visualiser sur la fenêtre 28 une vue générale souhaitée de la scène 1. Selon d'autres moyens, le réglage du zoom de la caméra principale 12 pourrait être obtenu grâce à une molette de la souris 26 et le réglage du zoom de la caméra principale 12 et son azimut pourraient être obtenu par une sélection d'un rectangle sur l'image présentée. Selon la variante simplifiée mentionnée plus haut, une vue générale de la scène 1 peut être obtenue par un réglage manuel de la visée et un réglage électrique du zoom de la caméra principale 12 via l'unité principale d'ordinateur 24. Comme le montre la figure 3, le système 10 comprend en outre un équipement éloigné 31 installé dans un lieu éloigné de la scène 1 et utilisable par un utilisateur éloigné. Cet équipement éloigné 31 comprend une unité secondaire d'ordinateur 32 associé à un écran secondaire de visualisation 33 et à des organes de commande tel qu'une souris 34 et un clavier 35. L'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont par exemple reliées ou raccordées par un réseau informatique INT de télécommunications (INTERNET ou INTRANET). Dans une variante, le réseau INT pourraient être relié directement aux lignes 20 et 23 de la caméra secondaire 18, sans passer par l'unité principale d'ordinateur 24. Les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour visualiser les images issues de la caméra principale 12 sur une fenêtre 36 de l'écran secondaire 32 et pour visualiser les images issues de la caméra secondaire 18 sur une fenêtre 37 de cet écran secondaire 33. Les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour que, grâce à la souris 34 et/ou au clavier 35, l'utilisateur éloigné puisse, à tout moment, sélectionner un point quelconque A soit sur l'image présentée sur la fenêtre 36 soit sur l'image présentée sur la fenêtre 37 de l'écran secondaire 33, correspondant à un azimut souhaité de la caméra secondaire 18 de la scène 1. Ce point A étant sélectionné, les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour commander les moyens électriques 22 de réglage d'azimut ou de visée de manière à orienter la caméra secondaire 18 pour que le point A sélectionné de la scène 1 vienne ou se place approximativement au milieu de l'image secondaire résultante, après réglage, sur la fenêtre 37. Selon d'autres moyens, le réglage du zoom de la caméra secondaire 18 pourrait être obtenu grâce à une molette de la souris 34. Les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour que, grâce à la souris 34 et/ou au clavier 35 et à l'usage d'un curseur présenté sur une fenêtre 38 de l'écran secondaire 33, permettre à l'utilisateur éloigné de commander, à tout moment, les moyens 19 de réglage de zoom de la caméra secondaire 18, afin de visualiser sur la fenêtre 37 de l'écran secondaire 33 une vue souhaitée, agrandie ou réduite, de la scène 1. Selon une variante alternative ou additionnelle, les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour que, grâce à la souris 34 et/ le clavier 35, l'utilisateur éloigné puisse, à tout moment, sélectionner soit sur l'image présentée sur la fenêtre 36 soit sur l'image présentée sur la fenêtre 37 de l'écran secondaire 33, une zone quelconque Z. Cette zone Z étant sélectionnée, les programmes de l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont adaptés pour commander automatiquement les moyens de réglage de zoom 19 et les moyens de réglage d'azimut ou de visée 22 de la caméra secondaire 18 de telle sorte que l'image résultante issue de la caméra secondaire 18 couvre, après réglage, approximativement et au mieux la surface de la fenêtre 37 de l'écran secondaire 33. Ainsi, l'utilisateur éloigné dispose, sur la fenêtre 36 de son écran 33, d'une vue générale de la scène 1, issue de la caméra principale 12 et imposée par l'opérateur principal. De plus, l'utilisateur éloigné dispose, sur la fenêtre 37 de cet écran 33, d'une vue particulière, issue de la caméra secondaire 18 et dont il peut régler, à sa convenance et à tout moment, l'azimut ou la visée et le zoom comme exposé précédemment. L'opérateur principal effectuant des opérations de démonstrations sur l'appareillage 2, par exemple de fonctionnement et/ou de montage/démontage, l'utilisateur éloigné voit sur la fenêtre 36 de son écran 33 une vue générale de la scène qui se déroule et voit sur la fenêtre 37 de cet écran 33 une vue réglable à sa convenance pour par exemple voir de façon agrandie des détails concernant les opérations effectuées par l'opérateur principal. Par ailleurs, le programme de l'unité principale d'ordinateur 24 peut être adapté pour que l'opérateur principal ou une autre personne puisse programmer des requêtes, apparaissant sur son écran 25 sous la forme d'icônes 39. Ces requêtes sont transmises à l'unité secondaire d'ordinateur 32 et apparaissent sur l'écran secondaire 33 sous la forme d'icônes correspondantes 40 de façon à être vues par l'utilisateur éloigné. Par exemple, ces icônes peuvent indiquer des opérations que 1 `opérateur principal va effectuer sur l'appareillage 2, telles que par exemple démontage de la partie M , remontage de la partie N de ce mécanisme. L'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 sont programmées de telle sorte que l'utilisateur éloigné puisse sélectionner, grâce à sa souris 34 et/ou son clavier 35, l'une des icônes 40 et que cette sélection affiche sur l'écran principal 25, par exemple par un clignotement de l'icône correspondante 39 sélectionnée. L'opérateur principal est ainsi informé que l'utilisateur éloigné souhaite que l'opération correspondant à cette icône sélectionnée soit effectuée ou renouvelée. De plus, l'unité principale d'ordinateur 24 et l'unité secondaire d'ordinateur 32 peuvent être programmées de telle sorte que l'opérateur principal puisse informer l'utilisateur éloigné qu'il va exécuter une requête. Par exemple, l'opérateur principal sélectionne l'icône 39 associée à l'aide de la souris 26 et/ou du clavier 27 pour engendrer un clignotement de l'icône 40 correspondante. Comme le montre la figure 1, l'équipement de base 11 du système 10 peut comprendre une multiplicité de caméras secondaires 18, 18a .... 18n reliées à l'unité principale d'ordinateur 24. Ainsi, plusieurs utilisateurs éloignés, équipés d'équipements éloignés équivalents à l'équipement éloigné 31 peuvent être raccordés, en parallèle, à l'équipement de base 11 via le réseau informatique de télétransmissions INT. Le programme de l'unité principale d'ordinateur 24 et les programmes des unités secondaires d'ordinateurs 32 des équipements éloignés 31 sont programmés de façon que les caméras secondaires 18, 18a .. 18n soient sélectivement attribuées aux utilisateurs éloignés connectés...DTD: Pour chaque utilisateur éloigné, le système 10 fonctionne comme décrit précédemment. De plus, le programme de l'unité principale d'ordinateur 24 peut être apte à compter et décompter les icônes 40 sélectionnées par les utilisateurs éloignés connectés à l'équipement de base 11. Ces comptages/décomptages peuvent être délivrés sur des fenêtres 41 prévues dans le voisinage des icônes de requêtes 39. Par ailleurs, le système 10 peut comprendre des moyens de prépaiement par l'utilisateur éloigné permettant d'activer la liaison INT entre son équipement éloigné 31 et l'équipement de base 11, et/ou d'activer les moyens de sélection des requêtes précités. Egalement, l'équipement de base 11 peut comprendre un microphone 42 de prise de son et l'équipement éloigné 31 peut comprendre un haut-parleur 43, reliés entre eux via l'unité d'ordinateur 24, l'unité d'ordinateur 32 et la liaison INT. Une liaison sonore réciproque pourrait être prévue. Il va de soi que les programmations mentionnées plus haut sont courantes et exécutables par tout informaticien. La présente invention ne se limite pas aux exemples ci-dessus décrits. Bien des variantes de réalisations sont possibles sans sortir du cadre défini par les revendications annexées | Système de télétransmission, comprenant un équipement de base et un équipement éloigné. L'équipement de base (11) comprend au moins une caméra principale (12) munie de moyens (13) de réglage de zoom et de moyens (16) de réglage d'azimut ou de visée ; une caméra secondaire (18) munie de moyens (19) de réglage de zoom et de moyens (22) de réglage d'azimut ou de visée ; et des moyens de visualisation principaux (25) comprenant au moins un moyen principal de visualisation des images issues de ladite caméra principale (12). L'équipement éloigné comprend des moyens de visualisation secondaires comprenant au moins un moyen principal de visualisation des images issues de ladite caméra principale (12) et au moins un moyen secondaire de visualisation des images issues de ladite caméra secondaire; des moyens de sélection d'azimut pour sélectivement sélectionner un point ou une zone sur les images apparaissant sur le moyen principal de visualisation et le moyen secondaire de visualisation des moyens de visualisation secondaires ; et des moyens de sélection de zoom pour introduire un choix de valeur de zoom de la seconde caméra. Il comprend en outre des moyens de commande de changement de réglage d'azimut et des moyens de commande de changement de réglage de zoom. | 1. Système de télétransmission, caractérisé par le fait qu'il comprend Un équipement de base (11) destiné à au moins un opérateur principal et disposé en un lieu pour effectuer des prises d'images d'une scène et au moins un équipement éloigné (31) destiné à au moins un utilisateur éloigné et relié audit équipement de base par des moyens de télétransmission pour visualiser les prises d'images de l'équipement de base ; Que l'équipement de base (Il) comprend Au moins une caméra principale (12) munie de moyens (13) de réglage de zoom et de moyens (16) de réglage d'azimut ou de visée ; Au moins une caméra secondaire (18) munie de moyens (19) de réglage de zoom et de moyens (22) de réglage d'azimut ou de visée ; Et des moyens de visualisation principaux (25) comprenant au moins un moyen principal(28) de visualisation des images issues de ladite caméra principale (12) ; Que l'équipement éloigné (31) comprend Des moyens de visualisation secondaires (33) comprenant au moins un moyen principal (36) de visualisation des images issues de ladite caméra principale (12) et au moins un moyen secondaire (37) de visualisation des images issues de ladite caméra secondaire (18) ; Des moyens de sélection d'azimut pour sélectivement sélectionner un point ou une zone sur les images apparaissant sur le moyen principal de visualisation et le moyen secondaire de visualisation des moyens de visualisation secondaires ; Et des moyens de sélection de zoom pour introduire un choix de valeur de zoom de la seconde caméra ; Et qu'il comprend Des moyens de commande de changement de réglage d'azimut, soumis auxdits moyens de sélection d'azimut de l'équipement éloigné, et adaptés pour commander lesdits moyens de réglage d'azimut de la caméra secondaire de façon à orienter la caméra secondaire selon l'azimut sélectionnée ;Et des moyens de commande de changement de réglage de zoom, soumis auxdits moyens de sélection de zoom de l'équipement éloigné, et adaptés pour commander lesdits moyens de réglage de zoom de la caméra secondaire de façon à régler le zoom de la caméra secondaire à la valeur choisie. 2. Système selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de commande de changement de réglage d'azimut sont adaptés pour que le point sélectionné soit placé approximativement au milieu de l'image résultante après réglage. 3. Système selon l'une des 1 et 2, caractérisé par le fait que lesdits moyens de commande de changement de réglage d'azimut sont adaptés pour que la zone sélectionnée soit placée approximativement au milieu de l'image résultante après réglage. 4. Système selon la 3, caractérisé par le fait que lesdits moyens de commande de changement de réglage de zoom sont adaptés pour que l'image résultante après réglage couvre approximativement la zone sélectionnée. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'équipement de base est muni de moyens de programmation et de visualisation de requêtes, que l'équipement éloigné est muni de moyens de visualisation de ces requêtes et de moyens de sélection par l'utilisateur éloigné d'au moins l'une de ces dernières, et que l'équipement de base est muni de moyens de visualisation de la ou des requêtes sélectionnées par l'utilisateur éloigné. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'équipement de base est muni de moyens de sélection par l'opérateur principal d'au moins l'une des requêtes, et que l'équipement éloigné est muni de moyens de visualisation de la ou des requêtes sélectionnées par l'opérateur principal. 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens deprépaiement par l'utilisateur éloigné permettant d'activer les moyens de visualisation de l'équipement secondaire. 8. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens de prépaiement par l'utilisateur éloigné permettant d'activer les moyens de sélection de requêtes de l'équipement secondaire. 9. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend plusieurs équipements éloignés, l'équipement de base étant muni de moyens pour additionner/soustraire les requêtes sélectionnées provenant des équipements éloignés et visualiser le résultat. 10. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'équipement de base comprend des moyens de prise de son et que l'équipement éloigné comprend des moyens d'émission de son reliés aux moyens de prise de son, et réciproquement. | H | H04 | H04N,H04L | H04N 5,H04L 12 | H04N 5/232,H04L 12/18 |
FR2902352 | A1 | DISPOSITIF SUPPORT POUR LA CALIBRAGE PONDERAL D'UN OBJET TEL QU'UN FRUIT OU LEGUME | 20,071,221 | La présente invention concerne un dispositif support d'un objet tel qu'un fruit ou un légume pour son calibrage pondéral, apte à être transporté par un convoyeur sans fin dans une direction longitudinale, en particulier une chaîne sans fin, et apte à coopérer avec un dispositif de pesée dans une zone de pesée le long dudit convoyeur, et au moins un dispositif d'éjection. La présente invention concerne également un dispositif de calibrage pondéral pour objets tels que fruits ou légumes, c'est-à-dire un dispositif destiné à trier lesdits objets selon leur poids. Ces dispositifs de calibrage pondéral comprennent une pluralité de godets aptes à 10 contenir un unique dit objet, les godets étant montés et transportés sur un premier convoyeur à chaînes sans fin. Au cours de leur transport, les godets sont amenés dans une zone de pesage dans laquelle ils coopèrent avec un dispositif de pesage pour effectuer la pesée dudit objet. Et, en fonction du poids dudit objet, celui-ci est ultérieurement déposé en dehors 15 dudit godet par basculement latéral dudit godet lorsque ledit godet coopère avec un dispositif d'éjection disposé dans une zone d'éjection pour recueillir lesdits objets dans une aire de réception ou sur un second convoyeur du type tapis roulant en dessous dudit premier convoyeur, les différentes aires de réception correspondant à différents calibres. Il y a donc en général une pluralité de dispositifs d'éjection, en regard 20 respectivement d'une pluralité de zones de déversement desdits objets de calibres différents. De façon connue, lesdits dispositif de pesée et dispositifs d'éjection sont reliés entre eux par des moyens électroniques permettant la commande des dispositifs d'éjection en fonction des données communiquées par le dispositif de pesée. 25 Les dispositifs d'éjection comprennent en général des éléments mobiles actionnés par des électro-aimants, par un système électronique relié au dispositif de pesée. Les dispositifs de pesée comprennent de façon connue au moins une plaque ou plan de pesée connectée à un capteur, apte à coopérer avec au moins un élément d'appui dudit godet. On connaît dans l'état de la technique de nombreux dispositifs de calibrage et godets du type mentionné ci-dessus. On connaît des godets qui permettent de déverser les objets après pesage, d'un côté ou de l'autre dudit premier convoyeur au choix, de manière à diminuer l'encombrement général ou mieux gérer l'encombrement général d'un dispositif de calibrage en prévoyant notamment des aires de déversement desdits objets des deux côtés du convoyeur de godets. Dans EP 0675768, on décrit un godet comprenant : - un réceptacle apte à contenir un dit objet, notamment un fruit ou légume de 10 forme sensiblement sphérique, et - un étrier apte à être fixé sur un dit convoyeur, notamment une chaîne sans fin, et - des moyens de liaison entre ledit réceptacle et ledit étrier. Les moyens de liaison entre ledit réceptacle et ledit étrier sont constitués d'une 15 pièce métallique en forme de U qui permet de former 2 axes de rotation du réceptacle transversalement à la direction longitudinale de transport du godet. Un premier axe de rotation est situé sur l'arrière du réceptacle ,il est matérialisé par les extrémités libres des branches du U qui sont coudées à angle droit vers l'extérieur et rentrent dans des ouvertures correspondantes latérales en sous face du réceptacle. Le 20 réceptacle et ledit premier axe de rotation matérialisé sont solidaires en translation et ne peuvent être animés que d'un mouvement relatif de rotation par rapport au dit premier axe. Ainsi, lorsque le réceptacle est soulevé en position sensiblement horizontale au niveau de la zone de pesée, il se trouve en sustentation retenu simplement par ledit premier axe de rotation mais libre en rotation par rapport à ce dit premier axe de 25 rotation, la partie avant du réceptacle ne reposant plus sur celui-ci. Un deuxième axe de rotation est situé sur l'avant du réceptacle,il est matérialisé par la partie transversale du U. Ce deuxième axe de rotation matérialisé traverse un canal transversal dans a partie supérieure de l'étrier. La forme dudit canal et d'autres moyens de guidage permettent un glissement latéral du réceptacle par coulissement et 30 pivotement simultané de ladite partie transversale du U formant ledit deuxième axe de rotation. La partie avant du réceptacle repose sur l'étrier et coopère avec celui-ci par emboîtement de forme complémentaire en sous face du réceptacle et dudit étrier à deux niveaux, ce qui stabilise le réceptacle en position horizontale avant et après la zone de pesage : - un premier niveau au sommet de l'étrier au-dessus de ladite partie transversale du U lorsque celle-ci est en position horizontale, et - un deuxième niveau par une béquille en sous face du réceptacle sur l'avant de celui-ci, laquelle béquille repose sur un jambage de l'étrier en dessous de ladite partie transversale du U lorsque celle-ci est en position horizontale. Un premier inconvénient du dispositif décrit dans EP 675768 est que, après la zone de pesée, lorsque le réceptacle est à nouveau en position basse stabilisé horizontalement par emboîtement avec des formes complémentaires de l'étrier et du réceptacle , il faut pour provoquer le basculement par glissement latéral du réceptacle dans la zone d'éjection, soulever le réceptacle relativement brusquement pour tout à la fois le désemboîter de l'étrier avant de pouvoir provoquer un coulissement latéral en translation et pivotement simultané de la branche transversale du U matérialisant ledit deuxième axe de rotation . Pour ce faire, il faut taper relativement brusquement en sous face du réceptacle, ce qui a pour inconvénient de provoquer un catapultage de l'objet vers le haut au-dessus du réceptacle , dommageable à la qualité du fruit . En fait, le glissement latéral du réceptacle revendiqué dans le brevet EP 675768 ne vient qu'atténuer le phénomène de catapultage de l'objet transporté sans pouvoir le supprimer complètement. Ce catapultage de l'objet est dommageable à la qualité du fruit. D'autre part, les moyens structurels nécessaires pour permettre le glissement latéral du réceptacle sont relativement compliqués et coûteux à réaliser et mettre en oeuvre .Ils requièrent notamment la mise en oeuvre de moyens de liaison résistant réalisés en métal. Un autre inconvénient de ce dispositif est que le réceptacle dont le centre de gravité se trouve entre les deux axes de rotation matérialisés, est en déplacement sous l'effet d'une poussée qui s'applique à l'arrière du réceptacle au niveau des points d'accroche latérale dudit premier axe de rotation matérialisé lorsque ledit réceptacle se trouve soulevé dans la zone de pesée. Il en résulte que la transmission des vibrations du convoyeur peut accentuer le sautillement du fruit dans le réceptacle par opposition à une situation mécanique où le réceptacle en déplacement serait déplacé sous l'effet d'une traction qui s'appliquerait à l'avant du réceptacle. Ceci a pour effet d'affecter la fiabilité du réceptacle et de l'objet à peser dans la zone de pesée, et donc d'affecter négativement la précision de la pesée. Dans JP 57-19222, on décrit un godet comprenant un réceptacle apte à basculer latéralement des deux côtés par rotation sous l'effet de deux biellettes latérales disposées de part et d'autre dudit réceptacle. Le mouvement des biellettes, outre la mise en oeuvre de moyens mécaniques relativement précis et coûteux à réaliser, s'accompagne d'une composante verticale du mouvement qui provoque un catapultage de l'objet au moment de son déversement en dehors du réceptacle car l'axe de rotation du réceptacle n'est pas dans l'axe du centre de gravité ce qui induit un phénomène de bras de levier (et donc de catapultage). Le but de la présente invention est de fournir des godets qui permettent d'améliorer la stabilité du godet pendant la pesée et donc de fournir une meilleure précision de pesée. Un autre but de l'invention est de fournir un godet dont le réceptacle puisse 15 basculer latéralement d'un côté ou de l'autre au moment de l'éjection après pesée sans phénomène de catapultage de l'objet au moment du basculement. Un autre but de la présente invention est de fournir un godet qui soit simple et peu coûteux à fabriquer, tout en étant fiable dans son fonctionnement. Pour ce faire, la présente invention fournit un dispositif support d'un objet tel 20 qu'un fruit ou un légume pour son calibrage pondéral, apte à être transporté par un convoyeur sans fin dans une direction longitudinale ()O'), en particulier une chaîne sans fin, et apte à coopérer avec un dispositif de pesée dans une zone de pesée le long dudit convoyeur, et au moins un dispositif d'éjection , ledit dispositif de support comprenant : - un réceptacle apte à contenir un dit objet , et 25 - un étrier apte à être fixé à sa base sur ledit convoyeur sans fin , et - des moyens de liaison entre ledit réceptacle et ledit étrier , ^ le dit réceptacle étant relié et articulé en rotation par rapport aux dits moyens de liaison par des éléments d' articulation en rotation autour d'un premier axe de rotation, 30 ^ les dits moyens de liaison étant relié et articulé en rotation par rapport audit étrier par des éléments d' articulation en rotation autour d'un deuxième axe de rotation ; • lesdits premier et deuxième axes de rotation s'étendant dans une direction transversale, • de sorte que les rotations conjuguées dudit réceptacle et desdits moyens de liaison autour desdits premier et deuxième axes de rotation permettent un soulèvement 5 dudit réceptacle en position sensiblement horizontale dans ladite zone de pesée. Selon l'invention le dispositif est caractérisé en ce que : - lesdits moyens de liaison consistent en un bras de liaison, comprenant deux premier et deuxième éléments de liaison coaxiaux selon un axe longitudinal commun constituant un troisième axe de rotation, 10 -ledit premier élément de liaison étant solidaire desdits éléments d'articulation en rotation du réceptacle autour dudit premier axe de rotation, et apte à être entraîné en rotation autour du dit troisième axe de rotation, - le dit deuxième élément de liaison étant solidaire des dits éléments d'articulation en rotation du bras de liaison autour du dit deuxième axe de rotation, et 15 - les éléments d'articulations en rotation autour des dits premier et deuxième axe de rotation étant fixes en translation latérale dans une dite direction transversale. Ainsi lesdits premier et deuxième éléments de liaison constituant les moyens de liaison coopèrent en rotation l'un par rapport à l'autre autour du dit troisième axe de rotation pour provoquer le basculement latéral du dit réceptacle apte à permettre un 20 déversement latéral du dit objet d'un coté ou de l'autre du dit convoyeur dans la dite zone d'éjection par poussée verticale vers le haut dessous le dit réceptacle sur un de ses cotés sous l'effet dudit dispositif d'éjection. Plus particulièrement, on comprend que le basculement latéral du réceptacle se fait uniquement par rotation dudit réceptacle autour d'un troisième axe de rotation lequel 25 troisième axe de rotation ne peut se mouvoir qu'en rotation autour des dits premier et deuxième axes de rotation,les éléments d'articulation en rotation du bras de liaison autour du dit deuxième axe de rotation étant fixes en rotation autour dudit troisième axe de rotation, et les dits éléments d'articulation en rotation autour du dit troisième axe de rotation étant également fixes en translation latérale. On comprend donc que ce 30 basculement latéral se fait sans composante de soulèvement par translation verticale et sans translation latérale du centre de gravité dudit réceptacle. On entend ici par direction transversale une direction horizontale perpendiculaire à la direction longitudinale axiale XX' de transport. De même, on entend par position horizontale dudit réceptacle le fait que le bord supérieur périphérique dudit réceptacle est tangent à un plan horizontal. Dans un mode de réalisation préféré,le dispositif support selon l'invention est caractérisé en ce que : - Le dit premier axe de rotation est situé en avant du centre de gravité (2-8) dudit réceptacle, et le dit deuxième axe de rotation est situé en avant dudit premier axe de rotation, et - les éléments d'articulations en rotation dudit réceptacle autour dudit premier axe de rotation sont situés du côté de l'extrémité arrière du dit premier élément de liaison du bras de liaison, les dits éléments d'articulation en rotation autour du dit deuxième axe de rotation étant situés du coté de l'extrémité avant du dit deuxième élément de liaison du bras de liaison, et - ledit réceptacle comprend une béquille situé à l'arrière dudit centre de gravité du réceptacle, apte à reposer sur un premier élément support, indépendant dudit étrier, la dite béquille étant apte à maintenir par gravité ledit réceptacle en position basse sensiblement horizontale lorsque ledit réceptacle transporte un dit objet et ne coopère pas avec lesdits dispositif de pesée et dispositifs d'éjection. On comprend que avant et arrière sont définis par rapport au sens d'avancement du godet dans la direction longitudinale de transport. On comprend que les rotations conjuguées autour desdits premier et deuxième axes de rotation permettent un soulèvement en translation de la dite béquille par rapport audit élément support en même temps que dudit réceptacle par rapport à l'étrier, de sorte que ledit réceptacle est apte à être maintenu en sustentation par le seul dit bras de liaison au niveau du dit premier axe de rotation lorsque ledit réceptacle coopère avec un dispositif de pesée dans la zone de pesée. D'autre part, le réceptacle dont le centre de gravité est situé à l'arrière du bras de liaison est déplacé en traction dans la zone de pesée ce qui améliore sa stabilité et donc la précision de la pesée Le fait que ledit premier élément support soit indépendant de l'étrier, d'une part et situé à l'arrière du centre de gravité, contribue également à la stabilisation du réceptacle et de l'objet qu'il contient pendant son transport. Plus particulièrement, la dite béquille présente une face plate inférieure apte à 5 reposer sur un dit élément support consistant en un maillon de ladite chaîne. Ainsi la dite béquille n'a pas besoin d'être soulevée dans la zone d'éjection en préalable au pivotement du bras de liaison pour permettre le basculement latéral du réceptacle. Avantageusement,le dispositif support selon l'invention comprend des moyens de 10 blocage angulaire contrôlé aptes à : - maintenir ledit réceptacle en position sensiblement horizontale en rotation autour du dit troisième axe de rotation lorsque celui-ci est surélevé dans ladite zone de pesée et - libérer la rotation du dit réceptacle autour du dit troisième axe de rotation lorsque celui-ci est soumis à une poussée verticale vers le haut dessous un de ses cotés 15 par l'effet d'un dit dispositif d'éjection. On entend ici par sensiblement horizontale que ledit réceptacle peut connaître un léger jeu de pivotement latéral par rapport à un axe correspondant à ladite direction longitudinale de transport et selon la présente invention au dit troisième axe de rotation, léger pivotement qui doit permettre d'adapter ledit réceptacle en position d'appui contre 20 le dispositif de pesée dans la zone de pesage, même lorsque les deux plaques de pesée situées de part et d'autre de la chaîne en dessous dudit réceptacle ne sont pas parfaitement dans un même plan horizontal. En pratique, on utilise un débattement angulaire inférieur ou égal à 5 par rapport à un plan horizontal passant par ledit axe longitudinal dudit bras de liaison. 25 Dans un mode de réalisation,le dispositif support selon l'invention est caractérisé en ce que : - lesdits éléments d'articulations en rotation dudit réceptacle autour dudit premier axe de rotation sont matérialisés par des formes complémentaires dudit premier élément de liaison du côté de son extrémité arrière, et dudit réceptacle en sous face de celui-ci, et lesdits éléments d'articulation en rotation autour dudit deuxième axe de rotation sont matérialisés par des formes complémentaires dudit deuxième élément de liaison du bras de liaison du côté de son extrémité avant, et dudit étrier dans sa partie supérieure . De préférence encore, le dispositif selon l'invention comprend des deuxièmes éléments de butée situés au niveau desdits éléments d'articulation autour des premier et respectivement deuxième axes de rotation, lesdits deuxièmes éléments de butée étant aptes à limiter lesdites rotations d'un angle inférieur ou égal à 10 , de préférence 5 par rapport à l'horizontale desdits bras de liaison et respectivement dit réceptacle. Cette caractéristique permet essentiellement de maintenir ledit réceptacle dans une position sensiblement proche des 10 par rapport à l'horizontale lorsque celui-ci est en position renversée sous ledit étrier lors de son transport de retour par ladite chaîne après éjection dudit objet, réduisant ainsi l'encombrement de l'installation, et réduisant également les mouvements angulaires lors du rétablissement des réceptacles en position supérieure au-dessus dudit étrier pour recevoir un prochain objet à calibrer. On comprend que lesdits deuxièmes éléments de butée peuvent résulter desdites formes complémentaires des parties desdits bras de liaison, dit réceptacle et dit étrier matérialisant les éléments d'articulation en rotation autour des dits premier et deuxième axes de rotation. Dans un mode préféré de réalisation, ledit premier élément de liaison dudit bras de liaison est constitué par un fourreau comportant une cavité tubulaire mobile en rotation autour dudit troisième axe de rotation, dans laquelle vient s'emboîter une partie mâle cylindrique coaxiale dudit deuxième élément de liaison fixe en rotation par rapport au dit troisième axe de rotation. On comprend donc que : - la dite partie mâle cylindrique étant solidaire dudit troisième axe de rotation et des éléments d'articulation en rotation autour dudit deuxième axe de rotation, est fixe en rotation autour des deux troisième et premier axes de rotation, mais mobile en rotation autour du seul deuxième axe de rotation, tandis que - le dit fourreau étant solidaire des éléments d'articulation autour desdits premier 30 et troisième axe de rotation, est mobile en rotation autour des deux deuxième et troisième axes de rotation et fixe en rotation autour dudit premier axe de rotation. Dans un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens de blocage angulaire contrôlé comprennent : • un premier élément de butée rigide, solidaire dudit premier élément de liaison, et • un premier élément de retenue déformable et solidaire dudit deuxième élément de liaison, • ledit premier élément de butée étant apte à déformer ledit premier élément de retenue lorsque ledit réceptacle coopère avec un dit dispositif d'éjection pour basculer latéralement de manière à déverser ledit objet qu'il contient, ledit premier élément de retenue étant apte à retenir ledit premier élément de butée en autorisant un léger débattement angulaire , de préférence de 5 ,de manière à maintenir ledit réceptacle en position sensiblement horizontale lorsque ledit réceptacle ne coopère pas avec ledit dispositif d'éjection. Plus particulièrement, ledit premier élément de retenue est constitué par une languette déformable comprenant en sous face une empreinte en creux, et ledit premier élément de butée est constitué par une partie en saillie formant une bosse à la surface externe dudit premier élément de liaison, et - ladite bosse est apte à être maintenue à l'intérieur dudit creux autorisant un 20 léger débattement angulaire de préférence inférieur ou égal à 5 par rapport à un plan axial vertical, lorsque ledit réceptacle ne coopère pas avec un dit dispositif d'éjection, - la déformation de ladite languette étant telle que la dite bosse est apte à être complètement dégagée dudit creux pour permettre un basculement latéral dudit réceptacle autorisant le déversement dudit objet lorsque celui-ci coopère avec un dit 25 dispositif d'éjection. Comme mentionné précédemment, cette autorisation de ce débattement angulaire contrôlé autour d'une position horizontale permet d'assurer la bonne pesée sur tous les éléments d'appui en sous face dudit réceptacle en appui simultané sur au moins deux plaques de pesée du dispositif de pesée de part et d'autre de ladite chaîne même 30 lorsque lesdites plaques ne sont pas exactement dans un même plan horizontal. Ce débattement angulaire peut être obtenu en prévoyant un rayon de courbure convexe de ladite bosse inférieur au rayon de courbure concave d'un dit creux de forme cylindrique. 2902352 io Avantageusement, ledit réceptacle comprend au moins quatre éléments d'appui comprenant deux éléments d'appui avant droit et respectivement avant gauche et deux éléments d'appui arrière droit et respectivement arrière gauche, lesdits éléments d'appui étant disposés symétriquement par rapport à un plan axial vertical dudit réceptacle dans 5 ladite direction longitudinale, lesdits éléments d'appui étant tangents à leur base avec un même plan d'appui, et le point d'intersection des droites joignant lesdits éléments d'appui avant droit et avant gauche aux éléments d'appui arrière gauche et respectivement arrière droit est situé sur une même droite perpendiculaire à un même plan d'appui, ladite droite perpendiculaire passant par ledit centre de gravité du réceptacle. 10 De préférence, lesdits éléments d'appui avant sont décalés latéralement par rapport auxdits éléments d'appui arrière, c'est-à-dire en d'autres termes que la distance entre les 2 éléments d'appui avant est différente de la distance entre 2 éléments d'appui arrière, de préférence encore lesdits éléments d'appui avant sont plus proches l'un de l'autre que lesdits éléments d'appui arrière ne le sont. 15 Lesdits éléments d'appui présentent des bases situées dessous ledit réceptacle dans un même plan d'appui aptes à coopérer avec au moins deux plaques de pesée du dit dispositif de pesage sur lesquelles ils peuvent reposer simultanément, et de préférence avec des éléments en forme de rampe latérale disposés de part et d'autre de ladite chaîne dans ladite zone de pesage, pour permettre le soulèvement en translation dudit réceptacle pendant ladite pesée dudit objet sur lesdites plaques de pesée. Lesdits éléments d'appui décalés latéralement peuvent coopérer avec 2 plaques de pesée disposées symétriquement par rapport à un plan axial vertical du réceptacle dans ladite direction longitudinale. Les plaques de pesée ont avantageusement une forme de chicane ou s avec une zone avant des plaques de pesée décalées latéralement par rapport à une zone arrière des plaques de pesée, notamment des zones avant rectangulaires des plaques de pesée étant plus proches de l'axe longitudinal XX' que desdites zones arrière rectangulaires, de la même manière que lesdits éléments d'appui avant sont décalés latéralement et plus proche dudit axe longitudinal XX' par rapport aux dits éléments d'appui arrière, le dispositif de pesée ou peson se trouvant en position sensiblement centrale sous ladite plaque en forme de chicane ou s , dans une zone de chevauchement des deux dites zones avant et arrière rectangulaires. Une pesée s'effectue valablement lorsque les 4 éléments d'appui avant et arrière reposent simultanément sur les 2 plaques de pesée. Et, la fiabilité d'une pesée dépend de la duré d'une pesée, c'est-à-dire de la durée pendant laquelle les 4 éléments d'appui avant et arrière d'un réceptacle donné peuvent reposer simultanément sur les 2 plaques de pesée sans que les éléments d'appui avant du réceptacle suivant et/ou éléments d'appui arrière du réceptacle précédent ne reposent sur les mêmes plaques de pesée que celles coopérant avec ledit réceptacle donné. L'écartement latéral des éléments d'appui avant et dites zones avant des plaques de pesée par rapport aux éléments d'appui arrière et respectivement dites zones arrière 10 des plaques de pesée, permet : - d'espacer longitudinalement davantage les éléments d'appui avant par rapport aux éléments d'appui arrière, et de - mettre en oeuvre des plaques de pesée plus longues qu'un dit réceptacle donné et 15 - ainsi, de faire coopérer simultanément les 4 éléments d'appui avec lesdites plaques de pesée sans que les éléments d'appui avant du réceptacle suivant et/ou éléments d'appui arrière du réceptacle précédent ne reposent sur les mêmes plaques de pesée que celles coopérant avec ledit réceptacle donné, pendant un temps plus long que si les éléments d'appui avant étaient disposés linéairement par rapport aux éléments 20 d'appui arrière et les plaques de pesée constituées de simples rectangles. Il résulte de cet espacement longitudinal accru entre lesdits éléments d'appui arrière et lesdits éléments d'appui avant une meilleure stabilité du réceptacle lors de son passage sur les plaques de pesée et une plus longue durée de pesée et donc une plus grande fiabilité de la pesée que si les éléments d'appui avant étaient alignés par rapport 25 aux éléments d'appui arrière. Plus particulièrement, ledit réceptacle comprend en sous face et latéralement des deuxièmes éléments d'appui ou patins d'éjection aptes à coopérer avec un élément mobile dudit dispositif d'éjection, ledit élément mobile étant apte à exercer une poussée verticale sur ledit troisième élément d'appui au dit patin d'éjection, lesdits deuxièmes 30 éléments d'appui étant situés en avant dudit premier axe de rotation. Cette disposition desdits deuxièmes éléments d'appui ou patins d'éjection est avantageuse car elle permet de faire agir le dispositif d'éjection plus longtemps et surtout d'entraîner en rotation ledit premier axe de rotation autour dudit axe longitudinal dudit troisième axe de rotation consistant dans l'axe du bras de liaison. Ceci permet en outre de soulager l'effort mécanique au niveau de l'articulation dudit bras de liaison et dudit réceptacle au niveau dudit premier axe de rotation .Avantageusement encore, lesdits réceptacles, dit étrier et dits moyens de liaison sont entièrement réalisés en matière plastique. La présente invention a également pour objet un dispositif de calibrage pondéral d'un objet tel qu'un fruit ou un légume, comprenant une pluralité de dispositifs supports selon l'invention, fixés à un dit convoyeur à chaîne sans fin, et au moins un dispositif de pesée dans une zone de pesée et au moins un dispositif d'éjection dans une zone d'éjection d'un dit objet hors dudit réceptacle, après basculement latéral dudit réceptacle. Plus particulièrement, ledit dispositif de pesée comprend : - au moins une plaque de pesée de chaque côté dudit convoyeur, lesdites plaques étant disposées de telle sorte qu'au moins quatre éléments d'appui avant et arrière d'un dit réceptacle, reposent simultanément sur respectivement les quatre zones avant et arrière correspondantes desdites plaques de pesée sans que les éléments d'appui des réceptacles précédent et suivant ne reposent sur les mêmes dites plaques de pesée, et - des rampes conduisant aux dites plaques de pesée, de part et d'autre de ladite chaîne dans la zone de pesée, les dites rampes étant initialement inclinées puis horizontales de sorte que ledit réceptacle glissant en appui sur les dites rampes soit soulevé entranslation pour être maintenu en sustentation par le seul dit bras de liaison en position sensiblement horizontale lorsqu'il repose sur lesdites plaques de pesée. De préférence, chaque plaque de pesée présente une forme en chicane avec une zone avant décalée latéralement par rapport à une zone arrière, et chaque réceptacle comprend au moins 2 éléments d'appui avant pareillement décalés latéralement par rapport à au moins 2 éléments d'appui arrière, lesdites plaques de pesée étant plus longues qu'un dit réceptacle et disposées de telle sorte que les au moins quatre dits éléments d'appui avant et arrière d'un dit réceptacle peuvent reposer simultanément sur respectivement les quatre zones avant et arrière correspondantes desdites plaques de pesée sans que les éléments d'appui avant et arrière des réceptacles précédent et suivant ne reposent sur les mêmes dites plaques de pesée. De façon connue, le dispositif de calibrage comprend une pluralité de dits dispositifs d'éjection disposés dans une dite zone d'éjection et une pluralité d'aires de réception desdits objets après éjection, lesdites aires de réception étant disposées des deux côtés dudit convoyeur, dessous celui-ci, lesdits dispositifs de support étant aptes à permettre un basculement latéral dudit réceptacle au choix sur l'un ou l'autre des côtés dudit convoyeur selon la position dudit dispositif d'éjection. Plus particulièrement encore, ledit dispositif d'éjection comprend un élément mobile apte à pivoter de bas en haut, commandé par un électro-aimant en fonction des informations communiquées par le dispositif de pesée, pour venir exercer une poussée verticale sur ledit troisième élément ou patins d'appui et provoquer la rotation dudit réceptacle autour du dit troisième axe de rotation et déversement dudit objet dans une zone de réception. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière de la description qui va suivre faite en référence aux figures 1 à 9 dans 15 lesquelles : - La figure 1 représente une vue d'ensemble de côté d'un dispositif de calibrage pondéral comprenant des dispositifs supports ou godets 1 selon l'invention. - La figure 1A est une vue en coupe selon A-A de la figure 1 montrant le réceptacle 2 reposant sur des rampes 66 dans la zone de pesée 61. 20 - La figure 1B représente une vue de dessus dans la zone de pesée 61 avec le réceptacle reposant sur les deux rampes latérales 66 permettant de surélever le réceptacle en position sensiblement horizontale pendant la pesée. - La figure 1C représente une coupe selon B-B de la figure 1, montrant le pivotement en rotation du réceptacle 2 sous l'effet du dispositif d'éjection 7 dans la zone 25 d'éjection 71. - La figure 2 représente un godet selon l'invention, contenant un fruit sphérique 1 engagé sur la chaîne 12 d'un convoyeur sans fin. - La figure 3 est une vue d'un étrier 3 du godet selon l'invention. - La figure 4 représente le réceptacle 2 en position d'appui sur la chaîne 12. I 2902352 `sr 14 - Les figures 4A et 4B sont des vues de face ( Fig.4B) et de dessous (4A) du réceptacle d'un godet selon l'invention, montrant les patins d'éjection 29, 210 et plot d'appui de pesée 24,27 . - La figure 5Amontre un élément de liaison 42 sur un dit étrier 3 d'un godet 5 selon l'invention. - Les figures 5B, 5C représentent les deux éléments de liaison 41 et 42 détachés (figure 5B) et engagés coaxialement (figure 5C). - Les figures 6A à 6C représentent le débattement angulaire du bras de liaison autour dudit premier axe de rotation entre deux positions limites (figures 10 6B et 6C) autour d'une position centrale (figure 6A). - Les figures 7A et 7B montrent le pivotement latéral du réceptacle 2 sous l'effet du dispositif d'éjection 7 (fig. 7A) et la libération du bras de liaison 4 au niveau de sa languette 46jbosse en saillie 45 vue de face (fig. 7B). La figure 7 B est une coupe selon VIIB de la figure 7A. - La figure 8 représente une vue du godet en position de retour incliné vers le bas par rapport à l'horizontale de 10 . - Les figures 9A et 9B sont des schémas en vue de coté d'une godet selon l'invention en position basse( fg.9B) avant et après pesée et en position surélévée (fig.9A) dans la zone de pesée. - Les figures 10A et 10B sont des schémas en vue de dessus des godets et plaques de pesée. Un dispositif de calibrage pondéral d'objet 11 selon l'invention comprend une pluralité de dispositifs supports 1 ou godets 1 fixés sur une chaîne sans fin 12 se déplaçant dans une direction longitudinale )0X' avec deux roues de rotation à chaque extrémité 14, 15 permettant le retour des godets vides. Les objets 11 sont déposés dans les réceptacles 2 des godets 1 dans une zone de dépose 81. On laisse les objets 11 se stabiliser dans les godets dans une zone de stabilisation 82 avant que les réceptacles 2 coopèrent avec des rampes 66 de part et d'autre de la chaîne. Ces rampes 66 comprennent une partie initiale inclinée en pente montante pour soulever les godets, puis une partie médiane horizontale dans laquelle sont placées des plaques de pesée 62-65, avant de présenter une partie terminale inclinée en pente descendante pour permettre la stabilisation du réceptacle en partie basse sensiblement horizontale avant éjection de l'objet. Les réceptacles 2 comprennent des plots d'appui 24-27 qui glissent sur lesdites rampes 66 pour permettre de soulever le réceptacle 2 en le maintenant en position horizontale comme il sera vu ci-après, jusqu'à amener le réceptacle en sustentation dans la zone de pesage 61 avant que celui-ci soit redescendu pour arriver dans une zone d'éjection 71 après pesée. Un godet 1 selon l'invention comprend un réceptacle 2 comprenant des parois latérales 212 délimitant des bords périphériques 213 d'une ouverture apte à recevoir l'objet 11. Les quatre parois latérales 212 forment un prisme renversé dont la base ouverte délimite ladite ouverture du réceptacle 2. La paroi latérale arrière transversale du réceptacle 2 comprend en sous face une béquille 23 comprenant une base plate 211 apte à reposer sur un maillon 13 de la chaîne 12 lorsque le godet est en position basse avant et après la zone de pesée 61. En sous face des parois latérales longitudinales 212 du réceptacle, sont disposés des plots constituant des éléments d'appui 24-27 , les éléments d'appui avant droit 24 et avant gauche 25 étant en retrait latéralement, c'est-à-dire dans ladite direction transversale,par rapport aux éléments d'appui arrière droit 26 et arrière gauche 27. Ces éléments d'appui 24-27 ont leur base dans un plan d'appui P2 parallèle aux bords tangents supérieurs périphériques 23 du godet destiné à se trouver en position sensiblement horizontale lorsque lesdits éléments d'appui 24-27 coopèrent avec les rampes 66 dans la zone de pesage pour surélever le réceptacle 2. Le point d'intersection 214 de la ligne virtuelle qui rejoint le plot avant droit 24 au plot arrière gauche 27 et de la ligne virtuelle qui rejoint le plot avant gauche 25 au plot arrière droit 26 passe par une ligne virtuelle verticale ZZ' contenant le centre de gravité 28 du réceptacle et de l'objet 11 transporté. Sur les figures 10A et 10B on a représenté des plaques de pesée en forme de chicane comprenant deux zones avant 63 et arrière 64 rectangulaires constituées par des rectangles de même longueur L se chevauchant dans la direction longitudinale XX' dans une zone centrale 65 des plaques de pesée. Lesdits éléments d'appui avant 24, 25 et arrière 26,27 peuvent coopérer simultanément avec les zones avant 63 et arrière 64 rectangulaires des plaques de pesée 62 car les deux zones avant sont décalées latéralement par rapport aux deux zones arrière des 2 plaques de pesée disposées de part et d'autre de ladite chaîne à l'instar desdits éléments d'appui avant 24, 25 par rapport aux dits éléments d'appui arrière 26, 27. Plus précisément les deux éléments d'appui avant 24, 25 sont plus proches l'un de l'autre et les deux zones rectangulaires avant 63 des 2 plaques de pesée sont plus proches l'une de l'autre que ne le sont les deux éléments d'appui arrière 26, 27. et respectivement les deux zones rectangulaires arrière 64 des 2 plaques de pesée. Le dispositif de pesée ou peson se trouvant en position sensiblement centrale sous ladite plaque en forme de chicane ou s , dans une zone de chevauchement 65des deux dites zones avant et arrière rectangulaires. Le décalage des plots d'appui avant 24-25 et arrière 26-27 permet un espacement longitudinal plus grand des plots avant par rapport aux plots arrière et donc une mesure du poids par coopération. simultanée avec des plaques de pesée plus longues que la longueur du réceptacle et donc pendant un temps plus long sans interférer avec la pesée des réceptacles adjacents que si les plots avant et arrière étaient disposés linéairement et les plaques de pesée constituées d'un simple rectangle . Cette disposition permet aussi d'augmenter la stabilité du réceptacle pendant la pesée et donc au total une pesée plus précise que si les plots avant et arrière étaient disposés linéairement et les plaques de pesée constituées de simples rectangles. Sur la figure 10A ,on montre au temps t1 , un premier godet 2a a ses plots totalement dégagés des plaques de pesée alors que le godet suivant 2b a ses 4 plots qui abordent juste les zones rectangulaires avant et arrière de s plaques de pesée simultanément. Et, sur la figure 10B, on montre au temps t2 ,Ie deuxième godet 2b qui a parcouru la distance L correspondant à la longueur des rectangles 63 et 64 en ayant ses 4 plots simultanément sur les plaques de pesée 62 et un troisième godet 2c n'est pas encore en contact avec les plaques de pesée. Le réceptacle 2 a un rôle multiple : 1- il assure la réception et le maintien de l'objet 11 pendant son transport, 2- il permet la mesure du poids de l'objet 11 transporté par l'intermédiaire des 4 plots d'appui 24-27, 3- lors du transport, il permet d'assurer la stabilité de l'objet 11 transporté du fait qu'il est transporté par traction comme il sera vu ci-après et stabilisé par une béquille arrière 21 qui repose sur la chaîne, et 4- il permet d'évacuer l'objet 11 transporté par l'intermédiaire d'un patin de relevage ou patin d'éjection 29-210 soulevé par le système d'éjection 7 comprenant un élément mobile 72 actionné par un électro aimant en fonction du poids mesuré. Le réceptacle comporte en sous face de sa paroi latérale transversale avant des chapes 22 formant étrier comprenant des premiers orifices 21 aptes à recevoir des formes cylindriques pleines en saillie latérale 51 permettent une articulation en rotation autour de leur axe définissant un premier axe de rotation Y1Y'1 du réceptacle 2 par rapport au bras de liaison 4, comme décrit ci-après. Lesdits premiers orifices 23 comprennent des surépaisseurs sensiblement semi- circulaires adjacentes et concentriques auxdits orifices, premières surépaisseurs dont les extrémités forment des butées 54 disposées l'une par rapport à l'autre formant un angle d'environ 175 . Des formes cylindriques pleines en saillie latérale 51 forment le premier axe de rotation Y1Y'1 à l'extrémité arrière du bras de liaison 4 et comprennent également des secondes surépaisseurs périphériques sensiblement semi-circulaires en retrait latéral par rapport aux extrémités des dites formes cylindriques 51, lesdites secondes surépaisseurs formant des butées 53 dont les extrémités sont également disposées l'une par rapport à l'autre selon une inclinaison d'environ 175 . Les extrémités desdites premières et secondes surépaisseurs coopèrent les unes avec les autres en autorisant un débattement angulaire d'environ 10 lorsque les formes cylindriques pleines en saillie latérale formant le premier axe de rotation 51 à l'extrémité arrière du bras de liaison 4 sont engagées dans lesdits premiers orifices 23 et sont articulés en rotation . Les butées 53, 54 permettent donc un débattement angulaire libre de 5 par rapport à l'horizontale, soit de 10 au total, lorsque ledit réceptacle 2 est en rotation autour dudit premier axe de rotation Y1Y'1 à l'extrémité arrière du bras de liaison 4. L'étrier 3 comprend dans sa partie inférieure deux branches 32 latérales verticales disposées longitudinalement aptes à être fixées sur la chaîne par recouvrement venant se cliper sur celle-ci. Deux orifices de fixation 33 distants du pas d'un maillon 13 emprisonnent les ergots de chaîne 14 et assurent ainsi le maintien en position sur la chaîne. L'étrier 3 comprend également à sa base des patins de glissement ou de retenue 34 qui permettent de supporter les godets lors de leur trajet de retour en glissant sur un profil 67. L'étrier 3 comprend dans sa partie supérieure 31 une forme en saillie latérale cylindrique pleine 52 permettant une articulation en rotation autour de leur axe qui définit un deuxième axe de rotation Y2Y'2 du bras de liaison par rapport au dit étrier lorsque les formes cylindriques en saillie latérale 52 définissant le deuxième axe de rotation Y2Y'2 comprennent des troisièmes surépaisseurs périphériques sensiblement semi-circulaires en retrait latéral par rapport à l'extrémité desdites formes cylindriques 52, troisièmes surépaisseurs dont les extrémités formes des butées 55 disposées l'une par rapport à l'autre selon un angle de 175 , afin de coopérer avec des butées 55 constituées de quatrièmes surépaisseurs également circulaires adjacentes et concentriques à desdits seconds orifices 48 à l'extrémité avant des bras de liaison 4 tel que décrit ci-après. Le bras de liaison 4 est formé de deux éléments de liaison co-axiaux 41, 42 comprenant un premier élément de liaison 41 constitué d'un fourreau comprenant une cavité tubulaire interne 43 d'axe X1 X'1 dans lequel est engagée une partie cylindrique pleine 44 d'un deuxième élément de liaison 42 qui s'engage et s'emboîte coaxialement dans ladite cavité tubulaire 43. Une forme en saillie 47 à l'extrémité arrière de ladite partie cylindrique pleine 44 du deuxième élément de liaison 42 s'expanse élastiquement et vient bloquer l'élément de liaison 42 à l'intérieur dudit premier de liaison 41. Ledit premier élément de liaison 41 comprend sur sa surface externe des formes cylindriques pleines en saillie latérale s'étendant dans la direction transversale à l'axe X1 X'1 du bras 4, pour former ledit premier axe de rotation 51 apte à s'engager et pivoter dans lesdits premiers orifices 23 en sous face dudit réceptacle. De même, la surface externe dudit premier élément de liaison 41 comprend une forme en saillie formant un demi cylindre s'étendant longitudinalement 45 constituant une bosse apte à se loger dans une empreinte en creux 47 de forme semi cylindrique, une languette 46 s'étendant longitudinalement vers l'arrière sur la surface externe supérieure dudit deuxième élément de liaison 42 de manière à recouvrir et bloquer la bosse 45 dudit premier élément de liaison. Ledit deuxième élément de liaison 42 comprend à son extrémité avant deux chapes latérales 49 formant étrier et comprenant des seconds orifices 48 aptes à recevoir les formes cylindriques pleines en saillie latérale 52 formant le deuxième axe de rotation Y2Y'2 à la partie supérieure 31 de l'étrier de fixation 3. Lesdits seconds orifices 48 sont adjacents à des quatrièmes surépaisseurs périphériques sensiblement semi circulaires et concentriques dont les extrémités sont inclinées l'une par rapport à l'autre en formant un angle d'environ 175 , lesdites extrémités formant des butées 56. Ces butées 56 autorisent un débattement angulaire libre de 5 par rapport à l'horizontale (total de 10 ) avant de venir buter sur les troisièmes surépaisseurs formant les butées 55 en périphérie des formes cylindriques pleines 52 formant ledit deuxième axe de rotation Y2Y'2 à la partie supérieure de l'étrier 31. Les extrémités desdites quatrièmes épaisseurs formant des butées 56 sont également disposées à 175 l'une de l'autre, de sorte que les butées 56 sont calées par les butées 5 lorsque les formes cylindriques en saillie 52 sont engagées dans ledit second orifice 48 et articulées en rotation, de manière à autoriser un débattement angulaire d'environ 10 en rotation au niveau des éléments d'articulation 48-49, 52 autour dudit deuxième axe de rotation Y2Y'2. Le bras de liaison 4 permet donc de relier le réceptacle 2 à l'étrier de fixation sur la chaîne 3, de telle sorte que la rotation conjuguée du bras de liaison autour dudit premier axe de rotation 51 et du réceptacle autour dudit second axe de rotation 52 permet de soulever en translation verticale ledit réceptacle restant en position sensiblement horizontale dans la zone de pesée. D'autre part, la combinaison de ladite languette 46 et de ladite bosse 45 constitue des moyens de blocage contrôlé qui assurent le blocage angulaire dudit premier élément de liaison par rapport audit deuxième élément de liaison et par conséquent le blocage angulaire dudit réceptacle par rapport audit bras de liaison en rotation par rapport à l'axe longitudinal X1 X'1 dudit bras de liaison, avant et pendant la pesée. Toutefois, la languette 46 est creusée 47 de manière à permettre un certain débattement angulaire autour dudit axe longitudinal du bras de liaison X1 X'1 de ô = 5 , défini par les positions limites représentées sur les figures 6B et 6C autour de la position centrale de la figure 6A. Ce débattement angulaire entre les deux positions limites gauche et droite autour de la position centrale est permis par la configuration respective de la bosse 45 qui présente en section transversale un rayon de courbure convexe plus petit que le rayon de courbure concave du creux correspondant 47 de la languette. Ce débattement angulaire de 5 par rapport aux plan axial vertical P1 et bras de liaison 4 de sorte que le réceptacle reste en position sensiblement horizontale pendant la phase de pesée par rapport à un pivotement latéral autour de l'axe X1 X'1 du bras de liaison pendant la pesée. Ce débattement angulaire est utile car pendant la pesée, quand le réceptacle est posé sur les quatre plaques de pesée 62-65 par l'intermédiaire des quatre plots d'appui 24-27 il se peut que les plaques de pesée ne soient pas à un même niveau des deux côtés de la chaîne. Et le débattement angulaire permet que les quatre plots d'appui reposent néanmoins simultanément sur les quatre plaques de pesée. Lors de l'éjection de l'objet 11, il est nécessaire de dépasser l'une ou l'autre des deux positions limites des figures 6B et 6C selon que l'on veut déverser le produit à droite ou à gauche. L'excroissance ou saillie 45 doit alors dépasser lesdites positions limites en soulevant la languette 46, ce qui est rendu possible par déformation élastique de cette dernière, le retour en position centrale (fig.6A) étant réciproque. La troisième rotation autour de l'axe longitudinal X1 X'1 du bras de liaison permise par le jeu laissé entre les positions limites de l'excroissance 45 dans le creux 47 de la languette 46 permet d'obtenir un troisième degré de liberté pour orienter le réceptacle en basculement latéral limité par rapport à un plan horizontal pendant la pesée, de manière à compenser les défauts éventuels de positionnement coplanaire des deux plaques de pesée 62 de part et d'autre du réceptacle. Comme représenté sur les figures 9A et 9B, les rotations conjuguées du bras de liaison 4 et du réceptacle 2 autour desdits premier axe de rotation 51 et deuxième axe de rotation 52 permettent une translation verticale du godet, de sorte que le plan P1 tangent à la bordure périphérique supérieure 213 du réceptacle 2 reste horizontal. En position basse du réceptacle (fig.9B) avant et après la zone de pesée,l'axe X1X'1 du bras de liaison 4 est incliné en pente descendante vers l'arrière d'un angle a de 5 par rapport à l'horizontale. Lorsque le godet aborde la pente inclinée de la rampe 66 conduisant à la zone de pesée, le réceptacle est soulevé en translation verticale ce qui est autorisé par pivotement de 10 du bras de liaison qui se retrouve en pente inclinée descendante vers l'avant (fig.9A) avec un angle de 5 par rapport à l'horizontale. Ce qui induit une translation verticale du réceptacle d'une hauteur H=L x sin2a , soit pour une longueur de bras de liaison L=29,5 mm et un angle de a = 5 , une hauteur H = 5 mm. A l'extrémité avant de la zone de pesée, les rampes 66 sont inclinées en pente descendante vers l'avant de manière à ce que les réceptacles 2 puissent redescendre en appui de la béquille 23 sur la chaîne 12 avant d'aborder la zone d'éjection 71. Dans la zone d'éjection 71 le dispositif d'éjection 7 comprend un électro-aimant qui provoque la levée d'un élément mobile constitué par une patte de relevage 72 qui pivote autour d'un axe transversal horizontal à sa base et vient exercer une poussée verticale vers le haut sur les patins d'éjection ou patins de relevage 29r210 situés en sous face du réceptacle 2 dans sa partie avant. Ce mouvement de poussée verticale combinée à l'avancement du godet 1 dans la direction longitudinale XX' provoque une rotation du réceptacle autour de l'axe X1X'1 du bras de liaison 4 par l'intermédiaire d'une rotation dudit premier élément de liaison 41 en forme de fourreau 41 autour dudit deuxième élément de liaison coaxial 42 du bras de liaison 4. En effet, bien que la forme en saillie constituant la bosse 45 sur la surface externe du fourreau 41 soit bloquée en rotation dans le creux 47 de la languette 46, l'effort exercé sur le patin de relevage 29 ou 210 déplace la languette 46 qui est souple et déformable verticalement et libère l'élément en saillie 45 après déformation élastique de la languette 46, ce qui autorise la rotation complète du premier élément de liaison 41 autour du deuxième élément de liaison 42 et le basculement latéral complet du réceptacle 2 permettant un déversement par simple et unique mouvement en rotation du réceptacle autour d'un axe longitudinal axial X1 X'1 du bras de liaison. Comme représenté sur la figure 8, en position de retour le godet est retenu solidaire de la chaîne par des patins de glissement 3-4 qui glissent sur des glissières 6-7 au dessus de la chaîne. Et, les débattements angulaires autorisés ou de 5 par rapport à un plan horizontal des deux dits premier et deuxième axes de rotation limitent l'inclinaison du plan P1 tangent à la bordure périphérique de l'ouverture 2-13 du godet 2 sous l'étrier 3, à une valeur cumulée de 2 a=10 par rapport à l'horizontale en pente descendante vers l'arrière | La présente invention concerne un dispositif support (11) d'un objet tel qu'un fruit ou un légume et un dispositif de calibrage pondéral apte à transporter ce dispositif support à l'aide d' un convoyeur sans fin (12) dans une direction longitudinale (XX'), coopérant avec un dispositif de pesée (6) dans une zone de pesée (61) le long dudit convoyeur, et au moins un dispositif d'éjection (7).Selon l'invention, ledit dispositif de support (1) comprend :- des moyens de liaison (4) entre un réceptacle (2) et un étrier de fixation sur le convoyeur(3) qui consistent en un bras de liaison (4), comprenant deux premier et deuxième éléments de liaison coaxiaux selon un axe longitudinal commun (X1X'1) constituant un troisième axe de rotation,le dit premier élément de liaison (41) étant solidaire d' éléments d'articulation en rotation du réceptacle autour d'un premier axe de rotation transversal (21-22, 51), et apte à être entraîné en rotation autour dudit troisième axe de rotation( X1X'1),- ledit deuxième élément de liaison (42) étant solidaire des dits éléments d'articulation en rotation du bras de liaison (4) autour du dit deuxième axe de rotation(48-49, 52), et- les éléments d'articulations en rotation autour desdits premier et deuxième axe de rotation étant fixes en translation latérale dans une dite direction transversale. | 1. Dispositif support (11) d'un objet tel qu'un fruit ou un légume pour son calibrage pondéral, apte à être transporté par un convoyeur sans fin (12) dans une direction longitudinale (XX'), en particulier une chaîne sans fin, et apte à coopérer avec 5 un dispositif de pesée (6) dans une zone de pesée (61) le long dudit convoyeur, et au moins un dispositif d'éjection (7), ledit dispositif de support (1) comprenant : - un réceptacle (2) apte à contenir un dit objet (11), et - un étrier (3) fixé à sa base sur ledit convoyeur sans fin (12), et - des moyens de liaison (4) entre ledit réceptacle (2) et ledit étrier (3), 10 ^ ledit réceptacle (2) étant relié et articulé en rotation par rapport auxdits moyens de liaison (4) par des éléments d'articulation en rotation autour d'un premier axe de rotation (21-22,51), ^ lesdits moyens de liaison (4) étant reliés et articulés en rotation par rapport audit étrier (3) par des éléments d' articulation en rotation autour d'un deuxième axe de 15 rotation (48-49, 52), ^ lesdits premier et deuxième axes de rotation s'étendant dans une direction transversale (Y1Y'1,Y2Y'2), • de sorte que les rotations conjuguées dudit réceptacle (2) et desdits moyens de liaison (4) autour desdits premier et deuxième axes de rotation permettent un 20 soulèvement dudit réceptacle en position sensiblement horizontale dans ladite zone de pesée, dispositif caractérisé en ce que : - lesdits moyens de liaison consistent en un bras de liaison (4), comprenant deux premier et deuxième éléments de liaison coaxiaux selon un axe longitudinal commun 25 (X1X'l) constituant un troisième axe de rotation, - ledit premier élément de liaison (41) étant solidaire desdits éléments d'articulation en rotation du réceptacle autour dudit premier axe de rotation (21-22, 51), et apte à être entraîné en rotation autour dudit troisième axe de rotation (X1X'1), - ledit deuxième élément de liaison (42) étant solidaire desdits éléments 30 d'articulation en rotation du bras de liaison autour dudit deuxième axe de rotation (48-49, 52) ,et-lesdits éléments d'articulations en rotation autour desdits premier et deuxième axe de rotation étant fixes en translation latérale dans une dite direction transversale. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que : - ledit premier axe de rotation (Y1Y'1) est situé en avant du centre de gravité (28) 5 dudit réceptacle, et ledit deuxième axe de rotation (Y2Y'2) est situé en avant dudit premier axe de rotation, et - les éléments d'articulation en rotation dudit réceptacle autour dudit premier axe de rotation (51) sont situés du côté de l'extrémité arrière du dit premier élément de liaison (4-1) du bras de liaison, les dits éléments d'articulation en rotation autour du dit 10 deuxième axe de rotation (48-49, 52) étant situés du coté de l'extrémité avant dudit deuxième élément de liaison du bras de liaison , et - ledit réceptacle comprend une béquille (23) située à l'arrière dudit centre de gravité du réceptacle, apte à reposer sur un premier élément support (13), indépendant dudit étrier, la dite béquille étant apte à maintenir par gravité ledit réceptacle en position 15 basse sensiblement horizontale lorsque ledit réceptacle transporte un dit objet et ne coopère pas avec lesdits dispositif de pesée et dispositifs d'éjection. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage angulaire contrôlé (45,46) aptes à -maintenir ledit réceptacle en position sensiblement horizontale en rotation 20 autour dudit troisième axe de rotation lorsque celui-ci est surélevé dans ladite zone de pesée et - libérer la rotation dudit réceptacle autour dudit troisième axe de rotation lorsque celui-ci est soumis à une poussée verticale vers le haut dessous un de ses cotés par l'effet d'un dit dispositif d'éjection. 25 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la dite béquille présente une face plate inférieure (211) apte à reposer sur un dit élément support (13) consistant en un maillon de ladite chaîne. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que -lesdits éléments d'articulations en rotation dudit réceptacle autour dudit premier 30 axe de rotation (21-22, 51) sont matérialisés par des formes complémentaires dudit premier élément de liaison du côté de son extrémité arrière (51), et dudit réceptacle en sous face de celui-ci (21-22), et -lesdits éléments d'articulation en rotation autour dudit deuxième axe de rotation (46-49, 52) sont matérialisés par des formes complémentaires dudit deuxième élément de liaison du bras de liaison du côté de son extrémité avant (52) et dudit étrier (46,49) dans sa partie supérieure (31). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que ledit premier élément de liaison (41,) dudit bras de liaison est constitué par un fourreau comportant une cavité tubulaire (43) mobile en rotation autour dudit troisième axe de rotation, dans laquelle vient s'emboîter une partie mâle cylindrique (44) coaxiale dudit deuxième élément de liaison (42) fixe en rotation par rapport au dit troisième axe de rotation . 7 Dispositif selon l'une des 3 à 6 caractérisé en ce que lesdits moyens de blocage angulaire contrôlé comprennent : ^ un premier élément de butée (45) rigide, solidaire dudit premier élément de liaison (41), et ^ un premier élément de retenue (46) déformable et solidaire dudit deuxième élément de liaison (42), ^ ledit premier élément de butée (45) étant apte à déformer ledit premier élément de retenue (46) lorsque ledit réceptacle (2) coopère avec un dit dispositif d'éjection pour basculer latéralement de manière à déverser ledit objet qu'il contient, ledit premier élément de retenue étant apte à retenir ledit premier élément de butée (45) en autorisant un léger débattement angulaire, de préférence de 5 , de manière à maintenir ledit réceptacle en position sensiblement horizontale lorsque ledit réceptacle ne coopère pas avec ledit dispositif d'éjection. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que : - ledit premier élément de retenue (46) est constitué par une languette déformable comprenant en sous face une empreinte en creux (47), et ledit premier élément de butée (45) est constitué par une partie en saillie formant une bosse à la 30 surface externe dudit premier élément de liaison, et 20 25 - ladite bosse est apte à être maintenue à l'intérieur dudit creux (47) autorisant un léger débattement angulaire de préférence inférieur ou égal à 5 par rapport à un plan axial vertical, - la déformation de ladite languette est telle que la dite bosse est apte à être complètement dégagée dudit creux pour permettre un basculement latéral dudit réceptacle autorisant le déversement dudit objet lorsque le dit réceptacle coopère avec un dit dispositif d'éjection. 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des deuxièmes éléments de butée (53-54,55-56) situés au niveau desdits éléments d'articulation autour des premier et respectivement deuxième axes de rotation (51, 52), lesdits deuxièmes éléments de butée (53, 54) étant aptes à limiter lesdites rotations d'un angle a inférieur ou égal à 10 , de préférence 5 par rapport à l'horizontale desdits bras de liaison et respectivement dudit réceptacle. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que ledit réceptacle comprend au moins 4 éléments d'appui (24,25,26,27) comprenant deux éléments d'appui avant droit (24) et avant gauche (25) et deux éléments d'appui arrière droit (26) et arrière gauche (27), lesdits éléments d'appui étant disposés symétriquement par rapport à un plan axial vertical (P) dudit réceptacle dans ladite direction longitudinale (XX'), les dits éléments d'appui les dits éléments d'appui étant tangents à leur base avec un même plan d'appui (P-2) , .et le point d'intersection (214) des droites joignant lesdits éléments d'appui avant droit (24) et avant gauche (25) aux éléments d'appui arrière gauche (27) et respectivement arrière droit (26) est situé sur une même droite (ZZ') perpendiculaire à un même plan d'appui (P2), ladite droite perpendiculaire (ZZ') passant par ledit centre de gravité (28) du réceptacle. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que lesdits éléments d'appui avant (24,25) sont décalés latéralement par rapport auxdits éléments d'appui arrière (26,27) ,de préférence lesdits éléments d'appui avant (24,25) sont plus proche l'un de l'autre que lesdits éléments d'appui arrière (26,27) ne le sont. 12. Dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que ledit réceptacle comprend en sous face ou latéralement des deuxièmes d'appui ou patins d'éjection (29, 210) aptes à coopérer avec un élément mobile (71) dudit dispositif d'éjection, ledit élément mobile étant apte à exercer une poussée verticale sur leditdeuxième élément d'appui au dit patin d'éjection, ledit deuxième élément d'appui étant situé en avant dudit premier axe de rotation. 13. Dispositif support selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que lesdits réceptacle, dit étrier et dits moyens de liaison sont entièrement réalisés en matière 5 plastique. 14. Dispositif de calibrage pondéral d'un objet (1) tel qu'un fruit ou un légume, comprenant une pluralité de dispositifs supports (1) selon l'une des 1 à 13, fixés à un dit convoyeur à chaîne sans fin (13), et au moins un dispositif de pesée (6) dans une zone de pesée (61) et au moins un dispositif d'éjection (7) dans une zone 10 d'éjection (71) d' un dit objet hors dudit réceptacle, après basculement latéral dudit réceptacle. 15. Dispositif de calibrage pondéral selon la 14, caractérisé en ce que ledit dispositif de pesée comprend : - au moins une plaque de pesée (62) de chaque côté dudit convoyeur (11), 15 lesdites plaques étant disposées de telle sorte qu'au moins 4 éléments d'appui avant (24,25) et arrière (26,27) d'un dit réceptacle, reposent simultanément sur respectivement les quatre zones avant (63) et arrière (64) correspondantes des dites plaques de pesée sans que les éléments d'appui des réceptacles précédent et suivant ne reposent sur les mêmes dites plaques de pesée, et 20 - des rampes (66) conduisant aux dites plaques de pesée, de part et d'autre de ladite chaîne dans la zone de pesée, les dites rampes étant initialement inclinées puis horizontales de sorte que ledit réceptacle glissant en appui sur les dites rampes soit soulevé en translation pour être maintenu en sustentation par le seul dit bras de liaison en position sensiblement horizontale lorsqu'il repose sur lesdites plaques de pesée. 25 16. Dispositif de calibrage pondéral selon la 15, caractérisé en ce chaque plaque de pesée (62) comprend une zone avant (63) décalées latéralement par rapport à une zone arrière (64),et chaque réceptacle comprend au moins 2 éléments d'appui avant (24,25) pareillement décalés latéralement par rapport à au moins 2 éléments d'appui arrière(26,27),lesdites plaques de pesée(62) étant plus longues qu'un dit 30 réceptacle et disposées de telle sorte que les au moins quatre dits éléments d'appui avant (24,25) et arrière (26,27) d'un dit réceptacle reposent simultanément sur respectivement les quatre zones avant (63) et arrière (64) correspondantes desdites plaques de pesée sans que les éléments d'appui avant (24,25) et arrière (26,27) des réceptacles précédent et suivant ne reposent sur les mêmes dites plaques de pesée. 17. Dispositif selon l'une des 14 à 16, caractérisé en ce que ledit dispositif d'éjection comprend un élément mobile (72) apte à pivoter de bas en haut, commandé par un électro-aimant en fonction des informations communiquées par le dispositif de pesée, pour venir exercer une poussée verticale sur ledit troisième élément ou patins d'appui (29,210) et provoquer la rotation dudit réceptacle autour du dit troisième axe et déversement dudit objet dans une zone de réception. | B | B07 | B07C | B07C 5 | B07C 5/16 |
FR2899535 | A1 | TABLETTE POUR VEHICULE AUTOMOBILE INTEGRANT UN RIDEAU ENROULABLE | 20,071,012 | L'invention concerne une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile et un procédé de réalisation d'une telle tablette. Il est connu de réaliser une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant un corps rigide, par exemple à base de matière plastique injectée ou de polyuréthanne moulé, et un rideau, destiné par exemple à protéger du soleil ou à empêcher l'intrusion de bagages dans l'habitacle en cas de collision, ledit rideau étant enroulable autour d'un axe au moyen d'un dispositif d'enroulement muni d'un moyen de rappel élastique vers la position enroulé dudit rideau. Dans une telle réalisation, le rideau à l'état enroulé est logé dans un carter spécifique de protection, notamment à base de métal, ledit carter comprenant une fente permettant le passage dudit rideau, de sorte à former un ensemble de rideau enroulable qui est assemblé au corps de la tablette lors de sa finition. En outre, il est usuellement pratiqué une fente dans le corps de la tablette, afin de permettre le passage du rideau depuis le carter qui est associé en face envers de la tablette. Il en résulte une fragilisation de la tablette. Les tablettes telles que réalisées usuellement présentent donc une complexité de fabrication, liée à l'assemblage de l'ensemble sur le corps, un surpoids et un surcoût, liés à la présence du carter. En outre, elles peuvent être fragilisées du fait de la fente pratiquée dans leur corps. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une tablette de recouvrement, pourvue d'un rideau enroulable, de conception simplifiée, de moindre poids, de moindre coût et de résistance améliorée. 30 A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une tablette de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant un corps rigide et un rideau enroulable autour d'un axe, au moyen d'un dispositif d'enroulement muni d'un moyen de rappel élastique vers la 25 2 position enroulé dudit rideau, la géométrie dudit corps intégrant un logement allongé, ledit axe étant disposé dans ledit logement, les extrémités dudit axe étant associées en rotation en parties extrêmes dudit logement, de sorte à permettre que ledit logement reçoive ledit rideau à l'état enroulé. De la sorte, le carter utilisé dans l'art antérieur est supprimé, le rideau enroulé étant logé dans le logement formé de par la géométrie du corps de la tablette. II en résulte une simplification de la tablette, ainsi qu'une baisse de son poids et de son coût. L'absence de fente dans le corps de la tablette contribue en outre à améliorer sa résistance mécanique. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (longitudinal, transversal, supérieur, inférieur, ...) sont pris en référence à une tablette disposé dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un procédé de fabrication d'une telle tablette, ledit procédé comprenant les étapes de : • réaliser une coque supérieure comprenant un creux formant logement et un orifice dans chacune des parties extrêmes dudit logement, • prévoir un rideau enroulé sur un axe, ledit axe étant monté mobile en rotation sur des pièces d'articulation, lesdites pièces d'articulation étant emboîtées sur des organes d'assemblage, lesdits organes d'assemblages étant insérés dans des orifices prévus en parties extrêmes dudit logement, de sorte que ledit rideau soit associé à ladite coque supérieure, • disposer l'ensemble ainsi réalisé et une coque inférieure dans un moule de sorte que les périphéries desdites coques soient sensiblement en contact l'une sur l'autre et définissent un espace entre lesdites coques, 20 25 30 3 • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse, la mousse surmoulant ledit organe d'assemblage de sorte à réaliser une partie noyée, • après expansion de ladite mousse, démouler la tablette obtenue. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • La figure 1 est une représentation en coupe longitudinale partielle d'une tablette selon un mode de réalisation de l'invention, le rideau étant enroulé, • La figure 2 est une représentation en coupe transversale partielle de la tablette de la figure 1. En référence aux figures, on décrit à présent une tablette 1 de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant un corps 2, par exemple à base de matière plastique injectée ou de mousse de polyuréthanne moulée, et un rideau 3 enroulable autour d'un axe 4, au moyen d'un dispositif d'enroulement muni d'un moyen de rappel élastique vers la position enroulé dudit rideau, la géométrie dudit corps intégrant un logement 5 allongé, ledit axe étant disposé dans ledit logement, les extrémités 6 dudit axe étant associées en rotation en parties extrêmes dudit logement, de sorte à permettre que ledit logement reçoive ledit rideau à l'état enroulé. Selon la réalisation représentée, la tablette 1 comprend en outre des pièces d'articulation 7 associées de manière fixe en parties extrêmes du logement 5, l'axe 4 étant associé audit logement par l'intermédiaire desdites pièces sur lesquelles il est monté mobile en rotation. De façon non représentée, le moyen de rappel élastique peut comprendre au moins un ressort en spirale dont les extrémités sont respectivement fixées sur au moins une pièce d'articulation 7 et sur l'extrémité correspondante 6 de l'axe 4, la conformation dudit ressort étant agencée de sorte à créer, en l'absence de contrainte, un enroulement du rideau 3. 4 Selon la réalisation représentée, la tablette 1 comprend en outre un cache 8, par exemple en matière plastique injectée, pourvu d'une fente 10, ledit cache étant associé en périphérie 9 de l'ouverture du logement 5, par exemple par emboîtement au moyen de clips, ladite fente étant agencée pour permettre le passage du rideau 3, ledit rideau étant pourvu d'un profilé 11 associé à son bord supérieur, ledit profilé étant agencé de sorte à bloquer ledit bord supérieur au dessus de ladite fente lorsque ledit rideau est enroulé, de sorte que ledit rideau puisse être saisi lorsqu'on veut le dérouler. Selon la réalisation représentée, le corps 2 comprend une coque supérieure 12 et une coque inférieure 13 dont les périphéries 14 respectives sont disposées sensiblement en contact l'une de l'autre, l'espace 15 entre lesdites coques étant rempli par une mousse sensiblement rigide, le logement 5 étant formé par un creux réalisé dans ladite coque supérieure, un bossage correspondant étant réalisé dans ladite coque inférieure, l'espace 20 entre ledit creux et ledit bossage étant rempli de mousse, ce qui a pour effet de conférer une bonne rigidité au logement 5, et aussi de protéger efficacement ledit rideau en position enroulée. Comme représenté en figure 2, les pièces d'articulation 7 sont associées au logement 5 par l'intermédiaire d'organes d'assemblage 16, lesdits organes comprenant une partie noyée 17 dans la mousse, donc solidement associée au corps 2, et une partie saillante 18 dans ledit logement, chacun desdits organes traversant la coque supérieure par un orifice 19 prévu dans ladite coque, lesdites parties saillantes et pièces d'articulation étant respectivement agencées de sorte à être associées par emboîtement. Un procédé de fabrication d'une tablette 1 telle que décrite précédemment peut comprendre les étapes de : • réaliser une coque supérieure 12 comprenant un creux formant logement 5 et un orifice 19 dans chacune des parties extrêmes dudit logement, • prévoir un rideau 3 enroulé sur un axe 4, ledit axe étant monté mobile en rotation sur des pièces d'articulation 7, lesdites pièces d'articulation étant emboîtées sur des organes d'assemblage 16, lesdits organes d'assemblages étant insérés dans des orifices 19 prévus en parties extrêmes dudit logement, de sorte que ledit rideau soit associé à ladite coque supérieure, • disposer l'ensemble ainsi réalisé et une coque inférieure 13 dans un moule de sorte que les périphéries 14 desdites coques soient sensiblement en contact l'une sur l'autre et définissent un espace 15 entre lesdites coques, • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse, la mousse surmoulant ledit organe d'assemblage de sorte à réaliser une partie noyée 17, • après expansion de ladite mousse, démouler la tablette 1 obtenue pourvue dudit rideau enroulable. Une telle réalisation permet de supprimer l'opération de montage du rideau 3 lors d'une opération de finition. En outre, en cas de rebut de fabrication issu du moulage, le rideau 3 peut être aisément déboîté des organes d'assemblage 16 20 pour être réutilisé. On pourrait bien entendu prévoir que l'emboîtement des pièces d'articulation 7 sur les organes d'assemblage 16 soit fait lors de la finition de la tablette 1. 5 10 15 | L'invention concerne une tablette (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant un corps (2) rigide et un rideau (3) enroulable autour d'un axe (4), au moyen d'un dispositif d'enroulement muni d'un moyen de rappel élastique vers la position enroulé dudit rideau, la géométrie dudit corps intégrant un logement (5) allongé, ledit axe étant disposé dans ledit logement, les extrémités (6) dudit axe étant associées en rotation en parties extrêmes dudit logement, de sorte à permettre que ledit logement reçoive ledit rideau à l'état enroulé. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une telle tablette. | 1. Tablette (1) de recouvrement des bagages d'un véhicule automobile, ladite tablette comprenant un corps (2) rigide et un rideau (3) enroulable autour d'un axe (4), au moyen d'un dispositif d'enroulement muni d'un moyen de rappel élastique vers la position enroulé dudit rideau, la géométrie dudit corps intégrant un logement (5) allongé, ledit axe étant disposé dans ledit logement, les extrémités (6) dudit axe étant associées en rotation en parties extrêmes dudit logement, de sorte à permettre que ledit logement reçoive ledit rideau à l'état enroulé. 2. Tablette selon la 1, ladite tablette comprenant en outre des pièces d'articulation (7) associées de manière fixe en parties extrêmes du logement (5), l'axe (4) étant associé audit logement par l'intermédiaire desdites pièces sur lesquelles il est monté mobile en rotation. 3. Tablette selon la 2, le moyen de rappel élastique comprenant au moins un ressort en spirale dont les extrémités sont respectivement fixées sur au moins une pièce d'articulation (7) et sur l'extrémité correspondante (6) de l'axe (4), la conformation dudit ressort étant agencée de sorte à créer, en l'absence de contrainte, un enroulement du rideau (3). 4. Tablette selon l'une quelconque des 1 à 3, ladite tablette comprenant en outre un cache (8) pourvu d'une fente (10), ledit cache étant associé en périphérie (9) de l'ouverture du logement (5), ladite fente étant agencée pour permettre le passage du rideau (3), ledit rideau étant pourvu d'un profilé (11) associé à son bord supérieur, ledit profilé étant agencé de sorte à bloquer ledit bord supérieur au dessus de ladite fente lorsque ledit rideau est enroulé. 5. Tablette selon l'une quelconque des 1 à 4, le corps (2) comprenant une coque supérieure (12) et une coque inférieure (13) dont les 20 25 30 7 périphéries (14) respectives sont disposées sensiblement en contact l'une de l'autre, l'espace (15) entre lesdites coques étant rempli par une mousse sensiblement rigide, le logement (5) étant formé par un creux réalisé dans ladite coque supérieure, un bossage correspondant étant réalisé dans ladite coque inférieure, l'espace (20) entre ledit creux et ledit bossage étant rempli de mousse. 6. Tablette selon la 5, quand elle dépend de la 2, les pièces d'articulation (7) étant associées au logement (5) par l'intermédiaire d'organes d'assemblage (16), lesdits organes comprenant une partie noyée (17) dans la mousse et une partie saillante (18) dans ledit logement, chacun desdits organes traversant la coque supérieure (12) par un orifice (19) prévu dans ladite coque, lesdites parties saillantes et pièces d'articulation étant respectivement agencées de sorte à être associées par emboîtement. 7. Procédé de fabrication d'une tablette selon la 6, ledit procédé comprenant les étapes de : • réaliser une coque supérieure (12) comprenant un creux formant logement (5) et un orifice (19) dans chacune des parties extrêmes dudit logement, • prévoir un rideau (3) enroulé sur un axe (4), ledit axe étant monté mobile en rotation sur des pièces d'articulation (7), lesdites pièces d'articulation étant emboîtées sur des organes d'assemblage (16), lesdits organes d'assemblages étant insérés dans des orifices (19) prévus en parties extrêmes dudit logement, de sorte que ledit rideau soit associé à ladite coque supérieure, • disposer l'ensemble ainsi réalisé et une coque inférieure (13) dans un moule de sorte que les périphéries (14) desdites coques soient sensiblement en contact l'une sur l'autre et définissent un espace (15) entre lesdites coques, • injecter dans ledit espace un mélange précurseur de mousse, la mousse surmoulant ledit organe d'assemblage de sorte à réaliser une partie noyée (17),8 • après expansion de ladite mousse, démouler la tablette (1) obtenue pourvue dudit rideau enroulable. | B | B60 | B60R | B60R 5 | B60R 5/04 |
FR2888489 | A1 | PROTHESE DE DISQUE INTERVERTEBRAL MUNIE DE MOYENS D'ANCRAGE | 20,070,119 | i La présente invention a pour objet une . Lorsqu'un disque intervertébral naturel a subi une dégénérescence importante, il est nécessaire de procéder à son ablation et de le remplacer par une prothèse mécanique. Ces prothèses mécaniques sont le plus souvent constituées par deux éléments, chaque élément comportant une face d'ancrage dans le plateau vertébral d'une vertèbre et une face de coopération, les faces de coopération définissant respectivement une portion io de calotte sphérique concave et une portion de calotte sphérique convexe. Cet ensemble constitue ainsi un système rotulant qui conserve au patient des possibilités de mouvements relatifs entre les deux vertèbres entre lesquelles la prothèse a été mise en place. Selon les cas, les éléments supérieur et inférieur constituant la prothèse sont monoblocs ou ils sont constitués chacun par une première pièce formant un plateau prothétique destiné à être au contact du plateau vertébral et un insert qui définit la portion de calotte sphérique concave ou convexe. La présente invention s'applique aux deux types de prothèses de disque intervertébral décrit ci-dessus, ou une version intermédiaire dans laquelle un élément de prothèse est monobloc et l'autre comporte un insert. En outre, chaque plateau prothétique doit avoir une face d'ancrage ancrée dans le plateau vertébral. Les organes d'ancrage sont constitués par des reliefs en saillie sur la face d'ancrage du plateau prothétique. Ces reliefs peuvent être de nature différente et consister par exemple en des stries ou nervures ou en des reliefs plus importants présentant par exemple la forme d'un éperon triangulaire. Pour obtenir un ancrage important dans le plateau vertébral, il est nécessaire que l'organe d'ancrage présente une dimension suffisante selon la direction orthogonale à la face d'ancrage du plateau prothétique. Cet organe d'ancrage augmente donc l'épaisseur du plateau prothétique par rapport aux dimensions correspondant aux nécessités fonctionnelles de résistance mécanique du plateau. On sait qu'il est important de limiter l'écartement des deux vertèbres entre lesquelles on veut mettre en place l'implant intervertébral. En effet, plus cet écartement est important plus, notamment, les ligaments qui relient les différentes vertèbres seront distendus temporairement et donc traumatisés. Un objet de la présente invention est de fournir une prothèse de disque intervertébral présentant au moins un organe d'ancrage de dimension importante mais qui ne modifie pas sensiblement les dimensions du plateau prothétique. Pour atteindre ce but, la prothèse de disque intervertébral comprend: un premier ensemble comprenant un plateau prothétique ayant une face de fixation munie d'organes d'ancrage dans une vertèbre un deuxième ensemble comprenant un plateau prothétique ayant une face de fixation munie d'organes d'ancrage dans une autre vertèbre, io ladite prothèse se caractérisant en ce que chaque organe d'ancrage comprend: - une fente ménagée dans un plateau prothétique et le traversant de part en part; - un élément mobile d'ancrage monté dans ladite fente, ledit élément ayant au moins en partie une dimension supérieure à la hauteur de ladite fente; et - des moyens formant un axe de pivotement dudit élément d'ancrage par rapport au plateau prothétique. par quoi ledit élément d'ancrage peut être déplacé d'une première position de repos dans laquelle ledit élément d'ancrage ne fait pas saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique vers une deuxième position active dans laquelle au moins une partie dudit élément d'ancrage fait saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique. On comprend que du fait que l'organe d'ancrage est monté pivotant dans la fente ménagée dans le plateau prothétique, cet organe d'ancrage occupe une position initiale lors de la mise en place de la prothèse dans laquelle il fait saillie dans la face de coopération du plateau prothétique et non hors de sa face d'ancrage. Ainsi la présence dans cette position de l'organe d'ancrage n'augmente pas significativement l'épaisseur de l'élément supérieur ou inférieur de la prothèse du fait de la présence dans les faces de coopération de ces éléments des pièces définissant les portions de calotte sphérique respectivement concave et convexe qui elles-mêmes sont nécessairement en relief par rapport aux plateaux prothétiques. En revanche, lorsque le chirurgien fait pivoter les organes d'ancrage dans le plateau vertébral, la partie en saillie de l'organe d'ancrage peut être importante et assurer un ancrage efficace. De préférence, ledit élément d'ancrage comprend en outre des premiers moyens de maintien dans ladite première position et des deuxièmes moyens de maintien dans ladite deuxième position. Grâce à la présence des premiers moyens de maintien dans la première position, la mise en place de l'élément de prothèse par le chirurgien est aisée puisque l'organe d'ancrage est maintenu dans cette position. On comprend également que lorsque le chirurgien a amené l'organe d'ancrage dans la io deuxième position active, l'organe d'ancrage est effectivement verrouillé dans cette position grâce aux deuxièmes moyens de maintien. De préférence, ledit élément d'ancrage comprend une première extrémité comportant lesdits premier et deuxième moyens de maintien et une deuxième extrémité profilée pour coopérer avec une portion de la paroi de ladite fente pour définir lesdits moyens formant un axe de pivotement. De préférence également, ledit élément d'ancrage a une épaisseur sensiblement constante selon la direction des moyens formant axe de pivotement et en ce que ledit élément d'ancrage a une dimension, selon la direction de la hauteur de la fente, qui va en diminuant de sa première extrémité vers sa deuxième extrémité. De préférence encore, ladite première extrémité de l'élément d'ancrage comprend une première portion apte à coopérer par revirement avec une deuxième portion de la paroi de ladite fente opposée à celle qui définit les moyens formant axe de pivotement et formant lesdits premiers moyens de maintien et une deuxième portion élastiquement déformable définissant un évidemment apte à coopérer avec ladite deuxième portion de la paroi de la fente pour former les deuxièmes moyens de maintien. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode préféré de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif. La description se réfère aux figures annexées sur lesquelles: - la figure 1 est une vue de dessus simplifiée d'un élément de prothèse; - la figure 2 est une vue de côté en perspective montrant l'ensemble de la prothèse avec les organes d'ancrage en position de repos; - la figure 3A est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 1 montrant l'organe d'ancrage en position de repos; - la figure 3B est une vue semblable à celle de la figure 3A mais montrant l'organe d'ancrage en position active; - la figure 4 est une vue d'ensemble de la prothèse montrant les organes d'ancrage en position active; et - la figure 5 est une vue en perspective de l'élément de prothèse supérieur, les organes d'ancrage étant en positon active. Sur la figure 1, on a représenté de façon simplifiée l'élément de io prothèse inférieur 10. Celui-ci comprend un plateau prothétique 14 de forme générale trapézoïdale qui comporte une face d'ancrage 14a non visible sur la figure et une face active 14b. Dans cette face active 14b est définie une surface en forme de portion de calotte sphérique concave 16. Le plateau prothétique 14 comporte deux fentes 18 et 20 sensiblement parallèles entre elles ou légèrement convergentes et disposées de part et d'autre de la portion 16 en forme de calotte sphérique. Les fentes 18 et 20 traversent le plateau prothétique 14 sur toute son épaisseur. De préférence, chaque fente 18, 20 comporte une partie médiane 18a 20a dont les parois sont parallèles et deux parties d'extrémité 18b 18c, respectivement 20b 20c, présentant une largeur supérieure. En se référant maintenant à la figure 3A, on va décrire plus en détail la forme de la fente 20, la fente 18 lui étant identique. Selon le sens de sa longueur, dans la fente 20 est monté un organe d'ancrage 24, l'organe d'ancrage 26 étant monté dans la fente 18. La première extrémité 20b de la fente 20 présente une portion de paroi qui en section droite a la forme d'un tracé polygonal 28 globalement convexe. L'autre extrémité 20c de la fente présente une portion de paroi 30 sensiblement rectiligne. Si l'on considère l'organe d'ancrage 24, celui-ci présente une première extrémité 24a dont le profil 32 est concave pour coopérer avec le profil 28 convexe de la partie correspondante de la paroi de la fente 20. Les formes particulières de la portion de paroi de la fente et du profil de la deuxième extrémité de l'organe d'ancrage 24 définissent sensiblement un axe de pivotement XX' orthogonal à la longueur de la fente 20. La deuxième extrémité 24b de l'organe d'ancrage 24 a un profil qui définit une première portion 34 sensiblement rectiligne formant une première zone de maintien et une deuxième portion 36, munie d'un évidement 38, formant une deuxième zone de maintien. Dans la zone de la deuxième portion de profil 36 l'organe d'ancrage 24 présente une fente 40 conférant à la deuxième portion du profil une certaine élasticité. Comme on le voit également sur la figure 3A, la hauteur de l'organe d'ancrage 24, c'est-à- dire sa dimension selon le sens de la hauteur de la fente 20, va en augmentant de sa première extrémité 24a jusqu'à sa deuxième extrémité 24b, l'organe d'ancrage ayant la forme générale d'un triangle. En outre, l'épaisseur de l'organe d'ancrage 24 est sensiblement constante et légèrement inférieure à la largeur e de la partie médiane 20a de la fente 20. io Cette partie médiane 20a sert de guidage à l'organe d'ancrage 24 lors de son pivotement autour de l'axe de rotation XX' ainsi qu'on l'expliquera ultérieurement. Dans la position représentée sur la figure 3A, l'organe d'ancrage 24 est en position de repos c'est-à-dire qu'il ne fait pas saillie dans la face d'ancrage 14a du plateau prothétique 14. En revanche bien sur, il fait saillie dans l'autre face 14b du plateau prothétique. Dans cette position, la portion 34 de l'organe d'ancrage coopère par frottement avec la portion 30 de la paroi de la fente 20 de manière à maintenir l'organe d'ancrage 24 dans la position de repos représentée sur la figure 3A. Ce frottement réalise un coincement temporaire de l'organe d'ancrage 24 dans la fente 20 du plateau prothétique 14, permettant ainsi au chirurgien de manipuler l'élément de prothèse 10 sans que l'organe d'ancrage 24 ne bouge. Sur la figure 3B, on a représenté l'organe d'ancrage 24 dans sa position active c'est-à-dire dans sa position où il fait saillie hors de la face d'ancrage 14a du plateau prothétique. L'organe d'ancrage est amené par le chirurgien dans cette position par rotation autour de l'axe XX'. Grâce à la présence de la fente 40 qui confère à la deuxième portion 36 de la deuxième extrémité de l'organe d'ancrage une certaine élasticité, le chirurgien peut amener l'organe d'ancrage dans la position représentée sur la figure 3B par déformation de la deuxième extrémité de l'organe d'ancrage. Dans cette position, l'évidemment 38 coopère avec la portion 30 de la paroi latérale de la fente 20, assurant ainsi un verrouillage efficace de l'organe d'ancrage 24 dans sa position active. Sur la figure 5, on a représenté l'élément de prothèse supérieur 12. Celui-ci comporte un plateau prothétique 50 dont la face de coopération 50a définit une portion de calotte sphérique convexe 52 apte à coopérer avec la portion de calotte sphérique concave 16 de l'élément de prothèse 10. Dans le plateau prothétique 50, sont ménagées deux fentes parallèles 54 et 58 identiques aux fentes 18 et 20 de l'élément de prothèse 10 qui reçoivent des organes d'ancrage 56 et 58 et 60, ces organes d'ancrage sont identiques aux organes d'ancrage 24 de l'élément inférieur de prothèse 10. Bien entendu, les fentes 54 et 56 sont décalées par rapport aux fentes 18 et 20 de l'élément de prothèse inférieur 10 comme le montre mieux la figure 2. Ainsi, les deux éléments de prothèse 10 et 12 peuvent avoir leurs organes d'ancrage 24 et 58 60 simultanément en position de repos, les surfaces en forme de portion io de calotte sphérique 16 et 52 coopérant. Comme le montre mieux la figure 5, de préférence, le bord des organes d'ancrage 24, 58, 60 destiné à pénétrer dans les plateaux vertébraux est biseauté de manière à former une arête vive 62. Dans la description précédente, les éléments de prothèse sont tous les deux monoblocs, c'est-à-dire que c'est la même pièce qui constitue le plateau prothétique et les portions de calottes sphériques. Il va de soi que l'on ne sortirait pas de l'invention si chaque élément de prothèse était constitué par un plateau prothétique et par un insert définissant respectivement la portion de calotte sphérique concave et la portion de calotte sphérique convexe. Il faut ajouter que, comme le montrent les figures, les moyens d'ancrage des éléments de prothèse 10 et 12 dans les plateaux vertébraux sont essentiellement constitués par les organes d'ancrage mobiles 24, 58 et 60. Cependant pour améliorer encore l'effet d'ancrage, on peut prévoir dans les faces d'ancrage des plateaux prothétiques, des stries telles que les stries 64 et 66 représentées par exemple sur la figure 4. Il faut souligner que les moyens d'ancrage selon l'invention constitués par les organes d'ancrage mobiles 24 et 58, 60 permettent effectivement de diminuer l'épaisseur des éléments de prothèse par rapport à celle qu'ils auraient avec des organes d'ancrage de même efficacité mais de type connu. En effet, comme le montre par exemple la figure 2, dans leur position de repos les organes d'ancrage 24, 58, 60 ne font pas saillie à l'extérieur des faces d'ancrage des plateaux prothétiques mais font saillie hors des faces de coopération de ces mêmes plateaux prothétiques. Cependant, le fait qu'ils fassent saillie dans cette face au repos, n'est pas une gêne puisque de toute manière, les éléments, les plateaux prothétiques sont équipés sur ces faces des structures qui définissent respectivement la calotte sphérique convexe 16 et la calotte sphérique convexe 52. Les organes mobiles d'ancrage dans leur position de repos n'entraînent donc aucune surépaisseur par rapport aux éléments de prothèse eux-mêmes | L'invention concerne une prothèse de disque intervertébral comprenant un premier et un deuxième ensembles comprenant chacun un plateau prothétique (14) ayant une face de fixation munie d'organes d'ancrage (24) dans une vertèbre.Chaque organe d'ancrage (24) comprend:- une fente (20) ménagée dans un plateau prothétique;- un élément mobile d'ancrage (24) monté dans ladite fente ; et- des moyens formant un axe de pivotement XX' dudit élément d'ancrage par rapport au plateau prothétique ;par quoi ledit élément d'ancrage peut être déplacé d'une première position de repos dans laquelle ledit élément d'ancrage ne fait pas saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique vers une deuxième position active dans laquelle au moins une partie dudit élément d'ancrage fait saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique. | 1. Prothèse de disque intervertébral comprenant: - un premier ensemble comprenant un plateau prothétique (14) ayant une face de fixation (14a) munie d'organes d'ancrage (24) dans une vertèbre; - un deuxième ensemble (12) comprenant un plateau prothétique (50) ayant une face de fixation munie d'organes d'ancrage (58, 60) dans une autre vertèbre; io ladite prothèse se caractérisant en ce que chaque organe d'ancrage (24, 58, 60) comprend: - une fente (18, 20, 54, 56) ménagée dans un plateau prothétique et le traversant de part en part; - un élément mobile d'ancrage (24, 58, 60) monté dans ladite fente, ledit élément ayant au moins en partie une dimension supérieure à la hauteur de ladite fente; et - des moyens formant un axe de pivotement XX' dudit élément d'ancrage par rapport au plateau prothétique; par quoi ledit élément d'ancrage (24, 58, 60) peut être déplacé d'une première position de repos dans laquelle ledit élément d'ancrage ne fait pas saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique (14, 50) vers une deuxième position active dans laquelle au moins une partie dudit élément d'ancrage fait saillie hors de la face de fixation du plateau prothétique. 2. Prothèse selon la 1, caractérisée en ce que ledit élément d'ancrage (24, 58, 60) comprend en outre des premiers moyens de maintien (34) dans ladite première position et des deuxièmes moyens de maintien (36, 38) dans ladite deuxième position. 3. Prothèse selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisée en ce que ledit élément d'ancrage (24) comprend une deuxième extrémité (24b) comportant lesdits premier et deuxième moyens de maintien (34, 36, 38) et une première extrémité (24a) profilée pour coopérer avec une portion (28) de la paroi de ladite fente (20b) pour définir lesdits moyens formant un axe de pivotement XX'. 4. Prothèse selon la 3, caractérisée en ce que ledit élément d'ancrage (24) a une épaisseur sensiblement constante selon la direction des moyens formant axe de pivotement XX' et en ce que ledit élément d'ancrage (24) a une dimension, selon la direction de la hauteur de la fente (20), qui va en diminuant de sa deuxième extrémité (20b) vers sa première extrémité (24a). 5. Prothèse selon les 2 et 3, caractérisée en ce que ladite deuxième extrémité (24b) de l'élément d'ancrage (24) comprend une première portion (34) apte à coopérer par coincement avec une deuxième portion de la paroi de ladite fente opposée à celle qui définit les moyens formant axe de pivotement et formant lesdits premiers moyens de maintien (34) et une deuxième portion élastiquement déformable définissant un évidement (38) apte à coopérer avec ladite deuxième portion de la paroi de la fente pour former les deuxièmes moyens de maintien. 6. Prothèse selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que chaque plateau prothétique (14, 50) comprend deux fentes (18, 20, 54, 56) parallèles et deux éléments mobiles d'ancrage (24, 58, 60) respectivement montés dans lesdites fentes. 7. Prothèse selon la 3, caractérisée en ce que ladite première extrémité (24a) de l'élément d'ancrage (24) comprend une portion concave (32) apte à coopérer avec la deuxième portion de la paroi (28) de la zo fente qui est de forme convexe définissant les moyens formant axe de pivotement XX'. | A | A61 | A61F | A61F 2 | A61F 2/44 |
FR2891968 | A1 | SYSTEME DE COMMUNICATION ENTRE UNE UNITE D'ACQUISITION D'IMAGES VIDEO ET UN ORDINATEUR DE BORD POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,413 | -1- La présente invention concerne un et un procédé de communication. On connaît déjà dans l'état de la technique un système de communication entre une unité d'acquisition d'images vidéo et un ordinateur de bord pour un véhicule automobile, du type comportant des moyens de transmission de données par courant porteur comprenant une ligne de transmission de données formant un circuit d'alimentation électrique d'organes du véhicule automobile. L'unité d'acquisition d'images vidéo comprend généralement une caméra vidéo placée par exemple à l'arrière du véhicule. L'ordinateur de bord est généralement relié à un écran visualisant l'image vidéo provenant de l'unité d'acquisition d'images. Le conducteur peut ainsi voir des obstacles à l'arrière du véhicule à partir de l'image de l'écran. II a été proposé en particulier une unité d'acquisition d'images vidéo transmettant des données vidéo à l'ordinateur de bord sous forme d'un signal analogique modulant un courant d'alimentation circulant dans le circuit d'alimentation électrique. L'unité d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord échangent également des données de commande de l'unité d'acquisition d'images vidéo, par exemple pour commander un réglage de paramètres ou de position de l'unité d'acquisition d'images vidéo, une activation ou désactivation de l'unité d'acquisition d'images vidéo, etc. En général, la transmission de ces données de commande se fait sur une ou plusieurs lignes distinctes de la ligne de transmission vidéo. Par conséquent, le système de communication entre l'unité d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord est relativement complexe. L'invention a notamment pour but de simplifier le système de communication entre l'unité d'acquisition d'images et l'ordinateur de bord tout en permettant une transmission de données de commande et de données vidéo fiable. A cet effet, l'invention a pour objet un système de communication du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des premiers moyens de mise en forme d'un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique transmis par un premier ensemble de fréquences porteuses et des seconds moyens de mise en forme d'un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal numérique transmis par un second ensemble de fréquences porteuses, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble étant supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble. -2- Ainsi, comme le nombre de fréquences porteuses allouées à la transmission du signal numérique des données de commandes est inférieur à celui des fréquences porteuses allouées à la transmission des données vidéo, il est possible de transmettre les données de commande à bas débit et les données vidéo à haut débit simultanément sur la ligne formant le circuit d'alimentation électrique. Par ailleurs, la transmission des données vidéo et des données de commande sous forme de signaux numériques sur des ensembles de fréquences porteuses distincts permet de limiter les interférences entre les différents signaux numériques. De ce fait, le système de communication est plus simple et particulièrement fiable car utilisant une transmission des données sous forme de signaux numériques dans lesquels il est relativement facile d'inclure des moyens de détection et de correction d'erreurs. Un système de communication selon l'invention peut en outre comporter l'une ou les caractéristiques selon lesquelles : le système comprend des moyens de sélection des fréquences porteuses du premier ensemble de fréquences porteuses, en fonction d'un critère prédéfini ; le critère prédéfini est lié à un taux d'erreurs de transmission de données de test entre l'ordinateur de bord et l'unité d'acquisition d'images vidéo ; le critère prédéfini est lié à un taux d'atténuation d'une caractéristique d'un signal de test transmis entre l'ordinateur de bord et l'unité d'acquisition d'images vidéo ; - l'unité d'acquisition d'images vidéo comprend des moyens de formation d'une image optique de champ angulaire supérieur à 120 ; - les moyens de formation de l'image optique comprennent un objectif de type fish-eye 0. L'invention a encore pour objet un procédé de communication entre ai moins une unité d'acquisition d'images vidéo et un ordinateur de bord pour un véhicule automobile, du type dans lequel on transmet des données par courant porteur entre l'unité d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord, caractérisé en ce que l'on met en forme un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique transmis par un premier ensemble de fréquences porteuses et on met en forme un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal numérique transmis par un second ensemble de fréquences porteuses, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble étant supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble. 5 10 15 20 25 30 35 -3- Un procédé de communication selon l'invention peut en outre comporter l'une ou les caractéristiques selon lesquelles : on sélectionne les fréquences porteuses du premier ensemble en fonction d'un critère prédéfini, préalablement à chaque transmission d'au moins une partie du premier ensemble de données vidéo ; - on sélectionne les fréquences porteuses des premier et second ensembles de fréquences porteuses parmi au moins 100 fréquences porteuses successives ; le critère prédéfini est lié à un taux d'erreurs de transmission de données de test entre l'ordinateur de bord et l'unité d'acquisition d'images vidéo ; - le critère prédéfini est lié à un taux d'atténuation d'une caractéristique d'un signal de test transmis entre l'ordinateur de bord et l'unité d'acquisition d'images vidéo ; - pour la communication entre au moins deux unités d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord, on émet un ensemble de données de commande à l'attention d'une première de ces deux unités d'acquisition d'images et on acquiert un ensemble de données vidéo au moyen de la première unité, pendant que l'on émet, à l'attention de l'ordinateur de bord un ensemble de données vidéo acquis par la seconde des deux unités d'acquisition d'images. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule automobile comprenant un système de communication selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un graphique représentant un spectre fréquentiel des premier et second signaux numériques correspondant respectivement aux données vidéo et aux données de commande ; la figure 3 est une vue schématique d'un écran du système de communication représenté sur la figure 1 destiné à afficher une image vidéo utile ; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 montrant une autre image vidéo utile ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 1 montrant un véhicule automobile muni d'un système de communication selon un second mode de réalisation de l'invention ; -4- la figure 6 est un graphique montrant une succession de signaux numériques de données vidéo et de commande transmis dans le système de communication représenté sur la figure 5 ; - la figure 7 est une vue similaire à la figure 1 d'un véhicule automobile muni d'un système de communication selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 8 est une vue de l'écran montrant une image utile obtenue à partir du système de communication représenté sur la figure 7. On a représenté sur la figure 1 un véhicule automobile muni d'un dispositif de traitement de données vidéo selon un premier mode de réalisation de l'invention. Ce dispositif de traitement est désigné par la référence générale 10. Le dispositif de traitement 10 comprend un système de communication 12 entre une unité 14 d'acquisition d'images vidéo et un ordinateur de bord 16 du véhicule automobile. L'ordinateur 16 est relié à un écran 18 classique d'affichage d'une image vidéo utile visible par le conducteur du véhicule. Le système de communication 12 comporte des moyens de transmission de données par courant porteur comprenant une ligne 20 de transmission de données formant un circuit d'alimentation électrique de divers organes du véhicule automobile, notamment de l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo. Le système de communication 12 comprend également des premiers moyens 22, par exemple un module classique pour transmission de données par courant porteur, destinés à mettre en forme un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique et des seconds moyens 24, par exemple un second module classique de transmission de données par courant porteur, destinés à mettre en forme un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal numérique. Comme on peut le voir sur la figure 2, le premier signal numérique (données vidéo) est transmis par un premier ensemble 26 de fréquences porteuses et le second signal numérique (données de commande) est transmis par un second ensemble 28 de fréquences porteuses. L'unité 14 d'acquisition d'images vidéo comporte des moyens 30 de formation d'une image optique comprenant, dans le premier mode de réalisation décrit, un objectif de type fish-eye . Cet objectif permet de former une image optique de champ angulaire supérieur à 120 . L'unité 14 d'acquisition d'images vidéo comporte également des moyens classiques 32 de génération d'une image vidéo initiale à partir de l'image optique formée par les moyens 30. -5- L'unité 14 d'acquisition d'images vidéo comporte encore des moyens de création de l'image vidéo utile à partir de l'image vidéo initiale générée par les moyens 32. Ces moyens de création de l'image vidéo utile comprennent des moyens 34 de sélection ajustable d'au moins une partie de l'image vidéo initiale, la partie sélectionnée constituant au moins une partie de l'image vidéo utile. L'unité 14 d'acquisition d'images vidéo comprend également des moyens 36 de sélection des fréquences porteuses du premier ensemble 26 de fréquences porteuses (signal de données), en fonction d'un critère prédéfini. En variante, les moyens 36 de sélection de fréquences porteuses pourraient être 10 agencés dans un autre élément du système de communication 12. On décrira ci-dessous les principaux aspects d'un procédé de communication entre l'unité 14 d'acquisition d'images et l'ordinateur de bord 16 selon l'invention. Au cours de ce procédé, on transmet des données par courant porteur, en utilisant la ligne de transmission 20, entre l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de 15 bord 16. Tout dabord, on sélectionne à l'aide des moyens 34 une partie de l'image vidéo initiale générée par les moyens 22, par exemple une partie correspondant à un secteur angulaire sphérique central a de l'image optique formée par l'objectif fish-eye , comme cela représenté sur la figure 1. La partie sélectionnée est destinée à constituer l'image 20 vidéo utile. Le cas échéant, on ajuste la sélection de la partie de l'image vidéo initiale afin de tenir compte de variations de position de l'unité 14 d'acquisition d'images à l'aide de moyens logiciels comprenant l'ordinateur de bord 16 et une interface utilisateur classique. Sur la figure 3, on a schématisé par des flèches les réglages possibles en abscisses 25 et en ordonnées de l'image utile affichée sur l'écran 18 par ajustement de la sélection de partie d'image vidéo initiale. Le cas échéant, les moyens 34 de sélection ajustable permettent de sélectionner au moins deux parties de l'image vidéo initiale, par exemple deux secteurs angulaires sphériques latéraux disjoints al et a2 de l'image optique, comme cela est représenté sur 30 la figure 1. Les parties sélectionnées de l'image vidéo initiale constituent au moins deux parties P1, P2 de l'image utile, comme cela est représenté sur la figure 4. Les deux parties P1, P2 de l'image utile sont, éventuellement, séparées par un bandeau vertical V signalant à l'utilisateur que les parties P1, P2 d'images utiles 35 proviennent de deux parties d'image optique disjointes. -6- La partie sélectionnée de l'image vidéo initiale forme un ensemble de données vidéo qui est mis sous la forme du premier signal numérique à l'aide des moyens 22. Ce premier signal est destiné à être émis vers l'écran 18 par l'intermédiaire de l'ordinateur 16. Préalablement à la transmission de l'ensemble de données vidéo ou d'une partie de cet ensemble de données vidéo, on sélectionne à l'aide des moyens 36 les fréquences porteuses du premier ensemble 26 de fréquences porteuses en fonction d'un critère prédéfini. Ce critère est, par exemple, lié à un taux d'erreurs de transmission de données de test entre l'ordinateur de bord 16 et l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo. Ainsi, on transmet les données de test sur toutes les fréquences porteuses prévues pour la transmission des données vidéo puis, en fonction d'un taux d'erreurs de transmission de ces données de test, on élimine les fréquences porteuses les plus perturbées de façon à ne conserver généralement qu'à peu près 80% des fréquences porteuses possibles. En variante, le critère est lié à un taux d'atténuation d'une caractéristique d'un signal de test transmis entre l'ordinateur de bord 16 et l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo. Par exemple, la caractéristique du signal peut être une amplitude de ce signal de test. Par ailleurs, l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord 16 échangent également des données de commande de l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo, par exemple pour commander un réglage de paramètres ou de position de l'unité d'acquisition d'images vidéo, une activation ou désactivation de l'unité d'acquisition d'images vidéo, etc. Ainsi, on commande l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo, afin notamment qu'elle procède à l'acquisition d'une nouvelle image vidéo initiale. A cet effet, on met en forme à l'aide des moyens 24 un ensemble de données de commande sous la forme du second signal numérique transmis depuis l'ordinateur de bord 16 vers l'unité 14 par le second ensemble de fréquences porteuses 28. Afin de pouvoir transmettre les donnés vidéo à un débit suffisamment élevé depuis l'unité 14 vers l'ordinateur 16 et l'écran 18, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble 26 (données vidéo) est supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble 28 (données de commande). De préférence, les fréquences porteuses des premier et second ensembles 26 et 28 de fréquences porteuses sont sélectionnées parmi au moins 100 fréquences porteuses successives, par exemple 128 fréquences porteuses. Les 128 fréquences porteuses successives sont réparties par exemple entre 2 et 30 MHz. -7- Dans l'exemple représenté sur la figure 2, les fréquences porteuses du second ensemble 28 (données de commande) sont réparties à gauche, à droite et sensiblement au milieu des fréquences porteuses du premier ensemble 26 (données vidéo). En variante, les fréquences porteuses du second ensemble 28 pourraient se situer uniquement à gauche des fréquences porteuses du premier ensemble 26 ou uniquement à droite des fréquences porteuses du premier ensemble 26 ou encore uniquement entre des fréquences porteuses de ce premier ensemble 26. On a représenté sur les figures 5 à 8 un système de communication 12 selon des deuxième et troisième modes de réalisation de l'invention. Sur ces figures, les éléments analogues à ceux des figures précédentes sont désignés par des références identiques. Le système de communication 12 selon le deuxième mode de réalisation représenté sur la figure 5 comprend deux unités 14A, 14B d'acquisition d'images vidéo analogues à l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo décrite précédemment. Ces deux unités 14A, 14B sont reliées à la même ligne 20 pour la transmission de données par courant porteur. De préférence, comme cela est représenté sur la figure 6, on émet un ensemble El de données de commande à l'attention d'une première 14A de ces deux unités d'acquisition d'images et on acquiert un ensemble E2 de données vidéo au moyen de la première unité 14A, ceci pendant que l'on émet à l'attention de l'ordinateur de bord 16 un ensemble E3 de données vidéo acquis par la seconde 14B des deux unités d'acquisition d'images. Dès que l'émission de E3 est achevée, on émet un ensemble de données El' de commande à l'attention de la seconde unité 14B et on acquiert un ensemble E2' de données vidéo au moyen de la première unité 14A, ceci pendant que l'on émet à l'attention de l'ordinateur de bord 16 un ensemble E3' de données vidéo acquis par la première unité 14A, etc. Pour des raisons de clarté, on a disjoint sur la figure 6, l'émission de l'ensemble de données El' par rapport à l'émission de l'ensemble de données E3. Toutefois, en général, 30 l'émission de l'ensemble El' succèdera à l'émission de l'ensemble E3. Dans ce deuxième mode de réalisation, chaque unité 14A, 14B génère une image vidéo initiale et les moyens de sélection ajustable 32 de chaque unité 14A, 14B sélectionnent une partie de l'image vidéo initiale correspondante. Les deux parties sélectionnées des deux images vidéo initiales constituent au moins 35 deux parties P1, P2 de l'image utile, comme cela est représenté sur la figure 4. -8- Le système de communication 12 selon le troisième mode de réalisation représenté sur la figure 7 comprend trois unités 14A, 14B, 14C d'acquisition d'images vidéo analogues à l'unité 14 d'acquisition d'images vidéo décrite précédemment. Ces trois unités 14A, 14B, 14C sont reliées à la même ligne 20 pour la transmission 5 de données par courant porteur. Comme pour le deuxième mode de réalisation, l'émission d'un ensemble de données de commande à l'attention d'une première des trois unités d'acquisition d'images 14A, 14B, 14C et l'acquisition d'un ensemble de données vidéo par cette première des trois unités d'acquisition d'images peut être effectuée pendant qu'une deuxième des trois 10 unités d'acquisition d'images émet, à l'attention de l'ordinateur de bord 16, un ensemble de données vidéo acquis par cette deuxième 14B des deux unités d'acquisition d'images. Par ailleurs, comme cela est représenté sur la figure 8, l'image utile affichée sur l'écran 18 peut être constituée par deux parties d'images P1, P2 provenant de deux des trois unités 14A, 14B, 14C d'acquisition d'images, notamment lorsque les moyens de 15 formation 30 d'images optiques des deux unités 14A, 14B, 14C concernées présentent des champs angulaires qui se superposent partiellement, comme cela est représenté sur la figure 7. Ainsi, on peut afficher sur l'écran 18 une image vidéo utile de champ angulaire apparent supérieur au champ angulaire de chacune des unités 14A, 14B, 14C 20 d'acquisition d'images | Le système de communication (12) entre l'unité (14) d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord (16) comporte des moyens de transmission de données par courant porteur comprenant une ligne de transmission de données (20) formant un circuit d'alimentation électrique d'organes du véhicule automobile. Le système (12) comprend encore des premiers moyens (22) de mise en forme d'un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique transmis par un premier ensemble de fréquences porteuses et des seconds moyens (24) de mise en forme d'un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal numérique transmis par un second ensemble de fréquences porteuses, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble étant supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble. | 1. Système de communication (12) entre une unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo et un ordinateur de bord (16) pour un véhicule automobile, comportant des moyens de transmission de données par courant porteur comprenant une ligne de transmission de données (20) formant un circuit d'alimentation électrique d'organes du véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend des premiers moyens (22) de mise en forme d'un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique transmis par un premier ensemble (26) de fréquences porteuses et des seconds moyens (24) de mise en forme d'un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal numérique transmis par un second ensemble (28) de fréquences porteuses, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble (26) étant supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble (28). 2. Système de communication (12) selon la 1, comprenant des moyens de sélection (24) des fréquences porteuses du premier ensemble de fréquences porteuses (26), en fonction d'un critère prédéfini. 3. Système de communication (12) selon la 2, dans lequel le critère prédéfini est lié à un taux d'erreurs de transmission de données de test entre l'ordinateur de bord (16) et l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo. 4. Système de communication (12) selon la 2, dans lequel le critère prédéfini est lié à un taux d'atténuation d'une caractéristique d'un signal de test transmis entre l'ordinateur de bord (16) et l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo. 5. Système de communication (12) selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo comprend des moyens (30) de formation d'une image optique de champ angulaire supérieur à 120 . 6. Système de communication (12) selon la 5, dans lequel les moyens de formation de l'image optique comprennent un objectif de type fish-eye . 7. Procédé de communication entre au moins une unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo et un ordinateur de bord (16) pour un véhicule automobile, du type dans lequel on transmet des données par courant porteur entre l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord (16), caractérisé en ce que l'on met en forme un ensemble de données vidéo sous la forme d'un premier signal numérique transmis par un premier ensemble (26) de fréquences porteuses et on met en forme un ensemble de données de commande sous la forme d'un second signal-10- numérique transmis par un second ensemble (28) de fréquences porteuses, le nombre de fréquences porteuses du premier ensemble (26) étant supérieur au nombre de fréquences porteuses du second ensemble (28). 8. Procédé de communication selon la 7, dans lequel on sélectionne les fréquences porteuses du premier ensemble (26) en fonction d'un critère prédéfini, préalablement à chaque transmission d'au moins une partie du premier ensemble de données vidéo. 9. Procédé de communication selon la 8, dans lequel on sélectionne les fréquences porteuses des premier (26) et second (28) ensembles de fréquences porteuses parmi au moins 100 fréquences porteuses successives. 10. Procédé de communication selon la 8 ou 9, dans lequel le critère prédéfini est lié à un taux d'erreurs de transmission de données de test entre l'ordinateur de bord (16) et l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo. 11. Procédé de communication selon la 8 ou 9, dans lequel le critère prédéfini est lié à un taux d'atténuation d'une caractéristique d'un signal de test transmis entre l'ordinateur de bord (16) et l'unité (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo. 12. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 11, pour la communication entre au moins deux unités (14, 14A, 14B, 14C) d'acquisition d'images vidéo et l'ordinateur de bord (16), dans lequel on émet un ensemble de données de commande à l'attention d'une première (14, 14A, 14B, 14C) de ces deux unités d'acquisition d'images et on acquiert un ensemble de données vidéo au moyen de la première unité, pendant que l'on émet, à l'attention de l'ordinateur de bord (16) un ensemble de données vidéo acquis par la seconde (14, 14A, 14B, 14C) des deux unités d'acquisition d'images. | H,G | H04,G03 | H04J,G03B,H04N | H04J 1,G03B 37,H04N 5 | H04J 1/05,G03B 37/00,H04N 5/243 |
FR2899480 | A1 | SYSTEME DE DESINFECTION D'INSTRUMENTS MEDICAUX | 20,071,012 | La présente invention concerne un . On connaît déjà dans l'état de la technique, des systèmes de désinfection de ce type qui comportent par exemple une enceinte de désinfection adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments. Ces enceintes peuvent par exemple être des enceintes associées à des moyens d'émission d'un rayonnement UV du type UVC par exemple ou à des moyens de désinfection chimiques, etc... A titre d'exemple, on pourra se reporter au document EP-A-0839537 qui décrit un dispositif de support d'instruments dans une enceinte notamment de décontamination et une enceinte correspondante. En fait ce document se rapporte à une enceinte de décontamination pour instruments médicaux délimitée par un fond, au moins une paroi latérale et un couvercle supérieur, chaque instrument comportant une partie active et une partie de raccordement sous forme d'un câble. Cette enceinte comporte également une potence s'étendant à l'intérieur et en partie supérieure de l'enceinte, parallèlement au fond et en sur-plomb du fond, cette potence comportant une pluralité d'organes de suspension, chacun d'eux étant destiné à coopérer avec une partie du câble voisine de la par- tie active de l'instrument. Cette enceinte est également associée à des moyens par exemple à tubes d'émission dans celle-ci d'un rayonnement UV de type C par exemple pour assurer la désinfection des instruments. Bien entendu, d'autres moyens de désinfection peuvent être envisa- gés. Cependant, tous les systèmes de l'état de la technique posent un certain nombre de problèmes notamment au niveau de la traçabilité de la désinfection des instruments. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet une enceinte de désinfection adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, caractérisé en ce que chaque instrument est associé à une étiquette radiofréquence comportant des informations d'identification et en ce que l'enceinte est associée à des moyens radiofréquence d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte au dé-but et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engendrer des in- formations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. Selon des modes particuliers de réalisation, l'enceinte selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : -l'enceinte comporte une potence de suspension des instruments ; - les moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des moyens d'acquisition d'informations choisies dans le groupe d'informations comprenant des informations d'identification de l'enceinte et des informations d'horodatage du cycle de désinfection ; - l'enceinte comporte des moyens de génération d'un rayonnement UV de désinfection des instruments et les informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des informations de dose d'U'V émise lors du cycle, issues d'un capteur correspondant implanté dans l'enceinte ; - le capteur d'UV est implanté sous la potence de l'enceinte ; - les moyens d'association des informations sont associés à des moyens de visualisation de celles-ci, de stockage de celles-ci et / ou d'impression de celles-ci ; - les moyens d'association des informations sont adaptés pour n'émettre les informations de traçabilité que si l'instrument correspondant a bien été identifié lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte avant et après le cycle de désinfection, respectivement. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé qui représente un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'un système de désinfection selon l'invention. On a en effet illustré sur cette figure, un système de désinfection d'instruments médicaux. Un tel instrument est par exemple désigné par la référence générale 1 sur cette figure et se présente par exemple sous la forme d'une sonde de type sonde échographique ou autre. 3 Cette sonde comporte alors une partie active désignée par la référence générale 2 et un câble de raccordement désigné par la référence générale 3. Cette sonde est adaptée pour être mise en place et retirée d'une en- ceinte de désinfection désignée par la référence générale 4 sur la figure. Cette enceinte de désinfection est adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments. Comme cela a été mentionné précédemment, différents types d'enceintes et différents types de cycles de désinfection peuvent être envisagés que ce soit par exemple par rayonnement, chimique ou autre. Dans le système selon l'invention, chaque instrument porte des informations d'identification de celui-ci. Ces informations d'identification peuvent être mémorisées dans une étiquette électronique radiofréquence désignée par la référence générale 5 sur la figure, cette étiquette étant par exemple portée par la partie active ou encore par le câble de raccordement de l'instrument. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés. L'enceinte est alors associée à des moyens radiofréquence d'acquisition de ces informations d'identification de chaque instrument. Ces moyens d'acquisition de ces informations d'identification sont dé-signés par la référence générale 6 sur cette figure et comprennent par exemple tout capteur approprié de type classique, placé par exemple dans l'enceinte. Ce capteur est alors adapté pour acquérir les informations d'identification du ou de chaque instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte au début et à la fin d'un cycle de désinfection. A titre d'exemple, ces moyens d'acquisition peuvent se présenter sous la forme d'un capteur directement intégré dans l'enceinte de désinfection par exemple sur la potence de l'enceinte décrite dans le document EP-A0839537 mentionné précédemment ou encore dans les parois latérales de celle-ci. De plus, l'enceinte est associée à des moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de décontamination, c'est-à-dire plus particulièrement des conditions de son déroulement. Ces moyens sont désignés par la référence générale 7 sur cette figure et peuvent comporter différents types de moyens d'acquisition d'informations 4 adaptés pour acquérir des informations choisies dans un groupe d'informations comprenant par exemple des information d'identification de l'enceinte, chaque enceinte étant alors affectée d'un numéro d'identification spécifique stocké dans celle-ci, des information d'horodatage du cycle permettant par exemple d'acquérir la date du cycle, le numéro journalier du cycle, l'heure de début et l'heure de fin du cycle, à partir d'un circuit formant horloge, etc. Ces informations de caractérisation peuvent également comporter des informations relatives à la dose d'UV émise lors d'un cycle si l'enceinte est une enceinte de désinfection munie de moyens de génération de rayonnement UV de désinfection. Ces informations peuvent alors être déterminées à partir d'un capteur de tout type approprié déjà connu dans l'état de la technique et désigné par exemple par la référence générale 8 sur cette figure. Ce capteur peut alors être par exemple implanté sous la potence de l'enceinte décrite dans le document EP cité précédemment. Ces différentes informations, c'est-à-dire les informations d'identification du ou de chaque instrument et les informations de caractérisation du cycle de désinfection, sont alors transmises à une unité de traitement d'informations désignée par la référence générale 9 sur cette figure et constituée par tout calculateur approprié, par exemple intégré dans les moyens de pilotage du fonctionnernent de l'enceinte, pour mettre en oeuvre une fonction d'association de ces informations afin d'engendrer des informations de traçabilité de la désinfection. En effet, cette unité de traitement d'information 9 est adaptée pour as- socier les informations d'identification du ou de chaque instrument présent dans l'enceinte lors d'un cycle de désinfection avec les informations de caractérisation du déroulement de ce cycle, afin de délivrer des informations permettant d'assurer la traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. Ces informations de traçabilité sont désignées par la référence gêné- raie 10 sur la figure et permettent donc de mettre en relation chaque instrument avec les conditions dans lesquelles s'est déroulé le cycle de désinfection correspondant. Il est à noter que ces informations de traçabilité ne peuvent être émises que si un instrument a bien été identifié lors de son introduction dans l'enceinte avant le début du cycle et lors de son retrait de cette enceinte après la fin de ce cycle. L'opérateur doit donc alors obligatoirement identifier l'instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte. Dans le cas contraire, l'unité 5 de traitement d'informations n'engendre pas les informations de traçabilité. Ces informations de traçabilité sont alors disponibles pour assurer la traçabilité de !l'opération de désinfection en vue par exemple d'un stockage de ces informations dans des moyens de stockage d'informations comme cela est illustré en 11 sur cette figure, d'une visualisation de celles-ci par exemple sur un afficheur quelconque désigné par la référence générale 12, ou encore d'une impression de celles-ci par exemple à l'aide de moyens d'impression quelconques telle qu'une imprimante désignée par la référence générale 13. On notera par exemple qu'une telle imprimante peut être adaptée pour imprimer les informations de traçabilité sur un autocollant pouvant être associé par exemple à un dossier de patient ayant été en contact avec l'instrument désinfecté, un registre de traçabilité, etc... A titre d'exemple, les informations de caractérisation portées par cet autocollant comportent alors une information de dose d'UV reçue par l'instrument lors de son passage dans l'enceinte de désinfection, cette dose étant par exemple déterminée à partir de la puissance ou éclairement UV émis lors du cycle multiplié par la durée de ce cycle. On sait en effet que ce paramètre peut être déterminant pour obtenir tel ou tel niveau de désinfection des instruments. On conçoit alors qu'un tel système permet d'assurer une traçabilité op- timale de la désinfection d'instruments de ce type dans la mesure où les informations de traçabilité permettent de garantir le passage de l'instrument dans l'enceinte et de vérifier les informations de caractérisation du cycle de désinfection subi par l'instrument, c'est-à-dire notamment le moment où cette désinfection a eu lieu, l'enceinte dans laquelle s'est déroulé le cycle de désinfection et la dose notamment d'UV reçue par l'instrument. Bien entendu d'autres modes de réalisation peuvent encore être envi- sagés | Ce système de désinfection d'instruments médicaux (1) du type comportant une enceinte de désinfection (4) adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, est caractérisé en ce que chaque instrument (1) est associé à une étiquette radiofréquence (5) comportant des informations d'identification et en ce que l'enceinte (4) est associée à des moyens radiofréquence (6) d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument (1) lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) au début et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens (9, 10, 11, 12, 13) d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engendrer des informations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. | 1. Système de désinfection d'instruments médicaux (1) du type comportant une enceinte (4) de désinfection adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, caractérisé en ce que chaque instrument (1) est associé à une étiquette radiofréquence (5) comportant des informations d'identification et en ce que l'enceinte (4) est associée à des moyens radiofréquence (6) d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument (1) lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) au début et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens (9, 10, 11, 12, 13) d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engendrer des in-formations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. 2. Système de désinfection selon la 1, caractérisé en ce que l'enceinte (4) comporte une potence de suspension des instruments. 3. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des moyens d'acquisition d'informations choisies dans le groupe d'informations comprenant des informations d'identification de l'enceinte (4) et des informations d'horodatage du cycle de désinfection. 4. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enceinte (4) comporte des moyens de génération d'un rayonnement UV de désinfection des instruments et en ce que les informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des informations de dose d'UV émise lors du cycle, issues d'un capteur correspondant (8) implanté dans l'enceinte. 5. Système de désinfection selon les 2 et 4, caractérisé en ce que en ce que le capteur d'UV (8) est implanté sous la potence de l'enceinte. 6. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (9) d'association des informations sont associés à des moyens de visualisation (12) de celles-ci, de stockage (11) de celles-ci et / ou d'impression (13) de celles-ci. 7 7. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (9) d'association des informations sont adaptés pour n'émettre les informations de traçabilité que si l'instrument correspondant (1) a bien été identifié lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) avant et après le cycle de désinfection, respectivement. | A | A61 | A61L | A61L 2 | A61L 2/10 |
FR2888062 | A1 | CODEUR ET TURBO DECODEUR DE CODE PRODUIT | 20,070,105 | Le domaine de l'invention est celui du codage de données utiles numériques destinées à être transmises, ou diffusées, notamment en présence de bruits d'origines diverses, et du décodage des données codées ainsi transmises. L'invention concerne un procédé et un module électronique de codage d'une matrice ayant kl lignes, k2 colonnes et kl *k2 données utiles organisées en vecteurs lignes et en vecteurs colonnes, afin de construire une matrice ayant nl lignes, n2 colonnes et nl *n2 symboles (nl et n2 étant bien entendu respectivement supérieurs à kl et k2) à partir de codes concaténés, correspondant à deux codes élémentaires, avec entrelacement uniforme. Cependant ce procédé peut aussi s'appliquer à des matrices de taille T > 2 utilisant T codes élémentaires avec entrelacement uniforme. L'invention concerne aussi un procédé et un module électronique de décodage d'une telle matrice construite, après transmission dans un milieu (ou canal) déterminé et réception. Une telle matrice nl *n2 peut être construite selon la technique des turbo codes, notamment présentée dans le document FR-91 05280, comprenant une concaténation série ou parallèle de codes élémentaires et un entrelacement interne uniforme. De façon particulière, on peut mettre en oeuvre une concaténation série ou parallèle, en construisant une matrice nl *n2 de code produit. La notion de code produit a été introduite par P. Elias dans son article Error-free coding paru dans la revue IRE Transaction on Information Theory (vol. IT4, pages 29-27) en septembre 1954. Un code produit permet d'obtenir à partir de deux (ou plus) codes élémentaires, ayant chacun une faible distance de Hamming minimale b, un code dont la distance de Hamming minimale est égale au produit des distances de Hamming des codes élémentaires utilisés et dont le rendement est égal au produit des rendements élémentaires. Ainsi, en référence à la figure 1, si on considère deux codes élémentaires Cj(ni,kj,Sj) et C2(n2,k2,S2), obtenus à partir de codes élémentaires convolutifs ou de codes en blocs linéaires, le code produit se présente sous forme d'une matrice C à nl lignes et n2 colonnes où: les données binaires d'informations sont représentées par une sous- 2 2888062 matrice M à kl lignes et k2 colonnes, chacune des k1 lignes de la sous-matrice M est codée par le code C2, chacune des n2 colonnes de la matrice C est codée par le code CI. Si le code Cl est linéaire, les (ni kl) lignes construites par Cl sont des mots du code de C2 et peuvent donc être décodés comme les kl premières lignes. Un code produit a donc ni mots de code de C2 suivant les lignes, et n2 mots de code de CI suivant les colonnes. Il est connu de construire les codes produits en appliquant successivement aux mots de données utiles de la matrice initiale kl *k2, les polynômes générateurs des deux l0 codes CI et C2. La première phase consiste à faire un codage par le code C2 des Ici lignes de la matrice de données. A l'issue de cette phase, une matrice intermédiaire kl *n2 est obtenue, avec un bloc de redondance k1 *(n2 k2). La deuxième phase consiste à faire un codage par le code C, de chacune des n2 colonnes de la matrice intermédiaire, pour obtenir la matrice finale n 1 *n2. Cette approche nécessite l'utilisation d'un plan mémoire de taille k1 *n2 afin de mémoriser ladite matrice intermédiaire, entre le codage ligne et le codage colonne. Ce plan mémoire implique de prévoir au moins une mémoire dans le circuit électronique, encombrante en terme de taille. En outre, la mémorisation de la matrice intermédiaire, puis la lecture de cette 20 mémoire pour le codage en colonne, entraîne des temps d'écriture et de lecture qui ralentissent le temps de codage. Une amélioration à ce niveau serait donc souhaitable. En ce qui concerne le décodage d'une telle matrice construite de taille nl *n2, on peut utiliser la technique du turbo décodage consistant en un décodage itératif de la matrice, chaque itération comprenant une première demi-itération correspondant à un décodage de toutes les lignes (ou de toutes les colonnes) puis une deuxième demi-itération correspondant à un décodage de toutes les colonnes (ou de toutes les lignes). Les algorithmes de décodage sont à entrées et sorties souples (c'est-à-dire que le décodeur accepte en entrée et fournit en sortie des éléments non binaires pondérés en fonction de leur vraisemblance). Dans un contexte de décodage non itératif, les algorithmes de décodage sont à entrées et sorties dures (c'est-à-dire que le décodeur, mettant en oeuvre l'algorithme, accepte en entrée et fournit en sortie des éléments binaires). En référence aux figures 2 et 3, deux schémas blocs représentent respectivement deux exemples de demi-itération d'un turbo décodage à entrées et à sorties souples. En référence à la figure 2, Rk correspond à l'information reçue du canal, R'k à l'information qui vient de la demi-itération précédente et R'k+ à l'information envoyée à la demi-itération suivante. La sortie de chaque demi-itération est donc égale à Rk plus une information extrinsèque, Wk, multipliée ensuite par un nombre alpha. Cette information extrinsèque correspond à l'apport du décodeur 10. Elle est obtenue par différence entre la sortie pondérée Fk du décodeur 10 et l'entrée pondérée de ce même décodeur 10. Par la suite le décodeur 10 à entrées et sorties pondérées sera considéré comme un bloc ayant Rk et R'k (échantillonnés sur q bits) comme entrées, délivrant Rk et R'k+ (échantillonnés sur q bits) à la sortie avec une certaine latence L (retard nécessaire pour mettre en oeuvre l'algorithme de décodage). Cependant, en référence à la figure 3, Rk et R'k+ peuvent être respectivement remplacés par Wk et Wk+ qui deviennent alors respectivement une entrée et une sortie de la demi-itération: R'k est alors variable interne. L'intégration d'un turbo décodeur peut être effectuée selon deux techniques: - la technique séquentielle; - la technique modulaire (encore appelée technique pipeline ). En référence à la figure 4, est présentée l'architecture séquentielle, le circuit comprenant un seul décodeur élémentaire 10 et un seul plan mémoire 20, un bouclage entre la sortie et l'entrée du circuit permet de réaliser les demi-itérations successives. Le plan mémoire 20 est composé de quatre mémoires de taille gnjn2 bits indépendamment du nombre d'itérations effectuées. Deux des quatre mémoires fonctionnent en mode lecture, les deux autres fonctionnent en mode écriture. Il y a une inversion des modes de fonctionnement (lecture/écriture) des mémoires R'k entre chaque demi-itération. Pour les mémoires Rk, l'inversion du mode de fonctionnement intervient à la réception d'une nouvelle matrice d'information. L'intérêt principal de l'architecture séquentielle est un faible encombrement du turbo décodeur. La latence globale introduite par l'architecture séquentielle est au maximum de 2*ni*n2, et est indépendante du nombre d'itérations, une latence étant définie comme le nombre de symboles traités par le turbo décodeur avant qu'un nouveau symbole présent en entrée du circuit soit à son tour complètement traité. L'inconvénient majeur de l'architecture séquentielle est le débit de traitement des Io données. En effet, le débit doit tenir compte de l'utilisation d'une seule structure de base ou module (le décodeur élémentaire 10 et le plan mémoire 20) pour toutes les demi-itérations. Le débit maximal de traitement des données pour le turbo décodeur est donc au plus égal au débit de traitement d'un décodeur élémentaire divisé par le nombre de demi-itérations. C'est pourquoi l'architecture séquentielle permet un débit de traitement des données limité. L'utilisation de cette architecture séquentielle dans un contexte haut débit n'est par conséquent pas adaptée. En référence à la figure 5, est présentée l'architecture pipeline où l'intégration d'un turbo décodeur repose sur une architecture modulaire en cascade, le nombre de modules étant égal au nombre de demi-itérations à exécuter. Chaque module est sensiblement identique audit module selon l'architecture séquentielle, à savoir qu'il comprend un décodeur élémentaire 10-i et un plan mémoire 20-i (i étant compris entre 1 et 2*it, it étant le nombre d'itérations). Le décodage à partir d'une structure pipeline consiste à réaliser un décodage à entrées et à sorties pondérées de toutes les lignes ou de toutes les colonnes d'une matrice pour chacune des demi-itérations. Ainsi, pour it itérations, l'architecture du turbo décodeur contient 2it décodeurs élémentaires 10-i et 8it mémoires de taille qnJ*n2 bits. L'intérêt de l'architecture pipeline est le débit de traitement des données. En 30 effet, le débit obtenu est le débit de traitement d'un décodeur élémentaire. En revanche, l'inconvénient majeur de cette architecture est qu'elle implique un turbo décodeur très encombrant du fait de la structure en cascade, l'encombrement provenant en grande partie des blocs mémoires 20i nécessaires pour mémoriser les matrices Rk (information reçue du canal) et R'k (information qui vient de la demi- itération antérieure) afin de reconstruire la matrice après le décodage selon les lignes ou les colonnes. Cette solution architecturale est donc très coûteuse lorsque le nombre d'itérations augmente. En outre, la latence est égale à (n j*n2*2it)+it*(L j+L2) pour it itérations, les n jn2 premiers symboles correspondant au remplissage d'une matrice de données et les Li symboles suivants au décodage proprement dit d'une ligne (Lj=xn2) ou d'une colonne (L2=xn j) de cette matrice, la valeur de x dépendant de la structure interne des décodeurs 10-i utilisés. La latence est donc importante, introduisant un retard excessif. Le document WO 02/39587 décrit une technique permettant de diminuer les problèmes de faible débit dans les architectures séquentielles et les problèmes d'encombrement et de latence dans les architectures pipeline. La solution proposée consiste à mémoriser plusieurs données à la même adresse grâce à une organisation particulière de la mémoire, et à prévoir un décodeur apte à 20 traiter plusieurs symboles d'une ligne ou d'une colonne simultanément. La figure 6 illustre cette technique, en montrant une matrice comprenant quatre symboles (QI (ij+1), (i+1,j) et (i+1,j+1) adjacents les uns aux autres (i et j représentant respectivement des indices de lignes et de colonnes). Ladite organisation particulière de la mémoire permet ainsi de stocker ces quatre symboles à l'adresse (I,J). La mémoire contient donc quatre fois moins de mots, mais des mots quatre fois plus grands. Pour le décodage ligne, les symboles (id) , (i j+1) sont alors affectés à un premier décodeur élémentaire DEC1, et (i+1,j) , (i+l,j+1) à un deuxième décodeur élémentaire DEC2. Pour le décodage colonne, on prend (i j), (i+l j) pour DEC1 et (i,j+1), (i+1,j+1) pour DEC2. Ces décodeurs élémentaires sachant traiter simultanément en entrée (lecture du plan mémoire) et en sortie (écriture du plan mémoire) les couples de symboles, le débit de traitement des données de la matrice est alors quatre fois plus rapide que pour le décodeur classique. Le coût matériel de cette solution architecturale implique l'utilisation de deux décodeurs élémentaires traitant simultanément deux symboles d'un mot de matrice dans l'exemple considéré. En généralisant, si un mot de la nouvelle matrice contient m symboles d'une ligne et 1 symboles d'une colonne, le temps de traitement de la matrice est m.l fois plus rapide avec seulement m décodeurs élémentaires pour le traitement des lignes lors d'une 10 demi-itération et 1 décodeurs élémentaires pour le traitement des colonnes lors de la demi-itération suivante. Cette configuration augmente approximativement la complexité des décodeurs dans un rapport m2/2 (cf. thèse de J. Cuevas Turbo Décodage de Code Produit Haut Débit , thèse de Doctorat à l'Université de Bretagne Sud, Brest, 6 mai 2004) par rapport aux décodeurs classiques, mais permet l'obtention d'une vitesse m2 fois plus élevée. En outre, pour une taille identique, la mémoire comporte m2 fois moins de mots que la matrice initiale. A technologie équivalente, son temps d'accès sera donc moindre. L'invention tente d'améliorer la situation par rapport à ces architectures, en prévoyant un autre type de décodage et de nouvelles architectures. Un objectif principal de l'invention est d'augmenter le débit de traitement des données tout en diminuant la latence globale du circuit de turbo décodage, notamment en perfectionnant les architectures séquentielles et pipeline. Un autre objectif est d'éliminer les plans mémoires entre les demiitérations 25 pour les architectures pipelines, et pour des architectures séquentielles. Un autre objectif est de prévoir des architectures permettant des débits supérieurs à environ 10 Gbits/s. Un autre objectif est de diminuer substantiellement le coût matériel du Mbits/s. A ces effets, l'invention propose, selon un premier aspect un procédé de 30 décodage d'une matrice construite à partir de codes concaténés, correspondant à au moins deux codes élémentaires, avec entrelacement uniforme, cette matrice ayant n1 lignes, n2 colonnes et nl *n2 symboles, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement de tous les vecteurs lignes et colonnes de la matrice par groupes successifs de symboles, ce traitement comprend un premier décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs lignes puis un deuxième décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs colonnes, ou inversement. D'autres caractéristiques de ce procédé de décodage sont: - le procédé est mis en oeuvre de sorte que le deuxième décodage est mis en oeuvre simultanément au 10 premier décodage, les premier et deuxième décodages traitant alors des groupes de symboles différents; - selon un premier type de décodage selon l'invention, chaque groupe de symbole est défini par une ligne ou une colonne de la matrice, différente de celle de chacun des autres groupes de symboles; - selon un second type de décodage selon l'invention, la localisation d'un symbole dans chaque groupe de symbole correspond à une colonne et à une ligne qui sont respectivement différentes de la colonne et de la ligne localisant chacun des autres symboles du groupe; - dans le cas particulier où le nombre de symboles dans un groupe de symboles est identique d'un groupe de symboles à un autre, les symboles traités d'un nouveau groupe sont déterminés par leurs positions respectives dans la matrice, les positions étant trouvées à partir des positions respectives des symboles du groupe précédemment traité qui sont décalées en ligne ou en colonne d'un indice prédéterminé ; - ledit indice prédéterminé pouvant être un nombre entier modulo le nombre de symboles par groupe; - la matrice est en outre décodée par sousmatrices successives constituées chacune de groupes de symboles, chaque sous-matrice ayant des symboles distincts de ceux des autres sousmatrices, en particulier, si n2 = u*nl (ou n1 = u*n2), u étant un entier supérieur ou égal à 2, chaque sous-matrice a une taille égale à nl *nl (ou n2*n2) ; - le nombre de symboles traités dans chaque groupe de symboles est égal au minimum de n l et de n2, min (n l, n2) ; - au moins certaines des données traitées sont pondérées; - selon une première configuration, le procédé ne comprend pas d'étape de mémorisation de données entre le premier décodage et le deuxième décodage; - selon une deuxième configuration, l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne sont constitués de décodeurs élémentaires utilisés successivement pour le décodage ligne et colonne, et le procédé comprend une étape de mémorisation de données entre le premier décodage et le deuxième décodage; - le procédé est itératif Selon un deuxième aspect, l'invention propose un module de décodage apte à mettre en oeuvre ledit procédé de décodage, comprenant un ensemble décodeur ligne apte à décoder des lignes de ladite matrice et un ensemble décodeur colonne apte à décoder des colonnes de ladite matrice, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne sont agencés l'un avec l'autre de sorte à réaliser ledit traitement de tous les vecteurs lignes et colonnes de la matrice par groupes successifs de symboles, lesdits premier et deuxième décodages étant respectivement assurés par l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne ou inversement. D'autres caractéristiques de ce module de décodage sont: - le module ne comprend pas de mémoire entre l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne; - l'ensemble décodeur ligne (ou colonne) comprend un nombre n1 (ou n2) de décodeurs élémentaires en parallèle et en ce que l'ensemble décodeur colonne (ou ligne) est constitué d'un décodeur combinatoire apte à traiter simultanément un nombre n1 (ou n2) de symboles; - l'ensemble décodeur ligne comprend un nombre n de décodeurs lignes en parallèle qui est égal au nombre de décodeurs colonnes en parallèle compris dans l'ensemble 25 décodeur colonne, ce nombre n étant inférieur ou égal à min (nl, n2) ; - l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne comprennent chacun au moins un décodeur apte à traiter simultanément au moins deux symboles distincts; - l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne comprennent respectivement des décodeurs ligne en parallèle et des décodeurs colonne en parallèle, et sont agencés l'un avec l'autre de sorte que les décodeurs ligne soient reliés électriquement aux décodeurs colonne selon un réseau d'interconnexion dynamique; - Dans ce cas, le réseau d'interconnexion peut autoriser un profil de communication entre les décodeurs ligne et les décodeurs colonne de type permutation circulaire, une permutation circulaire modifiant de façon cyclique les connexions entre décodeurs ligne et décodeurs colonne, déterminant ainsi les traitements successifs des groupes de symboles dans la matrice; - le module peut en outre comprendre un deuxième réseau d'interconnexion sensiblement identique au premier réseau d'interconnexion, ce deuxième réseau d'interconnexion étant situé en sortie (ou en entrée) de l'ensemble décodeur colonne ou en entrée (ou en sortie) de l'ensemble décodeur ligne; - le module peut en outre comprendre une mémoire en entrée apte à mémoriser au moins temporairement la matrice, l'ensemble décodeur ligne ou colonne étant connecté à la mémoire de sorte à être alimenté respectivement par les lignes ou par les colonnes de la matrice mémorisée. Selon un troisième aspect, l'invention propose un dispositif de décodage modulaire comprenant plusieurs desdits modules de décodage montés en série, ces molécules de décodage comprenant deux réseaux d'interconnexion, les réseaux d'interconnexion dynamique des différents modules étant configurés pour mettre en oeuvre un décodage itératif de la matrice, chaque itération étant assurée par un module. Selon un quatrième aspect, l'invention propose un dispositif de décodage séquentiel comprenant ledit module de décodage, en outre une mémoire, et une liaison électrique entre la sortie du module et l'entrée du module de sorte à mettre en oeuvre un décodage itératif de la matrice, toutes les itérations étant assurées par le module. Selon un cinquième aspect, l'invention propose un module de codage d'une matrice ayant kl lignes, k2 colonnes et kl *k2 données utiles organisées en vecteurs lignes et en vecteurs colonnes, le module comprenant k2 (ou kl) codeurs élémentaires, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un ensemble codeur apte à traiter simultanément k2 (ou kl) données utiles et agencé avec les k2 (ou kl) codeurs élémentaires de sorte que les vecteurs de données utiles de dimension k2 (ou kl) soient successivement codés, chaque codage de vecteur comprenant un premier codage par les k2 (ou kl) codeurs élémentaires puis un second codage par l'ensemble codeur. D'autres caractéristiques de ce module de codage sont: - le module ne comprend pas de mémoire intermédiaire entre les k2 (ou kl) codeurs et l'ensemble codeur; - l'ensemble codeur est un codeur dit combinatoire qui correspond à une arborescence combinatoire de fonctions OU-exclusif. D'autres caractéristiques, buts et avantages seront décrits dans la description non limitative qui suit de l'invention, illustrée par les figures suivantes: La figure 1 représente schématiquement une matrice de code produit. Les figures 2 et 3 sont des schémas bloc représentant deux types de turbo décodage à entrée et à sortie pondérées, au cours d'une demi itération. La figure 4 représente schématiquement un turbo décodeur séquentiel classique. La figure 5 représente schématiquement un turbo décodeur pipeline classique. La figure 6 représente une matrice illustrant le principe de décodage parallèle selon le document WO 92/39587. Les figures 7A à 7G représentent différentes étapes d'un type de décodage matriciel selon l'invention pour une matrice carrée. Les figures 8A à 8H représentent différentes étapes d'un type de décodage d'une matrice non carrée selon l'invention. La figure 9 représente schématiquement une architecture de module de décodage selon l'invention. Les figures 10 et 11 représentent un exemple de réseau d'interconnexion entre décodeurs selon l'invention, le réseau d'interconnexion étant ici dans un état de déterminé. La figure 12 représente un premier type d'architecture séquentielle traitant des demi-itérations selon l'invention. La figure 13 représente un second type d'architecture séquentielle traitant des itérations selon l'invention. La figure 14 représente un premier type d'architecture pipeline selon l'invention. La figure 15 représente un second type d'architecture pipeline selon l'invention. Les figures 16A à 16D représentent chacune respectivement une étape de décodage d'une matrice carrée lors d'itérations différentes, les étapes de décodage étant mises en oeuvre simultanément par différents modules d'une architecture pipeline selon l'invention. Les figures 17A à 17G représentent différentes étapes d'un 2ème type de décodage matriciel selon l'invention pour une matrice carrée. La figure 18 représente schématiquement une architecture de module de décodage selon l'invention. Les figures 19A à 19H représentent différentes étapes de codage d'une matrice 10 carrée selon l'invention. Les figures 20A à 20F représentent différentes étapes de codage d'une matrice non carrée selon l'invention. La figure 21 représente deux types d'architecture de codage selon l'invention. Un principe général selon l'invention repose sur un codage ou un décodage en parallèle des vecteurs lignes et colonnes d'une matrice C, en alternant plusieurs fois des traitements simultanés de lignes puis des traitements simultanés de colonnes. Cette technique permet de traiter complètement et en continu des groupes successifs de symboles de la matrice. L'invention propose en particulier des architectures permettant de mettre en oeuvre de tels codage et décodage, et notamment des ensembles codeur (ou décodeur) ligne et colonne aptes à traiter simultanément des données matricielles selon, respectivement, les lignes et les colonnes. On verra par la suite que ce type de codage et de décodage selon l'invention peut diminuer l'encombrement du circuit, et permet des gains en vitesse et en débit 25 substantiels. La matrice C alors construite après codage (et celle alimentant le décodeur) est constituée de kl et k2 vecteurs de données utiles (uniformément entrelacés selon des lignes de longueurs k2 et selon des colonnes de longueur kl) concaténés, en série ou en parallèle, avec au moins deux codes élémentaires, de sorte à avoir au final une dimension nl *n2. Cette matrice C peut par exemple être de code produit, telle que celle illustrée sur la figure 1 et précédemment discutée. A. DECODAGE Dans cette partie, est présenté un type d'architecture pour les turbo décodeurs de codes concaténés avec entrelacement uniforme, tels que les codes produits. Chacune des demi-itérations peut ainsi être mise en oeuvre conformément à la figure 2 ou 3. On part du principe que, pour les matrices C construites à partir de tels codes: les n1 lignes et les n2 colonnes correspondent respectivement à ni et n2 mots indépendants; que le décodage des ni mots et des n2 mots peuvent respectivement être effectués en parallèle si des ressources matérielles (décodeurs élémentaires) sont disponibles; et que le traitement des symboles constituant un mot n'a pas un ordre particulier, seul importe la position du premier symbole traité dans le mot considéré.. Le décodage selon l'invention peut être mis en oeuvre par des décodeurs élémentaires, et/ou par des décodeurs combinatoires. Un décodeur élémentaire est apte à traiter un symbole à la fois, alors qu'un décodeur combinatoire est apte à traiter plusieurs symboles simultanément. 1. 1 er TYPE DE DECODAGE I.1 Principe de ce décodage I.1.1 Décodage d'une matrice carrée En référence aux figures 7A à 7G, sont représentées différentes étapes d'un tel traitement d'une matrice carrée 8*8, lors d'une même itération. La matrice est représentée par un carré rempli de 8*8 cases, chaque case 25 représentant un symbole. Aux fins du décodage, 16 décodeurs (8 pour les lignes et 8 pour les colonnes) sont prévus. Un ensemble décodeur ligne est constitué ici de 8 décodeurs lignes (Dli avec i C [1,8]) traitant 8 mots de 8 symboles. Un ensemble décodeur colonne est constitué ici de 8 décodeurs colonnes (DGj avec j C [1,81) traitant également 8 mots de 8 symboles. Chacun de ces décodeurs (ligne ou colonne) est ici apte à traiter un symbole à la fois: ce sont donc des décodeurs élémentaires, pouvant ainsi, mettre en oeuvre un turbo décodage selon la figure 2 ou 3. En référence à la figure 7A, la matrice est traitée ici en commençant par un groupe de symboles constitués des symboles se trouvant sur une diagonale, en mettant en oeuvre les décodeurs ligne (Dii avec i C [1,8]). Puis, en référence à la figure 7B, les décodeurs colonne (Dci avec i C [1, 8]) traitent les mêmes symboles que ceux traités précédemment. Etant donné ce qui a été vu précédemment (traitement possible des symboles de façon indépendante), les symboles selon la diagonale sont alors entièrement traités (i.e. en ligne et en colonne) lors de cette itération: c'est ce que signifient les cases noires de la figure 7C. Le prochain groupe de symboles à traiter est constitué de symboles ayant des positions trouvées à partir des positions respectives des symboles du groupe précédemment traité (ici la diagonale) : ainsi, dans l'exemple présent, les positions des symboles du nouveau groupe de symboles à traiter sont trouvées en décalant en ligne d'une unité modulo 8 les positions des symboles de la diagonale. On trouve ainsi que le prochain groupe de symboles est constitué des symboles (1,2), (2,3), (3,4), (4,5), (5,6), (6,7), (7,8), (8,1). Ainsi, en référence à la figure 7B, du point de vue du 2ème mot de ligne, le traitement de son symbole (2,3) fait suite au traitement de son symbole (2,2). Et du point de vue du 2ème mot de colonne, le traitement de sonsymbole (1,2) fait suite au traitement de son symbole (2,2). Ainsi, chaque décodeur ligne i traite les symboles d'un mot en incrémentant l'indice (i* modulo 8) associé aux symboles. La latence de décodage de la matrice C est alors de L=8*x symboles. Et chaque décodeur colonne j traite les symboles d'un mot en décrémentant l'indice 0'* modulo 8) associé aux symboles. La latence de décodage de la matrice C est alors de L=8*x symboles. Il est à noter ici que la latence entre le décodage des lignes et le décodage des colonnes est nul, étant donné qu'il y a absence de plan mémoire entre les deux, ces deux décodages se succédant sans mémorisation intermédiaire. La latence globale de la matrice C est alors de 16*x. Le nouveau groupe de symboles est alors traité de façon identique au précédent, d'abord simultanément en ligne (figure 7B) puis simultanément en colonne (figure 7C). Il est alors complètement traité lors de l'itération courante (figure 7D). Avantageusement, les symboles d'un nouveau groupe sont traités en ligne simultanément au traitement en colonne du groupe précédent (voir figure 7B) : on optimise ainsi le temps de traitement de la matrice. La matrice est ensuite entièrement décodée, lors de l'itération courante, en lignes et en colonnes de façon identique aux ter et 2' groupes de symboles (voir figures 7A à l0 7G). De façon triviale, on peut appliquer l'enseignement technique de cet exemple au cas général de décodage d'une matrice concaténée avec entrelacement uniforme, carrée ayant une dimension n *n (n lignes et n colonnes). On dispose ainsi de 2n décodeurs, et il est possible de décoder n lignes et n colonnes en parallèle. Si on considère une itération complète, la latence de décodage de la matrice C suivant les lignes puis les colonnes est alors de 2L symboles, L= x*n. Il est à noter ici que la latence entre le décodage des lignes et le décodage des colonnes est nul, étant donné qu'il y a absence de plan mémoire entre les deux, ces deux 20 décodages se succédant sans mémorisation intermédiaire. I.1.2 Décodage d'une matrice non carrée L'un des objectifs du décodage parallèle d'une matrice C est d'éliminer les plans mémoires. Cela implique d'avoir autant de décodeurs pour les lignes que pour les colonnes. Si les nombres de lignes et de colonnes d'une matrice C sont différents, alors on peut prendre 2n décodeurs élémentaires tel que n = min(nl,n2). Parmi eux, n décodeurs sont utilisés pour le décodage des lignes et n décodeurs sont utilisés pour le décodage des colonnes. Par conséquent, le décodage selon l'invention est capable de décoder en parallèle n lignes et n colonnes de la matrice C. En référence aux figures 8A à 8H, sont représentées différentes étapes d'un traitement d'une matrice 8*16, lors d'une même itération. Sont utilisés 16 décodeurs (8 pour les lignes et 8 pour les colonnes). Les 8 décodeurs lignes (Dli avec i E [1,8]) traitent 8 mots de 16 symboles. Les 8 décodeurs colonnes (Dj avec j E [1,8]) traitent deux fois 8 mots de 8 symboles. La matrice est alors traitée en deux fois, par sous-matrices de 8*8, chaque sous- matrice étant carrée et traitée de façon similaire au traitement d'une matrice carrée telle que décrit ci-dessus. Lorsque tous les symboles de la première sous-matrice ont été traités en lignes (en colonnes), le décodage ligne (colonne) commence pour la deuxième sousmatrice (voir figure 8F). Dans chaque sous-matrice: pour un traitement suivant les lignes, l'indice indiquant le passage d'un symbole à l'autre dans un mot est incrémenté de 1 modulo 8 (nombre de décodeurs lignes). Par contre, pour un traitement suivant les colonnes, l'indice indiquant le passage d'un symbole à l'autre dans un mot est décrémenté de 1 modulo 8 (nombre de décodeurs colonnes). La latence des décodages lignes et colonnes sont respectivement de 16x et de 8x symboles. Enfin, la latence entre le décodage des lignes et le décodage des colonnes est nulle (absence de plan mémoire). De façon plus générale, si on considère une matrice nl*n2 avec n2=u*nl (ou nl=u*n2), avec u un entier supérieur ou égal à 2, le traitement se fait successivement par sous-matrices (qui sont ici au nombre de u): pour un traitement suivant les lignes, l'indice indiquant le passage d'un symbole à l'autre dans un mot est incrémenté de 1 modulo n (nombre de décodeurs lignes). Par contre, pour un traitement suivant les colonnes, l'indice indiquant le passage d'un symbole à l'autre dans un mot est décrémenté de 1 modulo n (nombre de décodeurs colonnes). La latence d'une itération complète est alors de (nl+n2)x. Bien entendu, les exemples et développements ci-dessus ne sont pas limités à des traitements selon les lignes puis suivant les colonnes, mais s'étendent aussi de façon triviale aux traitements selon les colonnes puis suivant les lignes. En outre, le lei groupe de symboles traité de la matrice n'est évidemment pas nécessairement au groupe constitué de la diagonale principale, mais peut être évidemment choisi autrement. Il est néanmoins préféré que la localisation d'un symbole dans chaque groupe de symbole corresponde à une colonne et à une ligne qui sont respectivement différentes de la colonne et de la ligne localisant chacun des autres symboles du groupe. Le nombre de symboles dans un groupe de symboles est aussi préférentiellement identique d'un groupe de symboles à un autre, afin d'utiliser autant de décodeurs d'un traitement d'un groupe à un autre groupe. Enfin, les symboles traités d'un nouveau groupe étant déterminés par leurs positions respectives dans la matrice, ces positions sont avantageusement trouvées à partir des positions respectives des symboles du groupe précédemment traité en les décalant en ligne ou en colonne d'un indice prédéterminé. Ce décalage d'indice prédéterminé ne se limite pas à une valeur égale à une unité modulo n, mais à tout moyen permettant de balayer toute la matrice sans traiter une seconde fois le même symbole lors d'une même itération. Enfin, le nombre n de décodeurs utilisés (en ligne et en colonne) n'est pas nécessairement égal à n1 ou à n2. En effet, il peut être aussi inférieur à n, dans le cas particulier où on utilise au moins un décodeur apte à décoder simultanément plusieurs symboles, tels que les décodeurs divulgués dans WO 02/39587 (discutés plus haut). A été décrite dans ce chapitre, une technique de décodage parallèle des codes produits. Cette technique peut être appliquée à toutes les architectures de turbo décodeurs de code produit. I.2 Turbo décodage L'un des avantages de la technique de décodage parallèle des codes produits selon l'invention, est d'éliminer les plans mémoires associés aux matrices générées par un code produit entre les différentes demi-itérations. Une gestion de la communication des symboles des différents mots de la matrice entre le décodage des lignes et des colonnes est alors nécessaire. Une solution selon l'invention consiste à placer un réseau d'interconnexion 50 entre l'ensemble décodeur ligne 60 et l'ensemble décodeur colonne 70, comme indiqué sur la figure 9, interconnectant ainsi les codeurs de l'ensemble 60 avec les codeurs de l'ensemble 70. Ce réseau d'interconnexion 50 peut être matérialisé par de simples liaisons point à point ou par un réseau Crossbar. Dans le cadre de l'invention, on peut préférer un réseau d'interconnexion dynamique, tel que celui représenté en figure 11, un réseau dynamique étant un réseau dont la topologie de connexion varie au cours du temps. Ce type de réseau 50 permet de traiter les symboles en les répartissant sur l'ensemble des décodeurs de la demi-itération suivante selon un profil de communication de type permutation circulaire. De plus, le réseau d'interconnexion de l'architecture selon l'invention traite n communications simultanément. En référence à la figure 11, le réseau dynamique 50 ici retenu est de type multiétages. L'intérêt de cette structure par rapport à une solution à base de liaisons point à point ou de type Crossbar est de limiter les nombres de connexions et de commutateurs. En effet, dans les réseaux multi-étages, le nombre de liaisons et le nombre de commutateurs évoluent de manière logarithmique: nombre de liaisons: (n *Log2n) nombre de commutateurs: ((n *Log2n)/2) Les commutateurs (51, 52, 53) contiennent généralement deux entrées et deux sorties. Ils sont assemblés sous forme de tableau rectangulaire de dimension n lignes et Log2n colonnes. Le nombre d'étages est donc de Log2n. En particulier, le réseau d'interconnexion dynamique multi-étages de type Oméga, que l'on trouve dans les architectures de machines parallèles informatiques, est basé sur le principe de permutation circulaire. L'algorithme de liaison consiste ainsi à décaler circulairement le passage de l'information entre les sources et les destinations. Un exemple de communication entre les décodeurs élémentaires pour le traitement d'une matrice 8*8 suivant les lignes puis suivant les colonnes est illustré par les figures 10 et 11: l'état du réseau 50 ici illustré correspond ainsi à l'étape de décodage selon la figure 7B. Les commutateurs sont des circuits très simples et peu coûteux à réaliser, notamment en utilisant des interrupteurs en technologie CMOS. Un commutateur deux positions (positions 50-1 et 50-2) correspond à quatre interrupteurs et un inverseur. La complexité en équivalent portes logiques est donc de 2,5 portes. Le réseau d'interconnexion 50 de l'exemple de communication des figures 10-11 a une complexité matérielle de 30q portes logiques (q étant le nombre de bits de quantification des symboles de la matrice). Le réseau nécessite également un contrôleur 100 pour le positionnement des commutateurs suivant les connexions désirées. I.2.1 Architectures séquentielles. Selon un premier type d'architecture séquentielle selon l'invention, en référence à la figure 12, le circuit réalise l'ensemble des demiitérations à partir d'un seul module élémentaire, ce module élémentaire comprenant un ensemble décodeur 60 apte à décoder en parallèle (simultanément) la matrice suivant les lignes ou les colonnes selon le procédé précédemment décrit, et un plan mémoire 20. Un bouclage 90 entre la sortie et l'entrée du module assure de réaliser les demi-itérations successives par groupe de symboles. Le plan mémoire 20 peut être composé de quatre mémoires de taille q*nj*n2 bits indépendamment du nombre d'itérations effectuées. Deux des quatre mémoires fonctionnent en mode lecture, les deux autres fonctionnent en mode écriture. Il y a une inversion des modes de fonctionnement (lecture/écriture) des mémoires R'k entre chaque demi-itération. Pour les mémoires Rk, l'inversion du mode de fonctionnement intervient à la réception d'une nouvelle matrice d'information. Les mémoires peuvent être des RAM classiques accessibles par adressage suivant les lignes et les colonnes. L'ensemble décodeur 60 se compose ici de n décodeurs élémentaires. D'une itération à l'autre, cet ensemble décodeur 60 traite en parallèle un groupe de symboles suivant les lignes, puis suivant les colonnes (ou inversement). Une étape de mémorisation des données dans le plan mémoire 20 est prévue entre chaque demi-itération. Le débit de ce premier type d'architecture parallèle séquentielle est n fois plus élevé que celui de l'architecture séquentielle classique. Selon un deuxième type d'architecture séquentielle selon l'invention, en référence à la figure 13, le circuit réalise l'ensemble des itérations à partir d'un seul module élémentaire, ce module élémentaire comprenant deux ensembles décodeurs 60 et 70 aptes à décoder en parallèle (simultanément) la matrice suivant, respectivement, les lignes et les colonnes (selon le procédé précédemment décrit), et un plan mémoire 20. Un bouclage 90 entre la sortie et l'entrée du module assure de réaliser les itérations successives par groupes de symboles. Le plan mémoire 20 peut être composé de quatre mémoires de taille gn1n2 bits indépendamment du nombre d'itérations effectuées. Deux des quatre mémoires fonctionnent en mode lecture, les deux autres fonctionnent en mode écriture. Il y a une inversion des modes de fonctionnement (lecture/écriture) des mémoires R'k entre chaque itération. Pour les mémoires Rk, l'inversion du mode de fonctionnement intervient à la réception d'une nouvelle matrice d'information. Les mémoires peuvent être des RAM classiques accessibles par adressage suivant les lignes et les colonnes. Les ensembles décodeurs 60 et 70 se composent ici chacun de n décodeurs élémentaires. Durant une itération, l'ensemble décodeur 60 traite en parallèle un groupe de symboles suivant les lignes (ou les colonnes), puis l'ensemble décodeur 70 traite en parallèle un groupe de symboles suivant les colonnes (ou les lignes). Un réseau d'interconnexion 50 prévu entre les deux ensembles décodeur 60 et 70 assure de transmettre les données décodées d'un groupe de symboles d'un ensemble décodeur à l'autre, comme expliqué précédemment. Avantageusement, lorsque l'ensemble décodeur 70 traite un groupe de symboles, l'ensemble décodeur 60 traite un autre groupe de symboles. Le débit de ce deuxième type d'architecture séquentielle selon l'invention est 2 *n fois plus important que dans une architecture séquentielle classique. Une étape de mémorisation des données dans le plan mémoire 20 n'est pas prévue, ici, entre chaque traitement selon les lignes et les colonnes, contrairement au premier type d'architecture séquentielle selon l'invention. Cette latence, pour le traitement d'une itération de la matrice, est de (LI+L2) symboles. La latence globale introduite alors par l'une ou l'autre des architectures séquentielles selon l'invention doit donc être au maximum de 2 *n1 *n2 (ni *n2 symboles pour le remplissage d'une matrice et nln2 symboles pour le traitement itératif de cette matrice). La latence globale est donc indépendante du nombre d'itérations. Cependant, il faut s'assurer que le nombre d'itérations it permet le respect du maximum de latence autorisé, c'est à dire: Latence = (LI+L2) *it La technique pipeline pour l'intégration d'un turbo décodeur repose sur une architecture modulaire. Dans une architecture pipeline selon l'invention, chaque module i (i étant compris entre 1 et le nombre it d'itérations) comprend deux ensembles décodeurs 60-i et 70-i aptes à décoder en parallèle (simultanément) la matrice suivant, respectivement, les lignes et les colonnes (selon le procédé précédemment décrit), ou inversement, et deux réseaux d'interconnexion 50-i et 80-i, un premier réseau d'interconnexion 50-i situé entre les ensembles décodeurs 60-i et 70-i et un deuxième réseau d'interconnexion 80-i situé en sortie du deuxième ensemble décodeur 70-i. Les modules sont disposés en cascade, le premier ensemble décodeur 60-i de chaque décodeur étant relié au deuxième réseau d'interconnexion 80-(i-1) du précédent module; à l'exception du premier module qui est alimenté par une mémoire de réception des données 20. L'architecture finale est donc constituée d'autant de modules que d'itérations it. Chaque ensemble décodeur 60-i et 70-i se compose ici de n décodeurs élémentaires. Les réseaux d'interconnexion 50-i et 80-i sont avantageusement contrôlés de sorte que, lorsqu'un groupe de symboles est complètement traité lors d'une itération (c.à.d. par un module déterminé), les données décodées sont transférées immédiatement vers l'itération suivante (c.à.d. vers le module suivant) pour le décodage de l'itération suivante. Ainsi, pour illustration, les figures 16A à 16D donnent respectivement l'état du traitement des symboles pour quatre itérations successives i, i+l, i+2 et i+3 à un instant donné, dans une matrice carrée 8*8. On voit ici dans cet exemple que, non seulement la structure à deux ensembles décodeur par module permet de traiter simultanément deux groupes de symboles par itération (figures 16B et 16C), mais que la structure en cascade permet aussi de traiter, toujours simultanément, des groupes de symboles dans d'autres itérations mises en oeuvre parallèlement par d'autres modules. On voit ainsi que, alors que le décodage lors de l'itération i est en passe de se terminer (figure 6A), le décodage de l'itération i+3 commence (figure 16D). Le débit en est donc d'autant augmenté. En référence à la figure 14, la solution architecturale selon l'invention ne nécessite au maximum que quatre mémoires de taille q *n1 n2 bits. Certaines de ces mémoires peuvent être supprimées suivant l'environnement dans lequel se trouve être le turbo décodeur. L'encombrement du circuit selon l'invention concerne donc essentiellement les ensembles décodeurs 60-i et 70-i. La complexité due aux plans mémoires est donc bien moindre que pour la solution architecturale pipeline classique. De plus, comme la mémorisation des matrices Rk (information reçue du canal), R'k (information qui vient de la demi-itération antérieure) et R'k+ (information envoyée à la demi-itération suivante) n'est plus nécessaire entre les demi-itérations, la latence globale est également bien moins importante. La latence de traitement de la matrice C pour it itérations de ce type d'architecture est donc de: Latence = (L,+L2) *it pour it itérations L'avantage principal de toute architecture pipeline est le débit de traitement des données qui peut être atteint, le débit obtenu étant le débit de traitement d'un module. Dans le cadre de l'invention, ce débit est donc n fois supérieur de celui d'une architecture pipeline classique (voir figure 16A-16D pour illustration). De plus, il est possible d'augmenter encore ce débit en utilisant l'architecture selon la figure 15. Cette architecture est identique à celle de la figure 14, à l'exception que les ensembles décodeurs 60-i et 70-i ont un nombre n de décodeurs respectifs inférieurs à n1 et à n2. En effet, ces ensembles décodeurs 60-i et 70-i comprennent au moins un décodeur apte à traiter simultanément k symboles d'une ligne (ou d'une colonne) (k étant supérieur ou égal à 2). Chacun de ces décodeurs k-UT se décompose en k décodeurs élémentaires capables de traiter simultanément k symboles d'un même mot. En particulier, on pourra choisir pour chaque ensemble décodeur 60-i et 70-i, de ne prendre que de tels décodeurs, leur nombre dans un ensemble décodeur étant alors de n/k. Ce type de décodeur est notamment utilisé dans WO 02/39587 et a déjà été décrit plus haut en référence de la figure 6. On peut configurer la structure pipeline selon l'invention (en référence à la 30 figure 15) de sorte que la complexité en terme de nombre de décodeurs élémentaires soit similaire à celle de la structure pipeline selon la figure 14, c'est à dire 2n décodeurs élémentaires par itération. La complexité du décodeur élémentaire k- UT est environ k/2 fois supérieure à celle d'un décodeur élémentaire classique 1-UT, mais l'encombrement du circuit final est moindre et le débit en est augmenté de k X k2. En outre, la latence d'une itération complète est de (L1/k+L2/k) symboles, car le décodeur élémentaire traite k symboles d'un mot simultanément. La latence de traitement de la matrice C pour it itérations de ce type d'architecture est donc de: Latence = (LI/k+L2/k) *it pour it itérations La latence est donc inférieure de k*it fois celle de l'architecture pipeline selon la figure 14. Cette latence est très faible si nous la comparons à celles obtenues dans les architectures pipelines classiques. Un atout très important de cette architecture pipeline selon l'invention est en outre le débit qui peut être atteint. Il est ainsi possible d'intégrer des circuits de turbo décodeur de code produit ayant des débits supérieurs à 10 Gbits/s. Ainsi, le gain en débit est d'un facteur (n/k) *k2 plus élevé qu'une architecture pipeline classique. De plus, ce gain en débit demeure élevé (n/k) par rapport à la solution architecture pipeline proposée dans le document WO 02/39587. On peut ainsi augmenter le débit de traitement des données tout en conservant 20 une fréquence constante pour le plan mémoire et le décodeur. Dès lors, l'architecture selon l'invention est une architecture de turbo décodeur de code produit de faible latence pour le très haut débit. I.3 Résultats Pour illustrer l'apport des architectures de décodage selon l'invention, ci-après sont comparées les performances d'un turbo décodeur de référence, d'un turbo décodeur haut-débit étudié dans la thèse de J. Cuevas ( Turbo Décodage de Code Produit Haut Débit , thèse de Doctorat à l'Université de Bretagne Sud, Brest, 6 mai 2004), et d'un turbo- décodeur selon l'invention, utilisant l'architecture pipeline illustrée par la figure 15. Le code produit qui y est utilisé est constitué de deux codes BCH étendus (32,26,4). Le tableau 1 donne les performances en termes de débit et de latence de traitement du décodage de la matrice 32 *32 pour une demi-itération. La complexité en nombre de portes logiques est également fournie. Il est à noter que pour les décodeurs haut débit et très haut débit, les décodeurs élémentaires traitent quatre symboles simultanément (4- UT selon la terminologie vue ci-dessus). La technologie d'intégration est la CMOS 0. 18 m de chez STMicroelectronics. Décodage k-UT Débit Latence Complexité Capacité Complexité 32*32 (Mbits/s) (nombre de décodeur mémoire réseau symboles) (nombre de (nombre de connexion portes) bits) (nombre de portes) Architecture 1-UT 100 64 5 500 20 480 0 référence Architecture 4-UT 1 600 16 44 000 20 480 0 haut débit J. Cuevas Architecture 4-UT 12 800 16 352 000 0 1 000 selon l'inventionTableau 1 On peut constater dans cet exemple que le débit de l'architecture selon l'invention (12,8 Gbits/s) est 128 fois plus important que le débit de référence. De plus, ce débit est 8 fois plus élevé que celui obtenu par l'architecture de la thèse de J. Cuevas. La latence, quant à elle, est divisée par quatre. Le coût matériel induit selon l'invention au niveau des décodeurs élémentaires est 64 fois plus élevé que l'architecture de référence et 8 fois plus élevé que l'architecture de la thèse de J. Cuevas. Néanmoins, l'architecture pipeline selon l'invention élimine les plans mémoires entre chaque demi-itération et entre chaque itération. Cette disparition des plans mémoire compense, au moins en partie, la complexité matérielle introduite au niveau des décodeurs. De plus, si on considère le rapport nombre de portes du décodeur par Mbits/s, on 20 constate qu'il est d'environ 55 pour l'architecture de référence et d'environ 27,5 pour les deux autres architectures. Le coût matériel du Mbits/s est donc divisé par deux. Le tableau 2 est un tableau récapitulatif qui met en évidence les performances de la famille des architectures selon l'invention étudiées précédemment (séquentielles et pipelines), en termes de latence et de débit. Architecture classique Architecture parallèle Séquentielle Pipeline Séquentielle Pipeline 1-UT 1-UT k-UT 1-UT 1-UT k-UT Latence <2*nl n2 2it*n, n2+it* 2it*n, n2+it* Nfn2+(it=(Lf+L2) it*(L,+L2) It*((Li+L2)/k) (nombre (Lf+L2) ((Lf+L2)/k) <2*nfn2 symboles) Débit Dref Dref*lit Dref*lit*k2 Dref*nmin Dref*2it*nMn Dref*lit*(nrrgn/k)*k2 (Mbits/s) Nombre de 1 2it 2it*k*(k/2) mmn nmin*2it (nre;n/k)*2it*k*(k/2) décodeurs él. Capacité 4gn1n2 4qnl n2*2it 4gnin2*it 4gn1n2 0 0 mémoire (en bit) Nombre de 0 0 0 0 2it-1 2it-1 réseaux d'interconne xionTableau 2 En outre des améliorations visibles sur ce dernier tableau, il faut préciser que cette famille d'architectures élimine les plans mémoires associés aux matrices de données d'un code produit entre les demiitérations pour les structures pipelines. En outre, le deuxième type d'architecture séquentielle selon l'invention (voir figure 13) élimine les plans mémoires entre chaque traitement par lignes et par colonnes. Le circuit en est ainsi d'autant moins encombrant. Cette élimination ou diminution des plans mémoires implique l'utilisation d'un réseau d'interconnexion entre les demi-itérations, qui est peu coûteux en terme de complexité. De plus, même si la complexité au niveau des décodeurs élémentaires est augmentée, le coût matériel par Mbits/s est cependant diminué. Une illustration du tableau récapitulatif est également fournie dans le tableau 3 pour l'exemple particulier d'un turbo décodeur de code produit utilisant le code BCH étendu (32,26,4). Architecture classique Architecture parallèle Séquentielle Pipeline Séquentielle Pipeline 1-UT 1-UT k-UT 1-UT 1-UT k-UT Latence (nombre < 2 048 17 408 16 640 2 048 1 024 256 symboles) Débit (Mbits/s) 6.25 100 1 600 200 3 200 12 800 Nombre de décodeurs él. 1 16 128 32 512 1 024 Capacité mémoire (en bits) 20 480 327 680 327 680 20 480 0 0 Nombre de réseaux 0 0 0 0 15 15 d'interconnexionTableau 3 Ainsi, le décodage selon l'invention permet d'augmenter le débit de traitement des données tout en diminuant la latence globale du circuit. De plus, cette approche élimine les plans mémoires entre les demiitérations pour les architectures pipelines. En outre, le coût matériel par Mbits/s est sensiblement diminué. Enfin, si les décodeurs parallèles selon WO 02/39587 sont utilisés dans des architectures parallèles selon l'invention, les circuits de turbo décodeurs résultants 10 peuvent avoir des débits supérieurs à 10 Gbits/s. IL 2ème TYPE DE DECODAGE Ce 2ème type de décodage reprend un principe général de l'invention qui est de décoder en lignes et en colonnes les symboles par groupes de symboles successifs. Contrairement au lei type de décodage, ce 2ème type de décodage utilise une série de décodeurs élémentaires lignes Dli (i étant compris entre 0 et le nombre de lignes de C) et un décodeur combinatoire colonne Dc (ou bien sûr, l'inverse: des décodeurs élémentaires colonne et un décodeur combinatoire ligne). Un décodeur combinatoire est capable de décoder simultanément l'ensemble des 20 symboles d'un mot pour le décodage d'une ligne ou d'une colonne. En référence aux figures 17A à 17G, sont représentées différentes étapes d'un tel traitement d'une matrice carrée 8*8, lors d'une même itération. Aux fins du décodage, 9 décodeurs (8 élémentaires pour les lignes et 1 combinatoire pour les colonnes) sont prévus. Un ensemble décodeur ligne est ainsi constitué ici de 8 décodeurs lignes (Dii avec i E [1,8]) traitant 8 mots de 8 symboles. Un ensemble décodeur colonne est constitué ici de 1 décodeur combinatoire colonne (D, avec j E [1,8]) traitant également 8 mots de 8 symboles. Chacun de ces décodeurs (ligne ou colonne) peut alors mettre en oeuvre un turbo décodage selon la figure 2 ou 3. En référence à la figure 17A, une première étape de décodage d'un vecteur de colonne (ou de ligne) selon l'invention, consiste à décoder en parallèle le vecteur. A cet effet, on peut mettre en oeuvre en parallèle les 8 (ou nl -ou n2- de façon plus générale) décodeurs élémentaires, c'est à dire des décodeurs aptes à décoder un symbole à la fois. En référence à la figure 17B, une seconde étape de décodage du vecteur colonne (ou ligne) débute alors dès que tous les symboles du vecteur ont été décodés selon la première étape. Cette seconde étape est mise en oeuvre par ledit décodeur combinatoire apte à décoder 8 (ou n1 -ou n2- defaçon plus générale) symboles simultanément. A l'issue de ces deux étapes, le vecteur en question est alors entièrement décodé (voir figure 17C). Le nouveau groupe de symboles est traité de façon identique au précédent, d'abord en parallèle (figure 17B) puis simultanément par un traitement combinatoire (figure 17C). Il est alors complètement traité lors de l'itération courante (figure 17D). Avantageusement, lesdits décodeurs élémentaires décodent selon la première étape un autre vecteur simultanément au deuxième décodage. Ainsi, le temps de décodage est optimisé, et les premier et second décodages respectifs peuvent se faire en continu, le décodeur combinatoire parcourant successivement chacun des vecteurs préalablement traités par les codeurs élémentaires. Ainsi, tout plan mémoire entre les deux décodages est éliminé, contrairement 25 aux techniques connues qui nécessitaient une mémoire apte à mémoriser une matrice de nl *n2 entre les deux décodages (discuté plus haut). La matrice C est ensuite entièrement décodée, lors de l'itération courante, en lignes et en colonnes de façon identique aux lei et 2ème groupes de symboles (voir figures 17A à 17G). Si on considère une itération complète, la latence de décodage de la matrice carrée 8*8 suivant les lignes puis les colonnes est alors de 16 x. De façon triviale, on peut appliquer l'enseignement technique de cet exemple au cas général de décodage d'une matrice concaténée avec entrelacement uniforme, carrée ou non carrée ayant une dimension nl *n2 (nl lignes et n2 colonnes), avec n1 (ou n2) décodeurs élémentaires et 1 décodeur combinatoire. Si on considère une itération complète, la latence de décodage de la matrice C suivant les lignes puis les colonnes est alors de L symboles, L= x*(nl +n2). Il est à noter ici que la latence entre le décodage des lignes et le décodage des colonnes est nul, étant donné qu'il y a absence de plan mémoire entre les deux, ces deux l0 décodages se succédant sans mémorisation intermédiaire. II.2 Turbo décodage L'un des avantages de la technique de décodage parallèle des codes produits selon l'invention, est d'éliminer les plans mémoires associés aux matrices générées par un code produit entre les différentes demi-itérations. Une gestion de la communication des symboles des différents mots de la matrice entre le décodage des lignes et des colonnes est alors nécessaire. Un module de décodage selon l'invention est présenté en figure 18. Ce module, contrairement aux modules de décodage du ter type (chapitre I), ne comprend pas de réseau d'interconnexion, mais de simples connexions parallèles entre les décodeurs élémentaires Dli (i étant ici compris entre 1 et nl) et le décodeur combinatoire D,. Ce module représente une itération. Pour permettre de faire se succéder les itérations on peut alors boucler les sorties du décodeur combinatoire De avec les entrées des décodeurs élémentaires D1i (structure séquentielle) ou de prévoir plusieurs de ces modules et de les connecter en série (structure pipeline). On peut alors adapter de façon triviale les enseignements techniques précédemment décrits pour le lei type de décodage selon l'invention, à ce 2ème type de décodage. B. CODAGE Dans cette seconde partie, est présenté un procédé de codage et une architecture permettant un tel codage. Cette architecture traite les k1 et k2 mots de données utiles binaires, (i.e. données d'informations) d'une matrice de données utiles à k1 lignes et à k2 colonnes, simultanément par les deux codes CI et C2. En particulier ici, le principe de codage permet de construire une matrice de codes concaténés avec entrelacement uniforme, tel qu'une matrice de code produit présenté en figure 1. Les codes utilisés peuvent être convolutifs ou en blocs linéaires. L'opération de codage pour les codes en blocs linéaires correspond à une division polynomiale de l'information à transmettre par le polynôme générateur du code retenu. Une fois construite, une telle matrice comprend ni lignes et n2 colonnes 10 correspondant respectivement à ni et n2 mots de code indépendants. C'est pourquoi le codage des Ici mots de données peut être effectué en parallèle si des ressources matérielles (codeurs élémentaires) sont disponibles. De même, le codage des n2 mots de code peut être effectué en parallèle. De plus, il est possible de coder simultanément l'ensemble des données utiles d'un mot pour le codage d'une ligne ou d'une colonne si ces données utiles sont disponibles. Pour ce faire, on réalise le développement de la division polynomiale en utilisant les propriétés du corps de Galois associé au polynôme générateur du code retenu. Le codeur correspond alors à une arborescence combinatoire de fonctions OU-exclusif. On obtient ainsi un seul codeur dit combinatoire apte à coder simultanément les données d'une ligne ou d'une colonne. Selon une première étape de codage d'un vecteur de colonne (ou de ligne) selon l'invention, le vecteur est codé en parallèle par l'un des deux codes Cl (ou C2) A cet effet, on peut mettre en oeuvre en parallèle kl (ou k2) codeurs élémentaires, c'est à dire des codeurs aptes à coder une donnée utile à la fois. Une seconde étape de codage du vecteur colonne (ou ligne) débute alors dès que toutes les données utiles du vecteur ont été codées selon la première étape. Cette seconde étape est mise en oeuvre par ledit codeur combinatoire apte à coder k2 (kl) données utiles simultanément. A l'issue de ces deux étapes, le vecteur en question est alors entièrement codé. Avantageusement, lesdits codeurs élémentaires codent selon la première étape un autre vecteur simultanément au deuxième codage. Ainsi, le temps de codage est optimisé, et les premier et second codages respectifs peuvent se faire en continu, le codeur combinatoire parcourant successivement chacun des vecteurs préalablement traités par les codeurs élémentaires. Ainsi, tout plan mémoire entre les deux codages est éliminé, contrairement aux techniques connues qui nécessitaient une mémoire intermédiaire apte à mémoriser une matrice de kl *n2 (ou k2 *nl) entre les deux codages (discuté plus haut). 1. Codage d'une matrice carrée Les figures 19A à 19H illustrent différentes étapes d'un tel codage d'une matrice de données utiles carrée de taille 4*4. Une matrice de données utiles est représentée par le carré à trait plein rempli de 4*4 cases, chaque case représentant une donnée utile. Cette matrice comprend donc 4 vecteurs ligne (ou mots de ligne) et 4 vecteurs colonne (ou mots de colonne). Ici, le codage est mis en oeuvre de sorte à construire une matrice de code produit de taille 7*7, à l'aide du code BCH(7,4,3). Les figures représentent ainsi un plan-mémoire de taille 7*7, nécessaire pour mémoriser la matrice codée. Aux fins du codage, sont utilisés 5 codeurs (4 pour les lignes et 1 pour les colonnes). Les 4 codeurs élémentaires lignes (Cii avec i C [1,4]) traitent 4 mots de 4 données en parallèle. Chaque codeur élémentaire traite une donnée à la fois. Le codeur combinatoire colonne Q traite 7 mots de 4 symboles. Le codeur combinatoire tel que défini plus haut est capable de traiter simultanément 4 symboles du bloc 4 * 7. En référence à la figure 19A, la matrice est traitée, en parallèle par lesdits quatre codeurs élémentaires, en commençant ici par les 4 symboles se trouvant sur la première colonne selon ladite première étape. Puis, en référence à la figure 19B, la seconde étape est mise en oeuvre par le codeur combinatoire colonne (Ce), sur les mêmes données qui ont été précédemment traitées par les codeurs lignes. Comme indiqué ci-dessus, à l'issue de cette seconde étape, le vecteur colonne 30 traité (ici le premier vecteur colonne) est complètement codé en colonne: c'est ce que signifient les cases noires de la figure 19C. Le prochain vecteur colonne (ici le deuxième) est alors traité. Ce nouveau vecteur est alors traité de façon identique au précédent, d'abord simultanément au moyen des vecteurs ligne (figure 19B) puis simultanément au moyen du vecteur combinatoire colonne (figure 19C) afin d'être complètement traité lors de l'itération courante (figure 19D). Avantageusement, le deuxième vecteur colonne est traité en lignes par les codeurs élémentaires ligne (Cli), alors que ledit vecteur combinatoire colonne (Ce) traite le premier vecteur colonne (figure 19B). Il est à remarquer que si, ici, l'indice indiquant le passage d'une donnée à une autre dans un mot, pour traitement par les codeurs, est incrémenté de 1 selon les colonnes, le passage d'un codage d'un mot à un autre peut être régi par d'autres règles du moment que ces règles puissent déterminer au final un codage complet de la matrice. La matrice de données 4*4 est alors entièrement codée en lignes et en colonnes de façon identique aux 1e et 2ème vecteurs colonne (voir figures 19A à 19E). Lorsque les codeurs élémentaires (Cli) ont été mis en oeuvre pour l'ensemble des données utiles de la matrice 4*4, le codage suivant les lignes est alors terminé. Il reste à terminer le codage selon les colonnes, c'est à dire de terminer le codage de la matrice de données 4*4 et de la matrice de redondance lignes 4*3. A cet effet, le vecteur combinatoire traite le dernier vecteur colonne de la matrice 4*4 (figure 19E) et, successivement, les 3 vecteurs colonnes de la matrice de redondance ligne (figures 19F à 19H). La matrice construite, de taille 7*7, est alors complètement codée. Le temps de traitement d'une matrice de données binaires d'informations est défini comme le nombre d'unités de temps (périodes d'horloge) nécessaire à l'obtention de la matrice codée. Dans le cas de la matrice de données 4 *4, le temps de traitement suivant les lignes ou suivant les colonnes est de sept (4 pour les symboles données et 3 pour les symboles redondances). Le temps de traitement suivant les lignes puis suivant les colonnes est de huit, étant donné le décalage d'une unité de temps entre le traitement des lignes et celui des colonnes. De façon plus générale, lorsqu'on souhaite coder une matrice initiale de taille k*k en réalisant le codage au moyen de deux codes en blocs élémentaires identiques C(n, k, ô), le code produit se présente sous forme d'une matrice C à n lignes et n colonnes. Si on dispose de k codeurs élémentaires et d'un codeur combinatoire traitant k symboles simultanément, alors il est possible de coder k lignes et n colonnes en parallèle. La durée du codage de la matrice C suivant les lignes ou suivant les colonnes est alors de n (pour les données et la redondance). Enfin, la durée du codage de la matrice C suivant les lignes puis les colonnes est de (n+l). 2 Codage d'une matrice non carrée La matrice à coder est ici de dimension kl *k2. L'un des objectifs du codage selon l'invention est d'éliminer le plan mémoire 15 entre le codage selon les lignes et le codage selon les colonnes. Cela implique, selon l'invention, d'avoir des codeurs élémentaires et un codeur parallèle. Si les nombres de lignes et de colonnes d'une matrice sont différents, alors deux solutions sont possibles. Une première solution consiste à prendre k1 codeurs élémentaires pour le codage suivant les lignes et un codeur combinatoire traitant simultanément Ici symboles pour le codage suivant les colonnes. La seconde solution consiste à prendre k2 codeurs élémentaires pour le codage suivant les colonnes et un codeur combinatoire traitant simultanément k2 symboles pour le codage suivant les lignes. En référence aux figures 20A à 20F sont représentées différentes étapes de codage d'une matrice 4*12, construite à l'aide des codes BCH(8,4,4) et BCH(16,11,4), et donc pour construire une matrice codée de taille 8* 16. codeurs (4 pour les lignes et 1 pour les colonnes) sont utilisés. Les 4 codeurs élémentaires lignes (Cii avec i C [1,4]) traitent 4 mots de 12 données utiles. Chaque 30 codeur élémentaire traite une donnée utile à la fois (traitement séquentielle classique). Le codeur combinatoire colonne CC traite 16 mots de 4 symboles. Le codeur parallèle tel que nous l'avons défini est capable de traiter simultanément 4 symboles du bloc 4*16. En référence aux figures 20A à 20C, l'ensemble de la matrice 4*12 est traitée (en commençant par les 4 données utiles se trouvant sur la première colonne) de manière sensiblement identique au cas d'une matrice carrée. En référence aux figures 20E et 20F, le codeur combinatoire termine le codage de la matrice de manière similaire à celle concernant une matrice carrée. On obtient alors une matrice construite 8*16. La durée de codage de la matrice suivant les colonnes ou suivant les lignes est de 16 (pour les données et la redondance). La durée de codage de la matrice C suivant les lignes puis les colonnes est alors de 17. De façon plus générale, si on considère deux codes en blocs élémentaires Cl(nl, k1, S1) et C2(n2, k2, S2), le code produit se présente sous la forme d'une matrice à n1 lignes et n2 colonnes. Deux configurations sont alors envisageables: a-) On dispose de kl codeurs élémentaires et d'un codeur combinatoire traitant kl symboles d'un mot simultanément. Il est possible de coder k1 lignes et n2 colonnes en parallèle. La durée du codage de la matrice C suivant les lignes ou suivant les colonnes est alors de n2 (pour les données et la redondance). Enfin, la durée du codage de la matrice suivant les lignes puis suivant les colonnes est de (n2+1). b-) On dispose de k2 codeurs élémentaires et d'un codeur combinatoire traitant k2 symboles d'un mot simultanément. Il est possible de coder k2 colonnes et n1 lignes en parallèle. La durée de codage de la matrice suivant les colonnes ou suivant les lignes est de ni (pour les données et la redondance). La durée de codage de la matrice C suivant les colonnes puis suivant les lignes est de (n1+1). 33 2888062 Le codage d'une matrice carrée ou non carrée selon l'invention nécessite éventuellement un plan mémoire de taille égale à la matrice construite (nl *n2), mais ne nécessite nullement un plan mémoire intermédiaire (kl *n2 ou k2 *n 1) étant donné que les vecteurs colonnes (ou lignes selon une alternative triviale) sont alternativement traités en ligne et en colonnes (ou l'inverse) par les codeurs élémentaires d'une part et par le codeur combinatoire d'autre part. Le codage selon l'invention permet donc de s'affranchir de plan mémoire entre le codage des lignes et celui des colonnes. D'autre part, la valeur de latence correspondant au plan mémoire est nulle.3. Architectures de codage. A été décrite précédemment une technique de codage parallèle de codes produits selon l'invention. L'architecture du codeur correspondant se compose de plusieurs codeurs élémentaires traitant une donnée à la fois et d'un codeur combinatoire traitant l'ensemble des données d'une ligne ou d'une colonne simultanément. En référence à la figure 21, deux solutions architecturales pour le codage d'un code produit sont présentées: a-) Une première solution architecturale consiste à faire le codage suivant les lignes puis suivant les colonnes. Dans ce cas, un ensemble 160 de k1 codeurs élémentaires (Cii) et un codeur combinatoire 170 traitant k1 symboles d'un mot simultanément sont prévus. Les données traitées par les kl codeurs lignes sont directement transmises au codeur combinatoire 170. b-) Une seconde solution architecturale consiste à faire le codage suivant les colonnes puis suivant les lignes. Dans ce cas, un ensemble 160' de k2 codeurs élémentaires (Cri) et un codeur combinatoire 170' traitant k2 symboles d'un mot simultanément sont prévus. Les données traitées par les k2 codeurs colonnes sont directement transmises au codeur combinatoire 170'. 4. Résultats obtenus Le tableau 4 ci-dessous permet de comparer les performances en termes de débit, de temps de traitement et de complexité de différentes solutions architecturales. On y considère deux types d'architectures: les architectures séquentielles et les architectures parallèles. Les architectures séquentielles correspondent à l'approche traditionnelle de codage des codes produits. Le codeur de code produit se compose d'un codeur élémentaire et d'un plan mémoire. Le codeur élémentaire effectue alors successivement les deux codages (lignes puis colonnes). Les architectures parallèles sont celles de l'invention. On différencie dans le tableau 4 les architectures effectuant le codage suivant les lignes puis suivant les colonnes, de celles effectuant le codage suivant les colonnes puis suivant les lignes. On définit le temps de traitement d'une matrice de données binaires d'informations comme le nombre d'unités de temps (périodes d'horloge) nécessaire à l'obtention de la matrice codée. Code produit Débit Temps de Nombre de codeurs Capacité codeur traitement mémoire (Mbits/s) (nombre de (nombre de périodes bits) d'horloge) (n,, S,) *(n2, k2, S2) Elémentaire Combi- natoire Architecture Codage Dref n,*n2 1 0 ki*n2 séquentielle ligne puis colonne Codage Dfef n,*n2 1 0 k2*n, colonne puis ligne Architecture Codage Dref*2*kf n2+1 kf 1 0 parallèle très ligne puis haut débit colonne Codage Dref*2*k2 n,+1 k2 1 0 colonne puis ligneTableau 4 Pour illustrer l'apport de l'invention (selon l'architecture parallèle), le tableau 5 présente une comparaison des performances pour le codeur de code produit (32,26,4)2. 15 Il s'agit d'un codeur utilisant le code BCH étendu (32,26,4). Code produit Débit codeur Temps de Complexité Capacité (32,26,4)2 (Mbits/s) traitement codeur (nombre mémoire (nombre de de portes) (nombre de bits) périodes d'horloge) Architecture 250 1 024 127 832 séquentielle Architecture 16 000 33 3 494 0 parallèle très haut débitTableau 5 Le tableau 5 donne les performances en termes de débit et de temps de traitement du codage de la matrice 32 *32. La complexité en nombre de portes logiques 5 est également fournie. La technologie d'intégration est la CMOS 0,18 m de chez STMicroelectronics. Le débit de la solution architecturale selon l'invention (16 Gbits/s) est 64 fois plus important que le débit de référence dans le cas du codeur de code produit (32,26,4)2. l0 Le temps de traitement, quant à lui, est divisé par environ 32. Le coût matériel induit par l'invention au niveau du codeur est de 26 codeurs élémentaires et d'un codeur combinatoire. Les codeurs élémentaire et combinatoire ont un coût respectif de 127 et de 192 portes. Enfin, l'architecture de codage parallèle élimine le plan mémoire. Cette propriété compense en partie la complexité matérielle introduite au niveau du codeur. De plus, si on considère le rapport nombre de portes du codeur par Mbits/s, alors on constate qu'il est autour de 0,5 pour l'architecture traditionnelle et autour de 0,2 pour l'architecture parallèle selon l'invention. Le coût matériel du Mbits/s est donc divisé par environ deux et demi. Le codage selon l'invention élimine donc le plan mémoire associé aux mots de données entre les deux codages. L'approche proposée permet en outre de coder les mots de données à des débits bien supérieurs à ceux des architectures séquentielles traditionnelles. Enfin, le temps de traitement d'une matrice de données binaires d'informations par ce type d'architectures est fortement réduit | L'invention concerne un procédé de décodage d'une matrice construite à partir de codes concaténés, correspondant à au moins deux codes élémentaires, avec entrelacement uniforme, cette matrice ayant n1 lignes, n2 colonnes et n1 *n2 symboles, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement de tous les vecteurs lignes et colonnes de la matrice par groupes successifs de symboles, ce traitement comprend un premier décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs lignes puis un deuxième décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs colonnes, ou inversement.L'invention concerne en outre un module permettant la mise en oeuvre de ce procédé de décodage.L'invention propose aussi un module de codage utilisant une architecture parallèle. | 1. Procédé de décodage d'une matrice construite à partir de codes concaténés, correspondant à au moins deux codes élémentaires, avec entrelacement uniforme, cette matrice ayant nl lignes, n2 colonnes et nl *n2 symboles, caractérisé en ce qu'il comprend un traitement de tous les vecteurs lignes et colonnes de la matrice par groupes successifs de symboles, ce traitement comprend un premier décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs lignes puis un deuxième décodage pour traiter simultanément tous les symboles d'un groupe de symboles selon leurs colonnes, ou inversement. 2. Procédé de décodage selon la précédente, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre de sorte que le deuxième décodage est mis en oeuvre simultanément au premier décodage, les premier et deuxième décodages traitant alors des groupes de symboles différents. 3. Procédé de décodage selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que chaque groupe de symbole est défini par une ligne ou une colonne de la matrice, différente de celle de chacun des autres groupes de symboles. 4. Procédé de décodage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la localisation d'un symbole dans chaque groupe de symbole correspond à une colonne et à une ligne qui sont respectivement différentes de la colonne et de la ligne localisant chacun des autres symboles du groupe. 5. Procédé de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que le nombre de symboles dans un groupe de symboles est identique d'un groupe de symboles à un autre, et en ce que les symboles traités d'un nouveau groupe sont déterminés par leurs positions respectives dans la matrice, les positions étant trouvées à partir des positions respectives des symboles du groupe précédemment traité qui sont décalées en ligne ou en colonne d'un indice prédéterminé. 6. Procédé de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que ledit indice prédéterminé est un nombre entier modulo le nombre de symboles par groupe. 7. Procédé de décodage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la matrice est en outre décodée par sous-matrices successives constituées chacune de groupes de symboles, chaque sousmatrice ayant des symboles distincts de ceux des autres sous-matrices. 8. Procédé de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que n2 = u*nl (ou n1 = u*n2), u étant un entier supérieur ou égal à 2, et en ce que chaque sous-matrice a une taille égale à nl *nl (ou n2*n2). 9. Procédé de décodage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le nombre de symboles traités dans chaque groupe de symboles est égal à min (nl; n2). 10. Procédé de décodage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins certaines des données traitées sont pondérées. 11. Procédé de décodage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas d'étape de mémorisation de données entre le premier 25 décodage et le deuxième décodage. 12. Procédé de décodage selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne sont constitués des mêmes décodeurs utilisés successivement pour le décodage ligne et colonne, et en ce 30 qu'il comprend une étape de mémorisation de données entre le premier décodage et le deuxième décodage. 13. Procédé de décodage selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est itératif. 14. Module de décodage apte à mettre en oeuvre un procédé de décodage selon l'une des 1 à 11, comprenant un ensemble décodeur ligne apte à décoder des lignes de ladite matrice et un ensemble décodeur colonne apte à décoder des colonnes de ladite matrice, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne sont agencés l'un avec l'autre de sorte à réaliser ledit traitement de tous les vecteurs lignes et colonnes de la matrice par groupes successifs de symboles, lesdits premier et deuxième décodages étant respectivement assurés par l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne ou inversement. 15. Module de décodage selon la précédente, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas de mémoire entre l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne. 16. Module de décodage selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne (ou colonne) comprend un nombre nl (ou n2) de décodeurs élémentaires en parallèle et en ce que l'ensemble décodeur colonne (ou ligne) est constitué d'un décodeur combinatoire apte à traiter simultanément un nombre n1 (ou n2) de symboles. 17. Module de décodage selon l'une des 14 et 15, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne comprend un nombre n de décodeurs lignes en parallèle qui est égal au nombre de décodeurs colonnes en parallèle compris dans l'ensemble décodeur colonne, ce nombre n étant strictement inférieur à nl *n2. 18. Module de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que n est inférieur ou égal à min (nl, n2). 19. Module de décodage selon l'une des deux précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne comprennent chacun au moins un décodeur apte à traiter simultanément au moins deux symboles distincts. 20. Module de décodage selon l'une des trois précédentes, caractérisé en ce que l'ensemble décodeur ligne et l'ensemble décodeur colonne comprennent l0 respectivement des décodeurs ligne en parallèle et des décodeurs colonne en parallèle, et sont agencés l'un avec l'autre de sorte que les décodeurs ligne soient reliés électriquement aux décodeurs colonne selon un réseau d'interconnexion dynamique. 21. Module de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que le réseau d'interconnexion autorise un profil de communication entre les décodeurs ligne et les décodeurs colonne de type permutation circulaire, une permutation circulaire modifiant de façon cyclique les connexions entre décodeurs ligne et décodeurs colonne, déterminant ainsi les traitements successifs des groupes de symboles dans la matrice. 22. Module de décodage selon la précédente, caractérisé en ce que le réseau d'interconnexion est choisi parmi les réseaux de type multi-étages, Crossbar, point à point. 23. Module de décodage selon l'une des trois précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un deuxième réseau d'interconnexion sensiblement identique au premier réseau d'interconnexion, ce deuxième réseau d'interconnexion étant situé en sortie (ou en entrée) de l'ensemble décodeur colonne ou en entrée (ou en sortie) de l'ensemble décodeur ligne. 24. Module de décodage selon l'une des 14 à 23, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une mémoire en entrée apte à mémoriser au moins temporairement la matrice, l'ensemble décodeur ligne ou colonne étant connecté à la mémoire de sorte à être alimentés respectivement par les lignes ou par les colonnes de la matrice mémorisée. 25. Dispositif de décodage modulaire comprenant plusieurs modules de décodage montés en série, chacun des modules étant conforme à l'objet de la 23, les réseaux d'interconnexion dynamique des différents modules étant configurés pour mettre en oeuvre un décodage itératif de la matrice, chaque itération étant assurée par un module. 26. Dispositif de décodage modulaire comprenant plusieurs modules de décodage 15 montés en série, chacun des modules étant conforme à l'objet de la 16. 27. Dispositif de décodage séquentiel comprenant un module de décodage selon la 24, comprenant une liaison électrique entre la sortie du module et l'entrée du module de sorte à mettre en oeuvre un décodage itératif de la matrice, toutes les itérations étant assurées par le module. 28. Module de codage d'une matrice ayant kl lignes, k2 colonnes et kl *k2 données utiles organisées en vecteurs lignes et en vecteurs colonnes, le module comprenant k2 (ou kl) codeurs élémentaires, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un ensemble codeur apte à traiter simultanément k2 (ou kl) données utiles et agencé avec les k2 (ou kl) codeurs élémentaires de sorte que les vecteurs de données utiles de dimension k2 (ou kl) soient successivement codés, chaque codage de vecteur comprenant un premier codage par les k2 (ou kl) codeurs élémentaires puis un second codage par l'ensemble codeur. 29. Module de codage selon la précédente, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas de mémoire intermédiaire entre les k2 (ou kl) codeurs et l'ensemble codeur. 30. Module de codage selon la précédente, caractérisé en ce que le codeur parallèle correspond à une arborescence combinatoire de fonctions OU-exclusif. | H | H03 | H03M | H03M 13 | H03M 13/29 |
FR2889807 | A1 | DISPOSITIF POUR LE MAINTIEN, A PROXIMITE DE LA BOUCHE D'UN PATIENT, DE L'EMBOUCHURE D'AU MOINS UN TUBE D'ALIMENTATION | 20,070,223 | La présente invention concerne le domaine technique des dispositifs permettant de mettre à la disposition de patients, présentant des troubles de la motricité, des liquides d'alimentation et/ou d'hydratation absorbés par voie orale. Dans le cadre de certaines pathologies, des malades ou des personnes handicapées se trouvent dans un état qui ne leur permet pas de s'alimenter ou de s'hydrater seuls, de sorte qu'il est nécessaire qu'une tierce personne les assiste. Cependant, cette tierce personne n'a généralement pas la possibilité de rester en permanence aux côtés du patient qui se trouve alors seul pendant de longues périodes pendant lesquelles il ne peut pas s'hydrater seul ce qui, en périodes de fortes chaleurs, peut être préjudiciable à son état de santé. Il est donc apparu le besoin d'un système qui soit en mesure de mettre à disposition du patient une source de liquide accessible sans effort pour une absorption par voie orale. Afin d'atteindre cet objectif, l'invention concerne un dispositif pour le maintien à proximité de la bouche d'un patient de l'embouchure d'au moins un tube d'alimentation et/ou d'hydratation. Selon l'invention, ce dispositif comprend un pied et une tige flexible et malléable dont une extrémité, dite fixe, est solidaire du pied et dont l'autre extrémité, dite libre, est destinée à être placée à proximité de la tête du patient, la tige flexible étant adaptée pour supporter au moins le poids du tube, sans se déformer, et pour être déformable à la main, de manière à permettre un réglage aisé de la position de l'extrémité libre de la tige, en fonction de la posture du patient. La mise en oeuvre d'une tige flexible et malléable dans le cadre de l'invention présente l'avantage de permettre, par une déformation manuelle de la tige, un réglage particulièrement aisé de l'extrémité libre de cette dernière pour venir la placer à proximité de la bouche du patient et lui rendre accessible l'embouchure du tube supporté par la tige, sans mouvement important de la tête ou du buste, de sorte que, même dans un état de fatigue important, le patient est toujours en mesure de s'hydrater et/ou s'alimenter seul, en aspirant le liquide au niveau de l'embouchure du tube. De plus, la mise en oeuvre d'une tige flexible et malléable supprime les risques de blessures du patient, si la tête de ce dernier vient, accidentellement, cogner contre l'extrémité libre de la tige dans la mesure où, sous l'effet du choc, la tige se déformera et en absorbera donc l'énergie. L'invention concerne, également, un dispositif pour l'alimentation et/ou l'hydratation d'un patient. Ce dispositif d'alimentation et/ou d'hydratation comprend alors un dispositif de maintien selon l'invention et au moins un tube souple, en matière plastique alimentaire, qui est fixé à la tige flexible et qui présente une embouchure située à proximité de l'extrémité libre de la tige flexible. Selon l'invention, la tige flexible peut être réalisée de toute manière et en tout matériau approprié, dans la mesure où elle est suffisamment rigide pour supporter au moins un tube sans se déformer, tout étant suffisamment malléable pour permettre sa mise en forme à la main sans outil particulier. Ainsi, la tige flexible pourra, par exemple, être choisie pour, d'une part, supporter sans se déformer une force de l'ordre de 3 N appliquée au niveau de son extrémité libre et, d'autre part, se déformer sous l'action d'une force de l'ordre de 9 N appliquée au niveau de son extrémité libre. Afin d'être en mesure de répondre aux différentes configurations susceptibles de se présenter la tige flexible sera choisie pour être suffisamment longue et, de préférence, pour posséder une longueur supérieure ou égale à 60 cm. Selon l'invention, le tube peut être fixé, par tout moyen approprié, sur la tige et, selon une caractéristique de l'invention, le dispositif de maintien comprend des moyens d'accrochage d'au moins un tube sur la tige flexible. De manière préférée, ces moyens d'accrochage seront adaptés pour permettre un remplacement aisé du tube. Selon une autre caractéristique de l'invention et afin de permettre une mise en oeuvre aisée, le pied comprend au moins un support pour au moins un récipient contenant un liquide d'alimentation et/ou d'hydratation. Ainsi, le 2889807 3 support permet de placer facilement le récipient en relation avec l'extrémité du tube située à l'opposé de son embouchure. Dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation, le pied comprendra alors des moyens de réglage de la hauteur du support par rapport à la hauteur de l'extrémité libre de la tige. Ces moyens de réglage de la hauteur du support permettent d'ajuster au mieux la hauteur du récipient par rapport à la position de l'embouchure du tube, de manière que le patient puisse prélever du liquide du récipient sans devoir aspirer trop fort. Il s'agit ici de permettre un réglage de la hauteur de la colonne de liquide dans le tube en cours de prélèvement. Selon une autre caractéristique de l'invention et afin d'offrir une grande versatilité au dispositif de maintien et lui permettre de s'adapter à de nombreuses configurations, le pied du dispositif de maintien comprend des moyens de réglage de la hauteur et/ou de l'orientation de l'extrémité fixe de la tige flexible. Selon encore une autre caractéristique de l'invention et afin d'offrir une grande stabilité au dispositif de maintien selon l'invention, le pied comprend des moyens de fixation sur un meuble. Dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation, les moyens de fixation du pied comprennent une pince ou analogue, destinée à être fixée sur un élément du meuble. Ainsi, la mise en oeuvre d'une telle pince permet, de manière avantageuse, de fixer le dispositif de maintien selon l'invention sur un montant de lit ou sur la structure d'un fauteuil fixe ou roulant ou sur tout autre élément de mobilier offrant une stabilité suffisante. L'invention concerne, également, un tube souple d'alimentation et/ou d'hydratation en matière plastique alimentaire destinée à être mis en oeuvre avec un dispositif de maintien ou d'hydratation/alimentation selon l'invention. Ce tube souple d'alimentation comprend alors des moyens de fixation sur la tige flexible du dispositif. Ainsi, la mise en oeuvre d'un tel tube souple autorise un changement rapide et aisé du tube équipant le dispositif de maintien, facilitant ainsi le travail du personnel soignant, dans la mesure où les normes d'hygiène imposent de pouvoir changer régulièrement le tube d'alimentation/hydratation d'un patient. Dans une forme préférée mais non exclusive de réalisation, les moyens de fixation comprendront une série de cavaliers répartis le long du tube, chaque cavalier étant solidaire du tube et comprenant un clip destiné à être accroché à la tige flexible. Bien entendu, les différentes caractéristiques de l'invention évoquées cidessus peuvent être mises en oeuvre les unes avec les autres selon différentes combinaisons, lorsqu'elles ne sont pas exclusives les unes des autres. Par ailleurs, diverses autres caractéristiques de l'invention ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La fig. 1 est une perspective schématique d'un dispositif de maintien selon l'invention adapté sur un lit où repose un patient. La fig. 2 est une perspective schématique d'un tube souple en plastique alimentaire selon l'invention, destiné à être mis en oeuvre avec un dispositif de maintien, tel qu'illustré à la fig. 1. Un dispositif selon l'invention, tel qu'illustré à la fig. 1 et désigné dans son ensemble par la référence 1, est destiné à permettre le maintien de l'embouchure 2 d'un tube souple 3 en plastique alimentaire à proximité de la bouche d'un patient P, schématisé en traits mixtes, reposant, par exemple, sur un lit 4. À cet effet, le dispositif de maintien 1 comprend un pied 10 qui, selon l'exemple illustré, est destiné à être fixé au lit 4, étant entendu que, selon l'invention, le pied 10 pourrait également être conçu pour être posé sur le sol ou sur un support, tel que, par exemple, une table de chevet. Selon l'exemple illustré, le pied 10 comprend un tube principal 11 pourvu, à sa base, de moyens 12 de fixation sur un meuble, en l'occurrence le lit 4. Selon 2889807 5 l'exemple illustré, les moyens de fixation 12 comprennent une pince 13, destinée à être serrée, au moyen de la molette 14, sur un montant du lit 4. Le pied 10 comprend, également, une potence 15 qui est engagée dans le tube principal 11 pour pivoter et coulisser à l'intérieur de ce dernier en étant immobilisable au moyen d'une vis équipée d'une molette 16. Le dispositif de maintien 1 comprend, également, une tige flexible et malléable 20 dont une première extrémité 21, dite fixe, est solidaire du pied 10 en étant fixée au niveau de l'extrémité recourbée 22 de la potence 15. La tige flexible 20 présente alors une longueur suffisante pour que sa seconde extrémité 23, dite libre, puisse être placée à proximité de la bouche du patient P. La tige flexible 20 est destinée à supporter le tube 3 pour que son embouchure 2 soit facilement accessible à la bouche du patient P. la tige flexible 20 sera donc choisie pour supporter, sans se déformer, au moins le poids du tube 2, tout en pouvant être déformé à mains nues, sans effort important pour le personnel soignant. Ainsi, la plasticité de la tige flexible 20 est mise à profit pour ajuster à la main la position de l'extrémité libre 23, en fonction de la position et/ou de la taille du patient. Compte tenu de cette plasticité, l'ajustement peut être effectué de façon quasi immédiate et la tige flexible 20 peut facilement être écartée du patient et remise en place tout aussi facilement, en fonction des besoins de soins ou de confort du patient P. De plus, la plasticité de la tige flexible 20 évite au patient de se blesser en cas de choc avec l'extrémité de la tige flexible 20. Il est à noter que la potence 15 constitue, selon l'exemple illustré, des moyens de réglage de la hauteur et/ou de l'orientation de l'extrémité fixe 21 de la tige 20, ces moyens 15 facilitant l'adaptation du dispositif de maintien 1 à la configuration des lieux et à la posture du patient P. Le tube d'alimentation 3 peut être fixé, par tout moyen approprié, sur 30 la tige souple 20, de manière que son embouchure 2 s'étende au-delà de 2889807 6 l'extrémité libre 23 de la tige 20, tandis que l'extrémité 24 du tube 3 se trouve au niveau du pied 10. Selon l'exemple illustré, le pied 10 comprend, en outre, un support 30 pour un récipient 32, à l'intérieur duquel est engagée l'extrémité 24 du tube 3. Le pied 10 comprend alors, en tant que moyens 33 de réglage de la hauteur du support 30, une bague coulissant le long du tube principal 11 et immobilisable au moyen d'une vis à molette 34. Les moyens 33 permettent ainsi un ajustement de la hauteur du récipient 32 et donc de la distance verticale, entre l'extrémité libre 23 de la tige 20 et le support 30. Selon l'invention, le tube 3 est réalisé en matière plastique souple alimentaire, telle que, par exemple, du PVC alimentaire et constitue, de préférence, un consommable susceptible d'être remplacé facilement. Ainsi dans une forme de réalisation préférée, plus particulièrement illustrée par la fig. 2 le tube 3 comprend des moyens de fixation 35 sur la tige 20. Selon l'exemple illustré, ces moyens de fixation 35 comprennent une série de cavaliers 36 répartis le long du tube 3. Chaque cavalier 36 est alors solidaire du tube 3 et comprend un clip 37, élastiquement déformable, destiné à être accroché à la tige flexible 20 en étant engagé à force sur cette dernière, tout en pouvant être facilement retiré, de manière à rendre le tube 3 amovible. Selon l'exemple ci-dessus, les cavaliers 36 sont solidaires du tube 3 et clipés sur la tige. Toutefois, une telle forme de réalisation n'est pas nécessaire. Ainsi, les cavaliers 36 pourraient être solidaires de la tige et présenter chacune une ou plusieurs encoches en C pour la mise en place d'un ou de plusieurs tubes d'alimentation amovibles. Bien entendu, diverses autres modifications peuvent être apportées à l'invention sans sortir de son cadre | L'invention concerne un dispositif pour le maintien, à proximité de la bouche d'un patient (P), de l'embouchure (2) d'au moins un tube d'alimentation et/ou d'hydratation (3).Selon l'invention, le dispositif comprend un pied (10) et une tige (20), flexible et malléable, dont une extrémité (21), dite fixe, est solidaire du pied (10) et dont l'autre extrémité (23), dite libre, est destinée à être placée à proximité de la tête du patient, la tige flexible (20) étant adaptée pour supporter au moins le poids du tube (3), sans se déformer, et pour être déformable à la main, de manière à permettre un réglage aisé de la position de l'extrémité libre (23) de la tige en fonction de la posture du patient (P). | 1 - Dispositif pour le maintien, à proximité de la bouche d'un patient (P) , de l'embouchure (2) d'au moins un tube d'alimentation et/ou d'hydratation (3), caractérisé en ce qu'il comprend un pied (10) et une tige (20), flexible et malléable, dont une extrémité (21), dite fixe, est solidaire du pied (10) et dont l'autre extrémité (23), dite libre, est destinée à être placée à proximité de la tête du patient, la tige flexible (20) étant adaptée pour supporter au moins le poids du tube (3), sans se déformer, et pour être déformable à la main, de manière à permettre un réglage aisé de la position de l'extrémité libre (23) de la tige en fonction de la posture du patient (P). 2 - Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la tige flexible (20) présente une longueur supérieure ou égale à 60 cm. 3 - Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'accrochage (36) d'au moins un tube (3) sur la tige flexible (20). 4 - Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le pied (10) comprend au moins un support (30) pour au moins un récipient (32) contenant un liquide d'alimentation et/ou d'hydratation. 5 - Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le pied (10) comprend des moyens (33) de réglage de la hauteur du support par rapport à la hauteur de l'extrémité libre (23) de la tige (20). 6 - Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le pied comprend des moyens (15, 16) de réglage de la hauteur et/ou d'orientation de l'extrémité fixe (21) de la tige flexible. 7 - Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le pied comprend des moyens (12) de fixation sur un meuble. 8 - Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de fixation du pied comprennent une pince (13) ou analogue, destinée à être 30 fixée sur un élément du meuble. 2889807 8 9 - Dispositif pour l'alimentation et/ou l'hydratation d'un patient, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de maintien (1) selon l'une des 1 à 8 et au moins un tube souple (3), en matière plastique alimentaire, qui est fixé à la tige flexible (20) et qui présente une embouchure (2) située à proximité de l'extrémité libre (23) de la tige flexible. - Tube souple d'alimentation et/ou d'hydratation en matière plastique alimentaire, destiné à être mis en oeuvre avec un dispositif de maintien selon l'une des 1 à 8 ou un dispositif pour l'alimentation et/ou l'hydratation d'un patient selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (35) de fixation sur la tige flexible (20) du dispositif. 11 - Tube souple d'alimentation et/ou d'hydratation selon la 10, caractérisé en ce que les moyens de fixation (35) comprennent une série de cavaliers (36), répartis le long du tube, chaque cavalier (36) étant solidaire du tube et comprenant un clip (37) destiné à être accroché à la tige flexible. | A | A61 | A61J,A61G | A61J 15,A61G 7 | A61J 15/00,A61G 7/05 |
FR2894782 | A1 | IMPLANT CAPILLAIRE | 20,070,622 | La presente invention concerne un dispositif pour fixer un complement capillaire sur le cuir chevelu. La fixation d'un complement capillaire est traditionnellement effectuee : - soit par un encollage directement sur le cuir chevelu, mais 1'inconvenient est 5 qu'il est necessaire de deposer toutes les 3 semaines le complement pour refaire la fixation. De plus, a cause de la colle, le cuir chevelu ne respire pas ce qui produit des secretions importantes. - soit par un fil chirurgical cousu dans le cuir chevelu qui sert d'accroche pour fixer le complement capillaire sur ce fit, mais it se produit des micro infections, 10 des boursouflures, des saignements, des douleurs et 1'hygiene est tres difficile a realiser. -soit par des nouages avec un fil et les cheveux existants avec une zone d'encollage frontale si necessaire. Il va se produire une mobilite du complement capillaire de plus en plus grande au fur et a mesure que le cheveu pousse et nous 15 allons rencontrer les memes problemes avec 1'encollage decrit precedemment. Le dispositif selon 1'invention permet de remedier a ces inconvenients. Il comporte en effet une partie male integree au complement capillaire, qui est sertie dans une partie femelle par 1'intermediaire d'un joint caoutchouc. En ce qui concerne la partie femelle, elle est implantee dans le cuir chevelu, 20 elle repose sur la Galea qui va la solidifier au bout de quelques mois. Le choix judicieux du materiau, la zircone ou le titane permet d'eviter tout probleme de rejet ou d'allergie. Ainsi, it est beaucoup plus facile de declipser le complement capillaire, le cuir respire mieux et le dispositif de fixation de la partie femelle evite tout probleme infectieux. 25 Selon des modes particuliers de realisation : - sur la partie male,l'extremite de la boule va servir A. limiter 1'enfoncement dans la partie femelle. - sur la partie male peut comporter des trous pour etre cousu sur le complement capillaire. 30 - sur la partie male, une boule suivit d'une zone etranglee va permettre de venir se clipser dans un joint caoutchouc qui va se trouver dans la partie femelle. - sur la partie femelle, une cavite cylindrique ou se trouve le joint caoutchouc, va recevoir la boule de la partie male. - sur le socle de la partie femelle se trouvent des zones retentives ou va venir 35 s'inserer la Galeas. -2- Les dessins annexes illustrent l'invention : La figure 1 represente en coupe, le dispositif de l'invention de la partie male. La figure 2 represente en coupe, le dispositif de l'invention de la partie femelle. En reference a ces dessins, le dispositif comporte une partie male (1) qui va venir s'emboiter dans la zone superieure de la partie femelle (2). La boule (3) de la partie male (1) va penetrer dans la boite (4) de la zone superieure de la partie femelle (2) et passer a travers un joint cylindrique en caoutchouc (5) qui va sertir la boule (3) au niveau de sa zone etranglee (8). L'extremite de la boule (3) de la partie male (1) va venir en butee, pour limiter 1'enfoncement, sur le fond inferieur de la boite (4) de la partie femelle (2). La zone mediane (6) de la partie male (1) va venir se caler sur les parois internes (7) de la boite (4) pour eviter une bascule de la partie male (1) Les trous (9) vont servir a coudre la partie male (1) au complement capillaire. La zone incurvee (13) de la piece inferieure de la partie femelle (2) va reposer sur la Galea tandis que les zones de retention (11) vont servir d'accroche a la Galea pour fibroser la partie femelle (2) au crane. La partie male (1) de forme cylindrique possede une peripherie arrondie au niveau des angles (12) pour eviter une usure du complement capillaire par les frottements des brosses. Un instrument en forme de fourchette a deux branches sera insere entre la partie male et la partie femelle pour permettre de les separer. Selon une variante non illustree, la hauteur de la partie femelle peut variee en fonction de I'epaisseur du cuir chevelu. A titre d'exemple non limitatif, l' aura des dimensions pour la partie femelle de 6mm pour la hauteur, un diametre de 5.5mm pour la partie superieure et un diametre de 13.5mm pour la partie inferieure. En ce qui concerne la partie male, une hauteur de 5.5mm, un diametre de 12mm pour la partie superieure, un diametre de 3mm pour la partie mediane et un diametre de 2mm pour la partie inferieure | L'invention concerne un dispositif possédant une partie mâle, cousu au complément capillaire, qui pénètre dans la zone supérieure de la partie femelle à travers un joint cylindrique en caoutchouc. La partie femelle est fixée dans le cuir du crâne et par des zones rétentives dans sa partie inférieure où vient s'insérer la Galéa.Il est constitué par une partie mâle (1) qui possède dans sa partie inférieure une boule (3) possédant une zone de moindre épaisseur (8) qui va pénétrer dans le boitier (4) de la zone supérieure de la partie femelle (2) à travers un joint cylindrique en caoutchouc (5). Lors de la désinsertion de la partie mâle de la partie femelle, le joint caoutchouc est maintenu dans sa position grâce aux rebords (10) de la boite (4) de la partie femelle (2).Pour éviter une bascule de la partie mâle (1) sa zone médiane (6) va venir se caler sur les parois internes (7) du boitier (4) de la partie femelle (2) tandis que la boule (3)de la partie mâle (1) va venir buter sur le fond inférieur du boitier (4) pour limiter l'enfoncement. | 1) Dispositif pour fixer un complement capillaire sur le cuir chevelu comprenant une partie male (1) integree au complement capillaire qui va penetrer dans une partie femelle (2) implantee sur le cuir chevelu et etre serti par un joint cylindrique en caoutchouc (5). 2) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que la partie 5 male (1) possede dans sa partie inferieure une boule (3). 3) Dispositif selon la lou 2 caracterise en ce que la partie femelle (2) possede dans sa partie superieure un boitier (4) dans lequel est place un joint cylindrique en caoutchouc (5). 4) Dispositif selon les 2 et 3 caracterise en ce que la 10 boule (3) possede dans sa partie arriere une zone de moindre epaisseur (8) servant a sertir le joint caoutchouc (5). 5) Dispositif selon la 3 caracterise en ce qu'un rebord (10) dans le boitier (4) de la partie femelle (2) contre lequel vient en butee le joint caoutchouc (5) pour le maintenir en place lors de la separation de la partie 15 male (1) avec la partie femelle (2). 6) Dispositif selon la 5 caracterise en ce que la partie mediane (6) de la partie male (1) va venir se caler sur les parois (7) du boitier (4) de la partie femelle (2) pour eviter une bascule de la partie male (1) tandis que 1'extremite de la boule (3) va venir se caler sur le fond inferieur 20 du boitier (4) pour limiter 1'enfoncement. 7) Dispositif selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce que la partie femelle (2) possede dans sa partie inferieure des zones de contre depouille (11) oil va venir s'agripper la Galea pour fixer la partie femelle (2) au crane. 8) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que la partie 25 male (1) possede des trous (9) qui wont servir a coudre la partie male au complement capillaire. 9) Dispositif selon rune quelconque des precedentes caracterise en ce que la partie male (1) et la partie femelle (2) sont en zircone ou en titane pour eviter tout probleme de rejet ou d'allergie. | A | A41 | A41G | A41G 3,A41G 5 | A41G 3/00,A41G 5/00 |
FR2898593 | A1 | CONTENEUR SECURISE POUR LA RECEPTION DE DECHETS. | 20,070,921 | Domaine technique [0001] La présente invention est relative à un conteneur sécurisé dédié à la réception de déchets, un tel conteneur étant principalement destiné à équiper des lieux publics. Etat de la technique [0002] Les conteneurs dédiés à la réception des déchets ou objets usagés, équipant les lieux publics ou privés présentent une ouverture supérieure de chargement par laquelle les objets et déchets sont introduits dans le volume interne de réception. L'ouverture supérieure de chargement est souvent équipée d'une trappe d'obturation articulée librement sur le corps du conteneur. Ces conteneurs généralement en métal ou en matière synthétique, peuvent être fixés de manière amovible à un support approprié. [0003] Les conteneurs connus peuvent recevoir tout type d'objets ou déchets dans la mesure où la taille de ces derniers permet leur introduction dans le volume de réception. [0004] On a cherché par le passé à limiter le volume de chaque objet pouvant être introduit dans le conteneur. Pour ce faire on a limité la taille de l'ouverture de chargement. Divulgation de l'invention Problème technique [0005] Les conteneurs connus peuvent cependant recevoir des objets de taille relativement réduite mais de poids élevé. Or ces objets peuvent se révéler être des engins explosifs. Pour cette raison, en période de crise, on cherche à interdire l'usage de ces conteneurs, soit en condamnant leur ouverture de chargement soit en les retirant de leur lieu d'utilisation. Cependant de ce retrait ou de cette interdiction d'utilisation, il en résulte une dégradation rapide du lieu public concerné, les personnes peu scrupuleuses n'hésitant pas à se débarrasser de leurs déchets sur place. [0006] Le but que vise la présente invention est de conserver l'usage des conteneurs à déchets même en période de crise, mais de signaler un danger potentiel du fait de l'introduction d'un objet lourd. [0007] Un autre but que vise à résoudre la présente invention est d'inciter le public à utiliser le conteneur pour se débarrasser de ses déchets. Solution technique [0008] La présente invention vise à parvenir aux buts sus évoqués. [0009] A cet effet, le conteneur sécurisé selon l'invention, dédié à la réception d'objets tels que des détritus, comprenant un panier destiné à recevoir les dits objets, ledit panier comportant une ouverture en partie supérieure d'introduction des objets usagés, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier, et un moyen de signalisation apte à émettre un signal de non conformité si la valeur du poids mesuré de l'objet est égale ou supérieure à la valeur d'un poids de référence. [0010] Ainsi les objets d'un poids supérieur à une valeur qui peut être établie à quelques dizaines de grammes seront systématiquement signalés et cette signalisation déclenchera l'intervention d'un personnel de sécurité. En définissant un poids maximum autorisé qui correspond a celui des objets usuellement utilisés par le public concerné, est écarté en grande partie le risque d'introduction dans le conteneur d'objets dangereux tels que des explosifs. [0011] Selon une autre caractéristique de l'invention, à l'ouverture du panier est associée une trappe d'accès commandée en ouverture par un moyen moteur contrôlé par le moyen de mesure du poids, le moyen moteur étant activé dans le sens de l'ouverture de la trappe que si la valeur du poids mesuré de l'objet est inférieure à la valeur du poids de référence. [0012] De part cette caractéristique, seuls les objets d'un poids inférieur au poids de référence pourront être introduits dans le panier. [0013] Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de mesure du poids comprend un capteur de poids sensible au moins au poids du panier, lequel capteur est apte à délivrer une information représentative du poids mesuré, au moins une unité centrale de traitement de données et calcul, connectée audit capteur et apte à recevoir de ce dernier ladite information, au moins une unité de mémoire connectée à l'unité centrale, dans laquelle sont stockées la valeur actuelle du poids du panier et la valeur immédiatement antérieure mesurée, ladite unité centrale étant apte à opérer une différence arithmétique entre la valeur actuelle et la valeur immédiatement antérieure afin de déterminer le poids de l'objet. [0014] Selon une autre caractéristique de l'invention, le conteneur comprend une coque externe destinée à être fixée à un élément support dans laquelle est monté au moins le moyen de mesure du poids, le panier étant monté de manière amovible par rapport à ladite coque. Le panier, selon une première disposition pourra être monté dans la coque tandis que selon une seconde disposition il pourra être externe à la coque. [0015] Selon une autre caractéristique de l'invention le conteneur est équipé d'un moyen d'émission d'un message vocal activé par le moyen de mesure du poids soit pour diffuser un message vocal à but pédagogique si le poids mesuré est inférieur ou égal au poids de référence, soit un message vocal d'alerte dans le cas contraire. [0016] Le message vocal à but pédagogique peut être un message de remerciement. Avantages apportés [0017] Le conteneur objet de la présente invention, en raison de son degré de sécurisation élevé peut demeurer en service mêmes lorsque les dispositions réglementaires en matière de sécurité imposent l'obturation ou le retrait des conteneurs usuels. [0018] En outre les messages vocaux diffusés par le conteneur sont aptes à inciter les usagers des lieux publics à utiliser le conteneur sécurisé pour se défaire des objets usagés. Brève description des dessins [0019] D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en les lesquels : [0020] - la figure 1 est une vue en coupe schématique d'un conteneur selon une première forme de réalisation, [0021] - la figure 2 est une vue en coupe schématique d'un conteneur selon une seconde forme de réalisation, [0022] - la figure 3 est une vue en coupe schématique de la partie supérieure d'un conteneur équipé d'une trappe d'accès, [0023] - la figure 4 est une vue schématique du moyen de mesure de la valeur du poids et du moyen de signalisation. Meilleur mode de réalisation de l'invention [0024] Tel que représenté, le conteneur sécurisé selon l'invention, comprend un panier 1 destiné à recevoir les déchets et objets usagés ainsi qu'une coque de protection 2 dans laquelle est monté au moins un moyen 3 de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier. [0025] Le conteneur pourra être fixé par une platine solidaire de la coque de protection à une paroi verticale ou autre élément installé fixement dans le lieu public concerné. [0026] Au moyen 3 de mesure du poids est associé au moins un moyen de signalisation 4 apte à émettre un signal de non conformité ou d'alerte si la valeur du poids mesuré de l'objet est égale ou supérieure à la valeur d'un poids de référence, ce moyen de signalisation étant commandé par le moyen de mesure. [0027] Cette valeur de référence qui peut être égale 100 grammes sera avantageusement programmable. Cette valeur sera inscrite dans une mémoire dédiée du moyen de mesure du poids. L'inscription en mémoire de la valeur pondérale de référence sera effectuée au montage ou bien par la suite à l'aide de boutons associés au moyen de mesure du poids. [0028] Selon une première forme de réalisation, la coque de protection 2 définit un volume interne suffisamment important pour accueillir le panier 1, ce dernier étant monté de manière amovible dans la coque 2 pour pourvoir une fois plein être facilement retiré de cette dernière et de manière axialement coulissante, tandis que selon une seconde forme de réalisation, le panier 1 est externe à la coque de protection 2 et est monté de manière détachable sur une potence 5 comportant une jambe verticale 6 de transmission d'effort engagée en coulissement dans la coque de protection 2. Selon cette seconde forme de réalisation, le panier 1 peut être constitué par un sac en matière synthétique accroché de toute manière connue par sa bordure supérieure à un anneau circulaire qui le [0029] 5 [0030] 10 15 20 [0031] 25 30 [0032] maintien ouvert, cet anneau étant fixé à la potence par tous moyens connus de l'homme du métier. La coque de protection du conteneur selon la première forme de réalisation sur l'une de ses parois verticales pourra être équipée d'une ouverture d'accès au volume interne par laquelle le panier pourra être introduit dans ce volume interne ou retiré. Cette ouverture pourra être obturé par une trappe articulée. Le moyen 3 de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier comprend, selon la forme préférée de réalisation, un capteur de poids 30 sensible au moins au poids du panier 2, lequel capteur est apte à délivrer une information représentative du poids mesuré, au moins une unité 31 de traitement de données, de calcul, de contrôle et de commande, connectée électriquement audit capteur et apte à recevoir de ce dernier ladite information, au moins une unité de mémoire 32 connectée à l'unité centrale 31,, dans laquelle sont stockées la valeur actuelle du poids du panier mesurée après introduction de l'objet, la valeur immédiatement antérieure rnesurée du poids dudit panier et la valeur du poids de référence, ladite unité centrale 31 étant apte à opérer une différence arithmétique entre la valeur actuelle du poids du panier et la valeur immédiatement antérieure du poids du panier afin de déterminer le poids de l'objet introduit dans le panier et étant apte à comparer la valeur du poids de l'objet à la valeur du poids de référence et à commander en fonction du résultat de la comparaison, le moyen de signalisation 4. Le capteur de poids 30 sera logé dans le fond de la coque de protection 2. IL pourra être de tout type approprié connu de l'homme du métier. Ce capteur 30 pourra être un capteur électrique de pression, ou un capteur électrique de torsion ou un capteur électrique de cisaillement et plus généralement tout type de capteur électrique apte à délivrer un signal électrique dont l'intensité est représentative de l'effort qu'il encaisse. Dans le cas d'un panier 1 monté dans la coque de protection 2, le capteur de poids 30 encaissera directement le poids du panier 1 ce dernier venant au contact dudit capteur 30. Dans le cas d'un panier 1 [0033] [0034] [0035] [0036] 20 [0037] 25 [0038] 30 externe à la coque de protection, le capteur de poids 30 encaissera directement l'effort transmis par la jambe 6 de transmission d'effort. Le moyen de mesure du poids 3, hormis le capteur 30, ainsi que le moyen 7 sont avantageusement montés dans un coffret 2a solidaire de la paroi du conteneur 2. Le moyen de signalisation 4 est commandé et contrôlé par le moyen 3 de mesure du poids et plus précisément par l'unité de contrôle et de commande 31 que comporte ce dernier. Le moyen de signalisation 4 pourra être apte à émettre un signal sonore d'alerte si le poids mesuré est supérieur à la valeur de référence, auquel cas ce moyen 4 pourra comporter un transducteur électro-acoustique 40 du genre haut-parleur ou vibreur ou autre. Le signal sonore d'alerte diffusé par le moyen de signalisation 4 pourra aussi être un message vocal d'alerte en une ou plusieurs langues. A cet effet le moyen de signalisation pourra alors comporter au moins un haut-parleur 41 connecté électriquement à un amplificateur électrique audio fréquence dont au moins l'entrée basse fréquence sera contrôlée par le moyen de mesure du poids 3 pour injecter sur ladite entrée un signal audio basse fréquence préenregistré, représentatif du message vocal à diffuser, inscrit dans une mémoire appropriée 33. Le moyen de signalisation 4 pourra être apte à produire un signal lumineux d'alerte si le poids mesuré de l'objet est supérieur à la valeur du poids de référence, auquel cas il pourra comporter au moins une source lumineuse 42 telle que lampe à éclat, gyrophare ou autre, connectée électriquement à un étage de puissance commandé et contrôlé par l'unité de contrôle et de commande 31. Le moyen de signalisation 4 pourra émettre aussi un signal d'alerte non plus exclusivement en local. A ce titre il sera aussi apte à émettre un signal d'alerte électrique ou électromagnétique si le poids mesuré de l'objet est supérieur à la valeur du poids de référence, ce signal étant destiné à être reçu par un poste de contrôle distant. Ce signal d'alerte pourra être du type hertzien auquel cas le moyen de signalisation 4 comportera un émetteur d'ondes électromagnétique 43 contrôlé et commandé par l'unité de contrôle et de commande 31. Le signal d'alerte pourra être aussi du type téléphonique auquel le moyen de signalisation 4 sera équipé d'un modem 44 contrôlé et commandé par l'unité de contrôle et de commande 31. [0039] Dans le cas d'une diffusion d'un message d'alerte à un poste de contrôle distant, un code d'identification inscrit dans une mémoire 34 appropriée du moyen 2 de mesure du poids sera associé au message d'alerte de façon que depuis le poste distant il soit possible d'identifier le conteneur. [0040] Avantageusement, le conteneur peut être équipé d'un moyen de diffusion d'un message vocal, activé par le moyen 2 de mesure du poids pour diffuser un message à but pédagogique si le poids mesuré de l'objet introduit dans le panier est inférieur ou égal au poids de référence. La diffusion de ce message à but pédagogique, qui peut être un message de remerciement vise à inciter le public à utiliser le conteneur pour jeter les déchets. [0041] Ce moyen de diffusion sera avantageusement constitué d'un transducteur électroacoustique du genre haut-parleur, connecté électriquement à un amplificateur audio fréquence possédant une entrée basse fréquence contrôlée par le moyen de mesure du poids pour injecter sur la dite entrée un signal audio fréquence préenregistré, inscrit dans une mémoire appropriée, représentatif du message vocal à diffuser. [0042] Dans le cas ou le moyen de signalisation 4 est apte à diffuser des messages vocaux, le moyen de diffusion précité peut être constitué par ledit moyen de signalisation 4, ce dit moyen conservant toujours sa fonction d'alerte. Dans ce cas le moyen de signalisation 4 est apte à diffuser un message vocal à but pédagogique si le poids de l'objet introduit dans le panier est inférieur ou égal au poids de référence et un message vocal d'alerte dans le cas contraire. [0043] En figure 3 est représenté un moyen de signalisation comportant tous les éléments 40 à 44, mais il va de soi le moyen de signalisation ne pourra comporter que certains d'entre eux seulement. [0044] Avantageusement, à l'ouverture du panier 1 est associée une trappe d'accès 7 associée à un capteur de poids, commandée en ouverture et fermeture par un moyen moteur 8 contrôlé par le moyen 2 de mesure du poids, le moyen moteur étant activé dans le sens de l'ouverture de la trappe 7 que si la valeur du poids mesuré de l'objet est inférieure à la valeur du poids de référence. Ce capteur de poids qui peut être une jauge de précontrainte fixée à la trappe, est apte à donner un signal électrique dont la valeur est représentative du degré de déformation de la trappe. De cette valeur il sera possible d'en déduire la valeur pondérale de l'objet posé sur la trappe. Ce capteur est connecté électriquement à l'unité de contrôle et de commande 31. Préférentiellement, la trappe d'accès 7, en position d'obturation forme un plan horizontal de pose de l'objet à introduire dans le panier. Cette trappe 7 ne pourra s'ouvrir que si le poids mesuré est inférieur au poids de référence. Si immédiatement après l'ouverture, un objet non-conforme est introduit dans le panier, l'unité de contrôle et de commande 31 sera apte à le détecter et sera apte à signaler un défaut. Selon la forme préférée de réalisation, la trappe 7 est composée de deux volets 70 dotés chacun d'un axe d'articulation rigide destiné à être engagé dans des paliers solidarisés à la coque de protection 2 ou au panier 1. Ces volets 70 peuvent occuper une position d'obturation de l'ouverture du panier 1 selon laquelle ils sont disposés de manière coplanaire dans un plan horizontal, soit une position de dégagement de ladite ouverture selon laquelle ils sont disposés verticalement ou sensiblement verticalement. Préférentiellement, le moyen moteur 8 de manoeuvre de la trappe 7 en ouverture et fermeture, pourra être constitué par un moteur électrique du type de ceux possédant un arbre de sortie rotatif sur lequel un mouvement rotatif et un couple sont disponibles. Dans le cas ou la trappe 7 n'est constituée qu'un d'un seul volet, l'arbre de sortie du moteur électrique 8 sera directement accouplé à l'axe d'articulation de ce volet. 10 [0045] 15 [0046] [0047] 20 25 [0048] 30 [0049] [0050] 5 [0051] [0052] [0053] [0054] [0055] [0056] [0057] Dans le cas ou la trappe est formée de deux volets, pourront être prévus deux moteurs électriques du type précité respectivement accouplés par leur arbre de sortie aux axes d'articulation des deux volets 70. Pour des raisons d'économie, pour une trappe 7 formée de deux volets 70 ne sera prévu qu'un seul moteur 8 dont l'arbre de sortie sera accouplé directement à l'axe d'articulation de l'un des volets et une transmission 9 de mouvement et de couple entre l'arbre de sortie du moteur 8 et l'axe d'articulation de l'autre volet. La transmission de mouvement sera constituée par une première poulie 90 calée sur l'arbre de sortie du moteur, par une seconde poulie 91 calée sur l'axe d'articulation de la trappe et par une courroie de transmission 92 tendue entre la première et la seconde poulie. La courroie 92 entre les deux poulies 90, 91 sera montée de manière croisée. II va de soi que tout autre type de transmission pourra être utilisé. Ainsi pourra être utilisée une transmission à chaîne et pignons dentés. On a précédemment décrit une trappe montée de manière articulée, mais en variante, la trappe 7 pourra être montée de manière coulissante dans des glissières appropriées entre une position d'obturation de l'ouverture du panier 1 et une position de dégagement de cette ouverture. Ces glissières pourront être fixées à la coque rigide ou au panier. Le moyen moteur pourra être constitué par un vérin électrique. Additionnellement, le conteneur selon l'invention pourra être équipé d'un détecteur de métaux, connu en soi, connecté électriquement à l'unité de contrôle et de commande qui pourra activer le moyen de signalisation 4 si un objet métallique est introduit dans le panier du conteneur. Le conteneur selon l'invention pourra aussi être équipé d'un moyen d'affichage 10 du poids de l'objet introduit ainsi qu'éventuellement du poids total du panier. Ce moyen d'affichage pourra être constitué par un moyen d'affichage du type digital du type à six digits éclairé, connu en soi. La valeur pondérale du panier 1 pourra être signalée à un poste de gestion distant qui pourra alors intervenir pour vider le panier 1. [0058] Le conteneur pourra être équipé de moyens de détection de la hauteur des déchets dans le panier toujours dans le but de signaler le remplissage total du panier à un poste distant. [0059] Ces moyens pourront être constitués par au moins un capteur à ultrasons connecté à l'unité 31 de commande, par une cellule infrarouge également connectée à l'unité de contrôle et de commande 31, ou par tout autre type de capteur aptes à donner une information représentative de la hauteur des déchets dans le panier 1. [0060] Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet | Le conteneur sécurisé dédié à la réception de déchets ou d'objets usagés, comprenant un panier (1 ) destiné à recevoir les dits déchets, est remarquable notamment en ce qu'il comprend au moins un moyen (3) de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier et au moins un moyen de signalisation apte à émettre un signal de non conformité si la valeur du poids mesuré de l'objet est égale ou supérieure à la valeur d'un poids de référence. | Revendications 1. Conteneur sécurisé dédié à la réception de déchets ou d'objets usagés, comprenant un panier (1) destiné à recevoir les dits détritus , ledit panier (1) comportant une ouverture en partie supérieure d'introduction des déchets ou objets usagés, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un moyen (3) de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier et au moins un moyen de signalisation apte à émettre un signal de non conformité si la valeur du poids mesuré de l'objet est égale ou supérieur à la valeur d'un poids de référence. 2. Conteneur sécurisé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'ouverture du panier est associée une trappe d'accès (7) commandée en ouverture et fermeture par un moyen moteur (8) contrôlé par le moyen de mesure (3) du poids, le moyen moteur (8) étant activé dans le sens de l'ouverture de la trappe (7) que si la valeur du poids mesuré de l'objet est inférieure à la valeur du poids de référence. 3. Conteneur sécurisé selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le moyen (3) de mesure du poids comprend un capteur de poids (30) sensible au moins au poids du panier (1), lequel capteur est apte à délivrer une information représentative du poids mesuré, au moins une unité (31) centrale de traitement de données, de calcul, de contrôle et de commande connectée audit capteur (30) et apte à recevoir de ce dernier ladite information, au moins une unité de mémoire (32) connectée à l'unité centrale, dans laquelle sont stockées la valeur actuelle du poids du panier mesurée après introduction de l'objet, la valeur immédiatement antérieure mesurée du poids du panier (1) et la valeur du poids de référence, ladite unité centrale (31) étant apte à opérer une différence arithmétique entre la valeur actuelle du poids du panier et la valeur immédiatement antérieure du poids du panier (1) afin de déterminer la valeur du poids de l'objet et étant apte à comparer la valeur du poids de l'objet à la valeur du poids de référence et commander en fonction du résultat de cette comparaison le moyen de signalisation (4). 4. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de signalisation (4) est apte à émettre un signal sonore d'alerte si le poids mesuré est supérieur à la valeur de référence. 5. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de signalisation (4) est apte à produire un signal lumineux d'alerte si la valeur du poids mesuré de l'objet introduit dans le panier est supérieure à la valeur du poids de référence. 6. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que apte à émettre un signal d'alerte électrique ou électromagnétique si le poids mesuré de l'objet introduit dans le panier (1) est supérieur à la valeur du poids de référence, ce signal d'alerte étant destiné à être reçu par un poste de contrôle distant. 7. Conteneur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'un moyen de diffusion d'un message vocal, activé par le moyen (2) de mesure du poids pour diffuser un message à but pédagogique si le poids mesuré de l'objet introduit dans le panier (1) est inférieur ou égal au poids de référence. 8. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé par un moyen d'affichage (10) du poids de l'objet introduit dans le panier (1), connecté électriquement au moyen de mesure du poids de l'objet. 9. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé de moyens de détection de la hauteur des déchets dans le panier toujours dans le but de signaler le remplissage total du panier à un poste distant. 10. Conteneur sécurisé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est équipé d'une coque de protection (2), au moins le moyen (4) de mesure du poids de l'objet introduit dans le panier (1), étant monté dans la dite coque (2). | B | B65 | B65F | B65F 1 | B65F 1/14 |
FR2898524 | A3 | DISQUE METALLIQUE POUR ROUE DE VEHICULE AUTOMOBILE, PROCEDE DE FABRICATION D'UN TEL DISQUE, ROUE ET ENJOLIVEUR | 20,070,921 | -1- La présente invention concerne un disque métallique pour roue de véhicule automobile, un procédé de fabrication d'un tel disque, une roue et un enjoliveur. Un disque de roue est généralement réalisé par emboutissage d'une plaque métallique et présente un aspect extérieur peu esthétique. C'est la raison pour laquelle on le masque souvent au moyen d'un enjoliveur fixé sur la roue. On connaît notamment dans l'état de la technique une roue de véhicule automobile du type comprenant une jante et un disque métallique rapporté sur la jante, le disque comprenant des moyens d'encliquetage destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires portés par un enjoliveur. Les moyens d'encliquetage portés par le disque sont par exemple constitués par la périphérie du disque ou par des contours du disque délimitant des ajours. L'invention a notamment pour but de proposer une variante des moyens d'encliquetage connus. A cet effet, l'invention a pour objet un disque métallique destiné à être rapporté sur une jante pour forrner une roue de véhicule automobile, du type comprenant des moyens d'encliquetage destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires portés par un enjoliveur, caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage sont formés par emboutissage. L'emboutissage de moyens d'encliquetage est une opération simple et peu coûteuse à mettre en oeuvre du fait que le disque est habituellement fabriqué par emboutissage. L'invention constitue donc une variante avantageuse de l'état de la technique. Un disque selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - Le disque comprend des moyens de centrage de la roue destinés à coopérer avec des moyens de centrage complémentaires portés par un moyeu de roue, les moyens d'encliquetage étant portés par les moyens de centrage. Les moyens de centrage comprennent une surface cylindrique de centrage, continue ou interrompue angulairement, destinée à coopérer avec une surface cylindrique complémentaire portée par le moyeu, les moyens d'encliquetage ayant une forme générale de gorge annulaire coaxiale à la surface de centrage. - Les moyens de centrage ont une forme générale de col cylindrique coaxial au disque, la surface de centrage étant ménagée sur la surface interne du col. Les moyens d'encliquetage sont ménagés sur la surface externe du col. 30 35 -2- - Les moyens d'encliquetage sont ménagés sur la surface interne du col. - Les moyens de centrage sont venus de matière avec le disque. L'invention a également pour objet une roue de véhicule automobile, du type comprenant une jante et un disque métallique rapporté sur la jante, caractérisée en ce que le disque est tel que précédemment défini. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un disque métallique destiné à être rapporté sur une jante pour former une roue de véhicule automobile, le disque comprenant des moyens d'encliquetage destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires portés par un enjoliveur, caractérisé en ce que l'on forme les moyens d'encliquetage par emboutissage. Un procédé selon l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes. - On met en forme le disque par emboutissage d'une plaque métallique. - Le procédé comprend au moins des première et seconde opérations d'emboutissage pour la mise en forme de l'ensemble du disque, la seconde opération étant postérieure à la première, les moyens d'encliquetage étant formés au cours de la première opération d'emboutissage et les moyens de centrage étant formés au cours de la seconde opération d'emboutissage. - Au cours de la première opération d'emboutissage, le disque a une forme générale relativement plane. L'invention a également pour objet un enjoliveur de véhicule automobile, du type comprenant des moyens d'encliquetage sur une roue de véhicule automobile, caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage sont complémentaires de moyens d'encliquetage d'un disque tel que précédemment défini. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un schéma selon une coupe axiale d'une roue comprenant un disque selon l'invention, - la figure 2 est un schéma détaillé, localisé en Il sur la figure 1, d'une partie du disque représenté sur la figure 1. Une roue de véhicule automobile, désignée par la référence générale 10, est représentée selon une coupe axiale sur la figure 1. La roue 10 comprend une jante 12 et un disque métallique 14 rapporté sur la jante 12. -3- Le disque 14 comprend une surface cylindrique de centrage 16 formant surface de portée destinée à coopérer avec une surface cylindrique complémentaire 18 portée par un moyeu 20. La surface cylindrique de centrage 16 et la surface cylindrique complémentaire 18 5 sont portées respectivement par des moyens de centrage femelles 17 et des moyens de centrage complémentaires mâles 18 de la roue 10 sur le moyeu 20. En variante, la surface cylindrique 16 peut être interrompue angulairement de façon à délimiter plusieurs secteurs de portée. Dans l'exemple illustré, les moyens de centrage femelles 17 ont une forme générale 10 de col cylindrique coaxial au disque 14. La surface de centrage 16, continue ou interrompue, est ménagée sur la surface interne du col 17 comme cela est illustré sur les figures. Le disque 14 comprend en outre des moyens d'encliquetage 22 destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires 24 portés par un enjoliveur 26. 15 Les moyens d'encliquetage 22 et 24 permettent une fixation rapide et simple de l'enjoliveur 26 sur la roue 10. Les moyens d'encliquetage 22 sont représentés plus en détail sur la figure 2 qui est un schéma, localisé en II sur la figure 1, d'une partie de la surface de centrage 16 du disque 14. 20 Les moyens d'encliquetage 22 sont portés par les moyens de centrage 16 et ont une forme générale de gorge annulaire. Cette gorge peut être continue ou interrompue angulairement. Dans l'exemple illustré, les moyens d'encliquetage 22 (gorge) sont ménagés sur la surface externe du col 17. Dans ce cas, la gorge annulaire entoure la surface de centrage 25 16 (continue ou interrompue). En variante, les moyens d'encliquetage 22 (gorge) sont ménagés sur la surface interne du col 17. On notera que dans tous les cas, les moyens d'encliquetage 22 sont coaxiaux à la surface de centrage 16. 30 Les moyens d'encliquetage complémentaires 24 portés par l'enjoliveur 26 sont conformés pour coopérer par encliquetage avec les moyens d'encliquetage 22. Ils ont, comme dans l'exemple illustré, une forme générale de nervure annulaire complémentaire de la gorge annulaire des moyens 22. En variante, la nervure est interrompue angulairement. 35 Le disque 14 de la roue 10 est réalisé d'un seul tenant. En particulier, la surface cylindrique de centrage 16 est venue de matière avec le disque 14. -4- Le disque 14 et notamment les moyens de centrage 16 et les moyens d'encliquetage 22 sont formés par emboutissage d'une plaque métallique. Ainsi, le disque 14 est avantageusement fabriqué conformément à un procédé comprenant au moins des première et seconde opérations d'emboutissage pour la mise en forme de l'ensemble du disque 14, la seconde opération étant postérieure à la première. Les moyens d'encliquetage 22 sont formés au cours de la première opération d'emboutissage (alors que le disque 14 a encore une forme générale relativement plane) et les moyens de centrage 16 sont formés au cours de la seconde opération d'emboutissage. On notera que le nombre d'opérations d'emboutissage du procédé est variable et peut s'élever par exemple jusqu'à 12. L'invention ne se limite pas au mode de réalisation qui vient d'être décrit. En particulier, les moyens d'encliquetage 22 ne sont pas nécessairement portés par les moyens de centrage 16 mais peuvent être ménagés sur toute autre partie du disque 14 | Ce disque métallique (14) est destiné à être rapporté sur une jante (12) pour former une roue (10) de véhicule automobile. Il comprend des moyens d'encliquetage (22) destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires portés par un enjoliveur (26). Les moyens d'encliquetage (22) sont formés par emboutissage. De préférence, les moyens d'encliquetage (22) sont portés par des moyens (17) de centrage de la roue sur un moyeu. | 1. Disque métallique (14) destiné à être rapporté sur une jante (12) pour former une roue (10) de véhicule automobile, du type comprenant des moyens d'encliquetage (22) destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires (24) portés par un enjoliveur (26), caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage (22) sont formés par emboutissage. 2. Disque (14) selon la 1, comprenant des moyens de centrage (17) de la roue (10) destinés à coopérer avec des moyens de centrage complémentaires (18) portés par un moyeu (20) de roue (10), les moyens d'encliquetage (22) étant portés par les moyens de centrage (17). 3. Disque (14) selon la 2, dans lequel les moyens de centrage (17) comprennent une surface cylindrique de centrage (16), continue ou interrompue angulairement, destinée à coopérer avec une surface cylindrique complémentaire (18) portée par le moyeu (20), les moyens d'encliquetage (22) ayant une forme générale de gorge annulaire coaxiale à la surface de centrage (16). 4. Disque (14) selon la 3, dans lequel les moyens de centrage (17) ont une forme générale de col cylindrique coaxial au disque (14), la surface de centrage (16) étant ménagée sur la surface interne du col (17). 5. Disque (14) selon la 4, dans lequel les moyens d'encliquetage (22) sont ménagés sur la surface externe du col (17). 6. Disque (14) selon la 4, dans lequel les moyens d'encliquetage (22) sont ménagés sur la surface interne du col (17). 7. Disque (14) selon l'une quelconque des 2 à 6, dans lequel les moyens de centrage (17) sont venus de matière avec le disque (14). 8. Roue (10) de véhicule automobile, du type comprenant une jante (12) et un disque métallique (14) rapporté sur la jante (12), caractérisée en ce que le disque (14) est selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Procédé de fabrication d'un disque métallique (14) destiné à être rapporté sur une jante (12) pour former une roue (10) de véhicule automobile, le disque (14) comprenant des moyens d'encliquetage (22) destinés à coopérer avec des moyens d'encliquetage complémentaires (24) portés par un enjoliveur (26), caractérisé en ce que l'on forme les moyens d'encliquetage (22) par emboutissage. 10. Procédé selon la 9, dans lequel on met en forme le disque (14) par emboutissage d'une plaque métallique. -6- 11. Procédé selon la 10, comprenant au moins des première et seconde opérations d'emboutissage pour la mise en forme de l'ensemble du disque (14), la seconde opération étant postérieure à la première, les moyens d'encliquetage (22) étant formés au cours de la première opération d'emboutissage et les moyens de centrage (17) étant formés au cours de la seconde opération d'emboutissage. 12. Procédé selon la 11, dans lequel, au cours de la première opération d'emboutissage, le disque (14) a une forme générale relativement plane. 13. Enjoliveur (26) de véhicule automobile, du type comprenant des moyens d'encliquetage (24) sur une roue de véhicule automobile, caractérisé en ce que les moyens d'encliquetage (24) sont complémentaires de moyens d'encliquetage (22) d'un disque selon l'une quelconque des 1 à 7. | B | B21,B60 | B21D,B60B | B21D 39,B60B 7,B60B 21 | B21D 39/00,B60B 7/08,B60B 21/02 |
FR2901534 | A1 | LIEN DESTINE A RELIER UN OBJET NOTAMMENT UNE PLANCHE DE GLISSE A UN MEMBRE D'UTILISATEUR | 20,071,130 | Dans cette deuxième option, le surfeur pour maintenir ce lien autour de la planche vient attacher les moyens d'attache autour d'un aileron de la planche de surf. Toutefois, cette solution n'est pas satisfaisante puisque d'une part, l'aileron peut à force endommager le lien ou encore blesser le surfeur et d'autre part, il ne constitue pas un moyen de maintien suffisant et dans la pratique, le lien se déroule très facilement de la planche et vient en contact avec le sable, ce qui est préjudiciable puisque généralement, les moyens d'attache sont constitués par des bandes auto-agrippantes de type boucles-crochets qui perdent leur efficacité quand la partie velours de la bande auto-agrippante est remplie de sable. Afin de remédier à cet inconvénient, il a été proposé dans le brevet US 6.942.532 un clip comprenant deux demi-parties se refermant l'une sur l'autre et en enserrant une partie du cordon, un des deux demi-éléments comportant des moyens de réception permettant la fixation d'une autre partie du cordon par emmanchement. Ce clip présente deux inconvénients principaux à savoir, d'une part, qu'il peut coulisser le long de la corde lorsque l'utilisateur surfe et gêner ce dernier et, d'autre part, que le clip peut être perdu si les deux demi-éléments se séparent. Le but de la présente invention est de proposer un lien notamment reliant une planche de glisse à un membre d'utilisateur, comprenant des moyens de blocage du cordon rapides et fiables. Un autre but de la présente invention est de proposer un lien comprenant des moyens de blocage du cordon ne gênant pas l'utilisateur dans sa pratique sportive. De manière connue, le lien comprend un cordon apte à être assujetti à l'objet et un moyen d'attache aux membres de l'utilisateur. Selon l'invention, le lien comprend : une pièce de raccordement entre le cordon et le moyen d'attache et - une pièce de blocage d'une portion du cordon, ladite pièce de blocage étant montée sur la pièce de raccordement. Cette disposition permet d'éviter tout déplacement de la pièce de blocage du cordon qui pourrait gêner ou blesser l'utilisateur de la planche de glisse. Par ailleurs, cette disposition évite également tout détachement de la pièce de blocage qui pourrait être due notamment aux torsions du cordon. Selon l'invention, on prévoit que la pièce de raccordement et la pièce de blocage forment une pièce unique notamment en plastique ou en caoutchouc. Cette caractéristique permet de simplifier considérablement la production et l'assemblage des différentes pièces formant le lien. Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie de montage de la pièce de blocage comporte un trou longitudinal débouchant, permettant l'emmanchement longitudinal à force de la pièce de blocage sur la pièce de raccordement. Cela permet de changer facilement de pièce de blocage notamment en cas d'usure de cette dernière. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la partie de montage de la pièce de blocage comporte deux ailes flexibles permettant l'emboîtement transversal de la pièce de blocage sur la pièce de raccordement. Les ailes flexibles permettent en fonction de leur structure, de leur épaisseur et du matériau utilisé de régler précisément la force nécessaire pour la réalisation de l'emmanchement. La fixation de la pièce de blocage sur la pièce de raccordement s'effectue manuellement sans outil, en exerçant une pression sur la pièce de blocage de manière à l'emmancher sur la pièce de raccordement jusqu'au blocage. Selon l'invention, la pièce de raccordement a une partie distale pour le raccordement sur le cordon et une partie proximale pour la fixation sur le moyen d'attache, la pièce de blocage étant montée sur la partie proximale de la pièce de raccordement. Cette caractéristique permet d'avoir une partie proximale rigide autorisant un assujettissement avec la pièce de blocage et d'autre part une partie distale souple. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la pièce de blocage comporte deux ailes sensiblement parallèles, aptes à être écartées l'une de l'autre pour insertion à force de la portion du cordon, les ailes comportant vers leur extrémités supérieures une saillie de retenue de ladite portion une fois insérée. Cette disposition permet de fixer une portion de cordon sans nécessiter d'outil en exerçant une simple pression sur la corde en direction du trou. Par ailleurs, cette disposition permet également de s'adapter à des diamètres de cordon variable et notamment permet de bloquer aussi bien le cordon sec que mouillé. Par ailleurs, cette caractéristique permet de constituer un moyen de retenue important du cordon nécessitant une force supérieure pour le retrait du cordon à la force nécessaire pour son insertion dans la pièce de blocage. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite ci-après d'un exemple préféré de réalisation, dans lequel la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente de manière schématique et en vue de coté une partie du lien conforme à l'invention, la figure 2 représente un exemple illustré à la figure 1 dans une vue perpendiculaire à cette dernière, - la figure 3 représente un lien conforme à l'invention équipant une planche de glisse. En se reportant principalement aux figures 1 et 2, on voit qu'est représentée une partie du lien 1 avec le moyen d'attache 2 fixé à la pièce de raccordement 3, elle-même fixée au cordon 4. On voit également que cette pièce de raccordement 3 est intégrée avec la pièce de blocage 5. Il s'agit d'une caractéristique avantageuse de l'invention. Toutefois, on pourrait également, dans un autre mode de réalisation, avoir une pièce de blocage 5 indépendante de la pièce de raccordement 3 et prévoir des moyens de fixation d'un élément sur l'autre. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3 la pièce de blocage 5 est disposée au niveau de la partie proximale de la pièce de blocage 3 indiquée à la référence 6 pour la partie proximale. De la sorte, il est envisageable d'avoir une partie distale plus souple permettant d'avoir une liberté de manoeuvre accrue pour l'utilisateur. On voit également que la pièce de raccordement 3 permet la liaison entre le cordon 4 et les moyens d'attache 2. A cette fin, la pièce de raccordement 3 comprend un corps principal dans lequel est ménagées deux ouvertures, une pour le cordon 4 et une autre pour les moyens d'attache 2. A ce sujet, et notamment pour permettre le remplacement des moyens d'attache 2, on prévoit que la liaison entre ces moyens d'attache 2 et la pièce 15 de raccordement 3 soient détachables. Différents moyens connus de l'homme du métier pourront être utilisés pour réaliser cette liaison amovible. On pourra par exemple utiliser un système de liaison à lames. En se reportant cette fois principalement à la figure 2, on voit que la 20 pièce de blocage 5 comporte deux ailes 9 sensiblement parallèles qui sont aptes à être écartées l'une de l'autre pour l'insertion à force de la portion du cordon 4 nécessaire pour fixer le cordon par exemple le long de la planche de surf. A cet effet, on prévoit au niveau de la partie supérieure de ces ailes 9 une saillie de retenue 10 de la portion insérée. La forme de la saillie de retenue 25 10 permet d'opposer une résistance importante empêchant un retrait accidentel du cordon tout en limitant la contrainte exercée par cette saillie 10 lors de l'introduction du cordon au fond des ailes 9. Comme on l'a vu, il s'agit dans ce mode de réalisation préféré de proposer un élément de raccordement 3 intégrant des moyens de blocage 5. 30 Toutefois, on pourrait prévoir que la pièce de blocage 5 soit distincte de la pièce 3, l'assemblage entre les deux se faisant au moyen de deux ailes flexibles ménagées dans la partie de montage de la pièce de blocage 5 et permettant l'emboîtement transversal à force de la pièce de blocage 5 sur la pièce de raccordement 3. On peut également prévoir que la pièce de raccordement 3, formant un ensemble monolithique ou non avec la pièce de blocage, ait un profil sensiblement tronconique. On peut également prévoir que la partie distale de la pièce de raccordement, permettant le raccordement sur le cordon 4, soit relativement souple, la partie proximale permettant la fixation des moyens d'attache 2 et la réception de la pièce de blocage 5. Il est également important de souligner que l'assujettissement entre le cordon 4 et l'objet peut être réalisé par une deuxième pièce de raccordement. Avantageusement, une deuxième pièce de blocage est montée sur cette deuxième pièce de raccordement. Les différentes variantes et options de réalisation prévues pour les pièces de blocage et de raccordement pourront être transposées pour la réalisation des deuxièmes pièces de blocage et de raccordement. Bien entendu, d'autres modes de réalisation connus de l'homme du métier auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention défini par la revendication ci-après | La présente invention concerne un lien (1) destiné à relier un objet, notamment une planche de glisse, à un membre d'un utilisateur, comprenant un cordon (4) apte à être assujetti à l'objet et un moyen d'attache (2) audit membre. Selon l'invention ce lien comprend une pièce de raccordement (3) entre le cordon (4) et le moyen d'attache (2) et une pièce de blocage (5) d'une portion du cordon (4), ladite pièce de blocage (5) étant montée sur la pièce de raccordement (3). | 1. Lien (1), destiné à relier un objet, notamment une planche de glisse, à un membre d'un utilisateur, comprenant un cordon (4) apte à être assujetti à l'objet et un moyen d'attache (2) audit membre, caractérisé en ce que le lien comprend : - une pièce de raccordement (3) entre le cordon (4) et le moyen d'attache (2) et - une pièce de blocage (5) d'une portion du cordon (4), ladite pièce de blocage (5) étant montée sur la pièce de raccordement (3). 2. Lien selon la 1, caractérisé en ce que la pièce de raccordement (3) et la pièce de blocage (5) forment une pièce unique, notamment en plastique ou en caoutchouc. 3. Lien selon la 1, caractérisé en ce que la pièce de blocage (5) est indépendante de la pièce de raccordement (3) et présente une partie de montage sur la pièce de raccordement (3). 4. Lien selon la 3, caractérisé en ce que la partie de montage de la pièce de blocage (5) comporte un trou longitudinal débouchant permettant l'emmanchement longitudinal à force de la pièce de blocage (5) sur la pièce de raccordement (3). 5. Lien selon la 3, caractérisé en ce que la partie de montage de la pièce de blocage (5) comporte deux ailes (9) flexibles permettant l'emboîtement transversal de la pièce de blocage (5) sur la pièce de raccordement (3). 6. Lien selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pièce de blocage (5) comporte deux ailes (9) sensiblement parallèles, qui sont aptes à être écartées l'une de l'autre pour l'insertion à force de la portion du cordon (4) et qui comportent vers leurs extrémités supérieures une saillie de retenue (10) de ladite portion une fois insérée. 7. Lien selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la pièce de raccordement (3), par exemple de configuration tronconique, a unepartie distale pour le raccordement sur le cordon (4) et une partie proximale pour la fixation sur le moyen d'attache (2) et en ce que la pièce de blocage (5) est montée sur la partie proximale de la pièce de raccordement (3). 8. Lien selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième pièce de raccordement permettant l'assujettissement entre le cordon et l'objet, sur laquelle est montée une deuxième pièce de blocage. | B,A | B63,A63 | B63B,A63C | B63B 21,A63C 11,B63B 35 | B63B 21/08,A63C 11/00,B63B 35/79 |
FR2891371 | A1 | CANON DE CONVERSION ELECTRO-OPTIQUE POUR CONNEXION DE FOND DE CHASSIS | 20,070,330 | L'invention se rapporte à une connexion photo-électronique, c'est à dire à un dispositif recevant une information de nature optique et transmettant une information de nature électronique, elle concerne également une connexion électro-optique qui réalise la transformation inverse. Dans le domaine des équipements embarqués sur des aéronefs capables d'émettre et de recevoir des signaux électriques, on s'oriente vers une connexion à des réseaux d'infrastructure visant à échanger des informations numériques entre les équipements. On a d'abord créé des réseaux basés sur des liaisons physiques en cuivre visant à transmettre des signaux numériques avec un débit pouvant atteindre quelques dizaines puis quelques centaines de kilo-bits par seconde. Pour les aéronefs les plus récents, on a créé des liaisons optiques ou électrique point à point voir point multipoints dont le débit atteint jusqu'à cent M6ga-bits par seconde. Les futurs porteurs seront équipés de systèmes de transmission optique qui pourront atteindre un débit de l'ordre du Giga-bits par seconde. Pour de telles architectures, il est nécessaire de placer des dispositifs opérant une conversion photo-électrique ou électro-optique, à chaque extrémité des liaisons optiques reliant les équipements. Une première solution pour réaliser de tels dispositifs de conversion consiste à les intégrer aux équipements eux mêmes. Cette solution présente l'inconvénient de réduire l'espace utilisable au sein des équipements, qui prennent souvent la forme de boîtiers d'appareillage électronique. Par ailleurs, les connecteurs optiques s'accommodent mal des pollutions produites par les poussières qu'on trouve dans les châssis d'aéronefs. Enfin, les manipulations répétées des boîtiers ne sont pas non plus favorables à ces connecteurs qui requièrent une manutention soignée pour que les fibre optiques soient parfaitement centrées et alignées. Pour résoudre ce problème, il a été proposé, dans le brevet FR 2,688, 600A1, de déporter la conversion électro-optique ou photo-électronique hors de l'équipement et de combiner un connecteur électrique et un dispositif de conversion photo-électronique ou électro-optique. Selon cette 2891371 2 proposition, un dispositif de conversion et d'interconnexion s'intercale entre une fibre optique demeurant à poste dans l'aéronef et un connecteur comportant des contacts électriques et équipant par exemple la face d'un boîtier d'appareillage électronique. La connexion entre le dispositif et la fibre optique d'une part et entre le dispositif et le connecteur d'autre part étant amovible. Il apparaît que le dispositif de conversion et d'interconnexion selon cette conception est aisément démontable en cas de panne. Cependant, pendant la durée du remplacement, le démontage du dispositif laisse to l'extrémité de la fibre optique sans protection contre les poussières, ce qui peut considérablement compliquer l'opération de remplacement du dispositif, compte tenu des difficultés d'accès de ces connexions. Un deuxième inconvénient de cette conception est d'ordre logistique: le dispositif de conversion et d'interconnexion constitue une unité remplaçable de très petite dimension et de faible coût mais il représente un coût important en terme de montage puisque un ajustement de la distance entre l'extrémité de la fibre optique et le dispositif sont nécessaires de même qu'un centrage de la fibre. La présente invention a pour but de fournir un dispositif qui permette d'éviter ces inconvénients. Il propose une interface électrique entre un connecteur électrique et une fibre optique, insensible par conséquent aux poussières, le dispositif pouvant être facilement remplaçable en raison de son caractère enfichable. Pour obtenir ce résultat, l'invention fournit un canon de conversion électro-optique fixé de manière inamovible à une extrémité d'une fibre optique, le canon comportant des contacts électriques, caractérisé par le fait qu'il est conformé pour s'enficher dans la partie optique d'un connecteur mixte pour liaison optique et électrique de manière à présenter ses contacts électriques selon le même ordonnancement que les contacts électriques de la partie électrique du connecteur. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel: -la figure 1 représente un boîtier d'appareillage électronique et un connecteur de fonde de panier de châssis; 2891371 3 - la figure 2 représente, en vue de coupe, un canon selon l'invention; - la figure 3 représente, en vue de coupe, un boîtier d'appareillage électronique enfiché sur un connecteur dans lequel s'ancre un canon selon 5 l'invention. Par soucis de simplicité, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 montre, en vue perspective, un boîtier 1 d'appareillage io électronique pouvant contenir des cartes de circuits imprimés non représentées sur la figure. Le boîtier 1 est de forme parallélépipédique, il comporte une ouverture 2 située sur une de ses faces et un connecteur 3 monté dans l'ouverture 2. Le boîtier 1 est destiné à être enfiché sur un châssis non représenté sur la figure. Le châssis comporte un connecteur 4 de fond de panier dans lequel s'emboîte le connecteur 3 parfaitement complémentaire du connecteur 4. Le connecteur 3 comporte exclusivement des contacts électriques qui sont traversants, c'est à dire qu'ils relient l'intérieur et l'extérieur du boîtier 1. Les châssis et les boîtiers peuvent être soumis à des environnements mécaniques ou thermiques sévères. Les connecteurs doivent également résister aux mêmes environnements. Il existe des normes reconnues qui garantissent la tenue des connecteurs standards à de tels environnements. Les fabricants de châssis se reposent sur ces normes pour s'assurer que les connecteurs qui équipent leurs châssis supportent des conditions d'emploi difficiles telles que par exemple celles rencontrées lors d'une mise en place de boîtier dans une zone à accès réduit. On appelle ici connecteur standard un connecteur répondant aux normes de tenue aux environnements sévères exigées par les fabricants de châssis Sur le connecteur 4, s'ancre un canon 10 de conversion selon l'invention. Le canon prolonge une fibre optique 11 à laquelle il est fixé de manière inamovible. La figure 2 représente un canon 10 de conversion selon l'invention 35 prolongé par une fibre optique 11. Le canon a la forme d'un cylindre, les 2891371 4 dimensions du cylindre sont par exemple un diamètre de l'ordre de 3 millimètres et une longueur (hauteur) valant 2 centimètres. Le canon 10 comporte des contacts 13 électriques sur une première section. La fibre optique 11 s'insère dans le canon par une deuxième section. La fibre optique 11 sert de guide conducteur à un signal optique de longueur d'onde X. La fibre optique est de type multi-mode, possédant par exemple un coeur dont le diamètre mesure 62,5 micromètres, ou bien, la fibre optique est de type mono-mode et comporte dans ce cas un coeur de diamètre égal par exemple à 9 micromètres. Le canon comporte de plus: -un substrat servant de support à des composants électroniques, - une lentille pour mettre en forme un signal optique, la lentille étant conformée pour opérer à la longueur d'onde X mais pouvant également être achromatique. Le substrat est placé à l'intérieur du cylindre formé par le canon, il constitué par exemple une plaque d'époxy sur laquelle sont disposés des composants électroniques reliés entre-eux par des pistes électriquement conductrices dessinées sur le substrat. Les contacts électriques sont en contact avec les pistes du substrat. Au moins deux des contacts électriques assurent une alimentation électrique des composant électriques du canon. aux composant, par exemple sous la forme d'une référence de tension ou de courant et d'une masse. Si le canon a une fonction de conversion électro-optique, il reçoit un signal électrique sur des contacts électriques et il produit un signal optique sur la fibre optique. Dans ce cas, le canon comporte un dispositif d'émission de signal optique. Le signal électrique reçu par le canon attaque un modulateur. Le signal électrique modulé produit par le modulateur est employé pour moduler le signal optique produit par le dispositif d'émission de signal optique. Le dispositif d'émission est par exemple une diode électroluminescente ou une diode laser. Le signal optique produit par le dispositif d'émission est mis en forme spatialement par la lentille pour être couplé à la fibre optique. La puissance du signal optique émis par le dispositif d'émission vaut par exemple un milli-Watt. La puissance calorique dissipée par l'ensemble des composants en fonctionnement est égale par exemple à 2891371 5 dix milli- Watt, elle est évacuée dans le corps du canon par l'intermédiaire de drains thermiques. Si le canon a une fonction de conversion photo-électronique, il reçoit un signal optique par la fibre optique et il produit un signal électrique sur des contacts électriques. Dans ce cas, le canon comporte un dispositif de détection sensible au signal optique. Le signal optique reçu est concentré par la lentille sur une surface photo-sensible du dispositif de détection. Le dispositif de détection est par exemple une photodiode PIN ou une photodiode à avalanche, il produit, en réponse, un signal électrique. Le signal électrique attaque un démodulateur qui produit un signal électrique démodulé. Le signal électrique démodulé est transmis à des contacts électriques du canon. La puissance du signal optique reçu par le dispositif de détection vaut par exemple un milli- Watt. La puissance calorique dissipée par l'ensemble des composants en fonctionnement est égale par exemple à dix milli-Watt, elle est évacuée dans le corps du canon par l'intermédiaire de drains thermiques. La figure 3 montre en vue de coupe, un boîtier 1 d'appareillage électronique enfiché dans un châssis non représenté sur la figure. Un connecteur 3 de fond de boîtier, comportant des contacts traversants reliant l'intérieur et l'extérieur du boîtier 1 et comportant des extrémités internes et des extrémité externes. Avantageusement, le connecteur 3 est un connecteur de fond de boîtier répondant à une spécification appartenant à la liste suivante: ARINC 25 600, MIL 83 527, ARINC 404A. Le connecteur 3 est parfaitement emboîté dans un connecteur 4 de fond de panier du châssis. Un canon 10 de conversion est ancré dans le connecteur 4 de fond de panier. Des contacts 11 électriques du canon sont en contacts électriques avec des extrémités externes du boîtier 1. Avantageusement, le canon 10 est conformé pour s'ancrer sur un connecteur de fond de panier de châssis répondant à une spécification appartenant à la liste suivante: ARINC 600, MIL 83 527, ARINC 404A. De cette façon, le boîtier 1 communique avec des éléments répartis hors du boîtier, par l'intermédiaire d'une liaison optique. L'interface 2891371 6 de cette liaison optique est électrique, ce qui est avantageux en terme de robustesse et de facilité de manipulation et de remplacement. 2891371 7 | L'invention se rapporte à une connexion photo-électronique, c'est à dire à un dispositif recevant une information de nature optique et transmettant une information de nature électronique, elle concerne également une connexion électro-optique qui réalise la transformation inverse. Un canon (10) de conversion électro-optique fixé de manière inamovible à une extrémité de fibre optique (11) comporte des contacts électriques (13). Selon l'invention, le canon (10) est conformé pour s'enficher dans la partie optique d'un connecteur mixte pour liaison optique et électrique de manière à présenter ses contacts électriques (13) selon le même ordonnancement que les contacts électriques de la partie électrique du connecteur. | 1. Canon (10) de conversion électro-optique fixé de manière inamovible à une extrémité d'une fibre optique (11), le canon (10) comportant des contacts électriques (13), caractérisé par le fait qu'il est conformé pour s'enficher dans la partie optique d'un connecteur (3) mixte pour liaison optique et électrique de manière à présenter ses contacts électriques (13) selon le même ordonnancement que les contacts électriques de la partie électrique du connecteur (3). 2. Canon (10) selon la 1 caractérisé en ce qu'il reçoit 10 un signal optique par la fibre optique (11) et qu'il produit un signal électrique sur des contacts électriques (13). 3. Canon (10) selon la 1 caractérisé en ce qu'il reçoit un signal électrique sur des contacts électriques (13) et qu'il produit un signal 15 optique sur la fibre optique (11). 4. Canon (10)selon la 2 caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de détection sensible au signal optique. 5. Canon (10) selon la 4 caractérisé en ce que le dispositif de détection est de type photodiode PIN. 6. Canon (10) selon la 4 caractérisé en ce que le dispositif de détection est de type photodiode à avalanche. 7. Canon (10) selon la 3 caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'émission de signal optique. 8. Canon (10) selon la 7 caractérisé en ce que le 30 dispositif d'émission est de type diode électroluminescente. 9. Canon (10) selon la 7 caractérisé en ce que le dispositif d'émission est de type diode laser. 2891371 8 10. Canon (10) selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le connecteur est un connecteur (3) de fond de boîtier répondant à une spécification appartenant à la liste suivante: ARINC 600, MIL 83 527, ARINC 404A. 11. Canon (10) selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il est conformé pour s'ancrer sur un connecteur (4) de fond de panier de châssis répondant à une spécification appartenant à la liste suivante: ARINC 600, MIL 83 527, ARINC 404A. 12. Canon (10) selon l'une des précédentes caractérisé en ce que des contacts électriques (13) assurent une alimentation électrique du canon. | G | G02 | G02B | G02B 6 | G02B 6/42 |
FR2898727 | A1 | BARRE DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE ANNULAIRE POUVANT ETRE REGULEE EN FLUX DE CHALEUR DE TUBES INTERNE ET EXTERNE | 20,070,921 | 1. Domaine de l'invention [0002] La présente invention concerne une barre de combustible nucléaire annulaire comprenant des tubes interne et externe, en particulier, dans lesquels des pastilles annulaires internes et externes sont chargés en combinaison de sorte que les flux de chaleur des tubes interne et externe peuvent être régulés. 2. Solutions de l'art antérieur [0003] La figure la est une vue en coupe transversale d'une barre de combustible nucléaire cylindrique classique, et la figure lb est une vue en perspective d'une pastille utilisée dans la barre de combustible nucléaire cylindrique. [0004] La barre de combustible nucléaire cylindrique comprend un tube 1 en alliage de zirconium (Zr) et des pastilles 2 espacés du tube 1 avec un écartement 3. Pour être spécifique, le tube 1 est scellé aux deux extrémités, dans lequel plusieurs centaines des pastilles cylindriques 2 sont chargées à l'intérieur du tube 1 et pressés par des ressorts. En général, chaque pastille 2 a un diamètre d'environ 9 mm et une longueur d'environ 10 mm, et la barre de combustible nucléaire a un diamètre d'environ 10 mm et une longueur d'environ 4 m. Environ 3,6 m de la longueur totale de la barre de combustible nucléaire est utilisée pour charger les pastilles 2, la longueur restante étant utilisée pour les ressorts. [0005] La pastille 2 est constitué d'une céramique contenant une matière fissile nucléaire telle que l'uranium (U) et le plutonium (Pu), par moulage par compression et frittage à chaud d'une poudre de matière fissile nucléaire. [0006] Pendant la combustion de la barre de combustible nucléaire, la chaleur générée par la pastille 2 est transférée à travers l'écartement 3 et le tube 1 vers un fluide caloporteur. Le fluide caloporteur s'écoule le long de l'extérieur de la barre de combustible nucléaire tout en venant en contact avec le tube 1. [0007] La performance de la barre de combustible nucléaire cylindrique classique comme celle-ci est restreinte en termes de température et de flux de chaleur. Pour être spécifique, les pastilles 2 ont une faible conductivité thermique de sorte que la chaleur générée par fission nucléaire n'est pas délivrée rapidement au fluide caloporteur. Par suite, la température des pastilles 2 est bien plus élevée que celle du fluide caloporteur. La température du fluide caloporteur est dans la gamme de 320 C à 340 C, et la température de pastille est la plus élevée au centre et la plus basse sur la surface. Pendant une fission nucléaire normale de la barre de combustible nucléaire, les pastilles 2 ont une température centrale dans la gamme entre 1 000 C et 1 500 C. Puisque les pastilles ont une haute température, toutes les réactions dépendant de la température sont accélérées et la performance de la matière se dégrade. En particulier, la dégradation de performance devient plus sévère en proportion à la combustion massique du combustible nucléaire. De plus, dans plusieurs accidents nucléaires, la marge de sécurité est réduite lorsque la température des pastilles 2 est élevée. À titre d'exemple, dans le cas d'un accident de perte de fluide caloporteur (LOCA), la marge devient plus petite lorsque le combustible nucléaire a une température supérieure juste avant l'accident. En conséquence, le combustible nucléaire est conçu de sorte que la température de la barre de combustible nucléaire n'excède pas une limite. Ainsi, sa sécurité est accrue si la température de pastilles est basse. [0008] La barre de combustible nucléaire, lorsqu'elle a un flux de chaleur supérieur, peut subir un écart vis-à-vis de l'ébullition nucléée. Dans le cas d'un écart vis-à-vis de l'ébullition nucléée, un film de bulles s'accumule à la surface du tube 1, ce qui détériore sévèrement le transfert de chaleur de la barre de combustible au fluide caloporteur, endommageant ainsi la barre de combustible nucléaire. Par suite, la barre de combustible nucléaire est conçue pour ne subir aucun écart vis-à-vis de l'ébullition nucléée. Sa sécurité est davantage accrue à un flux de chaleur inférieur. [0009] Pour surmonter de telles limitations associées à la température et au flux de chaleur de la barre de combustible nucléaire cylindrique classique, une approche a été proposée dans le brevet des États-Unis n 3 928 132 de Roko Bujas, intitulé Annular fuel element for high temperature reactor , 1975. Comme révélé dans ce document, une barre de combustible nucléaire a une forme annulaire de sorte que le fluide caloporteur s'écoule le long à la fois de l'extérieur et de l'intérieur de la barre de combustible nucléaire. [0010] La figure 2a est une vue en coupe transversale d'une telle barre de combustible nucléaire annulaire classique, et la figure 2b est une vue en perspective d'une pastille utilisé dans la barre de combustible nucléaire annulaire montrée sur la figure 2a. [0011] La barre de combustible nucléaire annulaire classique comprend un tube interne 11 et un tube externe 12 espacé du tube interne 11 de sorte que des pastilles annulaires 20 sont chargés entre les tubes 11 et 12. À savoir, les pastilles annulaires 20 sont entourés par les tubes interne et externe 11 et 12. Les tubes 11 et 12 sont soudés aux deux extrémités pour sceller les pastilles annulaires 20 qui sont pressés par des ressorts. Le fluide caloporteur s'écoule à travers l'espace interne à l'intérieur du tube interne 11 et à travers l'espace externe à l'extérieur du tube externe 12. [0012] Dans cette structure, le fluide caloporteur s'écoule en outre à travers la portion centrale la plus chaude de la barre de combustible nucléaire annulaire, faisant chuter significativement la température de la barre de combustible nucléaire. Cela augmente également grandement la superficie de transfert de chaleur par barre de combustible nucléaire, diminuant ainsi le flux de chaleur. Par suite, on peut s'attendre à une élévation de la marge thermique. [0013] Toutefois, la chaleur générée par les pastilles annulaires 20 de la barre de combustible nucléaire annulaire classique est transférée vers le fluide caloporteur à travers les tubes à la fois interne et externe 11 et 12. Si plus de chaleur circule à travers l'un des tubes 11 et 12, alors moins de chaleur circule à travers l'autre. Cela est associé aux résistances thermiques dans les directions des tubes 11 et 12, à savoir, plus de chaleur est distribuée vers un tube dans une direction de résistance thermique inférieure. Ceci a pour conséquence d'entraîner le problème pour lequel le fluide de chaleur d'un tube devient bien plus élevé que celui de l'autre tube. [0014] On expliquera la résistance thermique dans la barre de combustible nucléaire annulaire classique en détail comme suit. [0015] Comme le montre la figure 2a, la barre de combustible nucléaire annulaire comprend le tube interne 11, un écartement interne 31, les pastilles annulaires 20, un écartement externe 33, et le tube externe 12, dans lequel un fluide caloporteur interne est disposé à l'intérieur du tube interne 11 et un fluide caloporteur externe est disposé à l'extérieur du tube externe 12. La résistance thermique existant dans la barre de combustible nucléaire annulaire peut être classée en trois types de résistances thermiques : une résistance thermique intrinsèque que les pastilles ont ; des résistances thermiques que les écartements entre les pastilles et les tubes ont ; et des résistances thermiques intrinsèques que les tubes ont. De ces trois types de résistances thermiques, celles des pastilles et des tubes sont des propriétés thermiques et peuvent ainsi rarement être changées alors que la barre de combustible nucléaire brûle dans un réacteur. Par ailleurs, les résistances thermiques des écartements sont proportionnelles à la dimension des écartements et ainsi affectées par la variation des écartements interne et/ou externe 31 et 33 alors que la barre de combustible nucléaire annulaire brûle dans le réacteur. [0016] Dans la barre de combustible nucléaire assemblée, l'écartement 31 entre les pastilles annulaires 20 et le tube 11 et l'écartement 32 entre les pastilles annulaires 20 et le tube 12 sont typiquement dans la gamme de 50 pm à 100 pm. Les écartements 31 et 33 sont conçus pour être aussi petits que possible pour réduire la résistance thermique. Pendant la combustion de la barre de combustible nucléaire annulaire, les diamètres intérieur et extérieur des pastilles annulaires 20 augmentent en raison de la dilatation thermique. De plus, les pastilles annulaires 20 gonflent avec la poursuite de la combustion, augmentant ainsi progressivement leur diamètre externe. En conséquence, l'écartement interne 31 augmente par la variation des dimensions des pastilles 20 alors que l'écartement externe 33 est réduit. Dans le même temps, puisque le fluide caloporteur applique une haute pression sur les tubes, tous les tubes interne et externe 11 et 12 sont progressivement déformés vers les pastilles annulaires 20, réduisant ainsi les écartements interne et externe 31 et 13. [0017] Les pastilles sont sujets à la dilatation thermique et au gonflement comme décrit ci-dessus dans le cas de matières céramiques, et les tubes sont sujets à une déformation dans le cas de matières métalliques. En conséquence, les écartements interne et externe 31 et 33 de la barre de combustible nucléaire annulaire sont changés quel que soit le type des matières céramiques ou des métaux des tubes. [0018] Pendant la combustion de la barre de combustible nucléaire classique dans le réacteur nucléaire, l'écartement externe 33 devient plus petit que l'écartement interne 31 en raison de la dilatation thermique au stade initial, et à mesure que le temps de combustion progresse, l'écartement externe 33 diminue davantage pour être fermé alors que l'écartement interne 31 reste ouvert. Enfin, l'écartement interne 31 vient à se fermer. [0019] La variation des écartements interne et externe 31 et 33 influence grandement la résistance thermique. À un stade précoce de la combustion, la résistance thermique est plus petite dans la direction du tube externe 12 que dans la direction du tube interne 11. En particulier, puisque la résistance thermique de l'écartement tend à diminuer grandement lorsque l'écartement est fermé, dans un cas où l'écartement externe 33 est fermé mais que l'écartement interne 31 reste ouvert, la résistance thermique dans la direction vers l'extérieur devient bien plus petite que celle dans la direction vers l'intérieur. [0020] De tels changements dans les résistances thermiques augmentent le flux de chaleur du tube externe 12 mais diminuent en conséquence le flux de chaleur du tube interne 11. En particulier, dans un cas où l'écartement externe 33 est fermé mais que l'écartement interne 31 reste ouvert, le flux de chaleur du tube externe 12 devient excessivement supérieur à celui du tube interne 11. En conséquence, la barre de combustible nucléaire annulaire classique présente le même problème que la barre de combustible nucléaire cylindrique. 3. Objectifs de l'invention [0021] La présente invention a été réalisée afin de résoudre les problèmes précédents de l'art antérieur et un objet de certains modes de réalisation de la présente invention consiste donc à proposer une barre de combustible nucléaire annulaire qui peut éliminer un flux de chaleur non équilibré entre les tubes interne et externe, et de plus, réguler le flux de chaleur entre les tubes interne et externe. 4. Exposé de l'invention [0022] Selon un aspect de l'invention pour réaliser l'objet, il est proposé une barre de combustible nucléaire annulaire. La barre de combustible annulaire comprend un tube externe ; un tube interne ayant un diamètre plus petit que celui du tube externe, et agencé coaxialement avec le tube externe ; une pluralité de pastilles annulaires internes chargés entre les tubes externe et interne, adjacents au tube interne ; une pluralité de pastilles annulaires externes chargés entre les tubes externe et interne, adjacents au tube externe. De préférence, les pastilles annulaires internes sont espacés des pastilles annulaires externes avec un écartement intermédiaire. 5. Liste des figures [0023] Les objets, particularités et autres avantages précités et autres de la présente invention seront plus clairement compris à partir de la description détaillée suivante prise en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : [0024] la figure la est une vue en coupe transversale d'une barre de combustible nucléaire cylindrique classique ; [0025] la figure lb est une vue en perspective d'une pastille utilisé dans la barre de combustible nucléaire cylindrique montrée sur la figure la ; [0026] la figure 2a est une vue en coupe transversale d'une barre de combustible nucléaire annulaire classique ; [0027] la figure 2b est une vue en perspective d'une pastille utilisé dans la barre de combustible nucléaire annulaire montrée sur la figure 2a ; ] la figure 3a est une vue en coupe transversale d'une barre de combustible nucléaire annulaire selon un mode de réalisation de l'invention ; [0029] la figure 3b est une vue en perspective d'une pastille utilisé dans la barre de combustible nucléaire annulaire montrée sur la figure 3a ; et [0030] la figure 4 est une vue en perspective schématique d'une barre de combustible nucléaire annulaire selon un autre mode de réalisation de l'invention. 6. Description détaillée du mode de réalisation 5 préféré [0031] On décrira à présent la présente invention plus pleinement ci-après en référence aux dessins annexés, dans lesquels des modes de réalisation préférés de la présente invention sont montrés. 10 [0032] La figure 3a est une vue en coupe transversale d'une barre de combustible nucléaire annulaire 100 selon un mode de réalisation de l'invention, et la figure 3b est une vue en perspective de pastilles annulaires 120 utilisés dans la barre de 15 combustible nucléaire annulaire 100. [0033] La barre de combustible nucléaire annulaire 100 de ce mode de réalisation comprend une pluralité des pastilles annulaires 120 fonctionnant comme une source de combustible nucléaire et les tubes 111 et 112 20 dans lesquels les pastilles annulaires 120 sont chargés. Plus particulièrement, les pastilles annulaires 120 sont composés de pastilles annulaires internes 121 et de pastilles annulaires externes 122 ayant un diamètre plus grand que celui des pastilles annulaires internes 25 121. Les tubes 111 et 112 sont composés d'un tube interne 111 et d'un tube externe 112 ayant un diamètre plus grand que celui du tube interne 111. Les pastilles annulaires internes 121 sont chargés adjacents au tube interne 111 et les pastilles annulaires externes 122 30 sont chargés adjacents au tube externe 112. La longueur de la barre de combustible nucléaire annulaire 100 est choisie selon les réacteurs nucléaires, où la barre de combustible nucléaire 100 est utilisée, et généralement dans la gamme de plusieurs dizaines de centimètres à 4 mètres. [0034] De plus, les tubes interne et externe 111 et 112 sont soudés aux deux extrémités pour sceller les pastilles annulaires internes et externes 121 et 122, dans lesquels le fluide caloporteur s'écoule le long de l'espace interne du tube interne 111 et de l'espace externe du tube externe 112 pour refroidir la barre de combustible nucléaire. [0035] Les tubes interne et externe 111 et 112 ont une structure qui n'est pas différente de celle de la barre de combustible nucléaire annulaire classique, et ils sont généralement constitués d'un alliage de zirconium (Zr). [0036] Les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 sont fabriqués séparément en utilisant une céramique contenant une matière fissile telle que l'uranium (U), le plutonium (Pu), et le thorium (Th). Pour être spécifique, une poudre de la matière fissile est moulée par compression et frittée à chaud en les pastilles 121 et 122. [0037] Dans le même temps, les pastilles annulaires internes 121 sont radialement espacés des pastilles annulaires externes 122 avec un écartement intermédiaire 132, qui fonctionne comme une résistance thermique bloquant le transfert de chaleur entre les pastilles annulaires internes et externes 121 et 122. À savoir, l'écartement intermédiaire 132 fonctionne pour forcer la chaleur des pastilles annulaires internes 121 à circuler vers le tube interne 111 et la chaleur des pastilles annulaires externes 122 à circuler vers le tube externe 112. [0038] De plus, un écartement interne 131 est formé entre le tube interne 111 et les pastilles annulaires internes 121, et un écartement externe 133 est formé entre les pastilles annulaires externes 122 et le tube externe 112. [0039] À présent, en référence à la figure 3A, on décrira un flux de chaleur à travers le tube interne 111, l'écartement interne 131, les pastilles annulaires internes 121, l'écartement externe 132, les pastilles annulaires externes 122, l'écartement externe 133, les pastilles externes 112 et le fluide caloporteur externe. [0040] Afin de transférer la chaleur, un gradient de température surmontant la résistance thermique est nécessaire. Puisque de grandes quantités de gradients de température existent entre les pastilles et les tubes, la chaleur peut être transférée des pastilles aux tubes surmontant la résistance thermique induite entre l'écartement interne 131 et l'écartement externe 133. Toutefois, puisque le gradient de température entre les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 est très petit, il est possible de bloquer efficacement le transfert de chaleur entre les pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 même si l'écartement intermédiaire 132 est conçu pour être plus petit que les écartements interne et externe 131 et 133. De plus, en augmentant la taille de l'écartement intermédiaire 132, il est possible de bloquer davantage le transfert de chaleur entre les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122. [0041] Par la suite, la chaleur générée à partir des pastilles annulaires internes 121 est transférée vers le tube interne 111 et la chaleur générée à partir des pastilles annulaires externes 122 est transférée vers le tube externe 112. En se basant sur ce principe, il est possible de réguler les flux de chaleur du tube interne 111 et du tube externe 112. [0042] Dans le même temps, alors que la barre de combustible nucléaire brûle dans le réacteur, en raison de la dilatation thermique de même que du gonflement, le diamètre extérieur des pastilles annulaires internes 121 se dilate de façon égale avec le diamètre intérieur des pastilles annulaires externes 122. Puisque les tubes sont constitués de métal, le tube interne 111 est déformé vers les pastilles annulaires internes 121 et le tube externe 112 est déformé vers les pastilles annulaires externes 122, réduisant ainsi les écartements interne et externe 131 et 133. Par suite, l'écartement intermédiaire 132 est rarement changé, et ainsi la résistance thermique de l'écartement intermédiaire 132 reste presque inchangée alors que la résistance thermique des écartements interne et externe 131 et 133 diminue. En conséquence, alors que la barre de combustible nucléaire annulaire 100 de la présente invention est en train de brûler dans le réacteur, il est possible de bloquer avantageusement le transfert de chaleur entre les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 avec une efficacité meilleure que la conception. [0043] La barre de combustible nucléaire classique a un problème plus sérieux associé au flux de chaleur lorsque l'écartement externe est fermé mais que l'écartement interne reste ouvert de sorte que la chaleur provenant des pastilles circule excessivement vers le tube externe. Toutefois, dans la barre de combustible nucléaire 100 de la présente invention, l'écartement intermédiaire 132 maintient encore la résistance thermique même en l'absence de l'écartement externe 133. Puisque la résistance thermique de l'écartement intermédiaire 132 est plus grande que celle de l'écartement interne 131, la chaleur provenant des pastilles annulaires internes 121 n'est pas transférée vers les pastilles annulaires externes 122 mais vers le tube interne 111 à travers l'écartement interne 131. En se basant sur ce mécanisme, il est possible de surmonter le problème de la barre de combustible nucléaire classique, à savoir le flux de chaleur excessif dans le tube externe. [0044] Dans la barre de combustible nucléaire annulaire 100 de l'invention, la taille de l'écartement intermédiaire 132 est moins limitée en conception que celles des écartements interne et externe 131 et 133. Lorsque la taille de l'écartement central 132 est conçue pour être égale à ou plus grande que celles des écartements interne et externe 131 et 133, le transfert de chaleur entre les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 peut être bloqué suffisamment. De plus, lorsque la taille de l'écartement intermédiaire 132 est conçue pour être plus petite que celles des écartements interne et externe 131 et 133, le transfert de chaleur peut également être bloqué suffisamment puisque le gradient de température à travers l'écartement intermédiaire 132 est suffisamment plus petit que ceux à travers les écartements interne et externe 131 et 133. [0045] Toutefois, plus la taille de l'écartement intermédiaire est grande, plus la perte du volume des pastilles chargés dans la barre de combustible nucléaire est grande. Cela réduit la génération de chaleur par barre de combustible nucléaire, ce qui est économiquement désavantageux. Ainsi, il est avantageux de concevoir l'écartement intermédiaire 132 aussi petit que possible. De préférence, la taille de l'écartement intermédiaire 132 est de 500 pm ou moins. [0046] Dans la barre de combustible nucléaire annulaire 100 de l'invention, il est possible de réguler les flux de chaleur des tubes interne et externe 111 et 112, ce que l'on décrira à présent en détail. [0047] Les flux de chaleur des tubes interne et externe 111 et 112 peuvent être régulés puisque les quantités de chaleur générées à partir des pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 peuvent être régulées, respectivement. Les pastilles internes et externes 121 et 122 sont constitués d'une céramique contenant une matière fissile telle que U, Pu et Th. Lorsque les pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 contiennent la même matière fissile à la même concentration, il est possible de réguler la quantité de chaleur provenant des pastilles internes et externes 121 et 122 en ajustant le rapport en poids ou en volume des pastilles annulaires internes 121 sur les pastilles annulaires externes 122. [0048] De plus, il est possible de réguler la quantité de chaleur générée à partir des pastilles en ajustant la matière fissile et sa concentration contenue dans chaque pastille. À savoir, il est possible de produire plus de chaleur à partir d'un petit volume en utilisant une matière fissile plus concentrée, par exemple, du U-235 plus enrichi. [0049] Dans la barre de combustible nucléaire annulaire 100 de l'invention, le rapport en poids ou en volume des pastilles annulaires internes 121 sur les pastilles annulaires externes 122 et la quantité de la matière fissile sont déterminés en considérant la chaleur générée à partir de chaque pastille. [0050] Dans la barre de combustible nucléaire annulaire 100 de l'invention, la superficie de transfert de chaleur du tube interne 111 est plus petite que celle du tube externe 112. Afin de maintenir le flux de chaleur du tube interne 111 identique à celui du tube externe 112, la chaleur générée à partir des pastilles annulaires internes 121 doit être plus petite que celle générée à partir des pastilles annulaires externes 122. Lorsque la quantité de chaleur générée à partir des pastilles annulaires internes 121 est identique à celle générée à partir des pastilles annulaires externes 122, le flux de chaleur du tube interne 111 est supérieur à celui du tube externe 112 mais celui-ci devra être dans une gamme admissible à des fins de sécurité. Toutefois, lorsque la quantité de chaleur générée à partir des pastilles annulaires internes 121 est plus grande que celle générée à partir des pastilles annulaires externes 122, le flux de chaleur du tube interne 111 est excessivement supérieur à celui du tube externe 112. Ceci peut entraîner un problème similaire à celui de la barre de combustible nucléaire annulaire classique. En conséquence, il est préféré que la barre de combustible nucléaire soit conçue de sorte que la chaleur des pastilles annulaires internes 121 ne soit pas celle des pastilles externes 122, équilibrant ainsi le flux de chaleur du tube interne 111 avec le flux de chaleur du tube externe 112. [0051] En le décrivant plus en détail, les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 peuvent être conçus pour avoir des volumes différents ou le même volume. De plus, les pastilles annulaires internes 121 et les pastilles annulaires externes 122 peuvent être conçus pour contenir la même matière fissile avec des concentrations identiques ou différentes. De plus, des matières fissiles différentes peuvent être employées pour les pastilles annulaires internes 121 et pour les pastilles annulaires externes 122. [0052] Par ailleurs, les longueurs des pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 n'affectent pas le transfert de chaleur et n'ont ainsi pas de limitations en termes de conception. Les longueurs peuvent être dans la gamme allant de plusieurs millimètres à des dizaines de centimètres selon les procédés de fabrication. [0053] On donnera à présent une description d'une barre de combustible nucléaire annulaire 100A selon un autre mode de réalisation de l'invention en référence à la figure 4. [0054] La figure 4 est une vue en perspective schématique de la barre de combustible nucléaire annulaire 100A selon ce mode de réalisation. [0055] La barre de combustible nucléaire annulaire 100A de ce mode de réalisation est la même que la barre de combustible nucléaire annulaire 100 du mode de réalisation précédent à l'exception que deux types différents de pastilles annulaires sont chargés dans la barre de combustible nucléaire 100A. En conséquence, on omettra une description des mêmes composants. [0056] En détail, la barre de combustible nucléaire 100A comporte une pluralité de combinaisons de pastilles annulaires, de pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 chargés dans un espace partiel et une pluralité de pastilles annulaires unitaires 20 (voir la figure 2b) chargés dans l'espace restant. À savoir, deux types de pastilles sont chargés dans la barre de combustible nucléaire annulaire unique 100A. Chacun des pastilles annulaires unitaires 20 a une structure de corps qui n'est pas divisée en pastille annulaire interne 121 et pastille annulaire externe 122. [0057] Généralement, dans la barre de combustible nucléaire annulaire, le flux de chaleur est difficile en particulier dans une partie supérieure de la barre de combustible nucléaire où le fluide caloporteur a une température relativement plus élevée. En conséquence, il est économiquement avantageux que les combinaisons des pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 soient chargées dans un espace supérieur de la barre de combustible nucléaire annulaire 100A et que les pastilles annulaires unitaires 20 soient chargés dans un espace inférieur de la barre de combustible nucléaire annulaire 100A. Ceci provient du fait que l'écartement intermédiaire dans la barre de combustible nucléaire annulaire peut diminuer le volume de matière fissile, faisant ainsi chuter la quantité dechaleur par barre de combustible nucléaire. De plus, les pastilles annulaires combinés comprenant les pastilles annulaires internes et externes 121 et 122 sont plus coûteux à fabriquer que les pastilles annulaires unitaires 20. [0058] Comme indiqué ci-dessus, la barre de combustible annulaire de l'invention incorporant une structure combinée de pastilles annulaires internes et externes peut surmonter un flux de chaleur déséquilibré d'une barre de combustible annulaire classique. De plus, en ajustant le rapport en volume des pastilles annulaires externes sur les pastilles annulaires internes ou la matière fissile et sa concentration, il est possible de réguler les flux de chaleur des tubes interne et externe. Par suite, il existe un effet d'accroissement de la sécurité de la barre de combustible nucléaire. [0059] Alors que la présente invention a été décrite en référence aux modes de réalisation illustratifs particuliers et aux dessins annexés, elle ne doit pas leur être limitée mais elle sera définie par les revendications annexées. Il doit être apprécié que l'homme du métier peut substituer, changer ou modifier les modes de réalisation sous diverses formes sans sortir de la portée et de l'esprit de la présente invention | L'invention concerne une barre de combustible nucléaire annulaire. La barre de combustible annulaire comprend un tube externe ; un tube interne ayant un diamètre plus petit que celui du tube externe et agencé coaxialement avec le tube externe ; une pluralité de pastilles annulaires internes chargés entre les tubes externe et interne, adjacents au tube interne ; une pluralité de pastilles annulaires externes chargés entre les tubes interne et externe, adjacents au tube externe. De préférence, les pastilles annulaires internes sont espacés des pastilles annulaires externes avec un écartement intermédiaire. La barre de combustible nucléaire annulaire peut éliminer un flux de chaleur déséquilibré entre les tubes interne et externe, et de plus, réguler le flux de chaleur entre les tubes interne et externe. | 1. Barre de combustible nucléaire annulaire (100) comprenant : un tube externe (112); un tube interne (111) ayant un diamètre plus petit que celui du tube externe, et agencé coaxialement avec le tube externe ; une pluralité de pastilles annulaires internes (121) chargés entre les tubes interne et externe, 10 adjacents au tube interne ; une pluralité de pastilles annulaires externes (122) chargés entre les tubes externe et interne, adjacents au tube externe, où les pastilles annulaires internes sont espacés 15 des pastilles annulaires externes avec un écartement intermédiaire. 2. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle les pastilles annulaires internes (121) sont constitués d'une 20 céramique contenant au moins une matière fissile choisie dans un groupe consistant en U, Pu et Th. 3. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle les pastilles annulaires externes (122) sont constitués d'une 25 céramique contenant au moins une matière fissile choisie dans un groupe consistant en U, Pu et Th. 4. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle les tubes interne (111) et externe (112) sont régulés en flux de chaleur 30 par sélection d'un rapport en poids ou d'un rapport envolume entre les pastilles annulaires externes et les pastilles annulaires internes. 5. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle les tubes interne (111) et externe (112) sont ajustés en flux de chaleur par sélection de types et de concentrations d'une matière fissile contenue dans les pastilles annulaires externes et les pastilles annulaires internes. 6. Barre de combustible nucléaire annulaire selon 10 la 1, dans laquelle l'écartement intermédiaire vaut jusqu'à 500 pm. 7. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle la chaleur générée à partir des pastilles annulaires internes (121) est 15 égale ou inférieure à celle générée à partir des pastilles annulaires externes (122). 8. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle les pastilles annulaires internes et les pastilles annulaires 20 externes contiennent une matière fissile identique, où la matière fissile des pastilles annulaires internes a une concentration égale à ou différente de celle des pastilles annulaires externes. 9. Barre de combustible nucléaire annulaire selon 25 la 1, dans laquelle les pastilles annulaires internes (121) et les pastilles annulaires externes (122) contiennent des matières fissiles différentes. 10. Barre de combustible nucléaire annulaire selon 30 la 1, dans laquelle les pastilles annulaires internes (121) et les pastilles annulairesexternes (122) sont chargés dans l'espace entier entre les tubes interne et externe, formant ainsi des pastilles annulaires combinés. 11. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 1, dans laquelle une pluralité de pastilles annulaires internes et de pastilles annulaires externes sont chargés dans un espace partiel d'une barre de combustible nucléaire annulaire, formant ainsi des pastilles annulaires combinés, ladite barre de combustible comprenant en outre : une pluralité de pastilles annulaires unitaires chargés dans l'espace restant de la barre de combustible nucléaire annulaire, chacun des pastilles annulaires unitaires n'étant pas divisé dans les pastilles internes et externes. 12. Barre de combustible nucléaire annulaire selon la 11, dans laquelle l'espace partiel où les pastilles annulaires combinés sont chargés à une température de fluide caloporteur supérieure à l'espace restant où les pastilles annulaires unitaires sont chargés. | G | G21 | G21C | G21C 3 | G21C 3/32,G21C 3/04 |
FR2902056 | A1 | DISPOSITIF PORTE-CARTE POUR VEHICULE A DEUX ROUES, PAR EXEMPLE POUR BICYCLETTE | 20,071,214 | L'invention concerne un . Les dispositifs de ce type comportent généralement un support plat sur lequel est apposée une carte, le support étant fixé au guidon. La surface visible de la carte est alors définie par la taille du support plat, de sorte que, si l'on souhaite pouvoir afficher une carte de dimensions importantes, il est nécessaire de disposer d'un porte-carte qui soit très encombrant. On utilise également des sacoches, fixées sur le guidon, et équipées d'une poche transparente dans laquelle la carte est insérée. A nouveau, la carte doit être disposée à plat dans la poche, ce qui nécessite que la sacoche ait une taille suffisamment importante. Afin de remédier à cet inconvénient, le document DE 32 18 387 propose un dispositif porte-carte comportant un tube cylindrique sur la paroi 15 extérieure duquel est montée une carte, l'ensemble étant recouvert par un film transparent protecteur. Le tube est monté de manière pivotante, au niveau de ses extrémités, sur un support en forme d'étrier fixé au guidon. Un tel dispositif présente l'inconvénient que le volume interne du 20 tube ne peut pas être utilisé pour y loger des objets, par exemple une pompe ou des clés. En outre, la mise en place et le retrait de la carte sur un tel dispositif sont difficiles. L'invention vise à résoudre ces inconvénients en proposant un 25 dispositif porte-carte pouvant servir à loger des objets et permettant une mise en place et un retrait faciles de la carte. A cet effet, l'invention concerne un dispositif porte-carte pour véhicule à deux roues, par exemple pour bicyclette, comportant un support de fixation sur le guidon, équipé d'un tube contenant une carte et monté pivotant 30 sur le support, caractérisé en ce que le tube est réalisé en un matériau rigide transparent et comporte au moins une extrémité ouverte destinée à l'insertion de la carte et éventuellement d'autres d'objets, obturée par un couvercle amovible, le support comportant au moins un élément annulaire formant palier, dans lequel le tube est monté pivotant. 35 La carte disposée sous forme d'un rouleau, prend appui contre la paroi intérieure du tube, la face de lecture étant tournée du côté extérieur. La carte forme un tube délimitant un volume pouvant servir de logement à différents objets. La carte et les éventuels objets sont protégés de manière étanche. En outre, la lecture de la carte est facilitée grâce à l'excellent positionnement 5 de celle-ci, obtenu par rotation du tube vis-à-vis du support, à l'intérieur du ou des éléments annulaires formant paliers. Avantageusement, chacune des deux extrémités du tube est ouverte et obturée par un couvercle. Préférentiellement, le support comporte deux pattes dont chacune 10 est équipée, à l'une de ses extrémités, d'un collier de serrage sur le guidon, et dont l'autre extrémité est équipée d'un élément annulaire formant palier. Le tube est ainsi monté pivotant à l'intérieur des deux éléments annulaires. Selon une caractéristique de l'invention, le support comporte des 15 moyens de fixation additionnels, destinés à la fixation d'accessoires complémentaires du type moyens de signalisation, rétroviseurs ou dispositifs électroniques de localisation. Le dispositif porte-carte permet ainsi d'augmenter les zones de fixation d'accessoires qui, au niveau du cintre du guidon, sont limitées. 20 Avantageusement, les éléments annulaires servent au montage d'une platine, destinée au montage d'un accessoire. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs formes d'exécution de ce dispositif 25 porte-carte. Figure 1 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation d'un dispositif porte-carte monté sur le guidon d'une bicyclette; Figure 2 en est une de face, à échelle vue agrandie. Figure 3 est une vue correspondant à la figure 1, d'une seconde 30 forme de réalisation. Figure 4 en est une vue en coupe transversale, selon la ligne IV-IV de la figure 3. Figure 5 est une vue correspondant à la figure 4, d'une variante de montage des accessoires complémentaires. 35 Les figures 1 et 2 décrivent une première forme de réalisation de l'invention dans laquelle le dispositif porte-carte 1 comporte un support de fixation 2 sur le guidon 3, équipé d'un tube 4 contenant une carte et monté pivotant sur le support 2. Le support de fixation 2 comporte deux pattes 5 dont chacune est équipée, à l'une de ses extrémités, d'un collier de serrage 6 sur le guidon 3, et dont l'autre extrémité est équipée d'un élément annulaire 7 formant palier. Les éléments annulaires 7 sont coaxiaux, de sorte que l'axe du tube 4 corresponde aux axes des éléments annulaires 7. La patte 5, le collier de fixation 6 et l'élément annulaire 7 correspondants sont réalisés en matériau synthétique et viennent de moulage en seule pièce. Ils sont disposés dans un même plan, dans la forme de réalisation représentée aux figures 1 et 2. Ils peuvent toutefois, selon une variante non représentée, être disposés dans des plans décalés angulairement, de manière à pouvoir adapter le dispositif à la forme du guidon. Il est à noter que, dans ce cas, les éléments annulaires sont également coaxiaux et disposés selon l'axe du tube. Les colliers de serrage 6, permettant la fixation de l'ensemble sur le guidon 3, comportent chacun une tige filetée 8 équipée d'un écrou 9 permettant le serrage du collier 6 correspondant. Le tube 4 est réalisé en matériau synthétique transparent, a un 20 diamètre de l'ordre de 5 cm et une longueur d'environ 28 cm. Celui-ci est monté pivotant à l'intérieur des éléments annulaires 7, qui forment paliers. Le diamètre interne des paliers 7 est choisi en fonction du diamètre du tube 4, de manière à obtenir un léger serrage du tube 4 permettant son maintien en position. 25 Le tube 4 est équipé, à chacune de ses deux extrémités, d'un couvercle amovible 10 permettant d'assurer la fermeture étanche du volume intérieur du tube 4. La carte, disposée sous forme d'un rouleau, prend appui contre la paroi intérieure du tube 4, la face de lecture étant tournée du côté extérieur. La 30 carte forme un tube délimitant un volume pouvant servir de logement à différents objets. La rotation du tube transparent 4 permet de visualiser facilement une carte de grandes dimensions tout en offrant un dispositif porte-carte d'un encombrement réduit. 35 Selon une seconde forme de réalisation, représentée à la figure 3, chaque élément annulaire 7 comporte des moyens de fixation additionnels permettant la fixation d'une lampe 11 , d'un rétroviseur 12 et d'un support complémentaire en forme de platine 13 pour dispositif électronique de localisation 14, du type GPS . Chaque lampe 11 est par exemple reliée à l'élément annulaire 7 5 correspondant par l'intermédiaire d'un système à glissière en forme générale de T. Chaque miroir de rétroviseur 12 est relié à l'élément annulaire 7 correspondant par l'intermédiaire d'une tige 15 et d'un bouton de serrage taraudé 16 formant écrou, coopérant avec une tige filetée venant de moulage 10 avec l'élément annulaire 7. Selon une première variante représentée à la figure 4, dans laquelle le rétroviseur n'est pas représenté, le support complémentaire 13 comporte une première partie 17 en forme générale de S, fixée à chaque élément annulaire 7 par l'intermédiaire d'un bouton de serrage 16 coopérant 15 avec une tige filetée de l'élément annulaire 2. La première partie 17 comporte une série de trous 18 permettant d'adapter le support complémentaire 13 à différents écartements des deux éléments annulaires 7. Le dispositif de localisation électronique 14 est fixé à une seconde 20 partie 19 du support complémentaire 13, de forme générale plane, par l'intermédiaire de sangles élastiques 20, la seconde partie 19 étant fixée par boulonnage sur la première partie 17. La forme et la disposition des deux parties 17, 19 du support complémentaire 13 sont adaptées en fonction du dispositif de localisation 25 utilisé, comme représenté à la figure 5. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes d'exécution de ce système, décrites ci-dessus à titre d'exemples, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que le tube pourrait comporter une seule extrémité recouverte par un couvercle ou que le 30 support pourrait être réalisé en une seule partie, fixée au guidon | Dispositif porte-carte (1) pour véhicule à deux roues, par exemple pour bicyclette, comportant un support de fixation (2, 3, 4) sur le guidon (6), équipé d'un tube (9) contenant une carte et monté pivotant sur le support (2, 3, 4), caractérisé en ce que le tube (9) est réalisé en un matériau rigide transparent et comporte au moins une extrémité ouverte destinée à l'insertion de la carte et éventuellement d'autres d'objets, obturée par un couvercle (10) amovible, le support (2, 3, 4) comportant au moins un élément annulaire (2) formant palier, dans lequel le tube est monté pivotant. | 1. Dispositif porte-carte (1) pour véhicule à deux roues, par exemple pour bicyclette, comportant un support de fixation (5, 6, 7) sur le guidon (3), équipé d'un tube (4) contenant une carte et monté pivotant sur le support (5, 6, 7), caractérisé en ce que le tube (4) est réalisé en un matériau rigide transparent et comporte au moins une extrémité ouverte destinée à l'insertion de la carte et éventuellement d'autres d'objets, obturée par un couvercle (10) amovible, le support (5, 6, 7) comportant au moins un élément annulaire (7) formant palier, dans lequel le tube est monté pivotant. 2. Dispositif porte-carte (1) selon la 1, caractérisé en ce que chacune des deux extrémités du tube (4) est ouverte et obturée par un couvercle (10). 3. Dispositif porte-carte (1) selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le support (5, 6, 7) comporte deux pattes (5) dont chacune est équipée, à l'une de ses extrémités, d'un collier de serrage (6) sur le guidon (3), et dont l'autre extrémité est équipée d'un élément annulaire (7) formant palier. 4. Dispositif porte-carte selon la 3, caractérisé en ce 20 que les éléments annulaires (7) servent au montage d'une platine (13), destinée au montage d'un accessoire. 5. Dispositif porte-carte (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le support (5, 6, 7) comporte des moyens de fixation additionnels, destinés à la fixation d'accessoires complémentaires du type 25 moyens de signalisation (11), rétroviseurs (12) ou dispositifs électroniques de localisation (14). | B | B60,B62 | B60R,B62J | B60R 7,B62J 11 | B60R 7/08,B62J 11/00 |
FR2889545 | A3 | DISPOSITIF DE TORSION DE FILS OU FILAMENTS ENTRE DEUX POINTS FIXES | 20,070,209 | La présente invention apporte une amélioration décisive par rapport au brevet ou certificat d'utilité N 0500134 pour appliquer de la torsion à un ou plusieurs fils ou filaments de fibres maintenus entre deux points fixant la rotation. Elle apporte une meilleure régularité et permet une montée en vitesse importante La solution selon l'invention consiste toujours à appliquer une double torsion, mais obtenue par deux mouvements de rotation inverses l'un par rapport à l'autre, entre deux points fixant la rotation, et de n'engendrer qu'une détorsion pour obtenir une simple torsion résiduelle. Sur cette base sont réalisés deux organes de torsion cylindriques, mais cette forme n'est pas limitative, la rotation du ou des fils peut tout aussi bien être réalisée par la rotation de disques situés sur trois axes formant un triangle par friction du fil passant au centre, ou encore de courroies animées d'un mouvement de translation et situés à la circonférence du ou des fils, par contre les organes de torsion sont situés impérativement entre deux points fixant la rotation du fil, et sont animés d'une rotation dont le sens est inversée l'un par rapport à l'autre, mais permettant un déplacement linéaire du fil. Cette rotation, est effectuée par rapport à leur axe de symétrie, et ils sont creux sur la totalité de la cote par rapport à leur axe de rotation ou borgne à une extrémité, c'est le cas du dessin. Ils possèdent un orifice perpendiculaire à l'axe de symétrie partant de la surface et débouchant à l'intérieur dans le l'évidemment ou creux précédemment évoqué. Le fil est maintenu par un oeillet ou autre dispositif dans l'axe de rotation des organes de torsion il est introduit en périphérie de l'un par l'orifice (4) situé avant la liaison reliant l'organe de torsion à la machine et assurant son guidage, il passe alors dans l'organe de torsion, c'est à ce niveau que l'organe de torsion est lié à la machine et entraîné en rotation. Le fil ressort (3), sans blocage préalable de la rotation qui lui est ainsi conférée, pour pénétrer en son centre (3)et selon son axe de rotation le second organe de torsion animé d'un mouvement rotatif inverse du premier, il sort ensuite par l'orifice (4) situé en périphérie de ce deuxième organe de torsion, après la liaison reliant l'organe de torsion à la machine et assurant son guidage et sa rotation. Le fil est là aussi maintenu par un oeillet ou un autre dispositif dans l'axe rotation, est peut ensuite rejoindre directement l'enroulement final en passant ou non par un délivreur, Ci-joint un dessin non exhaustif de la forme que peut adopter l'organe de torsion, la partie dentée est destinée à assurée par courroie la rotation, le maintient se faisant en dessous par exemple par deux demi-coussinets prenant appui sur le plus petit axe de la pièce. Une variante de la pièce, assemblée en deux parties autour de cet axe permettrait le montage d'un roulement dessin non joint. La pièce du dessin comporte un évidemment dans son axe borgne d'un coté pour introduire une bille afin d'accentuer le blocage de la torsion. En plus du dessin un schéma représentant les différents appels d'une machine existante d'assemblage par air type JD1200 Rietter permet à titre d'exemple d'utilisation, de situer les organes de torsion. Il permet dans cet exemple d'effectuer la torsion directement sur cette machine donc en supprimant une opération du process consistant pour des fils tordus à les prélever de la JD 1200 les bobines pour les installer sur une autre machine procurant la torsion. Le dispositif est avant tout destiné à l'industrie textile, en particulier au secteur du moulinage et de la texturation, afin de supprimer une étape du process, de simplifier la fabrication, d'en accroître la souplesse | Dispositif pour conférer une torsion à un ou plusieurs fils ou filaments. Il est situé entre deux points fixant la torsion en permettant un déplacement linéaire du fil. Il est caractérisé par deux organes de torsion en rotation inverse l'un par rapport à l'autre dont l'axe de symétrie et l'axe de rotation peuvent être identique, mais ce n'est pas obligatoire, par contre le mouvement de rotation opposé constitue le seul et unique blocage de la torsion lors du passage d'un organe à l'autre ce point est déterminant pour assurer la double torsion.Le fil ou les fils bloqués en rotation sont introduit au sein du premier organe de torsion le traversent et pénètrent le second organe de torsion animé d'une rotation inverse du premier, sans aucun blocage de la torsion entre les deux dispositifs autre que leurs rotations inverses, il ou ils ressortent alors du second organe de torsion pour atteindre le dispositif de blocage de leur rotation. | Dispositif pour conférer une torsion à un ou plusieurs fils ou filaments. Il est situé entre deux points fixant la torsion en permettant un déplacement linéaire du fil ou des fils. Il est caractérisé par deux organes de torsion en rotation inverse l'un par rapport à l'autre dont l'axe de symétrie et l'axe de rotation peuvent être identique, mais ce n'est pas obligatoire, par contre le mouvement de rotation opposé constitue le seul et unique blocage de la torsion lors du passage d'un organe à l'autre ce point est déterminant pour assurer la double torsion. Le fil ou les fils bloqués en rotation sont introduit au sein du premier organe de torsion le traversent, et pénètrent le second organe de torsion animé d'une rotation inverse du premier, sans aucun blocage de la torsion entre les deux dispositifs autre que leurs rotations inverses, il ou ils ressortent alors du second organe de torsion pour atteindre le dispositif de blocage de leur rotation. | D | D01,D02 | D01H,D02G | D01H 7,D01H 1,D02G 1,D02G 3 | D01H 7/86,D01H 1/10,D01H 7/92,D02G 1/02,D02G 3/26 |
FR2891924 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE D'IMAGERIE EN LUMINESCENCE | 20,070,413 | La présente invention est relative aux dispositifs et aux procédés d'imagerie en luminescence. Plus particulièrement, l'invention se rapporte principalement à un dispositif d'imagerie en luminescence comprenant : - une enceinte étanche à la lumière comprenant une scène adaptée pour recevoir un échantillon à imager émettant un premier signal lumineux portant une information de luminescence de l'échantillon, - une source de lumière adaptée pour générer un éclairage incident en direction de la scène, l'interaction dudit éclairage incident et de l'échantillon formant un deuxième signal lumineux, - un dispositif de détection adapté pour d'une part détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et pour stocker une première image sur la base des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et d'autre part pour détecter des signaux lumineux correspondants à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, et pour stocker une deuxième image sur la base des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, - une unité électronique de commande adaptée pour définir une pluralité de trames de temps, chaque trame de temps durant un temps correspondant à l'acquisition et au stockage de la deuxième image, ladite unité électronique de commande étant également adaptée pour commander à la source de lumière de générer l'éclairage incident au cours de chaque trame de temps, un signal lumineux combiné correspondant à une combinaison des premier et deuxième signaux lumineux parvenant au dispositif de détection pendant chaque trame de temps. Le document WO 01/37,195 décrit un exemple d'un tel dispositif. Ce dispositif dispose d'un mode live pour prendre une pluralité de représentations photographiques de l'échantillon. Puis, lorsque l'échantillon émet une lumière suite à une réaction chimique prenant place à l'intérieur de l'échantillon (phénomène de luminescence), ce dispositif peut prendre des images en luminescence de l'échantillon, détectant ainsi la quantité de lumière émise par l'échantillon due aux réactions chimiques en question. Toutefois, ce dispositif ne permet pas de suivre l'évolution temporelle rapide de l'information relative à la luminescence. Si l'échantillon se déplace pendant la mesure, (en particulier s'il est nécessaire que l'échantillon se déplace pendant la mesure, parce que la mesure correspond à une activité musculaire qui ne peut être enregistrée pour un échantillon anesthésié), une telle installation ne sera pas adaptée. La présente invention a notamment pour but de fournir un dispositif permettant de pallier ces inconvénients. A cet effet, selon l'invention, un dispositif du genre en question est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de séparation adaptés pour qu'au cours de chaque trame de temps, le dispositif de détection acquière à la fois une première donnée relative à l'information de luminescence et une deuxième donnée relative au deuxième signal lumineux. Grâce à ces dispositions, on acquière simultanément, à l'échelle de la trame de temps vidéo, une information correspondant à une représentation cinématographique de l'échantillon, et une information relative à la luminescence de l'échantillon. Dans certains modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le dispositif de détection présente une pluralité de pixels adaptés chacun pour détecter des signaux lumineux en provenance d'une région donnée respective de l'enceinte ; - le dispositif de détection est adapté pour stocker la première image selon un premier échantillonnage de trames de temps et pour stocker la deuxième image selon un deuxième échantillonnage de trames de temps, le premier échantillonnage présentant une fréquence différente de celle du deuxième échantillonnage ; - la fréquence du premier échantillonnage est plus 15 basse que celle du deuxième échantillonnage ; - le deuxième signal lumineux comporte un signal lumineux relatif à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, et un signal lumineux d'autofluorescence de l'échantillon 20 soumis audit éclairage incident, et le dispositif d'imagerie est adapté pour séparer les signaux lumineux présentant un spectre de luminescence des signaux lumineux d'autofluorescence et relatifs à la réflexion; - le dispositif de détection comporte : 25 - un premier détecteur adapté pour détecter des signaux lumineux portant une information de luminescence, et - un deuxième détecteur adapté pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de la lumière 30 incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon ; - les moyens de séparation comprennent un filtre disposé en entrée du premier détecteur, ledit filtre étant adapté pour empêcher des signaux lumineux correspondant à 35 la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon d'être acquis par le premier détecteur ; - les moyens de séparation comprennent en outre une lame séparatrice adaptée pour transmettre au premier détecteur le premier signal lumineux, et pour transmettre au deuxième détecteur le deuxième signal lumineux ; - les premier et deuxième détecteurs sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, et reçoivent chacun directement le signal lumineux combiné, le dispositif d'imagerie comprenant de plus une unité de reconstruction adaptée pour associer les première et deuxième données à un référentiel lié à l'enceinte ; - la source lumineuse émet en continu, et le signal lumineux combiné est une combinaison spectrale des premier et deuxième signaux lumineux ; - le premier signal lumineux présente un spectre distribué entre une longueur d'onde minimale et une longueur d'onde maximale, et la source lumineuse émet un éclairage incident distribué sensiblement audelà de ladite longueur d'onde maximale ; - les moyens de séparation comprennent un séquenceur adapté pour que l'unité de commande commande à la source lumineuse de générer de manière pulsée ledit éclairage incident, chaque trame de temps présentant un instant clair, pendant lequel la source lumineuse émet, et un instant obscur pendant lequel la source lumineuse n'émet pas, le signal lumineux combiné étant une combinaison temporelle des premier et deuxième signaux lumineux, le séquenceur étant adapté pour commander au premier détecteur d'être dans un état de détection pendant l'instant obscur, et d'être dans un état de non-détection pendant l'état clair ; - une unité de traitement adaptée pour rapporter 35 l'information de luminescence dans un référentiel lié à l'échantillon. Selon un autre aspect, l'invention se rapporte à un procédé d'imagerie en luminescence comprenant les étapes suivantes . disposant d'une enceinte étanche à la lumière comprenant une scène comportant un échantillon à imager émettant un premier signal lumineux portant une information de luminescence de l'échantillon, (a)une unité électronique de commande définit une 10 pluralité de trames de temps, et commande à une source de lumière de générer un éclairage incident en direction de la scène au cours de chaque trame de temps, l'interaction dudit éclairage incident et de l'échantillon formant un deuxième signal lumineux, 15 un signal lumineux combiné correspondant à une combinaison des premier et deuxième signaux lumineux parvenant à un dispositif de détection pendant chaque trame de temps, (b)on sépare le signal lumineux combiné de sorte 20 qu'au cours de chaque trame de temps, le dispositif de détection, qui est adapté pour d'une part détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence et pour stocker une première image sur la base des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et d'autre 25 part pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, et pour stocker une deuxième image sur la base des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident 30 provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, acquière à la fois une première donnée relative à l'information de luminescence et une deuxième donnée relative au deuxième signal lumineux, chaque trame de temps durant un temps correspondant à l'acquisition et au 35 stockage d'une deuxième image. 5 Dans certains modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou l'autre des dispositions suivantes : - au cours de l'étape (a), chaque trame de temps est divisée en un temps clair pendant lequel la source lumineuse émet, et un instant obscur pendant lequel la source lumineuse n'émet pas, le signal lumineux combiné étant une combinaison temporelle des premier et deuxième signaux lumineux, et, au cours de l'étape (b), on commande à un premier détecteur adapté pour détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence d'être dans un état de détection pendant l'instant obscur, d'être dans un état de non-détection pendant l'état clair, et à un deuxième détecteur adapté pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident sur l'échantillon d'être dans un état de détection au moins pendant l'instant clair ; - au cours de l'étape (b), un premier détecteur détecte le premier signal lumineux portant l'information de luminescence, et un deuxième détecteur détecte le signal lumineux correspondant à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, en empêchant des signaux lumineux correspondants à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon de parvenir au premier détecteur ; le dispositif de détection comporte une pluralité de pixels, et au cours de chaque trame de temps, on associe les première et deuxième données à une coordonnée d'une région de l'enceinte ; - pour chaque trame de temps, on rapporte les premières données dans un référentiel lié à l'échantillon ; - avant l'étape (a), on déclenche une réaction chimique à l'intérieur de l'échantillon, ladite réaction chimique générant le premier signal lumineux, et après l'étape (b), on extrait une information relative à la réaction chimique à partir des première et deuxième données ; - avant l'étape (a) . - on illumine au moins une molécule adaptée pour émettre un signal de phosphorescence suite à son illumination, et - on introduit à l'intérieur de l'échantillon la 10 molécule illuminée, le premier signal lumineux correspondant à l'émission de lumière par la molécule depuis l'intérieur de l'échantillon. D'autres caractéristiques et avantages de 15 l'invention apparaîtront au cours de la description suivante d'une de ses formes de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue schématique en 20 perspective d'un dispositif d'imagerie, - la figure 2 est une vue plane schématique de l'intérieur de l'enceinte du dispositif de la figure 1 selon un premier mode de réalisation, - la figure 3 est un schéma synoptique d'un 25 exemple de traitement des données, - la figure 4 est un schéma présentant un exemple de traitement effectué par l'unité de traitement de la figure 3, - les figures 5a, 5b et 5c sont des graphiques 30 montrant les états de la source de lumière, du deuxième et du premier détecteur, respectivement, selon une variante de réalisation de l'invention, et - la figure 6 est une vue correspondant à la figure 2 pour un deuxième mode de réalisation de 35 l'invention. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente schématiquement un dispositif d'imagerie 1 destiné à prendre une image d'un échantillon 2 et un écran de visualisation 3 comprenant un affichage 4 présentant une image de l'échantillon 2. Le dispositif d'imagerie décrit ici est un dispositif d'imagerie en luminescence, par exemple en bioluminescence, c'est-à-dire destiné à prendre une image d'un échantillon 2, tel qu'en particulier un petit animal de laboratoire émettant une lumière depuis l'intérieur de son corps. Cette lumière est par exemple produite suite à une réaction chimique à l'intérieur du corps du petit animal. Pour obtenir cette réaction chimique, on peut par exemple disposer préalablement d'un petit animal de laboratoire modifié génétiquement pour comprendre un gène codant pour une protéine qui présente la particularité d'émettre de la lumière lorsqu'elle réagit chimiquement avec une entité chimique complémentaire donnée, telle qu'une molécule, un atome ou un ion. Avant d'avoir placé le petit animal de laboratoire 2 dans le dispositif d'imagerie 1, on fournit à celui-ci, par exemple par inoculation, ladite molécule complémentaire et, éventuellement, on laisse le temps à celle-ci d'atteindre le possible site de réaction avec la protéine. La quantité de lumière dégagée localement par la réaction chimique est un facteur de la quantité de la protéine produite, et permet donc de mesurer localement le niveau d'expression du gène. En particulier, si on souhaite vérifier que le gène en question s'exprime particulièrement en réponse à un évènement donné, on pourra mettre en oeuvre la mesure explicitée ci-après d'une part pour un petit animal de laboratoire 2 pour lequel on a déclenché l'évènement, et d'autre part pour un petit animal de laboratoire 2 pour lequel on n'a pas déclenché l'évènement, afin de comparer les signaux émis par ces deux animaux. Alternativement, l'expérience en question peut par exemple consister en la mesure de l'activité musculaire générée par un évènement chez un animal de laboratoire, par la détection de la quantité de lumière émise par le couple substrat-photoprotéine coelentherazine-Aequorin qui réagit avec une entité chimique complémentaire donnée. L'entité en question est par exemple le calcium arrivant en la proximité de la photoprotéine au niveau des axones. De tels évènements ayant une signature temporelle très rapide, il est utile de pouvoir obtenir rapidement une information relative au taux de réaction. Le dispositif ici décrit peut également être utilisé pour mettre en oeuvre un procédé d'imagerie par phosphorescence ou luminescence retardée. Lors d'un tel procédé, une molécule adaptée pour émettre de la lumière pendant un temps suffisamment long, de l'ordre de quelques minutes, par phosphorescence, est illuminée ex-vivo pour déclencher cette phosphorescence. La molécule est alors introduite à l'intérieur du petit animal de laboratoire et peut être utilisée comme traceur lumineux. La concentration de la molécule dans un emplacement de l'organisme, par exemple parce qu'une certaine réaction a lieu à cet emplacement, et que la molécule en question participe à cette réaction, est détectable par le dispositif décrit ci-après et permet de caractériser quantitativement ou qualitativement la réaction en question. Comme représenté sur les figures 1 et 2, le petit animal de laboratoire 2 est placé dans une enceinte 5 étanche à la lumière par exemple par la fermeture d'une porte 6 ou autre. L'enceinte comporte, comme représenté sur la figure 2, une scène 7, formant par exemple le plancher de l'enceinte, sur laquelle est disposé le petit animal de laboratoire 2, et une source de lumière 8 générant un éclairage incident en direction de la scène 7 (par exemple transmis par une fibre optique). Du fait de la réaction décrite ci-dessus, le petit animal de laboratoire 2 émet naturellement un premier signal lumineux qui porte une information de luminescence du petit animal. De plus, du fait de l'éclairage généré par la source de lumière 8, un deuxième signal lumineux, correspondant sensiblement à la réflexion par le petit animal de laboratoire 2 de l'éclairage incident 8 est également émis dans l'enceinte 5. Ce deuxième signal lumineux peut également comporter une partie correspondant à l'auto-fluorescence de l'échantillon 2 du fait de l'éclairage par la source de lumière 8. Ces premier et deuxième signaux lumineux se combinent pour former un signal lumineux combiné arrivant à un dispositif de détection 9 représenté entouré en pointillé sur la figure 2. Dans le premier mode de réalisation présenté en relation avec la figure 2, le dispositif de détection comporte un premier détecteur 10 adapté pour détecter des signaux lumineux provenant de l'échantillon 2 présentant un spectre de luminescence. Un tel premier détecteur 10 est par exemple une caméra CCD refroidie présentant une matrice de pixels disposés en rangées et en colonnes, un ICCD, un EMCCD (CCD à multiplication interne) ou autre. Le dispositif de détection 9 comporte également un deuxième détecteur 11, qui est par exemple une caméra CCD classique ou intensifiée présentant un grand nombre de pixels disposés en colonnes et en rangées. Dans l'exemple présenté sur la figure 2, les premier et deuxième détecteurs 10, 11 sont disposés chacun sur une face distincte de l'enceinte 5. Dans l'exemple présenté, la source de lumière 8 émet en continu un éclairage incident en direction de la scène de sorte que le signal lumineux combiné correspond à une combinaison spectrale des premier (portant l'information de luminescence) et deuxième signaux lumineux. Le signal lumineux combiné est séparé par une lame séparatrice 12, qui sépare les signaux sur la base de leur longueur d'onde. Une telle lame séparatrice est par exemple un miroir dichroïque ou miroir de type hot mirror séparant le visible de l'infra-rouge. Le signal lumineux portant l'information de luminescence est sensiblement intégralement transmis en direction du premier détecteur 10, alors que le deuxième signal lumineux est quasiment intégralement transmis au deuxième détecteur 11. Pour être sûr que seul le signal portant l'information de luminescence parvient au premier détecteur 10, on peut également disposer un filtre 13 en entrée du premier détecteur 10, adapté pour empêcher aux longueurs d'onde ne correspondant pas à ce signal d'atteindre le premier détecteur 10. En pratique, pour être certain que le signal parvenant au premier détecteur 10 ne corresponde qu'à la luminescence depuis l'intérieur de l'échantillon 2, on fait en sorte que le signal d'auto-fluorescence émis par l'échantillon 2 sous l'effet de la source de lumière 8 présente une longueur d'onde différente du signal en question. A cet effet, on pourra choisir de travailler avec une source de lumière 8 qui émet un éclairage incident présentant un spectre adapté, distribué au-delà de la gamme des longueurs d'onde émises par luminescence. Par exemple, on peut utiliser un éclairage infra rouge centré sur une longueur d'onde sensiblement égale à 800 nm quand le spectre de luminescence présente une longueur d'onde maximale de 700 nm ou moins. Comme représenté sur la figure 3, on dispose une 35 unité électronique de commande 14 qui définit une pluralité de trame de temps durant chacune quelques millisecondes, correspondant sensiblement au temps nécessaire pour acquérir et stocker une représentation cinématographique de la scène 7 à l'aide du deuxième détecteur 11. Cette représentation cinématographique comprend une pluralité de couples de données coordonnées, propriété lumineuse (intensité, ...) . On pourra régler ces trames de temps comme ayant une durée déterminée par l'utilisateur, si celui-ci souhaite un taux d'acquisition donné, tel que 24 images par seconde, par exemple ou autre. Au début de chaque trame de temps, le signal précédemment produit dans le deuxième détecteur 11 est lu et stocké dans une deuxième mémoire 21, ainsi qu'une information de coordonnée relative à chaque pixel et une nouvelle acquisition débute au niveau du deuxième détecteur 11. De manière similaire, au début de chaque trame de temps, le signal produit par le premier détecteur 10 est stocké dans une première mémoire 20 ainsi qu'une information de coordonnée relative à chaque pixel. Une unité de traitement 15 est adaptée pour lire les données stockées dans les première et deuxième mémoire 20, 21, pour les stocker et/ou pour afficher sur l'écran 4 les images correspondantes. Toutefois, il peut survenir qu'il soit préférable de ne pas lire les données mesurées au niveau du premier détecteur 10 pour chaque trame de temps, mais plutôt toutes les n trames de temps, n étant strictement supérieur à 1, afin de laisser s'accumuler au niveau du premier détecteur 10 un signal suffisamment intense pour pouvoir être détecté. Par exemple, on ne déclenchera la lecture du premier détecteur 10 que toutes les 0,3 secondes environ, ce qui reste un temps relativement faible au niveau de la dynamique des phénomènes observés. Dans ce cas, on peut par exemple prévoir que l'unité de traitement 15 soit adaptée pour recalculer pour chaque représentation photographique acquise par le deuxième détecteur 11 une valeur significative de l'information de luminescence pour chacune de ces représentations, par exemple de la manière représentée schématiquement sur la figure 4. Sur la figure 4, on a représenté en haut quatre images de l'échantillon 2 acquises successivement par le deuxième détecteur 11, à des temps successifs Tl, T2, T3 et T4. Comme cela est représenté grossièrement sur la figure 4, l'échantillon 2 peut s'être déplacé vers l'avant de l'instant Tl à l'instant T4, d'un déplacement D donné, qui est volontairement exagéré sur la figure 4 à des fins explicatives. Sur chaque image de l'échantillon 2 obtenue par le deuxième détecteur 11, on superpose une image portant une information de luminescence obtenue par le premier détecteur 10, représentée par la référence 16. Du fait que, du temps Tl au temps T4, une seule acquisition a été faite au niveau du premier détecteur 10, on obtient pour ces quatre instants du haut de la figure 4, une même image 16, qui apparaît floue, car elle correspond à une zone émettrice de l'échantillon 2 qui s'est déplacée entre les instants Tl et T4, du fait du déplacement de l'échantillon lui-même. Une fois enregistrées les quatre images provenant du deuxième détecteur 11 pour les quatre instants Tl, T2, T3 et T4, et l'image provenant du premier détecteur 10 pour l'instant durant entre Tl et T4, l'unité de traitement 15 peut calculer, à partir des quatre représentations photographiques fournies par le deuxième détecteur 11 la localisation, représentée en 16' sur les représentations photographiques de la figure 4, de la zone de l'échantillon 2 émettant l'information de luminescence. Il s'agit par exemple d'extraire des quatre représentations photographiques fournies par le deuxième détecteur 11, le champ de déplacement auquel a été soumis l'échantillon 2, par exemple par reconnaissance de forme sur les représentations photographiques. Puis, on applique à l'image obtenue par le premier détecteur 10 un traitement permettant d'obtenir, à partir de cette image unique, quatre images probables identiques correspondant à chacun des instants Tl, T2, T3 et T4. Puis, les quatre images probables identiques de luminescence sont superposées aux quatre représentations photographiques du deuxième détecteur 11 pour fournir la succession d'images représentées sur le bas de la figure 4. Le mode de réalisation présenté en relation avec la figure 2 implique une certaine contrainte au niveau de la source de lumière 8, car il faut que celle-ci éclaire l'échantillon 2 dans une gamme de longueur d'ondes telle que l'auto-fluorescence de l'échantillon 2 du fait de cet éclairage présente un spectre éloigné du spectre d'émission en luminescence de l'échantillon 2. Dans une variante de réalisation, explicitée ci-après en relation avec les figures 5a et 5c, on peut également mettre en oeuvre un éclairage pulsé de l'ordre de la fréquence vidéo. Un tel éclairage est par exemple fourni depuis une diode laser, ou autre. Dans cette variante de réalisation, l'unité électronique de commande comporte un séquenceur 17 qui commande à la source de lumière 8 de générer l'éclairage incident pendant un temps clair tc de la trame de temps T. Cet éclairage incident est par exemple synchronisé avec l'acquisition du détecteur du signal de luminescence. On notera que dans le mode de réalisation présenté précédemment, l'unité électronique de commande commande à la source de lumière de générer l'éclairage incident en continu, et par conséquent au cours de chaque trame de temps. Dans la présente variante, au cours du temps clair tc, par exemple situé en début de trame T, un éclairage incident est émis en direction de la scène, de sorte qu'un signal lumineux comprenant principalement une réflexion de l'éclairage incident par l'échantillon 2 parvient au dispositif de détection 9. Comme représenté sur la figure 5c, le premier détecteur 10 est alors aveuglé, de sorte que celui-ci ne peut détecter aucun signal. Pour obturer le premier détecteur 10, on a par exemple recours à un obturateur mécanique situé en entrée du premier détecteur 10, ou on a recours à une obturation électrique obtenue par exemple par une inversion de tension exercée aux bornes du premier détecteur. Puis, au bout du temps to, l'unité électronique de commande commande de couper l'éclairage incident, de sorte que quelques instants après t,, seule la luminescence provenant de l'échantillon 2 est détectable dans l'enceinte 5. Au cours de cet instant obscur to, le premier détecteur 10 est à nouveau dans l'état de détection, et détecte le signal lumineux portant l'information de luminescence en provenance de l'échantillon 2. Au cours d'une trame de temps, dans cette variante de réalisation, le signal lumineux combiné correspond donc sensiblement à une combinaison temporelle des premier et deuxième signaux, le premier signal lumineux (luminescent) étant majoritaire pendant le temps obscur, et le deuxième signal lumineux, correspondant à la représentation photographique de l'échantillon, étant majoritaire pendant l'instant clair tc. On notera que, du fait du niveau respectif des signaux, le fait que, pendant toute la trame de temps, l'échantillon 2 émette également un signal portant l'information de luminescence n'a pas d'influence sur le signal détecté par le deuxième détecteur 11. Celui-ci peut d'ailleurs rester en mode d'acquisition pendant le temps obscur to, comme représenté sur la figure 5b, sans influence notable sur la mesure effectuée par ce détecteur. Pour la source lumineuse 8, dans la variante de réalisation qui vient d'être présentée, on pourra utiliser également une source lumineuse 2 de spectre ciblé sur 800 nanomètres, comme dans le premier mode de réalisation. Toutefois, on peut s'affranchir de cette contrainte en faisant en sorte que la détection par les détecteurs 10 ne se produise qu'une fois que le signal d'auto-fluorescence émis par l'échantillon 2 (même présentant un spectre superposé à celui du signal de luminescence) est dissipé dans l'enceinte 5. La figure 6 présente maintenant un deuxième mode de réalisation de l'invention, qui s'applique aussi bien au cas d'une source lumineuse continue qu'au cas d'une source lumineuse pulsée telles que présentées précédemment en relation avec les figures 1 à 5c. Dans ce deuxième mode de réalisation, on n'utilise pas nécessairement une lame séparatrice 12, et la séparation du signal lumineux combiné est effectué intégralement par lefiltre 13. Toutefois, du fait du décalage spatial des informations détectées par les premier et deuxième détecteurs 10 et 11, on prévoit qu'une unité de reconstruction de l'unité de traitement 15 ait été préalablement calibrée pour rapporter les images obtenues par ces deux détecteurs dans un référentiel commun, qui peut être un référentiel lié à l'un ou à l'autre de ces détecteurs, ou un autre référentiel | Le dispositif d'imagerie en luminescence comprend : - une scène recevant un échantillon (2) émettant une information de luminescence,- une source de lumière (8) éclairant la scène,- une unité électronique de commande définissant des trames de temps,un signal lumineux combiné correspondant à une combinaison de l'information de luminescence et de la réflexion de l'éclairage par l'échantillon.Au cours de chaque trame de temps, le dispositif de détection (9) acquiert à la fois une première donnée relative à l'information de luminescence et une deuxième donnée relative au deuxième signal lumineux. | 1. Dispositif d'imagerie en luminescence comprenant : - une enceinte (5) étanche à la lumière comprenant une scène adaptée pour recevoir un échantillon à imager (2) émettant un premier signal lumineux portant une information de luminescence de l'échantillon, une source de lumière (8) adaptée pour générer un éclairage incident en direction de la scène, l'interaction dudit éclairage incident et de l'échantillon formant un deuxième signal lumineux, - un dispositif de détection (9) adapté pour d'une part détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et pour stocker une première image sur la base des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et d'autre part pour détecter des signaux lumineux correspondants à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, et pour stocker une deuxième image sur la base des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, une unité électronique de commande (14) adaptée pour définir une pluralité de trames de temps, chaque trame de temps durant un temps correspondant à l'acquisition et au stockage de la deuxième image, ladite unité électronique de commande (14) étant également adaptée pour commander à la source de lumière de générer l'éclairage incident au cours de chaque trame de temps, un signal lumineux combiné correspondant à une combinaison des premier et deuxième signaux lumineux parvenant au dispositif de détection pendant chaque trame de temps,caractérisé en ce que le dispositif d'imagerie en luminescence comprend des moyens de séparation (12, 13 ; 17, 13) adaptés pour qu'au cours de chaque trame de temps, le dispositif de détection (9) acquière à la fois une première donnée relative à l'information de luminescence et une deuxième donnée relative au deuxième signal lumineux. 2. Dispositif d'imagerie selon la 1, dans lequel le dispositif de détection (9) présente une pluralité de pixels adaptés chacun pour détecter des signaux lumineux en provenance d'une région donnée respective de l'enceinte. 3. Dispositif d'imagerie selon la 1 ou la 2 dans lequel le dispositif de détection est adapté pour stocker la première image selon un premier échantillonnage de trames de temps et pour stocker la deuxième image selon un deuxième échantillonnage de trames de temps, le premier échantillonnage présentant une fréquence différente de celle du deuxième échantillonnage. 4. Dispositif d'imagerie selon la 3 dans lequel la fréquence du premier échantillonnage est plus basse que celle du deuxième échantillonnage. 5. Dispositif d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le deuxième signal lumineux comporte un signal lumineux relatif à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon (2), et un signal lumineux d'autofluorescence de l'échantillon (2) soumis audit éclairage incident, et dans lequel le dispositif d'imagerie est adapté pour séparer les signaux lumineux présentant un spectre de luminescence des signaux lumineux d'autofluorescence et relatifs à la réflexion. 6. Dispositif d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de 35 détection comporte :- un premier détecteur (10) adapté pour détecter des signaux lumineux portant une information de luminescence, et - un deuxième détecteur (11) adapté pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon. 7. Dispositif d'imagerie selon la 6, dans lequel les moyens de séparation comprennent un filtre (13) disposé en entrée du premier détecteur, ledit filtre étant adapté pour empêcher des signaux lumineux correspondants à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon d'être acquis par le premier détecteur. 8. Dispositif d'imagerie selon la 7, dans lequel les moyens de séparation comprennent en outre une lame séparatrice(12) adaptée pour transmettre au premier détecteur le premier signal lumineux, et pour transmettre au deuxième détecteur le deuxième signal lumineux. 9. Dispositif d'imagerie selon la 7, dans lequel les premier (10) et deuxième (11) détecteurs sont décalés angulairement l'un par rapport à l'autre, et reçoivent chacun directement le signal lumineux combiné, le dispositif d'imagerie comprenant de plus une unité de reconstruction adaptée pour associer les première et deuxième données à un référentiel lié à l'enceinte (5). 10.Dispositif d'imagerie selon l'une quelconque des 7 à 9, dans lequel la source lumineuse (8) émet en continu, et dans lequel le signal lumineux combiné est une combinaison spectrale des premier et deuxième signaux lumineux. 11.Dispositif d'imagerie selon l'une quelconque des 7 à 10, dans lequel le premier signal lumineux présente un spectre distribué entre une longueurd'onde minimale et une longueur d'onde maximale, et dans lequel la source lumineuse (8) émet un éclairage incident distribué sensiblement au-delà de ladite longueur d'onde maximale. 12.Dispositif d'imagerie selon la 6 dans lequel les moyens de séparation comprennent un séquenceur (17) adapté pour que l'unité de commande commande à la source lumineuse de générer de manière pulsée ledit éclairage incident, chaque trame de temps présentant un instant clair, pendant lequel la source lumineuse émet, et un instant obscur pendant lequel la source lumineuse n'émet pas, le signal lumineux combiné étant une combinaison temporelle des premier et deuxième signaux lumineux, le séquenceur étant adapté pour commander au premier détecteur (10) d'être dans un état de détection pendant l'instant obscur, et d'être dans un état de non-détection pendant l'état clair. 13.Dispositif d'imagerie selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une unité de traitement (15) adaptée pour rapporter l'information de luminescence dans un référentiel lié à l'échantillon. 14.Procédé d'imagerie en luminescence comprenant les étapes suivantes : disposant d'une enceinte (5) étanche à la lumière comprenant une scène comportant un échantillon à imager émettant un premier signal lumineux portant une information de luminescence de l'échantillon, (a)une unité électronique de commande (14) définit une pluralité de trames de temps, et commande à une source de lumière (8) de générer un éclairage incident en direction de la scène au cours de chaque trame de temps, l'interaction dudit éclairage incident et de l'échantillon formant un deuxième signal lumineux, un signal lumineux combiné correspondant à unecombinaison des premier et deuxième signaux lumineux parvenant à un dispositif de détection pendant chaque trame de temps, (b)on sépare le signal lumineux combiné de sorte qu'au cours de chaque trame de temps, le dispositif de détection (9), qui est adapté pour d'une part détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence et pour stocker une première image sur la base des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence, et d'autre part pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, et pour stocker une deuxième image sur la base des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, acquière à la fois une première donnée relative à l'information de luminescence et une deuxième donnée relative au deuxième signal lumineux, chaque trame de temps durant un temps correspondant à l'acquisition et au stockage d'une deuxième image. 15.Procédé d'imagerie selon la 14, dans lequel, au cours de l'étape (a), chaque trame de temps est divisée en un temps clair pendant lequel la source lumineuse émet, et un instant obscur pendant lequel la source lumineuse n'émet pas, le signal lumineux combiné étant une combinaison temporelle des premier et deuxième signaux lumineux, et, au cours de l'étape (b), on commande à un premier détecteur (10) adapté pour détecter des signaux lumineux présentant un spectre de luminescence d'être dans un état de détection pendant l'instant obscur, d'être dans un état de non-détection pendant l'état clair, et à un deuxième détecteur (11) adapté pour détecter des signaux lumineux correspondant à la réflexion de l'éclairage incident sur l'échantillon d'être dans un état de détectionau moins pendant l'instant clair. 16.Procédé d'imagerie selon la 14, dans lequel, au cours de l'étape (b), un premier détecteur (10) détecte le premier signal lumineux portant l'information de luminescence, et un deuxième détecteur (11) détecte le signal lumineux correspondant à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon, en empêchant des signaux lumineux correspondant à la réflexion de la lumière incidente provenant de ladite source de lumière sur l'échantillon de parvenir au premier détecteur (10). 17.Procédé d'imagerie selon l'une des 14 à 16, dans lequel, le dispositif de détection (9) comporte une pluralité de pixels, et dans lequel, au cours de chaque trame de temps, on associe les première et deuxième données à une coordonnée d'une région de l'enceinte. 18.Procédé d'imagerie selon la 17, dans lequel pour chaque trame de temps, on rapporte les 20 premières données dans un référentiel lié à l'échantillon (2). 19.Procédé d'imagerie selon l'une des 14 à 18 dans lequel, avant l'étape (a), on déclenche une réaction chimique à l'intérieur de 25 l'échantillon (2), ladite réaction chimique générant le premier signal lumineux, et dans lequel, après l'étape (b), on extrait une information relative à la réaction chimique à partir des première et deuxième données. 20.Procédé d'imagerie selon la 17 ou 30 18 dans lequel, avant l'étape (a) . - on illumine au moins une molécule adaptée pour émettre un signal de phosphorescence suite à son illumination, et - on introduit à l'intérieur de l'échantillon la 35 molécule illuminée,le premier signal lumineux correspondant à l'émission de lumière par la molécule depuis l'intérieur de l'échantillon. | G,A,C | G03,A61,C12,G01 | G03B,A61B,C12Q,G01N | G03B 15,A61B 5,C12Q 1,G01N 21 | G03B 15/03,A61B 5/00,C12Q 1/68,G01N 21/64,G01N 21/76 |
FR2887750 | A1 | UTILISATION D'EXTRAIT DE BIOMASSE FONGIQUE COMME AUXILIAIRE TECHNOLOGIQUE POUR LE TRAITEMENT DE LIQUIDES ALIMENTAIRES | 20,070,105 | L'invention concerne le traitement de liquides alimentaires par un auxiliaire technologique extrait de biomasse fongique. ETAT DE L'ART Dans le domaine du traitement des liquides alimentaires, notamment du traitement des liquides alimentaires obtenus à partir de végétaux, comme les jus de fruits ou les alcools fermentés, et en particulier les vins, les champagnes, les bières, ou les cidres, il est connu de traiter par des auxiliaires technologiques le produit à obtenir pour éliminer des composés indésirables, notamment qui sont causes d'instabilité et de risques alimentaires, ou pour ajuster sa composition. Il est connu notamment d'utiliser des composés tels que la bentonite, le kaolin, le PVPP, une gélatine alimentaire, une colle de poisson, la caséine et le caséinate de potassium, l'ovalbumine, la lactalbumine, le dioxyde de silicium sous forme de gel ou de solution colloïdale, etc, pour le traitement des liquides alimentaires, comme ceux mentionnés ci- dessus. Les mycotoxines, et en particulier l'ochratoxine A (OTA) et les aflatoxines, sont désormais systématiquement contrôlées dans les aliments et les boissons depuis que leurs effets toxiques ont été démontrés (néphrotoxicité, neurotoxicité, immunodéficience, carcinogénicité suspectée). Il est recommandé aujourd'hui de ne pas dépasser une dose journalière en mycotoxines de 0.3-0.9 pg/jour. Jusqu'à ce qu'une directive européenne en fixe la limite, l'Office International de la Vigne et du Vin (0IV) recommande de ne pas dépasser une teneur de 2 pg/l dans les vins. Des expérimentations en laboratoire et au vignoble ont exploré par ailleurs la piste de la lutte biologique, au moyen de Trichoderma, le 2887750 2 champignon antagoniste d'Aspergillus carbonarius il a été observé trois fois moins de contamination. Cependant les résultats dépendent vraiment de la souche d'OTA. Les moyens de lutte contre l'OTA relèvent essentiellement de la prophylaxie au vignoble, avec l'inconvénient de voir l'apparition de résidus et métabolites de pesticides dans les raisins et les moûts. Peu de solutions émergent aujourd'hui notamment au niveau oenologique. Si les baies de raisins sont contaminées, alors en vinification, la teneur en OTA augmente pendant la macération. La teneur en OTA est fonction du degré alcoolique. L'alcool est un solvant de la molécule d'OTA et la solubilise dans le vin. Pour les vins rouges, les thermovinifications semblent certes intéressantes, bien que des études complémentaires sur l'optimisation du chauffage de la vendange restent à réaliser (temps de chauffage, température, flashdétente). Les recherches en microbiologie distinguent des produits de désinfection en oenologie plus efficaces que d'autres mais avec des coûts très importants et des risques de non-sélectivité (élimination des souches de levures; bactéries utiles pour la fermentation alcoolique ou malolactique). Quant à l'utilisation d'auxiliaires oenologiques comme le gel de silice, le charbon oenologique, le caséinate de potassium, la gélatine ou les bentonites, les résultats ne sont pas très concluants car ils éliminent très peu d'OTA (hormis le charbon oenologique et le caséinate de potassium) et conduisent à des inconvénients majeurs. Tous ces produits sont susceptibles d'entraîner l'apparition de résidus allergènes notamment dans les moûts et les vins. L'utilisation de charbon oenologique présente l'inconvénient majeur d'éliminer la totalité des composés phénoliques (anthocyanes et tanins en particulier). Les composés phénoliques sont essentiels en tant que constituants conditionnant la couleur et la perception sensorielle des vins et autres boissons obtenues notamment par fermentation. 2887750 3 Les gels de silice et gélatine sont totalement inefficaces pour éliminer l'OTA et sont normalement utilisés pour effectuer des collages à l'aide de tannins afin de clarifier les moûts ou les vins (éliminer des protéines, ou assouplir). Des utilisations de doses trop élevées de ces produits oenologiques présentent l'inconvénient majeur d'entraîner des casses protéiques dans le cas de la gélatine et de conduire à des risques importants de pertes majeures de polyphénols pour les gels de silice. Concernant les bentonites, elles sont utilisées pour les opérations de clarification ou de stabilisation protéique des moûts et des vins, et fixe certaines protéines instables pour permettre leur élimination. Elles sont également capables de fixer des matières colorantes. Cependant des travaux montrent que celles-ci libèrent des taux d'aluminium importants dans les moûts et les vins. Un apport élevé en aluminium dans la ration alimentaire est susceptible d'avoir des répercussions en matière de santé publique au niveau de maladies dégénératives. D'autre part, plusieurs contraintes existent lors des traitements oenologiques sur moût ou vin: Pour le détachage des moûts et vin blancs, l'utilisation de charbon oenologique présente l'inconvénient majeur d'éliminer la totalité des composés phénoliques (anthocyanes et tanins en particulier). L'annexe IV du règlement CE 1493/1999 prévoit le traitement des moûts blancs, des vins blancs nouveaux encore en fermentation et des vins blancs par des charbons à usage oenologique dans certaines limites (≈1 alinéa i et ≈3 alinéa o). Bien que la réglementation communautaire ne précise pas explicitement la finalité de ce traitement, celui-ci ne peut être effectué que pour détacher les produits viti-vinicoles blancs et en aucun cas ne doit être mis en oeuvre pour désodoriser des vins présentant un mauvais goût manifeste. En effet, elle prévoit que les traitements ne peuvent être effectués qu'afin de permettre une bonne vinification ou une bonne 2887750 4 conservation des produits concernés (art. 42 du règlement CE 1493/1999). Ainsi le charbon actif n'est pas satisfaisant pour résoudre les problèmes techniques posés ci-dessous. Concernant les traitements actuels de déferrage des vins, la teneur maximale en cuivre fixée par l'0IV est de 1 mg/I. Pour le fer, le risque de casse ferrique intervient à partir d'une teneur d'environ 8 mg/l. Le déferrage consiste à éliminer l'excès de fer susceptible de provoquer une casse ferrique, qui entraîne un aspect louche impropre à la consommation. La présence d'un excès de fer est souvent due à une cuverie en mauvais état ou à des particules de terres présentes sur les raisins lors de la vendange. Les produits d'addition des vins traités sont le ferrocyanure de potassium (vin blanc et rosé) et le phytate de calcium (vin rouge). Pour le traitement au ferrocyanure de potassium, il existe aujourd'hui des contraintes techniques, administratives et analytiques. En particulier l'élimination totale de ferrocyanure de potassium doit être contrôlée sur le vin après le traitement, cela est long, coûteux, méticuleux avec des implications en terme de sécurité alimentaire et de santé publique. Pour le traitement au phytate de calcium, là encore des contraintes existent concernant les contrôle analytiques et administratif du traitement sous responsabilité de l'oenologue: - Traitement sous contrôle obligatoire d'un oenologue, - Après traitement, le vin doit encore contenir des traces de fer, - Dispositions sur le contrôle de l'utilisation du phytate arrêtée ou à arrêter par chaque état membre. Concernant la présence de métaux lourds dans les vins, la teneur maximale en métaux lourds dans les vins est régie par l'OIV. Elle est de 200 pg/l en plomb depuis 1996, et de 10 pg/l en cadmium depuis 1981. 2887750 5 Le traitement au ferrocyanure de potassium peut également éliminer les traces de métaux lourds. Il est aussi possible d'éliminer des métaux majeurs et lourds, indirectement à l'aide d'une électrodialyse ou à l'aide d'une résine échangeuse de cations. Cependant ce procédé est compliqué à mettre en oeuvre et n'est pas accessible à tous les producteurs, car son coût est élevé. Par ailleurs, ce procédé n'est pas autorisé dans tous les pays. Par ailleurs des critères de pureté des auxiliaires technologiques en oenologie sont établis. les produits oenologiques sont des additifs ou des auxiliaires de fabrication. A ce titre ils doivent répondre aux critères de pureté définis par la réglementation lorsque c'est le cas. Certains produits ne sont pas, plus ou mal définis: c'est le cas de charbons et des tanins par exemple. Lors d'opérations de vinification, collages, stabilisation, traitements spécifiques, conservation, ou filtration, de nombreux produits oenologiques, additifs, médias-filtrants, ou des traitements spécifiques sont utilisés, et on retrouve généralement plutôt des produits à vocation curative, permettant de remédier à certains problèmes lors de l'élevage des vins. On retrouve principalement: -les produits déferrants comme le ferrocyanure de Potassium pour les vins blancs, et l'AFFEROL à base de ytate pour les vins rouges; -les produits destinés à éliminer des produits d'oxydation (CASÉINE SOLUBLE, CASEI + (caséinate de potassium), POLYLACT (PVPP, Caséine), VINICLAR (PVPP)) ; -les Bentonites pour éliminer les éventuels excès de protéines (MICROCOL POUDRE ou GRANULEE). Les agents autorisés pour le traitement des liquides alimentaires sont connus de l'homme du métier et référencés par les législations nationales, comme par exemple les agents autorisés pour le traitement 2887750 6 des vins et des jus de fruits aux USA (27CFR24.246) ou en Europe (règlement CE 1493/1999 et CE 1622/2000). Parmi ces composés, certains ne sont pas adaptés à traiter différents types de liquides alimentaires, comme par exemple différents vins, différentes bières, différents champagnes, etc,, ou ne sont pas adaptés au retrait des différents composés à éliminer. Les auxiliaires technologiques mentionnés ci-dessus doivent être utilisés de manière relativement spécifique en fonction de la boisson à traiter. Ainsi par exemple pour deux vins différents, il sera nécessaire d'utiliser des auxiliaire technologique différent, ce qui pose le problème de devoir utiliser différents auxiliaires technologiques durant le traitement. Par exemple, pour élaborer un vin blanc on effectuera un collage du moût à l'aide de bentonite ou de colle de poisson après pressurage afin d'éliminer bourbes et protéines. Par contre dans le cas d'un vin rouge on pourra utiliser de la PVPP qui fixe les polyphénols des vins, pour élaborer par exemple des vins jeunes primeurs. De la même manière, pour deux étapes différentes du procédé de traitement de la même boisson, il sera nécessaire d'utiliser deux auxiliaires technologiques différents, ce qui pose notamment des problèmes de stockage, d'étiquetage et d'utilisation. Par exemple on procède à l'élimination des produits d'oxydations par la caséine ou le PVPP, mais l'élimination des matières phénoliques colorantes est effectuée par le charbon oenologique, et on utilise des enzymes pectolytiques pour dégrader les pectines. La bentonite n'est par exemple pas utilisée, à l'heure actuelle, pour le traitement du produit fini (conservation, mise en bouteille, ou élevage). D'autre part, les auxiliaires technologiques connus risquent de détériorer les propriétés organoleptiques, ce qui est préjudiciable à la boisson finie, en particulier dans le cadre des boissons obtenues à partir 2887750 7 de végétaux, comme les bières, les vins, les champagnes, les cidres, et les jus de fruits. Il est connu notamment des demandes de brevets FR 2 599 048 et EP 0,501, 381, d'utiliser du chitosane pour le traitement de liquides alimentaires d'origine végétale. Cependant l'utilisation du chitosane présente l'inconvénient de provenir d'origine animale pour la presque totalité du chitosane disponible sur le marché, et donc de présenter des risques d'allergies. Le chitosane disponible sur le marché provient principalement carapaces de crustacés (crevette, crabe, homard). En effet, le chitosane est un polysaccharide qui a démontré sa capacité à clarifier et stabiliser des liquides alimentaires, et qui est disponible commercialement, néanmoins uniquement pour les usages domestiques et non industriels comme auxiliaire pour la fabrication domestique du vin et de la bière. L'utilisation de ce chitosane d'origine animale comme auxiliaire technologique pour le traitement et la stabilisation des liquides alimentaires pose au moins deux problèmes. D'une part, les auxiliaires de technologie d'origine animale ne sont pas appréciés par la plupart des producteurs de liquides alimentaires, et doivent ou devront être systématiquement cités sur l'étiquetage comme demandé par les législations en vigueur ou en préparation. D'autre part, les extraits de crustacés sont déconseillés aux personnes allergiques aux crustacés, qui sont alertées sur l'étiquette. Il faut savoir que l'allergie aux crustacés est une des plus courantes (3% des adultes aux USA selon une étude récente). Enfin, la demande de brevet WO 9817386 concerne une méthode pour éliminer uniquement les pesticides de jus de fruits en utilisant notamment des dérivés de chitine ou de chitosane. Cependant là encore, les composés utilisés et décrits par l'invention sont d'origine animale. BUTS DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a pour but principal de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un auxiliaire technologique permettant le traitement de liquides alimentaires en particulier d'origine végétale, comme en particulier des alcools fermentés (vins, bière, champagnes, cidres, etc.), des spiritueux (whisky, eaux-de-vie, etc.), et des jus de fruits, sans détériorer sensiblement leurs propriétés organoleptiques. Les inventeurs ont également cherché à fournir un auxiliaire technologique qui présente une sécurité alimentaire irréprochable, tout en étant disponible en grand volume et à un coût compatible avec les pratiques de production des liquides alimentaires. Les inventeurs ont encore cherché à fournir un auxiliaire technologique d'origine naturelle non-animale, de grande qualité et avec une excellente traçabilité. L'invention a pour but de résoudre également le problème technique consistant en la fourniture d'un auxiliaire technologique pour stabiliser les liquides alimentaires finis, tout en préservant leurs propriétés organoleptiques. L'invention a pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un auxiliaire technologique pour décontaminer les liquides alimentaires finis, notamment pour obtenir des teneurs en impuretés en dessous des niveaux définis par la législation en vigueur, en particulier pour les vins, champagnes, cidres, et bières. L'invention a pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un auxiliaire technologique pour clarifier les liquides alimentaires finis. 2887750 9 La présente invention a notamment pour but de résoudre les problèmes définis ci-dessus notamment dans le cadre du traitement des vins, des vins rouges et/ou des vins blancs et/ou vins rosés et/ou vins doux naturels. Encore, la présente invention a pour but de fournir un auxiliaire technologique unique pour effectuer différentes étapes du traitement d'une boisson, et de préférence du vin, du champagne, du cidre, ou de la bière. La présente invention a également pour but de fournir un auxiliaire technologique utilisable pour différents vins, champagnes, cidres, bières, etc. Enfin, la présente invention a pour but de résoudre l'ensemble des problèmes techniques mentionnés ci-dessus de manière fiable, peu coûteuse et utilisable industriellement, et notamment de manière moins coûteuse et plus rentable qu'en utilisant un chitosane non- animal. DESCRIPTION DE L'INVENTION Il existait dans le domaine technique l'a priori qu'un auxiliaire technologique pour le traitement des liquides alimentaires, notamment des liquides alimentaires d'origine végétale éventuellement obtenus par fermentation alcoolique, de préférence des vins, des bières, des champagnes, des cidres, et des jus de fruits, doit être avantageusement chargé, notamment positivement. Ainsi l'homme du métier, pour résoudre les problèmes techniques énoncés ci-dessus, qui aurait eu l'idée d'utiliser un polymère naturel d'origine non-animale aurait pu utiliser le chitosane d'origine végétale pour réaliser le traitement de liquides alimentaires, puisque le chitosane est un polymère cationique et qu'il peut dès lors capter les composés indésirables 2887750 10 chargés anioniquement. En effet les présents inventeurs avaient déjà inventé un procédé de production de chitosane d'origine non-animale, à partir de ressources végétales, plus particulièrement d'origine fongique, et plus particulièrement d'un champignon de type Aspergillus piger. Cependant, les inventeurs ont découvert de manière surprenante que le chitosane n'est pas le polymère le mieux indiqué accessible par le procédé décrit dans la demande internationale WO 03/068824 pour clarifier et/ou stabiliser les liquides alimentaires. De manière surprenante il a été découvert par les présents inventeurs qu'un extrait de biomasse fongique comprenant majoritairement au moins un polysaccharide non-ionique peut être utilisé de manière très satisfaisante dans le cadre des traitements des liquides alimentaires, notamment liquides alimentaires d'origine végétale, éventuellement obtenus par fermentation alcoolique, et de préférence des vins, des bières, des champagnes, des cidres, et des jus de fruits. Ainsi, la présente invention concerne l'utilisation d'un extrait de biomasse fongique comprenant majoritairement au moins un polysaccharide non-ionique comme auxiliaire technologique pour le traitement de liquides alimentaires, notamment liquides alimentaires d'origine végétale, éventuellement obtenus par fermentation alcoolique, et de préférence des vins. Les inventeurs entendent par auxiliaire technologique toute substance non consommée comme ingrédient alimentaire en soi ou volontairement utilisée dans la transformation des matières premières et pouvant avoir pour résultat la présence non intentionnelle de résidus techniquement inévitables de cette substance ou de ses dérivés dans le produit fini. Les auxiliaires technologiques ne font notamment pas partie des ingrédients du liquide alimentaire, ils sont utilisés uniquement pendant 2887750 11 la préparation du produit pour la faciliter, mais n'entrent pas dans la composition du produit fini. Par le traitement des liquides alimentaires , de préférence des vins, les inventeurs entendent notamment toute opération visant à stabiliser le liquide par élimination des composés responsables de trouble ou d'instabilité dans le temps, à rendre le liquide propre à la consommation, notamment en améliorant l'aspect, le goût, tout en amenant les teneurs en impuretés en dessous des niveaux définis par la législation en vigueur. Des exemples de liquides alimentaires d'origine végétale sont les jus de fruits, et des exemples de liquides alimentaires d'origine végétale obtenus par fermentation alcoolique sont les alcools fermentés (vins, bière, etc.), et les spiritueux (whisky, eaux-de-vie, etc). Les liquides alimentaires d'origine végétale que l'on peut traiter par l'extrait fongique de la présente invention ne sont pas limités et sont par exemple choisis parmi les boissons alcooliques (vins, cidres, champagnes, etc), les liqueurs (vins de liqueur, porto, liqueurs de fruits, etc.), les boissons distillées (cognac, gin, tequila, eaux-de-vie, etc.), les boissons alcoolisées (pastis, cocktails, etc.), les jus de fruits (y compris les légumes), les soupes, les vinaigres, y compris les mélanges de ceux-ci, et un mélange d'une des boissons précitées d'origine végétale avec une autre boisson d'origine non végétale pour réaliser un mélange liquide alimentaire comme par exemple un mélange de lait et de jus de fruits. Avantageusement, le liquide alimentaire d'origine végétale est choisi parmi un alcool fermenté, et un jus de fruit. Les inventeurs entendent par majoritairement au moins un polysaccharide non-ionique un extrait comprenant une quantité efficace de polysaccharide non-ionique pour être utilisé en tant qu'auxiliaire technologique selon la présente invention, présent dans l'auxiliaire 2887750 12 technologique en quantité supérieure aux autres composés présents. La quantité de polysaccharide non-ionique à utiliser dans l'auxiliaire technologique peut être déterminée par l'homme du métier, et est de préférence supérieure à 70 % en masse par rapport à la masse totale de l'auxiliaire technologique total, de préférence supérieure à 75 %, de préférence supérieure à 80 %, de préférence supérieure à 85 %, de préférence supérieure à 90 %, et encore de préférence supérieure à 95 %. Les autres composés présent dans l'auxiliaire technologique n'agissent pas dans le phénomène de traitement du liquide alimentaire, il est donc préférable de les éliminer partiellement ou totalement, ce qui augmente la capacité à traiter le liquide alimentaire à dose équivalente. Les auxiliaires se comportent notamment comme une couche de matériau filtrant et ne sont donc pas présents dans le liquide final. D'une manière générale, la présente invention qui met en oeuvre des extraits fongiques est très simple d'utilisation. L'extrait fongique selon la présente invention est utilisé de préférence sous forme d'une poudre qui va floculer en adsorbant les composés indésirables. Son utilisation est compatible avec les pratiques employées pour le traitement des liquides alimentaires communément employées aujourd'hui, ne demande pas d'équipement particulier, et est compatible avec le prix habituel des traitement utilisés, en particulier pour les traitements oenologiques. Ils sont donc accessibles à tous les producteurs. Ainsi, on peut par exemple utiliser l'extrait fongique selon la présente invention à une concentration comprise entre 1 g/hl et 1 kg/hl de liquide à traiter. De préférence on utilise une quantité comprise entre 10 g et 500 g par hl de liquide à traiter, et encore de préférence entre 10 et 200 g/hl de liquide à traiter. On peut par exemple ajouter l'extrait fongique selon la présente invention au liquide à traiter contenu dans une cuve, qui est 2887750 13 avantageusement agité pour délayer l'extrait fongique. Cette opération peut être effectuée à température ambiante (20-25 C) mais peut l'être également à chaud ou froid dans des limites raisonnables pour ne pas détériorer la future boisson. Cette opération peut être réalisée pendant une période comprise entre quelques heures et quelques jours, qui est de préférence ajustée par l'homme du métier. Ensuite, on procède avantageusement à la séparation de l'extrait fongique du liquide par des méthodes connues de l'homme de l'art comme la filtration ou la décantation. La capacité de production de ces extraits fongiques, liée à la présence d'une source fongique renouvelable, donne accès à des volumes compatibles avec les besoins de l'industrie alimentaire, comme par exemple pour la production des vins, des bières, des champagnes, des cidres, ou des jus de fruits. L'extrait fongique selon la présente invention peut être utilisé dans une étape quelconque du traitement du liquide alimentaire, et de préférence dans un maximum d'étapes de ce traitement. Avantageusement, l'extrait fongique selon la présente invention permet l'élimination partielle ou complète de composés indésirables, causes d'instabilité ou de risques sanitaires. Avantageusement, les composés indésirables sont choisis parmi le groupe consistant des colloïdes causant l'instabilité, des colloïdes causant le trouble, colloïdes procurant des propriété organoleptiques de mauvaise qualité, des protéines, des métaux, des métaux lourds, en particulier le cuivre, le fer, le cadmium et le plomb, des pesticides résiduels comme les fongicides, les insecticides, et les herbicides, et des toxines comme les mycotoxines et les endotoxines bactériennes, et que leur élimination a pour but d'amélioré la qualité de liquide alimentaire. 2887750 14 Avantageusement, l'extrait fongique selon la présente invention permet le traitement de liquides alimentaires finis (traitements après fermentation comme la mise en bouteille ou l'élevage). Ainsi, on peut éliminer des composés indésirables dans le liquide alimentaire pour obtenir une boisson prête à la consommation, ou modifier la composition du liquide pour obtenir une boisson ayant une composition préférée (couleur, goût, etc), et optimisée. L'avantage de l'utilisation des extraits fongiques proposés par les inventeurs est qu'ils permettent d'obtenir une efficacité en particulier dans le traitement des moûts, vins et boissons alcoolisées ou alcooliques, pour éviter la casse ferrique, pour éliminer les produits d'oxydations, éliminer les éventuels biocides (pesticides, herbicides, fongicides, etc.) , et/ou les protéines sans toucher de façon importante aux autres constituants du liquide alimentaire, comme les composés phénoliques notamment pour le vin, et tout en évitant tout risque de relarguage de résidus, et tout risque d'allergénicité. Un autre avantage des extraits fongiques est de permettre une réduction des contaminants toxiques des diverses boissons, par exemple des moûts, vins et spiritueux, etc., tels que mycotoxines, métaux lourds (plomb, cadmium) , métaux majeurs (fer), pesticides. Dans le cadre de la présente invention, l'auxiliaire technologique est utilisé avantageusement pour le traitement des boissons d'origine végétale, comme les jus de fruits, les vins et/ou d'autres boissons issues de fermentation comme la bière, le champagne, le cidre, et permet notamment: a) d'éliminer les particules terreuses; b) d'éliminer les particules organiques afin de réduire l'activité phénoloxydasique; c) de réduire la flore microbienne indigène; 2887750 15 d) de réduire la teneur en colloïdes et la turbidité ; e) d'éventuellement de diminuer la présence de composés polyphénoliques du moût pour en abaisser l'astringence, avant la fermentation; f) d'éliminer des particules insolubles dans le moût; g) de faciliter le dépouillement des vins nouveaux par la précipitation partielle des matières protéiques en excès; h) de réaliser un traitement préventif des casses protéiques et cuivreuses; i) de corriger des caractères organoleptiques des vins issus de moûts altérés par des champignons comme la pourriture ou l'oïdium; j) d'éliminer des contaminants éventuels; k) de corriger la couleur: É des moûts blancs issus de raisins rouges à jus blanc ( éventuellement tachés), É des moûts très jaunes issus de cépages blancs, É des moûts oxydés; m) de réduire la population indigène des microorganismes avant la fermentation alcoolique pour l'ensemencement ultérieur des levures sélectionnées; n) de précipiter les particules en suspension: soit en favorisant la chute libre de celles-ci, soit en se coagulant autour des particules à éliminer en les entraînant dans les sédiments; o) d'assouplir les vins rouges en leur enlevant une partie des tanins et polyphénols; p) de clarifier les vins troublés par casse, remontée de lies, insolubilisation de matières colorantes, etc. ; q) d'obtenir la limpidité du vin; 2887750 16 r) d'obtenir la stabilité biologique du vin par élimination des micro-organismes (filtration stérilisante) ; s) de faciliter le dépouillement des vins nouveaux par la précipitation partielle des matières protéiques en excès; t) d'éliminer un excès de cuivre colloïdal utilisé lors du traitement au sulfate de cuivre pentahydraté au vin pour enlever le mauvais goût et l'odeur dus à l'hydrogène sulfuré etéventuellement à ses dérivés; u) à éliminer l'excès de fer du vin, en prévention des casses ferriques en utilisation avec une oxygénation combinée; v) de prévenir les casses protéique et cuivreuse: protéger le vin contre la casse ferrique légère, empêcher la précipitation de substances telles que les matières colorantes qui, dans le vin, sont à l'état colloïdal; w) de fixer les ions ferriques et diminuer ainsi la tendance à la casse ferrique; x) de diminuer la teneur du vin en fer pour éviter la casse ferrique, ou en cuivre pour éviter la casse cuivreuse, et plus généralement en métaux lourds; y) de prévenir la casse ferrique dans le cas de vins riches en fer, mais n'ayant pas d'excès de cuivre; ou z) de diminuer la teneur du vin en tanins et autres polyphénols pour combattre la tendance au brunissement, réduire l'astringence, ou corriger la couleur des vins blancs tachés. L'auxiliaire technologique selon la présente invention n'est pas une préparation enzymatique à ajouter au moût ou au vin pour améliorer la filtrabilité par hydrolyse enzymatique, notamment par hydrolyse enzymatique des pectines et/ou des glucanes cédées au moût ou au vin par Botrytis cinerea et/ou certaines souches de levures. Selon un mode de réalisation avantageux, l'auxiliaire technologique selon la présente invention est utilisé pour le traitement d'un alcool 2887750 17 fermenté, liquide qui est particulièrement délicat à traiter pour conserver ses propriétés organoleptiques. La présente invention concerne selon un mode de réalisation particulier l'utilisation d'extrait de biomasse fongique pour la clarification d'un liquide alimentaire d'origine végétale et de préférence pour la clarification du vin. Les inventeurs entendent par clarification du vin la séparation, avant ou pendant la fermentation, du liquide plus ou moins clair des matières solides en suspension dans le moût et/ou le vin à l'aide d'auxiliaires appropriés. Les auxiliaires utilisés doivent être conformes aux législations en vigueur, et dans le cadre du vin ils doivent être conformes aux prescriptions du Codex Oenologique International. Les auxiliaires technologiques selon la présente invention sont avantageusement des extraits de biomasses fongiques comprenant majoritairement des polysaccharides non-ioniques, avantageusement comprenant majoritairement au moins un polymère de chitine, un polymère de beta-glucane, ou un copolymère chitine-glucane. Avantageusement, le polysaccharide non-ionique comprend majoritairement des unités N-acétyl-D-glucosamine (chitine) et D-glucose (beta-glucane). De préférence le polymère de chitine est un polymère qui comprend majoritairement des chaînes macromoléculaires d'unités N-acétyl-Dglucosamine liées entre elles de préférence par des liaisons alpha(1,6) (communément appelé chitine). De préférence le polymère de glucane est un polymère qui comprend majoritairement des chaînes macromoléculaires d'unités D-glucose liées entre elles de préférence par des liaisons beta (beta- 2887750 18 glucane) , par exemple de type beta(1,3), beta(1,4), beta(1,3-1,4), beta(1,6), De préférence le copolymère chitine-glucane est un copolymère qui comprend majoritairement des chaînes macromoléculaires d'unités N-acétyl-Dglucosamine liées entre elles de préférence par des liaisons alpha(1,6) (communément appelé chitine) et des chaînes macromoléculaires d'unités Dglucose liées entre elles de préférence par des liaisons beta (betaglucane), par exemple de type beta(1,3), beta(1,4), beta(1,3-1,4), beta(1, 6), avec de préférence un rapport chitine/glucane allant de 95:5 à 5:95, de préférence de 70:30 à 20:80, et de préférence encore de 70:30 à 40:60 (m/m). Ces extraits sont totalement insolubles dans les liquides alimentaires tels que le vin, la bière, les jus de fruits, etc. Avantageusement, le copolymère chitine-glucane est un copolymère (N-acétyl-D-glucosamine)-(Dglucose). Avantageusement, les auxiliaires technologiques selon la présente invention sont obtenus par le procédé décrit dans la demande internationale WO 03/068824 déposée au nom de KitoZyme S.A. le 12.02.2003, qui est incorporée ici entièrement par référence. L'extrait fongique peut être obtenue à partir de resources non-animales, en particulier à partir de paroi cellulaire de mycélium fongiques de différents groupes, incluant Zygomycetes, Basidiomycetes, Ascomycetes et Deuteromycetes et/ou un mélange de ceux-ci, et de préférence Ascomycetes. Les Aspergillii appartiennent au dernier groupe. Dans un mode de réalisation préférée, l'invention concerne une méthode caractérisée en ce que la biomasse est choisie parmi le groupe consistant en des champignons filamenteux tels que Aspergi//ium, Penici//ium, Trichoderma, Saccharomyces, et Schizosaccharomyces, et les champignons comestibles tels que Agaricus, P/eurotus, Bo%tus, et 2887750 19 Lentinu/a, et/ou un mélange de ceux-ci. La caractéristique commune de ces champignons est la présence de polysaccharides dans leur paroi cellulaire, préférentiellement de chitine et/ou de beta-glucane. Selon un mode de réalisation préféré, les extraits fongiques sont obtenus à partir d'Aspergillus piger, de manière économiquement très rentable. Le procédé selon la présente invention comprend la mise en contact de la biomasse avec une solution basique, dans lequel une fraction soluble en milieu alcalin et une fraction insoluble en milieu alcalin sont obtenues et dans lequel la fraction soluble en milieu alcalin est écartée et la fraction 10 insoluble en milieu alcalin qui comprend majoritairement les polysaccharides non-ioniques est retenue. La fraction insoluble en milieu alcalin qui comprend majoritairement les polysaccharides non-ioniques qui comprennent avantageusement au moins un polymère de chitine, un polymère de glucane, ou un copolymère chitineglucane. Avantageusement, la solution alcaline utilisée pour digérer la biomasse fongique est une solution aqueuse de métal alcalin comme par exemple l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium, l'hydroxyde d'ammonium, et de préférence l'hydroxyde de sodium ou de potassium. Avantageusement, la concentration du réactif alcalin est de préférence comprise entre 0,1 et 40 % (m/v), et de préférence inférieure à 10 %, et de préférence inférieur à 1%. La réaction est réalisée à une température de préférence allant de 5 à 120 C, et de préférence inférieure à 60 C, et encore de préférence à température ambiante. La biomasse est mise à réagir en suspension dans une solution alcaline à une concentration de préférence allant de 1 à 15 % (masse sèche, m/v), de préférence comprise entre 3 et 12%.La réaction est de préférence réalisée pendant moins de 4 heures. La première étape d'extraction permet d'éliminer les composés solubles en milieu alcalin, incluant les pigments, 2887750 20 les protéines, quelques lipides, et quelques polysaccharides autres que les polysaccharides non-ioniques. Selon un mode de réalisation préféré, la biomasse peut être traitée par la première solution alcaline, filtrée par une technologie connue par l'homme de l'art, préférentiellement à l'aide d'un filtre-presse, et traitée une nouvelle fois avec une seconde solution alcaline à une concentration en réactif alcalin équivalente à la première étape ou différente. Des réactifs supplémentaires peuvent être utilisés pour améliorer l'extraction des polysaccharides recherchés pour la présente invention. De tels réactifs sont choisis de préférence parmi les solvants organiques comme le cyclohexane, l'acétate d'éthyle, le méthanol ou l'éthanol; des agents antimousse tels que le structol; des tensioactifs tels que le sulfate de dodécyle sodium, le poly(vinyl alcool), tween ou un poloxamer; des préparations enzymatiques contenant la carboxylesterase, la carboxylic ester hydrolase, ou la triacylglycérol lipase, des agents de blanchiment comme le peroxyde d'hydrogène. Une étape préliminaire au traitement alcalin peut être constituée d'une ou deux traitements rapides en milieu acide, à l'aide d'un acide minéral. Pour isoler le produit insoluble en milieu alcalin de la biomasse cellulaire qui comprend majoritairement les polysaccharides non-ioniques de type glucane, ou chitine-glucane, la première étape est suivie par des lavages répétés à l'eau, suivie par une filtration, un traitement destiné à éliminer les composés lipidiques à l'aide d'un solvant organique comme l'éthanol, une filtration, et un séchage. De préférence, la filtration est réalisée avec un filtre-presse. Pour enrichir en chitine l'extrait obtenu, qui comprenait initialement majoritairement des polysaccharides chitine et beta-glucane sous la forme d'un copolymère, la première étape est par exemple suivie par des lavages 2887750 21 répétés à l'eau, suivi d'autres étapes comme décrits cidessous. On peut également ainsi obtenir un polymère riche en chitine. Une seconde étape du procédé selon la présente invention comprend la mise en contact de la fraction insoluble en milieu alcalin avec une solution acide, en suspendant ladite fraction insoluble en milieu alcalin et en amenant ladite fraction suspendue en contact avec la solution acide de manière obtenir une suspension de la fraction insoluble en milieu alcalin acidifiée comprenant les polysaccharides non-ioniques. Après la dernière étape de filtration décrite ci-dessus, le produit insoluble en milieu alcalin peut être suspendu dans l'eau de manière à obtenir une concentration de préférence comprise entre 1 et 8 % (m/v), et de préférence comprise entre 1 et 5 % de produit insoluble suspendu dans l'eau. Ensuite le pH de la suspension aqueuse de produit insoluble en milieu alcalin est ajustée en dessous de 7,0 par l'ajout d'une solution acide, de préférence en dessous de 6.0, et de préférence supérieur à 3.0. La solution acide est de préférence une solution aqueuse d'un acide, comme par exemple l'acide chlorhydrique, acétique, formique, lactique, glutamique, aspartique, ou glycolique, et de préférence l'acide acétique. Cette étape est de préférence réalisée à une température comprise entre 5 et 60 C, et de préférence inférieure à 30 C. Une troisième étape du procédé selon la présente invention comprend la mise en contact de la fraction insoluble en milieu alcalin acidifiée avec au moins une préparation enzymatique riche en enzymes d'activité betaglucanase, enzyme beta -glucanase permettant d'obtenir l'extrait de biomasse fongique qui comprend majoritairement les polysaccharides nonioniques enrichis en chitine. Avantageusement, la méthode est caractérisée en ce que les préparations enzymatiques contiennent au moins une enzyme d'activité beta-glucanase choisie parmi le groupe des activités endo-beta-(1,3)-glucanase, l'exo- beta-(1,3)- 2887750 22 glucanase, la beta -(1,3)(1,4)-glucanase, la beta -(1,6)-glucanase, et un mélange quelconque de celles-ci. Avantageusement, un mélange d'enzymes est ajouté à la suspension de la fraction insoluble en milieu alcalin acidifié pour hydrolyser les chaînes beta-glucane qui sont associées avec la chitine. La réaction d'hydrolyse est de préférence réalisée à une température comprise entre 5 et 60 C, et de préférence encore inférieure à 40 C. La durée de réaction est de préférence inférieure à 5 jours. Des préparations préférées sont illustrées dans la demande WO 03/068824. Avantageusement, l'extrait de biomasse fongique comprend au moins un polymère comprenant de la chitine (c'est-à-dire des polymères de chitine, des copolymères de chitine-glucane, et des copolymères de chitine-glucane enrichis en chitine). Le rapport chitine/glucane peut être facilement ajusté en contrôlant les conditions de réaction, notamment par la betaglucanase utilisée et par la durée de réaction. On peut par exemple obtenir un copolymère chitine-glucane comprenant une quantité de chitine (poly(N-acétyl-D-glucosamine)), inférieure à 60 % en masse par rapport à la masse totale du copolymère, de préférence inférieure à 50 %, et encore de préférence comprise entre 20 et 50 %. Ce copolymère est notamment obtenu après la première étape de traitement par une solution alcaline.. Des exemples pour obtenir ce copolymère sont donnés dans la demande WO 03/068824, exemples 1 et 2. On peut également par exemple obtenir un copolymère chitine-glucane comprenant une quantité de glucane (poly(D-glucose)) inférieure à 30 % en masse par rapport à la masse totale du copolymère, de préférence inférieure 25 %. Ce polymère enrichi en chitine est obtenu après la troisième étape de traitement par une enzyme à activité beta- 2887750 23 glucanase. Des exemples pour obtenir ce copolymère sont donnés dans la demande WO 03/068824, exemples 4 et 5. Sur l'unique figure est représenté une vue schématique du procédé d'extraction des polysaccharides non-ioniques et des différents extraits qui peuvent être utilisés. La figure illustre les principaux extraits que l'on peut obtenir à partir de champignons. Il est fait référence ici aux extraits fongiques utilisés dans les exemples sans vouloir limiter la portée de l'invention. Ainsi l'extrait F1 peut être obtenu par le traitement de champignons par une solution alcaline, de préférence à une concentration inférieure à 10%. L'extrait F4 est obtenu par le traitement de champignons par une première solution alcaline à une concentration de préférence inférieure à 10 %, suivi du traitement par une seconde solution alcaline à une concentration de préférence supérieure à 10 %. L'extrait F2 est obtenu par le traitement de champignons par solution alcaline, le traitement par une solution acide, et le traitement par une enzyme à activité betaglucanase. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à l'homme de l'art suite à la lecture de la description explicative qui fait référence à des exemples qui sont donnés seulement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention. Les exemples font partie intégrante de la présente invention et toute caractéristique apparaissant nouvelle par rapport à un état de la technique antérieure quelconque à partir de la description prise dans son ensemble, incluant les exemples, fait partie intégrante de l'invention dans sa fonction et dans sa généralité. 2887750 24 Ainsi, chaque exemple a une portée générale. D'autre part, dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés en masse, sauf indication contraire, et la température est exprimée en degré Celsius sauf indication contraire, et la pression est la pression atmosphérique, sauf indication contraire. EXEMPLES Les procédés de clarification et de traitement des liquides alimentaires par l'utilisation d'extraits issus de biomasses fongiques sont réalisés dans le cas des moûts de raisin et des vins rouge, blancs, rosés et doux naturels, mais sont uniquement illustratifs et ne portent aucune atteinte à la portée de la protection demandée. En particulier, les vins sont des boissons dont la composition est très complexes et fragile . En réalisant le traitement des vins par l'extrait fongique selon la présente invention, il est illustré de diversité des liquides que l'on peut traiter. Dans les exemples suivants il est fait référence aux extraits fongiques F1, F2 et F4. Ces extraits sont obtenus de la manière suivante: 20 Pour préparer l'extrait fongique F1, Une masse de 50 kg (poids sec) de biomasse Aspergillus niger humide est mise en suspension dans une solution d'acide chlorhydrique à une concentration de 1%, puis filtrée. La matière solide est ensuite mise en suspension dans une solution d'hydroxyde de sodium à 0.25%, puis filtrée. La matière solide est lavée 4 fois à l'eau, puis séchée. Elle est ensuite mise en suspension dans l'éthanol, puis filtrée et séchée. On obtient environ 20 kg de matière F1. 2887750 25 Pour préparer l'extrait fongique F2, une masse de 50 kg (poids sec) de biomasse Aspergillus niger humide est mise en suspension dans une solution d'acide chlorhydrique à une concentration de 1%, puis filtrée. La matière solide est ensuite mise en suspension dans une solution d'hydroxyde de sodium à 0.25%, puis filtrée. La matière solide est lavée 4 fois à l'eau, puis mise en suspension dans l'eau. De l'acide acétique glacial est ajouté jusqu'à un pH de 5.3. 1 kg de préparation enzymatique riche en beta-glucanase est ajouté, et la réaction est poursuivie pendant 4 jours à température ambiante. La matière est filtrée, puis mise en suspension dans l'éthanol en présence d'hydroxyde de potassium, à 60 C pendant 1 heure, puis filtrée. La matière est ensuite mise en suspension dans l'éthanol, puis filtrée. La matière constituée du copolymère riche en chitine est ensuite séchée. On obtient environ 8 kg de matière F2. Pour préparer l'extrait fongique F4, une masse de 50 kg (poids sec) de biomasse Aspergillus niger humide est mise en suspension dans une solution d'acide chlorhydrique à une concentration de 1%, puis filtrée. La matière solide est ensuite mise en suspension dans une solution d'hydroxyde de sodium à 0.25%, puis filtrée. La matière est ensuite mise en présence d'une solution d'hydroxyde de sodium concentrée à 30% à 100 C pendant 2 heures. Elle est ensuite lavée plusieurs fois à l'eau, puis mise en suspension dans l'éthanol, puis filtrée et séchée. On obtient environ 5 kg de matière F4. Les caractéristiques moléculaires et de pureté des extraits fongiques sont donnés dans le tableau 1. 2887750 26 Tableau 1- Caractéristiques moléculaires et pureté des extraits fongiques Chitine Beta-glucane Pureté du copolymère en % du copolymère en % du copolymère chitine-glucane chitine-glucane chitine- glucane en % massique de l'extrait fongique F1 46 54 97 F4 26 74 98 F2 78 22 97 Dans les exemples suivants il est également fait référence à des produits Cl et F7, qui sont tous deux des chitosanes, utilisés sous forme de poudre solide. Cl est un chitosane d'origine crustacé disponible commercialement. (Chitoclear LV, Primex, pureté 99%, degré d'acétylation 16 mol%, masse moléculaire moyenne viscosimétrique 70,000). F7 est un chitosane d'origine fongique, obtenu par déacétylation d'un extrait fongique riche en chitine (KitoZyme, pureté 97%, degré d'acétylation 10 mol%, masse moléculaire moyenne viscosimétrique 10,000). EXEMPLE 1: Stabilisation des moûts de vins rouge et blanc par un extrait fongique Des moûts de vins rouge et blanc ont été traités par ajout des extraits fongiques F1, F2, F7, et Cl en cours de fermentation. La fermentation a été effectuée avec une levure S.cerevisiae Lalvin BM 45 à 22 C. L'ajout d'un extrait fongique à une dose de 10 ou 50 g/hL est effectué après 6 jours, excepté pour le vin témoin. La fermentation est stoppée 3 jours plus tard. Pour cette étude, il a été utilisé 110 litres de moût de raisin rouge de cépage Grenache noir et 110 litres de moût de raisin blanc de cépage Grenache blanc provenant de l'INRA de Pech Rouge à Gruissan (Aude). Ces 110 litres de moût rouge ou blanc ont été répartis en 11 cuves de 10 litres chacune. Chaque cuve a ensuite été levurée en utilisant la levure Saccharomyces cerevisiae BM 45 de Lalvin, avec réhydratation dans l'eau tiède en incorporant des nutriments (thiamine 60 mg/hl; phosphate 10 d'ammonium 200 mg/I) La fermentation est menée à la température de 22 C et dure 9 jours. Après 6 jours de fermentation, on ajoute à une dose de 10 g/hl ou 50 g/hl au sein des cuves l'un des composés suivants: - L'extrait fongique F2 - L'extrait fongique F1 - Le chitosane F7 ou Cl - L'extrait fongique F4 La cuve témoin ne subit aucun traitement. La fermentation se poursuit jusqu'à l'arrêt après épuisement des sucres à l'issue des traitements (3 jours). Durant la fermentation on effectue quotidiennement la mesure de la température et la mesure de la masse volumique afin de suivre l'évolution de la fermentation. La turbidité, la teneur en protéines et la concentration en composés 25 polyphénoliques sont dosés sur les vins en fin de fermentation, comme explicité ci-dessous. La turbidité est mesurée par turbidimétrie, méthode officielle de l'OIV (Résolution Oeno 4/2000 -Turbidité des vins) et exprimée en 2887750 28 NTU (unité de turbidité né élométrique). La diminution de la turbidité est mesurée par la méthode officielle de l'OIV, résolution OENO 4/2000. Il s'agit de la mesure de la réduction de la transparence d'un liquide due à la présence de matières non dissoutes. L'appareil utilisé est un turbidimètre 2100N marque HACH. L'unité de mesure de l'indice de turbidité, le NTU, correspond à la mesure de la lumière diffusée par une suspension étalon de formazine sous un angle de 90 par rapport à la direction du faisceau incident. La réalisation de la mesure doit être opérée à une température comprise entre 15 et 25 C. La teneur en protéines est dosée par la méthode de Bradford, exprimée en mg protéines/l. Le dosage utilisé de l'élimination des protéines est effectué par la détermination de la teneur en azote protéique dans les vins (Méthode de Bradford, Bradford MM, Anal. Biochem., 1976, 72, 248-254) . La méthode de Bradford consiste à faire réagir un échantillon de moût avec un réactif le réactif de bradford. Le protocole se déroule en 2 étapes: dans un premier temps, on mélange 10 mL de moût ou de vin avec 10 mL d'acétone. On refroidit ce mélange à -20 C pendant 30 min. Ce mélange est ensuite centrifugé à 4000 rpm environ pendant 10 min. Puis on sépare l'acétone, et on redissout le précipité avec 1 ml de soude 0,1 M et 4 ml de réactif de Bradford. On ajuste ce mélange à 10 ml avec de l'eau distillée. Après 15 min, on lit l'absorbance à 595 nm contre un blanc contenant 1 ml de soude 0,1 M, 4 ml de réactif de Bradford et 5 ml d'eau distillée. La concentration obtenue est exprimée en mg équivalent d'albumine sérum bovine/I. La teneur en composés polyphénoliques totaux (CPT) est déterminée par la méthode de Folin-Ciocalteu, exprimée en mg d'équivalent d'acide gallique (mg éq GAE/I). L'analyse des composés 2887750 29 polyphénoliques totaux est effectuée selon la méthode décrite dans Singleton VL, Drapper DE, The transfer of phenolic compounds from grapes seeds into wine, J. Enol. Vitic. 1964, 15, 131-145 . La méthode de Folin-Ciocalteu est basée sur une réaction colorimétrique dont la réponse dépend des composés phénoliques présents dans les extraits phénoliques analysés. Le développement de la coloration dépend du nombre de groupes hydroxyles ou de groupement potentiellement oxydable. Les groupements phénoliques doivent être sous forme phénolate pour entraîner l'oxydation des anions phospho-tungtisques et phospho- molibdiques présents dans le réactif. Pratiquement, 200 pl de vin rouge dilué 5 fois, ou 200 pl de vin blanc sont introduits dans une fiole de 20 ml. 1 ml de réactif de FolinCiocalteu, 12 ml d'eau distillée et 4 ml de Na2Co3 (à 20%) sont ajoutés. On ajuste au trait de jauge avec de l'eau distillée. L'absorbance est déterminée après 30 min au spectro otomètre à 765 nm, la teneur en composés phénoliques totaux étant calculée par rapport à une droite de calibration réalisée avec l'acide gallique. Tableau 2- Variation de la turbidité, de la teneur en protéines et de la concentration en CPT après traitement des mouts rouge et blanc par les composés F1, F2, F7 et Cl aux doses de 50 et 10 g/hl, par rapport au témoins non traités. Vin rouge Vin blanc Variation Turbidité Protéines CPT Turbidité Protéines CPT % % % % % % Témoin 3670 NTU 184 mg/I 2341 130 NTU 120 mg/I 280 GAE/l GAE/I F1 50 g/hl -93% -91% -33% -96% -83% -64% 2887750 30 F1 10 g/hl -93% -77% -41% -90% -80% -55% F2 50 g/hl -89% -75% -40% -97% -83% -54% F2 10 g/hl -90% -66% -37% -96% -86% -70% F7 50 g/h/ -91 % -80% -27% -99% -88% 33% F710g/h/ -90% -72% -26% -98% -92% -40% Cl 50g/h/ -92% -97% -33% -99% 87% -34% CI 10g/h/ -94% -74% -46% -98% -86% -46% *CPT: composés phénoliques totaux; variation par rapport au témoin ayant subi les mêmes étapes Il résulte clairement du tableau 2 que les vins sont stabilisés, sans que la totalité des polyphénols soient éliminée. Dans les exemples 2, 3 et 4 suivants, un vin rouge (exemple 2), un vin blanc (exemple 3), et un vin rosé (exemple 4) ont été traités par ajoût des extraits F4 et Cl à des doses de 10, 50 et 200 g/hl, avec un temps de contact de 24 heures, avec ou sans agitation douce. Pour cette étude nous avons utilisé : -Un vin rouge traditionnel, millésime 2002, contenant les cépages grenache, syrah et carrignan. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 1850 mg GAE/I. -Un vin blanc chardonnay paradoxe blanc, millésime 1999 du domaine de Virginie Castel. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. Ce vin présente la caractéristique d'être vinifié comme un vin rouge incluant une ase de macération et une augmentation de température. Ainsi les teneurs en catéchine, dimères sont très supérieures à celle d'un vin blanc 2887750 31 subissant une vinification classique. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 1000 mg GAE/I. -Un vin rosé traditionnel, millésime 2002. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 5 365 mg GAE/I. Pour chaque essai, par exemple sur vin rouge, on homogénéise dans un premier temps l'ensemble des bouteilles de 750 ml de vin, puis on les répartit en aliquots de 100 ml. A chacun de ces aliquots on ajoute les composés F4 ou Cl, à une dose de 10 g/hl, 50 g/hl ou 200 g/hl avec un temps de contact de 24 heures, avec ou sans agitation douce, à température ambiante. Dosage utilisé pour le dosage de tanins dans les exemples 2a, 2b, 3a et 3b Pour la détermination du fractionnement de la matière phénolique est effectué sur colonne, par estimation qualitative de la matière colorante (selon Bourzeix et colt, 1979). Cette estimation s'effectue par fractionnement sur colonne. On sépare 3 fractions. Ces différentes fractions évoluent au cours du vieillissement du vin: 1- Les monomères anthocyanes libres grâce à un mélange méthanol 999 vol et d'HCI 12 N 1 vol. Ces monomères sont recueillis dans 20 ml d'éluat puis on mesure la densité optique à 538 nm afin d'évaluer le taux de cette fraction. 2- Les polymères rouges c'est à dire les formes faiblement condensés grâce à un mélange d'acide formique et d'eau (Vien vol). Ces polymères rouges sont recueillis dans 20mL d'éluat puis on mesure la densité optique à 525 nm afin d'évaluer le taux de cette fraction. 3- Les polymères jaunes et bruns c'est à dire les formes condensés grâce à de l'acide formique pur. Ces polymères jaunes et bruns sont 2887750 32 recueillis dans 20mL d'éluat puis on mesure la densité optique à 525 nm afin d'évaluer le taux de cette fraction. Dosage utilisé pour le dosage de tanins dans les exemples 2c et 2d Analyse des tanins du vin (Ribéreau-Gayon P, Glories Y, Maujean A, Dubourdieu D, 1998 Traité d'oenologie 2. chimie du vin stabilisation et traitement, Dunod, Paris p203) Cette méthode est appelée aussi dosage de tanins, méthode LA ou bien encore méthode de dosage des tanins proanthocyaniques. Elle est basée sur la réaction de Bate-Smith. Le chauffage en milieu acide des procyanidines conduit à la rupture de certaines liaisons et à la formation de carbocations qui se transforment partiellement en cyanidine si le milieu est suffisamment oxydant. Pour cela, le mode opératoire comprend la préparation de deux échantillons contenant chacun 4 ml de vindilué au 1/50, 2 ml d'eau et 6 ml d'HCI pur (12N) ; l'un des tubes est chauffé au bain-marie à 100 C pendant 30 minutes et on lui ajoute 1 ml d'éthanol 95% pour solubiliser la couleur rouge apparue (D2) ; l'autre n'est pas chauffé, mais reçoit 1 ml d'éthanol 95% (Dl). On mesure la différence Ad = D2-D1 de la densité optique à 550nm sous 10mm de parcours optique; par comparaison avec une solution d'oligomères procyanidiques de référence on obtient la concentration: LA (g/L) = 19,33 X Ad Dosage utilisé pour l'analyse de l'intensité colorante, la teinte, l'éclat et la composition de la couleur du vin dans les exemples 2a, 2b, 2c, 2d, 3a et 3b. L'analyse de la matière colorante du vin est réalisée selon Etude de la couleur du vin (Ribéreau-Gayon P, Glories Y, Maujean A, Dubourdieu D, 1998 Traité d'oenologie 2. chimie du vin stabilisation et traitement, Dunod, Paris p206-207). Cette étude est définie par 4 paramètres: -L 'intensité colorante représente l'importance de la couleur. IC = DO 420 + DO 520 + DO 620 - La teinte correspond au niveau d'évolution de la couleur vers l'orange. Elle augmente au cours du vieillissement du vin. T = DO420 / DO520 -La composition de la couleur correspond à la contribution sous forme de % de chacune des trois composantes à la couleur globale. DO 420 (%) = ( DO 420/ IC) x 100 DO 520 (%) = (DO 420/ IC) x 100 DO 620 (%) = (DO 420/ IC) x 100 - L'éclat est relié à la forme du spectre. Plus la couleur rouge du vin est dominante et brillante plus ce paramètre est élevé. dA(%) = (1- (DO 420 + DO 620 / 2 x DO 520)) X 100 EXEMPLE 2-Traitement de vins finis par un extrait de biomasse fongique, ou un extrait de biomasse crustacés: vins rouges Cet exemple sert particulièrement à l'illustration des effets suivants: É Amélioration de la clarté É Amélioration de la composition de la couleur du vin É Variation du pH du vin É Elimination d'une partie des polyphénols É Conservation de la matière phénolique du vin 2887750 34 EXEMPLE 2a-Caractéristiques des vins rouges après traitement sans agitation avec un temps de contact de 24 heures Tableau 3Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques 5 totaux dans les vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Variation * CPT Variation (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3,75 1850 F410g/hl 3,73 -0,5% 1799 -2,74% F4 50g/hl 3,73 -0,5% 1784 -3,56% F4 200g/hl 3,77 +0,5% 1697 -8,22% C11Og/h/ 3,74 -0, 3% 1834 -0,82 C15Og/h/ 3,77 +0,5% 1672 -9,59% Cl200g/h/ 3,81 +1,6% 1672 9,59% * par rapport au témoin Il résulte clairement du tableau 3 que le pH du vin varie de façon 10 négligeable, et que la totalité des polyphénols est conservée avec une variation négligeable. Tableau 4- Fractionnement de la matière phénolique des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps 15 de contact 24 hrs 2887750 35 Monomères Variation Polymères Variation Polymères Variation rouges bruns % Témoin 37,53 39,50 22,96 F4 50g/hl 37,00 -1,4% 42,10 +6,2% 20,90 -9,9% F4 36,44 -3.0% 42,85 +8.0% 20, 70 -10,8% 200g/hl Cl 50g/hl 36,68 -2,3% 40,20 +1,7% 23,11 +0,7% Cl 36,92 1,7% 41,02 +3,6% 22,05 -4,4% 200g/hl Il résulte clairement du tableau 4 qu'un réarrangement au profit des polymères rouges est obtenu. Tableau 5- Intensité colorante, teinte et éclat des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Eclat Variation colorante Témoin 1,06 1,05 27,42 F410g/hl 0,93 -12,6% 0,96 -8,6% 31,04 + 13,2% F4 50g/hl 0,99 -6,9% 0,97 -7,6% 29,56 +7,8% F4 200g/hl 0,89 -16,4% 0,94 -10,5% 30,96 +12,9% Cl10g/hl 0,95 -10,7% 0,99 -5,7% 30,32 +10,6% Cl 50g/hl 0,88 -17,3% 0,96 -8,6% 32,66 +19,1% Cl 200g/hl 0,87 -18,2% 0,95 -9, 5% 31,19 +13,8% Il résulte clairement du tableau 5 que l'intensité colorante et la teinte diminuent, tandis que l'éclat est amélioré. 2887750 36 Tableau 6- Composition de la couleur des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620nm % Témoin 42,60 40,80 16,50 F410g/hl 40,64 -4,6% 42,03 +3,0% 17,32 + 5.0% F4 50g/hl 40,50 -4,9% 41,51 +1,7% 17,97 +8,9% i F4 200g/hl 39,63 -7. 0% 42,00 +2,9% 18,35 +11,2% Cl10g/hl 41,67 -2,2% 41,78 +2,4% 16,54 +0,2% CI 50g/hl 40,90 -4.0% 42,61 +4,4% 16,47 -0,2% Cl 200g/hl 40,00 -6,1% 42, 06 +3,1% 17,93 +8,7% Il résulte clairement du tableau 6 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: La densité optique à 420 nm (jaunevert) diminue tandis que la densité optique à 520 nm (pourpre) et la densité optique à 620 nm ( bleu-vert) augmentent. EXEMPLE 2b- Caractéristiques des vins rouges après traitement avec agitation douce, avec un temps de contact de 24 heures Tableau 7Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques 15 totaux dans les vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs 2887750 37 Variation* CPT Variation* (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3.77 1850 F410g/hl 3.71 -1.6% 1807 -2.3% F4 50g/hl 3.73 -1.1% 1850 0% F4 200g/hl 3.75 -0.5% 1744 -5.7% C110g/hl 3.76 -0.3% 1522 -12.3% CI 50g/hl 3.78 +0.3% 1585 -14.3% CI 200g/hl 3.87 +2.7% 1585 -14.3% *par rapport au témoin Il résulte clairement du tableau 7 que le pH du vin varie de façon 5 négligeable, les polyphénols sont conservés avec une variation négligeable. Tableau 8- Fractionnement de la matière phénolique des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps 10 de contact 24 hrs Monomères Variation Polymères Variation Polymères Variation rouges bruns Témoin 39.6 38.7 21.6 F4 50g/hl 31.7 -19. 9% 44.5 +15.0% 23.7 +9.7% F4 200g/hl 32.3 -18.5% 44.8 +16.0% 22.9 +5.7% CI 50g/hl 37.5 -5.3% 47.1 +21.6% 15.4 -29.0% CI 200g/hl 41.2 +3.9% 44.0 + 13.8% 14.8 -31.7% Il résulte clairement du tableau 8 qu'un réarrangement au profit des polymères rouges est obtenu. Tableau 9- Intensité colorante, teinte et éclat des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Eclat Variation colorante % % % Témoin 1.0 1.0 30.4 F410g/hI 0.7 -26% 0.9 -3.0% 39.0 +28% F4 50g/hl 0.8 -23% 0.9 -4.1% 26.8 -12% F4 200g/hI ' 0.7 -34% 1.0 +7.2% 35. 6 +17% Cl10g/hi 0.9 -15% 1.0 +1.0% 32.9 +8% Cl 50g/hl 0.8 -25% 0.9 -4.1% 35.1 +15% Cl 200g/hI 0.8 -18% 1.1 +10.3% 29.2 -4% Il résulte clairement du tableau 9 que l'intensité colorante diminue, et que la teinte est stable, tandis que l'éclat est amélioré. Tableau 10- Composition de la couleur des vins rouges témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs: densité optique aux longueurs d'onde d'absorption 420, 520 et 620 nm DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620nm % Témoin 40.7 41.8 17.9 F410g/hI 42.3 +3.9% 45.0 +7.6% 12.7 -29.2% F4 50g/hl 38.1 - 6.4% 40.6 -3.0% 21.3 +19.3% F4 200g/hI 45.5 +11.8% 43.7 +4.5% 10.7 -39.9% Cl10g/hl 41.9 +3.0% 42.7 +2.0% 15.4 -13.9% Cl 50g/hl 40.6 -0.3% 43.5 +4. 0% 15.9 -11.0% Cl 200g/hI 44.3 +8.8% 41.4 -1.0% 14.3 -20.0% 2887750 39 Il résulte clairement du tableau 10 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: La densité optique à 420 nm (jaune-vert) augmente, la densité optique à 520 nm (pourpre) augmente, et la densité optique à 620 nm ( bleu-vert) diminue. EXEMPLE 3- Traitement de vins finis par un extrait de biomasse fongique, ou un extrait de biomasse crustacés: vins blancs EXEMPLE 3a-Traitement du vin blanc sans agitation, avec un 10 temps de contact de 24 heures Tableau 11- Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques totaux dans les vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Variation CPT Variation (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3.65 1000 F410g/hl 3.77 +3.3% 1000 0% F4 50g/hl 3.77 +3.3% 975 -2.5% F4 200g/hl 3.79 +3.8% 975 -2.5% CZ 10g/h/ 3. 79 +3.8% 1000 0% C150g/h/ 3.84 +5.2% 1000 0% C1200g/h/ 3.97 +8.8% 910 -9. 0% Il résulte clairement du tableau 11 que le pH du vin varie de façon négligeable, et que les polyphénols sont conservés avec une variation négligeable. 2887750 40 Tableau 12- Intensité colorante, teinte et teneur en tanins des vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Tanins Variation colorante % % (g/I) % Témoin 0.58 3.3 1.23 F410g/hl 0.46 -20.7% 4.1 +25.5% 1.17 -8.6% F4 5Og/hl 0.44 -24.1% 3.9 +20. 6% 1.17 -5.6% F4 0.43 -25.9% 3.9 +20.3% 1.19 -7.0% 2OOg/hl Cl10g/hl 0.45 - 22.4 h 3.9 +21.2% 1.08 -15.6 h Cl50g/hl 0.40 -31.0% 4.3 +31.6% 1.12 -12. 5% Cl 0.49 -15.5% 3.2 -0.6% 1.14 -10.9 h 2OOg/hl Il résulte clairement du tableau 12 que l'intensité colorante diminue, la teinte augmente, tandis que la totalité des tanins est conservée avec une variation négligeable. Tableau 13- Composition de la couleur des vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs: densité optique aux longueurs d'onde d'absorption 420, 520 et 620 nm 2887750 41 DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620nm % Témoin 70.7 21.7 7.6 F410g/hl 76.5 +8.2% 18.7 -13.9% 4.8 -37.1% F4 50g/hl 76.5 +8.2% 19.5 -10.3% 4.0 -47.1% F4 200g/hl 76.0 +7.5% 19.3 -10. 8% 4.6 -39.5% C110g/hl 76.4 +8.1% 19.3 -10.9% 4.2 -44.5% Cl 50g/hl 78.1 + 10.5% 18.2 -16.2% 3.7 -51.6% C1200g/hI 70.9 +0.2% 21.9 +0.7% 7.3 -4.2% Il résulte clairement du tableau 13 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: La densité optique à 420 nm (jaune-vert) augmente, la densité optique à 520 nm (pourpre) et à 620 nm ( bleu-vert) diminuent. EXEMPLE 3b- Traitement du vin blanc avec agitation douce, avec un temps de contact de 24 heures Tableau 14- Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques totaux dans les vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Variation CPT Variation (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3.73 1000 F410g/hI 3. 76 +0.8% 909 -9.1% F4 50g/hl 3.77 +1.0% 909 -9.1% F4 200g/hl 3.81 +2.1% 873 -12.7% Cl 10g/h/ 3.77 +1.1% 873 -12.7% C150g/h/ 3.80 +1.9% 862 -13.8% Cl200g/h/ 3.98 +6.7% 850 -15.0% Il résulte clairement du tableau 14 que le pH du vin varie de façon négligeable, et que la totalité des polyphénols est conservée avec une 5 variation négligeable. Tableau 15- Intensité colorante, teinte et teneur en tanins des vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Tanins Variation colorante % % (g/I) Témoin 0.54 3.4 1.28 F410g/hl 0.56 + 3.7% 3.3 -3.5% 0.94 -26.6% F4 50g/hl 0.53 -1.9% 3.2 -5.0% 0.90 -29.7% F4 0.49 -9.3% 3.3 -2.9% 0.96 -25.0% 200g/hl CI 10g//7/ 0.52 -3.7% 3.2 -5.9% 1.00 -21.9% CI 50g//7/ 0.51 -5.6% 3.2 -6.8% 0.81 -36.7% CI 1.09 +102% 2.2 -35.3% 0.77 -39.8% 200g/h/ 2887750 43 Il résulte clairement du tableau 15 que l'intensité colorante diminue, que la teinte diminue, tandis que la totalité des tanins diminue légèrement. Tableau 16- Composition de la couleur des vins blancs témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs: densité optique aux longueurs d'onde d'absorption 420, 520 et 620 nm DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620n 0/0 m Témoin 71.8 21.1 7.1 F410g/hl 70.4 -1.9% 21.4 +1.4% 8.1 +14.7% F4 50g/hl 70.4 -1.9% 21.7 +2.9% 7.8 +9.9% F4 71.8 +0.1% 21.7 +2.9% 6.4 -9.4% 200g/hl C1 10g/h/ 72.0 +0.3% 22.5 +6.4% 5.5 -22.3% C150g/h/ 69.8 -2.8% 22. 0 +4.0% 8.2 +15.9% Cl 59.2 -17.5% 26.9 +27.2% 13.9 +96.2% 200g/h/ Il résulte clairement du tableau 16 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: la densité optique à 420 nm (jaune-vert) diminue, et la densité optique à 520 nm (pourpre) et 620 nm (bleu-vert) augmentent. 2887750 44 EXEMPLE 4- Traitement de vins finis par un extrait de biomasse fongique, ou un extrait de biomasse crustacés: vins rosés EXEMPLE 4aTraitement du vin rosé sans agitation, avec un 5 temps de contact de 24 heures Tableau 17- Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques totaux dans les vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Variation CPT Variation (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3.55 365 F410g/hl 3.55 +0.0% 347 -4.9% F4 50g/hl 3.56 +0.3% 365 +0.0% F4 200g/hl 3.60 +1.4% 350 -4.1% Cl 10g/h/ 3.55 +0.0% 342 -6.3% C15Og/h/ 3.56 +0.3% 350 -4.1 % C12OOg/h/ 3. 60 +1.4% I 325 -11, 0% Il résulte clairement du tableau 17 que le pH du vin varie de façon négligeable, la totalité des polyphénols est conservée avec une variation négligeable. Tableau 18- Fractionnement de la matière phénolique des vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs 2887750 45 Monomères Variation Polymères Variation Polymères Variation rouges bruns % 0/0 0/0 0/0 % 0/0 Témoin 52. 5 43.6 4.0 F4 50g/hl 58.7 +11.8% 36.4 -16.5% 5.0 +25.3% F4 200g/hl 27.3 + 9.1% 38.5 -11.7% 4.3 +7.8% C150g/h/ 44.4 -15.4% 40.2 -7.8% 15.4 +288% Cl200g/h/ 45.7 -12.8% 41.1 -5.7% 13.2 +232% Il résulte clairement du tableau 18 qu'un réarrangement au profit des monomères et des polymères bruns est obtenu. Tableau 19- Intensité colorante, teinte et éclat des vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Eclat Variation colorante % % % Témoin 0.13 1.0 40.8 F410g/hl 0.14 +7.7% 1.0 +1.0% 39.4 3.6% F4 50g/hl 0.15 +15.4% 1.1 +3.9% 35.8 -12.3% F4 0.12 -7.7% 1.0 +1.0% 40.5 -0.7% 200g/hl Cl 10g/h/ 0.13 +0.0% 1.1 +1.9% 40.1 -1.7% C150g/h/ 0. 12 -7.7% 1.0 +1.0% 41.2 +1.0% CI 0.37 +185% 1.3 +26.2% 13.1 -67.9% 200g/h/ 2887750 46 Il résulte clairement du tableau 19 que l'intensité colorante diminue, que la teinte est stable ainsi que l'éclat. Tableau 20- Composition de la couleur des vins rosés témoins et traités, 5 après ajout des produits F4 et Cl sans agitation, temps de contact 24 hrs DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620nm Témoin 52.5 43.5 3.9 F410g/hl 47.1 -10.3% 45.1 +3.7% 7.7 +97% F4 50g/hl 46.7 -11. 1% 43.7 +0.5% 9.5 +144% F4 200g/hl 47.7 -9.2% 45.6 +4.8% 6.7 +70.5% CIIOg/h/ 47.9 -8.8% 45.5 +4.6% 6.5 +67% C150g/h/ 48.1 -8.4% 45.9 +55% 6.0 +54% Cl 200g/h/ 47.7 -9.1% 36.5 -16.1% 15.7 +303% Il résulte clairement du tableau 20 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: La densité optique à 420 nm (jaune-vert) diminue, et la densité optique à 520 nm (pourpre) et à 620 nm ( bleu-vert) augmentent. EXEMPLE 4b- Traitement du vin rosé avec agitation douce, avec 15 temps de contact de 24 heures Tableau 21- Variations de pH et de la teneur en composés phénoliques totaux dans les vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Variation CPT Variation (%) (mg éq GAE/I) (%) Témoin 3.54 365 F410g/hl 3. 51 -0.9% 255 -30.0% F4 50g/hl 3.50 -1.1% 269 -26.3% F4 200g/hl 3.56 +0.6% 237 -34.9% CI10g/h/ 3.55 +0.3% 309 -15.2% C150g/h/ 3.59 +1.4% 324 -11.1 % Cl 200g/h/ 3.71 +4.8% 279 -23.3% Il résulte clairement du tableau 21 que le pH du vin varie de façon négligeable, la totalité des polyphénols est conservée avec une variation négligeable. Tableau 22- Fractionnement de la matière phénolique des vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Polymères Monomères Variation rouges Variation % % % % Témoin 61.1 38.9 F4 50g/hl 57.1 -6,4% 42.9 +10.1% F4 57.5 -5.9% 42. 1 8.0% 200g/hl Cl 50g/hl 63.6 +4.1% 36.4 -6.4% Cl 65.9 +7.9% 34.1 -12.4% 200g/hl 2887750 48 Il résulte clairement du tableau 22 qu'un réarrangement au profit des polymères rouges est obtenu. Tableau 23- Intensité colorante, teinte et éclat des vins rosés témoins et 5 traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs Intensité Variation Teinte Variation Eclat Variation colorante Témoin 0.12 0.99 99.9 F41Og/hl 0.14 +16.7% 1.02 +3.0% 99.9 -0.0 F4 50g/hl 0.14 +16.7% 1.01 +2.0% 99.9 -0.0 F4 0.12 +0.0% 1.00 +1.0% 99.9 0.0 200g/hl Cl1Og/hl 0.13 +8.3% 1.03 +4.0% 99.9 -0.0 Cl5Og/hl 0.11 -8.3% 1.01 +2.0% 99.9 +0.0 Cl 0.16 +33.3% 1.10 +11.1% 99.9 -0.0 200g/hl Il résulte clairement du tableau 23 que l'intensité colorante augmente, que la teinte est stable ainsi que l'éclat. Tableau 24- Composition de la couleur des vins rosés témoins et traités, après ajout des produits F4 et Cl avec agitation, temps de contact 24 hrs 2887750 49 DO Variation DO Variation DO Variation 420 nm % 520 nm % 620nm fo Témoin 46.6 47.2 +6.2 F410g/hI 46.0 -1.2% 44.7 -5.3% +9.3 +49.5% F4 50g/hl 45.9 -1.3% 45.2 -4.2% +8.8 +42.2% F4 200g/hl 46.7 +0.3% 46.3 -2.0% +7.0 +12.6% Cl10g/hl 46.9 +0.7% 45.4 -3.8% +7.7 +23.4% Cl 50g/hl 46.6 +0. 2% 46.1 -2.3% +7.2 +16.6% Cl200g/hl 46.8 +0.5% 42.2 -10.6% +11.0 +76.8% Il résulte clairement du tableau 24 qu'un très léger réarrangement de la couleur apparaît: la densité optique à 420 nm (jaune-vert) est stable, la densité optique à 520 nm (pourpre) diminue, et la densité optique à 620 nm ( bleu-vert) augmente. Dans les exemples 5 et 6, la teneur en métaux lourds et métaux majeurs a été effectuée par spectrométrie d'absorption atomique Pour ces études il a été utilisé : -Un vin de pays rouge cépage merlot, millésime 2003, du domaine La Lande Pennautier (Aude). Le raisin a subit une macération mais a été ni collé ni filtré. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 2075 mg GAE/I. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. -Un vin de pays blanc cépage chardonnay, millésime 2003, du domaine La Lande Pennautier (Aude). Le raisin a subit un pressurage direct puis une vinification à basse température à 20 C. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 273,3 mg GAE/I. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. 2887750 50 -Un vin doux naturel cépages grenache et macabeu, millésime 2003, de la cave coopérative de Baixas (Pyrénées Orientales). Le raisin a subit un pressurage direct, un collage à l'aide de bentonite grainette puis un mutage à l'alcool pur 96% vol sur moût et enfin un collage déprotéinisant et une centrifugation. Sa teneur en composés phénoliques totaux est de 370,8 mg GAE/I. Ce vin est conditionné en bouteilles de 750 ml. La méthode de dosage utilisée pour l'analyse de l'élimination des métaux lourds (plomb, cadmium) et majeurs (fer) dans les exemples 5 et 6 est: Détermination de la teneur en minéraux des différents essais (selon la méthode officielle de l'OIV: Recueil des méthodes internationales d'analyses du vin et des moûts p217-224, p227-228, p231-234). La teneur en cuivre et en fer a été déterminée par spectrométrie d'absorption atomique (SAA) de flamme. La teneur en cadmium, et en plomb a été déterminée par spectrométrie d'absorption atomique (SAA) de four. EXEMPLE 5- Elimination des métaux lourds (plomb, cadmium) dans les vins rouge, blanc et doux naturel Les vins rouge, blanc et doux naturel ont été artificiellement contaminés avec des métaux lourds plomb à 500 pg/L et cadmium à 20 pg/L simultanément). Les extraits F1, F2, F7 ou Cl sont mis en contact avec les vins aux doses de 10, 50, ou 200 g/hl. Les teneurs en métaux dans les vins témoins et dans les vins traités sont déterminées par spectrométrie d'absorption atomique en four gra ite. Pour rappel, les recommandation de l'OIV quant aux teneurs maximales en métaux lourds dans les vins sont 200 pg/l pour le plomb, 10 pg/l pour le cadmium. 2887750 51 Tableau 25- Elimination des métaux lourds (plomb et cadmium) dans les vins rouge, blanc et doux Plomb (pg/I) Cadmium (pg/l) Rouge Blanc Doux Rouge Blanc Doux Teneur initiale 150 111 110 19 18 10 (pg/l) F1 200 g/hl 33% 58% 38% 54% 17% 25% F1 50 g/hl 31% 29% 26% 56% 12% 12% F1 10 g/hl 21% 10% 32% 57% 18% 13% F2 200 g/hl 51% 50% - 21% 17% 17% F2 50 g/hl 41% 44% 15% 27% 23% 17% F2 10 g/hl 41% 27% 42% 14% 19% 21% F7 200 g/h/ 74% 65% 84% 25% 8% 17% F7 50 g/h/ 66% 52% 54% 29% 5% 23% F7 10 g/h/ 37% 43% 47% 26% 11 % 6% Cl 200 g/h/ 40% 73% 88% 32% 38% 17% Cl 50 g/h/ 32% 78% 78% 21% 38% 43% Cl 10 g/h/ 17% 50% 0% 22% 38% 19% Il résulte clairement du tableau 25 que le plomb et le cadmium sont éliminés jusqu'à 50% pour le plomb et 57% pour le cadmium. EXEMPLE 6- Utilisation des extraits fongiques selon la présente invention pour éviter les casses dûes à la présence de fer dans les 10 vins rouges, blancs et doux Les vins rouge, blanc et doux naturel ont été artificiellement contaminés avec du fer à 20 mg/L. Les extraits F1, F2, F7 ou Cl sont mis en contact avec les vins aux doses de 10, 50, ou 200 g/hl. La teneur en fer dans les vins témoins et dans les vins traités sont déterminées par spectrométrie d'absorption atomique de flamme. Tableau 26- Elimination du fer dans les vins rouges, blancs et doux Vin rouge Vin blanc Vin doux Teneur initiale 23 6 5 en fer (mg/I) F1 200 g/hl 73% 32% 77% F1 50 g/hl 72% 22% 42% F1 10 g/hl 70% 20% 23% F2 200 g/hl 80% 34% 51% F2 50 g/hl 72% 16% 24% F2 10 g/hl 71% 24% 10% F7 200 g/h/ 90% 91% 98% F7 50 g/h/ 86% 54% 90% F7 10 g/h/ 75% 20% 59% Cl 200 g/h/ 91% 80% 94% Cl 50 g/h/ 77% 60% 88% Cl 10 g/h/ 73% 25% 59% Il résulte clairement du tableau 26 que le fer est éliminé jusqu'à 80%. 2887750 53 EXEMPLE 7- Elimination des mycotoxines dans les vins rouges, blancs et vins doux naturels Pour cette étude, des vins rouge, blanc, et doux identiques à ceux des exemples 5 et 6 ont été utilisés. Ces vins rouge, blanc et doux naturel ont été artificiellement contaminés avec de l'ochratoxine A (OTA) à une dose de 5 pg/l. Les extraits F1, F2, F7 ou Cl sont mis en contact avec les vins à la doses de 500 g/hl. Pour rappel, l'0IV recommande de ne pas dépasser une teneur en ochratoxine A de 2 pg/l dans les vins. Aucun traitement spécifique n'a été reconnu jusqu'à présent. Les teneurs en ochratoxine A dans les vins témoins et dans les vins traités sont déterminées par la méthode officielle de l'0IV (résolution Oeno 16/2001). Le dosage est effectué en calculant la teneur en OTA par le dosage de l'ochratoxine A dans le vin après passage sur une colonne d'immunoaffinité et HPLC avec détection fluorimétrique, selon Determination of ochratoxin A in wine by means of immunoahinity co/umn c%an-up and high performance liquid chromatogra y. A. Visconti, M. Pascale, G. Centonze. Journal of Chromatogra y A, 864 (1999) 89-101. 2887750 54 Tableau 27- Elimination des mycotoxines dans les vins rouges, blancs et vins doux naturels, à différents pH Vin rouge Vin blanc Vin doux naturel pH OTA % OTA % pH OTA % (pg/l) (pg/l) (pg/I) Témoin 3.0 4.5 4.6 F1 3,11 1.4 53% 3,08 2.0 56% 3,14 2.5 46% 4,09 1.3 57% 3,78 1.6 65% 4, 04 2.6 43% 4,39 1.5 50% 4,25 2.5 45% 4,39 2.5 46% F2 3,08 0.8 73% 3,07 1. 4 69% 3,09 2.3 50% 4,10 1.0 67% 3,79 2.1 53% 4,03 3.0 35% 4,39 1.1 63% 4, 34 2.2 51% 4,35 2.3 50% F7 3.51 1.0 66% 3.54 2.6 42% 3.61 3.8 17% 4.52 0. 5 83% 4.22 2.1 53% 4,61 3.4 26% 4.82 0.6 80% 4.72 1.9 58% 4,92 3.5 24% C1 3.55 0.9 70% 3.45 3.8 16% 3.70 4.2 9% 4.55 1.1 63% 4.20 3.3 27% 4,62 2.7 41% 4.70 0.9 70% 4.58 4.0 11% 4,90 4.3 7% Il résulte clairement du tableau 27 que l'ochratoxine A est éliminée jusqu'à 73%. La quantité de mycotoxines est alors en dessous des recommandations pour les vins rouge et blanc | L'invention concerne l'utilisation d'un extrait fongique comprenant majoritairement au moins un polysaccharide non-ionique comme auxiliaire technologique pour le traitement d'un liquide alimentaire.L'invention a pour but notamment de fournir un seul auxiliaire technologique pour effectuer le traitement de différentes boissons et de fournir un seul auxiliaire technologique pour effectuer différentes étapes du traitement d'une boisson.L'invention est particulièrement adaptée au traitement des alcool fermentés comme les vins, la bière, etc. | 1. Utilisation d'un extrait fongique comprenant majoritairement au moins un polysaccharide non-ionique comme auxiliaire technologique pour le traitement d'un liquide alimentaire d'origine végétale. 2. Utilisation, selon la 1, caractérisée en ce que le polysaccharide non-ionique comprend majoritairement au moins un polymère de chitine, un polymère de beta-glucane, ou un copolymère chitine-glucane. 3. Utilisation, selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le polysaccharide non-ionique comprend majoritairement des unités N-acétyl-Dglucosamine (chitine) et D-glucose (beta-glucane). 4. Utilisation, selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le copolymère chitine-glucane présente un rapport chitine/glucane compris entre 95:5 et 5:95, et de préférence compris entre 70:30 et 20:80 (m/m). 5. Utilisation, selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que le copolymère chitine-glucane comprend une quantité de chitine (poly(N-acétyl-D-glucosamine)) inférieure à 60 % en masse par rapport à la masse totale du copolymère, de préférence inférieure à 50 %, et encore de préférence comprise entre 20 et 50 %. 6. Utilisation, selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce que le copolymère chitine-glucane comprend une quantité de glucane (poly(D-glucose)) inférieure à 30 % en masse par rapport à la masse totale du copolymère, de préférence inférieure à 25 %. 2887750 56 7. Utilisation, selon l'une quelconque des précédentes, pour l'élimination partielle ou complète de composés indésirables, causes d'instabilité ou de risques sanitaires. 8. Utilisation, selon la 7, caractérisée en ce que les composés indésirables sont choisis parmi le groupe consistant des colloïdes causant l'instabilité, des colloïdes causant le trouble, colloïdes procurant des propriété organoleptiques de mauvaise qualité, des protéines, des métaux, des métaux lourds, en particulier le fer, le cadmium et le plomb, des pesticides résiduels comme les fongicides, les insecticides, et les herbicides, et des toxines comme les mycotoxines et les endotoxines bactériennes, et que leur élimination a pour but d'améliorer la qualité de liquide alimentaire. 9. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 6, pour le traitement de liquides alimentaires finis. 10. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 6, pour la clarification d'un liquide alimentaire d'origine végétale. 11. Utilisation, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le liquide alimentaire d'origine végétale est choisi parmi un alcool fermenté, et un jus de fruit. 12. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que l'alcool fermenté est un vin. 13. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que l'alcool fermenté est une bière. | A,C | A23,C12 | A23L,C12H | A23L 2,C12H 1 | A23L 2/84,C12H 1/04 |
FR2887887 | A1 | POLYMERE CATIONIQUE NEUTRALISE, COMPOSITION LE COMPRENANT ET PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE | 20,070,105 | La présente invention a trait à de nouveaux polymères, à leur utilisation notamment en cosmétique, ainsi qu'aux compositions les comprenant. Il est connu d'employer des polymères dans le domaine cosmétique, et notam- ment en capillaire, par exemple pour apporter de la tenue ou du coiffant à la chevelure. Dans le domaine des compositions capillaires dites "rincées", telles que les shampooings ou après-shampooings, les compositions de coloration ou de permanente, on utilise notamment des polymères cationiques fonctionnalisés, comprenant des fonctions amines, essentiellement tertiaire ou quaternaire, sous forme de chlorhydrate, d'acétate, ou d'alkylsulfonate, par exemple. Ces polymères cationiques, solubles dans l'eau, sont connus pour apporter une bonne cosmétique aux cheveux; toutefois, ils n'apportent généralement aucun effet de mise en forme des cheveux. En outre, les propriétés cosmétiques, telles que le toucher, le démêlage ou la dou- ceur, peuvent être améliorées. Il n'est pas connu de polymères apportant des propriétés coiffantes avec une cosmétique améliorée, en mode rincé. Dans le domaine des compositions capillaires dites "non rincées", telles que les produits de coiffage de type laques, gels ou sprays coiffants, on est constamment à la recherche de polymères apportant des effets coiffants, et de la tenue à la chevelure, tout en ayant une cosmétique acceptable: démêlage et toucher. D'une manière générale, on connaît dans les produits capillaires, des polymères à motifs amines, tels que les polymères à base de vinylpyrrolidone et de méthacry- late de diméthylaminoéthyle (polymères Gaffix). Les compositions obtenues présentent toutefois une tenue insuffisante dans le temps. On connaît également des polymères de type Luviquat, à base de vinylimidazole quaternisée et de vinylpyrrolidone, qui apportent de la douceur mais épaississent les compositions. Dans WO200209656, il est décrit des compositions capillaires comprenant des po- lymères hydrophobes à base d'acrylate de butyle, apportant un effet coiffant repositionnable. Dans EP1201223, on décrit des compositions capillaires comprenant des copolymères à base de (méth)acrylate d'alkyles permettant de coiffer et recoiffer la chevelure à volonté. WO9830196 décrit des homopolymères acrylamides à amines quaternaires dont les contre-ions sont des groupements alkyle sulfate ou aryle sulfonate. DE 2446449 décrit des sels de (co)polymères amines comportant des comonomères hydrophobes dont la reprise en eau est inférieure à 20%. Sont décrits des polymères (méth)acrylate à motifs amines neutralisés par l'acide acétique. JP09040996 décrit l'association d'un polymère cationique et d'un polymère anionique neutralisant sélectionné parmi les copolymères acrylate/acrylamide, vinyl acétate/crotonique acide, vinyl acétate/crotonique acide/vinyl néodécanoate. EP1038891 décrit l'utilisation d'un polymère comprenant des groupes amines et d'un neutralisant di ou polyvalent acide, ainsi que l'utilisation de polymère acide et de neutralisant amine. Toutefois, dans l'ensemble des documents de l'art antérieur, les compositions 5 cosmétiques comprenant des polymères cationiques permettent d'obtenir de bonnes propriétés cosmétiques, mais avec des effets coiffants insuffisants. Le but de la présente invention est donc de pallier les inconvénients de l'art antérieur et de proposer des compositions cosmétiques comprenant des polymères cationiques, qui présentent un bon effet coiffant tout en conservant, voire en améliorant, leurs propriétés cosmétiques, notamment le toucher, la douceur, le volume et le démêlage, que cela soit en milieu sec (après séchage des cheveux), ou en milieu humide (avant séchage). On a constaté qu'avec les compositions selon l'invention, l'effet de mise en forme et/ou de discipline du cheveu était particulièrement amélioré (gain en effet coiffant). Par ailleurs, les compositions selon l'invention possèdent un bon effet conditionneur. Les compositions selon l'invention possèdent des propriétés cosmétiques intéressantes, par exemple lors de l'application dans une formulation de type sham- pooing; on a en effet constaté que les cheveux se démêlent facilement lors du shampooing, et qu'ils présentent de la douceur; après séchage, les compositions selon l'invention permettent également, une fois la chevelure séchée, une mise en forme des cheveux particulièrement intéressante. Un objet de la présente invention est donc un polymère cationique comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, protonable, ladite fonction étant au moins partiellement neutralisée par un agent neutralisant, caractérisée en ce que ledit agent neutralisant est un acide organique polymérique comprenant au moins une fonction acide carboxylique, sulfonique et/ou phosphonique. Un autre objet de l'invention est une composition polymérique comprenant (i) un polymère cationique comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, protonable, et (ii) un agent neutralisant, caractérisée en ce que ledit agent neutralisant est un acide organique polymérique comprenant au moins une fonction acide carboxylique, sulfonique et/ou phosphonique. Un autre objet de l'invention est une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, un polymère tel que défini précé- demment et/ou une composition polymérique telle que définie précédemment. La présente invention a pour avantage de proposer des polymères généralement véhiculables dans l'eau, c'est-à-dire solubles ou dispersibles dans l'eau, ce qui permet de les employer de manière avantageuse dans des compostions cosmétiques, notamment de soin de la peau, ou capillaires, généralement à base aqueuse. Par hydrosoluble ou soluble dans l'eau, on entend que le polymère forme une so- lution limpide dans l'eau, à raison d'au moins 5% en poids, à 25 C. Par hydrodispersible ou dispersible dans l'eau, on entend que le polymère forme dans l'eau, à une concentration de 5 % en poids, à 25 C, une suspension ou dispersion stable de fines particules, généralement sphériques. La taille moyenne des particules constituant ladite dispersion est inférieure à 1 pm et, plus généra- lement, varie entre 5 et 400 nm, de préférence de 10 à 250 nm. Ces tailles de particules sont mesurées par diffusion de lumière. Dans la suite de la présente description, on entendra par 'radical cyclique' un radical monocyclique ou polycyclique, qui peut se présenter lui-même sous forme d'un ou plusieurs cycles, saturés et/ou insaturés, éventuellement substitués (par exemple cyclohexyle, cyclodécyle, benzyle ou fluorényle), mais également un radical qui comprend un ou plusieurs desdits cycles (par exemple p-tertbutylcyclohexyle ou 4-hydroxybenzyle). On entendra par 'radical saturé et/ou insaturé', les radicaux totalement saturés, les radicaux totalement insaturés, y compris aromatiques, ainsi que les radicaux comportant une ou plusieurs doubles et/ou triples liaisons, le reste des liaisons étant des liaisons simples. Le polymère cationique selon l'invention est un polymère éthylénique comprenant au moins une fonction amine, qui peut être primaire, secondaire ou tertiaire, ladite fonction amine devant être protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12. Par "protonable", on entend que ladite fonction amine peut être neutralisée au moins partiellement par un agent neutralisant selon l'invention. Il peut bien évidemment comprendre plusieurs fonctions amines primaires, secondaires et/ou tertiaires, ou un mélange de telles fonctions; il peut en outre optionnellement comprendre des fonctions anioniques et/ou amines quaternaires, et donc être un polymère amphotère qui sera considéré comme un polymère cationique au sens de la présente invention. Par polymère "éthylénique", on entend notamment un polymère obtenu par polymérisation de monomères comprenant une insaturation éthylénique. On entend également les polymères obtenus par métathèse comme le poly(norbornène) et ses dérivés. Ces polymères peuvent être obtenus par polymérisation radicalaire, anionique ou cationique ou par catalyse de métaux de transition ou par ouverture de cycle. Le polymère cationique selon l'invention comprend de préférence au moins un monomère dit 'cationique' de formule (I), de formule (II) et/ou de formule (III), qui peuvent être présents seul ou en mélange. Les monomères de formule (I), susceptibles d'être présents, seul ou en mélange, dans le polymère cationique, sont: /Ri H2C=C (Z)X (R2)m X dans laquelle: - R1 est un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, de type CpH2p+1, avec p étant un entier compris entre 1 et 12, inclus; Notamment, R1 peut représenter un radical méthyle, éthyle, propyle, butyle. De préférence, R1 représente l'hydrogène ou un radical méthyle. - Z est un groupement divalent choisi parmi -COO-, -CONH-, -CONCH3-, -OCOou -0-, -SO2- -CO-O-CO- ou -CO-CH2-CO-; De préférence, Z est choisi parmi COO et CONH. - x est 0 ou 1, de préférence 1. - R2 est un radical divalent carboné, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant com- prendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Cl, Br, Si et P; Dans le radical R2, le ou les hétéroatomes, quand ils sont présents, peuvent être intercalés dans la chaîne dudit radical R2, ou bien ledit radical R2 peut être substitué par un ou plusieurs groupes les comprenant tels que hydroxy, -CF3, CN, ou amino (NH2, NHR' ou NR'R" avec R' et R" identiques ou différents représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22, notamment méthyle ou éthyle). Notamment R2 peut être: - un radical alkylène tel que méthylène, éthylène, propylène, n-butylène, isobutylène, tertiobutylène, n-hexylène, noctylène, n-dodécylène, n-octadécylène, ntétradécylène, n-docosanylène; un radical phénylène -C6H4-(ortho, méta ou para) éventuellement substitué, par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, O, S, F, Si et/ou P; ou bien un radical benzylène -C6H4-CH2-éventuellement substitué, par un radical alkyle en C1C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; (I) - un radical de formule CO-, -0-CO-0-, -CO-O-, -0-, -0CO-NH-, -CO-NH-, -NHC0-NH-, -NR'-, epoxy, -N-CO- avec R' représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1 à 12 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; - ou un mélange de ces radicaux; - mest0ou1; - X est (a) un groupe guanidino, amidino, ou bien (b) un groupe de formule N(R6)(R7) avec R6 et R7 représentant, indépendamment l'un de l'autre, (i) un atome d'hydrogène, (ii) un groupement alkyle linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 10 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; ou (iii) R6 et R7 forment avec l'atome d'azote un cycle de formule: saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant au total 5, 6, 7 ou 8 atomes, et notamment 4, 5 ou 6 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N; ledit premier cycle pouvant être fusionné avec un ou plu-sieurs autres cycles, saturés ou insaturés, éventuellement aromatiques, comprenant chacun 5, 6 ou 7 atomes, et notamment 4, 5, 6 ou 7 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N. Par exemple, R6 et R7 peuvent être choisis parmi l'hydrogène, un groupement 25 méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n- butyle, t-butyle, isobutyle, octyle, lauryle, stéaryle. De préférence R6 et R7 sont choisis, indépendamment l'un de l'autre, parmi H, CH3 et C2H5. De manière alternative, X peut représenter (c) un cycle: R'6 dans lequel R'4 et R'S forment avec l'atome d'azote un cycle, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant au total 5, 6, 7 ou 8 atomes, et notam- ment 4, 5 ou 6 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N; ledit cycle pouvant être fusionné avec un ou plusieurs autres cycles, saturés ou insaturés, éventuellement aromatiques, comprenant chacun 5, 6 ou 7 atomes, et notamment 4, 5, 6, 7 ou 8 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi O, S et N; et R'6 est choisi parmi H, -CH3 et -C2H5. Par exemple, X peut constituer un cycle aromatique ou non comportant un grou- pement amine tertiaire ou peut représenter un hétérocycle aromatique ou non, contenant un azote tertiaire. Parmi ces radicaux X préférés, on peut citer les radicaux de type pyridine, indolyle, isoindolinyle, imidazolyle, imidazolinyle, piperidinyl, pyrazolynyl, pyrazolyl, quinoline, pyrazolinyl, pyridinyl, piperazinyl, pyrrolidinyl, quinidinyl, thiazolinyl, morpholine, guanidino, amidino, et leurs mélanges. II est bien entendu que le monomère de formule (I) doit comprendre au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12; cette fonction pouvant être, ou être portée par, les radicaux R2 et/ou X. Parmi les monomères de formule (I) préférés, on peut citer, seul ou en mélange, le (méth)acrylamide de diméthylaminopropyle, le (méth)acrylamide de diméthylaminoéthyle, le (méth)acrylate de diéthylaminoéthyle, le (méth)acrylate de diméthylaminoéthyle, la vinylimidazole, la vinylpyridine, la vinylamine, le (méth) acrylate de morpholinoéthyle, le (méth)acrylate de tert-butylaminoéthyle, et les monomères ci-après: o N/ O NH2 N O NH O O N/ O O \/sO / \ N C NH N O o r/O O Les monomères de formule (II), susceptibles d'être présents, seul ou en mélange, dans le polymère cationique, sont du type diallyle tel que défini ci-après: \N (II) 1 R3 dans laquelle R3 est l'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Cl, Br, Si et P. Dans le radical R3, le ou les hétéroatomes, quand ils sont présents, peuvent être intercalés dans la chaîne dudit radical R3, ou bien ledit radical R3 peut être substitué par un ou plusieurs groupes les comprenant; notamment R3 peut comprendre un groupement choisi parmi hydroxy -OH, CF3, CN, amino (-NH2, -NHR' ou - NR'R" avec R' et R" identiques ou différents représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22, notamment méthyle ou éthyle); -0-00-0-, - CO-O-, -0-, -0-CONH-, -NH-CO-NH-, -CO-NH-, -NR'-, -N-CO- avec R' représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1 à 12 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P. Notamment R3 peut être: - un radical alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, n-hexyle, n-octyle, n- dodécyle, n-octadécyle, n-tétradécyle, n-docosanyle; comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci- dessus; - un radical phényle -C6H5 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, 0, S, F, Cl, Br, Si et/ou P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - un radical benzyle -C6H4-CH3 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Cl, Br, Si et P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - ou un mélange de ces radicaux. Il est bien entendu que le monomère de formule (II) doit comprendre au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12. De préférence, R3 est H ou méthyle. Parmi les monomères de formule (II), on peut notamment citer le méthyldiallylamine (R3 = méthyle) et l'allylamine (R=H). Les monomères de formule (III), susceptibles d'être présents, seul ou en mélange, dans le polymère cationique, sont: R7 R10 (III) dans laquelle R7 à R12, indépendamment les uns des autres, représentent: - un atome d'hydrogène, - un groupement NR13R'13 avec R13 et R'13, indépendamment l'un de l'autre, représentant l'hydrogène ou un alkyle linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 10 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; et notamment R13 et R'13 peuvent être choisis parmi l'hydrogène, un groupement méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, nbutyle, t-butyle, isobutyle, octyle, lauryle, stéaryle. De préférence, -NR13R'13 représente NH2, -N(CH3)2, -N(C2H5)2, N(isopropyle)2 ou N(butyl)2. - un radical carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, éventuelle-ment aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P. Dans ces radicaux, le ou les hétéroatomes, quand ils sont présents, peuvent être intercalés dans la chaîne du radical, ou bien le radical peut être substitué par un ou plusieurs groupes les comprenant; notamment le radical peut comprendre un groupement choisi parmi hydroxy OH, CF3, CN, amino (-NH2, -NHR' ou -NR'R" avec R' et R" identiques ou différents représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22, notamment méthyle ou éthyle); -0-00-0-, -CO-O-, -0-, -0-CO-NH-, -NHCO-NH-, -CO-NH-, -NR'-, -N-CO- avec R' représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1 à 12 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P. Il est bien entendu que le monomère de formule (III) doit comprendre au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12. Notamment R7 à R12 peuvent être: -H - NH2 - un radical alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, n-hexyle, n-octyle, n-dodécyle, n-octadécyle, ntétradécyle, n-docosanyle; comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P, et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - un radical phényle -C6H5 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, 0, S, F, Si et/ou P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités cidessus - un radical benzyle -06H4-CH3 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - ou un mélange de ces radicaux. De préférence, R11 =NH2 De préférence, R7= H ou méthyle. De préférence, R8= H ou méthyle De préférence, R9= H ou méthyle De préférence, R10= -CH2OH ou C(0)OEt De préférence, R12= H ou méthyle Parmi les monomères de formule (III), on peut notamment citer les monomères suivants: O NH2 Les monomères de formule (I), (II) et/ou (III), peuvent représenter la totalité des monomères présents dans le polymère (soit 100% en poids par rapport au poids du polymère final), ou bien peuvent être présents à raison de 1 à 99,9% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment de 30 à 95% en poids, de préférence de 35 à 90% en poids, voire à raison de 40 à 85% en poids. Il est donc possible que, de manière optionnelle, le polymère cationique selon l'invention, comprenne des monomères additionnels, non cationiques, qui peuvent être présents à raison de 0,01 à 99% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment de 5 à 70% en poids, de préférence de 10 à 65% en poids, voire à raison de 15 à 60% en poids. Ces monomères additionnels peuvent être choisis parmi les monomères suivants, seuls ou en mélange, ainsi que leurs sels: -(i) les esters de l'acide (méth)acrylique de formule CH2=CHCOOR'1 ou CH2=C(CH3)000R'1 avec R'1 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), -CO-, - SO3H, -0OOH, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, - NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; On peut ainsi citer les (méth)acrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, d'isopropyle, de n- butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, d'hexyle, de cyclohexyle de 2- éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de dodécyle, de lauryle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle, de tridécyle, d'hexadécyle, d'isobornyle; d'hydroxyéthyle, d'hydroxypropyle; de phényle, de benzyle, de furfuryle; de tétrahydrofurfuryle, d'éthoxyéthyle, de méthoxyéthyle; de 2,2,2- trifluoroéthyle, de poly(éthylène-isobutylène). -(ii) les amides de l'acide (méth)acrylique de formule CH2=CHCONR'2R"2 ou CH2=C(CH3)CONR'2R"2 avec R'2, R"2, identiques ou différents, représentant l'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), - OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), -CO-, -SO3H, 0OOH, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, -NHCO-, -N(R) CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; On peut ainsi citer la (méth)acrylamide, la N-méthyl (méth)acrylamide, la N-isopropyle (méth)acrylamide, la N-tertbutyl (méth) acrylamide, la N-octyl (méth)acrylamide, la N-undécyl(méth)acrylamide, la N,N-diméthyl (méth)acrylamide, la N,N-dibutyl (méth)acrylamide; - (iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R'3 ou CH2=C(CH3)-OCO-R'3 avec R'3 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), - OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), -CO-, -SO3H, 0OOH, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, -NHCO-, -N(R) CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; On peut notamment citer l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le cyclohexanoate de vinyle, le benzoate de vinyle, le 4-tert- butylbenzoate de vinyle, le trifluoroacétate de vinyle. - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR'4 ou CH2=C(CH3)OR'4 avec R'4 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 30 ato- mes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuelle-ment aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), - CO-, -SO3H, COOH, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, - NHCO-, -N(R) CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; On peut citer le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinyléther et le butyl-10 vinyléther, le cyclohexylvinyléther, l'isobutylvinyléther. - (v) les composés vinyliques de formule CHR"5=CR5R'5 dans laquelle: R"5 est H ou COOH, et R5 est H, CN ou COOH, et R'5 est choisi parmi: - un atome d'hydrogène, ou un groupe choisi parmi OH, -CH=O, halogène (Cl, Br, I notamment), -COOH, -CH2OOOH, -NHC(0)H, -N(CH3)-C(0)H, -NHC(0)CH3, N(CH3)-C(0)CH3; - uncycle: R 15 où R'15 et R15 représentent, indépendamment l'un de l'autre, H, un groupe alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, cyclique ou non, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en C7 à C30 (groupe alkyle en C1 à C4) tel que 2-phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfu-35 rylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes alkyles, cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocy- cloalkyle pouvant comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éven-tuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), - CO-, -SO3H, -COOH, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, O R' 1 N 0 ou -NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; et/ou pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés, eux-mêmes comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -CN, -X (halo-gène, notamment Cl, F, Br ou I), CO-, -SO3H, -COOH, -OCOO-, -COO-, - OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -CN, epoxy, NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes. Des exemples de tels monomères vinyliques sont l'alcool vinylique, le vinylcyclohexane; la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame, la N-vinyl acétamide, la N-vinylformamide, le N-méthyl-N-vinylformamide, la Nvinylacétamide; la N-méthyl-N-vinylacétamide; le styrène; le méthylstyrène; le 4-tert-Butylstyrene, le 4- Acetoxystyrene; le styrène sulfonique acide; le 4-Methoxystyrene, le 3-Methylstyrene; le 4Methylstyrene, le 2-Chlorostyrene, le 3-Chlorostyrene, le 4-Chlorostyrene, le dimethylstyrene, le Vinyl butyral; le Vinyl carbazole; le Vinyl chlorure; le Vinyl formai; le Vinylidene chlorure, le Vinylidene fluorure, le 2-Vinyl naphtalène; le N-méthyl maléimide; les 1-Octene, ,1-Butene; cis-Chlorobutadiene trans-Chlorobutadiene; Chlorotrifluoroethylene; cisIsoprene, trans-Isoprene; 1-Octadecene; butadiène; hexadécène, eicosène; le 2,6-Dichlorostyrene; 2,4-Dimethylstyrene; 2,5-Dimethylstyrene; 3,5-; 24-Ethoxystyrene; 4-Fluorostyrene. - (vii) les monomères anioniques suivants, et leurs sels: l'anhydride maléique, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique,l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acrylate de 2carboxyéthyle (CH2=CH-C(0)-O-(CH2)2-COOH); l'acide styrènesulfonique, l'acide 2-acrylamido-2-methylpropanesulfonique, l'acide vinylbenzoïque, l'acide vinylphosphonique, le (méth)acrylate de sulfopropyle, et parmi les sels: le (méth)acrylate de sodium ou de potassium; - (viii) les monomères amphotères suivants: la N,N-dimethyl-N-(2-methacryloyloxyethyl)N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaïne (notamment la SPE de la société Raschig); la N,N-dimethyl-N-(3-methacrylamidopropyl)-N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaïne (SPP de Raschig), et la 1-(3-sulfopropyl)-2vinylpyridinium bétaïne (SPV de Raschig), ainsi que la 2méthacryloyloxyéthylphosphorylcholine. - (ix) les monomères de formule: O O O O O R'8 dans lesquelles R'8 est H ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, cyclique ou non, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hé- téroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); On peut notamment citer l'anhydride maléique et le N- méthyl maléimide. -(x) les monomères de formule (I), (II) et (III) quaternisés, et les formes quaternisées des monomères additionnels ci-dessus. On peut notamment citer le chlorure de diallyl diméthylammonium, le chlorure de triéthylammoniuméthyl methacrylate (MADQUAT), le chlorure de 4-methyl vinyl pyridinium, le chlorure de N-methyl N-vinyl imidazolinium, le chlorure de triméthy- (ammonium propyl (méth)acrylamide. -(xi) les composés multivalents comprenant au moins deux fonctions polymérisables de type vinylique, (méth)acrylique, allylique, (meth) acrylamide, et notamment les monomères difonctionnels tels que le 1,3 butanediol di(meth)acrylate; le 1,6 butanediol di(meth)acrylate, le chlorure de diallyldiméthylammonium. Parmi les monomères additionnels préférés, on peut citer ceux choisis parmi le vinyl néodécanoate, le terbutylbenzoate de vinyle; vinylpyrrolidone; vinylcaprolactame; N-vinyl formamide; chlorure de dimethyldiallylammonium; chlorure de trie- thylammoniumethyl methacrylate (MADQUAT), acrylate d'éthyle; acrylate de méthyle; isobornyle acrylate; vinyl acétate, acide crotonique; acide acrylique, acide méthacrylique, terbutyl methacrylate, methacryoylethylbétaine; octylacrylamide; chlorure de N-methyl N-vinyl imidazolinium., 1-eicosène, Terbutylacrylamide, acrylamide; hexadécène, et leurs mélanges. Le polymère cationique selon l'invention comprend au moins trois unités répétitives; il peut se présenter sous la forme d'un homopolymère ou d'un copolymère qui peut être linéaire ou branché, réticulé ou non réticulé; il peut être statistique, alter-né, à blocs ou à gradient, voire en étoiles. Il est de préférence linéaire, statistique ou à blocs. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, le polymère cationique selon l'invention ne comprend pas de monomère de formule (I') : /Ri H2C=C (Z)X (R2)7(CH2CH2O)n R3 dans laquelle: - R1 est un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, de type CpH2p+1, avec p étant un entier compris entre 1 et 12 inclus; - Z est un groupement divalent choisi parmi -COO-, -CONH-, -CONCH3-, -000- , - 0-, SO2- -CO-0-CO- ou -CO-CH2-CO-; - xest0ou 1; - R2 est un radical divalent carboné, saturé ou insaturé, éventuellement aromati- que, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; - m est 0 ou 1 - n est un entier compris entre 3 et 300 inclus; - R3 est un atome d'hydrogène ou un radical carboné, saturé ou insaturé, éven- tuellement aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 20 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; et leurs sels. On peut notamment citer, parmi les polymères préférés selon l'invention, les copolymères poly(vinylpyrrolidone-co-dimethylaminoethyl méthacrylate) , notamment ceux connus sous le nom commercial Copolymer 845, 937 et 958 fournis par ISP, - les copolymères poly (vinylcaprolactam-covinylpyrrolidone-co-dimethylaminoethylmethacrylate), notamment ceux connus sous la dénomination commerciale: 25 Gaffix VC 713 ou H2OLD de ISP; - les copolymères poly(vinylpyrrolidone-co- dimethylaminopropylmethacrylamide notamment celui connu sous le nom Styleze CC-10 de ISP; - les copolymères poly (vinylpyrrolidone-copolyvinylcaprolactam-co-dimethylaminopropylmethacryla mide), notamment l'Aquaflex SF-40 de ISP; - la poly(vinylamine), la poly(allylamine), la poly(diallylamine); - les copolymères poly(N-vinyl formamide-covinylamine). Les polymères selon l'invention présentent une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) qui est de préférence comprise entre 1000 et 3 000 000, notamment comprise entre 1500 et 1 000 000 et plus préférentiellement comprise entre 2 000 et 800 000, et encore mieux entre 2500 et 500 000. On détermine les masses molaires moyennes en poids (Mw) par chromatographie par perméation sur gel ou par diffusion de la lumière, selon l'accessibilité de la méthode (solubilité des polymères considérés). Ces polymères peuvent éventuellement être fonctionnalisés de manière à leur conférer un caractère soluble ou dispersible notamment dans le solvant dans le-quel ils sont destinés à être formulés, comme par exemple l'eau, les alcools et notamment l'éthanol, ou encore les huiles carbonées, esters, fluorées, silicones et/ou leurs mélanges. Les polymères selon l'invention peuvent être préparés selon les méthodes usuel-les de polymérisation radicalaire classique, bien connues de l'homme du métier, et telles que décrites par exemple dans l'ouvrage "Chimie et physicochimie des po- lymères" de Gnanou et al. (édition Dunod) . Notamment ces polymères peuvent être préparés par: - polymérisation directe en solution dans l'eau avec pré-neutralisation ou non du motif cationique et/ou du motif anionique; - polymérisation en émulsion dans l'eau avec pré-neutralisation ou non du motif cationique et/ou du motif anionique, avec utilisation d'un tensioactif; - polymérisation dans un solvant organique, tel que l'éthanol ou la méthyléthylcétone, avec préneutralisation ou non du motif cationique et/ou du motif anionique, suivie d'une étape de mise en solution ou dispersion dans l'eau avec évaporation du solvant. Ces polymérisations peuvent être effectuées en présence d'amorceur radicalaire notamment de type peroxyde (Trigonox 21S: tert-butyl peroxy-2ethylhexanoate) ou azoïque (AIBN ou V50: 2,2'-azo-bis(2-amidinopropane) dihydrochlorure) ou persulfate de potassium ou d'ammonium, qui peut être présent à raison de 0,1 à 5% en poids par rapport au poids total des monomères. Selon un premier mode de réalisation, le polymère cationique peut être préparé par polymérisation via un mécanisme usuel, notamment radicalaire, anionique, de coordination (catalyse par métaux de transition), cationique, ou d'ouverture de cycle, d'au moins un monomère comprenant au moins une fonction amine protona- ble, et éventuellement d'un ou plusieurs comonomères additionnels. Dans ce cas, la fonction amine protonable découle de la copolymérisation d'un monomère la portant. Selon un second mode de réalisation, le polymère cationique selon l'invention peut être préparé par polymérisation, via un mécanisme usuel, d'au moins un mono-mère portant une fonction amine protégée (précurseur de fonctions amines) et éventuellement d'un ou plusieurs comonomères additionnels. Dans ce cas, la fonction amine protonable résulte alors d'une étape de transformation postérieure à la polymérisation. Ces monomères précurseurs peuvent comprendre: - au moins un motif éthylénique du type (méth)acrylique, (méth)acrylamide, vinylique, allylique, éthylénique cyclique ou non comme les diènes, les norbornènes et dérivés, les diallylamines et dérivés ou leur mélanges capable de polymériser par polymérisation radicalaire, anionique ou cationique, par ouverture de cycle. Ce monomère précurseur peut comporter également un hétérocyclique du type oxazoline; et - au moins un site capable d'engendrer, dans une étape postérieure à la polymérisation, une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire. On peut ainsi citer comme monomère précurseur, la N-vinyl formamide qui conduit, après polymérisation, au poly(N-vinyl formamide), puis, par hydrolyse ba- sique, à la poly(vinylamine) lorsque l'hydrolyse est totale, ou à un copolymère poly(vinylformamide-co-vinylamine) dans le cas d'une hydrolyse partielle. Il peut également s'agir du BOC-3-exohydroxymethylbicyclo [2.2.1]Hept5-enyl-2-exoamine qui après déprotection de la fonction protectrice BOC conduit à l'obtention d'un polymère comportant une fonction amine protonable: OH O NH2 On peut également mentionner l'éthyloxazoline qui, après polymérisation et hydrolyse acide, peut conduire à un polyéthylène imine linéaire: N \)- CH3 O H 1 H20/OH- n n OCH3 n On peut encore mentionner l'ouverture de l'aziridine qui conduit à une polyéthylène imine branchée: Il peut également s'agir de monomère tel que le 1,3 diacetyl-1,3-dihydro-2Himidazol-2-one qui, par polymérisation puis hydrolyse basique, conduit à l'obtention de polyméthylène imine: * * NH2 o o o o o o NH2 Ainsi le polymère cationique selon l'invention peut également comprendre des unités répétitives choisies, seules ou en mélanges, parmi: /N * n NH2 NH2 Le polymère selon l'invention est, lorsqu'il est prêt à être employé pour préparer des compositions selon l'invention par exemple, dans un état neutralisé (ses motifs amines sont neutralisés) par au moins un agent neutralisant particulier choisi parmi les acides organiques polymériques, comprenant au moins une fonction acide au sens de Bronsted. On entend par là que les monomères, notamment ceux de formule (I) et/ou le po-20 Iymère final, ont été neutralisés par au moins un tel agent neutralisant. II est ainsi possible de neutraliser les motifs amines primaires, secondaires et/ou tertiaires, des monomères de formule (I), (II) ou (III), entrant dans la constitution du polymère, avant leur polymérisation, puis de copolymériser l'ensemble des mo- nomères afin d'obtenir le polymère selon l'invention; on parlera alors de pré-neutralisation. n On peut également tout d'abord polymériser l'ensemble des monomères, puis neutraliser le polymère après sa formation. On parlera de neutralisation ou post-neutralisation. De préférence, on neutralise le polymère après sa formation. Par neutralisation, on entend selon l'invention, l'action d'un acide organique selon l'invention, comprenant au moins une fonction acide au sens de Bronsted, sur tout ou partie des monomères et/ou polymère cidessus mentionné, comprenant au moins une fonction basique (motifs amines) au sens de Bronsted. L'agent neutralisant peut être ajouté en une quantité de 0,01 à 3 équivalent molaire, notamment 0,05 à 2,5, voire 0,1 à 2 équivalent molaire, par rapport aux fonctions amines totales du polymère ou des monomères. Il est ainsi possible de neutraliser partiellement le polymère, c'est-àdire que l'agent neutralisant peut être présent en une quantité nécessaire pour neutraliser 1 à 99%, notamment 5 à 90%, voire 10 à 80%, des fonctions amines totales du polymère ou des monomères; ce qui signifie qu'il est présent en une quantité de 0,01 à 0,99 équivalent molaire, notamment 0,05 à 0,9, voire 0,1 à 0,8 équivalent mo- faire. Il est également possible de sur-neutraliser le polymère, c'est-à-dire que l'agent neutralisant peut être présent en excès, en une quantité nécessaire pour neutraliser 101 à 300%, notamment de 120 à 250%, voire de 150 à 200%, des fonctions amines totales du polymère ou des monomères; ceci peut être le cas lorsque l'on souhaite assurer au polymère une gamme de pH et/ou une force ionique adéquate vis-à-vis des formulations envisagées. Il peut donc être présent en une quantité de 1,01 à 3 équivalent molaire, notamment 1,2 à 2,5, voire 1,5 à 2 équivalent molaire, par rapport aux fonctions amines totales du polymère ou des monomères. De préférence, l'agent neutralisant est présent en une quantité stoechiométrique par rapport aux fonctions amines totales du polymère ou des monomères; il est donc présent en une quantité nécessaire pour neutraliser 100% des motifs amines du polymère ou des monomères, soit 1 équivalent molaire. Il est bien évidemment possible d'utiliser un mélange d'agents neutralisants selon l'invention. Par ailleurs, lorsque le polymère est neutralisé partiellement par un agent neutralisant selon l'invention, il est possible d'ajouter en outre un second agent neutralisant, choisi parmi les acides minéraux, et notamment l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, et/ou les acides organiques non polymériques, tels que l'acide tartrique, l'acide gluconique, l'acide lactique, l'acide benzoïque, l'acide acétique. Préférentiellement, la nature et la quantité d'agent neutralisant peut être déterminée par l'homme du métier de manière à obtenir au final un polymère soluble ou dispersible dans l'eau. L'agent neutralisant selon l'invention est polymérique; on entend par là qu'il est un polymère, homo- ou co-polymère, comprenant au moins 3 unités répétitives. Dans un mode de réalisation particulier, l'agent neutralisant est un polymère qui comprend au moins trois unités répétitives de type polyalkylèneglycol, préférentiellement de type éthylène glycol: (-CH2-CH2O-). L'agent neutralisant polymérique peut être notamment de structure linéaire, branché, à greffons, à blocs (dibloc, tribloc, multiblocs), en étoiles, ou dendrimères. Il peut être statistique, alterné, à gradient. On préfère les agents neutralisants polymériques linéaires, statistiques ou à blocs. Il présente de préférence, une masse moléculaire en nombre (Mn) comprise entre 300 et 50000, notamment entre 350 et 20000 et, plus préféré entre 400 et 10000, voire 450 et 5000. L'agent neutralisant comporte donc au moins une fonction acide au sens de Bronsted, et notamment 1 à 6 fonctions acides, voire 2 à 5 fonctions acides, choisies parmi les groupes acide carboxylique (-COOH), sulfonique (-SO3H) et/ou phosphonique (H2PO4); lesdits groupes étant capables de protoner, totalement ou partiellement, les fonctions amines primaire, secondaire et/ou tertiaire, du polymère cationique. La/les fonctions acides peuvent être situées en bout de chaînes (aux extrémités) et/ou être réparties le long de la chaîne. De préférence, au moins une fonction acide est en bout de chaîne; lorsqu'il y a deux fonctions acides, elles sont de préférence chacune à une extrémité de la chaîne. Lorsque l'agent neutralisant est linéaire, il comprend de préférence 1 à 3 fonctions acides, dont de préférence l'une d'entre elle au moins à l'extrémité de la chaîne. Lorsque l'agent neutralisant est à greffons, branchés, en étoiles ou dendrimères, il comprend de préférence 1 à 6 fonctions acide, réparties de préférence de façon à avoir une fonction par branche. De manière préférentielle, l'agent neutralisant est linéaire et comporte 2 fonctions acide, une à chaque extrémité de la chaîne. Selon un autre mode de réalisation, l'agent neutralisant est linéaire et comporte une seule fonction acide, terminale à l'une des extrémités de la chaîne. Selon encore un autre mode de réalisation, l'agent neutralisant est branché et les fonctions acides sont réparties aux extrémités des chaînes. L'agent neutralisant selon l'invention est de préférence choisi parmi les acides organiques polymériques hydrophiles, c'est-à-dire qu'il est de préférence constitué uniquement (100%) ou à au moins 80% en poids d'unités répétitives hydrophiles. Par hydrophile, on entend que les unités répétitives ont un log P inférieur ou égal à 0,5, de préférence compris entre -8 et 0,5; notamment entre -6 et O. De préférence, l'agent neutralisant est soluble dans l'eau, à 25 C, à raison d'au moins 5% en poids. Les valeurs de log P sont connues et sont déterminées selon un test standard qui détermine la concentration du composé dans l'octanol-1 et l'eau. Les valeurs peuvent notamment être calculées à l'aide du logiciel ACD (Advanced Chemistry Development) Software solaris V4.67; elles peuvent également être obtenues à partir de Exploring QSAR: hydrophobic, electronic and steric constants (ACS professional reference book, 1995). Il existe encore un site Internet qui four- nit des valeurs estimées (adresse: http://esc.syrres.com/interkow/kowdemo.htm). On donne ci-après le IogP de certains unités bien connues, susceptibles de constituer tout ou partie de l'agent neutralisant. UNITE VALEUR FRAGMENTALE LOGP -CH2-O- -0.246 -CH2-CH2-O- -0.136 -CH2-CH-OH -0.493 -CH2-CH (OCH3)-0.295 CH2-CH2-CH(CH3)-O 0.684 -CH2-CH2-CH2-CH2-O- 0.176 -CH2(OH)-CH(OH)-CH2(OH)-2.476 -N-(COC2H5)-CH2-CH2 1.016 * [o* -0.7038 oH Ho H CH2-. -0.7532 HOOH n [O O [ M 0.1214 * o O OH _n HO - OH -2.21345 HOC OH OH -2.064 HO HO OH o -1.1456 NH.)' ]n Glu oOH On peut encore citer la sarcosine et la méthyloxazoline. L'agent neutralisant peut toutefois comporter des unités répétitives hydrophobes, c'est-à-dire de log P supérieur à 0,5, mais de préférence dans un rapport (nombre d'unités hydrophiles)/(nombre d'unités hydrophobes) supérieur à 5, de préférence supérieur à 10. De manière préférentielle, l'agent neutralisant comporte uniquement des séquen- ces hydrophiles, qui sont terminées aux deux ou à une seule extrémité par une fonction acide. L'agent neutralisant peut être choisi parmi: - (i) les polymères comportant des unités répétitives de dextran comprenant au moins une fonction acide, notamment carboxylique, en bout de chaîne - (ii) les poly(alkyloxazolines) terminées acides, de préférence la polyméthyloxazofine et la polyéthyloxazoline comprenant au moins une fonction acide. - (iii) les poly(N-methyl) sarcosines fonctionnalisées acide, notamment carboxylique; - (iv) les dendrimères ou molécules hyperbranchées fonctionnalisées en surface par des groupements acides, notamment carboxyliques; telles que par exemple les PAMAM starburst de Dow Chemical; - (v) les polymères hyperbranchés de type polyesters obtenu par réaction entre l'acide adipique et le glycérol. - (vi) les poly(glycérol) poly(hydroxyéthyl acrylate) et poly(vinylpyrrolidone) terminées acides, notamment carboxyliques; Toutefois, l'agent neutralisant selon l'invention est préférentiellement choisi parmi: - (vii) les polymères comprenant au moins trois unités répétitives de type polyalkylènes glycols pour lesquels le groupe alkyle comprend 2 à 4 atomes de carbone, et leurs combinaisons; on peut citer les polyéthylène glycol, les polypropylènesglycol, les polyéthylène-copropylèneglycols (PEG/PPO), les polytétraméthylènes oxyde-co-polyéthylène glycol (PTMO/PEG); étant entendu qu'ils comportent en outre au moins une fonction acide (notamment carboxylique, sulfonique, et/ou phosphonique); Il peut s'agir d'homopolymères ou de polymères statistiques, bloc, branché ou en étoiles; ils peuvent comprendre d'autres unités répétitives, par exemple du type 30 siloxane, notamment PDMS. On peut en particulier citer les polymères de structures suivantes: a/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH20O0H b/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2-CH20O0H c/ HOCO-CH2-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2-CH20O0H d/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHRO)m-CH2-CH20O0H e/ HOCO-CH2-CH2-COO-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O) m-CH2-CH2-O-CO-CH2-CH2-0O0H f/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH20O0H g/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH20O0H h/ CH3-O-(CH2-CH2O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2O0O-CH2-CH20O0H i/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2CHR-O)m-CH2-CH2000H j/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2O0O-CH2CH2000H k/ SO3H-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-SO3H 1/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-SO3H m/ SO3H-CH2-CH2-O-(CH2CH2-O-)n-b-(CH2-CH R-O)m-CH2-CH2-SO3H n/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O) m-CH2-CH2-SO3H o/ PO4H2-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2PO4H2 p/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 q/ PO4H2-CH2CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 r/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b- (CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 dans lesquelles: - le radical R, identique ou différent, représente H, -CH3, -(CH2)x-0O0H; -(CH2)x-SO3H; (CH2)x-PO4H2; avec x = 1 à 8; - n est un entier compris entre 3 et 1000; - m est un entier compris entre 0 et 200. étant donné que le ratio n:m est supérieur à 5, quand m est non nul. De préférence, R représente méthyle, et x = 2 à 3. De préférence, n représente 4 à 30, notamment 5 à 15. On peut bien évidemment utiliser un mélange de différents agents neutralisants. Préférentiellement, l'agent neutralisant est choisi parmi: - le poly(éthylène glycol) bis carboxyméthyl éther: HOCO-(CH2-CH2-O-)n-CH2CH2000H - le méthoxyPEG sulfonique acide: CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2SO3H - le méthoxypoly(éthylène glycol)propionique acide: CH3-O-(CH2-CH2-O)n-CH2-CH2-CH2000H - le poly(éthylène glycol) dipropionique acide: HOCO(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2000H Les agents neutralisants de type (vii) peuvent notamment être préparés par réaction d'un polymère présentant des fonctions hydroxyles ou amines, en présence d'un anhydride tel que l'anhydride succinique ou glutarique. Ainsi, par exemple, la réaction d'un méthoxyPEG-OH en présence d'anhydride glutarique permet de pré-parer le PEG-glutarate correspondant. Les polymères selon l'invention sont de préférence véhiculables en milieu aqueux, c'est-à-dire qu'ils sont de préférence hydrosolubles ou hydrodispersibles. La mise en solution ou en dispersion dans l'eau peut être effectuée par solubilisation directe du polymère s'il est soluble, ou bien par neutralisation des motifs amines de façon à rendre le polymère soluble ou dispersible dans l'eau. La mise en solution ou dispersion aqueuse peut également s'effectuer via une étape intermédiaire de solubilisation dans un solvant organique suivie de l'addition d'eau avant évaporation du solvant organique. De façon préférentielle, la mise en solution ou en dispersion dans l'eau peut être effectuée par mélange du polymère sous forme pulvérulente, avec l'agent neutralisant, puis ajout d'eau. Les polymères neutralisés selon l'invention trouvent une application toute particulière dans le domaine de la cosmétique. Ils peuvent être présents dans la composition sous forme solubilisée, par exemple dans l'eau ou un solvant organique notamment l'éthanol, l'acétate de butyle, le myristate d'isopropyle, ou encore dans un solvant siliconé tel que les huiles siliconées volatiles, notamment la D5. Ils peuvent également être présents sous forme de dispersion aqueuse ou organique ou siliconée, notamment dans l'un de ces solvants. Ils peuvent être utilisés dans les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques à raison de 0,01 à 50% en poids de matière sèche, notamment de 0,1 à 30% en poids, voire de 0,3 à 10% en poids, encore mieux de 1 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition. Les compositions cosmétiques ou pharmaceutiques selon l'invention comprennent, outre lesdits polymères, un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, c'est-à-dire un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau du visage ou du corps, les cheveux, les cils, les sourcils et les ongles. La composition peut ainsi comprendre, un milieu hydrophile comprenant de l'eau ou un mélange d'eau et de solvant(s) organique(s) hydrophile(s) comme les alcools et notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6, comme l'éthanol, le tertiobutanol, le n-butanol, l'isopropanol ou le n-propanol, et les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols, ou bien encore les éthers de glycols notamment en 02 et des aldéhydes en 02-04 hydrophiles. L'eau ou le mélange d'eau et de solvants organiques hydrophiles peut être présent dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0, 1% à 99% en poids, par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 10% à 80% en poids. La composition peut également comprendre une phase grasse, notamment constituée de corps gras liquides à température ambiante (25 C en général) et/ou de corps gras solides à température ambiante tels que les cires, les corps gras pâteux, les gommes et leurs mélanges. Ces corps gras peuvent être d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique. Cette phase grasse peut, en outre, contenir des solvants organiques lipophiles. Comme corps gras liquides à température ambiante, appelés souvent huiles, utilisables dans l'invention, on peut citer: les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène; les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol; et les esters du pentaérythritol; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2- hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique; les huiles fluorées partiellement hydro- carbonées et/ou siliconées; les huiles siliconées comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à température ambiante comme les cyclométhicones, les diméthicones, comportant éventuelle-ment un groupement phényle, comme les phényl triméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl siloxanes, les diphénylméthyldiméthyl- trisiloxanes, les diphényl diméthicones, les phényl diméthicones, les polyméthylphényl siloxanes; leurs mélanges. Ces huiles peuvent être présentes en une teneur allant de 0,01 à 90%, et mieux de 0,1 à 85% en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs solvants organiques, physiologiquement acceptables. Ces solvants peuvent être généralement présents en une teneur allant de 0, 1 à 90%, de préférence de 0,5 à 85%, de préférence encore de 10 à 80% en poids, par rapport au poids total de la composition, et mieux de 30 à 50 %. On peut notamment citer, outre les solvants organiques hydrophiles citésplus haut, les cétones liquides à température ambiante tels que méthyléthylcétone, méthylisobutylcétone, diisobutylcétone, l'isophorone, la cyclohexanone, l'acétone; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante tels que le monomé- thyléther de propylène glycol, l'acétate de monométhyléther de propylène glycol, le mono n-butyl éther de dipropylène glycol; les esters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total) tels que l'acétate d'éthyle, l'acétate de méthyle, l'acétate de propyle, l'acétate de n-butyle, l'acétate d'isopentyle; les éthers liquides à 25 C tels que le diéthyléther, le diméthyléther ou le dichlorodiéthyléther; les al-canes liquides à 25 C tels que le décane, l'heptane, le dodécane, l'isododécane, le cyclohexane; les composés cycliques aromatiques liquides à 25 C tels que le toluène et le xylène; les aldéhydes liquides à 25 C tels que le benzaldéhyde, l'acétaldéhyde et leurs mélanges. Par cire au sens de la présente invention, on entend un composé lipophile, solide à température ambiante (25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de fusion supérieur ou égal à 25 C pouvant aller jusqu'à 120 C. En portant la cire à l'état liquide (fusion), il est possible de la rendre miscible aux hui- les éventuellement présentes et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (D.S.C.), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination DSC 30 par la société METTLER. Les cires peuvent être hydrocarbonées, fluorées et/ou siliconées et être d'origine végétale, minérale, animale et/ou synthétique. En particulier, les cires présentent un point de fusion supérieur à 30 C et mieux supérieur à 45 C. Comme cire utilisable dans la composition de l'invention, on peut citer la cire d'abeilles, la cire de Carnauba ou de Candellila, la paraffine, les cires microcristallines, la cérésine ou l'ozokérite; les cires synthétiques comme les cires de polyéthylène ou de Fischer Tropsch, les cires de silicones comme les alkyl ou alkoxydiméthicone ayant de 16 à 45 atomes de carbone. Les gommes sont généralement des polydiméthylsiloxanes (PDMS) à haut poids moléculaire ou des gommes de cellulose ou des polysaccharides et les corps pâteux sont généralement des composés hydrocarbonés comme les lanolines et leurs dérivés ou encore des PDMS. La nature et la quantité des corps solides sont fonction des propriétés mécaniques et des textures recherchées. A titre indicatif, la composition peut contenir de 0,1 à 50% en poids de cires, par rapport au poids total de la composition et mieux de 1 à 30% en poids. La composition selon l'invention peut en outre comprendre, dans une phase particulaire, des pigments et/ou des nacres et/ou des charges habituellement utilisés dans les compositions cosmétiques. La composition peut également comprendre d'autres matières colorantes choisies parmi les colorants hydrosolubles ou les colorants liposolubles bien connus de l'homme du métier. Par pigments, il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Par charges, il faut comprendre des particules incolores ou blanches, minérales ou de synthèse, lamellaires ou non lamellaires, destinées à donner du corps ou de la rigidité à la composition, et/ou de la douceur, de la matité et de l'uniformité au maquillage. Par nacres, il faut comprendre des particules de toute forme irisées, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées. Les pigments peuvent être présents dans la composition à raison de 0,01 à 25% en poids de la composition finale, et de préférence à raison de 3 à 10% en poids. Ils peuvent être blancs ou colorés, minéraux ou organiques. On peut citer les oxydes de titane, de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer ou de chrome, le bleu ferrique, l'hydrate de chrome, le noir de carbone, les outremers (polysulfures d'aluminosilicates), le pyrophosphate de manganèse et certaines poudres métalliques telles que celles d'argent ou d'aluminium. On peut encore citer les pigments D&C et les laques couramment employées pour conférer aux lèvres et à la peau un effet de maquillage, qui sont des sels de calcium, de baryum, d'aluminium, de strontium ou de zirconium. Les nacres peuvent être présentes dans la composition à raison de 0,01 à 20% en poids, de préférence à un taux de l'ordre de 3 à 10% en poids. Parmi les nacres envisageables, on peut citer la nacre naturelle, le mica recouvert d'oxyde de titane, d'oxyde de fer, de pigment naturel ou d'oxychlorure de bismuth ainsi que le mica titane coloré. Parmi les colorants, liposolubles ou hydrosolubles, qui peuvent être présents dans la composition, seul ou en mélange, à raison de 0,001 à 15% en poids, de préférence 0,01 à 5% en poids et notamment de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition, on peut citer le sel disodique de ponceau, le sel di-sodique du vert d'alizarine, le jaune de quinoléine, le sel trisodique d'amarante, le sel disodique de tartrazine, le sel monosodique de rhodamine, le sel disodique de fuchsine, la xanthophylle, le bleu de méthylène, le carmin de cochenille, les colorants halogéno-acides, azoïques, anthraquinoniques, le sulfate de cuivre ou de fer, le brun Soudan, le rouge Soudan et le rocou, ainsi que le jus de betterave et le carotène. La composition selon l'invention peut comprendre en outre en outre une ou plu-sieurs charges, notamment en une teneur allant de 0,01% à 50% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 0,02% à 30% en poids. Les charges peuvent être minérales ou organiques de toute forme, plaquettaires, sphériques ou oblongues. On peut citer le talc, le mica, la silice, le kaolin, les poudres de polyamide (Nylon ), de poly-R-alanine et de polyéthylène, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène (Téflon ), la lauroyl-lysine, l'amidon, le nitrure de bore, les microsphères creuses polymériques telles que celles de chlorure de polyvinylidène/acrylonitrile comme l'Expancel (Nobel Industrie), de copolymères d'acide acrylique (Polytrap de la société Dow Corning) et les microbilles de résine de silicone (Tospearls de Toshiba, par exemple) , les particules de polyorganosiloxanes élastomères, le carbonate de calcium précipité, le carbonate et l'hydrocarbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, les microsphères de silice creuses (Silica Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium. La composition peut comprendre en outre un polymère additionnel tel qu'un polymère filmogène. Selon la présente invention, on entend par "polymère filmogène", un polymère apte à former à lui seul ou en présence d'un agent auxiliaire de filmification, un film continu et adhérent sur un support, notamment sur les matières kératiniques. Parmi les polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans la composition de la présente invention, on peut citer les polymères synthétiques, de type radicalaire ou de type polycondensat, les polymères d'origine naturelle et leurs mélanges, en particulier les polymères acryliques, les polyuréthanes, les polyesters, les polyamides, les polyurées, les polymères cellulosiques comme la nitrocellulose. La composition peut également comprendre avantageusement au moins un agent tensioactif qui est généralement présent en une quantité comprise entre 0,01% et 50% en poids, de préférence entre 0,1% et 40% et encore plus préférentiellement entre 0,5% et 30%, par rapport au poids total de la composition. Cet agent tensioactif peut être choisi parmi les agents tensioactifs anioniques, amphotères, non ioniques, cationiques ou leurs mélanges. Les tensioactifs convenant à la mise en oeuvre de la présente invention sont notamment, seuls ou en mélange, : - les tensioactifs anioniques parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les sels (en particulier sels de métaux alcalins, notamment de sodium, sels d'ammonium, sels d'amines, sels d'aminoalcools ou sels de magnésium) des composés suivants: les alkylsulfates, les alkyléthersulfates, alkylamidoéthersulfates, alkylarylpolyéthersulfates, monoglycérides sulfates; les alkylsulfonates, alkylphospha- tes, alkylamidesulfonates, alkylarylsulfonates, a-oléfine-sulfonates, paraffinesulfonates; les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates; les alkylsulfosuccinamates; les alkylsulfoacétates; les alkylétherphosphates; les acylsarcosinates; les acyliséthionates et les N-acyltaurates, le radical alkyle ou acyle de tous ces différents composés comportant de préférence de 8 à 24 atomes de carbone, et le radical aryle désignant de préférence un groupement phényle ou benzyle. On peut également citer les sels d'acides gras tels que les sels des acides oléique, ricinoléique, palmitique, stéarique, les acides d'huile de coprah ou d'huile de coprah hydrogénée; les acyl-lactylates dont le radical acyle comporte 8 à 20 atomes de carbone; les acides d'alkyl D galactoside uroniques et leurs sels ainsi que les acides alkyl (C6-C24) éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24)aryl éther carboxyliques polyoxyalkylénés, les acides alkyl(C6-C24) amido éther carboxyliques polyoxyalkylénés et leurs sels, en particulier ceux comportant de 2 à 50 groupements oxyde d'éthylène, et leurs mélanges. - les tensioactifs non ioniques parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les alcools, les alpha-diols, les alkylphénols ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10-C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. - les tensioactifs amphotères parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, les dérivés d'amines secondaires ou tertiaires aliphatiques, dans lesquels le radical aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant 8 à 22 atomes de car- bone et comprenant au moins un groupe anionique hydrosolubilisant (par exemple carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate); on peut citer encore les alkyl (C8-C20) bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (CI-C6) bétaïnes telles que la cocoamidopropylbétaïne ou les alkyl (C8-C20) amidoalkyl (CI-C6) sulfobétaïnes. - les tensioactifs cationiques parmi lesquels on peut citer, seuls ou mélanges, A) les sels d'ammonium quaternaires de la formule générale (XVI) suivante: + RR3 N R2 R4 X dans laquelle X est un anion choisi parmi les halogénures (chlorure, bromure ou iodure) ou alkyl(C2-C6)sulfates plus particulièrement méthylsulfate, des phosphates, des alkyl-ou-alkylarylsulfonates, des anions dérivés d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate, et a) les radicaux R1 à R3, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 4 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, alkylamide, R4 désigne un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 16 à 30 atomes de carbone. De préférence le tensioactif cationique est un sel (par exemple chlorure) de béhényl triméthyl ammonium. b) les radicaux R1 et R2, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 4 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre, les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux alkyle, alcoxy, alkylamide et hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 4 atomes de carbone; R3 et R4, identiques ou différents, désignent un radical alkyle, linéaire ou ramifié, comportant de 12 à 30 atomes de carbone, ledit radical comprenant au moins une fonction ester ou amide. R3 et R4 sont notamment choisis parmi les radicaux alkyl(C12-C22)amido alkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate; De préférence le tensioactif cationique est un sel (par exemple chlorure) de stéaramidopropyl diméthyl (myristylacétate) ammonium. B) - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazolinium, comme par exemple celui de formule (XVII) suivante: + R6 CH2CH2-N(R$)-CO-R5 X-(XVII) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1- C4, R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-oualkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple le Quaternium-27(CTFA 1997) ou le Quaternium-83 (CTFA 1997) commercialisés sous les dénominations "REWOQUAT" W 75, W90, W75PG, W75HPG par la société WITCO, C) - les sels de diammonium quaternaire de formule (XVIII) : ++ i12 R9-N-(CH2)3-N-R14 1 I R11 R 2X (XVIII) dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R1o, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium. D) - les sels d'ammonium quaternaire comprenant au moins une fonction ester de formule (XIX) suivante: ( CrH2rO)z R18 O I I + R17 - C - ( 0 CnH2n)y N- ( Cp H2p O), - R16 X- (XIX) R15 dans laquelle: R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6; - R16 est choisi parmi: O - le radical R19 C - les radicaux R20 hydrocarbonés en C1-C22 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, - R18 est choisi parmi: O Il - le radical R21 C- - les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6 linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, -l'atome d'hydrogène, - R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés; - n, p et r, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6; - y est un entier valant de 1 à 10; - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10; - X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R16 désigne R20 et que lorsque z vaut 0 alors R18 désigne R22. La composition selon l'invention peut également comprendre des ingrédients cou- ramment utilisés en cosmétique, tels que les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des cheveux, les agents anti-pelliculaires, les agents propulseurs, les céramides, ou leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'une suspension, une dispersion notamment d'huile dans de l'eau grâce à des vésicules; une solution huileuse éventuellement épaissie voire gélifiée; une émulsion huile-danseau, eau-dans-huile, ou multiple; un gel ou une mousse; un gel huileux ou émulsionné; une dispersion de vésicules notamment lipidiques; une lotion biphase ou multiphase; un spray; Cette composition peut avoir l'aspect d'une lotion, d'une crème, d'une pommade, d'une pâte souple, d'un onguent, d'un solide coulé ou moulé et notamment en stick ou en coupelle, ou encore de solide compacté. L'homme du métier pourra choisir la forme galénique appropriée, ainsi que sa mé- thode de préparation, sur la base de ses connaissances générales, en tenant compte d'une part de la nature des constituants utilisés, notamment de leur solubilité dans le support, et d'autre part de l'application envisagée pour la composition. La composition cosmétique selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres et des cheveux, d'un produit solaire ou autobronzant, voire d'un produit capillaire. Elle trouve notamment une application particulièrement intéressante dans le domaine capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux. Les compositions capillaires sont de préférence des shampooings, des gels, des lotions de mise en plis, des lotions pour le brushing, des compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray. Les lotions peuvent être conditionnées sous diverses formes, notamment dans des vaporisateurs, des flacons-pompe ou dans des récipients aérosol afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. Dans un mode de réalisation préféré, les compositions conformes à l'invention peuvent être utilisées pour le lavage ou le traitement des matières kératiniques telles que les cheveux, la peau, les cils, les sourcils, les ongles, les lèvres, le cuir chevelu et plus particulièrement les cheveux. Les compositions selon l'invention peuvent être des compositions détergentes tel-les que des shampooings, des gels-douche et des bains moussants. Dans ce mode de réalisation de l'invention, les compositions comprennent au moins une base lavante, généralement aqueuse, qui peut comprendre de 5 à 35% de tensioactif. Elles peuvent également se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. Lorsque la composition se présente sous la forme d'un après-shampooing éventuellement à rincer, elle contient avantageusement au moins un tensioactif cationi- que, par exemple en une concentration généralement comprise entre 0,1 et 10% en poids et de préférence de 0,5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions de l'invention peuvent encore se présenter sous la forme de compositions lavantes pour la peau, et en particulier sous la forme de solutions ou de gels pour le bain ou la douche ou de produits démaquillants. Les compositions selon l'invention peuvent également se présenter sous forme de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin de la peau et/ou des cheveux. L'invention a encore pour objet un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que la peau ou les cheveux, notamment un procédé de main-tien de la coiffure, de traitement cosmétique, de soin, de lavage, de démaquillage et/ou de maquillage, des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux, des cils, des sourcils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition cos- métique telle que définie précédemment, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. L'invention est illustrée plus en détail dans les exemples suivants. Dans ces exemples, l'agent neutralisant est le CO2H-PEG-CO2H, c'est-àdire un poly(éthylène glycol) bis carboxyméthyl éther de PM 600 g/mol, commercialisé par Aldrich. Exemple 1 On introduit 10 g de poly(4-vinylpyridine) de PM 160,000 g/mol (Aldrich) dans un bécher de 500 ml muni d'un barreau magnétique et on ajoute la quantité indiquée de CO2H-PEG-CO2H. On chauffe ce mélange sous forme de pâte blanche à 60 C pendant 30 minutes, puis on ajoute 90 ml d'eau. On maintient à 60 C pendant 1 heure. On obtient une solution de polymère, partiellement ou totalement neutralisé. De manière identique, on prépare différents homo- et copolymères que l'on neu-5 tralise avec le même agent neutralisant. Les résultats sont rassemblés dans le tableau ci-dessous. Polymère PM Neutralisant* Solution** Poly(4-vinylpyridine) 60 000 0,5 pH = 3,72 22,9% MS polyvinylpyridine 60 000 0,25 pH=5,11 18,5% MS Poly(4vinylpyridine) 160 000 0,125 pH = 4,69 15,01% MS Poly(4-vinylpyridine) 160 000 0,5 pH = 3,53 23,4% MS Poly(vinylpyridine) 5 000 0,5 pH = 3,42 8, 42% MS poly(styrene-co-vinyl py- 130 000 0,5 pH = 3,42 ridine) 30/70 8, 45% MS poly(styrene-co-vinyl py- 130 000 0,25 pH = 3,80 ridine) 30/70 9, 02% MS poly(styrene-co-vinyl py- 220 000 0,25 pH=3,08 ridine) 30/70 9,09% MS poly(styrene-co-vinyl py- 220 000 0,5 pH=3,42 ridine) 30/70 8,45% MS MS: matière sèche * neutralisant: quantité, en équivalent molaire, d'agent neutralisant ajouté 10 ** pH et taux de matière sèche de la solution obtenue Pour comparaison, on prépare: Polymère PM Neutralisant* Solution** polyvinylpyridine 160 000 Neutralisé HCI pH = 1,1 leq. 10,9% MS polyvinylpyridine 60 000 Neutralisé HCI pH=1 leq. 9,75% MS Polyvinylpyridine 5 000 Neutralisé HCI pH = 1 leq. 8,68% MS poly(styreneco-vinyl py- 220 000 Neutralisé HCI pH = 1 ridine) 30/70 leq. 7,5% MS Exemple 2 De manière identique à l'exemple 1, on neutralise avec un neutralisant CO2H-5 PEG-CO2H: - des copolymère de méthacrylamide de diméthylaminopropyle (DMAPMA) et de vinylpyrrolidone (VP) : produit commercial Styleze CC10 de ISP, - un homopolymère de DMAPMA, - des copolymères de poly(vinylamine-vinylformamide) VA/VF: produits commerciaux de BASF: Lupamin 1595 (taux hydrolyse VA >_90%); Lupamin 9095 (taux hydrolyse VA >_90% ), Lupamin 4595 (taux hydrolyse VA >_90%); Lupamin 9030 (taux hydrolyse VA >_30%); - des homopolymères de poly(allylamine) Polymère PM Neutralisant* Solution ** Poly(DMAPMA/VP) 0, 5 pH = 2,78 6,85% MS Poly(DMAPMA/VP) 3 pH = 11,38 24,9% MS poly(DMAPMA) 0, 5 pH = 5,79 29,9% MS Poly(VA/VF), Lupamin polyallylamine 65 000 Neutralisé HCI 6,8% MS l eq. polyallylamine 3 000 Neutralisé HCI 40,0% MS l eq.Exemple 3 De manière identique à l'exemple 1, on neutralise avec un neutralisant CO2HPEG CO2H, des homopolymères de poly(diallylamine). La poly(diallylamine) est synthétisée comme suit: on dissout la diallylamine (5.0 g, 0.0515 mol) dans 6, 18 g (10% excès) d'acide chlorhydrique concentré (solution à 36%). La température est maintenue à 0 C, et la solution est ensuite purgée à l'argon. On ajoute l'amorceur (V50: 2,2'-azo-bis(2-amidinopropane) dihydrochlorure) (0.14g, 1 mol-%) et le mélange est à nouveau purgé à l'argon puis placé dans un bain d'huile à 60 C pendant 24 heures. La solution jaune visqueuse obtenue est diluée (1 volume) avec de l'eau de qualité HPLC. La solution est ensuite refroidie par un bain de glace et d'éthanol. On ajoute 2 éq. de soude très lentement, puis le polymère précipité est filtré, lavé avec de l'eau qualité HPLC et lyophilisé. Ce po- lymère peut alors être neutralisé. A titre de comparaison, on effectue une neutralisation avec HCI 1 N (solution aqueuse à 10%), en une quantité stoechiométrique. neutralisant forme Exemple A 1 eq. CO2H-PEG CO2H Solution aqueuse 26% MS Exemple B 0,75 eq. CO2H-PEG CO2H Solution aqueuse 19% MS Exemple C 0,5 eq. CO2H-PEG CO2H Solution aqueuse 19% MS Exemple D 0,25eq. CO2H-PEG CO2H Solution aqueuse 14% MS Contre-exemple E leq HCI *MS: matière sèche On introduit 1% de matière active (MA) des polymères neutralisés A et E cidessus dans une base tensioactive comprenant 12,5% MA de lauryléthersulfate et 5 2,5% MA de cocoylbétaïne, dans l'eau. Avec la composition selon l'invention, on observe un bon démêlage en milieu humide et une bonne cosmétique en milieu sec (toucher, douceur). On observe un démêlage et un lissage très supérieur avec la composition selon l'invention, par rapport à la composition comprenant le contreexemple E. 10 Exemple 4: lotion de coiffaqe On introduit dans un flaconpompe: - 6% MA de solution aqueuse de polymère A de l'exemple 3, -qs conservateur - qsp 100% eau La solution de polymère est sprayée sur une mèche de cheveux de 1,5 g pendant 5 secondes. La mèche est enroulée autour d'un bigoudi de 1 cm de diamètre puis séchée à 70 C pendant 30 minutes. On déroule ensuite la mèche. On effectue la même chose en remplaçant le polymère A par le polymère E (contre-exemple). On note une meilleure tenue sur mèches de la coiffure et des boucles lorsqu'elles sont présentes, un toucher amélioré, notamment en terme de douceur, ainsi qu'un meilleur démêlage, pour la coiffure traitée avec la composition selon l'invention, en comparaison avec la coiffure traitée avec le contre-exemple | La présente invention concerne un polymère cationique comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, protonable, ladite fonction étant au moins partiellement neutralisée par un agent neutralisant de type acide organique polymérique comprenant au moins une fonction acide carboxylique, sulfonique et/ou phosphonique.L'invention concerne également une composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, un tel polymère neutralisé. L'invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux, des cils et/ou des sourcils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques une telle composition cosmétique. | 1. Polymère cationique comprenant au moins une fonction amine primaire, se- condaire ou tertiaire, protonable, ladite fonction étant au moins partiellement neutralisée par un agent neutralisant, caractérisée en ce que ledit agent neutralisant est un acide organique polymérique comprenant au moins une fonction acide carboxylique, sulfonique et/ou phosphonique. 2. Polymère selon la 1, comprenant au moins un monomère de for-mule (I), seul ou en mélange: /Ri H2C=C (Z)X (R2)m X dans laquelle: R1 est un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, de type CpH2p+1, avec p étant un entier compris entre 1 et 12, inclus; - Z est un groupement divalent choisi parmi -COO-, -CONH-, CONCH3-, -OCO-ou -0-, -SO2- -CO-0-CO- ou -CO-CH2-CO-; de préférence, COO et CONH. - x est 0 ou 1, de préférence 1. - R2 est un radical divalent carboné, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Cl, Br, Si et P; - m est 0 ou 1; 30 - X est (a) un groupe guanidino, amidino, ou bien (b) un groupe de formule N(R6)(R7) avec R6 et R7 représentant, indépendamment l'un de l'autre, (i) un atome d'hydrogène, (ii) un groupement alkyle linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 10 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; ou (iii) R6 et R7 forment avec l'atome d'azote un cycle de formule: (I) R 7 saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant au total 5, 6, 7 ou 8 atomes, et notamment 4, 5 ou 6 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N; ledit premier cycle pouvant être fusionné avec un ou plu- sieurs autres cycles, saturés ou insaturés, éventuellement aromatiques, comprenant chacun 5, 6 ou 7 atomes, et notamment 4, 5, 6 ou 7 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N. (c) un cycle: R'6 dans lequel R'4 et R'S forment avec l'atome d'azote un cycle, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant au total 5, 6, 7 ou 8 atomes, et notamment 4, 5 ou 6 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N; ledit cycle pouvant être fusionné avec un ou plusieurs autres cycles, saturés ou insaturés, éventuellement aromatiques, comprenant chacun 5, 6 ou 7 atomes, et notamment 4, 5, 6, 7 ou 8 atomes de carbone et/ou 2 à 4 hétéroatomes choisi parmi 0, S et N; et R'6 est choisi parmi H, -CH3 et -C2H5; étant entendu que ledit monomère de formule (I) comprend au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12; cette fonction pouvant être, ou être portée par, les radicaux R2 et/ou X. 3. Polymère selon la 2, dans lequel dans le monomère de formule 25 (I), R2 est: - un radical alkylène tel que méthylène, éthylène, propylène, n-butylène, isobutylène, tertiobutylène, n-hexylène, n-octylène, n-dodécylène, n-octadécylène, ntétradécylène, n- docosanylène; - un radical phénylène -C6H4-(ortho, méta ou para) éventuellement substitué, par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, 0, S, F, Si et/ou P; ou bien un radical benzylène -C6H4-CH2-éventuellement substitué, par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; - un radical de formule CO-, -0-CO-0-, -CO-O-, -0-, -0-CO-NH-, -CO-NH-, -NH- CO-NH-, -NR'-, epoxy, -N-CO- avec R' représentant un alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1 à 12 hétéroatomes choisis parmi 0, N, S, F, Si et P; - ou un mélange de ces radicaux. 4. Polymère selon l'une des 2 à 3, dans lequel dans le monomère de formule (I), X est un cycle aromatique ou non comportant un groupement amine tertiaire ou peut représenter un hétérocycle aromatique ou non, contenant un azote tertiaire, notamment un radical de type pyridine, indolyle, isoindolinyle, imidazolyle, imidazolinyle, piperidinyl, pyrazolynyl, pyrazolyl, quinoline, pyrazolinyl, pyridinyl, piperazinyl, pyrrolidinyl, quinidinyl, thiazolinyl, morpholine, guanidino, amidino, et leurs mélanges. 5. Polymère selon l'une des 2 à 4, dans lequel le monomère de formule (I) est choisi parmi, seul ou en mélange, le (méth)acrylamide de diméthylaminopropyle, le (méth)acrylamide de diméthylaminoéthyle, le (méth)acrylate de diéthylaminoéthyle, le (méth)acrylate de diméthylaminoéthyle, la vinylimidazole, la vinylpyridine, la vinylamine, le (méth)acrylate de morpholinoéthyle, le (méth)acrylate de tertbutylaminoéthyle, et les monomères ci-après: O 0N 0 N N NH2 O O NH \iNH2 NH O O N/ O /\/\ /\ \ N O NH N\NH \ \/s O O O N O O 6. Polymère selon la 1, comprenant au moins un monomère de for-5 mule (II), seul ou en mélange: R3 dans laquelle R3 est l'hydrogène ou un radical carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Cl, Br, Si et P. étant entendu que le monomère de formule (II) comprend au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12. 7. Polymère selon la 6, dans lequel R3 est choisi parmi: un radical alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, n-hexyle, n-octyle, n-dodécyle, n-octadécyle, n-tétradécyle, n-docosanyle; comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus; - un radical phényle -C6H5 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, O, S, F, Cl, Br, Si et/ou P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus un radical benzyle -C6H4-CH3 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Cl, Br, Si et P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - ou un mélange de ces radicaux. 8. Polymère selon l'une des 6 à 7, dans lequel le monomère de for-mule (II) est choisi parmi, seul ou en mélange le méthyldiallylamine et l'allylamine. 9. Polymère selon la 1, comprenant au moins un monomère de for-mule (III), seul ou en mélange: R7 R10 (III) R12 R11 dans laquelle R7 à R12, indépendamment les uns des autres, représentent: 15 -un atome d'hydrogène, - un groupement NR13R'13 avec R13 et R'13, indépendamment l'un de l'autre, représentant l'hydrogène ou un alkyle linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 10 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et notam- ment R13 et R'l 3 peuvent être choisis parmi l'hydrogène, un groupement méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n-butyle, t-butyle, isobutyle, octyle, lauryle, stéaryle. De préférence, -NR13R'13 représente NH2, -N(CH3)2, -N(C2H5)2, N(isopropyle)2 ou N(butyl)2. - un radical carboné, notamment hydrocarboné, saturé ou insaturé, éventuelle- ment aromatique, linéaire, ramifié ou cyclique, de 1 à 30 atomes de carbone, pouvant comprendre 1 à 18 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; étant entendu que le monomère de formule (III) comprend au moins une fonction amine, primaire, secondaire ou tertiaire, protonable à un pH choisi entre pH 1 et pH 12. 10. Polymère selon la 9, dans lequel R7 à R12 peuvent être: - H - NH2 - un radical alkyle tel que méthyle, éthyle, propyle, n-butyle, isobutyle, tertiobutyle, n-hexyle, n-octyle, n-dodécyle, n-octadécyle, ntétradécyle, n-docosanyle; comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P, et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - un radical phényle -C6H5 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi N, O, S, F, Si et/ou P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités cidessus - un radical benzyle -C6H4-CH3 éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C12 comprenant éventuellement 1 à 25 hétéroatomes choisis parmi O, N, S, F, Si et P; et/ou éventuellement substitué par au moins un des groupements cités ci-dessus - ou un mélange de ces radicaux. 11. Polymère selon l'une des 9 à 10, dans lequel le monomère de formule (III) est choisi parmi, seul ou en mélange: NH2 12. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel les monomères de formule (I), (II) et/ou (III), représentent 1 à 100% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment 1 à 99,9% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment de 30 à 95% en poids, de préférence de 35 à 90% en poids, voire à raison de 40 à 85% en poids. 13. Polymère selon l'une des précédentes, comprenant en outre 0,01 à 99% en poids par rapport au poids du polymère final, notamment de 5 à 70% en poids, de préférence de 10 à 65% en poids, voire à raison de 15 à 60% en poids, de monomères additionnels. 14. Polymère selon la 1, dans lequel le monomère additionnel est choisi parmi les monomères suivants, seuls ou en mélange, ainsi que leurs sels: -(i) les esters de l'acide (méth)acrylique de formule CH2=CHCOOR'l ou CH2=C(CH3)000R'l avec R'1 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique (aryle, aralkyle ou alkylaryle), comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), CO-, - S03H, -0O0H, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; - (ii) les amides de l'acide (méth) acrylique de formule CH2=CHCONR'2R"2 ou CH2=C(CH3)CONR'2R"2 avec R'2, R"2, identiques ou différents, représentant l'hydrogène ou une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée (alkyle), ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), - OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), -CO-, -SO3H, -0O0H, -OCOO-, - COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, -NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; - (iii) les esters de vinyle de formule CH2=CH-OCO-R'3 ou CH2=C(CH3)-OCO-R'3 avec R'3 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 30 atomes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), - OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), - CO-, -SO3H, -0O0H, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, - NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; - (iv) les éthers de vinyle de formule CH2=CHOR'4 ou CH2=C(CH3)OR'4 avec R'4 représentant une chaîne carbonée, notamment hydrocarbonée, ayant 1 à 30 ato- mes de carbone, linéaire, ramifiée ou cyclique, saturée ou insaturée, éventuelle-ment aromatique, comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), - CO-, -SO3H, -0O0H, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, -NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; - (v) les composés vinyliques de formule CHR"5=CR5R'5 dans laquelle: R"5 est H ou COOH, et R5 est H, CN ou COOH, et R'5 est choisi parmi: - un atome d'hydrogène, ou un groupe choisi parmi OH, -CH=O, halogène (Cl, Br, I notamment), -0O0H, -CH2000H, -NHC(0)H, -N(CH3)-C(0)H, -NHC(0)CH3, - N(CH3)-C(0)CH3; - un cycle: R15 N R'1 CO ou où R'15 et R15 représentent, indépendamment l'un de l'autre, H, un groupe alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, cyclique ou non, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuel- lement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi 0, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, - un groupe alkyle linéaire ou ramifié, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, - un groupe cycloalkyle en C3 à C8 tel que cyclohexane, - un groupe aryle en C6 à C20 tel que phényle, - un groupe aralkyle en C7 à Cao (groupe alkyle en C1 à C4) tel que 2-phényléthyle ou benzyle, - un groupe hétérocyclique de 4 à 12 chaînons contenant un ou plusieurs hétéroa- tomes choisis parmi O, N, et S, - un groupe hétérocycloalkyle (alkyle de 1 à 4 carbones), tel que furfuryle, furfurylméthyle ou tétrahydrofurfurylméthyle, lesdits groupes alkyles, cycloalkyle, aryle, aralkyle, hétérocyclique ou hétérocycloalkyle pouvant comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éven-tuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halogène, notamment Cl, F, Br ou I), - CO-, -SO3H, -0O0H, -OCOO-, -COO-, -OCONH-, -NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, - NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle linéaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes; et/ou pouvant être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes alkyles en C1-C4, linéaires ou ramifiés, eux-mêmes comprenant éventuellement 0 à 2 fonctions éthers (-O-) et éventuellement 0 à 12, notamment 1 à 8, fonctions choisies parmi OH (hydroxy), -OR' avec R' alkyle en C1-C6 (alcoxy), -ON, -X (halo-gène, notamment Cl, F, Br ou I), -CO-, -SO3H, -0O0H, -OCOO-, -COO-, - OCONH-, - NH-CONH-, -CF3, -ON, epoxy, -NHCO-, -N(R)CO- avec R=alkyle li- néaire ou ramifié en C1-C22 comprenant éventuellement 1-12 hétéroatomes. - (vii) les monomères anioniques suivants, et leurs sels: l'anhydride maléique, l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide itaconique, l'acide fumarique, l'acide maléique, l'acrylate de 2carboxyéthyle (CH2=CH-C(0)-O-(CH2)2-COOH); l'acide styrènesulfonique, l'acide 2-acrylamido-2-methylpropanesulfonique, l'acide vinylbenzoïque, l'acide vinylphosphonique, le (méth)acrylate de sulfopropyle, et parmi les sels: le (méth)acrylate de sodium ou de potassium; - (viii) les monomères amphotères suivants: la N,N-dimethyl-N-(2-methacryloyloxyethyl)N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaïne (notamment la SPE de la société Raschig); la N,N-dimethyl-N-(3-methacrylamidopropyl)-N-(3-sulfopropyl) ammonium bétaïne (SPP de Raschig), et la 1-(3-sulfopropyl)-2vinylpyridinium bétaïne (SPV de Raschig), ainsi que la 2méthacryloyloxyéthylphosphorylcholine. - (ix) les monomères de formule: > O O O O R'$ 10 dans lesquelles R'8 est H ou un groupe alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, éventuellement aromatique, cyclique ou non, comprenant 1 à 25 atomes de carbone, dans lequel se trouve(nt) éventuellement intercalé(s) un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi O, N, S et P; ledit groupe alkyle pouvant, en outre, être éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi OH et les atomes d'halogène (Cl, Br, I et F); - (x) les monomères de formule (I), (II) et (III) quaternisés, et les formes quaternisées des monomères additionnels ci-dessus. - (xi) les composés multivalents comprenant au moins deux fonctions polymérisables de type vinylique, (méth)acrylique, allylique, (meth) acrylamide. 15. Polymère selon la 14, dans lequel le monomère additionnel est choisi parmi, seul ou en mélange: les (méth)acrylates de méthyle, d'éthyle, de propyle, d'isopropyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tertiobutyle, d'hexyle, de cyclohexyle de 2-éthylhexyle, d'octyle, d'isooctyle, d'isodécyle, de décyle, de dodécyle, de lauryle, de myristyle, de cétyle, de palmityle, de stéaryle, de béhényle, d'oléyle, de tridécyle, d'hexadécyle, d'isobornyle; d'hydroxyéthyle, d'hydroxypropyle; de phényle, de benzyle, de furfuryle; de tétrahydrofurfuryle, d'éthoxyéthyle, de mé- thoxyéthyle; de 2,2,2- trifluoroéthyle, de poly(éthylène-isobutylène); la (méth)acrylamide, la N- méthyl (méth)acrylamide, la N-isopropyle (méth)acrylamide, la N-tertbutyl (méth)acrylamide, la N-octyl (méth)acrylamide, la N-undécyl(méth) acrylamide, la N,N-diméthyl (méth)acrylamide, la N,N-dibutyl (méth) acrylamide; l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le butyrate (ou butanoate) de vinyle, l'éthylhexanoate de vinyle, le néononanoate de vinyle et le néododécanoate de vinyle, le néodécanoate de vinyle, le pivalate de vinyle, le cyclohexanoate de vinyle, le benzoate de vinyle, le 4-tert-butylbenzoate de vinyle, le trifluoroacétate de vinyle; le méthylvinyléther, l'éthylvinyléther, l'éthylhexylvinylé- ther et le butylvinyléther, le cyclohexylvinyléther, l'isobutylvinyléther; l'alcool vinylique, le vinylcyclohexane; la vinylpyrrolidone, la vinylcaprolactame, la N-vinyl acétamide, la N-vinylformamide, le N-méthyl-N-vinylformamide, la N-vinylacétamide; la N-méthyl-N-vinylacétamide; le styrène; le méthylstyrène; le 4-tert-Butylstyrene, le 4-Acetoxystyrene; le styrène sulfonique acide; le 4-Methoxystyrene, le 3-Methylstyrene; le 4Methylstyrene, le 2-Chlorostyrene, le 3-Chlorostyrene, le 4-Chlorostyrene, le dimethylstyrene, le Vinyl butyral; le Vinyl carbazole; le Vinyl chlorure; le Vinyl formai; le Vinylidene chlorure, le Vinylidene fluorure, le 2-Vinyl naphtalène; le N-méthyl maléimide; les 1-Octene, ,1-Butene; cis-Chlorobutadiene trans-Chlorobutadiene; Chlorotrifluoroethylene; cisIsoprene, trans-Isoprene; 1-Octadecene; butadiène; hexadécène, eicosène; le 2,6- Dichlorostyrene; 2,4-Dimethylstyrene; 2,5-Dimethylstyrene; 3,5-; 24-Ethoxystyrene; 4-Fluorostyrene; l'anhydride maléique et le N-méthyl maléimide; le 1,3 butanediol di(meth)acrylate; le 1,6 butanediol di(meth) acrylate, le chlorure de diallyldiméthylammonium; le chlorure de triéthylammoniuméthyl methacrylate (MADQUAT), le chlorure de 4-methyl vinyl pyridinium, le chlorure de N-methyl N-vinyl imidazolinium, le chlorure de triméthylammonium propyl (méth)acrylamide. 16. Polymère selon l'une des 14 à 15, dans lequel le monomère additionnel est choisi parmi le vinyl néodécanoate, le terbutylbenzoate de vinyle; vinylpyrrolidone; vinylcaprolactame; N-vinyl formamide; chlorure de dimethyldiallylammonium; chlorure de triethylammoniumethyl methacrylate (MADQUAT), acrylate d'éthyle; acrylate de méthyle; isobornyle acrylate; vinyl acétate, acide crotonique; acide acrylique, acide méthacrylique, le terbutyl methacrylate, methacryoylethylbétaine; octylacrylamide; chlorure de N-methyl N-vinyl imidazolinium., 1-eicosène, Terbutylacrylamide, acrylamide; hexadécène, et leurs mélanges. 17. Polymère selon l'une des précédentes, se présentant sous la forme d'un homopolymère ou d'un copolymère qui peut être linéaire ou branché, réticulé ou non réticulé; statistique, alterné, à blocs ou à gradient, voire en étoiles; de préférence linéaire, statistique ou à blocs. 18. Polymère selon l'une des précédentes choisi parmi: les copolymères poly(vinylpyrrolidone-co-dimethylaminoethyl méthacrylate), - les copolymères poly (vinylcaprolactam-co-vinylpyrrolidone-codimethylaminoethylmethacrylate), - les copolymères poly(vinylpyrrolidoneco-dimethylaminopropylmethacrylamide) - les copolymères poly(vinylpyrrolidone-co-polyvinylcaprolactam-co-dimethylam inopropylmethacrylamide), - la poly(vinylamine), la poly(allylamine), la poly(diallylamine); - les copolymères poly(N-vinyl formamide-covinylamine). 19. Polymère selon l'une des précédentes, présentant une masse moléculaire moyenne en poids (Mw) comprise entre 1000 et 3 000 000, notamment comprise entre 1500 et 1 000 000 et plus préférentiellement comprise entre 2 000 et 800 000, et encore mieux entre 2500 et 500 000. 20. Polymère selon la 1, comprendre au moins 3 unités répétitives choisies, seules ou en mélanges, parmi: n NH2 NH2 21. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est ajouté en une quantité de 0,01 à 3 équivalent molaire, notamment 0,05 à 2,5, voire 0,1 à 2 équivalent molaire, par rapport aux fonctions amines totales du polymère ou des monomères. 22. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est ajouté en une quantité stoechiométrique par rapport aux fonctions amines totales du polymère ou des monomères. 23. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neu-25 tralisant est de structure linéaire, branché, à greffons, à blocs, en étoiles, ou dendrimères; statistique, alterné, à gradient. 24. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant présente une masse moléculaire en nombre (Mn) comprise entre 300 et 50000, notamment entre 350 et 20000 et, plus préféré entre 400 et 10000, voire 450 et 5000. n 25. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant comprend 1 à 6 fonctions acides, notamment 2 à 5 fonction acides, choisies parmi les groupes acide carboxylique (-COOH), sulfonique (-SO3H) et/ou phosphonique (H2PO4). 26. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant comprend la/les fonctions acides en bout de chaînes (aux extrémités) et/ou être réparties le long de la chaîne; de préférence, au moins une fonction acide étant en bout de chaîne. 27. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est linéaire et comprend 1 à 3 fonctions acides, dont de préférence l'une d'entre elle au moins à l'extrémité de la chaîne. 28. Polymère selon l'une des 1 à 26, dans lequel l'agent neutralisant est à greffons, branchés, en étoiles ou dendrimères, et comprend 1 à 6 fonctions acide, réparties de préférence de façon à avoir une fonction par branche. 29. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est linéaire et comporte 2 fonctions acide, une à chaque extrémité de la chaîne. 30. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neu- tralisant est choisi parmi les acides organiques polymériques hydrophiles, c'est-à-dire qu'il est de préférence constitué uniquement (100%) ou à au moins 80% en poids d'unités répétitives hydrophiles ayant un log P inférieur ou égal à 0,5, de préférence compris entre -8 et 0,5. 31. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est choisi parmi: - (i) les polymères comportant des unités répétitives de dextran comprenant au moins une fonction acide, notamment carboxylique, en bout de chaîne - (ii) les poly(alkyloxazolines) terminées acides, de préférence la polyméthyloxazoline et la polyéthyloxazoline comprenant au moins une fonction acide. - (iii) les poly(N-methyl) sarcosines fonctionnalisées acide, notamment carboxylique; - (iv) les dendrimères ou molécules hyperbranchées fonctionnalisées en surface par des groupements acides, notamment carboxyliques; telles que par exemple les PAMAM starburst de Dow Chemical; - (v) les polymères hyperbranchés de type polyesters obtenu par réaction entre l'acide adipique et le glycérol. -(vi) les poly(glycérol) poly(hydroxyéthyl acrylate) et poly(vinylpyrrolidone) terminées acides, notamment carboxyliques; - (vii) les polymères comprenant au moins trois unités répétitives de type polyalkylènes glycols pour lesquels le groupe alkyle comprend 2 à 4 atomes de carbone, et leurs combinaisons; on peut citer les polyéthylène glycol, les polypropylènesglycol, les polyéthylène-co-propylèneglycols (PEG/PPO), les polytétraméthylènes oxyde-co-polyéthylène glycol (PTMO/PEG) ; étant entendu qu'ils comportent en outre au moins une fonction acide (notamment carboxylique, sulfonique, et/ou phosphonique); 32. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est un polymère qui comprend au moins trois unités répétitives de type polyalkylèneglycol, préférentiellement de type éthylène glycol: (-CH2-CH2-O-). 33. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est choisi parmi: a/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH20O0H b/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2-CH20O0H c/ HOCO-CH2-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2CH20O0H d/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH20O0H e/ HOCO-CH2-CH2COO-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O) m-CH2-CH2-O-CO-CH2-CH2-0O0H f/ HOCO-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CH R-O)m-CH2-CH2-000H g/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co(CH2-CHR-O)m-CH2-CH20O0H h/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2CH2O0O-CH2-CH20O0H i/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH20O0H j/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2O0O-CH2-CH20O0H k/ SO3H-CH2-CH2O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-SO3H 1/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-co(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-SO3H m/ SO3H-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CH R-O)mCH2-CH2-SO3H n/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-SO3H o/ PO4H2CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 p/ CH3-O-(CH2-CH2-O)n-co-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 q/ PO4H2-CH2-CH2-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2CHR-O)m-CH2-CH2-PO4H2 40 r/ CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-b-(CH2-CHR-O)m-CH2-CH2PO4H2 dans lesquelles: - le radical R, identique ou différent, représente H, -CH3, -(CH2)x-COOH; -(CH2)x-SO3H; (CH2)x-PO4H2; avec x = 1 à 8; - n est un entier compris entre 3 et 1000; - m est un entier compris entre 0 et 200. étant donné que le ratio n:m est supérieur à 5, quand m est non nul. 34. Polymère selon l'une des précédentes, dans lequel l'agent neutralisant est choisi parmi: - le poly(éthylène glycol) bis carboxyméthyl éther: HOCO-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2000H - le méthoxyPEG sulfonique acide: CH3-O-(CH2-CH2-O-)n-CH2-CH2-SO3H - le méthoxypoly(éthylène glycol)propionique acide: C H3-O-(CH2-CH2-O-)n-CH2CH2-CH2000H - le poly(éthylène glycol) dipropionique acide: 15 HOCO-(CH2CH2-O-)n-CH2-CH2000H 35. Polymère selon l'une des précédentes, caractérisés en ce qu'il est véhiculable en milieu aqueux, c'est-à-dire hydrosoluble ou hydrodispersible. 36. Composition polymérique comprenant (i) un polymère cationique comprenant au moins une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, protonable, et (ii) un agent neutralisant, caractérisée en ce que ledit agent neutralisant est un acide organique polymérique comprenant au moins une fonction acide carboxylique, sulfonique et/ou phosphonique. 37. Composition polymérique selon la 36, dans laquelle l'agent neutralisant est présent en une quantité de 0,01 à 3 équivalentmolaire, notamment 0,05 à 2,5, voire 0,1 à 2 équivalent molaire, par rapport aux fonctions amines totales du polymère. 38. Composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, un polymère selon l'une des 1 à 35. 39. Composition cosmétique ou pharmaceutique comprenant, dans un milieu physiologiquement acceptable, notamment cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable, une composition polymérique selon l'une des 36 à 37. 40. Composition selon l'une des 38 à 39, dans laquelle le polymère est présent à raison de 0,01 à 50% en poids de matière sèche, notamment de 0,1 à 30% en poids, voire de 0,3 à 10% en poids, encore mieux de 1 à 3% en poids, par rapport au poids total de la composition cosmétique ou pharmaceutique. 41. Composition selon l'une des 38 à 40, comprenant en outre au moins un constituant choisi parmi: l'eau, les solvants organiques hydrophiles comme les alcools et notamment les monoalcools, linéaires ou ramifiés en C1-C6, comme l'éthanol, le tertiobutanol, le n- butanol, l'isopropanol ou le n-propanol, et les polyols comme la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le sorbitol, le pentylène glycol, et les polyéthylène glycols; les éthers de glycols notamment en C2 et des aldéhydes en C2-C4 hydrophiles; les cires, les corps gras pâteux, les gommes; les solvants organiques lipophiles; les huiles et notamment les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le perhydrosqualène; les huiles hy- drocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque, ou encore les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de pépins de raisin, de sésame, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le parléam; les esters et les éthers de synthèse notamment d'acides gras comme par exemple l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéarylmalate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; des esters de polyol comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol, le diisononanoate de diéthylèneglycol; et les esters du pen- taérythritol; des alcools gras ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2undécylpentadécanol, l'alcool oléique; les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées; les huiles siliconées comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques, liquides ou pâteux à température ambiante comme les cy- clométhicones, les diméthicones, comportant éventuellement un groupement phényle, comme les phényl triméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl siloxanes, les diphénylméthyldiméthyl-trisiloxanes, les diphényl diméthicones, les phényl diméthicones, les polyméthylphényl siloxanes; les cétones liquides à température ambiante; les éthers de propylène glycol liquides à température ambiante; les es- ters à chaîne courte (ayant de 3 à 8 atomes de carbone au total); les éthers liquides à 25 C; les alcanes liquides à 25 C; les composés cycliques aromatiques liquides à 25 C; les aldéhydes liquides à 25 C; les pigments, les nacres, les charges; les colorants hydrosolubles; les colorants liposolubles les polymères notamment filmogènes; les tensioactifs anioniques, amphotères, non ioniques, cationi- ques ou leurs mélanges; les vitamines, les parfums, les agents nacrants, les épaississants, les gélifiants, les oligo-éléments, les adoucissants, les séquestrants, les parfums, les agents alcalinisants ou acidifiants, les conservateurs, les filtres solaires, les tensioactifs, les anti-oxydants, les agents anti-chutes des che- veux, les agents antipelliculaires, les agents propulseurs, les céramides; les mélanges de ces constituants. 42. Composition selon l'une des 38 à 41, se présenter sous la forme d'un produit de soin et/ou de maquillage de la peau du corps ou du visage, des lèvres et des cheveux, d'un produit solaire ou autobronzant, d'un produit capillaire, notamment pour le maintien de la coiffure ou la mise en forme des cheveux. 43. Composition selon l'une des 38 à 42, se présentant sous la forme de shampooings, de gels, de lotions de mise en plis, de lotions pour le brushing, de compositions de fixation et de coiffage telles que les laques ou spray, de gels-douche, de bains moussants; d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage; de compositions lavantes pour la peau, et en particulier sous la forme de solutions ou de gels pour le bain ou la douche ou de produits démaquillants; de lotions aqueuses ou hydroalcooliques pour le soin de la peau et/ou des cheveux. 44. Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux, des cils et/ou des sourcils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie à l'une des 38 à 43. 45. Procédé de maintien de la coiffure, de traitement cosmétique, de soin, de lavage, de démaquillage et/ou de maquillage, des matières kératiniques, notamment de la peau du corps ou du visage, des ongles, des cheveux, des cils, des sourcils, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières kératiniques une composition cosmétique telle que définie à l'une des 38 à 43, puis à effectuer éventuellement un rinçage à l'eau. | C,A | C08,A61 | C08F,A61K,A61Q | C08F 26,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19 | C08F 26/00,A61K 8/81,A61Q 5/00,A61Q 19/00 |
FR2901268 | A1 | BETON A FAIBLE TENEUR EN CIMENT | 20,071,123 | L'invention concerne un béton à faible teneur en ciment Portland, ainsi que des procédés de préparation d'un tel béton et des compositions utiles pour la mise en oeuvre de ces procédés. ARRIERE-PLAN TECHNIQUE Les développements technologiques des dernières années dans le domaine des bétons ont conduit à la mise au point de formulations cimentaires innovantes permettant d'obtenir des bétons à ultra haute performance en terme notamment de résistance à la compression. Ces formulations impliquent généralement le recours à des matériaux supplémentaires en plus du ciment et des agrégats et / ou sable, qui sont par exemple des fibres, des adjuvants organiques ou des particules dites ultrafines, de taille généralement inférieure aux grains de ciment. Par exemple le document EP 0518777 décrit une composition de mortier comprenant, outre du ciment Portland : du sable de diamètre compris entre 80 pm et 1 mm (en particulier entre 125 et 500 }gym), de la microsilice vitreuse de diamètre compris entre 0,1 et 0,5 pm et un agent réducteur d'eau ou fluidifiant. La microsilice représente seulement de 10 à 30 % en poids par rapport au ciment. Le document WO 95/01316 décrit une composition pour béton comprenant, outre du ciment Portland . du sable de diamètre 150 à 400 pm, des éléments fins à réaction pouzzolanique (no',amment de la silice amorphe mais aussi des cendres volantes ou laitiers de haut-fourneau) de diamètre inférieur à 0,5 pm, une faible quantité de fibres métalliques et éventuellement de la poudre de quartz broyé R:ABrevets\24400A24420--06U516-texe depot doc- Idi 05/06 (de grosseur moyenne 10 pm) et d'autres adjuvants en faibles quantités. La silice amorphe peut être présente à raison de 10 à 40 % en poids par rapport au ciment, et la poudre de quartz broyé, lorsqu'elle est utilisée, est typiquement présente à raison de 40 % en poids par rapport au ciment. La composition pour béton de ce document nécessite donc environ 900 kg de ciment par m3 de béton. Dans le document WO 95/01317, c'est une composition pour béton très proche de la précédente qui est divulguée, avec exclusivement de la laine d'acier en tant que fibres métalliques et de la silice amorphe en tant qu'éléments à réaction pouzzolanique. Les compositions cimentaires décrites dans le document WO 99/23046 sont plus spécifiquement dédiées à la cimentation de puits, et comprennent outre un liant hydraulique : de 20 à 35 en poids par rapport au liant de microsilice de granulométrie comprise entre 0,1 et 50 pm, et de 20 à 35 en poids par rapport au liant de particules minérales ou organiques de diamètre compris entre 0,5 et 200 pm, ainsi qu'un superplastifiant ou fluidifiant. Le document WO 99/28267 concerne une composition de béton comprenant du ciment, des fibres métalliques ainsi que : de 20 à 60 % en poids par rapport à la matrice cimentaire d'éléments granulaires de type sable tamisé ou broyé, de taille inférieure à 6 mm ; des éléments à réaction pouzzolanique de taille inférieure à 1 pm ; des éléments aciculaires ou plaquettaires de taille inférieure à 1 mm ; et un agent dispersant. Dans les exemples, les éléments à réaction pouzzolanique sont constitués par de la silice vitreuse à raison d'environ 30 % en poids par rapport au ciment Portland. De manière relativement voisine, le document WO 99/58468 décrit une composition de béton dans laquelle sont au moins inclus : une faible quantité de fibres organiques, des éléments granulaires de taille inférieure à 2 mm, des éléments fins à réaction pouzzolanique de taille inférieure à 20 pm et au moins un agent dispersant. Dans les différents exemples cités, la composition comprend R:AB revetsV24 00\24420- 060516-tex te_ depotdoc- 15/05/06 environ 30 % de farine de quartz et environ 30 % de fumée de silice en poids par rapport au ciment. Ces proportions entre les différentes classes granulométriques ne sont pas fondamentalement modifiées dans un document ultérieur (WO 01/58826) divulguant encore d'autres compositions de béton. Le document EP 0934915 décrit un béton préparé à partir de ciment dont les grains ont un diamètre moyen compris entre 3 et 7 pm, auquel sont ajoutés : du sable, de la fumée de silice de diamètre caractéristique inférieur à 1 pm, un agent anti-mousse et un superplastifiant, de sorte qu'au moins trois classes granulométriques soient représentées. Au vu des différents exemples, on constate que la fumée de silice est minoritaire par rapport au ciment, ce dernier étant typiquement présent à hauteur d'environ 900 kg par m3 de béton. Il ressort de l'analyse de l'art antérieur : 1) que l'optimisation des formulations est spécifiquement dirigée vers les bétons à hautes ou ultra hautes performances et ne s'applique généralement pas aux bétons d'usage courant ; et 2) que tous les bétons connus actuellement présentent une teneur relativement élevée en ciment. Ainsi, même si l'on examine les bétons classiques, qui ont de moins bonnes performances en terme de résistance à la compression que les bétons susmentionnés, par exemple les bétons de type B25 (c'est-à-dire dont la résistance à la compression 28 jours après le gâchage est d'au moins 25 MPa), on constate que la quantité de ciment est typiquement de 260 à 360 kg par m3 de béton. Les normes européennes actuelles ne prévoient d'ailleurs pas de taux de ciment inférieurs à 260 kg/m3 pour les bétons d'usage courant. Or les procédés de fabrication du ciment, et plus particulièrement de son constituant primordial, le clinker, sont à l'origine de fortes émissions de dioxyde de carbone. La production de grains de clinker suppose en effet : R.ABrevets\24400'24420ù060516-texic_depot.doc- 16,05/06 a) le préchauffage et la décarbonatation de la farine crue qui est obtenue par broyage des matières premières, que sont notamment le calcaire et l'argile ; et b) la cuisson ou clinkérisation de la farine à une température de 1500 C, suivie par un brusque refroidissement. Ces deux étapes sont productrices de CO2, d'une part en tant que produit direct de la décarbonatation et d'autre part en tant que produit secondaire de la combustion qui est mise en œuvre à l'étape de cuisson pour fournir l'élévation en température. Le taux d'émission atteint donc au minimum environ 560 kg de CO2 par tonne de liant pour un béton B25 classique (sur une base de 850 kg de CO2 émis en moyenne par tonne de ciment), et il est encore supérieur pour un béton à ultra-haute performance. Or les fortes émissions de dioxyde de carbone dans les procédés classiques cimentaires et de environnemental majeur, de production de compositions béton constituent un problème et, dans le contexte actuel, sont amenées à être fortement pénalisées sur le plan économique. Il existe donc un fort besoin d'un procédé permettant de produire du béton avec des émissions associées de dioxyde de carbone réduites, ledit béton présentant des propriétés mécaniques satisfaisantes et en particulier équivalentes à celles des bétons d'usage courant existants, en vue de son utilisation dans l'industrie de la construction. RESUME DE L'INVENTION L'invention a donc pour objet un mélange comprenant en proportions massiques : de 0,4 à 4 de préférence de 0,8 à 1, 7 de matériaux de classe granulométrique ultrafine, constituée de particules de D90 inférieur à 1 }gym et / ou de surface spécifique BET supérieure à 6 m2/g ; R:)Brevets)2440)\24420ù060516-texte depot dot:- 161115/06 de 1 à 6 %, ciment Portland de 8 à 25 %, matériaux de de préférence de 2 à 5 %, de de préférence de 12 à 21 %, de classe granulométrique fine, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre spécifique ciment ; de 25 à matériaux 1 pm et 100 pm et de surface inférieure à 5 m2/g, différents du de préférence de 30 à 42 %, de classe granulométrique moyenne, BET 50 %, de 15 20 constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 100 pm et 5 mm ; et de 25 à 55 %, de préférence de 35 à 47 %, de matériaux de classe granulométrique supérieure, constituée de particules dont le D10 est supérieur à 5 mm. L'invention concerne également un pré-mélange liant comprenant . du ciment Portland ; une classe granulométrique fine telle que définie ci-dessus ; et une classe granulométrique ultrafine telle que définie ci-dessus ; dans lequel la proportion massique de ciment Portland 25 dans le pré-mélange est inférieure à 50 % et de préférence de 5 à 35 %, de manière plus particulièrement préférée de 10 à 25 %. Avantageusement, la proportion massique de la classe granulométrique ultrafine dans ledit pré-mélange liant est 30 de 2 à 20 %, de préférence de 5 à 10 %. Avantageusement, le pré-mélange liant selon l'invention, comprend en proportions massiques : de 5 à 35 %, de préférence de 10 à 25 %, de ciment Portland ; 35 de 60 à 90 %, de préférence de 65 à 85 %, de matériaux de la classe granulométrique fine, et de à 20 %, de préférence de 5 à 10 %, de matériaux de la classe granulométrique ultrafine. R .VB revels\24100V24420-060516-ter. ce_deoi doc- 16/05/06 Selon un mode de réalisation avantageux du mélange ou pré-mélange liant selon l'invention, la classe granulométrique ultrafine est constituée de matériaux choisis parmi le groupe composé des fumées de silice, des poudres calcaires, des silices précipitées, des carbonates précipités, des silices pyrogénées, des pouzzolanes naturelles, des pierres ponces, des cendres volantes broyées, des broyats de liant hydraulique silicique hydraté ou carbonaté, et des mélanges ou co- broyages de ceux-ci, sous forme sèche ou de suspension aqueuse. Selon un mode de réalisation particulier du mélange ou pré-mélange liant selon l'invention, l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine) est composé : - d'une première sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 et 10 pm ; et - d'une seconde sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 10 et 100 pm ; et dans lequel la première sous-classe granulométrique comprend du ciment Portland. Selon un mode de réalisation alternatif du mélange ou pré-mélange liant selon l'invention, l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine) est constitué de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 et 20 pm. Selon u:n mode de réalisation avantageux du mélange ou pré-mélange liant tel que défini ci-dessus, la classe granulométrique fine comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi les cendres volantes, les pouzzolanes, les poudres calcaires, les poudres siliceuses, la chaux, le sulfate de calcium, les laitiers. Avantageusement, le mélange ou pré-mélange tel que défini ci-dessus comprend : - du ciment Portland et des cendres volantes ; ou du c ment Portland et de la poudre calcaire ; ou - du c__ment Portland et du laitier ; ou R-\Brevets\24400A24420ù 0(>0516-tcaie_depor doc-Ie/05/O6 - du ciment Portland, des cendres volantes et de la poudre calcaire ; ou -du ciment. Portland, des cendres volantes et du laitier ; ou - du ciment Portland, de la poudre calcaire et du laitier ; ou - du ciment Portland, des cendres volantes, de la poudre calcaire et du laitier. Avantageusement, le mélange ou pré-mélange liant tel que défini ci-dessus comprend en outre : un agent fluidifiant éventuellement un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur. Selon un mode de réalisation avantageux du pré-mélange liant tel que défini ci-dessus, la proportion d'agent fluidifiant est de 0,05 à 3 %, de préférence de 0,1 à 0,5 %, exprimée en rapport massique d'extrait sec de l'agent fluidifiant sur la masse de pré-mélange liant. L'invention a également pour objet un mélange comprenant . un pré-mélange liant tel que défini ci-dessus ; - une classe granulométrique moyenne telle que définie ci-dessus ; et - une classe granulométrique supérieure telle que définie ci-dessus. Avantageusement, ledit mélange comprend, en proportions massiques . - de 10 à 35 %, de préférence de 15 à 25 %, de pré- mélange liant ; - de 25 à 50 %, de préférence de 30 à 42 %, de matériaux de la classe granulométrique moyenne ; et - de 25 à 55 %, de préférence de 35 à 47 %, de matériaux de la classe granulométrique supérieure. Selon un mode de réalisation avantageux du mélange susmentionné : - la classe granulométrique moyenne comprend du sable et / ou du sablon ; et R VBresets\24400\2,1420--060516- 1ez16_deput doe- 16/05/06 - la classe granulométrique supérieure comprend des granulats et / ou des graviers et / ou des cailloux et / ou des gravillons. Selon un mode de réalisation avantageux du mélange susmentionné, le coefficient d'espacement du squelette par le liant est de 0,5 à 1,3, de préférence de 0,7 à 1,0. L'invention concerne également une composition de béton humide, comprenant : - un mélange selon l'invention, gâché avec - de l'eau. Avantageusement, ladite composition de béton humide comprend : - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie ci-dessus ; - de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3, de ciment Portland ; - de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de classe granulométrique fine telle que définie ci-dessus ; - de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie ci- dessus ; de 600 à 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie ci-dessus ; et - éventuellement, un agent fluidifiant. Avantageusement, ladite composition de béton humide comprend en outre . -un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur. Selon un mode de réalisation avantageux de la composition de béton humide selon l'invention, le rapport E/C, où E désigne la quantité d'eau et C la quantité de R \Brevets\24400\24420-.060822-desc mod_suite_irreg doc-22'08/06 ciment Portland, est compris entre 1 et 2,5, de préférence entre 1,3 et 1,5. Selon un mode de réalisation avantageux de la composition de béton humide selon l'invention, le rapport E/L, où E désigne la quantité d'eau et L la quantité de matériaux de l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine), est compris entre 0,1 et 0,45, de préférence entre 0,18 et 0,32. Avantageusement la composition de béton humide selon l'invention, comprend de 60 à 180 1/m3, de préférence de 80 à 150 1/m3, de manière plus particulièrement préférée de 95 à 135 1/m3 d'eau. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition de béton humide selon l'invention est un béton autoplaçant. L'invention a en outre pour objet une composition de béton comprenant moins de 150 kg/m3, de préférence moins de 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3, de ciment Portland et présentant une résistance à la compression supérieure ou égale à 4 MPa 16h après le gâchage, et supérieure ou égale à 25 MPa, de préférence supérieure ou égale à 30 MPa, 28 jours après le gâchage. L'invention concerne également un objet en béton durci de la composition définie ci-dessus. L'invention concerne en outre un objet en béton durci, comprenant . - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie ci-dessus ; - des hydrates de ciment Portland en une quantité correspondant à une quantité de ciment Portland de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m' ; - de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique fine telle que définie cidessus ; R:ABrevet A24400A24420--(60516-tex.e depo^ doc- 76/05/O6 10 - de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie ci- dessus ; - de 600 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie ci- dessus. Selon un mode de réalisation avantageux de l'objet en béton durci selon l'invention, le coefficient d'espacement du squelette par le liant est de 0,5 à 1,3, de préférence de 0,7 à 1,0,. Avantageusement, l'objet en béton durci selon l'invention, présente un retrait à 80 jours inférieur à 400 pm/m, de préférence inférieur à 200 pm/m. L'invention concerne en outre un procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de . - gâchage d'un mélange selon l'invention avec de l'eau. L'invention concerne par ailleurs un procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de . - gâchage d'un pré-mélange liant selon l'invention avec des matériaux de classe granulométrique moyenne telle que définie ci-dessus, des matériaux de classe granulométrique supérieure telle que définie ci-dessus et de l'eau. L'invention concerne par ailleurs un procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de gâchage de : - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3, de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie ci-dessus ; - de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3 de ciment Portland ; R: ABrevets \24400 \24420ù0605 16-tex: e_depot.docI6./O5/06 de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique fine telle que définie ci-dessus ; de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie ci-dessus ; de 600 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie ci-dessus ; et éventuellement, un agent fluidifiant et / ou un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur ; avec de l'eau. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé de préparation d'une composition de béton humide selon l'invention, le gâchage est effectué à un rapport E/C, où E désigne la quantité d'eau et C la quantité de ciment 20 Portland, compris entre 1 et 2,5, de préférence entre 1,3 et 1, 5. Selon un mode de réalisation avantageux du procédé de préparation d'une composition de béton humide selon l'invention, le gâchage est effectué à un rapport E/L 25 compris entre 0,_ et 0,45, de préférence entre 0,18 et 0,32, où E désigne la quantité d'eau et L la quantité de matériaux de l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine). Selon un mode de réalisation avantageux du procédé de 30 préparation d'une composition de béton humide selon l'invention, la quantité d'eau utilisée est de 60 à 180 1/m3, de préférence de 80 à 150 1/m3, de manière plus particulièrement préférée de 95 à 135 1/m3. L'invention a encore pour objet un procédé de 35 préparation d'un béton humide coulé, comprenant une étape de . R113rever A24400X24420ù060516-tex te,depot do - 15/05/06 10 15 coulage d'une composition de béton humide selon l'invention, ou susceptible d'être obtenue par le procédé susmentionné. L'invention concerne encore un procédé de fabrication d'un objet en béton, comprenant une étape de : - durcissement d'une composition de béton humide selon l'invention ou susceptible d'être obtenue par le procédé de préparation d'une composition de béton humide susmentionné, ou d'une composition de béton humide coulée telle que décrite ci-dessus. L'invention permet de répondre au besoin de réduction des émissions de CO2 jusqu'ici insatisfait par les bétons connus. En effet la quantité de ciment (et en particulier de clinker) utilisée dans le cadre de la présente invention est inférieure à celle qui est traditionnellement nécessaire. Par exemple, pour une formule selon l'invention à 70 kg de clinker par m3 de béton, l'émission de CO2 est de l'ordre de 110 kg par tonne de liant, ce qui représente quasiment une réduction de 80 % de l'émission de CO2 par rapport à un béton classique de type B25, tout en n'entraînant pas d'amoindrissement sensible des performances mécaniques du béton, puisque l'invention fournit un béton présentant une résistance à la compression mécanique supérieure ou égale à 25 MPa 28 jours après le gâchage. Le béton obtenu selon l'invention présente également les avantages suivants - son comportement vis-à-vis de la corrosion des armatures du béton armé est au moins aussi bon voire est amélioré par rapport à un béton de type B25 classique - sa porosité et sa perméabilité sont plus faibles que celles d'un béton de type B25 classique ; son retrait est moins important que celui d'un béton de type B25 classique ; - sa résistance à la diffusion des chlorures est améliarée par rapport à un béton de type B25 classique. R;Brevets\24400\2A420ù060516-te t_Aepot zoo I til05/06 35 Les différents buts et avantages de l'invention sont obtenus grâce à une optimisation poussée de l'ensemble des paramètres de formulation, et notamment grâce à : - la mise au point de compositions liantes présentant une compartimentation des matériaux en classes granulométriques disjointes, notamment en une classe fine, une classe moyenne, une classe supérieure, et une classe ultrafine, ce qui permet une optimisation de l'empilement des différentes particules, et une optimisation du coefficient d'espacement du squelette par le liant ; - la présence, en plus du ciment, de matériaux liants non cimentaires appartenant à la classe granulométrique fine, qui sont majoritaires par rapport au ciment et dont le choix et les proportions sont optimisés ; - l'utilisation d'ultrafines, et notamment d'éléments à réaction pouzzolanique, susceptibles de participer à la fonction de liaison hydraulique ; -l'ajustement de la demande en eau ; - l'optimisation des différents adjuvants. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES Les figures la à ld représentent les profils de 25 distribution granulométrique de divers matériaux utilisés pour préparer des compositions sèches selon l'invention ainsi que les bétons gâchés associés. En abscisse figure la taille en pm, et en ordonnée le pourcentage volumique. On pourra se référer à la partie exemples pour la 30 signification des noms des matériaux. La figure la fournit ainsi le profil des matériaux utilisés par exemple dans les formules CV1, CV2, CV7 ou CV8 ci-dessous ; la figure lb fournit celui des matériaux utilisés par exemple dans la formule CV3 ci-dessous ; la figure le fournit celui des 35 matériaux utilisés par exemple dans les formules CV4 ou CV5 ci-dessous ; la figure ld fournit celui des matériaux utilisés par exemple dans les formules FC1, FC2 ou FC3 ci-dessous. R.VBrevers\24400A24420-060516-tex ie_depnrdot- 16/05/06 10 15 20 La figure 2 est une photographie qui donne une représentation schématique d'une composition de mortier sec typique selon l'invention (à gauche) en comparaison avec une composition de mortier sec de type B25 classique (à droite). Les différents constituants sont les suivants : A, filler (filler calcaire dans l'éprouvette de droite, cendres volantes dans l'éprouvette de gauche) ; B, ciment ; C, sable ; D, granulats ; E, eau ; F, fumées de silice. La figure 3 représente le retrait mesuré sur un béton selon l'invention (x) en comparaison d'un béton B25 classique témoin (D). En abscisse figure le temps, en jours, et en ordonnée la variation dimensionnelle du béton, en %. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Répartition des classes granulométriques L'invention fournit des compositions de mortier sec, sous la forme de mélanges entre divers constituants, dans les proportions massiques suivantes : de 1 à 6 %, de préférence de 2 à 5 % de ciment Portland ; de 0,4 à 4 %, de préférence de 0,8 à 1,7 %, de matériaux de classe granulométrique ultrafine ; de 8 à 25 %, de préférence de 12 à 21 %, de matériaux de classe granulométrique fine, différents du ciment de 25 à 50 %, de préférence de 30 à 42 %, de matériaux de classe granulométrique moyenne ; de 25 à 55 %, de préférence de 35 à 47 %, de matériaux de classe granulométrique supérieure. Les matériaux qui composent le mélange ci-dessus sont présents sous forme de particules, c'est-à-dire d'éléments unitaires de matériaux. La distribution de la taille des particules permet d'établir une division des constituants en plusieurs classes granulométriques , c'est-à-dire en compartiments essentiellement disjoints. Ainsi, la classe granulométrique ultrafine est constituée . R:ABrevets\24400A24420--(060516-texre_dep>t d,x- 11, /05/06 (i) de particules de D90 inférieur à 1 pm ou (ii) de particules de surface spécifique BET supérieure à 6 m2/g ou (iii) de particules de D90 inférieur à 1 pm et de surface spécifique BET supérieure à 6 m2/g. La classe granulométrique fine correspond à un ensemble de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 pm et 100 pm et dont la surface spécifique BET est inférieure à 5 m2/g. La classe granulométrique moyenne correspond à un ensemble de particules dont le D10 et le D90 sont ccmpris entre 100 pm et 5 mm. Et la classe granulométrique supérieure correspond à un ensemble de particules dont le D10 est supérieur à 5 mm. Le D90 correspond au 90eme centile de la distribution de taille des particules, c'est-à-dire que 90 % des particules ont une taille inférieure au D90 et 10 % ont une taille supérieure au D90. De même, le D10 correspond au 10ème centile de la distribution de taille des particules, c'est-à-dire que 10 % des particules ont une taille inférieure au D10 et 90 % ont une taille supérieure au D10. En d'autres termes : au moins 80 % des particules de la classe granulométrique fine (de préférence au moins 90 %, de manière particulièrement préférée au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille comprise entre 1 pm et 100 pm ; au moins 80 % des particules de la classe granulométrique moyenne (de préférence au moins 90 %, de manière particulièrement préférée au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille comprise entre 100 pm et 5 mm ; au moins 90 % des particules de la classe granulométrique supérieure (de préférence au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille supérieure à 5 mm ; et, selon les modes de réalisation correspondant aux cas (i) et (iii) ci- dessus, au moins 90 % des particules de la classe granulométrique ultrafine (de préférence au moins 95 %, de manière particulièrement préférée au moins 99 %) ont une taille inférieure à 1 pm. Les quatre classes granulométriques (ultrafine, fine, moyenne et supérieure) 12:ABrevets\244WV24420--060516-texc_Aepoi Aoc- 16/05/06 correspondent alors à des compartiments de taille essentiellement disjoints. Le D10 ou le D90 d'un ensemble de particules peut être généralement déterminé par granulométrie laser pour les particules de taille inférieure à 200 pm, ou par tamisage pour les particules de taille supérieure à 200 pm. Néanmoins, lorsque les particules individuelles ont une tendance à l'agrégation, il convient de déterminer leur taille par microscopie électronique, étant donné que la taille apparente mesurée par granulométrie par diffraction laser est alors plus importante que la taille particulaire réelle, ce qui est. susceptible de fausser l'interprétation. La surface spécifique BET est une mesure de la surface réelle totale des particules, qui tient compte de la présence de reliefs, d'irrégularités, de cavités superficielles ou internes, de porosité.Selon un mode de réalisation alternatif, il peut y avoir un recsuvrement entre les tailles des particules des classes fine et ultrafine, c'est-à-dire que plus de 10 % des particules respectivement des classes ultrafine et fine peuvent se situer dans une même gamme de taille. Dans ce cas, la distinction entre classe fine et ultrafine est assurée par la surface spécifique BET, les particules ultrafines étant celles qui présentent la plus grande surface spécifique (et donc une grande réactivité). En particulier, dans ce cas, la surface spécifique BET des matériaux de la classe ultrafine est de préférence supérieure à 10 m`/g, avantageusement supérieure à 30 m2/g, et de manière particulièrement préférée supérieure à 80 m2/g. Il faut d'ailleurs noter que les matériaux de la classe ultrafine peuvent aussi présenter ces valeurs préférées de surface spécifique BET même dans le cas où leur D90 est inférieur à 1 pm. Un exemple de cas où les classes ultrafine et fine se distinguent uniquement par la surface spécifique BET et non par la taille des particules peut être celui où les ultrafines sont constituées de broyats de liant hydraulique hydraté. Dans cet exemple, les ultrafines peuvent avoir une R: AB revers\24400A24420--(60516-x _depot clou- 16105/06 taille de l'ordre de 10 pm, pour une surface spécifique qui peut être de l'ordre de 100 m2/g (en raison de la porosité de ce matériau). Un autre mode de réalisation particulier de la présente invention prévoit qu'il est possible de subdiviser l'ensemble constitué par le ciment et la classe granulométrique fine en deux sous-classes granulométriques : une première sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 et 10 pm ; et une seconde sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et D90 sont compris entre 10 et 100 pm. Dans ce cas, le ciment appartient en particulier à la première sous-classe granulométrique. En d'autres termes, selon ce mode de réalisation, au moins 80 % des particules de la première sous-classe granulométrique (de préférence au moins 90 %, de manière tout particulièrement préférée au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille comprise entre 1 et 10 pm, et au moins 80 % des particules de la seconde sous-classe granulométrique (de préférence au moins 90 %, de manière tout particulièrement préférée au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille comprise entre 10 et 100 pm. Toujours selon ce mode de réalisation, le mélange comporte 5 classes granulométriques ou 5 compartiments essentiellement disjoints : la classe ultrafine (moins de 1 pm) ; la première sous-classe de l'ensemble ciment + classe fine (1 pm - 10 pm) ; la seconde sous-classe de l'ensemble ciment + classe fine (10 pm - 100 pm) ; la classe moyenne (100 pm - 5 mm) ; et la classe supérieure (plus de 5 mm). Selon un mode de réalisation alternatif, l'ensemble constitué par le ciment et la classe granulométrique fine est constitué de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 et 20 pm. En d'autres termes, selon ce mode de réalisation, au moins 80 % des particules de ciment ou de matériaux de la classe granulométrique fine (de R:ABreveis\24400A24420ù 060576-texie_depnrdo 16/05/06 préférence au moins 90 de manière tout particulièrement préférée au moins 95 % voire au moins 99 %) ont une taille comprise entre 1 et 20 pm. Ce mode de réalisation correspond au cas où le profil de distribution granulométrique comprend une discontinuité : le mélange ne comprend quasiment pas de particules de diamètre compris entre 20 et 100 }gym. Les différents modes de réalisation décrits ci-dessus correspondent à des modes d'empilement de grains ou de particules optimisés. L'invention fournit également, comme cela est décrit ci-dessus, les pré-mélanges liants qui correspondent à ces mélanges pour mortiers secs, et qui ne contiennent pas de matériaux de la classe granulométrique moyenne, ni de matériaux de la classe granulométrique supérieure. Lesdits pré-mélanges liants sont destinés à être mélangés avec des matériaux de classe granulométrique moyenne et supérieure avant ou au moment de la préparation du béton. De préférence, les mélanges selon l'invention sont caractérisés par un coefficient d'espacement du squelette par le liant compris entre 0,5 et 1,3, de préférence entre 0,7 et 1,0. Le squelette désigne les matériaux de classe granulométrique moyenne et supérieure, et le liant désigne le ciment ainsi que les matériaux de classe granulométrique fine et ultrafine. Le coefficient d'espacement en question désigne donc le rapport entre le volume de liant et le volume poreux du squelette. Ce coefficient se calcule notamment à partir de la porosité vibrée du squelette. Choix des matériaux Dans les compositions telles que définies ci-dessus, le ciment est du ciment Portland choisi parmi les ciments Portland classiques de type CPA (Ciment Portland Artificiel), et notamment parmi les ciments décrits dans la norme européenne EN 197-1. On pourra utiliser par exemple un ciment CEM1 ou CEM2 52.5 N ou R ou PM (Prise Mer) ou R:ABrevets\2440OA24420-. 0(10516-te' Ie_depor doc- 16/0.5/06 PMES (Prise Mer Eau Sulfatée). Le ciment peut être du type HRI (à Haute Résistance Initiale). La classe granulométrique supérieure peut comprendre des granulats et / ou graviers et / ou cailloux et / ou gravillons. La classe granulométrique moyenne peut comprendre notamment du sable ou du sablon. La classe granulométrique fine peut comprendre un ou plusieurs matériaux choisis parmi les cendres volantes, les pouzzolanes, les poudres calcaires, les poudres siliceuses, la chaux, le sulfate de calcium (en particulier le gypse sous forme anhydre ou semi hydratée), les laitiers. Le terme anglais fillers est parfois employé pour désigner la plupart des matériaux ci-dessus. Il est particulièrement intéressant de mélanger le ciment avec les produits suivants : cendres volantes seules ; ou poudre calcaire seule ; ou laitier seul ; ou cendres volantes et poudre calcaire ; ou cendres volantes et laitier ; ou poudre calcaire et laitier ; ou cendres volantes, poudre calcaire et laitier. La classe granulométrique ultrafine peut comprendre des matériaux choisis parmi le groupe composé des fumées de silice, des poudres calcaires, des silices précipitées, des carbonates précipités, des silices pyrogénées, des pouzzolanes naturelles, des pierres ponces, des cendres volantes broyées, des broyats de liant hydraulique silicique hydraté ou carbonaté, et des mélanges ou cobroyages de ceux--ci, sous forme sèche ou de suspension aqueuse. Le terme :broyats de liant hydraulique silicique hydraté désigne notamment les produits décrits dans le document FR 2708592. Tout agent fluidifiant (ou superplastifiant) classique peut avantageusement être ajouté dans un mélange ou pré- mélange liant selon l'invention, de préférence à une concentration de 0,05 à 3 %, de préférence de 0,2 à 0,5 exprimée en rapport massique d'extrait sec de l'agent R.lBreveuV244OOA24420.-O6O516-testetlepot.do IF,05/06 fluidifiant sur 1a masse de pré-mélange liant. L'agent fluidifiant peut être utilisé à saturation ou non. D'autres additifs ou adjuvants connus peuvent également être utilisés dans le cadre de l'invention, par exemple des superplastifiants, accélérateurs, entraîneurs d'air, viscosants, retardateurs... Béton Le béton selon l'invention est préparé en gâchant les mélanges ci-dessus ou les pré-mélanges liants ci-dessus avec de l'eau. Il peut également être préparé en gâchant directement les différents ingrédients entre eux et avec de l'eau, dans les proportions suivantes : - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique ultrafine ; - de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3, de ciment Portland ; - de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de classe granulométrique fine ; - de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne ; - de 600 à 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure ; et - éventuellement, un agent fluidifiant. On entend par kg/m3 la masse de matériaux à utiliser par m3 de béton produit. Les matériaux en question présentent, selon des modes de réalisations particuliers, les mêmes caractéristiques que celles qui ont été décrites ci-dessus en relation avec les mélanges et pré-mélanges liants selon l'invention. La quantité c,'eau de gâchage est réduite par rapport à un béton classique, à raison de 60 à 180 1/m3, de préférence de 80 à 150 1/m3, de manière plus particulièrement préférée de 95 à 135 1/m3 d'eau. Le rapport E/L, où E désigne la quantité d'eau et L la R :AB revets\24400A24420--0605 1 6-teste_depo doc.- L5/05A16 quantité de liant (matériaux de l'ensemble (ciment Portland + classe granulométrique fine)), est donc réduit par rapport à un béton classique, et se situe typiquement entre 0,1 et 0,45, de préférence entre 0,18 et 0,32. En revanche, le rapport E/C, où E désigne la quantité d'eau et C la quantité de ciment, est plus grand que dans le cas du béton classique, et ce en raison de la faible quantité de ciment qui est présente. Le rapport E/C est de préférence compris entre 1 et 2,5, tout particulièrement entre 1,3 et 1,5. Le malaxage s'effectue au moyen d'un malaxeur conventionnel, pendant une durée de malaxage usuelle dans le domaine. Selon un mode de réalisation, les compositions de béton formulées selon l'invention sont le résultat d'une optimisation complexe des différents paramètres entrant en jeu (choix des matériaux et concentration de ceux-ci) afin de garantir un empilement optimisé (choix de la granulométrie et choix de l'adjuvantation), une chimie de l'hydratation optimisée (en effet de nombreux composants participent à la réaction : poudre calcaire, cendres volantes, fumées de silice...) et une demande en eau optimisée. Les constituants de la classe ultrafine, notamment les fumées de silice, peuvent en particulier avoir de multiples fonctions, à savoir un rôle de remplissage des espaces libres entre grains, un rôle de fourniture de sites de nucléation hétérogènes d'hydrates, un rôle d'adsorption des alcalins et du calcium qui sont attirés par les groupes silanols en surface et un rôle pouzzolanique. Les compositions de béton obtenues selon l'invention présentent des propriétés mécaniques comparables, de préférence au moins aussi bonnes voire meilleures par rapport aux bétons de type B25 classiques, notamment en terme de résistance à la compressicn à 28 jours, de cinétique de prise, de retrait, de durabilité. En particulier, selon un mode de réalisation de l'invention, la résistance à la compression est supérieure ou égale à 4 MPa 16h après le gâchage, et supérieure ou R:U3revetsV244WV24420-4)60516-te xie_depot.doc- 15/05/06 égale à 25 MPa, de préférence supérieure ou égale à 30 MPa, 28 jours après le gâchage. Par ailleurs, le retrait à 80 jours est avantageusement inférieur à 400 pm/m, de préférence inférieur à 200 pm/m. De préférence, les bétons selon l'invention sont des bétons fluides ou autoplaçants. On estime qu'un béton est fluide lorsque l'affaissement au cône d'Abrams - ou valeur de slump - (selon la norme française NF P 18-451, de décembre 1981) est d'au moins 150 mm, de préférence au moins 180 mm. On estime qu'un béton est autoplaçant lorsque la valeur de l'étalement est supérieure à 650 mm pour les bétons (et en général inférieure à 800 mm) selon le mode opératoire décrit dans Specification and Guidelines for Self Compacting Concrete, EFNARC, février 2002, p.19-23. La quantité de ciment utilisée pour préparer le béton selon l'invention est très inférieure à celle qui est nécessaire pour préparer un béton classique de type B25, ce qui permet de réaliser des économies spectaculaires en terme d'émission de CO2. Par rapport à une formule B25 de référence qui contient 95 kg/m3 de calcaire et 260 kg/m3 de ciment, un béton selon l'invention contenant par exemple 70 kg/m3 de clinker permet de réaliser une économie d'émission de COQ! d'environ 80 Cette économie peut atteindre plus de 85 % si l'on utilise seulement 50 kg/m3 de clinker. Le béton selon l'invention peut être coulé selon les méthodes usuelles ; après hydratation / durcissement on obtient des objets en béton durci tels que des éléments de construction, des éléments d'ouvrage d'art ou autres. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention sans la limiter. Exemple 1 : matières premières utilisées Dans ce qui suit, on utilise plus particulièrement les matériaux suivants . R:ABreveaA24100A24420--0605I6-texte_depot.do - 16/05/0635 classe granulométrique supérieure : granulats 10-20 Cassis et granulats 6-10 Cassis (fournisseur Lafarge) ; classe granulométrique moyenne : sable de Honfleur (fournisseur Lafarge) ; ciment : ciment HTS CPA CEM1 52.5 PEMS Le Tell à 0,84 m2/g BET ou ciment St Pierre La Cour CPA CEM1 52.5 R à 0,89 m2/g BET (fournisseur Lafarge) ; classe granulométrique fine : cendres volantes (aussi notées CV par la suite) Sundance à 1,52 m2/g BET (fournisseur Lafarge), Superpozz à 1,96 m2/g BET (fournisseur Lafarge) ou Cordemais à 4,14 m2/g BET (fournisseur Surschiste) ; poudre calcaire (aussi notée FC par la suite) Mikhart à 4,66 m2/g BET (fournisseur Provençale SA) ou BL200 à 0,7 m2/g BET (fournisseur Omya); classe granulométrique ultrafine : fumées de silice (aussi notées FS par la suite) Elkem 971U à 21,52 m2/g BET. Le profil de distribution granulométrique des matériaux utilisés (tel que déterminé par granulométrie laser pour les particules de taille moyenne inférieure à 200 pm et par vidéo-granulométrie pour les particules de taille moyenne supérieure à 200 }gym) est représenté dans les figures la à ld et. met en évidence la compartimentation des matériaux en classes granulométriques disjointes. On utilise également dans les exemples qui suivent un adjuvant, le Premia 180, en tant que fluidifiant ou superplastifiant. Exemple 2 : formulations de béton selon l'invention La photographie de la figure 2 fournit une visualisation schématique commode entre un mortier sec selon l'invention et un mortier sec de type B25 classique. On constate que 1a part du ciment est réduite d'environ 80 % dans le mortier sec selon l'invention, et que la quantité de liant (ciment, classes fine et ultrafine) est environ 40 % supérieure dans le mortier sec selon R:ABrevets\24400 \24420ù060516-texIe_depor doc- I6.05/06 l'invention, par rapport au mortier classique. La quantité d'eau est, elle, réduite, et une nouvelle espèce apparaît, celle de la classe ultrafine. Les formules qui suivent sont des formules de compositions de béton selon l'invention, à base de cendres volantes. Les matériaux utilisés sont ceux décrits à l'exemple 1. Chaque nombre correspond à la masse de 3 matériau utilisée (en kg) pour préparer 1 mde béton. Formule CV1 Classe supérieure Cassis 6-10 953,70 Classe moyenne Sable Honfleur 953,70 Ciment HTS 52.5 LT 74,20 Classe fine CV Superpozz 353,80 Classe ultrafine FS Elkem 971U 31,79 Fluidifiant Prémia 180 6,00 Eau 100,00 Formule CV2 Classe supérieure Cassis 10-20 676,20 Cassis 6-10 350,22 Classe moyenne Sable Honfleur 874,77 Ciment HTS 52.5 LT 72,21 Classe fine CV Superpozz 354,06 Classe ultrafine FS Elkem 971U 30,95 Fluidifiant Prémia 180 4,54 Eau 100,00 Formule CV3 Classe supérieure Cassis 6-10 953,85 Classe moyenne Sable Honfleur 953,85 Ciment HTS 52.5 LT 74,20 Classe fine CV Cordemais 374,95 Classe ultrafine FS Elkem 971U 31,79 Fluidifiant Prémia 180 12,00 Eau 110,00 Formule CV4 RABreveisL4400A24420--060516- xiz_depoi doc- 16/05/(16 Classe supérieure Cassis 6-10 953,70 Classe moyenne Sable Honfleur 953,70 Ciment HTS 52.5 LT 74,20 Classe fine CV Sundance 296,00 Classe ultrafine FS Elkem 971U 31,80 Fluidifiant Prémia 180 6,00 Eau 100, 00 Formule CV5 Classe supérieure Cassis 10-20 663,45 Cassis 6-10 343,38 Classe moyenne Sable Honfleur 857,93 Ciment HTS 52.5 LT 70,19 Classe fine CV Sundance 336,49 Classe ultrafine FS Elkem 971U 30,08 Fluidifiant Prémia 180 6,00 Eau 100,00 Formule CV6 Classe supérieure Cassis 6-10 953,70 Classe moyenne Sable Honfleur 953,70 Ciment SPLC 52.5 R 74,20 Classe fine CV Superpozz 353,80 Classe ultrafine FS Elkem 971U 31,79 Fluidifiant Prémia 180 6,00 Eau 100,00 Formule CV7 Classe supérieure Cassis 6-10 953,70 Classe moyenne Sable Honfleur 953,70 Ciment HTS 52.5 LT 73,50 Classe fine CV Superpozz 350,30 Classe ultrafine FS Elkem 971U 31,10 Fluidifiant Prémia 180 10,00 Eau 103,50 Formule CV8 Classe supérieure Cassis 6-10 954,00 RABrevetsV24400A24420ù06 05 1 6- exte_depa.duc- 16/0S/06 5 Classe moyenne Sable Honfleur 954,00 Ciment HTS 52.5 LT 102,00 Classe fine CV Superpozz 329,00 Classe ultrafine FS Elkem 971U 32,00 Fluidifiant Prémia 180 3,50 Eau 130,00 Les fcrmules suivantes sont des formules de compositions de béton selon l'invention, à base de poudre calcaire, ou filler calcaire. 10 Formule FC1 Classe supérieure Classe moyenne Ciment Classe fine Classe ultrafine Fluidifiant Eau Formule FC2 Classe supérieure Classe moyenne Ciment Classe fine Classe ultrafine Fluidifiant Eau Formule FC3 Classe supérieure Classe moyenne Ciment Classe fine R:'Brevets\244(O124420ù 060516-texte_deputdao I6,5/06 Cassis 6-10 950,00 Sable Honfleur 950,00 HTS 52.5 LT 70,00 FC Mikhart 1 90,00 FC BL200 304,00 FS Elkem 971U 30,00 Prémia 180 8,00 100,00 Cassis 10-20 661,84 Cassis 6-10 342,54 Sable Honfleur 855,84 HTS 52.5 LT 70,02 FC Mikhart 1 100,03 FC BL200 336,78 FS Elkem 971U 30,01 Prémia 180 7,07 100,00 Cassis 10-20 661,84 Cassis 6-10 342,54 Sable Honfleur 855,82 HTS 52.5 LT 70,02 FC BL200 436,50 FS Elkem 971U Prémia 180 Classe ultrafine Fluidifiant Eau 30,01 7,07 100,00 10 15 20 25 30 Exemple 3 : performances des bétons selon l'invention Les performances des bétons selon l'invention sont évaluées sur les points qui suivent. Résistance à la compression. Celle-ci est mesurée en fabriquant des éprouvettes cylindriques de diamètre 70, 110 ou 160 mm et d'élancement 2, en rectifiant celles-ci selon la norme NF P18-406, puis en les mettant sous charge jusqu'à la rupture. En ce qui concerne la mise en charge, le protocole consiste à entourer chaque échantillon de deux ou trois épaisseurs de ruban de cellophane, à le centrer sur le plateau inférieur d'une presse au moyen d'un gabarit de centrage (machine d'essais mécaniques de capacité 3000 kN asservie en force, conforme aux normes NF P18-411 et 412), à configurer un asservissement en force de 1 MPa/s, à effectuer la mise en charge jusqu'à la rupture selon la norme NF P18-406 et à relever la valeur de la charge à la rupture. Par la suite on en déduit la valeur de la résistance en divisant la force par la section de l'éprouvette. Retrait. Celui-ci est mesuré sur des fabriquées conformément à la norme NF utilisant des moules prismatiques de cm). les ayant plots puis des mesures sont effectuées rétractomètre (initialement puis à 4x4x16 ou 7x7x28 ou 10x10x40 (en uniforme est assuré en disposant horizontalement sur deux supports linéique avec les éprouvettes. Des conformes à la norme NF P 15-433 sont ancrés dans chaque éprouvette. Les éprouvettes sont démoulées, à l'aide d'un chaque échéance éprouvettes P 196-1 en dimensions Un séchage éprouvettes un contact de mesures choisie). Pendant toute l'expérimentation, le local la durée de dans lequel les 35 R: ABrevets\24100A24420ù0(0516-^ex te depot do,- 16,(15/06 éprouvettes sont conservées est maintenu à une température de 20 C 2 C et à une humidité relative de 50 5 %. Durabilité (mesure de porosité à l'eau et de perméabilité au gaz). Celle-ci est évaluée selon le test de l'AFGC ou Association Française de Génie Civil (voir Document Scientifique et Technique, 2004 : Conception des bétons pour une durée de vie donnée des ouvrages ). Ces performances sont parfois comparées dans la suite à celles d'un béton B25 classique (témoin), de composition suivante Granulats Cassis 10-20 655,00 kg/m3 Granulats Cassis 6-10 339,00 kg/m3 Sable Honfleur 0-4 847,00 kg/m3 Ciment SPLC CEMI 52.5 257,00 kg/m3 Filler MEAC BL 200 95,00 kg/m3 Adjuvant chrysoplast 209 0,77 kg/m3 Eau 164,00 kg/m3 Il importe de noter que le béton choisi comme témoin présente des performances exceptionnellement élevées au regard du standard B25. Aussi, un béton qui présente des performances légèrement inférieures à celles de ce témoin peut tout de même être jugé entièrement satisfaisant. Le résultat des mesures de résistance à la compression est reporté dans le tableau 1 ci-dessous : il montre en particulier que de nombreuses formulations parmi celles de l'exemple 2 permettent d'obtenir une résistance à la compression supérieure ou égale à 4 MPa à 16 h et supérieure ou égale à 25 voire 30 MPa à 28 jours. Tableau 1 - résistance à la compression (en MPa) jusqu'à 28 jours Echéance : 16 h Echéance : 24 h Echéance : 28 j Témoin 10, 3 15, 2 43 CV1 (1) 3, 83 6, 00 34, 37 RABrevets\24JaH2442O-M6OS16-te^ae depot l6/o5/o6 CV2 (2) 6, 03 36, 75 CV3 (1) 3,79 CV5 (2) 4,1 39,03 CV6 (1) 5,61 8,13 FCl (1) 4,89 6,28 FC2 (2) 8,30 43,10 FC3 (2) 4,67 6,63 38,07 (1) : expérience réalisée sur une éprouvette de 70 mm de diamètre, pour un facteur d'élancement de 2 ; (2) : expérience réalisée sur une éprouvette de 110 mm de diamètre, pour un facteur d'élancement de 2. Le témoin est testé sur une éprouvette de 110 mm de diamètre, pour un facteur d'élancement de 2. Une autre expérience distincte est effectuée sur un autre lot de ciment, pour suivre la résistance à la compression de certains échantillons à plus long terme. Les résultats sont reportés dans le tableau 2, et indiquent que certaines formules acquièrent sur la durée une résistance mécanique semblable à celle d'un béton B25 de très bonne qualité, ou même meilleure. Tableau 2 - résistance à la compression (en MPa) jusqu'à une échéance de 4 mois 1 mois 2 mois 3 mois 4 mois Témoin 36, 8 39, 8 45, 1 46, 1 CV2 32 44, 9 49 53, 9 FC3 32 39,8 45,1 44,8 L'expérience de comparaison du retrait entre un béton selon l'invention et un béton B25 témoin a donné lieu aux résultats qui sont rassemblés à la figure 3. La formule CV2 (x) est caractérisée par un retrait moindre au-delà d'une quinzaine de jours en comparaison d'une formule classique. Aussi, un béton de ce type semble adapté à des applications horizontales ou à des ouvrages massifs. R:\Brevets\24400\24420ù060516-iex te Pt oc- 15/05/06 30 En ce qui concerne l'étude de la durabilité, les propriétés physiques des bétons formulés selon l'invention sont plus favorables que celles d'un béton B25 classique, du fait d'une moindre porosité à l'eau (environ 10 %, respectivement 8 %, pour un béton de formule CV2, contre environ 17 %, respectivement 14 %, pour un béton B25 classique, en jour, respectivement 28 jours, après le gâchage) et d'une moindre perméabilité au gaz (environ 5.10-16 m2 pour un béton de formule CV2 contre 1, 1.10-15 m2 pour un béton B25 classique, 28 jours après le gâchage). Des essais de corrosion montrent également que le comportement est amélioré par rapport à un béton B25 normal. R:ABrevets\24400\ 24420ù 060516-texte_depnt doc- 16'05/06 | L'invention a pour objet un mélange comprenant en proportions massiques :- de 0,4 à 4 %, de préférence de 0,8 à 1,7 %, de matériaux de classe granulométrique ultrafine, constituée de particules de D90 inférieur à 1 &mum et / ou de surface spécifique BET supérieure à 6 m<2>/g ;- de 1 à 6 %, de préférence de 2 à 5 %, de ciment Portland ;- de 8 à 25 %, de préférence de 12 à 21 %, de matériaux de classe granulométrique fine, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 &mum et 100 &mum et de surface spécifique BET inférieure à 5 m<2>/g, différents du ciment ;- de 25 à 50 %, de préférence de 30 à 42 %, de matériaux de classe granulométrique moyenne, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 100 &mum et 5 mm ; et- de 25 à 55 %, de préférence de 35 à 47 %, de matériaux de classe granulométrique supérieure, constituée de particules dont le D10 est supérieur à 5 mm.L'invention concerne aussi notamment des pré-mélanges, compositions de béton et objets en béton durci associés, ainsi que leurs procédés de préparation. | 1. Mélange comprenant en proportions massiques : - de 0,4 à 4 %, de préférence de 0,8 à 1,7 %, de matériaux de classe granulométrique ultrafine, constituée de particules de D90 inférieur à 1 pm et / ou de surface spécifique BET supérieure à 6 m2/g ; - de 1 à 6 %, de préférence de 2 à 5 %, de ciment Portland ; - de 8 à 25 %, de préférence de 12 à 21 %, de matériaux de classe granulométrique fine, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 pm et 100 pm et de surface spécifique BET inférieure à 5 m2/g, différents du ciment ; - de 25 à 50 %, de préférence de 30 à 42 %, de matériaux de classe granulométrique moyenne, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 100 pm et 5 mm ; et de 25 à 55 %, de préférence de 35 à 47 %, de matériaux de classe granulométrique supérieure, constituée de particules dont le D10 est supérieur à 5 mm. 25 2. Pré-mélange liant comprenant - du ciment Portland ; - une classe granulométrique fine telle que définie à la 1 ; et 30 - une classe granulométrique ultrafine telle que définie à la 1 ; dans lequel la proportion massique de ciment Portland dans le pré-mélange est inférieure à 50 % et de préférence de 5 à 35 %, de manière 35 plus particulièrement préférée de 10 à 25 %. 3. Pré-mélange liant selon la 2, dans lequel la proportion massique de la classe R .13revets\24400 \24420--O6O516-tette_ Iepotdo -16615/06 10 15 2.0 granulométrique ultrafine dans le pré-mélange est de 2 à 20 %, de préférence de 5 à 10 %. 4. Pré-mélange liant selon la 2 ou 3, comprenant en proportions massiques : - de 5 à 35 %, de préférence de 10 à 25 %, de ciment Portland ; - de 60 à 90 %, de préférence de 65 à 85 %, de matériaux de la classe granulométrique fine ; et - de 2 à 20 %, de préférence de 5 à 10 %, de matériaux de la classe granulométrique ultrafine. 15 5. Mélange ou pré-mélange liant selon l'une des 1 à 4, dans lequel la classe granulométrique ultrafine est constituée de matériaux choisis parmi le groupe composé des fumées de silice, des poudres calcaires, des 20 silices précipitées, des carbonates précipités, des silices pyrogénées, des pouzzolanes naturelles, des pierres ponces, des cendres volantes broyées, des broyats de liant hydraulique silicique hydraté ou carbonaté, et 25 des mélanges ou co-broyages de ceux-ci, sous forme sèche ou de suspension aqueuse. 6. Mélange ou pré-mélange liant selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine) est composé . - d'une première sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 1 et 10 pm ; et d'une seconde sous-classe granulométrique, constituée de particules dont le D10 et le D90 sont compris entre 10 et 100 pm ; R: ABrevets\244OO\24420ù060516-rexre_Aepo doc- 16/05/06 10 30 35et dans lequel la première sous-classe granulométrique comprend du ciment Portland. 7. Mélange ou pré-mélange liant selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine) est constitué de particules dont le Dl0 et le D90 sont compris entre 1 et 20 pm. 8. Mélange ou pré-mélange liant selon l'une des 1 à 7, dans lequel la classe granulométrique fine comprend un ou plusieurs matériaux choisis parmi les cendres volantes, les pouzzolanes, les poudres calcaires, les poudres siliceuses, la chaux, le sulfate de calcium, les laitiers. 9. Mélange ou pré-mélange selon l'une des 1 à 8, comprenant : ciment Portland et cendres volantes ; ou ciment Portland et poudre calcaire ; ou ciment Portland et laitier ; ou ciment Portland, cendres volantes et poudre calcaire ; ou ciment Portland, cendres volantes et laitier ; ou ciment Portland, poudre calcaire et laitier ; ou ciment Portland, cendres volantes, poudre calcaire et laitier. 10. Mélange ou pré-mélange liant selon l'une des 1 à 9, comprenant en outre : - un agent fluidifiant - éventuellement un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur. 12, ABrevets\24400A24420ù 0605I6-texte_depa.doc-16/05/06 25 30 35 11. Pré-mélange liant selon la 10, dans lequel la proportion d'agent fluidifiant est de 0,05 à 3 de préférence de 0,2 à 0,5 exprimée en rapport massique d'extrait sec de l'agent fluidifiant sur la masse de pré-mélange liant. 12. Mélange comprenant : - un pré-mélange liant selon l'une des 2 à 11 ; - une classe granulométrique moyenne telle que définie à la 1 ; et - une classe granulométrique supérieure telle que définie à la 1. 13 Mélange selon la 12, comprenant, en proportions massiques : - de 10 à 35 de préférence de 15 à 25 de pré-mélange liant ; - de 25 à 50 de préférence de 30 à 42 de matériaux de la classe granulométrique moyenne ; et - de 25 à 55 de préférence de 35 à 47 de matériaux de la classe granulométrique supérieure. 14. Mélange selon l'une des 1, 5 à 10, 12 ou 13, dans lequel : - la classe granulométrique moyenne comprend du sable et / ou du sablon ; et - la classe granulométrique supérieure comprend des granulats et / ou des graviers et / ou des cailloux et / ou des gravillons. 35 15. Mélange selon l'une des 1, 5 à 10, 12 à 14, dans lequel le coefficient d'espacement du squelette par le liant est de 0,5 à 1,3, de préférence de 0,7 à 1,0. R:ABrevets\24400A24420ù060516-texte_depotdoc- I6Ai5/06 10 15 20 25 3016. Composition de béton humide, comprenant : - un mélange selon l'une des 1, 5 à 10, 12 à 15, gâché avec - de l'eau. 17. Composition de béton humide comprenant : - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 40 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie à la 1 ; de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3, de ciment Portland ; de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de classe granulométrique fine telle que définie à la 1 ; de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie à la 1 ; de 600 à 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie à la 1 ; et - éventuellement, un agent fluidifiant. 30 18. Composition de béton humide selon la 16 ou 17 comprenant : -un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur. 35 19. Composition de béton humide selon l'une des 16 à 18, dans laquelle le rapport E/C, où E désigne la quantité d'eau et C la R:ABreveis\24400A24420--060516-te. ie_Acpoa Aoc- 16/05106 10 15 20 25 quantité de ciment Portland, est compris entre 1 et 2,5, de préférence entre 1,3 et 1,5. 20. Composition de béton humide selon l'une des 16 à 19, dans laquelle le rapport E/L, où E désigne la quantité d'eau et L la quantité de matériaux de l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine), est compris entre 0,1 et 0,45, de préférence entre 0,18 et 0,32. 21. Composition de béton humide selon l'une des 16 à 20, comprenant de 60 à 180 1/m3, de préférence de 80 à 150 1/m3, de manière plus particulièrement préférée de 95 à 135 1/m3 d'eau. 22. Composition de béton humide selon l'une des 16 à 21, qui est un béton autoplaçant. 23. Objet en béton durci de la composition selon l'une des 16 à 22. 24. Objet en béton durci, comprenant : - de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie à la 1 - des hydrates de ciment Portland en une quantité correspondant à une quantité de ciment Portland de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3 ; - de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique fine telle que définie à la 1 ; R\.Brevets\24400\24420--060822-Rev_mod_suite_irregdoc- 22 août 2006 35 de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie à la 1 ; -de 600 à 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie à la 1. 25. Objet en béton durci selon la 24, dans lequel le coefficient d'espacement du squelette par le liant est de 0,5 à 1,3, de préférence de 0,7 à 1,0. 26. Objet en béton durci selon l'une des 23 à 25, présentant un retrait à 80 jours inférieur à 400 pm/m, de préférence inférieur à 200 pm/m. 27. Procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de : - gâchage d'un mélange tel que défini selon l'une des 1, 5 à 10, 12 à 15, avec de l'eau. 28. Procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de : - gâchage d'un pré-mélange liant tel que défini dans l'une des 2 à 11 avec des matériaux de classe granulométrique moyenne telle que définie à la 1, des matériaux de classe granulométrique supérieure telle que définie à la 1 et de l'eau. 29. Procédé de préparation d'une composition de béton humide comprenant une étape de gâchage de : R:',Brevets\24400\24420--060822-Rev_mod_sttite_irreg doc- 22 août 2006 35 5 10 15 20 25 3035- de 10 à 100 kg/m3, de préférence de 20 à 40 kg/m3, de matériaux de la classe granulométrique ultrafine telle que définie à la 1 ; - de 25 à 150 kg/m3, de préférence de 50 à 120 kg/m3, de manière plus particulièrement préférée, de 60 à 105 kg/m3 de ciment Portland ; - de 200 à 600 kg/m3, de préférence de 300 à 500 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique fine telle que définie à la 1 ; - de 600 à 1200 kg/m3, de préférence de 700 à 1000 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique moyenne telle que définie à la 1 ; - de 600 à 1300 kg/m3, de préférence de 800 à 1100 kg/m3 de matériaux de la classe granulométrique supérieure telle que définie à la 1 ; et - éventuellement, un agent fluidifiant et / ou un accélérateur et / ou un agent entraîneur d'air et / ou un agent viscosant et / ou un retardateur ; avec - de l'eau. 30. Procédé de préparation d'une composition de béton humide selon l'une des 27 à 29, dans lequel le gâchage est effectué à un rapport E/C, où E désigne la quantité d'eau et C la quantité de ciment Portland, compris entre 1 et 2,5, de préférence entre 1,3 et 1,5. 31. Procédé de préparation d'une composition de béton humide selon l'une des 27 à 30, dans lequel le gâchage est effectué à un rapport E/L compris entre 0,1 et 0,45, de préférence entre 0,18 et 0,32, où E désigne la quantité R.\Brevets\24400\24420--060922-Rev_mod_suite_inegdoc- 22 août 2006 d'eau et L la quantité de matériaux de l'ensemble (ciment Portland et classe granulométrique fine). 32. Procédé de préparation d'une composition de béton humide selon l'une des 27 à 31, dans lequel la quantité d'eau utilisée est de 60 à 180 1/m3, de préférence de 80 à 150 1/m3, de manière plus particulièrement préférée de 95 à 135 1/m3. 33. Procédé de préparation d'un béton humide coulé, comprenant une étape de : coulage d'une composition de béton humide selon l'une des 16 à 22, ou 15 susceptible d'être obtenue par le procédé de l'une des 27 à 32. 34. Procédé de fabrication d'un objet en béton, comprenant une étape de : durcissement d'une composition de béton humide selon l'une des 16 à 22 ou susceptible d'être obtenue par le procédé de l'une des 27 à 32, ou d'une composition de béton humide coulée selon la 33. 10 20 25 R,Brcvets\24400\24420--060822-Rev_mod_suite_irregdoc- 22 août 2006 | C | C04 | C04B | C04B 7,C04B 14 | C04B 7/02,C04B 14/02 |
FR2897584 | A1 | STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,824 | La présente invention concerne une , du type comprenant une ossature composée de membrures métalliques solidaires les unes aux autres ayant des moyens destinés à limiter les vibrations de la caisse. L'ossature d'un véhicule automobile est soumise à des vibrations provenant notamment des liaisons au sol et du moteur du véhicule. Ces vibrations sont peu agréables pour les passagers du véhicule. Le véhicule en roulage est sollicité par différentes sollicitations vibratoires : - venant de la route par les irrégularités générant des vibrations qui se propagent vers la caisse à travers les liaisons au sol. La prestation considérée est attachée au confort vibratoire en roulage ; - venant du groupe moto-propulseur et transmises par les plots de suspension. La prestation considérée est l'absence de vibrations au ralenti moteur. Pour les silhouettes de véhicule avec une superstructure fermée les deux prestations sont concernées. Dans le cas d'un cabriolet, véhicule découvrable (par exemple pick- up), l'absence de toit assoupli la structure du véhicule. La fréquence du premier mode global de torsion de caisse est abaissée. Dans ce cas la prestation de confort vibratoire est dimensionnante et beaucoup plus critique. L'intensité des excitations qui agissent sur le véhicule décroît avec la fréquence. Les spécifications techniques demandent à ce que la fréquence du mode de torsion ne soit pas inférieure à une valeur objective. Pour répondre à cette demande, jusqu'à présent les ingénieurs raidissent la structure de la caisse, ce qui crée des problèmes concernant la fréquence, la masse et le coût du véhicule. Un but de l'invention est de fournir une structure de véhicule automobile permettant de limiter les transmissions de vibrations, tout en limitant les coûts de fabrication et le poids de la structure. A cet effet, l'invention a pour objet une structure de véhicule automobile du type précité, caractérisée en ce que les membrures métalliques comprennent deux membrures longitudinales disposées latéralement de part et d'autre de la structure du véhicule et au moins des éléments allongés rigides qui s'étendent en direction transversale en étant sensiblement coaxiaux et qui sont reliés entre eux par au moins un amortisseur, lesquels éléments allongés rigides sont reliés rigidement à leurs extrémités opposées aux membrures métalliques du véhicule. Au lieu de déplacer le mode de torsion vers la haute fréquence par l'augmentation de la raideur de la caisse, la stratégie proposée selon l'invention prévoit de limiter les déplacements par l'augmentation de l'amortissement de la structure. L'amortissement est apporté par un système souple qui se trouve entre au moins deux éléments rigides allongés s'étendant sensiblement en direction transversale de la caisse, lesquels sont liés au reste de la structure depuis leurs extrémités opposées à l'amortisseur. Suivant des modes particuliers de réalisation, la structure comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'amortisseur comprend au moins un organe propre à dissiper de l'énergie vibratoire lors de mouvements relatifs suivant l'axe des éléments allongés rigides et/ou en torsion autour de l'axe des éléments allongés rigides ; - elle comprend deux paires d'éléments allongés rigides qui s'étendent en direction transversale en étant sensiblement coaxiaux deux à deux et qui sont reliés entre eux par au moins un amortisseur, lesquels éléments allongés rigides sont reliés rigidement à leurs extrémités opposées aux membrures longitudinales du véhicule, les paires d'éléments allongés rigides et les membrures longitudinales formant un cadre ; - au moins une membrure longitudinale est en liaison avec au moins 25 un pied d'une membrure métallique s'étendant généralement verticalement de la structure du véhicule ; - l'amortisseur comprend un matériau élastique interposé entre deux surfaces définies sur les éléments allongés rigides transversaux d'une même paire d'éléments allongés rigides ; 30 - au moins deux éléments allongés rigides transversaux reliés par un amortisseur présentent des sections différentes, l'un des éléments étant partiellement reçu dans l'autre élément et l'amortisseur est constitué d'un manchon déformable interposé circonférentiellement entre les deux éléments allongés rigides transversaux; - l'amortisseur comprend un matériau viscoélastique ; et -ledit amortisseur est obtenu par dépôt d'un produit viscoélastique est déposé sur une surface définie d'au moins un élément allongé rigide transversal, pour donner lieu, notamment par cuisson à une expansion de ce produit, qui vient adhérer à une surface de l'autre des deux éléments rigides transversaux. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant une caisse de véhicule comprenant une structure telle que définie ci-dessus. Suivant un mode particulier de réalisation, la structure est telle que la raideur globale de la caisse du véhicule soit sensiblement égale à celle de la caisse du véhicule dépourvue des éléments allongés rigides transversaux. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention vont maintenant être décrits de manière plus détaillée à l'aide des dessins annexés donnés à titre illustratif et non limitatif et dans lesquels : - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une partie de la caisse d'un véhicule de type cabriolet ; - la figure 2 est une vue en perspective simplifiée d'une partie médiane d'une structure d'un véhicule cabriolet délimitant une partie inférieure de l'habitacle ; et - les figures 3 et 4 sont des vues schématiques en coupe, respectivement longitudinales et transversales de deux barres raccordées par un matériau amortissant selon le principe de l'invention. La partie de caisse illustrée sur la figure 1 est la partie arrière droite de l'habitacle d'un véhicule. La caisse est constituée de tôles pliées ou pré-formées en emboutissage et assemblé par des liaisons soudées discrètes ou continues.. La partie représentée est propre à recevoir une banquette arrière et forme une partie de la structure du véhicule. Elle comporte deux traverses creuses 1, 2 s'étendant parallèlement l'une à l'autre et chacune reliée à ses extrémités sur deux longerons 3, 4 dont un seul est visible sur la figure 1. Chaque traverse est formée d'une poutre évidée délimitant un conduit généralement rectiligne. Un voile 5 de support de l'assise est prévu entre les deux traverses. A l'intersection des longerons 3, 4 et des traverses 1, 2 est solidarisé rigidement à des montants généralement verticaux 6, 7 en un pied milieu et un pied arrière 7. Entre ceux-ci est fixé un panneau métallique 8 formant un flanc de la carrosserie. 4 En avant de la traverse 1, la caisse se prolonge par un plancher 9 sur lequel sont fixés les sièges avant du véhicule. Selon un mode de réalisation préféré, des barres de torsion transversales 10, 11, équipées chacune d'un amortisseur médian 12, 13 sont disposées dans les traverses 1 et 2. Ces barres de torsion sont reliées rigidement à leurs extrémités à deux membrures longitudinales 3A, 4A s'étendant latéralement de part et d'autre de la structure du véhicule, comme illustré sur la figure 2. Les membrures 3A, 4A sont disposées par exemple dans les longerons 3, 4 et sont reliées rigidement aux pieds des montants 6, 7. En variante, les membrures 3A, 4A sont formées par les longerons 3, 4 eux-mêmes reliés aux montants 6, 7. Un cadre rectangulaire complet comprenant les deux barres de torsion 10, 11 et les deux membrures longitudinales 3A, 4A est ainsi disposé dans la caisse en partie inférieure de l'habitacle. On retrouve sur la figure 2 une partie de l'ossature du véhicule comprenant d'abord les deux membrures longitudinales 3A, 4A qui s'étendent chacune sur un des deux côtés de fa caisse et qui sont sensiblement parallèles l'un à l'autre ainsi que les pieds milieu et les pieds arrière. Les barres de torsion 10, 11 comportent des tiges ou tubes creux allongés rigides 14, 15 ; 16, 17 respectivement qui s'étendent en direction transversale entre les deux pieds milieu et les deux pieds arrière. Les tubes rigides 14, 15 ; 16, 17 d'une même barre de torsion sont disposés coaxialement. Chacun des deux tubes creux 14, 15 ; 16, 17 est raccordé rigidement depuis un bout extérieur à une membrure longitudinale 3A, 4A respectivement. Environ à mi-distance entre les deux pieds opposés 6, 7, les deux tubes 14, 15 ; 16, 17 rigides d'une même paire sont reliés par l'amortisseur 12, 13 interposé entre eux. Cet amortisseur 12, 13 comprend par exemple un matériau visco- élastique propre à dissiper de l'énergie vibratoire lors de mouvements relatifs des deux tubes 14, 15 ; 16, 17 en translation suivant leur axe et/ou en torsion autour de cet axe. Tandis que les deux tubes 14, 15 ; 16, 17 raccordés avec des éléments existants de la structure de la caisse, notamment avec les longerons 3, 4, forment des éléments de renfort rigides, l'amortisseur 12, 13 disposé entre les deux tubes 14, 15 forme une liaison souple qui permet la dissipation de l'énergie vibratoire. Les deux paires de tubes allongés rigides 14, 15 ; 16, 17 qui 5 s'étendent en direction transversale, et sont disposées à distance l'une à l'autre formant avec les deux membrures longitudinales 3A, 4A un cadre rectangulaire. Les figures 3 et 4 sont des vues schématiques de l'amortisseur 12 reliant les deux tubes 14, 15. Dans cet exemple, les deux tubes ont, sur l'essentiel de leur longueur, des sections identiques. Ils forment chacun un contour fermé en section et sont sensiblement coaxiaux. A son extrémité de liaison à l'autre tube, le tube 14 présente un tronçon 14A de diamètre réduit. Ce tronçon est engagé dans le tube 15 associé. L'amortisseur 12 est formé d'un manchon déformable 20 entourant le tronçon 14A de diamètre réduit et engagé dans l'extrémité du tube 15. Le manchon est lié suivant ces surfaces cylindriques intérieure et extérieure aux surfaces respectivement extérieure et intérieure des tubes 14 et 15. Pour la fabrication des barres de torsion, le matériau amortisseur 20 est constitué dans sa version la plus simple de produit visco-élastique. Le matériau constituant l'amortisseur 20 est déposé par exemple par collage ou clipsage sur un insert en matière plastique. Cet insert est relié à la surface extérieure du tronçon de plus faible section 14A. Un jeu fonctionnel variable par exemple de 3 à 5 mm est de préférence défini avec le tube 15 de plus grande section. Lors de la cuisson en procédure de peinture dans un bain cataphorèse, le produit visco-élastique s'expanse et adhère sur la surface intérieure du tube 15. Le jeu fonctionnel maintenu au montage permet le passage de la cataphorèse. Selon une variante de réalisation non représentée, des barres de torsion transversales sont disposées dans les traverses. L'une des barres est équipée d'un amortisseur médian. Ces barres de torsion sont reliées rigidement à leurs extrémités aux pieds milieu et arrière, s'étendant latéralement de part et d'autre de la structure du véhicule Selon une autre variante de réalisation, une seule barre de torsion transversale, est disposée dans la traverse. La barre de torsion est équipée d'un amortisseur médian et est reliée rigidement à ses extrémités à des membrures longitudinales. De préférence, les moyens destinés à limiter les vibrations de la caisse comprennent des éléments de renfort rigides et des systèmes amortissants afin que la raideur globale de la caisse soit sensiblement égale à la raideur de la caisse du véhicule dépourvue des éléments allongés rigides transversaux | La présente invention concerne une structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature comprenant des membrures métalliques (3, 4, 6, 7) solidaires les unes des autres et des moyens destinés à limiter les vibrations de la structure. Les membrures métalliques comprennent deux membrures longitudinales (3A, 4A) disposées latéralement de part et d'autre de la structure du véhicule et au moins des éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17) qui s'étendent en direction transversale en étant sensiblement coaxiaux et qui sont reliés entre eux par au moins un amortisseur (12, 13), lesquels éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17) sont reliés rigidement à leurs extrémités opposées aux membrures métalliques (3, 4, 6, 7) du véhicule. | 1. Structure de véhicule automobile, du type comprenant une ossature comprenant des membrures métalliques (3, 4, 6, 7) solidaires les unes des autres et des moyens destinés à limiter les vibrations de la structure, caractérisée en que les membrures métalliques comprennent deux membrures longitudinales (3A, 4A) disposées latéralement de part et d'autre de la structure du véhicule et au moins des éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17) qui s'étendent en direction transversale en étant sensiblement coaxiaux et qui sont reliés entre eux par au moins un amortisseur (12, 13), lesquels éléments allongés rigides (14, 15 16, 17) sont reliés rigidement à leurs extrémités opposées aux membrures métalliques (3, 4, 6, 7) du véhicule. 2. Structure selon la 1, caractérisée en ce que l'amortisseur (12, 13) comprend au moins un organe propre à dissiper de l'énergie vibratoire lors de mouvements relatifs suivant l'axe des éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17) et/ou en torsion autour de l'axe des éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17). 3. Structure selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend deux paires d'éléments allongés rigides (14, 15 ; 16, 17) qui s'étendent en direction transversale en étant sensiblement coaxiaux deux à deux et qui sont reliés entre eux par au moins un amortisseur (12, 13), lesquels éléments allongés rigides sont reliés rigidement à leurs extrémités opposées aux membrures longitudinales (3A, 4A) du véhicule, les paires d'éléments allongés rigides et les membrures longitudinales formant un cadre. 4. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que au moins une membrure longitudinale (3A, 4A) est en liaison avec au moins un pied d'une membrure métallique (6, 7) s'étendant généralement verticalement de la structure du véhicule. 5. Structure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'amortisseur (12, 13) comprend un matériau élastique interposé entre deux surfaces définies sur les éléments allongés rigides transversaux (14, 15 ; 16, 17) d'une même paire d'éléments allongés rigides. 6. Structure selon la 5, caractérisée en ce qu'au moins deux éléments allongés rigides transversaux (14, 15 ; 16, 17) reliés par un amortisseur (11, 12) présentent des sections différentes, l'un des éléments étantpartiellement reçu dans l'autre élément et l'amortisseur (12, 13) est constitué d'un manchon déformable interposé circonférentiellement entre les deux éléments allongés rigides transversaux (14, 15 ; 16, 17). 7. Structure selon l'une quelconque des précédentes, 5 caractérisée en ce que l'amortisseur (12, 13) comprend un matériau viscoélastique. 8. Structure selon la 7, caractérisée en ce que ledit amortisseur (12, 13) est obtenu par dépôt d'un produit viscoélastique est déposé sur une surface définie d'au moins un élément allongé rigide transversal (14, 15 ; 10 16, 17), pour donner lieu, notamment par cuisson à une expansion de ce produit, qui vient adhérer à une surface de l'autre des deux éléments rigides transversaux (16). 9 Véhicule automobile comprenant une caisse de véhicule comprenant une structure selon l'une quelconque des précédentes. 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que la structure est telle que la raideur globale de la caisse du véhicule soit sensiblement égale à celle de la caisse du véhicule dépourvue des éléments allongés rigides transversaux. | B,F | B62,F16 | B62D,F16F | B62D 21,B62D 25,F16F 1,F16F 15 | B62D 21/15,B62D 21/02,B62D 21/11,B62D 25/20,F16F 1/38,F16F 15/04 |
FR2890563 | A1 | NOUVELLE ASSOCIATION ENTRE L'AGOMELATINE ET UN AGENT THYMOREGULATEUR ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LA CONTIENNENT | 20,070,316 | La présente invention concerne une nouvelle association entre l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-1-naphtyl)éthyl]acétamide de formule (I) : NHCOMe (I) MeO et un agent thymorégulateur pour l'obtention de compositions pharmaceutiques utiles dans 5 le traitement des troubles de l'humeur et plus particulièrement du trouble dépressif majeur, du trouble cyclothymique et du trouble dysthymique. L'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide présente la double particularité d'être d'une part agoniste sur les récepteurs du système mélatoninergique et d'autre part antagoniste du récepteur 5-HT2c. Ces propriétés lui confèrent une activité dans le système nerveux central et plus particulièrement dans le traitement du trouble dépressif majeur, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'agomélatine, sa préparation et son utilisation en thérapeutique ont été décrits dans le 15 brevet européen EP 0 447 285. La demanderesse a présentement découvert que 1'agomélatine ou N-[2-(7méthoxy-lnaphtyl)éthyl]acétamide, utilisée en association avec un agent thymorégulateur, possédait des propriétés intéressantes permettant de l'utiliser dans le traitement des troubles de l'humeur et plus particulièrement du trouble dépressif majeur, du trouble cyclothymique et du trouble dysthymique. Les désordres du système nerveux central tels que les troubles de l'humeur affectent une population nombreuse et de tous âges. Ils sont ainsi nommés à cause de l'implication 2890563 -2 d'affects persistants positifs ou négatifs d'intensité suffisamment sévère pour engendrer des comportements mal adaptés. Le trouble dépressif majeur est un trouble aigu et sévère de l'humeur caractérisé par de la tristesse, du pessimisme, des idées suicidaires, un ralentissement idéomoteur et des plaintes somatiques diverses. Extrêmement handicapant, il peut mener à la cessation de toute activité fonctionnelle ou sociale. A la souffrance du sujet déprimé lui-même s'ajoute la souffrance de l'entourage familial. Le trouble cyclothymique est caractérisé par la survenue répétitive de variations thymiques en positif (humeur expansive) et en négatif (humeur dépressive) de sévérité moindre que celles du trouble bipolaire, avec une altération fonctionnelle moindre; cependant la difficulté diagnostique est réelle et certains éléments laissent penser que le trouble cyclothymique ferait le lit du trouble bipolaire. L'association d'un antidépresseur et d'un thymorégulateur permet de contrôler ces variations thymiques et d'empêcher leur passage à un trouble bipolaire caractérisé. Enfin, le trouble dysthymique est un trouble chronique et intense de l'humeur qui se caractérise par de longues périodes d'humeur dysphorique et d'altération fonctionnelle. Tout comme pour le syndrome de l'épuisement professionnel, les autres symptômes de la dysthymie peuvent comprendre les sentiments suivants: manque d'adaptation, désespoir, irritabilité ou colère excessive, culpabilité, perte d'intérêt ou de plaisir généralisée, retrait social, fatigue chronique, déclin de l'activité ou de la productivité et mauvaise concentration. La dysthymie est un trouble mental insidieux. Contrairement aux symptômes fonctionnels invalidants associés à des maladies comme le trouble dépressif majeur, les sujets atteints de dysthymie souffrent généralement d'un dysfonctionnement social et professionnel modéré. Par exemple, malgré des perturbations typiques dans leur fonctionnement interpersonnel général, on voit souvent des sujets dysthymiques travailler assidûment dans leur profession et maintenir une façade de normalité. Bien qu'il existe un grand nombre de molécules effectives dans ce domaine - on citera plus particulièrement les thymoanaleptiques et les régulateurs thymiques - aucune ne permet de satisfaire pleinement ces différents états pathologiques, et nombre d'entre elles présentent d'importants effets secondaires. Ainsi, l'élaboration de nouveaux traitements alternatifs est toujours d'actualité et reste une nécessité. 2890563 -3 La demanderesse a présentement découvert que, de façon surprenante, l'agomélatine utilisée en association avec un agent thymorégulateur, possédait des propriétés tout à fait adaptées au traitement des troubles de l'humeur et plus particulièrement du trouble dépressif majeur, du trouble cyclothymique et du trouble dysthymique. Les thymorégulateurs, généralement décrits pour leurs propriétés antimaniaques leur permettant d'agir sur l'expansivité thymique des états maniaques, sont couramment utilisés dans le traitement des troubles bipolaires. La demanderesse a maintenant découvert que ces agents thymorégulateurs présentent la particularité de potentialiser les effets de l'agomélatine tant dans le domaine des troubles 10 dépressifs de l'humeur que dans celui des troubles maniaques. Cet effet, non prévisible, permet d'envisager l'utilisation de l'association selon l'invention dans le traitement des troubles de l'humeur et plus particulièrement du trouble dépressif majeur, du trouble cyclothymique et du trouble dysthymique. Parmi les agents thymorégulateurs selon l'invention, on peut citer plus particulièrement à 15 titre non limitatif le lithium, la carbamazépine, le valproate et la lamotrigine, et plus préférentiellement le valproate. L'invention concerne donc l'utilisation de l'association entre l'agomélatine et un composé thymorégulateur, pour l'obtention de compositions pharmaceutiques destinées au traitement des troubles de l'humeur et plus particulièrement du trouble dépressif majeur, du trouble cyclothymique et du trouble dysthymique. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques contenant l'association entre l'agomélatine et un composé thymorégulateur, en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale, nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, pommades, gels dermiques, etc. Outre l'agomélatine et le composé thymorégulateur, les compositions pharmaceutiques selon l'invention contiennent un ou plusieurs excipients ou véhicules choisis parmi des diluants, des lubrifiants, des liants, des agents de désintégration, des absorbants, des colorants, des édulcorants, etc. A titre d'exemple et de manière non limitative, on peut citer: É pour les diluants: le lactose, le dextrose, le sucrose, le mannitol, le sorbitol, la cellulose, la glycérine, É pour les lubrifiants: la silice, le talc, l'acide stéarique et ses sels de magnésium et de calcium, le polyéthylène glycol, É pour les liants: le silicate d'aluminium et de magnésium, l'amidon, la gélatine, la tragacanthe, la méthylcellulose, la carboxyméthylcellulose de sodium et la polyvinylpyrrolidone, É pour les désintégrants: l'agar, l'acide alginique et son sel de sodium, les mélanges effervescents. La posologie utile varie selon le sexe, l'âge et le poids du patient, la voie d'administration, la nature de l'affection et des traitements éventuellement associés et s'échelonne entre 1 mg et 50 mg d'agomélatine par 24 heures et plus préférentiellement 25 mg par jour. La dose de l'agent thymorégulateur sera moindre que celle utilisée lorsqu'il est administré seul. Composition pharmaceutique: Formule de préparation pour 1000 comprimés dosés à 25 mg: N-[2-(7-méthoxy-1-naphtyl)éthyl]acétamide 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Povidone 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Cellulose sodium glycolate 30 g Acide stéarique 2,6 g Etude clinique: L'étude clinique réalisée utilise la nomenclature internationale, essentiellement le DSMIV, ainsi que des outils de mesure validés tels que l'échelle de dépression d'Hamilton, l'échelle de manie de Young, l'échelle Impression Clinique Globale, tous instruments recommandés par les Guidelines en vigueur. L'association agomélatine- valproate versus placébo-thymorégulateur, permet de conclure dans les meilleures conditions méthodologiques à la supériorité de l'association | Association contenant l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-1-naphtyl)éthyl]acétamide en association avec un agent thymorégulateur. | 1- Association entre l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl] acétamide et un agent thymorégulateur. 2- Association selon la 1 dans laquelle l'agent thymoregulateur est le 5 valproate. 3- Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif l'agomélatine en association avec un agent thymorégulateur selon l'une des 1 ou 2 seuls ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients pharmaceutiquement acceptables. 4- Compositions pharmaceutiques selon la 3 utiles pour la fabrication d'un 10 médicament pour le traitement des troubles de l'humeur. 5- Utilisation d'une association selon l'une des 1 ou 2 pour l'obtention de compositions pharmaceutiques destinées au traitement des troubles de l'humeur. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 25 | A61K 31/165,A61K 31/22,A61P 25/24 |
FR2901647 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE COMMANDE DE PUISSANCE POUR UNE MACHINE DYNAMO ELECTRIQUE DU TYPE A ENROULEMENT DE CHAMP | 20,071,130 | Des générateurs de courant alternatif (AC) sont largement bien connus en tant que tels générateurs devant être installés dans des véhicules à moteurs électriques. En variante, une introduction de générateurs ou de moteurs dynamoélectriques du type à enroulements de champ est à présent en cours, en prenant en compte la capacité de gestion d'une commande de puissance. Un générateur électrique génère un courant alternatif triphasé dans une bobine de stator prévue pour un stator lors d'une rotation d'un rotor présentant une bobine de champ. Le courant alternatif triphasé est redressé par un redresseur en pont triphasé constitué de six diodes et fourni en sortie sous forme de courant continu. La tension générée du générateur électrique est proportionnelle à la vitesse de rotation du rotor et à l'amplitude du couvrant d'excitation qui circule à travers la bobine de champ. La tension utilisée pour charger la batterie ou fournir une puissance électrique aux diverses charges électriques dans le véhicule à moteur électrique doit être maintenue à un niveau donné. Les générateurs électriques de la technique classique ont été dotés d'un moyen de commande de puissance destiné à commander la tension de génération en ajustant le courant d'excitation à l'aide d'un régulateur même lorsque la tension de génération varie de par la variation de la vitesse de rotation du rotor. Le moyen de commande de puissance commande la puissance du générateur électrique en réalisant le rapport cyclique du courant d'excitation sous la commande d'une modulation de largeur d'impulsion, c'est-à-dire pour ajuster le courant de champ devant être fourni à l'enroulement de champ. En particulier, une valeur cible de la puissance du générateur est déterminée en fonction d'une valeur de la puissance électrique demandée par les charges électriques et la batterie, et ensuite une valeur cible du courant de champ est également déterminée en fonction de la valeur cible de la puissance du générateur électrique, ce qui est suivi par la détermination d'un rapport cyclique du courant d'excitation sur la base de la valeur cible du courant de champ. Ensuite, une commande marche-arrêt des éléments de commutation est exécutée de façon à réaliser le rapport cyclique du courant d'excitation. Plus particulièrement, l'écart entre une valeur détectée et la valeur cible de la tension de batterie est généralement utilisé pour réaliser une commande de rétroaction en vue d'augmenter/de diminuer le courant d'excitation. Un procédé et un dispositif destinés à commander un courant d'excitation sur la base d'une commande de couple de génération se sont fait connaître depuis peu. Dans ce procédé, un courant excitation est commandé en fonction d'une valeur du courant d'excitation qui a été calculée sur la base d'un couple de génération demandé. Les brevets japonais mis à la disposition du public Nos 2003-074 368 et 2003-284 257 et USP 6 900 618 décrivent chacun un procédé de commande d'un courant d'excitation sous une commande de couple de génération, où un couple de génération est calculé en substituant une valeur détectée du courant d'excitation et une valeur de détection de la vitesse de rotation du rotor dans une mappe indiquant la relation entre au moins le courant d'excitation, la vitesse de rotation du rotor et le couple de génération. Dans ce procédé, le couple de génération calculé du générateur électrique est transmis à une unité de commande électronique (ECU) du véhicule à moteur électrique de façon à être utilisé pour une commande de moteur à combustion interne, ou bien un courant électrique de génération calculé de la même manière est utilisé pour la commande d'une batterie. Un dispositif destiné à commander un courant d'excitation utilisé pour une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ destinée à un véhicule à moteur électrique comprend : une unité de détection de courant d'excitation destinée à détecter un courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ pour fournir en sortie une valeur de détection du courant d'excitation, une unité de détection de vitesse de rotation destinée à détecter la vitesse de rotation du rotor de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ pour fournir en sortie une valeur de détection de la vitesse de rotation, une unité de calcul de couple de génération de puissance destinée à estimer le couple de génération sur la base d'une relation des valeurs de détection du courant d'excitation et de la vitesse de rotation du rotor et sur la base de la valeur de détection du courant d'excitation pour fournir en sortie la valeur de détection d'un couple de 4 2901647 génération, et une unité de commande de courant d'excitation destinée à fournir un courant d'excitation à l'enroulement de champ, le courant d'excitation correspondant à une valeur de commande de courant d'excitation qui a été calculée sur la base 5 de la valeur d'estimation du couple de génération. Le dispositif ci-dessus destiné à commander un courant d'excitation utilisé pour une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ pour véhicule à moteur électrique utilise le procédé ci-dessus pour commander le courant d'excitation sous 10 commande de couple de génération, dans lequel procédé, il est fait référence à une table ou une mappe indiquant la relation entre le courant d'excitation, la vitesse de rotation du rotor et le couple de génération. Cependant, ce procédé a souffert d'un problème de faible précision de calcul concernant le 15 courant d'excitation déterminé qui est calculé sur la base d'une valeur de commande du couple de génération. Ce problème a créé un autre problème en ce qu'une erreur non moindre peut survenir entre le couple de génération demandé ou le courant électrique fourni en sortie et le couple de génération ou le courant 20 électrique de génération réellement générés. Cependant, le procédé de commande vectorielle est largement utilisé en tant que procédé pour commander le couple de génération d'un moteur électrique à induction. Dans ce procédé de commande vectorielle, un mécanisme de génération de couple 25 d'un moteur électrique à induction est considéré comme étant équivalent à un moteur à courant continu. En d'autres termes, ce procédé permet une commande de couple de génération instantanée sur la base de l'orthogonalité entre un flux embrassé secondaire et un courant de composante de couple. 30 Le document USP 5 334 923 (Lorenz et al.) décrit un procédé et un dispositif destinés à commander indirectement un couple de génération d'une machine à induction sur la base d'un flux d'entrefer. En particulier, ce procédé et ce dispositif exécutent une commande d'un angle d'écartement réalisé entre le 35 flux du moteur électrique, tel qu'un flux d'armature, et un courant de commande de couple de génération pour réaliser instantanément une commande de couple de génération. Plus particulièrement, le procédé et le dispositif de Lorentz et al., commandent une quantité vectorielle qui est constituée des 40 composantes d'amplitude et de position du flux du moteur 5 2901647 électrique, tel que le flux d'armature. Donc, conformément au procédé et au dispositif de Lorentz et al., une mesure est réalisée concernant l'amplitude et la position du flux du moteur électrique, tel que le flux d'armature. Le flux d'armature peut 5 être calculé d'après le flux d'entrefer. En particulier, une mesure du troisième harmonique du flux d'entrefer peut déterminer l'amplitude et la position du flux d'armature avec une précision élevée. Le document USP 5 272 429 (Lipo et al.) décrit un procédé de calcul du troisième harmonique du flux 10 entrefer sur la base d'une tension et d'un courant d'un stator. Ce procédé calcule une erreur de gain de glissement sur la base de l'amplitude et de la position du flux d'armature pour corriger le courant d'excitation requis pour une compensation du couple de génération demandé. 15 Cependant, les procédés et dispositifs décrits dans les documents de brevets ci-dessus sont prévus à condition qu'il existe une relation linéaire entre le couple de génération d'une machine à induction et le courant de commande de couple de génération. Ceci soulève un problème d'insuffisance de la 20 précision de la commande de couple de génération dans le cas, par exemple, où la linéarité est rompue pour certaines raisons. Un des facteurs qui peut provoquer la non-linéarité est une saturation magnétique ou des caractéristiques d'hystérésis d'un circuit d'aimantation, ou sinon, le fait qu'un élément rotatif, 25 qui est entraîné par un moteur électrique, présente une masse d'inertie. Résumé de l'invention La présente invention a été réalisée en considérant de telles situations, et c'est par conséquent un objectif de la 30 présente invention de fournir un dispositif et un procédé d'alimentation de courant d'excitation dans lesquels un courant d'excitation approprié destiné à fournir en sortie le couple de génération commandé est calculé et fourni à la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ ou au moteur 35 électrique à induction, en particulier pour une utilisation dans un véhicule à moteur électrique. Conformément à une caractéristique principale de l'invention, le dispositif d'excitation destiné à être d'alimentation de courant utilisé dans la machine 40 dynamoélectrique du type à enroulement de champ comprend un 6 2901647 circuit de détection de courant d'excitation, un circuit de détection de vitesse de rotation, un circuit de calcul de couple de génération et un. circuit de commande de courant d'excitation. Le circuit de détection de courant d'excitation est conçu pour 5 mesurer un courant d'excitation d'un enroulement de flux de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ pour fournir en sortie le résultat de la mesure en tant que valeur de courant d'excitation détectée de celle-ci. Le circuit de détection de vitesse de rotation est conçu pour détecter la 10 vitesse de rotation du rotor de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ pour fournir en sortie le résultat de la détection en. tant que vitesse de rotation détectée. Le circuit de calcul de couple de génération est conçu pour estimer le couple de génération de sortie de la machine dynamoélectrique 15 en faisant référence à la table prédéterminée qui contient une relation entre au moins la valeur détectée du courant d'excitation, la valeur détectée de la vitesse de rotation et le couple de génération de puissance pour fournir en sortie le résultat de l'estimation en tant que valeur estimée du couple de 20 génération. Le courant d'excitation approprié pour une valeur de commande du couple de génération peut également être calculé dans le circuit de calcul de couple de génération. Le circuit de commande de courant d'excitation est conçu pour fournir le courant d'excitation calculé dans le circuit de calcul de couple 25 de génération à destination de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ de façon à obtenir le couple de générateur de commande. Dans le dispositif de commande et d'alimentation de courant d'excitation conçu et fabriqué comme ci-dessus, il est préférable que le circuit de calcul de couple 30 de génération puisse calculer le couple de génération de puissance de la machine dynamoélectrique à partir d'au moins la valeur détectée du courant d'excitation et la valeur détectée de la vitesse de rotation en considérant la dépendance à valeurs multiples du couple de génération de puissance sur le courant 35 d'excitation. Par conséquent, il est possible que le circuit de calcul de couple de génération puisse améliorer la précision du couple de génération de puissance de la machine dynamoélectrique en commandant le courant d'excitation, en d'autres termes, de réduire une erreur d'estimation du couple de génération de puissance en compensant une erreur dans le courant d'excitation. Brève description des dessins D'autres objectifs et caractéristiques de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante du mode de réalisation préféré prise conjointement aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un schéma synoptique illustrant un agencement d'un dispositif de commande de courant d'excitation 10 destiné à être utilisé dans la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ conforme au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est un graphe de courbes d'aimantation représentant une relation entre un courant d'excitation d'un 15 noyau de fer qui est un élément compris dans le circuit d'enroulement de champ et le flux embrassé magnétique de l'enroulement d'armature, La figure 3 est un organigramme illustrant une procédure de fonctionnement du dispositif de commande de couple de génération 20 conforme au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 4 est un exemple de calcul d'une valeur corrigée du courant d'excitation, La figure 5 représente un schéma synoptique illustrant un 25 agencement d'un dispositif de commande de courant d'excitation destiné à être utilisé dans la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ conforme à la modification du premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 6 est un organigramme illustrant une opération de 30 rétablissement du point de fonctionnement des courbes d'aimantation représentant une relation entre un courant d'excitation d'un noyau de fer et le flux embrassé magnétique de l'enroulement d'armature, La figure 7 est une illustration d'un agencement détaillé 35 d'un circuit de détection de vitesse de rotation conforme au premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 1, La figure 8 est une illustration d'un agencement détaillé d'un circuit de détection de courant d'excitation conforme au premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 1, La figure 9 est une illustration d'un agencement détaillé d'un circuit de commande de courant d'excitation conforme au 5 premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 1, La figure 10 représente un schéma synoptique illustrant un agencement d'un circuit de calcul de couple de génération conforme à la présente invention représenté sur la figure 1, 10 La figure 11 représente un autre schéma synoptique illustrant un agencement d'un circuit de calcul de couple de génération conforme au premier mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 1, La figure 12 représente un schéma synoptique illustrant un 15 agencement d'un dispositif de commande de courant d'excitation destiné à être utilisé dans la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ conforme au second mode de réalisation de la présente invention, La figure 13 représente un schéma synoptique illustrant un 20 agencement d'un circuit de calcul de couple de génération conforme au second mode de réalisation de la présente invention représenté sur la figure 12, La figure 14 représente un organigramme illustrant une procédure de fonctionnement du dispositif de commande de courant 25 d'excitation conforme au second mode de réalisation de la présente invention, La figure 15 représente un schéma synoptique illustrant un agencement d'un dispositif de commande de courant d'excitation destiné à être utilisé dans la machine dynamoélectrique du type 30 à enroulement de champ conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 16 est un organigramme illustrant une procédure de fonctionnement du dispositif de commande de courant d'excitation conforme au troisième mode de réalisation de la présente 35 invention. Description détaillée des modes de réalisation préférés Divers modes de réalisation de la présente invention seront à présent décrits par la suite en faisant référence aux dessins annexés. La présente invention est applicable à toutes les machines dynamoélectriques du type à enroulement de champ . Cependant, dans le but de la description présente, une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ triphasé est décrite. En se référant aux figures 1 à 11, une description sera donnée ci-dessous d'un dispositif de commande de puissance pour une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ, en particulier pour une utilisation dans un véhicule à moteur électrique conforme au premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 1 est un schéma synoptique illustrant un système de commande de puissance d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ destinée à être utilisée dans un véhicule à moteur électriqueä Le dispositif de commande de puissance 1, en particulier destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique, conforme au premier mode de réalisation de la présente invention (désigné par le terme dispositif de commande de courant d'excitation dans la présente invention) est connecté à un générateur de courant alternatif (AC) 2, en particulier pour une utilisation dans un véhicule à moteur électrique, (appelé machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ destinée à être utilisée dans un véhicule à moteur électrique dans la présente invention), et à un dispositif de commande de moteur 3. En outre, le générateur de courant alternatif 2 est connecté à une batterie 4 et le dispositif de commande de moteur 3 est connecté à une unité ECU de gestion de puissance 5. Le dispositif de commande de moteur 3 détermine une valeur de commande de couple par l'intermédiaire d'une communication avec une unité ECU de gestion de puissance 5 ou autre et l'envoie au dispositif de commande de génération de puissance pour une utilisation dans un véhicule à moteur électrique 1. Le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1 fournit un courant de génération, qui est généré pour la batterie 4, et reçoit la valeur de commande de couple du dispositif de commande de moteur 3. De plus, il détecte un courant d'excitation, une vitesse de rotation et une tension de sortie du générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2. Le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1 présente une fonction de commande d'une tension de sortie du générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 à une valeur de consigne de tension d'ajustement prédéterminée (c'est-à-dire 14 V), et de commande d'un couple de génération du générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 à la valeur de commande de couple à partir du dispositif de commande de moteur 3. En particulier, le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1 exécute en outre un calcul d'une valeur d'estimation de couple de génération et un calcul de courant de génération, et commande l'ampleur du courant d'excitation devant être délivré à une bobine de champ 220 sur la base de la valeur d'estimation de couple calculée et de la valeur de commande de couple reçue. Le générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 comprend une bobine d'armature triphasée 200, un redresseur à deux alternances triphasé 210 et une bobine de champ 220. Une sortie de courant alternatif induite est fournie au redresseur à deux alternances triphasé 210. Le redresseur 210 est un circuit redresseur à deux alternances qui redresse une sortie de courant alternatif de la bobine d'armature 200 en sortie de courant continu. La bobine de champ 220 génère un champ en faisant circuler le courant d'excitation dans le but de générer un flux magnétique embrassé pour induire une tension vers la bobine d'armature 200. Le dispositif c.e commande de moteur 3 calcule une valeur de commande de courant d'excitation destinée à exciter le courant du générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 sur la base de la valeur d'estimation de couple appliquée en entrée depuis une section de commande de couple 110 par l'intermédiaire d'une section de communication 160 et une tension de batterie (ou l'état de charge SOC de la batterie peut également être admissible) appliquée en entrée depuis l'unité ECU de gestion de puissance 5. La base du calcul de la valeur de commande de courant d'excitation est réalisée sous forme d'une commande de rétroaction connue pour augmenter ou diminuer le courant d'excitation If de façon à éliminer une différence entre la valeur de commande de couple calculée par le dispositif de commande de moteur 3 et la valeur d'estimation de couple reçue. Bien entendu, l'amplitude de la tension de batterie et du courant de génération est également considérée pour un calcul de la valeur de commande de couple. Ceci permet une diminution de la valeur de commande de courant d'excitation si la tension de batterie est élevée et une diminution de la valeur de commande de courant d'excitation si la tension de batterie est faible. Il existe plusieurs variantes de la commande de rétroaction de courant d'excitation en elle-même utilisant la valeur d'estimation de couple. Le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1 comprend une section de détection de courant d'excitation 100, une section de détection de vitesse de rotation 102, une section de détection de tension de sortie 104, une section de commande de couple de génération 110, une section de commande de courant d'excitation 120, un transistor de puissance 130, une diode de roue libre 140, des éléments de résistance 151 à 153, une section de communication 160 et un circuit de puissance 170. La section de détection de courant d'excitation 100 détecte un courant d'excitation qui circule dans la bobine de champ 220 sur la base d'une chute de tension de l'élément de résistance destiné à une détection de courant 151 connecté entre la masse et une borne de source du transistor de puissance 130 configuré par un transistor à effet de champ MOSFET à canal N et la fournit en sortie en tant que valeur de détection de courant d'excitation. La figure 7 est une illustration d'un circuit de détection de courant d'excitation 1000 de la section de détection de courant d'excitation 100. Comme représenté sur la figure 7, le circuit de détection de courant d'excitation 1000 comprend un circuit d'amplification de calcul 1001, des résistances 1002 et 1003 et un circuit de conversion A/N 1004. Un amplificateur présentant un facteur d'amplification déterminé par les deux résistances 1002 et 1003 est constitué par le circuit d'amplification de calcul 1001 et les deux résistances 1002 et 1003. L'amplificateur amplifie la tension d'entrée présentant une valeur correspondant au courant d'excitation et fournit en sortie la tension amplifiée. Le circuit de conversion A/N 1004 reçoit un signal de sortie provenant de l'amplificateur au niveau d'une borne d'entrée et un signal d'attaque, non représenté au niveau d'une borne d'horloge (CL) dans une logique négative, reçoit la tension de sortie d'un amplificateur comme décrit ci-dessus à un instant où le signal d'attaque passe d'un niveau élevé à un niveau faible, et la convertit en des données numériques contenant des informations sur la valeur de courant d'excitation. Les données numériques sont fournies en sortie à la section de commande de couple de génération 110. La section de détection de vitesse de rotation 102 détecte la vitesse de rotation sur la base d'une fréquence d'une tension monophasée de la bobine d'armature 200. Une tension de phase Vp de la bobine d'armature 200 prend une forme d'onde avec un rapport cyclique à 50 % et la fréquence étant proportionnelle à la vitesse de rotation du générateur de courant alternatif destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2. Par conséquent, après que la tension de phase Vp a été rendue binaire, la section de détection de vitesse de rotation 102 compte le nombre d'impulsions par heure et le fournit en sortie en tant que valeur de détection de vitesse de rotation à la section de calcul de couple de génération et de courant de génération 110. La section de détection de vitesse de rotation 102 peut être configurée pour calculer non seulement la vitesse de rotation, mais également une composante de variable dans le temps de la vitesse de rotation, c'est-à-dire l'accélération de rotation. La figure 8 est une illustration d'un circuit de détection de vitesse de rotation 1020 constituant la section de détection de vitesse de rotation. Comme représenté sur la figure 8, le circuit de détection de vitesse de rotation 1020 comprend un transistor 1021, une diode 1022, des condensateurs 1023 et 1024, des résistances 1025 à 1029 et un circuit de conversion A/N 1030. L'une des tensions de phase de la bobine d'armature 200 est divisée par un circuit de division constitué par les résistances 1025, 1026 et appliquée à la base du transistor 1021. Un circuit redresseur de forme d'onde est constitué par le transistor 1021 et la résistance 1027 connectée au côté correcteur de celui-ci. Un signal réalisé par la mise en forme de la forme d'onde de tension de phase est fourni en sortie du collecteur du transistor 1021. La sortie est appliquée en entrée dans un circuit de différentiation constitué par le condensateur 1023 et la résistance 1028 et la sortie différentiée est redressée par la diode 1022. Ensuite, elle est appliquée en entrée dans un circuit de charge et de décharge constitué par le condensateur 1024 et la résistance 1029. Ces configurations permettent de générer d'une tension proportionnelle à la fréquence de la tension de phase de la bobine d'armature 200 et de l'appliquer en entrée au circuit de conversion A/N 1030. Le circuit de conversion A/N 1030 convertit la tension d'entrée en des données numériques. Les données numériques sont fournies en sortie à la section de calcul de couple de génération et de courant de génération 110. La section de détection de tension de sortie 104 convertit la tension de sortie du générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 détectée sur la base d'une tension partielle de la tension de sortie du générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 divisée par un circuit de division de résistance constitué par les éléments de résistance 152, 153 à un signal numérique, et la fournit en sortie à la section de calcul de couple de génération 110 sous forme d'une valeur de détection de tension de sortie. La section de détection de tension de sortie 104 peut être un voltmètre capable de fournir en sortie le résultat sous forme d'un signal numérique ou peut être une combinaison d'un voltmètre analogique et d'un convertisseur A/N. Comme représenté sur la figure 10, la section de commande de couple de génération 110 comprend une section de correction de courant d'excitation 110e, une section de calcul de couple de génération 110b et une sectiond'opération de rétablissement de points de déplacement 110c. La section de correction de courant d'excitation 110a présente une fonction de correction de courant d'excitation, la section de calcul de couple de génération 110b présente une fonction d'estimation de couple de génération et la section d'opération de rétablissement de points de déplacement 110c présente une fonction d'opération de rétablissement de points de déplacement qui sera décrite ultérieurement. La section de correction de courant d'excitation 110a comprend une mappe de couple. Comme représenté sur la figure 11, la section de commande de couple de génération 110 est constituée par au moins une unité centrale (UC) 1101 et une mémoire 1102. En plus de la mappe de couple représentant la relation du courant d'excitation, de la vitesse de rotation et de la tension de sortie par rapport au couple de génération, la mémoire 1102 mémorise un programme informatique servant de fonction de correction de courant d'excitation, un programme informatique servant de fonction d'estimation de couple de génération et un programme exécutant une opération de rétablissement de points de déplacement. Dans un exemple, la correction du courant d'excitation corrige la valeur ce détection de courant d'excitation détectée par la section de détection de courant d'excitation 100 et calcule une valeur de courant d'excitation corrigée devant être utilisée pour un calcul de couple de génération et de courant de génération en tant que paramètre d'entrée. En variante, la correction du calcul de courant d'excitation et de couple de génération peut être traitée en intégralité. Le calcul de la valeur de courant d'excitation corrigée est un calcul destiné à. corriger une erreur d'estimation de couple provoquée par les caractéristiques d'hystérésis d'un matériau magnétique qui constitue un circuit magnétique de la bobine de champ 220. Le calcul est exécuté pour la valeur de détection de courant d'excitation appliquée en entrée afin de déterminer la valeur de courant d'excitation corrigée, et la valeur de courant d'excitation corrigée est utilisée par la section de commande de couple de génération 110 pour déterminer la valeur d'estimation de couple. Dans une estimation de couple de génération, une valeur d'estimation de couple est calculée sur la base, par exemple, de la valeur de courant d'excitation corrigée, de la valeur de détection de vitesse de rotation et de la valeur de détection de tension de sortie. Par exemple, la section de commande de couple de génération 110 mémorise les mappes de couples représentant les relations du courant d'excitation, de la vitesse de rotation et de la tension de sortie par rapport au couple de génération par avance et calcule la valeur d'estimation de couple en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée et la valeur de détection de vitesse de rotation dans les mappes. La section de commande de courant d'excitation 120 commande par intermittence le transistor attaqué par le courant d'excitation 130 en fonction de la valeur de commande de courant d'excitation reçue du dispositif de commande de moteur 3 par l'intermédiaire de la section de communication 160. La figure 9 illustre un circuit de commande de courant d'excitation 1200 qui constitue la section de commande de courant d'excitation. Comme représenté sur la figure 9, le circuit de commande de courant d'excitation 1200 comprend une résistance 1201, ur.. condensateur 1202, un circuit de génération de forme d'onde en dents de scie 1203, un comparateur de tension 1204 et un circuit ET 1205. Un circuit de lissage est constitué par la résistance 1201 et le condensateur 1202. Le signal fourni en sortie de la section de communication 160 est appliqué en entrée dans une borne positive du comparateur de tension 1204. Un signal de forme d'onde en dents de scie fourni en sortie du circuit de génération de forme d'onde en dents de scie 1203 est appliqué en entrée à une borne négative du comparateur de tension 1204. Le comparateur de tension 1204 compare l'entrée lissée appliquée en entrée à la borne positive et le signal de forme d'onde en dents de scie appliqué en entrée à la borne négative, en fournissant en sortie de cette manière un signal de modulation de largeur d'impulsion présentant un rapport cyclique correspondant au circuit ET 1205. Cependant, la tension de sortie AC du générateur destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 détectée sur la base de la tension divisée de la tension de sortie AC du générateur destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur 2 divisée par le circuit de division à résistance constitué des éléments de résistance 152, 153 est convertie en une tension opérationnelle appropriée dans le circuit de puissance 170 et appliquée en entrée au circuit de commande de courant d'excitation 120. Ensuite, elle est appliquée en entrée en circuit ET 1205. Le circuit ET 1205 .reçoit le signal de modulation de largeur d'impulsion et la tension opérationnelle du circuit de puissance 1206. Ensuite, il fournit en sortie un signal d'attaque qui est équivalent au ET logique de ceci, au transistor de puissance 130 Le transistor de puissance 130 est connecté à la bobine de champ 220 en série et fait circuler le courant d'excitation vers la bobine de champ 220 lorsqu'il se trouve dans un état passant. La résistance 151, qui est équivalente à une résistance de détection destinée à détecter le courant d'excitation, est connectée à un côté source du transistor de puissance 130. Le courant d'excitation est détecté par la section de détection de courant d'excitation 100 sur la base d'une tension de borne de la résistance 151 qui est générée lorsque le courant d'excitation circule dans la bobine de champ 220 entre la source et le drain du transistor de puissance 130 et par l'intermédiaire de la résistance 151. La diode de roue libre 140, connectée à la bobine de champ 220 en parallèle, reflue le courant d'excitation lorsque le transistor de puissance 130 est dans l'état bloqué. La section de communication 160 transmet la valeur d'estimation de couple obtenue par la section de calcul de couple de génération 110 au dispositif de commande de moteur 3 et transmet la valeur de commande de courant d'excitation obtenue par le dispositif de commande de moteur 3 à la section de commande de courant d'excitation 120. Il est inutile de dire que la section de communication 160 comporte un protocole de communication destiné à envoyer et recevoir ces données, et convertit un format de données approprié à une réception de données à destination. (Exemple spécifique 1 d'une correction du courant d'excitation) L'exemple spécifique 1 d'une correction du courant d'excitation sera à présent expliqué en faisant référence à la figure 2. La correction du courant d'excitation corrige globalement une erreur DIf = Ifm - If entre la valeur de détection de courant d'excitation If et un courant d'excitation de création de mémoire Ifm qui a été utilisé lors de la création de la mappe de couple décrite ci-dessus et d'une mappe de courant de génération. L'erreur DIf est générée en raison des caractéristiques d'hystérésis d'un matériau magnétique constituant un circuit magnétique dans lequel le flux de champ circule. Une génération de l'erreur AIf provoquée par les caractéristiques d'hystérésis sera expliquée ci-après. La figure 2 est une illustration d'un courant d'excitation et d'une quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature (appelée également flux magnétique embrassé de bobine de stator) 1). Comme on le sait bien, la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature est proportionnelle à une tension sans charge Eo de la bobine d'armature. La figure 2 représente uniquement le premier quadrant. LO représente une ligne de caractéristique d'aimantation initiale (également appelée courbe d'augmentation initiale), L1 représente une ligne de caractéristique lors d'une chute depuis l'état de saturation magnétique (appelée ligne de caractéristique de saturation et de diminution) et L2 représente une ligne de caractéristique dans le cas où l'excitation est réalisée à partir d'un point où l'état d'excitation 0 est atteint depuis L1 (l'état de magnétisation résiduelle maximum), 4)rmax représente la quantité de flux magnétique résiduelle maximum. Dans ce mode de réalisation, à l'expédition, une quantité importante de courant est délivrée à la bobine de champ 220 pour saturer magnétiquement le circuit magnétique d'excitation avant expédition. De même, après cela, le courant est délivré au transistor 130 avec un rapport cyclique à 100 % à un moment préférable au moins pendant plusieurs secondes (pour une certaine constante de temps ou plus) de façon à rétablir régulièrement le circuit magnétique d'excitation à un état de saturation magnétique totale. Il est préférable que l'opération de saturation magnétique forcée soit réalisée immédiatement après le démarrage du moteur ou lorsque le courant de charge est important. De plus, elle est de préférence exécutée dans un état où la tension de batterie est faible et où l'état de charge de la batterie est faible pour absorber une augmentation du courant de génération provoquée par une augmentation de la valeur du courant d'excitation If. De plus, il est préférable qu'elle soit exécutée dans l'état où le régime du moteur est faible du fait que l'augmentation du courant de génération est plus petite. Cet agencement permet au point de déplacement dans l'état sans excitation à l'intérieur du noyau de fer du circuit magnétique d'excitation tel que représenté sur la figure 2 de revenir au point de coordonnées A (If = 0, 4)rmax). Cette opération de rétablissement de points de déplacement sera décrite ultérieurement en se référant à la figure 6. L'excitation de rétablissement est exécutée dans un environnement de fonctionnement approprié ou permet régulièrement aux caractéristiques du circuit magnétique d'excitation, lorsque le courant diminue ensuite, de revenir à la ligne de caractéristique L1. En conséquence de ceci, si la mappe de couple (appelée ci-après seconde mappe) créée sur la base de la relation de la ligne de caractéristique L1 a été mémorisée à l'avance, l'erreur AIf ne sera pas générée en utilisant la seconde mappe lorsque le courant d'excitation If diminue de façon monotone à partir du courant d'excitation Ifmax. De plus, si la mappe de couple et la mappe de courant de génération créées sur la base de la relation de la ligne de caractéristique L2 (appelée ci-après première mappe) ont été mémorisées à l'avance, l'erreur AIf ne sera pas générée dans le cas où le courant d'excitation augmente de façon monotone à partir du courant d'excitation If = O. On notera que, pour une collecte de données en vue de créer ces mappes, une mappe est créée à une température ambiante proche de la température dans le compartiment moteur, par exemple, à une température ambiante de 90 C. Ci-après, les détails d'une correction du courant d'excitation seront expliqués en classant les points de déplacement de la machine dynamoélectrique sur la figure 2 en trois cas. (Cas 1) Du fait du rétablissement du point de coordonnées décrit ci-dessus A, après que la génération de puissance a été lancée, le point de déplacement s'élève depuis le point de coordonnées A le long de la ligne de caractéristique L2. Conformément au résultat mesuré, la ligne de caractéristique L2 approche la ligne de caractéristique d'aimantation initiale LO lorsque le courant d'excitation If augmente. Si la valeur est supérieure ou égale à une certaine valeur de courant d'excitation IfH, la ligne est considérée comme la ligne de caractéristique d'aimantation globalement initiale LO, et donc aucune erreur majeure n'est générée. En d'autres termes, au cours d'un fonctionnement, le courant 40 d'excitation If commence à augmenter de façon monotone depuis le point de coordonnées A et lorsqu'il dépasse la valeur de courant d'excitation IfH, la ligne de caractéristique L2 peut être considérée comme identique à la ligne de caractéristique L0. En conséquence, si le courant d'excitation If est supérieur ou égal au courant d'excitation IfH, il peut être reconnu qu'aucune erreur n'est générée, provoquée par une estimation de couple et une estimation de courant de génération en utilisant la première mappe sur la base de la ligne de caractéristique L2. En d'autres termes, dans le présent mode de réalisation, la ligne de caractéristique L2 est employée en tant que courant d'excitation de création de mémoire Ifm devant être utilisé lors de la création de la première mappe décrite ci-dessus. Dans l'état de mise en oeuvre du Cas 1 (lorsque le courant d'excitation augmente de façon monotone depuis If = 0), et après que la valeur de courant d'excitation est passée à IfH ou plus, l'erreur d'estimation de couple est calculée en utilisant la première mappe sur la base de la ligne de caractéristique L2. Cet agencement peut réduire l'erreur considérablement. (Cas 2) Ensuite, lorsque le courant d'excitation If diminue depuis l'état où il peut être considéré que le courant d'excitation If = courant d'excitation Ifmax, la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature diminue suivant la ligne de caractéristique Ll. De plus, dans le cas où le courant d'excitation If diminue depuis l'état où la valeur de courant d'excitation est IfH à Ifmax, la valeur de courant d'excitation If diminue suivant la ligne de caractéristique L3, et si la valeur est inférieure ou égale à une certaine valeur de courant d'excitation IfL, elle est considérée comme la ligne de caractéristique substantielle Ll et donc aucune erreur majeure n'est générée. En d'autres termes, au cours d'un fonctionnement, dans le cas où le courant d'excitation If diminue de façon monotone depuis l'état où la valeur de courant d'excitation est IfH à Ifmax, si la valeur est inférieure à la valeur de courant d'excitation IfL, il peut être considéré que la ligne de caractéristique L3 est identique à la ligne de caractéristique L1. Par conséquent, si le courant d'excitation If est inférieur ou égal au courant d'excitation IfL, il peut être constaté qu'aucune erreur n'est générée, provoquée par une estimation de couple en utilisant la seconde mappe sur la base de la ligne de caractéristique L1 ou de la ligne de caractéristique L3. En d'autres termes, dans le présent mode de réalisation, la ligne de caractéristique Ll est employée en tant que courant d'excitation de création de mémoire Ifm devant être utilisé lors de la création de la première mappe décrite ci-dessus, et dans l'état de mise en oeuvre du Cas 2 (lorsque le courant d'excitation diminue de façon monotone depuis If = Ifmax), ou dans le cas où le courant d'excitation If diminue de façon monotone de IfH à I:fmax à moins de IfL, l'erreur d'estimation de couple est calculée en utilisant la seconde mappe sur la base de la ligne de caractéristique L1. Cet agencement peut réduire l'erreur considérablement. (Cas 3) Dans un état de fonctionnement autre que le Cas 1 ou le Cas 2 décrits ci-dessus (dans le cas du Cas 3), les points de déplacement existent dans une zone de ligne en diagonale représentée sur la figure 2. Dans le présent mode de réalisation, les valeurs de détection de courant d'excitation If, qui ont été détectées, sont remplacées dans la première mappe et la seconde mappe décrites ci-dessus respectivement pour déterminer la première valeur d'estimation de couple et la valeur d'estimation de courant de génération, ainsi que la seconde valeur d'estimation de couple. Ensuite, la moyenne de ces valeurs est calculée pour déterminer la valeur moyenne des valeurs d'estimation de couple. Cet agencement peut réduire l'erreur d'hystérésis dans l'estimation de couple de génération. (Exemple spécifique 2 d'une correction du courant d'excitation) L'exemple spécifique 2 d'une correction du courant d'excitation sera expliqué. Dans l'exemple spécifique 2, les lignes de caractéristiques L2 et L3 ont été mémorisées à l'avance. Dans le Cas 3, l'estimation de couple est exécutée en déterminant deux quantités de flux magnétique embrassé de bobine d'armature cl) en substituant la valeur de détection de courant d'excitation If aux lignes de caractéristiques L2 et L3, en substituant les valeurs de flux magnétique moyennes de celles-ci à la ligne de caractéristique L2 pour déterminer la valeur de courant d'excitation corrigée, et en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée à la première mappe décrite ci- dessus. On notera que l'estimation de couple peut être exécutée en substituant la valeur de flux magnétique moyenne décrite ci-dessus à la ligne de caractéristique L3 pour déterminer la valeur de courant d'excitation corrigée, et en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée à la seconde mappe décrite ci-dessus. (Exemple spécifique 3 d'une correction du courant d'excitation) Un exemple spécifique 3 d'une correction du courant d'excitation sera expliqué. Dans l'exemple spécifique 3, le fait que le courant d'excitation précédent immédiatement tend à augmenter ou tend à diminuer dans l'exemple spécifique 2 décrit ci-dessus a été déterminé sur la base de l'historique de la valeur de détection de courant d'excitation précédent immédiatement. Ensuite, lorsqu'il tend à augmenter, l'estimation de couple est exécutée dans le Cas 3 en déterminant deux quantités de flux magnétique embrassé de bobine d'armature 4 en substituant la valeur de détection de courant d'excitation If aux lignes de caractéristiques L2 et L3, en déterminant la valeur de courant d'excitation corrigée en substituant une valeur déterminée par soustraction d'une valeur prédéterminée Acl) à la valeur de flux magnétique moyenne de celles-ci à la ligne de caractéristique L2, et en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée à la première mappe décrite ci-dessus. Ensuite, lorsqu'il tend à diminuer, l'estimation de couple est exécutée dans le Cas 3 en déterminant deux quantités de flux magnétique embrassé de bobine d'armature cl) en substituant la valeur de détection de courant d'excitation If aux lignes de caractéristiques L2 et L3, en déterminant la valeur de courant d'excitation corrigée en substituant une valeur déterminée par ajout d'une valeur prédéterminée A4 à la valeur de flux magnétique moyenne de celles-ci à la ligne de caractéristique L3, et en substituant la valeur du courant d'excitation corrigée à la seconde mappe décrite ci-dessus. (Exemple de commande spécifique 1) Ci-après, un exemple de commande spécifique sera expliqué en faisant référence à l'organigramme représenté sur la figure 3. Tout d'abord, à l'étape 100, une valeur de détection de 40 vitesse de rotation N et une valeur de détection de tension de sortie V sont lues. La valeur de détection de rotation N est obtenue par la section de détection de vitesse de rotation 102. La valeur de détection de tension de sortie est obtenue par la section de détection de tension de sortie 104. A l'étape 102, la valeur de détection de courant d'excitation If est lue. La valeur de détection de courant d'excitation If est obtenue par la section de détection de courant d'excitation 100. A l'étape 104, la valeur de détection de courant 10 d'excitation If, qui a été lue, est corrigée en la valeur de courant d'excitation corrigée If'. Ensuite, à l'étape 106, une valeur d'estimation de couple est déterminée en substituant If', N et V à la mappe de couple représentant la relation parmi la valeur de détection de courant 15 d'excitation If, la valeur de détection de vitesse de rotation N, la valeur de détection de tension de sortie V et le couple de génération T. La mappe de couple est mémorisée dans la section de correction de courant d'excitation 110a. Ensuite, à l'étape 108, un courant d'excitation est commandé 20 en utilisant la valeur d'estimation de couple qui a été déterminée et la section de commande de courant d'excitation 120. Une commande de rétroaction est largement utilisée en tant qu'algorithme de commande. (Exemple de calcul 1 de la valeur de courant d'excitation 25 corrigée If') Ensuite, un calcul de la valeur de courant d'excitation corrigée If' décrit à l'étape S104 sera expliqué par la suite en faisant référence à la figure 4. Comme décrit précédemment, dans le Cas 1, du fait que la 30 ligne de caractéristique d'aimantation L2 devant être mémorisée à l'avance est identique aux points de déplacement, une commande pour sélectionner la mappe de couple correspondant à la ligne de caractéristique d'aimantation L2 est prévue. Dans le Cas 2, du fait que la ligne de caractéristique d'aimantation L1 devant 35 être mémorisée à l'avance est identique aux points de déplacement, une commande pour sélectionner la mappe de couple correspondant à la ligne de caractéristique d'aimantation L1 est prévue. Dans le Cas 3, les points de déplacement existent entre les 40 lignes de caractéristiques d'aimantation L1 et L2 comme représenté sur la figure 4. Par conséquent, dans cet exemple, la détermination de caractéristique d'aimantation, qui se situe à la position intermédiaire entre les lignes de caractéristiques d'aimantation Ll et L2, est supposée, et la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature 4x (=(4l + 1)2)/2) pour la détermination de caractéristique d'aimantation intermédiaire est supposée. Il est seulement nécessaire d'appliquer en entrée le courant d'excitation correspondant à la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature 4x à la mappe. Dans le cas où la ligne de caractéristique d'aimantation L2 est utilisée, la valeur de courant d'excitation corrigée Il est déterminée en substituant 4x à la ligne de caractéristique d'aimantation L2. Dans ce cas, l'estimation de couple peut être exécutée en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée Il à la mappe de couple sur la base de la ligne de caractéristique d'aimantation L2 à l'étape S106. On notera que dans le cas où la ligne de caractéristique d'aimantation L1 est utilisée dans l'estimation de couple, la valeur de courant d'excitation corrigée I2 est déterminée en substituant 1x à la ligne de caractéristique d'aimantation L1. Dans ce cas, l'estimation de couple peut être réalisée en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée I2 à la mappe de couple sur la base de la ligne de caractéristique d'aimantation L1 à l'étape S106. (Exemple de calcul 2 de la valeur de courant d'excitation corrigée If') Un second procédé de calcul de la valeur de courant d'excitation corrigée If' décrit à l'étape S104 sera expliqué par la suite en faisant référence à la figure 4. Dans l'exemple 1 de calcul décrit ci-dessus, Il ou I2 est déterminé en tant que valeur de courant d'excitation corrigée If' en supposant que les points de déplacement sont situés à mi-chemin entre la ligne de caractéristique d'aimantation Ll et la ligne de caractéristique d'aimantation L2. Cependant, dans le cas où le courant d'excitation tend à augmenter, les points de déplacement sont plus proches de la ligne de caractéristique d'aimantation L2 que de la ligne L1, et dans le cas où le courant d'excitation tend à diminuer, les points de déplacement sont plus proches de la ligne de caractéristique d'aimantation Ll que de la ligne L2. Ensuite, dans le cas où le courant d'excitation tend à augmenter sur la figure 4, le point de déplacement est établi pour être à la position intermédiaire ml entre un point m3 et un point intermédiaire m sur la ligne de caractéristique d'aimantation L2. Du fait que la ligne de caractéristique d'aimantation L2 est utilisée dans l'estimation de couple, la valeur de courant d'excitation corrigée I3 est déterminée en substituant (1)3 à la ligne de caractéristique d'aimantation L2. Dans ce cas, à l'étape S106, l'estimation de couple peut être exécutée en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée I3 à la mappe de couple sur la base de la ligne de caractéristique d'aimantation L2. De plus, dans le diminuer sur la figure 15 pour être à la position point intermédiairecas où le courant d'excitation tend à 4, le point de déplacement est établi intermédiaire m2 entre un point m4 et un sur la ligne de caractéristique d'aimantation L2. Du fait que la ligne de caractéristique d'aimantation L1 est utilisée dans l'estimation de couple, la valeur de courant d'excitation corrigée I4 est déterminée en 20 substituant (1)4 à la ligne de caractéristique d'aimantation L1. Dans ce cas, à l'étape 5106, l'estimation de couple peut être exécutée en substituant la valeur de courant d'excitation corrigée I4 à la mappe de couple sur la base de la ligne de caractéristique d'aimantation L1. 25 (Rétablissement de points de déplacement) Un exemple de l'opération de rétablissement de points de déplacement sera expliqué en faisant référence à l'organigramme représenté sur la figure 6. Tout d'abord, à l'étape 200, il est examiné si le régime du 30 moteur est inférieur ou égal à une valeur prédéterminée. Le régime du moteur est détecté par la section de détection de vitesse de rotation 102. Si la valeur est inférieure ou égale à une valeur prédéterminée, le sous-programme progresse à l'étape 204, si la valeur dépasse une valeur prédéterminée, le sous-35 programme progresse à l'étape 202. A l'étape 202, il est examiné si la tension de batterie est inférieure ou égale à une valeur prédéterminée. La tension de batterie est mesurée par une section de circuit de puissance 170 et envoyée vers une section de rétablissement de points de 40 déplacement 110c de la section de commande de couple de génération 110. Si la valeur est inférieure ou égale à une valeur prédéterminée, le sous-programme progresse à l'étape S204. A l'étape S204, le courant ayant un rapport cyclique à 100 % est appliqué à la bobine de champ 220 pendant plusieurs secondes ou plus. Plus particulièrement, la section de rétablissement de points de déplacement 110c de la section de commande de couple de génération 110 qui a reçu le régime du moteur de la section de détection de vitesse de rotation 102 et la tension de batterie de la section de circuit de puissance 170 émet un ordre à la section de commande de courant d'excitation 102 par l'intermédiaire de la section de communication 160 pour appliquer un courant ayant un rapport cyclique à 100 % pendant plusieurs secondes ou plus. Ceci permet au point de déplacement dans l'état de non excitation dans le noyau de fer du circuit d'excitation de revenir au point de coordonnées A (If = 0, (I)rmax) sur la figure 2. (Modification de mode de réalisation) Un calcul peut être exécuté en estimant un point de coordonnées de courant sur la base d'un historique de courant passé dans un espace en deux dimensions comportant le courant d'excitation et la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature en tant qu'axes de coordonnées respectifs et en corrigeant l'écart entre la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature du point de coordonnée de courant décrit ci-dessus et la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature correspondant à la valeur de courant d'excitation détectée dans la relation entre le courant d'excitation et la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature qui est la base de la relation (mappe) entre le courant d'excitation qui a été mémorisé dans la mémoire à l'avance et le couple degénération. Par exemple, une valeur de courant d'excitation correspondant à la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature du point de coordonnées de courant décrit ci-dessus peut être déterminée et substituée dans la mémoire décrite ci-dessus pour une estimation de couple. En conséquence de ceci, un générateur AC destiné à être utilisé dans un moteur et un véhicule à moteur électrique peut être commandé avec une précision élevée sur la base du couple de 26 2901647 génération. Par exemple, du fait que la valeur de couple en excès du moteur peut être régénérée au cours de la décélération d'un véhicule, la dégradation de la capacité de conduite provoquée par une régénération rapide peut être empêchée et une 5 quantité de régénération peut être augmentée. De plus, un couple de génération du générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique est commandé avec une précision élevée pour une variation de couple moteur qui provoque les vibrations du véhicule alors que le moteur est au ralenti dans 10 le but d'annuler la variation de couple du moteur, grâce à quoi une variation de couple moteur est réduite. En conséquence de ceci, un ralenti bas peut être atteint et une économie de carburant supérieure peut être atteinte. (Modification de mode de réalisation) 15 A l'étape 108 sur la figure 3, lorsque le courant d'excitation est fourni au couple de génération demandé, une commande vectorielle telle que décrite dans le chapitre 6 du document de D. W. Novotny et T. A. Lipo, "Vector Control and Dynamics of AC Device" (commande vectorielle et dynamique d'un 20 dispositif AC) (Oxford univ. press, 1996) peut être utilisée. Du fait que le procédé de commande vectorielle commande à la fois l'amplitude et la phase du courant alternatif, il est appelé commande vectorielle. D'une manière générale, dans une commande vectorielle, 25 l'hystérésis du circuit magnétique n'est pas prise en considération et la quantité de flux magnétique embrassé de bobine d'armature n'est pas une fonction à valeurs multiples. L'utilisation du procédé tel que décrit ci-dessus permet également à l'hystérésis du circuit magnétique d'être prise en 30 considération même clans la commande vectorielle. De cette manière, la précision d'estimation de couple de génération peut être augmentée considérablement par comparaison à une technique classique. Par conséquent, une commande de courant d'excitation du type à commande de couple de génération 35 avec une précision élevée peut être réalisée. (Modification de mode de réalisation) On notera que la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus et diverses modifications restant dans la portée du résumé de la présente invention 40 peuvent être mises en oeuvre. Un des exemples de modifications sera expliqué en faisant référence à la figure 5. Dans le premier mode de réalisation, la section de commande de couple de génération 110 est prévue dans le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1. La section de commande de couple de génération 110 peut être exécutée dans le dispositif de commande de moteur 3 comme représenté sur la figure 6A. De plus, dans le premier mode de réalisation, la section de détection de vitesse de rotation du générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique est prévue dans le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1. Au lieu de cela, comme représenté sur la figure 5, elle peut être prévue dans le dispositif de commande de moteur 3 de façon à détecter la vitesse de rotation du générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2 à partir du régime du moteur détecté et du rapport de poulies entre le moteur et le générateur AC destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 2. En outre, le dispositif de commande de génération de puissance destiné à être utilisé dans un véhicule à moteur électrique 1 peut calculer une valeur de commande de courant d'excitation sur la base d'une valeur de commande de couple reçue du dispositif de commande de moteur 3 et d'une valeur d'estimation de couple calculée par celui-ci. L'effet du premier mode de réalisation de la présente invention est décrit. Comme il est observé dans ce qui précède, le premier mode de réalisation dans la présente invention est caractérisé en ce que la section d'estimation de couple présente une fonction de compensation d'une non-linéarité entre le courant d'excitation et le couple de génération. En particulier, il est caractérisé en ce que la section présente une fonction de compensation du couple de génération qui est une fonction à valeurs multiples du courant d'excitation. Une hystérésis est souvent observée dans un système physique où la sortie est une fonction à valeurs multiples à appliquer. Les phénomènes accompagnant l'hystérésis sont définis en 40 tant que phénomènes auxquels le système ne répond pas 28 2901647 promptement à une force appliquée au système physique. En d'autres termes elle est définie comme un phénomène tel que l'état d'un système à un moment dépend d'un état juste avant que le système ne change. 5 Dans un procédé et un dispositif de commande d'un courant d'excitation commandé par couple dans la présente invention, une estimation de couple avec une précision élevée peut être exécutée en compensant ce couple de génération qui est une fonction à valeurs multiples du courant d'excitation. 10 En particulier, la présente invention est caractérisée en ce que la section d'estimation de couple réalise des opérations pour réduire les erreurs dans les valeurs d'estimation de couple provoquées par les caractéristiques d'hystérésis. Une telle étape permet à une commande de courant d'excitation commandé par 15 couple de précision élevée d'être réalisée du fait que la précision d'estimation de couple peut être davantage améliorée par rapport à la technique classique. Dans la commande de courant d'excitation commandé par couple classique, le couple de génération est estimé en affectant des 20 données détectées telles qu'un courant d'excitation à une mappe représentant la relation entre le courant d'excitation et la vitesse de rotation, de façon davantage préférée entre la tension de sortie et le couple de génération. Cependant, cette mappe est préparée avec des caractéristiques d'aimantation 25 initiales d'un circuit magnétique d'excitation en tant que critères. Cependant, comme il est bien connu, du fait qu'un matériau magnétique doux constituant le circuit magnétique d'excitation comporte des caractéristiques d'hystérésis (appelées également "caractéristiques d'hystérésis de courant 30 continu"), le point de fonctionnement s'écarte des caractéristiques d'aimantation initiales lorsqu'il varie avec le courant d'excitation, par conséquent, une relation entre le couple de génération et le courant d'excitation peut varier. A savoir, ceci est dû au fait que des erreurs estimées de couple 35 dans la commande de courant d'excitation commandé par couple résultent des caractéristiques d'hystérésis du circuit magnétique d'excitation. C'est pourquoi les erreurs de couple estimées surviennent en laissant la relation entre le courant d'excitation et la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature, qui est une 29 2901647 base dans la mappe, s'écarter de l'état lorsque les valeurs sont écrites dans la mappe mémorisée dans la mémoire par ce que l'on appelle les caractéristiques d'hystérésis. Ceci permet aux erreurs de couple estimées d'être réduites si cet écart est 5 diminué. Par exemple, un couple de génération peut être estimé avec une précision élevée en découvrant une erreur de courant d'excitation (AIf) entre un courant d'excitation de fonctionnement et une valeur détectée de courant d'excitation 10 dans la relation entre un courant d'excitation de fonctionnement et une tension de saturation sans charge mémorisée pour la mise en oeuvre du couple de génération afin d'exécuter un traitement tel qu'une compensation de valeur détectée de courant d'excitation en ajoutant l'erreur de courant d'excitation (AIf) 15 à la valeur détectée de courant d'excitation. Dans un mode de réalisation préférable, la section d'estimation de couple mémorise les caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation et les caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de 20 courant d'excitation sous forme de caractéristiques d'aimantation du circuit magnétique d'excitation représentant la relation entre le courant d'excitation globalement utilisé pour l'estimation de couple et l'équivalent de quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature et sélectionne les 25 caractéristiques poloïdales globalement utilisées pour l'estimation de couple, sur la base des conditions de fonctionnement du moteur électrique à enroulement de champ d'un véhicule. A savoir, dans le mode de réalisation, il est prêté 30 attention au fait que les caractéristiques d'aimantation (caractéristiques d'hystérésis) du circuit magnétique d'excitation varie largement avec le temps d'augmentation de courant d'excitation et le temps de diminution de courant d'excitation, l'une quelconque des caractéristiques 35 d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation et des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation est sélectionnée, suivant la base des conditions de fonctionnement (par exemple une tendance au changement juste avant le courant d'excitation). De préférence, 40 une mappe d'estimation de couple est sélectionnée sur la base 30 2901647 des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation lorsque le courant d'excitation est augmenté et une mappe d'estimation de couple est sélectionnée sur la base des caractéristiques d'aimantation de temps de 5 diminution de courant d'excitation lorsque le courant d'excitation est diminué. Une telle étape permet que la précision d'estimation de couple soit largement améliorée par rapport à la technique classique. Dans un mode de réalisation préférable, la section 10 d'estimation de couple évalue si une tendance au changement juste avant le courant d'excitation est une tendance d'augmentation de courant ou une tendance de diminution de courant, dans le cas de la tendance d'augmentation de courant, elle estime un couple de génération en utilisant globalement des 15 caractéristiques d'aimantation plus proches des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation que des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation et dans le cas de la tendance de diminution de courant, elle estime un couple de génération en utilisant 20 globalement des caractéristiques d'aimantation plus proches des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution du courant d'excitation que des caractéristiques d'aimantation du temps d'augmentation du courant d'excitation. A savoir, dans le mode de réalisation, lorsque le courant 25 d'excitation est augmenté, elle estime un couple de génération utilisant une mappe d'estimation correspondant aux caractéristiques d'aimantation plus proches des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation que des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de 30 courant d'excitation à la place des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation, qui sont mémorisées au préalable. Lorsqu'un courant d'excitation est diminué, elle estime un couple de génération utilisant une mappe d'estimation de couple correspondant aux caractéristiques 35 d'aimantation plus proches des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation que des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation à la place des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation, 40 qui sont mémorisées au préalable. Une telle étape permet que la 31 2901647 précision d'estimation de couple soit davantage améliorée par rapport à la technique classique. Dans un mode de réalisation préférable, la section d'estimation de couple sélectionne l'estimation de couple en 5 utilisant globalement des caractéristiques d'aimantation intermédiaires des caractéristiques poloïdales, sur la base des conditions de fonctionnement du moteur à enroulement de champ de véhicule. De préférence, dans des conditions de fonctionnement (le cas 3 décrit en dernier) où un point de fonctionnement est 10 très susceptible de s'écarter des caractéristiques d'aimantation mémorisées au préalable dans un espace de dimension représentant la relation entre le courant d'excitation et la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature, elle estime un couple de génération, sur la base d'une mappe correspondant à des 15 caractéristiques d'aimantation intermédiaires entre les caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation. de courant d'excitation et les caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation. Même dans ce cas, il est préférable que la section d'estimation de couple estime 20 un couple de génération dans une mappe correspondant aux caractéristiques d'aimantation plus ou moins proches des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation lorsque le courant d'excitation est augmenté, et il est préférable que la section estime un couple 25 de génération dans une mappe correspondant aux caractéristiques d'aimantation plus ou moins proches des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation lorsque le courant d'excitation est diminué. Dans un mode de réalisation préférable, les caractéristiques 30 d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation représentent les caractéristiques d'aimantation (Ll) lorsque le courant d'excitation est simplement diminué après avoir atteint globalement un état de saturation magnétique. Une erreur d'estimation de couple de génération peut être diminuée du fait 35 que les caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation peuvent être amenées à correspondre aux caractéristiques d'aimantation en réalisant un traitement de quasi-saturation magnétique sur le circuit magnétique d'excitation. Dans un mode de réalisation préférable, les caractéristiques d'aimantation de -temps de diminution de courant d'excitation représentent les caractéristiques d'aimantation (L2) lorsque le courant d'excitation est simplement diminué après que le courant d'excitation est simplement diminué d'un état de saturation magnétique substantiel pour atteindre l'état du courant d'excitation nul. Une erreur d'estimation de couple peut être réduite du fait que les caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation peuvent être amenées à correspondre aux caractéristiques d'aimantation en exécutant un traitement de quasi-saturation magnétique sur le circuit magnétique d'excitation. S'il est en outre décrit qu'un cycle d'hystérésis enfermé par les courbes de caractéristiques L1 et L2 (voir figure 2) est très étroit et que la distance entre le point de fonctionnement présent intérieur et la courbe de caractéristique L1 ou L2 est considérablement plus petite que la distance entre le point de fonctionnement et les caractéristiques d'aimantation initiales L0, une erreur d'estimation de couple peut être grandement améliorée du fait que le point de fonctionnement peut être ramené sur les courbes de caractéristiques L1 et L2 comme il se doit ou périodiquement par le traitement de saturation magnétique mentionné précédemment. Dans un mode de réalisation préférable, un traitement de saturation magnétique est exécuté sur le circuit magnétique d'excitation en conduisant le courant d'excitation d'une valeur prédéterminée ou supérieure pendant un temps prédéterminé. Ceci permet au point de fonctionnement d'être lancé sur les caractéristiques d'aimantation L2. Ci-après, le point de fonctionnement peut être présent à l'intérieur du cycle d'hystérésis (l'espace entre les caractéristiques d'aimantation L1 et L2 présenté par des hachures sur la figure 2) enfermé par les caractéristiques d'aimantation L1 et L2 (voir figure 2). Par conséquent, une erreur estimée peut être réduite si un couple de génération est estimé avec les caractéristiques d'aimantation Ll et L2 comme standards. Dans un mode de réalisation préférable, le courant d'excitation est conduit d'une quantité et d'un temps suffisants pour saturer pratiquement magnétiquement le circuit magnétique d'excitation à un instant prédéterminé. Ceci permet au point de fonctionnement d'être lancé sur la courbe d'aimantation L2 à un instant prédéterminé. Ci-après, le point de fonctionnement peut être présent à l'intérieur du cycle d'hystérésis (l'espace entre les caractéristiques d'aimantation L1 et L2 représenté par des hachures sur la figure 2) enfermé par les caractéristiques d'aimantation L1 et L2 (voir figure 2). Par conséquent, une erreur estimée peut être réduite si un couple de génération est estimé avec les caractéristiques d'aimantation L1 et L2 comme standards. Dans un mode de réalisation préférable, le courant d'excitation est conduit lorsqu'un moteur est arrêté. Ceci ne permet pas à un courant de génération important d'être généré même si un courant d'excitation important est conduit pour rétablir le flux magnétique résiduel et le traitement ne peut pas être un problème. Dans un mode de réalisation préférable, le courant d'excitation est conduit lorsque le régime du moteur représente une valeur prédéterminée ou inférieure. Ceci ne permet pas à un courant de génération important d'être généré même si un courant d'excitation important est conduit pour rétablir le flux magnétique résiduel et le traitement ne peut pas être un problème. Dans un mode de réalisation préférable, le courant d'excitation est conduit si l'état de charge d'une batterie, vers laquelle une puissance électrique est fournie depuis le moteur à enroulement de champ de véhicule, est une valeur prédéterminée ou inférieure. Même si cela cause la génération d'un courant de génération important pour rétablir le flux magnétique résiduel, un problème ne peut survenir du fait que le courant de génération peut être utilisé efficacement pour charger la batterie. De plus, dans un mode de réalisation préférable, la section de commande de couple de génération émet une instruction pour fournir un courant d'excitation correspondant à un couple de 35 génération demandé par une commande vectorielle. En général, dans la commande vectorielle, l'hystérésis d'un circuit magnétique n'est pas considérée et la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature ne représente pas la fonction à valeurs multiples d'un courant d'excitation. L'hystérésis du 40 circuit magnétique peut être considérée même dans la commande vectorielle en sélectionnant l'une quelconque des caractéristiques d'aimantation de temps d'augmentation de courant d'excitation et des caractéristiques d'aimantation de temps de diminution de courant d'excitation. Du fait qu'une telle étape permet à une précision d'estimation de couple d'être considérablement améliorée par rapport à la technique classique, une commande de courant d'excitation commandé par couple de précision élevée peut être obtenue. De plus, une commande de courant d'excitation commandé par couple de précision élevée peut être réalisée en estimant et en utilisant non seulement une propriété à valeurs multiples d'une relation entre le courant d'excitation et le couple de génération issus des caractéristiques d'hystérésis d'un circuit magnétique d'excitation, mais également la dépendance de courant d'excitation d'un couple de génération optimum en réponse aux conditions de fonctionnement. De plus, dans un moteur électrique de véhicule, un rotor comporte un moment d'inertie. Il peut être considéré comme ajoutant le couple d'inertie issu du moment d'inertie. Dans ce cas, dans le dispositif de détection de vitesse de rotation 102, non seulement la vitesse de rotation, mais également la composante de variation dans le temps de la vitesse de rotation, c'est-à-dire une accélération de rotation, sont calculées. De plus, la valeur de moment d'inertie d'un moteur électrique est mémorisée dans la section de commande de couple de génération 10 et le couple d'inertie dans un état de transition du moteur électrique peut être calculé en utilisant la valeur. Du fait qu'une telle étape permet à une précision d'estimation de couple d'être considérablement améliorée par rapport à la technique classique, une commande de courant d'excitation commandé par couple de précision élevée peut être obtenue. Dans le mode de réalisation, l'excitation est compensée dans l'estimation de couple de génération, sur la base du courant d'excitation dans le contrôleur de courant d'excitation de moteur AC de véhicule commandé par couple. Cependant, une compensation similaire peut être appliquée à une machine dynamoélectrique AC de véhicule ou à une machine dynamoélectrique de véhicule. (Effet) Conformément au mode de réalisation tel que décrit ci-dessus, dans l'estimation de couple utilisant la valeur détectée de courant d'excitation, la relation entre la valeur détectée de courant d'excitation et le couple de génération est compensée pour une relation différente de ces relations au moment de la formation d'une mappe, et ceci permet à une erreur d'estimation de couple par les caractéristiques d'hystérésis d'être réduite. A savoir, du fait que la mappe représentant la relation entre le courant d'excitation et le couple de génération en réponse aux conditions de fonctionnement de la machine dynamoélectrique AC de véhicule 2 est globalement modifiée pour une direction où une erreur d'hystérésis est diminuée, l'erreur d'estimation de couple par les caractéristiques d'hystérésis peut être réduite. De plus, conformément au mode de réalisation, du fait que le circuit magnétique d'excitation de la machine dynamoélectrique AC de véhicule est pratiquement saturé magnétiquement en augmentant le courant d'excitation à un instant approprié (par exemple juste avant ou juste après l'arrêt du moteur), une modification de la relation entre le courant d'excitation et le couple de génération issus du déplacement du point de fonctionnement provoqué par les caractéristiques d'hystérésis peut être tout à fait compensée. En outre, conformément au premier mode de réalisation de la présente invention, un effet similaire peut être exercé du fait qu'il est saturé magnétiquement avant expédition de la même manière. De même, conformément au premier mode de réalisation de la présente invention, du fait qu'une pluralité des relations (mappe) entre le courant d'excitation et le couple de génération sont globalement mémorisées, l'une d'entre elles est sélectionnée ou bien une valeur intermédiaire de celles-ci est mise en oeuvre en réponse aux conditions de fonctionnement de la machine dynamoélectrique AC de véhicule 2, et une modification de la relation entre le courant d'excitation et le couple de génération issus du déplacement du point de fonctionnement par les caractéristiques d'hystérésis peut être tout à fait compensée. (Second mode de réalisation) Un second mode de réalisation est décrit en utilisant les figures 14, 2, 4, 6 à 9, 11 à 13. De plus, dans les descriptions du contrôleur de courant d'excitation et du procédé pour cela du mode de réalisation, pour la même configuration que dans les composants décrits dans le premier mode de réalisation, les mêmes symboles sont utilisés pour omettre ou simplifier ces descriptions. Dans le second mode de réalisation, le contrôleur de courant d'excitation pour réaliser un courant de génération demandé avec une précision élevée est décrit. Le contrôleur de courant d'excitation pour réaliser un tel courant de machine dynamoélectrique précis est, par exemple, utilisé pour charger une batterie ni trop, ni trop peu. De plus, dans le contrôleur de conduite de véhicule capable de réaliser de façon stable une commande de couple de génération dans une combinaison d'une machine dynamoélectrique et d'un moteur AC comme décrit dans la demande de brevet japonais mise à la disposition du public N 2005-115 932, une commande de moteur électrique précise est possible. Comme représenté sur la figure 14, le contrôleur de génération pour véhicule 1 dans le mode de réalisation est doté de la section de détection de courant d'excitation 100, de la section de détection de vitesse de rotation 102, de la section de détection de tension de sortie 104, de la section de commande de courant de génération 110A, de la section de commande de courant d'excitation 120, du transistor de puissance 130, de la diode de reflux 140, de l'élément résistif 151, de la section de communication 160 et d'un circuit d'alimentation 170A. Dans le second mode de réalisation, la section de commande de courant de génération 110A est prévue à la place de la section de commande de couple de génération 110 du premier mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 13, la section de commande de puissance 110A est dotée de la section de compensation de courant d'excitation 110d, de la section de mise en oeuvre de courant de génération 110e et de la de commande de rétablissement de point de fonctionnement 110c. La section de compensation de courant d'excitation 110d est dotée d'une mappe de courant de génération. La mappe de courant de génération représente les relations entre le courant d'excitation, la vitesse de rotation et la tension de sortie et le courant de génération. De plus, la section de communication 160 dans le mode de réalisation transmet une valeur d'estimation de courant de génération obtenue à partir de la section de commande de courant de génération 110 au contrôleur de moteur 3 et transmet une valeur de commande de courant d'excitation obtenue à partir du contrôleur de moteur 3 à la section de commande de courant d'excitation 120. Le circuit d'alimentation 170A applique une tension de batterie et une tension de sortie de générateur et fournit en sortie leurs informations à la section de courant de génération 110A. A savoir, le circuit d'alimentation 170A présente une fonction pour mesurer la tension de batterie et une fonction pour détecter la tension de sortie. De plus, dans l'opération de rétablissement de point de fonctionnement qui sera décrite ultérieurement en détail, la section d'alimentation fournit en sortie la valeur mesurée de la tension de batterie à la section de rétablissement de point de fonctionnement 110c de la section de commande de couple de génération 110. De plus, dans le circuit d'alimentation 170A, la tension de batterie et la tension de sortie du générateur sont converties en tension de fonctionnement, laquelle est fournie en sortie au circuit ET 1205 de la section de commande de courant d'excitation 120. Dans le comparateur de tension 1204 de la section de commande de courant d'excitation 120, un signal de modulation de largeur d'impulsion présentant un rapport cyclique correspondant est fourni en sortie au circuit ET 1205 en comparant une entrée lissée dans une borne positive à un signal en dents de scie appliqué en entrée dans une borne négative.Ensuite, un signal d'attaque qui est leur produit logique est fourni en sortie vers le transistor de puissance 130. La figure 14 est un organigramme représentant un exemple de commande du second mode de réalisation. Le même traitement que 35 dans le premier mode de réalisation est exécuté aux étapes 100, 102 et 104. A l'étape 110, les valeurs de courant d'excitation compensées If', N, V sont affectées dans la mappe de courant de génération représentant la relation entre la valeur détectée de 40 courant d'excitation If, la valeur détectée de vitesse de rotation N, la valeur détectée de tension de sortie V et le courant de génération Iout pour découvrir une valeur estimée de courant de génération. La mappe de courant de génération est mémorisée dans la section de compensation de courant d'excitation 110d. A l'étape 120, le courant d'excitation est commandé par l'intermédiaire de la section de commande de courant d'excitation en utilisant la valeur estimée de sortie découverte. Comme il est observé dans ce qui précède, le second mode de réalisation de la présente invention est caractérisé en ce que la section d'estimation de courant de génération présente une fonction pour compenser la non-linéarité entre le courant d'excitation et le courant de génération. En particulier, il est caractérisé en présentant une fonction pour compenser le courant de génération qui est une fonction à valeurs multiples du courant d'excitation. Dans le procédé et le dispositif de commande du courant d'excitation du second mode de réalisation de la présente invention, une estimation de courant de génération de précision élevée peut être réalisée par la compensation du courant de génération qui est une fonction à valeurs multiples. En particulier, il est caractérisé en ce que la section d'estimation de courant de génération réalise une opération qui réduit une erreur de la valeur estimée de courant de génération créée par les caractéristiques d'hystérésis. Une telle étape permet à une commande de courant d'excitation commandé par courant de génération de précision élevée d'être réalisée du fait qu'une précision d'estimation de courant de génération peut être améliorée davantage que dans la technique classique. Une charge et une décharge de batterie économiques peuvent être réalisées si un courant de génération du générateur précis est utilisé. Pour d'autres éléments dans le second mode de réalisation de la présente invention, le même effet que pour l'erreur d'estimation de couple du premier mode de réalisation peut être obtenu dans l'estimation de courant de génération. De plus, dans le second mode de réalisation, le contrôleur de courant d'excitation capable de réaliser un courant de génération demandé avec une précision élevée est décrit. Cependant, un contrôleur de courant d'excitation capable de réaliser simultanément un couple de génération demandé et un courant de génération demandé avec une précision élevée peut également être constitué. Conformément au second mode de réalisation de la présente invention décrit ci-dessus, dans l'estimation de courant de génération utilisar..t la valeur détectée de courant d'excitation, la relation entre 1a valeur détectée de courant d'excitation et le courant de génération est corrigée pour une relation différente de ces relations au moment de la formation d'une mappe. Ceci permet à l'erreur d'estimation de courant de génération provoquée par les caractéristiques d'hystérésis d'être réduite. A savoir, du fait qu'une mappe représentant la relation entre le courant d'excitation et le courant de génération est modifiée pour une direction où l'erreur d'hystérésis est sensiblement diminuée en réponse aux conditions de fonctionnement de la machine dynamoélectrique AC de véhicule 2, l'erreur d'estimation de courant de génération provoquée par les caractéristiques d':hystérésis peut être réduite. De plus, conformément au second mode de réalisation de la présente invention, le circuit magnétique d'excitation de la machine dynamoélectrique AC de véhicule 2 est pratiquement saturé magnétiquement en augmentant le courant d'excitation à un instant approprié (par exemple juste avant ou juste après l'arrêt du moteur), une modification de la relation entre le courant d'excitation et le courant de génération issus du déplacement du point de fonctionnement provoqué par les caractéristiques d'hystérésis peut être tout à fait compensée. En outre, conformément au second mode de réalisation de la présente invention, le même effet peut être exercé du fait qu'il est pratiquement saturé magnétiquement avant expédition de la même manière. De plus, conformément au second mode de réalisation de la présente invention, du fait qu'une pluralité des relations (mappe) entre le courant d'excitation et le courant de génération sont mémorisées, l'une d'entre elles est sélectionnée ou bien une valeur intermédiaire de celles-ci en réponse aux conditions de fonctionnement de la machine dynamoélectrique AC de véhicule 2, une modification de la relation entre le courant d'excitation et le courant de génération issus du déplacement du point de fonctionnement provoqué par les caractéristiques d'hystérésis peut être tout à fait compensée. (Troisième mode de réalisation) Un troisième mode de réalisation de la présente invention est décrit en faisant référence à la figure 15. Le troisième mode de réalisation de la présente invention se rapporte à un système de commande vectorielle où il est considéré que le circuit d'excitation d'une machine dynamoélectrique comporte des caractéristiques d'hystérésis, de cette manière une quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature est une fonction à valeurs multiples pour le courant d'excitation. Plus en détail, le troisième mode de réalisation de la présente invention fournit un procédé de commande destiné à commander un courant d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ multiphase comportant un moyen de rotor, un moyen de stator comprenant un enroulement d'excitation, et un entrefer entre ceux-ci de façon à obtenir un couple de génération demandé présentant une expression paramétrique dans une forme de courant électrique tel qu'un courant de commande de couple et un courant de commande de flux d'armature. La figure 15 est un schéma synoptique d'un système d'orientation de champ utilisant un inverseur commandé par courant. Dans le système d'orientation de champ du mode de réalisation, une valeur de commande de couple et une valeur de commande du nombre de flux croisés d'un rotor sont appliquées en entrée et une valeur de commande de stator correspondant à celles-ci est calculée. Le flux du rotor est commandé par la valeur de commande de courant de stator. Dans le système de commande vectorielle pour un moteur électrique à induction qui est décrit concernant une commande vectorielle pour les moteurs AC, par exemple, il existe une technique connue décrite dans un ouvrage de D. W. Novotny et T. A. Lipo, "Vector Control and Dynamics of AC Drive" (Oxford univ. Press, 1966)". Conformément à cette technique connue, un courant d'attaque classique fourni à un moteur à courant alternatif (AC) triphasé comprenant un rotor est un stator et un courant comportant trois phases de Iu, iv et iw. Ce courant d'attaque triphasé est commandé sur la base d'un couple de génération demandé. Dans une technique courante jusqu'ici pour commander un tel moteur électrique, un courant présentant des phases respectives, c'est--à-dire les phases respectives de u, v, w sont converties en courants d'un système de coordonnées sur axes d-q constitué d'un axe de courant d'excitation (un axe d) et d'un axe de courant de couple (un axe q), et chaque courant d'axe converti est commandé pour rencontrer une valeur de commande d'axe obtenue à partir du couple de génération demandé. En d'autres termes, la commande vectorielle est exécutée de façon à contrôler chacun d'un couple et d'un flux magnétique de rotor d'un moteur électrique à induction, indépendamment l'un de l'autre, en représentant un courant ou un flux magnétique d'un moteur électrique à induction triphasé en ce qui concerne un vecteur d'un système de coordonnées connu en tant que système de coordonnées d-q. Le système de coordonnées d-q est un système de coordonnées en rotation comportant deux axes orthogonaux qui tournent en synchronisation avec une source d'alimentation. L'un des deux axes est considéré dans une direction d'un flux magnétique de rotor. Dans la commande vectorielle, un courant de commande de couple iq, un courant de commande de flux magnétique id et une valeur de commande de fréquence angulaire de glissement Sw sont calculés par les expressions mathématiques suivantes (1) à (3) en utilisant une valeur de couple demandée T, une valeur de commande de flux magnétique de rotor cl) et certaines constantes de moteur électrique, qui sont les suivantes. T 1 L2 1q=ùxùx P Lm id = Lm (2) Se) = ù x R2 (3) id L2 où P est le nombre de paires de pôles d'un moteur électrique, Lm 35 est une inductance mutuelle d'un moteur électrique, L1 est une inductance propre primaire d'un moteur électrique, L2 est une inductance propre secondaire d'un moteur électrique et R2 est une résistance secondaire d'un moteur électrique. (1)30 Donc, dans la commande vectorielle, une valeur de commande de flux magnétique de rotor 4) est utilisée pour calculer à la fois le courant de commande de couple iq et le courant de commande de flux magnétique id. La valeur de commande de flux magnétique de rotor 4) est calculée d'après une vitesse de rotation du rotor œ qui est directement mesurée ou détectée par un certain procédé indirect. Dans ce mode de réalisation, les caractéristiques d'hystérésis qui sont contenues dans un circuit magnétique d'excitation dans le moteur électrique sont prises en considération pour calculer à la fois le courant de commande de couple iq et le courant de commande de flux magnétique id de façon similaire à ce qui est décrit dans les modes de réalisation antérieurs qui sont joints en faisant référence à la figure 2. Comme représenté sur la figure 15, le système d'orientation de champ conforme au présent mode de réalisation comporte une machine dynamoélectrique 300, un inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302, une alimentation en courant alternatif AC 304, une section de détection de position de rotor 306, une section de commande d'orientation de champ 308 et une section de compensation de courant de commande 310. L'alimentation en courant alternatif AC 304 génère des courants alternatifs et des tensions triphasés. Ce mode de réalisation comprend la section de compensation de courant de commande 310. La section de compensation de courant de commande de flux 310 compense le courant de commande de flux, en considérant le fait qu'une quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature est une fonction à valeurs multiples dont la variable est le courant d'excitation, comme décrit ci- dessus. La section de compensation de courant de commande 310 fournit en sortie une valeur de courant de commande de couple corrigée iq' et une valeur de courant de commande de flux magnétique corrigée id' à la section de commande d'orientation de champ 308. La section de commande d'orientation de champ 308 convertit la valeur de courant de commande de couple corrigée iq' et la valeur de courant de commande de flux magnétique corrigée id' en une commande de commutation pour un inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302. Les courants d'attaque du moteur électrique iu, iv et iw, correspondant à iq' et id' sont fournis aux bobines de phase respectives du moteur électrique triphasé 300. En même temps, une fréquence angulaire de rotation, qui est fournie en sortie à l'inverseur de modulation de largeur d'impulsion est calculée dans la section de commande d'orientation de champ 308 en ajoutant la valeur de commande de fréquence angulaire de glissement Sc) à une vitesse de rotation du rotor w obtenue dans la section de détection de position de rotor 306. La section de détection de position de rotor 306 estime la position angulaire 0 et la vitesse de rotation du rotor et fournit en sortie les valeurs détectées de 0 et w à la section de commande d'orientation de champ 308 et à la section de compensation de courant de commande 310. La position angulaire détectée 0 est utilisée dans la section de commande d'orientation de champ 308 pour calculer la commande de commutation pour l'inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302. Sur la figure 16, un organigramme illustrant une procédure de fonctionnement du dispositif de commande de courant d'excitation conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention est représenté. A l'étape 400, un couple de génération demandé est appliqué en entrée par l'intermédiaire d'un dispositif d'entrée (non représenté sur les figures 15 et 16). A l'étape 401, un courant de commande de couple iq et un courant de commande de flux id dans des coordonnées de rotor sont calculés à partir du couple de génération demandé et sont appliqués en entrée dans la section de compensation de courant de commande 310. A l'étape 402, un flux d'armature de la machine dynamoélectrique 300 est détecté. Habituellement, le flux d'armature de la machine dynamoélectrique ou d'un moteur électrique à induction ne peut pas être détecté directement par opposition à un cas de moteurs électriques synchronisés. Certains procédés indirects pour détecter ou mesurer le flux d'armature sont proposés et utilisés. Le flux d'armature détecté est utilisé dans la section de compensation de courant de commande 310 et dans la section de commande d'orientation de champ 308. A l'étape 403, le courant de commande de couple iq et le courant de commande de flux id sont corrigés de façon à prendre en considération les phénomènes d'hystérésis qui apparaissent dans le traitement de magnétisation du circuit magnétique d'excitation de la machine dynamoélectrique. Les techniques de correction sont identiques à celles dans les premier et second modes de réalisation, donc elles ne sont pas décrites en détail. Le courant de commande de couple corrigé iq' et le courant de commande de flux corrigé id' sont fournis en sortie de la section de compensation de courant de commande 310 à la section de commande d'orientation de champ 308. A l'étape 404, une transformation de coordonnées d'un système de coordonnées d-q à un système de coordonnées de stator concernant le courant de commande de couple corrigé iq' et le courant de commande de flux corrigé id' est exécutée dans la section de commande d'orientation de champ 308. Cette transformation est nécessaire pour déterminer une orientation de champ du flux de stator. Le courant de commande de couple corrigé et le courant de commande de flux corrigé qui sont déterminés dans les coordonnées de stator sont utilisés à l'étape 405. A l'étape 405, un courant de stator est fourni au stator de la machine dynamoélectrique après que le courant de commande de couple corrigé et le courant de commande de flux corrigé, qui ont été déterminés dans les coordonnées de stator, sont modulés sous une commande de modulation de largeur d'impulsion (PWM) par l'inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302 qui est connecté à l'alimentation en courant alternatif 304. De façon plus détaillée, la section de détection de position de rotor 306 estime la direction de la position de rotor 0 et la vitesse de rotation m d'un rotor dans la machine un moyen électrique ou mécanique, procédé indirect, par exemple par mesure d'un flux d'entrefer et par estimation à partir de celui-ci. La position de rotor détectée 0 et la vitesse de rotation œ sont fournies en sortie à la section de commande d'orientation de champ 308. Dans la commande vectorielle, les valeurs de couple demandées sont appliquées en entrée sous forme d'un courant de dynamoélectrique par habituellement dans un commande de couple iq et d'un courant de commande de flux embrassé d'enroulement d'armature id du rotor. Ce courant de commande de couple iq et ce courant de commande de flux embrassé d'enroulement d'armature id du rotor sont appliqués en entrée dans la section de compensation de courant de commande 310 dans le mode de réalisation. Dans la section de compensation de courant de commande 310, la commande de flux embrassé d'enroulement d'armature id du rotor est compensée, en considérant que la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature est une fonction à valeurs multiples du courant d'excitation par le même procédé que dans les premier et second modes de réalisation. Ensuite, la valeur de commande de couple iq et le courant de commande de flux embrassé d'enroulement d'armature compensé id' sont fournis en sortie à la section de commande d'orientation de champ 308. Dans la section de commande d'orientation de champ 308, une valeur de flux d'armature détectée depuis la section de détection de position de rotor 306 et le courant de commande de couple ajouté iq et le courant de commande de flux embrassé d'enroulement d'armature compensé id' du rotor sont utilisés pour calculer une valeur du courant circulant dans l'enroulement d'armature de chaque phase et les valeurs de courant sont fournies en sortie à l'inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302. Dans l'inverseur de modulation de largeur d'impulsion 302, une entrée provenant de l'alimentation en courant alternatif 304 est commandée par une modulation de largeur d'impulsion et le courant est fourni à l'enroulement d'armature de chaque phase de la machine dynamoélectrique triphasée 300. Comme il est observé dans ce qui précède, le troisième mode de réalisation de la présente invention est caractérisé en ce que la section de compensation de courant de commande 310 présente une fonction pour compenser la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature qui est une fonction à valeurs multiples. En particulier, la présente invention est caractérisée en ce que la section de compensation de courant de commande 310 réalise des opérations pour réduire des erreurs dans les valeurs d'estimation de couple provoquées par les caractéristiques d'hystérésis. Une telle étape permet à une commande de courant d'excitation commandé par couple de précision élevée d'être réalisée du fait que la précision d'estimation de couple peut être améliorée davantage que dans la technique classique. Dans le dispositif et le procédé de commande du courant d'excitation du troisième mode de réalisation de la présente invention, une commande de couple de génération de précision élevée peut être exécutée par la compensation de la quantité de flux embrassé d'enroulement d'armature qui est une fonction à valeurs multiples. Si ces étapes sont entreprises, une commande de courant d'excitation commandé par couple de précision élevée peut être réalisée, du fait qu'une précision de commande de couple de génération peut être largement améliorée par rapport à une technique classique. De plus, dans le troisième mode de réalisation, le contrôleur de courant d'excitation qui est capable de réaliser un courant de génération demandé avec une précision élevée est décrit. Pour d'autres éléments du troisième mode de réalisation de la présente invention, les mêmes effets que pour l'erreur d'estimation de couple de génération du premier mode de réalisation sont obtenus | Un dispositif de commande (1) destiné à commander un courant d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) présentant un enroulement d'excitation de façon à obtenir une puissance demandée de celle-ci comprend un circuit de détection de courant d'excitation (1000) pour détecter un courant d'excitation de la machine dynamoélectrique (2), un circuit de détection de vitesse de rotation (1020) pour détecter une vitesse de rotation d'un rotor de la machine dynamoélectrique (2), un circuit d'estimation de puissance pour estimer une puissance de la machine dynamoélectrique (2), un circuit de commande de courant d'excitation (1200) pour corriger le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique (2) afin d'obtenir la puissance demandée et à fournir le courant d'excitation corrigé à un enroulement d'excitation de la machine dynamoélectrique (2) en considérant une fonction à valeurs multiples de la puissance de la machine dynamoélectrique (2) par rapport au courant d'excitation. | 1. Dispositif de commande destiné à commander un courant d'excitation fourni à un enroulement d'excitation d'une machine 5 dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) pour obtenir une puissance demandée de celui-ci, comprenant : un circuit de détection de courant d'excitation (1000) configuré pour détecter le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique (2) et pour fournir en sortie un courant 10 d'excitation détecté, un circuit de détection de vitesse de rotation (1020) configuré pour détecter une vitesse de rotation d'un rotor d'une machine dynamoélectrique (2) et pour fournir en sortie une vitesse de rotation détectée du rotor, 15 un circuit d'estimation de puissance configuré pour estimer une puissance de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) sur la base d'une relation prédéterminée entre le courant d'excitation détecté, la vitesse de rotation détectée et la puissance de la machine 20 dynamoélectrique à enroulement de champ (2), et pour fournir en sortie une puissance estimée résultant de l'estimation, et un circuit de commande de courant d'excitation (1200) configuré pour corriger le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique (2) sur la base de la puissance estimée de la 25 machine dynamoélectrique (2) de façon à obtenir la puissance demandée et pour fournir le courant d'excitation corrigé à l'enroulement d'excitation de la machine dynamoélectrique (2), dans lequel le circuit d'estimation de puissance comprend un moyen destiné à réaliser une estimation de la puissance de la 30 machine dynamoélectrique (2) en considération d'une fonction à valeurs multiples de la puissance de la machine dynamoélectrique (2) par rapport au courant d'excitation de l'enroulement d'excitation. 35 2. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 1, dans lequel le circuit d'estimation de puissance exécute l'estimation de la puissance de la machine dynamoélectrique du 40 type à enroulement de champ (2) en utilisant les donnéesd'historique du ccurant d'excitation détecté et de la vitesse de rotation détectée du rotor. 3. Dispositif de commande destiné à commander le courant 5 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 1, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un couple de génération de celle-ci et le circuit d'estimation de puissance est un circuit d'estimation de couple 10 de génération configuré pour estimer le couple de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que couple de génération estimé. 4. Dispositif de commande destiné à commander le courant 15 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 2, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un couple de génération de celle-ci et le circuit d'estimation de puissance est un circuit d'estimation de couple 20 de génération configuré pour estimer le couple de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que couple de génération estimé. 5. Dispositif de commande destiné à commander le courant 25 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 1, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un courant de génération de celle-ci et le circuit d'estimation de puissance est un circuit d'estimation de courant 30 de génération configuré pour estimer le courant de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que courant de génération estimé. 6. Dispositif de commande destiné à commander le courant 35 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 2, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un courant de génération de celle-ci et le circuit d'estimation de puissance est un circuit d'estimation de courant 40 de génération configuré pour estimer le courant de génération etfournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que courant de génération estimé. 7. Dispositif de commande destiné à commander le courant 5 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 4, dans lequel le circuit d'estimation de couple de génération comprend un moyen destiné à réaliser une estimation du couple de génération avec une gestion d'un phénomène d'hystérésis d'un 10 circuit d'excitation. 8. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 7, 15 dans lequel le circuit d'estimation de couple de génération comporte une première courbe de caractéristique d'aimantation et une seconde courbe de caractéristique d'aimantation où la première courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée pour estimer le couple de génération sous forme d'une relation 20 de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation 25 de référence dans un cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue, et une courbe de caractéristique d'aimantation utilisée pour estimer le couple de génération est sélectionnée parmi les première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données 30 d'historique d'une condition d'attaque d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2). 9. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à 35 enroulement de champ selon la 8, dans lequel le circuit d'estimation de couple de génération juge si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou diminue et réalise une estimation du couple de génération en se référant à une courbe de caractéristique 40 d'aimantation théorique qui est obtenue en mélangeant lapremière courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement élevée en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement faible en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou bien réalise une estimation du couple de génération en se référant à une autre courbe de caractéristique d'aimantation théorique qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement faible en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement élevée en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. 10. Dispositif de commande destiné à commander le courant 15 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 8, dans lequel le circuit d'estimation de couple de génération comprend un moyen destiné à réaliser une estimation du couple de génération en se référant à une courbe de caractéristique 20 d'aimantation moyenne des première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données d'historique d'une condition d'attaque d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2). 25 11. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 8, dans lequel la seconde courbe de caractéristique d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrassé 30 d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue de façon monotone après que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi-35 saturation de flux. 12. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 8, dans lequel la première courbe de caractéristique d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente de façon monotone après que le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation a été diminué et a atteint zéro à la suite du fait que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi- saturation de flux. 13. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 9, dans lequel la seconde courbe de caractéristique d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue de façon monotone après que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi-saturation de flux. 14. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à 25 enroulement de champ selon la 9, dans lequel la première courbe de caractéristique d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une 30 procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente de façon monotone après que le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation a été diminué et a atteint zéro à la suite du fait que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi-saturation de flux. 35 15. Dispositif -de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 10, dans lequel la seconde courbe de caractéristique 40 d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrasséd'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue de façon monotone après que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi-saturation de flux. 16. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à 10 enroulement de champ selon la 10, dans lequel la première courbe de caractéristique d'aimantation illustrant une relation entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation est tracée dans une 15 procédure expérimentale où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente de façon monotone après que le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation a été diminué et a atteint zéro à la suite du fait que l'enroulement d'excitation a été magnétisé à une quasi-saturation de flux. 20 17. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 7, dans lequel le circuit d'excitation a été magnétisé à une 25 quasi-saturation de flux par le passage d'un courant d'excitation plus important à travers le circuit d'excitation qu'une valeur prédéterminée durant un temps prédéterminé avant l'utilisation initiale du circuit d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2). 30 18. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 7, dans lequel _e circuit d'excitation est magnétisé à une 35 quasi-saturation de flux par le passage du courant d'excitation suffisant pendant un temps suffisant dans une opération synchronisée dans laquelle une condition prédéterminée de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) est satisfaite. 40 19. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 18, dans lequel le circuit d'excitation est magnétisé à une 5 quasi-saturation de flux par le passage du courant d'excitation lorsque le rotor de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) s'arrête. 20. Dispositif de commande destiné à commander le courant 10 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 18, dans lequel le circuit d'excitation est magnétisé à une quasi-saturation de flux par le passage du courant d'excitation lorsque la vitesse de rotation du rotor de la machine 15 dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) est inférieure à une valeur prédéterminée. 21. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à 20 enroulement de champ selon la 18, comprenant en outre : une batterie (4) qui est chargée en fournissant une puissance électrique provenant de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) qui est utilisée en tant que 25 générateur, dans lequel le circuit d'excitation est magnétisé à une quasi-saturation de flux par le passage du courant d'excitation lorsqu'une valeur représentative de l'état de charge de la batterie est inférieure à une valeur prédéterminée. 30 22. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 6, dans lequel le circuit d'estimation de puissance exécute une 35 estimation du courant de génération avec la gestion de phénomène d'hystérésis du circuit d'excitation. 23. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à 40 enroulement de champ selon la 6,dans lequel le circuit d'estimation de courant de génération présente une première courbe de caractéristique d'aimantation et une seconde courbe de caractéristique d'aimantation, où la première courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée pour estimer le courant de génération comme une relation de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation de référence dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue, et une courbe de caractéristique d'aimantation utilisée pour l'estimation du courant de génération est sélectionnée à partir des première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données d'historique d'une condition d'attaque de la machine dynamoélectrique. 24. Dispositif de commande destiné à commander le courant 20 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 22, dans lequel le circuit d'estimation de courant de génération juge si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou diminue et réalise une estimation du couple de 25 génération en se référant à une courbe de caractéristique d'aimantation théorique qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement élevée en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation ayant une valeur relativement 30 faible en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou bien réalise une estimation du courant de génération en se référant à une autre courbe de caractéristique d'aimantation théorique qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation 35 présentant une valeur relativement faible en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement élevée en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. 25. Dispositif de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 22, dans lequel le circuit d'estimation de courant de génération exécute une estimation du courant de génération en se référant à une courbe de caractéristique d'aimantation moyenne des première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données d'historique d'une condition d'attaque d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2). 26. Procédé de commande destiné à commander un courant d'excitation fourni à un enroulement d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) pour obtenir une puissance demandée de celle-ci, comprenant les étapes constituées de : une étape de détection de courant d'excitation (S102) configurée pour détecter le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique (2) et pour fournir en sortie un courant d'excitation détecté, une étape de détection de vitesse de rotation (5100) configurée pour détecter une vitesse de rotation d'un rotor d'une machine dynamoélectrique et pour fournir en sortie une vitesse de rotation détectée du rotor, une étape d'estimation de puissance configurée (S106) pour estimer une puissance de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) sur la base d'une relation prédéterminée entre le courant d'excitation détecté, la vitesse de rotation détectée et la puissance de la machine dynamoélectrique du. type à enroulement de champ (2) et pour fournir en sortie une puissance estimée résultant de l'estimation, et une étape de commande de courant d'excitation (S104) configurée pour corriger le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) sur la base de la puissance estimée de la machine dynamoélectrique de façon à obtenir la puissance demandée et pour fournir le courant d'excitation corrigé à l'enroulement d'excitation de la machine dynamoélectrique, où l'étape d'estimation de puissance exécute une estimation 40 de la puissance de la machine dynamoélectrique du type à 56 2901647 enroulement de champ (2) en considérant une fonction à valeurs multiples de la puissance de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) par rapport au courant d'excitation de l'enroulement d'excitation. 5 27. Procédé de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 26, dans lequel l'étape d'estimation de puissance réalise 10 l'estimation de la. puissance de la machine dynamoélectrique (2) en utilisant une valeur d'historique du courant d'excitation détecté et de la vitesse de rotation détectée du rotor. 28. Procédé de commande destiné à commander le courant 15 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 26, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un couple de génération de celle-ci et l'étape d'estimation de puissance est une étape d'estimation de couple de génération 20 qui est configurée pour estimer le couple de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que couple de génération estimé. 29. Procédé de commande destiné à commander le courant 25 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 27, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un couple de génération de celle-ci et le circuit d'estimation de puissance est un circuit d'estimation de couple 30 de génération qui est configuré pour estimer le couple de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que couple de génération estimé. 30. Procédé de commande destiné à commander le courant 35 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 26, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un courant de génération de celle-ci et l'étape d'estimation de puissance est une étape d'estimation de courant de génération qui est configurée pour estimer le courant de génération etfournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que courant de génération estimé. 31. Procédé de commande destiné à commander le courant 5 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 27, dans lequel la puissance de la machine dynamoélectrique (2) est un courant de génération de celle-ci et l'étape d'estimation de puissance est une étape d'estimation de courant de génération 10 qui est configurée pour estimer le courant de génération et fournir en sortie un résultat de l'estimation en tant que courant de génération estimé. 32. Procédé de commande destiné à commander le courant 15 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 28, dans lequel l'étape d'estimation de couple de génération exécute une estimation du couple de génération avec la gestion du phénomène d'hystérésis d'un circuit d'excitation. 20 33. Procédé de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 28, dans lequel l'étape d'estimation de couple de génération 25 présente une première courbe de caractéristique d'aimantation et une seconde courbe de caractéristique d'aimantation, où la première courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée pour estimer le couple de génération comme une relation de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son 30 équivalence et le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation de référence dans le cas où le courant d'excitation de 35 l'enroulement d'excitation diminue, et une courbe de caractéristique d'aimantation utilisée pour estimer le couple de génération est sélectionnée à partir des première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données d'historique d'une condition d'attaque d'une machine 40 dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2), etl'étape d'estimation de couple de génération comprend en outre les étapes constituées de : une étape de jugement jugeant si une première étape d'estimation ou une seconde étape d'estimation est exécutée sur 5 la base du fait que le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou diminue, où la première étape d'estimation exécute une estimation du couple de génération de puissance en se référant à une courbe de caractéristique d'aimantation qui est obtenue en mélangeant la 10 première courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement élevée en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement faible en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente, et 15 la seconde étape d'estimation réalise une estimation du couple de génération de puissance en se référant à une autre courbe de caractéristique d'aimantation qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement faible en pour cent et la 20 seconde courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement élevée en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. 34. Procédé de commande destiné à commander le courant 25 d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 30, dans lequel l'étape d'estimation de courant de génération réalise une estimation du couple de génération avec la gestion du phénomène d'hystérésis d'un circuit d'excitation. 30 35. Procédé de commande destiné à commander le courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ selon la 34, dans lequel l'étape d'estimation de courant présente une 35 première courbe de caractéristique d'aimantation et une seconde courbe de caractéristique d'aimantation, où la première courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée pour estimer le courant de génération comme une relation de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et le 40 courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le casoù le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation de référence dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue, et une courbe de caractéristique d'aimantation utilisée pour l'estimation du courant génération est sélectionnée à partir des première et seconde courbes de caractéristique d'aimantation sur la base de données d'historique d'une condition d'attaque d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2), et l'étape d'estimation de courant de génération comprenant en outre les étapes constituées de : une étape de jugement jugeant si une première étape d'estimation ou une seconde étape d'estimation est exécutée sur la base du fait que le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente ou diminue, où la première étape d'estimation réalise une estimation du courant de génération de puissance en se référant à une courbe de caractéristique d'aimantation qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement élevée en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement faible en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente, et la seconde étape d'estimation réalise une estimation du courant de génération de puissance en se référant à une autre courbe de caractéristique d'aimantation qui est obtenue en mélangeant la première courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement faible en pour cent et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation présentant une valeur relativement élevée en pour cent si le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. 36. Procédé de commande destiné à commander un courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) multiphase comportant un moyen de rotor, un moyen de stator comprenant un enroulement d'excitation et un entrefer entre ceux-ci de façon à obtenir un couple de génération demandé présentant une expression paramétrique dans une forme de courant électrique tel qu'un courant de commande decouple et un courant de commande de flux d'armature, comprenant les étapes consistant à : du 5 a) mesurer rotor, b) calculerune position de rotor et une vitesse de rotation position de rotor et c) déterminer une phase et électrique d'entrée moyen de stator sur des paramètres de flux d'armature à partir de la de la vitesse du rotor mesurées, une amplitude d'un courant vers chaqueenroulement d'excitation du la base du flux de rotor et du couple de 10 génération demandé tout en prenant en considération une fonction à valeurs multiples d'un flux embrassé d'enroulement de rotor ou son équivalence et du courant d'excitation de l'enroulement d'excitation, et d) commander une orientation de champ d'un flux de commande 15 de rotor du moyen de rotor sur la base de la phase déterminée et de l'amplitude déterminée du courant électrique d'entrée de chaque enroulement d'excitation. 37. Procédé de commande destiné à commander un courant 20 d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ multiphase selon la 36, dans lequel, à l'étape (c), la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée vers chaque enroulement d'excitation du moyen de stator sont 25 déterminées sur la base du flux d'armature et du couple de génération demandé en prenant en considération le phénomène d'hystérésis dans les traitements de magnétisation de l'enroulement d'excitation. 30 38. Procédé de commande destiné à commander un courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ multiphase selon la 37, dans lequel, à l'étape (c), la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée vers 35 chaque enroulement d'excitation du moyen de stator sont déterminées sur la base du flux d'armature et du couple de génération demandé en faisant référence à une première courbe de caractéristique d'aimantation de l'enroulement d'excitation et à une seconde courbe de caractéristique d'aimantation, où la 40 première courbe de caractéristique d'aimantation est utiliséepour estimer la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée de chacun de l'enroulement d'excitation en tant que relation de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et du courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation de référence dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. 39. Dispositif de commande destiné à commander un courant d'excitation de la machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ (2) multiphase comportant un moyen de rotor, un moyen de stator comprenant un enroulement d'excitation et un entrefer entre ceux-ci de façon à obtenir un couple de génération demandé présentant une expression paramétrique sous une forme de courant électrique tel qu'un courant de commande de couple et un courant de commande de flux d'armature, comprenant a) un moyen (306) destiné à mesurer une position de rotor et une vitesse de rotation du rotor, b) un moyen c.estiné à calculer des paramètres de flux du rotor à partir de la position de rotor et de la vitesse de rotation du rotor mesurées, c) un moyen destiné à déterminer une phase et une amplitude d'un courant électrique d'entrée vers chaque enroulement d'excitation du moyen de stator sur la base du flux de rotor et du couple de génération demandé en prenant en considération une fonction à valeurs multiples d'un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et du courant d'excitation de l'enroulement d'excitation, et d) un moyen (308) destiné à commander une orientation de champ d'un flux de commande de rotor du moyen de rotor sur la base de la phase déterminée et de l'amplitude déterminée du 35 courant électrique d'entrée de chaque enroulement d'excitation. 40. Dispositif de commande destiné à commander un courant d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ multiphase selon la 39,dans lequel le moyen destiné à déterminer la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée vers chaque enroulement d'excitation du moyen de stator sur la base du flux d'armature et du couple de génération demandé prend en considération le phénomène d'hystérésis dans les traitements de magnétisation de l'enroulement d'excitation. 41. Procédé de commande destiné à commander un courant d'excitation d'une machine dynamoélectrique du type à enroulement de champ multiphase selon la 40, dans lequel un moyen détermine la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée vers chaque enroulement d'excitation du moyen de stator sur la base du flux d'armature et du couple de génération demandé en faisant référence à une première courbe de caractéristique d'aimantation de l'enroulement d'excitation et à une seconde courbe de caractéristique d'aimantation, où la première courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée pour estimer la phase et l'amplitude du courant électrique d'entrée de chacun de l'enroulement d'excitation en tant que relation de référence entre un flux embrassé d'enroulement d'armature ou son équivalence et du courant d'excitation de l'enroulement d'excitation dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation augmente et la seconde courbe de caractéristique d'aimantation est utilisée en tant que relation de référence dans le cas où le courant d'excitation de l'enroulement d'excitation diminue. | H | H02 | H02P,H02J | H02P 21,H02J 7 | H02P 21/14,H02J 7/16,H02J 7/24 |
FR2888064 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF POUR SELECTIONNER UN RECEPTEUR DANS UN DISPOSITIF DE COMMUNICATION A PLUSIEURS ANTENNES EN FONCTION DE L'ENVIRONNEMENT | 20,070,105 | Arrière-plan de l'invention Le domaine de l'invention est celui des communications numériques. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé et un dispositif pour sélectionner un type de récepteur dans un dispositif de communication en fonction des conditions de transmission. La présente invention peut s'appliquer dès lors qu'un signal est reçu par l'intermédiaire de plusieurs antennes, son domaine d'application privilégié est celui des transmissions radiofréquences en particulier dans les systèmes de communication mobile. Dans ce contexte privilégié, l'invention pourra aussi bien être mise en oeuvre dans un terminal mobile que dans une station de base fixe. Dans la suite de ce document, nous nous placerons dans le contexte des techniques de communication mobile par étalement de spectre à séquence directe (mieux connues sous l'acronyme anglo-saxon de DS-CDMA pour "Direct Sequence Code Division Multiple Access"). On se place donc dans le contexte d'un dispositif de communication comportant plusieurs antennes. Sous réserve d'un espacement suffisant, les signaux reçus par ces différentes antennes sont généralement affectés différemment par les évanouissements de puissance offrant ainsi un gain de diversité par rapport à un dispositif de communication à une seule antenne. Le signal reçu par le terminal mobile est constitué du signal provenant d'une station de base dite désirée , pouvant être reçu par l'intermédiaire de plusieurs trajets différemment retardés du fait de la propagation par trajets multiples, ainsi que des signaux provenant des autres stations de base, et enfin d'un bruit. Lorsque le récepteur cherche à démoduler le signal reçu de la station de base désirée avec un retard particulier, ce que pratique notamment le récepteur RAKE, ce signal constitue le signal utile , tandis que l'interférence est constituée d'une part par les signaux émis par les autres stations de base, d'autre part, par 2888064 2 les signaux effectivement émis par la station de base désirée mais arrivant au terminal avec un retard différent du retard recherché, et enfin par le bruit. Par ailleurs, les signaux issus d'une même source arrivent sur les différentes antennes affectés d'atténuations et déphasages spécifiques du fait de leur direction d'arrivée, ce qui permet d'obtenir une signature spatiale de cette source. On rappelle que les signaux provenant d'une même station de base (désirée ou interférente) mais arrivant au terminal avec des retards différents sont vus du point de vue spatial comme provenant de sources différentes. En particulier, lorsque le signal utile et l'interférence possèdent des signatures spatiales différentes, ces signatures peuvent être utilisées pour favoriser le signal utile tout en réduisant la contribution de l'interférence. Les directions d'arrivée des signaux issus des différentes sources confèrent ainsi une structure spatiale au signal reçu. En particulier, en présence de signaux utiles et interférents reçus de manière omnidirectionnelle, le signal reçu sera dit non structuré spatialement, tandis qu'en présence de signaux utiles et interférents provenant chacun d'une direction bien précise, le signal reçu sera dit très structuré spatialement. Il existe différentes façons connues de combiner les signaux reçus sur différentes antennes. Selon un premier type de traitement, seules la diversité apportée par la pluralité d'antennes et la signature spatiale du signal utile sont exploitées. C'est notamment le cas des technologies connues par les appellations "Equal Gain Combining" en anglais, et "Combinaison selon le rapport maximum ("Maximum Ratio Combining" en anglais) (notée MRC ciaprès). Dans un deuxième type de traitement, on utilise en outre la structure spatiale de l'interférence afin de réduire son influence sur le signal utile. C'est notamment le cas de la technologie appelée "Combinaison optimale" ("Optimal Combining" en anglais) (notée "OC" ci-après) et décrite dans le document R.G. Vaughan, "On optimum combining at the mobile", IEEE Trans. Veh. Technol. vol. 37, n 4, Nov. 1988. Les récepteurs de ce deuxième type (par exemple, les récepteurs OC) sont généralement plus complexes que ceux exploitant uniquement la diversité et la signature spatiale du signal utile, ce qui entraîne une consommation d'énergie significativement accrue. En outre, il existe des conditions de transmission pour lesquelles l'interférence n'est pas suffisamment structurée spatialement pour permettre au récepteur exploitant cette structure d'apporter un gain significatif par rapport au récepteur ne le faisant pas. Par conséquent, utiliser un récepteur exploitant la structure spatiale de l'interférence dans un environnement où il n'offre pas de gain de performance significatif par rapport à un récepteur exploitant uniquement la diversité spatiale et la signature spatiale du signal désiré représente un gaspillage d'énergie pour le terminal. Ce problème peut être résolu en introduisant un mécanisme permettant de sélectionner le récepteur le plus approprié en fonction de l'environnement. C'est dans ce domaine que se situe l'invention. On connaît, par le document Y. Karasawa, K. Kamiya, Y. Ioue et S. Denno "Algorithm diversity in software antenna", IEICE Trans. Commun., Juin 2000, un dispositif dans lequel il est possible de sélectionner un récepteur parmi un récepteur utilisant le "Maximum Ratio Combining" et un récepteur utilisant une technologie équivalente à le "Optimal Combining", en fonction du nombre de valeurs propres de la matrice de corrélation spatiale du signal reçu dont le module dépasse suffisamment la puissance du bruit. Cette solution comporte deux inconvénients. Tout d'abord, elle nécessite d'estimer la puissance du bruit, ce qui peut être difficile en CDMA. Surtout, cette technique ne permet pas d'évaluer le gain apporté par la prise en compte des interférences dans le signal reçu. En particulier, si le récepteur possède N antennes, cette méthode ne peut détecter la présence que de N-1 signaux d'interférence. Or, dans le cas particulier des terminaux mobiles, le nombre d'antennes est généralement faible (2 à 4) tandis que le nombre de sources d'interférence peut être très grand (stations de base interférentes, trajets multiples,...). 2888064 4 On connaît également par le document F. Ling "Selection mechanism for signal combining methods", U.S. Patent Application n 2003/0021246, Jan. 2003, une méthode qui propose de basculer d'une technologie "OC" vers une technologie "MRC" dans le cas d'une interférence non structurée spatialement. La sélection du récepteur "MRC" s'effectue: si les intercorrélations normalisées entre les signaux reçus sur les différentes antennes sont toutes inférieures à un seuil prédéfini, ce seuil étant significativement inférieur à l'unité lorsque le nombre d'antennes est supérieur à deux; ou - si les modules des intercorrélations sont significativement inférieurs aux puissances reçues. Conformément à cette deuxième méthode connue, la technologie "OC" est sélectionnée dès que la présence d'une structure spatiale est détectée dans le signal. Mais cette deuxième méthode ne décrit pas comment évaluer l'importance du gain apporté par la technologie OC par rapport à la technologie MRC. Comme il sera explicité dans la suite de ce document, l'intercorrélation normalisée quantifie effectivement la structure spatiale du signal reçu lorsque le récepteur ne possède que deux antennes de réception. Or, l'intercorrélation normalisée observée entre les signaux reçus par deux antennes peut être différente en fonction de la position de ces antennes. Ainsi, lorsque le nombre d'antennes est supérieur à 2, le problème se pose de comment combiner les intercorrélations normalisées entre les différents couples d'antennes, de manière à fournir un indicateur global de la structure spatiale des signaux reçus sur les différentes antennes, afin par exemple d'évaluer le gain de performance pouvant être apporté par une technologie de type "OC" par rapport à une technologie du type "MRC". Objet et résumé de l'invention La présente invention permet de résoudre les problèmes précités, en fournissant un critère permettant de quantifier la structure spatiale du signal reçu quel que soit le nombre d'antennes de réception, de manière à pouvoir déterminer si un récepteur exploitant la structure spatiale du signal reçu est en mesure d'apporter un gain par rapport à un récepteur ne l'exploitant pas, tout en donnant une information qui reflète ce gain potentiel, et sans avoir à activer les deux récepteurs en parallèle. A cet effet et plus précisément, elle concerne un dispositif de communication comportant au moins deux antennes adaptées à recevoir un signal issu d'un canal de transmission. Ce dispositif comporte: - un premier récepteur adapté à exploiter la structure spatiale du signal et un second récepteur ne la prenant pas en compte; - des moyens pour obtenir des échantillons de ce signal reçu par les au 10 moins deux antennes; -des moyens de calcul d'une variable, fonction des corrélations spatiales d'une pluralité d'échantillons, et donnant une estimation de performances relatives entre une utilisation du premier ou du second récepteur pour traiter des échantillons du signal; - des moyens pour comparer cette variable avec un seuil prédéterminé ; et - des moyens pour sélectionner l'un des récepteurs pour traiter des échantillons de signal, en fonction du résultat de la comparaison. Contrairement aux différentes solutions de la technique, l'information sur les performances relatives (gain potentiel) permet de ne basculer vers le récepteur exploitant la structure spatiale de l'interférence, généralement plus complexe, que lorsque l'environnement offre à ce récepteur la possibilité de réaliser un gain de performance de niveau prédéfini par rapport au récepteur n'exploitant pas la structure spatiale de l'interférence. Le critère proposé permet donc de sélectionner le récepteur le plus approprié entre deux récepteurs disponibles, l'un exploitant la structure spatiale de l'interférence et l'autre ne l'exploitant pas, en fonction à la fois de l'environnement et d'un rapport performance/complexité prédéfini. Dans un mode préféré de réalisation, le premier récepteur utilise un algorithme de type "Combinaison Optimale" (récepteur "OC"), et le second récepteur un algorithme de type "Combinaison selon le rapport maximum" (récepteur "MRC"). Dans un autre exemple de réalisation, le premier récepteur, exploitant la structure spatiale du signal reçu, pourra être un égaliseur 2888064 6 linéaire au niveau chip spatio-temporel minimisant l'erreur quadratique moyenne (MEQM) tandis que le second récepteur pourra mettre en oeuvre un égaliseur linéaire au niveau chip MEQM indépendamment en sortie de chaque antenne, les sorties de chaque égaliseur étant sommées afin de délivrer les chips estimés. On rappelle ici que, conformément à la technologie CDMA, chaque symbole d'information est émis sous la forme d'une suite de sous-symboles résultant de l'étalement du spectre, et que chacun de ces sous-symboles est traditionnellement désigné par le terme "chip". Dans toute la description: - la notation x* désigne le conjugué complexe du scalaire x; - la notation 1x l désigne le module du scalaire x; - la notation E{x} désigne l'espérance mathématique de la variable aléatoire x; - MT désigne la transposée de la matrice M; - M" désigne la transposée conjuguée de la matrice M; - diag(M) désigne la matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice M; et - l'opérateur 11.112 désigne le carré d'une norme matricielle. Dans une première variante de réalisation, la variable fonction des corrélations spatiales (notée 3) est de la forme: J=aMIR-II2 où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale du signal, et I la matrice identité. Dans une autre variante de réalisation, cette variable J est de la forme: J=aR-DIIZ où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale du signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice R. Dans une troisième variante de réalisation, la variable J est de la forme: J=al D-'2(R-D)D-''2 2 où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale dudit signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice R. 2888064 7 Dans une quatrième variante de réalisation, la variable J est de la forme: J=a IW -IIIZ où a est un facteur de normalisation réel positif, W1 une matrice de corrélation spatiale de l'interférence présente dans ledit signal, et I la matrice identité. Dans un cinquième mode de réalisation, la variable J est de la forme: J=a W, - Dlz où a est un facteur de normalisation réel positif, W1 une matrice de corrélation spatiale de l'interférence affectant ledit signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice W1. Corrélativement, l'invention concerne un procédé de sélection d'un récepteur dans un dispositif de communication comportant au moins deux antennes adaptées à recevoir un signal issu d'un canal de transmission. Ce procédé comporte: une étape de calcul d'une variable fonction des corrélations spatiales d'échantillons de signal reçu par les au moins deux antennes, cette variable donnant une estimation de performances relatives entre une utilisation d'un premier récepteur exploitant la structure spatiale du signal, et un second récepteur qui ne la prend pas en compte pour traiter des échantillons de ce signal; une étape de comparaison de cette variable avec un seuil prédéterminé ; et une étape de sélection de l'un des récepteurs pour traiter des échantillons du signal en fonction du résultat de la comparaison. Selon une implémentation préférée, les différentes étapes du procédé de sélection sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un ordinateur/dispositif, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre d'un procédé de sélection tel que décrit brièvement ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 représente un dispositif de communication conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation; et - la figure 2 représente, sous forme d'organigramme, les principales étapes d'un procédé de communication conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 représente de façon schématique un dispositif 1 de communication conforme à l'invention. 2888064 9 Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le dispositif 1 est un dispositif de communication mobile DS-CDMA selon le standard WCDMA. Pour plus de détails sur ce standard, l'homme du métier pourra se reporter au document "H. Holma and A. Toskala, Eds. WCDMA for UMTS, tnd ed. Wiley, 2002". Ce dispositif de communication 1 comporte une pluralité d'antennes, Q dans le mode représenté à la figure 1, chacune de ces antennes étant référencée Ao,... AQ_1 De façon connue le dispositif 1 comporte, derrière chacune de 10 ces antennes: - une chaîne radiofréquence CR adaptée notamment à ramener le signal sur fréquence porteuse en bande de base et à effectuer un filtrage en racine de Nyquist; et - un convertisseur analogique/numérique CAN adapté à délivrer des 15 échantillons de signal numérique au rythme chip. Dans la suite de la description, on notera yn(q), l'échantillon d'indice n délivré par le convertisseur analogique/numérique derrière l'antenne Aq. Conformément à l'invention, le dispositif 1 de communication 20 peut utiliser deux récepteurs, seul le premier d'entre eux étant adapté à exploiter la structure spatiale du signal. Dans le mode préféré de réalisation décrit à la figure 1, ces deux récepteurs sont des récepteurs RAKE multi-antennes du type de ceux décrits dans le document J.C. Liberti, Jr. and T.S. Rappaport, Smart Antennas for Wireless Communications: IS-95 and Third Generation CDMA Applications, pages 120-121, Prentice Hall, 1999. On rappelle que dans un récepteur RAKE multi-antennes, les signaux issus des Q différentes antennes peuvent être combinés avant traitement par des doigts 40j du récepteur RAKE (j = 0... L-1). Dans la suite de la description, on notera: - P;,j le coefficient de pondération du signal reçu par l'antenne A; destiné au doigt 40j; et - p; = [Po,, , P1,, , ...PQ_1,,]T le vecteur contenant les pondérations associées au doigt 40,. En fonction des coefficients de pondération précités, le récepteur RAKE représenté à la figure 1 se comporte soit comme un 2888064 10 récepteur prenant en compte la structure spatiale du signal, soit comme un récepteur ne la prenant pas en compte. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif de communication 1 comporte deux récepteurs physiquement distincts. Dans la suite de la description, on considérera que le récepteur adapté à prendre en compte la structure spatiale du signal utilise, à cette fin, la technologie "optimal combining" telle que décrite dans le document Vaughan 1988 R.G. Vaughan, "On optimum combining at the mobile", IEEE Trans. Veh. Technol., vol. 37, n 4, Nov. 1988. Ce récepteur sera noté OC. De même, on considérera que le récepteur qui n'est pas adapté à prendre en compte la structure spatiale du signal utilise le MRC (pour Maximum Ratio Combining en anglais). Il sera noté MRC. Pour plus de renseignements sur ce type de récepteur, l'homme 15 du métier pourra se reporter au document R. Janaswamy, Radiowave propagation and smart antennas for wireless communications, pages 195-196, Boston: Kluwer Academic, 2001 . Les vecteurs ploc et p,MRC des pondérations associées 20 respectivement aux récepteurs OC et MRC sont donnés par les formules: Pic = Wr 1h, (1) pMRc = diag(W1)-' h,* (2) dans lesquelles - h, = [h ,h,',...,h' rassemble les coefficients de la réponse impulsionnelle du canal de transmission associés au doigt 1 pour les différentes Q antennes; et - W1 est une matrice de corrélation spatiale de l'interférence présente dans le signal, et plus précisément, dans cet exemple de réalisation, la matrice de corrélation spatiale de l'interférence vue par le doigt 1. En pratique, on calcule généralement les pondérations associées à l'OC et au MRC en remplaçant dans les formules (1) et (2) la matrice de corrélation spatiale de l'interférence W1 par la matrice de corrélation spatiale du signal reçu, qui présente l'avantage d'être plus commode à estimer et d'être indépendante du doigt 1. Cette matrice est notée R, et est définie par ro,o ro,1 ro,O-1 ro ri,1 rl R= (3) ro,QQ 1 avec r = E{y(y' q,l n / n Préférentiellement, les pondérations généralement utilisées pour 10 les récepteurs OC et MRC sont donc données par les formules: Pis'' = R 'h (4) pnrkc = diag(R)-'h; (5) En résumé, dans le mode de réalisation préféré décrit ici, les deux récepteurs OC et MRC ne diffèrent que par le type de pondération spatio-temporelle utilisé. Dans le mode de réalisation décrit ici, le dispositif 1 de communication selon l'invention comporte une unité 10 adaptée à recevoir en entrée les signaux reçus sur les Q différentes antennes et à calculer les coefficients de pondération poc ou pMRC en fonction d'une information OC/MRC de configuration reçue d'une unité 20 de calcul d'une variable] qui va maintenant être décrite. De façon préliminaire, on comprend aisément, à partir des formules (4) et (5), que la différence entre le traitement effectué par le récepteur OC et par le récepteur MRC réside dans la matrice de corrélation spatiale R. En particulier, si la matrice R est diagonale, aucun gain n'est 30 apporté par le récepteur OC par rapport au récepteur MRC. En revanche, si les termes non diagonaux de la matrice de corrélation spatiale R sont très importants, le récepteur OC est en mesure d'apporter un gain important par rapport au récepteur MRC. En conséquence, on comprend que le gain apporté par le récepteur OC est fonction de la différence entre la matrice de corrélation spatiale R et sa diagonale D. La technologie OC exploitant la structure du signal reçu contrairement à la technologie MRC, le gain apporté par le récepteur OC par rapport au récepteur MRC traduit donc l'importance de la structure spatiale du signal reçu. On notera que le raisonnement précédent s'applique à l'identique à la matrice W1 à partir des formules (1) et (2). Conformément à l'invention, on définit une variable J qui: - dépend de la corrélation spatiale des échantillons des signaux reçus par le dispositif de communication 1; et - traduit une estimation du gain de performance pouvant être obtenu en utilisant le récepteur OC prenant en compte la structure spatiale du signal par rapport au récepteur MRC qui ne la prend pas en compte. Dans une première variante de réalisation, cette variable J s'écrit: J=aRI2 (6) où a est un facteur de normalisation réel positif, R la matrice de corrélation spatiale du signal, et I la matrice identité. En pratique, en utilisant la norme de Frobenius et la symétrie hermitienne de R, cette variable peut être calculée par la formule: 2 O-I O-1 z O-1 (T. '\2 (z r;; +E y;=0 i +1 1=0 Y) Q-1 avec y= Irkk Q k=0 (7) J Q(Q 1) Dans une deuxième variante de réalisation, la variable J s'écrit: J=ajIR -DI' (8) où a est un facteur de normalisation réel positif, R la matrice de corrélation spatiale du signal, et D une matrice diagonale constituée de la 35 diagonale de la matrice R. 2888064 13 Dans cette deuxième variante de réalisation, la variable J peut être en pratique calculée par la formule: 1 2 (2-1 n-i 2 J _ Q(Q -1) yz,o i,+1 1 e-1 avec y= Erkk Q k=0 (9) Les facteurs a de normalisation pour ces deux variantes de la variable J sont choisis de manière à ce que la variable J soit approximativement comprise entre 0 et 1. En pratique, il est connu d'égaliser la puissance reçue sur les Q 10 différentes antennes à une valeur identique au moyen d'un contrôle automatique de gain appliqué sur chaque antenne. Dans ce cas, les formes (7) et (9) des première et deuxième variantes de la variable J se réduisent à la même expression. Par ailleurs, l'homme du métier remarquera que la valeur du critère calculée après les contrôles automatiques de gain peut s'obtenir à partir des signaux disponibles avant les contrôles automatiques de gain par la formule: Iz 2 0 o r Q(Q 1) OJ1 r;; Cette expression (10) de la variable J est, dans cette troisième variante de réalisation, de la forme: J=a D''2(R-D)D-,'22 (11) 25 où a est un facteur de normalisation réel positif, R la matrice de corrélation spatiale du signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice R. En particulier, lorsque le nombre d'antennes est de 2, la formule (10) se réduit à l'intercorrélation normalisée entre les deux antennes. L'homme du métier comprendra que dans ce cas particulier de deux antennes, les corrélations spatiales selon l'invention se réduisent à l'intercorrélation entre les signaux obtenus en sortie des deux antennes. (1o) 2888064 14 On remarquera que dans les première et deuxième variantes, la matrice R peut être remplacée par la matrice de corrélation spatiale de l'interférence sur l'un des doigts, notée W1. Toutefois, cette approche est peu intéressante dans l'application considérée où le RAKE comporte plusieurs doigts. En effet, elle conduit à évaluer le critère pour chaque doigt, ce qui augmente la complexité du récepteur, ou bien à choisir un doigt particulier pour y évaluer le critère, cette valeur particulière du critère pouvant alors ne pas être représentative de la valeur du critère sur les autres doigts. Le dispositif de communication 1 selon l'invention comporte une unité 20 adaptée à calculer la variable J en utilisant au moins l'une des trois formules (7), (9), (10) ci-dessus. Plus précisément, le calcul de la variable J s'effectue lorsque des commutateurs 30, commandés par une horloge 25, sont en position fermée de sorte que les signaux issus des différentes antennes A; sont fournis en entrée de cette unité 20. Dans le mode de réalisation préféré décrit ici, nous supposons que ce calcul s'effectue pour chaque trame W-CDMA, c'est-à-dire toutes les 10 millisecondes. Dans une première variante de réalisation, le calcul de la variable J destiné à configurer le récepteur en mode OC ou MRC pour une trame W-CDMA se pratique à partir du signal reçu au premier slot de cette trame. Dans une deuxième variante, on pourra utiliser le signal reçu au dernier slot d'une trame pour configurer le récepteur destiné à être actif pour la trame suivante. Quoi qu'il en soit, l'unité 20 de calcul de la variable de sélection J estime, au cours d'une étape E10 du procédé de sélection conforme à l'invention, la matrice R de corrélation du signal, ce qui peut s'effectuer par exemple à partir d'une moyenne temporelle en utilisant la formule bien connue: 1 N 1 rq,l Yn Yn N n=0 (12) où yn'1 est le n-1ème échantillon au niveau chip du signal reçu sur l'antenne Aq et N est la longueur de la séquence de signal reçu entrant dans l'estimation. Dans l'application considérée, N sera typiquement de l'ordre de la longueur du slot W-CDMA, soit 2560 chips. En variante, cette longueur pourra être plus courte comme de l'ordre de 256 chips au prix d'une éventuelle réduction de la qualité de l'estimation. Une fois les éléments de la matrice de corrélation spatiale rq,, estimés, la variable J est calculée au cours d'une étape E20 du procédé de sélection conforme à l'invention en utilisant la formule (7), (9) ou (10). Alternativement, la variable J peut être calculée en utilisant une matrice de corrélation spatiale de l'interférence W, au lieu de la matrice R. Cette matrice peut être estimée à partir de l'estimée de la matrice R par la formule W, = R 1 h, h; P Où - R est la matrice de corrélation du signal reçu estimée, construite à partir des coefficients î,/, selon le modèle de l'équation (3) ; - p est le rapport entre la puissance du canal pilote du standard WCDMA transmis par la station de base désirée et la puissance totale transmise par la station de base désirée, défini comme: P = Ppl,o,e totale où Pp,l,7e est la puissance du canal pilote transmise par la station de base désirée et P,, a,e est la puissance totale transmise par la station de base désirée. Ce rapport est supposé connu par le récepteur, par exemple en étant transmis par la station de base; - h, rassemble les coefficients estimés de la réponse impulsionnelle du canal de transmission associés au doigt 1 pour les différentes Q antennes, obtenus par corrélation avec le canal pilote du WCDMA par la formule a 1 N 1 p _ (9) Sn.@n+1 ap N _o où ap est la valeur des symboles pilotes portés par le canal pilote, Sn le nième échantillon de la séquence d'embrouillage tel que Ispl=1 et N la longueur de la séquence de signal reçu sur laquelle s'effectue l'estimation. N sera typiquement de l'ordre de la longueur du slot W-CDMA, soit 2560 chips. Cette étape E20 est suivie par une étape E30 au cours de 10 laquelle l'unité 20 de calcul de la variable J compare cette variable J avec un seuil prédéterminé S. La valeur du seuil S sera généralement choisie entre 0 et 1, la valeur de la variable J pouvant toutefois dépasser 1 dans le cas des formules (7) et (9) lorsque la puissance reçue n'est pas identique sur tous les capteurs. Une valeur du seuil S égale à 0,3 conduit par exemple à des performances proches de celles du récepteur OC de type "optimal combining", tout en offrant une économie de consommation significative lorsque ce type de récepteur OC n'offre que peu de gain par rapport au récepteur MRC. Dans une deuxième variante de réalisation, si l'on souhaite ne basculer vers le récepteur OC de type "optimal combining" que lorsque les conditions lui permettent d'obtenir un gain de performance significatif par rapport au récepteur MRC, le seuil S peut être fixé à 0,5. Dans une troisième variante de réalisation, si l'on souhaite limiter l'activation du récepteur OC de type "optimal combining" aux seules situations où l'environnement lui permet d'offrir un gain très important par rapport au récepteur MRC, le seuil S pourra être fixé à 0,8. Quoi qu'il en soit, l'unité 20 de calcul de la variable J sélectionne 30 le récepteur OC ou le récepteur MRC en fonction du résultat de la comparaison de la variable J avec le seuil prédéterminé S. Plus précisément, le récepteur de type OC est sélectionné si la variable J est supérieure au seuil prédéterminé S, ce qui se traduit par l'émission (étape E40) de l'information de configuration "OC" à l'unité 10 de calcul des coefficients de pondération. 2888064 17 Et le récepteur de type "MRC" est sélectionné dans les autres cas, par l'envoi de l'information de configuration "MRC" à l'unité 10 (étape E50). Comme représenté à la figure 1, les signaux issus des différentes antennes destinés au doigt 40j sont pondérés à l'aide des coefficients ploc ou pMRC en fonction de l'information de configuration OC ou MRC et sont sommés, puis le signal résultant est fourni en entrée des doigts 40;. De façon connue, comme dans un récepteur de type RAKE 10 classique, chaque doigt 40j collecte la contribution de signal désiré portée par le trajet du canal auquel il est assigné. Le signal fourni en entrée du doigt 40j est tout d'abord retardé, par des moyens 42, d'une grandeur timax - Oë tmax est le retard associé au trajet le plus retardé pris en compte par le RAKE, et est le retard associé au trajet assigné au doigt 40j. Puis le signal est désembrouillé (multiplieur 44) et filtré par un filtre 46 adapté au code d'étalement désiré, la sortie de ce filtre étant prélevée au rythme symbole par des moyens d'échantillonnage 48. Les sorties des différents doigts 40j sont finalement sommées par un additionneur 50 pour délivrer une estimation des symboles désirés combinant les contributions des différents trajets traités par le récepteur de type RAKE. Dans la description faite ci-dessus, l'homme du métier comprendra que le calcul des pondérations du récepteur OC de type "optimal combining" nécessite l'estimation de la matrice de corrélation spatiale, qui doit être effectuée avec une fréquence plus élevée que celle de la trame WCDMA, typiquement à chaque slot. De façon avantageuse, la variable J peut être calculée à chaque nouvelle estimation de la matrice de corrélation spatiale lorsque le récepteur OC de type "optimal combining" est actif afin de rebasculer vers le récepteur MRC en cours de trame, si le récepteur OC n'apporte plus le gain de performance attendu. Si c'est le récepteur MRC qui est actif, la matrice de corrélation R ne sera calculée qu'une seule fois par trame pour les besoins du processus de sélection, ce récepteur ne nécessitant pas la connaissance de la matrice de corrélation spatiale R. 2888064 18 La présente invention a été décrite dans le contexte des communications mobiles DS-CDMA. Bien entendu, le critère de sélection peut être appliqué dans un environnement non CDMA, par exemple dans les systèmes TDMA (GSM, 5 EDGE,.. .) ou OFDMA (IEEE 802.16e) | Ce dispositif de communication comporte des antennes (AQ) adaptées à recevoir un signal issu d'un canal de transmission. Ce dispositif comporte deux récepteurs dont l'un seulement exploite la structure spatiale du signal et des moyens pour calculer une variable, fonction des corrélations spatiales des échantillons du signal et donnant une estimation du gain pouvant être obtenu en utilisant le récepteur exploitant la structure spatiale du signal. Le récepteur est sélectionné en fonction de cette estimation. | 1. Dispositif (1) de communication comportant au moins deux antennes (Aq) adaptées à recevoir un signal issu d'un canal de transmission, ce dispositif (1) comportant en outre: - un premier récepteur (OC) adapté à exploiter la structure spatiale du signal et un second récepteur (MRC) ne la prenant pas en compte; - des moyens pour obtenir des échantillons (yn(q dudit signal reçu par lesdites au moins deux antennes (Aq) ; - des moyens (20) de calcul d'une variable (J), fonction des corrélations spatiales d'une pluralité d'échantillons (yn(q , et donnant une estimation de performances relatives entre une utilisation dudit premier (OC) ou dudit second récepteur (MRC) pour traiter des échantillons dudit signal; des moyens (20) pour comparer ladite variable (J) avec un seuil prédéterminé (S) ; et - des moyens (10, 20) pour sélectionner l'un desdits récepteurs (OC, MRC) pour traiter des échantillons (yn(q de signal, en fonction du résultat de ladite comparaison. 2. Dispositif de communication selon la 1, caractérisé en ce que ledit premier récepteur (OC) utilise un algorithme de type "Combinaison Optimale", et en ce que ledit second récepteur (MRC) est un récepteur utilisant un algorithme de type "Combinaison selon le rapport maximum". 3. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite variable (J) est de la forme: J=aR-I12 où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale dudit signal, et I la matrice identité. 4. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite variable (J) est de la forme: J=aIR - D2 2888064 20 où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale dudit signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice R. 5. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite variable (J) est de la forme J = all D VZ (R - D)D-vz z où a est un facteur de normalisation réel positif, R une matrice de corrélation spatiale dudit signal, et D une matrice diagonale constituée de 10 la diagonale de la matrice R. 6. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite variable (J) est de la forme J=a W, -III2 où a est un facteur de normalisation réel positif, W1 une matrice de corrélation spatiale de l'interférence présente dans ledit signal, et I la matrice identité. 7. Dispositif de réception selon la 1 ou 2, 20 caractérisé en ce que ladite variable (J) est de la forme J=aW, -Dllz où a est un facteur de normalisation réel positif, W1 une matrice de corrélation spatiale de l'interférence présente dans ledit signal, et D une matrice diagonale constituée de la diagonale de la matrice M. 8. Procédé de sélection d'un récepteur (OC, MRC) dans un dispositif (1) de communication comportant au moins deux antennes (Aq) adaptées à recevoir un signal issu d'un canal de transmission, caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape (E20) de calcul d'une variable (J) fonction des corrélations spatiales d'une pluralité d'échantillons (yn(q du signal reçu par lesdites antennes (Aq), ladite variable donnant une estimation de performances relatives entre une utilisation d'un premier récepteur (OC) exploitant la structure spatiale dudit signal et un second récepteur (MRC) ne la prenant pas en compte pour traiter des échantillons (yn(q dudit signal; 2888064 21 - une étape (E30) de comparaison de ladite variable (J) avec un seuil prédéterminé (S) ; et - une étape (E40, E50) de sélection de l'un desdits premier (OC) et second (MRC) récepteurs pour traiter des échantillons (yn(Q dudit signal en fonction du résultat de ladite comparaison. 9. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de sélection selon la 8 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur constituant un dispositif de communication. 10. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de sélection selon la 8. | H | H04 | H04B,H04Q | H04B 7,H04B 1,H04Q 7 | H04B 7/216,H04B 1/707,H04B 7/02,H04Q 7/20 |
FR2899873 | A1 | FLAN MONO PIECE, CAISSE PRESENTOIR, PROCEDE ET DISPOSITIF POUR LA FABRICATION D'UNE TELLE CAISSE A PARTIR DUDIT FLAN | 20,071,019 | La présente invention concerne un flan mono-pièce en carton ondulé pour la fabrication d'une caisse présentoir comprenant une ceinture comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse. Elle concerne également une caisse obtenue avec un tel flan ainsi que le procédé et le dispositif de fabrication de la caisse à partir de ce flan mono-pièce. La présente invention trouve une application particulièrement importante, bien que non exclusive, dans le domaine des emballages pour produits rigides ou semi-rigides du type étuis en carton souple, paquets ou sachets, permettant de présenter facilement les produits dans ou à l'extérieur de leur emballage de transport de façon immédiate, propre et attractive, notamment sur les étagères des rayons de magasins à grande surface. On connaît déjà (EP 0 637 548) des caisses d'emballage permettant une désolidarisation de la partie supérieure de la caisse par rapport à la partie inférieure et autorisant dès lors une utilisation tantôt en tant que caisse de transport et tantôt après arrachage du couvercle en tant que présentoir. Une telle caisse est formée à partir de deux flans et présente l'inconvénient de ne pas être facilement formable en automatique. Elle nécessite également deux magasins d'alimentation de flans différents lors du montage ou de l'assemblage de la caisse. On connaît également des réalisations de présentoirs à rabats réalisés à partir d'un seul flan en carton. Celui-ci est doté de faces ou de panneaux latéraux prédécoupés qui après arrachage desdits panneaux permettent d'obtenir un effet présentoir pour la partie conservant les produits. Un tel type d'emballage mono-flan présente cependant une constitution fragilisée du fait de l'existence même de ligne de prédécoupe de faible résistance à la traction et n'autorise par ailleurs pas une qualité de présentation suffisante et fiable, du fait de l'arrachage de la partie prédécoupée qui peut se faire de façon inégale. La présente invention vise à fournir un flan, une caisse, un procédé et un dispositif répondant mieux que ceux antérieurement connus aux exigences de la pratique, notamment en ce qu'elle autorise un montage en automatique à forte cadence (supérieur à vingt caisses par minute), tout en présentant une grande solidité et un taux de caisses mal formées quasi nul, les caisses ainsi obtenues par l'invention étant par ailleurs aisément mises sur palette et autorisant après ouverture une excellente qualité de présentation, de façon répétitive. Avec l'invention il devient ainsi possible de réaliser un emballage, très économique, qui peut se transformer en présentoir de mise en rayon, par simple désolidarisation de points de colle, sans nécessiter d'arrachage de zones prédécoupées lors de l'installation, et ce tout en n'utilisant qu'un seul flan. Le fait de n'utiliser qu'un seul flan tout en 5 évitant les inconvénients de l'art antérieur liés à la fragilisation des lignes prédécoupées présente en effet de nombreux avantages. Ainsi il est nécessaire de ne prévoir qu'un seul outillage de découpe, qu'une seule référence de 10 carton à gérer, tout en obtenant une palettisation des flans optimisée, et ce avec un seul magasin à charger dans __a machine de formation. Dans ce but, la présente invention propose notamment un flan mono-pièce en carton ondulé pour la 15 fabrication d'une caisse présentoir comprenant une ceinture comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries de rabats situées de part et d'autre, 20 propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, caractérisé en ce que la ceinture comprend une ligne transversale prédécoupée permettant de scinder le flan en deux demi flans, ladite ligne transversale 25 déterminant de part et d'autre et pour chaque ligne de pliage parallèle, deux portions séparées de ligne de pliage décalées l'une par rapport à l'autre pour permettre au moins en partie le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième 30 demi flan sur le premier demi flan autour d'un mandrin. Par ligne transversale prédécoupée, on entend une ligne de rattachement entre les deux demi flancs qui peut se faire par quelques points d'attache entre eux, et sont de ce fait facilement arrachables l'un de l'autre dans le plan et/ou perpendiculairement au plan du flan. Dans des modes de réalisation avantageux, on a également de plus recours à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes . - La ceinture de volets comporte un premier volet central relié de part et d'autre à un second et à un troisième volet par deux des lignes de pliage parallèles, dites premières lignes de pliage, les portions de premières lignes de pliage du premier demi flan étant décalées vers l'intérieur du premier volet par rapport aux portions des mêmes premières lignes de pliage du second demi flan, et les deuxième et troisième volets sont eux même reliés vers l'extérieur à un quatrième volet ou à une languette de collage, par deux autres desdites lignes de pliage parallèles, cites secondes lignes de pliage, les portions de secondes lignes de pliage du premier demi flan étant décalées vers l'intérieur des deuxième et troisième volets par rapport aux portions des mêmes secondes lignes de pliage du second demi flan; - le décalage entre portions d'une même première ligne de pliage est d'une épaisseur ou sensiblement d'une épaisseur de carton et les décalages entre portions d'une même seconde ligne de pliage est de deux épaisseurs ou sensiblement de deux épaisseurs de carton; - deux volets opposés comportent chacun une ouverture sensiblement centrale disposée à proximité de la ligne prédécoupée transversale, agencée pour permettre la désolidarisation par pression ou traction d'un demi flan par rapport à l'autre après collage de l'un sur l'autre; - la ligne prédécoupée transversale comporte une partie en forme de trapèze permettant d'obtenir un 5 présentoir à parois latérales inclinées. L'invention propose également une caisse obtenue avec un flan tel que décrit ci-dessus. Elle propose également et plus précisément une caisse d'emballage formée à partir de matériau en 10 feuille de carton ondulé, comprenant deux éléments séparables manuellement l'un de l'autre, à savoir un premier élément formant barquette présentoir et un second élément formant la partie supérieure de la caisse, les premier et second éléments étant obtenus 15 à partir d'un seul flan comprenant une ceinture comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries de rabats situées de part et d'autre, propres à 20 former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, caractérisé en ce que les deux éléments sont insérés l'un dans l'autre, en ce que les deux éléments sont solidarisés l'un à l'autre par au moins un point de colle et en ce que la 25 ceinture comprend une ligne transversale prédécoupée permettant de scinder le flan en deux demi flans pour former lesdits deux éléments, ladite ligne transversale déterminant de part et d'autre et pour chaque ligne de pliage parallèle, deux portions 30 séparées de ligne de pliage décalées l'une par rapport à l'autre pour permettre au moins en partie le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième demi flan sur le premier demi flan autour d'un mandrin pour former ladite caisse. Avantageusement, la ligne prédécoupée transversale comporte une partie en forme de trapèze permettant d'obtenir un présentoir à parois latérales inclinées. Egalement avantageusement deux volets opposés comportent chacun une ouverture sensiblement centrale disposée à proximité de la ligne prédécoupée transversale agencée pour permettre la désolidarisation par pression d'un élément par rapport à l'autre après collage de l'un sur l'autre. Cette pression d'un demi-flan par rapport à l'autre, exercée perpendiculairement aux parois, est faible et correspond à une force de quelques newtons par exemple inférieure à de l'ordre de 10, voir 5 newtons, voir 2 ou 1 newtons. Par contre, la désolidarisation du couvercle par rapport à la barquette présentoir dans le sens parallèle aux parois est difficile, les forces de frottement liées au collage de l'un sur l'autre résistant bien aux contraintes de cisaillement. L'invention propose également un procédé pour la réalisation d'une caisse d'emballage à section polygonale à partir d'un mono-flan en feuille de carton ondulé, comprenant une ceinture comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, ladite ceinture comprenant une ligne transversale prédécoupée permettant de scinder le flan en deux demi flans, caractérisé en ce que après dépilage du flan, on sépare les deux demi flans, on dépose le premier demi flan dans un chenal de transfert, le deuxième demi flan étant maintenu dans un plan supérieur à celui dudit chenal de transfert, on transfère le premier demi flan vers un mandrin en l'encollant au passage, on enrobe le premier demi flan autour du mandrin, le canal de transfert étant alors configuré pour permettre le transfert du second demi flan, on descend ledit second demi flan sur le canal, on transfère le second demi flan.. vers le mandrin et on l'enrobe autour du premier demi flan lui même enrobé autour dudit mandrin, pour former les parois latérales de la caisse, avant de replier les rabats autour dudit mandrin pour former le fond ou la partie supérieure de la caisse. Avantageusement la séparation des demi flans est effectuée par des doigts de cisaillement. Egalement avantageusement, le transfert des demi flans est obtenu par doigt(s) pousseur(s), l'enrobage autour du mandrin étant réalisé par placage d'un volet de la ceinture du demi flan concerné sur la face intérieure du mandrin, puis enrobage et mise en pression des volets latéraux par dispositif escamotable embarqué sur le système d'enrobage des volets. L'invention propose également un dispositif de formage d'une caisse à partir d'un mono-flan en feuille de carton ondulé, comprenant une ceinture comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, ladite ceinture comprenant une ligne transversale prédécoupée permettant de scinder le flan en deux demi flans, caractérisé en ce que il comporte un ensemble de dépilage du flan, un système de séparation des demi flans l'un de l'autre, un canal de transfert du premier demi flan vers un mandrin, le deuxième demi flan étant maintenu dans un plan supérieur à celui dudit canal de transfert, des moyens d'encollage du premier demi flan lors du transfert vers un mandrin, des moyens d'enrobage du premier demi flan autour dudit mandrin, des moyens pour configurer le canal de transfert pour permettre le transfert du second demi flan vers ledit mandrin, des moyens ascenseur pour descendre ledit second demi flan sur le canal, des moyens d'enrobage autour du premier demi flan lui même enrobé autour dudit mandrin, pour former la ceinture de la caisse, et des moyens de plaquage agencés pour replier les rabats autour dudit mandrin pour former le fond ou la partie supérieure de la caisse. Des moyens pour éjecter l'emballage ainsi formé sont alors également prévus. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit de modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins qui l'accompagnent dans lesquels : - La figure 1 est une vue en perspective d'un emballage selon un premier mode de réalisation de 30 l'invention. - La figure 2 est une vue en perspective de l'emballage de la figure 1 après séparation, montrant l'élément formant présentoir. - La figure 3 est une vue en plan du flan mono-pièce permettant l'obtention de l'emballage de la figure 1. - La figure 4 est une vue en plan d'un flan mono-5 pièce selon un autre mode de réalisation de l'invention. - Les figures 5 à 11 montrent en perspective les étapes de formation de l'emballage de la figure 1 selon le mode de réalisation de l'invention plus 10 particulièrement décrit ici. - Les figures 12, 14, 16 et 18 et les figures 13, 15, 17 et 19 montrent respectivement en vue de dessus et en vue latérale, un dispositif de formation de l'emballage selon l'invention. 15 La figure 1 montre une caisse 1 parallélépipédique en carton ondulé, par exemple de 3 mm d'épaisseur comprenant une ceinture 2 comportant quatre parois rectangulaires 3. La caisse est composée de deux éléments, à savoir 20 un élément 4 formant couvercle comprenant des rabats 5 constituant le dessus ajouré 6 de la caisse et une barquette présentoir 7 munie d'un fond 8 avantageusement constitué d'un ou plusieurs rabats recouvrant 9 et présentant (cf figure 2) une face 25 latérale avant 10 ouverte et des faces latérales adjacentes 11 découpées en biais pour mieux présenter les objets contenus dans la caisse (non représentés). Le couvercle s'emboîte sur la barquette présentoir au moins partiellement grâce à un décalage entre lignes 30 de pliage 12 et 13 formant respectivement les arrêtes de la barquette et du couvercle, permettant l'encastrement de l'un dans l'autre ou de l'autre dans l'un. Sur la figure 1 on e représenté le couvercle comme chapeautant la barquette mais cela peut très bien être l'inverse. On va maintenant décrire plus précisément en référence à la figure 3, le flan mono-pièce permettant d'obtenir la caisse des figures 1 et 2. Le flan 14 comporte la ceinture 2 comprenant quatre volets 15, 16, 17 et 18 propres à former les parois rectangulaires 3, et une languette ou patte de collage 19 d'extrémité sensiblement rectangulaire. La ceinture 2 comprend une ligne transversale prédécoupée 20 séparant le flan en deux demi flans 21 et 22 qui ne tiennent entre eux que par quelques points d'attache et qui, de ce fait, sont arrachables l'un de l'autre facilement dans le plan et/ou perpendiculairement au plan du flan. Dans le mode de réalisation de la figure 3, la ligne prédécoupée 20 présente une première partie 20' parallèle au bord inférieur 23 du volet d'extrémité 15, qui s'étend également sur une première partie du volet adjacent 16, puis une deuxième partie en biais vers le haut 20", sur par exemple, les 2/3 du volet, prolongée par une troisième partie 20"' à nouveau parallèle au bord inférieur 23 des volets sur une deuxième portion du volet 16, sur la totalité du volet central 17 et sur une première partie du dernier volet 18 pour redescendre en biais en 20", de façon symétrique au volet 16 et terminer parallèlement au bord inférieur sur la dernière partie 20' du volet 18 et sur la languette de collage 19, de sorte que la ligne prédécoupée présente une partie en forme de trapèze isocèle permettant d'obtenir 2e présentoir à parois latérales inclinées 11 de la figure 2. Selon l'invention, chacune des lignes de pliage 24, 25, 26 et 27 reliant deux à deux et respectivement les volets 15, 16, 17, 18 et la languette 19, présentent deux portions 24' et 24" 25', 25" 26', 26" et 27', 27" déterminées de part et d'autre de la ligne transversale 20, décalées l'une par rapport à l'autre pour permettre le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième demi flan sur le premier demi flan autour d'un mandrin ou l'inverse. Plus précisément, le flan mono-pièce 14 comporte le premier volet central 17, relié de part et d'autre au second volet 16 et au troisième volet. 18 par des premières lignes de pliage 25 et 26 parallèles, les portions 25'et 26' inférieures des lignes de pliage correspondant au premier demi flan 21 étant décalées vers l'intérieur dudit premier volet par rapport aux portions 25" et 26" du second demi flan 22, d'une épaisseur de carton, ou légèrement inférieure à cette dernière. Les deuxième et troisième volets 16 et 18 sont eux-mêmes reliés vers l'extérieur à un quatrième volet 16 d'un côté et à la languette de collage 19 de l'autre par des premières lignes de pliage comportant quant à elles deux portions inférieures 24' et 27' correspondant au premier demi flan et décalées vers l'intérieur du flan, c'est-à-dire vers respectivement les deuxième et troisième volets par rapport aux deuxièmes portions 24" et 27" du deuxième demi flan 22 cette fois-ci de deux épaisseurs de carton ou sensiblement de deux épaisseurs, de façon à permettre un enrobage du deuxième flan 22 sur le premier 21, comme montré sur la figure 1. La ceinture de volets rectangulaires comporte par ailleurs de part et d'autre, reliées par des secondes lignes de pliage 28, perpendiculaires aux premières lignes de pliage, deux séries de rabats, à savoir une première série 29 de rabats reliée au premier demi flan 21 et une deuxième série de rabats 30 reliée au deuxième demi flan 22, lesdits rabats étant sensiblement rectangulaires et agencés pour former partiellement au moins le dessus et le dessous de la caisse. Le premier demi flan 21 comporte de plus, sur chacun des deux volets opposés 16 et 18, une ouverture 31 sensiblement centrale disposée à proximité de la ligne prédécoupée transversale 20 qui va permettre de désolidariser les deux demi flans l'un de l'autre par pression ou traction d'un demi flan par rapport à l'autre, après collage de l'un sur l'autre qui se fait par deux points de collage et/ou lignes de collage 32 aisément désolidarisables, par exemple situées de part et d'autre de ladite ouverture, et initialement déposées en vis à vis sur ledit premier demi flan. Par simple pression on entend une pression d'une découpe par rapport à l'autre d'une force de quelques newtons par exemple inférieure à de l'ordre de 10 voire 5 newtons, suffisante pour permettre le délaminage du carton et/ou l'arrachage des traits de colle. Plus précisément, pour désolidariser le couvercle du présentoir, l'utilisateur passe un doigt dans l'ouverture et s'accroche alors à l'autre demi flan qu'il tire vers l'extérieur. On a représenté sur la figure 4 un autre mode de réalisation d'un flan 33 selon l'invention qui comporte un premier demi flan 34 relié au deuxième demi flan 35 par une ligne transversale 36 prédécoupée parallèle aux deuxièmes lignes de pliage 37, de sorte que la barquette inférieure se retrouve être de forme parallélépipédique. Les premières lignes de pliage entre premier demi flan et deuxième demi flan sont décalées de façon identique à ce qui est décrit en référence à la figure 3. On va maintenant décrire le procédé de formation de la caisse autour d'un mandrin à partir des figures 5 à 11. Après dépilage du flan, on sépare les deux demi flans 21 et 22 l'un de l'autre, par exemple par traction latérale dans le sens de la flèche 40 du premier demi-flan par rapport au deuxième demi-flan. On enrobe (figure 6) le premier demi flan 21 autour du mandrin (non représenté) de façon à former la partie inférieure de la barquette (cf figure 7). Puis on amène le deuxième demi flan en vis-à-vis de l'extrémité 41 du premier demi flan formant barquette, sachant qu'on a préalablement encollé le premier demi flan ou le deuxième demi flan au niveau des points de collage, ces derniers étant, rappelons- le susceptibles ensuite d'être désalidarisés facilement par un utilisateur de façon à séparer le couvercle de 1a barquette. On enrobe alors (figure 9) le deuxième demi flan autour de l'extrémité du premier demi flan de façon à former (cf figure 10) l'emballage autour du mandrin par re-pliage de la dernière paroi 15 du deuxième demi flan 22 et collage sur la languette 19 en vis à vis. Puis les rabats 29 du fond de la barquette sont refermés sur le mandrin pour former le fond de la caisse. Enfin, on procède à l'éjection de l'emballage ainsi formé, par exemple, par un vérin situé à l'intérieur du mandrin. La caisse ouverte 1 pourra alors, après mise à la verticale, être remplie par le haut, avant fermeture des rabats 30 du dessus et transport. On va maintenant décrire un mode de réalisation du dispositif 50 mettant en oeuvre le procédé selon le mode de réalisation de l'invention plus particulièrement décrit ici, et représenté schématiquement en référence aux figures 12 à 19 avec le flan de la figure 3. Le dispositif 50 comporte un ensemble 51 d'alimentation des découpes ou flans mono pièce 14 destinés à former les caisses. Cet ensemble d'alimentation 51 est connu en lui-même et permet d'appréhender les flans un par un par l'intermédiaire de ventouses 52 aspirantes puis de les basculer sur une plate forme 53 sur laquelle la séparation des deux demi flans va pouvoir être effectuée. En fin de dépilage, les deux demi flans 21 et 22 sont séparés par des doigts de quatre ou six éléments 54 indiqués schématiquement mais (non visibles sur la figure 12 car situés sous le flan) positionnés et répartis régulièrement aux droits ce la ligne prédécoupée 57 constituée par les points d'attaches. Ces éléments sont par exemple formés par des tiges métalliques plates escamotables par le dessous comportant une possibilité de mouvement latéral d'arrachage dans la direction du mandrin, qui va quant à lui être décrit ci-après. Le premier demi flan 21 est ensuite déposé dans un chenal de transfert 58, le deuxième demi flan restant au dessus du chenal posé sur un ascenseur 59. Le chenal comporte deux rails de guidage 60, ajustables en distance l'un par rapport. à l'autre, pour tenir ccmpte des largeurs différentes des demi flans 21 et 22. Le premier demi flan 21 est alors transféré (cf figures 14 et 15) sous le mandrin 62, muni d'arêtes inférieures 63 et supérieures 64 par lesdits moyens de transfert comportant par exemple deux taquets (non représentés) qui passent sous le deuxième demi flan. Pendant le transfert, le fond et la patte de collage sont encollés par des moyens 15 d'encollage connus en eux-mêmes. Le premier demi flan est alors poussé jusqu'aux butées 66 de transfert fixes et plaqué sous le mandrin par un plateau mobile ou plaque pousseuse 67. Le premier demi flan 21 (cf figures 16 et 17) est alors enrobé autour du mandrin 62 par des moyens d'enrobage, par exemple à bras basculant, de façon connue en elle-même, par exemple tel que décrit dans le brevet EP 0334 707. La précisdon de fonctionnement (pcsitionnement correct du panneau supérieur) est assurée par un positionneur escamotable (non représenté) sur lequel vient s'appuyer le panneau supérieur lors du pliage des rabats de fond et faire la mise en pression simultanée de ce même fond et de la patte de collage. Pendant l'enrobage du premier demi flan 21, le chenal de transfert 58 s'écarte en largeur (cf figures 14 et 16) pour s'adapter à la dimension un peu plus grande du deuxième demi flan 22, grâce à des vérins par exemple électriques, de façon à la portée de l'homme du métier. Ce deuxième demi flan 22 est alors poussé en avant, par des taquets de transfert ou des vérins 67 (cf figure 15) puis est descendu via l'ascenseur 59 dans le chenal (cf figure 17). On peut également, par exemple, procéder plutôt au recul des taquets pour s'affranchir de la poussée qui vient d'être mentionnée. Le deuxième demi flan est ensuite transféré sous le mandrin de façon identique au premier demi flan par un ou plusieurs des taquets pousseurs. Pendant ce deuxième transfert, les deux grands panneaux sont encollés en vue de l'assemblage 15 ultérieur sur le premier demi flan. La languette ou patte de collage est elle aussi encollée. =mors de l'arrivée en butée, le deuxième demi flan 22 est plaqué sous le mandrin en contact avec le premier demi flan par la plaque pousseuse qui 20 s'était réeffacée. Le deuxième demi flan est, à son tour, enrobé de la même façon qu'indiqué ci-avant. Un positionneur escamotable (non représenté) agît sur l'angle de la caisse en poussant le panneau 25 supérieur et le panneau latéral attenant à la languette de collage. Il y a ensuite mise en pression des panneaux latéraux et de la patte par un dispositif escamotable embarqué sur le système d'enrobage (non représenté) 30 pour permettre le collage et, par exemple simultanément, plaquage des rabats pour former le fond. Enfin, la caisse est éjectée une fois terminée par poussée interne sur son fond grâce à des moyens de poussage interne (ici encore non représentés), la caisse tombant alors à la verticale pour être remplie. La liaison des panneaux latéraux des deux demi flans garantit la solidarité des deux demi flans lors de cette éjection. Pendant l'enrobage du deuxième demi flan, il y a fermeture du chenal de transfert pour le remettre aux dimensions du premier demi-flan et du désempilage des nouveaux mono pièces. Le cycle est alors recommencé avec un nouveau flan 14. Comme il va de soi et comme il résulte également de ce qui précède, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation plus particulièrement décrits. Elle en embrasse au contraire toutes les variantes et notamment celles où la partie barquette est enrobée sur la partie couvercle, et/ou celle ou les deux demi flans restent dans le même plan | La présente invention concerne un flan mono-pièce (14) en carton ondulé pour la fabrication d'une caisse (1) présentoir, la caisse, le procédé et la machine de fabrication de ladite caisse. Le flan comprend une ceinture (2) de volets (15, 16, 17, 18) reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles (24, 25, 26, 27). La ceinture (2) comprend une ligne transversale prédécoupée (20) permettant de scinder le flan en deux demi flans (21, 22), ladite ligne transversale déterminant de part et d'autre et pour chaque ligne de pliage parallèle (24, 25, 26, 27), deux portions séparées de ligne de pliage (24', 24'' ; 25' , 25'' ; 26', 26''; 27' 27'') décalées l'une par rapport à l'autre pour permettre au moins en partie le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième demi flan sur le premier demi flan autour d'un mandrin. | 1. Flan (14, 33) mono-pièce en carton ondulé pour la fabrication d'une caisse (1) présentoir comprenant une ceinture (2) comportant au moins quatre volets (15, 16, 17, 18) rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles (24, 25, 26, 27), et munie de deux séries (29,30) de rabats situés de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, caractérisé en ce que la ceinture (2) comprend une ligne transversale prédécoupée (20, 36) permettant de scinder le flan en deux demi flans (21, 22 ; 34, 35) ladite ligne transversale déterminant de part et d'autre et pour chaque ligne de pliage parallèle (24, 25, 26, 27), deux portions séparées de ligne de pliage (24', 24" ; 25', 25" ; 26' , 26" ; 27' 27") décalées l'une par rapport à l'autre pour permettre au moins en partie le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième demi flan sur le premier demi flan autour d'un mandrin. 2. Flan (14, 33) selon la 1, caractérisé en ce que la ceinture (2) de volets comporte un premier volet central (17) relié de part et d'autre à un second (16) et à un troisième (18) volets par deux desdites lignes de pliage parallèles (25, 26), dites premières lignes de pliage, les portions (25' 26') de premières lignes de pliage du premier demi flan (21) étant décalées vers l'intérieur dudit premier volet par rapport aux portions (25", 26") des mêmes premières lignes depliage du second demi flan (22), et en ce que les deuxième (16) et troisième (18) volets sont eux mêmes reliés vers l'extérieur à un quatrième volet (15) ou à une languette (19) de collage, par deux autres desdites lignes de pliage parallèles (24, 27), dites secondes lignes de pliage, les portions de secondes lignes de pliage du premier demi flan (21) étant décalées vers l'intérieur desdits deuxième (16) et troisième (18) volets par rapport aux portions (24', 27') des mêmes secondes lignes de pliage du second demi flan (22). 3. Flan selon la 2, caractérisé en ce que le décalage entre portions (25', 25", 26', 26") d'une même première ligne de pliage (25, 26) est d'une épaisseur ou sensiblement d'une épaisseur de carton et les décalages entre portions d'une même seconde ligne de pliage (24, 27) est de deux épaisseurs ou sensiblement de deux épaisseurs de carton. 4. Flan selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que deux volets opposés (16, 18) comportent chacun une ouverture (31) sensiblement centrale disposée à proximité de la ligne prédécoupée transversale (20), agencée pour permettre la désolidarisation par traction d'un demi flan par rapport à l'autre après collage de l'an sur l'autre. 5. Flan (14) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ligne prédécoupée transversale (20) comporte une partie en forme de trapèze permettant d'obtenir un présentoir à parois latérales inclinées. 6. Caisse (1) d'emballage formée à partir de matériau en feuille de carton ondulé, comprenant deux éléments séparables manuellement l'un de l'autre, à savoir un premier élément (7) formant barquette présentoir et un second élément (4) formant la partie supérieure de la caisse, les premier et second éléments étant obtenus à partir d'un seul flan (14, 33) comprenant une ceinture (2) comportant au moins quatre volets (15, 16, 17, 18) rectangulaires Io principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deux séries (29, 30) de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, 15 caractérisé en ce que les deux éléments sont insérés l'un dans l'autre, en ce que les deux éléments sont solidaires l'un à l'autre par au moins un point de colle (32), et en ce que la ceinture comprend une ligne transversale prédécoupée (20, 36) permettant de 20 scinder le flan en deux demi flans (21, 22 ; 34, 35) pour former lesdits deux éléments, ladite ligne transversale déterminant de part et d'autre et pour chaque ligne de pliage parallèle, deux portions séparées de ligne de pliage décalées l'une par 25 rapport à l'autre pour permettre au moins en partie le rattrapage des épaisseurs de carton lors de l'enrobage du deuxième demi flan sur le eremier demi flan autour d'un mandrin pour former ladrte caisse. 7. Caisse selon la 6, 30 caractérisée en ce que la ligne prédécoupée transversale (20) comporte une partie en forme de trapèze permettant d'obtenir un présentoir à parois latérales inclinées. 8. Caisse selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que deux volets opposés (16, 18) comportent chacun une ouverture (31) sensiblement centrale disposée à proximité de la ligne prédécoupée transversale, agencée pour permettre la désolidarisation par pression d'un élément par rapport à l'autre après collage de l'un sur l'autre. 9. Procédé pour la réalisation d'une caisse (1) d'emballage à section polygonale à partir d'un mono-flan en feuille de carton ondulé, comprenant une ceinture (2) comportant au moins quatre volets (15, 16, 17, 18) rectangulaires principaux, reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles, et munie de deus séries de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, ladite ceinture comprenant une ligne transversale prédécoupée (20, 36) permettant de scinder le flan en deux demi flans (21, 22, 34, 35), caractérisé en ce que après dépilage du flan, on sépare _es deux demi flans, on dépose le premier demi flan (21) dans un chenal de transfert, le deuxième demi flan (22) étant maintenu dans un plan supérieur à celui dudit chenal de transfert, on transfère le premier demi flan vers un mandrin en l'encollant au passage, on enrobe le premier demi flan (21) autour du mandrin, le canal de transfert s'étant configuré pour permettre le transfert du second demi flan, on descend ledit second demi flan (22) sur le canal, on transfère le second demi flan vers le mandrin et on l'enrobe autour du premier demi flan lui même enrobé autour dudit mandrin, pour former les parois latérales (3)de la caisse (1), avant de replier les rabats (29) autour dudit mandrin pour former le fond ou la partie supérieure de la caisse. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la séparation des demi flans est effectuée par des doigts de cisaillement (54). 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que le transfert des demi flans est obtenu par doigts pousseurs, l'enrobage autour du mandrin étant réalisé par plaquage d'un volet de la ceinture du demi flan concerné sur la face inférieure du mandrin puis enrobage et mise en pression des volets latéraux par dispositifs escamotables embarqués sur le système d'enrobage des volets. 12. Dispositif (50) de formage d'une caisse (1) à partir d'un mono-flan (14) en feuille de carton ondulé, comprenant une ceinture (2) comportant au moins quatre volets rectangulaires principaux (15, 16, 17, 18), reliés entre eux deux à deux par des lignes de pliage parallèles (24, 25, 26, 27) et munie de deux séries (29, 30) de rabats situées de part et d'autre, propres à former respectivement au moins partiellement le fond et le dessus de la caisse, ladite ceinture comprenant une ligne transversale prédécoupée (20) permettant de scinder le flan en deux demi flans (21, 22), caractérisé en ce que il comporte un ensemble (51) de dépilage du flan, un système (54) de séparation des demi flans l'un de l'autre, un chenal de transfert (58) du premier demi flan vers un mandrin, le deuxième demi flan étant maintenu dans un plan supérieur à celui dudit chenal de transfert, des moyens (15) d'encollage du premierdemi flan lors du transfert vers un mandrin, des moyens d'enrobage du premier demi flan autour dudit mandrin, des moyens pour configurer le canal de transfert pour permettre le transfert da second demi flan vers ledit mandrin, des moyens ascenseur (59) pour descendre ledit second demi flan sur le canal, des moyens d'enrobage autour du premier demi flan lui même enrobé autour dudit mandrin, pour former la ceinture de la caisse, et des moyens de plaquage agencés pour replier les rabats autour dudit mandrin pour former le fond ou la partie supérieure de la caisse. 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le système de séparation des demi-flans comporte des doigts de cisaillement (54). | B | B65,B31 | B65D,B31B | B65D 5,B31B 3,B31B 50 | B65D 5/18,B31B 3/28,B31B 3/60,B31B 50/16,B65D 5/54,B65D 5/68 |
FR2900644 | A1 | BOUTEILLE CONCUE AVEC DISPOSITIF SPECIAL DE FERMETURE, DESTINEE ENTRE AUTRES, A ENFANT DE 0 A 3 ANS | 20,071,109 | L'objectif ici, est de mettre au point, par le moyen d'un dispositif spécial de fermeture, une bouteille en verre ou en plastique, destinée aux enfants de 0 à 3ans. Dans ce cas, le dispositif spécial de fermeture est monté d'une tétine sur mesure(3). Le même dispositif de fermeture est destiné à toute bouteille en verre ou en plastique, étant dans ce cas-ci, amputé de la tétine. L'invention ici, a pour objet, d'apporter, par le moyen du dispositif de fermeture, une étanchéité plus sûre dans la 10 fermeture de toute bouteille. Les dessins annexés illustrent l'invention. -La figure 1 présente la bouteille avec le dispositif complet de fermeture avec obturateur rotatif intégré(M1), ainsi que le dispositif de fermeture applicable à toute bouteille(M2). 15 -La figure 2 présente les disques A et B respectivement des viroles interne(6) et externe(7) de l'obturateur rotatif intégré, et la figure 3 l'obturateur rotatif ouvert et fermé. Le dispositif de fermeture avec obturateur rotatif intégré selon l'invention, est constitué de : Deux viroles, interne(6) et externe(7), le tout réalisé en matière plastique, et assurant la 20 fonction d'obturation rotative. Ledit obturateur rotatif est interposé entre une tétine(3) introduite dans une bague de maintien(4), et le col du conteneur(13). La bague de maintien(4) comporte un filetage interne qui permet de la visser directement au filetage 25 externe(5) de l'obturateur rotatif. La virole interne(6), par le moyen de son filetage interne, est vissée directement au col fileté du conteneur(13). La virole externe(7) avec son filetage externe(5) par le haut, reçoit la bague de maintien(4) de la tétine(3). 30 Ces deux viroles, interne(6) et externe(7), qui constituent l'obturateur rotatif, présentent chacune un disque, ù A pour l'interne(6) et B pour l'externe(7) ù qui sont en contact l'un de l'autre, la virole externe(7) étant clippée à la virole interne(6). La technique de sertissage peut être également 35 utilisée pour leur assemblage. Le mécanisme d'obturation rotative est principalement assuré par les viroles interne(6) et externe(7) dont les disques A et B se superposent et présente chacun, respectivement, une ouverture décentrée(8) et (10) occupant 40 plus de l4 de sa surface. -2- La virole externe(7) possède un diamètre extérieur supérieur à celui des autres éléments du dispositif et comporte des cannelures(B21) extérieures permettant de commander sa rotation. Dans le sens de la fermeture, en mouvement de rotation, le disque(B) de la virole externe(7) est orienté de telle sorte que les ouvertures(8)et (10) des disques A et B sont décalées, obturant ainsi complètement le conteneur(13). Un joint peut être prévu entre les disques A et B des viroles interne(6) et externe(7) pour une étanchéité plus sûre dans la fermeture du conteneur(13). Dans le sens de l'ouverture, en mouvement de rotation, le disque(B) de la virole externe(7), aux moyens des cannelures (B21), est orienté de sorte que les ouvertures(8) et (10) respectivement des disques(A) et (B) se retrouvent face à face, permettant l'écoulement d'un liquide contenu dans le conteneur(13). Au moins une butée(Fig.3(003) est prévue pour empêcher la virole externe(7) de tourner sans arrêt. Un capuchon(2) est également prévu, qui permet de protéger la tétine(3) ou l'ouverture de la bouteille. Dans le cas de l'application de l'invention à une bouteille normale, comme mentionné au début, la bague de maintien (4) comporte un prolongement en forme de col (Fig. l (002 ) avec une ouverture(001) vers le haut et réalisé dans la même matière. 5 10 | L'invention concerne une bouteille dotée d'un dispositif de fermeture avec obturateur rotatif intégré, lui permettant d'assurer la fonction d'étanchéité de la bouteille.Ledit obturateur rotatif, selon l'invention, comporte deux viroles 6 et 7 assemblées par technique de clippage ou de sertissage.Une tétine(3) sur mesure introduite dans une bague de maintien(4) et protégée par un capuchon(2) est fixée à l'obturateur dans le cas de l'utilisation de la bouteille pour un enfant de 0 à 3ans. | 1) Bouteille composée d'un conteneur(13) et d'un dispositif de fermeture avec obturateur rotatif intégré, selon l'invention, caractérisée en ce que l'une des deux viroles, interne(6) et externe(7) de l'obturateur comporte au moins une butée permettant de réguler la fraction de rotation nécessaire pour fermer et ouvrir. 2) Dispositif de fermeture de bouteille, selon la 1 caractérisé en ce que la virole externe(7) est clippée ou fixée par technique de sertissage à la virole interne(6). | B | B65 | B65D | B65D 47 | B65D 47/24 |
FR2892548 | A1 | DISPOSITIF DE LUTTE CONTRE LA FRAUDE AFFECTANT LES SYSTEMES DE PAIEMENT PAR CARTE | 20,070,427 | L'invention concerne un dispositif de lutte contre la fraude affectant les systèmes de paiement par carte, plus classiquement dénommé terminaux bancaires ou terminaux de paiement. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Un grand nombre de services sont aujourd'hui disponibles sous la forme d'automates, pour lesquels le paiement ne s'effectue la plupart du temps par carte de paiement, et notamment par carte bancaire. Ces cartes de paiement possèdent à minima une piste magnétique intégrant un certain nombre de données, susceptibles d'être lues au moyen d'un lecteur adapté. Les cartes bancaires possèdent en outre, dans un certain nombre de pays, et notamment en France, un composant électronique, plus classiquement dénommé puce, permettant d'optimiser la sécurité de l'utilisateur, de par les informations complémentaires qu'elles sont ainsi susceptibles de contenir, et notamment un code confidentiel. Ce type d'automates se rencontre ainsi très fréquemment au niveau des distributeurs d'essence et pour un grand nombre d'autres services, aujourd'hui quotidiennement mis en oeuvre. Malheureusement, on doit déplorer en parallèle avec l'expansion de ces services automatiques à paiement par carte, une augmentation corrélative de la fraude, affectant la sûreté et le caractère pratique sensés sous-tendre ce mode de fonctionnement en libre service. Ainsi, outre la simple soustraction de la carte par le fraudeur, il a d'abord été observé des dispositifs mécaniques qui bloquent la carte à l'intérieur du terminal de paiement et l'empêche notamment de ressortir. Corollairement, un fraudeur situé à proximité du terminal visualise le code introduit par l'utilisateur et attend le départ de celui-ci pour récupérer la carte grâce à un dispositif particulier. L'utilisateur est en général convaincu qu'il s'agit d'un mauvais fonctionnement de l'automate et ne forme pas immédiatement opposition : il attend généralement l'ouverture de l'agence pour se rendre compte que sa carte a en fait été utilisée à son insu. Fort heureusement, le dispositif mécanique de blocage de la carte à l'intérieur de l'automate est relativement complexe à installer et à mettre en oeuvre, de sorte qu'il s'est assez peu développé. De fait, sont également apparus des dispositifs électroniques rapportés par tout moyen au niveau de la fente d'introduction de la carte de paiement au niveau du lecteur dont est muni le terminal. Cette carte électronique, autonome sur le plan de l'alimentation électrique, est munie d'un système permettant de lire la piste magnétique s'étendant sur toute la longueur de l'une des faces de la carte de paiement. Ce dispositif, dénommé plus traditionnellement sous l'expression anglo-saxonne skimming , peut enregistrer jusqu'à un millier de pistes magnétiques, sans gêner en aucune façon le fonctionnement normal de l'automate. Pour l'utilisateur de la carte, la transaction s'étant déroulée normalement et sa carte lui 15 ayant été restituée, l'utilisation d'un tel dispositif n'est pas de nature à le mettre en garde, puisque aucun incident n'est venu perturber la transaction. Là encore, un fraudeur posté à proximité est susceptible de visualiser le code confidentiel affecté à la carte et introduit par l'utilisateur au niveau du terminal. En outre, on a également observé quelque fois des dispositifs de capture du code en question, se présentant sous la forme d'une micro caméra cachée dans une réglette faisant fonction d'enjoliveur, fixée au niveau de la façade de l'automate. 25 Afm de mieux appréhender le code confidentiel, il a même été proposé de rapporter sur le clavier de capture du code, un faux clavier qui transmet les codes, notamment par ondes radio, ou les enregistre sur une mémoire qu'il intègre, au fur et à mesure de leur introduction par les utilisateurs. 30 Afm de lutter contre les skimmers ou dispositifs de skimming , il a été proposé de mettre en oeuvre un volet oscillant, articulé sur la face interactive de l'automate, cette dernière étant avantageusement munie d'un capteur de détection dudit volet. Par simple gravité, le volet vient obturer la face d'introduction de la carte dans le lecteur de l'automate, et en l'absence de skimmer, est détecté par le capteur. En revanche, en 35 présence d'un skimmer, qui produit une légère saillie, le volet peut ne pas être détecté, et le processus de la transaction est alors bloqué. 20 Cependant, une pression suffisante de l'utilisateur sur le volet, constatant que le cycle ne s'enclenche pas, suffit quelque fois à engendrer la détection dudit volet, et ainsi initialiser le cycle. En d'autres termes, le principe mis en oeuvre ne garantit pas de manière suffisamment efficace la lutte contre de tels dispositifs rapportés de lecture de la piste magnétique apposée sur les cartes. Au surplus, la mise en oeuvre d'un tel volet n'interdit pas la capture du code confidentiel par voie de sur-clavier. Afm de lutter contre ces sur-claviers, on a également proposé la mise en oeuvre de bossage sur les touches, réparties de manière aléatoire, et notamment susceptibles de varier d'un clavier à l'autre. Ce faisant, le fraudeur est obligé d'effectuer un surmoulage dédié à un clavier déterminé, pour prétendre réaliser un sur-clavier adapté, et ainsi récupérer les codes confidentiels augmentant la difficulté en raison du caractère non reproductible, et partant, limitant le risque de fraude, même s'il ne l'annule pas totalement. L'invention propose une solution alternative pratique d'utilisation et de réalisation, et propre à surmonter les inconvénients précités de l'art antérieur. Ainsi, le dispositif de l'invention est susceptible tout à la fois d'interdire la mise en oeuvre de skimmers et celle de sur-claviers, en d'autres termes, d'interdire la capture des pistes magnétiques présentes sur les cartes, outre la capture du code confidentiel stocké dans la puce qu'elles contiennent. EXPOSE DE L'INVENTION Ainsi, l'invention vise un dispositif de lutte contre la fraude affectant le système de paiement par carte, et de manière général les terminaux de paiement par carte, ces 30 terminaux comprenant : - un lecteur de la piste magnétique s'étendant sur l'une des faces de ladite carte, et du composant électronique (puce) présent sur l'autre face, - et un clavier surmontant ledit lecteur et permettant l'introduction par le porteur de ladite carte du code confidentiel attribué à celle-ci. 35 Ce dispositif se caractérise en ce qu'il est muni d'un volet susceptible de coulisser entre deux positions extrêmes : - une position inférieure pour laquelle ledit volet affleure l'ouverture de la fente d'introduction de la carte dans le lecteur, et obture cette dernière de sorte qu'aucune carte ne peut être introduite dans ledit lecteur ; - et une position supérieure, dans laquelle le volet libère ladite fente d'introduction, mais recouvre au moins les touches inférieures du clavier d'introduction du code confidentiel tout en affleurant la surface supérieure de celles-ci. En d'autres termes, l'invention consiste à proposer un système tout d'abord mécanique, constitué en l'espèce par un volet coulissant, dont les caractéristiques dimensionnelles et son positionnement permettent d'interdire la mise en oeuvre d'un quelconque dispositif situé en saillie par rapport au plan général interactif du terminal bancaire (défmi par la zone d'affleurement de l'ouverture de la fente d'introduction dans le lecteur et par la surface supérieure des touches du clavier), et qui de par son coulissement permet de lutter contre la mise en oeuvre d'un tel système, qu'il soit mis en oeuvre tant au niveau du lecteur de la carte qu'au niveau de l'introduction du code confidentiel. Au surplus, selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comporte un contacteur électrique ou électronique, relié à un processeur ou dispositif équivalent, destiné à autoriser le cycle normal d'une transaction, sous réserve qu'il détecte la présence dudit volet coulissant tout d'abord en position inférieure, puis en position supérieure, et de nouveau en position inférieure. Selon l'invention, le volet coulissant est réalisé en un matériau très résistant mécaniquement, et avantageusement transparent, tel que par exemple en matière plastique. Ce volet est suffisamment lourd pour redescendre de lui-même par gravité quel que soit le matériau utilisé. En outre, l'ensemble de la face interactive du terminal est positionné dans un renfoncement par rapport à la face de l'automate au sein duquel il est destiné à venir s'intégrer. Ce renfoncement est en fait défmi par une tôle métallique emboutie, interdisant notamment en tout cas de manière non apparente, le positionnement de micro-caméras susceptibles de capter l'introduction du code confidentiel. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent, ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. Les figures 1 et 2 sont des représentations schématiques en perspective du dispositif conforme à l'invention, avec le volet en position respectivement supérieure et inférieure. Les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques vue de face du dispositif conforme à l'invention, avec, comme pour les figures précédentes, le volet en position respectivement supérieure et inférieure. Les figures 5 et 6 sont des vues analogues aux figures 1 et 2, mais réalisées selon une autre orientation. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Les différentes figures annexées aux présentes illustrent limitativement le dispositif conforme à l'invention intégrant notamment la face interactive (4) d'un terminal de 20 paiement. Ce dispositif est réalisé au sein d'un support rigide (1) définissant, ainsi qu'on peut bien l'observer sur les figures 1, 2, 5 et 6 un renfoncement. Le terminal ainsi matérialisé est solidarisé à l'automate dans lequel il est intégré par tout moyen, notamment vissage au 25 travers d'alésages (3) ménagés au sein des rebords latéraux dont il est muni. En d'autres termes, la face interactive (4) du terminal, bien loin de former une saillie par rapport au plan général de l'automate dans lequel ce dernier vient s'intégrer, est au contraire protégé d'une part, des chocs éventuels, et d'autre part, de la mise en oeuvre 30 d'un certain nombre de dispositifs anti-fraude, tel que par exemple des micro-caméras. Comme on peut l'observer sur les différentes figures, le pavé (5) d'acquisition du code confidentiel attribué à une carte de paiement, et constitué d'une pluralité de touches, est sensiblement situé dans le même plan que la zone d'affleurement de la fente 35 d'introduction (6) de la carte au niveau du lecteur intégré dans ledit terminal. 5 De manière connue, ce lecteur est destiné à permettre l'acquisition des données stockées sur la piste magnétique présente sur toutes les cartes de paiement, outre l'acquisition également des données susceptibles d'être présentes dans le composant électronique traditionnellement dénommé puce existant sur les cartes bancaires, notamment en circulation en France. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le dispositif de l'invention est muni d'un volet (8), susceptible de coulisser entre deux positions extrêmes, respectivement une position supérieure (figures 1, 3 et 5) et inférieure (2, 4 et 6), et ce, dans un plan parallèle au plan précité défini par la surface supérieure des touches constitutives du clavier ou pavé (5), et par la zone d'affleurement de la fente d'introduction (6) de la carte au niveau du lecteur. Ce volet (8) est intégré dans un châssis (10) reçu au niveau de fentes latérales de 15 guidage (9), et dont tant la largeur que la longueur définissent le débattement possible dudit volet entre lesdites deux positions extrêmes. Au surplus, ce volet (8) est réalisé en un matériau résistant mécaniquement aux chocs susceptibles d'intervenir, une nouvelle fois, et principalement en raison des fraudeurs. En l'espèce, il est avantageusement réalisé en matière plastique transparente. Les deux positions extrêmes du volet (8) vont être décrites ci-après plus en détail. 25 Tout d'abord en position supérieure maximum, tel que représentée en figure 1, 3 et 5, il peut être observé que la zone supérieure du volet (8) obture au moins la ligne inférieure de touches du pavé (5) d'acquisition ou de capture du code des cartes de paiement. En raison du dimensionnement du volet d'une part, et du positionnement des fentes 30 latérales de guidage (9) d'autre part, il est agencé un espace séparant la surface supérieure des touches constitutives du clavier et le volet en cette position. Cet espace est suffisamment réduit pour conserver un jeu mécanique tout en interdisant la mise en place d'un sur-clavier propre à acquérir de manière frauduleuse les codes introduits par le pavé (5) est impossible. A titre exemplatif, cet espace peut présenter une hauteur de 35 2 mm. 20 En effet, un tel sur-clavier présente une épaisseur trop importante, pour ne pas interdire alors le coulissement normal du volet à ce niveau. Comme il est rapporté sur le clavier (5), le volet (8) ne peut plus alors accéder à sa position extrême, et corollairement libérer l'ouverture de la fente (6) d'introduction de la carte de paiement au sein dudit lecteur. De la même manière, la mise en place d'un skimmer au niveau de la fente (6) s'avère impossible en raison des mêmes considérations d'ordre dimensionnel. En effet, un tel skimmer fait saillie par rapport à la zone d'affleurement de la fente, de sorte qu'en présence d'un tel organe, le volet (8) viendrait en butée contre celui-ci et ne pourrait plus être descendu en sa position inférieure maximum. Ce faisant, d'une part, la ligne inférieure du pavé (5) ne pourrait plus devenir accessible, et d'autre part, ainsi que décrit ci-après ultérieurement, ladite position inférieure ne pourrait plus être détectée par un contacteur électrique activant le ou les logiciels permettant d'initialiser et de réaliser une transaction complète. Selon l'invention, et ainsi qu'on peut l'observer, notamment sur les figures 5 et 6, un contacteur électrique (11) est associé au lecteur (2). Plus spécifiquement, et tel que par exemple représenté sur lesdites figures, le contacteur (11) est associé à une tige rigide (12), susceptible de coopérer avec la partie inférieure du châssis (10) recevant le volet (8). Ce faisant (figure 6), lorsque le volet (8) est en position inférieure, il pousse la tige (12) vers le bas, permettant ainsi au contacteur d'envoyer l'impulsion correspondant à la détection en position basse dudit volet, qui correspond à la position initiale du cycle de fonctionnement d'une transaction. Lorsque ledit utilisateur souhaite introduire sa carte de paiement, il soulève donc ledit 30 volet en position maximum pour avoir accès à la fente (6) d'introduction de celle-ci. Le contacteur (12) revient donc à sa position naturelle, générant une nouvelle impulsion. Puis par simple gravité lorsque la carte est introduite, celle-ci étant complètement intégrée dans la fente et ne faisant pas saillie par rapport à celle-ci, le volet retombe 35 naturellement à sa position inférieure par simple gravité, déclenchant une nouvelle impulsion par le biais du contacteur (11), 12). 5 Le logiciel associé permet donc à ce moment, l'initialisation d'un cycle d'une transaction et requiert notamment du porteur de la carte l'introduction de son code confidentiel par le biais du pavé (5). Le volet (8) étant en position inférieure, toutes les touches du pavé (5) sont libres d'accès, autorisant dès lors l'introduction dudit code. On conçoit que par un moyen simple à réaliser, on optimise de manière déterminante la lutte anti-fraude intervenant au niveau des terminaux bancaires, ou de paiement | Ce dispositif est destiné à la lutte contre la fraude affectant le système de paiement par carte, et de manière général les terminaux de paiement par carte. De tels terminaux intégrés au sein d'automates notamment, comprennent :- un lecteur (2, 6) de la piste magnétique s'étendant sur l'une des faces de ladite carte, et du composant électronique (puce) présent sur l'autre face,- et un clavier (5) surmontant ledit lecteur et permettant l'introduction par le porteur de ladite carte du code confidentiel attribué à celle-ci.Ce dispositif est muni d'un volet (8), susceptible de coulisser entre deux positions extrêmes :- une position inférieure pour laquelle ledit volet affleure l'ouverture de la fente (6) d'introduction de la carte dans le lecteur, et obture cette dernière de sorte qu'aucune carte ne peut être introduite dans ledit lecteur ;- et une position supérieure, dans laquelle le volet libère ladite fente (6) d'introduction, mais recouvre au moins les touches inférieures du clavier (5) d'introduction du code confidentiel tout en affleurant la surface supérieure de celles-ci. | 1. Dispositif de lutte contre la fraude affectant le système de paiement par carte, et de manière général les terminaux de paiement par carte, ces terminaux, intégrés au sein d'automates notamment, comprenant : - un lecteur (2, 6) de la piste magnétique s'étendant sur l'une des faces de ladite carte, et du composant électronique (puce) présent sur l'autre face, - et un clavier (5) surmontant ledit lecteur et permettant l'introduction par le porteur de ladite carte du code confidentiel attribué à celle-ci, caractérisé en ce qu'il est muni d'un volet (8) susceptible de coulisser entre deux positions extrêmes : - une position inférieure pour laquelle ledit volet affleure l'ouverture de la fente (6) d'introduction de la carte dans le lecteur, et obture cette dernière de sorte qu'aucune carte ne peut être introduite dans ledit lecteur ; - et une position supérieure, dans laquelle le volet libère ladite fente (6) d'introduction, mais recouvre au moins les touches inférieures du clavier (5) d'introduction du code confidentiel tout en affleurant la surface supérieure de celles-ci. 2. Dispositif de lutte contre la fraude selon la 1, caractérisé en ce que le volet (8) est guidé dans des fentes latérales (9), et en ce qu'il est susceptible de se déplacer selon un plan parallèle plan interactif défmi par la zone d'affleurement de l'ouverture de la fente d'introduction dans le lecteur et par la surface supérieure des touches du clavier (5). 3. Dispositif de lutte contre la fraude selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte un contacteur électrique ou électronique (11, 12), relié à un processeur ou organe équivalent, destiné à autoriser le cycle normal d'une transaction de paiement, sous réserve qu'il détecte la présence dudit volet coulissant (8) tout d'abord en position inférieure, puis en position supérieure, et de nouveau en position inférieure. 4. Dispositif de lutte contre la fraude selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le volet coulissant (8) est réalisé en un matériau très résistant mécaniquement, et éventuellement transparent, tel que par exemple en matière plastique. 5. Dispositif de lutte contre la fraude selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la face interactive (4) du terminal est positionné dans un renfoncement par rapport à la face de l'automate au sein duquel il est destiné à venir s'intégrer, ledit renfoncement étant défini par une tôle métallique emboutie, interdisant le positionnement de micro-caméras susceptibles de capter l'introduction du code confidentiel. | G | G07,G06 | G07F,G06Q | G07F 7,G06Q 20 | G07F 7/08,G06Q 20/00 |
FR2897779 | A1 | MANOSSYL-1 PHOSPHATES, PROCEDE DE PREPARATION ET UTILISATION EN THERAPEUTIQUE, NOTAMMENT VIS-A-VIS DU SYNDROME CDG-LA | 20,070,831 | Mannosyl-1 phosphates, procédé de préparation et utilisation en thérapeutique, notamment vis-à-vis du syndrome CDG-Ia Domaine de l'invention La présente invention a trait à une nouvelle solution technique pour le traitement du syndrome CDG (désordres congénitaux de la glycosylation) de type I et plus particulièrement de type Ia. Selon l'invention, cette nouvelle solution fait appel à des dérivés de mannosyl-1 1 o phosphate, à savoir les mono(mannopyranosyl-1), di(mannopyranosyl-1) et tri(mannopyranosyl-1) phosphates dont les formules sont données ci-après. En bref l'invention concerne plus précisément : • les mono(mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, les di(mannopyranosyl-1) phosphates de formule II et les tri(mannopyranosyl-1) 15 phosphates de formule III, en tant que médicaments utilisables vis-à-vis du syndrome CI)G-I et plus particulièrement vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, • l'utilisation en thérapeutique desdits mono(mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, di(mannopyranosyl-1) phosphates de formule II et tri(mannopyranosyl-1) phosphates de formule III, dans le traitement du 2 0 syndrome CI)G-I et plus particulièrement celui du syndrome CDG-Ia, • les mono(mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, les di(mannopyranosyl-1) phosphates de formule II et les tri(mannopyranosyl-1) phosphates de formule III', en tant que produits industriels nouveaux, et • un procédé de préparation desdits produits nouveaux. 25 Art antérieur Le syndrome CDG est un groupe de maladies autosomiques récessives touchant la synthèse des glycoprotéines. Ces maladies, qui sont liées à différents déficits enzymatiques, se traduisent par des atteintes neurologiques auxquelles peuvent être associées des atteintes 3 0 multiviscérales. Leur classification est fondée sur le niveau de l'étape qui limite la glycosylation. Pour le syndrome CDG-I, qui est statistiquement celui que l'on rencontre le plus souvent, l'atteinte, qui se traduit par une N-glycosylation intracellulaire insuffisante, se situe en amont du transfert de l'oligosaccharide sur la chaîne peptidique, en revanche pour le 3 5 syndrome CDG-II elle se situe en aval dudit transfert. Parmi les cas de syndrome CDG-I, le plus fréquent (70 % desdits cas) est le syndrome CDGIa ; il s'agit d'une maladie rare touchant environ 500 personnes dans le monde et qui est caractérisée par un déficit en activité phosphomannomutase (PMM) et des mutations sur le gène de PMM2 (i. e. le gène exprimant la phosphomannomutase 2) situé en 16p13, les autres CDG-I et CDG-II ne concernant qu'un nombre relativement restreint de cas. Le métabolisme intracellulaire est schématisé par Muus U. et al., Eur. J. Org. Chem., 2004; 1228-1235 comme suit : glucose ---> glucose-6 phosphate fructose-6 phosphate 1 mannose ù* mannose-6 phosphate PMM2 mannose-1 phosphate GDP-mannose 20 N-glycosylation Dans le cas du syndrome CDG-I, et notamment celui du syndrome CDG-la, un défaut au niveau de l'activité de PMM2 entraîne un défaut ou 25 une insuffisance de la N-glycosylation intracellulaire. Pour remédier à un tel défaut de métabolisme, il est pertinent de fournir à la cellule du mannose-1 phosphate (en abrégé : Man-1 P). Or le Man-1 P administré par voie orale ou injectable est dégradé par les enzymes des liquides corporels extracellulaires, et le Man-1 P non 3 0 décomposé, qui peut atteindre le niveau cellulaire où il est nécessaire, ne peut pas pénétrer la paroi cellulaire en raison de sa forte polarité due à la présence de deux groupes OH acides présents sur l'atome de phosphore, comme cela est rappelé par Rutschow S. et al., Bioorg. Med. Chem., 2002; 10: 4043-4049. 3 5 Parmi les solutions envisagées pour diminuer la polarité de Man-1 P, 15 on connaît celles décrites dans : • l'article de Rutschow S. et al. précité, qui correspond à et est développé dans WO 2003/104247 A (Marquardt T. et al.), • l'article de Muus U. et al. précité, et • l'article de Eklund E. A. et al., Glycobiology, 2005; 15 (No. 11) : 1084-1093, qui ont trait à des dérivés de mono(mannopyranosyl-1) phosphate, dans lesquels (i) les deux groupes OH acides du reste phosphate sont chacun avantageusement protégés par un groupe protecteur de la fonction acide PO-OH qui est éliminable, en général le même groupe R = R' est utilisé pour chaque OH acide (PO-OH), et (ii) au moins un groupe OH du reste mannopyranosyle est également protégé par un groupe OH-protecteur éliminable, en. général les 4 groupes OH dudit reste mannopyranosyle sont protégés. L'ensemble Rutschow S. et al. /W0 2003/104247 A décrit, en tant qu'agents thérapeutiques vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, des mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates extracellulairement stables, capables de traverser la paroi cellulaire pour fournir une source au niveau intracellulaire de Man-1 P et ayant une structure correspondant à la 2 0 formule I ci-après, dans laquelle R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents, représentent chacun un groupe alkylcarbonyle, arylcarbonyle, alkyloxycarbonyle ou aryloxycarbonyle, R11, R12 et R13 pouvant représenter en outre H, d'une part, et R et R', identiques ou différents, représentent chacun un groupe OH ou un groupe 2 5 oxyméthylèneoxycarbonylalkyle [i. e. O-CH2-O-CO-Alk], d'autre part, les groupes alkyle étant à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée en C1C20 et les groupes aryle étant des restes hydrocarbonés aromatiques éventuellement substitués. Il se trouve que les composés dudit ensemble Rutschow S. et al./W0 3 0 2003/104247 A, (i) sont relativement stables dans les liquides corporels extracellulaires, (ii) sont susceptibles de traverser au moins partiellement la paroi cellulaire, à l'exception des composés R = R' = OH trop polaires, mais (iii) sont cytotoxiques en ce sens que sous l'action d'estérases intracellulaires le groupe R = oxyméthylèneoxycarbonylalkyle 3 5 précité fournit du formaldéhyde (voir à cet effet le schéma 1 de la page 4045 de l'article de Rutschow S. et al.). Ainsi, plus la capacité de ces produits à traverser la paroi cellulaire est grande, plus leur toxicité intracellulaire est élevée. Tel est le cas des produits suivants dudit ensemble, à savoir les : CP1 : di(pivaloyloxyméthyle) (2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D- mannopyrano- syl-l] phosphate, CP2 : di(pivaloyloxyméthyle) (2,3,4, 6-tétra-O-butyryl-a-D-mannopyranosyl-1) phosphate (composé 11 dudit ensemble), CP3 : di(pivaloyloxyméthyle) (2,3,4,6-tétra-O-pivaloyl-a-D-mannopyran- osyl-1) phosphate (composé 13 dudit ensemble), et CP4 : di(pivaloyloxyméthyle) [2,3,4,6-tétra-O-(isopropylcarbonyl)-a-D-mannopyranosyl-1] phosphate (composé 15 dudit ensemble). L'article de Eklund E. A. et al. décrit des composés similaires utiles vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, à savoir les : CP5 : di(acétyloxyméthyle) (2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D-mannopyrano- syl-i) phosphate [composé 5 (référencé C-I) dudit article], et CP6 : di(acétyloxyméthyle) (2,3,4,6-tétra-O-éthyloxycarbonyl)-a-D- 2 0 mannopyranosyl-1) phosphate [composé 10 (référencé C-II) dudit article]. L'article de Muus U. et al. propose une autre solution technique mettant en oeuvre un ester cyclique de l'acide phosphorique de structure cyclosaligényl-mannopyranosyl-1 phosphate : 25 dans laquelle Q' est H, 5-Cl, 3-Me ou 3,5-diMe. Enfin sur le plan de la synthèse, on connaît 3 0 - de l'article de Colowick S. P., J. Biol. Chem., 1938: 124; 557-558, la préparation de tri[(2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D-mannopyranosyl-1] phosphate par réaction de 1-bromo-(2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D-mannopyranose avec Ag3PO4, cet article ne décrivant pas l'utilisation de ce produit en tant que médicament ; et - de l'article de Eklund E. A. et al. précité, l'obtention d'un dérivé de mono(mannopyranosyl-1) phosphate par réaction de (2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D-mannopyranose, en présence de Ag2CO3, avec le dibenzyle phosphate [HOP( = O)(OCH2C6H5)2] . But de l'invention Selon l'invention, on se propose de fournir des dérivés de Man-1 P qui soient (i) essentiellement stables dans les liquides corporels extracellulaires, (ii) capables de traverser substantiellement la paroi cellulaire, et (iii) intracellulairement moins toxiques ou cytotoxiques que les meilleurs produits de l'art antérieur qui sont représentés par les composés CP1 à CP6 précités. Le cas échéant, la diminution, que l'on recherche, de la toxicité intracellulaire due en particulier aux produits de dégradation peut résulter d'un compromis entre la capacité de pénétration desdits dérivés à travers la paroi cellulaire et la toxicité intracellulaire de leurs produits de dégradation enzymatique. On se propose également d'utiliser, comme nouveaux médicaments, de tels dérivés de Man-1 P qui, en tant que prodrogues de Man-1 P, vont intervenir chacun comme une source intracellulaire de Man-1 P, en vue de produire par dégradation enzymatique intracellulaire le Man-1 P nécessaire dans le syndrome CDG-I, et plus particulièrement dans le syndrome CDG-Ia, afin de restaurer la N-glycosylation intracellulaire requise. On se propose enfin de fournir un procédé de préparation desdits dérivés de Man-1 P, qu'ils soient de structure mono(mannopyranosyl-1) phosphate, di(mannopyranosyl-1) phosphate ou tri(mannopyranosyl-1) phosphate. Objet de l'invention Selon un aspect de l'invention, on préconise une composition thérapeutique, utilisable vis-à-vis du syndrome CDG-I et en particulier 35 vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, caractérisée en ce qu'elle renferme, en association avec un excipient physiologiquement acceptable, une substance active choisie parmi l'ensemble constitué par : (a) les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I : dans laquelle R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents, représentent chacun l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, 10 R et R' , identiques ou différents, représentent chacun • un groupe aryloxy en C6-C10 (notamment phénoxy, 1-naphtyloxy ou 2-naphtyloxy) susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, 15 • un groupe arylalkylèneoxy (tel que notamment OCH2CH2C6H5, OCH2C6H5, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, 2 0 • un groupe de structure : -O-CH(CH3)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH 25 peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou (I) 30 un groupe aminoacide de structure VII : COOY / X AùCH (VII) NZ2Z3 où X est -0- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; (13) les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II : R (II) P=0 2 dans laquelle R21, R22. R23 et R24, identiques ou différents, représentent chacun l'atome (l'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, et R représente • un groupe OH, • un groupe alkoxy en C1-C20 (de préférence en C1-05), • un groupe aryloxy en C6-C10 susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy (notamment benzyloxy, phényléthyloxy, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure: -O-CH(Q)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 10 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : COOY / X-A-CH (VII) NZ2Z3 15 où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où 20 chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; 25 (y) les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III : P-0 J 3 dans laquelle R31, R32, R33 et R34, identiques ou différents, représentent chacun un atome d" hydrogène ou un groupe OH-protecteur ; et (8) leurs mélanges. Dans cette composition, ledit ingrédient actif est présent selon une quantité thér:apeutiquement efficace et intervient en tant que source intracellulaire de Man-1 P. Selon un autre aspect de l'invention, on préconise l'utilisation d'un dérivé de (mannosyl-1) phosphate, ladite utilisation étant caractérisée en ce que l'on fait appel à une substance intervenant en tant que source intracellulaire de Man-1 P, qui est choisie parmi l'ensemble constitué par les composés (a) mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, (13) di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II, (y) tria-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III, et (S) leurs mélanges, pour la préparation d'un médicament destiné à un usage en thérapeutique vis-à-vis du syndrome CDG-I, et en particulier vis-à-vis du syndrome CDG-la. Selon encore un autre aspect de l'invention, on fournit en tant que produit industriel nouveau un dérivé de (mannosyl-1) phosphate, utilisable vis-à-vis du syndrome CDG-I et en particulier vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, caractérisé en ce qu'il est choisi parmi l'ensemble constitué par : (a) les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I : (I) R dans laquelle R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents, représentent chacun l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, 3 0 R et R' , identiques ou différents, représentent chacun • un groupe aryloxy en C6-Clo (notamment phénoxy, 1- naphtyloxy ou 2-naphtyloxy) susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy (notamment OCH2CH2C6H5, OCH2C6H5, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure : -O-CH(CH3)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : COOY / X A-CH NZ2Z3 (VII) où X est ûO- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un 30 groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; (13) les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II : R (II) P=0 2 dans laquelle R21, R22, R23 et R24, identiques ou différents, représentent chacun l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, et R représente • un groupe OH, • un groupe alkoxy en C1-C20 (de préférence en C1-05), • un groupe aryloxy en C6-C10 susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy (notamment benzyloxy, phényléthy- loxy, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure: - O-CH(Q)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : COOY / X-A-CH NZ2Z3 (VII) où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; (y) les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III' : -3 dans laquelle R31, R32, R33 et R34, identiques ou différents, représentent chacun un groupe OH-protecteur ayant au moins trois atomes de carbone ; et (8) leurs mélanges. Enfin selon un autre aspect de l'invention, l'on fournit un procédé pour préparer un composé de formule I, II ou III', ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend (a) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVa) : (IVa) où R11, R12, R13 et R14 sont définis comme indiqué ci-dessus, avec un phosphate de monoargent de formule (Va) : 0 AgO P--R (Va) R' où R et R' sont définis comme indiqué ci-dessus, pour obtenir un composé mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule I ; (b) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVb) : (IVb) 15 où R21, R22, R23 et R24 sont définis comme indiqué ci-dessus, avec un phosphate de diargent de formule (Vb) : o AgOùPùR (Vb) OAg où R est défini comme indiqué ci-dessus, pour obtenir un composé di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule II; ou (c) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVc) : 20 (IVc) où R31, R32, R33 et R34 , identiques ou différents, représentent chacun un groupe OH-protecteur qui est un groupe acyle en C3-C6, avec un phosphate de triargent de formule (Vc) : AgO PùOAg (VC) OAg pour obtenir un composé tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule III' . Dans ce procédé les éventuelles opérations usuelles de protection, déprotection puis reprotection des groupes hydroxyle du reste mannopyranosyl-1 et/ou du ou des groupes OH acides de PO-OH ont été omises par commodité. En variante, le phosphate d'argent de formule Va, Vb ou, respective-ment, Vc peut être remplacé par un phosphate d'ammonium de formule VIa, VIb ou, respectivement, VIc : Ci o o R"4N+ 0--P R R"4N+ O--PùR , R" 4N+ 0-E)'ùO-N+R"4 R' R"4N+ 0 R"4N+ 0 (VIa) (VIb) (VIc) dans lesquelles R et R' sont définis comme indiqué ci-dessus, et R" est H ou (mieux) un groupe N-alkyle, -cycloalkyle ou aromatique. Description détaillée de l'invention Par groupe halogéno, on entend ici un atome d'halogène tel que F, Cl, Br ou I. Sur le plan de la synthèse, les halogènes préférés sont Cl et surtout Br. Sur le plan des propriétés pharmacologiques, les groupes halogéno préférés sur les groupes aromatiques sont F et Cl. Par ailleurs le groupe CF3 est également un substituant présentant un intérêt certain au niveau des propriétés pharmacologiques. Les groupes OH-protecteurs, qui interviennent selon l'invention pour protéger au moins un groupe hydroxyle du reste a-D-mannopyranosyle, sont des groupes usuellement utilisés dans le domaine des synthèses chimiques, notamment (i) dans celui des sucres et (ii) dans celui des peptides contenant des groupes latéraux hydroxylés. Ces groupes protecteurs sont en général éliminables pour restituer le ou les groupes hydroxyle concernés par la protection. Parmi les groupes OH-protecteurs qui conviennent ici, on peut notamment signaler les groupes acyle, en particulier en C2-C20 qui sont aliphatiques, aromatiques ou arylaliphatiques, notamment du type : -CO-alkyle (où le groupe alkyle est en C1-C19 et de préférence en C1- 05), -CO-aryle (où le groupe aryle est de préférence en C6-C10 et peut être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro), et -CO-alkylènearyle (où le groupe alkylène est avantageusement en C1-05, et le groupe aryle est en C6-C10 et est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro). De façon avantageuse, dans les formules I, II et III, le groupe OH- protecteur des fonctions OH en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannosyle est essentiellement un groupe acyle aliphatique en C2-C6 (notamment COCH3, COCH2CH3, COCH2CH2CH3, COCH(CH3)2, CO(CH2)3CH3, COC(CH3)3, COCH(CH3)CH2CH3 ou COCH2CH(CH3)2]. Dans la formule III', le groupe OH-protecteur des fonctions OH en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannosyle est essentiellement (i) un groupe acyle aliphatique en C3-C6, notamment COCH2CH3, COCH2CH2CH3, COCH(CH3)2, CO(CH2)3CH3, COC(CH3)3, COCH(CH3)CH2CH3 ou COCH2CH(CH3)2. Les groupes protecteurs du ou des groupes OH de la fonction acide PO-OH, qui interviennent selon l'invention, sont également classiques dans le domaine de la chimie organique. La protection concernée, qui est éventuellement temporaire, est principalement obtenue par estérification de la fonction acide PO-OH au moyen d'un composé présentant un groupe hydroxyle du type alcool (ou dérivé) ou phénol (ou dérivé). Des exemples de groupes protecteurs de chaque fonction acide PO-OH (i e. quand R et/ou R' = OH) sont donnés plus loin. Enfin les groupes N-protecteurs, qui interviennent ici dans la structure VII, sont bien connus dans la chimie des peptides. Le groupe R des formules I et II (et il en est de même pour le groupe 35 R' de la formule I) représente d'une manière générale : • un groupe OH (notamment pour la synthèse d'autres mannopyranosyl-1 phosphates), • un groupe OT, où T est un reste protecteur de la fonction acide PO-OH, ou • un reste amino (en particulier quand R est un reste de structure VII, dans lequel le groupe X est -NZ1-). Ainsi le groupe R selon l'invention est : (a) un groupe alkoxy en C1-C20 (i. e. T = alkyle en C1-C20), quand il s'agit d'un composé de formule II, de préférence en C1-05, (b) un groupe aryloxy en C6-C10 (i. e. T = aryle en C6-C10) qui est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, notamment un groupe phénoxy, 4-méthoxyphénoxy, 3,4-dimethoxyphénoxy, 4-nitrophénoxy, 3-chlorophénoxy, 4-chlorophénoxy, 3,5-diméthylphénoxy, 3-tri- fluorométhylphénoxy, 1-naphtyloxy ou 2-naphtyloxy, (c) un groupe (C1-05)aryl-(C6-Clo)alkylèneoxy, en particulier un groupe benzyloxy, phénéthyloxy, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy, où le reste aryle peut être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, (d) un groupe - O-CH(Q)-O-CO-(C1-05)alkyle où Q est CH3 dans la formule I, et H ou CH3 dans la formule II, ou - O-CH(Q)-O-CO-O-(C1-05)alkyle, où Q est H ou CH3, 2 5 (e) un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH2OH, où les groupes OH peuvent être protégés, (f) un groupe OB, où B est un reste aliphatique C2-C21 éthyléniquement insaturé (qui peut comporter une ou plusieurs doubles liaisons C =C) à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste 3 0 cycloaliphatique en C5-C21, notamment un groupe -O-CH2-CH = C((-2H3)2 ou un groupe terpèneoxy dans lequel la portion terpène est cyclique ou acyclique, parmi les groupes R = terpèneoxy acycliques qui conviennent on peut citer de façon non limitative : le groupe farnésyloxy de structure (VIII) : 35 CH3 CH3 -o CH3 CH3 (VIII) [autre nomenclature : (3, 7,11-triméthyl-2, 6,10-dodécatriène-1 -yl)oxy], et le groupe géranyloxy de structure (IX) : [autre nomenclature : ((E)-3, 7-diméthyl-2, 6-octadiène-1 -yl)oxy], et 10 (g) un groupe de structure VII : COOY / XùAùCH NZ2Z3 où X, A, Y, Z2 et Z3 sont définis comme indiqué ci-dessus. De façon avantageuse, ladite structure VII pourra être élaborée à 15 partir d'un aminoacide (avantageusement un aminoacide naturel) comportant une fonction amine ou hydroxyle latérale permettant la fixation de l'aminoacide basique ou hydroxylé sur l'atome de phosphore. Parmi les aminoacides qui conviennent, on recommande tout particulièrement les aminoacides à chaîne latérale basique tels que la 20 lysine, d'une part, et les aminoacides à chaîne latérale hydroxylée tels que la tyrosine, la sérine et la thréonine, d'autre part. Les groupes R (ou R') préférés selon l'invention sont les suivants en ce qui concerne les composés de formule I ou II : (IX) 3 (VII) (a) 2 5 ((3) (y) (b) 30 (c)un groupe phénoxy ou 1-naphtyloxy, un groupe benzyloxy ou 1-naphtylméthoxy, un groupe -O-CH(Q)-O-CO-O-(Ci-05)alkyle, où Q est H ou CH3, un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, un groupe ELys, pTyr; RSer ou f3Thr, dont les structures (où les groupes NH2 et COOH peuvent être protégés) sont les suivantes ELys : -NH-(CH2)4-CH(NH2)COOH, pTyr : -(p-O)-C6H4-CH2-CH(NH2)COOH, (3Ser : -O-CH2-CH(NH2)COOH, et f3Thr : -O-CH(CH3)-CH(NH2)COOH, et g) un groupe - NH-(CH2)3-CH(NH2)COOH ou - NH-(CH2)2-CH(NH2)COOH, où les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées. En ce qui concerne les composés de formule II, on peut également citer un autre groupe R préféré : (Il) -O.-CH(Q)-O-CO-(C1-05)alkyle, où Q est Hou CH3. Comme indiqué plus haut, l'invention concerne en particulier (a) en tant que médicaments, les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II et les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III : R P=o (I) (II) (III) et (b) en tant que produits industriels nouveaux, les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II et les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III' ci-dessus. Les composés de formule I où R11 = R12 = R13 = R14 = H, et R = R' = OH, ceux de formule II où R21 = R22 = R23 = R24 = H et R = OH, et ceux de formule III où R31 = R32 = R33 = R34 = H sont (i) utiles 19 2897779 sur le plan de la synthèse d'autres composés de l'invention et (ii) intéressants sur le plan pharmacologique. Cependant, les composés de formules I, II et III, où tous les groupes 5 OH sont protégés tant sur le cycle mannopyranosyle que sur l'atome de phosphore, interviennent de façon plus efficace que les précédents en tant que sources intracellulaires de Man-1 P : après avoir traversé la paroi cellulaire, ils sont déprotégés principalement par voie enzymatique pour fournir le Man-1 P requis dan le syndrome CDG-I et plus particulièrement 10 dans le syndrome CDG-Ia. De façon pratique, pour le traitement des patients souffrant du syndrome C.DG-Ia, les composés selon l'invention qui sont les plus intéressants sont (dans un ordre d'intérêt décroissant) les suivants : (1 ) les di(2,3,4,6-tétra-O-acyl-a-D-mannopyranosyl-l) phosphates de 15 formule II, dans lesquels le groupe OH-protecteur des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R21 = R22 = R23 = R24 = acyle aliphatique en C2-C6 ; (2 ) lesmono(2,3,4,6-tétra-O-acyl-cc-D-mannopyranosyl-l) phosphates de formule I, dans lesquels R = R' et le groupe OH-protecteur des groupes 20 hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R11 = R12 = R13 = R14 = acyle aliphatique en C2-C6 ; puis (3 ) les tri(2,3,4,6-tétra-O-acyl-a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III, clans lesquels le groupe OH-protecteur des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R31 = R32 25 = R33 = R34 = acyle aliphatique en C2-C6. Dans les tableaux I, II et III, qui suivent, on a consigné un certain nombre de dérivés de (a-D-mannopyranosyl-1) phosphate typiques selon l'invention. Par commodité, les groupes R11 à R14, R21 à R24 et R31 à R34 Y sont représentés par le même symbole R1, d'une part, et les formules I, II et, respectivement, III sont désignées par Ia, IIa et, respectivement, IIIa, d'autre part. 20 2897779 Dans ces tableaux I, II et III, les abréviations utilisées sont les suivantes : Ac acétyle, Bu butyle [CH2CH2CH2CH3], 5 iBu isobutyle [CH2CH(CH3)2], sBu sec.-butyle [CH(CH3)CH2CH3], tBu tert.butyle [C(CH3)3], Far farnésyle [voir plus haut], Ger géranyle [voir plus haut], 1 o sLys reste c-lysyle [NH-(CH2)4-CH(NH2)0OOH] dans lequel les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées, Me méthyle lNapht 1-naphtyle Pr propyle [CH2CH2CH3], 15 iPr isopropyle [CH(CH3)2], 3Ser reste 3-sérinyle [O-CH2-CH(NH2)00OH] dans lequel les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées, r3Thr reste Ç3-thréonyle [O-CH(CH3)-CH(NH2)000H] dans lequel les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées, 20 pTyr reste p- tyrosyle [(p-O-C6H4CH2)-CH(NH2)00OH] dans lequel les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées, Tableau I 25 (Ia) o Produit R, R Ex. 20 Ac O-lNapht Ex. 21 Ac O-C6H5 Ex. 22 Ac O-CH2C6H4(4-CF3) Ex. 23 CO-tBu O-CH2C6H4(3,4-diMeO) Ex. 24 CO-sBu O-CH(CH3)-O-CO-CH2CH3 Ex. 25 CO-iPr O-CH2 O-CO-O-tBu Ex. 26 CO-Bu O-CH2-O-CO-O-iPr Ex. 27 1 Ac ELys Ex. 28 Ac pTyr Ex. 29 Ac O-CH(CH3)-O-CO-O-iPr Ex. 30 Ac O-Far Ex. 31 Ac O-Ger Ex. 32 Ac O-CH2-CH =C(CH3)2 Tableau II R P o 2 Produit Rl R Ex. 1 Ac O-CH2CH3 Ex. 2 Ac O-CH2C6H5 Ex. 3 Ac O-CH2C6H4(4-NO2) Ex. 4 CO-iPr OH Ex. 5 Ac O-C6H5 Ex. 6 CO-tBu O-CH2C6H4(4-OCH3) 5 Ex. 7 CO-tBu O-CH2-lNapht Ex. 8 CO-tBu O-C6H5 Ex. 9 CO-tBu O-CH2-O-CO-tBu Ex. 10 CO-tBu ELys Ex. 11 Ac O-CH2-lNapht Ex. 12 CO-iPr O-CH,C6H5 Ex. 13 CO-iPr O-C6H5 Ex. 14 ' Ac [3Thr Ex. 15 CO-Pr (3Ser Ex. 16 CO-iPr pTyr Ex. 17 Ac cLys Ex. 18 Ac 0-Far Ex. 19 Ac O-Ger Ex. 20 Ac O-CH2-CH = C(CH3)2 Tableau III o- P ---- o -3 Produit R1 Ex. 33 COCH3 Ex. 34 CO-CH2CH3 Ex. 35 CO-Pr Ex. 36 CO-iPr Ex. 37 CO-tBu Ex. 38 CO-iBu Ex. 39 CO-Bu 23 2897779 les composés de formule I, II ou III peuvent être préparés selon une méthode connue en soi par application de mécanismes réactionnels classiques. Le procédé de synthèse, que l'on, préconise selon l'invention met en oeuvre les réactions de substitution nucléophile (1), (2) ou (3) qui suivent : (1) (IVa) (Va) o + AgOùPùR >-II OAg (IVb) (Vb) o 1 + AgO ù I 0Ag I I I OAg (Vc) (IVc) Chacune de ces réactions (1), (2) et (3) est mise en oeuvre à une température de 15 à 40 C, de préférence à la température ambiante (RT = 15-25 C) dans un solvant inerte approprié, en présence d'un tamis moléculaire. Un tel solvant est avantageusement le toluène. Le tamis moléculaire que l'on préconise de façon avantageuse est un tamis moléculaire de 4 À (i. e. 0,4 m). Avantageusement, les opérations de protection, déprotection puis reprotection sont incluses dans les mécanismes réactionnels du procédé de 20 préparation selon l'invention, à savoir : 24 2897779 (1 ) protection des groupes OH en positions 2, 3, 4 et 6 du reste mannopyranosyle lors de la synthèse des composé de formule IVa, IVb ou IVc, en amont des réactions (1), (2) ou (3), par acylation desdits groupes OH 5 (2 ) protection du ou des groupes acides R (ou R') = OH liés à l'atome de phosphore dans la formule Va, Vb ou Vc, par exemple au moyen d'un groupe R (ou R') = alkoxy (notamment éthyloxy), aryloxy (notamment phénoxy, 1-naphtyloxy ou 2-naphtyloxy) ou arylalkyloxy (notamment benzyloxy, 1-naphtylméthoxy ou 2-naphtylméthoxy), en amont de la 10 réaction (1), (2) ou (3), par estérification du ou des groupes acides PO-OH avec un alcool ou dérivé ; (3 ) mise en oeuvre de la réaction (1), (2) ou (3) ; (4 ) le cas échéant, déprotection du groupe alkoxy R (ou R') différent de OH pour obtenir la ou les fonctions acides PO-OH ; 15 (5 ) reprotection du ou des groupes acides R = OH, ainsi obtenus, par réaction d'estérification avec un alcool ou dérivé différent de celui de l'étape (2 ) ou, respectivement, par réaction d'amidification avec une amine pour obtenir de nouveaux amides du type PO-NZ1-ACH(NH2)000H (où Z1 est défini comme ci-dessus, et les fonctions NH2 2 0 et COOH peuvent être protégées). En pratique, il n'est pas nécessaire d'envisager la protection, la déprotection puis la reprotection des groupes OH en positions 2, 3, 4 et 6 du reste mannopyranosyle. Il suffit de partir d'un composé de formule IVa, IVb ou IVc comportant le reste acyle final souhaité en positions 2, 3, 25 4et6. Pour ne pas compliquer les modalités de synthèse, on préfère plutôt avoir : (1 ) R11 = R12 = R13 = R14, R21 = R22 = R23 = R24, et 3 0 R31 = R32 = R33 = R34, d'une part ; et (2 ) R = R', d'autre part. En bref, l'on préconise selon l'invention un dérivé de (a-D-mannopyranosyl-1) phosphate qui est caractérisé en ce que : • dans la formule I, R = R', d'une part, et le groupe OH-protecteur 3 5 des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R11 = R12 = R13 = R14 = acyle en C2-C6, d'autre part ; • dans la formule II, le groupe OH-protecteur des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R21 = R22 = R23 = R24 = acyle en C2-C6 ; et • dans la formule III, le groupe OH-protecteur des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannopyranosyle est tel que : R31 = R32 = R33 = R34 = acyle en C2-C6. Les produits de l'invention peuvent être administrés chez les patients souffrant du syndrome CDG-Ia par voie orale qui est la voie la plus simple d'emploi et la plus appropriée chez la majorité des patients. Selon l'état des connaissances actuelles; une dose quotidienne délivrant environ 300 à 750 mg/kg de poids corporel de Man-1 P semble indiquée, eu égard aux doses de mannose utilisées dans le traitement per os du syndrome CDG-Ib dont le déficit enzymatique est juste en amont dans la séquence métabolique conduisant au mannose-6 phosphate, qui est le substrat de la PPM2. Comme indiqué plus haut, les dérivés de (a-D-mannopyranosyl-1) phosphate, dans lesquels R (ou R') = OH, sont utilisables en tant qu' intermédiaires de synthèse des composés de formule I ou II où R est différent de OH. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre (i) d'exemples de préparation et (ii) de résultats d'essais pharmacologiques. Bien entendu l'ensemble de ces éléments n'est nullement limitatif mais est fourni à titre d'illustration. Préparation I Monoéthyl phosphate d'argent (1)1 AgO OCH2OH3 AgO L'acide phosphoreux (5 g ; 61 mmol) est solubilisé dans une solution d'éthanol (53 mL) et de triéthylamine (30 mL ; 6,75 mmol). L'iode (23,2 g ; 91,4 mol) est ensuite ajouté en portions dans la solution refroidie à 5 C. Après 30 minutes d'agitation, le mélange est versé dans l'acétone (400 mL) à 0 C et un excès de cyclohexylamine (20 mL) est ajouté. Le précipité formé est filtré, lavé à l'acétone et recristallisé dans l'éthanol à chaud. Le rendement en éthyl phosphate de dicyclohexylammonium est de 80%. Une solution d'éthyl phosphate de dicyclohexylammonium dans l'eau distillée est échangée sur une colonne (5 x 3,5 cm) de Dowex 50W x 8 - 100 sous forme Na+ . La résine est lavée avec 5 volumes d'eau pure par rapport à la résine. Après concentration des éluats, le produit sous forme de sel de sodium (1,684 mg; 1 mmol) est repris dans l'eau (2 mL) et une solution de AgNO3 (378,8 mg ; 2,23 mmol) dans l'eau (2 mL) est ajoutée. Le mélange est agité à l'obscurité, à température ambiante. Le précipité formé est ensuite filtré, rincé successivement à l'eau à 0 C, l'éthanol et l'éther, puis séché. Le monoéthyl phosphate d'argent, ainsi obtenu, est conservé à -20 C. Préparation II (Ex. 1) Ethyle di[2,3,4,6-tétra-O-acétyl-a-D-mannopyranosyl-1] phosphate [Autre nomenclature : phosphate de di (2, 3, 4, 6-tétra-O-acétyl-a-D-2 0 mannopyranosyl-1) et d'éthyle] OCHCH 2 3 P o 2 Le monoéthyl phosphate d'argent (333 mg ; 0,9 mmol), obtenu selon 25 le procédé de la Préparation I, est agité, en suspension dans le toluène anhydre (3 ml) avec un tamis moléculaire 4À activé, pendant 30 minutes à température de 15-20 C. Une solution de 1-bromo-(2,3,4,6-tétra-O-acétyl)-a-D-rriannopyranose (732,3 mg ; 1,78 mmol) dans le toluène (2 mL) est ajoutée et le mélange est agité à température ambiante pendant 6 30 h. Après filtration sur célite et évaporation du toluène, le mélange est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : 27 2897779 cyclohexane/acétate d'éthyle : 5/5 v/v avec 3 %o de triéthylamine). Le produit attendu est obtenu pur avec un rendement de 65% (455 mg ; 0,59 mmol). [a]D20 = + 38 (c 1,0 ; CH2C12) RMN 1H (CDC13, 250 MHz): 5,72 (d, 2 H, J1,2 = 5,5 Hz, H-1), 5,32-5,39 (m, 6 H, H-2, H-3, H-4), 4,12-4,42 (m, 8 H, H-5, 2H-6, CH2-CH3), 2,02 ; 2,08 ; 2, 12 ; 2,19 (s, 24 H, 4 acétyles), 1,43 (t, 3 H, J = 7,25 Hz, CH2-CH3) 10 RMN 13C (CDC13, 63 MHz) : 8 170,6 ; 169,9 ; 169,8 ; 169,6 (CO acétates), 95,6; 95,5 (2 d, JC1_p = 6,3 Hz, C-1A, C-1B), 70,8 ; 70,6 (C-5A, C-5B), 68,9; 68,7 (2 d, JC2_p = 3 Hz, C-2A, C-2B), 68,2 (C-4A, C-4B), 65,5 (d, 15 Jc_p = 6,3 Hz, CH2CH3), 65,4; 65,2 (C-3A, C-3B), 62,0; 61,8 (C-6A, C-6B), 20,7 (CH:3 acétates), 16,2 (d, Jc_p = 6,2 Hz, CH3CH2) RMN 31P (CDC13, 250 MHz) : -15 ppm SMHR Electrospray (mode positif) : calculé pour C30H47022NP [M + NH4] + : 804, 2327 ; trouvé : 804,2329. Préparation 111 (Ex. 12) Benzyle di(2, 3 , 4, 6-tétra-O-iso-butyryl-a-D-mannopyranosyl-1) phosphate 25 [Autre nomenclature : phosphate de di (2, 3, 4, 6-tétra-O-iso-butyryl-a-D-mannopyranosyl-1) et de benzyle] 5 OCH2 Ph p o 2 30 Le benzylphosphate de diargent (148,08 mg ; 0,368 mmol) en suspension dans le toluène anhydre (3mL) avec un tamis moléculaire 4À activé (0,5 g) est agité pendant 30 min à température ambiante. Ensuite, une solution de 1-bromo-(2,3,4,6-tétra-O-iso-butyryl)-a-D-mannopyranose (350 mg ; 0,67 mmol) est ajoutée sous argon et le mélange est agité à température ambiante pendant une nuit. Après filtration et évaporation des solvants, le résidu repris dans du CH2C12 est purifié sur une colonne de Sephadex LH-20 et élué avec un mélange CH2C12/MeOH : 7/3 v/v. Le produit attendu, de configuration , est isolé avec un rendement de 80% (280 mg ; 0,26 mmol). [a]D20 = + 44 (c 1.0, CH2C12) RMN 1H (CDC13, 250 MHz): 5,71 (d, 1 H, JHla-p = 7,5 Hz, H-1A), 5,69 (dd, 1 H, JHIB_p = 5,6 Hz, JH1B_2 = 1,5 Hz, H-1B), 5,52 ; 5,47 (2 dd, 2 H, JH4-5 = 10 Hz, JH4-3 = 10 Hz, H-4), 5,42-5,34 (m, 2H, H-3), 5,29 (t, 2 H, JH2-3 = 2,5 Hz, H-2), 5,19 (d, 2 H, J = 8,8 Hz, CH2 benzyle), 4,40 (dd, 1 H, JH6a-5a = 2,5 Hz, JH6a-6b = 12,5 Hz, H-6A), 4,27 (d, 1 H, JH5b-4 = 10 Hz, H-5B), 4,15- 4,00 (m, 3 H, H-5A, H-6B, H-6'A), 3,90 (d, 1 H, JH6'a- 6'b = 10 Hz, H-6'B), 2,64- 2,36 (m, 8 H, CH(CH3)2), 1,26 -1,00 (m, 48 H, CH(CH3)2). 20 RMN 13C (CDC13, 63 MHz) : 176,7 ; 176,6 ; 175,8 ; 175,6 (CO isobutyrates), 135,1 (d, Jc_p = 6,8 Hz, Cquat aromatique), 129,4 ; 129,2 ; 128,6 (CH aromatiques), 96,0; 96,3 (C-l', C-1B), 71,4 ; 71,2 (C-5A, C-5B), 70,9 (d, Jc_p = 6,3 Hz, CH2Ph), 68,7 (C-2, C-3), 64,5 (C-4), 61,2 25 (C-6), 34,2 (CH(CH3)2), 19,3 ; 19,1 (CH(CH3)2) RMN 31P (CDC13, 250 MHz) : -15,5 ppm SMHR Electrospray (mode positif) : calculé pour C51H77O22PNa 30 [M+Na]+ : 1095,4542 ; Trouvé : 1095,4521 Préparation IV (Ex. 4) Di(2, 3 , 4, 6-tétra-O-isobutyryl-a-D-mannopyranosyl-1) hydrogénophosphate 35 [Autre nomenclature : hydrogénophosphate de di (2, 3, 4, 6-tétra-O-isobutyryl-a-D-mannopyranosyl-1)] 29 2897779 OH P o Le benzyle di(2,3,4,6-tétra-O-isobutyryl-a-D-mannopyranosyl-l) 5 phosphate (48 mg ; 44,8 mol), obtenu selon le procédé de la Préparation III, est agité dans le méthanol (2 mL) en présence de Pd/C 10% (20 mg) sous atmosphère de H2 pendant 5h. Le mélange réactionnel est ensuite filtré et les solvants évaporés. Le produit débenzylé attendu est obtenu avec un rendement de 93% (41 mg ; 41,7 mol) 10 [a]D20 = + 9 (c 1,0 ; CH2C12). RMN 1H (CDC13, 250 MHz) : 5,58 (d, 2 H, H-1, JH1_P = 5 Hz), 5,20-5,50 (m, 6 H, H-2, H-3, H-4), 4,32 (dl, 4 H, JH6-6' = 10 Hz, H-6, H-6'), 4,20 (m, 2H, H-5), 2,69-2,41 (m, 8H, CH(CH3)2), 1,27-1,00 (m, 48 H, 15 CH(CH3)2) RMN 13C (CCDC13, 63 MHz): 175,7; 176,4; 177,0 (CO isobutyrates), 94,4 (C-1), 70,0-69,0 (C-2, C-3, C-5), 66,0 (C-4), 62,0 (C-6), 34,2 (CH(CH3)2), 18,8; 19,2; 19,4 (CH(CH3)2) RMN 31P (CDC13, 250 MHz) : -20 ppm MSHR Electrospray (mode positif) : calculé pour C44H70O22PNa2 [M-H+2Na]+ : 1027,3892 ; Trouvé : 1027,3905 25 Essais pharmacologiques Les composés de formule I, II et III ont été testés en tant que prodrogues (i. e. en tant que sources intracellulaires de Man-1 P), d'une part, pour évaluer leur toxicité et, d'autre part, pour apprécier leur 30 capacité à inhiber l'incorporation de 2[3H]mannose au sein des glycoconjugués cellulaires. En effet, s'ils peuvent générer du Man-1 P 30 2897779 dans les cellules, celui-ci sera en compétition avec le 2[3H]mannose-1 phosphate pour entrer dans la voie de biosynthèse des glycoprotéines (voir Eklund, E.A, et al. précité). Les premiers résultats obtenus sont consignés dans le Tableau IV, 5 qui suit. Les produits ont été testés (5 essais par produit et par dose) sur des lymphoblastes de malades CDG-Ia et leurs activités ("radioactivité", i. e. inhibition, par compétition, de la fixation de 2[3H]mannose-1 phosphate ; et "toxicité'" cellulaire) ont été appréciées en pourcentage par rapport aux témoins (10 essais). 10 Ces résultats montrent que les meilleurs produits de l'art antérieur CP1, CP3 et CP6 (à la dose de 500 KM)) inhibent à au moins 90%, l'incorporation de 2[3H]mannose dans les glycoprotéines. Néanmoins, cet effet s'accompagne d'un doublement au moins de la mortalité cellulaire. Tous ces effets ont été observés sur des lymphoblastes issus de sujets sains 15 et de patients CDG-Ia. En revanche, pour les produits des exemples 5, 11, 12 et 13 (utilisés à la dose de 500 MM), les premiers résultats sont très favorables. En effet, même si Ex. 5, Ex. 11, Ex. 12 et Ex. 13 sont moins efficaces que CP1, CP3 et CP6 à inhiber l'incorporation de mannose radioactif dans les glycoprotéines, ils sont toutefois beaucoup moins 20 toxiques qu'eux. Le produit de l'exemple 4, qui est un produit acide de formule II (où R = OH), est moins toxique et thérapeutiquement plus intéressant que CP1, CP3 et CP6 ; cependant il semble thérapeutiquement moins efficace que Ex. 5, Ex. 11, Ex. 12 et Ex. 13. Tableau IV Produits Radioactivité Toxicité CP1 92% 210% CP3 90 % 205 % CP6 91 % 201 % Ex. 4* 100 % 100 % Ex. 5 80 % 120 % Ex. 11 40 % 115 % Ex. 12 25 % 112 % Ex.13 21% 110% Note (*) : composé acide (R = OH) | La présente invention concerne en tant que médicaments les dérivés de alpha-D-mannopyranosyl-1 phosphate de formules I, II et III : (où chaque groupe R11 à R14, R21 à R24, R31 à R34 est H ou un groupe OH-protecteur, et R et R' sont définis comme indiqué dans la description), utilisables comme sources cellulaires de Man-1 P, vis-à-vis du syndrome CDG-I et en particulier du syndrome CDG-Ia.L'invention concerne également ces dérivés en tant que produits industriels ainsi que leur procédé de préparation. | 1. Composition thérapeutique, utilisable vis-à-vis du syndrome CDG-I et en particulier vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, caractérisée en ce qu'elle renferme, en association avec un excipient physiologiquement acceptable, une substance active choisie parmi l'ensemble constitué par : (a) les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I : 10 (I) dans laquelle R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents, représentent chacun 15 l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, R et R' , identiques ou différents, représentent chacun • un groupe aryloxy en C6-C10 susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, hallogéno, CF3 et/ou nitro, 2 0 • un groupe arylalkylèneoxy, où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-Clo, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure : 2 5 -O-CH(CH3)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, 3 0 • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ouramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : C00Y / X-A-CH (VII) \ NZ2Z3 où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où 10 chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; (13) les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II : 15 2 R dans laquelle R21, R22, R23 et R24, identiques ou différents, représentent chacun 20 l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, et R représente • un groupe OH, • un groupe alkoxy en CI-C20, • un groupe aryloxy en C6-C10 susceptible d'être substitué par un 25 ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy, où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substituépar un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure: -O-CH(Q)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 10 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : C00Y / X-A CH (VII) NZ2Z3 15 où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où 20 chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; 2 5 (Y) les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III : p o 3 dans laquelleR31, R32, R33 et R34, identiques ou différents, représentent chacun un atome d'hydrogène ou groupe OH-protecteur ; et (b) leurs mélanges. 2. Composition thérapeutique suivant la 1, caractérisée en ce que ledit groupe OH-protecteur des groupes hydroxyle en positions 2, 3, 4 et 5 du cycle mannopyranosyle est un groupe acyle. 3. Composition thérapeutique suivant la 1, caractérisée en ce que, dans les formules I, II et III, le groupe OH-protecteur des fonctions OH en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannosyle est un groupe acyle aliphatique en C2-C6. 4. Utilisation d'un dérivé de (mannosyl-1) phosphate, ladite utilisation étant caractérisée en ce que l'on fait appel à une substance intervenant en tant que source intracellulaire de Man-1 P, qui est choisie parmi l'ensemble constitué par les composés mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I, di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II, tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III, et leurs mélanges, selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 pour la préparation d'un médicament destiné à un usage en thérapeutique vis-à-vis du syndrome CDG-I, et en particulier vis-à-vis du syndrome CDG-Ia. 5. Dérivé (le mannosyl-1 phosphate, utilisable vis-à-vis du syndrome CDG-I et en particulier vis-à-vis du syndrome CDG-Ia, caractérisé en ce 25 qu'il est choisi parmi l'ensemble constitué par : (a) les mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule I : R' p o (I) R 30 dans laquelle R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents, représentent chacunl'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, R et R'. identiques ou différents, représentent chacun • un groupe aryloxy en C6-Clo (notamment phénoxy, 1- naphtyloxy ou 2-naphtyloxy) susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy (notamment OCH2CH2C6H5, OCH2C6H5, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est. susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe de structure : -O-CH(CH3)-O-CO-alkyle, ou -O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2-C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou 2 0 ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII : COOY / X--A-CH NZ2Z3(VII) 25 où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où 30 chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, ungroupe alkyle en C1-05, ou un groupe Nprotecteur ; (R) les di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule II : R24o dans laquelle R21, R22, R23 et R24, identiques ou différents, représentent chacun l'atome d'hydrogène ou un groupe OH-protecteur, et R représente • un groupe OH, • un groupe alkoxy en C1-C20 (de préférence en C1-05), • un groupe aryloxy en C6-Clo susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, • un groupe arylalkylèneoxy (notamment benzyloxy, phényléthyloxy, 1-naphtylméthyloxy ou 2-naphtylméthyloxy), où le reste alkylène est en C1-05, et le reste aryle, qui est en C6-C10, est susceptible d'être substitué par un ou plusieurs groupes alkyle en C1-05, alkoxy en C1-05, halogéno, CF3 et/ou nitro, ^ un groupe de structure: -O-CH(Q)-O-CO-alkyle, ou - O-CH(Q)-O-CO-O-alkyle où Q est H ou CH3, et le reste alkyle est en C1-05, • un groupe -O-CH2-CH(OH)-CH2OH, où les groupes OH 25 peuvent être protégés, • un reste OB, où B est un reste aliphatique en C2_C21 éthyléniquement insaturé à chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, ou • un groupe aminoacide de structure VII :C00Y / XùAù CH NZ2Z3 où X est -O- ou -NZ1-, Y représente H ou un groupe alkyle en C2-05, A est un groupe alkylène, phénylène ou phénylalkylène, (où chaque groupe alkylène est en C1-05), Z1 est H, un groupe alkyle en C1-05 ou un groupe N-protecteur, et Z2 et Z3, identiques ou différents, représentent chacun H, un groupe alkyle en C1-05, ou un groupe N-protecteur ; (y) les tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphates de formule III' : (VII) Po -3 15 dans laquelle R31, R32, R33 et R34, identiques ou différents, représentent chacun un groupe OH-protecteur ayant au moins trois atomes de carbone ; et (6) leurs mélanges. 2 0 6. Dérivé de (a-D-mannosyl-1) phosphate suivant la 5, caractérisé en ce que, dans les formules I et II, le groupe OH-protecteur des fonctions OH en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle mannosyle est un groupe acyle aliphatique en C2-C6, et en ce que, dans la formule III', le groupe OH-protecteur des fonctions OH en positions 2, 3, 4 et 6 du cycle 25 mannosyle est un groupe acyle aliphatique en C3-C6. 7. Dérivé de (a-D-mannosyl-1) phosphate suivant la 5, caractérisé en ce que, le groupe R (ou R') est un groupe OB où B est un reste aliphatique en C2-C21 éthyléniquement insaturé, pouvant comporter une ou plusieurs doubles liaisons C = C, à chaîne hydrocarbonée linéaireou ramifiée, ou un reste cycloaliphatique en C5-C21, OB étant notamment un groupe -O-CH2-CH=C(CH3)2 ou un groupe terpèneoxy. 8. Dérivé de (a-D-mannosyl-1) phosphate suivant la 5 ou 7, caractérisé en ce que, le groupe R (ou R') est un groupe OB = terpèneoxy, dans lequel la portion terpène est cyclique ou acyclique, OB étant notamment un groupe farnésyloxy ou géranyloxy. 9. Dérivé de (a-D-mannosyl-1) phosphate suivant la 5, caractérisé en ce que, le groupe R (ou R') est un groupe de structure VII provenant d'un aminoacide comportant une fonction amine ou hydroxyle latérale. 10. Dérivé de (a-D-mannosyl-1) phosphate suivant la 5, caractérisé en ce que le groupe R (ou R') représente dans la formule I ou II : (a) un groupe phénoxy ou 1-naphtyloxy, (13) un groupe benzyloxy ou 1-naphtylméthoxy, (y) un groupe -O-CH(Q)-O-CO-O-(CI-05)alkyle, où Q est H ou CH3, (8) un groupe -O-CHz-CH(OH)-CH(OH, où les groupes OH peuvent être protégés, 2 0 (s) un groupe nLys, pTyr; (3Ser ou f3Thr, dont les structures (où les groupes NH2 et COOH peuvent être protégés) sont les suivantes : nLys : -NH-(CH2)4-CH(NH2)0OOH, pTyr : -(p-O)-C6H4-CH2-CH(NH2)0OOH, E3Ser : -O-CH2-CH(NH2)0OOH, et 25 I3Thr : -O-CH(CH3)-CH(NH2)000H, ou g) un groupe - NH-(CH2)3-CH(NH2)0OOH ou -NH-(CH2)2-CH(NH2)COOH, où les fonctions NH2 et COOH peuvent être protégées. 3 0 R pouvant également représenter dans la formule II : (îl) un groupe -O-CH(Q)-O-CO-(CI-05)alkyle, où Q est H ou CH3. 11. Procédé pour préparer un composé de formule I, II ou III' selon la 5, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend (a) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVa) : 35 39R140,,, (IVa) 3 R où R11, R12, R13 et R14 sont définis comme indiqué ci-dessus, 5 avec un phosphate de monoargent de formule (Va) : o AgOùP--- R (Va) R' où R et R' sont définis comme indiqué ci-dessus, 1 o pour obtenir un composé mono(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule I ; (b) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVb) : (IVb) 15 20 Oë R21, R22, R,3 et R24 sont définis comme indiqué ci-dessus, avec un phosphate de diargent de formule (Vb) : o AgOùPùR (Vb) OAg où R est défini comme indiqué ci-dessus, pour obtenir un composé di(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule II; ou (c) la réaction d'un 1-bromo-mannopyranose de formule (IVc) :(IVc) où R31, R32, R33 et R34 , identiques ou différents, représentent chacun un groupe OH-protecteur qui est un groupe acyle en C3-C6, avec un phosphate de triargent de formule (Vc) : o Ag0 ù P ùOAg (vc ) OAg pour obtenir un composé tri(a-D-mannopyranosyl-1) phosphate de formule III' . 12. Procédé suivant la 11, caractérisé en ce que la réaction de IVa avec Va, la réaction de IVb avec Vb ou la réaction de IVc avec Vc est mise en oeuvre à une température de 15 à 40 C, de préférence à la température ambiante (15-25 C), avantageusement dans un solvant inerte approprié, de préférence le toluène, en présence d'un tamis moléculaire. 13. Procédé suivant la 11, caractérisé en ce que le phosphate d'argent de formule Va, Vb ou, respectivement, Vc est remplacé par un phosphate d'ammonium de formule Vla, Vlb ou, 2 0 respectivement, Vie : o o R"4N+ 0-- -R R"4N+ 0--P ùR R' R"4N+ 0- o R"4N+ O ùIPùO N+R"4 R"4N+ 0- (VIa) (VIb) (VIc) dans lesquelles R et R' sont définis comme indiqué ci-dessus, et R" est H ou un groupe N-alkyle, cycloalkyle ou aromatique. | A | A61 | A61K,A61P | A61K 31,A61P 25 | A61K 31/7004,A61K 31/7016,A61K 31/702,A61P 25/00 |
FR2898236 | A1 | PROCEDE DE TRANSMISSION DE FLUX AUDIOVISUELS EN ANTICIPANT LES COMMANDES DE L'UTILISATEURS, RECEPTEUR ET EMETTEUR POUR LA MISE EN OEUVRE DU PROCEDE | 20,070,907 | L'invention concerne un procédé de transmission de flux audiovisuels entre un appareil contrôlé par un utilisateur et un serveur, un récepteur multimédia muni d'une interface utilisateur pour la mise en oeuvre du procédé et un émetteur transmettant les flux audiovisuels. Dans un système de télévision numérique, le nombre de canaux disponibles devient très important. Plusieurs centaines de canaux peuvent être mis à disposition de l'utilisateur. Les utilisateurs peuvent sélectionner un canal à l'aide d'un Guide Electronique de Programme (EPG en abrégé), ou io encore, passer d'un canal à un autre en appuyant sur les touches Programme+ ou Programme ù de la télécommande associée à leur récepteur, cette façon de naviguer s'appelle communément le zapping . Dans le premier cas, l'EPG peut être constitué d'une mosaïque d'images montrant la vidéo des programmes diffusés sur un certain nombre de 15 canaux, typiquement 16 canaux. Ces images étant petites, les données audiovisuelles pour afficher chacune d'elles n'ont pas besoin d'une grande précision, de ce fait les flux qui transmettent les vidéos peuvent être en basse résolution. Un flux basse résolution ou flux réduit, est un flux ayant une bande passante très inférieure à un flux normal. Dans le cas du zapping, 20 le récepteur comporte une liste ordonnée de canaux. Généralement, le réseau de diffusion attribue aux canaux un numéro, et l'ordre suivi par le programme de navigation lorsque l'utilisateur saute sur le canal suivant ou précédent. L'utilisateur peut aussi élaborer une liste favorite en sélectionnant certains canaux parmi ceux offerts par le réseau, l'utilisateur navigue ensuite 25 dans sa liste en zappant d'une chaîne à l'autre. L'appareil de l'utilisateur est également pourvu d'une unité de réception de flux de données D en provenance d'un réseau de communication. La communication s'effectue soit en multidiffusion ou multicast en Anglais (littéralement point à multipoints ), soit en 30 diffusion individuelle unicast en Anglais (littéralement point à point ). Dans ce dernier cas, l'appareil dispose d'un moyen de communication bidirectionnelle, de préférence à haut débit, par exemple une ligne IP DSL (acronyme de Digital Subscriber Line ) pour recevoir les paquets de données audiovisuelles. L'appareil adresse une requête à un serveur du réseau pour recevoir une chaîne déterminée, dans le cas d'un diffusion multicast, un routeur reçoit les différentes requêtes et les traite. Lors du zapping, les images des programmes diffusés par l'appareil apparaissent successivement à l'écran. Dans tous les cas, les temps de commutation dépendent notamment de : - des temps de transmission des commandes entre le client et le routeur du réseau io - des temps de mise en place des flux, - de la taille des buffers de gestion des paquets IP, pour absorber les variations dans l'arrivée de ceux-ci, - de la taille des buffers de traitement vidéo, - de la re-synchronisation du décodage nécessitant l'attente de la 15 prochaine image intra codée. De ce fait, lors des changements de chaînes, l'image sur l'écran se fige, et quelquefois un écran noir apparaît. Une solution consisterait à transmettre touts les chaînes, l'appareil n'effectuant qu'une simple commutation sans émettre de requête au serveur. Mais sur un accès de type 20 ADSL, la bande passante disponible ne permet pas de faire transiter en permanence plusieurs flux audiovisuels en parallèle, et les ressources de décodage sur l'appareil de réception ne permettent pas non plus en général de multiplier les décodages en parallèle. Cette solution n'est donc pas satisfaisante. 25 La présente invention apporte une solution nouvelle à ce problème de réduction du temps de commutation des chaînes au cours d'un zapping. L'invention a pour objet un procédé de transmission de flux audiovisuels à partir d'un serveur vers un appareil chargé de les visualiser, 30 comportant une étape de réception d'une requête provenant d'un appareil pour la transmission d'un flux déterminé et une étape de transmission vers l'appareil du flux déterminé en pleine résolution en réponse à la réception de la requête. Le procédé comporte une seconde étape de transmission du serveur vers l'appareil, concomitamment à la première étape de transmission, d'au moins un second flux avec une bande passante réduite, ce second flux étant accessible par une première commande introduite au niveau de l'appareil lorsque le flux déterminé est en cours de visualisation. De cette façon, l'invention permet d'exploiter la disponibilité d'un flux basse résolution sur la chaîne vers laquelle l'utilisateur peut prochainement sélectionner à l'aide d'une commande. L'appareil recevant le flux basse io résolution peut ainsi anticiper une prochaine commande de changement de canal. Selon un perfectionnement, le procédé comporte une étape d'introduction d'une seconde commande de l'utilisateur déclenchant une première étape d'affichage du canal transmis avec une bande passante 15 réduite, suivi d'une seconde étape d'affichage du canal déterminé en pleine résolution. De cette façon, l'utilisateur voit immédiatement l'image extrait du flux basse résolution lorsqu'il demande un changement de canal. Ensuite, lorsque le flux pleine résolution est correctement reçu, l'affichage bascule sur le flux pleine résolution. 20 Selon un autre perfectionnement, la première étape d'affichage comporte une étape d'animation de l'image extraite du canal avec une bande passante réduite. De cette façon, la transition entre le flux basse résolution et le flux pleine résolution est moins surprenante pour l'utilisateur. Selon un perfectionnement, l'étape d'animation se termine par l'affichage du canal 25 avec une bande passante réduite en plein écran, ce qui réduit encore la perception de la transition. Selon un autre perfectionnement, l'appareil émet vers le serveur une requête de réception du canal déterminé dans un flux pleine résolution et d'un autre canal immédiatement accessible par une seconde commande de 30 l'utilisateur. De cette manière, la façon de passer d'un canal à un autre est définie par l'appareil, et le serveur peut en être informé pour anticiper les nouvelles commandes de changement de canaux. Selon un autre perfectionnement, l'appareil peut afficher une image mosaïque composée des images transmises par l'ensemble des canaux transmis par le serveur qu'il soit de pleine résolution ou avec une bande passante réduite. L'utilisateur peut ainsi avoir un choix multiple de commande de zapping, et à chaque fois il peut voir immédiatement une image du nouveau canal sélectionné. Selon un perfectionnement, le canal avec une bande passante réduite est extrait d'un canal transmettant une image mosaïque. De cette manière, l'invention utilise un flux mosaïque existant pour en extraire les flux io avec une bande passante réduite. Selon un perfectionnement, l'appareil peut établir une liste favorite de canaux, l'autre canal étant immédiatement accessible par la seconde commande de l'utilisateur en naviguant dans ladite liste favorite. Ainsi, chaque appareil est personnalisé et le serveur concourt à l'anticipation des commandes de changement de canaux. Selon un 15 perfectionnement, l'appareil affiche un canal en pleine résolution et un identificateur de l'autre canal avec une bande passante réduite. L'invention a également pour objet un émetteur comportant un moyen d'émission de flux audiovisuels sur un réseau, et un moyen de 20 réception d'une requête provenant d'un appareil pour la transmission d'un flux déterminé déclenchant l'activation du moyen d'émission pour émettre vers l'appareil le flux déterminé en pleine résolution. L'émetteur comporte un moyen d'émission vers le même appareil d'au moins un second flux avec une bande passante réduite, ledit moyen d'émission étant aussi activé par le 25 moyen de réception de la requête, le second flux étant accessible par une commande introduite au niveau de l'appareil lorsque le flux déterminé est en cours de visualisation. L'invention a également pour objet un récepteur comportant un moyen de réception de flux audiovisuels transmis par un réseau, un moyen 30 d'affichage d'un flux reçu et un moyen d'émission d'une requête pour la transmission d'un flux en pleine résolution sélectionné par l'utilisateur. Le récepteur comporte en outre un moyen de réception d'au moins un second flux avec une bande passante réduite, un moyen d'introduction d'une commande de changement de flux déclenchant l'émission d'une requête pour la transmission du nouveau flux et l'affichage du contenu du second flux reçu avec une bande passante réduite, l'affichage du nouveau flux s'effectuant ensuite lorsque la réception en pleine résolution est établi. La présente invention apparaîtra maintenant avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit d'exemples de réalisation donnés à titre illustratif en se référant aux figures annexées parmi lesquelles: io la figure 1 est un diagramme bloc d'un récepteur audiovisuel pour la mise en oeuvre de l'invention, la figure 2 est un schéma montrant les différents éléments d'un serveur selon l'invention, les figures 3.a, 3.b, 3.c et 3.d illustrent les différentes étapes de 15 dialogues entre le récepteur audiovisuel et le serveur; les figures 4.a, 4.b, et 4.c représentent des apparences d'écran pour la mise en oeuvre de l'invention. On décrira tout d'abord à l'aide de la figure 1, le fonctionnement d'un 20 récepteur audiovisuel 1 connecté à un dispositif d'affichage 2. Le récepteur comprend une unité centrale 3 reliée à une mémoire 4 de programme (ROM) et de travail (RAM), et une interface 5 pour une communication bidirectionnelle avec un réseau 6. Selon un mode particulier de réalisation, l'appareil est un ordinateur doté d'un écran graphique. Le réseau est 25 typiquement Internet mais la présente invention concerne n'importe quel réseau permettant de recevoir des flux audiovisuels, le débit doit être suffisant mais relativement limitée pour que la possibilité de transmettre tous les flux en pleine résolution ne soit pas possible. Selon un exemple préféré de réalisation, le réseau utilise la technologie ADSL. Le récepteur comprend 30 en outre un récepteur de signaux infrarouge 7 pour recevoir les signaux d'une télécommande 8 et une logique de décodage audio/vidéo 10 pour la génération des signaux audiovisuels envoyés à l'écran de télévision 2. La télécommande 8 est dotée des touches de direction et des touches: P+, P- et OK dont nous verrons l'emploi plus loin dans la description. Le récepteur comprend également un circuit 11 d'affichage de données sur l'écran, appelé souvent circuit OSD, de l'anglais "On Screen Display" (signifiant littéralement "affichage sur l'écran"). Le circuit OSD 11 est un générateur de texte et de graphisme qui permet d'afficher à l'écran des menus, des pictogrammes (par exemple, un numéro correspondant à la chaîne visualisée), ou qui permet de mélanger deux contenus audiovisuels. Le circuit OSD est contrôlé par l'Unité Centrale 3 et un programme appelé io Zapper qui est résident dans la mémoire 4. Le Zapper est typiquement constitué d'un module de programme inscrit en mémoire morte et de paramètres enregistrés en mémoire de travail. Le Zapper peut aussi être réalisé sous la forme d'un circuit spécialisé de type ASIC par exemple. Ce circuit peut être doté de fonctions sécuritaires permettant de réaliser un 15 paiement suite à la décision d'un utilisateur de visualiser une émission payante. Le récepteur reçoit des données d'identification d'émissions audiovisuelles de la voie de retour 6 ou du réseau de diffusion. Ces données comprennent des éléments visualisables, le titre par exemple ou une image 20 de la bande annonce. A l'aide d'un EPG et des touches de sa télécommande, l'utilisateur sélectionne une ou plusieurs émissions en vue de les recevoir. L'émetteur transmettant les flux est selon un mode préféré de 25 réalisation un serveur DSLAM 20 qui est décrit à la figure 2 comprend une unité centrale 2.1, une mémoire de programme 2.2, une logique d'encodage 2.3 et une interface de communication réalisant une pluralité de liaison bidirectionnelle 2.4 à travers le réseau 6 avec les récepteurs décrits précédemment. Le serveur DSLAM 20 reçoit d'un diffuseur l'ensemble des 30 chaînes et canaux du bouquet de programmes. A la demande d'un utilisateur, le DSLAM émet vers son récepteur le programme désiré dans un flux pleine résolution, appelée également définition standard ou SD. La tête du réseau produit un flux basse résolution et la transmet à la logique d'encodage 2.3 du DSLAM. Ce flux réduit est utilisable notamment pour un guide de programme. La tendance actuelle est de fournir dans l'interaction utilisateur une visualisation en vignette du programme qui est présenté (dans le cas du bandeau de zapping, c'est en parallèle à l'affichage de la vidéo plein écran). La transmission d'un flux en taille réduite (typiquement 1/16ème d'image, aussi appelé QCIF) peut être absorbée en supplément d'un flux dans la bande passante. Le décodage temps réel d'un flux pleine résolution io en parallèle avec un flux réduit est acceptable. Après avoir décrit les différents éléments de l'invention, nous allons maintenant expliquer comment ceux-ci coopèrent. Les différents dialogues entre l'utilisateur et le serveur sont illustrés 15 par les différentes étapes illustrées par les quatre figures 3.a, 3.b, 3.c et 3.d. A l'étape 3.1 illustrée par la figure 3.a, l'utilisateur a introduit un numéro de canal sur sa télécommande, la demande a été transmise au DSLAM 20. Puis, la communication s'est établie et le contenu audiovisuel de la chaîne sélectionnée est transmis. A l'étape 3.2 illustrée par la figure 3.b, le 20 récepteur 1 lance l'exécution du Zappeur en tache de fond. Le zappeur identifie le canal 1 en cours de réception et en déduit les programmes immédiatement accessibles si l'utilisateur appuie sur la touche P+ ou P-de sa télécommande 8. Typiquement, l'ordre de zapping est défini par le diffuseur de programmes par les numéros des flux, on peut s'attendre donc à 25 ce que la prochaine commande de zapping sélectionne le canal 2. De cette façon, le serveur en recevant la requête de changement de canal déduit quel est le canal à flux réduit qu'il faut émettre. Une variante consiste en ce que l'utilisateur définit une liste favorite et navigue au sein de cette liste. Le zappeur transmet au DSLAM 20 une requête d'établissement du flux pleine 30 résolution demandée et des flux réduits des programmes suivants et/ou précédents celui demandé. Le récepteur 1 reçoit alors le flux F1 pleine résolution du canal sélectionné par l'utilisateur et au moins le flux réduits F'2 (éventuellement F'3, F'4, ....). L'affichage s'effectue en temps réel, dès que la synchronisation des données est réalisée. A l'étape 3.3 illustrée par la figure 3.c, l'utilisateur appuie sur la touche P+ de sa télécommande 8. Le zappeur transmet une demande au DSLAM pour recevoir le canal F2 qui suit le canal F1 en cours de diffusion. Dans le même temps, le zappeur commute l'extraction des données à afficher du flux F1, vers le flux réduit F'2, les données sont envoyées vers la logique de décodage audio/vidéo 10 pour la reproduction vidéo sur le moyen d'affichage 2 et l'émission de signaux audio. De cette façon, la commande de io zapping entraîne immédiatement l'apparition du programme désiré. Dans la mesure où le zappeur utilise un flux réduit, la reproduction sera de qualité médiocre mais suffisante pour que l'utilisateur suive l'action. Si le flux réduit est conçu pour afficher une petite image ou imagette , pour son intégration dans une image mosaïque par exemple, le zappeur réalise un 15 agrandissement de l'imagette et l'affiche en plein écran. Dès que le flux F2 est arrivé à une image permettant de l'accrocher, l'affichage bascule du flux réduit au flux pleine résolution. A l'étape 3.4 illustrée par la figure 3.d, le DSLAM transmet le programme désiré par un flux pleine résolution F2. Le récepteur extrait les 20 données du flux pleine résolution et les envoie à la logique de décodage audio/vidéo 10 pour la reproduction vidéo sur le moyen d'affichage 2 et l'émission de signaux audio. A partir de ce moment, l'utilisateur reçoit le canal désiré avec une qualité optimale de reproduction. Le standard DVB_IP préconise d'utiliser les signaux RTP et RTSP pour gérer la synchronisation 25 entre plusieurs flux. Le récepteur 1 utilise ces signaux pour assurer la synchronisation lors des transitions entre un flux réduit F'i et le flux pleine résolution Fi correspondant, et réciproquement. Ensuite, le zappeur transmet au DSLAM une requête d'établissement des flux réduits des nouveaux programmes qui ont la plus grande probabilité d'être sélectionné par 30 l'utilisateur lors d'un zapping. On remarque que le récepteur demande des flux que l'utilisateur ne demande pas, dans le but de se mettre en position telle que si l'utilisateur change de chaîne le flux réduit correspondant soit déjà connecté. Différentes heuristiques d'anticipation connues peuvent ici être utilisables. Selon un perfectionnement, juste après la sélection d'une nouvelle chaîne par une commande de zapping, les références des flux suivants et précédents qui sont identifiées par le zappeur apparaissent dans un bandeau en bas de l'écran. Ce bandeau disparaît au bout de quelques secondes. De cette façon, l'utilisateur sait que ces chaînes sont immédiatement visualisables par une commande de zapping. io L'invention dans ce qui précède est décrite dans le contexte du zapping, lorsque l'utilisateur navigue de chaînes en chaînes en introduisant une commande. L'invention n'est pas limitée à ce contexte, d'autres événements peuvent déclencher des requêtes qui anticipent le comportement de l'utilisateur. Par exemple, lorsque le programme 15 actuellement diffusé mentionne d'autres programmes diffusés sur d'autres chaînes au même moment. Le récepteur 1 demande au DSLAM de lui transmettre les flux réduits de canaux diffusant ces programmes au cas où l'utilisateur en sélectionnerait un. Un autre événement est la prise en main de la télécommande par l'utilisateur, des capteurs de préhension sur la 20 télécommande 8 informe le récepteur que l'utilisateur a pris la télécommande afin probablement d'introduire une nouvelle commande. Le récepteur 1 anticipe la commande de zapping en demandant au DSLAM de lui transmettre les flux des programmes suivants et précédents celui en cours. Selon un mode simple de réalisation, le zappeur ne demande qu'un 25 seul flux réduit. Ce flux est celui correspondant au canal sélectionné par l'utilisateur par la même dernière commande de zapping. Si pour accéder au programme actuel, l'utilisateur a appuyé sur P+, alors c'est le flux réduit du canal suivant qui est demandé au DSLAM. Si pour accéder au programme actuel, l'utilisateur a appuyé sur P-, alors c'est le flux réduit du canal 30 précédent qui est demandé au DSLAM. Dans un mode plus consommateur en bande passante, le zappeur demande au serveur deux flux réduits correspondant aux deux chaînes accessibles soit par la commande P+, soit par la commande P-. Selon un autre mode de réalisation, le serveur émet un flux transportant une image mosaïque construite par agrégation de flux réduits au niveau du serveur. Le récepteur extrait de l'image mosaïque l'image de la chaîne demandée par la commande de zapping, cette image est agrandie et apparaît en plein écran suite à la commande de zapping. L'avantage de ce mode de réalisation est que le serveur diffuse constamment les flux mosaïques, il n'y a donc pas de nécessité de faire une requête spécifique au io serveur. Selon une variante de réalisation, le serveur ne diffuse pas de flux mosaïque, de sorte que c'est le zappeur qui demande à recevoir huit flux réduits, quatre flux correspondants aux canaux accessibles en appuyant une fois, deux fois, trois fois et quatre fois sur la touche P+ et quatre flux correspondants aux canaux accessibles en appuyant une fois, deux fois, 15 trois fois et quatre fois sur la touche P- . En appuyant sur la touche M comme Mosaïque , le zappeur fait apparaître les vidéos transmises par les huit flux réduits et le flux reçu en pleine résolution, préférentiellement l'image vidéo du flux reçu en pleine résolution étant au centre de la mosaïque de neuf images. De cette façon, l'apparition de l'image mosaïque 20 s'effectue en un temps très court puisque les flux sont déjà disponibles. L'image mosaïque peut comporter un autre nombre d'image que 9, par exemple 16 ou 25. Dans le mode mosaïque, en appuyant sur P+ ou P- , l'utilisateur change le canal reçu en pleine résolution. L'appareil envoie une requête au serveur en demandant de recevoir un nouveau canal en 25 mode réduit. Dans un premier temps, la mosaïque affiche huit images, puis la neuvième correspondant au nouveau canal en flux réduit. Cette apparition tardive permet à l'utilisateur de mieux distinguer les évolutions d'une image mosaïque à une autre, et notamment l'image du nouveau canal. Un flux réduit est un flux permettant d'afficher une image de plus 30 faible définition qu'une image normale. Le flux réduit peut avoir une forme de GOP court qui privilégie un zapping plus rapide que la séquence pleine résolution (le surcoût des images I sur cette taille d'image est moindre qu'en pleine résolution). Les figures 4.a, 4.b, et 4.c montrent l'évolution des images affichées avant et après une commande de zapping. La figure 4.a montre l'image extraite d'un flux plein définition. L'utilisateur active une commande pour passer à la chaîne suivante. Le zappeur extrait l'image du flux réduit et l'apparence d'écran de la figure 4.b apparaît alors. L'image affichée est de qualité médiocre. Au bout d'un certain temps, le récepteur établit le flux pleine résolution et affiche l'image représentée à la figure 4.c, celle-ci est de io qualité optimale. Comme on le voit sur les figures 4, juste après la commande de zapping, l'image issue du flux réduit est dégradée par rapport à l'image en pleine résolution. Des perfectionnements permettent de masquer temporairement cette dégradation aux yeux de l'utilisateur. En effet, la 15 transition visuelle entre le flux réduit et le flux pleine résolution est relativement sensible, ce qui peut surprendre l'utilisateur. Une première façon de faire consiste à afficher l'image dégradée en lui donnant un effet de zoom pour amener progressivement l'imagette de départ sur la totalité de la surface d'écran. Une telle animation prend un délai qui peut être 20 le même que le temps qu'il faut pour accrocher le flux pleine résolution. Visuellement, sur une image dont la taille varie on remarquera moins les problèmes de résolution. L'image étant petite au départ, le fait qu'elle soit extraite d'un flux réduit est ainsi en grande partie masqué. Une autre façon de faire consiste à créer une animation, l'image extraite du flux réduit 25 apparaît comme un volet tantôt à gauche, tantôt à droite. Une autre façon de faire consiste à présenter l'image extraite du flux réduit sur deux faces d'un cube en rotation et qui va grandissant. A la fin de la rotation, la face occupe tout l'écran et c'est à ce moment que la commutation sur le flux en pleine résolution s'opère. Une autre façon consiste à créer un fondu enchaîné ou 30 tout autre animation dont le but est de détourner l'attention de l'utilisateur de la qualité des premières images. Dans tous les cas, l'animation dure le temps d'établissement et d'affichage du flux pleine résolution. Avantageusement, ce temps correspond au temps le plus long mesuré lors d'une précédente commutation. Une autre façon pour masquer la transition aux yeux des utilisateurs consiste à mettre en place un filtrage. Typiquement, le récepteur fait une moyenne pondérée entre l'image agrandie issue du flux réduit et l'image en pleine résolution. La pondération varie de (100%, 0%) à (0%, 100%) dans un délai qui comprend au moins celui permettant d'établir le flux pleine résolution. Avantageusement, le temps de l'étape de filtrage dépasse nettement celui pour établir le flux, ce qui permet d'utiliser à la fin les io données pleine résolution et arriver ainsi à 100% d'image en plein définition. 25 | La présente invention concerne un procédé de transmission de flux audiovisuels entre au moins un appareil contrôlé par un utilisateur et un serveur. Les flux audiovisuels spécifiés par des demandes de l'utilisateur sont visualisés au niveau de l'appareil. L'utilisateur introduit une première commande de changement de flux à destination du serveur afin d'établir une communication pour la transmission du flux déterminé. Le serveur établit alors le flux déterminé et au moins un second flux avec une bande passante réduite. Ce second flux correspond à un flux immédiatement accessible par une seconde commande de l'utilisateur.L'invention concerne également un récepteur et un émetteur pour la mise en oeuvre du procédé. | Revendications 1. Procédé de transmission de flux audiovisuels à partir d'un serveur vers un appareil chargé de les visualiser, comportant une étape de réception d'une requête provenant d'un appareil (1) pour la transmission d'un flux déterminé et une étape de transmission vers l'appareil (1) du flux déterminé en pleine résolution en réponse à la réception de la requête ; caractérisé en ce qu'il comporte une seconde étape de transmission du serveur vers l'appareil, concomitamment à la première étape de io transmission, d'au moins un second flux avec une bande passante réduite, ce second flux étant accessible par une première commande introduite au niveau de l'appareil (1) lorsque le flux déterminé est en cours de visualisation. 15 2. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon la 1 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'introduction d'une seconde commande déclenchant une première étape d'affichage du flux transmis avec une bande passante réduite, suivi d'une seconde étape d'affichage du flux déterminé en pleine résolution. 20 3. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon la 2 ; caractérisé en ce que la première étape d'affichage comporte une étape d'animation de l'image extraite du flux avec une bande passante réduite. 4. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon la 3 ; caractérisé en ce que l'étape d'animation se termine par l'affichage du flux avec une bande passante réduite en plein écran. 30 5. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon l'une quelconque des 1 à 4 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission par l'appareil vers le serveur d'une requête de réception du flux déterminé dans un flux pleine résolution et d'un second flux immédiatement accessible par une seconde commande de l'utilisateur. 6. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon l'une quelconque des 1 à 4 ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'émission par l'appareil vers le serveur d'une requête de réception du flux déterminé dans un flux pleine résolution et d'une pluralité de second flux accessibles par une succession de secondes commandes de l'utilisateur, et une étape d'établissement au sein de l'appareil d'une image mosaïque io composée de l'ensemble des flux transmis par le serveur. 7. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon l'une quelconque des 1 à 5 ; caractérisé en ce que le flux avec une bande passante réduite est extrait d'un flux transmettant une image 15 mosaïque. 8. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'établissement d'une liste favorite de flux, l'un des 20 second flux étant immédiatement accessible par la seconde commande de l'utilisateur en naviguant dans ladite liste favorite. 9. Procédé de transmission de flux audiovisuels selon l'une quelconque des précédentes ; caractérisé en ce qu'il 25 comporte au niveau de l'appareil (1) une étape d'affichage du flux en plein définition et d'un identificateur de second flux avec une bande passante réduite. 10. Emetteur (20) comportant un moyen d'émission (2.4) de flux 30 audiovisuels sur un réseau (6), et un moyen de réception (2.4) d'une requête provenant d'un appareil (1) pour la transmission d'un flux déterminé déclenchant l'activation du moyen d'émission pour émettre vers l'appareil (1) le flux déterminé en pleine résolution ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen d'émission (2.4) vers le même appareil (1) d'au moins un second flux avec une bande passante réduite, ledit moyen d'émission (2.4) étant aussi activé par le moyen de réception (2.4) de la requête, le second flux étant accessible par une commande introduite au niveau de l'appareil (1) lorsque le flux déterminé est en cours de visualisation. io 11. Récepteur (1) comportant un moyen de réception (5) de flux audiovisuels transmis par un réseau (6), un moyen d'affichage (10 ; 2) d'un flux reçu et un moyen d'émission (3, 4, 5) d'une requête pour la transmission d'un flux en pleine résolution sélectionné par l'utilisateur ; caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de réception (3, 4, 5) d'au 15 moins un second flux avec une bande passante réduite, un moyen d'introduction (4, 7, 8) d'une commande de changement de flux déclenchant l'émission d'une requête pour la transmission du nouveau flux et l'affichage du contenu du second flux reçu avec une bande passante réduite, l'affichage du nouveau flux s'effectuant ensuite lorsque la réception en pleine résolution 20 est établi. | H | H04 | H04N,H04L | H04N 7,H04L 12,H04N 21 | H04N 7/12,H04L 12/18,H04N 7/08,H04N 7/173,H04N 21/238,H04N 21/438,H04N 21/637 |
FR2891710 | A1 | DISTRIBUTEURS APPLICATEURS DE PRODUITS COSMETIQUES TYPIQUEMENT FLUIDES | 20,070,413 | L'invention concerne le domaine des distributeurs applicateurs de produits cosmétiques typiquement fluides, c'est-à-dire de produits aptes à s'écouler par mise en oeuvre 10 manuelle d'un moyen de propulsion du distributeur applicateur. A titre d'exemples, les produits cosmétiques peuvent être des rouges à lèvres fluides, des crèmes pour des soins du visage, ou des produits cosmétiques pour le maquillage des yeux. 15 ETAT DE LA TECHNIQUE Traditionnellement, les produits cosmétiques utilisés comme rouges à lèvres forment des produits solides, habituellement logés dans des distributeurs appelés tubes de rouge 20 à lèvres, et qui se présentent sous la forme de bâtons appelés "raisins" et qui sont appliqués sur les lèvres à la manière d'un pinceau, ce qui conduit à déposer une plus ou moins grande quantité de rouge selon la pression exercée sur le tube. Ces tubes de rouge à lèvres comprennent un capuchon et un corps logeant ledit raisin et un mécanisme pour déplacer manuellement ledit raisin. Ce mécanisme comprend 25 habituellement, de l'intérieur vers l'extérieur, un support du raisin doté de deux ergots radiaux diamétralement opposés, un tube central doté de deux rainures axiales et un tube concentrique extérieur doté sur sa surface intérieure d'une rainure hélicoïdale, les deux ergots traversant les deux rainures axiales et étant guidés par les rainures hélicoïdales, de sorte qu'une rotation relative du tube central par rapport au tube concentrique 30 extérieur entraîne un déplacement axial du support et donc du raisin. Plus récemment sont apparus des distributeurs de rouges à lèvres sous forme de produits fluides. Ainsi, le brevet français n 2 727 608 décrit un distributeur comprenant, comme moyen d'application, une tête avec des orifices dotés de clapets, et comme moyen de propulsion, un ensemble formé par un piston et une vis solidaire du fond du distributeur, le fond formant une pièce distincte du corps du distributeur, de sorte que la rotation du fond déplace le piston vers la tête, entraîne une compression du produit fluide et assure l'ouverture des clapets et l'écoulement du produit par les orifices de la tête. 1 o On connaît aussi le brevet français n 2 727 609 dans lequel le moyen de propulsion comprend un déplacement axial manuel d'un piston, grâce à une fente axiale formée dans le corps du distributeur. On connaît aussi le brevet français n 2 964 431 qui décrit un distributeur de produit 15 cosmétique fluide comprenant un corps longitudinal destiné à contenir le produit cosmétique, une tête d'application destinée à appliquer ledit produit, un moyen de propulsion manuelle du produit dans ledit corps comprenant une tige axiale creuse et un piston, ladite tige creuse assurant un écoulement dudit produit s'écoulant vers ladite tête d'application. 20 PROBLEMES POSES Les problèmes posés résultent de la multiplicité des contraintes à satisfaire pour avoir un 25 distributeur valable sur le plan commercial ou marketing. D'une part, il importe d'avoir des distributeurs simples à fabriquer par un assemblage aisé de ses pièces constitutives, et faciles à remplir chez le conditionneur de produit cosmétiques, et typiquement de rouges à lèvres. D'autre part, il est convient aussi d'avoir des distributeurs dans lesquels le mécanisme de 30 propulsion du produit cosmétique occupe, par rapport au volume de produit cosmétique conditionné, une place ou une hauteur relativement faible dans le distributeur, de manière à avoir un distributeur présentant un rapport capacité / hauteur élevé, tout en conservant une forme élancée. En effet, l'application même sur les lèvres impose un diamètre de distributeur ou de moyen d'application analogue à celui des distributeurs traditionnels, de sorte que la capacité du distributeur ne peut pas être augmentée en augmentant le diamètre du distributeur. De plus, il est avantageux que ledit distributeur applicateur permette de voir la couleur dudit produit cosmétique conditionné dans ledit distributeur applicateur, même quand ce dernier est fermé par le capuchon, et cela, de préférence, quelle que soit la quantité dudit produit restant dans le distributeur applicateur. Il peut être également avantageux que, selon la viscosité de la formulation du rouge à lèvres, toute application de rouge à lèvres s'accompagne d'un léger mélange ou d'un cisaillement du rouge à lèvre afin d'homogénéiser sa formulation, les risques de séparation des constituants de la formulation augmentant notamment avec sa fluidité. De plus, il importe qu'il n'y ait pas de coulures intempestives du rouge à lèvres, en dépit de sa fluidité. Enfin, il est souhaitable que les distributeurs de rouges à lèvres fluides offrent une forme 20 ou présentation au moins aussi élancée que celle des tubes de rouge à lèvres traditionnels, avec un facteur de forme L/D relativement élevé, afin que les personnes utilisatrices disposent de distributeurs applicateurs permettant une application fine et localisée dudit produit cosmétique. 25 DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le distributeur applicateur d'un produit cosmétique fluide ou pâteux, tel que par exemple un rouge à lèvres, présente une direction axiale et comprend un 30 récipient longitudinal et un capuchon doté d'une tête et d'une jupe dite supérieure, ledit récipient longitudinal comprenant un corps longitudinal doté d'une paroi latérale15 tubulaire délimitant latéralement une cavité formant un réservoir destiné à contenir ledit produit cosmétique, un moyen d'application solidaire dudit corps longitudinal à son extrémité supérieure, ledit moyen d'application comprenant une paroi sommitale présentant extérieurement une surface d'application dudit produit cosmétique, ladite paroi sommitale étant dotée d'au moins un orifice assurant une communication entre ledit réservoir et ladite surface d'application, ainsi qu'un moyen de propulsion manuelle dudit produit cosmétique comprenant un piston coopérant avec une tige filetée solidaire d'une partie mobile dudit récipient, une rotation relative de ladite partie mobile par rapport audit corps longitudinal entraînant celle de ladite tige filetée et ainsi un ]o déplacement axial dudit piston dans ledit réservoir de manière à alimenter en produit cosmétique ladite surface d'application, ladite jupe supérieure dudit capuchon coopérant avec ledit récipient quand ledit distributeur applicateur est fermé de manière à protéger ledit moyen d'application. Il est caractérisé en ce que : 15 a) ledit corps longitudinal est formé en une matière plastique transparente, b) ladite paroi latérale tubulaire comprend : b1) une partie supérieure destinée à coopérer avec ledit capuchon quand ledit récipient est fermé par ledit capuchon, ladite jupe supérieure dudit capuchon recouvrant alors ladite partie supérieure, 20 b2) une partie centrale visible extérieurement même quand ledit récipient est fermé par ledit capuchon, de manière à ce que la couleur du produit cosmétique contenu dans ledit réservoir soit toujours visible, b3) une partie inférieure coopérant avec ladite partie mobile, c) ladite partie mobile est une molette coopérant en rotation avec ladite partie inférieure, 25 ladite molette comprenant un fond et une jupe dite inférieure, ledit fond étant solidaire en rotation de ladite tige filetée, ladite jupe inférieure recouvrant extérieurement ladite partie inférieure, d) ledit fond prolonge axialement ladite paroi latérale tubulaire, d'une distance axiale HF correspondant sensiblement à l'épaisseur dudit fond, telle que l'on ait le rapport Hp / HF 30 > 5, avec Hp désignant la hauteur axiale de ladite paroi latérale tubulaire, de manière à ce que, ladite molette présentant un faible encombrement axial relatif, ledit réservoir dudit récipient longitudinal présente une capacité de stockage élevée dudit produit cosmétique. Cette combinaison de moyens a) à d) permet de résoudre les problèmes posés. En effet, le corps longitudinal selon l'invention permet, notamment par sa structure, d'avoir une capacité de stockage élevée dudit produit cosmétique, et d'avoir un distributeur applicateur qui, même fermé, permette d'apprécier la nuance coloristique du produit cosmétique conditionné, le distributeur fermé conservant un même aspect attractif même durant toute sa période d'utilisation. lo DESCRIPTION DES FIGURES Toutes les figures sont relatives à différentes modalités de distributeur applicateur (1) 15 selon l'invention. Les figures la à 3g représentent une première modalité de distributeur applicateur (1) dans lequel le moyen d'application (4) et le corps longitudinal (7) forment une pièce moulée monobloc (7'). Les figures la et lb représentent le distributeur applicateur (1) fermé. 20 La figue la est une vue en coupe axiale selon sa direction axiale (10). La figure lb est une vue de côté à une échelle différente. Les figures 1 c et 1d représentent le réservoir longitudinal (2) correspondant au distributeur applicateur (1) après séparation dudit capuchon (3). La figure le est une vue de côté. 25 La figure 1d est une vue de dessus. Les figures 2a à 2d sont des coupes axiales, selon ladite direction axiale (10), qui illustrent le remplissage par le fond dudit distributeur applicateur (1). La figure 2a représente deux sous-ensembles de pièces dudit distributeur applicateur (1) 30 séparés et en regard en vue du remplissage dit "par le fond" dudit distributeur applicateur (1) : - un premier sous-ensemble (12) formé par l'assemblage réversible du capuchon (3) et du corps longitudinal (7), par encliquetage (mais éventuellement par vissage), - un second sous-ensemble (13) formé par l'assemblage encliqueté de la molette (6') et du moyen de propulsion (5) comprenant le piston (50) et la tige filetée (51). La figure 2b schématise par une flèche axiale dirigée vers le bas le remplissage du réservoir (20) formé par la cavité intérieure dudit corps longitudinal (7) en produit cosmétique (9), au travers de l'ouverture de remplissage (732) de la partie inférieure (73) dudit corps longitudinal (7). La figure 2c, analogue à la 2a, représente les deux sous-ensembles (12) et (13) en regard ]o avant obturation de ladite ouverture de remplissage (732) par la molette (6'). La figure 2d représente le distributeur fermé et rempli ainsi obtenu après encliquetage axial, typiquement irréversible, des deux sous-ensembles (12) et (13). Les figures 3a à 3g représentent le corps longitudinal (7, 7'). 15 La figure 3a est une vue en coupe axiale. La figure 3b est une vue de côté. La figure 3c représente trois vues du corps longitudinal, une étant en perspective et deux étant de côté. La figure 3d est une vue agrandie de la partie de la figure 3a entourée d'une ellipse en 20 pointillés. La figure 3e est une vue de dessus de la partie supérieure du corps longitudinal (7) formant ledit moyen d'application (4) doté de 14 orifices (400). La figure 3f est une vue agrandie de la partie de la figure 3a entourée d'un cercle en pointillés, qui représente l'extrémité inférieure (73) du corps longitudinal (7). 25 La figure 3g est une demi-vue de dessus agrandie de la partie centrale de la figure 3e. Les figures 4a à 5e représentent une autre modalité de distributeur applicateur (1) dans lequel le moyen d'application (4) et le corps longitudinal (7) forment deux pièces distinctes, ledit moyen d'application (4) formant un embout applicateur (8). 30 La figure 4a est une vue en coupe axiale du distributeur applicateur (1) fermé, analogue à la figure la. La figure 4b est une vue analogue à la figure lb. La figure 4c est une vue de côté du distributeur applicateur (1) ouvert, après séparation du capuchon (3). La figure 4d est une vue en coupe axiale du corps longitudinal (7). La figure 4e est un agrandissement de la partie cerclée de la figure 4d et repérée par "e". La figure 4f est un agrandissement de la partie cerclée de la figure 4d et repérée par "f'. La figure 4g est un agrandissement de la partie cerclée de la figure 4d et repérée par "g". Les figures 5a à 5e sont relatives à l'embout applicateur (8). La figure 5a est une vue en coupe axiale. La figure 5b est une vue de côté. La figure 5c est une vue de dessus. La figure 5d est une vue agrandie de la partie centrale de la figure 5c. La figure 5e est un agrandissement de la partie cerclée notée "a" de la figure 5a. Les figures 6a à 6f sont relatives à la partie mobile (6) ou molette (6'). La figure 6a est une vue en coupe axiale. La figure 6b est une vue en perspective de côté. La figure 6c est une vue agrandie de la partie inférieure de la figure 4a cerclée en 20 pointillés et repérée "b". La figure 6d est une vue agrandie de la partie supérieure de la figure 4a cerclée en pointillés et repérée "d". La figure 6e est une demi-coupe transversale C-C de la figure 4c dans un plan perpendiculaire à la direction axiale (10). 25 La figure 6f est une vue en coupe axiale d'une molette (8) formant une pièce monobloc (22) avec ladite tige filetée (51). Les figures 7a à 7c représentent le capuchon (3). La figure 7a est une vue de côté d'une coupe axiale. 30 La figure 7b est une vue en perspective. La figure 7c est une vue agrandie, partielle, de la partie inférieure droite de la figure 5a cerclée en pointillés. Les figures 8a à 8e représentent la tige filetée (51) du moyen de propulsion (5). 5 La figure 8a est une coupe axiale. La figure 8b est une vue de côté, à une échelle réduite. La figure 8c est une vue agrandie d'une demi-coupe axiale gauche correspondant à la partie inférieure (510) de la tige filetée (51) de la figure 6a. La figure 8d est une vue agrandie d'une demi-coupe axiale gauche correspondant à la 1 o partie supérieure (512) de la tige filetée (51) de la figure 6a. La figure 8e est une demi-coupe transversale C-C de la figure 8c dans un plan perpendiculaire à ladite direction axiale. Les figures 9a à 9c représentent le piston (50). 15 La figure 9a est une vue en coupe axiale. La figure 9b est une vue en perspective, à une échelle plus grande que celle de la figure 7a. La figure 9c est une vue agrandie d'une demi-coupe axiale droite correspondant à la partie droite de la figure 9a. 20 Les figures 10a à 10d représentent la partie centrale (72) du corps longitudinal (7) et sont analogues à la figure 3d ou 4e. Elles illustrent le cas où ladite partie centrale (72) comprend un évidement intérieur radial (722), annulaire, permettant d'observer au travers de ladite partie centrale (72) la couleur du produit cosmétique (7) quelle que soit 25 la position du piston à l'intérieur du corps (7), la pièce moulée monobloc formant ledit corps longitudinal (7) étant formée en une matière plastique transparente. La figure 10a représente ladite partie centrale (72) dotée de cet évidement annulaire (722) sous la forme d'une rainure circulaire (724). La figure 10b représente ledit évidement radial annulaire (722) rempli d'une fraction 30 minime (90) dudit produit cosmétique (9) après passage du piston (50). Les figures 10c et 10d illustrent le cas où l'évidement annulaire (722) est un évidement lenticulaire (723) qui résulte de la déformation locale de ladite partie centrale (72) à l'issue du moulage dudit corps longitudinal (7). Cette déformation a été exagérée sur les figures 10c et 10d à des fins d'illustration. La figure 10c, analogue à la figure 10a, représente ladite partie centrale (72) dotée de cet évidement lenticulaire (723). La figure 10d, analogue à la figure 10b représente ledit évidement lenticulaire (723) rempli d'un film lenticulaire d'une fraction minime (90) dudit produit cosmétique (9) après passage du piston (50). Les figures 1l a à lin sont des vues partielles de différentes modalités d'embouts applicateurs (8). Les figures 11 an 11h, 11j, 11n et 111 sont des vues en perspective de côté. Les figures l l b, 11c, 11d, 11 e, 11f, 11g, 11i, 11k et 11m sont des coupes axiales. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Selon l'invention, ladite partie centrale (72) peut comprendre, sur sa surface intérieure 20 (720), un moyen de visualisation (721) dudit produit cosmétique, de manière à ce que la couleur dudit produit cosmétique soit en permanence visible, quelle que soit la position dudit piston dans ledit réservoir, de manière à ce que la couleur dudit produit soit visible même lorsque ledit piston est situé au-dessus de ladite partie centrale (72), une majeure partie dudit produit ayant été déjà consommée. 25 Comme illustré sur les figures 10a à 10d, ledit moyen de visualisation (721) peut être formé par un évidement radial (722) formé sur ladite surface intérieure, tel que ledit évidement radial reste rempli d'une fraction minime dudit produit cosmétique après passage dudit piston, de manière à ce que la couleur de ladite fraction minime reste visible en permanence, durant toute la durée de vie dudit distributeur. 30 Selon une modalité de l'invention illustrée sur les figures 1Oc et 1Od, ledit évidement radial (722) peut être un évidement lenticulaire (723) résultant d'une retassure intérieure15 de ladite partie centrale (72), ladite retassure étant une légère déformation de ladite partie centrale (72) qui apparaît lors du démoulage dudit corps longitudinal (7), ladite fraction minime se présentant alors sous la forme d'un sous forme d'un film lenticulaire (724) de faible épaisseur. Selon une autre modalité illustrée sur les figures 10a et 10b, ledit évidement radial (722) peut être formé par une rainure circulaire (724). A titre indicatif, ladite partie centrale (72) peut présenter une épaisseur Epc allant de 3 mm à 5 mm, et une hauteur Hpc allant de 4 mm à 12 mm. Comme cela apparaît sur les figures la, 3d et 4a, ladite partie supérieure (71) peut présenter une épaisseur Eps < Epc et une hauteur Hps > Hpc, ladite partie supérieure (71) coopérant, quand ledit distributeur applicateur (1) est fermé, avec la jupe dite supérieure (31) dudit capuchon (3) de hauteur His > Hps et d'épaisseur Ejs telle que Epc Ejs+ Eps, ladite partie supérieure (71) formant avec ladite partie centrale (72) un épaulement dit supérieur (74). De même, ladite partie inférieure (73) peut présenter une épaisseur Ep, < Epc et une hauteur Hm > Hpc, ladite partie inférieure coopérant avec ladite molette (6'), et typiquement avec une jupe dite inférieure (61) de ladite molette (6') d'épaisseur Eji telle que Epc En+ Ep1 et de hauteur Hui > Hpm, ladite partie inférieure (73) formant avec ladite partie centrale (72) un épaulement dit inférieur (75). Le distributeur applicateur (1) selon l'invention peut présenter, fermé, une hauteur H allant de 50 mm à 110 mm, et de préférence de 75 mm à 95 mm, ladite hauteur H étant 25 égale à Hjs + Hpc + RH. Dans ce distributeur applicateur (1) : - Hjs/H peut être compris entre 0,2 et 0,5 - Hpc/H peut être compris entre 0,04 et 0,4 - Hj1/H peut être compris entre 0,2 et 0,5. 30 Comme illustré dans les distributeurs applicateurs (1) représentés sur les figures la et 4a - His/H peut être compris entre 0,4 et 0,5 - Hpc/H peut être compris entre 0,04 et 0,10 - Hui/H peut être compris entre 0,4 et 0,5 - Hus/Hn peut être compris entre 0,9 et 1,1. Selon l'invention, ledit distributeur applicateur (1) selon l'invention peut présenter, fermé, une section transversale extérieure SE sensiblement constante sur ladite hauteur Io H. C'est le cas des distributeurs applicateurs (1) représentés sur les figures la, lb, 4a et 4b. Dans ces distributeurs applicateurs (1), ladite section transversale extérieure SE peut présenter une forme choisie parmi une forme : ronde, ovale, rectangulaire ou carrée, tout ou partie de ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) présentant 15 extérieurement une section circulaire et tout ou partie de ladite jupe inférieure (61) de ladite molette (6') présentant intérieurement une section circulaire adaptée en conséquence, de manière à permettre une rotation de ladite molette (6') par rapport à ladite paroi latérale tubulaire (70) dudit corps longitudinal (7). Avantageusement, notamment pour des raisons esthétiques, ladite section transversale 20 extérieure SE peut présenter un diamètre ou une plus grande dimension transversale D allant typiquement de 15 mm à 25 mm, et de préférence de 17 mm à 20 mm, ledit distributeur applicateur (1) présentant un facteur de forme H/D au moins égal à 3, et de préférence au moins égal à 4,5, ladite dimension transversale D étant une dimension transversale moyenne lorsque ladite section extérieure SE n'est pas strictement constante 25 sur la totalité de ladite hauteur H. Comme illustré sur la figure 3d, ladite partie supérieure (71) de ladite paroi latérale tubulaire (70) peut présenter une épaisseur Eps variable sur ladite hauteur Hps et comprendre : - une partie supérieure dite basse (710) d'épaisseur Epsi et de hauteur Hpsi jouxtant ladite partie centrale (72) et coopérant avec la jupe dite supérieure (31) dudit capuchon (3), -et une partie supérieure dite haute (711) d'épaisseur EPS2 < Eps1 et de hauteur Hps2 typiquement supérieure à HPS1, ladite partie supérieure haute (711) présentant une forme extérieure typiquement tronconique, de manière à notamment faciliter la séparation ou la remise en place dudit capuchon (3) et dudit corps longitudinal (7). De même, ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) peut 1 o présenter une épaisseur EP1 variable sur ladite hauteur HP1 et comprendre : - une partie inférieure dite haute (730) d'épaisseur Ep11 et de hauteur Hp11 jouxtant ladite partie centrale (72) et coopérant avec la jupe dite inférieure (61) de ladite molette (6'), - et une partie inférieure dite basse (731) d'épaisseur EP12 < Ep11 et de hauteur HP12 typiquement supérieure à HPS1, ladite partie inférieure basse (731) présentant une forme 15 extérieure typiquement cylindrique, de manière à limiter la surface de contact entre ladite molette (6') et ladite paroi latérale tubulaire (70) dudit corps longitudinal (7), et ainsi à faciliter la rotation de ladite molette (6') par rapport à ladite paroi latérale tubulaire (70) en réduisant les forces de frottement entre ladite jupe inférieure (61) de ladite molette (6') et ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70). 20 Comme illustré sur les figures 1 a et 4a, 6e et 8e, ledit fond (60) de ladite molette (6') et ladite tige filetée (51) peuvent coopérer par assemblage ou encliquetage d'une partie mâle et d'une partie femelle, ladite tige filetée comprenant une partie inférieure non filetée formant ladite partie mâle, ladite molette comprenant une projection axiale (62) 25 formant ladite partie femelle, par exemple une projection tubulaire comprenant sur sa surface intérieure une pluralité de crans (620) de manière à ce que la rotation de ladite molette (6') entraîne celle de ladite tige filetée (51). A cet effet, la tige filetée (51) peut comprendre à son extrémité inférieure (510) une pluralité de nervures axiales (511) - 16 nervures espacées de 22,5 dans le cas de la tige filetée de la figure 8e. 30 Mais, comme illustré sur la figure 6f, ladite molette (6') peut former avec ladite tige filetée (51) une pièce moulée monobloc (21). Comme illustré sur les figures 9a à 9c, ledit piston (50) peut comprendre : 5 - une partie centrale filetée (500) coopérant avec ladite tige filetée (51), - au moins une lèvre extérieure (501) de forme extérieure tronconique, ladite lèvre extérieure (501) au contact de ladite paroi latérale étant orientée vers ledit moyen d'application et typiquement flexible, - une partie annulaire intermédiaire (502) solidarisant ladite partie centrale filetée et Io ladite lèvre extérieure en formant une cuvette annulaire (503). Ledit piston (50) peut former une pièce moulée monobloc comprenant deux lèvres extérieures tronconiques (501, 501', 501"), une lèvre supérieure (501') et une lèvre inférieure (501"), de manière à assurer simultanément une étanchéité entre ladite paroi latérale tubulaire (70) et ledit piston (50), et un frottement entre ladite paroi latérale 15 tubulaire (70) et ledit piston (50) adapté pour que la mise en rotation de la molette (6') et de la tige filetée (51) ne nécessite pas d'effort manuel particulier et pour que la rotation de ladite tige filetée (51) n'entraîne pas celle dudit piston (50). Selon une modalité de l'invention illustrée sur les figures la et 3a, ladite paroi 20 sommitale (40) peut être une voûte (76) formant avec ladite paroi latérale tubulaire (70) une pièce monobloc constituant ledit corps longitudinal (7'), ladite voûte (76) présentant une surface extérieure (760) formant ladite surface d'application (41), ladite surface extérieure (760) étant une surface extérieure plane ou incurvée, inclinée d'un angle a allant de 20 à 50 par rapport à un plan horizontal faisant un angle de 90 avec ladite 25 direction axiale (10). Ladite voûte (76) peut présenter une surface intérieure (761) formant une surface typiquement plane orientée à 90 par rapport à ladite direction axiale (10), et dans lequel ledit piston (50) présente une symétrie de rotation et donc un plan de poussée (504) dudit produit cosmétique orienté à 90 par rapport à ladite direction axiale (10), de 30 manière à ce que, ledit plan de poussée (504) et ladite surface intérieure (761) étant parallèles, un taux élevé de restitution dudit produit cosmétique (9) soit obtenu quand ledit piston (50) arrive en bout de course à l'extrémité supérieure de ladite tige filetée (51). Comme illustré notamment sur les figures 4a et 5a, ladite paroi sommitale (40) peut être 5 une paroi sommitale (80) d'un embout applicateur (8) solidarisé à ladite paroi latérale tubulaire (70), à son extrémité supérieure (700). Ledit embout applicateur (8) peut comprendre une jupe axiale (81) coopérant avec ladite paroi latérale tubulaire (70) à son extrémité supérieure (700), de manière à solidariser ledit embout applicateur (8) à ladite paroi latérale tubulaire (70). 1 o Comme illustré sur les figures 1 lb, 11 c, 11f, 11g, 11 i et 11k, ladite voûte (76) ou ladite paroi sommitale (40, 80) peuvent être revêtues d'un matériau d'application (42) solidarisé à ladite voûte (76) et choisi parmi : un matériau poreux, un matériau fibreux par exemple un feutre, un matériau alvéolaire, par exemple une mousse, une pluralité de poils. 15 Selon l'invention, ladite paroi sommitale (40, 80) ou ladite voûte (76) peuvent comprendre une pluralité de N orifices (400), avec N allant typiquement de 4 à 25, chaque orifice (400) formant un canal axial de dimension transversale d, typiquement de diamètre d, inférieur à une dimension maximale dM choisie en fonction de la viscosité 20 dudit produit cosmétique (9), de manière à permettre un remplissage dudit récipient longitudinal (2) par le fond, et cela, sans risque d'écoulement par gravité dudit produit cosmétique (9) au travers de ladite pluralité desdits orifices (400). Ledit diamètre maximum dM, supérieur audit diamètre d desdits canaux axiaux, peut être compris entre 0,5 mm et 1,5 mm. 25 Comme illustré sur les figures 3e, 3g et 5d, le nombre N peut aller de 6 à 20, et de préférence de 8 à 18, lesdits orifices (400) étant, soit disposés en cercles concentriques, soit alignés selon une pluralité de segments de droites (401). Comme illustré sur les figures 1 a et 4a, ledit capuchon (3) et ladite paroi latérale (72) 30 dudit corps longitudinal (7) peuvent coopérer par vissage ou par des moyens d'encliquetage axial (11). Un moyen d'encliquetage (11) comprend typiquement un moyen mâle, comme une nervurecirculaire (11 M) portée par ledit corps (7), comme représenté sur la figure 4e, coopérant avec un moyen femelle, comme une rainure circulaire (11 F) portée par le capuchon (3), comme représenté sur les figures 7a et 7c. Dans les distributeur applicateur (1) selon l'invention : - le capuchon (3) peut être une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP, les résines styréniques, par exemple le SAN, ABS, NAS, PS, les polyméthacrylates, par exemple le PMMA, - ledit corps longitudinal (7) formant ladite pièce moulée monobloc peut en une matière thermoplastique choisie parmi : les polyesters, par exemple le PCTA, le PCTG. - ladite molette (6') peut être une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP, les résines styréniques, par exemple le SAN, ABS, NAS, PS, les polyméthacrylates, par exemple le PMMA, - ladite tige filetée (51) peut être une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE ou les PP, les acétals, par exemple le POM, - ledit piston (50) peut être une pièce moulée en matière plastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP. Typiquement : - le capuchon peut être une pièce moulée en ABS, - ladite pièce moulée formant ledit corps longitudinal peut être en SAN, - ladite molette peut être une pièce moulée en ABS, - ladite tige filetée peut être une pièce moulée en POM, - ledit piston peut être une pièce moulée en HDPE Selon l'invention, ledit rapport Hp / HF peut être supérieur à 10 et de préférence supérieur à 20. Les hauteurs Hp et HF ont été représentées sur les figures 3a et 6c respectivement. De préférence, ladite molette (6') peut coopérer avec ledit corps longitudinal (7) avec un moyen d'anti-rotation arrière, de manière à ce que, ladite molette (6') ne pouvant tourner que dans un seul sens par rapport audit corps longitudinal (7), de l'air ne puisse être aspiré dans ledit réservoir (20), et que ledit produit cosmétique (9) apparaisse sur ladite surface d'application (41) dès le début de la rotation de ladite molette (6'). Comme illustré notamment sur les figures 6a et 6c, ledit fond (60) de ladite molette (6') peut comprendre une couronne de centrage et/ou d'étanchéité (63) concentrique à ladite extrémité inférieure (701) de ladite paroi latérale tubulaire (70), ladite extrémité inférieure ceinturant ladite couronne de centrage et d'étanchéité (62). Comme illustré sur les figures 3f et 4g, ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) peut comprendre, typiquement à son extrémité inférieure, un anneau de contact glissant dit supérieur (733), typiquement en forme de demi-tore, et, comme illustré sur la figure 6c, ledit fond (60) de ladite molette (6') peut comprendre un anneau de contact glissant dit inférieur (64), typiquement en forme de demi-tore, contre lequel vient en butée ladite extrémité inférieure (701) de ladite paroi latérale tubulaire (70), de manière à réduire le frottement entre ledit corps longitudinal (7) et ladite molette (6') tout en assurant un contact étanche entre ces deux pièces. Typiquement, ledit capuchon (3) et ladite molette (6') peuvent être formées en une 20 matière plastique, transparente ou non transparente, et présentent typiquement la même couleur. EXEMPLES DE REALISATION 25 A) On a fabriqué une première modalité de distributeur applicateur (1) selon les figures laà3g. Les dimensions de ce distributeur applicateur (1) sont les suivantes : * hauteur H du distributeur applicateur fermé de 86,5 mm, 30 *diamètre D de 18,5 mm, soit un rapport H/D de 4,7 (voir figure lb) Le corps longitudinal (7) présente une hauteur totale de 79,5 mm, la hauteur HP de sa paroi latérale tubulaire (70) étant de 72 mm (voir figure 3a). Cette hauteur HP se décompose en : - hauteur HPs de la partie supérieure (71) de 26,5 mm - hauteur HPc de la partie centrale (72) de 6,5 mm, de sorte que le rapport Hpc/H vaut 0,075, - et hauteur HP, de ladite partie inférieure (73) de 39 mm. En ce qui concerne les épaisseurs de la paroi latérale tubulaire (70) : l0 - la partie supérieure (71) présente une épaisseur Eps qui se décompose en une épaisseur EPs, de 3 mm pour sa partie supérieure basse (710), et une épaisseur EPS2 allant de 2 mm à 1 mm pour sa partie supérieure haute (711), ladite partie supérieure haute (711) allant en s'amincissant vers le haut. - la partie centrale (72) présente une épaisseur Epc de 4 mm. 15 - la partie inférieure (73) une épaisseur Er'1 qui se décompose en une épaisseur EP11 de 2,5 mm pour sa partie inférieure haute (730), et une épaisseur EP12 de 2 mm pour sa partie inférieure basse (731). Le capuchon (3) présente une hauteur de 39,1 mm correspondant sensiblement à la 20 hauteur Bis > de ladite jupe supérieure (31) dudit capuchon (3), de sorte que le rapport His/H vaut 0,45. La partie mobile (6) ou molette (6') présente une hauteur de 40,9 mm correspondant sensiblement à la hauteur HJ1 de ladite jupe inférieure (61) de ladite molette (6'), et une 25 distance axiale HF de 2 mm (voir figure 6c), soit un rapport HP/HF de 36, le rapport HJ1/H valant 0,47. On a fabriqué toutes les pièces par moulage : - le capuchon (3) est une pièce moulée en ABS selon les figures 7a à 7c, 30 - le corps longitudinal (7') est une pièce moulée en SAN, - ladite molette (6') est une pièce moulée en ABS, selon les figures 6a à 6e, - ladite tige filetée (51) est une pièce moulée en POM selon les figures 8a à 8e, - ledit piston (50) est une pièce moulée en HDPE selon les figures 9a à 9c. A partir de ces pièces, on a formé le premier sous-ensemble (12) par encliquetage axial du corps (7') et du capuchon (3), ainsi que le second sous-ensemble (13) par encliquetage axial de la tige filetée (51) portant ledit piston (50) dans le fond (60) de la molette (6'), comme illustré sur la figure 2a. B) D'une manière analogue, on a fabriqué une seconde modalité de distributeur applicateur (1) représenté sur les figures 4a à 5e. Dans ce distributeur, le capuchon (3), la molette (6'), la tige filetée (51) et le piston (50) sont sensiblement les mêmes que ceux du distributeur applicateur (1) précédent. Dans cette modalité on a moulé à part l'embout applicateur (8) en SAN et on l'a assemblé par encliquetage au corps (7). C) On a fabriqué aussi des distributeurs applicateurs selon ladite première et seconde modalité dans lesquels la tige filetée (51) et la molette (6') forment une pièce monobloc comme illustré sur la figure 6f. D) Enfin, on a fabriqué de nombreuses variantes de ladite seconde modalité de distributeur (1) en fabriquant de nombreuses variantes d'embout applicateur (8) : - l'embout applicateur (8) selon la figure 11a présente une paroi sommitale (80a) à 2 pans inclinés, chaque pan incliné comprenant 3 fentes rectangulaires comme orifices (400). - l'embout applicateur (8) selon la figure llb est analogue à celui de la figure 11a et 25 comprend en outre un matériau d'application (42b) en élastomère doté d'orifices et appliqué sur la paroi sommitale à 2 pans (80a) de la figure 1 la. -l'embout applicateur (8) selon la figure 11c présente une paroi sommitale (80c) avec une partie verticale dotée d'un orifice (400), servant de support à un matériau d'application (42c), poreux ou alvéolaire. 30 -l'embout applicateur (8) selon les figures 11d et 11 e présente une paroi sommitale (80d) formant un bloc doté d'une orifice axial (400) débouchant dans une cavité supérieure (403) limitée extérieurement par une lèvre circulaire flexible (402). La figure 11 e représente la flexion de la lèvre flexible (402) durant l'application dudit produit. - l'embout applicateur (8) selon la figure 11f présente une paroi sommitale (80f) servant de support à un matériau d'application (42f) formant un bloc doté d'un orifice, ledit bloc étant typiquement en élastomère. - l'embout applicateur (8) selon les figures 11g et 11h présente une paroi sommitale (80g) servant de support à un rouleau applicateur (42g) formant ledit matériau d'application (42), ce rouleau applicateur (42g) coopérant par ses extrémités à ladite paroi sommitale (80g) de manière à être apte à tourner selon un axe de rotation passant pas ses extrémités, durant l'application dudit produit, ladite paroi sommitale (80g) présentant une pluralité d'orifices (400) permettant d'alimenter ledit rouleau en produit cosmétique. Le rouleau applicateur (42g) est formé par un support rigide recouvert d'une couche de matériau d'application, typiquement d'une couche d'élastomère. - l'embout applicateur selon les figures 11i et 11j présente une paroi sommitale (80i) formant une voûte dotée d'une pluralité d'orifices (400), servant de support pour un matériau d'application (42i), typiquement en élastomère, doté d'une pluralité d'orifices (420) en regard des orifices de la paroi sommitale, et doté également d'une pluralité de projections axiales ou picots (421). - l'embout applicateur (8) selon les figures 11k et 111 présente une paroi sommitale (80k) comprenant une rainure (404) dans laquelle ledit matériau d'application est une pluralité de poils (42k) sous forme d'un anneau entourant l'orifice central (400). -l'embout applicateur (8) selon les figures 11m et l ln comprend une paroi sommitale (80m) à 2 pans, comme dans le cas de la figure 11a, un premier pan comprenant une pluralité d'orifices (400), et un second pan comprenant une pluralité de projections ou picots (405). LISTE DES REPERES 1 Distributeur applicateur Direction axiale 10 Moyen d'encliquetage de 2 et 3 11 Premier sous-ensemble = 3 + 7 12 Second sous-ensemble = 6 + 5 13 Récipient longitudinal 2 Réservoir / Cavité 20 Pièce moulée monobloc (6'+51) 21 Capuchon 3 Tête 30 Jupe supérieure 31 Io Moyen d'application de 2 4 Paroi sommitale 40 Orifice de 40 400 Segment de droite 401 Lèvre circulaire flexible 402 Cavité supérieure 403 Rainure 404 Projection radiale - picot 405 15 20 30 Surface d'application Matériau d'application Orifice Projection axiale - picot Moyen de propulsion manuelle de 9 Piston Partie centrale filetée 25 Lèvre extérieure tronconique Partie annulaire intermédiaire Cuvette annulaire Plan de poussée Tige filetée Extrémité inférieure Nervure axiale 41 42 420 421 5 50 500 501, 501', 501" 502 503 504 51 510 511 Extrémité supérieure 512 Partie mobile de 2 6 Molette 6' Fond de 6, 6' 60 Jupe inférieure 61 Projection axiale coopérant avec 51 62 Crans de solidarisation en rotation 620 Couronne de centrage et/ou d'étanchéité 63 Anneau de contact glissant inférieur 64 1 o Corps longitudinal de 2 7 Pièce monobloc 70+76 ou 40 7' Paroi latérale tubulaire 70 Extrémité supérieure 700 Extrémité inférieure 701 15 Partie supérieure de 70 71 Partie supérieure basse 710 Partie supérieure haute 711 Ouverture supérieure 712 Partie centrale de 70 72 20 Surface intérieure de 72 720 Moyen de visualisation de 9 721 Evidement radial 722 Evidement lenticulaire 723 Rainure circulaire 724 25 Partie inférieure de 70 73 Partie inférieure haute 730 Partie inférieure basse 731 Ouverture inférieure 732 Contact glissant supérieur 733 30 Epaulement supérieur 74 Epaulement inférieur 75 22 Voûte de 7 formant 40 76 Surface extérieure formant 41 760 Surface intérieure 761 Embout applicateur formant 4 8 Paroi sommitale = 40 80 Jupe axiale 81 Produit cosmétique 9 Fraction minime de 9 dans 722 90 | Le distributeur applicateur (1) comprend un récipient longitudinal (2) et un capuchon (3) doté d'une tête (30) et d'une jupe dite supérieure (31), ledit récipient longitudinal (2) comprenant un corps longitudinal (7) doté d'une paroi latérale tubulaire (70) formant un réservoir (20) pour conditionner un produit cosmétique (9), un moyen d'application (4) comprenant une paroi sommitale (40) présentant une surface d'application (41) et dotée d'au moins un orifice (400), ainsi qu'un moyen de propulsion manuelle (5) dudit produit cosmétique (9) comprenant un piston (50) coopérant avec une tige filetée (51) solidaire d'une partie mobile (6) dudit récipient (2), de manière à alimenter en produit cosmétique (9) ladite surface d'application (41).Il est caractérisé en ce que :a) ledit corps longitudinal (7) est formé en une matière plastique transparente,b) ladite paroi latérale tubulaire (70) comprend :b1) une partie supérieure (71) destinée à coopérer avec ledit capuchon (3) quand ledit récipient (2) est fermé par ledit capuchon (3),b2) une partie centrale (72) visible extérieurement même quand ledit récipient (2) est fermé par ledit capuchon (3),b3) une partie inférieure (73) coopérant avec ladite partie mobile (6),c) ladite partie mobile (6) est une molette (6') coopérant en rotation avec ladite partie inférieure, ladite molette (6') comprenant un fond (60) et une jupe dite inférieure (61) recouvrant extérieurement ladite partie inférieure (73),d) ledit fond (60) prolonge axialement ladite paroi latérale tubulaire (70), d'une distance axiale HF correspondant sensiblement à l'épaisseur dudit fond (60), telle que l'on ait le rapport Hp / HF > 5, avec Hp désignant la hauteur axiale de ladite paroi latérale tubulaire (70).Avantages : couleur du produit cosmétique toujours visible et réservoir de capacité de stockage élevée. | 1. Distributeur applicateur (1) d'un produit cosmétique fluide ou pâteux (9), tel que par exemple un rouge à lèvres, présentant une direction axiale (10) et comprenant un récipient longitudinal (2) et un capuchon (3) doté d'une tête (30) et d'une jupe dite supérieure (31), ledit récipient longitudinal (2) comprenant un corps longitudinal (7) doté d'une paroi latérale tubulaire (70) délimitant latéralement une cavité formant un réservoir (20) destiné à contenir ledit produit cosmétique (9), un moyen d'application (4) solidaire dudit corps longitudinal (7) à son extrémité supérieure (700), ledit moyen Io d'application (4) comprenant une paroi sommitale (40) présentant extérieurement une surface d'application (41) dudit produit cosmétique (9), ladite paroi sommitale (40) étant dotée d'au moins un orifice (400) assurant une communication entre ledit réservoir (20) et ladite surface d'application (41), ainsi qu'un moyen de propulsion manuelle (5) dudit produit cosmétique (9) comprenant un piston (50) coopérant avec une tige filetée (51) 15 solidaire d'une partie mobile (6) dudit récipient (2), une rotation relative de ladite partie mobile (6) par rapport audit corps longitudinal (7) entraînant celle de ladite tige filetée (51) et ainsi un déplacement axial dudit piston (50) dans ledit réservoir (20) de manière à alimenter en produit cosmétique (9) ladite surface d'application (41), ladite jupe supérieure (31) dudit capuchon (3) coopérant avec ledit récipient (2) quand ledit 20 distributeur applicateur (1) est fermé de manière à protéger ledit moyen d'application (4), et caractérisé en ce que : a) ledit corps longitudinal (7) est formé en une matière plastique transparente, b) ladite paroi latérale tubulaire (70) comprend : b 1) une partie supérieure (71) destinée à coopérer avec ledit capuchon (3) quand ledit 25 récipient (2) est fermé par ledit capuchon (3), ladite jupe supérieure (31) dudit capuchon (3) recouvrant alors ladite partie supérieure (71), b2) une partie centrale (72) visible extérieurement même quand ledit récipient (2) est fermé par ledit capuchon (3), de manière à ce que la couleur du produit cosmétique contenu dans ledit réservoir soit toujours visible, 30 b3) une partie inférieure (73) coopérant avec ladite partie mobile (6),c) ladite partie mobile (6) est une molette (6') coopérant en rotation avec ladite partie inférieure, ladite molette (6') comprenant un fond (60) et une jupe dite inférieure (61), ledit fond (60) étant solidaire en rotation de ladite tige filetée (51), ladite jupe inférieure (61) recouvrant extérieurement ladite partie inférieure (73), d) ledit fond (60) prolonge axialement ladite paroi latérale tubulaire (70), d'une distance axiale HF correspondant sensiblement à l'épaisseur dudit fond (60), telle que l'on ait le rapport Hp / HF > 5, avec Hp désignant la hauteur axiale de ladite paroi latérale tubulaire (70), de manière à ce que, ladite molette présentant un faible encombrement axial relatif, ledit réservoir (20) dudit récipient longitudinal (2) présente une capacité de stockage élevée dudit produit cosmétique. 2. Distributeur applicateur selon la 1 dans lequel ladite partie centrale (72) comprend, sur sa surface intérieure (720), un moyen de visualisation (721) dudit produit cosmétique, de manière à ce que la couleur dudit produit cosmétique soit en permanence visible, quelle que soit la position dudit piston dans ledit réservoir, de manière à ce que la couleur dudit produit soit visible même lorsque ledit piston est situé au-dessus de ladite partie centrale (72), une majeure partie dudit produit ayant été déjà consommée. 3. Distributeur applicateur selon la 2 dans lequel ledit moyen de visualisation (721) est formé par un évidement radial (722) formé sur ladite surface intérieure, tel que ledit évidement radial reste rempli d'une fraction minime dudit produit cosmétique après passage dudit piston, de manière à ce que la couleur de ladite fraction minime reste visible en permanence, durant toute la durée de vie dudit distributeur. 4. Distributeur applicateur selon la 3 dans lequel ledit évidement radial (722) est un évidement lenticulaire (723) résultant d'une retassure intérieure de ladite partie centrale (72), ladite retassure étant une légère déformation de ladite partie centrale (72) qui apparaît lors du démoulage dudit corps longitudinal (7), ladite fraction minime se présentant alors sous la forme d'un sous forme d'un film lenticulaire (724) de faible épaisseur. . Distributeur applicateur selon la 3 dans lequel ledit évidement radial (722) est formé par une rainure circulaire (724). 6. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 5 dans lequel 5 ladite partie centrale (72) présente une épaisseur Epc allant de 3 mm à 5 mm, et une hauteur Hpc allant de 4 mm à 12 mm. 7. Distributeur applicateur selon la 6 dans lequel ladite partie supérieure (71) présente une épaisseur Eps < Eps et une hauteur Hps > Hpc, ladite partie supérieure (71) coopérant, quand ledit distributeur applicateur (1) est fermé, avec la jupe dite supérieure (31) dudit capuchon (3) de hauteur Hjs > Hps et d'épaisseur Ejs telle que Epc > Eps+ Eps, ladite partie supérieure (71) formant avec ladite partie centrale (72) un épaulement dit supérieur (74). 8. Distributeur applicateur selon la 6 dans lequel ladite partie inférieure (73) présente une épaisseur Eps < Epc et une hauteur Hm > Hpc, ladite partie inférieure coopérant avec ladite molette (6'), et typiquement avec une jupe dite inférieure (61) de ladite molette (6') d'épaisseur En telle que Epc En+ Epi et de hauteur Hj1 > Hpi, ladite partie inférieure (73) formant avec ladite partie centrale (72) un épaulement dit inférieur (75). 9. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 8 présentant, fermé, une hauteur H allant de 50 mm à 110 mm, et de préférence de 75 mm à 95 mm, ladite hauteur H étant égale à Hjs + Hpc + Hji. 10. Distributeur applicateur selon la 9 dans lequel : - His/H est compris entre 0,2 et 0,5 - Hpc/H est compris entre 0,04 et 0,4 - Hn/H est compris entre 0,2 et 0,5. 30 11. Distributeur selon la 10 dans lequel :25- His/H est compris entre 0,4 et 0,5 - Hpc/H est compris entre 0,04 et 0,1 - HJI/H est compris entre 0,4 et 0,5 - H1s/Hn est compris entre 0,9 et 1,1. 12. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 11 présentant, fermé, une section transversale extérieure SE sensiblement constante sur ladite hauteur H. 1 o 13. Distributeur applicateur selon la 12 dans lequel ladite section transversale extérieure SE présente une forme choisie parmi une forme : ronde, ovale, rectangulaire ou carrée, tout ou partie de ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) présentant extérieurement une section circulaire et tout ou partie de ladite jupe inférieure (61) de ladite molette (6') présentant intérieurement une section 15 circulaire adaptée en conséquence, de manière à permettre une rotation de ladite molette (6') par rapport à ladite paroi latérale tubulaire (70) dudit corps longitudinal (7). 14. Distributeur applicateur selon une quelconque des 12 à 13 dans lequel ladite section transversale extérieure SE présente un diamètre ou une plus grande 20 dimension transversale D allant typiquement de 15 mm à 25 mm, et de préférence de 17 mm à 20 mm, ledit distributeur applicateur (1) présentant un facteur de forme H/D au moins égal à 3, et de préférence au moins égal à 4,5, ladite dimension transversale D étant une dimension transversale moyenne lorsque ladite section extérieure SE n'est pas strictement constante sur la totalité de ladite hauteur H. 25 15. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 14 dans lequel ladite partie supérieure (71) de ladite paroi latérale tubulaire (70) présente une épaisseur Eps variable sur ladite hauteur Hps et comprend : - une partie supérieure dite basse (710) d'épaisseur EPsi et de hauteur HPs1 jouxtant 30 ladite partie centrale (72) et coopérant avec la jupe dite supérieure (31) dudit capuchon (3), 265- et une partie supérieure dite haute (711) d'épaisseur EPS2 < Epsi et de hauteur Hps2 typiquement supérieure à HPS1, ladite partie supérieure haute (711) présentant une forme extérieure typiquement tronconique, de manière à notamment faciliter la séparation ou la remise en place dudit capuchon (3) et dudit corps longitudinal (7). 16. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 15 dans lequel ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) présente une épaisseur EP1 variable sur ladite hauteur Hp, et comprend : - une partie inférieure dite haute (730) d'épaisseur Ep11 et de hauteur Hpä jouxtant ladite 1 o partie centrale (72) et coopérant avec la jupe dite inférieure (61) de ladite molette (6'), - et une partie inférieure dite basse (731) d'épaisseur EP12 < EP11 et de hauteur HP12 typiquement supérieure à HPS1, ladite partie inférieure basse (731) présentant une forme extérieure typiquement cylindrique, de manière à limiter la surface de contact entre ladite molette (6') et ladite paroi latérale tubulaire (70) dudit corps longitudinal (7), et 15 ainsi à faciliter la rotation de ladite molette (6') par rapport à ladite paroi latérale tubulaire (70) en réduisant les forces de frottement entre ladite jupe inférieure (61) de ladite molette (6') et ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70). 17. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel 20 ledit fond (60) de ladite molette (6') et ladite tige filetée (51) coopèrent par assemblage ou encliquetage d'une partie mâle et d'une partie femelle, ladite tige filetée comprenant une partie inférieure non filetée formant ladite partie mâle, ladite molette comprenant une projection axiale (62) formant ladite partie femelle, par exemple une projection tubulaire comprenant sur sa surface intérieure une pluralité de crans (620) de manière à 25 ce que la rotation de ladite molette (6') entraîne celle de ladite tige filetée (51). 18. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 16 dans lequel ladite molette (6') forme avec ladite tige filetée (51) une pièce moulée monobloc (21). 30 19. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 18 dans lequel ledit piston (50) comprend :- une partie centrale filetée (500) coopérant avec ladite tige filetée (51), - au moins une lèvre extérieure (501) de forme extérieure tronconique, ladite lèvre extérieure (501) au contact de ladite paroi latérale étant orientée vers ledit moyen d'application et typiquement flexible, - une partie annulaire intermédiaire (502) solidarisant ladite partie centrale filetée et ladite lèvre extérieure en formant une cuvette annulaire (503). 20. Distributeur applicateur selon la 19 dans lequel ledit piston (50) forme une pièce moulée monobloc comprenant deux lèvres extérieures tronconiques (501, 1 o 501', 501"), une lèvre supérieure (501') et une lèvre inférieure (501"), de manière à assurer simultanément une étanchéité entre ladite paroi latérale tubulaire (70) et ledit piston (50), et un frottement entre ladite paroi latérale tubulaire (70) et ledit piston (50) adapté pour que la mise en rotation de la molette (6') et de la tige filetée (51) ne nécessite pas d'effort manuel particulier et pour que la rotation de ladite tige filetée (51) 15 n'entraîne pas celle dudit piston (50). 21. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel ladite paroi sommitale (40) est une voûte (76) formant avec ladite paroi latérale tubulaire (70) une pièce monobloc constituant ledit corps longitudinal (7'), ladite voûte 20 (76) présentant une surface extérieure (760) formant ladite surface d'application (41), ladite surface extérieure (760) étant une surface extérieure plane ou incurvée, inclinée d'un angle a allant de 20 à 50 par rapport à un plan horizontal faisant un angle de 90 avec ladite direction axiale (10). 25 22. Distributeur applicateur selon la 21 dans lequel ladite voûte (76) présente une surface intérieure (761) formant une surface typiquement plane orientée à 90 par rapport à ladite direction axiale (10), et dans lequel ledit piston (50) présente une symétrie de rotation et donc un plan de poussée (504) dudit produit cosmétique orienté à 90 par rapport à ladite direction axiale (10), de manière à ce que, ledit plan de 30 poussée (504) et ladite surface intérieure (761) étant parallèles, un taux élevé derestitution dudit produit cosmétique (9) soit obtenu quand ledit piston (50) arrive en bout de course à l'extrémité supérieure de ladite tige filetée (51). 23. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 20 dans lequel 5 ladite paroi sommitale (40) est une paroi sommitale (80) d'un embout applicateur (8) solidarisé à ladite paroi latérale tubulaire (70), à son extrémité supérieure (700). 24. Distributeur applicateur selon la 23 dans lequel ledit embout applicateur (8) comprend une jupe axiale (81) coopérant avec ladite paroi latérale 1 o tubulaire (70) à son extrémité supérieure (700), de manière à solidariser ledit embout applicateur (8) à ladite paroi latérale tubulaire (70). 25. Distributeur selon une quelconque des 21 à 24 dans lequel ladite voûte (76) ou ladite paroi sommitale (40, 80) sont revêtues d'un matériau d'application 15 (42) solidarisé à ladite voûte (76) et choisi parmi : un matériau poreux, un matériau fibreux par exemple un feutre, un matériau alvéolaire, par exemple une mousse, une pluralité de poils. 26. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 25 dans lequel 20 ladite paroi sommitale (40, 80) ou ladite voûte (76) comprennent une pluralité de N orifices (400), avec N allant typiquement de 4 à 25, chaque orifice (400) formant un canal axial de dimension transversale d, typiquement de diamètre d, inférieur à une dimension maximale dM choisie en fonction de la viscosité dudit produit cosmétique (9), de manière à permettre un remplissage dudit récipient longitudinal (2) par le fond, et 25 cela, sans risque d'écoulement par gravité dudit produit cosmétique (9) au travers de ladite pluralité desdits orifices (400). 27. Distributeur applicateur selon la 26 dans lequel ledit diamètre maximum dM, supérieur audit diamètre d desdits canaux axiaux, est compris entre 0,5 30 mm et 1,5 mm.28. Distributeur applicateur selon une quelconque des 26 à 27 dans lequel le nombre N va de 6 à 20, et de préférence de 8 à 18, lesdits orifices (400) étant, soit disposés en cercles concentriques, soit alignés selon une pluralité de segments de droites (401). 29. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 28 dans lequel ledit capuchon (3) et ladite paroi latérale (72) dudit corps longitudinal (7) coopèrent par vissage ou par des moyens d'encliquetage axial (11). 10 30. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 29 dans lequel - le capuchon (3) est une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP, les résines styréniques, par exemple le SAN, ABS, NAS, PS, les polyméthacrylates, par exemple le PMMA, - ledit corps longitudinal (7) formant ladite pièce moulée monobloc est en une matière 15 thermoplastique choisie parmi : les polyesters, par exemple le PCTA, le PCTG. - ladite molette (6') est une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP, les résines styréniques, par exemple le SAN, ABS, NAS, PS, les polyméthacrylates, par exemple le PMMA, - ladite tige filetée (51) est une pièce moulée en matière thermoplastique choisie parmi : 20 les polyoléfines, par exemple les PE ou les PP, les acétals, par exemple le POM, - ledit piston (50) est une pièce moulée en matière plastique choisie parmi : les polyoléfines, par exemple les PE, les PP. 31. Distributeur applicateur selon la 30 dans lequel 25 - le capuchon est une pièce moulée en ABS, - ladite pièce moulée formant ledit corps longitudinal est en SAN, - ladite molette est une pièce moulée en ABS, - ladite tige filetée est une pièce moulée en POM, - ledit piston est une pièce moulée en HDPE 3032. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 31 dans lequel ledit rapport Hp / HF est supérieur à 10 et de préférence supérieur à 20. 33. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 32 dans lequel ladite molette (6') coopère avec ledit corps longitudinal (7) avec un moyen d'antirotation arrière, de manière à ce que, ladite molette (6') ne pouvant tourner que dans un seul sens par rapport audit corps longitudinal (7), de l'air ne puisse être aspiré dans ledit réservoir (20), et que ledit produit cosmétique (9) apparaisse sur ladite surface d'application (41) dès le début de la rotation de ladite molette (6'). 34. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 33 dans lequel ledit fond (60) de ladite molette (6') comprend une couronne de centrage et/ou d'étanchéité (63) concentrique à ladite extrémité inférieure (701) de ladite paroi latérale tubulaire (70), ladite extrémité inférieure ceinturant ladite couronne de centrage et d'étanchéité (62). 35. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 34 dans lequel ladite partie inférieure (73) de ladite paroi latérale tubulaire (70) comprend, typiquement à son extrémité inférieure, un anneau de contact glissant dit supérieur (733), typiquement en forme de demi-tore, et dans lequel ledit fond (60) de ladite molette (6') comprend un anneau de contact glissant dit inférieur (64), typiquement en forme de demi-tore, contre lequel vient en butée ladite extrémité inférieure (701) de ladite paroi latérale tubulaire (70), de manière à réduire le frottement entre ledit corps longitudinal (7) et ladite molette (6') tout en assurant un contact étanche entre ces deux pièces. 36. Distributeur applicateur selon une quelconque des 1 à 35 dans lequel ledit capuchon (3) et ladite molette (6') sont formées en une matière plastique, transparente ou non transparente, et présentent typiquement la même couleur. | A | A45 | A45D | A45D 40 | A45D 40/04 |
FR2901876 | A1 | DISPOSITIF INDICATEUR D'UNE GRANDEUR PHYSIQUE | 20,071,207 | La présente invention concerne un . L'invention trouve une application avantageuse dans le domaine général de la mesure de la pression de fluides, et plus spécialement de fluides industriels ou médicaux contenus dans des bouteilles. Les dispositifs indicateurs d'une grandeur physique quelconque sont le plus souvent constitués d'un boîtier comprenant, d'une part, un capteur de mesure de ladite grandeur physique, et, d'autre part, un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par le capteur de mesure. io Les solutions usuelles actuellement utilisées pour raccorder le capteur au boîtier sont le vissage, le collage, le clipsage ou sertissage et l'usage d'un contre-écrou. Cependant, ces solutions connues présentent toutes des limites en terme de fiabilité. En effet, le vissage est sensible aux vibrations et présente une tenue mécanique faible s'il est réalisé avec des matériaux 15 plastiques, le collage a une mauvaise tenue dans le temps et aux solvants, le clipsage ou le sertissage présentent également une tenue mécanique faible et une mauvaise étanchéité, les contre-écrous sont très encombrants et peuvent se dévisser sous l'effet des vibrations. Aussi, un but recherché par l'invention est d'obtenir une meilleure 20 fiabilité du raccordement du capteur de mesure au boîtier du dispositif indicateur. Ce but est atteint, conformément à l'invention, grâce à un dispositif indicateur d'une grandeur physique, comprenant un boîtier auquel est raccordé un capteur de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est 25 disposé un afficheur d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, caractérisé en ce que ledit boîtier comprend un insert de raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur de mesure. Dans ce contexte, l'invention prévoit alors que ledit boîtier est surmoulé 30 sur ledit insert. On notera d'ailleurs que dans un montage traditionnel avec un boîtier plastique, le surmoulage du boîtier sur le capteur est impossible du fait que le capteur ne peut en général être chauffé au risque de détériorer la zone sensible du capteur. De préférence, le surmoulage du boîtier est réalisé avant le soudage du capteur sur l'insert. La présence de l'insert intermédiaire offre une possibilité de protection supplémentaire du capteur si, comme le prévoit l'invention, une zone sensible du capteur de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert. On verra plus loin en effet que ladite zone sensible se trouve alors protégée par l'insert contre les chocs latéraux appliqués perpendiculairement à l'insert. Actuellement, les afficheurs parmi les plus utilisés comprennent un écran d'affichage de caractères ou graphiques commandé par une carte io électronique qui convertit l'information analogique fournie par le capteur de mesure en une information numérique apte à être affichée sur l'écran. Les écrans à cristaux liquides sont un exemple très répandu de ce type d'afficheurs. Cependant, en cas de choc, il peut se produire que le verre de l'écran 15 d'affichage se casse et rompe tout ou partie des connexions alimentant les segments dont est constitué chaque caractère de l'afficheur. L'affichage disparaît soit totalement, soit partiellement en affichant alors des signes incompréhensibles ou même une valeur de mesure fausse. Dans le cas de dispositifs indicateurs de pression de bouteilles de fluides, ce manque 20 d'information, ou pire une information fausse, peut mettre en cause gravement la sécurité. Par exemple, si l'affichage correct est 200 bar et que les caractères 20 disparaissent, seul le 0 restant affiché, l'utilisateur peut croire à l'absence de pression alors qu'une pression de 200 bar existe effectivement 25 et constitue un danger potentiel. Dans d'autres applications, c'est au contraire l'absence de gaz, alors que l'afficheur indique une pression non nulle, qui est dangereuse. Aussi, un autre but optionnel, indépendant du précédent, recherché par l'invention est de proposer un dispositif indicateur d'une grandeur physique 30 qui permettrait de fournir à l'utilisateur la garantie que l'indication affichée par le dispositif est fiable. Ce but est atteint, conformément à une caractéristique optionnelle, proposée de façon additionnelle ou indépendante par l'invention, du fait que, ledit afficheur comprenant un écran d'affichage de caractères ou graphiques commandé par une carte électronique, une ligne de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran d'affichage. De manière pratique, la ligne de connexion est intégrée à l'afficheur au même titre que les segments d'affichage. Elle peut cependant également être rapportée sur ou derrière l'écran. Comme on le verra en détail plus loin, la rupture de la connexion électrique suite à la rupture de l'écran est détectée par la carte électronique io qui met alors l'afficheur hors service et/ou prévient l'utilisateur par d'autres moyens. On est alors certain que l'afficheur ne fournit de valeurs de la grandeur que lorsque la ligne de connexion est intègre, les valeurs affichées peuvent donc être considérées comme fiables. Encore un autre but optionnel, indépendant des précédents, recherché 15 par l'invention est d'augmenter la fiabilité du dispositif indicateur vis à vis de chocs qui pourraient endommager le capteur de mesure. A cet effet, une autre caractéristique optionnelle avantageuse (additionnelle ou indépendante) du dispositif indicateur conforme à l'invention consiste en ce qu'il présente, situés successivement dans des plans 20 sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent dudit boîtier, ledit afficheur, ladite carte électronique et ledit capteur de mesure. On comprend que, dans cette architecture, le capteur de mesure se trouve protégé par l'empilement des composants qui le séparent du couvercle transparent, ce qui le met à l'abri de chocs, dits frontaux, exercés 25 perpendiculairement aux plans sensiblement parallèles. Cette protection du capteur de mesure contre les chocs frontaux peut encore être renforcée du fait que, selon l'invention, un élément de maintien et de protection tel qu'une résine remplit un volume intérieur dudit boîtier. On obtient ainsi non seulement une meilleure protection du capteur de 30 mesure lui-même, mais également celle des composants internes au boîtier. L'injection de résine dans le boîtier présente bien d'autres avantages encore comme cela sera expliqué plus loin. L'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le dispositif comprend en outre une alarme sonore et une cavité résonnante associée, - ladite cavité résonnante comporte une chicane, - ladite cavité résonnante est fermée par une membrane de protection, - ladite ligne de connexion électrique est une ligne conductrice unique connectée à ladite carte électronique, - ladite ligne de connexion électrique est une ligne conductrice io constituée d'une pluralité de lignes élémentaires reliées entre elles par ladite carte électronique, - ledit capteur de mesure et ladite alarme sonore sont épargnés par ladite résine, - ladite résine est du type uréthane, polyuréthane ou époxy 15 transparente. La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif indicateur de pression 20 conforme à l'invention. La figure 2 est une vue en coupe du dispositif de la figure 1 rempli d'une résine. La figure 3 est une vue en coupe du dispositif de la figure 2 montrant un compartiment d'alarme sonore. 25 La figure 4 est une vue de détail en coupe de l'insert du dispositif des figures 1 à 3. La figure 5 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur des figures 1 à 4 selon un premier mode de réalisation. La figure 6 est une vue de face d'un afficheur du dispositif indicateur 30 des figures 1 à 4 selon un second mode de réalisation. La figure 7 est une vue en coupe schématique d'un robinet/détendeur comportant un dispositif indicateur de pression selon les figures 1 à 6. Dans la suite de la description, on se limitera pour des raisons de clarté de la présentation au cas d'un dispositif indicateur de pression, tel que ceux qui équipent les détendeurs et robinets/détendeurs des bouteilles de fluides industriels ou médicaux. Mais il est toutefois bien entendu que l'invention n'est s pas limitée à ce type unique d'indicateur et qu'elle s'étend à des indicateurs d'autres grandeurs physiques, notamment la température, souvent associée à la pression dans le domaine des fluides. Le dispositif indicateur 10 de pression représenté en coupe sur la figure 1 comprend un boîtier 100 auquel est raccordé un capteur 200 de io pression et dans lequel est disposé un afficheur 300 de la valeur de la pression mesurée par le capteur 200. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1, le capteur 200 de pression présente un zone 210 sensible à la pression comportant des composants, tels que des jauges de contrainte, aptes à fournir à une carte électronique 310, 15 située entre l'afficheur 300 et le capteur 200, un signal électrique représentatif de la pression mesurée. Ce signal électrique est traité par ladite carte électronique 310 de manière à permettre l'affichage de la valeur de la pression mesurée et/ou d'une autonomie restante en durée, par exemple sous forme numérique sur un écran à cristaux liquides de l'afficheur 300. La carte 20 électronique 310 est alimentée par une pile 320 placée à l'intérieur du boîtier 100 entre l'afficheur 300 et le capteur 200. Le capteur 200 de pression comporte un filetage 220 destiné à raccorder l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression à un détendeur ou à un robinet/détendeur. Le capteur 200 se présente sous la forme d'un 25 corps creux de sorte que la zone sensible 210 soit en communication avec l'entrée haute pression, par exemple, du détendeur ou du robinet/détendeur. Comme l'indique la figure 1, le boîtier 100 est constitué d'un corps 110 sensiblement cylindrique et d'un couvercle 120 sensiblement circulaire et coaxial au corps 110, et fixé au corps 110 du boîtier par exemple par clipsage. 30 Le couvercle 120 est situé en regard de l'afficheur 300. Le corps 110 de boîtier ainsi que le couvercle 120 peuvent être réalisés en matériaux plastiques à la condition que le matériau plastique du couvercle 120 soit transparent afin de rendre visible l'écran de l'afficheur 300 de l'extérieur du boîtier 100. Sur la figure 3, on peut voir que le dispositif indicateur 10 de pression comporte en outre une alarme sonore 400 destinée notamment à avertir les utilisateurs d'une bouteille de fluide incorporant ledit indicateur 10 de pression que la bouteille est vide ou sur le point de se vider. L'orifice 410 de sortie de l'alarme sonore 400 débouche sur une cavité résonnante 420, laquelle présente une chicane 421 prévue pour protéger l'ensemble du dispositif d'alarme contre d'éventuelles atteintes extérieures. Une membrane 422 de io protection contre l'humidité, mais transparente aux sons, referme la cavité résonnante 420. L'architecture retenue pour le dispositif indicateur 10 de pression, telle que représentée à la figure 1 par exemple, fait apparaître un empilement constitué du couvercle 120, de l'afficheur 300, de la carte électronique 310, 15 de la pile 320 et de la zone sensible 210, ces éléments étant situés dans des plans sensiblement parallèles, perpendiculaires à l'axe X-X du corps 110 du boîtier 100. Cette disposition est particulièrement avantageuse du fait que la zone sensible 210 du capteur se trouve protégée de chocs ou d'enfoncements extérieurs qui seraient appliqués au couvercle 120. La pression est ainsi 20 toujours contenue, sans risque d'explosion pour l'utilisateur. D'autre part, même si l'un des constituants de l'ensemble d'affichage est détérioré ou détruit, l'information de pression reste toujours disponible au niveau de la zone sensible 210 et peut être transmise par exemple par voie radio à un récepteur extérieur au dispositif indicateur 10 de pression devenu hors 25 d'usage. Selon le mode de réalisation des figures 2 et 3, une résine 130 remplit l'intérieur du boîtier 100 de manière à enrober tous les composants internes, à l'exception de la zone sensible 210 et l'alarme sonore 400 qui doivent être épargnées, comme le montrent respectivement les figures 2 et 3. 30 La résine est injectée dans le boîtier 100 à travers un orifice 140 de remplissage visible sur la figure 2, un rebord 150 étant ménagé sur le corps 110 du boîtier pour retenir la résine qui fera office de bouchon afin d'obturer l'orifice 140 à la fin du remplissage. La figure 2 montre plus particulièrement que le remplissage de résine s'effectue alors que le boîtier est incliné, ceci afin d'évacuer d'éventuelles bulles qui se formeraient devant l'afficheur 300. La résine injectée présente de nombreux avantages : - elle bloque tous les composants internes qui se trouvent donc parfaitement maintenus en position et ne peuvent acquérir aucun jeu, - elle scelle hermétiquement le corps 110 du boîtier et le couvercle 120 sans avoir recours à un joint, -elle assure l'étanchéité des composants internes au boîtier 100 en io obstruant les seuls points d'entrée possibles qui sont l'orifice 140 d'injection et la zone périphérique de clipsage du couvercle 120 sur le corps 110 de boîtier, - elle augmente notablement la tenue aux chocs des composants, en particulier le verre de l'écran de l'afficheur 300, fragile par nature. La résine peut être de type uréthane, polyuréthane ou époxy 15 transparente. La figure 4 est une vue de détail qui montre que le capteur 200 de pression est raccordé au corps 110 du boîtier 100 au moyen d'un insert 500 auquel le capteur 200 est soudé. L'insert 500 est métallique et le corps 110 du boîtier en matériau plastique est surmoulé sur cet insert. 20 Une gorge 510 est prévue sur le pourtour de l'insert 500 pour coopérer avec une nervure 111 formée lors du surmoulage sur le corps 110 et assurer l'immobilisation en translation de l'insert. De même, un profil extérieur 520 est donné à l'insert 500 de manière à empêcher toute rotation de l'insert autour de son axe. Ce profil est, par 25 exemple, hexagonal. Ce profil peut aussi servir pour visser ou dévisser l'ensemble du dispositif indicateur 10 de pression sur un détendeur ou robinet/détendeur au moyen d'une simple clé. Enfin, la figure 4 montre une configuration d'assemblage particulièrement avantageuse dans laquelle la zone sensible 210 du capteur 30 200 est disposée à l'intérieur de l'insert 500, c'est-à-dire en retrait du bord 501 de l'insert, et se trouve donc protégée de chocs latéraux perpendiculaires à l'axe X du boîtier 100, représentés par la flèche F. Ce type de montage avec un insert intermédiaire offre également d'autres avantages : - assemblage de pièces individuelles très simple, - excellente tenue mécanique, - étanchéité parfaite sans pièce dédiée, - facilité d'adapter le capteur 200 en termes de diamètre et de filetage sans changer l'insert 500. Les figures 5 et 6 montrent un afficheur 300 à cristaux liquides équipé d'une ligne dite d'intégrité, destinée à fournir une information sure quant à la io fiabilité des indications de pression affichées, en cas de détérioration du verre de l'écran de l'afficheur. La ligne d'intégrité de la figure 5 consiste en une ligne 330 de connexion unique à la carte électronique disposée sur l'écran de l'afficheur 300, cette ligne traversant tout l'écran dans toutes ses directions de manière à 15 pouvoir rompre la connexion en cas de rupture de l'écran lui-même. La ligne 330 constitue un interrupteur entre les contacts A et B dont l'état est surveillé en permanence par la carte électronique. Si l'interrupteur équivalent est fermé, la ligne 330 n'est pas interrompue et l'écran est considéré comme intact, ses indications sont donc considérées comme 20 fiables. Par contre, en cas de rupture du verre de l'écran entraînant une rupture de la ligne 330, l'état ouvert de l'interrupteur équivalent est détecté par la carte électronique et l'afficheur 300 est mis hors service. Cependant, une valeur fiable de la pression peut toujours être fournie par un canal radio par exemple, car la mise hors service de l'afficheur n'a pas 25 d'influence en général sur le fonctionnement du capteur 200 de pression lui-même. Le câblage de l'écran étant souvent complexe, il peut être nécessaire d'interrompre la ligne de connexion pour laisser d'autres connexions alimentant les segments de l'afficheur. Dans ce cas, la ligne 340 d'intégrité 30 est constituée de lignes élémentaires 341, 342 reliées par la carte électronique. Une combinaison des lignes précitées peut également être envisagée. La figure 7 illustre une application de l'invention à un robinet/détendeur dans laquelle le dispositif indicateur 10 de pression débouche dans une portion 600 de circuit haute pression en amont d'un clapet 610 de détente et de la portion basse pression 620 du robinet/détendeur.5 | Dispositif indicateur (10) d'une grandeur physique, comprenant un boîtier (100) auquel est raccordé un capteur (200) de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure.Selon l'invention, ledit boîtier (100) comprend un insert (500) de raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur (200) de mesure.Application à la mesure de la pression de fluides industriels et médicaux. | 1. Dispositif indicateur (10) d'une grandeur physique, comprenant un boîtier (100) auquel est raccordé un capteur (200) de mesure de ladite grandeur physique et dans lequel est disposé un afficheur (300) d'une valeur représentative de la grandeur physique mesurée par ledit capteur de mesure, caractérisé en ce que ledit boîtier (100) comprend un insert (500) de io raccordement auquel est fixé, par exemple par soudage, ledit capteur (200) de mesure. 2 Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit boîtier (100) est surmoulé sur ledit insert (500). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit 15 insert (500) comprend une gorge (510) d'immobilisation en translation par rapport au boîtier. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit insert (500) présente un profil (520) apte à immobiliser ledit insert en rotation par rapport au boîtier. 20 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit profil (520) est hexagonal. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une zone sensible (210) du capteur (200) de mesure est disposée à l'intérieur dudit insert (500). 25 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il présente, situés successivement dans des plans sensiblement parallèles, au moins, un couvercle transparent (120) dudit boîtier (100), ledit afficheur (300) et ledit capteur (200) de mesure. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend 30 également, entre ledit afficheur et ledit capteur de mesure, une carte électronique (310) pour ledit afficheur et un élément (320) d'alimentation pour ladite carte électronique.Il 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit afficheur (300) comprenant un écran d'affichage de caractères alpha-numériques ou graphiques commandé par une carte électronique (310), une ligne (330 ; 340) de connexion électrique à ladite carte électronique est disposée sur ledit écran, ladite connexion électrique étant apte à se rompre en cas de rupture de l'écran. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'un élément de maintien et de protection tel qu'une résine (130) remplit io un volume intérieur dudit boîtier (100). 11. Elément robinet/détendeur pour bouteille de gaz sous pression, définissant un circuit de gaz comportant, en série, une portion de circuit haute pression, un clapet de détente et une portion de circuit basse pression, caractérisé en ce qu'un dispositif indicateur (10) de pression selon l'une 15 quelconque des 1 à 10 débouche dans ladite portion de circuit haute pression. 12. Bouteille de gaz équipée d'un ensemble robinet/détendeur selon la 11. | G | G01 | G01D,G01L | G01D 11,G01L 19 | G01D 11/24,G01L 19/14 |
FR2895344 | A1 | BALAI D'ESSUIE-GLACE | 20,070,629 | Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant un support en matière plastique, ayant deux rails de retenue dirigés dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace et tournés l'un vers l'autre et vers la lame d'essuyage, ces rails formant en section un intervalle sensiblement rectangulaire avec une fente longitudinale et servant à recevoir le longeron formant le dos de la lame d'essuyage, le support ayant un déflecteur en matière plastique et au moins un rail élastique, avec un élément d'accouplement situé dans la zone médiane du support et/ou fixé aux rails élastiques. Etat de la technique Selon le document DE 198 01 058 Al, on connaît un balai d'essuie-glace comportant un support en matière plastique ayant deux rails de fixation, opposés, dirigés dans la direction longitudinale, pour un balai d'essuie-glace. Ces rails forment entre eux un intervalle de section sensiblement rectangulaire avec une fente longitudinale. L'intervalle reçoit un longeron arrière d'un balai d'essuie-glace avec un faible jeu. Le faible jeu facilite le montage et favorise le rabattement de la lèvre d'essuyage en position d'inversion du balai d'essuie-glace. Selon un mode de réalisation, dans le profil creux central, au-dessus des rails de fixation, on a un rail élastique constituant un élément de support. Pour influencer aussi peu que possible les caractéristiques élastiques du rail à ressort par le support, les rails de fixation et/ou le profil creux comportent des fentes transversales pour les longerons élastiques. Selon un autre mode de réalisation, chaque côté longitudinal du support comporte une rainure longitudinale recevant comme élément de support un rail élastique. Pour garantir un appui correct de la lame d'essuyage contre la vitre dans le cas de vitres difficiles et pour des vitesses de circulation élevées, un déflecteur équipe le support. Celui- ci est formé soit debout soit suspendu au support. En pratique, le support est divisé transversalement en son milieu pour que les deux parties puis-sent être glissées à partir des extrémités sur la lame d'essuyage ou le rail élastique et soient bloquées dans la zone centrale par un dispositif d'enclipsage. Suivant le mode de réalisation, on fixe un élément de raccor- dement soit au support soit aux rails élastiques à l'aide duquel on relie de manière articulée le balai d'essuie-glace à un bras d'essuie-glace. Selon le document FR 2 868 376 Al, on connaît un essuie-glace équipé d'un support en matière plastique ayant deux rails de sup- port ou de fixation, opposés par rapport à la lame d'essuyage ; ces rails forment en section un intervalle sensiblement rectangulaire avec une fente longitudinale servant à recevoir un longeron du dos d'un balai d'essuie-glace. Le support, dont le côté supérieur comporte un déflecteur, présente un canal longitudinal central entre, d'une part, les rails de fixation, et, d'autre part, entre le déflecteur pour recevoir un rail élastique servant d'élément de support. Dans la zone centrale, il est prévu une fenêtre dans le déflecteur pour recevoir un élément d'accouplement. L'élément d'accouplement divisé longitudinalement entoure le support par son profil en forme de U ouvert vers l'intérieur au niveau du rail élastique. Le profil en forme de U comporte des arêtes transversales qui pénètrent dans la paroi du support lors du montage et viennent dans des découpes ou des encoches des rails élastiques et bloquent l'élément de raccordement dans la direction longitudinale. Selon un autre mode de réalisation, l'élément d'accouplement possède au niveau des arêtes, en outre des bossages ou cames de centrage pénétrant dans des découpes correspondantes du support. L'élément d'accouplement et le rail élastique sont ainsi centrés et bloqués par rapport au support. Il est en outre connu selon le document DE 101 20 467 Al, un balai d'essuie-glace ayant une lame d'essuyage dont la barrette de tête comporte deux rainures longitudinales latérales. Ces rainures servent à recevoir deux rails élastiques constituant des éléments de support sur les-quels est fixé un déflecteur à des rainures de guidage. Le déflecteur comporte deux zones longitudinales réalisées dans des matériaux différents, à savoir la zone longitudinale qui assure principalement les fonctions de déflecteur avec des surfaces d'attaque, et fabriquée en une matière plus souple que la zone longitudinale entourant les parties extérieures des rails élastiques par les rails de guidage. Dans la zone médiane du balai d'essuie-glace, on a découpé une fenêtre dans le déflecteur par découpe au jet d'eau. Cette fenêtre reçoit un élément d'accouplement pour le bras d'essuie-glace ; cet élément est fixé aux rails élastiques. Comme le déflecteur en deux matières a un profil identique sur toute sa longueur, il peut être fabriqué de manière économique par un procédé d'extrusion en plusieurs matières. La même remarque s'applique à un autre mode de réalisation selon lequel le balai d'essuie-glace comporte un profil creux central pour un rail élastique. La zone du balai d'essuie-glace, adjacente au profil creux, est en matière plastique plus dure que la zone de déflecteur adjacente ou la zone du balai d'essuie-glace. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un balai d'essuie-glace du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que le déflecteur comporte de préférence un canal longitudinal et est fabriqué en matière plastique plus souple que celle du support. Le déflecteur comporte un canal longitudinal et est fabriqué en une matière plastique moins dure que le support. Le balai d'essuie-glace selon l'invention a une forme compacte, aérodynamique, permettant d'installer et de remplacer facilement la lame d'essuyage. En outre, la lame d'essuyage présente, grâce à son guidage avec un faible jeu dans le support, un bon comportement de basculement ou de rabattement dans les positions d'inversion du balai d'essuie-glace. En même temps, la matière plus souple du déflecteur par rapport à celle du support améliore l'élasticité en flexion du balai d'essuie-glace autour de l'axe de pivotement du balai d'essuie-glace ; les caractéristiques élastiques du rail élastique fonctionnant comme élément de support ne sont ainsi pas détériorées. Comme matière pour le déflecteur on utilise avant tout un élastomère thermoplastique connu sous la dénomination abrégée TPE. Enfin, le balai d'essuie-glace selon l'invention peut recevoir un élément d'accouplement fixé sans être soudé. Selon un développement de l'invention, on réalise le support et le déflecteur sous la forme de pièces distinctes. Le support comporte un élément de fixation coopérant avec un élément de fixation du déflecteur par une liaison par la forme et pouvant coulisser dans la direction longi- tudinale. Les branches latérales du déflecteur s'appuient sur les longerons latéraux d'appui du support. Les éléments de fixation réalisent un guidage en queue d'aronde et les rails de fixation forment des éléments de fixation du support et le rail de guidage constitue l'élément de fixation du déflecteur ou inversement. Grâce à la liaison par la forme, permettant un cou- lissement longitudinal entre le support et le déflecteur, le déflecteur ne gêne pratiquement pas la souplesse de l'élément de support plat. Pour fixer un élément d'accouplement au balai d'essuie-glace, le déflecteur est divisé dans sa zone médiane et forme une fenêtre pour recevoir l'élément d'accouplement. Cet élément pénètre dans des dé- coupes du support par des griffes ou des parties en saillie et les griffes entourent le ou les rails élastiques. Les découpes bloquent l'élément d'accouplement dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace alors que les griffes recourbées bloquent l'élément d'accouplement dans la direction de l'axe vertical. La position de la fenêtre et de l'élément de raccordement peut différer suivant l'application de la position centrale et être déplacée soit du côté de l'entraînement soit de l'autre côté du balai d'essuie-glace. Selon un autre développement de l'invention, l'élément de raccordement comporte une griffe en tôle et un capuchon muni de profils de raccordement pour le déflecteur reliés par une pièce intermédiaire. Le capuchon habille la fenêtre de l'élément d'accouplement et forme une jonction harmonieuse entre les extrémités du déflecteur divisé. La pièce intermédiaire comporte des fentes de guidage latérales par lesquelles elle s'appuie latéralement contre le support ou les rails élastiques. En outre, elle comporte des cames opposées, tournées l'une vers l'autre et adaptées aux découpes du support. On bloque ainsi la position dans la direction longitudinale par rapport au support dans la direction axiale. On peut prévoir deux rails élastiques introduits dans les rainures longitudinales latérales du support ou encore un unique rail élastique logé dans un canal longitudinal central du support. Les griffes sont recourbées au montage pour être poussées contre les rails élastiques ou les parois du support entourant les rails élastiques. Si l'on supprime un capuchon il peut suffire que les griffes de l'élément d'accouplement comportent des gradins ou décrochements pénétrant dans les découpes du support et les parties des griffes adjacentes aux gradins entourent le ou les rails élastiques. Si le support et le déflecteur sont fabriqués par extrusion à plusieurs matières, il est avantageux que le déflecteur comporte dans sa zone centrale une découpe dont les grands côtés longitudinaux, restants, sont réalisés dans la matière plus souple du déflecteur. Au montage, le fond de l'élément d'accouplement sera pressé contre ces bandes résiduel-les par les griffes qui entourent les rails élastiques. L'élément d'accouplement est ainsi bloqué par une liaison par la force dans la direction longitudinale. Le support, le déflecteur et la lame d'essuyage sont bloqués à l'extrémité du balai d'essuie-glace, de façon avantageuse par les capuchons d'extrémité s'accrochant par des becs d'enclipsage dans des décou- pes latérales correspondantes du support ou du rail élastique. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une extrémité d'un balai d'essuie-glace selon l'invention sans le capuchon d'extrémité, - la figure 2 est une vue en perspective d'un support du balai d'essuie-glace de la figure 1, - la figure 3 montre le balai d'essuie-glace de la figure 1 équipé d'un calo puchon d'extrémité, - la figure 4 est une vue éclatée de la partie centrale du balai d'essuieglace de la figure 1, - la figure 5 montre une variante de la figure 1, la figure 6 est une vue éclatée de la partie centrale du balai d'essuie-15 glace de la figure 5, - la figure 7 est une section selon la ligne VIIVII de la figure 6, - la figure 8 montre une variante de la figure 1, - la figure 9 est une vue en perspective d'un capuchon pour la zone centrale du balai d'essuie-glace de la figure 8, 20 - la figure 10 est une vue en perspective du capuchon vu de dessous, - la figure 11 est une vue éclatée du capuchon de la figure 9 avec un élément d'accouplement, - la figure 12 est une vue en perspective de la partie centrale du balai d'essuie-glace de la figure 8 à l'état installé, 25 - la figure 13 est une vue éclatée d'une variante de la figure 11, et - la figure 14 est une vue en perspective de la partie centrale d'un balai d'essuie-glace selon la figure 13 à l'état installé. Description des modes de réalisation Un balai d'essuie-glace 10 comporte un support 12 en ma- 30 tière plastique dont le côté inférieur, tourné vers la vitre du véhicule ou pare-brise, est relié à une lame d'essuyage 14 alors que sur son côté op- posé on a fixé un déflecteur 38. La lame d'essuyage 14 comporte une lèvre 20 reliée à une barrette de tête 16 par l'intermédiaire d'une entretoise de basculement. La barrette de tête est elle-même reliée par une entretoise à 35 une barrette arrière 18 guidée en coulissement longitudinal et tenue dans un élément de fixation sous la forme de deux rails de fixation 36, opposés, du support 12. Les rails de fixation 36 forment en section un volume in-termédiaire sensiblement de section rectangulaire avec une fente longitu-5 dinale. La barrette de tête 16 est entourée avec un faible jeu dans ce volume intermédiaire. Les rails de fixation 36 sont formés sur le côté inférieur 26 d'un profil creux 22 du support 12. Le côté supérieur 24 du profil creux 22 comporte des rails de fixation 34 symétriques par rapport aux rails de fixation 36, et entre lesquels on peut recevoir un rail de guidage 44 à section en forme de T du déflecteur 38, de manière coulissante longitudinalement et qui est ainsi tenu. Des deux côtés des rails de fixation 34, le support 12 présente dans le prolongement latéral du côté supérieur 24, des longerons d'appui 28, latéraux, contre lesquels s'appuie le déflecteur 38 avec ses branches 40. Les extrémités des longerons d'appui 28 comportent des découpes 30. Ces découpes permettent de bloquer les capuchons d'extrémité 46 qui s'accrochent au montage avec des bossages tournés vers l'intérieur, non représentés, dans les découpes 30. Les capu- chons d'extrémité 46 couvrent la face frontale du déflecteur 38 avec son canal longitudinal 42 et la face frontale du support 12 en délimitant la liberté de mouvement axial du déflecteur 38, de la lame d'essuyage 14 et d'un rail de guidage 56 constituant l'élément de support placé dans le profil creux 22 du support 12. Dans la zone centrale du balai d'essuie-glace 10 qui peut être plus ou moins décalée par rapport au milieu de l'extrémité côté en-traînement du balai d'essuie-glace 10 ou vers l'autre extrémité, le déflecteur 38 est divisé transversalement à l'axe longitudinal ; les deux parties du déflecteur 38 forment une fenêtre 39 servant à recevoir un élément d'accouplement 48 pour relier le balai d'essuie-glace 10 de manière articulée à un bras d'essuie-glace non représenté. L'élément d'accouplement 48 comprend principalement un fond 50 muni de griffes 52. Les griffes forment un gradin 54 par rapport au fond 50. Au montage, on place l'élément d'accouplement 48 par-dessus, sur le support 12, les gradins 54 venant prendre dans les découpes 32 des longerons d'appui 28. L'élément d'accouplement 48 est ainsi bloqué dans la direction longitudinale par rapport au support 12. Puis on replie les griffes 52 autour du profil creux 22 avec le rail élastique 56 pour que l'élément d'accouplement 48 soit également bloqué au support 12 dans la direction de l'axe vertical. L'élément d'accouplement 48, comme les éléments d'accouplement 68 et 108 des figures 6 et 11, comporte des éléments de palier pour l'articulation ; toutefois, pour ne pas compliquer le dessin, ces éléments ne sont pas représentés ; ils ne sont montrés qu'à titre d'exemple que dans le cas de l'élément de raccordement 116 selon la figure 13. Le balai d'essuie-glace 10 du mode de réalisation de la figure 5 comporte un support 58 qui entoure par les rails de fixation 60, la barrette arrière 18 de la lame d'essuyage 14. Le profil creux 59 du support 58 reçoit le rail élastique 56. Ce rail dépasse d'une certaine longueur du balai d'essuie-glace 14 par rapport à la face frontale du support 58 et dans cette zone il comporte des découpes latérales 64 pour fixer les capuchons d'extrémité 46. Le côté supérieur du profil creux 59 est formé par un déflecteur 62 réalisé par un procédé d'extrusion à plusieurs matières. Ce déflecteur est formé dans une matière plus souple que celle du support 58 et forme un canal longitudinal 64 avec la surface supérieure du support 58. Dans la zone centrale, le déflecteur 62 comporte une découpe 74. Cette découpe possède sur ses grands côtés, des bandes résiduelles 63 réalisées dans la matière plastique plus souple du déflecteur 62. Les dé-coupes 74 servent à recevoir un élément d'accouplement 68 dont les griffes 72 sont recourbées autour du profil creux 58 avec leur rail élastique 66 et poussent le fond 70 de l'élément de raccordement 68 contre les ban-des ou longerons résiduels 63. Ainsi, l'élément d'accouplement 68 est blo- qué de manière simple par une liaison par la force dans la direction longitudinale du support 58. Le balai d'essuie-glace 10 du mode de réalisation de la fi-gure 8 comporte un support 76 en une matière plastique plus dure. Le support 76 comporte une barrette arrière 78 reliée par une âme 80 aux rails de fixation 82. Ces rails sont opposés et laissent entre eux un inter- valle longitudinal ainsi qu'un espace intermédiaire de section sensible- ment rectangulaire pour recevoir les barrettes arrière 18 de la lame d'essuyage 14. Entre les barrettes arrière 78 du support 76, d'une part, et les rails de fixation 82, d'autre part, on a des rainures longitudinales ou- vertes sur le côté recevant les rails élastiques 84. Ces rails dépassent laté- ralement d'une certaine distance par rapport aux rainures de sorte qu'un déflecteur 88 peut être engagé avec les guidages longitudinaux 90 sur les parties en saillie des rails élastiques 84 ou être clipsé en place. Le déflec- teur 88, qui est réalisé de préférence en une matière plastique plus sou- pie, par exemple en un élastomère thermoplastique, possède un canal longitudinal 94 et un dégagement 92 entre les guidages longitudinaux 90 pour la barrette arrière 78 du support 76. Le support 76 et la lame d'essuyage 14 dépassent d'une certaine distance dans la direction longi- tudinale par rapport à la face frontale du déflecteur 88. Dans la partie en saillie, les ressorts élastiques 84 comportent des découpes 86 servant à fixer les capuchons d'extrémité 46. Dans la zone centrale, le déflecteur 88 est divisé transver- salement à la direction longitudinale du balai d'essuie-glace 10 ; les deux parties du déflecteur 88 forment une fenêtre 96 (figure 12). Un élément d'accouplement 108 se place dans cette fenêtre. L'élément d'accouplement 108 est en deux parties. Il comprend un capuchon 98 et une griffe en tôle 109. Le capuchon 98 habille la fenêtre 96 du fait que les profils de raccordement 100 rejoignent harmonieusement les faces frontales des parties du déflecteur 88. Une pièce intermédiaire 102 relie les profils de raccorde-ment 100. Les longerons de guidage latéraux 104 sont guidés sur les grands côtés des rails élastiques 84 pendant que les bossages ou cames 106 tournés vers l'intérieur viennent prendre dans des découpes correspondantes 114 de la barrette arrière 78 du support 76. Le capuchon 98 est ainsi fixé au support 76 dans la direction longitudinale. La griffe en tôle 109 se place par le dessus sur le capuchon 98 à l'état installé ; le fond 110 et les griffes 112 passent entre les rails de guidage 104 en saillie du capuchon 98. Le côté supérieur du fond 110 re- 20 joint avantageusement à niveau la limite supérieure des rails de guidage 104 de sorte que la griffe en tôle 109 se place dans le capuchon 98. En recourbant les griffes 112 autour de la pièce intermédiaire 102 et les rails élastiques 84 on bloque l'élément d'accouplement 108 dans la direction de l'axe montant ou axe vertical. La griffe en tôle 109 comporte des éléments 25 de palier non détaillés. Les figures 13 et 14 montrent une variante simplifiée du mode de réalisation des figures 8 à 12. Dans ce cas il n'y a pas de capuchon 98, de sorte que l'élément d'accouplement 116 comprend pratique-ment un fond 118 sur lequel sont formées des griffes 120. Les griffes 120 30 sont reliées au fond 118 par un gradin 122. Lorsqu'on applique l'élément de raccordement 116 par le dessus sur le support 76, les griffes 122 viennent prendre dans des dé- coupes correspondantes 124 de la barrette arrière 78, ce qui garantit le blocage dans la direction longitudinale. Les griffes 120 sont ensuite recourbées autour des rails élastiques 84, ce qui bloque l'élément d'accouplement 116 dans la direction de l'axe montant ou axe vertical. Pour l'élément d'accouplement 116, on a représenté comme éléments de palier deux parois latérales 126 portant un manchon de palier 128. Le manchon de palier 128 peut constituer le moyeu d'un goujon d'articulation du bras d'essuie-glace ou servir de goujon d'articulation du moyeu du bras d'essuie-glace. En principe, on peut également avoir d'autres éléments de palier et d'autres dispositions comme cela est connu dans l'état de la technique. Les éléments de palier 126, 128 ne sont don-nés qu'à titre d'exemple de tous les éléments d'accouplement des modes de réalisation représentés. io | Balai d'essuie-glace (10) comportant un support (12, 58, 76) en matière plastique, ayant deux rails de retenue (36, 60, 82) dirigés dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace et tournés l'un vers l'autre et vers la lame d'essuyage (14), ces rails formant en section un intervalle sensiblement rectangulaire avec une fente longitudinale et servant à recevoir le longeron (18) formant le dos de la lame d'essuyage (14), le support (12, 58, 76) ayant un déflecteur (38, 62, 88) en matière plastique et au moins un rail élastique (56, 84), avec un élément d'accouplement (48) situé dans la zone médiane du support (12, 58, 76) et/ou fixé aux rails élastiques (56, 84).Le déflecteur (38, 62, 88) comporte de préférence un canal longitudinal (42, 66, 94) et est fabriqué en matière plastique plus souple que celle du support (12, 58, 76). | 1 ) Balai d'essuie-glace (10) comportant un support (12, 58, 76) en matière plastique, ayant deux rails de retenue (36, 60, 82) dirigés dans la direction longitudinale du balai d'essuie-glace et tournés l'un vers l'autre et vers la lame d'essuyage (14), ces rails formant en section un intervalle sensible-ment rectangulaire avec une fente longitudinale et servant à recevoir le longeron (18) formant le dos de la lame d'essuyage (14), le support (12, 58, 76) ayant un déflecteur (38, 62, 88) en matière plastique et au moins un rail élastique (56, 84), avec un élément d'accouplement (48) situé dans la zone médiane du support (12, 58, 76) et/ou fixé aux rails élastiques (56, 84), caractérisé en ce que le déflecteur (38, 62, 88) comporte de préférence un canal longitudinal (42, 66, 94) et est fabriqué en matière plastique plus souple que celle du sup-15 port (12, 58, 76). 2 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisé en ce que le déflecteur (38, 62, 88) est en un élastomère thermoplastique (TPE). 20 3 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le support (12) comporte un élément de fixation (34) coopérant par une liaison de forme avec un élément de fixation (44) du déflecteur (38), en 25 pouvant coulisser dans la direction longitudinale, et les branches latérales (40) du déflecteur (38) s'appuient sur des longerons d'appui latéraux (28) du support (12). 4 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 1, 30 caractérisé en ce que le déflecteur (38) est divisé dans sa zone médiane et forme une fenêtre (39) pour recevoir un élément d'accouplement (48, 108, 116) qui pénètre avec des griffes (52, 120) ou des parties en saillie (106) dans des découpes (32, 114, 124) du support (12, 76), les griffes (52, 120) entourant les rails élas- 35 tiques (56, 84). 5 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 4, caractérisé en ce que l'élément d'accouplement (108) comporte une griffe en tôle (109) et un capuchon (98) ayant des profils de raccordement (100) pour le déflecteur (88) reliés par une pièce intermédiaire (102) ayant des longerons de guidage latéraux (104) et des bossages (106) tournés vers l'intérieur, venant dans des découpes (114) du support (76), la griffe en tôle (109) s'insérant en partie avec son fond (110) dans la pièce intermédiaire (102) et entourant par les griffes (112), la pièce intermédiaire (102) et le rail élastique (84). 6 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 4, caractérisé en ce que les griffes (52, 120) de l'élément d'accouplement (48, 116) comportent des gradins (54, 122) pénétrant dans des découpes (32, 124) du support (12, 76), les parties des griffes (52, 120) adjacentes aux gradins (54, 122) en- tourant les rails élastiques (56, 84). 7 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisé en ce que le support (58) et le déflecteur (62) sont fabriqués par un procédé d'extrusion à plusieurs matières et le déflecteur (62) comporte dans sa zone médiane une découpe (74), et sur le côté longitudinal il y a des ban-des résiduelles (63) dans la matière du déflecteur (62) contre lesquelles est pressé un fond (70) de l'élément d'accouplement (68) par ses griffes (72) entourant le rail élastique (56). 8 ) Balai d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisé en ce que le support (12, 58, 76) ou les rails élastiques (56, 84) comportent des dé-coupes latérales (64, 86) dans lesquelles s'accrochent des becs 30 d'encliquetage des capuchons d'extrémité (46). | B | B60 | B60S | B60S 1 | B60S 1/38 |
FR2891263 | A1 | DISPOSITIF POUR LA COLLECTE DE PRODUITS COMPRENANT UNE TIGE DEPLACABLE ENTRE UNE POSITION LATERALE DE REMPLISSAGE ET UNE POSITION CENTRALE D'UTILISATION | 20,070,330 | L'invention concerne un dispositif pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans un conteneur généralement cylindrique pourvu d'une ouverture supérieure. L'invention concerne également un ensemble de conditionnement comprenant un tel conteneur et un tel dispositif ainsi qu'un procédé de remplissage de l'ensemble de conditionnement. L'invention s'applique au conditionnement de produits solides dont les conditions et le type de stockage ou même la forme et les dimensions du conteneur dans lequel ils sont stockés ne permettent pas à un utilisateur io d'accéder facilement aux produits et de saisir des produits un à un. Dans une application particulière, l'invention est utilisée pour la collecte de produits alimentaires solides. On connaît des dispositifs comprenant un plateau collecteur qui peut être déplacé à l'intérieur du conteneur dans un plan sensiblement horizontal. Le plateau collecteur porte une tige de préhension dont une extrémité libre disposée à proximité de l'ouverture supérieure du conteneur permet à l'utilisateur de déplacer vers l'ouverture supérieure le plateau collecteur sur lequel reposent les produits. Pour faciliter le remplissage du conteneur avec les produits alors que le dispositif est déjà placé à l'intérieur du conteneur, des dispositifs ont été prévus pour que l'ouverture supérieure du conteneur soit dégagée. Ainsi, le document FR-A-2 752 373 prévoit un dispositif comprenant un plateau et une tige excentrée par rapport au plateau de manière à longer le bord du conteneur. Or, un tel dispositif pose le problème du maintien des produits sur le plateau collecteur lorsque le plateau collecteur est déplacé à l'intérieur du conteneur vers le haut. En effet, la résultante des forces exercées par les produits sur le plateau collecteur appliquée généralement au centre du plateau collecteur peut provoquer un basculement ou une déformation du dispositif. Les produits situés à l'opposé de la tige risquent alors de passer sous le plateau collecteur, ce qui rend leur récupération difficile. En outre, du fait de la proximité de la tige de préhension avec le bord du conteneur, un tel dispositif pose également le problème de la préhension de la tige. L'utilisateur doit, dans un premier temps, écarter la tige de préhension du bord du conteneur pour pouvoir, dans un deuxième temps, assurer une saisie convenable de la tige de préhension permettant de déplacer le plateau collecteur. Ce mode de préhension en deux temps n'offre pas un confort io d'utilisation satisfaisant et augmente les risques de basculement du dispositif. L'invention vise à résoudre ces problèmes en proposant un dispositif dans lequel la tige de préhension peut prendre une position de dégagement généralement latérale facilitant le remplissage du conteneur et une position d'utilisation généralement centrale facilitant le déplacement homogène du plateau collecteur et la préhension de la tige. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans un conteneur généralement cylindrique pourvu d'une ouverture supérieure, le dispositif comprenant un plateau collecteur destiné à être déplacé à l'intérieur du conteneur dans un plan sensiblement horizontal et portant une tige de préhension qui présente une extrémité libre destinée à être disposée à proximité de l'ouverture supérieure du conteneur, la tige de préhension étant pourvue d'une articulation sur le plateau collecteur pour pouvoir prendre une position de dégagement dans laquelle l'extrémité libre est écartée d'une zone centrale du plateau collecteur et une position d'utilisation dans laquelle l'extrémité libre se trouve généralement à l'aplomb de la zone centrale du plateau collecteur. L'articulation peut être disposée en une localisation principale du plateau collecteur, le dispositif comprenant des moyens de verrouillage de la tige de préhension dans la position d'utilisation en au moins une localisation secondaire du plateau collecteur. En position d'utilisation, la tige de préhension est ainsi solidarisée au plateau collecteur par l'articulation et les moyens de verrouillage en deux localisations de sorte à améliorer la stabilité de la tige de préhension dans sa position d'utilisation. Cette réalisation permet également d'obtenir un déplacement homogène du plateau collecteur dans un plan sensiblement horizontal en répartissant les efforts lorsqu'une sollicitation extérieure est exercée sur la tige de préhension pour déplacer le plateau collecteur en direction de l'ouverture supérieure. io Selon un mode de réalisation, la localisation secondaire est située à distance de la localisation principale sur un axe médian du plateau collecteur passant par la localisation principale. En particulier, les localisations principale et secondaire peuvent être prévues de 15 part et d'autre de la zone centrale. En outre, les moyens de verrouillage peuvent comprendre une patte de soutien qui lie la tige de préhension dans la position d'utilisation à la localisation secondaire du plateau collecteur. La patte de soutien peut comprendre une articulation sur le plateau collecteur pour pouvoir être déplacée entre une position inactive dans laquelle elle est écartée de la tige de préhension et une position active dans laquelle elle lie la tige de préhension dans la position d'utilisation au plateau collecteur. On peut, par ailleurs, prévoir que des éléments de verrouillage soient prévus sur la patte de soutien pour coopérer avec des éléments complémentaires ménagés sur la tige de préhension et maintenir la tige de préhension dans la position d'utilisation. Les éléments de verrouillage respectifs de la patte de soutien et de la tige de préhension peuvent comprendre des ergots destinés à coopérer avec des fentes pour permettre un verrouillage réversible. Dans un mode particulier de réalisation, le plateau collecteur, la tige de préhension et les moyens de verrouillage sont formés en une seule pièce. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un ensemble de conditionnement comprenant un conteneur généralement cylindrique pourvu d'une ouverture supérieure et un dispositif pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans ledit conteneur selon le premier aspect. Selon un troisième aspect, l'invention a pour objet un procédé de remplissage io d'un tel ensemble de conditionnement. Le procédé comprend les étapes suivantes: - prévoir un conteneur et un dispositif pour la collecte de produits solides; - mettre la tige de préhension en position de dégagement; - placer le plateau collecteur dans l'ouverture supérieure du conteneur; - disposer les produits solides sur le plateau collecteur à l'intérieur du conteneur; - mettre la tige de préhension en position d'utilisation. On peut prévoir que la tige de préhension soit mise en position d'utilisation après que les produits solides ont été disposés sur le plateau collecteur. En variante, la tige de préhension peut être mise en position d'utilisation avant que les produits solides soient disposés sur le plateau collecteur. Lorsque le dispositif comprend des moyens de verrouillage de la tige de préhension dans la position d'utilisation, le procédé peut comprendre en outre l'étape consistant à verrouiller la tige de préhension dans la position d'utilisation par l'intermédiaire desdits moyens de verrouillage. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: - la figure 1 est une représentation en perspective de dessus d'un ensemble de conditionnement de produits solides comprenant un conteneur et un i0 dispositif pour la collecte des produits selon l'invention, le dispositif comprenant un plateau collecteur, une tige de préhension en position de dégagement et une patte de soutien en position inactive pour permettre le remplissage du conteneur; - la figure 2 est une représentation en perspective de dessus de l'ensemble de la figure 1, la tige de préhension étant en position d'utilisation généralement centrale et la patte de soutien, en position active, liant la tige de préhension dans la position d'utilisation au plateau collecteur; - la figure 3 est une représentation en perspective de dessus du dispositif pour la collecte des produits représenté sur la figure 1, la tige de préhension étant en position de dégagement et la patte de soutien étant en position inactive; - la figure 4 est une représentation en perspective de dessous du dispositif de la figure 3; - la figure 5 est une représentation plane de dessus du dispositif de la figure 3; - la figure 6 est une représentation en perspective de dessus du dispositif pour la collecte des produits représenté sur la figure 2, la tige de préhension étant en position d'utilisation et la patte de soutien étant en position active; - la figure 7 est une représentation en perspective de dessous du dispositif de la figure 6; - la figure 8 est une représentation plane latérale du dispositif de la figure 6. En relation avec les figures, on décrit un ensemble de conditionnement de produits solides stockés en vrac comprenant un conteneur 1 généralement cylindrique pourvu d'une ouverture 2 et un dispositif 3 pour la collecte des produits. Le conteneur 1, réalisé par exemple en matériau synthétique tel que du verre ou du plastique, présente une symétrie de révolution autour d'un axe D. En particulier, le conteneur 1 comprend une paroi latérale 4 généralement cylindrique de section circulaire qui s'étend sensiblement perpendiculairement depuis les bords d'un fond horizontal 5. Le fond 5 et la paroi latéral 4 définissent un logement destiné à recevoir le dispositif 3 et les produits. Le bord 6 de la paroi latérale 4 à l'opposé du fond 5 délimite l'ouverture 2 de section sensiblement circulaire. On peut prévoir que le bord 6 qui délimite l'ouverture 2 présente des moyens appropriés 7, par exemple de type bossage, rainure ou io portée plane, pour permettre le maintien d'un élément de fermeture non représenté tel qu'un couvercle destiné à recouvrir l'ouverture 2. Sur les figures, la dimension de la paroi latérale 4 perpendiculairement au fond 5 est telle que le diamètre de l'ouverture 2 du conteneur 1 est trop étroit pour permettre à un utilisateur d'accéder facilement aux produits et de les saisir manuellement un à un. Dans la suite de la description, les termes axial et radial font référence à des directions respectivement parallèle et perpendiculaire à l'axe D. Les termes inférieur et supérieur sont compris par rapport à l'orientation du conteneur 1 reposant sur le fond 5. Ainsi, les termes inférieur et supérieur font référence à des plans parallèles au fond 5 situés respectivement à proximité et à distance du fond 5. Par ailleurs, les termes intérieur et extérieur désignent des localisations situées respectivement à proximité et à distance du logement du conteneur 1. D'autre part, la description est faite en relation avec un conditionnement de produits solides alimentaires stockés en vrac immergés dans un liquide de conservation ou de macération. A titre d'exemple, les produits peuvent être des morceaux de fromage, des condiments, notamment des cornichons ou des olives, ou autres. Toutefois, l'invention ne se limite pas à ces conditions et à ce type de stockage et de produits, à savoir des produits alimentaires en vrac immergés dans un liquide. On peut ainsi prévoir des produits de toute autre nature stockés dans un environnement généralement sec, c'est-à-dire sans ajout d'un produit liquide particulier. De plus, dans d'autres modes de réalisation non représentés, le conteneur 1 et l'ouverture 2 peuvent présenter des sections et des dimensions quelconques. Le dispositif 3 vise à faciliter la récupération des produits solides stockés en vrac dans le conteneur 1. Pour ce faire, le dispositif 3 permet de collecter les produits placés dans le logement du conteneur 1 et de les amener à proximité io de l'ouverture supérieure 2 du conteneur 1. Un tel dispositif 3 comprend un plateau collecteur 8 destiné à être interposé entre le fond 5 du conteneur 1 et les produits et déplacé axialement à l'intérieur du conteneur 1 dans un plan sensiblement horizontal. Le plateau collecteur 8 permet alors de former dans le conteneur 1 un fond rapporté pouvant être déplacé généralement parallèlement au fond 5 du conteneur 1 en direction de l'ouverture supérieure 2. Le déplacement axial du plateau collecteur 8 est réversible pour permettre de déplacer le plateau collecteur 8 en direction du fond 5 lorsque l'utilisateur a saisi la quantité souhaitée de produits. Le plateau collecteur 8 comprend une paroi centrale 9 généralement mince dont le contour est de forme analogue à la section de la paroi latérale 4 du conteneur 1. Dans le mode de réalisation représenté, la paroi centrale 9 a un contour sensiblement circulaire. Le plateau collecteur 8 peut également comprendre des barres de renfort 9 équiréparties sur la paroi centrale 9 destinées à rigidifier ladite paroi. En particulier, les barres de renfort 10 s'étendent selon des rayons de la paroi centrale 9. Pour assurer une collecte satisfaisante des produits, le plateau collecteur 8 peut 30 comprendre un rebord périphérique 11 qui s'étend depuis le bord de la paroi centrale 9. Sur les figures, le rebord périphérique 11 est incliné vers l'ouverture supérieure 2 par rapport au plan de la paroi centrale 9. On prévoit que le rebord périphérique 11 puisse être déformable élastiquement pour faciliter le montage du dispositif 3 dans le conteneur 1 et assurer le guidage du plateau collecteur 8 lors de son déplacement. Le plateau collecteur 8 peut, en effet, être dimensionné pour que le rebord périphérique 11 soit en contact frottant avec la face intérieure de la paroi latérale 4. Dans le mode de réalisation représenté, le rebord périphérique 11 est discontinu et formé d'ailettes 12 articulées à la paroi centrale 9. Les ailettes 12 peuvent être réalisées par des boucles de matière d'une seule pièce avec la paroi io centrale 9 et reliées à ladite paroi par une ligne de moindre épaisseur. Le panneau collecteur 8 forme ainsi un panier adapté à la récupération des produits stockés dans le conteneur. Par ailleurs, compte tenu du conditionnement de produits immergés dans un liquide, on prévoit que le plateau collecteur 8 permette d'égoutter les produits. La paroi centrale 9 est alors pourvue de trous 13. Le dispositif 3 comprend également une tige de préhension 14 portée par le plateau collecteur 8 et destinée à permettre à l'utilisateur de déplacer axialement le plateau collecteur 8 dans le conteneur 1. La tige de préhension 14 présente une extrémité libre destinée à être disposée à proximité de l'ouverture supérieure 2 du conteneur 1. On peut prévoir que l'extrémité libre soit pourvue d'un moyen de saisie 15 de la tige de préhension 14. Ainsi, lorsque l'utilisateur souhaite se saisir d'un ou plusieurs produits stockés dans le conteneur, il saisit l'extrémité libre de la tige de préhension 14 accessible du fait de son positionnement à proximité de l'ouverture supérieure 2 et exerce une sollicitation sur l'extrémité libre vers le haut, dans la direction opposée au fond 5 du conteneur. La sollicitation est transmise au plateau collecteur 8 qui est alors éloigné du fond 5 et déplacé vers l'ouverture supérieure 2 du conteneur 1 généralement parallèlement au fond 5 du conteneur 1. Les produits reposant sur le plateau collecteur 8 sont alors rendus accessibles. La tige de préhension 14 est pourvue d'une articulation 16 sur le plateau collecteur 8 pour pouvoir prendre une position de dégagement, représentée sur la figure 1, dans laquelle l'extrémité libre est écartée d'une zone centrale du plateau collecteur 8 et une position d'utilisation, représentée sur la figure 2, dans laquelle l'extrémité libre se trouve généralement à l'aplomb de la zone centrale du plateau collecteur 8. La zone centrale du plateau collecteur 8 s'entend comme une zone qui s'étend sur tout ou partie de la paroi centrale 9. Ainsi, la position de dégagement de la tige de préhension 14 peut désigner toute position latérale de la tige de préhension 14 située en dehors d'un cylindre défini par une droite perpendiculaire à la paroi centrale 9 parcourant le bord de la paroi centrale 9 de sorte que l'extrémité libre de la tige de préhension 14 soit située en dehors dudit cylindre. Lorsque le dispositif 3 est en dehors du conteneur 1, on peut prévoir qu'en position de dégagement la tige de préhension 14 s'étende généralement radialement pour être située sensiblement dans un plan parallèle au plan de la paroi centrale 9. Une telle réalisation facilite l'empilage des dispositifs 3 pour leur stockage et leur transport. Lorsque le dispositif 3 est placé à l'intérieur du conteneur 1, une position de dégagement peut consister en une position dans laquelle la tige s'étend sensiblement à l'aplomb du rebord périphérique 11 du plateau collecteur 8. Quant à la position d'utilisation, elle désigne toute position de la tige de préhension 14 dans laquelle elle s'étend généralement à l'intérieur du cylindre défini par une droite perpendiculaire à la paroi centrale 9 parcourant le bord de la paroi centrale 9 de sorte que l'extrémité libre de la tige de préhension se trouve à l'intérieur dudit cylindre. Sur les figures 6 à 8, la tige de préhension 14 en position d'utilisation s'étend généralement axialement par rapport à la zone centrale. Dans d'autres modes i0 de réalisation, la tige de préhension 14 en position d'utilisation peut être inclinée par rapport à la direction axiale. Dans le mode de réalisation représenté, l'articulation 16 est disposée en une 5 localisation principale du plateau collecteur 8 sensiblement équidistante du centre et du bord de la paroi centrale 9. Par ailleurs, la tige de préhension 14 comprend une partie d'articulation et une partie de verrouillage. i0 La partie d'articulation comprend une première portion 17 dont une extrémité comprend l'articulation 16 et l'autre extrémité est articulée à une première extrémité d'une deuxième portion 18. La deuxième extrémité de la deuxième portion 18 est articulée, quant à elle, à la partie de verrouillage de la tige de préhension 14. En position de dégagement représentée notamment sur la figure 3, la première portion 17 est sensiblement dans le plan de la paroi centrale 9 et la deuxième portion 18 est sensiblement dans le plan du rebord périphérique 11. Les première 17 et deuxième 18 portions peuvent alors être disposés dans des évidements du plateau collecteur 8. La partie de verrouillage s'étend radialement vers l'extérieur par rapport à la zone centrale. En position d'utilisation représentée notamment sur la figure 6, la première portion 17 est sensiblement perpendiculaire à la paroi centrale 9 et la partie de verrouillage s'étend perpendiculairement à la paroi centrale 9, en particulier sur la figure, à l'aplomb du centre de la paroi centrale 9. Pour assurer le maintien de la tige en position d'utilisation et la stabilité de cette position, le dispositif 3 comprend des moyens de verrouillage de la tige de préhension 14 dans la position d'utilisation en une localisation secondaire du plateau collecteur 8. La localisation secondaire est située à distance de la localisation principale sur un axe médian du plateau collecteur 8 passant par la localisation principale. En outre, pour des raisons d'équilibre, les localisations Il principale et secondaire sont prévues de part et d'autre et à équidistance de la zone centrale. De cette manière, en position de dégagement, la tige de préhension 14 est solidaire du plateau collecteur 8 en une seule localisation pour permettre le déplacement de la tige par rapport au plateau collecteur 8. Et en position d'utilisation, la tige de préhension 14 est solidaire du plateau collecteur 8 en deux localisations pour obtenir la stabilité de la tige de préhension 14 dans sa position d'utilisation et un déplacement homogène du plateau collecteur 8 en io répartissant les efforts lorsqu'une sollicitation est exercée sur la tige de préhension 14 pour déplacer le plateau collecteur 8 en direction de l'ouverture supérieure 2. Dans d'autres modes de réalisation, d'autres localisations principale et secondaire peuvent être prévues de même que le dispositif 3 peut comprendre plusieurs localisations secondaires visant à améliorer la stabilité de la tige de préhension 14 en position d'utilisation et l'homogénéité du déplacement du plateau collecteur 8. Sur les figures, les moyens de verrouillage comprennent une patte de soutien 19 qui lie la tige de préhension 14 dans la position d'utilisation à la localisation secondaire du plateau collecteur 8. De manière analogue à la tige de fixation, la patte de soutien 19 comprend une articulation 20 sur le plateau collecteur 8, une partie d'articulation présentant une première 17 et une deuxième 18 portions et une partie de verrouillage. La patte de soutien 19 peut ainsi être déplacée entre une position inactive dans laquelle elle est écartée de la tige de préhension 14 et une position active dans laquelle elle lie la tige de préhension 14 dans la position d'utilisation au plateau collecteur 8. En position inactive représentée notamment sur la figure 3, les première 17 et deuxième 18 portions peuvent alors être disposées dans des évidements du plateau collecteur 8 respectivement sensiblement dans le plan de la paroi centrale 9 et dans le plan du rebord périphérique 11, la partie de verrouillage s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à la zone centrale. En position active représentée notamment sur la figure 6, la première portion 17 est sensiblement perpendiculaire à la paroi centrale 9 et la partie de verrouillage s'étend perpendiculairement à la paroi centrale 9 et est maintenue au contact de la partie de verrouillage de la tige de préhension 14. Comme représenté, on peut prévoir que la tige de préhension 14 et la patte de soutien 19 soient symétriques l'une de l'autre par rapport à un plan médian perpendiculaire à la paroi centrale 9. Les articulations 16 et 20 sont prévues sur un segment de renfort qui s'étend entre deux barres de renfort 10 consécutives. Le dispositif 3 se trouve alors dans une position ouverte lorsque la tige de préhension 14 et la patte de soutien 19 sont respectivement en position de dégagement et en position inactive. Et lorsque la tige de préhension 14 et la patte de soutien 19 sont respectivement en position d'utilisation et en position active, le dispositif 3 se trouve dans une position fermée. La partie de verrouillage comprend des éléments de verrouillage 21a prévus pour coopérer avec des éléments complémentaires 21b ménagés sur la tige de préhension 14 et maintenir ainsi la tige de préhension 14 dans la position d'utilisation. En particulier, les éléments de verrouillage 21 respectifs de la patte de soutien 19 et de la tige de préhension 14 peuvent comprendre des ergots destinés à coopérer avec des fentes pour permettre un verrouillage réversible. L'utilisateur peut alors faire passer le dispositif 3 de la position fermée à la position ouverte autant de fois qu'il le souhaite. On peut prévoir des éléments d'accrochage de la patte de soutien 19 et de la tige de préhension 14 sur le bord 6 délimitant l'ouverture supérieure 2 de sorte à permettre le maintien du dispositif 3 en position ouverte à une distance déterminée par rapport au fond 5 du conteneur 1. Dans un tel dispositif 3, le plateau collecteur 8, la tige de préhension 14 et la patte de soutien 19 peuvent être formés en une seule pièce, par exemple par moulage par injection d'un matériau plastique. La tige de préhension 14 et la patte de fixation 19 peuvent alors être déformables élastiquement et les articulations 16, 20 peuvent être réalisées par une ligne de moindre épaisseur. Le dispositif 3 présente ainsi l'avantage de pouvoir être réalisé de façon simple notamment par moulage par injection à plat tout en offrant, à l'utilisation, une stabilité et une résistance à la déformation satisfaisantes. Dans d'autres modes de réalisation, le dispositif 3 peut comprendre un plateau collecteur 8, une tige de préhension 14 et/ou une patte de soutien 19 distincts et assemblés. Les articulations 16, 20 peuvent alors être réalisées au moyen d'un encliquetage d'une extrémité de la tige de préhension 14 et de la patte de soutien 19 sur un pivot cylindrique du plateau collecteur 8 à proximité du segment de renfort. Le dispositif 3 vise à permettre le remplissage sans obstacle du conteneur 1 avec des produits solides en disposant les moyens de préhension dans une position latérale éloignée de la zone centrale du plateau collecteur, tout offrant à l'utilisateur la possibilité de collecter l'ensemble des produits de manière aisée en disposant ensuite lesdits moyens dans une position centrale stable. Le dispositif 3 permet de prévoir que le procédé de remplissage de l'ensemble de conditionnement tel que décrit ci-dessus comprenne les étapes suivantes: - prévoir un conteneur 1 et un dispositif 3 pour la collecte de produits solides; - mettre la tige de préhension 14 en position de dégagement; - placer le plateau collecteur 8 dans l'ouverture supérieure 2 du conteneur 1; - disposer les produits solides sur le plateau collecteur 8 à l'intérieur du conteneur 1; - mettre la tige de préhension 14 en position d'utilisation. On peut prévoir une étape supplémentaire au cours de laquelle on appui sur la tige de préhension 14 pour enfoncer le fond collecteur 8. Pour pouvoir remplir le conteneur 1 de façon aisée, la tige de préhension 14 peut être mise en position d'utilisation après que les produits solides ont été disposés sur le plateau collecteur 8. La tige de préhension 14 est alors en position de dégagement de l'ouverture supérieur lors du remplissage. Dans ce cas, le procédé comprend les étapes prévues ci-dessus qui sont 10 réalisées de manière successive. Le dispositif 3 décrit précédemment permet toutefois d'envisager que la tige de préhension 14 soit mise en position d'utilisation avant que les produits solides soient disposés sur le plateau collecteur 8. Le procédé de remplissage comprend alors les étapes successives suivantes: - prévoir un conteneur 1 et un dispositif 3 pour la collecte de produits solides; - mettre la tige de préhension 14 en position de dégagement; mettre la tige de préhension 14 en position d'utilisation; - placer le plateau collecteur 8 dans l'ouverture supérieure 2 du conteneur 1; descendre le dispositif 3 dans le conteneur 1; - disposer les produits solides sur le plateau collecteur 8 à l'intérieur du conteneur 1. Le procédé de remplissage peut comprendre en outre l'étape consistant à verrouiller la tige de préhension 14 dans la position d'utilisation par l'intermédiaire des moyens de verrouillage | L'invention concerne un dispositif pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans un conteneur, le dispositif (3) comprenant un plateau collecteur (8) portant une tige de préhension (14), la tige de préhension (14) étant pourvue d'une articulation (16) sur le plateau collecteur (8) pour pouvoir prendre une position de dégagement dans laquelle l'extrémité libre est écartée d'une zone centrale du plateau collecteur (8) et une position d'utilisation dans laquelle l'extrémité libre se trouve généralement à l'aplomb de la zone centrale du plateau collecteur (8).L'invention concerne également un ensemble de conditionnement comprenant un tel conteneur et un tel dispositif ainsi qu'un procédé de remplissage de l'ensemble de conditionnement. | 1. Dispositif (3) pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans un conteneur (1) généralement cylindrique pourvu d'une ouverture supérieure (2), le dispositif (3) comprenant un plateau collecteur (8) destiné à être déplacé à l'intérieur du conteneur (1) dans un plan sensiblement horizontal et portant une tige de préhension (14) qui présente une extrémité libre destinée à être disposée à proximité de l'ouverture supérieure (2) du conteneur, caractérisé en ce que la tige de préhension (14) est pourvue d'une articulation (16) sur le plateau collecteur (8) pour pouvoir prendre une position de dégagement dans laquelle l'extrémité libre est écartée d'une zone centrale du plateau collecteur (8) et une position d'utilisation dans laquelle l'extrémité libre se trouve généralement à l'aplomb de la zone centrale du plateau collecteur (8). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'articulation (16) est disposée en une localisation principale du plateau collecteur (8), le dispositif comprenant des moyens de verrouillage de la tige de préhension (14) dans la position d'utilisation en au moins une localisation secondaire du plateau collecteur (8). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la localisation secondaire est située à distance de la localisation principale sur un axe médian du plateau collecteur (8) passant par la localisation principale. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que lesdites localisations principale et secondaire sont prévues de part et d'autre de la zone centrale. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent une patte de soutien (19) qui lie la tige de préhension (14) dans la position d'utilisation à la localisation secondaire du plateau collecteur (8). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la patte de soutien (19) comprend une articulation (20) sur le plateau collecteur (8) pour pouvoir être déplacée entre une position inactive dans laquelle elle est écartée de la tige de préhension (14) et une position active dans laquelle elle lie la tige de préhension (14) dans la position d'utilisation au plateau collecteur (8). 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que des éléments de verrouillage (21a) sont prévus sur la patte de soutien (19) pour coopérer avec des éléments (21b) complémentaires ménagés sur la tige de préhension (14) et maintenir la tige de préhension (14) dans la position d'utilisation. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que les éléments de verrouillage (21) respectifs de la patte de soutien (19) et de la tige de préhension (14) comprennent des ergots destinés à coopérer avec des fentes pour permettre un verrouillage réversible. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le plateau collecteur (8), la tige de préhension (14) et les moyens de verrouillage (19) sont formés en une seule pièce. 10. Ensemble de conditionnement comprenant un conteneur (1) généralement cylindrique pourvu d'une ouverture supérieure (2) et un dispositif (3) pour la collecte de produits solides stockés en vrac dans ledit conteneur selon l'une quelconque des 1 à 9. 11. Procédé de remplissage d'un ensemble de conditionnement selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: prévoir un conteneur (1) et un dispositif (3) pour la collecte de produits solides; - mettre la tige de préhension (14) en position de dégagement; placer le plateau collecteur (8) dans l'ouverture supérieure (2) du conteneur (1) ; - disposer les produits solides sur le plateau collecteur (8) à l'intérieur du conteneur (1) ; -mettre la tige de préhension (14) en position d'utilisation. 12. Procédé de remplissage selon la 11, caractérisé en ce que la tige de préhension (14) est mise en position d'utilisation après que les produits solides ont été disposés sur le plateau collecteur (8). 13. Procédé de remplissage selon la 11, caractérisé en ce que la io tige de préhension (14) est mise en position d'utilisation avant que les produits solides soient disposés sur le plateau collecteur (8). 14. Procédé de remplissage selon l'une quelconque des 11 à 13 lorsqu'elle dépend de la 2, caractérisé en ce qu'il 15 comprend en outre l'étape consistant à verrouiller la tige de préhension (14) dans la position d'utilisation par l'intermédiaire des moyens de verrouillage. | B,A | B65,A47 | B65D,A47J,B65B | B65D 83,A47J 43,B65B 1,B65B 5 | B65D 83/00,A47J 43/28,B65B 1/04,B65B 5/08 |
FR2890202 | A1 | DEMONSTRATION D'UNE MODIFICATION DES DONNEES D'UN ENSEMBLE DE DONNEES | 20,070,302 | Description La présente invention concerne un dispositif et un procédé pour démontrer une variation des données d'un ensemble de données pouvant être utilisés, par exemple, lors du traitement ou de la mémorisation de données dans un système de traitement de données pour assurer l'intégrité des données. Dans de nombreux scénarios d'application, il est souhaitable de protéger des données mémorisées contre l'accès par des personnes non autorisées, d'où elles sont mémorisées cryptées dans une mémoire. En particulier, les applications de sécurité requièrent de nos jours la protection des données par une unité de cryptage. Par ailleurs, il doit être assuré que les données lues soient correctes, qu'elles n'aient donc pas été modifiées avant la lecture. Les données peuvent être modifiées, par exemple, lors de leur transmission via un système de bus ou pendant leur séjour dans la mémoire par suite d'erreurs se produisant accidentellement, telles que le basculement d'un bit individuel. Par ailleurs, la protection des unités de traitement de données contre un comportement erroné (par des attaques sur l'unité de traitement de données) devient également de plus en plus importante. Un agresseur qui veut altérer la sécurité d'un système de traitement de données par une attaque modifiera délibérément les données mémorisées et modifiera habituellement plus d'un bit d'un mot de données mémorisé ou transmis via un bus. Outre le cryptage des données, il est donc nécessaire d'identifier une variation de données accidentelle ou provoquée intentionnellement. Il est procédé au cryptage de données avant leur mémorisation ou avant leur transmission via un système de bus par une unité de cryptage (MED) qui crypte des mots de données individuels de longueur de mot fixe fonction du système, selon un algorithme cryptographique, pour obtenir des mots de données de même longueur de mot. Aussi, du fait de la nécessité d'identifier les modifications de données et de corriger les erreurs de bit individuelles, il est appliqué, jusqu'ici, un polynôme de correction d'erreur (polynôme ECC) ou un autre procédé de correction d'erreurs à base de formation de redondance sur les données déjà cryptées. Par l'application des mécanismes de correction d'erreur après le cryptage par la MED de cryptage, la MED elle-même n'est généralement pas protégée, ou doit être contrôlée par du matériel additionnel complexe. De même, pour la mise en oeuvre de la correction de données après le cryptage, il est requis un matériel additionnel consacré. Par le procédé utilisé jusqu'ici, le matériel nécessaire est donc considérablement agrandi en dimension ou la consommation de courant d'un dispositif de traitement de données est augmentée par le matériel additionnel, ce qui doit être évité, entre autres en ce qui concerne une possible utilisation dans des terminaux mobiles. La demande de brevet allemand 10 2005 001953.6 décrit un procédé et un dispositif dans lesquels l'information de redondance, donc l'information de correction d'erreur, est formée par un couplage OU exclusif par mot des différents mots de données d'un ensemble de données encore avant le cryptage des mots de données par la MED. Le mot de code d'erreur ou l'information de redondance a, dans ce procédé, la même longueur de mot que les mots de données et la MED. Dans le procédé décrit dans le document DE 10 2005 001953.6, le mot de code d'erreur peut être transmis ou mémorisé crypté ou non crypté ensemble avec les mots de données d'un ensemble de données, d'où est rendue possible l'identification de modifications des données lors de leur transmission ou mémorisation et peut être corrigée la modification de l'un des mots de données d'un ensemble de données d'un seul bit. Le procédé proposé dans le document DE 10 2005 001953.6 présente l'inconvénient que, sans modification du matériel, il n'est pas possible de générer des codes d'erreur inférieurs à la largeur de données ou à la longueur de mot de la MED. Cela est un inconvénient en particulier 2890202 3 lorsque les conditions de protection individuelles requises peuvent déjà être remplies par un plus petit nombre de bits du code d'erreur. Pour obtenir un plus petit nombre de bits du code d'erreur, soit il y a lieu d'apporter des modifications massives à l'unité de cryptage, soit les bits effectivement superflus du code d'erreur doivent être mémorisés ensemble avec les mots de données, ce qui augmente nettement la capacité de mémoire nécessaire. Cela est un inconvénient, par exemple, pour les applications mobiles ou les applications dans le domaine intégré où l'on ne dispose souvent que d'un espace de mémoire limité. Avec les solutions existantes, il est donc nécessaire, pour la mise en oeuvre d'un code de correction d'erreur ou une adaptation flexible de la portée de protection aux conditions de sécurité requises, une modification ou extension importante du matériel existant. L'objet de la présente invention est de créer un dispositif et un procédé plus efficaces par lesquels peut être démontrée la modification de données dans une mémoire ou pendant le traitement de données. La présente invention crée un dispositif pour manipuler des mots de données d'un ensemble de données aux caractéristiques suivantes: un dispositif de redondance qui est réalisé de manière à déterminer, à partir des mots de données (de l'ensemble de données) un mot de données de redondance associé (à l'ensemble de données) ; un dispositif de cryptage qui est réalisé de manière à crypter les mots de données, pour obtenir des mots de données cryptés et à crypter le mot de données de redondance, pour obtenir un mot de données de redondance crypté ; et un dispositif de traitement destiné à traiter les mots de données cryptés et le mot de données de redondance crypté tout en rejetant des bits prédéterminés du mot de données de redondance crypté. Par ailleurs, la présente invention crée un dispositif pour manipuler des mots de données cryptés d'un ensemble de données crypté, aux caractéristiques suivantes: un dispositif de mise à disposition destiné à mettre à disposition les mots de données cryptés de l'ensemble de données crypté et un mot de données de redondance crypté qui est associé aux mots de données cryptés; un dispositif de décryptage qui est réalisé de manière à décrypter les mots de données cryptés de l'ensemble de données crypté, pour obtenir des mots de données décryptés d'un ensemble de données décrypté ; un dispositif de redondance qui est réalisé de manière à former, à partir des mots de données décryptés, un nouveau mot de données de redondance qui est associé aux mots de données décryptés; un dispositif de cryptage qui est réalisé de manière à former, à partir du nouveau mot de données de redondance, un nouveau mot de données de redondance crypté ; et un dispositif de comparaison destiné à effectuèr une comparaison au moins partielle entre le mot de données de redondance crypté et le nouveau mot de données de redondance crypté. Par ailleurs, la présente invention crée un système de manipulation sùre d'ensembles de données, aux caractéristiques suivantes: un dispositif de cryptage/décryptage qui est réalisé de manière à former, à partir de mots de données d'un ensemble de données crypté, des mots de données, à former, à partir d'un mot de données de redondance crypté associé aux mots de données, un mot de données de redondance, et à former, à partir d'un nouveau mot de données de redondance, un nouveau mot de données de redondance crypté, le dispositif de cryptage/décryptage étant, par ailleurs, réalisé de manière à former, à partir de mots de données cryptés, des mots de données décryptés; un dispositif de redondance qui est réalisé de manière à former, à partir des mots de données, le mot de données de redondance et à former, à partir des mots de données décryptés, le nouveau mot de données de redondance; et un dispositif de comparaison destiné à effectuer une comparaison au moins partielle entre le mot de données de redondance crypté et le nouveau mot de données de redondance crypté. Par ailleurs, la présente invention crée un procédé pour manipuler des mots de données d'un ensemble de données, aux étapes suivantes consistant à : déterminer un mot de données de redondance à partir des mots de données de l'ensemble de données qui est associé à l'ensemble de données; crypter les mots de données, pour obtenir des mots de données cryptés et crypter le mot de données de redondance, pour obtenir un mot de données de redondance crypté ; et traiter les mots de données cryptés et le mot de données de redondance crypté en rejetant les bits prédéterminés du mot de données de redondance crypté. L'idée centrale de la présente invention réside dans le fait qu'il peut être conclu d'une modification de mots de données cryptés d'un ensemble de données crypté par le fait qu'il est associé, avant le cryptage, une information de redondance aux mots de données d'un ensemble de données à la base de l'ensemble de données crypté, l'information de redondance étant également cryptée et, au moins partiellement, mémorisée comme mot de données de redondance crypté ensemble avec les mots de données cryptés de l'ensemble de données crypté. Il peut être conclu de la modification des mots de données cryptés mémorisés à l'aide des mots de données décryptés résultant du décryptage des mots de données cryptés pour former un nouveau mot de données de redondance qui est crypté, pour obtenir un nouveau mot de données de redondance crypté. Une comparaison entre le nouveau mot de données de redondance crypté et le mot de données de redondance crypté permet de vérifier si les données cryptées ont été modifiées. Du fait que le contrôle de consistance est effectué en comparant les mots de correction d'erreur après leur cryptage, il est rendu possible, à l'aide d'un matériel de cryptage, une haute protection contre des erreurs, seuls quelques éléments de matériel additionnels étant nécessaires. En d'autres termes, selon l'invention, il suffit déjà de mémoriser, lors de la mémorisation des mots de données cryptés, uniquement une partie d'un mot de données de redondance crypté, étant donné qu'il est néanmoins possible de vérifier, à l'aide d'un mot de données de redondance partiellement mémorisé, si les données cryptées ont été modifiées. Dans un exemple de réalisation de la présente invention, il est tout d'abord ajouté à un ensemble de données composé de plusieurs mots de données, une information de redondance sous forme d'un mot de données de redondance. Avant de mémoriser l'ensemble de données et le mot de données de redondance y relatif, les mots de données sont cryptés par mot par un dispositif de cryptage (MED), le mot de données de redondance étant également crypté. Pendant la lecture des données, il peut maintenant être constaté, à l'aide du mot de données de redondance mémorisé crypté, si les données mémorisées ont été modifiées pendant leur séjour dans la mémoire. A cet effet, les mots de données cryptés de l'ensemble de données ainsi que le mot de données de redondance crypté sont tout d'abord lus de la mémoire, le mot de données de redondance crypté mémorisé temporairement pour utilisation ultérieure et les mots de données cryptés sont décryptés par le MED. Le fait que les mots de données cryptés ont été modifiés ou non pendant leur séjour dans la mémoire, donc que les mots de données décryptés lus peuvent être considérés comme étant intacts, peut être vérifié en formant, à partir des mots de données décryptés, un nouveau mot de données de redondance qui est crypté par le MED. En cas de coïncidence de ce nouveau mot de données de redondance crypté avec le mot de données de redondance crypté, il est supposé que les mots de données cryptés n'ont pas été modifiés ou manipulés pendant leur séjour dans la mémoire. Dans l'exemple de réalisation de la présente invention décrit ci-dessus, le matériel MED est utilisé pour permettre une haute protection contre des erreurs. Par la formation de la redondance avant le cryptage par le MED, il est même identifié des erreurs qui se produisent dans l'opération MED elle-même. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, l'information de redondance est formée par le fait que les mots de données individuels d'un ensemble de données sont couplés par un couplage OU exclusif par bit entre eux, de sorte qu'il soit obtenu un mot de données de redondance qui correspond à la longueur des mots de données. Par cette forme simple de la formation de redondance au moyen d'un couplage OU exclusif, il n'est requis qu'un déploiement en matériel additionnel minimum, il est donc créé une petite solution intégrée qui peut être entièrement intégrée dans le flux de données normal de systèmes existants. Grâce au très faible déploiement en matériel additionnel est rendue possible une protection contre les erreurs qui utilise substantiellement le matériel MED lui-même et n'entraîne pas d'augmentation significative de la consommation de courant ou ne génère, en fonctionnement, pas de crêtes de courant importantes. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, le mot de données de redondance crypté est, avant la mémorisation, raccourci d'un nombre de bits établi par l'utilisateur, de sorte qu'il soit obtenu un mot de données de redondance crypté raccourci qui est mémorisé ensemble avec les mots de données cryptés de l'ensemble de données crypté. La longueur du mot de données de redondance crypté raccourci dépend de la portée de protection désirée, c'est-à-dire de la probabilité avec laquelle un ensemble de données mémorisé composé de mots de données cryptés peut être modifié de sorte que puisse être formé, à partir des mots de données décryptés modifiés, un nouveau mot de données de redondance qui corresponde, après cryptage et découpage, au mot de données de redondance crypté mémorisé. Plus cette probabilité est petite, plus la portée de protection est grande. De manière avantageuse, il peut donc être généré par la présente invention un code d'erreur de grandeur arbitraire, sans que ne doivent être apportées de modifications à l'unité de cryptage/décryptage MED ellemême. Cela est particulièrement avantageux, par exemple, lorsqu'il existe en parallèle dans un système de traitement de données plusieurs zones de mémoire à différentes conditions de sécurité requises (donc longueurs de mot de données de redondance ou longueurs de code). Les conceptions de matériel déjà existantes peuvent facilement être modifiées, pour mettre en oeuvre la fonctionnalité additionnelle de la correction d'erreur. En cas d'importantes conditions de protection requises, la longueur de code peut, en principe, facilement être augmentée par le fait qu'il est formé à partir des mots de données de l'ensemble de données, pendant la formation de redondance, de manière différente plusieurs mots de données de redondance indépendants l'un de l'autre. Ces mots de données de redondance indépendants sont alors cryptés par mot et coupés à la longueur désirée, la portée de protection augmentant également avec l'augmentation de l'information de redondance. De ce fait, la portée de protection peut être déterminée librement de manière pratiquement arbitraire. Ci-après sont décrits en détail des exemples de réalisation préférés de la présente invention, en référence aux dessins joints en annexe, dans lesquels: La figure 1 illustre un système de mémorisation et de lecture sûres de données. La figure 2 illustre une mise en oeuvre de matériel d'un système de mémorisation et de lecture sûres de données. A l'aide de la représentation schématisée à la figure 1 est présenté, ciaprès, le fonctionnement du système de manipulation sûre de données selon l'invention. La figure 1 illustre un processeur 2, un dispositif de redondance 4, un dispositif de cryptage/décryptage 6, un dispositif de traitement de redondance 8 et une mémoire de données 10. Le processeur 2 traite ou génère des mots de données qui doivent être mémorisés protégés contre des erreurs et cryptés dans la mémoire 10 ou lues de cette dernière. A cet effet, le processeur 2 est relié, par l'intermédiaire de connexions de transmission de données qui permettent tant l'émission que la réception de données, au dispositif de redondance 4 qui est relié au dispositif de cryptage/décryptage 6 qui est, quant à lui, relié au dispositif de traitement de redondance 8, le dispositif de traitement de redondance 8 étant relié à la mémoire de données 10. Ci-après est tout d'abord décrit le fonctionnement du dispositif selon l'invention lors de l'écriture de données dans la mémoire. A cet effet, il est tout d'abord généré par le processeur 2 les 4 mots de données 2Oa à 2Od d'un ensemble de données 21 qui doivent être mémorisés dans la mémoire de données 10, un ensemble de données à mémoriser 21 se composant, dans l'exemple de réalisation selon l'invention décrit ici, exactement de quatre mots de données 2Oa à 2Od. Les mots de données 2Oa à 2Od sont tout d'abord transmis au dispositif de redondance 4, le dispositif de redondance 4 formant, à partir des mots de données 2Oa à 2Od, un mot de code d'erreur 22 associé à l'ensemble de données 21. Cette formation de redondance ou de code d'erreur peut avoir lieu par un mécanisme de code d'erreur approprié quelconque. Après la formation du mot de code d'erreur 22, les mots de données 2Oa à 2Od de l'ensemble de données 21 et le mot de code d'erreur 22 sont transmis au dispositif de cryptage/décryptage 6, par lequel ils sont cryptés par mot par un procédé de cryptage prédéterminé, pour obtenir les mots de données cryptées d'un ensemble de données 24 crypté et un mot de code d'erreur crypté 26. L'ensemble de données crypté 24 et le mot de code d'erreur crypté 26 lui associé sont ensuite transmis au dispositif de traitement de redondance 8 qui rejette un nombre prédéterminé de bits du mot de code d'erreur crypté 26 à la fin du mot de code d'erreur crypté 26, de sorte que soient mis à disposition, à la sortie du dispositif de traitement de redondance 8, l'ensemble de données crypté 24 et un mot de code d'erreur crypté réduit 28, l'ensemble de données crypté 24 étant mémorisé, ensemble avec le mot de code d'erreur crypté réduit 28, dans la mémoire 10. Le procédé selon l'invention présente l'avantage que l'espace de mémoire disponible peut être utilisé le mieux possible, étant donné que l'espace de mémoire nécessaire est, selon l'invention, modulé selon la portée de protection désirée, tel qu'expliqué brièvement ci-après. Le dispositif de cryptage fonctionne naturellement avec une largeur de mot qui correspond à la largeur des mots de données à crypter. Il était naturellement possible, jusqu'ici, de générer un code d'erreur d'une longueur inférieure à la largeur de mot du dispositif de cryptage. Toutefois, du fait de la limitation ci-dessus, celui-ci devait être mémorisé non crypté, ce qui est assorti à des effets négatifs évidents sur la sécurité de données. Si le code d'erreur devait être mémorisé crypté, la longueur de code d'erreur devait, selon l'état de la technique, donc correspondre au moins à la longueur de mot du MED (ou à un multiple de nombre entier de cette dernière), même si la portée de protection nécessaire peut être obtenue en principe avec une plus petite largeur de mot. La présente invention permet maintenant de manière avantageuse tant de mémoriser le code d'erreur crypté que d'adapter sa longueur à volonté au besoin de protection. A cet égard, l'attention est à nouveau attirée sur le fait que proportionnellement à l'augmentation du nombre de bits 28 rejetés à la transition du code d'erreur crypté 26 au mot de code d'erreur crypté réduit 28 diminue la portée de protection du dispositif selon l'invention. Ci-après sont expliquées brièvement la lecture de données mémorisées cryptées et la vérification de si des données mémorisées dans la mémoire ont été modifiées. A cet effet, il est tout d'abord lu de la mémoire 10 un ensemble de données crypté 30 et le mot de code d'erreur crypté réduit 32. A la figure 1, l'ensemble de données crypté 24 (m;) mémorisé dans la mémoire 10 au cours de l'opération de mémorisation et le mot de code d'erreur crypté réduit 28 (r *) sont pourvus d'une notation s'écartant d'un ensemble de données lu 30 (n; et du mot de code d'erreur crypté réduit lu 32 (s *), pour indiquer la possibilité que tant les mots de données mémorisés à l'origine de l'ensemble de données crypté 24 que le mot de code d'erreur crypté réduit mémorisé à l'origine 28 ont été modifiés pendant leur séjour dans la mémoire 10. Pendant l'opération de lecture, l'ensemble de données crypté 30 et le mot de code d'erreur crypté réduit 32 sont tout d'abord transmis de la mémoire 10 au dispositif de traitement de redondance 8 qui mémorise temporairement le mot de code d'erreur crypté réduit 32 et transmet l'ensemble de données crypté 30 au dispositif de cryptage/décryptage 6. Par le dispositif de cryptage/décryptage 6, les mots de données de l'ensemble de données crypté 30 sont décryptés par mot, pour obtenir des mots de données décryptés d'un ensemble de données décrypté 34, après quoi l'ensemble de données décrypté 34 est transmis au dispositif de redondance 4. Celui-ci transmet, d'une part, l'ensemble de données décrypté 34 au processeur 2, traite, d'autre part, l'ensemble de données décrypté 34, pour former un mot de code d'erreur de test 36 associé à l'ensemble de données décrypté 34. Le mot de code d'erreur de test 36 est ensuite transmis au dispositif de cryptage/décryptage 6 qui forme, à partir du mot de code d'erreur de test 36, un mot de code d'erreur de test crypté 38. Le mot de code d'erreur de test crypté 38 est transmis au dispositif de traitement de redondance 8 qui rejette le nombre prédéterminé de bits du mot de code d'erreur de test crypté 38 et forme à partir de cela le mot de code d'erreur de test crypté réduit 40. La décision de si l'ensemble de données crypté 30 ou le mot de code d'erreur crypté réduit 32 lui associé ont été modifiés pendant leur séjour dans la mémoire de données 10 peut alors être déterminée par une comparaison du mot de code d'erreur crypté réduit 32 et du mot de code d'erreur de test crypté réduit 40. Si le mot de code d'erreur crypté réduit 32 et le mot de code d'erreur de test crypté réduit 40 sont identiques, il est supposé que dans la mémoire de données 10 ni l'ensemble de données crypté 30 ni le mot de code d'erreur crypté réduit 32 n'ont été modifiés, que l'ensemble de données décrypté 34 transmis au processeur 2 est donc non manipulé et peut être utilisé de manière sûre. En cas de coïncidence du mot de code d'erreur crypté réduit 32 et du mot de code d'erreur de test crypté réduit 40, il ne s'est donc pas produit d'erreur dans le cycle d'écriture et de lecture décrit à la figure 1 et l'ensemble de données crypté 24 et le mot de code d'erreur crypté réduit 28 sont identiques à l'ensemble de données crypté lu 30 et au mot de code d'erreur crypté réduit 32 lui associé, les données sont donc non manipulées. Si la comparaison entre le mot de code d'erreur de test réduit crypté 40 et mot de code d'erreur crypté réduit 32 a pour résultat que les deux mots de code diffèrent, il peut être pris des mesures appropriées, par exemple, il peut être déclenché le rejet de l'ensemble de données décrypté 34. Dans la présente invention, les fortes non-linéarités et dépendances des bits du dispositif de cryptage/décryptage 6 (MED) sont utilisées pour construire, de manière simple, une haute protection contre les erreurs, tant pour les données cryptées que pour l'opération de décryptage et l'opération de cryptage. Le dispositif de cryptage/ décryptage 6 (MED) est principalement utilisé lui-même et il n'est requis qu'une petite partie de matériel additionnelle pour effectuer la vérification d'exactitude proprement dite. La vérification d'erreurs ne requiert méme pas plus de temps qu'une opération de cryptage normale. L'avantage particulier réside dans le fait, d'une part, qu'il ne doit être mis en oeuvre que peu de matériel additionnel pour la vérification d'erreurs et que par l'incorporation de la redondance avant le cryptage proprement dit sont protégés tant le procédé de cryptage que le procédé de décryptage pendant lesquels il peut également se produire, en principe, des transactions de bit erronées. Un autre avantage important réside dans le fait que la portée de la protection peut être adaptée par l'utilisateur, par l'intermédiaire de la longueur du mot de code d'erreur crypté réduit 28, de manière variable à la condition de protection requise, sans devoir modifier l'unité de cryptage/décryptage proprement dite. D'une part, à une portée de protection réduite est possible une économie de place de mémoire dans la mémoire de données 10, étant donné que la longueur du mot de code d'erreur crypté réduit 28 est nettement inférieure à la longueur d'un mot de données de l'ensemble de données crypté 24. Par le dispositif selon l'invention, il est de ce fait même possible de réaliser, dans un système de traitement de données, pour des données de sensibilité différent, différents degrés de protection contre les erreurs dans différentes zones de la mémoire de données 10. S'il est utilisé un MED dans lequel la génération de la clef de cryptage dépendant de l'adresse de mémoire physique à laquelle un mot de données doit être mémorisé dans la mémoire de données 10, par la présente invention est en outre protégée la sélection du mot de données à lire, donc de l'adressage de la zone dans la mémoire de données 10 elle-même, étant donné que, en cas d'indication d'adresse erronée, le mot de code d'erreur de test réduit crypté 40 ne coïncide plus non plus avec le mot de code d'erreur crypté réduit 32 qui est lu directement de la mémoire. 2890202 14 La figure 2 illustre un système d'écriture et de lecture sûres de données et la mise en oeuvre de ce dernier à l'aide des propriétés fortement non linéaires d'une unité de codage/décodage MED. La figure 2 illustre un ensemble de données non crypté 50 composé de quatre mots de données non cryptés 50a à 50d, un premier multiplexeur 52 avec une première entrée de données 52a et une deuxième entrée de données 52b, un deuxième multiplexeur 54 avec une première entrée de données 54a et une deuxième entrée de données 54b, un dispositif de couplage 56 et une mémoire intermédiaire 58 d'un côté non crypté 60 du trajet de données. Par ailleurs, il est représenté un dispositif de cryptage/décryptage 62 qui sépare le côté non crypté 60 d'un côté crypté 64 du trajet de données. Du côté crypté 64 sont illustrés un ensemble de données crypté 66 composé de quatre mots de données cryptés 66a à 66d, un mot de code d'erreur crypté 68 associé à l'ensemble de données crypté 66 ainsi qu'un dispositif de comparaison de codes 70. Par l'intermédiaire d'une connexion de transmission de données, les mots de données non cryptés 50a à 50d de l'ensemble de données non cryptépeuvent être transmis à la première entrée de données 52a du premier multiplexeur 52 ainsi qu'à la première entrée de données 54a du deuxième multiplexeur 54. La sortie de données du premier multiplexeur 52 est reliée à l'une de deux entrées de données du dispositif de couplage 56, la sortie de données du dispositif de couplage 56 est reliée à l'entrée de données de la mémoire intermédiaire 58, la sortie de données de la mémoire intermédiaire 58 étant reliée tant à une deuxième entrée de données du dispositif de couplage 56 qu'à la deuxième entrée de données 54b du deuxième multiplexeur 54. La sortie de données du deuxième multiplexeur 54 est reliée à une entrée de données de cryptage 72 du dispositif de cryptage/décryptage 62. Via une sortie de données crypté 74 du dispositif de cryptage/décryptage 62, des mots de données cryptés peuvent tant être mémorisés comme mots de données cryptés 66a à 66d de l'ensemble de données cryptées 2890202 15 66 qu'être transmis à l'une de deux entrées de données du dispositif de comparaison de codes 70. Les mots de données cryptés 66a à 66d ainsi que le mot de code d'erreur crypté peuvent être transmis à une entrée de données de décryptage 76 du dispositif de cryptage/décryptage 62, une sortie de données décryptées 78 du dispositif de cryptage/ décryptage 62 est reliée, d'une part, à la deuxième sortie 52b du premier multiplexeur 52, d'autre part, des mots de données décryptés de la sortie de données décryptées 78 peuvent être utilisés pour former l'ensemble de données non crypté complet 50 composé des quatre mots de données non cryptés 50a à 50d. Dans l'exemple de réalisation de la présente invention décrit à la figure 2, le mot de données de redondance est formé par un simple couplage OU exclusif par bit des mots de données non cryptés 50a à 50d. Pendant les quatre premières étapes d'une opération d'écriture complète sont tout d'abord cryptés les quatre mots de données non cryptés 50a-50d et mémorisés comme mots de données cryptés 66a à 66d, à partir des quatre mots de données non cryptés 50a à 50d étant simultanément formé un mot de code d'erreur qui est également crypté dans une cinquième étape et mémorisé comme mot de code d'erreur crypté 68. Pendant les quatre premières étapes de l'opération d'écriture, le premier multiplexeur 52 est commuté de sorte que les mots de données non cryptés 50a à 50d présents à sa première entrée de données 52a soient transmis à la sortie de données du multiplexeur 52, le deuxième multiplexeur 54 est commuté de sorte que les mots de données non cryptés 50a à 50d présents à sa première entrée de données 54a soient transmis à sa sortie de données, qu'ils soient donc présents à l'entrée de données de cryptage 72 du dispositif de cryptage/décryptage 62. Le dispositif de couplage 56 est construit de sorte qu'il transforme les mots de données présents à ses deux entrées de données au moyen d'un couplage OU exclusif par bit en un nouveau mot de données qui est alors disponible à la sortie de données du dispositif de couplage 56 et 2890202 16 est mémorisé dans la mémoire intermédiaire 58. Le mot de données mémorisé dans la mémoire intermédiaire 58 est utilisé comme mot de données d'entrée du dispositif de couplage 56. Pendant les quatre premières étapes d'une opération de mémorisation, les différentes mots de données non cryptées 50a à 50d sont donc cryptés, par l'intermédiaire du deuxième multiplexeur 54, par le dispositif de cryptage/décryptage 62 et mémorisés comme mots de données cryptées 66a à 66d. En même temps que le cryptage et la mémorisation des mots de données décryptés 50a à 50d est déterminé, à partir de ces derniers, un mot de code d'erreur, tel que décrit ci-après. Pendant la première étape de l'opération de mémorisation, le premier mot de données non crypté 50a est appliqué, par l'intermédiaire du multiplexeur 52, à la première entrée de données du dispositif de couplage 56, où il est soumis, par bit, à une opération XOR par un mot de données qui a la même longueur que le mot de données non crypté 50a dont tous les bits sont toutefois zéro. Aussi, dans la première étape, le mot de données 50a n'est pas modifié, il est sorti inchangé à la sortie de données du dispositif de couplage 56 et mémorisé dans la mémoire intermédiaire 58. Dans la deuxième étape, le deuxième mot de données non crypté 50b est appliqué à la première entrée du dispositif de couplage 56, à la deuxième entrée du dispositif de couplage 56 étant alors présent le premier mot de données 50a mémorisé dans la mémoire intermédiaire 58. De ce fait est alors mis à disposition à la sortie de données du dispositif de couplage 56 et mémorisé dans la mémoire intermédiaire 58 un mot de données qui est formé par couplage OU exclusif par bit par des mots de données 50a et 50b. A la fin de la quatrième étape, il se trouve donc dans la mémoire intermédiaire 58 un mot de données qui a été généré par soumission à une opération XOR par bit des quatre mots de données non cryptés 50a à 50d de l'ensemble de données non crypté 50 qui correspond donc au mot de code d'erreur désiré. Dans la cinquième étape de mémorisation de données, le deuxième multiplexeur 54 est alors commuté de sorte 2890202 17 que le mot de code d'erreur présent à sa deuxième entrée de données 54b soit commuté à la sortie de données du multiplexeur 54 de sorte que celui-ci soit présent à l'entrée de données de cryptage 72 du dispositif de cryptage/décryptage 62, pour crypter également le mot de code d'erreur. Dans l'exemple de réalisation illustré à la figure 2, le mot de code d'erreur est, après le cryptage, en outre raccourci d'un nombre prédéterminé des derniers bits, de sorte que soit obtenu le mot de code d'erreur 68 qui est associé aux mots de données cryptés 66a à 66d de l'ensemble de données crypté 66 et à l'aide duquel peut être vérifié, pendant la lecture, si les mots de données non cryptés 50a à 50d ont été modifiés pendant le cryptage ou le transfert via une connexion de transmission de données, donc si l'intégrité de données est assurée. La lecture des données et la vérification de l'intégrité des données sont décrites ci-après en référence à la figure 2. L'opération de lecture peut être subdivisée, comme l'opération de lecture, en cinq étapes logiques. Pendant les quatre premières étapes, les mots de données cryptés 66a à 66d sont décryptés via l'entrée de données de décryptage 76 du dispositif de cryptage/décryptage 62, pour former ainsi l'ensemble de données décrypté 50. En même temps, il est déterminé à partir des mots de données lus décryptés 50a à 50d, de la même manière que celle déjà décrite pour l'opération d'écriture, un nouveau mot de code d'erreur. A cet effet, le premier multiplexeur 52 est commuté de sorte que les mots de données présents à sa deuxième entrée de données 52b soient transmis à la sortie de données du multiplexeur 52, de sorte que pendant les quatre premières étapes de lecture soit formé, par soumission à une opération XOR par bit des mots de données lus décryptés, un nouveau mot de code d'erreur. Dans la cinquième étape de lecture, le nouveau mot de code d'erreur est transmis, par l'intermédiaire du deuxième multiplexeur 54, à l'entrée de cryptage 72 du dispositif de cryptage/décryptage 62 qui crypte le nouveau mot de code d'erreur, pour obtenir un nouveau mot de code d'erreur crypté. Le nouveau mot de code d'erreur crypté est ensuite raccourci du même nombre de bits que c'était le cas pour le mot de code d'erreur crypté 68 lors de l'écriture. Le dispositif de comparaison de codes 70 compare les mots de données présents à leurs deux entrées de données, le nouveau mot de code d'erreur crypté et le mot de code d'erreur crypté 68 qui a été généré pendant l'écriture de l'ensemble de données crypté 66. Si le nouveau mot de code d'erreur crypté et le mot de code d'erreur crypté 68 coïncident, il est supposé que les données décryptées lues de l'ensemble de données crypté 66 correspondent aux mots de données non cryptés originaux 50a à 50d de l'ensemble de données non crypté 50, donc que l'intégrité de données a été assurée pendant l'opération d'écriture et de lecture. Tel que visible en référence à la figure 2, l'extension d'un système de cryptage et de décryptage de données existant de la fonctionnalité d'identification d'erreur est possible avec un déploiement en matériel additionnel très faible, de sorte qu'il soit occupé peu de surface additionnelle sur une puce de silicium et qu'il ne s'ensuive qu'une consommation de courant accrue minimale. Par la génération en parallèle appropriée du mot de code d'erreur et la mémorisation des données cryptées, il n'est créé par la possibilité d'identification d'erreur qu'un faible déploiement de temps additionnel qui est substantiellement fonction de la durée d'une opération de cryptage du dispositif de cryptage/décryptage 62. Bien que, dans le mode de réalisation de la présente invention décrit à la figure 2, la génération du mot de code d'erreur ait lieu par simple soumission à une opération XOR des mots de données non cryptés 50a à 50d, toute autre forme de formation d'un mot de code d'erreur convient également tout aussi bien pour assurer selon l'invention l'intégrité des données. Ainsi, par exemple, on peut envisager l'application d'un polynôme de correction d'erreurs ou l'utilisation de codes de Hsiao efficaces du point de vue matériel. Selon les différentes conditions de sécurité de données requises, il est possible avec le dispositif pour manipuler des données selon l'invention de varier la portée de protection. Le principe qui est représenté dans l'exemple de réalisation préféré de la présente invention à la figure 2 est précisément de générer, pour des codes de longueur inférieure à la largeur de mot du dispositif de cryptage/décryptage 62 (MED), un couplage des données en texte clair avec un mot de code de largeur du MED (de préférence soumission à une opération XOR de tous les mots, l'utilisation de codes d'erreur "réels" est bien sûr également possible). Ce mot est alors simplement crypté et ensuite coupé à la longueur plus courte choisie (par exemple en rejetant les n MSB supérieurs). Ce mot de code ainsi généré est alors mémorisé. Lorsque les données cryptées sont alors lues et décryptées, l'exactitude des données peut être constatée par le nouveau couplage des données en texte clair avec un mot de code, son cryptage, découpage et sa comparaison successive avec le mot de code mémorisé. Pour une plus grande portée de protection souhaitée, donc pour de plus grands codes, dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention, les données en texte clair sont simplement couplées de différentes manières entre elles. Les n mots de code qui en résultent sont ensuite cryptés comme décrit ci-dessus, coupés à la longueur totale requise et mémorisés. La vérification quant à l'intégrité des données a lieu de manière équivalente à ce qui a déjà été décrit en référence à l'exemple de réalisation de la figure 2. Par ailleurs, il est possible, avec un dispositif pour manipuler des données selon l'invention, de corriger une erreur d'un seul bit qui s'est produite dans les données cryptées si le coupage d'au moins un mot de code d'erreur crypté est omis. Il est utilisé la haute non-linéarité d'un MED pour mettre en oeuvre un code d'erreur qui offre, en outre, la possibilité de corriger rapidement une erreur d'un seul bit. Bien qu'il ait été décrit, dans l'exemple de réalisation de la figure 1, un système complet de lecture et de mémorisation de données, dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention peut être mise en oeuvre uniquement la fonctionnalité d'écriture, par exemple pour mémoriser de manière sûre des données pour une utilisation ultérieure. Par conséquent, à la figure 1 peut être omise complètement la fonction de décryptage du dispositif de cryptage/décryptage 6, le dispositif de traitement de redondance 8 se limite alors uniquement à la fonction de rejet du nombre de bits désiré du mot de code d'erreur crypté 26, pour former le mot de code d'erreur crypté réduit 28 qui peut alors être mémorisé ensemble avec l'ensemble de données crypté 24 dans une mémoire non volatile. Les données ainsi mémorisées peuvent être transférées, par exemple, par le support de mémoire, d'où il peut être assuré par une lecture ultérieure que les données n'ont pas été manipulées pendant leur transport. Aussi, dans un autre exemple de réalisation avantageux de la présente invention, il est avantageux de mettre en oeuvre en matériel seule la fonctionnalité de lecture du système pour la mémorisation et la lecture des données. Il peut ainsi, par exemple, être vérifié si des données qui sont fournies sur un support de données ont été manipulées ou non pendant leur transfert ou pendant le transport. A cet effet, des mots de données cryptés d'un ensemble de données crypté 30 doivent être décryptées par le dispositif de cryptage/décryptage 6, pour obtenir un ensemble de données décrypté 34. En outre, le mot de code d'erreur crypté réduit 32 lu de la mémoire 10 doit être mémorisé temporairement par le dispositif de traitement de redondance 8, le dispositif de formation de redondance 4 à la figure 1 est requis pour la lecture, pour former, à partir des mots de données décryptés de l'ensemble de données décrypté 34, un mot de code d'erreur de test 36 qui, après cryptage par le dispositif de cryptage/décryptage 6 et coupage successif à la longueur désirée, est comparé au mot de code d'erreur crypté réduit 32 par le dispositif de traitement de redondance 8, pour découvrir ainsi une éventuelle modification des données. En fonction des circonstances, le procédé selon l'invention pour démontrer une modification des données d'un ensemble de données peut être mis en oeuvre en matériel ou en logiciel. La mise en oeuvre peut se faire sur un support de mémoire numérique, en particulier une disquette ou un CD avec des signaux de commande pouvant être lus électroniquement, qui peut coopérer avec un système d'ordinateur programmable de sorte que soit exécuté le procédé selon l'invention pour démontrer une modification des données d'un ensemble de données. En général, l'invention consiste donc également en un programme d'ordinateur avec un code de programme mémorisé sur un support pouvant être lu en machine pour l'exécution du procédé selon l'invention lorsque le programme d'ordinateur se déroule sur un ordinateur. En d'autres termes, l'invention peut donc être réalisé sous forme d'un programme d'ordinateur avec un code de programme pour l'exécution du procédé lorsque le programme d'ordinateur se déroule sur un ordinateur. Liste de numéros de repère 2 Processeur 4 Dispositif de redondance 6 Dispositif de cryptage/décryptage 8 Dispositif de traitement de redondance Mémoire de données 2Oa à 2Od Mots de données 21 Ensemble de données 22 Mot de code d'erreur 24 Ensemble de données crypté 26 Mot de code d'erreur crypté 28 Mot de code d'erreur crypté réduit Ensemble de données crypté 32 Mot de code d'erreur crypté réduit 34 Ensemble de données décrypté 36 Mot de code d'erreur de test 38 Mot de code d'erreur de test crypté Mot de code d'erreur de test crypté réduit Ensemble de données non crypté 5Oa à 5Od Mots de données non cryptées 52 Premier multiplexeur 52a Première entrée de données 52b Deuxième entrée de données 54 Deuxième multiplexeur 54a Première entrée de données 54b Deuxième entrée de données 56 Dispositif de couplage 58 Mémoire intermédiaire Côté non crypté 62 Dispositif de cryptage/décryptage 64 Côté crypté 66 Ensemble de données crypté 66a à 66d Mots de données cryptés 68 Mot de code d'erreur crypté Dispositif de comparaison de codes 72 Entrée de données de cryptage 74 Sortie de données cryptées 76 Entrée de données de décryptage 78 Sortie de données décryptées 2890202 24 | Il peut être conclu de la modification non désiré de mots des données cryptés d'un ensemble de données crypté mémorisé (30) par le fait qu'une information de redondance (22) est associée, avant le cryptage, aux mots de données (20a à 20d) d'un ensemble de données (20), l'information de redondance (22) étant également cryptée et au moins partiellement mémorisée, ensemble avec les mots de données cryptés de l'ensemble de données crypté (24), comme mot de données de redondance crypté (28). Il peut être conclu de la modification des mots de données cryptés mémorisés (30) en utilisant les mots de données décryptés (34) obtenus par le décryptage des mots de données cryptés (30) pour former un nouveau mot de données de redondance (36) qui est crypté pour obtenir un nouveau mot de données de redondance crypté (38). Une comparaison du nouveau mot de données de redondance crypté (38) avec le mot de données de redondance crypté (28) permet de vérifier si les informations cryptées ont été modifiées. | 1. Dispositif pour manipuler des mots de données (20a à 20d; 50a à 50d) d'un ensemble de données (21; 50), aux caractéristiques suivantes: un dispositif de redondance (4; 56) qui est réalisé de manière à déterminer, à partir des mots de données (20a à 20d; 50a à 50d) de l'ensemble de données (21; 50), un mot de données de redondance (22) associé à l'ensemble de données (21; 50) ; un dispositif de cryptage (6; 62) qui est réalisé de manière à crypter les mots de données (20a à 20d; 50a à 50d), pour obtenir des mots de données cryptés (24; 66a à 66d) et à crypter le mot de données de redondance (22), pour obtenir un mot de données de redondance crypté (26) ; et un dispositif de traitement (8) destiné à traiter les mots de données cryptés (24) et le mot de données de redondance crypté (26) en rejetant les bits prédéterminés du mot de données de redondance crypté (26). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le dispositif de redondance (4; 56) est réalisé de manière à former le mot de données de redondance (22) par couplage OU exclusif par bit de tous les mots de données (20a à 20d; 50a à 50d) de l'ensemble de données (21; 50). 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, dans lequel le dispositif de cryptage (6; 62) est réalisé de manière à crypter les mots de données (20a à 20d; 50a à 50d) et le mot de données de redondance (22) en fonction d'une adresse de mémoire. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le dispositif de traitement (8) est réalisé de manière à rejeter un nombre prédéterminé des derniers bits du mot de données de redondance crypté (26) . 5. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le dispositif de traitement (8) est réalisé de manière à mémoriser les mots de données cryptés (24) et le mot de données de redondance 2890202 25 crypté (26), après traitement, dans une mémoire (10) ou à les transmettre vie un bus de données, les bits prédéterminés à rejeter n'étant pas mémorisés ou transmis. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel le dispositif de redondance (4; 56) est réalisé de manière à déterminer une pluralité de mots de données de redondance à partir des mots de données (2Oa à 2Od; 5Oa à 5Od) de l'ensemble de données (21; 50), le dispositif de cryptage (6; 62) étant réalisé de manière à former, à partir de la pluralité de mots de données de redondance, une pluralité de mots de données de redondance cryptés et le dispositif de traitement (8) étant réalisé de manière à traiter chacun de la pluralité de mots de données de redondance cryptés en rejetant les bits prédéterminés des différents mots de données de redondance. 7. Dispositif pour manipuler des mots de données cryptés (30; 66a à 66d) d'un ensemble de données crypté (30; 66), aux caractéristiques suivantes: un dispositif de mise à disposition destiné à mettre à disposition les mots de données cryptés (30; 66a à 66d) de l'ensemble de données crypté (30; 66) et un mot de données de redondance crypté (32; 68) qui est associé aux mots de données cryptés (30; 66a à 66d) ; un dispositif de décryptage (6; 62) qui est réalisé de manière à décrypter des mots de données cryptés (30; 66a - 66d) de l'ensemble de données crypté (30; 66), pour obtenir des mots de données décryptés (34; 5Oa à 5Od) d'un ensemble de données décrypté (34; 50) ; un dispositif de redondance (4; 56) qui est réalisé de manière à former, à partir des mots de données décryptés (34; 5Oa à 5Od), un nouveau mot de données de redondance (36) qui est associé aux mots de données décryptés (34; 5Oa à 5Od) ; un dispositif de cryptage (6; 62) qui est réalisé de manière à former, à partir du nouveau mot de données de redondance (36), un nouveau mot de données de redondance crypté (38) ; et 2890202 26 un dispositif de comparaison (8; 70) destiné à effectuer une comparaison au moins partielle entre le mot de données de redondance crypté (32; 68) et le nouveau mot de données de redondance crypté (40). 8. Dispositif selon la 7, aux caractéristiques additionnelles suivantes: dans lequel le dispositif de mise à disposition est réalisé, en outre, de manière à mettre à disposition le mot de données de redondance crypté (32) en rejetant les bits prédéterminés d'un mot de données de redondance crypté complet; dans lequel le dispositif de comparaison (8; 70) est réalisé, en outre, de manière à ne pas tenir compte, lors de la comparaison entre le mot de données de redondance crypté (32; 68) et le nouveau mot de données de redondance crypté (38), des parties du nouveau mot de données de redondance crypté (38) qui correspondent aux bits prédéterminés du mot de données crypté complet. 9. Dispositif selon l'une des 7 ou 8, dans lequel le dispositif de redondance (4; 56) est réalisé de manière à former le nouveau mot de données de redondance (36) par couplage OU exclusif à partir des mots de données décryptés (34; 50a à 50d). 10. Dispositif selon l'une des 7 à 9, dans lequel le dispositif de mise à disposition est réalisé de manière à lire d'une mémoire (10) les mots de données cryptés (30; 66a à 66d) et le mot de données de redondance crypté (32; 68) ou à les recevoir via un bus de données. 11. Dispositif selon l'une des 7 à 10, dans lequel le dispositif de décryptage (6; 62) est réalisé de manière à décrypter les mots de données cryptés (30; 66a à 66d) en fonction d'une adresse de mémoire et dans lequel le dispositif de cryptage (6; 62) est réalisé de manière à former le nouveau mot de données de redondance (38) en fonction d'une adresse de mémoire. 12. Dispositif selon l'une des 7 à 11, dans lequel le dispositif de mise à disposition est réalisé de manière à mettre à disposition le mot de données de redondance crypté (32; 68) en rejetant un nombre prédéterminé des derniers bits d'un mot de données de redondance crypté complet, le dispositif de comparaison (8; 70) étant réalisé de manière ài ne pas tenir compte, lors de la comparaison entre le mot de données de redondance crypté (32; 68) et le nouveau mot de données de redondance crypté (38), le nombre prédéterminé des derniers bits du mot de données de redondance crypté (32) et du nouveau mot de données de redondance crypté (38). 13. Système pour la manipulation sûre d'ensembles de données (21, 30), aux caractéristiques suivantes: un dispositif de cryptage/décryptage (6) qui est réalisé de manière à former, à partir de mots de données (2Oa à 2Od) d'un ensemble de données (21), des mots de données cryptés (24), à partir d'un mot de données de redondance (22) associé aux mots de données (2Oa à 2Od), un mot de données de redondance crypté (26), et à former, à partir d'un nouveau mot de données de redondance crypté (36), un nouveau mot de données de redondance (38), le dispositif de cryptage/décryptage (6) étant réalisé, en outre, de manière à former, à partir de mots de données cryptés (30), des mots de données décryptés (34) ; un dispositif de redondance (4) qui est réalisé de manière à former, à partir des mots de données (2Oa à 2Od), le mot de données de redondance (22) et à former, à partir des mots de données décryptés (34), le nouveau mot de données de redondance (36) ; et un dispositif de comparaison (8) destiné à effectuer une comparaison au moins partielle entre le mot de données de redondance crypté (32) et le nouveau mot de données de redondance crypté (38). 14. Procédé pour manipuler des mots de données (2Oa à 2Od; 5Oa à 5Od) d'un ensemble de données (21; 50), aux étapes suivantes consistant à : 2890202 28 déterminer un mot de données de redondance (22) à partir des mets de données (20a à 20d; 50a a 50d) do 1ensemble de données (21, 5(_ qui est associé à 1 ensel _oie de données (21; 'oU; crypter les mots de données (20a à 20d; 50a à 50d), pour obtenir 5 des mots de données cryptés (24; 60a c 60d} et crypter le mot de données de redondance (22), pour obtenir un mot de données de redondance crypté (26) ; et traiter les mots de données cryptés (24) et le mot de données de redondance crypté (26) en rejetant des bits prédéterminés du mot de 10 données de redondance crypté (26). 15. Procédé pour manipuler des mots de données (30; 66a à 66d) d'un ensemble de données crypté (30; 66), aux étapes suivantes consistant à : mettre à disposition les mots de données cryptés (30; 66a à 66d) 15 de l'ensemble de données crypté (30; 66) et un mot de données de redondance crypté (32; 68) qui est associé aux mots de données cryptés (30; 66a à 66d) ; décrypter les mots de données cryptés (30; 66a à 66d) de l'ensemble de données crypté (30; 66), pour obtenir des mots de données décryptés (34; 50a à 50d) d'un ensemble de données décrypté (34; 50) ; former, à partir des mots de données décryptés (34; 50a à 50d), un nouveau mot de données de redondance (36) qui est associé aux mots de données décryptés (34; 50a à 50d) ; crypter le nouveau mot de données de redondance (36), pour obtenir un nouveau mot de données de redondance crypté (38) ; et effectuer une comparaison au moins partielle entre le mot de données de redondance crypté (32) et le nouveau mot de données de redondance crypté (38). 16. Programme d'ordinateur avec un code de programme pour exécuter le procédé selon la 14 ou 15 lorsque le programme se déroule sur un ordinateur. | G | G06 | G06F | G06F 21,G06F 12 | G06F 21/64,G06F 12/14 |
FR2898307 | A1 | SIEGE DE VEHICULE DOTE D'UN EQUIPAGE MOBILE MONTE SUR UNE ARMATURE DE SUPPORT. | 20,070,914 | La présente invention est relative aux sièges de 5 véhicules dotés d'équipages mobiles montés sur des armatures de support. Plus particulièrement, l'invention concerne un siège de véhicule comportant : -une armature de support, 10 - un équipage mobile monté sur l'armature de support entre des première et deuxième positions, l'équipage mobile étant relié à l'armature de support par un dispositif de liaison imposant une trajectoire prédéterminée à l'équipage mobile entre les première et 15 deuxième positions, - un mécanisme d'actionnement adapté pour déplacer l'équipage mobile entre les première et deuxième positions. Le document FR-A-2 765 533 décrit un exemple d'un tel siège, dans lequel l'armature de support appartient au 20 dossier du siège et l'équipage mobile porte un appui-tête. Dans cet exemple, le mécanisme d'actionnement comporte d'une part, un dispositif d'actionnement d'urgence qui permet de déplacer l'équipage mobile de sa première à sa deuxième position en déplaçant ainsi l'appui-tête et le 25 haut de dossier vers l'avant lorsque le véhicule subit un choc arrière, et d'autre part un dispositif de réglage qui permet de régler la position du haut de dossier pour le confort de l'utilisateur. Ce type de siège ne permet toutefois pas de 30 maîtriser entièrement la cinématique de l'équipage mobile (et donc de l'appui-tête) le long de sa trajectoire, puisque pour une vitesse d'actionnement donnée du mécanisme d'actionnement, cette cinématique est entièrement déterminée par le dispositif de liaison mécanique entre 35 l'équipage mobile et l'armature de support. La présente invention a notamment pour but de perfectionner encore les sièges de ce type, pour permettre de maîtriser la cinématique de l'appui-tête entre les première et deuxième positions, pour une trajectoire donnée de l'appui-tête entre lesdites première et deuxième positions. A cet effet, selon l'invention, un siège du genre en question est caractérisé en ce que le mécanisme d'actionnement comporte un suiveur de came qui agit par effet de came sur un profil de came en Liaison mécanique avec l'équipage mobile (le profil de came peut appartenir par exemple directement à l'équipage mobile, à une biellette appartenant au dispositif de liaison, etc.). La forme du profil de came permet ainsi de déterminer précisément la cinématique de l'appui-tête lors de la conception du siège, le cas échéant sans modifier la trajectoire de l'appui-tête ni la forme du dispositif de liaison. La cinématique en question pourra être par exemple (pour une vitesse d'actionnement donnée du mécanisme d'actionnement), une cinématique à vitesse constante de l'équipage mobile, une cinématique à vitesse décroissante de l'équipage mobile vers la deuxième position, etc. Dans divers modes de réalisation de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - le mécanisme d'actionnement comprend un dispositif de réglage actionnable par un utilisateur pour 25 déplacer l'équipage mobile entre les première et deuxième positions ; - le dispositif de réglage comprend un moteur électrique ; - le mécanisme d'actionnement comprend un 30 dispositif d'actionnement d'urgence adapté pour déplacer l'équipage mobile dans la deuxième position en cas de situation d'urgence (notamment en cas d'accident, cet accident pouvant être détecté par un capteur ou par le mouvement de l'utilisateur du siège, ou ledit accident 35 pouvant éventuellement être prévu par un calculateur relié à des capteurs externes du véhicules) ; - le suiveur de came est porté par au moins un levier monté pivotant sur l'armature de support ; - ledit levier est entraîné par le dispositif ; - ledit levier est solidaire d'un organe d'appui disposé pour être repoussé par un utilisateur assis sur le siège lorsque le véhicule subit un choc prédéterminé, en entraînant l'équipage mobile vers la deuxième position ; - le dispositif de liaison comprend au moins une première biellette montée pivotante sur l'équipage mobile et sur l'armature de support, et le profil de came appartient à ladite première biellette ; - le dispositif de liaison comporte en outre au moins une deuxième biellette non disposée en correspondance avec la première biellette ; - le siège comporte un dossier qui comprend lui-même l'armature de support et l'équipage mobile, ledit équipage mobile portant un appui-tête qui est situé plus vers l'avant (c'est-à-dire vers l'avant du dossier, quelle que soit l'orientation du siège dans le véhicule) dans la deuxième position de l'équipage mobile que dans la première position ; - l'organe d'appui est disposé pour être repoussé vers l'arrière par le dos de l'utilisateur lorsque le véhicule subit un choc prédéterminé tendant à projeter ledit utilisateur vers l'arrière par rapport au siège, l'équipage mobile étant monté sur l'armature de support pour qu'un déplacement de l'organe d'appui vers l'arrière se traduise par un déplacement de l'appui-tête au moins vers l'avant ; - l'équipage mobile comprend une traverse supérieure qui porte l'appui-tête et deux bras latéraux qui s'étendent vers le bas à partir de ladite traverse supérieure, chacun desdits bras latéraux étant relié à un montant latéral appartenant à l'armature de support par l'intermédiaire d'au moins une biellette supérieure et d'au moins une biellette inférieure, le profil de came appartenant à la biellette inférieure - le profil de came est adapté pour que le déplacement de l'appui-tête, en projection horizontale, soit proportionnel au déplacement angulaire du levier ; - le profil de came est adapté pour que l'appui-tête ait une vitesse de déplacement constante, en projection horizontale, pour une vitesse de déplacement constante du suiveur de came ; - le siège comporte une assise qui comprend l'armature de support et l'équipage mobile ainsi qu'une matelassure, ledit équipage mobile étant disposé sous la matelassure et comprenant un organe de soutien adapté pour former une butée empêchant un utilisateur assis sur le siège de s'enfoncer dans la matelassure vers le bas et vers l'avant lorsque le siège subit une forte décélération vers l'avant ; - l'organe d'appui est disposé pour être repoussé vers l'avant par l'utilisateur lorsque le véhicule subit une forte décélération vers l'avant, l'équipage mobile étant monté sur l'armature de support pour qu'un déplacement de l'organe d'appui vers l'avant se traduise par un déplacement de l'organe de soutien au moins vers le haut. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de deux de ses formes de réalisation, données à titre d'exemples non limitatifs, en regard des dessins joints. Sur les dessins : - la figure 1 est une vue de côté d'un siège pouvant être réalisé selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en perspective de la 30 structure du dossier du siège de la figure 1, en position normale d'utilisation, - la figure 3 est une vue de détail montrant le suiveur de came et la biellette inférieure du siège de la figure 2, en position normale d'utilisation, 35 - la figure 4 est une vue éclatée partielle correspondant à la figure 2, - les figures 5 et 6 sont des vues similaires respectivement aux figures 2 et 3, montrant le siège lors 25 de l'activation du mécanisme d'actionnement d'urgence, - la figure 7 est une vue écorchée schématique d'un siège de véhicule selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, - la figure 8 est une vue partielle en coupe verticale de l'ossature de l'assise du siège de la figure 7, avec son équipage mobile dans une première position ; - la figure 9 est une vue partielle en perspective de l'ossature de l'assise représentée sur la figure 8, - et la figure 10 est une vue similaire à la figure 8, avec l'équipage mobile dans une deuxième position. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente un siège 1 de véhicule selon la première forme de réalisation de l'invention, notamment un siège avant de véhicule automobile, qui comporte une assise 2 montée sur le plancher 3 du véhicule, par exemple par l'intermédiaire de glissières 4 de réglage de position longitudinale. L'assise 2 porte un dossier 5, qui est généralement monté pivotant sur ladite assise autour d'un axe horizontal transversal Y1, de façon connue en soi. Le dossier comporte une partie inférieure 5a montée pivotante sur l'assise 2, et une partie supérieure 5b qui porte un appui-tête 6 et qui est montée mobile par rapport à la partie inférieure 5a entre : - une première position ou position de réglage arrière représentée en traits pleins sur la figure 1, - et une deuxième position ou position de sécurité représentée en traits mixtes sur la figure 1, où la partie supérieure 5b du dossier est déplacée avec l'appui-tête 6 au moins vers l'avant (et éventuellement vers le haut) par rapport à la partie inférieure 5a. La partie supérieure 5b du dossier et l'appui-tête 6 sont déplaçables entre les première et deuxième positions au moyen d'un mécanisme d'actionnement qui comprend : - un dispositif de réglage, par exemple un dispositif motorisé M commandé par l'utilisateur notamment au moyens de boutons de commande (non représentés), - et un dispositif d'actionnement d'urgence adapté pour déplacer l'appui-tête 6 vers la deuxième position, de façon à éviter que l'utilisateur assis sur le siège ne subisse le "coup du lapin" lorsque le véhicule subit un choc arrière. Par ailleurs, le dossier 5 comporte un garnissage souple 7, qui peut comprendre par exemple une matelassure 8 en mousse synthétique ou autre, recouverte vers l'extérieur du siège par une coiffe d'habillage 9 en textile, cuir ou autre. Le garnissage souple 9 présente une face avant 10, destinée à servir d'appui pour le dos d'un utilisateur. Ce garnissage 7 est porté : - dans la partie inférieure du dossier, par une armature de support 12 métallique rigide (voir figures 2 et 4), montée pivotante sur l'assise autour de l'axe Y1, - et dans la partie supérieure du dossier, par un équipage mobile 15 métallique rigide, monté sur l'armature de support 12. Dans cette première forme de réalisation de l'invention, l'armature de support 12, qui porte le garnissage 7 dans la partie inférieure 5a du dossier, comprend : - deux montants latéraux métalliques 13 en forme 25 de flasques de tôle disposés dans deux plans verticaux parallèles, - et une traverse 14 parallèle à l'axe Y1 susmentionné, traverse qui peut par exemple se présenter sous la forme d'un tube métallique. 30 L'équipage mobile 15, qui porte le garnissage 7 dans la partie supérieure 5b du dossier, comprend quant à lui . - une traverse supérieure 16 qui porte l'appui-tête 6 (non représenté sur la figure 2) par exemple par 35 l'intermédiaire de douilles de support 6a, - et deux bras latéraux 17 s'étendant vers le bas à partir des extrémités de la traverse 16. Dans l'exemple considéré ici, l'équipage mobile 15 est monté mobile sur l'armature de support 12 par l'intermédiaire d'un dispositif de liaison comprenant des biellettes 18, 19 respectivement supérieures et inférieures, disposées par paires de part et d'autre de l'équipage mobile. L'une des extrémités de chacune des biellettes 18, 19 disposées d'un même côté du dossier est montée rotative sur le montant 13 correspondant de l'armature de support, autour d'axes de rotation Y2, Y3 parallèles à l'axe Y1 susmentionné, tandis que les autres extrémités desdites biellettes sont montées rotatives sur les bras latéraux 17 de l'équipage mobile autour d'axes de rotation Y4, Y5 également parallèles à l'axe Y1 susmentionné. Les axes Y2-Y5 sont communs pour les biellettes disposées de part et d'autre de l'équipage mobile. Les biellettes 18, 19 permettent à l'équipage mobile 15 de se déplacer entre les première et deuxième positions susmentionnées, sous l'effet du mécanisme d'actionnement qui comprend : - un organe d'appui tel qu'une traverse 20 s'étendant horizontalement et transversalement par rapport au siège 1, réalisée par exemple sous la forme d'un tube métallique, cette traverse formant le dispositif d'actionnement d'urgence susmentionné et étant disposée pour qu'en cas de choc arrière, le dos de l'utilisateur assis sur le siège appuie vers l'arrière sur l'organe d'appui, - deux leviers 21, identiques ou similaires, dont un seul est visible sur les figures 2 et 4, monté pivotant respectivement sur les deux montants 13 autour d'un axe de rotation Y6 commun aux deux leviers 21 et parallèle aux axes Y1 - Y5 susmentionnés, les leviers 21 pouvant être par exemple métalliques, lesdits leviers 21 étant solidarisés avec la traverse 20, par exemple par des pattes 22 soudées à ladite traverse 20 et auxdits leviers 21, et chaque levier 21 comportant un suiveur de came tel qu'un pion 23 ou un galet faisant saillie latéralement vers l'intérieur du siège, l'un des leviers 21 étant entraîné par le dispositif de réglage motorisé M susmentionné (le dispositif de réglage M peut par exemple comporter un arbre de sortie rotatif [non représenté] autour de l'axe Y6, qui est solidarisé au levier 21, par exemple par une liaison frangible adaptée pour se casser lorsque le levier 21 reçoit un couple suffisant de la traverse 20 en cas de choc arrière), - un profil de came 24 appartenant à la biellette inférieure 19 correspondante et disposé en regard du 10 pion 23 (figure 3). On notera que le dispositif d'actionnement d'urgence susmentionné pourrait être remplacé par tout autre dispositif d'actionnement d'urgence, notamment un dispositif pyrotechnique pouvant actionner le suiveur de 15 came qui agit sur le profil de came 24. Le siège qui vient d'être décrit fonctionne comme suit. Pendant l'utilisation normale, l'utilisateur peut régler la partie supérieure du dossier en commandant le 20 dispositif de réglage M motorisé. Le dispositif de réglage fait alors tourner les leviers 21 et donc les suiveurs de came 23 qui font tourner les biellettes 19 par appui sur les profils de came correspondants 24. Lors de la conception du siège, on peut adapter la 25 forme du profil de came 24 pour déterminer précisément la cinématique de la partie supérieure du dossier et de l'appui-tête 6 pendant le réglage, et ce sans modifier la trajectoire de l'appui-tête imposée par les biellettes 18, 19. 30 Ainsi, le profil de came 24 peut être prévu pour que le déplacement de l'appui-tête 6, en projection horizontale, soit proportionnel au déplacement angulaire du levier 21. Dans ce cas, l'appui-tête 6 a une vitesse de déplacement constante, en projection horizontale, lorsque 35 la vitesse de déplacement angulaire du levier 21 et du pion 23 est constante. Par ailleurs, lorsque le véhicule dans lequel est disposé le siège subit un choc arrière, le dos de l'utilisateur assis sur le siège appuie sur la traverse 20 vers l'arrière, ce qui provoque la rupture de la liaison entre l'arbre de sortie du dispositif de réglage M et la levier 21 correspondant. La poussée vers l'arrière reçue par la traverse 20 fait donc pivoter les leviers 21 dans le sens de la flèche 27 visible sur les figures 5 et 6 : les pions 23 des leviers 21 agissent alors sur les profils de came 24 des biellettes inférieures 19 en faisant pivoter lesdites biellettes dans le sens angulaire 28, ce qui déplace l'équipage mobile 15 de la première à la deuxième position. L'appui-tête 6 se retrouve alors au voisinage de la tête de l'utilisateur et lui assure ainsi une protection optimale contre le coup du lapin . Dans la deuxième forme de réalisation de l'invention représentée sur les figures 7 à 10, l'équipage mobile 30 est disposé non pas dans le dossier 5, mais dans l'assise 2. Il serait toutefois possible, dans cette deuxième forme de réalisation, de réaliser le dossier 5 conformément à la première forme de réalisation décrite ci- dessus. Comme représenté schématiquement sur la figure 9, l'équipage mobile 30 est porté par une armature de support 31 qui peut se présenter par exemple sous la forme d'un cadre métallique rigide comprenant. deux flasques latéraux 32 reliés entre eux par des traverses 33 s'étendant horizontalement dans la direction transversale du siège. Comme représenté schématiquement sur la figure 7, l'armature de support 31 peut porter une matelassure 34, réalisé par exemple en mousse de polyuréthane ou similaire, recouverte vers l'extérieur par une coiffe d'habillage 35 et soutenue au moins partiellement par une nappe de suspension souple (non représentée) fixée sur l'armature de support 31. L'équipage mobile 30, qui est disposé au-dessous de la matelassure 34, comporte, dans l'exemple considéré ici (voir figures 8 et 9) un baquet 36 en tôle qui s'étend transversalement entre les deux flasques 32, ce baquet 36 pouvant présenter vers son bord arrière un bossage 37 faisant saillie vers le haut sur toute l'étendue transversale du baquet 36. Cet équipage mobile 30 est monté sur l'armature de support 31 par un dispositif de liaison comportant : - une paire de biellette arrière 38 parallèles dont les extrémités supérieures sont montées pivotantes respectivement sur les deux flasques 32 de l'armature de support autour d'un même axe de rotation horizontal transversal Y7 et dont les extrémités inférieures sont montées pivotantes sur le bord arrière du baquet 36 autour d'un même axe de rotation horizontal transversal Y9, les biellettes arrière 38 s'étendant de préférence en biais vers l'avant et vers le bas depuis leurs extrémités supérieures jusqu'à leurs extrémités inférieures dans la position basse du baquet 36 (figure 8), - et une paire de biellettes avant 39 parallèles dont les extrémités supérieures sont montées pivotantes respectivement sur les deux flasques 32 autour d'un même axe de rotation horizontal transversal Y8, les extrémités inférieures des biellettes avant 39 étant montées pivotantes sur le bord avant du baquet 36 autour d'un même axe de rotation horizontal transversal de rotation Y10, lesdites biellettes avant 39 s'étendant de préférence en biais vers l'avant et vers le bas depuis leurs extrémités supérieures vers leurs extrémités inférieures dans la position basse du baquet (figure 8). Les biellettes 38, 39 permettent au baquet 36 de se déplacer entre la position basse visible sur la figure 8 (première position) et la position haute visible sur la figure 10 (deuxième position), sous l'effet d'un mécanisme d'actionnement qui comprend : - deux leviers 40 disposés en correspondance mutuelle, présentant chacun une forme générale de C ouverte vers l'avant, les extrémités libres des branches supérieures des leviers 40 étant montées pivotantes respectivement sur les deux flasques 32, autour d'un même axe horizontal transversal Y11, tandis que les extrémités libres inférieures des leviers 40 comportent chacune un suiveur de came tel qu'un pion 41 ou un galet, le bord inférieur de chaque biellette 38 présentant un profil de came 42 qui s'appuie sur le galet 41 de façon qu'une rotation des leviers 40 se traduise par un mouvement vertical du baquet 36 (le cas échéant, le galet 41 et le profil de came 42 pourraient être prévus d'un seul côté du siège), - un dispositif de réglage M', par exemple un dispositif de réglage motorisé qui présente un arbre de sortie (non représenté) tournant selon l'axe de rotation Y11 et solidarisé avec l'un des leviers 40 par l'intermédiaire d'une liaison frangible (non représentée) adaptée pour se casser lorsque le levier 40 subit un couple prédéterminé, - et un organe d'appui tel qu'une traverse horizontale transversale 43 qui relie entre eux les deux leviers 40, cette traverse formant un dispositif d'actionnement d'urgence et étant disposée pour que, lorsque le véhicule subit un choc avant, le bassin de l'utilisateur U assis sur le siège (voir figure 7) vienne appuyer sur la traverse 43 vers l'avant et vers le bas. Le siège des figures 7 à 10 fonctionne comme suit. Pendant l'utilisation normale, l'utilisateur peut régler la hauteur du baquet 36 au moyen du mécanisme de réglage M', par exemple au moyen de boutons de commande (non représentés), de façon à optimiser son confort en choisissant une position de confort comprise inclusivement entre la position basse visible sur la figure 8 et la position haute visible sur la figure 10. Lors de la conception du siège, on peut adapter la forme du profil de came 42 pour déterminer précisément la cinématique du baquet 36 pendant le réglage, et ce sans modifier la trajectoire dudit baquet imposée par les biellettes 38, 39. On peut par exemple faire en sorte que le déplacement vertical du baquet 36 soit proportionnel au déplacement angulaire du levier 40 sur toute la plage de réglage du baquet 36. Par ailleurs, lorsque le véhicule subit un choc avant, le bassin de l'utilisateur appuie sur la traverse 43, ce qui produit un couple suffisant sur les leviers 40 pour rompre la liaison frangible qui relie l'un des leviers 40 au mécanisme de réglage M', de sorte que les leviers 40 pivotent alors librement vers l'avant dans le sens de la flèche 44 (figure 10) en déplaçant le baquet 36 jusqu'à la position haute représentée sur la figure 10. Dans cette position, le baquet 36 assure une protection optimale contre l'effet de "sous-marinage", en formant une butée empêchant l'utilisateur U du siège de s'enfoncer dans la matelassure 34 vers le bas et vers l'avant en passant au-dessous du brin ventral de sa ceinture de sécurité 45 (voir figure 7) | Siège de véhicule comprenant une armature de support (12) portant un équipage mobile (15) et un dispositif d'actionnement (20 - 24) adapté pour déplacer l'équipage mobile. Le dispositif d'actionnement comporte un suiveur de came (23) qui agit par effet de came sur un profil de came (24) en liaison mécanique avec l'équipage mobile. | 1. Siège de véhicule comportant : - une armature de support (12 ; 31), -un équipage mobile (15 ; 30) monté sur l'armature de support (12 ; 31) entre des première et deuxième positions, l'équipage mobile étant relié à l'armature de support par un dispositif de liaison (18, 19 ; 38, 39) imposant une trajectoire prédéterminée à l'équipage mobile (15 ; 30) entre les première et deuxième positions, - un mécanisme d'actionnement (20-23, M ; 40, 41, 43, M') adapté pour déplacer l'équipage mobile (15 ; 30) entre les première et deuxième positions, caractérisé en ce que le mécanisme d'actionnement (20-23, M ; 40, 41, 43, M') comporte un suiveur de came (23 ; 41) qui agit par effet de came sur un profil de came (24 ; 42) en liaison mécanique avec l'équipage mobile (15 ; 30). 2. Siège selon la 1, dans lequel le mécanisme d'actionnement comprend un dispositif de réglage (M ; M') actionnable par un utilisateur pour déplacer l'équipage mobile (15 ; 30) entre les première et deuxième positions. 3. Siège selon la 2, dans lequel le 25 dispositif de réglage (M ; M') comprend un moteur électrique. 4. Siège selon la 1 ou la 2, dans lequel le mécanisme d'actionnement comprend un dispositif d'actionnement d'urgence (20-23 ; 30 40, 41, 43) adapté pour déplacer l'équipage mobile (15 ; 30) dans la deuxième position en cas de situation d'urgence. 5. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le suiveur de came (23 ; 41) est 35 porté par au moins un levier (21 ; 40) monté pivotant sur l'armature de support (12 ; 31). 6. Siège selon la 5 et la 3, dans lequel ledit levier (21 ; 40) estentraîné par le dispositif de réglage (M M'). 7. Siège selon la 5 ou la 6, dans lequel ledit levier (21 ; 40) est solidaire d'un organe d'appui (20 ; 43) disposé pour être repoussé par un utilisateur assis sur le siège lorsque le véhicule subit un choc prédéterminé, en entraînant l'équipage mobile (15 ; 30) vers la deuxième position. 8. Siège selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de liaison comprend au moins une première biellette (19 ; 38) montée pivotante sur l'équipage mobile (15 ; 30) et sur l'armature de support (12 ; 31), et le profil de came (24 ; 42) appartient à ladite première biellette. 9. Siège selon la 7, comportant un dossier (5) qui comprend lui-même l'armature de support (12) et l'équipage mobile (15), ledit équipage mobile portant un appui-tête (6) qui est situé plus vers l'avant dans la deuxième position de l'équipage mobile que dans la première position, l'organe d'appui (20) étant disposé pour être repoussé vers l'arrière par le dos de l'utilisateur lorsque le véhicule subit un choc prédéterminé tendant à projeter ledit utilisateur vers l'arrière par rapport au siège, l'équipage mobile (15) étant monté sur l'armature de support (12) pour qu'un déplacement de l'organe d'appui (20) vers l'arrière se traduise par un déplacement de l'appui-tête (6) au moins vers l'avant. 10. Siège selon la 7, comportant une assise (2) qui comprend l'armature de support (31) et l'équipage mobile (30) ainsi qu'une matelassure (34), ledit équipage mobile étant disposé sous la matelassure (34) et comprenant un organe de soutien (36) adapté pour former une butée empêchant un utilisateur assis sur le siège de s'enfoncer dans la matelassure vers le bas et vers l'avant lorsque le siège subit une forte décélération vers l'avant, l'organe d'appui (43) étant disposé pour être repoussé vers l'avant par l'utilisateur lorsque le véhicule subit une forte décélération vers l'avant, l'équipage mobile (30) étant monté sur l'armature de support (31) pour qu'undéplacement de l'organe d'appui (43) vers l'avant se traduise par un déplacement de l'organe de soutien (36) au moins vers le haut. | B | B60 | B60N | B60N 2 | B60N 2/22,B60N 2/48 |
FR2895929 | A1 | OUTIL DE VISSAGE DONT LE CORPS PRESENTE UN ACCES A DES MOYENS DE REGLAGE DU COUPLE, UNE PROTECTION DE LA PARTIE TERMINALE DE L'OUTIL VENANT COUVRIR LEDIT ACCES. | 20,070,713 | Le domaine de l'invention est celui de l'outillage. Plus précisément, l'invention concerne un outil de vissage et plus particulièrement, mais non exclusivement les outils de vissage de type pistolet. On rappelle qu'un outil de type pistolet est désigné ainsi du fait de sa forme en pistolet, c'est-à-dire comprenant un corps s'étendant selon un axe longitudinal et une poignée surmontée par le corps. La poignée s'étend sensiblement selon un axe perpendiculaire à l'axe longitudinal du corps, ou plus généralement, selon un axe proche de la perpendicularité avec l'axe X de telle sorte que la position de la poignée permette une poussée correspondant à l'axe longitudinal du corps. La forme de cet outil est conçue pour exercer, de façon naturelle pour l'utilisateur, une force dirigée dans la direction de l'axe de vissage. Généralement, les outils destinés aux professionnels sont pourvus d'un système de réglage du couple de vissage prévu pour être actionné l'aide d'une clé. Pour ce faire, tel qu'illustré par la figure 1, le corps 1 présente une ouverture 11 permettant le passage de la clé. De plus, pour éviter l'introduction de salissures et/ou d'objets à l'intérieur de l'outil, on prévoit une trappe 12 montée coulissante entre une position d'obturation de l'ouverture et une position de dégagement. Une telle trappe coulissante est sujette à l'encrassement, ce qui rend sa manipulation, voire son ouverture, délicate. Bien entendu, cette trappe et son montage sur le corps de l'outil implique en outre des coûts qui tendent à augmenter le prix de l'outil. Par ailleurs, pour certaines applications, on prévoit de rapporter sur la partie terminale de l'outil (sur laquelle on vient monter un embout de vissage) une protection 2 telle que celle illustrée par la figure 2. Une telle protection est réalisée en un matériau souple et a pour vocation d'éviter les détériorations qui pourraient être occasionnées par des chocs de la partie terminale de l'outil sur des éléments situés au voisinage de la zone de vissage. A titre d'exemple, on recourt à ce type de protection pour les outils destinés à être manipulés au voisinage d'une carrosserie automobile. On comprend donc qu'une telle protection a une fonction précise et limitée. L'invention a pour objectif de proposer un outil de vissage dont le corps présente une ouverture formant accès à des moyens de réglage du couple de vissage et qui comprenne des moyens d'obturation de l'ouverture plus ergonomiques et moins coûteux que ceux de l'art antérieur. L'invention a également pour objectif de fournir un tel outil dans lequel les moyens d'obturation ne sont pas sensibles à l'encrassement. L'invention a aussi pour objectif de fournir un tel outil dans lequel les moyens d'obturation permettent de réduire les temps de montage de l'outil. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel outil dans lequel les moyens d'obturation sont facilement et rapidement déplaçables d'une position d'obturation à une position de dégagement et inversement. Un autre objectif de l'invention est de proposer une protection évitant les rayures sur les carrosseries ou les surfaces fragiles en cas de contact de l'outil avec ces dernières. L'invention a encore pour objectif de fournir un tel outil dans lequel les moyens d'obturation sont simples de conception et faciles à mettre en oeuvre. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un outil de vissage comprenant un corps dont une partie terminale est destinée à être associée à un embout de vissage, ledit corps présentant une ouverture permettant l'accès à des moyens de réglage d'un couple de vissage, l'outil comprenant une protection souple rapportée sur ladite partie terminale, caractérisé en ce que ladite ouverture est positionnée sur ou au voisinage de ladite partie terminale, ladite protection s'étendant de façon à recouvrir ladite ouverture. Ainsi, grâce à l'invention, la protection exerce avantageusement une double fonction : celle consistant à permettre l'obturation ou l'accès à l'ouverture communiquant avec les moyens de réglage du couple ; - celle consistant à atténuer l'effet des chocs de la partie terminale sur les éléments au voisinage de la zone de vissage. Ceci est obtenu, comme cela va apparaître plus clairement par la suite, par la combinaison du positionnement de l'ouverture et du dimensionnement de la protection. Selon une solution préférée, ladite protection souple présente une forme complémentaire de ladite partie terminale avec un jeu négatif de façon à être montée légèrement à force sur ladite partie terminale. On peut ainsi mettre en place ou retirer la protection aisément et rapidement, en exerçant une force selon l'axe longitudinal du corps de l'outil. Une telle force axiale contraint la protection, grâce au matériau souple dans lequel elle est constituée, à se déformer légèrement lors de sa mise en place puis à venir enserrer la partie terminale. De plus, la protection est ainsi conçue de telle sorte qu'aucun encrassement, ou quasiment, puisse s'intercaler entre la protection et la partie terminale. On évite, ou tout le moins on limite, le risque de rendre malaisés le retrait et/ou la mise en place de la protection. Selon une solution avantageuse, ladite partie terminale présente au moins une excroissance destinée à coopérer avec un évidement interne de ladite protection sur ladite partie terminale, ladite excroissance étant préférentiellement circonférentielle. On obtient ainsi une solution simple et efficace pour contribuer au maintien en place de la protection sur la partie terminale de l'outil. Selon une variante envisageable, l'outil de vissage comprend des moyens de verrouillage de ladite protection sur ladite partie terminale. Dans ce cas, lesdits moyens de verrouillage appartiennent au groupe suivant : - moyens de vissage ; moyens de clipage. Selon une autre caractéristique, ladite protection présente une extrémité s'inscrivant dans un plan incliné, ledit corps présentant une surface de réception de ladite extrémité présentant une inclinaison correspondante à celle de ladite extrémité. Le positionnement et le maintien en position de la protection sur la partie terminale est ainsi optimisée, la zone de chevauchement de l'une sur l'autre étant étendue. Dans ce cas, ladite partie terminale comprend des moyens de guidage du positionnement de ladite protection sur ladite partie terminale. On facilite ainsi le positionnement angulaire de la protection lors de la mise en place de celle-ci sur la partie terminale de l'outil. Selon une variante envisageable, ladite partie terminale comprend des moyens d'association d'accessoires audit outil, ladite protection étant également prévue pour recouvrir lesdits moyens d'association. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue de moyens d'obturation de l'ouverture ménagée dans le corps d'un outil pour permettre l'accès à des moyens de réglage du couple, selon une technique de l'art antérieur ; la figure 2 est une vue d'une protection souple de partie terminale d'outil selon l'art antérieur ; les figures 3 et 4 sont des vues d'une protection de partie terminale selon l'invention, respectivement en position démontée et en position montée. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention consiste à équiper la partie terminale d'un outil de vissage d'une protection souple et de prévoir l'ouverture donnant l'accès aux moyens de réglage du couple interne au corps sur la partie terminale de façon que la protection recouvre l'ouverture. Selon le mode de réalisation préférentiel décrit ci-après, l'invention est appliqué à un outil de vissage de type pistolet. En référence aux figures 3 et 4, on rappelle qu'un outil de type pistolet comprend un corps 1 surmontant une poignée 3 avec laquelle il forme un angle droit ou s'approchant d'un angle droit. De plus, un outil pistolet présente classiquement une gâchette 4 permettant le déclenchement du corps de l'outil, cette gâchette étant positionnée sous le corps de l'outil 1, à l'intersection entre le corps 1 et la poignée 3 de façon à être enfoncée, pour la commande de la rotation de l'outil, vers l'intérieur de la poignée. Le corps de l'outil 1 présente une partie terminale 10 destinée à être associée à un embout tel qu'un embout de vissage. Tel que cela apparaît sur la figure 3, la partie terminale 10 présente une ouverture 111 destinée à permettre l'accès à des moyens de réglage du couple de vissage maxi. Cette ouverture 111 présente en l'occurrence une forme oblongue et est dimensionnée pour permettre le passage d'une clé. De plus, l'outil comprend une protection 5 prenant la forme d'une coiffe et s'étendant de façon à recouvrir la partie terminale 10 de l'outil, y inclut par conséquent l'ouverture 111 (les positions relatives de la protection et de la partie terminale étant telles que celles illustrées par la figure 4). La protection 5 est réalisée en un matériau souple tel que le thermoplastique élastomère avec des dimensions internes présentant un léger jeu négatif par rapport aux dimensions externes de la partie terminale 10. Ainsi, la protection 5 est emmanchée légèrement à force sur la partie terminale 10, son élasticité permettant une légère déformation lors de sa mise en place. De même, pour la retirer, un effort axial est nécessaire pour engendrer la déformation élastique de la protection 5. Une fois en, place, le jeu négatif que présente la protection 5 par rapport à la partie terminale, combiné au matériau élastique de la protection, fait que cette dernière enserre la partie terminale. Pour renforcer le maintien axial de la protection sur la partie terminale, des excroissances circonférentielles 112 sont ménagées sur la partie terminale, ces excroissances étant destinées à prendre place dans des rainures internes (non représentées) correspondantes réalisées à l'intérieur de la protection 5. Selon une variante envisageable, la protection 5 peut en outre être verrouillée sur la partie terminale, par exemple à l'aide de moyens de vissage ou de clipage. Par ailleurs, tel qu'illustré par les figures 3 et 4, la protection 5 présente une extrémité 52 s'inscrivant dans un plan incliné par rapport à l'axe longitudinal de la protection. La partie terminale 10 présente quant à elle un rebord 114 formant une surface d'appui (et de butée) pour l'extrémité 52 de la protection et présente une inclinaison correspondante à celle de l'extrémité 52 de la protection. L'inclinaison du plan dans lequel s'inscrit l'extrémité de la protection peut à titre indicatif être de l'ordre de 45 par rapport à un plan perpendiculaire à l'axe longitudinal de la protection. On note que cette inclinaison de l'extrémité de la protection est prévue de sorte que la longueur de la partie supérieure de la protection soit supérieure à la longueur de la partie inférieure. Pour aider au positionnement angulaire de la protection 5, on prévoit sur la partie terminale un détrompeur 115 destiné à s'inscrire dans un évidement (non représenté) ménagé sur la protection 5. Un tel détrompeur forme ainsi un moyen de guidage du positionnement angulaire de la protection lors de la mise en place de celle-ci sur la partie terminale. Selon une variante, la partie terminale 10 présente une excroissance 112, pour permettre l'association d'accessoires, tel qu'une poignée latérale, à la partie terminale 10 de l'outil. 10 15 | L'invention a pour objet un outil de vissage comprenant un corps (1) dont une partie terminale (10) est destinée à être associée à un embout de vissage, ledit corps (1) présentant une ouverture (111) permettant l'accès à des moyens de réglage d'un couple de vissage, l'outil comprenant une protection souple (5) rapportée sur ladite partie terminale (10), caractérisé en ce que ladite ouverture (111) est positionnée sur ou au voisinage de ladite partie terminale (10), ladite protection (5) s'étendant de façon à recouvrir ladite ouverture (111). | 1. Outil de vissage comprenant un corps (1) dont une partie terminale (10) est destinée à être associée à un embout de vissage, ledit corps (1) présentant une ouverture (111) permettant l'accès à des moyens de réglage d'un couple de vissage, l'outil comprenant une protection souple (5) rapportée sur ladite partie terminale (10), caractérisé en ce que ladite ouverture (111) est positionnée sur ou au voisinage de ladite partie terminale (10), ladite protection (5) s'étendant de façon à recouvrir ladite ouverture (111). 2. Outil de vissage selon la 1, caractérisé en ce que ladite protection souple (5) présente une forme complémentaire de ladite partie terminale (10) avec un jeu négatif de façon à être montée légèrement à force sur ladite partie terminale (10). 3. Outil de vissage selon la 2, caractérisé en ce que ladite partie terminale présente au moins une excroissance destinée à coopérer avec un évidement interne de ladite protection (5). 4. Outil de vissage selon la 3, caractérisé en ce que ladite excroissance (112) est circonférentielle. 5. Outil de vissage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de verrouillage de ladite protection sur ladite partie terminale. 6. Outil de vissage selon la 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de verrouillage appartiennent au groupe suivant : moyens de vissage ; moyens de clipage. 7. Outil de vissage selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite protection (5) présente une extrémité (52) s'inscrivant dans un plan incliné, ledit corps (1) présentant une surface deréception (114) de ladite extrémité (52) présentant une inclinaison correspondante à celle de ladite extrémité (52). 8. Outil de vissage selon la 7, caractérisé en ce que ladite partie terminale (10) comprend des moyens de guidage (115) du positionnement 5 de ladite protection (5) sur ladite partie terminale (10). 9. Outil de vissage selon la 1 à 8, caractérisé en ce que ladite partie terminale comprend des moyens d'association (116) d'accessoires audit outil, ladite protection (5) étant également prévue pour recouvrir lesdits moyens d'association (116). 10 | B | B25 | B25B,B25F | B25B 21,B25F 5 | B25B 21/00,B25F 5/00 |
FR2897361 | A1 | DISPERSIONS AQUEUSES DES NANOTUBES DE CARBONE, LEUR PROCEDE DE PREPARATION ET LEUR UTILISATION. | 20,070,817 | Domaine technique : La présente invention concerne la viscosification de solutions aqueuses pour la formulation de boues de forage. Plus précisément, la présente invention vise des dispersions aqueuses comprenant des nanotubes de carbone, qui présentent une viscosité élevée et qui résistent à des conditions d'exposition prolongée à haute température. Technique antérieure : Les fluides de forage sont très souvent des fluides à base d'eau constitués d'agents viscosifiants, d'inhibiteurs de corrosion, de lubrifiants, d'agents tensioactifs, etc. Parmi les agents viscosifiants les plus utilisés, on trouve des polymères naturels tels que les polysaccharides, des dérivés cellulosiques, mais aussi des polymères synthétiques de type acrylique ou vinylique. En raison des hautes températures, du fort cisaillement (causé par le pompage), des hautes pressions, et du pH bas auxquels ces fluides sont exposés, les polymères employés pour viscosifier les fluides de traitement ont tendance à se dégrader assez rapidement. Ils subissent bien souvent une altération rapide essentiellement par hydrolyse et par scission oxydative, et perdent irréversiblement leurs propriétés viscosifiantes corrélativement à la réduction de leur masse moléculaire. Pour pallier ces inconvénients, notamment de dégradation thermique, le brevet FR 2587708 mentionne la possibilité d'utiliser des gels macromoléculaires réticulés à structure de copolymères d'acides styrènesulfoniques et d'acides divinylarylsulfoniques pour la formulation de fluides de forages. Plus récemment, il a été décrit que l'ajout de sels d'acide formique (WO 03 /012003) ou de sels d'acides oxaliques (WO 2005/061652) à des solutions aqueuses de polyacrylamides, dérivés cellulosiques ou biopolymères pouvait augmenter leur résistance thermique. Toutefois, leur stabilité à la température ne va guère au-delà de 200 C. Les industries du pétrole et du gaz doivent actuellement creuser à des profondeurs de plus en plus importantes, et rencontrent ainsi des températures de plus en plus élevées. La température dans les formations souterraines augmente de 1 C pour 30 mètres de profond. Il existe donc un réel besoin de mettre au point des fluides qui soient stables à ces profondeurs. Exposé de l'invention : La demanderesse a mis au point de nouvelles dispersions aqueuses présentant une forte viscosité et douées d'une excellente résistance à la dégradation thermique. L'objet de la présente invention consiste donc en ces dispersions stables à des températures supérieures à 300 C, voire supérieure à 400 C et leur utilisation dans l'exploitation pétrolière comme fluide de forage. L'invention a pour objet une dispersion aqueuse comprenant des nanotubes de carbone modifiés en surface. Le pourcentage en poids des nanotubes de carbone dans la dispersion est compris entre 0,001 et 20%, de préférence entre 0,001 et 10 % ou encore de préférence entre 0,001 et 5%. Les nanotubes de carbone sont constitués d'une variété allotropique du carbone dans une configuration sp2 consistant en un long tube simple, double ou multi parois de cycles aromatiques accolés les uns aux autres, agrégés ou non. Lorsque le nanotube est constitué d'un seul tube, on parle de mono-paroi, de deux tubes on parle de double parois. Au-delà, on parle de multi-parois. Les nanotubes de carbone peuvent être préparés selon différents procédés comme la décharge électrique, l'ablation laser ou la déposition chimique en phase vapeur. Parmi ces techniques, cette dernière semble être la seule susceptible de pouvoir assurer la fabrication en quantité importante de nanotubes de carbone. On pourra se référer par exemple plus particulièrement aux documents WO 86/03455, WO 03/002456 pour la préparation de nanotubes de carbone multi-parois distincts ou non agrégés. Selon l'invention, les nanotubes sont modifiés en surface, afin de leur conférer des propriétés de dispersibilité dans l'eau exacerbées. Selon un mode de réalisation, les nanotubes de carbone comprennent des groupements hydrophiles directement présents à la surface des nanotubes de carbone. On entend par groupements directement présents à la surface des nanotubes, des groupements fixés aux nanotubes de manière covalente. Avantageusement, au moins une partie des groupements hydrophiles directement présents à la surface des nanotubes de carbone sont des sulfonates, et de manière préférentielle, tous les groupements hydrophiles sont des groupements sulfonates. Selon un mode particulier de l'invention, les nanotubes de carbone présentant des sulfonates sur leur surface sont obtenus directement par sulfonation en présence du complexe trioxyde de soufre/triéthylphosphate. L'invention concerne aussi le procédé de sulfonation des nanotubes de carbone 35 et les nanotubes de carbone obtenus selon ce procédé. Les nanotubes de carbone selon l'invention peuvent avantageusement, avant toute modification chimique être purifiés physiquement ou chimiquement, notamment par des lavages à l'aide de solutions acides (par exemple des solutions d'acide sulfurique et/ou d'acide chlorhydrique) de manière à les débarrasser des impuretés minérales et métalliques et/ou par traitement au moyen d'hypochlorite de sodium afin d'obtenir une plus grande quantité de fonctions oxygénées. L'invention a aussi pour objet l'utilisation des dispersions pour l'exploitation pétrolière, notamment en tant que fluide de forage. Les dispersions selon l'invention, en raison de la présence des nanotubes de carbone présentent une viscosité élevée. En cas d'exposition prolongée à des températures élevées, notamment à des températures supérieures à 300 C, voire supérieure à 400 C, elles ne subissent aucune dégradation chimique, et conservent une viscosité élevée. Elles résistent également très bien aux forces de cisaillement. En outre, elles sont très peu sensibles aux ions métalliques multivalents, et résistent bien à l'oxygène et au gaz carbonique, et sont aussi stables en présence de sels. Par conséquent, les dispersions selon l'invention remplacent avantageusement les dispersions renfermant uniquement des polymères comme viscosifiant. L'invention ne se limite pas à des dispersions aqueuses contenant uniquement de l'eau et des nanotubes de carbone, mais concerne aussi les solutions aqueuses, comportant notamment des sels inorganiques et éventuellement un ou plusieurs solvants organiques miscibles avec l'eau. La dispersion peut également renfermer d'autres constituants comme des fluidifiants, des défloculants, des agents anti-mousse, des agents anti-corrosion, etc. 20 | L'invention concerne des dispersions aqueuses comprenant entre 0,001 et 20% de nanotubes de carbone modifiés en surface. Ces dispersions présentent une viscosité élevée et sont douées d'une excellente résistance aux hautes températures.L'invention concerne également leur utilisation dans l'exploitation pétrolière, notamment en tant que fluide de forage. | Revendications 1. Dispersion aqueuse comprenant des nanotubes de carbone, caractérisée en ce que ceux-ci sont modifiés en surface et le pourcentage en poids des dits nanotubes 5 de carbone dans la dispersion compris entre 0,001 et 20%. 2. Dispersion aqueuse selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,001 à 10 % en poids de nanotubes de carbone. 10 3. Dispersion aqueuse selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend de 0,001 à 5% en poids de nanotubes de carbone. 4. Dispersion aqueuse selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les nanotubes de carbone comprennent des groupements hydrophiles 15 directement présents à la surface des nanotubes de carbone. 5. Dispersion aqueuse selon la 4, caractérisée en ce qu'au moins une partie des groupements hydrophiles directement présents à la surface des nanotubes de carbone sont des sulfonates. 6. Dispersion aqueuse selon la 4, caractérisée en ce tous les groupements hydrophiles directement présents à la surface des nanotubes de carbone sont des sulfonates. 25 7. Dispersion aqueuse selon l'une quelconques des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle renferme au moins des fluidifiants, des défloculants, des agents antimousse, des agents anti- corrosion. 8. Procédé de sulfonation de nanotubes de carbone tels que mis en oeuvre dans la 30 dispersion aqueuse selon la 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il consiste à traiter les nanotubes de carbone en présence du complexe trioxyde de soufre/triéthylphosphate. 9. Nanotubes de carbone susceptibles d'être obtenus selon le procédé tel que défini 35 à la 8. 10. Utilisation des dispersions selon l'une quelconque des 1 à 7 pour l'exploitation pétrolière, notamment en tant que fluide de forage. | C,B | C09,B01,B82 | C09K,B01F,B82B,C09C | C09K 8,B01F 3,B82B 3,C09C 1,C09C 3 | C09K 8/04,B01F 3/12,B82B 3/00,C09C 1/44,C09C 3/06 |
FR2891155 | A1 | DISPOSITIF D'AIDE A LA FLOTTAISON POUR NAGEURS ET PRATIQUANT D'UN SPORT NAUTIQUE EN DIFFICULTE. | 20,070,330 | La présente invention concerne un dispositif gonflable d'aide à la flottaison pour nageur ou pratiquants d'un sport dit nautique. Les nageurs ne portent généralement pas de dispositif d'aide à la flottaison car, à part un dispositif cité au paragraphe suivant, il n'existe pas de dispositif étudié pour les nageurs. Les dispositifs existants sont conçus pour une personne tombant accidentellement dans l'eau et gênent les mouvements natatoires car trop encombrants même non gonflés. Un dispositif conçu pour les nageurs ne nécessitant pas de manipulations existe, mais il est à porter autour de la taille, en ceinture, et peut gêner les mouvements natatoires puisque la pochette est placée sur le devant du nageur. Il est peu hydrodynamique. Par ailleurs, lorsqu'il est gonflé, il est nécessaire que le nageur soit conscient pour rester en équilibre sur une petite bouée en forme de petit matelas. Dans le cas contraire ou dans le cas de vagues, il risque de se retourner et d'avoir la tête dans l'eau. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique une partie technique située dans la moitié supérieure du dos de la personne. Nous appellerons dans ce document partie technique l'ensemble composé principalement d'une cartouche de gaz, d'un système de percussion permettant de percer la cartouche de gaz, et d'une vessie gonflable ou bouée. C'est le gaz contenu dans la cartouche qui, lorsque la personne qui le porte le décidera gonflera la bouée. Cette partie technique est fixée dans le dos de cette personne et un dispositif permet de déclencher le mécanisme de percussion de la cartouche de gaz ainsi que l'ouverture de la housse le cas échéant. Cette partie technique peut être protégée par une housse profilée de manière à être hydrodynamique. Par ailleurs. sa localisation dans le dos du nageur n'entrave en rien les mouvements natatoires. La vessie gonflable est de forme spécifique en U ou C. Elle vient se placer automatiquement autour du cou de la personne grâce à une membrane souple la reliant à son support (planche 4/6 le détail du fonctionnement de la bouée). Cette vessie gonflable doit normalement être d'un volume suffisant pour permettre la flottaison d'une personne. Par ailleurs, les extrémités des branches du U ou du C formés par la vessie gonflable peuvent être plus volumineuses que la partie située dans le cou de la personne de manière à ce que la portance à l'avant de la personne soit plus forte: le corps est ainsi plus en arrière et le visage hors de l'eau. Un système magnétique est installé sur chaque branche de la bouée ainsi que sur le système d'attache au corps de la personne pour permettre au nageur de solidariser la vessie gonflable au harnais ou au vêtement aquatique d'une simple pression. La mise en fonctionnement du dispositif est donc sans manipulations et très rapide, ce qui peut s'avérer vital en cas par exemple de malaise avec perte de connaissance. La tête du nageur est maintenue hors de l'eau même s'il est inconscient. La partie technique peut être fixée au corps de la personne par un harnais, des sangles, ou directement fixée sur un vêtement, par exemple une combinaison en néoprène. Selon un mode particulier de réalisation: Le harnais ou le vêtement aquatique servant à fixer la partie technique sur la personne sera en néoprène. Le harnais pourra prendre la forme de deux manches en néoprène reliées entre elles devant par une membrane néoprène assez étroite et derrière par une membrane néoprène sur laquelle est fixée la partie technique (planche 5/6, fig.7 de dos et fig.8 de face) Cette méthode de fixation présente l'avantage d'être collée au corps, confortable et souple. Elle s'enfile sans qu'il soit besoin de système d'attache de sangles qui peuvent créer une surépaisseur. Les mouvements natatoires sont donc libres. La planche 6/6 représente le même système de fixation sans manches, ce qui facilite encore la liberté de mouvements. Ce harnais sans manche peut se porter soit à même la peau, soit au dessus d'un vêtement aquatique (combinaison de nage ou de plongée ou shorty par exemple) La partie technique sera protégée par une membrane souple, par exemple en néoprène. Cette protection en matière souple - que nous appellerons aussi housse - sera profilée de manière à être hydrodynamique et à ne pas gêner la pénétration dans l'eau du nageur. Elle pourra être cousue au harnais ou au vêtement aquatique (vêtement en néoprène du type combinaison de triathlon, shorty ou combinaison de nage ou de plongée par exemple) La membrane souple protégeant la partie technique pourra s'ouvrir grâce à une fermeture en ruban auto-agrippant. C'est la bouée en se gonflant qui fera pression sur la paroi interne de cette membrane souple, engendrant l'écartement des deux parties du ruban auto-agrippant. Cette membrane souple en néoprène sera cousue au harnais en néoprène ou au vêtement aquatique. Elle sera profilée de manière à facilité sa pénétration dans l'eau. Un fond en matériaux rigide ou semi rigide permettra une certaine rigidité de l'ensemble et évitera que la partie technique vienne bosseler le harnais en néoprène du côté du dos du nageur, ce qui constituerait une gène. (planche 1). La bouée sera pliée à l'intérieur de cette housse. Le système filaire servant au déclenchement du mécanisme de percussion de la cartouche de gaz sera terminé par un anneau ou un embout facilement préhensible. Cet anneau ou cet embout permet une meilleure préhension et facilite l'acte de tirer. Le système filaire sera protégé par une gaine en matériaux souple (néoprène par exemple) cousue ou collée sur l'une des sangles du harnais. La vessie gonflable sera constituée d'un tissu étanche soudable chargé en polyuréthane. A 35 titre indicatif mais non limitatif, sa contenance pour un modèle adulte est de 9 litres. Elle sera réalisée en soudant entre elles par les bords deux pièces de tissus étanche. Cette vessie gonflable sera en forme de U ou de C. Dans le dernier cas, le gonflement de la bouée se fera en deux temps: La partie en forme de U se gonflera d'abord et basculera pour se positionner sur les épaules de la personne. Ensuite. grâce à un cloisonnement limitant et différant le passage du gaz de cette partie vers les deux parties situées au bout des branches du U, ces deux dernières se gonfleront, venant former plus ou moins un C, voire presque un O si les deux parties qui se gonflent dans un deuxième temps se rejoignent (Fig.2). L'avantage de cette forme est d'empêcher la tête de la personne de pencher en avant. La tête du nageur est donc maintenue hors de l'eau. Le gonflement différé permet à la bouée de se positionner d'abord sur les épaules du nageur avant que se gonflent les deux parties venant empêcher la tête du nageur de basculer vers l'avant. Le cloisonnement effectué par soudage sur une partie seulement de la longueur des deux parties de tissus constituant la bouée constituera une ligne courbe afin de maintenir une certaine rigidité à l'ensemble. Le gaz contenu dans la cartouche et servant au gonflage de la vessie sera du CO2 en cartouche de 16 ou 18 grammes. Un second mode de réalisation ne diffère du premier qu'en ce que le harnais est remplacé par un vêtement aquatique (par exemple combinaison de plongée ou de natation, shorty) Les aimants servant à solidariser la bouée au nageur seront dans ce cas fixés sur le vêtement. Le système filaire sera également logé sur le vêtement, par exemple sur la partie passant par dessus l'une des épaules, et protégé également par une membrane souple (en néoprène ou autre tissus résistant à l'eau, y compris à l'eau de mer)). Les dessins annexés illustrent l'invention: La planche 1/6 représente le schéma général de l'invention. 1 est le harnais, 2 est le fond rigide ou semi rigide qui protège le dos du nageur, 3 est la bouée dégonflée et pliée, 4 est la housse en néoprène qui est cousu sur le harnais par son pourtour et fermée par un système de ruban auto-agrippant (9). Les vis (5) (en nylon si possible) traversent le fond et la membrane souple (6) reliée à la bouée. La barrette (7) traversée également par les vis vient se plaquer contre la membrane. Elle serre cette membrane sur le fond grâce aux deux boulons (8) En transparence sont représentés le percuteur (10) et la cartouche de gaz (Il). 12 représente le système filaire servant au déclenchement du percuteur. Pour des raison de lisibilité, il n'est pas ici représenté relié au percuteur. La planche 2/6 représente la bouée gonflée. La membrane (6) la reliant au harnais est fixée entre le devant et le dessus de la bouée, ce qui lui permet d'être suffisamment courte pour être tendue lorsque la bouée commence à se gonfler. Dans le cas contraire, la bouée ne basculerait pas. Par ailleurs, si on la fixait derrière la bouée, elle risquerait de faire basculer la bouée de telle manière que les deux branche pourraient se trouver orientées vers l'arrière du nageur. La planche 3/6 représente le détail de la bouée. En transparence est représenté le percuteur (10) directement relié à la bouée et relié également à la cartouche de gaz (11). Les deux parties de la bouée sont soudés en 15. Les extrémités des bras de la bouée (19) sont en partie cloisonnés par une soudure (13). Cette soudure est courbe afin de garder une certaine rigidité à l'ensemble, et elle est interrompue (14) afin de laisser passer lentement le gaz. Cette soudure permet aux extrémités (19) de se gonfler avec un certain retard par rapport à la première partie de la bouée. En transparence sont également représentés les aimants servant à solidariser la bouée au harnais ou au vêtement aquatique. Il sont placés à l'intérieur de la bouée, sur la partie située au dessous et sont maintenus grâce à deux pièces de tissus (le même que celui qui constitue la bouée) soudés. La planche 4/6 explique la manière dont la bouée se positionne seule sur les épaules du nageur. Lorsque le nageur tire sur le système filaire (12), le percuteur perce la cartouche de gaz qui se vide dans la bouée. La bouée (3) écarte les deux parties de l'enveloppe fermée par un ruban autoagrippant. Elle sort de l'enveloppe. Elles est reliée au harnais (1) par une membrane (6) . Cette membrane est fixée sur la bouée de telle manière que lorsqu'elle se tends, la bouée, sous l'influence de deux forces opposées (celle du poids du nageur qui tire vers le bas via la membrane, et celle de la poussée d'Archimède qui pousse la bouée vers le haut) bascule et viens positionner ses deux bras sur les épaules du nageur. Une fois gonflée et positionnée ainsi, il suffit au nageur d'appuyer un peu dessus pour que les aimants situés d'une part sur chaque bras de la bouée (16) d'autre part sur chaque coté du harnais (17) s'attirent, solidarisant ainsi la bouée au harnais (ou au vêtement aquatique le cas échéant) La planche 5/6 représente une possibilité de harnais en néoprène avec manches vue de face puis de dos. La planche 6/6 représente un harnais similaire à celui de la planche 5/6 mais sans manches. 25 30 35 40 45 | Dispositif d'aide à la flottaison pour nageurs ou pratiquants d'un sport nautique.L'invention concerne un dispositif gonflable et de forme hydrodynamique d'aide à la flottaison pour nageur permettant à ce dernier une totale liberté de mouvement et ne nécessitant pas de manipulations pour se mettre en place en cas de danger, crampe ou malaise.Le dispositif est principalement constitué d'une partie technique (vessie gonflable, cartouche de gaz, mécanisme de percussion de la cartouche) d'un système de commande filaire, et d'un harnais ou un vêtement aquatique sur lequel elle est fixée. La partie technique est protégée par une housse profilée de manière à être hydrodynamique. Cette housse s'ouvre sous la pression interne engendrée par le gonflement de la bouée et grâce à un système de ruban auto-agrippant.Le dispositif selon l'invention est principalement destiné aux nageurs mais aussi aux personnes pratiquant un sport nautique (Planche à voile, kite-surf, jet-ski, scooter de mer, plongée en apnée, etc). Il leur permet en cas de nécessité (crampe, malaise, fatigue, etc) de flotter et de garder la tête hors de l'eau. | 1. Dispositif d'aide à la flottaison conçu principalement pour les nageurs mais également pour toute personne pratiquant un sport nautique et caractérisé en ce que la partie technique est située dans la moitié supérieure du dos de la personne qui le porte et est essentiellement composée d'une cartouche de gaz, d'un mécanisme de percussion de cette cartouche, d'un système de commande du mécanisme de percussion et d'une vessie gonflable ou bouée reliée au mécanisme de percussion à des fins de gonflage (planche 1) 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la partie technique est fixée au corps de la personne par un harnais, un système de sangles ou un vêtement pouvant aller dans l'eau. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en Ce_ que le harnais sur lequel est fixée la partie 15 technique est en néoprène, avec ou sans manches (planches 5/6 et 6/6) 4. Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que la partie technique est recouverte d'une enveloppe souple hydrodynamique fermée par un système du type ruban auto- agrippant qui libère la bouée sous la pression interne engendrée par le gonflement de cette dernière. 5. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système de commande du mécanisme de percussion de la cartouche de gaz est un système filaire. 6. Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que la vessie gonflable est en forme de U ou de C selon le mode de réalisation. 7. Dispositif selon les 1 et 6 caractérisé en ce que la vessie gonflable est en tissus chargé en polyuréthane et thermosoudable. 8. Dispositif selon les 1, 6 et 7 caractérisé en ce que la vessie gonflable en forme de U ou de C est reliée au harnais par une membrane souple fixée sur le dessus ou le devant de cette vessie. grâce à la traction qu'exerce le poids du nageur sur la fixation souple et à la poussée d'Archimède qui fait flotter la vessie gonflable, elle bascule en se gonflant et vient positionner automatiquement chaque branche sur les épaules de la personne (planches 2/6 et 4/6) 9. Dispositif selon les 1, 6, 7 et 8 caractérisé en ce que la bouée en forme de C se gonfle en deux temps grâce à un cloisonnement limitant et différant le passage du gaz de la partie déjà gonflée vers les extrémités des bras du C et en ce que le cloisonnement forme une courbe de manière à garder un certaine rigidité à l'ensemble (planche 3) 10. Dispositif selon la 8 caractérisé en ce que la vessie une fois gonflée, basculée et positionnée sur le nageur est maintenue en position sur le harnais ou le vêtement au moyen d'aimants. | A | A63 | A63B | A63B 31 | A63B 31/00 |
FR2902736 | A1 | SERVOMOTEUR A TIRANTS COMPORTANT UNE BAGUE D'ETANCHEITE RENFORCEE. | 20,071,228 | "" L'invention concerne un servomoteur pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, dit servomoteur "à tirants". L'invention concerne plus particulièrement un servomoteur pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, dit servomoteur "à tirants", du type qui comporte une enveloppe rigide d'orientation axiale à l'intérieur de laquelle est to montée mobile une cloison sensiblement transversale délimitant de façon étanche une chambre avant, soumise à une première pression, et une chambre arrière, soumise à une deuxième pression variant entre la première pression et une pression supérieure à la première pression, qui est susceptible de solliciter 15 une tige d'actionnement d'un maître cylindre associé au servomoteur, et dont les mouvements sont commandés par des clapets dits "d'admission" et de "rééquilibrage" permettant de faire varier la deuxième pression dans la chambre arrière, du type dans lequel la cloison mobile comporte au moins une coupelle 20 dont au moins une partie annulaire est inclinée d'un angle déterminé par rapport à la direction axiale de l'enveloppe, dont une face déterminée est recouverte d'une membrane d'étanchéité liée à la périphérie intérieure de l'enveloppe, du type dans lequel le servomoteur est destiné à être fixé à un tablier d'un véhicule 25 associé par l'intermédiaire de tirants d'orientation axiale traversant l'enveloppe du servomoteur et la partie annulaire de la cloison mobile, et du type dans lequel la coupelle comporte un perçage associé à chaque tirant qui reçoit une bague d'étanchéité qui est d'une part fixée à la coupelle et qui est d'autre part 30 montée coulissante sur le tirant associé. Il existe plusieurs types de fixations de servomoteurs. Selon une première conception connue, le servomoteur est fixé à une platine qui est elle-même fixée à un tablier du véhicule par l'intermédiaire de vis ou d'un autre moyen de fixation. 2 Selon une deuxième conception connue, le servomoteur est fixé directement sur le tablier du véhicule par l'intermédiaire de tirants qui traversent l'enveloppe du servomoteur. De tels servomoteurs présentent l'avantage de pouvoir être fixés facilement sur un tablier du véhicule et de présenter un poids réduit. Par exemple, le tablier du véhicule peut être équipé de tirants soudés qui traversent le servomoteur, lequel est fixé au tablier par l'intermédiaire d'écrous serrés sur une face avant de io l'enveloppe. Inversement, les tirants peuvent être fixés à l'enveloppe du servomoteur et celui-ci est fixé par l'intermédiaire d'écrous qui sont serrés au dos du tablier du véhicule. Dans ces les deux variantes de cette deuxième conception, 15 la traversée du servomoteur par les tirants implique la mise en place d'une étanchéité poussée entre les tirants et la paroi mobile du servomoteur. Conventionnellement, cette étanchéité est réalisée dynamiquement par l'intermédiaire d'une bague d'orientation 20 parallèle à la direction axiale, qui est interposée entre chaque tirant et la paroi mobile, et qui est destinée à coulisser sur le tirant. Par ailleurs, il est connu, pour des raisons de compacité, de proposer des servomoteurs dont au moins une partie annulaire 25 de la paroi mobile est inclinée d'un angle déterminé par rapport à la direction axiale du servomoteur, sensiblement suivant un tronc de cône. Cette conception, offre une plus grande rigidité de la paroi mobile pour une même épaisseur. La bague d'étanchéité est alors généralement localisée dans la partie annulaire inclinée de 30 la paroi mobile. Or, dans ce dernier type de servomoteur, on a constaté que, du fait de l'inclinaison locale de la paroi mobile, la bague d'étanchéité est soumise à des écarts de pression radiale relativement élevés, ce qui peut provoquer un décollement local 3 de la bague autour du tirant, et poser ainsi des problèmes d'étanchéité entre les chambres avant et arrière du servomoteur. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un servomoteur comportant une bague d'étanchéité renforcée. Dans ce but, l'invention propose un servomoteur du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la coupelle comporte dans sa partie annulaire inclinée un élément tubulaire, qui comporte le perçage, et qui s'étend au moins axialement en partie autour de la bague d'étanchéité pour assurer une répartition plus io uniforme des pressions autour de la bague d'étanchéité et limiter les déformations de ladite bague lorsqu'elle est soumise à une différence de pression entre les chambres avant et arrière du servomoteur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : 15 -l'élément tubulaire est venu de matière avec la coupelle. - l'élément tubulaire est emboîté dans la coupelle. - la bague d'étanchéité est venue de matière avec la membrane d'étanchéité, - la bague d'étanchéité comporte une partie d'extrémité, 20 d'un diamètre supérieur au diamètre intérieur de l'élément tubulaire, qui est destinée à être introduite en se déformant dans le perçage de l'élément tubulaire du côté de la face déterminée de la coupelle, puis à faire saillie hors de l'élément tubulaire du côté opposé à la face déterminée pour immobiliser axialement la 25 bague d'étanchéité, - la partie d'extrémité de la bague d'étanchéité comporte un chanfrein qui est destiné à faciliter son introduction dans l'élément tubulaire, - la face déterminée de la coupelle qui reçoit la membrane 30 est la face arrière de ladite coupelle, l'élément tubulaire fait saillie axialement vers l'avant à partir de la face avant de la coupelle, et la partie d'extrémité de la bague d'étanchéité fait saillie à l'avant de l'élément tubulaire. 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue d'ensemble en coupe d'un servomoteur réalisé conformément à l'état de la technique, - la figure 2 est une vue en coupe de détail du servomoteur de la figure 1 représenté au voisinage de la bague d'étanchéité, - la figure 3 est une vue en coupe de détail d'un io servomoteur réalisé conformément à l'invention représenté au voisinage de la bague d'étanchéité. Dans la description qui va suivre, des chiffres de référence identiques désignent des pièces identiques ou ayant des fonctions similaires. 15 Par convention, les termes "avant", "arrière", supérieur", "inférieur" désignent respectivement des éléments ou des positions orientés respectivement vers la gauche, la droite, le haut, ou le bas des figures 1 à 3. On a représenté à la figure 1 l'ensemble d'un servomoteur 20 10 pneumatique dit "à tirants" d'assistance au freinage pour un véhicule automobile. De manière connue, le servomoteur 10 comporte une enveloppe 12 rigide d'orientation axiale "A" à l'intérieur de laquelle est montée mobile une cloison 14 sensiblement 25 transversale délimitant de façon étanche une chambre avant 16, soumise à une première pression "PI", et une chambre arrière 18, soumise à une deuxième pression "P2" variant entre la première pression "PI" et une pression "Pa" supérieure à la première pression "PI". La deuxième pression "P2" qui règne dans la 30 chambre arrière 18 est notamment susceptible d'être modifiée par l'ouverture sélective de clapets dits "d'admission" et de "rééquilibrage" (non représentés) de manière à provoquer les déplacements de la cloison mobile 14, afin que ladite cloison mobile 14 sollicite une tige 20 d'actionnement d'un maître cylindre 22 associé au servomoteur 10. Le fonctionnement d'un tel servomoteur 10 étant largement connu de l'état antérieur de la technique, il ne sera pas décrit 5 outre mesure dans la présente description. De manière connue, comme l'illustrent les figures 1 et 2, le servomoteur 10 est destiné à être fixé à un tablier 34 d'un véhicule associé par l'intermédiaire de tirants 24 d'orientation axiale qui traversent l'enveloppe 12 du servomoteur 10 et la io cloison mobile 14. Les tirants sont par exemple solidaires de la partie avant 26 de l'enveloppe 12 du servomoteur 12 et comportent à leur extrémité arrière 28 un filetage 30 destiné à traverser un perçage 32 d'un tablier 34 du véhicule pour permettre la fixation du servomoteur par l'intermédiaire d'écrous 15 37 serrés au dos 36 du tablier 34. De manière connue, la cloison mobile 14 comporte au moins une coupelle 38 dont une partie annulaire 39 est inclinée d'un angle "a" déterminé par rapport à la direction axiale "A" de l'enveloppe 12. 20 Comme l'illustre plus précisément la figure 2, une face déterminée 40 de la coupelle 38 est recouverte d'une membrane 42 d'étanchéité qui, comme l'illustre la figure 1, est liée à la périphérie intérieure 44 de l'enveloppe 12. La coupelle 38 comporte un perçage 46 associé à chaque tirant 24, lequel 25 perçage 46 reçoit une bague 48 d'étanchéité. La bague 48 est d'une part fixée à la coupelle 38 et elle est d'autre part montée coulissante sur le tirant 24 associé. Comme l'illustre la figure 2 qui représente un servomoteur 10 conventionnel, la coupelle 38 est, lors du fonctionnement du 30 servomoteur 12, soumise à des efforts sensiblement perpendiculaires à la surface inclinée de ladite partie annulaire, alors que la bague 48 d'étanchéité présente une orientation radiale. 6 De ce fait, l'inclinaison de la partie annulaire 39 de la coupelle 38 peut conduire la bague 48 d'étanchéité à être soumise à des écarts de pression radiales assez élevés, ce qui peut provoquer un décollement local de la bague autour du tirant 24, et poser ainsi des problèmes d'étanchéité entre la chambre avant 16 et la chambre arrière 18 du servomoteur 10. Pour remédier à cet inconvénient, l'invention propose un servomoteur comportant une bague 48 d'étanchéité renforcée. Dans ce but, comme l'illustre la figure 3, l'invention io propose un servomoteur 10 du type décrit précédemment, caractérisé en ce que la coupelle 38 comporte dans sa partie annulaire inclinée 39 un élément tubulaire 50, qui comporte le perçage 46, et qui s'étend au moins axialement en partie autour de la bague 48 d'étanchéité pour assurer une répartition plus 15 uniforme des pressions autour de la bague 48 d'étanchéité et limiter les déformations de ladite bague 48 lorsqu'elle est soumise à une différence de pression entre la chambre avant 16 et la chambre arrière 18 du servomoteur 10. Conformément à l'invention, deux modes de réalisation de 20 l'élément tubulaire 50 peuvent être envisagés. Selon un premier mode de réalisation de l'invention qi a été représenté à la figure 3, l'élément tubulaire 50 est venu de matière avec la coupelle 38. En pratique, la coupelle 38 peut ainsi être réalisée par emboutissage d'une tôle d'acier ou par moulage 25 d'un matériau plastique. Selon un second mode de réalisation de l'invention (non représenté), l'élément tubulaire 50 peut aussi être emboîté dans la coupelle 38. Dans ce cas des moyens d'emboîtement (non représentés) sont interposés entre l'élément tubulaire 50 et la 30 coupelle 38. D'une manière similaire au mode de réalisation précédent, la coupelle 38 peut être réalisée par emboutissage d'une tôle d'acier ou par moulage d'un matériau plastique, et l'élément 7 tubulaire 50 peut être réalisé par découpe d'un tube d'acier ou par moulage d'un matériau plastique. Dans ces deux modes de réalisation préférés de l'invention, la bague 48 d'étanchéité est réalisée de préférence venue de matière avec la membrane 42 d'étanchéité, ceci afin de garantir une étanchéité parfaite entre la bague 48 et la membrane 42, de manière à éviter d'éventuelles fuites d'air entre la chambre avant 16 et la chambre arrière 18. Avantageusement, la bague 48 d'étanchéité comporte une io partie d'extrémité 52, d'un diamètre "D" supérieur au diamètre "d" intérieur de l'élément tubulaire 50, qui est destinée, avant le montage du tirant 24, à être introduite en se déformant dans le perçage 46 de l'élément tubulaire du côté de la face 40 déterminée de la coupelle 38, puis à faire saillie hors de l'élément 15 tubulaire 50 du côté opposé à la face 40 déterminée pour immobiliser axialement la bague 48 d'étanchéité. Ainsi, une fois introduite, la partie d'extrémité 52 de la bague 48 forme une première butée contre l'extrémité de l'élément tubulaire 50. 20 Comme d'autre part la bague 48 est venue de matière avec la membrane 42 qui est appliquée contre la face 40 déterminée de la coupelle 38, la bague 48 se trouve alors immobilisée dans les deux sens de la direction axiale. De préférence, la partie d'extrémité 52 de la bague 25 d'étanchéité comporte un chanfrein 54 qui est destiné à faciliter son introduction dans l'élément tubulaire 50. Tel que le servomoteur 10 a été représenté sur la figure 3, la face 40 déterminée de la coupelle 38 qui reçoit la membrane 42 est la face arrière de ladite coupelle 38, l'élément tubulaire 50 fait 30 saillie axialement vers l'avant à partir de la face avant 56 de la coupelle 38, et la partie 52 d'extrémité de la bague 48 d'étanchéité fait saillie à l'avant de l'élément 50 tubulaire. Cette configuration, particulièrement adaptée à un servomoteur 10 dans lequel la chambre avant 16 est soumise à 8 une dépression moteur et dans lequel la chambre arrière 18 est soumise à une pression variant entre la pression atmosphérique et la dépression moteur, n'est toutefois pas limitative de l'invention, et pourrait être inversée dans le cas d'un servomoteur fonctionnant selon un principe différent, sans changer la nature de l'invention. L'invention permet donc d'assurer une étanchéité optimale entre les chambres avant 16 et arrière 18 d'un servomoteur 10 à tirants. io 15 | Servomoteur (10) pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, comportant une cloison (14) interne mobile munie d'une coupelle (38) recouverte d'une membrane (42) d'étanchéité liée à la périphérie intérieure de l'enveloppe (12), du type dans lequel le servomoteur (10) est destiné à être fixé à un tablier (34) d'un véhicule associé par l'intermédiaire de tirants (24) d'orientation axiale traversant l'enveloppe (12) du servomoteur (10) et la cloison mobile (14), et du type dans lequel la coupelle (38) comporte un perçage (46) associé à chaque tirant (24) qui reçoit une bague (48) d'étanchéité qui est d'une part fixée à la coupelle (38) et qui est d'autre part montée coulissante sur le tirant (24) associé, caractérisé en ce que la coupelle (38) comporte un élément tubulaire (50), qui comporte le perçage (46), et qui s'étend au moins axialement en partie autour de la bague d'étanchéité (48). | 1. Servomoteur (10) pneumatique d'assistance au freinage pour un véhicule automobile, dit servomoteur "à tirants", du type qui comporte une enveloppe (12) rigide d'orientation axiale (A) à l'intérieur de laquelle est montée mobile une cloison (14) sensiblement transversale délimitant de façon étanche une chambre avant (16), soumise à une première pression (PI), et une chambre arrière (18), soumise à une deuxième pression (P2) variant entre la première pression (PI) et une pression (Pa) lo supérieure à la première pression (PI), qui est susceptible de solliciter une tige (20) d'actionnement d'un maître cylindre associé au servomoteur (10), et dont les mouvements sont commandés par des clapets dits "d'admission" et de "rééquilibrage" permettant de faire varier la deuxième pression 15 (P2) dans la chambre arrière (18), du type dans lequel la cloison (14) mobile comporte au moins une coupelle (38) dont au moins une partie annulaire (39) est inclinée d'un angle (a) déterminé par rapport à la direction axiale (A) de l'enveloppe (12), dont une face déterminée (40) est recouverte d'une membrane (42) d'étanchéité 20 liée à la périphérie intérieure de l'enveloppe (12), du type dans lequel le servomoteur (10) est destiné à être fixé à un tablier (34) d'un véhicule associé par l'intermédiaire de tirants (24) d'orientation axiale traversant l'enveloppe (12) du servomoteur (10) et la partie annulaire (39) de la cloison mobile (14), et du 25 type dans lequel la coupelle (38) comporte un perçage (46) associé à chaque tirant (24) qui reçoit une bague (48) d'étanchéité qui est d'une part fixée à la coupelle (38) et qui est d'autre part montée coulissante sur le tirant (24) associé, caractérisé en ce que la coupelle (38) comporte dans sa 30 partie annulaire inclinée (39) un élément tubulaire (50), qui comporte le perçage (46), et qui s'étend au moins axialement en partie autour de la bague d'étanchéité (48) pour assurer une répartition plus uniforme des pressions autour de la bague d'étanchéité (48) et limiter les déformations de ladite bague (48)i0 lorsqu'elle est soumise à une différence de pression entre les chambres avant (16) et arrière (18) du servomoteur (10). 2. Servomoteur (10) selon la précédente, caractérisé en ce que l'élément tubulaire (50) est venu de matière avec la coupelle (38). 3. Servomoteur (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément tubulaire (50) est emboîté dans la coupelle (38). 4. Servomoteur (10) selon l'une des io précédentes, caractérisé en ce que la bague (48) d'étanchéité est venue de matière avec la membrane (42) d'étanchéité. 5. Servomoteur (10) selon la précédente, caractérisé en ce que la bague (48) d'étanchéité comporte une partie d'extrémité (52), d'un diamètre (D) supérieur au diamètre 15 intérieur (d) de l'élément tubulaire (50), qui est destinée à être introduite en se déformant dans le perçage (46) de l'élément tubulaire (50) du côté de la face (40) déterminée de la coupelle (38), puis à faire saillie hors de l'élément tubulaire (50) du côté opposé à la face déterminée (40) pour immobiliser axialement la 20 bague d'étanchéité (48). 6. Servomoteur (10) selon la précédente, caractérisé en ce que la partie d'extrémité (52) de la bague d'étanchéité (48) comporte un chanfrein (54) qui est destiné à faciliter son introduction dans l'élément tubulaire (50). 25 7. Servomoteur (10) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la face (40) déterminée de la coupelle (38) qui reçoit la membrane (42) est la face arrière de ladite coupelle (38), en ce que l'élément tubulaire (50) fait saillie axialement vers l'avant à partir de la face avant (56) de la coupelle (38), et en ce 30 que la partie d'extrémité (52) de la bague (48) d'étanchéité fait saillie à l'avant de l'élément tubulaire (50). | B | B60 | B60T | B60T 13 | B60T 13/569 |
FR2888406 | A1 | ELEMENT RAYONNANT POUR ANTENNE STERIQUE | 20,070,112 | La présente invention est relative aux antennes stériques, c'est à dire aux antennes réseau à balayage électronique dont les éléments rayonnants sont répartis à l'intérieur d'un volume au lieu d'être disposés sur une surface réfléchissante, plane ou de révolution. Ce type d'antenne a l'avantage de permettre une couverture tridimensionnelle, le plus souvent hémisphérique ou quasi-hémisphérique à laquelle participent tous les éléments rayonnants. Ce n'est pas le cas des antennes à réseau réparti sur une surface réfléchissante qui soit, lorsqu'elles sont planes, nécessitent plusieurs panneaux différemment orientés dont un seul est utilisé à la fois, soit, lorsqu'elles sont cylindriques ou sphériques, ne mettent à contribution que les éléments rayonnants visibles de la direction visée. En raison de cette propriété on attend des antennes stériques des performances supérieures en gain et directivité. C'est pourquoi elles sont étudiées depuis longtemps. Elles font par exemple l'objet du brevet allemand DE A 2822845 qui décrit une antenne réseau dont les éléments rayonnants sont répartis de manière aléatoire et homogène au sein d'une boule. Dans cette antenne, les éléments rayonnants sont alimentés individuellement par des lignes verticales et sont soit des boucles horizontales, soit des dipôles horizontaux, croisés et alimentés en parallèle avec un déphasage de 7r/2 (antenne tourniquet). De tels éléments rayonnants ont été choisis d'une part en raison de leur polarisation horizontale qui évite leur occultation par les lignes verticales d'alimentation et d'autre part en raison de leurs diagrammes de rayonnement omnidirectionnels en azimut qui permet une couverture quasi totale de l'espace par l'antenne globale. Les dipôles horizontaux, croisés et alimentés en parallèle avec un déphasage de 7r/2 ont en outre l'avantage par rapport aux boucles de ne pas avoir une zone aveugle dans la région zénithale et d'être également omnidirectionnels en site. L'antenne stérique assure une couverture tridimensionnelle de l'espace avec un faisceau directif obtenu, à l'émission ou à la réception, par une formation de faisceaux qui consiste en une sommation à pondération complexe des signaux élémentaires émis ou reçus par ses différents éléments rayonnants telle qu'ils se combinent en phase dans la direction de pointage souhaitée. Elle a cependant l'inconvénient de donner lieu à un 2888406 2 important rayonnement parasite s'étendant de part et d'autre du lobe formé dans la direction de pointage et d'avoir un faible rendement énergétique. En effet, la focalisation dans un lobe formé dans une direction de pointage ne se fait que pour les énergies émises ou captées par les éléments rayonnants dans un angle limité, centré dans la direction de pointage. Les compléments d'énergie émis ou captés en dehors de cet angle par les éléments rayonnants omnidirectionnels se combinent de façon diffuse dans toutes les directions extérieures au lobe formé. Il en résulte un niveau important de rayonnement parasite. La présente invention a pour but de lutter contre cet inconvénient. Elle a pour objet un doté d'un faisceau directif, orientable en azimut. Avantageusement, cet élément rayonnant à faisceau directif orientable en azimut comporte au moins deux dipôles horizontaux, croisés alimentés par l'intermédiaire d'un répartiteur de puissance réglable en fonction de la direction visée par l'antenne stérique. Avantageusement, le répartiteur de puissance comporte un déphaseur réglable intercalé entre deux coupleurs directifs 3 dB (90 ) à deux entrées et deux sorties connectés à la suite entre les deux dipôles croisés d'un élément rayonnant et sa ligne d'alimentation, un premier coupleur 3 dB (90 ) ayant une première entrée connectée à la ligne d'alimentation, une deuxième entrée connectée à une charge d'adaptation et ses sorties connectées aux entrées du deuxième coupleur 3 dB (90 ), l'une directement, l'autre par l'intermédiaire du déphaseur réglable, et le deuxième coupleur 3 dB (90 ) ayant ses sorties connectées aux deux dipôles croisés de l'élément rayonnant. Selon une variante, l'élément rayonnant à faisceau directif orientable en azimut comporte deux couplets orthogonaux de dipôles horizontaux, chaque couplet comportant deux dipôles parallèles disposés l'un devant l'autre à une distance d'un quart de longueur d'onde et alimentés avec la même amplitude et en quadrature de phase avance ou retard, un commutateur permettant d'activer l'un ou l'autre des deux couplets, le couplet activé étant celui dont le secteur avant ou arrière renferme la direction visée et deux déphaseurs commandables de n/2 intercalés chacun entre les deux dipôles de chaque couplet et commandés en fonction 2888406 3 de l'appartenance de la direction visée au secteur avant ou arrière du couplet activé. Avantageusement, les dipôles de l'élément rayonnant à faisceau directif orientable sont réalisés à partir de motifs conducteurs rayonnants tracés sur un substrat isolant connus sous le nom de "patch" dans la littérature anglo-saxonne et leurs circuits associés: déphaseurs commandés, coupleurs ou commutateurs sont intégrés sur le même substrat. Grâce à la directivité des faisceaux des éléments rayonnants et à leur orientation dans un secteur angulaire où l'on veut pointer l'antenne stérique, on élimine dans une large proportion les énergies émises ou captées dans des directions très éloignées de celle du pointage. Cela concourt à diminuer grandement le rayonnement parasite entourant le lobe formé dans la direction du pointage et à améliorer le rendement énergétique. En contrepartie, on perd la faculté de poursuite simultanée de plusieurs cibles dispersées angulairement sur 360 en azimut, qui ne subsiste que dans les limites du secteur angulaire couvert par le lobe principal du diagramme de rayonnement des éléments rayonnants. C'est, en fait, un inconvénient mineur puisque l'on peut passer très rapidement d'un secteur angulaire à l'autre en changeant les réglages de l'orientation du diagramme des éléments rayonnants ce qui autorise une poursuite séquentielle sur 360 en azimut à une cadence supérieure à la plupart des cadences de renouvellement d'informations requises dans la pratique pour la poursuite de cibles ou le guidage de missiles. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description de modes de réalisation donnés à titre d'exemple. Cette description sera faite ci-après relativement au dessin dans lequel: - une figure 1 représente, de manière schématique, une antenne stérique; - une figure 2 représente, de manière schématique, un type d'élément rayonnant selon l'invention, avec un faisceau de rayonnement directif et orientable; - une figure 3 détaille la constitution d'un répartiteur de puissance employé dans l'élément rayonnant de la figure 2; 2888406 4 - une figure 4 montre, en perspective et de manière schématique, un mode de réalisation de l'élément rayonnant de la figure 2; et - une figure 5 représente, de manière schématique, un autre type d'élément rayonnant selon l'invention. Sur les figures les mêmes éléments sont désignés par les mêmes numéros de référence. Comme on peut le voir sur la figure 1, une antenne stérique comporte un réseau 1 d'éléments rayonnants 2 répartis de façon aléatoire et homogène à l'intérieur d'un volume enveloppe 3 conformément aux principes o des réseaux raréfiés aléatoires. Dans le cas d'un réseau d'éléments rayonnants il est bien connu que l'on doit, pour éviter l'apparition de lobes parasites de réseau dans certains angles de pointage du faisceau, disposer les éléments rayonnants dans le réseau avec un maillage présentant un pas d'écartement inférieur à ?J2, X étant la longueur d'onde de fonctionnement du réseau. Comme l'ouverture du faisceau obtenu est inversement proportionnelle à la dimension du réseau comptée en longueur d'onde, cela conduit à envisager des réseaux pleins de grandes dimensions avec un très grand nombre d'éléments rayonnants. La raréfaction consiste à supprimer un grand nombre d'éléments rayonnants dans un réseau plein. Elle permet de faire des économies sur le nombre d'éléments rayonnants pour une dimension donnée du réseau, c'est à dire pour une ouverture donnée du faisceau. et, également, sinon d'éliminer, du moins de réduire fortement les couplages entre éléments rayonnants, causes fréquentes de dégradation des performances des antennes réseau. En contrepartie elle provoque l'apparition de lobes de réseau. L'aléa permet de réduire les lobes de réseau inhérents aux structures régulières à grands pas. On notera que, pour la clarté du dessin, les proportions respectives entre la longueur des différents éléments rayonnants (en principe voisine d'une demi-longueur d'onde), leurs espacements relatifs (de l'ordre de plusieurs longueurs d'onde), le diamètre du volume enveloppe (de l'ordre de plusieurs dizaines de longueurs d'onde) n'ont pas été respectées. D'ailleurs ces différentes dimensions peuvent varier dans des proportions 2888406 5 importantes en fonction des performances souhaitées (gain, finesse du faisceau, etc...). Chaque élément rayonnant 2 est alimenté individuellement par une ligne verticale à faible perte 4 aboutissant à un module actif propre 5 qui comprend au moins un circuit déphaseur individuellement contrôlable mais qui peut comprendre également des circuits amplificateur, de filtrage, etc. selon les fonctions assumées par l'antenne et les types de signaux qu'elle pourra être amenée à émettre ou à recevoir. Les réglages des circuits déphaseurs des modules actifs 5 permettent de pointer l'antenne en faisant en sorte que les signaux élémentaires émis ou reçus par les différents éléments rayonnants dans la direction de pointage soient en phase. Ils se font grâce à un circuit pointeur 8. Les différents modules actifs 5 sont raccordés à un distributeur 6 15 qui répartit ou somme les signaux en provenance ou à destination de circuits 7 d'émission et/ou de réception. Les éléments rayonnants sont choisis de manière à avoir une polarisation horizontale pour éviter d'être occultés par les lignes verticales d'alimentation 4 et à avoir un diagramme de rayonnement omnidirectionnel. Habituellement, ce sont des boucles horizontales ou des antennes tourniquet formées d'une paire de dipôles horizontaux croisés alimentés en parallèle avec un déphasage de 7r/2. Comme indiqué précédemment, le fait que les éléments rayonnants aient un diagramme de rayonnement omnidirectionnel a l'inconvénient de faire apparaître un important rayonnement parasite de part et d'autre du lobe formé dans la direction de pointage. Pour éviter cet inconvénient on propose de réaliser une antenne stérique avec des éléments rayonnants à faisceau directif et orientable. Un exemple d'élément rayonnant à faisceau directif et orientable est représenté à la figure 2. Il se compose d'une paire de dipôles horizontaux croisés 10, 11 alimentés en parallèle au moyen d'un répartiteur réglable de puissance 12. Le répartiteur réglable de puissance 12 est commandé, comme les modules actifs 5, par un circuit pointeur d'antenne 8' qui s'occupe également du réglage des modules actifs 5. Il permet de répartir la 2888406 6 puissance entre les deux dipôles horizontaux croisés 10, 11 d'un élément rayonnant 2 selon une proportion réglable, sans perte d'énergie et ainsi d'ajuster la polarisation de l'onde rayonnée par les deux dipôles 10,11 dans une plage de 90 degrés limitée par les directions de polarisation de chacun d'eux. Les deux dipôles horizontaux orthogonaux 10, 11 d'un élément rayonnant sont alors équivalents à un unique dipôle horizontal orientable sur 90 degrés. Leur diagramme de rayonnement n'est plus omnidirectionnel comme dans le cas de l'antenne tourniquet mais est directif comme celui d'un simple dipôle avec des zéros sur les côtés qui réduisent le niveau du rayonnement parasite capté en dehors des lobes avant et arrière formés qu'il suffit d'amener dans la direction de pointage pour retrouver un gain comparable avec celui obtenu au moyen d'une antenne tourniquet. Le répartiteur réglable de puissance 12 peut être réalisé, comme représenté à la figure 3, au moyen de deux coupleurs 3 dB (90 ) 15, 16 à deux entrées et deux sorties, et d'un déphaseur réglable 17. L'un 15 des coupleurs 3 dB (90 ) a une première entrée 20 connectée à la ligne d'alimentation de l'élément rayonnant provenant d'un module actif 5, une deuxième entrée 21 connectée à une charge d'adaptation 22 et ses deux sorties 23, 24 connectées aux deux entrées 25, 26 de l'autre coupleur 3 dB (90 ) 16, l'une 23 directement et l'autre 24 par l'intermédiaire du déphaseur réglable 17. L'autre coupleur 3 dB (90 ) 16 a ses deux sorties 27, 28 connectées directement aux deux dipôles horizontaux 10, 11 de l'élément rayonnant considéré. Dans chaque coupleur directif 3 dB (90 ) 15, 16 une première sortie est couplée avec un affaiblissement de 3 dB directement avec une première entrée et par l'intermédiaire d'un déphaseur (90 ) avec la deuxième entrée tandis que la deuxième sortie est couplée avec un affaiblissement de 3 dB directement avec la deuxième entrée et par l'intermédiaire d'un déphaseur (90 ) avec la première entrée. Ainsi, si l'on applique un signal acos(cot+cp) à la première entrée 20 du coupleur 3 dB (90 ) 15, il apparaît sur sa sortie 23 un signal de la forme (a/2)cos(cot+cp) et sur sa sortie 24 un signal de la forme -(a/2) sin(cot+cp). Le signal de la sortie 23 du coupleur 3 dB (90 ) 15 traverse le déphaseur réglable 17 qui lui ajoute un déphasage d avant qu'il parvienne à l'entrée 26 du coupleur 3 dB (90 ) 16. Le coupleur 3 dB (90 ) 16 voit sur 2888406 7 son entrée 26 un signal de la forme (a/2)cos(wt+9+4) et sur son entrée 25 un signal de la forme -(a/2)sin(cot+(p). II délivre sur sa sortie 28 un signal de la forme: -(a/4)sin(c)t+(p) - (a/4)sin(cot+ (p+(k) qui s'exprime aussi sous la forme: - (a/2)cos(4)/2)sin(cot+cp+(4/2) ) (1) De même il délivre sur sa sortie 27 un signal de la forme: 10 (a/4)cos(cot+(p) + (a/4)cos(cwt+cp+4) qui s'exprime aussi sous la forme: (a/2) sinW2)sin(cwt+cp+W2)) (2) Les formules 1 et 2 montrent que l'on obtient sur les deux sorties 27, 28 du deuxième coupleur 3 dB (90 ) 16 deux signaux de mêmes phases dont les amplitudes sont affectées par des coefficients en sin(4/2) et cos(/2) fonction du déphasage d) introduit par le déphaseur réglable 17. Grâce à ces coefficients réglables, il est possible de répartir à volonté la puissance du signal appliqué à l'entrée 20 entre les deux sorties 27, 28. Comme les coupleurs 3 dB (90 ) 15, 16 et le déphaseur réglable 17 sont réversibles, cela permet également de pondérer en réception, l'une par rapport à l'autre, les composantes des signaux captés par les deux dipôles horizontaux croisés 10, 11 d'un élément rayonnant 2. C'est bien la fonction recherchée du répartiteur réglable. Sur la figure 2 on a représenté les répartiteurs réglables de puissance 12 disposés à la base de l'antenne stérique devant les modules actifs 5 utilisés pour la formation de faisceau si bien qu'ils sont reliés aux deux dipôles horizontaux croisés 10, 11 de chaque élément rayonnant 2 par deux lignes verticales distinctes d'alimentation 18, 19. Ils peuvent également être placés au niveau des deux dipôles horizontaux orthogonaux de chaque élément rayonnant, ce qui permet de réduire de moitié le nombre des lignes verticales d'alimentation. La figure 4 montre un exemple dans lequel les deux dipôles horizontaux croisés de chaque élément rayonnant sont constitués d'un motif conducteur 30 de forme rectangulaire tracé sur un 2888406 8 substrat horizontal isolant et excité à partir de deux côtés 31, 32 selon deux polarisations orthogonales. Le répartiteur réglable de puissance est intégré dans une zone 33 du substrat au voisinage immédiat de l'un des côtés du motif 30. De la sorte, il ne subsiste qu'une seule ligne verticale d'alimentation 34 qui est coaxiale et dont les deux conducteurs servent également à amener une tension continue de commande de réglage au répartiteur réglable de puissance. La figure 5 montre un autre exemple d'élément rayonnant à faisceau directif et orientable. II se compose de deux couplets orthogonaux 40, 41 de dipôles horizontaux, d'un commutateur 42 commandable permettant d'activer l'un ou l'autre des deux couplets 40, 41 et de deux déphaseurs commandables de 7c/2 43, 44 intercalés chacun entre les deux dipôles de chaque couplet. Chaque couplet 40, respectivement 41 comporte deux dipôles parallèles 40a, 40b, respectivement 41a, 41b, disposés l'un devant l'autre à une distance d'un quart de longueur d'onde et alimentés avec la même amplitude et en quadrature de phase avance ou retard. Les deux couplets 40, 41 se partagent l'espace en quatre secteurs azimutaux: deux secteurs avant et arrière et deux secteurs latéraux. L'un des couplets, par exemple 40, dont les dipôles 40a, 40b sont orientés vers l'avant et l'arrière surveille les secteurs azimutaux avant et arrière. Son faisceau est pointé vers le secteur azimutal avant ou arrière correspondant à la direction du dipôle en retard de phase. Car, compte tenu des différences de trajet, les ondes émises ou reçues par les deux dipôles 40a, 40b s'ajoutent en phase dans cette direction alors que dans la direction opposée elles sont en opposition de phase et s'annulent. L'autre couplet, 41 dans l'exemple considéré, dont les dipôles 41a, 41b sont orientés vers les côtés surveille les secteurs azimutaux latéraux gauche et droite. Comme pour le couplet précédent 40 le faisceau de ce couplet 41 est pointé vers le secteur azimutal latéral gauche ou droite correspondant à la direction du dipôle en retard de phase. Le commutateur 42 permet de n'activer que celui des deux couplets 40, 41 qui surveille des secteurs azimutaux opposés renfermant la direction de pointage. Il peut être réalisé à l'aide de diodes. Les déphaseurs commandables de n/2 43, 44 permettent de 35 choisir parmi les deux secteurs azimutaux surveillés par un couplet 40 ou 2888406 9 41, celui renfermant la direction de pointage. Ils peuvent être réalisés à l'aide de diodes, de ferrites ou de fibres optiques. Le commutateur 42 et les déphaseurs commandables de 7c/2 43,44 peuvent être réalisés soit sur un même substrat que les dipôles 40a, 40b, 41a, 41b, ce qui permet de n'utiliser qu'une ligne verticale d'alimentation et trois lignes de commande 45 par élément rayonnant, soit sur un même substrat que le module actif 5 de l'élément rayonnant considéré. Ce bicouplet permet de réduire grandement le niveau de o rayonnement parasite capté puisqu'il présente un diagramme de rayonnement directif ouvert sur seulement un quadrant azimutal et non sur les quatre | Cet élément rayonnant est à faisceau directif et orientable au lieu d'être omnidirectionnel. Il en résulte une grande diminution du rayonnement parasite capté en dehors de la direction de pointage de l'antenne stérique qui est une antenne réseau dont les éléments rayonnants sont distribués dans un volume. Comme montré sur la figure, l'élément rayonnant est avantageusement constitué de deux dipôles horizontaux croisés (10, 11) alimentés en parrallèle au moyen d'un répartiteur de puissance réglable (12) | 1. Elément rayonnant pour antenne stérique caractérisé en ce qu'il est à faisceau directif orientable en azimut. 2. Elément rayonnant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux dipôles horizontaux, croisés (10, 11) alimentés par l'intermédiaire d'un répartiteur de puissance (12) réglable en fonction de la direction visée par l'antenne stérique. 3. Elément rayonnant selon la 2, caractérisé en ce que le répartiteur de puissance (12) comporte un déphaseur réglable (17) intercalé entre deux coupleurs directifs 3 dB (90 ) à deux entrées et deux sorties (15, 16) connectés à la suite entre les deux dipôles croisés (10, 11) de l'élément rayonnant (2) et sa ligne d'alimentation, un premier coupleur 3 dB (90 ) (15) ayant une première entrée (20) connectée à la ligne d'alimentation, une deuxième entrée (21) connectée à une charge d'adaptation (22), et ses sorties (23, 24) connectées aux entrées (25, 26) du deuxième coupleur 3 dB (90 ) (16) , l'une (23) directement, l'autre (24) par l'intermédiaire du déphaseur réglable (17), et le deuxième coupleur 3 dB (90 ) (16) ayant ses sorties (27, 28) connectées aux deux dipôles croisés (10, 11) de l'élément rayonnant (2). 4. Elément rayonnant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte: deux couplets (40, 41) orthogonaux de dipôles horizontaux, (40a, 40b, 41a, 41b), chaque couplet (40, 41) comportant deux dipôles parallèles (40a, 40b ou 41a, 41b) disposés l'un devant l'autre à une distance d'un quart de longueur d'onde et alimentés avec la même amplitude et en quadrature de phase avance ou retard, un commutateur (42) permettant d'activer l'un ou l'autre des deux couplets (40, 41), le couplet activé (40 ou 41) étant celui dont le secteur avant ou arrière renferme la direction visée et deux déphaseurs commandables de ir/2 (43, 44) intercalés chacun entre les deux dipôles (40a, 40b ou 41a, 41b) de chaque couplet (40 ou 41) et commandés en fonction de l'appartenance de la direction visée au secteur avant ou arrière du couplet activé (40 ou 41) . 2888406 11 5. Elément rayonnant selon la 2, caractérisé en ce que ses dipôles croisés (10,11) sont réalisés au moyen d'un motif conducteur (30) tracé sur un substrat isolant. 6. Elément rayonnant selon la 5, caractérisé en ce que le répartiteur de puissance réglable (12) est également réalisé sur ledit substrat dans une zone (33) voisine du motif conducteur (30). 7. Elément rayonnant selon la 4, caractérisé en ce que les dipôles (40a, 40b, 41a, 41b), le commutateur (42) et les déphaseurs commandables de 7r/2 (43, 44) sont réalisés de manière coplanaire. | H | H01 | H01Q | H01Q 7 | H01Q 7/00 |
FR2889473 | A1 | DISPOSITIF DE SUPPORT D'OUTILLAGE PORTATIF DE TYPE MEULEUSE | 20,070,209 | La présente invention concerne un dispositif support d'outillage portatif de type meuleuse munie d'un carter de protection, comprenant des moyens de liaison d'un point fixe à des moyens de support dudit outil portatif. La présente invention entre dans le domaine de l'outillage et des supports d'outils, notamment portatifs. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif support d'un outil portatif de type meuleuse. L'outillage portatif a l'avantage d'être léger et maniable, destiné à être transporté, facilitant ainsi son utilisation sur site. Toutefois, cette maniabilité n'autorise pas la même précision qu'un outil fixe. De plus, certains outils portatifs restent difficiles à manipuler en raison de leur poids et des vibrations que leur fonctionnement génère. Enfin, un outil portatif présente un caractère dangereux lors de son utilisation qui nécessite une attention constante lorsqu'on s'en sert. La combinaison d'outils fixe et portatif au sein de son équipement est donc une solution la plus adaptée pour servir de l'un ou de l'autre selon les besoins. Toutefois, le coût à envisager reste prohibitif. C'est pourquoi il existe de nombreux dispositifs destinés à servir de support à un outillage portatif, comme par exemple un établi équipé en vue de recevoir une scie sauteuse ou circulaire, une colonne pour perceuse ou banc de perceuses, etc. Ces supports comprennent généralement un point fixe sur lequel vient s'assujettir ledit outillage portatif, notamment au travers de moyens d'accroche, de fixation ou analogue. De cette manière, l'outillage portatif reste amovible et peut être utilisé seul ou solidaire dudit support. La présente invention entre dans le cadre de l'amélioration de tels dispositifs support d'outillage portatif et concerne un outillage de type meuleuse ou analogue. Pour ce faire, l'invention concerne un dispositif support d'outil portatif de type meuleuse munie d'un carter de protection, comprenant des moyens de liaison d'un point fixe à des moyens de support dudit outil portatif. Elle se caractérise par le fait que les moyens support sont conformés de manière à se fixer au carter de protection de ladite meuleuse. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, lesdits moyens de liaison comprennent un bras, articulé ou non, conformé de manière à déporter ledit outil par rapport au point fixe. Avantageusement, ledit bras comprend au moins un coude. Selon un mode de réalisation, ledit bras comprend deux 10 coudes séparant au moins une section de déport et une section de rehausse de ladite meuleuse. De plus, les sections sont montées en rotation les us par rapport aux autres au travers d'au moins une articulation. De préférence, les moyens de liaison comprennent une plaque de réception du carter de ladite meuleuse. De plus, la plaque de réception présente une forme de demi disque dans lequel est ménagé centralement un passage pour le moyeu de ladite meuleuse. Avantageusement, ladite plaque comprend une paroi 20 orthogonale s'étendant au moins en partie le long de la périphérie de ladite plaque. De manière particulière, lesdits moyens de liaisons sont solidaires de ladite paroi orthogonale, de manière articulée ou non. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente une vue en perspective du dispositif selon l'invention supportant une meuleuse; - la figure 2 est une vue en perspective du dispositif support selon l'invention; - la figure 3 est une vue en perspective selon un autre angle du dispositif support; et - la figure 4 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du dispositif support. La présente invention concerne un dispositif support 1 d'un outil portatif, en particulier de type meuleuse 2, comme visible sur la figure 2. A ce propos, une meuleuse 2 comprend de manière générale un carter de protection 3 entourant partiellement l'outil de coupe, généralement un disque 4 monté et fixé en rotation sur un moyeu 5 motorisé. Ledit carter 3 est monté sur des moyens de préhension 6 et a pour rôle de protéger l'utilisateur qui manipule ladite meuleuse pour éviter qu'il ne se blesse en empêchant tout contact avec le disque 4 du côté des moyens de préhension 6. Ledit carter 3 retient aussi les éclats et résidus de la coupe. Le dispositif 1 comprend des moyens 7 de liaison d'un point fixe 8 à des moyens 9 de support dudit outil portatif. Le point fixe 8 peut être prévu solidaire d'un référentiel comme un bâti, un mur, un établi, un atelier, etc. Ce point fixe peut être assujetti à son référentiel au travers de moyens de fixation amovibles ou directement et définitivement au travers du scellement sur ledit référentiel. Les moyens de liaison 7 comprennent un bras conformé de manière à déporter ledit outil portatif, à savoir la meuleuse 2, par rapport audit point fixe 8. Ce déport offre un plus grand espace de travail autour du disque 4 et facilite la manipulation de objets à découper ou usiner. De plus, ce déport peut surélever la meuleuse 2 par rapport audit point fixe 8, améliorant encore l'espace de travail. Pour ce faire, ledit bras comprend au moins un coude. Ce coude peut être réalisé sensiblement à angle droit, définissant alors deux parties du bras orthogonales entre elles. Selon le mode préférentiel de réalisation du dispositif support 1 selon l'invention, ledit bras comprend deux coudes 10A et 10B. Ces deux coudes 10A,10B séparent au moins une section 11 de déport et une section 12 de rehausse de ladite meuleuse 2. La section de déport 11 s'étend sensiblement horizontalement pour espacer la meuleuse 2 dudit point fixe 8, comme précédemment évoqué. Cette section de déport 12 peut être constituée d'un seul tronçon de bras, mais est préférentiellement constituée de deux tronçons s'étendant de part et d'autre de la section de rehausse 12, de chaque côté des coudes 10A,10B. La section de rehausse 12 s'étend sensiblement verticalement pour surélever la meuleuse 2 par rapport audit point fixe 8. Selon un mode de réalisation visible sur la figure 4, lesdits moyens de liaison 7 peuvent être prévus rigides ou réglables au travers notamment d'un bras articulé. Les articulations 16 peuvent être disposées au niveau des coudes 10A,10B, aussi bien qu'au niveau des moyens support 9 ou que du point fixe 8. Ces articulations 16 permettent de régler précisément, dans l'espace, l'orientation, l'élévation ou la distance de la meuleuse par rapport audit point fixe 8. De plus, elles permettent de replier le dispositif support 1 en vue de son transport, le rendant plus compact et moins encombrant. En particulier, ces articulations 16 peuvent être constituées d'un axe reliant en pivotement une section 11 ou 12 à une autre. Ce pivotement peut s'effectuer selon un axe longitudinal ou transversal à une desdites sections 11 ou 12. De plus, des moyens de blocage 17 permettent de régler l'angle de rotation d'une section 11 ou 12 par rapport à une autre. De préférence, comme visible sur la figure 4, ces moyens de blocage 17 peuvent se présenter sous la forme de vis à écrou papillon, ces derniers autorisant un réglage manuel rapide. De manière particulièrement avantageuse, les moyens support 9 sont conformés de manière à se fixer au carter de protection 3 de ladite meuleuse 2. Cette fixation présente l'avantage de solidariser le dispositif support 1 à la meuleuse 2 au plus près du moyeu 5, endroit où se créent le plus de contraintes mécaniques lors de l'utilisation de ladite meuleuse 2. De cette façon, le dispositif support 1 selon l'invention stabilise au mieux la meuleuse 2. Les moyens de liaison 9 comprennent une plaque 13 de réception du carter 3 de ladite meuleuse 2. Cette plaque 13 présente une forme de demi disque dans lequel est ménagé centralement un passage 14 pour le moyeu 5 de ladite meuleuse 2. De plus, ladite plaque 13 comprend une paroi 15 s'étendant au moins en partie le long de la périphérie de ladite plaque 13. Cette paroi 15 est orthogonale à la surface dudit demi disque. Cette configuration particulière confère auxdits moyens support 9 une forme complémentaire à celle du carter de protection 3, lesdits moyens support 9 entourant alors en tout ou partie ledit carter 3. Avantageusement, les moyens support 9 peuvent être fixés sur les moyens de liaison 7 de manière à orienter l'élément de coupe de la meuleuse 2 du côté du point fixe 8, à savoir comme visible sur la figure 1, améliorant ainsi la sécurité. De plus, lesdits moyens de liaisons 7 sont solidaires de ladite paroi 15 orthogonale. Ils peuvent être prévus articulés mais sont préférentiellement solidaires de ladite plaque 15. Le dispositif support 1 peut tout particulièrement être réalisé en métal, par moulage et/ou fixation de pièces métalliques entre elles, notamment mais non limitativement par soudure ou analogue. Le dispositif support 1 selon l'invention permet donc d'assujettir un outil portatif de type meuleuse 2 pour une utilisation facilité et aisée, tout en assurant une sécurité d'utilisation améliorée. En particulier, l'invention peut être adaptée à tout type d'outil de type meuleuse 2 proche ou similaire, notamment comprenant un carter de protection 2. Dans ce cas, le dispositif support 1 comprendra des moyens support 9 de forme complémentaire au carter de protection 2 de l'outil portatif envisagé. L'invention trouvera aussi une application dans la démonstration, la présentation ou l'exposition d'un tel outil portatif au sein d'un magasin, d'une foire, d'une exposition ou similaire. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention | Dispositif support (1) d'outillage portatif de type meuleuse (2) munie d'un carter (3) de protection, comprenant des moyens (7) de liaison d'un point fixe (8) à des moyens (9) de support dudit outil portatif, caractérisé par le fait que les moyens support (9) sont conformés de manière à se fixer au carter de protection (3) de ladite meuleuse (2). | 1. Dispositif support (1) d'outillage portatif de type meuleuse (2) munie d'un carter (3) de protection, comprenant des moyens (7) de liaison d'un point fixe (8) à des moyens (9) de support dudit outil portatif, caractérisé par le fait que les moyens support (9) sont conformés de manière à se fixer au carter de protection (3) de ladite meuleuse (2). 2. Dispositif support (1) selon la 1, caractérisé par le fait que lesdits moyens de liaison (7) comprennent un bras, articulé ou non, conformé de manière à déporter ledit outil par rapport au point fixe (8). 3. Dispositif support (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ledit bras comprend au moins un 15 coude (10A ou 10B). 4. Dispositif support (1) selon la 2, caractérisé par le fait que ledit bras comprend deux coudes (10A,10B) séparant au moins une section (11) de déport et une section (12) de rehausse de ladite meuleuse (2). 5. Dispositif support (1) selon la 4, caractérisé par le fait que lesdites sections (11,12) sont montées en rotation les uns par rapport aux autres au travers d'au moins une articulation (16). 6. Dispositif support (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les moyens de liaison (7) comprennent une plaque (13) de réception du carter (3) de ladite meuleuse (2). 7. Dispositif support (1) selon la 6, caractérisé par le fait que la plaque de réception (13) présente une forme de demi disque dans lequel est ménagé centralement un passage (14) pour le moyeu (5) de ladite meuleuse (2). 8. Dispositif support (1) selon l'une quelconque des 5 ou 6, caractérisé par le fait que ladite plaque (13) comprend une paroi (15) orthogonale s'étendant au moins en partie le long de la périphérie de ladite plaque (13). 9. Dispositif support (1) selon la 8, caractérisé par le fait que lesdits moyens de liaisons (7) sont solidaires de ladite paroi orthogonale (15), de manière articulée ou non. | B | B24 | B24B | B24B 23 | B24B 23/02 |
FR2897014 | A1 | DISPOSITIF DE SECURITE POUR ROUE DE VEHICULE | 20,070,810 | La présente invention concerne un dispositif de sécurité pour roue de véhicule, et plus particulièrement un dispositif de sécurité anti-rotation des éléments de liaison de ladite roue. Dans un souci esthétique, de nombreux véhicules, quelle qu'en soit leur utilisation, sont équipés d'enjoliveurs. Ces éléments viennent cacher le moyeu et les éléments de fixation de la jante ainsi que la jante elle-même, la plupart de ces jantes étant assez inesthétiques pour des raisons de coût. Tout en restant facilement amovibles, les enjoliveurs peuvent aussi assurer une protection des éléments de fixation de la jante de la roue contre les intempéries et les projections diverses. Les éléments de fixation sont moins attaqués par la corrosion et ne viennent pas se gripper dans leur logement, on peut ainsi les démonter en cas de besoin. Par contre, on a constaté que les éléments de fixation des roues de certains véhicules, notamment des vis, se désolidarisent petit à petit du moyeu sur lequel elles sont rapportées, même si le couple de serrage indiqué par le constructeur a été respecté. Ce desserrage résulte des vibrations engendrées par les irrégularités du revêtement de la chaussée par exemple, ou par les chocs plus conséquents dus à des imperfections plus importantes du revêtement, du type nid de poule par exemple. Ainsi, cette désolidarisation des vis de fixation n'est pas due à de grandes contraintes mécaniques, seule la répétitivité des chocs et la continuité des vibrations sont en cause. On constate alors un effet pervers de l'enjoliveur quand il y en a un, celui de masquer les vis de fixation desserrées. Sans contrôle visuel régulier de ces vis, l'utilisateur du véhicule peut être en danger ainsi que les autres utilisateurs. Même en l'absence d'enjoliveurs, certains chauffeurs de véhicules, peu attentifs, ne portent pas non plus nécessairement attention à des tels dévissages. Différents dispositifs de maintien existent dans le but d'empêcher cette désolidarisation des vis dans l'art antérieur. Ce sont des dispositifs antirotation, sous forme d'anneau, disposant d'autant de logements que nécessaire pour venir bloquer les têtes de vis. Ces dispositifs se greffent sur la jante ou sur les éléments de fixation par des moyens mécaniques nécessitant un outillage supplémentaire spécifique qui s'ajoute à l'outillage nécessaire pour un démontage de la roue. Aussi, la présente invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en proposant un dispositif de blocage des écrous ou des vis de roues, intégré à l'enjoliveur de ladite roue, facilement démontable pour ne pas nécessiter d'outillage particulier ou supplémentaire. Ledit dispositif de blocage et donc de sécurité vient interdire la rotation des éléments de fixation de ladite roue. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de sécurité pour roue de véhicule, ladite roue comprenant une jante, fixée au moyeu dudit véhicule par des vis de fixation et équipée d'un enjoliveur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-rotation portés par l'enjoliveur et prévus pour coopérer avec les vis de fixation de la jante sur le moyeu. On entend pour la suite de la description par "vis" soit des vis coopérant avec des trous taraudés dans le moyeu, soit des écrous prévus pour venir se visser sur des goujons solidaires dudit moyeu. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1A représente une roue de véhicule équipée d'un dispositif de sécurité selon l'invention, -la figure 1B est une vue en coupe transversale du dispositif de sécurité de la figure 1A, - les figures 2A et 2B représentent, respectivement une vue de dessous et en coupe transversale d'un capuchon, - la figure 3 représente en vue latérale une variante de réalisation d'un capuchon, - la figure 4 illustre un deuxième mode de réalisation des moyens de sécurité 10 de l'invention, - les figures 5A et 5B illustrent un troisième mode de réalisation, - la figure 6 représente une quatrième variante de réalisation, - la figure 7 illustre une cinquième variante de réalisation, - la figure 8 illustre une sixième variante de réalisation. 15 Le dispositif 10 de sécurité pour une roue 12 de véhicule selon l'invention est illustré par les figures 1A et 1B dans sa structure générale. La roue 12 comprend un pneu 14 monté sur une jante 16 fixée au moyeu 18 par des vis 20 de fixation. Un enjoliveur 22 intégrant le dispositif 10 de sécurité est rapporté sur la jante 20 16 par des moyens connus de l'art antérieur, par exemple grâce à un clipsage 24, facilitant le montage et le démontage dudit enjoliveur 22 sans outil particulier. Le dispositif 10 de sécurité pour roue 12 de véhicule selon la présente invention incorpore des moyens 26 anti-rotation prévus pour empêcher une rotation, notamment un dévissage des vis 20 de fixation, susceptible d'entraîner une 25 désolidarisation de la roue 12 du véhicule. Les moyens anti-rotation 26, détaillés en figure 1B, du dispositif de sécurité 10 comprennent au moins un capuchon 28 et des moyens 30 de blocage en rotation desdits capuchons. Chaque capuchon 28 est lié en rotation avec chacune des vis de fixation 20 de la jante 16 solidaire du moyeu 18 à laquelle il est assujetti. Les moyens de liaison en rotation de chacun des capuchons 28 du dispositif de sécurité 10 avec chaque vis comprend des moyens d'emboîtement 32, généralement un profil conjugué de la tête de vis dans le cas d'une vis à tête hexagonale, voir figures 2A et 2B ou d'une vis à tête six pans creux. Chaque capuchon 28 du dispositif de sécurité 10 est monté libre en rotation par rapport à l'enjoliveur qui le porte de façon à permettre son orientation. Dans ce but, les capuchons 28 ont un corps sensiblement cylindrique et disposent de moyens de fixation 34, tels que ceux illustrés sur le capuchon 28 présenté en coupe en figure 1B. Ces moyens de fixation 34 comprennent des trous 36, de diamètre sensiblement égal à celui du corps 38 du capuchon 28, prévus dans l'enjoliveur 22 en face de chaque vis de fixation 20 pour le passage desdits corps 38. Le maintien en position de chaque corps 38 de capuchon 28 dans un trou 36 de l'enjoliveur 22 est assuré par exemple par des ergots 40. D'autres moyens de fixation 34, connus de l'homme du métier, peuvent être utilisés, du moment qu'ils autorisent une rotation du capuchon 28 tout en le maintenant sur l'enjoliveur 22 durant l'utilisation du véhicule, notamment une gorge avec un circlips. Ainsi qu'illustré en figure 3, dans le cas d'une vis 20 ayant une tête à six pans creux, le capuchon 28-1 dispose d'une partie saillante 44-1 hexagonale, adaptée pour venir se loger dans ladite tête de vis standard à six pans creux, au jeu près d'emboîtement. Les autres éléments, ergots 40-1, corps 38-1 de capuchon, moyens 30-1 de blocage restent inchangés. En complément, les moyens 30 de blocage en rotation comprennent au moins un index 46, susceptible de venir en butée sur des moyens 48 d'appui. Dans le mode schématique général de réalisation, cet index 46 est orienté de manière sensiblement perpendiculaire à l'axe de rotation X du capuchon, qui est confondu avec l'axe de rotation de la vis de fixation 20. Le fonctionnement du dispositif de sécurité selon la présente invention est 5 maintenant décrit dans son mode général avec adaptation femelle pour tête de vis hexagonale ou mâle pour tête de vis à six pans creux. La personne en charge de l'entretien que l'on appellera chauffeur par commodité, met en place un enjoliveur 22 sur chacune des roues. L'enjoliveur est rapporté sur la jante 16 et les capuchons 28 du dispositif de sécurité 10 de 10 l'enjoliveur 22 sont mis en place et orientés en les faisant coopérer avec les têtes 20 des vis de fixation. Les moyens de blocage 30 en rotation vont empêcher la rotation des capuchons 28. En effet, en cas d'amorce de dévissage, la vis 20 tourne sur un secteur angulaire très limité car le capuchon 28 qui en est solidaire en rotation tourne 15 simultanément. La rotation du capuchon déplace aussi l'index 46 en rotation qui vient au contact des moyens 48 d'appui, en l'occurrence le moyeu de roue en saillie. Dès lors, la vis 20 ne peut plus se dévisser inopinément sous l'effet des vibrations et autres chocs. 20 La figure 4 illustre un deuxième mode de réalisation dans lequel l'index 46- 2 du capuchon 28-2 est monté sur un système à cliquet 50 autorisant la rotation manuelle dudit index 46-2 autour du corps 38-2 du capuchon 28-2 dans le sens contraire au sens de désolidarisation des vis de fixation 20. Ainsi, lors du montage de l'enjoliveur 22 incorporant un dispositif de sécurité 10 25 avec des capuchons 28-2 conçus selon ce mode de réalisation, l'index 46-2 peut être mis en butée au plus près des moyens d'appui 48 dès la mise en service, évitant même l'amorce de desserrage. En variante, il est possible de prévoir des moyens d'appui 48 des index 46 des capuchons 28, indispensables à leur blocage en rotation, qui sont portés par l'enjoliveur 22 lui-même ou par des éléments extérieurs audit enjoliveur 22. Ainsi, selon une troisième variante de réalisation du dispositif, représentée sur les figures 5A et 5B, les moyens d'appui 48-3 des index 46-3 des capuchons 28-3 comprennent une paroi P ménagée directement sur l'enjoliveur de sorte à obtenir le blocage des index 46-3. Cette paroi P est placée de façon préférentielle à proximité des index 46-3 des capuchons. Les vis de fixation 20 étant sensiblement réparties selon un cercle C dont le centre correspond à l'axe Y de rotation de la roue 12, cette paroi P est en saillie vers l'extérieur et la hauteur est sensiblement égale à celle des capuchons 28-3. Sur la figure 5A, cette paroi P est d'un diamètre sensiblement inférieur au cercle C de répartition des vis de fixation 20, et offre donc sa face extérieure comme moyens 48-3 d'appui aux index 46-3 des capuchons 28-3. Sur la figure 5B, cette paroi P est d'un diamètre sensiblement supérieur au cercle C de répartition des vis de fixation 20, et offre donc sa face intérieure comme moyens 48-3 d'appui aux index 46-3 des capuchons 28-3. Selon une quatrième variante des moyens d'appui 48-4, illustrée en figure 6, il est prévu au moins un axe 52 sensiblement cylindrique, une goupille par exemple, 20 de hauteur sensiblement égale à celle du capuchon 28-4. Idéalement, il est prévu plusieurs positions 54 à proximité d'un capuchon 28-4 pour l'axe 52. Selon une cinquième variante illustrée en figure 7, le blocage d'au moins un index 46-5 de chaque capuchon 28-5 du dispositif de sécurité 10 est réalisé par le 25 capuchon 28-5 adjacent. Dans ce cas, l'index 46-5 de chaque capuchon 28-5 doit être suffisamment long pour venir en appui sur le capuchon 28-5 adjacent. Selon une sixième variante illustrée en figure 8, le blocage des index 46-6 des capuchons 28-6 du dispositif de sécurité 10 est réalisé par appui directement sur le moyeu 18 lorsque celui-ci est en saillie. Avantageusement, l'enjoliveur 22 peut comprendre une pièce en plus, appelée cache, cette pièce visant à compléter la fonction d'embellissement d'un enjoliveur 22 en venant masquer le dispositif de sécurité 10 pour roue 12 de véhicule. Ce cache vient se fixer sur l'enjoliveur 22 par des moyens connus de l'homme de l'art. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les matériaux utilisés, les dimensions et formes de du dispositif de sécurité 10, de ses capuchons 28 et de l'enjoliveur 22 associé | L'invention a pour objet un dispositif de sécurité (10) pour une roue (12) de véhicule, ladite roue (12) comprenant une jante (16) fixée au moyeu (18) dudit véhicule par des vis de fixation (20) et équipée ou susceptible d'être équipée d'un enjoliveur (22), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-rotation (26) prévus pour coopérer avec les vis de fixation (20) de la jante (16) sur le moyeu (18) intégré audit enjoliveur.L'invention couvre aussi l'enjoliveur (22) intégrant ledit dispositif de sécurité (10) pour roue (12) de véhicule. | 1. Dispositif de sécurité (10) pour une roue (12) de véhicule, ladite roue (12) comprenant une jante (16) fixée au moyeu (18) dudit véhicule par des vis de fixation (20) et équipée ou susceptible d'être équipée d'un enjoliveur (22), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens anti-rotation (26) prévus pour coopérer avec les vis de fixation (20) de la jante (16) sur le moyeu (18) intégré audit enjoliveur. 2. Dispositif de sécurité (10) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens anti-rotation (26) du dispositif de sécurité (10) comprennent un capuchon (28) coopérant avec au moins une vis de fixation (20) et des moyens (30) de blocage en rotation desdits capuchons (28). 3. Dispositif de sécurité (10) selon la 2, caractérisé en ce que chaque capuchon (28) comprend des moyens d'emboîtement (32) susceptibles de coopérer avec une vis de fixation (20). 4. Dispositif de sécurité (10) selon la 3, caractérisé en ce que 15 les moyens d'emboîtement (32) sont adaptés à la forme de la tête des vis de fixation (20). 5. Dispositif de sécurité (10) selon l'une des 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage (30) en rotation d'un capuchon (28) comprennent au moins un index (46) solidaire du capuchon (28) apte à coopérer 20 avec des moyens d'appui (48). 6. Dispositif de sécurité (10) selon la 5, caractérisé en ce que chaque index (46-2) de capuchon (28-2) est monté sur chaque capuchon (28-2) par l'intermédiaire d'un système (50) à cliquet. 7. Dispositif de sécurité (10) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens d'appui (48) des index (46) des capuchons (28) comprennent une paroi P, sensiblement cylindrique, solidaire de l'enjoliveur (22). 8. Dispositif de sécurité (10) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens d'appui (48) d'au moins un index (46) de chaque capuchon (28) comprennent au moins un axe (52) pouvant prendre plusieurs positions (54). 9. Dispositif de sécurité (10) selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que les moyens d'appui (48) d'au moins un index (46) de chaque 10 capuchon (28) sont constitués par le capuchon (28) adjacent. 10. Enjoliveur (22) intégrant le dispositif de sécurité (10) pour roue (12) de véhicule selon l'une des précédentes. | B,F | B60,F16 | B60B,F16B | B60B 23,B60B 7,B60B 27,F16B 39 | B60B 23/10,B60B 7/00,B60B 27/00,F16B 39/02 |
FR2899933 | A1 | COLLECTEUR D'ECHAPPEMENT COMPOSITE | 20,071,019 | La présente invention concerne un collecteur d'échappement pour une ligne d'échappement d'un moteur à combustion interne, du type comportant : - une enveloppe extérieure comprenant : - au moins une bride liée à la coque externe et présentant au moins un orifice de circulation des gaz, l'enveloppe extérieure présentant au moins un orifice de circulation des gaz, - au moins un conduit interne disposé dans l'enveloppe extérieure et débouchant par un orifice de circulation des gaz. De nos jours, les véhicules à moteurs thermiques sont équipés de lignes d'échappement incluant des organes de dépollution tels que des organes de purification catalytique et/ou des filtres à particules. Pour permettre un fonctionnement satisfaisant de ces organes de dépollution, il faut que les gaz d'échappement leur parviennent avec une température élevée. Il convient donc d'éviter une déperdition de chaleur trop importante dans la ligne d'échappement et notamment dans le collecteur séparant la sortie du moteur thermique du premier organe de dépollution. Diverses solutions ont été envisagées à cet effet. En particulier, les collecteurs comportant des conduits internes maintenus dans une coque externe séparée des conduits internes par un espace d'air ou un matériau isolant s'avèrent efficaces pour éviter une trop grande déperdition de chaleur. Ces collecteurs comportent une bride de fixation sur la culasse du moteur sur laquelle viennent s'appuyer les conduits internes, d'une part, et la coque externe d'autre part. Une bride de sortie est fixée également sur la coque externe permettant d'assembler le reste de la ligne d'échappement et notamment le turbocompresseur. L'étanchéité pour ce type de réalisation est assurée par la soudure étanche de la coque externe sur les brides de culasse et de sortie. L'invention a pour but de réaliser en plus une étanchéité satisfaisante entre les conduits internes et les brides, notamment la bride de sortie. Cette étanchéité est nécessaire lors de l'utilisation d'un matériau entre les conduits internes et la coque externe, notamment dans le cas de maté-riaux d'isolation ou d'éléments de maintien à base de fibres céramiques, pour éviter que tout ou partie de ce matériau ne soit aspiré soit par le moteur, soit par la ligne d'échappement et notamment le turbocompresseur. La liaison et l'étanchéité entre les conduits internes et les brides sont délicates à assurer du fait des dilatations différentielles notamment axiales constatées entre les conduits internes et la coque externe. Il est en effet impossible de lier rigidement aux brides de culasse et de sortie la coque ex-terne et les conduits internes. L'invention a pour but de proposer un collecteur d'échappement ayant une liaison et une étanchéité satisfaisantes entre les conduits internes et la bride de sortie. L'étanchéité au niveau de la bride de culasse est dans ce cas supposée satisfaisante et la liaison avec la bride est considérée rigide. L'invention propose donc de réaliser une étanchéité satisfaisante du côté de la bride de sortie sans pour autant imposer une liaison rigide des conduits internes avec cette même bride. Cette invention porte particulièrement sur de collecteurs d'échappement dont les conduits internes sont rassemblés de façon étanche notamment dans un conduit de sortie unique. Cependant il est possible de conser- ver ces conduits séparés jusqu'à la bride en ajoutant un élément d'étanchéité entre les différents conduits par collage par exemple ou à l'aide d'un joint d'étanchéité. A cet effet, l'invention a pour objet un collecteur du type précité, caractérisé en ce que : - le ou chaque conduit interne est formé au moins pour l'essentiel de sa longueur en un matériau céramique et est engagé au travers du ou de chaque orifice ; et - il comporte un diaphragme annulaire imperméable aux gaz et déformable radialement et axialement de manière élastique disposé autour du ou de chaque conduit interne entre le ou chaque conduit interne et l'enveloppe extérieure, le diaphragme étant lié à sa périphérie à au moins l'un de l'enveloppe extérieure et du ou de chaque conduit interne. Suivant des modes particuliers de réalisation, le collecteur comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'enveloppe extérieure comporte une coque externe et une bride liée à la coque externe et délimitant le ou chaque orifice de circulation des gaz ; - le diaphragme est lié à sa périphérie à l'autre de la bride et du ou de chaque conduit interne ; - le diaphragme est appliqué élastiquement à sa périphérie contre l'autre de la bride et du ou de chaque conduit interne ; - le diaphragme comporte, d'une part, une couronne présentant une plage annulaire de liaison sur l'autre de la bride et du ou de chaque conduit interne et un profil annulaire d'appui sur l'autre de la bride et du ou de chaque conduit interne et, d'autre part, un organe élastique à action radiale appliqué sur ledit profil annulaire pour assurer son maintien sous contrainte radiale contre l'autre de la bride et du ou de chaque conduit interne ; - l'organe élastique comporte un anneau élastique ceinturant ledit pro-fil annulaire et appliquant celui-ci par une action centripète contre le conduit interne ; - l'organe élastique ceinturant ledit profil annulaire exerce une action centripète sur le profil annulaire contre le conduit interne dont l'intensité est inférieure à celle de la pression de décharge de l'espace entre le conduit interne et la coque externe ; ledit profil définit un canal annulaire ouvert vers l'extérieur et renfermant ledit organe élastique ; - ledit canal présente deux bords convergents délimitant une ouver- ture de largeur inférieure à la largeur maximale du canal ; - le diaphragme présente une forme de soufflet ; - le diaphragme est généralement tronconique ; - le diaphragme comporte un ou plusieurs évent(s) de décharge ; - le diaphragme est lié par soudage ; -l'espace délimité entre la coque externe et le ou chaque conduit interne renferme au moins partiellement un matériau de remplissage ; et - le diaphragme est lié à la périphérie à l'enveloppe extérieure. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en élévation avec arrachement partiel d'un collecteur d'échappement selon l'invention associé à la bride de sortie ; - la Figure 2 est une vue en coupe du détail de la liaison du collecteur d'échappement et de la bride de sortie ; et - la Figure 3 est une vue identique à celle de la figure 2 d'une variante de réalisation du collecteur et de la bride de sortie. Sur la Figure 1 est représenté un moteur thermique 10 accouplé à un collecteur d'échappement 12. Le moteur thermique comporte par exemple quatre cylindres à chacun desquels est associé un conduit de soupape 14 formant une sortie d'échappement ménagée au travers d'une culasse 15 du moteur. Les quatre sorties 14 débouchent suivant un même plan 16 de la culasse sur lequel est solidarisé l'entrée du collecteur d'échappement 12. Le collecteur 12 comporte essentiellement une enveloppe extérieure étanche 18 dans laquelle sont reçus quatre tubes 20 formant des conduits internes d'évacuation des gaz d'échappement. Chaque tube est associé à une sortie d'échappement d'un cylindre du moteur thermique 10. Un matériau de maintien et/ou un isolant thermique, formé notamment par une nappe de fibres céramiques emplit au moins partiellement l'espace 21 délimité entre l'enveloppe 18 et les tubes 20. L'enveloppe 18 comporte une coque externe 22 enveloppant l'en- semble des tubes 20, une bride 24 de liaison du collecteur sur la culasse 15 du moteur, et une bride 25 de sortie assurant la liaison du collecteur au reste de la ligne d'échappement et notamment à un turbocompresseur. La coque externe 22 est formée par exemple de deux demi coques métalliques assemblées l'une à l'autre par une soudure périphérique mé- diane. Cette coque définit un profil convergent de la bride 24 vers une extrémité munie de la bride de sortie 25. La bride 24 est formée d'une plaque massive présentant quatre orifices d'entrée 24A disposés en regard des sorties d'évacuation 14 du moteur. Elle comporte en outre des perçages pour le passage de vis de fixation du collecteur sur la culasse. Chaque tube 20 traverse la bride 24 suivant sensiblement toute son épaisseur au travers d'un orifice 24A. La bride de sortie 25 présente une face principale extérieure formant une surface d'appui 25A notamment sur le turbocompresseur et une surface opposée interne 25B entre lesquels est formé un orifice traversant 27. La coque externe 22 est fixée par une soudure externe 28 sur la surface interne 25B. Les tubes internes 20 sont formés dans un matériau céramique par exemple ceux décrits dans les demandes de brevet US-6,134,881, US-6,161,379,, US-6,725,656 et WO-2004/106705. Ces matériaux consistent en une matrice composite à base de polymère inorganique renforcée par des fibres, préférentiellement céramiques. Ces matériaux sont particulière- ment adaptés en raison de leur faible inertie thermique, de leur faible dilatation thermique par rapport à métal, notamment un acier inoxydable, de leurs propriétés mécaniques leur permettant de résister au flux de gaz chauds présents dans l'échappement et aux sollicitations vibratoires propres aux véhicules automobiles et enfin en raison de leur tenue en température vis-à- vis des gaz chauds sortant d'un moteur à combustion interne. L'épaisseur des tubes 20 dans leur partie courante est comprise entre 0,4 et 1,2 mm. Ils convergent les uns vers les autres depuis les orifices d'entrée 24A du collecteur correspondant chacun à un cylindre pour former un faisceau de tubes débouchant au niveau de la bride de sortie 25 du collec- teur au travers d'un tronçon sensiblement tubulaire 30 formant la sortie de l'enveloppe. Les tubes 20 sont de préférence indépendants les uns des autres suivant toute leur longueur. Ainsi, ils sont disposés de manière contiguë dans le tronçon de sortie 30. Ils débouchent tous dans un même plan trans- versai au tronçon 30 au niveau de leur extrémité aval. A cette extrémité, chaque tube a une section en forme de quartier de disque. Cependant les tubes peuvent au préalable se rejoindre dans une culotte formant ainsi un faisceau monobloc conduisant à un seul orifice de sortie. Les quatre tubes 20 débouchent dans un même tronçon convergent en céramique formant un conduit de sortie 31. Les quatre tubes et le conduit de sortie 31 sont, sans que cela soit indispensable, maintenus en position radiale dans le tronçon 30 par un joint 32 formé d'un anneau en treillis métallique. Le conduit 31 s'étend au travers de l'orifice 27 et il débouche dans l'épaisseur de la bride 25. Avantageusement, et comme illustré sur la figure 2, un diaphragme 34 imperméable aux gaz et déformable radialement et axialement de manière élastique est interposé entre le conduit de sortie 31 et la bride de sortie 25. Ainsi, le diaphragme 34 entoure le conduit 31 et est relié au moins à l'un de la bride 25 et du conduit de sortie 31. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, le diaphragme 34 est relié par exemple par collage sur la surface externe du conduit de sortie 31. A cet effet, il présente un collet d'extrémité 36. De même, le diaphragme est par exemple soudé sur la surface plane interne 25B de la bride en dehors de l'orifice 27 associé. A cet effet, il comporte une collerette 38 appliquée contre la surface interne de la bride. L'extrémité du diaphragme 34 liée au conduit de sortie 31 est disposée à l'écart de la bride 25 et de l'orifice 27. Le diaphragme 34 présente avantageusement une paroi générale-ment tronconique convergente de la bride 25 vers le conduit de sortie 31. De préférence, cette paroi tronconique présente une forme de soufflet déformable élastiquement présentant une succession de surfaces tronconiques décalées angulairement reliées les unes aux autres en accordéon. Par exemple, le soufflet est formé d'un flan de tôle emboutie d'épaisseur réduite de l'ordre de 0,1 à 0,2mm. Tout en restant globalement étanche, le diaphragme présente avantageusement un évent calibré de décharge permettant d'éviter les surpressions dans l'inter-paroi 21. Cet évent est dimensionné pour permettre à l'air de circuler en empêchant toutefois d'éventuelles fibres d'être aspirées en dehors de l'inter paroi et notamment vers le moteur ou le turbocompresseur. Le diaphragme 34 assure l'étanchéité d'une part entre la ligne d'échappement et notamment le turbocompresseur et la bride 25 et d'autre part entre la bride 25 et le conduit de sortie 31. Ainsi, les gaz d'échappement ne circulent pas dans l'espace inter-paroi 21 délimité entre les conduits 20 et l'enveloppe externe 22. Les tubes 20 étant réalisés en matériau céramique, ceux-ci subissent de très faibles dilatations, ce qui permet un ajustement très précis entre les tubes, et la bride de sortie. Par ailleurs, la céramique constituant les tubes 20 étant un bon isolant thermique, la chaleur des gaz d'échappement est très peu transférée vers la bride massive 25, garantissant que l'essentiel de la chaleur soit acheminé au travers du collecteur, permettant ainsi un fonctionnement satis- faisant des organes de dépollution placés en aval du collecteur, tels qu'un organe de purification catalytique, ou un filtre à particules. Sur la figure 3 est illustrée une variante de réalisation de l'accouple-ment entre la bride 25 et un conduit de sortie 31. Dans ce mode de réalisation, le diaphragme désigné par la référence 44 est lié à la bride 25 suivant sa surface interne 25B et est seulement appliqué élastiquement au contact de la surface externe du conduit de sortie 31. A cet effet, le diaphragme 44 comporte une couronne métallique 46 présentant une plage annulaire de liaison 48 appliquée sur la surface interne de la bride 25 et un profil annulaire 50 d'appui contre la surface externe du conduit de sortie 31. De ma- nière générale, la couronne 46 présente en section une forme de crosse ou de point d'interrogation. Le profil annulaire 50 délimite un canal 52 s'ouvrant extérieurement à l'opposé du conduit de sortie 31 associé. Ce canal 52 présente des rives 54 convergeant l'une vers l'autre, de sorte que la largeur de l'ouverture du canal est inférieure à la largeur maximale du canal 52. Un organe élastique annulaire 56 formé d'un anneau élastique est logé et maintenu à l'intérieur du canal 52. Cet organe élastique 56 est propre à appliquer le fond du canal 52 contre la surface externe du conduit de sortie 31 en exerçant sur le profil annulaire d'appui un effort centripète. L'anneau élastique 56 est formé par exemple d'un treillis métallique et présente, au repos, un diamètre inférieur au diamètre extérieur du conduit de sortie 31. La bride présente au voisinage de sa surface interne un lamage 58 élargissant localement l'orifice 27. Le profil annulaire d'appui 50 et l'anneau élastique 56 sont partiellement reçus dans ce lamage en étant appliqués contre la surface externe du conduit de sortie 31. Pour maintenir le diaphragme 44 en position, la plage annulaire 48 est soudée à sa périphérie extérieure contre la surface interne 25B de la bride par un cordon de soudure 60. Comme dans le mode de réalisation précédent, l'agencement décrit ici assure, compte tenu du maintien du profil d'appui 50 pressé contre la sur- face externe du conduit de sortie 31, une étanchéité entre l'intérieur et l'extérieure de l'enveloppe du collecteur. Toutefois, en cas de surpression dans le collecteur, le diaphragme 44 se déforme élastiquement de manière centrifuge permettant l'échappement du gaz ayant conduit à la surpression entre le conduit de sortie 31 et le diaphragme. A cet effet, l'anneau élastique 56 est tel qu'il exerce une action centripète contre le conduit interne dont l'intensité est inférieure à celle de la pression de décharge de l'espace entre le conduit interne et la coque externe. Dans un mode de réalisation différent, le diaphragme 34 est fixé sur la coque externe 22 plutôt que sur la bride 25, notamment dans le cas d'un mode de réalisation sans bride. Dans un autre mode de réalisation, l'assemblage de l'enveloppe ex-terne 22 n'est pas nécessairement étanche. Les demi-coques sont par exemple être assemblées au moyen d'une soudure périphérique médiane discontinue assurant uniquement une tenue mécanique. II en est de même pour l'assemblage des brides culasse 24 et sortie 25 sur l'enveloppe externe 22. Ces différentes solutions de montage produisent des solutions particulièrement avantageuses en ce qui concerne l'étanchéité du collecteur. En particulier, le matériau de maintien ou d'isolation disposé dans l'espace inter-paroi se trouve protégé | Ce collecteur d'échappement comporte :- une enveloppe extérieure comprenant :- au moins une bride liée à la coque externe et présentant au moins un orifice de circulation des gaz, l'enveloppe extérieure présentant au moins un orifice de circulation des gaz,- au moins un conduit interne (31) disposé dans l'enveloppe extérieure et débouchant par un orifice de circulation des gaz,caractérisé en ce que :- le ou chaque conduit interne (31) est formé au moins pour l'essentiel de sa longueur en un matériau céramique et est engagé au travers du ou de chaque orifice ; et- il comporte un diaphragme annulaire (34) imperméable aux gaz et déformable radialement et axialement de manière élastique disposé autour du ou de chaque conduit interne (31) entre le ou chaque conduit interne (31) et l'enveloppe extérieure (18), le diaphragme (34) étant lié à sa périphérie à au moins l'un de l'enveloppe extérieure (18) et du ou de chaque conduit interne (20, 31). | 1.- Collecteur d'échappement (12) comportant : - une enveloppe extérieure (18) comprenant : - au moins une bride (24) liée à la coque externe (22) et présentant au moins un orifice (24A) de circulation des gaz, l'enveloppe extérieure (18) présentant au moins un orifice (27) de circulation des gaz, - au moins un conduit interne (20, 31) disposé dans l'enveloppe extérieure (18) et débouchant par un orifice (27) de circulation des gaz, caractérisé en ce que : - le ou chaque conduit interne (20, 31) est formé au moins pour l'essentiel de sa longueur en un matériau céramique et est engagé au travers du ou de chaque orifice (27) ; et - il comporte un diaphragme annulaire (34 ; 44) imperméable aux gaz et déformable radialement et axialement de manière élastique disposé au- tour du ou de chaque conduit interne (20, 31) entre le ou chaque conduit interne (20, 31) et l'enveloppe extérieure (18), le diaphragme (34 ; 44) étant lié à sa périphérie à au moins l'un de l'enveloppe extérieure (18) et du ou de chaque conduit interne (20, 31). 2.- Collecteur selon la 1, caractérisé en ce que l'enveloppe extérieure (18) comporte une coque externe (22) et une bride (25) liée à la coque externe (22) et délimitant le ou chaque orifice (27) de circulation des gaz. 3.- Collecteur selon la 2, caractérisé en ce que le diaphragme (34 ; 44) est lié à sa périphérie à l'autre de la bride (25) et du ou de chaque conduit interne (20, 31). 4.- Collecteur selon la 2, caractérisé en ce que le diaphragme (34 ; 44) est appliqué élastiquement à sa périphérie contre l'autre de la bride (25) et du ou de chaque conduit interne (20, 31). 5.- Collecteur selon la 4, caractérisé en ce que le dia-phragme (44) comporte, d'une part, une couronne (46) présentant une plage annulaire de liaison (48) sur l'autre de la bride (25) et du ou de chaque conduit interne (20, 31) et un profil annulaire (50) d'appui sur l'autre de la bride (25) et du ou de chaque conduit interne (20, 31) et, d'autre part, unorgane élastique (56) à action radiale appliqué sur ledit profil annulaire (50) pour assurer son maintien sous contrainte radiale contre l'autre de la bride (25) et du ou de chaque conduit interne (20, 31). 6.- Collecteur selon la 5, caractérisé en ce que l'organe élastique comporte un anneau élastique (56) ceinturant ledit profil annulaire (50) et appliquant celui-ci par une action centripète contre le conduit interne (20, 31). 7.- Collecteur selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'organe élastique (56) ceinturant ledit profil annulaire (50) exerce une action centripète sur le profil annulaire (50) contre le conduit interne (20, 31) dont l'intensité est inférieure à celle de la pression de décharge de l'espace entre le conduit interne et la coque externe. 8.- Collecteur selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que ledit profil (50) définit un canal annulaire (52) ouvert vers l'extérieur et renfermant ledit organe élastique (56). 9.- Collecteur selon la 8, caractérisé en ce que ledit canal (50) présente deux bords convergents (54) délimitant une ouverture de largeur inférieure à la largeur maximale du canal (52). 10.- Collecteur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le diaphragme (34) présente une forme de soufflet. 11.- Collecteur selon la 10, caractérisé en ce que le diaphragme (34) est généralement tronconique. 12.- Collecteur selon la 11, caractérisé en ce que le diaphragme (34) comporte un ou plusieurs évent(s) de décharge. 13.- Collecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le diaphragme est lié par soudage. 14.- Collecteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'espace délimité entre la coque externe (22) et le ou chaque conduit interne (20, 31) renferme au moins partiellement un ma-tériau de remplissage. 15.- Collecteur selon la 1, caractérisé en ce que le diaphragme (34 ; 44) est lié à sa périphérie à l'enveloppe extérieure (18). | F | F01,F16 | F01N,F16J | F01N 13,F16J 15 | F01N 13/10,F01N 13/16,F16J 15/02 |
FR2899412 | A1 | "PROCEDE ET SYSTEME POUR METTRE A JOUR DES CHANGEMENTS DE TOPOLOGIE D'UN RESEAU INFORMATIQUE" | 20,071,005 | 1 " Procédé et système pour mettre à jour des changements de topologie d'un réseau informatique." La présente invention se rapporte à un procédé et un système pour mettre à jour des changements de topologie d'un réseau informatique. Les mécanismes classiques de gestion et de provisioning de la topologie réseau, se fondent généralement sur la découverte totale de l'infrastructure, de façon planifiée (journalière, hebdomadaire, etc.) puis mise à jour dans une base de données de topologie. Le processus pouvant être excessivement consommateur de ressources et de temps. Il existe néanmoins déjà des mécanismes permettant de traquer certains changements dans le domaine des réseaux informatiques, mais ces derniers sont basés sur des compteurs de temps, définissant la dernière connexion par exemple, d'un utilisateur sur un équipement donné, impliquant ou non un changement de configuration. L'utilisation de ces compteurs de temps est une première approche, mais elle ne permet pas d'identifier des configurations réalisées par le biais d'outils externes de configuration au moyen des protocoles propriétaires ou des Set SNMP ("Simple Network Management Protocol"). Un autre inconvénient de ces compteurs est qu'ils sont basés sur l'équipement dans sa globalité et non pas sur un ou plusieurs points bien spécifiques (Technologie, Elément de Configuration, etc.). Par ailleurs, ces compteurs peuvent effectuer des mises à jours même si la configuration n'a pas changé, par exemple dès que l'utilisateur a simplement sauvegardé sa configuration avant de quitter sa console. Ces compteurs autorisent donc des mises a jour non nécessaires et font parfois l'impasse sur des changements. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités en proposant un nouveau procédé pour détecter les changements de 30 topologie de manière efficace et rapide. On atteint le but précité avec un procédé pour détecter des changements de topologie d'un réseau informatique, ce procédé comprenant les étapes suivantes : acquisition des données brutes des tables de configuration des 35 éléments du réseau au cours de scrutations principales successives, - 2- entre deux scrutations principales successives, on réalise les étapes suivantes : ù calcul et stockage d'une valeur de "checksum" pour chaque élément du réseau ayant des données brutes considérées 5 comme sensibles, au moins une scrutation secondaire permettant de récupérer à nouveau lesdites données sensibles de chaque élément correspondant, comparaison, à chaque scrutation secondaire et pour chaque i0 élément dit sensible, de la valeur de checksum précédemment stockée avec une nouvelle valeur de "checksum" calculée avec les nouvelles données sensibles, pour chaque élément sensible, lorsque les deux valeurs de "checksum" diffèrent, mise à jour dans une base de données de 15 topologie uniquement des données de topologie relatives à l'élément correspondant. Pour les éléments qui ne présentent pas de données brutes sensibles, on met directement à jour la base de topologie pour ces éléments là. Avec le procédé selon la présente invention, on peut immédiatement 20 vérifier uniquement le noeud du réseau dans lequel le changement est intervenu. On ne réalise pas de mise à jour relative à tout le réseau à chaque instant comme dans l'art antérieur. Avantageusement, les données brutes sont considérées sensibles lorsqu'elles obéissent à des critères prédéterminés contenus dans un fichier 25 de configuration. Le procédé selon la présente invention permet ainsi de traquer les changements de topologie réseau suivant des critères définis par configuration, et de vérifier que ces critères n'ont pas varié dans le temps. Ce mécanisme permet ainsi d'identifier seulement les éléments réseaux 30 nécessitant une mise à jour de leur configuration dans la base de données de topologie, permettant ainsi à des produits tiers d'être le plus rapidement possible au courant de tout changement, évitant ainsi des pertes d'information et des latences inutiles. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, les scrutations 35 principales et secondaires sont régulières; les scrutations secondaires se - 3faisant à une fréquence, par exemple quelques minutes, largement supérieure à la fréquence des scrutations principales, de façon journalière par exemple. Le processus peut donc s'exécuter de façon automatique. Autrement, les scrutations principales et secondaires peuvent aussi être enclenchées à la suite d'un événement prédéterminé tel que par exemple de type "Trap SNMP", Evénement System, association de taches dans le fichier de configuration, au démarrage réseau, etc. Ceci permet de contourner les problèmes de granularité temporelle dus à la planification de processus de scrutation. lo Selon l'invention, pour la mise à jour des données de topologie d'un élément sensible, on récupère les données brutes sensibles contenues dans la mémoire cache, ces données brutes sensibles provenant de la scrutation secondaire venant d'être réalisée.. Ceci permet d'optimiser les étapes de scrutation réseau. En effet, dans les données brutes collectées pour le calcul 15 du "CheckSum", certaines données basées sur la configuration peuvent être conservées en mémoire cache et serviront ensuite, le cas échéant, à la mise à jour de la base de données de topologie. Ceci permet d'éviter le "doublepolling", et de préserver de ce fait les équipements impactés, du stress relatif à des interrogations trop proches (Stress SNMP, ICMP). 20 A titre d'exemple, on peut calculer la valeur de "checksum" courante au moyen d'un algorithme de redondance cyclique. Suivant un autre aspect de l'invention, il est proposé un serveur pour détecter des changements de topologie d'un réseau informatique, ce serveur comprenant : 25 - des moyens pour réaliser des scrutations principales successives des éléments du réseau et acquérir des données brutes des tables de configuration desdits éléments du réseau, des moyens pour calculer et stocker une valeur de "checksum" pour chaque élément du réseau ayant des données brutes considérées 30 comme sensibles, des moyens pour réaliser au moins une scrutation secondaire permettant de récupérer à nouveau lesdites données sensibles de chaque élément correspondant, - des moyens pour comparer, à chaque scrutation secondaire et pour 35 chaque élément dit sensible, la valeur de checksum précédemment - 4 stockée avec une nouvelle valeur de "checksum" calculée avec les nouvelles données sensibles, pour chaque élément sensible, lorsque les deux valeurs de "checksum" diffèrent, des moyens pour mettre à jour dans une base de données de topologie uniquement des données de topologie relatives à l'élément correspondant. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de mise en oeuvre nullement lo limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : La figure 1 est une vue schématique générale d'un système selon l'art antérieur, et La figure 2 est une vue schématique générale d'un système selon la présente invention. 15 sur la figure 1 selon l'art antérieur, on distingue un réseau informatique équipé d'une pluralité de machines ml à m5. L'application de détection selon l'art antérieur comprend une application de découverte A qui est apte à scruter le réseau informatique et éventuellement d'autres 20 ressources externes de façon à établir la topologie du réseau. C'est l'étape 1 de découverte de topologie. A l'étape 2, les données de la topologie sont stockées dans une base de données de topologie DBT. Au cours de la troisième étape, on renseigne des serveurs S en relation avec ledit réseau informatique sur la topologie de ce réseau. Ensuite, au moyen notamment de 25 protocole SNMP, les serveurs S scrutent le réseau et prélèvent des données de performance. En d'autres termes, la figure 1 illustre le processus classique de découverte et de provisionning d'une Infrastructure réseau comprenant essentiellement les étapes suivantes : 30 Découverte de l'ensemble composant le réseau, Mise à jour de la base de Topologie, La topologie est ventilée sur les serveurs, Les serveurs démarrent l'interrogation des équipements et rapatrie les données. - 5- Le problème avec la méthode selon l'art antérieur est la lenteur et une efficacité limité. Par ailleurs, dans l'architecture selon l'art antérieur, l'ensemble des objets composant le réseau sont mis à jours de façon régulière, entraînant de gros volume de transaction, et la nécessité de réaliser ces opérations de façon très espacée. Le système selon la présente invention propose par le biais d'une configuration simple de traquer certains éléments de configuration, en se basant sur le stockage en fichier de la valeur de "CheckSum" des tables de i0 configurations passées en paramètre par l'utilisateur. La valeur de "CheckSum" peut être évaluée selon des algorithmes conventionnels et robustes de type CRC32 ("Cyclic Redundancy Check"). Le système va évaluer de façon régulière (configurable par l'utilisateur) si la valeur de "CheckSum" a varié, et le cas échéant mettre à jours dans la base de topologie l'élément et 15 seulement ce dernier. Sur la figure 2 on voit un système selon la présente invention. On distingue un réseau informatique constitué d'une pluralité de machines ml à m5. L'application de découverte DP pour "discovery process" en langue anglaise, est associée à un fichier de configuration FC et à un fichier FS 20 renfermant le "checksum". L'application de découverte est adaptée pour initialiser le processus de scrutation du réseau de manière automatique. En fait le fichier de configuration contient une planification. A l'étape 1, on lance donc la scrutation principale du réseau. Cette scrutation principale est journalière par exemple. On prélève des données brutes des pages de 25 configuration des éléments du réseau. On vérifie si des éléments du réseau comporte des données brutes sensibles, c'est à dire obéissant à des critères prédéterminés et définis dans le fichier de configuration. Pour des éléments sensibles, on détermine le checksum et on le stocke dans le fichier FS. Pour des éléments ""non sensibles", on réalise la mise à jour au sein 30 de la base de données de topologie. Ensuite, pour les éléments sensibles, on réalise plusieurs scrutations secondaires successives et régulières à l'étape 3, mais uniquement sur les éléments (machines) sensibles de façon à récupérer les données brutes sensibles. A chaque scrutation secondaire et pour chaque élément sensible, 35 on calcul un nouveau checksum que l'on compare au checksum précédent contenu dans le fichier FS. Si à l'issu de la comparaison, les deux checksums diffèrent, alors il y a eu un changement. Dans ce cas, on met à jour uniquement les données de topologie de l'élément sensible considéré. Le schéma de la figure 2 présente donc un processus, selon la présente invention, permettant de traquer et de ne mettre à jour que les éléments nécessaires. Les étapes de déroulement peuvent être synthétisé de la manière suivante : Lancement de façon planifiée sur la base du fichier de io configuration, Acquisition de la valeur de contrôle "checksum" et comparaison avec la précédente, Découverte d'un objet ayant eu des changements de configuration, et 15 Mise à jour de la base de topologies. La présente invention permet donc de traquer les changements de configuration d'un équipement informatique et ainsi de mettre à jour les données relatives à cet équipement dans une base de topologie. On calcule 20 une valeur de checksum par le biais de l'utilisation d'algorithme de redondance cyclique pour contrôler les changements des tables de configuration des équipements. L'invention permet de ne mettre à jour que les équipements ayant subi des changements et ce de façon certaine car le checksum est basé sur la configuration elle-même. 25 Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention | L'invention concerne un procédé pour détecter des changements de topologie d'un réseau informatique, ce procédé comprenant principalement des scrutations principales journalières et des scrutations secondaires plus fréquentes entre deux scrutations principales. A chaque scrutation principale on visite tous les éléments du réseau et on calcule une valeur de checksum pour des éléments sensibles. A chaque scrutation secondaire, on visite uniquement les éléments sensibles et on calcule un nouveau checksum pour chaque élément sensible. Lorsque le checksum dernièrement calculé diffère de celui précédemment calculé, on met à jour dans la base de données de topologie uniquement les données relatives à l'élément sensible considéré. | 1. Procédé pour détecter des changements de topologie d'un réseau 5 informatique, ce procédé comprenant les étapes suivantes : - acquisition des données brutes des tables de configuration des éléments du réseau au cours de scrutations principales successives, entre deux scrutations principales successives, on réalise les étapes suivantes : io calcul et stockage d'une valeur de "checksum" pour chaque élément du réseau ayant des données brutes considérées comme sensibles, ù au moins une scrutation secondaire permettant de récupérer à nouveau lesdites données sensibles de chaque élément 15 correspondant, comparaison, à chaque scrutation secondaire et pour chaque élément dit sensible, de la valeur de checksum précédemment stockée avec une nouvelle valeur de "checksum" calculée avec les nouvelles données sensibles, 20 ù pour chaque élément sensible, lorsque les deux valeurs de "checksum" diffèrent, mise à jour dans une base de données de topologie uniquement des données de topologie relatives à l'élément correspondant. 25 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les données brutes sont considérées sensibles lorsqu'elles obéissent à des critères prédéterminés contenus dans un fichier de configuration. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les scrutations 30 principales et secondaires sont régulières; les scrutations secondaires se faisant à une fréquence largement supérieure à la fréquence des scrutations principales.- 8 - 4. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les scrutations principales et secondaires sont enclenchées à la suite d'un événement prédéterminé. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que pour la mise à jour des données de topologie d'un élément sensible, on récupère les données brutes sensibles contenues dans la mémoire cache, ces données brutes sensibles provenant de la scrutation secondaire venant d'être réalisée. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'on calcule la valeur de "checksum" courante au moyen d'un algorithme de redondance cyclique. 15 7. Serveur pour détecter des changements de topologie d'un réseau informatique, ce serveur comprenant : des moyens pour réaliser des scrutations principales successives des éléments du réseau et acquérir des données brutes des tables de configuration desdits éléments du réseau, 20 - des moyens pour calculer et stocker une valeur de "checksum" pour chaque élément du réseau ayant des données brutes considérées comme sensibles, -des moyens pour réaliser au moins une scrutation secondaire permettant de récupérer à nouveau lesdites données sensibles de 25 chaque élément correspondant, - des moyens pour comparer, à chaque scrutation secondaire et pour chaque élément dit sensible, la valeur de checksum précédemment stockée avec une nouvelle valeur de "checksum" calculée avec les nouvelles données sensibles, 30 - pour chaque élément sensible, lorsque les deux valeurs de "checksum" diffèrent, des moyens pour mettre à jour dans une base de données de topologie uniquement des données de topologie relatives à l'élément correspondant. 35 | H | H04 | H04L | H04L 12 | H04L 12/26 |
FR2894783 | A1 | DISPOSITIF ET PROCEDE DE CONCEPTION D'UN VETEMENT | 20,070,622 | Titre de ('invention Domaine technique de ('invention L'invention se rapporte au domaine de la conception assistee par ordinateur CAO >> d'un vetement, et trouve notamment application dans les industries de la confection ou de la couture. Plus precisement, ('invention decrit un procede et un dispositif pour la conception assistee par ordinateur de vetements comportant des effets de style. Arriere-plan de !'invention Actuellement, la conception assistee par ordinateur d'un vetement est limitee a la definition de patrons sur une surface lisse representative de la surface du vetement qui entoure un mannequin virtuel et la mise a plat des surfaces tridimensionnelles 3D creees vers une surface bidimensionnelle 2D >>. La figure 17 illustre les differentes etapes de conception sur ordinateur d'un vetement selon ('art anterieur. Dans une premiere etape E101, on charge dans I'ordinateur une surface de vetement virtuelle 111 qui peut etre un mannequin virtuel ou n'importe quelle autre surface representant une jupe, des pantalons, des manches, etc. La surface du vetement virtuelle 111 peut etre definie par un ensemble de mesures et de parametres d'aisance, ainsi que par la forme de base du vetement. Puis, on definit a I'etape E102, des lignes de couture 115 sur cette surface virtuelle 111 pour creer des patrons tridimensionnels 113a. Ces patrons 113a sont crees exclusivement en dessinant des lignes de conception ou de couture 115 sur la surface virtuelle 111 du vetement. Ainsi, les patrons tridimensionnels 113a resultant sont les differentes regions de la surface virtuelle 111 delimitee par ces lignes de couture 115. Ensuite, a I'etape E103, on calcul automatiquement par une methode de mise a plat, les patrons plats 113c correspondant au patrons tridimensionnels 113a. Une methode de mise a plat est decrite par exemple par B.K. Hinds et al. dans I'article < Interactive garment design > publie en 1990, dans The Visual Computer (6) pages 53-61. Le principal avantage a utiliser pour la confection, une conception assistee par ordinateur CAO de type tridimensionnelle, est I'assurance que les patrons plats 113c resultant de I'operation de mise a plat, sont aptes a habiller la forme et le volume d'un modele ou d'un corps humain et que les relations existant entre les patrons tridimensionnels 113a constituant le vetement sont automatiquement maintenues. Cependant, ces methodes limitent serieusement la nature des patrons plats 113c de confection. En effet, les patrons calcules par les methodes de mise a plat ne sont pas capables de reproduire les memes contraintes que celles definies par les concepteurs de patrons ou patroniers. Par ailleurs, ces methodes utilisent surtout des criteres geometriques ou topologiques et ne prennent pas en compte les proprietes du tissu ou de style utilisees couramment par les patroniers. En outre, selon ces methodes, les patrons tridimensionnels sont representes par des surfaces de garnissage de la surface virtuelle de base. En effet, les patrons tridimensionnels sont definis par des lignes de decoupe ou de couture limitant des regions fermees sur la surface virtuelle de base. Ainsi, les patrons tridimensionnels sont limites a etre des sous surfaces de la surface virtuelle de base. Objet et resume de I'invention La presente invention concerne un procede de conception assistee par ordinateur d'un vetement occupant une surface virtuelle 3 representee par des donnees memorisees dans une memoire d'un ordinateur, comportant les etapes suivantes : - generation de patrons de base sur ladite surface virtuelle, - adjonction d'au moins un effet de style sur au moins un patron de base 5 transformant ledit au moins un patron de base en au moins un patron de base stylise, et - formation d'une surface virtuelle stylisee. Ce procede permet ('incorporation des effets de style comme les evasements, les volants, les godets, les plis ou les frondes sur une 10 surface virtuelle tridimensionnelle ou bidimensionnelle de maniere naturelle en I'exprimant directement sur la surface virtuelle du vetement. Ainsi, une large gamme de patrons de base peut etre realisee de maniere simple de sorte que des patrons plats generes a partir de la surface virtuelle stylisee comporte de maniere automatique et inherente ces effets 15 de style. En effet, le savoir-faire des patroniers consistant a accommoder les patrons plats selon la forme finale desiree du vetement est introduit des la conception sur ordinateur du vetement. L'adjonction d'un effet de style sur un patron de base comporte ('insertion d'une surface supplementaire determinee dans une section 20 determinee dudit patron de base, ledit patron de base correspondant a un chemin ferme d'arcs d'un graphe planaire associe a ladite surface virtuelle, et ladite section determinee correspondant a un couple de sommets appartenant audit graphe planaire. Ainsi, I'effet de style peut etre incorpore sur la surface virtuelle 25 de maniere simple et precise et permet d'introduire un effet de volume sur cette surface virtuelle du vetement. Avantageusement, le procede comporte une suppression, un remplacement, ou une modification d'au moins un effet de style sur un patron de base stylise par une suppression, un remplacement, ou une 30 modification de ladite surface supplementaire determinee. Ainsi, au moins un effet de style parmi les effets de styles incorpores sur la surface virtuelle peut titre supprime, remplace ou modifie a tout moment. Ceci permet de generer de maniere simple, une large gamme de modeles de vetements ou plusieurs variantes d'un meme modele de vetement. Selon un aspect de la presente invention, la surface supplementaire determinee et la section determinee sont representees par un ensemble de parametres. Ainsi, un utilisateur tel un patronier peut interagir de maniere directe et selon son propre langage pour donner des valeurs a cet ensemble de parametres pour definir la forme ou les proprietes de I'effet de style ou eventuellement pour modifier cet effet de style. Selon un mode de realisation, I'ensemble de parametres peut titre defini de maniere declarative permettant a un moyen de resolution de realiser les calculs necessaires pour ('insertion de ladite surface supplementaire determinee. Ainsi, selon ce mode de realisation du procede, it suffit de specifier un ensemble de contraintes definissant la forme de I'effet de style et le calcul des details geometriques satisfaisant ces contraintes est realise de maniere automatique de sorte que ('utilisateur n'a pas besoin d'intervenir dans le processus de calcul. Ceci permet de realiser une pluralite de modeles de vetements de maniere generique. Selon un autre mode de realisation, ('ensemble de parametres est defini de maniere procedurale selon un organigramme indiquant etape par etape le deroulement de I'insertion de la surface supplementaire determinee. Ainsi, selon ce deuxieme mode de realisation du procede, ('utilisateur controle la procedure du calcul permettant de realiser une large gamme de modeles de vetements de maniere precise. Avantageusement, le procede comporte un test de validation de ('insertion de la surface supplementaire determinee sur ladite surface virtuelle. Ainsi, le test de validation permet d'assurer le bon ajustement 5 de la surface supplementaire determinee sur la surface virtuelle et eventuellement de corriger les parametres associes a cette insertion. Ceci ameliore la qualite de la conception du vetement. En outre, le procede comporte une variation dudit ensemble de parametres pour trouver les bons parametres permettant de satisfaire ledit test de validation. Ainsi, on peut choisir les parametres necessaires pour ameliorer davantage la qualite de la conception du vetement. Avantageusement, ladite section determinee est choisie parmi un ensemble de sections comportant une section pince, une section interne, et une section en I. Ainsi, une meme surface supplementaire peut etre inseree de plusieurs manieres produisant plusieurs effets de style. Avantageusement, ladite surface supplementaire determinee est choisie parmi un ensemble de surfaces supplementaires comportant une surface de pince, une surface d'evasement, une surface de volant, une surface de godet, une surface de plis, et une surface de fronce. Ainsi, le procede permet la realisation d'une large variete d'effets de style. Selon un mode de realisation prefere, les patrons de base sont des patrons de base tridimensionnels definis par des lignes de couture sur ladite surface virtuelle et ledit au moins un patron de base stylise est un patron de base stylise tridimensionnel Mini sur ladite surface virtuelle stylisee. Ainsi, des effets de style tridimensionnels sont directement realises sur des patrons tridimensionnels. Avantageusement, apres la formation de ladite surface virtuelle stylisee, le procede comporte une mise a plat desdits patrons de base tridimensionnels pour former des patrons plats reproduisant ladite surface virtuelle stylisee. Ainsi, I'effet de style est automatiquement reproduit sur des patrons plats qui sont directement convenables pour une conception industrielle du vetement. L'invention vise aussi un dispositif de conception d'un vetement occupant une surface virtuelle representee par des donnees memorisees dans des moyens de stockage, caracterise en ce quill comporte des moyens de traitement, pour : - generer des patrons de base sur ladite surface virtuelle, - adjoindre au moins un effet de style sur au moins un patron de base transformant ledit au moins un patron de base en au moins un patron de base stylise, et - former une surface virtuelle stylisee. Lesdits moyens de traitement realisent I'adjonction d'un effet de style sur un patron de base par I'insertion d'une surface supplementaire determinee dans une section determinee dudit patron de base. Avantageusement, lesdits moyens de traitement selectionnent ladite surface supplementaire determinee parmi une base de donnees de surfaces supplementaires preetablie comportant des surfaces de pince, des surfaces d'evasement, des surfaces de volant, des surfaces de godet, des surfaces de plis, et des surfaces de fronce. En outre, lesdits moyens de traitement selectionnent ladite section determinee parmi une base de donnees de sections determinees preetablie comportant des sections pince, des sections internes, et des section en I. Les patrons de base sont des patrons de base tridimensionnels definis par des lignes de couture sur ladite surface virtuelle et ledit au moins un patron de base stylise est un patron de base stylise tridimensionnel Mini sur ladite surface virtuelle stylisee. Lesdits moyens de traitement sont destines en outre a former des patrons plats aptes a reproduire ladite surface virtuelle stylisee par 5 une mise a plat desdits patrons de base tridimensionnels. L'invention vise egalement un dispositif pour realiser des pieces de vetement, comportant : - un dispositif de conception d'un vetement selon les caracteristiques cidessus, 10 - des moyens de coupe pour realiser la decoupe des pieces de vetement selon les patrons plats, et - des moyens de transmission de donnees entre le dispositif de conception et les moyens de coupe. L'invention vise aussi un programme d'ordinateur comportant 15 des instructions de code pour mettre en oeuvre un procede selon caracteristiques ci-dessus. L'invention vise aussi un support de donnees susceptible d'etre lu par un systeme informatique, comportant des donnees ou des instructions pour mettre en oeuvre un procede selon caracteristiques ci- 20 dessus. Breve description des dessins D'autres particularites et avantages de I'invention ressortiront a la lecture de la description faite, ci-apres, a titre indicatif mais non 25 limitatif, en reference aux dessins annexes, sur lesquels : - la figure 1 illustre un dispositif de conception automatise d'un vetement, selon I'invention ; - la figure 2 est un exemple illustrant les differentes etapes de conception du vetement au moyen du dispositif de la figure 1 ; 8 - la figure 3 est un exemple illustrant un graphe planaire associe a la surface virtuelle d'un vetement, selon I'invention ; - la figure 4 est un exemple illustrant les differentes stapes de conception en 3 D d'un vetement au moyen du dispositif de la figure 1 ; - les figures 5A a 5E illustrent avec plus de detail quelques etapes de I'exemple de la figure 4 ; - les figures 6A a 13B illustrent plusieurs exemples d'adjonction d'un effet de style tridimensionnel sur une surface virtuelle tridimensionnelle ; - la figure 14 est un organigramme illustrant un exemple de conception d'un vetement represents par une surface virtuelle tridimensionnelle au moyen du dispositif de la figure 1 ; - la figure 15 illustre un exemple tres schematique du dispositif de la figure 1 ; - la figure 16 illustre un exemple tres schematique d'un dispositif de decoupe retie au dispositif de la figure 1 ; et - Ia figure 17 est un organigramme illustrant les differentes etapes de conception d'un vetement selon fart anterieur. Description detaillee de modes de realisation D'une maniere generale, la conception d'un vetement commence par un croquis dessine par un styliste illustrant le modele du vetement a realiser. Ensuite, les patroniers concoivent les formes geometriques reelles des patrons ainsi que leurs dimensions selon les differentes tailles du vetement. Ainsi, le patronier crser un bloc ou patron de base le plus adapts au modele du vetement a concevoir. Un patron de base est un patron initial ou intermediaire dont la forme est constamment employee pour la conception des vetements. Le patron de base est generalement congu pour un corps de taille moyenne d'une population cible. Le patronier sait tres bien apporter les modifications ou transformations necessaires aux patrons de base pour obtenir le modele du vetement souhaite. Par exemple, le patronier peut modifier la forme ou les dimensions d'un patron de base pour atteindre le modele cible. On considere qu'un ensemble de patrons de base est convenable si le volume produit par !'assemblage de cet ensemble est convenable pour habiller un corps humain de taille moyenne. Une fois que les patrons de base sont finalises, d'autres elements concernant par exemple les encoches, les reserves pour couture, ou des pieces complementaires comme les poches ou poignets sont ajoutees aux patrons de base. Ensuite, les patrons de base sont grades en donnant les proportions de longueur et largeur a ces patrons de base selon une table de gradation definissant de maniere sequentielle les differentes tailles du vetement. Puis, ces patrons de base sont coupes et assembles pour realiser un modele reel du vetement. Eventuellement, tors de cette etape, Ies patrons de base peuvent etre modifies aim d'ameliorer le style ou I'ajustement du modele sur le corps avant de demarrer la production industrielle du vetement. La figure 1 illustre un dispositif 1 de conception automatise d'un vetement, selon !'invention. Ce dispositif 1 est par exemple un ordinateur ou un systeme informatique comportant de maniere habituelle des moyens de traitement 3, des memoires ou moyens de stockage 5, des peripheriques d'entrees (clavier 7a, souris 7b, disques, etc.) et des peripheriques de sortie (moyen d'affichage 9, imprimante, disques, etc.). 10 Le vetement a concevoir occupe une surface virtuelle representee par des donnees qui peuvent etre memorisees dans les moyens de stockage 5. Les moyens de traitement 3 sont destines a traiter avec un programme d'ordinateur, des donnees structurees fournies en entree du dispositif ou systeme informatique 1 pour realiser de maniere automatique une surface virtuelle stylisee en generant des patrons de base sur la surface virtuelle du vetement, et en joignant au moins un effet de style sur au moins un patron de base. Le programme d'ordinateur comportant les instructions de code mettant en oeuvre le procede de conception du vetement selon ('invention, peut etre stocke dans les moyens de stockage 5 ou dans un support de donnees pouvant etre lu par le dispositif ou systeme informatique 1 de conception. En effet, la figure 2 est un exemple illustrant les differentes etapes de conception du vetement au moyen du dispositif 1 de la figure 1. Dans une premiere etape El, on construit de maniere connue une surface virtuelle 11a occupee par un vetement. Cette surface virtuelle 11a peut etre un mannequin virtuel ou n'importe quelle autre surface representant une chemise, une jupe, un pantalon, des manches, etc. Ainsi, la surface virtuelle Zia est une representation informatique du vetement qui peut etre decrite de maniere parametrique ou par un maillage triangulaire. La surface virtuelle 11a peut donc etre representee par des donnees numeriques memorisees dans les moyens de stockage 5 du dispositif 1 de conception (I'ordinateur ou le systeme informatique). Ensuite, a I'etape E2, on genere des patrons de base 13a sur la surface virtuelle Zia en definissant des lignes 15 de couture sur cette surface virtuelle 11a. Un patron de base 13a peut etre defini par une face ayant une surface bornee non nulle sur la surface virtuelle 11.a et correspondant a un chemin ferme 19 d'arcs d'un graphe planaire 2.1 associe a la surface virtuelle 11a, comme illustre sur la figure 3. On notera qu'un graphe G=(V,E) est compose de deux ensembles, I'ensemble des aretes E (edges, en anglais) et ('ensemble des sommets V ( vertices, en anglais). Ainsi, un chemin ferme 19 est une suite ordonnee de sommets Vi,...,V8,V1 relies les uns aux autres par des aretes orientees ou arcs A et qui a pour dernier sommet le premier sommet V1. En outre, on dit qu'un graphe est planaire s'iI existe au moins une fawn de dessiner le graphe sur un plan sans que deux aretes se croisent. Ainsi, un patron de base 13a est une face ayant une surface bornee non nulle sur la surface virtuelle 11a defini comme une image d'un chemin ferme 19 appartenant a un graphe planaire 21. Autrement dit, le graphe planaire 21 est une pre-image de la surface virtuelle 13a. A I'etape E3, on ajoute au moins un effet de style 17 sur au moins un patron de base 13a transformant le patron de base en un patron de base stylise 13b. Ainsi, en transformant la surface virtuelle 11a initiate par I'adjonction d'un ou plusieurs effets de style 17 sur le ou les patrons de base 13a, on forme une surface virtuelle stylisee lib. Plus particulierement, la figure 4 illustre les differentes etapes de conception en 3D d'un vetement au moyen du dispositif 1 de conception de la figure 1. A I'etape Eli on construit de maniere connue la surface virtuelle 11a tridimensionnelle occupee par le vetement. A titre d'exemple, pour construire cette surface virtuelle 11a tridimensionnelle, on construit d'abord a I'etape Ella, un mannequin virtuel 23 en 3D. Le mannequin virtuel 23 est une representation informatique du volume (ou de la partie utile du volume) d'un mannequin de confection ou d'un corps humain. A titre d'exemple, le mannequin 12 virtuel 23 peut etre decrit par une surface exterieure parametrique ou par un maillage triangulaire. Le mannequin virtuel 23 peut donc etre represents par des donnees numeriques memorisees dans les moyens de stockage 5 de I'ordinateur ou du systeme informatique 1, ces donnees correspondant par exemple a la surface exterieure parametrique du mannequin virtue) 23. Divers types de mannequins virtuels 23 peuvent etre Minis, en fonction de differents parametres, par exemple rage ou le sexe de la personne que le mannequin represente. En particulier, une base de donnees mannequins peut etre initialement definie, dans laquelle le patronier ou un utilisateur peut selectionner un mannequin particulier, en fonction des besoins. Une telle base de donnees peut etre prealablement memorisee dans les moyens de stockage 5 du systeme informatique 1. Alors, a I'etape E11b, on construit la surface virtuelle 11a tridimensionnelle du vetement en definissant les ecartements entre cette surface virtuelle Zia tridimensionnelle et la surface du mannequin 23. Ainsi, la surface virtuelle 11a tridimensionnelle du vetement est un sous ensemble de I'espace euclidien tridimensionnel occups par le vetement. A titre d'exemple, c'est une surface parametrique S dans R3 definie par une application X sur un domaine D dans R2 (c'est-a-dire, X :DE R2 -~ SE R3 ). Le domaine D correspond a une surface simplement connexe homeomorphe a un disque. Ensuite, a I'etape E12, on gdnere des patrons de base 13a tridimensionnels sur la surface virtuelle 11a tridimensionnelle en definissant des lignes de couture 15 sur cette surface virtuelle Zia tridimensionnelle. De la meme maniere que precedemment, un patron de base 13a tridimensionnel peut etre defini par une face ayant une surface bornee non nulle sur la surface virtuelle 11a tridimensionnelle et correspondant a un chemin ferme 19 d'arcs A d'un graphe planaire 19 associe a la surface virtuelle 11a tridimensionnelle (voir figure 3). Ainsi, un patron de base 13a tridimensionnel note P est une face ayant une surface bornee non nulle sur la surface parametrique S (surface virtuelle tridimensionnelle 11a) et qui peut etre definie par ('image selon I'application X d'un chemin ferme du graphe planaire G appartenant au domaine D (c'est-a-dire, P=X(G)). A I'etape E13, I'utilisateur agit sur les patrons de base 13a tridimensionnels via le systeme informatique 1 pour ajouter directement un effet de style 17a tridimensionnel sur au moins un patron de base 13a tridimensionnel transformant ce dernier en un patron de base stylise 13b tridimensionnel. Selon cet exemple, Ies effets de style 17a sont des pinces modelisees par des pieces triangulaires ajoutees sur des sections situees sur les bords des epaules des patrons de base tridimensionnels 13a d'une robe droite. Ainsi, I'utilisateur ou le patronier interagit avec le systeme informatique 1 pour introduire, dans son propre langage, les effets de style 17a sur le vetement en indiquant les valeurs particulieres d'un ensemble de parametres concernant chaque effet de style et son emplacement sur le vetement. Alors, en transformant la surface virtuelle tridimensionnelle 11a initiale par I'adjonction d'un ou de plusieurs effets de style 17a sur le ou les patrons de base 13a tridimensionnels, on forme une surface virtuelle stylisee lib tridimensionnelle. A I'etape E14, le systeme informatique 1 calcule automatiquement par une methode connue de mise a plat, les patrons plats 13c correspondant a la surface virtuelle stylisee lib tridimensionnelle. Ainsi, la mise a plat genere automatiquement I'effet de style 17b bidimensionnel le plus adapte pour reproduire I'effet de style 17a tridimensionnel sur la surface virtuelle stylisee 11b. On notera que I'adjonction d'un effet de style 17a tridimensionnel au niveau d'un patron de base 13a tridimensionnel peut etre realisee par ('insertion d'une surface supplementaire determinee dans une section determinee du patron de base 13a. La surface supplementaire determinee peut etre choisie parmi un ensemble de surfaces supplementaires comportant une surface de pince, une surface d'evasement, une surface de volant, une surface de godet, une surface de plis, ou une surface de fronce. Les surfaces supplementaires sont representees par des donnees numeriques memorisees dans les moyens de stockage 5 de I'ordinateur ou du systeme informatique 1, ces donnees correspondant par exemple a la surface exterieure parametrique de ces surfaces. En outre, la surface supplementaire determinee ainsi que la section determinee peuvent etre representees par un ensemble de parametres defini de maniere declarative ou de maniere procedurale. Par ailleurs, on notera que ('insertion d'une surface supplementaire determinee est une transformation non isometrique. En effet, la surface supplementaire est un modificateur de volume qui apporte des effets volumiques sur le vetement final. Cette categorie de transformations apporte un ensemble tres varie d'effets de style. Les figures 5A a 5E illustrent avec plus de detail les etapes E13 et E14 de I'exemple de la figure 4. En effet, la figure 5A illustre le patron de base 13a tridimensionnel correspondant au cote droit de la partie superieure de la 25 robe droite. L'adjonction de I'effet de style 17a tridimensionnel sur le patron de base 13a de la surface virtuelle 11a tridimensionnelle comporte I'insertion d'une surface supplementaire de forme triangulaire sur la section determinee 25 entre les points a >> et b >> du patron de base 30 13a. 15 Selon cet exemple particulier, I'adjonction de I'effet de style 17a correspond a une pince creant un effet de volume sur la surface virtuelle 11a tridimensionnelle decrivant la robe droite. La figure 5B montre que la section determinee 25 correspond a un couple de sommets ordonne V1 et V2 appartenant au graphe planaire 21 associe au patron de base 13a. Le sommet V1 correspond au point a >> et le sommet V2 correspond au point << b >>. En effet, la figure 5B illustre le graphe planaire 21 decrivant la pre-image (selon ('application X) du patron de base 13a et comportant le couple de sommets V1 et V2 decrivant la pre-image de la section determinee 25 du patron de base 13a. Autrement dit, la section determinee 25 est une section tridimensionnelle correspondant a ('image sur la surface parametrique S (patron de base 13a tridimensionnel) par ('application X, d'un arc A appartenant au graphe planaire 21. Selon ('exemple des figures 5A et 5B, la section determinee 25 est alors une section pince definie par ('image selon ('application X du couple de sommets V1 et V2 de degres 3 >> et 1 >> respectivement. En effet, le sommet Vi est une extremite de trois arcs, tandis que le sommet V2 qui est un point interne est une extremite d'un seul arc. On notera que cette section determinee 25 (section pince) peut etre definie par des parametres de position indiquant ('emplacement de ('insertion de la pince sur le patron de base 13a tridimensionnel. Par ailleurs, la figure 5C illustre le graphe planaire 26 d'une surface supplementaire representant une piece de pince modelisee par deux triangles abc > et cbd >>. La piece de pince est definie par un parametre d'ouverture (opening) comportant une valeur reelle positive definissant la longueur 29 de ('arc de la partie libre de la pince. En outre, la figure 5D montre I'adjonction de I'effet de style 17a Mini selon cet exemple par un triangle 3D plie, le long de la section determinee 25 tridimensionnelle entre le point << b >> a I'interieur du patron de base 13b tridimensionnel et le point a >> sur le bord du patron de base 13a tridimensionnel. Selon cet exemple, le patron de base 13b tridimensionnel est Iimite par le chemin ferme < e,f,g,h,k,l,a,e >>. On notera que les points < a et << d > se superposent sur le patron de base 13b tridimensionnel et que le triangle 3D (indique par les deux triangles abc > et cbd >>) et qui modelise la pince n'appartient pas a la surface lisse du patron de base tridimensionnel 13b. La figure 5E correspondant a I'etape E14 de la figure 4 montre que les deux triangles < abc et cbd >> sont aplaties et forment ainsi une pince plane 17b comme toutes les autres regions du patron de base plan 13c Iimite par le chemin ferme << e,f,g,h,k,l,a,d,e >>. Dans ce cas, les deux points a et < d > qui formaient un seul point avant I'aplatissement, sont maintenant separes par une distance egale a la somme des cotes < ac > et << ad >> des deux triangles << abc > et < cbd dont la valeur correspond a I'ouverture voulue de la pince. Afin d'inserer la piece de pince dans la section de pince 25, le moyen de traitement 3 du systeme informatique 1 batit une triangulation (mesh) de la piece de pince et calcul la position bidimensionnelle correspondant a chaque sommet du graphe planaire 27 de cette piece de pince. De meme, le moyen de traitement 3 calcule les positions tridimensionnelle des points de la pince tridimensionnelle 17a correspondant aux images des sommets du graphe planaire 27 de la piece de pince. Les figures 6A a 13B illustrent d'autres exemples d'adjonction d'un effet de style tridimensionnel sur une surface virtuelle tridimensionnelle. Bien entendu, les memes exemples peuvent etre appliques pour I'adjonction d'uneffet de style bidimensionnel sur une surface virtuelle bidimensionnelle. 17 Chacune des figures 6C et 7C illustre un exemple de I'adjonction d'un effet de style de type evasement 37a, 37b sur un patron de base 33a, 33b tridimensionnel d'une surface virtuelle tridimensionnelle. Un evasement est un modificateur de volume de forme triangulaire qui peut etre insere le long d'une section pince ou une < section en I > du patron de base 33a, 33b tridimensionnel pour apporter un effet de volume ou d'aisance sur le vetement. En effet, la figure 6A illustre le graphe planaire 31a associe au patron de base 33a et comportant un couple de sommets ordonne V1 et 10 V2 correspondant a une section en I. La section en I est une section tridimensionnelle qui peut etre definie par ('image selon ('application X d'un couple de sommets V1 et V2 de degres superieur ou egal a trois. Selon ('exemple de la figure 6A, chacun des sommets V1 et V2 est de degre trois. 15 Par ailleurs, la figure 7A illustre le graphe planaire 31b associe au patron de base 33b comportant un couple de sommets V3 et V4 correspondant a une section pince (voir figure 5B). Selon la nature de la section determinee, un evasement peut etre un evasement complet 37a ou un demi evasement 37b. Lorsque la 20 section determinee est une section en I, alors ('evasement est classe comme evasement complet 37a. En revanche, lorsque la section determinee est une section pince, alors ('evasement est classe comme demi evasement 37b. La section determinee (section pince ou section en I) peut etre 25 definie par des parametres de position indiquant ('emplacement de !'insertion de la surface supplementaire representant ('evasement 37a, 37b sur le patron de base 33a, 33b. Le systeme informatique 1 permet un basculement automatique entre Ies deux types d'evasement selon la nature de la section determinee. 18 La figure 6B illustre le graphe planaire 36a d'une piece d'evasement complet inseree entre les deux sommets V1 et V2 correspondant a la section en I. De plus, la figure 6C illustre I'insertion de ('evasement complet 37a le long de la section en I du patron de base 33a. De meme, la figure 7B illustre le graphe planaire 36b d'une surface supplementaire d'un demi evasement inseree entre les sommets V3 et V4 correspondant a la section pince et la figure 7C illustre ('insertion du demi evasement 37b le long de la section pince du patron de base 33b. Dans les deux cas, la piece ou la surface supplementaire d'evasement est definie par un ensemble de parametres comportant un parametre d'ouverture (opening), un parametre de I'envers (reverse), et un parametre de visualisation (display). Le parametre d'ouverture comporte une valeur reelle positive definissant la Iongueur de ('arc de la partie libre de la surface d'evasement 37a, 37b. Le parametre de I'envers est une valeur binaire (<< vraie > ou fausse >>) indiquant I'extremite de depart de la surface d'evasement. Cette valeur definit I'extremite de la section determinee ou la partie ouverte ou large de la surface d'evasement est inset-6e. Si la valeur de I'envers est << fausse >>, alors le sommet du cone d'evasement est insere a I'extremite de depart (correspondant au sommet V1 ou V3) de la section determinee, tandis que la partie large de la surface d'evasement est inset-6e a I'extremite finale (correspondant au sommet V2 ou V4) de la section determinee. En revanche, si la valeur de I'envers est < vraie >>, alors le sommet du cone d'evasement est insere a I'extremite finale (correspondant au sommet V2 ou V4) de la section determinee, tandis que la partie large de la surface d'evasement est inseree a I'extremite de depart (correspondant au sommet V1 ou V3) de la section determinee. Ainsi, la valeur de I'envers definit I'orientation du cone d'evasement. Le parametre de visualisation prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees << interieur > et < exterieur indiquant si I'evasement 37a, 37b est visualise vers I'interieur ou I'exterieur par rapport au patron de base 33a, 33b. Les figures 8A a 8F illustrent quelques exemples d'utilisation de I'effet d'evasement. La figure 8A illustre une jupe asymetrique comportant des evasements 37a de forme triangulaire sur sa partie inferieure. De meme, la figure 8B illustre une jupe culotte volante comportant des demi evasements 37b de forme triangulaire sur sa partie inferieure. La figure 8C illustre une chemise drapee comportant des evasements 37 au niveau du col. Dans ce cas, les evasements 37 sont des formes triangulaires avec des cotes courbes. Les figures 8D a 8F illustrent plusieurs types de manches comportant des evasements. La figure 8D illustre une manche taillee presentant au niveau de I'epaule une longueur d'arc allongee par ('insertion de formes triangulaires formant des evasements complets 37a. La figure 8E illustre une transformation du type demi evasement 37b cree par 19nsertion des petits triangles introduisant une aisance de la manche au niveau de I'epaule. La figure 8F illustre une manche comportant des evasements complets 37a par ('insertion des formes triangulaires formant ainsi un effet de cloche sur une extremite de la manche. Les figures 9A a 9E illustrent des exemples de I'adjonction d'un effet de style de type p1i 47a, 47b sur une surface virtuelle tridimensionnelle. Un p1i est un modificateur de volume de forme rectangulaire qui peut etre insere le long d'une section en I d'un patron de base 43a, 43b pour apporter un effet de volume ou de style. La surface du pli fait partie du patron de base stylise, c'est-a-dire qu'elle est integree dans celle du patron de base 43a. II existe deux types de plis selon sa forme et son utilisation. Le premier est un pli normal >> 47a presentant une forme trapezoidale utilise pour une insertion de surface ou qui peut etre pile et cousu sur un cote d'un patron de base. Pour un pli normal 47a, la largeur du pli est definie comme la moitie de la largeur de la partie inseree dans le patron de base 43a. Le second type de plis est le pli de face de type creux ou rond>> (faced pleat) defini par trois bandes longitudinales. Les parametres definissant ce genre de pli comportent la largeur du pli ainsi que la largeur de la bande centrale. La figure 9A illustre le graphe planaire 41 associe a un patron de base 43a, 43b et comportant un couple de sommets ordonne V5 et V6 correspondant a une section en I (voir aussi figure 6A). La section en I peut etre definie par des parametres de position indiquant I'emplacement de ('insertion du pli sur le patron de base 43a, 43b. La figure 9B illustre le graphe planaire 43a d'une piece ou surface supplementaire d'un pli normal et la figure 9C illustre I'insertion du pli normal 47a dans le patron de base 43a. Par ailleurs, la figure 9D illustre le graphe planaire 43b d'une piece d'un pli de face et la figure 9E illustre !'insertion du pli de face 47b dans le patron de base 43b. Les surfaces supplementaires des plis normal 47a ou de face 47b peuvent etre definies par un ensemble de parametres comportant un parametre de debut de largeur (begin width), un parametre de fin de largeur (end width), un parametre de type de plissement, un parametre d'envers (reverse), et un parametre de visualisation (display). Le parametre de debut de largeur comporte une valeur reelle positive definissant la largeur de la partie avant du pli 47a, 47b sur son extremite de debut. Le parametre de fin de largeur comporte une valeur reelle positive definissant la largeur de la partie avant du pli 47a, 47b sur son extremite finale. Le parametre de type de plissement indique si le pli est de type normal 47a ou de face 47b. Le parametre de I'envers est une valeur binaire ( vraie > ou fausse >>) indiquant quelle est I'extremite de depart sur la section en I. L'exemple de la figure 9A montre que les sommets V5 et V6 sont les extremites d'un arc oriente dans le sens V5,V6 (c'est-a-dire que V5 est le sommet de depart et V6 est le sommet de fin). Ainsi, si la valeur de I'envers est < fausse >>, alors les debut et < fin >> de la largeur de la surface supplementaire de pli sont inseres entre les sommets de depart V5 et de fin V6 respectivement. En revanche, si la valeur de I'envers est vraie >>, alors ('insertion est inversee de sorte que les < debut et fin >> de la largeur de la surface supplementaire de pli sont inseres entre les sommets V6 et V5 respectivement. Le parametre de visualisation prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees < interieur > et exterieur indiquant si le pli 47a, 47b est visualise vers ('interieur ou ('exterieur par rapport au patron de base 43a, 43b. Les figures 10A a 1OC illustrent quelques exemples de transformations par un effet de pli. La figure 10A illustre une jupe comportant des volants 48 de forme trapezoidale sur sa partie inferieure. C'est une transformation de type pli normal 47a dont le pli est retenu a ('une de ses extremites sur le bord inferieur de la jupe. De meme, la figure 10B illustre une manche gonflante froncee a I'emmanchure dont I'effet ballon est engendre par une transformation de type pli normal ou des regions de forme trapezoidale sont inserees entre la section au niveau de I'epaule et celle au niveau du bras. 22 La figure IOC illustre une jupe droite a pli rond (pli de face) 47b forme par deux plis couches en sens contraire. De meme, on peut former des plis creux par la rencontre bord a bord et sur I'endroit du patron de base de deux pliures formant entre elles un creux. On notera que lorsqu'une forme rectangulaire (voir le graphe planaire 43b de la figure 9D) est inseree le long d'un bord d'une section entre deux patrons de base (voir figure 11) et non le long d'une section en I, alors on obtient un demi pli. En effet, la figure 11 illustre un graphe planaire 53 comportant un couple de sommets ordonne V7 et V8 correspondant a une section entre deux patrons de base. Ainsi, un effet de style de type demi pli est forme lorsqu'on insere le graphe planaire d'une surface supplementaire rectangulaire (voir figure 9D) entre le couple de sommets V7 et V8 du graphe planaire 53. Un demi pli peut etre defini par un ensemble de parametres comportant un parametre de position (point on section), un parametre de largeur (width), un parametre d'extremite (extreme), et un parametre de visualisation (display). Le parametre de position indique la position du point correspondant au sommet V7 et la partie de la section ou le demi pli dolt etre inset-6. Le parametre de largeur comporte une valeur reelle definissant Ia largeur de la partie avant du demi pli. Le parametre de visualisation prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees << interieur > et exterieur indiquant si le pli est visualise vers ('interieur ou ('exterieur par rapport au patron de base. Les figures 12A et 12B illustrent un exemple de I'adjonction d'un effet de style de type pince interne sur une surface virtuelle tridimensionnelle. Une pince interne est un modificateur de volume ayant la forme d'un losange qui peut etre insere le long d'une section de 23 pince > 65 d'un patron de base 63 pour accommoder le vetement sur le corps. II est souvent utilise au niveau de la ceinture pour resserree la taille des robes ou des chemises. La figure 12A illustre le patron de base 63 comportant la section de pince interne 65 et la figure 12B illustre le graphe planaire 66 d'une piece ayant la forme d'un losange ou surface supplementaire d'une pince interne. La section de pince interne 65 est une section 3D qui peut etre definie par I'image selon ('application X d'un couple de sommets internes 10 de degres egal a un. Une pince interne permet Tors de la mise a plat du patron de base 63 de contraindre I'ouverture de la surface supplementaire representee par un losange, sur le plan sans introduire des trous. Une pince interne peut etre defini par un ensemble de 15 parametres comportant un parametre de section (section), un parametre de largeur (width), et un parametre de visualisation (display). Le parametre de section definit la section 65 sur le patron de base 63 ou le losange doit etre introduit. Le parametre de largeur comporte une valeur reelle definissant la largeur du losange ou de la pince 20 interne au niveau de son milieu. Le parametre de visualisation prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees << interieur et << exterieur indiquant si la pince interne est visualise vers I'interieur ou ('exterieur par rapport au patron de base. 25 Les figures 13A et 13B illustrent un exemple de I'adjonction d'un effet de style 3D correspondant a un godet 77 par ('insertion d'une surface supplementaire determinee sur une section determinee commune a deux patrons de base d'une surface virtuelle tridimensionnelle. En effet, la figure 13A illustre le graphe planaire 76 d'une piece 30 de godet 77 qui peut etre inseree entre les sommets ordonnes V7 et V8 du graphe planaire illustre sur la figure 11 et correspondant a la section determinee entre deux patrons de base. Une piece de godet 77 correspond a un secteur d'un disque dont la partie circulaire est libre et dont les bords coincident avec la section determinee entre les deux patrons de base. Une piece de godet 77 peut etre definie par un ensemble de parametres comportant par exemple un parametre d'ouverture (opening), un parametre de visualisation (display), un parametre de position (point on section) et un parametre d'extremite (extreme). Le parametre d'ouverture comporte une valeur reelle definissant la longueur de ('arc de la partie circulaire du godet. Le parametre de visualisation prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees << interieur et exterieur indiquant si le godet est insere ou visualise vers I'interieur ou vers ('exterieur de la surface virtuelle du vetement. Le parametre de position indique la position du sommet V7 du graphe planaire 76 du godet 77 par rapport a Ia section determinee definit par les sommets V7 et V8 (voir figure 11) entre les deux patrons de base. Le parametre d'extremite prend sa valeur dans un ensemble binaire comportant les donnees debut et fin relatif au sommet du cone du godet. Si la valeur de I'extremite est debut , alors le sommet du cone du godet est attache a I'extremite superieure de la section determinee commune entre les deux patrons de base (correspondant au sommet de depart V7 de la figure 11). En revanche, si la valeur de I'extremite est <>, alors le sommet du cone du godet est attache a I'extremite de fin (correspondant au sommet V8 de la figure 11) de la section determinee. Afin de modeliser la piece de godet, le systeme informatique calcul la position bidimensionnelle de chaque sommet du graphe planaire 25 76 du godet ainsi que la position tridimensionnelle des points correspondant du godet 3D. Part ailleurs, on peut batir une triangulation (mesh) en affinant le maillage en crsant plus de sommets a I'intsrieur du graphe planaire 76 de la piece du godet 77 par I'insertion des rayons depuis le sommet V7 jusqu'a I'arc du cercie du graphe planaire 76. Plus particulierement, apres avoir calcule les positions des sommets du graphe planaire 76 du godet, on calcul leurs positions sur le godet 3D. Pour cela, it suffit de faire correspondre les sommets V7 et V8 de chaque cote du graphe planaire 76 du godet 77 avec la partie correspondante de la section 3D entre les deux patrons de base 3D ou le godet dolt etre inssrs. Tous les autres sommets vont alors correspondre a la partie interieure ou exterieure de la surface virtuelle 3D tout en conservant leurs distances mutuelles. La figure 13B illustre un exemple d'insertion de godets externes 77 sur la partie inferieure d'une jupe produisant alors un effet de volume. La figure 14 est un organigramme illustrant un exemple de conception sur I'ordinateur ou systeme informatique 1 d'un vetement represents par une surface virtuelle 11a tridimensionnelle. Dans une premiere stape E21, on construit la surface virtuelle 11a tridimensionnelle occupse par le vetement. Ensuite, a I'etape E22, on genere les patrons de base 13a tridimensionnels sur la surface virtuelle 11a tridimensionnelle en dsfinissant des lignes de couture 15 sur cette surface virtuelle 11a tridimensionnelle. A I'stape E23a, on dsfinit ou on sdite un ensemble de parametres permettant d'inserer, de remplacer, de modifier ou de supprimer une surface supplsmentaire dsterminse ou une section determinee correspondante sur un patron de base tridimensionnel pour introduire, remplacer, modifier, ou supprimer un effet de style 17 sur la surface virtuelle 11a tridimensionnelle ou la surface virtuelle stylisee 1 1b. Chaque surface determinee et sa section determinee correspondante sont definies par un ensemble de parametres correspondant a I'effet de style souhaite. Cet ensemble de parametres peut etre defini de maniere procedurale selon un organigramme qui indique etape par etape le deroulement de ('insertion, ou eventuellement, le remplacement, la modification ou la suppression de la surface supplementaire determinee. En variante, ('ensemble de parametres peut &re Mini de maniere declarative permettant a un moyen de resolution << solver >> de realiser les calculs necessaires pour ('insertion, ou eventuellement, le remplacement, la modification ou la suppression de la surface supplementaire determinee. L'etape E23b est un test de validation de ('insertion de la surface supplementaire determinee sur la surface virtuelle 11a selon des regles determinees de validations pour verifier le bon ajustement de la surface supplementaire determinee sur la surface virtuelle 11a. Eventuellement, le test de validation permet de verifier le remplacement, la modification ou la suppression de la surface supplementaire determinee sur la surface virtuelle 11a. Si I'issu du test est negatif, alors on reboucle a I'etape E23a pour reediter ou varier ('ensemble de parametres afin de trouver les bons parametres permettant de satisfaire le test de validation. En revanche, si I'issu du test est positif, c'est-a-dire si la surface supplementaire est bien ajustee, ou eventuellement le remplacement, la modification ou la suppression de la surface supplementaire est bien realisee, alors on va a I'etape E24. A I'etape E24, on realise une mise a plat de la surface virtuelle stylisee qui genere automatiquement les effets de style 17b bidimensionnels sur les patrons plats 13c correspondant aux effets de 27 style 17a tridimensionnels sur Ies patrons tridimensionnels de la surface virtuelle stylisee lib. Eventuellement, a I'etape E25, les patrons de base plats 13c sont gradues avant d'etre coupes et assembles pour realiser des modeles 5 reels du vetement. La figure 15 illustre un exemple tres schematique du systeme informatique 1 mettant en oeuvre le procede selon !'invention. Selon cet exemple, le systeme informatique 1 comporte un moyen de traitement 3 (comprenant les moyens 3a, 3b, 3c et 3d), des 10 moyens de stockages 5a, 5b, 5c, des peripheriques d'entree 7 et des peripheriques de sortie 9. Les moyens 3a comporte un logiciel de modelisation geometrique tridimensionnelle de base permettant la creation de surfaces ou objets 3D par la description de leurs parametres ou caracteristiques. 15 Les moyens 3b comporte un logiciel ou un programme selon I'invention permettant de modeliser les effets de style 3D par la description de leurs parametres. Les moyens 3c peuvent comporter des moyens de modelisation parametrique ou variationnelle et un moyen de resolution des contraintes 20 permettant de realiser les calculs geometriques. Finalement, les moyens 3d peuvent comporter un logiciel de reconnaissance des effets de style. Par ailleurs, le moyen de stockage 5a peut comporter des bases de donnees extensibles de tous les types d'effets de style 2D ou 3D qui 25 peuvent etre incorpores sur tout modele de vetement. Ainsi, it peut comporter une base de donnees de < surfaces supplementaires comportant des surfaces de pince, des surfaces d'evasement, des surfaces de volant, des surfaces de godet, des surfaces de plis, et des surfaces de fronce. II peut aussi comporter une base de donnees de sections 28 determinees comportant des sections pince, des sections internes, et des sections en I. Ainsi, ce moyen de stockage 5a peut comporter toute la connaissance necessaire pour ajouter chaque effet de style sur n'importe quel modele particulier de vetement, y compris les parametres que I'utilisateur dolt specifier pour ajouter I'effet de style (par exemple, la largeur et la Iongueur d'une pince) et les regles de validation que I'effet de style dolt respecter afin que cet effet soit valide. Le moyen de stockage 5b peut comporter une base de donnees de < modeles d'effets de style et le moyen de stockage 5c peut comporter une base de donnees de << modeles d'objets geometriques de base (surfaces virtuelles de vetement, mannequin, etc.). L'utilisateur interagit via les peripheriques d'entree 7 avec le modele d'effet de style affiche sur les peripheriques de sortie 9 provoquant la realisation automatique des modifications geometriques necessaires par les moyens 3b de modelisation des effets de style 3D en interaction avec les autres moyens du systeme informatique 1. Ainsi, d'une maniere generale, les moyens de traitement 3 sont destines a selectionner une surface supplementaire determinee et une section determinee pour inserer la surface supplementaire determinee dans la section determinee d'un patron de base afin de realiser I'adjonction d'un effet de style demande par un utilisateur. Alors, I'utilisateur ou le patronier peut visualiser les patrons de base tridimensionnels sur un ecran. II peut selectionner un effet de style pour I'ajouter a un patron de base, analyser ('impression d'ensemble, et si quelque chose ne le satisfait pas, it peut selectionner un nouvel effet de style remplacant le precedent, ou modifier ou supprimer I'effet de style. II est egalement possible de realiser le vetement par des operations de decoupe des pieces dans un tissu, apres avoir valide ces pieces par simulation. Une telle operation de decoupe peut etre faite selon des procedes et avec des dispositifs connus, par exemple comme decrit dans le document US 5 825 652. Un tel dispositif est illustre sur la figure 16. II comporte une table de decoupe 136, sur laquelle peuvent etre positionnes des tissus 138 a decouper, des moyens 140 de positionnement et de deplacement d'un outil de decoupe 150, des moyens de commande 142 et des moyens de transmission de donnees 146 (par exemple une liaison d'un reseau de communication ou un support de stockage) entre le dispositif 1 de conception et les moyens de commande 142 du dispositif de decoupe. 15 20 25 30 | L'invention concerne un système et un procédé de conception assistée par ordinateur d'un vêtement occupant une surface virtuelle représentée par des données mémorisées dans une mémoire d'un ordinateur comportant les étapes suivantes :- génération de patrons de base (11a) sur ladite surface virtuelle (13a),- adjonction d'au moins un effet de style (17, 17a) sur au moins un patron de base (11a) transformant ledit au moins un patron de base en au moins un patron de base stylisé (13b), et- formation d'une surface virtuelle stylisée (11b). | 1. Procede de conception assistee par ordinateur d'un vetement occupant une surface virtuelle representee par des donnees memorisees dans une memoire d'un ordinateur, caracterise en ce qu'il comporte les etapes suivantes : - generation de patrons de base (11a) sur ladite surface virtuelle (13a), - adjonction d'au moins un effet de style (17, 17a) sur au moins un patron de base (11a) transformant ledit au moins un patron de base en au moins un patron de base stylise (13b), et - formation d'une surface virtuelle stylisee (lib). 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que I'adjonction d'un effet de style (17) sur un patron de base (13a) comporte ('insertion d'une surface supplementaire determinee dans une section determinee (25) dudit patron de base (13a), ledit patron de base correspondant a un chemin ferme d'arcs (19) d'un graphe planaire (21) associe a ladite surface virtuelle (11a), et ladite section determinee (25) correspondant a un couple de sommets appartenant audit graphe planaire (21). 3. Procede selon la 2, caracterise en ce qu'il comporte une suppression, un remplacement, ou une modification d'au moins un effet de style (17, 17a) sur un patron de base stylise (13b) par une suppression, un remplacement, ou une modification de ladite surface supplementaire determinee. 4. Procede selon ('une quelconque des 2 et 3, caracterise en ce que la surface supplementaire determinee et la section determinee sont representees par un ensemble de parametres.30 31 5. Procede selon la 4, caracterise en ce que I'ensemble de parametres est defini de maniere declarative permettant a un moyen de resolution de realiser les calculs necessaires pour ('insertion de ladite surface supplementaire determinee. 6. Procede selon la 4, caracterise en ce que I'ensemble de parametres est defini de maniere procedurale selon un organigramme indiquant etape par etape le deroulement de ('insertion de la surface supplementaire determinee. 7. Procede selon rune quelconque des 2 a 6, caracterise en ce qu'il comporte un test de validation de ('insertion de la surface supplementaire determinee sur ladite surface virtuelle. 15 8. Procede selon la 7, caracterise en ce qu'il comporte une variation dudit ensemble de parametres pour trouver les bons parametres permettant de satisfaire ledit test de validation. 9. Procede selon ('une quelconque des 2 a 8, caracterise en 20 ce que ladite section determinee est choisie parmi un ensemble de sections comportant une section pince, une section interne, et une section en I. 10. Procede selon ('une quelconque des 2 a 9, caracterise 25 en ce que ladite surface supplementaire determinee est choisie parmi un ensemble de surfaces supplementaires comportant une surface de pince, une surface d'evasement, une surface de volant, une surface de godet, une surface de plis, et une surface de fronce. 10 32 11. Procede selon rune quelconque des 1 a 10, caracterise en ce que les patrons de base sont des patrons de base (13a) tridimensionnels definis par des lignes de couture (15) sur ladite surface virtuelle (11a) et ledit au moins un patron de base stylise (13b) est un patron de base stylise tridimensionnel defini sur ladite surface virtuelle stylisee (lib). 12. Procede selon la 11, caracterise en ce qu'apres la formation de ladite surface virtuelle stylisee (lib), le procede comporte une mise a plat desdits patrons de base (13b) tridimensionnels pour former des patrons plats (13c) reproduisant ladite surface virtuelle stylisee. 13. Dispositif de conception d'un vetement occupant une surface virtuelle representee par des donnees memorisees dans des moyens de stockage, caracterise en ce qu'iI comporte des moyens de traitement (3), pour : -generer des patrons de base (13a) sur ladite surface virtuelle (11a), -adjoindre au moins un effet de style (17, 17a) sur au moins un patron de base transformant ledit au moins un patron de base en au moins un patron de base stylise (13b), et - former une surface virtuelle stylisee (lib). 16. Dispositif selon la 13, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement (3) realisent I'adjonction d'un effet de style sur un patron de base (13a) par I'insertion d'une surface supplementaire determinee dans une section determinee (25) dudit patron de base. 17. Dispositif selon la 14, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement (3) selectionnent ladite surface supplementaire 30 determinee parmi une base de donnees de surfaces supplementaires 33 preetablie comportant des surfaces de pince, des surfaces d'evasement, des surfaces de volant, des surfaces de godet, des surfaces de plis, et des surfaces de fronce. 16. Dispositif selon rune quelconque des 14 et 15, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement (3) selectionnent ladite section determinee parmi une base de donnees de sections determinees preetablie comportant des sections pince, des sections internes, et des section en I. 17. Dispositif selon rune quelconque des 14 a 16, caracterise en ce que les patrons de base sont des patrons de base tridimensionnels definis par des lignes de couture sur ladite surface virtuelle et ledit au moins un patron de base stylise est un patron de base stylise tridimensionnel defini sur ladite surface virtuelle stylisee. 18. Dispositif selon la 17, caracterise en ce que lesdits moyens de traitement (3) sont destines en outre a former des patrons plats aptes a reproduire ladite surface virtuelle stylisee par une mise a plat desdits patrons de base tridimensionnels. 19. Dispositif pour realiser des pieces de vetement, caracterise en ce qu'iI comporte : - un dispositif (1) de conception d'un vetement selon rune quelconque des 13 a 18, - des moyens de coupe pour realiser la decoupe des pieces de vetement selon les patrons plats, et - des moyens de transmission de donnees entre le dispositif de conception et les moyens de coupe.30 34 20. Programme d'ordinateur comportant des instructions de code pour mettre en ceuvre un procede selon rune quelconque des 1 a 12. 21. Support de donnees susceptible d'etre lu par un systeme informatique, comportant des donnees ou des instructions pour mettre en ceuvre un procede selon rune quelconque des 1 a 12. 15 20 25 30 | A,G | A41,G06 | A41H,G06F | A41H 3,G06F 17 | A41H 3/00,G06F 17/50 |
FR2893724 | A1 | PROCEDE DE TRAVAIL D'UNE LENTILLE AVEC ACQUISITION DE COORDONNEES GEOMETRIQUES DE LA LENTILLE REBLOQUEE DANS UN DISPOSITIF DE DETOURAGE EN VUE DE SA REPRISE | 20,070,525 | La présente invention concerne de manière générale le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture et vise plus particulièrement un procédé de travail d'une lentille ophtalmique avec déblocage et reblocage de la lentille. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Le travail d'une lentille comprend le détourage, en vue de son montage dans ou sur la monture choisie par le futur porteur, qui consiste à modifier le contour de la lentille pour l'adapter à cette monture et/ou à la forme de lentille. Le détourage comporte le débordage pour la mise en forme de la périphérie de la lentille et, selon que le montage est de type cerclé ou rainé, le biseautage et/ou le rainage approprié de la lentille. L'opticien doit également réaliser un certain nombre d'opérations de mesure et/ou repérage sur la lentille elle-même, avant détourage, pour repérer certaines de ses caractéristiques comme par exemple le centre optique dans le cas d'une lentille unifocale ou la croix de montage dans le cas d'une lentille progressive. Des marquages présents sur la lentille et/ou des moyens de mesure permettent de définir un point de blocage (centrage) initial et l'orientation (axage) de la lentille. Ces moyens de mesure peuvent être optiques ou encore mécaniques. Ce point de blocage initial et l'orientation de la lentille définissent un repère de blocage initial de la lentille. Un moyen de préhension est alors appliqué sur la lentille en ce point de blocage initial et suivant l'orientation de la lentille. Ce moyen de préhension peut être un gland collé sur une des faces de la lentille en son point de blocage initial ou un ensemble de deux nez venant à la manière d'une pince serrer la lentille en son point de blocage initial. Tant qu'il reste solidaire de la lentille, le moyen de préhension permet de physiquement matérialiser sur la lentille le repère de blocage initial de la lentille nécessaire à la mise en cohérence de ce repère avec la position de la pupille, ainsi qu'avec les valeurs de détourage afin que les points et directions caractéristiques de la lentille soient proprement positionnés dans la monture. La lentille ainsi équipée est placée dans la machine de détourage. La lentille présente alors une configuration géométrique initiale par rapport à un repère considéré comme fixe, par exemple celui du bâti de la machine de détourage. On lui donne alors la forme correspondant à celle de la monture choisie. La lentille est alors détourée par usinage au moyen des meules d'ébauche et de finition appartenant au train de meules principales et montées rotatives autour de l'axe de rotation du train de meule. Pour réaliser le biseautage de la lentille on utilise une meule de finition comportant une gorge de biseautage, encore appelée meule de biseautage. Lorsque le détourage de la lentille n'aboutit pas du premier coup à un bon montage dans la monture, l'opérateur doit reprendre le détourage au moyen d'un deuxième usinage. Or, suite au démontage de la lentille pour vérifier sa forme dans la monture, celle-ci a été désolidarisé de son moyen de préhension. Le repère de blocage initial de la lentille est alors perdu. Dans le cas d'une lentille biseautée, l'opérateur positionne alors à la main le biseau de la lentille dans la gorge de la meule de biseautage ce qui permet, grâce à cet emboîtement du biseau avec la gorge de biseautage, d'assurer le contact entre la meule de biseautage et la lentille. Un premier problème découle du fait que cette opération nécessite l'intervention de l'utilisateur ce qui augmente le temps de montage de la lentille dans une monture et est source d'erreur de manipulation de la meule de biseautage et de la lentille. D'autre part, suite à la perte du repère de blocage initial de la lentille lors de son déblocage, on perd aussi la position du point de blocage initial ainsi que l'orientation de la lentille. Une deuxième série de mesures optiques peut alors fournir un point de reblocage et l'orientation de la lentille. Mais ce recentrage optique est délicat et conduit à un allongement de la durée du processus de traitement de la lentille. Le recentrage optique se révèle d'autre part source d'erreur : compte tenu des incertitudes des mesures optiques ou de l'impossibilité, sans marques, de recentrer et de réaxer par mesure optique des lentilles planes ou unifocales, la position sur la lentille du point de reblocage ne correspond pas avec une précision suffisante à la position du point de blocage initial pour reprendre correctement le détourage de la lentille. Le brevet EP 0961669 propose un procédé selon lequel il est prévu de rebloquer la lentille en un point quelconque puis de réaliser un palpage sur le contour de la lentille détourée. Selon ce procédé, il est ensuite prévu de comparer la forme obtenue de la lentille à celle voulue et d'adapter ainsi au point de reblocage la fonction de restitution du rayon en chaque point du contour de la lentille voulue. Cependant, la lentille est rebloquée en un point de reblocage sensiblement différent du point de blocage initial de cette lentille. Le profil de la lentille étant courbe, la lentille ainsi rebloquée selon le point de reblocage distinct du point de blocage initial présente une certaine inclinaison, appelée tilt ou basculement, par rapport à sa configuration géométrique initiale. Lorsque la lentille tourne, son mouvement est alors voilé par comparaison à son mouvement de rotation lors de son détourage initial. Un deuxième problème apparaît alors du fait que pour une lentille comportant un biseau, ce biseau va être rogné irrégulièrement et le détourage sera imprécis voire faussé. OBJET DE L'INVENTION Un premier but de la présente invention est de palier au premier problème exposé ci-dessus, c'est-à-dire d'automatiser l'emboîtement du biseau avec la gorge de biseautage. À cet effet, on propose selon l'invention un procédé de travail d'une lentille ophtalmique selon une géométrie de périphérie voulue, qui comprend les 20 étapes suivantes de : - blocage initial de la lentille en un point de blocage initial, premier détourage de la lentille conformément à une première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue avec obtention d'un biseau sur le chant de la lentille, 25 - déblocage de la lentille, reblocage de la lentille en un point de reblocage, - acquisition de coordonnées géométriques d'au moins un point de la périphérie obtenue de la lentille ainsi rebloquée, - par mobilité relative de la lentille par rapport à un outil de travail comprenant 30 une gorge de biseautage, emboîtement automatique de la gorge de biseautage avec le biseau de la lentille rebloquée à partir des coordonnées géométriques acquises du point, - second détourage. Ainsi, l'emboîtement du biseau avec la gorge de biseautage est réalisé sans intervention de l'opérateur, ce qui permet, d'une part, de diminuer le temps de préparation et de travail de la lentille et, d'autre part, de diminuer les risques d'erreur de manipulation de la lentille et de l'outil de travail. Un deuxième but de la présente invention est de palier au deuxième problème exposé ci-dessus, c'est-à-dire réusiner correctement le chant d'une lentille rebloquée après perte du premier repère de blocage, malgré le défaut de positionnement de la lentille et son tilt par rapport à sa configuration géométrique initiale. Deux solutions permettant de palier à ce deuxième problème sont proposées. Selon la première solution, on propose un procédé de travail tel que décrit ci-dessus, dans lequel l'outil de travail est monté libre en translation le long de son axe de rotation. Ainsi, lors du deuxième détourage et lorsque la lentille est mise en rotation, la gorge de biseautage de l'outil de travail suit la trajectoire voilée du biseau, à la manière d'un rail, ce qui permet de restituer le rayon souhaité sur le chant de la lentille en limitant le rognage du biseau. Selon la deuxième solution, on propose un procédé de travail dans lequel, après l'étape de reblocage de la lentille en un point de reblocage, on acquiert les coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille ainsi rebloquée, et lors du second détourage par mobilité relative de la lentille par rapport à l'outil de travail, cette mobilité comprenant, une rotation autour d'un axe de rotation, un déplacement radial transversal à cet axe et un déplacement axial suivant cet axe, on pilote le déplacement axial suivant ledit axe de rotation en fonction notamment de tout ou partie des coordonnées géométriques acquises de la pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille et de la première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue. Le point de reblocage étant distinct du point de blocage initial, le mouvement de la lentille autour de son axe de rotation est voilé et la position de la partie du chant de la lentille à travailler varie axialement en fonction de l'angle de rotation de la lentille. Grâce au pilotage du déplacement relatif axial suivant l'axe de rotation de la lentille, la position de l'outil de travail est adaptée aux variations axiales de la position de la partie du chant de la lentille à travailler. Dans un premier mode d'exécution, lesdites coordonnées géométriques comportent des coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue de la lentille dans un plan transversal audit axe de rotation et le pilotage du déplacement axial suivant ledit axe de rotation est calculé en fonction desdites coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue de la lentille, indépendamment de toute acquisition de la coordonnée axiale de chacun de ces points acquis suivant l'axe de rotation. On déduit alors de l'acquisition de coordonnées géométriques de la pluralité de points de la périphérie obtenue une inclinaison de la lentille par rapport à sa configuration géométrique de blocage initial. Grâce à la détermination de la composante radiale (ou transversale) des coordonnées géométriques acquises de la périphérie obtenue de la lentille rebloquée, il est possible à l'aide d'une formule mathématique d'en déduire l'inclinaison, ou tilt, de la lentille par rapport à sa configuration géométrique de blocage initial. Il est alors possible de déterminer la configuration géométrique tridimensionnelle complète de la périphérie de la lentille puis de modifier les instructions de pilotage des déplacements de l'outil de travail en prenant en compte le mouvement voilé de la lentille lors de son détourage. Ainsi, pour une lentille comportant un biseau, le biseau est usiné de façon régulière et la reprise de détourage est précise. Dans un second mode d'exécution, lesdites coordonnées géométriques comportent la coordonnée axiale de chaque point acquis de la périphérie obtenue de la lentille suivant ledit axe de rotation et le pilotage du déplacement axial suivant ledit axe de rotation est calculé en fonction de ladite coordonnée axiale de chaque point acquis de la périphérie obtenue de la lentille, indépendamment de toute acquisition des coordonnées transversales de chacun de ces points acquis clans un plan transversal audit axe de rotation. Lorsque l'on connaît déjà la composante transversale, ou radiale, dans le plan transversal à l'axe de rotation de la lentille, des coordonnées géométriques de la périphérie, soit en raison d'une précédente acquisition, soit du fait que le déplacement de la lentille dans ce plan transversal, entre sa position de blocage initial et sa position de reblocage, est négligeable, on peut alors se contenter d'acquérir exclusivement la composante axiale des coordonnées géométriques de la périphérie pour obtenir la configuration géométrique complète de la lentille rebloquée. Dans un troisième mode d'exécution, lesdites coordonnées géométriques comportent des coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue de la lentille dans un plan transversal audit axe de rotation et la coordonnée axiale de chacun de ces points acquis suivant ledit axe de rotation et le pilotage du déplacement axial suivant ledit axe de rotation est calculé en fonction de ces coordonnées radiales et axiale de chacun de ces points acquis. L'acquisition des composantes radiale et axiale des coordonnées géométriques acquises permet de déterminer rapidement et précisément la configuration géométrique tridimensionnelle de la lentille rebloquée en limitant l'utilisation de formules mathématiques de calcul. Selon une caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, entre l'étape d'acquisition et l'étape de pilotage, on déplace numériquement la géométrie de périphérie voulue depuis sa première configuration spatiale jusqu'à une seconde configuration spatiale dans laquelle elle est en correspondance avec les coordonnées géométriques acquises de la pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille et on pilote, lors du second détourage, le déplacement axial suivant ledit axe de rotation conformément à la seconde configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue. Ainsi, grâce à cette mise en correspondance des coordonnées géométriques des périphéries obtenue et voulue, il est possible de connaître, d'une part, la transformation mathématique qui permet de passer de la configuration géométrique de la lentille obtenue après un premier détourage dans son repère de blocage initial à sa configuration géométrique de reblocage, et d'autre part, l'erreur de position du point de reblocage par lequel passe l'axe de blocage. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, avant l'étape de pilotage, on réalise une acquisition d'un point d'une face de la lentille. Lorsque le moyen de préhension et de blocage de la lentille, transféré avec celle-ci sur le support de détourage, est écrasé suivant l'axe de blocage, la lentille est décalée suivant cet axe. Grâce à cette acquisition d'un point d'une face de la lentille, on détermine ce décalage, ou position d'offset, de la lentille. Ainsi la gorge de biseautage sera initialement correctement positionnée par rapport au biseau ébauché ou à réaliser sur le chant de la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille est réalisée par l'acquisition de la géométrie d'une arête de la lentille. L'acquisition de la géométrie de l'arête de la lentille est réalisée au moyen d'au moins un outil de palpage, qui, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille, est déplacé radialement, en appui sur une face palpée, jusqu'à la détection de la perte de contact entre ledit outil de palpage et ladite face palpée. L'acquisition de points de l'arête d'une face de la lentille permet d'acquérir en même temps la composante transversale (ou radiale) et axiale de cette arête, et ainsi d'en déduire facilement la configuration géométrique tridimensionnelle de la lentille dans son repère de reblocage par comparaison des coordonnées géométriques acquises de cette arête dans ce repère de reblocage avec les coordonnées géométriques de l'arête correspondante de la lentille dans le repère de blocage initial. La méthode de palpage employée pour l'acquisition de points de l'arête de la face palpée est facile à mettre en oeuvre et précise. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille est réalisée par détection, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille, d'une pluralité de points du biseau auxquels la section du biseau présente une épaisseur prédéfinie. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille est réalisée par l'acquisition de points d'une rainure de la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques de points de la périphérie obtenue de la lentille est réalisée par palpage d'un biseau et/ou du chant de la lentille. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques de points de la périphérie obtenue de la lentille est réalisée par des moyens d'acquisition optiques. L'utilisation de moyens d'acquisition optiques permet d'éviter toute interaction de contact avec la pluralité de points de la périphérie palpée qui pourrait perturber l'acquisition. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lors du second détourage, on pilote le déplacement radial transversalement audit axe de rotation en fonction notamment de tout ou partie des coordonnées géométriques acquises de la pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille et de la première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue en perspective de l'intérieur d'un dispositif de préparation automatique au montage de lentilles ophtalmiques ; - la figure 2 est une vue en perspective du carrousel et des sièges formant les moyens d'accueil et de premier et second transfert ; la figure 3 est une vue en perspective du dispositif de préparation dans une configuration où la première lentille est, après un second transfert, amenée en position intermédiaire, en vue de son palpage et de son troisième transfert, en regard des moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un dispositif de détourage et de perçage d'une lentille ophtalmique ; - la figure 5 est une vue en perspective du dispositif de préparation dans une configuration de passage de relais, où la première lentille est maintenue à la fois par les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert et par les moyens de blocage et d'entraînement en rotation du dispositif de détourage ; - la figure 6 est une vue schématique de face de la lentille détourée dans sa configuration de reblocage ; - la figure 7 est une vue schématique de côté de la lentille détourée dans sa configuration de reblocage ; - la figure 8 est une vue partielle schématique de côté de la lentille détourée comportant un biseau dans sa configuration de reblocage ; - la figure 9 est une vue schématique de côté de la lentille détourée et d'un outil de palpage de la face avant de la lentille suivant trois positions de l'outil de palpage ; - la figure 10 est une vue schématique de côté de la lentille détourée et de deux outils de palpage des faces avant et arrière de la lentille suivant trois positions de chacun de ces deux outils de palpage ; - la figure 11 est une vue schématique de côté de la lentille détourée dans sa configuration de reblocage, en vis-à-vis d'un premier outil de travail ; la figure 12 est une vue schématique de côté de la lentille de la figure 11 en vis-à-vis d'un deuxième outil de travail. Dans l'exposé qui suit, on admettra la définition suivante. Le terme "job", couramment utilisé dans le milieu de l'optique ophtalmique, recouvre une paire de lentilles associées L1 et L2, appartenant à une même paire de lunettes et montées par conséquent sur une même monture pour équiper un porteur. Composants du dispositif de préparation automatique Comme le montre plus particulièrement la figure 1, un dispositif de préparation au montage 1 comprend plusieurs sous-ensembles montés sur un 20 châssis commun : - un dispositif de mesure 5 servant à la mesure automatique de diverses caractéristiques des lentilles L1 et L2 et notamment à la mesure de puissances ophtalmiques locales en des points remarquables tel que le centre optique d'une lentille unifocale, et à la mesure d'au moins une caractéristique de repérage, telle 25 qu'une caractéristique de centrage, d'axage, de localisation des points de référence pour la vision de loin et la vision de près, de la lentille ; - un dispositif de détourage et de perçage 6 des lentilles ophtalmiques ; - des moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts 2 conçus et agencés pour réceptionner un ou plusieurs jobs de lentilles 30 ophtalmiques L1, L2, et pour les faire circuler entre une position de chargement et de déchargement, une position de mesure dans laquelle la lentille ophtalmique est présentée en regard du dispositif de mesure 5 pour la mesure de ses caractéristiques de repérage et une position intermédiaire pour sa prise en charge par les moyens de palpage, saisie et troisième transfert prévus ci-dessous ; - des moyens de palpage, de saisie et de troisième transfert 7 conçus et agencés pour d'une part palper chaque lentille ophtalmique en préparation et d'autre part saisir cette lentille en vue de son transfert depuis les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 vers le dispositif de détourage et de perçage 6 ; - un système électronique et informatique 100 conçu pour l'exécution d'un procédé de traitement automatisé selon l'invention ; - un capotage renfermant l'ensemble pour sa protection et possédant une porte d'accès restreint (non représentés) ; Dispositif de mesure Le dispositif de mesure 5 exerce plusieurs fonctions de mesure de diverses caractéristiques de la lentille. Parmi ces diverses fonctions, on distingue deux fonctions principales qui consistent, pour l'une, à mesurer des puissances optiques locales de la lentille en des points remarquables de celle-ci, et, pour l'autre, à détecter et localiser des caractéristiques de centrage ou repérage de la lentille afin d'établir et positionner convenablement le référentiel optique de la lentille dans un référentiel global connu du dispositif. Le dispositif de mesure 5 dispose de deux principaux systèmes de mesure complémentaires afin de déterminer les caractéristiques d'une lentille. Le premier système est un système de mesure optique globale de la lentille obtenu par interférométrie (ou déflectométrie...). Cette mesure met en particulier en oeuvre une caméra chargée d'enregistrer une image déformée par la lentille afin de la comparer à l'image initiale pour déterminer, par exemple, les diverses puissances optiques d'une lentille en un ou plusieurs points remarquables de la lentille. Le second système est un système d'imagerie. Le système, au moyen de la caméra, capte directement des images de la lentille et les envoie au système électronique et informatique 100 qui traite l'information par reconnaissance d'images. Ce système peut ainsi déterminer, par exemple, la position des repères gravés ou tracés sur la lentille afin de déterminer son référentiel et de les garder en mémoire. Comme décrit plus loin, ce système d'imagerie permet aussi d'acquérir le contour de la lentille par traitement d'image. Dispositif de détourage La fonction de détourage du dispositif de détourage et de perçage 6 peut être réalisée sous la forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille ophtalmique pour l'adapter à celui du cadre ou "cercle" d'une monture sélectionnée. Une telle machine peut consister par exemple en une meuleuse, une machine de découpage au laser ou par jet d'eau, etc. Comme le montre la figure 4, le dispositif de détourage comporte, de manière connue en soi, une meuleuse 610 automatique, communément dite numérique. Cette meuleuse comporte, en l'espèce, une bascule 611, qui est montée librement pivotante autour d'un premier axe Al, en pratique un axe horizontal, sur un châssis. Pour l'immobilisation et l'entraînement en rotation d'une lentille ophtalmique telle que L1 à usiner, la meuleuse est équipée de moyens support aptes à serrer et à entraîner en rotation une lentille ophtalmique. Ces moyens support comprennent deux arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613. Ces deux arbres 612, 613 sont alignés l'un avec l'autre suivant un deuxième axe A2, appelé axe de blocage, parallèle au premier axe Al. Les deux arbres 612, 613 sont entraînés en rotation de façon synchrone par un moteur (non représenté), via un mécanisme d'entraînement commun (non représenté) embarqué sur la bascule 611. Ce mécanisme commun d'entraînement synchrone en rotation est de type courant, connu en lui-même. En variante, on pourra aussi prévoir d'entraîner les deux arbres par deux moteurs distincts synchronisés mécaniquement ou électroniquement. La rotation ROT des arbres 612, 613 est pilotée par un système électronique et informatique central (non représenté) tel qu'un microordinateur intégré ou un ensemble de circuits intégrés dédiés. Comme le montre la figure 5, chacun des arbres 612, 613 possède une extrémité libre qui fait face à l'autre et qui est équipée d'un nez de blocage 101. Ces nez de blocage 101 ne sont pas toujours fixés sur les arbres 612, 613. Ils sont en effet au préalable utilisés par les moyens de palpage, de saisie et de troisième transfert 7 avant d'être transférés au présent dispositif de détourage et de perçage 6 en restant en contact avec la lentille transférée. L'arbre 613 est mobile en translation suivant l'axe de blocage A2, en regard de l'autre arbre 612, pour réaliser le serrage en compression axiale de la lentille L1 entre les deux nez de blocage 101. L'arbre 613 est commandé pour cette translation axiale par un moteur d'entraînement via un mécanisme d'actionnement (non représentés) piloté par le système électronique et informatique central. L'autre arbre 612 est fixe en translation suivant l'axe de blocage A2. Le dispositif de détourage et de perçage 6 comporte, d'autre part, un train d'au moins une meule 614, qui est calée en rotation sur un troisième axe A3 parallèle au premier axe Al, et qui est elle aussi dûment entraînée en rotation par un moteur non représenté. En pratique, la meuleuse 610 comporte un train de plusieurs meules 614 montées coaxialement sur le troisième axe A3, pour un ébauchage et une finition du débordage de la lentille ophtalmique LI à usiner. Ces différentes meules sont adaptées chacune au matériau de la lentille détourée et au type d'opération effectuée (ébauche, finition, matériau minéral ou synthétique, etc. ). Le train de meule est rapporté sur un arbre commun d'axe A3 assurant leur entraînement en rotation lors de l'opération de débordage. Cet arbre commun, qui n'est pas visible sur les figures présentées, est commandé en rotation par un moteur électrique 620 piloté par le système électronique et informatique. Le train de meules 614 est en outre mobile en translation suivant l'axe A3 et est commandé dans cette translation par une motorisation pilotée. Concrètement, l'ensemble du train de meules 614, de son arbre et de son moteur est porté par un chariot 621 qui est lui-même monté sur des glissières 622 solidaires du bâti pour coulisser suivant le troisième axe A3. Le mouvement de translation du chariot porte-meules 621 est appelé transfert et est noté TRA sur la figure 5. Ce transfert est commandé par un mécanisme d'entraînement motorisé (non représenté), tel qu'un système à vis et écrou ou crémaillère, piloté par le système électronique et informatique central. Pour permettre un réglage dynamique de l'entraxe entre l'axe A3 des meules 614 et l'axe A2 de la lentille lors du débordage, on utilise la capacité de pivotement de la bascule 611 autourde l'axe Al. Ce pivotement provoque en effet un déplacement, ici sensiblement vertical, de la lentille L1 enserrée entre les arbres 612, 613 qui rapproche ou éloigne la lentille des meules 614. Cette mobilité, qui permet de restituer la forme de débordage voulue et programmée dans de système électronique et informatique, est appelée restitution et est notée RES sur les figures. Cette mobilité de restitution RES est pilotée par le système électronique et informatique central. Pour l'usinage de la lentille ophtalmique L1 suivant un contour donné, il faut déplacer en conséquence une noix 617 le long du cinquième axe A5, sous le contrôle du moteur 619, pour commander le mouvement de restitution et, d'autre part, faire pivoter conjointement les arbres de support 612, 613 autour du deuxième axe A2, en pratique sous le contrôle du moteur qui les commande. Le mouvement de restitution transversale RES de la bascule 611 et le mouvement de rotation ROT des arbres 612, 613 de la lentille sont pilotés en coordination par un système électronique et informatique (non représenté), dûment programmé à cet effet, pour que tous les points du contour de la lentille ophtalmique L1 soient successivement ramenés au bon diamètre. La meuleuse illustrée par la figure 4 comporte de plus un module de finition 625 qui embarque des meulettes de chanfreinage et rainage 630, 631 montées sur un axe commun 632 et qui est mobile selon un degré de mobilité, suivant une direction sensiblement transversale à l'axe A2 des arbres 612, 613 de maintien de la lentille ainsi qu'à l'axe A5 de la restitution RES. Ce degré de mobilité est appelé escamotage et est noté ESC sur les figures. En l'espèce, cet escamotage consiste en un pivotement du module de finition 625 autour de l'axe A3. Concrètement, le module 625 est porté par un levier 626 solidaire d'un manchon tubulaire 627 monté sur le chariot 621 pour pivoter autour de l'axe A3. Pour la commande de son pivotement, le manchon 627 est pourvu, à son extrémité opposée au levier 626, d'une roue dentée 628 qui engrène avec un pignon (non visible aux figures) équipant l'arbre d'un moteur électrique 629 solidaire du chariot 621. On observe, en résumé, que les degrés de mobilité disponibles sur une 25 telle meuleuse de détourage sont : - la rotation de la lentille permettant de faire tourner la lentille autour de son axe de maintien, qui est globalement normal au plan général de la lentille, - la restitution, consistant en une mobilité relative transversale de la lentille (c'est-à-dire dans le plan général de la lentille) par rapport aux meules, 30 permettant de reproduire les différents rayons décrivant le contour de la forme souhaitée de la lentille, - le transfert, consistant en une mobilité relative axiale de la lentille (c'est-à-dire perpendiculairement au plan général de la lentille) par rapport aux meules, permettant de positionner en vis-à-vis la lentille et la meule de détourage choisie. -l'escamotage, consistant en une mobilité relative transversale, suivant une direction distincte de celle de la restitution, du module de finition par rapport à la lentille, permettant de mettre en position d'utilisation et de ranger le module de finition. En qui concerne la fonction de perçage le module 625 est pourvu d'un outil de perçage 636. Cet outil de perçage 636 est monté sur le module 625 pour pivoter autour d'un axe d'orientation A7 sensiblement transversal à l'axe A3 des meules 614 ainsi qu'à l'axe A5 de restitution et, partant, sensiblement parallèle à la direction d'escamotage ESC du module 625. L'axe de perçage A6 est ainsi orientable autour de l'axe d'orientation A7, c'est-à-dire dans un plan proche de la verticale. Ce pivotement d'orientation de l'outil de perçage 636 est noté PIV sur les figures. Il s'agit du seul degré de mobilité dédié au perçage. Moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts Les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 prennent la forme d'un carrousel qui comprend (voir figure 2) : - un plateau de chargement et déchargement 30 monté sur le châssis commun pour tourner, sous la commande de moyens de commande (en l'espèce un moteur électrique non représenté) pilotés par le système électronique et informatique 100, autour d'un axe de rotation passant sensiblement par son centre et perpendiculaire au plan de ce plateau ; - un bâti support 31 solidaire du châssis commun ; - des sièges de réception 34, 35 sur lesquels les lentilles LI et L2 sont destinés à reposer lorsqu'elles sont chargées sur le plateau 30. - sur le plateau de chargement et déchargement 30, au moins trois places de chargement 36 à 38 et au moins quatre places de déchargement 41 à 44. - des moyens d'immobilisation 32 des lentilles L1 et L2 chargés sur le plateau 30 aux places de chargement 36 à 38. Des lumières 45 sensiblement radiales sont ménagées depuis le centre de chaque creux de déchargement 41 à 44 jusqu'au bord périphérique du plateau 30 sur lequel ces lumières débouchent. Ces lumières sont destinées à permettre l'enlèvement et le dépôt des lentilles par les moyens de troisième transfert. Les moyens d'immobilisation 32 des lentilles comprennent des pinces 46 à 48 qui sont chacune situées à l'aplomb des places de chargement 36 à 38. De manière préférée, le dispositif de mesure 5 et les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 sont situés côte à côte. Le dispositif de mesure 5 est au moins en partie situé à l'aplomb du chemin parcouru par les places de chargement 36 à 38 et déchargement 41 à 44 de sorte que les lentilles L1, L2 restent portées par le plateau de chargement et déchargement 30 lors de la détermination de leurs caractéristiques. En outre, le dispositif de détourage et de perçage 6 est placé de manière adjacente au plateau de chargement et déchargement 30, et les moyens de palpage, de préhension et de second transfert 7 sont interposés entre le dispositif de mesure 5 et ce dispositif de détourage et de perçage 6. Moyens combinés de palpaqe, de préhension et de troisième transfert Après la détermination de certaines caractéristiques de la lentille L1 au moyen du dispositif de mesure 5 selon notamment la méthode exposée au début de la présente description, le plateau de chargement et déchargement 30 est à nouveau entraîné en rotation pour amener, dans un second transfert, la lentille L1 en regard des moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7. La lentille L1 est alors en position dite intermédiaire. On définit un point de préhension et de blocage de la lentille sur lequel le blocage sera réalisé. Ce point de préhension et de blocage est déterminé par le dispositif de mesure 5 en fonction des caractéristiques de repérage mesurées de la lentille et des paramètres de morphologie du porteur et de géométrie de la monture choisie. Pour une des deux faces principales de la lentille, en l'espèce la face avant convexe, on définit un axe d'accostage et de blocage comme étant l'axe sensiblement normal à la surface de la face concernée de cette lentille et passant par le point de blocage. Généralement le point de blocage est choisi comme étant confondu avec un point appelé centre boxing CB, bien connu de l'homme du métier, qui est le point d'intersection des diagonales du rectangle horizontal dans lequel est inscrite la forme du contour souhaité de la lentille après détourage dans la configuration du porté (définissant l'horizontalité). Dans ce cas, l'axe d'accostage et de blocage est appelé axe boxing AB. Ce point de préhension et de blocage est par la suite appelé directement point de blocage. Ces moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 prennent la forme d'un organe ou bras assurant d'une part le palpage des lentilles L1 et L2 et d'autre part la manipulation de ces lentilles en vue de leur transfert (troisième transfert) vers le dispositif de détourage et de perçage 6 (figures 3 et 5). À cet effet, le bras de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 possède un poignet 81 mobile par rapport au châssis commun selon cinq axes commandés, avec une translation horizontale suivant l'axe X, une translation verticale suivant l'axe Z trois rotations autour des axes X, Y, Z. La commande de ces axes de mobilité est réalisée en l'espèce par des moyens électriques motorisés. Mais l'homme du métier pourra prévoir la mise en oeuvre d'autres moyens de commande tels que des moyens pneumatiques ou autres. Quelle qu'en soit la nature, la commande de ces cinq axes de mobilité est pilotée par le système électronique et informatique 100. En pratique, le poignet 81 est monté articulé sur un moignon porteur 80 de façon à pouvoir pivoter par rapport à celui-ci selon les axes X et Y. Le moignon 80 est lui-même monté mobile en translation verticale selon l'axe Z sur une poutre verticale 82 formant à cet effet glissière. Cette poutre verticale 82 est portée à son extrémité inférieure par une tourelle qui est montée rotative selon l'axe Z sur un chariot. Ce chariot est monté sur une poutre horizontale 83, associée au châssis commun et formant glissière, pour coulisser suivant l'axe X. Ces cinq degrés de liberté du poignet 81 dans le référentiel fixe (X, Y, Z) sont commandés par différents moteurs électrique pilotés, via une carte électronique de puissance appropriée, par le système électronique et informatique 100. Pour permettre les fonctions distinctes de palpage d'une part et de préhension d'autre part, le poignet 81 du bras 7 est pourvu de moyens de palpage 85 et de moyens de préhension 86 qui sont distincts et indépendants les uns des autres. Les moyens de palpage 85 sont agencés pour palper indépendamment ou conjointement les deux faces principales (avant ou convexe F12 et arrière ou concave F22) des lentilles L1, L2. À cet effet, ces moyens de palpage 85 comprennent deux branches 90 et 91 qui sont sensiblement rectilignes et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec de palpage 92, 93. Les deux becs 92, 93 des deux branches 90, 91 pointent l'un vers l'autre de manière à être amenés en contact des faces avant F12 et arrière F22 respectivement. Sur chacun des deux becs 92 et 93 sont montés des palpeurs mécaniques connus en eux-mêmes, opérant par simple contact mécanique. L'une et/ou l'autre des deux branches 90 et 91, en l'espèce les deux branches 90 et 91, sont mobiles en translation sur le poignet 81. Cette translation permet d'écarter ou de rapprocher les deux becs 92, 93. Les translations des branches 90, 91 sont respectivement commandées indépendamment l'une de l'autre par des moteurs électriques encodeurs 180, 181 intégrés dans le boîtier du poignet 81 et pilotés par le système électronique et informatique 100. L'entraînement en translation et le suivi permanent de la position des branches 90, 91 par les moteurs électriques 180, 181 sont réalisés par l'intermédiaire d'un mécanisme à pignon 182, 183 et crémaillère 184, 185, chaque pignon 182, 183 étant entraîné par le moteur correspondant 180, 181 et la crémaillère associée 184, 185 étant solidaire des branches 90, 91. Les moyens de préhension 86 prennent la forme d'une pince de blocage qui est constituée d'une mâchoire supérieure 95 et d'une mâchoire inférieure 96 mobile en translation ou pivotement en regard l'une de l'autre. Dans l'exemple illustré, la mâchoire inférieure 96 est montée mobile sur le poignet 81 pour coulisser sur un rail suivant la même direction de translation que la branche de palpage 90. La mâchoire supérieure 95 est quant à elle montée fixe sur le poignet 81. Les mâchoires 95, 96 sont de forme sensiblement rectilignes, globalement parallèles aux branches de palpage 90, 91, et sont pourvues à leur extrémité libre de moyens de fixation amovible par clip (moyens de clipsage) 97 qui présentent ici la forme d'une bague élastique ouverte en forme de C formant un clip. Ces moyens de clipsage sont destinés à accueillir des moyens de préhension et de blocage, appelés ici nez 101, 102 de préhension et de blocage de la lentille. La paire de nez 101, 102 ainsi montés à l'extrémité des mâchoires de préhension 95, 96 permet de réaliser la préhension et, plus tard sur les moyens de détourage, le blocage en sandwich d'une lentille. De manière générale, chaque nez possède d'une part des moyens de fixation axiale et d'autre part des moyens de fixation transversale. Les deux nez sont transférés, au moyen du bras de palpage, de préhension et de second transfert 7, avec la lentille qu'ils portent ou bloquent, depuis le carrousel d'accueil et de premier transfert 2 au dispositif de détourage et de perçage 6. Il s'agit du troisième transfert de la lentille concernée. Les moyens de fixation transversale sont agencés pour coopérer avec le bras 7 et les moyens de fixation axiale sont agencés pour coopérer avec les arbres 612, 613 de serrage et d'entraînement en rotation de la meuleuse. Comme évoqué ci-dessus, les nez 101, 102 exercent une double fonction. Ils servent tout d'abord à réaliser la préhension de la lentille à partir de son emplacement de chargement sur le plateau 30 du carrousel de premier et second transferts 2, lorsque ces derniers présentent la lentille en position intermédiaire. Puis, la lentille étant ainsi saisie, au moyen des nez 101, 102 par le bras de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 ce dernier opère le troisième transfert de la lentille vers les moyens de détourage et de perçage 6. Lorsque la lentille est prise en charge par ces moyens de détourage (passage de relais), les nez conservent un rôle de maintien par serrage de la lentille et exercent alors une seconde fonction, dérivée de la première, qui consiste à réaliser le blocage de la lentille en vue de l'usinage de la lentille en coopération avec les arbres de serrage et d'entraînement en rotation des moyens de détourage et de perçage 6. Les nez constituent alors des butées d'entraînement faisant partie intégrante des moyens de détourage et de perçage 6. Pour son interfaçage mécanique avec les arbres 612, 613 des moyens de détourage et de perçage 6, chacun des nez 101, 102 coopère avec l'extrémité libre de l'arbre 612, 613 correspondant par un système d'emboîtement à parties mâle et femelle complémentaires réalisant, par coopération de forme, un entraînement en rotation sans jeu. Système électronique et informatique de pilotage Le dispositif 1 comprend un système électronique et informatique 100 de pilotage consistant ici en une carte électronique conçue pour piloter en coordination les moyens de mesure, le dispositif de détourage, les moyens d'accueil et de premier et second transferts et les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert pour le traitement automatique d'une lentille. Le système électronique et informatique 100 comprend par exemple de façon classique une carte mère, un microprocesseur, une mémoire vive et une mémoire de masse permanente. La mémoire de masse contient un programme d'exécution du procédé automatisé de préparation au montage. Cette mémoire de masse est de préférence réinscriptible et est avantageusement amovible pour permettre son remplacement rapide ou sa programmation sur un ordinateur distant via une interface de norme standard. Procédé de travail de la lentille Le dispositif de détourage et de perçage 6 décrit ci- dessus permet de mettre en oeuvre un procédé de travail d'une lentille L1 ophtalmique selon une géométrie de périphérie voulue. Ce procédé est ici appliqué à la lentille L1 du job de lentilles L1 et L2 et peut évidemment être appliqué à la lentille L2. Un premier mode de réalisation de ce procédé est décrit ci-dessous. Préalablement au détourage, c'est-à-dire au détourage du chant de la lentille ophtalmique L1, la lentille L1 est de bord circulaire brut P0, c'est-à-dire non détouré (figure 6). Avant de procéder au premier détourage de la lentille, la géométrie de la périphérie voulue P1 de la lentille L1 est mémorisée électroniquement par le système électronique et informatique 100 du dispositif 1. L'acquisition de cette géométrie de la périphérie voulue P1 de la lentille L1 peut-être effectuée par un appareil de lecture (non représenté) du contour intérieur des cercles de la monture ou par lecture d'un fichier électronique fourni (par le fabricant des montures par exemple). Tout d'abord, la lentille brute est positionnée dans le dispositif de mesure 5. Un point de blocage initial PB1 déduit selon une règle de calcul de la géométrie de la périphérie voulue P1 de la lentille L1 et des caractéristiques optiques de centrage et d'orientation de la lentille, ainsi que des caractéristiques morphologiques du porteur. Au moyen des moyens de préhension et de troisième transfert 7 équipés des nez 101, 102 de préhension et de blocage, la lentille L1 brute est bloquée initialement en son point de blocage initial PB1 déterminé, puis la lentille est transférée sur son support de détourage constitué ici des arbres 612, 613, sans perte du repère de blocage initial de la lentille. Un repère O, X0, Y0, ZO fixe est associé au dispositif de détourage 6. L'axe X0 est parallèle à l'axe Y, l'axe YO est parallèle à l'axe Z et l'axe ZO est parallèle à l'axe X. L'axe des arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, (313 est parallèle à l'axe ZO. La géométrie de la périphérie voulue P1 de la lentille L1 possède des directions propres Hl, V1, Z1. Comme représenté sur la figure 6, pour une configuration de blocage initial en PB1 de la lentille brute selon l'axe de blocage A2, la direction Z1 est normale au plan tangent à la surface de la lentille au point de blocage initial PB1, confondue avec la direction de l'axe de blocage A2. Les directions H1 et V1 appartiennent au plan transversal à l'axe Z1 et définissent respectivement l'axe horizontal et l'axe vertical de la géométrie de la périphérie voulue P1 dans la configuration du porteur équipé de la monture. Les directions Hl, V1, Z1 sont connues dans le repère fixe O, X0, Y0, ZO. Dans ce repère PB1, H1, V1, Z1, qui constitue le repère de blocage initial de la lentille, la géométrie de la périphérie voulue P1 de la lentille est définie par deux fonctions f1 et g1. La fonction f1 est du type R1 = f1 (ALPHA) où R1 est la distance d'un point du chant de la lentille à l'axe de blocage A2 et ALPHA est l'angle de rotation de la lentille depuis sa position initiale de blocage en son point de blocage PB1. La fonction g1 est du type Ti =g1 (ALPHA) où Ti est la distance d'un point du chant de la lentille au plan transversal PT à l'axe de blocage A2 passant par le point de blocage PB1. Ce plan PT est parallèle au plan XOYO. L'unité de traitement électronique détermine ces fonctions f1 et g1 et les enregistre en tant que fonctions initiales de consignes d'usinage de la lentille. La lentille brute bloquée en PB1 est alors usinée suivant ces consignes. Après le premier détourage, la lentille détourée ainsi obtenue est desserrée et positionnée dans la monture. Le déblocage de la lentille après son premier détourage entraîne la perte de la position du point de blocage initial PB1 par rapport à la géométrie de la périphérie de la lentille L1 obtenue et la perte du repère de blocage initial associé à ce point de blocage initial PB1. Lorsque le détourage de la lentille n'aboutit pas du premier coup à un bon montage dans la monture, il est nécessaire de réaliser une reprise de détourage de la lentille L1. Cette lentille L1 obtenue après le premier détourage possède une géométrie de périphérie P2 proche de la géométrie de la périphérie P1 voulue de la lentille. Mais, la lentille obtenue, ou réelle, est légèrement plus grande que la lentille voulue. La lentille est rebloquée en un point de reblocage PB2 quelconque, préférentiellement proche du centre boxing de la lentille. En variante, pour optimiser le procédé de reprise de détourage en limitant le tilt de la lentille rebloquée, il peut être utile de réaliser, préalablement au reblocage de la lentille, une étape d'acquisition, même avec une certaine erreur, du repère de blocage initial de la lentille L1 pour rebloquer la lentille en un point de reblocage qui s'approche au mieux de la position du point de reblocage PB1 initial. Cette étape d'acquisition peut être réalisée par des mesures optiques des caractéristiques de la lentille dans le dispositif de mesure 5. Quoi qu'il en soit, la lentille est rebloquée en un point de reblocage PB2 différent du point de blocage initial PB1 de cette lentille. Un premier mode de réalisation, représenté sur la figure 11, est décrit ci-dessous. Selon ce premier mode de réalisation, l'outil de travail de la lentille est une meulette de finition 341 comprenant une gorge de biseautage et montée rotative autour d'un un axe A4 confondu avec l'axe 632 qui est sensiblement parallèle à l'axe de rotation A2 de la lentille L1, c'est à dire qu'il s'étend principalement suivant la direction de la mobilité de transfert TRA. On procède tout d'abord à l'emboîtement automatique de la gorge de biseautage de la meulette de biseautage 341 avec le biseau B2 de la lentille L1. Pour ce faire on détermine les coordonnées géométriques d'un point de l'arête défini par le sommet du biseau B2. Cette détermination des coordonnées de ce point peut être réalisée par palpage ou par détection optique. Les moyens de palpage adaptés à réaliser un tel palpage sont détaillés à la fin du deuxième mode de réalisation décrit ci-après. On peut aussi détecter les coordonnées géométriques d'un autre point du biseau B2 situé sur le flanc de ce biseau, ou encore deux points de ce biseau B2 correspondant à une épaisseur donnée de la section du biseau. On en déduit alors les coordonnées axiale et transversales du point du sommet du biseau. En variante, on peut réaliser la détection de tout autre point sur la lentille à partir duquel on peut déduire les coordonnées transversales et axiale d'un point de la périphérie de la lentille obtenue permettant de positionner la gorge de la meule de biseautage 341 en vis-à-vis du biseau, le long de l'axe A2 de rotation et de blocage de la lentille. Préférentiellement, on détermine les coordonnées du point du biseau situé, d'une part, sensiblement dans le plan PR défini comme étant le plan passant par l'axe A2 et la direction de restitution RES, et, d'autre part, du côté de la meulette de finition 341. On peut aussi déterminer les coordonnées d'un point quelconque du sommet du biseau de la lentille et par rotation de la lentille, conjointement avec le déplacement axial de la meulette de finition 341 par transfert, on amène ce point dans le plan PR du côté de la meulette de finition. En effet, la position initiale de ce point étant connue, sa position finale après rotation peut être connue en recalculant ses coordonnées en prenant en compte la rotation de la lentille autour de l'axe A2. Connaissant la position axiale, c'est-à-dire selon l'axe A2, du point du sommet du biseau situé dans le plan PR, on pilote la meulette de finition suivant l'axe A2, en transfert, de telle sorte que la portion de travail de la gorge de biseautage de la meulette de finition 341 soit située à la côte axiale, le long de l'axe A2, du point du biseau déterminé, c'est à dire en vis-à-vis de la portion du biseau associé au point déterminé. Grâce aux coordonnées géométriques transversales du point du sommet du biseau et au pilotage de la mobilité de restitution de la lentille et/ou par pilotage de la mobilité de basculement de la meulette de finition 341, le biseau B2 de la lentille L1 est emboîté dans la gorge de biseautage 92. Le sommet du biseau B2 est alors situé en vis-à-vis du fond de la gorge de biseautage 92. La meulette de finition 341 est montée libre en translation le long de son axe A4, c'est-à-dire libre sensiblement suivant la direction de transfert. Des moyens de rappel 343 (caoutchouc, ressort, dispositif électromagnétique) sont prévus pour rappeler la meulette de finition 341 en une position de rappel stable le long de son axe A4. Du fait de la courbure de la lentille, le biseau présente une courbure, et donc, au cours de la rotation de la lentille, la position du point du biseau appartenant au plan PR varie axialement, c'est-à-dire le long de l'axe A2. La gorge de biseautage 92 de la meulette de finition 341 étant engagée avec le biseau et montée libre en transfert, c'est-à-dire axialement, cette gorge de biseautage 92 suit alors les variations axiales du biseau qui lui sert de rail de guidage. Il n'est donc pas besoin de piloter la meulette de finition 341. La gorge de biseautage 92 suit naturellement la courbe du biseau sans qu'il soit nécessaire de piloter le déplacement axial de cette gorge de biseautage. La meulette de finition 341 est seulement, le cas échéant, pilotée transversalement à l'axe A2 conjointement avec la mobilité de rotation ROT et de restitution RES de la lentille, afin de restituer le rayon souhaité de la lentille. Ici pour le pilotage transversal de la meulette de finition et de la lentille, une valeur de correction donnée radiale est appliquée sur tout le contour de la lentille. Selon une variante de réalisation représentée sur la figure 12, on peut aussi prévoir d'utiliser une meulette de finition rotulante 342. Une telle meulette de finition est montée rotative autour de l'axe de rotation A4, et elle possède, outre sa rotation autour dudit axe de rotation, une mobilité de basculement avec deux degrés de liberté autour de deux directions de pivotement distinctes sensiblement transversales à son axe de rotation. Ainsi, lors du détourage du chant de la lentille, la meulette de finition rotulante 342 peut s'incliner pour s'adapter à l'orientation locale du chant de la lentille. Cette adaptabilité d'orientation de la meulette de finition rotulante 342 permet de compenser le basculement parasite de la lentille apparaissant lors de son reblocage, et ainsi d'usiner correctement le chant de la lentille. Un deuxième mode de réalisation de l'invention est décrit ci-dessous pour améliorer la reprise du détourage de la lentille. Ce deuxième mode de réalisation consiste principalement à déterminer les nouvelles consignes de détourage, radiale d'une part, pour la restitution du rayon, et, de transfert d'autre part, pour usiner correctement le biseau de la lentille, dans la configuration spatiale de reblocage de la lentille, à partir des consignes de détourage initiales dans la configuration spatiale de blocage initial. On peut alors notamment prévoir, si l'on connaît la configuration géométrique complète de la lentille rebloquée par rapport à sa configuration de blocage initiale de corriger la valeur du rayon de la lentille en des points précis de son contour. Selon ce deuxième mode de réalisation on peut utiliser aussi bien la meulette de finition 341, ou encore la meulette de rotulante 342, décrites dans le premier mode de réalisation, libre ou non en transfert, qu'une meule de biseautage du train de meules 614. Comme pour le premier mode de réalisation on réalise l'emboîtement automatique de la gorge de biseautage de la meulette de finition. Du fait du reblocage de la lentille après la perte de son repère de blocage initial, l'orientation de la lentille, c'est-à-dire la position de ces axes horizontal H 1 et vertical V1, a changée dans le repère 0, X0, Y0, Z0. Enfin, la lentille subit, du fait de la courbure de ses faces avant et arrière, un tilt ; c'est-à-dire qu'elle présente une certaine inclinaison par rapport à sa configuration géométrique initiale obtenue lors du blocage initial. Cette inclinaison résulte de deux rotations possibles autour des deux axes X0 et Y0. La transformation de configuration géométrique permettant de passer de la configuration géométrique de blocage initial de la lentille à saconfiguration géométrique de reblocage comprend, d'une part, deux translations TX, TY, respectivement suivant les axes X0 et Y0, ainsi qu'une translation TZ, suivant l'axe ZO, et, d'autre part, deux rotations RX, RY, qui correspondent respectivement à des rotations autour des axes X0 et YO contenus dans le plan transversal et perpendiculaires l'un avec l'autre, ainsi qu'une rotation RZ correspondant à une rotation autour de l'axe ZO. Pour déterminer la configuration géométrique de reblocage de la lentille, on acquiert des coordonnées géométriques de la périphérie P2 de la lentille rebloquée. Selon ce premier mode de réalisation du procédé, on acquiert la position de points du chant de la lentille rebloquée, la lentille restant bloquée sur ledit support dans la meuleuse. La position du point relevée est constituée des coordonnées transversales, c'est à dire, dans le plan transversal à l'axe de blocage A2 passant le point de reblocage PB2 de la lentille, des coordonnées X et Y de ce point qui traduisent la distance de ce point par rapport audit axe de blocage A2. Ces coordonnées transversales sont équivalentes à la coordonnée radiale de ce point associée à l'angle de rotation BETA de la lentille rebloquée. BETA par exemple est l'angle de rotation de la lentille depuis sa position initiale de reblocage en son point de reblocage. Quoi qu'il en soit, la position du point relevée, c'est-à-dire la coordonnée radiale ou encore les coordonnées transversales de ce point, est associée à l'angle de rotation BETA de la lentille rebloquée. Cette acquisition peut être réalisée à l'aide d'une des meules du train de meule 614 dont la face de débordage est mise en contact avec le chant de la lentille à la faveur de la mobilité de basculement des arbres de serrage et d'entraînement en rotation 612, 613 de la lentille. La meule n'est pas entraînée en rotation autour de son axe A3. La mobilité de rotation de la lentille autour des arbres 612, 613 permet de mettre en contact différents points du chant de la lentille rebloquée avec la face de débordage de la meule utilisée. Ainsi, pour un angle de rotation BETA donné de la lentille, on déduit de l'angle de basculement des arbres 612, 613, la coordonnée radiale du point du chant de la lentille en contact avec la face de débordage de la meule. On réalise ainsi, comme expliqué ci-dessus, l'acquisition de la position de plusieurs points du chant de la lentille rebloquée. On peut prévoir d'acquérir la position des points de tout ou partie du chant de la lentille. Par extrapolation des positions acquises des points du chant de la lentille rebloquée on obtient la composante radiale (ou transversale), c'est-à-dire la projection dans le plan PT, de la géométrie de la périphérie obtenue, ou réelle, de la lentille dans sa configuration de reblocage. Cette composante radiale ou projection de la géométrie de la périphérie de la lentille dans le plan PT est appelée ici "contour". Suite à l'acquisition de points du chant de la lentille rebloquée, le contour obtenu C2 de la lentille dans sa configuration de reblocage est défini par une fonction f2 du type R2 = f2 (BETA) où R2 est la distance d'un point du chant de la lentille à l'axe de blocage A2. Le repère de blocage initial PB1, H1, V1, Z1 a été transformé lors du reblocage en un repère PB1', H1', V1', Z1'. La position relative du point de blocage PB1' par rapport au contour C2 de la lentille rebloquée est la même que la position relative du point de blocage initial PB1 par rapport au contour de la lentille dans sa configuration de blocage initial après son premier détourage et avant son déblocage. Par simplification, ici, on considère que l'inclinaison ou tilt de la lentille entre le blocage initial et le reblocage résulte uniquement d'un pivotement autour d'un axe parallèle à l'axe X0 (figure 7). La géométrie de la lentille obtenue après le premier détourage et avant déblocage est très proche de la géométrie voulue de la lentille. Ainsi pour la recherche de la transformation de configuration géométrique permettant de passer de la configuration géométrique de la lentille obtenue après un premier détourage dans son repère de blocage initial à sa configuration géométrique de reblocage, il est sensiblement équivalent de rechercher la transformation qui permet le passage entre la configuration géométrique voulue de la lentille dans son repère de blocage initial et la configuration géométrique de la lentille rebloquée. En particulier, la lentille rebloquée possédant un contour obtenu, ou réel, C2 dont la géométrie est proche de celle du contour voulu Cl, il est possible de réaliser une mise en correspondance de la partie du contour obtenu C2 acquise et du contour voulu Cl de la lentille. Pour réaliser cette étape de mise en correspondance des deux contours Cl et C2, on procède de la manière suivante. Le contour voulu Cl est défini par un ensemble de N points dont les coordonnées sont connues dans le repère O, X0, Y0. De la même manière, lorsque l'on acquiert le contour C2 de la lentille rebloquée, un ensemble de M points du contour obtenu C2 est défini dans le plan PT parallèle au plan XOYO. Les coordonnées de ces M points sont alors connues dans le repère O, X0, Y0. Il est ainsi possible de réaliser des calculs de distance entre les différents points des contours dans le repère O, X0, Y0. Afin de procéder à la superposition "virtuelle" de ces deux contours Cl et C2 on détermine la transformation de mise en correspondance qui permet de réaliser cette superposition. Cette transformation est définie par une translation Tx suivant l'axe X0, une translation Ty suivant l'axe Y0, une rotation Rz autour de l'axe ZO. On affecte alors au contour voulu Cl une première transformation de mise en correspondance constituée d'une rotation initiale Rz, et de deux translations initiales Tx, Ty, la rotation initiale et les deux translation initiales possédant chacune une valeur initiale donnée. On obtient alors un contour voulu transformé Cl' défini par les N points transformés du contour voulu Cl. Puis, on compte le nombre Nsup de points parmi les N points du contour transformé Cl' qui sont situés dans un proche voisinage d'un point du contour obtenu C2. Par "proche voisinage" on entend que les deux points concernés sont situés à une distance l'un de l'autre inférieure à une distance donnée, par exemple quelques dixièmes de millimètre. Chaque point du contour transformé Cl' situé dans un proche voisinage d'un des M points du contour obtenu C2, est considéré comme étant superposé à ce point du contour obtenu C2. Si le nombre Nsup de points du contour voulu transformé Cl' ainsi superposés est supérieur à 90% du nombre N, on considère que la transformation convient et que donc les deux contours sont superposés. Les deux translations Tx, Ty et la rotation Rz utilisées pour la transformation de mise en correspondance sont enregistrées comme étant respectivement les deux translations TX, TY et la rotation RZ de la transformation de configuration géométrique recherchée. Par contre, si le nombre Nsup est inférieur ou égal à 90%, on fait varier les valeurs initiales fixées pour la rotation Rz et les translations Tx, Ty suivant une plage de valeurs déterminée et en utilisant un incrément suffisamment petit, jusqu'à ce qu'une combinaison de ces valeurs fournisse un nombre Nsup de points supérieur à 90% du nombre N. La valeur seuil de 90% peut être modifiée suivant la précision voulue de même que la distance donnée définissant le proche voisinage entre deux points. Enfin, on peut réaliser les calculs dans un repère autre que le repère O, X0, Y0, du moment que le changement de base entre ces deux repères est connu. La mise en correspondance des deux contours Cl et C2, peut être réalisée en prenant un nombre limité de points sur une partie de chacun des contours C1, C2 ou en prenant les contours entiers Cl et C2. La mise en correspondance des deux contours Cl et C2 de la lentille permet ainsi de déduire les translations TX, TY et la rotation RZ résultant du reblocage de la lentille. La détermination de la translation TZ est obtenue par un palpage en un point de la face avant F12 de la lentille. On peut aussi réaliser ce palpage sur la face arrière F22 de la lentille. On compare la position suivant l'axe ZO du point palpé avec la position du point correspondant dans la configuration géométrique de la lentille obtenue lors du blocage initial. En outre, une fois les deux contours superposés, on mesure l'écart entre le point de blocage initial PB1 et le point de reblocage PB2. La mesure de cet écart permet de déduire le tilt de la lentille, c'est-à- dire les deux rotations RX, RY, par une formule mathématique connue de l'homme du métier. Ainsi, à partir de la mise en correspondance des deux contours Cl et C2, on obtient la transformation de configuration géométrique qui a permis de passer du repère de blocage initial PB1, H1, V1, Z1 au repère PB1', H1', V1', Z1', c'est-à-dire la transformation qu'a subi chaque point de la périphérie de la lentille lors de son reblocage par rapport au point correspondant de la périphérie de la lentille bloquée et détourée initialement. Autrement dit, la transformation obtenue traduit le passage de la configuration géométrique de la lentille bloquée initialement à la configuration géométrique de la lentille rebloquée. Cette transformation permet de déterminer complètement la géométrie de la périphérie de la lentille rebloquée qui est définie par la fonction f2 du type R2 = f2 (BETA) et une fonction T2 du type T2 = g2 (BETA) où T2 est la distance d'un point du chant obtenu de la lentille rebloquée au plan transversal à l'axe de blocage A2 passant par le point de reblocage PB2. Compte tenu de cette transformation de configuration géométrique de la lentille rebloquée, de la rotation de la lentille rebloquée autour de l'axe A2 passant par le point de reblocage PB2, et compte tenu des valeurs de corrections de détourage que l'on souhaite appliquer en ce qui concerne la restitution du rayon de la lentille rebloquée, l'unité de traitement électronique modifie par calcul les fonctions initiales de consignes d'usinage pour définir deux nouvelles fonctions de consignes d'usinage f3 et g3 permettant respectivement de piloter les mobilités de restitution et de transfert de la meuleuse. La fonction f3 est du type R3 = f3 (BETA) où R3 est la distance d'un point du chant voulu de la lentille rebloquée à l'axe de blocage A2 passant par le point de reblocage PB2. Cette fonction f3 est appliquée aux instructions de pilotage du déplacement relatif transversal RES de la meule de travail par rapport à la lentille dans sa configuration géométrique de reblocage. La fonction g3 est du type T3 = g3 (BETA) où T3 est la distance d'un point du chant voulu de la lentille rebloquée au plan transversal à l'axe de blocage A2 passant par le point de reblocage PB2. Cette fonction g3 est appliquée aux instructions de pilotage pour le déplacement relatif axial TRA de la meule de travail par rapport à la lentille dans sa configuration géométrique de reblocage. Ce procédé est particulièrement adapté, comme représenté sur la figure 8, pour la reprise de détourage d'une lentille comportant un biseau à usiner B2. La meule de travail est alors une meule de finition comportant une gorge de biseautage. La position de chaque point de la courbe du biseau voulu B1 est connue dans le référentiel de blocage initial de la lentille. En appliquant la transformation de configuration géométrique permettant de passer du repère de blocage initial PB1, H1, V1, Z1 au repère PB1', H1', V1', Z1', aux points connus de la courbe du biseau B1 voulue dans le repère de blocage initial, on obtient les points correspondants de la courbe du biseau à usiner B2 dans le repère PB1', H1', V1', Z1 de la lentille rebloquée. La fonction g3 régit le pilotage en transfert de la meule de finition de sorte que sa gorge de biseautage est bien positionnée en vis-à-vis de la portion de biseau à usiner B2 sur le chant de la lentille rebloquée. Selon un deuxième mode de réalisation, la lentille étant rebloquée sur les arbres de serrage et d'entraînement en rotation, on prévoit de remplacer l'étape de palpage de points du chant de la lentille par un palpage de points de l'arête de la face avant AR12 de la lentille rebloquée. La géométrie de l'arête voulue de la face avant AR1 de la lentille est connue dans le repère de blocage initial de la lentille. Comme illustré par la figure 9, le bec 93 de la branche 91 du moyen de palpage 85 est amené au contact de la face avant F12 la lentille. Ce bec 93 est rappelé élastiquement au contact de la lentille, par exemple par un ressort. II est prévu un capteur d'effort en liaison avec le ressort de rappel du bec 93 pour déterminer s'il y a ou non contact entre le bec 93 et la face avant F12 de la lentille. Pour un angle de rotation BETA donné de la lentille, on déplace, suivant une trajectoire prédéterminée, le bec 93 en contact avec la face avant F12 de la lentille, de la zone centrale vers la zone périphérique extérieure de cette lentille. Ainsi, au cours du déplacement du bec 93, on obtient notamment une position du bec 93' selon laquelle il est contact avec l'arête avant AR12 de la lentille rebloquée. Jusqu'à cette position du bec 93, le capteur d'efforts en liaison avec le ressort de rappel du bec 93 mesure un effort non nul. Ainsi jusqu'à cette position du bec 93', il y a contact entre le bec 93 et la face avant F12 de la lentille rebloquée. Lorsque le palpeur est déplacé au-delà de cette arête, on obtient une position du bec 93" selon laquelle il échappe à la face avant de la lentille. L'effort de rappel mesuré est alors sensiblement nul. En remontant par calcul à la position du bec 93 pour laquelle on observe une discontinuité de mesure d'effort de rappel, en passant d'une valeur non nulle à une valeur sensiblement nulle, on en déduit la position du point, associé à l'angle de rotation donné, de l'arête de la face avant AR12 de la lentille. Par rotation successive de la lentille, on acquiert, comme expliqué ci- dessus, un nombre suffisant de point de l'arête avant AR12 de la lentille pour déterminer par extrapolation la géométrie complète de cette arête avant. Associée à un angle de rotation de la lentille, la position acquise de chaque point d'échappement du bec 93 est constituée, par rapport à l'axe de blocage A2 de la lentille rebloquée, d'une coordonnée radiale, c'est-à-dire la distance de ce point d'échappement par rapport à cet axe de blocage, ainsi que d'une coordonnée axiale, c'est-à-dire la distance de ce point au plan transversal PT à l'axe de rotation de la lentille passant par le point de reblocage PB2. Ainsi, la configuration géométrique tridimensionnelle de l'arête avant palpée est connue dans le repère fixe O, X0, Y0, Z0. Puis, on réalise la mise en correspondance de la géométrie acquise de l'arête de la face avant AR12 de la lentille rebloquée avec la géométrie voulue de l'arête de la face avant AR1 de la lentille bloquée initialement. Pour cela on applique l'algorithme de mise en correspondance décrit ci- dessus en l'adaptant à une configuration géométrique en trois dimensions. Ainsi, dans ce mode de réalisation, les calculs sont réalisés dans le repère tridimensionnel 0, X0, Y0, ZO. En particulier, les distances sont calculées dans ce repère, en utilisant les coordonnées correspondantes suivant X0, YO et ZO de chacun des points de la géométrie acquise de l'arête avant de la lentille rebloquée ainsi que les coordonnées correspondantes suivant X0, YO et ZO de chacun des points de la géométrie voulue de l'arête avant de la lentille. Enfin pour l'adaptation de cet algorithme à une configuration géométrique en trois dimensions, la transformation de mise en correspondance recherchée est constituée, comme la transformation de configuration géométrique du premier mode de réalisation, d'une part, de deux translations Tx, Ty, respectivement suivant les axes X0 et Y0, ainsi qu'une translation Tz, suivant l'axe ZO, et, d'autre part, deux rotations Rx, Ry, qui correspondent respectivement à des rotations autour des axes X0 et Y0, ainsi qu'une rotation RZ correspondant à une rotation autour de l'axe ZO. Par cette mise en correspondance de la géométrie de l'arête de la face avant AR12 de la lentille rebloquée avec la géométrie voulue de l'arête de la face avant AR1 de la lentille bloquée initialement, on obtient ainsi directement la transformation de configuration géométrique permettant de passer de la configuration géométrique voulue de la lentille bloquée initialement à la configuration géométrique de lentille rebloquée. En effet, la transformation de configuration géométrique est ici directement la transformation de mise en correspondance. Cette transformation de configuration géométrique permet de déterminer complètement la géométrie de la périphérie de la lentille rebloquée qui est définie par la fonction f2 du type R2 = f2 (BETA) et la fonction T2 du type T2 = g2 (BETA). En variante, on peut prévoir, au lieu de palper l'arête de la face avant de la lentille, de palper l'arête de la face arrière de la lentille et de superposer sa géométrie à celle de l'arête voulue de la face arrière de la lentille. Comme représenté sur la figure 10, on peut aussi réaliser l'acquisition de la géométrie de l'arête de la face avant (arête avant) AR12 et de la géométrie de l'arête de la face arrière AR22 (arête arrière) de la lentille à l'aide des deux becs 92, 93 du moyen de palpage 85. Les deux becs 92, 93 sont amenés respectivement au contact de la face avant F12 et de la face arrière F22 de la lentille rebloquée. On procède alors comme précédemment à la mise en correspondance de la géométrie acquise de l'arête avant AR12 et de l'arête arrière AR22 de la lentille rebloquée avec la géométrie voulue de l'arête avant AR1 et de l'arête arrière AR2 de la lentille rebloquée. On obtient alors la transformation permettant de passer de la configuration géométrique voulue des arêtes avant et arrière AR1, AR2 à la configuration géométrique obtenue de ces arêtes AR12, AR22. La prise en compte, pour l'étape de mise en correspondance, des deux arêtes avant et arrières de la lentille permet de déterminer la transformation recherchée avec une bonne précision. Au surplus, il est possible de remplacer le palpage d'une arête d'une face de la lentille par le palpage d'une autre arête de la lentille telle que l'arête au sommet du biseau ou encore les arêtes définies aux pieds du biseau. Le palpage de l'arête au sommet du biseau peut être réalisé, soit comme expliqué ci-dessus aux moyens d'un ou plusieurs nez de palpage déplacés radialement jusqu'à l'échappement, soit en utilisant un palpeur destiné à mesurer une épaisseur prédéfinie du biseau, de préférence minimale ou sensiblement nulle. Si l'épaisseur prédéfinie à mesurer n'est pas nulle, un calcul de correction permet de connaître les coordonnées du point au sommet du biseau. Comme précédemment, compte tenu de cette transformation, de la rotation de la lentille rebloquée autour de l'axe A2 passant par le point de reblocage PB2, et compte tenu des valeurs de corrections de détourage que l'on souhaite appliquer en ce qui concerne la restitution du rayon de la lentille rebloquée, on calcule les fonctions f3 et g3 qui régissent le pilotage de transfert et de restitution du rayon de la lentille dans sa configuration géométrique de reblocage. Selon un troisième mode de réalisation (non représenté), l'étape de palpage de points du chant de la lentille prévue peut être réalisée par détection, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille (c'est à dire pour différents angles de rotation de la lentille), d'une pluralité de points du biseau auxquels la section du biseau présente une épaisseur prédéfinie. L'épaisseur du biseau est mesurée selon l'axe A2 de blocage et de rotation de la lentille. II est possible d'enregistrer, pour chaque position angulaire de la lentille, soit les coordonnées du point de chacun des deux pans du biseau auquel la section du biseau présente l'épaisseur prédéfinie, soit les coordonnées d'un seul de ces deux points. Cette pluralité de points acquis, associés aux différents angles de rotation de la lentille, définit une (ou plusieurs) courbe dont la configuration géométrique est ainsi connue dans la configuration de reblocage de la lentille. Cette détection des points du biseau peut être réalisée au moyen d'un palpeur comportant des nez de palpage, comme décrit ci-dessus, qui sont amenés en contact avec les deux pans du biseau et déplacés radialement jusqu'à ce qu'ils mesurent l'épaisseur prédéfinie. On peut aussi utiliser un palpeur pourvu d'une tête qui présente une gorge dont la largeur à l'embouchure est sensiblement égale à l'épaisseur prédéfinie de la section du biseau que l'on souhaite mesurer et dont l'angle d'ouverture est inférieur à l'angle au sommet du biseau. La configuration de blocage initial de la lentille étant connue, la (ou les) courbe dont les points correspondent à une épaisseur prédéfinie de la section du biseau dans la configuration géométrique initiale de la lentille est connue. En procédant comme expliqué ci-dessus à la mise en correspondance de la géométrie de la (ou des) courbe ainsi acquise de la lentille rebloquée avec la géométrie connue de la (ou des) courbe correspondante de la lentille bloquée initialement, on obtient alors directement la transformation de configuration géométrique permettant de passer de la configuration géométrique voulue de la lentille bloquée initialement à la configuration géométrique de lentille rebloquée. On détermine alors comme précédemment les nouvelles fonctions de consigne d'usinage. En variante des modes de réalisation décrits ci-dessus, on peut aussi prévoir de réaliser l'étape d'acquisition d'une pluralité de points de la géométrie de la périphérie de la lentille rebloquée par des moyens d'acquisition optique. Enfin, pour une lentille pourvue d'une rainure, l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue de la lentille peut être réalisée par l'acquisition de points de la rainure de la lentille | La présente invention concerne un procédé de travail d'une lentille ophtalmique selon une géométrie de périphérie voulue, qui comprend les étapes de : blocage initial de la lentille (L1) en un point de blocage initial, premier détourage de la lentille conformément à une première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue avec obtention d'un biseau (B2) sur le chant de la lentille, déblocage de la lentille, reblocage de la lentille en un point de reblocage, acquisition de coordonnées géométriques d'au moins un point de la périphérie obtenue de la lentille ainsi rebloquée, par mobilité relative de la lentille par rapport à un outil de travail (341) comprenant une gorge de biseautage (92), emboîtement automatique de la gorge de biseautage avec le biseau de la lentille rebloquée à partir des coordonnées géométriques acquises du point, et second détourage. | 1. Procédé de travail d'une lentille ophtalmique (L1) selon une géométrie de périphérie voulue (P1), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - blocage initial de la lentille (L1) en un point de blocage initial (PB1), - premier détourage de la lentille (L1) conformément à une première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue (P1) avec obtention d'un biseau (B2) sur le chant de la lentille (L1), -déblocage de la lentille (L1), - reblocage de la lentille (L1) en un point de reblocage (PB2), acquisition de coordonnées géométriques d'au moins un point de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) ainsi rebloquée, -par mobilité relative de la lentille (L1) par rapport à un outil de travail (341; 342 ; 614) comprenant une gorge de biseautage (92), emboîtement automatique de la gorge de biseautage (92) avec le biseau (B2) de la lentille rebloquée à partir des coordonnées géométriques acquises du point, - second détourage. 2. Procédé de travail selon la précédente, caractérisé en ce que l'outil de travail (341 ; 342) est monté libre en translation le long de son axe de rotation (A4). 3. Procédé de travail selon la précédente, caractérisé en ce qu'on rappelle l'outil de travail (341 ; 342) en une position stable le long de son axe de rotation (A4) à l'aide de moyens de rappel (343) élastique, mécanique, ou électromagnétique. 4. Procédé de travail d'une lentille ophtalmique (L1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que, après l'étape de reblocage de la lentille (L1) en un point de reblocage (PB2), on acquiert les coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) ainsi rebloquée, et en ce que lors du second détourage par mobilité relative de la lentille (L1) par rapport à l'outil de travail (614), cette mobilité comprenant, une rotation (ROT) autour d'un axe de rotation (A2), un déplacement radial (ESC, RES) transversal à cet axe (A2) et un déplacement axial (TRA) suivant cet axe (A2), on pilote le déplacement axial (TRA) suivant ledit axe de rotation (A2) en fonction notamment de tout ou partie des coordonnées géométriques acquises dela pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) et de la première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue (P1). 5. Procédé de travail selon la précédente, caractérisé en ce que lesdites coordonnées géométriques comportent des coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) dans un plan transversal audit axe de rotation (A2) et en ce que le pilotage du déplacement axial (TRA) suivant ledit axe de rotation (A2) est calculé en fonction desdites coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1), indépendamment de toute acquisition de la coordonnée axiale de chacun de ces points acquis suivant l'axe de rotation (A2). 6. Procédé de travail selon la précédente, caractérisé en ce que l'on déduit de l'acquisition de coordonnées géométriques de la pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) une inclinaison de la lentille (L1) par rapport à sa configuration géométrique de blocage initial. 7. Procédé de travail selon la 4, caractérisé en ce que lesdites coordonnées géométriques comportent la coordonnée axiale de chaque point acquis de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) suivant ledit axe de rotation (A2) et en ce que le pilotage du déplacement axial (TRA) suivant ledit axe de rotation (A2) est calculé en fonction de ladite coordonnée axiale de chaque point acquis de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1), indépendamment de toute acquisition des coordonnées transversales de chacun de ces points acquis dans un plan transversal audit axe de rotation (A2). 8. Procédé de travail selon la 4, caractérisé en ce que lesdites coordonnées géométriques comportent les coordonnées transversales de chaque point acquis de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) dans un plan transversal audit axe de rotation (A2) et la coordonnée axiale de chacun de ces points acquis suivant ledit axe de rotation (A2) et en ce que le pilotage du déplacement axial (TRA) suivant ledit axe de rotation (A2) est calculé en fonction de ces coordonnées transversales et axiale de chacun de ces points acquis. 9. Procédé de travail selon l'une des cinq précédentes, caractérisé en ce que, entre l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points et l'étape de pilotage, on déplace numériquement la géométrie de périphérie voulue (P1) depuis sa première configuration spatiale jusqu'à une seconde configuration spatiale dans laquelle elle est encorrespondance avec les coordonnées géométriques acquises de la pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) et on pilote, lors du second détourage, le déplacement axial (TRA) suivant ledit axe de rotation (A2) conformément à la seconde configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue (P1). 10. Procédé de travail selon l'une des six précédentes, caractérisé en ce que, avant l'étape de pilotage, on réalise une acquisition d'un point d'une face (F12 ; F21) de la lentille (L1). 11. Procédé de travail selon l'une des sept précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) est réalisée par l'acquisition de la géométrie d'une arête (AR12 ; AR22 ) de la lentille. 12. Procédé de travail selon la précédente, caractérisé en ce que l'acquisition de la géométrie de l'arête (AR12 ; AR22) de la lentille (L1) est réalisée au moyen d'au moins un outil de palpage (93 ; 92), qui, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille, est déplacé radialement, en appui sur une face (F12 ; F22) palpée, jusqu'à la détection de la perte de contact entre ledit outil de palpage (93 ; 92) et ladite face (F12 ; F22) palpée. 13. Procédé de travail selon la 11, caractérisé en ce que pour l'acquisition de la géométrie de l'arête de la lentille (L1) on acquiert, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille, une pluralité de points du biseau auxquels la section du biseau présente une épaisseur prédéfinie et on déduit de cette pluralité de points la géométrie de l'arête. 14. Procédé de travail selon l'une des dix précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) est réalisée par détection, pour une pluralité de positions angulaires de la lentille, d'une pluralité de points du biseau auxquels la section du biseau présente une épaisseur prédéfinie. 15. Procédé de travail selon l'une des onze précédentes , caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques d'une pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) est réalisée par l'acquisition de points d'une rainure de la lentille. 16. Procédé de travail selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques est réalisée par des moyens d'acquisition optiques. 17. Procédé de travail selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape d'acquisition de coordonnées géométriques est réalisée par palpage du chant et/ou du biseau (B2) de la lentille (L1) rebloquée. 18. Procédé de travail selon l'une des quatorze précédentes, caractérisé en ce que, lors du second détourage, on pilote le déplacement radial (RES) transversalement audit axe de rotation (A2) en fonction notamment de tout ou partie des coordonnées géométriques acquises de la pluralité de points de la périphérie obtenue (P2) de la lentille (L1) et de la première configuration spatiale de la géométrie de périphérie voulue (P1). | G,B | G02,B24 | G02C,B24B | G02C 13,B24B 9 | G02C 13/00,B24B 9/14 |
FR2902076 | A1 | CATAMARAN PLANEUR POUR DES CROISIERES COURTES (SANS ROOF) ET LONGUES (AVEC ROOF) PEUR ETRE ASSEMBLE/DESASSEMBLE ET TRANSPORTABLE SUR UNE VOITURE OU REMORQUE | 20,071,214 | Le problème à résoudre est de créer une sustentation et de garder la meilleure ' Stabilité (à plat sans gîte) pendant le plané pour des voiliers de croisière très rapides dans toutes les conditions de météo (rafales...). La solution est obtenue par l'installation progressive avec réglage des matériels ci-joints : Figure 1 : un genmaker (1) en forme de parapente/kyte et réglable par l'écoute et le bras/bout d'amure. Cette voilure est réglable par des ris au niveau de la bordure grâce à plusieurs points d'écoute et de points d'amure (2). Figure 2 : pour équilibrer cette sustentation de l'avant, on réalise une sustentation de l'arrière par quatre stabilisateurs / foils / ailerons de sustentation réglables (4) . qui peuvent avoir plusieurs réglages : En inclinaison ; 90 ou 45 ou 0 degré En hauteur et réglage par rail vers l'avant ou l'arrière. Et un bras de liaison (3) en forme d'aile d'avion avec un angle d'incidence réglable. Figure 3 : pour stabilisé ce planeur sur l'eau il faut remplir des réservoirs (5) d'eau de mer qui sont remplis par des pompes (6) dans chaque coque. Ces pompes sont alimentées par des batteries ou des panneaux solaires. On pompe l'eau de mer par un tube (7) et transféré dans un réservoir au choix. Et après on transfert l'eau de mer des réservoirs vers la mer ou entre chaque réservoir. Figure 4 : en cas de mauvaise condition de mer (météo) pour améliorer la ' stabilité pendant les longues croisières, vous rajoutez un roof (8) avec une cuisine, toilette et des lits ou un salon et réglable en hauteur par des vérins Hydrauliques, en croisière position haute et à l'arrêt position dans l'eau | Dispositif permettant de créer une sustentation pendant le plané pour des voiliers de croisière caractérisé en ce qu'il comporte :- un spi en forme de parapente/kite- quatre dérives stabilisatrices réglables en poids et en inclinaison- un système de pompage avec deux réservoirs et pompes/électrovannes- un rouf avec des vérins hydrauliques ou winch | 1) Dispositif permettant de créer une sustentation pendant le plané pour des voiliers de croisière caractérisé en ce qu'il comporte : - un spi en forme de parapentelkite quatre dérives stabilisatrices réglables en poids et en inclinaison un système de pompage avec deux réservoirs et pompeslélectrovannes un rouf avèc des vérins hydrauliques ou winch L'opération d'assemblage et de démontage peut être réalisée en peu de temps. '0 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par un spi (1) en forme de parapente/kite qui seront réglables par des ris au niveau de la bordure grâce à plusieurs points d'écoute(2). 3) Dispositif selon les précédentes caractérisé par des bras de liaison(3) dont un en profil d'aile pour équilibrer cette sustentation de l'avant 95- provoquée par le spi (la 2), on réalise une sustentation de l'arrière par quatre dérives stabilisatrices(4) qui peuvent avoir plusieurs réglages : En inclinaison ; 90 ou 45 ou 0 degré 4) Dispositif selon les précédentes caractérisé par des réservoirs (5) d'eau de mer qui sont remplis par des pompes (6) dans chaque coque. Cela o permet de garder une meilleure stabilité à plat sans gîte pendant le plané. Ces pompes sont alimentées par des batteries ou des panneaux solaires. On pompe l'eau de mer par un tube (7) et transféré dans un réservoir au choix. Et après on transfert l'eau de mer des réservoirs vers la mer ou entre chaque réservoir. S 5) Dispositif selon les précédentes caractérisé par un rouf (8) qui permet en cas de mauvaise condition de mer d'améliorer la stabilité pendant les longues croisières, vous rajoutez un rouf (8) avec une cuisine, toilette et des lits ou un salon et réglable en hauteur par des vérins hydrauliques, en croisière position haute et à l'arrêt position dans l'eau. | B | B63 | B63B | B63B 39,B63B 1 | B63B 39/00,B63B 1/26 |
FR2897309 | A1 | SYSTEME DE STOCKAGE DE CARBURANT | 20,070,817 | L'invention concerne un pour un véhicule, et plus particulièrement un dispositif à vapeur pour le niveau de carburant du système de stockage de carburant. Des problèmes d'environnement et des prescriptions légales exigent de réduire les émissions de vapeurs de carburant hydrocarboné volatiles dans l'atmosphère. Une source de vapeurs de carburant hydrocarboné est constituée des réservoirs de carburant de véhicules utilisant de l'essence ou d'autres carburants hydrocarbonés à haute volatilité. La vapeur de carburant peut s'échapper dans l'atmosphère pendant le remplissage des réservoirs et, habituellement, même après que les réservoirs ont été remplis. L'utilisation d'un dispositif embarqué de récupération de vapeur pour éliminer la vapeur de carburant excédentaire provenant du réservoir de carburant est une solution au problème. Habituellement, une boîte contenant du charbon actif reçoit des vapeurs de carburant à travers une soupape d'évent montée dans la partie supérieure du réservoir du carburant ou dans une bride d'un module de pompe à carburant à l'intérieur du réservoir pour une communication avec un dôme à vapeur se trouvant dans le réservoir. La soupape d'évent réagit habituellement au niveau du carburant dans le réservoir et reste généralement ouverte pourvu que le niveau du carburant dans le réservoir soit suffisamment bas. Lorsqu'elle est ouverte, des vapeurs de carburant s'écoulent librement du réservoir de carburant jusque dans la boîte. Certaines soupapes d'évent sont appelées soupapes d'évent de limitation de remplissage ou FLVV, car, lorsque le réservoir de carburant du véhicule est en cours de rechargement par une buse de pompe à carburant à fermeture automatique, le niveau du carburant s'élève jusqu'à ce qu'un niveau maximal prédéterminé soit atteint. Ce niveau maximal maintient généralement un dôme de vapeur de taille minimale au-dessus du carburant. A des fins de ravitaillement du réservoir de carburant, un tube de remplissage descend généralement sensiblement jusqu'au réservoir et communique directement avec le réservoir par une ouverture. Conformément à des exigences de prescriptions légales communes selon lesquelles un véhicule doit généralement avoir une assiette en deçà d'un angle de plus ou moins trois degrés par rapport à un plan horizontal, l'ouverture du tube de remplissage au niveau du réservoir est communément placée au-dessus du niveau maximal de carburant et communique avec le dôme de vapeur de taille minimale. Cette relation assure que, en approchant du niveau maximal de carburant et avant la fermeture de la soupape FLVV, une contre-pression n'est pas engendrée dans le tube de remplissage au niveau de l'ouverture, car une telle contre-pression provoquerait un gargouillement du carburant liquide ou sa remontée dans le tube de remplissage. Une telle remontée pourrait provoquer la fermeture prématurée de la buse de la pompe à carburant à fermeture automatique avant que le niveau maximal de carburant soit atteint. Pendant le ravitaillement en carburant du véhicule et alors que le niveau de carburant s'élève jusqu'à un niveau maximal prédéterminé, un flotteur de la soupape d'évent monte avec le niveau de carburant afin de fermer la soupape, empêchant ainsi le carburant liquide de s'écouler à travers la soupape d'évent et jusque dans la boîte de réception de vapeur. Deux de ces soupapes d'évent sont décrites dans les brevets des E.U.A. N 6 145 532 et N 6 848 463 et y sont incorporées dans leur totalité en tant que référence. Des soupapes d'évent de vapeur connues sont habituellement montées rigidement sur le réservoir de carburant sensiblement à la plus grande hauteur afin d'évacuer la plus grande partie de la vapeur de carburant vers la boîte pendant le ravitaillement en carburant, alors que le réservoir ou le véhicule est globalement dans une position horizontale pour établir ainsi le volume minimal du dôme de vapeur. Indépendamment du fait que le moteur à combustion tourne ou non, les soupapes d'évent ouvertes permettent à de l'air et à de la vapeur de carburant, mais non au carburant liquide, de s'écouler du réservoir et vers la boîte. Lorsque le moteur à combustion tourne et que du carburant est refoulé du réservoir, un clapet unidirectionnel de retenue d'évent canalise avantageusement de l'air frais vers le dôme de vapeur qui augmente dans le réservoir tandis que de l'air et de la vapeur de carburant peuvent continuer à s'écouler à travers la ou les soupapes d'évent ouvertes, puis à travers la boîte et jusqu'au moteur en marche pour maintenir une pression sensiblement constante dans le réservoir de carburant. Malheureusement, si le réservoir comporte deux dômes de vapeur ou deux points de grande hauteur, les systèmes connus de stockage de carburant ayant une seule soupape fixe d'évent ne peuvent ventiler que l'un des dômes de vapeur. Etant donné que la vapeur se trouvant dans l'autre dôme de vapeur ne peut pas être déplacée avec le carburant, la capacité de stockage du réservoir est limitée de façon indésirable. De plus, si le véhicule monte ou descend le long d'un talus à forte pente, le réservoir n'est plus globalement horizontal et un réservoir sensiblement rempli de carburant pourrait submerger le flotteur de la soupape d'évent fixe, fermant ainsi la soupape d'évent tandis que le moteur est en marche. La soupape d'évent étant fermée et le moteur consommant du carburant ou du carburant étant chauffé par un système de carburant à boucle de retour, la pression interne constante du réservoir est rompue et les performances du moteur peuvent être dégradées. De plus, pour des applications à des véhicules tout- terrain ayant besoin d'opérations de ravitaillement en carburant effectuées manuellement par gravité (c'est-à-dire à partir d'un bidon d'essence portable d'environ dix-neuf litres), le véhicule peut ne pas avoir une assiette d'un angle en deçà de plus ou moins trois degrés par rapport à un plan horizontal, comme demandé pour des opérations de ravitaillement par pompe à arrêt automatique. Le véhicule pourrait en revanche être incliné d'un angle beaucoup plus grand, provoquant la fermeture de la soupape FLVV bien avant que le dôme de vapeur soit réduit à un volume minimal. Bien qu'une fermeture prématurée de la soupape FLVV, d'elle-même, puisse ne pas poser un problème de refoulement dans le tube de remplissage pendant une opération de ravitaillement manuelle car le carburant d'alimentation s'écoule habituellement dans le tube de remplissage à un débit beaucoup plus faible, de l'air et de la vapeur de carburant emprisonnés dans le réservoir peuvent réduire notablement sa capacité de stockage de carburant liquide lorsque le réservoir est orienté sous des angles excessifs par rapport au plan horizontal. Autrement dit, avec la soupape FLVV fermée et une fois que l'ouverture du tube de remplissage au niveau du réservoir est immergée dans du carburant liquide, et que de l'air et de la vapeur restent emprisonnés dans le réservoir. Le volume de cet air et de cette vapeur emprisonnés peut dépasser notablement le volume minimal demandé du dôme de vapeur. Conformément à l'invention, un système de stockage de carburant pour un véhicule de tourisme, de transport ou de loisir comporte un réservoir de carburant embarqué qui porte un dispositif à vapeur à auto-référence pour la recherche de poches de vapeur et d'élimination commandée de vapeur de carburant depuis le réservoir. Un collecteur d'évent est avantageusement relié à une bride qui recouvre un trou d'accès du réservoir en l'obturant. Au moins une conduite souple de vapeur s'étend du collecteur se trouvant dans le réservoir jusqu'à une soupape d'évent de vapeur qui flotte sur la surface du carburant. En flottant sur la surface du carburant, la soupape d'évent de vapeur est ouverte pour faire communiquer le dôme de vapeur par la conduite de vapeur et avantageusement avec une boîte à charbon pour le stockage d'hydrocarbures. Lorsque les niveaux de la surface du carburant changent ou que le véhicule s'incline, modifiant la taille du dôme de vapeur ou sa position dans le réservoir, la soupape d'évent de vapeur flottante est suffisamment libre pour se déplacer globalement avec le dôme de vapeur et comme permis par la souplesse de la conduite de vapeur. Dans des orientations du réservoir où la soupape d'évent de vapeur descend en dessous de la surface du carburant, la soupape d'évent se ferme automatiquement afin d'empêcher que la conduite de vapeur respective soit noyée, de même que la boîte à vapeur éloignée ou que d'autres constituants situés en aval. Des objets, particularités et avantages de l'invention comprennent la possibilité pour un véhicule de se déplacer sur un terrain en pente substantielle pendant des périodes de temps prolongées sans dégrader les performances du moteur à combustion, une plus grande souplesse quant à la forme des réservoirs de carburant des véhicules pour qu'ils s'adaptent à l'espace disponible tout en maximisant le volume de stockage de carburant liquide, la possibilité de faire communiquer simultanément avec un évent des dômes de vapeurs multiples dans un réservoir de carburant, une maîtrise améliorée de la pression du réservoir de carburant, une émission réduite des hydrocarbures dans l'environnement en réduisant le nombre de pénétrations nécessaires dans le réservoir et une plus grande souplesse dans le positionnement d'une pénétration dans le réservoir de carburant pour l'acheminement d'une conduite de vapeur jusqu'à la boîte à vapeur. En outre, le système de stockage du carburant est relativement léger, de conception relativement simple, fiable, durable, robuste et d'une longue durée de vie en service. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatifs et sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'une forme actuellement préférée de réalisation d'un système de stockage de carburant illustrant un véhicule automobile incliné en descente d'un angle de quarante-cinq degrés par rapport à un plan horizontal ; la figure 2 est une vue schématique du système de 5 stockage de carburant lorsque le véhicule est de niveau sur le plan horizontal ; la figure 3 est une vue schématique du système de stockage de carburant lorsque le véhicule est incliné en montée d'un angle de quarante-cinq degrés par rapport à un 10 plan horizontal ; la figure 4 est une vue en coupe transversale de l'ensemble à réservoir de carburant illustrant le système de stockage de carburant à un niveau bas de carburant ; la figure 5 est une coupe transversale de l'ensemble à 15 réservoir de carburant à un niveau intermédiaire de carburant ; la figure 6 est une coupe transversale de l'ensemble à réservoir de carburant illustrant le système de stockage de carburant à un niveau haut de carburant ; la figure 7 est une coupe transversale d'une soupape 20 flottante d'évent de vapeur de l'ensemble à réservoir de carburant dans une position ouverte ; et la figure 8 est une coupe transversale de la soupape flottante d'évent de vapeur de l'ensemble à réservoir de carburant dans une position fermée. 25 Comme cela est le mieux illustré sur les figures 1 à 5, un système 20 de stockage de carburant, selon une forme de réalisation de l'invention, stocke de façon générale du carburant embarqué pour une utilisation dans un moteur à combustion 22 d'un véhicule 24. Pendant des opérations 30 normales de ravitaillement du véhicule 24, lorsqu'elles sont effectuées habituellement dans une station de ravitaillement, une pompe à carburant éloignée, ayant une buse de pompe à carburant à fermeture automatique, est conçue pour recharger rapidement et commodément en 35 carburant un réservoir 26 du système 20 de stockage de carburant. Lors du ravitaillement effectué à la station, des prescriptions légales imposent qu'une inclinaison 48 du véhicule 24 et donc, généralement, du réservoir embarqué 26 de carburant soit dans une plage angulaire approximative de plus ou moins trois degrés en référence à un plan horizontal imaginaire 27 (ce qui est appelé ici ravitaillement sur route et est le mieux illustré sur la figure 2). Lors du rechargement du réservoir 26 dans cette plage angulaire, le système 20 de stockage de carburant doit recevoir le carburant d'alimentation à un débit d'écoulement volumétrique élevé et prédéterminé par l'intermédiaire d'un tube 30 de remplissage sans faire remonter des projections ou engendrer une contre-pression dans le tube qui s'opposerait à l'écoulement du carburant d'alimentation ou dégagerait des hydrocarbures dans l'environnement ambiant. De plus, lorsque le réservoir 26 de carburant arrive à l'état plein, une contre-pression de carburant est engendrée dans le tube de remplissage 30, laquelle est détectée par la buse de remplissage qui arrête automatiquement la pompe de remplissage à distance. Cet arrêt automatique a lieu tandis qu'un dôme minimal ou primaire 46 de vapeur de carburant est maintenu dans le réservoir, lequel est mis à l'évent par un dispositif à vapeur 36. Au cours d'opérations moins fréquentes de ravitaillement du réservoir 26 de carburant en régime tout-terrain, on ne dispose pas de la pompe à carburant à arrêt automatique d'une station de ravitaillement et le réservoir 26 doit être chargé manuellement, habituellement par le conducteur du véhicule et communément par la distribution de carburant liquide à partir d'au moins un bidon portable de carburant ayant souvent une capacité de stockage d'environ 19 litres (ce qui est appelé ici ravitaillement tout-terrain et est le mieux illustré sur les figures 1 et 3). Pendant un ravitaillement tout-terrain et alors que le moteur est en marche, l'inclinaison 48 du véhicule 24 peut s'établir considérablement à l'extérieur de la plage angulaire de plus ou moins trois degrés par rapport au plan horizontal 27. Cette plus forte orientation angulaire peut affecter le comportement d'écoulement du tube de remplissage 30, engendrant une contre-pression dans le tube ; cependant, étant donné que le carburant d'alimentation est introduit par gravité dans le tube de remplissage 30 et du fait des caractéristiques entravant l'écoulement, présentées par les bidons portables de carburant, le débit d'écoulement entrant dans le réservoir est considérablement inférieur à celui d'une pompe à carburant éloignée et, par conséquence, des projections de carburant ressortant du véhicule ne sont pas rares et des à-coups quelconques de la contre-pression pendant le remplissage du réservoir 26 n'agissent pas de façon à arrêter l'introduction manuelle de carburant affluant dans le réservoir. Lorsqu'il recharge manuellement le réservoir 26, l'opérateur a la responsabilité d'arrêter l'opération de remplissage avant que le carburant déborde du tube de remplissage 30. Cependant et de préférence, le dispositif à vapeur 36 est construit et agencé de façon à maintenir le volume minimal du dôme 46 de vapeur pendant le ravitaillement tout-terrain tout en maximisant la capacité de stockage de carburant du réservoir 24 indépendamment de l'inclinaison 48. De préférence, alors, une entrée 32 à une extrémité du tube de remplissage 30 est placée à une hauteur suffisante au-dessus d'une ouverture 35 dans une paroi supérieure ou un dessus 34 du réservoir et à une extrémité opposée du tube de remplissage 30 pour permettre un ravitaillement tout-terrain du réservoir 26 à sa capacité maximale de stockage de carburant liquide, avec une inclinaison maximale prédéterminée 48 du véhicule 24 par rapport au plan horizontal imaginaire 27 qui est généralement parallèle à une surface supérieure 42 du carburant. En référence aux figures 4 et 5, le réservoir 26 de carburant comporte le dôme ou la poche primaire 46 de vapeur et avantageusement au moins un dôme ou une poche secondaire 44 de vapeur. Les dômes 44, 46 de vapeur sont définis entre la surface 42 du carburant et la paroi 34 du réservoir. Le volume combiné des dômes 44, 46 de vapeur, lorsque le réservoir 24 est rempli de carburant liquide à sa capacité maximale, correspond avantageusement au volume minimal prédéterminé des dômes de vapeur pour compenser la dilatation thermique du carburant liquide stocké 28, pourvu que les deux dômes soient ventilés. Si un dôme de vapeur quelconque est soumis à un bouchon de vapeur ou n'est pas à l'évent, son volume ne tend généralement pas vers le volume minimal demandé pour les dômes de vapeur. De préférence, pour un fonctionnement en douceur du moteur, le dispositif à vapeur 36 est capable de mettre à l'évent au moins l'un des dômes 44 ou 46 lorsque le plan incliné 48 est d'au moins plus ou moins trente degrés et qu'il s'élève avantageusement jusqu'à plus ou moins quarante-cinq degrés. La quantité, la taille et le positionnement des dômes de vapeur 44, 46 dans le réservoir 26 dépendent de la forme du réservoir 26, de la position angulaire ou inclinaison 48 du réservoir 26 par rapport au plan horizontal imaginaire 27 à tout moment donné et de la quantité de carburant stockée dans le réservoir. De préférence, pendant un ravitaillement sur route, le dôme de vapeur primaire 46 est en communication avec l'ouverture 35 du tube de remplissage pendant toute l'opération de ravitaillement. Ceci assure qu'aucune contre-pression de carburant n'est engendrée au niveau de l'ouverture 35 pendant le débit d'écoulement élevé de carburant arrivant de la buse de la pompe de ravitaillement, ce qui pourrait provoquer un arrêt automatique prématuré de la pompe à carburant éloignée. Lorsque le réservoir atteint la capacité maximale pendant un ravitaillement sur route, le dôme de vapeur primaire 46 du système 20 de stockage de carburant est de préférence le seul dôme de vapeur restant et, par conséquent, constitue seul le volume minimal du dôme de vapeur. Une telle relation a pour avantage d'atténuer sensiblement toute remontée prématurée de carburant dans le tube de remplissage 30 et de maximiser la capacité de stockage de carburant du réservoir 26 tout en minimisant sa taille pour une adaptation au véhicule 24. Le système 20 de stockage de carburant comporte aussi un dispositif à vapeur 36 à autoréférence qui permet généralement à de la vapeur et à de l'air de sortir du réservoir 26 pendant l'entrée du carburant 28 d'alimentation, et permet généralement au réservoir 26 de respirer pendant l'utilisation normale du véhicule à une pression interne prescrite qui peut ou non être celle de l'atmosphère. Le dispositif à vapeur 36 comporte une, et avantageusement plusieurs, soupapes flottantes 38, 40 d'évent de vapeur qui flottent généralement avec une liberté limitée sur la surface 42 du carburant dans le réservoir 26 et dans le ou les dômes associé(s) ou la ou les poches associée(s) 44, 46 de vapeur. Les soupapes d'évent 38, 40 de vapeur sont dans une position ouverte lorsqu'elles ne sont pas autrement immergées à un degré suffisant contre leur propre flottabilité. De préférence, n'importe quelle soupape d'évent est capable de permettre un débit d'écoulement de vapeur et d'air suffisant en sortie du réservoir 26 pour empêcher une remontée prématurée du carburant liquide dans le tube de remplissage 30, ce qui pourrait obturer prématurément la buse et arrêter prématurément sa pompe à carburant éloignée pendant le ravitaillement sur route, et/ou déplacer suffisamment de vapeur depuis les dômes de vapeur avec le carburant pour maximiser la capacité de stockage du réservoir. En d'autres termes, pendant un ravitaillement sur route, alors que le dôme de vapeur primaire 46 est en communication avec l'ouverture 35 du tube 30 de remplissage, et pourvu qu'au moins l'une des multiples soupapes d'évent de vapeur 38, 40 soit ouverte, une quantité supplémentaire de carburant d'alimentation peut être ajoutée par l'intermédiaire du tube de remplissage 30, sans actionnement prématuré de l'arrêt automatique de la buse de la pompe de ravitaillement éloignée. .1 Le mouvement de flottement libre des soupapes d'évent 38, 40 de vapeur est généralement limité par des conduites ou tentacules souples 50, 52 pour la vapeur qui s'étendent généralement depuis un collecteur 54 de vapeur jusqu'à chacune, respective, des soupapes d'évent 38, 40 de vapeur. Lorsqu'une soupape d'évent de vapeur est dans sa position ouverte, de la vapeur peut s'écouler depuis le dôme de vapeur respectif 44, 46, par l'intermédiaire du tentacule respectif 50, 52, à l'extérieur du réservoir 26, en passant par le collecteur 54, et par un conduit commun 56 qui s'étend jusqu'à une boîte à vapeur 58. Le collecteur 54 se trouve avantageusement dans le réservoir et est réalisé en une seule pièce avec une bride 76 qui recouvre et obture de façon étanche un trou d'accès dans le réservoir 26. La boîte 58 est avantageusement remplie de charbon actif pour absorber les vapeurs hydrocarbonées reçues des soupapes d'évent 38, 40 de vapeur, et elle décharge de la vapeur à travers un orifice de sortie 60 dans le collecteur d'admission 62 du moteur 22 en fonctionnement. L'intérieur de la boîte 58 peut être directement ventilé à l'atmosphère à travers un orifice situé dans la boîte (non représenté) ou indirectement à travers un évent vers l'intérieur du réservoir de carburant, et avantageusement vers une zone de dôme de vapeur. La boîte 58 peut être montée dans le véhicule 24 à proximité du réservoir 26 de carburant ou à distance de celui-ci, ou bien dans le réservoir de carburant, et le conduit 56 et la "liaison avec le collecteur d'admission" peuvent être constitués par des tuyaux souples convenables. Comme cela est le mieux illustré sur les figures 4 à 6, le dispositif à vapeur 36 comporte au moins une et avantageusement deux soupapes flottantes 38, 40 d'évent de vapeur, l'une placée dans une première partie 64 du réservoir 26 de carburant et l'autre placée dans une seconde partie 66, espacée de la première partie 64. Les tentacules 50, 52 sont suffisamment souples pour permettre aux soupapes d'évent 38, 40 de vapeur de flotter relativement librement dans le carburant liquide et de monter et descendre avec le niveau changeant du carburant liquide, sur une distance qui est généralement équivalente à la hauteur des parties respectives 64, 66 du réservoir 26 de carburant. De préférence, chaque soupape d'évent 38, 40 de vapeur est également libre de flotter latéralement (d'un côté à l'autre) par rapport au réservoir 26 de carburant. Ce degré de liberté permet à chaque soupape d'évent 38, 40 de vapeur de rechercher un dôme de vapeur associé 44, 46 qui peut généralement se décaler à l'intérieur du réservoir 26 et avec des angles d'inclinaison 48 de la route et un carrossage changeants subis par le véhicule 24. Suivant la forme de la chambre à carburant 25, le degré de souplesse des tentacules peut varier. Comme illustré, chaque tentacule 50, 52 comporte des tronçons extrêmes souples et ondulés 68, 70 et un tronçon médian rigide 72. Le tronçon médian rigide 72 est raccordé à chacun des tronçons extrêmes ondulés 68, 70, avantageusement par des raccords d'écoulement à rotule 74 (voir figure 4). Cependant, si les tronçons extrêmes ondulés 68, 70 ont une souplesse suffisante, l'un des raccords à rotule 74 ou les deux peuvent être fixes. Sur les figures 4 à 6, le réservoir 26 de carburant est représenté sensiblement de niveau ou horizontal, correspondant à un véhicule 24 reposant sur un plan 48 incliné d'environ zéro degré (voir la figure 2). La paroi 34 du réservoir 26 est configurée de façon à s'ajuster étroitement au-dessous de la caisse du véhicule 24 tout en maximisant la capacité de stockage de carburant. En référence à la figure 4, le réservoir 26 de carburant est sensiblement vide de carburant 48 et, par conséquent, un grand dôme continu 46 de vapeur, qui dépasse de beaucoup le volume minimal prédéterminé, est défini au-dessus de la surface 42 du carburant. Le dôme 46 de vapeur communique directement avec l'ouverture 35 du tube de remplissage et les soupapes d'évent 38, 40 de vapeur s'agitent ou flottent globalement à proximité du fond du réservoir 24 dans une position ouverte pour ventiler vers la boîte 58 l'air et la vapeur de carburant. Chaque soupape d'évent 38, 40 de vapeur comporte avantageusement une butée inférieure 82 pour amortir tout bruit engendré lorsque les soupapes viennent reposer sur, ou heurter le fond 78 du réservoir 26. En référence à la figure 5, le réservoir 26 de carburant est presque rempli, mais non totalement. Du fait du contour de la paroi 34 du réservoir, deux dômes séparés 44, 46 de vapeur sont définis dans le réservoir 26 de carburant. Le dôme de vapeur primaire 46 communique avec l'ouverture 35 du tube de remplissage et, étant donné que les deux soupapes d'évent de vapeur respectives 38, 40 sont encore ouvertes (voir la figure 7), l'air et la vapeur de carburant dans chaque dôme ne sont pas emprisonnés et peuvent être ventilés du réservoir. Etant donné que les soupapes d'évent de vapeur 38, 40 sont encore ouvertes, le réservoir 26 de carburant peut encore recevoir une quantité supplémentaire de carburant d'alimentation, sans élévation notable de la pression à l'intérieur du réservoir, voire aucune élévation. Ceci réduit ou élimine le risque de remontée du carburant dans le tube de remplissage 30. En référence à la figure 6, le réservoir 26 de carburant est plein. Dans cette illustration particulière, le dôme de vapeur secondaire 44 a été essentiellement ventilé par la soupape d'évent 38 à présent fermée et le dôme de vapeur primaire 46 est approximativement au volume minimal prédéterminé car la seconde soupape d'évent 40 de vapeur est également fermée. De préférence et en particulier pour un ravitaillement sur route, la seconde soupape d'évent 40 placée dans le dôme de vapeur primaire 46 se ferme après la première soupape d'évent 38, car la fermeture de la seconde soupape d'évent 40 en premier pourrait engendrer une contre-pression au niveau de l'ouverture 35 adjacente au dôme de vapeur primaire 46, provoquant une remontée du carburant dans le tube de remplissage 30 et une fermeture automatique prématurée de la pompe d'alimentation en carburant éloignée. En référence à la figure 2, le réservoir 26 de carburant est représenté dans l'environnement du véhicule 24 sensiblement de niveau et le réservoir 26 est presque plein, comme décrit précédemment et montré sur la figure 5. Les deux dômes de vapeur avant et arrière 44, 46 se trouvent globalement en dessous du tube de remplissage 30 et sont ventilés par leurs soupapes d'évent de vapeur respectives 38, 40. Comme illustré sur la figure 1, avec la même quantité de carburant et le véhicule 24 en descente ou en stationnement sur un plan incliné 48 d'environ quarante- cinq degrés, le dôme de vapeur avant 44 a disparu (rempli de carburant liquide) et la totalité de l'air et de la vapeur se trouvant dans le réservoir est recueillie dans la partie arrière 66, agrandissant donc le dôme de vapeur 46 du réservoir 26. La soupape d'évent de vapeur avant 38, dont le mouvement vers la partie avant 64 est limité, est immergée dans le carburant liquide et est donc fermée ; en revanche, la soupape d'évent de vapeur arrière 40 reste flottante et donc ouverte. La soupape d'évent 40 étant ouverte, le système 20 de stockage de carburant peut maintenir une plage de pression dans le réservoir sensiblement constante ou appropriée et, par conséquent, la forte pente 48 ne nuit pas aux performances du moteur. Similairement, la figure 3 illustre le véhicule 24 sur un plan incliné montant 48 d'environ quarante-cinq degrés, avec la même quantité de carburant que sur la figure 2. Sur le plan incliné montant 48 dequarante-cinq degrés, le dôme de vapeur arrière ou primaire 46 a disparu (rempli de carburant liquide) et la totalité de l'air et de la vapeur dans le réservoir est collectée dans la partie avant 64 du réservoir 26, agrandissant ainsi le dôme de vapeur 44. La soupape d'évent de vapeur arrière 40, dont le mouvement vers la partie arrière 66 est généralement limité, est immergée dans le carburant liquide et est donc fermée ; en revanche, la soupape d'évent de vapeur avant 38 reste flottante et est donc ouverte vers le dôme de vapeur 44. Comme cela est le mieux illustré sur les figures 7 et 8, le boîtier 80 de chaque soupape d'évent 38, 40 est avantageusement constitué de mousse à cellules fermées assurant ainsi la flottabilité nécessaire. Cependant, une enveloppe de flottabilité pourrait être utilisée au-dessus d'un boîtier non flottant, un boîtier renfermant une chambre fermée ou un "flotteur" pourrait être utilisé, ou analogue. Un ballast facultatif 84 peut être prévu à une extrémité inférieure du boîtier 80, avec la butée 82. De préférence, chaque soupape 38, 40 comporte un compartiment submersible 86 du boîtier 80 qui contient un flotteur 90, un siège 96 et un clapet 92 entre le flotteur et le siège. Le clapet 92 est avantageusement monté de façon pivotante sur le boîtier et s'étend en dessous du siège 96 afin de pouvoir être rappelé de façon mobile sous l'effet de son propre poids vers une position ouverte, comme montré sur la figure 7. Lorsque la soupape d'évent de vapeur 38, 40 est ouverte, le flotteur 90 repose généralement sur un fond 94 du compartiment 86. En fonctionnement, lorsque la soupape d'évent de vapeur 38, 40 est immergée dans du carburant liquide et que la surface 42 du carburant s'élève au-dessus des orifices 98 du compartiment 86, le flotteur 90 s'élève aussi par rapport au boîtier et déplace le clapet 92 de la soupape jusqu'à ce qu'il entre en contact étanche avec le siège 96 de la soupape, fermant ainsi la soupape 38, 40 et empêchant le carburant liquide d'entrer dans le tentacule 52 de vapeur, comme cela est le mieux montré sur la figure 8. Comme cela est le mieux illustré sur les figures 7 et 8, le volume minimal demandé du dôme de vapeur, qu'il soit situé dans le dôme de vapeur primaire 46 ou qu'il migre vers le dôme de vapeur secondaire 44, ou les deux, est maintenu par une limitation du mouvement de flottement des soupapes 38, 40. Par exemple, la figure 8 montre la paroi 34 du réservoir s'opposant à la force naturelle de flottement de la soupape 40, provoquant le remplissage partiel du compartiment 86 par le du flotteur 90 pour fermer ainsi illustration, le volume minimal représenté par la hauteur entre la et la paroi de dessus 34 (hauteur 100 sur la figure 8). La hauteur différence entre la hauteur de la carburant, et la montée la soupape. Dans cette du dôme de vapeur est surface 42 du carburant désignée par une flèche 100 est généralement la soupape 40 au-dessus de la surface 42 du carburant lorsqu'elle flotte sans obstruction (voir la flèche 102 sur la figure 7), diminuée de la montée verticale du flotteur 90 (voir la flèche 104 sur la figure 8). D'autres moyens pour conserver un dôme minimal de vapeur dans le réservoir 26 comprennent l'utilisation d'un lien 106 s'étendant généralement entre la butée 82 ou l'extrémité inférieure de la soupape 40 et le fond 78 du réservoir 26, ou bien les tentacules 50, 52 peuvent être réalisés de façon à limiter généralement le mouvement vertical des soupapes. Chaque soupape 38, 40 est protégée contre le retournement ou réagit au retournement car, dans le cas où le véhicule 24 et le réservoir 26 se retournent, les tentacules 52 empêchent les soupapes d'évent de vapeur 38, 40 de tourner, résistant ainsi au mouvement d'inertie engendré par les ballasts 84. La soupape d'évent 38, 40 de vapeur étant ainsi retournée, le clapet 92 de la soupape se ferme par gravité sous l'action, sur elle, de la pression correspondant à la hauteur de tout carburant se trouvant au-dessus d'elle. En l'absence d'entrée de carburant dans le compartiment 86 (à travers les trous 98), le flotteur 90 porte aussi sur le clapet 92 et, si du carburant liquide entre dans le compartiment, la flottabilité du flotteur amène le flotteur 90 à presser contre le fond 94, à présent retourné, du compartiment submergé 86, et le flotteur 90 n'agit donc pas sur le clapet 92. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au système décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, s'il n'est pas nécessaire que les soupapes d'évent 38, 40 possèdent une particularité de protection contre le retournement, le clapet 92 de soupape pourrait être flottant et le flotteur 90 pourrait ne pas être nécessaire | L'invention concerne un système de stockage de carburant (20) pour un véhicule (24) qui comporte un réservoir (26) de carburant portant un dispositif à vapeur (36) qui recherche des poches ou dômes de vapeur (44, 46) se formant dans le réservoir et commande l'élimination de vapeur de carburant depuis le réservoir (26) sans libération d'hydrocarbures vers l'environnement ambiant, au moyen de soupapes d'évent (38, 40).Domaine d'application : Réservoirs de carburant de véhicules, etc. | 1. Système de stockage de carburant pour un véhicule (24), comportant : un réservoir (26) de carburant ayant une paroi (34) 5 définissant une chambre à carburant destinée à contenir un carburant liquide ; un dôme de vapeur (44, 46) de la chambre à carburant, situé entre une surface du carburant liquide et la paroi lorsque le réservoir de carburant est dans son assiette 10 normale alors que le véhicule repose sur un plan horizontal ; et caractérisé en ce qu'il comporte : un dispositif (36) à vapeur de carburant comportant un conduit (56) s'étendant à travers la paroi, 15 une soupape flottante (38, 40) d'évent de vapeur réalisée et agencée de façon à être en position ouverte lorsque la soupape d'évent de vapeur flotte sur la surface du carburant et se trouve généralement dans le dôme de vapeur, et réalisée et agencée de façon à être dans une 20 position fermée lorsque la soupape d'évent de vapeur est immergée au moins partiellement sur une distance prédéterminée et contre une force de rappel due à la flottabilité, et un tentacule souple et allongé (50, 52) pour 25 vapeur de carburant s'étendant entre le conduit et la soupape d'évent de vapeur pour l'écoulement d'une vapeur de carburant vers l'extérieur du réservoir de carburant lorsque la soupape d'évent de vapeur est dans la position ouverte, ce tentacule étant situé à l'intérieur du 30 réservoir de carburant. 2. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une boîte (58) à vapeur communiquant avec la soupape d'évent de vapeur par le conduit (56) et un tentacule 35 souple de vapeur lorsque la soupape d'évent de vapeur est dans la position ouverte. 3. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce que la soupape d'évent de vapeur est réalisée et agencée de façon à être protégée contre le retournement. 4. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce que la soupape d'évent de vapeur est l'une de plusieurs soupapes (38, 40) d'évent de vapeur espacées dans le réservoir de carburant, et le tentacule souple pour la vapeur est l'un de plusieurs tentacules souples (50, 52) pour la vapeur, chacun des multiples tentacules souples pour la vapeur communiquant avec l'une, respective, des multiples soupapes d'évent de vapeur. 5. Système de stockage de carburant selon la 3, caractérisé en ce que le tentacule souple et allongé pour la vapeur empêche la soupape d'évent de vapeur de basculer complètement sur cent quatre-vingt degrés par rapport au réservoir de carburant. 6. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un boîtier (80) de soupape d'évent de vapeur, formé d'une mousse à cellules fermées. 7. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une butée inférieure (82) appliquée contre le fond de la soupape d'évent de vapeur pour amortir le bruit lorsque la soupape d'évent de vapeur entre en contact avec le fond (78) du réservoir de carburant. 8. Système de stockage de carburant selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un collecteur (54) du conduit disposé dans le réservoir de carburant et raccordé à chacun des multiples tentacules souples pour la vapeur. 9. Système de stockage de carburant selon la 35 1, caractérisé en ce que le tentacule pour vapeur est formé d'un tube ondulé en matière plastique. 10. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un raccord d'écoulement (74) à rotule du tentacule souple pour la vapeur. 11. Système de stockage de carburant selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : un trou d'accès situé dans le réservoir de carburant ; une bride (76) pouvant recouvrir de façon étanche le 10 trou d'accès ; et le conduit s'étendant à travers la bride jusqu'au collecteur supporté par la bride. 12. Système de stockage de carburant selon la 11, caractérisé en ce que le collecteur est 15 réalisé et agencé de façon à tourillonner par rapport à la bride. 13. Système de stockage de carburant selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins l'une des multiples soupapes d'évent de vapeur est disposée à une 20 hauteur plus grande que le collecteur lorsque le réservoir de carburant est sensiblement plein. 14. Système de stockage de carburant selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins l'une des soupapes d'évent de vapeur se trouve dans la position 25 ouverte, et au moins l'une des soupapes d'évent de vapeur se trouve dans la position fermée lorsque le réservoir de carburant est sensiblement plein et que le véhicule n'est sensiblement pas horizontal. 15. Système de stockage de carburant selon la 30 4, caractérisé en ce qu'il comporte en outre : une soupape d'évent de vapeur avant (38) parmi les multiples soupapes d'évent de vapeur, réalisée et agencée de façon à flotter uniquement dans une partie avant de la 35 chambre à carburant ; et une soupape d'évent de vapeur arrière (40) des multiples soupapes d'évent de vapeur, réalisée et agencée de façon à flotter uniquement dans une partie arrière de la chambre à carburant. 16. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une enveloppe de flottabilité enroulée autour d'un boîtier de la soupape d'évent de vapeur pour lui conférer une flottabilité. 17. Système de stockage de carburant selon la 1, caractérisé en ce que la soupape d'évent de vapeur est réalisée et agencée de façon à être ouverte lorsqu'elle fait saillie au-dessus de la surface du carburant sur une hauteur prédéterminée et à être fermée lorsqu'elle est immergée au moins partiellement, réduisant ainsi d'une distance de seuil la hauteur prédéterminée. 18. Système de stockage de carburant selon la 17, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une conduite de vapeur ayant une première extrémité communiquant avec la paroi du réservoir de carburant et traversant cette paroi, une seconde extrémité engagée avec la conduite d'évent de vapeur, et un raccord intermédiaire permettant un mouvement libre limité de la soupape d'évent de vapeur sur la surface du carburant liquide. 19. Système de stockage de carburant selon la 17, caractérisé en ce que la distance de seuil est la portée verticale (104) d'un clapet flottant (92) de la soupape d'évent. | B | B60 | B60K | B60K 15 | B60K 15/035 |
FR2897030 | A1 | TABLETTE ARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET ENSEMBLE ARRIERE DE STOCKAGE D'OBJETS ASSOCIE. | 20,070,810 | La présente invention concerne une tablette arrière de véhicule automobile, du type comprenant un corps de support d'objets présentant un bord gauche et un bord droit destinés à s'appuyer sur des surfaces de support solidaires du véhicule. On connaît de FR-A-2 848 939 une tablette du type précitée placée dans le coffre d'un véhicule. La tablette est déplaçable entre une position de cloisonnement, dans laquelle elle est posée en appui sur des supports solidaires des flancs latéraux du véhicule, et une position escamotée contre le fond du coffre. to Pour stocker la tablette dans le fond du coffre lorsqu'elle n'est pas utilisée, sa largeur doit être inférieure à la distance séparant les flancs latéraux. Par suite, les supports de la tablette font saillie dans le coffre, ce qui occupe un espace important lorsque la tablette repose sur le fond. Pour pallier cet inconvénient, et libérer totalement l'accès au coffre, le is véhicule décrit dans FR-A-2 848 939 comporte des supports escamotables dans les parois latérales du véhicule. Ces supports escamotables sont onéreux et peu aisés à manipuler. Un but de l'invention est d'obtenir de manière simple, instinctive, et peu onéreuse une tablette arrière de véhicule automobile apte à être stockée 20 dans le fond du coffre lorsqu'elle n'est pas utilisée, tout en maintenant un volume de stockage maximal dans le coffre. A cet effet, l'invention a pour objet une tablette arrière du type précité, caractérisée en ce que le corps comprend au moins deux panneaux coulissant transversalement l'un par rapport à l'autre entre une configuration rétractée de 25 stockage de la tablette, et une configuration déployée d'utilisation de la tablette, chaque panneau présentant un bord avant ou/et un bord arrière prolongeant transversalement le bord avant ou/et le bord arrière respectif de l'autre panneau dans la configuration déployée. La tablette arrière selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs 30 des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles : - l'un des panneaux présente un bord latéral intérieur couvrant une région de l'autre panneau, les panneaux présentant des dimensions longitudinales sensiblement égales le long du bord latéral intérieur ; - chaque panneau présente une surface supérieure de support 5 d'objets affleurant la surface supérieure de support d'objets de l'autre panneau dans la configuration déployée ; - un premier panneau délimite l'un du bord gauche ou du bord droit du corps, le premier panneau présentant une dimension transversale inférieure à celle d'un deuxième panneau ; io - le corps comprend un panneau central, et deux panneaux latéraux délimitant respectivement le bord gauche et le bord droit du corps de support ; - elle comprend des moyens de guidage du coulissement transversal relatif des panneaux, les moyens de guidage comprenant une coulisse solidaire d'un premier panneau et un coulisseau solidaire d'un deuxième panneau ; et 15 - les moyens de guidage comprennent en outre deux butées d'indexation et de blocage libérable en position dans la configuration rétractée et dans la configuration déployée du premier panneau par rapport au deuxième panneau. L'invention a en outre pour objet un ensemble arrière de stockage de 20 véhicule automobile, du type comprenant au moins une paroi sensiblement verticale délimitant un coffre, caractérisé en ce qu'il comprend une tablette telle que définie ci-dessus. L'ensemble selon l'invention peut comprendre la caractéristique suivante : 25 - la tablette est déplaçable entre une position active d'utilisation en appui sur une surface de support solidaire de la paroi, dans laquelle le corps occupe sa configuration déployée, et une position de stockage à l'écart de la paroi, dans laquelle le corps occupe sa configuration rétractée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va 30 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue partielle en perspective de trois-quarts arrière d'un premier ensemble arrière selon l'invention comprenant une tablette occupant une configuration déployée d'utilisation ; - la Figure 2 est une vue analogue à la Figure 1, la tablette étant stockée dans le fond de l'ensemble arrière dans une configuration rétractée ; - la Figure 3 est une vue de dessous de la tablette de la Figure 1 ; et - la Figure 4 est une vue analogue à la Figure 3 de la tablette de la Figure 2. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles io d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes supérieur , inférieur , intérieur , extérieur , transversal , longitudinal , avant , arrière , gauche , droit s'entendent par rapport au sens normal de circulation du véhicule automobile et à la position d'un conducteur. Les Figures 1 à 4 illustrent un ensemble arrière 10 de véhicule 15 automobile, s'étendant à l'extrémité arrière de ce véhicule. Cet ensemble 10 comprend des garnissages latéraux 12, un plancher 14, des sièges arrières 16, et une première tablette arrière 18 de cloisonnement et de support d'objets selon l'invention. Pour simplifier les Figures, seul le garnissage gauche 12 a été représenté. 20 Ces éléments définissent un coffre 20 de chargement, délimité à l'avant par le siège arrière 16, à l'arrière par le hayon (non représenté), et latéralement à gauche et à droite par les garnissages 12. Comme on le verra plus bas, la tablette 18 est apte à délimiter dans le coffre 20 un compartiment supérieur 22A et un compartiment inférieur 22B de chargement d'objets. 25 Chaque garnissage 12 comprend une paroi longitudinale 24 sensiblement verticale s'étendant en regard de la paroi verticale du garnissage opposé. Chaque paroi 24 délimite un épaulement 26 supérieur de support de la tablette 18 présentant une surface horizontale de support. L'épaulement 26 est situé à l'écart du plancher 14 sensiblement à mi-30 hauteur entre le plancher 14 et le toit du véhicule. Selon l'invention, la tablette 18 comprend un corps 27 formé par un panneau gauche 28 de grande largeur et un panneau droit 30 de faible largeur, les panneaux 28, 30 étant montés coulissant transversalement l'un par rapport à l'autre. La tablette 18 comprend en outre des moyens de guidage 32 du coulissement du panneau droit 30 par rapport au panneau gauche 28. Le panneau gauche 28 s'étend transversalement entre un bord s gauche 34 d'appui sur l'épaulement 26, et un bord latéral intérieur 36 qui couvre le panneau droit 32. Le panneau gauche 28 s'étend en outre longitudinalement entre un bord avant 38 situé sensiblement au voisinage des sièges arrière 16 et un bord arrière 40 situé au voisinage du hayon. Le bord gauche 34 du panneau 28 forme le bord gauche de la tablette Io 18. La distance qui sépare le bord gauche 34 du bord intérieur 36 est inférieure à la distance qui sépare les épaulements 26 des parois verticales 24. Par ailleurs, la distance qui sépare le bord avant 38 du bord arrière 40 est sensiblement égale à la distance qui sépare les sièges arrière 16 du hayon 15 (non représenté). Le bord arrière 40 du panneau gauche 28 délimite une zone de préhension de la tablette 18. Comme illustré par les Figures 1 et 2, le panneau gauche 28 est profilé. Il présente une surface supérieure 41 de support d'objets, et une nervure 20 périphérique 42 qui fait saillie par rapport à la surface 41 le long de son bord avant 38, de son bord gauche 34 et de son bord arrière 40. Le panneau 28 comprend en outre deux nervures transversales 46 de renfort situées respectivement au voisinage du bord avant 38 et du bord arrière 40. 25 Les nervures 42, 46 présentent, dans un plan vertical longitudinal, une section en forme de U retourné. Les nervures de renfort 46 délimitent, sous le panneau gauche 28, des gouttières 48 de réception des moyens de guidage 32. Le panneau droit 30 s'étend transversalement de droite à gauche entre un bord droit 50 et un bord intérieur 52 situé sous le panneau gauche 28. Il 30 s'étend en outre longitudinalement entre un bord avant 54 et un bord arrière 56. Le bord droit 50 du panneau 30 forme le bord droit de la tablette 18. La dimension transversale du panneau droit 30, prise entre le bord droit 50 et le bord intérieur 52 est très inférieure à la dimension transversale du panneau gauche 28, prise entre le bord gauche 34 et le bord intérieur 36. De préférence, cette dimension est au moins deux fois inférieure à celle du panneau gauche 28, et avantageusement au moins quatre fois inférieure à celle du panneau gauche 28. Comme illustré par les Figures 3 et 4, le bord avant 54 du panneau droit 30 s'étend transversalement dans le prolongement du bord avant 38 du panneau droit 28. Il affleure sensiblement le bord avant 38 le long du bord latéral io intérieur 36 du panneau droit 28. De même, le bord arrière 56 du panneau droit 30 s'étend transversalement dans le prolongement du bord arrière 40 du panneau gauche 28 et affleure ce bord arrière 40 le long du bord intérieur 36. La longueur du panneau droit 30, prise le long du bord intérieur 36 du panneau gauche 28 est sensiblement égale à la longueur du panneau gauche 15 28. Le panneau droit 30 présente une forme profilée complémentaire de celle du panneau gauche 30. Ainsi, il présente une surface supérieure de support d'objets 58, une nervure périphérique 60 qui fait saillie par rapport à la surface 58 le long du bord 20 avant 54, du bord droit 50, et du bord arrière 56, et deux nervures de renfort 62 alignées transversalement avec les nervures 46 de renfort du panneau gauche 28. Les nervures de renfort 62 présentent un profil complémentaire à celui des gouttières 48. Elles sont insérées dans les gouttières 48 et sont appliquées 25 contre le fond des gouttières 48. La surface supérieure 58 du panneau droit 30 affleure la surface supérieure 41 du panneau gauche 28 au voisinage du bord intérieur 36. Le panneau gauche 28 définit ainsi sur la surface supérieure 58 du panneau droit 30, une région 64 couverte par le panneau gauche 28 et 30 s'étendant entre le bord intérieur 52 et le bord intérieur 36, et une région découverte 66 qui fait saillie transversalement à partir du bord intérieur 36 du panneau gauche 28. La région couverte 64 du panneau droit 30 est appliquée sous le panneau gauche 28. Comme précisé précédemment, le panneau gauche 28 et le panneau droit 30 sont mobiles à coulissement l'un par rapport à l'autre le long d'un axe transversal, entre une configuration déployée d'utilisation de la tablette 18 représentée sur la Figure 1, et une configuration rétractée de stockage de la tablette 18, représentée sur la Figure 2. Dans la configuration d'utilisation, la dimension transversale de la région couverte 64 est minimale et non nulle, alors que la dimension transversale io de la région découverte 66 est maximale. Dans cette configuration, la dimension transversale totale L1 de la tablette arrière 18, prise entre le bord gauche 34 et le bord droit 50 est supérieure à la distance qui sépare les épaulements 26 des parois 24 du flanc latéral gauche et du flanc latéral droit. La tablette 18 est alors adaptée pour être appuyée sur les 15 épaulements 26 afin de permettre le stockage d'objets à l'écart du plancher 14. Dans la configuration rétractée, la longueur de la région couverte 64 est maximale, alors que la longueur de la région découverte 66 est minimale et non nulle. Dans cette configuration, la dimension transversale L2 de la tablette 18, prise entre le bord gauche 34 et le bord droit 50 est légèrement inférieure à la 20 distance qui sépare les parois verticales 24 du flanc latéral gauche 12 et du flanc latéral droit (non représenté), prise le long du plancher 14. La tablette 18 est alors adaptée pour être stockée à plat sur le fond 14 du coffre 20. La différence entre les longueurs LI et L2 est par exemple comprise 25 entre 2 mm et 70 mm et doit être toujours supérieure à la différence de longueur de la tablette déployée 18 comprise entre les bords extérieurs 34 et 50, et la largeur du coffre 20 délimitée par les parois verticales et latérales 24. Comme illustré par les Figures 3 et 4, les moyens de coulissement 32 comprennent, dans chaque gouttière 48, une coulisse 70 rapportée sous le 30 panneau gauche 28, un coulisseau 72 rapporté sous le panneau droit 30, et des moyens 74 d'indexation et de blocage en position de la tablette 18 dans sa configuration déployée et dans sa configuration rétractée. La coulisse 70 s'étend le long de l'axe transversal de la gouttière 48. Elle est par exemple réalisée à base d'un rail creux fixé dans le fond d'une gouttière 48 par des ailes de fixation 76. La coulisse 70 définit un conduit fermé de circulation du coulisseau 72. La section verticale du rail creux présente un profil fermé ou ouvert, par exemple de forme circulaire, carrée, ou en forme d'oméga. Le coulisseau 72 est par exemple réalisé à l'aide d'un profilé 78 inséré dans la coulisse 70. Le profilé 78 est coaxial avec la coulisse 70. II est fixé à une extrémité sous une nervure 62. to Le coulisseau 72 est ainsi mobile transversalement dans la coulisse 70 lors du déplacement du panneau gauche 28 par rapport au panneau droit 30 depuis la configuration rétractée jusqu'à la configuration déployée. Les moyens d'indexation 74 comprennent un premier orifice 80 ménagé dans la coulisse 70, deux enfoncements 82 espacés transversalement, 15 ménagés dans le coulisseau 72, une bille d'indexation 84 logée dans l'orifice 80, et des moyens de sollicitation 86 de la bille 84 vers l'orifice 80. Lorsque la tablette 18 occupe sa configuration déployée, un premier enfoncement 82 est situé en regard de l'orifice 80, et lorsque la tablette occupe sa configuration rétractée, un deuxième enfoncement 82 est situé en regard de 20 l'orifice 80. La bille 84 est reçue sélectivement dans le premier enfoncement 82 ou dans le deuxième enfoncement 82 suivant la configuration de la tablette 18, pour bloquer la tablette dans cette configuration. Les moyens de guidage 32 assurent une prise en charge des efforts de flexion appliqués sur la tablette 18 lorsqu'elle porte des objets. Il est ainsi 25 possible de fabriquer la tablette par soufflage ou formage en une étape à l'aide d'un simple corps. Le fonctionnement de l'ensemble arrière 10 selon l'invention va maintenant être décrit. Initialement, lorsque la tablette 18 est utilisée, elle occupe sa 30 configuration déployée. A cet effet, la longueur de la région découverte 66 est maximale et la tablette 18 repose sur les épaulements 26 le long du bord gauche 34 du panneau gauche 28 et le long du bord droit 50 du panneau droit 56. La tablette 18 est alors apte à supporter des objets, notamment grâce aux renforts structurels formés par les moyens de guidage 32. Lorsqu'un utilisateur du véhicule souhaite augmenter le volume du coffre 20 et supprimer son cloisonnement, il retire la tablette 18. Il pousse alors le panneau droit 30 transversalement vers le panneau gauche 28 pour le faire coulisser à l'aide des moyens de guidage 32. La bille 84 d'indexation est extraite hors du premier enfoncement 82 jusqu'à ce qu'elle pénètre dans le deuxième enfoncement 82 après déplacement du coulisseau 72 dans la coulisse 70. ~o Le guidage du panneau droit 30 par rapport au panneau gauche 28 est assuré par la coopération entre le coulisseau 72 et la coulisse 70, et par la coopération entre les nervures 62 du panneau droit 30 et les gouttières 48 du panneau gauche 28. Lorsque la tablette 18 occupe sa configuration rétractée, sa dimension is transversale est légèrement inférieure à la distance qui sépare les parois 24 en regard des flancs 12. La tablette 18 est alors insérée entre les flancs 12 et posée à plat contre le plancher 14. Un logement de contour sensiblement analogue au contour de la tablette 18 pourrait être prévu dans le plancher 14 pour recevoir la tablette 18. 20 Lorsque l'utilisateur souhaite à nouveau utiliser la tablette 18, il l'extrait à l'écart du plancher 14, puis il déplace le panneau droit 30 à l'écart du panneau gauche 28 à l'encontre de la force d'indexation appliquée par le ressort 86 sur la bille 84. Il pose ensuite la tablette 18 sur les épaulements 26. Dans une variante, la tablette 18 est articulée transversalement au 25 voisinage de son bord avant aux garnissages latéraux 12 du véhicule. La structure de la tablette permet d'utiliser divers moyens d'articulation de la tablette 18 sur les garnissages latéraux 12. Dans une variante (non représentée), une deuxième tablette selon l'invention comprend un panneau central de grande largeur présentant deux 30 bords latéraux espacés transversalement d'une distance inférieure à celle qui sépare les épaulements 26, et deux panneaux latéraux de faible largeur déployables radialement à partir des bords latéraux du panneau central. Les panneaux latéraux sont de structure analogue à celle du panneau droit 30 de la première tablette 18. Le fonctionnement de la deuxième tablette est analogue à celui de la première tablette 18. Dans une autre variante, les moyens d'indexation 74 sont formés par une lamelle élastique ou par une autre butée d'arrêt. Dans l'invention qui vient d'être décrite, la tablette 18 est facilement stockable à plat sur le plancher 14 du véhicule, sans qu'il soit nécessaire de prévoir des appuis de tablette déployables dans le coffre 20 à partir des parois latérales 24. Le volume disponible dans le coffre 20 est donc augmenté à moindre coût. La manoeuvre de la tablette 18 entre sa configuration rétractée et sa configuration déployée est facilitée par les moyens de guidage 36, et par la coopération entre les profilés 62, 48 complémentaires des panneaux 28, 30 constituant la tablette 18. La tablette 18 peut être réalisée par moulage en une seule pièce des panneaux qui la forment, puis par découpe de la pièce moulée pour former les panneaux. Dans une variante, la tablette 18 ne présente pas de nervures de renfort 42, 46. Le guidage du coulissement relatif des panneaux 28, 30 est assuré exclusivement par les moyens de guidage 32 rapportés sous les panneaux 28, 30. Dans ce cas, la surface supérieure 41, 58 des panneaux 28, 30 peut être sensiblement plane | Cette tablette (18) comprend un corps (27) de support d'objets présentant un bord gauche (34) et un bord droit (50) destinés à s'appuyer sur des surfaces de support (26) solidaires du véhicule. Le corps (27) comprend au moins deux panneaux (28, 30) coulissant transversalement l'un par rapport à l'autre entre une configuration rétractée de stockage de la tablette (18), et une configuration déployée d'utilisation de la tablette (18). Chaque panneau (28, 30) présente un bord avant (38, 54) ou/et un bord arrière (40, 56) prolongeant transversalement le bord avant (54, 38) ou/et le bord arrière (56, 40) respectif de l'autre panneau (30, 28) dans la configuration déployée. | 1.- Tablette arrière (18) de véhicule automobile, du type comprenant un corps (27) de support d'objets présentant un bord gauche (34) et un bord droit (50) destinés à s'appuyer sur des surfaces de support (26) solidaires du véhicule ; caractérisée en ce que le corps (27) comprend au moins deux panneaux (28, 30) coulissant transversalement l'un par rapport à l'autre entre une configuration rétractée de stockage de la tablette (18), et une configuration déployée d'utilisation de la tablette (18), chaque panneau (28, 30) présentant un w bord avant (38, 54) ou/et un bord arrière (40, 56) prolongeant transversalement le bord avant (54, 38) ou/et le bord arrière (56, 40) respectif de l'autre panneau (30, 28) dans la configuration déployée. 2.- Tablette (18) selon la 1, caractérisée en ce que l'un des panneaux (28, 30) présente un bord latéral intérieur (36) couvrant une région 15 (64) de l'autre panneau (30, 28), les panneaux (28, 30) présentant des dimensions longitudinales sensiblement égales le long du bord latéral intérieur (36). 3.- Tablette (18) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque panneau (28, 30) présente une surface supérieure (41, 58) de support 20 d'objets affleurant la surface supérieure (41, 58) de support d'objets de l'autre panneau (30, 28) dans la configuration déployée. 4.- Tablette (18) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'un premier panneau (30) délimite l'un (50) du bord gauche ou du bord droit du corps (27), le premier panneau (30) présentant 25 une dimension transversale inférieure à celle d'un deuxième panneau (28). 5.- Tablette (18) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en que le corps (27) comprend un panneau central, et deux panneaux latéraux délimitant respectivement le bord gauche (34) et le bord droit (50) du corps de support (27). 30 6.- Tablette (18) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens (32) de guidage du coulissement transversal relatif des panneaux (28, 30), les moyens deguidage (32) comprenant une coulisse (70) solidaire d'un premier panneau (28) et un coulisseau (72) solidaire d'un deuxième panneau (30). 7.- Tablette (18) selon la 6, caractérisée en ce que les moyens de guidage (32) comprennent en outre deux butées (82) d'indexation et de blocage libérable en position dans la configuration rétractée et dans la configuration déployée du premier panneau (28) par rapport au deuxième panneau (30). 8.- Ensemble arrière (10) de stockage d'objets de véhicule automobile, du type comprenant au moins une paroi (24) sensiblement verticale délimitant un io coffre (20), caractérisé en ce qu'il comprend une tablette (18) selon l'une quelconque des précédentes. 9.- Ensemble (10) selon la 8, caractérisé en ce que la tablette (18) est déplaçable entre une position active d'utilisation en appui sur une surface de support (26) solidaire de la paroi (24), dans laquelle le corps (27) is occupe sa configuration déployée, et une position de stockage à l'écart de la paroi (24), dans laquelle le corps (27) occupe sa configuration rétractée. | B | B60 | B60R | B60R 11 | B60R 11/00 |
FR2894108 | A1 | DISPOSITIF POUR EPANDAGE AGRICOLE SUR TAPIS ROULANT A PROJECTION LATERALE, POUR TOUT COMPOST ET FUMIER, ADAPTABLE SUR LES SYSTEMES D'EPANDAGE EXISTANTS | 20,070,608 | La présente invention concerne un dispositif pour l'épandage agricole et particulièrement l'arboriculture. Traditionnellement, sont utilisés pour l'épandage agricole les dispositifs suivant: - Epandeurs classiques avec un système dit à vis sans fin , ils transportent et déposent le composte et fumier de façon compacte formant un chemin le long de la rangé d'arbre en ne tenant pas compte le l'étalement des racines. - Epandeurs avec un système à projection latérale, pour des matières surtout liquides, peu efficace en arboriculture. Le dispositif selon l'invention permet un épandage agricole de compostes et fumiers de manière plus éparse, généreuse et homogène, par projection latérale, à droite ou à gauche. Le rayon de projection prend mieux en compte l'étalement des racines des arbres, et mieux adapter à l'arboriculture. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un caisson de concentration et de réception du composte ou fumiers adaptable sur la plupart des remorques à épandage tractée actuelles, ainsi qu'un dispositif motorisé avec tapis roulant et dispositif rotatif tripale de projection. Quand les matières arrivent de la remorque à épandage sur le dispositif inventé, le tapis les transporte jusqu'au système tripale en rotation, elles sont ainsi automatiquement projetées latéralement selon une force et une vitesse réglée à la demande et en fonction de l'avance du tracteur. Selon des modes particuliers de réalisation : - Le moteur double effet peut être électrique ou mécanique. - L'engrenage à pignons pour permettre la rotation du système de projection peut être à poulies métallique avec courroies. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente une vue de coté du dispositif de l'invention avec la remorque. La figure 2 représente une vue de derrière la remorque du dispositif de l'invention La figure 3 représente une vue de dessus du dispositif de l'invention sans le caisson de réception des matières. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un châssis (1). Un caisson pyramidale de concentration et de réception du composte ou fumiers (2). Un moteur hydraulique double effet avant arrière (3). Un support moteur (4) avec trappe d'accès (12). Un tapis roulant en de préférence en caoutchouc (5). Trois rouleaux dits FOUS à roulements à billes (6). Deux rouleaux motorisés à roulements à billes (7). Deux bavettes latérales anti- bourrage (8). Un engrenage à pignons avec tendeur de chaîne (9). Un support pour l'engrenage à pignons (10). Un dispositif rotatif tripale de la largeur du tapis roulant et dont chacune des trois pales est usinée en dents de scie (11). Dans la forme de réalisation selon les figures (1 et 3), le dispositif tripale (11) est constitué d'un axe métallique avec roulements à billes aux deux extrémités sur lequel sont soudées en étoile, trois tôles de fer usinées en dents de scies, pour permettre un bon ramassage du composte ou fumier provenant du tapis (5) et une meilleure projection, il s'emboîte en bout de tapis (5) entre les longerons du châssis. Dans la forme de réalisation selon les figures (1 et 3) l'engrenage à pignons (9) est constitué de deux plateaux ronds dentelés de diamètre différent, avec une 15 chaîne d'entraînement et un tendeur. Dans la forme de réalisation selon les figures (2 et 3) le support moteur (4) se fixe au châssis il comporte des fentes pour permettre un réglage coulissant il est munit d'une trappe d'accès (12). A l'extrémité du tapis roulant (5) sur son support (4) le moteur (3) et le 20 rouleau motorisé à roulements à billes (7) sont assemblés par la trappe d'accès (12) et maintenus par une clavette. A l'autre extrémité du tapis roulant (5) l'engrenage à pignons (9) est assemblé au dispositif tripale (11) et au rouleau motorisé à roulements à billes (7) ils sont maintenus par des clavettes. 25 L'engrenage à pignons (9) se fixe au châssis il comporte des fentes pour permettre un réglage coulissant et se boulonne sur le châssis (1). Les bavettes latérales anti-bourrage (8) sont fixées à l'intérieur du châssis (1) et inclinées, elles s'appuient sur le tapis (5) Le châssis (1) et le caisson (2) sont ajustés et assemblés, puis fixés à 30 l'arrière d'une remorque à épandage classique tractée, les matières à épandre arrivent sur le dispositif inventé. Le moteur (3) est actionné par le système hydraulique du tracteur, il permet de créer le mouvement rotatif, à vitesse variable et synchronisée. - 3 - Le tapis (5) repose sur trois rouleaux dits FOUS à roulements à billes (6) et deux rouleaux motorisés à roulements à billes (7) il achemine les matières à épandre. -L'engrenage à pignons avec tendeur à chaîne (9), fait tourner le dispositif rotatif tripale usiné en dents de scie (11). Les bavettes latérales anti-bourrage (8) empêchent les matières de coincer le tapis (5). En arrivant sur le dispositif rotatif tripale le composte ou fumier est projetés sur un distance variant de 50 centimètres à 4 mètres, sa vitesse de rotation est réglable en fonction du roulage de la remorque tracté. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'agriculture et notamment à l'arboriculture pour un épandage harmonieux de tout composte et fumier | L'invention concerne un dispositif pour l'épandage agricole de composte et fumier de manière éparse, généreuse et homogène, par projection latérale, à droite ou à gauche, la projection réglable prend en compte l'étalement des racines.Il est constitué d'un châssis (1) surmonté d'un caisson pyramidal (2) qui reçoit le fumier ou composte provenant de la remorque tractée, les matières tombent par gravitation sur le tapis (5).A la mise en route, le moteur hydraulique double effet avant arrière (3), entraîne le tapis roulant (5) reposant sur trois rouleaux dits " FOUS " à roulements à billes (6) et deux rouleaux motorisés à roulements à billes (7) il entraîne également un dispositif d'engrenage à pignons (9) faisant tourner un système rotatif tripale (11) sur lequel chacune des trois pales est soudées en étoile et usinées en dents de scie.La vitesse du système rotatif tripale (11) permet un bon ramassage du composte ou fumier provenant du tapis (5) ainsi qu'une la projection latérale du composte ou fumier, sa vitesse est réglable en fonction de l'avancé de la remorque tractée. Les bavettes latérales anti-bourrage (8) évitent aux matières de coincer le tapis.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné l'agriculture et notamment à l'arboriculture. | 1) Dispositif pour l'épandage agricole et pour l'arboriculture à projection latérale, pour le composte et le fumier, adaptable sur les épandeurs existants, caractérisé en ce qu'il comporte un châssis (1) un caisson pyramidal (2) un tapis roulant (5) reposant sur deux rouleaux motorisés à roulements à billes (7) et trois rouleaux dits FOUS à roulements à billes (6) un dispositif rotatif tripale (11) mis en rotation par un engrenage à pignons (9). Le moteur hydraulique double effet avant arrière (3) entraîne l'ensemble. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le dispositif tripale (11) est un ensemble de trois tôles de métal usinées en dents de scies soudées en étoile sur un axe métallique à roulements à billes, actionné par un engrenage à pignons (9) entraîné par moteur (3) qui permet ainsi un bon ramassage du composte ou fumier provenant du tapis (5) et une meilleure projection latérale du composte ou fumier. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que l'engrenage à pignons (9) se fixe sur le support de l'engrenage à pignons (10) puis se fixe sur le châssis (1), ii est réglable et coulissant pour permettre en cas de besoin la tension du tapis (5), il s'emboîte sur le dispositif tripale (11) et le rouleau motorisé à roulements à billes (7) 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moteur (3) se fixe sur le support moteur (4) réglable et coulissant pour permettre en cas de besoin la tension du tapis (5) le tout est assemblé au châssis (1) et s'emboîte au rouleau motorisés à roulements à billes (7) par la trappe d'accès (12) | A | A01 | A01C | A01C 3 | A01C 3/06 |
FR2888931 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE LA COMPRESSIBILITE D'UN JOINT D'ETANCHEITE | 20,070,126 | La présente invention concerne un procédé et un dispositif de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité. Les joints d'étanchéité sont utilisés dans de nombreuses applications industrielles et notamment dans l'industrie automobile, comme garniture d'étanchéité entre un ouvrant et une ouverture de forme complémentaire ménagée dans la carrosserie du véhicule. Ce type de joint comporte généralement une première partie d'accrochage sur un support, comme par exemple la structure du véhicule, et une seconde partie formée par un tuyau ou au moins une lèvre souple destiné à coopérer par exemple avec l'ouvrant, ou inversement. Les joints d'étanchéité réalisés en caoutchouc ou en tout autre matière appropriée, comme par exemple une matière plastique, doivent répondre à des caractéristiques mécaniques bien déterminées, notamment en ce qui concerne la compressibilité, en fonction de leur utilisation. Le plus souvent, ils sont fabriquée en continu au moyen d'une machine de production comprenant au moins une ligne d'extrusion. Jusqu'à présent, la mesure de la compressibilité des joints d'étanchéité est effectuée dans un laboratoire au moyen d'un système dédié à partir d'un échantillon prélevé à la sortie de la ligne d'extrusion. Ainsi, l'ajustement des paramètres de production déterminant la compressibilité du joint ne peut se faire en temps réel et en continu étant donné qu'il est nécessaire de prélever un échantillon à la sortie de la ligne d'extrusion et de procéder à son analyse dans un laboratoire pendant que cette ligne d'extrusion continue de produire en continu le joint d'étanchéité. L'invention a pour but de proposer un procédé et un dispositif de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité qui permettent de remédier, par des moyens simples et fiables, à cet inconvénient. L'invention a donc pour objet un procédé de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité, caractérisé en ce qu'à la sortie d'une machine de production en continu du joint d'étanchéité : 2888931 2 -on fait défiler ce joint dans un passage longitudinal ménagé dans un guide, ledit passage présentant un contour intérieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur du joint, - on comprime transversalement le joint dans le guide, et - on mesure l'effort de réaction du joint pour un écrasement donné de ce joint au moyen d'au moins un capteur d'effort, la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort et ledit joint étant nulle, au moment de la mesure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - au cours de la mesure de l'effort de réaction du joint, on arrête le défilement de ce joint dans le passage du guide et on crée momentanément entre la machine de production et le guide, une boucle tampon du joint, - au moment de la mesure de l'effort de réaction du joint, on déplace ledit au moins capteur d'effort à la même vitesse que le joint. L'invention a également pour objet un dispositif de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité, caractérisé en ce qu'il comporte à la sortie d'une machine de production en continu du joint d'étanchéité : - un guide muni d'un passage longitudinal de défilement du joint d'étanchéité et présentant un contour inférieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur du joint, - des moyens de compression transversale du joint dans le guide, et - au moins un capteur d'effort pour mesurer l'effort de réaction du joint pour un écrasement donné de ce joint, la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort et ledit joint étant nulle lors de la mesure. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - le guide comporte des moyens de blocage du défilement du joint dans le passage longitudinal au moment de la mesure de l'effort de réaction du joint, ledit joint formant entre la sortie de la machine de production et le guide, une boucle tampon pendant ladite mesure, - le dispositif comporte des moyens de déplacement dudit au moins capteur d'effort à la même vitesse que le joint. 30 2888931 3 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en élévation d'une machine de production en continu d'un joint d'étanchéité, munie à sa sortie d'un dispositif de mesure de la compressibilité de ce joint d'étanchéité, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe transversale du dispositif de mesure de la compressibilité du joint d'étanchéité, avant la mesure de la compressibilité, et - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe transversale du dispositif de mesure de la compressibilité du joint d'étanchéité, au cours de la mesure. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une machine de production d'un joint d'étanchéité 10 et qui comprend, de manière classique, au moins une ligne d'extrusion désignée par la référence générale 1. La matière première, comme par exemple le caoutchouc ou une matière plastique, est introduite à l'entrée de la machine d'extrusion 1 et dans laquelle elle est chauffée en subissant divers traitements mécaniques, et/ou thermiques et/ou chimiques pour obtenir à la sortie de cette machine d'extrusion 1 par l'intermédiaire d'une filière 2, le joint d'étanchéité 10 continu. Le joint d'étanchéité 10 présente un profil quelconque adapté à son utilisation et à la forme du support sur lequel il est destiné à être monté. Ce joint d'étanchéité 10 a par exemple le profil représenté à la Fig. 2. A la sortie de la machine d'extrusion 1, la ligne de production comporte un dispositif de mesure de la compressibilité du joint 10 et qui est désigné dans son ensemble par la référence 20. Ainsi qu'illustré à la Fig. 2, le dispositif 20 comprend un guide 21 qui est formé d'une seule pièce ou de deux pièces séparées l'une de l'autre par un plan de joint. 2888931 4 Le guide 21 est muni d'un passage longitudinal 22 de défilement en continu du joint d'étanchéité 10 et qui présente un contour intérieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur du joint 10. Le dispositif de mesure comporte également des moyens, non représentés, de compression transversale du joint 10 dans le guide 21 et qui sont constitués par des systèmes de type connu, comme par exemple un ou plusieurs vérins hydrauliques ou pneumatiques, qui permettent de comprimer transversalement le guide 21 et, de ce fait, le joint d'étanchéité 10. Enfin, le dispositif de mesure est équipé d'au moins un capteur d'effort 23 associé au guide 21 et qui est déplaçable transversalement lors de la compression du profil. Le capteur d'effort 23 formé par exemple par une jauge de contrainte permet de mesurer l'effort de réaction du joint d'étanchéité 10 pour un écrasement donné de ce joint. Lors de la mesure de la compressibilité du joint d'étanchéité 10, la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort 23 et ce joint 10 est nulle. Pour cela, deux méthodes sont envisageables. La première consiste, lors de la mesure de l'effort de réaction du joint 10, à arrêter le défilement de ce joint 10 dans le passage longitudinal 22 par des moyens de blocage de type connu, non représentés, et à créer entre la sortie de la machine d'extrusion 1 et le dispositif de mesure 20, une boucle tampon du joint 10. La seconde méthode consiste, lors de la mesure de la compressibilité du joint 10, à déplacer le capteur d'effort 23, par des moyens appropriés de type classique non représentés, à la même vitesse que le joint d'étanchéité 10. Ainsi, lors de la compression transversale du joint d'étanchéité 10, l'effort de réaction de ce joint 10 est mesuré pour un écrasement donné au moyen dudit au moins capteur d'effort 23. La valeur lue est corrélée avec le test classique effectué en laboratoire de façon à établir la corrélation car la compressibilité du joint 10 en bout de ligne évolue au cours du temps, avant d'obtenir sa valeur finale. 2888931 5 Le dispositif selon l'invention permet de mesurer en temps réel la compressibilité de tout ou partie du joint d'étanchéité ainsi produit et d'adapter en continu les paramètres de la ligne de production de façon à obtenir un joint d'étanchéité répondant aux caractéristiques requises. 2888931 6 | L'invention concerne un procédé de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité (10), caractérisé en ce qu'à la sortie d'une machine de production en continu du joint (10), on fait défiler ce joint (10) dans un passage longitudinal (22) ménagé dans un guide (21), ledit passage (22) présentant un contour intérieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur du joint (10), on comprime transversalement le joint (10) dans le guide (21) et on mesure l'effort de réaction du joint (10) pour un écrasement donné de ce joint (10), au moyen d'au moins un capteur d'effort (23), la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort (23) et ce joint (10) étant nulle au moment de la mesure.L'invention concerne également un dispositif de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité. | 1. Procédé de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité (10), caractérisé en ce qu'à la sortie d'une machine de production (1) en continu du joint d'étanchéité (10) : - on fait défiler ce joint (10) dans un passage longitudinal (22) ménagé dans un guide (21), ledit passage (22) présentant un contour intérieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur du joint (10), - on comprime transversalement le joint (10) dans le guide (21), et - on mesure l'effort de réaction du joint (10) pour un écrasement donné de ce joint (10) au moyen d'au moins un capteur d'effort (23), la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort (23) et le joint (10) étant nulle au moment de la mesure. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au cours de la mesure de l'effort de réaction du joint (10), on arrête le défilement de ce joint dans le passage (22) du guide (21), et - on crée momentanément entre la machine de production (1) et le guide (21), une boucle tampon du joint (10). 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au moment de la mesure de l'effort de réaction du joint (10), on déplace ledit au moins capteur d'effort (23) à la même vitesse que le joint (10). 4. Dispositif de mesure de la compressibilité d'un joint d'étanchéité (10) , caractérisé en ce qu'il comporte à la sortie d'une machine de production (1) en continu du joint d'étanchéité (10) : - un guide (21) muni d'un passage longitudinal (22) de défilement du joint d'étanchéité (10) et présentant un contour intérieur sensiblement complémentaire à tout ou partie du contour extérieur de ce joint (10), -des moyens de compression transversale du joint (10) dans le guide (21), et - au moins un capteur d'effort (23) pour mesurer l'effort de réaction du joint (10) pour un écrasement donné de ce joint (10), la vitesse relative entre ledit au moins capteur d'effort (23) et le joint (10) étant nulle lors de la mesure. 2888931 7 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le guide (21) comporte des moyens de blocage du défilement du joint (10) dans le passage longitudinal (22) au moment de la mesure de l'effort de réaction de ce joint (10), ledit joint formant entre la sortie de la machine de production (1) et le guide (21), une boucle tampon pendant ladite mesure. 6. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de déplacement dudit au moins capteur d'effort (23) à la même vitesse que le joint (10). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 4 à 6, 10 caractérisé en ce que le guide (21) est réalisé en un matériau compressible. | G | G01 | G01M | G01M 99 | G01M 99/00 |
FR2899963 | A1 | PROCEDE DE SUIVI ELECTROMAGNETIQUE UTILISANT UN MODELE DE CHAMP NUMERIQUE DISCRETISE. | 20,071,019 | 07-1312 FR Société dite : GENERAL ELECTRIC COMPANY Procédé de suivi électromagnétique utilisant un modèle de champ numérique discrétisé Invention de : LI Dun Alex ANDERSON Peter Traneus BEAUREGARD Gerald Lee Priorité d'une demande de brevet déposée aux Etats-Unis d'Amérique le 17 avril 2006 sous le n 11/379.024 PROCEDE DE SUIVI ELECTROMAGNETIQUE UTILISANT UN MODELE DE CHAMP NUMERIQUE DISCRETISE Les suiveurs électromagnétiques sont sensibles aux objets conducteurs ou ferromagnétiques. La présence de cibles métalliques à proximité d'un émetteur (Tx) électromagnétique ou d'un récepteur (Rx) électromagnétique peut distordre les signaux transmis, ce qui se traduit par une mesure de position et d'orientation (P&O) imprécise. Conventionnellement, il existe diverses approches à la rectification des signaux (ou P&O de capteur) distordus pour des applications telles que la position du capteur est fixe par rapport aux métaux environnants. En fait, la référence suivante décrit un grand nombre des approches conventionnelles: V. V. Kindratenko, "A survey of electromagnetic position tracker calibration techniques", Virtual Reality: Research, Development, and Applications, pages 169-182, volume 5, n 3, 2000. L'approche la plus populaire est appelée "cartographie P&O". Avec la cartographie P&O, la distorsion est corrigée en ajustant par une fonction les mesures P&O distordues à leurs homologues non distordues, d'après une table de conversion (LUT) construite sur un espace de suivi voulu. L'approche conventionnelle de la cartographie P&O s'est révélée être une solution fiable pour de nombreuses applications, incluant des applications de fluoronavigation. Toutefois, dans le cas où les signaux sont fortement distordus (par exemple, par un blindage conducteur proche du capteur), le suiveur électromagnétique peut échouer dans le traitement des signaux distordus et produire ainsi des données P&O invalides pour la cartographie de distorsion. Cela dégrade considérablement les performances et la fiabilité du suiveur. L'incapacité du suiveur à gérer une distorsion de champ importante est principalement due à une instabilité des algorithmes de suivi conventionnels. Dans les approches conventionnelles, les données P&O directement calculées sont optimisées en utilisant un algorithme d'ajustement afin d'ajuster au mieux les mesures des signaux à un modèle dipolaire analytique. Conventionnellement, l'algorithme d'ajustement a tendance à être très instable dans le traitement des mesures qui s'écartent beaucoup des prédictions du modèle. Une ou plusieurs mises en oeuvre sont décrites dans la présente pour un suivi électromagnétique de position et d'orientation qui utilise un modèle de champ numérique discrétisé plutôt que le modèle dipolaire analytique conventionnel. Selon un premier aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de suivi électromagnétique, comprenant: la détermination d'un modèle de champ numérique discrétisé associé à une source de distorsion particulière; l'acquisition de signaux d'inductance mutuelle entre des capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière, les capteurs étant attachés rigidement à un objet suivi; l'estimation d'une position initiale pour l'objet suivi en la présence de la source de distorsion particulière; l'affinage de la position estimée de l'objet suivi; et l'estimation d'une orientation de l'objet suivi. De préférence, le procédé comprend en outre l'affinage simultané d'estimations de position et d'orientation. L'affinage peut être effectué de manière itérative. L'estimation d'une position initiale peut comprendre une recherche de germe directe et un affinage des résultats de la recherche de germe directe, la recherche de germe directe comprenant de préférence: la génération d'une carte de vecteurs d'inductance mutuelle élevée au carré indépendante de l'orientation ("Lm^2 cartographiée") d'après des mesures d'inductance mutuelle acquises associées à la source de distorsion particulière; la mesure des signaux d'inductance mutuelle acquis entre les capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière; le calcul d'un vecteur d'inductance mutuelle élevée au carré Lm^2 de l'objet suivi; la détermination de quelle hémisphère contient les composantes positionnelles ("x, y et z") de Lm^2 de l'objet suivi; le calcul de la différence par rapport à Lm^2 en chaque noeud de Lm^2 cartographiée; et l'utilisation, comme germe direct, de la position du noeud dans Lm^2 cartographiée ayant la plus petite différence avec Lm^2. Selon un autre aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de suivi électromagnétique, comprenant: la détermination d'un modèle de champ numérique discrétisé associé à une source de distorsion particulière; l'acquisition de signaux d'inductance mutuelle entre des capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière, les capteurs étant attachés rigidement à un objet suivi; la mesure d'une inductance mutuelle "distordue" entre les capteurs électromagnétiques en la présence de la source de distorsion particulière; et la compensation de la distorsion causée par la source de distorsion particulière par ajustement des position et orientation "distordues" mesurées pour l'objet suivi, dans lequel la compensation est basée sur le modèle de champ numérique discrétisé acquis. De préférence, la compensation comprend: l'estimation d'une position initiale pour l'objet suivi en la présence de la source de distorsion particulière; l'affinage de la position estimée de l'objet suivi; et l'estimation d'une orientation de l'objet suivi. L'acquisition peut comprendre en outre la génération du modèle de champ numérique discrétisé associé à la source de distorsion particulière. L'estimation d'une position initiale peut être caractérisée comme dans le premier aspect. La source de distorsion particulière peut comprendre un arceau d'un appareil radioscopique, une table chirurgicale, un équipement chirurgical ou autre instrument chirurgical. Ce résumé lui-même n'est pas destiné à limiter la portée de ce brevet. Pour mieux comprendre la présente invention, on se rapportera à la description détaillée suivante et aux revendications annexées, ainsi qu'aux dessins joints. La portée de la présente invention est spécifiée dans les revendications annexées. Les mêmes numéros sont utilisés sur tous les dessins pour repérer les mêmes éléments et fonctions. La figure 1 représente un système de suivi électromagnétique selon une ou plusieurs mises en oeuvre décrites dans la présente; la figure 2 représente une mise en oeuvre méthodologique selon une ou plusieurs mises en oeuvre décrites dans la présente; la figure 3 représente une mise en oeuvre méthodologique selon une ou plusieurs mises en oeuvre décrites dans la présente; et la figure 4 représente une mise en oeuvre méthodologique selon une ou plusieurs mises en oeuvre décrites dans la présente. Une ou plusieurs mises en oeuvre sont décrites dans la présente pour un suivi électromagnétique (EM) de position et d'orientation qui utilise un modèle de champ numérique discrétisé afin de compenser une distorsion du champ EM. L'approche conventionnelle à la compensation de la distorsion emploie le modèle dipolaire analytique conventionnel et est typiquement appelée cartographie de position et d'orientation (P&O). Les mises en oeuvre décrites surmontent les problèmes d'instabilité souvent rencontrés par la cartographie P&O dans le traitement d'une distorsion de champ importante. Les mises en oeuvre décrites simplifient aussi la modélisation conventionnelle d'une distorsion de champ complexe. Les mises en oeuvre décrites consistent, dans le domaine des signaux, à mesurer et modéliser l'inductance mutuelle entre un émetteur et un récepteur électromagnétiques. Le modèle de champ numérique peut être prédéterminé de diverses manières, comme par une procédure d'acquisition de données robotiques pour l'application en fluoronavigation ou par calcul d'intégrale double quand des segments de courant sont connus avec une précision suffisante. Les mises en oeuvre décrites comprennent aussi des parties recherche de germe (ou état initial) et ajustement de paramètres qui sont toutes les deux exécutées sur une carte prédéterminée du logarithme du carré de l'inductance mutuelle. Exemple de système de suivi EM La figure 1 représente un exemple de système de suivi électromagnétique ("suiveur") 100 utilisé selon une ou plusieurs formes de réalisation décrites dans la présente. Le suiveur 100 comprend un émetteur 110, un récepteur 120 et un circuit électronique de suiveur 130. En variante, le suiveur 100 peut comprendre un transpondeur 115. Le circuit électronique de suiveur 130 peut être un ordinateur ou un autre calculateur. Les divers procédés et procédures décrits dans la présente sont exécutés par le circuit électronique de suiveur 130. Le circuit électronique de suiveur 130 comprend au moins une mémoire 132, qui peut être n'importe quel support existant lisible par processeur et auquel peut accéder le circuit électronique de suiveur 130. La mémoire 132 peut être un support volatile ou non volatile. De plus, il peut s'agir d'un support amovible ou non amovible. L'émetteur 110 émet un signal d'émetteur. Le récepteur 120 détecte le signal d'émetteur. Le circuit électronique de suiveur 130 analyse les signaux reçus par le récepteur 120 et détermine une position du récepteur 120. Compensation de la distorsion en utilisant le modèle dipolaire analytique conventionnel Le suiveur 100 emploie typiquement une technologie de suivi à 6 degrés de liberté (DDL) ISCA (architecture de bobines de norme industrielle). Le suivi à 6 degrés de liberté ISCA comprend typiquement un ensemble de bobines émettrices sur trois axes (désignées par txX, txY et txZ) qui déterminent le système de coordonnées et un ensemble de bobines réceptrices sur trois axes (rxX, rxY et rxZ) à suivre dans le système de référence de l'émetteur. Typiquement, chaque bobine émettrice est excitée par un courant sinusoïdal Itx indépendant (à une fréquence angulaire co) afin de créer un champ magnétique Btx variable dans le temps. Les bobines réceptrices captent les signaux émis en produisant des tensions mesurables induites par le champ Btx. Selon la loi de Faraday, la tension induite Vrx dans la bobine réceptrice est proportionnelle au taux de variation du flux magnétique (D traversant la spire ou surface délimitée par la bobine réceptrice, le flux magnétique (D étant obtenu en intégrant les composantes normales du champ Btx sur la spire de bobine: V, = ù = ùJJ jcoB,.dA (Equation 1) Les bobines réceptrices ISCA sont suffisamment petites par rapport à la distance séparant émetteur et récepteur. La tension induite Vrx peut être approchée par le produit scalaire du champ Btx et du vecteur surface équivalente (ou section effective) Aeffrx de la bobine, ou par le produit de la composante normale du champ B, , Btxirx, et de Aeffrx (norme de Aeff, ): = jcwB, Aeff, = jcOB,l,.Aeff, (Equation 2) En mesurant Vrx et Aeffrx, on peut obtenir la composante normale du champ Btx pour chaque bobine réceptrice: V, Btxir = jcwAeff, (Equation 3) Dans un suiveur ISCA, les trois bobines réceptrices sont toutes conçues (ou calibrées mathématiquement) pour être centrées sur le même point et orthogonales l'une à l'autre, donc on peut essentiellement utiliser des mesures de trois composantes perpendiculaires du champ Btx, B{xIrXx, B ,xy et B r , pour composer le vecteur champ: = BtxlrxX.A + BtxlrxY'B + Btx1 (Equation 4) dans laquelle A, B et C sont des vecteurs unitaires dans les directions de Aeffrxx, Aeffrxy et Aeffrxz, respectivement, qui définissent la rotation des bobines réceptrices par rapport aux bobines émettrices: Aeff, X = Aeff.A Aeff Y = Aeff .B (Equation 5) Aeff, z = Aeff .0 Si on considère les trois champs magnétiques Btxx, Btxy et Btxz créés par les bobines émettrices txX, txY et txZ, respectivement, on peut exprimer les mesures correspondantes obtenues par les trois bobines réceptrices sous la forme: B txX = B t xX l rxX .A + B,xX l rx Y .B + B,xX l rx Z .c BtxY BtxYlrxX . A + BIxYlrxY 'B + BIxYlrxZ 'C (Equation 6 BzxZ = BtxzlrxX .A + BzxZlrxY .B + BtxZlrxZ C l0 On notera que les trois champs magnétiques Btxx, Btxy et Btxz sont seulement fonction de la position, indépendamment de la présence des bobines réceptrices. Dans les suiveurs ISCA traditionnels, un modèle dipolaire relativement simple était utilisé pour caractériser la distribution du champ et suivre les P&O du récepteur en combinant des mesures des signaux introduits dans les bobines. Ce modèle est appelé "modèle 15 dipolaire analytique". Compensation de la distorsion en utilisant le modèle de champ numérique discrétisé Toutefois, l'exemple de suiveur 100 n'emploie pas le modèle dipolaire analytique conventionnel pour la compensation de la distorsion. Au contraire, l'exemple de suiveur 100 emploie un "modèle de champ numérique discrétisé". Le modèle de champ 20 numérique discrétisé est une représentation d'un champ EM spatialement continu par une série finie de valeurs de champ numériques. Typiquement, le modèle numérique est prédéterminé pour une application spécifique (par exemple, le récepteur est attaché rigidement au système radioscopique à arceau). Une fois que le modèle de champ numérique discrétisé est établi dans l'espace 25 de suivi voulu, le modèle représentera précisément la distribution du champ magnétique 15 dans l'application spécifique. L'utilisation de ce modèle améliore la stabilité de la correction de la distorsion. Finalement, les P&O d'un capteur peuvent être suivies précisément en utilisant des mesures directement acquises de n'importe quelle application. L'exemple de suiveur 100 mesure et modélise l'inductance mutuelle entre bobines émettrices et réceptrices. Pour bien comprendre cela, il est montré dans ce qui suit que la mesure des inductances mutuelles est effectivement la même que celle des composantes normales du champ Btx pour les équations 1-6 décrites plus haut. L'inductance mutuelle Lm est définie par le rapport du taux de variation du courant dans la bobine émettrice Itx et de la tension induite Vrx dans la bobine réceptrice: Lm = V" (Equation 7) iwIt' qui est très étroitement lié au champ de l'émetteur si on combine l'équation 3 et l'équation 7 (Itx et Aeff, sont des constantes connues pour une combinaison d'un émetteur et d'un récepteur spécifiques) : Lm = Aef" Bi (Equation 8) txrx D'une manière similaire à l'expression du champ d'émetteur Btx dans l'équation 6, on peut agencer les mesures de Lm sous le format d'une matrice 3x3 dont chaque élément représente un couplage de signal entre trois bobines émettrices (txX, txY et txZ) et trois bobines réceptrices (rxX, rxY et rxZ), respectivement. "Lm [tx,/x] Lm [txX ,rxY ] Lm [tx,/z] 20 Lm = Lm[x] Lm [txY YI Lm[z, x] Lm[-z,,Y] L'exemple de suiveur 100 se focalise sur la création d'un modèle numérique de Lm soit par mesure soit par calcul (si des solutions analytiques sont disponibles) de la matrice d'inductance mutuelle sur un espace échantillonné. Plus spécifiquement, pour le problème de distorsion par des métaux donnés, un bras robotique ou manipulateur est 25 utilisé pour amener un émetteur en différents noeuds d'une grille d'échantillonnage préalablement spécifiée afin d'enregistrer les données Lmmap; distordues par rapport au récepteur qui est attaché rigidement à l'intensificateur d'image radiologique. On notera (Equation 9) que, selon la théorie de réciprocité, l'émetteur et le récepteur électromagnétiques sont interchangeables. Dorénavant, le calcul de la matrice Lm et tous les calculs associés sont effectués dans le système de coordonnées défini par le récepteur. Les P&O d'émetteur non distordues correspondantes sont aussi acquises dans le système de coordonnées du récepteur pour chaque position i du robot en enlevant les sources de distorsion, telles que l'arceau et le blindage électromagnétique, de la proximité de la position de fixation du récepteur. Selon une autre possibilité, la position de l'émetteur peut être obtenue en effectuant seulement quelques mesures du suiveur afin d'obtenir par calcul les coefficients de translation et de rotation entre les systèmes de coordonnées du suiveur et du robot, et en repérant ensuite la position du robot dans le système de coordonnées du suiveur durant la collecte de données distordues. Mise en oeuvre méthodologique pour l'acquisition du modèle de champ numérique discrétisé La figure 2 représente un procédé 200 pour collecter des mesures en vue de construire un modèle de champ numérique discrétisé pour une source de distorsion particulière. Ce procédé 200 est exécuté par un ou plusieurs des divers composants d'un système et d'une procédure de collecte de données par robot. En outre, ce procédé 200 peut être exécuté en logiciel, matériel ou une combinaison des deux. Pour faciliter la compréhension, ce procédé est décrit sous la forme d'étapes séparées représentées par des blocs indépendants sur la figure 2; toutefois, ces étapes décrites séparément ne doivent pas être interprétées comme étant nécessairement dépendantes d'un ordre dans leur exécution. De plus, pour les besoins de la description, des composants particuliers sont indiqués comme exécutant des fonctions particulières; toutefois, d'autres composants (ou combinaisons de composants) peuvent exécuter les fonctions particulières. A une étape 202 sur la figure 2, un récepteur est attaché sur une paroi de référence fixe par rapport au système de coordonnées du robot. A une étape 204, la position du robot est enregistrée ainsi que les P&O d'émetteur non distordues par rapport au récepteur. A une étape 206, une source de distorsion est attachée à la configuration robot/récepteur. La source de distorsion est une source de distorsion qui doit être mesurée et calculée. La source de distorsion peut être par exemple un arceau de radioscopie. Dans d'autres mises en oeuvre, la source de distorsion peut être autre chose qu'un arceau, par exemple une table chirurgicale ou un microscope, etc. A une étape 208, avec la distorsion à mesurer (par exemple l'arceau) en place, la position du robot est enregistrée ainsi que le signal d'inductance mutuelle Lm distordue. A une étape 210, une table de conversion est créée. La table contient des correspondances entre les P&O de capteur non distordues et les valeurs Lm et Lm^2 distordues. A partir de l'équation 9 avec les données collectées par le procédé de la figure 2, le système peut calculer des signaux distordus couplés de chacune des bobines émettrices aux trois bobines réceptrices dans une expression d'inductance mutuelle élevée au carré: Lm [rXx] A 2 = Lm [tXx'rXx] A 2 + Lm [`XY'rXx] A 2 + Lm [txz'rXx] A 2 Lm ['Y] A 2 = Lm [txx''Y] A 2 + Lm ['''Y] A 2 + Lm ['''Y] A 2 Lm[-z' A 2 = Lm [txx'-Y] A 2 + Lm ['Y'-Y] A 2 + Lm [txz,-z] A 2 (Equation 10) De manière analogue aux champs magnétiques, Lm^2 est indépendant de l'orientation de l'émetteur et est fonction de la position de l'émetteur seulement. En conséquence, on peut encore exprimer l'inductance mutuelle (en logarithme afin de réduire la gamme dynamique) en n'importe quelle position d'émetteur P(xk, yk, Zk) hors de la grille du robot par une interpolation polynomiale locale de la position du suiveur: log(Lmkx n 2) = cox +Clxxk +C2x.Yk +C3xZk +C4x.xk2 +C5x.Yk2 +C6XZk2 +C7xxk.Yk +... log(Lmk Y A 2) = coy +ClYxk +C2Y.Yk +C3YZk +C4Yxk2 +CSY.Yk2 +C6YZk2 +C7Yxk.Yk +... log(Lmk Z n 2) = Coz +ClzXk +C2Z.Yk +C3ZZk +C4Zxk2 +C5Z. Yk2 +C6ZZk2 +C7Zxk.Yk +... (Equation 11) dans laquelle cox, cix, ... sont les coefficients des polynômes calculés à partir de Lmmap^2 et des positions d'émetteur non distordues homologues sur un sous-ensemble de noeuds d'échantillonnage entourant la position P(xk, yk, Zk) de l'émetteur. On peut appliquer différents polynômes ù linéaires, quadratiques ou cubiques ù pour l'ajustement. Généralement, plus l'ordre du polynôme est élevé plus le sous-ensemble de mesures de Lmmap requis pour estimer les coefficients est grand. Une fois qu'on dispose de la représentation complète de Lmm del^2 pour l'espace d'intérêt entier, on remplace le modèle analytique conventionnel de manière à suivre les 5 P&O d'émetteur distordues dans le système de référence du récepteur. Mise en oeuvre méthodolo ue utilisant le modèle de cham. numéri. ue discrétisé 11. La figure 3 représente un procédé 300 pour le suivi EM de P&O utilisant un modèle de champ numérique discrétisé pour une source de distorsion particulière. Ce procédé 300 est exécuté par un ou plusieurs des divers composants représentés sur la 10 figure 1. En outre, ce procédé 300 peut être exécuté en logiciel, matériel ou une combinaison des deux. Pour faciliter la compréhension, ce procédé est décrit sous la forme d'étapes séparées représentées par des blocs indépendants sur la figure 3; toutefois, ces étapes décrites séparément ne doivent pas être interprétées comme étant nécessairement dépendantes d'un ordre dans leur exécution. De plus, pour les besoins de 15 la description, le procédé 300 est décrit à propos de la figure 1. Egalement pour les besoins de la description, des composants particuliers sont indiqués comme exécutant des fonctions particulières; toutefois, d'autres composants (ou combinaisons de composants) peuvent exécuter les fonctions particulières. A une étape 301 sur la figure 3, le modèle de champ numérique discrétisé 20 associé à une source de distorsion particulière est acquis. Ce modèle est typiquement prédéterminé. Le modèle de champ numérique discrétisé peut être prédéterminé de diverses manières, comme par une procédure d'acquisition de données robotique pour l'application en fluoronavigation. Le procédé 200 est un exemple d'une manière d'acquérir un modèle de champ numérique discrétisé pour une source de distorsion 25 particulière en collectant et calculant des données associées à la source de distorsion particulière. A une étape 302, une position de germe pour le capteur suivi (par exemple un émetteur attaché à l'anatomie du patient) est estimée en présence de la même source de distorsion particulière que celle associée au modèle de champ numérique discrétisé 30 acquis. Supposons qu'on dispose de la mesure d'inductance mutuelle Lm"-king entre l'émetteur (à suivre) et le récepteur (attaché de manière permanente au système radioscopique). On peut calculer Lmm`ac1"ng^2 et surveiller la différence par rapport à Lmtracng^2 en chaque noeud de la carte Lmmap^2. La position de germe sera le noeud de la carte ayant la plus petite différence de Lm^2: A = DLm traekzng A 2 Lmmap A 20 (Equation 12) dans laquelle i est l'indice du noeud de la carte. A une étape 304 sur la figure 3, l'estimation de la position du capteur suivi est affinée. Cela peut être accompli en utilisant une approche d'ajustement itératif afin de créer un meilleur ajustement des inductances mutuelles mesurées Lmtrack1ngA2 aux inductances mutuelles estimées Lmm del^2: a[log (Lmm de` A 2)] AP = [log(Lmmodel A 4ù log(Lm`"aeking A 2)] (Equation 13) aP Les dérivées partielles ou la matrice de sensibilité du côté gauche de l'équation sont déterminées numériquement à partir de l'équation 11. La position du capteur est ajustée de manière dynamique à chaque itération jusqu'à ce que la différence (également appelée qualité d'ajustement) entre données mesurées et modélisées soit inférieure à une certaine tolérance: P; = P1 + AP (Equation 14) dans laquelle j est l'indice d'itération. La robustesse de l'algorithme d'ajustement est principalement déterminée par la qualité du germe initial. Pour un suiveur ISCA, l'algorithme d'ajustement a aussi tendance à être piégé autour de minima locaux si l'une quelconque des coordonnées du suiveur est proche de zéro. Une approche consiste à faire tourner mathématiquement le système de coordonnées afin d'amener la position (exprimée dans l'équation 9) loin des axes et à calculer la position du suiveur dans le système de coordonnées après rotation, puis à faire subir la rotation inverse au résultat pour le ramener dans le système de coordonnées original. Mathématiquement, on fait tourner le système de coordonnées pour déplacer à la fois la position estimée et le sous-ensemble de Lmmap utilisé pour calculer Lmmoacl jusqu'à une région dans laquelle les coordonnées numériques sont substantiellement non nulles et la matrice de sensibilité est bien posée. La plupart des rotations sont effectuées en quaternion pour chaque itération d'ajustement. Le quaternion de rotation est estimé à partir de la position de capteur mise à jour. Une manière pour accomplir cela est décrite dans le brevet des Etats-Unis n 6.774.624. Les équations 11 à 14 sont traitées dans le système de coordonnées après rotation. Vers la fin de chaque itération d'ajustement, la position de capteur mise à jour sera soumise à la rotation inverse pour revenir au système de coordonnées original. A une étape 306, une estimation de l'orientation du capteur suivi est déterminée. Pour cela, on doit d'abord trouver la matrice de rotation Ra'st rt permettant de passer de la matrice d'inductance mutuelle de suivi Lm"-king à la matrice d'inductance mutuelle de modèle Lmmoaei R distort = (Lm mod el )-1 Lm traeking (Equation 15) La matrice de rotation Ra'st rt peut aussi être exprimée par un quaternion de rotation Qd'st rt pour le reste du calcul d'orientation en utilisant des procédés décrits dans un article de Horn. En raison du fait que les orientations de l'émetteur restent constamment sur le bras du robot par rapport au récepteur durant la collecte de données de cartographie, on peut obtenir Lmm ael par interpolation polynomiale de la position du suiveur seulement: 2 2 2 Lmk = con, +Clmxk +C2myk +C3mZk +C4mxk+C5myk+C6mZk +C7mxkyk +... (Equation 16) dans laquelle m est la mieme composante de la matrice Lmk. Les coefficients com, cim, ... sont calculés à partir de Lmma) et des positions d'émetteur homologues sur le sous-ensemble de noeuds d'échantillonnage entourant la position estimée. Pour rétablir l'orientation de capteur non distordue, il est souhaitable de connaître la posture de l'émetteur qui est utilisé pour la cartographie d'inductance mutuelle. Des orientations d'émetteur sont déjà disponibles à partir de la carte de P&O non distordues. Comme l'émetteur est attaché rigidement au bras du robot durant la collecte de données, son orientation devrait rester la même (notée Omap) pour tous les noeuds de la carte pendant qu'il est amené aux différentes positions de robot. On a donc une estimation pour l'orientation non distordue: Ounais`ort = Omap Qdistort (Equation 17) Si la précision des estimations de position et d'orientation n'est pas suffisante, alors ces estimations peuvent être encore affinées par des actions d'un bloc 308. A l'étape 308 sur la figure 3, les estimations de position et d'orientation sont toutes les deux simultanément affinées en utilisant un algorithme d'ajustement numérique pour ajuster au mieux les inductances mutuelles mesurées Lm"-king aux inductances mutuelles estimées Lmmodel Rd'scort Comme l'orientation de l'émetteur varie pour différentes applications, le modèle Lmmodel doit être aligné (par multiplication par Qd'scort) avec Lmt`1"ng avant l'ajustement par moindres carrés: (Lm mod el R distort ) a (Lm mod el R distort = [Lm mod et .R distort _ Lm tracking aP aO DO (Equation 18) Les dérivées partielles du côté gauche de l'équation sont déterminées numériquement à partir de l'équation 11 et de l'équation 15. La position et l'orientation du capteur sont ajustées dynamiquement selon une équation19 pour toutes les itérations jusqu'à ce que la différence entre données mesurées et modélisées soit inférieure à une certaine tolérance: P. 1 =P. +AP (Equation 19) 01+1 = AO.O J dans laquelle j est l'indice d'itération. Estimation de germe Avec les mises en oeuvre décrites dans la présente, il n'existe pas de solution analytique pour une estimation des P&O initiales du suiveur. En outre, comme une interpolation locale des mesures de champ discrétisé est utilisée pour créer le modèle de champ numérique entier, des germes initiaux de faible qualité peut entraîner de grands écarts des estimations du modèle par rapport aux signaux mesurés. L'algorithme d'ajustement peut soit effectuer de nombreuses itérations pour trouver la solution, soit échouer complètement sans trouver les minima globaux de l'écart. En conséquence, il est souhaitable d'avoir une approche robuste à la recherche de germe. L'approche à la recherche de germe décrite dans la présente ne requiert aucune connaissance de la posture d'attachement de l'émetteur sur l'anatomie du patient, et possède donc une bonne flexibilité pour diverses applications de navigation. Cette approche à la recherche de germe est décrite dans le contexte de la navigation (ou suivi) électromagnétique d'un système d'imagerie radioscopique dans lequel le capteur de position est attaché rigidement à la partie métallique du système et l'émetteur est sur l'anatomie du patient. Toutefois, elle peut aussi être appliquée dans d'autres applications telles qu'un suiveur sans fil. Recherche directe de germe Comme on l'a montré plus haut, la mesure d'inductance mutuelle (notée Lm) est en fait identique à celle des composantes normales du champ magnétique Btx. En conséquence, un modèle Lm numérique est créé soit par mesure soit par calcul (si des solutions analytiques sont disponibles) de la matrice d'inductance mutuelle sur un espace échantillonné. La mesure Lm peut être exprimée sous le format d'une matrice 3x3 dont chaque élément représente un couplage de signal entre trois bobines émettrices (txX, txY et txZ) et trois bobines réceptrices (rxX, rxY et rxZ), respectivement, comme indiqué par l'équation 9. Pour supprimer la dépendance des mesures de Lm aux bobines émettrices ou réceptrices, les mesures de Lm sont normalisées par rapport à Lm idéale (par exemple, un dipôle orthogonal parfaitement concentrique d'un mètre carré d'aire effective). Cela peut être accompli en utilisant l'approche décrite dans le brevet des Etats-Unis n 6.774.624, c'est-à-dire par multiplication à gauche de Lm par l'inverse de la matrice de gain de récepteur, et multiplication à droite par l'inverse de la matrice de gain d'émetteur. Dans le problème de distorsion par des métaux donnés, un bras robotique est utilisé pour amener un émetteur en différents noeuds d'une grille d'échantillonnage préalablement spécifiée afin d'enregistrer les données distordues Lmmap; par rapport au récepteur qui est attaché rigidement à l'intensificateur d'image radiologique. Les P&O d'émetteur non distordues correspondantes sont aussi acquises dans le système de coordonnées du récepteur pour chaque position i du robot en enlevant les sources de distorsion telles que l'arceau et le blindage électromagnétique de la proximité de la position de fixation du récepteur. A partir de l'équation 9, on peut calculer les signaux distordus couplés de chacune des bobines émettrices aux trois bobines réceptrices dans une expression d'inductance mutuelle élevée au carré comme indiqué dans l'équation 10. De manière analogue aux champs magnétiques, Lm^2 est indépendant de l'orientation de l'émetteur et est fonction de la position de l'émetteur seulement. Le problème de germe consiste donc à faire correspondre Lm^2 à la position de l'émetteur dans le système de coordonnées du récepteur. En raison de la symétrie des champs dipolaires, les mesures de Lm^2 sont essentiellement les mêmes pour des positions symétriques dans quatre quadrants du système de coordonnées du récepteur. Comme le récepteur est attaché de manière permanente au système radioscopique, il n'autorise qu'un espace clinique désigné (par exemple, l'espace situé juste en dessous de l'intensificateur d'image) pour l'émetteur qui est placé sur l'anatomie du patient. La première étape d'estimation de germe consiste à déterminer l'hémisphère du volume de suivi prospectif. Cela peut être effectué en analysant les données P&O non distordues collectées durant la procédure de cartographie par robot. Les données P&O non distordues sont traitées en utilisant l'algorithme de suivi ISCA conventionnel. Un tel algorithme est décrit dans le brevet des Etats-Unis n 6.774.624. L'ambiguïté d'hémisphère est totalement supprimée de la sortie du suiveur. Ensuite, le signe des trois composantes de Lm^2 dans l'hémisphère prédéterminée du suiveur est rétabli. On suppose pour cela que le volume clinique est toujours dans l'hémisphère +z du système de coordonnées du récepteur, ce qui signifie que Lm^2 est toujours positif. Les signes de Lm[ ]^2 et Lm[rxY]^2 peuvent être obtenus, respectivement, en utilisant la polarité du produit scalaire des inductances mutuelles: Lm[ z].Lm[ x] = LM[`xx,, z].Lm[ixX, X] +Lm[ Y, z].Lm[ Y x] +Lm[`xz, z].Lm[`xz, x] Lm['Y1.Lm[ z] = Lm[txx, r].Lm[txx, ] +Lm[txr,,,r].Lm[txr, ] +Lm[txz Y1.Lm['z 1 (Equation 20) En conséquence: Lm[+xl n 2 = signe(Lm["zl.Lm["xl )Lm["xl n 2 Lm ~Yl A 2 = signe (Lm['Y1.Lm[ zl ).Lm['YI A 2 (Equation 21) Lm [ zl n 2 = +Lm [ zl n 2 Supposons qu'on dispose de la mesure d'inductance mutuelle Lm"-king entre l'émetteur (à suivre) et le récepteur (attaché de manière permanente au système radioscopique) effectuée durant un balayage du patient. On peut calculer Lmtt`ak1ngA2 et surveiller la différence par rapport à LmttraIungA2 en chaque noeud de Lm mP^2. En théorie, la position de germe doit être le noeud de la carte ayant la plus petite différence de Lmt^2: 0= Lm+acking n 2 ù Lm+ api n 2 (Equation 22) dans laquelle i est l'indice du noeud de la carte. Pour un suiveur ISCA, cette approche directe à la recherche de germe peut toutefois rencontrer un problème d'instabilité numérique si l'une quelconque des coordonnées du suiveur est proche de zéro. On peut éviter cela en faisant tourner mathématiquement le système de coordonnées afin d'amener la position loin des axes, en calculant la position du suiveur dans le système de coordonnées après rotation, et en faisant subir au résultat la rotation inverse pour le ramener dans le système de coordonnées original. Mise en oeuvre méthodologique pour l'estimation de germe La figure 4 représente un procédé 400 pour l'estimation du germe initial. Ce procédé 400 est une élaboration de l'action effectuée à l'étape 302 de la figure 3. Ce procédé 400 est exécuté par un ou plusieurs des divers composants représentés sur la figure 1. En outre, ce procédé 400 peut être exécuté en logiciel, matériel ou une combinaison des deux. Pour faciliter la compréhension, ce procédé est décrit sous la forme d'étapes séparées représentées par des blocs indépendants sur la figure 4; toutefois, ces étapes décrites séparément ne doivent pas être interprétées comme étant nécessairement dépendantes d'un ordre dans leur exécution. De plus, pour les besoins de la description, le procédé 400 est décrit à propos de la figure 1. Egalement pour les besoins de la description, des composants particuliers sont indiqués comme exécutant des fonctions particulières; toutefois, d'autres composants (ou combinaisons de composants) peuvent exécuter les fonctions particulières. A une étape 402 sur la figure 4, un filtrage rapide est effectué en utilisant une "approche directe à la recherche de germe" décrite plus haut. A une étape 404, les résultats de recherche sont affinés. Pour cela, on choisit empiriquement un sous-ensemble (10 à 20 points de données) de la carte Lm mP^2 d'après la sortie de l'équation 5, qui a la plus petite distance à Lmtt`ac1"ng^2. On extrait ensuite la position de suiveur non distordue Pi correspondante et la mesure d'inductance mutuelle Lmimap des ensembles de données cartographiques collectées par le système de robot, où j = 1, 2, ..., 20 désigne l'indice des points de données dans le sous-ensemble. Pour chaque position de données Pi, on peut calculer le vecteur unité situé dans le même quadrant que Pi mais ayant des composantes scalaires identiques sur les trois axes: signe (P. V.= ' (Équation 23) N/i Un vecteur de quaternion, Qroj, qui représente la rotation du vecteur unitaire Pj à v, est ensuite calculé. L'étape suivante consiste à faire tourner mathématiquement le système de coordonnées afin d'amener à la fois Lrn map et Lmt`aci"ng dans une région dans laquelle les coordonnées numériques sont substantiellement non nulles et la matrice de sensibilité est bien posée. Pour cela, on applique le même quaternion de rotation Qroj à la fois à Lm,'" et à Lm ackmg et on ré-estime la différence entre Lmrotime et Lmr0 trac ing dans le système de coordonnées après rotation: trot = Lmrot+acking n 2 û Lmrot+api A 2 (Equation 24) La rotation ne doit pas changer la distance réelle entre deux vecteurs quelconques dans le même système de coordonnées. Pour les mesures de Lm sur un axe, toutefois, la réévaluation de la distance entre Lm3map et Lm acking dans un système de coordonnées numériquement "propice" peut nettement améliorer la stabilité de l'approche pour une estimation de germe précise. Autres applications, mises en oeuvre, et détails La présente description est focalisée sur les spécificités d'un système de navigation ou suivi médical, en particulier utilisé pour suivre des instruments médicaux dans l'anatomie d'un patient. Toutefois, les détails de ces spécificités décrites sont simplement des exemples. Les mises en oeuvre décrites sont particulièrement utiles dans des calculs de champ EM à la fois en temps réel et lourds. Le siège d'au moins une des mises en oeuvre décrites est la navigation électromagnétique d'un système radioscopique dans lequel le récepteur est attaché rigidement à la partie métallique du système et l'émetteur est sur l'anatomie du patient. Toutefois, d'autres mises en oeuvre peuvent aussi être appliquées à d'autres applications telles qu'un suiveur sans fil. La fonctionnalité des mises en oeuvre décrites peut être employée dans diverses applications dans lesquelles il est souhaitable de suivre précisément la position d'articles autres que des instruments médicaux dans diverses applications. A savoir, un système de suivi peut être utilisé dans d'autres contextes dans lesquels la position d'un instrument dans un objet ou un environnement est difficile à déterminer précisément par inspection visuelle. Rappelons que, par réciprocité, l'inductance mutuelle de deux bobines est la même quelle que soit la bobine qui est émettrice et celle qui est réceptrice. En conséquence, sauf indication contraire du contexte, le lecteur comprendra que quand des émetteurs et récepteurs sont discutés dans la présente, le positionnement et la fonctionnalité relatifs des récepteurs et émetteurs peuvent être intervertis. Comme il s'agit d'inductance mutuelle, la fonctionnalité de la mise en oeuvre avec interversion des récepteurs et émetteurs reste la même que celle d'une mise en oeuvre dans laquelle les récepteurs et émetteurs ne sont pas intervertis. En outre, les techniques décrites dans la présente peuvent être mises en oeuvre de diverses manières, incluant (mais non limitées à) des appareils médicaux, des systèmes médicaux, des modules de programme, des systèmes informatiques polyvalents et spécialisés, des serveurs et équipements de réseau, des circuits électroniques et matériels dédiés, et en partie d'un ou plusieurs réseaux informatiques. Bien que la ou les mises en oeuvre aient été décrites plus haut en langage spécifique à des caractéristiques structurelles et/ou étapes méthodologiques, on comprendra que d'autres mises en oeuvre peuvent être mises en pratique sans les caractéristiques ou étapes spécifiques décrites. Les caractéristiques et étapes spécifiques sont plutôt décrites comme étant des formes préférées d'une ou plusieurs mises en oeuvre. LISTE DES COMPOSANTS 100 Suiveur 110 Emetteur 120 Récepteur 130 Circuit électronique de suiveur 132 Mémoire 200 Procédé de collecte de mesures 202 Fixation d'un récepteur à une paroi de référence du robot 204 Enregistrement de la position du robot et des P&O d'émetteur non distordues 206 Fixation d'une source de distorsion à la configuration robot/récepteur 208 Enregistrement de la position du robot et du signal d'inductance mutuelle Lm distordue 210 Création d'une table de conversion 300 Procédé de suivi électromagnétique de P&O 301 Acquisition d'un modèle de champ numérique discrétisé associé à une source de distorsion particulière 302 Estimation d'une position de germe pour le capteur suivi 304 Affinage de l'estimation de position du capteur suivi 306 Détermination d'une estimation de l'orientation du capteur suivi 308 Affinage simultané des estimations de position et d'orientation 400 Procédé d'estimation de germe initial 402 Filtrage rapide utilisant une recherche de germe directe 404 Affinage des résultats de recherche | Dans la présente sont décrites une ou plusieurs mises en oeuvre pour un suivi électromagnétique (300) de position et d'orientation qui utilise un modèle de champ numérique discrétisé, plutôt que le modèle dipolaire analytique conventionnel. | 1. Procédé (300) de suivi électromagnétique, le procédé comprenant: la détermination (200, 301) d'un modèle de champ numérique discrétisé associé à une source de distorsion particulière; l'acquisition (302) de signaux d'inductance mutuelle entre des capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière, les capteurs étant attachés rigidement à un objet suivi; l'estimation (302) d'une position initiale pour l'objet suivi en la présence de la source de distorsion particulière; l'affinage (304) de la position estimée de l'objet suivi; l'estimation (306) d'une orientation de l'objet suivi. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre l'affinage simultané (308) d'estimations de position et d'orientation. 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'affinage (304) est effectué de manière itérative. 4. Procédé selon la 1, dans lequel l'estimation (302) d'une position initiale comprend une recherche de germe directe (402) et un affinage (404) des résultats de la recherche de germe directe. 5. Procédé selon la 1, dans lequel l'estimation (302) d'une position initiale comprend une recherche de germe directe (402) et un affinage (404) des résultats de la recherche de germe directe, dans lequel la recherche de germe directe comprend: la génération d'une carte de vecteurs d'inductance mutuelle élevée au carré indépendante de l'orientation ("Lm^2 cartographiée") d'après des mesures d'inductance mutuelle acquises associées à la source de distorsion particulière; la mesure des signaux d'inductance mutuelle acquis entre les capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière; le calcul d'un vecteur d'inductance mutuelle élevée au carré Lm^2 de l'objet suivi;la détermination de quelle hémisphère contient les composantes positionnelles ("x, y et z") de Lm^2 de l'objet suivi; le calcul de la différence par rapport à Lm^2 en chaque noeud de Lm^2 cartographiée; l'utilisation, comme germe direct, de la position du noeud dans Lm^2 cartographiée ayant la plus petite différence avec Lm^2. 6. Procédé (300) de suivi électromagnétique, le procédé comprenant: la détermination (200, 301) d'un modèle de champ numérique discrétisé associé à une source de distorsion particulière; l'acquisition (302) de signaux d'inductance mutuelle entre des capteurs électromagnétiques et la source de distorsion particulière, les capteurs étant attachés rigidement à un objet suivi; la mesure (302) d'une inductance mutuelle "distordue" entre les capteurs électromagnétiques en la présence de la source de distorsion particulière; la compensation (302, 304, 306) de la distorsion causée par la source de distorsion particulière par ajustement des position et orientation "distordues" mesurées pour l'objet suivi, dans lequel la compensation est basée sur le modèle de champ numérique discrétisé acquis. 7. Procédé selon la 6, dans lequel la compensation comprend: l'estimation (302) d'une position initiale pour l'objet suivi en la présence de la source de distorsion particulière; l'affinage (304) de la position estimée de l'objet suivi; l'estimation (306) d'une orientation de l'objet suivi. 8. Procédé selon la 6, dans lequel l'acquisition (302) comprend en outre la génération du modèle de champ numérique discrétisé associé à la source de distorsion particulière. 9. Procédé selon la 7, dans lequel l'estimation (302) d'une position initiale comprend une recherche de germe directe (402) et un affinage (404) des résultats de la recherche de germe directe, dans lequel la recherche de germe directe comprend:la génération d'une carte de vecteurs d'inductance mutuelle élevée au carré indépendante de l'orientation ("Lm^2 cartographiée") d'après des mesures d'inductance mutuelle acquises associées à la source de distorsion particulière; la mesure des signaux d'inductance mutuelle acquis entre les capteurs 5 électromagnétiques et la source de distorsion particulière; le calcul d'un vecteur d'inductance mutuelle élevée au carré Lm^2 de l'objet suivi; la détermination de quelle hémisphère contient les composantes positionnelles ("x, y et z") de Lm^2 de l'objet suivi; 10 le calcul de la différence par rapport à Lm^2 en chaque noeud de Lm^2 cartographiée; l'utilisation, comme germe direct, de la position du noeud dans Lm^2 cartographiée ayant la plus petite différence avec Lm^2. 10. Procédé selon la 6, dans lequel la source de distorsion 15 particulière comprend un arceau d'un appareil radioscopique, une table chirurgicale, un équipement chirurgical ou autre instrument chirurgical. | G,A | G01,A61 | G01B,A61B | G01B 7,A61B 19 | G01B 7/00,A61B 19/00 |
FR2889907 | A1 | DISPOSITIF UNIQUE ET INVISIBLE QUI EMPECHE DEFINITIVEMENT LES PIGEONS ET AUTRES VOLATILES D'ENTRER DANS LES BALCONS DE SE POSER SUR TOUT TYPE D'ARCHITECTURE. | 20,070,302 | La présente invention concerne un dispositif unique et invisible qui empêche définitivement les pigeons et autres volatiles d'entrer dans les balcons, de se poser sur les rebords de balcon, de se poser sur les corniches et d'entrer par les ouvertures naturelles, portes, fenêtres etc. Les accessoires actuels, pics, câbles, filets, ne permettent pas une protection complète des lieux à protéger. Il est constitué de tringle (1) en Pvc et galvanisée (2), de crochets de montage (3) et de pièces de prolongement (6,7) relié de façon parallèle 10 à une autre tringle (2) par le biais de fil nylon. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient, il comporte en effet l'installation de plusieurs fils nylon posé à la verticale et espacé de 3 à 5 cm couvrant ainsi toute la surface à protéger. Le dispositif est modulable et peut se poser et s'adapter sur toute forme, structure ou architecture. Le dispositif enroulable se décompose de la manière suivante: Une tringle en PVC rainurée sur toute la longueur dans laquelle vient s'insérer une tringle galvanisée sur laquelle viennent se clipper les crochets d'amarrage de fils nylons, crochets spécialement conçus et réalisés pour recevoir les fils nylon posé à la vertical et tendu sur une tringle galvanisée fixée à l'opposé de la première. Les fils nylons disposés ainsi à la vertical donne l'apparence d'une cage que l'oeil humain peut difficilement distinguer, tant de l'intérieur que de l'extérieur, ce qui n'est pas le cas pour les pigeons, car d'une part le dispositif vertical les empêche de se poser et d'autre part le dispositif vertical les effraie dés leur approche. Les dessins indexés illustrent l'invention: La figure 1 représente en coupe la partie haute du dispositif de 35 l'invention. La figure 2 représente en coupe la partie haute du dispositif de l'invention avec les fils nylons. La figure 3 représente en coupe la partie haute du dispositif de l'invention avec le bouchon de finition. La figure 4 représente en coupe la partie basse du dispositif de l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une Tringle en PVC ouverte sur la longueur (1), dans laquelle s'installe une Tringle galvanisée (2) sur laquelle on clipe des Crochets de montage en PVC (3) espacé de 3 à 5 cm. lo Chaque tringle en PVC peut être reliée à une Pièce de prolongement (6) selon la longueur demandée. Chaque tringle galvanisée peut être reliée à une Pièce de prolongement (7) selon la longueur demandée. Pour une stabilité totale un Support intérieur de tringle en PVC (4) 15 maintient le tout à l'intérieur de la Tringle (1). La tringle (1) se termine par un bouchon de finition de support de tringle (5). Dans la figure 2 on peut voir comment les fils nylons sont assemblés aux crochets (3). Dans la figure 3 on peut voir la mise en place du bouchon à l'extrémité de tringle (5) Dans la figure 4 on peut voir l'assemblage de la tringle galvanisée (2) en bas du système, sachant que c'est le même assemblage que la Figure 1 (de manière parallèle) sans la tringle en PVC (1). A titre d'exemple non limitatif, on peut définir chaque objet qui figure sur les 6 dernières pages: 1. Tringle en PVC ouverte sur la longueur (page 3/9) Longueur: en fonction de la longueur à protéger Diamètre extérieur: 13 à 19 mm Diamètre intérieur: 12 à 17 mm 2. Tringle galvanisée (page 4/9) Longueur: en fonction de la longueur à protéger Diamètre: 2 à 5 mm 3. Crochet de montage en PVC (page 5/9) 35 Longueur: 3 à 9 mm Largeur: 2 à 6 mm Epaisseur: 2 à 8 mm Diamètre trou intérieur: 2 à 4 Le crochet (3) conçu et réalisé spécialement pour venir se clipper sur la tringle galvanisée, comporte un espace de serrage immédiat du fil nylon. La forme de ce crochet a spécialement été étudié pour que l'accrochage du crochet et du fil soient installés d'un seul geste. io 4. Support intérieur de tringle en PVC (page 6/9) Longueur: 1 à 4 cm Diamètre: 12 à 17 mm 5. Bouchon de finition en PVC d'extrémité de tringle (page 7/9) Longueur:1 à 13 cm Diamètre: 12 à 17 mm 6. Pièce de prolongement de tringle en PVC (page 8/9) 20 Longueur:1 à 4 cm Diamètre: 13 à 17 mm 7. Pièce de prolongement de tringle galvanisé (page 9/9) Longueur:1 à 4 cm 25 Diamètre: 1 à 5 mm Le dispositif selon l'invention sert à protéger les biens des désagréments des pigeons de façon verticale et invisible | Dispositif unique et invisible qui empêche définitivement les pigeons et autres volatiles d'entrer dans les balcons, de se poser sur les rebords de balcon, de se poser sur les corniches et d'entrer par les ouvertures naturelles, portes, fenêtres etc.Il comporte en effet l'installation de plusieurs fils nylon posé à la verticale et espacé de 3 à 5 cm couvrant ainsi toute la surface à protéger.Il peut être posé de façon fixe ou rétractable, manuel ou électrique.Il est constitué de tringle (1) en Pvc et galvanisée (2), de crochets de montage (3) et de pièces de prolongement (6,7) relié de façon parallèle à une autre tringle (2) par le biais de fil nylon. | 1. Dispositif unique et invisible qui empêche définitivement les s pigeons et autres volatiles d'entrer dans les balcons, de se poser sur les rebords de balcon, de se poser sur les corniches et d'entrer par les ouvertures naturelles, portes, fenêtres caractérisé en ce qu'il comporte l'installation de plusieurs fils nylon posé à la verticale et espacé de 3 à 5 cm couvrant ainsi toute la surface à protéger. 2. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'il est constitué de tringle (1) en Pvc et galvanisée (2), de crochets de montage (3) et de pièces de prolongement (6,7) relié de façon parallèle à une autre tringle (2) par le biais de fil nylon. 3. Dispositif selon la 2 et 3 caractérisé en ce qu'il est constitué d'une tringle en PVC rainurée sur toute la longueur dans laquelle vient s'insérer une tringle galvanisée sur laquelle viennent se clipper les crochets d'amarrage de fils nylons, crochets spécialement conçus et réalisés pour recevoir les fils nylon posé à la vertical et tendu sur une tringle galvanisée fixée à l'opposé de la première. 4. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que l'utilisation du crochet (3) conçu et réalisé spécialement pour venir se clipper sur la tringle galvanisée, comporte un espace de serrage immédiat du fil nylon. La forme de ce crochet a spécialement été étudié pour que l'accrochage du crochet et du fil soient installés d'un seul geste. 5. Dispositif selon la 1 et 2 caractérisé en ce le dispositif 30 est modulable et peut se poser et s'adapter sur toute forme, structure ou architecture qui permet une installation adaptable à tout support. | A,E | A01,E04,E06 | A01M,E04B,E06B | A01M 29,E04B 1,E06B 9 | A01M 29/32,E04B 1/92,E06B 9/00 |
FR2896434 | A1 | UTILISATION D'UN COPOLYMERE ACRYLIQUE FLUORE | 20,070,727 | -1- L'invention a pour objet un agent dispersant permettant la dispersion d'une matière finement divisée dans une phase organique. On rappelle qu'une phase organique est un corps contenant du carbone (tous les hydrocarbures sont par exemple des phases organiques). Dans la présente description, la matière finement divisée est non soluble dans la phase organique. Des agents dispersants sont employés, dans l'état de la technique, dans un procédé de fabrication de produits colorés en matière plastique, par exemple des rubans de gainage pour câbles électriques. Ce procédé est le suivant : - on disperse dans une phase organique un pigment (constituant, dans cet exemple, la matière finement divisée) et au moins un agent dispersant, par exemple un tensioactif, dans le but d'obtenir une dispersion homogène (un pigment est un colorant en poudre insoluble dans une phase organique). - on ajoute cette dispersion à un polymère, par exemple à une poudre de PTFE. (Poly Tetra Fluoro Ethylène), et on mélange ; on met en forme le mélange, par exemple par extrusion d'une pâte préformée à partir de ce mélange, pour obtenir le produit final. La dispersion fabriquée par ce procédé connu présente l'inconvénient de commencer à sédimenter très rapidement, avec, en outre, une vitesse de sédimentation très élevée. L'étape d'ajout de la dispersion au polymère doit donc être effectuée très rapidement, pour que la coloration des produits finaux soit homogène. En effet, les agrégats de matière qui se forment dans la dispersion avant l'ajout de celle-ci au polymère ne permettent pas d'obtenir des produits finaux d'aspect satisfaisants, puisque ces agrégats sont à l'origine de défauts visuels dans ces produits. En outre, les inventeurs à la base de l'invention se sont aperçus que les produits ainsi réalisés se déchiraient ou se rompaient plus facilement au voisinage de ces défauts visuels. Ils se sont alors rendus compte que des agrégats importants de matière, formés dans la dispersion, altéraient les propriétés mécaniques et la qualité des produits finaux. Les inventeurs à la base de l'invention ont également constaté que les agents dispersants connus dans l'état de la technique ne permettaient pas de trouver de solutions satisfaisantes à ces problèmes. L'invention a donc pour but de remédier à ces inconvénients. A cet effet, l'invention a pour objet l' en tant qu'agent dispersant pour une dispersion d'une matière finement divisée dans une phase organique. En effet, les inventeurs à la base de l'invention ont découvert que l'utilisation d'un tel copolymère permettait de garder une dispersion stable et homogène pendant un laps de -2- temps important, une fois l'agitation de celle-ci stoppée. Ce résultat est contradictoire avec l'état de la technique, car la décantation commençait quelques instants après que l'on avait cessé d'agiter. Ainsi donc, grâce au nouvel agent dispersant de l'invention, la dispersion ne commence à sédimenter qu'au bout d'un intervalle de temps maîtrisable après qu'on a cessé d'agiter. Ainsi, aucun agrégat ne se forme dans la dispersion : le produit final présente une meilleure qualité car la matière finement divisée est répartie de façon plus homogène dans ce dernier et tout défaut local qui serait dû aux agrégats est inexistant. Les inventeurs à la base de l'invention ont en outre constaté que l'agent dispersant selon l'invention permet une diminution significative de la vitesse de sédimentation de la dispersion. Avantageusement, la dispersion dans laquelle est utilisé l'agent dispersant, est destinée à être ajoutée à un polymère fluoré, par exemple du PTFE (Poly Tetra Fluoro Ethylène). Dans ce cas, le polymère comporte des atomes de fluor. Le fluor est un élément très électronégatif qui a une faible affinité chimique avec les autres éléments. Dans un tel polymère, la matière finement divisée est donc généralement repoussée par les atomes de fluor du polymère et a tendance à s'agréger, une fois ajoutée au polymère. Or, l'agent dispersant selon l'invention comporte également des atomes de fluor et enrobe la matière finement divisée, ce qui masque partiellement la nature chimique de cette matière finement divisée. L'agent dispersant permet donc d'obtenir une distribution homogène de matière finement divisée dans le polymère et donc d'améliorer l'homogénéité du produit final. Dans un mode de réalisation particulier, la phase organique est un lubrifiant, notamment une isoparaffine. Dans un mode de réalisation particulier, le copolymère acrylique fluoré est le composé chimique commercialisé par la société Du Pont De Nemours sous la marque Zonyl . Dans un mode de réalisation particulier, le copolymère acrylique fluoré est le 30 composé chimique commercialisé par la société Du Pont de Nemours sous la marque Foraperle . Avantageusement, l'agent dispersant est introduit en concentration massique comprise entre 2 et 10 % de la matière finement divisée introduite, de préférence 3 %. Dans un mode de réalisation particulier, la matière finement divisée est un pigment. 35 L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples détaillés ci-dessous. -3-Dans ces exemples, on appelle front de sédimentation le volume de la dispersion dans lequel de la matière finement divisée est présente. Dans le cas où la matière finement divisée est un pigment, ce volume est reconnaissable car c'est le volume coloré de la dispersion. La vitesse moyenne de sédimentation entre des instants t, et t2 se traduit par la formule suivante : (front de sédimentation)t,-( front de sédimentation)t2 (/ (t2-t,) On détermine comme l'instant où la dispersion commence à sédimenter, l'instant où le front de sédimentation n'est plus égal au volume de la dispersion. Exemple 1 : La matière finement divisée est le pigment 60P52 , commercialisé par la société PlastiCouleur. Il est introduit dans le produit commercialisé par société Exxon Mobil sous la marque Isopar-L , en concentration massique de 5%, pour former une dispersion. Sans agent dispersant, la sédimentation commence immédiatement et se termine 10 secondes après la cessation de l'agitation. Cela signifie que les grains de pigment sont tous agrégés au fond de la dispersion, le front de sédimentation ayant diminué de 90% Dans l'exemple, le produit Zonyl 225 est ajouté en tant qu'agent dispersant dans la dispersion à une concentration massique de 2% du pigment, soit 0,1% de la dispersion. Dans ce cas, on obtient une bonne dispersion : elle commence à sédimenter au bout de 5 minutes après la cessation de l'agitation de cette dispersion. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 12%. La vitesse de sédimentation est peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2.5 cm3/h. Exemple 2 : Les produits en présence sont les mêmes que dans l'exemple 1. L'agent dispersant est cette fois introduit en concentration massique de 10% par rapport au pigment, soit 0.25% de la dispersion. On obtient alors une très bonne dispersion. Grâce à la présence de l'agent dispersant, la dispersion commence à sédimenter au bout de 10 minutes après la cessation de l'agitation de cette dispersion. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 8%. La vitesse de sédimentation est peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2cm3/h. Toutefois, cette vitesse est croissante et la vitesse moyenne de sédimentation durant la dernière demi-heure de mesure est de 4cm3/h. -4- Cela signifie que, même quand la dispersion a déjà commencé à sédimenter, cette sédimentation est peu significative durant la première heure, ce qui permet de gagner encore du temps pour effectuer les étapes suivantes du procédé de fabrication. Exemple 3 : Les produits en présence sont les mêmes que dans les exemples 1 et 2. L'agent dispersant est cette fois introduit en concentration massique de 3% par rapport au pigment, soit 0.15% de la dispersion. On obtient également une très bonne dispersion dans ce cas. Elle commence à sédimenter au bout de 10 minutes après la cessation de l'agitation. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 8%. La vitesse de sédimentation est peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2cm3/h. Toutefois, cette vitesse est croissante et la vitesse moyenne de sédimentation durant la dernière demi-heure de mesure est de 4cm3/h. On remarque que ces résultats sont les mêmes que lorsqu'on introduit l'agent dispersant en concentration massique de 5%. La concentration massique de 3% du pigment est alors l'optimum en termes de quantité d'agent dispersant introduit par rapport à l'effet produit. Exemple 4 : Dans cet exemple, la matière finement divisée et la phase organique sont les mêmes que dans les exemples précédents, dans les mêmes proportions. Seul l'agent dispersant change : dans cet exemple, cet agent est du Foraperle 226, introduit également à une concentration massique de 3% du pigment. On obtient dans ce cas une dispersion qui commence également à sédimenter 10 minutes après la cessation de l'agitation. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 6%. La vitesse de sédimentation est très peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 1,5 cm3/h. Toutefois, cette vitesse est croissante et la vitesse moyenne de sédimentation durant la dernière demi-heure de mesure est de 2,5 cm3/h. Exemple 5 : La matière finement divisée est le pigment Cd 210 , commercialisé par la société James M Brown Limited. Il est introduit dans de l'Isopar-L en concentration massique de 5%, pour former une dispersion. Le produit Zonyl 225 est également introduit en tant -5-qu'agent dispersant dans la dispersion à une concentration massique de 3% par rapport au pigment, soit 0,15% de la dispersion. La dispersion commence à sédimenter au bout de 9 minutes après la cessation de l'agitation. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 10%. La vitesse de sédimentation est peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2, 25 cm3/h. Exemple 6 : La matière finement divisée est le mica. Il est introduit dans de l'Isopar-L en concentration massique de 5%, pour former une dispersion. Le produit Zonyl 225 est également introduit en tant qu'agent dispersant dans la dispersion à une concentration massique de 3% par rapport au pigment, soit 0.15% de la dispersion. On obtient dans ce cas une dispersion qui commence à sédimenter 8 minutes après la cessation de l'agitation. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 10%. La vitesse de sédimentation est très peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2,5 cm3/h. Exemple 7 : Le pigment 60P52 est introduit dans de l'Isopar-G , commercialisé par la société ExxonMobil en concentration massique de 5%, pour former une dispersion. Le produit Zonyl 225 est également introduit en tant qu'agent dispersant dans la dispersion à une concentration massique de 3% par rapport au pigment, soit 0.15% de la dispersion. On obtient dans ce cas une dispersion qui commence également à sédimenter 11 minutes après la cessation de l'agitation. Deux heures après la cessation de l'agitation, le front de sédimentation a diminué de 8%. La vitesse de sédimentation est très peu élevée : la vitesse moyenne de sédimentation est environ de 2 cm3/h. * * * L'invention n'est pas limitée aux exemples ci-dessus. En particulier, la matière finement divisée dans la dispersion peut être constituée de plusieurs composés | La présente invention concerne l'utilisation d'un copolymère acrylique fluoré en tant qu'agent dispersant permettant la dispersion d'une matière finement divisée dans une phase organique. | 1. Utilisation d'un copolymère acrylique fluoré en tant qu'agent dispersant permettant la dispersion d'une matière finement divisée dans une phase organique. 2. Utilisation selon la 1, la dispersion étant destinée à être ajoutée à un polymère fluoré, par exemple du PTFE (Poly Tetra Fluoro Ethylène). 3. Utilisation selon l'une des 1 ou 2, la phase organique étant un lubrifiant, notamment une isoparaffine. 4. Utilisation selon l'une des 1 à 3, le copolymère acrylique fluoré étant le composé chimique commercialisé par la société Du Pont de Nemours sous la marque Zonyl . 5. Utilisation selon l'une des 1 à 3, le copolymère acrylique fluoré étant le composé chimique commercialisé par la société Du Pont de Nemours sous la marque Foraperle . 6. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 5, l'agent dispersant étant introduit en concentration massique comprise entre 2 et 10 % de la matière finement divisée, de préférence 3 %. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 6, la matière finement divisée étant un pigment.20 | C | C09 | C09K,C09B | C09K 23,C09B 67 | C09K 23/52,C09B 67/10 |
FR2896151 | A1 | COMPOSITION D'EMULSION DE TYPE HUILE-DANS-EAU ENCAPSULEE | 20,070,720 | La présente invention concerne une comprenant un aikylamide d'acylaminoacide ou un alkylester d'acylglutamine, une base huileuse, un solvant polaire et de l'eau. [Etat de la technique] Dans le domaine cosmétique, une émulsion de type huile-danseau qui confère une sensation hydratante à la peau pendant son utilisation et qui confère une sensation non huileuse a été largement utilisée. Cependant, une telle émulsion est thermodynamiquement instable en général, et a une caractéristique qu'elle conduit à un crémage du fait d'une différence de densité entre une huile et l'eau, une agrégation due à une collision entre les particules et une séparation en deux phases provoquée finalement par la coalescence de la phase dispersée. Ainsi, différents essais ont été réalisés jusqu'à maintenant pour empêcher une telle coalescence de la phase dispersée. Plusieurs tentatives pour stabiliser une telle émulsion ont été faites par addition d'un troisième composant. En augmentant la quantité d'un agent émulsifiant, une tentative pour stabiliser une telle émulsion a été faite (document non brevet 1), cependant, non seulement la prévention de la coalescence était incomplète, mais encore il est apparu un problème qu'une sensation collante spécifique d'une émulsion était évidente. De plus, une tentative pour obtenir une émulsion stabilisée a aussi été faite au moyen d'un agent épaississant soluble dans l'eau comme un carboxyvinylpolymère alkyle-modifié (document de brevet 1), cependant elle ne permettait pas d'empêcher la coalescence. De plus, une approche dans laquelle une huile solide ou semi-solide, un agent épaississant soluble dans l'eau, un agent épaississant soluble dans l'huile sont combinés a aussi été réalisée (document de brevet 2). Cependant, il est apparu un problème de stabilité car une sensation collante provenant du composant de type huile solide ou semi-solide ou une sensation gluante provenant de l'agent épaississant soluble dans l'eau apparaissait, il ne s'agissait pas d'une technique largement utilisée du fait qu'un appareillage extrêmement particulier était nécessaire pour la production, etc., et aucune des compositions d'émulsion du type huile-dans-eau n'était satisfaisante. D'autre part, une tentative pour améliorer une technique d'émulsification a également été faite. Une tentative pour mettre une particule d'émulsion sous forme d'une fine particule d'une taille de 0,3 dam ou moins par la mise en oeuvre d'un traitement d'émulsification sous une haute pression de 7 x 106 Pa (1000 psi) ou plus a été faite (document de brevet 3). La température de ramollissement de toute la phase huileuse était 50 C ou moins, de sorte que sa stabilité à haute température était faible, et elle n'était pas toujours satisfaisante. En outre, plusieurs tentatives pour obtenir son encapsulation ont été faites activement. Une tentative pour utiliser les caractéristiques d'un cosmétique aqueux tout en empêchant la coalescence de la phase huileuse par un film de capsule composé d'alginate de calcium a été faite (document de brevet 4). Cependant, dans une telle capsule d'alginate, une matière première destinée à être incorporée était limitée, elle pouvait être utilisée seulement dans une plage de pH spécifique, la viscosité était abaissée par un ion métallique polyvalent utilisé dans une réaction de durcissement dans le cas où une phase externe à faible résistance aux sels était utilisée, etc., et elle n'était pas toujours satisfaisante. Une tentative pour obtenir une stabilisation par une capsule molle contenant une gélose comme base a été faite (document de brevet 5). Cependant, quand elle a été appliquée à la peau sous forme d'un cosmétique, il y avait une sensation indéniable de matière étrangère du fait que des débris de gélose restaient sur la peau. Une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée dans laquelle la coalescence de la phase dispersée ne se produit pas et qui peut être produite par un procédé simple sans recourir à un appareil spécial, qui a une excellente stabilité au cours du temps, qui ne confère pas de sensation gênante lors de l'application, qui est excellente au niveau de la sensation sensorielle satisfaisant à la fois une sensation hydratante et une sensation émolliente et qui a un aspect excellent a été fortement recherchée. [document non brevet 1] Contact Dermatités 33, 4, 217, 1955 35 [document de brevet 1] 3P-A-7-149 621 [document de brevet 2] 3P-A-6-157 240 [document de brevet 3] 3P-A-10-259 114 [document de brevet 4] 3P-A-2-117 610 [document de brevet 5] 3P-A-1-193 216 [Description de l'invention] [Problèmes à résoudre par l'invention] La présente invention a été réalisée compte tenu des circonstances ci-dessus, et elle est destinée à fournir une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée dans laquelle la coalescence de la phase dispersée ne se produit pas, et qui peut être produite par un procédé simple sans recourir à un appareil spécial, qui a une excellente stabilité au cours du temps, qui ne confère pas de sensation gênante lors de l'application, qui est excellente au niveau de la sensation sensorielle qui satisfait à la fois une sensation hydratante et une sensation émolliente et qui a un excellent aspect. [Moyens pour résoudre les problèmes] Dans la présente invention, à la suite d'études intensives pour atteindre le but ci-dessus, on a constaté que le but ci-dessus peut être atteint en préparant une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée comprenant un alkylamide d'acylaminoacide ou un alkylester d'acylglutamine, une base huileuse, un solvant polaire et de l'eau, de sorte que la présente invention a été réalisée. C'est-à-dire que la présente invention inclut les modes de réalisation suivants. [1] Une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée caractérisée en ce qu'elle comprend les 4 composants (A), (B), (C) et (D) suivants : (A) un ou deux ou plusieurs choisis parmi un alkylamide d'acylaminoacide et un alkylester d'acylglutamine, (B) une base huileuse, (C) un solvant polaire, et (D) de l'eau. [2] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon [1], caractérisée en ce que l'alkylamide d'acylaminoacide comme composant (A) est un composé représenté par la formule générale (1) suivante. 0 (1) R2 0 (CH2)n /- R1 H 0 (dans la formule, R1 et R2 représentent chacun indépendamment un groupe hydrocarboné ayant 1 à 26 atomes de carbone, R3 représente un groupe hydrocarboné ayant 7 à 11 atomes de carbone, et n représente 1 ou 2). [3] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon [1] ou [2], caractérisée en ce que le composant (A) est choisi parmi le dibutylamide d'acide N-2-éthylhexanoyl-L-glutamique, le dibutylamide d'acide N-lauroyl-L-glutamique et l'isopropylester de N-lauroylglutamine. [4] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'un quelconque de [1] à [3], caractérisée en ce que le rapport massique de la masse du composant (A) à la masse totale du composant (B) et du composant (C) est dans la plage de 0,01:99,99 à 20:80, le rapport massique de la masse du composant (B) à la masse totale du composant (A) et du composant (C) est dans la plage de 99:1 à 24:76, le rapport massique de la masse du composant (C) à la masse totale du composant (A) et du composant (B) est dans la plage de 70:30 à 0,8:99,2, le rapport massique de la masse du composant (D) à la masse totale du composant (A), du composant (B) et du composant (C) est dans la plage de 99:1 à 50:50, et la température de gélification (solidification) de toute la phase huileuse incluant le composant (A), le composant (B) et le composant (C) est 100 C ou moins. [5] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'un quelconque de [1] à [4], caractérisée en ce qu'elle 30 comprend en outre (E) un tensioactif non ionique. [6] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'un quelconque de [1] à [5], caractérisée en ce qu'elle comprend en outre (F) un composant médicinal soluble dans l'huile. [7] La composition d'émulsion de type huile-dans-eau 5 encapsulée selon l'un quelconque de [1] à [6], caractérisée en ce qu'elle comprend en outre (G) une poudre dispersible dans l'huile. [Avantage de l'invention] Il est devenu possible de fournir une nouvelle composition 10 d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée qui a une excellente stabilité au cours du temps, qui ne confère pas de sensation gênante lors de l'application, qui est excellente au niveau de la sensation sensorielle satisfaisant à la fois une sensation hydratante et une sensation émolliente et qui a un excellent aspect tout en empêchant la coalescence de la phase 15 dispersée, ce qui ne pouvait pas être obtenu dans une composition d'émulsion de type huile-dans-eau, et qui peut être produite par un procédé simple sans recourir à un appareil spécial. En particulier, une huile de silicone avec laquelle il était difficile d'obtenir une composition d'émulsion stable jusqu'à maintenant a pu être émulsifiée de manière 20 stable, et en outre il est devenu possible d'incorporer de manière stable à l'intérieur une substance soluble dans l'huile. [Meilleur mode pour mettre en oeuvre l'invention] Dans la suite, les éléments constitutifs de la présente invention 25 vont être décrits successivement. Une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée dans la présente invention désigne une composition d'émulsion comprenant de l'eau comme phase externe et l'huile comme phase interne et un système dans lequel la coalescence de la phase huileuse ne survient 30 pas par centrifugation. Ceci est attribué au fait que la phase huileuse présente une structure encapsulée. Selon la vitesse de centrifugation, la stabilité de la résistance à la coalescence de la phase huileuse encapsulée est manifestée. De plus, la stabilité contre la coalescence de la phase huileuse dépend aussi des facteurs temps, température et force. Par 35 exemple, elle indique celles dans lesquelles la coalescence ne survient pas même si la limite inférieure d'une force centrifuge est 10 G dans une opération de centrifugation pendant 1 min généralement à la température ambiante, de préférence à 25 C. Du point de vue selon lequel la stabilité contre la coalescence de capsules est élevée, la limite inférieure de la force centrifuge est de préférence 50 G, de préférence encore 100 G, de préférence encore de 200 G, de préférence encore 300 G, de manière particulièrement préférable 500 G, et de préférence encore 1000 G. La limite supérieure de la force centrifuge n'est pas limitée particulièrement à condition qu'elle permette aux contenus de sortir de la capsule au cours de son utilisation comme cosmétique général. Cependant, du point de vue selon lequel une sensation de matière étrangère restante des composants de la capsule est moindre, la limite supérieure de la force centrifuge est de préférence 1 000 000 G, de préférence encore 100 000 G et de préférence encore 10 000 G. Dans un sens étroit, les critères d'évaluation de cette stabilité contre la coalescence sont un procédé de distinction selon lequel une composition d'émulsion est un type huile-dans-eau encapsulée, et dans un sens large, c'est un procédé de distinction selon lequel une huile-dans-eau encapsulée est présente dans un produit comme un cosmétique. Comme composant A dans l'invention, il est possible d'utiliser 20 un ou deux ou plusieurs d'un alkylamide d'acylaminoacide et d'un alkylester d'acylglutamine. L'alkylamide d'acylaminoacide comme composant (A) destiné à être utilisé dans la présente invention peut être produit par exemple en produisant un acide glutamique N-acylé ou un acide aspartique N-acylé 25 par réaction d'un halogénure d'acide gras à longue chaîne avec l'acide L-glutamique ou l'acide L-aspartique par réaction de Schotten-Baumann en présence d'un catalyseur basique, puis réaction par chauffage d'un dérivé amine comme une alkylamine avec lui en présence d'un catalyseur acide ou en l'absence d'un catalyseur. A titre d'alternative, il peut être 30 produit par réaction d'acide glutamique ou d'acide aspartique avec un dérivé amine comme une alkylamine en présence d'un catalyseur acide ou en l'absence de catalyseur, puis en N-acylant l'amide d'acide glutamique ou l'amide d'acide aspartique résultant avec un agent acylant comme un halogénure d'acide gras. Du point de vue selon lequel les performances de 35 la composition sont particulièrement excellentes parmi les alkylamides d'acylaminoacide, un alkylamide d'acylaminoacide représenté par la formule générale (1) suivante est préféré. O O R2 R3~\N H O H (CH2)nH~R1 (dans la formule, R1 et R2 représentent chacun indépendamment un groupe hydrocarboné ayant 1 à 26 atomes de carbone, R3 représente un groupe hydrocarboné ayant 7 à 11 atomes de carbone, et n représente 1 10 ou 2). Dans l'alkylamide d'acylaminoacide (A) représenté par la formule générale (1) destiné à être utilisé dans la présente invention, R1 et R2 représentent chacun indépendamment un groupe alkyle ayant 1 à 26 atomes de carbone. Les groupes alkyle représentés par R1 et R2 15 peuvent être l'un quelconque parmi les groupes alkyle linéaires, ramifiés et cycliques et une combinaison de ceux-ci. De préférence, un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant 1 à 12 atomes de carbone, de préférence encore un groupe alkyle linéaire ou ramifié ayant 2 à 6 atomes de carbone peut être utilisé. En outre, on préfère encore un groupe alkyle linéaire ou 20 ramifié ayant 3 à 5 atomes de carbone. De manière particulièrement préférable, le groupe n-butyle peut être utilisé. Dans l'alkylamide d'acylaminoacide représenté par la formule générale (1) destiné à être utilisé dans la présente invention, R3 représente un groupe hydrocarboné ayant 7 à 11 atomes de carbone. 25 Le groupe hydrocarboné représenté par R3 peut être l'un quelconque parmi des groupes alkyle linéaires, ramifiés ou cycliques. Parmi ceux-ci, un type peut être utilisé, ou bien deux ou plusieurs types choisis parmi les groupes mentionnés ci-dessus peuvent être utilisés en combinaison. Comme groupe hydrocarboné, un groupe hydrocarboné contenant une 30 liaison insaturée peut être utilisé, toutefois, on préfère encore utiliser un groupe alkyle. Comme groupe alkyle, on préfère un groupe alkyle linéaire ou ramifié. Les exemples de groupes représentés par R3-CO-incluent un (1)5 groupe n-octanoyle, un groupe n-nonanoyle, un groupe n-décanoyle, un groupe n-undécanoyle, un groupe n-dodécanoyle, un groupe 2-éthylhexanoyle et analogues. Parmi ceux-ci, du point de vue de la manifestation d'une grande aptitude à la gélification pour différentes bases huileuses, un groupe octanoyle, un groupe décanoyle, un groupe n-dodécanoyle et un groupe 2-éthylhexanoyle sont préférés, et un groupe n-dodécanoyle et un groupe 2-éthylhexanoyle sont particulièrement préférés. Dans l'alkylamide d'acylaminoacide représenté par la formule générale (1) destiné à être utilisé dans la présente invention, quand n est 1, un résidu d'aminoacide acide dans la molécule représente un résidu d'acide L-aspartique, et quand n est 2, il représente un résidu d'acide L-glutamique. Du point de vue de la manifestation d'une grande aptitude à la gélification pour une base huileuse, n est de préférence 2. Il existe un cas où le composé représenté par la formule générale (1) a un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques selon le type de R1, R2 et/ou R3, cependant ce peut être l'un quelconque d'un isomère optique basé sur un tel carbone asymétrique, un stéréoisomère comme un diastéréoisomère, un mélange de stéréoisomères arbitraires et un composé racémique. De plus, dans le cas où R1, R2 et/ou R3 a une double liaison oléfinique, sa configuration peut être Z ou E, et ce peut être un isomère géométrique ou un mélange d'isomères géométriques arbitraires. De plus, ce peut être un hydrate arbitraire d'un dérivé d'aminoacide représenté par la formule générale (1) ci-dessus et un cristal sous une forme arbitraire. Comme dérivé d'aminoacide de la présente invention, une substance arbitraire comme un isomère ou un mélange d'isomères, ou un hydrate de celui-ci décrit ci-dessus peut être utilisé. Les exemples spécifiques d'alkylamides d'acylaminoacide représentés par la formule générale (1) à utiliser dans la présente invention incluent le dibutylamide d'acide N-octanoylglutamique, le dibutylamide d'acide N-décanoylglutamique, le dibutylamide d'acide N-Iauroylglutamique et le dibutylamide d'acide N-2-éthylhexanoylglutamique. Parmi ceux-ci, un type peut être utilisé, ou bien deux ou plusieurs types choisis dans le groupe mentionné ci-dessus peuvent être utilisés en combinaison. Parmi eux, du point de vue de la solidité et d'un bon sens d'utilisation, le dibutylamide d'acide N-2-éthylhexanoyl- glutamique et le dibutylamide d'acide N-lauroylglutamique sont particulièrement préférés. L'alkylester de N-acylaminoglutamine comme composant A dans l'invention est un composé représenté par la formule générale (2) suivante. O COOR5 H2N NN~/ R4 O (2) (Dans la formule, R4 représente un groupe hydrocarboné linéaire ou 10 ramifié ayant 7 à 17 atomes de carbone, R5 représente un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant 2 à 18 atomes de carbone). Le groupe hydrocarboné représenté par R4 peut être linéaire ou ramifié. Un groupe acyle à longue chaîne qui est représenté par R4-CO-est un groupe acyle dérivé d'un acide gras saturé ou insaturé et les 15 exemples de celui-ci incluent un groupe octanoyle, un groupe 2-éthylhexanoyle, un groupe nonanoyle, un groupe décanoyle, un groupe lauroyle, un groupe myristoyle, un groupe palmitoyle, un groupe stéaroyle et un groupe oléoyle. Le groupe acyle peut être dérivé d'un acide gras mixte naturel comme un acide gras d'huile de noix de coco, un acide gras 20 d'huile de ricin, un acide gras d'huile d'olive, et un acide gras d'huile de palme ou un acide gras obtenu par synthèse (incluant un acide gras ramifié), ainsi que d'un acide gras à un seul composant. Ceux-ci peuvent être utilisés isolément, ou bien deux ou plusieurs choisis parmi eux peuvent être utilisés en combinaison. Du point de vue de l'obtention d'une 25 transparence tout en maintenant la solidité du gel, on préfère que deux ou plusieurs d'entre eux soient utilisés en combinaison, de préférence encore deux ou plusieurs choisis dans le groupe choisi parmi un groupe lauroyle, un groupe myristoyle, un groupe palmitoyle et un groupe stéaroyle sont utilisés en combinaison. De préférence encore, deux ou plusieurs choisis 30 dans le groupe comprenant un groupe lauroyle, un groupe myristoyle et un groupe palmitoyle sont utilisés en combinaison, et de manière particulièrement préférable, un groupe lauroyle et un groupe palmitoyle sont utilisés en combinaison. R5 est un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant 2 à 18 atomes de carbone, et quand R5 est un atome d'hydrogène ou un groupe ayant plus de 18 atomes de carbone, une aptitude suffisante à la gélification ne peut pas être obtenue. Ils peuvent être utilisés isolément ou deux ou plusieurs choisis parmi eux peuvent être utilisés en combinaison. Du point de vue de l'aptitude à la gélification, R5 est de préférence un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant 3 à 12 atomes de carbone, de préférence encore un groupe hydrocarboné linéaire ou ramifié ayant 3 à 8 atomes de carbone, de préférence encore un groupe hydrocarboné ramifié ayant 3 à 8 atomes de carbone, de manière particulièrement préférable un groupe t-butyle, un groupe sec-butyle et un groupe isopropyle, et de manière spécialement préférable un groupe isopropyle. La glutamine utilisée dans l'alkylester de N-acylglutamine comme composant A dans l'invention peut être un mélange DL ou une substance optiquement active comme une forme D ou une forme L. Celles-ci peuvent être utilisées isolément ou deux ou plusieurs choisies dans le groupe choisi parmi elles peuvent être utilisées en combinaison. Du point de vue de la manifestation d'une aptitude à la gélification stable, la L-glutamine est particulièrement préférée. Les exemples d'alkylesters de N-acylglutamine comme composant A dans l'invention incluent l'isopropylester de N-lauroylglutamine, le sec-butylester de N-Iauroylglutamine, l'éthylester de N-lauroylglutamine, le n-octylester de N-Iauroylglutamine, le laurylester de N-lauroylglutamine, l'isopropylester de N-palmitoylglutamine, le sec-butylester de N-palmitoylglutamine, l'éthylester de N-palmitoylglutamine, le sec-butylester de N-myristoylglutamine, l'isopropylester de N-myristoylglutamine, l'éthylester de N-myristoylglutamine, le sec-butylester de N-stéaroylglutamine et l'isopropylester de N-stéaroylglutamine. Du point de vue de la manifestation d'une solidité de gel pratique même en faible quantité, l'isopropylester de N-lauroylglutamine, le sec-butylester de N-Iauroylglutamine et le n-octylester de N-lauroylglutamine sont préférés, l'isopropylester de N-Iauroylglutamine et le sec-butylester de N-Iauroylglutamine sont préférés encore, et l'isopropylester de N-Iauroylglutamine est particulièrement préféré. L'alkylester de N-acylglutamine comme composant A dans l'invention peut être préparé en combinant des techniques connues. Par exemple, il peut être obtenu en préparant une N-acylglutamine par la réaction de Schotten-Baumann dans laquelle un halogénure d'acide gras à longue chaîne et la glutamine sont mis à réagir ensemble en présence d'un catalyseur basique et en faisant réagir la N-acylglutamine avec un alcool avec chauffage en présence ou en l'absence d'un catalyseur acide. La teneur du composant (A) à utiliser dans la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon la présente invention n'est pas limitée particulièrement à condition qu'elle permette la stabilisation de la phase huileuse. Cependant, le composant (A) est utilisé à un rapport massique de celui-ci à la masse totale du composant (B) et du composant (C) dans la plage de 0,01:99,99 à 20:80 Ici, quand le rapport de la masse du composant (A) à la masse totale du composant (B) et du composant (C) est inférieur à 0,01 % en masse, la phase huileuse ne peut pas être stabilisée suffisamment, et quand il dépasse 20 % en masse, une émulsion de type huile-dans-eau encapsulée ne peut pas être formée dans certains cas car le composant (A) ne se dissout pas complètement dans la phase huileuse. De plus, du point de vue de la facilité de préparation d'une huile encapsulée, le rapport massique de la masse du composant (A) à la masse totale du composant (B) et du composant (C) est de préférence dans la plage de 0,1:99,9 à 10:90, de préférence encore de 0,5:99,5 à 7:93. La base huileuse (B) à utiliser dans la présente invention n'est pas limitée particulièrement à condition qu'elle puisse disperser uniformément le composant (A) mentionné ci-dessus, et un composant connu destiné à être incorporé dans un cosmétique est généralement utilisé. Des exemples spécifiques de ceux-ci incluent des esters comme le myristate de myristyle, le laurate d'hexyle, l'oléate de décyle, le myristate d'isopropyle, le diméthyloctanoate d'hexyldécyle, le monostéarate de glycéryle, le phtalate de diéthyle, le monostéarate d'éthylèneglycol, l'oxystéarate d'octyle et le dioctanoate de néopentylèneglycol ; des hydrocarbures comme la paraffine liquide et le squalane ; des triglycérides comme le tricapryl-caprate de glycéryle ; des huiles et graisses comme l'huile de vison, l'huile de cacao, l'huile de palme, l'huile de palmiste, l'huile de camélia, l'huile de sésame, l'huile de ricin et l'huile d'olive ; des huiles de silicone comme les silicones modifiés par des éthers incluant le méthylpolysiloxane, les méthylpolysiloxanes hautement polymérisés, les copolymères polyoxyéthylène-méthylpolysiloxane, les copolymères polyoxypropylène méthylpolysiloxane, les copolymères poly(oxyéthylèneoxypropylène) méthylpolysiloxane et analogues, les silicones cycliques incluant le stéaroxyméthylpolysiloxane, le stéaroxytriméthylsilane, le méthylhydrogénopolysiloxane, l'octaméthylpolysiloxane, le décaméthyl-polysiloxane, le décaméthylcyclopentasiloxane, l'octaméthylcyclotétrasiloxane, le tétrahydrotétraméthylcyclotétrasiloxane, le méthylcyclopolysiloxane, le cyclopentasiloxane, le dodécaméthylcyclohexasiloxane et analogues, les silicones amino-modifiés incluant le 1,1,5,5-tétraphényltrisiloxane, le méthylphénylpolysiloxane, le siloxysilicate de triméthyle, les copolymères aminoéthylaminopropylsiloxane-diméthylsiloxane et analogues, les polysiloxanes modifiés par silanol, les polysiloxanes modifiés par alcoxy, les polysiloxanes modifiés par des acides gras, les polysiloxanes modifiés par le fluor, les polysiloxanes modifiés par époxy, les polysiloxane perfluoropolyéthers modifiés par alcoxy et le poly(acétate de vinyle) diméthylpolysiloxane et analogues. Parmi ceux-ci, un type peut être utilisé, ou bien deux ou plusieurs types choisis dans le groupe ci-dessus peuvent être utilisés en combinaison. Ici, du point de vue selon lequel, si le composant (A) ne peut pas être dispersé uniformément, une émulsion de type huile-dans-eau encapsulée ne peut pas être formée suffisamment, le point de fusion de la base huileuse est de préférence 60 C ou moins. Du point de vue d'une sensation collante quand elle est appliquée à la peau, une base huileuse qui maintient un état liquide à la température normale est préférée encore. Du point de vue de la facilité de dissolution du composant (A), le rapport massique de la masse du composant (B) à utiliser dans la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée de la présente invention à la masse totale du composant (A) et du composant (C) est de préférence dans la plage de 99:1 à 24:76, et du point de vue de la température de gélification de la phase huileuse, il est de préférence encore dans la plage de 85:15 à 48:52, et du point de vue de la stabilité de l'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée à haute température, il est de préférence encore dans la plage de 85:15 à 56:44. Le solvant polaire (C) à utiliser dans la présente invention n'est pas limité particulièrement à condition qu'il puisse dissoudre suffisamment le composant (A) mentionné ci-dessus par chauffage en utilisant la base huileuse (B) mentionnée ci-dessus en combinaison, et un composant connu destiné à être incorporé dans un cosmétique est généralement utilisé. Des exemples spécifiques de ceux-ci incluent les alcools inférieurs comme l'éthanol et le 2-propanol ; les alcools supérieurs comme l'alcool isostéarylique, l'alcool laurylique, l'alcool myristylique, l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique, l'alcool hexadécylique et l'octyldodécanol ; les alcools polyhydroxylés comme le 1,3-butylèneglycol, le dipropylèneglycol et le propylèneglycol et analogues. Parmi ceux-ci, un type peut être utilisé, ou bien deux ou plusieurs types choisis dans le groupe ci-dessus peuvent être utilisés en combinaison. Du point de vue selon lequel une capsule stable peut être produite, un alcool inférieur et un alcool supérieur sont préférés, et un alcool supérieur est préféré encore, et l'alcool isostéarylique, l'alcool laurylique, l'alcool myristylique, l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique, l'alcool hexadécylique et l'octyldodécanol sont préférés encore, et l'alcool isostéarylique et l'octyldodécanol sont particulièrement préférés. Ici, si le composant (A) ne peut pas être dissous par chauffage dans un mélange de la base huileuse (B) et du solvant polaire (C), une composition d'émulsionde type huile-dans-eau encapsulée ne peut pas être formée dans certains cas, ce qui n'est pas préféré. De ce point de vue, le rapport massique de la masse du composant (C) à la masse totale du composant (A) et du composant (B) est de préférence dans la plage de 70:30 à 0,8:99,2, et du point de vue de la température de gélification de la phase huileuse, il est de préférence encore dans la plage de 40:60 à 12:88, et du point de vue de la stabilité de l'émulsion de type huile-dans- eau encapsulée à haute température, il est de préférence encore dans la plage de 30:70 à 12:88. L'eau (D) à utiliser dans la présente invention n'est pas limitée particulièrement à condition qu'elle ait une pureté comparable à celle des eaux destinées à être utilisées généralement dans un agent de lavage ou un cosmétique. Spécifiquement, une eau ayant subi un échange d'ions, une eau de puits, une eau naturelle, une eau souterraine, une eau municipale, une eau dure, une eau douce ou analogue peut être utilisée. Parmi celles-ci, un type peut être utilisé ou bien deux ou plusieurs types choisis dans le groupe ci-dessus peuvent être utilisés en combinaison. Du point de vue de la stabilité au stockage du produit de la présente invention ou de l'hygiène, de l'eau ayant subi un échange d'ions est préféré. Le rapport massique de la masse du composant (D) à la masse totale du composant (A), du composant (B) et du composant (C) est dans la plage de 99:1 à 50:50, et du point de l'aspect, des performances, d'une sensation rafraîchissante après l'application, il est de préférence encore dans la plage de 99:1 à 70:30, et du point de vue d'une sensation hydratante lors de l'application, il est de préférence encore dans la plage de 99:1 à 80:20. De plus, dans la présente invention, par addition d'un tensioactif non ionique (E), l'état dispersé de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée peut être rendu stable, et un crémage peut être empêché. Comme tensioactif non ionique (E) destiné à être utilisé dans la présente invention, tout tensioactif peut être utilisé sans limitation particulière à condition que ce soit un tensioactif non ionique destiné à être utilisé communément dans la production d'un cosmétique général. Des exemples spécifiques de ceux-ci incluent les hexadécyléthers de polyoxyéthylène (appelé aussi dans la suite POE) (5 à 10 mol), les oléyléthers de POE (6 à 9 mol), les lauryléthers de POE (5 à 7 mol), les isostéaryléthers de POE (5 à 10 mol), le dilaurate de POE (8 à 12 mol), le monoisostéarate de POE (6 à 12 mol), le diisostéarate de POE (8 à 20 mol), le monooléate de POE (5 à 12 mol), le monostéarate de POE (3 à 60 mol) glycéryle, le tristéarate de POE (3 à 20 mol) glycéryle, le monoisostéarate de POE (3 à 60 mol) glycéryle, le diisostéarate de POE (10 à 60 mol) glycéryle, le triisostéarate de POE (3 à 60 mol) glycéryle, le trioléate de POE (20 à 50 mol) glycéryle, le monolaurate de POE (4 à 25 mol) sorbitan, le monococoate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le monopalmitate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le monostéarate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le monooléate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le tristéarate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le trioléate de POE (5 à 25 mol) sorbitan, le trimyristate de POE (20 à 40 mol) triméthylolpropane, le triisostéarate de POE (20 à 50 mol) triméthylolpropane, la POE (5 à 100 mol) huile de ricin hydrogénée, la POE (15 à 50 mol) huile de ricin, le monolaurate de POE (10 à 60 mol) huile de ricin hydrogénée, le monoisostéarate de POE (5 à 60 mol) huile de ricin hydrogénée, le triisostéarate de POE (3 à 60 mol) huile de ricin hydrogénée, le monoisostéarate de glycéryle, le diisostéarate de glycéryle, le monoisostéarate de diglycéryle, le monooléate de diglycéryle, le monoisostéarate de sorbitan, le sesquiisostéarate de sorbitan, le monooléate de sorbitan, le monoisostéarate de tétraglycéryle, le monoisostéarate d'hexaglycéryle, le monoisostéarate de décaglycéryle, le diisostéarate d'hexaglycéryle, le diisostéarate de décaglycéryle, le pentaisostéarate de décaglycéryle et analogues. Dans la présente invention, il est possible d'utiliser un type ou deux ou plusieurs types de ces tensioactifs non ioniques (E). De plus, dans la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon la présente invention, la valeur HLB du tensioactif non ionique (E) n'est pas particulièrement limitée, cependant, elle est de préférence dans la plage de 3,5 à 12. Quand sa valeur HLB est inférieure à 3,5, l'effet d'amélioration de la dispersibilité de l'huile encapsulée dans l'eau dans la phase aqueuse peut devenir médiocre, et quand elle dépasse 12, la solubilité du tensioactif non ionique (E) dans la phase huileuse peut devenir médiocre. Du point de vue de la stabilité contre l'huile de silicone, sa valeur HLB est de préférence encore dans la plage de 5,5 à 12. A titre indicatif, concernant un procédé de calcul de la valeur HLB du tensioactif non ionique (E) dans le cas où deux ou plusieurs types de tensioactifs anioniques (E) sont inclus, elle est calculée sous forme de moyenne pondérée de HLB obtenue par le calcul d'après les valeurs HLB des tensioactifs non ioniques (E) respectifs et de leur rapport massique. Concernant la quantité d'incorporation du tensioactif non ionique (E), il est généralement utilisé en une quantité dans la plage de 0,01 à 20 % en masse de la quantité totale de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée. Quand elle est inférieure à 0,01 % en masse, il ne peut pas contribuer à la stabilisation de l'état dispersé de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée, et quand elle dépasse 20 % en masse, une sensation collante spécifique d'une émulsion est prononcée, de sorte que cela n'est pas préféré. Du point de vue selon lequel il n'y a pas d'irritation de la peau et une sensation collante lors de l'application peut être réduite, le rapport d'incorporation est dans la plage de préférence de 0,1 à 15 % en masse, de préférence encore de 0,2 à 10 % en masse, de préférence encore de 0,3 à 7 % en masse et de manière particulièrement préférable de 0,5 à 5 % en masse. De plus, par l'emploi de la présente invention, un composant médicinal soluble dans l'huile (F), qui a une médiocre stabilité contre l'hydrolyse et qui était difficile à incorporer dans la formulation d'une émulsion de type huile-dans-eau, peut être utilisé. Bien entendu, il est possible d'utiliser un composant médicinal soluble dans l'huile (F) qui a une bonne stabilité contre l'hydrolyse. Concernant le composant médicinal soluble dans l'huile (F), il est possible d'utiliser un composant quelconque sans limitation particulière à condition que ce soit un composant médicinal soluble dans l'huile destiné à être utilisé communément dans la production d'un cosmétique général. Des exemples spécifiques de ceux-ci incluent les absorbeurs de la lumière ultraviolette comme l'acide p-aminobenzoïque, le méthoxycinnamate d'octyle, la 2,4-dihydroxybenzophénone et le t-butoxydibenzoylméthane ; la vitamine A et ses dérivés le groupe de la vitamine B incluant le chlorhydrate de vitamine B6, le tripalmitate de vitamine B6, le dioctanoate de vitamine B6, la vitamine B2 et ses dérivés, la vitamine B12, la vitamine B15 et ses dérivés et analogues ; le groupe des vitamines C incluant l'acide ascorbique, le sulfate d'ascorbyle (sel), le phosphate d'ascorbyle, le dipalmitate d'ascorbyle et analogues ; le groupe des vitamines E incluant l'a-tocophérol, le 5-tocophérol, le y-tocophérol, l'acétate de vitamine E et analogues ; les vitamines incluant le groupe des vitamines D, la vitamine H, l'acide pantothénique, la pantéthine, la biotine et analogues ; le nicotinamide, le nicotinate de benzyle, le y-orizanol, l'allantoïne, le glycyrrhizinate (sel), l'acide glycyrrhézinique et ses dérivés, l'hinokitiol, le bisabolol, l'eucalyptol, le thymol, l'inositol, les saponines comme la saïkosaponine et la saponine de carotte, les agents et les poudres de pantothényléthyléthers, l'éthynylestradiol, l'acide tranéxamique, l'arbutine, la cépharanthine, l'extrait de placenta et analogues. Concernant la quantité incorporée, il peut être utilisé en une quantité dans la plage qui lui permet d'être dissous dans un mélange du composant (A), du composant (B) et du composant (C). Cependant, du point de vue de la solubilité dans la phase huileuse, elle est de préférence dans la plage de 0,01 à 10 % en masse de la quantité totale de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée, et du point de vue de la stabilité au stockage à long terme, elle est de préférence encore dans la plage de 0,01 à 5 % en masse. De plus, par l'emploi de la présente invention, une poudre dispersible dans l'huile (G), qui était difficile à incorporer dans la formulation d'une émulsion de type huile-dans-eau, peut être utilisée. Comme poudre dispersible dans l'huile, il est possible d'utiliser une poudre quelconque sans limitation particulière, à condition que ce soit une poudre dispersible dans l'huile destinée à être utilisée communément dans la production d'un cosmétique général. Des exemples spécifiques de celle-ci incluent l'oxyde de titane dont la surface a été soumise à un traitement hydrophobe, l'oxyde de zinc dont la surface a été soumise à un traitement hydrophobe, les pigments insolubles dans l'eau, les colorants solubles dans l'huile, les absorbeurs de lumière ultraviolette dispersibles dans l'huile et analogues. Concernant leur quantité incorporée, elle peut être utilisée en une quantité dans la plage qui lui permet d'être dispersée dans un mélange du composant (A), du composant (B) et du composant (C). Cependant, du point de vue de la facilité de dispersion dans la phase huileuse, elle est de préférence dans la plage de 0,01 à 7 % en masse de la quantité totale de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée, et du point de vue de la stabilité au stockage à long terme, elle est de préférence encore dans la plage de 0,01 à 5 % en masse. La taille moyenne de particule de la phase huileuse de la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée n'est pas limitée particulièrement, et elle peut être régulée par un procédé d'addition et un procédé d'agitation pendant la préparation. De plus, la forme de la phase huileuse n'est pas limitée particulièrement, cependant, du point de vue du bon aspect et de la facilité de production, c'est de préférence une forme sphérique. Un procédé de production selon la présente invention va être décrit ci-dessous. Une première étape) un mélange (Z) contenant le composant (A), le composant (B) et le composant (C) est dissous par chauffage et agitation. Une seconde étape) le mélange (Z) est ajouté au 35 composant (D) avec chauffage sous agitation. Une troisième étape) en refroidissant le mélange tout en agitant, on obtient une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée souhaitée. L'ordre d'addition du composant (A), du composant (B) et du composant (C) dans la première étape n'est pas limité particulièrement. Dans le cas où une substance soluble dans l'huile à médiocre stabilité est ajoutée, elle est de préférence ajoutée après la dissolution du mélange (Z), et immédiatement avant la seconde étape. La température de chauffage dans la première étape n'est pas limitée particulièrement à condition que le mélange (Z) soit dissous, cependant, du point de vue de l'évaluation globale de la composition résultante, elle est de préférence dans la plage de 50 à 180 C, de préférence encore de 80 à 140 C. La vitesse d'agitation dans la première étape n'est pas limitée particulièrement à condition que le mélange (Z) soit dissous. La température de chauffage du composant (D) dans la seconde étape n'est pas limitée particulièrement à condition qu'une huile encapsulée dans l'eau soit formée, cependant, du point de vue selon lequel la forme de la capsule présente une forme sphérique de taille relativement uniforme, elle est de préférence dans la plage de 0 à 100 C, de préférence encore de 50 à 95 C, et de manière particulièrement préférable de 60 à 90 C. Du point de vue selon lequel une fine huile encapsulée dans l'eau peut être obtenue, elle n'est de préférence pas inférieure à la température de gélification du mélange (Z). La température de chauffage du composant (D) dans la seconde étape par rapport à la température de chauffage du mélange (Z) n'est pas limitée particulièrement, à condition qu'une huile encapsulée dans l'eau puisse être formée, cependant, du point de vue selon lequel une huile encapsulée uniforme dans l'eau peut être formée, elle est de préférence dans la plage de -30 à 30 C, de préférence encore de -20 à 20 C, de préférence encore de -10 à 10 C et de manière particulièrement préférable de -5 à 5 C. La vitesse d'agitation dans la seconde étape n'est pas limitée particulièrement à condition qu'une huile encapsulée dans l'eau puisse être formée, cependant, du point de vue selon lequel une fine huile encapsulée dans l'eau peut être obtenue, elle est de préférence de 100 tr/min ou plus. Quand la vitesse d'agitation est trop élevée, les capsules entrent en collision entre elles et la forme de la capsule ne présente pas une forme sphérique de taille relativement uniforme, de sorte qu'elle est de préférence de 10 000 tr/min ou moins. Une buse d'introduction dans la seconde étape n'est pas limitée particulièrement à condition qu'une huile encapsulée dans l'eau puisse être formée. Dans la seconde étape, en régulant la vitesse d'agitation ou la buse d'introduction, il est possible de choisir une taille arbitraire de l'huile encapsulée dans l'eau. La vitesse de refroidissement dans la troisième étape n'est pas limitée particulièrement à condition qu'une huile encapsulée dans l'eau 10 puisse être formée, cependant, pour former une huile encapsulée uniforme dans l'eau, la vitesse de refroidissement est de préférence inférieure à 100 C/min. Dans la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée de la présente invention, différents composants qui peuvent 15 être utilisés dans un cosmétique général ou une préparation externe pour la peau peuvent être incorporés de manière appropriée dans une mesure telle que l'effet de la présente invention n'est pas dégradé. Par exemple, des tensioactifs ioniques, des tensioactifs non ioniques, des agents hydratants, des poudres, des pigments, des agents huileux, des 20 antioxydants, des agents épaississants, des agents fortifiants pour la peau, des solvants organiques, des conservateurs, des agents chélatants, des parfums et analogues peuvent être cités à titre d'exemple. La composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée de la présente invention peut être utilisée comme cosmétique ou agent de 25 lavage. Par exemple, des produits pour les soins de la peau basiques comme les crèmes générales, les émulsions (crèmes nettoyantes, crèmes froides, crèmes de jour, crèmes pour les mains et analogues), des lotions pour la peau (lotions pour les mains, lotions générales pour la peau et analogues) et des masques pour le visage des produits pour les soins de 30 la peau pour les coups de soleil/filtres solaires comme les crèmes pour les coups de soleil/filtres solaires et les lotions pour les coups de soleil/filtres solaires ; les produits pour les soins capillaires comme les traitements capillaires (traitements capillaires sous forme d'une crème, d'une lotion, d'un gel ou d'une autre forme, et incluant les préparations de revêtement 35 pour les extrémités divisées) et les préparations de type mises en pli (lotions de mise en pli, lotions à friser, liquides capillaires, mousses capillaires et gels capillaires) ; les cosmétiques pour le lavage comme les produits de lavage pour le visage (sous forme d'une crème, d'une pâte, d'un liquide, d'un gel ou analogue) et les shampooings, et analogues, peuvent être cités à titre d'exemples. En particulier, du point de vue selon lequel une émulsion limpide et stabilisée peut être obtenue, un cosmétique limpide est préféré, et un produit pour les soins de la peau basique limpide, un produit pour les soins de la peau pour les coups de soleil/filtre solaire limpide est préféré encore. 10 [Exemples] Dans la suite, la présente invention va être décrite spécifiquement en se référant à des exemples, cependant, l'invention n'est pas limitée à ces exemples. Les compositions d'émulsion de type huiledans-eau encapsulée résultantes ont été évaluées en termes de stabilité et 15 des aspects sensoriels par les procédés d'évaluation suivants et sur la base des normes d'évaluation. 1) Aspect 20 Une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) ont été stockées à la température ambiante (25 C) pendant 3 jours, puis leur aspect a été observé visuellement. 0 : la phase dispersée (phase huileuse) est limpide. 25 : la phase dispersée (phase huileuse) n'est pas limpide. X : une séparation apparaît dans la phase dispersée (phase huileuse). 2) Stabilité contre la pression externe Une portion de 1 ml de chaque composition parmi une 30 composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) a été transférée dans un tube d'Eppendorf de 1,5 mL, et au moyen d'une centrifugeuse (produite par Sigma, centrifugeuse de laboratoire de type 1-13, rayon du rotor : 3,5 cm, vitesse de rotation maximale : 35 13 000 tr/min), une centrifugation a été réalisée à la température ambiante pendant 1 min tandis que la vitesse de rotation était amenée à varier, après quoi l'état de séparation de la phase huileuse a été évalué sur la base des critères suivants. L'accélération de la pesanteur (RCF) a été calculée au moyen de la formule numérique (1) suivante. RCF = 1118 x r x N2 x (G) (1) r : rayon de rotation (cm) N : tours par minute (tr/min) : une coalescence de la phase huileuse survient à une accélération de la pesanteur de 1000 G ou plus et inférieure à 10 000 G. ^ : une coalescence de la phase huileuse apparaît à une accélération de la 0 pesanteur de 250 G ou plus et inférieure à 1000 G. A : une coalescence de la phase huileuse apparaît à une accélération de la pesanteur de 100 G ou plus et inférieure à 250 G. X : une coalescence de la phase huileuse apparaît à une accélération de la pesanteur inférieure à 100 G. 15 3) Stabilité contre la température Une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) ont été stockées à 50 C pendant 3 jours, puis leur état 20 d'émulsion a été évalué sur la base des critères suivants. ^ : une séparation ne se produit pas à la température ambiante et à 50 C, et la composition est stable. ^ : la composition est stable à la température ambiante, et une séparation apparaît à 50 C. 25 A : une légère séparation apparaît (dans une mesure telle qu'un anneau est formé) à la température ambiante, et une séparation apparaît à 50 C. X : une séparation apparaît complètement à la température ambiante et à 50 C. 30 Une évaluation sensorielle a été réalisée par 6 spécialistes d'un jury quand une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) ou une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) a été appliquée à l'avant-bras en termes des 35 caractéristiques spécifiques d'une sensation hydratante pendant l'application, d'une sensation dans laquelle il n'y a pas de sensation de matière étrangère (comme une sensation de débris restants) lors de l'application, une sensation d'humidité naturelle (une sensation dans laquelle il n'y a pas de sensation collante) après l'application. Points d'évaluation 1) Une sensation hydratante pendant l'application Elle donne une sensation très hydratante comme si de l'eau était appliquée. 10 4 Elle donne une certaine sensation huileuse, cependant elle donne une sensation hydratante. Elle donne une forte sensation huileuse 2 15 Elle donne une très forte sensation huileuse, mais pas de sensation hydratante 1 2) Une sensation dans laquelle il n'y a pas de sensation de matière étrangère (comme une sensation de débris restants) lors de l'application 20 Elle ne donne pas de sensation de matière étrangère 4 Elle donne une certaine sensation de matière étrangère, mais cela n'est pas gênant 3 Elle donne une forte sensation de matière étrangère 2 Elle donne une très forte sensation de matière étrangère et une douleur 25 lors de l'application 1 3) Une sensation d'humidité naturelle après l'application Elle donne une sensation très humide 4 Elle donne une sensation humide à un certain degré 3 30 Elle donne une sensation collante 2 Elle donne une sensation très collante 1 Critères d'évaluation : un point d'évaluation moyen est 3,5 ou plus. 35 0 : un point d'évaluation moyen est 2,5 ou plus et inférieur à 3,5. A : un point d'évaluation moyen est 1,5 ou plus et inférieur à 2,5. X : un point d'évaluation moyen est inférieur à 1,5. (Exemples 1 à 2 et exemples comparatifs 1 à 4) Selon la formulation montrée dans le tableau 1, une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) ont été préparées. Puis, selon les procédés d'évaluation mentionnés ci-dessus, une évaluation a été réalisée en termes d'aspect, de stabilité contre la pression externe, de stabilité contre la température et de sensation sensorielle. A titre indicatif, concernant le procédé de production, tandis qu'une portion de phase aqueuse a été chauffée à 80 C et agitée à 400 tr/min, une portion de phase huileuse qui a été dissoute par chauffage à 90 C a été ajoutée à la phase aqueuse à raison de 2 mL/min, puis le mélange a été laissé au repos pour refroidir à 100 C/h, de sorte qu'une composition d'émulsion a été obtenue. A titre indicatif, la préparation a été réalisée à une échelle de 100 g. Les résultats d'évaluation respectifs sont montrés aussi dans le tableau 1. [Tableau 1] fo en masse Exemple Exemple comparatif 1 2 1 2 3 4 Myristate d'isopropyle 5 - 5 _ Cyclométhicone - 5 - 5 - 5 Phase Octyldodécanol 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 1,5 huileuse Ethanol 0,7 0,7 Dibutylamide d'acide N-2- 0,15 0,15 éthylhexanoylglutamique Alcool béhénylique _ - 0,15 0,15 -- ---------------- Phase Eau purifiée complément complément complément complément complément complément aqueuse Total 100 100 100 100 100 100 Aspect 0 0 X X A X Stabilité à la pression O 0 X X X Stabilité externe Stabilité à la G X X 0 A température Sensation hydratante X X X X Résultat pendant l'application Sensation sans A Sensation sensation de matière sensorielle étrangère Sensation humide A A X X naturelle après l'application D'après ces résultats, on a constaté que la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple 1) de la présente invention peut produire une composition qui est limpide et qui a une excellente stabilité et une excellente sensation sensorielle. De plus, on a constaté qu'elle ne donne pas de sensation gênante lors de l'application qui est observée dans une composition générale sous forme d'une capsule. (Exemple 3 et exemples comparatifs 5 à 11) Selon la formulation montrée dans le tableau 2, une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) ont été préparées en utilisant de la paraffine liquide comme base huileuse et un tensioactif non ionique. Puis, selon les procédés d'évaluation mentionnés ci-dessus, une évaluation a été réalisée en termes de stabilité contre la pression externe, de stabilité contre la température et de sensation sensorielle. A titre indicatif, concernant le procédé de production, tandis qu'une portion de phase aqueuse a été chauffée à 80 C et agitée à 250 tr/min, une portion de phase huileuse qui a été dissoute par chauffage à 80 à 120 C a été ajoutée à la phase aqueuse à raison de 2 mL/min, puis le mélange a été laissé au repos pour refroidir à raison de 100 C/h, de sorte qu'une composition d'émulsion a été obtenue. A titre indicatif, la préparation a été réalisée à une échelle de 100 g. Les résultats d'évaluation respectifs sont montrés aussi dans le tableau 2. [Tableau 2] ((Y() en masse) Exemple Exernple comparatif 3 5 6 7 8 9 10 11 Paraffine liquide 5 5 5 5 5 5 2 2 0 Idodécanol 1 2 1,2 1 2 1 2 1 2 1 2 0 48 0 48 Isostéarate d'huile 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,3 0,3 POE (58) de ricin hydrogénée*l Phase Dibutylamide d'acide N-2- 0,06 - - - .. éthylhexanoyl-qlutamique huileuse Alcool béhénylique - .. 2 - - - 0,8 Acide 12-hydroxy- - 0,3 - - - - stéarique Agent gélifiant d'ester de - -- 0,3 - - - dextrine et d'acide gras*2 _ _ _ _ _ _ _ _ _ Agent gélifiant -- - - 0,3 _ _ _ _ _ _ _ - _d'oligoester*3 -------- -------_ ----- ------0,1 ------- - - - - 0,1 Phase Copolymère - Copolymère acrylate/méthacrylate d'alkyle*4 aqueuse Triéthanolamine - - - - 0,1 0,1 Eau purifiée complé- complé- complé- complé- complé- complécomplé-complé- ment ment ment ment ment ment ment ment Total 100 100 100 100 100 100 100 100 Stabilité à X X X X X la pression Stabilité externe Stabilité à O X X X X X 0 0 la tempé- rature Résultat Sensation O 0 X X A A X X hydratante à l'appli- cation Sensation A 0 0 sans Sensation sensation sensorielle de matière étrangère Sensation O 0 A X X X A X humide naturelle après l'application *1 : Emalex RWIS-158 (Nihon Emulsion Co., Ltd. *2 : Rheopearl MKL (Chiba Seifun Co., Ltd.) *3 : Nomcort HK-G (Nisshin Oil Mills Co., Ltd.) *4 : Pemulen TR-1 (Noveon Inc.) D'après ces résultats, on a constaté que la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple 3) de la présente 10 invention est très supérieure en termes de stabilité d'émulsion et de sensation sensorielle par rapport aux compositions d'émulsion de type huile-dans- eau conventionnelles (exemples comparatifs 5 à 11). De plus, le fait qu'une nouvelle sensation d'application qui est différente de celle du 25 cas d'une émulsion de type huile-dans-eau conventionnelle a été obtenue en modifiant la phase huileuse dans la phase huileuse encapsulée et en retardant ainsi l'adhésion des composants huileux à la peau lors de l'application constitue un très grand avantage. (Exemple 4 et exemples comparatifs 12 à 13) Selon la formulation montrée dans le tableau 3, une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée (exemple) et une composition d'émulsion de type huile-dans-eau (exemple comparatif) ont été préparées en utilisant la cyclométhicone comme base huileuse. Puis, selon les procédés d'évaluation mentionnés ci-dessus, une évaluation a été réalisée en termes de stabilité contre la pression externe, de stabilité de l'émulsion contre la température et de sensation sensorielle. A titre indicatif, concernant le procédé de production, tandis qu'une portion de phase aqueuse a été chauffée à 80 C et agitée à 250 tr/min, une portion de phase huileuse qui a été dissoute par chauffage à 80 à 140 C a été ajoutée à la phase aqueuse à raison de 2 mL/min, puis le mélange a été laissé au repos pour refroidir à raison de 100 C/h, de sorte qu'une composition d'émulsion a été obtenue. A titre indicatif, la préparation a été réalisée à une échelle de 100 g. Les résultats d'évaluation respectifs sont montrés aussi dans le tableau 3. [Tableau 3] en masse Exemple Exemple comparatif 412 13 Cyclométhicone 3,2 3,2 3,2 Alcool isostéarylique 1 1 1 Phase huileuse Triisostéarate de PEG-20 glycéryle*5 0,75 0,75 0,75 Dibutylamide d'acide N-2-éthylhexanoyl- 0,05 - glutamique Alcool béhénylique - - 1 Phase aqueuse - -------------------------------- complément ---------------------------------- complément Eau purifiée complément Total 100 100 100 Stabilité à la pression externe 0 X X Stabilité Stabilité à la température O X X Résultat Sensation hydratante à O 0 X Sensation l'application sensorielle Sensation humide naturelle après O 0 A l'application *5 : Emalex GWIS-320 (Nihon Emulsion Co., Ltd.) D'après ces résultats, on a constaté que même dans le cas où la cyclométhicone ayant une médiocre stabilité d'émulsion était utilisée, la composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée est très supérieure en termes de stabilité de l'émulsion et de sensation sensorielle 10 par rapport aux compositions d'émulsion de type huile-dans-eau conventionnelles. De plus, le fait qu'une nouvelle sensation d'application qui est différente de celle du cas d'une émulsion de type huile-dans-eau conventionnelle a été obtenue en modifiant la phase huileuse en la phase huileuse encapsulée, en retardant ainsi l'adhésion des composants huileux 15 à la peau lors de l'application est un très grand avantage. Dans la suite, des exemples spécifiques des compositions selon la présente invention vont être montrés. 27 [Tableau 4] Exemple 5 : Crème blanchissante Composant % en masse X Paraffine liquide 3,2 Alcool isostéarylique 1,0 Diméthicone copolyol *6 0,2 Dibutylamide d'acide N-2-0,1 éthylhexanoylglutamique Y Dipalmitate d'ascorbyle 0,5 Parfum quantité appropriée Z Glycérine 3,0 PCA-Na 0,2 Parahydroxybenzoate de méthyle quantité appropriée Eau purifiée complément Total 100 * 6 : Emalex SS-5050K (Nihon Emulsion Co., Ltd.) Procédé de production Une portion de phase huileuse de X a été dissoute par chauffage et refroidie à 80 C. Puis, Y a été ajouté à celle-ci et dissous dans celle-ci. Ensuite, le mélange de X plus Y a été ajouté à z qui était chauffé à 80 C, et le mélange résultant a été laissé au repos pour refroidir sous agitation, de sorte qu'une composition d'émulsion de type huile-danseau encapsulée a été obtenue. La crème blanchissante obtenue présentait une bonne sensation sensorielle. 28 [Tableau 5] Exemple 6 : Lait formant filtre solaire Composant % en masse X Cyclométhicone 3,0 Isononanoate d'isononyle 1,0 Alcool isostéarylique 1,5 Trioléate de POE (20) sorbitan*7 0,5 Dibutylamide d'acide N-2- 0,05 éthylhexanoylglutamique Y Butylméthoxydibenzoylméthane 0,5 Oxyde de titane 0,5 Parfum quantité appropriée Z Parahydroxybenzoate de méthyle quantité appropriée Eau purifiée complément Total 100 *7 : NIKKOL TO-30 (Nikko Chemicals Co., Ltd.) Procédé de production Une portion de phase huileuse de X a été dissoute par chauffage et refroidie à 80 C. Puis, Y a été ajouté à celle-ci et dissous dans celle-ci. Ensuite, le mélange de X et Y a été ajouté à z qui était 10 chauffé à 80 C, et le mélange résultant a été laissé au repos pour refroidir sous agitation, de sorte qu'une composition d'émulsion de type huile-danseau encapsulée a été obtenue. Le lait de filtre solaire obtenu présentait une bonne sensation sensorielle. [Tableau 3] Exemple 7 : Lotion de filtre solaire transparente Composant % en masse X Paraffine liquide 10,0 Octyldodécanol 2,0 Dibutylamide d'acide N-2- 0,2 éthylhexanoylglutamique Y Méthoxycinnamate d'octyle 0,5 Parfum quantité appropriée Z Parahydroxybenzoate de méthyle quantité appropriée Eau purifiée complément Total 100 Procédé de production Une portion de phase huileuse de X a été dissoute par chauffage et refroidie à 80 C. Puis, Y a été ajouté à celle-ci et dissous dans celle-ci. Ensuite, le mélange de X + Y a été ajouté à z qui était chauffé à 80 C, et le mélange résultant a été laissé au repos pour refroidir sous agitation, de sorte qu'une composition d'émulsion de type huile-danseau encapsulée a été obtenue. La lotion de filtre solaire limpide obtenue présentait une bonne sensation sensorielle et une sensation limpide. [Tableau 4] Exemple 8 : Fond de teint liquide Composant % en masse X Paraffine liquide 8,0 Hexyldécanol 8,0 Isopropylester de N-lauroylglutamine 0,5 Y Talc 4,0 Dioxyde de titane 5,0 Oxyde de fer jaune 0,1 Oxyde de fer noir 0,5 Z Propylèneglycol 10,0 Parahydroxybenzoate de méthyle quantité appropriée Eau purifiée complément Total 100 Procédé de production Une portion de phase huileuse de X a été dissoute par chauffage et refroidie à 70 C. Puis, Y soigneusement mélangé a été ajouté à z qui a été chauffé à 70 C et X a été ajouté à Y + Z qui ont été chauffés à 70 C, et le mélange résultant a été laissé au repos pour refroidir sous agitation, de sorte qu'une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée a été obtenue. Le fond de teint liquide obtenu présentait une bonne sensation sensorielle. [Applicabilité industrielle] Selon la présente invention, il est devenu possible de produire une nouvelle composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée et en outre un cosmétique qui sont excellents en ce qui concerne la stabilité au cours du temps, qui ne confèrent pas de sensation désagréable lors de l'application, qui sont excellents en ce qui concerne la sensation sensorielle satisfaisant à la fois une sensation hydratante et une sensation émolliente et qui sont excellents en ce qui concerne l'aspect tout en empêchant la coalescence de la phase dispersée, ce qui ne pouvait pas être obtenu dans une composition d'émulsion de type huile-dans-eau conventionnelle, et qui peuvent être produits par un procédé simple sans recourir à un appareil spécial. En particulier, leur applicabilité industrielle comme cosmétique limpide tel qu'un produit pour les soins de la peau basique limpide ou un produit pour les soins de la peau pour coups de soleil/filtre solaire limpide est élevée | [Objectif]Produire une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée dans laquelle la coalescence de la phase dispersée ne survient pas, et qui peut être produite par un procédé simple sans recourir à un appareil spécial, qui a une excellente stabilité au cours du temps, qui ne confère pas de sensation désagréable lors de l'application, qui a une excellente sensation sensorielle qui satisfait à la fois une sensation hydratante et une sensation émolliente et qui a un excellent aspect.[Moyens d'y parvenir]On a constaté que l'objectif ci-dessus peut être atteint en préparant une composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée comprenant un alkylamide d'acylaminoacide ou un alkylester d'acylglutamine, une base huileuse, un solvant polaire et de l'eau. | 1. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée caractérisée en ce qu'elle comprend les 4 composants (A), (B), (C) et (D) suivants : (A) un ou deux ou plusieurs choisis parmi un alkylamide d'acylaminoacide et un alkylester d'acylglutamine, (B) une base huileuse, (C) un solvant polaire, et 10 (D) de l'eau. 2. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon la 1, caractérisée en ce que l'alkylamide d'acylaminoacide comme composant (A) est un composé représenté par la formule générale (1) suivante : 15 0 (1) (CH2)n V R1 (dans la formule, R1 et R2 représentent chacun indépendamment un groupe hydrocarboné ayant 1 à 26 atomes de carbone, R3 représente un 20 groupe hydrocarboné ayant 7 à Il atomes de carbone, et n représente 1 ou 2). 3. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le composant (A) est choisi parmi le dibutylamide d'acide N-2-éthylhexanoyl-L-glutamique, le 25 dibutylamide d'acide N-lauroyl-L-glutamique et l'isopropylester de N-Iauroylglutamine. 4. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le rapport massique de la masse du composant (A) à la masse totale du 30 composant (B) et du composant (C) est dans la plage de 0,01:99,99 à 20:80, le rapport massique de la masse du composant (B) à la masse totale du composant (A) et du composant (C) est dans la plage de 99:1 àFR 07 52741 Modifiée le 27.03.2007 24:76, le rapport massique de la masse du composant (C) à la masse totale du composant (A) et du composant (B) est dans la plage de 70:30 à 0,8:99,2, le rapport massique de la masse du composant (D) à la masse totale du composant (A), du composant (B) et du composant (C) est dans la plage de 99:1 à 50:50, et la température de gélification (solidification) de toute la phase huileuse incluant le composant (A), le composant (B) et le composant (C) est 100 C ou moins. 5. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle 10 comprend en outre (E) un tensioactif non ionique. 6. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre (F) un composant médicinal soluble dans l'huile. 7. Composition d'émulsion de type huile-dans-eau encapsulée 15 selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre (G) une poudre dispersible dans l'huile. 8. Utilisation d'une composition d'émulsion selon l'une quelconque des 1 à 7 dans un cosmétique général ou une préparation externe pour la peau. 20 9. Utilisation d'une composition d'émulsion selon l'une quelconque des 1 à 7 comme cosmétique ou agent de lavage. 10. Utilisation d'une composition d'émulsion selon l'une quelconque des 1 à 7 dans un produit pour les soins de la 25 peau basiques, un produit pour les coups de soleil/filtres solaires, un produit pour les soins capillaires ou dans un cosmétique pour le lavage. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 17,A61Q 19 | A61K 8/42,A61Q 17/04,A61Q 19/02,A61Q 19/10 |
FR2892692 | A1 | OSSATURE DEFORMABLE DE CARROSSERIE DE VEHICULE AUTOMOBILE | 20,070,504 | La présente invention se rapporte à une carrosserie de véhicule automobile équipée d'une ossature déformable. Des véhicules automobiles connus comportent un châssis équipé d'un groupe motopropulseur et de roues couplées audit groupe motopropulseur, l'ensemble étant recouvert d'une carrosserie. Le châssis comporte lui, au moins deux longerons étendus longitudinalement et io sensiblement parallèles entre eux, lesquels longerons présentent une partie avant et une partie arrière. La carrosserie comprend un coffre moteur, supporté par la partie avant et recouvrant le groupe motopropulseur, et un habitacle situé sur la partie arrière, ladite ossature déformable comportant au moins lesdits longerons en partie inférieure du 15 châssis. Par ailleurs, l'ossature déformable comporte deux montants latéraux avant présentant respectivement une portion inférieure reliée à des longerons, entre leurs parties avant et leur partie arrière, et les montants se prolongent sensiblement parallèlement entre eux vers le haut au-delà 20 de la portion inférieure et au-dessus du niveau du coffre moteur pour recevoir un pare-brise. En outre, l'ossature déformable présente des éléments transversaux qui relient les deux montants ensemble et qui sont doublés d'une traverse rigide doublée à distance et vers l'arrière dans l'habitacle. La traverse rigide supporte usuellement une colonne de 25 direction du véhicule, dans le prolongement de laquelle se situe à l'intérieur de l'habitacle un volant généralement équipé d'un coussin de sécurité gonflable. Typiquement, les éléments transversaux comportent une traverse supérieure et une traverse inférieure de pare-brise. Ainsi, en cas de choc violent subi par le véhicule, les longerons et la 30 partie inférieure des montants se déforment, et il ne doit pas y avoir de modification de l'orientation de la colonne de direction par rapport à 2 2892692 l'habitacle de telle sorte que le coussin de sécurité gonflable peut alors se déployer normalement dans une direction déterminée. On pourra notamment se référer au document US 5 927 796, lequel décrit une telle structure tubulaire déformable permettant de préserver 5 l'orientation du coussin de sécurité gonflable. En revanche, lorsque le véhicule subit un choc de face au niveau de la partie avant des longerons, ces derniers tendent à faire pivoter les deux montants vers l'arrière et à entraîner en rotation la traverse rigide et par là-même, à faire pivoter aussi la colonne de direction qui tend à remonter io dans l'habitacle de telle sorte que le coussin de sécurité gonflable se déploie dans une direction écartée de ladite direction déterminée. Un problème qui se pose alors, et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir une carrosserie de véhicule automobile, dont l'ossature puisse être déformée par le déplacement de la partie avant des 15 longerons sans pour autant que le coussin de sécurité gonflable ne perde de son efficacité. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une carrosserie de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comportant un châssis adapté à recevoir ladite carrosserie qui délimite un 20 coffre moteur et un habitacle, ledit châssis comprenant au moins deux longerons dans le coffre moteur, ladite carrosserie comprenant en outre une ossature déformable comportant les longerons reliés à deux montants latéraux s'étendant en arrière dudit coffre moteur pour délimiter ledit habitacle, ladite ossature présentant des éléments transversaux reliant 25 lesdits montants, lesdits éléments transversaux comprenant une traverse rigide supportant une colonne de direction et un volant avec des organes de sécurité gonflables, ladite ossature déformable étant adaptée à se déformer sous l'effet d'un choc dudit véhicule, tandis que ladite traverse rigide demeure en position sensiblement fixe par rapport audit habitacle ; 30 selon l'invention, ladite traverse rigide est reliée auxdits montants par des moyens de liaison frangibles ; et lesdits moyens de liaison frangibles sont adaptés à se rompre lorsque ladite ossature se déforme, de façon que 3 2892692 ladite traverse rigide se désolidarise desdits montants, par quoi ladite traverse demeure en position fixe par rapport audit habitacle. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le mode de liaison frangible entre la traverse rigide et les montants qui permet, 5 lorsque la partie avant des longerons est entraînée vers l'habitacle du véhicule lors d'un choc frontal, et que les montants dont les longerons sont indirectement solidaires, tendent, eux, à basculer vers l'arrière, une rupture de la liaison entre la traverse et les montants. De la sorte, la traverse reste en position angulaire fixe par rapport à l'habitacle et par io conséquent, la colonne de direction prolongée par le volant qui supporte les moyens de sécurité gonflables, demeure selon une même orientation par rapport à l'habitacle, et donc par rapport à un conducteur en position normale de conduite. Alors que selon l'art antérieur, les moyens de sécurité gonflables tendaient, lors d'un choc frontal, à se déployer vers la 15 partie supérieure de l'habitacle au-dessus du conducteur, en perdant toute efficacité, selon l'invention, les moyens de sécurité gonflables se déploient alors dans la direction dudit conducteur. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageuse, ladite traverse est soudée auxdits montants latéraux par 20 des points de soudure, lesdits points de soudure étant espacés les uns des autres pour former lesdits moyens de liaison frangibles. Ainsi, en réalisant une série déterminée de points de soudure calibrés on réalise de façon aisée et simple des moyens de liaison frangibles à un coût très avantageux. 25 Par ailleurs, ladite traverse présentant deux extrémités opposées, lesdits moyens de liaison frangibles comprennent, de manière avantageuse, deux flasques de fixation respectivement solidaires desdits montants latéraux et en regard l'un de l'autre, ainsi que deux joues respectivement montées sur lesdites extrémités, lesdits flasques et 30 lesdites joues étant respectivement soudés ensemble. La traverse est alors orientée sensiblement perpendiculairement aux deux flasques de fixation, et les deux joues sont respectivement montées sur les extrémités 4 2892692 également perpendiculairement à ladite traverse, de sorte que joues et flasques sont respectivement sensiblement parallèles entre elles et l'une contre l'autre. Avantageusement, lesdites extrémités desdites traverses sont 5 respectivement montées à travers lesdits flasques de fixation, par exemple en traversant une lumière circulaire, et lesdites extrémités sont adaptés à être guidées en rotation dans lesdits flasques de fixation lorsque lesdits moyens de liaison frangibles sont rompus. Ainsi, la traverse est alors libre en rotation par rapport aux montants de telle sorte io que ce sont les montants qui pivotent sensiblement autour de la traverse, en en restant tout de même solidaire. De la sorte, l'ossature déformable demeure cohérente et ne se disloque pas, ce qui préserve plus encore l'habitacle des déformations de la carrosserie et qui est par conséquent un gage de sécurité pour le conducteur. 15 De surcroît, ladite traverse est équipée avantageusement de deux collets respectivement montés au voisinage desdites extrémités de ladite traverse et entre lesdits flasques, et dont les dimensions sont bien évidemment supérieures aux dimensions de la lumière pratiquée dans les flasques et que traverse les extrémités, lesdits collets étant alors 20 respectivement adaptés à venir en butée contre lesdits flasques, de manière à bloquer ladite traverse en translation à travers lesdits flasques. De la sorte, les montants et la traverse sont encore plus solidaires les uns des autres, et surtout, lorsque le choc n'est pas exclusivement frontal, la traverse demeure entre les flasques et les montants. 25 En outre, lesdites joues et lesdits flasques, les uns contre les autres, sont avantageusement et respectivement soudés ensemble par une pluralité de points de soudure répartis autour de l'extrémité de ladite traverse, de sorte que le pivotement des montants permet d'entraîner à force en rotation les flasques par rapport aux joues selon un plan moyen 30 défini par ces joues et ces flasques soudés, et ainsi de rompre en cisaillement lesdits points de soudure. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique de côté d'une carrosserie de véhicule automobile conforme à l'invention ; - la Figure 2 est une vue schématique de détail d'un élément de la carrosserie illustrée sur la Figure 1 ; et, - la Figure 3 est une vue schématique de l'élément de détail illustré sur la Figure 2, selon un angle de vue III décalé de 90 par rapport à la Figure 2. La Figure 1, illustre un véhicule automobile 10, ici de type utilitaire mais qui pourrait très bien être un véhicule d'un autre type, lequel comprend un châssis 12 surmonté d'une carrosserie 14. Le châssis 12 comporte des longerons 16, dont un seul apparaît sur la Figure 1, et qui s'étendent longitudinalement sur toute la longueur du véhicule automobile 10. Ces longerons 16 présentent respectivement une partie avant 18 adaptée à supporter un groupe motopropulseur non représenté, et une partie arrière 20. En outre, le châssis 12 est équipé de roues 22. La carrosserie 14, elle, présente un coffre moteur 24 supporté par la partie avant 18 du longeron 16 et adapté à recouvrir le groupe motopropulseur, et un habitacle 26 supporté, lui, par la partie arrière 20 des longerons. Au surplus, la carrosserie 14 comprend une ossature déformable 28 présentant deux montants latéraux en regard 30 et sensiblement parallèles entre eux, dont un seul apparaît sur la Figure, et qui sont respectivement reliés aux longerons 16. Ces montants latéraux 30 s'étendent sensiblement verticalement depuis le bas de la carrosserie au niveau des longerons 16, au-dessus du niveau du coffre moteur 24 jusqu'en haut de la carrosserie pour former un encadrement d'une baie vitrée avant. Ils présentent une portion inférieure 32 situé au niveau du coffre moteur 24, et servant de support pour articuler des portes non représentées du véhicule automobile 10 et une portion supérieure formant 6 2892692 un montant de baie 34 pour maintenir un pare-brise non représenté non plus. Par ailleurs, les montants latéraux en regard 30 espacés l'un de l'autre, sont reliés entre eux par une traverse rigide 36 masquée sur la Figure 1 et qui apparaît en détail, partiellement, sur la Figure 3. 5 Avant de décrire en détail le mode de liaison de la traverse rigide 36 et des montants latéraux 30, on notera, en référence à la Figure 1, que la traverse 36 supporte une colonne de direction 38 qui en est solidaire. En outre, la colonne de direction 38 se prolonge par un volant de direction 40 dans l'habitacle 26, ce volant de direction 40 étant équipé d'un coussin de io sécurité gonflable 42 ici dans un état déployé pour mieux illustrer l'invention. Ainsi, on comprend qu'en cas de choc frontal du véhicule automobile 10, la partie avant 18 du longeron tend à être entraînée en translation T vers l'habitacle 26, et elle-même à entraîner dans sa course, le montant latéral 30 dont elle est solidaire et qui lui, tend à pivoter, ici 15 dans le sens trigonométrique R, autour de la traverse 36 et par-dessus le coffre moteur 24. Afin que ce pivotement des montants latéraux 30 ne provoque pas la rotation de la traverse 36 et par là-même, la rotation de la colonne de direction 38 dans le même sens trigonométrique R, et la modification de 20 direction de déploiement du coussin de sécurité gonflable 42, il est prévu des moyens de liaison frangibles entre la traverse 36 et les montants latéraux 30 que l'on décrira ci-après en référence aux Figures 2 et 3. Ainsi, apparaissent en vue de face, de l'habitacle 26 vers le coffre moteur 24, et partiellement, la traverse 36 et en particulier une extrémité 25 44 de symétrie circulaire, l'un des montants latéraux 30 auquel est reliée la traverse 36 par l'intermédiaire d'un flasque 46. Ce flasque 46 présente une partie en équerre de fixation 48, en applique contre le montant 30 et adaptée à y être solidarisée par des moyens vissables susceptibles d'être engagés dans des perçages 50, et une platine de liaison 52 sensiblement 30 perpendiculaire à la traverse 36 et qui précisément, est traversée par l'extrémité 44 de la traverse 36 à travers une lumière circulaire 54. En outre, sur l'extrémité 44 de la traverse 36 qui affleure d'un côté de la 7 2892692 platine de liaison 52 est rapportée une joue 56 qui est rendue solidaire de cette extrémité 44 et dont un pourtour 58 est adapté à venir s'appliquer contre une paroi externe 60 de la platine de liaison 52 dans la bordure de la lumière circulaire 54. 5 En outre, l'extrémité 44 de la traverse 36 est munie d'un collet 62 formant collerette, d'un diamètre supérieur à celui de la lumière circulaire 54 et qui est monté, opposé à la joue 56 par rapport à la platine de liaison 52 de manière à pouvoir venir prendre en sandwich cette dernière. Ainsi, et on le comprend aisément, la traverse 36 est bloquée en translation 10 selon sa direction longitudinale par rapport au flasque 46 et par conséquent par rapport au montant latéral 30. De surcroît, la joue 56 est soudée contre la platine de liaison 52 par des points de soudure calibrés 64, réalisés entre le pourtour 58 de la joue 56 et la bordure de la lumière circulaire 54 et formant des moyens 15 frangibles. De la sorte, la platine de liaison 52 est maintenue, dans une certaine mesure, bloquée en rotation autour de l'extrémité 44 de la traverse 36 tout comme le montant latéral 30. On retrouve sur la Figure 2, en vue latérale selon Il illustré sur la Figure 3, la platine de liaison 52 et sa partie en équerre de fixation 48 20 ainsi que la joue 56 appliquée contre la paroi externe 60 de la platine de liaison 52. En outre, la joue 56 est solidarisée à la platine de liaison 52 par quatre points de soudure calibrés 64 régulièrement espacés dans le pourtour 58 et de la joue 56. Bien évidemment, l'autre extrémité de la traverse 36 est équipée des 25 mêmes moyens pour la relier à l'autre montant latéral 30. Ainsi, et c'est là une caractéristique des points de soudure calibré 64, lors d'un choc frontal, les montants latéraux 30 sont entraînés en pivotement autour de la traverse 36, et par conséquent la platine de liaison 52 l'est également dans le sens trigonométrique R de telle sorte 30 qu'elle pivote dans un plan moyen défini par ladite platine de liaison 52 et la joue 56 et que les points de soudure calibré 64, sont cisaillés grâce à l'inertie de la traverse 36 et par ailleurs grâce à ses moyens de liaison à 8 2892692 l'habitacle par l'intermédiaire de la colonne de direction 38. Bien évidemment, le nombre et le calibrage des points de soudure calibrés 64 sont déterminés par l'effort nécessaire à l'entraînement en rotation de la traverse 36 par rapport aux différents éléments qui la maintiennent dans 5 l'habitacle. Les points de soudure calibrés 64 doivent ainsi se rompre à une certaine limite d'effort inférieure à celle qui est nécessaire pour entraîner en rotation la traverse 36 par rapport à l'habitacle 26. En variante non représentée, les points de soudure calibrés sont remplacés par des rivets dont la tenue au cisaillement est déterminée. io | L'invention concerne une carrosserie de véhicule automobile, ledit véhicule automobile comportant un châssis adapté à recevoir ladite carrosserie, ladite carrosserie comprenant un coffre moteur, ladite carrosserie comprenant en outre une ossature déformable située entre ledit coffre moteur et ledit habitacle, ladite ossature déformable présentant deux montants latéraux (30), lesdits montants latéraux (30) s'étendant au-dessus du niveau dudit coffre moteur, ladite ossature présentant un élément transversal (36) reliant lesdits montants (30), ledit élément transversal (36) comprenant une traverse rigide (36) pouvant supporter des organes de sécurité gonflables ; et ladite traverse rigide (36) est reliée auxdits montants (30) par des moyens de liaison frangibles (46, 56, 64) ; lesdits moyens de liaison frangibles (46, 56, 64) étant adaptés à se rompre lorsque ladite ossature se déforme. | 1. Carrosserie (14) de véhicule automobile (10), ledit véhicule automobile comportant un châssis (12) adapté à recevoir ladite carrosserie (14) qui délimite un coffre moteur et un habitacle, ledit châssis comprenant au moins deux longerons (16) dans le coffre moteur, ladite carrosserie (14) comprenant en outre une ossature déformable (28) comportant les longerons reliés à deux montants latéraux (30) s'étendant io en arrière dudit coffre moteur (24) pour délimiter ledit habitacle (26), ladite ossature (28) présentant des éléments transversaux (36) reliant lesdits montants (30), lesdits éléments transversaux (36) comprenant une traverse rigide (36) supportant une colonne de direction et un volant avec des organes de sécurité gonflables (42), ladite ossature déformable (28) 15 étant adaptée à se déformer sous l'effet d'un choc dudit véhicule (10), tandis que ladite traverse rigide (36) demeure en position sensiblement fixe par rapport audit habitacle (26) ; caractérisée en ce que ladite traverse rigide (36) est reliée auxdits montants (30) par des moyens de liaison frangibles (46, 56, 64) ; 20 et en ce que lesdits moyens de liaison frangibles (46, 56, 64) sont adaptés à se rompre lorsque ladite ossature (28) se déforme, de façon que ladite traverse rigide (36) se désolidarise desdits montants (30), par quoi ladite traverse rigide (36) demeure en position fixe par rapport audit habitacle (26). 25 2. Carrosserie de véhicule automobile selon la 1, caractérisée en ce que ladite traverse (36) est soudée auxdits montants latéraux (30) par des points de soudure (64), lesdits points de soudure (64) étant espacés les uns des autres pour former lesdits moyens de liaison frangibles. 30 3. Carrosserie de véhicule automobile selon la 2, caractérisée en ce que, ladite traverse (36) présentant deux extrémités (44) opposées, lesdits moyens de liaison frangibles (46, 56, 2892692 64) comprennent deux flasques de fixation (46) respectivement solidaires desdits montants latéraux (30) et deux joues (56) respectivement montés sur lesdites extrémités (44), lesdits flasques (46) et lesdites joues (56) étant respectivement soudés ensemble. 5 4. Carrosserie de véhicule automobile selon la 3, caractérisée en ce que, lesdites extrémités (44) desdites traverses (36) sont respectivement montées à travers lesdits flasques de fixation (46), et en ce que lesdites extrémités (44) sont adaptés à être guidées en rotation dans lesdits flasques de fixation (46) lorsque lesdits moyens de liaison 10 frangibles sont rompus. 5. Carrosserie de véhicule automobile selon la 4, caractérisée en ce que, ladite traverse (36) est équipée de deux collets (62) respectivement montés au voisinage desdites extrémités (44) de ladite traverse (36) et entre lesdits flasques (46), lesdits collets (62) étant respectivement adaptés à venir en butée contre lesdits flasques (46), de manière à bloquer ladite traverse (36) en translation à travers lesdites flasques (46). 6. Carrosserie de véhicule automobile selon la 3 ou 4 caractérisée en ce que, lesdites joues (56) et lesdits flasques (46) sont respectivement soudés ensemble par une pluralité de points de soudure (64) répartis autour de l'extrémité (44) de ladite traverse (36).25 | B | B62 | B62D | B62D 21,B62D 25 | B62D 21/15,B62D 25/08 |
FR2893841 | A1 | COMPOSITION PHARMACEUTIQUE DEPIGMENTANTE COMPRENANT DU N-(2-((3-(4-BROMOPHENYL)-2- PROPENYL)AMINO)ETHYL)-5-ISOQUINOLINESULFONAMIDE(H89) | 20,070,601 | La présente invention se rapporte à une composition pharmaceutique dépigmentante comprenant du N-[2-[[3-(4-bromophényl)-2-propényl]amino]éthyl]-5isoquinolinesulfonamide (H89) ainsi que l'utilisation d'une telle composition pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des désordres hyperpigmentaires. La présente invention relève du domaine pharmaceutique et plus particulièrement des domaines dermatologique et cosmétique. La pigmentation constitutive de la peau résulte de la présence de grains de mélanine dans les kératinocytes épidermiques. Deux catégories de pigments ou mélanines existent : les phéomélanines, pigments jaune-orange riches en soufre, présents chez les sujets à peau claire, et les eumélanines, pigments marron-noir pauvres en soufre, présents chez les sujets à peau foncée. Ces pigments sont synthétisés dans des organites intracytoplasmiques, les mélanosomes, par des cellules spécialisées originaires de la crête neurale, les mélanocytes. La synthèse de mélanines ou mélanogénèse est une voie métabolique complexe contrôlée principalement par les enzymes de la famille de la Tyrosinase : TYR (Tyrosinase), TYRP1 (Tyrosinase Related Protein 1) et DCT (Dopa-Chrome Tautomérase), qui sont localisées dans la membrane du mélanosome. La Tyrosinase est l'enzyme clé de cette voie de synthèse car elle catalyse les deux premières étapes de la mélanogénèse, l'hydroxylation de la L-Tyrosine en DOPA et l'oxydation de la DOPA en DOPAquinone (Hearing, V. J., and Jimenez, M. (1987) Mammalian tyrosinase -the critical regulatory control point in melanocyte pigmentation. Int. J. Biochem. 19, 1141-1147) ; TYRP-1 et DCT quant à elles sont surtout impliquées dans la voie de l'eumélanogénèse (Hearing, V. J. (1999) Biochemical control of melanogenesis and melanosomal organization. J. Investig. Dermatol. Symp. Proc. 4, 24-28). A l'issue de cette réaction, la quantité et le type de mélanine générés déterminent la couleur constitutive de la peau. Cette pigmentation peut être modifiée par des facteurs extérieurs notamment les radiations solaires, qui représentent le stimulus physiologique le plus important de la mélanogénèse. Cette induction de la 2 synthèse de pigments par les radiations UV est caractérisée macroscopiquement par un assombrissement de la peau ou bronzage. Ce processus joue un rôle crucial de protection contre le photovieillissement et contre la photocarcinogénèse. Les radiations UV peuvent agir directement sur les mélanocytes ou indirectement par l'intermédiaire de la libération de facteurs kératinocytaires qui régulent la mélanogénèse (Gilchrest, B. A., Park, H. Y., Eller, M. S., and Yaar, M. (1996) Mechanisms of ultraviolet light-induced pigmentation. Photochem. Photobiol. 63, 1-10). Parmi les agents sécrétés par le kératinocyte sous l'influence des UV, l'a-MSH (alpha-Melanocyte stimuling hormone), codée par le gène de la proopiomélanocortine, est l'un des activateurs les plus importants de la mélanogenèse. Les effets de l'a-MSH sont déclenchés par sa liaison au récepteur MC1 (MC1R :récepteur à la mélanocortine 1) , présent sur le mélanocyte. Le MC1R est un récepteur à 7 domaines transmembranaires couplé à une protéine G de type as qui active l'adénylate cyclase induisant une augmentation de la teneur intramélanocytaire en AMPc et l'activation de la protéine kinase A (PKA). In vivo, il a été observé que des injections d'a-MSH chez des volontaires humains induisaient une stimulation de la pigmentation sans exposition au soleil (Levine, N., Sheftel, S. N., Eytan, T., Dorr, R. T., Hadley, M. E., Weinrach, J. C., Ertl, G. A., Toth, K., McGee, D. L., and Hruby, V. J. (1991) Induction of skin tanning by subcutaneous administration of a potent synthetic melanotropin. Jama. 266, 2730-2736). De plus, une hyperpigmentation cutanée est observée chez des patients atteints du syndrome de Mc Cune-Albright chez lesquels une activation soutenue de l'adénylate cyclase entraînant une augmentation des taux intracellulaires en AMPc a été observée. Chez les sujets atteints du syndrome de Carney, une mutation du gène codant pour la sous-unité régulatrice alpha typel de la PKA conduit à une activation constitutive de la PKA. Le phénotype décrit comprend des désordres pigmentaires tels que la présence de macules hyperpigmentées (Kirschner, L. S., Carney, J. A., Pack, S. D., Taymans, S. E., Giatzakis, C., Cho, Y. S., Cho-Chung, Y. S., and Stratakis, C. A. (2000) Mutations 3 of the gene encoding the protein kinase A type I-alpha regulatory subunit in patients with the Carney complex. Nat. Genet. 26, 89-92). ln vitro, le traitement de mélanocytes humains normaux (Hunt, G., Todd, C., Cresswell, J. E., and Thody, A. J. (1994) Alpha-melanocyte stimulating hormone and its analogue Nle4DPhe7 alpha-MSH affect morphology, tyrosinase activity and melanogenesis in cultured human melanocytes. J. Cell. Sci. 107 (Pt 1), 205-211) ou de cellules de mélanomes (Hill, S. E., Buffey, J., Thody, A. J., Oliver, I., Bleehen, S. S., and Mac Neil, S. (1989) Investigation of the regulation of pigmentation in alpha-melanocyte-stimulating hormone responsive and unresponsive cultured B16 melanoma cells. Pigment Cell. Res. 2, 161-166) à l'a-MSH stimule la mélanogénèse. Ces effets peuvent être reproduits par un agent pharmacologique, la Forskoline, activateur direct de l'adénylate cyclase (Englaro, W., Rezzonico, R., Durand-Clement, M., Lallemand, D., Ortonne, J. P., and Ballotti, R. (1995) Mitogen-activated protein kinase pathway and AP-1 are activated during cAMP-induced melanogenesis in B-16 melanoma cells. J. Biol. Chem. 270, 24315-24320). L'ensemble de ces données démontrent le rôle crucial de la voie AMPc / PKA dans le contrôle de la pigmentation. Les travaux réalisés par les inventeurs ont montré que l'activation de la voie de l'AMPc / PKA, conduit à une augmentation de l'activité transcriptionnelle des gènes de la Tyrosinase (TYR), TYRP-1 et DCT provoquant une augmentation de leur expression (Bertolotto, C., Bille, K., Ortonne, J. P., and Ballotti, R. (1996) Regulation of tyrosinase gene expression by cAMP in B16 melanoma cells involves two CATGTG motifs surrounding the TATA box: implication of the microphthalmia gene product. J. Cell. Biol. 134, 747-755) (Bertolotto, C., Busca, R., Abbe, P., Bille, K., Aberdam, E., Ortonne, J. P., and Ballotti, R. (1998) Different cis-acting elements are involved in the regulation of TRP1 and TRP2 promoter activities by cyclic AMP: pivotai role of M boxes (GTCATGTGCT) and of microphthalmia. Mol. Cell. Biol. 18, 694-702). Ainsi, 4 l'AMPc via l'activation de la PKA et du facteur de transcription CREB (cAMP responsive element binding protein) stimule la transcription de MITF (Microphthalmia Associated Transcription Factor), un facteur de transcription de type basique hélice-boucle-hélice, dont la mutation provoque, chez l'homme et la souris, des défauts pigmentaires (Tassabehji, M., Newton, V. E., and Read, A. P. (1994) Waardenburg syndrome type 2 caused by mutations in the human microphthalmia (MITF) gene. Nat. Genet. 8, 251-255). MITF en se fixant à la boîte M présente dans les promoteurs des gènes des enzymes mélanogéniques stimule l'expression de TYR, TYRP1 et DCT et augmente la mélanogénèse (Bertolotto, C., Abbe, P., Hemesath, T. J., Bill, K., Fisher, D. E., Ortonne, J. P., and Ballotti, R. (1998) Microphthalmia gene product as a signal transducer in cAMP-induced differentiation of melanocytes. J. Cell. Biol. 142, 827-835). Il a été montré que la Tyrosinase en tant qu'enzyme limitante de la mélanogénèse, est contrôlée par des mécanismes transcriptionnels mais également post traductionnels. Il est connu que des variations de l'activité de la Tyrosinase dans différents types cellulaires ne peuvent être expliquées sur l'unique base de la quantité d'enzymes présentes dans la cellule. Ceci met en avant l'importance d'évènements post-traductionnels dans ce phénomène (Buffey, J. A., Hill, S. E., Bleehen, S. S., Thody, A. J., and Mac Neil, S. (1991) Evidence for a calcium/calmodulin involvement in density-dependent melanogenesis in murine B16 melanoma cells. Pigment Cell. Res. 4, 112-119, Buffey, J. A., Edgecombe, M., and Mac Neil, S. (1993) Calcium plays a complex raie in the regulation of melanogenesis in muring B16 melanoma cells. Pigment Cell. Res. 6, 385-393, Parker, C., and Sherbet, G. V. (1993) The Ca2+ channel blocker verapamil enhances melanogenesis without altering metastatic potential in the B16 murine melanoma. Melanoma Res. 3, 347-350, Chakraborty, A. K., Funasaka, Y., Komoto, M., and Ichihashi, M. (1998) Effect of arbutin on melanogenic proteins in human melanocytes. Pigment Oeil. Res. 11, 206-212). Certaines études montrent que l'activité des molécules de Tyrosinase déjà présentes dans la cellule peut être augmentée, par des phosphorylations par la PKCbeta (Park, H. Y., Russakovsky, V., Ohno, S., and Gilchrest, B. A. (1993) The beta isoform of protein kinase C stimulates human melanogenesis by activating tyrosinase in pigment cells. J. Biol. Chem. 268, 11742-11749), ou par des glycosylations (Imokawa, G., and Mishima, Y. (1986) Importance of glycoproteins in the initiation of melanogenesis: an electron microscopic study of B-16 melanoma celas after release from inhibition of glycosylation. J. lnvest. Dermatol. 87, 319- 325 ; Imokawa, G., and Mishima, Y. (1982) Loss of melanogenic properties in tyrosinases induced by glucosylation inhibitors within malignant melanoma cells. Cancer Res. 42, 1994-2002). Cette glycosylation de la Tyrosinase qui se déroule dans le Réticulum Endoplasmique constitue un système de contrôle rigoureux impliquant des molécules chaperonnes qui permet de limiter l'activité des protéines qui ne sont pas glycosylées correctement (Branza-Nichita, N., Negroiu, G., Petrescu, A. J., Garman, E. F., Platt, F. M., Wormald, M. R., Dwek, R. A., and Petrescu, S. M. (2000) Mutations at critical N-glycosylation sites reduce tyrosinase activity by altering folding and quality control. J. Biol. Chem. 275, 8169-8175), et permet ensuite l'adressage des protéines correctement modifiées vers leur compartiment cible. D'autres types de régulation peuvent encore intervenir dans le mélanosome lui-même. Les domaines catalytiques de la Tyrosinase et des autres enzymes impliquées dans la mélanogénèse étant localisés à l'intérieur du mélanosome, il a été démontré que leur activité pourrait dépendre de l'environnement intramélanosomal, et notamment du pH. Il existe encore beaucoup de controverses sur le pH nécessaire à une activité optimale de la Tyrosinase ; le pH doit être acide pour certains auteurs (Devi, C. C., Tripathi, R. K., and Ramaiah, A. (1987) pH-dependent interconvertible allosteric forms of murine melanoma tyrosinase. Physiological implications. Eur. J. Biochem. 166, 705-711), (Tripathi, R. K., Chaya Devi, C., and Ramaiah, A. (1988) pH-dependent interconversion of two forms of tyrosinase in human skin. Biochem. J. 252, 481-487), neutre pour d'autres équipes (Hearing, V. J., and Ekel, T. M. (1976) Mammalian tyrosinase. A comparison of tyrosine hydroxylation and melanin formation. Biochem J. 157, 549-557). Ainsi, le groupe de Thody met en évidence que des conditions acides dans le mélanosome sont inhibitrices de la mélanogénèse alors que celle-ci est augmentée avec le pH (Ancans, J., and Thody, A. J. (2000) Activation of melanogenesis by vacuolar type H(+)-ATPase inhibitors in amelanotic, tyrosinase positive human and mouse melanoma cells. FEBS Lett. 478, 57-60), (Ancans, J., Tobin, D. J., Hoogduijn, M. J., Smit, N. P., Wakamatsu, K., and Thody, A. J. (2001) Melanosomal pH controls rate of melanogenesis, eumelanin/phaeomelanin ratio and melanosome maturation in melanocytes and melanoma cells. Exp. Cet/. Res. 268, 26-35). De plus, certains auteurs ont rapporté une augmentation de l'activité de la Tyrosinase dans les mélanomes B16 en présence de composés tels que le NH4CI ou encore des ionophores comme la Nigericine ou la Monensine (Saeki, H., and Oikawa, A. (1983) Stimulation of tyrosinase activity of cultured melanoma celas by lysosomotropic agents. J. Cell. Physiol. 116, 93-97 ; Saeki, H., and Oikawa, A. (1985) Stimulation by ionophores of tyrosinase activity of mouse melanoma celas in culture. J. Invest. Dermatol. 85, 423-425). A l'inverse, d'autres équipes montrent que la tyrosinase requiert un pH acide pour une activité optimale (Mani, I., Sharma, V., Tamboli, I., and Raman, G. (2001) Interaction of melanin with proteinsthe importance of an acidic intramelanosomal pH. Pigment Cell. Res. 14, 170-179). La protéine p, pourrait être un des acteurs de la régulation du pH intramélanosomal (Ancans, J., Hoogduijn, M. J., and Thody, A. J., (2001) Melanosomal pH, pink locus protein and their roles in melanogenesis. J. Invest. Dermatol. 117, 158-159 ; Brilliant, M., and Gardner, J. (2001) Melanosomal pH, pink locus protein and their roles in melanogenesis. J. Invest. Dermatol. 117, 386- 387 ; Brilliant, M. H. (2001) The mouse p (pink-eyed dilution) and human P genes, oculocutaneous albinism type 2 (OCA2), and melanosomal pH. Pigment Cell. Res. 14, 86-93 ; Puri, N., Gardner, J. M., and Brilliant, M. H. (2000) Aberrant pH of melanosomes in pink-eyed dilution (p) mutant melanocytes. J. Invest. Dermatol 115, 607-613). p est une protéine à 12 domaines trans-membranaires qui est mutée dans l'OCA-2 (Oculocutaneous albinism) et chez la souris pink-eyed. Les patients atteints d'OCA2 présentent, entre autre, des défauts pigmentaires au niveau des cheveux, de la peau et des iris avec une faible capacité à bronzer. 7 Initialement, la protéine p a été proposée comme un transporteur de Tyrosine dans le mélanosome, cette fonction a ensuite été exclue (Gahl, W. A., Potterf, B., Durham-Pierre, D., Brilliant, M. H., and Hearing, V. J. (1995) Melanosomal tyrosine transport in normal and pink-eyed dilution murine melanocytes. Pigment CO. Res. 8, 229-233). Plus récemment, des études ont suggéré un rôle de la protéine p dans le contrôle du pH mélanosomal (Ancans, J., Hoogduijn, M. J., and Thody, A. J., (2001) Melanosomal pH, pink locus protein and their roles in melanogenesis. J. Invest. Dermatol. 117, 158-159 ; Brilliant, M., and Gardner, J. (2001) Melanosomal pH, pink locus protein and their roles in melanogenesis. J. Invest. Dermatol. 117, 386-387 ; Brilliant, M. H. (2001) The mouse p (pink-eyed dilution) and human P genes, oculocutaneous albinism type 2 (OCA2), and melanosomal pH. Pigment CO. Res. 14, 86-93 ; Puri, N., Gardner, J. M., and Brilliant, M. H. (2000) Aberrant pH of melanosomes in pink-eyed dilution (p) mutant melanocytes. J. Invest. Dermatol 115, 607-613). Cependant, d'autres travaux suggèrent que la protéine p pourrait réguler l'adressage au mélanosome des protéines Tyrosinase et TYRP-1 (Manga, P., Boissy, R. E., Pifko-Hirst, S., Zhou, B. K., and Orlow, S. J. (2001) Mislocalization of melanosomal proteins in melanocytes form mice with oculocutaneous albinism type 2. Exp. Eye Res. 72, 695-710) ou encore entrer en jeu dans la formation d'un complexe stabilisateur avec TYR (Lamoreux, M. L., Zhou, B. K., Rosemblat, S., and Orlaow, S. J. (1995) The pinkeyed-dilution protein and the eumelanin/pheomelanin switch: in support of a unifying hypothesis. Pigment Cell. Res. 8, 263-270). Quoiqu'il en soit, et comme indiqué plus haut, la PKA est une protéine clé dans les voies de signalisation impliquées dans l'expression de la TYR et les inventeurs ont, de façon surprenante, mis en évidence que seul le H89, connu comme un inhibiteur pharmacologique de la PKA (Hidaka H.et Kobayashi R. (1992) Annu.Rev.Pharmacol.Toxicol. 32, 377-397), avait un fort pouvoir dépigmentant sur les cellules de mélanomes, en particulier les mélanomes de souris B16 et les mélanomes humains MNT1, contrairement aux autres 8 inhibiteurs pharmacologiques de la PKA de la même famille comme le dihydrochlorure de H9, dihydrochlorure de HA1077, H7, et le dihydrochlorure de H8 qui eux ne sont pas actifs. En effet, la diminution de la pigmentation au sein des cellules B16 obtenue avec les autres inhibiteurs s'accompagne de toxicité entraînant la mort des cellules. Le H89 est connu depuis plusieurs années en tant qu'inhibiteur de la protéine kinase A, laquelle intervient dans de nombreux processus physiologiques et pathologiques tels que la régulation de l'expression génique, le métabolisme des lipides, l'apprentissage et la mémoire, ainsi que dans les processus de cancérisation. Afin de comprendre les mécanismes d'action du H89r les inventeurs ont étudié les effets de cette molécule sur différents paramètres régulateurs de la mélanogénèse. Ils ont observé que le H89 entraînait une diminution de l'expression de la Tyrosinase et de MITF ; cependant, ces effets modestes sur l'expression et l'activité de la Tyrosinase ne peuvent en aucun cas expliquer les effets dépigmentants drastiques qu'il provoque. L'utilisation de sondes sensibles au pH (DAMP) a permis de montrer que la Forskoline provoquait une augmentation du pH des mélanosomes alors que le H89 conduit à une acidification importante qui pourrait être responsable de l'inhibition de la synthèse de mélanines. Enfin, les inventeurs ont découvert que la Forskoline augmente fortement l'expression du gène codant pour la protéine p et que l'inhibition spécifique de son expression bloque la pigmentation induite par la Forskoline. Bien que le H89 affecte peu l'expression de p induite par la Forskoline, il pourrait exercer des effets dépigmentant et acidifiant par l'intermédiaire d'une inhibition de l'activité de la protéine p. Il existe donc une régulation physiologique du pH intramélanosomal qui joue un rôle important dans le contrôle de la mélanogénèse. Cette régulation du pH du mélanosome est une piste intéressante pour l'élaboration de nouveaux agents dépigmentants. La présente invention a par conséquent pour objet une composition pharmaceutique dépigmentante comprenant, dans un support pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace de H89 (N-[2-[[3-(4-bromophényl)-2-propényl]amino]éthyl] -5-isoquinolinesulfonamide). 10 Par support pharmaceutiquement acceptable , on entend tout support approprié à la forme galénique sous laquelle sera préparée la composition de l'invention. Plus particulièrement, l'homme du métier choisira le support pharmaceutiquement acceptable approprié selon que la composition de 15 l'invention est destinée à une administration orale ou à une utilisation topique. Par quantité efficace , on entend une quantité suffisante pour obtenir un effet dépigmentant. Les compositions pharmaceutiques dépigmentantes de l'invention 20 peuvent par ailleurs se présenter pour la voie orale sous la forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères ou de nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. 25 Pour l'application topique, les compositions peuvent se présenter sous forme liquide, pâteuse, ou solide, et plus particulièrement sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, des lingettes, de solutions, de collyres, de gels, d'émulsions huile dans eau, d'émulsions eau dans huile,de sprays, de mousses, de suspensions, 30 de lotions, de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes. Elle peut également se présenter sous forme de suspensions de microsphères ou nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques ou de patchs polymériques et d'hydrogels5 10 permettant une libération contrôlée. Cette composition pour application topique peut se présenter sous forme anhydre, sous forme aqueuse ou sous la forme d'une émulsion. La composition pharmaceutique dépigmentante de l'invention, lorsque celle-ci est destinée à une administration orale, est administrée à une dose journalière comprise entre 0,001 mg/kg à 100 mg/kg de poids corporel, en 1 à 3 prises. La composition pharmaceutique selon l'invention comprend du H89 à une concentration généralement comprise entre 0,001 et 10% en poids, de préférence entre 0,01 et 5% en poids, par rapport au poids de la composition pour l'administration par voie systémique. Selon un mode de réalisation préféré de la présente invention, la composition pharmaceutique dépigmentante à usage topique comprend une quantité de H89 comprise entre 0.0001% % et 10 % en poids de H89 par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0.001% et 5 % du poids de ladite composition. II est à noter que la composition pharmaceutique dépigmentante de la l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs autres composé(s) ayant une activité complémentaire et/ou empruntant d'autres voies métaboliques que celle du H89 tels que par exemple, un filtre solaire, un agent anti-inflammatoire stéroïdien ou non-stéroïdien, ou un autre agent dépigmentant notamment choisi parmi un modulateur de MC1 R, un dérivé phénolique, un alpha hydroxyacide, un inhibiteur de la tyrosinase et un rétinoïde. Parmi les filtres solaires utilisables, on peut citer notamment les filtre solaires physiques tels que le dioxyde de titane ou l'oxyde de zinc, et les filtres solaires chimiques tels que l'octocrylene, l'ethylhexyl methoxycinnamate, l'octyl salicylate, l'avobenzone, l'oxybenzone, l'ecamsule ou le drometrizole trisiloxane ou leurs mélanges. 11 On peut citer comme autre agent dépigmentant, à titre d'exemple non limitatif : les dérivés phénoliques, tels que l'hydroquinone, le monoethyl éther d'hydroquinone, monobenzylether d'hydroquinone ou le 4-hydroxyanisol ; les hydroxyacides tels que l'acide glycolique; les rétinoïdes, tels que l'adapalène, la trétinoïne ou l'acide rétinoïque ; les modulateurs de MC1 R ; les inhibiteurs de tyrosinase, tels que les composés thioimidazoles décrits dans la demande FR0504444, ou les composés triazoles thiols décrits dans la demande FR0503249. 15 Bien évidemment, l'homme du métier sera tout à fait en mesure d'ajouter aux susdites compositions d'autres ingrédients ou excipients dermatologiquement (c'est-à-dire pharmaceutiquement et/ou cosmétiquement) acceptables et appropriés pour une utilisation conforme à celle cidessous décrite. 20 Un autre aspect de la présente invention se rapporte à l'utilisation d'une composition pharmaceutique ci-dessus décrite pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des désordres hyperpigmentaires. 25 Les compositions de l'invention conviennent particulièrement bien au traitement et/ou à la prévention des désordres hyperpigmentaires tels que le melasma, le chloasma, les lentigines, le lentigo sénile, les taches de rousseur, les hyperpigmentations post-inflammatoires dues à une abrasion et/ou une brûlure et/ou une cicatrice et/ou une dermatose et/ou une allergie de contact; les 30 nevi, les hyperpigmentations à déterminisme génétique, les hyperpigmentations d'origine métabolique ou médicamenteuse, les mélanomes ou toutes autres lésions hyperpigmentaires. 10 Les compositions selon l'invention trouvent également une application dans le domaine cosmétique, en particulier dans la protection contre les aspects néfastes du soleil, pour prévenir et/ou pour lutter contre le vieillissement photo- induit ou chronologique de la peau et des phanères. La composition peut comprendre en outre tout additif usuellement utilisé dans le domaine cosmétique ou pharmaceutique, tel que des séquestrants, des antioxydants, des filtres solaires, des conservateurs, des charges, des électrolytes, des humectants, des colorants, de bases ou d'acides usuels, minéraux ou organiques, des parfums, des huiles essentielles, des actifs cosmétiques, des hydratants, des vitamines, des acides gras essentiels, des sphingolipides, des agents apaisants et protecteurs de la peau tels que l'allantoïne. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses de la composition selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées. Ces additifs peuvent être présents dans la composition à raison de 0,001 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions pharmaceutiques de l'invention pourront également être utilisées pour la préparation d'un médicament destiné à éclaircir la peau indépendamment de tout évènement préalable ayant conduit à un brunissement accidentel de la peau. Les quantités des compositions de l'invention à appliquer sur la peau, les fréquences d'application et la durée du traitement seront adaptées à la zone de peau à traiter ainsi qu'à la pathologie à traiter ou encore de l'effet esthétique recherché. Quel que soit le but à atteindre, l'effet recherché est d'éclaircir la peau sur une zone plus ou moins étendue. Ceci revient à l'obtention d'une réduction de la pigmentation de la peau visible à l'oeil nu et constaté après une certaine durée d'application d'une composition de l'invention. L'invention a donc également pour objet un procédé cosmétique de dépigmentation de la peau ou de diminution de la production de mélanine comprenant l'application topique sur la peau à dépigmenter d'une composition telle que ci-dessus décrite. LEGENDES DES FIGURES : Fiqure 1 : H89 inhibe la synthèse des mélanines (A) Dosage des mélanines en cellules B16 en condition contrôle ou stimulées par 20 M de Forskoline (FSK) et de 5 M de H89 pendant 48 h. La quantité est évaluée par mesure de l'absorbance à 405 nm et rapportée à la quantité de protéines. Les résultats sont exprimés en facteur de stimulation par rapport aux cellules contrôle et représentent la moyenne de trois expériences indépendantes. (B) Dosage des mélanines des mélanomes MNT-1 stimulées 48 h en présence de H89. Les résultats sont exprimés en facteur de stimulation par rapport aux cellules contrôle. Figure 2 : H89 inhibe l'activité du promoteur de la Tyrosinase et de MITF Les cellules B16 sont transfectées avec 0,3 g de plasmide rapporteur pTyro (A), p-MITF (B) et pTYRP-1 (C). Elles sont stimulées 48 h en présence de 20 laM de FSK et de 5 M de H89. Les résultats sont exprimés en facteur de stimulation de l'activité luciférase basale. Fiqure 3: H89 inhibe l'activité DOPA Oxydase stimulée par la Forskoline Dosage de l'activité DOPA Oxydase sur lysat de cellules B16 (60 g) traitées 48 h à la Forskoline 20 M et H89 5 .tM. 14 Figure 4 : Ultrastructure des mélanomes B16 en présence de Fsk et L9 Microscopie électronique de coupes ultrafines de B16 traitées 48h avec différents effecteurs. Les flèches creuses représentent les mélanosomes stade I, les pleines, les mélanosomes stade II, les triangles creux les mélanosomes stade III, les pleins, les mélanosomes stade IV. Figure 5 : Acidification des mélanosomes sous l'action du H89 Microscopie confocale des cellules B16, traitées 48h avec les différents effecteurs et marqués au DAMP (vert), et TYRP-1, B8G3 (1 :10) (A), ou Pmel17, HMB45 (1 :20) (rouge). Les exemples ci-après ne sont mentionnés que pour illustrer certains aspects de la présente invention. En aucune manière ils ne peuvent être considérés comme limitant l'enseignement de la présente description. EXEMPLES : Exemple 1 : Matériel et Méthodes 1- Matériels A. Systèmes cellulaires Lignées de mélanomes de souris B16F10, humains MNT-1. 25 B. Plasmides - Le plasmide pTyro contient un fragment de 2,2 kb du promoteur de la Tyrosinase, cloné en amont du gène rapporteur de la luciférase dans le vecteur pGL2B (Promega). 30 - Le plasmide pTYRP1 contient un fragment de 1,2 kb du promoteur TYRP1, en amont du gène rapporteur de la luciférase dans le vecteur pGL2B. 5 10 15 20 30 15 - Le plasmide pMITF contient un fragment 2,1 kb du promoteur MITF, en amont dugène rapporteur de la luciférase dans le vecteur pGL2B. C. Anticorps 1. Anticorps primaires Ac anti-Tyrosinase, Pep7, polyclonal de lapin dirigé contre un peptide correspondant à la partie C terminale de la Tyrosinase de souris. Ac anti-TYRP1, Pepl, polyclonal de lapin dirigé contre un peptide correspondant à la partie C terminale de TYRP1 de souris (Dr V. Hearing, Bethesda, USA). Anticorps anti-Pmel-17, Pepl3, polyclonal de lapin dirigé contre un peptide correspondant à la partie C terminale de Pmel-17 de souris (Dr V. Hearing, Bethesda, USA). HMB45, monoclonal de lapin dirigé contre une chaîne oligosaccharidique sensible à la neuraminidase (DakoCymation France). Ac anti-MITF, monoclonal C5 dirigé contre une protéine de fusion exprimant le fragment Taq-Sac de l'ADNc de MITF humaine (Abcam). Ac anti-ERK1, monoclonal dirigé contre un peptide synthétique correspondant à la région carboxy-terminale de ERK1 de rat (ERK1) (Santa cruz). B8G3: anticorps monoclonal de souris contre Tyrp1 de souris. 5 ( Dr Parson, Brisbane, Queensland, Australia). Anti-DNP, polyclonal de lapin contre le dinitrophenol. (Molecular Porbe). 2. Anticorps secondaires Anti lapin et anti souris, fait chez la chèvre, marqués Texas Red et FITC, utilisés au 1/1000ee, Anticorps de souris IgG Alexa 350, utilisé au 1/100ème Molecular Probes distribué par Invitrogen France. 16 Anti lapin et anti souris, fait de chèvre, couplés à la péroxydase provenant de chez Dakopatts (Glostrup, Danemark) et utilisés au 1/3000è'. D. Tampons PBS (Phosphate Buffer Saline) : NaCI 140 mM, KCI 3 mM, NaH2PO4 6 mM, KH2PO4 1 mM, pH7 (a) Tampon de lyse : 50 mM Tris pH 7,4, 150 mM NaCl, 1 % Triton X-100, 10 Al leupeptine, 1 mM AEBSF, 100 U/ml aprotinine, 10 mM NaF et 1 mM Na3VO4. (b) Tampon de reprise : 40 mM Na2HPO4, 3 % SDS, 10 Glycérol, 0,01 % bleu de bromophénol, 10 % _betamercaptoéthanol. (c) Tampon de saturation : 10 mM Tris HCI pH 7,4 150 mM NaCl, 1 mM EDTA, 0,1 % Tween 20, 3 % BSA, 5 % gélatine. (d) Tampon de lavage : 10 mM Tris, pH 7,6, 150 mM NaCl, 1 % Triton X-100. (e) Tampon de solubilisation : 25 mM Tris pH8, 1 % Triton X-100, 2 mM EDTA, 2 mM DTT. (f) 1,33 mg/ml ONPG, 200 mM sodium de phosphate pH 7,3, 100 mM _beta-mercaptoéthanol, 2 mM MgCl2. (g) Tampon Phosphate 0,1 M pH 6,8, 1 % Triton X-100. E. Effecteurs utilisés 25 - Activateur de l'adénylate cyclase : Forskoline (Sigma France) Inhibiteur de la PKA : H89 (Biochem France) II- Méthodes 30 A. Culture cellulaire - Les lignées de mélanomes de souris B16F10 sont cultivées dans du DMEM (Dulbecco's Modified Eagle's Medium) supplémenté 10 15 20 17 avec 7 % de SVF (Sérum de Veau Foetal) et 100 U/ml / 50 g/ml de pénicilline / streptomycine. Les lignées de mélanomes humains MNT-1 sont cultivées dans du DMEM (Dulbecco's Modified Eagle's Medium) supplémenté avec du AIM-V medium (Gibco) 10 %, FBS 20 %, NEA (acides aminés non essentiels) 1 %, Sodium pyruvate 1 %, 100 U/ml / 50 g/ml de pénicilline / streptomycine. Les deux lignées cellulaires sont maintenues dans une atmosphère humidifiée à 37 C, 5 % de CO2. B. Dosaqe des Mélanines Les cellules de mélanomes B16 (150.103 par puits de 35 mm de diamètre) sont incubées 48 h à 37 C en présence des différents effecteurs puis centrifugées. Les culots sont ensuite dissous dans 100 pl de NaOH 1M à 70 C pendant 2 h afin de dissoudre les mélanines. La quantité relative de mélanine est évaluée par mesure de la DO à 405 nm et rapportée à la quantité de protéine. Les résultats sont exprimés en niveau de stimulation par rapport à la condition contrôle. Le même traitement est appliqué aux cellules de mélanomes humains, 20 MNT-1. C. Western blot Les mélanomes B16 sont ensemencés à 200.103 cellules par puits de 35 mm de diamètre, puis stimulés en Forskoline et H89, à des temps variables. 25 Les cellules sont ensuite lysées dans le tampon (a) pendant 10 minutes à 4 C. Puis, 30 g de protéines sont dénaturées 4 minutes à 90 C dans du tampon de reprise (b). Les échantillons protéiques sont ensuite séparés par électrophorèse sur un gel de polyacrylamide 10 % en présence de SDS et transférés sur une 30 membrane de PVDF (Polyvinylidene fluoride) (Immobilon, Millipore), pré-humidifiée dans un bain de méthanol. La membrane est saturée pendant 1 heure à 25 C dans le tampon (c). L'anticorps primaire est incubé 18 h sur la membrane à 4 C. Le lendemain, 3 lavages de 10 minutes sont effectués dans le tampon de lavage (d). L'anticorps secondaire couplé à la péroxydase de Raifort (Dakopatts) est ensuite incubé 1 heure à 25 C. 3 lavages sont de nouveau effectués, les protéines d'intérêt sont révélées par la technique ECL Enhance Chemiluminescence , selon le protocole proposé par le fabricant (Amersham ). D. Transfection et dosaqe de l'activité luciférase Les cellules de mélanomes B16 (20.103 cellules par puits de 16 mm de diamètre) sont transfectées de façon transitoire, le transfectant utilisé est un lipide cationique, la Lipofectamine (Invitrogen). Pour chaque point, 0,3 g de plasmide rapporteur pTyro, pTYRP1 ou pMITF ainsi que 0,05 p.g de pCMV_beta-gal sont incubés avec 2 .tl de lipofectamine dans 25 l d'OptiMEM (Invitrogen). Le mélange est déposé sur les cellules pendant 6 h, il est ensuite remplacé par du DMEM 7 % SVF en présence de Forskoline (20 M) ou/et H89 (5 M). Les cellules sont solubilisées 48 h après transfection dans un tampon (e) pour la mesure de leur activité luciférase et beta-galactosidase. 10 .tl d'extraits cellulaires sont mis en présence de 50 l de luciférine et l'activité luciférase est mesurée par un luminomètre. En parallèle 20 l d'extraits cellulaires sont incubés dans 25 l de tampon contentant de I'ONPG (f) qui permet de mesurer l'activité beta- galactosidase par spectrophotométrie à 405 nm. Pour chaque point, l'activité luciférase est corrigée par l'activité de la beta-galactosidase. E. Mesure de l'activité DOPA Oxydase Les B16 sont ensemencées à 200.103 cellules par puits de 35 mm de diamètre, incubées en présence de Forskoline (20 M) et H89 (5 M). Les protéines sont solubilisées dans le tampon (g) pendant 3 minutes à 4 C, puis dosées par la technique Bio-rad Protein Assay. Les lysats (60 g de protéines) sont ensuite incubés avec 200 g de L-DOPA dans du tampon Phosphate à 37 C. Une cinétique de la réaction est réalisée par mesure de l'absorbance du produit formé à 570 nm toutes les 30 minutes. 19 F. Immunofluorescence indirecte Les mélanomes B16 sont ensemencés sur des lamelles en verre à 15.103 cellules par puits de 24 mm de diamètre. Les cellules sont traitées 48 h à la Forskoline (20 M) et H89 (5 M), puis lavées avec du milieu sans sérum et incubées 20 minutes en présence de DAMP (30 M). La fixation est réalisée à 25 C dans du PFA (Paraformaldéhyde) 3 %, 20 minutes, les lamelles sont ensuite lavées en PBS, incubées 10 minutes dans du NH4CI et enfin perméabilisées en PBS 0,1 % triton 2 minutes. Les lamelles portant les cellules sont alors incubées dans l'Anti DNP, Ac secondaire de lapin marqué à la fluorescence (FITC) au 1/50ème en PBS 1 % BSA (Bovine Serum Albumine). Puis, le marquage avec l'anticorps primaire monoclonal (B8G3 contre TYRP-1 au 1/10ème, HMB45 contre Pmel-17 au 1/20ème) est réalisé en PBS 1 % BSA. 3 lavages en PBS sont ensuite effectués, puis l'anticorps secondaire au 1/1000ème couplé au Texas Red est incubé. Le marquage des cellules est visualisé à l'aide d'un microscope à épifluorescence (Axiophot Zeiss). G. Microscopie Electronique Les B16 sont ensemencés à 200.103 cellules par puits de 35 mm de diamètre, incubés en présence de Forskoline (20 M) et H89 (5 M) 48 h. Les cellules sont fixées en glutaraldéhyde 2 % pendant 3 h à 4 C, suivi d'une post fixation par l'acide osmique 2 % dans l'eau, pendant 1 h à 4 C. Les cellules subissent ensuite des déshydratations successives dans des bains d'alcool 30 , 50 , 75 , 95 durant 15 minutes chacun puis à 100 toute la nuit. Une substitution est réalisée dans l'épon et l'alcool absolu en quantité 50-50 pendant 3 h, puis en quantité 75-25, et enfin dans l'épon pur 18 h. Les cellules sont ensuite incluses dans de la gélatine durant 2 jours à 60 C. Des coupes de 700 à sont enfin réalisées suivi d'un marquage à l'acétate d'uranyle et au citrate de Pb. Exemple 2 : Résultats I- Etude de l'effet du H89 sur la régulation de la synthèse de pigments mélaniques A. Effet de la Forskoline et du H69 sur la .. mentation des B16 et des MNT-1 La Forskoline (Fsk), activateur direct de l'adénylate cyclase, conduit à l'augmentation de l'AMPc intracellulaire, entraînant une stimulation de l'expression des enzymes mélanogéniques Tyrosinase et TYRP1. L'augmentation de l'expression de ces enzymes provoque une synthèse accrue des pigments mélaniques pour les culots cellulaires de B16 traitées 48 h à la Forskoline (20 M) en comparaison des cellules non traitées (non montré). De façon intéressante, le H89, un inhibiteur de la PKA, induit une dépigmentation des culots cellulaires stimulés par la Forskoline (non montré). Un dosage de mélanine effectué sur ces mêmes cellules montre que la quantité de mélanine dans les cellules traitées à la Forskoline est augmentée d'un facteur 4 par rapport à la condition non traitée (Figure 1A). Le traitement au H89 provoque un blocage de la synthèse de mélanine stimulée par la Forskoline. Les mêmes traitements sont effectués sur les cellules de mélanomes humains, MNT-1, qui sont des cellules présentant une pigmentation basale très élevée. Comme l'indique la couleur des culots (non montré) et le dosage des mélanines de MNT-1, cette pigmentation basale est inhibée en présence de H89 (Figure 1B). Ces observations indiquent donc que le H89 peut inhiber la synthèse de mélanine à la fois basale et induite par la Forskoline. B. Effet du H89 sur l'expression des protéines mélanogéniques, Tyrosinase, TYRP1 et PmeI17, et sur le facteur de transcription MITF Les inventeurs ont ensuite entrepris d'étudier l'effet du H89 sur l'expression des protéines mélanogéniques Tyrosinase, TYRP-1 et Pmel-17, une protéine de la matrice mélanosomale qui contribue à la régulation de la mélanogénèse comme protéine structurale (Kobayashi, T., Urabe, K., Orlow, S. J., Higashi, K., Imokawa, G., Kwon, B. S., Potterf, B. and Hearing, V. J. (1994) The Pmel 17/silver locus protein. Characterization and investigation of its melanogenic function. J. Biol. Chem. 269, 2919829205 ; Zhou, B. K., Kobayashi, T., Donatien, 21 P. D., Bennett, D. C., Hearing, V. J., and Orlow, S. J. (1994) Identification of a melanosomal matrix protein encoded by the murine si (silver) locus using organelle scanning . Proc. Nat/. Acad. Sci. USA 91, 7076-7080). II est nécessaire de comprendre alors si le H89 agit sur la pigmentation en modifiant l'expression de ces gènes. Des expériences de Western Blot montrent que l'expression de la Tyrosinase stimulée par la Forskoline est partiellement inhibée par le H89 (30 à 50 % d'inhibition). En revanche, le H89 ne bloque pas la stimulation d'expression de TYRP1 et Pmel-17 induite par la Forskoline (non montré). Les inventeurs se sont intéressés en parallèle à l'expression de MITF, un facteur de transcription qui régule l'expression des enzymes mélanogéniques (Hodgkinson, C. A., Moore, K. J., Nakayama, A., Steingrimsson, E., Copeland, N. G., Jenkins, N. A., and Arnheiter, H. (1993) Mutations at the mouse microphthalmia locus are associated with defects in a gene encoding a novel basic-helix-loop-helix-zipper protein. Ce//. 74, 395-404). En Western Blot, MITF apparaît sous forme d'un doublet de 55 et 60 kDa, la bande de plus faible mobilité électrophorétique correspond à MITF phosphorylé sur la sérine 73 par la MAPkinase ERK2 (Hemesath, T. J., Price, E. R., Takemoto, C., Badalian, T., and Fisher, D. E. (1998) MAP kinase links the transcription factor Microphthalmia to c-Kit signalling in melanocytes. Nature 391, 298-301). De plus, une inhibition par le HS9 de la stimulation induite par la Forskoline de l'expression de MITF (non montré) est observée. Enfin, ces observations sont confirmées par l'analyse de l'activité des promoteurs Tyrosinase, TYRP1 et MITF. Après transfection transitoire avec pTYRO, pTYRP1 et pMITF, les B16 sont traitées avec les différents effecteurs. Comme le montrent les Figures 2A et 2B respectivement, le HB9 inhibe l'activité transcriptionnelle des promoteurs de la Tyrosinase et de MITF induite par la Forskoline. Par contre, il ne modifie pas l'activité du promoteur de TYRP1 (Figure 2C). C. Effet du H89 sur l'activité intrinsèque de la Tyrosinase Les inventeurs se sont ensuite attachés à déterminer l'effet du H89 sur l'activité intrinsèque de la Tyrosinase. Le résultat de la Figure 3 révèle que le H89 inhibe l'activité DOPA oxydase de la Tyrosinase. Cependant, l'activité DOPA oxydase des cellules traitées par la Fsk et le H89 est diminuée de 30 à 50 % par rapport à la Fsk et reflète globalement le niveau d'expression de la Tyrosinase observée en Western Blot dans les mêmes conditions. De plus, l'ajout du H89 in vitro pendant les réactions enzymatiques n'affecte pas l'activité DOPA Oxydase de la Tyrosinase. On peut alors conclure que H89 n'est pas un inhibiteur spécifique de la Tyrosinase (non montré). L'ensemble de ces résultats indique que le H89 en diminuant l'expression de MITF et de la Tyrosinase diminue l'activité tyrosinase et la synthèse de pigments. Cependant, ce processus ne peut pas expliquer à lui tout seul l'effet dépigmentant du H89 puisque le niveau d'expression de la Tyrosinase ainsi que son activité en condition Fsk + H89 restent supérieurs à celui du contrôle alors que la Fsk + H89 bloquent complètement la pigmentation. II- Rôle du mélanosome dans la régulation de la mélanogénèse A. Effet du H89 sur le mélanosome Une étude en microscopie électronique a été effectuée afin d'observer l'ultrastructure du mélanosome. II existe quatre stades de différenciation classiquement décrits pour les mélanosomes. Les stades I et Il correspondent à des organites non mélanisés. Les mélanosomes de stade I ont un contenu dont la structure filamentaire est encore assez mal définie. Au contraire, les mélanosomes de stade II se remplissent d'une structure interne filamenteuse. La mélanine commence à s'accumuler dans les mélanosomes de stade III. Dans les mélanosomes de stade IV, l'accumulation de pigments est telle que la structure interne n'y est plus visible. Comme le montre la Figure 4, le traitement à la Forskoline provoque une augmentation des mélanosomes de stade IV. En présence de H89, on peut observer des mélanosomes de stade plus précoce ainsi que la présence des vésicules dans les mélanosomes, provoquant une désorganisation de la structure des organelles. 23 B. Effet du H89 sur le pH du mélanosome Les domaines catalytiques de la Tyrosinase et des autres enzymes impliquées dans la mélanogénèse étant localisés à l'intérieur du mélanosome, il a été démontré que leur activité pourrait dépendre de l'environnement intramélanosomal. Récemment il a été proposé que le pH intramélanosomal pouvait être un régulateur clé de la mélanogénèse. Les inventeurs ont donc étudié l'effet du H89 sur le pH des mélanosomes en utilisant une sonde (DAMP) qui marque les vésicules acides. Ce composé comporte des groupements aminés (primaires et tertiaires) qui se protonnent et se chargent positivement à un pH acide. Les groupements primaires lui confèrent la possibilité d'être retenu dans les organelles acides après fixation à des protéines par l'intermédiaire d'un lien aldéhydique. Le DAMP est ensuite visualisé par l'intermédiaire d'un Ac polyclonal anti- DNP couplé au FITC (vert) utilisé au 1/50ème. Les mélanosomes sont marqués en rouge par les Ac dirigés contre TYRP1(A) ou Pmel-17 (B). Les résultats (Figure 5) indiquent que le marquage DAMP des vésicules diminue après traitement à la Forskoline et augmente sous H89. De plus, la plupart des vésicules marquées au DAMP sont également positives pour les anticorps dirigés contre TYRP1 et Pmel17, indiquant que le DAMP marque principalement des mélanosomes. Ces résultats suggèrent que la synthèse accrue de mélanine sous l'effet de la Forskoline se fait à pH non acide dans le mélanosome. L'acidification du pH sous l'action du traitement au H89 suggère que celui-ci pourrait exercer son pouvoir dépigmentant en modifiant le pH intramélanosomal | Composition pharmaceutique dépigmentante comprenant une quantité efficace de N-[2-[[3-(4-bromophényl)-2-propényl]amino]éthyl]-5-isoquinolinesulfonamide (H89) dans un support pharmaceutiquement acceptable. | 1. Composition pharmaceutique dépigmentante comprenant, dans un support pharmaceutiquement acceptable, une quantité efficace de H89. 2. Composition pharmaceutique selon la 1, caractérisée en ce que la composition est administrée par voie topique. 3. Composition pharmaceutique selon la 1, caractérisée en ce que la composition est administrée par voie orale. 4. Composition pharmaceutique dépigmentante selon la 2, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme liquide, pâteuse, ou solide, et plus particulièrement sous forme d'onguents, de crèmes, de laits, de pommades, de poudres, de tampons imbibés, de syndets, de lingettes, de solutions, de collyres, de gels, d'émulsions huile dans eau, d'émulsions eau dans huile, de sprays, de mousses, de suspensions, de lotions, de sticks, de shampoings, ou de bases lavantes, de suspensions de microsphères ou nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques ou de patchs polymériques et d'hydrogels permettant une libération contrôlée. 5. Composition pharmaceutique dépigmentante selon la 3, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de microsphères ou de nanosphères ou de vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. 6. Composition pharmaceutique dépigmentante selon la 2, caractérisée en ce que la quantité de H89 est comprise entre 0.0001% et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence entre 0.001% et 5 % du poids de ladite composition. 25 7. Utilisation d'une composition pharmaceutique selon l'une des 1 à 6 pour la préparation d'un médicament destiné au traitement des désordres hyperpigmentaires. 8. Utilisation d'une composition pharmaceutique selon la 7, caractérisée en ce que les désordres hyperpigmentaires sont choisis parmi le melasma, le chloasma, les lentigines, le lentigo sénile, les taches de rousseur, les hyperpigmentations post- inflammatoires dues à une abrasion et/ou une brûlure et/ou une cicatrice et/ou une dermatose et/ou une allergie de contact; les nevi, les hyperpigmentations à déterminisme génétique, les hyperpigmentations d'origine métabolique ou médicamenteuse et les mélanomes. 9. Utilisation d'une composition pharmaceutique selon l'une des 1 à 6 pour la préparation d'un médicament destiné à éclaircir la peau. 10. Procédé cosmétique de dépigmentation de la peau comprenant l'application topique sur la peau d'une composition selon l'une des 1 à 6. 20 | A | A61 | A61K,A61P,A61Q | A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 19 | A61K 8/49,A61K 31/472,A61P 17/00,A61Q 19/02 |
FR2896222 | A1 | MODULE D'ABSORPTION DE CHOCS POUR UNE FACE AVANT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL MODULE. | 20,070,720 | La présente invention concerne un module d'absorption de chocs pour une face avant d'un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel module. Dans le cadre de la sécurité passive qui concerne l'ensemble des moyens et des actions mises en oeuvre pour diminuer les conséquences d'un accident, les constructeurs automobiles doivent répondre à un grand nombre d'exigences. C'est le cas notamment de la face avant des véhicules qui doit en cas de chocs frontaux satisfaire à une réglementation très stricte. Cette réglementation prévoit un ensemble de tests contraignants, communément dénommés chocs frontaux à grande vitesse, chocs réparabilité, petits chocs de type parking et chocs piéton. Pour les chocs frontaux à grande vitesse, le véhicule est projeté contre une barrière déformable normalisée et l'habitacle ne doit pas se déformer 15 pour protéger les occupants. L'objectif du choc réparabilité du type urbain à 16 km/h est de minimiser les coûts de remise en état du véhicule et l'objectif des petits chocs de type parking est de préserver l'aspect et les fonctionnalités du véhicule. Enfin, l'objectif du choc piéton est de réduire le risque de 20 blessures des piétons. Dans un avenir plus ou moins proche, les constructeurs seront également amenés à réduire les risques d'agressivité mutuelle des véhicules lors d'un choc frontal véhicule contre véhicule. Compte tenu de ces objectifs, la face avant d'un véhicule 25 automobile est sujette à des exigences très diverses, rien qu'en termes de configurations et de critères de tenue aux chocs. Sa conception doit donc prendre en compte simultanément toutes ces contraintes. Ainsi, des compromis doivent être trouvés entre la satisfaction de ces prestations et les principales contraintes d'architecture et de style impactant 30 la face avant du véhicule, et notamment la limitation du porte à faux avant, le respect de la garde au sol, le respect des surfaces d'entrée d'air, les préconisations géométriques de style et la compatibilité avec l'implantation du groupe de refroidissement du moteur. La plupart des faces avant utilisées jusqu'à présent sont composées d'éléments divers, répondant chacun à une fonction bien précise. Ainsi, il existe des systèmes d'absorption le plus souvent constitués de pièces séparées, comme des absorbeurs d'énergie de chocs et des poutres reliant transversalement des éléments du châssis, ces systèmes d'absorption étant fixés sur les corps creux longitudinaux du châssis, comme par exemple en partie haute sur les brancards avant et en partie basse sur les prolonges de berceau. Dans les systèmes actuels, la surface de contact offerte par la face avant du véhicule à un élément de frappe normalisé ou à un autre véhicule venant le heurter, se limite le plus souvent à la seule surface géométrique des poutres de pare-chocs et se révèle en pratique trop faible. En effet, les concentrations d'efforts conduisent souvent à des perforations d'éléments rigides d'un véhicule dans l'autre véhicule. De plus, les systèmes utilisés jusqu'à présent présentent un rendement énergétique limité et lors de chocs frontaux entre véhicules, des pièces peuvent se désolidariser du fait d'une mauvaise répartition des efforts. L'invention a pour but de proposer un module d'absorption de chocs pour une face avant d'un véhicule automobile qui offre une meilleure tenue aux efforts et des rendements d'absorption énergétique accrus lors de tous types de chocs survenant à l'avant du véhicule et qui permet de réaliser des gains au niveau de l'industrialisation et du service après vente. L'invention a donc pour objet un module d'absorption de chocs pour face avant d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un cadre relié au châssis du véhicule et comportant deux corps creux horizontaux reliés entre eux par deux corps creux verticaux. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - chaque corps creux présente une section transversale en forme de U dont l'ouverture est orientée vers l'avant du véhicule, - chaque corps creux est formé par une tôle métallique pliée ou emboutie, - les corps creux sont reliés entre eux par soudage, - au moins un corps creux comporte des nervures internes de 5 rigidification, - chaque corps creux comporte des nervures internes de rigidification, - les nervures internes sont formées pour les corps creux horizontaux par une succession de cloisons verticales et parallèles et pour les 10 corps creux verticaux par une succession de cloisons horizontales et parallèles, - les cloisons sont réalisées en matière plastique ou en matériau composite, - les parois internes d'au moins un corps creux et les paroi des cloisons dudit au moins corps sont revêtues d'une couche de polypropylène, 15 - le cadre comporte, sur sa face dirigée vers l'avant du véhicule, des absorbeurs pour des chocs piéton ou à faible vitesse, - les absorbeurs sont formés par des blocs en mousse fixés sur une plaque fixée sur ladite face du cadre, et - les blocs sont en mousse de polyuréthane et la plaque en 20 polypropylène. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un module d'absorption de chocs tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui 25 va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'une face avant d'un véhicule automobile comportant un module d'absorption de choc, conforme à l'invention, 30 - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective du module d'absorption de chocs, conforme à l'invention, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective d'une première variante du module d'absorption de chocs, conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en coupe transversale d'une poutre du cadre du module d'absorption de chocs, et - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective d'une seconde variante du module d'absorption de chocs, conforme à l'invention. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale du véhicule automobile. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement une face avant 1 d'un véhicule automobile qui comprend notamment un pare-chocs 2 formé de manière classique par une peau et une poutre s'étendant transversalement par rapport à l'axe longitudinal du véhicule. La face avant 1 comprend également un module d'absorption de chocs comportant un cadre désigné dans son ensemble par la référence 10 et s'étendant également perpendiculairement à l'axe longitudinal du véhicule. Ce cadre 10 forme un cadre structurel qui permet de relier les parties haute et basse du châssis et les côtés gauche et droit. Ainsi, et comme montré à la Fig. 1, le cadre 10 est fixé, en partie haute, sur les brancards avant 3 et, en partie basse, sur les prolonges 4 de berceau. Ainsi que montré à la Fig. 2, le cadre 10 comporte deux corps creux 11 horizontaux reliés entre eux par deux corps creux 12 verticaux. Chacun de ces corps creux 11 et 12 présente une section transversale en forme de U dont l'ouverture est orientée vers l'avant du véhicule. Ces corps creux 11 et 12 sont formés par une tôle métallique pliée ou emboutie et ils sont reliés entre eux par soudage, comme par exemple par points de soudure électrique ou par des cordons de soudure continue, réalisés par exemple au moyen d'un faisceau laser. Ce cadre 10 constitue un organe de support d'autres éléments par 30 exemple de l'ensemble de refroidissement du groupe motopropulseur ou de l'écran de protection disposé au-dessous du châssis. De préférence, les corps creux 11 et 12 sont reliés aux éléments du châssis, tels que les brancards 3 et les prolonges 4 de berceau, par des organes de vissage, non représentés, ce qui permet de pouvoir démonter aisément le cadre 10. De façon à optimiser la rigidité du cadre 10, c'est à dire l'épaisseur des corps creux 11 et 12 et donc la masse de l'ensemble du cadre 10, ces corps creux 11 et 12 sont de préférence réalisés en acier à haute limite élastique. Selon une variante représentée à la Fig. 3, au moins un desdits corps creux 11 ou 12 comporte des nervures internes 15 de rigidification. De préférence, chaque corps creux 11 et 12 comporte des nervures internes 15 de rigidification et qui sont formées, pour les corps creux horizontaux 11, par une succession de cloisons 15a verticales et parallèles et, pour les corps creux verticaux 12, par une succession de cloisons 15b horizontales et parallèles. Ces cloisons 15a et 15b permettent de renforcer le cadre 10 par rapport aux sollicitations des chocs en augmentant les inerties de flexion de ce cadre 10 par rapport à l'axe respectivement vertical et transversal. Ces cloisons 15a et 15b sont réalisées en matière plastique ou en un matériau composite. Afin de réaliser une meilleure intégration des cloisons 15a et 15b à l'intérieur des corps creux, respectivement 11 et 12, les parois internes d'au moins un corps creux et les parois des cloisons dudit au moins corps creux sont revêtues d'une couche 20 de polypropylène. De préférence, les parois internes des corps creux 11 et 12 et les parois des cloisons 15a et 15b de ces corps creux 11 et 12 sont revêtues de ladite couche 20 de polypropylène (Fig. 4). Dans le but d'assurer une très bonne cohésion entre les cloisons 15a et 15b et les corps creux 11 et 12, ces corps creux 11 et 12 comportent des orifices 21 dans lesquels le polypropylène pénètre ce qui assure un rivetage de la couche 20, ainsi que montré à la Fig. 4. Selon encore une autre variante représentée à la Fig. 5, le cadre 10 est pourvu sur sa face dirigée vers l'avant du véhicule, d'absorbeurs 25 pour les chocs piéton ou les chocs à faible vitesse. Ces absorbeurs 25 sont formés par des blocs en mousse disposés au niveau des corps creux 11 et 12 et fixés par exemple par collage sur une plaque 26 elle-même fixée sur le cadre 10. Les blocs 25 sont en mousse de polyuréthane et la plaque 26 est en polypropylène et à une épaisseur comprise entre 2 à 3 mm. Cette plaque 26 comporte des zones 26a débordant de la surface des corps creux 11 et 12 du cadre 10. Compte tenu des principaux cas de chocs survenant sur la face avant d'un véhicule automobile, le module d'absorption de chocs selon l'invention permet de répartir les efforts en augmentant la surface de contact et d'assurer le maintien de cette surface de contact le plus longtemps possible, tout en accroissant ce potentiel d'absorption énergétique permettant de ce fait de limiter le porte à faux avant du véhicule. Ainsi, il permet d'assurer une meilleure répartition des efforts sur les parties haute et basse du châssis du véhicule et d'augmenter globalement le niveau d'effort total d'absorption d'énergie de la face avant de ce véhicule. En résumé, le module selon l'invention garantit une meilleure tenue aux efforts et des rendements d'absorption énergétique accrus lors de tous types de chocs survenant à l'avant d'un véhicule au moyen d'une conception plus polyvalente et optimisée de la face avant de ce véhicule et de réaliser des gains au niveau industrialisation du fait de sa conception simplifiée et au niveau du service après vente du fait de sa facilité de montage et de démontage en regroupant les pièces usuellement séparées au sein d'un module unique | L'invention concerne un module d'absorption de chocs pour une face avant d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un cadre (10) relié au châssis (2, 3) du véhicule et comportant deux corps creux (11) horizontaux reliés entre eux par deux corps (12) verticaux. | 1. Module d'absorption de chocs pour face avant (1) d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un cadre (10) relié au châssis (3, 4) du véhicule et comportant des corps creux (11) horizontaux reliés entre eux par des corps creux (12) verticaux. 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que chaque corps creux (11, 12) présente une section transversale en forme de U dont l'ouverture est orientée vers l'avant du véhicule. 3. Module selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que chaque corps creux (11, 12) est formé par une tôle métallique pliée ou emboutie. 4. Module selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les corps creux (11, 12) sont reliés entre eux par soudage. 5. Module selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins un corps creux (11, 12) comporte des nervures (15) internes de rigidification. 6. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque corps creux (11, 12) comporte des nervures internes (15) de rigidification. 7. Module selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que les nervures internes (15) sont formées, pour les corps creux (11) horizontaux, par une succession de cloisons (15a) verticales et parallèles et, pour les corps creux (12) verticaux, par une succession de cloisons (15b) horizontales et parallèles. 8. Module selon la 7, caractérisé en ce que les cloisons (15a, 15b) sont réalisées en matière plastique ou en matériau composite. 9. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les parois internes d'au moins un corps creux (11, 12) et les parois des cloisons (15a, 15b) dudit au moins corps creux sont revêtues d'une couche (20) de polypropylène. 10. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le cadre (10) comporte, sur sa face dirigéevers l'avant du véhicule, des absorbeurs (25) pour des chocs piéton ou à faible vitesse. 11. Module selon la 10, caractérisé en ce que les absorbeurs (25) sont formés par des blocs en mousse fixés sur une plaque (26) 5 fixée sur ladite face du cadre (10). 12. Module selon la 11, caractérisé en ce que les blocs (25) sont en mousse de polyuréthane et la plaque (26) en polypropylène. 13. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un module d'absorption de chocs selon l'une quelconque des 10 précédentes. | B | B62,B60 | B62D,B60R | B62D 21,B60R 19,B60R 21,B62D 65 | B62D 21/15,B60R 19/24,B60R 21/34,B62D 65/16 |
FR2890767 | A1 | PROCEDE DE DETERMINATION D'AU MOINS UN FACTEUR D'INCERTITUDE TECHNOLOGIQUE D'ELEMENTS DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE, PROCEDE DE CONCEPTION, PROCEDE DE FABRICATION ET PROCEDE DE CONTROLE D'ELEMENTS DE COMBUSTIBLE NUCLEAIRE CORRESPONDANTS. | 20,070,316 | La présente invention concerne un procédé de détermination de facteurs d'incertitude technologique. L'invention s'applique par exemple, mais pas exclusivement, au combustible nucléaire utilisé dans les réacteurs à eau légère, tels que les réacteurs à eau pressurisée. Le combustible nucléaire utilisé dans ces réacteurs est conditionné sous forme de pastilles. Ces pastilles sont disposées dans des gaines pour former des crayons de combustible nucléaire qui sont regroupés au sein d'assemblages. Ces assemblages sont destinés à être chargés dans les coeurs des réacteurs nucléaires. Pour fabriquer des pastilles de combustible nucléaire, on fixe pour les paramètres de fabrication des valeurs nominales et des tolérances individuelles. Dans les pastilles fabriquées, les valeurs réelles de ces paramètres de fabrication varient nécessairement d'une pastille à l'autre par rapport à la valeur nominale et doivent, pour chaque pastille, respecter les tolérances de fabrication choisies. La conception des pastilles de combustible est soumise aux règles impératives de sûreté qui caractérisent toute l'industrie nucléaire. Dans ce cadre, il s'agit d'utiliser efficacement la matière fissile tout en imposant au fabricant un cahier des charges pertinent et en proposant à l'exploitant des conditions de fonctionnement souples. La réponse à ces objectifs nécessite une connaissance fine du comportement du combustible nucléaire et le contrôle des variations qui apparaissent nécessairement en fabrication par rapport aux valeurs nominales des paramètres de fabrication. Le nombre trop important des paramètres caractérisant les pastilles de combustible nucléaire ne permettent pas de les prendre en compte directement dans les études de sûreté. Les calculs neutroniques, mis en oeuvre pour ces études de sûreté, sont donc effectués avec les valeurs nominales et les variations par rapport à ces valeurs sont prises en compte par des coefficients multiplicatifs, appelés 2890767 2 facteurs d'incertitude technologique, et qui sont appliqués aux résultats des calculs neutroniques. On utilise notamment le facteur d'incertitude technologique pour la puissance linéique au point chaud FQ dont la définition sera rappelée plus loin. Pour un réacteur nucléaire donné, la sûreté du coeur exige qu'à tout instant la puissance linéique du crayon le plus chaud (pic de puissance) soit inférieure à la limite fixée par le rapport de sûreté du réacteur. Il convient donc de s'assurer que la puissance linéique du crayon le plus chaud, calculée avec les paramètres de fabrication à leurs valeurs nominales, et augmentée du facteur FQ reste inférieure à cette limite. Auparavant, le calcul du facteur FQ était effectué, paramètre de fabrication par paramètre de fabrication, en considérant la valeur permise maximisant la puissance linéïque, alors que des phénomènes de compensation existaient. De plus, l'incertitude du calcul était telle qu'il n'était pas possible de comparer les différentes variations. Pour mieux évaluer les incertitudes, et ainsi permettre de donner de la flexibilité au fabricant du combustible nucléaire ou à l'exploitant du réacteur, ou encore de relaxer des contraintes pour augmenter les performances du combustible nucléaire, on a proposé de prendre en compte le caractère aléatoire des variations en fabrication en s'appuyant sur la Théorie des Perturbations Classique et Généralisée (TPCG). Ce procédé de détermination du facteur FQ est décrit par exemple dans le mémoire de la thèse de doctorat présentée devant l'Université Claude Bernard - Lyon I par Guy WILLERMOZ, soutenue le 28 septembre 1994 devant la commission d'examen, et s'intitulant Etude stochastique de l'impact neutronique des hétérogénéités en fabrication du combustible nucléaire . Ce procédé permet de quantifier l'influence de chaque paramètre de fabrication sur l'état du coeur d'un réacteur nucléaire. Il a été mis au point par l'analyse des variations des paramètres de fabrication dans un combustible à base de mélange d'oxydes mixtes (MOX). Pour cela, une loi de probabilité est associée aux différentes variations des paramètres de fabrication des pastilles. Ayant, par des études statistiques, estimé la loi conjointe des paramètres de fabrication, son influence sur la loi des puissances ponctuelles a été étudiée, au travers de l'équation de Boltzmann. Le développement de Taylor stochastique a été utilisé, le calcul des coefficients de sensibilité dans un cadre multi-paramètrique a été assuré grâce à la Théorie des Perturbations Classique et Généralisée (TPCG). Ainsi, dans ce procédé de l'état de la technique, on tient en compte des variations individuelles, c'est-à-dire pastille à pastille, des paramètres de fabrication, en les multipliant par des coefficients de sensibilité que l'on qualifiera de microscopiques puisqu'ils ne s'intéressent qu'aux variations individuelles. Les variations individuelles prises en compte peuvent être les tolérances que les pastilles doivent respecter individuellement. Ce procédé de détermination du facteur d'incertitude technologique FQ s'avère satisfaisant. Toutefois, il serait souhaitable d'améliorer encore la détermination des facteurs d'incertitude technologique tels que FQ et ainsi permettre d'accroître la flexibilité du fabricant de combustible nucléaire ou de l'exploitant du réacteur nucléaire. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de détermination d'au moins un facteur d'incertitude technologique d'éléments de combustible nucléaire, en fonction des variations de paramètres de fabrication des éléments autour de valeurs nominales, le procédé comprenant une étape d'utilisation, pour au moins un paramètre de fabrication, d'une variation collective dudit paramètre autour de la valeur nominale au sein d'un lot d'éléments fabriqués. Selon des modes particuliers de réalisation, le procédé peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - on utilise pour au moins un paramètre, outre ladite variation collective, une variation individuelle du paramètre autour de la valeur nominale pour un élément individuel; - on détermine le facteur d'incertitude technologique pour la puissance linéique au point chaud FQ; 2890767 4 - on détermine le facteur d'incertitude technologique de canal chaud FE' AH - on multiplie la variation collective par un coefficient de sensibilité macroscopique et éventuellement la variation individuelle par un coefficient de 5 sensibilité microscopique; - on utilise une formule du type: FE =1+1.645 Q 1.96 1i 2 2 a2 T; + O2 TL; i où Ti et TL; désignent respectivement les variations individuelle et collective pour un paramètre de fabrication F;, a; et 0; désignent respectivement les coefficients de sensibilité microscopique et macroscopique pour le paramètre de fabrication, et ; désigne la moyenne pour le paramètre de fabrication F; ; - on utilise une formule du type: El 1.645 / TL; 2 2 TL2 Fm =1+ E \a, 2 1.96 i ; i où TL; désigne la variation collective pour un paramètre de fabrication F;, a; et 0; désignent respectivement les coefficients de sensibilité microscopique et macroscopique pour le paramètre de fabrication, et ; désigne la moyenne pour le paramètre de fabrication F; ; et - la variation collective est une tolérance collective, l'écart entre la moyenne des valeurs réelles du paramètre de fabrication au sein d'un lot d'éléments et la valeur nominale devant respecter cette tolérance collective, et dans lequel, éventuellement, la variation individuelle est une tolérance individuelle, l'écart entre la valeur réelle du paramètre de fabrication pour un élément individuel et la valeur nominale devant respecter la tolérance individuelle. L'invention a en outre pour objet un procédé de conception d'un élément de combustible nucléaire, le procédé comprenant une étape d'utilisation d'un procédé de détermination tel que défini ci-dessus. Selon une variante, l'élément de combustible nucléaire devant respecter une valeur limite pour au moins un facteur d'incertitude technologique, le procédé comprend des étapes de: - définition d'une tolérance collective de fabrication au moins pour ledit paramètre de fabrication, l'écart entre la moyenne des valeurs réelles dudit paramètre dans un lot d'éléments fabriqués et la valeur nominale dudit paramètre devant respecter la tolérance collective, - éventuellement définition d'une tolérance individuelle de fabrication au moins pour ledit paramètre de fabrication, l'écart individuel entre la valeur réelle du paramètre de fabrication pour un élément individuel et la valeur nominale dudit paramètre pour un élément fabriqué et la valeur nominale dudit paramètre devant respecter la tolérance individuelle, et - détermination de la valeur dudit facteur d'incertitude technologique à partir d'un procédé tel que défini ci-dessus, en utilisant en tant que variation collective la tolérance collective de fabrication définie et éventuellement en tant que variation individuelle la tolérance individuelle définie, et - comparaison de la valeur déterminée du facteur d'incertitude technologique avec la valeur limite pour valider les tolérances de fabrication définies. L'invention a en outre pour objet un procédé de fabrication d'éléments de combustible nucléaire conçus par un procédé tel que défini ci-dessus. L'invention a de plus pour objet un procédé de contrôle d'éléments de combustible nucléaire fabriqués, le procédé comprenant les étapes de: utilisation d'un procédé tel que défini ci-dessus pour déterminer la valeur d'au moins un facteur d'incertitude technologique pour les éléments de combustible nucléaire fabriqués, en utilisant en tant que variation collective l'écart entre une moyenne des valeurs réelles dudit paramètre mesurées dans un lot des éléments fabriqués et la valeur nominale dudit paramètre, et éventuellement en tant que variation individuelle l'écart entre une valeur réelle effectivement mesurée sur un élément fabriqué et la valeur nominale dudit paramètre, - comparaison avec une valeur limite de facteur d'incertitude technologique que les éléments de combustible nucléaire doivent respecter afin de rendre un verdict sur les éléments de combustible nucléaire fabriqués. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique latérale d'un assemblage de combustible nucléaire pour réacteur à eau pressurisée, - la figure 2 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un crayon de l'assemblage de la figure 1, - la figure 3 est une vue schématique, partielle et agrandie, illustrant la forme d'une pastille du crayon de la figure 2, - la figure 4 est une vue schématique de dessus illustrant le motif utilisé pour le calcul des coefficients de sensibilité microscopiques pour la mise en oeuvre d'un procédé de détermination selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement un assemblage 1 de combustible nucléaire pour réacteur à eau pressurisée. L'eau y assure donc une fonction de réfrigération et de modération, c'est-à-dire de ralentissement des neutrons produits par le combustible nucléaire. L'assemblage 1 s'étend verticalement et de manière rectiligne le long d'une direction longitudinale A. De manière classique, l'assemblage 1 comprend principalement des crayons 3 de combustible nucléaire et une structure ou squelette 5 de support des crayons 3. Le squelette de support 5 comprend: - un embout inférieur 7 et un embout supérieur 9 disposés aux extrémités longitudinales de l'assemblage 1, des tubes-guides 11 destinés à recevoir les crayons d'une grappe nonreprésentée de commande et d'arrêt du réacteur nucléaire, et - des grilles 13 de maintien des crayons 3. Les embouts 7 et 9 sont reliés aux extrémités longitudinales des tubes guides 11. Les crayons 3 s'étendent verticalement entre les embouts 7 et 9. Les crayons 3 sont disposés aux noeuds d'un réseau sensiblement régulier à base carrée où ils sont maintenus par les grilles 13. Certains des noeuds du réseau sont occupés par les tubes-guides 11 et éventuellement par un tube d'instrumentation. Comme illustré par la figure 2, chaque crayon 3 comprend une gaine extérieure 17 fermée par un bouchon inférieur 19 et un bouchon supérieur 21, et contenant le combustible nucléaire. Il s'agit ici de pastilles de combustible 23 empilées, les pastilles 23 prenant appui sur le bouchon inférieur 19. Un ressort hélicoïdal de maintien 25 est disposé dans la gaine 17, entre la pastille 23 supérieure et le bouchon supérieur 21. Comme illustré par la figure 3, chaque pastille 23 a une forme sensiblement cylindrique de diamètre D et de hauteur H. La pastille 23 présente des chanfreins 26 entre ses faces d'extrémité et sa face latérale. Ces chanfreins ont une hauteur h et un diamètre intérieur dc. Un évidement 27 en calotte sphérique est ménagé dans chaque face d'extrémité, sensiblement au centre de celle-ci. Il a un diamètre d et une profondeur p. Le rapport hauteur/diamètre H/D peut être quelconque, par exemple d'environ 1,6, mais également plus faible par exemple d'environ 0,5. Un jeu diamétral j, compris par exemple entre 100 et 300 m, est prévu entre les pastilles 23 et la gaine 17. Le combustible des pastilles 23 est par exemple de l'oxyde d'uranium (UO2 naturel) enrichi en isotope 235. En variante, le combustible peut également être à base d'uranium retraité enrichi, d'oxyde mixte uraniumplutonium et/ou contenir des poisons neutroniques à base de terre rare (gadolinium, erbium). A l'issue de sa fabrication, une pastille 23 est définie par une série de caractéristiques qui sont communes à tous les types de pastille, à savoir à base d'uranium naturel enrichi (URE), d'uranium retraité enrichi (URE), de mélange d'oxydes mixtes (MOX), ou contenant des poisons neutroniques tels que de l'oxyde de gadolinium. Ces caractéristiques comprennent: - les dimensions de la pastille, à savoir la hauteur H et le diamètre D de la pastille 23, la profondeur p et le diamètre d des évidements 27, la hauteur h et le diamètre de des chanfreins 26, et - la densité géométrique Dg. La densité géométrique Dg de la pastille est définie comme le rapport de sa masse d'oxyde sous forme céramique à sa masse d'oxyde théorique. Une variation de l'une de ces caractéristiques se traduit par une variation de volume, donc de la quantité de matière fissile contenue dans la pastille 23. Définition des paramètres de fabrication pris en compte Dans l'exemple de réalisation de l'invention décrit par la suite, les variations en fabrication de ces caractéristiques sont prises en compte dans les calculs neutroniques par les paramètres de fabrications suivants: - la fraction volumique Fv, qui est le rapport entre le volume de la pastille 23 et celui du volume du cylindre l'enveloppant, cette fraction tient donc compte des dimensions des évidements 27 et des chanfreins 26, -le diamètre D, et - la densité géométrique Dg. Ces paramètres de fabrication s'appliquent aux pastilles quel que soit le type du combustible nucléaire, et seront donc qualifiés de génériques par la suite. D'autres paramètres de fabrication peuvent également être pris en compte spécifiquement pour les différents types de pastilles. Pour les pastilles UNE, on peut utiliser la teneur en isotope 235U, appelée aussi enrichissement e, qui est définie par: masse (235 U) e = masse (235 U + 238 U) Pour les pastilles UNE gadoliniées, on peut utiliser l'enrichissement es de l'uranium support: masse (235 U) es = masse (235 U + 238 U) Pour ces pastilles, on peut utiliser également la teneur en oxyde de gadolinium t qui est définie par le rapport de Gd203 à la masse totale d'UO2 et de Gd203: masse (Gd203) t masse (UO2 + Gd203) où Gd = (154Gd, 155Gd, 156Gd, 157Gd, 158Gd, 160Gd) et U = (235U, 238U) de l'uranium support. Pour caractériser le gadolinium dans ces pastilles ont peut également prendre en compte la composition isotopique Cl qui à un instant donné est définie par: Cl_ masse (isotope i) E masse (isotope i) Dans cette formule, on prend en compte les isotopes suivants: 164Gd, 155Gd, 156Gd, 157Gd, 158Gd 160Gd. Toutefois, la composition isotopique est généralement celle du gadolinium naturel. La fabrication du combustible n'induit donc pas de variabilité 15 de cette composition Cl et la composition isotopique du gadolinium ne sera donc pas considérée par la suite dans l'exemple décrit. Pour ce qui concerne les pastilles URE, on peut prendre en compte les isotopes suivants de l'uranium: 234U, 235U, 236U et 2380. Les isotopes 234U, 235U et 236U sont caractérisés par leurs teneurs propres, appelées aussi enrichissement. Ces paramètres de fabrication étant définis par: masse (234 U) masse (234U+ 235U+ 236U+ 238U) e4 = e5 masse (234U+ 235U+ 236U+ 238U) masse (235 U) masse (236 U) e6 masse (234 u + 235e+ 236U+ 238U) Pour les pastilles MOX, on peut prendre en compte les paramètres de fabrication spécifiques suivants: - enrichissement de l'uranium support es: 2 isotopes peuvent être pris en compte pour caractériser l'uranium support: 2350 et 238U. L'enrichissement es est alors défini par: masse (235 U) es = masse (235 U + 238 U) - Composition isotopique du plutonium CI: 6 isotopes peuvent être pris en compte pour caractériser le plutonium: 10 238Pu, 239Pu, 240Pu, 241Pu, 242Pu et 241Am qui est obtenu par désintégration p-du 241Pu avec une période de 14,4 ans. La composition isotopique Cl à un instant donné est alors définie par: masse (isotope Pub) Ci. _ J E masse (isotope Pub) 1 - teneur en plutonium t (ou teneur en plutonium total) qui est définie par: masse (Pu+ 241Am) t= masse (U+ Pu+ 241Am) où pu = (238Pu, 239Pu, 240Pu, 241Pu, 242Pu) et u = (235U, 238U) - teneur en plutonium fissile tfis: masse (239Pu + 241 Pu) tfis masse (U+ Pu+ 241Am) où pu = (238Pu, 239Pu, 240Pu, 241Pu, 242Pu) et u = (235U, 2380) Dans l'exemple de mise en oeuvre de l'invention décrit, les paramètres de fabrication génériques et spécifiques définis ci-dessus sont ceux pris en compte pour vérifier qu'un combustible nucléaire donné satisfait aux exigences de sûreté. Ces paramètres de fabrication seront par la suite désignés généralement F. Le combustible nucléaire est modélisé en utilisant les valeurs nominales F;o des paramètres de fabrication F;. Comme indiqué précédemment, les variations par rapport à ces valeurs nominales, inévitables lors de la fabrication, sont alors prises en compte au travers de coefficients d'incertitudes pénalisant les résultats de calcul: les facteurs d'incertitude technologique. Définition des facteurs d'incertitude technologique Ces facteurs s'appliquent aux calculs du facteur de point chaud FQ et du facteur d'élévation d'enthalpie FAH dans les études de sûreté. On rappelle que le point chaud est le crayon d'un coeur ayant la puissance la plus élevée. Dans la suite, il sera parfois dénommé crayon chaud ou localisé comme étant le pic de puissance. Ils sont généralement en France au nombre de deux: Le premier est le facteur d'incertitude technologique pour la puissance linéique au point chaud FQE. Il est défini par: P max Pnom /point chaud avec Pmax: valeur maximale de la puissance linéique au point chaud en tenant 20 compte des variations liées à la fabrication, et Pnom: puissance linéique calculée au point chaud avec les valeurs nominales de fabrication F;o. Comme indiqué précédemment, la puissance linéique va dépendre des variations pastille à pastille des paramètres de fabrication F; suivants: 25 - fraction volumique Fv, - diamètre D, - densité géométrique Dg, enrichissement e dans le cas de pastilles UNE et enrichissements e4, e5 et e6 dans le cas de pastilles URE, - composition isotopique du plutonium Cl, enrichissement en 2s5U de l'uranium support es, teneur en plutonium t pour les pastilles Fg - - MOX, - enrichissement de l'uranium support es et teneur en gadolinium t en présence de crayons gadoliniés. Le deuxième facteur est le facteur d'incertitude technologique de canal chaud FQHE1 II est défini par: max AHnom 'canal chaud avec AHmax: valeur maximale de l'élévation d'enthalpie dans le canal chaud due aux variations de fabrication. et AHnom: élévation d'enthalpie dans le canal chaud calculée avec les valeurs nominales de fabrication F;o. On rappelle que le canal chaud est le canal, c'est-à-dire l'intervalle situé entre des crayons de combustible adjacents, où la variation d'enthalpie est la plus élevée. II est généralement situé à côté du crayon chaud. L'élévation d'enthalpie va dépendre des variations crayon à crayon 15 des paramètres suivants: - fraction volumique Fv, - diamètre D, -densité géométrique Dg, - enrichissement e dans le cas de pastilles UNE et enrichissements 20 e4, e5 et e6 dans le cas de pastilles URE, composition isotopique du plutonium Cl, enrichissement en 235U de l'uranium es, teneur en plutonium t pour le MOX, - enrichissement de l'uranium support es et teneur gadolinium t en présence de crayons gadoliniés. Détermination des facteurs d'incertitude technologique On va exposer maintenant le procédé de détermination des facteurs d'incertitude technologique. On a: FE = pmax _ Po + SPmax + spmax Po Po Po E1 FAH Si on fait l'hypothèse que la variable P est distribuée selon une loi normale, alors la variable SP/Po est également distribuée selon une loi normale qui est caractérisée par une moyenne nulle et un écart type a. % des valeurs SP/Po sont inférieures à 1.645a avec un indice de confiance de 95%, en considérant une dispersion unilatérale. On a donc FQE = 1 + 1.645a, ce que l'on peut également écrire: Fg = 1 + 1. 645 variance (SP"ax) Po Les facteurs d'incertitude technologique de la grandeur pertinente sont déterminés à partir de formules de sensibilité de la grandeur pertinente (puissance linéique maximale ou élévation d'enthalpie maximale) aux paramètres de fabrication F; du combustible nucléaire considéré. Pour des variations des différents paramètres de fabrication F1 faibles autour des valeurs nominales F10, il est possible d'exprimer l'impact de la variations des paramètres de fabrication sur la grandeur pertinente à l'aide de formules de sensibilité du type: SP 2' SF; Po Fio où 6P/Po est la variation relative de la grandeur au point chaud, SF1/F10 désigne les variations relatives de chaque paramètre de fabrication F1 et X1 désigne les coefficients de sensibilité en puissance. On suppose que les variations des différents paramètres de fabrication Fi sont indépendantes les unes des autres, et distribuées suivant des lois normales de moyenne pl et d'écart type a;. La variance de 6F1/F;o est alors égale à la variance de F1 divisée par le carré de la moyenne de F1: (al/ l)2. La variabilité de l'écart de la grandeur pertinente au point chaud est alors distribuée suivant une loi normale caractérisée par une variance telle que: SP Z var ( ) _ Ex? Po Z En considérant pour P, la puissance linéique au point chaud, la valeur du premier facteur d'incertitude technologique FQE est telle que 95% des variations locales de puissance linéique sont inférieures à FQE = 1 + 1.645 var (SPlin) Plin En considérant pour P, l'élévation d'enthalpie dans le canal chaud, la valeur FAHEI est telle que 95% des variations d'élévation d'enthalpie sont inférieures à : FEI = 1 +1.645.Ivar(SOH) VVV AH Deux types de formules de sensibilité sont calculées selon que l'on considère que l'écart du paramètre de fabrication s'applique sur le crayon chaud, le reste des crayons de l'assemblage auquel il appartient n'étant pas affecté (formule de sensibilité microscopique), ou sur tout l'assemblage auquel il appartient (formule de sensibilité macroscopique) : bP _ sF; Po - i a, Fro var ( SP)_ aZ a; Po R 2 avec a; : coefficients de sensibilité microscopiques. SP - =En SF; Po i Fi, SPZ var ( ) _ E 9Z a; Po 2 avec O: coefficients de sensibilité macroscopiques. Les coefficients a; et 0; peuvent être calculés pour différents épuisements du combustible, comme cela sera décrit par la suite. peut être mesuré ou approché comme décrit ultérieurement. Contrairement aux procédés de l'état de la technique, on prend en compte ici une variabilité macroscopique des paramètres de fabrication. On peut également prendre en compte une variabilité microscopique de ces paramètres de fabrication. Pour chacun des paramètres de fabrication F; considéré pour le calcul des facteurs d'incertitude technologique, une estimation avec un niveau de confiance de 95% de la valeur maximale de l'effet en puissance globale est donnée par le cumul quadratique des estimations avec un niveau de confiance de 95% des valeurs maximales des effets en puissance moyenne et locale. On a alors: Fg = 1 + /(1 - *micro)2 +(1-FQmacro)2 Pour un paramètre de fabrication F;, la tolérance de fabrication Ti est 10 alors définie de telle sorte que 95 % des pastilles sont dans le domaine F;o Ti autour de la valeur nominale F;o. Si F; est distribué suivant une loi normale de moyenne p; et d'écart type a; alors: a, s 1T96 Pour calculer le premier facteur d'incertitude technologique FQE, on considère: - les variations individuelles, c'est-à-dire pastille à pastille, des paramètres de fabrication F; pour déterminer l'effet en puissance locale, et - des variations collectives, c'est-à-dire par exemple lot de fabrication à lot de fabrication, des paramètres de fabrication F; pour déterminer l'effet en puissance moyenne. On utilise donc les tolérances individuelles Ti des pastilles pour les effets microscopiques, et les tolérances moyennes TL; d'un lot de pastilles pour les effets macroscopiques: Fg = 1 + (1 - FQmicro)2 +(1FQmacro)2 avec FQmicro = 1 +1'645 E 1.96 2 T;z at z ;1.645 et FQmacro =1 ±-1.96 Eei2 TLz; i Ce calcul est identique à celui qui consisterait à calculer un facteur technologique individuel 'c(i) pour chaque paramètre de fabrication F; puis à effectuer le cumul de ceux-ci pour obtenir le FQE global. F i - 1+1.645 Q()- 1.96 \ o2T;2 +E2TL? Pi Ni Le facteur d'incertitude technologique FQE global serait alors de: Fg = 1 + Il(1 -Fg(i))2 Pour calculer le deuxième facteur d'incertitude technologique FOHE1, on utilise des formules identiques, mais on considère uniquement les variations collectives, c'est-à-dire par exemple au sein d'un même lot de fabrication, des paramètres de fabrication pour déterminer l'effet en puissance locale et l'effet en puissance moyenne. On utilise donc uniquement les tolérances moyennes d'un lot de pastilles TL; : FôH = 1 + (1 - FeH micro)2 +(1-FAH macro)2 FE1 micro = 1 + 1.645 Fi 1.96 1 2 TL? Eai 2 Ni 1.645 Ee2 TL2 FAH macro =1 + 1.96 Ni Ce calcul est identique à celui qui consisterait à calculer un facteur technologique individuel pour chaque paramètre de fabrication puis à effectuer le cumul de ceux-ci pour obtenir le FAHE1 global. FB(i) +1.645 Ece2 TL? +e2 TL2 = 1.96 1 2 2 i i i Le facteur d'incertitude technologique FAHE1 global est donc: FéH =1+ E(1-FoH(i))2 On notera que pour F AHE1 on ne prend donc pas en compte de contribution individuelle ou microscopique, mais uniquement une contribution collective ou macroscopique. On a donc: FAHE1 Détermination des coefficients de sensibilité microscopiques Le procédé de détermination des coefficients de sensibilité microscopiques est analogue à celui décrit dans le mémoire de thèse de M. WILLERMOZ mentionné précédemment. Ce procédé est fondé sur un développement de Taylor au premier ordre des puissances P des crayons (ou puissance ponctuelle) en fonction des paramètres de fabrication F. L'hypothèse sous-jacente est la possibilité de linéariser autour des valeurs nominales F;o et de considérer que l'impact sur le résultat final (la puissance ponctuelle P) de la variation de plusieurs variables d'entrée (les paramètres de fabrication F;) est égale à la somme des impacts de chacune des variables prises séparément. Au premier ordre, on peut donc obtenir l'impact des variations microscopiques des paramètres de fabrication sur la variation de puissance d'un crayon SP/Po par les coefficients de sensibilité ai définis de la façon suivante: ar Po a; = aF1 F io On choisit d'introduire ces variations sur le crayon chaud, de façon pénalisante conformément aux critères de sûreté, les autres crayons de l'assemblage contenant le crayon chaud restant au nominal. On calcule ensuite l'impact de ces perturbations sur la puissance du crayon chaud. Les calculs de sensibilité sont réalisés en motif ou cluster en milieu infini à l'aide d'un code de calcul. En effet, la décomposition du flux neutronique cl) au nominal doit faire apparaître trois termes: le flux calculé sur l'assemblage en milieu infini (flux micro micro microscopique IF), le flux calculé sur le c ur, les assemblages étant homogénéisés (flux macroscopique U), et un terme d'interface (x) présent surtout dans les gestions mixtes notamment dans le cas d'un combustible MOX. On considère alors la relation multiplicative ci) = UxIF. On démontre que le terme d'interface, nécessaire pour le découpage du calcul au nominal, reste suffisamment insensible aux variations des caractéristiques du combustible et donc on limite la décomposition: 84:1) _ SU +SW cl) U yr Le terme (SU/U) est obtenu en considérant les assemblages homogénéisés. Il est donc négligeable devant les variations microscopiques (crayon à crayon) puisque l'homogénéisation lisse les variations. Il reste donc le terme dû au flux calculé sur l'assemblage du crayon chaud considéré en milieu infini. En réalité, un assemblage en milieu infini correspond à un assemblage unique avec des conditions de courant nul. La condition de courant nul est équivalente à une symétrie miroir: l'assemblage est répété à l'infini. Ainsi, un crayon situé dans un coin de l'assemblage considéré, s'il devait être perturbé serait entouré de trois crayons perturbés dans les assemblages virtuels, alors que la modélisation voudrait que ces trois crayons restent au nominal. Pour calculer la perturbation d'un crayon sur l'assemblage en milieu infini, on redéfinit le modèle en éloignant les axes de symétrie, c'est-à-dire en utilisant un motif ou cluster , tout en lui conservant une dimension raisonnable. Le motif choisi comporte ainsi un assemblage 1 complet entouré de quatre moitiés et de quatre quarts d'assemblage 1. Ce motif est illustré par la figure 4. L'assemblage 1 central est celui contenant le crayon chaud. La composition des assemblages 1 du motif sera représentative de la gestion étudiée, avec par exemple un assemblage MOX central entouré de moitiés et de quarts d'assemblages UNE dans le cas de l'étude d'un combustible MOX. On rappelle que l'on cherche à calculer les coefficients de sensibilité a; relatifs aux variations microscopiques des paramètres de fabrication F; suivants: - le diamètre pastille D, - la fraction volumique F,,, - la densité géométrique Dg, - la composition isotopique Cl (pour le MOX), - la teneur t (pour le MOX et l'UNE gadolinié), - l'enrichissement e5 (pour l'UNE), les enrichissements e4, e5 et e6 (pour l'URE), -l'enrichissement de l'uranium support es (pour le MOX et l'UNE gadolinié). La méthode de calcul des coefficients de sensibilité est inspirée de la séparation en deux parties des calculs neutroniques: calcul des constantes neutroniques (sections efficaces macroscopiques) par un calcul de transport et calcul de l'ensemble des paramètres du coeur en diffusion. Ce découpage provient de l'approximation de l'équation du transport en équation de la diffusion. La méthode se décompose ainsi fonctionnellement en deux ou trois parties. Dans cette décomposition fonctionnelle en deux parties, on fait varier les paramètres de fabrication sans passer par les concentrations d'isotopes. On obtient alors directement les coefficients de sensibilité reliant la variation relative de puissance du point chaud 8P/Po aux variations relatives des paramètres de fabrication 6F;/F;o. La décomposition fonctionnelle en deux parties peut être schématisée ainsi: Paramètre de (1a) Sections efficaces (2a) Puissance fabrication > macroscopiques --> Ponctuelle Cette décomposition fonctionnelle en deux parties est utilisée pour le diamètre pastille D. Elle est possible pour tous les autres paramètres étudiés, excepté pour la composition isotopique Cl et pour l'enrichissement de l'uranium 25 support es dans le cas du MOX. La décomposition fonctionnelle en trois parties peut être schématisée ainsi: Paramètres Concentrations Sections efficaces Puissance (1 b) (2b) (3b) fabrication D'isotopes macroscopiques Ponctuelle --> On fait varier ici les concentrations d'isotopes afin d'obtenir dans un premier temps des coefficients de sensibilité reliant la variation relative de puissance du crayon chaud 8P/Po aux variations relatives des concentrations d'isotopes 8ni/nio. Celles-ci se déduisant des variations des paramètres de fabrication 8F;/F;o (excepté pour le diamètre pastille D) par une simple formule analytique, indiquée ci-dessous, on obtient dans un deuxième temps les coefficients de sensibilité reliant 8P/Po à 8F; /F;o pour F; E [ F , Dg, Cl, t, e4, e5, e6, es]. Cette décomposition fonctionnelle en trois parties est utilisée pour la composition isotopique Cl et pour l'enrichissement de l'uranium support es dans le cas du MOX. Elle est possible et même conseillée pour tous les autres paramètres étudiés, excepté pour le diamètre pastille D. Elle évite ainsi autant de calculs de sensibilité. La partie (1 b) fait donc appel à une formulation analytique indiquée cidessous. Les parties (1a) et (2b) calculent les sections efficaces macroscopiques par un code de transport. Les parties (2a) et (3b) utilisent la Théorie des Perturbations Classique 20 et Généralisée (TPCG), comme exposé ci-dessous. On obtient ensuite les coefficients de sensibilité a; recherchés. La méthodologie que l'on développe est appliquée en début de vie du combustible. Elle est reconduite à un pas d'évolution fixé (en MWj/t). Passaqe des paramètres de fabrication aux concentrations d'isotopes: formulation analytique (partie lb) Cette partie concerne tous les paramètres de fabrication excepté le diamètre pastille D. Il existe alors 2 types de formulations analytiques selon le combustible étudié. 30. Cas des combustibles MOX ou UNE gadoliniés: Les concentrations d'isotopes du plutonium ou du gadolinium (respectivement uranium support) dans les combustibles MOX ou UNE gadoliniés sont obtenues par la formule analytique suivante: C. ni = F. M.t. . RoXy.N.Ctn (T) mi avec: - ni: nombre d'atomes par unité de volume du cylindre enveloppe à chaud (sans évidement, ni chanfrein et après dilatation thermique) - Fv: fraction volumique (volume pastille / volume du cylindre enveloppe) - M : masse volumique (masse d'oxyde / volume pastille) - t: teneur en plutonium (masse (Pu + Am) / masse (Pu + Am + U)) ou en gadolinium (masse Gd / masse (Gd + U)) - Ci: proportion de l'isotope j (Puj = masse Pub / masse Pu + Am) ou (Gd] = masse Gdi / masse Gd) (respectivement Uj = masse Ui / masse U) - mi: masse atomique de l'isotope j - Roxy: rapport d'oxyde (masse de métal / masse d'oxyde) - N: constante liée au nombre d'Avogadro (= 0.6022094 noyaux par A3) - Cth(T) : coefficient de dilatation thermique (de la pastille) à la température T. La masse volumique Mv est égale au produit de la densité géométrique Dg et de la densité théorique pth du combustible. La densité théorique pth du combustible est fonction de la teneur t, mais ses variations 8pth/pth sont négligeables vis-à-vis des variations 8t/to. Les variations 8M /M o sont donc égales aux variations 8Dg /Dgo. Les valeurs m; et N sont des constantes donc ne varient pas avec les paramètres de fabrication. Les paramètres Cth(T) et Roxy sont a priori fonction du point de fonctionnement du réacteur étudié et des paramètres de fabrication Fi avec F; E [ F, , Dg, Cl, t, es], mais on peut facilement négliger leurs variations vis-à-vis des variations 8F;/F;o. On obtient ainsi les variations relatives des concentrations d'isotopes Snj/njo à partir des variations des paramètres de fabrication SF;/F;o avec F; E [ F , Dg,Cl,t,es]. Cas des combustibles UNE et URE: Les concentrations d'isotopes de l'uranium dans les combustibles UNE et URE sont obtenues par la formule analytique suivante: C. nj. = FV. MV. RoXy Mi.N.Cth (T)J avec: - ni: nombre d'atomes par unité de volume du cylindre enveloppe à chaud (sans évidement ni chanfrein après dilatation thermique) - F : fraction volumique (volume pastille / volume du cylindre enveloppe) - Mv: masse volumique (masse d'oxyde / volume pastille) - Ci: proportion de l'isotope j (Uj = masse Uj / masse U) - mi: masse atomique de l'isotope j - RoXy: rapport d'oxyde (masse de métal / masse d'oxyde) - N: constante liée au nombre d'Avogadro - Cth(T) : coefficient de dilatation thermique (de la pastille) à la température T. Comme précédemment, on obtient ainsi les variations relatives des concentrations d'isotopes Snj/njo à partir des variations des paramètres de fabrication SF;/F;o avec F; E [ F , Dg, e4, e5, e6]. Passage des paramètres de fabrication ou des concentrations d'isotopes aux sections efficaces (parties la et 2b) Si l'on choisit l'option la moins coûteuse en terme de nombre de calculs, ce que l'on préconise comme méthode, on déterminera les variations des sections efficaces macroscopiques à l'aide d'un code de transport en calculant l'impact seulement: - d'une variation relative d'environ + 10 % des concentrations d'isotopes ni pour la reconstruction des coefficients de sensibilité relatifs aux paramètres F; E [F,,,Dg,Cl,t,e4,e5,e6,es], -d'une variation relative d'environ + 1 % du diamètre pastille D. Sinon, on déterminera les variations des sections efficaces macroscopiques à l'aide du code de transport en calculant l'impact de chacune des variations suivantes: variation relative d'environ + 10 % des concentrations d'isotopes ni pour la reconstruction des coefficients de sensibilité relatifs à Cl et à es dans le cas du MOX seulement. - variation relative d'environ + 1% du diamètre pastille D, -variation relative d'environ + 10 % des paramètres F; E [ t, e4, e5, e6, es] (excepté es du MOX), - variation relative d'environ + 1 % à + 1.5 % de la fraction volumique F,,, - variation relative d'environ + 1 % à + 1.5 % de la densité géométrique Dg. Ces valeurs peuvent être modulées en fonction du combustible nucléaire étudié afin de conserver une variation ayant un sens pour la convergence du code utilisé. Passage des sections efficaces à la puissance du crayon chaud: la TPCG (parties 2a et 3b) La variation relative de la puissance du crayon chaud est obtenue au premier ordre par la somme de deux termes: - la partie directe qui dépend explicitement de la variation des sections 20 efficaces macroscopiques, - la partie spectrale qui dépend de la variation du flux, évaluée par le calcul de la fonction importance. La partie directe se détermine par le produit de la variation de la section efficace de puissance et du flux: (BKEf,CD}crayon (sicz, motif (K Lf, c I 1 Ef, D) crayon motif La partie spectrale est obtenue classiquement par le produit de la fonction importance r avec la perturbation et le flux: r,SA k motif L'équation à résoudre pour calculer la fonction importance F est de la forme de l'équation de Boltzmann en diffusion avec un terme source S:F KE fcrayon KEfmotif (A--)*F=S= k (K If 9 0)crayon \Kf '0 motif où A et F sont les opérateurs d'absorption et de production en diffusion. La variation relative de la puissance du crayon chaud s'exprime alors par: SP _ \SK Ef ' 0 crayon _ (SK If, 0) motif r, SA SF Po (KEf,0)crayon (KEf'0)motif k motif Obtention des coefficients de sensibilité On a, pour F; E [D,F,,,Dg,Cl,t,e4,e5,e6,es]: SP Sn; SD SF; = ', + p--- a' Po njo Do i Fio Selon la méthode, on passe par les concentrations d'isotopes ni pour F; E [ F , Dg, Cl, t, e4, e5, e6, es]. On calcule alors les coefficients de 15 sensibilité y; qui relient les variations relatives des concentrations d'isotopes à la variation relative de puissance du point chaud: ap (SK E f 9 (D) crayon (SK E f' 0) motif SF) F, 8A-- (D Po ( Ef (D crayon ( K f - ) motif k motif y f an an J nio njo Connaissant Sn, /nio fonction de SF; /F;o, on en déduit les coefficients de sensibilité recherchés a; pour F; E [ F, , Dg, Cl, t, e4, e5, e6, es] pour chaque type de combustible. Pour le diamètre pastille D, on calcule le coefficient de sensibilité ap qui relie directement la variation relative du diamètre pastille à la variation relative de puissance du point chaud: ôP (81C Ef 0) crayon \SK f' 0/ motif r, 8A 8F KEf'O)crayon (KE f'0)motif k motif OD Do Au cours de l'épuisement du combustible, les concentrations des isotopes lourds évoluent, des produits de fission sont créés, ce qui modifie le spectre neutronique. Le problème est alors de déterminer l'évolution au cours de l'irradiation de l'impact d'une perturbation sur le combustible "frais". Pour ce faire, la méthodologie reste inchangée. Seuls les paramètres qui rentrent en compte dans la détermination des coefficients de sensibilité changent en fonction de l'épuisement, c'est-à-dire: - les variations des sections efficaces macroscopiques calculées pour chaque 10 épuisement à partir de l'impact des variations des concentrations d'isotopes et/ou des paramètres de fabrication à 0 MWj/t, - la fonction importance F calculée pour chaque épuisement. On peut alors relier directement les variations relatives des paramètres de fabrication à 0 MWj/t à la variation relative de puissance du point 15 chaud à l'épuisement BU par les coefficients de sensibilité microscopiques ail BU: 6E _ i BU ailsU Fio Ces coefficients peuvent être calculés à tout épuisement. De manière pratique ils sont calculés uniquement pour l'épuisement 20 de 150 MWj/t puisque c'est à cet épuisement que les facteurs d'incertitude technologique s'avèrent maximaux. Si besoin, les coefficients peuvent être déterminés pour plusieurs épuisements jusqu'à environ 50 000 MWj/t ou 60 000 MWj/t. Détermination des coefficients de sensibilité macroscopiques Comme pour l'aspect microscopique, la méthode mise en ceuvre est basée sur un développement de Taylor au premier ordre des puissances ponctuelles P des crayons, fonction des paramètres de fabrication F;. 8P Po BU=0 Au premier ordre, on peut donc obtenir l'impact des variations macroscopiques des paramètres de fabrication sur la variation de puissance d'un crayon 6P/Po par les coefficients de sensibilité 0;, définis de la façon suivante: aP Po e; _ aF; Fi omacro macro Les variations macroscopiques des paramètres de fabrication considérées ici affectant au moins un assemblage, on choisit d'introduire ces variations sur tout un assemblage en coeur et un seul, cette situation étant considérée comme réaliste et suffisamment pénalisante. On calcule ensuite l'impact de ces perturbations sur la puissance du point chaud. Le choix de l'assemblage à perturber en coeur est fonction de la gestion de référence considérée. De façon générique, on prendra comme gestion de référence la gestion prévisionnelle ayant servi de base au développement de l'assemblage combustible étudié. Dans cette gestion, on étudie alors la position de l'assemblage 1 qui porte le crayon chaud. Trois cas se présentent: - si c'est un assemblage neuf du type du combustible nucléaire étudié qui comprend le crayon chaud, c'est sur cet assemblage qu'on introduit les variations macroscopiques des paramètres de fabrication. On étudie alors l'impact de ces variations sur la puissance du crayon chaud au cours d'un cycle seulement, car l'expérience montre que la valeur des coefficients de sensibilité diminue dans le temps; - si c'est un assemblage neuf ou épuisé qui comprend le crayon chaud mais qui n'est pas du type de combustible nucléaire étudié, on introduit ces variations sur l'assemblage neuf du type de combustible nucléaire étudié ayant le facteur de pic de puissance radiale Fxy le plus élevé parmi les assemblages neufs. Comme dans le cas précédent, on étudie alors l'impact de ces variations sur la puissance du crayon chaud au cours d'un cycle seulement; - si c'est un assemblage épuisé du type de combustible nucléaire étudié qui porte crayon chaud, on introduit ces variations une première fois sur cet assemblage épuisé au cycle où celui- ci est chargé en coeur et une deuxième fois sur l'assemblage neuf du type combustible recherché ayant le Fxy le plus élevé parmi les assemblages neufs. On devrait alors vérifier que les coefficients de sensibilité obtenus à partir de l'assemblage épuisé sont plus faibles que ceux obtenus à partir de l'assemblage neuf, car la valeur des coefficients de sensibilité diminue en principe au cours du temps. La méthode de calcul des coefficients de sensibilité 0; est semblable à celle développée pour l'aspect microscopique, le calcul TPCG sur un motif étant remplacé par des calculs de modélisation de l'ensemble du coeur à l'aide d'une chaîne de calcul comprenant un code de transport. Pour des raisons de précision dans les calculs de modélisation du coeur, on choisit: - la décomposition en deux parties pour les paramètres de fabrication Fi E [ D, Dg, Cl, t, e4, e5, e6], le coefficient relatif à F étant pris égal à celui calculé pour Dg, - la décomposition en trois parties pour les paramètres Cl et es d'un combustible MOX de la correction de teneur. La partie (1 b) fait appel à une formulation analytique. Elle est identique à celle utilisée pour l'aspect microscopique. Les parties (1 a) et (2b) calculent les sections efficaces macroscopiques par le code de transport. Les parties (2a) et (3b) sont réalisées par des calculs directs de modélisation de l'ensemble du coeur. On obtient ensuite les coefficients de sensibilité 0; recherchés. La méthodologie développée en début de vie du combustible nucléaire est reconduite à un pas d'évolution fixé (en MWj/t). Passage des paramètres de fabrication ou des concentrations d'isotopes aux 30 sections efficaces (parties 1 a et 2b) Afin d'avoir une différence significative dans les écarts en puissance relevés et d'éviter ainsi les imprécisions liées aux calculs de modélisation, on est amené à choisir des valeurs de variations des variables d'entrée suffisamment fortes pour certains paramètres, tout en s'efforçant de rester dans l'hypothèse de linéarité. On détermine ainsi les variations des sections efficaces macroscopiques à l'aide du code de transport en calculant l'impact: -d'une variation relative d'en général + 10 % des concentrations d'isotopes ni pour la reconstruction des coefficients relatifs à la Cl et à es dans le cas du MOX, voire plus (jusqu'à + 60 %) pour certains isotopes ayant des concentrations faibles, - d'une variation relative d'environ + 1.5 % du diamètre pastille D, - d'une variation relative d'environ + 5 % de la densité géométrique Dg, - d'une variation relative d'environ + 10 % des paramètres F; E [ t, e5], - d'une variation relative d'environ + 60 % de l'enrichissement e4 et + 20 de l'enrichissement e6 dans le cas de PURE. On rappelle que le coefficient relatif à F est pris égal à celui calculé pour Dg. On ne fait donc pas de calcul pour Fv. Ces valeurs peuvent être modulées en fonction du combustible nucléaire étudié afin de conserver une variation ayant un sens pour la convergence du code utilisé. Passage des sections efficaces à la puissance du point chaud (parties 2a et 3b) A la suite de l'étape décrite précédemment, on a à disposition: une bibliothèque de sections macroscopiques de référence correspondant aux caractéristiques nominales du combustible étudié, -autant de bibliothèques de sections macroscopiques "perturbées" que d'isotopes CIE pour les paramètres Cl et es du MOX, - une bibliothèque de sections macroscopiques "perturbées" pour chaque paramètre de fabrication F; E [ D, Dg, t, e4, e5, e6]. Un premier calcul direct de modélisation de l'ensemble du coeur à partir de la bibliothèque de référence donne la puissance du point chaud de référence Po' (parfois notée simplement Po). Pour chacun des paramètres de fabrication F; E [ D, Dg, CIE, t, e4, e5, e6], un calcul de modélisation de l'ensemble du coeur à partir de la bibliothèque perturbée correspondante donne la puissance du point chaud perturbée PPert(F.). On obtient ainsi la variation relative de puissance du point chaud SP/Po(F;) pour chaque paramètre de fabrication F; E [ D, Dg, Clj, t, e4, e5, e6] : SP pPer' (F) _poref Obtention des coefficients de sensibilité On a: SP Sn j + 0. SF; Po njo Fio Pour F; E [ Cl, es] dans le cas d'un combustible MOX, on passe par les concentrations d'isotopes ni. On calcule alors les coefficients de sensibilité Ni reliant les variations relatives des concentrations d'isotopes à la variation relative de puissance du point chaud: aP PP" ( Cl) poref Po _ P ref oN _ anj anj njo nia Connaissant Snj/njo fonction de SF;/F;o, on en déduit les coefficients de sensibilité recherchés O pour les paramètres Cl et es du MOX. Pour les autres paramètres F; E [ D, Dg, t, e4, e5, e6], on calcule directement les coefficients de sensibilité 0; reliant les variations relatives des paramètres de fabrication F; à la variation relative de puissance du point chaud, le coefficient relatif à F étant pris égal à celui calculé pour Dg: aP ppert(F,)_pOref ref e Po = Po __ aF; aF; Fi 0 Fi 0 po (F') p ref 0 Comme pour l'aspect microscopique, il peut être utile de déterminer l'évolution au cours de l'irradiation de l'impact d'une perturbation sur le combustible "frais". La méthodologie reste inchangée. On peut alors relier directement les variations relatives des 5 paramètres de fabrication à 0 MWj/t à la variation relative de puissance du point chaud à l'épuisement BU par les coefficients de sensibilité macroscopiques eiIBU: E eiI 8 FiBU BU i Fio Ces coefficients peuvent être calculés à tout épuisement. De manière pratique ils sont calculés uniquement pour l'épuisement 10 de 150 MWj/t puisque c'est à cet épuisement que les facteurs d'incertitude technologique sont maximaux. Si besoin, les coefficients peuvent être déterminés pour plusieurs épuisements généralement sur un cycle d'irradiation. Ces coefficients étant connus, on peut alors déterminer les facteurs 15 d'incertitude technologique. En résumé, si on note Ti et TL; la tolérance individuelle des pastilles et la tolérance collective d'un lot de pastilles associées à un paramètre de fabrication Fi, alors les facteurs d'incertitude technologique FQE et FQHE1 peuvent être déterminés comme suit: - pour du combustible UNE: 8P Po BU =0 / 2 \ a2 Ti + 92 TLi z i elD,Fv,Dg,el i FE 1+1.645 Q 1.96 (1) ( z TLi2 z TL? ai + 0.2 i e[D,Fv,Dg,e] E, 1.645 Fo,, =1 + 1.96 \ (2) - pour du combustible UNE à crayons gadolinés: FF.1 +1.645 Q 1.96 1 z a? Ti + 9? TL;z i e[D,Fv,Dg,es,t] j (3) 2 2 a? TL; - + 9.z zTL; (4) z i elD,Fv,Dg,es, t] \ / - pour du combustible URE: 1.645 1.96 1 FE =1+1.645 Q 1.96 \ z T;z z TLZ a; z +9; z i elD,Fv,Dg,CI] (5) 2 2 TL- i +0? TL; a (6) 2 2 i e[D,Fv, Dg,CI] \ El 1.645 FaH=1+ - 1.96 - pour du combustible MOX: El 1.645 FoH =1+ 1.96 2 z l a? TLi + 0.2 TL; (7) ? i i i i e [D, Fv, Dg, t,Cl] FE=1+ 1.645 2 TZ TL2 " Q 1.96 i eiD,Fv,Dg,t,Cl] / Par ailleurs, et comme exposé ci-dessus, on est capable de calculer 10 les coefficients de sensibilité microscopiques a, et macroscopiques 9, pour chaque type de combustible. Ainsi, on peut d'une part à partir des valeurs de coefficients de sensibilité calculées, et d'autre part des formules (1) à (8) ci-dessus déterminer les facteurs d'incertitude technologique pour divers types de combustible 15 nucléaire. Ce procédé de détermination des facteurs d'incertitude technologique peut être utilisé par exemple pour: a; 'z + 9;2 2' (8) -dimensionner les tolérances de fabrication de pastilles de combustible nucléaire à fabriquer, - émettre un avis en cours de fabrication sur la possibilité d'utilisation de pastilles de combustible nucléaire fabriquées, au cas où une anomalie serait intervenue dans la fabrication, et - évaluer les facteurs d'incertitude technologique pour des pastilles de combustible nucléaire issus de fabrication. Dans le premier de ces cas, les valeurs de FQ et de Fo sont connues et dépendent du réacteur dans lequel le combustible nucléaire à fabriquer doit être chargé. On connaît également en fonction du type de combustible à fabriquer les valeurs des coefficients de sensibilité a; et 9i pertinents. On utilise en tant que moyennes ; pour les paramètres F; les valeurs nominales F;o. On est alors capable, par exemple de manière itérative, de déterminer les tolérances individuelles T; et collectives TL, de fabrication pour les paramètres de fabrication F; pertinents. Ainsi, on définit des valeurs pour Ti et TL, puis on détermine, grâce au procédé décrit ci-dessus, les valeurs correspondantes des facteurs d'incertitude technologique. Si ces valeurs dépassent les valeurs limites autorisées on diminue les valeurs T; et TL, puis on détermine à nouveau les valeurs des facteurs d'incertitude technologique, et ainsi de suite jusqu'à respecter les valeurs limites fixées pour le réacteur considéré. On rappelle que Ti correspond à la tolérance individuelle que chaque pastille 23 devrait respecter, c'est-à-dire que les valeurs réelles mesurées pour Fi devraient être dans l'intervalle F;o Ti pour 95% des pastilles. TL, correspond à la tolérance que la moyenne des valeurs réelles mesurées pour un lot issu de la même fabrication devrait respecter, c'est-à-dire que pour 95% des lots la moyenne des valeurs réelles de F; devrait être dans l'intervalle F;o TL;. T, est donc qualifiée de tolérance individuelle ou microscopique et TL; de tolérance collective ou macroscopique. Une fois ces tolérances individuelles et collectives déterminées, elles sont fournies au fabriquant de pastilles qui bénéficie ainsi des contraintes qu'il doit respecter pour la fabrication. Pour accroître la liberté du fabricant de pastilles, il est également possible de lui fournir les moyens de calculer lui-même les facteurs d'incertitude technologique à partir des tolérances individuelles et collectives. Dans ce cas, on ne lui communique que les valeurs limites de facteur d'incertitude technologique à respecter et détermine lui-même les valeurs de T, et TL; correspondantes. Dans le deuxième des cas mentionnés ci-dessus, si, pour un lot de fabrication, l'une ou plusieurs des tolérances Ti et TL, n'est passatisfaite, le fabricant de pastilles fournit les valeurs réelles des paramètres F; mesurées pour le lot de pastilles correspondant. Ces mesures ont pu n'être effectuées que sur un échantillon statistiquement représentatif du lot fabriqué. Pour chacun des paramètres F;, on va utiliser dans les formules (1) à (8) ci-dessus à la place de la tolérance individuelle Ti, l'écart maximal entre les valeurs réelles mesurées dans les pastilles du lot et la valeur nominale F;0. Cet écart est appelé écart individuel E;. A la place de la tolérance collective TL,, on va prendre en compte la moyenne des écarts entre les valeurs réelles mesurées dans l'échantillon prélevé et la valeur nominale. Cet écart est dénommé écart collectif et noté EL;. On utilise en tant que moyenne ; la moyenne des valeurs effectivement mesurées pour F. On injecte ces paramètres E;, EL; et ; dans les formules de calcul (1) à (8), ce qui permet d'obtenir des valeurs des facteurs d'incertitude technologique FQ et FoH pour le lot de pastilles fabriquées. On peut alors vérifier si, malgré le non-respect de certaines tolérances de fabrication Ti et TL;, les pastilles fabriquées permettent d'obtenir des valeurs de facteurs d'incertitude technologique inférieures aux valeurs limites du réacteur considéré. En effet, des compensations entre les différents paramètres F; peuvent intervenir et permettre, malgré le dépassement d'une tolérance pour un paramètre de fabrication, de conserver des valeurs de facteurs d'incertitude technologique acceptables. Dans le troisième des cas mentionné ci-dessus, on peut comme dans le deuxième des cas, à partir des moyennes ; et des écarts E; et EL; déterminés à partir des mesures de valeurs réelles sur des pastilles fabriquées, confirmer que les contraintes exprimées en terme de valeurs limites de facteurs d'incertitude technologique sont respectées. Le procédé de détermination des facteurs d'incertitude mentionné cidessus s'avère plus précis que ceux de l'état de la technique. En effet, la prise en compte d'une variation macroscopique s'avère déterminante. A valeurs limites de facteurs d'incertitude technologique égales, on s'est rendu compte que ce procédé permet en production de réduire la dispersion des valeurs réelles des paramètres de fabrication F; par rapport aux valeurs nominales F;0. Il est donc possible d'accroître les tolérances de fabrication utilisées par les fabricants de pastilles, tout en respectant les mêmes contraintes en termes de facteur d'incertitude technologique. Les fabricants de pastilles gagnent donc en souplesse, ce qui permet de réduire les coûts de production des combustibles nucléaires, à sécurité égale. De même, cela permet d'autoriser l'utilisation de combustibles nucléaires qui auraient été auparavant rejetés, alors qu'ils satisfaisaient aux contraintes exprimées en termes de valeur limite de facteur d'incertitude technologique. Inversement, à tolérances de fabrication constantes, il serait possible de réduire les valeurs de facteurs d'incertitude technologique pris en compte pour la gestion des réacteurs nucléaires, et donc d'augmenter la manoeuvrabilité de ces derniers. Cela permettrait également d'effectuer des économies. L'invention peut être mise en ceuvre en utilisant d'autres calculs que ceux des exemples décrits ci-dessus. Toutefois, on prendra toujours en compte, pour au moins un paramètre de fabrication, un aspect macroscopique, comme dans l'exemple décrit ci-dessus pour FI' ou en combinaison un aspect microscopique et un aspect macroscopique, comme dans l'exemple décrit ci-dessus pour FQ. Dans l'exemple décrit ci-dessus, seuls des éléments de combustible nucléaire pour les réacteurs à eau légère pressurisée ont été pris en compte. Toutefois, l'invention peut également s'appliquer à la fabrication de combustibles d'autres réacteurs à eau légère, par exemple les réacteurs à eau bouillante. De même, elle peut s'appliquer à des combustibles nucléaires pour d'autres types de réacteurs, comme par exemple les réacteurs à haute température (HTR). Les éléments de combustibles nucléaires considérés ne sont donc 5 pas nécessairement des pastilles, mais peuvent être des sphères | Ce procédé de détermination comporte au moins un facteur d'incertitude technologique d'éléments (23) de combustible nucléaire, en fonction des variations de paramètres de fabrication des éléments (23) autour de valeurs nominales. Ce procédé comprend une étape d'utilisation, pour au moins un paramètre de fabrication, d'une variation collective dudit paramètre autour de la valeur nominale au sein d'un lot d'éléments (23) fabriqués.Application, par exemple, à la conception, à la fabrication et au contrôle de pastilles pour réacteurs à eau légère. | 1. Procédé de détermination d'au moins un facteur d'incertitude technologique d'éléments (23) de combustible nucléaire, en fonction des variations de paramètres de fabrication des éléments (23) autour de valeurs nominales, le procédé comprenant une étape d'utilisation, pour au moins un paramètre de fabrication, d'une variation collective dudit paramètre autour de la valeur nominale au sein d'un lot d'éléments (23) fabriqués. 2. Procédé selon la 1, dans lequel on utilise pour au moins un paramètre, outre ladite variation collective, une variation individuelle du paramètre autour de la valeur nominale pour un élément (23) individuel. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel on détermine le facteur d'incertitude technologique pour la puissance linéique au point chaud FQ. 4. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on détermine le facteur d'incertitude technologique de canal chaud FFH. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel on multiplie la variation collective par un coefficient de sensibilité macroscopique et éventuellement la variation individuelle par un coefficient de sensibilité microscopique. 6. Procédé selon les 2, 3 et 5 prises en combinaison, dans lequel on utilise une formule du type FE - FQ -1 + _ 1.96 \ 2 2 \ E (a,2 Ti. + B 2 TL; 2 2 i i 1.645 où Ti et TL; désignent respectivement les variations individuelle et collective pour un paramètre de fabrication F;, a; et 9; désignent respectivement les coefficients de sensibilité microscopique et macroscopique pour le paramètre de fabrication, et désigne la moyenne pour le paramètre de fabrication F;. 7. Procédé selon les 2, 4 et 5 prises en combinaison, dans lequel on utilise une formule du type: FE' -1+1.645 (a2 TL;z + 6z TL; \ ox- 1.96 2, z ; où TL; désigne la variation collective pour un paramètre de fabrication F;, a; et 8; désignent respectivement les coefficients de sensibilité microscopique 5 et macroscopique pour le paramètre de fabrication, et désigne la moyenne pour le paramètre de fabrication F. 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la variation collective est une tolérance collective, l'écart entre la moyenne des valeurs réelles du paramètre de fabrication au sein d'un lot d'éléments (23) et la valeur nominale devant respecter cette tolérance collective, et dans lequel, éventuellement, la variation individuelle est une tolérance individuelle, l'écart entre la valeur réelle du paramètre de fabrication pour un élément (23) individuel et la valeur nominale devant respecter la tolérance individuelle. 9. Procédé de conception d'un élément (23) de combustible nucléaire, 15 le procédé comprenant une étape d'utilisation d'un procédé de détermination selon l'une des précédentes. 10. Procédé de conception selon la 9, l'élément (23) de combustible nucléaire devant respecter une valeur limite pour au moins un facteur d'incertitude technologique, le procédé comprenant des étapes de: - définition d'une tolérance collective de fabrication au moins pour ledit paramètre de fabrication, l'écart entre la moyenne des valeurs réelles dudit paramètre dans un lot d'éléments (23) fabriqués et la valeur nominale dudit paramètre devant respecter la tolérance collective, -éventuellement définition d'une tolérance individuelle de fabrication au moins pour ledit paramètre de fabrication, l'écart individuel entre la valeur réelle du paramètre de fabrication pour un élément (23) individuel et la valeur nominale dudit paramètre pour un élément (23) fabriqué et la valeur nominale dudit paramètre devant respecter la tolérance individuelle, et - détermination de la valeur dudit facteur d'incertitude technologique à 30 partir d'un procédé selon l'une des 1 à 6, en utilisant en tant que variation collective la tolérance collective de fabrication définie et éventuellement en tant que variation individuelle la tolérance individuelle définie, et - comparaison de la valeur déterminée du facteur d'incertitude technologique avec la valeur limite pour valider les tolérances de fabrication définies. 11. Procédé de fabrication d'éléments (23) de combustible nucléaire conçus par un procédé selon l'une des 7 ou 8. 12. Procédé de contrôle d'éléments (23) de combustible nucléaire fabriqués, le procédé comprenant les étapes de: - utilisation d'un procédé selon l'une des 1 à 8 pour déterminer la valeur d'au moins un facteur d'incertitude technologique pour les éléments (23) de combustible nucléaire fabriqués, en utilisant en tant que variation collective l'écart entre une moyenne des valeurs réelles dudit paramètre mesurées dans un lot des éléments fabriqués et la valeur nominale dudit paramètre, et éventuellement en tant que variation individuelle l'écart entre une valeur réelle effectivement mesurée sur un élément (23) fabriqué et la valeur nominale dudit paramètre, - comparaison avec une valeur limite de facteur d'incertitude technologique que les éléments de combustible nucléaire doivent respecter afin de rendre un verdict sur les éléments (23) de combustible nucléaire fabriqués. | G | G06,G21 | G06F,G21C | G06F 17,G21C 3 | G06F 17/18,G21C 3/30 |
FR2898200 | A1 | APPAREIL DE TRAITEMENT DE LENTILLES ADAPTE A LISTER ET A TRAITER LES DONNEES DE COMMANDE DES LENTILLES | 20,070,907 | La présente invention concerne de manière générale le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture et vise plus particulièrement un dispositif de traitement de lentilles permettant de préparer le montage d'une lentille sur une monture. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques dans ou sur la monture sélectionnée par le porteur, de telle sorte que chaque lentille soit convenablement positionnée en regard de l'oeil correspondant du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue. Pour réaliser le montage de cette paire de lentilles ophtalmiques, l'opticien, ou l'opérateur, doit notamment, à partir de données d'entrée géométriques, procéder au détourage de chaque lentille. Le détourage d'une lentille en vue de son montage dans ou sur la monture choisie par le futur porteur consiste à modifier le contour de la lentille pour l'adapter à cette monture et/ou à la forme de lentille voulue. Pour procéder à ce détourage, il est nécessaire de réaliser un certain nombre d'opérations au moyen d'un dispositif de traitement de lentilles. Les dispositifs de traitement de lentilles connus comprennent d'une part, un ordinateur sur lequel est installé un logiciel d'enregistrement des données de commande de lentilles, et, d'autre part un appareil de traitement comportant entre autre un dispositif de centrage de lentilles et une machine à meuler. Au moment de la commande de la paire, ou job, de lentilles associée au porteur, l'opérateur saisit, au moyen d'une interface adaptée (un clavier et un écran) et à l'aide du logiciel d'enregistrement des données de commande adapté, les valeurs prévues des caractéristiques optiques de prescription des deux lentilles de la paire en attente. Il s'agit en particulier de la puissance sphérique et des puissances et axes prismatiques et cylindriques, et, le cas échéant, de l'addition de puissance. Après le choix de la monture, l'opérateur doit situer la position de la pupille de chaque oeil dans le repère de la monture. L'opérateur place la monture choisie par le porteur sur son nez et effectue plusieurs mesures sur celui-ci. Ces mesures fournissent des informations relatives à la morphologie du porteur, appelées informations de montage. Il détermine ainsi, principalement, deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir l'écart inter-pupillaire ainsi que la hauteur de la pupille par rapport à la monture. L'opérateur saisit les informations de montage avec le logiciel d'enregistrement. En ce qui concerne la monture elle-même, il convient de définir numériquement sa forme, ce qui est réalisé généralement à l'aide d'un appareil spécialement conçu pour lire le contour interne du "cercle" (c'est-à-dire le cadre de la lentille) de la monture, ou encore d'un fichier électronique préenregistré ou fourni par le fabriquant. Ces informations de forme sont enregistrées à leur tour avec le logiciel d'enregistrement. L'opérateur répète ces étapes de saisie et d'enregistrement avec le logiciel d'enregistrement pour chaque paire de lentilles commandée. Lorsque l'opérateur reçoit une des paires de lentilles dont il a enregistré les données de commande dans le logiciel d'enregistrement des données de commande, l'appareil de traitement doit être informé de la paire de lentilles reçue à traiter, pour qu'il puisse récupérer les données de commandes enregistrées de la lentille à traiter. L'ordinateur sur lequel est installé le logiciel d'enregistrement des données de commande est relié à l'appareil de traitement par un lien série point à point (RS232) et l'ordinateur et l'appareil de traitement communiquent entre eux avec un protocole de communication compatible, par exemple le protocole de communication ISO16284, encore appelé protocole de communication OMA. Cependant, avec une telle configuration de l'ordinateur et de l'appareil de traitement, l'appareil de traitement ne peut pas lire les enregistrements des données de commande des différentes lentilles dans le logiciel d'enregistrement des données de commande. Qui plus est, la structure d'enregistrement des données de commande des paires de lentilles est spécifique au logiciel d'enregistrement des données de commande et l'interopérabilité est très limitée. On comprend en effet que l'éditeur du logiciel d'enregistrement des données de commande ne souhaite pas, pour des raisons de sécurité des données enregistrées et du fait que la structure d'enregistrement des données de commande est susceptible d'évoluer, ouvrir aux appareil de traitement un accès à ces données de commande enregistrées. Ainsi, l'appareil de traitement doit fournir un identifiant de la paire de lentilles sélectionnée au logiciel d'enregistrement des données de commande pour que celui-ci envoie à l'appareil de traitement les données de commande de la paire de lentilles correspondante. Il n'est pas possible d'accéder à la liste des données de commande enregistrées dans le logiciel d'enregistrement. C'est pourquoi dans les dispositifs de traitement de lentilles connus, le logiciel d'enregistrement des données de commande. permet d'imprimer une fiche récapitulant les principaux éléments de la commande (nom du client, caractéristiques optiques de prescription etc...) ainsi qu'un code-barres d'identification de la paire de lentilles. Pour chaque paire de lentilles, l'opérateur place, après avoir réalisé la commande, la monture et la fiche pourvue du code-barres d'identification de la paire de lentilles dans une barquette en attendant la réception de la paire de lentilles commandée. Lors de la réception de la paire de lentille à traiter, l'opérateur utilise un lecteur de code-barres associé au dispositif de centrage pour lire le code-barres sur la fiche. Cette opération lui permet alors de récupérer les informations de montage essentielles au centrage de la lentille, c'est-à-dire à la mise en cohérence du référentiel géométrique de la lentille avec la position de la pupille afin que les points et directions caractéristiques soient proprement positionnés dans la monture. II procède ensuite au blocage de la lentille en déposant un accessoire de préhension autocollant pour matérialiser physiquement le référentiel de centrage de cette lentille. Ensuite, l'opérateur lit le code-barres avec un lecteur de code-barres associé à la machine à meuler pour que l'ordinateur fournisse à cette machine les informations représentatives de la forme du contour de chacune des lentilles droite et gauche. Un tel dispositif demande à l'opérateur une manipulation peu aisée puisqu'il doit d'une part identifier la fiche correspondant à la commande de la paire lentilles qu'il a reçu et, d'autre part, scanner le code-barres pour pouvoir sélectionner cette paire de lentilles (ou job) et permettre à l'appareil de traitement concerné de recevoir les données de commande de la paire de lentille sélectionnée. Une telle manipulation est coûteuse en temps et peut être source d'erreurs. Cette solution nécessite aussi un moyen de lecture de codes barre ce qui augmente le coût du dispositif de traitement de la paire de lentilles. D'autre part l'impression de fiches empêche l'automatisation du traitement des lentilles. Enfin, les logiciels d'enregistrement et les appareils de traitement ne communiquent pas tous selon la norme OMA. Il est donc nécessaire d'utiliser un moyen de communication entre les logiciels d'enregistrement et les appareils de traitement qui ne modifie pas de façon importante les logiciels d'enregistrement et les appareils de traitement utilisés. OBJET DE L'INVENTION Le but de la présente invention est de faciliter la sélection et le traitement des lentilles dans le dispositif de traitement. À cet effet, on propose selon l'invention un dispositif de traitement de lentilles comprenant : - au moins un appareil de traitement de lentilles, - un premier ordinateur hébergeant un premier logiciel d'enregistrement des données de commande de lentilles, dans lequel - ledit dispositif comporte une zone de mémoire d'échange, - le premier logiciel d'enregistrement des données de commande est 20 conçu pour écrire les données de commande des lentilles dans la première zone de mémoire d'échange sous forme de fichiers, - le premier ordinateur et l'appareil de traitement comprennent des moyens électroniques et informatiques conformes à un modèle d'architecture réseau commun leur permettant de communiquer entre eux, 25 - l'appareil de traitement comprend un premier logiciel client de transfert de fichiers, utilisant un premier protocole de transfert de fichiers, et - le dispositif comporte un premier logiciel serveur de fichiers qui utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers et qui est configuré pour partager au moins en lecture ladite zone de mémoire d'échange avec le premier logiciel client 30 de transfert de fichiers, ledit premier logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit premier logiciel serveur de fichiers, de manière à rapatrier les fichiers écrits dans une zone de mémoire de travail de l'appareil de traitement. Grâce à l'écriture des données de commande des paires de lentilles sous la forme de fichiers dans une zone de mémoire accessible à l'appareil de traitement, celui-ci obtient toutes les données de commande sous forme de fichiers qu'il peut manipuler sans contrainte. Ainsi, l'appareil de traitement accède en lecture à ces fichiers en dehors du logiciel d'enregistrement des données de commande, ce qui permet de garder le niveau de sécurité requis pour le logiciel d'enregistrement des données de commande. En effet, le logiciel d'enregistrement des données de commande se contente d'écrire les données de commande des paires de lentilles sous la forme de fichiers dans une zone de mémoire qui lui est extérieure et il n'a pas besoin de communiquer directement avec l'appareil de traitement. La gestion des données de commande par le dispositif de traitement est ainsi grandement simplifiée puisqu'il n'est plus nécessaire, pour obtenir les données de commande d'une paire de lentilles de la part du logiciel d'enregistrement des données de commande, de fournir un identifiant de la paire de lentilles correspondante. L'appareil de traitement peut rapatrier l'ensemble des fichiers écrits et il dispose alors de la liste des paires de lentilles (ou jobs) dont les données de commande ont été enregistrées. L'impression de fiches et la lecture de code- barres sur ces fiches n'est donc plus nécessaire pour sélectionner et récupérer les données de commande d'une paire de lentilles. II devient possible de sélectionner la paire de lentilles à traiter à partir de la liste de fichiers rapatriés que possède l'appareil de traitement Ainsi, grâce au dispositif de traitement selon l'invention, la sélection et le traitement des lentilles dans l'appareil de traitement sont simplifiés pour l'opérateur, ce qui améliore la faisabilité. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la première zone de mémoire d'échange appartient à un premier périphérique de stockage de données directement installé sur le premier ordinateur et le premier logiciel serveur de fichiers est installé sur le premier ordinateur. Le premier logiciel d'enregistrement des données de commande et la première zone de mémoire d'échange partagée par le premier logiciel serveur de fichiers FS1 sont installés sur le même ordinateur. L'architecture du dispositif de traitement est ainsi simplifiée et le premier logiciel d'enregistrement des données de commande peut écrire "directement " les données de commande sous forme de fichiers dans la zone de mémoire d'échange sans devoir utiliser de logiciel client de transfert de fichiers. Selon un autre mode de réalisation de l'invention : - le premier logiciel d'enregistrement des données de commande comporte un deuxième logiciel client de transfert de fichiers selon un deuxième protocole de transfert de fichiers, identique ou non au premier protocole de transfert de fichiers, -le dispositif comprend un deuxième ordinateur qui comprend des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun pour communiquer avec le premier ordinateur et l'appareil, la première zone de mémoire d'échange appartenant à un deuxième périphérique de stockage de données directement installé sur le deuxième ordinateur et le premier logiciel serveur de fichiers étant installé sur ce deuxième ordinateur, - le deuxième ordinateur héberge un deuxième logiciel serveur de fichiers, distinct ou non du premier logiciel serveur de fichiers, qui utilise le deuxième protocole de transfert de fichiers, et qui est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange avec le deuxième logiciel client de transfert de fichiers, ledit deuxième logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit deuxième logiciel serveur de fichiers, de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande, sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange du deuxième ordinateur. La zone de mémoire d'échange peut ainsi être installée sur un deuxième ordinateur distant du premier ordinateur qui héberge le premier logiciel d'enregistrement des données de commande. Selon une première caractéristique avantageuse du deuxième mode de réalisation selon l'invention, le deuxième logiciel serveur de fichiers est distinct du premier logiciel serveur de fichiers et le deuxième protocole de transfert de fichiers est différent du premier protocole de transfert de fichiers. Ainsi, le premier logiciel d'enregistrement des données de commande peut utiliser avec le deuxième logiciel serveur de fichiers un protocole de transfert de fichier qui leur est propre. Selon une autre caractéristique avantageuse du deuxième mode de réalisation selon l'invention, le deuxième logiciel serveur de fichiers est confondu avec le premier logiciel serveur de fichiers et le deuxième protocole de transfert de fichiers est identique au premier protocole de transfert de fichiers. Le premier logiciel d'enregistrement des données de commande peut utiliser le même logiciel serveur de fichiers que celui utilisé par l'appareil de traitement pour rapatrier les fichiers, en utilisant le même protocole de transfert de fichiers. L'architecture du deuxième ordinateur est ainsi simplifiée puisqu'il n'y a qu'un seul logiciel serveur de fichiers pour communiquer d'une part avec l'appareil de traitement et d'autre part avec le premier logiciel d'enregistrement des données de commande. Selon un autre mode de réalisation de l'invention : - le dispositif comporte un troisième ordinateur, comprenant des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun, qui héberge un deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande de lentilles adapté à écrire les données de commande sous forme de fichiers, ce deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande de lentilles comportant un troisième logiciel client de transfert de fichiers selon un troisième protocole de transfert de fichiers, distinct ou non du deuxième protocole de transfert de fichiers, - le deuxième ordinateur héberge un troisième logiciel serveur de fichiers, distinct ou non du deuxième logiciel serveur de fichiers, qui utilise le troisième protocole de transfert de fichiers et qui est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange avec le troisième logiciel client de transfert de fichiers, ledit troisième logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit troisième logiciel serveur de fichiers, de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande, sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange du deuxième ordinateur. Lorsque plusieurs opérateurs utilisent chacun un logiciel d'enregistrement des données de commande selon la configuration décrite ci-dessus, ces logiciels d'enregistrement des données de commande écrivent les données de commande de différentes paires de lentilles sous la forme de fichiers dans la zone de mémoire d'échange commune. L'appareil de traitement peut alors rapatrier les données de commande des lentilles présents dans la zone de mémoire échange, issues des différents logiciels d'enregistrement des données de commande. Au surplus chaque logiciel d'enregistrement des données de commande peut utiliser son propre protocole d'échange de fichier pourvu qu'il soit compatible avec un logiciel serveur de fichiers partageant la zone de mémoire d'échange. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif comporte d'une part un quatrième ordinateur qui comprend un troisième logiciel d'enregistrement des données de commande, adapté à écrire les données de commande sous forme de fichiers, qui comporte un quatrième logiciel client de transfert de fichiers selon un quatrième protocole de transfert de fichiers, et, d'autre part, un cinquième ordinateur : - sur lequel est directement installé un deuxième périphérique de stockage de données qui comprend une deuxième zone de mémoire d'échange, - qui comporte également un cinquième logiciel serveur de fichiers, ce cinquième logiciel serveur de fichiers utilisant le quatrième protocole de transfert de fichiers et étant configuré pour partager en écriture la deuxième zone de mémoire d'échange avec le quatrième logiciel client de transfert de fichiers, ledit quatrième logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit cinquième logiciel serveur de fichiers, de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le troisième logiciel d'enregistrement des données de commande, sous forme de fichiers dans la deuxième zone de mémoire d'échange du cinquième ordinateur, et - qui héberge un quatrième logiciel serveur de fichiers qui utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers et qui est configuré pour partager au moins en lecture ladite deuxième zone de mémoire d'échange avec le premier logiciel client de transfert de fichiers, ledit premier logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit quatrième logiciel serveur de fichiers, de manière à rapatrier les fichiers dans une zone de mémoire de travail de l'appareil de traitement. Ainsi, l'appareil peut rapatrier des fichiers contenant les données de commandes de plusieurs zones de mémoire d'échange distinctes et distantes les unes des autres. Chaque zone de mémoire d'échange peut être agencée de différentes manières avec le logiciel d'enregistrement des données de commande : soit cette zone de mémoire d'échange est installée sur le même ordinateur que celui qui héberge un logiciel d'enregistrement des données de commande, soit elle est installée sur un ordinateur distinct de celui qui héberge un logiciel d'enregistrement des données de commande. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le dispositif comprend une pluralité d'appareils de traitement, chaque appareil de traitement comprenant un logiciel client de transfert de fichiers configuré pour communiquer avec ledit premier logiciel serveur de fichiers, de manière à rapatrier les fichiers dans la zone de mémoire de travail de l'appareil de traitement correspondant. Plusieurs appareils de traitement peuvent grâce à leur logiciel client de transfert de fichiers communiquer avec le ou les logiciels serveur de fichiers partageant la ou les zones de mémoire d'échange suivant un protocole d'échange de fichier compatible entre le logiciel client de transfert de fichiers et le logiciel serveur de fichiers. Ainsi, tous les appareils de traitement peuvent rapatrier les fichiers des différentes zones de mémoire d'échange disponible. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du dispositif de traitement selon l'invention sont les suivantes : - chaque fichier comporte les informations d'une lentille ou d'une paire de lentilles d'une même monture ; chaque logiciel serveur de fichiers destiné à communiquer avec un logiciel client de transfert de fichiers d'un appareil est configuré pour autoriser chaque logiciel client de transfert de fichiers de chaque appareil à supprimer un fichier de la zone de mémoire d'échange, chaque logiciel client de transfert de fichiers de chaque appareil étant configuré pour supprimer le fichier de la zone de mémoire d'échange contenant les données de commande de la lentille, ou de la paire de lentilles, soit lorsque la paire de lentilles a été sélectionnée par un utilisateur de l'appareil, soit lorsque l'appareil a terminé de traiter la lentille, ou la paire de lentilles ; chaque appareil met à jour sa liste de fichiers par rapport à la liste de fichiers de la ou des zones de mémoire d'échange ; - la ou les zones de mémoire de travail et la ou les mémoires d'échange sont des zones de mémoire permanente ; chaque appareil convertit chaque fichier rapatrié dans sa mémoire de travail dans un format qui lui est propre ; la ou les zones de mémoire d'échange sont distinctes de la ou des zones de mémoire utilisées par le ou les logiciels d'enregistrement des données de commande pour mémoriser les données de commande des lentilles. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés de plusieurs modes de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de traitement de lentilles selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention la figure 3A est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention ; la figure 3B est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention; la figure 3C est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention la figure 5 est une vue schématique en perspective du dispositif de traitement de lentilles selon un autre mode de réalisation de l'invention - la figure 6 est une vue en élévation du dispositif de traitement selon l'invention. Composants du dispositif de préparation automatique Comme le montre la figure 6, le dispositif de traitement de lentilles selon la présente invention comprend tout d'abord un appareil de traitement APP1 constitué de plusieurs sous-ensembles montés sur un châssis commun : - un dispositif de mesure 5 servant à la mesure automatique de diverses caractéristiques des lentilles L1 et L2 (qui peuvent être par exemple unifocales, multifocales à pastille(s) de vision de près ou intermédiaire avec discontinuité de puissance, ou encore multifocales à addition progressive de puissance) et notamment à la mesure de puissances ophtalmiques locales en des points remarquables tels que le centre optique d'une lentille unifocale ou les points de référence pour la vision de près et pour la vision de loin, et à la mesure d'au moins une caractéristique de repérage, telle qu'une caractéristique de centrage, d'axage, de localisation des points de référence pour la vision de loin et la vision de près, de la lentille ; - un dispositif de détourage 6 des lentilles ophtalmiques ; - des moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts 2 conçus et agencés pour réceptionner une ou plusieurs paires de lentilles ophtalmiques, dont par exemple une paire de deux lentilles L1 et L2, et pour les faire circuler entre une position de chargement et de déchargement, une position de mesure dans laquelle la lentille ophtalmique est présentée en regard du dispositif de mesure 5 pour la mesure de ses caractéristiques de repérage et une position intermédiaire pour sa prise en charge par les moyens de palpage, saisie et troisième transfert prévus ci-dessous ; - des moyens de palpage, de saisie et de troisième transfert 7 conçus et agencés pour d'une part palper chaque lentille ophtalmique en préparation et d'autre part saisir cette lentille en vue de son transfert depuis les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 vers le dispositif de détourage 6 ; - un système électronique et informatique 100; - un capotage (non représenté) renfermant l'ensemble pour sa protection et possédant une porte d'accès restreint. Dispositif de mesure Le dispositif de mesure 5 de la présente invention exerce plusieurs fonctions de mesure de diverses caractéristiques de la lentille. Parmi ces diverses fonctions, on distingue deux fonctions principales qui consistent, pour l'une, à mesurer des puissances optiques locales de la lentille en des points remarquables de celle-ci, et, pour l'autre, à détecter et localiser des caractéristiques de centrage ou repérage de la lentille afin d'établir ou positionner convenablement la lentille dans un référentiel global connu du dispositif. Dans l'exercice de sa première fonction, le dispositif de mesure 5 opère sans contact, par imagerie cartographique d'ensemble, mais est complété par les moyens de palpage 7 qui réalisent un palpage de la lentille pour fournir une information géométrique combinée aux informations optiques délivrées par le dispositif de mesure 5. Ce palpage opère, dans l'exemple décrit ci-après, par contact avec la lentille. Mais il va de soi que l'homme du métier pourra lui substituer un palpage sans contact opérant de façon équivalente un relevé géométrique de position. Au-delà du mode réalisation présenté ci-après, le dispositif de mesure peut être de tout type suivant lequel la lentille est présentée entre les moyens d'éclairement et les moyens d'analyse pour obtenir une mesure globale d'une ou plusieurs de ses caractéristiques optiques en une pluralité de points sur la majeure partie de son étendue. La mesure optique globale peut être obtenue par déflectrométrie (du type Hartmann, moiré, etc.), par interférométrie, par propagation d'ondes, etc. L'interface utilisateur peut alors afficher non seulement le centre optique ou de référence, mais aussi des cartes de puissances et/ou des puissances et/ou axage en un ou plusieurs points remarquables de la lentille. On pourra par exemple utiliser un dispositif de mesure du type de ceux commercialisés par la demanderesse sous la marque Kappa CT ou décrits dans le document FR2866719 ou dans le document FR2825466 (ou son équivalent US6888626). On peut également utiliser un dispositif de mesure décrit dans le document EP1061329. Dispositif de détouraqe Le dispositif de détourage et de perçage 6 peut être réalisé sous la forme de toute machine de découpage ou d'enlèvement de matière adaptée à modifier le contour de la lentille ophtalmique pour l'adapter à celui ducadre ou "cercle" d'une monture sélectionnée. Une telle machine peut consister par exemple en une meuleuse, une machine de découpage au laser ou par jet d'eau, etc. à laquelle est incorporée ou juxtaposée une fonction de perçage. On pourra par exemple utiliser une meuleuse du type de celles commercialisées par la demanderesse sous la marque Kappa et par la société National Optronics sous la marque 7E ou décrites dans les documents brevets FR2784919 et US5158422. Moyens combinés d'accueil et de premier et second transferts Les moyens d'accueil et de premier et second transferts 2 prennent la forme d'un carrousel qui comprend : - un plateau de chargement et déchargement 30 monté sur le châssis commun pour tourner, sous la commande de moyens de commande (en l'espèce un moteur électrique non représenté) pilotés par le système électronique et informatique 100, autour d'un axe de rotation passant sensiblement par son centre et perpendiculaire au plan de ce plateau ; - un bâti support solidaire du châssis commun ; - des sièges de réception 34, 35 sur lesquels les lentilles L1 et L2 sont destinées à reposer lorsqu'elles sont chargées sur le plateau 30. - sur le plateau de chargement et déchargement 30, au moins trois 5 places de chargement 36 à 38 et au moins quatre places de déchargement 41, 43 44. - des moyens d'immobilisation 32 des lentilles L1 et L2 chargées sur le plateau 30 aux places de chargement 36 à 38. De manière préférée, le dispositif de mesure 5 et les moyens de palpage, 10 de préhension et de troisième transfert 7 sont situés côte à côte et de manière diamétralement opposée à la porte d'accès. Le dispositif de mesure 5 est au moins en partie situé à l'aplomb du chemin parcouru par les places de chargement 36 à 38 et déchargement 41, 43, 44 de sorte que les lentilles L1, L2 restent portées par le plateau de chargement et déchargement 30 lors de la détermination 15 de leurs caractéristiques. En outre, le dispositif de détourage 6 est placé de manière adjacente au plateau de chargement et déchargement 30, et les moyens de palpage, de préhension et de second transfert 7 sont interposés entre le dispositif de mesure 5 et ce dispositif de détourage 6. 20 Moyens combinés de palpage, de préhension et de troisième transfert Après la détermination de certaines caractéristiques de la lentille L1 au moyen du dispositif de mesure 5, le plateau de chargement et déchargement 30 est à nouveau entraîné en rotation pour amener, dans un second transfert, la lentille L1 en regard des moyens de palpage, de préhension et de troisième 25 transfert 7. La lentille LI est alors en position dite intermédiaire. Les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 prennent la forme d'un organe ou bras assurant d'une part le palpage des lentilles L1 et L2 et d'autre part la manipulation de ces lentilles en vue de leur transfert (troisième transfert) vers le dispositif de détourage 6. 30 A cet effet, le bras de palpage, de préhension et de troisième transfert 7 possède un poignet 81 mobile par rapport au châssis commun selon cinq axes commandés, avec, une translation horizontale suivant l'axe X, une translation verticale suivant l'axe Z trois rotations autour des axes X, Y, Z. La commande de ces axes de mobilité est réalisée en l'espèce par des moyens électriques motorisés. Mais l'homme du métier pourra prévoir la mise en oeuvre d'autres moyens de commande tels que des moyens pneumatiques ou autres. Quelle qu'en soit la nature, la commande de ces cinq axes de mobilité est pilotée par le système électronique et informatique 100. Pour permettre les fonctions distinctes de palpage d'une part et de préhension d'autre part, le poignet 81 du bras 7 est pourvu de moyens de palpage 85 et de moyens de préhension 86 qui sont distincts et indépendants les uns des autres. Les moyens de palpage 85 sont agencés pour palper indépendamment ou conjointement les deux faces principales (avant ou convexe et arrière ou concave) des lentilles L1, L2. À cet effet, ces moyens de palpage 85 comprennent deux branches qui sont sensiblement rectilignes et qui se terminent chacune par une extrémité libre coudée formant un bec de palpage. Les deux becs des deux branches pointent l'un vers l'autre de manière à être amenés en contact des faces avant et arrière respectivement. Sur chacun des deux becs et sont montés des palpeurs mécaniques connus en eux-mêmes, opérant par simple contact mécanique. L'une et/ou l'autre des deux branches et, en l'espèce les deux branches et sont mobiles en translation sur le poignet 81. Cette translation permet d'écarter ou de rapprocher les deux becs. Les moyens de préhension 86 prennent la forme d'une pince de blocage qui est constituée d'une mâchoire supérieure et d'une mâchoire inférieure mobile en translation ou pivotement en regard l'une de l'autre. Dans l'exemple illustré, la mâchoire inférieure est montée mobile sur le poignet 81 pour coulisser sur un rail suivant la même direction de translation que la branche de palpage et est par exemple entraînée en translation par l'intermédiaire d'un mécanisme à vis-écrou 99 entraîné par un moteur encodeur intégré au boîtier du poignet 81. La mâchoire supérieure est quant à elle montée fixe sur le poignet 81. Les mâchoires sont de forme sensiblement rectilignes, globalement parallèles aux branches de palpage, et sont pourvues à leur extrémité libre de moyens de fixation amovible par clip (moyens de clipsage) qui sont destinés à accueillir des nez de préhension et de blocage de la lentille. Les nez sont transférés sur les moyens de détourage avec la lentille qu'ils saisissent et réalisent alors sans autre repositionnement de la lentille son blocage sur les moyens de détourage. Système électronique et informatique de pilotage L'appareil APP1 de traitement comprend un système, ou unité de traitement, électronique et informatique 100 de pilotage consistant ici en une carte électronique conçue pour piloter en coordination les moyens de mesure, le dispositif de détourage, les moyens d'accueil et de premier et second transferts et les moyens de palpage, de préhension et de troisième transfert pour le traitement automatique d'une lentille, conformément au procédé de traitement automatisé qui sera exposé ultérieurement. Le système électronique et informatique 100 comprend par exemple de façon classique une carte mère, un microprocesseur, une mémoire vive et une mémoire de masse permanente. La mémoire de masse héberge un système d'exploitation qui comporte un logiciel applicatif métier LAM programmé pour exécuter un procédé automatisé de préparation au montage et communiquer avec des éléments extérieurs audit système électronique et informatique. Cette mémoire de masse est de préférence réinscriptible et est avantageusement amovible pour permettre son remplacement rapide ou sa programmation sur un ordinateur distant via une interface de norme standard. Le système électronique et informatique 100 comprend également une zone de mémoire de travail TRA réinscriptible qui appartient à la mémoire de masse ou à toute autre périphérique de stockage de données installé sur le système électronique et informatique 100 de l'appareil APP1 de traitement. Ordinateur Comme détaillé ci-dessus, le dispositif de traitement de lentilles comprend l'appareil APP1 de traitement de lentilles qui comporte lui-même un dispositif de mesure 5, un dispositif de détourage 6 et des moyens de préhension et de palpage 7. Le dispositif de traitement de lentilles comporte également un premier ordinateur PC1 hébergeant un premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 de lentilles. Comme expliqué ci-après, ce premier ordinateur PC1 et ce premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 permettent, à l'aide d'une interface adaptée (un écran et un clavier), la saisie des données de commandes des lentilles, c'est-à-dire les informations de montage et des valeurs prévues des caractéristiques optiques et géométriques de commande de plusieurs paires de lentilles en attente, ainsi que des informations secondaires attachées à la paire de lentilles en attente telles que le nom et l'adresse du porteur par exemple. Le premier ordinateur PC1 et l'appareil APP1 de traitement comprennent des moyens électroniques et informatiques conformes à un modèle d'architecture réseau commun TCP/IP (Transport Control Protocol/ Internet Protocol), sur Ethernet ou Wifi, leur permettant de communiquer entre eux. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, un premier périphérique de stockage de données est directement installé sur le premier ordinateur PC1. En particulier, ce périphérique de stockage de données comporte une première zone de mémoire d'échange EXCH1. Le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 est conçu et configuré pour exporter les données de commande des lentilles dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1 sous forme de fichiers. Pour ce faire, le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 comprend une fonction d'exportation, c'est-à-dire la réalisation d'une sauvegarde supplémentaire sous forme de fichiers. Ainsi, le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 exporte les données de commande de chaque job dans un fichier dédié audit job dans un format donné. Préférentiellement le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 exporte le fichier au format défini par la norme OMA (ISO16284). Un premier logiciel serveur de fichiers FS1 est également installé sur le premier ordinateur PC1. Ce premier logiciel serveur de fichiers FS1 utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers FTP1. Ledit premier protocole de transfert de fichiers FTP1 est ici le protocole de transfert de fichiers FTP (File Transfert Protocol) (RFC959). En variante, d'autres protocoles de transfert de fichiers peuvent être utilisés tels que TFTP, NFS, AFP, ou encore SMB. Le premier logiciel serveur de fichiers FS1 est configuré comme expliqué ci-dessous pour partager en lecture ladite première zone de mémoire d'échange EXCH1 avec le premier logiciel client de transfert de fichiers CL1. De même, le premier logiciel client de transfert de fichiers CL1 est configuré pour communiquer avec ledit premier logiciel serveur de fichiers FS1. La configuration d'un logiciel client de transfert de fichiers consiste à définir un port TCP de communication et un compte constitué d'un nom d'utilisateur et d'un mot de passe. La configuration du logiciel serveur de fichiers consiste à définir un port de communication et la liste des comptes autorisés ainsi que les droits accordés à chacun des comptes. Une fois le logiciel client de transfert de fichiers et le logiciel serveur de fichiers configurés, le logiciel client de transfert de fichiers peut se connecter au serveur à l'aide de son adresse IP (Internet Protocol), sur le port TCP donné (21 en standard), et s'identifie auprès du logiciel serveur de fichiers à l'aide du nom d'utilisateur et du mot de passe. Une fois accepté par le logiciel serveur de fichiers, le logiciel client de transfert de fichiers a accès aux fichiers (et aux répertoires) que le logiciel serveur de fichiers met à sa disposition. Ainsi, l'appareil de traitement obtient la liste des fichiers exportés comprenant les données de commandes des jobs enregistrés. Le premier logiciel client de transfert de fichiers est alors apte à rapatrier une partie ou l'ensemble des fichiers, dans la zone de mémoire de travail de l'appareil de traitement. Ce premier ordinateur PC1 est séparé de l'unité de traitement électronique et informatique 100 de l'appareil APP1 de traitement. Préférentiellement ce premier ordinateur PC1 est celui qu'utilise l'opérateur pour réaliser une commande d'une paire de lentilles en attente. Comme expliqué ci-avant, ici, chaque fichier comporte les informations d'une paire de lentilles L1, L2 d'une même monture (ou job). En variante, on peut prévoir que chaque fichier comporte les données de commande d'une seule lentille L1, L2. Le logiciel serveur de fichiers FS1 destiné à communiquer avec le premier logiciel client de transfert de fichiers CL1 de l'appareil APP1 de traitement est configuré pour autoriser ledit logiciel client de transfert de fichiers CL1 de l'appareil APP1 de traitement à supprimer un fichier de la première zone de mémoire d'échange EXCH1. La zone de mémoire de travail TRA et la zone de mémoire d'échange EXCH1 sont des zones de mémoires permanentes et réinscriptibles. La zone de mémoire d'échange EXCH1 est distincte de la zone de mémoire utilisée par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 pour mémoriser les données de commande des lentilles. Procédé de traitement des lentilles Il est proposé un traitement des lentilles par job. Le terme "job", couramment utilisé dans le milieu de l'optique ophtalmique, recouvre une paire de lentilles associées LI et L2, appartenant à une même paire de lunettes et montées par conséquent sur une même monture pour équiper un porteur. Saisie des données de commande du job Au moyen du premier ordinateur PC1 et du premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1, l'opérateur enregistre les données de commandes associée à un job de deux lentilles en attente. Comme expliqué ci-dessus, ces données de commande contiennent des informations de montage, de forme de la monture, et la valeur prévue des caractéristiques optiques et géométriques de commande de chaque lentille en attente. D'autres informations secondaires telles que l'adresse et le nom du porteur sont aussi rattachées à l'enregistrement du job des deux lentilles correspondant. Bien entendu, on peut aussi prévoir que les données de commandes ne comportent qu'une partie de ces informations. L'enregistrement des informations de montage et des valeurs des caractéristiques optiques et géométriques de commande d'un job de deux lentilles est décrit ci-dessous. Afin de réaliser un montage optique correct, dans une étape préliminaire, on place la monture choisie par le porteur sur son nez et on effectue plusieurs mesures sur celui-ci à l'aide d'un appareil appelé pupillomètre ou de tout autre appareil de mesure morphologique ou d'imagerie. Avec ce pupillomètre, donc, l'opérateur recueille plusieurs informations 25 de montage parmi lesquelles : - l'écart interpupillaire D qui représente la distance séparant les deux pupilles P1, P2, - les demi-écarts interpupillaires qui représentent les distances séparant chaque pupille P1, P2 et le centre du nez de la monture portée par le porteur. 30 L'opérateur relève ensuite, par exemple manuellement avec une règle ou par imagerie, la hauteur H qui représente la distance, prise à la verticale de chaque pupille P1, P2, séparant la pupille P1, P2 et le bord inférieur des cercles Cl, C2 de la monture portée par le porteur. Cette hauteur peut être mesurée, soit à l'aide de lunettes de présentation possédant la monture choisie par le porteur et sur les lentilles desquelles l'emplacement des pupilles du porteur sont marquées au feutre puis mesurées au réglet, soit au moyen d'un système numérique de prise d'image et de traitement de cette image. Cette mesure intègre donc des informations relatives à la géométrie de la monture choisie. Les informations de montage relatives à la morphologie du porteur (ainsi que les caractéristiques optiques et géométriques de commande du job destiné au porteur, comme expliqué ci-dessous) sont ensuite saisies par l'opérateur au moyen d'une interface appropriée (typiquement un clavier et un écran) et enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1. L'opérateur saisit aussi, pour être enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1, les valeurs prévues des caractéristiques optiques et géométriques de commande des deux lentilles droite et gauche en attente constituant le job destiné au porteur. Il s'agit typiquement des caractéristiques suivantes : - le type de lentille : unifocal, progressif, double ou triples foyers, etc. - les puissances sphérique, prismatique, cylindrique, - l'addition de puissance(s) pour les lentilles progressives (ou, ce qui est équivalent, les deux puissances en vision de loin et en vision de près), - les axes de cylindre et de prisme, - la teinte, - le traitement, - la matière, - la forme et/ou les dimensions du contour de la lentille avant détourage, - la cambrure générale (base), - la position des trous de perçage, - la marque de la lentille. D'autre part, un dispositif de lecture de forme (non représenté) est relié à l'ordinateur et possède des moyens électroniques et informatique conformes au modèle d'architecture réseau commun TCP/IP pour communiquer avec le premier ordinateur PC1 et l'appareil APP1 de traitement. Ainsi, les informations représentatives de la forme du contour de la monture choisie obtenues par le lecteur de contour sont également enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1. Les informations de forme du contour de la monture, de montage et les caractéristiques optiques et géométriques de commande du job destiné au porteur constituent les données de commande du job J1. Cette étape préliminaire est répétée pour chaque job de lentilles à commander, c'est-à-dire chaque job de lentilles en attente, et toutes les données de commande sont enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1. Rapatriement des données de commande des lobs L'appareil APP1 de traitement demande périodiquement, via le logiciel d'application métier LAM et le premier logiciel client de transfert de fichier CL1, la liste des fichiers exportés dans la première zone de mémoire d'échange au logiciel serveur de fichiers FS1. L'appareil APP1 de traitement compare alors la liste des fichiers rapatriés dans sa mémoire de travail TRA avec la liste des fichiers exportés, puis rapatrie les fichiers qui lui manquent ou ne sont plus à jour. On peut prévoir de surcroît que lorsqu'un job à traiter sur l'appareil APP1 est sélectionné (soit par un utilisateur à l'aide d'une interface graphique avec l'appareil, soit automatiquement comme expliqué ci-après) de l'appareil de traitement), le logiciel client de transfert de fichiers interroge le logiciel serveur de fichiers pour s'assurer que le fichier concernant le job à traiter est à jour. Le premier appareil APP1 de traitement convertit chaque fichier rapatrié dans sa mémoire de travail TRA dans un format prédéfini pour l'exploiter selon son fonctionnement interne. Sélection du job à traiter Selon un mode de réalisation de l'invention partiellement automatisé, l'appareil présente une interface graphique GUI (Graphical User Interface) qui affiche la liste des jobs rapatriés dans la zone de mémoire de travail TRA de l'appareil APP1 de traitement. L'opérateur sélectionne alors dans la liste présentée le job qu'il souhaite traiter. Lorsque la paire de lentilles a été sélectionnée pour être traitée, l'appareil APP1 de traitement, via le logiciel d'application métier LAM et le premier logiciel client de transfert de fichier CL1, supprime le fichier comprenant les données de commande de la paire de lentilles sélectionnée dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1. En variante, on peut prévoir que le fichier soit supprimé lorsque l'appareil a terminé de traiter la lentille, ou la paire de lentilles. Enfin, l'appareil de traitement procède au traitement de la paire de lentilles en pilotant, au moyen du système électronique et informatique 100, le dispositif de mesure, les moyens de préhension et le dispositif de détourage en accord avec les données de commande de la paire de lentilles sélectionnées, présentes sous forme de fichier dans la mémoire de travail TRA. Selon un mode de réalisation de l'invention entièrement automatisé, les données de commande des différents jobs exportées sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1 sont rapatriées par le premier logiciel client CL1 de transfert de fichier de l'appareil dans la zone de mémoire de travail TRA afin d'identifier le job de lentille en attente correspondant au job de lentilles que l'opérateur reçoit selon un procédé de reconnaissance automatique d'une lentille ophtalmique par conciliation. On peut par exemple choisir de mettre en oeuvre le procédé de reconnaissance automatique décrit dans la demande de brevet français numéro 0511381 déposée le 9/11/2005 au nom de la demanderesse. À partir des données de commande des différents jobs enregistrés et de mesures optiques et géométriques effectuées sur les lentilles, on vérifie ainsi automatiquement que les deux lentilles du job reçu correspondent bien à deux lentilles d'un job en attente enregistré par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 du premier ordinateur PC1 et que les deux lentilles appartiennent bien à un même job. Puis, une fois la paire de lentille identifiée, l'appareil de traitement procède au traitement de ladite paire de lentilles comme précédemment. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 3A, le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 comporte un deuxième logiciel client de transfert de fichiers CL2. Ce deuxième logiciel client de transfert de fichiers CL2 utilise un deuxième protocole de transfert de fichiers FTP2, qui est ici différent du premier protocole de transfert de fichiers FTP 1. Le dispositif de traitement selon ce deuxième mode de réalisation comprend un deuxième ordinateur PC2 qui comporte des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun TCP/IP pour communiquer avec le premier ordinateur PC1 et l'appareil APP1 de traitement. La première zone de mémoire d'échange EXCH1 appartient dans ce deuxième mode de réalisation, non pas au premier ordinateur qui héberge le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 comme dans le premier mode de réalisation, mais, à un deuxième périphérique de stockage de données directement installé sur le deuxième ordinateur PC2. De même, le premier logiciel serveur de fichiers FS1 est alors installé sur ce deuxième ordinateur PC2. Le deuxième ordinateur PC2 héberge également un deuxième logiciel serveur de fichiers FS2, distinct ici du premier logiciel serveur de fichiers FS1, qui 10 utilise le deuxième protocole de transfert de fichiers FTP2. Ce deuxième logiciel serveur de fichiers FS2 est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange EXCH1 avec le deuxième logiciel client de transfert de fichiers CL2. De même, ledit deuxième logiciel client de transfert de fichiers CL2 est 15 configuré pour communiquer avec ledit deuxième logiciel serveur de fichiers FS2, de manière à exporter les données de commandes des lentilles, enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1, sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1 du deuxième ordinateur PC2. 20 La zone de mémoire d'échange est ainsi installée sur un ordinateur distant de l'ordinateur qui héberge le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1. En variante comme représenté sur la figure 3B, on peut prévoir que le deuxième logiciel serveur de fichiers FS2 soit confondu avec le premier logiciel 25 serveur de fichiers FS1 et que le deuxième protocole de transfert de fichiers FTP2 soit identique au premier protocole de transfert de fichiers FTP1. Le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 peut alors utiliser le même logiciel serveur de fichiers FS2 que celui utilisé par l'appareil de traitement pour rapatrier les fichiers en utilisant le même protocole de transfert de fichier. 30 Selon un troisième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 3C qui est une variante du mode de réalisation décrit ci-dessus et représenté sur la figure 3B, le dispositif de traitement comporte en plus un troisième ordinateur PC3 qui comprend comprenant des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun TCP/IP. Ce troisième ordinateur PC3 héberge un deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS2 de lentilles. Le deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS2 de lentilles comporte un troisième logiciel client de transfert de fichiers CL3 selon un troisième protocole de transfert de fichiers FTP3 qui est ici différent du premier protocole de transfert de fichiers FTP1. Pour communiquer avec le troisième logiciel client de transfert de fichiers CL3, le deuxième ordinateur PC2 héberge un troisième logiciel serveur de fichiers FS3, distinct ici du premier logiciel serveur de fichiers FS1, qui utilise le troisième protocole de transfert de fichiers FTP3. Ce troisième logiciel serveur de fichiers FS3 est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange EXCH1 avec le troisième logiciel client de transfert de fichiers CL3. De même, ledit troisième logiciel client de transfert de fichiers CL3 est configuré pour communiquer avec ledit troisième logiciel serveur de fichiers FS3, de manière à exporter les données de commandes des lentilles, enregistrées par le deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1, sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1 du deuxième ordinateur PC2. Ainsi, les logiciels d'enregistrement des données de commande PMS1, PMS2 physiquement séparés les uns des autres exportent les données de commande des jobs sous la forme de fichiers dans la zone de mémoire d'échange. Au surplus chaque logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1, PMS2 peut disposer de son propre protocole d'échange de fichier compatible avec un logiciel serveur de fichier partageant la première zone de mémoire d'échange EXCH1. Selon un quatrième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 4, le dispositif comporte tout d'abord un quatrième ordinateur PC4 qui comprend un troisième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS3. Le troisième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS3 comporte un quatrième logiciel client de transfert de fichiers CL4 selon un quatrième protocole de transfert de fichiers FTP4. Le dispositif comporte également un cinquième ordinateur PC5 sur lequel est directement installé un deuxième périphérique de stockage de données qui comprend une deuxième zone de mémoire d'échange EXCH2. Ce cinquième ordinateur PC5 héberge un quatrième logiciel serveur de fichiers FS4 qui utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers FTP1 et qui est configuré pour partager en lecture ladite deuxième zone de mémoire d'échange EXCH2 avec le premier logiciel client de transfert de fichiers CL1. Ledit premier logiciel client de transfert de fichiers CL1 est configuré pour communiquer avec ledit quatrième logiciel serveur de fichiers FS4, de manière à rapatrier les fichiers dans une zone de mémoire de travail TRA de l'appareil APP1 de traitement. Le cinquième ordinateur PC5 comporte également un cinquième logiciel serveur de fichiers FS5, qui utilise un quatrième protocole de transfert de fichiers FTP4 et qui est configuré pour partager en écriture ladeuxième zone de mémoire d'échange EXCH2 avec le quatrième logiciel client de transfert de fichiers CL4. De même, ledit quatrième logiciel client de transfert de fichiers CL4 est configuré pour communiquer avec ledit deuxième logiciel serveur de fichiers FS4, de manière à exporter les données de commandes des lentilles, enregistrées par le troisième logiciel d'enregistrement des données de commande PMS3, sous forme de fichiers dans la deuxième zone de mémoire d'échange EXCH2 du cinquième ordinateur PC5. Toujours sur la figure 4, le dispositif de traitement comprend une pluralité d'appareils APP1, APP2, APPN semblables à l'appareil de traitement APP1 décrit ci-avant. Chaque appareil APP1, APP2, APPN comprend un logiciel client de transfert de fichiers CL1, CLX, CLN configuré comme expliqué précédemment pour communiquer avec ledit premier et ledit cinquième logiciel serveur de fichiers FS1, FS5, de manière à rapatrier les fichiers dans la zone de mémoire de travail de l'appareil APP1 de traitement correspondant. Bien entendu ledit premier et ledit cinquième CL1 serveur de fichiers FS1, FS5 sont configurés pour partager respectivement la première zone de mémoire d'échange EXCH1 et la deuxième zone de mémoire d'échange EXCH2. Chaque logiciel serveur de fichiers FS1, FS5 destiné à communiquer avec un logiciel client de transfert de fichiers CL1, CLX, CLN d'un appareil APP1, APPX, APPN est configuré pour autoriser chaque logiciel client de transfert de fichiers CL1, CLX, CLN de chaque appareil APP1, APPX, APPN à supprimer un fichier exporté de la zone de mémoire d'échange EXCH1, EXCH2. Ainsi, les autres appareils qui se connectent aux logiciels serveurs de fichier FS1, FS5 pour synchroniser leur liste de fichiers rapatriés avec la liste de fichiers exportés constatent alors que le fichier exporté supprimé a disparu et le suppriment également de leur liste de fichiers rapatriés dans la zone de mémoire de travail. Enfin, on peut prévoir que les appareils APP1, APPX, APPN comprennent des moyens électroniques et informatiques pour communiquer entre eux. Comme représenté sur la figure 5, les appareils et les ordinateurs communiquent entre eux par l'Internet 66. Bien entendu on peut prévoir que les appareils et les ordinateurs communiquent entre eux par un réseau local de type LAN (Local Area Network). Sur la figure 2, on a représenté une variante du premier mode de réalisation (figure 1) selon laquelle il est prévu comme expliqué ci-dessus une pluralité d'appareils APP1, APP2, APPN semblables à l'appareil de traitement APP1 décrit ci-avant. Plus généralement, quel que soit le mode de réalisation de l'invention, on peut prévoir d'utiliser une pluralité d'appareils APP1, APP2, APPN semblables à l'appareil de traitement APP1. De même, quel que soit le mode de réalisation de l'invention, le ou les appareils et le ou les ordinateurs peuvent communiquer entre eux soit par l'Internet 66, soit par un réseau local de type LAN (Local Area Network). Comme représenté sur la figure 5, une variante du premier mode de réalisation (figure 1) peut consister à ajouter aux éléments décrits dans premier mode de réalisation, un ordinateur auxiliaire PCX qui comprend des moyens électronique conformes audit modèle d'architecture réseau commun TCP/IP et qui héberge un logiciel auxiliaire d'enregistrement des données de commande PMSX de lentilles. Ce logiciel auxiliaire d'enregistrement des données de commande PMSX comporte un logiciel auxiliaire client de transfert de fichiers CLX selon le premier protocole de transfert de fichiers FTP1 et est conçu comme le premier logiciel d'enregistrement des données de commande PMS1 pour exporter des données de commande des lentilles sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange EXCH1. Quel que soit le mode de réalisation de l'invention, les logiciels d'enregistrement des données de commande installés sur différents ordinateurs peuvent être identiques les uns avec les autres. Seule leur configuration est adaptée à leur environnement informatique. De manière similaire, les logiciels client de transfert de fichiers peuvent également identiques les uns avec les autres. On peut également prévoir que tous mettent en oeuvre le même protocole de transfert de fichiers ou des protocoles de transfert de fichiers différents. De même, les logiciels serveur de fichiers peuvent être tous les mêmes. Soit ils mettent tous en oeuvre le même protocole de transfert de fichiers si les logiciels client de transfert de fichiers mettent tous en oeuvre le même protocole de transfert de fichiers, soit ils peuvent mettre en oeuvre plusieurs protocoles de transfert de fichiers différents adaptés aux protocoles de transfert de fichiers mis en oeuvre par les logiciels client de transfert de fichiers. Pour tous les modes de réalisation décrits ci-dessus, on peut prévoir d'utiliser un logiciel d'enregistrement de données de commande et/ou de détourage conçu à la base pour écrire sous la forme d'un fichier les données de commande de la lentille, dans un espace de la mémoire de l'ordinateur partagé avec le ou les logiciels serveurs correspondant. Dans ce cas, il n'est pas nécessaire de prévoir une fonction d'exportation. Il suffit de configurer les logiciels serveurs pour qu'ils puissent accéder auxdits fichiers écrits dans l'espace partagé | La présente invention concerne un dispositif de traitement de lentilles (L1) comprenant au moins un appareil (APP1) de traitement de lentilles et un ordinateur (PC1) hébergeant un premier logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS1) de lentilles,Le logiciel d'enregistrement des données de commande est conçu pour écrire les données de commande des lentilles dans une zone de mémoire d'échange (EXCH1) sous forme de fichiers, ledit appareil de traitement de lentilles comprend un premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1), utilisant un protocole de transfert de fichiers (FTP1), et le dispositif comporte un premier logiciel serveur de fichiers (FS1) qui utilise ledit protocole de transfert de fichiers et qui est configuré pour partager au moins en lecture ladite zone de mémoire d'échange avec le logiciel client de transfert de fichiers, ledit logiciel client de transfert de fichiers étant configuré pour communiquer avec ledit logiciel serveur de fichiers, de manière à rapatrier au moins un desdits fichiers dans une zone de mémoire de travail de l'appareil de traitement. | 1. Dispositif de traitement de lentilles (L1) comprenant : - au moins un appareil (APP1) de traitement de lentilles, - un premier ordinateur (PC1) hébergeant un premier logiciel (PMS1) 5 d'enregistrement de données de commande de lentilles, caractérisé en ce que - ledit dispositif comporte une première zone de mémoire d'échange (EXCH1), - le premier logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS1) 10 est conçu pour écrire les données de commande des lentilles dans la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) sous forme de fichiers, - le premier ordinateur (PC1) et l'appareil (APP1) de traitement comprennent des moyens électroniques et informatiques conformes à un modèle d'architecture réseau commun (TCP/IP) leur permettant de communiquer entre 15 eux, - ledit appareil (APP1) de traitement de lentilles comprend un premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1), utilisant un premier protocole de transfert de fichiers (FTP1), et - le dispositif comporte un premier logiciel serveur de fichiers (FS1) qui 20 utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers (FTP1) et qui est configuré pour partager au moins en lecture ladite première zone de mémoire d'échange (EXCH1) avec le premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1), ledit premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1) étant configuré pour communiquer avec ledit premier logiciel serveur de fichiers (FS1), de manière à rapatrier au moins un 25 desdits fichiers écrits, dans une zone de mémoire de travail (TRA) de l'appareil (APP1) de traitement. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) appartient à un premier périphérique de stockage de données directement installé sur le premier 30 ordinateur (PC1) et en ce que le premier logiciel serveur de fichiers (FS1) est installé sur le premier ordinateur (PC1). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que :- le premier logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS1) comporte un deuxième logiciel client de transfert de fichiers (CL2) selon un deuxième protocole de transfert de fichiers (FTP2), identique ou non au premier protocole de transfert de fichiers (FTP1), - le dispositif comprend un deuxième ordinateur (PC2) qui comprend des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun (TCP/IP) pour communiquer avec le premier ordinateur (PC1) et l'appareil (APP1) de traitement, la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) appartenant à un deuxième périphérique de stockage de données directement installé sur le deuxième ordinateur (PC2) et le premier logiciel serveur de fichiers (FS1) étant installé sur ce deuxième ordinateur (PC2), - le deuxième ordinateur (PC2) héberge un deuxième logiciel serveur de fichiers (FS2), distinct ou non du premier logiciel serveur de fichiers (FS1), qui utilise le deuxième protocole de transfert de fichiers (FTP2), et qui est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) avec le deuxième logiciel client de transfert de fichiers (CL2), ledit deuxième logiciel client de transfert de fichiers (CL2) étant configuré pour communiquer avec ledit deuxième logiciel serveur de fichiers (FS2), de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le premier logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS1), sous forme de fichiers dans la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) du deuxième ordinateur (PC2). 4. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le deuxième logiciel serveur de fichiers (FS2) est distinct du premier logiciel serveur de fichiers (FS1) et en ce que le deuxième protocole de transfert de fichiers (FTP2) est différent du premier protocole de transfert de fichiers (FTP1). 5. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le deuxième logiciel serveur de fichiers (FS2) est confondu avec le premier logiciel serveur de fichiers (FS1) et en ce que le deuxième protocole de transfert de fichiers (FTP2) est identique au premier protocole de transfert de fichiers (FTP1). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que: - le dispositif comporte un troisième ordinateur (PC3), comprenant des moyens électroniques et informatiques conformes audit modèle d'architecture réseau commun (TCP/IP), qui héberge un deuxième logiciel d'enregistrement desdonnées de commande (PMS2) de lentilles, ce deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS2) de lentilles comportant un troisième logiciel client de transfert de fichiers (CL3) selon un troisième protocole de transfert de fichiers (FTP3), distinct ou non du deuxième protocole de transfert de fichiers (FTP2), - le deuxième ordinateur (PC2) héberge un troisième logiciel serveur de fichiers (FS3), distinct ou non du deuxième logiciel serveur de fichiers (FS2), qui utilise le troisième protocole de transfert de fichiers (FTP3), et qui est configuré pour partager en écriture la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) avec le troisième logiciel client de transfert de fichiers (CL3), ledit troisième logiciel client de transfert de fichiers (CL3) étant configuré pour communiquer avec ledit troisième logiciel serveur de fichiers (FS3), de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le deuxième logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS2), dans la première zone de mémoire d'échange (EXCH1) du deuxième ordinateur (PC2). 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte d'une part un quatrième ordinateur (PC4) qui comprend un troisième logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS3), qui comporte un quatrième logiciel client de transfert de fichiers (CL4) selon un quatrième protocole de transfert de fichiers (FTP4), et, d'autre part, un cinquième ordinateur (PC5) : - sur lequel est directement installé un deuxième périphérique de stockage de données qui comprend une deuxième zone de mémoire d'échange (EXCH2), - qui héberge également un cinquième logiciel serveur de fichiers (FS5) qui utilise le quatrième protocole de transfert de fichiers (FTP4) et qui est configuré pour partager en écriture la deuxième zone de mémoire d'échange (EXCH2) avec le quatrième logiciel client de transfert de fichiers (CL4), ledit quatrième logiciel client de transfert de fichiers (CL4) étant configuré pour communiquer avec ledit cinquième logiciel serveur de fichiers (FS5), de manière à écrire les données de commandes des lentilles, enregistrées par le troisième logiciel d'enregistrement des données de commande (PMS3), sous forme de fichiers dans la deuxième zone de mémoire d'échange (EXCH2) du cinquième ordinateur (PC5), et- qui héberge un quatrième logiciel serveur de fichiers (FS4) qui utilise ledit premier protocole de transfert de fichiers (FTP1) et qui est configuré pour partager au moins en lecture ladite deuxième zone de mémoire d'échange (EXCH2) avec le premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1), ledit premier logiciel client de transfert de fichiers (CL1) étant configuré pour communiquer avec ledit quatrième logiciel serveur de fichiers (FS4), de manière à rapatrier au moins un des fichiers écrits, dans une zone de mémoire de travail (TRA) de l'appareil (APP1) de traitement. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une pluralité d'appareils (APP1, APPX, APPN), chaque appareil (APP1, APPX, APPN) comprenant un logiciel client de transfert de fichiers configuré pour communiquer avec ledit premier logiciel serveur de fichiers (FS1), de manière à rapatrier au moins un des fichiers écrits, dans la zone de mémoire de travail de l'appareil (APP1, APPX, APPN) de traitement correspondant. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque fichier comporte les informations d'une lentille (L1) ou d'une paire de lentilles (L1, L2) d'une même monture. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque logiciel serveur de fichiers (FS1, FS4 ) destiné à communiquer avec un logiciel client de transfert de fichiers (CL1, CLX, CLN) d'un appareil (APP1, APPX, APPN) est configuré pour autoriser chaque logiciel client de transfert de fichiers (CL1, CLX, CLN) de chaque appareil (APP1, APPX, APPN) à supprimer un fichier de la zone de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2), chaque logiciel client de transfert de fichiers (CL1, CLX, CLN) de chaque appareil (APP1, APPX, APPN) étant configuré pour supprimer le fichier de la zone de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2) contenant les données de commande de la lentille, ou de la paire de lentilles, soit lorsque la lentille ou la paire de lentilles a été sélectionnée par un utilisateur de l'appareil, soit lorsque l'appareil (APP1, APPX, APPN) traite la lentille, ou la paire de lentilles. 11. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque appareil (APP1, APPX, APPN) met à jour sa liste de fichiers par rapport à la liste de fichiers de la ou des zones de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2), en rapatriant les nouveaux fichiers non déjà rapatriés dans sa zone demémoire de travail et en supprimant de sa liste de fichiers les fichiers qui ont été supprimés de la ou des zones de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2). 12. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou les zones de mémoire de travail (TRA) et la ou les zones de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2) sont des zones de mémoire permanente. 13. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque appareil (APP1, APPX, APPN) convertit chaque fichier rapatrié dans sa mémoire de travail (TRA) dans un format unique prédéfini. 14. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou les zones de mémoire d'échange (EXCH1, EXCH2) sont distinctes de la ou des zones de mémoire utilisées par le ou les logiciels d'enregistrement des données de commande (PMS1, PMS3) pour mémoriser les données de commande des lentilles. | G | G06,G02 | G06F,G02C | G06F 19,G02C 13 | G06F 19/00,G02C 13/00 |
FR2888677 | A1 | ENSEMBLE DE CONNEXION ELECTRIQUE | 20,070,119 | La présente invention a notamment pour objet un comportant un panneau et un connecteur électrique pouvant être monté à travers une ouverture du panneau. On connaît par le brevet US 6 783 396 un connecteur permettant la connexion de câbles à travers un panneau séparant une chambre étanche de l'atmosphère ambiante. Le brevet US 5 772 469 décrit un connecteur électrique pouvant être assemblé sur un panneau. Le connecteur comporte un boîtier diélectrique comprenant des flasques permettant de maintenir le boîtier dans une ouverture du panneau. Le boîtier comporte en outre un bras de verrouillage pourvu d'un relief mis en place dans un orifice supplémentaire du panneau de manière à permettre un flottement en rotation et en translation du boîtier par rapport au panneau. Le brevet US 4 653 708 décrit un thermostat pouvant être monté à travers une ouverture d'un panneau. Le brevet US 4 148 542 décrit un connecteur pouvant être fixé sur un panneau, 15 à travers une ouverture de celui-ci, ce connecteur comportant des collerettes déformables venant s'appuyer sur une face du panneau. Le brevet US 4 373 771 décrit une douille de lampe pouvant être montée dans une ouverture d'un panneau. Le brevet US 5 225 970 décrit le montage d'un composant électromécanique sur un panneau, à travers une ouverture de celui-ci. Le composant comporte des pattes de verrouillage permettant d'immobiliser ce composant par rapport au panneau. Le brevet US 5 984 721 décrit un connecteur pouvant être monté dans une ouverture d'un panneau, ce connecteur comportant une rampe hélicoïdale permettant de le verrouiller sur le panneau suite à un mouvement en rotation. L'invention vise notamment à permettre un montage aisé d'un connecteur électrique dans une ouverture d'un panneau. L'invention a ainsi pour objet un ensemble de connexion électrique comportant: un panneau, celui-ci comprenant au moins une ouverture, un connecteur électrique agencé pour être monté à travers l'ouverture du panneau, le connecteur comprenant une portion élargie agencée pour s'appliquer sur une première face du panneau lorsque le connecteur est monté sur le panneau, l'ensemble étant caractérisé par le fait que: - le panneau comporte au moins des premier et deuxième éléments de butée, le premier élément de butée au moins s'étendant en saillie d'une deuxième face du panneau opposée à la première, - le connecteur comporte au moins une partie de verrouillage agencée pour franchir, notamment par encliquetage, le premier élément de butée du panneau suite à un mouvement de rotation du connecteur par rapport au panneau afin de permettre le verrouillage du connecteur sur le panneau, le connecteur étant agencé pour être immobilisé relativement au panneau par appui sur les premier et deuxième éléments de butée. Le deuxième élément de butée peut s'étendre en saillie de la deuxième face du panneau et la partie de verrouillage du connecteur peut être agencée pour s'engager entre les premier et deuxième éléments de butée lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. En variante, le deuxième élément de butée peut être réalisé dans l'épaisseur du panneau, dans l'ouverture de celui-ci, sans faire saillie sur la deuxième face du panneau, et le connecteur peut comporter au moins une patte, notamment distincte du ou des parties de verrouillage, agencée pour s'appliquer contre le deuxième élément de butée lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. Grâce à l'invention, le connecteur électrique peut être fixé sur le panneau notamment sans opération de sertissage, frettage ou vissage. L'invention peut en outre permettre de n'avoir recours à aucune pièce rapportée, distincte du connecteur électrique, pour verrouiller le connecteur sur le panneau. Il n'est par exemple pas nécessaire d'utiliser un écrou pour verrouiller le connecteur sur le panneau. Le montage du connecteur sur le panneau peut ainsi être relativement rapide et efficace. De préférence, le panneau comporte au moins une zone électriquement conductrice et le connecteur au moins une portion électriquement conductrice venant en contact avec la zone conductrice du panneau lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau, de manière à assurer une reprise de masse entre le panneau et le connecteur. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le panneau est réalisé dans un matériau électriquement conducteur, par exemple en acier galvanisé. De préférence, la portion élargie du connecteur est électriquement conductrice. Cette portion élargie du connecteur peut comporter une platine présentant une face venant en contact avec la première face du panneau lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la partie de verrouillage du connecteur comporte une surface de verrouillage agencée de manière à s'appliquer sur le premier élément de butée lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage. La surface de verrouillage du connecteur peut être agencée, si on le souhaite, de manière à être distante de la deuxième face du panneau au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. En variante, cette surface de verrouillage vient en contact avec la deuxième face du panneau, en fin de verrouillage. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le premier élément de butée comporte une première rampe et la surface de verrouillage comporte une deuxième rampe pouvant s'appliquer sur la première rampe de l'élément de butée lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage. Les première et deuxième rampes sont notamment planes. En variante, celles-ci peuvent être courbes. Lors de l'opération de montage du connecteur sur le panneau, la coopération des première et deuxième rampes entraîne une augmentation de l'effort nécessaire pour faire tourner le connecteur par rapport au panneau. La surface de verrouillage peut être agencée de manière à ce qu'en fin de verrouillage du connecteur sur le panneau, cette surface de verrouillage cesse de coopérer avec la première rampe de l'élément de butée. Ainsi, la fin de l'opération de verrouillage peut être indiquée par un son audible 25 au moment où la surface de verrouillage du connecteur se dégage de la première rampe de l'élément de butée. Les éléments de butée du panneau et la partie de verrouillage du connecteur peuvent être agencés de manière à ce que la partie de verrouillage s'engage de manière démontable ou, en variante, indémontable entre les éléments de butée du panneau. Par exemple, l'un des éléments de butée peut comporter une rampe agencée de manière à pouvoir être franchie uniquement suivant un sens de rotation du connecteur, de manière à empêcher un déverrouillage en faisant tourner le connecteur suivant un sens opposé. Les éléments de butée du panneau peuvent être réalisés de différentes manières. Par exemple, l'un au moins des éléments de butée peut être formé par emboutissage du panneau, découpe d'une patte élastiquement déformable au sein du panneau, ou un élément rapporté, par exemple soudé, collé ou serti, sur une face du panneau. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'un au moins des éléments de butée est formé par un bossage ayant par exemple une forme sensiblement en calotte sphérique. De préférence, le connecteur comporte une surface de serrage agencée pour s'appliquer sur la deuxième face du panneau au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau, et notamment également lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage. Cette surface de serrage permet notamment, en position de verrouillage, d'obtenir un appui de la portion élargie du connecteur sur la première face du panneau avec une certaine pression, ce qui assure une reprise de masse efficace entre le panneau et le connecteur. La surface de serrage peut être formée au moins partiellement sur la partie de verrouillage du connecteur, cette surface de serrage s'étendant par exemple sensiblement parallèlement à une surface de verrouillage précitée de la partie de verrouillage. L'appui de la surface de serrage sur la deuxième face du panneau avec une certaine pression permet de supprimer tout jeu entre le connecteur et le panneau, et donc tout bruit de vibration. La présence à la fois d'une surface de verrouillage et d'une surface de serrage permet en outre d'avoir un couple de serrage progressif du connecteur sur le panneau lors du montage. Par exemple, en début du mouvement de rotation du connecteur par rapport au panneau, seul le contact de la surface de serrage sur la deuxième face du panneau exerce un couple résistant. Après une rotation d'un angle prédéterminé, voisin par exemple de 60 , la surface de verrouillage vient en appui sur le premier élément de butée du panneau, ce qui augmente le couple résistant. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le connecteur comporte au moins deux parties de verrouillage angulairement espacées et l'ouverture du panneau deux zones agencées pour permettre l'introduction à travers l'ouverture des parties de verrouillage du connecteur, les parties de verrouillage du connecteur et ces zones de l'ouverture du panneau étant agencées, le cas échéant, de manière à ce que le verrouillage du connecteur sur le panneau puisse être obtenu seulement pour une orientation du connecteur par rapport au panneau. L'invention peut ainsi définir un système de détrompage permettant de monter le connecteur sur le panneau suivant une orientation prédéterminée et/ou d'empêcher le verrouillage sur le panneau d'un connecteur qui n'est pas adapté au panneau. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le connecteur comportant un axe longitudinal, les parties de verrouillage du connecteur sont agencées de manière non-symétrique par rapport à l'axe longitudinal du connecteur. Par exemple, le connecteur peut comporter deux parties de verrouillage espacées l'une de l'autre d'un angle différent de 180 , lorsque le connecteur est observé suivant l'axe longitudinal. Les parties de verrouillage du connecteur peuvent être réalisées avec des formes et/ou des dimensions différentes, afin de réaliser un détrompage. L'invention concerne notamment les domaines de l'automobile et des 20 télécommunications. Le connecteur peut comporter une partie de réception d'un ou de plusieurs câbles électriques. Le connecteur peut être de type mâle ou femelle, et être agencé pour pouvoir être monté par l'avant ou l'arrière du panneau. L'invention a encore pour objet un panneau pour un ensemble tel que précité, comportant: - au moins une ouverture, - au moins des premier et deuxième éléments de butée, le premier élément de butée au moins s'étendant en saillie d'une face du panneau. L'invention a encore pour objet un connecteur électrique pour un ensemble tel que défini ci-dessus, comportant: - une portion élargie agencée pour s'appliquer sur une première face d'un panneau sur lequel le connecteur peut être monté, - au moins une partie de verrouillage agencée pour franchir, notamment par encliquetage, le premier élément de butée du panneau. De préférence, la partie de verrouillage du connecteur comporte au moins une surface de serrage agencée pour s'appliquer sur une deuxième face du panneau, au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. La partie de verrouillage peut comporter une surface de verrouillage agencée pour s'appliquer sur le premier élément de butée du panneau lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage, cette surface de verrouillage étant de préférence distincte de la surface de serrage. L'invention a encore pour objet un procédé pour réaliser le montage d'un connecteur sur un panneau d'un ensemble tel que précité, le procédé comportant les étapes suivantes: - introduire le connecteur à travers l'ouverture du panneau de manière à ce que la portion élargie du connecteur soit en regard de la première face du panneau et la partie de verrouillage en regard de la deuxième face, - déplacer le connecteur en rotation par rapport au panneau de manière à ce que la partie de verrouillage franchisse le premier élément de butée. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: -la figure 1 représente, schématiquement et partiellement, en perspective, un panneau et un connecteur électrique d'un ensemble de connexion électrique conforme à l'invention, - la figure 2 représente, schématiquement et partiellement, en perspective, le connecteur de l'ensemble de la figure 1, - les figures 3 à 8 illustrent, schématiquement, différentes étapes du montage du connecteur sur le panneau de l'ensemble de la figure 1, - la figure 9 représente, schématiquement et partiellement, un panneau conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 10 représente, schématiquement et partiellement, en perspective, un connecteur conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 11 illustre, schématiquement et partiellement, en perspective, un panneau conforme à l'invention, et - les figures 12 à 14 illustrent schématiquement différentes étapes du montage du connecteur de la figure 10 sur le panneau de la figure 11. On a représenté sur la figure 1 un ensemble 1 conforme à l'invention, comportant un panneau 2 pourvu d'une ouverture 3 agencée pour permettre le montage d'un connecteur électrique 4 sur ce panneau 2. Celui-ci comporte une première face 5 et une deuxième face 6 opposée à la première 5, ces faces étant sensiblement planes. Le panneau 2 est réalisé en un matériau électriquement conducteur, par exemple en acier galvanisé. En variante, le panneau 2 peut être réalisé en un matériau non électriquement conducteur revêtu sur chaque face 5 et 6 d'un revêtement conducteur. En variante encore, le panneau 2 peut être réalisé en matériau non électriquement conducteur, sans revêtement conducteur, auquel cas la fonction de blindage électromagnétique n'est plus assurée. Dans l'exemple considéré, le panneau 2 fait partie d'un système multimédia pour véhicule automobile tel qu'une radio numérique, une télévision, un dispositif de navigation, ou un dispositif de téléphonie mobile et le connecteur 4 sert par exemple à transmettre un signal hyperfréquence venant d'une antenne ou d'un autre équipement vers l'intérieur d'un équipement comprenant le panneau 2. L'ouverture 3 présente une forme sensiblement circulaire et comporte deux zones 8 sensiblement diamétralement opposées, agencées pour permettre le passage respectivement de deux parties de verrouillage 10 du connecteur 4. Le panneau 2 comporte des premiers éléments de butée 12 faisant saillie sur la deuxième face 6, ces éléments de butée 12 présentant chacun une première rampe 13 avec une surface supérieure sensiblement plane inclinée par rapport à la face 6 du panneau. Le panneau 2 comporte en outre des deuxièmes éléments de butée 14 associés chacun à un premier élément de butée 12. Ces deuxièmes éléments de butée 14 s'étendent également en saillie de la deuxième face 6 du panneau 2. Dans l'exemple considéré, les premiers et deuxièmes éléments de butée 12 et 14 sont réalisés par découpe et emboutissage ou par pliage. Chaque premier élément de butée 12 est espacé d'une zone 8 correspondante de l'ouverture 3 d'un angle prédéterminé A. Cet angle A peut être voisin de 60 par exemple, ou en variante voisin de 30 ou 90 par exemple. Le connecteur 4 comporte une portion élargie 16 formée par une platine dans l'exemple considéré, cette platine 16 présentant une face 17 sensiblement plane destinée à s'appliquer sur la première face 5 du panneau 2, lorsque le connecteur 4 est verrouillé sur ce panneau 2. La platine 16 est réalisée en un matériau électriquement conducteur, par exemple en Zamak (alliage de zinc) revêtu de cuivre et de nickel pour la protection contre la corrosion. La face 17 de la platine 16 s'étend sensiblement perpendiculairement à un axe longitudinal X du connecteur 4. La platine 16 présente des dimensions inférieures à l'ouverture 3 du panneau 2. Les deux parties de verrouillage 10 du connecteur 4 comportent chacune une surface de verrouillage 20 et une surface de serrage 21, comme illustré sur la figure 2. Chaque surface de verrouillage 20 comporte une deuxième rampe 22 agencée pour coopérer avec une première rampe 13 d'un élément de butée 12 du panneau 2. Dans l'exemple considéré, cette rampe 22 est sensiblement plane. Chaque surface de verrouillage 20 présente des portions 23 sensiblement planes de part et d'autre de la rampe 22. La surface de serrage 21 est sensiblement parallèle à la surface de verrouillage 22 lorsque la partie de verrouillage est observée suivant un axe perpendiculaire à l'axe X. La surface de serrage 21 comporte une portion basse 25 sensiblement plane destinée à s'appliquer sur la face 6 du panneau 2 lorsque le connecteur 4 est monté sur celui-ci. La distance entre la portion basse 25 de la surface de serrage 21 et la face 17 de la platine 16 est choisie légèrement inférieure à l'épaisseur du panneau 2. Ainsi, lorsque le connecteur 4 est monté sur le panneau 2, la face 17 de la platine 16 vient en appui avec une certaine pression sur la face 5 du panneau 2 et la portion basse 25 en appui sur la face 6 du panneau 2. Les parties de verrouillage 10 peuvent être réalisées d'un seul tenant ou non avec la platine 16. La platine 16 comporte deux renfoncements 19 en regard chacun d'une partie de verrouillage 10. Le connecteur 4 comporte une première partie de connexion tubulaire 27 s'étendant sur un premier côté de la platine 16 et une deuxième partie de connexion tubulaire 28 s'étendant sur un deuxième côté de la partie 16, opposé au premier côté. Dans l'exemple considéré, la partie de connexion 27 sert pour la connexion avec un connecteur complémentaire, non représenté, en vue de transmettre un signal hyperfréquence et la partie de connexion 28 pour la connexion à un câble coaxial, non représenté. La partie de connexion 28 peut être remplacée par une partie de connexion directe d'un contact central sur un circuit. On va maintenant décrire en référence aux figures 3 à 8 différentes étapes du montage du connecteur 4 sur le panneau 2. On commence par introduire la partie de connexion 27 et les parties de verrouillage 10 du connecteur 4 à travers l'ouverture 3, les parties de verrouillage 10 passant à travers cette ouverture 3 au niveau des zones 8. La face 17 de la platine 16 vient en contact avec la face 5 du panneau 2. Le connecteur 4 est alors déplacé en rotation par rapport au panneau 2 dans un sens prédéterminé, comme illustré sur la figure 3. Après une rotation d'un certain angle, la portion basse 25 de la surface de serrage 21 quitte la zone 8 de l'ouverture 3 et vient en appui sur la face 6 du panneau 2, comme illustré sur la figure 4. Le contact de cette portion 25 avec la face 6 du panneau 2 engendre un couple résistant lorsque l'on continue à faire tourner le connecteur 4 par rapport au panneau 2. Après une rotation d'angle A précité du connecteur 2 par rapport au panneau 4, la rampe 22 de la surface de verrouillage 20 vient en regard de la rampe 13 de l'élément de butée 12 du panneau 2, comme illustré sur les figures 5 et 6. L'appui de cette rampe 22 sur la rampe 13 engendre une augmentation du couple résistant lorsque l'on poursuit le mouvement de rotation du connecteur 4 par rapport au panneau 2. Le verrouillage du connecteur 4 sur le panneau 2 est obtenu lorsque la surface de verrouillage 20 se dégage de la rampe 13, comme illustré sur la figure 7. Le désengagement de la surface de verrouillage 20 de la rampe 13 peut générer un son audible indiquant à l'opérateur la fin de l'opération de montage. La partie de verrouillage 10 est alors retenue entre le premier élément de butée 12 et le deuxième élément de butée 14, comme illustré sur la figure 8. Dans l'exemple considéré, l'élément de butée 12 et la partie de verrouillage 10 sont légèrement élastiquement déformables afin de permettre le verrouillage par encliquetage. On notera que la surface de verrouillage 20, en fin de montage, est distante de la face 6 du panneau 2, comme illustré sur la figure 8. En outre, la portion basse 25 de la surface de serrage 21 s'applique sur la face 6 du panneau 2, ce qui assure une reprise de masse efficace du connecteur sur le panneau 2. Dans l'exemple décrit, le verrouillage du connecteur 4 sur le panneau 2 est indémontable. Les parties de verrouillage 10 et les zones 8 de l'ouverture 3 peuvent être 20 agencées de manière à réaliser un détrompage lors du montage du connecteur 4 sur le panneau 2. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de mise en oeuvre qui vient d'être décrit. On peut par exemple, comme illustré sur la figure 9, remplacer les éléments de 25 butée 12 formés chacun par une rampe 13 par une patte élastiquement déformable 35 réalisée par découpe du panneau. La présence des pattes 35 peut permettre le démontage du connecteur du panneau, si nécessaire. Les éléments de butée 14 précédemment décrits qui comportent chacun par 30 exemple une face perpendiculaire à la face 6 du panneau 2 peuvent être remplacés chacun par un bossage 36, comme illustré sur la figure 9. On a représenté sur les figures 10 et 11 respectivement un connecteur 4' et un panneau 2' d'un ensemble 1' conforme à un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Le connecteur 4' est sensiblement analogue à celui 4 décrit ci-dessus avec toutefois une différence en ce que le connecteur 4' comporte une patte 40 agencée pour venir s'appliquer contre un élément de butée 42 du panneau 2' lorsque le connecteur 4' est verrouillé sur le panneau 2'. Le panneau 2' comporte des premiers éléments de butée 12, au nombre de deux, analogues à ceux 12 décrits en référence au panneau 2. Comme illustré sur la figure 11, le panneau 2' comporte un unique deuxième élément de butée 42 réalisé dans l'épaisseur du panneau 2', dans l'ouverture 3 de celui-ci. L'élément de butée 42 est réalisé par exemple sur un coin en angle droit de l'ouverture 3. La patte 40 comporte une face 41 d'appui sur le deuxième élément de butée 42. Chaque partie de verrouillage 10 du connecteur 4' comporte une face 29 d'appui sur le premier élément de butée 12 correspondant lorsque le connecteur 4' est verrouillé sur le panneau 2'. Dans l'exemple considéré, les faces d'appui 29 et 41 sont disposées de manière perpendiculaire. On va maintenant décrire, en référence aux figures 12 à 14, différentes étapes 20 du montage du connecteur 4' sur le panneau 2' pour former l'ensemble 1'. A l'étape de la figure 12, le connecteur 4' est introduit dans l'ouverture 3 du panneau 2', les parties de verrouillage 10 s'engageant dans les zones 8 de l'ouverture 3. La patte 40 s'étend dans une zone 45 de l'ouverture 3, cette zone 45 ayant une forme choisie pour permettre à la patte 40 de rester dans l'ouverture 3 lorsque le connecteur 4' est entraîné en rotation par rapport au panneau 2' en vue du verrouillage, comme illustré sur les figures 12 et 13. Cette zone 45 de l'ouverture 3, par exemple en arc de cercle, s'étend notamment sur un secteur angulaire inférieur ou égal à 90 . En fin de verrouillage, la face d'appui 41 de la patte 40 vient s'appliquer contre l'élément de butée 42 permettant, en liaison avec l'appui des parties de verrouillage 10 par leur face 29 sur les premiers éléments de butée 12, d'immobiliser le connecteur 4' par rapport au panneau 2', comme illustré sur la figure 14 | La présente invention concerne un ensemble (1) de connexion électrique comportant :- un panneau (2), celui-ci comprenant au moins une ouverture (3),- un connecteur électrique (4) agencé pour être monté à travers l'ouverture (3) du panneau, le connecteur comprenant une portion élargie (16) agencée pour s'appliquer sur une première face (5) du panneau lorsque le connecteur est monté sur le panneau,l'ensemble étant caractérisé par le fait que:- le panneau (2) comporte au moins des premier (12) et deuxième (14) éléments de butée, le premier élément de butée (12) au moins s'étendant en saillie d'une deuxième face (6) du panneau opposée à la première (5),- le connecteur comporte au moins une partie de verrouillage (10) agencée pour franchir, notamment par encliquetage, le premier élément de butée du panneau suite à un mouvement de rotation du connecteur par rapport au panneau afin de permettre le verrouillage du connecteur sur le panneau, le connecteur étant agencé pour être immobilisé relativement au panneau par appui sur les premier et deuxième éléments de butée. | 1. Ensemble (1) de connexion électrique comportant: un panneau (2), celuici comprenant au moins une ouverture (3), - un connecteur électrique (4) agencé pour être monté à travers l'ouverture (3) du panneau, le connecteur comprenant une portion élargie (16) agencée pour s'appliquer sur une première face (5) du panneau lorsque le connecteur est monté sur le panneau, l'ensemble étant caractérisé par le fait que: - le panneau (2) comporte au moins des premier (12) et deuxième (14) éléments de butée, le premier élément de butée (12) au moins s'étendant en saillie d'une deuxième face (6) du panneau opposée à la première (5), - le connecteur comporte au moins une partie de verrouillage (10) agencée pour franchir, notamment par encliquetage, le premier élément de butée du panneau suite à un mouvement de rotation du connecteur par rapport au panneau afin de permettre le verrouillage du connecteur sur le panneau, le connecteur étant agencé pour être immobilisé relativement au panneau par appui sur les premier et deuxième éléments de butée. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé par le fait que le deuxième élément de butée (14) s'étend en saillie de la deuxième face (6) du panneau (2) et par le fait que la partie de verrouillage (10) du connecteur est agencée pour s'engager entre les premier et deuxième éléments de butée lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. 3. Ensemble selon la 1, caractérisé par le fait que le deuxième élément de butée est réalisé dans l'épaisseur du panneau, dans l'ouverture de celui-ci, et par le fait que le connecteur comporte au moins une patte (40) agencée pour s'appliquer contre le deuxième élément de butée lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. 4. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le panneau (2) comporte au moins une zone électriquement conductrice et par le fait que le connecteur comporte au moins une portion électriquement conductrice venant en contact avec la zone conductrice du panneau lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé par le fait que la portion élargie (16) du connecteur est électriquement conductrice. 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que la partie de verrouillage (10) du connecteur comporte une surface de verrouillage (20) agencée de manière à s'appliquer sur le premier élément de butée (12) lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé par le fait que la surface de verrouillage (20) est agencée de manière à être distante de la deuxième face (6) du panneau au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. 8. Ensemble selon l'une des 6 et 7, caractérisé par le fait que le premier élément de butée (12) comporte une première rampe (13) , et par le fait que ladite surface de verrouillage (20) comporte une deuxième rampe (22) pouvant s'appliquer sur la première rampe de l'élément de butée lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage, les première et deuxième rampes étant notamment planes. 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les éléments de butée (12; 14) du panneau et la partie de verrouillage (10) du connecteur sont agencés de manière à ce que la partie de verrouillage du connecteur s'engage de manière indémontable entre les éléments de butée du panneau. 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé par le fait que les éléments de butée du panneau et la partie de verrouillage du connecteur sont agencés de manière à ce que la partie de verrouillage du connecteur s'engage de manière démontable entre les éléments de butée du panneau. 11. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le connecteur comporte une surface de serrage (21) agencée pour s'appliquer sur la deuxième face (6) du panneau au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau, et notamment également lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage. 12. Ensemble selon la précédente, caractérisé par le fait que la surface de serrage (21) est formée au moins partiellement sur la partie de verrouillage (10) du connecteur, cette surface de serrage s'étendant par exemple sensiblement parallèlement à une surface de verrouillage (20) de la partie de verrouillage. 14 2888677 13. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, le connecteur comportant au moins deux parties de verrouillage (10) angulairement espacées, - et l'ouverture du panneau comportant deux zones (8) agencées pour permettre l'introduction à travers l'ouverture des parties de verrouillage du connecteur, caractérisé par le fait que les parties de verrouillage du connecteur et lesdites zones de l'ouverture du panneau sont agencées de manière à ce que le verrouillage du connecteur sur le panneau puisse être obtenue seulement pour une orientation du connecteur par rapport au panneau. 14. Ensemble selon la 13, le connecteur comportant un axe longitudinal, caractérisé par le fait que les parties de verrouillage du connecteur sont agencées de manière non-symétrique par rapport à un plan passant par l'axe longitudinal du connecteur. 15. Panneau (2) pour un ensemble tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, comportant: - au moins un ouverture (3), - des premier et deuxième éléments de butée, le premier élément de butée (12) au moins s'étendant en saillie d'une face (6) du panneau. 16. Connecteur électrique pour un ensemble tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 14, comportant: - une portion élargie (16) agencée pour s'appliquer sur une première face (5) 20 d'un panneau sur lequel le connecteur peut être monté, - au moins une partie de verrouillage (10) agencée pour franchir, notamment par encliquetage, le premier élément de butée du panneau, - au moins une surface de serrage (21) agencée pour s'appliquer sur la deuxième face du panneau au moins lorsque le connecteur est verrouillé sur le panneau. 17. Connecteur selon la 16, caractérisé par le fait que la partie de verrouillage (10) comporte une surface de verrouillage (20) agencée pour s'appliquer sur le premier élément de butée du panneau lorsque le connecteur est entraîné en rotation par rapport au panneau en vue du verrouillage, cette surface de verrouillage étant distincte de la surface de serrage. 18. Procédé pour réaliser le montage d'un connecteur sur un panneau d'un ensemble selon l'une quelconque des 1 à 14, le procédé comportant les étapes suivantes: - introduire le connecteur (4) à travers l'ouverture (3) du panneau de manière à ce que la portion élargie (16) du connecteur soit en regard de la première face du panneau et la partie de verrouillage (20) en regard de la deuxième face, - déplacer le connecteur en rotation par rapport au panneau de manière à ce 5 que la partie de verrouillage (10) franchisse le premier élément de butée. | H | H01,H02,H05 | H01R,H02G,H05K | H01R 13,H02G 3,H05K 7 | H01R 13/74,H01R 13/436,H02G 3/22,H05K 7/02 |
FR2897397 | A1 | CENTRALE HYDROELECTRIQUE DE TRES BASSE CHUTE | 20,070,817 | La présente invention concerne une . Une centrale hydroélectrique de très basse chute est une centrale qui utilise une chute d'eau utile de 0,5m à 2,5m pour générer une énergie électrique. Dans la suite de la description, le terme amont et le terme aval sont pris en référence à la centrale hydroélectrique. On connaît une centrale hydroélectrique qui est installée dans le lit d'une voie d'eau dont le fond comporte, à cet endroit, un dénivelé permettant de créer une différence entre le niveau amont de la voie d'eau et le niveau aval de la voie d'eau. Le fond de la voie d'eau comprend ainsi une partie amont sensiblement horizontale, une partie avale sensiblement horizontale et une partie intermédiaire en pente qui suit le dénivelé du fond de la voie d'eau et qui relie la partie amont à la partie avale. Cette centrale hydroélectrique comprend une canalisation fermée qui suit le fond de la voie d'eau, c'est-à-dire que la canalisation comprend une première partie sensiblement horizontale correspondant à ladite partie amont, une deuxième partie sensiblement horizontale correspondant à ladite partie avale et une troisième partie en pente correspondant à ladite partie intermédiaire. Dans la première partie est installée une turbine à hélice. La turbine est montée sur un axe horizontal qui s'étend en direction de l'aval de la voie d'eau et qui traverse la paroi de la canalisation au niveau de sa troisième partie. L'axe vient alors se connecter à une génératrice électrique qui transforme l'énergie mécanique de rotation de la turbine en énergie électrique. L'énergie électrique est alors récupérée et envoyée dans un réseau de distribution classique ou utilisée sur place. La génératrice électrique est disposée sur une plateforme dont l'altitude est comprise entre le niveau amont de l'eau et le niveau aval de l'eau. De part la conception de la canalisation, l'eau est obligée de passer dans la canalisation et ainsi le générateur est toujours hors de l'eau. Par contre, le passage de l'axe à travers la paroi de la canalisation nécessite la mise en place d'un joint tournant et étanche ce qui est onéreux et nécessite une maintenance afin de vérifier son bon fonctionnement et son étanchéité. L'utilisation d'un tel joint n'est donc pas compatible avec une centrale hydroélectrique dont les coûts de mise en place et de maintenance doivent être faibles. Un objet de la présente invention est de proposer une centrale hydroélectrique qui ne présente pas les inconvénients de l'art antérieur et qui en particulier n'utilise pas de composants techniques onéreux. A cet effet, est proposée une centrale hydroélectrique de très basse chute, la chute s'étendant entre le niveau amont et le niveau aval d'une voie d'eau, la centrale hydroélectrique comprenant: - une structure portante fixe par rapport aux berges de la voie d'eau; -un châssis monté sur la structure portante, et - au moins un ensemble de génération d'énergie électrique fixé audit châssis, chaque ensemble de génération de courant comprenant: - des moyens de canalisation de la chute; - une génératrice électrique; -un moyen d'entraînement disposé à l'intérieur des moyens de canalisation et entraîné en rotation par l'eau de la chute; et -un arbre de rotation sensiblement parallèle aux lignes de courant de la chute, dont la première extrémité est solidaire du moyen d'entraînement et dont la deuxième extrémité comporte des moyens de couplage avec la génératrice électrique; la centrale hydroélectrique étant telle que la deuxième extrémité s'étend au-dessus du niveau amont et que la génératrice électrique et les moyens de couplage sont disposé au-dessus du niveau amont. Selon un mode de réalisation particulier, la centrale hydroélectrique de très basse chute comprend des moyens de déplacement adaptés pour déplacer 20 verticalement le châssis par rapport à la structure portante. Avantageusement, les moyens de déplacement comprennent des crémaillères solidaires de la structure portante, des pignons qui engrènent avec les crémaillères, un arbre de transmission sur lequel sont montés les pignons et un moto-réducteur solidaire du châssis et adapté pour entraîner en rotation l'arbre de transmission. 25 Avantageusement, le châssis comprend des moyens de détection adaptés pour détecter la hauteur d'eau du niveau amont et des moyens de commande adaptés pour commander les moyens de déplacements en fonction de la hauteur ainsi détectée. Avantageusement, les moyens de détection comprennent un premier détecteur d'eau positionné au voisinage de la partie supérieure de l'entrée des moyens de 30 canalisation et un deuxième détecteur d'eau positionné à une hauteur comprise entre celle du premier détecteur et celle de la génératrice électrique et des moyens de couplage. Avantageusement, le châssis est muni d'une grille de filtration disposée à l'entrée du ou de chaque moyen de canalisation. Avantageusement, la centrale hydroélectrique de très basse chute comprend un dispositif de retenue qui s'étend à partir du fond de la voie d'eau jusqu'à venir affleurer l'entrée du ou de chaque moyen de canalisation. Avantageusement, le dispositif de retenue est adapté à se positionner dans une première position dans laquelle, il obture entièrement la voie d'eau en amont de la chute ou dans une deuxième position dans laquelle, il obture partiellement la voie d'eau en amont de la chute. Avantageusement, le dispositif de retenue comprend une partie supérieure solidaire du châssis et une partie inférieure reposant sur le fond de la voie d'eau. IO Avantageusement, lorsque le dispositif de retenue est dans la première position, le bord inférieur de la partie supérieure et le bord supérieur de la partie inférieure se recouvrent. Avantageusement, lorsque le dispositif de retenue est dans la deuxième position, le bord inférieur de la partie supérieure et le bord supérieur de la partie inférieure sont 15 distant l'un de l'autre. Avantageusement, la centrale hydroélectrique de très basse chute comprend des moyens de solidarisation prévus pour permettre de solidariser la partie supérieure et la partie inférieure. Avantageusement, les moyens de canalisation de la chute comprennent une 20 chambre d'eau alimenté par l'eau provenant du niveau amont et un guide d'eau sous forme sensiblement cylindrique alimenté en sortie de la chambre d'eau Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi 25 lesquels: la Fig. 1 représente une centrale hydroélectrique de très basse chute selon l'invention; la Fig. 2 est une vue de côté de la centrale hydroélectrique de très basse chute dans une première position de fonctionnement; 30 la Fig. 3 est une vue de côté de la centrale hydroélectrique de très basse chute dans une deuxième position de fonctionnement; et la Fig. 4 est un agrandissement de la centrale hydroélectrique de très basse chute selon l'invention. La Fig. 1 représente une centrale hydroélectrique de très basse chute 100 qui, dans le mode de réalisation représenté, est munie de deux ensembles de génération d'énergie électrique 122a et 122b et est disposé dans le lit d'une voie d'eau. La Fig. 2 représente une vue de côté de la centrale hydroélectrique 100 en position de fonctionnement dans une voie d'eau. La chute s'étend entre le niveau amont référencé 210 et le niveau aval référencé 212 de la voie d'eau et le nombre ou la dimension des ensembles de génération d'énergie électrique 122a et 122b peuvent être modifié en fonction de la largeur de la voie d'eau ou de la quantité d'énergie électrique à fournir. Dans un mode de réalisation particulier, la voie d'eau est constituée par le chenal d'un moulin à eau existant et pour lequel aucune modification de génie civil n'est nécessaire. En effet, ce chenal est prévu pour recevoir une roue à aubes et la centrale hydroélectrique 100 selon l'invention est parfaitement adaptée pour remplacer cette roue à aubes. La centrale hydroélectrique de très basse chute 100 comprend: - une structure portante 104a, 104b; -un châssis 130 monté sur la structure portante 104a, 104b; - au moins un ensemble de génération d'énergie électrique 122a, 122b fixé au châssis 130. La structure portante est fixe par rapport aux berges de la voie d'eau et comprend deux rails 104a et 104b. Chaque rail 104a, 104b est fixé à l'une des berges de la voie d'eau de manière à ce que la centrale hydroélectrique 100 occupe toute la largeur de la voie d'eau. Chaque rail 104a, 104b s'étend verticalement du fond de la voie d'eau jusqu'au dessus du niveau amont. Chaque rail 104a, 104b prend ici la forme d'un U dans lequel le châssis 130 vient se positionner et peut éventuellement coulisser comme cela est expliqué ci-après. Chaque ensemble de génération de courant 122a, 122b comprend: - des moyens de canalisation 112, 114 de la chute; - une génératrice électrique 102; -un moyen d'entraînement 118 disposé à l'intérieur des moyens de canalisation 112, 114 et entraîné en rotation par l'eau de la chute; et -un arbre de rotation 120a, 120b sensiblement parallèle aux lignes de courant de la chute, dont la première extrémité est solidaire du moyen d'entraînement 118 et dont la deuxième extrémité comporte des moyens de couplage 204, 206, 208 avec la génératrice électrique 102. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur la Fig. 2, les moyens de canalisation 1.12. 114 comprennent une chambre d'eau 112 alimenté par l'eau provenant du niveau amont 212 et un guide d'eau 114 de forme sensiblement cylindrique et alimenté par l'eau sortant de la chambre d'eau 112. La génératrice électrique 102 se présente de manière classique sous la forme d'un cylindre qui présente en entrée une poulie 206 et qui, en sortie, délivre une énergie électrique pouvant alimenter un circuit de distribution. 1 o Chaque moyen d'entraînement 118 prend ici la forme d'une hélice qui est fixé sur l'arbre de rotation 120a, 120b lui correspondant, mais il peut prendre toute forme tant que son mouvement généré par la chute d'eau est une rotation autour d'un axe sensiblement parallèle aux lignes de courant de la chute. L'hélice 118 est positionnée à l'intérieur du guide d'eau 114 dont l'axe est parallèle aux lignes de courant de la chute. 15 Les lignes de courant entre le niveau amont 210 et le niveau aval 212 sont représentées par la flèche 202 de la Fig. 2 et les lignes de courant de la chute sont représentées par la portion référencée 202a de la flèche 202. Les moyens de couplage 204, 206, 208 prennent ici la forme d'une poulie 204 montée sur l'arbre de rotation 120a, 120b, de la poulie 206 montée sur la génératrice 20 électrique 102 et d'une courroie 208 montée entre les deux poulies 204, 206. Ainsi, la rotation du moyen d'entraînement 118 entraîne la rotation des deux poulies 204 et 206 et donc la génération d'une énergie électrique par la génératrice électrique 102. La deuxième extrémité de l'arbre de rotation 120a, 120b s'étend au-dessus du niveau amont 210 et la génératrice électrique 102 et les moyens de couplage 204, 206, 25 208 sont disposés au-dessus du niveau amont. L'arbre de rotation 120a, 120b est guidé par deux paliers 214 et 216 qui sont respectivement disposés au niveau de la deuxième extrémité et au dessus du niveau amont 210. Cette disposition particulière évite que les éléments fragiles comme, en particulier, les moyens de couplage 204, 206 et 208, les paliers 214 et 216 et la 30 génératrice électrique 102, se trouvent à un niveau inférieur à celui du niveau amont. Ainsi aucun de ces éléments ne trempe dans l'eau de la voie d'eau et il n'est pas nécessaire que ces éléments soient étanches, ce qui permet de réduire le coût de l'installation de la centrale hydroélectrique 100 et le coût de sa maintenance. Les moyens de canalisation et, en particulier, la chambre d'eau 112 sont traversés par l'arbre de rotation 120a, 120b. En effet, l'ouverture de la chambre d'eau 112, c'est-à-dire l'entrée des moyens de canalisation 112, 114, se trouve face au niveau amont 210, c'est-à-dire dans le plan passant par les deux rails 104a et 104b, et la partie supérieure de la chambre d'eau 112 est munie d'une grille 116a (Fig. 4), 116b qui, dans le mode de réalisation décrit ici, est muni d'un orifice traversé par l'arbre de rotation 120a, 120b. Chaque grille 116a, 116b permet le passage de l'eau amont tout en empêchant le passage d'objet comme, par exemple, des débris. Le niveau de l'eau de la voie d'eau est variable au cours du temps, il est donc préférable de prévoir des moyens de déplacement 124a, 124b, 126a, 126b, 428, 430 adaptés pour déplacer verticalement le châssis 130 par rapport à la structure portante 104a, 104b. La Fig. 2 représente la centrale hydroélectrique 100 dans une première position de fonctionnement dans laquelle le niveau de l'eau est bas tandis que la Fig. 3 est une vue de côté de la centrale hydroélectrique de très basse chute dans une deuxième position de fonctionnement dans laquelle le niveau de l'eau est haut. Dans le cas de la Fig. 3, le niveau amont est référencé 310 et le niveau aval est référencé 312 et les lignes de courant entre le niveau amont 310 et le niveau aval 312 sont représentées par la flèche 302. La Fig. 4 représente un agrandissement de la centrale hydroélectrique 100 vue à partir du côté aval. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté, les moyens de déplacement I24a, 124b, 126a, 126b, 428 et 430 comprennent deux crémaillères 124a et 124b, deux pignons 126a et 126b, un arbre de transmission 430 et un moto- réducteur 428. Chaque crémaillère est solidaire de l'un des rails 104a, 104b et s'étend verticalement. L'arbre de transmission 430 s'étend entre les deux rails 104a et 104b et à chacune de ces extrémités est fixé l'un des pignons 126a ou 126b. Chaque pignon 126a, 126b engrène avec l'une des crémaillères 124a ou 124b. Le moto-réducteur 428 est solidaire du châssis 130 et il commande la mise en rotation de l'arbre de transmission 430 et donc des pignons 126a, 126b et donc le déplacement du châssis 130 le long des rails 104a et 104b. Pour automatiser la montée ou la descente du châssis 130 le long des rails 104a et 104b, il est avantageux de prévoir que le châssis 130 soit muni de moyens de détection adaptés pour détecter la hauteur d'eau du niveau amont et des moyens de commande adaptés pour commander les moyens de déplacements 124a, 124b, 126a, 126b, 428, 430 en fonction de la hauteur ainsi détectée. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, les moyens de détection comprennent un premier détecteur d'eau positionné au voisinage de la partie supérieure de l'entrée des moyens de canalisation 112, 114 et un deuxième détecteur d'eau positionné à une hauteur comprise entre celle du premier détecteur et celle de la génératrice électrique 102 et des moyens de couplage 204, 206, 208. Selon un mode de réalisation particulier, le deuxième détecteur est positionné quelques centimètres l0 plus haut que le premier détecteur. En d'autres termes, le premier détecteur d'eau est disposé de manière à déterminer lorsque le niveau amont 210 baisse trop pour ne plus alimenter correctement la chute en eau et entraînant ainsi une baisse de production d'énergie. Et le deuxième détecteur d'eau est disposé de manière à déterminer lorsque le niveau amont 210 monte trop au risque de venir immerger les éléments fragiles. 15 Les moyens de commande peuvent prendre la forme d'une unité de contrôle recevant les indications de présence ou d'absence d'eau de chacun des détecteurs d'eau et émettant un ordre de déplacement vers le haut ou vers le bas vers les moyens de déplacement et, en particulier, vers le moto-réducteur 428. Pour éviter l'introduction de débris flottants à l'intérieur des moyens de 20 canalisations 112. 114 et ainsi éviter la détérioration du moyen d'entraînement 118, le châssis 130 est muni d'une grille de filtration 132 disposée à l'entrée de chaque moyen de canalisation 112, 114. Lorsque les débris flottants viennent encombrer la grille de filtration 132, des moyens appropriés détectent cet encombrement et le châssis 130 est relevé à une 25 hauteur telle que chaque ensemble de génération d'énergie électrique 122a, 122b se retrouve hors de l'eau, ce qui permet le passage des débris flottants au dessous des ensembles de génération d'énergie électrique 122a et 122b. Après l'évacuation des débris, les ensembles de génération d'énergie électrique 122a et 122b sont repositionnés dans l'eau. 30 Pour créer la chute d'eau, un dispositif de retenue 106, 108 est disposé en travers de la voie d'eau. Ce dispositif de retenue 106, 108 vient empêcher le passage de l'eau, créant ainsi un barrage que l'eau venant de l'amont doit surmonter pour rejoindre l'aval. Le dispositif de retenue 108, 106 s'étend ainsi à partir du fond de la voie d'eau jusqu'à venir affleurer l'entrée de chaque moyen de canalisation 112, 114. 8 Dans un mode de fonctionnement particulier, le dispositif de retenue 106, 108 peut être dans une première position dans laquelle, il obture entièrement la voie d'eau ou dans une deuxième position dans laquelle, il obture partiellement la voie d'eau en amont de la chute afin de permettre le libre passage d'une partie du flux amont vers l'aval et permettre ainsi le libre passage des poissons. Le dispositif de retenue 106, 108 est ainsi adapté à se positionner dans la première position ou dans la deuxième position. A cet effet, le dispositif de retenue comprend une partie supérieure 108 solidaire du châssis 130 et une partie inférieure 106 reposant sur le fond de la voie d'eau. La partie supérieure 108 et la partie inférieure 106 prennent, ici, la forme de plaque s'étendant sur toute la largeur de la voie d'eau. La partie supérieure 108 s'étend ainsi de la partie inférieure de l'entrée des moyens de canalisation 112 et 114 vers le bas et la partie inférieure 106 s'étend ainsi de la partie du fond de la voie d'eau vers le haut. Lorsque le dispositif de retenue 106, 108 est dans la première position, c'est-à-dire qu'il obture entièrement la voie d'eau en amont de la chute, le bord inférieur de la partie supérieure 108 et le bord supérieur de la partie inférieure 106 se recouvrent, empêchant ainsi tout passage d'eau en dehors des moyens de canalisation 112 et 114. Cette première position est particulièrement avantageuse lorsque le débit de la voie d'eau devient faible. En effet, il est, alors, nécessaire de garantir un minimum de passage de flux au niveau de la centrale hydroélectrique 100, et la mise en position du dispositif de retenue 106, 108 dans la première position permet de bloquer l'eau amont qui doit remonter pour surmonter le barrage ainsi créer et, ainsi, alimenter de manière satisfaisante la centrale hydroélectrique 100. Lorsque le dispositif de retenue 106, 108 est dans la deuxième position, c'est-à- dire qu'il obture partiellement la voie d'eau en amont de la chute, le bord inférieur de la partie supérieure 108 et le bord supérieur de la partie inférieure 106 sont distant l'un de l'autre. Ce positionnement crée un espace libre 110 par lequel peut s'écouler une partie de l'eau. Cet écoulement est représenté sur la Fig. 1 et la Fig. 3 par la référence 304. Cette deuxième position est la conséquence de la levée du châssis 130 lorsque le niveau de la voie d'eau augmente, comme par exemple, en période de crue. Au fond de la voie d'eau repose des particules de terre ou de sable qui sont entraînées par le flux d'eau amont et qui viennent s'agglutiner contre la partie inférieure 106. Afin de permettre le désensablage de la partie inférieure 106, des moyens de solidarisation sont prévus pour permettre de solidariser la partie inférieure 106 et la partie supérieure 108. Ces moyens de solidarisation peuvent, par exemple, prendre la forme de crochets solidaires de la partie supérieure 108 venant pénétrer dans des orifices réalisés dans la partie inférieure 106. Lorsque la partie inférieure 106 et la partie supérieure 108 sont solidaire, il suffit alors de relever le châssis 130 et donc la partie supérieure 108 pour relever en même temps la partie inférieure 106. Selon le mode de réalisation particulier de la centrale hydraulique 100 qui a été décrit ci-dessus, la centrale hydraulique 100 peut donc prendre trois positions caractéristiques. La première position correspond à l'obturation entière de la voie d'eau. La deuxième position correspond à l'obturation partielle de la voie d'eau. Une I o troisième position correspond à l'arrêt de la centrale hydraulique 100, par exemple, pour des raisons de maintenance. Dans cette troisième position, le châssis 130 est levé de manière à ce que tout le flux d'eau amont passe en dessous de la partie supérieure 108 sans passer dans les moyens de canalisation 112 et 114. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux exemples et modes de 15 réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art | L'invention concerne une centrale hydroélectrique de très basse chute (100), la chute s'étendant entre le niveau amont et le niveau aval d'une voie d'eau, la centrale hydroélectrique (100) comprenant:-une structure portante (104a, 104b) fixe par rapport aux berges de la voie d'eau;-un châssis (130) monté sur la structure portante (104a, 104b) et-au moins un ensemble de génération d'énergie électrique (122a, 122b) fixé audit châssis (130), chaque ensemble de génération de courant (122a, 122b) comprenant:-des moyens de canalisation (112, 114) de la chute;-une génératrice électrique (102);-un moyen d'entraînement (118) disposé à l'intérieur des moyens de canalisation (112, 114) et entraîné en rotation par l'eau de la chute; et-un arbre de rotation (120a, 120b) sensiblement parallèle aux lignes de courant de la chute, dont la première extrémité est solidaire du moyen d'entraînement (118) et dont la deuxième extrémité comporte des moyens de couplage avec la génératrice électrique (102);la centrale hydroélectrique (100) étant telle que la deuxième extrémité s'étend au-dessus du niveau amont et en ce que la génératrice électrique (102) et les moyens de couplage sont disposés au-dessus du niveau amont. | 1) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100), la chute s'étendant entre le niveau amont et le niveau aval d'une voie d'eau, la centrale hydroélectrique (100) comprenant: - une structure portante (104a, 104b) fixe par rapport aux berges de la voie d'eau; - un châssis (130) monté sur la structure portante (104a, 104b) et -au moins un ensemble de génération d'énergie électrique (122a, 122b) fixé audit châssis (130), chaque ensemble de génération de courant (122a, 122b) 1 o comprenant: - des moyens de canalisation (112, 114) de la chute; - une génératrice électrique (102); -un moyen d'entraînement (118) disposé à l'intérieur des moyens de canalisation (112, 114) et entraîné en rotation par l'eau de la chute; et 15 -un arbre de rotation (120a, 120b) sensiblement parallèle aux lignes de courant de la chute, dont la première extrémité est solidaire du moyen d'entraînement (118) et dont la deuxième extrémité comporte des moyens de couplage (204, 206, 208) avec la génératrice électrique (102); la centrale hydroélectrique (100) étant caractérisée en ce que la deuxième 20 extrémité s'étend au-dessus du niveau amont et en ce que la génératrice électrique (102) et les moyens de couplage (204, 206, 208) sont disposés au-dessus du niveau amont. 2) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de déplacement (124a, 124b, 126a, 25 126b, 428, 430) adaptés pour déplacer verticalement ledit châssis (130) par rapport à ladite structure portante (104a, 104b). 3) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de déplacement (124a, 124b, 126a, 126b, 428, 430) comprennent des crémaillères (124a, 124b) solidaires de la structure portante (104a, 30 104b), des pignons (126a, 126b) qui engrènent avec les crémaillères (124a, 124b), un arbre de transmission (430) sur lequel sont montés les pignons (126a, 126b) et unmoto-réducteur (428) solidaire du châssis (130) et adapté pour entraîner en rotation l'arbre de transmission (430). 4) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 2 ou 3, caractérisée en ce que le châssis (130) comprend des moyens de détection adaptés pour détecter la hauteur d'eau du niveau amont et des moyens de commande adaptés pour commander les moyens de déplacements (124a, 124b, 126a, 126b, 428, 430) en fonction de la hauteur ainsi détectée. 5) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de détection comprennent un premier détecteur d'eau positionné au voisinage de la partie supérieure de l'entrée des moyens de canalisation (112, 114) et un deuxième détecteur d'eau positionné à une hauteur comprise entre celle du premier détecteur et celle de la génératrice électrique (102) et des moyens de couplage (204, 206, 208). 6) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 15 1 à 5, caractérisée en ce que le châssis (130) est muni d'une grille de filtration (132) disposée à l'entrée du ou de chaque moyen de canalisation (112, 114). 7) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 1 ou 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de retenue (108, 106) qui s'étend à partir du fond de la voie d'eau jusqu'à venir affleurer l'entrée du ou de chaque 20 moyen de canalisation (112, 114). 8) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de retenue (106, 108) est adapté à se positionner dans une première position dans laquelle, il obture entièrement la voie d'eau en amont de la chute ou dans une deuxième position dans laquelle, il obture partiellement la 25 voie d'eau en amont de la chute. 9) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 7 ou 8, caractérisée en ce que le dispositif de retenue comprend une partie supérieure(108) solidaire du châssis (130) et une partie inférieure (106) reposant sur le fond de la voie d'eau. 10)Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon la 9, caractérisée en ce que, lorsque le dispositif de retenue est dans la première position, le bord inférieur de la partie supérieure (108) et le bord supérieur de la partie inférieure (106) se recouvrent. 11) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 9 ou 10, caractérisée en ce que, lorsque le dispositif de retenue est dans la deuxième position, le bord inférieur de la partie supérieure (108) et le bord supérieur de la partie inférieure (106) sont distant l'un de l'autre. 12) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des 9 ou 11, caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de solidarisation prévus pour permettre de solidariser la partie supérieure (108) et la partie inférieure (106). 13) Centrale hydroélectrique de très basse chute (100) selon une des précédentes, caractérisée en ce que les moyens de canalisation (112, 114) de la chute comprennent une chambre d'eau (112) alimentée par l'eau provenant du niveau amont et un guide d'eau (114) sous forme sensiblement cylindrique alimenté en sortie de la chambre d'eau (114). | F | F03 | F03B | F03B 13 | F03B 13/06,F03B 13/08 |
FR2902335 | A1 | UTILISATION D'UN EXTRAIT DE MIMOSA DANS UNE COMPOSITION COSMETIQUE. | 20,071,221 | B1654FR 2902335 1 La présente invention concerne une nouvelle utilisation dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique, et plus particulièrement l'utilisation d'extrait de mimosa pour la préparation d'une composition utilisable en cosmétique et en dermatologie pour les soins et la protection de la peau contre les signes du vieillissement. La peau comprend des couches superficielles, à savoir l'épiderme, et des couches plus profondes, le derme et l'hypoderme, et chacune possède des propriétés spécifiques permettant à l'ensemble de réagir et s'adapter aux conditions de son environnement. Le derme sert de support à l'épiderme et est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire essentiellement à base de collagène et d'élastine. Les fibres de collagène contribuent à la tonicité et à l'élasticité de la peau. Avec l'âge, leur renouvellement diminue, ce qui se traduit par un amincissement de la peau, et leur perte progressive d'élasticité entraîne un durcissement de la peau. L'épiderme, qui est constitué de trois types de cellules dont les plus importantes sont les kératinocytes, constitue la couche externe, et joue un rôle fonda-mental pour assurer la protection et le maintien d'une bonne trophicité. C'est pourquoi de nombreuses compositions ont été mises au point afin de le protéger et d'améliorer les fonctions de la peau. On sait que le vieillissement de la peau s'accompagne d'un certain nombre de signes et en particulier de la formation de rides plus ou moins profondes et étendues, outre une perte d'élasticité et un amincissement. L'apparition des premières rides, qui peut survenir chez des individus dès l'âge de 30 à 40 ans, est un phénomène qui peut être aggravé par des agressions physiques ou chimiques provenant de la pollution, de l'exposition aux rayonnements ultraviolets ou des modes de vie qui accélèrent le vieillissement cutané. A l'échelle de la peau, le vieillissement provoque notamment une diminution des synthèses protéiques (collagène, élastine), ainsi qu'une élévation des métalloprotéinases de type MMP-3. B1654FR 2902335 2 D'une manière générale, le traitement et la prévention des signes du vieillissement cutané sont l'objet de nombreux travaux et études depuis des années, notamment pour mettre au point des compositions susceptibles de favoriser la 5 restructuration tissulaire, et en particulier la néosynthèse d'éléments constitutifs de la peau comme le collagène. Par néosynthèse , on entend la synthèse du collagène qui se forme uniquement en cas de besoin, par exemple pour le comblement des rides. 10 Par ailleurs, on sait que, pour être acceptées par les utilisateurs, les compositions cosmétiques et/ou dermatologiques destinées au traitement et à la prévention des affections de la peau par application topique doivent être agréables à utiliser et doivent présenter de bonnes propriétés 15 physiques, notamment de consistance et d'onctuosité, tout en garantissant une efficacité satisfaisante et en évitant les inconvénients tels que tiraillements, irritations ou démangeaisons, que peuvent occasionner certains principes actifs. Dans l'état de la technique, par exemple le brevet 20 FR-A-2.761.607 décrit une composition dermatologique destinée au traitement des symptômes du vieillissement de la peau, comportant un dérivé de silanol méthylé et un dérivé d'une protéine végétale hydrolysée, additionnée le cas échéant d'un dérivé de vitamine C. Le brevet EP-A-662.319 décrit 25 des compositions cosmétiques et dermatologiques comprenant un céramide comme agent apaisant pour compenser l'effet irritant du principe actif anti-vieillissement. Le brevet FRA-2.783.169 décrit l'utilisation de pentapeptides du type Lys-Thr-Thr-Lys-Ser dans des compositions topiques pour fa- 30 voriser la synthèse du collagène et des glycosaminoglycannes, et par conséquent la régénération cutanée. On connaît également, du brevet FR-A-2 848 116, une composition cosmétique et/ou dermatologique à base d'inhibiteurs de métallo-protéinases matricielles, en particulier 35 d'extrait de Siegesbeckia, et de lipopeptides permettant le traitement et la prévention des signes du vieillissement cutané tels que l'apparition de rides et la perte d'élasticité de la peau. B1654FR 2902335 3 Cependant, il existe toujours un besoin accru de trou-ver des compositions topiques alternatives permettant de lutter efficacement contre le vieillissement cutané, et notamment de trouver des compositions topiques à base de 5 végétaux appropriés, particulièrement provenant de plantes aisément accessibles et connues pour leurs facultés de résistance. Suivant la présente invention, on a trouvé qu'il était possible d'agir efficacement contre les signes du vieillis- 10 serrent cutané en utilisant des compositions topiques à base d'extraits de mimosa. La présente invention a donc pour objet une nouvelle utilisation d'un extrait de mimosa, pour la préparation d'une composition topique à usage cosmétique et/ou dermato- 15 logique, permettant de lutter contre les signes du vieillissement cutané tels que l'apparition de rides et la perte d'élasticité de la peau. La présente invention a encore pour objet un procédé cosmétique pour combattre les signes du vieillissement 20 cutané, consistant à appliquer sur les zones de la peau affectées une composition contenant une quantité efficace d'extrait de mimosa. Le mimosa, et en particulier les espèces Acacia dealbata, Acacia farnesiana et Acacia decurrens, présente 25 l'avantage d'être extrêmement résistant. Il est en effet capable de repousser aisément, qu'il ait subi le gel ou au contraire une très forte chaleur. En outre, ses graines sont très riches en protéines et en globulines, et possèdent par conséquent un pouvoir tenseur et nutritif. Parmi ces trois 30 espèces, l'Acacia dealbata est préféré, dans la mesure où ses graines sont faciles à se procurer. Dans certaines médecines traditionnelles, les fleurs de l'espèce Acacia farnesiana sont utilisées pour traiter les maux de tête et les indigestions, tandis que des décoctions 35 de cosses sont employées pour traiter la dysenterie et les inflammations de la peau. Les études effectuées par la demanderesse ont montré de manière surprenante que l'utilisation d'une quantité effi- B1654FR 4 cace d'un extrait de mimosa (Acacia dealbata, Acacia farnesiana ou Acacia decurrens) avait notamment pour effet de favoriser fortement la synthèse des collagènes, ce qui entraîne un épaississement de l'épiderme et par conséquent un aplanissement des rides, d'améliorer la néosynthèse des collagènes de type I et de type III et de diminuer le rapport collagène I/collagène III, et également de diminuer l'expression des métalloprotéinases III (MMP-3) aboutissant à un meilleur stockage de collagène néoformé. Les résultats des tests in vitro mettant en évidence ces propriétés sont détaillés ci-après. Les extraits de mimosa utilisés dans les compositions suivant l'invention sont avantageusement obtenus à partir de graines de mimosa, par exemple par macération dans l'eau. A cet effet, les graines pulvérisées (10 à 20 g pour la préparation de 100 g d'extrait) sont mises à macérer dans de l'eau déminéralisée à une température comprise entre 40 et 50 C pendant 48 heures, en agitant de temps en temps. Le produit est ensuite filtré, le gâteau est exprimé, et les liqueurs sont réunies et clarifiées. La quantité est ajustée avec de l'eau, et on ajoute 50% d'eau ainsi que 0,5% de conservateur, le tout est complété à 100 et filtré par filtration stérilisante (pourcentages exprimés en poids). Typiquement, on peut utiliser un extrait aqueux de graines de mimosa présentant la composition suivante : - matières sèches 2 à 4% - densité à 22 C 0,980 à 1,020 - indice de réfraction à 22 C 1,330 à 1,350 - pH 5,7 à 7,2 - teneur en protéines totale >0,1% (par rapport aux matières sèches) Les compositions topiques incluent typiquement entre 0,001 et 15% en poids d'extrait de mimosa par rapport au poids total de la composition. De façon avantageuse, une telle composition comprend 2% en poids d'extrait de mimosa par rapport au poids total de la composition. Le pH de la composition est de préférence compris entre 6 et 6,5, et peut être ajusté, selon les compositions, par B1654FR 2902335 5 addition d'un acide tel que l'acide citrique ou d'une base telle que l'hydroxyde de sodium. Il peut être avantageux, suivant une variante de la présente invention, d'incorporer dans la composition des 5 principes actifs ou ingrédients auxiliaires choisis pour leurs propriétés complémentaires, afin de renforcer les effets anti-âge de la composition. Ainsi il est particulièrement avantageux de les combiner avec des quantités appropriées d'une ou plusieurs substances choisies parmi la 10 Vitamine A palmitate, la Vitamine C ou ses dérivés, les protéines de graines d'amarante (Amarantus caudatus), les globulines de pois ou les mucilages tels que le mucilage de fruits de baobab afin d'obtenir un effet tenseur de la peau, l'huile de Calophylum afin de renforcer l'effet anti-rides, 15 l'huile d'Echium pour son effet anti-inflammatoire, un palmitoyl pentapeptide-3 tel que le Matrixyl ou des dérivés tels que le palmitoyl GHK (possédant la chaîne Glycyl-Histidyl-Lysine) et le palmitoyl GQPR (Glycyl-Glutamyl-Prolyl-Arginine) ou le palmitoyl VGVAPG (Valyl-Glycyl-Valyl- 20 Alanyl-Prolyl-Glycine) associé à un céramide-2, ainsi que de manière générale toute association avec un céramide, une association comprenant du Matrixyl et un extrait de Siegesbeckia orientalis, les polyphénols, et notamment les polyphénols de cacao, l'acide oléanolique, les extraits de 25 souci (provenant des espèces Calendula officinalis ou Calendula arvensis), une antihyaluronidase telle que Echinacine B afin de générer un maximum d'eau liée, l'Imperata cylindrica, par exemple MOIST 24 de la société Sederma, afin de favoriser l'hydratation de la peau par modi- 30 fication de la pression osmotique, un extrait de graines de lotus, de graines de coquelicot, de racine de guimauve, les peptides d'Hibiscus de type Myoxynol (commercialisé par les Laboratoires Sérobiologiques), les extraits de fenouil, les peptides d'origine végétale de type Argireline (commercia- 35 lisés par la société Lipotec). Les compositions peuvent également contenir diverses substances et excipients choisis en fonction de leurs propriétés connues et de la forme galénique envisagée. B1654FR 2902335 6 Ainsi, on peut incorporer des agents hydratants, des agents calmants, des agents émulsionnants, des tensioactifs, des épaississants, des gélifiants, des agents viscosants, des conservateurs, des antioxydants, des parfums, des huiles, 5 des lipides, un solvant spécifique ainsi que de l'eau et divers additifs destinés à améliorer les propriétés physiques des compositions. On peut encore avantageusement incorporer des filtres ou écrans solaires choisis en fonction du degré de protection recherché. 10 L'agent hydratant peut être choisi parmi les produits connus dans la préparation de compositions utilisables en cosmétologie et en dermatologie, et par exemple on peut utiliser un polyol, la glycérine (glycérol et des dérivés de glycérol), des alkylène polyols tels que le polyéthylène 15 glycol, le sorbitol, le maltitol, le penta-érythritol, les polyacrylates et polyméthacrylates de glycéryle, les mucopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique, des dérivés du chitosan et des dérivés de l'acide pyrrolidone carboxylique. Les compositions suivant la présente invention peuvent 20 être présentées sous les formes classiquement utilisées pour une application topique, c'est-à-dire sous forme de gel, lotion, sérum, émulsion (en particulier crème ou lait), masque, stick, pommade ou patch, contenant les composants décrits ci-dessus, et des excipients et supports usuels 25 compatibles et pharmaceutiquement acceptables. Les formes préférées sont les sérums, les crèmes, les gels ou les patches, sous forme vectorisée ou non. Ces formes d'administration par voie topique sont préparées par les techniques connues, et par exemple, dans 30 le cas d'une crème, par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse pour obtenir une émulsion huile dans eau, ou inversement pour préparer une émulsion eau dans huile. Dans le cas de crèmes, on préfère utiliser des émulsions à structure lamellaire contenant peu de produits éthoxylés ou 35 n'en contenant pas du tout. Dans le cas des émulsions, la phase grasse peut représenter entre 10 et 60% environ du poids de la composition, la phase aqueuse entre 10 et 80% environ et l'agent émul- B1654FR 2902335 7 sionnant entre 2 et 20%, le reste étant constitué par les composants de base de la composition selon l'invention et par les autres substances mentionnées ci-dessus. Si un agent hydratant est incorporé, il est avantageusement introduit 5 dans la phase aqueuse lors de la préparation de l'émulsion. La teneur en agent hydratant est généralement comprise entre 0,1 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition. Les exemples qui suivent illustrent la présente inven-10 tion, sans en limiter la portée. Des exemples de formulations sont rapportés aux exemples 1 à 3. Dans ces exemples, les parties sont exprimées en poids, sauf indication contraire. L'exemple 4 est relatif à des tests d'activité sur une 15 co-culture d'épidermes reconstitués/fibroblastes humains, qui ont permis d'évaluer l'effet régénérant d'un extrait aqueux de mimosa (Acacia dealbata), dénommé ci-après par "le produit extrait de mimosa ". Exemple 1 Sodium heptonate 0,1 Pentylène glycol 5,0 Capryl glycol 3,0 Octyl glycérol 0,3 Caprylyl glycocolle 1,5 Extrait de graines de Mimosa 4,0 Extrait de fleurs de Souci 0,5 Extrait de racine de Guimauve 5,0 Stéaryl glucoside 3,0 PEG-20 stéaryl glucoside 2,5 Alcool béhénylique 2,5 Huile d'Inca-Inchi 3, 0 Beurre de mangue 1,5 Huile de noyaux d'abricot 1,0 Acide oléanolique 0,5 Palmitate de Vitamine A à 1 million U.I./g 0,5 Palmitate de Vitamine C 0,15 Tocophérol naturel 0,70 20 Crème anti-rides 25 30 35 B1654FR 2902335 8 Eau déminéralisée 10,00 Hyaluronate de sodium 0,10 Huiles essentielles naturelles 0,30 Acide citrique et hydroxyde de sodium : 5 quantité suffisante pour atteindre pH = 6 Gomme xanthane 0,50 Eau déminéralisée QSP 100,0 Exemple 2 Crème anti-rides fluide 10 Matrixyl 3000 3,0 Extrait de fleurs de souci 0,5 Extrait de graines d'Acacia dealbata 2,0 Mucilage de fruits de Baobab 5,0 Extrait de graines de Lotus Bleu 1,0 15 Extrait de racine de guimauve 2,5 Escine 0,1 Pentylène glycol 5,0 Capryl glycol 3,0 Octyl glycérol 0,3 20 Sodium heptonate 0,1 Acide 10-hydroxydécanoïque 0, 15 PEG-20 sorbitan monostéarate 3,5 Sorbitan monostéarate 2,5 Huile d'Echium 3,0 25 Perhydrosqualène 3,0 Huile de camélia 1,0 Palmitate de Vitamine C 0,15 Tocophérol 0,7 Monostéarate de glycérol 2,0 30 Alcool cétostéarylique 0,3 Eau déminéralisée 10,0 Protéines d'Amande hydrolysées 5,0 Globulines de pois 3,0 Extrait de miel 3,0 35 Essence d'Ylang-Ylang 0,1 Essence de Géranium 0,1 Essence de Cyprès 0,025 Essence d'Oranges Amères 0,05 B1654FR 2902335 9 Essence de romarin Eau déminéralisée QSP 0, 025 100,0 Exemple 3 Crème raffermissante pour l'ovale du visage 5 Pentylène glycol 5,0 Capryl glycol 3,0 Octyl glycérol 0,3 Sodium heptonate 0,1 Lécithine de Soja hydrogénée 3,0 10 Acide palmitique 0,5 Alcools comprenant entre 12 et 16 atomes de carbone 0,5 Glycérine 2,0 Extrait de graines de Mimosa 10,0 15 Extrait de Barbatimao 1,5 Sulfate de dextran 0,5 Escine 0,1 Caféine 1,0 Hyaluronate de sodium 0,1 20 Extrait de Fomes officinalis 0,5 Huile de Calophyllum Inophyllum 0,5 Huile d'Amandes d'Abricot 2,0 Perhydrosqualène 1,5 Beurre de Karité 0,5 25 Alcool béhénylique 0,7 Alcool butylique 0,5 Mucilage de figues 3,0 Tocophérol 0,5 Essence de Géranium 0,1 30 Eau déminéralisée QSP 100,0 Exemple 4 Le but de l'étude décrite ci-dessous est d'évaluer le potentiel régénérant d'un extrait aqueux de mimosa (Acacia 35 dealbata) sur une co-culture d'épidermes reconstitués/fibroblastes humains. Pour cela, les dosages suivants sont réalisés : B1654FR 2902335 10 - dosage des collagènes totaux - dosage du rapport collagène type I / collagène type III - dosage des métalloprotéinases 3 (MMP-3). 4-1. PROTOCOLE EXPERIMENTAL 5 4.1.1. Epidermes reconstitués, modèle SKINETHICTM Des kératinocytes d'origine humaine sont ensemencés sur des filtres en polycarbonate de 0,5 cm2 dans un milieu défini (MCDB 153 modifié) et supplémenté. Les cellules sont cultivées pendant 14 jours à l'interface air/liquide, le 10 milieu de culture étant changé tous les deux jours. Les épidermes ainsi formés sont utilisés pour la réalisation de l'étude à partir du 17e jour de la culture. Pour évaluer la viabilité cellulaire, un essai préliminaire déterminer n'entraînant L' essai expérimental Lot 1 : produit - Lot 2 : mimosa à - Lot 3 : mimosa à 25 - Lot 4 mimosa àest effectué pour chaque produit étudié afin de les temps de contact composition/épiderme pas de cytotoxicité. est conduit en duplicate à chaque temps : 6 et 24 heures. deux épidermes témoins ne recevant pas de deux épidermes traités recevant un extrait de 0,2% (2 l/cm2) deux épidermes traités recevant un extrait de 0,5% (2 l/cm2) ^ deux épidermes traités recevant un extrait de 1% (2 l/cm2) . 15 20 La viabilité cellulaire est d'abord étudiée par réaction colorimétrique au sel de tétrazonium (MTT). Le sel de tétrazolium a la propriété d'être réduit en 30 cristaux bleux de formazan par la succinate déshydrogénase mitochondriale des cellules. Cet enzyme, qui joue un rôle important dans le cycle de Krebs, catalyse la déshydro- génation du succinate en fumarate. C'est l'activité de cet enzyme, flavoprotéine très fortement liée à la membrane in- 35 terne mitochondriale, qui est mesurée, par réduction du MTT. Par un dosage spectrophotométrique, il est possible de dé- terminer la toxicité d'une population cellulaire donnée. En effet, l'absorbance est directement reliée à l'activité des B1654FR 2902335 11 succinates déshydrogénases, elle-même liée à la toxicité cellulaire. 0,15 ml de milieu de culture contenant 10% vol/vol de solution de MTT est pipetté sous chacun des filtres/support 5 de culture. Après une incubation de 30 minutes à température ambiante, la couleur des différentes cultures est observée et notée. Les cultures doivent être de couleur bleue/pourpre intense, preuve de la viabilité des cellules de l'épiderme. La viabilité cellulaire est également étudiée par 10 examen histologique. Pour cela, les épidermes fixés dans une solution contenant 10% de formaldéhyde sont inclus dans des blocs en paraffine. Les coupes verticales de 4 microns sont colorées à l'hématoxyline/éosine et photographiées sous un microscope optique. 15 4.1.2. Fibroblastes humains en culture On utilise la méthode de la digestion enzymatique per-mettant d'obtenir des primocultures de fibroblastes à partir d'une biopsie de peau humaine. Les essais sont réalisés sur des fibroblastes entre le 2e et le 4e passage afin d'assurer 20 une reproductibilité entre les différentes expériences. La cytotoxicité du produit extrait de mimosa est évaluée par le test de réduction au bleu de Formazan (MTT) après 24 heures de traitement des cellules avec le produit étudié. 25 L'essai est réalisé en effectuant, pour chaque lot, 5 mesures de la densité optique à 570nm. La constitution des lots est la suivante : - Lot 1 : témoin négatif non traité - Lot 2 : traité par un extrait de mimosa à 0,2% 30 - Lot 3 : traité par un extrait de mimosa à 0,5% - Lot 4 : traité par un extrait de mimosa à 1%. Après 24 heures d'incubation des cellules avec les différentes concentrations du produit à l'étude, elles sont mises en contact avec du MTT pendant 3 heures à 37 C, puis 35 lysées avec du DMSO. La densité optique est déterminée à 570 nm à l'aide d'un spectrophotomètre après homogénéisation de la coloration. B1654FR 2902335 12 4.1.3. Co-culture Epidermes reconstitués / fibroblastes humains en culture Les cultures de fibroblastes sont établies à partir de peau de prépuces humains récoltés lors de circoncisions et 5 sont amplifiées en milieu de culture RPMI 1640 supplémenté par du sérum de veau foetal, de la L-glutamine et de la gentamycine. Les essais sont réalisés sur des fibroblastes, entre le 2e et le 4e passage, afin d'assurer une reproductibilité entre les différentes expérimentations. Les fibroblastes sont ensemencés dans des plaques 24 puits à raison de 105 cellules par ml. Ils sont ensuite incubés à 37 C et 5% de CO2. Après 24 heures d'incubation, les cellules sont mises en contact avec les épidermes reconstitués traités avec l'extrait de mimosa à raison de 2 i/cm2. 15 4.1.3.1. Dosage de la néosynthèse des collagènes Dosage quantitatif des collagènes totaux L'essai est conduit en triplicate après 24 heures de traitement. La constitution des lots est la suivante : 20 - Lot 1 : 2 épidermes/fibroblastes témoins ne recevant aucun produit - Lot 2 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un extrait de mimosa à 0,2% (2 l/cm2) Lot 3 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un 25 extrait de mimosa à 0,5% (2 l/cm2) - Lot 4 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un extrait de mimosa à 1% (2 l/cm2). Après le temps d'incubation, les fibroblastes sont récupérés par centrifugation. Les culots sont digérés par 30 les collagénases (1 mg/culot cellulaire) dans l'acide acétique 0,5 ml/l pendant 24 heures à 4 C. Après centrifugation à 10 000 g, les collagènes sont précipités par le chlorure de sodium (NaCl) à 1 M, le précipité est resuspendu puis dialysé. 35 Les acides aminés primaires sont dérivés par l'acide ophtaldéhyde (OPA) éliminant ainsi leur interférence. L'hydroxyproline et la proline sont alors dérivées par le NBD-Cl par couplage des groupement aminés au NBD-C1. Le B1654FR 2902335 13 NBD-Hyp est séparé et identifié par HPLC en phase inverse. Pour la mise au point de la séparation des dérivés d'acides aminés, un couplage au NBD-CL d'un standard contenant l'hydroxyproline est d'abord réalisé. 5 -L'hydroxyproline est dosée par mesure de la fluorescence après séparation par HPLC en phase inverse : o Injecteur automatique o Colonne Ultrasep C18 (30cm*0,18cm) o 6 pm de porosité 10 o Détecteur de fluorescence La phase mobile est constituée d'un mélange d'acétonitrile/tampon phosphate de sodium 0,1 mol/l, pH 7,2 (9:91 v/v), le débit est réglé à 1 ml/min, l'élution est réalisée en mode statique et le cycle est de 10 minutes. La phase mobile 15 est préalablement filtrée, puis dégazée avant utilisation. Les solutions sont préparées de la façon suivante : NBD-Cl : 25 mmol dissous dans le méthanol, OPA = 150 mmol/1 dissous dans du méthanol, Tampon phosphate = 0,4 mmol/l, pH ajusté à 7,2. 20 La gamme étalon est préparée à partir d'une solution d'hydroxyproline à 50 mg/l. Les dilutions successives permettent d'obtenir des solutions allant de 0,5 à 40 mg/1. La dérivatisation et l'établissement de la courbe d'étalonnage sont effectués à partir de 10 pl d'une solution 25 étalon à différentes concentrations mélangées avec 10 pl du tampon. Après addition de 5 pl d'OPA et agitation, les tubes sont gardés 5 minutes à température ambiante puis 10 pl de la solution NBD-Cl sont ajoutés. Le dérivât se fait à 60 C, au bain marie, pendant 3 minutes, à l'abri de la lumière. 30 Les tubes sont ensuite retirés et la coloration orange per-met de vérifier la dérivatisation. Ils sont, par la suite, mis dans la glace afin d'assurer le refroidissement. 50 pl de ce mélange sont ensuite injectés dans la colonne afin d'obtenir la courbe d'étalonnage qui doit être linéaire. 35 Les échantillons sont traités de la même façon. B1654FR Dosage qualitatif des collagènes de type I et de type III. Calcul du rapport collagène de type I / collagène de type III L'essai est conduit en triplicate après 24 heures de trai-5 tement. La constitution des lots est la suivante : - Lot 1 : 2 épidermes/fibroblastes témoins ne recevant aucun produit ; - Lot 2 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un 10 extrait de mimosa à 0,2% (2 l/cm2) ; - Lot 3 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un extrait de mimosa à 0,5% (2 l/cm2) - Lot 4 : 2 épidermes/fibroblastes traités recevant un extrait de mimosa à 1% (2 l/cm2). 15 Après le temps d'incubation, un marquage isotopique est réalisé en présence de : - acide ascorbique : 50 g/mL ; - glutamine : 2 mM ; - sérum de veau foetal : 1% v/v ; 20 - [3H]-Proline (réf. TRK323, Amsterdam) : 50 Ci/puits ; -l'extrait de mimosa aux différentes concentrations. Un volume de chaque échantillon contenant le même taux de radioactivité (100 000 dpm) est prélevé, auquel est ajouté 7,5% (v/v) final de R-mercaptoéthanol (Merck), puis déna- 25 turé pendant 3 minutes à 100 C. Les échantillons sont supplémentés par 3 l de bleu de bromophénol. Les échantillons sont passés sur un gel (SDS PAGE) à 7,5% d'acrylamide. Après décoloration du gel, les bandes correspondant aux différentes chaînes collagéniques sont découpées et placées 30 dans des tubes à scintillation en présence de 500 l de Soluène (Packard). Les bandes sont dissoutes à 60 C pendant 18 heures. La radioactivité est ensuite mesurée en scintillation liquide (compteur R Kontron). 35 4.1.3.2. Etude de l'effet du produit sur la suppression de la MMP-3 (Metalloprotéinase 3) A la fin du temps d'incubation (24 heures), les milieux de culture sont prélevés, et le dosage de la MMP-3 est réa-B1654FR 2902335 15 lisé conformément aux protocoles décrits dans les kits de dosage (Kit de détection de la Métalloprotéinase 3 (MMP-3) . Interchim). 4.2.RESULTATS 4.2.1. Evaluation de la cytotoxicité - Epidermes reconstitués L'évaluation de la cytotoxicité par réaction colorimétrique au sel de tétrazonium (MTT) est réalisée en fonction des différentes concentrations du produit extrait de mimosa , après 24 heures de contact. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous : Densité optique % Témoin 1,210 0,03 - Mimosa (0,2%) 1,225 0,04 n.s. Mimosa (0,5%) 1,202 0,05 n.s. Mimosa (1%) 1,214 0,03 n.s. n.s. : non significatif Les épidermes reconstitués traités par les différentes concentrations du produit extrait de mimosa à raison de 2 gl/cm2 montrent une couleur bleue/pourpre intense, preuve de la viabilité des cellules de l'épiderme. Par examen histologique, il apparaît que le produit extrait de mimosa déposé à raison de 2 gl/cm2 sur des épidermes reconstitués traités pendant 48 heures, comparati- vement à des épidermes témoins, n'induit aucune toxicité. Les images histologiques, après coloration HES, d'épidermes traités par les produits sont comparables à celles des épi-dermes témoins et répondent aux paramètres histologiques normaux. - Fibroblastes humains en culture L'évaluation de la cytotoxicité par réaction colorimétrique au sel de tétrazonium (MTT) est réalisée en fonction des différentes concentrations du produit extrait de mimosa , après 24 heures de contact. Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous : B1654FR 2902335 16 Densité optique % Témoin 0,330 0,01 - Mimosa (0,2%) 0,345 0,02 n.s. Mimosa (0,5%) 0,355 0,01 n.s. Mimosa (1%) 0,356 0,03 n.s. n.s. : non significatif Les résultats obtenus montrent que le produit extrait de mimosa n'entraîne aucune cytotoxicité aux différentes concentrations testées. 5 4.2.2. Evaluation de la néosynthèse des collagènes totaux Les résultats des mesures des collagènes totaux obtenus dans la couche cellulaire et dans le milieu de culture sont regroupés dans le tableau ci-dessous. Collagènes totaux dans % Collagène total dans % la couche cellulaire le milieu de culture en en [3H] dpm/106 cellules [3H] dpm/106cellules Témoin 4 852 648 244 025 - 6 758 622 86 538 - Mimosa 5 140 312 122 443 +5 6 912 438 148 315 ns (0,2%) ns Mimosa 6 012 412 85 319* +24 7 819 413 82 456* +16 (0, 5%) Mimosa 6 512 538 25 180* +34 8 136 461 68 395* +20 (1%) 10 n.s. : non significatif *Significativement différent par rapport au témoin (p<0,01) (wilcoxon Rank Sum Test) Les résultats montrent que le produit extrait de mimosa aux concentrations 0,5% et 1% entraîne une induc- 15 tion de la néosynthèse des collagènes totaux au niveau de la couche cellulaire respectivement de 24 et 34%. Cette induction de la néosynthèse des collagènes se traduit par une augmentation du relargage des collagènes dans le milieu de culture (+16 et +20%). B1654FR 2902335 17 4.2.3. Evaluation qualitative de la synthèse du collagène : calcul du rapport collagène type I/collagène type III Les résultats sont regroupés dans le tableau ci-dessous. Collagène Collagène Rapport collagène type type I type III I/collagène type III Témoin 6302 421 2080 148 3,03 Mimosa 5945 312 1988 387 2,99 (0,2%) Mimosa 7348 402 3126 504 2,55 (0,5%) Mimosa 7546 982 3559 857 2,12 (1%) 5 Les résultats montrent que le rapport collagène type I / collagène type III est voisin de 3 dans la couche cellulaire témoin, ce qui implique un dépôt de collagène I trois fois supérieur au collagène III. Ce rapport est très voisin de celui montré pour le derme humain in vivo. Le produit 10 extrait de mimosa aux concentrations 0,5% et 1% induit une augmentation des collagènes I et III avec une diminution du rapport collagène type I/collagène type III, ce qui implique une augmentation du collagène III. 4.2.4. Dosage des métalloprotéinases 3 (MMP-3) 15 Le dosage des MMP3 a été réalisé par des kits ELISA au niveau du milieu de culture. Les résultats sont reportés dans le tableau ci-dessous : Concentration % (MMP3)(pg/ml) Témoin 836 33 - Mimosa (0, 2%) 670 21* -20 Mimosa (0, 5%) 605 38* -28 Mimosa (1%) 492 30* -41 *significativement différent par rapport au témoin p<0,01 (wilcoxon Rank Sum Test) 20 Les résultats obtenus montrent que le produit extrait de mimosa aux concentrations 0,2%, 0,5% et 1%, diminue B1654FR 2902335 18 l'expression de la métalloprotéinase 3 respectivement de 20%, 28% et 41%. Conclusion Ainsi, dans les conditions expérimentales retenues et 5 au vu des résultats obtenus, il apparaît que le produit extrait de mimosa présente un effet régénérant de la matrice extracellulaire des fibroblastes humains. Cet effet se traduit par une augmentation de la néosynthèse des collagènes totaux avec une diminution du rap- 10 port collagène type I/collagène type III, ainsi que par une diminution de l'expression des métalloprotéinases 3 (MMP-3). Il est à noter que l'augmentation de synthèse des collagènes est une augmentation du collagène de type III, qui se produit habituellement dans une peau jeune, le collagène de 15 type I n'étant pas diminué. Il s'agit donc bien d'une néosynthèse de collagène jeune dans un rapport favorable. Ces résultats démontrent l'efficacité de l'extrait de mimosa selon l'invention pour la prévention et le traitement des signes du vieillissement cutané. 20 B1654FR | L'invention a pour objet une nouvelle utilisation d'un extrait de mimosa pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatologique pour application topique, destinée à lutter contre les signes du vieillissement cutané.L'invention concerne également un procédé cosmétique pour combattre les signes du vieillissement cutané, qui consiste à appliquer sur la peau une composition contenant une quantité efficace d'extrait de mimosa. | Revendications 1. Utilisation d'un extrait de mimosa pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermatolo- gique pour application topique, destinée à lutter contre les 5 signes du vieillissement cutané. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que l'extrait de mimosa est un extrait d'Acacia dealbata, d'Acacia farnesiana ou d'Acacia decurrens. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, 10 caractérisée en ce que l'extrait est obtenu à partir de graines de mimosa. 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'extrait est obtenu par macération dans l'eau de graines de mimosa 15 pulvérisées. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'extrait de mimosa présente les caractéristiques suivantes : - matières sèches 2 à 4% 20 - densité à 22 C 0,980 à 1,020 -indice de réfraction à 22 C 1,330 à 1,350 - pH 5,7 à 7,2 - teneur en protéines totale >0,1% (par rapport aux matières sèches) 25 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend entre 0,001 et 15% en poids d'extrait de mimosa. 7. Utilisation selon la 6, caractérisée 30 en ce que la composition comprend 2% en poids d'extrait de mimosa. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition comprend en outre des quantités appropriées 35 d'une ou plusieurs substances choisies parmi la Vitamine A palmitate, la Vitamine C ou ses dérivés, les protéines de graines d'amarante (Amarantus caudatus), les globulines de pois ou des mucilages tels que le mucilage de fruits de B1654FR 2902335 20 baobab, l'huile de Calophylum, l'huile d'Echium, un palmitoyl pentapeptide-3 ou des dérivés tels que le palmitoyl GHK et le palmitoyl GQPR ou le palmitoyl VGVAPG associé à un céramide-2, ainsi qu'un céramide, une association comprenant du palmitoyl pentapeptide-3 et un extrait de Siegesbeckia orientalis, les polyphénols, tels que les polyphénols de cacao, l'acide oléanolique, un extrait de souci (Calendula officinalis ou Calendula arvensis), une antihyaluronidase telle que Echinacine B, l'Imperata cylindrica, un extrait de graines de lotus, de graines de coquelicot, de racine de guimauve, les peptides d'Hibiscus de type Myoxynol , les extraits de fenouil, les peptides d'origine végétale de type Argireline . 9. Procédé cosmétique pour combattre les signes du vieillissement cutané, consistant à appliquer sur les zones de la peau affectées une composition contenant une quantité efficace d'extrait de mimosa. | A | A61 | A61K,A61Q | A61K 8,A61Q 19 | A61K 8/97,A61Q 19/08 |
FR2891206 | A1 | DISPOSITIF D'ECHAPPEMENT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE | 20,070,330 | La présente invention concerne un dispositif d'échappement pour moteur à combustion interne comprenant un collecteur d'échappement fixé par une bride sur la culasse du moteur, des tubes d'échappement primaires reliant le collecteur à un premier système d'épuration des gaz d'échappement, et un tube de fuite en direction d'un deuxième système d'épuration. Un tel dispositif est destiné à être monté en sortie des pipes d'échappement de chaque cylindre, et déboucher dans une partie aval de la ligne d'échappement, comportant notamment le deuxième système d'épuration mentionné. La fonction de catalyse d'une ligne d'échappement, destinée à assurer l'épuration des gaz d'échappement notamment en hydrocarbures HC, et oxydes d'azote NOx, est souvent répartie entre deux sous-ensembles, dont un précatalyseur délocalisé en amont de la ligne d'échappement, et un catalyseur principal. Le précatalyseur, qui est placé à proximité du collecteur d'échappement, est destiné principalement à retenir les hydrocarbures et les oxydes d'azote. Généralement, il est davantage chargé en métaux précieux que le catalyseur principal, ou catalyseur aval, destiné avant tout à retenir les oxydes d'azote. Pour satisfaire aux nouvelles normes de dépollution, la tendance est à l'allègement des collecteurs d'échappement, de manière à accélérer leur montée en température lors du démarrage du moteur, et à diminuer le temps d'amorçage des catalyseurs. Les collecteurs peuvent être ainsi être réalisés en tôle inoxydable très mince, d'environ deux millimètres d'épaisseur. Une autre mesure pour diminuer le temps d'amorçage du précatalyseur, consiste à placer ce dernier le plus près possible du moteur, ce qui revient à réduire la longueur des tubes primaires, par lesquels il est relié au collecteur d'échappement. Cette disposition va toutefois à l'encontre des performances acoustiques de la ligne d'échappement, qui requièrent des longueurs de tube primaire relativement longues, et égales entre elles. Par ailleurs, dans les dispositifs d'échappement connus, le collecteur supporte lui-même la ligne d'échappement par l'intermédiaire des tubes primaires. Pour cette raison, les tubes primaires sont relativement épais. Ainsi, lorsque le précatalyseur est relié au collecteur par des tubes primaires relativement courts et épais, les performances du dispositif d'échappement, en matière de dépollution de traitement acoustique des gaz d'échappement restent médiocres. La présente invention vise à assurer l'accord acoustique souhaité dans un dispositif d'échappement, pour réduire le bruit du moteur, tout en limitant les émissions polluantes du moteur. Dans ce but, elle propose que le premier système d'épuration présente des moyens de fixation sur le moteur, supportant sa propre masse, ainsi que celle des tubes primaires. De préférence, les moyens de fixation incluent au moins une béquille de fixation rigide sur la bride du collecteur d'échappement et sur la culasse du moteur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation non limitatif de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective, de ce mode de réalisation. 2891206 -3- Ce dispositif présente un collecteur d'échappement 1 fixé par une bride 2 sur la culasse (non représentée) d'un moteur à combustion interne. Des tubes d'échappement primaires 3 relient le collecteur 1 à un premier système d'épuration des gaz d'échappement 4, tel qu'un précatalyseur. Ce dernier comporte un tube de fuite 6, en direction d'un deuxième système d'épuration, non représenté, tel qu'un catalyseur d'oxydation, ou piège à oxydes d'azote (Noxtrap). Sur le schéma, on voit deux béquilles 7, assurant la fixation du précatalyseur 4 sur le moteur. Les béquilles supportent la masse du précatalyseur 4, y compris le tube de fuite 6. Conformément à l'invention, le précatalyseur peut ainsi soutenir, grâce à ses béquilles, l'ensemble de la ligne d'échappement, à partir des tubes primaires, jusqu'au deuxième système d'épuration. Dans tous les cas, le premier système d'épuration 4 présente des moyens de fixation sur le moteur supportant sa propre masse, ainsi que celle des tubes primaires 3. Ces moyens incluent au moins une béquille de fixation rigide 7, sur la bride du collecteur ou, sur la culasse du moteur, d'échappement, de préférence deux béquilles, comme dans le mode de réalisation décrit. Grâce à ces dispositions, les tubes primaires peuvent être réalisés en tôle de faible épaisseur, car ce n'est pas eux qui portent la ligne d'échappement, mais le précatalyseur, leur fonction se limitant essentiellement à guider les gaz d'échappement entre le moteur et l'entrée du précatalyseur. Ils peuvent notamment être réalisés en tôle inoxydable d'épaisseur inférieure à un millimètre. Les avantages de l'invention sont nombreux. Parmi ceux-ci, on peut noter: 2891206 -4- - la possibilité d'augmenter la longueur des tubes primaires, de manière à optimiser le remplissage du précatalyseur, et à optimiser le couple délivré par le moteur, en obtenant l'accord acoustique des quatre tubes primaires, - un amorçage très rapide du précatalyseur, grâce à la faible épaisseur des tubes primaires, qui réduit leur inertie thermique et accélère leur montée en température, - une diminution des risques de casse au niveau des tubes primaires, du fait qu'ils ne supportent pas le poids de la ligne d'échappement. 2891206 -5- | Dispositif d'échappement pour moteur à combustion interne comprenant un collecteur d'échappement (1) fixé par une bride (2) sur la culasse du moteur, des tubes d'échappement primaires (3) reliant le collecteur (1) à un premier système d'épuration des gaz d'échappement (4), et un tube de fuite (6) en direction d'un deuxième système d'épuration, caractérisé en ce que le premier système d'épuration (4) présente des moyens de fixation (7) sur le moteur supportant sa propre masse, ainsi que celle des tubes primaires (3). | 1. Dispositif d'échappement pour moteur à combustion interne comprenant un collecteur d'échappement (1) fixé par une bride (2) sur la culasse du moteur, des tubes d'échappement primaires (3) reliant le collecteur (1) à un premier système d'épuration des gaz d'échappement (4), et un tube de fuite (6) en direction d'un deuxième système d'épuration, caractérisé en ce que le premier système d'épuration (4) présente des moyens de fixation (7) sur le moteur supportant sa propre masse, ainsi que celle des tubes primaires (3). 2. Dispositif d'échappement selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de fixation incluent au moins une béquille de fixation rigide (7) sur le moteur. 3. Dispositif d'échappement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de fixation incluent une béquille de fixation rigide (7) sur la bride (2) du collecteur d'échappement (1). 4. Dispositif d'échappement selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de fixation incluent une béquille de fixation rigide (7) sur la culasse du moteur. 5. Dispositif d'échappement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le premier système d'épuration (4) soutient l'ensemble de la ligne d'échappement jusqu'au deuxième système d'épuration. 6. Dispositif d'échappement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les tubes primaires (3) sont réalisés en tôle de faible épaisseur. 7. Dispositif d'échappement selon la 6, caractérisé en ce que les tubes primaires (3) sont réalisés en tôle inoxydable d'épaisseur inférieure à un millimètre. | B,F | B60,F01 | B60K,F01N | B60K 13,F01N 13,F01N 3 | B60K 13/04,F01N 13/18,F01N 3/08,F01N 13/10 |
FR2890425 | A1 | REVETEMENT APPLIQUE A UN ORGANE DE GLISSEMENT PAR PROJECTION THERMIQUE. | 20,070,309 | La présente invention se rapporte à un organe de 5 glissement, et à un procédé d'application d'un matériau de glissement sur cet organe de glissement. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte, selon un premier de ses aspects, à un organe de glissement présentant une surface de glissement dans un 10 matériau comprenant un bronze d'aluminium. Un tel organe de glissement est très utilisé notamment dans l'industrie automobile, plus particulièrement dans le montage de moteurs. La surface de glissement de l'organe de glissement est elle aussi connue de l'homme du métier. Ces surfaces de glissement peuvent avoir différentes compositions. Ainsi, une telle surface de glissement peut se présenter comme une structure multicouche complexe, constituée de Cu-Pb revêtu d'une barrière de diffusion en Ni surmontée d'une couche de frottement en Pb-Si déposée électrolytiquement ou en Al-Sn déposée par PVD. La fabrication d'une telle surface de glissement est complexe, donc onéreuse, et écologiquement perfectible du fait de la présence de plomb. De ce fait, le bronze d'aluminium est très utilisé pour ce genre de surface, de par ses propriétés anti-friction intéressantes au contact de l'acier et sa bonne résistance à l'usure. Cependant, malgré ses caractéristiques intéressantes, le bronze d'aluminium reste limité en terme de résistance à l'usure. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un organe de glissement exempt au moins de l'une des limitations précédentes évoquées, qui présente une résistance à l'usure augmentée, ainsi qu'un procédé d'application d'un matériau sur l'organe de glissement permettant d'obtenir une surface de glissement présentant une résistance à l'usure améliorée. A cette fin, l'organe de glissement de la présente invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci- dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le matériau de la surface de glissement comprend en outre de l'alumine. Des études tribologiques ont montré que la présence d'alumine dans le matériau de la surface de glissement augmente la résistance à l'usure. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la teneur en alumine est comprise entre environ 20 et 40 en volume de matériau (matériau poudreux de départ, et a priori matériau de la surface de glissement réalisée). Il a effectivement été observé qu'en dessous d'une concentration minimale d'environ 20% en volume de matériau, l'influence de l'alumine sur le taux d'usure est trop faible pour réduire ce dernier. Au contraire, une concentration supérieure à environ 40% en volume de matériau a montré des taux d'usure élevés, à cause d'un grand nombre de particules d'alumine piégées dans la surface de contact, accroissant ainsi l'usure par abrasion. Il est également possible qu'il y ait du graphite en une teneur d'environ 5% en volume et/ou de l'étain (entre 0 et 7% en volume), ceci au moins dans le matériau poudreux de départ, la présence persistante dans le matériau de la surface de glissement réalisée étant plus incertaine. Ces apports ont un rôle de lubrifiant solide. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, dans ledit matériau poudreux de départ, et a priori dans celui de la surface de glissement réalisée, on trouvera au sein du bronze d'aluminium (qu'il s'agisse d'une poudre avec prémélange d'alumine ou d'une poudre sans alumine), entre environ 5% et 25% en poids d'aluminium, environ 0 à 20 % en poids de fer, le reste du pourcentage en poids étant du cuivre, au moins essentiellement. Dans le cas d'un matériau de départ à base de bronze d'aluminium, on conseille le choix d'une composition comprenant entre environ 5% et 15% en poids d'aluminium (de préférence environ 10%), environ 0 à 10 en poids de fer (de préférence environ 1%), le reste du pourcentage en poids étant du cuivre, au moins essentiellement. Pour réaliser le matériau de la surface de glissement, cette poudre de base recevra l'adjonction de l'alumine précitée, en prémélange ou non, c'est-à-dire avant son dépôt sur le substrat à recouvrir, ou lors de ce dépôt. Selon un autre aspect de l'invention, la surface de glissement sera favorablement réalisée à l'endroit de l'alésage d'une tête de bielle et/ou de l'une au moins des faces latérales de cette tête de bielle (de préférence au moins à l'endroit de la bordure de l'alésage), dont elle favorisera la résistance à l'usure. Dans un tel cas, la/les surface(s) de glissement réalisée(s) sera/seront typiquement mise(s) en contact avec un vilebrequin et, lors du fonctionnement du moteur, cette/ces surfaces sera/seront soumise(s) à des forces de frottement contre le vilebrequin. 2890425 4 Selon encore un autre aspect de l'invention, le matériau définit favorablement un revêtement sur un substrat comprenant de l'acier. Selon encore un autre aspect de l'invention, une 5 partie au moins de la teneur en alumine dans le matériau est à l'état non fondu. Cette forme d'alumine, non fondue, est la forme qui, a priori, a le plus d'influence sur le taux d'usure de la surface de glissement. Comme déjà indiqué, l'invention concerne également un procédé d'application d'un matériau sur une surface d'un organe de glissement, ce procédé incluant une étape de projection thermique, sur ladite surface de l'organe de glissement, d'au moins du bronze d'aluminium et de l'alumine, en poudre(s). Selon un mode de réalisation de l'invention, pendant l'étape de projection, on amène séparément dans un dispositif de projection une poudre de bronze d'aluminium et une poudre d'alumine. Il est également possible de projeter concomitamment le bronze d'aluminium et l'alumine. Dans ce cas, selon un aspect de l'invention, on projette le bronze d'aluminium et l'alumine en utilisant un dispositif de projection par plasma. De plus, dans ces circonstances, ladite projection plasma s'effectue sous atmosphère d'air. Par ailleurs, selon un autre aspect de l'invention, le bronze d'aluminium et l'alumine projetés sont injectés dans le dispositif de projection plasma par au moins deux injecteurs situés côte à côte, l'un recevant au moins essentiellement du bronze d'aluminium et l'autre recevant au moins essentiellement de l'alumine. Plusieurs documents de l'art antérieur décrivent l'utilisation d'alumine dans des matériaux de surface, par exemple CA-A-2052050 décrit un revêtement d'alumine pour la protection de l'acier inoxydable. Le but de ce document est de proposer de déposer par voie électrolytique de l'aluminium qui est ensuite oxydé par traitement thermique de manière à obtenir 100 % d'aluminium dans la couche. FR-A-2 683 813 décrit un procédé pour réduire la porosité d'un revêtement en matériau céramique, par exemple un revêtement d'alumine. Plus précisément, il décrit l'utilisation de revêtement à Al2O3-TiO2 projetés par plasma. Le taux d'alumine est ensuite environ de 80-97 A la différence des documents ci-dessus, la présente invention a pour but l'amélioration de la résistance à l'usure et utilise, avec l'alumine adjointe au bronze d'aluminium, une composition différente de celles décrite par ces documents. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif. La Figure 1 représente schématiquement un organe de 25 glissement selon un mode de réalisation préféré de l'invention. La Figure 2 correspond à la coupe II-II de la figure 1. La Figure 3 représente schématiquement un dispositif 30 de projection plasma pour l'application des poudres. 2890425 6 La Figure 4 montre schématiquement la projection séparée du bronze d'aluminium et de l'alumine, selon deux variantes de projection, A et B. Les Figures 1 et 2 montrent un organe de glissement selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Il s'agit d'une bielle 12 de moteur à explosion. Cet organe comprend une tête 1 munie d'une surface de glissement 2 et/ou 2', et un pied 3. Sur la bielle illustrée, la surface de glissement 2 est située à l'endroit de l'alésage de la tête de bielle, a priori sur tout le périmètre de cet orifice, et la surface de glissement 2' est située à l'endroit de l'une au moins des (de préférence des deux) faces latérales opposées de cette tête de bielle, au moins en bordure de l'alésage précité. Dans ce mode de réalisation préféré, on a utilisé un bronze d'aluminium en tant que composé principal du matériau de la surface de glissement 2/2' de l'organe de glissement. Pour atteindre les objectifs visés, la composition de ce bronze d'aluminium sera favorablement d'environ 10% en poids d'aluminium, environ 1 % en poids de fer, le reste du pourcentage étant, au moins essentiellement, du cuivre. Préférablement, le bronze d'aluminium est formé de particules sphéroïdales. Ce bronze d'aluminium est typiquement disponible avec deux granulométries [-125 + m] (poudre METCO 51-NS) et [53 + 11 m] (poudre METCO 51F-NS). Selon ce mode de réalisation préféré, le matériau de la surface de glissement formant le revêtement 2/2' comprend également de l'alumine, favorablement obtenue à partir d'une alumine fine, préférablement sous forme initiale de poudre, telle que METCO 105 SFP se présentant sous la forme de particules granulaires, de granulométrie [-22 + 5 m]. Préférablement, cette alumine est présente dans le matériau poudreux de départ et a priori dans la surface de glissement 2 et/ou 2' à hauteur de 20 à 40 % en volume du matériau. Selon un autre aspect de la présente invention, le bronze d'aluminium et l'alumine, préférablement donc apportés sous forme de poudre(s), seront appliqués par un procédé de projection thermique, favorablement une projection sous plasma effectuée sur le substrat 9 concerné, ici l'organe de glissement constitué par la/les zones considérées de la bielle 12. Plus précisément, on conseille cette application de bronze d'aluminium et d'alumine sur le substrat concerné, s'effectue selon l'un des deux modes de réalisation suivants. Selon un premier mode de réalisation, le bronze d'aluminium poudreux, l'alumine poudreuse et d'autres composés optionnels sont co-projetés sur le substrat 9, après avoir été amenés séparément dans le dispositif de projection 13, donc sans avoir été préalablement mélangés. Favorablement, ces poudres seront projetées concomitamment sur le substrat à recouvrir. Selon un second mode de réalisation, le bronze d'aluminium poudreux, l'alumine poudreuse et autres composés seront mélangés préalablement, avant dépôt, et le mélange ainsi obtenu sera ensuite amené dans le dispositif de projection 13 pour être déposé sur le substrat 9. Optionnellement, un lubrifiant peut être ajouté au matériau à déposer pour former la surface de glissement 2890425 8 2/2'. En tant que lubrifiant, il est possible d'utiliser un lubrifiant solide, notamment du graphite, et par exemple de la poudre NEYCO G-1059 prenant la forme de particules lamellaires et présentant avantageusement une granulométrie moyenne de 10 m. Préférablement, ce lubrifiant sera ajouté à l'une des poudres projetées, à hauteur d'environ 5 % en volume du matériau de cette surface de glissement. En complément, ou en substitution, le matériau poudreux pourra comprendre entre 0 et 7% en volume d'étain (favorablement environ 1%), toujours donc pour la lubrification. En particulier dans le cas ici considéré d'une bielle, le substrat 9 sur lequel le bronze d'aluminium et l'alumine sont déposés par apport thermique est préférablement constitué par un acier faiblement allié, par exemple un acier XC70, ce substrat ayant été de préférence préalablement traité par sablage, puis nettoyé avec de l'éthanol ou tout autre solvant approprié, avant utilisation. Sur la Figure 3 est représenté un dispositif de projection plasma 13. Ce dispositif comprend une torche plasma 4 comme source de chaleur pour fondre et accélérer la/les poudre(s) de matériau qui doi(ven)t revêtir le substrat 9. La ou les poudres sont véhiculées jusqu'au plasma par un gaz porteur fourni en 20 dans le dispositif de projection. Un arc électrique de haute intensité est créé entre deux électrodes 6 et 7, refroidies par une circulation d'eau 5, pour ioniser des gaz, appelés aussi plamogènes. Le mélange des poudres (en particulier) de bronze d'aluminium et d'alumine est ici amené dans le dispositif de projection plasma 13 par un injecteur 8, puis projeté sur le substrat 9. 2890425 9 Préférablement, ce dispositif de projection plasma 13 permet d'effectuer une projection plasma sous air, c'est-à-dire que l'enceinte de ce dispositif 13 est remplie d'air à la pression atmosphérique. Cette atmosphère, pendant la projection est, par exemple, refroidie et recyclée par passage à travers des échangeurs de chaleur, notamment. Un refroidissement du substrat 9 et du revêtement déposé peut être assuré par deux buses (non représentées) soufflant de l'air comprimé et situées de part et d'autre de la torche plasma 4. Figure 4, le bronze d'aluminium et l'alumine, préférablement donc sous forme de plusieurs poudres, sont co-projetés, c'est-à-dire projetés concomitamment, sans avoir été mélangés préalablement. Ces poudres ont donc été ici amenées séparément dans le dispositif de projection plasma 13 tel que décrit plus haut, par deux injecteurs 10 et 11 différents (au lieu de l'injecteur unique 8). Ces injecteurs 10 et 11 sont préférablement orientables de manière à pouvoir choisir l'angle entre eux entre 0 et 180 comme représenté sur cette figure 4, où deux modes A et B de co-projection sont représentés. Dans la réalisation A, les injecteurs 10 et 11 sont sensiblement face à face, ici à 180 l'un de l'autre. Dans la réalisation B ces injecteurs 10 et 11 ont été placés sensiblement côte à côte (le deuxième injecteur 11, trait fantôme, est donc caché derrière celui repéré 10 en trait plein), de telle manière que l'on ait favorablement un angle d'environ 0 (injecteurs strictement parallèles) à 30 entre eux. Lors d'une co-projection selon le mode B, les particules d'alumine sont a priori mieux réparties dans la matrice. Cette dernière position des injecteurs sera donc préférée. Quelle que soit la position relative des injecteurs, la composition du bronze d'aluminium est favorablement telle que définie plus haut. Une poudre de bronze d'aluminium plus fine est préférable du point de vue de la taille des pores et de la rugosité, par exemple la poudre METCO 51F-NS. Il est cependant à noter qu'un bronze ayant une composition différente n'est pas exclu. Préférablement, et comme précédemment, l'alumine sera présente à hauteur d'environ 20 à 40 % en volume, ici dans la poudre concernée de départ,. Les résultats ont clairement montré, par exemple par des études de cartographies par MEB, une homogénéité de l'alumine dans le dépôt lors d'une co-projection, améliorant ainsi la résistance à l'usure du matériau de surface de glissement. De plus, des études AFM, par exemple, ont montré la présence d'alumine non fondue. Cette alumine non fondue est favorisée par une orientation des injecteurs côte à côte. L'adjonction précitée de graphite et/ou d'étain, pour la lubrification, est toujours possible, dans les 25 proportions indiquées. Dans l'un quelconque des modes de réalisation décrits plus haut, il est apparu que d'autres composés peuvent être présents dans le dépôt, par exemple des oxydes formés lors de la projection, par exemple, des oxydes de fer, ou encore des composés tels que 0-AlCu3. De plus, les étapes de projection ou co-projection décrites plus haut peuvent être précédées par une étape de préchauffage du substrat. On notera également que la torche sous plasma 13 5 pourrait être remplacée par un autre procédé d'apport thermique, tel que HVOF (high velocity oxyfuel). 2890425 12 | La présente invention concerne un organe de glissement, préférablement une bielle (12), présentant, à l'endroit de sa tête, une surface de glissement (2,2') dans un matériau comprenant un bronze d'aluminium et de l'alumine. Un dépôt d'un tel matériau sur une bielle en acier par une torche plasma est prévu. | 1. Organe de glissement (9, 12) présentant une surface de glissement (2, 2') dans un matériau comprenant un bronze d'aluminium caractérisé en ce que ce matériau comprend en outre de l'alumine. 2. Organe de glissement selon la 1 caractérisé en ce que la teneur en alumine est comprise dans une gamme de 20 à 40 % en volume du matériau. 3. Organe de glissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit bronze d'aluminium dans le matériau comprend entre 5% et 15% en poids d'aluminium, environ, de 0 à 10 % en poids de fer, environ, le reste du pourcentage en poids étant du cuivre, au moins essentiellement. 4. Organe de glissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit bronze d'aluminium dans le matériau comprend environ 10 % en poids d'aluminium, environ 1 % en poids de fer, le reste du pourcentage en poids étant au moins essentiellement du cuivre. 5. Organe de glissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface de glissement (2,2') est située à l'endroit d'une tête (1) de bielle (12) pour moteur, dont elle favorise la résistance à l'usure. 7. Organe de glissement selon la 6, caractérisé en ce que la surface de glissement (2,2') est définie à l'endroit de l'alésage (2) de ladite tête (1) de bielle (12) et/ou de l'une au moins des surfaces latérales (2') de cette tête de bielle. 8. Organe de glissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau définit un revêtement, sur un substrat (9, 12) comprenant de l'acier. 9. Organe de glissement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'une partie au moins de la teneur en alumine dans le matériau est à l'état non fondu. 10. Procédé d'application d'un matériau sur une surface d'un organe de glissement, ce procédé incluant une étape de projection thermique, sur ladite surface (2, 2') de l'organe de glissement (9, 12), d'au moins du bronze d'aluminium et de l'alumine, en poudre(s). 11. Procédé d'application selon la 10, caractérisé en ce que, pendant l'étape de projection, on amène séparément, dans un dispositif de projection (10, 11, 13) une poudre de bronze d'aluminium et une poudre d'alumine. 12. Procédé d'application selon la 10 20 ou 11, caractérisé en ce qu'on projette concomitamment le bronze d'aluminium et l'alumine. 13. Procédé d'application selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que l'on projette le bronze d'aluminium et l'alumine en utilisant un dispositif de projection plasma (13). 14. Procédé d'application selon la 13, caractérisé en ce que ladite projection plasma s'effectue sous atmosphère d'air. 15. Procédé d'application selon la 13 ou 14, dans lequel le bronze d'aluminium et l'alumine projetés sont injectés dans le dispositif de projection plasma (13) par au moins deux injecteurs (10, 11) situés soit sensiblement côte à côte, soit sensiblement face à face, l'un recevant au moins essentiellement du bronze d'aluminium et l'autre recevant au moins essentiellement de l'alumine. 16. Matériau poudreux comprenant un bronze d'aluminium, pour réaliser une surface de glissement (2, 2') sur un organe de glissement (9, 12), caractérisée en ce que la poudre comprend en outre de l'alumine. 17. Matériau poudreux comprenant au moins deux poudres pour réaliser une surface de glissement (2, 2') sur un organe de glissement (9, 12), l'une de ces poudres comprenant au moins essentiellement un bronze d'aluminium, l'autre comprenant au moins essentiellement de l'alumine. 18. Matériau poudreux selon la 16 ou 17, caractérisé en ce qu'il comprend en outre du graphite et/ou de l'étain, pour la lubrification. 19. Matériau poudreux selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que la teneur en alumine est 20 comprise entre 20% à 40 % en volume. | F,C | F16,C23 | F16C,C23C | F16C 33,C23C 4 | F16C 33/12,C23C 4/04,F16C 33/14 |
FR2889211 | A1 | APPAREIL DE REPASSAGE COMPORTANT UN DISPOSITIF DE COMMUTATION PERMETTANT D'ALIMENTER SELECTIVEMENT EN VAPEUR ET EN ELECTRICITE DIFFERENTS ACCESSOIRES | 20,070,202 | B.07511 APPAREIL DE REPASSAGE COMPORTANT UN DISPOSf11F DE COMMUTATION PERMETTANT D'ALIMENTER SELECTNEMENT EN VAPEUR ET EN ELECTRICITE DIFFERENTS ACCESSOIRES La présente invention se rapporte à un appareil de repassage comportant un générateur de vapeur relié par plusieurs cordons à différents accessoires, tels un fer à repasser et une brosse de défroissage. Il est connu des générateurs de vapeur multi-usages dans lesquels des prises débrochables incluant à la fois l'alimentation en courant électrique et en vapeur, permettent de raccorder différents accessoires, tels qu'un outil de nettoyage à la vapeur ou un fer à repasser. De tels appareils présentent cependant l'inconvénient de nécessiter de nombreuses manipulations de connexion et déconnexion à chaque fois que l'utilisateur souhaite utiliser un nouvel accessoire. De plus, les accessoires amovibles, qui ne sont utilisés qu'occasionnellement, se trouvent le plus souvent rangés au fond d'un placard et ne sont donc pas immédiatement disponibles. Il est connu, du document FR 2 714 401 déposé par la demanderesse, de remédier à ces inconvénients en proposant un appareil de repassage comportant un générateur de vapeur relié à un fer à repasser par un cordon, le générateur comportant également des moyens de dérivation de la vapeur, montés sur l'orifice de remplissage en eau de la cuve du générateur, pouvant être raccordés à demeure à un accessoire tel qu'une brosse de défroissage. Un tel appareil s'avère très pratique d'usage car les deux accessoires peuvent être reliés à demeure à la cuve du générateur, ce qui permet de les utiliser alternativement sans temps d'attente, ni manoeuvre complexe. Cependant, avec un tel appareil, il y a un risque que les deux accessoires soient utilisés simultanément alors que la puissance de l'appareil n'est pas adaptée pour fournir simultanément les deux accessoires en vapeur. De plus, l'accessoire raccordé par des moyens de dérivation de la vapeur n'est pas alimenté électriquement, ce qui limite fortement le type et/ou l'efficacité de l'accessoire pouvant être raccordé à ces moyens de dérivations. 2889211 2 Aussi, un but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un appareil de repassage, comportant un générateur de vapeur relié par plusieurs cordons à différents accessoires, dans lequel la consommation en vapeur et en électricité de l'appareil est optimisée et la sécurité d'utilisation des accessoires est augmentée. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de repassage comportant un générateur de vapeur relié par plusieurs cordons à différents accessoires, tels un fer à repasser et une brosse de défroissage, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de sélection permettant à l'utilisateur d'indiquer quel accessoire il souhaite utiliser et un dispositif de commutation de vapeur et d'électricité permettant d'alimenter sélectivement en vapeur et en électricité l'accessoire sélectionné. Une telle caractéristique permet de limiter la disponibilité de la vapeur et de l'alimentation électrique à un seul des accessoires à la fois ce qui permet d'améliorer le fonctionnement de l'appareil en limitant les risques de surconsommation en vapeur ou en électricité de l'appareil. Selon une autre caractéristique de l'appareil de repassage selon l'invention, les moyens de sélections sont constitués par un sélecteur manuel. Selon une autre caractéristique de l'appareil de repassage selon l'invention, le dispositif de commutation comporte une vanne de distribution de vapeur permettant d'orienter la vapeur vers l'un ou l'autre des accessoires et au moins un interrupteur accouplé à la vanne de distribution de vapeur permettant d'identifier l'accessoire qui doit être alimenté en électricité. Selon une autre caractéristique de l'appareil de repassage selon l'invention, le générateur de vapeur est relié par un premier cordon à un fer à repasser comportant une semelle chauffante munie d'une chambre de vaporisation et par un deuxième cordon à une brosse de défroissage comportant un corps chauffant munie d'une chambre de vaporisation. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte un module de contrôle comprenant un microprocesseur qui gère l'ouverture d'une électrovanne disposée en amont de la vanne de distribution de vapeur permettant d'orienter la vapeur vers la brosse de défroissage ou le fer à repasser, le microprocesseur pilotant l'alimentation électrique du corps chauffant de la brosse de défroissage et de la semelle chauffante du fer à repasser. Selon une autre caractéristique de l'invention, le module de contrôle interdit l'émission de vapeur en direction du fer à repasser ou de la brosse de défroissage lorsque la chambre de vaporisation de ces derniers est à une température insuffisante pour assurer l'évaporation des condensats présents dans le cordon de l'accessoire sélectionné. Selon une autre caractéristique de l'invention, le module de contrôle n'autorise l'émission de vapeur vers la brosse de défroissage qu'après un délai de fonctionnement déterminé du corps chauffant qui varie en fonction du temps de fonctionnement cumulé du corps chauffant depuis la mise en marche de l'appareil et du temps écoulé depuis la fin de la précédente session d'utilisation de la brosse de défroissage. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le module de contrôle n'autorise l'émission de vapeur vers le fer à repasser qu'après un délai de fonctionnement déterminé de la semelle chauffante qui varie en fonction du temps de fonctionnement cumulé de la semelle chauffante depuis la mise en marche de l'appareil et du temps écoulé depuis la fin de la précédente session d'utilisation du fer à repasser. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil de repassage selon un mode particulier de réalisation de l'invention; La figure 2 représente une vue en perspective partiellement éclatée du fer à repasser de l'appareil de la figure 1; la figure 3 est une vue en perspective partiellement éclatée de l'appareil de la figure 1, l'enrouleur de cordon de la brosse de défroissage étant démonté de la base de l'appareil; La figure 4 représente une vue en perspective partiellement éclatée de la brosse de défroissage de l'appareil de la figure 1; les figures 5a et 5b sont respectivement des vues en perspective du générateur de vapeur de la figure 1 lors de l'utilisation du fer et de la brosse de défroissage; les figures 6a et 6b sont respectivement des vues en perspective du dispositif de commutation lors de l'alimentation en vapeur de la brosse de défroissage et du fer à repasser; les figures 7a et 7b sont respectivement des vues en coupe longitudinale de la vanne d'alimentation des figures 6a et 6b; La figure 8 représente l'algorithme de fonctionnement du module de contrôle du générateur de vapeur de l'appareil. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. La figure 1 représente un appareil de repassage comprenant un générateur de vapeur constitué classiquement par une cuve pour la production de vapeur sous pression, non représentée sur les figures, intégré dans une base 1 portative, la cuve étant alimentée en eau par un réservoir 10 amovible disposé sur l'arrière de la base 1. La base 1 est avantageusement alimentée électriquement par un câble 12 monté sur un enrouleur disposé derrière la face avant de la base 1, le câble 12 débouchant dans une cavité 13 de la face avant de la base 1 et s'enroulant automatiquement lorsque l'utilisateur appuie sur un bouton 14 disposé à proximité de la cavité. Un interrupteur général 15 est également prévu sur la face avant de la base 1 pour commander la mise en marche ou l'arrêt de l'appareil. Le générateur vapeur intégré à la base 1 est relié à demeure à un fer à 30 repasser 2 par un premier cordon de liaison 20 présentant avantageusement 2889211 5 une longueur de l'ordre de 1,8 m et comporte un plan incliné 11 pour poser le fer 2. Conformément à la figure 2, le fer est muni d'une semelle chauffante 21 comprenant une chambre de vaporisation 22 et de surchauffe de la vapeur disposée en amont des trous de sortie de vapeur de la semelle, permettant la vaporisation d'éventuels condensats présents dans le cordon de liaison 20. De manière connue en soi, le cordon de liaison 20 intègre un conduit permettant d'alimenter le fer 2 avec la vapeur sous pression issue de la cuve du générateur ainsi qu'un câble électrique permettant d'alimenter la résistance électrique de chauffage de la semelle chauffante 21 du fer. Le fer 2 comporte également une gâchette 23 permettant de commander l'envoi de vapeur au travers des trous de sortie de vapeur de la semelle chauffante 21. Le générateur de vapeur de la base 1 est également relié à demeure à une brosse de défroissage 3 par un deuxième cordon 30 présentant avantageusement une longueur de l'ordre de 1,6 m, le cordon 30 intégrant un conduit permettant d'alimenter la brosse de défroissage 3 avec la vapeur sous pression issue du générateur et intégrant un câble électrique permettant d'alimenter électriquement la brosse de défroissage 3. Conformément à la figure 3, le deuxième cordon 30 est préférentiellement monté sur un dispositif enrouleur 4 de cordon prenant place dans une cavité prévue à cet effet sous la base 1, derrière l'enrouleur du câble électrique 12. Ce dispositif enrouleur 4 de cordon comprend des moyens de rappel permettant l'enroulement automatique du cordon 30 à l'intérieur d'un tambour lorsque l'utilisateur appuie sur un bouton 41 disposé latéralement à l'enrouleur. Cet enrouleur de cordon 4 est identique à celui décrit dans la demande de brevet FR 05 03125 déposée par la demanderesse et ne sera donc pas décrit plus en détail dans la présente demande de brevet. De manière avantageuse, la base 1 comporte, sur l'un de ses côtés, une pince de maintien 16 dans laquelle le corps de la brosse de défroissage 3 peut être inséré, un tel agencement permettant d'avoir une brosse de défroissage 3 qui reste très accessible une fois rangée tout en conservant un appareil compact. La pince de maintien 16 est préférentiellement disposée sur le côté de la 2889211 6 base 1 où le cordon 30 sort de l'enrouleur 4, de telle sorte que la longueur de cordon 30 restant en dehors de l'enrouleur 4, lorsque la brosse de défroissage 3 est rangée dans la pince 16, est très limitée, de l'ordre de 20 cm, une telle caractéristique permettant de réduire les risques d'accrochage du cordon 30. Afin de permettre l'évaporation d'éventuels condensats présents dans le cordon 30, la brosse de défroissage 3, représentée plus en détail sur la figure 4, renferme un corps chauffant 31 comportant une chambre 32 de vaporisation et de surchauffe de la vapeur fermée par un couvercle 31', cette chambre de vaporisation 32 étant chauffée par une résistance électrique disposée sous le corps chauffant 31 et alimentée par le câble électrique intégré au cordon 30 de liaison. La chambre de vaporisation 32 débouche sur des trous de sorties de vapeur 32', visibles uniquement sur la figure 5b, permettant l'obtention de puissants jets de vapeur pour le défroissage vertical du linge. La brosse de défroissage 3 est munie d'une gâchette 33 commandant l'envoi de la vapeur vers la brosse de défroissage 3. Plus particulièrement selon l'invention, la face avant de la base 1 du générateur est munie d'un sélecteur rotatif 17 que l'utilisateur peut manoeuvrer entre une première position, illustrée à la figure 5a, correspondant à l'utilisation du fer à repasser 2 et une seconde position, illustrée à la figure 5b, correspondant à l'utilisation de la brosse de défroissage 3. Conformément aux figures 6a et 6b, le sélecteur 17 est relié par une tringle 5 à un dispositif de commutation de vapeur et d'électricité comprenant une vanne 6 de distribution de vapeur comportant une entrée de vapeur 60 raccordée en amont à une électrovanne 7 disposée à la sortie de la cuve du générateur et deux sorties de vapeur 61, 62 reliées respectivement aux conduits des cordons 20, 30 d'alimentation du fer à repasser 2 et de la brosse de défroissage 3. La vanne 6 comprend un manchon 63 entraîné en rotation par la tringle 5 et lié au corps de la vanne 6 par une liaison de type vis, la surface extérieure du corps de la vanne comportant une nervure hélicoïdale 64 s'engageant dans une rainure hélicoïdale formée à l'intérieur du manchon 63, de sorte que la rotation du manchon 63 est accompagnée d'un mouvement en translation de ce dernier. Le dispositif de commutation comporte également deux interrupteurs 66a, 66b actionnés par des bossages 65a, 65b disposés sur la surface extérieure du manchon 63, les bossages 65a, 65b étant disposés de telle sorte que le premier interrupteur 66a est actionné uniquement lorsque le sélecteur 17 est dans la position d'utilisation du fer à repasser 2 illustrée à la figure 6a tandis que le second interrupteur 66b est actionné uniquement lorsque le sélecteur 17 est dans la position d'utilisation de la brosse de défroissage 3 illustrée à la figure 6b. Ces deux interrupteurs 66a, 66b sont reliés à un module de contrôle 100, représenté schématiquement sur ces figures 6a et 6b, comprenant un microprocesseur qui déduit de l'état d'actionnement des interrupteurs 66a, 66b la position de la vanne 6 et donc du sélecteur 17. Conformément à la figure 7a, qui représente une vue en coupe de la vanne 6 lorsque le sélecteur 17 est sur la position d'utilisation du fer à repasser 2, l'orifice d'entrée 60 de la vanne débouche dans une chambre de distribution de vapeur 67 cylindrique qui se prolonge à chacune de ses extrémités par un alésage 68a, 68b de plus faible diamètre, le premier alésage 68a étant en communication avec l'orifice de sortie 61, raccordé au cordon 20 de liaison du fer à repasser, et le second alésage 68b étant en communication avec l'orifice de sortie 62, raccordé au cordon 30 de la brosse de défroissage 3. Le manchon 63 est solidaire d'un piston 69 coulissant comportant un premier joint à lèvre 69a qui se trouve dans la chambre de distribution 67 lorsque le manchon 63 est dans la position d'utilisation du fer à repasser 2, de sorte que la vapeur peut passer sur le pourtour du joint 69a et s'échapper vers le fer, et un deuxième joint 69b qui se trouve alors introduit à l'intérieur du second alésage 68b pour empêcher le passage de la vapeur vers la brosse de défroissage 3. Le piston 69 est également muni d'un troisième joint 69c disposé dans le premier alésage 68a en aval de l'orifice de sortie pour empêcher les fuites de vapeur par l'orifice du corps traversé par l'axe du piston 69. Conformément à la figure 7b, lorsque le sélecteur 17 est tourné dans la position correspondant à l'utilisation de la brosse de défroissage 3, le manchon 63 tourne en reculant sur le corps de la vanne 6, provoquant ainsi le déplacement 2889211 8 du piston 69 et l'enfoncement du premier joint 69a au travers du premier alésage 68a de sorte que la vapeur ne peut plus passer en direction du fer à repasser 2. A l'inverse, le deuxième joint 69b se trouve alors déplacé dans la chambre de distribution 67 de plus grand diamètre de sorte que la vapeur peut passer sur le pourtour du deuxième joint 69b et s'échapper par l'orifice 62 vers la brosse de défroissage 3. De manière avantageuse, le module de contrôle 100 pilote l'électrovanne 7 disposée en sortie de la cuve du générateur pour interdire l'alimentation en vapeur du fer à repasser 2 ou de la brosse de défroissage 3 pendant un certain temps fonction de la durée pendant laquelle l'accessoire sélectionné, à savoir le fer 2 ou la brosse de défroissage 3, n'a pas été alimenté en électricité. Une telle sécurité permet d'éviter toute projection de condensats en s'assurant que la chambre de vaporisation 22 du fer ou la chambre de vaporisation 32 de la brosse de défroissage est à une température suffisante pour permettre l'évaporation des éventuels condensats présents dans les cordons 20,30. A titre d'exemple, le microprocesseur du module de contrôle 100 peut contrôler l'autorisation de l'ouverture de l'électrovanne 7 de la cuve du générateur suivant l'algorithme illustré à la figure 8. Conformément à cette figure, le module de contrôle 100 détecte dans une première étape El quel accessoire est sélectionné par l'utilisateur entre le fer à repasser 2 et la brosse de défroissage 3. Cette détermination de l'accessoire sélectionné s'effectue simplement à partir de l'information communiquée par les interrupteurs 66a,66b. Le module de contrôle 100 mesure alors, dans une deuxième étape E2, le temps Tm qui s'est écoulé depuis la fin de la précédente session d'utilisation de l'accessoire sélectionné 2,3. Par session d'utilisation de l'accessoire, on entend une session où l'appareil de repassage est en marche et le sélecteur 17 est dans la position correspondant à l'accessoire. Dans une troisième étape E3, le module de contrôle 100 vérifie si le temps de préchauffage Tcs_, cumulé lors des précédentes sessions d'utilisation de l'accessoire a été suffisant pour permettre un préchauffage de l'accessoire pendant un temps total de 120 secondes. 2889211 9 Si le temps de préchauffage Tcs.l cumulé lors des précédentes sessions est inférieur à 120 secondes, alors le module de contrôle 100 complète le préchauffage de l'accessoire dans une étape E3' pendant laquelle l'accessoire est chauffé pendant un temps Tc correspondant au temps de préchauffage manquant pour atteindre le total de 120 secondes de préchauffage. Pendant ce délai de préchauffage Tc, une diode 18 clignote sur la face avant de la base 1 pour signifier à l'utilisateur que l'accessoire sélectionné est en période de chauffe. A l'expiration de ce délai complémentaire de préchauffage, le module de contrôle 100 passe à l'étape E4. A l'inverse, si le temps de préchauffage de 120 secondes a déjà été atteint lors des précédentes sessions d'utilisation de l'accessoire, alors le module de contrôle 100 passe directement à l'étape E4 dans laquelle il compare le temps Tm écoulé depuis la précédente session de l'accessoire avec un seuil qui est fixé à 5 mn dans l'exemple illustré. Si le temps Tm est inférieur à 5 minutes, le module de contrôle autorise l'ouverture immédiate de l'électrovanne dans une étape E5 lorsqu'il reçoit le signal de commande de la gâchette 23,33 de l'accessoire 2, 3. Par contre, si le temps cumulé Tm est supérieur à 5 mn, alors le module de contrôle passe à une étape E4' de chauffage supplémentaire de l'accessoire pour compenser le refroidissement de l'accessoire par pertes thermiques durant la période de non utilisation de l'accessoire. Lors de cette étape E4' l'accessoire est chauffé pendant un temps supplémentaire Ts qui est égal au nombre de minutes Tm au-delà du seuil de 5 minutes multiplié par un coefficient KA correspondant aux nombres de secondes de chauffage supplémentaires à effectuer pour chaque minute d'arrêt de l'accessoire au-delà du seuil de 5 mn. Toutefois, si le temps Ts obtenu par ce calcul est supérieur à 120 secondes, alors le temps de chauffage supplémentaire sera limité à Ts=120s correspondant au temps de préchauffage initial nécessaire lorsque l'accessoire est froid. Durant cette période de chauffage complémentaire, la diode 18 présente sur la face avant de la base 1 clignote pour signifier à l'utilisateur que l'accessoire sélectionné est en période de chauffe. A l'expiration de ce délai 2889211 10 supplémentaire de chauffage, le module de contrôle 100 passe à l'étape E5 où il autorise l'ouverture de l'électrovanne 7 sur commande de la gâchette 23,33 de l'accessoire. Bien entendu, le coefficient KA dépend de la masse thermique et de la puissance de chauffage de l'accessoire sélectionné. A titre d'exemple, le coefficient KA aura pour valeur KA = 1 s/mn pour la brosse de défroissage 3 et KA = 1,25 s/mn pour le fer à repasser 2. Ainsi, si l'accessoire sélectionné est la brosse de défroissage 3 et le temps Tm écoulé depuis la précédente session d'utilisation de la brosse de défroissage 3 est de 9 minutes, alors le temps Ts de préchauffage supplémentaire sera de 4 secondes avant que le module de contrôle 100 autorise l'envoi de la vapeur au travers du cordon 30. L'appareil de repassage ainsi réalisé présente l'avantage d'une plus grande sécurité en n'alimentant en vapeur et en électricité qu'un seul des accessoires à la fois, de sorte qu'il n'y a aucun risque à ce que l'accessoire non sélectionné soit manipulé par inadvertance, par exemple par un enfant. Une telle solution permet également de limiter la consommation électrique de l'appareil et donc d'éviter une surcharge du réseau sur lequel est connecté l'appareil. De plus, une telle solution permet de limiter la consommation de vapeur et d'éviter ainsi une baisse trop brutale de la pression de vapeur dans la cuve. L'appareil peut donc posséder un générateur de vapeur au dimensionnement optimisé. Enfin, un tel appareil permet le contrôle précis de l'alimentation en électricité et en vapeur de l'accessoire sélectionné de sorte que les risques de brûlures de l'utilisateur par projection de condensats brûlant au travers des trous de sortie de vapeur de l'accessoire peuvent être limités. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention | Appareil de repassage comportant un générateur de vapeur relié par plusieurs cordons (20, 30) à différents accessoires (2, 3), tels un fer à repasser (2) et une brosse de défroissage (3), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de sélection (17) permettant à l'utilisateur d'indiquer quel accessoire (2, 3) il souhaite utiliser et un dispositif de commutation de vapeur et d'électricité permettant d'alimenter sélectivement en vapeur et en électricité l'accessoire (2, 3) sélectionné. | B.0751 R' 1) Appareil de repassage comportant un générateur de vapeur relié par plusieurs cordons (20, 30) à différents accessoires (2, 3), tels un fer à repasser (2) et, une brosse de défroissage (3), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de sélection (17) permettant à l'utilisateur d'indiquer quel accessoire (2, 3) il souhaite utiliser et un dispositif de commutation de vapeur et d'électricité permettant d'alimenter sélectivement en vapeur et en électricité l'accessoire (2, 3) sélectionné. 2) Appareil de repassage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de sélection sont constitué par un sélecteur (17) manuel. 3) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que ledit dispositif de commutation comporte une vanne de distribution de vapeur (6) permettant d'orienter la vapeur vers l'un ou l'autre des accessoires (2, 3) et au moins un interrupteur (66a, 66b) accouplé à la vanne de distribution de vapeur (6) permettant d'identifier l'accessoire (2, 3) qui doit être alimenté en électricité. 4) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le générateur de vapeur est relié par un premier cordon (20) à un fer à repasser (2) comportant une semelle chauffante (21) munie d'une chambre de vaporisation (22) et par un deuxième cordon (30) à une brosse de défroissage (3) comportant un corps chauffant (31) munie d'une chambre de vaporisation (32). 5) Appareil de repassage selon les 3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte un module de contrôle (100) comprenant un microprocesseur qui gère l'ouverture d'une électrovanne (7) disposée en amont de la vanne de distribution de vapeur (6) permettant d'orienter la vapeur vers la brosse de défroissage (3) ou le fer à repasser (2), ledit microprocesseur pilotant l'alimentation électrique du corps chauffant (31) de la brosse de défroissage et de la semelle chauffante (21) du fer à repasser. 6) Appareil de repassage selon la 5, caractérisé en ce que le 2889211 12 module de contrôle (100) interdit l'émission de vapeur en direction du fer à repasser (2) ou de la brosse de défroissage (3) lorsque la chambre de vaporisation (22,32) de ces derniers est à une température insuffisante pour assurer l'évaporation des condensats présents dans le cordon (20, 30) de l'accessoire sélectionné. 7) Appareil de repassage selon la 6, caractérisé en ce que le module de contrôle (100) n'autorise l'émission de vapeur vers la brosse de défroissage (3) qu'après un délai de fonctionnement déterminé du corps chauffant (31) qui varie en fonction du temps de fonctionnement cumulé du corps chauffant (31) depuis la mise en marche de l'appareil et du temps écoulé depuis la fin de la précédente session d'utilisation de la brosse de défroissage (3). 8) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 6 à 7, caractérisé en ce que le module de contrôle (100) n'autorise l'émission de vapeur vers le fer à repasser (2) qu'après un délai de fonctionnement déterminé de la semelle chauffante (21) qui varie en fonction du temps de fonctionnement cumulé de la semelle chauffante (21) depuis la mise en marche de l'appareil et du temps écoulé depuis la fin de la précédente session d'utilisation du fer à repasser (2). | D,F | D06,F22 | D06F,F22B | D06F 75,F22B 1 | D06F 75/12,F22B 1/28 |
FR2891084 | A1 | REALISATION D'UNE BARRIERE CuSiN AUTO ALIGNEE | 20,070,323 | CuSiN AUTO ALIGNEE La présente invention se rapporte à la réalisation des barrières autoalignées en microélectronique, par exemple dans des circuits intégrés. Les circuits intégrés comprennent généralement des barrières à l'interface entre une zone conductrice et une zone isolante. Les barrières permettent par exemple d'empêcher la diffusion d'atomes depuis la zone conductrice vers la zone isolante. La figure 1 est un schéma d'un exemple de portion de circuit selon l'art antérieur. Des zones conductrices 1 et des via 2 sont séparés d'un diélectrique 5 par des barrières métalliques 4 et par des barrières de nitrure de silicium (Si3N4) 3. Les zones conductrices 1 et les via 2 sont classiquement réalisées en cuivre. Le diélectrique 5 peut par exemple comprendre de l'oxyde de silicium dopé au fluor ( Fluorosilicate Glass en anglais ou FSG). Lorsqu'une plaquette d'un tel circuit est fabriquée, les barrières de nitrure de silicium 3 sont déposées sur toute la surface de la plaquette. Aussi, des opérations de gravure des barrières de nitrure de silicium 3 sont-elles nécessaires pour créer les emplacements destinés aux via 2. De plus, lorsqu'une barrière de nitrure de silicium est déposée sur toute la surface de la plaquette, comme sur le schéma de la figure 1, il est procédé au préalable à une étape de désoxydation du cuivre. En effet, l'oxyde de cuivre est relativement poreux et cassant, ce qui facilite la diffusion des atomes de cuivre. Aussi, lorsqu'un courant relativement élevé est appliqué au circuit, les atomes de cuivre seront relativement peu retenus. Un tel courant peut être appliqué afin de tester la résistance au vieillissement de circuit. En conséquence, une caractéristique de résistance au vieillissement d'une telle plaquette risque d'être insatisfaisante, si le cuivre n'est pas correctement désoxydé avant la formation de la barrière. 2891084 2 Le brevet américain US 6,181,013 décrit un procédé permettant d'obtenir une couche comprenant des molécules de siliciure de cuivre. Une plaquette comprenant à sa surface des portions de diélectrique et des portions de cuivre est tout d'abord nettoyée. Un plasma d'azote, d'ammoniac et de silane est ensuite appliqué. Cette opération est réalisée à 400 C environ. Ce plasma conduit à déposer du nitrure de silicium sur toute la surface de la plaquette. Le nitrure de silicium déposé sur les portions de cuivre peut réagir avec le cuivre pour former une couche comprenant des molécules de siliciure de cuivre. Dans des applications de type imageur, des rayons lumineux doivent traverser une partie du circuit. Des barrières de nitrure de silicium réparties sur toute la surface, présentent l'inconvénient que les rayons lumineux sont partiellement réfractés du fait de la différence d'indice optique entre le diélectrique et le nitrure de silicium. Le nitrure de silicium présente en effet un indice optique significativement plus élevé que les autres diélectriques utilisés. La figure 2 est un schéma d'un autre exemple de portion de circuit selon l'art antérieur. Des zones conductrices 1 et des via 2 sont séparés d'un diélectrique 5 par des barrières métalliques 4 et par des barrières autoalignées 6. Les zones conductrices 1 et les via 2 sont classiquement réalisés en cuivre. Le diélectrique 5 peut par exemple comprendre du FSG. Les barrières auto-alignées 6 sont formées uniquement sur le cuivre. Les barrières auto-alignées occupent seulement une partie de la surface de la plaquette et permettent ainsi d'éviter les réfractions partielles 25 des rayons lumineux dans des applications de type imageur. Les barrières auto-alignées 6 peuvent par exemple comprendre du silicium, ou encore du cobalt. Lorsqu'une barrière auto-alignée comprenant du silicium est formée sur du cuivre, des phénomènes de diffusion entre des atomes de cuivre et des atomes de silicium de la barrière auto-alignée génèrent une couche mixte de siliciure de cuivre à la surface du cuivre. Cette couche mixte permet de mieux retenir les atomes de cuivre lorsqu'un courant relativement élevé est appliqué au circuit. Un tel courant peut être appliqué afin de tester la résistance au vieillissement du circuit. En conséquence, une barrière auto-alignée comprenant du silicium permet d'améliorer une caractéristique de résistance au vieillissement du circuit. Cet avantage est également obtenu avec une barrière auto-alignée comprenant du cobalt. En effet, le cobalt et le cuivre ne se mélangent que pour des températures relativement élevées, supérieures à 422 C. Une barrière auto-alignée comprenant du cobalt forme donc une bonne barrière à la diffusion des atomes de cuivre. Cette barrière permet de retenir les atomes de cuivre lorsqu'un courant relativement élevé est appliqué. Les barrières auto-alignées comprenant du cobalt sont fabriquées par trempage de la plaquette dans une solution. La solution réagit avec le cuivre, de sorte que la barrière ne se forme qu'à la surface du cuivre. Un tel procédé nécessite donc une préparation de la surface de la plaquette, ainsi qu'un contrôle de certains paramètres, comme la température et le pH. A l'inverse, les barrières auto-alignées comprenant du silicium sont relativement faciles à mettre en oeuvre, car leur fabrication fait intervenir des équipements existants. L'article A Novel Self-Aligned Surface-Silicide Passivation technology for Reliability Enhancement in Copper Interconnects , T.Takewaki, 1995 Symposium on VLSI Technology Digest of Technical Papers, décrit un procédé de formation d'une barrière auto-alignée. Une plaquette est tout d'abord nettoyée par un recuit à 500 C, puis du silane est introduit sans plasma à une température entre 150 C et 200 C. Il est précisé que cette température pourrait atteindre 400 C. Le cuivre agit comme un catalyseur dans la réaction de décomposition du silane en silicium, de sorte que du silicium est formé à la surface du cuivre. La plaquette subit ensuite un recuit à 450 C pendant 30 minutes afin de former une couche auto-alignée de siliciure de cuivre. L'article Passivation of Copper by Silicide Formation in Dilute Silane , S. Hyme, Journal of Applied Physics, Vol. 71 pages 4623-4625, (1992), décrit que la couche de siliciure peut comprendre des molécules de formule Cu5Si, Cu15Si4 ou encore Cu3Si. La présente invention a pour objectif d'améliorer encore la caractéristique de résistance au vieillissement. L'invention a pour objet un produit semiconducteur comprenant une portion en cuivre, une portion en un matériau diélectrique, et une barrière autoalignée entre la portion en cuivre et la portion en matériau diélectrique. La barrière auto-alignée comprend une première couche de siliciure de cuivre comprenant des premières molécules de siliciure de cuivre, et une seconde couche de siliciure de cuivre comprenant des secondes molécules de siliciure de cuivre. La proportion d'atomes de silicium est plus élevée dans les secondes molécules que dans les premières molécules. La barrière auto-alignée comprend ainsi deux couches de siliciure distinctes, ce qui permet de retenir davantage les atomes de cuivre que les barrières alignées selon l'art antérieur qui ne comprennent qu'une seule couche. Les atomes de cuivre de la portion en cuivre soumis à une tension relativement élevée se heurtent ainsi à deux couches de siliciure de cuivre. En conséquence, la caractéristique de résistance au vieillissement de la plaquette est améliorée relativement à l'art antérieur. Par produit semiconducteur , on entend un produit microélectronique comprenant un substrat. Le substrat est classiquement réalisé en silicium monocristallin dopé, mais peut également être réalisé en d'autres matériaux. Par exemple, le substrat peut être souple. Avantageusement, la seconde couche de la barrière se situe entre la portion en cuivre et la première couche de la barrière. La couche la plus concentrée en silicium est ainsi la plus proche de la portion en cuivre. L'invention n'est pas limitée par les positions relatives de la première couche et de la seconde couche. Avantageusement, les secondes molécules de la seconde couche ont une stoechiométrie telle que la proportion en nombre d'atomes de silicium est supérieure à un tiers. La seconde couche peut ainsi comprendre en majorité des molécules de formule Cu2Si, ou CuSi. La seconde couche est ainsi relativement chargée en atomes de silicium, ce qui participe à la rétention des atomes de cuivre de la portion de cuivre. L'invention n'est pas limitée par les stoechiométries ni des premières molécules ni des secondes molécules. L'invention a également pour objet un imageur comprenant une microlentille, une photodiode, et au moins un produit semiconducteur selon un aspect de l'invention. L'invention a également pour objet une bobine comprenant un produit semiconducteur selon un aspect de l'invention, la portion en cuivre 10 comprenant des lignes en cuivre de la bobine. Un tel imageur ou une telle bobine représentent des exemples d'application de la présente invention et ne limitent en rien la portée de l'invention. La présente invention a également pour objet un procédé de formation d'une barrière auto-alignée à la surface d'une portion en cuivre d'une plaquette de produit semiconducteur, comprenant une étape de désoxydation de la plaquette pour éliminer des atomes d'oxygène de la surface de la plaquette, une étape de siliciuration avec du silane introduit sous atmosphère, à température supérieure à 350 C, et une étape de nitruration à l'aide d'un plasma azoté. Ce procédé permet d'obtenir, de façon surprenante, une barrière autoalignée comprenant deux couches de siliciure, l'une des couches étant plus concentrée en silicium que l'autre couche. Le procédé permet donc de fabriquer le produit semiconducteur selon un aspect de l'invention. Avantageusement, la température a une valeur dans une plage entre 350 C et 420 C, par exemple 400 C. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après. La figure 1, déjà commentée, est un schéma d'un exemple de portion de circuit selon l'art antérieur. La figure 2, déjà commentée, est un schéma d'un autre exemple de portion de circuit selon l'art antérieur. La figure 3 est une représentation schématique d'un exemple de portion de produit semiconducteur selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est un organigramme d'un exemple de procédé de 5 formation d'une barrière auto-alignée selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 5 montre une portion d'un exemple d'imageur selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 montre une portion de bobine selon un mode de 10 réalisation de la présente invention. Barrière auto-alignée à deux couches Le produit semiconducteur représenté sur la figure 3 comprend une portion en cuivre 14 et une portion en un matériau diélectrique 15, par exemple du FSG. La portion de cuivre 14 de la figure 3 occupe la totalité de la longueur de la portion de produit semiconducteur représentée. Toutefois, la portion de cuivre n'occupe en général qu'une partie de la surface d'une plaquette. Typiquement, la portion de cuivre fait partie des voies de conduction du courant dans un circuit microélectronique. Une barrière auto-alignée 16 se situe entre la portion de cuivre 14 et le matériau diélectrique 15. La barrière auto-alignée est formée uniquement sur les portions de cuivre. Cette barrière auto-alignée comprend une première couche de siliciure de cuivre 18 et une deuxième couche de siliciure de cuivre 17. La première couche 18 comprend en majorité des premières molécules de siliciure de cuivre. La deuxième couche 17 comprend en majorité des secondes molécules de siliciure de cuivre. Par en majorité , on entend que la première couche 18 (respectivement la seconde couche 17) peuvent comprendre, outre les premières molécules de siliciure de cuivre (respectivement les secondes molécules de siliciure de cuivre), et en proportions moindres, d'autres molécules. Ces autres molécules peuvent comprendre des molécules de siliciure de cuivre différentes des premières molécules de siliciure de cuivre (respectivement des secondes molécules de siliciure de cuivre). Ces autres molécules peuvent également comprendre des molécules comprenant de l'azote, ou du carbone etc. La proportion de ces autres molécules dans la première couche (respectivement la seconde couche) peut ne pas être négligeable. La proportion du nombre d'atomes de silicium est plus élevée pour les secondes molécules que pour les premières molécules. Les premières molécules de siliciure peuvent être des molécules de formule Cu3Si, et les secondes molécules de siliciure peuvent être des molécules de formule Cu2Si, en particulier lorsque la barrière auto-alignée 16 est relativement mince. Ainsi, les secondes molécules ont une stoechiométrie telle que la proportion en nombre d'atomes de silicium est égale à un tiers. Cette proportion relativement élevée permet de mieux retenir encore les atomes de cuivre lorsqu'ils sont soumis à une tension relativement élevée. Alternativement, les premières molécules de siliciure peuvent être des molécules de formule Cu2Si, et les secondes molécules de siliciure peuvent être des molécules de formule CuSi, en particulier lorsque la barrière auto-alignée 16 est relativement épaisse. Ainsi, les secondes molécules ont une stoechiométrie telle que la proportion en nombre d'atomes de silicium est égale à un demi. La seconde couche 17 se situe entre la portion de cuivre et la première couche 18. La seconde couche 17 peut présenter une densité massique plus faible que la densité massique de la première couche. Du fait de la présence de deux couches de siliciure de cuivre, la barrière auto-alignée 16 permet de retenir relativement efficacement les atomes de cuivre de la couche de cuivre 14. La barrière auto-alignée 16 peut avoir une épaisseur de l'ordre de 30 10 à 30 nm. Des atomes d'azote peuvent être déposés sur la première couche 18 et former une troisième couche 19. La barrière auto-alignée 16 peut également comprendre des atomes de carbone, d'oxygène etc. Une telle barrière auto-alignée peut être formée par le procédé illustré sur la figure 4. Procédé de formation d'une barrière auto-alignée La figure 4 est un organigramme d'un exemple de procédé de formation d'une barrière autoalignée selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. Le procédé selon cet aspect de l'invention comprend une étape de désoxydation, une étape de siliciuration et une étape de nitruration, respectivement référencées 11, 12 et 13 sur l'organigramme de la figure 4. L'étape de désoxydation 11 permet de désoxyder la surface des portions de cuivre. En effet, s'il reste des atomes d'oxygène à la surface des portions de cuivre, des molécules d'oxyde de silicium (SiO2) se forment lors de la décomposition du silane à l'étape de siliciuration 12, ce qui empêche la diffusion des atomes de silicium dans le cuivre. En conséquence, une caractéristique de résistance au vieillissement d'une telle plaquette risque de ne pas être optimale. La présente invention n'est pas limitée par la manière dont l'étape de désoxydation est mise en oeuvre. Par exemple, la désoxydation peut être effectuée par un recuit sous dihydrogène à 500 C, ou par nettoyage humide. Dans le mode de réalisation préféré, l'étape de désoxydation 11 est réalisée à l'aide d'un plasma d'ammoniac (NH3). L'ammoniac peut être dilué dans du diazote (N2) afin de renforcer la réactivité du plasma. Le plasma d'ammoniac permet de désoxyder la surface des portions de cuivre. De plus, la plaquette reste sous vide dans le réacteur après cette étape de désoxydation 11, ce qui permet d'éviter une éventuelle contamination par le dioxygène de l'air ambiant. Dans ce mode de réalisation, l'étape de désoxydation 11 est précédée d'une étape non représentée pendant laquelle la plaquette est introduite dans le réacteur. La température de la plaquette est stabilisée lors d'une étape de thermalisation 10. Dans cet exemple, la température du réacteur est maintenue en permanence à 400 C. Après l'étape de désoxydation 11 et une étape de pompage du gaz non représentée, du silane (SiH4) est introduit dans la chambre sous atmosphère, c'est à dire sans plasma. Le cuivre à la surface des portions de cuivre agit comme un catalyseur dans une réaction de décomposition du silane. Le silane se décompose donc de façon sélective sur la surface des portions de cuivre. Cette étape de siliciuration 12 est réalisée à une température supérieure à 350 C. Dans le mode de réalisation préféré, le réacteur a une température de 400 C environ, la température effective de la plaquette étant en général inférieure, par exemple entre 350 C et 400 C. Dans le mode de réalisation préféré, le silane est dilué dans du diazote lors de l'étape de siliciuration. Par exemple, le silane est dilué à 1% dans le diazote. De la durée de cette étape dépend l'épaisseur de la barrière auto-20 alignée formée. Avantageusement, la durée de cette étape de siliciuration 12 est d'environ une dizaine de secondes. L'étape de nitruration 13 permet de figer les atomes de silicium de la barrière auto-alignée ainsi formée. Ainsi, si par la suite la plaquette est chauffée à des températures relativement élevées, la diffusion des atomes de silicium dans la portion de cuivre est ralentie, ou même bloquée. On évite ainsi d'augmenter la résistance électrique de la portion de cuivre. De plus, les atomes d'azote qui se déposent à la surface de la barrière auto-alignée permettent d'augmenter la dureté de la barrière. La barrière auto-alignée est ainsi plus résistante à la gravure et globalement plus stable. L'étape de nitruration 13 est réalisée à l'aide d'un plasma azoté, c'est à dire un plasma comprenant des atomes d'azote. Dans le mode de réalisation préféré, on utilise un plasma d'ammoniac. Le plasma d'ammoniac est en effet particulièrement réactif. On peut bien entendu utiliser d'autres plasmas azotés, par exemple un plasma de diazote. D'autres étapes peuvent être appliquées par la suite à la plaquette, en particulier une étape de dépôt d'un matériau diélectrique. Le procédé selon le mode de réalisation préféré conduit, de façon surprenante, à une barrière auto-alignée comprenant deux couches de siliciure de cuivre, telle que la barrière auto-alignée illustrée par la figure 3. Il est possible qu'une couche initiale de siliciure soit formée à l'issue de l'étape de siliciuration, et que, lors de l'étape de nitruration, une déplétion en atomes de silicium soit générée en surface et sur une certaine épaisseur de cette couche initiale. Ainsi, la première couche, moins chargée en atomes de silicium, serait formée par la partie de la couche initiale touchée par cette déplétion. La seconde couche correspondrait à la partie de la couche initiale de siliciure plus profonde et non touchée par la déplétion. Cette hypothèse expliquerait pourquoi la seconde couche, plus chargée en atomes de silicium, est située entre la portion de cuivre et la première couche. Exemple de mise en oeuvre du procédé L'étape de thermalisation 10 peut être réalisée sous une pression de 560 Pascal environ (soit 4,2 Torr environ), sous une atmosphère de diazote. La durée de l'étape de thermalisation 10 peut-être d'environ 180 secondes. Dans ce mode de réalisation, l'étape de désoxydation 11 est réalisée sous une pression de 560 Pascal environ. La température du réacteur est d'environ 400 C, la température effective de la plaquette est en général inférieure, entre 350 C et 400 C. De l'ammoniac est introduit avec un débit d'environ 5. 10' m3/s (soit 30 cm3/min) et du diazote est introduit avec un débit d'environ 42. 106 m3/s (soit environ 2500 cm3/min). Une puissance d'environ 150 W est appliquée de façon à créer un plasma. L'étape de désoxydation peut durer une dizaine de secondes. L'étape de siliciuration 12 peut être réalisée sous une pression de 600 Pascal environ (soit 4,5 Torr environ). Par ailleurs le silane est dilué dans du diazote: le silane est par exemple introduit avec un débit de l'ordre de 6,7. 10"' m3/s (soit environ 40 cm3/min) et le diazote est introduit avec un débit de l'ordre de 6,7.10"5 m3/s (soit environ 4000 cm3/min). Une durée de l'ordre de la minute peut conduire à une épaisseur d'environ 2. 10-' mètres (soit 2000 A). Il est préférable, afin d'éviter de fortes déformations du réseau cristallin, d'avoir une épaisseur de barrière autoalignée plus faible. Ainsi, une durée de l'ordre de la dizaine de secondes peut conduire à une épaisseur d'environ 3,6. 10-8 mètres (soit 360 A). Lors de l'étape de nitruration 13, de l'ammoniac peut être introduit, par exemple avec un débit de 2,4. 10-6 m3/s (soit environ 145 cm3/min). Une puissance d'environ 500 W peut être appliquée. L'étape de nitruration 13 peut être réalisée sous une pression de 600 Pascal environ (soit 4,5 Torr environ). L'étape de nitruration 13 peut avoir une durée de par exemple 60 secondes. Exemple d'applications La figure 5 montre une portion d'un exemple d'imageur selon un mode de réalisation de la présente invention. La portion d'imageur 50 représentée comprend une microlentille 51, une photodiode 57. Un rayon lumineux, représenté par une flèche, est dévié par la microlentille 51 et atteint la photodiode 57 après avoir traversé diverses strates. Les strates traversées peuvent comprendre une strate de planarisation 52, un film coloré 53, une strate de passivation 54, et une pluralité de strates diélectriques 55, 56, 58. La pluralité de strates diélectriques comprend deux strates de dioxyde de silicium non dopé ( undoped silicon glass en anglais, ou USG) 55, 58 et une strate de FSG 56. L'imageur 50 comprend également des portions en cuivre 59. Ces portions en cuivre comprennent par exemple des voies de conduction électrique ainsi que des via entre ces voies. Des barrières auto-alignées 60 à deux couches de siliciure de cuivre (non représentées), selon un aspect de l'invention, se situent entre les portions en cuivre et du matériau diélectrique. Ces barrières auto-alignées 60 ne sont déposées que sur les portions en cuivre 59. Le rayon lumineux ne traverse ainsi pas les barrières auto-alignées. L'USG et le FSG ont respectivement des indices optiques de 1,45 et de 1,44. Ces indices sont relativement proches l'un de l'autre, de sorte que le rayon lumineux n'est que très partiellement réfracté en traversant les strates diélectriques 55, 56, 58. La figure 6 montre une portion de bobine selon un mode de réalisation de la présente invention. Sont représentées des portions de lignes de cuivre 69 formant la bobine. Ces lignes de cuivre sont noyées dans un matériau diélectrique 68, par exemple du benzocyclobutène (BCB). Des barrières auto-alignées 70 se situent entre les portions de cuivre 69 et le diélectrique 68. Ces barrières auto-alignées peuvent être formées en appliquant le procédé selon un aspect de l'invention. Une barrière auto-alignée formée sur la surface de la portion de cuivre par catalyse présente une épaisseur sensiblement égale sur toute la surface. Cette propriété peut être particulièrement intéressante lorsque cette surface est courbe, comme c'est le cas pour des lignes de bobine. De plus, ces barrières auto-alignées permettent de retenir 25 relativement efficacement les atomes de cuivre des lignes 69 | Un produit semiconducteur comprenant une portion en cuivre, une portion en un matériau diélectrique, et une barrière auto-alignée entre la portion en cuivre et la portion en matériau diélectrique. La barrière auto-alignée comprend une première couche de siliciure de cuivre comprenant en majorité des premières molécules de siliciure de cuivre, et une seconde couche de siliciure de cuivre comprenant en majorité des secondes molécules de siliciure de cuivre. La proportion du nombre d'atomes de silicium est plus élevée dans les secondes molécules que dans les premières molécules. | Revendications 1. Produit semiconducteur comprenant une portion en cuivre, une portion en un matériau diélectrique, une barrière auto-alignée entre la portion en cuivre et la portion en matériau diélectrique, la barrière auto- alignée comprenant É une première couche de siliciure de cuivre comprenant en majorité des premières molécules de siliciure de cuivre, et É une seconde couche de siliciure de cuivre comprenant en majorité des secondes molécules de siliciure de cuivre, la proportion du nombre d'atomes de silicium étant plus élevée dans les secondes molécules que dans les premières molécules. 2. Produit semiconducteur selon la 1, dans lequel la seconde couche se situe entre la portion en cuivre et la première couche. 3. Produit semiconducteur selon l'une des précédentes, dans lequel les secondes molécules de siliciure de cuivre ont une stoechiométrie telle que la proportion du nombre d'atomes de silicium est supérieure à un tiers. 4. Imageur comprenant une microlentille, une photodiode, et au moins un produit semiconducteur selon l'une des 30 précédentes. 5. Bobine comprenant un produit semiconducteur selon l'une des précédentes, la portion en cuivre comprenant des lignes en cuivre de la bobine. 6. Procédé de formation d'une barrière auto-alignée à la surface d'une portion en cuivre d'une plaquette de produit semiconducteur, comprenant une étape de désoxydation de la plaquette pour éliminer des atomes d'oxygène de la surface de la plaquette, une étape de siliciuration avec du silane introduit sous atmosphère, à température supérieure à 350 C, et une étape de nitruration à l'aide d'un plasma azoté. 7. Procédé selon la 6, dans lequel le plasma azoté comprend un plasma d'ammoniac. 8. Procédé selon l'une des 6 ou 7, dans lequel l'étape de désoxydation est effectuée à l'aide d'un plasma d'ammoniac. 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, dans lequel l'étape de siliciuration dure environ une dizaine de secondes. 10. Procédé selon l'une des 6 à 9, dans lequel le silane est dilué dans du diazote lors de l'étape de siliciuration. | H | H01 | H01L | H01L 21,H01L 27 | H01L 21/768,H01L 21/321,H01L 27/08,H01L 27/146 |
FR2898130 | A1 | PROCEDE D'ELEVAGE DU VIN DANS DES CONTENANTS USAGES NOTAMMENT DES BARRIQUES | 20,070,907 | La présente invention concerne un procédé d'élevage du vin dans des contenants usagés en bois tels qu'une barrique. On entend par contenant tout fût, barrique, foudre ou tonneau réalisé en bois. En effet, il est connu d'élever le vin dans des barriques, notamment dans la région de Bordeaux. Le vin, après fermentation est conditionné dans des barriques en bois et particulièrement en chêne. Le chêne confère au vin des arômes particuliers, dit arôme boisée. Il se produit des échanges avec une migration de certains composés de l'un vers l'autre. Les barriques sont réalisées suivant des processus de fabrication complexes. Tout d'abord les chênes sont choisis en fonction des arômes recherchés au final dans le vin puis les chênes sont débités en merrains dans une partie précise du bois, dans le sens du fil pour qu'il reste étanche. Ces merrains sont taillés, assemblés et cerclés peur constituer une barrique. Celle-ci est ensuite chauffée, plus ou moins, en fonction des arômes à conférer. On constate que toute la chaîne est impliquée pour arriver, après élevage, au goût recherché. Tout ceci conduit bien sûr à un coût élevé de production d'une barrique et présente une incidence sur le prix final du vin. De même, la fabrication des barriques requiert des savoir-faire, du personnel qualifié, de l'espace pour la fabrication, de l'espace pour le stockage des barriques., pour les merrains, il faut les laisser sécher plusieurs années ce qui induit des immobilisations de stocks et donc un coût. Il est par contre difficile de se passer d'un tel contenant et d'un passage par une barrique car ces arômes de boisé plaisent aux consommateurs. Des palliatifs connus consistent à introduire dans des contenants métalliques ou de toute autre nature, des particules de bois sous forme de copeaux, de chips, 5 de baguettes, de planches directement dans le vin. D'ailleurs, ces particules de bois sont même introduites directement au cours de la fermentation montrant ainsi que seule l'extraction des arômes du bois est recherchée. Néanmoins, ceci n'est pas satisfaisant et contribue bien à conférer des arômes 10 de boisé mais on constate que ces arômes sont relativement éphémères et cette méthode reste réservée aux vins qui sont consommés jeunes ou de qualité inférieure. Pour les vins de haut de gamme et/ou de garde, cette méthode n'est pas adaptée. On note aussi que, dans le cas de l'élevage en barriques, les échanges sont 15 importants la première année, plus faibles la deuxième année et quasiment nuls à partir de la troisième. La barrique s'appauvrit avec le temps ce qui conduit les exploitants à renouveler la futaille régulièrement et pose des problèmes d'homogénéité des conditions d'élevage. 20 Tout ceci est de plus dommageable car d'une part il faut trouver un usage à toutes ces barriques et d'autre part on constate que les chênes aptes à permettre la fabrication de barriques sont de moins en moins nombreux. Il a été constaté que si les échanges entre le vin et le bois diminuent c'est parce que seule une très faible épaisseur du bois est concernée par ces échanges, le 25 tartre et d'autres dépôts venant obturer relativement rapidement les pores débouchant sur la surface intérieure de la barrique. Ce phénomène est bien connu dans le domaine vinicole et il existe des procédés de rénovation de barriques afin de permettre une réutilisation. Comme seule la couche déposée en surface est retirée, la surface intérieure de la barrique retrouve certaines propriétés mais n'a plus les mêmes capacités pour procurer des arômes puissants et le goût de boisé recherché. Aussi, le procédé selon la présente invention vise à pallier le problème de la rénovation de la futaille, à permettre une réutilisation de barriques recyclées en élevage du vin en conférant au vin des arômes sensiblement de la même façon et avec la même qualité qu'avec des barriques neuves. Le procédé selon l'invention est maintenant décrit en détail suivant un procédé particulier mais aussi en accord avec certaines variantes du procédé. Le procédé d'élevage consiste en la succession des étapes suivantes : rénovation d'un contenant en bois de sorte à au moins régénérer les échanges gazeux avec le bois, - remplissage de ce contenant avec du vin en sortie de fermentation, en vue de son élevage, - introduction de bois sous forme de chips, copeaux, baguettes dans le vin contenu dans ledit contenant, la quantité de bois étant adaptée pour compenser le défaut d'apport d'un contenant rénové, et - élevage du vin comme avec un contenant neuf. On constate que le vin ainsi élevé présente des qualités organoleptiques très 20 proches de celles obtenues avec du vin élevé en contenants neufs. Les arômes de boisé sont adaptés et surtout, on constate que ces arômes subsistent lorsque le procédé est appliqué à des vins de qualité et/ou de garde. On constate en effet qu'il faut non seulement un contact entre le vin et le bois mais il faut aussi un échange gazeux dans le milieu, mieux connu sous le 25 phénomène d'oxygénation lente. On constate bien un effet de synergie entre le bois introduit, le bois du contenant et le vin dans le cadre d'un échange gazeux, induisant un pérennité des arômes. De plus, le vin ayant été élevé dans un contenant en bois, bénéficie aussi des autres vertus liées à ce contenant par exemple une barrique. La rénovation d'une barrique peut avantageusement être du type chimique ou à eau chaude par exemple projetée sous forme de jets sous forte pression à l'aide d'une tête orbitale introduite par le trou de bonde de la barrique. On obtient une aseptise simultanée de la barrique lors de cette rénovation. On sait aussi que la chauffe disparaît et que celle-ci contribue à donner au vin des arômes particuliers. Dans ce cas, les particules de bois, généralement du chêne, sont soumises, préalablement à leur introduction à une chauffe adaptée. Pour déterminer la quantité de bois à introduire, le procédé selon l'intention requiert de prendre en compte la surface des pièces de bois introduites et non uniquement le volume. En effet, l'échange s'effectue sur une très faible profondeur de toute pièce de bois donc il faut prendre en compte la surface totale des pièces de bois, ce qui est relativement facile à déterminer statistiquement en fonction de la taille moyenne desdites pièces. De façon préférentielle, la surface développée des pièces de bois sera comprise entre 0,5 et 1,5 fois la surface intérieure du contenant destinée à venir en contact avec le vin. La variation de ce coefficient multiplicateur est liée à la qualité de rénovation de la barrique, au nombre de ses réutilisations, à la qualité du bois des pièces de bois. Le procédé selon l'invention présente l'avantage d'être simple à mettre en oeuvre, il permet de réduire le nombre de barriques inutilisées et le volume de 25 bois neuf de chêne nécessaire. Le procédé selon l'invention est surprenant par son effet de synergie qui permet de conférer au vin des arômes durables de boisé grâce aux échanges gazeux. 5 On constate aussi que les pièces de bois ajoutées peuvent être chauffées et apportent ainsi les arômes liés à la chauffe, ce qui est délicat, long et coûteux à obtenir en rénovation traditionnelle de barriques car il faut réaliser la seconde chauffe directement au son de la barrique. 10 | L'objet de l'invention est un procédé d'élevage du vin dans un contenant usager en bois, notamment une barrique usagée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- rénovation d'un contenant en bois de sorte à au moins régénérer les échanges gazeux avec le bois,- remplissage de ce contenant avec du vin en sortie de fermentation, en vue de son élevage,- introduction de bois sous forme de chips, copeaux, baguettes dans le vin contenu dans ledit contenant, la quantité de bois étant adaptée pour compenser le défaut d'apport d'un contenant rénové, et- élevage du vin comme avec un contenant neuf. | 1. Procédé d'élevage du vin dans un contenant usager en bois, notamment une barrique usagée, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - rénovation d'un contenant en bois de sorte à au moins régénérer les échanges gazeux avec le bois, - remplissage de ce contenant avec du vin en sortie de fermentation, en vue de son élevage, - introduction de bois sous forme de chips, copeaux, baguettes dans le vin contenu dans ledit contenant, la quantité de bois étant adaptée pour compenser le défaut d'apport d'un contenant rénové, et - élevage du vin comme avec un contenant neuf. 2. Procédé d'élevage du vin selon la 1, caractérisé en ce que la rénovation est une rénovation chimique. 3. Procédé d'élevage du vin selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface développée du bois introduit est comprise entre 0,5 et 1, 5 fois la surface de la paroi interne du contenant destinée à venir au contact du vin. 4. Procédé d'élevage du vin selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bois introduit est de même nature que celui du contenant. | C,B | C12,B65 | C12G,B65D | C12G 1,B65D 1,B65D 8,B65D 81 | C12G 1/022,B65D 1/12,B65D 8/04,B65D 81/18 |
FR2899942 | A1 | BITURBINE POUR CAPTER LA FORCE INITIALE ET RESIDUELLE D'UN QUELCONQUE FLUIDE. | 20,071,019 | -1- La présente invention concerne une biturbine constituée de deux turbines emboîtées pouvant tourner simultanément dans le sens opposé grâce à la force d'un quelconque fluide dirigée perpendiculairement à l'axe de rotation. A l'heure actuelle une turbine traditionnelle ne peut ni capter la force résiduelle d'un fluide ni multiplier directement les tours de l'arbre de transmission. La biturbine selon l'invention peut remédier à ces inconvénients. Elle comporte en effet selon une première caractéristique, une turbine emboîtée dans une autre turbine périphérique constituées respectivement de quatre et six aubes hémicylindriques fixées sur les bras des rotors suivant une diagonale théorique matérialisée par leur propre rayon de symétrie tandis que leur positionnement axial est déterminé par le parallélisme du diamètre théorique d'aube et l'axe de rotation de la biturbine. De plus tous les côtés convexes des aubes de la même turbine sont dirigés dans le sens opposé des côtés convexes de l'autre turbine. Les angles théoriques d'échappement du fluide ainsi obtenus permettent aux aubes de capter la force initiale et résiduelle du fluide quelle que soit sa direction perpendiculaire par rapport à l'axe de rotation. Grâce à un multiplicateur-inverseur de rotation constitué de quatre pignons situés dans le stator cylindrique, les deux turbines ont un sens giratoire opposé tandis que l'arbre de transmission et la turbine interne tournent toujours dans le même sens. Selon des modes particuliers de réalisation : - l'axe du pignon central peut être prévu plus long au-dessus du filetage de manière à constituer un deuxième arbre de transmission. - les rebords des rotors peuvent être prévus plus proéminents de manière à ce qu'ils puissent remplacer entièrement leurs propres bras. - des aubes triangulaires ou ogivales ou bien demi-elliptiques peuvent être prévues pour remplacer les aubes hémicylindriques suivant le même principe de positionnement axial et radial. - un nombre plus important d'aubes peut être prévu pour les deux turbines. - une longueur plus ou moins importante peut être prévue pour les aubes de la 30 turbine périphérique. - un angle théorique d'échappement du fluide plus ou moins important peut être prévu pour l'une ou pour les deux turbines. - un cylindre peut être fixé par son extrémité supérieure interne autour du rebord de rotor de la turbine périphérique de manière à ce que plusieurs aubes 35 identiques soient fixées symétriquement sur ledit cylindre et sur le rotor de la turbine interne afin d'obtenir une biturbine constituée de deux turbines superposées d'égale envergure démunies de bras et d'angles théoriques d'échappement du fluide. - un cylindre peut être fixé par son extrémité supérieure interne autour du rebord 40 de rotor de la turbine périphérique de manière à ce que plusieurs pales identiques soient fixées symétriquement sur ledit cylindre et sur le rotor de ta turbine interne avec une inclinaison opposée afin d'obtenir une biturbine constituée de deux turbines à hélices superposées d'égale envergure démunies de bras et d'angles théoriques d'échappement du fluide mais pouvant capter la 45 force d'un fluide alignée à l'axe de rotation. - une couronne dentée peut être prévue autour de l'un ou de l'autre rebord de rotor pour recevoir une chaîne de transmission de manière à ce qu'une force rotative l'entraîne dans l'un ou dans l'autre sens de rotation lorsque l'autre rotor ou l'arbre 2899942 -2- de transmission doivent remplir des fonctions spécifiques. - une gorge trapézoïdale peut être prévue autour de l'un ou de l'autre rebord de rotor pour recevoir une courroie de transmission de manière à ce qu'une force rotative puisse l'entraîner dans l'un ou dans l'autre sens de rotation lorsque 5 l'autre rotor ou l'arbre de transmission doivent remplir des fonctions spécifiques. - une force rotative peut être appliquée directement à t'arbre de transmission afin que les deux rotors puissent remplir des fonctions spécifiques. - une gorge annulaire munie d'une rangée de billes de roulement avec leur cage 10 d'entretoisement peut être prévue sur la surface supérieure de ta saillie du stator ainsi que sur ta surface supérieure du rebord de rotor de ta turbine périphérique afin de réduire le frottement axial des organes concernés. - trois gorges annulaires, dont deux munies d'une rangée de billes de roulement avec leur cage d'entretoisement et la troisième inférieure munie d'un joint 15 d'étanchéité, peuvent être prévues respectivement autour du stator et du rotor de la turbine périphérique afin de réduire le frottement radial des organes concernés. - une gorge annulaire munie d'une rangée de bittes de roulement avec leur cage d'entretoisement peut être prévue sur la surface supérieure de la couronne 20 dentée du rotor de la turbine périphérique afin de réduire le frottement axial entre ladite couronne et le plateau assembleur lorsque la position de la biturbine est inversée de 180 degrés par rapport à t'axe de rotation. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la biturbine. 25 La figure 2 représente le principe du positionnement radial des bras et des aubes. La figure 3 représente en coupe, te multiplicateur-inverseur de rotation. La figure 4 représente une variante de la biturbine. La figure 5 représente une variante de la biturbine. La figure 6 représente une variante de la biturbine. La figure 7 représente une variante de la biturbine. La figure 8 représente une variante de la biturbine. La figure 9 représente une variante de la biturbine. La figure 10 représente une variante de la biturbine. La figure 11 représente une variante de la biturbine. En référence à ces dessins, la biturbine est constituée de deux turbines (1) (2) emboîtées pouvant tourner respectivement dans le sens (3) (4) opposé grâce à la force (5) d'un quelconque fluide dirigée perpendiculairement à l'axe (6) commun de rotation. Ces deux turbines (1) (2) comportent respectivement quatre et six aubes hémicylindriques de même longueur fixées aux bras (7) (8) des rotors (9) (10). Le positionnement radial des ces aubes et des bras (7) (8) de chaque turbine (1) (2) est déterminé par les diagonales (11) (12) théoriques tracées dans les aubes par les rayons respectifs (13) (14) de symétrie tandis que l'écartement (15) minimum giratoire et la longueur des bras (8) du rotor (10) de la turbine périphérique (2) dépendront du coefficient de dilatation radiale des matériaux constituant la biturbine. Par contre le positionnement axial des aubes est déterminé par le parallélisme du diamètre (16) théorique d'aube et de l'axe (6) de rotation. -3- Par conséquent tous les côtés (17) convexes des aubes de la turbine (1) interne sont dirigés dans un sens (18) commun tandis que ceux (19) de la turbine (2) périphérique sont dirigés dans le sens (20) opposé de manière à ce que chaque turbine comporte son propre angle (21) (22) théorique d'échappement du fluide afin que les aubes de la turbine (1) interne puissent capter la force (5) initiale et résiduelle (23) d'un fluide dirigée perpendiculairement à l'axe de rotation (6). La surface supérieure de la saillie (24) annulaire du stator (25) cylindrique et celle du rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement une gorge (27) (28) annulaire munie d'un joint (29) (30) adéquat afin d'assurer l'étanchéité de la biturbine grâce à la surface inférieure du rebord (31) du rotor (9) de la turbine (1) interne. Le stator (25) comporte à l'intérieur un plateau (32) muni de trois entretoises (33) (34) (35) identiques positionnées symétriquement et parallèlement à l'axe (6) de rotation dont chacune comporte à l'extrémité supérieure une cavité (36) (37) (38) cylindrique filetée pour recevoir la respective vis (39) (40) (41) de fixation du plateau (42) assembleur. De plus ledit plateau (32) comporte d'une part trois cavités (43) (44) (45) cylindriques, identiques et équidistantes, pour le logement des respectifs axes (46) (47) (48) inférieurs des trois pignons (49) (50) (51) périphériques et d'autre part un orifice (52) cylindrique central permettant le libre passage de l'arbre (53) de transmission du pignon (54) central. Une gorge (55) annulaire est prévue à la périphérie de cet orifice (52) central pour le logement d'un joint (56) adéquat qui parachève l'étanchéité de la biturbine. Le plateau (42) assembleur comporte à sa périphérie six orifices (57) (58) (59) (60) (61) (62) cylindriques équidistants et un autre (63) central qui permettent d'une part le passage des vis (39) (40) (41) de fixation et de l'axe (64) du pignon (54) central et d'autre part le logement des axes (65) (66) (67) supérieurs des pignons (49) (50) (51) périphériques. Par conséquent ledit plateau (42) assembleur retient dans le sens axial les quatre pignons (49) (50) (51) (54) constitutifs du multiplicateur-inverseur de rotation ainsi que le rotor (10) de la turbine (2) périphérique de manière à ce que ces cinq organes puissent tourner librement. La partie supérieure de l'axe (64) du pignon (54) central comporte d'une part huit facettes (68) pour s'insérer parfaitement dans l'orifice (69) octogonal situé au sommet du rotor (9) de la turbine (1) interne et d'autre part un filetage (70) pour recevoir les deux écrous (71) (72) de fixation et de réglage axial de ladite turbine (1) interne. Grâce à sa couronne (73) dentée interne, le rotor (10) de la turbine (2) périphérique peut entraîner simultanément les trois pignons (49) (50) (51) périphériques afin qu'ils transmettent au pignon (54) central une rotation multipliée et inversée. Par conséquent l'arbre (53) de transmission et la turbine (1) interne ont toujours le même sens (3) de rotation. Selon une variante non illustrée, l'axe (64) du pignon (54) central est rallongé au-dessus du filetage (70) de manière à constituer un autre arbre de transmission. Selon une variante non illustrée, les deux rotors (9) (10) comportent des -4- rebords (31) (26) plus proéminents de manière à remplacer entièrement leurs propres bras (7) (8). Dans la forme de réalisation selon la figure 4, les deux turbines (1) (2) comportent des aubes triangulaires ou ogivales ou bien demi-elliptiques suivant le même principe de positionnement axial et radial des aubes hémicylindriques. Selon une variante non illustrée, les deux turbines (1) (2) comportent un nombre plus important d'aubes. Selon une variante non illustrée, la turbine (2) périphérique comporte des aubes plus ou moins longues. Selon une variante non illustrée, l'une ou les deux turbines (1) (2) comportent des angles (21) (22) théoriques d'échappement du fluide plus ou moins importants. Dans la forme de réalisation selon la figure 5, le rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte un cylindre tout autour (74), fixé par son extrémité supérieure en guise de rotor inférieur, muni symétriquement de plusieurs aubes identiques dont tous les côtés (75) convexes ou triangulaires sont dirigés dans un sens commun de rotation tandis que le rotor (9) de la turbine (1) interne est équipé de la même façon mais avec tous les côtés (76) convexes ou triangulaires dirigés dans un sens de rotation opposé de manière à obtenir une biturbine constituée de deux turbines superposées d'égale envergure démunies de bras (7) (8) et d'angles (21) (22) théoriques d'échappement du fluide. Dans la forme de réalisation selon la figure 6, le rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte un cylindre tout autour (77), fixé par son extrémité supérieure en guise de rotor inférieur, muni symétriquement de plusieurs pales identiques (78) avec un degré (79) commun d'inclinaison tandis que le rotor (9) de la turbine (1) interne est équipé de la même façon mais avec un degré (80) d'inclinaison commun opposé de manière à obtenir une biturbine constituée de deux turbines à hélices superposées d'égale envergure démunies de bras (7) (8) et d'angles (21) (22) théoriques d'échappement du fluide mais pouvant capter la force (5) d'un fluide alignée à l'axe (6) de rotation. Dans la forme de réalisation selon la figure 7, l'un ou l'autre rebord (26) (31) de rotor comporte tout autour une couronne (81) dentée munie d'une chaîne (82) de transmission afin qu'une force (83) rotative l'entraîne dans l'un ou dans l'autre sens (3) (4) de rotation de manière à ce qu'elle la transmette à des outils spécifiques fixés à l'arbre (53) de transmission. Dans la forme de réalisation selon la figure 8, l'un ou l'autre rebord (26) (31) de rotor comporte autour une gorge (84) trapézoïdale munie d'une courroie (85) de transmission afin qu'une force (86) rotative l'entraîne dans l'un ou dans l'autre sens (3) (4) de rotation de manière à ce qu'elle la transmette à des outils spécifiques fixés à l'arbre (53) de transmission. Selon une variante non illustrée, une force rotative est appliquée directement à l'arbre (53) de transmission afin que les deux rotors (9) (10) remplissent des fonctions spécifiques. Dans la forme de réalisation selon la figure 9, la surface supérieure de la saillie (24) annulaire du stator (25) ainsi que la surface supérieure du rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement une gorge (87) (88) munie d'une rangée (89) (90) de billes de roulement avec leur cage (91) (92) d'entretoisement afin de réduire le frottement axial des organes concernés -5- tandis qu'une épaisseur adéquate est prévue pour les joints respectifs (29) (30) d'étanchéité. Dans la forme de réalisation selon la figure 10, le stator (25) et le rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement tout autour trois gorges (93) (94) (95) (96) 97) (98) annulaires dont les deux supérieures sont munies d'une rangée (99) (100) (101) (102) de billes de roulement avec leur cage (103) (104) (105) (106) d'entretoisement afin de réduire le frottement radial des organes concernés tandis que les deux gorges inférieures sont munies d'un joint (107) (108) d'étanchéité. Dans la forme de réalisation selon la figure 11, la surface supérieure de la couronne (73) dentée interne du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte une gorge (109) annulaire munie d'une rangée (110) de billes de roulement avec leur cage (111) d'entretoisement afin de réduire le frottement axial entre ladite couronne (73) et le plateau (42) assembleur lorsque la position de la biturbine est inversée de 180 degrés par rapport à l'axe (6) de rotation. Les matériaux constitutifs de la biturbine permettront de déterminer la lubrification adéquate. La biturbine selon l'invention est particulièrement destinée à capter l'énergie éolienne et hydraulique | L'invention conceme une biturbine permettant de capter la force initiale et résiduelle d'un quelconque fluide dirigée perpendiculairement à l'axe de rotation.Elle est constituée de deux turbines (1) (2) emboîtées munies respectivement de quatre et six aubes hémicylindriques pouvant tourner dans le sens (3) (4) opposé grâce à un multiplicateur-inverseur de rotation situé dans le stator (24 ) cylindrique qui permet à l'arbre (53) de transmission et à la turbine (1) interne de tourner simultanément dans le même sens (3).La biturbine selon l'invention est particulièrement destinée à capter l'énergie éolienne et hydraulique. | 1) Biturbine pour capter la force (5) initiale et résiduelle (23) d'un quelconque fluide dirigée perpendiculairement à l'axe de rotation (6) caractérisée en ce qu'elle comporte une turbine (1) emboîtée dans une autre turbine (2) périphérique pouvant tourner simultanément dans le sens (3) (4) opposé, en ce que ces deux turbines (1) (2) sont munies respectivement de quatre et six aubes hémicylindriques de même longueur fixées aux bras (7) (8) des rotors (9) (10) suivant une diagonale (11) (12) théorique tracée dans ces aubes par leur propre rayon (13) (14) de symétrie tandis que le diamètre (16) théorique d'aube est parallèle à l'axe (6) de rotation, en ce que tous les côtés (17) convexes des aubes de la turbine (1) interne sont dirigés dans un sens (18) commun tandis que tous les côtés (19) convexes des aubes de la turbine (2) périphérique sont dirigés dans le sens (20) opposé définissant ainsi leur propre angle (21) (22) théorique d'échappement du fluide et l'écartement (15) minimum giratoire entre les deux turbines (1) (2), en ce que la surface supérieure de la saillie (24) annulaire du stator (25) cylindrique ainsi que la surface supérieure du rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement une gorge (27) (28) annulaire munie d'un joint (29) (30) adéquat afin d'assurer l'étanchéité de la biturbine grâce à la surface inférieure du rebord (31) du rotor (9) de la turbine (1) interne, en ce que le stator (25) comporte à l'intérieur un plateau (32) muni de trois entretoises (33) (34) (35) identiques positionnées symétriquement et parallèlement à l'axe (6) de rotation dont chacune comporte à l'extrémité supérieure une cavité (36) (37) (38) cylindrique filetée pour recevoir la vis respective (39) (40) (41) de fixation du plateau (42) assembleur, en ce que ledit plateau (32) comporte d'une part trois cavités (43) (44) (45) cylindriques, identiques et équidistantes, pour le logement des axes respectifs (46) (47) (48) inférieurs des trois pignons (49) (50) (51) périphériques et d'autre part un orifice (52) cylindrique central permettant le libre passage de l'arbre (53) de transmission du pignon (54) central, en ce que une gorge (55) annulaire située à la périphérie de cet orifice (52) central est munie d'un joint (56) adéquat qui parachève l'étanchéité de la biturbine, en ce que ledit plateau (42) assembleur comporte à sa périphérie six orifices (57) (58) (59) (60) (61) (62) cylindriques équidistants et un autre (63) central qui permettent d'une part le passage des vis (39) (40) (41) de fixation et de l'axe (64) du pignon (54) central et d'autre part le logement des axes (65) (66) (67) supérieurs des pignons (49) (50) (51) périphériques de manière à ce que ce même plateau (42) retienne dans le sens axial les quatre pignons (49) (50) (51) (54) constitutifs du multiplicateur-inverseur de rotation ainsi que le rotor (10) de la turbine (2) périphérique sans gêner la rotation des ces organes, en ce que la partie supérieure de l'axe (64) du pignon (54) central comporte tout autour d'une part huit facettes (68) qui s'insèrent parfaitement dans l'orifice (69) octogonal situé au sommet du rotor (9) de la turbine (1) interne et d'autre part un filetage (70) à son extrémité pour recevoir les deux écrous (71) (72) de fixation et de réglage axial de la turbine (1) interne, en ce que le rotor (10) de la turbine (2) périphérique est muni à son extrémité supérieure d'une couronne (73) dentée interne pour entraîner simultanément les trois pignons (49) (50) (51) périphériques afin qu'ils transmettent au pignon (54) central une rotation multipliée et inversée de manière 2899942 -7- à ce que l'arbre (53) de transmission et la turbine (1) interne tournent dans le même sens (3). 2) Biturbine selon la 1 caractérisée en ce que l'axe (64) du pignon (54) central est rallongé au-dessus du filetage (70) de manière à constituer 5 un arbre supplémentaire de transmission. 3) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les deux rotors (9) (10) comportent des rebords (31)(26) plus proéminents de manière à remplacer entièrement leurs propres bras (7) (8). 4) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes 10 caractérisée en ce que les deux turbines (1) (2) comportent des aubes triangulaires ou ogivales ou bien demi-elliptiques suivant le même principe de positionnement axial et radial des aubes hémicylindriques. 5) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les deux turbines (1) (2) comportent un nombre plus 15 important d'aubes. 6) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la turbine (2) périphérique comporte des aubes plus ou moins longues. 7) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes 20 caractérisée en ce que l'une ou les deux turbines (1) (2) comportent des angles (21) (22) théoriques d'échappement du fluide plus ou moins importants. 8) Biturbine selon les 1, 2, 4 et 5 caractérisée en ce que le rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte tout autour un cylindre (74), fixé par son extrémité supérieure en guise de rotor inférieur, muni 25 symétriquement de plusieurs aubes identiques dont tous les côtés (75) convexes ou triangulaires sont dirigés dans un sens commun de rotation tandis que le rotor (9) de la turbine (1) interne est équipé de la même façon mais avec tous les côtés (76) convexes ou triangulaires dirigés dans le sens opposé de rotation de manière à obtenir une biturbine constituée de deux turbines superposées d'égale envergure 30 mais démunies de bras (7) (8) et d'angles (21) (22) théoriques d'échappement du fluide. 9) Biturbine selon les 1, 2 et 5 caractérisée en ce que le rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte tout autour un cylindre (77), fixé par son extrémité supérieure en guise de rotor inférieur, muni 35 symétriquement de plusieurs pales identiques (78) avec un degré (79) commun d'inclinaison tandis que le rotor (9) de la turbine (1) interne est équipé de la même façon mais avec un degré (80) d'inclinaison commun opposé de manière à obtenir une biturbine constituée de deux turbines à hélices superposées d'égale envergure démunies de bras (7) (8) et d'angles (21) (22) théoriques 40 d'échappement du fluide mais qui peuvent capter la force (5) d'un fluide alignée àl'axe (6) de rotation. 10) Biturbine selon les 1, 2 et 3 caractérisée en ce que l'un ou l'autre rebord (26) (31) de rotor comporte tout autour une couronne (81) dentée munie d'une chaîne (82) de transmission afin qu'une force (83) rotative l'entraîne dans l'un ou dans l'autre sens (3) (4) de rotation de manière à ce qu'elle la transmette à des outils spécifiques fixés à l'arbre (53) de transmission. 11) Biturbine selon les 1, 2 et 3 caractérisée en ce que l'un ou l'autre rebord (26) (31) de rotor comporte tout autour une gorge (84) trapézoïdale munie d'une courroie (85) de transmission afin qu'une force (86) rotative l'entraîne dans l'un ou dans l'autre sens (3) (4) de rotation de manière à ce qu'elle la transmette à des outils spécifiques fixés à l'arbre (53) de transmission. 12) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'une force rotative est appliquée directement à l'arbre (53) de transmission afin que les deux rotors (9) (10) remplissent des fonctions spécifiques. 13) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la surface supérieure de la saillie (24) annulaire du stator (25) ainsi que la surface supérieure du rebord (26) du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement une gorge (87) (88) munie d'une rangée (89) (90) de billes de roulement avec leur cage (91) (92) d'entretoisement afin de réduire le frottement axial des organes concernés tandis qu'une épaisseur adéquate est prévue pour les respectifs joints (29) (30) d'étanchéité. 14) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le stator (25) et le rotor (10) de la turbine (2) périphérique comportent respectivement tout autour trois gorges (93) (94) (95) (96) 97) (98) annulaires dont les deux supérieures sont munies d'une rangée (99) (100) (101) (102) de billes de roulement avec leur cage (103) (104) (105) (106) d'entretoisement afin de réduire le frottement radial des organes concernés tandis que les deux gorges inférieures sont munies d'un joint (107) (108) d'étanchéité. 15) Biturbine selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la surface supérieure de la couronne (73) dentée interne du rotor (10) de la turbine (2) périphérique comporte une gorge (109) annulaire munie d'une rangée (110) de billes de roulement avec leur cage (111) d'entretoisement afin de réduire le frottement axial entre ladite couronne (73) et le plateau (42) assembleur lorsque la position de la biturbine est inversée de 180 degrés par rapport à l'axe (6) de rotation. -8- | F | F03 | F03D,F03B | F03D 3,F03B 7 | F03D 3/02,F03B 7/00 |
FR2892396 | A1 | SAC A DOS AVEC COMPARTIMENT REFRIGERE | 20,070,427 | La présente invention concerne un sac à dos avec compartiments séparés et réfrigérés. Le haut du sac est en forme de demi-cercle. Le bas du sac en forme quadrangulaire constitue la chambre isotherme dont la fermeture est réalisée par la partie haute. Une cartouche réfrigérante s'adapte dans la chambre isotherme. Ce dispositif à compartiments separés selon l'invention permet d'avoir une grande autonomie du froid et une plus grande facilité dans le transport de produits alimentaires ou cosmétiques lors de sorties telles que la marche à pied, les randonnées en vélo, le camping ou les activités à la plage. La cartouche réfrigérante contient un liquide bleu réfrigérant. Ce liquide est inflammable. Le dispositif de refroidissement, qui permet de maintenir le froid dans la chambre isotherme, se compose d'une cartouche comprenant un corps formé de 2 plaques parallèles séparées en aluminium et disposé à une distance de 0,50 cm de la plaque droite de la partie basse. Le restant du corps est en matière plastique rigide et forme un récipient dans lequel est placé le liquide réfrigérant. De plus, l'espace intérieur est composé de 3 cylindres remplis d'eau oxygénée. La plaque de droite de la partie basse intègre une grille qui permet la ventilation de l'air refroidi grâce à un dégagement situé sur le haut de la cartouche. L'invention comporte 2 compartiments séparés : le haut du sac, en forme de demi-cercle, possède un système d'ouverture et de fermeture dans l'axe central constitué par une fermeture éclaire. Cette partie haute en demi-cercle est constituée de matière tissu et de mousse fin imperméable. Une serviette de plage peut être introduite à l'intérieur du sac d'où sa forme de demi-cercle. Dans le bas intérieur de cette partie haute du sac se trouve un dispositif électronique : système starter, minuterie universelle de type kit. Ce dispositif est fixé sur le bas intérieur de la partie haute du sac. 2 Ce dispositif forme un monobloc de matière plexiglas. Ce monobloc est fixé entre les 2 parties du sac, c'est à dire entre le haut et le bas rectangulaire du sac. Sur le coté droit du monobloc se trouve un boîtier rectangulaire où peut se loger une batterie de 12 volts de type accu. Ce monobloc est pourvu d'un système de fermeture rigide sur le boîtier de logement de la batterie complété d'un couvercle amovible composé d'adhésif type scratche afin de faciliter l'ouverture et la fermeture sans effort du boîtier. Les caractéristiques du boîtier sont de matières plastiques de moindre épaisseur. Le boîtier est recouvert de tissu imperméable. Le centre du monobloc est pourvu d'un cercle creux. Ce cercle est rattaché avec une soufflante situé sur le coté du compartiment réfrigéré. Cette soufflante dispose d'un maintien de 4 cornières rectangle eh aluminium et d'une protection de grille de forme carré en matière plastique qui se trouve entre la soufflante et les cornières aluminium. La fixation entre la soufflante et le monobloc est constituée de 4 écrous en matière laiton. L'effort qu'exerce la soufflante est alimenté par une source d'énergie de 12 volts. Cette source passe par un dispositif électronique de type starter universel. Il est relié à la batterie. Un bouton poussoir déclenche la source d'énergie de la soufflante par un appui de 45 secondes ou plus. Sur le coté intérieur droit du sac, à l'extrémité, deux conduits coudés et reliés ensemble parallèlement sont fixés sur le monobloc du coté du premier compartiment en demi-cercle. Les conduits sont en matière plastique dur. Un coté du conduit coudé est rattaché à une coque qui est pourvue d'une entrée en cercle creux. La coque est caractérisée par une chambre d'aspiration fixée au centre du monobloc, et en sortie par un cercle creux raccordé à la soufflante. 3 Sur le coté droit du sac, à l'extrémité de l'angle du monobloc, le deuxième conduit coudé est raccordé à un cercle creux et fixé à une petite chambre rectangulaire. Elle est composée d'une coque en matière plastique située sur le coté chambre isotherme. Ce petit compartiment, en forme de coque à l'intérieur, est fixé sur deux petites plaques d'aluminium de 0.2 mm sur les cotés intérieurs, et sur 6 lamelles d'aluminium. Ces 6 lamelles sont fixées à l'intérieur du haut de la coque. La coque est munie d'une grille de protection en plastique de forme rectangulaire. Un joint est fixé autour de la grille de protection de moindre épaisseur et de matière caoutchouc pour un appui sur la cartouche réfrigérée. La partie réfrigérée isotherme du compartiment est composée d'une isolation thermique. Cette isolation est composé de matière disposé en bloc : fibre en mousse synthétique, mousse fin, feuille de papier, carton dur et d'une feuille de plastique de couleur bleu. L'intérieur du compartiment est composé de 5 feuilles d'aluminium de 0.2 mm définissant l'isolation thermique et permettant une haute isolation thermique. Le revêtement de l'extérieur du compartiment est en matière tissu imperméable, ce qui assure une protection optimale. A l'intérieur du compartiment, une plaque en forme de radiateur sur le coté droit est disposé en face du compartiment à l'angle. Elle est disposée d'une plaque surmontée de 17 lames horizontales en aluminium. Elle assure un appui de la cartouche qui s'emboîte à l'angle du compartiment. Ce dispositif assure une meilleure répartition du froid fluide dans la chambre isotherme. Au centre du compartiment intérieur et situé à 4 cm du sol, une ouverture de passage pour l'air fluide. Elle est surmontée d'une grille plastique de 7.5 cm de largeur et de 6 cm de hauteur. Cette grille est raccordée à l'extérieur du sac par un conduit coudé réparti en 2. Sa définition est en matière plastique dur. A l'extrémité du coude est fixé une enveloppe en tissu imperméable et solide. Elle assure une - 4 souplesse de l'ouverture du compartiment réfrigéré (système couvercle amovible) . A partir du haut du centre du sac, ce tissu permet le raccord à un deuxième conduit coudé qui est fixé avec la chambre en forme de coque sur le monobloc jusqu'à la soufflante (la chambre d'aspiration pour l'air fluide) . Cette invention comporte une unité de commande qui est reliée à un bouton poussoir `impulsion' inséré sur le coté droit amovible du compartiment. Ce bouton poussoir permet le contrôle automatique de l'énergie par ouverture ou fermeture de celui-ci, fournissant l'énergie à la soufflante du compartiment réfrigéré. Ce bouton poussoir fournit aussi l'énergie à la commande de l'unité. Il est fixé sur le monobloc à droite de l'angle du couvercle amovible. Au centre, sur le rebord du compartiment à droite, est fixé une petite plaque rectangulaire de moindre épaisseur en plastique dur. Elle sert d'appui sur le contact de la fermeture du compartiment réfrigéré. Sur le coté réfrigéré du compartiment, à l'extérieur est fixé un thermomètre encastrable, de dimension 47x26x13 cm, de gamme -50 c/+70 c. Le capteur est fixé à l'intérieur du compartiment. Sur la première lanière est fixé un thermomètre dont le capteur est fixé sur l'autre coté du sac, le coté dos, à l'extrémité du conduit, relié à la soufflante. Elle est insérée dans un petit tube rond en aluminium. 30 Pour une indication de la tendance météorologique et de la température extérieure, le thermomètre assure un confort d'utilisation précis. Par exemple, sur les plages par forte chaleur, il affiche une tendance de la chaleur pour 35 éviter les risques de coup de chaleur ou de déshydratation. Ce thermomètre externe est enveloppé dans un petit boîtier rectangulaire de moindre épaisseur. En dessous de la lanière, une ouverture constituée d'adhésifs de type 40 `scratch' et de mousse synthétique permet l'accès à une pile lithium.25 -5 La seconde lanière dispose d'un support pour téléphone portable et d'une LED indiquant le bon fonctionnement de la soufflante lorsque celle-ci est en marche. Une deuxième LED est fixée sur l'angle droit de l'extérieur de la partie haute en demi-cercle. Elle est reliée à l'interrupteur à bascule présente sur l'unité de commande. Une unité de commande est fixée sur une des lanières et commande la soufflante. Cette commande est réalisée à l'aide de 2 boutons : un bouton poussoir qui active les 45 secondes d'utilisation de la soufflante et un interrupteur à bascule relié à une LED permet le contact avec la batterie activant la mise en marche ou l'arrêt. L'extérieur du sac à dos comporte un relais à la hauteur du conduit extérieur situé dans un petit compartiment pour recharger la batterie à l'aide d'un chargeur universel. Cette dernière peut aussi être rechargée via l'allume-cigare d'une auto. En référence à ces dessins, le sac à dos est séparé en 2 parties : le haut en forme de demi-cercle (Fig. 1 - 1) et le bas en forme quadrangulaire (Fig. 1 - 2). Ce dispositif comprend une cartouche de forme rectangulaire composé de 2 plaques parallèles en aluminium (Fig. 3 - 2) séparées d'une plaque en aluminium à une distance de 0,50 cm de la plaque de droite (Fig. 3 - 3). La composition du restant du corps est en matière plastique rigide (Fig. 3 - 4). Un liquide réfrigérant remplissant la plus grande partie du récipient (Fig. 3 - 5). D'autre part l'espace intérieur est composé de 3 cylindres dont l'intérieure est rempli d'eau oxygénée (Fig. 3 - 5). La plaque de droite intègre une grille qui permet la sortie ou l'entrée de l'air refroidi guidé vers la sortie du haut de la surface de la cartouche (Fig. 3 - 6). L'intérieur du sac dispose d'un dispositif électronique : système starter (Fig. 4 - 1). La partie haut du sac sur le coté droit du monobloc est pourvue d'un boîtier rectangulaire ou est logée une 40 batterie de type 12 volts accu (Fig. 4 - 2). 6 Le centre du monobloc est pourvu d'un cercle creux. Ce cercle est rattaché à une soufflante situé sur le coté du compartiment réfrigéré. Cette soufflante dispose d'un maintien de 4 cornières rectangles (Fig. 7 - 1) en aluminium et d'une protection de grille de forme carré en matière plastique (Fig. 7 - 2) entre la soufflante (Fig. 7 - 4) et les cornières. La fixation entre la soufflante et le monobloc (Fig. 7 - 5) est de 4 écrous en matière laiton (Fig. 7 - 3). Entre la soufflante et le monobloc se trouve un joint en plexiglas (Fig. 7 - 6). Ce sac à dos à compartiments réfrigérant (Fig. 6 - 1) est constitué d'une isolation thermique (Fig. 6 - 2) dans lequel est constitué une soufflante qui est reliée à une source d'énergie portative de type batterie (Fig. 6 -3A). Ce compartiment fonctionne avec une cartouche qui achemine de l'air fluide conduit sur la partie monobloc du sac relié à la soufflante (Fig. 6 - 4). Le système starter dispose d'un bouton poussoir qui déclenche la source d'énergie de la soufflante par un appui de 45 secondes (Fig. 1 - 3). Sur le coté droit du sac, dans le premier compartiment en demi-cercle, à l'extrémité, deux conduits coudés (Fig. 9 - 2) sont fixés sur le monobloc (Fig. 9 - 1), et reliés ensemble parallèlement. Les conduits sont en matière plastique dur. Un coté du conduit coudé est rattaché à une coque (Fig. 9 - 3) qui est pourvue d'une entrée en cercle creux. Sur le coté droit du sac, à l'extrémité de l'angle du monobloc, le deuxième conduit coudé est raccordé à un cercle creux et fixé à une petite chambre rectangulaire (Fig. 9 - 4) qui est composée d'une coque en matière plastique située sur le coté chambre isotherme. A l'intérieur de ce petit compartiment en forme de coque, deux petites plaques d'aluminium de 0.2 mm sur les cotés intérieurs, et 6 lamelles d'aluminium sont fixées. - 7 Ces 6 lamelles sont fixées à l'intérieur du haut de la coque (Fig. 9 5). La coque est munie d'une grille de protection en 50 plastique de forme rectangulaire (Fig. 9 - 6). Un joint est fixé autour de la grille de protection de moindre épaisseur et de matière caoutchouc pour un appui sur la cartouche réfrigérée (Fig. 9 - 7). La partie compartiment réfrigéré isotherme du compartiment est composée d'une isolation thermique en bloc : fibre en mousse synthétique (Fig. 10 -1), mousse fin (Fig. 10 - 5), feuille de papier (Fig. 10 - 3), carton dur (Fig. 10 - 4) et d'une feuille de plastique de couleur bleu (Fig. 10- 2). Le compartiment est composé de 5 feuilles d'aluminium 0,2 mm (Fig. 10 -6). L'isolation thermique du revêtement extérieur est composée de matière tissue imperméable (Fig. 10 - 7). L'intérieur du compartiment est constitué d'une plaque de forme radiateur sur le coté droit à l'angle (Fig. 11 - 6) qui est surmonté de 17 lames horizontales en aluminium pour assurer un appui de la cartouche. Cette dernière s'emboîte à l'angle du compartiment (Fig. 12 - 5). Au centre du compartiment intérieur à 4 cm du sol (Fig. 12 - 5A) une ouverture pour passage de l'air fluide qui 25 est surmontée d'une grille rectangulaire de matière plastique de 7,5 cm de largeur et de 6 cm de hauteur. Cette grille est raccordée à l'extérieur du sac par un conduit coudé (Fig. 2 - 1) répartie en 2. A l'extrémité du 30 coude est fixé une enveloppe en tissu imperméable et solide (Fig. 2 - 2).. Elle assure une souplesse de l'ouverture du compartiment réfrigéré. Ce tissu permet le raccord à un deuxième conduit coudé (Fig. 2 - 3) du haut du centre du sac qui est fixé à la chambre en forme de coque sur le monobloc. 8 L'extérieur du sac à dos comporte un relais à la hauteur du conduit extérieur pour recharger la batterie (Fig. 3 - 4). Ce sac comporte une unité de commande qui est reliée à un bouton poussoir `impulsion' (Fig. 9 - 9) fournissant l'énergie à la soufflante du compartiment réfrigéré. Il est fixé sur le monobloc à droite de l'angle du couvercle amovible. Au centre, sur le rebord du compartiment à droite, est fixée une petite plaque rectangulaire de moindre épaisseur en plastique dur (Fig. 9 - 10). La deuxième lanière dispose d'un support pour téléphone portable (Fig. 1 -4) et d'une LED (Fig. 1 - 5) 15 indiquant le fonctionnement de la soufflante. Une deuxième LED (Fig. 1 - 6) est fixée sur le demi cercle à l'angle droit du sac sur le bas coté. Elle est reliée à l'interrupteur à bascule (Fig. 1 - 7), présent sur 20 l'unité de commande. Le thermomètre est fixé à l'extérieur sur la lanière d'unité de commande (Fig. 1 - 8). Le capteur est fixé sur le coté dos du sac à l'extrémité du conduit relié à la soufflante (Fig. 2 - 5). 25 La cartouche réfrigérante est congelée pendant 24 heures et donne de l'air frais pendant un laps de temps de 20 heures entre -29 C et 7,5 C. Par un appui de 45 secondes, l'air fluide passant par 30 la cartouche maintient le froid. Sans cet appui de 45 secondes, la cartouche donne une température basse de -29 C pendant une longue durée dans le compartiment réfrigéré. Il y a deux interrupteurs : le premier sécurise la coupure d'énergie de la batterie ; le deuxième permet l'appui de 45 35 secondes pour une alimentation de la soufflante en énergie. Un bouton poussoir est inséré sur le coté droit amovible du compartiment réfrigéré et permet le contrôle automatique de l'énergie par ouverture ou fermeture de celui-ci. La batterie peut être rechargée par un chargeur universel ou l'allumecigare | L'invention concerne un dispositif permettant de garder au frais des aliments de petite taille comme des glaces, des canettes ou des petites bouteilles d'eau. Il peut aussi intéresser les hôpitaux pour le transport d'organes ou des poches de sang en cas d'urgence.Ce sac à dos à compartiments réfrigérant (Fig.12 - 1) est constitué d'une isolation thermique (Fig. 12 - 2) dans lequel est située une soufflante (Fig. 12 - 3) reliée à une unité de commande composée d'un bouton à bascule sécurisé (Fig. 1 - 7) et d'un bouton à poussoir (Fig. 1 - 3) relié à une minuterie universelle pour piloter la soufflante en énergie. Cette unité de commande est reliée à une source d'énergie portative de type batterie 12 volts (Fig. 12 - 3A). L'ensemble unité de commande se situe sur la lanière droite du sac à dosCe compartiment fonctionne avec une cartouche réfrigérante (Fig. 12 - 5) qui achemine de l'air fluide conduit sur la partie monobloc du sac relié à la soufflante. L'extérieur comporte un relais pour recharger la batterie . | 1) Sac à dos caractérisé en ce qu'il comprend des compartiments séparés réfrigérants séparés en deux parties : la partie haute en forme de demi-cercle dans laquelle peut s'insérer une serviette de plage est constituée d'un petit compartiment où s'insert une batterie. 2) Sac à dos selon la 1 caractérisé en ce qu'une petite batterie(Fig. 4 - 2) de 12 volts est insérée dans le compartiment (Fig. 12 - 3A) à ouverture amovible. 3) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées en ce qu'il comprend une cartouche réfrigérante (Fig. 3) ayant été congelé pendant 24 heures et donnant de l'air frais pendant un laps de temps de 20 heures entre -29 C et 7,5 C . 4) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées en ce que par un appui de 45 secondes (Fig. 4 - 1), l'air fluide (Fig. 3 - 6) passant par la chambre d'aspiration (Fig. 8 - A5), dans laquelle se trouve la cartouche réfrigérée, maintient le froid. 5) Sac à dos selon les précédentes caractérisé en ce que sans cet appui de 45 secondes, la cartouche donne une température basse de -29 C pendant une longue durée dans le compartiment réfrigéré (Fig. 8 -2). 6) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées par une soufflante (Fig.12 - 3) permettant la circulation de l'air fluide dans le compartiment réfrigéré (Fig. 12 - 2). 35 7) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées par deux interrupteurs : le premier (Fig. 1 - 7) sécurise la coupure d'énergie de la batterie ; le deuxième (Fig. 1 - 3) permet l'appui de 45 secondes pour 40 une alimentation de la soufflante en énergie.30- 8) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées par un bouton poussoir (Fig. 9 - 9) inséré sur le coté amovible du compartiment réfrigéré et permettant le contrôle automatique de l'énergie par ouverture ou fermeture de celui-ci. 9) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées par deux LED : le premier LED (Fig. 1 - 5) utilisé par rapport à l'appui des 45 secondes pour l'alimentation en énergie à la soufflante, et le second LED (Fig. 1 - 6) utilisé pour le contact de la batterie. 10) Sac à dos selon l'une quelconque des précédentes caractérisées par une batterie qui peut être 15 rechargée par un chargeur universel ou l'allume cigare. | B,A | B65,A45 | B65D,A45F | B65D 81,A45F 3 | B65D 81/38,A45F 3/04 |
FR2893484 | A1 | PROCEDE DE PREPARATION ET DE CONDITIONNEMENT D'UNE PREPARATION ALIMENTAIRE, PREPARATION OBTENUE | 20,070,525 | La présente invention concerne un procédé de préparation et de conditionnement d'une préparation alimentaire. L'invention couvre aussi la préparation alimentaire obtenue. On connaît de nombreux plats préparés, fabriqués et distribués par l'industrie alimentaire sous différents conditionnements. En effet, il existe une forte demande des consommateurs pour réduire les temps de préparation de plats cuisinés. Par contre, il conviendrait que ce gain de temps s'accompagne d'une préservation du goût, d'une conservation de la qualité des ingrédients de base, d'une présentation satisfaisante au final, ressemblant à celle de la cuisine traditionnelle. Il conviendrait aussi la préservation de la mise en appétit par l'exhalation du fumet dudit plat lors de la préparation et de la consommation. Ainsi, il existe les plats en conserve qui ont des durées de conservation extrêmement longues. Ces plats comprennent généralement un ou tout au plus deux conditionnements, ce qui implique un mélange des ingrédients nécessaires au plat. Les conserves présentées en deux conditionnements prévoient par exemple viande, poisson dans le premier et accompagnement et/ou sauce dans le second. Dans certains cas, les deux conditionnements permettent de maintenir séparés des ingrédients qui doivent être mélangés au dernier moment. Les ingrédients contenus dans ces conditionnements sont toujours cuits. L'inconvénient majeur des plats préparés en conserve est celui de présenter de faibles qualités organoleptiques. Qui plus est, les ingrédients sont mélangés au sein d'un conditionnement, et suivant la façon dont ont été manipulés les conditionnements, suivant aussi le type de produit, le contenu peut se trouver fortement dégradé mécaniquement, interdisant une présentation convenable à table. On note aussi que le plat ainsi présenté délivre une odeur au dernier moment 5 lorsque ledit plat est réchauffé et cette odeur est considérablement différente de celle d'un plat fraîchement cuisiné. Un autre moyen connu de conservation et de présentation d'un plat cuisiné recourt à la surgélation. Le plat préparé est donc cuisiné préalablement en industrie, mis dans des conditionnements adaptés, hermétiques puis surgelé dans 10 des tunnels de surgélations de façon bien connue. Dans ce cas aussi, le plat est cuisiné et présenté dans son intégralité, viande/poisson et/ou accompagnement et/ou sauce pour donner un exemple. Le consommateur n'a plus qu'à réchauffer au four à micro ondes ou au four traditionnel pour consommer. 15 Par ce mode de préparation et de conditionnement, les qualités organoleptiques sont conservées de bien meilleure façon que dans le cas des conserves. Néanmoins, on constate de nouveau que tous les ingrédients sont fournis et cuisinés, prêts à la consommation moyennant le réchauffage. La préparation culinaire consiste uniquement à réchauffer. 20 Aussi, le plat ne dégage un fumet qu'après avoir été réchauffé et encore souvent limité comparé à un plat qui aurait été cuisiné de façon traditionnelle sur le lieu de consommation. De plus, tous les ingrédients cuisinés ont subi la congélation. Si le plat préparé en conserve ou surgelé nécessite un accompagnement et que celui-ci n'est pas fourni, alors il faut que le consommateur se procure tous les 25 ingrédients nécessaires, les cuisine et fasse coïncider le réchauffage du plat préparé et la cuisson de l'accompagnement. Dans la description qui va suivre, l'exemple retenu pour illustrer la présente invention concerne une préparation cuisinée bien connue, dénommée paella. Une paella est une préparation unique composée de plusieurs ingrédients. Généralement, il est prévu des morceaux de poulet, des morceaux de poissons, des fruits de mer tels que coques et moules, des crevettes et/ou des langoustines et/ou des calamars, des légumes du type oignons, tomates, petits pois, poivrons ainsi que des tranches de charcuterie du type chorizo, le tout avec des épices spécifiques et un ingrédient principal par la quantité à savoir le riz. Le tout cuit dans un bouillon qui est absorbé par le riz en fin de cuisson. Cette préparation unique est d'une difficulté culinaire moyenne mais elle requiert près de deux heures de préparation, ce qui est rédhibitoire pour des consommateurs souhaitant déguster une telle préparation mais disposant d'un temps réduit pour la réalisation. La réussite se situe aussi dans les proportions des différents ingrédients et dans l'application à préparer chacun de ces ingrédients. En effet, tous les ingrédients ne présentent pas les mêmes temps de cuisson et 15 doivent nécessiter des cuissons successives avant d'être rassemblés au final dans un plat unique. Le poulet réclame une cuisson suffisante pour être juste finalisée au moment de dresser la préparation. De plus, pour que les morceaux de poulet aient un goût suffisant et la couleur 20 recherchée, il convient de les faire rissoler dans de l'huile, généralement de l'huile d'olive. Cette partie n'est pas la plus agréable de la préparation et réclame du temps et une surveillance constante avec des manipulations régulières pour présenter dans l'huile toutes les faces des morceaux de poulet et le rendre appétant. 25 Les légumes et les calamars sont cuits aussi à leur tour dans un fond d'huile pour les faire revenir, leur faire perdre une partie de leur eau et pour obtenir la cuisson recherchée : la surveillance est constante et le cuisinier doit remuer fréquemment lesdits légumes. Quant au riz, en fonction de sa nature, il est plus ou moins long à cuire et absorbe plus ou moins de bouillon durant la cuisson. Ainsi un riz qui absorbe trop conduit à brûler le fond de la paella dans son plat de cuisson par manque de bouillon, le riz n'étant pas parfaitement cuit et a contrario un riz qui absorbe peu laisse subsister une phase liquide au fond du plat qui peut nuire à la présentation et au goût de la préparation finale en provoquant dans certains cas une surcuisson. Généralement des tests sont nécessaires pour déterminer le bon dosage et donc le ratio riz/bouillon nécessaire car il est impossible de deviner à l'avance les qualités d'un riz acheté. Ceci est donc une réelle difficulté pour un consommateur qui ne cuisine pas une préparation alimentaire telle qu'une paella très régulièrement et qui n'a donc pas l'occasion de réaliser des tests. Dans le mode de réalisation préférentiel retenu, le riz est même précuit. Cette phase consiste à retirer les premiers ingrédients c'est-à-dire les légumes, les calamars et à faire rissoler le riz quelques minutes dans ce fond goûteux de sorte à transférer ces arômes au riz. Le dosage des épices est également une difficulté en fonction de la quantité et tous les consommateurs n'ont pas nécessairement les qualités pour juger des quantités d'épices, de sel, de poivre et de colorants adaptées. D'autre part, on constate qu'il est nécessaire de prévoir de nombreux ingrédients et ceci conduit généralement à réserver la réalisation d'une préparation alimentaire cuisinée comme la paella à des consommateurs nombreux. Il existe donc un besoin pour permettre de réaliser une paella pour une ou deux personnes. Dans ce cas, on comprend que le consommateur a besoin de se procurer chacun des ingrédients en très petite quantité et l'achat de ces ingrédients devient vite une corvée. La présente invention prévoit un procédé de réalisation et de conditionnement d'une préparation alimentaire, en l'occurrence une paella, en semi-frais. Ainsi le procédé prévoit de cuire les premiers ingrédients les plus longs à cuisiner, en l'occurrence la viande, les légumes, et à placer en conditionnement les ingrédients cuisinés et l'intégralité des ingrédients crus à suivre, en l'occurrence, les poissons et les fruits de mer, du riz et un sachet d'épices à diluer dans de l'eau proportionnellement à la quantité et au type de riz fournis, la charcuterie à savoir du chorizo. Le riz est dans tous les cas lavé de sorte à pouvoir être directement consommable. Le procédé prévoit donc les étapes suivantes : - cuisson préalable des premiers ingrédients de la préparation alimentaire dont la durée de cuisson est supérieure à celle d'au moins un des seconds ingrédients à cuisiner, - conditionnement dans un même conditionnement de l'ensemble des premiers ingrédients ainsi cuisinés et des seconds ingrédients crus nécessaires à la préparation alimentaire, - retrait des ingrédients du conditionnement au moment de la réalisation de la préparation culinaire, -réalisation de la préparation, et - cuisson finale simultanée des premiers et seconds ingrédients. De façon préférentielle, le conditionnement est de type semi-frais sous vide d'air ou sous atmosphère contrôlée. Dans le cas de la paella, le consommateur, pour assurer la phase finale de réalisation de la préparation alimentaire, dispose dans un contenant adapté les premiers ingrédients cuits tels que viande, crustacés et légumes cuits. De plus, il positionne également dans le contenant les seconds ingrédients frais, poissons, fruits de mer, légumes issus du conditionnement. Dans le cas d'un conditionnement semi-frais, ces éléments sont donc frais sous vide ou sous atmosphère contrôlée mais non congelés donc directement utilisables en sortie de réfrigérateur. Les épices sont diluées dans un volume d'eau adapté et indiqué sur le sachet, proportionnel à la quantité et au type de riz. Le riz est placé dans le contenant ainsi que tous les premiers ingrédients précuits et les seconds ingrédients crus puis le liquide de cuisson est versé dans le contenant. Le consommateur met en chauffe le contenant et fait cuire l'ensemble du contenu pendant une durée fixe précisée sur le sachet ou jusqu'à une indication visuelle comme l'absorption complète du bouillon correspondant à une fin de cuisson. Dès lors l'ensemble des seconds ingrédients est cuit tout comme les premiers ingrédients. La préparation alimentaire est prête. Dans le cas où le riz cru a été préalablement rissolé, il n'y a aucune modification 15 car seul le fumet du fond de cuisson a été transféré et il reste à cuire le riz, par contre la préparation est encore plus goûteuse. Dans le cas du riz cru et non rissolé, il est possible de prévoir un sachet d'épices qui inclut aussi du bouillon déshydraté. Dans ce cas, en effet, le bouillon est préparé en grande quantité avec les ingrédients adaptés puis ce bouillon est 20 déshydraté par tout moyen adapté. Dans ce cas, bien que le riz ne soit pas préparé et rissolé, la préparation finale reste goûteuse. On peut ainsi étudier l'intérêt pour le consommateur du procédé selon la présente invention. 25 Le procédé ainsi mis en oeuvre permet au consommateur de réaliser une préparation alimentaire avec de multiples ingrédients sans avoir eu besoin de se les procurer. De plus, il n'a pas été nécessaire d'acheter des quantités minimales qui sont souvent trop importantes. Par exemple lorsqu'il faut 50g de petits pois pour une préparation de deux personnes, il est difficile de trouver de telles quantités au détail. Les quantités de chaque ingrédient, épices compris, sont déjà prévues, d'une part proportionnellement les unes par rapport aux autres et d'autre part pour le 5 nombre de personnes concernées. Par contre, les ingrédients ne sont pas tous cuits et la préparation ne subit pas les contraintes de la conserve et/ou de la congélation d'un plat culinaire tout prêt, surtout lorsqu'il a été préparé en grande quantité. Ainsi, le consommateur finalise la préparation alimentaire mais bien que cela 10 représente une part importante de la réalisation du plat, cette finalisation est exempte des phases préparatoires longues déjà mises en oeuvre en industrie. Cette phase de finalisation ne nécessite donc qu'un minimum de temps généralement compatible avec les rythmes et contraintes de la vie actuelle. Pour donner un ordre d'idées, le temps nécessaire à la préparation selon le procédé de 15 la présente invention est de 15 minutes tandis qu'il faut prévoir près de 2 heures pour tout réaliser, sans compter l'approvisionnement en matière première. En effet, dans le cas de la paella, le temps est sensiblement la durée de cuisson du riz. De plus et ceci est essentiel, le consommateur dispose d'un plat frais qui vient 20 d'être cuisiné et qui a exhalé pendant sa réalisation un fumet de cuisine et non celui d'un plat terminé réchauffé, fumet qui diffuse encore au moment de servir. Les ingrédients comme les fruits de mer sont pour la plupart juste cuisinés et présentent une consistance, un goût, une couleur de cuisine fraîche et non de cuisine réchauffée, aussi bonne soit-elle. Les fruits de mer par exemple ne sont 25 pas desséchés, le riz est moelleux, le poisson est cuit de façon adaptée et reste entier, ferme. Le riz est gonflé mais les grains sont bien dissociés car ils ne subissent aucun cycle de refroidissement/chauffage après cuisson. Le consommateur dispose des avantages de la cuisine mitonnée, réalisée in situ, sans les inconvénients liés à cette cuisine. Pour l'industriel, il est possible de commercialiser des préparations alimentaires qui peuvent se conserver, qui ne présentent pas les inconvénients de la mise en boîte ou ceux des plats préparés. La valeur ajoutée est donc forte et la qualité est améliorée. L'exemple qui vient d'être donné concerne la paella mais il reste applicable à tout autre plat de même type c'est-à-dire comportant de nombreux ingrédients et requérant une longue préparation. Il est ainsi d'une composition alimentaire connue sous le nom de cassoulet ou de couscous. On note un effet induit non négligeable qui est celui de l'économie d'emballage car l'emballage selon la présente invention nécessite une seule barquette alimentaire de type connu, munie de compartiments et un film d'emballage | L'objet de l'invention est un procédé de réalisation d'une préparation alimentaire, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- cuisson préalable de premiers ingrédients de la préparation alimentaire dont la durée de cuisson est supérieure à celle d'au moins un des seconds ingrédients à cuisiner,- conditionnement de l'ensemble des premiers ingrédients ainsi cuisinés et des seconds ingrédients crus nécessaires à la préparation alimentaire, de sorte à réaliser une cuisson finale simultanée des premiers et seconds ingrédients au moment de la consommation de ladite préparation.L'invention couvre aussi la préparation alimentaire obtenue. | 1. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - cuisson préalable de premiers ingrédients de la préparation alimentaire dont la durée de cuisson est supérieure à celle d'au moins un des seconds ingrédients à cuisiner, -conditionnement de l'ensemble des premiers ingrédients ainsi cuits et des seconds ingrédients crus nécessaires à la préparation alimentaire, de sorte à réaliser une cuisson finale simultanée des premiers et seconds ingrédients au moment de la consommation de ladite préparation. 2. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon la 1, caractérisé en ce que la préparation alimentaire est une paella et en ce que : - les premiers ingrédients cuits comprennent notamment des morceaux de poulet, des crevettes et/ou des calamars, des légumes du type oignons, tomates, poivrons, et - les seconds ingrédients crus comprennent notamment des morceaux de poissons, des fruits de mer tels que coques et moules, des langoustines, des petits pois, du riz et des épices, en fonction de la quantité de préparation alimentaire conditionnée. 3. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon la 2, caractérisé en ce que le riz reste cru mais subit une précuisson dite rissolée dans le fond de cuisson des premiers ingrédients avant conditionnement. 4. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon la 1, caractérisé en ce qu'il inclut en plus des épices, un bouillon sous forme de poudre, en fonction de la quantité de préparation alimentaire conditionnée. . Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le conditionnement est semi-frais. 6. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon la 5 4, caractérisé en ce que le conditionnement est sous vide. 7. Procédé de réalisation d'une préparation alimentaire selon la 4, caractérisé en ce que le conditionnement est sous atmosphère contrôlée. 8. Préparation alimentaire obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend dans un même conditionnement : - des premiers ingrédients de la préparation alimentaire dont la durée de cuisson est supérieure à celle d'au moins un des seconds ingrédients à cuisiner, ces premiers ingrédients ayant subi une cuisson, et - des seconds ingrédients crus nécessaires à la préparation alimentaire, de sorte à réaliser une cuisson finale simultanée des premiers et seconds ingrédients au moment de la consommation de ladite préparation. 9. Préparation alimentaire selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comprend, dans le cas d'une paella : notamment des morceaux de poulet, des crevettes et/ou des calamars, des légumes du type oignons, tomates, poivrons, ayant subi une cuisson, et -notamment des morceaux de poissons, des fruits de mer tels que coques et moules, des langoustines, des petits pois, du riz, crus et des épices en fonction de la quantité de préparation alimentaire conditionnée. | A,B | A23,B65 | A23L,B65D | A23L 5,B65D 81 | A23L 5/10,B65D 81/32,B65D 81/34 |
FR2902670 | A1 | UTILISATION D'UNE SUSPENSION POUR TRAITER UN SUPPORT A USAGE MEDICAL, SUPPORT A USAGE MEDICAL, ECHANGEUR ET DISPOSITIF D'ADSORPTION COMPRENANT LE SUPPORT | 20,071,228 | 5 Domaine de l'invention La présente invention se situe dans le domaine des supports à usage médical pour le traitement de fluide biologique d'un patient ou d'un donneur, tel que par exemple le traitement de sang ou plasma par circulation sur ou au travers d'un support, le traitement 10 thérapeutique du syndrome septique par utilisation d'un support à usage médical. On entend par syndrome septique l'ensemble des pathologies suivantes : / Syndrome de réponse inflammatoire systémique (SRIS) : caractérisé par au moins deux des conditions suivantes : ^ Température >38 C ou < 36 C ^ Rythme cardiaque > 90/minute ^ Fréquence respiratoire >20/minute ^ Nombre de globules blancs > 120004IL ou < 4000/11L / Sepsis : SRIS avec une infection / Sepsis sévère : sepsis avec hypotension et acidose lactique / Choc septique : sepsis sévère avec forte hypotension et disfonctionnement d'organes / Défaillance multi-viscérale Cette définition est extraite de Consensus conference, Sepsis handbook, R.A.Balk, Vanderbilt University medical Center, 2001 incorporé ici à titre de référence. 25 Sous-domaine de l'invention L'invention concerne plus spécifiquement l'utilisation d'une suspension pour traiter un support de base à usage médical constitué essentiellement d'un premier polymère ayant 30 des groupements anioniques ou anionisables, la suspension étant en milieu acide et comprenant un deuxième polymère ayant des groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale. 35 L'invention a également pour objet un support composite comprenant un support de base pour le traitement d'un fluide biologique où: 2 - le support de base est constitué essentiellement d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, - au moins une partie de la surface du support de base est revêtue d'un deuxième polymère lié ioniquement au premier polymère, le deuxième polymère étant porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, caractérisé en ce que le deuxième polymère est sous forme colloïdale, permettant à la membrane composite d'adsorber au moins une entité ayant des groupements anioniques ou anionisables par 10 liaison avec des groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. Ce support particulier peut être constitué par membrane semi-perméable composite permettant la filtration du sang ou du plasma par circulation extracorporelle, notamment par dialyse, hémofiltration, hemodiafiltration ou permettant le traitement de plasma par 15 plasmaphérèse. Cette membrane composite peut jouer additionnellement ou séparément le rôle d'adsorbeur de substances non désirées dans le fluide traité. La présente invention a également pour objet un échangeur comprenant : -un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments, 20 - le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, les deux compartiments étant séparés par un support composite selon l'invention. 25 La présente invention a également pour objet un dispositif d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique comprenant : - un boitier équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, 30 - un support composite selon l'invention. Par "membrane semi perméable", on entend, une membrane semi-perméable plane ou un faisceau de fibres creuses semi-perméables. 35 Par "échangeur", on entend, un échangeur pour le traitement du sang ou du plasma par circulation extracorporelle, qui comprend, d'une manière générale, deux compartiments séparés par une membrane semi-perméable, munis chacun de deux accès, un premier 3 compartiment étant destiné à la circulation du sang ou du plasma du patient, et un second compartiment étant destiné à la circulation de liquide usé (dialysat, filtrat). Par suspension colloïdale on entend une suspension comprenant des particules du deuxième polymère dispersées dans une phase continue, de préférence aqueuse, cette suspension contenant le dit polymère sous forme de particules de dimension inférieure ou égale à 500 nm en suspension dans le liquide. Par polymère sous forme colloïdale , on entend un polymère sous forme de particules 10 de dimension inférieure à 500 nm. Ce type d'échangeur peut être utilisé pour le traitement : o Des patients atteints d'insuffisance rénale chronique et/ou o Des patients en soins intensifs atteints ou non d'insuffisance rénale et/ou 15 o Des patients atteints du syndrome septique. L'invention vise également l'utilisation des supports et membranes composites selon l'invention pour la fabrication de moyens de traitement thérapeutique des maladies liées à la thrombine, des IRC et des affections dont souffrent les malades en soins intensifs. Généralités / Art antérieur L'usage d'un échangeur peut s'effectuer pour deux types de traitement de l'insuffisance rénale : le traitement chronique et le traitement aigu intermittent ou continu. 25 Le traitement chronique est destiné aux patients, le plus souvent en attente de greffe, pour lesquels les reins sont inopérants. Ces patients sont soumis à trois ou quatre séances par semaine, à raison de 4 à 5 heures par séance. A titre d'exemples d'échangeurs utilisables, on peut citer ceux commercialisés par le groupe GAMBRO, comprenant une membrane 30 de type AN69 ST et appartenant à la gamme Nephral ST (200, 300, 400 et 500) (fibres creuses de dimension 210/253 m, surface d'échange de 1,0 ; 1,3 ; 1.6 et 2,1 m2); S'agissant du traitement aigu intermittent ou continu, il est mis en oeuvre pour les patients atteints d'affections graves telles que traumatismes, intoxications, syndrome septique... A 35 titre d'exemple d'échangeurs utilisés pour la dialyse aiguë continue, on peut citer ceux commercialisés par le groupe GAMBRO appartenant à la gamme Multiflow (60, 100 et 20 4 150) équipant les sets Prisma et/ou Prismaflex (fibres creuses AN69 de dimension 240/340 m, surface d'échange de 0,6 ; 1,0 et 1,5 m2). De tels échangeurs ont une membrane semi-perméable chargée négativement. Il avait été constaté que la circulation notamment de sang dans une telle membrane provoquait de façon non souhaitée une activation de phase contact. La demande de brevet EP 0 925 626 déposée par la demanderesse avait pour objectif de réduire l'activation de la phase contact du sang ou du plasma venant en contact d'une membrane semi-perméable chargée négativement avec un échangeur pour le traitement du sang ou du plasma par circulation extracorporelle comprenant une membrane semi-perméable à base de polyacrylonitrile porteur de charges négatives fixes. L'invention était un appareil pour le traitement du sang ou du plasma par circulation extracorporelle comprenant une membrane semi-perméable à base de polyacrylonitrile porteur de charges négatives fixes où, avant ou après formation de la membrane, au moins un polymère neutre ou cationique est incorporé à la membrane, en une quantité appropriée de sorte à régler la capacité ionique globale et l'indice électrocinétique de la membrane, de façon appropriée. Le polymère peut être cationique et choisi parmi les polyamines, de préférence parmi les polyéthylèneimines. En parallèle, il avait été constaté le problème de la coagulation rencontré dans le cadre du traitement du sang ou du plasma d'un patient urémique dans lequel on utilise un circuit extracorporel de sang comprenant un échangeur à membrane semi-perméable. Pour résoudre ce problème, la demande W00154802 déposée par la demanderesse se propose de fixer, de façon stable, à la surface de membranes semi-perméables constituées essentiellement par un copolymère d'acrylonitrile et d'au moins un monomère anionique et anionisable, un agent anticoagulant pouvant exercer son activité anticoagulante sans être relargué dans le sang ou le plasma au cours du traitement par circulation extracorporelle et de réduire la quantité d'agent anticoagulant utilisée en systémique au patient au cours d'une séance de traitement extracorporel de sang. L'invention était une membrane semi-perméable composite comprenant une membrane semi-perméable support et un agent anticoagulant approprié au traitement du sang ou du plasma par circulation extracorporelle, cette membrane semi-perméable support étant constituée essentiellement par un polyacrylonitrile, porteur de groupements anioniques ou anionisables ; la surface de la membrane semi-perméable support destinée à être mise en contact avec le sang ou le plasma est revêtue successivement : ^ d'un polymère cationique, porteur de groupements cationiques aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du polyacrylonitrile, le polymère cationique (e.g : la polyéthylèneimine PEI). comprenant des chaînes de taille suffisante pour ne pas traverser la membrane 5 semi-perméable support, ^ et d'un agent anticoagulant, porteur de groupements anioniques, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques dudit polymère cationique (e.g. l'héparine -fractionnée ou non-). Par ailleurs, lors de traitement de fluide biologique tels que le sang ou le plasma, il a été constaté que certains patients peuvent souffrir également de syndrome sceptique. Ce syndrome sceptique n'est pas nécessairement associé à l'insuffisance rénale. L'origine du syndrome septique est une infection par des bactéries (principalement des gram négatifs) libérant des endotoxines ( lipopolysaccharides). Ces endotoxines induisent la synthèse de cytokines pro et anti-inflammatoires. La contribution des infections nosocomiales est en forte augmentation à cause de la résistance des bactéries à l'antibiothérapie. L'une des causes de léthalité lors d'un syndrome septique tel que le choc sceptique peut être la défaillance multi-viscérale (DMV) occasionnée entre autres par une coagulation intravasculaire disséminée (CIVD). Le pronostic d'une DMV accompagnée de CIVD est très défavorable. Aujourd'hui on tente d'enrayer l'infection bactérienne à l'origine du syndrome septique par antibiothérapie. Cette technique a ses limites du fait des difficultés d'identification des souches impliquées, sans compter le problème majeur de la résistance aux antibiotiques d'un nombre croissant de souches, notamment celles responsables des infections nosocomiales. La lutte contre le syndrome septique a consisté également à administrer aux patients des agents anti-inflammatoires tels que les anti-IL-1, les anti-TNFa, les anti-endotoxines, les anti-PAF (platelet activating factor) ou bien à l'aide d'agents stéroïdiens. Ces médicaments n'entraînent pas d'améliorations significatives et prolongées de la survie des patients atteints de syndromes septiques. Une molécule (protéine C activée commercialisé sous le nom de "XIGRIS") a récemment fait son apparition sur le marché. Le bénéfice thérapeutique de cette molécule reste à 35 quantifier au regard de son coût. 5 Le quantum de la population souffrant de syndrome sceptique est relativement élevé, tout comme la population souffrant de dysfonctionnement des reins, momentanée ou permanente. Certains de ces patients peuvent appartenir à ces deux populations. L'invention s'applique à tout patient appartenant au groupe entier des deux populations. Problèmes techniques et objectifs de l'invention Dans ces circonstances, l'un des objectifs essentiels de l'invention est la mise au point de nouveaux moyens techniques de traitements thérapeutiques du syndrome septique, 10 notamment afin de soulager voire de guérir les patients et de réduire le taux de mortalité de ces patients en réanimation. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux moyens techniques de traitement thérapeutique du syndrome septique, qui soit notamment plus efficace et moins onéreux que les moyens connus. 15 Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir de nouveaux moyens techniques destinés à la fois et si nécessaire à traiter thérapeutiquement le syndrome septique et à épurer des fluides biologiques tels que le sang, le plasma ou encore d'autres liquides susceptibles d'être injecté à un patient. Le traitement de sang peut correspondre 20 notamment au traitement de l'insuffisance rénale. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un support composite d'adsorption efficace des médiateurs impliqués dans le syndrome septique (endotoxines, cytokines, anphylatoxines...). 25 Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un support composite destiné à la fois et si nécessaire à traiter thérapeutiquement le syndrome septique et à épurer des fluides biologiques tels que le sang, le plasma ou encore d'autres liquides susceptibles d'être injecté à un patient. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir un support composite 30 multifonction destiné à la fois si nécessaire à traiter thérapeutiquement le syndrome septique et l'insuffisance rénale (notamment par Hémodialyse, ultrafiltration, hémofiltration et/ou hémodiafiltration). Un ultérieur objectif est de fournir un support composite efficace d'adsorption des 35 médiateurs impliqués dans le syndrome septique si nécessaire et présentant un caractère anti-thrombogène permettant d'éviter une anticoagulation systémique élevée en cas d'injection d'anticoagulant lors du traitement via la membrane. 7 Un ultérieur objectif est de fournir un support composite efficace d'adsorption des médiateurs impliqués dans le syndrome septique si nécessaire et présentant un caractère anti-thrombogène permettant qu'une quantité d'agents anticoagulants injectée au patient au cours d'une séance de traitement extracorporelle de sang ou de plasma soit significativement réduite voire nulle. Un ultérieur objectif essentiel de l'invention est de perfectionner la membrane semi-perméable et l'échangeur selon le WOA01/54802, en lui procurant notamment une excellente capacité d'adsorption des substances indésirables contenues dans le fluide biologique destiné à être filtré au travers de cette membrane. Un ultérieur objectif essentiel de l'invention est de perfectionner la membrane semi-perméable et l'échangeur selon le WOA01/54802, en lui procurant notamment une meilleure quantité d'agents anticoagulants greffés sur la membrane avant le traitement. Mise au point de l'invention : On connaissait une membrane semi-perméable à base de polyacrylonitrile porteur de charges négatives fixes où, avant ou après formation de la membrane un polymère cationique est incorporé à la membrane, en une quantité et façon appropriées. Le polymère peut être choisi parmi les polyamines, de préférence parmi les polyéthylèneimines. Cette membrane permet d'éliminer les substances indésirées présentes dans le sang d'un patient soufrant d'insuffisance rénale. L'inventeur a cherché à procurer un dispositif médical ayant une capacité d'adsorption des endotoxines et autres agents responsables du syndrome sceptique. Il a constaté que certains de ces agents sont porteurs de groupements anioniques ou anionisables. L'inventeur a choisi de travailler par un mode de traitement différent des modes existants déjà (médicament ,....) et a choisi de travailler sur un support à usage médical qui serait rendu capable d'adsorber de tels agents. Partant de ce choix, et du support décrit dans EP 0 925 626, l'inventeur connaissait une membrane semi-perméable à base de polyacrylonitrile porteur de charges négatives fixes où, avant ou après formation de la membrane un polymère cationique est incorporé à la membrane, en une quantité appropriée de sorte à régler la capacité ionique globale et l'indice électrocinétique de la membrane, de façon appropriée. Le polymère peut être choisi parmi les polyamines, de préférence parmi les polyéthylèneimines (PEI). Cette membrane ne permet que d'épurer le sang. 8 Par ailleurs, il était connu que la protonation du polymère cationique est favorisée dès lors que le pH de la solution de polymère cationique est acide. En effet, au plus le pH est acide, au plus la protonation est importante. Mais, l'inventeur a constaté dans ces conditions, que la densité surfacique de polymère cationique à la surface de la membrane comprenant un polymère anionique est très faible, de l'ordre de 1 mg/m2. Ce fait pourrait être attribué à l'encombrement stérique des molécules de polymère cationique en milieu acide. Dans ce cas, l'homme du métier cherchant à fixer un maximum de polymère cationique sur la membrane de base comprenant un polymère porteur de groupements anioniques, n'était pas amené à utiliser de polymère cationique en milieu acide car si la protonation de polymère cationique est convenable, en revanche la densité surfacique est trop faible et les entités ayant des groupements anioniques ou anionisables ne seraient pas greffables en grande quantité aux groupements cationiques ou cationisables du polymère. Alternativement, utilisant un polymère cationique en milieu basique, l'inventeur a constaté une plus grande densité surfacique à une valeur voisine à 10mg/m2, ce qui est insuffisant pour permettre la liaison d'un nombre important de groupements anioniques ou anionisables du polymère à greffer sur la membrane de base. Certes la densité surfacique est augmentée par rapport au milieu acide mais le taux de protonation (donc le nombre de groupements cationiques ou cationisables libres) est limité. Rien ne permet d'envisager de travailler sur le pH lors de la fabrication d'un tel dispositif médical et encore moins donc de choisir entre un pH acide ou basique pour résoudre les objectifs fixés. Dès lors, l'homme du métier n'est plus tenté de travailler à partir d'un tel support. De manière surprenante, l'inventeur a constaté que l'utilisation d'une solution de polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables sous forme colloïdale et en milieu acide, notamment par mélange par exemple d'une solution de polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables avec une solution de polyacide organique en proportion choisie par rapport à ce polymère, a pour conséquence d'augmenter de manière considérable à la fois la quantité de polymère greffée à la surface de la membrane et la disponibilité des groupements cationiques ou cationisables libres à la surface de ce revêtement de membrane et ainsi permettant la fixation d'une quantité très importante d'entité(s) porteuse(s) de groupements anioniques ou anionisables. 9 Par des tests ultérieurs, l'inventeur a constaté que l'usage du polymère porteur de groupements cationiques utilisé sous forme colloïdale ne modifie pas les propriétés existantes du support connu. L'inventeur a donc eu le mérite de développer l'utilisation d'un polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables sur un support à usage médical constitué essentiellement d'un polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables et étant sous forme colloïdale en milieu acide. Il a dès lors développé de nouveaux moyens thérapeutiques constitués par un support multifonction d'adsorption greffé de manière stable en offrant, par ailleurs, des capacités d'adsorption efficaces des endotoxines et d'inhibition d'autres composés responsables de désordre de la coagulation (thrombine) ces désordres intervenant, par exemple, lors d'un syndrome septique. Il est estimé que ces résultats sont obtenus du fait d'un arrangement moléculaire particulier des molécules du deuxième polymère entre elles et/ou des molécules du deuxième polymère par rapport aux molécules de la structure du premier polymère. L'arrangement moléculaire particulier des molécules du deuxième polymère entre elles et / ou la quantité de molécules du deuxième polymère serait obtenu au moins par la forme colloïdale du deuxième polymère. Brève description de l'invention Ce faisant, l'inventeur a donc atteint les objectifs énoncés ci-dessus, parmi d'autres, en proposant l'utilisation d'une suspension pour traiter un support de base à usage médical constitué essentiellement d'un premier polymère ayant des groupements anioniques ou anionisables, la suspension étant en milieu acide et comprenant un deuxième polymère ayant des groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale. Un tel usage peut conduire à un support composite comprenant un support de base pour le traitement d'un fluide biologique où le support de base est constitué essentiellement d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, au moins une partie de la surface du support de base est revêtue d'un deuxième polymère lié ioniquement au premier polymère, le deuxième polymère étant porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, où le deuxième polymère est sous forme 10 colloïdale, permettant à la membrane composite d'adsorber au moins une entité ayant des groupements anioniques ou anionisables par liaison avec des groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. Ce nouveau support s'est avéré particulièrement approprié pour jouer un rôle d'adsorbant, dès lors qu'il est mis en présence ou en contact, par circulation extracorporelle, avec le sang ou le plasma des malades souffrant des pathologies susmentionnées. Aussi, la partie de la surface du support peut être revêtue au moins partiellement d'au moins d'un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. Ce nouveau support multifonction de structure du premier polymère revêtu d'une couche intermédiaire du deuxième polymère, à haute densité surfacique, est solidaire, de manière très stable, d'une couche externe d'anticoagulant. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un support composite pour le traitement de fluide biologique, le procédé comprenant les étapes suivantes : a) se munir d'un support de base essentiellement constitué d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, b) se munir d'une suspension en milieu acide comprenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, c) mettre en contact la suspension avec au moins une partie de la surface du support de base. L'utilisation selon l'invention conduit à un échangeur comprenant : - un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments, - le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, - les deux compartiments étant séparés par un support composite comme l'invention. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un échangeur pour le traitement d'un liquide biologique, l'échangeur comprenant un boitier délimitant un 11 premier et un deuxième compartiments, le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, les deux compartiments étant séparés par un support de base, le procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; a2) assembler les divers composants de l'échangeur, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; b1) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie de la surface du 15 support de base destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger l'échangeur de la solution contenant le deuxième polymère; cl) éventuellement stériliser l'échangeur ainsi obtenu. 20 L'utilisation selon l'invention conduit également à un dispositif d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique comprenant : -un boitier équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - un support composite selon l'invention contenu dans le boitier. 25 De ce fait, l'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un dispositif médical d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique pour le traitement d'un liquide biologique, le dispositif comprenant un boitier équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de fluide biologique à traiter, un support composite selon 30 l'invention, le procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; a2) assembler les divers composants du dispositif, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; 35 b1) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie du support de base destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger le dispositif d'adsorption de la solution contenant le deuxième polymère; cl) éventuellement stériliser le dispositif d'adsorption ainsi obtenu. Enfin, l'invention concerne l'utilisation d'un support selon l'invention: - pour traiter le syndrome sceptique notamment par adsorption des endotoxines contenues dans le fluide biologique, - pour épurer de certaines molécules contenues dans le sang ou le plasma par circulation extracorporelle, - pour réduire l'anticoagulation systémique d'un patient lors d'un traitement 15 extracorporel sanguin ou plasmatique. Description détaillée de l'invention 20 Toutes les bornes des intervalles numériques sont donnés dans le présent exposé avec une approximation correspondant par exemple à +/%. On rappelle que l'invention concerne l'utilisation d'une suspension pour traiter un support de base à usage médical constitué essentiellement d'unpremier polymère ayant des 25 groupements anioniques ou anionisables, la suspension étant en milieu acide et comprenant un deuxième polymère ayant des groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale. 30 Définition du deuxième polymère sous forme colloïdale La suspension du deuxième polymère comprend au moins un polyacide organique en association avec le deuxième polymère, permettant au deuxième polymère de présenter ladite forme colloïdale. 35 10 20 13 Le polyacide organique peut être un acide polycarboxylique, notamment comportant au moins trois groupements acides carboxyliques, et de préférence un triacide organique. L'acide polycarboxylique dans le mode de réalisation préféré est l'acide citrique. Définition du premier polymère Avantageusement, les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère sont choisis parmi les groupements : sulfonique, phosphonique, carboxylique, sulfurique, phosphorique et parmi les sels des groupements précités. Plus préférablement encore, les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère sont des groupements sulfoniques acides ou des groupements sulfoniques salifiés. 15 Enfin, selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le premier polymère comprend un polyacrylonitrile, de préférence un copolymère d'acrylonitrile et de méthallyle sulfonate de sodium. Utilisation L'utilisation de la suspension peut être faite : - pour traiter en surface un support de base à usage médical. - pour traiter dans la masse un support de base à usage médical. 25 Le support de base utilisé peut être sous la forme d'une membrane semi-perméable, de billes, d'un gel ou d'une mousse. Définition du deuxième polymère Plus préférablement encore, le deuxième polymère (P2) est un polymère cationique choisi parmi les polyamines, de préférence les polyaminoacides cationiques et/ou parmi les polyimines, et, plus préférentiellement encore dans le groupe comprenant: la polylysine, la polyarginine, le polyéthylèneimine (PEI), leurs copolymères et leurs mélanges. 35 La polyéthylèneimine est le deuxième polymère correspondant au mode préféré de réalisation de l'invention. 30 14 Suivant une caractéristique de l'invention, la masse moléculaire du deuxième polymère peut être supérieure au seuil de coupure de la membrane support constituée du premier polymère (Pl). Suivant une caractéristique ultérieure de l'invention, le deuxième polymère peut comprendre des chaînes de taille suffisante pour ne pas traverser le support de base. Ainsi, le deuxième polymère, avant sa mise sous forme colloïdale, peut comprendre des chaînes de taille (encombrement stérique) suffisante pour ne pas traverser le support de base comprenant le premier polymère. Cela lui permet de se fixer essentiellement à la surface du support constitué essentiellement par le premier polymère, par liaison ionique. Dès lors, la quantité du deuxième polymère nécessaire pour traiter la surface de la membrane de base comprenant P1 est modérée, lorsque l'on ne recherche pas un traitement massique de la membrane de base comprenant le premier polymère par pénétration du deuxième polymère à l'intérieur de la membrane de base comprenant le premier polymère. Cette caractéristique n'est pas forcément utile lorsqu'un traitement dans la masse par le deuxième polymère est effectué additionnellement au traitement en surface du support de base. Le fait que P2 ait une masse moléculaire supérieure ou égale au seuil de coupure de la 20 membrane peut être également un paramètre important quant à l'obtention des propriétés recherchées pour la membrane composite. De préférence, le deuxième polymère est préparé par ultrafiltration d'une solution du deuxième polymère au travers d'une membrane semi-perméable possédant un seuil de 25 coupure égal ou supérieur à celui d'un support (exemple une membrane semi-perméable) constitué essentiellement du premier polymère. Ceci permet d'éliminer les chaînes du deuxième polymère en-dessous d'une certaine taille correspondante à la porosité du support de base.. Ce mode de préparation par ultrafiltration est illustré en figure 8. 30 Mais ce paramètre peut ne pas être nécessaire car, lorsque le deuxième polymère (sous toute taille moléculaire) est mis sous forme colloïdale, la taille des agrégats du polymère augmente et la taille obtenue peut des lors être suffisante pour ne pas passer au travers du support de base. Ceci permet d'éviter une étape de sélection de taille moléculaire du deuxième polymère. 35 Définition support composite 15 Le support composite comprend un support de base pour le traitement d'un fluide biologique où: le support de base est constitué essentiellement d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, au moins une partie de la surface du support de base est revêtue d'un deuxième polymère lié ioniquement au premier polymère, le deuxième polymère étant porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère est sous forme colloïdale. L'inventeur a constaté de façon surprenante que cette forme colloïdale permet à la membrane composite d'adsorber au moins une entité ayant des groupements anioniques ou anionisables par liaison avec des groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. Le support composite comporte un deuxième polymère qui peut être en association avec un polyacide organique tel que défini plus haut. Le support composite comporte un premier polymère et un deuxième polymère qui peuvent être tels que définis plus haut. Pour obtenir la suspension colloïdale, il est avantageux de choisir judicieusement le rapport des concentrations entre le deuxième polymère et le polyacide organique. Le rapport de la concentration de deuxième polymère dans la suspension sur la concentration de polyacide organique dans la suspension est tel qu'il permet d'obtenir une suspension_sous forme colloïdale. Par exemple, dans le mode de réalisation où le deuxième polymère est la polyéthylèneimine et le polyacide est l'acide citrique, ledit rapport de la concentration pour la PEI et l'acide citrique est compris entre 0,9 et 1,1. Définition anticoagulant Le support composite selon l'invention peut comporter ladite partie de la surface du support revêtue au moins partiellement d'au moins d'un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. L'agent anticoagulant peut comprendre au moins un composé de la famille des glycoaminoglycanes ayant une activité anticoagulante, cet agent anticoagulant étant de préférence choisi dans le groupe comprenant : l'héparine non fractionnée, l'héparine fractionnée, les danaparoïdes, tous les dérivés de l'héparine, les mélanges de ces produits. 16 Il va de soi que l'anticoagulant ne doit pas être toxique. L'héparine non fractionnée est particulièrement préférée. La concentration surfacique de l'agent anticoagulant déposé peut être comprise entre 5 1000 et 30 000 UUm2, de préférence entre 2000 et 8 000 UUm2 de membrane (bornes incluses). Concentration du deuxième polymère 10 Le support composite selon l'invention a une concentration surfacique du deuxième polymère sous forme colloïdale comprise entre 15 et 200 mg/m2, préférentiellement entre 15 à 100 et, plus préférentiellement encore, entre 15 et 95 mg/m2. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, le support composite peut avoir 15 comme support de base une membrane semi-perméable de base. Ainsi, la masse moléculaire du deuxième polymère peut être supérieure au seuil de coupure de la membrane semi-perméable faite avec le premier polymère. 20 Un tel support composite avec un support de base étant une membrane semi-perméable peut être appelé membrane composite et sera utile pour l'épuration par circulation extracorporelle du sang ou du plasma car elle comporte au moins une première partie de la surface destinée à être mise en contact avec le sang ou le plasma, une deuxième partie de la surface destinée à être mise en contact avec le dialysat ou le filtrat. La première 25 partie de la surface de la membrane peut être recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale et éventuellement par un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 30 Dans ce mode, au moins la deuxième partie de la surface de la membrane destinée à être mise en contact avec le dialysat ou filtrat peut recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale. Elle peut ensuite éventuellement être couverte par un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 35 Un mode préféré sera : la première partie de la surface de la membrane recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale et l'agent anticoagulant porteur de groupements 17 anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère, et en combinaison, la deuxième partie de la surface de la membrane recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale. Le deuxième polymère sous forme colloïdale pour la deuxième partie de surface peut être d'une taille moléculaire supérieure à un certain seuil. Alternativement on peut aussi envisager de recouvrir la deuxième partie de surface avec le deuxième polymère qui n'est pas sous forme colloïdale et / ou qui a une taille moléculaire supérieure au seuil de coupure de la membrane en premier polymère. La membrane composite revêtue uniquement d'un deuxième polymère sous forme colloïdale sur la première surface ( face sang )et sur la deuxième surface ( face filtrat ou dialysat ) est une membrane appelée bi-face colloïdale . Cette membrane multifonctionnelle permet d'adsorber les endotoxines source du syndrome sceptique, elle permet de réduire l'activation de phase contact, et elle permet d'adsorber un agent anticoagulant greffée à la fabrication, juste avant le traitement de sang ou injecté au patient pendant le traitement du sang. La membrane semi-perméable est un empilement de format de membranes planes ou est 20 constituée par un faisceau de fibres creuses. Dans le cas d'un faisceau de fibres creuses, la surface de l'intérieur des fibres creuses est la première partie de la surface destinée à être mise en contact avec le sang ou le plasma et où la surface de l'extérieur des fibres creuses est la deuxième partie de la surface destinée 25 à être mise en contact avec le filtrat ou le dialysat. Dans le cadre de ce mode de réalisation préféré d'une membrane semi-perméable, le premier polymère peut être, par exemple, un copolymère d'acrylonitrile et de méthalylsulfonate de sodium, tel que le copolymère de dénomination commerciale AN69, 30 fabriqué par la société GAMBRO INDUSTRIES, avec lequel les meilleures performances ont été atteintes. De la même façon, le deuxième polymère est préférablement une PEI, sachant que l'anticoagulant est l'héparine. La membrane semi-perméable composite selon ce mode préféré de réalisation, possède une activité anticoagulante efficace au cours d'une séance de traitement de sang ou de plasma par CEC. En outre, l'anticoagulant (par 35 exemple l'héparine) est fixé de manière stable sur la structure du premier polymère recouverte du deuxième polymère sous forme colloïdale. 5 18 Dans un deuxième mode de réalisation alternatif à une membrane semi-perméable comme support de base, le support peut comprendre un support de base constitué par une des formes suivantes : un ensemble de billes, une mousse, un gel. On peut envisager un support de base (billes, mousse, éponge par exemple...) de porosité variable. Le support de base selon ce deuxième mode sera constitué essentiellement du premier 10 polymère. Dans une première réalisation, ce support de base pourra être fabriqué par une première étape, et ensuite être traité lors d'une deuxième étape avec la suspension de deuxième polymère sous forme colloïdale. Le traitement par la suspension pourra se faire en surface, plus particulièrement sur la surface apparente (c'est-à-dire surface apparente de 15 visu), mais éventuellement aussi en surface développée (c'est-à-dire sur la surface apparente et sur la surface présentée par les porosités à l'intérieur du support de base). Dans le cas où la surface apparente seule est traitée, on parle de traitement du premier polymère en surface. Dans le cas où les surfaces apparente et développée sont traitées, on 20 parle de traitement du premier polymère dans la masse. Dans une seconde réalisation alternative, ce support pourra être fabriqué par le mélange simultané du premier polymère avec une suspension du deuxième polymère sous forme colloïdale. On parle de traitement du premier polymère dans la masse : ce mode permet 25 de fixer le deuxième polymère à la fois en surface apparente et en surface développée. Un tel support (selon l'une des deux réalisations) est placé dans un boitier comprenant une entrée pour introduire le fluide biologique à traiter et une sortie pour laisser sortir le fluide traité. Ce support est capable d'adsorber par liaisons ioniques des entités du fluide 30 porteuses de groupement anioniques ou anionisables. Dans ce mode, le deuxième polymère sous forme colloïdale peut également être présent, en plus de la surface apparente, dans la masse du support de base, par exemple dans la masse de la mousse ou dans la masse des billes. Dans ce cas la quantité de deuxième polymère sous forme colloïdale fixée dépendra de la porosité du support. 35 Définitions fonctionnelles du support Le support peut être également défini au travers de sa capacité d'adsorption des endotoxines. Le support composite selon l'invention présente une capacité d'adsorption d'endotoxines (Escherichia Coli 055 :B5 exprimée en EU/m2 et mesurée selon la méthode M telle que décrite ci-dessous) supérieure ou égale à 500 EU/m2, et de préférence supérieure ou égale 1500. EU/m2. Dans un mode préféré, la capacité d'adsorption des endotoxines est comprise entre 2000 et 5.000EU/m2. Méthode M : circulation (circuit fermé sur 500 mL au débit de 300 mL/min) dans le compartiment sang d'un dialyseur à fibres creuses de sérum physiologique contenant 10 EU/mL d'endotoxines Escherichia Coli 055 :B5. Dosage des endotoxines par le test Limulus LAL. Outre la capacité d'adsorption, la stabilité de la fixation ou du greffage de l'anticoagulant sur la structure du premier polymère (Pl) revêtue par le deuxième polymère (P2) est également l'un des paramètres essentiels de la présente invention. Cette stabilité du greffage de l'anticoagulant peut être établie au travers du temps de 25 coagulation donné par le TCK. Ainsi, le support selon l'invention présente préférablement un TCK n'augmentant pas significativement (approximativement de 10%) par rapport la valeur initiale pendant au moins 6 heures dans un test au cours d'une CEC (Circulation Extra Corporelle) tel que 30 décrit dans la description. Ce test de détermination du temps de coagulation (TCK pour Temps de Céphaline Kaolin) est le suivant: La détermination du TCK est réalisée au moyen du kit de dosage commercialisé sous la 35 dénomination C.K. PREST par la société DIAGNOSTICA STAGO. Le TCK permet d'apprécier l'allongement du temps de coagulation d'un plasma citraté occasionné par le déficit en certains facteurs de la coagulation ou par la présence d'un 19 20 anticoagulant comme l'héparine. Dans ce dernier cas, l'allongement du temps de coagulation est proportionnel à la quantité d'héparine présente. La détermination du TCK permet donc d'apprécier le niveau d'anticoagulation du sang. La méthode de mesure de ce temps de coagulation (exprimé en seconde) est connue, elle est effectuée après recalcification et ajout d'un activateur. Par exemple, on utilise un dialyseur à fibres creuses (dénomination commerciale FILTRAL 16, fabriqué par la société GAMBRO INDUSTRIES, France), équipé d'une membrane de surface utile de 1,6 m en AN69 (P1 = copolymère d'acrylonitrile et de méthallyle de sodium) et revêtu sur ses deux faces de P2 = PEI puis d'anticoagulant = 1 o héparine . Un circuit extracorporel de sang comprenant le dialyseur est ensuite connecté au circuit vasculaire d'un mouton. Aucun anticoagulant n'est injecté dans le sang du mouton. Le niveau de la TCK est mesuré pendant toute la durée de la circulation. 15 Définition du support composite par son procédé d'obtention : Les propriétés du selon l'invention sont au moins en partie déterminées par son procédé d'obtention, qui peut être assimilé au moins à un traitement de surface. 20 Le procédé de fabrication d'un support composite pour le traitement de fluide biologique comprend les étapes suivantes : a) se munir d'un support de base essentiellement constitué d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, b) se munir d'une suspension en milieu acide et comprenant un deuxième polymère 25 porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, c) mettre en contact la suspension avec au moins une partie de la surface du support de base. 30 Le premier polymère et le deuxième polymère peuvent être tels que définis plus haut. Selon une caractéristique de l'invention, le deuxième polymère est obtenu sous forme colloïdale par l'étape de mélanger une première solution comprenant le deuxième 35 polymère avec une deuxième solution comprenant au moins un polyacide organique.Ce polyacide peut être tel que défini plus haut. 21 Selon une caractéristique de l'invention, le rapport de la concentration de deuxième polymère dans la suspension sur la concentration de polyacide organique dans la suspension est tel qu'il permet d'obtenir une suspension sous forme colloïdale. Si le deuxième polymère est la polyéthylèneimine et le polyacide est l'acide citrique, ledit rapport de la concentration pour la PEI et l'acide citrique étant compris entre 0,9 et 1,1. Selon une caractéristique de l'invention, le procédé comprend après l'étape c), une étape d) comme suit : mettre en contact au moins une portion de ladite partie de la surface du support de base avec une solution comprenant au moins un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère de façon à fixer un revêtement d'anticoagulant sur une portion de la ladite partie de la surface du support revêtue du deuxième polymère. Cette étape d) est exécutée juste avant l'utilisation du support pour le traitement de fluide biologique composite (extemporanément) ou bien pendant la fabrication du support composite. Dans le cas où le greffage de l'anticoagulant se fait juste avant le traitement, il peut être 20 fait lors du rinçage ou amorçage du filtre par passage d'un liquide de préparation dans tout le circuit composé du support composite. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé comporte comme étape ultime facultative de fabrication l'étape de stérilisation du support. La stérilisation peut être une 25 stérilisation gamma ou une stérilisation par oxyde d'éthylène précédée ou non d'une irradiation gamma. ou encore selon des techniques connues et maîtrisées par l'homme du métier. La première solution comprenant le deuxième polymère peut être préparée par 30 ultrafiltration d'une solution du deuxième polymère au travers d'une membrane semi-perméable permettant d'éliminer les chaînes du deuxième polymère ayant une taille inférieure ou égale à la taille correspondante à la porosité du support de base. Cette étape est mise en oeuvre avant l'étape de mélanger avec la deuxième solution 35 d'acide. 22 Par ailleurs, le traitement par la suspension en milieu acide du deuxième polymère sous forme colloïdale peut être effectué dans au moins une portion de la masse du support de base. Au sens de l'invention, on entend par "suspension colloïdale", une suspension comprenant des particules du deuxième polymère dispersées dans une phase continue, de préférence aqueuse. La taille de ces particules du deuxième polymère (diamètre moyen) est inférieure ou égale à 500nm ; par exemple, comprise entre 10 et 500 nm, de préférence entre 50 et 200 nm, voire entre 80 et 120 nm, e.g. de l'ordre de 100 nm.. Voici des conditions particulières du procédé de fabrication du support composite : - Le deuxième polymère (P2) comprend de la PEI et le polyacide organique comprend de 15 l'acide citrique. L'une et/ou l'autre des conditions suivantes est appliquée : i. Concentration en PEI: 0,1 à 10 g/L de préférence 0,2 à 1, ii. Rapport de concentrations massiques PEI/acide citrique : 0,7 à 1,3 de préférence 1,0.) 20 - P2 comprend de la PEI et l'anticoagulant comprend de l'héparine. L'une et/ou l'autre des conditions suivantes est appliquée : -Concentration en héparine : 5 à 200 UIImL de préférence 10 à 100, Le milieu liquide de l'étape d) est un milieu aqueux, contenant des constituants choisis dans le groupe comprenant: eau, eau + sel, eau acidifiée pH 3 à 7. 25 - Au moins une des étapes c) et respectivement d) est réalisée en faisant circuler en continu le milieu liquide contenant P2 et respectivement l'anticoagulant, sur au moins une des surfaces de la membrane semi-perméable support à base du premier polymère (P1) à revêtir et où au moins l'une des conditions suivantes est mise en oeuvre: 30 Pour l'étape c): i. Mélange préalable des 2 solutions ou mélange en ligne juste avant le traitement ii. Débit de traitement : 50 à 500 mL/min de préférence 100 à 200, iii. Circuit ouvert ou circuit fermé (uni ou bidirectionnel), 35 iv. Durée : 1 à 30 min de préférence 5 à 10, ^ Pour l'étape d): i. Débit : 50 à 500 mL/min, 23 ii. Circuit ouvert ou circuit fermé, uni ou bidirectionnel iii. Durée : 1 à 30 min de préférence 5 à 10. Dans le cas où P1 est un copolymère de polyacrylonitrile et de méthallylsulfonate de sodium, on peut prévoir de manière facultative de déglycériner la structure à base de P1 avant le traitement de surface visant à fixer le revêtement P2 dans l'étape c) et le revêtement anticoagulant dans l'étape d). Pour "déglycériner", on procède à la circulation d'un liquide aqueux. Echangeur multifonction L'invention vise également un échangeur comprenant - un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments, - le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, les deux compartiments étant séparés par un support composite selon l'invention. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'échangeur a ses compartiments séparés en outre par une masse d'empotage basée sur une composition adhésive appropriée, destinée à former selon le cas : (i) une cloison cylindrique de séparation des deux compartiments comportant comme support une membrane perméable sous forme de faisceau de fibres creuses, (ii) un joint étanche dans ledit dispositif comportant comme support une membrane semi-perméable sous forme d'empilement de membranes planes. Avantageusement, l'échangeur selon l'invention a un volume ou une surface d'échange 30 supérieure ou égale à environ 200cm2 et inférieure environ à 4m2 de préférence pour un adulte comprise entre environ 0,6m2 et 2m2. De préférence, l'échangeur qui comprend la membrane semi-perméable composite, c'est-à-dire le support selon l'invention est stérilisé et prêt à l'emploi. Ainsi, il ne requiert 35 pas de manipulation spéciale de la part des utilisateurs. Procédé de fabrication de l'échangeur La présente invention a également pour objet un procédé de fabrication d'un échangeur pour le traitement d'un liquide biologique, l'échangeur comprenant un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments, le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, les deux compartiments étant séparés par un support de base, le procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; a2) assembler les divers composants de l'échangeur, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; bl) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie de la surface du support de base destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger l'échangeur de la solution contenant le deuxième polymère P2; cl) éventuellement stériliser l'échangeur ainsi obtenu. L'étape b3) peut être suivie éventuellement par un rinçage de la membrane semi-25 perméable pour éliminer l'excédent de deuxième polymère non fixé. Selon une autre caractéristique du procédé, après les étapes b), peut intervenir l'étape cO) de mettre en contact en milieu liquide au moins une solution d'un agent anticoagulant avec au moins une portion de la partie de la surface du support de base revêtue du deuxième 30 polymère sous forme colloïdale de façon à fixer sur la surface du support revêtue du deuxième polymère sous forme colloïdale, un revêtement d'anticoagulant; l'étape (cO) pouvant être réalisée avant ou après l'étape (a2). Dans le cas où l'étape (cO) est réalisée postérieurement à l'étape (a2), alors on peut purger 35 l'échangeur de la solution contenant l'anticoagulant. 24 15 L'étape cO peut être exécutée en fabrication avant la stérilisation cl) ou ultérieurement à la fabrication et juste avant l'utilisation. Eventuellement, on peut rincer la membrane semi-perméable pour éliminer l'excédent 5 d'anticoagulant non fixé. Le premier et le deuxième polymères peuvent être tels que définis plus haut. On peut envisager la condition opératoire suivante: P2 est en mélange avec au moins un polyacide organique (polycarboxylique), de préférence un triacide organique (ou mieux 10 encore l'acide citrique). Eventuellement, la membrane plane ou le faisceau de fibres creuses estglycériné(e) à l'issue de l'étape al), d'où la nécessité de déglycériner avant d'entreprendre l'étape b2) précitée. Eventuellement, on rince la membrane semi-perméable pour éliminer l'excédent de polymères cationiques P2 fixés. Eventuellement, on rince la membrane semi-perméable pour éliminer l'excédent d'anticoagulant non fixé. 20 Eventuellement, on reglycérine la membrane semi-perméable selon le cas. Dans le cadre de l'invention, la stérilisation de l'échangeur, sans effet sur la membrane semi-perméable composite, peut être une stérilisation par irradiation, par exemple gamma, ou par stérilisation à l'oxyde d'éthylène et peut être mise en oeuvre avant ou après le dépôt 25 d'anticoagulant. Des caractéristiques additionnelles à l'échangeur et à son procédé de fabrication seront déduites des données concernant l'usage et le support composite selon l'invention. 30 Dispositif d'adsorption Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne un dispositif d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique comprenant : -un boîtier équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide 35 biologique à traiter, - un support composite selon l'invention contenu dans le boîtier. 26 L'invention concerne un procédé de fabrication d'un dispositif médical d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique pour le traitement d'un liquide biologique, le dispositif comprenant un boîtier équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de fluide biologique à traiter, un support composite selon l'invention, le procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; a2) assembler les divers composants du dispositif, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; bl) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie du support de base 15 destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger le dispositif d'adsorption de la solution contenant le deuxième polymère; cl) éventuellement stériliser le dispositif d'adsorption ainsi obtenu. 20 Des caractéristiques additionnelles au dispositif d'adsorption et à son procédé de fabrication seront déduites des données concernant l'usage et le support composite selon l'invention Utilisations thérapeutiques 25 Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne : - l'utilisation d'un support ou d'un échangeur selon l'invention pour traiter le syndrome sceptique notamment par adsorption des endotoxines contenues dans le fluide biologique, - l'utilisation d'un support ou d'un échangeur selon l'invention pour épurer certaines 30 molécules contenues dans le sang ou le plasma par circulation extracorporelle, - l'utilisation d'un support ou d'un échangeur selon l'invention pour réduire la coagulation systémique d'un patient lors d'un traitement extracorporel sanguin notamment par adsorption par le support d'un anticoagulant injecté dans le sang ou plasmatique. Cet effet est du au caractère non thrombogénique du support composite du fait de l'anticoagulant 35 pre-fixé ou à la capacité d'adsorption de l'anticoagulant injecté au patient durant le traitement). 27 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent. On se reportera également aux dessins et figures annexés sur lesquels : • La figure 1 représente des cinétiques d'adsoption des endotoxines (lipopolysaccharides LPS) au cours d'un test comparé in vitro avec du plasma humain pour un échangeur selon l'invention (exemple 1) et pour un échangeur de l'état de la technique (M100) • Les figures 2 à 6 représentent respectivement la résistance vasculaire systémique RVS, la pression artérielle pulmonaire moyenne PAPM, la quantité de solution de cristalloïdes injectés, la concentration en lactate, l'acidose respectivement pour les porcs témoins traités à l'aide de l'échangeur témoin de type (M100) et pour les porcs traités à l'aide de l'échangeur comprenant la membrane semi-perméable selon l'invention. • Et la figure 7 représente la teneur en différentes cytokines mesurée en fin de traitement pour les porcs témoins M100 et pour les procs traités à l'aide de l'échangeur selon l'invention (exemple 1). • La figure 8 représente le circuit utilisé pour préparer la PEI d'une taille molécule 20 au-dessus d'un certain seuil. • La figure 9 représente un échangeur selon l'invention, • La figure 10 représente l'adsorption de PEI en mg/mz sur la surface d'un support selon l'invention pour différentes solutions de PEI à différentes concentrations et à différents pH. 25 EXEMPLES : Exemple 1 : Fabrication du produit de l'exemple 1: 1. Préparation d'une solution 1 contenant : o De la polyéthylèneimine de haute masse moléculaire (PEI) à 1g/L. o De l'acide citrique à lg/L o Solvant eau La solution se présente sous forme colloïdale. 30 35 Pour la préparation et la caractérisation de cette PEI voir notamment le brevet FR-B-2 804 328. Ce procédé de préparation d'un polymère cationique, en l'occurrence une polyéthylèneimine (PEI), visant à éliminer, par fractionnement, les plus petites chaînes de polymères (de faible encombrement stérique) pouvant pénétrer dans les pores de la membrane semi-perméable à traiter, et la traverser. La figure 8 illustre les modalités de préparation de la PEI qui comprend les étapes suivantes a -préparation, dans un bac 1, d'une solution de 1,5 litre d'une solution de PEI de masse moléculaire en poids 750 k Dalton (LUPASOL P de BASF), à 50 g par litre, dans l'eau distillée; b - circulation, en circuit fermé, de cette solution dans le compartiment sang d'un dialyseur 2 à fibres creuses (dénomination commerciale FILTRAL 16, fabriqué par la société GAMBRO INDUSTRIES, France), équipé d'une membrane (surface utile de 1,6 m2) en AN69 (copolymère d'acrylonitrile et de méthallylsulfonate de sodium), au débit de 300 ml par minute; c - simultanément à l'étape b, ultrafiltration au débit de 60 ml par minute avec apport d'eau dans le bac 1, au même débit. 2. Préparation de la solution 2 contenant : o De l'héparine non fractionnée à la concentration de 128 UUmL (UI: activité anti Xa) o Solvant eau. 3. Traitement de surface : le compartiment interne (en contact avec le sang) d'un produit du type Multiflow 100 (M100) est traité de la manière suivante : -Circulation d'eau au débit de 150 mL/min pendant 5 min - Circulation de la solution 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 1 insérer schéma o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 > Circulation de la solution 2 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 -Purge du compartiment interne avec le l'air (1 min avec une pression entrée de 400 mmHg). 4. Stérilisation des produits par irradiation gamma (30 kGy) Après stérilisation, le produit est caractérisé. Capacité d'adsorption des endotoxines de l'exemple 1:35 29 Méthodes : circulation (circuit fermé sur 500 mL au débit de 300 mL/min) dans le compartiment sang du produit de plasma humain hépariné à 10 UI/mL et contenant 1 EU/mL d'endotoxines Echerichia Coli 055 :B5. Description du test : A intervalles de temps réguliers, la teneur en endotoxines dans le plasma est mesurée (test LAL) pour un témoin négatif constitué par un échangeur M100 non traité par la PEI et l'héparine conformément à l'invention et pour l'échangeur selon l'invention dont la préparation est décrite ci-dessus. Les résultats sont montrés sur la Figure 1. Test in ùvivo de l'exemple 1: Méthode: - Porcs de 35 Kg - Anesthésie générale (propofol 3mg/Kg) - Perfusion de pseudomonas aeruginosa (5.108 UFC/mL, 0.3 mL/(min. 20 Kg) - Traitement du choc septique obtenu par administration de cristalloïdes afin de maintenir une pression artérielle moyenne de 70 mmHg. - 4 porcs pour chaque type de produit (M100 et produit de l'invention) Résultats: o Hemodynamique RVS (ou SVR) : résistance vasculaire systémique : diminue avec le choc, une augmentation est un signe d'amélioration. ^ PAPM (ou MPAP): pression artérielle pulmonaire moyenne : augmente pendant le choc, une diminution est favorable. ^ Cristalloïde : solution injectée pour pallier une baisse dépression artérielle : une moindre utilisation est un signe positif. ^ Lactate et pH : signe d'une acidose induite par le choc : une diminution des lactates, qui est associée à une augmentation du pH, est un signe positif. Les résultats sont donnés sur les Figures 2 à 6, et l'on y constate que tous les paramètres hémodynamiques vont dans le sens d'une amélioration de l'état de l'animal. Comme résultat supplémentaire à cet essai, la figure 7 illustre la concentration sanguine en cytokines comparée en fin de traitement. Ces résultats démontrent que les concentrations des 4 cytokines mesurées, à savoir II1B, Ilra, TNF et I16 sont avantageusement moindres chez les porcs traités avec l'invention. Exemple 2 : Fabrication du produit de l'exemple 2: 1. Préparation d'une solution 1 contenant : o De la polyéthylèneimine de haute masse moléculaire (PEI) à 0.2g/L. Pour la préparation et la caractérisation de cette PEI voir le brevet FR2804328 et la description pour l'exemple 1 de la présente demande. o De l'acide citrique à 0.2g/L o Solvant eau La solution se présente sous forme colloïdale. 2. Préparation de la solution 2 contenant : o De l'héparine non fractionnée à la concentration de 100 UUmL (UI: activité anti Xa) o Solvant eau 3. Traitement de surface : un produit du type échangeur à fibres creuses d'une surface utile de 1,5m (Multiflow 150 ,M150) est traité de la manière suivante : - Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) d'eau au 20 débit de 150 mL/min pendant 5 min (déglycérinage) ; - Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) de la solution 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 25 - Circulation dans le compartiment interne (sang) de la solution 2 o Débit de 300 mL/min , 2.5 min dans le sens 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 - Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) d'une solution aqueuse de glycérol (60% de glycérol) ; 30 - Purge des deux compartiments avec de l'air (1 min avec une pression entrée de 400 mmHg) ; 4. Stérilisation des produits par l'oxyde d'éthylène Après stérilisation, le produit est caractérisé en terme d'adsorption des endotoxines : Capacité d'adsorption des endotoxines de l'exemple 2 : 30 35 31 Méthodes : circulation (circuit fermé sur 500 mL au débit de 300 mL/min pendant 2 heures) dans le compartiment sang du produit d'eau contenant 10 EU/mL d'endotoxines Echerichia Coli 055 :B5. Résultats : Référence Multiflow 150 Exemple 2 Adsorption des endotoxines EU/m2 < 100 2600 On constate que la capacité d'adsorption des endotoxines de l'exemple 2 est très supérieure à celle du produit de référence non traité selon l'invention. Exemple 3 Fabrication du produit de l'exemple 3: 1. Préparation d'une solution 1 contenant : o De la polyéthylèneimine de haute masse moléculaire (PEI) à 0.5g/L. Pour la préparation et la caractérisation de cette PEI voir le brevet 2804328 et la description dans l'exemple 1 de la présente demande. o De l'acide citrique à 0.5g/L o Solvant eau La solution se présente sous forme colloïdale. 2. Préparation de la solution 2 contenant : o De l'héparine non fractionnée à la concentration de 50 UI/mL (UI : activité anti Xa) o Solvant eau 3. Traitement de surface : un produit du type Multiflow 150 (M150) est traité de la manière suivante : - Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) d'eau au 30 débit de 150 mL/min pendant 5 min - Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) de la solution 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 1 32 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 - Circulation dans le compartiment interne (sang) de la solution 2 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 1 o Débit de 300 mL/min, 2.5 min dans le sens 2 -Circulation dans les compartiments interne (sang) et externe (dialysat) d'une solution aqueuse de glycérol (60% de glycérol) - Purge des deux compartiments avec le l'air (1 min avec une pression entrée de 400 mmHg). 4. Stérilisation des produits par l'oxyde d'éthylène Après stérilisation, le produit est caractérisé en terme d'adsorption des endotoxines : Capacité d'adsorption des endotoxines de l'exemple 3 : Circulation (circuit fermé sur 2000 mL au débit de 300 mL/min pendant 2 heures) dans le 15 compartiment sang du produit d'eau contenant 10 EU/mL d'endotoxines Echerichia Coli 055 :B5. Résultats de l'exemple 3: Adsorption des endotoxines EU/m2 Référence Multiflow 150 < 100 Exemple 3 7380 25 On constate que la capacité d'adsorption des endotoxines de l'exemple 3 est très supérieure à celle du produit de référence non traité selon l'invention et supérieure également à celle de l'exemple 2 car plus de PEI est adsorbée. Comme on peut le voir à la Figure 9, un échangeur conforme à la présente invention 30 comprend une membrane semi-perméable tel qu'un faisceau de fibres creuses (1), qui est disposé dans un boîtier tubulaire (2) où il est assujetti à ses deux extrémités par une cloison en forme de disque (3,4). Outre le fait de lier par collage les fibres les unes aux autres, les disques ont pour fonction de délimiter dans le boîtier tubulaire (2) un compartiment étanche auquel deux tubulures (5,6) perpendiculaires à l'axe du boîtier (2) 35 donnent accès. A chaque extrémité du boîtier (2) est fixé un embout (7,8) comprenant une tubulure d'accès axiale (9,10). Les deux tubulures (9,10) sont symétriques. Le compartiment sang du dispositif conforme à l'invention est constitué par l'espace intérieur 20 33 délimité entre chaque disque de colle (3,4) et l'embout (8,9) fermant l'extrémité correspondante du boîtier tubulaire (2), et par l'intérieur des fibres creuses. Le compartiment destiné au filtrat est constitué par l'espace auquel les deux tubulures (5,6) perpendiculaires à l'axe du boîtier (2) donnent accès et comprend l'extérieur des fibres creuses. Adsorption de PEI en mg/m2 sur la surface d'un support : La figure 10 représente l'adsorption de PEI en mg/m2 sur la surface d'un support pour différentes solutions de PEI dont une suspension colloïdale de PEI à différents pH. L'adsorption mesurée est celle de PEI par circulation dans le compartiment sang d'un dialyseur à membrane semi-perméable à fibres creuses de type FILTRAL. Adsorption selon la valeur de pH à une même concentration de PEI: Pour les exemples ayant une solution de PEI à pH égal à 5 (ajusté avec HC1), 8 (ajusté avec NaOH) et respectivement 11 (ajusté avec NaOH), on constate que la PEI absorbée n'excèdera pas 10mg/m2. Ti est intéressant de constater, comme on l'a dit plus haut, que plus le pH est élevé (basique), plus l'adsorption de PEI est élevée et que l'homme du métier serait amené, pour une solution de concentration donnée de PEI à utiliser un pH élevé pour obtenir une quantité de PEI adsorbée plus élevée. Adsorption selon la valeur de concentration de PEI à un même pH: Pour un même pH, on constate que lorsque la concentration de la solution de PEI augmente, l'adsorption de PEI augmente, mais de façon peu significative. Adsorption d'une solution colloïdale de PEI mélangée à de l'acide citrique : En revanche, pour la suspension colloïdale de PEI mélangée avec de l'acide citrique (mélange dans un rapport massique 1 de PEI et d'acide citrique pour l'essai), on constate de façon surprenante que la quantité de PEI adsorbée augmente de façon significative avec la concentration de PEI dans la solution. L'usage de la suspension de PEI mélangée à l'acide citrique (en milieu acide) augmente l'adsorption de PEI, alors que l'homme du métier savait que c'est en milieu basique que la PEI serait le plus adsorbée par la membrane . Modalités de préparation d'un polymère cationique par ultrafiltration : 34 La figure 8 représente les modalités de préparation d'un polymère cationique, tel que la polyéthylèneimine, par ultrafiltration, avec les étapes suivantes : a) Préparation, dans un bac, d'une solution de 1,5 litre d'une solution de PEI de masse moléculaire en poids 750kDalton (LUPASOL P de BASF), à 50g par litre, dans l'eau 5 distillée ; b) circulation, en circuit fermé, de cette solution dans le compartiment sang d'un dialyseur 2 à fibres creuses (dénomination commerciale FILTRAL 16, fabriqué par Gambro Industries , France) équipé d'une membrane (surface utilise de 1,6 m2) en AN69 (copolymère d'acrylonitrile et de méthallylsulfonate de sodium), au débit de 300m1 par 10 minute ; c) simultanément à l'étape b, ultrafiltration au débit de 60m1 par minute avec apport d'eau dans le bac, au même débit. La durée de préparation est de 156 minutes. Le dosage de la PEI présente dans l'ultrafiltrat est déterminé dans l'eau par spectrophotométrie après formation d'un complexe coloré 15 avec le thiocyanate de cobalt II (absorption maximale à 304nm). Avantages : 20 Les différents avantages de l'invention comprennent : - le traitement thérapeutique efficace et moins onéreux que les moyens connus du syndrome septique, notamment par adsorption efficace des médiateurs impliqués dans le syndrome septique (endotoxines, cytokines, anaphylatoxines...). -l'épuration améliorée des fluides biologiques tels que le sang, le plasma ou encore 25 d'autres liquides susceptibles d'être injecté à un patient. -le caractère anti-thrombogène du support permettant d'éviter une coagulation systémique élevée en cas d'injection d'anticoagulant lors du traitement via la membrane. - le caractère multifonctionnel du support destiné à la fois si nécessaire à traiter thérapeutiquement le syndrome septique et l'insuffisance rénale (notamment par 30 hémodialyse, ultrafiltration, hémofiltration et/ou hémodiafiltration...). - la réduction de la quantité d'agents anticoagulants injectée au patient au cours d'une séance de traitement extracorporelle de sang ou de plasma utilisant une membrane semi- perméable et l'échangeur, - la réduction de la quantité totale d'agent(s) anticoagulant(s) fixé(s) ou non fixé(s) sur le 35 support nécessaire à la mise en oeuvre d'une séance de traitement extracorporelle de sang ou plasma et la réduction subséquente du coût de la séance et des effets secondaires indésirables de l'agent anticoagulant, 35 - une action améliorée d'un ou des principe(s) actif(s) fixé(s) à demeure au support, - un état hémodynamique des patients atteints de syndrome sceptique amélioré, - un greffage sur la membrane comprenant le premier polymère d'une quantité plus élevée du deuxième polymère que dans WO-A-01/54802, - un support constitué d'un premier polymère avec un deuxième polymère présentant un taux plus élevé de groupements cationiques ou cationisables libres, que dans WO-A-01/54802 sans nécessairement utiliser plus de polymère P2, - un greffage possible de tout polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables sur la membrane sans nécessité de taille minimale pour ce polymère comme lo le faisait l'invention de WO-A-01/54802 | L'invention concerne l'utilisation d'une suspension pour traiter un support de base à usage médical constitué essentiellement d'un premier polymère ayant des groupements anioniques ou anionisables, la suspension étant en milieu acide et comprenant un deuxième polymère ayant des groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale.Par cette utilisation, l'invention concerne un support composite comprenant un support de base pour le traitement d'un fluide biologique où:- le support de base est constitué essentiellement d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables,- au moins une partie de la surface du support de base est revêtue d'un deuxième polymère lié ioniquement au premier polymère, le deuxième polymère étant porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère,où le deuxième polymère est sous forme colloïdale, permettant à la membrane composite d'adsorber au moins une entité ayant des groupements anioniques ou anionisables par liaison avec des groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. | 1. Utilisation d'une suspension pour traiter un support de base à usage médical constitué essentiellement d'un premier polymère ayant des groupements anioniques ou anionisables, la suspension étant en milieu acide et comprenant un deuxième polymère ayant des groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale. 2. Utilisation selon la précédente où la suspension comprend au moins un polyacide organique en association avec le deuxième polymère, permettant au deuxième polymère de présenter ladite forme colloïdale. 3. Utilisation selon la précédente où le polyacide organique est un acide 15 polycarboxylique. 4. Utilisation selon une des deux précédentes où l'acide polycarboxylique comporte au moins trois groupements acides carboxyliques, de préférence un triacide organique. 5. Utilisation selon la précédente où l'acide polycarboxylique est l'acide citrique. 6. Utilisation selon une des précédentes où le deuxième polymère est un 25 polymère cationique choisi parmi les polyamines, de préférence les polyaminoacides cationiques et/ou parmi les polyimines, et, plus préférentiellement encore dans le groupe comprenant: la polylysine, la polyarginine, le polyéthylèneimine, leurs copolymères et leurs mélanges. 30 7. Utilisation selon une des précédentes où les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère sont choisis parmi les groupements sulfonique, phosphonique, carboxylique, sulfurique, phosphorique et parmi les sels des groupements précités. 35 8. Utilisation selon une des précédentes, où les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère sont des groupements sulfoniques acides ou des groupements sulfoniques salifiés. 1 20 52 9. Utilisation selon la précédente où le premier polymère comprend un polyacrylonitrile, de préférence un copolymère d'acrylonitrile et de méthallyle sulfonate de sodium. 10. Utilisation selon une des précédentes d'une suspension pour traiter en surface un support de base à usage médical. 11. Utilisation selon une des précédentes d'une suspension pour traiter dans 10 la masse un support de base à usage médical. 12. Utilisation selon une des précédentes où le support de base utilisé est sous la forme d'une membrane semi-perméable, de billes, d'un gel ou d'une mousse. 15 13. Support composite comprenant un support de base pour le traitement d'un fluide biologique où: - le support de base est constitué essentiellement d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, - au moins une partie de la surface du support de base est revêtue d'un deuxième 20 polymère lié ioniquement au premier polymère, le deuxième polymère étant porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, caractérisé en ce que : le deuxième polymère est sous forme colloïdale, permettant à la membrane composite 25 d'adsorber au moins une entité ayant des groupements anioniques ou anionisables par liaison avec des groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 14. Support composite selon la précédente où le deuxième polymère est en association avec un polyacide organique tel que défini dans au moins une des 30 2 à 5. 15. Support selon une des deux précédentes où le premier polymère et le deuxième polymère sont tels que définis dans au moins une des 6 à 9. 35 16. Support composite selon une des 13 à la précédente où ladite partie de la surface du support est revêtue au moins partiellement d'au moins un agent 3 anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 17. Support selon la précédente où l'agent anticoagulant comprend au moins un composé de la famille des glycoaminoglycanes ayant une activité anticoagulante, cet agent anticoagulant étant de préférence choisi dans le groupe comprenant : l'héparine non fractionnée, l'héparine fractionnée, les danaparoïdes, tous les dérivés de l'héparine, les mélanges de ces produits. 18. Support selon une des deux précédentes où la concentration surfacique de l'agent anticoagulant déposé est comprise entre 1000 et 30 000 UI/m2 de membrane, de préférence entre 2000 et 8 000 UUm2 de membrane. 19. Support composite selon une des 13 à la précédente où la concentration 15 surfacique du deuxième polymère sous forme colloïdale est comprise entre 15 et 200 mg/m2. 20. Support selon la précédente où la concentration surfacique du deuxième polymère sous forme colloïdale est comprise entre 15 à 100 mg/m2. 21. Support selon une des 13 à la précédente où le deuxième polymère comprend des chaînes de taille suffisante pour ne pas traverser le support de base. 22. Support selon la 13 à la précédente où le deuxième polymère est préparé 25 par ultrafiltration d'une solution du deuxième polymère au travers d'une membrane semi-perméable permettant d'éliminer les chaines du deuxième polymère ayant une taille inférieure à la taille correspondante à la porosité du support de base. 23. Support composite selon une des 13 à la précédente où le support de 30 base est une membrane semi-perméable de base. 24. Support selon la précédente où la masse moléculaire du deuxième polymère est supérieure au seuil de coupure de la membrane semi-perméable faite avec le premier polymère. 20 35 25. Support composite selon une des 13 à la précédente, utile pour l'épuration par circulation extracorporelle du sang ou du plasma, où le support de base est une membrane semi-perméable, la membrane composite comportant au moins : - une première partie de la surface destinée à être mise en contact avec le sang ou le plasma, - une deuxième partie de la surface destinée à être mise en contact avec le dialysat ou le filtrat, où la première partie de la surface de la membrane est recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale et éventuellement par un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 26. Support selon la précédente où : - la première partie de la surface de la membrane est recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale et l'agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère, -la deuxième partie de la surface de la membrane est recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale. 27. Support selon la 25 où au moins la deuxième partie de la surface de la membrane est recouverte par le deuxième polymère sous forme colloïdale et éventuellement par un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables, aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère. 28. Support selon une des 23 à la précédente où la membrane semi-perméable est un empilement de format de membranes planes. 29. Support selon une des 25 à 27 où la membrane semi-perméable composite est constituée par un faisceau de fibres creuses, et où la surface de l'intérieur des fibres creuses est la première partie de la surface destinée à être mise en contact avec le sang ou le plasma et où la surface de l'extérieur des fibres creuses est la deuxième partie de la surface destinée à être mise en contact avec le filtrat ou le dialysat. 30. Support selon une des 13 à 22 où le support de base est constitué par une des formes suivantes : un ensemble de billes, une mousse, un gel. 31. Support selon la précédente ou le support de base est de porosité variable. 5 32. Support selon une des 13 à la précédente où le deuxième polymère sous forme colloïdale est présent dans la masse du support . 33. Support composite selon une des 13 à la précédente, caractérisée par une capacité d'adsorption d'endotoxines en mileu aqueux supérieure ou égale 500 EU/m2 10 pour une membrane, de préférence supérieure ou égale 1500 EU/m2. 34. Support selon la précédente où la capacité d'adsorption des endotoxines est comprise entre 2000 et 5.000EU/m2. 15 35. Procédé de fabrication d'un support composite pour le traitement de fluide biologique, le procédé comprenant les étapes suivantes : a) se munir d'un support de base essentiellement constitué d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables, b) se munir d'une suspension en milieu acide et comprenant un deuxième polymère porteur 20 de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, c) mettre en contact la suspension avec au moins une partie de la surface du support de base. 25 36. Procédé selon la précédente où le premier polymère et le deuxième polymère sont tels que définis dans au moins une des 6 à 9. 37. Procédé selon la précédente où le deuxième polymère est obtenu sous 30 forme colloïdale par l'étape de mélanger une première solution comprenant le deuxième polymère avec une deuxième solution comprenant au moins un polyacide organique. 38. Procédé selon la précédente où le polyacide organique est tel que défini dans au moins une des 2 à 5. 35 6 39. Procédé selon la précédente où le rapport de la concentration de deuxième polymère dans la suspension sur la concentration de polyacide organique dans la suspension est tel qu'il permet d'obtenir une suspension sous forme colloïdale. 40. Procédé selon la précédente où le deuxième polymère est la polyéthylèneimine et le polyacide est l'acide citrique, ledit rapport de la concentration pour la polyéthylèneimine et l'acide citrique étant compris entre 0,9 et 1,1. 41. Procédé selon une des 35 à la précédente, le procédé comprenant après l'étape c), une étape d) comme suit : mettre en contact au moins une portion de ladite partie de la surface du support de base avec une solution comprenant au moins un agent anticoagulant porteur de groupements anioniques ou anionisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements cationiques ou cationisables du deuxième polymère de façon à fixer un revêtement d'anticoagulant sur la ladite portion de partie de la surface du support revêtue du deuxième polymère. 42. Procédé selon la précédente où l'étape d) est exécutée juste avant l'utilisation du support pour le traitement de fluide biologique composite ou pendant la fabrication du support composite. 43. Procédé selon une des précédentes comportant comme étape ultime de fabrication l'étape de stérilisation du support, telle que la stérilisation gamma ou la stérilisation par oxyde d'éthylène précédée ou non d'une irradiation gamma. 25 44. Procédé selon une des 35 à la précédente où la première solution comprenant le deuxième polymère est préparée par ultrafiltration d'une solution du deuxième polymère au travers d'une membrane semi-perméable permettant d'éliminer les chaînes du deuxième polymère ayant une taille inférieure ou égale à la taille correspondante à la porosité du support de base. 30 45. Procédé selon une des précédentes où le traitement par la suspension en milieu acide du deuxième polymère sous forme colloïdale est effectué dans au moins une portion de la masse du support de base. 35 46. Echangeur comprenant : - un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments,20 7 - le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - le deuxième compartiment étant destiné à la circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée, les deux compartiments étant séparés par un support composite selon une des 13 à 34 . 47. Echangeur selon la précédente où les compartiments sont séparés en outre par une masse d'empotage basée sur une composition adhésive appropriée, destinée à 10 former selon le cas : (iii) une cloison cylindrique de séparation des deux compartiments comportant comme support une membrane perméable sous forme de faisceau de fibres creuses, (iv) un joint étanche dans ledit dispositif comportant comme support une membrane semi-perméable sous forme d'empilement de membranes planes. 15 48. Procédé de fabrication d'un échangeur pour le traitement d'un liquide biologique, l'échangeur comprenant un boitier délimitant un premier et un deuxième compartiments, le premier compartiment étant équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, le deuxième compartiment étant destiné à la 20 circulation du dialysat ou du filtrat et étant équipé d'une sortie et éventuellement d'une entrée , les deux compartiments étant séparés par un support de base, le procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; 25 a2) assembler les divers composants de l'échangeur, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; bl) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant 30 sous forme colloïdale, b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie de la surface du support de base destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger l'échangeur de la solution contenant le deuxième polymère; 35 cl) éventuellement stériliser l'échangeur ainsi obtenu. 8 49. Procédé selon la précédente comportant, après les étapes b), l'étape cO) de mettre en contact en milieu liquide au moins une solution d'un agent anticoagulant avec au moins une portion de la partie de la surface du support de base revêtue du deuxième polymère sous forme colloïdale de façon à fixer sur la surface du support revêtue du deuxième polymère sous forme colloïdale, un revêtement d'anticoagulant; l'étape (cO) pouvant être réalisée avant ou après l'étape (a2). 50. Procédé selon une des deux précédentes où le premier polymère et le deuxième polymère sont tels que définis dans au moins une des 6 à 9. 51. Dispositif d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique comprenant : - un boitier équipé d'une entrée et d'une sortie et destiné à la circulation de liquide biologique à traiter, - un support composite selon une des 13 à 34 contenu dans le boitier. 15 52. Procédé de fabrication d'un dispositif médical d'adsorption d'entités contenues dans un fluide biologique pour le traitement d'un liquide biologique, le dispositif comprenant un boitier équipé d'une entrée et d'une sortie et étant destiné à la circulation de fluide biologique à traiter, un support composite selon une des 13 à 34, le 20 procédé comprenant les étapes suivantes : al) se munir d'un support de base essentiellement constitué à partir d'un premier polymère porteur de groupements anioniques ou anionisables; a2) assembler les divers composants du dispositif, en particulier monter le support de base dans le boîtier ; 25 bl) se munir d'une suspension en milieu acide contenant un deuxième polymère porteur de groupements cationiques ou cationisables aptes à former une liaison ionique avec les groupements anioniques ou anionisables du premier polymère, le deuxième polymère étant sous forme colloïdale, b2) mettre en contact la suspension avec au moins une première partie du support de base 30 destiné à être mise en contact avec le liquide à traiter, b3) dans le cas où les étapes (bl-b2) sont réalisées postérieurement à l'étape (a2), rincer et/ou purger le dispositif d'adsorption de la solution contenant le deuxième polymère; cl) éventuellement stériliser le dispositif d'adsorption ainsi obtenu. 35 53. Utilisation d'un support selon une des 13 à 34 pour traiter le syndrome sceptique notamment par adsorption des endotoxines contenues dans un fluide biologique.10 4. Utilisation d'un support selon une des 13 à 34 pour épurer certaines molécules contenues dans le sang ou le plasma par circulation extracorporelle. 55. Utilisation d'un support selon une des 13 à 34 pour réduire l'anti-5 coagulation systémique d'un patient lors d'un traitement extracorporel sanguin ou plasmatique. | B,A | B01,A61 | B01D,A61L | B01D 67,A61L 33 | B01D 67/00,A61L 33/00 |
FR2891059 | A1 | ECRAN 3D A RESEAU DE SYSTEMES OPTIQUES CENTRES | 20,070,323 | La présente invention a pour objet un dispositif de diffusion électronique d'images associant un écran électronique comme un écran à cristaux liquides ou un écran à plasma avec un ou plusieurs réseaux lenticulaires, pour permettre la vision d'images fixes ou animées plates ou en 3D sans qu'il soit nécessaire de porter des lunettes spécifiques. Les dispositifs optiques connus sous le nom de réseaux lenticulaires, qui sont souvent constitués par une plaque de matériau transparent dont une face est plane et l'autre comprend un grand nombre de lentilles cylindriques ou sphériques, peuvent être utilisés pour émettre des images différentes selon les directions. Ils sont utilisés en particulier pour la production d'images en relief ou pour la restitution d'animations. Dans ces systèmes connus, l'image qui est apposée en vis-à-vis du réseau lenticulaire est appelée ci-après image entrelacée parce qu'elle comporte des pixels (pixel vient de picture element et signifie une partie élémentaire d'image) provenant de plusieurs images différentes, ces images que l'on appelle ci-après images primaires étant vues successivement par l'oeil du spectateur lorsque ce dernier se déplace horizontalement dans un plan parallèle à l'image entrelacée. L'image entrelacée peut être produite par deux méthodes connues ci-après dénommées la méthode par calcul et la méthode par projection . / La méthode par calcul Dans cette méthode, l'image entrelacée est calculée à partir des images primaires. Elle est ensuite imprimée sur du papier ou au dos du réseau lenticulaire lui-même, ou bien produite par un écran électronique, ou bien encore projetée sur un écran dépoli par un projecteur situé à l'arrière dudit réseau lenticulaire. ^ Cette méthode peut être considérée comme connue depuis 1903, puisque, à cette date, F. Ives a déjà utilisé une plaque à fentes verticales comme barrière de parallaxe permettant de voir une image entrelacée comportant des stries verticales alternées provenant d'images oeil-droit et d'images oeil-gauche (Parallax stereogram and process for making same. Brevet U.S. 725,567, Avril 1902). ^ Pour augmenter l'angle de visibilité et les positions possibles de vue, Kanolt et H. Ives ont utilisé plus de stries par fente. ^ En 1908, Lippmann a proposé d'utiliser des réseaux de lentilles sphériques en lieu et place des fentes. (LIPPMANN, G. 1908. Epreuves réversibles donnant la sensation du relief. Journal of Physics 7, 4 (Nov.) , 821-825) Ces réseaux sont fréquemment dénommés "fly's-eye" ou réseaux intégraux, parce qu'ils procurent à la fois une parallaxe horizontale et une parallaxe verticale. ^ De très nombreux documents décrivent depuis longtemps des réseaux lenticulaires associés à des dispositifs affichant les images entrelacées par des moyens électroniques, et de très nombreux perfectionnements ont été proposés dans cette famille de produits. On peut citer en particulier: É EP 0 791 847 A (KONINKLIJKE PHILIPS ELECTRONICS N.V.- 27 août 1997) qui utilise exclusivement des lentilles cylindriques (à la différence de la présente demande) et propose d'incliner ces lentilles par rapport à la verticale. É FR2782438 (Allio Pierre - 18 février 2000) qui propose de modifier le calcul d'entrelacement en permutant les sub-pixels R, V et B. ^ Le brevet WO 98/20392 (GUIGAN) publié le 14 mai 1998, décrit la façon d'utiliser des réseaux de lentilles sphériques non pas pour procurer à la fois une parallaxe horizontale et une parallaxe verticale, mais pour augmenter le nombre d'images dans la parallaxe horizontale. Ce brevet a fait l'objet de deux perfectionnements: / de nouveaux types de lentilles ayant des performances similaires à celles des lentilles sphériques ont été découverts, et des réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits à lentilles cylindriques doubles ont été décrits dans la demande de brevet FR02/0013, et sont illustrées par la figure 7 qui montre un réseau lenticulaire constitué de deux réseaux lenticulaires 210 et 220 à lentilles cylindriques, chaque ensemble formé par l'intersection d'une lentille cylindrique du réseau 210 et d'une lentille cylindrique du réseau 220 constituant un système optique dont les caractéristiques optiques se rapprochent de celles d'un système optique centré. / des réseaux lenticulaires à systèmes optiques dits annulaires ont été décrits dans la demande de brevet FR04/0659. Le principal avantage de cette façon d'organiser les lentilles selon WO 98/20392 et ses perfectionnements ultérieurs est l'augmentation considérable du nombre d'images vues successivement par le spectateur lors de son déplacement horizontal. Elle a une caractéristique constante qui est que l'ensemble des pixels ou sous-ensembles de pixels correspondant à une lentille élémentaire a une plus grande dimension supérieure à la plus grande dimension de la pupille de la lentille élémentaire considérée, étant précisé que l'on considère comme pixels correspondant à une lentille élémentaire les pixels présents sur l'écran, adjacents entre eux, provenant d'images primaires différentes, et visibles à travers une même lentille élémentaire du réseau lenticulaire. / La méthode par projection Dans cette méthode, l'image entrelacée est obtenue par projection sur le réseau lenticulaire 3 des images dites primaires à partir de projecteurs situés à des emplacements différents. La présente invention relève de la méthode par calcul. Elle a l'avantage 40 de permettre une réalisation très simple, rustique et bon marché de diffusion d'images en relief. L'invention consiste principalement à mettre en uvre la disposition des lentilles objet du brevet WO 98/20392 (GUIGAN) en la combinant avec une méthode d'entrelacement particulière. Le dispositif proposé est un dispositif optique comprenant: o un écran électronique 1 comportant des pixels lumineux, chacun des pixels comportant des sous-éléments de couleur différente ci-après dénommés subpixels, o un dispositif dit réseau lenticulaire 2, comportant une pluralité de dispositifs optiques dits dispositifs élémentaires juxtaposés, lesdits dispositifs élémentaires comprenant chacun une lentille élémentaire convergente ou un système optique équivalent dit lentille élémentaire 21, ladite lentille élémentaire 21 du réseau lenticulaire 2 étant un 55 système optique centré ou assimilé, étant précisé que l'on entend par système optique centré ou assimilé : o aussi bien un système optique possédant un axe de symétrie de révolution sensiblement perpendiculaire au plan focal de ladite lentille élémentaire, o qu'un système optique ayant des caractéristiques optiques proches, c'est-à-dire lui permettant de focaliser à la distance focale des rayons lumineux parallèles: ^ soit sur un petit disque, ^ soit sur un petit rectangle accolé par ses petits côtés à deux demi-disques d'un diamètre égal audit petit côté du rectangle ^ soit sur un petit parallélogramme, ^ soit sur une petite surface de forme quelconque, le mot petit signifiant ici que la surface considérée est égale à une fraction de la surface de la pupille de la lentille élémentaire considérée. caractérisé par le fait que les pixels de l'image entrelacée ne sont pas composés de sub-pixels provenant de la même image primaire, mais au contraire d'images primaires différentes. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: ^ la surface de l'ensemble des sub-pixels alignés horizontalement sur l'écran électronique et correspondant à des vues différentes, dit bandelette élémentaire, a une plus grande dimension supérieure à la largeur de la pupille de la lentille élémentaire 21 située en vis-à-vis. ^ les lentilles élémentaires 21, 22 et suivantes sont organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit Axe Horizontal , d'un angle dont la tangente est égale à la hauteur d'un sub-pixel divisée par la largeur d'un sub-pixel, étant précisé que l'on entend ci-avant et ci- après par Axe Horizontal 30 et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux qui sont respectivement: parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Horizontal parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical; ^ chaque ligne de sub-pixels est composée successivement de sub-pixels correspondant aux couleurs primaires retenues comme par exemple rouge, vert et bleu, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires ^ chaque colonne de sub- pixels est composée de sub-pixels de couleur identique, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se 45 succèdent dans l'ordre des images primaires ^ le réseau lenticulaire est divisé en portions de réseau lenticulaire, comportant chacun une plaque supplémentaire 3 permettant d'aligner lesdites portions dans le plan de l'écran. ^ Ladite portion de réseau lenticulaire comporte des moyens de repérage 41 et 42 permettant de disposer lesdites portions de réseau lenticulaire dans un gabarit afin d'assurer un positionnement précis desdites portions. ^ ladite portion de réseau lenticulaire comporte des moyens d'assemblage entre lesdites portions de réseau lenticulaire. 10 ^ les sub-pixels provenant d'une même image primaire sont arrangés en lignes dont la valeur absolue de la tangente est égale au rapport entre deux fois la hauteur d'un sub-pixel et une fois sa largeur. ^ le réseau lenticulaire 2 est constitué par la superposition de deux 5 réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques, ces deux réseaux ayant un plan focal commun après avoir été superposés. L'invention sera bien comprise, et d'autres buts, avantages et caractéristiques de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre, laquelle est illustrée par les figures 1 à 7 Figure 1, un plan de répartition des pixels d'une image entrelacée selon l'invention. Les rectangles en pointillés représentent les sub- pixels vus simultanément par un oeil d'un spectateur, et représentent aussi les zones de focalisation des lentilles élémentaires du réseau lenticulaire. Figure 2, un plan de répartition des pixels d'une image entrelacée respectant l'invention, mais qui est associée à un réseau lenticulaire cylindrique dont les lentilles ont un axe de symétrie longitudinal incliné sur l'horizontale, cette figure n'étant pas conforme à l'invention et permettant de constater les inconvénients que l'invention permet de contourner; les zones de focalisation de ces lentilles sont représentées par des parallélogrammes inclinés dont les contours sont en pointillés. Figure 3, une vue en perspective de portion de réseau lenticulaire de la figure 4, vue côté lentilles. Figure 4, une vue en perspective d'une portion de réseau lenticulaire selon l'invention, vue côté opposé aux lentilles Figure 5, une vue en perspective de plusieurs portions de réseau lenticulaire selon l'invention, assemblées entre elles, vues côté lentilles. Figure 6, un plan de répartition des pixels d'une image entrelacée, dans un second mode de réalisation de l'invention. Figure 7, une vue en perspective d'une portion de réseau lenticulaire selon l'invention, correspondant au plan de répartition des pixels de la figure 6, ledit réseau lenticulaire étant constitué par la superposition de deux réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques 210 et 220, le réseau lenticulaire 210 étant constitué des lentilles élémentaires 2101, 2102 et suivantes, et le réseau lenticulaire 220 étant constitué des lentilles élémentaires 2201, 2202 et suivantes. La figure 1 montre un plan de répartition des pixels d'une image 40 entrelacée selon un premier mode de mise en uvre de l'invention. Les sub-pixels qui sont ici rouge, vert et bleu comme c'est le plus souvent le cas pour les écrans à cristaux liquides ou à plasma, sont respectivement notés Rn, Vn et Bn, notation dans laquelle n représente le numéro d'ordre de l'image primaire dont sont issus les sub-pixels considérés. Chaque ligne de sub-pixel est composée successivement de sub-pixels rouge vert et bleu, mais ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires Chaque colonne de sub-pixels est composée de sub-pixels de couleur 50 identique rouge ou vert ou bleu, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires. Les lentilles 21, 22 et suivantes (représentées sur les figures 1 à 3 par des rectangles en pointillés gras), sont toutes situées en vis-à-vis des pixels dont la valeur n est identique. Ainsi, lorsque le spectateur se déplace parallèlement au plan de l'écran, il voit toujours des pixels provenant de la même image primaire. La figure 2 montre ce qui se passerait si, au lieu d'utiliser un réseau lenticulaires à lentilles sphériques, on utilisait un réseau lenticulaire à lentilles cylindriques inclinées sur l'horizontale: les lentilles focaliseraient non seulement sur des images primaires ayant la même valeur de n, mais aussi sur d'autres lentilles. Il en résulterait un manque de netteté et un défaut de perception puisque le spectateur verrait simultanément une image primaire et des portions de pixels issues d'autres images primaires. La figure 3 montre une portion de réseau lenticulaire comportant des lentilles élémentaires sphériques 21, 22 et suivantes alignées selon la disposition de la figure 1. Cette portion de réseau lenticulaire, visible de dos à la figure 4 comporte une plaque supplémentaire 3 venant de moulage, de surface identique à celle de ladite portion de réseau lenticulaire, mais décalée latéralement, de telle sorte que, lorsque ces portions de réseau sont assemblées pour former un réseau lenticulaire de grande taille, les portions s'alignent facilement dans le plan de l'écran. La figure 4 montre deux ergots optionnels 41 et 42 venant de moulage au dos de la plaque 3, qui sont utilisés pour pouvoir disposer toutes les portions de réseau lenticulaire dans un gabarit comportant les trous correspondant, avant coller ces portions les unes aux autres. Ces ergots sont destinés à assurer un positionnement précis desdites portions. Ils peuvent être supprimés après assemblage par des moyens mécaniques comme par exemple le ponçage. Ces ergots peuvent aussi être remplacés par des trous ou des encoches qui sont ensuite rebouché(e)s. La figure 5 montre la construction d'un réseau de grandes dimensions à l'aide des portions de réseau lenticulaire. Un collage peut être effectué entre d'une part les faces avant desdites plaques supplémentaires 3a, 3b et suivantes, et d'autre part les faces arrière des portions de réseau 2a, 2b et suivantes. La figure 6 montre que l'invention peut aussi être mise en uvre de façon différente, en ne respectant pas la règle que chaque colonne de subpixels doit être composée de sub-pixels issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires. Cette mise en oeuvre offre un avantage qui est que les lentilles ont une disposition qui se rapproche de celle connue sous la dénomination en nid d'abeilles , et ont donc chacune une surface qui se rapproche le plus du cercle. Cette disposition permet de réduire, pour un nombre de lentilles déterminé, l'ouverture maximale de chaque lentille, et donc d'améliorer la netteté de l'image perçue. Cette mise en uvre peut aussi sembler à priori moins favorable car un mouvement vertical du spectateur conduit à des changements plus rapides d'images primaires vues par lui. Dans certains cas, cela peut cependant être considéré comme un avantage dans la mesure où, dans une salle de cinéma, un léger réglage en hauteur des fauteuils permet à tous les spectateurs de se situer dans une position leur permettant de bénéficier confortablement des performances du dispositif. Mais dans les cas où cet inconvénient est réel, il est recommandé de mettre en uvre la présente invention en utilisant un réseau lenticulaire semblable à celui de la figure 7, qui est constitué par la superposition de deux réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques 210 et 220. L'assemblage entre deux lentilles cylindriques forme un système optique ayant des caractéristiques optiques proches de celles d'un système optique centré, car il permet de focaliser sur un plan unique des rayons lumineux parallèles soit sur un petit parallélogramme soit sur un petit rectangle ou sur un petit carré, selon les caractéristiques de chacun des deux réseaux, et selon la valeur de l'angle entre les axes longitudinaux des lentilles cylindriques de chacun des deux réseaux. Une condition importante à respecter pour que de tels réseaux fonctionnent est qu'ils aient un plan focal commun après avoir été superposés. Dans la présente description et dans les revendications qui suivent, l'expression réseau lenticulaire est utilisée pour décrire des ensembles de lentilles de différents types. Il va de soi que cette expression doit être comprise au sens large, et que les réseaux lenticulaires à systèmes optiques centrés, à lentilles cylindriques doubles ou annulaires peuvent être remplacés par des plaques opaques comportant des trous ou zones transparentes circulaires, ou de formes fantaisistes en lieu et place des systèmes optiques décrits. - Les principales applications de la présente invention sont: l'affichage publicitaire, les enseignes publicitaires, la promotion sur le lieu de vente, la composition de vitrines virtuelles; - toutes les applications de la télévision, de la vidéo et du cinéma, et en particulier les suivantes: - les retransmissions sportives, les films et feuilletons, les 20 journaux télévisés et les reportages, - les jeux vidéo, - la publicité, - les attractions des parcs de loisirs, - les terminaux des postes de travail de création assistée par 25 ordinateur, la conception de produits et l'architecture, la visualisation scientifique, - l'imagerie médicale (radiographies 3D, RMN, scanner, échographie, endoscopie, microchirurgie, etc.), - les systèmes d'aide au pilotage d'engins et les simulateurs de 30 pilotage, - les films personnels, - les luminaires, les uvres d'art, les objets de décoration et les gadgets, - La planification des missions, la reconnaissance, l'évaluation des 35 dommages, l'analyses du terrain, la cartographie, la géographie, la recherche sismique, -l'éducation, - la téléconférence, - Les dispositifs permettant aux conducteurs d'automobiles d'apprécier 40 la distance qu'ils doivent conserver entre leur véhicule et celui qui le précède, en fonction de leur vitesse | L'invention consiste principalement à mettre en oeuvre la disposition des lentilles objet du brevet Wo 98/20392 (GUIGAN.) en la combinant avec une méthode d'entrelacement particulière dans laquelle les pixels de l'image entrelacée ne sont pas composés de sous-pixels provenant de la même image primaire, mais au contraire d'images primaires différentes.Dans un mode de réalisation préféré :□ chaque ligne de sub-pixels est composée successivement de sub-pixels R, V et B, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires□ chaque colonne de sub-pixels est composée de sub-pixels de couleur identique R ou V ou B, et deux sub-pixels adjacents sont issus d'images primaires différentes | Revendications 1. Dispositif optique comprenant: o un écran électronique 1 comportant des pixels lumineux, chacun des pixels comportant des sous-éléments de couleur différente ci-5 après dénommés sub-pixels, o un dispositif dit réseau lenticulaire 2, comportant une pluralité de dispositifs optiques dits dispositifs élémentaires juxtaposés, lesdits dispositifs élémentaires comprenant chacun une lentille élémentaire convergente ou un système optique équivalent dit lentille élémentaire 21, ladite lentille élémentaire 21 du réseau lenticulaire 2 étant un système optique centré ou assimilé, étant précisé que l'on entend par système optique centré ou assimilé : o aussi bien un système optique possédant un axe de symétrie de révolution sensiblement perpendiculaire au plan focal de ladite lentille élémentaire, o qu'un système optique ayant des caractéristiques optiques proches, c'est-à-dire lui permettant de focaliser à la distance focale des rayons lumineux parallèles: ^ soit sur un petit disque, ^ soit sur un petit rectangle accolé par ses petits côtés à deux demi-disques d'un diamètre égal audit petit côté du rectangle É soit sur un petit parallélogramme, É soit sur une petite surface de forme quelconque, le mot petit signifiant ici que la surface considérée est égale à une fraction de la surface de la pupille de la lentille élémentaire considérée. caractérisé par le fait que les pixels de l'image entrelacée ne sont 30 pas composés de sub-pixels provenant de la même image primaire, mais au contraire d'images primaires différentes. 2. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que la surface de l'ensemble des sub-pixels alignés horizontalement sur l'écran électronique et correspondant à des vues différentes, dit bandelette élémentaire, a une plus grande dimension supérieure à la largeur de la pupille de la lentille élémentaire 21 située en vis-à-vis. 3. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que les lentilles élémentaires 21, 22 et suivantes sont organisées en lignes inclinées par rapport à un axe dit Axe Horizontal , d'un angle dont la tangente est égale à la hauteur d'un sub-pixel divisée par la largeur d'un sub-pixel, étant précisé que l'on entend ci-avant et ciaprès par Axe Horizontal et par Axe Vertical des axes perpendiculaires entre eux 45 qui sont respectivement: - parallèle au bord inférieur et au bord supérieur de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Horizontal, - parallèle au bord gauche et au bord droit de l'image entrelacée 6 rectangulaire, ou d'une découpe de cette image selon le mode portrait ou selon le mode paysage, pour l'axe dit Axe Vertical. 4. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que chaque ligne de sub-pixels est composée successivement, de 55 subpixels correspondant aux couleurs primaires retenues comme par 20 exemple rouge, vert et bleu, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires. 5. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que chaque colonne de sub-pixels est composée de sub-pixels de couleur identique, et ces sub-pixels sont issus d'images primaires qui se succèdent dans l'ordre des images primaires. 6. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que le réseau lenticulaire est divisé en portions de réseau lenticulaire, comportant chacun une plaque supplémentaire 3 permettant d'aligner lesdites portions dans le plan de l'écran. 7. Système de projection selon la 6 caractérisé par le fait que ladite portion de réseau lenticulaire comporte des moyens de repérage 41 et 42 permettant de disposer lesdites portions de réseau lenticulaire dans un gabarit afin d'assurer un positionnement précis desdites portions. 8. Système de projection selon la 6 caractérisé par le fait que ladite portion de réseau lenticulaire comporte des moyens d'assemblage entre lesdites portions de réseau lenticulaire. 9. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que les sub-pixels provenant d'une même image primaire sont arrangés en lignes dont la valeur absolue de la tangente est égale au rapport entre deux fois la hauteur d'un sub-pixel et une fois sa largeur 10. Système de projection selon la 1 caractérisé par le fait que le réseau lenticulaire 2 est constitué par la superposition de deux réseaux lenticulaires à lentilles cylindriques, ces deux réseaux ayant un plan focal commun après avoir été superposés. | G,H | G02,H04 | G02B,H04N | G02B 27,H04N 13 | G02B 27/22,H04N 13/00 |
FR2891958 | A1 | DISPOSITIF LIMITEUR DE COURANT, DISJONCTEUR COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF, ET PROCEDE LIMITEUR DE COURANT | 20,070,413 | 10001] L'invention concerne un dispositif limiteur de courant destiné à être connecté sur une ligne électrique, ledit dispositif comprenant un élément en matériau à coefficient de température positif et deux électrodes disposées solidairement sur des parties opposées dudit élément. 10002] L'invention concerne également un disjoncteur comprenant au moins un conducteur principal sur lequel est connecté le dispositif limiteur de courant. 10003] L'invention concerne enfin un procédé de limitation d'un courant à l'aide d'un élément en matériau à coefficient de température positif. ETAT DE LA TECHNIQUE (0004) Il est connu d'utiliser des éléments en matériau à coefficient de température positif, en abrégé CTP, comme limiteur de courant. A la température normale d'utilisation, la résistance électrique de ce type de matériau est très basse. En cas d'une surintensité, la montée en température du matériau au-delà d'une valeur critique génère une augmentation rapide de la résistance électrique permettant de limiter l'augmentation de courant. Cette augmentation de la résistance est générée par un changement d'état du matériau de l'élément entre un état dit non transité et un état dit transité. 10005] Ce type d'élément en matériau CTP présente généralement une forme aplatie avec des électrodes disposées sur les parties opposées les moins distantes dudit élément. Cette configuration permet notamment de minimiser la valeur de la résistance électrique lors d'une utilisation normale, c'est à dire avec un courant d'intensité nominale. Cependant, une telle configuration aplatie ne permet pas une bonne tenue électrique. En effet, sous forte intensité, lors du changement d'état du matériau CTP, seule une fine couche interne au matériau CTP fait obstacle au passage du courant et supporte la tension. En conséquence, le gradient de potentiel électrique sur la faible épaisseur de matériau CTP entre les électrodes est important, ce qui limite l'utilisation d'éléments en matériau CTP présentant une telle configuration aplatie aux domaines des basses tensions. [0006] Il est connu du brevet américain US 6,038,117 de connecter en série plusieurs éléments limiteurs de courant, chaque élément comportant une thermistance en matériau CTP montée en parallèle avec une varistance. Ce type de montage permet, dès le début du changement d'état du matériau CTP d'un des éléments limiteurs, de limiter la tension aux bornes dudit élément et d'éviter qu'une tension trop élevée ne vienne s'établir aux bornes de cet élément limiteur. Ce type de montage est cependant relativement compliqué à mettre en oeuvre. [0007] Il est également connu du brevet américain US 5,537,286 de produire des dispositifs de protection de circuit électrique comportant une portion de plaque en matériau CTP et deux éléments conducteurs espacés l'un de l'autre de façon que, lors de l'utilisation du dispositif, le courant circule dans le sens de la longueur plutôt que dans l'épaisseur de la plaque. Du fait de la géométrie de leur configuration, la résistance intrinsèque des dispositifs de protection décrits dans ce brevet est, lors d'un fonctionnement normal, c'est à dire sans changement d'état du matériau CTP, trop élevée pour permettre la circulation de courants nominaux de forte intensité, sans créer de dissipation excessive. EXPOSE DE L'INVENTION [0008] L'invention vise à fournir un dispositif limiteur de courant simple, autorisant un fonctionnement avec de forts courants nominaux, et présentant une bonne tenue électrique lorsque le matériau CTP dudit dispositif limiteur change d'état lors d'une surintensité. [0009] L'invention concerne donc un dispositif limiteur de courant destiné à être connecté sur une ligne électrique, ledit dispositif comprenant un élément en matériau à coefficient de température positif et deux électrodes disposées solidairement sur des parties opposées dudit élément. [0010] L'élément en matériau à coefficient de température positif du dispositif de l'invention, a une forme allongée, les électrodes étant disposées sur les parties opposées choisies parmi les parties opposées les plus distantes dudit élément, et le dispositif comprend des moyens échangeurs de chaleur échangeant de la chaleur avec au moins une partie longitudinale dudit l'élément. De préférence, les électrodes sont disposées sur les parties opposées (8) les plus distantes dudit élément .Par exemple, la distance entre les parties opposées les plus distantes de l'élément en matériau CTP, sur lesquelles sont disposées les électrodes, est supérieure à cinq fois, voire quinze fois, la distance maximum entre les parties opposées les moins distantes dudit élément. De préférence, l'élément en matériau à coefficient de température positif comporte un composé en polymère. 10011] Avantageusement, l'élément en matériau à coefficient de température positif présente une forme parallélépipédique, les moyens échangeurs étant disposés sur au moins une face longitudinale dudit élément dont la surface est la plus grande. 10012] Selon plusieurs modes de réalisation, les moyens échangeurs de chaleur comportent des ailettes, des caloducs, ou au moins une cellule à effet Peltier. 10013] Selon un mode de réalisation, le dispositif limiteur de courant comporte des moyens de régulation de la température sur une partie longitudinale de l'élément agissant sur les moyens échangeurs de chaleur. 10014] Selon un autre mode de réalisation, le dispositif limiteur de courant comporte des moyens de traitement des surintensités dotés de moyens de détection de surintensité et de moyens d'action sur les moyens échangeurs de chaleur. 10015] De préférence, les moyens échangeurs de chaleur sont couplés à l'élément en matériau à coefficient de température positif par un matériau thermiquement conducteur et électriquement isolant. 10016] L'invention concerne également un disjoncteur comprenant au moins un conducteur principal et un dispositif limiteur de courant, tel que décrit précédemment, connecté en série avec ledit conducteur principal pour limiter le courant lorsque un seuil de courant ou de température est dépassé. 10017] L'invention concerne également un procédé de limitation d'un courant à l'aide d'un élément en matériau à coefficient de température positif, comportant la circulation d'un courant à travers l'élément en matériau à coefficient de température positif dans le sens de l'une de ses plus grandes dimensions, et l'échange de la chaleur avec une partie longitudinale dudit élément. [0018] De préférence, l'échange de chaleur comporte une régulation de la température de la partie longitudinale dudit élément agissant sur les moyens échangeurs de chaleur. [0019] Avantageusement, le procédé comporte un traitement des surintensités comprenant une détection de surintensité et l'action sur les moyens échangeurs de chaleur. [0020] De préférence, la régulation de la température comporte : - une étape de mesure de la température de la partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif, -une étape de comparaison de la mesure de la température avec au moins une consigne, et - une étape d'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. [0021] De préférence, le traitement des surintensités comporte : 15 - une étape de mesure du courant, - une étape de comparaison de la mesure du courant ou de l'énergie calculée à partir de ladite mesure de courant avec une valeur seuil, et - l'étape d'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. 20 [0022] Selon un mode de réalisation, l'échange de chaleur est réalisé par l'intermédiaire d'au moins une cellule à effet Peltier. Dans ce cas, l'étape de régulation de la température et/ou l'étape de traitement des surintensités comporte, de préférence, en outre, une action sur la polarité d'un courant d'alimentation de la au moins une cellule à effet Peltier pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température 25 positif. L'étape de régulation de la température et/ou l'étape de traitement des surintensités comporte, de préférence, une action sur l'amplitude du courant d'alimentation de la au moins une cellule à effet Peltier. [0023] Selon un mode de réalisation préféré : le courant ou l'énergie calculée à partir dudit courant est comparé à une valeur seuil, et - la température dans la partie longitudinale dudit élément est maintenue dans une plage opératoire, en dehors de laquelle il existe un risque de détérioration dudit l'élément. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0024] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. [0025] La figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif limiteur d'intensité selon l'invention. [0026] La figure 2 représente l'élément en matériau CTP du dispositif limiteur d'intensité. [0027] La figure 3 représente les profils de résistance et de température sur une section latérale d'un élément en matériau CTP dans un état partiellement transité. [0028] La figure 4 représente une vue de côté, en coupe, selon une section longitudinale, du dispositif limiteur illustrant le changement d'état du matériau à coefficient de température positif. [0029] La figure 5 représente une vue de dessus, en coupe, selon une section longitudinale du dispositif limiteur illustrant le changement d'état du matériau à coefficient de température positif. [0030] La figure 6 représente un dispositif limiteur d'intensité pour lequel les moyens échangeurs de chaleur comportent des ailettes. [0031] La figure 7 représente un dispositif limiteur d'intensité pour lequel les moyens échangeurs de chaleur comportent des caloducs. [0032] La figure 8 représente un procédé de mise en oeuvre du dispositif limiteur d'intensité. [0033] La figure 9 représente les étapes de régulation d'un procédé de mise en oeuvre du dispositif limiteur d'intensité. [0034] La figure l0 représente un dispositif limiteur d'intensité comportant des moyens de régulation de la température sur une partie longitudinale dudit élément et des moyens de régulation de l'intensité du courant, [0035] La figure 11 représente un mode de réalisation du dispositif limiteur d'intensité et des moyens de régulation associés, les moyens de régulation agissant sur des cellules à effet Peltier. DESCRIPTION DETAILLEE [0036] Le dispositif limiteur de courant 1 représenté à la figure 1 est connecté sur une ligne électrique 2. Le dispositif limiteur comprend un élément en matériau à coefficient de température positif 3 et deux électrodes 4 et 5 disposées solidairement sur des parties opposées de l'élément. Le dispositif limiteur comporte également des moyens échangeurs de chaleur symbolisés par des parallélépipèdes en pointillés et ayant les références numériques 6 et 7. Ces moyens échangeurs permettent le transfert de calories avec les parties longitudinales de l'élément. [0037] L'élément en matériau CTP peut présenter n'importe quelle forme allongée. A titre d'exemple, l'élément en matériau CTP peut présenter une forme cylindrique, tubulaire ou parallélépipédique. Les moyens échangeurs de chaleur peuvent échanger de la chaleur avec l'ensemble ou une partie des parties longitudinales de l'élément. Avantageusement, les moyens échangeurs échangent de la chaleur avec les parties longitudinales externes de l'élément. Dans le cas d'un élément ayant une forme creuse, par exemple une forme tubulaire, les moyens échangeurs de chaleur peuvent échanger de la chaleur avec les parties longitudinales internes de l'élément. [0038] Dans le mode représenté à la figure 1, l'élément en matériau à coefficient de température positif présente une forme parallélépipédique et les moyens échangeurs sont disposés sur les deux faces longitudinales de l'élément dont la surface est la plus grande. 10039] L'élément 3 en matériau CTP est également représenté de manière isolée à la figure 2. Celle-ci montre, plus particulièrement, l'une des deux parties opposées les plus distantes 8, sur lesquelles sont disposées les électrodes, et deux des parties longitudinales 9 et 10 de l'élément. Dans le mode des figures 1 et 2, les faces longitudinales sur lesquelles sont disposées les échangeurs de chaleur sont celles présentant les surfaces les plus grandes, c'est à dire la face longitudinale référencée 10 de la figure 2 et la face opposée non visible. Dans le cas d'un élément en matériau CTP de forme parallélépipédique comportant les trois dimensions suivantes : une longueur, une largeur et une épaisseur, et en posant que l'épaisseur est la plus petite de ces trois dimensions, les électrodes peuvent être disposées sur les faces opposées séparées par une distance égale à la longueur ou à la largeur de l'élément. 10040] La configuration allongée de l'élément en matériau CTP et la disposition des électrodes sur les parties opposées les plus distantes 8 de l'élément confèrent à cet élément une résistance électrique intrinsèque qui est plus grande que celle d'un élément de même volume, présentant une configuration aplatie, et portant des électrodes sur les parties opposées les moins distantes. Une fonction des moyens échangeurs de chaleur 6 et 7 est d'extraire la chaleur générée par la résistance électrique que constitue l'élément en matériau CTP. Ainsi, malgré la valeur plus élevée de la résistance électrique liée à la forme allongée de l'élément en matériau CTP, la température de cet élément peut être maintenue au-dessous de la température de transition du matériau CTP, de sorte que l'ensemble ou une grande partie de l'élément reste dans un état non transité lors d'un fonctionnement nominal. De cette façon, la résistance électrique de l'élément en matériau CTP est maintenue à son niveau sensiblement le plus bas, ce qui autorise la circulation d'un courant nominal relativement élevé sans augmentation significative de cette résistance électrique. 10041] En d'autres termes, la configuration allongée de l'élément en matériau CTP combinée à la présence des échangeurs de chaleurs sur les parties longitudinales 10 dudit élément permet la circulation d'un courant nominal d'intensité relativement élevé. 10042] Le dépassement d'un seuil d'intensité entraînant un changement d'état au coeur de l'élément en matériau CTP se traduit par des variations de la température et de la résistance électrique à l'intérieur de l'élément. Les distributions de la température 11 et de la résistance électrique 12 le long d'un axe latéral de l'élément sont représentées à la figure 3. Les variations de la température sont régies par l'efficacité de l'échange thermique réalisé par les échangeurs de chaleur sur les parties longitudinales de l'élément CTP. Dans le cas représenté à la figure 3, on observe que la température est plus basse sur les parties longitudinales de l'élément CTP, ce qui correspond aux zones de l'élément dans lesquelles l'échange thermique est maximum. Les changements rapides de la résistance électrique de l'élément sont générés par les variations de la température dans une plage de température comportant la température de transition du matériau CTP. La résistance électrique présente une valeur minimale sur les parties longitudinales de l'élément, ce qui correspond à des zones d'échange thermique maximum dans lesquelles la température est inférieure à la température de transition du matériau CTP. La résistance électrique présente une valeur maximale dans une zone centrée sur l'axe longitudinal de l'élément, ce qui correspond à une zone d'échange thermique minimum dans laquelle la température est supérieure à la température de transition du matériau CTP. [0043] Le positionnement des électrodes sur des parties opposées choisies parmi les parties opposées les plus distantes de l'élément en matériau CTP permet d'appliquer un champ électrique plus important sur ces électrodes. Ainsi, la tenue électrique du dispositif limiteur de courant est améliorée. Le dispositif limiteur de courant peut être mis en oeuvre avec une tension appliquée à ses électrodes supérieure à 500 Volts, voire allant jusqu'à 30 000 Volts. [0044] Les représentations des figures 4 et 5 du dispositif limiteur de courant permettent d'illustrer l'évolution de la zone de l'élément en matériau CTP subissant un changement d'état. Ce changement d'état se produit quand l'intensité du courant dépasse un seuil d'intensité au-delà duquel l'échauffement par effet Joule fait passer la température de l'élément à une valeur supérieure à la température de transition du matériau CTP. [0045] Plus précisément, lorsque le courant dépasse ce seuil d'intensité, les moyens échangeurs de chaleur ne peuvent plus maintenir la température de l'élément au-dessous de la température de transition du matériau CTP. Il se forme alors un noyau 21 dans lequel le matériau CTP passe à l'état transité lui conférant une augmentation de sa résistance électrique. La présence de ce noyau conduit à une augmentation de la densité de courant dans les zones non transitées, ce qui entraîne une élévation de la température dans cette zone non à l'état transité. De ce fait, une partie entourant le noyau à l'état transité peut, à son tour, passer à l'état transité, si sa température est supérieure à la température de transition du matériau CTP. Ce phénomène entraîne ainsi une croissance progressive du noyau à l'état transité, jusqu'à ce qu'il s'établisse un équilibre thermique entre l'élément en matériau CTP et les moyens échangeurs de chaleur. En d'autres termes, la croissance progressive du noyau à l'état transité a lieu jusqu'à ce que l'énergie absorbée par les moyens échangeurs de chaleur soit suffisante pour maintenir la zone à l'état non transité restante, à une température inférieure à la température de transition du matériau CTP. Ainsi, comme cela est représenté dans les figures 4 et 5, le contour du noyau de matériau à l'état transité croît rapidement en passant de la situation représentée en 21 pour évoluer vers une situation représentée en 23, en passant par une situation intermédiaire représentée en 22. 100461 Les représentations des figures 4 et 5 montrent également que la zone à l'état transité et les zones à l'état non transité, s'étendent dans la même direction que l'axe longitudinal de l'élément en matériau CTP. Cette direction correspond à la direction des lignes de courant circulant dans l'élément. Ainsi, du fait que la zone transitée s'étend sensiblement sur la totalité d'une des plus grandes dimensions de l'élément et que les électrodes sont disposées sur les parties opposées choisies parmi les plus éloignées de l'élément, la tenue électrique de l'élément en matériau CTP est améliorée. [00471 Du fait que le changement d'état de l'élément en matériau CTP a lieu au coeur de cet élément, les lignes de courant ont tendance à être repoussées sur les parties longitudinales de l'élément. Il se trouve que ces parties longitudinales correspondent aux surfaces les plus larges de l'élément et qu'elles ne sont pas recouvertes par les électrodes. Ainsi, l'échange thermique est non seulement maximisé, mais il est aussi appliqué à une zone de l'élément dans laquelle la densité de courant est la plus importante. De surcroît, la présence des échangeurs de chaleur sur ces parties longitudinales permet de mieux contrôler les échanges thermiques et donc, de mieux maîtriser le comportement électrique du limiteur de courant. Avantageusement, l'élément en matériau CTP est de faible épaisseur, ce qui rend l'échange de chaleur plus efficace, et permet un passage à l'état transité plus rapide. 100481 L'élément en matériau CTP peut comporter tout composé connu de l'homme du métier conférant les propriétés attendues des matériaux CTP. L'élément en matériau CTP comporte, de préférence, un composé en polymère. Ce polymère peut être chargé de noir de carbone conducteur. 10049] Les électrodes sont disposées sur l'élément en matériau CTP de façon à obtenir un bon contact électrique et à minimiser les contraintes mécaniques générées par la dilatation du matériau CTP. Les électrodes sont avantageusement conçues de manière à favoriser l'évacuation de chaleur à l'interface entre les électrodes et l'élément en matériau CTP et à réduire ainsi le risque d'atteindre la température de transition à cet endroit. Les électrodes sont généralement des pièces métalliques noyées dans le matériau CTP ou bien appliquées sur ce matériau dans des conditions permettant de garantir une bonne adhérence. La surface métallique des électrodes en contact avec le matériau CTP peut avoir subi un traitement chimique ou mécanique permettant d'augmenter sa surface effective, ce qui permet d'optimiser la circulation électronique à l'interface entre l'électrode et le matériau CTP. ]0050] Dans le dispositif limiteur de courant représenté à la figure 6, les moyens échangeurs de chaleur comportent des ailettes 51 disposées sur les plus grandes faces longitudinales de l'élément en matériau CTP. Les ailettes permettent d'augmenter la surface apparente des parties longitudinales de l'élément en matériau CTP. Ces ailettes peuvent être balayées par un courant d'air généré par convection naturelle ou par une ventilation forcée, comme indiqué par la flèche 52 symbolisant un flux d'air. ]0051] Dans le dispositif limiteur de courant représenté à la figure 7, les moyens échangeurs de chaleur comportent des caloducs 61 disposés sur les plus grandes faces longitudinales de l'élément en matériau CTP. Les caloducs 61 sont reliés à des plaques déportées 62 permettant d'échanger de la chaleur avec l'environnement extérieur par convection naturelle ou par une ventilation forcée, comme indiqué par la flèche 63 symbolisant un flux d'air. ]0052] Dans le dispositif limiteur de courant représenté à la figure 11, les moyens échangeurs de chaleur comportent des cellules à effet Peltier 91 disposées sur les plus grandes faces longitudinales 10 de l'élément 3 en matériau CTP. Ces cellules sont de dimensions appropriées et sont alimentées par un courant d'alimentation afin de maintenir la température des faces longitudinales à une valeur donnée. 10053] L'interface entre les échangeurs de chaleur et l'élément en matériau CTP peut être réalisée en tout matériau thermiquement conducteur et électriquement isolant connu de l'homme du métier. Afin de ne pas s'opposer à la dilatation du polymère, les échangeurs de chaleur peuvent être fixés aux faces longitudinales de l'élément en matériau CTP par une interface souple pouvant comporter, par exemple, un film thermoconducteur ou de la graisse thermique. 10054] Le procédé de mise en oeuvre du dispositif limiteur de courant est représenté à la figure 8 et comporte une étape 71 de circulation d'un courant à travers l'élément en matériau CTP dans le sens de l'une de ses plus grandes dimensions, par exemple sa longueur, et une étape 72 d'échange de la chaleur avec une partie longitudinale dudit l'élément. 10055] Le procédé de mise en oeuvre du dispositif limiteur de courant peut comporter des étapes de régulation de la température et/ou de traitement des surintensités. Le processus représenté à la figure 9 comprend une régulation de la température comportant : - une étape 73 de mesure de la température de la partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif, - une étape 74 de comparaison de la mesure de la température avec au moins une 20 consigne, et - une étape 75 d'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. 10056] Le processus représenté à la figure 9 comprend, en outre, un traitement des surintensités comportant : 25 - une étape 76 de mesure du courant, - une étape 77 de comparaison de la mesure du courant ou de l'énergie calculée à partir de ladite mesure de courant avec une valeur seuil, et l'étape 75 d'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. [0057] Notons que les étapes de mesure 76 et de comparaison 77 correspondent à la détection d'une surintensité. Notons également que, dans un autre mode de réalisation, l'étape de traitement des surintensités peut être une étape de régulation du courant comportant la mesure du courant, une comparaison du courant avec une consigne et l'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif afin de maintenir le courant égal à la consigne. [0058] Le dispositif limiteur de courant est représenté à la figure 10 avec des moyens de traitement des surintensités et des moyens de régulation de la température sur des parties longitudinales de l'élément en matériau CTP. [0059] Les moyens dédiés à la régulation de la température représentés à la figure 10 comportent des moyens de mesure 81 de la température des parties longitudinales de l'élément en matériau CTP, des moyens de traitement 82 permettant notamment la comparaison de la température mesurée avec une consigne 83, et des moyens 84 d'action sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer et/ou refroidir les parties longitudinales de l'élément en matériau CTP. [0060] Dans le cas de faibles surintensités, par exemple de l'ordre de 1,5 à 3 fois l'intensité nominale, la résistance électrique de l'élément en matériau CTP peut augmenter sans que l'élément atteigne un état complètement transité. La puissance électrique alors dissipée peut entraîner une élévation de température incompatible avec l'environnement de l'élément en matériau CTP. Aussi, les moyens de régulation de la température sur des parties longitudinales de l'élément en matériau CTP pourront permettre de pallier ce problème. [0061] Par ailleurs, les parties longitudinales de l'élément en matériau CTP présentant une surface importante non recouverte par des électrodes, constituent une surface d'échange thermique appropriée pour contrôler la température en surface de l'élément en matériau CTP. L'utilisation de moyens d'action sur les moyens échangeurs de chaleur, pour chauffer et/ou refroidir ces parties longitudinales de l'élément en matériau CTP, permet de chauffer l'élément en matériau CTP pour augmenter considérablement les zones transitées, et donc accroître la résistance de l'élément dans le cas d'une surintensité. De la même façon, l'utilisation de ces moyens d'action sur les moyens échangeurs de chaleur permet de refroidir l'élément en matériau CTP pour diminuer les zones transitées, et donc minimiser la résistance de l'élément dans le cas d'un fonctionnement avec un courant nominal. [0062] Ainsi, la maîtrise de la température en fonctionnement nominal d'une part, et en présence d'une surintensité d'autre part, contribue à réduire les pertes électriques de l'élément en matériau CTP, à garantir la tenue en tension élevée à l'état transité, à l0 augmenter sa durée de vie et à sécuriser l'utilisation de l'élément en matériau CTP.[0063] Les moyens dédiés au traitement des surintensités représentés à la figure 10 comportent des moyens de mesure du courant 85, des moyens de traitement 86 permettant notamment la comparaison du courant mesuré ou de l'énergie calculée à partir dudit courant avec une valeur seuil 87 et les moyens d'action 84 sur les moyens échangeurs de 15 chaleur, pour chauffer et/ou refroidir les parties longitudinales de l'élément en matériau CTP. [0064] Les moyens d'action sur les moyens échangeurs de chaleur peuvent être tout moyen connu de l'homme du métier permettant de chauffer et/ou de refroidir les parties longitudinales de l'élément en matériau CTP par l'intermédiaire des moyens échangeurs. 20 [0065] Dans le mode représenté à la figure 11, des cellules à effet Peltier sont utilisées comme moyens échangeurs de chaleur. Dans ce cas, les moyens d'action agissent, d'une part, sur la puissance de l'alimentation de ces cellules afin d'établir la puissance de chauffage ou de refroidissement et, d'autre part, sur la polarité du courant d'alimentation de ces cellules pour établir un chauffage ou un refroidissement 25 [0066] Le dispositif limiteur de courant représenté à la figure 11 comporte deux cellules à effet Peltier 91 et une boucle de régulation de la température de l'élément en matériau CTP, ce qui lui permet d'assurer sa fonction de limiteur de courant avec le maximum d'efficacité. [0067] La régulation de la température comporte : - une mesure de la température 92 sur une face longitudinale de l'élément en matériau CTP, - un conditionnement électrique 93 de la température mesurée, - une comparaison 94 de la température mesurée avec une consigne de température 95, et - une action 96 sur l'amplitude de l'alimentation et sur la polarité du courant d'alimentation des cellules à effet Peltier pour établir la puissance de chauffage ou de refroidissement. [0068] Le dispositif limiteur d'intensité représenté à la figure 11, comporte, en outre, une boucle de traitement des surintensités agissant sur les moyens échangeurs de chaleur. 10069] Le traitement des surintensités comporte : -une mesure du courant 97, une comparaison 98 du courant ou de l'énergie calculée à partir dudit courant avec une valeur seuil 99, et - l'action 96 sur l'amplitude de l'alimentation et sur la polarité du courant d'alimentation 15 des cellules à effet Peltier pour établir la puissance de chauffage ou de refroidissement. [0070] Dans le procédé de régulation représenté à la figure 1 1, l'étape de traitement des surintensités permet de déclencher l'échauffement des cellules à effet Peltier pour accélérer le passage à l'état transité, et l'étape de régulation de température permet, dans l'état non transité de l'élément en matériau CTP, de maintenir la température dans la partie 20 longitudinale de l'élément en matériau CTP dans une plage opératoire délimitée par un minimum et/ou un maximum, en dehors de laquelle il existe un risque de détérioration dudit l'élément. [0071] Le dispositif limiteur d'intensité fonctionne de la même façon qu'il soit parcouru par un courant alternatif ou par un courant continu, du fait que le changement des 25 caractéristiques électriques et mécaniques du matériau CTP ne dépend que de sa température. 100721 De surcroît, les performances électriques de l'élément en matériau CTP sont définies par rapport à chaque application, en modifiant ses dimensions géométriques et/ou la composition du matériau CTP. Ainsi, en fonction des applications visées, il est possible de privilégier la tenue en tension ou la faible résistance en fonctionnement nominal.5 | Le dispositif limiteur de courant (1) est destiné à être connecté sur une ligne électrique (2) et comprend un élément (3) en matériau à coefficient de température positif et deux électrodes (4, 5). Dans le dispositif limiteur de courant l'élément en matériau à coefficient de température positif a une forme allongée, les électrodes étant disposées sur des parties opposées choisies parmi les parties opposées les plus distantes (8) dudit élément, et des moyens échangeurs de chaleur permettent d'échanger de la chaleur avec une partie longitudinale (10) dudit l'élément.Le disjoncteur comprend au moins un conducteur principal (2) et le dispositif limiteur de courant (1) connecté au dit conducteur principal.Le procédé limiteur de courant comporte la circulation d'un courant à travers l'élément dans le sens d'une de ses plus grandes dimensions (71), et l'échange de la chaleur avec une partie longitudinale dudit l'élément (72). | 1. Dispositif limiteur de courant (1) destiné à être connecté sur une ligne électrique (2), ledit dispositif comprenant un élément (3) en matériau à coefficient de température positif et deux électrodes (4, 5) disposées solidairement sur des parties opposées dudit élément, caractérisé en ce que l'élément en matériau à coefficient de température positif a une forme allongée, les électrodes étant disposées sur des parties opposées (8) choisies parmi les parties opposées les plus distantes dudit élément, et en ce que ledit dispositif comprend des moyens échangeurs de chaleur (6, 7) échangeant de la chaleur avec au moins une partie longitudinale (10) dudit l'élément. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les électrodes sont disposées sur les parties opposées (8) les plus distantes dudit élément. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la distance entre les parties opposées les plus distantes de l'élément en matériau à coefficient de température positif, sur lesquelles sont disposées les électrodes, est supérieure à cinq fois la distance maximum entre les parties opposées les moins distantes dudit élément. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément en 20 matériau à coefficient de température positif comporte un composé en polymère. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'élément (3) en matériau à coefficient de température positif présente une forme parallélépipédique, les moyens échangeurs (6, 7) étant disposés sur au moins une face longitudinale (10) dudit 25 élément dont la surface est la plus grande. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens échangeurs de chaleur comportent des ailettes (51). 30 7. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens échangeurs de chaleur comportent des caloducs (61). 16 8. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens échangeurs de chaleur comportent au moins une cellule à effet Peltier (91). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de régulation de la température (81, 82, 83, 84 ; 92, 93, 94, 95, 96) sur une partie longitudinale (8) de l'élément agissant sur les moyens échangeurs de chaleur (6, 7 ; 91). 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de traitement des surintensités (85, 86, 87, 84 ;97, 98, 99, 96) dotés de moyens de détection de surintensité et de moyens d'action sur les moyens échangeurs de chaleur (6, 7 ; 91). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les moyens échangeurs de chaleur (6, 7) sont couplés à l'élément (3) en matériau à coefficient de température positif par un matériau thermiquement conducteur et électriquement isolant. 12. Disjoncteur comprenant au moins un conducteur principal caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif limiteur de courant selon l'une des 1 à 10 connecté en série avec ledit conducteur principal pour limiter le courant lorsqu'un seuil de courant ou de température est dépassé. 13. Procédé de limitation d'un courant à l'aide d'un élément en matériau à coefficient de température positif, caractérisé en ce qu'il comporte : la circulation d'un courant à travers l'élément en matériau à coefficient de température positif dans le sens de l'une de ses plus grandes dimensions (71), et l'échange de la chaleur avec une partie longitudinale dudit élément (72).30 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'échange de chaleur comporte une régulation de la température (81, 82, 83, 84 ; 92, 93, 94, 95, 96) de la partie longitudinale dudit élément agissant sur les moyens échangeurs de chaleur (6, 7 ; 91). 15. Procédé selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comporte un traitement des surintensités comprenant une détection de surintensité (85, 86, 87 ; 97, 98, 99) et l'action (84 ; 96) sur les moyens échangeurs de chaleur (6, 7 ; 91). 16. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que la régulation de la température comporte : une étape (73) de mesure de la température (81 ; 92) de la partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif, une étape (74) de comparaison de la mesure de la température (82 ; 94) avec au moins une consigne, et une étape d'action (84 ; 96) sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. 17. Procédé selon l'une des 14 ou 15, caractérisé en ce que le traitement des surintensités comporte : une étape (76) de mesure du courant (85 ; 97), une étape (77) de comparaison de la mesure de courant ou de l'énergie calculée à partir de ladite mesure de courant (86 ; 98) avec une valeur seuil, et l'étape d'action (84 ; 96) sur les moyens échangeurs de chaleur pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. 18. Procédé selon l'une des 14 à 17, caractérisé en ce que l'échange de chaleur est réalisé par l'intermédiaire d'au moins une cellule à effet Peltier (91). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que l'étape de régulation de la 30 température et/ou l'étape de traitement des surintensités comporte, en outre, une action sur la polarité (84 ; 96) d'un courant d'alimentation de la au moins une cellule à effetPeltier pour chauffer ou refroidir ladite partie longitudinale de l'élément à coefficient de température positif. 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que l'étape de régulation de la température et/ou l'étape de traitement des surintensités comporte une action sur l'amplitude du courant d'alimentation (84 ; 96) de la au moins une cellule à effet Peltier. 21. Procédé selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que : le courant ou l'énergie calculée à partir dudit courant est comparé à une valeur seuil, et la température dans la partie longitudinale dudit élément est maintenue dans une plage opératoire, en dehors de laquelle il existe un risque de détérioration dudit l'élément.15 | H | H02,H01 | H02H,H01C,H01H | H02H 5,H01C 7,H01H 37 | H02H 5/04,H01C 7/02,H01H 37/32 |
FR2900715 | A1 | JOINT METALLIQUE COMPORTANT UNE SUREPAISSEUR FORMEE DE PROTUBERANCES A MOTIFS INTERSECTES | 20,071,109 | La présente invention se rapporte à un joint métallique, notamment à un joint de culasse, comportant une surépaisseur formée de protubérances à motifs intersectés. Comme illustré en figure 1, un joint 10 de culasse, disposé entre un bloc moteur et une culasse, comprend généralement une ou plusieurs feuilles métalliques ou tôles 12 comportant des ouvertures 14 susceptibles de coopérer avec les chambres de combustion et des orifices 16 permettant le passage de fluides et des orifices 18 permettant le passage des moyens de serrage tels que des tiges filetées. Un joint 10 de culasse pour assurer l'étanchéité entre un bloc moteur et une culasse, dispose d'au moins une tôle 12 comprenant des moyens d'étanchéité, notamment au moins une nervure 22, entourant chacune desdites ouvertures 14. Pour assurer une étanchéité dite dynamique en périphérie des ouvertures 14 coopérant avec la chambre de combustion, ladite nervure 22 doit s'écraser de manière élastique lors des déformations subies par les composants assemblés. Un joint 10 dynamique, c'est-à-dire susceptible de s'adapter aux déformations et aux dilatations des composants assemblés, notamment un bloc moteur et une culasse se déformant lors de chaque cycle d'utilisation du moteur, dispose de limiteurs d'écrasement pour éviter une déformation plastique de ladite nervure 22 d'étanchéité. Dans le cas où les protubérances sont disposées hors zone gaz, elles limitent alors la déformation de la culasse. Ces limiteurs d'écrasement peuvent être réalisés par une surépaisseur, notamment au moins une protubérance 20, disposée à proximité de ladite nervure 22 d'étanchéité, sur la même tôle 12 ou sur au moins une tôle 12 juxtaposée. Généralement, ladite surépaisseur est disposée sur des cercles sensiblement concentriques aux ouvertures 14 autour desquelles circule ladite nervure 22 d'étanchéité. De manière connue et comme illustré sur les figures 2A et 2B, le joint 10 comprend au moins une surépaisseur formant butée, cette surépaisseur étant généralement constituée d'au moins une protubérance 20, protubérance réalisée par déformation plastique par emboutissage de la tôle 12 et formant ainsi une déformation en creux d'un côté de ladite tôle 12 et une déformation en saillie de l'autre côté. L'emboutissage, réalisé de manière à ce que la paroi latérale de ladite protubérance 20 soit fermée, engendre une épaisseur de la protubérance 20 au niveau de sa paroi latérale sensiblement plus faible que l'épaisseur initiale de la tôle 12 en raison de l'étirement de la matière, la partie supérieure demeurant d'épaisseur sensiblement égale à l'épaisseur initiale de la tôle 12. D'autre part, dans l'assemblage d'un bloc moteur avec une culasse, les moyens de serrage, notamment des tiges filetées, ne peuvent appliquer une pression de serrage uniformément répartie sur toute la surface de contact entre ledit bloc moteur et la culasse, la pression des efforts de serrage étant notamment plus élevée à proximité des orifices 18 destinés au passage des moyens de serrage qu'au niveau des côtés latéraux ou des coins du joint 10. Il est donc prévu des éléments similaires aux limiteurs d'écrasement, réalisés de la même façon par des surépaisseurs, mais disposés dans la zone dite hors gaz, à l'extérieur des nervures 22, pour assurer une répartition optimale des efforts de serrage sur toute la surface du joint 10. Ces moyens de répartition des efforts de serrage sont donc réalisés dans au moins une tôle 12 composant le joint 10 et sous la forme de surépaisseurs disposées en surface dudit joint. Ces limiteurs d'écrasement et ces moyens de répartition des efforts de serrage sont donc des surépaisseurs produites par emboutissage d'au moins une tôle 12, avec chacune d'un côté de ladite tôle une forme en creux et de l'autre côté de ladite tôle une forme en saillie formant une protubérance 20. Lors de l'utilisation d'un moteur disposant d'un joint 10 équipé de limiteurs d'écrasement et/ou de moyens de répartition, un phénomène de fretting peut apparaître, consistant en des mouvements relatifs entre les deux pièces assemblées, mouvements pouvant s'effectuer selon des directions multiples mais avec de très faibles amplitudes et de très hautes fréquences, ledit phénomène s'amplifiant notamment lors de l'usure des moyens de serrage et d'amortissement des vibrations. Le fretting a des conséquences immédiates sur l'assemblage et notamment sur l'étanchéité des joints situés au niveau dudit assemblage pour en assurer l'étanchéité. Les surépaisseurs dont dispose le joint 10 en tant que limiteurs d'écrasement ou moyens de répartition des efforts de serrage subissent les vibrations et perdent peu à peu leur rigidité et leur résistance mécanique. Dès lors, lesdites surépaisseurs ne peuvent remplir pleinement leurs fonctions. D'une part, les efforts de serrage se trouvent de nouveau inégalement répartis en raison d'une diminution de la rigidité des surépaisseurs dans certaines zones du joint 10. D'autre part, l'étanchéité dynamique ne peut plus être garantie par des limiteurs d'écrasement dont la résistance mécanique diminue peu à peu, engendrant ainsi des risques de déformation plastique de la (ou des) nervure(s) 22 d'étanchéité. Aussi, selon un premier objectif, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur en améliorant la répartition des efforts de serrage et l'efficacité des limiteurs d'écrasement en augmentant leur rigidité. Selon un deuxième objectif, la présente invention permet de limiter les effets d'usure et de fatigue causés par les vibrations à directions multiples issues du fretting et subis par le joint au niveau de ses limiteurs d'écrasement et de ses moyens de répartition des efforts de serrage, ainsi que par les deux surfaces à étancher. A cet effet, l'invention a pour objet un joint susceptible d'être disposé entre des surfaces à étancher, comprenant au moins une ouverture et/ou orifice de manière à faire communiquer des conduits débouchant respectivement au niveau de chaque surface à étancher, et au moins une feuille ou plaque, appelée tôle, ladite tôle comprenant au moins une surépaisseur formant butée comportant au moins une protubérance obtenue par déformation plastique par emboutissage de ladite tôle avec d'un côté de la tôle une déformation en creux et de l'autre côté de la tôle une déformation en saillie, caractérisé en ce que ladite au moins une protubérance est obtenue par l'intersection d'au moins deux motifs plus longs que larges permettant de multiplier les parties concaves ou convexes de la protubérance ainsi obtenue, les parties concaves ou convexes étant des zones de fortes résistances à l'écrasement en raison de la courbure de la paroi latérale de la protubérance au niveau de ses parties concaves ou convexes. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une représentation d'un joint disposant de surépaisseurs 20 selon l'art antérieur ; - les figures 2A et 2B sont deux vues en coupe d'une protubérance selon l'art antérieur ; - la figure 3 est une représentation d'un joint disposant de surépaisseurs selon l'invention ; 25 - les figures 4A et 4B illustrent les différences entre des motifs non intersectés et des motifs intersectés ; - la figure 5 représente un exemple d'une première variante des motifs intersectés ; - la figure 6 représente un exemple d'une deuxième variante des motifs intersectés ; la figure 7 représente un exemple d'une troisième variante des motifs intersectés ; - la figure 8 illustre l'utilisation de protubérances en croix à orientations différentes. Sur la figure 3, on a représenté en 10 un joint selon l'invention, susceptible d'être intercalé entre les surfaces d'un premier et d'un deuxième élément à étancher, par exemple une culasse et un bloc moteur dans le cas d'un joint de culasse. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à cette application et couvre au contraire toutes les applications nécessitant un joint sensiblement plat. Le joint 10 comprend au moins une feuille ou plaque, appelée tôle 12, de préférence métallique, revêtue ou non. Le joint 10 comprend au moins une ouverture et/ou orifice de manière à faire communiquer des conduits débouchant respectivement au niveau de chaque surface des éléments à étancher. Dans le cas d'un joint de culasse, le joint 10 comprend au moins une ouverture 14 susceptible de coopérer avec une chambre de combustion, des orifices 16 permettant le passage de fluides, et des orifices 18 destinés au passage des moyens de serrage tels que des tiges filetées. De manière connue, le joint 10 comprend au moins une surépaisseur formant butée, cette surépaisseur étant généralement constituée d'au moins une protubérance 20. La suite de la description est faite pour un joint 10 dont au moins une tôle 12 comprend au moins une surépaisseur constituée de plusieurs protubérances 20, au moins deux, car les améliorations apportées par la présente invention ont d'autant plus d'intérêts que l'on utilise plusieurs protubérances 20 selon l'invention. Cependant, l'invention couvre aussi le cas dans lequel une seule protubérance 20 utilisant lesdites améliorations est utilisée pour la réalisation d'au moins une surépaisseur disposée sur au moins une tôle 12 du joint 10. De manière plus précise, l'invention se propose d'apporter une amélioration auxdites protubérances 20 notamment en augmentant leurs résistances à l'écrasement, lesdites protubérances 20 étant utilisées sur un joint 10 situé entre les surfaces d'éléments à étancher. Cette amélioration augmente ainsi sensiblement la pression devant être exercée par les moyens de serrage pour effectuer l'assemblage et le maintien en position des éléments à étancher. L'augmentation des efforts d'opposition aux moyens de serrage obtenue par une augmentation de la résistance à l'écrasement des protubérances 20 rigidifie ainsi l'assemblage entre les surfaces des éléments à étancher. Cette rigidification accrue de l'assemblage ayant pour but de limiter plus efficacement les effets d'usure et de fatigue causés par les vibrations à directions multiples issues du fretting sur lesdites surfaces des éléments à étancher. De plus, la possibilité d'obtenir des protubérances 20 de plus grande résistance à l'écrasement permet aussi aux concepteurs des éléments à étancher, notamment un bloc cylindre et une culasse, d'assurer une meilleure répartition des efforts de serrage. En effet, disposant d'un plus grand panel de protubérances de différentes valeurs de résistances à l'écrasement, les concepteurs du joint 10 peuvent d'autant mieux adapter la rigidité de certaines zones dudit joint, la répartition des rigidités des surépaisseurs étant fonction d'une cartographie de la rigidité du joint 10 établie à partir de chacune des conceptions possibles des surfaces des éléments à étancher, de la disposition des orifices 18 destinés au passage des moyens de serrage et des nervures d'étanchéité 22, ainsi que des déformations prévues des surfaces des éléments à étancher sous l'effet des montées en température et des dilatations. On note cependant une différence de résistance à l'écrasement entre les parties rectilignes, référencées R sur les figures 2A et 2B, de la paroi latérale d'une protubérance 20 et les parties curvilignes, dites concaves ou convexes et référencées C sur la figure 2B, de ladite paroi latérale. Ainsi, les parties rectilignes R de la paroi latérale offrent une résistance à l'écrasement sensiblement plus faible que les parties C convexes ou concaves. Une protubérance 20 dispose généralement d'un motif 24 de base, correspondant sensiblement à la forme de l'outil d'emboutissage, plus long que large, pour donner un ordre d'idées, si le motif a une longueur de 5 millimètres, sa largeur se situera entre 0.3 et 0.5 millimètre. Pour la suite de la description, un motif 24 se définit par un contour fermé illustré sur la figure 4A, plus long que large, disposant d'au moins deux parties curvilignes C situées de part et d'autre de la longueur dudit motif. Les extrémités 26 d'un motif 24 plus long que large désignent les parties latérales situées de part et d'autre de la longueur dudit motif 24, le corps 28 désigne la partie située entre les extrémités 26 dudit motif 24 de part et d'autre de sa largeur. La direction d'un motif 24 est donnée par son axe médian M, ledit axe médian M étant représenté en figures 2B et 4A. Selon les variantes, l'axe médian M peut être rectiligne ou courbe. Selon l'invention, comme illustré en figure 3, un joint 10 comprend au niveau d'au moins une tôle 12, au moins une surépaisseur formant butée constituée d'au moins une protubérance 20 consistant en l'intersection d'au moins deux motifs 24 plus longs que larges. La protubérance 20 est obtenue par déformation plastique par emboutissage de ladite tôle 12 avec d'un côté de la tôle 12 une déformation en creux et de l'autre côté de la tôle 12 une déformation en saillie. En effet, la réalisation d'une protubérance 20 à l'aide d'au moins deux motifs 24 plus longs que larges intersectés permet de multiplier les parties C concaves ou convexes de ladite protubérance 20 ainsi que sa rigidité, les parties C concaves ou convexes étant des zones de forte résistance à l'écrasement en raison de la courbure de la paroi latérale de ladite protubérance 20 au niveau desdites parties C concaves ou convexes. Par comparaison et comme illustré sur les figures 4A et 4B, une même surface S de joint 10 comprenant des protubérances 20 à motifs 24 intersectés comprend plus de parties C curvilignes que la même surface S du joint 10 occupée par des motifs 24 identiques mais sans intersection, sensiblement parallèles. Ainsi, pour une surface S de joint contenant trois motifs 24 non intersectés, chaque motif 24 comprenant deux parties C curvilignes, notamment convexes, on constate six parties C curvilignes de plus grande résistance à l'écrasement alors qu'en disposant seulement deux de ces mêmes motifs 24 sur la même surface S du joint 10 mais avec intersection, on dispose de huit parties C curvilignes de forte résistance à l'écrasement. Donc, pour une même surface S de joint, on obtient une surépaisseur de rigidité plus élevée avec des motifs 24 intersectés que celle obtenue avec des motifs 24 non intersectés et un nombre inférieur de motifs. Selon une première disposition, les protubérances 20 distinctes à motifs 24 intersectés sont disposées le long d'un axe avec au moins une portion rectiligne. Selon une deuxième disposition, les protubérances 20 distinctes à motifs 24 intersectés sont disposées le long d'un axe avec au moins une portion curviligne. Selon une première variante des motifs 24 intersectés, dont un exemple est représenté en figure 5, une protubérance 20 comprend au moins une intersection d'un corps 28 de motif avec une extrémité 26 d'au moins un autre motif 24, ladite extrémité 26 se retrouvant noyée dans ledit corps 28 de motif 24. Selon une deuxième variante des motifs 24 intersectés, dont un exemple est représenté en figure 6, une protubérance 20 comprend au moins une intersection d'un corps 28 de motif 24 avec le corps 28 d'au moins un autre motif 24, lesdits motifs 24 étant intersectés corps à corps, toutes leurs extrémités 26 dépassant sensiblement desdits corps 28. Selon une troisième variante des motifs 24 intersectés, dont un exemple est représenté en figure 7, une protubérance 20 comprend une combinaison : - d'au moins une intersection d'un corps 28 de motif 24 avec une extrémité 26 d'au moins un autre motif 24, ladite extrémité 26 se retrouvant noyée dans ledit corps 28 de motif 24, et/ou ; - d'au moins une intersection d'un corps 28 de motif 24 avec le corps 28 d'au moins un autre motif 24, lesdits motifs 24 étant intersectés corps à corps, leurs extrémités 26 dépassant sensiblement desdits corps 28. La valeur de l'angle entre les directions, données par les axes médians M, d'au moins deux motifs 24 constituant une intersection peut prendre toutes les valeurs voulues, du moment que l'intersection desdits motifs 24 permet de créer des parties curvilignes C supplémentaires pour la réalisation d'une protubérance 20 à rigidité accrue. L'orientation donnée aux directions des motifs 24 intersectés influe directement sur les directions de reprise des vibrations et donc de rigidification. Selon la conception des éléments ou des surfaces à étancher, les concepteurs choisissent l'orientation des motifs la plus apte à absorber lesdites vibrations, simultanément et de la même manière que pour la répartition des protubérances 20 sur le joint 10, en fonction d'une cartographie de la rigidité du joint 10 établie à partir de chacune des conceptions possibles des surfaces des éléments à étancher, de la disposition des orifices 18 destinés aux moyens de serrage et des nervures d'étanchéité 22, ainsi que des déformations prévues des surfaces des éléments à étancher sous l'effet des montées en température et des dilatations. Selon un mode de réalisation préférentiel d'une protubérance 20, l'invention utilise des protubérances 20 à intersection de seulement deux motifs 24 selon la deuxième variante de réalisation d'une intersection de motifs 24, à savoir, un corps 28 de motif 24 avec le corps 28 d'un autre motif 24, lesdits motifs 24 étant intersectés corps à corps, leurs extrémités 26 dépassant sensiblement desdits corps 28, et, de plus, les directions respectives des deux motifs 24, sensiblement rectilignes, sont séparées par un angle sensiblement droit. Ce mode de réalisation préférentiel d'une protubérance 20 est appelé protubérance en croix 32, ladite croix comprenant donc quatre branches. En effet, afin d'éviter un trop grand étirement par emboutissage de la matière de la tôle 12 sur laquelle sont réalisées les protubérances 20 à rigidité accrue ou un accroissement de la zone d'intersection 30 des motifs 24 conduisant à un affaissement de ladite zone d'intersection 30, une protubérance 20 à motifs 24 intersectés doit comprendre un nombre limité de motifs 24 intersectés en une même zone d'intersection 30, deux de préférence selon l'invention. La zone d'intersection 30 est définie par la réunion des parties d'une protubérance 20 appartenant à au moins deux motifs 24 intersectés formant ladite intersection. De plus, les parties C concaves ou convexes réalisées par l'intermédiaire d'au moins deux motifs 24 intersectés perdent leur plus grande résistance à l'écrasement par rapport aux parties R rectilignes lorsque l'angle entre les axes médians M des motifs 24 intersectés est sensiblement inférieur à un angle droit. Un angle, entre deux motifs 24 intersectés, sensiblement inférieur à un angle droit conduit en effet à une déformation de la tôle 12 susceptible de provoquer un pliage de la matière de ladite tôle 12, auquel cas ladite partie C curviligne, concave ou convexe, perd une partie de sa résistance à l'écrasement. D'autre part, pour limiter la zone d'intersection 30 des motifs 24 intersectés mais aussi afin de mieux répartir la reprise des efforts dus aux vibrations en surface du joint 10, l'invention préfère la disposition de protubérances en croix 32 selon des orientations différentes, éventuellement autant de protubérances en croix 32 d'orientations différentes que peut le permettre la surface du joint 10, pour absorber lesdits efforts de vibration selon plusieurs axes, plutôt que la réalisation d'une protubérance 20 comprenant une multitude de branches, notamment plus de quatre. Ainsi et comme illustré en figure 8, pour absorber les vibrations multidirectionnelles dues au fretting , quadridirectionnelles pour cet exemple et illustrées par quatre double flèches 34, on associera au moins deux protubérances en croix 32, à quatre branches, dont les orientations diffèrent, c'est-à-dire dont l'angle entre la direction d'un des motifs 24 d'une protubérance en croix 32 avec la direction d'un des motifs 24 d'une autre protubérance en croix 32 est sensiblement non nul. Avantageusement, on peut multiplier le nombre de protubérances en croix 32 de directions de motifs 24 différentes pour augmenter le nombre de directions d'absorption des vibrations, chaque protubérance en croix 32 absorbant des vibrations selon deux directions différentes, on couvre rapidement un grand nombre de directions différentes de vibrations. Une protubérance en croix 32, à quatre branches, étant susceptible d'absorber des vibrations dont les directions sont comprises dans des fourchettes angulaires englobant les directions sensiblement proches des directions données par les axes médians M de chacun des motifs 24 de ladite protubérance en croix 32, il est inutile de multiplier à l'infini le nombre de protubérances d'orientations différentes. Selon une première disposition des protubérances 20 à motifs 24 intersectés, les dites protubérances 20 sont disposées en partie périphérique 36 du joint 10. De manière préférentielle, les protubérances 20 à motifs 24 intersectés sont disposées en partie périphérique 36 du joint 10 mais plus particulièrement dans les coins 38 et sur les parties latérales 40 dudit joint, la localisation desdites protubérances 20 étant déterminée suivant la rigidité des éléments ou des surfaces à étancher, lesdites protubérances 20 permettant de réduire les déformations subies par les surfaces des éléments à étancher. Selon une deuxième disposition des protubérances 20 à motifs 24 intersectés, les dites protubérances 20 sont disposées à proximité des orifices 18 de passage des moyens de serrage des surfaces des éléments à étancher, permettant ainsi une optimisation de la répartition des efforts de serrage. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, dimensions et matériaux des différents éléments | La présente invention est relative à un joint (10) susceptible d'être disposé entre des surfaces à étancher, comprenant au moins une ouverture et/ou orifice (14,16,18) de manière à faire communiquer des conduits débouchant respectivement au niveau de chaque surface à étancher, et au moins une feuille ou plaque, appelée tôle, ladite tôle (12) comprenant au moins une surépaisseur formant butée comportant au moins une protubérance (20) obtenue par déformation plastique par emboutissage de ladite tôle (12) avec d'un côté de la tôle (12) une déformation en creux et de l'autre côté de la tôle une déformation en saillie, caractérisé en ce que ladite au moins une protubérance est obtenue par l'intersection d'au moins deux motifs plus longs que larges permettant de multiplier les parties concaves ou convexes de la protubérance (20) ainsi obtenue. | 1. Joint (10) susceptible d'être disposé entre des surfaces à étancher, comprenant au moins une ouverture et/ou orifice (14,16,18) de manière à faire communiquer des conduits débouchant respectivement au niveau de chaque surface à étancher, et au moins une feuille ou plaque, appelée tôle, ladite tôle (12) comprenant au moins une surépaisseur formant butée comportant au moins une protubérance (20) obtenue par déformation plastique par emboutissage de ladite tôle (12) avec d'un côté de la tôle (12) une déformation en creux et de l'autre côté de la tôle une déformation en saillie, caractérisé en ce que ladite au moins une protubérance est obtenue par l'intersection d'au moins deux motifs (24) plus longs que larges permettant de multiplier les parties (C) concaves ou convexes de la protubérance (20) ainsi obtenue, les parties (C) concaves ou convexes étant des zones de fortes résistances à l'écrasement en raison de la courbure de la paroi latérale de la protubérance (20) au niveau desdites parties (C) concaves ou convexes. 2. Joint (10) selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins une protubérance (20) comprend au moins une intersection d'un corps (28) de motif (24) avec une extrémité (26) d'au moins un autre motif (24), ladite extrémité (26) se retrouvant noyée dans ledit corps (28) de motif (24). 3. Joint (10) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'au moins une protubérance (20) comprend au moins une intersection d'un corps (28) de motif (24) avec le corps (28) d'au moins un autre motif (24), lesdits motifs (24) étant intersectés corps à corps, toutes leurs extrémités (26) dépassant sensiblement desdits corps (28). 4. Joint (10) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit 25 joint (10) comprend au moins une protubérance (20) formée par l'intersection dedeux motifs (24), lesdits motifs (24) étant intersectés corps à corps, leurs extrémités (26) dépassant sensiblement desdits corps (28), les directions respectives des deux motifs (24) sont séparées par un angle sensiblement droit. 5. Joint (10) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les protubérances (20) distinctes à motifs (24) intersectés sont disposées le long d'un axe avec au moins une portion curviligne et/ou au moins une portion rectiligne. 6. Joint (10) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une association de protubérances en croix (32), au moins deux, l'angle entre la direction d'un des motifs (24) d'une protubérance en croix (32) avec la direction d'un des motifs (24) d'une autre protubérance en croix (32) étant non nul pour augmenter le nombre de directions d'absorption des vibrations notamment dues au fretting . | F | F16,F02 | F16J,F02F | F16J 15,F02F 11 | F16J 15/06,F02F 11/00 |
FR2902458 | A1 | AGENCEMENT POUR LE RACCORDEMENT PAR BRIDAGE D'UN ORGANE AUXILIAIRE D'UN MOTEUR A COMBUSTION | 20,071,221 | "" L'invention concerne un agencement pour le raccordement par bridage d'un organe auxiliaire d'un moteur à combustion. L'invention concerne notamment le raccordement d'un turbocompresseur. L'invention concerne un agencement pour le raccordement d'un orifice de sortie des gaz qui débouche dans une collerette radiale d'un conduit d'échappement des gaz d'un moteur à io combustion, à un orifice d'entrée des gaz d'un organe auxiliaire d'une ligne d'échappement du moteur, l'orifice d'entrée de l'organe auxiliaire étant formé dans une plaque radiale de fixation sur le conduit d'échappement. Il est fréquent qu'un moteur à combustion interne soit is suralimenté par un turbocompresseur de façon à améliorer sa performance. Le turbocompresseur permet notamment d'augmenter le rendement et la puissance du moteur. Selon une structure générale connue de l'état de la technique, le turbocompresseur est alimenté par les gaz 20 d'échappement qui proviennent de la combustion du carburant dans les chambres de combustion du moteur et qui sont conduits jusqu'à un orifice d'entré des gaz du turbocompresseur. Les gaz d'échappement sont expulsés des chambres de combustion par l'intermédiaire de canaux d'échappement 25 traversant la culasse du moteur, puis ils sont recueillis par un collecteur d'échappement qui les guide depuis la culasse jusqu'au turbocompresseur. Le collecteur d'échappement est principalement constitué d'au moins un conduit d'échappement qui est destiné à canaliser 30 l'écoulement des gaz d'échappement jusqu'au turbocompresseur, et d'une bride de fixation du conduit d'échappement sur le turbocompresseur. 2 La bride de fixation permet de fixer et de raccorder de manière étanche, un orifice de sortie du conduit d'échappement à un orifice d'entrée du turbocompresseur. Selon un mode de réalisation connu, le turbocompresseur est agencé en dessous du collecteur d'échappement et le conduit d'échappement du collecteur s'étend globalement verticalement vers le bas, de manière que le collecteur supporte, au moins partiellement, le poids du turbocompresseur. Un tel mode de réalisation implique une opération de io montage du turbocompresseur au cours de laquelle l'opérateur supporte le turbocompresseur d'une main et serre la bride de l'autre main. Un inconvénient de ce mode de réalisation est que l'effort exercé par l'opérateur pour supporter le turbocompresseur d'une is main lors du montage est supérieur à l'effort maximum qui est admis par certaines normes d'ergonomie sur les postes de montage. L'invention a pour but de libérer les deux mains de l'opérateur pour le serrage du turbocompresseur sur le conduit 20 d'échappement. Dans ce but, elle propose que l'agencement de raccordement comporte des moyens de retenue de l'organe auxiliaire dans une position temporaire dans laquelle il est suspendu sensiblement au dessous du conduit d'échappement, 25 avant sa fixation définitive sur celui-ci. De préférence, les moyens de retenue comportent une paire de brides diamétralement opposées qui sont portées par l'organe auxiliaire et qui s'étendent au moins en partie au dessus de la plaque de fixation pour délimiter une rainure en "T" ouverte 30 vers le haut et radialement, dans laquelle la collerette du conduit d'échappement est apte à être insérée radialement, de manière que l'organe auxiliaire occupe sa position temporaire de retenue. 3 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées, parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue de dessus en perspective partiellement éclatée, qui illustre un agencement pour le raccordement d'un conduit d'échappement à un turbocompresseur, conformément aux enseignements de l'invention ; - la figure 2 est une vue de face en coupe axiale illustrant io le turbocompresseur de la figure 1 dans une position temporaire de retenue sur le conduit d'échappement ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 2, illustrant le turbocompresseur de la figure 1 dans une position finale de raccordement sur le conduit d'échappement ; is - la figure 4 est une vue de dessus en coupe radiale, illustrant le turbocompresseur de la figure 1 dans sa position finale de raccordement. Dans la description qui va suivre, des composants identiques, similaires ou analogues seront désignés par les 20 mêmes chiffres de référence. La terminologie supérieure, inférieure et verticale, transversale, longitudinale est utilisée à titre d'exemple non limitatif selon le trièdre L, V, T, pour faciliter la compréhension de la description et des revendications, et en référence à la gravité 25 terrestre. On a représenté à la figure 1 un agencement 10 pour le raccordement d'un orifice de sortie 12 d'un conduit d'échappement 14 des gaz d'un moteur à combustion (non représenté), à un orifice d'entrée 16 d'un turbocompresseur 18 30 d'une ligne d'échappement (non représentée) du moteur. Le conduit d'échappement 14 d'axe A s'étend globalement verticalement vers le bas et comporte à son extrémité axiale 4 inférieure une collerette radiale horizontale 20, de contour globalement rectangulaire. La collerette 20 délimite l'orifice de sortie 12 des gaz du conduit d'échappement 14. Comme on peut le voir à la figure 2, le turbocompresseur 18 comporte une plaque 22 radiale de fixation qui délimite en son centre l'orifice d'entrée 16 des gaz du turbocompresseur 18. Conformément à l'invention, l'agencement 10 comporte des moyens de retenue du turbocompresseur 18 qui sont aptes à io retenir le turbocompresseur 18 dans une position temporaire de retenue, dans laquelle le turbocompresseur 18 et le conduit d'échappement 14 sont aptes à être ensuite fixés l'un à l'autre. L'agencement 10 présente un plan P longitudinal vertical de symétrie représenté à la figure 4, qui passe par l'axe de is l'orifice d'entrée 16 de la plaque de fixation 22. Les moyens de retenue comportent une paire de brides 24 diamétralement et transversalement opposées, de part et d'autre du plan P de symétrie, dont chacune est montée mobile sur une tige 26 filetée du turbocompresseur 18. 20 Chaque tige 26 s'étend perpendiculairement depuis une première face supérieure 27a et une seconde face supérieure 27b latérales de la plaque 22 de fixation, de manière que chaque bride 24 puisse coulisser selon une direction globalement perpendiculaire à la plaque 22 de fixation et tourner autour de la tige 26 25 associée. Comme on peut le voir aux figures 2 et 3, chaque tige 26 comporte un écrou 28 qui est agencé au dessus de la bride 24 associée. Ainsi, les brides 24 sont aptes à occuper une position 30 haute dans laquelle elles sont aptes à retenir le turbocompresseur 18 dans sa position temporaire de retenue, et une position basse de fixation dans laquelle les brides 24 sont aptes à serrer et à fixer le turbocompresseur 18 dans une position finale de raccordement. A cet effet, comme on peut le voir à la figure 4, chaque bride 24 est une bride en "V", dont la première branche 30a et la s seconde branche 30b sont aptes à s'étendre au dessus de la plaque 22 de fixation en délimitant une rainure 32 en "T" avec la plaque 22 de fixation. La rainure 32 en "T", illustrée aux figures 2 et 3, comporte une ouverture axiale 34 supérieure représentée à la figure 4 et io une ouverture radiale 36. La rainure 32 en "T" est délimitée transversalement dans sa partie inférieure par une première 40a et une seconde 40b face longitudinale de guidage qui sont parallèles en vis-à-vis. Les faces 40a, 40b longitudinales s'étendent depuis une 15 face supérieure centrale 38 de la plaque de fixation 22, de part et d'autre du plan P de symétrie. On va maintenant décrire l'introduction radiale de la collerette 20 dans la rainure 32 en "T". La première branche 30a de chaque bride 24 est 20 positionnée angulairement autour de sa tige 26 associée de manière que les branches 30a soient écartées d'une distance supérieur au diamètre du conduit d'échappement 14, comme on peut le voir à la figure 1. L'opérateur porte le turbocompresseur 18 de manière que 25 la plaque 22 de fixation soit positionnée sensiblement parallèlement à la face inférieure de la collerette 20, puis l'opérateur déplace le turbocompresseur 18 selon un mouvement radial et horizontal, de façon à introduire la collerette 20 dans la rainure 32 en "T", par l'ouverture radiale 36. 30 A cet effet, la première branche 30a et la seconde branche 30b de chaque bride 24 comportent ici des bords arrondis. La première 40a et la seconde 40b face de guidage guident respectivement un premier bord latéral 42a et un second bord 6 latéral 42b opposés de la collerette 20, lorsque la collerette 20 est insérée dans la rainure 32 en "T". Lors de l'introduction de la collerette 20, le conduit d'échappement 14 pousse chacune des secondes branches 30b des brides 24, entraînant en pivotement les brides 24 dans de sens opposés, jusqu'à ce que les premières branches 30a et les secondes branches 30b des brides 24 s'étendent de part et d'autre du conduit 14, comme l'illustre la figure 4. Comme on peut le voir à la figure 1, la face supérieure io centrale 38 de la plaque de fixation 22 comporte une butée 44 qui est agencée dans le plan P de symétrie en vis-à-vis de l'ouverture radiale 36 de la rainure 32 en "T". Ainsi, la collerette 20 est insérée dans la rainure 32 en "T" jusqu'à ce qu'elle entre en contact avec la butée 44. 15 Après l'insertion de la collerette 20 dans la rainure 32 en "T", le turbocompresseur 18 est dans sa position temporaire de retenue illustrée à la figure 2, dans laquelle les brides 24 occupent leur position haute et, sous l'effet de la gravité, la face supérieure 46 de la collerette 20 est en appui contre la face 20 inférieure des branches 30a, 30b des brides 24. Ensuite, chaque écrou 28 est vissé de manière que les brides 24 occupent leur position basse de fixation, dans laquelle les brides 24 serrent et fixent le turbocompresseur 18 dans sa position finale de raccordement, comme l'illustre la figure 3. 25 Ainsi, la collerette 20 et la plaque 22 de fixation sont serrées et fixées de façon étanche, afin que le conduit d'échappement 14 soit apte à alimenter le turbocompresseur 18 en gaz d'échappement. De plus, lorsque le turbocompresseur 18 est dans sa 30 position finale de raccordement, la face supérieure 46 de la collerette 20 fait saillie axialement par rapport aux faces supérieures 27a, 27b latérales, sur chacune desquelles est agencé la tige 26 associée. 7 Ainsi, la première branche 30a et la seconde branche 30b de chaque bride 24 sont chacune en appui contre la face supérieure 46 de la collerette 20. Lorsque les brides 24 sont dans leur position basse de fixation, elles sont sensiblement inclinées par rapport à la face supérieure latérale 27a, 27b associée de la plaque de fixation 22 et elles réalisent un serrage dit "en trois points". Deux points de serrage sont réalisés contre la collerette 20 de part et d'autre du conduit 14 par chacune des deux branches io 30a, 30b de chaque bride 24 et un point de serrage est réalisé par une portion 50 d'extrémité transversale de chaque bride 24. Pour répartir les efforts de serrage de chaque écrou 28 contre la bride 24 associée, chaque tige 26 comporte une rondelle 48 à portée sphérique. 15 Chaque rondelle 48 est agencée entre l'écrou 28 et la bride 24 associée et coopère avec un logement 51 hémisphérique complémentaire de la bride 24 associée. Selon une variante de réalisation de l'invention non représentée, l'extrémité libre de chaque branche 30a, 30b de 20 chaque bride 24 comporte une portion bombée, qui s'étend vers le bas depuis la face inférieure des branches 30a, 30b. Chaque portion bombée réalise un point de serrage contre la collerette 20, de manière que les quatre points de serrage de la collerette 20 soient répartis angulairement de manière globalement régulière 25 autour de l'axe A du conduit 14. Selon une autre variante de réalisation de l'invention non représentée, le repère géométrique général de l'agencement 10 illustré aux figures par le trièdre L, V, T, est pivoté autour de l'axe transversal de manière que l'axe vertical ne soit plus parallèle à 30 la direction de la gravité terrestre. Ainsi, lorsque le turbocompresseur 18 est dans sa position temporaire de retenue, il est retenu par la paire de bride 24 et par 8 la butée 44, laquelle l'empêche de glisser vers le bas sous l'effet de la gravité terrestre | L'invention concerne un agencement (10) pour le raccordement d'un conduit d'échappement (14) des gaz d'un moteur à combustion à un organe auxiliaire (18) d'une ligne d'échappement du moteur, caractérisé en ce que l'agencement (10) comporte des moyens de retenue de l'organe auxiliaire (18) dans une position temporaire dans laquelle il est suspendu sensiblement au dessous du conduit d'échappement (14), avant sa fixation définitive sur celui-ci. | 1. Agencement (10) pour le raccordement d'un orifice de sortie (12) des gaz qui débouche dans une collerette (20) radiale d'un conduit d'échappement (14) des gaz d'un moteur à combustion, à un orifice d'entrée (16) des gaz d'un organe auxiliaire (18) d'une ligne d'échappement du moteur, l'orifice d'entrée (16) de l'organe auxiliaire (18) étant formé dans une plaque (22) radiale de fixation sur le conduit d'échappement (14), caractérisé en ce que l'agencement (10) comporte des io moyens de retenue de l'organe auxiliaire (18) dans une position temporaire dans laquelle il est suspendu sensiblement au dessous du conduit d'échappement (14), avant sa fixation définitive sur celui-ci. 2. Agencement (10) selon la 1, caractérisé is en ce que les moyens de retenue comportent une paire de brides (24) diamétralement opposées qui sont portées par l'organe auxiliaire (18) et qui s'étendent au moins en partie au dessus de la plaque (22) de fixation pour délimiter une rainure (32) en "T" ouverte vers le haut et radialement, dans laquelle la collerette 20 (20) du conduit d'échappement (14) est apte à être insérée radialement, de manière que l'organe auxiliaire (18) occupe sa position temporaire de retenue. 3. Agencement (10) selon la 2, caractérisé en ce que la plaque (22) de fixation comporte une paire de tiges 25 (26) filetées sur chacune desquelles une bride (24) est montée coulissante selon une direction globalement perpendiculaire à la plaque (22) de fixation, et un écrou (28) de serrage vissé sur chaque tige (26) filetée, grâce à quoi les brides (24) sont aptes à occuper une position haute dans laquelle les brides (24) sont 30 aptes à retenir l'organe auxiliaire (18) dans sa position temporaire de retenue, et une position basse de fixation dans laquelle les brides (24) sont aptes à serrer l'organe auxiliaire (18) dans sa position finale de raccordement. i0 4. Agencement (10) selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que chaque bride (24) est une bride en "V" dont les deux branches (30a, 30b) sont aptes à s'étendre de part et d'autre du conduit d'échappement (14) lorsque l'organe auxiliaire (18) est dans sa position temporaire de retenue ou dans sa position finale de raccordement. 5. Agencement (10) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que la face supérieure (38) de la plaque (22) de fixation comporte deux faces (40a, 40b) io parallèles et opposées de guidage qui sont aptes à guider des bords latéraux (42a, 42b) opposés de la collerette (20) du conduit d'échappement (14) lors de son insertion radiale dans la rainure (32) en "T". 6. Agencement (10) selon l'une quelconque des is 2 à 5, caractérisé en ce que la plaque (22) de fixation comporte une butée (44) qui est apte à limiter le déplacement de la collerette (20) lors de son insertion radiale dans la rainure (32) en "T". 7. Agencement (10) selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que l'organe auxiliaire (18) de la ligne d'échappement du moteur est un turbocompresseur. | F | F01 | F01N | F01N 13 | F01N 13/18,F01N 13/08 |
FR2889181 | A1 | PROCEDE ET INSTALLATION AUTOMATIQUE PERMETTANT DE TRAITER DES EAUX SOUILLEES AFIN DE POUVOIR LES REUTILISER | 20,070,202 | La présente invention concerne un procédé de traitement des eaux souillées ainsi qu'une installation automatique pour la mise en oeuvre dudit procédé, permettant de réutiliser ces eaux. A l'heure actuelle, le coût de l'eau courante et du traitement des déchets industriels augmente de façon constante. La réglementation concernant les rejets d'eaux souillées dans la nature ou dans les réseaux d'égouts, étant très stricte, les industries sont obligées de réduire leur consommation d'eau et leurs déchets d'eaux souillées. Lorsqu'une entreprise génère, par ses différents procédés de fabrication, des eaux souillées, elle rencontre différents problèmes. Tout d'abord, la collecte de ces eaux souillées, le stockage de celles-ci et la logistique pour les faire retraiter sont très coûteux. Le stockage de ces eaux souillées engendre également une perte de place dans l'entreprise et n'exclut pas un risque de pollution accidentelle. Les différents modes de traitement existants, comme la demande de brevet n EP 0 190 975, à ce jour, excluent des paramètres 20 importants. Les pompes et la tuyauterie, qui permettent le transfert des eaux souillées, peuvent être endommagées ou bouchées par des corps trop gros. De plus, si l'entreprise souhaite traiter ou recycler ses eaux souillées, elle utilise directement sur celles-ci une solution chimique pour séparer l'eau des particules en suspension dans celle-ci. Cela présente l'inconvénient d'avoir à traiter une solution non homogène. La difficulté de la purification est accrue car il y a différentes tailles de particules dans cette solution. Une filtration est nécessaire après ce traitement chimique. Le grand nombre de particules et la diversité de leur taille peuvent endommager le système de transfert, le système de filtration et, rendre ce dernier plus difficile à manipuler. Ces étapes de traitement et de filtration peuvent, soit être réalisées manuellement, ce qui n'est pas pratique et peut être dangereux suivant les constituants et la température des eaux à traiter, soit être menées à bien par l'usage de pompes. Dans ce dernier cas, il arrive fréquemment qu'elles se désamorcent ou se bouchent, ce qui nécessite une intervention et ralentit le cycle de traitement des eaux souillées. L'intervention humaine est requise pour suivre ces différentes étapes. Dans ce but, il faut du personnel spécifiquement formé pour contrôler le bon déroulement du procédé, actionner des vannes ou des pompes, surveiller l'état des filtres, le niveau des solutions chimiques et réaliser le bon dosage de celles-ci pour le traitement. Enfin, la température des eaux à traiter n'est pas prise en compte dans ces installations. C'est un facteur important lié au résultat souhaité et au lieu où se trouve l'installation. La présente invention a pour but d'éviter ces inconvénients en proposant un procédé de traitement des eaux souillées, ainsi qu'une installation pour sa mise en oeuvre, permettant de réduire la taille et la quantité des particules dans les eaux souillées à traiter et permettant de réaliser une homogénéisation optimale entre les particules en suspension dans l'eau et la solution chimique de traitement de façon à obtenir un contact intime entre celles-ci. De plus, cette invention permet d'éviter toutes interventions humaines pour le suivi du bon déroulement du procédé. Enfin, la température des eaux contenues dans l'installation est régulée tout au long du procédé. A cet effet, selon la présente invention, le procédé de traitement des eaux souillées, contenues dans au moins un réservoir de stockage d'eaux souillées ou au moins un collecteur de ces dites eaux, au moyen d'une installation automatique, comprend les étapes suivantes: A l'aide d'une pompe, immergée et protégée dans un caisson de dégrillage, transférer les eaux souillées du réservoir de stockage d'eaux souillées vers un filtre logé dans ladite installation et situé au-dessus du bac de décantation. Par débordement, cette eau est transférée dans un bac de traitement, en passant par au moins un tube de passage. Traiter lesdites eaux souillées dans un bac de traitement avec des solutions chimiques, telles que notamment ici des agents réactifs de coagulation et de floculation ou autres, créant ainsi une eau partiellement purifiée contenant des parties solides. Extraire de l'eau ainsi traitée, notamment ici par un système d'extraction et /ou de filtration, les parties solides contenues dans cette dite eau. Réguler la température pour permettre d'augmenter ou de réduire la température des eaux contenues dans l'installation, notamment ici la régulation de la température pourra se faire à l'aide d'un échangeur, d'un thermoplongeur ou autre. Mettre en mouvement les eaux contenues dans au moins un réservoir et /ou un bac, notamment ici la mise en mouvement sera caractérisée par une injection d'air, afin d'obtenir une homogénéité de la température dans l'eau, et une homogénéité entre les solutions chimiques et l'eau. Transférer les eaux purifiées dans un réservoir de stockage. La présente invention sera mieux comprise et d'autres détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre d'un mode de réalisation actuellement préféré de l'invention, en référence aux dessins schématiques annexes donnés uniquement à titre d'exemple. La figure 1 est un schéma synoptique fonctionnel de 25 l'installation selon la présente invention; et, La figure 2 est une vue de côté schématique de l'installation automatique selon l'invention; et, La figure 3 est une vue de détails du système de maintien des poches filtrantes; et, La figure 4 est une vue de détails du bac de décantation; et, La figure 5 est une vue de côté schématique du système d'extraction des parties solides contenues dans l'eau traitée, et de son système de récupération. La figure 6 est une vue de détails du caisson de dégrillage et 5 de ses grilles amovibles, qui servent de protection pour le système de transfert des eaux souillées. La présente invention permet le transfert et le traitement des eaux souillées, contenues dans au moins un réservoir de stockage d'eaux souillées (42) ou au moins un collecteur de ces dites eaux. Le transfert se fait grâce à un système de pompage, notamment ici au moins une pompe immergée (2) située à l'intérieur d'un caisson de dégrillage (1) pour protéger le système d'aspiration. Selon un aspect préféré de l'invention, le caisson de dégrillage (1) comporte sur au moins une face, au moins une grille (40) amovible et/ou lavable avec une maille d'au moins un centimètre de diamètre. Le tout est immergé dans au moins un réservoir de stockage d'eaux souillées (42) ou au moins un collecteur de ces dites eaux. La pompe (2) est reliée à la conduite (3) rigide et/ou souple, ici notamment souple, elle-même reliée à l'installation et débouchant sur le sommet de celle-ci au-dessus du premier filtre (4). Les eaux souillées vont être ainsi filtrées grâce à un filtre (4), notamment ici le filtre est posé sur le bac de décantation (5) et est maintenu verticalement grâce à un support de filtre (41) situé en haut de l'installation. Ce filtre a une capacité de filtration d'au moins quatre vingts microns. L'eau ainsi filtrée est récupérée dans le bac de décantation (5) situé en dessous du filtre (4). Le transfert de cette eau souillée et filtrée, contenue dans le bac de décantation (5), vers le bac de traitement (11), situé en dessous du bac de décantation (5), sera réalisé par débordement et l'eau souillée et filtrée passera par au moins un tube (6). Le volume d'eau souillée et filtrée à atteindre dans le bac de traitement (Il) est contrôlé grâce à un détecteur de niveau, qui indique à un automate (45) le niveau atteint. La mise en mouvement de l'eau, contenue dans la cuve de traitement (11), commence lorsque le niveau minimum souhaité est atteint, grâce notamment ici à de l'air injecté dans la cuve de traitement (11). L'air injecté, selon un aspect préféré de la présente invention, est généré, par exemple, par un compresseur (10) et est piloté par au moins une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (12). L'électrovanne et le compresseur sont gérés par un automate (45). Dès que le niveau d'eau souhaité est atteint dans le bac de traitement (11), une solution chimique est injectée dans ce dit bac. La solution chimique est caractérisée notamment ici par un coagulant situé dans un réservoir (14). Cette solution chimique est mélangée dans le réservoir (14) par une injection d'air pilotée par une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (36). L'injection du coagulant dans le bac de traitement (11) est réalisée grâce à un système de pompage ou par gravité, et, notamment ici grâce à une pompe volumétrique (15) qui aspire grâce à une canne d'aspiration (46), plongée dans le réservoir (14), et qui est gérée par un automate (45). La détection du niveau de la solution chimique du réservoir (14) est réalisée grâce à un système de détection, notamment ici grâce à un détecteur de niveau directement situé sur la canne d'aspiration (46), relié à l'automate (45) pour lui donner l'information sur le niveau de la solution chimique dans ce dit réservoir. Une fois, la première solution chimique mélangée à l'eau souillée dans le bac de traitement (11), une autre solution chimique est injectée dans ce dit bac. La solution chimique est caractérisée notamment ici par un floculant situé dans un réservoir (16). Cette solution chimique est mélangée dans le réservoir (16) par une injection d'air pilotée par une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (37). L'injection du floculant dans le bac de traitement (11) est réalisée grâce à un système de pompage ou par gravité, et, notamment ici grâce à une pompe volumétrique (17) qui aspire grâce à une canne d'aspiration (47) plongée dans le réservoir {16), et qui est gérée par un automate (45). La détection du niveau de la solution chimique du réservoir (16) est réalisée grâce à un système de détection, notamment ici grâce à un détecteur de niveau directement situé sur la canne d'aspiration (47), relié à l'automate (45) pour lui donner l'information sur le niveau de la solution chimique dans ce dit réservoir. Une fois, la seconde solution chimique mélangée à l'eau située dans le bac de traitement (11) et après un temps prédéfini dans le procédé de traitement, afin que les parties solides qui se sont formées, grâce au traitement chimique, ne se brisent pas dans le bac de traitement (11), la mise en mouvement de l'eau est arrêtée. On obtient donc une solution d'eau partiellement purifiée contenant une partie liquide et des parties solides. Ces paries solides peuvent se situer à n'importe quelle hauteur dans le bac de traitement (11), notamment ici ces solides se situent à la surface de l'eau. Une fois que la majorité des parties solides se sont rassemblées, un système d'extraction des parties solides est utilisé pour enlever un grand nombre des parties solides créées par le traitement chimique. Le système d'extraction des parties solides de l'eau est constitué d'un filtre (38) posé à l'intérieur d'un bac de récupération des parties solides (9), mobile ou non, notamment ici monté sur roues, d'un vérin (8) qui sert à donner le mouvement, notamment ici un vérin pneumatique, et d'un racleur (7). Le système d'extraction des parties solides, une fois mis en fonction va enlever et amener un grand nombre des parties solides créées par le traitement chimique dans le filtre (38). Le système de régulation de la température (35) est externe ou est monté sur ladite installation en contact direct ou indirect avec l'eau. Il va amener et/ou maintenir la température de l'eau dans le bac de traitement (11) à la température souhaitée, grâce par exemple à un échangeur et/ou un thermoplongeur, notamment ici, un thermoplongeur est situé à l'intérieur du bac de traitement (11) afin d'augmenter la température de l'eau. Une fois l'eau traitée chimiquement, mise à la température souhaitée et débarrassée de la majorité de ses parties solides, elle va être transférée par un système de pompage, notamment ici une pompe à autoamorçage (18) située au niveau du bac de traitement (11), et une conduite rigide et/ou souple (19) débouchant au-dessus du filtre (21), situé dans une autre partie de l'installation. L'eau partiellement purifiée arrive ainsi dans le filtre (21) qui va retenir les particules solides restantes, notamment ici le filtre est posé sur le bac de récupération d'eau purifiée et filtrée (23) et est maintenu verticalement grâce à un support de filtre (43) situé en haut de l'installation. Ce filtre a une capacité de filtration d'au moins cinq microns. L'eau ainsi filtrée est récupérée dans le bac de récupération d'eau purifiée et filtrée (23) situé en dessous du filtre (21). Le transfert de cette eau purifiée et filtrée contenue dans le bac de récupération d'eau purifiée et filtrée (23) vers le bac de récupération d'eau purifiée (24), et situé au-dessous de celui-ci, est réalisé par débordement et l'eau filtrée passe par au moins un tube (22). La mise en mouvement de l'eau contenue dans le bac de récupération d'eau purifiée (24) commence lorsque le niveau minimum souhaité est atteint, grâce notamment ici à de l'air injecté dans le bac de récupération d'eau purifiée (24). L'air injecté, selon un aspect préféré de la présente invention, est généré, par exemple, par un compresseur (10) et est piloté par au moins une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (13). Le système de régulation de la température (34) est externe ou est monté sur ladite installation en contact direct ou indirect avec l'eau. Il va amener et/ou maintenir la température de l'eau contenue dans le bac de récupération d'eau purifiée (24) à la température souhaitée, grâce, par exemple à un échangeur et/ou un thermoplongeur, notamment ici, un thermoplongeur est situé à l'intérieur du bac de récupération d'eau purifiée (24) afin d'augmenter la température de l'eau. Une fois que l'eau est dans le bac {24), elle va être transférée par un système de pompage, notamment ici une pompe à autoamorçage (25) située au niveau du bac de récupération d'eau purifiée (24). Le transfert de l'eau se fait en passant par la canalisation (26) jusque dans un réservoir de stockage d'eau purifiée (30). Cette eau va passer dans au moins un support de filtre (20) dans lequel se situe au moins un filtre (27) en polypropylène et/ou au moins un filtre en viscose et/ou au moins un filtre en fibre de verre et/ou au moins un filtre en papier et/ou au moins un filtre en tissu lavable et/ou au moins un filtre en polyester et/ou au moins un filtre en toile lavable et/ou au moins un filtre en toile lavable avec polyphosphate et/ou au moins un filtre en toile lavable avec du charbon actif et/ou au moins un filtre en acier inox et/ou au moins un filtre en polypropylène et charbon actif et/ou au moins un filtre à charbon actif et/ou au moins un filtre en polyphosphate et/ou au moins un filtre en résine cationique et/ou au moins un filtre en résine colorimétrique et/ou au moins un filtre en céramique. L'eau peut éventuellement transiter dans un système de traitement antibactérien (29), notamment ici une lampe à ultraviolet, avant d'arriver dans un réservoir de stockage d'eau purifiée (30). La mise en mouvement de l'eau contenue dans le réservoir de stockage d'eau purifiée (30) commence lorsque le niveau minimum souhaité est atteint, grâce notamment ici à de l'air injecté dans le réservoir de stockage d'eau purifiée (30). L'air injecté est généré dans la présente invention, par exemple, par un compresseur (10), et est piloté par au moins une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (44). Le système de régulation de la température (39) est externe ou est monté sur ladite installation en contact direct ou indirect avec l'eau. Il va amener et/ou maintenir la température de l'eau contenue dans le réservoir de stockage d'eau purifiée {30) à la température souhaitée, grâce par exemple à un échangeur et/ou un thermoplongeur, notamment ici, un thermoplongeur est situé à l'intérieur du réservoir de stockage d'eau purifiée (30) afin d'augmenter la température de l'eau. Au moins une solution chimique favorisant l'ajustement du PH ou des caractéristiques de l'eau nécessaire au procédé, contenue dans le réservoir de stockage d'eau purifiée (30), est injectée. Elle est caractérisée notamment ici par un acide situé dans un réservoir (32). Cette solution chimique est mélangée par une injection d'air dans ce dit réservoir (32). L'air injecté est généré dans la présente invention, par exemple, par un compresseur (10), et est piloté par au moins une vanne, caractérisée notamment ici par une électrovanne (48). L'injection de cette solution chimique dans le réservoir de stockage d'eau purifiée (30) est réalisée grâce à un système de pompage ou par gravité, et, notamment ici grâce à une pompe volumétrique (33) qui aspire grâce à une canne d'aspiration (28), plongée dans le réservoir (32) et qui est gérée par un automate (45). Le transfert de la solution chimique du réservoir (32) vers le réservoir de stockage d'eau purifiée (30) se fait par la canalisation (31). La détection du niveau de la solution chimique du réservoir (32) est réalisée grâce à un système de détection, notamment ici grâce à un détecteur de niveau directement situé sur la canne d'aspiration {28), relié à l'automate (45) pour lui donner l'information sur le niveau de la solution chimique contenue dans ce dit réservoir. Pour chaque filtre de l'installation, selon un aspect préféré de la présente invention, il y a un détecteur de saturation. L'eau ainsi purifiée et conforme aux besoins du procédé, est stockée dans le réservoir de stockage (30) et reste disponible en permanence. Un cycle ainsi terminé, un autre peut reprendre si besoin, et ceci peut se renouveler un grand nombre de fois, sans avoir recours à une quelconque intervention humaine. L'invention est destinée au traitement des eaux souillées et à leur réutilisation dans les milieux industriels. 2889181 lo | La présente invention concerne un procédé de traitement des eaux souillées et une installation automatique pour sa mise en oeuvre. L'installation comprend un caisson de dégrillage (1) contenant une pompe (2) permettant le transfert des eaux souillées. L'eau passe par un filtre (4), elle est récupérée dans un bac de traitement (11). Elle est mise en mouvement, à la température adéquate, et au moins une solution chimique y est injectée. Des parties solides sont extraites à l'aide d'un système d'extraction (7 et 8). L'eau passe par au moins deux filtres (21 et 27) grâce à au moins deux conduites (19 et 26), jusque dans un réservoir (30). Un automate (45) gère l'installation. L'invention est destinée au traitement des eaux souillées et à leur réutilisation dans les milieux industriels. | Revendications 1 -Procédé de traitement des eaux souillées, au moyen d'une installation automatique, incluant un traitement physique, chimique et thermique, caractérisé en ce qu'il est constitué des étapes suivantes: a -Filtrer et transférer les eaux souillées, jusque dans ladite installation, b - Mettre en mouvement et traiter lesdites eaux souillées dans au moins un bac en injectant au moins une solution chimique, c - Extraire des parties solides contenues dans l'eau ainsi traitée, grâce à un système d'extraction, d Transférer et filtrer cette eau traitée dans un bac, e - Transférer l'eau du bac d'eau purifiée jusque dans un réservoir, f - Traiter à nouveau lesdites eaux dans au moins un réservoir, g- Amener et/ou maintenir, tout le long du procédé, la température des eaux, à une température adaptée. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'étape a (filtrer et transférer les eaux souillées jusque dans ladite installation) , est réalisée grâce à un système de pompage, notamment ici au moins une pompe immergée (2) située à l'intérieur d'un caisson de dégrillage (1) pour protéger le système d'aspiration. 3 - Procédé selon la 1 et 2 caractérisé en ce que l'étape b (mettre en mouvement et traiter lesdites eaux souillées contenues dans un bac de traitement (11)), est réalisée en mettant en mouvement l'eau contenue dans ce dit bac, en amenant et/ou en maintenant également cette eau à la température souhaitée, en injectant au moins une solution chimique, un floculant avec ou sans un coagulant injecté au préalable, créant ainsi une eau partiellement purifiée contenant une partie liquide et des parties solides. 4 - Procédé selon la 1, 2 et 3 caractérisé en ce que l'étape c (extraire des parties solides contenues dans l'eau ainsi traitée), est réalisée à l'aide d'un système d'extraction (7 et 8), ces dites parties solides arrivent dans un filtre (38) contenu dans le bac de récupération des parties solides (9) mobile ou fixe. 5 - Procédé selon la 1, 2, 3 et 4 caractérisé en ce que les étapes d et e, transférer et filtrer cette eau jusque dans un bac de récupération d'eau purifiée (24), sont réalisées en faisant passer l'eau par au moins un filtre (21), en la transférant à nouveau jusque dans un réservoir de stockage (30), et en la faisant passer par au moins un filtre et/ou au moins un système antibactérien à ultraviolets. 6- Installation automatique pour mettre en oeuvre un procédé de traitement des eaux souillées selon une quelconque des de 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle est constituée des éléments suivants: a -Au moins un système de transfert, b - Au moins un système de traitement par injection d'au moins une solution chimique, c - Au moins un système de filtration, d - Un système de mise en mouvement de l'eau, e - Au moins un système de régulation de la température, f - Un automate pour mettre en oeuvre la gestion automatique de l'installation et du procédé, g - Au moins un détecteur de niveau et/ou de température, h - Au moins un système d'extraction des parties solides contenues dans l'eau traitée, i - Au moins un détecteur de saturation des filtres de l'installation. 7 - Installation selon la 6 caractérisée en ce que l'élément a (un système de transfert), comporte au moins une pompe immergée (2) à l'intérieur d'un caisson de dégrillage (1) de forme géométrique quelconque, et dont au moins une face possède au moins une grille (40) amovible, pouvant laisser passer les eaux souillées à traiter et également ne pas laisser passer I2 des corps de la >iùn souhaite. 8 - Installation selon les 6 et 7 caractérisée en ce que l'élément c (un système de filtration) est constitué d'au moins un filtre (4 et/ou 21), posé sur au moins un bac (5 et/ou 23), et maintenu verticalement grâce à au moins un support de filtre (41 et/ou 43) situé en haut de l'installation; ces filtres ont une capacité de filtration d'au moins cinq microns; l'eau ainsi filtrée est récupérée dans au moins un bac (11 et/ou 24). 9 - Installation selon les 6 à 8 caractérisée en ce que l'élément e (un système de régulation de la température (35)), est constitué par au moins un échangeur et/ou un thermoplongeur et/ou autre, en contact direct ou indirect avec l'eau à traiter contenue dans au moins un bac et/ou un réservoir de l'installation. - Installation selon les 6 à 9 caractérisée en ce que l'élément h (système d'extraction des parties solides contenues dans l'eau traitée) est constitué d'au moins un filtre (38) posé à l'intérieur d'un bac de récupération des parties solides (9), mobile, d'au moins un vérin (8), notamment ici un vérin pneumatique, et d'au moins un racleur (7). | C,B | C02,B01 | C02F,B01D | C02F 9,B01D 36,B01D 37,C02F 1 | C02F 9/04,B01D 36/00,B01D 37/04,C02F 1/52 |
FR2890879 | A1 | PROCEDE DE FABRICATION DE PIECES CREUSES TELLES QUE DES AUBES DE TURBOMACHINE. | 20,070,323 | La présente invention porte sur la fabrication de pièces telles que des aubages métalliques de turbomachines, présentant des cavités internes à géométrie complexe formant notamment des circuits de refroidissement, selon la technique de fonderie à la cire perdue. La fabrication de tels aubages passe par la réalisation d'un modèle en cire ou autre matériau équivalent qui comprend une pièce interne formant un noyau de fonderie et figurant les cavités de l'aubage. On utilise pour former le modèle un moule d'injection pour la cire dans lequel on place le noyau et on y injecte la cire. Le modèle en cire est ensuite trempé plusieurs fois dans des barbotines constituées d'une suspension de particules céramiques pour confectionner un moule carapace. On élimine la cire et on cuit le moule carapace. On obtient l'aubage en coulant un métal en fusion qui vient occuper les vides entre la paroi intérieure du moule carapace et le noyau. Grâce à un germe ou un sélecteur approprié et un refroidissement contrôlé, le métal se solidifie selon une structure voulue. Selon la nature de l'alliage et les propriétés attendues de la pièce résultant de la coulée, il peut s'agir de solidification dirigée à structure colonnaire (DS), de solidification dirigée à structure monocristalline (SX) ou de solidification équiaxe (EX) respectivement. Les deux premières familles de pièces concernent des superalliages pour pièces soumises à de fortes contraintes tant thermiques que mécaniques dans le turboréacteur, comme les aubes de turbines HP. Après solidification de l'alliage, la carapace et le noyau sont décochés. Il en ressort l'aubage désiré. Le présent déposant dans le cadre du développement de ses procédés et de ses produits cherche, dans le domaine de la fonderie, à pouvoir fabriquer des aubages présentant des épaisseurs de parois très fines. Toutefois la voie de fabrication classique présente des limites de faisabilité dès que l'on veut obtenir des parois d'aubages dont l'épaisseur est faible. En effet, le procédé de fonderie à la cire perdue couramment utilisé ne permet pas d'obtenir des pièces ayant des parois présentant des épaisseurs inférieures à 0,6 mm car, on rencontre alors plusieurs problèmes: - Avec les alliages à solidification dirigée et monocristallins, des grains cristallisés se forment au cours de la solidification à cause des contraintes engendrées par le noyau céramique sur le métal. - On constate une trop grande dispersion géométrique liée au noyau et résultant de la dilatation et du déport de ce dernier. - A l'injection de la cire pour former le modèle de l'aube, on risque de casser le noyau car pour obtenir des parois minces, on a besoin d'injecter à des pressions plus élevées que pour les aubes à parois d'épaisseur habituelle; il y a aussi un risque de non venue de la cire. - Pour obtenir des noyaux très fins, l'injection de la pâte dans le moule de fabrication du noyau étant effectuée à des pressions plus élevées que pour les noyaux habituels, il y a un risque très élevé d'usure prématurée du moule. - En mettant en oeuvre les procédés usuels, la fabrication d'aubages à parois 45 minces conduirait à un taux trop important de défauts ou de produits défectueux. - La voie de fabrication directe de fonderie ne permet pas de réagir rapidement à des changements de géométrie de la pièce car il est alors nécessaire de réaliser sur l'outillage des retouches parfois longues et coûteuses. L'invention a pour objectif de surmonter ces obstacles et de pouvoir fabriquer des aubages ayant une épaisseur de paroi faible, notamment de 0, 45 mm et moins. L'invention concerne un procédé de fabrication d'une aube creuse de turbomachine avec au moins une cavité, dont le profil extérieur, la géométrie de la cavité et l'épaisseur de paroi sont prédéterminés. Conformément à l'invention, le procédé comprend les étapes suivantes, La fabrication d'une ébauche brute de fonderie avec cavité, La mesure de l'épaisseur des parois formant la cavité, La comparaison de ladite épaisseur de paroi de l'ébauche avec la valeur de l'épaisseur prédéterminée de façon à déterminer les zones en surépaisseur, L'enlèvement de matière par usinage de la surface de l'ébauche dans les zones en surépaisseur. Le procédé de l'invention présente de nombreux avantages. Il permet, en associant l'usinage aux techniques de fonderie, de fabriquer des aubages creux avec une tolérance dimensionnelle plus faible qu'en fonderie. Il permet ainsi d'obtenir des parois très fines, sans qu'il soit nécessaire de couler une ébauche dont le profil soit aux cotes finales. Le profil de l'ébauche coulée n'étant pas aux cotes finales, il est possible d'obtenir une aube à parois fines en usinant par fraisage une ébauche ayant été fabriquée à partir du modèle en cire réalisé dans un outillage existant ou simplifié. Ce procédé permet donc une plus grande liberté de conception et une meilleure réactivité en phase d'innovation. Ainsi l'invention permet de favoriser la conception à coût objectif par le choix du meilleur compromis usinage /fonderie dans les opérations intermédiaires. Il est possible de concevoir des aubes à taux de rebut minimum pour la fonderie et de définir des standards des procédés de fonderie Le procédé s'applique à la fabrication de séries rapides. L'usinage peut être mis en oeuvre pour obtenir le profil complet d'un aubage ou bien une partie seulement telle que les sorties du bord de fuite ou le pied d'aube. L'invention s'applique en particulier à un aubage de structure métallurgique équiaxe, à solidification dirigée ou monocristalline. Conformément à une autre caractéristique, on mesure l'épaisseur de la paroi à partir de points repérés sur le profil extérieur de l'ébauche et de points correspondants sur la surface interne de la cavité à l'intérieur de l'ébauche, et du calcul de la distance entre les points. La mesure des points est effectuée par palpage mécanique ou sans contact. Conformément à une variante, on mesure l'épaisseur de la paroi à partir de points à la surface de la cavité ou de points à la surface extérieure de l'aube. Notamment on mesure l'épaisseur par des moyens de mesure par ultrasons, par courants de Foucault ou bien par tomographie. Conformément à une autre variante, on prend, comme points de référence, les points à la surface interne la cavité et on enlève la matière par rapport à cette référence. Conformément à une autre caractéristique, l'usinage est effectué mécaniquement par fraisage avec enlèvement de copeaux. Il peut être effectué avant traitement thermique ou bien après traitement thermique. Plus particulièrement, l'usinage est réalisé par enlèvement de matière sur une machine de fraisage à commande numérique et à au moins trois axes, de préférence quatre ou cinq axes. De préférence, l'usinage est effectué par des passages successifs de l'outil sur une épaisseur de l'ébauche comprise entre 0,02 et 0,3 mm. On utilise avantageusement un outil de fraisage comprenant une tête de diamètre compris entre 4 et 8 mm, et un filet de découpe en forme d'hélice inclinée de 20 à 30 degrés. L'usinage est préférentiellement effectué sur un contour excentré de la tête de l'outil de fraisage. Le procédé est avantageusement appliqué notamment à la reprise d'usinage sur des cordons de soudure effectuée lors d'une opération de réparation d'une aube. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description non limitative qui 25 suit en référence aux dessins annexés sur lesquels La figure 1 montre une aube de turbine creuse à la fabrication de laquelle l'invention est susceptible de s'appliquer; La figures 2 montre l'aube creuse de la figure 1 vue en coupe transversale; La figure 3 montre la disposition des éléments constituant le noyau de 30 fabrication de l'aube présentant les cavités de la figure 2; La figure 4 montre schématiquement la mesure du profil; La figure 5 montre un cache permettant le centrage d'une sonde ultra-sonore pour la mesure d'épaisseur de paroi. Les figures 6 à 8 montrent des modes de détermination de l'épaisseur de paroi 35 d'une pièce creuse; Les figures 9, 11, 13 et 15 représentent les relations entre les cotes des parois et l'épaisseur d'une pièce (ici un cylindre creux simplifié) en tenant compte de différentes variations liées à sa fabrication: Les figures 10, 12, 14 et 16 montrent ces variations dans le cas où la pièce est 40 une aube de turbomachine. En particulier, Les figures 9 et 10 montrent respectivement la cavité du cylindre et celle de l'aube dans les conditions nominales, Les figures 11 et 12 montrent ces mêmes cavités dans le cas d'une expansion positive ou négative ou bien d'une flexion et/ou un vrillage, Les figures 13 et 14 montrent ces mêmes cavités dans le cas d'un déport. Les figures 15 et 16 montrent le modèle en cire présentant une expansion positive ou négative ou bien présentant une flexion et/ou vrillage du modèle cire. Les figures 17 et 18 illustrent un exemple de sut-épaisseur à enlever sur une pièce simplifiée (cylindre) et sur une aube respectivement. Les figures 19 et 20: montrent le profil définitif d'une pièce simplifiée (cylindre) et d'une aube respectivement, La figure 22 montre une fraise lime en cours d'usinage par passes successives avec un pas de 5/100 mm. La figure 23 montre une fraise lime en cours d'usinage respectant une hauteur de crête de 5/100 mm. L'aube 1 de turbine représentée sur la figure 1 comprend un pied 2, une plate-forme 3 et une pale 4. Cette aube est obtenue par la technique de fonderie à la cire perdue comme cela a été rappelé plus haut. Cette technique permet notamment de réaliser des aubes comportant des cavités destinées à la circulation d'un fluide de refroidissement. Pour une aube de turbine haute pression dans un moteur à turbine à gaz, il s'agit d'air prélevé au compresseur. Après avoir circulé à l'intérieur de l'aube, l'air est réinjecté dans la veine de gaz par des orifices de sortie ménagés le long du bord de fuite de la pale. Comme on le voit sur la figure 2, l'aube 1 comprend une surface intrados IN, une surface extrados EX, un bord d'attaque BA, et un bord de fuite BF. L'aube comprend des cavités internes, ici au nombre de sept, référencées de IA à 1G. Le bord de fuite comprend une ouverture alimentée depuis la dernière cavité 1G pour l'échappement du fluide de refroidissement. Les cavités sont séparées les unes des autres par des cloisons 1AB 1BC, etc. Lorsqu'on fabrique de telles aubes par coulée d'un métal en fusion, on doit incorporer au moule carapace un noyau qui occupe les vides des cavités à former dans l'aube. Ce noyau comme on le devine à partir de la figure 2 est complexe. Il comprend notamment des évidements correspondant aux cloisons dont la réalisation n'est pas simple. Le noyau céramique qui permet d'obtenir l'aube de la figure 2 avec les cavités est représenté en coupe sur la figure 3. On retrouve les éléments de noyau 1A' à 1G' pour ménager les cavités de la pale; Le procédé de l'invention est décrit ci-après. On connaît le profil théorique de l'aube ainsi que celui de la ou des cavités qu'elle comporte. Ceux-ci sont disponibles sous la forme de données numériques. Une étape préalable à la mesure du profil de l'aubage métallique consiste à mesurer le profil du noyau servant à obtenir la cavité. Ces mesures permettent la génération d'un fichier de points et leur traitement à l'aide d'un logiciel de Conception Assistée par Ordinateur. La mesure du profil du noyau est effectuée au moyen d'une Machine à Mesurer 45 Tridimensionnelle (MMT) avec ou sans contact. Une telle machine est en soi connue; il s'agit d'un dispositif de mesure utilisé à poste fixe, conçu pour effectuer des mesurages à partir d'au moins trois déplacements linéaires ou angulaires générés par la machine. L'un au moins est une mesure linéaire. Les figures 9, 11, 13, et 15 montrent les différents types d'écarts qui existent sur une pièce creuse, venue de fonderie, par rapport à sa définition théorique. La pièce est représentée de façon simplifiée par un cylindre creux que l'on voit en coupe. Elle comprend une cavité C et une paroi P formant la cavité. On a représenté sur les figures 10, 12, 14, et 16, la transposition de ces écarts à une géométrie d'aubage. Les rayons R et r sont indiqués pour illustrer la valeur de l'épaisseur de paroi égale à R-r. En chaque point du profil de l'aube les valeurs R et r changent mais le raisonnement est le même que pour une pièce simplifiée à profil circulaire. Le centre O des cercles est un point de référence à partir duquel les mesures sont effectuées dans le plan de coupe passant par ce point. Les coordonnées de ce point sont définies par rapport à un trièdre faisant office de référentiel sur la pièce. La figure 9 montre la valeur nominale théorique de l'épaisseur de la paroi de la pièce par rapport à la valeur R de la cote externe et la valeur r de la cote interne dans le plan de coupe passant par le point O. La valeur de l'épaisseur est ainsi R-r=e. Sur la figure 10 la pièce est une aube mais la détermination de l'épaisseur se fait de la même manière à partir d'un point O' de référence. Il existe trois types de variation dimensionnelle par rapport à la valeur théorique ci-25 dessus. Sur la figure 11, on a représenté le même type de pièce que sur la figure 9 mais au cours de sa fabrication le noyau s'est dilaté, positivement ou négativement, d'une valeur comprise entre deux valeurs extrêmes +/- a au cours de la coulée de l'alliage. Le profil de la cavité C dans le plan de coupe passant par le point O est à l'intérieur de la bande formée par les deux profils représentés en pointillés. L'épaisseur réelle de la paroi est définie à partir de la relation: e < > (R-r) +/- a. Autrement dit l'épaisseur de la paroi est comprise entre une valeur maximale: 35 e= (R-r) +a et une valeur minimale e=(R-r)-a). La figure 12 montre le même type de défaut quand la pièce est une aube. Sur la figure 13, on a représenté le même type de pièce mais le défaut est celui d'un déport du noyau. Au cours de la coulée de l'alliage le noyau a subi un déplacement. Le décalage dans le plan passant par le point O est de valeur d au point où la mesure est effectuée, par rapport à l'axe théorique. L'épaisseur est alors définie à partir de la relation: e < > (R-r) +/- d. Pour ce paramètre d , la valeur maximale de l'épaisseur de paroi est donc: e=(R-r) +d et la valeur minimale est e=(R-r)-d. La figure 14 montre le même type de défaut quand la pièce est une aube. Dans le cas non représenté où la pièce cumulerait dilation du noyau et déport du noyau, la valeur de l'épaisseur maximale serait e=(R-r) +a+d et la valeur minimale de l'épaisseur serait e=(R-r)-a-d. La pièce peut subir aussi des dilatations externes lors des étapes de moulage dans le moule carapace et de fusion de l'alliage. Comme cela est représenté sur la figure 15, la dilatation externe se traduit de la manière 10 suivante: la valeur liée à la dilatation est appelée b. l'épaisseur de la paroi est alors définie à partir de la relation: e<>R+/-b. L'épaisseur maximale de la paroi est alors e=R+b et l'épaisseur minimale e=R-b. Dans le cas où la pièce présenterait simultanément les trois défauts: dilatation du noyau _/- a, déport du noyau +/- d et dilatation externe due au moulage et/ou à la fusion +/-b, on peut définir l'épaisseur maximale de la paroi comme valant e=(R-r) +a)+d+b et l'épaisseur minimale comme valant e=(R-r)-a-d-b. Conformément à l'invention, à partir d'une ébauche venue de fonderie, on procède par enlèvement de matière dans les zones où l'épaisseur est en excès par rapport à la valeur nominale théorique. Le traitement peut être limité à une ou plusieurs zones dont la géométrie est critique et dont on souhaite affiner les parois par usinage. A la limite, on peut souhaiter appliquer le procédé de l'invention sur l'aube entière si on a prévu de l'obtenir par usinage dans son entier. L'usinage selon l'invention s'applique aux sut-épaisseurs dont l'origine est un défaut. Toutefois le procédé de l'invention s'appliquer également à l'affinement des parois et à l'enlèvement d'une surépaisseur volontaire le cas échéant. On mesure dans une première étape, le profil de l'aube issue de fonderie ainsi que la position de sa cavité par rapport au profil de l'aubage. Le moyen de mesure peut être un des moyens connus de l'homme du métier. Il peut 35 s'agir d'une mesure par ultrasons, par courants de Foucault ou bien au moyen d'une Machine à Mesurer Tridimensionnelle (MMT) avec ou sans contact. On a représenté sur la figure 4, un exemple d'acquisition de valeurs d'épaisseur à l'aide d'un palpeur ultrasonore 100, dont le principe en est le suivant: Les ondes ultrasonores se propageant dans un matériau donné à une vitesse déterminée, une onde ultrasonore est émise par un transducteur 100 d'ondes longitudinales à travers le matériau et est renvoyée par la face opposée de la paroi. La mesure du temps d'aller et retour de l'onde permet alors de déterminer l'épaisseur de la paroi. Par ce moyen, il est donc possible de déterminer l'épaisseur réelle de paroi de l'aubage point par point en fonction de la position sur la surface de la pale. Celle-ci peut présenter un ou plusieurs décalages par rapport à la valeur théorique. Sur la figure 5 est représenté un cache en matière plastique 500 que l'on place sur l'aubage à mesurer. Ce cache présente des trous 2000 qui permettent de positionner le transducteur ultrasons 100 et d'effectuer les mesures en des points déterminés. Selon la méthode par courants de Foucault, un signal de courant alternatif est envoyé à une bobine dite d'excitation qui pénètre la paroi de l'aube où elle produit un courant de Foucault. Ces courants de Foucault sont enregistrés par une ou plusieurs bobines de détection dans une sonde appliquée sur la paroi. La mesure de la position de la cavité dans l'aubage peut être obtenue de différentes manières. Celles-ci sont expliquées en relation avec les figures qui suivent et qui montrent un simple cylindre en coupe transversale. Selon la méthode illustrée par la figure 6, on repère des points 200 à l'intérieur de la cavité, si celle-ci est accessible par les moyens de mesure, et des points 210 sur le profil externe de la pièce. Les points sont repérés (x, y, z) par rapport à un trièdre X, Y, Z définissant l'origine de la pièce à mesurer. La mesure est effectuée par exemple par palpage mécanique ou par un moyen sans contact, optique par exemple, ou par tomographie à rayon X. La mesure de l'épaisseur Ep est égale à la mesure de l'intérieur Meslnt moins la mesure de l'extérieur, MesExt: Ep = Meslnt- Mes Ext. Selon la méthode illustrée par la figure 7, on mesure l'épaisseur de la paroi à partir d'un point 300, repéré par (x,y,z), situé dans la cavité sur le profil interne de l'aubage. Cette mesure peut être effectuée par ultrasons, courants de Foucault ou encore par un tomographe. La mesure d'épaisseurs de paroi par tomographie consiste à placer la pièce entre une source de rayons X et un détecteur de ces mêmes rayons. On envoie le faisceau de rayons X pour obtenir un premier cliché de la pièce. A partir de ce cliché, on détermine les altitudes pour lesquelles on souhaite mesurer les épaisseurs de paroi. On envoie un faisceau de rayons X à l'altitude souhaitée de la pièce qui tourne entre l'émetteur et le récepteur de rayons X. Ces derniers arrivent sur le récepteur après qu'ils ont traversés la pièce à l'altitude voulue et grâce à un puissant calculateur on obtient une image en coupe de la pièce à partir de laquelle il est possible de mesurer les épaisseurs de paroi en tout endroit du profil de la pièce. Selon la méthode illustrée par la figure 8, on mesure l'épaisseur de la paroi, à partir d'un point 400 sur le profil externe de l'aubage. Afin de positionner de manière précise le transducteur ultrasonore, on utilise un cache en matière plastique que l'on place sur le profil d'aube à mesurer. Un tel cache 500 est représenté en figure 5. On place par exemple le trou 2000 en regard du point 1000 pour pouvoir mesurer l'épaisseur de paroi en cet endroit précis. Cette mesure est effectuée comme précédemment par Ultrasons, courants de Foucault ou encore au moyen d'un tomographe. Une autre méthode pour obtenir l'épaisseur de paroi d'une pièce creuse est de considérer que la cavité est à sa valeur théorique et d'usiner le profil jusqu'à atteindre les cotes finales. Dans ce cas particulier la cavité se trouve dans sa position théorique, nominale. La pièce usinée a les épaisseurs de paroi convenables par rapport à la cavité. Après que l'on a mesuré la position de la cavité et l'épaisseur de la paroi de l'aubage dans les zones prédéterminées, on vient usiner par fraisage la paroi de l'aube ébauche. L'usinage est réalisé au moyen d'une machine à 3 axes, de préférence 4 à 5 axes. Un schéma de principe montrant l'outil effectuant des passes successives est décrit ci-après La programmation des trajectoires des outils est définie en fonction des valeurs des épaisseurs de paroi et de la position de la cavité. La machine de fraisage usine jusqu'à 20 obtenir les épaisseurs de paroi désirées. Les mesures effectuée sur l'ébauche brute de fonderie permettent de connaître, comme cela est illustré sur la figure 17, les épaisseurs de parois sur le profil de la pièce. Différentes épaisseurs el, e2, e3, et e4 sont schématisées sur cette figure. La partie hachurée délimite la matière qu'il est nécessaire d'usiner après que l'on a effectué la mesure de ces épaisseurs de parois pour arriver à la pièce cible représentée sur la figure 19. Lorsque la pièce est une aube, la matière à enlever (700) est représentée hachurée sur la 30 figure 18 et la géométrie finale de l'aube est dessinée sur la figure 20. L'usinage est avantageusement réalisé au moyen d'un outil tel que celui représenté sur la figure 21. L'outil utilisé est avantageusement une fraise lime. Ce type d'outil est utilisé depuis longtemps en fonderie notamment pour l'arasage et le meulage de sut-épaisseurs liées à l'utilisation de picots platine ou d'amenées de coulée sur pièces métal. Il s'agit d'un type d'outil économique par rapport à des outils revêtus de carbures qui auraient été adaptés pour la présente application. Son utilisation avec une machine d'usinage à grande vitesse (UGV) combinée à des stratégies d'usinage adaptées est nouvelle. La fraise 1500 comporte une extrémité 1500A de coupe en forme de portion de sphère et un filet ou bord de coupe en hélice, le long de la tige 1500B. On déplace la fraise perpendiculairement à la surface à usiner à une profondeur, par rapport à cette surface, comprise pour une aube de turbine entre 0,02 et 0,3mm. La profondeur de passe est définie en fonction du décalage de la paroi par rapport à la valeur théorique et à la valeur que l'on veut obtenir en final. La vitesse de l'outil ainsi que celle de son déplacement sont fixées également. On limite ainsi les efforts sur la matière et on évite que l'outil fléchisse. La tête hémisphérique de l'outil a avantageusement un diamètre compris entre 4 et 8 mm, en fonction de la quantité de matière que l'on souhaite enlever. On procède donc en creusant par paliers successifs de profondeurs déterminées jusqu'à obtenir la valeur d'épaisseur de paroi désirée. On fait préférentiellement travailler la fraise sur la partie 1600 de son profil illustré sur la figure 21, situé dans la partie sphérique ayant un grand diamètre (équateur). L'usinage par fraisage d'alliages coulés de type SD et monocristallins était considéré jusqu'à présent comme inapproprié. Ce type d'outil a permis de vaincre un préjugé technique à ce sujet. La figure 22 montre de façon schématique comment l'opération d'usinage est effectuée. L'outil 1500 est monté sur la tête d'une machine d'usinage grande vitesse 220 qui se déplace le long de trajectoires parallèles par rapport à la pièce 50. Avant de commencer l'usinage, on positionne de manière appropriée par un calcul des moindres carrés la cavité de l'aube. L'outil est positionné sur la tête 220 de la machine UGV, il tourne à une vitesse d'environ 20 000 tours par minute. Il décrit une trajectoire rayonnée hors de la pièce avant de commencer à usiner celle-ci, il prend ensuite une passe de 0,02 à 0,3 mm ainsi que déjà précisé plus haut pendant qu'il décrit une trajectoire droite tandis qu'il enlève de la matière. On respecte une hauteur de crête 230 sur la figure 23 de 0,05 mm dans le sens du profil de l'aube afin d'obtenir une rugosité définie par une valeur Ra de 0,4 à 0,6 gin. Quand l'outil a fini une passe, on lui fait décrire une trajectoire rayonnante et on revient à l'origine de la pièce en imposant un pas de 5/100 mm par rapport à la passe précédente en suivant le profil de l'aube et on fait décrire à l'outil une trajectoire parallèle à la précédente. On répète ces passes jusqu'à l'obtention des cotes désirées de la pièce et notamment de ses épaisseurs de paroi. On utilise de préférence une machine outil à commande numérique de type à cinq axes de déplacement, par exemple, trois axes pour le positionnement de la fraise dans l'espace et deux axes pour le positionnement de l'aubage à usiner | La présente invention porte sur un procédé de fabrication d'une pièce creuse, telle qu'une aube de turbomachine, avec au moins une cavité, dont le profil extérieur, la géométrie de la cavité et l'épaisseur de paroi sont prédéterminés, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes suivantes :la fabrication d'une ébauche brute de fonderie avec cavité (C),la mesure de l'épaisseur des parois (P) formant la cavité,la comparaison de ladite épaisseur de paroi de l'ébauche avec la valeur del'épaisseur prédéterminée de façon à en déterminer les zones en surépaisseur,L'enlèvement de matière par usinage de la surface de l'ébauche dans les zones en surépaisseur. | 1) Procédé de fabrication d'une pièce creuse telle qu'une aube de turbomachine avec au moins une cavité, dont le profil extérieur, la géométrie de la cavité et l'épaisseur de paroi sont prédéterminés, caractérisé par le fait qu'il comprend la fabrication d'une ébauche brute de fonderie avec cavité (C), la mesure de l'épaisseur des parois (P) formant la cavité, la comparaison de ladite épaisseur de paroi de l'ébauche avec la valeur de l'épaisseur prédéterminée de façon à déterminer les zones en surépaisseur, L'enlèvement de matière par usinage de la surface de l'ébauche dans les 10 zones en surépaisseur. 2) Procédé selon la 1, dans lequel on mesure l'épaisseur de la paroi à partir de points (210) repérés sur le profil extérieur de l'ébauche, de points correspondants (200) repérés sur la surface interne de la cavité à l'intérieur de l'ébauche, et du calcul de la distance entre les points (200, 210). 3) Procédé selon la 2, dans lequel la mesure des points est effectuée par palpage mécanique ou sans contact. 4) Procédé selon la 1, dans lequel on mesure l'épaisseur de la paroi à partir d'un point repéré (300) à la surface de la cavité ou d'un point repéré à la surface extérieure de l'aube. 5) Procédé selon la 4 dans lequel on mesure l'épaisseur par des moyens de mesure par ultrasons, par courants de Foucault ou bien par tomographie. 6) Procédé selon l'une des 1 à 5 dans lequel on définit des points à la surface interne de la cavité comme points de référence et on enlève la matière 25 par rapport à cette référence. 7) Procédé selon l'une des 1 à 6 dans lequel l'aube (1) a une structure métallurgique équiaxe, à solidification dirigée ou monocristalline. 8) Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel l'usinage est effectué mécaniquement par fraisage avec enlèvement de copeaux. 9) Procédé selon la précédente dans lequel l'usinage est effectué avant traitement thermique. 10) Procédé selon la 8 dans lequel l'usinage est effectué après traitement thermique. 11) Procédé selon l'une des 8 à 10, dans lequel l'usinage est effectué 35 par des passages successifs de l'outil (500) enlevant chacun la matière sur une épaisseur de l'ébauche comprise entre 0,02 et 0, 3 mm. 12) Procédé selon l'une des 8 à 11, dans lequel l'usinage est réalisé par enlèvement de matière sur une machine de fraisage à commande numérique et à au moins trois axes, de préférence quatre ou cinq axes. 13) Procédé selon l'une des 8 à 12 dans lequel on utilise un outil (500) de fraisage comprenant une tête de diamètre compris entre 4 et 8 mm. 14) Procédé selon la 13 dans lequel l'outil de fraisage comporte un filet de découpe en forme d'hélice inclinée de 20 à 30 degrés. 15) Procédé selon la 13 ou 14 dans lequel l'usinage est effectué sur un 45 contour excentré de la tête de l'outil de fraisage. 16) Procédé selon l'une des 1 à 15 appliqué à la reprise d'usinage sur des cordons de soudure effectuée lors d'une opération de réparation d'une aube. | B,F,G | B22,B23,F01,G01 | B22C,B23C,F01D,G01B | B22C 9,B23C 3,F01D 5,G01B 21 | B22C 9/04,B23C 3/02,F01D 5/18,G01B 21/02 |
FR2893697 | A1 | RACCORD POUR TUYAU SOUPLE | 20,070,525 | L'invention se rapporte à un connecteur pour tuyau souple notamment avec un nez de robinet. Lorsqu'on souhaite brancher un tuyau souple sur un robinet pour arroser les plantations, il est connu de faire appel à un connecteur comprenant à l'une des extrémités du connecteur un moyen de fixation amovible sur le nez du robinet en l'occurrence souvent un filetage aménagé dans la paroi interne du connecteur et à l'autre extrémité un embout sur lequel se fixe au moins indirectement le tuyau souple tel un mamelon d'un système de connexion rapide. Entre ces deux extrémités s'étend un corps globalement longiligne au travers duquel est aménagée une conduite rigide. Du fait que le robinet est généralement conçu pour que le fluide qui s'échappe soit dirigé vers le sol, et que le tuyau souple est destiné à arroser en un lieu éloigné de ce robinet donc le tuyau étant sensiblement orthogonal au fluide sortant du robinet, il y a formation d'un pincement sur le tuyau lorsque le tuyau n'est pas dans l'axe du connecteur. Il existe des raccords coudés mais le problème du pincement existe toujours car l'orientation du tuyau n'est pas nécessairement celle du raccords coudé. Chaque cas est particulier. Il est connu (WO-A-02/33304) un raccord coudé en sa position normale à 90 c'est à dire comprenant un premier tronçon vertical et un second tronçon horizontal. Il comprend deux parties reliées entre elles par un moyen d'articulation suivant un axe de rotation perpendiculaire à une coupe biaise à 45 en sorte que les deux parties peuvent tourner l'une par rapport à l'autre . Ainsi on peut constamment modifier l'angle entre les deux parties. L'assemblage de ces deux parties se fait par emboîtement d'une pièce par rapport à l'autre par translation dans le plan de la coupe biaise puis verrouillage par une pièce complémentaire elle même verrouillée par une goupille. Cet assemblage se fait dans une zone coudée. On constate une faiblesse dans l'étanchéité et une faible résistance aux efforts de traction qui peuvent s'exercer sur le tuyau souple. Chaque partie comporte zone rectiligne et une zone coudée où va se faire la jonction entre les deux parties. Une telle pièce ne peut être que moulée. L'invention se propose d'apporter une solution aux problèmes évoqués. A cet effet, l'invention a pour objet un connecteur pour tuyau souple comprenant une partie amont s'étendant suivant un premier axe, une partie avale s'étendant selon un deuxième axe, les deux parties pivotant l'une par rapport à l'autre suivant un axe perpendiculaire à une coupe biaise, ce connecteur étant caractérisé en ce que les extrémités des parties amont et aval venant en regard l'une de l'autre comporte un puit de section circulaire apte à loger une extrémité d'une conduite indépendante médiane rectiligne de section circulaire cette conduite médiane et les puits comportant des moyens d'accueil d'un joint torique et d'un moyen de verrouillage en translation. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente : FIG 1 : une vue du connecteur hydraulique selon l'invention FIG 2 : Une vue du connecteur en cours d'assemblage. En se reportant au dessin, on voit un connecteur 1 généralement destiné à équiper le nez d'un robinet en vue d'accueillir un tuyau souple. Ce connecteur 1 comprend une partie 2 amont s'étendant selon un premier axe, une 20 partie 3 aval s'étendant selon un deuxième axe, ces parties pivotant l'une par rapport à l'autre suivant un axe perpendiculaire à une coupe biaise. Ces parties amont et aval sont totalement libre en rotation. Ces parties amont et aval sont en matériau rigide et présente donc un canal 4,5 les traversant. 25 La partie 2 amont et notamment la zone amont de cette partie 2 est destinée à se fixer sur un nez de robinet et la partie 3 aval, notamment la zone en aval, est destinée à recevoir au moins indirectement un tuyau. Dans le cas particulier représente à titre d'exemple, on voit que la zone aval de la partie aval porte un embout 6 dit pour raccord rapide. 30 Selon l'invention, les extrémités 3A, 4A des parties amont et aval venant en regard l'une de l'autre comporte un puit 7,8 de section circulaire apte à loger une extrémité 9A, 9B d'une conduite indépendante 9 médiane rectiligne, cette conduite médiane et les puits comportant des moyens 10, 11 d'accueil d'un joint torique et d'un moyen de verrouillage en translation de la conduite dans la cavité. Ce raccord est donc en au moins trois parties, les parties amont et aval étant guidées en 5 rotation autour d'un axe commun présenté par la conduite médiane. Ainsi la conduite 9 intermédiaire est guidée en rotation dans chaque puit 7,8 en sorte que les parties amont 2 et aval 3 peuvent pivoter par rapport à cette conduite 9 médiane et donc l'une par rapport à l'autre. Les deux extrémités mâles de la conduite interne viennent donc s'emboîter dans les 10 puits par un mouvement essentiellement en translation. Les forces de friction sont donc réparties sur deux zones. On a donc, pour chaque jonction, un joint torique entre la paroi interne du puit et la face externe de la conduite intermédiaire. La longueur de l'emboîtement de la conduite dans chaque puit est de l'ordre de deux 15 tiers du diamètre du puit. Cela permet un guidage en rotation et un maintien de l'alignement des axes et donc évite un basculement axial par désalignement des axes. Cela évite donc la création de jeu favorisant les fuites. Ce sont les zones situées entre les gorges ou de part et d'autres qui servent de surfaces 20 de guidage en rotation. L'axe longitudinal de chaque puit fait, de préférence, un angle de 45 avec l'axe de chaque partie amont ou aval. Pour y placer le joint torique, une gorge de section semi circulaire est prévue dans le puit 7, 8 et sur la conduite 9 médiane. 25 Le joint torique est placé à distance de l'extrémité de la conduite interne mais à proximité de l'extrémité libre. Le moyen de verrouillage est en retrait. Pour le verrouillage, il est prévu, par exemple, une gorge sur la partie mâle et une sur la partie femelle venant se placer l'une devant l'autre dans laquelle s'insère un anneau élastique. Au lieu d'un anneau élastique, il est possible d'utiliser une épingle introduite par translation selon un axe parallèle au plan de la gorge circulaire qui est destinée à l'accueillir. Pour cela il est prévu un ou deux canaux tangents à la gorge circulaire. Au lieu d'une épingle, une seule goupille serait suffisante. On comprend donc que l'emboîtement relativement important de la conduite médiane dans chaque puit confère une bonne résistance. L'emboîtement se fait uniquement par translation dans un axe perpendiculaire à la coupe biaise. Comme on peut le voir, les extrémités 3A, 4A des parties 2 amont et 3 aval qui pourraient être en appui directement l'une contre l'autre, sont en appui sur un disque 12 solidaire de la conduite médiane, ce disque étant de section largement supérieure à la section de la conduite et de l'étendue de la coupe biaise. Le diamètre de ce disque est au moins égale à la distance entre l'axe du puit et le point externe le plus éloigné de la coupe biaise. Cet aspect est important car cela protége l'utilisateur de l'angle aiguë que forme le 15 corps de chaque partie au niveau de la coupe biaise. On notera que la conduite amont qui débouche dans la cavité de la partie amont ainsi que la conduite aval et la cavité correspondante peuvent ainsi être usinées facilement du fait que dans ces tronçons, les conduites et puits sont rectilignes et ne se raccordent pas par des portions courbes. Elles ne comportent pas de parties coudées 20 Comme on peut le voir, la partie amont comporte un moyen de fixation démontable avec le nez d'un robinet. Avantageusement le moyen de fixation est monté libre en rotation autour de l'axe longitudinal de la conduite amont de la partie amont. Pour cela on utilisera un moyen d'assemblage du type comprenant un embout 13 se logeant dans un puit 14 avec des moyens de verrouillage et d'étanchéité semblable à ceux évoqués 25 plus haut à savoir des gorges 15, 16 pour accueillir un joint torique et un anneau élastique ou une épingle. Pour sa fixation sur le nez du robinet, on utilise un filetage ou un système à baïonnette. On a donc réalisé un connecteur simple à fabriquer et résistant. Du fait qu'il puisse être usiné, il peut plus facilement être réalisé en laiton. 30 La fabrication en moule est également simplifiée. Le connecteur est constitué d'au moins trois pièces plus les joints toriques et les moyens de verrouillage. Chaque tronçons amont et aval comporte deux canaux rectilignes | L'invention a pour objet un connecteur pour tuyau souple comprenant une partie amont ( 3) s'étendant suivant un premier axe, une partie aval (4) s'étendant selon un deuxième axe, les deux parties pivotant l'une par rapport à l'autre suivant un axe perpendiculaire à une coupe biaise, ce connecteur étant caractérisé en ce que les extrémités (3A,4A) des parties amont et aval venant en regard l'une de l'autre comporte un puit (7,8)de section circulaire apte à loger une extrémité (9A, 9B) d'une conduite (9) indépendante médiane rectiligne de section circulaire cette conduite médiane et les puits comportant des moyens (10, 11) d'accueil d'un joint torique et d'un moyen de verrouillage en translation. | 1. Connecteur pour tuyau souple comprenant une partie amont ( 3) s'étendant suivant un premier axe, une partie aval (4) s'étendant selon un deuxième axe, les deux parties pivotant l'une par rapport à l'autre suivant un axe perpendiculaire à une coupe biaise, ce connecteur étant caractérisé en ce que les extrémités (3A,4A) des parties amont et aval venant en regard l'une de l'autre comporte un puit (7,8)de section circulaire apte à loger une extrémité (9A, 9B) d'une conduite (9) indépendante médiane rectiligne de section circulaire cette conduite médiane et les puits comportant des moyens (10, 11) d'accueil d'un joint torique et d'un moyen de verrouillage en translation. 2. Connecteur selon la 1 caractérisé en ce que l'axe longitudinal de chaque puit (7,8) fait un angle de 45 avec l'axe de chaque partie amont ou aval. 3. Connecteur selon la 1 caractérisé en ce que les moyens d'accueil sont des gorges apte à recevoir un joint torique et un anneau élastique ou une épingle. 4. Connecteur selon la 3 caractérisé en ce les zones situées entre les gorges ou de part et d'autres de ces gorges servent de surfaces de guidage en rotation. 5. Connecteur selon la 1 caractérisé en ce que la conduite (9) médiane comporte un disque (12) solidaire, ce disque étant de section largement supérieure à la section de la conduite médiane. 6. Connecteur selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie amont comporte un moyen de fixation démontable avec le nez d'un robinet monté libre en rotation autour de l'axe longitudinal de la conduite amont de la partie amont. 7. Connecteur selon la 5 caractérisé en ce qu'il comprend un embout (13) se logeant dans un puit (14) avec des moyens de verrouillage et d'étanchéité . | F | F16 | F16L | F16L 27 | F16L 27/02 |
FR2890537 | A1 | PERFECTIONNEMENTS AUX CASQUES DE PROTECTION QUI COMPORTENT UN OCULAIRE AMOVIBLE ET UNE COIFFE A RAPPORTER SUR UN CADRE MONTE A PIVOTEMENT SUR UN BANDEAU SERRE-TETE | 20,070,316 | L'invention concerne les perfectionnements aux casques de protection (communément appelés coiffes ) qui comportent un oculaire amovible et une coiffe à rapporter sur un cadre qui pivote sur un bandeau serre- tête. On connaît de tels casques de protection qui comportent un cadre rigide qui pivote sur deux pivots latéraux d'un bandeau serre-tête de façon à pouvoir être basculé vers le haut pour dégager le visage ou rabattu en position de service, ce cadre déterminant une ouverture faciale et le casque comportant un oculaire devant l'ouverture faciale et une coiffe souple pour couvrir le sommet de la tête, une partie des côtés du visage et le bas du visage. Ces casques peuvent présenter des défauts d'étanchéité à l'interface de l'oculaire, du cadre et de la coiffe. La présente invention vise à assurer une étanchéité plus sure à cet endroit critique tout en ayant un montage très simple de l'oculaire sur le cadre. On y parvient selon l'invention, en fixant la coiffe directement à l'oculaire, par une fixation étanche, et en munissant l'oculaire d'encoches latérales pour le montage à pivotement de l'oculaire sur les axes de rotation du cadre sur le bandeau serre-tête. De préférence, l'oculaire est également muni d'un moyen de fixation de l'oculaire sur une partie inférieure du cadre conformée en mentonnière. 2890537 2 Il est ainsi possible d'assurer à la fabrication une étanchéité parfaite entre l'oculaire et la coiffe. On a déjà proposé de fixer directement une coiffe sur une visière, mais pour constituer une simple cagoule qui n'est pas conçue pour être rapportée sur un cadre. On décrira ci-après un mode de réalisation conforme à l'invention, en référence aux figures du dessin joint sur lequel: É la figure 1 est une vue latérale du sous-ensemble 10 constitué par l'oculaire et la coiffe; É la figure 2 est une vue latérale du cadre et du serre-tête; É la figure 3 est une vue de l'oculaire à plat; É la figure 4 est une vue de détail du montage du 15 sous-ensemble sur les pivots du bandeau; É la figure 5 est une vue de détail du montage à clip du sous-ensemble sur le cadre; É la figure 6 montre des vues successives de montage du sous-ensemble sur le casque; É la figure 7 représente une variante de réalisation du cadre du casque, et É la figure 8 est une vue de détails en coupe schématique d'une réalisation d'un pivot du bandeau serre-tête. Le casque représenté sur les figures comprend: - un bandeau serre-tête (1) , - un cadre (2) monté à pivotement sur le bandeau autour de pivots latéraux (3) situés sensiblement au niveau des oreilles et qui détermine une ouverture faciale (4); - un sous-ensemble composé d'un oculaire (5) et d'une coiffe (6). 2890537 3 Le cadre (2) venu de moulage en matériau de synthèse, comporte une partie supérieure (2a) qui est conformée pour couvrir l'avant-tête, une partie inférieure (2b), conformée pour constituer une mentonnière (8), et deux parties latérales (2c) qui couvrent partiellement les côtés du visage et servent de liaison entre les parties supérieure et inférieure du casque et qui sont montées à pivotement sur les pivots (3) du bandeau serre-tête (1). Les trois parties (2a, 2b, 2c) du cadre coopèrent pour déterminer une ouverture faciale (4). L'oculaire (5), en matériau semi-rigide peut être mis à plat (figure 3) et il présente deux encoches latérales (9) en sorte que l'oculaire courbé à la main peut être enclenché latéralement par les encoches sur les pivots (3), ce qui le maintient courbé (figure 4) devant l'ouverture faciale (4). Ce maintien peut être renforcé par enclenchement d'un trou (10) prévu sur le bord inférieur de l'oculaire 20 sur un clip (11) prévu sur la mentonnière du cadre (figure 5). La coiffe (6) en nappe souple, est fixée sur tout le pourtour de l'oculaire par une fixation étanche (12), par exemple une couture ou un collage, qui contourne les encoches (9) et le trou (10). Le sous-ensemble constitué par l'oculaire et la coiffe attenante s'insère par en dessous entre le cadre et le bandeau comme on le voit sur la figure 6, jusqu'à être monté sur les pivots, basculé vers le haut et fixé à la mentonnière. La figure 7 représente une variante de réalisation du cadre (2) dans laquelle le cadre présente au-dessus de l'emplacement (4) de l'oculaire, une visière (7) venue de moulage avec le cadre. L'invention n'est pas limitée à la réalisation qui a été décrite. 10 15 20 25 2890537 5 | Le casque comporte une coiffe (6) qui est fixée à l'oculaire (5) par une fixation étanche (12) qui fait sensiblement le tour de l'oculaire et l'oculaire présente deux encoches latérales (9) pour le montage de l'oculaire sur les pivots latéraux (3) du bandeau serre-tête (1).L'invention s'applique notamment aux casques de protection qui comporte un oculaire amovible et une coiffe. | 1. Casque de protection comportant un cadre rigide (2) qui pivote sur deux pivots latéraux (3) d'un bandeau serre-tête (1), de façon à pouvoir être basculé vers le haut pour dégager le visage ou rabattu en position de service, ce cadre déterminant une ouverture faciale (4) et le casque comportant un oculaire (5) devant l'ouverture faciale et une coiffe souple (6) pour couvrir le sommet de la tête, une partie des côtés du visage et le bas du visage, caractérisé en ce que la coiffe est fixée à l'oculaire par une fixation étanche (12) qui fait sensiblement le tour de l'oculaire et en ce que l'oculaire présente deux encoches latérales (9) pour le montage de l'oculaire sur les pivots latéraux (3) du bandeau. 2. Casque de protection selon la 1, dont l'oculaire (5) présente en partie basse un moyen de fixation (10) de l'oculaire à la partie basse (2b) du cadre. 3. Casque de protection selon 1 2 dont ledit moyen de fixation (10) est un trou. 4. Casque de protection selon la 2 dont la partie basse (2b) du cadre comporte une mentonnière (8) pourvue d'un moyen (11) pour la fixation de l'oculaire. 5. Casque selon les 3 et 4 dont le moyen de fixation dont est pourvu la mentonnière (8) est un clip (11). 6. Sous-ensemble constitué d'un oculaire semi-rigide (5) apte à être courbé, pourvu d'encoches latérales (9) permettant le montage de l'oculaire sur des pivots, et sur le pourtour duquel est fixée une coiffe (6) par une ligne de fixation étanche (12) contournant les encoches. 7. Sous-ensemble selon la 6 dont l'oculaire comporte en partie basse un trou de fixation (10) contourné par la ligne de fixation (12). 10 15 20 25 | A | A42 | A42B | A42B 3 | A42B 3/18 |
FR2898717 | A1 | DISPOSITIF DE DETECTION DE LA NATURE D'UN COUP ET DE MESURE DE SA FORCE, PROCEDE POUR SA MISE EN OEUVRE ET SON APPLICATION A L'ARBITRAGE D'UN SPORT | 20,070,921 | La présente invention consiste à mettre à disposition un système électronique de comptage des points dans la compétition de sport, et notamment de sport de combat. Par exemple, en ce qui concerne le taekwondo, sport de combat qui est discipline olympique, actuellement, la seule partie qui soit électronique, concerne la partie comptage des points, effectuée par les arbitres de coin, à l'aide de manettes dont deux doivent être activées simultanément pour valider tout point. Le combat de taekwondo oppose deux combattants sur une aire carrée d'environ 7 mètres sur 7 mètres. A chaque coin de cette aire, se tient un juge de coin auxquels s'ajoute un arbitre central. Chaque combattant est revêtu d'un plastron de couleur différente ainsi que d'un casque de couleur différente ou non. La règle consiste à combattre son adversaire en lui portant soit le plus de coups (de pieds ou poings) que possible, soit en le mettant KO Les coups de poings ne sont permis, que sur le plastron, les coups de pied sont permis sur les parties protégées par le casque et le plastron. La présente invention concerne donc un dispositif de détection de la nature d'un coup et de la mesure de sa force. L'invention concerne en outre un procédé pour la mise en oeuvre de ce procédé ainsi que l'application à l'arbitrage d'un sport, et plus particulièrement d'un sport de combat. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION De nombreux documents décrivent des dispositifs de mesure des coups administrés dans un sport de contact. Par exemple, le document GB-A-2 321 003 décrit un appareil de surveillance des coups administrés dans un sport de contact comme la boxe. Le dispositif comprend des moyens palpeurs qui sont compris dans un gant pour palper la force d'un coup et qui peuvent être des moyens piézo-électriques qui enregistrent les coups et qui transforment leur pression en un signal électrique. Celui-ci passe à un transmetteur radio qui transmet un signal à des moyens récepteurs. Les moyens récepteurs fournissent un signal d'entrée à un transducteur tel qu'un ordinateur qui peut déterminer et enregistrer des paramètres du coup comme sa force. Les moyens palpeurs peuvent être situés dans un casque plutôt que dans un gant. Le document EP-A2-0 222 640 décrit un dispositif de mesure de coup qui comporte un transducteur transformant la pression en un signal électrique de sortie. Ce transducteur est placé dans un accessoire protecteur d'une partie du corps humain. Plus particulièrement le transducteur est un transducteur piézoélectrique qui transforme la pression en signal électrique de sortie analogique. Le document US 3 866 909 décrit un uniforme pour des combattants de karaté qui comportent une pluralité de poches montées aux positions des parties vulnérables du corps humain (plexus solaire, pomme d'Adam, estomac foie, etc.). Chaque poche contient un fluide et se rompt au-delà d'une certaine force d'un coup infligé sur la poche. La force des coups n'est pas mesurée ni enregistrée. Le document US 5 184 831 décrit des matériaux sensibles à la pression et des appareils pour compter électroniquement les points des matches de karaté. Le matériau sensible à la pression qui comprend une première matière conductrice comme du plastique imprégné par des particules conductrices et qui comporte des doigts qui sont inclus dans des fentes et sont supportés par une matière isolante en mousse. Lorsqu'une force est portée sur le dispositif, les doigts se déplacent et viennent toucher une feuille conductrice en regard. Un circuit électrique est alors formé et peut transmettre un signal électrique. Ce signal est transmis par un transmetteur radio avec une certaine fréquence. Le document DE-A-27 41 090 concerne un dispositif pour indiquer l'état d'un match et qui comporte des transmetteurs et un récepteurs=. Les transmetteurs sont situés sur des gants, des masques, etc. Les documents EP-A1-1 033 152 et EP-A1-1 090 661 décrivent un dispositif de mesure pour des coups et en particulier une veste de mesure pour le Taekwondo. Ce dispositif comprend un espace creux rempli de gaz et pouvant être comprimé qui présente une ouverture par laquelle le gaz s'échappe à l'extérieur lors de la compression de l'espace creux à la suite d'un coups. Le flux de gaz peut être mesuré. Le document WO 90/09218 décrit un vêtement pour des sports de contact comprenant un dispositif sensible à la pression qui émet un signal quand il est frappé par un coup délivré avec une force qui est inférieure ou égale à une force de seuil. Le dispositif sensible à la pression comprend deux membranes séparées ayant des moyens de conduction électrique, ces membranes entrant en contact quand une force au moins égale à une force de seuil est portée sur le dispositif en formant ainsi un circuit électrique entre les membranes et en émettant un signal. Le document FR-A-2 612 411 décrit un dispositif pour signaler les impacts par une transmission radioélectrique lors d'un combat de karaté. Les coups sont identifiés à l'aide de contacteurs boutons-poussoirs qui émettent une impulsion électrique. Tous ces documents de la technique antérieure décrivent des dispositifs qui permettent de signaler des impacts et/ou de les mesurer. Aucun des dispositifs de la technique antérieure n'envisage le problème nouveau consistant à déterminer la nature d'un coup, c'est-à-dire si le coup est porté par le pied ou par la main. Aucun des documents cités précédemment n'envisage le problème nouveau consistant à déterminer si une partie du corps humain a touché ou même approché une autre partie d'un corps humain. Ainsi, le problème de savoir si un joueur a porté un coup de pied ou de poing sur une partie du corps d'un autre joueur ou si un joueur a seulement frôlé ou touché légèrement un autre joueur n'est en aucune façon mentionné ni suggéré dans la technique antérieure. Or, ce problème peut être très important, notamment lors de l'arbitrage de différents sports comme les sports de combat ou même les sports comme le football, par exemple pour déterminer les coups francs. RESUME DE L'INVENTION L'invention concerne un Capteur solidaire d'un corps en mouvement associé à une cible éventuellement en mouvement, ledit capteur ayant pour fonction d'indiquer si le corps en mouvement affleure la cible ou la frappe. Le corps en mouvement comporte une matière très perméable au champ magnétique et la cible comporte des moyens créant un champ magnétique dans son voisinage, les propriétés magnétiques de la cible étant détectées à l'aide d'un détecteur de champs magnétiques. La matière perméable au champ magnétique a une perméabilité initiale de 60 000 et une perméabilité maximale de 240 000, ladite matière étant choisie dans le groupe formé par des alliages ferromagnétiques à perméabilité magnétique élevée et à faible force coercive. La matière perméable au champ magnétique est un alliage de type Mumétal ou Permalloy de la société Goodfellow. Les variations des propriétés magnétiques de la cible induites par la matière perméable aux champs magnétiques sont détectées par un détecteur de champs magnétiques constitué d'une inductance, d'un circuit oscillant, d'un redresseur et d'un comparateur. L'invention concerne également un capteur A solidaire d'une cible ayant pour fonction d'indiquer si la cible est frappée et de donner une image électrique de l'amplitude du coup porté. II est constitué d'une matrice d'une pluralité de condensateurs, cette matrice de condensateur pouvant être déformée partiellement sous un impact pour donner une conductance variable. La matrice de condensateurs est formée d'une première matrice M d'une pluralité de plaques P1, P2, P3, ... Pn d'un métal conducteur reliées entre elles et d'une seconde matrice M' d'une pluralité de plaques P'1, P'2, P'3, ... P'n d'un métal conducteur reliées entre elles, lesdites plaques P1, P2, P3, ... Pn faisant face auxdites plaques P'1, P'2, P'3, ... P'n et étant séparées de celles-ci d'une distance variable pour former des condensateurs dont la distance entre les plaques peut varier sous l'action d'un impact. Selon l'invention, un dispositif de détection de la présence d'un impact par un corps en mouvement sur une cible et de mesure de sa force comprend un capteur A constitué d'un condensateur variable et un capteur B constitué d'une inductance variable. L'invention concerne en outre un procédé de détection de la nature d'un coup sur une cible, et de la mesure de sa force, tel qu'on détecte la présence d'un corps en mouvement au voisinage ou sur la cible en créant un champ magnétique sur la cible et en faisant varier celui-ci à l'aide du corps en mouvement pour ainsi obtenir une inductance variable à l'aide du dispositif selon l'invention, et en ce qu'on mesure la force du coup à l'aide dudit dispositif, d'une part l'information de la variation de la capacité étant mémorisée dans un registre à 16 bits et d'autre part l'information de la variation de l'inductance étant mémorisée par un bit dans une bascule à niveau bas si le corps mobile est présent et à un niveau haut si le corps mobile est absent. Les données concernant l'information de la variation de capacité et l'information de la variation de l'inductance sont transmises sous forme de signaux par onde radio à un récepteur qui est relié à un ordinateur. On applique le dispositif selon l'invention à l'arbitrage de sports de combat et plus particulièrement du taekwondo. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION PREFERE DE L'INVENTION La description suivante sera faite en regard du sport de combat taekwondo, mais il sera évident pour l'homme du métier que la présente invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation et peut être appliquée à d'autres sports ou dans des domaines différents de celui du sport. L'invention sera expliquée plus en détail en regard des dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 est une vue en perspective des armatures intégrées à une feuille de mousse constituant le capteur A selon l'invention ; La figure 2 est une vue en perspective des feuilles de mousse se faisant face du capteur A de la figure 1 ; La figure 3 est une vue des condensateurs formés dans le capteur A de la figure 1 ; La figure 4 est une vue du mode de liaison des condensateurs de la figure 3 ; La figure 5 représente l'action de la déformation des condensateurs du capteur A ; La figure 6 est une vue schématique de l'oscillateur détecteur de variations d'amplitude du capteur B ; La figure 7 est un diagramme de la chaîne d'acquisition de la variation de la capacité ; La figure 8 représente l'interface du convertisseur charge/tension ; La figure 9 est un diagramme de la liaison oscillateur avec la sortie du comparateur ; La figure 10 est un diagramme d'une cellule de Gilbert utilisée pour le multiplieur ; La figure 11 est un diagramme représentant la préparation des données; La figure 12 est un diagramme représentant l'émission des données; La figure 13 est un diagramme représentant le cryptage des données; La figure 14 est un diagramme représentant la réceptions des données ; et La figure 15 est un diagramme représentant la liaison du récepteur de données avec un ordinateur. Sur les figures les références suivantes indiquent ce qui suit : 1. Circuit oscillant 2. Cible 3. Inductance 4. Comparateur 5. Corps en mouvement 6. Redresseur 7. Capteur à capacité variable 8. Conditionneur, convertisseur charge/tension 9. Amplificateur d'instrumentation (Low Noise Amp.) 10. Filtre "antialiasing" 11. Echantillonneur/bloqueur puis CAN 12. Oscillateur 13. Emetteur 14. Cryptage 15. Codage de source 16. Codage de canal 17, 18. Dispositif avec antenne 19. Amplification et filtrage 20. Décodage 21. Affichage30 1. Capteurs II s'agit de mettre en place deux capteurs. Le capteur A doit rendre compte à la fois s'il y a eu un coup porté sur le plastron ou pas et de donner une image électrique de l'amplitude de ce coup porté. Quant à l'autre capteur, le capteur B, doit dire si le poing de l'adversaire a approché suffisamment près le plastron. La corrélation des deux pourra donc permettre de distinguer les coups de poing des coups de pied. C'est-à-dire que si l'on détecte uniquement un coup mais pas de coup de poing alors il s'agira d'un coup de pied et si l'on détecte uniquement un poing qui approche alors il n'y aura pas eu de coup porté. Capteur A L'idée est d'intégrer des petites plaques P1, P2, P3, ...Pn, et P'1, P'2, P'3, ... P'n, d'un métal conducteur reliées entre elles à l'intérieur du plastron, les petites plaques métalliques se faisant face. Elles formeront ainsi une matrice M de condensateurs. Il faut donc considérer au moins deux couches de mousse internes au plastron plus ou moins épaisses que l'on appellera des feuilles. Les deux feuilles FI, F2 de mousse accueillant les armatures de métal, elles doivent avoir un design particulier. Le métal conducteur doit se situer à l'intérieur de rainures dessinées dans la mousse (figure 1). Les deux feuilles de mousse se faisant face, sont séparées par une feuille plus fine non représentée, la mousse constituant le plastron devant être assez rigide pour que les coups ne la déforment pas à outrance. Les bords d'une feuille ainsi dessinée seront en contact et empêcheront que les armatures ne se touchent. Pour une plus grande efficacité à ce niveau, et pour former de petites alvéoles isolant chaque petit condensateur, des rainures sont disposées de manière opposée ; une feuille aura des rainures RI, R2, R3, ...Rn dans un sens (verticales) et l'autre feuille aura des rainures R'1, R'2, R'3, ...R'n perpendiculaires (horizontales). Voir la figure 2 et la figure 3. Chacune des deux matrices d'armatures, l'une étant placée dans une feuille et l'autre étant placée dans la feuille en face, forme en réalité une armature d'un gros condensateur. A chacun des deux matrices on apporte des charges en alimentant ce système par une tension alternative. Sur une feuille, les petites plaques de métal sont reliées comme représenté sur la figure 4. Finalement, lorsque l'on donne un coup la structure est déformée comme représenté sur la figure 5. La valeur du condensateur que forme tout le système en est changée. En effet, la valeur électrique d'un condensateur s'exprime par sa capacité C et cette capacité s'écrit : C = EoErS e S est la surface des armatures co est la permittivité du vide Cr est la permittivité de la mousse entre les deux armatures e est l'espace entre les deux armatures Donc si l'espace entre les deux armatures varie, la capacité du condensateur varie aussi. Plus exactement, lorsqu'un coup sera porté sur le plastron, l'espace diminuera entre une partie de la matrice M et la partie lui faisant face de la matrice M' et donc la capacité augmentera. Le réseau de petites armatures mis en place comme on le montre précédemment forme un réseau maillé de petits condensateurs et le condensateur total de tout le plastron est constitué de la somme de ces petits condensateurs. Et donc la capacité globale s'exprima comme suit : n c = E e' i=1 ei Un coup étant porté n'importe où sur le plastron, quelques petits condensateurs verront leur espace entre les armatures exprimé par e; modifié et de ce fait la capacité globale sera elle aussi modifiée. Un simple système de mesure électronique est mis en place pour avoir une image précise de l'amplitude de la force appliquée sur le plastron. Capteur B Il permet de rendre compte si un coup est porté, plus précisément un coup de poing. La solution est apportée par l'électromagnétisme ou plus exactement par la technique du fluxgate. Le but est de savoir si l'un des deux poings (ou autre partie du corps) de l'adversaire a approché le plastron. Pour cela, on intègre une fine barrette de Mumétal , appelé aussi Permalloy à des gantelets portés par les deux combattants. Le gantelet peut lui aussi être fin et ne pas forcément recouvrir toute la main, il n'est qu'un support à la barrette de Mumétal qui peut, quant à elle, ne pas excéder 1 mm d'épaisseur. Cette barrette devrait être placée par exemple à la hauteur des premières phalanges. Le Mumétal ou le Permalloy a pour principale caractéristique d'être très perméable au champ magnétique. Il en absorbe une partie de l'énergie et dévie ainsi les lignes de champs. On intègre donc un ou plusieurs réseaux de bobines de cuivre au plastron et on les alimente avec un courant alternatif afin de créer un champ magnétique conséquent. Ce champ magnétique présent dans le voisinage du plastron va être perturbé par le Mumétal ou Permalloy s'en approchant. Les lignes de champs étant déviées, un courant différent est induit dans les bobines. Un montage électronique garantit l'alimentation en tension de ces bobines. Le changement du courant induit dans les bobines aura comme effet exploitable de modifier leur impédance. On peut donc se servir d'un circuit oscillant dont la bobine variable que représente désormais le plastron, sera une partie du filtre. Un condensateur fixe est mis en parallèle et on accorde l'ensemble de manière à ne pas perturber l'environnement. Le Mumétal et le Permalloy sont des marques déposées par la société Goodfellow située au Royaume-Uni. Ce sont des alliages ferromagnétiques à perméabilité magnétique élevée et à faible force coercive. Par exemple, les propriétés du Mumétal dont la composition est 77% de Ni, 14% de Fe, 5% de Cu et 4% de Mo sont les suivantes: Propriétés électriques 55 ù 62 Résistivité électrique (pohm.cm) Propriétés magnétiques 1,0 Coercivité (Hc) (Am"') Température de Curie ( C) 380 Perméabilité initiale 60 000 Perméabilité maximale 240 000 Rémanence à partir de la saturation (Brem) 0,37 Induction de saturation (Tesla) 0,77 Propriétés mécaniques 105 ù 290 Dureté ù Brinell Module d'élasticité (Gpa) 190 ù 221 Résistance aux chocs (Izod) (J.m') 42 ù 100 Résistance à la traction (MPa) 530 ù 900 Propriétés physiques 8,8 Densité g.cm 3) Propriétés thermiques 13,0 Coefficient d'expansion à 20 ù 100 C (x10-6 K-1) Conductivité thermique à RTP (Wm-'K-1) 30 - 35 A noter que dans le tableau ci-dessus, le chiffre le plus intéressant est bien évidemment la perméabilité dans la rubrique "propriétés magnétiques". Ainsi, on procède à la détection des propriétés magnétiques de la cible à l'aide d'un détecteur de champs magnétiques. Il s'agit de positionner la cible 2 à étudier près de l'inductance d'un circuit oscillant 1. Si la cible est magnétique, sa présence fait varier l'impédance de la bobine et par le fait même, les paramètres de résonance du circuit oscillant, c'est-à-dire la fréquence et l'amplitude de l'onde produite. On sélectionne par exemple un circuit oscillant 1 de type Colpitt dont on connaît la fonction de transfert. En effet, l'option retenue pour réaliser le magnétomètre consiste en un simple oscillateur réalisé à l'aide d'un inverseur, d'un condensateur et d'une résistance. Puis, on ajoute une inductance et un autre condensateur afin de pouvoir faire varier la fréquence d'oscillation et l'amplitude de l'onde produite en approchant un objet magnétique de l'inductance. L'inductance 3 sera la bobine intégrée au plastron. Ainsi, en approchant la barrette de Mumétal 5 de l'inductance 3., son impédance varie, tout comme la fréquence et l'amplitude de l'onde produite par le circuit oscillant 1. Il est donc possible de détecter la présence de la barrette 6 de Mumétal par la simple variation de fréquence, en utilisant une boucle en verrouillage de phase. Mais puisqu'il est beaucoup plus simple de détecter les variations d'amplitude, c'est cette option qui a été retenue. Ainsi, un comparateur 4 sert à comparer la valeur crête de l'onde provenant de l'oscillateur à une tension de référence préalablement établie. La figure 6 illustre le schéma-bloc du magnétomètre et il est à noter que le signal provenant de l'oscillateur est préalablement redressé à l'aide d'une diode et d'un condensateur (redresseur 6) afin de faciliter la comparaison des tensions DC. Il suffira par la suite de mémoriser la sortie du comparateur dans une bascule sous la forme d'un niveau logique. 2. Acquisition de données Les capteurs A et B sont donc constitués respectivement d'un condensateur variable et d'une inductance variable. Ces deux informations sont mises sous la forme d'un signal numérique de 16 bits par exemple. A noter qu'un seul bit est nécessaire pour rendre compte du poing présent ou non sur le plastron. a. Amplitude d'un coup L'acquisition de la variation de la capacité, qui représente l'amplitude d'un coup porté sur le plastron fait l'objet d'une chaîne d'acquisition tout ce qu'il y a de plus standard. (Voir figure 7). Il faut remarquer que, dans un souci d'intégration et donc de gain de place, un cahier des charges devra être précis sur la fréquence de variation du capteur et sur le nombre de bits optimal. II est vraisemblable que la fréquence de fonctionnement sera basse et que l'on pourra se passer d'un nombre de bits aussi important ce qui aura comme conséquence probable d'éviter d'avoir à implanter un échantillonneurbloqueur par exemple, ou de concevoir un amplificateur faible bruit trop performant et donc plus coûteux que ce qu'il n'est nécessaire. Il en va évidemment de même pour le filtre anti-repliement. Pour l'ensemble, la solution de la micro-électronique s'impose d'elle même. Par conséquent, on préconise le choix d'un montage à capacités commutées pour les filtres et éventuellement un convertisseur EA pour le Convertisseur Analogique Numérique. Exemple d'une solution intéqrée pour l'interface : Pour donner un exemple de ce qui est faisable en micro-électronique, on donne ici l'exemple de la partie qui fait interface entre le capteur et le reste de l'électronique, à savoir le convertisseur charge/tension. La figure 8 montre l'électronique associée au capteur. OP2 est un buffer de sortie qui permet de charger un composant extérieur. OP1 fait office de convertisseur charge/tension. Afin de compenser l'offset du capteur et les erreurs de gain, on utilise un double élément différentiel constitué de deux capacités. L'une sert de référence et est recouverte d'un oxyde fin (C,ef) et l'autre est l'élément sensible (Csensor), id est la capacité du plastron décrite précédemment. Le circuit à capacité commutée de Csensor à C,ef forme un amplificateur non-inverseur, tandis que celui de C,ef à ci est un amplificateur inverseur. La fonction de transfert de ce montage est : Voä t = V Fief Csensor V Cref C1 refB ci où V,efA et V,efB peuvent être utilisés pour ajuster l'offset en sortie causé par une discordance entre Csensor et C,ef. Le temps de réponse du circuit est donné par la constante de temps : C T= 1 2 fcc1 où f,est la fréquence d'horloge. D'après la fonction de transfert, V ,f varie linéairement en fonction de Csensor. Le chronogramme en- dessous du montage montre la nécessité d'avoir des horloges non recouvrantes. A la suite du CAN, il faudra mémoriser les données dans un registre 16 bits. Ainsi, l'information sera disponible en parallèle prête à être exploitée par l'émetteur. b. Présence du poing sur le plastron Comme dit précédemment, le but est d'avoir un bit mémorisé dans une bascule avec un niveau bas si le poing est présent et un niveau haut sinon. L'inductance que représente le plastron varie avec la présence de la barrette de Mumétal et donc l'amplitude du signal, ainsi que sa 15 fréquence, variera de même. C'est ceci que l'on cherche à détecter. II faut noter que la chaîne proposée ci-dessous peut être calibrée en faisant varier Vref. C'est-à-dire que ce système peut réagir à une présence plus ou moins proche du plastron en fonction de Vref qui représente donc un seuil de détection. Toutefois, pour notamment se prémunir des problèmes de bruit, on préfère multiplier la fréquence venant de l'oscillateur pour ensuite filtrer la partie intéressante (figure 9). Le signal avant le multiplieur peut s'écrire : V = Ao sin Wot avec Ao son amplitude. Après le multiplieur, on a le signal : V2 _ A 1 - cos2wot _ A02 _A2cos2coot 2 2 2 C'est cette amplitude A0212 que l'on veut comparer à v, f. Au repos, si le Mumétal est absent, cette amplitude devra être légèrement supérieure. On alimente le comparateur entre 0 et Vcc (par exemple 5V ou 3,3V), et donc au repos on aura 0 V en sortie du comparateur. Lorsque le Mumétal fera varier l'inductance par sa présence l'amplitude A0212 diminuera et ainsi, à partir d'un seuil calibré, Vrdeviendra supérieur et on aura Vœ en sortie. On mémorise cette sortie du comparateur. Exemple d'une solution intégrée pour le multiplieur : En ce qui concerne le multiplieur, on peut par exemple proposer une simple cellule de Gilbert comme le montre la figure 10. La sortie, qui est le signal venant de l'oscillateur multiplié par lui-même, est la différence entre les tensions aux bornes des deux résistances. On peut affiner le système en équipant les deux combattants de systèmes réagissant à des seuillages différents couplés avec des barrettes de Mumétal aux caractéristiques différentes. En effet, si le défendant tombe par exemple à terre face en avant avec l'une de ses mains proche du plastron, la solution dans l'état actuel des choses est de 16 détecter un coup de poing. Or, dans le paragraphe I2), nous avons récupéré un exemple de caractéristiques du Mumétal dans lequel on peut lire qu'il est possible de fixer différentes perméabilités à cet alliage. Une étude plus approfondie montre qu'il est aisé d'utiliser cette capacité pour palier au problème ici soulevé. Rapidement, on peut tout de même préciser que les deux systèmes électroniques peuvent travailler à différentes fréquences. Il serait même possible de distinguer chacune des quatre mains présentes sur un tatami. c) Préparation des données L'information binaire relative à l'amplitude d'une force appliquée sur le plastron étant sur 16 bits et la donnée relative à la présence d'une main de l'adversaire étant sur un seul bit, on devra donc transmettre une donnée sur 17 bits. En outre que le système exploitant les données, par exemple un logiciel sur un ordinateur devra décrypter un coup de poing s'il y a présence d'un coup sur le plastron et d'une main de l'adversaire. Il devra aussi traduire le coup de pied par un coup porté sur le plastron et l'absence, ou plus exactement la non présence, d'une main de l'adversaire. Dans un souci de n'émettre des informations que dans ces deux cas, principalement pour ne pas gaspiller l'énergie électrique relative à une émission, on élabore un signal logique destiné à l'émetteur pour lui signifier qu'il peut transmettre les données présentes dans les registres. Voir la figure 11. 3 Emission ù Réception a. Emission Le signal d'information est stocké dans un registre de 16 bits permettant de coder la puissance du coup porté au plastron. Un bit différencie un coup de poing d'un coup de pied. Un bit supplémentaire permet de définir l'instant d'émission du signal vers le système de réception. La consommation d'un système émettant sur une antenne est importante. Il est donc nécessaire - afin de garder une certaine autonomie - de réduire au maximum le temps pendant lequel le signal est émis. Ce bit de contrôle est initialement à zéro. Il passe à un lorsque qu'un coup de poing (respectivement un coup de pied) est détecté au niveau du comparateur (respectivement au niveau du CAN) puis est remis à zéro une fois le signal transmis. Voir la figure 12. Aux 17 bits à émettre pourront être ajoutés des bits permettant de personnifier l'émetteur en vue de l'utilisation de plusieurs systèmes. Une autre solution est de se tourner vers un système Multi-Utilisateur déjà existant(ex : bluetooth). Un dispositif de cryptage pourra être ajouté avant l'émetteur en plus de la correction d'erreur. Il permettra de sécuriser la liaison radio avec le dispositif de réception. Le principe de base est de modifier la suite binaire en la multipliant par une séquence pseudo aléatoire que l'on appelle une clé. De nombreux types de cryptages existent aujourd'hui. L'insertion d'un tel système avant émission ne pose donc pas de problème. La suite binaire cryptée qui contient la puissance du coup et son origine (pieds ou poing) doit ensuite subir un traitement ajoutant de la redondance. Il s'agit classiquement d'un code correcteur d'erreur. En effet, lors d'une transmission radio, le signal peut être déformé par le canal de propagation que constitue l'air. II est donc nécessaire de protéger les bits d'information par un codage ayant comme propriété principale de détecter les erreurs de transmission et de les corriger sous certaines conditions. Si ce traitement présente des difficultés d'implémentation majeures, on peut opter pour un code en ligne classique. En effet, étant donné la rareté des coups portés relativement à la fréquence de fonctionnernent du système, l'information pourrait être émise plusieurs fois afin de parer les erreurs dues à la transmission. Voir la figure 13. 18 Les 16 bits sortant du registre parallèle doivent être transmis en série vers l'émetteur afin de réaliser les différents traitements de codage. Un premier codage dit codage de source permet d'ajouter de la redondance au signal comme préciser ci-dessus. Le codage canal permet d'augmenter la fréquence du signal émis. Cette fréquence est normalisée pour les communications très faible distance. On pourra notamment s'intéresser à la fréquence 433 MHz qui est utilisée pour les télécommandes infrarouge ou la fréquence 2.4 GHz qui correspond à la norme Bluetooth. Plus généralement plusieurs normes existent dans la bande 2.4 GHz. L'autre avantage de ce codage est de réduire l'occupation spectrale grâce à un filtre de mise en forme. Le signal obtenu est ensuite transmis via l'antenne par onde radio. Une étude particulière sera peut être nécessaire pour le dimensionnement et le choix de l'antenne. b. Réception La réception se fait de façon classique. Une antenne récupère le signal envoyé par le système embarqué sur le plastron. Ce signal est ensuite amplifié et filtré afin de le remettre en forme. Un système de décodage est prévu après avoir remis le signal en bande de base. Si l'option du cryptage a été retenue, il faut réaliser un décryptage en conséquence. L'information est ensuite transmise vers un ordinateur ou un afficheur créé pour ce système. Voir la figure 14. La solution la plus modulable est de relier le récepteur à un ordinateur qui convertit ensuite le signal reçu en une puissance donnée par un coup de pied ou de poing au travers d'un programme informatique. Voir la figure 15. 19 | L'invention concerne un dispositif et un procédé pour détecter la nature d'un coup et pour mesurer sa force.Un tel dispositif comprend un capteur et un capteur solidaire d'un corps en mouvement 5 associé à une cible 2 éventuellement en mouvement, ledit capteur ayant pour fonction d'indiquer si le corps en mouvement 5 affleure la cible 2 ou la frappe, caractérisé en ce que le corps en mouvement 5 comporte une matière très perméable au champ magnétique et en ce que la cible 2 comporte des moyens créant un champ magnétique dans son voisinage, les propriétés magnétiques de la cible 2 étant détectées à l'aide d'un détecteur de champs magnétiques.Application à l'arbitrage d'un sport de combat. | 1. Dispositif de détection de la présence d'un impact par un corps en mouvement sur une cible et de mesure de sa force, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur A constitué d'une condensateur variable solidaire d'une cible ayant pour fonction d'indiquer si la cible est frappée et de donner une image électrique de l'amplitude du coup porté et un capteur B constitué d'une inductance variable, solidaire d'un corps en mouvement (5), associé à une cible (2) éventuellement en mouvement, ledit capteur B ayant pour fonction d'indiquer si le corps en mouvement (5) affleure la cible (2) ou la frappe. 2. Procédé de détection de la nature d'un coup sur une cible, et de la mesure de sa force, caractérisé en ce qu'on détecte la présence d'un corps en mouvement au voisinage ou sur la cible en créant un champ magnétique sur la cible et en faisant varier celui-ci à l'aide du corps en mouvement pour ainsi obtenir une inductance variable à l'aide du dispositif selon la 1, et en ce qu'on mesure la force du coup à l'aide dudit dispositif, d'une part l'information de la variation de la capacité étant mémorisée dans un registre à 16 bits et d'autre part l'information de la variation de l'inductance étant mémorisée par un bit dans une bascule à niveau bas si le corps mobile est présent et à un niveau haut si le corps mobile est absent.20 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les données concernant l'information de la variation de capacité et l'information de la variation de l'inductance sont transmises sous forme de signaux par onde radio à un récepteur qui est relié à un ordinateur. 4. Application du dispositif selon la 2 pour l'arbitrage de sports de combat et plus particulièrement du taekwondo. | G,A | G08,A63 | G08B,A63B | G08B 13,A63B 71 | G08B 13/26,A63B 71/06 |
FR2895386 | A1 | PLIEUSE | 20,070,629 | La présente invention concerne une , notamment pour presse rotative, adaptée pour plier des signatures, du type comprenant - un cylindre de lame muni d'au moins une lame adaptée 5 pour couper une bande de matière à imprimer, - un cylindre de contre-pression muni d'au moins deux éléments de contre-pression qui définissent un interstice axial entre eux, la lame s'appliquant sur les deux éléments de contre-pression lors de la coupe, 10 - un élément de convoyage qui s'étend autour du cylindre de contre-pression, qui entoure au moins partielle-ment le cylindre de lame, et qui est adapté pour convoyer la bande (4) et/ou une signature coupée de la bande au moins en aval de l'emplacement de coupe, et s'étendant dans 15 l'interstice axial lorsque la lame coopère avec les éléments de contre-pression. On connaît du document EP-A-1 362 819, une plieuse pour presse rotative qui comporte un cylindre de lame ou de coupe muni d'une lame adaptée pour couper une bande de ma- 20 tière à imprimer ainsi que de plusieurs éléments de contre-pression coopérants avec la lame et disposés de manière à former des interstices axiaux entre eux. Des courroies de traction de bande s'étendent dans les interstices axiaux qui servent à guider la bande impri- 25 mée ou la signature découpée. Les courroies dentées comportent des éléments de contre-pression qui viennent se placer dans les interstices axiaux précités. La lame s'applique également sur les éléments de contre-pression des courroies lors de la coupe. 30 Cette plieuse présente l'inconvénient que les courroies sont rapidement abîmées par la lame, et doivent être régulièrement changées. L'invention a pour but de pallier cet inconvénient et de proposer une plieuse qui ait des intervalles d'entretien plus importants. A cet effet, l'invention a pour objet une plieuse telle qu'indiquée ci-dessus, caractérisée en ce que la lame s'étend par-dessus l'interstice axial, et en ce que l'élément de convoyage s'étend dans l'interstice axial à un écart de la lame lorsque la lame coopère avec les éléments de contre-pression. Selon des modes de réalisation particuliers, la plieuse selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - la largeur axiale de l'interstice axial est choisie suffisamment petite pour que la bande soit coupée par la lame dans toute la zone correspondant à l'interstice axial ; - le cylindre de lame porte plusieurs lames réparties sur sa circonférence ; - le cylindre de lame comporte des dispositifs de préhension des signatures coupées, par exemple des pinces ; - le cylindre de lame est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse périphérique est supérieure à la vitesse de défilement de la bande de matière à imprimer ; - le cylindre de lame est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse périphérique est égale à la vitesse de défilement de la bande de matière à imprimer ; - le cylindre de contre-pression porte un, notamment un seul, ensemble d'éléments de contre-pression; - la ou chaque lame est rétractée derrière la sur-face enveloppante du cylindre de lame, et la ou chaque lame est entourée par des blocs de protection, notamment en caoutchouc, adaptés pour protéger l'élément de convoyage qui s'enroule sur le cylindre de lame ; - l'élément de convoyage comprend au moins une première courroie munie d'une surface de transport, notamment lisse, qui est tournée vers la bande de matière à imprimer lors du fonctionnement ; - la ou chaque première courroie a une section ronde ou rectangulaire ; - la ou chaque première courroie est enroulée sur le cylindre de lame en amont de l'emplacement de coupe et est adaptée pour maintenir la bande lors de la coupe ; - un unique banc d'une ou de plusieurs premières courroies entoure le cylindre de contre-pression et s'enroule également sur le cylindre de lame jusqu'à un emplacement de transfert de la signature, et ce banc est adapté pour transporter les signatures de l'emplacement de coupe jusqu'à l'emplacement de transfert ; - la plieuse comprend un premier banc de courroies constitué de plusieurs premières courroies qui entourent le cylindre de contre-pression et qui sont imbriqués avec un deuxième banc constitué de deuxièmes courroies, les deux bancs de courroies étant adaptés pour transférer une signature du premier banc de courroies au deuxième banc de courroies ; - le deuxième banc de courroies est enroulé sur le cylindre de lame et est adapté pour maintenir les signatures coupées sur la surface du cylindre de lame, la vitesse des courroies du deuxième banc de courroies étant identique à la vitesse tangentielle du cylindre de lame ; - la plieuse est adaptée pour entraîner chaque élément de convoyage à une vitesse qui est égale ou supérieure 30 à la vitesse de transport de la bande ; et - la plieuse est adaptée pour entraîner chaque élément de convoyage à une vitesse qui est supérieure à la vitesse de transport de la bande et inférieure ou égale à la vitesse de transport des signatures, et notamment stricte-ment inférieure à la vitesse de transport des signatures. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exem- ple et faite en se référant aux dessins annexés, sur les-quels . - la figure 1 est une vue schématique de côté d'une plieuse selon l'invention ; - la figure 2 est une vue agrandie d'un détail de la 10 figure 1 ; - les figures 3 et 4 montrent des détails agrandis de la figure 2, pendant les phases différentes de fonctionnement de la plieuse ; - la figure 5 est une vue en perspective d'une par- 15 tie du cylindre de contre-pression et du cylindre de lame ; - la figure 6 est une vue de côté d'un détail du cylindre de lame et du cylindre de contre-pression, au moment de la coupe ; - la figure 7 est une vue schématique des bandes de 20 convoyage ; et -les figures 8 et 9 sont des vues schématiques de côté de plieuses selon des deuxième et troisième modes de réalisation de l'invention. Sur la figure 1 est représentée une plieuse selon 25 l'invention, désignée par la référence générale 2. Cette plieuse 2 est adaptée pour couper et plier une bande de matière à imprimer, telle qu'une bande de papier 4. La bande de papier 4 peut avoir une ou plusieurs couches. La bande 4 est entraînée avec une vitesse de bande V1. 30 La plieuse 2 est équipée de deux paires de cylindres de traction 6 et 8 de la bande 4. La plieuse 2 comporte un cylindre de lame ou de pli 10, un cylindre de contre-pression 12, un cylindre de transfert 14 ainsi que deux cylindres de transfert à pinces 16. La plieuse 2 est adaptée pour couper la bande 4 en des signatures 18 ou en des feuilles 18 et de transporter les signatures/feuilles avec une vitesse de signature V2 qui est de préférence supérieure à la vitesse de bande V1. 5 A cet effet, le cylindre de lame ou cylindre de pli 10 et le cylindre de contre-pression 12 définissent un emplacement de coupe 19 entre eux, qui correspond à l'endroit le plus rapproché entre ces deux cylindres 10, 12. De plus, le cylindre de lame 10 a une vitesse périphérique qui est égale à la vitesse de signature V2. La vitesse de rotation du cylindre de contre-pression 12 est adaptée à la vitesse du cylindre de lame 10 de telle sorte qu'un élément de contre-pression 26 soit toujours présent lorsqu'une lame 20 s'appuie sur la bande 4 afin de la couper. Le cylindre de lame 10 comporte trois lames 20 régulièrement réparties sur la circonférence du cylindre 10. Les lames 20 sont fixées sur le cylindre de lame 10 dans une position rétractée dans laquelle le tranchant de la lame 20 est en retrait derrière la circonférence du cylindre 10. Chaque lame 20 s'étend de préférence de manière ininterrompue sur toute la largeur axiale de la bande à couper 4 ou du cylindre de lame 10. Pour chaque lame 20, le cylindre de lame 10 est en outre muni de deux blocs de protection 22 en matière élasti- que telle que du caoutchouc qui s'étendent de part et d'autre de la lame 20 associée. Des pinces 24 qui sont adaptées pour tenir des signatures coupées 18 sont également disposés sur le cylindre de lame 10. Le cylindre de contre-pression 12 comporte un ou plusieurs ensembles de contre-pression 25 dont chacun est muni de plusieurs éléments de contre-pression 26, qui seront expliqués en détail plus loin. La plieuse 2 est pourvue d'une pluralité de premiers éléments de convoyage, sous forme d'un premier banc de premières courroies 28, qui s'étendent autour du cylindre de contre-pression 12, qui s'appliquent sur un segment de la surface du cylindre de lame 10 et sur un segment de la sur-face du cylindre de contre-pression 12. Ces courroies 28 sont adaptés pour convoyer la bande 4 et/ou une signature coupée 18 en aval de l'emplacement de coupe 19. Chaque première courroie 28 comporte une section transversale ronde ou rectangulaire et une surface de transport lisse ou légère-ment rugueuse. Cette surface lisse réduit le maculage de la bande. Chaque première courroie 28 a une vitesse qui est égale ou supérieure à la vitesse de transport de bande V. Dans un mode préférentiel, les premières courroies 28 sont entraînées a une vitesse qui est supérieure à la vitesse de bande VI et égale ou inférieure à la vitesse de signature V2 et notamment strictement inférieure à la vitesse de signature V2. Ainsi, la traction des courroies 28 sur la bande 4 et sur les signatures 18 est limitée et ménage le papier. La plieuse 2 comporte en outre une pluralité de seconds éléments de convoyage, en l'occurrence des courroies 30, qui forment un second banc de courroies. Comme on le voit sur la figure 7, les courroies 30 du deuxième banc de courroies sont imbriquées entre les courroies du premier banc de courroies 28 de telle manière qu'une tête de signature 18 peut passer du premier banc de courroies 28 au deuxième banc de courroies 30. La vitesse des courroies du deuxième banc de courroies 30 étant identique à la vitesse périphérique du cylindre de lame 10. Les blocs de protection 22 sont adaptés pour contribuer à une protection d'une part des premières courroies 28 et d'autre part des secondes courroies 30 contre une usure par les lames 20. En outre, ces blocs de protection 22 maintiennent la bande de papier 4 en appui contre les éléments de contre-pression 26 au moment de la coupe. Sur la figure 5 est montré en perspective un détail du cylindre de contre-pression 12. Comme on le voit, les éléments de contre-pression 26 sont disposés axialement les uns derrière les autres de manière alignée, et en formant des interstices 32 entre eux, interstices 32 dans lesquels s'engagent les premières courroies 28 lors de la coupe de la bande de papier 4. Chaque ensemble de contre-pression 25 s'étend axialement le long du cylindre de contre-pression 12. Chaque élément de contre-pression 26 comporte une rainure de coupe 34 s'étendant axialement, dans laquelle s'engage la lame 20 lors de la coupe. De chaque côté de la rainure 34 est disposée une surface d'appui 36, qui s'étend parallèlement à une tangente de la surface du cylindre de lame 10, et qui reçoit la bande de papier 4 sous l'action des blocs de protection 22 au moment de la coupe. De plus, la surface d'appui 36 est décalée vers l'extérieur par rapport à la surface du cylindre de lame 10. Des rainures de guidage 40 sont ménagées dans le cylindre de contre-pression 12. Ces rainures 40 sont alignées avec les interstices 32 et s'étendent circonférentiellement autour du cylindre 12. Dans ces rainures de guidage 40 s'engagent les courroies 28. Comme il est illustré sur la figure 6, lorsque la lame 20 s'applique dans le fond de la rainure de coupe 34, elle traverse chaque interstice axial 32 et la courroie 28 s'étend dans l'interstice 32 à un écart radial e de la lame. Cet écart est de préférence 1 mm. En variante, cet écart est situé entre 0,5 mm et 1,5 mm. Ainsi, la lame 20 est hors contact de la courroie 28 pendant la totalité de l'opération de coupe, et la courroie 28 n'est pas endommagée par cette lame 20. Par ailleurs, la dimension axiale de l'interstice 32 est choisie de telle sorte que la bande 4 soit coupée par la lame 20 dans toute la zone correspondant à l'interstice 32. Ainsi la bande 4 est coupée sur toute sa largeur en une seule opération. Sur la figure 8 est représenté un second mode de réalisation de la plieuse selon l'invention. Cette plieuse 2 diffère de celle précédemment décrite par ce qui suit. Les éléments analogues portent les mêmes références. Les premières courroies 28 sont enroulées sur un segment du cylindre de lame 10 en amont de l'emplacement de coupe 19, et sont adaptées pour maintenir la bande 4 dans une zone s'étendant de l'emplacement de coupe vers l'amont, et ceci au moment de la coupe. Ainsi, l'extrémité de la bande 4 qui est créée par la coupe est maintenue. En outre, les premières courroies 28 entourent complètement le cylindre de contre-pression 12 et sont déviées par trois galets de déviation 50. En conséquence, les premières courroies 28 ne sont en contact avec le cylindre de contre-pression 12 que dans la zone définie par les éléments de contre-pression 26, ou sont hors contact sur toute la circonférence du cylindre de contre-pression 12. Ce mode de réalisation facilite l'entraînement des premières courroies 28 à une vitesse V3 différente de la vi- tesse de bande V1 ou de la vitesse de signature V2. Les secondes courroies 30 ne sont pas représentées sur cette figure. Sur la figure 9 est représenté un troisième mode de réalisation de la plieuse selon l'invention. Cette plieuse 2 diffère de la plieuse précédemment décrite par ce qui suit. Les premières courroies 28 s'appliquent, en aval de l'emplacement de découpe 19, contre le cylindre de lame 10 sur un segment qui correspond à environ 170 , c'est-à-dire jusqu'à un emplacement de transfert de la signature 18 au cylindre de transfert 14. Les courroies 28 s'étendent ainsi autour de trois galets de renvoi 50. Grâce à ce mode de réalisation, les secondes cour- roies 30 peuvent être omises, tout en assurant un bon guidage de la signature découpée 18 jusqu'au voisinage du cylindre de transfert 14. En variante non représentée, le cylindre de contre-pression 12 porte plusieurs ensembles de contre-pression 25 ou éléments de contre-pression 26 répartis sur sa circonférence. Pendant le fonctionnement, le cylindre de lame 10 est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse périphérique est supérieure à la vitesse V1 de défilement de la bande 4 de matière à imprimer et est égale à la vitesse V2. En variante, le cylindre de lame 10 est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse est égale à la vitesse de défilement V1 de la bande 4 de matière à imprimer. Dans ce cas, la vitesse V2 est égale à la vitesse V1. De préférence, l'ensemble de contre-pression 25 et donc les éléments de contre-pression 26 sont fabriqués d'une seule pièce, l'interstice 32 entre deux éléments de contre- pression étant formé par une gorge ou une rainure de guidage des courroies 28. Cette variante facilite le montage et la fabrication de la plieuse. En outre, la rainure de coupe 34 peut être omise. Il va de soi que les courroies 28 peuvent être rem-30 placées par un autre élément de convoyage, par exemple une chaîne | Cette plieuse est adaptée pour plier des signatures et comprend un cylindre de lame (10) muni d'au moins une lame (20), un cylindre de contre-pression (12) muni d'au moins deux éléments de contre-pression (26) qui définissent un interstice axial (32) entre eux, un élément de convoyage (28) qui est adapté pour convoyer une signature, et qui s'étend dans l'interstice axial (32). La lame (20) s'étend pardessus l'interstice axial (32), et l'élément de convoyage (28) s'étend dans l'interstice axial (32) à un écart (e) de la lame (20) lorsque la lame (20) coopère avec les éléments de contre-pression (26). | 1. Plieuse, notamment pour presse rotative, adaptée pour plier des signatures, du type comprenant - un cylindre de lame (10) muni d'au moins une lame (20) adaptée pour couper une bande (4) de matière à imprimer, un cylindre de contre-pression (12) muni d'au moins deux éléments de contre-pression (26) qui définissent un interstice axial (32) entre eux, la lame (20) s'appliquant sur les deux éléments de contre-pression (26) lors de la coupe, - un élément de convoyage (28) qui s'étend autour du cylindre de contre-pression (12), qui entoure au moins partiellement le cylindre de lame (10), et qui est adapté pour convoyer la bande (4) et/ou une signature coupée de la bande (4) au moins en aval de l'emplacement de coupe (19), et s'étendant dans l'interstice axial (32) lorsque la lame (20) coopère avec les éléments de contre-pression (26), caractérisée en ce que la lame (20) s'étend par-dessus l'interstice axial (32), et en ce que l'élément de convoyage (28) s'étend dans l'interstice axial (32) à un écart (e) de la lame (20) lorsque la lame (20) coopère avec les éléments de contre-pression (26). 2. Plieuse selon la 1, caractérisée en ce que la largeur axiale de l'interstice axial (32) est choisie suffisamment petite pour que la bande (4) soit coupée par la lame (20) dans toute la zone correspondant à l'interstice axial (32). 3. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le cylindre de lame (10) porte plusieurs lames (20) réparties sur sa circonférence. 4. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le cylindre de lame (10) comporte des dispositifs de préhension (24) des signatures coupées, par exemple des pinces. 5. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le cylindre de lame (10) est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse périphérique est supérieure à la vitesse de défi- lement (V1) de la bande (4) de matière à imprimer. 6. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le cylindre de lame (10) est adapté pour être entraîné en rotation de telle sorte que sa vitesse périphérique est égale à la vitesse de défilement de la bande (4) de matière à imprimer. 7. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le cylindre de contre-pression (12) porte un, notamment un seul, ensemble d'élément (25) de contre-pression (26). 8. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la ou chaque lame (20) est rétractée derrière la surface enveloppante du cylindre de lame (10), et en ce que la ou chaque lame (20) est entourée par des blocs de protection (22), notamment en caout- chouc, adaptés pour protéger l'élément de convoyage (28) qui s'enroule sur le cylindre de lame (10). 9. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'élément de convoyage comprend au moins une première courroie (28) munie d'une surface de transport, notamment lisse, qui est tournée vers la bande (4) de matière à imprimer lors du fonctionnement. 10. Plieuse selon la 9, caractérisée en ce que la ou chaque première courroie (28) a une section ronde ou rectangulaire. 11. Plieuse selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que l'élément de convoyage (28) est enroulée sur le cylindre de lame (10) en amont de l'emplacement de coupe et est adaptée pour maintenir la bande (4) lors de la coupe. 12. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'un unique banc d'une ou de plusieurs premiers éléments de convoyage (28) s'enroule sur le cylindre de lame (10) jusqu'à un emplace- ment de transfert de la signature, et en ce que ce banc est adapté pour transporter les signatures de l'emplacement de coupe jusqu'à l'emplacement de transfert. 13. Plieuse selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que la plieuse comprend un premier banc d'éléments de convoyage constitué de plusieurs premiers éléments de convoyage (28) qui entourent le cylindre de contre-pression et qui sont imbriqués avec un deuxième banc d'éléments de convoyage constitué de deuxièmes éléments de convoyage (30), les deux bancs d'éléments de convoyage étant adaptés pour transférer une signature du premier banc d'éléments de convoyage au deuxième banc d'éléments de convoyage. 14. Plieuse selon la 13, caractérisée en ce que le deuxième banc d'éléments de convoyage est en-20 roulé sur le cylindre de lame (10) et est adapté pour main-tenir les signatures coupées sur la surface du cylindre de lame (10), la vitesse des éléments de convoyage du deuxième banc d'éléments de convoyage (30) étant identique à la vitesse tangentielle du cylindre de lame (10). 15. Plieuse selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour entraîner chaque élément de convoyage (28) à une vitesse (V3) qui est égale ou supérieure à la vitesse de transport de la bande (V1). 16. Plieuse selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle est adaptée pour entraîner chaque élément de convoyage (28) à une vitesse qui est supérieure à la vitesse de transport de la bande (Vl) et inférieure ou égale à la 25 30vitesse de transport des signatures (V2) et notamment strictement inférieure à la vitesse de transport des signatures (V2) | B | B65,B41 | B65H,B41F | B65H 45,B41F 13 | B65H 45/28,B41F 13/62,B65H 45/16 |
FR2899125 | A3 | PISTE EN BOIS POUR VEHICULES ELECTRIQUES. | 20,071,005 | La présente invention concerne une , appelée ci-après "piste électrique". Le terme de véhicules électriques est censé signifier à la fois les voitures, motos ou autres véhicules de ce genre. Les pistes électriques sont traditionnellement réalisées en plastique pour 15 des raisons de plus grande résistance aux chocs. Des pièces modulaires ont été réalisées de manière qu'il soit possible de construire des pistes de différentes formes et que le rangement après l'utilisation s'avère facile en réduisant leur volume. Il existe également des pistes électriques réalisées en bois, avec 20 lesquelles il est possible d'obtenir des modèles esthétiquement beaucoup plus plaisants mais pour des motifs évidents plus délicats et, pour cette raison, dédiés à des amateurs et experts. D'une manière générale, on sait qu'il existe des pistes en bois comportant une base en bois dans laquelle est réalisé un sillon qui sert de 25 guide aux voitures et constituent le tracé du circuit. Sur les bords éventuellement chanfreinés du sillon sont fixés deux rubans conducteurs destinés à l'alimentation en courant des voitures. Néanmoins, cette solution présente un certain nombre d'inconvénients, notamment dus au fait qu'au cours de l'utilisation de la piste, les rubans 30 tendent à se rayer et à s'oxyder, ce qui rend la piste inesthétique. En outre, les bandes métalliques adhésives tendent à se détacher, s'usent en raison de leur épaisseur réduite et, à la longue, ne sont plus en mesure d'alimenter correctement les voitures. L'invention a donc notamment pour but de proposer une piste en bois pour véhicules électriques qui soit d'aspect agréable, qui ne se détériore pas 5 esthétiquement dans le temps, et qui soit en même temps efficace. Un autre but est de rendre la piste facile à ranger après l'utilisation. Elle parvient à ce résultat grâce à une piste en bois pour véhicules électriques comprenant une base en bois sur laquelle est tracé un parcours ; un guide réalisé sur ladite base en bois qui définit ledit parcours ; deux bandes 10 conductrices qui suivent ledit parcours. Selon l'invention, cette piste est caractérisée en ce que lesdites deux bandes conductrices sont constituées par deux barres métalliques placées verticalement qui suivent ledit parcours. Avantageusement : 15 - la base en bois pourra être constituée par une plaque en bois unique, - le guide pourra comprendre un évidement comprenant deux côtés externes au niveau desquels sont placées verticalement deux barres métalliques, une barrette de bois en forme de U pourra être placée au centre du 20 guide, entre les deux barres métalliques, la cavité du U de cette barrette pouvant servir de guide desdits véhicules électriques, cette barrette pourra être fixée par encastrement ou par collage, au centre du guide, entre les deux barres métalliques. Grâce à ces dispositions, il est possible de réaliser une piste en bois 25 dans laquelle les conducteurs électriques d'alimentation des voitures sont presque invisibles, ou se remarquent de toutes façons seulement marginalement, rendent la piste plus attractive, et en même temps ne créent pas de problèmes pour l'alimentation des voitures, tandis qu'au contraire, les inconvénients de l'art antérieur du type éraflement des rubans et 30 décollement/usure des bandes métalliques adhésives sont éliminés. En outre, à la fin de l'utilisation, du fait que la piste est réalisée en une seule pièce, son rangement est facilité, grâce à l'astuce consistant à réaliser la piste sous forme de tableau, pouvant s'accrocher à une paroi. Un mode d'exécution de l'invention sera décrit ci-après, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement une vue en coupe d'une piste en bois selon l'art antérieur ; la figure 2 représente schématiquement une vue en coupe d'une piste en bois selon un autre type de l'art antérieur ; la figure 3 représente schématiquement une vue en coupe d'une piste en bois selon la présente invention ; la figure 4 représente schématiquement une portion d'un guide, vue de dessus, d'une piste en bois selon la présente invention ; la figure 5 représente un exemple de réalisation d'une piste en bois selon la présente invention. Selon le mode d'exécution illustré sur la figure 1 qui correspond à l'art antérieur, la piste électrique comprend une base en bois 10 dans laquelle est réalisé un sillon 11 destiné à servir de guide aux voitures le long du tracé du circuit. Cette base comprend deux feuillures réalisées de chaque côté du sillon 11 de guidage et deux rubans conducteurs 12 et 13 respectivement fixés dans ces feuillures. Ces rubans conducteurs sont destinés à alimenter en courant les voitures. Dans la variante d'exécution connue illustrée figure 2, la piste ne comprend pas de feuillures, deux bandes métalliques adhésives 14 et 15 étant alors appliquées sur la face de la base, de part et d'autre du sillon. Dans l'exemple illustré sur les figures 3 à 5, la piste en bois comprend une base en bois 30 dans laquelle est pratiqué un évidement 31, suivant un parcours désiré et qui définira le circuit de la piste. Deux barres métalliques 32, électriquement conductrices, sont placées verticalement au niveau des côtés externes de l'évidement 31, de manière à suivre tout le parcours tracé par le circuit. Les barres métalliques 32 sont constituées de préférence par des tiges en acier d'environ 1 cm de hauteur et 0,5 mm d'épaisseur. De cette manière, elles s'avèrent suffisamment flexibles pour permettre de suivre n'importe quel parcours choisi. Entre les deux barres métalliques 32 est placée une barrette 33, en forme de U, de préférence en bois. Cette barrette 33 garantit une fixation stable des deux barres métalliques 32 à la base 30 et, en même temps, le sillon 34 du U correspond au guide pour les voitures. La barrette 33 a des dimensions telles qu'elle soit fixée dans son siège par encastrement et sa résistance est augmentée par l'utilisation d'une colle vinylique. La barrette 33 est normalement rectiligne. Pour pouvoir effectuer les virages du circuit, il a été prévu une solution, tel qu'indiqué sur la figure 4, où la barrette 33 est représentée vue de dessus. Dans la zone dans laquelle il est nécessaire de faire effectuer une courbe à la barrette 33, une série d'entailles 34, transversales et partielles, a été prédisposée dans celle-ci. L'entaille part d'un côté du U et arrive à proximité de l'autre côté du U. La largeur de l'entaille peut être variable et adaptable en fonction de l'angle de courbure du virage lui-même. Elle peut aller de l'épaisseur de la lame qui exécute la coupe jusqu'à une largeur de quelques millimètres. De cette manière, l'espace obtenu avec les entailles, en se refermant d'un côté, permet la courbure de la barrette 33. Comme cela est visible sur la figure 5, la piste 35 est réalisée directement et complètement sur une base en bois 30, formée par un unique plan en bois, par exemple multicouche. Celle-ci est munie d'un cadre 36, comme s'il s'agissait d'un tableau, et comporte des moyens appropriés de fixation à une paroi, comme par exemple un crochet 37. De cette manière, il est possible de la ranger après usage, en l'accrochant à un mur. Sur la base en bois 30, il est également possible de représenter des paysages et des reconstitutions qui rendent plus agréable(s) la piste et/ou le tableau. Dans l'exemple, il est représenté un circuit avec une seule voie, mais avec la même technologie, il est possible de réaliser un circuit à plusieurs voies. Le fonctionnement de la piste s'effectue par la connexion appropriée d'un circuit d'alimentation électrique aux barres métalliques 32 et la vitesse des voitures est contrôlée par les rhéostats correspondants. En particulier, un trou sera pratiqué en un point de la surface inférieure de la base en bois 30 de manière à pouvoir souder deux fils électriques aux barres métalliques 32 et un connecteur sera placé dans un bord de la base en bois 30. Le circuit d'alimentation et de contrôle de la vitesse des voitures ne sera pas décrit en détail s'agissant d'une technologie connue de l'homme du métier. Une piste ainsi conçue est susceptible de nombreuses modifications et variantes, rentrant toutes dans le cadre du concept inventif ; en outre, tous les détails peuvent être remplacés par des éléments techniquement équivalents | La piste en bois pour véhicules électriques comprend une base en bois (30) sur laquelle est tracé un parcours. Ce parcours est défini par un guide consistant en un évidement (31) réalisé sur ladite base en bois. Deux barres métalliques conductrices (32) sont placées verticalement au niveau des côtés externes de l'évidement (31), de manière à suivre tout le parcours tracé par le circuit. Ces barres métalliques servent à l'alimentation des véhicules en courant électrique. | 1. Piste en bois pour véhicules électriques comprenant une base en bois (30) sur laquelle est tracé un parcours ; un guide (31) réalisé sur ladite base en bois qui définit ledit parcours ; deux bandes conductrices qui suivent ledit parcours, caractérisée en ce que lesdites deux bandes conductrices sont constituées par deux barres métalliques (32) placées verticalement qui suivent ledit parcours. 2. Piste selon la 1, caractérisée en ce que ladite base en bois (30) est constituée par un unique plan de bois. 3. Piste selon la 1, caractérisée en ce que ledit guide (31) comprend un évidement réalisé dans ladite base en bois. 4. Piste selon la 3, caractérisée en ce que lesdites deux barres métalliques (32) sont placées verticalement au niveau des côtés externes dudit évidement (31). 20 5. Piste selon la 4, caractérisée en ce qu'au centre dudit guide (31) et entre lesdites deux barres métalliques (32) est disposée une barrette de bois en forme de U (33). 6. Piste selon la 5, caractérisée en ce que la cavité du U 25 (34) de ladite barrette de bois en forme de U (33) correspond au guide desdits véhicules électriques. 7. Piste selon la 5, caractérisée en ce que ladite barrette de bois en forme de U (33) comprend une série d'entailles partielles 30 transversales (34) dans les zones dans lesquelles ladite piste effectue un virage. 615 8. Piste selon la 5, caractérisée en ce que ladite barrette de bois (33) est fixée au centre dudit guide (31) et entre lesdites deux barres métalliques (32) par encastrement ou au moyen de colle. 9. Piste selon la 2, caractérisée en ce que ledit unique plan de bois comprend un cadre (36) et des moyens de fixation (37), dudit unique plan de bois, à une paroi. | A | A63 | A63H | A63H 18 | A63H 18/12 |
FR2897091 | A1 | DISPOSITIF DE FERMETURE DE PORTE. | 20,070,810 | La présente invention concerne un comprenant deux éléments de fermeture adaptés à coopérer pour assurer la fermeture d'au moins une porte qui s'étend dans un plan vertical, un premier élément de fermeture étant solidaire d'une porte et un second élément de fermeture étant solidaire d'une autre porte ou d'un chambranle. La présente invention concerne également une porte comprenant un tel dispositif de fermeture. De nombreux dispositifs de fermetures de portes, meubles, armoires, volets, fenêtres et autres systèmes pourvus de battants coulissants ou rotatifs sont connus de l'art antérieur. Le terme porte utilisé dans la présente demande englobe l'ensemble des éléments précités. Les portes, par exemple celles d'une armoire à rideaux, comprennent en particulier deux battants ou rideaux coulissants pourvus d'une pluralité de lames articulées les unes par rapport aux autres. Généralement, les lames terminales de ces rideaux destinées à venir en contact pour fermer l'armoire comportent chacune un élément de fermeture. Ces éléments de fermeture servent généralement à l'aménagement d'une poignée destinée à faciliter l'ouverture et la fermeture des rideaux et peuvent en outre comporter une serrure afin de verrouiller les rideaux ensemble. Ces éléments de fermeture, qui se positionnent de façon adjacente en position de fermeture des rideaux, nécessitent tous les deux d'être sensiblement à une même hauteur afin de garantir l'aspect esthétique d'ensemble de l'armoire. Toutefois, une telle mise à niveau de ces éléments de fermeture est difficile à obtenir. Ainsi, pour dissimuler un écart de niveau entre ces éléments, leurs extrémités supérieure et inférieure sont généralement courbes. En effet, de telles extrémités courbes ont ainsi tendance à masquer davantage les problèmes d'alignement vertical habituellement rencontrés avec ce type de support. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients précités de l'art antérieur liés au positionnement mutuel des éléments de fermeture et à la configuration jusqu'alors imposée à de tels éléments de fermeture pour préserver l'esthétisme global des portes pourvues de tels éléments de fermeture. Un autre objet de la présente invention est de fournir des éléments de fermeture simple et peu coûteux à fabriquer et à assembler. La présente invention a encore pour but de garantir une fermeture et une solidarisation parfaite des battants de porte. Plus particulièrement, la présente invention a pour but de fournir des éléments de fermeture permettant de se dispenser de la présence d'une serrure jusqu'alors utilisée pour solidariser efficacement des battants de porte ensemble. La présente invention a donc pour objet un dispositif de fermeture de porte comprenant deux éléments de fermeture adaptés à coopérer pour assurer la fermeture d'au moins une porte qui s'étend dans un plan vertical, un premier élément de fermeture étant solidaire d'une porte et un second élément de fermeture étant solidaire d'une autre porte ou d'un chambranle, caractérisé en ce que les éléments de fermeture comprennent des moyens de positionnement vertical aptes à positionner les deux éléments de fermeture à une hauteur verticale mutuelle prédéterminée l'un par rapport à l'autre. Ces moyens de positionnement vertical permettent ainsi d'aligner verticalement les deux éléments de fermeture ou plus généralement de caler verticalement un élément de fermeture par rapport à l'autre dans une position assemblée de fermeture. Ce positionnement mutuel permet de réaliser des éléments de fermeture de formes très diverses qui imposent un alignement parfait d'un élément de fermeture par rapport à l'autre. Avantageusement, le premier élément de fermeture repose, avantageusement par gravité, sur le second élément de fermeture en position assemblée de fermeture. pour ce faire, le premier élément de fermeture comprend une surface inférieure orientée vers le bas et le second élément de fermeture comprend une surface supérieure orientée vers le haut, la surface inférieure reposant par gravité sur la surface supérieure. Avantageusement, les moyens de positionnement forment des moyens de maintien aptes à maintenir les deux éléments de fermeture dans une position assemblée de fermeture dans laquelle les deux éléments de fermeture sont en prise mutuelle. Il est également à noter que ces moyens de positionnement et de maintien peuvent être mis en oeuvre indépendamment l'un de l'autre, de sorte que les éléments de fermeture ne forment que des moyens de positionnement, sans moyens de maintien. Avantageusement, les moyens de positionnement comprennent des profils de maintien formés par les premier et second éléments de fermeture, lesdits profils étant adaptés à venir en prise mutuelle par déplacement vertical du premier élément de fermeture par rapport au second élément de fermeture. De tels profils de maintien permettent ainsi d'obtenir une fermeture efficace de la porte sans nécessiter de serrure. Io Avantageusement, les profils de maintien comprennent un logement formé par le second élément de fermeture et un bossage formé par le premier élément de fermeture, ledit bossage étant reçu dans ledit logement par déplacement vertical du premier élément de fermeture par rapport au second élément de fermeture, ou vice versa. Le logement et le bossage peuvent avoir des 15 formes complémentaires. Avantageusement, le premier élément de fermeture comprend une première partie saillante qui s'étend sur le second élément de fermeture en position assemblée. En variante ou additionnellement, le second élément de fermeture 20 comprend une seconde partie saillante qui s'étend sur le premier élément de fermeture en position assemblée. Avantageusement, la partie saillante forme une partie des moyens de maintien et/ou de positionnement. Avantageusement, la partie saillante forme des moyens de préhension par 25 lesquels les éléments de fermeture sont manipulables à l'ouverture et/ou la fermeture. Les moyens de maintien permettent ainsi de se dispenser de la présence d'une poignée spécifique destinée à faciliter l'ouverture et/ou la fermeture de la porte. Avantageusement, les moyens de positionnement des premier et second 30 éléments de fermeture se positionnent l'un au dessus de l'autre en position assemblée selon un axe vertical d'assemblage. Il est à noter que seuls les moyens de maintien peuvent se positionner l'un au dessus de l'autre en position assemblée des éléments de fermeture. Toutefois, il est possible que à la fois les moyens de maintien et les moyens de positionnement se placent l'un au dessus de l'autre en position assemblée selon un axe vertical d'assemblage. Avantageusement, les éléments de fermeture sont réalisés monobloc avec les moyens de maintien et/ou de positionnement. Avantageusement, chaque élément de fermeture est formé avec un plastron et une barrette sensiblement verticale, ladite barrette faisant saillie à partir du plastron et s'étendant avec chevauchement sur le plastron correspondant de l'élément de fermeture adjacent en position assemblée, ladite barrette forme un profil de maintien en prise avec le profil de maintien correspondant de la barrette de l'élément de fermeture adjacent, les barrettes des deux éléments de fermeture, en position assemblée, étant alignées et superposées verticalement, les barrettes formant des organes de préhension pour déplacer un élément de fermeture par rapport à l'autre. Avantageusement, les deux éléments de fermeture sont identiques en forme. Ainsi, selon une variante de réalisation, les deux éléments de fermeture peuvent être issus d'un même moule, facilitant ainsi leur fabrication. La présente invention concerne également une porte, telle qu'une porte d'une armoire à rideau, comprenant un tel dispositif de fermeture. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement au cours de la description détaillée suivante d'un mode de réalisation particulier de celle-ci, faite en référence aux dessins joints, donnés à titre d'exemple non limitatif, et sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de fermeture en position non assemblée selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 2 est une vue en plan du dispositif de fermeture de la figure 1 en position assemblée fixée sur une porte d'une armoire à rideau, la figure 3a est une vue de haut du dispositif de fermeture de la figure 2, la figure 3b est une vue de côté du dispositif de fermeture de la figure 2, les figures 4a, 4b et 4c sont des schémas de principe montrant le fonctionnement du dispositif de fermeture selon l'invention, la figure 5 est une vue en plan d'un dispositif de fermeture en position assemblée fixée sur une porte d'une armoire à rideau selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Le dispositif de fermeture selon l'invention comporte un premier et un second éléments de fermeture désignés respectivement 1, 2. Ces éléments sont déplaçables entre une position non assemblée représentée sur la figure 1 et une position assemblée représentée sur la figure 2. Ces éléments de fermeture 1, 2 peuvent être fixés par tous moyens appropriés sur deux parties mobiles d'une porte, tel que deux battants coulissants ou rotatifs. Ces éléments peuvent également être fixés pour l'un sur une partie mobile, tel qu'un battant de porte, et pour l'autre sur une partie fixe, tel qu'un chambranle encadrant ledit battant. Il est à noter que le terme porte est à considérer dans son acception la plus large possible regroupant ainsi sous ce terme une porte traditionnelle, des volets, des fenêtres ainsi que tous systèmes susceptibles d'être pourvus d'un tel dispositif de fermeture. Cette porte peut être intégrée dans une armoire, un placard, un coffre, ou tout autre meuble de rangement. Dans l'exemple donné sur certaines figures, les éléments de fermeture 1 et 2 sont montés sur une armoire à rideaux, ou plus particulièrement sur les lames d'attaque 15, 25 des rideaux, qui sont jointives en position assemblée fermée. Les éléments de fermeture peuvent avoir une configuration globale similaire, voire identique, ou une configuration globale totalement différente. Selon l'exemple représenté, les premier et second éléments de fermeture 1, 2 comprennent tous deux un plastron 11, 21 et une barrette saillante 12, 22. Les barrettes forment ensemble des moyens de positionnement vertical et de maintien ainsi que des moyens de préhension. Chaque plastron 11, 21 comporte une face avant 111, 211 et une face arrière 112, 212. Chaque plastron comprend en outre un bord externe 115, 215 et un bord interne 116, 216 reliés par un bord inférieur 114, 214 et par un bord supérieur 113, 213. Les bords internes 116 et 216 des plastrons sont destinés à venir en contact, ou au moins à être rapprochés, l'un de l'autre en position assemblée. Selon l'exemple représenté, les plastrons présentent une configuration et des dimensions similaires. Cependant, il peut bien entendu être envisagé de Io réaliser des plastrons de forme et de taille différentes. Des moyens de fixation 130, 230 pour fixer les éléments de fermeture 1, 2 sur une porte, un chambranle ou une lame d'attaque peuvent en outre être prévus. Dans l'exemple représenté, ces moyens de fixation comportent des logements de vis 130, 230 qui font saillie à partir de la face arrière 112 et 212 des plastrons. Toutefois, d'autres moyens de 15 fixation appropriés peuvent bien entendu être envisagés tel qu'un soudage, collage ou encliquetage des éléments de fermeture sur la porte, la lame et/ou le chambranle. D'autre part, selon le mode de réalisation représenté, un plastron peut intégrer un logement 24 pour une serrure 241. 20 Quant aux barrettes, il y a une barrette supérieure 12 et une barrette inférieure 22. Chaque barrette forme une partie saillante par rapport aux plastrons. La barrette supérieure 12 est solidaire du plastron 11 du premier élément de fermeture 1 alors que la barrette inférieure 22 est solidaire du plastron 21 du second élément de fermeture 2. Une disposition inversée est également 25 envisageable. Avantageusement, les barrettes sont réalisées de manière monobloc avec le plastron 11, de sorte que chaque élément de fermeture est réalisé de manière monobloc. Les barrettes 12 et 22 présentent ici une configuration généralement allongée qui s'étend selon un axe vertical. Les barrettes 12 et 22 font saillie frontalement à partir de leur plastron respectif 11 et 30 21. D'autre part, la barrette 12 comprend une extrémité haute 123 qui est alignée avec le bord supérieur 113 du plastron 11. La barrette 12 comprend également une extrémité basse 124 qui s'étend ici environ à mi-hauteur du plastron 11. Ainsi, la barrette 12 s'étend sur la moitié supérieure du plastron 11 : le nez 126 s'étendant uniquement sur la partie supérieure du bord intérieur 116 du plastron 11. L'extrémité basse 124 de la barrette 12 forme un profil de maintien 125 qui se présente ici sous la forme d'un bossage sensiblement hémisphérique. Il ne s'agit là que d'une forme de réalisation particulière : en effet, le profil de maintien peut être réalisé par n'importe quelle forme saillante ou évidée selon un axe vertical. De manière similaire, la barrette inférieure verticale 22 s'étend sur la moitié inférieure du plastron 21, tout comme la barrette supérieure 12 s'étend sur la moitié supérieure du plastron 11. La barrette inférieure 22 comprend une extrémité basse 224 qui est alignée avec le bord inférieur 214. D'autre part, la barrette 22 comprend une extrémité haute 224 qui s'étend environ à mi-hauteur du bord intérieur 216. L'extrémité haute 224 est sensiblement plane et s'étend sensiblement ou parfaitement horizontalement, tout comme l'extrémité basse 124 de la barrette supérieure 12. L'extrémité haute 224 est pourvue d'un profil de maintien 225 qui se présente sous la forme d'un logement ou évidement. Selon l'invention, chaque barrette forme des moyens de préhension ou de poignée par lesquels on peut saisir chaque élément de fermeture pour les déplacer l'un par rapport à l'autre, permettant ainsi d'ouvrir et de fermer la ou les porte(s) de l'armoire. On peut dire que, dans la forme de réalisation particulière des figures, les moyens de préhension sont réalisés par les barrettes 12 et 22, ou au moins par la majeure partie de ces barrettes. On peut en effet saisir les barrettes à n'importe quel endroit de leur hauteur de manière à exercer une poussée ou une traction permettant de rapprocher ou d'éloigner les deux éléments de fermeture. On peut bien entendu imaginer d'autres formes pour les moyens de préhension, ce qui impliquerait une autre forme pour les barrettes 12 et 22. On peut en effet imaginer que ces barrettes soient remplacées par des organes quelconques permettant de saisir les éléments de fermeture. Ces barrettes 12 et 22 forment également les moyens de positionnement vertical. Dans l'exemple de réalisation représentée sur les figures 1 et 2, les moyens de positionnement sont formés par l'extrémité basse 124 de la barrette supérieure 12 et par l'extrémité haute 224 de la barrette inférieure 22. Selon l'invention, les moyens de positionnement 124, 224 positionnent les deux éléments de fermeture 1, 2 à une hauteur verticale mutuelle prédéterminée l'un par rapport à l'autre. Ceci résulte ici en l'alignement parfait des bords supérieurs 113 et 213 et des bords inférieurs 114 et 214. Pour ce faire, l'extrémité basse 124 peut venir se positionner sur l'extrémité haute 224. Ainsi, une coopération s'établit entre les premier et second éléments de fermeture 1, 2 résultant ainsi en un positionnement vertical relatif prédéterminé des éléments de fermeture 1 et 2. Cette coopération peut se faire entre deux surfaces planes formées par les extrémités basse et haute du premier et du second élément de fermeture. il est dans ce cas avantageux que le premier élément de fermeture effectue un déplacement vertical vers le haut par rapport au second élément de fermeture. Ce déplacement vertical relatif du premier élément de fermeture 1 par rapport au second élément de fermeture 2 est possible dans la plupart des portes, étant donné que les portes sont fixées axialement et maintenues verticalement par leur propre poids du fait de la gravité. De ce fait, la plupart des portes peuvent être légèrement soulevées en effectuant un déplacement axial vertical. Ceci est notamment le cas des lames de porte à rideaux, dont les lames d'attaque sont uniquement disposées dans des rails horizontaux supérieur et inférieur, mais qui laissent la possibilité aux lames d'être déplacées verticalement vers le haut sur une petite distance. Il résulte de ce déplacement vertical que l'extrémité basse 124 repose par gravité sur l'extrémité basse 224. Plus généralement, les moyens de positionnement vertical permettent de faire reposer le premier élément de fermeture sur le second élément de fermeture. Des moyens de maintien peuvent également être prévus afin d'assujettir les premier et second éléments de fermeture 1, 2 en position assemblée. Ces moyens de maintien peuvent être réalisés sous la forme d'une interaction magnétique, c'est-à-dire un aimant et une masse ferreuse. Selon l'exemple de réalisation représentée, les moyens de positionnement 124, 224 forment avantageusement des moyens de maintien. Ces moyens de maintien sont formés des profils de maintien 125, 225 adaptés à venir en prise mutuelle par déplacement vertical du premier élément de fermeture 1 par rapport au second élément de fermeture 2. Les profils de maintien sont ici formés par le bossage 125 à l'extrémité basse 124 de la barrette 12 et le logement 225 formé à l'extrémité haute de la barrette 22. Une disposition inversée du bossage et du logement est bien entendu envisageable. Ces profils de maintien peuvent ainsi être de forme parfaitement complémentaire comme illustré sur la figure 1. On voit ainsi que les barrettes 12 et 22 remplissent une triple fonction, à savoir une fonction de préhension, une fonction de positionnement ou d'alignement vertical et une position de maintien des deux éléments ensemble. Les moyens de positionnement vertical et de maintien sont pratiquement réalisés par la même partie de pièce. On peut cependant envisager des formes de réalisation dans lesquelles il n'y a pas de moyens de maintien : les extrémités basse 124 et haute 224 pourraient être parfaitement planes sans bossage ni logement. On peut également envisager que les moyens de maintien sont délocalisés ou éloignés des moyens de positionnement vertical. Ceci serait notamment le cas si les moyens de maintien sont réalisés sous la forme d'une fermeture à aimant. Ceci serait également le cas si le maintien est entièrement et uniquement assuré par la serrure 241. Il est également envisageable de dissocier la fonction de préhension de la fonction de positionnement et/ou de maintien. Les barrettes 12 et 24, dans leurs parties formant les moyens de préhension, pourraient être remplacées par des logements de préhension formés en creux dans les plastrons 11 et 21. La description du fonctionnement de l'invention va maintenant être faite en référence aux figures 4a, 4b et 4c. Pour passer d'une position non assemblée (figure 4a) des éléments de fermeture à une position assemblée (figure 4c) de éléments de fermeture, le premier élément de fermeture 1 fixé à un premier i0 rideau peut être déplacé vers le second élément de fermeture 2 fixé à un second rideau ou inversement. Ce déplacement des rideaux peut se faire par coulissement, tel que représenté sur la figure 4, ou par pivotement. Suite à ce rapprochement, le bossage 125 formé par le premier élément de fermeture vient alors en butée contre l'extrémité haute 224 de l'autre élément de fermeture. Cette venue en butée crée alors un déplacement vertical vers le haut du premier rideau par rapport au second rideau. L'élément de fermeture 1 s'élève alors par rapport à l'élément de fermeture 2 permettant ainsi au bossage 125 d'être reçu dans le logement 225. On voit sur la figure 4b que la lame d'attaque gauche solidaire de l'élément de fermeture 1 est déplacée verticalement vers le haut, alors que la lames adjacente reste statique. Ainsi, les moyens de positionnement et de maintien sont adaptés à venir en prise par déplacement vertical du premier élément de fermeture par rapport au second élément de fermeture. Ces moyens de positionnement et de maintien se positionnent alors avantageusement l'un au dessus de l'autre en position assemblée selon l'axe vertical d'assemblage A. Cet axe d'assemblage A peut se confondre avec l'axe de jonction des premier et second rideaux, être parallèle à cet axe de jonction ou bien peut intersecter cet axe de jonction. Comme représenté sur les figures 2 et 4c notamment, les barrettes 12 et 22 peuvent également se placer dans l'axe vertical d'assemblage A. D'autre part, il peut être noté que les nez ou parties saillantes 126, 226 peuvent s'étendre chacune respectivement sur le plastron de l'élément de fermeture adjacent. Par conséquent, ce chevauchement des moyens de positionnement et de maintien (et éventuellement des moyens de préhension) sur le plastron de l'élément de fermeture adjacent permet un alignement et une superposition verticale des moyens de positionnement et de maintien (et éventuellement des moyens de préhension) au niveau de la jonction des éléments de fermeture 1 et 2, et donc au niveau de la jonction du premier et du second rideau. Dans un tel cas, un espace est avantageusement prévu entre le bord interne 116, 126 d'un élément de fermeture et le plastron 11, 21 de l'autre élément de fermeture correspondant de manière à permettre à l'utilisateur de saisir la barrette correspondante supérieure 12 et/ou inférieure 22 des éléments Il de fermeture pour les déplacer aisément entre une position assemblée fermée et une position désassemblée ouverte. En variante, il est tout à fait possible que le bossage 125 soit formé par une pièce rapportée. Cette pièce rapportée peut alors par exemple être sollicitée à l'aide d'un moyen de rappel, tel qu'un ressort, logé dans le corps 101 du moyen de préhension 10 permettant ainsi de limiter le déplacement vertical du premier élément de fermeture 1 par rapport au second élément de fermeture 2. Selon une variante de réalisation du dispositif de fermeture selon la présente invention représentée sur la figure 5, les deux éléments de fermeture peuvent avantageusement être identiques, c'est-à-dire être fabriqués à partir d'un même moule. Dans cette variante, seuls les moyens de positionnement et de maintien divergent par rapport aux éléments précédemment décrits. Les moyens de positionnement peuvent alors par exemple comprendre respectivement une extrémité basse ondulée 124' apte à coopérer avec une extrémité haute complémentaire ondulée 224'. Le fonctionnement du dispositif de fermeture de porte selon ce deuxième mode de réalisation est identique au fonctionnement du dispositif de fermeture selon le mode de réalisation précédemment présenté et ne sera donc pas davantage expliqué. Ainsi les moyens de positionnement permettent de placer les éléments de fermeture à une hauteur relative donnée, garantissant ainsi un alignement parfait des extrémités inférieures et supérieures des éléments de fermeture. Par conséquent, des extrémités inférieures et supérieures parfaitement rectilignes peuvent être utilisées sans se soucier de la question de leur alignement relatif lors de l'assemblage des éléments de fermeture. De façon plus large, la présente invention assure ainsi au positionnement vertical relatif contrôlé de deux battants de porte ou d'un battant par rapport à son encadrement. En outre, des moyens de maintien peuvent facilement être intégrés aux moyens de positionnement vertical sans pièce supplémentaire et sans compliquer la fabrication. Bien que la présente invention ait été décrite en référence à deux modes de réalisation particuliers de celle-ci, il est entendu que la présente invention pourrait subir diverses modifications envisageables par l'homme du métier sans | Dispositif de fermeture de porte comprenant deux éléments de fermeture (1, 2) adaptés à coopérer pour assurer la fermeture d'au moins une porte qui s'étend dans un plan vertical, un premier élément de fermeture (1) étant solidaire d'une porte et un second élément de fermeture (2) étant solidaire d'une autre porte ou d'un chambranle, caractérisé en ce que les éléments de fermeture (1, 2) comprennent des moyens de positionnement vertical (124, 224) aptes à positionner les deux éléments de fermeture à une hauteur verticale mutuelle prédéterminée l'un par rapport à l'autre dans une position assemblée de fermeture. | Revendications 1.- Dispositif de fermeture de porte comprenant deux éléments de fermeture (1, 2) adaptés à coopérer pour assurer la fermeture d'au moins une porte qui s'étend dans un plan vertical, un premier élément de fermeture (1) étant solidaire d'une porte et un second élément de fermeture (2) étant solidaire d'une autre porte ou d'un chambranle, caractérisé en ce que les éléments de fermeture (1, 2) comprennent des moyens de positionnement vertical (124, 224) aptes à positionner les deux éléments de fermeture à une hauteur verticale mutuelle prédéterminée l'un par rapport à l'autre dans une position assemblée de fermeture. l0 2.- Dispositif de fixation selon la 1, dans lequel les moyens de positionnement (124, 224) forment des moyens de maintien (125, 225) aptes à maintenir les deux éléments de fermeture en position assemblée de fermeture dans laquelle les deux éléments de fermeture sont en prise mutuelle. 15 3.- Dispositif de fermeture de porte selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens de positionnement comprennent des profils de maintien formés par les premier et second éléments de fermeture, lesdits profils étant adaptés à venir en prise mutuelle par déplacement vertical du premier élément de fermeture (1 ; 1') par rapport au second élément de 20 fermeture (2 ; 2'). 4.- Dispositif de fermeture de porte selon la 3, dans lequel les profils de maintien comprennent un logement (225) formé par le second élément de fermeture (2) et un bossage (125) formé par le premier élément de fermeture (1), ledit bossage étant reçu dans ledit logement par 25 déplacement vertical du premier élément de fermeture par rapport au second élément de fermeture. 5.- Dispositif de fermeture de porte selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier élément de fermeture (1) comprend une première partie saillante (12) qui s'étend sur le second 30 élément de fermeture (2) en position assemblée. 13 6.- Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le second élément de fermeture (2) comprend une seconde partie saillante (22) qui s'étend sur le premier élément de fermeture (1) en position assemblée. 7.- Dispositif de fermeture selon la 4, 5 ou 6, dans lequel la partie saillante forme une partie des moyens de maintien (125, 225). 8.- Dispositif de fermeture selon la 4, 5 ou 6, dans lequel la partie saillante (12, 22) forme des moyens de préhension par lesquels les éléments de fermeture sont manipulables à l'ouverture et/ou la fermeture. 9.- Dispositif de fermeture de porte selon l'une quelconque des 2 à 8, dans lequel les moyens de positionnement des premier et second élément de fermeture se positionnent l'un au dessus de l'autre en position assemblée selon un axe vertical d'assemblage (A). 10.- Dispositif de fermeture de porte selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier élément de fermeture (1) repose, avantageusement par gravité, sur le second élément de fermeture (2) en position assemblée de fermeture. 11.- Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel chaque élément de fermeture est formé avec un plastron (11, 21) et une barrette sensiblement verticale (12, 22), ladite barrette faisant saillie à partir du plastron et s'étendant avec chevauchement sur le plastron correspondant de l'élément de fermeture adjacent en position assemblée, ladite barrette forme un profil de maintien (125) en prise avec le profil de maintien correspondant (225) de la barrette de l'élément de fermeture adjacent, les barrettes des deux éléments de fermeture, en position assemblée, étant alignées et superposées verticalement, les barrettes formant des organes de préhension pour déplacer un élément de fermeture par rapport à l'autre. 12.- Dispositif de fermeture selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les deux éléments de fermeture sont identiques en forme. 13.- Porte, telle qu'une porte d'une armoire à rideau, comprenant un 5 dispositif de fermeture selon l'une quelconque des précédentes. | E,A | E05,A47 | E05C,A47B,E05B | E05C 19,A47B 61,E05B 65 | E05C 19/00,A47B 61/00,E05B 65/44 |
FR2888126 | A1 | PLANCHE DE GLISSE SUR NEIGE | 20,070,112 | Domaine technique L'invention se rattache au domaine de la fabrication des planches de glisse et notamment des planches de glisse sur neige. Elle concerne plus spécifiquement une nouvelle structure de planche de glisse incluant un renfort mécanique textile particulier. Techniques antérieures De façon générale, les planches de glisse sur neige, qu'il s'agisse de ski ou de planche de surf des neiges, présentent une structure qui inclut des renforts mécaniques destinés à assurer non seulement la rigidité longitudinale et transversale de la planche, mais également sa rigidité en torsion. Parmi les renforts employés, on connaît les structures fibreuses, et notamment les nappes fibreuses de renfort à base de fibres de verre imprégnées d'une résine thermodurcissable. Ces renforts peuvent se présenter sous différentes formes, et comportent toujours un ensemble de fils s'étendant dans le sens longitudinal de la planche, afin de conférer une rigidité à la flexion. Ces différents fils sont généralement associés à des fils transversaux, par différents assemblages mécaniques et notamment par couture, mais également par aiguilletage, voire même par collage. La présence de ces fils transversaux, correspondants à des fils de trame lors 25 de la fabrication du renfort, augmente la résistance transversale et la résistance en torsion de la planche. Cette résistance en torsion est d'autant plus nécessaire que la tendance actuelle est de fabriquer des planches qui présentent des lignes de cotes très creusées, et dans lesquelles la largeur de la planche au niveau du patin, c'est-à-dire dans la zone de montage de la fixation, est nettement inférieure à la largeur de la 2888126 -2- planche à proximité des extrémités avant et arrière, respectivement appelées spatule et talon. Quand la planche est utilisée, ces zones de plus forte largeur sont d'autant plus soumises à des contraintes en torsion, qu'à l'inverse, la zone du patin est étroite et creusée. Pour obtenir une résistance en torsion suffisante, il est donc nécessaire sur les planches actuelles d'utiliser des renforts fibreux dont la teneur en fils de trame est plus importante. L'augmentation uniforme de cette teneur en fils de trame conduit inévitablement à l'augmentation du poids de la planche, d'autant plus que les fils de la nappe fibreuse de renfort sont imprégnés de résine. Cet accroissement de la masse des planches est quasiment inévitable pour obtenir la résistance à la flexion au niveau des zones les plus larges. Mais elle peut être considérée comme secondaire en ce qui concerne la zone patin, dans laquelle la résistance à la torsion est moins nécessaire, dans la mesure où cette zone patin est moins sollicitée en torsion. En effet, la zone patin est plus étroite, et elle est également plus rigide du fait que la planche présente sa plus forte épaisseur à ce niveau. Un problème que se propose donc de résoudre l'invention est celui de l'optimisation, sur la surface de la planche, de la raideur en torsion conférée par les nappes fibreuses de renfort. On a proposé comme solution à ce problème de réaliser des renforts présentant des formes complexes. Ainsi, le document FR 2 546 413 décrit des skis comportant des renforts constitués de plusieurs éléments juxtaposés, et réalisés dans des matières différentes. Bien entendu, on conçoit que cette construction est relativement compliquée, et oblige à des manipulations délicates lors de la fabrication. Le Demandeur a décrit dans le document FR 2 699 827, des renforts constitués de rubans textiles, dont la forme épouse sensiblement la ligne de cotes. 2888126 -3- Cette solution n'est pas totalement satisfaisante, dans la mesure où ces renforts présentent une discontinuité au niveau central, qui dégrade la raideur en torsion de la planche. En outre, la présence de rubans superposés au niveau de la ligne centrale du ski génère une surépaisseur qui peut être visible sur la face supérieure du ski. Par ailleurs, un autre phénomène est observé dans les planches actuelles, et notamment les planches présentant une largeur accrue. En effet, les semelles de glisse sont le plus généralement réalisées à base de polyéthylène. Ce matériau présente un coefficient de retrait supérieur au matériau généralement utilisé pour constituer le noyau de la planche. Ainsi, lors du refroidissement de la planche, après le cycle thermique de moulage on observe un phénomène de dilatation différencié qui conduit à un creusement de la semelle. Ce défaut de planéité de la semelle se manifeste par l'apparition d'une légère concavité, très faible dans la zone patin où la planche est étroite, et plus prononcée dans les extrémités avant et arrière, où la planche est plus large et plus mince. On atténue ce défaut par des opérations de ponçage qui s'effectuent par application d'une pression sur la face supérieure de la planche, qui compense donc temporairement le galbe transversal de la semelle pendant le ponçage. Toutefois, après l'opération de ponçage, la pression sur la face supérieure de la planche n'étant plus exercée, la concavité résultant du retrait du polyéthylène réapparaît un peu. Ce phénomène est d'autant plus important que la planche est peu épaisse et large, ce qui correspond malheureusement à la tendance actuelle de la conception des planches de glisse, et notamment des skis qui sont nettement plus larges à proximité des spatules. Un autre objectif de l'invention est de réduire ce phénomène de retrait 30 important des matériaux constituants la semelle du ski. 2888126 -4- Exposé de l'invention L'invention concerne donc une planche de glisse sur neige. De façon connue, la structure de cette planche inclut une nappe fibreuse de renforcement qui comporte non seulement des fils s'étendant longitudinalement, mais également des fils s'étendant transversalement par rapport à la planche. Les planches conçues selon l'invention se caractérisent en ce que la masse surfacique ou grammage des fils s'étendant transversalement est variable selon l'axe longitudinal de la planche. Autrement dit, on fait varier sur la longueur de la planche, le grammage de la trame de la nappe fibreuse de renfort textile, afin de l'adapter aux contraintes en torsion, sans pénaliser par un poids excessif des zones qui ne nécessitent pas de renforcement en torsion particulier. Ainsi, dans le cas de planches présentant une largeur accrue, notamment à proximité des extrémités avant et arrière, le grammage en trame des nappes fibreuses de renforcement sera maximum au niveau de ces zones de plus forte largeur. La raideur en torsion étant directement croissante avec la quantité de fils de renforcement s'étendant transversalement, cette résistance en torsion sera augmentera dans les zones le nécessitant. A l'inverse, ce renfort présentera un moindre grammage en fils de trame au niveau de la zone patin, qui ne nécessite pas une forte résistance en torsion, et ce d'autant plus que l'épaisseur de la planche y est plus importante que dans les zones les plus larges. Bien que les renforts réalisés conformément à l'invention soient plus complexes à fabriquer que les renforts uniformes, cet inconvénient est largement contrebalancé par l'amélioration des performances mécaniques de la planche, et 2888126 -5- notamment l'augmentation de sa raideur en torsion sans accroissement injustifié de son poids. En pratique, cette variation de masse surfacique peut être relativement 5 sensible, et notamment varier dans une plage de 20 à 200 g/m2, sur toute la longueur de la planche. Complémentairement, la masse surfacique peut également présenter des valeurs maximales au niveau des zones de plus faible épaisseur de la planche, dans le cas d'une planche présentant des lignes de cotes sensiblement parallèles. En effet, dans ce cas, la présence des fils transversaux dans la nappe fibreuse de renfort s'oppose partiellement au phénomène de retrait du polyéthylène, matériau constitutif de la semelle. Dans ce cas, l'emploi d'un grammage plus important en fils de trame dans les zones les plus minces permet de contrer de manière plus efficace la concavité de la semelle provoquée par le phénomène de retrait. Grâce à l'invention, cette opposition accrue au retrait n'est mise en oeuvre que dans les zones qui le nécessitent, et typiquement les zones les plus larges et les plus minces de la planche. En revanche, dans les zones les plus épaisses, et par exemple, au niveau de la zone patin d'un ski, les phénomènes de retrait sont moindres, dans la mesure où l'épaisseur de la planche limite l'ampleur de ce retrait. Avantageusement en pratique, la nappe fibreuse de renfort peut comporter deux sous-ensembles de fils s'étendant respectivement longitudinalement et transversalement par rapport à la planche. Ces deux sous-ensembles peuvent être associés soit par couture, par aiguilletage, ou bien encore par l'emploi d'un intermédiaire thermo-fusible présent dans certaines zones de l'interface entre ces deux sous-ensembles. Dans le cas notamment où ces deux sous-ensembles sont associés par couture, le dépôt des fils dans le sens trame au-dessus des fils de chaîne 2888126 -6- longitudinaux s'effectue avec des quantités variables en fonction de la répartition de masse surfacique souhaitée. Avantageusement en pratique, la nappe fibreuse de renfort peut également 5 inclure une couche de matériau non tissé destinée notamment à former un interface de collage avec le reste de la structure du noyau. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention, ainsi que les avantages qui en découlent 10 ressortiront bien de la description des modes de réalisation qui suivent donnés à l'appui des figures annexées dans lesquelles: La figure 1 est une vue de dessus schématique d'un ski conforme à l'invention, dans lequel le renfort est montré apparent. La figure 2 est une vue de la figure 1, montrant un ski aux lignes de cotes 15 sensiblement parallèles. La figure 3 est une vue en coupe schématique du ski de la figure 2, selon le plan III-III'. Les figures 4 et 5 sont des vues en coupe transversale du ski de la figure 2 selon les plans IV-IV' et V-V'. La figure 6 est une vue en perspective sommaire d'une nappe fibreuse de renfort utilisée pour réaliser l'invention. La figure 7 est une vue en coupe longitudinale de la nappe fibreuse de la figure 6. Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne des planches de glisse équipées d'un renfort améliorant les propriétés de résistance en torsion. L'invention peut équiper différents types de planches mais n'est pas limitée à son emploi uniquement sur des skis, comme illustré aux figures. On peut notamment trouver également un intérêt sur des planches du type surf des neiges. 2888126 -7- Ainsi, comme illustré à la figure 1, un ski (1) présente une zone patin (2) au niveau de laquelle seront montés les éléments de la fixation de sécurité. La zone patin correspondant fréquemment à la partie la plus étroite de la planche. Le ski est au contraire le plus large au niveau des zones avant (3) et arrière (4) situées à proximité des spatules avant (5) et arrière (6). De la sorte, la ligne de cote (7) du ski est donc plus creusée au niveau du patin. L'invention concerne donc plus particulièrement la nappe fibreuse de renfort qui est utilisée pour améliorer les propriétés mécaniques de la planche. Cette nappe fibreuse (10) comporte un certain nombre de fils de chaîne, c'est-à-dire s'étendant longitudinalement sur la longueur du ski, et qui ne sont pas représentés à la figure 1. Ces fils assurent de manière classique un renforcement dans le sens longitudinal, et la résistance ou cintrage du ski. Cette nappe fibreuse (10) comporte également un ensemble de fils transversaux, également appelés fils de trame (11). Conformément à l'invention, ces fils de trame sont disposés et répartis d'une manière qui n'est pas uniforme et homogène, afin d'optimiser leur influence sur les propriétés mécaniques du ski. Ainsi, le grammage en trame varie en se déplaçant le long de l'axe longitudinal du ski. De la sorte, la masse surfacique de trame évolue. Cette masse surfacique est mesurée en rapportant la masse des fils de trame présents sur une surface élémentaire. Cette masse surfacique peut varier entre quelques dizaines de grammes par mètre carrés à quelques centaines de grammes par mètre carrés au maximum. Ainsi, à titre d'exemple, les nappes de renfort utilisées à ce jour présentent généralement une masse en trame de l'ordre de 80 g/m2, qui est homogène et uniforme sur toute leur surface. Conformément à l'invention, la nappe de renfort (10) présente une masse surfacique qui adopte la même valeur de 80 g/m2 mais uniquement au niveau de la zone la plus large avant, et dans laquelle la résistance en torsion est la plus petite. En revanche, au niveau de la zone patin (2), cette 2888126 -8- masse surfacique peut être moindre, et typiquement de l'ordre de 40 g/m2, tandis qu'elle est fixée à une valeur de l'ordre de 60 g/m2 au niveau de la zone arrière la plus large du ski. De la sorte, la présence d'une quantité de fils de trame plus importante au niveau des zones les plus larges (3, 4) de la planche leur confère une résistance en torsion plus élevée, particulièrement recherchée compte tenu de la forte largeur du ski dans ces zones particulières. Toutefois, l'invention présente également un avantage pour les skis présentant une ligne de cotes très faiblement creusée, comme illustré à la figure 2. En effet, dans ce cas, l'épaisseur de la planche est maximum au niveau de la zone patin (2) du ski (21). Elle est en revanche moindre au niveau des zones avant et arrière (23, 24) situées à proximité des spatules (25, 26). Dans ce cas, comme déjà évoqué, la semelle de glisse (30) illustré à la figure 4 subit des efforts de retrait différentiel importants par rapport au reste de la structure du ski, lorsque ce dernier refroidit à la fin du cycle thermique de fabrication par moulage. Dans ce cas, la structure fibreuse de renfort comporte des fils de trame (33) au niveau de la zone avant (23) qui sont en masse surfacique plus importante, de manière à s'opposer à ce phénomène de retrait, et éviter que la semelle ne se bombe et se cintre, ce qui altérerait les propriétés de glisse et le comportement sur neige de la planche. En revanche, dans la zone patin, les fils de trame (31) peuvent être présents avec une masse surfacique moindre, dans la mesure où le reste de la structure (32) du ski s'oppose plus fortement au phénomène de retrait de la semelle (30). Bien entendu, le ski peut également inclure des nappes de renfort (non représentées) en partie supérieure du ski. De multiples solutions sont possibles pour réaliser les nappes fibreuses utilisées dans l'invention, et l'exemple donné ci-après n'est en aucun limitatif. 2888126 -9- Ainsi, la nappe fibreuse du renfort (10) illustrée à la figure 6 comporte une pluralité de fils de chaîne (12), s'étendant longitudinalement le long de la planche. Ces fils de chaîne peuvent être notamment réalisés à base de rovings de verre, mais également de carbone ou d'aramide, pris seuls ou en combinaison. Cet ensemble de fils de chaîne reçoit sur sa face supérieure un ensemble de fils de trame (11) disposés de manière sensiblement perpendiculaire. Dans l'exemple de la figure 6, les fils de trame sont disposés avec une répartition qui est variable. Ainsi les fils (13) sont plus écartés les uns des autres que les fils (14). De la sorte, la masse surfacique du renfort, notamment en fils de trame est supérieure au niveau des fils (14). Cette variation de masse surfacique peut également s'obtenir en utilisant des 15 fils de trame qui sont de nature et/ou de titre différent, avec donc une influence de la masse surfacique globale de la nappe de renfort (10). Selon une autre caractéristique de l'invention, ces ensembles de fils de trame et chaîne (12) peuvent être recouverts d'un voile de surface (15) cousu sur les deux ensembles de fils de chaîne et trame par un fil de couture (16) selon des techniques connues dans le domaine de la réalisation des renforts textiles, notamment avec des machines MALIMO . Ce voile de surface (15) est destiné à assurer un interface de collage avec le reste de la structure du ski, et notamment le noyau lorsqu'il est injecté, et à limiter l'effilochage de la chaîne après découpe de la nappe textile de renfort à la ligne de cote de la planche. D'autres techniques que la couture peuvent être employées pour assurer la solidarisation des ensembles de fils de trame, de chaîne et du voile de surface, notamment la technique d'aiguillage par fluide, mais également des techniques mettant en oeuvre des matériaux thermo-fusibles. Ainsi, il est possible, de déposer entre les fils de chaîne (12) et de trame (11) des fils thermo-fusibles, qui lorsqu'ils sont exposés à une source de chaleur fondent légèrement pour assurer le collage 2888126 -10-des fils de chaîne et trame. Le même type d'interface peut être utilisé entre le voile de surface (15), et les fils de trame (11). Il ressort de ce qui précède que les planches de glisse conformes à l'invention présentent l'avantage d'intégrer une nappe textile de renfort fibreuse qui améliore leurs propriétés de résistance en torsion préférentiellement dans les zones qui le nécessitent, c'est-à-dire les zones les plus larges, et ce sans pénaliser la masse globale du ski, car les zones les moins larges ne nécessitent qu'un renfort de moindre masse surfacique. Cette structure permet également d'améliorer la géométrie de la planche en ce qui concerne la surface de glisse qui présente une planéité améliorée par rapport aux planches connues à ce jour, ce qui réduit le nombre des opérations de finition, et donc coût de fabrication de la planche | Planche de glisse sur neige (1) dont la structure inclut une nappe fibreuse de renfort (10) comportant des fils (11) s'étendant transversalement par rapport à la planche, caractérisée en ce que la masse surfacique des fils (11) s'étendant transversalement est variable selon l'axe longitudinal de la planche (1). | 11- 1/ Planche de glisse sur neige (1) dont la structure inclut une nappe fibreuse de renfort (10) comportant des fils (11) s'étendant transversalement par rapport à la planche, caractérisée en ce que la masse surfacique des fils (11) s'étendant transversalement est variable selon l'axe longitudinal de la planche (1). 2/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la masse surfacique présente des valeurs maximales au niveau des zones (23, 24) de plus 10 faible épaisseur de la planche. 3/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la masse surfacique présente des valeurs maximales au niveau des zones (3, 4) de plus forte largeur de la planche. 4/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la variation de masse surfacique de la nappe fibreuse de renfort est obtenue pour l'emploi de fils de trame de titre et/ou de nature différents. 5/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la masse surfacique des fils s'étendant transversalement varie dans une plage de 20 à 200 g/m2. 6/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la nappe 25 fibreuse de renfort comporte deux sous-ensembles de fils s'étendant respectivement longitudinalement (12) et transversalement (11) par rapport à la planche. 7/ Planche de glisse selon la 6, caractérisée en ce que les deux sous-ensembles sont associés par couture (15). 8/ Planche de glisse selon la 6, caractérisée en ce que les deux sous-ensembles sont associés par aiguilletage. 2888126 -12- 9/ Planche de glisse selon la 1, caractérisée en ce que la nappe fibreuse de renfort comporte une couche en un matériau non tissé (15). | A | A63 | A63C | A63C 5 | A63C 5/04,A63C 5/12 |
FR2897341 | A1 | PROCEDE ET INSTALLATION POUR LE GROUPAGE DE PRODUITS PALETTISABLES. | 20,070,817 | La présente invention concerne un procédé de groupage de produits en vue de leur palettisation ; elle concerne également l'installation pour la mise en oeuvre de ce procédé. ][l est tout à fait possible, aujourd'hui, de palettiser des produits automatiquement, c'est-à-dire de réaliser un chargement complet de produits sur une palette sans intervention humaine. Les techniques, dans ce domaine de la palettisation de produits, permettent de composer des couches de produits et de les installer successivement et directement sur la palette. Cependant, il est clair que le moindre incident lors de la formation des couches et de leur installation sur la palette peut avoir des répercutions et des conséquences graves sur l'ensemble du chargement. Ainsi, par exemple, un flacon ou une bouteille qui se brise, lors de cette opération de composition de couches ou de palettisation, peut contaminer toute la palette et rendre l'ensemble des produits impropre à la vente. Cette contamination peut aussi s'étendre à l'ensemble de l'installation de palettisation en souillant les tapis, rouleaux et autres systèmes de transfert de cette installation. I)e même, des produits mal positionnés dans la couche, peuvent générer, selon leur position dans le schéma de chargement, un déséquilibre plus ou moins important au niveau de la palette avec des conséquences facilement prévisibles comme le désordre à partir de la couche perturbée, voire un risque d'effondrement dudit chargement à tout moment de son existence. Ce problème se rencontre, par exemple, avec des produits du genre pack de bouteilles plastiques en raison de la forme de ces dernières dont le fond est constitué non pas d'une surface plane mais de plusieurs points d'appui ; ces produits ne sont pas très stables dans l'espace ; ils sont facilement déséquilibrés et ils ont tendance à pivoter et/ou à basculer dès qu'ils sont mis en mouvement d'une façon ou d'une autre. De plus, en cas de choc, ils peuvent se décaler les uns par rapport aux autres et passer d'une organisation en ligne à une organisation en quinconce. Cette opération de préparation des couches de produits en vue de leur palettisation est donc une opération qui se révèle être particulièrement délicate ; de sa réussite dépend la valeur du chargement quels que soient les produits. Une palette qui est livrée avec une altération des produits pour cause évidente de brisure a de grandes chances d'être refusée par le destinataire. C'est donc une cause de soucis très importante et une lourde responsabilité pour celui qui a cette mission de palettiser. 1 La présente invention propose un procédé et une installation de palettisation qui apportent des garanties de résultat peu ordinaires en supprimant les risques classiques de casse et de mauvais positionnement des produits lors de cette opération cruciale de façonnage de la couche à palettiser mais aussi lors de l'opération de transfert de la couche vers la table de palettisation. La présente invention propose aussi un matériel qui évite, en cas de brisure de flacon(s) ou de bouteille(s), de souiller les autres produits et l'installation de palettisation. Les perfectionnements apportés par l'invention permettent aussi d'améliorer de façon notable les cadences de palettisation avec une progression de l'ordre de 10 à 15%. Le procédé de groupage selon l'invention, pour des produits palettisables par couches avec des couches constituées de plusieurs rangs de produits, consiste, de façon cyclique : - à transférer un 1 er rang de produits entre le poste d'arrivée de ces derniers et le poste de pré-groupage, à une vitesse V; - à transférer de la même façon un 2'd rang de produits sur le poste de pré-groupage et, pour gérer l'accostage dudit 2nd rang avec le rang de produits déjà en place sur ledit poste de pré-groupage, - à mettre en mouvement ledit rang en place à une vitesse v choisie entre zéro et V, en fonction du type de produits et en particulier de leur stabilité et/ou de leur capacité à absorber les chocs d'accostage, lequel mouvement du rang en place sur le poste de pré-groupage consiste essentiellement en un mouvement fuyant pour éviter un choc trop violent au moment de l'accostage du 2nd rang; - à transférer, selon le cas, un autre rang de produits sur le poste de pré-groupage, toujours à la vitesse V et - à mettre en mouvement les deux premiers rangs comme précédemment à une vitesse v comprise entre zéro et V pour gérer l'accostage et, lorsque le nombre de rangs est atteint, pour obtenir ladite couche, - à transférer ladite couche au poste de palettisation, sur le poste de dépose. Toujours selon l'invention, le procédé de groupage consiste à transférer la couche formée, entre le poste de pré-groupage et la table de dépose, par application d'une combinaison de deux mouvements : - un mouvement d'avancement qui est réalisé directement par l'intermédiaire du support de ladite couche entre le poste de pré-groupage et le poste de dépose à une vitesse v' choisie entre zéro et V, en fonction des produits et de leur capacité à absorber des chocs, et, 2 - un mouvement de transfert, mis en oeuvre en même temps que le mouvement précédent, et qui est réalisé par l'intermédiaire d'un dispositif poussoir approprié, à une vitesse Vide l'ordre de V à 1,2 V. Selon une autre disposition de l'invention, le procédé de groupage peut également comporter, avant d'effectuer le transfert des produits entre le poste d'arrivée et le poste de pré-groupage, une étape préalable de préparation desdits produits qui consiste à les positionner et/ou les orienter en plaçant certain(s) d'entre eux à l'équerre par rapport à d'autres, selon le schéma de palettisation. L'invention concerne également l'installation pour la mise en oeuvre du procédé tel que détaillé précédemment, laquelle installation comprend : -- un poste de préparation, au moins, qui reçoit les produits à palettiser en provenance d'un tapis de sélection ; -- un poste de pré-groupage où les produits sont disposés en rang(s) sur une table qui est susceptible d'accueillir le nombre de rangs de produits constituant la couche palettisabie ; - un poste de palettisation où s'effectue la dépose de la couche et où, par des moyens complémentaires appropriés, est réalisé l'empilage des différentes couches de produits afin de constituer une palette ; - des moyens pour transférer les produits disposés en rangs, ou en couches, d'un poste à l'autre ; - des moyens pour régler et synchroniser les vitesses de transfert desdits produits et les gérer selon des critères propres à ces produits comme leur capacité à rester stables dans l'espace et leur capacité à encaisser les chocs lors de l'accostage des rangs de produits entre eux. Toujours selon l'invention, les moyens de transfert sont constitués de poussoirs : - un poussoir pour les rangs de produits, mobile entre le poste de préparation et le poste de pré-groupage, et, - un poussoir pour les couches formées, mobile entre ledit poste de pré-groupage et le poste de palettisation de la couche ; lesquels poussoirs sont escamotables en hauteur pour circuler au-dessus desdits rangs lors de leur course retour. Selon une autre disposition de l'invention, le poste de pré-groupage comporte un tapis sans fin motorisé et des moyens appropriés pour gérer la vitesse dudit tapis au 3 moment des transferts, laquelle vitesse est choisie en fonction de la nature des produits à grouper et, notamment, selon leur capacité à rester stables dans l'espace et selon leur capacité à encaisser les chocs lors de l'accostage avec d'autres rangs. "Toujours selon l'invention, le poste de pré-groupage comporte une sole plane sur 5 laquelle repose et circule le brin supérieur du tapis sans fin de façon à offrir aux produits une surface parfaitement plane qui leur procure une très grande stabilité et une adhérence suffisante pour être entraînés par ce tapis. Selon une autre disposition de l'invention, le tapis sans fin du poste de pré-groupage est un tapis de type modulaire en matériau thermoplastique, lequel tapis est 10 constitué de barrettes, lesquelles barrettes sont articulées autour d'axes qui s'étendent transversalement par rapport au sens d'avancement. La surface externe de ce tapis, qui accueille et supporte les produits, est une surface continue, plane et régulière, propice à la stabilité des produits ; elle leur permet de garder l'équilibre quelle que soit la forme de leur fond, lors de leur transfert. De plus, ce tapis est perméable pour permettre l'écoulement des 15 liquides et leur évacuation en cas de brisures ou de cassure accidentelle des produits antérieurement à leur arrivée au poste de pré-groupage. Toujours selon l'invention, le tapis sans fin comporte, sur sa surface interne, une denture qui est façonnée autour des axes d'articulation des barrettes sur environ la moitié de l'épaisseur de ces dernières, laquelle denture permet l'enroulement dudit tapis sur des 20 rouleaux lisses de faible diamètre, du type sabre, situés aux extrémités de la table de pré-groupage et l'entraînement dudit tapis est réalisé au moyen d'un organe moteur en forme de tambour d'engrènement sur lequel il est enroulé sur environ la moitié de la circonférence par l'intermédiaire d'un rouleau de tension, lequel tambour cranté a un diamètre de l'ordre de dix fois le pas de ladite denture, ce qui permet d'entraîner de façon 25 précise et efficace ledit tapis pour déplacer les produits et gérer l'accostage de ces produits entre eux lors de la formation de la couche à palettiser. Selon une autre disposition de l'invention, le poste de préparation consiste en une table constituée de rouleaux motorisés de faible diamètre, laquelle table est disposée à l'extrémité du convoyeur de sélection des produits et elle est munie de pivots et/ou de 30 butées-cheminées qui permettent de réaliser une orientation et/ou un espacement ou blocage desdits produits selon leur position dans la couche, laquelle position est dictée par le schéma de palettisation. 4 Mais l'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et des dessins annexés donnés à titre indicatif, et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en plan schématique de l'installation de palettisation selon l'invention ; - la figure 2 est une coupe de la figure 1 selon 2-2 ; -. la figure 3 représente une élévation schématique de la table de pré-groupage ; -. la figure 4 représente, en détail, une portion du tapis sans fin de la table représentée figure 3 ; -• la figure 5 est une vue de dessus d'une portion du tapis sans fin représenté 10 figure 4 ; - les figures 6 à 17 illustrent le procédé de groupage des produits pour former une couche à palettiser ; - la figure 18 montre une variante de disposition des produits dans une couche à palettiser. 15 Telle que représentée figure 1, l'installation est constituée de deux grandes zones distinctes : - la zone (1) qui concerne la préparation et le pré-groupage des produits et ù une zone (2) qui concerne la palettisation des couches de produits. La zone (1) comprend une ligne (Il) d'arrivée des produits (3) qui est constituée : - d'un convoyeur (4) d'amenée desdits produits (3) en accumulation, ù d'un convoyeur (5) 20 de sélection, - d'un poste (6) de préparation et, - d'un poste (7) de pré-groupage desdits produits (3). Le convoyeur (4) d'accumulation est un convoyeur classique du type à tapis sans fin motorisé de même que le convoyeur (5) de sélection. Le poste (6) de préparation est constitué d'une table à rouleaux motorisés de faible diamètre. Ce poste de préparation est 25 équipé de pivot(s) (8) pour orienter les produits, de butées-cheminées (9) pour les séparer et d'une butée (10) d'extrémité qui constitue la limite de cette ligne d'amenée des produits (3). Le poste (7) de pré-groupage comprend une table qui est disposée transversalement en aval du poste (6) de préparation. Ce poste (7) sera détaillé plus loin en 30 liaison avec les figures 3 à 5. La zone (2) comprend : - une ligne (12) qui est parallèle à la ligne (Il) d'amenée des produits (3) et, - une table (13) escamotable qui fait la jonction entre le poste (7) de 5 pré-groupage et le poste (14) de palettisation proprement dit qui se situe sur ladite ligne (12). La ligne (12) est constituée de rouleaux (15) motorisés sur lesquels s'effectue la circulation des palettes (16). Les palettes (16) circulent, d'une part, entre le poste (17) où elles sont stockées à vide et le poste (14) de palettisation où elles reçoivent les couches de produits (3) et, d'autre part, entre ledit poste (14) de palettisation et le poste (18) où elles sont évacuées avec leur chargement. Les deux zones (1) et (2) apparaissent également sur la figure 2 qui est une élévation schématique de l'installation. On retrouve, sur cette figure 2, le poste (7) de pré-groupage qui est précédé du poste (6) de préparation. Les postes (6) et (7) sont portés par un bâti (20) et ce bâti soutient un portique (21) qui supporte des glissières (22) sur lesquelles sont montés des chariots (23) et (24). Ces deux glissières (22) sont disposées perpendiculairement à la ligne (11) d'arrivée des produits (3) et les chariots (23) et (24) sont utilisés respectivement pour transférer lesdits produits (3), d'une part, du poste (6) de préparation au poste (7) de pré-groupage et, d'autre part, dudit poste (7) à la table escamotable (13) qui alimente le poste (14) de palettisation. Chaque chariot (23), (24) comporte un poussoir (25), (26) respectivement, et chaque poussoir est disposé à l'extrémité inférieure d'un couple de bras (27), (28) respectivement. Des moyens sont prévus pour gérer les déplacements de chaque chariot et les déplacements des poussoirs correspondants. Seul le chariot (23), avec son poussoir (25), est représenté figure 1, installé sur le couple de glissières (22). Ainsi, comme représentés figure 1, les produits (3) qui arrivent en accumulation au niveau du convoyeur (4), passent sur le tapis du convoyeur (5) de sélection, lequel tapis expédie lesdits produits (3) sur le poste (6) de préparation. Lorsqu'ils sont positionnés correctement, au niveau du poste (6), les produits (3) sont transférés, au moyen du poussoir (25) du chariot (23), de ce poste (6) au poste (7) de pré-groupage. En quelques opérations, une couche de produits (3) est formée et cette couche est transférée, au moyen du poussoir (26), depuis le poste (7) jusque sur la table (13), laquelle table (13), détaillée ci-après, réalise ensuite la dépose de ladite couche sur la palette (16) au niveau du poste (14) de palettisation. Cette table (13) est portée par un cadre (30) et elle est mobile sur des glissières (31) qui s'étendent au-dessus de la ligne (12). Le cadre (30) est mobile 6 verticalement, guidé par des montants (32) pour amener la table (13) au niveau où s'effectue l'opération de déchargement des produits (3) sur la palette. Sans entrer dans les détails, la table escamotable (13) est constituée d'une première partie, repérée (13), dont la surface correspond sensiblement à celle de la table du poste (7) de pré-groupage, et d'une seconde partie (33) dont la surface et de l'ordre de la moitié ; ces deux tables (13) et (33) sont guidées sur les mêmes glissières (31) et elles se rapprochent par des moyens appropriés pour, d'une part, fermer l'espace au-dessus de la palette à charger et, d'autre part, permettre le transfert d'une partie des produits (3) de ladite table (13) sur la table (33) ; ensuite, la couche est ceinturée et maintenue au moyen de cales, non représentées, pendant que les tables (13) et (33) s'escamotent, laissant les produits (3) de ladite couche se déposer par simple gravité sur la palette tout en restant guidés par lesdites cales. Pendant l'opération de dépose de la couche de produits (3) sur la palette (16) ou sur la couche déjà en place, une autre couche se prépare au niveau du poste (7) de pré- groupage. Ce poste (7) de pré-groupage est représenté de façon plus détaillée figure 3. Il comprend un bâti (37) qui supporte une sole (38) horizontale. Cette sole (38) sert de surface de guidage et d'appui pour un tapis (39) sans fin qui est tendu entre des rouleaux (40) et (41) situés aux extrémités du poste (7) de pré-groupage. Ces rouleaux (40) et (41) sont du type sabre ; ils ont un diamètre très faible pour faciliter les transferts des produits (3) d'un poste à l'autre. Le rouleau (40) est situé du côté de la table (6) de préparation et le rouleau (41) est situé du côté de la table (13) escamotable. Le tapis (39) est entraîné par un organe moteur en forme de tambour (42) situé en aval du rouleau (40) et il est tendu par deux autres rouleaux (43) et (44). Le rouleau (43) qui est situé en aval du tambour (42) sert également à enrouler le tapis (39) sur la moitié de la périphérie dudit tambour (42). L.e tapis (39) est du type modulaire, réalisé en matériau thermoplastique. Il est représenté. vu de côté, figure 4, et vu de dessus, figure 5. Il est constitué de barrettes (45) crénelées qui s'emboîtent les unes dans les autres, assemblées et articulées entre elles au moyen d'axes (46). La surface externe des barrettes (45) est plane et l'assemblage de ces barrettes est tel que, d'une manière générale, l'ensemble de la surface d'appui pour les produits est très régulier et plan. Cette surface est bien adaptée à tous types de produits (3) et en particulier aux packs de bouteilles plastiques dont le fond est en forme de tulipe . 7 Cette surface régulière procure une meilleure assise pour les produits et améliore la stabilité de ces packs. Ce tapis présente aussi l'avantage d'être perméable de façon à permettre l'évacuation de liquide en cas de casse. La sole (38) qui supporte le brin supérieur du tapis (39) peut être aménagée également pour faciliter l'écoulement et l'évacuation des liquides. La surface interne du tapis (39) est crantée, formant une denture (47). Cette denture est façonnée autour des axes (46) et sa profondeur est de l'ordre de la moitié de l'épaisseur dudit tapis. Cette denture (47) engrène avec le tambour (42) dont la périphérie est aménagée en conséquence. En fait, ce tambour (42) peut aussi consister en plusieurs roues dentées réparties sur toute la largeur du tapis (39). La forme de la denture (47) permet aussi d'enrouler le tapis sur les rouleaux (40) et (41) d'extrémité. Le diamètre de ces rouleaux d'extrémité peut être de l'ordre du pas de la denture (47). Le tambour (42) est motorisé pour entraîner le tapis (39) à la vitesse souhaitée ; son diamètre est de l'ordre de dix fois le pas de la denture (47). Le fait d'entraîner les produits (3) qui sont sur le tapis (39) de pré-groupage permet de gérer leur accostage avec les produits en provenance du poste (6) de préparation lors de leur transfert sur ledit tapis (39) et d'éviter ainsi des chocs trop importants. Les figures 6 à 17 explicitent les différentes étapes du procédé de pré-groupage des produits (3) selon l'invention. C)n retrouve, figure 6, le poste (6) de préparation des produits (3). Le produit (3.1) est pris en charge par le poussoir (25) pour être transféré au niveau du poste (7) de pré-groupage sur le tapis (39). Toujours sur cette figure 6, on trouve aussi le poussoir (26) qui est en position inactive d'attente et on trouve la table escamotable (13) située en aval du poste (7). La figure 7 montre le produit (3.1) qui est positionné sur le tapis (39) de pré-groupage et le poussoir (25) qui s'apprête à revenir à sa position initiale telle que représentée figure 6, en s'escamotant au-dessus du nouveau produit (3.2). La figure 8 montre le poussoir (25) qui prend en charge le produit (3.2) à une vitesse V, pour l'amener au poste (7) de pré-groupage. Pendant le mouvement du produit (3.2), figure 9, le produit (3.1) est déplacé, au niveau du poste (7), au moyen du tapis (39) de pré-groupage sur lequel il est posé. La vitesse v du tapis (39) est choisie en fonction des produits, de leur nature, et surtout, de leur 8 stabilité et de leur capacité à supporter les chocs causés par l'accostage avec les produits qui arrivent. Cette vitesse v est comprise entre zéro et V, c'est-à-dire la vitesse du poussoir (25). La figure 10 montre les produits (3.1) et (3.2) sur le tapis (39) du poste de pré- groupage.. Dans cette position, le poussoir (25) s'escamote pour revenir en position initiale et prendre en charge un nouveau produit (3.3). Ce produit (3.3) est pris en charge, comme représenté figure 11, par le poussoir (25) à une vitesse V et, comme représenté figure 12, les produits (3.1) et (3.2) qui sont sur le tapis (39) sont entraînés par ledit tapis, à une vitesse v, pour gérer l'accostage avec le nouveau produit arrivant (3.3), lequel produit (3.3) est poussé à une vitesse V par le poussoir (25). Lorsque les trois produits (3.1, 3.2, 3.3) sont groupés sur le tapis (39) au poste (7) de pré-groupage, comme représenté figure 13, le poussoir (25) s'escamote et retourne en position initiale. Simultanément, le poussoir (26) se met en position active pour prendre en charge les trois produits (3.1, 3.2, 3.3) groupés sur le tapis (39) de pré-groupage. La figure 14 montre, d'une part, le poussoir (25) en position active pour déplacer le produit (3.4) et, d'autre part, le poussoir (26) en position active pour emmener la couche qui est formée avec les produits (3.1, 3.2, 3.3) vers la table (13) escamotable du poste (14) de palettisation. Le poussoir (25) évolue toujours à une vitesse V alors que le poussoir (26) peut 20 évoluer à une vitesse légèrement supérieure comme, par exemple, une vitesse V' de l'ordre de V à 1,2 V. Toujours figure 14, on remarque que le tapis (39) peut, lui aussi, être mis en mouvement à une vitesse v' pour entraîner directement les produits (3) en même temps que le poussoir (26), afin d'éviter des chocs entre eux sous l'effet dudit poussoir. Cette 25 vitesse v' est choisie, comme précédemment, selon la nature des produits (3). La figure 15 montre l'évolution de l'avancement de la couche de produits et du nouveau produit (3.4) qui est pris en charge par le poussoir (25). On remarque, figure 16, que le nouveau produit (3.4) est mis en place sur le tapis (39) pendant que le poussoir (26) termine le transfert de la couche formée sur la 30 table (13). Le poussoir (25) s'escamote à nouveau pour revenir à sa position initiale et prendre en charge le nouveau produit (3.5). Dans le même temps, le poussoir (26) qui a 9 terminé son transfert, figure 17, s'escamote pour passer au-dessus du produit (3.4) et revient dans sa position initiale telle que représenté figure 6. Le cycle reprend ensuite dans l'état tel que représenté figure 8. Par ce procédé de groupage, on évite les temps morts lors du transfert de la couche de produits sur la table (13) escamotable, laquelle table escamotable transfère ladite couche sur la palette. La gestion des vitesses permet donc de gérer l'accostage entre les produits, lesquels produits se présentent soit sous une forme unitaire, soit comme représenté figure 1, sous forme de rangs placés les uns après les autres sur le tapis (39) de la table (7) de pré-groupage. La figure 1 montre, installés sur la table (7), deux rangs de produits (3), l'un des rangs étant constitué de trois produits alors que l'autre rang est constitué simplement de deux produits. Sur la table (13), on remarque une couche complète constituée de trois rangs formés de deux produits et ces rangs sont complétés avec deux produits qui sont orientés différemment, pivotés à 90 . L'arrangement des produits, c'est-à-dire leur orientation, est réalisé comme décrit précédemment, au moyen du pivot (8) et des butées-cheminée (9). La figure 18 montre une variante de couche qui est constituée de quatre rangs de produits disposés en couples et de deux produits complémentaires disposés différemment. Pour réaliser une couche de ce type, on peut par exemple utiliser, comme représentée en traits mixtes fins figure 1, une ligne (1 l') complémentaire d'amenée des produits (3) pour regrouper d'un seul coup cinq produits (3). Ce type d'installation permet de réaliser des gains notables de productivité avec des cadences supérieures de l'ordre de dix à quinze pour cent et permet surtout une amélioration des conditions de constitution des couches de produits. 10 | Le procédé consiste, de façon cyclique :- à transférer un 1 rang de produits (3) entre le poste (6) de préparation de ces derniers et le poste (7) de pré-groupage, à une vitesse V;- à transférer de la même façon un 2 rang de produits (3) sur ladite table (7) de pré-groupage et, pour gérer l'aceostage dudit 2 rang avec le rang de produits déjà en place sur ladite table (7) de pré-groupage, - à mettre en mouvement ledit rang en place à une vitesse v choisie entre zéro et V, en fonction du type de produits (3);- à transférer, selon le cas, un autre rang de produits (3) sur la table (7) et, lorsque le nombre de rangs est atteint pour obtenir ladite couche,- à transférer ladite couche sur la table (13) de dépose du poste (14) de palettisation.L'installation comprend des moyens de transfert qui sont constitués de poussoirs (25) et (26) mobiles entre les différents postes, animés de vitesses appropriées. Elle comprend aussi, au niveau du poste (7) de pré-groupage, un tapis (39) sans fin du type modulaire qui repose et circule sur une sole, lequel tapis est mobile, entraîné à une vitesse qui est en relation avec celle des poussoirs (25) et (26). | 1 ù Procédé de groupage de produits (3) palettisables par couches, lesdites couches étant constituées de plusieurs rangs de produits, caractérisé en ce qu'il consiste, de façon cyclique : •- à transférer un 1" rang de produits (3) entre le poste (6) de préparation de ces derniers et le poste (7) de pré-groupage, à une vitesse V; -- à transférer de la même façon un 2"d rang de produits (3) sur ledit poste (7) de pré-groupage et, pour gérer l'accostage dudit 2'd rang avec le rang de produits déjà en place sur ledit poste (7) de pré-groupage, - à mettre en mouvement ledit rang en place à une vitesse v choisie entre zéro et V, en fonction du type de produits (3) et en particulier de leur stabilité et/ou de leur capacité à absorber les chocs d'accostage; -. à transférer, selon le cas, un autre rang de produits (3) sur le poste (7) de pré-groupage, toujours à la vitesse V et - à mettre en mouvement les deux premiers rangs comme précédemment à une vitesse v comprise entre zéro et V pour gérer l'accostage et, 15 lorsque le nombre de rangs est atteint pour obtenir ladite couche, - à transférer ladite couche au poste de palettisation, sur la table (13) de dépose. 2 - Procédé de groupage de produits (3) palettisables par couches, selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à transférer la couche formée entre le poste (7) de pré-groupage et la table (13) de dépose, par application d'une combinaison de 20 deux mouvements : -- un mouvement d'avancement qui est réalisé directement par l'intermédiaire du support de ladite couche entre le poste (7) de pré-groupage et la table (13) de dépose à une vitesse v' choisie entre zéro et V, en fonction des produits et de leur capacité à absorber des chocs, et, 25 - un mouvement de transfert, qui est mis en oeuvre simultanément avec le précédent, réalisé par l'intermédiaire d'un dispositif poussoir approprié, à une vitesse V'de l'ordre de V à 1,2 V. 3 - Procédé de groupage de produits (3) palettisables par couches, selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comporte, avant d'effectuer le transfert des 30 produits (3) entre le poste (6) de préparation et le poste (7) de pré-groupage, une étape préalable de préparation desdits produits qui consiste à les positionner et/ou les orienter en plaçant certain(s) d'entre eux à l'équerre par rapport à d'autres, selon le schéma de palettisation. 11.4 - Installation pour la mise en oeuvre du procédé de groupage de produits (3) palettisables par couches, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comprend : - un poste (6) de préparation, au moins, qui reçoit les produits (3) à palettiser en provenance d'un tapis (5) de sélection ; - un poste (7) de pré-groupage où lesdits produits sont disposés en rang(s) sur une table (39) qui est susceptible d'accueillir le nombre de rangs de produits constituant la couche palettisable ; un poste (14) de palettisation où s'effectue la dépose de la couche et où, par des moyens complémentaires appropriés, est réalisé l'empilage des différentes couches de produits afin de constituer une palette ; - des moyens pour transférer les produits disposés en rangs, ou en couches, d'un poste à l'autre ; des moyens pour régler et synchroniser les vitesses de transfert desdits produits et les gérer selon des critères propres à ces produits comme leur capacité à rester stables dans l'espace et leur capacité à encaisser les chocs lors de l'accostage des rangs de produits entre eux. 5 ù Installation selon la 4, caractérisée en ce que les moyens de transfert sont constitués de poussoirs : -. un poussoir (25) pour les rangs de produits (3), mobile entre le poste (6) de préparation et le poste (7) de pré-groupage, et, - un poussoir (26) pour les couches formées, mobile entre ledit poste (7) de pré groupage et la table (13) du poste (14) de palettisation de la couche ; lesquels poussoirs (25) et (26) sont escamotables en hauteur pour circuler au- dessus desdits rangs lors de leur course retour. 6 - Installation selon l'une quelconque des 4 ou 5, caractérisée en ce que le poste (7) de prégroupage comporte un tapis (39) sans fin, lequel tapis est motorisé avec des moyens appropriés pour gérer sa vitesse au moment des transferts, laquelle vitesse est choisie en fonction de la nature des produits (3) à grouper et, notamment, selon leur capacité à rester stables dans l'espace et selon leur capacité à encaisser les chocs lors de l'accostage avec d'autres rangs. 7 - Installation selon la 6, caractérisée en ce que le poste (7) de pré-groupage comporte une sole (38) plane sur laquelle repose et circule le brin supérieur du 12tapis (39) sans fin de façon à offrir aux produits (3) une surface parfaitement plane qui leur procure une très grande stabilité et une adhérence suffisante pour être entraînés par ce tapis. 8 - Installation selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisée en ce que le tapis (39) sans fin du poste (7) de pré-groupage est un tapis de type modulaire en matériau thermoplastique, lequel tapis est constitué de barrettes (45) articulées autour d'axes (46) qui s'étendent transversalement par rapport au sens d'avancement dudit tapis (39) et sa surface externe, qui accueille et supporte les produits, est une surface continue, plane et régulière. 9 Installation selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisée en ce que le tapis (39) sans fin comporte, sur sa surface interne, une denture (47) qui est façonnée autour des axes (46) d'articulation des barrettes (45) sur environ la moitié de l'épaisseur de ces dernières, laquelle denture (47 permet l'enroulement dudit tapis (39) sur des rouleaux (40) et (41) lisses de faible diamètre, du type sabre, situés aux extrémités de la table (7) de pré-groupage et l'entraînement dudit tapis (39) est réalisé au moyen d'un organe moteur en forme de tambour (42) d'engrènement sur lequel il est enroulé sur environ la moitié de la circonférence par l'intermédiaire d'un rouleau (43) de tension, lequel tambour (42) a un diamètre de l'ordre de dix fois le pas de ladite denture (47). 10 - Installation selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisée en ce que le poste (6) de préparation consiste en une table constituée de rouleaux motorisés de faible diamètre, laquelle table est disposée à l'extrémité du convoyeur (5) de sélection des produits (3) et elle est munie de pivots (8) et/ou de butées-cheminées (9) qui permettent de réaliser une orientation et/ou un espacement ou blocage desdits produits (3) selon leur position dans la couche, laquelle position est dictée par le schéma de palettisation. 13 | B | B65 | B65B | B65B 35 | B65B 35/50 |
FR2891163 | A1 | CATALYSEUR POUR LA PREPARATION DU PENTAFLUOROETHANE ET LE PROCEDE DE PREPARATION DE CELUI-CI | 20,070,330 | Arrière-plan de l'invention 1.Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte, de manière générale, à un catalyseur pour la préparation du pentafluoroéthane et à un procédé de préparation de celui-ci. Plus particulièrement, la présente invention se rapporte à un catalyseur approprié pour une utilisation dans la préparation du pentafluoroéthane (CF3CHF2, ci-après désigné HFC-125') résultant de la réaction du perchloroéthane (C2C14, ci-après désigné PCE') ou du 1,1-dichloro-2,2,2- trifluoroéthane (CHC12CF3, ci-après désigné 'HCFC-123') avec HF, et à un procédé pour préparer ce type de catalyseur. 2.Description de l'état de la technique En règle générale, la molécule de HFC-125 ne contient pas de chlore, et a ainsi un très faible impact sur le réchauffement global et l'appauvrissement en ozone. Le HFC-125, qui est un matériau de substitution du chloro-fluoro-carbone ou de l'hydrogène-chlorofluorocarbone utilisé comme agents réfrigérants classiques, agents moussants ou propulseurs, est mélangé avec du difluorométhane (CH2F2, ciaprès désigné 'HFC-32') pour servir comme matériau pour agents réfrigérants mixtes. Les catalyseurs pour une utilisation dans la préparation de HFC-125, utilisant des composés de chloroéthane comme matière première sont connus, la plupart d'entre eux comprenant des oxydes de chrome. La publication, mise à la disposition du public, du brevet japonais N Hei. 2-178237 décrit un catalyseur pour la préparation de HFC-125 utilisant un composé de chloroéthane, dans laquelle le catalyseur est exemplifié par Cr203-BaO-Al203, Cr203-MgO-Al203r Cr203-SrO-Al203, Cr20335 CaO-Al203, Cr203 - Fe203, Cr203 -Al203 et Cr203 -MgO. Le catalyseur Cr203-Al203 est préparé en dissolvant du Cr(NO3)3.9H20 et du Al (NO3)3. 9H20 dans de l'eau, en ajoutant de l'eau ammoniacale sous agitation pour préparer un précipité de Cr(OH)3 et de l'Al(OH)3r qui est ensuite lavé avec de l'eau, séché et puis calciné à 450 0C pendant 5 h pour obtenir une poudre de Cr203-Al203, la transformation de la poudre en granulés et ensuite la fluoration des granulés en utilisant un mélange de gaz comprenant N2 et HF. USP N 6,433,233 décrit les catalyseurs Cr203/Al203, Cr203/In203, Cr203/Ga203, Cr203/CoO, Cr203/NiO et Cr203/ZnO. Parmi ces catalyseurs, le catalyseur Cr203/Al203 est préparé comme suit. Premièrement, de l'eau ammoniacale est ajoutée à une solution aqueuse de Cr(NO3)3 pour obtenir un précipité de Cr(OH)3, qui est ensuite filtré et séché pour obtenir un solide de Cr(OH)3, qui est ensuite pulvérisé en poudre de Cr(OH)3. Par la suite, la poudre est ajoutée à une solution aqueuse de Al(NO3)3, laquelle est ensuite laissée reposer pendant 12 h, séchée et additionnée d'une petite quantité de graphite pour former des granulés. Les granulés ainsi obtenus, sont calcinés pendant 2 h sous N2, puis fluorés en utilisant un mélange gazeux N2+HF, donnant ainsi un catalyseur Cr203/Al203 désiré. De cette façon, selon les procédés classiques de préparation d'un catalyseur à base d'oxyde de chrome binaire, tel que le Cr203-Al203, ou d'un catalyseur à base d'oxyde de chrome ternaire, du Cr(NO3)3 et du Al(NO3)3 sont dissous dans l'eau, après quoi la solution obtenue est soumise à une coprécipitation en utilisant de l'eau ammoniacale pour obtenir le coprécipité Cr(OH)3-Al(OH)3r qui est ensuite calciné pour préparer un catalyseur Cr203-Al203 (Publication, mise à la disposition du public, du brevet japonais N Hei. 2-178237). De plus, de la poudre de Cr(OH)3 est imprégnée d'une solution aqueuse de Al(NO3)3 et est ensuite séchée pour obtenir la composition Cr(OH)3/Al(OH)3, qui est ensuite calcinée pour préparer un catalyseur Cr203/Al2O3 (USP N 6,433,233). L'activité du catalyseur à base d'oxyde de chrome est connue pour être étroitement liée à la structure cristalline du catalyseur et à la valence du Cr. Au niveau du site actif du catalyseur à base d'oxyde de chrome décrit dans USP N 6,433,233, le chrome a une valence allant de +3,5 à +5,0 et est dans un état amorphe. De plus, il est connu que l'activité du catalyseur Cr2O3/Al2O3 dépend de la valence du chrome et que l'alumine agit comme un support. Cependant, les catalyseurs à base de chrome binaires ou ternaires préparés en utilisant le procédé d'imprégnation ou de coprécipitation ont l'inconvénient de présenter une faible activité et une faible sélectivité pour une réaction de conversion du chloroéthane. Ainsi, le catalyseur cidessus est inapproprié pour une utilisation dans des procédés de préparation industrielle. En particulier, lorsque HFC-125 est préparé en utilisant PCE en présence du catalyseur ci-dessus, la conversion et la sélectivité sont faibles. En outre, les catalyseurs classiques ne manifestent pas d'activité suffisante en cours de fluoration. L'utilisation du catalyseur à base d'oxyde de chrome (Publication, mise à la disposition du public, du brevet japonais N Hei. 2-178237) résultant de la coprécipitation des oxydes binaires ou ternaires, conduit à la conversion et à la sélectivité suivantes lors de l'utilisation de PCE comme matériau de départ. Catalyseur Conversion Sélectivité (%-) de PCE (%) HFC-125 HFC-124 HFC-123 HFC-122 Cr203-MgO-Al203 90 13 32 35 9 Cr203-BaO-Al203 82 15 22 37 11 Cr203-SrO-Al203 80 11 18 40 15 Cr203-Fe203 75 1 11 27 22 Cr203-Al203 88 12 34 37 11 Cr203-MgO 93 14 27 42 8 L'utilisation du catalyseur à base d'oxyde de chrome (USP N 6,433,233) résultant de l'imprégnation des oxydes binaires ou ternaires, conduit à la sélectivité suivante lors de l'utilisation de HCFC-123 comme matériau de départ. Catalyseur Sélectivité (%) HFC-125 HCFC-124 HCFC-123 CFC-115 Cr203-In203 67, 1 14, 8 17, 0 0, 11 Cr203-Ga203 66,9 14,9 16,9 0,17 Cr203-CoO 67,0 22, 3 8,9 0,22 Cr203-NiO 65,2 23,9 10,7 0,015 Cr203-ZnO 66,8 20,8 12,2 0,033 Cr203- Al203 67,0 22,3 8,9 0,22 En d'autres termes, lorsque le matériau de départ 10 est PCE, la sélectivité pour le HFC-125 est inférieure à %. En revanche, l'utilisation de HCFC-123 comme matériau de départ permet d'obtenir une sélectivité pour le HFC-125 jusqu'à 70 %. Par conséquent, il y'a un besoin pour la mise au 15 point d'un catalyseur qui permet à la conversion d'un composé de chloroéthane et à la sélectivité pour le HFC- d'augmenter, lors de la fluoration. Résumé de l'invention Une recherche intensive et minutieuse sur les 20 catalyseurs de fluoration, a été menée par les présents inventeurs dans le but de surmonter les problèmes d'activité insuffisante des catalyseurs à base d'oxyde de chrome préparés à partir d'oxydes binaires ou ternaires par des procédés de coprécipitation ou d'imprégnation, ces problèmes étant dus aux causes suivantes:le type de composant métallique hétérogène mélangé avec du chrome ou rapport de composition du catalyseur, inapproprié pour générer ou conserver le site actif du catalyseur; composant métallique choisi de manière appropriée, mais catalyseur à base de chrome insuffisamment activé selon les procédés de fluoration et de préparation ou site actif susceptible de disparaître à cause du frittage. Cette recherche intensive et minutieuse a mis en évidence qu'en soumettant du Cr(OH)3 à un traitement par la chaleur dans une plage de températures capables de conserver l'état amorphe de l'oxyde de chrome pour former Cr203, qui est ensuite mélangé mécaniquement avec un oxyde métallique hétérogène choisi, ce mélange étant suivi d'une fluoration, il était possible d'augmenter l'activité du catalyseur à base d'oxyde de chrome. En conséquence, un but de la présente invention est de fournir un catalyseur de fluoration, qui permet une augmentation à la fois de la conversion et de la sélectivité lors de la préparation de HFC-125 en utilisant un composé de chloroéthane comme matière première. Un autre but de la présente invention, est de fournir un procédé pour préparer un tel catalyseur de fluoration. Le schéma ci-après illustre un procédé de préparation par étapes d'un catalyseur, selon la présente invention. Schéma Nitrate de chrome Nitrate de magnésium Nitrate de fer + eau ammoniacale Vanadate d'ammonium Molybdate d'ammonium Nitrate d'aluminium Hydroxyde Filtration, lavage à l'eau Séchage (100 C, 24 h) 1 Pulvérisation Premier traitement thermique (augmentation de la température à 300 C avec des incréments de 20 C, 120 min) Pulvérisation en particules de taille inférieure à 0,2 mm. Addition d'une petite quantité d'eau et ensuite mélange mécanique des deux composants Catalyseur 1: 85 à 99,5 % d'oxyde de chrome + 0,5 à 15 % d'oxyde de magnésium + eau Catalyseur 2: 85 à 99,5 % d'oxyde de chrome + 0,5 à 15 % d'oxyde de fer + eau Catalyseur 3: 85 à 99,5 % d'oxyde de chrome + 0,5 à 15 % d'oxyde de molybdène + eau Catalyseur 4: 85 à 99,5 % d'oxyde de chrome + 0,5 à 15 % d'oxyde de vanadium + eau Catalyseur 5: 85 à 99,5 % d'oxyde de chrome + 0,5 à 15 % d'oxyde d'aluminium + eau Transformation en granulés Séchage Calcination Fluoration du catalyseur (A à D) Catalyseurs 1 à 5 Description des modes de réalisation préférés La présente invention concerne un catalyseur de fluoration approprié pour une utilisation dans la préparation de HFC-125 par fluoration d'un composé de chloroéthane, tel que le PCE ou le HCFC-123, et un procédé de préparation de celui-ci. Le catalyseur de la présente invention est amorphe et est un catalyseur mixte à base d'oxyde de chrome, comprenant de l'oxyde de chrome, comme composant principal, et un oxyde d'un métal choisi parmi le magnésium, le fer, le molybdène, le vanadium et l'aluminium. Selon la présente invention, le procédé de préparation du catalyseur comprend le traitement thermique d'hydroxyde de chrome pour le convertir en oxyde de chrome, le mélange de l'oxyde de chrome ainsi obtenu avec de l'oxyde de magnésium, de fer, de molybdène, de vanadium ou d'aluminium, puis la fluoration du mélange, pour ainsi obtenir un catalyseur mixte qui est à base d'oxyde de chrome, est amorphe et a une aire spécifique de 10 à 30 m2/g, le chrome ayant une valence moyenne allant de la trivalence à la pentavalence. Ce catalyseur est avantageux car il peut améliorer la 10 conversion de PCE et de HCFC-123 et la sélectivité pour HFC-125. Lors de la préparation du catalyseur, puisque l'activité du catalyseur varie avec les conditions du procédé de fluoration du catalyseur, un traitement optimal de fluoration est requis. Le procédé de préparation du catalyseur de la présente invention est décrit, ci-dessous. Premièrement, à une solution aqueuse de nitrate de chrome (Cr(NO3)3.9H20) dissous dans l'eau est ajoutée de l'eau ammoniacale (NH4OH) pour préparer un précipité bleu-gris d'hydroxyde de chrome, qui est ensuite filtré. Le précipité filtré est suffisamment lavé avec de l'eau chaude et séché. Le procédé de séchage est réalisé, de préférence, à 80 - 150 C à l'air, notamment à environ 100 C, pendant 24 à 72 h, et plus préférablement, pendant 72 h. Si le précipité d'hydroxyde de chrome est traité à la chaleur à l'état insuffisamment lavé et séché, des nitrates et sels d'ammonium restant en son sein provoquent la formation d'un excès de NOx, dont une partie peut subsister. L'hydroxyde de chrome suffisamment séché, est chargé dans un four ou un appareil de chauffage et est ensuite traité à la chaleur à 300 C pendant 2 h. Pendant ce temps, il est préférable que la température soit graduellement augmentée jusqu'à 300 C avec des incréments de 20 C. Pendant le protocole d'augmentation de la température, lorsque la température atteint environ 200 C, une grande quantité de gaz NOx de couleur jaune est libérée, qui a été amené à circuler vers une colonne d'absorption de gaz pour élimination. Alors que les impuretés (nitrates, sels d'ammonium, eau, etc.) sont éliminées du catalyseur, l'oxyde de chrome pour lequel la valence moyenne du chrome va de la trivalence à la pentavalence est préparé. En particulier, si les impuretés résiduelles ne sont pas suffisamment éliminées, du NOx est généré de façon indésirable lors de la fluoration du catalyseur, ce qui diminue l'efficacité du catalyseur et produit de grandes quantités de produits secondaires. Par conséquent, les impuretés doivent être intensément éliminées. Après le traitement thermique, l'hydroxyde de chrome est finement pulvérisé et mélangé avec 0,5 à 15 en poids d'un autre oxyde métallique obtenu par les mêmes protocoles et ensuite avec une petite quantité d'eau, après quoi le mélange est transformé en granulés. L'eau ajoutée en une petite quantité agit de manière à augmenter le degré d'agglomération et la résistance des granulés. Les granulés sont conçus pour avoir une structure cylindrique ayant un diamètre d'environ 12 mm et une hauteur d'environ 12 mm. Le catalyseur préparé sous forme de granulés est séché. Le catalyseur préparé sous forme de granulés est chargé dans un réacteur, et est ensuite traité à la chaleur à 200 C pendant 2 h dans de l'azote gazeux et ensuite à 300 C pendant 3 h dans de l'azote gazeux. Par la suite, la température est augmentée à 320 C, et de l'azote gazeux et du gaz fluorure d'hydrogène sont ajoutés simultanément, ce par quoi le catalyseur commence à être fluoré. Lorsque la température est graduellement augmentée à 380 C, seul le gaz fluorure d'hydrogène est ajouté, sans le gaz azote, ce par quoi le catalyseur est entièrement fluoré. Plus la température et la pression sont élevées, plus la vitesse de fluoration est élevée. Cependant, le changement brusque de température se traduit par un catalyseur dégradé. Ainsi, il est préférable que la température soit graduellement augmentée. Le catalyseur fluoré a une aire spécifique de 10 à 30 m2/g. En présence du catalyseur préparé en utilisant le procédé de la présente invention, du PCE ou du HCFC-123 est utilisé comme matière première, pour synthétiser du HFC-125. La conversion de la matière première utilisée et la sélectivité pour le HFC-125 varient avec les rapports molaires des matériaux réactionnels, les températures réactionnelles, les temps de contact, les pressions réactionnelles, les types de traitement de fluoration, etc. La température réactionnelle optimale est de 350 à 400 C, et le rapport molaire optimal de HF sur PCE/HCFC-123 est de 8/1 à 15/1. le temps de contact est, de préférence, dans la plage de 2 à 20 sec, l'efficacité maximale étant manifestée à 5 sec. Les résultats réactionnels les plus préférés sont obtenus à la pression atmosphérique. La sélectivité pour le HFC-125 augmente avec la température réactionnelle et le temps de contact. Cependant, lorsque la pression réactionnelle est plus élevée que la pression atmosphérique, le taux de conversion en HFCest diminué. Une meilleure compréhension de la présente invention peut être obtenue à la lumière des exemples suivants, qui sont établis à des fins d'illustration, et ne doivent pas être interprétés comme limitant la présente invention. Exemple 1 Les catalyseurs fluorés 1 à 5 ont été préparés selon les procédés montrés étape par étape par le schéma susmentionné. Sur ce schéma, un catalyseur 1 était composé d'oxyde de chrome et d'oxyde de magnésium, un catalyseur 2 d'oxyde de chrome et d'oxyde de fer, un catalyseur 3 d'oxyde de chrome et d'oxyde de molybdène, un catalyseur 4 d'oxyde de chrome et d'oxyde de vanadium et un catalyseur 5 d'oxyde de chrome et d'oxyde d'aluminium. Le procédé de préparation du catalyseur composé d'oxyde de chrome et d'oxyde de magnésium est décrit ci-dessous. A une solution aqueuse de 1 Kg de nitrate de chrome (III) (Cr(NO3)3.9H20) dissous dans de l'eau distillée, 0,391 Kg d'eau ammoniacale (NH4OH) était ajouté en gouttelettes, en obtenant ainsi un précipité bleu-gris d'hydroxyde de chrome (Cr(OH)3). Ce précipité a été suffisamment lavé avec de l'eau chaude distillée, filtré et séché à environ 100 C pendant 24 h, pour préparer l'hydroxyde de chrome en phase solide. L'hydroxyde de chrome ainsi préparé a été pulvérisé en poudre en utilisant un broyeur à boulets ou un mortier, et on a fait suivre par un traitement thermique. Le traitement thermique a été réalisé en augmentant graduellement la température réactionnelle à 300 C avec des incréments de 20 C et en maintenant la température à 300 C pendant 2 h. Pendant le traitement thermique, dans le cas où du NOx avait été généré à cause des nitrates restant dans l'hydroxyde de chrome, il était amené à circuler vers une colonne d'absorption pour rejet. Après l'achèvement du traitement thermique, le matériau résultant a été suffisamment pulvérisé en utilisant un pulvérisateur. De manière séparée, du nitrate de magnésium [Mg(NO3)2.6H20) a été traité de la même manière que dans les protocoles ci-dessus pour obtenir de l'hydroxyde de magnésium, qui était par la suite traité à la chaleur comme mentionné ci-dessus, en obtenant ainsi de la poudre d'oxyde de magnésium (MgO). 98 en poids d'oxyde de chrome ont été mélangés avec 2 % en poids de poudre d'oxyde de magnésium, après quoi de l'eau a été ajoutée en une quantité suffisante pour mélanger les deux oxydes, pour obtenir un mélange réactionnel, qui a ensuite été transformé en granulés en utilisant un granulateur. Les granulés étaient de forme cylindrique avec un diamètre d'environ 12 mm et une hauteur de 12 mm, et ils ont ensuite été séchés à 100 C pendant environ 48 h avant d'être chargés dans un réacteur. Dans un réacteur cylindrique de 25,4 mm sur 500 mm, environ 150 g du catalyseur ainsi obtenu ont été chargés et ensuite calcinés à 200 C pendant 2 h et ensuite à 300 C pendant 3 h en présence d'azote. Par la suite, la température a été augmentée à 320 C et du gaz acide fluorure d'hydrogène et du gaz azote ont été amenés simultanément pour démarrer la fluoration du catalyseur. Pendant environ 30 min, le catalyseur a été mis à réagir avec le mélange de gaz comprenant le gaz fluorure d'hydrogène et le gaz azote, et ensuite seulement avec le gaz fluorure d'hydrogène sans le gaz azote. La température a été augmentée par étapes à 380 C, et le gaz fluorure d'hydrogène a été continuellement apporté, en fluorant, ce faisant, complètement le catalyseur. Après l'achèvement de la fluoration, du gaz azote a été amené pour évacuer le gaz fluorure d'hydrogène qui n'a pas réagi et les impuretés gazeuses, en préparant, ce faisant, le catalyseur 1 désiré. Il a été confirmé, en utilisant un diffractomètre à rayons X, que le catalyseur ainsi préparé était amorphe. De plus, le catalyseur avait une aire spécifique de 10 à 30 m2/g, mesuré en utilisant un analyseur d'aire spécifique (BET). Exemple 2 Préparation du catalyseur 2 (catalyseur d'oxyde de chrome - oxyde de fer) Un catalyseur 2 a été préparé de la même manière que 20 dans l'exemple 1, excepté que du nitrate de fer [Fe(NO3)2.6H20] a été utilisé à la place du nitrate de magnésium. Exemple 3 Préparation du catalyseur 3 (catalyseur d'oxyde de chrome 25 -oxyde de molybdène) Un catalyseur 3 a été préparé de la même manière que dans l'exemple 1, excepté que du molybdate d'ammonium [ (NH4) 6Mo,024] a été utilisé à la place du nitrate de magnésium. Exemple 4 Préparation du catalyseur 4 (catalyseur d'oxyde de chrome - oxyde de vanadium) Un catalyseur 4 a été préparé de la même manière que dans l'exemple 1, excepté que du vanadate d'ammonium (NH4VO3) a été utilisé à la place du nitrate de magnésium. Exemple 5 Préparation du catalyseur 5 (catalyseur d'oxyde de chrome - oxyde d'aluminium) Un catalyseur 5 a été préparé de la même manière que 5 dans l'exemple 1, excepté que du nitrate d'aluminium [Al (NO3)3.9H20] a été utilisé à la place du nitrate de magnésium. La structure cristalline et l'aire spécifique de chacun des catalyseurs préparés aux exemples 2 à 4 ont été confirmées être une structure amorphe et avoir une valeur de 10-30 m2/g, en utilisant des diffractomètres à rayons X et un BET. Exemple expérimental Fluoration de PCE: Le PCE a été fluoré en utilisant du gaz HF en présence de chacun des catalyseurs 1 à 5 obtenus aux exemples 1 à 5, dans les conditions réactionnelles suivantes. Conditions réactionnelles: Quantité de catalyseur: 150 g Réacteur: 25,4 mm (DI), SUS 316L Gaz en réaction: PCE (6,9 g/min), HF (300 sccm) Temps de contact: 10 sec Température réactionnelle: 350 C, 300 C Pression réactionnelle: pression atmosphérique. Après que le PCE ait été fluoré dans les conditions réactionnelles cidessus, on a fait passer le gaz résultant à travers une solution aqueuse d'hydroxyde de potassium en dehors du réacteur, et ensuite le gaz produit par la réaction a été analysé en utilisant la chromatographie en phase gazeuse. Les résultats à la température réactionnelle de 300 C sont donnés dans le Tableau 1 ci-dessous, et ceux à la température réactionnelle de 350 C dans le Tableau 2 ci-dessous. Tableau 1 Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur 1 2 3 4 5 Température 350 350 350 350 350 réactionnelle Conversion du 98,7 98 96, 1 96,3 94,9 PCE Composition des produits organiques( en moles) HFC-125 66,5 64,9 62 62,3 61 HCFC-124 15,5 14,5 13 13,4 11 HCFC-123 2 2,5 0,5 1 0,8 HCFC-122 0,5 0, 3 1,6 2,0 1,3 CFC-115 4,6 4,6 5,6 5,2 5,6 CFC-114 3 3,2 4,9 3,7 5,2 CFC113 0,3 0,3 0,7 0,7 2,3 HCFC-133 6,2 8,3 9,3 9,3 9,7 R-1111 1,4 1,4 2,4 2, 4 3,1 Tableau 2 Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur Catalyseur 1 2 3 _ 4 5 Température 300 300 300 300 300 réactionnelle Conversion du 84 83,7 _ 81,3 80,1 PCE 81,5 _ Composition des produits organiques(% en moles) HFC-125 43,9 43,6 41,9 41, 9 40,2 _ HCFC-124 32,7 33,7 35,7 35,5 37 HCFC-123 10,6 _ 11 11,1 10,4 HCFC-122 0,9 0,9 0,9 _ 0,8 1,3 CFC-115 0,9 1 1 1,2 1 _ CFC-114 _ 3,7 3,0 3,1 3,9 CFC-113 0,8 0,7 0,7 0,7 0,7 HCFC-133 4,5 4,2 3, 7 3,7 3,1 R-1111 2 2,2 1,9 2 2,4 Lorsque du HFC-125 a été synthétisé en utilisant du PCE comme matériau de départ en présence du catalyseur préparé comme ci--dessus, la conversion du PCE était de 94,9 % ou plus à une température réactionnelle de 350 C, et la conversion du PCE était de 80,1 % ou plus à une température réactionnelle de 300 C. La sélectivité pour le HFC-125 était de 61 % et 40,2 % ou plus à 350 C et 300 C, respectivement. A partir de ces résultats, on peut voir que l'utilisation de PCE comme matériau de départ en présence du catalyseur de la présente invention permet d'obtenir une sélectivité similaire à celle de l'utilisation de HCFC-123 comme matériau de départ en présence d'un catalyseur mixte classique à base d'oxyde de chrome. Cependant, en prenant en considération le fait que la synthèse de HFC-125 utilisant le PCE est plus difficile que celle utilisant le HCFC-123, l'activité du catalyseur de la présente invention peut être considérée comme étant très élevée. Le catalyseur de la présente invention, comprenant de l'oxyde de chrome et seulement 2 % en poids d'oxyde de Mg, de Fe, de Mo, de V ou d'Al pour avoir une activité catalytique élevée, peut améliorer l'activité de la réaction et la sélectivité pour le HFC-125. De plus, même si de l'oxyde métallique est ajouté en une petite quantité de 0,5 % en poids à l'oxyde de chrome, la sélectivité peut être augmentée. Cependant, une addition d'oxyde métallique supérieure à 15 % en poids, à l'inverse, diminue l'activité et la sélectivité. Ainsi, la quantité d'oxyde métallique est de préférence choisie dans la plage de 0,5 à 15 % en poids par rapport à la quantité d'oxyde de chrome. En outre, le catalyseur de la présente invention est avantageux car il a une période d'induction, apte à produire un rendement et une sélectivité uniformes sur une réaction initiale, beaucoup plus courte qu'un catalyseur pur d'oxyde de chrome dans les mêmes conditions réactionnelles. L'activité catalytique de l'oxyde métallique utilisé augmente suivant la séquence Mg > Fe > V > Mo > Al. Test d'activité catalytique par types de traitement de fluoration. Pour étudier l'activité réactionnelle du catalyseur, qui varie selon les types de traitement de fluoration, la fluoration en mettant en oeuvre du gaz HF et du HCFC-123 a été réalisée en utilisant le catalyseur 2 dans les conditions réactionnelles suivantes. Conditions réactionnelles: Catalyseur utilisé : catalyseur 2 Temps de contact: 5 sec Réacteur: 25,4 mm (DI), SUS 316L Gaz en réaction: HCFC-123 (12,5 g/min), HF (590 sccm) Température réactionnelle: 350 C Pression réactionnelle: pression atmosphérique Types de traitement de fluoration du catalyseur. Fluoration A Fluoration B Combustion (air 200 C, Combustion (air 300 C, Combustion (air 400 C, Alimentation en fluorure d'hydrogène (HF) (HF(610 sccm), 400 C, 15 h) Purge à l'azote réaction Combustion (azote (10 ml/min), 200 C, 2 h) Combustion (azote (20 ml/min), 300 C, 3 h) Alimentation en azote (10 ml/min) + HF (500 sccm) (300 C, 20 min) Alimentation en azote(10 ml/min)+ HF (500 sccm) (320 C, 10 min) Alimentation en HF (500 sccm) (320 C, 10 min) Alimentation en HF (500 sccm) (340 C, 10 min) Alimentation en HF (500 sccm) (360 C, 20 min) Alimentation en HF (610 (90 ml/min) 1 h) (90 ml/min) 1 h) (90 ml/min) 3 h) sccm) (360 C, 90 min) Alimentation en HF (610 sccm) (380 C, 60 min) Purge à l'azote (380 C, 90 min) réaction Fluoration C Fluoration D Combustion (azote (10 Combustion (azote (10 ml/min), 200 C, 2 h) ml/min), 200 C, 2 h) Combustion (azote (20 Combustion (azote (20 ml/min), 300 C, 3 h) ml/min), 300 C, 3 h) Alimentation en azote (10 Alimentation en azote (10 ml/min) + HF (500 sccm) (300 ml/min) + HF (500 sccm) (300 C, 20 min) C, 20 min) Alimentation en azote(10 Alimentation en azote(10 ml/min)+ HF (500 sccm) ml/min)+ HF (500 sccm) (320 C, 10 min) (320 0C, 10 min) 4 1 Alimentation en HF (500 Alimentation en HF (500 sccm) (320 C, 10 min) sccm) (320 C, 10 min) Alimentation en HF (500 Alimentation en HF (500 sccm) (340 C, 10 min) sccm) (340 C, 10 min) Alimentation en HF (500 Alimentation en HF (500 sccm) (360 C, 20 min) sccm) (360 C, 20 min) L 'L Alimentation en HF (610 Alimentation en HF (610 sccm) (360 C, 90 min) sccm) (360 C, 300 min) Alimentation en HF (610 Alimentation en HF (610 sccm) (380 C, 180 min) sccm) (380 C, 60 min) Purge à l'azote (380 C, 90 Purge à l'azote (400 C, 90 min) min) réaction réaction Les résultats de l'essai sont donnés dans le Tableau 3 ci-dessous. Tableau 3 Type de traitement de fluoration A B C D Conversion du HCFC-123 71,8 96,5 95,7 96 Composition des produits organiques (% en moles) HFC-125 19,9 86 78,5 80 HCFC-124 77,3 9,5 8,6 8,9 CFC-115 0,18 1,7 5,6 4,5 CFC-114 0,3 0, 5 0,5 0,7 HCFC-133 2,4 2,9 6,6 6,2 Comme cela ressort des résultats cidessus, les types de traitement de fluoration du catalyseur affectent, de beaucoup, l'activité et la sélectivité du catalyseur. Dans le traitement de fluoration de type A, comme la fluoration est réalisée à une température élevée, de pas moins de 400 C, pendant une longue période de temps, l'oxyde de chrome est modifié en une structure cristalline de Cr203, ce dont il résulte une forte diminution de l'activité et de la sélectivité du catalyseur. D'un autre côté, dans le traitement de fluoration de types B, C et D, l'activité du catalyseur fluoré à une température inférieure à 400 C pendant une courte période de temps, est rapportée être excellente. Etant donné que le catalyseur, obtenu par fluoration à 380 C pendant 60 à 180 min, est dans un état amorphe, laconversion de PCE ou de HCFC-123 et la sélectivité pour HFC-125 sont élevées. Il est à noter que l'activité du catalyseur est affectée par le temps de traitement, tout comme par la température de traitement, lors de la fluoration. En d'autres termes, lorsque la fluoration des granulés utilisant le gaz HF est réalisée à 380 C pendant une durée n'excédant pas 3 h, on peut confirmer que l'activité catalytique est maximale. De plus, dans le but d'étudier l'effet de l'activité du catalyseur en fonction de la température réactionnelle, la réaction a été réalisée en utilisant le catalyseur 2 dans les conditions réactionnelles suivantes. Conditions réactionnelles: Catalyseur utilisé : catalyseur 2 Temps de contact: 10 sec Réacteur: 25,4 mm (DI), SUS 316L Gaz en réaction: PCE (6, 9 g/min), HF (300 sccm) Température réactionnelle: 300 C, 330 C, 350 C Pression réactionnelle: pression atmosphérique. Les résultats sont donnés dans le Tableau 4 ci-dessous. Tableau 4 Type de traitement de fluoration B B B Température réactionnelle 300 C 330 C 350 C Conversion du PCE 83,7 90,3 98 HFC-125 43,6 53 64,9 HCFC124 33,7 12 14,5 HCFC-123 10 15 2,5 HCFC-122 0,9 0,6 0,3 CFC-115 1 2,4 4, 6 CFC-114 3,7 4,5 3,2 CFC-113 0,7 0,3 0,3 HCFC-133 4,2 6,8 8,3 F-1111 12, 2 12,6 1,4 Comme cela ressort du Tableau 4, plus la température réactionnelle est élevée, plus la sélectivité pour le HFC-125 et la conversion de PCE sont élevées. Comme décrit ci-dessus, la présente invention fournit un catalyseur pour la préparation de HFC-125 et un procédé de préparation de celui-ci. Le catalyseur de fluoration préparé en utilisant le procédé de la présente invention peut être utilisé de manière efficace pour préparer du HFC-125 avec un rendement élevé en utilisant un composé chloroéthane comme matière première. Bien que les modes de réalisation préférés de la présente invention aient été décrits à des fins d'illustration, l'homme du métier comprendra que diverses modifications, additions et substitutions sont possibles, sans s'éloigner de la portée et de l'esprit de l'invention telle qu'exposée dans les revendications annexées | La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un catalyseur d'oxyde de chrome pour la préparation de pentafluoroéthane à partir d'un chloroéthane, ainsi que le catalyseur ainsi obtenu. Ce procédé comprend le traitement thermique d'une poudre d'hydroxyde de chrome pour obtenir une poudre d'oxyde de chrome, le traitement thermique d'un hydroxyde métallique choisi parmi les hydroxydes de magnésium, de fer, de molybdène, de vanadium et d'aluminium, pour obtenir une poudre d'oxyde métallique choisi parmi les oxydes de magnésium, de fer, de molybdène, de vanadium et d'aluminium, le mélange de la poudre d'oxyde de chrome avec la poudre d'oxyde métallique pour obtenir un mélange, la transformation du mélange en granulés, la calcination des granulés en utilisant le gaz azote et la fluoration des granulés en utilisant un mélange de gaz incluant N2 et HF. | 1. Procédé de préparation d'un catalyseur d'oxyde de 5 chrome pour la préparation du pentafluoroéthane en utilisant un chloroéthane, comprenant: le traitement thermique d'une poudre d'hydroxyde de chrome à une température de pas plus de 300 C pour obtenir une poudre d'oxyde de chrome; le traitement thermique d'un hydroxyde métallique, choisi parmi l'hydroxyde de magnésium, l'hydroxyde de fer, l'hydroxyde de molybdène, l'hydroxyde de vanadium et l'hydroxyde d'aluminium, à une température n'excédant pas 300 C pour obtenir une poudre d'oxyde métallique, choisi parmi l'oxyde de magnésium, l'oxyde de fer, l'oxyde de molybdène, l'oxyde de vanadium et l'oxyde d'aluminium; le mélange de 85 à 99,5 % en poids de la poudre d'oxyde de chrome avec 0,5 à 15 % en poids de la poudre d'oxyde métallique pour obtenir un mélange; la transformation du mélange en granulés; la calcination des granulés à 200 - 300 C en utilisant du gaz azote; et la fluoration des granulés à 300 - 320 C en utilisant un mélange de gaz incluant N2 et HF, puis à 320 25 - 380 C en utilisant le gaz HF. 2. Procédé tel que défini dans la 1, dans lequel le chloroéthane est le perchloroéthane ou le 1,1-dichloro-2,2,2trifluoroéthane. 3. Procédé tel que défini dans la 1, dans lequel le traitement thermique de l'hydroxyde métallique est réalisé à une température n'excédant pas 300 C, la température étant augmentée graduellement, pendant une période de temps n'excédant pas 2 h en condition atmosphérique. 4. Procédé tel que défini dans la 1, dans lequel la fluoration des granulés utilisant le gaz HF est réalisée à une température de pas plus de 380 C pendant une période de temps n'excédant pas 3 h. 5. Catalyseur d'oxyde de chrome pour la préparation de pentafluoroéthane, préparé en utilisant le procédé de la 1. | B,C | B01,C07 | B01J,C07C | B01J 23,B01J 21,B01J 37,C07C 17,C07C 19 | B01J 23/26,B01J 21/04,B01J 21/10,B01J 23/22,B01J 23/28,B01J 23/86,B01J 37/26,C07C 17/20,C07C 19/08 |
FR2888682 | A1 | ACCESSOIRE A LONGUEUR VARIABLE POUR GOULOTTE ELECTRIQUE ET ENSEMBLE ELECTRIQUE COMPRENANT UNE GOULOTTE ELECTRIQUE AINSI QU'UN TEL ACCESSOIRE | 20,070,119 | La présente invention concerne, de manière générale, les goulottes électriques destinées au logement et à la protection de conducteurs électriques ainsi qu'au logement et à la protection d'un quelconque appareillage électrique desservi par ces conducteurs. Elle concerne plus particulièrement un accessoire à rapporter transversalement dans l'ouverture longitudinale d'un socle d'une goulotte électrique, entre deux retours de celui-ci. Ici, les retours du socle de ladite goulotte peuvent appartenir aux ailes 10 latérales du socle ou à une cloison portée par le fond de ce dernier. L'invention concerne également une goulotte électrique dont le socle est adapté au montage d'un tel accessoire. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'une agrafe de retenue qui assure, avant la mise en place du couvercle sur le socle de la goulotte ou lors d'une dépose de celui-ci, le maintien des conducteurs électriques qui circulent dans le socle de ladite goulotte. Toutefois, l'invention peut être également appliquée à tout type d'accessoire comme une traverse de support d'appareillage électrique. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE On connaît déjà notamment des documents FR 2 755 310 et EP 0 392 956 des agrafes de retenue pour goulotte électrique qui comportent des parties sécables permettant d'adapter leur longueur à la largeur de l'ouverture longitudinale du socle de la goulotte dans laquelle elles sont rapportées transversalement. L'inconvénient majeur de ce type d'agrafe de retenue est que le raccourcissement de l'agrafe est irréversible dans la mesure où les parties détachées de celle-ci ne peuvent plus lui être assujetties. On connaît également du document EP 1 359 652 une agrafe de retenue qui comporte au centre de sa platine deux parties détachables adaptées à former 30 des agrafes de retenue de plus petites longueurs. OBJET DE L'INVENTION Par rapport à l'état de la technique précité, l'invention propose un nouvel accessoire à longueur variable. Plus particulièrement, l'invention propose un accessoire à rapporter transversalement dans l'ouverture longitudinale d'un socle d'une goulotte électrique, entre deux retours de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comporte deux parties s'étendant selon un axe longitudinal, adaptées à prendre, l'une par rapport à l'autre, différentes positions relatives suivant ledit axe longitudinal. D'autres caractéristiques non limitatives et avantageuses de l'accessoire selon l'invention sont les suivantes: - les deux parties sont adaptées à coulisser l'une par rapport à l'autre; - chaque partie comprend un corps et un bras qui s'étend dans le 10 prolongement dudit corps, ce bras étant destiné à être engagé dans le corps de l'autre partie; - le corps de chaque partie comporte intérieurement des moyens de glissière adaptés à guider le bras de l'autre partie en translation lors de son coulissement; - le corps de chaque partie comporte à son extrémité à partir de laquelle s'étend le bras, à côté dudit bras, une lumière d'introduction du bras de l'autre partie; - un des bords qui délimitent la lumière du corps de chaque partie est pourvu d'un détrompeur apte à guider l'introduction du bras de l'autre partie dans ladite lumière; - ledit détrompeur comprend une encoche destinée à recevoir à coulissement une nervure prévue sur le bras de l'autre partie; - ledit détrompeur comprend une saillie destinée à être reçue à coulissement dans une rainure prévue dans le bras de l'autre partie; - ledit corps de chaque partie comporte intérieurement un rebord contre lequel coulisse le bras de l'autre partie; - le bras de chaque partie comporte à son extrémité libre un système d'arrêt permettant d'éviter, lors de son coulissement, qu'il ne se désolidarise de l'autre partie; - ledit système d'arrêt comprend une patte rétractable adaptée à prendre appui contre le corps de l'autre partie; -ladite patte rétractable est montée à pivotement sur ledit bras au moyen d'une liaison souple; - il comprend des moyens de montage sur un retour du socle de ladite goulotte; - lesdits moyens de montage sont des moyens d'encliquetage; - il comporte à chacune de ses extrémités libres, en correspondance des moyens de montage des retours en vis-à-vis dudit socle, une première patte pourvue d'une dent d'encliquetage adaptée à s'accrocher à une nervure d'encliquetage, et des deuxième et troisième pattes qui encadrent la première et qui sont adaptées à s'insérer dans une gorge longitudinale; chaque partie est formée d'une seule pièce en matière plastique; et 10 il constitue une agrafe de retenue de câbles circulant dans ledit socle ou une traverse d'un support d'appareillage électrique. L'invention concerne également une goulotte électrique comprenant un socle dont des retours en vis-à-vis sont pourvus de moyens de montage d'un accessoire tel que précité. Selon une caractéristique avantageuse de la goulotte conforme à l'invention, au moins un desdits retours en vis-à-vis appartient à une aile latérale du socle ou à une cloison de séparation ou de fractionnement qui s'élève à partir du fond du socle. Selon une autre caractéristique avantageuse de la goulotte conforme à 20 l'invention, lesdits moyens de montage sont des moyens d'encliquetage. Ils peuvent comprendre le long de chaque retour une gorge longitudinale qui s'ouvre vers l'intérieur du socle et qui est bordée sur son bord inférieur par une nervure d'encliquetage. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés: - la figure 1A est une vue schématique en perspective de dessus d'une partie 30 d'un accessoire selon l'invention; la figure 1B est une vue schématique de dessous de ladite partie de la figure 1A; la figure 2A est une vue schématique de dessus d'un accessoire selon l'invention dans une première longueur; la figure 2B est une vue schématique de dessous de l'accessoire de la figure 2A; - la figure 3A est une vue schématique de dessus d'un accessoire selon l'invention dans une deuxième longueur; - la figure 3B est une vue schématique de dessous de l'accessoire de la figure 3A; les figures 4 et 5 sont des vues schématiques en perspective de deux configurations différentes d'un ensemble électrique selon l'invention; et - les figures 6A et 6B sont des vues schématiques en perspective d'un autre accessoire selon l'invention dans deux configurations de longueur différentes. Sur les figures 4 et 5 on a représenté un socle 10 d'une goulotte électrique qui présente ici une section en U avec un fond 11 bordé sur ses deux bords longitudinaux par deux ailes latérales 12,13 parallèles qui s'élèvent perpendiculairement audit fond 11. Chacune des ailes latérales 12,13 du socle 10 porte en tête un retour 14, 15 en équerre qui s'étend vers l'intérieur du socle 10 de sorte que les deux retours 14,15 des ailes latérales 12,13 sont positionnés en vis-àvis. Chaque retour 14,15 comprend à son extrémité libre un bord tombant 16,17 pourvu de moyens de montage 16A,16B,17A,17B d'un couvercle de fermeture (non représenté) de l'ouverture longitudinale du socle 10. Ici ces moyens de montage comprennent, le long dudit retour 16,17, une gorge longitudinale 16A,17A ouverte vers la face avant du socle 10 qui reçoit le couvercle de fermeture et bordée latéralement par une nervure d'encliquetage 16B,17B. Le fond 11 du socle 10 comprend des nervures longitudinales 18, de section en forme de flèche, qui s'élèvent perpendiculairement audit fond 11. Ces nervures longitudinales 18 sont destinées au montage d'une cloison de fractionnement 20 de l'espace intérieur du socle 10 (voir figure 4) ou d'une cloison de séparation. Comme le montre plus particulièrement la figure 4, ici la cloison de fractionnement 20 comporte un pied 21 qui s'accroche par encliquetage à la tête d'une nervure longitudinale 18 et une tête 22, située au niveau des retours 16,17 des ailes latérales 12,13, pourvue de retours dos-à-dos formant des moyens de montage d'un couvercle de fermeture. Ces moyens de montage comprennent de chaque côté de la paroi définie par ladite cloison de fractionnement 20, une gorge longitudinale 22A ouverte vers la face avant du socle 10 et bordée latéralement par une nervure d'encliquetage 22B. Avantageusement, comme le montrent les figures 4 et 5, il est prévu un accessoire 1 rapporté transversalement dans l'ouverture longitudinale du socle 10 de la goulotte électrique. L'accessoire 1 s'étend entre deux retours en vis-à-vis du socle 10, ces retours pouvant appartenir aux ailes latérales 12,13 du socle 10 ou à des cloisons 20 s'élevant à partir du fond 11 de ce socle 10. Plus particulièrement, dans la configuration représentée sur la figure 4, l'accessoire 1 s'étend entre un retour 15 d'une aile latérale 13 du socle 10 et un retour de la cloison de fractionnement 20 rapportée sur le fond 11 du socle 10, alors que dans la configuration représentée sur la figure 5, l'accessoire 1 s'étend entre les retours 14,15 des ailes latérales 12, 13 du socle 10. Comme le montrent les figures 4 et 5, avantageusement, cet accessoire 1 présente une longueur variable de façon à s'adapter à différentes largeurs d'ouverture longitudinale du socle (voir figures 4 et 5). Selon l'exemple représenté sur les figures 1A, 1 B, 2A, 2B, 3A, 3B, 4 et 5 cet accessoire 1 est une agrafe de retenue de câbles. Il comprend deux parties 100 s'étendant selon un axe longitudinal X1, adaptées à prendre, l'une par rapport à l'autre, différentes positions relatives suivant ledit axe longitudinal X1. Préférentiellement, ici, les deux parties 100 de l'accessoire 1 sont agencées de manière à pouvoir coulisser l'une par rapport à l'autre. Comme le montrent les figures 2A, 2B et 4, l'accessoire 1 peut prendre une longueur minimale, en rapprochant au maximum les parties 100 l'une de l'autre, pour s'étendre sur une partie seulement de la largeur de l'ouverture longitudinale du socle 10 définie entre le retour 15 d'une aile latérale 13 du socle et le retour en vis-à-vis de la cloison de fractionnement 20 rapportée sur le fond 11 du socle 10. Comme le montrent les figures 3A, 3B et 5, l'accessoire 1 peut prendre une longueur maximale, en éloignant au maximum les parties 100 l'une de l'autre, pour s'étendre sur toute la largeur de l'ouverture longitudinale du socle 10 entre les deux retours 14, 15 en vis-à-vis des ailes latérales 12,13 du socle 10. Enfin, l'accessoire 1 peut prendre une pluralité de longueurs différentes intermédiaires comprises entre les longueurs minimale et maximale représentées sur les figures 2A et 3A, en faisant coulisser les deux parties 100 l'une dans l'autre. Comme le montrent plus particulièrement les figures 1A,1B, ici, chaque partie 100 de l'accessoire 1 comprend un corps 110, de forme globalement rectangulaire, et un bras 130 qui s'étend à partir d'une extrémité du corps 110 dans le prolongement dudit corps 110 selon l'axe longitudinal X1. Le bras 130 est destiné à être engagé dans le corps 110 de l'autre partie 100 de l'accessoire 1 (voir figures 2A, 2B, 3A et 3B). À cet effet, le corps 110 de chaque partie 100 est creux sur sa face inférieure tournée vers le fond 11 du socle 10 de sorte que quatre rebords 111A, 111B, à savoir, deux rebords longitudinaux 111A et deux rebords transversaux d'extrémité 111B dudit corps 110 délimitent un logement 111 à l'intérieur duquel va être inséré le bras 130 de l'autre partie 100. Le corps 110 de chaque partie 100 comporte dans le rebord transversal d'extrémité 111B à partir duquel s'étend le bras 130, à côté dudit bras 130, une lumière 112 pour l'introduction du bras 130 de l'autre partie 100 à l'intérieur du logement 111 dudit corps 110. Cette lumière 112 présente une section égale au jeu près à la section médiane du bras 130. Le corps 110 de chaque partie 100 comporte à l'intérieur de son logement 111 des moyens de glissière adaptés à guider le bras 130 de l'autre partie 100 en translation lors de son coulissement. Selon l'exemple représenté sur les figures 1A à 3B, ces moyens de glissière comprennent un rebord ou trottoir 113 qui s'étend au-delà de la lumière 112 pratiquée dans le rebord transversal d'extrémité 111B du corps 110 le long du rebord longitudinal 111A et contre lequel coulisse le bras 130 de l'autre partie 100 introduit via la lumière 112 à l'intérieur du logement 111 du corps 110 de ladite partie 100. Sur la face avant du corps 110 de chaque partie 100, il est prévu, au droit du trottoir 113, une fenêtre longitudinale 110A laissant apparaître le bras 130 de la partie 100 correspondante introduit dans le logement 111 du corps 110 de l'autre partie 100 (voir figures 2A, 3A). Avantageusement, il est prévu dans un des bords qui délimitent la lumière 112 du corps 110 de chaque partie 100 un détrompeur apte à guider l'introduction du bras 130 de l'autre partie 100 dans ladite lumière 112. Selon l'exemple représenté, le détrompeur comporte une encoche 112A destinée à recevoir à coulissement une nervure longitudinale 132 prévue sur la face arrière du bras 130 de la partie correspondante. La coopération de l'encoche 112A et de la nervure longitudinale 132 constitue également un moyen de glissière apte à guider le bras 130 de la partie 100 correspondante en translation lors de son coulissement dans le corps 110 de l'autre partie 100. Bien entendu, selon une variante non représentée, on pourrait prévoir que le détrompeur comporte une saillie destinée à être reçue à coulissement dans une nervure correspondante prévue sur la face arrière du bras de ladite partie. Par ailleurs, le bras 130 de chaque partie 100 comporte à son extrémité libre un système d'arrêt 131 permettant d'éviter, lors de son coulissement, qu'il ne se désolidarise de l'autre partie 100. Ici, le système d'arrêt comprend une patte 131 rétractable adaptée à prendre appui contre le corps 110 de l'autre partie 100. Plus particulièrement, la patte 131 rétractable est montée à pivotement sur ledit bras 130 au moyen d'une liaison souple 131B formant charnière. Ici, la patte 131 et la liaison souple 131B viennent de formation avec le bras 130. En position stable, sortie de fabrication, la patte 131 de chaque bras 130 est déployée avec son extrémité libre 131A qui fait saille du bord longitudinal dudit bras 130 (voir figure 1A). L'extrémité libre du bras 130 comprend un décrochement derrière ladite patte 131. Ainsi, pour permettre le passage de l'extrémité du bras 130 d'une partie 100 au travers de la lumière 112 du corps 110 de l'autre partie 100, la patte 131 prévue à l'extrémité du bras 130 se rétracte à l'intérieur du décrochement grâce au repliement élastique de la liaison souple 131B. Lorsque l'extrémité libre du bras 130 a dépassé la lumière 112 du corps 110 de l'autre partie 100, la patte 131 se déploie élastiquement. Lorsque ultérieurement les deux parties 100 de l'accessoire 1 sont, par coulissement, éloignées au maximum l'une de l'autre, l'extrémité libre 131A de la patte 131 de chaque bras 130 prend appui contre la face intérieure du rebord transversal d'extrémité 111B correspondant de chaque corps 110 pour éviter la désolidarisation involontaire desdites parties 100 (voir figure 3B). Par ailleurs, il est prévu à l'extrémité du corps 110 de chaque partie 100, opposée à celle portant le bras 130, des moyens de montage 120 sur un retour du socle 10 de la goulotte électrique. Ces moyens de montage 120 sont préférentiellement des moyens d'encliquetage. Plus particulièrement, ces moyens de montage 120 comprennent une première patte 122 pourvue d'une dent d'encliquetage 122A tournée vers la face avant de chaque partie 100, encadrée par une deuxième et une troisième pattes 121 de coincement. Les deuxième et troisième pattes 121 de coincement sont séparées de la première patte 122 d'encliquetage par des encoches 123 qui permettent de donner à la première patte 122 d'encliquetage une certaine souplesse par rapport au corps 110 de la partie 100 correspondante. En correspondance, le socle 110 comporte sur ses retours en vis-à-vis 20 des moyens de montage de l'accessoire 1. Bien entendu, on entend par retour du socle 10, les retours 14,15 des ailes latérales 12,13 ainsi que les retours 22 portés par la cloison de fractionnement 20 rapportée sur le fond 11 du socle 10. Ces moyens de montage comprennent pour chaque retour, en dessous de la gorge longitudinale 16A,17A,22A prévue pour le montage du couvercle de fermeture, une gorge longitudinale 16C,17C,22C ouverte vers l'intérieur du socle 10 et bordée sur son bord inférieur par une nervure d'encliquetage 16D,17D,22D. Chaque gorge longitudinale 16C,17C,22C s'ouvre dans une direction perpendiculairement à la gorge longitudinale 16A,17A,22A destinée à accueillir les moyens de montage du couvercle de fermeture. Ainsi, chaque dent d'encliquetage 122A de l'accessoire 1 s'accroche à la nervure d'encliquetage 16D,17D,22D correspondante tandis que les deuxième et troisième pattes 121 de coincement qui l'encadre prennent appui dans la gorge longitudinale 16C,17C,22C du retour correspondant de façon à prendre en sandwich l'aile latérale correspondante de ladite gorge longitudinale 16C,17C,22C. Avantageusement, chaque partie 100 de l'accessoire 1 est formée d'une seule pièce par moulage ou extrusion d'une matière plastique. L'accessoire 1 forme avec la goulotte électrique un ensemble électrique à retenue de câbles. Sur les figures 6A et 6B on a représenté un autre accessoire 1' du même titre que l'accessoire 1, qui constitue une traverse d'un support d'appareillage. Cet accessoire 1' comporte également deux parties 100' adaptées à prendre, par coulissement, différentes positions relatives l'une par rapport à l'autre selon l'axe longitudinal X1 de l'accessoire 1'. Ici aussi chaque partie 100' de l'accessoire 1', réalisée d'une seule pièce en matière plastique, comporte un corps 110' et un bras 130' destiné à coulisser dans une glissière 111' prévue sur la face inférieure du corps 110' de l'autre partie 100'. À l'opposé du bras 130', le corps 110' de chaque partie 100' de l'accessoire 1' comporte des moyens d'accrochage 120' par encliquetage à un retour d'un socle d'une goulotte électrique. En outre, comme le montrent les figures 6A, 6B, un des bras 130' d'une des parties 100' de l'accessoire 1' porte sur une face latérale tournée vers l'extérieur de l'accessoire 1' un plot 131' pourvu d'un puits pour la fixation par vis d'un socle d'un mécanisme d'appareillage. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 25 conforme à son esprit | L'invention concerne un accessoire (1) à rapporter transversalement dans l'ouverture longitudinale d'un socle (10) d'une goulotte électrique, entre deux retours (14,15) de celui-ci.Selon l'invention, il comprend deux parties (100) s'étendant selon un axe longitudinal, adaptées à prendre, l'une par rapport à l'autre, différentes positions relatives suivant ledit axe longitudinal.L'invention concerne également une goulotte électrique comprenant un socle adapté au montage d'un tel accessoire. | 1. Accessoire (1;1') à rapporter transversalement dans l'ouverture longitudinale d'un socle (10) d'une goulotte électrique, entre deux retours (14,15,22) de celui-ci, caractérisé en ce qu'il comprend deux parties (100;100') s'étendant selon un axe longitudinal (X1), adaptées à prendre, l'une par rapport à l'autre, différentes positions relatives suivant ledit axe longitudinal (X1). 2. Accessoire selon la 1, caractérisé en ce que les deux parties (100;100') sont adaptées à coulisser l'une par rapport à l'autre. 3. Accessoire selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque partie (100;100') comprend un corps (110;110') et un bras (130; 130') qui s'étend dans le prolongement dudit corps, ce bras (130;130') étant destiné à être engagé dans le corps (110;110') de l'autre partie (100;100'). 4. Accessoire selon la 3, caractérisé en ce que le corps de chaque partie (100;100') comporte intérieurement des moyens de glissière (113;111') adaptés à guider le bras (130;130') de l'autre partie en translation lors de son coulissement. 5. Accessoire selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le corps (110) de chaque partie (100) comporte à son extrémité à partir de laquelle s'étend le bras (130), à côté dudit bras, une lumière (112) d'introduction du bras de l'autre partie. 6. Accessoire selon la 5, caractérisé en ce qu'un des bords qui délimitent la lumière (112) du corps de chaque partie est pourvu d'un détrompeur (112A) apte à guider l'introduction du bras (130) de l'autre partie (100) dans ladite lumière (112). 7. Accessoire selon la 6, caractérisé en ce que ledit détrompeur comprend une encoche (112A) destinée à recevoir à coulissement une nervure (132) prévue sur le bras (130) de l'autre partie (100). 8. Accessoire selon la 6, caractérisé en ce que ledit détrompeur comprend une saillie destinée à être reçue à coulissement dans une rainure prévue dans le bras de l'autre partie. 9. Accessoire selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que ledit corps (110) de chaque partie comporte intérieurement un rebord (113) contre lequel coulisse le bras (130) de l'autre partie. 10. Accessoire selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce le bras (130) de chaque partie comporte à son extrémité libre un système d'arrêt (131) permettant d'éviter, lors de son coulissement, qu'il ne se désolidarise de l'autre partie. 11. Accessoire selon la 10, caractérisé en ce que ledit système d'arrêt comprend une patte (131) rétractable adaptée à prendre appui contre le corps (110) de l'autre partie (100). 12. Accessoire selon la 11, caractérisé en ce que ladite patte (131) rétractable est montée à pivotement sur ledit bras (130) au moyen d'une liaison souple (131B). 13. Accessoire selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de montage (120) sur un retour du socle de ladite goulotte. 14. Accessoire selon la 13, caractérisé en ce que lesdits moyens de montage sont des moyens d'encliquetage (120). 15. Accessoire selon l'une des 13 et 14, caractérisé en ce qu'il comporte à chacune de ses extrémités libres, en correspondance des moyens de montage des retours en vis-à-vis dudit socle, une première patte (122) pourvue d'une dent d'encliquetage (122A) adaptée à s'accrocher à une nervure d'encliquetage (16D,17D,22D), et des deuxième et troisième pattes (121) qui encadrent la première et qui sont adaptées à s'insérer dans une gorge longitudinale (16C,17C,22C). 16. Accessoire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque partie est formée d'une seule pièce en matière plastique. 17. Accessoire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue une agrafe (1) de retenue de câbles circulant dans ledit socle. 18. Accessoire selon l'une des 1 à 16, caractérisé en qu'il constitue une traverse (1') d'un support d'appareillage électrique. 19. Goulotte électrique comprenant un socle (10) dont des retours (14,15, 22) en vis-à-vis sont pourvus de moyens de montage d'un accessoire (1;1') selon l'une des 1 à 18. 20. Goulotte selon la 19, caractérisée en ce qu'au moins un desdits retours en vis-à-vis appartient à une aile latérale (12,13) du socle (10). 21. Goulotte selon l'une des 19 ou 20, caractérisée en ce qu'au moins un desdits retours en vis-à-vis appartient à une cloison de fractionnement (20) ou de séparation qui s'élève à partir du fond (11) du socle (10). 22. Goulotte selon l'une des 19 à 21, caractérisée en ce que lesdits moyens de montage sont des moyens d'encliquetage. 23. Goulotte selon l'une des 19 à 22, caractérisée en ce que lesdits moyens de montage comprennent le long de chaque retour une gorge longitudinale (16C,17C,22C) qui s'ouvre vers l'intérieur du socle et qui est bordée sur son bord inférieur par une nervure d'encliquetage (16D,17D,22D). | H | H02 | H02G | H02G 3 | H02G 3/04 |
FR2897144 | A1 | CHAMBRE DE COMBUSTION DE TURBOMACHINE A FENTES TANGENTIELLES | 20,070,810 | Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des chambres de combustion annulaires pour turbomachine munies d'un carénage monobloc de protection des systèmes d'injection de carburant. Une chambre de combustion annulaire de turbomachine est généralement formée de deux parois longitudinales de révolution (une paroi externe et une paroi interne) qui sont reliées en amont par une paroi transversale formant fond de chambre. La présente invention vise plus particulièrement les chambres de combustion qui comportent également un carénage monobloc monté en amont du fond de chambre. Le carénage permet notamment de protéger les systèmes d'injection de carburant qui sont montés sur le fond de chambre. L'assemblage de ces différents éléments de la chambre de combustion s'effectue au moyen de boulonnages montés au niveau des parois interne et externe. De façon plus précise, le fond de chambre et le carénage comportent chacun une bride interne et une bride externe sur lesquelles sont fixées par boulonnage respectivement la paroi interne et la paroi externe de la chambre de combustion, ces parois longitudinales étant intercalées entre le carénage et le fond de chambre. Ainsi, un même boulonnage traverse à la fois l'une des parois longitudinales, le fond de chambre et le carénage de la chambre de combustion. En pratique, ce type d'architecture de chambre de combustion pose de nombreux problèmes. Notamment, les différents éléments de la chambre de combustion ont des tolérances de fabrication importantes, ce qui conduit à un empilage des tolérances ayant pour conséquence un mauvais accostage entre ces éléments lors du montage de la chambre de combustion, ce qui engendre une perte au niveau du serrage transitant entre les brides. En effet, la part du serrage qui est utilisée pour déformer la chambre est soustraite de l'effort de réactions entre ses composants. Lorsque cet effort de réaction diminue, l'effort nécessaire pour faire glisser les pièces entre elles est donc moindre. Un couple de serrage supplémentaire est donc nécessaire pour rattraper les jeux provenant des tolérances de fabrication des composants et ainsi garder le bon effort de serrage pour le passage des efforts de glissement transitant dans la liaison. De ce fait, en fonctionnement, les vibrations causées par la combustion des gaz à l'intérieur de la chambre de combustion entraînent souvent la formation de criques au niveau des boulonnages sur le carénage et/ou le fond de chambre. De telles criques sont particulièrement préjudiciables à la durée de vie de la chambre de combustion. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une architecture de chambre de combustion annulaire de montage facilité et ayant une souplesse suffisante pour éviter la formation de criques tout en gardant une efficacité de serrage utile. A cet effet, il est prévu une chambre de combustion annulaire de turbomachine, comportant des parois longitudinales reliées par un fond de chambre transversal et un carénage monobloc, le fond de chambre et le carénage comprenant chacun une bride interne et une bride externe percées chacune d'une pluralité de trous pour le passage de systèmes de fixation pour la fixation du carénage sur le fond de chambre, caractérisée en ce que, à chaque système de fixation, est associée au moins une fente tangentielle formée sur la bride correspondante du fond de chambre et/ou sur la bride correspondante du carénage, chaque fente étant formée au voisinage immédiat du système de fixation correspondant. La présence d'au moins une fente tangentielle au niveau de chaque système de fixation permet, d'une part, d'augmenter la souplesse d'accostage entre les trois composants principaux de la chambre de combustion assurant ainsi un meilleur serrage entre ces composants, et, d'autre part, de réduire les contraintes mécaniques au niveau des systèmes de fixation. De ce fait, le couple de serrage total sera diminué pour se rapprocher de celui utile uniquement au passage des efforts en service. Le montage de la chambre de combustion s'en trouve facilité et sa durée de vie en service augmentée. L'invention a également pour objet une turbomachine 35 comportant une chambre de combustion annulaire telle que définie précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une chambre de combustion de turbomachine selon l'invention ; - la figure 2 est une vue partielle et en perspective de la chambre de combustion de la figure 1 avant son assemblage ; et - la figure 3 est une vue partielle et en perspective de la chambre de combustion de la figure 2 après son assemblage. Description détaillée d'un mode de réalisation Les figures 1 à 3 illustrent une chambre de combustion pour turbomachine selon l'invention. Une telle turbomachine, par exemple aéronautique, comporte notamment une section de compression (non représentée) dans laquelle de l'air est comprimé avant d'être injecté dans un carter de chambre 2, puis dans une chambre de combustion 4 montée à l'intérieur de celui-ci. L'air comprimé est introduit dans la chambre de combustion et mélangé à du carburant avant d'y être brûlé. Les gaz issus de cette combustion sont alors dirigés vers une turbine haute-pression 5 disposée en sortie de la chambre de combustion. La chambre de combustion 4 est de type annulaire. Elle est formée d'une paroi annulaire interne 6 et d'une paroi annulaire externe 8 qui s'étendent selon une direction sensiblement longitudinale par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Ces parois longitudinales 6, 8 sont réunies en amont (par rapport au sens d'écoulement des gaz de combustion dans la chambre de combustion) par une paroi transversale 10 formant fond de chambre. La chambre de combustion comporte également un carénage monobloc 12 (c'est-à-dire réalisé en une seule et même pièce) couvrant le fond de chambre 10. Les composants principaux de la chambre de combustion (à savoir ; les parois longitudinales 6, 8, le fond de chambre 10 et le carénage 12) sont assemblés entre eux à l'aide d'une pluralité de systèmes de fixation 14 régulièrement répartis sur toute la circonférence de la chambre de combustion et formés chacun d'une vis 14a et d'un écrou de serrage 14b. De façon plus précise, comme illustré sur les figures 2 et 3, le fond de chambre 10 comporte une bride interne 16 et une bride externe 18 s'étendant longitudinalement vers l'amont et munie chacune de trous, respectivement 16a et 18a, pour le passage de vis de fixation 14a. De même, le carénage monobloc 12 comprend une bride interne 20 et une bride externe 22 qui s'étendent longitudinalement vers l'aval et qui sont chacune munie de trous, respectivement 20a et 22a, pour le passage des vis de fixation 14a. Quant aux parois longitudinales 6, 8 de la chambre de combustion, elles sont également percées à leur extrémité amont d'une pluralité de trous, respectivement 6a et 8a, pour le passage des vis de fixation 14a. L'assemblage de ces composants de la chambre de combustion s'effectue en intercalant les parois longitudinales 6, 8 entre les brides respectives du fond de chambre 10 et du carénage 12 comme représenté sur les figures 1 et 3. L'ensemble est alors maintenu par les vis de fixation 14a sur lesquelles sont serrées les écrous 14b, ces derniers pouvant éventuellement être soudés sur le fond de chambre 10. Par ailleurs, le fond de chambre 10 et le carénage 12 de la chambre de combustion sont chacun pourvus d'une pluralité d'ouvertures, respectivement 24 et 26, pour le passage de systèmes d'injection de carburant 28. Selon l'invention, à chaque système de fixation 14, est associée au moins une fente tangentielle 30 formée sur la bride correspondante 16, 18 du fond de chambre 10 et/ou sur la bride correspondante 20, 22 du carénage 12, chaque fente tangentielle étant formée au voisinage immédiat du système de fixation correspondant. Par fente tangentielle, il faut entendre une fente qui s'étend selon une direction sensiblement tangentielle (ou circonférentielle) par rapport à la géométrie générale annulaire de la chambre de combustion. Une fente tangentielle permet en effet de réduire les contraintes tangentielles au niveau de chaque système de fixation et ainsi de réduire les risques de formation de criques. Dans l'exemple de réalisation illustré par les figures 1 à 3, si l'on considère l'un des systèmes de fixation 14 destiné au montage de la paroi longitudinale interne 6 sur le fond de chambre 10, à la fois la bride interne 16 du fond de chambre et la bride interne 20 du carénage 12 sont munies d'une fente tangentielle 30 formée au voisinage immédiat du système de fixation. De même, en considérant l'un des systèmes de fixation 14 destiné au montage de la paroi longitudinale externe 8 sur le fond de chambre 10, la bride externe 18 du fond de chambre et la bride externe 22 du carénage 12 sont chacune munies d'une fente tangentielle 30 aménagée au voisinage immédiat du système de fixation. Alternativement, pour chaque système de fixation, seule l'une 15 des brides correspondantes du fond de chambre et du carénage pourraient être munies d'une telle fente tangentielle. Les fentes tangentielles 30 sont formées au voisinage immédiat des systèmes de fixation 14, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas destinées à être disposées entre deux systèmes de fixation adjacents par exemple. En 20 effet, la présence de ces fentes permet d'apporter une souplesse au niveau des systèmes de fixation qui sont à l'origine d'une trop grande rigidité de l'assemblage des composants de la chambre de combustion. On notera également que les parois longitudinales 6, 8 de la chambre de combustion sont dépourvues de telle fentes tangentielles ce qui élimine 25 tous risques de défaut d'étanchéité et de manque de rigidité de ces parois. Sur l'exemple de réalisation des figures 1 à 3, les fentes 30 s'étendent tangentiellement sur une distance qui est sensiblement la même de part et d'autre des systèmes de fixation 14. A titre informatif, elles peuvent avoir une longueur (mesurée tangentiellement) d'environ II 30 (3,14) fois le diamètre d'assemblage divisé par 2 fois le nombre de fentes (la longueur rainurée est égale à la longueur non rainurée). Les paramètres géométriques de chaque fente (dimensions et forme) sont définis selon le degré de souplesse que l'on souhaite introduire lors de l'assemblage de la chambre de combustion. Les fentes 35 sont par exemple obtenues par un perçage au jet d'eau ou par découpe au fil, ces opérations étant pilotées par une commande numérique | L'invention concerne une chambre de combustion annulaire de turbomachine, comportant des parois longitudinales (6, 8) reliées par un fond de chambre transversal (10) et un carénage (12) monobloc, le fond de chambre (10) et le carénage (12) comprenant chacun une bride interne (16, 20) et une bride externe (18, 22) percées chacune d'une pluralité de trous pour le passage de systèmes de fixation (14a, 14b) pour la fixation du carénage sur le fond de chambre. A chaque système de fixation, est associée au moins une fente tangentielle (30) formée sur la bride (16, 18) correspondante du fond de chambre (10) et/ou sur la bride (20, 22) correspondante du carénage (12), chaque fente (30) étant formée au voisinage immédiat du système de fixation (14a, 14b) correspondant. | 1. Chambre de combustion annulaire de turbomachine, comportant des parois longitudinales (6, 8) reliées par un fond de chambre transversal (10) et un carénage (12) monobloc, le fond de chambre (10) et le carénage (12) comprenant chacun une bride interne (16, 20) et une bride externe (18, 22) percées chacune d'une pluralité de trous (16a à 22a) pour le passage de systèmes de fixation (14) pour la fixation du carénage sur le fond de chambre, caractérisée en ce que, à chaque système de fixation (14), est associée au moins une fente tangentielle (30) formée sur la bride (16, 18) correspondante du fond de chambre (10) et/ou sur la bride (20, 22) correspondante du carénage (12), chaque fente (30) étant formée au voisinage immédiat du système de fixation (14) correspondant. 2. Turbomachine caractérisée en ce qu'elle comporte une chambre de combustion annulaire (4) selon la 1. | F | F23,F02 | F23R,F02C | F23R 3,F02C 7 | F23R 3/50,F02C 7/30,F23R 3/60 |
FR2901092 | A1 | PROCEDE DE TRI ET/OU D'ORIENTATION DE MOLLUSQUES | 20,071,123 | 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la préparation de mollusques, et notamment de l'ostréiculture. Plus précisément l'invention concerne la préparation (tri et/ou positionnement) des huîtres ou d'autres coquillages, c'est-à-dire le processus allant de la récolte des huîtres à leur conditionnement. Plus généralement, l'invention concerne la préparation et le conditionnement des mollusques bivalves ou non. 2. Art antérieur Les huîtres sont des mollusques bivalves que l'on peut répartir en deux catégories : les huîtres plates et les huîtres creuses. Les huîtres possèdent une coquille calcaire formée de deux valves asymétriques secrétées par le manteau : la valve inférieure et la valve supérieure. La valve inférieure est creuse et est fixée au substrat. La valve supérieure constitue le couvercle de l'huître. Depuis toujours, la production des huîtres est un processus essentiellement manuel. Les huîtres, placées dans des poches, sont élevées dans des parcs généralement situés en mer. Dès lors que leur taille est jugée satisfaisante par un ostréiculteur, commence le processus de préparation des huîtres. Le processus de préparation des huîtres débute par leur récolte et s'achève par l'expédition des huîtres conditionnées en bourriches. Ce processus comprend notamment l'ouverture des poches et le lavage des huîtres, le calibrage des huîtres, le tri manuel des huîtres, le conditionnement en bourriches des huîtres et la fermeture des bourriches. Le calibrage consiste à séparer les huîtres suivant leur taille. À l'issue de cette étape, les huîtres sont réparties en plusieurs calibres numérotés du quadruple 0 à 5. Plus le numéro du calibre est petit, plus la taille de l'huître est importante. L'étape de calibrage peut être réalisé de manière automatique à l'aide de calibreuses. Le tri des huîtres, ou la sélection des huîtres pour le conditionnement, consiste à séparer les huîtres bonnes des huîtres mauvaises. Une huître bonne est une huître vivante n'ayant pas une coquille altérée et qui ne perd pas son eau. Une huître mauvaise est une huître morte ou blessée. Une huître blessée est une huître fermée, présentant une altération visible ou non à l'oeil nu, se traduisant par la perte de l'eau intervalvaire de façon naturelle ou forcée. Cette étape de tri des huîtres est réalisée manuellement. Pour cela, un opérateur entrechoque deux huîtres, de manière à déterminer, après analyse du son émis, si l'huître est bonne ou mauvaise. Cette opération demande à celui qui en a la charge un bon niveau d'expertise notamment en ce qui concerne l'analyse du son émis. Elle est en outre minutieuse, et coûteuse. Le conditionnement des huîtres en bourriches est une étape primordiale pour la bonne conservation des huîtres. En effet, les huîtres doivent être positionnées de telle sorte que leur valve inférieure soit orientée vers le bas. Les huîtres doivent également être régulièrement tassées de manière qu'elles soient bien calées et ne s'ouvrent pas au cours de leur transport et que le colis soit le plus compact possible. Ces précautions permettent aux huîtres de ne pas se vider de leur eau durant leur transport et de subsister jusqu'à ce qu'elles soient consommées. Les opérations de positionnement des huîtres sur leur valve inférieure, ou retournement, et de calage des huîtres sont réalisées manuellement par un opérateur. La fermeture des bourriches se fait généralement de manière semi- automatique à l'aide de machines de cerclage ou agrafage. Il y a eu de nombreuses tentatives d'automatisation de la préparation des huîtres. Toutes sont restées infructueuses mises à part celles qui concernent le nettoyage des huîtres, leur calibrage et la fermeture des bourriches. L'étape de nettoyage des huîtres qui succède à l'ouverture des poches contenant les huîtres se fait le plus souvent de manière automatique à l'aide de machines dédiées. Le calibrage des huîtres peut également être réalisé au moyen de machines conçues à cet effet. La fermeture des bourriches demeure dans la plupart des exploitations ostréicoles une étape semi-automatique. En revanche, les tentatives d'automatisation de l'étape de tri des huîtres, c'est-à-dire la séparation des huîtres mauvaises des huîtres bonnes et de l'étape de positionnement des huîtres sur leur valve inférieure dans les bourriches sont restées vaines. La préparation des huîtres est un travail particulièrement difficile. Elle reste encore essentiellement manuelle et extrêmement pénible et les opérateurs sont soumis au froid, à l'humidité et au respect de cadences élevées. Cette activité demande également un bon niveau d'expertise notamment en ce qui concerne la séparation des huîtres bonnes et des huîtres mauvaises et leur positionnement dans une bourriche. La préparation des huîtres est encore difficile en ce que cette activité est saisonnière. Il n'est effectivement pas rare de voir l'effectif d'une société de production d'huîtres plus que doubler en fin d'année, période durant laquelle l'activité est la plus importante. La gestion d'une activité ostréicole et notamment la gestion du personnel d'une telle activité s'avère être d'autant plus compliquée qu'il est difficile de recruter une main d'oeuvre qualifiée. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique qui facilite l'automatisation du processus de préparation des huîtres pour le conditionnement. Un objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette d'identifier facilement si une huître est bonne ou mauvaise. L'invention a aussi pour objectif de faciliter le positionnement des huîtres sur leur valve inférieure et leur conditionnement. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui contribue à rendre plus sûre une telle activité. Encore un objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui permette de soulager les opérateurs oeuvrant à la préparation des huîtres. L'invention a également pour objectif la fourniture d'une telle technique qui soit peu coûteuse et simple à mettre en oeuvre. L'invention a encore pour objectif d'améliorer le rendement et la productivité d'une exploitation ostréicole, et d'en faciliter la gestion, notamment en ce qui concerne les variations d'effectif. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un procédé de tri et/ou d'orientation de mollusques qui, selon l'invention, comprend une étape de mise en chute libre de chacun des mollusques dans un fluide. Avantageusement, un tel procédé comprend une étape de séparation des mollusques en fonction d'au moins une caractéristique de la chute appartenant au groupe comprenant : - vitesse de la chute ; - trajectoire de la chute ; - durée de la chute. Ainsi, il est possible de déduire d'au moins une caractéristique de la chute de chaque huître, comme la vitesse de la chute, la trajectoire de la chute, la durée de la chute... l'état de chacune des huîtres (bon ou mauvais). Effectivement, la masse d'une huître bonne d'un certain calibre est plus importante que celle d'une huître mauvaise du même calibre vidée de son eau. Aussi une huître bonne aura une vitesse de chute libre plus importante et une durée de chute libre plus faible qu'une huître mauvaise. De même, une huître bonne et une huître mauvaise, mises en chute libre dans un fluide dans lequel on applique un flux de déviation, suivront des trajectoires différentes permettant de les différencier. Par ailleurs, la mise en chute libre des huîtres dans un fluide sur une distance prédéterminée, par exemple en fonction du calibre des huîtres, peut permettre leur retournement pendant leur chute, si leur valve inférieure n'est pas orientée vers le bas. En effet, de part la situation de son centre de gravité au niveau de sa valve inférieure contenant son organisme, une huître pivote autour d'un axe principal passant par son talon et sa pointe, au cours de sa chute libre dans un fluide, et se positionne sa valve inférieure orientée vers le bas. Il est ainsi possible, après leur chute, de récupérer les huîtres sur leur valve inférieure. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'étape de séparation comprend une mesure d'un intervalle de temps de passage entre deux capteurs. Ainsi, il est possible d'obtenir une mesure précise de la durée et/ou de la vitesse de chute des huîtres dans un fluide, par exemple à l'aide de deux capteurs de position permettant de détecter le passage des huîtres en deux points de leur chute, puis de déterminer en fonction de ces valeurs si les huîtres sont bonnes ou mauvaises et de les séparer en conséquence. Selon un autre mode de réalisation avantageux, la séparation comprend l'application d'un flux de déviation, d'intensité et/ou de direction choisies de façon que les mollusques morts et les mollusques bons aient des trajectoires distinctes, permettant leur séparation. On pourra ainsi imprimer un courant à un fluide dans lequel des huîtres sont en chute libre de manière à ce que les huîtres bonnes (plus lourdes) et les huîtres mauvaises (plus légères) suivent des trajectoires différentes et soient ainsi séparées les unes des autres. Dans ce mode de réalisation particulier, le procédé comprend une étape de réglage de ladite intensité du flux et/ou de ladite direction du flux, en fonction du type et/ou de la forme et/ou du calibre desdits mollusques. On peut ainsi adapter de manière précise l'intensité du flux notamment aux différents calibres, chacun correspondant à une classe de taille des huîtres et donc une classe de masse, et ainsi améliorer l'efficacité de la technique selon l'invention. De manière préférentielle, le fluide est un liquide qui est, de préférence, de l'eau. Le fait de laisser tomber en chute libre des huîtres dans un liquide permet effectivement de réduire leur vitesse de chute et d'obtenir de meilleurs résultats tant en ce qui concerne l'évaluation de leur état (bon ou mauvais) qu'en ce qui concerne leur retournement ou positionnement sur leur valve inférieure, tout en présentant un faible coût d'exploitation et en améliorant les conditions sanitaires de la production des huîtres. Selon une variante de l'invention, on ajoute à l'eau au moins un additif permettant de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. Ainsi l'utilisation d'eau de mer (ou d'une eau plus salée que l'eau de mer) plus dense que l'eau douce permet de réduire la vitesse de chute des huîtres et d'améliorer de manière considérable l'évaluation de leur l'état et leur retournement. On pourra, par exemple, adapter la viscosité et/ou la densité du liquide aux calibres des huîtres. Selon un mode de réalisation préférentielle, le procédé selon l'invention comprend une étape subséquente de récupération des mollusques sans en changer le sens avant conditionnement. Le travail des opérateurs oeuvrant à la préparation des huîtres est donc simplifié dans la mesure où ils n'ont pas à opérer au retournement des huîtres, étape fastidieuse et répétitive, avant de les conditionner en bourriche. Il devient également possible d'automatiser la mise en bourriche des huîtres sans qu'il soit nécessaire de faire effectuer par l'automate l'étape de retournement des huîtres. Avantageusement, les mollusques sont des huîtres. L'invention concerne également un dispositif de tri et/ou d'orientation de mollusques, qui comprend des moyens de mise en chute libre de chacun des mollusques dans un fluide. Selon un mode de réalisation préférentiel, un dispositif selon l'invention comprend des moyens de séparation des mollusques en fonction d'au moins une caractéristique de la chute. Ainsi, un dispositif selon l'invention permet l'automatisation de la séparation des huîtres mauvaises des huîtres bonnes de manière simple, sûre et peu coûteuse, et donc de simplifier la tâche des opérateurs et d'améliorer le rendement et la productivité des exploitations ostréicoles. L'invention concerne encore l'application du procédé selon l'invention à la séparation d'huîtres. La même approche peut également s'appliquer à d'autres mollusques. 5. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente un schéma simplifié de la physionomie d'une huître ; - la figure 2 présente une vue simplifiée et schématisée d'un dispositif de séparation de mollusques bons et de mollusques mauvais selon un premier mode de réalisation de l'invention mettant en oeuvre des capteurs ; les figures 3a et 3b illustrent un dispositif de séparation de mollusques bons et de mollusques mauvais selon un second mode de réalisation de l'invention au moyen de l'application d'un flux de déviation ; - la figure 3c illustre un autre dispositif de séparation de mollusques bons et de mollusques mauvais selon une variante du second mode de réalisation de l'invention au moyen de l'application d'un flux de déviation ; - la figure 4 présente un synoptique du procédé de préparation de mollusques selon l'invention. 6. Description d'un mode de réalisation de l'invention L'invention présente donc une technique permettant de séparer les huîtres bonnes des huîtres mauvaises sans nécessiter l'intervention d'un opérateur. Cette technique permet encore de récupérer les huîtres dans le bon sens, c'est-à-dire leur valve inférieure orientée vers le bas, avant leur mise en bourriche, sans qu'un opérateur ne procède à leur retournement. Cette technique consiste à mettre les huîtres en chute libre dans un fluide, et à séparer les huîtres bonnes des huîtres mauvaises en fonction d'au moins une caractéristique de la chute, comme la vitesse de la chute, la trajectoire de la chute, la durée de la chute.... Effectivement, les huîtres bonnes ayant une masse plus élevée que les huîtres mauvaises, leur vitesse et/ou leur durée de chute libre pourra être mesurée de manière à déterminer l'état de chacune d'entre elles (bon ou bien mauvais). Une variante de l'invention consiste à séparer les huîtres mauvaises des huîtres bonnes en appliquant dans le fluide un courant ou flux de déviation dont l'intensité est choisie de manière que les huîtres bonnes et les huîtres mortes aient des trajectoires différentes. 6.1 Physionomie d'une huître La figure 1 illustre deux vues simplifiées d'une huître. Leur description permet de mieux appréhender la physionomie d'une huître telle qu'elle a été présentée dans l'état de l'art. La coquille d'une huître se compose de deux parties : la valve inférieure 11 et la valve supérieure 12. La région la plus étroite des valves inférieures et supérieures constitue le talon 13. La partie la plus large des valves inférieures et supérieures constitue la pointe 14. Un axe R passant par la pointe et le talon d'une huître est ici représenté par des traits mixtes. 6.2 1er mode de réalisation : mise en oeuvre de capteurs La figure 2 est une vue simplifiée d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention comportant une cuve 21, contenant un fluide 22. Dans le mode de réalisation présenté, le fluide utilisé est de l'eau de mer. Un moyen d'acheminement, qui est ici représenté par un tapis roulant 23, permet de convoyer des huîtres 24 en direction de la cuve 21 et de les mettre en chute libre dans l'eau. On pourrait également imaginer, dans un autre mode de réalisation, que les huîtres 24 soient mises en chute libre par un opérateur ou par tout autre moyen permettant l'acheminement et/ou la mise en chute libre des huîtres. La cuve 21 est équipée de deux capteurs de position 25 et 26 placés sensiblement l'un en dessous de l'autre, qui permettent de détecter le passage de chacune des huîtres 24 en deux points de leur chute libre. Un moyen d'analyse, qui comprend ici un calculateur 27 (par exemple, un automate ou un ordinateur), permet de calculer l'intervalle de temps mis par chacune des huîtres pour passer entre les capteurs 25 et 26. Le calculateur 27 permet en outre d'interpréter cet intervalle pour déterminer si l'huître est bonne ou mauvaise. Cette information est déduite d'une analyse de la vitesse de chute libre des huîtres dans l'eau. En effet, les huîtres bonnes appartenant à un même calibre sont plus lourdes que les huîtres mauvaises. Aussi, la vitesse de chute libre d'une huître bonne dans l'eau est plus importante que celle d'une huître mauvaise du même calibre. Le calculateur 27 compare la vitesse de chute libre de chaque huître à une valeur prédéterminée. Si l'huître a une vitesse trop faible par rapport à cette valeur prédéterminée, elle est considérée comme mauvaise. Si au contraire elle a une vitesse suffisamment importante par rapport à cette valeur prédéterminée, elle est considérée comme bonne. En fonction de cette information, le calculateur 27 commande (par exemple à l'aide d'un vérin) des moyens mécaniques d'orientation des huîtres représentés ici sous la forme d'un plateau 28. Dans d'autres modes de réalisation, les moyens mécaniques d'orientation peuvent prendre la forme d'une grille, d'un filet, d'un clapet ou de tout autre moyen permettant de séparer les huîtres. Quand le calculateur 27 définit qu'une huître 24 est bonne, il commande au plateau 28 de s'incliner vers la droite de sorte que l'huître bonne tombe dans le récipient B (pour bonnes ). Quand le calculateur 27 définit qu'une huître 24 est mauvaise, il commande au plateau 28 de s'incliner vers la gauche de sorte que l'huître mauvaise tombe dans le récipient M (pour mauvaises ). Au cours de leur chute libre, les huîtres 24 se positionnent, sous l'effet de la gravité, sur leur valve inférieure, de sorte qu'elles tombent dans le bon sens dans les récipients M et B. Ainsi, un opérateur chargé de la mise en bourriche des huîtres n'aura pas à effectuer l'opération de retournement consistant à placer les huîtres sur leur valve inférieure dans la bourriche. Préférentiellement, le fluide utilisé est de l'eau ou de l'eau salé comme l'eau de mer. L'eau salée, plus dense, permet de diminuer la vitesse de chute libre des huîtres 24 et d'améliorer le résultat escompté. Dans un autre mode de réalisation, on pourra utiliser de l'eau dans laquelle on prendra soin d'ajouter un additif permettant par exemple de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. Après leur passage dans le dispositif selon l'invention, les huîtres mauvaises sont séparées des huîtres bonnes et les huîtres peuvent être récupérées dans le bon sens sans qu'un opérateur n'ait à les positionner sur leur valve inférieure au cours de leur conditionnement en bourriche. Un tel dispositif permet donc la réalisation simultanée de deux actions : - la séparation des huîtres bonnes des huîtres mauvaises; - la récupération des huîtres dans le bon sens. 6.3 2e mode de réalisation : application d'un flux de déviation Les figures 3a, 3b et 3c constituent trois vues d'un second mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention qui permet la séparation des huîtres mauvaises des huîtres bonnes au moyen de l'application d'un flux de déviation dans un fluide dans lequel les huîtres sont mises en chute libre. Une cuve 21 contenant un fluide 22 comprend des moyens permettant d'imprimer un courant (ou flux) au fluide qu'elle contient, par exemple à l'aide d'une pompe. Ces moyens n'apparaissent pas sur les figures. Ce courant est représenté sur les figures 3b et 3c par une flèche 31. II est de préférence sensiblement horizontal. L'intensité du courant 31 et son orientation peuvent être ajustées pour que les huîtres 24 aient une trajectoire différente dans l'eau suivant qu'elles sont mauvaises ou bonnes. Ce réglage de l'intensité du courant 31 et de son orientation peut être effectué, par exemple, en fonction du calibre des huîtres. Ainsi, une huître mauvaise, plus légère qu'une huître bonne, sera plus entraînée par le courant, et sera ainsi séparée des huîtres bonnes sous l'effet du courant 31. Le moyen d'acheminement, ici constitué par un tapis roulant 23, convoie les huîtres 24 jusqu'à la cuve 21 et les fait chuter dans le fluide 22. La trajectoire des huîtres bonnes lors de leur chute est faiblement déviée par le courant 31. Cette trajectoire s'achève sur le tapis roulant 32, qui peut ressortir les huîtres bonnes de la cuve 21. Avantageusement, pendant leur chute, les huîtres se sont positionnées sur leur valve inférieure, et elles sont donc dans la bonne position pour être conditionnées. La trajectoire des huîtres mauvaises 33 est plus fortement déviée par le courant 31. Leur trajectoire s'achève donc au-delà du tapis roulant 32, et elles arrivent au fond de la cuve 21 ou dans un récipient prévu à cet effet. Les huîtres bonnes sont ainsi séparées des huîtres mauvaises. Dans une variante de ce second mode de réalisation, qui est illustrée par la figure 3c, les huîtres bonnes, faiblement déviées par le courant 31 achèvent leur chute libre dans un récipient B (pour bonnes ) alors que les huîtres mauvaises achèvent leur chute libre dans un récipient M (pour mauvaises ). Il est également possible d'ajouter un récipient intermédiaire entre le récipient B et le récipient M. Ce récipient intermédiaire peut permettre de récupérer les huîtres blessées ou douteuses. Ces huîtres pourront alors être triées de nouveau, par exemple en utilisant un autre procédé de tri, ou être remise à la mer pour guérir. Une telle récupération des huîtres blessées ou douteuses peut bien entendu être mise en oeuvre également dans les autres modes de réalisation de l'invention. Ce second mode de réalisation permet donc également la réalisation de deux actions simultanées : - la séparation des huîtres mauvaises des huîtres bonnes; - la récupération des huîtres dans le bon sens sans qu'un opérateur n'ait à les positionner sur leur valve inférieure lors de leur conditionnement. 6.4 Synoptique du procédé La figure 4 est un synoptique illustrant le procédé de tri et/ou d'orientation de mollusques selon l'invention. Ce procédé comprend notamment une étape 41 de mise en chute libre des huîtres dans un fluide. L'étape 41 est suivie par une étape 42 de séparation des huîtres bonnes et des huîtres mauvaises. L'étape 42 de séparation se fait en fonction d'au moins une caractéristique de la chute comme la vitesse de la chute, la trajectoire de la chute, la durée de la chute.... Selon un premier mode de réalisation, l'étape 42 de séparation comprend une mesure d'un intervalle de temps de passage des huîtres entre deux capteurs. Cette mesure permet, par exemple, de connaître la vitesse de chute libre de chacune des huîtres ou la durée de chute libre de chacune des huîtres et de répartir en conséquence les huîtres en deux groupes suivant qu'elles sont bonnes ou mauvaises. Selon un second mode de réalisation, l'étape 42 de séparation comprend l'application d'un flux de déviation dans le fluide 22 qui pourra être ajusté, par exemple, en fonction du calibre des huîtres, de manière que les huîtres bonnes et que les huîtres mauvaises suivent des trajectoires distinctes dans le fluide et soient séparées. Une étape 43 permet la récupération des huîtres dans le bon sens, c'est-à-dire sur leur valve inférieure, avant leur mise en bourriche. Le procédé décrit plus haut s'applique particulièrement bien à la préparation des huîtres. Il peut cependant être également appliqué à la préparation de tout autre mollusque bivalve ou non, sans sortir pour cela du champ de la présente invention. Les modes de réalisation de l'invention présentés ci-dessus permettent à la fois d'effectuer un tri entre les huîtres bonnes et mauvaises et de positionner les huîtres sur leur valve inférieure. Bien entendu, chacune de ces opérations peut être faite séparément, sans que cela sorte du champ de l'invention. L'opération de tri peut par exemple comporter une chute libre insuffisamment longue pour que l'huître puisse se retourner. De la même façon, l'opération de positionnement sur la valve inférieure peut être faite sans étape de tri des huîtres | L'invention concerne un procédé de tri et/ou d'orientation de mollusques, qui comprend une étape de mise en chute libre de chacun des mollusques dans un fluide. | 1. Procédé de tri et/ou d'orientation de mollusques, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en chute libre de chacun desdits mollusques dans un fluide. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de séparation desdits mollusques en fonction d'au moins une caractéristique de ladite chute appartenant au groupe comprenant : -vitesse de ladite chute ; - trajectoire de ladite chute ; - durée de ladite chute. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite étape de séparation comprend une mesure d'un intervalle de temps de passage entre deux capteurs. 4. Procédé selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ladite de séparation comprend l'application d'un flux de déviation, d'intensité et/ou de direction choisies de façon que lesdits mollusques mauvais et lesdits mollusques bons aient des trajectoires distinctes, permettant leur séparation. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réglage de ladite intensité du flux et/ou de ladite direction du flux, en fonction du type et/ou de la forme et/ou du calibre desdits mollusques. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit fluide est un liquide comprenant de l'eau. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'eau comprend au moins un additif permettant de faire varier sa densité et/ou sa viscosité. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une étape subséquente de récupération desdits mollusques sans en changer le sens avant conditionnement. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits mollusques sont des huîtres. 10. Dispositif de tri et/ou d'orientation de mollusques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mise en chute libre de chacun desdits mollusques dans un fluide. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de séparation desdits mollusques en fonction d'au moins une caractéristique de ladite chute. 12. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 11 à la séparation d'huîtres. | A | A01 | A01K | A01K 61 | A01K 61/00 |
FR2901183 | A3 | SYSTEME DE VENTILATION | 20,071,123 | L'invention concerne un système de ventilation d'habitacle de véhicule automobile comportant entre une entrée du flux d'air et une sortie du flux d'air débouchant vers l'habitacle : - un conduit selon un axe, - au moins un dispositif d'orientation du flux d'air, Le document WO2005/028226 décrit un tel système dans lequel le conduit est coudé qui comporte un tronçon amont et un io tronçon aval. Le tronçon amont comporte une rampe mobile placée dans ce conduit. Le tronçon aval comporte un aérateur orientable. Ces deux tronçons sont perpendiculaires l'un par rapport à l'autre. Le flux d'air est dévié par la rampe, par le passage au raccordement des tronçons amont et aval et par l'aérateur orientable. Une telle 15 installation est volumineuse. Elle est difficile à installer au niveau central de la planche de bord. Le document FR2855789 propose de dévier une partie du flux d'air s'écoulant au voisinage de la paroi du conduit d'un aérateur vers le centre du conduit au moyen de deux déflecteurs disposés en 20 vis-à-vis dans le conduit et mobiles entre une position d'ouverture et une position de fermeture. Ces déflecteurs ont l'avantage de réduire le bruit généré par un aérateur. Néanmoins, ces déflecteurs orientent le flux d'air et règlent le débit du flux d'air en même temps. Les fonctions d'orientation et de réglage de débit ne peuvent pas être 25 utilisées indépendamment l'une de l'autre. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention a pour objet de proposer système de ventilation amélioré. A cet effet, l'invention propose un système du type cité ci-dessus, caractérisé en ce que le dispositif d'orientation est un organe 3o hélicoïdal. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le système comporte un second dispositif d'orientation en aval de l'organe hélicoïdal. -2 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le second dispositif d'orientation est un organe hélicoïdal. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le second dispositif d'orientation est un aérateur à ailettes fixes. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le second dispositif d'orientation est un aérateur à ailettes orientables. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le second dispositif d'orientation est un aérateur sphérique mobile et orientable. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif io d'orientation est agencé dans le conduit. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le dispositif d'orientation est agencé dans l'aérateur rapporté sur le conduit. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'organe hélicoïdal est incliné selon un angle par rapport à l'axe du conduit. 15 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, une portion du système située entre les deux dispositifs d'orientation est droite et orientée selon l'axe du conduit. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation 20 en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une vue en coupe d'un système de ventilation d'un habitacle de véhicule automobile comportant un organe hélicoïdal selon un premier mode de réalisation de l'invention. 25 La figure 2 représente une vue en coupe d'un système de ventilation d'un habitacle de véhicule automobile comportant deux organes hélicoïdaux selon un second mode de réalisation de l'invention. Dans la description qui suit, nous prendrons à titre non 30 limitatif une orientation longitudinale, vertical et transversale indiquée par le trièdre L, V, T des figures 1 et 2. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. -3 Les flèches représentées sur chaque figure illustrent le sens de l'écoulement de l'air. Selon l'invention, un véhicule automobile dispose, en particulier, au niveau de la planche de bord 5, d'un système 1 de ventilation d'habitacle 6 comportant une entrée E et une sortie S d'un flux d'air débouchant vers l'habitacle 6. Entre cette entrée E et cette sortie S, le système 1 comporte un conduit 2 d'axe D et au moins un dispositif d'orientation 4, 42, 7, 71, 72 du flux d'air. Le conduit 2 est délimité par une paroi 9. Le io dispositif d'orientation est un organe hélicoïdal 7, 71, 72. Dans un exemple de réalisation, ce système 1 comporte un volet 3 qui est mobile entre une position d'ouverture et une position de fermeture de façon à autoriser ou non le passage de l'air le fonctionnement du système 1 de ventilation. Ce volet 3 peut 15 également permettre de régler le débit du flux d'air indépendamment du dispositif d'orientation du flux d'air 4, 7, 71, 72. Le système 1 peut être entièrement droit selon l'axe D ou être coudé. Tels que représentés aux figures 1 et 2, le système 1 est orienté selon l'axe D. Selon un autre mode de réalisation, le système 20 1 peut comporter un conduit 2 coudé ou au moins une portion 10 du système 1 située entre les deux dispositifs d'orientation 4, 42, 7, 71, 72 coudée ou droite et orientée selon l'axe D. Un tel système 1 peut alors être agencé soit au niveau central de la planche de bord 5 de façon à assurer une ventilation centrale soit sur un côté de l'avant de 25 l'habitacle 6 de façon à assurer une aération latérale. Selon un premier mode de réalisation, tel que représenté à la figure 1, le système 1 comporte deux dispositifs d'orientation 4,7 : un aérateur 4 et un organe hélicoïdal 7. L'aérateur 4 est une pièce rapportée sur le conduit 2 à la 30 sortie S. En général, il est visible et accessible par l'utilisateur (passager et/ou conducteur du véhicule). Il permet d'orienter un flux d'air mais également de dissimuler l'intérieur du conduit 2 et de le protéger de tout entrée d'objet dans le conduit 2. -4 L'organe hélicoïdal 7 est agencé à l'intérieur du conduit 2 et est incliné selon un angle a par rapport à l'axe D. Tel que représenté sur la figure 1, cet organe hélicoïdal 7 est incliné selon un angle a sensiblement égal à 45 . L'aérateur 4 est une grille d'orientation d'écoulement agencé à la sortie S et en aval de l'organe hélicoïdal 7. La grille 4 présente des lamelles 8 orientables réparties selon l'axe transversal T. Selon un autre mode de réalisation, les lamelles 8 peuvent io être fixes. La portion 10 entre l'aérateur 4 situé à la sortie S et l'organe hélicoïdal 7 est droite et orientée selon l'axe D. Selon un second mode de réalisation, tel que représenté à la figure 2, le système 1 comporte trois dispositifs d'orientation 42, 71, 15 72 : un aérateur 42 et deux organes hélicoïdaux 71, 72. L'aérateur 42 est sphérique, mobile, orientable et disposé à la sortie S en aval de l'organe hélicoïdal 71. Un premier organe hélicoïdal 71 est agencé à l'intérieur du conduit 2. Cet organe hélicoïdal 71 est agencé selon un angle 20 a sensiblement égal à 0 , l'organe hélicoïdal 71 est positionné sensiblement parallèlement à l'axe D. De plus, la paroi 91 de l'organe hélicoïdal 71 fait partie intégrante de la paroi 9 du conduit 2. Un second organe hélicoïdal 72 est agencé à l'intérieur de l'aérateur 42. Il est donc disposé à la sortie S et en aval de l'organe 25 hélicoïdal 71. De cette façon, lorsque l'aérateur 42 est orienté selon une direction, le second organe hélicoïdal 72 est orienté dans cette même direction. La portion 10 entre l'aérateur 42 situé à la sortie S et l'organe hélicoïdal 71 situé dans le conduit 2 est droite et orientée selon l'axe 30 D. Selon un autre mode de réalisation, le système 1 peut comporter plusieurs organes hélicoïdaux 7, 71, 72. Par exemple, deux dispositifs d'orientation 7, 71 en série à l'intérieur du conduit 2 et un dispositif d'orientation 72 à la sortie S dans un aérateur 42 -5 mobile et orientable. Chaque dispositif d'orientation 7, 71 à l'intérieur du conduit 2 peut être ou non incliné selon un angle a identique ou non par rapport à l'axe D. Un tel système 1 permet en particulier de reconstituer une ventilation dynamique à faible vitesse et d'apporter un réel confort pour les passagers tel que représenté aux figures 1 et 2. L'effet désagréable d'un flux dirigé de façon concentrée sur le visage d'un passager à vitesse élevée est évité, la diffusion du flux est éclatée de forme sensiblement conique et la vitesse est réduite io considérablement. Le flux d'air est mis en rotation au moyen de ce système 1 provoquant un tourbillonnement du flux d'air. Le flux d'air comporte deux composantes : une composante axiale et une composante radiale. Un tel mouvement du flux d'air permet d'utiliser à débit égal 15 des conduits 2 de dimensions plus réduites. En effet, dans l'état de la technique, les conduits utilisés sont des conduits de forme tubulaire à section circulaire de diamètre sensiblement égal à 7 cm. Selon l'invention, un conduit de forme tubulaire à section 20 circulaire peut être choisi avec un diamètre sensiblement égal à 4 cm. De plus, les dispositifs d'orientation 4, 7, 42, 71, 72 peuvent également être réduits par la taille. Ces réductions permettent alors de proposer une aération 25 compacte et de ce fait un volume de planche de bord 5 réduit. Cette invention n'est pas limitée aux deux modes de réalisation décrits et illustrés qui ont été donnés à titre d'exemple | Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile comportant entre une entrée (E) du flux d'air et une sortie (S) du flux d'air débouchant vers l'habitacle (6) :- un conduit (2) d'axe (D),- au moins un dispositif d'orientation (4, 42, 7, 71, 72) du flux d'air,caractérisé en ce que le dispositif d'orientation est un organe hélicoïdal (7, 71, 72). | 1. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile comportant entre une entrée (E) du flux d'air et une sortie (S) du flux 5 d'air débouchant vers l'habitacle (6) : - un conduit (2) d'axe (D), - au moins un dispositif d'orientation (4, 42, 7, 71, 72) du flux d'air, caractérisé en ce que le dispositif d'orientation est un organe hélicoïdal (7, 71, 72). 10 2. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un second dispositif d'orientation (4, 42, 72) en aval de l'organe hélicoïdal (7, 71). 3. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que le second dispositif d'orientation est un organe hélicoïdal (72). 20 4. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que le second dispositif d'orientation est un aérateur à ailettes (4) fixes. 5. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile 25 selon la 2, caractérisé en ce que le second dispositif d'orientation est un aérateur à ailettes (4) orientables. 6. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon la 2, caractérisé en ce que le second dispositif 30 d'orientation est un aérateur sphérique mobile et orientable (42). 7. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon l'une des précédentes 1 à 6, caractérisé en ce que le dispositif d'orientation (7, 71) est agencé dans le conduit (2). 8. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon l'une des précédentes 4 à 6, caractérisé en ce que le dispositif d'orientation (72) est agencé dans l'aérateur (42) rapporté sur le conduit (2).-7 9. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon l'une quelconque des précédentes 1 à 8, caractérisé en ce que l'organe hélicoïdal (7) est incliné selon un angle (a) par rapport à l'axe (D). 10. Système (1) de ventilation d'habitacle (6) de véhicule automobile selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce io qu'une portion du système (1) située entre les deux dispositifs d'orientation (4, 42, 7, 71, 72) est droite et orientée selon l'axe (D). | B | B60 | B60H | B60H 1 | B60H 1/24,B60H 1/34 |
FR2894226 | A1 | DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LE RISQUE D'INCENDIE CAUSE PAR DES FUITES DE CARBURANT AU NIVEAU DES CARBURATEURS ET LEUR INFLAMMATION PAR LES SYSTEMES D'ECHAPPEMENT. | 20,070,608 | La présente invention se rapporte au domaine de l'aéronautique et plus particulièrement des avions à moteur à piston. Elle a plus précisément pour objet un dispositif de protection contre les incendies causés par des fuites de carburant et leur inflammation par les parties chaudes des moteurs. Il est connu que la plupart des incendies occasionnés dans les aéronefs à moteur résultent de fuites d'essence sur le circuit d'alimentation et leur inflammation au contact de parties chaudes du moteur et notamment les tuyaux et pots d'échappement. C'est la raison pour laquelle, faute de dispositifs permettant d'éliminer tout risque d'incendie, on sépare le compartiment moteur du cockpit et de l'habitacle au moyen d'une cloison rigide métallique et étanche dite "cloison pare-feu". Cette cloison est censée résister plusieurs minutes à la propagation d'un incendie d'essence dans le compartiment moteur. Malgré plus de cent ans de progrès dans l'aéronautique, le risque de feu à bord est bien réel, en particulier dans l'aviation légère, en raison de ce que la majorité des groupes propulseurs utilisent des moteurs à piston alimentés par des carburateurs. Schématiquement, le circuit du carburant à bord d'un aéronef commence au niveau d'un ou plusieurs réservoirs installés dans les ailes ou dans le cockpit. Un tuyau approprié amène généralement le carburant à une ou plusieurs pompes, qui peuvent être soit électriques, soit mécaniques et dans ce cas entrainée par le moteur de l'aéronef. Grâce à ces pompes, le carburant est amené au(x) carburateur(s) dont il remplit la cuve et de là est aspiré par le gicleur dans le circuit d'alimentation du moteur où il se mélange à l'air pour constituer le mélange détonant qui fournit l'énergie nécessaire au fonctionnement du moteur et à l'entraînement de l'hélice. Afin que le système fonctionne en continu, le débit de la pompe augmente avec le régime du moteur et il est en permanence supérieur au besoin en carburant du moteur. Toutefois, pour que le moteur ne reçoive que la juste quantité d'essence nécessaire, la cuve dans laquelle le gicleur d'alimentation puise le carburant est équipée d'un robinet. Ce robinet se présente généralement sous la forme d'une valve dont l'ouverture qui reçoit l'essence en provenance de la pompe peut être obturée par une tige, elle-même reliée à un flotteur, corps creux baignant dans le carburant. Lorsque la cuve se remplit d'essence, le flotteur, grâce à la poussée d'Archimède, monte avec le niveau de l'essence et la tige qui le surmonte vient obturer la valve d'alimentation de la cuve du carburateur. Lorsque la cuve se vide, le niveau d'essence descend et avec lui le flotteur et sa tige, ce qui permet de nouveau à la cuve de se remplir par le flux d'essence amené par la pompe. Ainsi, en permanence, la cuve se vide et se remplit, en fonction de la consommation du moteur. Il arrive qu'à force de fonctionner, la valve s'use et n'assure plus une fermeture efficace du robinet ; comme il peut arriver également que des impuretés présentes dans le circuit empêchent la fermeture totale de la valve. Dans ce cas, un excès d'essence afflue dans le carburateur, que le gicleur est souvent incapable d'évacuer en raison de son petit diamètre. L'essence reflue alors dans toutes les parties du carburateur et sort par les orifices et tuyaux de mise à l'air libre pour ruisseler dans le compartiment moteur. Le risque d'incendie provient de ce que très souvent, le système d'échappement du moteur se trouve dans le bas du compartiment moteur et est directement exposé au ruissellement de l'essence. Portée à plusieurs centaines de degrés par le système d'échappement, qui agit alors comme une allumette, l'essence s'enflamme et met le feu à l'aéronef. Pour éviter ce risque, on a cherché à améliorer l'étanchéité des carburateurs, mais sans toutefois y parvenir totalement car le carburateur est l'endroit ou se réalise le mélange essence - air, ce qui implique une communication avec l'air atmosphérique et donc des ouvertures. On a également cherché à empêcher l'essence d'arriver au contact des parties chaudes. On a cherché à éloigner le système d'échappement du carburateur, mais les tourbillons régnant dans le compartiment moteur du fait des remous engendrés par l'hélice créaient des projections d'essence qui atteignaient le système d'échappement. On a également pourvu les orifices de mise à l'air libre du carburateurs de tuyaux destinés à amener le trop-plein d'essence sous le moteur. Cependant, ces tuyaux se mettaient en dépression par effet venturi, ce qui nuisait au bon fonctionnement du carburateur. On a également installé des récipients sous les carburateurs pour recueillir l'essence. Ce procédé n'était pas satisfaisant car une fois remplis, les récipients dont la contenance n'atteint que quelques dizaines de ml, pouvaient déborder. On a voulu perfectionner ce système en équipant ces récipients de tuyaux destinés à évacuer l'essence directement sous le compartiment moteur, de manière que l'essence n'entre pas en contact avec l'échappement. Malheureusement, le faible débit de ces tuyaux, ne fonctionnant que par gravité, ne permettait pas d'évacuer l'essence suffisamment rapidement et les récipients se remplissant plus vite qu'ils ne se vidaient, l'essence débordait et risquait de prendre feu. La présente invention résout ce problème par un procédé nouveau. L'essence qui s'échappe du carburateur est récupérée par un récipient équipé en partie basse d'un tube rigide communicant avec l'extérieur. A ce tube est raccordé un tuyau d'évacuation. L'intérêt de l'invention réside dans le fait que le faible débit du tuyau lorsque l'essence y circule par gravité est considérablement augmenté par l'existence d'une dépression que l'on crée à l'extrémité du tuyau. Cette dépression est obtenue par mise en communication du tuyau avec l'orifice d'aspiration de l'air du carburateur. La dépression permanente entretenue par le fonctionnement du moteur aspire puissamment l'essence présente dans le tuyau et, par le jeu du fonctionnement normal du carburateur, cette essence est renvoyée dans le moteur. L'avantage du dispositif est que, d'une part, l'essence qui s'échappe du carburateur est aussitôt aspirée, sans risque de débordement, que d'autre part elle n'entre jamais en contact avec le système d'échappement et qu'enfin, elle est évacuée dans le moteur où elle est brûlée, éliminant ainsi tout risque de pollution extérieure. Le récipient récupérateur doit avoir une dimension supérieure à celle de la projection verticale du carburateur afin de recueillir la totalité des fuites. Les bords peuvent être inclinés de manière à augmenter la surface de recueil. Le récipient récupérateur sera constitué d'un matériau rigide résistant bien à la chaleur et aux projections de carburant. Il peut ainsi être constitué d'aluminium, de polyester, de fibre de carbone, cette liste n'étant pas limitative. Le récipient récupérateur sera positionné de manière à ce que son fond respecte l'horizontalité lorsque l'aéronef est en vol. Il pourra cependant, d'une manière préférée, être légèrement incliné de manière à diriger le flux d'essence vers le tube rigide. Afin que le récipient récupérateur soit toujours bien positionné sous le carburateur, il est commode de le fixer à l'une des structures métalliques de fixation du filtre à air. Le tuyau d'aspiration est prévu pour ne pas se collaber du fait de l'aspiration auquel il est soumis. Son diamètre sera généralement compris entre 4 et 8 mm, ce qui permet un débit suffisant, même en cas de fuite importante, grâce à l'aspiration créée par le moteur. Les aéronefs étant souvent équipés de plusieurs carburateurs, il est possible et recommandé d'équiper chacun d'entre eux du dispositif selon l'invention. Bien qu'il soit possible de raccorder le tuyau entre le carburateur et la pipe d'admission, afin de bénéficier du maximum d'aspiration, on est exposé à l'inconvénient de créer une prise d'air, éventuellement néfaste au bon fonctionnement du moteur. D'une manière préférée, on raccorde l'extrémité du tuyau dans le circuit d'alimentation en air soit sur le corps métallique du filtre en amont de la partie filtrante du filtre à air, soit en aval, c'est-à-dire, entre le filtre à air et le carburateur. En opérant en amont du filtre à air, l'essence aspirée passe par le filtre lui-même et ce qui évite toute pollution du moteur par d'éventuelles particules entraînées dans le flux. En opérant en aval du filtre à air, on bénéficie d'une meilleure aspiration. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente vu du dessus et du grand côté, le dispositif de l'invention. Les figures 2 et 3 représentent, de côté, des variantes de l'installation du dispositif. En référence à ces dessins, le dispositif comporte un récipient récupérateur comportant un fond (1), 2 rebords longs (2) et 2 rebords courts (3). Le fond (1) est équipé d'un orifice (4) sur lequel est raccordé un tuyau d'aspiration souple (5), lequel voit son autre extrémité (6) raccordée au circuit d'alimentation en air du moteur, entrée d'air (7), filtre à air (8), tuyau d'alimentation en air (9) du carburateur (12). Sont également indiqués l'arrivée de carburant (10) vers le carburateur et le départ du mélange explosif vers le moteur (11). Les 2 extrémités du tuyau d'aspiration peuvent être équipées de colliers de serrage afin de garantir la fixation et l'étanchéité. A titre d'exemple non limitatif, la base du récipient récupérateur sera généralement un rectangle de 10 à 15 cm du long côté par 5 à 10 cm du plus petit. Les bords relevés seront d'environ 1 à 2 cm de hauteur | Dispositif de protection contre le risque d'incendie causé par des fuites de carburant au niveau des carburateurs et leur inflammation par les systèmes d'échappement. Le dispositif destiné, en cas de fuite au carburateur, au recueil des débordements de carburant est constitué d'un récipient récupérateur constitué d'un fond plat (1) et de rebords (2 et 3), pourvu en partie basse d'un tube rigide (4) auquel est raccordé un tuyau souple d'évacuation (5) dont l'autre extrémité (6) est raccordée au circuit d'alimentation en air du moteur. En cas de fuite d'essence, celle-ci est recueillie dans le récipient récupérateur puis aspirée par le tuyau souple et évacuée par le circuit d'alimentation en air du moteur. | 1. Dispositif d'évacuation des fuites de carburant au niveau du carburateur caractérisé en ce qu'il comporte un récipient récupérateur présentant un fond (1) et des bords relevés (2 et 3), ainsi qu'en partie basse un tube rigide (4) auquel est raccordé un tuyau souple (5) dont l'autre extrémité (6) est raccordée au circuit d'alimentation en air du moteur. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le récipient récupérateur placé sous le carburateur présente une dimension supérieure à la projection verticale du carburateur. 3. Dispositif selon les 1 à 2 caractérisé en ce que le récipient récupérateur présente des bords inclinés pour augmenter la surface de recueil. 4. Dispositif selon les 1 à 3 caractérisé en ce que le tuyau d'évacuation d'essence mesure de 4 à 8 mm de diamètre. 5. Dispositif selon les 1 à 4 en ce que le tuyau d'évacuation d'essence est raccordé au circuit d'air du moteur soit en amont, soit en aval du filtre à air. | B | B64 | B64D | B64D 37 | B64D 37/32 |
FR2888703 | A1 | SYSTEME ET METHODE POUR CONVERTIR DES DONNEES DE DIFFUSION VIDEO NUMERIQUE | 20,070,119 | Domaine de l'invention La présente invention porte sur un système et une méthode destinés à convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio. En particulier, la présente invention porte sur une passerelle pour router des flux DVB-H à des récepteurs n'ayant pas d'interface radio DVB-T ou DVB-H, mais ayant une interface filaire (ethernet) ou radio (WiF:_/WiMAX). Contexte de l'invention Les prédictions relatives à la technologie actuelle suggèrent que le DVB-H est sur le point de percer sur le marché de l'électronique grand public. Tandis qu'on envisage qu'un grand nombre de personnes achèteront des téléphones DVE-H, un certain nombre de possesseurs d'ordinateurs portables (ou Laptops), d'assistants numériques personnels (ou PDA), et de téléphones cellulaires intégrant un assistant numérique personnel (ou Smartphones), seront également intéressés par un contenu DVB-H tout en ne possédant pas le matériel nécessaire pour recevoir un signal DVB-H. Cependant, les laptops, les PDA et les Smartphones possèdent déjà typiquement une interface WiFi ou ethernet (et peut-être WiMAX). Les PC ethernet sont généralement alimentés par secteur. Par conséquent, la question de la consommation d'énergie de batterie ne constitue pas un problème particulier pour ces dispositifs. Toutefois, les laptops WiFi sont typiquement alimentés par batterie. De ce fait, la conservation d'énergie de batterie est à prendre en considération sur de tels dispositifs. Les PDA WiFi sont, de façon prédominante, alimentés par batterie, si bien que la consommation d'énergie de batterie est particulièrement problématique dans de tels dispositifs. Puisque la présente invention porte sur une passerelle fournissant une interface entre les protocoles de transport de diffusion DVB-H et WiFi/WiMAX, il est utile à ce niveau de revoir brièvement les principes de transmission IP en monodiffusion (unicast) ou en multidiffusion (multicast) ainsi que les protocoles DVB-H et WiFi. Par conséquent, le contexte de l'invention sera décrit en référence aux dessins qui l'accompagnent, sur lesquels: la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un réseau monodiffusion (unicast) IP; la figure 2 est un schéma fonctionnel d'un réseau multidiffusion (multicast) IP; la figure 3 est un schéma fonctionnel d'un multiplexeur MPEG-2; la figure 4 est un schéma fonctionnel d'un paquet appartenant à un Packetised Elementary Stream (PES) ; la figure 5 est un schéma fonctionnel des composants 30 matériels et logiciels d'un terminal récepteur DVB-H. 1. MECANISMES DE TRANSMISSION IP 3 (a) Monodiffusion IP (unicast) En se référant à la figure 1, un réseau comporte des routeurs R1, R2, R3 et R4 connectés par des lignes de transmission L1i L2, L3, L4 et L5 et des dispositifs (hôtes) D1 et D2. Le dispositif Dl est directement connecté au routeur RI et le dispositif D2 est connecté au routeur R4. Chaque dispositif et chaque routeur sur le réseau a une adresse IP, laquelle encode son numéro de réseau et son numéro d'hôte. Les adresses IPv4 font quatre octets de long et les adresses IPv6 font seize octets de long. Dans un scénario typique, un utilisateur génère des données destinées à être transmises sur le réseau. Les données sont envoyées à la couche transport, laquelle ajoute un en-tête (par ex., un en-tête TCP) et passe le paquet résultant à la couche réseau. La couche réseau ajoute son propre en-tête (comprenant les adresses des dispositifs source et destination) pour former un paquet de couche réseau (par ex. un paquet IP) . Le paquet est ensuite envoyé à la couche liaison de données, laquelle ajoute ses propres en-têtes et somme de contrôle et passe la trame résultante à la couche physique, et l'hôte (par ex. D1) transmet alors la trame au routeur le plus proche (par ex. R1). A réception d'une trame, un routeur (par ex. R1) enlève l'en-tête et la terminaison de couche liaison de la trame et passe le paquet situé dans la partie information (payload) de la trame au logiciel de routage. Le logiciel utilise l'en-tete de paquet pour choisir une ligne de sortie du routeur actuel pour réacheminer le paquet au routeur le plus proche (par ex. R2, R3). Ce processus se poursuit pendant l'acheminement du paquet à travers le réseau jusqu'à ce qu'il atteigne la destination requise. (b) Multidiffusion IP (multicasting) Les diagrammes, IP sont normalement communiqués entre un expéditeur unique et un destinataire unique. Cependant, pour certaines applications il est utile de pouvoir envoyer des données à un nombre important de destinataires simultanément. La multidiffusion (multicasting) permet à une source d'envoyer une copie unique de données en utilisant une adresse unique de diffusion à un groupe important de destinataires. Un groupe multicast est identifié par une adresse IP de classe D (224.0.0. 0 à 239.255.255.255 en IPv4). Lors de l'utilisation, un dispositif source envoie des données à un groupe multicast en utilisant l'adresse de ce groupe multicast comme adresse de destination. Lorsque des protocoles de routage multicast dynamiques sont utilisés sur le réseau, les données multicast sont propagées seulement dans les zones du réseau où il existe des utilisateurs intéressés par les groupes multicast pertinents (c.-à-d. dans lesquelles des utilisateurs sont membres de ces groupes). Par exemple, en se référant à la figure 2, le dispositif source S envoie des données au groupe multicast dont sont membres les dispositifs D1, D2 et D3 le long des routes SD1, SD2 et SD3, respectivement. La route SD1 comporte les routeurs R1 et R5. La route SD2 comporte les routeurs R1, R2 et R3 et la route SD3 comporte les routeurs R1, R2, R3, R4, R7 et R8. Les dispositifs D4 et D5 ne sont pas membres du groupe multicast. Par conséquent, ces dispositifs ne reçoivent pas les données multicast provenant du dispositif source S. Afin de recevoir des données multicast, un dispositif (par ex. D4) doit se joindre à un groupe multicast en informant le(s) routeur(s) (par ex. R9) sur son LAN de l'adresse du groupe multicast auquel il souhaite se joindre. C'est ensuite la responsabilité d'un routeur sur le LAN de se joindre au grcupe multicast. Il existe trois principaux protocoles utilisés pour communiquer à un routeur une affiliation à un groupe multicast, à savoir Internet Group Management Prctocol (IGMP) [utilisé par les groupes multicast IPv4], Multicast Listener Discovery (MLD) [utilisé par les groupes multicast IPv6] et ATM multicast. IGMP fournit trois structures de message spécifiques (à savoir Query, Report et Leave Group) afin de permettre la communication entre des dispositifs, des routeurs et des routeurs spécialisés connus sous le nom de "queriers". Des messages Query (ail groups) sont utilisés par des queriers afin de découvrir quels groupes ont au moins un membre sur le LAN. Un message Report est envoyé en réponse à un message query;par un récepteur qui est membre du groupe multicast pertinent. Des messages Leave Group sont envoyés par un récepteur souhaitant quitter un groupe multicast donné. Pour se joindre à un groupe multicast, un dispositif doit envoyer un message Report ou _loin adressé au groupe multicast. Un routeur local détecte le message Report ou foin et utilise un protocole de routage multicast pour se joindre au groupe multicast. Un querier diffuse de façon périodique un message Query sur le LAN et au moins un dispositif sur le LAN intéressé par le groupe répond au message Query en envoyant un message Report. Si aucun dispositif sur le LAN ne revendique l'affiliation à un groupe à l'intérieur d'un intervalle de temps spécifié, le routeur cesse de réacheminer du trafic multicast pour ce groupe sur le LAN. Quand aucun LAN ni routeur en aval directement attaché au routeur n'est intéressé par le groupe multicast, le routeur demande son voisin en amont d'arrêter de lui réacheminer du trafic multicast pour le groupe multicast. Une fois qu'un routeur multicast connaît les affiliations à un groupe des dispositifs directement connectés à lui, il échange des informations avec d'autres routeurs pour former un arbre multicast, dans lequel des données envoyées à un groupe multicast sont réacheminées à toutes les branches de l'arbre associé. Les mécanismes pour construire des arbres multicast peuvent être globalement classifiés en mécanismes d'adhésion ou mécanismes de non-adhésion. Les mécanismes d'adhésion (lesquels comprennent le Protocol Independent Multicast Sparse Mode (PIM-SM)) sont basés sur le postulat que la plupart des dispositifs dans un réseau ne voudront pas recevoir de données multicast. En conséquence, un routeur doit indiquer de façon spécifique s'il désire recevoir des données multicast pour un groupe multicast particulier, faute de quoi le routeur n'est pas connecté à l'arbre multicast de ce groupe. Par opposition, les mécanismes de non-adhésion ou d'inondation flood) et d'élagage (prune) supposent, qu'à priori, chaque routeur sur un réseau désire recevoir des données multicast. En conséquence, les données sont envoyées à tous les routeurs. Les routeurs désirant se retirer d'un arbre multicast doivent envoyer un message Prune à un routeur en amont sur l'arbre. Les protocoles de non-adhésion comprennent le Protocol Independent Multicast Dense Mode (PIM-DM) et le Distance Vector Multicast Routing Protocol (DVRN:P). 2. STANDARDS DE DIGITAL VIDEO BROADCASTING (a) Composants d'un système de transmission DVB Les protocoles Digital Video Broadcasting (DVB) sont un groupe de standards développés pour transmettre de la télévision numérique. Si l'on se réfère à la figure 3, durant une transmission DVB, un encodeur MPEG-2 150 multiplexe un:ertain nombre de flux élémentaires 154 (c.-à-d. des flux de données numériques individuels mais pouvant être apparentés) pour former un flux de données unique, connu sous le nom de "transport stream" 152. Les données du t:ra.lsport stream 152 sont transmises à un modulateur qui délivre un signal radio. Un transport sc.ream 152 comporte une succession de paquets de 188 octets appelés paquets de transport 160. Chaque paquet de transport 160 comporte un en-tête de 4 octets 162 suivi d'un champ d'adaptation 164 ou d'une partie information (payload) 166 (ou des deux). L'en-tête 162 comporte un certain nombre de champs comprenant un octet de synchronisation (lequel permet à un décodeur de détecter le début du paquet de transport 160) et un packet identifier (PID), les parquets de transport ayant le même PID forment un flux élémentaire (Elementary Stream) 154. En plus des flux élémentaires 154, un transport stream 152 comprend des marqueurs temporels 156 (qui permettent la synchronisation de flux élémentaires 154 qui se décomposent en program specific information (PSI) et service information (El) 158. Les tables Program Specific Information (PSI), font la relation entre un service ( ex audio, vidéo d'une chaîne TV) et les valeurs PID de ses flux élémentaires 154. Les principales tables PSI sont: la Program Map Table (PMT), une Program Association Table (PAT) et une Network Information Table (NIT). Une PMT fournit des détails sur un service et ses flux élémentaires. Une PAT fournit une liste de tous les services disponibles dans un transport stream donné. Chaque service listé dans la PAT est accompagné par les valeurs PID des paquets de transport qui contiennent sa PMT. Une NIT fournit des informations sur le réseau transportant le transport stream (par ex. fréquences des canaux, caractéristiques de modulation, etc.). Les normes DVB prescrivent l'inclusion de tables supplémentaires connues sous le nom de "DVB-SI" dans un transport stream MPEG-2. Les DVB-SI sont incorporées dans le transport stream en tant que paquets de transport qui contiennent, entre autres, des informations techniques pour des récepteur/décodeurs intégrés (IRD) et des informations d'electronic program guide (EPG) (par ex. la nature d'un programme, le timing et le canal sur lequel il est disponible, etc.). En particulier, les DVB-SI comprennent les tables su_Lvantes: - une Service Description Table (SDT) ; - une Evenf: Information Table (EIT) - une Time and Date Table (TDT) ; et 10 - une IP/Mz,C Notification Table (INT) Une SDT fournit des informations orientées utilisateur sur des services dans un transport stream (par ex. le nom du service et si le service fonctionne ou non). Une EIT fournit des informations de calendrier pour un service et un TDT fournit une référence de temps pour le transport stream. Une INT signale la disponibilité et l'emplacement de flux IP dans des réseaux DVB. Plus particulièrement, une INT fournit la table de correspondance entre des adresses IP (y compris des adresses destination multicast IP) et les éléments permettant de localiser les flux IP envoyés à ces adresses dans Les flux DVB. Ces éléments comprennent l'identifiant de transport stream, le numéro de programme et l'identifiant de composant (component tag) du flux dans ce programme. Cl convient de noter qu'il peut y avoir une ou plusieurs INT couvrant tous les flux IP pour un réseau DVB. Afin de produire le transport stream 152, un multiplexeur MPEG-2 150 convertit chaque flux élémentaire reçu 154 en un flux de paquets Packetised Elementary Stream (PES) pouvant chacun être d'une longueur variable allant jusqu'à un maximum de 64 Kb. En se référant à la figure 4, un paquet PES 168 comporte une partie information (payload) 170 et un entête 172. L'en-tête 172 contient un certain nombre de champs comprenant: (a) un code de début 174; (b) un stream ID 176 (lequel établit une distinction entre des paquets PES correspondant à des flux élémentaires 10 différents) ; c) des bits indicateurs 178 qui indiquent la présence (ou l'absence) de champs optionnels dans l'en-tête; (d) des marqueurs temporels 180; et (e) des données de longueur d'en-tête PES 182. Le Digital Stcrage Media Command and Control (DSMCC) MPEG-2 fournit un mécanisme destiné à diffuser des données (par opposition à des signaux audio/vidéo) dans les sections d'une table privée MPEG-2 standard. En particulier, la Multi-Protocol Encapsulation (MPE) permet à un datagramme de n'importe quel protocole de communication d'être transmis dans une section d'une table DSMCC à l'intérieur d'un transport stream. Cette procédure peut être utilisée pour des transmissions de données Internet haute vitesse dans lesquelles un datagramme Internet Protocol IP) transporte des informations concernant l'adresse logique (IP) des dispositifs source et destinataire ainsi qu'éventuellement l'adresse Media Access Control (MAC) du dispositif destinataire. (b) DVB-H Le Digital Video Broadcasting Handhelds (DVB-H) est spécifiquement conçu pour faciliter la diffusion d'IP à des dispositifs de poche alimentés par batterie (par ex. des téléphones mobiles, des PDA, etc.). Les principales applications du DVB-H seront probablement la diffusion de la télévision à des téléphones mobiles de nouvelle génération, lesquels combinent les fonctions d'un récepteur TV et d'un téléphone (Nokia CF 7100) ou d'un PDA (Smartphones DVB-H). Comparée avec la transmission à des téléviseurs traditionnel, la transmission à des dispositifs de télévision de poche présente un certain nombre de défis techniques. Par exemple, un dispositif de télévision de poche a une antenne significativement plus petite qu'un téléviseur traditionnelle. De même, puisque les dispositifs de télévision de poche doivent être capables de recevoir un signal de télévision dans virtuellement n'importe quel endroit, le système de transmission de signal doit être efficace dans des conditions de réception variables. Enfin, l'une des principales préoccupations pour tout dispositif de poche est son autonomie de batterie. En particulier, la consommation d'énergie du DVB-T est trop élevée pour les batteries de dispositifs de télévision de poche. L'un des principaux développements en DVB-H est le découpage du temps. La clé du découpage du temps est l'observation selon laquelle, si le récepteur pouvait être éteint pendant. qu'un service n'est pas en cours de transmission, l'énergie de batterie du récepteur pourrait être économisée. En conséquence, par opposition avec le mécanisme de transmission de données continue fourni par le DVB-T, le mécanisme de découpage du temps permet la transmission des données (MPE/IP) en rafales à bande passante élevée et qui peuvent durer de quelques millisecondes à quelques secondes. Les rafales de données DVB-H sont transmises à la vitesse du canal radio (D) (c.-à-d. 10 à 20 Mbs) et sont répétées de façon périodique (la période (P) étant de plusieurs secondes), le récepteur radio étant en mode veille pendant les intervalles entre les rafales. Si la vitesse d'un canal radio est de 10 Mbs, la durée de rafale de 100 ms et la période de rép=_tition de rafale de 2 s, un récepteur de poche recevra des données à un débit moyen de Mbs* 0.1/2, ou 500 Kbs. Par conséquent, le récepteur peut commuter sa circuiterie radio en mode sommeil pendant (2 - 0,1) /2 ou 95 % du temps, menant à une économie pouvant atteindre 90 % de l'énergie de batterie du récepteur de poche. En tenant compte de la contribution de la circuiterie radio à la consommat_Lon d'énergie globale d'un récepteur, la technique de découpage du temps peut augmenter l'intervalle de temps entre le rechargement des batteries du récepteur de dizaines de minutes (avec une réception de données continue à 500 Kbs) à plusieurs heures. En raison des contraintes de taille d'écran, de résolution et de capacité de stockage d'un récepteur DVB-H, il est suffisant de l'alimenter avec des flux de données à un débit de quelques centaines de kilo bits par seconde. De plus, puisque les canaux radio DVB sont transmis à des débits de 10 20 Mbs, les flux de données DVB-H sont typiquement transmis en mode découpage du temps (time - slicing). Avant que des données puissent être transmises en utilisant le DVB-H, les flux IP doivent être transformés en flux DVB- H par un Encapsulateur IP (IPE) (IP Encapsulator (IPE)). Outre la production des sections MPE et de leur transmission en rafales, un IPE DVB-H calcule un code autocorrecteur (Reed Solomon) au niveau MPE qui améliore la qualité de la réception du signal par l'antenne unique d'un récepteur de poche et éventuellement crypte le contenu au niveau IP qui assure un bon niveau de confidentialité. En se référant à la figure 5, les composants matériels d'un récepteur DVB:i 208 comportent une antenne 210 et trois blocs fonctionnels, à savoir un bloc RF 212, un bloc de bande de base 214 et un connecteur physique au terminal 216. Le composant central du logiciel de récepteur DVB-H 217 est un Electronic Service Guide Server (ESG-S) 218. Le logiciel de récepteur 217 comprend également des players 220 (par ex. Mediaplayer (marque de commerce) et Realplayer (marque de commerce)) et un système cache 222. Lorsqu'un récepteur est allumé pour la première fois, il stocke des DVBSI provenant du transport stream MPEG-2 démodulé dans le bloc de bande de base 214. Comme vu précédement, les tables DVB-PSI/SI fournissent les informations nécessaires pour récupérer et recevoir chaque service de diffusion de données IP disponible (identifiable par son adresse IP). Les informations fournies par les DVBPSI/SI comprennent l'ID de transport Stream et la fréquence et la modulation associées, le numéro de programme, l'identifiant de composant (component tag) et le PID. A réception de ces informations, l'utilisateur peut sélectionner un service spécifique, en utilisant l'ESG- server 218, dans ce cas le récepteur DVB-H syntonise le bloc-RF 212 sur la fréquence pertinente et traite les 10 trames MPEG-2 correspondant aux PID requis. 3. STANDARD IEEE 802.11 (WiFi) WiFi est un nom commun pour les standards IEEE 802.11 pour 15 les LAN sans fil. Un LAN 802.11 est basé sur une architecture cellulaire de Base Service Stations (BSS) dans laquelle une BBS comporte au moins deux ordinateurs en communication l'un avec l'autre, dans laquelle chacun des ordinateurs contient une carte de Networking Interface (NIC). Les LAN 802.11 peuvent être classifiés en ad-hoc ou en infrastructure . Dans un LAN ad hoc, les stations communiquent directement les unes avec les autres d'une manière poste-à-poste sans impliquer un point d'accés central. Puisqu'il n'y a pas de fonction relais dans le réseau, il est nécessaire que toutes les stations soient à portée les unes des autres. Par conséquent, un réseau ad-hoc comporte typiquement un petit nombre de dispositifs à proches les uns des autres. Par opposition, dans un LAN à infrastructure les stations communiquent les unes avec les autres par le biais d'un Point d'accés (AP) dans lequel le Point d'accés fait office d'arbitre pour le réseau, déterminant si, et quand, chaque station peut transmettre. (a) Media Access Layer Le protocole 802.11 adresse deux couches distinctes du modèle de réseau sans fil, à savoir la Media Access Layer (MAC) et la couche physique. La MAC définit deux méthodes d'accès, à savoir la Distributed Co-ordination Function (DCF) et la Point Co- ordination Function (PCF) et un certain nombre de fonctions comprenant le balayage, l'association, la fragmentation et l'économie d'énergie pour gérer collectivement la communication entre stations. (i) Méthodes d'accès MAC Distributed Cc-ordination Function (DCF) La DCF n'emploie pas de mécanisme de contrôle central et est essentiellement un mécanisme de Carrier Sense Multiple Access with Collision Avoidance (CSMA/CA). Le CSMA est un protocole basé sur la contention, lequel fait en sorte que toutes les stations écoutant le canal radio avant de transmettre ne transmettent que lorsque le canal radio est libre et, ainsi, ne transmettent pas des messages en même temps. Afin de réduire le risque que des signaux provenant de deux stations entrent en collision parce que les stations ne peuvent pas s'entendre l'une l'autre, la DCF définit un mécanisme de captage de porteuse virtuelle, dans lequel une station voulant transmettre des données transmet d'abord un paquet de contrôle connu sous le nom de paquet "Request To Send" (RTS). Le paquet RTS indique les adresses source, la destination et la durée de la transmission proposée. La station de destination répond avec un paquet de contrôle connu sous le nom de paquet "Clear To Send" (CTS). Toutes les stations (autres que la source et la destination) recevant soit le paquet CTS soit le paquet RTS règlent un compteur interne connu sous le nom de "Network Allocation Vector" (NAV) sur la durée de la transmission et cessent de transmettre sur le support jusqu'à ce que la transmission à la destination soit achevée. Point Co-ordination Function (PCF) La PCF réalise une livraison de données conformément à un calendrier dans laquelle un Point d'accés accorde à la station l'accès au canal radio en interrogeant la station durant la période sans contention. Puisque l'autorisation de transmission est complètement contrôlé par le Point d'accés, il ne se produit jamais de collision. (ii) Fonctions MAC Balayage Le balayage fait référence au processus selon lequel la NIC cherche un Point d'accés. Le balayage est basé sur la détection d'un signal (ou trame balise) diffusé de façon périodique par un Point d'accés. Les trames balises contiennent les informations suivantes: (a) intervalle balise (c.-à-d. la quantité de temps entre les transmissions balises) ; (b) marqueur temporel; (c) Service Set Identifier (SSID) (identifie des LAN sans fil spécifiques de sorte qu'une station puisse s'associer avec un LAN avant la transmission de données) ; et (d) Traffic Indication Map (TIM) (identifie quelles stations fonctionnant en mode d'économie d'énergie ont des données unicast qui les attendent dans le tampon du Point d'accés et s'il y a du trafic de diffusion et multicast qui attend aussi). Il y a deux formes de balayage, à savoir passive et active. Durant un balayage passif, une station attend de recevoir une trame balise provenant d'un Point d'accés. Par opposition, durant un balayage actif, une station localise un Point d'accés en transmettant une trame de requête d'enquête (poli) et attend une réponse d'enquête de la part de tous les Points d'accés qui sont à sa portée. Lorsque la station reçoit des réponses de balise/enquête, les données contenues à l'intérieur de chaque réponse balise/enquête permettent à la station d'ordonner les Points d'accés détectés en utilisant des attributs présents dans la balise, tels que l'intensité de signal reçu. Association/Synchronisation Une fois qu'une station a identifié un Point d'accés préféré, sa NIC doit s'associer (ou établir une connexion logique) avec le Point d'accés. L'association permet au Point d'accés d'allouer des ressources pour une NIC, et de 2888703 18 se synchroniser sur celle- ci. Lors de l'utilisation, la station envoie une trame requête d'association au Point d'accés préféré. La trame requête d'association transporte des informations concernant la NIC et le SSID du réseau auquel elle souhaite s'associer. A réception de la trame requête d'association, le Point d'accés préféré se demande s'il doit s'associer avec la NIC et, s'il accepte la requête d'association, le Point d'accés préféré réserve de l'espace mémoire et affecte un Association ID (AID) à la NIC de la station. Une fois le processus d'association achevé, la NIC de la station est à même d'envoyer des trames de données au Point d'accés. Toutefois, la NIC continue à balayer à la recherche d'autres trames balises provenant du Point d'accés afin de détecter si le signal provenant du Point d'accés est devenu trop faible pour maintenir les communications. La NIC utilise aussi le marqueur temporel des trames balises pour mettre à jour son horloge locale et, de ce fait, maintenir la synchronisation sur le Point d'accés et d'autres stations. Fragmentation Les protocoles LAN classiques utilisent des paquets de plusieurs centaines d'octets de long. Toutefois, les réseaux sans fil sont typiquement moins fiables que les réseaux câblés. Puisque la probabilité qu'une trame soit correctement transmise sur un réseau sans fil diminue avec la longueur de la trame, le standard 802.11 comprend un mécanisme de fragmentation et de ré-assemblage, lequel permet à des trames d'être fragmentées en morceaux plus petits ayant chacun sa propre somme de contrôle. Une fois qu'un canal a été acquis, des fragments multiples sont envoyés de façon consécutive dans une séquence connue sous le nom de "rafale de fragments". Économie d'énergie La fonction économie d'énergie du standard 802.11 permet à une NIC de conserver l'énergie de batterie en commutant du mode opérationnel en mode sommeil lorsqu'il n'y a pas besoin d'envoyer ni de recevoir des données. Lorsqu'elle est en mode sommeil, la NIC se réveille de façon périodique pour recevoir des transmissions de balises provenant d'un Point d'accès. Le paramètre TIM informe la NIC de la présence de données en attente la concernant dans le Point d'accés et s'il y a des trames de diffusion ou multicast en attente. La NIC apprend si du trafic unicast l'attend en regardant l'entrée correspondant à son AID dans la Traffic Indicator Map. Dans ce cas, la carte envoie un message d'interrogation (une trame PS-POLL) au Point d'accés afin de récupérer les messages mis en attente, la NIC reste éveillée jusqu'à ce que les messages lui soient transférés et ensuite retourne en mode veille. Lorsqu'au moins un récepteur associé est en mode d'économie d'énergie le point d'accés stocke également des trames de diffusion et multicast jusqu'à la prochaine trame balise DTIM. A la prochaine balise DTIM, lepoint d'accés annonce qu'il stocke du trafic multicast et de diffusion en utilisant le premier bit de la TIM MAP (AID 0). Immédiatement après, le point d'accés transmet le trafic multicast et de diffusion. De ce fait, un récepteur peut savoir qu'il y a du trafic multicast en attente, sans savoir si ce trafic est pour un groupe multicast qui l'intéresse. De plus, la transmission de trafic multicast n'est pas sécurisée par un mécanisme PSPOLL/ACK. Résumé de l'invention La présente invention porte sur un système et une méthode destinés à convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio. En particulier, la présente invention porte sur une passerelle permettant d'acheminer de façon dynamique des flux DVB-H d'intérêt jusqu'à des récepteurs n'ayant pas d'interface radio DVB-T ni DVB-H, mais ayant une interface filaire (Ethernet) ou radio (WiFi/WiMAX). Lorsqu'un récepteur possède une interface radio (WiFi/WiMAX), la présente invention utilise la fonction découpage du temps de DVB-H et la fonction économie d'énergie du standard 802.11 pour acheminer les flux DVB-H sur le récepteur d'une manière qui minimise sa consommation d'énergie de batterie tout en assurant la fiabilité de transfert de données. La présente invention s'adresse au système et à la méthode tels que définis dans les revendications indépendantes pour fournir une passerelle DVB-H/Ethernet ou WiFi/WiMAX. Des modes de réalisation supplémentaires de l'invention sont fournis dans les revendications dépendantes en annexe. Description et dessins Un mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit, à titre d'exemple uniquement, en référence aux figures qui l'accompagnent, sur lesquelles: la figure 6 est un schéma fonctionnel de l'architecture matérielle du système de la présente invention, lors de l'utilisation, le système n'étant connecté à un client LAN; et la figure 7 est un schéma fonctionnel des flots de données dans le système de la présente invention lorsqu'elle fonctionne dans un mode passerelle DVB-H à WiFi/WiMAX ou Ethernet basique; et dans un mode relayage MPEG-2. Description détaillée Par souci de brièveté, le système destiné à convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio sera connu à partir de maintenant sous le nom de passerelle. En se référant à la figure 7, la passerelle 300 comporte une antenne 302, un processeur 304, une mémoire vive 306, une interface LAN 308, une mémoire flash ou CF 310 et/ou un disque 312. La passerelle 300 a un certain nombre de modes opérationnels comprenant: (a) mode passerelle DVB-H à WiFi/WiMAX ou Ethernet basique; (b) mode économie d'énergie de LAN sans fil 802.11 en mode infrastructure; (c) mode querier IGMP; (d) mode décodage d'IP crypté ; (e) mode relais MPEG-2; et (f) mode passerelle pour relayer des flux élémentaires 15 MPEG-2 multiples. Ces modes opérationnels seront examinées plus en détail ci-dessous. Mode passerelle DVB-H à WiFi/WiMAX ou Ethernet Lors de l'utilisation, la passerelle 300 reçoit des requêtes d'abonnement à un groupe multicast (c.à-d. des messages IGMP/MLD) 314 par le biais de l'interface LAN 308 25 provenant d'un ou plusieurs dispositifs clients LAN 316. Ayant établi l'affiliation à un groupe multicast des dispositifs clients LAN 316, la passerelle 300 balaie le spectre RF à la recherche de tous canaux DVB-H disponibles (ou se syntonise sur un canal DVB-H présélectionné). 30 Lors de la détection et de la syntonisation à un canal DVBH, la passerelle 300 identifie les tables de signalisation PSI/SI (NIT, INT, PAT, PMT, etc.) dans le flux DVB-H du canal. La passerelle 300 utilise les informations contenues dans les tables de signalisation PSI/SI afin de déterminer si le cana]. DVB-H reçu contient une transmission relative àun des groupes multicast identifiés par les dispositifs clients LAN 316. Dans l'éventualité où le canal DVB-H reçu contient effectivement des données relatives à l'un des groupes multicast requis, la passerelle 300 utilise les tables de signalisation PSI/SI provenant du canal afin de permettre l'extraction de datagrammes IP spécifiques des sections MPE du transport stream MPEG-2 du canal. Par conséquent, la passerelle 300 se comporte comme un routeur multicast dynamique traditionnel. Cependant, au lieu de déterminer l'affiliation et la structure d'un arbre multicast par le biais de mécanismes PIM-DM ou DVRMP classiques, la passerelle 300 emploie des mécanismes standards de signalisation DVB-H et d'extraction de données pour décoder les tables PSI/SI provenant d'une transmission DVB-H reçue et route de ce fait les datagrammes IP contenus dans celles-ci jusqu'aux membres de groupes multicast appropriés. 2. Mode économie d'énergie de LAN à infrastructure 802.11 On a vu que les LAN 802.11 peuvent être classifiés en ad hoc ou en infrastructure . Lorsque la passerelle 300 route des datagrammes IP extraits d'un flux DVB-H jusqu'à un LAN 802.11 ad hoc, les datagrammes IP sont routés conformément au protocole 802.11. Cependant, lorsque la passerelle 300 route des trames jusqu'à un LAN 802.11 à interface, la passerelle 300 peut se comporter soit comme un client d'un Point d'accés, soit comme un Point d'accés. Lorsque la passerelle 300 se comporte comme un Point d'accés, la. passerelle 300 accomplit la fonctionnalité normale d'un Point d'accés 802.11 et, en particulier, met en uvre les opérations de transmission de trame balise économie d'énergie 802.11. Puisque le trafic de diffusion et multicast est envoyé en utilisant AIDO et que le trafic pour un groupe multicast donné n'est pas identifié de façon spécifique, la transmission de flux multicast à des LAN 802.11 en mode infrastructure est particulièrement inefficace pour à la fois maintenir la qualité des transferts de données et la conservation de l'énergie de batterie des dispositifs récepteurs. En effet, dans le cas ou plusieurs groupes (P) multicast d'origine DVB-H (c'est à dire transmis en rafale) sont routés par la passerelle, la présence de trafic multicast est annoncée globalement à chaque intervalle DTIM par l'AIDO de la TIM. Du fait de la transmission en rafales, le trafic multicast pour un groupe donné n'est présent que tous les N intervalles DTIM. Dans ces conditions, un récepteur intéressé par uniquement un groupe multicast sera réveillé à chaque intervalle DTIM et devra décoder le trafic de tous les P groupes multicast alors qu'un seul l'intéresse pour découvrir seulement une fois sur N qu'il y a du trafic intéressant pour lui. Cependant, cette situation peut être considérablement améliorée en utilisant une adaptation au protocole 802.11 qui étend la notion de l'Association ID (AID) 802.11 mentionnée précédemment à un groupe multicast, plutôt qu'à des NIC de stations individuelles. Cela permet l'identification (à partir de la Traffic Information Map (TIM) d'une balise) de canaux ayant du trafic à transmettre à des groupes multicast individuels. L'extension de l'Association ID (AID) 802.11 à un groupe multicast permet également la transmission des données sur un canal à tous les membres de groupes multicast pertinents sur le LAN, à réception d'une requête PS POLL provenant de l'un des dispositifs clients LAN 316 (par ex. le dispositif client LAN 316 qui a transmis le message Report IGMP pour le groupe multicast). Ce processus permet que la consommation d'énergie de batterie de dispositifs clients LAN individuels 316 durant la transmission de données dans plusieurs groupes multicast soit considérablement réduite, puisqu'un dispositif client LAN 316 aura la possibilité de se syntoniser sur un canal multicast uniquement aux moments où il y a du trafic multicast qui l'intéresse. De façon similaire, la qualité de transfert de données pourra être améliorée puisque les transferts seront fiabilisés par un des récepteurs qui se chargera de réclamer chaque trame multicast et de confirmer qu'elle a été bien reçue. Le mécanisme ci-dessus de transmission et de signalisation de trafic multicast peut être également appliqué à des Point d'accès traditionnels n'ayant pas de fonction de relayage DVB-H. 3. Mode querier IGMP La passerelle 300 peut également accomplir les fonctions traditionnelles d'un querier IGMP/MLD, à savoir la vérification continue de l'affiliation à un groupe multicast de ses dispositifs clients LAN filaires ou radio 316. 4. Mode décodage d'IP crypté La passerelle 300 extrait les datagrammes IP des flux DVB-H et les transmet aux récepteurs, que les flux IP soient cryptés ou non. Cependant, lorsque ces flux sont cryptés au niveau IP (IPSEC) ou pour toute autre technique, telle que OMA DRM, la passerelle 300 a une option, sélectionnable par l'utilisateur, lui permettant d'acquérir les informations permettant de décrypter les flux pour les transmettre en clair aux dispositifs clients LAN appropriés intéressés. 5. Mode relais MPEG-2 En se référant à la figure 7, lorsqu'elle fonctionne dans le mode DVB--H à WiFi/WiMAX ou Ethernet basique, une passerelle reçoit des données DVB-H et en extrait les datagrammes IP correspondant aux flux multicast demandés par les récepteurs. La passerelle 300 achemine de façon dynamique ces datagrammes sur les LAN ethernet ou WiFi/WiMAX. La passerelle 300 a également un mode relais MPEG-2 dans lequel elle relaie d'une manière sélective et dynamique les flux élémentaires MPEG-2 contenus dans un signal DVB-H reçu. Le principal but de cette procédure est de fournir à des dispositifs clients LAN un accès à, et une utilisation de, toutes les informations transportées par les transport streams MPEG-2 (et en particulier les informations de signalisation contenues dans ceux-ci), tout en évitant en même temps l'occupation de largeur de bande LAN par des flux élémentaires présents dans les transports stream et non requis sur les LAN. Les paramètres suivants sont utilisés pour identifier un flux élémentaire MPEG-2 donné à l'intérieur d'un transport stream DVB: DVB network id, (original network ID), transport stream id, packet identifier (PID). Les paquets MPEG-2 composant un flux élémentaire sont transportés à destination des clients LAN de l'une des façons suivantes. (a) dans une trame Ethernet ayant un ethertype identifiant MPEG-2; (b) dans une trame Logical Link Control (LLC) ayant une 20 Destination Service d'Access Point (DSAP) identifiant MPEG-2; (c) dans un datagramme IPv4 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2; (d) dans un datagramme IPv6 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2; (e) dans un datagramme User Datagram Protocol (UDP) 30 transporté dans un datagramme IPv4; ou (f) dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv6. Tous les paquets MPEG-2 provenant d'un flux élémentaire MPEG-2 donné sont transportés à une adresse multicast MAC commune. Cependant, ces paquets MPEG-2 sont également transportés à une adresse multicast IP commune lorsqu'ils sont transmis. (a) dans un datagramme IPv4 ayant un numéro de protocole 10 de transport identifiant MPEG-2; (b) dans un datagramme IPv6 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2; (c) dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv4; ou (d) dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv6. Lors de la transmission d'un datagramme provenant du transport stream MPEG-2 à une adresse multicast IP, la correspondance entre l'identificateur de flux élémentaire et l'adresse IP multicast est obtenue soit par calcul (par ex. dans les datagrammes IPv6 le calcul peut consister à concaténer à un préfixe multicast les valeurs des variables DVB identifiant le flux élémentaire). Pour IPv4, il est rappelé que l'espace d'adressage comporte 32 bits parmi lesquels 28 bits sont disponibles pour établir une distinction entre différentes adresses multicast (trafic de classe D). Un exemple de mise en correspondance entre un identifiant de flux élémentaires et l'adresse I:Pv4 multicast utilisée pour le transporter pourrait être: 2 bits (DN) pour identifier le réseau DVB, 13 bits (TS) pour identifier le transport stream et 13 bits (PID) pour identifier le packet identifier. Dans ce cas, les bits DN pourraient être obtenus à partir des deux derniers bits de l'ID de réseau DVB. De façon similaire, les bits TS pourraient être obtenus à partir des 13 derniers bits (parmi les 16 bits possibles) de l'ID de transport stream DVB. Finalement, le PID pourrait être obtenu à partir des 13 bits du packet identifier. Une autre façon de fournir la table de correspondance entre les identificateurs de flux élémentaire et une adresse multicast IP est de créer et de diffuser un service Electronic Service Guide (ESG) en IP UDP et Session Announcement Protocol (SAP). Un ESG fournit la table de correspondance entre les variables identifiant un flux élémentaire (ID de réseau DVB, ID de transport stream, PID) et une adresse multicast IP associée. Quel que soit le mécanisme utilisé par la passerelle 300 pour transporter des informations extraites d'un ensemble de transport stream jusqu'à un dispositif client LAN, la passerelle 300 associe une adresse IP avec chaque flux élémentaire MPEG-2. La passerelle 300 prend en compte l'activité IGMP ou MLD sur un LAN pour décider si elle transmet les transport streams MPEG-2 ou empêche la transmission des transport streams MPEG-2 sur le LAN. Cela garantit que seuls les flux élémentaires réellement requis sur le LAN sont relayés et que la largeur de bande du LAN n'est pas gaspillée par le transport de flux élémentaires MPEG-2 qui ne seraient pas utilisés pair les dispositifs clients LAN. Dans le cas d'une encapsulation IP/UDP, on utilise un numéro de port qui soit est un numéro fixe bien connu, soit est établi à partir du paramètre PID provenant du flux DVB-H (par ex. en ajoutant une constante au PID, laquelle constante est connue des récepteurs et de la passerelle 300). En résumé, une adresse IP multicast (MIPES) est toujours associée avec chaque flux élémentaire de chaque transport stream. L'adresse multicast (MIPES) est utilisée pour indiquer un intérêt pour un flux élémentaire donné en utilisant le protocole IGMP/MLD. L'adresse multicast est également utilisée pour encapsuler les données de flux élémentaires dans les cas d'encapsulation c, d, e et f. Dans tous les cas d'encapsulation (a à f) les données de flux élémentaire sont transportées en utilisant une adresse MAC destination MMACES dérivée de la MIPES tel que décrit dans le RFC1469 pour IPv4 et dans le RFC2464 pour IPv6. Le mode relayage MPEG-2 peut être implémenté pour tous les flux élémentaires MPEG-2, y compris ceux contenant des sections MPE, ou ceux transportant seulement des tables de signalisation. 6. Mode passerelle pour transport streams MPEG-2 multiples La passerelle 300 a une seule interface DVB-T/S et peut décoder seulement un canal radio unique. Par conséquent, une passerelle 300 peut décoder un seul transport stream MPEG-2 unique à un instant donné (c.-à-d. l'ensemble de tous les flux élémentaires compris dans ce transport stream MPEG-2). Afin de satisfaire les requêtes LAN concernant des données provenant de différents transports streams MPEG-2, il est possible d'installer plusieurs passerelles sur le LAN. Le protocole IP multicast A permet à une passerelle d'annoncer de façon périodique sur le LAN son propre identificateur et sa propre adresse IP unicast, ainsi que l'identificateur du transport stream MPEG-2 que la passerelle est en train de décoder. Chaque passerelle sera de ce fait au courant des transport streams MPEG-2 en cours de traitement par les autres passerelles et une passerelle donnée ne décodera un transport stream MPEG-2 donné que si aucune autre passerelle ne le fait pas déjà. Dans le cas d'une requête provenant d'un dispositif client LAN pour des données contenues dans un transport stream MPEG-2 qui n'a pas encore été décodé par une passerelle, une passerelle inoccupée annoncera sur le LAN (par le biais d'un message dans le protocole A) qu'elle décodera le transport stream MPEG-2 pertinent. Dans l'éventualité d'une collision dans laquelle deux passerelles ou plus annoncent qu'elles sont sur le point de décoder le même transport stream MPEG-2, la passerelle dont l'adresse IP est la plus petite décodera le transport stream MPEG-2. Dans ce cas, la passerelle pertinente continue d'annoncer qu'elle est en train de décoder le transport stream MPEG-2 et route les flux dudit transport stream MPEG-2 jusqu'aux membres de groupes multicast clients LAN appropriés. Si, après une certaine période de temps (fixée par défaut à trois fois la période de querier IGMP/MLD), aucun dispositif client LAN ne réclame des données provenant du transport stream MPEG-2 décodé par une passerelle, la passerelle annonce sur le LAN qu'elle va arrêter de décoder le transport stream. La passerelle devient ensuite disponible pour décoder d'autres transport streams MPEG-2 lorsque nécessaire. Le mécanisme décrit ici pour le DVB-H est également applicable au DVB-T, au DVB-S ou au DVB-C, qui ne différent que par leur interface physique. On peut modifier ou changer ce qui précède sans sortir de la portée de l'invention | Un système destiné à convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio comportant :un moyen pour recevoir des données de diffusion vidéo numérique composées de flux élémentaires et de données de signalisation ;un moyen pour identifier quels flux élémentaires sont requis par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio ;un moyen pour détecter et extraire les données de signalisation et n'importe lesquels des flux élémentaires requis des données de diffusion vidéo numérique reçues; etun moyen pour transmettre de façon dynamique les flux élémentaires extraits aux récepteurs filaires ou radio. | 1. Un système destiné à convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio comportant: un moyen pour recevoir des données de diffusion vidéo numérique composées de flux élémentaires et de données de signalisation; un moyen pour identifier quels flux élémentaires sont requis par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio; un moyen pour détecter et extraire les données de signalisation et n'importe lesquels des flux élémentaires requis des données de diffusion vidéo numérique reçues; et un moyen pour transmettre de façon dynamique les flux élémentaires extraits aux récepteurs filaires ou radio. 2. Un système tel que revendiqué dans la 1, dans lequel: les flux élémentaires comportent des datagrammes IP; le moyen pour identifier quels flux élémentaires sont requis par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio comporte un moyen pour utiliser les données de signalisation afin d'identifier des datagrammes IP dans les flux élémentaires et déterminer si les datagrammes IP sont requis par le ou les récepteurs filaires ou radio; le moyen pour détecter et extraire n'importe lesquels des flux élémentaires requis des données de diffusion vidéo numérique reçues comporte un moyen pour extraire des datagrammes IP des flux élémentaires; et le moyen pour transmettre de façon dynamique 15 les flux élémentaires extraits aux récepteurs filaires ou radio comporte un moyen pour transmettre les datagrammes IP extraits. 3. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le moyen pour identifier des récepteurs filaires ou radio comporte un moyen pour identifier un groupe multicast des données de diffusion vidéo numérique et un moyen de déterminer s'il y a des récepteurs filaires ou radio qui sont membres du groupe multicast. 4. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les données de signalisation comportent une table PSI/SI. 5. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les données de signalisation comportent une Network Information Table et une table de 5 notification IP/MAC. 6. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le système comporte un moyen pour vérifier de façon périodique une affiliation à un groupe multicast des récepteurs filaires ou radio. 7. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le système comporte: un moyen pour obtenir une clé de cryptage pour des données de diffusion vidéo numérique 20 cryptées; et un moyen pour employer la clé de cryptage afin de décrypter les données de diffusion vidéo numérique avant qu'elles soient transmises aux récepteurs filaires ou radio. 8. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, comportant un moyen pour transmettre des données MPEG-2 provenant des données de diffusion vidéo numérique reçues aux récepteurs filaires ou radio. 9. Un système tel que revendiqué dans la 8, dans lequel les données MPEG-2 comportent des paramètres de signalisation 5 MPEG-2. 10. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans une trame ayant un ethertype identifiant MPEG-2. 11. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans une trame LLC ayant un DSAP identifiant MPEG-2. 12. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme IPv4 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2. 13. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme IPv6 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2. 14. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme I1?v4. 15. Un système tel que revendiqué dans la 8 ou la 9, dans lequel les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv6. 16. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des 8 à 15, dans lequel le système comporte un moyen pour transmettre les données MPEG-2 à une adresse MAC commune. 17. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des 12 à 15, dans lequel le système comporte un moyen pour transmettre les données MPEG-2 à une adresse multicast IP. 18. Un système tel que revendiqué dans la 17, dans lequel le système comporte un moyen pour créer une diffusion de type ESG en IP ou SAP afin de former une correspondance entre chaque flux élémentaire transporté dans un réseau DVB MPEG-2 et l'adresse multicast IP associée utilisée pour le transporter dans un réseau IP. 19. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des 8 à 18, dans lequel le système comporte un moyen pour détecter une activité IGMP ou MLD et déterminer de ce fait s'il faut transmettre ou mettre fin à la transmission de données MPEG-2 ou de données IP extraites des données MPEG-2 aux récepteurs filaires ou radio. 20. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les récepteurs radio comportent des interfaces WiFi ou WiMAX et les récepteurs filaires comportent des interfaces Ethernet. 21. Un système tel que revendiqué selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les données de diffusion vidéo numérique sont DVB-H. 22 Un appareil destiné à convertir plusieurs signaux de diffusion vidéo numérique donnés en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio dans lequel l'appareil comporte plusieurs des systèmes revendiqués dans n'importe lesquelles des précédentes, dans lequel chacun des systèmes convertit l'un des signaux de diffusion vidéo numérique. 23. Un appareil tel que revendiqué dans la 22, dans lequel l'appareil comporte un moyen de garantir que le système dont l'adresse IP unicast est la plus petite 2888703 39 convertit un signal de diffusion vidéo numérique donné dans l'éventualité où deux systèmes ou plus tenteraient de décoder le même signal. 24. Une méthode pour convertir des données de diffusion vidéo numérique en une forme adaptée à leur réception par un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio comportant les étapes de: (a) syntonisation à un signal de diffusion vidéo numérique; (b) reception le signal de diffusion vidéo 15 numérique; (c) détection et extraire des données de signalisation du signal de diffusion vidéo numérique; (d) utilisation les données de signalisation afin d'identifier des récepteurs filaires ou radio appropriés; (e) extraction des datagrammes IP du signal de diffusion vidéo numérique; (f) transmission les datagrammes IP aux récepteurs filaires ou radio appropriés. 25. Une méthode telle que revendiquée dans la 24, dans laquelle l'étape (d) d'identification des récepteurs filaires ou radio appropriés comporte les étapes de: (dl) identification d'un groupe multicast pour les données de diffusion vidéo numérique; et (d2) détermination de la présence d'un ou plusieurs récepteurs filaires ou radio qui sont membres du groupe multicast. 26. Une méthode telle que revendiquée dans la 24 ou la 25, dans laquelle la méthode comporte l'étape supplémentaire (g) de vérifier de façon périodique une affiliation à un groupe multicast des récepteurs filaires ou radio. 27. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconquedes 24 à 26, dans laquelle la méthode comporte les étapes supplémentaires de: (d:3) obtention une clé de cryptage pour des données de diffusion vidéo numérique cryptées; et (d4) décryptage les données de diffusion vidéo numérique avec la clé de cryptage. 28. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 24 à 27, dans 10 laquelle la méthode comporte de plus l'étape (el) de transmission des données MPEG-2 aux récepteurs filaires ou radio. 29. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans une trame ayant un ethertype identifiant MPEG-2. 30. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans une trame LLC ayant un DSAP identifiant MPEG-2. 31. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme IPv4 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2. 32. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme IPv6 ayant un numéro de protocole de transport identifiant MPEG-2. 33. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv4. 34. Une méthode telle que revendiquée dans la 28, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises dans un datagramme UDP transporté dans un datagramme IPv6. 35. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 28 à 34, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises à une adresse MAC commune. 36. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 31 à 34, dans laquelle les données MPEG-2 sont transmises à une adresse multicast IP. 37. Une méthode telle que revendiquée dans la 36, dans laquelle la méthode comporte l'étape supplémentaire (e2) de former une correspondance entre un flux élémentaire des données MPEG-2 et l'adresse multicast IP en créant et diffusant ESG en IP et SAP. 38. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 28 à 37, dans laquelle la méthode comporte l'étape supplémentaire (e3) de détecter une activité IGMP ou MLD et de déterminer de ce fait s'il faut transmettre des données MPEG-2 aux récepteurs filaires ou radio. 39. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 24 à 38, dans laquelle les récepteurs radio comportent des interfaces WiFi ou WiMAX et les récepteurs filaires comportent des interfaces Ethernet. 40. Une méthode telle que revendiquée selon l'une quelconque des 24 à 39 dans laquelle les données de diffusion vidéo numérique sont DVB-H. 41. Une méthode pour convertir plusieurs signaux de diffusion vidéo numérique comportant la méthode revendiquée dans n'importe laquelle des 24 à 40, implémentée sur différents signaux de diffusion vidéo numérique. | H | H04 | H04N | H04N 7 | H04N 7/10 |
FR2891646 | A1 | PROCEDE ET DISPOSITIF EMBARQUE D'AIDE AU ROULAGE DANS UN AEROPORT. | 20,070,406 | Le procédé et le dispositif de la présente invention permet d'assister le responsable d'un mobile aéroportuaire (véhicule, aéronefs) pour le suivi des procédures de roulage qui lui sont assignées, que ce soit de façon explicite (consignes orales ou par datalink) ou implicite (réglementation, o consignes préalables), il permet aussi de surveiller le respect de ces procédures. Des informations et alertes sont générées dans les cas de suivi correct, et/ou de non-respect probable imminent ou avéré. Depuis que les systèmes TAWS Terrain Avoidance Warning System) en langue anglaise ont apporté ces dernières années une réduction significative des accidents de type CFITs (Controlled Flight Into Terrain) , la principale cause des accidents aériens devient maintenant les collisions au sol sur aéroport entre des avions avec d'autres mobiles (avion, véhicule) circulant sur cet aéroport. La principale raison, communément connue sous le vocable "Runway Incursion" ou "Runway Intrusion", correspond à la pénétration d'un mobile circulant à la surface d'un aéroport sur une voie de circulation (piste, taxiway, parking) sans autorisation préalable pour y pénétrer. De telles pénétrations non autorisées entraînent inéluctablement des risques de collision avec d'éventuels avions circulant (ou en cours de décollage ou d'atterrissage) sur ces voies de circulation. Ces risques résultent donc principalement du non-respect (en grande partie par inattention) des autorisations de roulage fournies par les autorités de contrôle aérien ou du trafic aéroportuaire. II est à noter que "Runway Incursion" correspond à la pénétration non autorisée sur une voie de circulation et que "Runway Intrusion" correspond à la pénétration non autorisée sur une voie de circulation déjà occupée par un autre mobile. L'augmentation continue du trafic aérien, et de la complexité des 35 aéroports favorise de plus en plus ces risques d'intrusion, et en conséquence un accroissement des risques de collision entre avions et mobiles. Selon les règles actuellement en vigueur, le roulage sur aéroport d'un mobile s'effectue à la demande du responsable d'un mobile, mais selon les autorisations fournies par les autorités de contrôle aérien ou du trafic aéroportuaire, en charge d'assurer l'écoulement organisé et sûr des mouvements au sol. Le responsable du mobile effectue librement le roulage de son mobile selon les autorisations obtenues. Jusqu'à présent, la surveillance des positions respectives des différents mobiles et les autorisations correspondantes est effectuée visuellement par les autorités de contrôle aérien ou du trafic aéroportuaire, très souvent avec l'aide de systèmes de surveillance, basés pour la plupart sur des radars de surveillance au sol de la surface aéroportuaire, et éventuellement complétés ces derniers temps par des systèmes sol de multilatération (utilisant les données en provenance des transpondeurs embarqués). Sur la base des informations de position fournies par ces systèmes, les autorités de contrôle aérien ou du trafic aéroportuaire élaborent leurs autorisations de roulage des différents mobiles selon un cheminement jusqu'à un point de report, où le mobile doit attendre et obtenir une nouvelle autorisation pour effectuer un nouveau mouvement. Les autorisations de roulage et leurs caractéristiques (cheminement, point de report obligatoire) sont très largement fournies par phonie (typiquement via un canal VHF), et sont prises mentalement en compte jusqu'à présent par le responsable du mobile, et rarement insérées dans les systèmes de bord. Récemment sur quelques aéroports et avec quelques compagnies aériennes, ces instructions peuvent être fournies par CPDLC (Controller-Pilot Data Link Communications) sous forme telles que PDC (PreDeparture Clearances) via un Datalink (canal VHF de données). Les consignes sont alors affichées sur un écran de bord (voire imprimées à bord), mais en général elles ne sont pas insérées au niveau des autres systèmes de bord. Dans ce cas, une telle insertion est néanmoins envisageable automatiquement ou, dans les 2 cas, manuellement par le responsable du mobile, à l'aide ou non de listes prédéfinies de cheminements. Les points de report sont systématiquement donnés pour le 35 franchissement des "taxiway holding position" (également appelés "Stopbars" ou "Holding points"), voire également des "taxiway intersection marking" tels que définis dans l'Annexe 14 de l'OACI. D'autres points de report peuvent être également utilisés par les autorités de contrôle. Le roulage étant laissé à la libre initiative du responsable du mobile jusqu'au point de report, le non-respect (principalement par inattention) du point de report ou du cheminement assigné peut entraîner les risques mentionnés ci-dessus de "Runway Incursion" ou "Runway Intrusion". Jusqu'à présent, aucun système n'est disponible à bord pour aider le pilote dans le suivi du cheminement assigné et surtout pour lui signaler tout franchissement d'un point de report obligatoire qu'il lui aurait été assigné ou non (par exemple suite à une erreur de cheminement). De telles fonctions ne sont assurées qu'au niveau du contrôle au sol. Il est donc fortement indispensable de mettre à la disposition du responsable du mobile des informations pour l'assister dans ces fonctions. Le brevet américain US 6,606,563 décrit un système d'alerte (sonore uniquement) signalant au pilote d'un avion quand la distance de son avion avec une piste ou plus généralement d'une zone est inférieure à une valeur prédéfinie. Même si le système décrit semble apporter une avancée pour signaler au pilote qu'il approche d'une piste, il ne permet pas d'aider le pilote dans le suivi du cheminement assigné et les alertes qu'il pourrait fournir ne sont pas liées à des points de report obligatoires qui ont été assignées par les autorités de contrôle aérien ou du trafic aéroportuaire. L'invention décrite par la suite a pour but d'apporter une solution permettant de réduire notablement ces risques de "Runway Incursion" ou "Runway Intrusion" par une aide de suivi des consignes de roulage qui ont été assignées au mobile, et/ou par une surveillance du respect de ces consignes de roulage. A cet effet, l'invention propose, un procédé d'assistance au responsable d'un mobile aéroportuaire au suivi des procédures de roulage dans l'aéroport, le mobile comportant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ayant: - une base de données (10) incluant: des données modélisant tout ou partie d'un environnement aéroportuaire (20), des données modélisant des caractéristiques du mobile (22), telles que dimensions, poids, caractéristiques de mobilité, .. des procédures prédéfinies de roulage sur l'aéroport (24), - au moins un dispositif état du mobile (26) configuré pour acquérir et déterminer les informations d'état du mobile; - au moins un dispositif procédures (29) configuré pour acquérir les procédures fournies de la part du responsable du mobile ou du responsable de l'aéroport; - un dispositif d'acquisition (45) configuré pour acquérir des informations complémentaires aux données modélisant l'aéroport ou des mises à jour de certaines de ces données; des moyens de calcul (28) exploitant la base de données et ses mises à jour; - des moyens de transcription graphique (30) ; - des moyens de génération d'alarmes sonores et visuelles (32) ; caractérisés en ce qu'il comporte au moins des étapes suivantes: détermination des procédures applicables au mobile parmi les procédures acquises et les procédures prédéfinies; - calcul à tout instant des écarts entre le comportement du mobile et les procédures applicables; transcription graphique de la progression du mobile au cours du roulage et des écarts par rapport aux procédures applicables; - déclenchement d'alertes visuelles et/ou sonores lorsqu'un seuil d'écart prédétermine est franchi. L'invention propose aussi un dispositif embarqué de mise en oeuvre du procédé d'assistance au responsable d'un mobile aéroportuaire au suivi des procédures de roulage dans l'aéroport, le mobile comportant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ayant: -une base de données incluant: des données modélisant tout ou partie d'un environnement aéroportuaire, des données modélisant des caractéristiques du mobile, telle que dimensions, poids, caractéristiques de mobilité, .. des procédures prédéfinies de roulage sur l'aéroport, - au moins un dispositif état du mobile (26) configuré pour acquérir et déterminer les informations d'état du mobile; - au moins un dispositif procédures (29) configuré pour acquérir les procédures fournies de la part du responsable du mobile ou du responsable 5 de l'aéroport; - un dispositif d'acquisition (45) configuré pour acquérir des informations complémentaires aux données modélisant l'aéroport ou des mises à jour de certaines de ces données; -des moyens de calcul (28) exploitant la base de données et ses 10 mises à jour; - des moyens de transcription graphique de la progression du mobile au cours du roulage et des écarts par rapport aux procédures applicables; - des moyens de génération d'alarmes sonores et visuelles. Les moyens de transcription graphique comportent un écran de bord sur lequel sont visualisés tout ou partie des éléments de l'environnement aéroportuaire à partir des données contenues dans la base de données ainsi que des informations d'alerte sous forme graphique et/ou textuelle; Les moyens de traitement ou de calcul assurent l'accès aux données, effectuent les mises à jour éventuelles de ces données, génèrent la représentation de l'environnement aéroportuaire à afficher et déterminent les informations et/ou des alertes éventuelles à présenter. L'état du mobile est notamment défini par sa position et éventuellement sa direction, et/ou de sa vitesse, perçues par des capteurs intégrés à ce mobile ou reçues par signaux extérieurs et mis à disposition. La base de données décrit, pour tout ou partie des éléments (en particulier tels que définis dans le document Eurocae ED 99: parking, taxiways, pistes, stop bars, ) d'un environnement aéroportuaire. Les informations et/ou les alertes sont fournies sous forme graphique sur un écran de bord (par changement de couleur), picturales (symboles) ou textuelle. L'aide au suivi de la procédure de roulage est fournie par affichage sur un écran à bord de ce mobile de la procédure de roulage à suivre et respecter. La surveillance du respect de ces consignes de roulage s'effectue 35 par affichage sur cet écran d'informations et d'alertes si nécessaire (sous forme graphique, symbolique ou textuelle) éventuellement associées avec des alertes sonores. Le dispositif est notamment destiné aux aéronefs au sol évoluant dans un aéroport, mais il est aussi applicable à tout autre type mobile 5 évoluant au sol dans les zones aéroportuaires. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après, de modes de réalisation donnés à titre d'exemple en regard des dessins dans lesquels: - la figure 1 représente un synoptique d'un dispositif pour la mise en o oeuvre du procédé d'aide au roulage selon l'invention; - la figure 2 représente une vue partielle d'un aéroport comportant une piste d'envol et des voies d'accès; - les figures 3a et 3b montrent le principe de détection du franchissement d'un stop bar par un aéronef; - la figure 4 montre des aéronefs et leurs cônes de progression dans un aéroport. La figure 1 représente un synoptique d'un dispositif embarqué dans un aéronef, pour la mise en oeuvre d'une procédure d'aide au roulage selon l'invention. Le dispositif comporte une base de données 10 ayant: - un sous-ensemble de données 20 de modélisation de l'aéroport incluant les caractéristiques géographiques, topologiques et/ou fonctionnelles des éléments de l'aéroport notamment, stand, parking, voies d'accès piste, pistes, voies de roulement, stop bars avec éventuellement des relations entre ces éléments notamment des liaisons fonctionnelles ou de connectivité géographique; - un sous-ensemble 22, de données de modélisation de l'aéronef (mobile) comportant des caractéristiques pertinentes telles que dimensions, poids, dynamique... de l'aéronef; - un sous-ensemble 24, comportant des procédures prédéfinies applicables à l'aéroport pour ce qui concerne les opérations de roulage. Le dispositif de la figure 1, selon l'invention, comporte en outre: - un dispositif d'acquisition et de détermination des informations d'état 26 du mobile fournissant à un calculateur 28 des informations notamment de position du mobile et éventuellement de sa direction, et/ou de sa vitesse; 2891646 7 - un dispositif d'affichage d'informations 30 liées à la procédure de roulage du mobile; - des émetteurs d'alarmes sonores et visuelles 32. - un dispositif d'acquisition des procédures applicables fournies au 5 mobile 29 à partir des procédures transmises par le responsable de l'aéroport 44 ou par le responsable du mobile 48. Ces informations transmises par le responsable de l'aéroport 44 ou par le responsable du mobile 48 sont reçues par différents moyens notamment par radio, connexions informatiques, capteurs ou interfaces homme/machine. Par exemple, les informations de procédures applicables sont obtenues par des moyens d'insertion de données par un opérateur. Ces informations peuvent avantageusement inclure des informations sur les autres mobiles de l'aéroport par exemple, nature, position, vitesse, cap. Les informations sur l'état du mobile 26 sont perçues par des capteurs d'état du mobile 50 intégrés au mobile ou reçues par des signaux extérieurs utilisés par le procédé. Ces informations peuvent inclure par exemple: - position, vitesse cap, taux de virage, accélérations du mobile; - capacité motrice, directrices et de freinage, temps de réponse. Le sous-ensemble de modélisation de l'aéroport de la base des données 10 reçoit à des fins de mise à jour et/ou de complétude des données de modélisation de l'aéroport 20 des informations sur l'état de l'aéroport 45 perçues par des capteurs d'état de l'aéroport 46 intégrés à ce mobile ou reçues par signaux extérieurs et utilisés dans le procédé selon l'invention. Ces informations peuvent inclure, outre les caractéristiques contenues dans la base de données embarquée toute modification des caractéristiques de l'aéroport par rapport à la base des données, applicable à chaque instant. Les informations de procédures applicables sont prédéfinies dans la base de données 24. Dans un premier aspect de l'invention, le procédé et le dispositif de cette invention ont pour but de surveiller le respect des autorisations de roulage, et plus particulièrement qu'un mobile ne franchisse pas un 'Stop Bar' situé sur un taxiway protégeant l'entrée sur une piste sans avoir reçu l'autorisation de pénétrer sur la piste de la part du contrôle de circulation de l'aéroport. La surveillance de respect des autorisations de roulage a pour but dans cet aspect de l'invention à fournir sur l'écran de bord, des informations et/ou des alertes signalant le franchissement d'un point de report, sous forme graphique (par changement de couleur), picturales (symboles) ou textuelle. Avantageusement les informations et/ou alertes sont fournies par anticipation avant franchissement. La surveillance de respect des autorisations de roulage consiste dans cet aspect de l'invention en: - la mise en oeuvre de la base de données contenant en plus d'éventuelles autres informations descriptives de l'environnement aéroportuaire, une description de différents points de report (typiquement les Stop bars) prédéfinis pour la surface aéroportuaire. Ces points de report sont représentés par un vecteur défini par les coordonnées géographiques des extrémités du vecteur ou, de la coordonnée géographique origine et d'une longueur (typiquement au moins égale à la largeur du taxiway auquel est associé ce stop bar), et d'une direction Dr (voir figure 2) indiquant le sens dans lequel le franchissement du point de report est soumis à autorisation (par exemple orienté de la gauche vers la droite d'un taxiway perpendiculairement à son axe en se dirigeant vers la piste correspondante). - la détermination de la position, de la direction et de la vitesse de déplacement du mobile à partir des informations d'état du mobile - la détection du franchissement d'un "stop bar" par les moyens de calcul lors d'un passage de l'aéronef d'un coté du segment à l'autre. La figure 2 représente une vue partielle d'un aéroport comportant une piste d'envol 56 et des voies d'accès 58, 60, à chacune des extrémités de la piste. La vue partielle de l'aéroport de la figure 2 montre un aéronef 62 roulant sur une des voies d'accès 58 à une extrémité de la piste d'envol. Les voies d'accès 58, 60 comportent respectivement un stop bar Sbl, Sb2. Les figures 3a et 3b montrent le principe de détection selon l'invention du franchissement d'un stop bar par un aéronef. La figure 3a montre un aéronef A roulant sur une voie d'accès vers une piste 92. La voie d'accès comporte un stop bar Sb délimitant une zone de cette voie vers la piste avec autorisation de franchissement. Le stop bar Sb est dans ce cas modélisé par un vecteur V2 ayant une origine SI et une extrémité S2. Les coordonnées géographiques de l'origine SI et de l'extrémité S2 de chaque stop bar se trouvent mémorisées dans la base de données du dispositif d'aide au suivi de la procédure de roulage. On considérera les vecteurs suivants(voir figure 3a) : Un vecteur VI ayant l'origine sur l'aéronef A et la fin sur l'origine S1 du stop bar Sb et le vecteur V2 ayant l'origine à l'origine S1 du stop bar et la fin à l'extrémité S2 du stop bar. La position géographique de l'aéronef est déterminée à tout moment par les moyens de positionnement du dispositif (par exemple GPS) et utilisée par le calculateur du dispositif de façon à déterminer le vecteur V1. Le calculateur détermine, grâce à la base de données comportant toutes les positons des stop bars, le vecteur V2. Le franchissement du stop bar Sb peut être déterminé par le changement de signe du produit vectoriel Pv =V1AV2. Le produit vectoriel V1AV2 est exprimé par la relation suivante: V1AV2 = module vecteur V1. module vecteur V2. sincp. vecteur u cp étant l'angle formé par les directions des deux vecteurs V1 et V2 cp étant compris entre 0 et n Le vecteur u étant un vecteur perpendiculaire au plan formé par les vecteurs VI et V2. sincp est égal à 0 lorsque les deux vecteurs V1 et V2 sont parallèles. Avantageusement le point origine du vecteur V2 peut être un point prédéfini quelconque situé entre SI et S2. (S2 non compris). Plus simplement dans le procédé d'aide selon l'invention, le franchissement du stop bar est détecté par le changement de signe du sincp, cp étant l'angle formé par les directions des deux vecteurs V1 et V2. Selon ce dernier principe, le procédé de détection du franchissement du stop bar par l'aéronef comporte les étapes suivantes: - détermination de la position géographique de l'aéronef A (ou mobile) à tout moment par les moyens de positionnement du dispositif (par 35 exemple GPS) ; détermination par calcul de la direction du vecteur V1; - détermination par calcul de la direction du vecteur V2; - calcul de sinp, cp étant l'angle formé par les directions des deux vecteurs V1 et V2 cp étant compris entre 0 et n. Le dispositif selon l'invention détecte le changement de signe du sincp, et génère une alerte consistant, en ce cas, en l'affichage immédiat d'un message textuel indiquant au pilote la piste protégée par le stop bar franchi. La réaction attendue du pilote est l'arrêt de l'aéronef pour vérification de l'autorisation dont il dispose (ou non) de pénétrer sur la piste protégée par le stop bar. Cette alerte peut éventuellement être inhibée sur réception préalable d'une autorisation fournie par le contrôle (et entrée dans le système automatiquement si celle-ci a été reçue par exemple par datalink ou, par le pilote suite à une consigne reçue préalablement par exemple oralement ou par écrit) Les points de report dans le cheminement de l'aéronef dans l'aéroport peuvent être: - soit prédéterminés dans la base de données sous forme de vecteurs - soit avantageusement établis en "dynamique" à bord à partir des informations de la base de données comme suit: É Identification de tous les stop bars d'un aéroport, et de leurs associations avec des pistes dans une base de données, avec leurs coordonnées géographiques des stop bars, et description des points de report sous forme de segment de ligne. É Identification par calcul du sens redouté de "franchissement sans autorisation" en comparant la position relative de tous les stop bar associés à une même piste avec cette piste, afin de donner le sens à chaque segment de ligne pour décrire les points de report comme des vecteurs. Dans une version améliorant le procédé d'aide au roulage selon l'invention représentée à la figure 3b, une anticipation du franchissement d'un stop bar Sb est déterminé en calculant le taux de variation Tv du produit vectoriel VIAV2 décrit précédemment pour déclencher une alerte. La figure 3b montre l'aéronef A dans une position p1 donnant lieu à un vecteur Vpl entre l'aéronef et l'origine S1 du stop bar, puis dans une position suivante p2 dans son déplacement vers le stop bar. dans la positon p1 de l'aéronef, on calcule le produit vectoriel Pvl Pvl = Vp1AV2 dans la positon p2 de l'aéronef, on calcule le produit vectoriel Pv2 Pv2 = Vp2 V2 Puis on détermine le taux de variation Tv de Pv2 par rapport à Pvi Une alerte de criticité inférieure peut être aussi générée lorsque le o taux de variation Tv du produit vectoriel Pv lors du déplacement du mobile conduit à un franchissement du stop bar dans un délai de sécurité prédéfini. Par exemple ce délai peut être de 7 secondes correspondant à un temps admis, somme du temps de réaction du pilote et du temps d'arrêt de l'aéronef. Avantageusement ce délai de sécurité peut être déterminé en fonction de la vitesse de l'aéronef (ou du mobile). Dans les dispositifs selon l'invention, le calculateur associé au dispositif détermine la présence des tous les stop bars de l'aéroport puis effectue les calculs en considérant tous ces stop bars pour déterminer le stop bar risquant d'être franchis. Dans une version améliorant le procédé selon l'invention, comportant l'avantage de limiter le nombre des calculs effectués par le dispositif d'aide au roulage, le ou les stop bar vers lesquels l'aéronef se dirige, sont identifiés par leur présence dans un cône de progression de l'aéronef de plusieurs degrés d'ouverture 6, typiquement 15 degrés, devant l'aéronef, de part et d'autre de son cap et centré sur l'aéronef. Les calculs de franchissement de stop bar se font alors par rapport aux stop bars identifiés par ce procédé. La figure 4 montre des aéronefs et leurs cônes de progression dans un aéroport comportant des pistes 100, 102 et des voies d'accès 104, 106, 108, 110... aux pistes ayant un respectif stop bar Sbl, Sb2, Sb3...Sbn. Un aéronef B se dirigeant vers une voie d'accès 104 selon une direction et une vitesse représentée par le vecteur Dv. Le stop bar Sbl vers lequel l'aéronef B se dirige est identifié par le dispositif d'aide embarqué par sa présence dans un cône de progression Cv, l'axe du cône de progression étant colinéaire avec le vecteur Dv selon la direction de déplacement de l'aéronef B. Le dispositif effectue les calculs de prédiction de franchissement du stop bar Sbl Dans une réalisation du procédé, le cône de progression Cv a un angle d'ouverture e de 15 degrés et un rayon de longueur R1, par exemple 5 100 mètres. Pour améliorer la sécurité de détection du franchissement des stop bars, le rayon du cône de progression Dv est rendu variable en fonction de la vitesse de l'aéronef. Ainsi, une vitesse plus importante de l'aéronef conduit à un cône de progression ayant un rayon plus important R2 de façon à augmenter la portée de détection des stop bars plus éloignés mais pouvant être atteint rapidement du fait de la vitesse de l'aéronef. Le cône de progression peut être incurvé dans le sens du virage de l'aéronef. La figure 4 montre un autre aéronef C présentant un cône de progression Ci incurve selon le mouvement de déplacement de l'aéronef C effectuant un virage et se déplaçant selon une trajectoire incurvée représentée par le vecteur Di. Dans cette configuration le dispositif détecte le stop bar Sb2 situé dans un cône de progression incurve Ci selon la trajectoire de l'aéronef ce qui assure une prédiction fiable du franchissement des stop bars par l'aéronef effectuant un virage. Au delà de la surveillance des autorisations de roulage, la surveillance de respect des procédures de roulage consiste plus généralement en la comparaison du comportement du mobile et des caractéristiques procédurales É vitesse limitée sur un segment É cohérence de la position du mobile avec l'élément d'aéroport Lorsqu'un seuil d'écart de comportement est franchi le responsable est alerté par un moyen visuel (couleur, texte, symbole) donnant intuitivement la nature du non-respect I de l'écart et de sa valeur. Dans cet aspect de l'invention, le procédé ou le dispositif nécessite l'acquisition ou la modélisation d'informations complémentaires pertinentes sur le mobile, telles que: dimensions, poids, cap, taux de virage, accélérations capacité motrice, directrices et de freinage, temps de réponse L'aide au suivi des procédures de roulage comporte usuellement l'affichage de l'aéroport sous forme graphique sur un écran dans le poste de conduite du mobile, grâce à un processeur exploitant la base de données et les combinant avec les informations sur l'état de l'aéroport et du mobile. La position du mobile est identifiée par rapport à la carte d'aéroport. L'affichage sur l'écran de bord peut comporter plusieurs modes pour présenter l'information de la façon la plus pertinente: orientation, échelle, sélection des éléments affichés... Les procédures de roulage sont décrites: o. soit par une liste chaînée d'élément de l'aéroport qui constituent le cheminement choisi ou assigné au mobile. La chaîne n'est pas nécessairement continue. soit par un ensemble de points constituant des étapes ou point de report du cheminement choisi ou assigné au mobile. Les points peuvent être définis géographiquement indépendamment des éléments de la base de données ou connectés à des éléments de la base de données. Les éléments ont des caractéristiques procédurales associés: début de segment, fin de segment, niveau d'autorisation ou la liberté assignée au mobile sur chaque segment, point de report ou de demande d'autorisation de franchissement au responsable de l'aéroport, sens autorisé, contrainte de franchissement, .... Les procédures de roulage peuvent avantageusement être affichées sur la carte d'aéroport, en utilisant des couleurs, symboles, informations textuelles ou élément indiquant clairement au responsable du mobile les actions à accomplir, soumise à autorisation ou interdites. D'autres moyens d'aide au suivi de la procédure peuvent être employés en complément ou à la place de l'écran telles que des moyens devisualisations tête haute ou des indications visuelles ou sonores. L'assistance au suivi consiste en la transcription graphique (éventuellement complémentée ou remplacée par des informations orales) de la progression du mobile dans le roulage et des écarts à tout instant entre le comportement du mobile et la procédure applicable. Par exemple sous la forme d'une indication d'erreur de position entre mobile et procédure | L'invention concerne un procédé d'assistance au responsable d'un mobile aéroportuaire au suivi des procédures de roulage dans l'aéroport, le mobile comportant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ayant :- une base de données (10) incluant:des données modélisant tout ou partie d'un environnement aéroportuaire,- un ou plusieurs dispositifs d'acquisition des procédures applicables à l'opération de roulage sur l'aéroport- un ou plusieurs dispositifs (26) configuré(s) pour acquérir et déterminer des informations d'état du mobile ;- des moyens de calcul (28) exploitant la base des données ;- des moyens de transcription graphique (30) et d'alarmes (32) ; Le procédé d'assistance comporte au moins des étapes suivantes :- détermination des procédures applicables ;- calcul à tout instant des écarts entre le comportement du mobile et les procédures applicables ;- transcription graphique de la progression du mobile au cours du roulage et des écarts par rapport aux procédures applicables ;- déclenchement d'alertes visuelles et/ou sonores lorsqu'un seuil d'écart prédéterminé est franchi.Application : aide au suivi et à la surveillance du respect des procédures de roulage d'un mobile sur un aéroport. | 1. Procédé d'assistance au responsable d'un mobile aéroportuaire au suivi des procédures de roulage dans l'aéroport, le mobile comportant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé ayant: - une base de données (10) incluant: des données modélisant tout ou partie d'un environnement aéroportuaire (20), des données modélisant des caractéristiques du mobile (22), telles que dimensions, poids, caractéristiques de mobilité, .. des procédures prédéfinies de roulage sur l'aéroport (24), - au moins un dispositif état du mobile (26) configuré pour acquérir et déterminer les informations d'état du mobile; - au moins un dispositif procédures (29) configuré pour acquérir les procédures fournies de la part du responsable du mobile ou du responsable de l'aéroport; - un dispositif d'acquisition (45) configuré pour acquérir des informations complémentaires aux données modélisant l'aéroport ou des mises à jour de certaines de ces données; des moyens de calcul (28) exploitant la base de données et ses mises à jour; - des moyens de transcription graphique (30) ; - des moyens de génération d'alarmes sonores et visuelles (32) ; caractérisés en ce qu'il comporte au moins des étapes suivantes: détermination des procédures applicables au mobile parmi les procédures acquises et les procédures prédéfinies; - calcul à tout instant des écarts entre le comportement du mobile et les procédures applicables; transcription graphique de la progression du mobile au cours du roulage et des écarts par rapport aux procédures applicables; - déclenchement d'alertes visuelles et/ou sonores lorsqu'un seuil 35 d'écart prédétermine est franchi. 2. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de transcription graphique comportent un écran de bord sur lequel sont visualisés tout ou partie des éléments de l'environnement aéroportuaire à partir des données contenues dans la base de données(10) ainsi que des informations d'alerte sous forme graphique et/ou textuelle. 3. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de traitement ou de calcul (28) assurent l'accès aux données, effectuent les mises à jour éventuelles de ces données, génèrent la représentation de l'environnement aéroportuaire à afficher et déterminent les informations et/ou des alertes à présenter. 4. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'état du mobile est notamment défini par sa position, sa direction, et/ou de sa vitesse, perçues par des capteurs intégrés à ce mobile (50) ou reçues par signaux extérieurs et mis à disposition. 5. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'aide est fournie par affichage sur un écran (30) à bord du mobile de la procédure de roulage à suivre et respecter. 6. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une surveillance du respect des consignes de roulage est effectuée par l'affichage sur l'écran de bord d'informations et d'alertes sous forme graphique, symbolique ou textuelle éventuellement associées avec des alertes sonores. 7. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les informations et/ou alertes sont fournies par anticipation notamment avant le franchissement d'un point de report. 8. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les informations de procédures applicables sont reçues par radio. 9. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les informations de procédures applicables sont obtenues par des moyens d'insertion de données par un opérateur. 10. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les informations de procédures applicables sont prédéfinies dans la base de données (24). 11. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'une surveillance de respect des autorisations de roulage comporte des étapes de: - mise en oeuvre de la base de données (10) contenant en plus d'éventuelles autres informations descriptives de l'environnement aéroportuaire, une description de différents points de report (typiquement les stop bars Sb) prédéfinis pour la surface aéroportuaire, ces points de report étant représentés par un vecteur défini par les coordonnées géographiques des extrémités du vecteur ou, de la coordonnée géographique origine et d'une longueur, et d'une direction (Dr) indiquant le sens dans lequel le franchissement du point de report est soumis à autorisation. - détermination de la position, de la direction et de la vitesse de déplacement du mobile à partir des informations d'état du mobile détection du franchissement d'un stop bar par les moyens de calcul lors d'un passage du mobile d'un coté du segment à l'autre. 12. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le stop bar (Sb) est modélisé par vecteur V2 ayant une origine SI et une extrémité S2, les coordonnées géographiques de l'origine S1 et de l'extrémité S2 de chaque vecteur se trouvant mémorisées dans la base de données du dispositif d'aide au suivi de la procédure de roulage. 13. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 12, caractérisé en ce que la détection du franchissement d'un stop bar (Sb) par le mobile est déterminée par le changement de signe du produit vectoriel Pv = VIAV2, le vecteur V1 ayant l'origine sur le mobile (A) et la fin sur l'origine S1 du vecteur V2. 14. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 12, caractérisé en ce que franchissement du stop bar est détecté par le changement de signe du sincp, cf) étant l'angle formé par les directions des deux vecteurs V1 et V2, le vecteur VI ayant l'origine sur le mobile et la fin sur l'origine SI du vecteur V2. 15. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 13, caractérisé en ce que la détection du franchissement du stop bar par le mobile comporte au moins les étapes suivantes: détermination de la position géographique du mobile (A) à tout moment par les moyens de positionnement du dispositif (par exemple GPS) ; détermination par calcul de la direction du vecteur V1; - détermination par calcul de la direction du vecteur V2; - calcul de sincp, ci) étant l'angle formé par les directions des deux 25 vecteurs VI et V2, cp étant compris entre 0 et n - détection du changement de signe du sincp. 16. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon les 12 à 15, caractérisé en ce que l'alerte de franchissement d'un stop bar est inhibée sur réception préalable d'une autorisation fournie par le contrôle (ou le responsable de l'aéroport). 17 Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon les 16, caractérisé en ce que l'autorisation de franchissement est entrée dans le dispositif par le pilote suite à une consigne reçue préalablement oralement ou par écrit. 18. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon l'une des 11 à 17, caractérisé en ce qu'une anticipation du franchissement d'un stop bar Sb est déterminé en calculant le taux de variation Tv du produit vectoriel V1AV2 pour déclencher une alerte. 19. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 18, caractérisé en ce que une alerte de criticité inférieure est générée lorsque le taux de variation Tv du produit vectoriel V1AV2 conduit à un franchissement du stop bar dans un délai de sécurité prédéfini. 20. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 19, caractérisé en ce que le délai de sécurité peut être de l'ordre de 7 secondes correspondant à un temps prédéfini, somme du temps de réaction du pilote et du temps d'arrêt du mobile. 21. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 19, caractérisé en ce que le délai de sécurité est déterminé en fonction de la vitesse du mobile. 22. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon les 10 à 21, caractérisé en ce que les stop bars (Sb, Sbl, Sb2, 25...Sbn) vers lesquels le mobile (A, B, C) se dirige, sont identifiés par leur présence dans un cône de progression (Cv, Ci) de l'aéronef de plusieurs degrés d'ouverture 8. 23. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon la 20, caractérisé en ce que le cône de progression Cv a un angle d'ouverture 8 de 15 degrés et un rayon de longueur RI de 100 mètres. 24. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon les 22 ou 23, caractérisé en ce que le cône de progression (Ci) est incurvé dans le sens d'un virage du mobile. 25. Procédé d'aide au suivi des procédures de roulage selon les 2 à 24, caractérisé en ce que l'affichage sur l'écran de bord peut comporter plusieurs modes pour présenter l'information de la façon la plus pertinente: orientation, échelle, sélection des éléments affichés. 26. Dispositif embarqué de mise en oeuvre du procédé d'aide au suivi des procédures de roulage d'un mobile aéroportuaire selon l'une des 1 à 25, caractérisé en ce qu'il comporte: -une base de données (10) incluant: des données modélisant tout ou partie d'un environnement aéroportuaire (20), des données modélisant des caractéristiques du mobile, telle que dimensions, poids, caractéristiques de mobilité, .. des procédures prédéfinies de roulage sur l'aéroport (24) ; - au moins un dispositif état du mobile (26) configuré pour acquérir et déterminer les informations d'état du mobile; - au moins un dispositif procédures (29) configuré pour acquérir les procédures fournies de la part du responsable du mobile ou du responsable de l'aéroport; - un dispositif d'acquisition (45) configuré pour acquérir des informations complémentaires au données modélisant l'aéroport ou des mises à jour de certaines de ces données; des moyens de calcul (28) exploitant la base de données et ses mises à jour; - des moyens de transcription graphique (30) de la progression du mobile au cours du roulage et des écarts par rapport aux procédures applicables; - des moyens de génération d'alarmes sonores et visuelles. 27. Dispositif embarqué selon la 26, caractérisé en ce que le dispositif comporte une base de données (10) ayant: - un sous-ensemble de données (20) de modélisation de l'aéroport incluant les caractéristiques géographiques, topologiques ou fonctionnelles des éléments de l'aéroport notamment, voies d'accès piste, pistes, voies de roulement, stop bars; 28. Dispositif embarqué selon l'une des 26 ou 27, 5 caractérisé en ce que le dispositif comporte une base de données (10) ayant: - un sous-ensemble (22) de données de modélisation de l'aéronef (mobile) comportant des caractéristiques pertinentes telles que dimensions, poids, dynamique... de l'aéronef; 29. Dispositif embarqué selon l'une des 26 à 28, caractérisé en ce que le dispositif comporte une base de données (10) ayant: - un sous-ensemble (24), comportant des procédures prédéfinies de 15 roulage applicables à l'aéroport, | G,B | G08,B64 | G08G,B64D,B64F | G08G 1,B64D 43,B64F 1 | G08G 1/0968,B64D 43/00,B64F 1/36 |
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