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FR2890295
A1
DISPOSITIF DE CONDITIONNEMENT DE PRODUIT COSMETIQUE FLUIDE A APPLICATEUR INTEGRE
20,070,309
L'invention concerne un dispositif de conditionnement de produit cosmétique fluide (liquide, ou pâteux c'est-à-dire plus visqueux qu'un liquide) à applicateur intégré. Elle vise notamment, mais pas exclusivement, les crèmes de soin pour le corps ou le visage, les fonds de teint ou les fards à joues, voire les 15 flacons de mascara ou de gloss. L'application d'un produit de maquillage ou de soin pour le visage, liquide ou pâteux, se fait souvent à l'aide d'un organe d'application tel qu'une spatule, une éponge, une brosse voire un pinceau, selon la nature ou la consistance du produit considéré. Celle des produits pour le corps se fait par contre souvent à la main. Rares sont les dispositifs de conditionnement de produit de maquillage qui permettent d'éviter d'avoir à finir le maquillage au doigt, compte tenu de la présence fréquente d'un excès de produit qu'il convient d'étaler après son application. On connaît des dispositifs de conditionnement de produit cosmétique comportant un flacon dans lequel est ménagé un réservoir de produit (défini en pratique par la paroi interne de ce flacon, mais qui peut en variante être défini par une enveloppe interne rapportée à ce flacon), un applicateur terminé par un organe d'application et adapté à être plongé dans le réservoir (en configuration fermée de repos ou de non-utilisation) , et un capot adapté à fermer le flacon, par vissage ou clipsage notamment (dans cette même configuration fermée). Dans la configuration fermée du dispositif, l'applicateur plonge en pratique, au moins par son organe d'application, sous le niveau du produit contenu dans le réservoir. Il en résulte une absence complète de contrôle sur la quantité de produit prélevé lorsque l'applicateur est retiré du réservoir, ce qui se traduit le plus souvent par le fait que le produit est en excès sur l'organe d'application, voire sur le reste de l'applicateur. C'est pourquoi, il est connu de prévoir un essoreur à la sortie du réservoir, c'est-à-dire une courte jupe descendant vers le fond du réservoir et dont au moins un bord inférieur racle l'applicateur et l'organe d'application lors de sa sortie; cet essoreur sert à enlever l'excès de produit au cours du retrait de l'applicateur hors du réservoir. Toutefois, la présence d'un tel essoreur a notamment pour inconvénient qu'il faut adopter pour l'organe d'application une forme permettant un tel essorage et que la succession d'un grand nombre de mouvements de l'applicateur vis-à-vis du réservoir, donc un grand nombre d'essorages, conduit en pratique à une détérioration de l'organe d'application. L'invention a pour objet de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de conditionnement de produit cosmétique fluide, avantageusement un produit de maquillage, comportant un applicateur intégré et capable, lorsque le produit est liquide ou pâteux, de bien contrôler la quantité de produit prélevé par l'applicateur, au moyen de son organe d'application, sans toutefois nécessiter la présence d'un essoreur et donc d'échapper aux inconvénients d'un tel essoreur. L'invention propose à cet effet un dispositif de conditionnement pour produit cosmétique fluide, comportant un réservoir contenant ce produit cosmétique et muni d'un fond, d'une paroi latérale raccordée à ce fond et d'un col raccordé à cette paroi latérale à l'opposé de ce fond, et un applicateur muni en une extrémité libre d'un organe d'application adapté, dans une configuration de repos vis-à-vis de ce réservoir, à être en contact avec le produit, caractérisé en ce que ce réservoir comporte en outre une jupe longitudinale centrale s'étendant depuis le bord interne de ce col vers le fond, cette jupe étant munie d'une portion inférieure conformée, en fonction dudit produit fluide, de manière à maintenir le niveau de ce produit à un niveau sensiblement constant par rapport au fond, en dessous du niveau de ce produit entre la jupe et la paroi latérale, grâce à quoi l'organe d'application se charge, dans la configuration de repos, d'une quantité contrôlée dudit produit. Ainsi, l'invention garantit que, indépendamment du niveau du produit dans l'espace délimité entre la jupe et la paroi latérale, le niveau de produit reste le même en bas d'une zone centrale dans laquelle l'organe d'application pénètre en se chargeant d'une dose contrôlée. La conformation de la portion inférieure de la jupe longitudinale qui maintient le niveau de produit, dans cette jupe, à un niveau sensiblement 10 constant peut notamment concerner la géométrie et/ou l'état de surface de cette portion inférieure, compte tenu de la viscosité du produit. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer: une portion inférieure formée d'une extrémité de la jupe s'arrêtant à une distance non nulle du fond du réservoir, la section transversale interne de cette extrémité inférieure et/ou l'état de surface interne de cette jupe s'opposant à une remontée significative du produit à l'intérieur de la jupe au-delà du niveau du bord de cette extrémité ; dans cette configuration, l'extrémité inférieure peut, ou non, être reliée par des éléments de maintien au fond ou à la paroi du réservoir; en variante, la section interne et l'état de surface interne présentent des variations qui s'opposent à la remontée du produit au-delà d'un niveau qui se trouve au-dessus du bord de ladite extrémité ; une portion inférieure (qui s'étend ou non jusqu'au fond) en présentant des perforations de formes quelconques qui permettent la pénétration radiale du produit vers l'intérieur de cette portion inférieure, la section transversale interne et/ou l'état de surface interne de cette jupe, au-dessus des perforations, s'opposant à la remontée du produit, au-dessus d'un niveau situé au-dessus de ces perforations. Ce dispositif de conditionnement met ainsi en oeuvre un élément qui peut présenter des similitudes avec un essoreur, mais il importe de noter que la jupe longitudinale n'a, selon l'invention, aucun rôle d'essorage, puisque cette jupe sert principalement, selon l'invention, à définir un niveau de produit sensiblement constant, grâce à un effet de barrière compte tenu de la viscosité du produit fluide, même lorsque le niveau du produit dans l'espace entourant la jupe est situé au dessus. On peut admettre qu'un tel principe de maintenir un faible niveau de produit au fond d'une zone centrale d'un réservoir était déjà connu dans d'autres applications, ainsi que cela ressort du document US 3 464 599. Toutefois, il convient de noter que ce document concerne un réservoir d'encre, ce qui correspond à un domaine très différent de celui des produits cosmétiques, puisque, notamment, la notion d'applicateur intégré ayant une configuration de repos prédéterminée n'y a aucun sens pratique. En outre, ce document vise à éviter les éclaboussures en minimisant la quantité de produit accessible à un organe d'application et ne se préoccupe donc pas de permettre un chargement contrôlé d'un organe d'application en un produit donné. De manière générale, ce document préconise une cuvette dont le fond reçoit une faible quantité de produit, grâce au fait que cette cuvette descend à proximité immédiate du fond, en sorte de gêner l'accès du produit vers le fond de cette cuvette. Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'invention, l'organe d'application est conformé de manière, dans la configuration de repos, à ne traverser ledit niveau sensiblement constant que par une extrémité inférieure mais à pouvoir se charger en produit par capillarité à partir de cette extrémité. En pratique, il existe des cas (produits anti-rides, anti-cernes, ou produits de soins ponctuels) où l'organe d'application n'est destiné qu'à prélever de faibles quantités de produit; cela est réalisé selon l'invention malgré la faible section transversale de la jupe, par simple contact de l'extrémité de cet organe d'application avec le produit. Par contre, lorsqu'on souhaite prélever de plus grandes quantités de produit, le phénomène de capillarité permet que l'organe d'application se charge dans son volume, par absorption à partir de sa surface en contact avec le produit. 2890295 5 Dans ce qui suit, l'espace situé entre la jupe et la partie latérale de la jupe est appelé espace annulaire ou périphérique pour signifier qu'il entoure la jupe. Toutefois, cela ne saurait impliquer que cet espace est délimité par des cercles, ni même que cet espace existe tout autour de la jupe (celle-ci peut éventuellement être localement reliée à la paroi latérale). Selon des caractéristiques préférées de l'invention, éventuellement combinées: - l'organe d'application est un pinceau à poils longitudinaux, ce qui correspond à une forme d'organe d'application bien connue dans le domaine des cosmétiques; or il se trouve que cette forme se prête bien à un chargement par capillarité ; de manière préférée, ces poils longitudinaux dépassent sous ledit niveau sensiblement constant d'au plus un quart de leur longueur, voire d'au plus 10% de cette longueur (il s'agit ici d'une relation géométrique valable pour la grande majorité des poils, ce qui n'empêche pas qu'elle ne soit pas réalisée pour certains des poils), - en variante, l'organe d'application est une mousse à pores ouverts, ce qui correspond à une configuration qui peut avoir d'autres avantages, - la jupe est conformée, en fonction de l'organe d'application, en sorte d'enserrer latéralement au moins une partie de l'organe d'application en configuration de repos, ce qui peut avoir comme intérêt, dans le cas d'un pinceau, de bien maintenir les poils parallèles les uns aux autres et peut favoriser la remontée de produit le long des poils vers leurs racines, par capillarité, - la jupe définit un espace central dont la section diminue entre le col et ledit niveau sensiblement constant, ce qui se traduit par le fait que la jupe joue un rôle de guidage d'autant plus ferme que l'applicateur est engagé à fond dans le réservoir, - le réservoir est conçu en sorte de permettre, de façon transitoire, une entrée d'air au dessus du niveau de produit entre la jupe et la paroi latérale, ce qui permet de minimiser les effets de retenue du produit dans l'espace annulaire (ou périphérique), autour de la jupe, en raison d'un quelconque effet de succion en raison de la faible pression d'air au dessus du produit dans cet espace annulaire, - le réservoir et l'applicateur sont conformés l'un en fonction de l'autre de telle sorte que le mouvement de l'applicateur vers le fond du réservoir provoque un piégeage d'air auprès de l'organe d'application puis un refoulement de cet air sous le niveau de produit sensiblement constant au travers de la portion inférieure de la jupe; on obtient ainsi un phénomène de pompage qui, comme dans une pompe à vélo, provoque une insufflation d'air qui contribue à ramener la pression d'air au dessus du produit dans l'espace annulaire à la pression atmosphérique, - en variante préférée, le réservoir est muni d'une zone de paroi conformée en sorte de permettre une mise en communication transitoire, avec l'extérieur, de l'air situé au-dessus du produit entre la jupe et la paroi latérale, ce qui s'avère plus facile à contrôler, - ladite zone de réservoir comporte un clapet de mise en communication manoeuvrable à volonté, - c'est ainsi que, selon un premier mode de réalisation, cette zone de réservoir comportant un clapet est située dans le col; l'utilisatrice peut ainsi, à volonté lorsqu'elle constate que le produit semble ne pas se charger librement sur l'organe d'application, actionner le clapet; toutefois, en variante, ce dispositif comporte avantageusement, en outre, un capot adapté à être fixé sur le réservoir, ce capot et le clapet étant conformés de manière à ce que le capot actionne le clapet lorsque le capot est fixé sur le réservoir, -selon un autre mode de réalisation, cette zone de réservoir comportant un clapet est située dans la jupe, l'applicateur comportant une portion adaptée à ouvrir le clapet pour au moins une position longitudinale donnée de l'applicateur vis-à- vis du réservoir, ce qui permet que la mise en communication puisse se faire de manière automatique, du seul fait que l'utilisatrice fait bouger l'applicateur par rapport au réservoir, - cette portion de l'applicateur adaptée à ouvrir le clapet est à distance du clapet lorsque l'organe d'application est en configuration de repos, ce qui permet que la mise en communication de l'espace annulaire ne soit que transitoire, sans subsister tant que l'applicateur reste en configuration fermée de repos, - en variante, au lieu de comporter un clapet, ladite zone de paroi conformée en sorte de permettre une mise en communication transitoire est une zone de déformation faisant partie de la jupe, ce qui est plus simple de conception, - l'applicateur est conformé en sorte de présenter une portion latérale adaptée à pousser sur cette zone de déformation en une position, longitudinale vis-à-vis du réservoir, située au dessus de la position de repos de l'organe d'application, ce qui conduit à l'avantage précité de mise en communication avec l'extérieur en dehors de la configuration de repos de l'applicateur, - la portion déformable comporte une saillie adaptée à coopérer avec une portion formant came de l'applicateur et avec un creux ménagé dans cet applicateur en sorte de recevoir cette saillie lorsque l'organe d'application est dans sa configuration de repos; il s'agit de moyens bien pratiques pour localiser les positions pour lesquelles il y a une poussée, ou non, sur la portion déformable, - la portion formant came fait partie d'une portion tronconique de l'applicateur située à proximité et au-dessus de l'organe d'application, ce qui permet de combiner un effet de guidage progressif et de confinement de l'organe applicateur, - la zone de déformation comporte une portion de jupe déformable longeant un orifice traversant cette jupe et un organe obturant normalement cette fente, cet organe étant adapté à s'écarter de cet orifice, en conséquence d'une déformation de cette portion de jupe déformable; cet organe d'obturation est avantageusement un manchon déformable entourant la jupe au niveau de cette portion de jupe déformable, ce qui permet d'obtenir les mêmes avantages qu'un clapet mécanique sans la complexité de conception que de tels clapets peuvent impliquer, - la zone de déformation comporte une portion de jupe fendue par une fente conçue de manière à ce que cette fente est normalement fermée mais est ouverte en cas de déformation vers l'extérieur d'un bord de cette fente, ce qui correspond à une grande simplicité de conception; deux principales configurations peuvent être proposées: dans la première, cette fente est verticale en sorte d'avoir des bords qui s'écartent circonférentiellement lors d'une déformation vers l'extérieur de cette zone de déformation; dans l'autre configuration, cette fente est conformée en biseau, suivant un arc de cercle transversal, grâce à quoi cette fente normalement fermée s'ouvre par écartement vis-à-vis de l'axe d'un bord de cette fente. Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, donnée en regard des dessins annexés sur lesquels: É la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un dispositif de conditionnement de produit cosmétique fluide conforme à l'invention, en une configuration où son applicateur est en configuration de repos, descendu au maximum dans le réservoir, É la figure 2 en est une vue en coupe verticale transversalement au plan de la figure 1, É la figure 3 est une vue en coupe verticale d'une variante de réalisation, analogue à celle de la figure 2, avec un clapet de mise en communication avec l'extérieur, É la figure 4 est une vue analogue à celle de la figure 3 montrant le fonctionnement de ce clapet, É la figure 5 est une vue en coupe verticale d'une variante de réalisation montrant un clapet selon une autre implantation, ^ la figure 6 en est une vue analogue à celle de la figure 5, montrant le fonctionnement de ce clapet, É la figure 7 est une vue en coupe verticale d'un autre mode de réalisation d'un dispositif de conditionnement selon l'invention, avec un dispositif de mise en communication avec l'extérieur, É la figure 8 en est une vue analogue en montrant le fonctionnement, É la figure 9 est une vue en coupe verticale d'encore un autre mode de réalisation mettant en oeuvre un effet de refoulement d'air lors d'un mouvement de l'applicateur, É la figure 10 en est une vue analogue lorsque l'applicateur est descendu à fond, É la figure 11 est une vue en coupe verticale d'encore un autre mode de réalisation, avec une portion de jupe déformable et fendue, dans une configuration complètement descendue de l'applicateur, ^ la figure 12 en est une vue en coupe verticale perpendiculairement au plan de coupe de la figure 11, É la figure 13 en est une vue, analogue à la figure 11, dans une configuration dans laquelle l'applicateur est en train de descendre vers la configuration de cette figure 11, É la figure 14 en est une vue en coupe verticale, analogue à la figure 12, É la figure 15 est une vue en coupe verticale d'encore un autre mode de réalisation, dans une configuration où l'applicateur est en train de descendre, É la figure 16 en est une vue analogue, lorsque l'applicateur est presque complètement descendu, de sorte qu'il y a communication avec l'extérieur, É la figure 17 en est une vue analogue, lorsque l'applicateur est complètement descendu, É la figure 18 en est une vue analogue, lorsque l'applicateur commence à remonter hors du réservoir, É la figure 19 est une vue éclatée en perspective d'un dispositif analogue à celui des figures 15 à 18, et É la figure 20 est une vue en coupe d'un autre dispositif de conditionnement conforme à l'invention. La figure 1 représente de manière schématique un dispositif de conditionnement de produit cosmétique conforme à l'invention. Ce dispositif, ou flacon, schématisé sous la référence 1, comprend un flacon 2 dans lequel est délimité un réservoir 3, ici formé par la surface interne du flacon, contenant un produit cosmétique à appliquer au moyen d'un applicateur 4, dont seuls une tige 5 et un organe d'application 6 sont représentés à la figure 1. En pratique, ainsi que cela est représenté à titre d'exemple à la figure 19, cet applicateur comporte en partie haute un organe de préhension permettant à une utilisatrice de manipuler l'organe d'application; cet organe de préhension est, en cette figure 19, un manche, mais peut en variante non représentée être formé par un capot de fermeture capable de se fixer temporairement, par vissage ou par clipsage, notamment, sur le flacon (sur cette figure 19, le capot de fermeture est indépendant de l'applicateur). Ce réservoir comporte un fond 2A, une paroi latérale 2B raccordée à ce fond et un col 2C raccordé à la paroi latérale à l'opposé du fond, donc en partie supérieure de cette paroi latérale. Ce col est raccordé à une jupe longitudinale 7, s'étendant vers le fond du flacon à partir d'un bord interne 7A de ce col qui délimite une ouverture ménagée dans ce col. Cette jupe est munie d'une portion extrême inférieure 7B qui est conformée, en fonction du produit fluide, de manière à ce que ce produit reste sensiblement au niveau de cette portion extrême, en dessous du niveau de produit dans la chambre annulaire entourant la jupe (le fait que cette chambre soit annulaire n'implique pas qu'elle soit délimitée par des cercles concentriques, mais simplement que cette chambre, périphérique, est autour de la jupe). Le réservoir est ici réalisé en une seule partie, mais on comprend aisément que, comme dans la variante représentée à la figure 19, le réservoir peut être formé de plusieurs parties, par exemple une partie formée du fond et de la paroi latérale et une partie formée du col et de la jupe longitudinale centrale. Les figures se distinguent par le fait que l'applicateur y a des largeurs différentes. En effet, l'applicateur a de préférence, pour des raisons d'ergonomie et d'efficacité, une section non circulaire, avec, dans un plan transversal horizontal, une épaisseur minimale (figure 2) et une épaisseur maximale (figure 1). Sur les figures 1 et 2, deux lignes en tiretés visualisent le niveau constant L auquel reste le produit en raison de la conformation appropriée de l'extrémité inférieure de la jupe 7. Ce niveau est en pratique bombé, compte tenu de ce que la conformation de l'extrémité inférieure de la jupe, propre à empêcher le produit de remonter à l'intérieur de la jupe, se traduit en pratique par un ménisque bordé par le bord inférieur de cette extrémité inférieure de la jupe. L'applicateur 4 est conformé de manière à ce que, dans la configuration de repos, c'est-à-dire lorsque cet applicateur est descendu au maximum, cet organe d'application ne traverse le niveau L de produit dans la partie centrale, que par une extrémité inférieure 6A, tout en pouvant se charger en produit, sur toute sa hauteur le cas échéant, par capillarité à partir de cette extrémité inférieure. L'extrémité inférieure de la jupe est ici sensiblement au dessus du fond ce qui garantit un accès facile du produit à la base de l'extrémité inférieure de la jupe, pour alimenter le ménisque précité. Cette jupe 7 est ici globalement convergente vers le bas en sorte de pouvoir, lors d'un mouvement descendant de l'applicateur, assurer d'abord un effet de guidage puis un effet de confinement sur l'organe d'application. Cet organe d'application 6 est ici un pinceau, mais on comprendra que l'invention peut se généraliser à d'autres cas, par exemple à des mousses à pores ouverts adaptés, eux aussi à s'alimenter par capillarité. Le fait de charger l'organe d'application par capillarité a pour avantage que le pinceau se charge d'une quantité sensiblement constante pendant la durée de vie du flacon. On peut noter que les poils longitudinaux dépassent sous l'extrémité inférieure de la jupe sur au plus au quart de leur longueur, donc de leur hauteur. En pratique, la jonction du col à la paroi latérale et à la jupe est étanche pour minimiser les risques de dégradation du produit au cours du temps. On comprend que cette étanchéité peut nuire au renouvellement du produit à la base de la jupe, compte tenu d'un effet de dépression en partie haute du réservoir autour de la jupe au fur et à mesure que le niveau de produit diminue. Ce phénomène de dépression peut se traduire par un phénomène de succion, gênant l'alimentation de la base de l'extrémité inférieure de la jupe, pouvant donner à l'utilisatrice l'impression erronée que le réservoir est vide. On peut penser, pour surmonter cet inconvénient, à réaliser la paroi extérieure du flacon en un matériau déformable, grâce à quoi on peut provoquer une descente du produit malgré cet effet de dépression; toutefois, le choix d'un matériau déformable pour le réservoir peut se révéler incompatible avec certains effets esthétiques recherchés pour le flacon comportant le réservoir. Pour éviter cet effet de dépression sans avoir à déformer la paroi extérieure du flacon, diverses solutions sont envisageables. C'est ainsi que les figures 3 à 6 représentent des configurations dans lesquelles un rétablissement de la pression normale au dessus du produit dans l'espace annulaire autour de la jupe est obtenu au moyen d'un clapet actionnable à volonté. Les figures 3 et 4 représentent un dispositif 11 dans lequel un clapet 12D est ménagé dans le col 12C du réservoir (sur ces figures les éléments analogues à ceux des figures 1 et 2 sont affectés de numéros de référence qui se déduisent de ceux utilisés sur ces figures 1 et 2 par addition du nombre 10). Dans la configuration de la figure 3, le clapet est fermé et isole l'espace annulaire vis-à-vis de l'extérieur, mais il suffit d'appuyer, avec un doigt par exemple, sur le clapet pour l'ouvrir et permettre un rétablissement de la pression atmosphérique (voir la figure 4). Dans une variante de réalisation non représentée, le capot du flacon comporte une portée adaptée à actionner le clapet. Les figures 5 et 6 représentent un autre mode de réalisation (les signes de référence des éléments analogues à ceux des figures 3 et 4 se déduisent des signes utilisés sur ces figures par addition de l'indice prime ). Le clapet, noté 12D' est ici monté sur la jupe 17', en partie supérieure de celle-ci. La conformation convergente de la tige 15' de l'applicateur à proximité de l'organe d'application a pour effet de provoquer (voir la figure 6) l'ouverture du clapet lors d'un mouvement de descente de l'applicateur (et, réciproquement, lors d'un mouvement de remontée) ; par contre, l'existence d'un creux 18' dans la paroi latérale de la tige permet au clapet de se refermer lorsque l'applicateur est dans sa configuration de repos, descendu au maximum (figure 5). Les figures 7 et 8 représentent une variante de réalisation particulièrement simple dans laquelle, par rapport à celle des figures 3 et 4, la mise en communication du haut de l'espace annulaire entourant la jupe peut se faire (figure 8) par soulèvement temporaire d'une languette 12D" obturant normalement (figure 7) un orifice ménagé dans le col 12C" du réservoir. Les figures 9 et 10 représentent encore un autre mode de réalisation d'un dispositif conforme à l'invention, noté 21 dans son ensemble (les signes de référence se déduisent de ceux utilisés aux figures 1 et 2 par addition du nombre 20), dans lequel le rétablissement de la pression dans l'espace annulaire est obtenu, naturellement, en raison des mouvements de l'applicateur 24 vis-à-vis du réservoir 23. A cet effet, la jupe 27 et la tige 25 sont conformées en sorte de piéger de l'air lorsque l'applicateur descend dans la jupe (il suffit de prévoir un confinement suffisant de la tige par la jupe), puis un refoulement de cet air piégé dans le produit, par un effet de pompage tel que celui qu'on observe dans les pompes à vélo, par exemple. La figure 10 représente de l'air piégé et refoulé dans le produit: cet air se présente sous la forme de bulles qui remontent à l'intérieur de l'espace annulaire jusqu'à faire remonter la pression d'air au-dessus du produit et minimiser les phénomènes de succion après de multiples prélèvements de produit par l'applicateur. Les figures 11 à 14 représentent un autre dispositif 31, selon encore un autre mode de réalisation, dans lequel les signes de référence se déduisent de ceux utilisés aux figures 1 et 2 par addition du nombre 30. Ce dispositif a ceci de particulier que la jupe comporte une portion déformable dont la déformation permet une mise en communication de l'air autour de la jupe avec l'extérieur. Plus précisément, cette jupe 37 comporte une portion dans laquelle est ménagée une fente 38 orientée longitudinalement et dont les bords sont normalement appliqués l'un contre l'autre (figure 11). Quant à la tige 35 de l'applicateur 34, elle comporte une saillie adaptée à venir pousser sur cette portion de jupe comportant cette fente. Aux figures 11 et 12, la saillie 39 pénètre dans un creux approprié de la jupe et n'applique aucun effort vers l'extérieur, de sorte que la fente reste fermée. C'est notamment le cas lorsque l'applicateur est en configuration de repos, comme sur ces figures 11 et 12. Par contre, lorsque l'applicateur est légèrement décalé vers le haut visà-vis de cette configuration de repos (figures 13 et 14), la saillie 39 pousse sur la portion de jupe, ce qui a pour effet de déformer cetteportion en provoquant un écartement des bords de cette fente, laquelle s'ouvre et permet transitoirement une communication entre les deux côtés de la jupe. En variante non représentée, la jupe comporte une portion dans laquelle est ménagée une fente en arc de cercle transversal, cette fente ayant la particularité d'être en biseau, ce qui signifie qu'une poussée d'un côté de cette fente provoque un écartement relatif entre les lèvres de cette fente, tandis qu'une poussée de l'autre côté de cette fente laisse celleci fermée. Les figures 15 à 18 représentent encore un autre dispositif 41 (les signes de référence se déduisent de ceux des figures 1 et 2 par addition du nombre 40), où la mise en communication entre l'espace annulaire et l'extérieur s'obtient au moyen d'un organe 49 obturant normalement une ouverture 48 ménagée dans la jupe 47. De manière préférée, une portion 47A de cette jupe est conformée en sorte d'être aisément déformée par poussées vers l'espace annulaire; cette portion est par exemple une languette bordée par une fente en U formant ladite ouverture. Par analogie avec ce qui précède (mais en inversant les emplacements de la saillie et du creux), la jupe 47 comporte avantageusement une saillie 48' adaptée à coopérer par effet de came avec une portion convergente de la tige 45, tandis que cette tige comporte un creux dans lequel cette saillie peut pénétrer en sorte d'éviter toute poussée sur cette saillie. La mise à l'air extérieur de l'espace annulaire est avantageusement, comme précédemment, réalisé de manière transitoire, pour un position de l'applicateur différente de sa position de repos. En variante, cette saillie peut être une nervure circonférentielle tandis que le creux peut être une gorge circonférentielle. On peut noter que ce mode de réalisation met en oeuvre une sorte de clapet 49 adapté à se soulever par rapport à son siège lorsque l'on veut une reprise d'air, et à revenir ensuite élastiquement en place. Comme dans les exemples précédents, le fait qu'il soit proposé que la mise en communication avec l'extérieur se fasse par simple manoeuvre de l'applicateur permet que l'utilisatrice n'ait pas besoin de se préoccuper de commander cette mise en communication. Toutefois les différents modes de réalisation se modifient aisément en sorte de pouvoir être commandés manuellement. Plus précisément la figure 15 représente la configuration du dispositif lorsque, après une application de produit, l'utilisatrice engage l'applicateur dans le flacon, soit en vue d'une nouvelle application de produit, soit pour fermer le flacon. L'organe d'application est déjà complètement engagé dans la jupe et s'approche de l'extrémité inférieure de celle-ci. La portion de jupe comportant la saillie 48' est dans sa configuration normale, dans le prolongement des zones environnantes de la jupe, et le manchon 49 est dans sa configuration de repos dans laquelle il obture l'ouverture. A la figure 16, l'applicateur est un petit peu plus bas qu'à la figure 15, dans une configuration où la partie inférieure de la tige, avantageusement tronconique, pousse la saillie 48' vers l'extérieur. Il en découle que le manchon s'écarte de la jupe, permettant une communication entre les deux côtés de la jupe, ainsi que le représente la flèche. A la figure 17, l'applicateur a atteint la position d'enfoncement maximum, dans laquelle la saillie est engagée dans la gorge, de sorte qu'il n'y a plus d'effort sur la portion portant la saillie 48', de sorte que le manchon a pu reprendre sa configuration de repos dans laquelle il obture la fente: les deux côtés de la jupe sont à nouveau isolés. La figure 18 représente le début de l'extraction de l'applicateur en vue d'une application de produit: la saillie est décalée longitudinalement vis-à-vis de la gorge, de sorte que la surface externe de la tige appuie sur la saillie et force la déformation de la zone de jupe portant la saillie 48' vers l'extérieur jusqu'à écarter le manchon vis-à-vis de la surface extérieure de la jupe: il y a communication d'air ainsi que cela est représenté par la flèche. Ce principe de clapet permet diverses variantes. C'est ainsi que, notamment, au lieu d'être tronconique, la tige peut être cylindrique jusqu'à l'organe d'application, l'effet de poussée sur la jupe ayant lieu pendant tout le temps que la tige coulisse dans cette jupe avant de venir dans sa position finale. De même, les emplacements de la saillie et de la gorge peuvent être inversés. Il va de soi qu'il peut y avoir plusieurs zones de déformation dans un même dispositif (auquel cas elles sont avantageusement de même type). Dans les exemples précités, la jupe s'arrête à distance du fond du réservoir (elle peut en outre être reliée par des entretoises au fond ou à la paroi de ce réservoir). Mais d'autres configurations sont possibles pour définir le niveau sensiblement constant en bas de la jupe; c'est ainsi que la figure 20 représente un conteneur 50 dont la jupe 57 s'étend jusqu'au fond du réservoir 53, donc sensiblement sous le niveau constant, en présentant des perforations 58 qui permettent au produit d'alimenter le bas de la zone centrale pour pouvoir charger l'organe d'application 56 lorsque l'applicateur 54 est en configuration de repos. L'organe d'application est, dans les exemples de réalisation précités, un pinceau. En variante, il peut s'agir d'une mousse à pores ouverts, voire d'une simple spatule lorsque la quantité de produit à prélever est suffisamment faible pour qu'on n'ait pas besoin de charger cet organe en plus de sa surface extérieure. Le produit cosmétique fluide contenu dans le réservoir est typiquement un produit de maquillage ou de soin, pour le visage ou pour le corps, voire pour les cheveux, etc., plus généralement un quelconque produit pour le corps
Un dispositif de conditionnement pour produit cosmétique fluide, comportant un réservoir contenant ce produit cosmétique et muni d'un fond, d'une paroi latérale raccordée à ce fond et d'un col raccordé à cette paroi latérale à l'opposé de ce fond, et un applicateur muni en une extrémité libre d'un organe d'application adapté, dans une configuration de repos vis-à-vis de ce réservoir, à être en contact avec le produit, est caractérisé en ce que ce réservoir comporte en outre une jupe longitudinale centrale s'étendant depuis le bord interne de ce col vers le fond, cette jupe étant munie d'une portion inférieure conformée, en fonction dudit produit fluide, de manière à maintenir le niveau de ce produit à un niveau sensiblement constant par rapport au fond, en dessous du niveau de ce produit entre la jupe et la paroi latérale, grâce à quoi l'organe d'application se charge, dans la configuration de repos, d'une quantité contrôlée dudit produit.
1. Dispositif de conditionnement pour produit cosmétique fluide, comportant un réservoir contenant ce produit cosmétique et muni d'un fond, d'une paroi latérale raccordée à ce fond et d'un col raccordé à cette paroi latérale à l'opposé de ce fond, et un applicateur muni en une extrémité libre d'un organe d'application adapté, dans une configuration de repos vis-à-vis de ce réservoir, à être en contact avec le produit, caractérisé en ce que ce réservoir comporte en outre une jupe longitudinale centrale s'étendant depuis le bord interne de ce col vers le fond, cette jupe étant munie d'une portion inférieure conformée, en fonction dudit produit fluide, de manière à maintenir le niveau de ce produit à un niveau sensiblement constant par rapport au fond, en dessous du niveau de ce produit entre la jupe et la paroi latérale, grâce à qui l'organe d'application se charge, dans la configuration de repos, d'une quantité contrôlée dudit produit. 2. Dispositif de conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que la portion inférieure de la jupe longitudinale est formée d'une extrémité de la jupe s'arrêtant à une distance non nulle du fond du réservoir. 3. Dispositif de conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que la portion inférieure de la jupe longitudinale présente des perforations sous ledit niveau sensiblement constant. 4. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'organe d'application est conformé de manière, dans la configuration de repos, à ne traverser ledit niveau sensiblement constant que par une extrémité inférieure mais à pouvoir se charger en produit par capillarité à partir de cette extrémité. 5. Dispositif de conditionnement selon la 4, caractérisé en ce que l'organe d'application est un pinceau à poils longitudinaux. 6. Dispositif de conditionnement selon la 5, caractérisé en ce que les poils longitudinaux dépassent sous ledit niveau sensiblement constant d'au plus un quart de leur longueur. 7. Dispositif de conditionnement selon la 4, caractérisé en ce que l'organe d'application est une mousse à pores ouverts. 8. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la jupe est conformée, en fonction de l'organe d'application, en sorte d'enserrer latéralement au moins une partie de l'organe d'application en configuration de repos. 9. Dispositif de conditionnement selon la 8, caractérisé en ce que la jupe définit un espace central dont la section diminue entre le col et ledit niveau sensiblement constant. 10. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le réservoir est conçu en sorte de permettre, de façon transitoire, une entrée d'air au dessus du niveau de produit entre la jupe et la paroi latérale. 11. Dispositif de conditionnement selon la 10, caractérisé en ce que le réservoir et l'applicateur sont conformés l'un en fonction de l'autre de telle sorte que le mouvement de l'applicateur vers le fond du réservoir provoque un piégeage d'air auprès de l'organe d'application puis un refoulement de cet air sous le niveau de produit sensiblement constant au travers de la portion inférieure de la jupe. 12. Dispositif de conditionnement selon la 10, caractérisé en ce que le réservoir est muni d'une zone de paroi conformée en sorte de permettre une mise en communication transitoire, avec l'extérieur, de l'air situé au-dessus du produit entre la jupe et la paroi latérale. 13. Dispositif de conditionnement selon la 12, caractérisé en ce que ladite zone de réservoir comporte un clapet de mise en communication manoeuvrable à volonté. 14. Dispositif de conditionnement selon la 13, caractérisé en ce que cette zone de réservoir comportant un clapet est située dans le col. 15. Dispositif de conditionnement selon la 14, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un capot adapté à être fixé sur le réservoir, ce capot et le clapet étant conformés de manière à ce que le capot actionne le clapet lorsque capot est fixé sur le réservoir. 16. Dispositif de conditionnement selon la 13, caractérisé en ce que cette zone de réservoir comportant un clapet est située dans la jupe, l'applicateur comportant une portion adaptée à ouvrir le clapet pour au moins une position longitudinale donnée de l'applicateur vis-à- vis du réservoir. 17. Dispositif de conditionnement selon la 16, caractérisé en ce que cette portion adaptée à ouvrir le clapet est à distance du clapet lorsque l'organe d'application est en configuration de repos. 18. Dispositif de conditionnement selon la 12, caractérisé en ce que ladite zone de paroi conformée en sorte de permettre une mise en communication transitoire est une zone de déformation faisant partie de la jupe. 19. Dispositif de conditionnement selon la 18, caractérisé en ce que l'applicateur est conformé en sorte de présenter une portion latérale adaptée à pousser sur cette zone de déformation en une position, longitudinale vis-à-vis du réservoir, située au dessus de la position de repos de l'organe d'application. 20. Dispositif de conditionnement selon la 19, caractérisé en ce que la portion déformable comporte une saillie adaptée à coopérer avec une portion formant came de l'applicateur et avec un creux ménagé dans cet applicateur en sorte de recevoir cette saillie lorsque l'organe d'application est dans sa configuration de repos. 21. Dispositif selon la 20, caractérisé en ce que la portion formant came fait partie d'une portion tronconique de l'applicateur située à proximité et au-dessus de l'organe d'application. 22. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce que la zone de déformation comporte une portion de jupe déformable longeant un orifice traversant cette jupe et un organe obturant normalement cette fente, cet organe étant adapté à s'écarter de cet orifice, en conséquence d'une déformation de cette portion de jupe déformable. 23. Dispositif de conditionnement selon la 22, caractérisé en ce que l'organe d'obturation est un manchon déformable entourant la jupe au niveau de cette portion de jupe déformable. 24. Dispositif de conditionnement selon l'une quelconque des 18 à 21, caractérisé en ce que la zone de déformation comporte une portion de jupe fendue par une fente conçue de manière à ce que cette fente est normalement fermée mais est ouverte en cas de déformation vers l'extérieur d'un bord de cette fente. 25. Dispositif de conditionnement selon la 24, caractérisé en ce que cette fente est verticale en sorte d'avoir des bords qui s'écartent circonférentiellement lors d'une déformation vers l'extérieur de cette zone de déformation. 26. Dispositif de conditionnement selon la 24, caractérisé en ce que cette fente est en conformée en biseau, suivant un arc de cercle transversal, grâce à quoi cette fente normalement fermée s'ouvre par écartement par déformation vis-à-vis de l'axe d'un bord de cette fente.
A
A45
A45D
A45D 34,A45D 40
A45D 34/04,A45D 40/00
FR2891343
A3
ADAPTATEUR POUR REMPLISSAGE DES RESERVOIRS D'EAU DOUCE DES NAVIRES DE PLAISANCE A VOILES OU A MOTEURS, POUVANT RESTER A POSTE FIXE.
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif installé dès le stade de la construction des navires de plaisance à voiles ou à moteur(s), au niveau du tuyau de remplissage des réservoirs d'eau douce, juste sous le bouchon de nable du pont ou de tout autre endroit du bateau (tableau arrière par exemple), et permettant d'effectuer le remplissage par simple raccordement du tuyau souple (type tuyau de jardin) sur le dispositif, lui même mobile mais restant en permanence en place juste sous le bouchon de nable. Ceci évite de l'égarer, il est toujours disponible et à sa place. D'une façon générale, effectuer le plein d'eau des réservoirs à eau douce des navires de plaisance nécessite une présence permanente pour éviter que le tuyau souple sorte de l'orifice de remplissage sous l'effet de la pression ou du poids du tuyau lui même. Lorsque cet orifice se situe sur le tableau arrière, il est même nécessaire de tenir l'embout du tuyau souple de remplissage à la main pendant toute la durée du remplissage. Le dispositif, selon l'invention, permet de remédier à ces inconvénients puisqu'il assure un blocage du tuyau souple à l'intérieur de l'orifice de remplissage par raccordement simple sur l'embout mâle de type Push-Pull situé dans sa partie inférieure, cet embout ayant les mêmes côtes, dimensions et profil que l'embout standard dit Push-Pull pour raccordement de tuyau souple de jardin; Ce dispositif est conçu pour être monté d'origine lors de la construction du bateau, ou bien mis en place après adaptation de l'orifice de remplissage à l'occasion d'une remise en état par exemple. Le dessin annexé illustre l'invention: La FIGURE 1 représente le dispositif selon deux profils avec une rotation de 90 degrés sur l'axe longitudinal de l'un par rapport à l'autre. La FIGURE 2 représente le même dispositif en plan. La FIGURE 3 représente la coupe de l'orifice de remplissage située à plat pont En référence à ces dessins, le dispositif se compose d'une partie cylindrique ouverte sur deux coté diamétralement opposés (1), formant un tube ouvert sur sa hauteur et sur deux côtés, ces deux ouvertures étant séparées par deux parties verticales pleines(2) et arrondies à la même circonférence que celle du tube s'il était intégralement réalisé. Ces deux parties pleines (2) servent également de guide lors de l'introduction dans l'orifice de remplissage (3). La partie inférieure du dispositif est composée d'un embout de type Push- Pull (4), sur lequel le tuyau souple de remplissage (type tuyau de jardin) est raccordé par l'intermédiaire d'un embout femelle de type Push-Pull monté à l'extrémité du tuyau souple, et simplement enfonçé et verrouillé sur l'embout mâle par introduction dans l'orifice de remplissage après avoir dévissé et retiré le bouchon de nable standard.Le dispositif est lui même toujours maintenu en place dans l'orifice de l'orifice de remplissage grâce à un bourrelet ou tout autre système d'arrètoir (5) l'empêchant de descendre plus bas dans l'orifice de remplissage. L'embout mâle est solidaire du dispositif, ouvert dans son axe médian pour laisser le libre passage de l'eau. De part et d'autre de cet embout le fond du dispositif est percé de 2 ou 4 trous diamétralement opposés (6) permettant la mise à l'air du réservoir pendant le remplissage. 2891343 3
Dispositif pour effectuer les pleins d'eau douce des navires de plaisance (croisière), à voiles ou à moteur(s), équipés de bouchon de nable standard, situés à plat pont ou sur la tableau arrière de la poupe, sans avoir à rester sur place et tenir le tuyau souple de remplissage à la main ou par tout autre moyen de blocage « de circonstance ».Il est constitué d'une pièce rigide de forme générale cylindrique et perçée dans son axe longitudinal (4), présente deux ouvertures sur toute la hauteur du cylindre (1), situées en vis-à-vis et séparées par deux parties pleines sur la hauteur du cylindre (2) formant en quelque sorte un « U » en vue de profil (fig 1).La partie inférieure est constituée par une pièce (4) de format, taille et profil d'un embout mâle de système « Push-Pull » pour tuyau souple de jardin, et destiné à recevoir l'embout femelle correspondante du tuyau souple de remplissage.Le dispositif (fig 1) est d'un diamètre lui permettant d'être engagé sans forcement dans l'orifice de remplissage des réservoirs par l'ouverture du bouchon de nable (3), pour arriver en butée sur la collerette ou autre système arrêtoir (5) dont sera pré-équipé l'orifice de remplissage afin de l'empêcher de descendre plus bas. Le système arrêtoir permet de laisser le dispositif en place en permanence et évite de la sorte de l'égarer.Le fond du dispositif est perçé de deux ou quatre trous (6) permettant la mise à l'air du réservoir lors des remplissages.Le dispositif peut être prévu d'origine dès le stade de la construction du bateau.
1/ Dispositif pouvant rester à poste fixe et permettant d'effectuer les pleins d'eau douce des navires de plaisance sans avoir à tenir à la main ou à maintenir en place par un système quelconque le tuyau souple de remplissage d'eau douce amenant cette eau du robinet situé sur le quai ou à la borne du ponton, caractérisé en ce qu'il comporte un élément monobloc réalisé en acier inoxydable, plastique, résine et fibre, bronze ou toute autre matière compatible avec un contact de produit alimentaire (eau potable en ce qui concerne le dispositif). L'ensemble du dispositif se trouve à l'intérieur de l'orifice de remplissage, dans le tuyau menant au réservoir du bateau, et juste sous le bouchon de nable standard. 2/ Dispositif selon la 2 caractérisée en ce que la partie inférieure et interne du dispositif présente les mêmes caractéristiques tant en dimensions, coupe, présence d'un joint spi qu'un embout mâlede système Push-Pull pour raccordement de tuyaux souples de jardin. 3/ Dispositif selon la 3 caractérisée en ce que le dispositif peut rester en permanence à sa place dans l'orifice de remplissage, le raccordement se faisant par simple encliquetage de l'embout femelle du tuyau souple de remplissage d'eau douce sans sortir le dispositif de l'orifice de remplissage. Le déverrouillage du tuyau, après remplissage se faisant en ressortant l'ensemble, tuyau plus dispositif, ce dernier étant solidaire, du fait de l'encliquetage, et de faire coulisser la bague de l'embout femelle par les deux ouvertures longitudinales (1), pour déverrouiller le système Push-Pull 4/ Dispositif selon la 4 caractérisée en ce qu'il peut être monté d'origine, à la construction du navire, en prévoyant un système d, 'arrêtoir (5) dans le tuyau de remplissage menant au réservoir d'eau douce du bateau, juste sous le bouchon de nable, de façon à ce que ce dernier puisse être fermé normalement et que le dispositif puisse facilement être extrait à la main. 5/ Dispositif selon la 5 caractérisée en ce qu'il peut être remis dans l'orifice de remplissage après avoir été désolidarisé du tuyau souple, et que de ce fait il reste en permanence en place pour servir, sans risque d'être égaré.
F,B
F16,B63,B67
F16L,B63J,B67D
F16L 25,B63J 1,B67D 7,F16L 27,F16L 37
F16L 25/00,B63J 1/00,B67D 7/02,B67D 7/06,F16L 27/12,F16L 37/08
FR2895137
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN MATERIAU DENSE POUR COMBUSTIBLE NUCLEAIRE ET PRODUIT SUSCEPTIBLE D'ETRE OBTENU PAR CE PROCEDE.
20,070,622
La presente invention se rapporte a un precede de fabrication d'un materiau dense a partir d'au moins deux poudres, chacune contenant au moins du dioxyde d'uranium UO2, obtenues par des procedes de synthese differents, ledit procede comprenant la fabrication intermediaire d'au moins une matiere particulaire aux proprietes de compressibilite et de frittabilite originales. A l'issue d'un tel procede, on obtient en particulier un materiau dense dont la masse volumique est constante quelles que soient les conditions de depart que sont 1'etat d'agglomeration et d'agregation des poudres utilisees, et quelle que soit la contrainte de mise en forme appliquee a la :matiere particulaire intermediaire lors de son compactage en preparation d'un frittage final. La presente invention se rapporte egalement au produit susceptible d'etre obtenu par le procede de l'invention. L'invention s'applique, plus particulierement, a l'utilisation dudit materiau dense dans la fabrication de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Les poudres d'oxydes, en particulier les poudres d'oxydes d'uranium (dont le dioxyde d'uranium) mises en oeuvre pour fabriquer les elements de combustible pour les reacteurs nucleaires, se presentent generalement sous forme de cristallites dont le diametre moyen varie de 0,08 a 0,5 m. Ces cristallites sont plus ou moins fortement lies afin de former des agregats qui sont a leur tour plus ou moins fortement lies entre eux pour former des agglomerats. D'une fawn generale, le diametre moyen des agregats varie de quelques micrometres a quelques dizaines de micrometres, par exemple de 2 a 60 m, et le diametre moyen des agglomerats varie de quelques micrometres a quelques centaines de micrometres, par exemple de 2 a 700 m. Afin de realiser du combustible nucleaire sous forme de pastille ou toute autre forme a partir de telles poudres d'oxyde, plusieurs etapes de fabrication sont generalement necessaires, a savoir les &tapes successives suivantes : i) Une poudre d'oxyde est introduite dans un moule ou matrice de pressage. Il est generalement necessaire que la poudre occupe 1'ensemble du volume qui lui est accessible dans ce moule, afin de favoriser l'obtention ulterieure d'un materiau compact et sain (absence de defauts d'aspect et/ ou fissure(s) debouchant ou non sur la surface) et presentant le minimum de porosite. Cette aptitude que possede une poudre a remplir completement un moule est appelee coulabilite. Elie est tres variable d'une poudre a 1'autre. Pour obtenir une coulabilite suffisante, un pretraitement de la poudre peut titre necessaire (par exemple par un proc&de de granulation, que ce soit par granulation par atomisation ou par granulation mecanique), ii) On applique ensuite sur la poudre contenue dans le moule une contrainte de mise en forme, par exemple en rea.lisant une mise en forme par pressage uniaxial A. froid, afin de compacter cette poudre. Pour les poudres d'oxydes nucleaires, cette contrainte est le plus souvent de 200 A. 600 MPa. A l'issue de cette &tape de compactage, on obtient une ebauche, en materiau compact, du combustible nucleaire, dite ebauche crue. Le plus souvent cette ebauche est sous forme de pastille, mais toute autre forme est possible. Cette ebauche presente une cohesion suffisante pour qu'elle puisse are manipulee lors des operations ulterieures de fabrication de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes. La compressibilite de la poudre, que 1'on peut mesurer, est la courbe donriant 1'evolution de la masse volumique (en g/cm3) du materiau dense en fonction de la contrainte appliquee (en MPa). La compressibilite est donc une notion relative, dependant des conditions operatoires, en particulier si on ajoute du lubrifiant a la poudre ou si on lubrifie le moule a 1'aide d'un spray de lubrifiant par exemple avant chaque compaction. On peut comparer la compressibilite de deux poudres, toutes choses &gales par ailleurs. On peut a cet &gard faire reference a la norrne NF EN 725-10. iii) L'ebauche crue obtenue precedemment est alors densifiee et sa cohesion est augment&& par 1'application d'au moins un cycle de frittage qui consiste generalement a soumettre la pastille (ou toute autre forme) A. une variation de temperature et/ ou de pression en fonction du temps, ainsi qu'il est connu de 1'homme du metier. Bien entendu, d'autres parametres peuvent intervenir sur le cycle de frittage telle que 1'atmosphere, la presence d'impuretes... A 1'issue de ce cycle de frittage, on obtient une ebauche frittee, en materiau dense, ci'une densite qui est superieure a la densite de 1'ebauche crue. Pour les oxydes d'usage nucleaire, le cycle de frittage est generalement le suivant : une montee en temperature jusqu'a la temperature de frittage, generalement aux environs de 1600 C, suivie d'un maintien en temperature a cette temperature de frittage, generalement de quelques heures, le plus souvent de quatre heures. La frittabilite d'une poudre est la courbe donnant revolution de la masse volumique de ].'ebauche frittee en fonction de la masse volumique de 1'ebauche crue. La frittabilite est donc une notion relative, dependant des conditions operatoires. On peut comparer la frittabilite de deux poudres, toutes choses egales par ailleurs. On peut a cet egard faire reference a la norme B42-011. iv) Enfin, it reste encore a donner a cette ebauche frittee les dimensions necessaires en vue de son usage en tant que pastille (ou toute autre forme) de combustible nucleaire. A cet effet, it est generalement necessaire d'usiner 1'ebauche frittee, ce qui consiste en general a lui enlever de la matiere afin de la mettre a la cOte et ainsi 2 0 obtenir une pastille (ou toute autre forme) de combustible nucleaire de forme et de dimensions propres a son utilisation en reacteur nucleaire. Les raisons des ecarts A. la cOte sont generalement, pour une pastille qui est la forme la plus couramment utilisee, une maitrise insuffisante du diametre moyen par rapport a 1'intervalle specifie et un ecart a la 25 cylindricite provenant du gradient de contraintes cree dans 1'ebauche crue lors du pressage uniaxial. De par la demande de brevet FR 2 861 888, it est connu un procede de fabrication de pastilles de combustible nucleaire qui consiste a preparer, a partir d'une poudre de dioxyde d'uranium, une matiere 3 0 particulaire aux proprietes determinees. C'est cette matiere particulaire qui est ensuite soumise aux etapes de fabrication (i) a (iii) mentionnees precedemment. Le probleme technique que cherche a resoudre 1'invention presentee dans cette demande de brevet est d'obtenir une matiere particulaire possedant les proprietes de coulabilite et de densite 35 apparente necessaires a son introduction dans le rnoule lors de 1'etape (i), tout en evitant pour cela de devoir realiser les nombreuses et complexes operations connues au prealable de 1'homme du metier. A cet effet, it est propose dans ladite demande de brevet d'introduire, dans une cuve contenant des elements mobiles de compression, la poudre de dioxyde d'uranium destinee a entrer dans la composition du combustible nucleaire, puis de soumettre cette cuve a une agitation afin de former la matiere particulaire visee. Une seule poudre de dioxyde d'uranium UO2 (composant principal du combustible nucleaire) est utilisee, cette poudre de dioxyde d'uranium UO2 etant issue d'un procede de conversion de l'hexafluorure d'uranium. Un ou des additifs, tels que d'autres oxydes ou des substances porogenes sont parfois ajoutes a ladite poudre. Par ailleurs, la demande de brevet FR 2 861 888 porte principalement sur une poudre de dioxyde d'uranium UO2 issue d'un procede de type voie seche D. Les procede de type voie seche sont generalement ceux pour lesquels la poudre provient d'une conversion de 1'hexafluorure d'uranium (UF6) en UO2 par des reactions solide - gaz. Les procedes de type voie humide sont, eux, generalement ceux pour lesquels la poudre provient d'une conversion de UF6 ou du nitrate d'uranium en passant par des reactions liquide - liquide et liquide - solide. Pour des raisons de gestion de la criticite et de traitement 2 0 d'effluents, l'industriel prefere en general fabriquer des poudres par un procede de type voie seche Des lors, it est clair que l'objectif poursuivi dans cette demande de brevet a ete uniquement de resoudre des problemes relatifs au compactage d'une matiere particulaire issue dune seule poudre de 25 dioxyde d'uranium, principalement obtenue par un procede de type voie seche D. De plus, les problemes rencontres habituellement lors de 1'etape (iii) de frittage des ebauches crues ne sont pas du tout abordes dans cette demande de brevet. Or, la frittabilite d'une poudre pose des 30 problemes pour les poudres de dioxyde d'uranium, en particulier pour celles issues de procedes de type voie humide , en particulier a cause de caracteristiques de frittabilite inferieures a celles des poudres issues de procede de type "voie seche", bien que leurs caracteristiques de densite et de coulabilite soient superieures. 35 En effet, outre le fait que cette frittabilite depende de la taille et de la forme des cristallites de la poudre, le degre d'agregation et/ou d'agglomeration des cristallites a egalement une forte influence. I1 s'ensuit que les masses volumiques apres frittage d'ebauches frittees presentant la meme masse volumique en tant qu'ebauches crues avant frittage, mais elaborees a partir de deux poudres contenant des cristallites de meme taille et de meme forme, peuvent are tres variables si les etats d'agglomeration et d'agregation entre ces poudres sont differents, par exemple parce qu'elles ont ete obtenues par deux procedes de synthese qui sont differents. Ce peut are le cas lorsqu'un procede est de type voie humide et que 1'autre procede est de type voie seche ; ou bien lorsque les deux procedes, bien qu'appartenant a la meme voie humide ou seche , n'en sont pas moins differents dans leur mode operatoire. Enfin, it est a noter que, en general, la frittabilite des poudres est fortement fonction de parametres operatoires telle que la valeur de la contrainte de mise en forme appliquee sur la matiere particulaire lors de 1'etape de compactage. Cette variabilite des frittabilites des poudres presente dans la pratique de nombreux inconvenients, a savoir : a) la non-reproductibilite des dimensions de l'ebauche frittee qui rend necessaire la rectification de 1'ebauche frittee afin de lui donner ses caracteristiques definitives en terme de dimensions, ce qui rallonge et complexifie fortement le procede permettant d'obtenir une pastille (ou toute autre forme) de combustible nucleaire perte a 1'emploi. Par ailleurs, cette operation de rectification implique la perte d'une partie de la matiere combustible utile qui vient d'etre difficilement fabriquee. 2 5 Enfin, cette operation presente un danger puisque qu'elle produit des poussieres extremement fines d'oxydes d'actiriides qui peuvent presenter des risques sanitaires de par leur toxicite (telle une poudre de PuO2) et leur radioactivite ; b) la disparite des comportements au frittage entre des poudres 30 possedant un etat d'agglomeration et d'agregation tres variable. Cette disparite implique d'ajuster constamment les parametres de mise en forme et/ou de frittage. Il apparait donc un reel besoin de nouveaux procedes de fabrication de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou 35 caramels ou autres formes, qui repondent aux problemes et inconvenients des techniques de fart anterieur. Un des buts de la presente invention est precisement de fournir un procede de fabrication d'un materiau dense via la fabrication d'une matiere particulaire a partir d'au moins deux poudres contenant chacune du dioxyde d'uranium UO2 de telle sorte que le materiau dense presente une frittabilite identique, quel que soit 1'etat d'agglomeration et d'agregation des poudres, et qu'il presente egalement une frittabilite tres peu dependante de la masse volumique des &bauches crues (autrement dit de la contrainte de mise en forme appliquee sur la matiere particulaire issue des poudres). EXPOSE DE L'INVENTION L'invention a pour objet un procede de fabrication d'un materiau dense contenant du dioxyde d'uranium UO2, ledit procede comprenant les &tapes successives suivantes : a) on introduit dans un broyeur vibrant au moins deux poudres comportant chacune du dioxyde d'uranium UO2, au moins deux poudres &tant obtenues par deux procedes de synthese differents et chaque poudre ayant une surface specifique voisine de celle de toute autre poudre ; b) on realise a 1'aide dudit broyeur vibrant une agitation desdites 2 0 poudres, afin de former une matiere particulaire, 1'iintensite de broyage etant suffisante pour fragmenter les agglomerats et les agregats presents dans les poudres sans pour autant fragmenter les cristallites presents dans les poudres, et l'energie de broyage fournie aux poudres etant telle que pratiquement tous les agglomerats et les agregats sont 25 d&truits ; c) on introduit ladite matiere particulaire dans un moule; d) on applique sur ladite matiere particulaire une contrainte de mise en forme, generalement de 200 a 1200 MPa, de preference de 200 a 1000 MPa, de facon plus preferee de 200 a 600 MPa, de facon encore 30 plus prefer-6e de 300 a 500 MPa, afin d'obtenir un materiau compact ; e) on procede au frittage dudit materiau compact de facon a obtenir le materiau dense. Au sens de la presente invention, on en.tend par matiere particulaire definir une matiere qui contient les cristallites desdites 35 poudres, a un degre d'agglomeration ou d'agregation diminue par rapport a ce qu'il etait dans chacune de ces poudres, la taille des cristallites n'ayant pratiquement pas varie. Par "materiau dense", on entend generalement selon l'invention un materiau issu dune operation de densification tel qu'un frittage. Par "materiau compact" on entend generalement selon l'invention un materiau issu d'une operation de compactage. Par << surface specifique voisine 0, on entend selon l'invention qu'une surface specifique ne differe pas de plus de 10 m2/g, preferentiellement de 2 a 5 m2/g de toute autre surface specifique. La mesure de 1'energie de broyage fournie aux poudres est tits delicate, mais directement correlee, pour une intensite de broyage donnee, a la dui-6e du broyage. D'autre part, la mesure des agglomerats s'effectue generalement par tamisage a sec ou granulometrie laser si cette analyse ne conduit pas a leur destruction. De plus, on peut avoir une idee partielle de la taille et de la forme des agregats en les observant au microscope electronique a balayage. Enfin, it n'existe pas a ce jour de quantification fiable du degre d'agregation. C'est pourquoi 1'efficacite de 1'etape b) du procede selon l'invention est mesuree en pratique de facon indirecte, par mesure de parametres de la matiere particulaire issue de 1'etape b), ainsi qu'il sera explicite par la suite. De facon pratique, 1'agitation de 1'etape b) est generalement effectuee en au moms une dui-6e minimale donnee pour que se forme une matiere particulaire dont la frittabilite est sensiblement constante, la compressibilite et la frittabilite de ladite matiere particulaire etant de plus chacune sensiblement d'une valeur donnee, independante de la quantite d'agglomerats et/ou d'agregats que contient chacune desdites poudres. La dui-6e minimale donnee est donc generalement la dui-6e qui, ainsi que la Demanderesse 1'a constate de facon surprenante pour une intensite de broyage donnee, est necessa:ire pour obtenir avantageusement les proprietes de la matiere particulaire selon l'invention. Elie est directement correlee a une energie minimale de broyage donnee. La frittabilite est << donnee en ce sens que, pour une poudre de surface specifique donnee, elle a une valeur donnee ou specifique, que 1'on constate par experimentation. Au dela de cette dui6e donnee, la frittabilite de la matiere particulaire est sensiblement constante, et la compressibilite continue A. augmenter. La compressibilite est << donnee >> en ce sens que, pour une poudre de surface specifique donnee, elle a une valeur donnee ou specifique ou une valeur approchante ou voisine, que 1'on constate generalement par experimentation L'energie de broyage, c'est-a-dire en pratique la dui-6e de broyage pour une intensite de broyage donnee, atteint en general une valeur maximale au-dela de laquelle la compressibilite atteint une valeur constante donnee, la masse volumique du materiau compact n'evoluant plus. Cette valeur maximale est generalement associee a la compacite maximale (masse volumique du materiau compact rapportee a la densite theorique de compose considers), qui est de 0,72 si l'on considere en premiere approximation que les cristallites sont des spheres. La valeur donnee de la compressibilite et la valeur donnee de la frittabilite dependent de parametres propres aux caracteristiques des cristallite (taille, forme, distribution en taille) et dons indirectement a la surface specifique des poudres, mais de fawn surprenante et avantageuse, ne dependent pas de la quantity d'agregats et/ou d'agglomerats de la poudre. Les proportions entre les poudres de 1'etape a) sont variables. Par exemple, dans le cas de deux poudres et d'une pollution, explicitee plus loin, d'une poudre par une autre poudre, la poudre polluante est generalement presente dans une proportion de 0,1 a 1% en poids, par 2 0 rapport au poids total des deux poudres. Dans le cas d'une premiere poudre issue d'un procede de type voie seche et d'une seconde poudre issue d'un procede de type voie humide , la premiere poudre est en proportion de 10 a 50% en poids par rapport au poids total des deux poudres. 25 Selon l'invention, les poudres, comprenant chacune du dioxyde d'uranium UO2, peuvent avoir ete introduites dans le broyeur simultanement, par exemple en tant que melange, ou alors successivement, par introduction d'au moins une poudre a 1'etape a) puis par introduction ulterieure lors de 1'etape b) d'au moins une autre 30 poudre. Un des points fondamentaux a l'origine de l'invention est la decouverte surprenante des proprietes des maatieres particulaires contenant du dioxyde d'uranium UO2 lorsque les poudres sont agitees par le broyeur vibrant avec au moins une energie minimale de broyage 35 donnee i.e. en pratique pendant au moins une duree minimale donnee. En effet, a partir d'une energie minimale de broyage donnee i.e. en pratique d'une dui-6e minimale donnee d'agitation par un broyeur d'intensite de broyage donnee, it a ete mis en evidence deux proprietes surprenantes de la matiere particulaire obtenue : i) la frittabilite de cette matiere particulaire ne variait plus, et ce queue que soft la duree d'agitation (et donc 1'energie de broyage) a laquelle elle etait soumise, et ii) la valeur de cette frittabilite etait universelle , dans le sens oiu elle etait conforme a une valeur qui est commune aux m.atieres particulaires obtenues a partir de toutes les poudres qui, bien que presentant des valeurs de surfaces specifiques voisines, n'en avaient pas moins certaines caracteristiques physiques differentes voire eloignees tel que le degre d'agglomeration et le degre d'agregation des cristallites de ces poudres. Ainsi, en particulier, le procede selon l'invention permet de lisser les differences de frittabilite entre au moins deux poudres de dioxyde d'uranium UO2 qui, bien que presentant entre elles une surface specifique voisine, possedent des degr&s disparates d'agglomeration et d'agregation de leurs cristallites. Ce comportement inedit des poudres soumises au procede de l'invention et le moyen permettant de l'obtenir n'ont jamais ete mis en evidence auparavant. Its sont illustres par les figures 4 et 5 explicitees ci-apres. Ce comportement des poudres presente plusieurs avantages decisifs en termes industriels. 2 0 Ainsi, lors de la fabrication de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes, une poudre, avant une &tape de compactage, est manipulee au cours de diverses operations, ce qui implique des transferts entre deux operations successives. Les materiels de transfert et/ ou de preparation de la poudre, qui sont generalement 25 des conteneurs ou des moyens pneumatiques ou de tapis roulants, peuvent alors retenir plus ou moins de poudre. Or, le fabricant de combustible nucleaire fait souvent appel a plusieurs fournisseurs ou types de poudres (par exemple une poudre obtenue par un procede de type voie seche et une poudre obtenue par un p:rocede de type voie 30 humide par exemple). I1 utilise ainsi des poudres qui, bien qu'etant de meme nature chimique, n'en sont pas moins d'origines differentes. Or cette origine differente se traduit le plus souvent par une grande variabilite dans 1'etat d'agregation et d'agglomeration des cristallites qui constituent ces poudres, et donc par une grande variabilite dans les 35 proprietes de compressibilite et de frittabilite de ces memes poudres. Afin que le materiau dense ait neanmoins des caracteristiques constantes en termes de dimensions et de masse volumique, it est generalement necessaire : i) soit d'adapter les conditions operatoires du procede de fabrication de la poudre pour chaque poudre, ce qui peut s'averer complexe et couteux, sachant qu'il peut etre difficile d'evaluer a la fois le degre de pollution d'une poudre par une autre poudre mais aussi les modifications des parametres physiques du melange d'au moins deux poudres ainsi obtenues; ii) soit d'eviter tout melange entre deux poudres que ion utilise successivement, d'ou la necessite de rincer les materiels qui presentent une retention. Le fait d'annihiler, par le procede selon l'invention, les differences d'agglomeration et d'agregation entre au moins deux poudres, ces deux poudres se trouvant par exemple dans un melange resultant de la pollution d'une premiere poudre par une seconde poudre, conduit donc a pouvoir utiliser de maniere indifferente, dans une meme installation, plusieurs poudres de meme nature sans se soucier du melange involontaire entre une nouvelle poudre et une ancienne qui n'aurait pas ete elaboree par le meme procede et/ou qui serait restee dans 1'installation suite a une retention. Cela represente Bien evidemment un gain de productivite important. L'invention presente donc un interet tout particulier pour 2 0 l'obtention de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes, dans des conditions souples, reproductibles et independantes des conditions operatoires. Ces nombreux avantages ouvrent la voie a une standardisation de la raise en oeuvre en conditions industrielles du procede de frittage des poudres de 25 combustible nucleaire. Concernant le broyeur vibrant et les corps mobiles qu'il contient utilises dans le procede de l'invention, it est de meme type voire identique a celui mis en oeuvre dans la demande de brevet FR 2 861 888. Un tel broyeur vibrant selon l'invention est generalement un 30 dispositif comportant une cuve comportant des moyens de compression et de melange, qui sont des corps mobiles, dans lequel 1'agitation de la cuve est effectuee de telle sorte que la poudre qui y est presente se deplace dans le volume de la cuve suivant trois axes non coplanaires, de maniere a ce que ladite poudre soit comprimee entre les corps 35 mobiles et entre les corps mobiles et les parois de la cuve jusqu'a former une matiere particulaire de densite accrue par rapport a la poudre. I1 est a noter que 1'homme du metier peut operer dares une large gamme d'intensite de broyage et d'energie de broyage pouvant are obtenues a ['aide de broyeur vibrant. Dans tous les cas, le broyeur vibrant doit permettre la fragmentation des agglomerats et des agregats plutot que le broyage des cristallites. L'energie de broyage developpee par le broyeur vibrant utilise selon l'invention, peut en particulier are modifiee en changeant la masse des balourds, 1'ecart angulaire entre les balourds inferieur et superieur, en augmentant la masse de medias, ou en changeant leur forme ou leur nature, ou en mod.ifiant la quantite de poudre. Selon une disposition preferee de l'invention, au moins une poudre est obtenue par un procede de synthese de type voie humide et au moins une autre poudre est obtenue par un procede de synthese de type voie seche D. Selon un mode de realisation de ['invention, au moins rune des poudres contient au moins un oxyde choisi dans le groupe constitue par 1'oxyde d'uranium U3O8, l'oxyde d'uranium U3O7, 1'oxyde de plutonium PuO2 et 1'oxyde de thorium ThO2. Cet oxyde peut aussi 'are ajoute auxdites poudres avant et/ ou pendant la realisation du procede de fabrication de ['invention (etapes a) a c)). Par exemple, it est possible dans le cadre de ].'invention d'ajouter directement un tel oxyde en tant que poudre dans le broyeur. Lorsque les poudres contiennent de 1'oxyde de plutonium PuO2, un combustible de type MOX ( Mixed Oxyde ) peut alors etre avantageusement realise. Selon une disposition preferee de ['invention, au moins ['une des poudres contient au moins un additif choisi parmi 1'oxyde de gadolinium Gd2O3, 1'oxyde d'erbium Er2O3, une substance porogene, telle que par exemple de ['oxalate d'ammonium ou de 1'azodicarbonamide, un lubrifiant, tel que du stearate de zinc ou du stearate de calcium, et un agent dopant du frittage, tel que de 1'oxyde de chrome. Plus generalement, un tel additif est le plus souvent au moins une substance absorbante ou moderatrice des neutrons permettant de piloter les reacteurs nucleaires ou au moins une substance permettant de fabriquer (cas du lubrifiant), de maitriser la masse volumique (cas de la substance porogene) et la microstructure (cas de ['agent dopant du frittage du combustible nucleaire mis en forme, par exemple en pastille. Cet additif peut etre ajoute auxdites poudres avant et/ou pendant la realisation du procede de fabrication de 1'invention (6-tapes a) a c)). Selon une disposition preferee de 1'invention, on poursuit 1'agitation par ledit broyeur de facon a augmenter la compressibilite de la matiere particulaire jusqu'a une valeur predeterminee, la frittabilite demeurant sensiblement constante. En effet, comme cela sera illustre dans les exemples qui vont suivre, une des particularites du procede de 1'invention est que, meme si la frittabilite de ladite matiere particulaire a atteint pour une energie minimale de broyage donnee, i.e. en pratique au bout d'une dui-6e d'agitation minimale donnee, une valeur optimale qui ne peut plus varier, it reste neanmoins possible, en fonction des besoins, d'ajuster sa compressibilite en poursuivant 1'agitation de cette matiere lors de 1'etape b) du procede de 1'invention. Ainsi, dans un mode de realisation de l'invention, 1'agitation de 1'etape b) est effectuee par ledit broyeur de fawn a augmenter la compressibilite de la matiere particulaire jusqu'a une valeur sensiblement constante donnee, la frittabilite demeurant sensiblement constante. Enfin 1'invention a encore pour objet un produit susceptible d'etre obtenu par le procede de l'invention. L'invention comporte aussi sept figures 1 a 7 annexees, qui sont explicitees dans les exemples 1 a 3 ci-apres. Pour toutes les figures, chaque point rapporte est generalement au moins la moyenne de six echantillons exactement identiques. La figure 1 represente, pour differentes durees d'agitation selon 1'etape b) du procede de 1'invention, revolution de la frittabilite d'un materiau compact (ebauche crue) contenant la matiere particulaire obtenue selon l'invention a partir dune poudre de dioxyde d'uranium UO2. Cette figure permet a 1'homme du metier de determiner la duree minimale donnee a partir de laquelle se forme la matiere particulaire selon 1'invention sur des poudres de dioxyde d'ura.nium UO2 de meme nature, a savoir que, bien que presentant entre elles une surface specifique voisine, elles possedent des degres disparates d'agglomeration et d'agregation de leurs cristallites. Les figures 2 et 3 representent, pour differentes valeurs de contrainte de mise en forme appliquees, la compressibilite d'un materiau compact (ebauche crue) contenant, pour la figure 2, une des poudres et, pour la figure 3, une des matieres particulaires obtenues selon ]'invention a partir de ces poudres. Les figures 4 et 5 representent la frittabilite d'un materiau compact (ebauche crue) contenant, pour la figure 4, une des poudres et, pour la figure 5, une des matieres particulaires obtenues selon ]'invention a partir de ces memes poudres. Les figures 6 et 7 representent ]'evolution du retrait volumique des materiaux denses (ebauches frittees) en fonction de la masse volumique des ebauches crues correspondantes contenant, pour la figure 6, au moins une des poudres et, pour la figure 7, une des matieres particulaires obtenues selon ]'invention a partir de ces memes poudres. Les exemples donnes servent a illustrer l'invention et ne doivent en aucun cas etre consideres comme une limitation de l'objet de l'invention. EXEMPLES L'invention sera mieux comprise a la lecture des exemples qui suivent, qui illustrent le procede de fabrication d'un materiau dense via le procede de fabrication d'une matiere particulaire. Les exemples qui suivent sont en tous points conformes au procede de ]'invention si ce n'est qu'ils sont a chaque fois effectues sur une seule poudre a la fois, et non au moins deux, sachant qu'il est clair pour 1'homme du metier que chacune de ces poudres exprimera les proprietes de compressibilite et de frittabilite selon ]'invention, meme en presence d'au moins une autre poudre comme cela est le cas dans le procede de l'invention dans lequel au moins deux poudres sont considerees. Dans tous les exemples de realisation qui suivent, les operations de preparation, de mise en forme et de frittage ont ete effectuees selon les memes conditions operatoires pour toutes les poudres, et pour toutes les matieres particulaires obtenues selon ]'invention a partir des poudres. Ces exemples ont ete realises sur chacune des poudres de dioxyde d'uranium UO2 synthetisees a ]'aide d'un procede de type voie humide (poudres VH1, VH2 et VH3) (chacune de ces poudres etant synthetisee par un procede ADU (pour Ammonium Di Uranate de formule U2O7(NH4)2, par exemple explicite dans le brevet US 6235223), mais chaque poudre provenant de trois installations differentes qui n'ont pas les memes parametre de fabrication ce qui explique leurs differences de caracteristiques) et d'un procede de type voie seche (poudre VS1). Les poudres VH1, VH2, VH3, et VS1 possedent une surface specifique voisine dont la valeur est respectivement de 3,8 m2/g ; 3,0 m2/g ; 3,3 m2/g et 2,1 m2/g. Les matieres particulaires obtenues selon l'invention a partir des poudres VH 1, VH2, VH3, et VS1 possedent respectivement une surface specifique dont la valeur est respectivement de 4,2 m2/g; 3,7 m2/g ; 4,2 m2/g et 2,6 m2/g. La Legere augmentation de la surface specifique constatue, lorsque 1'on passe des poudres aux matieres particulaires obtenues a partir des poudres, est generalement due a 1'apparition des surfaces generees par la fragmentation des agregats et des agglomerats. Pour tous les exemples, chaque point rapporte dans les figures est generalement au moins la moyenne de six echantillons exactement identiques. Le broyeur vibrant utilise etait un appareil commercialise sous le nom de Vibromill par la Societe SWECO. I1 etait constitue d'une cuve en polyurethanne reposant sur des ressorts et supportant un moteur a balourd. La cuve avait la forme d'un tore de section hemicirculaire. Le mouvement de la cuve entrainait le deplacement des corps broyants mobiles (medias) qui avaient un triple mouvement. Its montaient contre la paroi externe de la cuve puis retombaient, se deplacaient le long de la generatrice du tore et avaient un mouvement de rotation sur eux-memes. L'amplitude de chute des medias etait fonction du balourd, la vitesse de deplacement des medias le long de la generatrice du tore etait fonction de 1'ecart angulaire entre le balourd superieur et le balourd inferieur. Les conditions utilisees pour ces exemples ont ete, de fawn generale, celles recommandees par la societe SWECO. Ainsi, les parametres de reglage de 1'intensite des vibrations etaient la masse du balourd inferieur et 1'ecart angulaire entre les deux balourds. Le balourd inferieur etait constitue de cinq plaques de masse totale 575 g. L'ecart angulaire entre le balourd inferieur et le balourd superieur etait de 60 . La masse de medias utilises etait de 36 kg ; la masse de poudre broyee lors des exemples etait de 4 kg. La cuve etait fermee par un couvercle metallique. Une ouverture sur ce couvercle permettait l'introduction de la poudre. L'etanch&ite entre la cuve et le couvercle &tait assuree par des joints toriques. Avant leur mise en forme (operation de compactage), une operation de preparation des poudres a &t& effectuee : Les poudres ont et& lubrifiees avec ajout de 0,3% en masse de stearate de zinc pendant 10 minutes A. 20 tours/minutes a 1'aide d'un melangeur doux (de marque Turbula). Le melange ainsi obtenu a ete alo:rs introduit dans un moule cylindrique. Le diametre du moule &tait &gal a 10 mm et sa hauteur etait fixee a 30 mm. Le remplissage du moule a ete realise manuellement en se terminant par un arasement. Ce melange a ensuite et& compact& et mis en forme par 1'application d'une contrainte de mise en forme, a savoir une contrainte qui pouvait varier dans une gamme allant de preference de 200 a 600 MPa. Comme on le verra par la suite, Fun des avantages du procede selon 1'invention, qui le rend particulierement robuste et reproductible, est qu'il permet justement de lisser les differences de frittabilite de poudres compactees sous des contraintes de mise en forme variables. Des lors, la valeur de la contrainte de mise en forme, tant qu'elle reste dans la gamme pr&citee, n'a pr&sente sensiblement aucune influence sur la frittabilite pour 1'obtention d'un materiau dense selon 1'invention, pour les poudres testees. L'&bauche crue obtenue a l'issue de 1'&tape precedente de compactage a ensuite &t& soumise a une &tape de frittage qui a consist& a chauffer 1'ebauche crue a partir de la temperature ambiante jusqu'a 1000 C selon une vitesse de 350 C/h, puis a maintenir cette temperature de 1000 C pendant une heure. Ensuite, cette temperature de 1000 C a et& augmentee selon une vitesse de 350 C/h jusqu'a 1700 C, temperature qui a ete maintenue pendant 4 heures. Enfin, un refroidissement a et& effectu& a une vitesse de 300 C/h. L'atmosphere de frittage etait de 1'hydrogene sec. Une atmosphere legerement oxydante ou reductrice humidifiee aurait pu egalement convenir, du moment que 1'atmosphere en fin de traitement permette d'obtenir une phase UO2 stcechiometrique. Exemple 1 : determination de la duree minimale donne& (correspondant a une energie minimale de broyage donnee) pendant laquelle 1'agitation doit "are effectuee pour que se forme la matiere particulaire selon 1'invention. Afin de determiner selon 1'invention la duree minimale donnee (correspondant a une energie minimale de broyage donnee) pendant ou au-dela de laquelle ladite agitation doit etre effectuee pour que se forme ladite matiere particulaire, it a ete procede a une etude preliminaire qui a consists a broyer une poudre de dioxyde d'uranium UO2 pendant une duree variable. Pour chaque duree de broyage, un echantillon de poudre a ete preleve, puis a 1'occasion de sa mise en forme (operation de compactage), la masse volumique de l'ebauche crue a ete calculee a partir de la pesee et de la metrologie des ebauches crues. Ensuite, un frittage a ete realise a 1'issue duquel une ebauche frittee a ete obtenue, dont on a mesure la masse volumique dans les memes conditions. A 1'issue de ces operations, revolution de la masse volumique de 1'ebauche crue en fonction de la masse volumique de 1'ebauche frittee a ete portee, pour chaque duree de broyage, sur une figure teile que celle qui ete realise pour la poudre VH2 et qui est representee a titre d'exemple sur la figure 1. Afin de determiner la duree minimale donnee selon l'invention, it a suffi alors de determiner a partir de quelle duree de broyage la frittabilite de la poudre devenait sensiblement constante. Dans le cadre de la poudre VH2, it a ete estime que cette duree etait de 90 minutes, aucune evolution significative de la frittabilite etant constatee pour une duree de 120 minutes, comme cela est illustre sur la figure 1. Bien entendu, 1'homme de metier est a meme, par un test de meme nature, de realiser une mesure de duree minimale donnee (correspondant a une energie minimale de broyage donnee), pour une intensite de broyage donnee et pour une poudre donnee. Exemple 2 : caracterisation de la propriete de compressibilite des matieres particulaires obtenues selon 1'invention sur les poudres VH1, VH2, VH3 et VS 1. Les poudres VH1, VH2, VH3 et VS1, et les matieres particulaires obtenues selon l'invention a partir de ces poudres ont ensuite subi les operations de preparation et de mise en forme dans les conditions operatoires precitees afin de former des ebauches crues dont chaque masse volumique a ete mesuree selon le mode operatoire precedent. L'evolution de la masse volumique de ces huit ebauches crues en fonction de la contrainte de mise en forme appliques a ete reportee sur les figures 2 et 3. On a constate (cf. figure 2) que la compressibilite des poudres a augmente avec la contrainte de mise en forme. Sa valeur etait pratiquement semblable pour les poudres VH 1, VH2 et VS 1, seule celle de la poudre VH3 etait legerement inferieure a celle des autres. Pour ce qui est des matieres particulaires, toutes issues d'une etape b) pour laquelle la dui-6e minimale donnee etait de 90 minutes, on a constate sur la figure 3 une augmentation de la compressibilite pour toutes ces matieres. Cette augmentation etait d'environ 4% pour les basses contraintes (200 MPa) et de 2% pour les contraintes les plus elevees (600 MPa). I1 est donc a noter que, pour une contrainte de mise en forme donnee et pour une dui-6e donnee d'agitation, ici egale a la duree minimale donnee, la compressibilite de ces diffe:rentes matieres est sensiblement constante apres application du procede selon l'invention, et pour toutes les poudres 1'augmentation de masse volumique en fonction de la contrainte appliquee est moins importante. Cette moins grande dependance de la masse volumique des ebauches crues en fonction de la contrainte appliquee permet avantageusement de reduire 1'ecart a la cylindricite mentionnee auparavant, dans le cas de mise en forme de combustible nucleaire en pastille sensiblement cylindrique. Exemple 3 : caracterisation de la frittabilite des matieres particulaires obtenues selon l'invention a partir des poudres VH1, VH2, VH3 et VS 1. Les huit ebauches crues obtenues dans 1'exemple 2 ont ete soumises une operation de frittage dans les conditions operatoires precitees afin de former des ebauches frittees. La rnasse volumique de chaque ebauche crue et la masse volumique de chaque ebauche frittee ont ete mesurees selon le mode operatoire precedent. La frittabilite a ete reportee sur les figures 4 et 5 pour les huit ebauches precitees. On a constate sur la figure 4 que les poudres, sur lesquelles 1'etape b) du procede selon l'invention n'a pas ete appliquee, ont presente des frittabilites tres differentes les unes des autres alors que leur compressibilite etait proche les unes des autres. Par contre, on a constate sur la figure 5 que 1'application pendant 90 minutes de 1'etape b) du procede de l'invention a conduit a une frittabilite sensiblement constante et sensiblement identique, quelle que soit la matiere particulaire consideree. Par ailleurs, quelle que soit la masse volumique de 1'ebauche crue elaboree a partir de cette meme matiere particulaire, la masse volumique des ebauches frittees correspondantes etait de 10,61 a 10,71 g/cm3, a savoir une variation de moins de 1% de la masse volumique. Cet ecart est inferieur A. la tolerance sur la masse volumique generalement specifiee pour la fabrication de matiere combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes. De plus, si on restreint le domaine de contrainte appliquee de 300 a 500 MPa, qui est le domaine de contrainte generalement utilise industriellement, les masses volumiques frittees sont toutes de 10,66 a 10,70 g/cm3. I1 ressort donc de ces differents exemples, et en particulier des figures 3 et 5, qu'une des particularites du procede de l'invention, est que, meme si la frittabilite de la matiere particulaire a atteint au bout d'une duree minimale donnee d'agitation une valeur optimale qui ne peut sensiblement plus varier, it reste neanmoins possible, en fonction des besoins, d'ajuster sa compressibilite en poursuivant 1'agitation de cette matiere. On peut des lors ajuster la compressibilite des poudres sans modifier la masse volumique de 1'ebauche frittee qui est generalement une valeur specifiee par le concepteur. Ainsi, si on change de poudre dans le procede de fabrication de matiere combustible, afin de garder constante la masse volumique de 1'ebauche frittee, soit i) on adapte la duree de broyage et on ne change pas la contrainte de mise en forme pour obtenir la meme masse volumique de 1'ebauche crue, soit ii) on garde la duree de broyage constante (superieure ou egale A. la duree minimale donnee selon l'invention) et on adapte la contrainte de mise en forme pour obtenir une densite en cru constante (voir figure 3). La souplesse et la robustesse du procede sont donc remarquables. Cette tres faible dependance de la masse volumique des ebauches frittees en fonction de la masse volumique des ebauches crues permet avantageusement de maitriser le dimensionnel sans modifier la masse volumique des ebauches frittees. Par ailleurs, le retrait n'etant generalement fonction que de la masse volumique crue en independant de la poudre consideree, it suffit d'anticiper le retrait au frittage dans les cotes de 1'ebauche crue, par exemple en faisant en sorte d'obtenir une ebauche crue qui, par rapport a 1'ebauche frittee, a des dimensions superieures d'une valeur correspondant au retrait..Ainsi, apres frittage, quelle que soit 1'origine de la poudre, on obtient :selon l'invention un objet a la cote ou le plus proche possible de la cote (reduction des besoins de rectification) en ne modifiant que tres faiblement, et dans l'intervalle specifie, la masse volumique des ebauches frittees. La constance, pour une masse volumique d'ebauche crue donnee, dans la valeur du retrait pour differentes poudres lorsque celles-ci sont agitees selon le procede de l'invention, est illustree dans les figures 6 et 7. Ceci represente un avantage decisif, en particulier en terme de productivite et de securite, lors de la mise en oeuvre: de l'invention pour la fabrication de combustible nucleaire, sous forme de pastilles ou caramels ou autres formes, en conditions industrielles
L'invention concerne un procédé de fabrication de matériau dense contenant UO2, comprenant :a) on introduit dans un broyeur vibrant au moins deux poudres comportant chacune UO2, obtenues par deux procédés de synthèse différents et de surfaces spécifiques voisines;b) on agite lesdites poudres dans ledit broyeur, pour former une matière particulaire, l'intensité de broyage permettant de fragmenter les agglomérats et les agrégats des poudres sans fragmenter les cristallites des poudres, et l'énergie de broyage étant telle que tous les agglomérats et les agrégats sont détruits ;c) on introduit ladite matière particulaire dans un moule;d) on applique sur ladite matière particulaire une contrainte de mise en forme, afin d'obtenir un matériau compact ;e) on procède au frittage dudit matériau compact de façon à obtenir le matériau dense.L'invention concerne aussi un produit susceptible d'être obtenu par ledit procédé.
1) Procede de fabrication d'un materiau dense contenant du dioxyde d'uranium UO2, ledit procede comprenant les etapes successives suivantes a) on introduit dans un broyeur vibrant au moins deux poudres comportant chacune du dioxyde d'uranium UO2, au moins deux poudres etant obtenues par deux procedes de synthese differents et chaque poudre ayant une surface specifique voisine de celle de toute autre poudre ; b) on realise a l'aide dudit broyeur vibrant une agitation desdites poudres, afin de former une matiere particulaire, l'intensite de broyage etant suffisante pour fragmenter les agglomerats et les agregats presents dans les poudres sans pour autant fragmenter les cristallites presents dans les poudres, et 1'energie de broyage fournie aux poudres etant telle que pratiquement tous les agglomerats et les agregats sont detruits ; c) on introduit ladite matiere particulaire dans un moule; d) on applique sur ladite matiere particulaire une contrainte de mise en forme, afin d'obtenir un materiau compact ; e) on procede au frittage dudit materiau compact de fawn a obtenir le materiau dense. 2. Procede selon la 1 tel qu'au moins une poudre est obtenue par un procede de synthese de type voie humide et au moins une autre poudre est obtenue par un procede de type voie seche . 3. Procede selon rune des 1 ou 2 tel que au moins rune des poudres, contient au moins un oxyde choisi dans le groupe constitue l'oxyde d'uranium U3O8, 1'oxyde d'uranium U3O7, 1'oxyde de plutonium PuO2 et 1'oxyde de thorium ThO2. 4. Procede selon rune des 1 A. 3 tel que au moins Tune des poudres contient au moins un additif choisi parmi l'oxyde de gadolinium Gd2O3, 1'oxyde d'erbium Er2O3, une substance porogene, un lubrifiant et un agent dopant du frittage. 5. Procede selon rune des precedentes, tel que 1'agitation de 1'etape b) est effectuee en au moins une dui-6e minimale donnee pour que se forme une matiere particulaire dont la frittabilite est sensiblement constante, la compressibilite et la frittabilite de laditematiere particulaire etant de plus chacune sensiblement d'une valeur donnee, independante de la quantite d'agglomerats et/ ou d'agregats que contient chacune desdites poudres. 6. Procede selon rune des 1 a 4 tel que 1'agitation de 1'etape b) est effectuee par ledit broyeur de fawn a augmenter la compressibilite de la matiere particulaire jusqu'a une valeur sensiblement constante donnee, la frittabilite demeurant sensiblement constante. 7. Procede selon rune des precedentes tel que 1'etape d) est effectuee sous une contrainte de 200 a 1200 MPa, de preference de 200 a 1000 MPa, de facon plus preferee de 200 a 600 MPa, de fawn encore plus preferee de 300 a 500 MPa. 8. Produit susceptible d'etre obtenu par un procede selon rune quelconque des precedentes.
G
G21
G21C
G21C 3
G21C 3/62
FR2893398
A1
UNITE DE RESERVOIR D'EMMAGASINAGE DE FROID ET DISPOSITIF DE CYCLE DE REFRIGERATION UTILISANT CELLE-CI
20,070,518
Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à une unité d'emmagasinage de froid et à un dispositif de cycle de réfrigération utilisant celle-ci. Description de la technique apparentée Dans un conditionneur d'air pour un véhicule, par exemple, décrit dans le document JP-A-2004-51 077 (correspondant au document USP N 6 701 731), une capacité de réfrigération (capacité de refroidissement) dans un évaporateur peut être obtenue même après qu'un cycle de réfrigération a été stoppé. C'est-à-dire que le conditionneur d'air est doté d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, qui comporte un matériau d'emmagasinage de froid et est disposé à la suite d'un évaporateur d'un cycle de réfrigération, et d'une unité de réservoir dans lequel cette échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et un moyen de pompe destiné à faire circuler un réfrigérant liquide sont conçus en une seule pièce. De plus, une partie de réservoir de réfrigérant liquide destiné à stocker le réfrigérant liquide est formée de façon solidaire sous l'unité de réservoir. A cet égard, lorsque l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid mentionné ci-dessus est utilisé en tant qu'échangeur de chaleur dans lequel de multiples tubes de réfrigérant sont disposés de façon à pouvoir à traverser un récipient (par exemple une coque) rempli d'un matériau d'emmagasinage de froid, ou en tant qu'échangeur de chaleur dans lequel de multiples récipients pour emmagasinage de froid, chacun en forme de cylindre, de bille ou de capsule, est rempli d'un matériau d'emmagasinage de froid, sont réunis dans lesquels des interstices entre les récipients d'emmagasinage de froid respectifs sont utilisés comme des passages du réfrigérant. Lorsqu'un moteur d'un véhicule fonctionne, un compresseur du cycle de réfrigération fonctionne et le matériau d'emmagasinage de froid dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid est refroidi par un réfrigérant à basse pression ayant une pression réduite par une vanne de détente, grâce à quoi du froid 2 2893398 est emmagasiné. Au contraire, lorsque le moteur du véhicule est arrêté et que le compresseur est arrêté, le réfrigérant liquide emmagasiné dans la partie de réservoir de réfrigérant liquide est introduit dans l'évaporateur par le moyen de pompe destiné à 5 faire circuler le réfrigérant liquide, et est évaporé par l'évaporateur. De plus, le réfrigérant évaporé en phase vapeur est introduit dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et est refroidi et condensé par le froid (libération de froid) du matériau d'emmagasinage de froid et est emmagasiné 10 dans la partie de réservoir de réfrigérant liquide. Ce cycle est répété pour continuer un conditionnement d'air alors que le moteur du véhicule est arrêté. Cependant, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid mentionné ci-dessus présente une structure dans laquelle la 15 coque ou le récipient pour emmagasinage de froid rempli du matériau d'emmagasinage de froid est exposé à un réfrigérant et reçoit la pression du réfrigérant. Donc, la coque ou le récipient d'emmagasinage de froid nécessite d'être conçu pour supporter la pression du réfrigérant, en augmentant de cette 20 manière son épaisseur de façon à assurer une résistance. Donc, ceci perturbe une réduction de taille et amène le coût en matériau à augmenter du fait qu'un matériau à résistance élevée nécessite d'être choisi. Dans un conditionneur d'air de véhicule présentant un cycle 25 de réfrigération décrit dans le document JP-A-2002-274 165 (correspondant au document USP N 6 854 286, au document USP N 6 691 527 et au document USP N 6 568 205), un premier évaporateur destiné à refroidir normalement l'air qui sera soufflé à l'intérieur d'un habitacle de véhicule, et un second 30 évaporateur doté d'un matériau d'emmagasinage de froid sont prévus. Dans ce cas, lorsqu'un moteur de véhicule fonctionne, le premier évaporateur refroidit l'air qui est soufflé dans l'habitacle du véhicule et le matériau d'emmagasinage de froid est gelé dans le second évaporateur. En outre, dans un mode de 35 refroidissement maximum (mode rafraîchissement), l'air devant être soufflé dans l'habitacle du véhicule est refroidi en utilisant à la fois les premier et second évaporateurs. Au contraire, lorsqu'un compresseur du cycle de réfrigération est arrêté par l'arrêt du moteur du véhicule, l'air devant être 40 soufflé dans l'habitacle de véhicule est refroidi par une libération de froid du matériau d'emmagasinage de froid dans le second évaporateur. Cependant, du fait qu'à la fois les premier et second évaporateurs sont agencés dans un boîtier de guidage d'air disposé dans l'habitacle du véhicule, le boîtier de guidage d'air devient plus grand en raison à la fois des premier et second évaporateurs. Lorsque les tailles des premier et second évaporateurs sont diminuées, les capacités de refroidissement des premier et second évaporateurs sont dégradées. RESUME DE L'INVENTION Au vu des problèmes précédents, c'est un objectif de la présente invention de fournir une unité de réservoir pour emmagasinage de froid qui puisse obtenir des performances de transfert de chaleur souhaitées se rapportant à l'emmagasinage de froid et à la libération de froid et qui puisse entraîner une réduction de taille et une réduction de coût. C'est un autre objectif de la présente invention de fournir un dispositif de cycle de réfrigération utilisant une unité de réservoir pour emmagasinage de froid. C'est encore un autre objectif de la présente invention de fournir un dispositif de cycle de réfrigération comportant un seul évaporateur situé dans un habitacle de véhicule, qui peut réaliser en continu une opération de refroidissement même lorsqu'un compresseur s'arrête. Selon un aspect de la présente invention, une unité de réservoir pour emmagasinage de froid agencée à la suite d'un évaporateur d'un côté basse pression après une réduction de pression dans un dispositif de cycle de réfrigération comprend : un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid comportant une pluralité de tubes s'étendant dans une direction longitudinale de tube dans lesquels le réfrigérant s'écoule, et une paire de premier et second réservoirs reliés aux extrémités longitudinales des tubes aux deux côtés d'extrémité dans la direction longitudinale des tubes pour communiquer avec les tubes, un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid qui reçoit au moins les tubes de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, et un matériau d'emmagasinage de froid enfermé dans le réservoir pour matériau d'emmagasinage de froid. Le matériau d'emmagasinage de froid est emmagasiné à l'état froid par le réfrigérant ou est resté libéré à l'état froid pour 4 2893398 refroidir le réfrigérant gazeux qui s'est évaporé dans l'évaporateur. Dans cette unité de réservoir d'emmagasinage de froid, le second réservoir comporte une partie d'extrémité inférieure qui est située plus bas qu'une partie d'extrémité 5 inférieure du premier réservoir, et le second réservoir comporte une capacité de réservoir pouvant stocker un réfrigérant liquide prédéterminé condensé par la chaleur de l'emmagasinage de froid du matériau d'emmagasinage de froid. Par conséquent, en sélectionnant de façon appropriée le 10 matériau pour emmagasinage de froid et le réfrigérant, le réfrigérant peut être refroidi de façon appropriée et condensé par une libération de froid à partir du matériau d'emmagasinage de froid, et le réfrigérant condensé peut être stocké dans la partie d'extrémité inférieure du second réservoir. De plus, en 15 établissant de façon appropriée le nombre et la longueur des tubes et la quantité enfermée du matériau d'emmagasinage de froid, l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid peut obtenir des performances de transfert de chaleur souhaitées se rapportant à l'emmagasinage du froid et à la libération du 20 froid. De plus, du fait que le réfrigérant circule dans les tubes de l'échangeur de chaleur d'emmagasinage de froid et que la pression atmosphérique est appliquée au réservoir de matériau d'emmagasinage de froid enfermant hermétiquement le matériau d'emmagasinage de froid, l'épaisseur du réservoir de matériau 25 d'emmagasinage de froid peut être rendu mince ou un matériau à faible résistance peut être utilisé pour le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. De plus, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid peut adopter une forme appropriée quelconque. 30 Par exemple, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid comprend un premier élément de séparation qui sépare un espace intérieur du premier réservoir en un premier espace et un second espace, une partie d'entrée, communiquant avec le premier espace, destinée à introduire le réfrigérant dans le premier 35 espace, et une partie de sortie communiquant avec le second espace, destinée à laisser sortie le réfrigérant. En outre, le premier élément de séparation peut être doté d'une partie d'ouverture présentant une aire ouverte prédéterminée à travers laquelle le premier espace et le second espace communiquent l'un 40 avec l'autre. En variante, la pluralité de tubes peuvent comprendre un seul tube communiquant avec le second espace du premier réservoir. Dans ce cas, le seul tube comporte une aire de section de passage correspondant approximativement à un tuyau de réfrigérant à l'évaporateur. En outre, le seul tube peut s'étendre dans le second réservoir et peut communiquer avec l'intérieur du second réservoir à une position proche de la partie d'extrémité inférieure du second réservoir. L'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid peut en outre comprendre un second élément de séparation qui sépare un espace intérieur du second réservoir en un premier espace communiquant avec les tubes autres que le seul tube et un second espace communiquant avec le seul tube. Dans ce cas, le second élément de séparation peut comporter une partie d'ouverture au niveau d'un côté inférieur, et le seul tube peut s'étendre vers une partie adjacente à la partie d'extrémité inférieure du second réservoir. Par exemple, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid est un récipient ouvert à une seule extrémité, ouvert d'un côté du premier réservoir. Dans ce cas, la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid peut être approximativement reçue dans le récipient ouvert à une seule extrémité, et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid peut comprendre un élément de joint d'étanchéité par l'intermédiaire duquel une surface périphérique extérieure du premier réservoir est reliée de façon hermétique à l'air à une surface périphérique intérieure du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. En variante, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid est un récipient enfermant la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, et comporte une partie d'admission à une position correspondant à la partie d'entrée et une partie d'évacuation à une position correspondant à la partie de sortie. Dans ce cas, l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid peut comprendre un élément de joint d'étanchéité interposé entre la partie d'entrée de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et la partie d'admission du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid, et interposé entre la partie de sortie de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et la partie d'évacuation du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. En outre, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid peut 6 2893398 comprendre une pluralité d'ailettes situées pour être en contact thermique avec les tubes. L'unité de réservoir pour emmagasinage de froid peut être dotée d'une première partie de raccord par l'intermédiaire de 5 laquelle le second réservoir communique avec une partie extérieure, et d'une seconde partie de raccord s'étendant depuis la partie extérieure vers le second réservoir. Dans ce cas, la pluralité de tubes sont constitués d'un premier groupe de tubes communiquant avec le premier espace du premier réservoir, et 10 d'un second groupe de tubes communiquant avec le second espace du premier réservoir. En outre, la seconde partie de raccord peut communiquer avec le second groupe de tubes, et un clapet de non-retour peut être situé dans le second réservoir pour permettre à un réfrigérant de s'écouler du second réservoir vers 15 le second groupe de tubes. Le second réservoir peut être doté d'une partie de réservoir supérieur présentant une description approximativement égale à celle du premier réservoir, et une partie de réservoir inférieur située d'un côté inférieur de la partie de réservoir supérieur 20 dans le second réservoir pour communiquer directement avec la partie de réservoir supérieur. De plus, la partie de réservoir inférieur dans le second réservoir peut présenter approximativement une forme cylindrique. De plus l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid peut 25 être située entre l'évaporateur et un compresseur dans un dispositif de cycle de réfrigérant tel que le réfrigérant provenant de l'évaporateur circule dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid. Selon un autre aspect de la présente invention, un 30 dispositif de cycle de réfrigération pour un véhicule comprend : un compresseur destiné à comprimer un réfrigérant, un condenseur destiné à refroidir et à condenser le réfrigérant provenant du compresseur, une unité de réduction de pression destinée à décompresser le réfrigérant provenant du condenseur, un 35 évaporateur destiné à évaporer le réfrigérant provenant de l'unité de réduction de pression, l'évaporateur étant situé dans un boîtier de conditionnement d'air en vue de définir un passage d'air à travers lequel l'air circule dans un habitacle de véhicule, et un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 40 situé entre l'évaporateur et le compresseur et ayant une conduite de réfrigérant à travers laquelle le réfrigérant circule. Dans le dispositif de cycle de réfrigération, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid est disposé à l'extérieur du boîtier de conditionnement d'air, le matériau d'emmagasinage de froid emmagasine du froid grâce au réfrigérant qui circule dans la conduite de réfrigérant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid lorsque le compresseur fonctionne, et le matériau d'emmagasinage de froid libère du froid pour le réfrigérant lorsque le compresseur s'arrête. Par conséquent, lorsque le réfrigérant circule grâce au fonctionnement du compresseur, le réfrigérant absorbe la chaleur dans l'évaporateur à partir de l'air pour refroidir l'air, et le matériau d'emmagasinage de froid emmagasine du froid grâce à un réfrigérant à basse température s'écoulant depuis l'évaporateur. Par opposition, lorsque le compresseur est arrêté, le réfrigérant évaporé dans l'évaporateur en absorbant la chaleur à partir de l'air est refroidi et condensé par le froid issu du matériau d'emmagasinage de froid de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid. Par conséquent, même lorsque le compresseur est arrêté, alors que le froid emmagasiné dans le matériau d'emmagasinage de froid est conservé, le réfrigérant peut circuler en continu dans l'évaporateur grâce à la pression restante entre le condenseur et l'évaporateur et peut réfrigéré en continu l'air grâce à l'évaporateur. A cet égard, les performances de transfert de chaleur se rapportant à l'emmagasinage de froid et à la libération de froid comme pour l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid mentionnée ci-dessus, sont assurées par la détermination du nombre de la longueur des tubes de réfrigérant et la quantité de matériau d'emmagasinage de froid qui remplit le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. Par exemple, un réservoir destiné à emmagasiner le réfrigérant liquide condensé lorsque le matériau d'emmagasinage de froid libère du froid, peut être placé entre l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le compresseur. En outre, le réservoir peut être doté au moins au niveau d'un côté inférieur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid. En variante, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid peut être situé à l'intérieur du réservoir pour définir un espace supérieur et un espace inférieur dans le réservoir grâce 8 2893398 à l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid. Dans ce cas, le dispositif comprend une conduite reliée au compresseur. Dans ce cas, la conduite est reliée au réservoir et comporte une partie d'ouverture ouverte sur l'espace supérieur du réservoir. 5 En outre, la conduite peut comporter une partie d'introduction de réfrigérant liquide ouverte vers la surface inférieure du réservoir, destinée à introduire le réfrigérant liquide, ou bien l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le réservoir peuvent être une unité intégrée. 10 Dans le dispositif de cycle de réfrigération, un échangeur de chaleur interne peut être placé pour exécuter un échange de chaleur entre le réfrigérant entre l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le compresseur, et le réfrigérant entre le condenseur et l'unité de réduction de pression, ou bien peut 15 être situé pour exécuter un échange de chaleur entre le réfrigérant entre le réservoir et le compresseur et le réfrigérant entre le condenseur et l'unité de réduction de pression. Par exemple, l'échangeur de chaleur interne peut être une conduite du type double. 20 BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs et avantages supplémentaires de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante des modes de réalisation préférés lorsqu'ils sont considérés en même temps que les dessins annexés. 25 La figure 1 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un premier mode de réalisation. La figure 2 est une vue en perspective éclatée représentant une unité de réservoir pour emmagasinage de froid dans le 30 premier mode de réalisation. La figure 3 est une vue en coupe transversale représentant un tuyau de retour et un réservoir inférieur d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans le premier mode de réalisation. 35 La figure 4 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un second mode de réalisation. La figure 5 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération 40 dans un troisième mode de réalisation. 9 2893398 La figure 6 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un quatrième mode de réalisation. La figure 7 est une vue en coupe transversale représentant 5 une unité de réservoir pour emmagasinage de froid dans le quatrième mode de réalisation. La figure 8 est une vue avant représentant des ailettes d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans un cinquième mode de réalisation. 10 La figure 9 est une vue en coupe transversale représentant un tuyau de retour et un réservoir inférieur d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans le cinquième mode de réalisation. La figure 10 est une vue en coupe transversale représentant 15 un tuyau de retour et un réservoir inférieur d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans une modification du cinquième mode de réalisation. La figure 11 est une vue en perspective éclatée représentant une unité de réservoir pour emmagasinage de froid dans un 20 sixième mode de réalisation. La figure 12 est une vue en coupe transversale représentant une partie proche d'une liaison de sortie sur la figure 11. La figure 13 est une vue en coupe transversale représentant un premier côté d'extrémité d'un réservoir inférieur sur la 25 figure 11. La figure 14 est un schéma simplifié représentant un écoulement de réfrigérant dans un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid au cours d'un mode d'emmagasinage de froid dans le sixième mode de réalisation. 30 La figure 15 est un schéma simplifié représentant un écoulement de réfrigérant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid au cours d'un mode de libération de froid dans le sixième mode de réalisation. La figure 16 est une vue en perspective représentant un 35 échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans un septième mode de réalisation. La figure 17 est un schéma simplifié représentant un écoulement de réfrigérant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid au cours d'un mode d'emmagasinage de froid 40 dans le septième mode de réalisation. La figure 18 est un schéma simplifié représentant un écoulement de réfrigérant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid au cours d'un mode de libération de froid dans le septième mode de réalisation. La figure 19 est une vue en perspective représentant un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans un huitième mode de réalisation. La figure 20 est une vue en perspective représentant un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid dans un neuvième 10 mode de réalisation. La figure 21 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un dixième mode de réalisation. La figure 22 est une vue en perspective représentant un 15 échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid du dixième mode de réalisation. La figure 23 est une vue en coupe transversale représentant l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid du dixième mode de 20 réalisation. La figure 24 est un schéma simplifié représentant la conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un onzième mode de réalisation. La figure 25 est un schéma simplifié représentant la 25 conception générale d'un dispositif de cycle de réfrigération dans un douzième mode de réalisation. Les figures 26A à 26C sont des vues en perspective représentant des échangeurs de chaleur pour emmagasinage de froid (capsules d'emmagasinage de froid) dans d'autres modes de 30 réalisation. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES (Premier mode de réalisation) Un dispositif de cycle de réfrigération 100 d'un premier mode de réalisation et généralement appliqué à ce que l'on 35 appelle un véhicule arrêté au ralenti, dans lequel un moteur est arrêté lorsque le moteur passe d'un état de circulation à un état d'arrêt où le véhicule est au ralenti, par exemple, lorsque le véhicule attend à un feu de signalisation. La conception de base du dispositif de cycle de réfrigération 100 sera décrite 40 par l'utilisation de la figure 1 à la figure 3. Dans ce cas, la 11 2893398 figure 1 est un schéma simplifié représentant la conception générale du dispositif de cycle de réfrigération 100. La figure 2 est une vue éclatée en perspective représentant une unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A. La figure 3 est une 5 vue en coupe transversale représentant un tuyau de retour 162 et un réservoir inférieur 165 d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160. Le dispositif de cycle de réfrigération 100 transfert de la chaleur d'un côté à basse température vers un côté à température élevée pour utiliser le froid et la chaleur pour un conditionnement d'air. Comme représenté sur la figure 1, le dispositif de cycle de réfrigération 100 est constitué d'un cycle dans lequel un compresseur habituel 110, un condenseur 120 (radiateur), un réservoir récepteur de liquide 130, une vanne de détente thermique 140 (vanne de détente thermique), et un évaporateur 150 sont reliés en série sous la forme d'une boucle par la conduite 101, et une unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A qui est ajoutée au cycle. Le compresseur 110 est une machine hydraulique qui est actionnée par une source d'entraînement d'un moteur (non représentée) d'un véhicule pour comprimer un réfrigérant (par exemple HFC134a) dans le dispositif de cycle de réfrigération 100 à un état de température élevée et de pression élevée, et pour évacuer le réfrigérant. Le condenseur 120 est un échangeur de chaleur qui est disposé d'un côté évacuation réfrigérant du compresseur 110 et refroidit le réfrigérant comprimé dans l'état de température élevée et de haute pression pour condenser et liquéfier de cette manière le réfrigérant. Le réservoir récepteur de liquide 130 est un récepteur qui sépare le réfrigérant condensé par le condenseur 120 en un réfrigérant en phase vapeur et en un réfrigérant en phase liquide et laisse sortir le réfrigérant en phase liquide. La vanne de détente thermique (correspondant à une unité de réduction de pression et appelée ci-après "vanne de détente") 140 réduit la pression du réfrigérant en phase liquide séparé par le réservoir récepteur de liquide 130 pour dilater le réfrigérant en phase liquide d'une manière iso-enthalpique et comprend une partie de vanne 141 et une partie de détection de température 142 agencées du côté sortie de réfrigérant de l'évaporateur 150. C'est-à-dire que la partie de détection de température 142 est positionnée entre l'évaporateur 150 et l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A. Dans la vanne de détente 140, l'ouverture du papillon de la partie de vanne 141 est commandée selon une température de réfrigérant détectée par la partie de détection de température 142 pour amener le degré de surchauffe du réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 à une valeur spécifiée (par exemple de 5 C à 10 C). L'évaporateur 150 est un échangeur de chaleur qui évapore le réfrigérant dont la pression a été réduite par la vanne de détente 140 pour développer l'action d'absorption de chaleur et est agencé dans un boîtier de conditionnement d'air 151 et refroidit (absorbe la chaleur) de l'air de conditionnement d'air fourni dans ce boîtier de conditionnement d'air 151. De plus, une soufflante destinée à souffler l'air de conditionnement d'air, un échangeur de chaleur destiné à chauffer l'air de conditionnement d'air, et un mécanisme de porte de mélange d'air destiné à régler le taux de mélange entre l'air réfrigérant et l'air chauffant, qui ne sont pas représentés sur le dessin, sont agencés dans le boîtier de conditionnement d'air 151 et forment une unité intérieure 150A. Cette unité intérieure 150A est agencée dans un tableau de bord d'un habitacle de véhicule. L'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A est située entre l'évaporateur 150 et le compresseur 110 de manière à se trouver à la suite de l'évaporateur 150. Dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A, comme représenté sur la figure 2 et la figure 3, un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 comporte un matériau d'emmagasinage de froid qui le remplit et comporte un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 agencé dans celui-ci et une garniture 180 en tant qu'élément d'étanchéité est située entre cet échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. L'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est un échangeur de chaleur qui amène le réfrigérant à sortir de l'évaporateur 150 pour être introduit et échange de la chaleur entre ce réfrigérant et le matériau d'emmagasinage de froiddans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. En particulier, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est un échangeur de chaleur du type à multiple écoulement et est formé d'une paire de réservoirs 164, 165 reliés à deux parties d'extrémité dans le sens de la longueur de plusieurs tubes de réfrigérant 161 superposés (agencés) suivant une ligne. Les tubes de réfrigérant 161 sont utilisés de telle manière que le sens de la longueur est proche du sens vertical. De plus, la paire de réservoirs 164, 165 est utilisée de telle manière que le sens de la longueur est proche du sens horizontal. La paire de réservoirs 164, 165 comporte un réservoir supérieur 164 et un réservoir inférieur 165 qui sont disposés à une position supérieure et une position inférieure, respectivement. Dans ce cas, les parties respectives (qui seront décrites ci-dessous en détail) formant l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 sont constitués d'aluminium ou d'un alliage d'aluminium et sont brasés intégralement par un matériau de brasage déposé sur les parties venant buter les unes contre les autres. Le tube de réfrigérant 161 est formé par un traitement d'extrusion et adopte une forme de section transversale plate perpendiculaire au sens de la longueur et a son passage interne séparé en de multiples parties par de multiples parois de séparation reliant les longs côtés de la forme en coupe transversale plate. De multiples tubes de réfrigérant 161 sont disposés (en couches) dans la direction gauche et droite sur la figure 2. Des ailettes ondulées 163, dont chacune d'elle présente une forme ondulée par un traitement de roulage à partir d'une bande plus mince que le tube de réfrigérant 161 et est formée par de multiples canaux de ventilation dans sa partie plane, sont situées entre les tubes de réfrigérant 161 (et liées thermiquement par brasage à ceux-ci). Une partie d'échange de chaleur est constituée des tubes de réfrigérant 161 et des ailettes 163. Chacun du réservoir supérieur 164 et du réservoir inférieur 165 est un récipient rectangulaire mince formé en courbant une plaque plate ou en reliant des plaques plates. Dans les réservoirs 164, 165, des trous pour tubes sont formés à des positions correspondant aux tubes de réfrigérant 161 et deux extrémités dans le sens de la longueur des tubes de réfrigérant respectifs 161 sont insérées dans les trous pour tubes et sont reliées aux réservoirs 164, 165, grâce à quoi les deux réservoirs 164, 165 communiquent avec les tubes de réfrigérant respectifs 161. Un tuyau de retour 162 est agencé dans une première partie extérieure (côté droit sur la figure 2) dans la direction suivant laquelle les tubes de réfrigérant 161 sont disposés en couches et communique avec le réservoir supérieur 164 et le réservoir inférieur 165. Le tuyau de retour 162 est établi comme un grand tuyau cylindrique et l'aire en coupe transversale de son passage correspond à l'aire en coupe transversale de la tubulure (tuyau d'entrée 10la et tuyau de sortie 101b qui sont décrits ultérieurement) reliée entre l'évaporateur 150 et le compresseur 110 de la conduite 101 du dispositif de cycle de réfrigération 100. La partie d'extrémité inférieure du tuyau de retour 162, comme représenté sur la figure 3, s'étend à proximité de la surface inférieure du réservoir inférieur 165 et le tuyau de retour 162 communique avec le réservoir inférieur 165 à une partir proche de son extrémité inférieure. Le tuyau de retour 162 peut être remplacé par de multiples tubes de réfrigérant 161 s'étendant à proximité de la surface inférieure du réservoir inférieur 165. Dans le réservoir supérieur 164, un séparateur 164a en tant que partie de séparation est fixé à une position entre les tubes de réfrigérant multiples 161 et le tuyau de retour 162. L'intérieur du réservoir supérieur 164 est séparé en un premier espace 164c sur le côté du tube de réfrigérant 161 et un second espace 164d sur le côté du tuyau de retour 162. Une ouverture circulaire 164b comportant une aire d'ouverture spécifiée est formée dans la partie centrale du séparateur 164a et une quantité spécifiée d'au moins une partie du réfrigérant (réfrigérant en phase vapeur) s'écoulant dans le premier espace 164c peut s'écouler directement dans le second espace 164c. Une liaison d'admission 166a (partie d'entrée) communiquant avec le premier espace 164c est reliée à une première extrémité dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164. Une liaison d'évacuation (partie de sortie) 166b communiquant avec le second espace 164d est reliée à une autre extrémité dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164. De manière à doter le réservoir inférieur 165 de la fonction 40 de récupérer le réfrigérant et d'emmagasiner le réfrigérant, le réservoir inférieur 165 est établi de façon à présenter une taille plus importante dans la direction verticale et une capacité intérieure plus importante que le réservoir supérieur 164. Comme cela sera décrit ultérieurement, lorsque le réfrigérant gazeux surchauffé circulant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1605 est refroidi par le matériau d'emmagasinage de froid, le réfrigérant gazeux est condensé et transformé en réfrigérant liquide. Cette capacité interne devient suffisamment importante pour stocker une quantité spécifiée de réfrigérant liquide. La capacité du réservoir inférieur 165 est établie de façon à permettre un refroidissement de l'air pendant une durée prédéterminée lorsque le compresseur 110 est arrêté. Par exemple, la capacité est déterminée de façon à permettre un refroidissement d'air relativement faible pendant une courte durée alors que le compresseur 110 est arrêté. Par exemple, dans le véhicule arrêté au ralenti, la capacité peut être établie à une capacité pouvant conserver un refroidissement d'air relativement faible d'un niveau qui peut empêcher la dégradation d'un confort des occupants au cours d'un arrêt au ralenti ou peut faire ressentir aux occupants (passagers) la continuation d'un refroidissement de l'air ou une capacité plus importante que cette capacité. Dans ce cas, cette capacité est déterminée selon l'utilisation du dispositif de cycle de réfrigération auquel l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid est appliquée. Il existe des cas où la capacité de ce réservoir inférieur 165 est établie de façon à stocker la quantité de réfrigérant devant être liquéfié par le matériau d'emmagasinage de froid selon la capacité d'emmagasinage de froid du matériau d'emmagasinage de froid. Il existe des cas où la capacité de ce réservoir inférieur 165 est établie pour être supérieure à une capacité requise pour faire circuler le réfrigérant alors que le compresseur 110 fonctionne. Le réservoir inférieur 165 devient plus grand dans la zone d'une paroi latérale dans le sens de la longueur de la détermination mentionnée ci-dessus de la capacité et donc est facilement déformé par la pression interne du réfrigérant. Donc, une plaque de renfort 165a destinée à relier les parois latérales opposées dans le sens de la longueur est disposée dans la direction horizontale. Dans ce cas, de multiples trous traversant la direction verticale peuvent être formés dans la plaque de renfort 165a. En variante, les multiples plaques de renfort 165a comportant chacune une ouverture comme le séparateur mentionné ci-dessus 164a peuvent être disposées dans le sens de la longueur dans le réservoir inférieur 165. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est un récipient à moitié plat comportant des pattes de fixation 171 de parties, grâce auxquelles le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est monté sur le véhicule, formées de façon solidaire et est formé d'un matériau en résine mince grâce à un moulage par injection. Le récipient est presque suffisamment grand pour comprendre la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 comporte une quantité spécifiée de matériau d'emmagasinage de froid (par exemple de la paraffine, de la glace) remplissant celui-ci depuis son ouverture et comporte l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 disposé dans celui-ci. Une garniture en forme de bague 180 en tant que partie d'étanchéité est située entre la surface de paroi latérale (surface périphérique extérieure) du réservoir supérieur 164 et la surface de paroi intérieure (surface périphérique intérieure) du côté ouverture du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 afin d'empêcher le matériau d'emmagasinage de froid de fuir par le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. De cette manière, l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A est formée en ayant le matériau d'emmagasinage de froid en contact avec les tubes de réfrigérant 161 et les ailettes 163 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 pour amener de cette manière la chaleur à entrer et sortir entre le matériau d'emmagasinage de froid et les tubes de réfrigérant 161 et les ailettes 163 principalement par conduction thermique. La tubulure d'admission 101a s'étendant depuis le côté d'évacuation de réfrigérant de l'évaporateur 150 est reliée à la liaison d'entrée 166a de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A et la conduite d'évacuation 101b reliée au côté aspiration du compresseur 110 est reliée à la liaison de sortie 166b de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A. Ensuite, le fonctionnement et l'effet du dispositif de cycle de réfrigération 100 d'après la conception mentionnée ci-dessus seront décrits. 1. Mode d'emmagasinage de froid Lorsque le véhicule roule, le compresseur 110 est entraîné par le moteur pour faire fonctionner le dispositif de cycle de réfrigération 100. Le réfrigérant comprimé par le compresseur 110 et évacué de celui-ci est condensé et liquéfié par le condenseur 120 et traverse le réservoir récepteur de liquide 130 et est réduit en pression par la vanne de détente 140. Ensuite, le réfrigérant absorbe la chaleur provenant de l'air de conditionnement d'air et s'évapore dans l'évaporateur 150 pour refroidir de cette manière l'air de conditionnement d'air (exécute une conditionnement d'air). La sortie du réfrigérant de l'évaporateur 150 traverse la tubulure d'entrée 101a et s'écoule dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A. En particulier, le réfrigérant traverse la liaison d'admission 166a de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160, le premier espace 164c du réservoir supérieur 164 et les tubes de réfrigérant 161. Le matériau d'emmagasinage de froid passe d'une phase liquide à une phase solide grâce au réfrigérant ayant une température plus basse que le point de fusion du matériau d'emmagasinage de froid pour emmagasiner de cette manière la chaleur latente de solidification. C'est-à-dire que le réfrigérant refroidit le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 afin d'emmagasiner du froid. Le réfrigérant absorbant la chaleur issue de l'air de conditionnement d'air et du matériau d'emmagasinage de froid dans l'évaporateur 150 et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 (tubes de réfrigérant 161) devient un réfrigérant gazeux surchauffé et s'écoule dans le réservoir inférieur 165 puis traverse l'extrémité inférieure du tuyau de retour 162, le second espace 164b du réservoir supérieur 164, la liaison d'évacuation 166b, la conduite de sortie 101b et revient ensuite au compresseur 110. Dans ce cas, la charge thermique dans l'habitacle de véhicule et la charge thermique de refroidissement de ce matériau d'emmagasinage de froid deviennent la charge de refroidissement totale du dispositif de cycle de réfrigération 100. Lorsque l'emmagasinage de froid grâce au matériau d'emmagasinage de froid est terminé, un transfert de chaleur entre le réfrigérant et le matériau d'emmagasinage de froid dans unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A est arrêté. 2. Mode de libération de froid Lorsque le véhicule est arrêté et que le moteur est stoppé, le compresseur 110 est également arrêté. A cet instant, dans le dispositif de cycle de réfrigération 100, le réfrigérant circule grâce à sa pression restante depuis le condenseur 120 et le réservoir récepteur de liquide 130, qui sont situés du côté haute pression, jusque dans l'évaporateur 150 et l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A, qui sont situés du côté basse pression, par l'intermédiaire de la vanne de détente 140. Le réfrigérant circulant dans l'évaporateur 150 échange de la chaleur avec l'air de conditionnement d'air pour refroidir l'air de conditionnement d'air, en devenant de cette manière un réfrigérant gazeux surchauffé présentant une température supérieure au point de fusion du matériau d'emmagasinage de froid. Le réfrigérant gazeux surchauffé s'écoule dans l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160A depuis la tubulure d'entrée 10la pour donner au matériau d'emmagasinage de froid la chaleur latente issue de la fusion, en étant refroidi de cette manière. En d'autres termes, le réfrigérant gazeux surchauffé est refroidi par le froid emmagasiné dans le matériau d'emmagasinage de froid, en étant de cette manière condensé et liquéfié ainsi qu'emmagasiné en tant que réfrigérant liquide dans le réservoir inférieur 165 par gravité. C'est-à-dire que le réfrigérant gazeux surchauffé provenant de l'évaporateur 150 est condensé et est réduit en volume par les tubes de réfrigérant 161 et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et est emmagasiné en tant que réfrigérant liquide dans le réservoir inférieur 165 pour conserver sa pression à basse pression. Alors, même lorsque le compresseur 110 est arrêté, bien que le froid emmagasiné dans le matériau d'emmagasinage de froid soit conservé, le réfrigérant peut s'écouler en continu dans l'évaporateur 150 grâce à la pression restant entre le condenseur 120 et l'évaporateur 150 et peut refroidir en continu l'air de conditionnement d'air par l'évaporateur 150. A ce propos, les performances de transfert de chaleur se rapportant à l'emmagasinage de froid et à la libération de froid comme pour l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid mentionnée ci-dessus 160A sont assurées par la détermination du nombre et de la longueur des tubes de réfrigérant 161 et la quantité du matériau d'emmagasinage de froid remplissant le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Dans ce cas, dans ce mode de réalisation, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est disposé sur l'extérieur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 à travers lequel le réfrigérant s'écoule et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est rempli du matériau d'emmagasinage de froid. Donc, il est possible d'appliquer la pression du réfrigérant à l'intérieur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et de ne pas appliquer la pression du réfrigérant, mais uniquement la pression atmosphérique au réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Donc, il est possible de faire en sorte que le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 soit une plaque mince ou d'utiliser un matériau de faible résistance et donc de réduire la taille et le coût du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 n'a pas nécessairement de résistance à la pression et peut donc adopter une forme rectangulaire plane présentant un large plan comme ce mode de réalisation à la place d'une forme sphérique ou cylindrique, ce qui peut améliorer la facilité avec laquelle le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 peut être installé dans le compartiment moteur du véhicule. De plus, du fait que la paire de réservoirs 164 et 165 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 sont formés en tant que réservoir supérieur 164 et réservoir inférieur 165, le réfrigérant liquide condensé par le matériau d'emmagasinage de froid s'écoule vers le bas dans le réservoir inférieur par gravité. Donc, ceci peut empêcher le réfrigérant liquide de stagner dans les tubes de réfrigérant 161 dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160, et permet d'échanger de la chaleur entre le réfrigérant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 avec un rendement élevé. C'est-à- dire que le réfrigérant liquide condensé ne reste pas sous forme de films épais sur les surfaces de parois internes des tubes de réfrigérant 161, ce qui résulte en la détermination de surfaces pour un transfert de chaleur des tubes de réfrigérant 161, par l'intermédiaire desquels la chaleur est transférée vers le matériau d'emmagasinage de froid, dans une mesure suffisante et donc en un échange de chaleur entre ceux-ci à un rendement élevé. De plus, du fait que le réservoir supérieur 164 est séparé en le premier espace 164c et le second espace 164d et que le premier espace 164c et le second espace 165d sont respectivement dotés de la liaison d'admission 166a et de la liaison d'évacuation 166b, les tubulures 10la et 101b peuvent être réunies du côté du réservoir supérieur 164, ce qui résulte en l'amélioration de la facilité avec laquelle les tubulures 101a et 101b peuvent être disposées. De plus, du fait que le séparateur 164a agencé dans le réservoir 164 comporte l'ouverture 164b, une partie du réfrigérant s'écoulant depuis la liaison d'admission 166a peut faire en sorte qu'il s'écoule en sortie directement de la liaison d'évacuation 166b par l'ouverture 164b. C'est-à-dire que lorsque le véhicule passe dans un état de déplacement après le mode de libération de froid mentionné ci-dessus, le moteur est démarré et le compresseur 110 est également lancé. Le compresseur 110 absorbe le réfrigérant à partir de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A. A cet instant, le compresseur 110 absorbe principalement le réfrigérant liquide condensé dans le réservoir inférieur 165 par le matériau d'emmagasinage de froid dans le mode de libération de froid et comprime donc le réfrigérant liquide. Cependant, une partie du réfrigérant gazeux surchauffé évaporé par l'évaporateur 150 peut traverser la liaison d'admission 166a et l'ouverture 164b, peut être amené à s'écouler dans la liaison d'évacuation 166b, et peut être absorbée par le compresseur 110. Grâce à cela, le degré de compression du réfrigérant liquide peut être réduit. Encore en outre, on fait communiquer le réservoir inférieur 165 avec le second espace 164d du réservoir supérieur 164 par le tuyau de retour 162 à la place des tubes de réfrigérant 161. Donc, ceci permet de réduire la résistance du réfrigérant circulant depuis le réservoir inférieur 165 vers le second espace 164d. De plus, le tuyau de retour 162 communique avec le réservoir inférieur 165 à une position proche de l'extrémité inférieure de celui-ci. Donc, lorsque le réfrigérant traverse l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160, le réfrigérant liquide du réfrigérant gazeux surchauffé et le réfrigérant liquide s'écoulant jusque dans le réservoir inférieur 165 peut être amené de préférence à circuler au travers le tuyau de retour 162 et le second espace 164d et à s'écouler en sortant de la liaison d'évacuation 166b, ce qui peut empêcher le réfrigérant liquide d'être emmagasiné dans le réservoir inférieur 165. C'est-à-dire que lorsqu'on fait circuler le réfrigérant dans le cycle de réfrigération grâce au compresseur 110 dans le mode d'emmagasinage de froid, le réfrigérant liquide est empêché d'être emmagasiné dans le réservoir inférieur 165 pour préparer le mode de libération de froid. Lorsque le compresseur 110 est arrêté dans le mode de libération de froid, le réfrigérant gazeux surchauffé sortant de l'évaporateur 150 peut être condensé par le matériau d'emmagasinage de froid et peut être emmagasiné dans le réservoir inférieur 165. Encore en outre, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est constitué d'un demi-récipient, et comporte le matériau d'emmagasinage de froid et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 disposés dans celui-ci, et ensuite à la fois le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 sont rendus hermétiques par la garniture 180. Donc, le matériau d'emmagasinage de froid peut être empêché de fuir du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 par une simple conception. En résumé, il est possible d'éliminer le besoin de remplir à nouveau le matériau d'emmagasinage de froid périodiquement. Encore en outre, les ailettes sont situées entre les multiples tubes de réfrigérant 161 et rasées sur ceux-ci. Donc, ceci peut augmenter l'aire de transfert de chaleur du matériau d'emmagasinage de froid et peut améliorer les performances d'échange de chaleur entre le réfrigérant et le matériau d'emmagasinage de froid. A cet égard, en ce qui concerne le condenseur 120, il existe un cas où un réservoir récepteur de liquide est formé de façon solidaire en tant que réservoir modulateur dans le condenseur 120 du type dans lequel le réfrigérant est refroidi dans une plage de sur-refroidissement (ce que l'on appelle un condenseur de sous-refroidissement). Dans ce cas, le réservoir récepteur de liquide 130 peut être omis. Encore en outre, dans le dispositif de cycle de réfrigération 100 du présent mode de réalisation, comme la quantité de réfrigérant du côté haute pression est plus importante, un temps de libération de froid plus long peut être assuré. Par conséquent, dans le cas où le temps durant lequel le compresseur 110 peut être arrêté nécessite d'être maintenu plus long qu'un temps spécifié, on peut également conseiller d'agencer ce réservoir récepteur de liquide supplémentaire 130 ou d'agrandir la capacité du réservoir récepteur de liquide 130 ou le diamètre de la conduite à haute pression. (Second mode de réalisation) Un second mode de réalisation de la présente invention sera présenté sur la figure 4. Le second mode de réalisation est tel que, par comparaison au premier mode de réalisation, un échangeur de chaleur interne 200 est ajouté à un dispositif de cycle de réfrigération 100A. Un échangeur de chaleur interne 200 échange de la chaleur entre le réfrigérant du côté haute pression entre le condenseur 120 et la vanne de détente 140 (en particulier le réservoir récepteur de liquide 130 et la vanne de détente 140) et le réfrigérant du côté basse pression entre l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160A et le compresseur 110. L'échangeur de chaleur interne 200 est formé en tant qu'échangeur de chaleur constitué, par exemple, d'une structure à double tuyau dans laquelle un tuyau du côté basse pression, à travers lequel le réfrigérant du côté basse pression mentionné ci-dessus s'écoule, est agencé dans une étendue spécifiée (longueur spécifiée) d'un tuyau du côté haute pression, à travers lequel le réfrigérant du côté haute pression mentionné ci-dessus s'écoule. C'est-à-dire que le réfrigérant du côté haute pression s'écoule entre le tuyau du côté haute pression et le tuyau du côté basse pression pour échanger de cette manière de la chaleur avec le réfrigérant du côté basse pression circulant à travers le tuyau du côté basse pression. Le réfrigérant du côté haute pression est sur-refroidi par le réfrigérant du côté basse pression et le réfrigérant du côté basse pression est surchauffé par le réfrigérant du côté haute pression. De plus, le réfrigérant avant de circuler dans le compresseur 110 est surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200 comme décrit ci-dessus, de sorte que le réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 n'est pas surchauffé, et est diminué en ce qui concerne le degré de surchauffe dans la mesure du possible. En particulier, le réglage de la vanne de détente 140 est ajusté, c'est-à-dire que le réglage de l'ouverture du papillon est davantage augmenté par rapport à une température de réfrigérant au niveau de la partie de détection de température 142, de façon à amener le degré de surchauffe dans une plage allant de 0 C à 3 C. Dans le second mode de réalisation conçu de cette manière, le même mode d'emmagasinage de froid et le même mode de libération de froid que dans le premier mode de réalisation sont réalisés par l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A afin de poursuivre de cette manière une fonction de réfrigération lorsque le compresseur 110 est arrêté. De plus, du fait que le réfrigérant du côté basse pression peut être surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200, le réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 n'est pas surchauffé par le réglage de la vanne de détente 140. Par conséquent, la température du réfrigérant circulant dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A est diminuée sans diminuer la pression du réfrigérant dans l'évaporateur 150, en d'autres termes, sans réduire le coefficient de performances (COP) d'un dispositif réfrigérant en tant que dispositif de cycle de réfrigération 100A, grâce à quoi le froid peut être emmagasiné de façon sûre dans le matériau d'emmagasinage de froid. De plus, l'ajout de l'échangeur de chaleur interne 200 peut augmenter le degré de sur-refroidissement du réfrigérant circulant depuis le condenseur 120 jusque dans l'évaporateur 150 et peut augmenter la quantité de réfrigérant en phase liquide sortant du condenseur 120 de manière à fournir ainsi à l'évaporateur 150, la quantité augmentée de réfrigérant en phase liquide. Donc, dans l'évaporateur 150, lorsque la quantité du réfrigérant en phase liquide augmente, la résistance à l'écoulement du réfrigérant est diminuée et les performances de refroidissement de l'air de conditionnement d'air peuvent être améliorées. En outre, le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150 peut être établi à une petite valeur et donc la température du réfrigérant est diminuée pour augmenter la différence de température entre le réfrigérant et l'air de conditionnement d'air pour améliorer de cette manière les performances de refroidissement de l'air de conditionnement d'air. Le réfrigérant sortant de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A est surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200, en étant amené de cette manière à devenir de façon sûre un réfrigérant en phase vapeur. Donc, il est possible d'empêcher la compression du liquide dans le compresseur 110. A cet égard, le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150 se situe dans une plage, par exemple, de 0 C à 3 C dans la description ci-dessus. Cependant, lorsqu'un degré spécifié de surchauffe est obtenu (le réfrigérant en phase vapeur est produit) dans l'échangeur de chaleur interne 200, il est également recommandé que le réfrigérant n'ait jamais le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150, c'est-à-dire qu'on fait en sorte que le degré de surchauffe ne dépasse pas 0 C pour amener de cette manière le réfrigérant dans l'état de deux phases d'une phase vapeur et d'une phase liquide. En outre, l'échangeur de chaleur interne 200 n'est pas limité à un échangeur de chaleur d'une structure à double tuyau, mais il est également recommandable d'employer un échangeur de chaleur de la structure danslaquelle deux conduites sont agencées en parallèle et dans laquelle la chaleur est échangée entre le réfrigérant du côté haute pression circulant à travers une conduite des deux conduites et le réfrigérant du côté basse pression circulant à travers une autre conduite de celles-ci. (Troisième mode de réalisation) Un troisième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur la figure 5. Le troisième mode de réalisation est tel que, par comparaison au premier mode de réalisation, une partie de papillon fixe 191 est agencée en parallèle à la vanne de détente 141 dans un dispositif de cycle de réfrigération 100B. En particulier, il est fourni une conduite de dérivation 210 40 contournant la partie de vanne 141 de la vanne de détente 140 et cette conduite de dérivation 210 est dotée de la partie de papillon fixe 211 ayant son ouverture fixée à une ouverture spécifique. Dans le mode d'emmagasinage de froid alors que le compresseur 110 fonctionne, la vanne de détente 140 ouvre la partie de papillon 141 à une ouverture spécifiée selon la température du réfrigérant (degré de surchauffe du réfrigérant) de la partie de détection de température 142. Cependant, dans le mode de libération de froid, il existe un cas où le compresseur 110 est arrêté pour augmenter la pression du côté basse pression tandis que la partie de vanne 141 est progressivement fermée du fait que la partie de détection de température 142 est refroidie. De cette manière, une capacité de refroidissement d'air dans le mode de libération de froid est limitée par l'ouverture de la vanne de détente 140 à cet instant. Cependant, du fait que ce troisième mode de réalisation est doté de la partie de papillon fixe 211, le réfrigérant sortant du condenseur 120 peut être amené à s'écouler dans l'évaporateur 150 par l'intermédiaire de la partie de papillon fixe 211 indépendamment de l'ouverture du papillon variable de la vanne de détente 140. Par conséquent, la capacité de refroidissement d'air lorsque le compresseur 110 est arrêté peut être assurée. (Quatrième mode de réalisation) Un quatrième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur la figure 6 et la figure 7. Le quatrième mode de réalisation est tel que, par comparaison au premier mode de réalisation, la structure d'écoulement du réfrigérant d'une unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160B est modifiée dans un dispositif de cycle de réfrigération 100C, et qu'une pompe de circulation de réfrigérant de liquide (appelée ci-après "pompe") 190 est prévue en tant que moyen de pompe pour faire circuler le réfrigérant entre l'évaporateur 150 et l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160B dans le mode de libération de froid pour refroidir en continu l'air du conditionnement d'air grâce à l'évaporateur 150. Dans l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160B, comme représenté sur la figure 7, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 comporte des ouvertures 172, 173 formées dans la surface inférieure. L'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160B est dotée d'une conduite de raccord extérieure 167a traversant l'ouverture 172 et reliant l'intérieur du réservoir inférieur 165 et l'extérieur du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. La conduite de raccord extérieure 167a et l'ouverture 172 sont scellées hermétiquement par un matériau d'étanchéité (non représenté) pour empêcher le matériau d'emmagasinage de froid de fuir vers l'extérieur. De plus, l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B est dotée d'une conduite de raccord 167b traversant l'ouverture 173 et reliant l'extérieur du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 et le tuyau de retour 162 dans le réservoir inférieur 165. La conduite de raccord 167b et l'ouverture 173 sont scellées hermétiquement par un matériau d'étanchéité (non représenté) pour empêcher le matériau d'emmagasinage de froid de fuir vers l'extérieur. Une soupape de retenue 168 est disposée dans la paroi latérale du tuyau de retour 162 dans le réservoir inférieur 165. La soupape de retenue 168 est une vanne permettant au réfrigérant de s'écouler uniquement dans une seule direction, c'est-à-dire depuis le réservoir intérieur 165 vers le tuyau de retour 162. L'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B, comme représenté sur la figure 6, est située entre la vanne de détente 140 et l'évaporateur 150. C'est-à-dire que la liaison d'admission 166a est reliée au côté sortie de réfrigérant de la vanne de détente 140 et la liaison d'évacuation 166b est reliée au côté entrée de réfrigérant de l'évaporateur 150. En outre, la pompe 190 est située entre la conduite de raccord extérieure 167a, et la conduite de raccord 167b, et le réfrigérant est envoyé sous pression de la conduite de raccord extérieure 167a vers la conduite de raccord 167b. De plus, une conduite de réfrigérant 102 reliant le côté sortie de réfrigérant de l'évaporateur 150 et le côté entrée de réfrigérant de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B (ente la vanne de détente 140 et la liaison d'admission 166a) est formée. Cette conduite de réfrigérant 102 est dotée d'une soupape de retenue 103 ne laissant le réfrigérant s'écouler que dans une direction, c'est-à-dire depuis l'évaporateur 150 vers l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B. Dans le dispositif de cycle de réfrigération 100C de ce mode de réalisation, lorsque le réfrigérant circule dans le cycle de réfrigération grâce au fonctionnement du compresseur 110 dans le mode d'emmagasinage de froid, le réfrigérant ayant sa pression réduite par la partie de réduction de pression 140 et ayant une température basse ouvre la soupape de retenue 168 et s'écoule à travers celle-ci dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B, alors que le matériau d'emmagasinage de froid dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B est refroidi par le réfrigérant à basse température. Le réfrigérant sortant de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B absorbe la chaleur provenant de l'air du conditionnement d'air dans l'évaporateur 150 pour refroidir l'air du conditionnement d'air. Au contraire, dans le mode de libération de froid, lorsque le compresseur 110 est arrêté, la pompe 190 est activée pour faire circuler le réfrigérant depuis la conduite de raccord 167b de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B à travers le tuyau de retour 162, la liaison d'évacuation 166b, l'évaporateur 150, la conduite de réfrigérant 102, la soupape de retenue 103, la liaison d'admission 166a de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160B, le réservoir supérieur 164, les tubes 161, le réservoir inférieur 165, et la conduite de raccord extérieure 167a vers la pompe 190, dans cet ordre. Donc, le réfrigérant qui absorbe la chaleur provenant de l'air de conditionnement d'air dans l'évaporateur 150 et est évaporé, circule dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 1608, et est condensé et liquéfié par une libération de froid provenant du matériau d'emmagasinage de froid et est emmagasiné en tant que réfrigérant liquide dans le réservoir inférieur 165. Ensuite, le réfrigérant liquide est de nouveau envoyé vers l'évaporateur 150 pour répéter ce cycle, de sorte que l'air du conditionneur d'air peut être refroidi en permanence par l'évaporateur 150. (Cinquième mode de réalisation) Un cinquième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur la figure 8 et la figure 9. Le cinquième mode de réalisation de réalisation est tel que, par comparaison au premier mode de réalisation, la structure détaillée de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est modifiée. L'ailette 163 formant la partie d'échange de chaleur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 peut être une ailette du type plaque 163a comme représenté sur la figure 8 à la place de l'ailette du type ondulée du premier mode de réalisation. L'ailette 163a est une fine bande et comporte de multiples trous ou découpes d'ébarbage pour les tubes de réfrigérant 161 fermés à des positions des tubes de réfrigérant 161 dans le sens de la longueur de la bande. Dans ce cas, l'ailette 163a peut comporter de légères bosses et de légers creux ou bien de légers canaux de ventilation formés sur la surface de façon à améliorer l'efficacité de l'échange de chaleur. Après que les multiples ailettes 163a ont été déposées en couches, les tubes de réfrigérant 161 sont passés à travers les trous ou les découpes d'ébarbage pour les tubes respectifs et ensuite sont dilatés, grâce à quoi les ailettes 163 sont fixées par pression aux surfaces extérieures des tubes 161. De plus, les ailettes 163a sont brasées sur les surfaces extérieures des tubes 161. L'ailette du type plaque 163a peut être formée par un traitement de compression et peut être fabriquée à faible coût. De plus, le tuyau de retour 162, comme représenté sur la figure 9, a son extrémité inférieure liée à la surface supérieure du réservoir inférieur 165. Le réservoir inférieur 165 est doté du séparateur 165b sous forme d'une paroi de séparation destinée à séparer l'intérieur du réservoir inférieur 165 dans un côté du tuyau de retour 162 et son côté opposé, et le côté inférieur du séparateur 165b est ouvert. C'est-à-dire que le séparateur 165b s'étend depuis la surface supérieure du réservoir inférieur 165 vers la surface inférieure, et un interstice est formé entre l'extrémité inférieure du séparateur 165b et la surface inférieure du réservoir inférieur 165. Par conséquent, le tuyau de retour 162 communique avec l'extrémité inférieure du réservoir inférieur 165 par l'intermédiaire du séparateur 165b et réalise la même fonction que pour le premier mode de réalisation. A cet égard, à titre de modification du cinquième mode de 40 réalisation, le tuyau de retour 162 peut être formé de la manière représentée sur la figure 10 en ce qu'une partie d'extrémité dans le sens de la longueur est fermée et qu'un trou d'entrée 162a est formé dans une surface circonférentielle sur la partie d'extrémité afin de faire en sorte que la partie d'extrémité dans le sens de la longueur du réservoir inférieur 165 communique avec l'intérieur du réservoir intérieur 165. De plus, la garniture 180 de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A présente une structure dans laquelle la garniture 180 est indépendante de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Cependant, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est constitué par exemple d'un matériau du type caoutchouc présentant une élasticité et la garniture 180 peut être formée de façon solidaire du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. De plus, lorsqu'il n'existe aucune limite pour agencer les tubulures respectives 101a, 101b par rapport à l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160A, il est également recommandable d'éliminer le tuyau de retour 162 et le séparateur 164a et de fixer la liaison d'évacuation 166b au réservoir inférieur 165. Encore en outre, l'ouverture 164b du séparateur 164a peut être éliminée selon le degré d'effet de la compression du liquide sur le compresseur 110 lorsque le mode de libération de froid bascule dans le mode d'emmagasinage de froid. (Sixième mode de réalisation) Un sixième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur les figures 11 à 15. Le sixième mode de réalisation est tel que, par comparaison au premier mode de réalisation, des structures de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 et la garniture 180 sont modifiés respectivement pour former une unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C. Comme représenté sur les figures 11 à 13, la partie d'échange de chaleur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est constituée de multiples tubes 161 disposés en couches (agencés) sur deux lignes. Dans ce cas, par souci de commodité, un groupe de tubes d'une première ligne sur le côté arrière du dessin de la figure 11 est désigné par des tubes d'un premier espace 161a et un groupe de tubes d'une seconde ligne sur le côté avant du dessin de la figure 11 est désigné par des tubes d'un second espace 161b. Dans ce cas, les ailettes 163 sont établies à une taille correspondant à la profondeur des lignes de tubes 161 qui sont situées entre les tubes respectifs 161 (liées à ceux-ci). Le réservoir supérieur 164 est formé de deux parties cylindriques qui sont disposées en parallèle et sont liées l'une à l'autre au niveau de leurs parois latérales dans le sens de la longueur, et comporte une partie d'extrémité dans le sens de la longueur des tubes 161 liés à celles-ci. Dans une description plus en détail, dans le réservoir supérieur 164, un premier espace 164c et un second espace 164d sont formés par les deux parties cylindriques. Les tubes du premier espace 161a communiquent avec le premier espace 164c, et les tubes d'un second espace 161b communiquent avec le second espace 164d. Une ouverture 164b est formée pratiquement au centre d'une partie où les deux parties cylindriques sont liées l'une à l'autre (de façon correspondante à une partie de séparation de la présente invention), tout comme pour le premier mode de réalisation. Des réservoirs à coupelles plats 164e, 164f sont reliés aux deux extrémités dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164. Un premier espace 164c du réservoir supérieur 164 communique avec l'intérieur du réservoir à coupelle 164e à travers un trou de communication 164g et le second espace 164d du réservoir supérieur 164 communique avec l'intérieur du réservoir à coupelle 164f par l'intermédiaire d'un trou de communication 164h. Le réservoir inférieur 165 est formé d'un petit réservoir 165c, d'un réservoir de liquide 165h et de réservoirs à coupelles 165d, 165e. Le petit réservoir 165c est un réservoir ayant pratiquement les mêmes caractéristiques que le réservoir supérieur 164 et comporte un premier espace 165c1 et un second espace 165c2 formés dans celui-ci par deux parties cylindriques. Le petit réservoir 165c comporte d'autres extrémités dans le sens de la longueur des tubes 161 liés à celui-ci. C'est-à-dire que les tubes d'un premier espace 16la communiquent avec le premier espace 165c1 et les tubes d'un second espace 161b communiquent avec le second espace 165c2. Le réservoir de liquide 165h est un réservoir constitué d'une partie cylindrique de grand diamètre ayant son diamètre intérieur établi plus grand que pour les parties cylindriques respectives du petit réservoir 165c et est agencé sous le petit réservoir 165c. Le volume intérieur total du petit réservoir 165c et du réservoir de liquide 165h, tout comme pour le premier mode de réalisation, est suffisamment important pour stocker une quantité spécifiée de réfrigérant liquide condensé lorsqu'un réfrigérant gazeux surchauffé circulant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est refroidi par le matériau d'emmagasinage de froid. Les réservoirs à coupelles plats 165d, 165e sont reliés aux deux extrémités dans le sens de la longueur du petit réservoir 165c et du réservoir de liquide 165h. Le premier espace 165c1 du petit réservoir 165c communique avec l'intérieur du réservoir à coupelle 165d par l'intermédiaire d'un trou de communication 165f. De plus, le second espace 165c2 du petit réservoir 165c communique avec l'intérieur du réservoir à coupelle 165e par l'intermédiaire d'un trou de communication 165g. En outre, un espace dans le réservoir de liquide 165h communique avec les réservoirs à coupelles 165d, 165e par l'intermédiaire de trous de communication 165i, 165j. Une liaison d'admission 166a est une partie de bloc adoptant une forme cylindrique et est agencée du côté du réservoir à coupelle 164e du réservoir supérieur 164 et est reliée au réservoir à coupelle 164e de façon à communiquer avec l'intérieur du réservoir à coupelle 164e. Une liaison d'évacuation 166b est une partie de bloc adoptant une forme cylindrique, tout comme avec la liaison d'admission 166a, et est agencée du côté du réservoir à coupelle 164f du réservoir supérieur 164 et est reliée au réservoir à coupelle 164f de façon à communiquer avec l'intérieur du réservoir à coupelle 164f. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est formé d'un réservoir supérieur 174 et d'un réservoir inférieur 175. Chacun des réservoirs 174, 175, tout comme avec le premier mode de réalisation, est formé par exemple d'un matériau en résine mince grâce à un moulage par injection. Le réservoir supérieur 174 est un réservoir qui est ouvert 40 vers le réservoir inférieur 175 et présente la forme d'un capot 32 2893398 et a une taille comprenant les deux liaisons 166a, 166b et le réservoir supérieur 164 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160. Une patte de fixation 171, qui est une partie utilisée pour installer l'unité de réservoir pour 5 emmagasinage de froid 160C sur le véhicule, est formée de façon solidaire d'une partie quasiment proche du centre du réservoir supérieur 174. Des ouvertures circulaires 174a, 174b, qui sont réalisées à des positions correspondant aux deux liaisons 166a, 166b et comportent des parties de rebord formées sur leurs 10 périphéries, sont réalisées dans le réservoir supérieur 174. Le réservoir inférieur 175 est un récipient moitié plat présentant une profondeur importante et a une taille comprenant le réservoir inférieur 165 et la partie d'échange de chaleur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160. Le 15 réservoir supérieur 174 et le réservoir inférieur 175 sont liés l'un à l'autre, par exemple, grâce à un moyen de liaison tel qu'une fusion de résine pour former le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 20 comporte l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 agencé dans celuici et détient une quantité spécifiée de matériau d'emmagasinage de froid remplissant celui-ci et comporte une garniture du type joint torique 180 (deux pièces) située entre les parties périphériques extérieures des deux 25 liaisons 166a, 166b et les parties périphériques intérieures des ouvertures 174a, 174b (parties de rebord) pour former de cette manière l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160C. Ensuite, le fonctionnement d'un dispositif de cycle de réfrigération 100 utilisant l'unité de réservoir d'emmagasinage 30 de froid mentionnée ci-dessus 160C sera décrit en faisant référence aux dessins comprenant la figure 14 et la figure 15 en plus. L'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C dans le cycle de réfrigération est située entre l'évaporateur 150 et le compresseur 110, tout comme pour le premier mode de 35 réalisation. 1. Mode d'emmagasinage de froid. Lorsque le véhicule roule et que le compresseur 110 est entraîné par le moteur, le réfrigérant comprimé et évacué par le compresseur 110 et sortant de l'évaporateur 150 s'écoule dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C. Dans 33 2893398 l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C, comme représenté sur la figure 14, le réfrigérant circule depuis la liaison d'entrée 166a de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C à travers le réservoir à coupelle 164e, la 5 conduite de communication 164g, le premier espace 164c du réservoir supérieur 164 vers les tubes d'un premier espace 161a. Ensuite, le réfrigérant circule à travers le premier espace 165cl du petit réservoir 165c, les trous de communication 165f, le réservoir à coupelle 165d, le trou de communication 165i, le 10 réservoir de liquide 165h, le trou de communication 165j, le réservoir à coupelle 165e, le trou de communication 165g, le second espace 165c2 du petit réservoir 165c vers les tubes d'un second espace 161b. En outre, le réfrigérant circule à travers le second espace 1644 d ü réservoir supérieur 164, le trou de 15 communication 164h, le réservoir à coupelle 164f et sort de la liaison d'évacuation 166b puis revient vers le compresseur 110. Lorsque le réfrigérant présentant une température inférieure au point de fusion du matériau d'emmagasinage de froid s'écoule à travers les tubes d'un premier espace 16la et les tubes d'un 20 second espace 161b dans l'écoulement mentionné ci-dessus du réfrigérant, le réfrigérant change le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 en passant d'une phase liquide à une phase solide pour emmagasiner la chaleur latente de solidification. C'est-à-dire 25 que le réfrigérant refroidit le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 afin d'emmagasiner du froid. Dans l'écoulement mentionné ci-dessus du réfrigérant, une partie du réfrigérant contourne la partie d'échange de chaleur 30 (tubes 161) et sort de l'ouverture 164b du réservoir supérieur 164 pour aller vers la liaison d'évacuation 166b. Dans ce cas, dans le mode d'emmagasinage de froid mentionné ci-dessus, grâce à la circulation du réfrigérant qui devient de façon forcée une quantité relativement importante (50 kg/h à 200 kg/h) par le 35 fonctionnement du compresseur 110, le débit du réfrigérant est augmenté et la résistance à l'écoulement du réfrigérant à l'ouverture 164b est augmentée et la valeur du débit du contournement du réfrigérant par rapport à la partie d'échange de chaleur est maintenue faible et donc la plus grande partie du 40 réfrigérant circule à travers la partie d'échange de chaleur. Par conséquent, virtuellement, une réduction de la capacité d'emmagasinage de froid survient à peine. 2. Mode de libération de froid Lorsque le véhicule est arrêté, que le moteur est arrêté et que le compresseur 110 est arrêté, le réfrigérant s'écoule à travers la vanne de détente 140 dans l'évaporateur 150 et l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 1600, lequel est amené du côté basse pression par la pression restant dans le cycle de réfrigération. Le réfrigérant gazeux surchauffé sortant de l'évaporateur 150 s'écoule dans l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 160C. Dans l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C, comme représenté sur la figure 15, le réfrigérant circule depuis la liaison d'admission 166a de l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid 160C à travers le réservoir à coupelle 164e, la conduite de communication 164g, le premier espace 164c du réservoir supérieur 164 vers les tubes d'un premier espace 161a. De plus, le réfrigérant circule également depuis le premier espace 164c du réservoir supérieur 164 à travers l'ouverture 164b, le second espace 164d du réservoir supérieur 164 vers les tubes d'un second espace 161b. A cet égard, dans le mode de libération de froid, le compresseur 110 est arrêté, de sorte que le débit du réfrigérant est diminué par comparaison au mode d'emmagasinage de froid et que le débit du réfrigérant circulant à travers les tubes d'un second espace 161b est diminué à approximativement 1/4 ou moins du débit dans le mode d'emmagasinage de froid, grâce à quoi l'ouverture 164b résiste difficilement à l'écoulement du réfrigérant, mais laisse circuler le réfrigérant. Lorsque le réfrigérant gazeux surchauffé présentant une température supérieure au point de fusion du matériau d'emmagasinage de froid circule à travers les tubes d'un premier espace 161a et les tubes d'un second espace 161b dans l'écoulement mentionné ci-dessus du réfrigérant, le réfrigérant gazeux surchauffé transmet au matériau d'emmagasinage de froid la chaleur latente de la fusion, en étant de cette manière refroidi. C'est-à-dire que le réfrigérant gazeux surchauffé est refroidi, condensé et liquéfié par le froid du matériau d'emmagasinage de froid et s'écoule en descendant en tant que réfrigérant liquide par gravité et s'écoule du premier espace 35 2893398 165c1 du petit réservoir 165c à travers le trou de communication 165f, le réservoir à coupelle 165d, le trou de communication 165i vers le réservoir de liquide 165h. De plus, le réfrigérant gazeux surchauffé s'écoule depuis le second espace 165c2 du 5 petit réservoir 165c par le trou de communication 165g, le réservoir à coupelle 165e, le trou de communication 165j vers le réservoir de liquide 165h. Pour résumer, le réfrigérant gazeux surchauffé provenant de l'évaporateur 150 est condensé et réduit en volume par la 10 totalité des tubes de réfrigérant 161 (tubes des premier et second espaces 161a, 161b) de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et est stocké en tant que réfrigérant liquide dans le réservoir inférieur 165 pour maintenir la pression à une faible pression. Donc, même lorsque le 15 compresseur 110 est arrêté, bien que le froid emmagasiné dans le matériau d'emmagasinage de froid soit conservé, une pression restant entre le condenseur 120 et l'évaporateur 150 peut faire circuler en continu le réfrigérant dans l'évaporateur 150 et donc peut refroidir en continu l'air du conditionnement d'air 20 grâce à l'évaporateur 150. 3. Passage d'un mode de libération de froid à un mode d'emmagasinage de froid Dans le présent mode de réalisation, lorsque le compresseur 110 est de nouveau lancé au moment du nouveau basculement du 25 mode de libération de froid mentionné ci-dessus vers un mode d'emmagasinage de froid, le réfrigérant liquide stocké dans le réservoir inférieur 165 (le réservoir de liquide 165h, les premier et second espaces 165c1, 165c2 du petit réservoir 165c) s'écoule tout d'abord en montant à travers les tubes d'un second 30 espace 161b et circule ensuite à travers le second espace 164b du réservoir supérieur 164 par le trou de communication 164h, le réservoir à coupelle 164f, la liaison d'évacuation 166b et ensuite est absorbé par le compresseur 110. Dans ce mode, à partir de cet instant, le stockage du froid dans le matériau 35 d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est lancé par le réfrigérant circulant à travers les tubes d'un second espace 161b lorsque le compresseur 110 est lancé. Dans le premier mode de réalisation, lorsque le mode de 40 libération de froid bascule pour le mode d'emmagasinage de 36 2893398 froid, le réfrigérant liquide emmagasiné dans le réservoir inférieur 165 s'écoule à travers le tuyau de retour 162, qui n'exécute pas une fonction d'échange de chaleur de base, et emmagasine donc difficilement du froid dans le matériau 5 d'emmagasinage de froid et retourne au compresseur 110. Ensuite, le réfrigérant liquide circule au travers du condenseur 10, du récepteur de liquide 130, de la vanne de détente 140, de l'évaporateur 150 et revient ensuite vers l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 et, à cet instant, commence tout 10 d'abord à emmagasiner du froid. Par conséquent, le temps requis pour emmagasiner du froid est prolongé par le temps requis pour faire circuler tout d'abord le réfrigérant. Cependant, dans ce mode de réalisation, lorsque le mode de libération de froid bascule dans le mode d'emmagasinage de froid 15 comme décrit ci-dessus, le réfrigérant liquide emmagasiné dans le mode de libération de froid peut être amené à circuler à travers les tubes d'un second espace 161b en tant que partie d'échange de chaleur et donc l'emmagasinage du froid peut être rapidement lancé par les tubes 161b. Par conséquent, il est 20 possible de raccourcir le temps requis pour emmagasiner le froid etdonc d'améliorer la capacité d'emmagasinage de froid. De plus, dans le mode de libération de froid, le débit du réfrigérant peut être diminué par comparaison au mode d'emmagasinage de froid, de sorte que l'effet de la résistance à 25 la circulation de l'ouve'rture 164b peut être diminué et le réfrigérant peut circuler généralement à travers à la fois les tubes du premier espace 16la et les tubes du second espace 161b par l'ouverture 164b. Donc, il est possible d'améliorer la capacité de libération de froid. 30 De plus, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est formé principalement des tubes 161 et du réservoir supérieur 164 ainsi que du petit réservoir 165c présentant pratiquement les mêmes caractéristiques, et le réservoir de liquide 165h destiné exclusivement à stocker le réfrigérant 35 liquide est ajouté au font du petit réservoir 165c pour concevoir le réservoir inférieur 165. Par conséquent, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 peut être formé uniquement en ajoutant le réservoir de liquide 165h à un échangeur de chaleur standard qui est utilisé habituellement et 40 formé des tubes 161 et d'une paire de réservoirs (164, 165c). 37 2893398 Encore en outre, du fait que le réservoir de liquide ajouté 165h est formé de la partie cylindrique, par comparaison à un réservoir formé de multiples plans comme un corps rectangulaire, par exemple, décrit dans le premier mode de réalisation, la 5 résistance à la pression du réservoir de liquide 165h peut être augmentée. Par conséquent, même lorsque le volume du réservoir de liquide 165h nécessite d'être augmenté de façon à stocker une quantité spécifiée de réfrigérant liquide, il est possible d'éliminer le besoin de fournir une structure renforcée et 10 autre. Encore en outre, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est un récipient comprenant la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160, et les ouvertures 174a, 174b sont formées à des positions correspondant à la 15 liaison d'admission 166a et à la liaison d'évacuation 166b, et la garniture du type joint torique 180 est située entre les surfaces périphériques extérieures des liaisons 166a, 166b et les surfaces périphériques intérieures des ouvertures 174a, 174b, respectivement. Par conséquent, par comparaison au premier 20 mode de réalisation, les liaisons respectives 166a, 166b peuvent être rendues hermétiques dans l'étendue d'une longueur périphérique courte et par conséquent peuvent être rendues hermétiques de façon sûre avec stabilité et avec facilité. C'est-à-dire que les effets des tolérances de dimensions et des 25 variations de tailles réelles des parties respectives peuvent être réduits et la garniture 180 peut assurer une largeur de compression fiable le long de toute la périphérie et par conséquent peut de façon stable rendre les liaisons respectives 166a, 166b hermétiques. 30 (Septième mode de réalisation) Un septième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur les figures 16 à 18. Le septième mode de réalisation est tel que, par comparaison au sixième mode de réalisation, le premier espace 164c et le second espace 164d du 35 réservoir supérieur 164c ainsi que le premier espace 165c1 et le second espace 165c2 du petit réservoir 165c sont formés par différents procédés de formage. Dans ce cas, sur les figures 16 à 18, les mêmes parties que dans le sixième mode de réalisation sont indiquées par les mêmes symboles de références et leurs 38 2893398 descriptions répétées seront omises, et seuls des points différents seront décrits. Dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 de ce mode de réalisation, un séparateur 164a est agencé à 5 proximité du centre dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164 pour former le premier espace 164c du côté gauche sur la figure 16 et le second espace 164d du côté droit. Une ouverture 164b est réalisée dans le séparateur 164a. De plus, un séparateur 165k est agencé également à proximité du centre dans 10 le sens de la longueur du petit réservoir 165c sur le côté inférieur afin de former le premier espace 165c1 sur le côté gauche de la figure 16 et le second espace 165c2 du côté droit. Dans ce cas, des extrémités dans le sens de la longueur des réservoirs respectifs 164, 165c, dont chacun est formé de deux 15 parties cylindriques disposées en parallèle, sont ouvertes pour former des trous de communication 164g, 164h, 165f et 165g. Par conséquent, parmi les tubes 161 disposés en de multiples lignes, un groupe de tubes du côté gauche sur la figure 16 devient les tubes d'un premier espace 161a et un groupe de tubes 20 du côté droit sur la figure 16 devient les tubes d'un second espace 161b de façon correspondante aux premiers espaces mentionnés ci-dessus 164c, 165c1 et aux seconds espaces 164d, 165c2, respectivement. Dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 25 de ce mode de réalisation, comme représenté sur la figure 17, dans le mode d'emmagasinage de froid, le réfrigérant circule en descendant dans les tubes de premier espace 161 du côté gauche et s'écoule à travers le réservoir de liquide 165h et s'écoule en montant dans les tubes de second espace 161b du côté droit et 30 emmagasine du froid dans le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. De plus, comme représenté sur la figure 18, dans le mode de libération de froid, le réfrigérant s'écoule en descendant des tubes de premier espace 16la sur le côté gauche et s'écoule à 35 travers l'ouverture 164b et s'écoule en descendant dans les tubes de second espace 161b sur le côté droit et est refroidi par le froid du matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170, en étant condensé de cette manière et liquéfié ainsi qu'emmagasiné dans 40 le réservoir de liquide 165h. 39 2893398 Lorsque le mode de libération de froid bascule dans le mode d'emmagasinage de froid, le réfrigérant liquide dans le réservoir de liquide 165h s'écoule à travers les tubes de second espace 161b sur le côté droit et est aspiré par le compresseur 5 110 et commence à emmagasiner le froid dans le matériau d'emmagasinage de froid dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170. Comme décrit ci-dessus, dans ce mode de réalisation, l'écoulement du réfrigérant entre les tubes de premier espace 10 161a, les tubes de second espace 161b, et le réservoir de liquide 165h (réservoir inférieur 165) peut devenir le même dans les deux modes que dans le sixième mode de réalisation. Par conséquent, ce mode de réalisation peut produire le même effet que le sixième mode de réalisation. 15 (Huitième mode de réalisation) Un huitième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur la figure 19. Le huitième mode de réalisation est tel que, par comparaison au sixième mode de réalisation, la liaison d'admission 166a est solidaire de la liaison 20 d'évacuation 166b. Dans ce cas, les trous de communication 164g, 164h réalisés aux extrémités dans le sens de la longueur du réservoir 164 sont éliminés et les réservoirs à coupelles 164e, 164f sont éliminés. La liaison d'admission (166a) et la liaison d'évacuation (166b) 25 sont formées en une liaison 166 constituée d'un seul bloc. C'est-à- dire que la liaison 166 est un bloc rectangulaire et comporte deux conduites (correspondant à la liaison d'admission et à la liaison d'évacuation), qui sont découpées au travers de façon à être rapprochées l'une de l'autre, formées dans 30 celle-ci. La liaison 166 est agencée à proximité du centre dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164 et l'une des deux conduites est amenée à communiquer avec l'intérieur du premier espace 164c du réservoir supérieur 164 et l'autre conduite est amenée à communiquer avec l'intérieur du second 35 espace 164d. Grâce à cela, les réservoirs à coupelles 164e, 164f peuvent être éliminés et la liaison d'admission 166a ainsi que la liaison d'évacuation 166b sont formées en une seule liaison 166, ce qui peut réduire le nombre de pièces et peut réduire le coût. 40 (Neuvième mode de réalisation) Un neuvième mode de réalisation de la présente invention est représenté sur la figure 20. Le neuvième mode de réalisation est tel que, par comparaison au septième mode de réalisation, la liaison d'admission 166a est solidaire de la liaison d'évacuation 166b. Dans ce cas, les trous de communication 164g, 164h formés aux extrémités dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164 sont éliminés et les réservoirs à coupelles 164e, 164f sont éliminés. De plus, le séparateur 164a est agencé à proximité du centre dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164 pour former le premier espace 164c sur le côté gauche de la figure 20 et le second espace 164d sur le côté droit. La liaison d'admission (166a) et la liaison d'évacuation (166b) sont formées dans la liaison 166 constituée en un seul bloc, tout comme pour le huitième mode de réalisation mentionné ci-dessus. C'est-à-dire que la liaison 166 en tant que bloc comporte deux conduites (correspondant à une liaison d'admission et à une liaison d'évacuation), qui sont découpées en une forme de Y inversé de façon à être proches l'une de l'autre, et sont formées dans celle-ci. La liaison 166 est agencée pratiquement au centre dans le sens de la longueur du réservoir supérieur 164 et l'une des deux conduites est amenée à communiquer avec l'intérieur du premier espace 164c du réservoir supérieur 164 et l'autre conduite est amenée à communiquer avec l'intérieur du second espace 164d. Grâce à cela, tout comme pour le huitième mode de réalisation mentionné ci-dessus, les réservoirs à coupelles 164e, 164f peuvent être éliminés et la liaison d'admission 166a ainsi que la liaison d'évacuation 166b sont formées en une seule liaison 166, ce qui peut réduire le nombre de pièces et peut réduire le coût. (Dixième mode de réalisation) Dans un dixième mode de réalisation, un dispositif de cycle de réfrigération 100 destiné à un véhicule est généralement appliqué à ce que l'on appelle un véhicule arrêté au ralenti dans lequel un moteur est arrêté lorsqu'un véhicule passe d'un état de conduite à un état d'arrêt, où le moteur est au ralenti, par exemple, lorsque le véhicule attend à un feu de signalisation. La conception de base du dispositif de cycle de 41 2893398 réfrigération 100 sera décrite à l'aide de la figure 21 et de la figure 23. Dans ce cas, la figure 21 est un schéma simplifié représentant la conception générale du dispositif de cycle de réfrigération 100. La figure 22 est une vue en perspective 5 représentant un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160. La figure 23 est une vue en coupe transversale représentant un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170. Le dispositif de cycle de réfrigération 100 transfert de la 10 chaleur d'un côté basse température à un côté haute température pour utiliser le froid et la chaleur pour le conditionnement d'air. Comme représenté sur la figure 21, le dispositif de cycle de réfrigération 100 est constitué : d'un cycle dans lequel un compresseur habituel 110, un condenseur 120, un réservoir 15 récepteur de liquide 130, une vanne de détente thermique 140, d'un évaporateur 150 sont reliés en série sous la forme d'un cercle, d'un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et d'un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, qui sont tous les deux sont ajoutés au cycle. 20 Le compresseur 110 est une machine hydraulique qui est activée par une source d'entraînement d'un moteur (non représenté) d'un véhicule pour comprimer le réfrigérant dans le dispositif de cycle de réfrigération 100 dans un état de température élevée et de pression élevée pour évacuer de cette 25 manière le réfrigérant. Le condenseur 120 est un échangeur de chaleur qui est agencé du côté évacuation de réfrigérant du compresseur 10 et refroidit le réfrigérant comprimé dans l'état de température élevée et de pression élevée pour condenser et liquéfier de cette manière le réfrigérant. Le réservoir 30 récepteur de liquide 130 est un récepteur qui sépare le réfrigérant condensé par le condenseur 120 en un réfrigérant en phase vapeur et d'un réfrigérant en phase liquide et fait sortir le réfrigérant en phase liquide. La vanne de détente thermique 140 réduit la pression de 35 réfrigérant en phase liquide séparé par le réservoir récepteur de liquide 130 pour dilater le réfrigérant en phase liquide de manière iso-enthalpique et comprend une partie de vanne 141 et une partie de détection de température 142 agencées du côté évacuation du réfrigérant de l'évaporateur 150. C'est-à-dire que 40 la partie de détection de température 142 est située entre l'évaporateur 150 et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1170. Dans la vanne de détente 140, l'ouverture du papillon de la partie de vanne 141 est commandée selon une température de réfrigérant détectée par la partie de détection de température 142 pour amener le degré de surchauffe du réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 à une valeur spécifiée (par exemple de 5 C à 10 C). L'évaporateur 150 est un échangeur de chaleur qui évapore le réfrigérant présentant une pression réduite par la vanne de détente 140 pour absorber la chaleur et est disposé dans un boîtier de conditionnement d'air 151 et refroidit l'air du conditionnement d'air (absorbe la chaleur issue de celui-ci) fourni dans ce boîtier de conditionnement d'air 151. De plus, une soufflante destinée à souffler l'air de conditionnement d'air, un échangeur de chaleur destiné à chauffer l'air du conditionnement d'air, et un mécanisme de trappe de mélange d'air destiné à régler le taux de mélange de l'air de refroidissement et de l'air de chauffage, qui ne sont pas représentés sur le dessin, sont agencés dans le boîtier de conditionnement d'air 151 et forment une unité intérieure 150A. Cette unité intérieure 150A est agencée dans un tableau de bord d'habitacle de véhicule. L'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est situé entre l'évaporateur 150 et le compresseur 110 de façon à se trouver à la suite de l'évaporateur 150. L'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est un échangeur de chaleur qui échange de la chaleur entre le réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 et un matériau d'emmagasinage de froid stocké dans celui-ci. En particulier, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est un échangeur de chaleur d'un type à coque et à tubes. Comme représenté sur la figure 22, de multiples tubes de réfrigérant 1161 sont passés au travers de multiples ailettes en plaques circulaires disposées en couches 1162 dans la direction suivant laquelle les ailettes en plaques 1162 sont disposées en couches et ces tubes de réfrigérant 1161 et les ailettes en plaques 1162 sont reliées thermiquement mutuellement et sont disposées dans un boîtier (coque) 1163. Dans ce cas, les deux extrémités dans le sens de la longueur des tubes de réfrigérant respectifs 1161 sont ouverts vers l'extérieur du boîtier 1163. En outre, un matériau d'emmagasinage de froid est enfermé hermétiquement dans le boîtier 1163 à partir d'une partie d'enfermement de matériau d'emmagasinage de froid 1164. Après que le matériau d'emmagasinage de froid a été enfermé dans le boîtier 1163, la partie d'enfermement de matériau d'emmagasinage de froid 1164 est scellée et le matériau d'emmagasinage de froid est amené en contact avec les surfaces des tubes de réfrigérant 1161 et les ailettes en plaques 1162. De la paraffine, de la glace ou autre peuvent être utilisés en tant que matériau d'emmagasinage de froid. En outre, un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 destiné à stocker un réfrigérant, qui est condensé et liquéfié lorsque le matériau d'emmagasinage de froid rayonne du froid dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, est situé entre l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et le compresseur 110 mentionnés ci-dessus. Dans ce cas, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 est agencé sous l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est intégré au réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170. C'est-à-dire que comme représenté sur la figure 23, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 est un réservoir approximativement cylindrique qui présente son axe orienté dans la direction verticale et comporte deux extrémités fermées, et comporte une partie latérale inférieure de diamètre resserré. L'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est disposé sur le côté supérieur dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 de façon à ce que le sens de la longueur du tube de réfrigérant 1161 soit orienté dans la direction verticale. Dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, un petit espace est formé sur le côté supérieur de l'échangeur de chaleur d'emmagasinage de froid 1160 et un espace important est formé sur le côté inférieur. Les extrémités supérieures des tubes de réfrigérant 1161 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 communiquent avec le petit espace et les extrémités inférieures des tubes de réfrigérant 1161 communiquent avec le grand espace. Le grand espace est, comme cela sera décrit ultérieurement, une partie de stockage du réservoir destinée à stocker le réfrigérant condensé et liquéfié lorsque le matériau d'emmagasinage de froid rayonne du froid dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160. Le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 est doté d'un tuyau d'entrée 1171, qui est relié au côté sortie de l'évaporateur 150 et communique avec le petit espace du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, et d'un tuyau de sortie 1172, dont l'extrémité d'ouverture 1172b est positionnée au niveau du côté d'extrémité inférieure du grand espace et qui est passé à travers l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et est relié au côté aspiration du compresseur 110 par la partie extérieure supérieure du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170. Une ouverture 1172A communiquant avec ce petit espace est formée dans une partie correspondant au petit espace du tuyau de sortie 1172. L'extrémité d'ouverture 1172b du tuyau de sortie 1172 adopte une forme mince et l'aire de l'extrémité d'ouverture 1172b est plus petite que l'aire de l'ouverture 1172a. A cet égard, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 qui sont solidaires l'un de l'autre sont disposés dans le compartiment moteur du véhicule. Cependant, de préférence, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 sont agencés dans l'habitacle de véhicule, lorsque l'habitacle de véhicule présente un espace leur permettant d'être installés. Ensuite, le fonctionnement et l'effet du dispositif de cycle de réfrigération 100 d'après la conception mentionnée ci-dessus seront décrits. 1. Mode d'emmagasinage de froid Lorsque le véhicule roule, le compresseur 110 est entraîné par le moteur pour faire fonctionner le dispositif de cycle de réfrigération 100. Le réfrigérant comprimé par le compresseur 110 est évacué de celui-ci, condensé et liquéfié par le condenseur 120, puis il est passé à travers le réservoir récepteur de liquide 130 et est réduit en pression par la vanne de détente 140. Ensuite, le réfrigérant absorbe la chaleur issue de l'air du conditionnement d'air et s'évapore dans l'évaporateur 150 pour refroidir de cette manière l'air du conditionnement d'air (exécute un conditionnement d'air). Le réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 traverse le tuyau d'entrée 1171 et traverse les tubes de réfrigérant 1161 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et refroidit le matériau d'emmagasinage de froid (le matériau d'emmagasinage de froid a sa chaleur absorbée par le réfrigérant, en étant de cette manière refroidi). Le réfrigérant absorbant la chaleur issue de l'évaporateur 150 et de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 passe à un état de réfrigérant gazeux surchauffé. Le réfrigérant introduit dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 traverse les tubes de réfrigérant 1161 et atteint le grand espace dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, et ensuite est absorbé depuis l'ouverture 1172a ou l'extrémité d'ouverture 1172b du tuyau de sortie 1172 et est renvoyé vers le compresseur 110. Dans ce cas, la charge thermique dans l'habitacle du véhicule et la charge thermique de refroidissement de ce matériau d'emmagasinage de froid deviennent la charge totale de conditionnement d'air du dispositif de cycle de réfrigération 100. Lorsqu'un emmagasinage de froid grâce au matériau d'emmagasinage de froid est terminé, un transfert de chaleur entre le réfrigérant et le matériau d'emmagasinage de froid dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est arrêté. 2. Mode de libération de froid Lorsque le véhicule est arrêté et que le moteur est arrêté, le compresseur 110 est également arrêté. A cet instant, le dispositif de cycle de réfrigération 100, le réfrigérant est amené de part sa pression restante à s'écouler depuis le condenseur 120 et le réservoir récepteur de liquide 130 qui sont situés du côté haute pression, jusque dans l'évaporateur 150, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, qui se situent du côté basse pression, par l'intermédiaire de la vanne de détente 140. Le réfrigérant s'écoulant dans l'évaporateur 150 échange de la chaleur avec l'air du conditionnement d'air pour refroidir l'air du conditionnement d'air, en étant amené de cette manière dans un état de réfrigérant gazeux surchauffé, et circule ensuite à travers le tuyau d'entrée 1171 dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 pour être refroidi, 46 2893398 condensé et liquéfié par le froid emmagasiné dans le matériau d'emmagasinage de froid. Le réfrigérant liquide condensé est stocké dans le grand espace du côté inférieur du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 par gravité. 5 Pour résumer, le réfrigérant gazeux surchauffé provenant de l'évaporateur 150 est condensé et est réduit en volume par l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 pour maintenir sa pression à basse pression. Donc, même lorsque le compresseur 110 est arrêté, alors que le froid emmagasiné dans 10 le matériau d'emmagasinage de froid est conservé, le réfrigérant peut circuler en continu dans l'évaporateur 150 par la pression restante entre le condenseur 120 et l'évaporateur 150 et peut refroidir en continu l'air du conditionnement d'air grâce à l'évaporateur 150. 15 Donc, le dispositif de cycle de réfrigération 100 est prévu pour un véhicule qui peut exécuter en continu une fonction de réfrigération même lorsque le compresseur 110 est arrêté sans agencer de façon supplémentaire l'évaporateur 150 dans l'unité intérieure 150A. 20 De plus, du fait que le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 comporte la partie d'espace inférieure agencée sous l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, le réfrigérant liquide condensé par le matériau d'emmagasinage de froid s'écoule en descendant jusque dans le réservoir de 25 matériau d'emmagasinage de froid 1170 par gravité. Dans ce cas, ceci peut empêcher le réfrigérant liquide de rester dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et peut échanger de la chaleur entre le matériau d'emmagasinage de froid dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et 30 le réfrigérant avec une efficacité élevée. C'est-à-dire que le réfrigérant liquide condensé ne reste pas sous forme de films épais sur les surfaces de parois intérieures des tubes de réfrigérant 1161 de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, ce qui résulte en l'assurance des surfaces des tubes 35 de réfrigérant 1161, à travers lesquelles la chaleur est transférée vers le matériau d'emmagasinage de froid, dans une mesure suffisante et donc en un échange de chaleur entre celles-ci avec une efficacité élevée. De plus, du fait que l'échangeur de chaleur pour 40 emmagasinage de froid 1160 est intégré au réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, le dispositif de cycle de réfrigération 100 peut être rendu compact. Dans le mode de libération de froid mentionné ci-dessus, lorsque le véhicule passe dans un état de déplacement, le moteur est démarré et le compresseur 110 est également lancé. Le compresseur 110 aspire principalement un réfrigérant gazeux surchauffé par l'ouverture 1172a comportant une aire d'ouverture établie pour être importante dans le tuyau de sortie 1172, de sorte que le dispositif de cycle de réfrigération 100 peut être activé sans causer de problème du fait de la compression du liquide. Dans ce cas, du fait que l'extrémité d'ouverture 1172b du tuyau de sortie 1172 est ouverte vers le côté inférieur du grand espace du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170, le compresseur 110 aspire simultanément une partie du réfrigérant liquide stockée dans le grand espace. Habituellement, dans le dispositif de cycle de réfrigération 100, le réfrigérant liquide est mélangé avec l'huile lubrifiante et le compresseur 110 est rempli par de cette huile de lubrification en même temps que du réfrigérant liquide, de sorte que la longévité du compresseur 110 peut être maintenue et améliorée. De plus, la partie de détection de température 142 de la vanne de détente 140 est située entre l'évaporateur 150 et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160. Dans ce cas, la partie de détection de température 142 peut être intégrée à la vanne de détente thermique 140 en établissant le côté d'admission et le côté d'évacuation du réfrigérant dans l'évaporateur 150 du même côté. A cet égard, en ce qui concerne le condenseur 120, il existe un cas où un réservoir récepteur de liquide est constitué en un seul bloc sous forme d'un réservoir modulateur dans le condenseur 120 du type dans lequel le réfrigérant est refroidi dans une plage de sur-refroidissement (ce que l'on appelle un condenseur de sous-refroidissement). Dans ce cas, le réservoir récepteur de liquide 130 peut être omis. Encore en outre, dans le dispositif de cycle de réfrigération 100 du type du présent mode de réalisation, du fait que la quantité de réfrigérant du côté haute pression est plus importante, un temps de libération de froid plus long peut être assuré. Donc, dans le cas où le temps pendant lequel le 48 2893398 compresseur 110 peut être arrêté, nécessite d'être maintenu plus long qu'un temps spécifié, il est également recommandable d'agencer ce réservoir récepteur de liquide supplémentaire 130 ou d'agrandir la capacité du réservoir récepteur de liquide 130 5 ou le diamètre de la tubulure à haute pression. (Onzième mode de réalisation) Un onzième mode de réalisation de la présente invention sera représenté sur la figure 24. Le onzième mode de réalisation est tel que, par comparaison au dixième mode de réalisation, un 10 échangeur de chaleur interne 200 est ajouté au dispositif de cycle de réfrigération 100. L'échangeur de chaleur interne200 échange de la chaleur entre le réfrigérant du côté haute pression entre le condenseur 120 et la vanne de détente 140 (en particulier le réservoir 15 récepteur de liquide 130 et la vanne de détente 140) et le réfrigérant du côté basse pression entre l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid 1170 et le compresseur 110. L'échangeur de chaleur interne 200 est formé de telle manière que, par exemple, un tuyau du côté basse pression, à travers lequel le 20 réfrigérant du côté basse pression mentionné ci-dessus s'écoule, est agencé dans une étendue spécifiée (longueur spécifiée) d'un tuyau du côté haute pression, à travers lequel le réfrigérant du côté haute pression mentionné ci-dessus s'écoule. Pour résumer, le réfrigérant du côté haute pression s'écoule entre le tuyau du 25 côté haute pression et le tuyau du côté basse pression pour échanger de cette manière de la chaleur avec le réfrigérant du côté basse pression s'écoulant à travers le tuyau du côté basse pression. Le réfrigérant du côté haute pression est sur-refroidi par le réfrigérant du côté basse pression, et le réfrigérant du 30 côté basse pression est surchauffé par le réfrigérant du côté haute pression. De plus, dans ce cas, le réfrigérant avant de pénétrer dans le compresseur 110 est surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200 comme décrit ci-dessus, de sorte que le réfrigérant 35 sortant de l'évaporateur 150 n'est pas surchauffé (est diminué en ce qui concerne le degré de surchauffe) autant que possible. En particulier, la vanne de détente 140 est réglée de façon à amener le degré de surchauffe dans une plage allant de 0 C à 3 C. Par exemple, le réglage de l'ouverture du papillon est 40 davantage augmenté par rapport à une température de réfrigérant au niveau de la partie de détection de température 142 de façon à amener le degré de surchauffe dans une plage allant de 0 C à 3 C. Dans le onzième mode de réalisation conçu de cette manière, le même mode d'emmagasinage de froid et le même mode de libération de froid que dans le dixième mode de réalisation sont exécutés par l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 pour poursuivre de cette manière une fonction de réfrigération lorsque le compresseur 110 est arrêté. De plus, du fait que le réfrigérant du côté basse pression peut être surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200, le réfrigérant sortant de l'évaporateur 150 n'est pas surchauffé par le réglage de la vanne de détente 140. Dans ce cas, la température du réfrigérant pénétrant dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est diminuée sans diminuer la pression du réfrigérant dans l'évaporateur 150, en d'autres termes, sans réduire le coefficient de performances (COP) d'un dispositif frigorifique en tant que dispositif de cycle de réfrigération 100, grâce à quoi le froid peut être emmagasiné de façon sûre dans le matériau d'emmagasinage de froid. De plus, l'ajout de l'échangeur de chaleur interne 200 peut augmenter le degré de sur-refroidissement du réfrigérant circulant depuis le condenseur 120 jusque dans l'évaporateur 150 et peut augmenter la quantité du réfrigérant en phase liquide sortant du condenseur 120 pour alimenter de cette manière l'évaporateur 150 avec la quantité accrue du réfrigérant en phase liquide. Dans ce cas, dans l'évaporateur 150, lorsque la quantité du réfrigérant en phase liquide augmente, la résistance à l'écoulement du réfrigérant est diminuée et les performances de refroidissement de l'air du conditionnement d'air peuvent être améliorées. En outre, le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150 peut être établi à une faible valeur et donc la température du réfrigérant est diminuée pour augmenter la différence de température entre le réfrigérant et l'air du conditionnement d'air afin d'améliorer de cette manière les performances de refroidissement de l'air du conditionnement d'air. Le réfrigérant sortant du réservoir de manière d'emmagasinage de froid 1170 est surchauffé par l'échangeur de chaleur interne 200, en étant ainsi amené de façon sûre dans un 50 2893398 état de réfrigérant en phase vapeur. Donc, il est possible d'empêcher la compression du liquide dans le compresseur 110. A cet égard, le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150 se situe dans une plage, par exemple, de 0 C à 3 C dans la 5 description ci-dessus. Cependant, lorsqu'un degré spécifié de surchauffe est réalisé (le réfrigérant en phase vapeur est produit) dans l'échangeur de chaleur interne 200, il est également conseillé que le réfrigérant n'ait jamais le degré de surchauffe dans l'évaporateur 150, c'est-à-dire qu'on fait en 10 sorte que le degré de surchauffe ne dépasse pas 0 C afin d'amener de cette manière le réfrigérant dans l'état de deux phases, une phase vapeur et une phase liquide. (Douzième mode de réalisation) Un douzième mode de réalisation de la présente invention est 15 représenté sur la figure 25. Le douzième mode de réalisation est conçu de telle sorte que, par comparaison au onzième mode de réalisation, une partie de papillon fixe 191 est agencée en parallèle à la vanne de détente 140. En particulier, il est prévu une conduite de dérivation 190 20 contournant la partie de vanne 141 de la vanne de détente 140, et cette conduite de dérivation 190 est dotée de la partie de papillon fixe 191 ayant son ouverture fixée à une ouverture spécifiée. Dans le mode d'emmagasinage de froid alors que le 25 compresseur 110 fonctionne, la vanne de détente 140 ouvre la partie de vanne 141 à une ouverture spécifiée selon la température du réfrigérant (degré de surchauffe du réfrigérant) de la partie de détection de température 142. Cependant, dans le mode de libération de froid, il existe un cas où le compresseur 30 110 est arrêté pour augmenter la pression du côté basse pression alors que la partie de vanne 141 est progressivement fermée du fait que la partie de détection de température 142 est refroidie. De cette manière, la capacité de refroidissement d'air dans 35 le mode de libération de froid est limitée par l'ouverture de la vanne de détente 140 à cet instant. Cependant, du fait que ce douzième mode de réalisation est doté de la partie de papillon fixe 191, le réfrigérant sortant du condenseur 120 peut être amené à s'écouler dans l'évaporateur 50 par l'intermédiaire de 40 la partie de papillon fixe 191 indépendamment de l'ouverture du 51 2893398 papillon variable de la vanne de détente 140. Dans ce cas, la capacité de refroidissement de l'air lorsque le compresseur 110 est arrêté peut être assurée. (Autres modes de réalisation) 5 Bien que la présente invention ait été totalement décrite en relation avec ses modes de réalisation préférés en faisant référence aux dessins annexés, on devra noter que diverses variations et modifications deviendront évidentes pour l'homme de l'art. 10 Par exemple, les descriptions ont été données dans les dixième à douzième modes de réalisation mentionnés ci-dessus en supposant que l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 est un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid du type à coque et tubes. Cependant, l'échangeur de chaleur pour 15 emmagasinage de froid 1160 n'est pas nécessairement limité au type à coque et à tubes, mais peut être constitué de telle manière que, comme représenté sur les figures 26A à 26C, un boîtier spécifique (non représenté) est rempli de capsules d'emmagasinage de froid (capsules en forme de barres) 1165a, 20 capsules en forme de billes 1165b, et capsules en forme de paquets 1165c) et que le réfrigérant s'écoule à travers les interstices entre les capsules d'emmagasinage de froid 1165. De plus, en ce qui concerne le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 dans les modes de réalisation 25 respectifs mentionnés ci-dessus, lorsque l'élimination du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 n'a pas un effet néfaste que les performances d'échange de chaleur par le réfrigérant condensé et liquéfié dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160, le réservoir de matériau 30 d'emmagasinage de froid 1170 peut être éliminé. Lorsque le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 n'est pas prévu, le réfrigérant du côté basse pression de l'échangeur de chaleur interne 200 dans les onzième et treizième modes de réalisation est un réfrigérant entre l'échangeur de chaleur pour 35 emmagasinage de froid 1160 et le compresseur 110. Encore en outre, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 n'est pas nécessairement positionné sous l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 1160 dans les modes de réalisation respectifs, et peut être positionné à un autre 40 endroit. En outre, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de 52 2893398 froid 1160 et le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 1170 peuvent être séparés l'un de l'autre. Encore en outre, l'échangeur de chaleur interne 200 ne présente pas nécessairement une structure à double tubes, mais 5 peut présenter une structure dans laquelle : deux conduites sont formées en parallèle, le réfrigérant du côté haute pression s'écoule à travers l'une d'entre elle, le réfrigérant du côté basse pression s'écoule à travers l'autre, et la chaleur est échangée entre les deux réfrigérants. 10 Dans les modes de réalisation respectifs mentionnés ci-dessus, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 est un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid du type à écoulement multiple constitué des tubes de réfrigérant 161 et deux réservoirs 164, 165. Cependant, un échangeur de chaleur 15 d'un type en couches peut être utilisé dans lequel de multiples plaques de tubes formées par un traitement de pressage sont reliées les unes aux autres, en étant disposées en couches. De plus, dans les premier aux neuvième modes de réalisation décrits ci-dessus, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de 20 froid 160 est établi de telle manière que les tubes de réfrigérant 161 sont orientés pratiquement dans la direction verticale dans les modes de réalisation respectifs mentionnés ci-dessus, mais il n'est pas nécessairement établi de cette manière. Lorsque l'extrémité inférieure du réservoir inférieur 25 165 est disposée sous l'extrémité inférieure du réservoir supérieur 164, l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid 160 peut être incliné suivant une certaine mesure (par exemple incliné vers la gauche ou vers la droite, ou bien vers l'arrière ou vers l'avant par rapport au dessin sur la figure 2). 30 En outre, il a été décrit que le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 est formé d'un matériau de résine. Cependant, le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid 170 n'est pas nécessairement formé d'un matériau de résine, mais peut être formé, par exemple, d'un matériau de métal fin tel que 35 de l'aluminium ou un alliage d'aluminium. En outre, la présente invention peut être appliquée à un dispositif de cycle de réfrigérant 100 qui est requis pour exercer une capacité de réfrigération dans l'évaporateur 150, même après que le cycle de réfrigération a été arrêté. Par 40 exemple, un véhicule équipé du dispositif de cycle de 53 2893398 réfrigération 100 peut être non seulement un véhicule arrêté au ralenti, mais également un véhicule hybride comportant un moteur et un moteur électrique pour se déplacer. Bien que l'invention ait été décrite en faisant référence à 5 ses modes de réalisation préférés, il doit être compris que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation et aux conceptions préférés. L'invention est destinée à couvrir divers modifications et agencements équivalents. De plus, bien que les divers éléments des modes de réalisation préférés soient 10 représentés dans diverses combinaisons et configurations, qui sont préférées, d'autres combinaisons et configurations, incluant plus ou moins d'éléments, voir un seul, s'inscrivent également dans l'esprit et la portée de l'invention. 54
Une unité de réservoir d'emmagasinage de froid destinée à un dispositif de cycle de réfrigération comprend un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid (161) comportant plusieurs tubes (161) et une paire de premier et second réservoirs (164, 165) reliés aux extrémités longitudinales des tubes, un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid (170) qui reçoit au moins les tubes de l'échangeur thermique pour emmagasinage de froid, et un matériau d'emmagasinage de froid remplissant le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. Le matériau d'emmagasinage de froid est emmagasiné en froid par le réfrigérant ou est libéré du froid pour refroidir le réfrigérant gazeux qui s'évapore dans l'évaporateur. De plus, le second réservoir (165) comporte une partie d'extrémité inférieure qui est positionnée plus bas qu'une partie d'extrémité inférieure du premier réservoir (164), et le second réservoir (165) présente une capacité de réservoir pouvant stocker un réfrigérant liquide prédéterminé condensé par la chaleur d'emmagasinage de froid du matériau d'emmagasinage de froid. L'unité de réservoir d'emmagasinage de froid peut être située entre un évaporateur (150) et un compresseur (110) dans le dispositif de cycle de réfrigération.
1. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid pour un dispositif de cycle de réfrigération comportant un évaporateur (150), l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid étant disposée à la suite de l'évaporateur d'un côté basse pression après avoir été réduit en pression dans le dispositif de cycle de réfrigération, l'unité de réservoir pour emmagasinage de froid comprenant : un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid (160) comprenant une pluralité de tubes (161) s'étendant dans une direction longitudinale de tubes dans lesquelles le réfrigérant circule, et une paire de premier et second réservoirs (164, 165) reliés aux extrémités longitudinales des tubes au niveau de deux côtés d'extrémité dans la direction longitudinale de tubes pour communiquer avec les tubes, un réservoir de matériau d'emmagasinage de froid (170) qui reçoit au moins les tubes de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, et un matériau d'emmagasinage de froid remplissant le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid, le matériau d'emmagasinage de froid étant emmagasiné en froid par le réfrigérant ou étant libéré du froid pour refroidir le réfrigérant gazeux qui s'évapore dans l'évaporateur, dans lequel le second réservoir (165) comporte une partie d'extrémité inférieure qui est positionnée plus bas qu'une partie d'extrémité inférieure du premier réservoir (164), et le second réservoir comporte une capacité de réservoir pouvant stocker un réfrigérant liquide prédéterminé condensé par la chaleur d'emmagasinage de froid du matériau d'emmagasinage de froid. 2. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 1, dans laquelle : l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid comprend un premier élément de séparation (164a) qui sépare un espace intérieur du premier réservoir (164) en un premier espace (164c) et un second espace (164d),une partie d'entrée (166a), communiquant avec le premier espace, destinée à introduire le réfrigérant dans le premier espace, et une partie de sortie (166b), communiquant avec le second 5 espace, destinée à faire sortir le réfrigérant. 3. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 2, dans laquelle le premier élément de séparation (164a) comporte une partie d'ouverture (164b) comportant une 10 aire d'ouverture prédéterminée à travers laquelle le premier et le second espaces communiquent l'un avec l'autre. 4. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 2 ou 3, dans laquelle . 15 la pluralité de tubes comprennent un tube (162) communiquant avec le second espace du premier réservoir, et le tube comporte une aire de passage en coupe correspondant approximativement à un tuyau de réfrigérant relié à l'évaporateur. 20 5. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 4, dans laquelle le tube s'étend dans le second réservoir, et communique avec l'intérieur du second réservoir à une position proche de la partie d'extrémité inférieure du 25 second réservoir. 6. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 1, dans laquelle : l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid comprend 30 en outre un second élément de séparation (165b) qui sépare un espace intérieur du second réservoir en un premier espace communiquant avec le tube autres que le tube et un second espace communiquant avec le tube, le second élément de séparation comporte une partie 35 d'ouverture au niveau d'un côté inférieur, et le tube s'étend vers une partie adjacente à la partie d'extrémité inférieure du second réservoir. 7. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une 40 quelconque des 1 à 6, dans laquelle :le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid est un récipient ouvert à une seule extrémité (170) ouvert d'un côté du premier réservoir, la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de 5 froid est approximativement logée dans le récipient ouvert à une extrémité, et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid comprend un élément d'étanchéité (180) par l'intermédiaire duquel une surface périphérique extérieure du premier réservoir est reliée 10 de façon étanche à l'air à une surface périphérique intérieure du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. 8. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle le réservoir 15 de matériau d'emmagasinage de froid est un récipient enfermant la totalité de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, et comporte une partie d'entrée (166a) à une position correspondant à la partie d'admission et une position de sortie (166b) à une position correspondante à la partie d'évacuation, 20 l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid comprenant en outre un élément d'étanchéité (180) interposé entre la partie d'entrée de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et la partie d'admission du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid, et interposé entre la partie de sortie de l'échangeur de 25 chaleur pour emmagasinage de froid et la partie d'évacuation du réservoir de matériau d'emmagasinage de froid. 9. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une quelconque des 1 à 8, dans laquelle l'échangeur 30 de chaleur pour emmagasinage de froid comprend une pluralité d'ailettes (163) situées pour être en contact thermique avec les tubes. 10. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une 35 quelconque des 2 à 9, comprenant en outre une première partie de raccord (167a) à travers laquelle le second réservoir communique avec une partie extérieure, et une seconde partie de raccord (167b) s'étendant depuis la partie extérieure vers le second réservoir, dans laquelle :la pluralité de tubes sont constitués d'un premier groupe de tubes communiquant avec le premier espace du premier réservoir, et d'un second groupe de tubes communiquant avec le second espace du premier réservoir, et la seconde partie de raccord communique avec le second groupe de tubes. 11. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 10, comprenant en outre une soupape de retenue (168) située dans le second réservoir pour laisser un réfrigérant s'écouler depuis le second réservoir vers le second groupe de tubes. 12. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 10, dans laquelle le second groupe de tubes est un seul tube (162) comportant une aire de passage en coupe correspondant approximativement à un tuyau de réfrigérant relié à l'évaporateur, ou plusieurs tubes (161). 13. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une quelconque des 1 à 12, dans laquelle : le second réservoir comprend une partie de réservoir supérieur (165c) présentant des caractéristiques approximativement égales à celles du premier réservoir (164), et une partie de réservoir inférieur (165h) située au niveau d'un côté inférieur de la partie de réservoir supérieur (165c) dans le second réservoir (165) pour communiquer directement avec la partie de réservoir supérieur (165c). 14. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon la 13, dans laquelle la partie de réservoir inférieur (165h) dans le second réservoir présente approximativement une forme cylindrique. 15. Unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une quelconque des 2 à 14, dans laquelle la partie d'entrée (166a) et la partie de sortie (166b) sont disposées de façon adjacente l'une à l'autre, et sont constituées d'une seule liaison. 58 2893398 16. Dispositif de cycle de réfrigération comportant l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid selon l'une quelconque des 1 à 15, le dispositif de cycle de réfrigération comprenant en outre : 5 un compresseur (110) destiné à comprimer le réfrigérant, un condenseur (120) destiné à refroidir et à condenser le réfrigérant provenant du compresseur, une unité de réduction de pression (140) destinée à décomprimer le réfrigérant provenant du condenseur, et 10 une tubulure (101) destinée à relier le compresseur, le condenseur, l'unité de réduction de pression et l'évaporateur dans cet ordre, dans lequel l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid est située entre l'évaporateur et le compresseur de telle sorte que 15 le réfrigérant provenant de l'évaporateur s'écoule dans l'échangeur de chaleur d'emmagasinage de froid. 17. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 16, comprenant en outre 20 un échangeur de chaleur interne (200) situé pour réaliser un échange de chaleur entre le réfrigérant entre l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid et le compresseur, et le réfrigérant entre le condenseur et l'unité de réduction de pression. 25 18. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 16, dans lequel l'unité de réduction de pression est une vanne de détente thermique (140) comportant un degré d'ouverture de papillon pouvant varier d'après une température 30 du réfrigérant sortant de l'évaporateur, le dispositif comprenant en outre une conduite de dérivation (210) à travers laquelle le réfrigérant provenant du condenseur contourne la vanne de détente thermique, et 35 un papillon fixe (211) situé dans la conduite de dérivation. 19. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une quelconque des 16 à 18, dans lequel :l'évaporateur est situé dans un boîtier de conditionnement d'air (150) à travers lequel l'air parvient à un habitacle, et l'unité de réservoir d'emmagasinage de froid est située à l'extérieur du boîtier de conditionnement d'air. 20. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 19, comprenant en outre un récepteur (130) situé entre le condenseur et l'unité de réduction de pression, destiné à stocker le réfrigérant liquide, 10 où : l'évaporateur est disposé pour refroidir l'air dans le boîtier de conditionnement d'air en absorbant la chaleur à partir de l'air, le matériau d'emmagasinage de froid emmagasine du froid par 15 le réfrigérant s'écoulant à travers l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid lorsque le compresseur fonctionne, et le matériau d'emmagasinage de froid libère du froid pour condenser le réfrigérant dans le réservoir de matériau d'emmagasinage de froid lorsque le compresseur s'arrête. 20 21. Dispositif de cycle de réfrigération destiné à un véhicule, comprenant : un compresseur (110) destiné à comprimer le réfrigérant, un condenseur (120) destiné à refroidir et condenser le 25 réfrigérant provenant du compresseur, une unité de réduction de pression (140) destinée à décompresser le réfrigérant provenant du condenseur, un évaporateur (150) destiné à évaporer le réfrigérant provenant de l'unité de réduction de pression, l'évaporateur 30 étant situé dans un boîtier de conditionnement d'air (151) en vue de définir un passage d'air à travers lequel l'air parvient à un habitacle de véhicule, et un échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid (160, 1160) situé entre l'évaporateur et le compresseur et ayant une 35 conduite de réfrigérant à travers laquelle le réfrigérant circule, où : l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid est disposé à l'extérieur du boîtier de conditionnement d'air, le matériau d'emmagasinage de froid emmagasine du froid par 40 le réfrigérant circulant à travers la conduite de réfrigérant 60 2893398 dans l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid lorsque le compresseur fonctionne, et le matériau d'emmagasinage de froid libère du froid vers le réfrigérant lorsque le compresseur s'arrête. 5 22. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 21, comprenant en outre un réservoir (1170) destiné à mémoriser le réfrigérant liquide condensé lorsque le matériau d'emmagasinage de froid libère du froid, où le réservoir est situé entre l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le compresseur. 23. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 22, dans lequel le réservoir est prévu au moins d'un côté inférieur de l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid. 24. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 22 ou 23, dans lequel l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid (1160) est situé à l'intérieur du réservoir (1170) pour définir un espace supérieur et un espace inférieur dans le réservoir par l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, le dispositif comprenant en outre : un tuyau (1172) relié au compresseur, où le tuyau est relié au réservoir et présentant une partie d'ouverture (1172a) ouverte vers l'espace supérieur du réservoir. 25. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 24, dans lequel le tuyau (1172) comporte une partie d'introduction de réfrigérant liquide (1172b) ouverte vers l'espace inférieur dans le réservoir, destinée à introduire le réfrigérant liquide. 26. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une quelconque des 22 à 25, dans lequel l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le réservoir constituent une unité intégrée. 27. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une 40 quelconque des 21 à 26, comprenant en outreun échangeur de chaleur interne (200) situé pour réaliser un échange de chaleur entre le réfrigérant entre l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid et le compresseur, et le réfrigérant entre le condenseur et l'unité de réduction de pression. 28. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une quelconque des 22 à 26, comprenant en outre un échangeur de chaleur interne (200) situé pour réaliser un échange de chaleur entre le réfrigérant entre le réservoir et le compresseur, et le réfrigérant entre le condenseur et l'unité de réduction de pression. 29. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 15 27, dans lequel l'échangeur de chaleur interne est un tuyau du type double. 30. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une quelconque des 21 à 29, dans lequel : 20 l'unité de réduction de pression est une vanne de détente thermique (140) comportant un degré d'ouverture de papillon variable selon une température du réfrigérant sortant de l'évaporateur, et la vanne de détente thermique est établie de telle sorte 25 qu'un degré de surchauffe du réfrigérant sortant de l'évaporateur, en raison de la température du réfrigérant est inférieur à une valeur prédéterminée. 31. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 30 30, dans lequel la valeur prédéterminée est nulle. 32. Dispositif de cycle de réfrigération selon la 30 ou 31, dans lequel la vanne de détente thermique comporte une partie de détection de température (142), 35 située entre l'évaporateur et l'échangeur de chaleur pour emmagasinage de froid, destinée à détecter la température du réfrigérant. 33. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une 40 quelconque des 27 à 29, dans lequel :l'unité de réduction de pression est une vanne de détente thermique (140) comportant un degré d'ouverture de papillon variable selon une température de réfrigérant sortant de l'évaporateur, et la vanne de détente thermique commande un état de réfrigérant en raison de la température du réfrigérant sortant de l'évaporateur pour un réfrigérant à deux phases gazeuse et liquide, de telle sorte que le réfrigérant à deux phases gazeuse et liquide devient un réfrigérant totalement gazeux grâce à l'échangeur de chaleur interne. 34. Dispositif de cycle de réfrigération selon l'une quelconque des 30 à 33, comprenant en outre une conduite de dérivation (190) à travers laquelle le réfrigérant circule tout en contournant la vanne de détente thermique (140), et un papillon fixe (191) situé dans la conduite de dérivation.
F,B
F25,B60
F25B,B60H
F25B 41,B60H 1
F25B 41/00,B60H 1/32
FR2896686
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE COMPOSITION COSMETIQUE, APPAREIL ET RECHARGE POUR LA PREPARATION D'UNE TELLE COMPOSITION
20,070,803
La présente invention concerne la préparation de compositions à appliquer sur les matières kératiniques par injection d'au moins un fluide dans une enceinte comportant au moins un produit susceptible d'être extrait de l'enceinte par la circulation du fluide dans celle-ci. Les demandes de brevet européen EP 1 563 827-A2, EP 1 566 164-A1, EP 1 563 885-A1, EP 1 559 400-A1, EP 1 559 398-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 414-A1, EP 1 563 826-A1, EP 1 559 401-A1, EP 1 559 392-A1, EP 1 559 396-A1 et EP 1 566 163-Al divulguent des procédés de préparation d'une composition cosmétique par percolation d'un fluide. La demande WO 00/56629 divulgue une cartouche pour appareil d'extraction par percolation. La demande de brevet européen EP 1 559 396 divulgue un procédé de préparation d'une composition cosmétique par percolation d'un fluide tel que de l'eau par exemple, dans une enceinte définie par une capsule similaire à celle utilisée dans les machines à café du type expresso. Il existe un besoin pour faciliter la préparation de compositions cosmétiques personnalisées, présentant par exemple une ou plusieurs caractéristiques choisies par l'utilisateur. Il existe encore un besoin pour faciliter la préparation à partir d'un même 20 appareil d'extraction, par injection de fluide, d'un grand nombre de compositions à appliquer sur les matières kératiniques. Selon l'un de ses aspects parmi d'autres, l'invention a pour objet un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : - introduire dans un appareil d'extraction permettant d'injecter au moins un 25 fluide, au moins une recharge comportant dans au moins une enceinte une pluralité de produits, - soumettre la pluralité de produits à des conditions d'injection du fluide et/ou à une action extérieure sélectionnées de manière à effectuer une extraction différenciée de l'un des produits au moins. 30 Les paramètres des conditions d'injection sur lesquels il est possible de jouer en fonction de la composition que l'on cherche à obtenir peuvent comporter notamment la température, la pression, la durée d'injection et la nature du fluide injecté. Grâce à l'invention, il est possible de préparer à partir d'une même recharge au moins deux compositions présentant des caractéristiques différentes, par exemple des couleurs ou des pouvoirs colorants différents, ce qui facilite l'obtention d'une composition cosmétique personnalisée. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'enceinte comporte au moins deux produits ayant des températures d'extraction différentes. L'enceinte peut comporter par exemple au moins un premier et un deuxième produit ayant des facteurs de solubilité suffisamment différents à une première température pour que l'injection du fluide à cette température provoque majoritairement l'extraction du premier produit et des facteurs de solubilité plus proches à une deuxième température, de telle sorte que l'injection du fluide à cette température provoque l'extraction du premier et du deuxième produit dans des proportions relatives différentes de celles observées à la première température. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la recharge comporte deux produits pouvant passer en solution sensiblement à partir de températures respectives d'injection T1 et T2, voire au moins trois produits correspondant à des températures T1, T2 et T3. Pour une température d'injection supérieure à T1 mais inférieure à T2, seul l'un des produits passe en solution. Pour une température comprise entre T2 et T3, deux produits passent en solution et pour une température supérieure à T3, tous les produits passent en solution. Les produits contenus dans l'enceinte peuvent ainsi être extraits de façon différenciée en fonction de la température du fluide injecté, celle-ci étant sélectionnée en fonction du ou des produits que l'on souhaite extraire. Les produits contenus dans l'enceinte peuvent encore être extraits de façon différenciée en fonction de la pression du fluide injecté, celle-ci pouvant être modifiée de façon à privilégier l'extraction d'un produit plutôt qu'un autre, par exemple. L'enceinte peut comporter deux produits dont l'un au moins est encapsulé dans une enveloppe sensible à la température et/ou à la pression ou contenu dans une matrice polymérique sensible à la température et/ou à la pression. L'enceinte peut encore comporter des premier et deuxième produits ayant des cinétiques d'extraction différentes pour les mêmes conditions d'injection. En sélectionnant la durée d'injection du fluide dans l'enceinte, on peut extraire le premier produit et plus ou moins du deuxième produit. Au moins une action extérieure peut encore être exercée sur la recharge de façon préalable ou simultanée à l'injection du fluide dans l'enceinte, cette action ayant une 5 influence sur l'extraction d'au moins un produit contenu dans l'enceinte. L'action précitée peut comporter par exemple l'exposition de l'enceinte à un rayonnement électromagnétique ou à des vibrations ultrasonores, ce qui peut avoir un effet par exemple sur une barrière entre deux produits présents dans l'enceinte où s'effectue l'injection, sur une enveloppe encapsulant l'un des produits ou sur une matrice 10 polymérique contenant l'un des produits. L'exposition au rayonnement et/ou aux vibrations peut provoquer par exemple un échauffement ou autre phénomène physique permettant la rupture de la barrière ou enveloppe ou l'éclatement de la matrice polymérique. Lorsqu'elle est préalable ou concomitante à l'injection du fluide, l'action 15 extérieure peut être exercée par l'appareil d'extraction ou autrement, par exemple à l'aide d'un autre appareil. L'extraction différenciée peut également être obtenue par utilisation de fluides différents ou de mélanges de fluides différents, tels que des mélanges d'eau et de solvant (par exemple du propylène glycol ou de la glycérine) à des taux variables de solvant(s). 20 Ces fluides différents peuvent avoir un effet solubilisant différent sur les produits contenus dans l'enceinte. Les conditions de préparation de la composition peuvent dépendre de moyens de commande qui peuvent être agencés d'une part pour recevoir au moins une information relative à une caractéristique de la composition à produire et d'autre part pour déterminer 25 en fonction de cette information les conditions d'injection et/ou le recours à une action extérieure. La caractéristique précitée de la composition peut être sa couleur ou son pouvoir colorant. Ainsi, dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, l'enceinte comporte 30 au moins deux produits colorés pouvant être extraits de façon différenciée, les conditions d'injection du fluide étant choisies en fonction de la teinte à obtenir. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une recharge pour un appareil de préparation d'une composition cosmétique par injection d'un fluide, comportant : - au moins une enceinte, - au moins deux produits cosmétiques contenus dans l'enceinte, ces produits étant extractibles de manière différenciée pour au moins deux conditions différentes d'injection du fluide dans l'enceinte et/ou d'environnement pour l'enceinte. Les produits contenus dans l'enceinte peuvent par exemple être extraits de façon différenciée en fonction de la température du fluide et/ou de sa pression. Au cours de l'utilisation de la recharge, l'environnement de l'enceinte peut encore être choisi de façon à exercer une action sur l'extraction des produits, par exemple par la présence d'un champ électrique ou électromagnétique ou de vibrations ultrasonores ou d'un autre stimulus. L'enceinte peut comporter au moins deux produits colorés ayant des couleurs différentes et pouvant être extraits de façon différenciée. L'enceinte peut comporter au moins un polymère ayant une température de changement d'état tombant dans une plage de températures d'injection pouvant être atteintes par l'appareil d'extraction. Ce polymère peut par exemple former une enveloppe encapsulant le produit ou se présenter sous la forme d'une matrice renfermant le produit. Lorsque la température du fluide injecté dans l'enceinte est inférieure à la température de changement d'état du polymère, le produit prisonnier de l'enveloppe ou de la matrice en polymère n'est pas extrait, voire est extrait dans une moindre proportion que le ou les autres produits contenus dans l'enceinte à l'extérieur de l'enveloppe ou de la matrice. L'enceinte peut encore comporter au moins un produit encapsulé dans au moins une capsule sensible à la pression ou contenu dans des particules poreuses. L'enceinte peut par exemple comporter deux produits contenus dans des particules ayant des porosités différentes, de telle sorte qu'une extraction différenciée en fonction de la pression d'injection du fluide puisse avoir lieu. L'un au moins des produits contenus dans l'enceinte peut être pulvérulent. Les produits contenus dans l'enceinte peuvent être mélangés uniformément. Au moins deux produits contenus dans l'enceinte peuvent encore être disposés dans au moins deux régions distinctes de l'enceinte. L'enceinte peut comporter au moins une barrière séparant deux produits différents, cette barrière présentant par exemple au moins deux états de perméabilité au fluide différents qui dépendent des conditions d'injection de celui-ci ou de l'environnement de l'enceinte. La barrière peut être thermosensible et passer d'un état où elle est sensiblement imperméable au fluide à un état où elle est perméable au fluide, à partir d'une température 10 tombant dans une plage de températures d'injection de l'appareil. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un appareil pour la préparation d'une composition à appliquer sur les matières kératiniques, par injection d'un fluide dans au moins une enceinte comportant au moins un produit cosmétique, comportant un système de sélection permettant de sélectionner au moins une condition 15 d'injection du fluide dans l'enceinte parmi plusieurs. Le système de sélection peut permettre, par exemple, de sélectionner une température d'injection parmi plusieurs. Le système de sélection peut encore permettre, par exemple, de sélectionner une pression d'injection et/ou une durée d'injection parmi plusieurs. 20 Le système de sélection peut comporter un organe de commande sur lequel l'utilisateur peut agir manuellement, afin par exemple de modifier la durée et/ou la température et/ou la pression d'injection. Le système de sélection peut être agencé pour recevoir au moins une information relative à une caractéristique de la composition à obtenir, par exemple sa 25 couleur, et comporter un processeur permettant de déterminer de façon automatique au moins une condition d'injection du fluide en fonction de cette information. Le système de sélection peut encore être agencé pour recevoir au moins une information relative à un individu à traiter avec la composition, par exemple relative à une couleur de peau ou de cheveux, et comporter un processeur agencé pour déterminer au 30 moins une condition d'injection du fluide en fonction de cette information. Le système de sélection peut encore être agencé pour recevoir au moins une information relative à la nature d'au moins un produit contenu dans l'enceinte, par exemple la quantité extraite en fonction de plusieurs valeurs d'un paramètre d'injection, et comporter un processeur permettant de déterminer au moins une condition d'injection en fonction de cette information. L'appareil peut ainsi comporter un système de lecture d'au moins une 5 information portée par une recharge définissant l'enceinte. Il s'agit par exemple d'un système de lecture optique et la recharge peut comporter au moins une information lisible par le système de lecture, par exemple un code à barres. L'information peut renseigner par exemple sur des propriétés de la solution 10 résultant de l'extraction en fonction de conditions d'injection, par exemple une teinte en fonction de la température et/ou de la pression d'injection et/ou de la durée d'injection. Cela peut permettre à l'appareil de déterminer précisément les conditions d'injection permettant d'obtenir un résultat souhaité. Une information figurant sur la recharge peut encore être communiquée 15 autrement à l'appareil d'extraction ou à un système informatique échangeant des informations avec celui-ci, par exemple en étant entrée sur un clavier ou au moyen d'une puce électronique. L'appareil d'extraction peut comporter un injecteur agencé pour traverser une paroi d'une recharge définissant l'enceinte. 20 L'appareil peut comporter une pluralité d'injecteurs permettant d'injecter le fluide ou les fluides dans une enceinte ou une pluralité d'enceintes. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : 25 - la figure 1 représente de manière schématique, en perspective, un exemple de recharge, - la figure 2 est une coupe axiale, schématique, de la recharge de la figure 1, - la figure 3 représente, de manière schématique et en perspective, un exemple d'appareil d'extraction, 30 - la figure 4 représente de manière schématique et simplifiée un exemple de circuit d'alimentation de l'appareil d'extraction de la figure 3, - la figure 5 est une coupe axiale, partielle, de la recharge en place dans l'appareil, - la figure 6 est une vue analogue à la figure 3 d'une variante de réalisation de l'appareil d'extraction, - la figure 7 représente de manière partielle et schématique une variante de circuit d'alimentation, et - les figures 8 et 9 sont des vues analogues à la figure 1 de variantes de réalisation de la recharge et illustrent le positionnement correspondant des injecteurs. On a représenté aux figures 1 et 2 une recharge 1 contenant au moins deux produits cosmétiques P1 et P2 convenant à une extraction différenciée. La recharge 1 comporte un corps tubulaire 4 et des première et deuxième parois 12 et 13 définissant une enceinte 2 contenant les produits. Dans l'exemple illustré, la première paroi 12 est réalisée d'une seule pièce avec le corps 4, par exemple par moulage de matière plastique ou emboutissage d'un matériau 15 en feuille comportant par exemple une couche de métal. La deuxième paroi 13 est par exemple un film qui peut comporter au moins une couche d'un métal et qui est fixé, par exemple thermosoudé, sur une collerette 8 réalisée d'une seule pièce avec le corps 4. L'homme du métier pourra utilement se référer pour la fabrication de la 20 recharge 1 aux recharges existant pour la préparation de boissons par percolation, de type expresso . Les produits P1 et P2 peuvent être extraits par circulation d'un fluide dans l'enceinte 2, la concentration en chaque produit dans la solution quittant l'enceinte étant par exemple fonction des conditions d'injection, comme cela sera précisé plus loin. 25 Pour utiliser la recharge 1 de la figure 1, l'utilisateur peut la placer sur un système de support 30 d'un appareil d'extraction 31 comportant également un système d'injection 40, tel qu'illustré aux figures 3 et 4. L'appareil d'extraction 31 comporte dans l'exemple considéré un espace 32 sous le système de support 30 pour accueillir un récipient R permettant de recueillir une 30 solution provenant de la percolation d'un fluide dans l'enceinte 2. Le système de support 30 peut comporter, comme illustré à la figure 5, une grille 36 pourvue de reliefs 37 contre lesquels la deuxième paroi 13 peut être appliquée sous la pression du fluide injecté. La deuxième paroi 13 est agencée pour être perforée par les reliefs 37 de la grille, lors de l'injection, sous l'effet de la pression régnant dans l'enceinte, ce qui permet au fluide injecté de s'écouler par des canaux 38 de la grille 36 vers le récipient R. L'ouverture de la deuxième paroi 13 peut avantageusement s'effectuer de façon à sensiblement retenir dans l'enceinte considérée les corps non solubilisés. Le récipient R peut être suffisamment large pour recueillir les solutions s'écoulant de l'enceinte compte tenu de son positionnement. Le système d'injection 40 comprend au moins un injecteur 41 capable de franchir la première paroi 12 et de pénétrer dans l'enceinte sélectionnée. L'appareil d'extraction 31 peut comporter des moyens d'étanchéité non représentés permettant de garantir, si nécessaire, une pénétration étanche de l'injecteur 41 dans l'enceinte sélectionnée. Ces moyens d'étanchéité comportent par exemple au moins un joint d'étanchéité s'appliquant extérieurement sur la recharge, au moins lors de l'injection. L'appareil d'extraction 31 peut comporter un circuit d'alimentation en fluide d'extraction ayant, comme représenté de façon schématique à la figure 4, au moins un réservoir 45 pour contenir le liquide L destiné à être injecté, une pompe 46 et un organe de chauffage 47 permettant de porter le liquide L à la température souhaitée et de créer le cas échéant de la vapeur. Celle-ci peut contribuer à générer la pression d'injection recherchée. Dans l'exemple considéré, la pression (relative) d'injection du fluide peut atteindre par exemple au moins 3 bars (3.105 Pa), voire au moins 10 bars, et la température d'injection va par exemple de 20 C à au moins 80 C, notamment de 20 C à 110 C. La température du fluide peut notamment être suffisante pour que le fluide présente des phases liquides et gazeuses lorsqu'il est injecté dans l'enceinte. Le réservoir 45 de l'appareil d'extraction peut être rempli manuellement ou de façon automatique en étant relié à une conduite d'eau, par exemple par l'intermédiaire d'une électrovanne. Le réservoir 45 peut être amovible, le cas échéant, afin de faciliter son remplissage manuel. L'organe de chauffage 47 peut comporter une résistance électrique. Un système de contrôle 61 qui peut comporter un processeur peut agir sur l'organe de chauffage 47 pour régler la température du fluide à une valeur prédéfinie. Le système de contrôle 61 peut encore, éventuellement, agir sur la pompe 46 ou sur un circuit de contournement non représenté, de façon à régler la pression d'injection à une valeur prédéfinie. L'appareil d'extraction 31 peut comporter en outre un capteur de niveau, utile par exemple pour détecter le besoin de remplissage du réservoir 45 ou permettre le remplissage du récipient R avec une quantité totale de composition prédéfinie. L'appareil d'extraction peut comporter une sortie 110 permettant de distribuer dans le récipient R le liquide L sans contact avec le ou les produits contenus dans la recharge. L'alimentation de la sortie 110 peut se faire par le biais d'une électrovanne 63 ou de tout autre moyen de contrôle de la quantité de fluide délivrée, telle que par exemple 15 une pompe. L'électrovanne 63 peut être contrôlée par le système de contrôle 61 de façon par exemple à avoir un volume final de composition dans le récipient correspondant à une valeur prédéfinie. Il peut être utile de pouvoir délivrer le fluide sans passer par l'enceinte afin 20 d'avoir un volume de composition prédéfini lorsque la durée d'injection est une condition d'injection sur laquelle on joue pour faire varier les teneurs des différents produits dans la composition. L'appareil d'extraction peut comporter un capteur de poids 140 placé sous le récipient R, utile pour déterminer la quantité de fluide délivrée dans celui-ci. Ce capteur de 25 poids 140 peut être relié au système de contrôle 61. L'appareil d'extraction peut comporter, comme illustré à la figure 6, un organe de commande 142 permettant de modifier au moins une condition d'injection du fluide dans l'enceinte. Cet organe de commande 142 comporte par exemple un curseur à déplacer en fonction de la température d'injection souhaitée. L'appareil d'extraction peut comporter 30 des graduations 143 permettant de régler la température. On a illustré à la figure 4 la possibilité pour le circuit d'alimentation d'échanger des informations avec un système informatique 100 qui comporte par exemple au moins un micro-ordinateur, assistant personnel numérique, terminal relié à un réseau ou téléphone portable, voire qui est intégré à l'appareil d'extraction et en constitue par exemple au moins partiellement le système de contrôle 61. Ce système informatique 100 peut être associé à un système d'acquisition d'informations comportant par exemple une caméra 101 ou tout autre dispositif d'analyse des matières kératiniques, par exemple de la couleur de la peau ou des cheveux. Le système informatique 100 peut également être associé à un nuancier ou méchier 102 ou autre outil d'évaluation, par exemple un questionnaire. Le système informatique 100 peut être agencé de manière à permettre à un 10 utilisateur de sélectionner au moins une caractéristique de la composition cosmétique à préparer. Cette caractéristique est par exemple une couleur. Le système informatique 100 peut être utilisé pour permettre à l'utilisateur de sélectionner une teinte souhaitée et le système informatique 100 peut être agencé pour adresser au système de contrôle 61 des informations permettant à ce dernier de sélectionner 15 les conditions d'injection du fluide de façon à obtenir une composition ayant les propriétés recherchées. Le système informatique 100 peut encore être agencé pour lire au moins une information associée à la recharge 1, cette information pouvant comporter un identifiant. Par exemple, la recharge 1 peut comporter un code à barres 150 et le système 20 informatique un lecteur 151 adapté à lire ce code à barres 150. Ce dernier peut contenir par exemple au moins une information relative aux produits présents dans l'enceinte. Une telle information peut permettre par exemple à l'appareil d'extraction ou au système informatique associé au système d'extraction de connaître l'évolution de la concentration en chaque produit extrait en fonction de la quantité de fluide injectée et des conditions 25 d'injection. Cela peut faciliter le choix des conditions d'injection et le calcul des quantités de fluide à délivrer dans l'enceinte pour obtenir la composition recherchée. L'homme du métier pourra se référer utilement, le cas échéant, aux appareils d'extraction utilisés pour préparer des boissons de type expresso , dont les circuits d'alimentation sont susceptibles d'être au moins partiellement reproduits. 30 De tels appareils sont divulgués par exemple dans les publications AT 168405, US 2 688 911, DE 3 243 3870, IT 1265636 et WO 2004/006740-A2. L'appareil d'extraction peut comporter, comme illustré à la figure 7, un générateur 200 permettant d'exercer une action sur le contenu de l'enceinte. Le générateur 200 est par exemple un générateur de rayonnement électromagnétique, par exemple de micro-ondes, ou un générateur d'ultrasons. L'activation du générateur peut se faire manuellement ou être commandée par les moyens de contrôle 61. Cette activation peut être préalable à l'injection du fluide ou simultanée, et avoir un effet sur l'extraction d'au moins un produit par le fluide. L'appareil d'extraction peut comporter, comme illustré aux figures 8 et 9, une pluralité d'injecteurs 41 associés respectivement à une pluralité d'enceintes. L'injection peut se faire dans une enceinte sélectionnée en faisant pénétrer l'injecteur dans l'enceinte correspondante, par exemple par un mouvement de l'injecteur et/ou de la capsule, ce mouvement étant par exemple provoqué par l'action de l'utilisateur sur l'un au moins du système d'injection et du système de support. Ce mouvement peut encore résulter d'un entraînement motorisé, pneumatique ou hydraulique, étant par exemple assisté par la pression du fluide. La quantité de fluide injectée dans la ou les enceintes sélectionnées peut être prédéfinie ou choisie en fonction par exemple de la concentration recherchée pour le ou les composés extraits. Dans l'exemple de la figure 8, la recharge 1 se présente sous la forme d'une cartouche, les enceintes étant formées par des compartiments de celle-ci, séparés par des cloisons réalisées par exemple par moulage de matière d'une seule pièce avec le corps de la recharge. La recharge 8 peut être munie d'un détrompeur 10 se présentant par exemple sous la forme d'un relief en creux ou en saillie, par exemple une encoche. En l'absence de détrompeur 10, le corps 4 peut être réalisé, par exemple, avec une forme non symétrique de révolution, de façon à ne permettre son positionnement dans l'appareil d'extraction associé que d'une seule manière. Le volume de chacune des enceintes est de préférence inférieur ou égal à 30 25 cm3, voire à 10 cm3, étant par exemple compris entre 1 et 5 cm3. Si nécessaire, l'utilisateur peut effectuer plusieurs injections successives dans différentes enceintes et recueillir les solutions issues de la percolation dans un même récipient, afin de les mélanger. La recharge 1 peut se présenter autrement que sous la forme d'une cartouche et par exemple, comme illustré à la figure 9, avec des enceintes définies par des capsules 50 portées par un élément de support 51 qui se présente par exemple sous la forme d'une plaquette. Les capsules 50 peuvent comporter une première paroi formée par exemple par emboutissage ou thermoformage d'un matériau en feuille, par exemple de l'aluminium ou un complexe comportant de l'aluminium. Cette paroi ainsi emboutie ou thermoformée peut définir l'élément de support 51 autour des capsules 50. Les capsules 50 peuvent être fermées par une deuxième paroi qui est par exemple un film thermoscellé sur l'élément de support 51. L'élément de support 51 peut comporter un détrompeur 56 se présentant par 15 exemple sous la forme d'une encoche. L'élément de support 51 et les capsules 50 peuvent encore, le cas échéant, être réalisés séparément. L'élément de support 51 est par exemple réalisé sous la forme d'une plaquette avec des trous et les capsules sont fixées dans ces trous, en fonction par exemple des produits que l'on souhaite associer au sein d'une même recharge. La fixation des 20 capsules dans les trous de l'élément de support peut être amovible ou non. Une fixation amovible peut permettre le cas échéant à l'utilisateur de remplacer les capsules utilisées par de nouvelles. La fixation amovible peut s'effectuer par friction et/ou encliquetage, par exemple. Dans l'exemple de la figure 9, les capsules 50 sont disposées en rangées. Dans 25 des variantes non illustrées, l'élément de support présente une forme annulaire ou une forme de bande. On peut encore donner à la recharge d'autres formes encore que celles représentées, par exemple une forme de barquette, sachet ou autre. Des capsules ou sachets contenant des produits différents peuvent être contenus dans un même conditionnement. 30 Le remplissage des enceintes peut avoir lieu au moment de la fabrication. En variante, les enceintes peuvent être remplies en fonction de la demande d'un consommateur, par exemple. Différents compartiments d'une même recharge peuvent être fabriqués séparément puis assemblés. Les enceintes peuvent également être, lors de la fabrication, dans une configuration déployée et cette configuration peut être modifiée au cours de la fabrication et/ou de l'utilisation. La circulation du fluide dans une enceinte sélectionnée peut s'effectuer verticalement ou autrement. Dans les exemples illustrés, l'injection dans une enceinte sélectionnée s'effectue par un injecteur unique, mais en variante elle peut s'effectuer avec plusieurs injecteurs. Comme indiqué précédemment, l'enceinte dans laquelle s'effectue l'injection peut comporter au moins un matériau sensible à la pression, contenant l'un desproduits. L'enceinte peut comporter, par exemple, au moins un produit contenu dans un matériau poreux et un autre produit contenu dans un autre matériau poreux ou libre ou contenu autrement. Comme exemple de matériaux sensibles à la pression et susceptibles d'être présents dans l'enceinte de façon à permettre une extraction différenciée en fonction des conditions d'injection du fluide, notamment de sa pression, on peut citer : - les microparticules de silice poreuse, ayant par exemple une taille moyenne 20 allant de 0,5 à 20 m et une surface spécifique allant de 50 à 1 000 m2/g, notamment de 150 à 800 m2/g, telles que divulguées dans la demande EP 1 421 931 ; à titre d'exemple de microbilles de silice poreuse, on peut citer les produits commerciaux suivants : Silica Beads SB 150 de la société Myoshi, Sunsphere H-51 de la société Asahi Glass, Sunsil 130 de la société Sunjin, Spherica P-1500 de la société Ikeda Corporation et Sylosphere de la 25 société Fuji Silysia ; - les particules poreuses divulguées dans la demande de brevet européen EP 1 493 433 ; de telles particules peuvent présenter un diamètre moyen inférieur ou égal à 10 m et une surface spécifique supérieure ou égale à 1 m2/g, notamment allant de 2,5 à 1 000 m2/g ; de telles particules poreuses peuvent dériver de particules poreuses organiques 30 choisies parmi les particules de Nylon 6, Nylon 6-6, Nylon 12 et Nylon 6-12 et les particules de polyméthacrylate de méthyle ; les particules poreuses peuvent encore dériver de particules poreuses inorganiques, notamment choisies parmi les particules de silice-alumine, d'hydroxyapathie, de dioxyde de titane ou leurs mélanges ; - les particules poreuses telles que divulguées dans la demande de brevet français FR 2 856 921, ayant par exemple une taille moyenne allant de 1 à 25 m et choisies par exemple parmi les particules de polymère acrylique ; - les polymères permettant par hydrolyse une libération retardée d'un composé, tels que divulgués dans la demande internationale WO 97/25366, pouvant être préparés par une réaction de condensation entre des polyols, de préférence de diols, et des dicétènes acétals. Ces polymères peuvent se présenter sous forme de matrices capables de retenir un produit tant que les conditions de sa dégradation ne sont pas remplies ; - les particules poreuses telles que divulguées dans la demande de brevet européen EP 0 306 236, pouvant être formées de polymères réticulés, de diamètre compris entre 10 m et 40 m et ayant une surface spécifique allant de 20 m2/g à 200 m2/g ; ces particules sont formées par exemple d'un copolymère de styrène et de divinyle benzène ou de méthyl méthacrylate et d'éthylène glycol diméthacrylate ou de 4-vinylpirridine et d'éthylène glycol diméthacrylate. L'enceinte peut également comporter au moins un composé sensible à la chaleur, choisi par exemple parmi : - les polymères thermo fusibles cristallins ayant un point de fusion cristalline, mesuré par analyse entalpique différentielle, compris entre 30 C et 80 C, tels que divulgués dans la demande de brevet européen EP 1 174 114 Al, notamment les polymères cristallins thermo fusibles constitués par i) 85 % à 98 % en poids de motifs hydrophobes dérivés de monomères a, (3-éthyléniques à chaîne latérale n-alkyle en C12_50, de préférence en C14.24, formant des homopolymères cristallins et ii) 2 à 15 % en poids de motifs hydrophiles dérivés d'acides monocarboxyliques en C3.6 a, (3-insaturés, d'acides dicarboxyliques insaturés en C4.6, des esters et amides à courte chaîne de ces acides monocarboxyliques ou dicarboxyliques, le méthacrylate d'hydroxyéthyle et la vinylpyrrolidone ; le polymère cristallin thermofusible peut être un copolymère statistique contenant environ 10 % en poids de motifs dérivés d'acide acrylique et environ 90 % en poids de motifs dérivés de méthacrylate d'octadécyle ; - les polymères semi-cristallins ayant un point de fusion supérieur ou égal à 30 C tels que divulgués dans la demande de brevet européen EP 1 543 816 Al, notamment ceux ayant un point de fusion allant de 30 C à 80 C, par exemple ceux présentant une masse moléculaire moyenne en poids supérieure ou égale à 1 000, par exemple allant de 5 000 à 1 000 000, voire de 10 000 à 500 000 ; de tels polymères semicristallins peuvent comporter i) un squelette polymérique et ii) au moins une chaîne latérale cristallisable et/ou une séquence organique cristallisable faisant partie du squelette du polymère cristallin ; de tels polymères semi-cristallins peuvent être choisis parmi les copolymères séquencés comportant au moins une séquence cristallisable et au moins une séquence amorphe, les homopolymères et les copolymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable par motif de répétition, et leurs mélanges ; la séquence cristallisable peut être de nature différente de la séquence amorphe. Ces polymères semi-cristallins peuvent avoir une chaîne organique cristallisable et/ou une séquence cristallisable représentant au moins 30 % et de préférence 40 % du poids total du polymère ; ces polymères semi-cristallins peuvent être choisis parmi : - les copolymères séquencés de polyoléfines à cristallisation contrôlée, - les polycondensats de type polyesters, - les homo- ou co-polymères portant au moins une chaîne latérale cristallisable, - leurs mélanges ; - les polymères ayant une masse moléculaire moyenne allant de 500 à 500 000 et contenant au moins un groupement polyorganosiloxane et au moins deux groupements capables d'établir des liaisons hydrogènes, choisis parmi les esters, les amides, les sulfonamides, les carbamates, le thiocarbamate, l'urée, l'uréthane, la thio-urée, les groupes oxamido, gluanamido et biguanido et les combinaisons de ceux-ci, et au moins un composé siliconé cristallin, tels que divulgués dans la demande de brevet US 2004/0120912 Al ; - les polyuréthanes polyéthers thermosensibles obtenus à partir d'un composé diisocianate et le polyoxyalkylène glycol, tels que divulgués dans la demande de brevet européen EP 0 692 506 A2, et - les polymères semi-cristallins solides à température ambiante ayant une température de fusion inférieure à 70 C et comportant un squelette polymérique et au moins une chaîne organique latérale cristallisable et/ou une séquence organique cristallisable faisant partie dudit squelette polymérique, tels que divulgués dans la demande de brevet français FR 2 863 889. Exemple proposé On réalise deux recharges identiques colorantes contenant dans l'enceinte une composition anhydre ayant la formulation suivante (teneurs massiques) : - colorant rouge (2N(3 hydroxy éthylamino 5 aminonitrobenzène) enrobé par un polymère thermofusible de point de fusion 80 C 20 % - colorant jaune (2N méthyl amino 413y dihydroxy propyloxy nitrobenzène) enrobé de polymère thermofusible de point de fusion compris entre 85 Cet90 C 30% - maltodextrine 50 % On injecte dans la première recharge de l'eau à une température de 80 C et une pression de 15 bars. On recueille 10 ml de composition permettant de teindre des cheveux 15 humains à 90 % blancs dans une nuance rouge. On injecte dans la deuxième recharge de l'eau à une température de 95 C et une pression de 15 bars. On recueille 10 ml de composition permettant la teinture de cheveux humains à 90 % blancs dans une nuance orangée. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de 20 comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à :- introduire dans un appareil permettant d'injecter au moins un fluide, au moins une recharge comportant dans au moins une enceinte une pluralité de produits,- soumettre la pluralité de produits à des conditions d'injection du fluide et/ou à une action extérieure sélectionnées de manière à effectuer une extraction différenciée de l'un des produits au moins.
1. Procédé de préparation d'une composition cosmétique, comportant les étapes consistant à : - introduire dans un appareil permettant d'injecter au moins un fluide, au moins une recharge comportant dans au moins une enceinte une pluralité de produits, - soumettre la pluralité de produits à des conditions d'injection du fluide et/ou à une action extérieure sélectionnées de manière à effectuer une extraction différenciée de l'un des produits au moins. 2. Procédé selon la 1, dans lequel au moins deux produits contenus dans l'enceinte peuvent être extraits de façon différenciée en fonction de la température d'injection du fluide et dans lequel la température du fluide injecté dans l'enceinte est sélectionnée en fonction du ou des produits que l'on souhaite extraire et éventuellement des concentrations en ce ou ces produits que l'on souhaite obtenir. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, dans lequel au moins deux produits contenus dans l'enceinte peuvent être extraits de façon différenciée en fonction de la pression du fluide et dans lequel la pression du fluide injecté dans l'enceinte est sélectionnée en fonction du ou des produits que l'on souhaite extraire et éventuellement des concentrations en ce ou ces produits que l'on souhaite obtenir. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel au moins une action extérieure est exercée sur la recharge de façon préalable ou simultanée à l'injection du fluide dans l'enceinte, cette action ayant une influence sur l'extraction par le fluide d'au moins un produit contenu dans l'enceinte. 5. Procédé selon la 4, l'action extérieure étant exercée par l'appareil d'extraction. 6. Procédé selon l'une des 4 et 5, l'action comportant l'exposition de l'enceinte à un rayonnement électromagnétique. 7. Procédé selon l'une des 4 à 6, l'action comportant l'exposition de l'enceinte à des ultrasons. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, l'enceinte comportant au moins deux produits colorés pouvant être extraits de façondifférenciée, procédé dans lequel les conditions d'injection du fluide sont choisies en fonction d'une teinte à obtenir. 9. Procédé selon l'une des 4 à 7, l'enceinte comportant au moins deux produits colorés pouvant être extraits de façon différenciée, procédé dans lequel l'action extérieure est sélectionnée en fonction d'une teinte à obtenir. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, la pression du fluide étant supérieure ou égale à 1 bar, mieux 3 bars, encore mieux 10 bars. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la ou les solutions sont recueillies dans un récipient. 12. Recharge pour appareil d'extraction permettant la préparation d'une composition cosmétique par injection d'un fluide dans la recharge, cette dernière comportant : - au moins une enceinte, - au moins deux produits cosmétiques contenus dans l'enceinte, ces produits étant extractibles de manière différenciée pour au moins deux conditions différentes d'injection du fluide dans l'enceinte et/ou lorsqu'une action extérieure prédéfinie est exercée sur l'enceinte. 13. Recharge selon la 12, l'enceinte comportant au moins deux produits ayant des températures d'extraction différentes. 14. Recharge selon la 13, l'enceinte comportant au moins un premier produit et un deuxième produit ayant des facteurs de solubilité suffisamment différents à une première température pour que l'injection du fluide à cette première température provoque majoritairement l'extraction du premier produit et des facteurs de solubilité plus proches à une deuxième température de telle sorte que l'injection du fluide à cette deuxième température provoque l'extraction du premier produit et deuxième produit dans des proportion relatives différentes de celles observées à la première température. 15. Recharge selon l'une quelconque des 12 à 14, les premier et deuxième produits ayant des couleurs différentes ou conduisant à des effets tinctoriaux différents. 16. Recharge selon l'une quelconque des 12 à 15, l'enceinte comportant au moins un produit encapsulé dans un matériau sensible à la température et/ou à la pression. 17. Recharge selon l'une quelconque des 12 à 16, l'enceinte comportant au moins un produit contenu dans une matrice polymérique sensible à la température et/ou à la pression. 18. Recharge selon l'une quelconque des 12 à 17, l'enceinte 5 comportant au moins un agent de coloration incorporé dans un matériau poreux, notamment dans des particules poreuses. 19. Appareil d'extraction pour la préparation d'une composition à appliquer sur les matières kératiniques, par injection d'un fluide dans au moins une enceinte comportant au moins un produit cosmétique, l'appareil comportant un système de sélection 10 permettant de sélectionner au moins une condition d'injection du fluide dans l'enceinte parmi plusieurs. 20. Appareil selon la 19, le système de sélection permettant de sélectionner la température d'injection. 21 Appareil selon la 19 ou 20, le système de sélection 15 permettant de sélectionner la pression d'injection. 22. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 21, le système de sélection étant agencé pour recevoir au moins une information relative à une caractéristique de la composition à obtenir et l'appareil comportant un processeur permettant de déterminer au moins une condition d'injection du fluide en fonction de cette 20 information. 23. Appareil selon la 22, la caractéristique de la composition étant sa couleur ou son pouvoir tinctorial. 24. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 23, le système de sélection étant agencé pour recevoir au moins une information relative à la nature d'au 25 moins un produit contenu dans l'enceinte et l'appareil comportant un processeur permettant de déterminer au moins une condition d'injection en fonction de cette information. 25. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 24, comportant un système de lecture (151) d'au moins une information (150) portée par une recharge 30 définissant l'enceinte.26. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 25, comportant un générateur (200) de rayonnement électromagnétique agencé pour exposer l'enceinte à un tel rayonnement. 27. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 26, comportant 5 un générateur d'ultrasons (200) agencé pour exposer l'enceinte à des vibrations ultrasonores. 28. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 27, le fluide injecté étant sous pression d'au moins 3 bars et à une température supérieure à 80 c. 29. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 28, le fluide 10 étant sous phases vapeur et liquide. 30. Appareil selon l'une quelconque des 19 à 24, le fluide étant de l'eau. 31. Ensemble comportant : - une recharge définissant au moins une enceinte comportant deux produits 15 cosmétiques pouvant être extraits de façon différenciée selon les conditions d'injection du fluide dans l'enceinte, - un appareil d'extraction (31) tel que défini dans l'une quelconque des 19 à 29.
A
A61
A61K
A61K 8
A61K 8/02
FR2896912
A1
ENCEINTE ETANCHE POUR LE TRANSPORT ET LE STOCKAGE DE SUBSTRATS SEMI-CONDUCTEURS
20,070,803
La présente invention se rapporte au domaine du transport et du stockage de substrat, notamment au cours des différentes étapes de la fabrication de composants micro-électroniques, par exemple pour la réalisation de composants de microsystèmes électromécaniques (MEMS) ou de microsystèmes électro-optomécaniques (MOEMS). Elle concerne plus particulièrement une enceinte étanche pour le transport et le stockage de ces substrats, qui se présentent notamment sous la forme de masques en verre de forme polygonale ou de tranches de matériau semi-conducteur de forme circulaire, comme du silicium. Entre les différentes étapes de fabrication, les substrats sont transportés et stockés dans des enceintes étanches à atmosphère contrôlée qui les protègent des pollutions présentes dans l'atmosphère des salles blanches. Habituellement les enceintes contiennent un substrat (tranches de silicium de 200 millimètres de diamètre ou de 300 millimètres de diamètre) ou plusieurs substrats empilés. Actuellement les enceintes étanches couramment utilisées contiennent de 1 à 25 substrats. Les substrats reposent sur un support individuel et sont séparés par un espace qui est réduit au minimum afin d'avoir des enceintes de stockage de petites dimensions. L'accouplement de ces enceintes étanches avec les interfaces d'entrée/sortie des équipements de fabrication est réalisé à l'aide de sas et de moyens robotisés. Un premier robot transporte le substrat depuis l'enceinte étanche de transport vers une chambre de chargement. La chambre de chargement est mis à basse pression. Puis le robot de la chambre de transfert transporte le substrat de la chambre de chargement à la chambre de procédé. L'espace disponible sous le substrat, lorsqu'il est placé dans la chambre de chargement ou dans l'enceinte de transport, doit être suffisant pour laisser passer le bras du robot sous le substrat dans un premier temps. Dans un deuxième temps, ce bras doit pouvoir se soulever suffisamment pour que le substrat ne repose plus sur son support mais sur le bras du robot, qui va alors pouvoir déplacer le substrat vers la chambre de procédé. On comprend que les enceintes étanches qui doivent répondre aux contraintes mentionnées précédemment ont un volume important. Or la place disponible pour le stockage dans une salle blanche est réduite à cause du coût de réalisation et d'entretien qu'elle représente. La quantité d'enceintes, donc de substrats, qui peuvent y être stockées est limitée. Il s'agit donc de diminuer l'encombrement de ces enceintes étanches. Le document US-2002/018,703 décrit une installation comportant une chambre de procédé reliée à une chambre de transfert communiquant avec des chambres de chargement, chacune contenant une cassette destinée au stockage temporaire des substrats semi-conducteurs. Les chambres de chargement sont connectées par des moyens de transport de substrat à une étagère comprenant des compartiments de stockage recevant les substrats. Un robot transfert le substrat de ce compartiment de stockage vers la cassette situées dans la chambre de chargement. Un mécanisme inclus dans la cassette comprend plusieurs plateaux et des moyens pour supporter les plateaux et guider leur déplacement. Pour l'insertion / extraction d'un substrat de la cassette, le plateau qui la supporte est éloigné des autres plateaux grâce aux moyens de support et de guidage qui écartent les plateaux empilés de part et d'autre du plateau choisi. Un dispositif de verrouillage bloque le plateau dans une position telle qu'il soit éloigné des plateaux adjacents situés au-dessus et en dessous de lui. Le plateau se trouve ainsi accessible en vue de sa manipulation par le robot. En outre l'enceinte étanche doit permettre de conserver une atmosphère contrôlée autour des substrats pour éviter leur contamination pendant les phases de transport et de stockage. En effet les tranches peuvent rester pendant plusieurs semaines dans l'unité de fabrication de semi-conducteurs, entre les diverses étapes du procédé. Pendant cette durée, les substrats de semi-conducteur doivent être protégés contre tout risque de pollution provenant de la salle blanche, mais également du substrat lui-même. C'est l'une des raisons pour laquelle on prévoit de les transporter et de les stocker dans des enceintes étanches sous atmosphère contrôlée. La présente invention a pour but de proposer une structure d'enceinte étanche pour le transport et le stockage de substrat semi-conducteur ayant un encombrement réduit par rapport aux enceintes de l'art antérieur, mais qui présentent cependant un espacement autour du substrat permettant son insertion et/ou extraction de l'enceinte par des moyens robotisés habituellement utilisés dans les installations existantes. En outre l'enceinte selon l'invention doit permettre de conserver une atmosphère contrôlée autour des substrats, afin d'éviter leur contamination pendant les phases de transport et de stockage, en assurant une étanchéité suffisante de manière simple et à faible coût. Enfin l'enceinte de transport doit pouvoir s'accoupler avec les interfaces de chargement / déchargement des équipements de fabrication courant. L'objet de la présente invention est une enceinte étanche pour le transport et le stockage de substrats semi-conducteurs comprenant un conteneur étanche et des moyens placés à l'intérieur dudit conteneur comprenant des plateaux pour supporter lesdits substrats, caractérisée en ce que ledit conteneur comporte deux demi-coques jointives qui s'écartent pour assurer l'ouverture dudit conteneur, et en ce que chaque extrémité desdits moyens est mécaniquement solidaire de chacune desdites demicoques respectivement. Ainsi la hauteur totale des moyens varie selon que le conteneur est ouvert ou fermé, les plateaux étant séparés par une distance égale. L'enceinte étanche selon la présente invention a comme avantage d'être peu encombrante une fois fermée, ce qui facilite le stockage et le transport. Du fait de son faible volume interne, la maîtrise de son atmosphère est plus simple, notamment vis à vis de la pollution. En outre son poids et son coût de réalisation sont moindres, et elle nécessite une interface de taille réduite avec l'installation. Selon un mode de réalisation particulier, les moyens comportent une alternance de segments et de rotules. De préférence encore l'alternance de segments et de rotules comporte un segment à chaque extrémité, chacun des segments d'extrémité étant relié mécaniquement respectivement à chacune des demi-coques. Avantageusement une rotule sur deux porte un plateau sur lequel repose le substrat. Dans ce cas la hauteur totale des moyens varie de préférence par un 30 mouvement d'accordéon de l'alternance de segments et de rotules. Les demi-coques composant le conteneur sont jointes par l'intermédiaire d'un joint souple. Les moyens en se rétractant compriment ledit joint souple pour assurer l'étanchéité dudit conteneur. Pour faciliter la manipulation de l'enceinte, le conteneur comporte au moins une poignée et/ou un dispositif de verrouillage. De préférence le dispositif de verrouillage coopère avec la poignée. La présente invention a aussi pour objet un procédé d'extraction d'un substrat d'une enceinte telle que décrite précédemment. L'enceinte à basse pression est placée dans une chambre de chargement également à basse pression. Le procédé comprend les étapes suivantes : - on augmente la distance séparant les plateaux en écartant les demi-coques, - on introduit un moyen robotisé entre deux plateaux contigus, - on soulève le substrat placé au dessus dumoyen robotisé, - on extrait le moyen robotisé et le substrat, - on réduit la distance séparant les plateaux restant en joignant les demi-coques. La présente invention a encore pour objet un procédé d'insertion d'un substrat dans une enceinte telle que décrite précédemment. L'enceinte à basse pression est placée dans une chambre de chargement à basse pression. Le procédé comprend les étapes suivantes : -on augmente la distance séparant les plateaux en écartant les demi-coques, - on introduit un moyen robotisé portant le substrat entre deux plateaux contigus, - on dépose le substrat sur le plateau placé en dessous du moyen robotisé, - on extrait le moyen robotisé. - on réduit la distance séparant les plateaux en joignant les demi-coques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation donnés à titre illustratif, mais nullement limitatif, et dans le dessin annexé sur lequel - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe verticale de l'enceinte de transport et de stockage selon l'invention en position de stockage, - la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe verticale de l'enceinte de la figure 1 lors de l'insertion ou de l'extraction d'un substrat, - les figures 3A, 3B et 3C sont une vue schématique partielle en coupe de l'extraction d'un substrat de l'enceinte selon l'invention en vue de son transfert dans une chambre de procédé, la figure 4 montre un mode de réalisation particulier de l'invention, - la figure 5 est une vue schématique en coupe horizontale de l'enceinte de transport et de stockage selon l'invention. Dans le mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 1, on a représenté une enceinte 1 selon l'invention en position fermée pour le stockage. La figure 2 montre la même enceinte 1 en position ouverte pendant l'opération d'extraction ou d'insertion d'une tranche de substrat, lorsque l'enceinte 1 se trouve à l'intérieur d'une chambre de chargement/déchargement d'une installation de fabrication et de traitement. Des références identiques désignent les mêmes éléments que sur la figure 1. L'enceinte 1 comporte un conteneur 2 formé d'une demi-coque supérieure 2a et d'une demi-coque inférieure 2b. Les deux demi-coques 2a et 2b sont en contact par l'intermédiaire d'un joint souple 3 qui est comprimé pour assurer l'étanchéité de l'enceinte 1. La forme en arc de cercle des demi-coques 2a et 2b leur permet de mieux résister à la pression atmosphérique extérieure. L'enceinte 1 est munie d'une poignée de manipulation 4 composée de deux parties 4a et 4b respectivement reliées aux deux demi-coques 2a et 2b. La poignée 4 est munie d'un dispositif de verrouillage 5 pour prévenir toute ouverture intempestive. Ce dispositif de verrouillage 5 peut être ouvert par un robot à l'intérieur de la chambre de chargement de l'installation de traitement lorsqu'elle est sous vide. L'enceinte 1 peut avantageusement être pourvue de pieds 6 qui la stabilise sur une surface plane et facilite son alignement lors des manipulations automatisées. A l'intérieur de l'enceinte 1 se trouve des moyens 7 pour supporter les tranches de substrat 8. Les moyens 7 destinés à supporter les tranches de substrat 8 sont flexibles et capables de se déployer lorsque l'enceinte 1 est ouverte, comme le montre la figure 2, de manière à permettre l'accessibilité des tranches de substrat 8 à des moyens robotisés standards. Lorsque l'enceinte 1 est refermée, les moyens 7 se replient pour en minimiser la hauteur. Les moyens 7 comportent des segments mobiles 7a reliés entre eux par des rotules 7b, 7c. L'ensemble des segments mobiles 7a et des rotules 7b, 7c qui les unissent est fixé par des segments de fixation 7d et 7e respectivement à la demi-coque supérieure 2a et à la demi-coque inférieure 2b de l'enceinte 1. Lors de la fermeture de l'enceinte 1, l'ensemble des segments mobiles 7a et des rotules 7b, 7c se replie en accordéon, de telle sorte qu'une rotule 713 sur deux soit déportée vers le centre de l'enceinte 1, et une rotule 7c sur deux en alternance soit déportée vers l'extérieur. Les rotules 7b, qui se déplacent vers le centre de l'enceinte 1 lors de la fermeture, portent des plateaux 9. En position de stockage, l'enceinte 1 est fermée et les plateaux 9 sont espacés d'une distance ds. Une fois l'enceinte 1 ouverte pour le chargement/déchargement des tranches de substrat 8, les plateaux 9 sont alors espacés d'une distance de très supérieure à ds. Un ergot 10 est disposé sur chaque plateau 9. Les tranches de substrat 8 repose sur ces ergots 10 et sont en outre bloquées latéralement par des pièces de calage 11. Les ergots 10 doivent avoir une surface parfaitement propre et exempte de particules polluantes. Un relief 12 est placé sous le plateau 9 au droit de l'ergot 10. Les reliefs 12 sont des pièces flexibles, par exemple de type ressort ou bien constituées d'un matériau élastique comme un silicone ou un élastomère. Lorsque l'enceinte 1 est fermée en position de stockage, le relief 12 est en appui élastique sur la tranche de substrat 8 située immédiatement en dessous du plateau 9 qui le porte. Les reliefs 12 permettent de maintenir en position fixe les tranches de substrat 8, afin de prévenir toute dégradation pendant le déplacement de l'enceinte 1 ou leur déformation au cours des périodes de stockage. Pour un maintien optimum des substrats 8, un minimum de trois plateaux 9 est requis. Les figures 3A à 3C montrent les étapes successives du déchargement d'une tranche de substrat. L'enceinte 1 en position refermée et dans laquelle règne une basse pression, est placée dans la chambre de chargement/déchargement 30 associée à la chambre de transfert 31 d'une installation de fabrication ou de traitement de substrats semi-conducteurs. La chambre de chargement 30 contient un système de compression mécanique 32 permettant l'ouverture et la fermeture de l'enceinte 1 et la chambre de transfert 31 contient un robot manipulateur 33 permettant de saisir et de déplacer le substrat 8. Le système de compression 32 comprend, un bras extensible 32a dont l'extrémité porte des moyens 32b pour déverrouiller / verrouiller le dispositif de verrouillage 5 placé dans la poignée 4 de l'enceinte 1, et des moyens associés 32c pour ouvrir l'enceinte 1 en soulevant la demi-coque supérieure 2a. Le bras 32a et les moyens associés 32c sont portés par un socle commun 32d fixé sur la paroi de la chambre de chargement 30. On va maintenant expliquer comment s'effectue l'insertion, le transport et l'extraction d'un substrat 8 en utilisant l'enceinte 1 de transport et de stockage 30 selon la présente invention. Pour effectuer le chargement d'un ou plusieurs substrats 8 dans une enceinte 1 vide, l'enceinte 1 est ouverte à la pression atmosphérique de la salle blanche, puis placée dans la chambre de chargement/déchargement 30 de l'installation. La chambre de chargement 30 est refermée, et on effectue sa mise 35 sous vide ce qui permet également de mettre sous vide l'enceinte 1 qui est ouverte. Quand l'enceinte 1 et la chambre de chargement 30 ont atteint une pression suffisamment basse, la chambre de transfert 31 également à basse pression s'ouvre. Le robot manipulateur 33 dispose de l'espace nécessaire pour placer un ou plusieurs substrats dans l'enceinte. Une fois que le ou les substrats 8 sont placés dans l'enceinte 1, un système de compression mécanique 32, de type vérin ou ressort, appuie sur l'enceinte 1 de transport, ce qui a pour conséquences de: - comprimer les moyens 7 flexibles de support des substrats 8 placés dans l'enceinte 1, de telle sorte que les deux demi-coques 2a, 2b arrivent en contact l'une avec l'autre, se joignent de manière étanche grâce au joint 3 et se solidarisent au moyen du dispositif de verrouillage 5; - bloquer les substrats 8 à l'intérieur de l'enceinte 1 par un système de blocage et de positionnement mécanique comprenant les reliefs 12 et les ergots 10 associés aux pièces 11 de centrage et de maintien. La taille de l'enceinte 1 étant réduite au minimum grâce à la compression exercée, elle peut être aisément transportée vers un lieu de stockage ou tout autre équipement compatible. Le nombre d'enceintes qui peuvent être stockées dans un volume donné est donc sensiblement augmenté par rapport à l'art antérieur. Enfin l'enceinte 1 étant maintenue en compression par le système de compression mécanique 32, la chambre de chargement 30 est progressivement remise à pression atmosphérique, ce qui a pour effet de maintenir l'enceinte 1 en position fermée grâce à la différence de pression entre la pression atmosphérique de la chambre de chargement 30 et la basse pression à l'intérieur de l'enceinte 1. Le système de compression mécanique 32 peut alors être désactivé car son effet est compensé naturellement par la différence de pression. Toutefois, par sécurité face à d'éventuelles fuites, le système de compression mécanique 32 peut rester activé pendant l'ouverture de la chambre de chargement 30 qui permet de récupérer l'enceinte 1 chargée et à basse pression. L'étanchéité de l'enceinte 1 est alors maintenue naturellement par la différence de pression entre l'intérieur de l'enceinte 1 à basse pression et l'environnement extérieur de la salle blanche à pression atmosphérique. Une double sécurité est donc mise en place pour éviter toute fuite : d'une part le dispositif de verrouillage 5 qui permet de maintenir en compression le joint 3 et les moyens flexibles 7 à l'intérieur de l'enceinte 1, et d'autre part la contrainte exercée par la pression atmosphérique externe de la salle blanche qui assure une compression mécanique légère autour de l'enceinte 1. Pour le déchargement d'un ou plusieurs substrats 8, l'enceinte 1, fermée et maintenue à basse pression et en compression par le dispositif de verrouillage 5, est introduite dans la chambre de chargement 30 qui se trouve à la pression atmosphérique de la salle blanche comme le montre la figure 3A. La chambre de chargement 30 est alors mise sous vide progressivement. L'enceinte 1 va peu à peu se détendre. Tant que la pression dans la chambre 30 est supérieure à la pression interne de l'enceinte 1, la pression exerce sur le conteneur 2 une force s'opposant à l'ouverture de l'enceinte 1. Le déverrouillage de la poignée 4 est effectué lorsque la pression dans la chambre de chargement 30 est égale à la pression interne de l'enceinte 1. L'ouverture de l'enceinte 1 est limitée en hauteur par le système de compression 32 précédemment décrit agissant en butée haute (fig.3B). Une fois l'enceinte 1 en position ouverte, le robot manipulateur 33 peut venir chercher les substrats 8 devenus accessibles. Un bras du robot manipulateur 33 est introduit entre deux plateaux dont l'écartement le permet comme le montre la flèche 34 sur la figure 3A. II soulève le substrat placé au-dessus de lui comme le montre la flèche 35 sur la figure 3B. Puis le robot manipulateur 33 portant le substrat se retire selon la flèche 36 de la figure 3C. Selon un mode de réalisation particulier représenté sur la figure 4, l'enceinte 1 est équipée d'un capteur de pression 40 qui mesure la pression interne de l'enceinte 1. La mesure effectuée est transmises par signal radio (RF). II permet de déterminer le moment exact de l'ouverture de l'enceinte 1 et peut éventuellement servir aussi au pilotage permanent de l'environnement interne de l'enceinte 1. Le récepteur de signal peut être positionné soit dans la chambre 30 soit à l'extérieur de l'installation. Selon une variante, le système peut être également équipé de capteurs de température, d'humidité, et/ou de capteurs mesurant une autre propriété des gaz. La figure 5 représente une coupe horizontale de l'enceinte 1 vue de dessus. Des moyens 7 sont disposés en triangle autour du substrat 8 afin de le maintenir en place lors de la manipulation de l'enceinte 1. Le bras du robot manipulateur 33 est placé du côté du conteneur 2 de l'enceinte 1 qui est opposé à la poignée 4 munie du dispositif de verrouillage 5. Le joint 3 une fois comprimé se projette à l'intérieur de l'enceinte 1 et contribue au maintien du substrat 8
La présente invention a pour objet une enceinte étanche pour le transport et le stockage de substrats semi-conducteurs comprenant un conteneur étanche et des moyens placés à l'intérieur du conteneur comprenant des plateaux pour supporter les substrats. Le conteneur comporte deux demi-coques jointives qui s'écartent pour assurer l'ouverture du conteneur, et chaque extrémité des moyens est mécaniquement solidaire respectivement de chacune desdites demi-coques. La hauteur totale des moyens varie selon que le conteneur est ouvert ou fermé, les plateaux étant séparés par une distance égale. De préférence les moyens comportent une alternance de segments et de rotules comprenant des segments d'extrémité relié mécaniquement respectivement à chacune des demi-coques. Dans ce cas la hauteur totale des moyens varie par un mouvement d'accordéon de l'alternance de segments et de rotules.
1. Enceinte étanche pour le transport et le stockage de substrats semi-conducteurs comprenant un conteneur étanche et des moyens placés à l'intérieur dudit conteneur comprenant des plateaux pour supporter lesdits substrats, caractérisée en ce que ledit conteneur comporte deux demi-coques jointives qui s'écartent pour assurer l'ouverture dudit conteneur, et en ce que chaque extrémité desdits moyens est mécaniquement solidaire de chacune desdites demi-coques respectivement. 2. Enceinte selon la 1, dans laquelle la hauteur totale desdits io moyens varie selon que ledit conteneur est ouvert ou fermé, lesdits plateaux étant séparés par une distance égale. 3. Enceinte selon l'une des 1 et 2, dans laquelle lesdits moyens comportent une alternance de segments et de rotules. 4. Enceinte selon la 3, dans laquelle ladite alternance de 15 segments et de rotules comporte un segment à chaque extrémité, chacun desdits segments d'extrémité étant relié mécaniquement respectivement à chacune desdites demi-coques. 5. Enceinte selon l'une des 3 et 4, dans laquelle la hauteur totale desdits moyens varie par un mouvement d'accordéon de l'alternance de 20 segments et de rotules. 6. Enceinte selon l'une des 3 à 5, dans laquelle une rotule sur deux porte un plateau sur lequel repose ledit substrat. 7. Enceinte selon l'une des précédentes, dans laquelle lesdites demi-coques sont jointes par l'intermédiaire d'un joint souple. 25 8. Enceinte selon la 7, dans laquelle lesdits moyens compriment ledit joint souple pour assurer l'étanchéité dudit conteneur. 9. Enceinte selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit conteneur comporte au moins une poignée. 9 10. Enceinte selon l'une des précédentes, dans laquelle ledit conteneur comporte un dispositif de verrouillage. 11. Enceinte selon l'une des 9 ou 10, dans laquelle ledit dispositif de verrouillage coopère avec ladite poignée. 12. Procédé d'extraction d'un substrat d'une enceinte selon l'une des précédentes, dans lequel ladite enceinte à basse pression est placée dans une chambre de chargement à basse pression, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on augmente la distance séparant les plateaux en écartant les demi-coques, io - on introduit un moyen robotisé entre deux plateaux contigus, - on soulève le substrat placé au dessus dumoyen robotisé, - on extrait le moyen robotisé et le substrat, - on réduit la distance séparant les plateaux restant en joignant les demi-coques. 13. Procédé d'insertion d'un substrat dans une enceinte selon l'une des 15 précédentes, dans lequel ladite enceinte à basse pression est placée dans une chambre de chargement à basse pression, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on augmente la distance séparant les plateaux en écartant les demi-coques, - on introduit un moyen robotisé portant le substrat entre deux plateaux contigus, 20 - on dépose le substrat sur le plateau placé en dessous du moyen robotisé, - on extrait le moyen robotisé. - on réduit la distance séparant les plateaux en joignant les demi-coques.
H,B
H01,B65
H01L,B65D,B65G
H01L 21,B65D 81,B65G 49
H01L 21/677,B65D 81/20,B65G 49/07
FR2893953
A1
ELEMENT EN ACIER A RESISTANCE ELEVEE AVEC DEFORMATION CIBLEE EN CAS D'ACCIDENT
20,070,601
L'invention concerne un élément structurel et/ou de sécurité formé à chaud et trempé à la presse pour un véhicule automobile, ledit élément étant réalisé en acier à résistance élevé. Dans la construction automobile, on utilise de plus en plus d'éléments en acier à résistance normale ou à résistance élevée pour satisfaire aux critères de construction allégée alors que les exigences concernant les valeurs nominales des matériaux augmentent. Ceci est également valable pour la construction des carrosseries où par exemple des éléments io structurels et/ou de sécurité, tels que poutrelles de portière anti-collision, montants A et B, pare-chocs ou longerons et traverses, sont de plus en plus souvent fabriqués dans un acier à résistance normale ou élevée formé à chaud et trempé à la presse afin de satisfaire aux objectifs de poids, mais également aux exigences de sécurité. Le document DE 24 52 486 C2 divulgue un procédé pour former à la presse et tremper une tôle en acier de faible épaisseur 15 et de bonne tenue dimensionnelle, dans lequel une tôle en acier allié au bore est chauffée à une température supérieure à AC3, puis pressée en moins de 5 secondes dans sa forme définitive, en subissant une déformation importante, entre deux outils refroidis de façon indirecte, et soumise à un refroidissement rapide en restant dans la presse de sorte à obtenir une texture martensitique et/ou bainitique. On obtient ainsi un produit avec une grande 20 exactitude de forme, une bonne tenue dimensionnelle et des valeurs de résistance élevées, lequel produit est tout indiqué pour servir d'élément structurel et de sécurité dans la construction automobile. Ce processus est désigné par la suite formage à chaud et durcissement à la presse . 25 Du document DE 103 48 086 Al, on sait former à chaud et durcir à la presse un type d'acier composé un pourcentage de poids par carbone (C) silicium (Si) 30 manganèse (Mn) phosphore (P) chrome (Cr) molybdène (Mo) souffre (S) 35 titane (Ti) bore (B) aluminium (AI) 0,18 % à 0,3% 0,1 % à 0,7 % 1,0 % à 2,5 % maximum 0,025 % jusqu'à 0,8 % jusqu'à 0,5 % maximum 0,01 0/0 0,02 % à 0,05 % 0,0015 % à 0,005 % 0,01 % à 0,06 % 2 le reste étant du fer, y compris les impuretés dues à la fusion. Une fois formé à chaud et durci, cet acier présente une limite élastique RF0,2 950 N/mm2, une résistance à la traction Rm 1 350 N/mm2 et un allongement A5 8 io. Le type d'acier divulgué est très utilisé par la déposante sous la désignation BTR 165. Dans le document DE 103 48 086 Al, un élément de structure et/ou de sécurité en BTR 165 formé à chaud et durci est ensuite fixé dans une chambre thermique puis pulvérisée de tous les côtés à moins de 320 C avec une poudre de zinc shérardisée. D'après le document DE 10:3 48 086 Al, l'apport de chaleur dans l'élément structurel et/ou de sécurité formé à chaud et trempé à la presse doit être aussi réduit que ~o possible pendant le procédé de diffusion de matière solide, afin que les valeurs de résistance de l'acier durci ne soient pas substantiellement affectées. Aussi travaille-t-on selon l'invention à des températures inférieures à 320 C. Le document DE 199 41 993 Cl divulgue un procédé pour fabriquer un profilé tubulaire 15 à la fois résistant à la flexion et souple à la torsion destiné à servir de traverse pour un essieu arrière à traverse déformable en torsion, dans lequel procédé un tube en acier revenu, dont les extrémités résistantes à la torsion sont bloquées, est rendu souple à la torsion dans la partie longitudinale centrale en formant à froid un U, puis le profilé tubulaire ainsi formé est recuit au moins au niveau de certains segments à une température située entre 920 C et 20 960 C, ensuite trempé dans l'eau à une température supérieure au point AC3, puis laissé au repos à une température située entre 240 C et 320 C pendant environ 20 minutes, ensuite soumis au moins à un écrouissage de surface externe, et enfin conduit à la configuration suivante pour obtenir un essieu arrière à traverse déformable en torsion. 25 Le document DE 197 43 802 C2 divulgue comment chauffer de façon homogène à une température comprise entre 900 C et 950 C une platine en BTR 165 puis à former la platine dans un outil de pressage pour obtenir un élément formé et à faire revenir ce dernier encore dans l'outil de pressage pour finalement porter à une température située entre 600 C et 900 C des parties de l'élément formé en moins de trente secondes. Ceci doit permettre de 30 former dans la platine des zones ayant une ductilité plus élevée. À des températures situées entre 600 C et 900 C, il se produit une transformation importante de la texture dans le type d'acier, autrement dit les valeurs mécaniques retournent vers celles d'un acier non durci. Dans les zones ductiles, l'acier n'a donc plus une résistance élevée. 35 Des éléments structurels et de sécurité sont par exemple des poutrelles de portière anticollision, des pare-chocs, des montants B et des longerons. Un montant B en BTR 165 partiellement durci est divulgué par exemple clans le document DE 200 14 361 U1. Montants 3 B, pare-chocs et poutrelles de portière anti-collision sont soumis en général à des contraintes de flexion en cas d'accident. Il n'en va pas de même par exemple avec un longeron. Des longerons s'étendent dans le sens longitudinal du véhicule et sont également réalisés en acier à résistance élevée. Si le véhicule est percuté à l'avant ou à l'arrière, l'énergie de collision est transmise, dans le sens longitudinal, aux longerons. Le longeron doit pour cela avoir une résistance élevée, mais aussi transformer l'énergie de l'impact en travail de déformation en se plissant à partir d'une sollicitation déterminée. Le matériau BTR 165 décrit, par exemple, n'est cependant pas assez ductile pour se plisser à l'état durci. En principe, le matériau durci ne se déforme pas en cas de sollicitation, si bien qu'il peut se former partiellement des fissures cassantes dans l'élément. Ceci est un inconvénient pour la dissipation de l'énergie. L'objectif de l'invention est donc de développer un élément structurel et/ou de sécurité pour véhicule automobile, élément réalisé en acier à résistance élevée, de sorte que celui-ci se plisse de façon ciblée en cas d'accident tout en ayant des propriétés mécaniques de résistance élevée. L'invention satisfait à cet objectif du fait qu'un élément structurel et/ou de sécurité est, après l'étape de formage à chaud et de durcissement à la presse, traité à chaud à une température comprise entre 320 C et 400 C. Ce traitement à chaud influe de façon ciblée sur les propriétés de résistance élevée de l'élément. La limite élastique Rp0,2 et l'allongement A5 demeurent pratiquement inchangés. Seules les valeurs de résistance à la traction Rm sont diminuées de 100 à 200 N/mm2. Avec l'acier de type BTR 165 qui contient un pourcentage de poids en carbone (C) silicium (Si) manganèse (Mn) phosphore (P) chrome (Cr) molybdène (Mo) souffre (S) titane (Ti) bore (B) aluminium (Al) 0,18 % à 0,3% 0,1 % à 0,7 % 1,0 % à 2,5 % maximum 0,025 'A jusqu'à 0,8 % jusqu'à 0,5 % maximum 0,01 % 0,02 % à 0,05 % 0,002 % à 0,005 % 0,01 % à 0,06 0/0 4 le reste étant du fer avec des impuretés dues à la fusion, on obtient après le traitement à chaud entre 300 C et 400 C une résistance à la traction Rm de 1 200 à 1 400 N/mm2, une limite élastique RP0,2 de 950 à 1 250 N/mm2 et un allongement A5 de 6 à 12 %. Le matériau dispose après comme avant des propriétés mécaniques de résistance élevée nécessaires, à cela près que la résistance à la traction Rm légèrement réduite rend le matériau suffisamment ductile pour que celle-ci se plisse au lieu de casser ou de s'arracher lorsqu'il est soumis à des contraintes correspondantes. Contre toute attente, une diminution peu importante de la résistance suffit à restaurer, ~o malgré des propriétés de résistance élevées, la capacité de déformation au sens où des plis se forment sur un élément structurel et/ou de sécurité. En règle générale, une formation de plis est possible en cas de sollicitation axiale d'un élément structurel ou de sécurité. Sollicitation axiale, car un certain chemin de déformation doit être disponible pour une déformation ciblée. C'est le cas par exemple pour des longerons ou des traverses de bas de 15 caisse. Un montant B par contre ne doit pas pénétrer dans l'habitacle. Aussi l'invention ne s'avère-t-elle pas appropriée pour des montants B. Dans un mode de réalisation particulier, l'élément conforme à l'invention présente un revêtement. Outre la protection contre la corrosion de toute façon nécessaire dans beaucoup 20 de cas, il est possible conformément à l'invention de traiter à chaud l'élément à une température située entre 320 C et 400 C en même temps qu'un procédé de revêtement. Un revêtement par trempage ou un procédé de diffusion est par exemple possible. En fonction de la sollicitation à laquelle l'élément est soumis, il peut être judicieux de ne traiter que partiellement l'élément à chaud entre 320 C et 400 C. Ainsi, une zone sans déformation 25 peut côtoyer de façon ciblée une zone ayant à la fois une capacité à se plisser et des résistances très élevées. Un élément conçu conformément l'invention peut être utilisé comme longeron avant ou arrière de véhicule, ou peut servir à renforcer des traverses sur un châssis de véhicule. Sont 30 au demeurant appropriés, tous les éléments structurels et de sécurité disposant d'un chemin de déformation suffisant pour la déformation souhaitée. L'invention est décrite ci-dessous plus en détail à l'aide des figures qui montrent : 35 Figure 1 un longeron sans déformation ; Figure 2 un longeron avec une déformation ciblée ; Figure 3 une représentation partielle d'une carrosserie ; Figue 4 une traverse de bas de caisse. La figure 1 représente un longeron arrière (1) conforme à l'invention avant un accident. Lors d'un accident, l'énergie de collision s'exerce dans le sens de la flèche. Le longeron (1) a été traité à chaud et durci à la presse sur toute sa longueur. Des plis doivent se former en cas d'accident. Pour obtenir cet effet, le longeron (1) a subi un traitement à chaud ciblé à une température située entre 320 C et 400 C. La figure 2 représente un longeron (2) conforme à l'invention après une collision. Le ~o longeron (2) se déforme en formant des plis (20) en forme de bosses. Cette formation de plis (20) transforme l'énergie de la collision en travail de déformation. Compte tenu des valeurs de résistance élevées, une telle déformation ne se produit que dans le cas de forces énergétiques importantes, la carrosserie étant dans un tel cas souvent déformée au point d'être économiquement irrécupérable. La formation de plis (20) est cependant utilisée pour 15 protéger les occupants, de sorte que l'énergie de collision se transforme en travail au lieu de s'exercer à pleine puissance sur les occupants. Un longeron (2) en BTR 165 conforme à l'invention présente encore, après traitement à chaud entre 320 C et 400 C une fois trempé, une résistance à la traction Rm de 1 200 à 1 400 N/mm2, une limite élastique Rp0,2 de 950 à 1 250 N/mm2 et un allongement A5 de 6 à 12 ,/o. Ainsi, la résistance du longeron (2) conforme 20 à l'invention est toujours aussi élevée, mais ce dernier est suffisamment ductile pour, en cas d'accident, former des bosses plissées au lieu de simplement casser. La figure 3 montre une représentation partielle (3) d'une carrosserie avec certains éléments structurels et de sécurité. Les longerons arrière et avant (80, 81, 82, 83) constituent 25 un cas d'application typique de l'invention. Les traverses de bas de caisse (40, 41 et 42) subissent en général aussi une sollicitation axiale en cas d'accident, de même que le renfort de châssis (5). Par contre, les montants B (60, 61) et les barres de portière anti-collision (70, 71, 72 et 73) ne doivent autant que possible pas se déformer vers l'habitacle. 30 La figure 4 représente schématiquernent une traverse de bas de caisse (44). Conformément à l'invention, la traverse de bas de caisse (44) a été partiellement traitée à chaud à une température située entre 320 C et 400 C au niveau de ses extrémités (90 et 91) à chaque fois sur environ 1/6 de sa longueur. Ainsi, un chemin de déformation tout au plus égal aux 2/6 de la longueur totale de la traverse de bas de caisse (44) est constitué tout 35 en conservant des propriétés mécaniques de résistance élevée. La longueur restante égale aux 4/6 de la traverse demeure, après le formage à chaud et le durcissement à la presse, inchangée. Elle garantit la solidité de l'habitacle. 5
L'invention concerne un élément structurel et/ou de sécurité formé à chaud et trempé à la presse pour un véhicule automobile, ledit élément étant réalisé en acier à résistance élevé. Conformément à l'invention, l'élément est traité à chaud à une température comprise entre 320 °C et 400 °C après l'étape de formage à chaud et de durcissement à la presse. L'élément doit, surtout dans le cas d'éléments structurels et/ou de sécurité subissant une sollicitation axiale, présenter d'une part une résistance élevée et d'autre part se plisser en cas d'accident. Le traitement à chaud réalisé à des températures situées entre 320 °C et 400 °C modifie peu les valeurs de résistance obtenues pendant le processus de formage à chaud, cependant que la ductilité du matériau augmente au point que les plis nécessaires se forment en cas d'accident.
Revendications 1. Procédé pour modifier les propriétés mécaniques d'un élément structurel et/ou de sécurité formé à chaud et trempé à la presse pour un véhicule automobile, ledit élément étant réalisé en acier à résistance élevé, caractérisé en ce qu'après l'étape de formage à chaud et de durcissement à la presse, l'élément est traité à chaud à une température comprise entre 320 C et 400 C. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'après l'étape de formage à chaud et de durcissement à la presse, l'élément n'est traité à chaud entre 320 C et 400 C qu'en des endroits particuliers. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 15 l'élément est traité à chaud entre 320 C et 400 C dans le cadre d'un procédé de revêtement et recouvert d'une couche anticorrosion. 4. Élément structurel et/ou de sécurité en acier à résistance élevée obtenu selon le procédé conforme à l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que 20 l'acier à résistance élevé se compose en pourcentage en poids des éléments suivants : carbone (C) silicium (Si) manganèse (Mn) phosphore (P) 25 chrome (Cr) molybdène (Mo) souffre (S) titane (Ti) bore (B) 30 aluminium (Al) 0,18 % à 0,3% 0,1 % à 0,7 % 1,0 % à 2,5 % maximum 0,025 % jusqu'à 0,8 % jusqu'à 0,5 % maximum 0,01 % 0,02 % à 0,05 % 0,002 % à 0,005 % 0,01 % à 0,06 % le reste étant du fer ainsi que les impuretés dues à la fusion, et l'acier à haute résistance présente après le traitement à chaud entre 300 C et 400 C une résistance à la traction Rm de 1 200 à 1 400 N/mm2, une limite élastique RP0,2 de 950 à 1 250 N/mm2 et un 35 allongement A5 de 6 à 12 %. 5 . Utilisation dans un véhicule automobile d'un élément structurel et/ou de sécurité obtenu selon le procédé conforme à l'une des 1 à 3 ou d'un élément structurel et/ou de sécurité selon la 4 comme pièce devant être soumise de façon ciblée à une sollicitation axiale en cas d'accident. 6. Utilisation d'un élément structurel et/ou de sécurité selon la précédente comme longeron (1, 2, 80, 81, 82, 83) du châssis d'un véhicule automobile.
C,B
C21,B62,C22
C21D,B62D,C22C
C21D 8,B62D 21,C22C 38
C21D 8/00,B62D 21/15,C22C 38/04
FR2896711
A1
NOUVEAU PROCEDE DE MOULAGE.
20,070,803
La technique de moulage à cire perdue consiste en la réalisation d'un moule, autour d'un modèle en cire, fonte de l'épreuve en cire, qui laisse son empreinte en creux dans le moule, coulée du métal en fusion dans le moule et casse du moule pour en retirer la pièce en métal pendant l'opération dite de décochage. Le moule doit donc répondre à quatre critères : il doit être poreux afin de laisser les gaz s'échapper lors de la coulée du métal, résistant aux chocs thermiques, et à la pression du métal en fusion, réfractaire et .'aciliter le décochage. Deux techniques sont habituellement utilisées pour la réalisation des moules à cire perdue : le moule de potée, réalisé à base de plâtre, chargé en réfractaire, et le moule carapace composé de produits céramique (zircon entre autres) mélangés à un liant (silice colloïdale). Ces techniques présentent l'avantage d'être fidèles au modèle en cire et permettent la réalisation de formes complexes. Plus précisément, la technique du moule de potée est relativemeit facile à mettre en oeuvre et peut ne pas nécessiter d'outillage élaboré. Par e illeurs, le moule a la particularité d'être très poreux, laissant facilement échapper les gaz au moment de la fonte. Il peut se décocher aisément par simple immersion dans l'eau si la masse n'est pas trop importante et s'il n'y a pas de ferraillage (cas de petites pièces). Associé à des réfractaires, le plâtre a une borne tenue thermique ; son coût est moindre que celui du moule carapace. Néanmoins, le plâtre est extrêmement fragile et demande généralement une compensation par une masse importante de revêtement, entraînant un coût non négligeable, qui doit être ferraillé ou maintenu dans un cylindre d'acier, ce qui nécessite une cuisson longue, parfois de plusieurs jours, pour évacuer l'humidité, les gaz et la cire. Le coût de la chauffe du four est donc particulièrement élevé. En outre, la masse du plâtre rend difficile la manipulation des gros moules et engendre une quantité importante de gravats après décochage. La technique du moule carapace présente l'intérêt de réaliser des moules fins (5 à 10 mm d'épaisseur), n'exigeant donc que peu de temps de chauffe ce qui permet une économie d'énergie importante pour la chauffe du four. Néanmoins, sa mise en oeuvre demande un outillage spécifique ent,-aînant un lourd investissement. Le décochage du moule carapace est extrêmement difficile et demande un matériel performant et un temps de travail important. De plus, le coût élevé des matières premières peut limiter son utilisation. Au vu de ces deux techniques, il est donc particulièrement désirable de mettre au point une technique améliorée qui soit à la fois économique, nécessitant peu de matières premières, permettant une mise en oeuvre facile, ne nécessitant pas d'appareillage particulier ou de temps de travail important, permettant la réalisation de moules fins, d'écourter les temps de chauffe et d'économiser l'énergie nécessaire. Par ailleurs, le moule doit posséder les qualités de porosité, de résistance et de tenue thermique requises tout en garantissant une facilité de décochage et la fidélité du modèle en cire. La présente invention concerne donc un procédé de moulage répondant à ces exigences. Selon un premier objet, la présente invention concerne un procédé de moulage à cire perdue comprenant les étapes suivantes : 1. l'application autour de l'épreuve en cire d'une couche de revêtement comprenant une ou plusieurs couche(s) de contact à base de plâtre et de matériau réfractaire et une ou plusieurs couche(s) de chamotte ; 2. le séchage de ladite couche de revêtement ; 3. l'application d'une coque de renfort à base de matériau réfractai-e ; 4. le séchage de la coque de renfort. L'application de chamotte est généralement effectuée pour renforcer la résistance. Eventuellement, le procédé selon l'invention peut comprendre l'étape (5) de décirage, par fonte de l'épreuve en cire à température comprise encre 80 C et 110 C pendant une durée dépendant de la dimension du moule, préférentiellement entre 5 et 8 heures. A l'issue du décirage, l'empreinte du moule est marquée en creux. Enfin, le procédé selon l'invention peut éventuellement comprerdre l'étape (6) de cuisson du moule pour évacuer l'humidité, les résidus de cire et les gaz éventuels, présents par absorption dans le moule. Cette étape de cuisson est réalisée par chauffe, dans un four, selon des méthodes connues. Préférentiellement, la chauffe est réalisée par paliers jusqu'à une température maximale de 700 C. Par exemple, on peut opérer par un premier palier à 270 C pendant une durée comprise entre 1 à 3 heures, suivie d'un deuxième palier à 650 C-700 C, à raison d'une heure par centimètre d'épaisseur du moule. La montée en température entre chaque palier peut s'effectuer rapidement, à raison de 100 C par heure. Le refroidissement s'effectue par abaissement naturel de la température du moule à température comprise entre 300 et 400 C pour effectuer la fusion. A l'issue de la cuisson, le métal en fusion est coulé dans le moule selon des méthodes connues en soi. Par exemple, le moule ainsi obtenu à l'issue de la cuisson est retourné dans du sable sec, pour le maintenir à la verticale, afin d'y couler le métal en fusion. Tout métal en fusion peut convenir ; toutefois, on préfère des métaux dont la température de fusion est inférieure ou égale à 1300 C-1400 C. On peut ainsi citer le bronze, le cuivre, le laiton, Ira zinc, le magnésium ou l'aluminium, préférentiellement le bronze. Enfin, après la coulée, l'étape de décochage est réalisée par toute méthode connue en soi, par exemple à sec ou par simple immersion cans l'eau quelques minutes puis casse de la coque de renfort réfractaire. Selon un aspect préféré du procédé selon l'invention, la couche d= contact est réalisée au moyen d'un mélange comprenant : - 40 % à 50 % , de préférence 45% à 47% d'un plâtre dur de type alpha, tel qu'un plâtre de classe II à III comme le plâtre Prestia Dur N1 30 commercialisé par Lafarge - 50 à 60 %, de préférence 53% à 55% d'un matériau réfractaire tel que la farine de silice, la farine de zircon ou le graphite, plus préférente lement la farine de silice - 40 à 50 %, de préférence 42 à 45% d'eau par rapport au mélange des deux ingrédients précédents ; - 0 % à 0,10 %, de préférence 0,05 à 0,07% d'un agent anti-mousse mouillant ; tout agent anti-mousse habituellement utilisé peut convenir ; - 0,10 % à 0,5 %, de préférence 0,2 à 0,3% de fibre de verre ; - 0,02 % à 0,20%, de préférence 0,03 à 0,15% d'un retardateur adapté au plâtre utilisé, plus préférentiellement le retardateur du plâtre Prestia ou encore un acide, tel que l'acide citrique. Selon un autre aspect préféré du procédé selon l'invention, la couche de renfort est réalisée au moyen d'un mélange comprenant, en sus du mélange de la couche contact, environ 20 % de chamotte 0,2-1 mm. Généralement, il n'est pas nécessaire d'inclure un agent anti-mousse mouillant dans la couche de renfort. La chamotte utilisée consiste habituellement en de l'argile cuite à très haute température afin de compenser les chocs thermiques et de conférer une résistance mécanique importante au revêtement. De plus, il convient d'ajouter, en plus de la chamotte, de la fibre de verre à raison de 0,2 % à 1 %, de préférence 0,3 à 0,6%. La couche de revêtement est habituellement réalisée à température ambiante, idéalement entre 18 et 22 C ; l'eau est à température ambiante (environ 20 C). L'application de la couche de revêtement est habituellement réalisée de la façon suivante. Au préalable, si nécessaire, le noyau et les différents artifices de fonderie (golette, jets, évents) sont nappés, pour obtenir un noyau creux, au pistolet, au pinceau ou à la louche avec un mélange plus tendre à base de plâtre et de réfractaire (par exemple, 40 % Prestia + 60% silice) afin d'éviter dei; criques éventuels après fusion. L'opération peut être réalisée plusieurs fois (préférentiellement, de trois à quatre fois) pour obtenir l'épaisseur de 3 à 5 mm. La chamotte est pulvérisée entre chaque couche et sur la dernière des couches. Selon un aspect particulièrement avantageux, la couche de revêtement selon l'invention permet la réalisation d'un noyau creux, réalisé par nappage à l'intérieur du creux de la cire avec une couche de revêtement, identique ou différente de celle utilisée pour le revêtement extérieur. La réalisation d'un tel noyau creux est généralement peu fiable, voire impossible avec les mélanges réfractaires habituellement utilisés qui nécessitent alors la réalisation d'un noyau plein. Le noyau creux permet des économies substantielles de matières premières et de temps de chauffe. Puis, avant d'appliquer la couche de contact, les cires sont généralement dégraissées à l'alcool. La couche de contact est appliquée au pinceau ou par pulvérisation au pistolet, de préférence à la pression maximum de 2 à 4 bars, jusqu'à l'obtention d'une couche dont l'épaisseur est comprise entre 1 et 2 mm. De la chamotte 0,2-1 mm ou de la silice (quartz) est alors pulvérisée à pression maximum de 3 bars. Enfin, la couche de renfort est appliquée, par exemple au pinceau ou au petit sablon, à pression maximum de 4 bars, immédiatement après la couche de contact, encore humide. Plusieurs passages de couche de renfort peuvent être nécessaires, généralement trois à quatre passages. De la cham Dtte, 0,2-1 mm, est pulvérisée à pression maximum de 4 bars, entre chaque couche et sur la dernière des couches. L'opération peut être réalisée plusieurs fois de façon à obtenir un revêtement dont l'épaisseur totale est comprise entre 3 et 5 mm. Il doit y avoir suffisamment d'épaisseur afin de laisser échapper les gaz au moment de la coulée de métal. L'aspect extérieur fini du revêtement est généralement rugueux et laisse apparaître les grains de chamotte pulvérisée pour une meilleure adhérence de la coque de renfort réfractaire. Un temps de vie du mélange compris entre 15 et 20 minutes est généralement observé. Il est bon de préparer les mélanges à sec avant l'enduction du modèle, afin de limiter les temps de séchage entre les couches, évitant ainsi le délitage du revêtement qui entraînerait des défauts sur le métal. La durée de séchage peut varier selon la technique utilisée. Elle peut être de quelques jours, à température ambiante, ou de quelques hep res, si le revêtement est séché dans une étuve ventilée à basse température (30 -50 C), de préférence après qu'il ait "tiré" naturellement quelques heures à 20 C. ll est important que l'humidité soit extraite totalement de façon constante avant de réaliser la coque de renfort réfractaire. La coque de renfort réfractaire permet de maintenir la compacité de la couche de revêtement. Elle est particulièrement résistante à la pression du métal en fusion et aux chocs thermiques. La coque de renfort réfractaire est réalisée au moyen d'une barbotine comprenant le mélange d'un liant et de charges. Le liant comprend un mélange de silicate de soude, préférentiellement de densité 1,37, disponible commercialement, et d'eau. Toutefois un silicate de densité plus élevée (par exemple 2,4) peut convenir surtout dans le cas de moulages dont le dimensionnel est important. Le silicate à pour rôle de durcir la coque réfractaire. Généralement, le liant comprend un tiers de silicate de soude pour cieux tiers d'eau. Les charges comprennent un mélange de matériau réfractaire (tels que ceux utilisés pour la couche de contact, par exemple la farine de silice la farine de zircon ou le graphite), et de bentonite (ou argile). Le rôle de la bentonite est de maintenir en suspension la silice dans le mélange et de lui donner une meilleure plasticité. Généralement, la coque de renfort est réalisée avec les proportions suivantes : - 30 à 50% en poids de liant, - 50-70% en poids de matériau réfractaire et - 1 à 5% en poids de bentonite, calculées sur la base du liant additionné du réfractaire. Plus préférentiellement, on utilise environ 40 % de liant pour 60% de matériaux réfractaires soit Jn kg de liant, pour environ 1,6 kg de réfractaire et 80 g de bentonite. La barbotine est réalisée de préférence la veille de son utilisai:ion, par mélange du liant et des charges, de préférence à température ambiante, par exemple au moyen d'un malaxeur dans une cuve de trempage dont la taille est appropriée à la dimension des moules. La densité de la barbotine est généralement de 1,6, à vérifier avant chaque utilisation. Si la densité est trop élevée on rajoute du silicate avec de l'eau dans les proportions décrites ci-dessus. La coque de renfort réfractaire est réalisée par trem Dage ou pulvérisations successives de barbotine et égouttage. Une couche de chamotte, 0,2-1 mm, est appliquée, généralement au pistolet à une pression ma) imum de 3 à 5 bars entre chaque couche de barbotine. Pour des moules de grandes dimensions, difficiles à manipuler, on préfère opérer par pulvérisation de la barbotine plutôt que trempage. Chaque couche de barbotine est laissée à sécher, généralement de 3 à 4 heures, à 20 C-25 C. De plus, toutes les quatre à cinq couches, il est recommandé de laisser sécher environ 12 heures à 20 C-25 C. Généralement, le nombre de couches est compris entre 4 et 10, voire plus, selon les dimensions du moule. Il est également possible de laisser sécher la barbotine dans une étuve ventilée, à une température comprise entre 40 C et 50 C; le temps de séchage est alors compris entre 45 minutes et 1 h30 environ selon la vitesse du vent de l'étuve. Le séchage total définitif est compris entre 24 et 48 heures, à une température comprise entre 20 C et 25 C, ou moins si le séchage est réalisé dans une étuve ventilée, de préférence à température ne dépassant pas les 50 C. Généralement, si on opère avec une barbotine de densité moindre, un nombre plus important de couches doit être réalisé. Le procédé selon l'invention permet la réalisation de pièces très fines et/ou de précision. En effet, les finitions sont telles que l'usinage des pièces obtenues n'est souvent pas nécessaire. Seule une patine peut être appropriée après avoir réalisé une mise en couleur uniforme du métal avec un acide ou un sablage léger sur le brut de fonderie. Les pièces obtenues par le procédé selon l'invention conviennent donc particulièrement au domaine de la mécanique de précision utilisant habituellement le moulage à cire perdue, tel que l'aéronautique. Le procédé selon l'invention permet également la réalisation de petites et grandes pièces d'art de très bonnes définitions. Généralement, le procédé selon l'invention permet la réalisation de pièces de tailles variées, notamment de quelques centimètres à plus d'un mètre. Selon un autre objet, la présente invention concerne également un kit permettant la mise en oeuvre du procédé. Le kit selon l'invention comprend : 1. un mélange (1) comprenant : - 40 % à 50 % , de préférence 45% à 47% d'un plâtre dur de type alpha, tel qu'un plâtre de classe II à III, comme le plâtre Prestia Dur N1 commercialisé par Lafarge ; - 50 à 60 %, de préférence 53% à 55% d'un matériau réfractaire tel que la farine de silice, la farine de zircon ou le graphite, plus préférentiellement la farine de silice ; - 0,10 % à 0,5 %, de préférence 0,2 à 0,3% de fibre de verre ; - 0,02 % à 0,20%, de préférence 0,03 à 0,15% d'un retardateur adapté au plâtre utilisé, plus préférentiellement le retardateur du plâtre Prestia ou un acide, par exemple l'acide citrique. 2. un mélange (2) comprenant : - 10 % à 20 %, préférentiellement 13 % à 15 %, de silicate Je soude, préférentiellement de densité 1,37, disponible commercialement. - 20 % à 30 %, préférentiellement 25 % à 27 % d'eau. - 50 % à 70 %, préférentiellement 58 % à 62 % de matériau réfractaire, tels que ceux utilisés pour la couche de contact, par exemple la farine de silice, la farine de zircon ou le graphite, de préférence la farine de silice, et - 2 % à 5 %, préférentiellement, 3 % à 4 % de bentonite (Du argile), calculés sur la base du mélange eau+silicate+réfractaire. Le kit selon l'invention peut être utilisé de la façon suivante. Le mélange (1) du kit selon l'invention peut également contenir, en sus, de la chamotte, préférentiellement 0,2-1 mm, et/ou un agent anti-mousse mouillant à hauteur de 0,02 % à 0,10 %, de préférence 0,05 à 0,07% ; tout agent antimousse mouillant habituellement utilisé pouvant convenir. Les ingrédients du mélange (1) sont mélangés à de l'eau à hauteur de 40 % à 45 %, de préférence à température ambiante. Le mélange ainsi formé est appliqué au pinceau ou par pulvérisation sur l'épreuve en cire. La chamotte est mélangée au mélange (1). Le mélange ainsi obtenu est appliqué, généralement en plusieurs passages, au pinceau ou au sablon, après la couche de contact. Une pulvérisation de chamotte, 0,2-1 mm, est généralement réalisée entre chaque couche et sur la dernière couche. Le mélange (2) peut être fourni tout préparé et est stable. On peut toutefois envisagé la fourniture des ingrédients secs séparément ; dars ce cas, ceux-ci sont mélangés à de l'eau dans un rapport 2 mesures d'e=au pour 1 mesure de silicate de soude, c'est-à-dire de 20 % à 30 % d'eau par rapport au poids du mélange (2). Le mélange est appliqué par trempage ou pulvérisation à une ou plusieurs couches sur le revêtement (1) ; une pulvérisation de chamotte est appliquée entre chaque couche de barbotine et sur la dernière. Le procédé et le kit selon l'invention présentent les avantages techniques suivants : le moule ainsi réalisé est très fidèle, réfractaire, poreux, très résistant et facilement décochable. La mise en oeuvre est facilitée dans la mesure où elle peut s'adapter aux techniques choisies par le fondeur (manuelles ou mécaniques). La pose d'évents et le ferraillage sont limités. Il n'est pas nécessaire d'utiliser un cylindre d'acier réfractaire. La manipulation est donc particulièrement aisée. Par ailleurs, le moule est fin, à noyau creux, ce qui permet une réduction très importante de l'énergie du four. D'un point de vue économique, les matières premières sont peu onéreuses et de faibles quantités sont nécessaires. Aucun outillage lourd n'est indispensable. De plus, c'est un procédé respectueux de l'environnement. La figure 1 représente le brut de fonderie obtenu à partir du modèle 1. La figure 2 représente le brut de fonderie obtenu à partir du modèle 2. La figure 3 représente le modèle utilisé pour tester l'aptitude au débourrage des moules selon l'invention. L'exemple suivant réalisé au sein du CTIF de Sèvres pour validation technique est donné à titre représentatif et non-limitatif de la présente invention : Préalablement, de l'élastomère est déposé sur la pièce originale afin d'en couvrir toute la géométrie. Cette couche "élastique" permet d'absorber les contre-dépouilles du modèle et de produire ensuite des copies de l'original en cire. Un ou des joints peuvent venir simplifier ce démoulage. Pour donner du corps à cette "chaussette" qui, par définition, est très souple, une coque est réalisée ici en plâtre. Ce blocage de l'élastomère permet ainsi d'assurer la coulée d'une cire sans déformation. Ce moulage en élastomère permet de reproduire l'original en autant de "dito" que nécessaire. La cire est maintenue à l'état liquide dans un récipient doté d'un bec verseur. Une petite quantité de cire liquide est alors introduite dans le moule en élastomère. Le moulage est alors manipulé pour napper l'ensemble de la surface de l'empreinte, d'une épaisseur de cire. Cette opération est répétée pour obtenir une répartition uniforme et l'épaisseur de cire voulue, 3 à 5 mm. Après refroidissement de cette cire, les coques sont déboîtées et la cire extraite de son empreinte en élastomère. Le moulage précédent a permis de réaliser la duplication de la seule géométrie de la pièce à fabriquer. II faut donc positionner sur cette cire les appendices de coulée, qui permettront de : - maîtriser, lors de la coulée, la circulation du métal dans l'empreinte; - corriger les défauts liés aux contractions du métal lors du,-efroidissement ; - favoriser l'évacuation de la cire de l'empreinte. Pratiquement, cela se matérialise par l'adjonction de canaux, d'évents et de godée de coulée et éventuellement la masselotte. Le noyau est alors réalisé. Par "noyau", il faut comprendre i.-Di "forme intérieure", le noyau ne faisant qu'un avec le reste du moulage au terme de la confection du moule. Cette opération consiste à enrober ou à combler la partie c-euse de l'empreinte en cire et les artifices de coulée, par nappage ou par projection au pistolet d'un produit réfractaire. Pour constituer cette carapace intérieure, plusieurs couches successives sont appliquées afin d'assurer une bonne peau de pièce (couche de contact) et une résistance mécanique suffisante pour résister aux diverses chauffes et surtout à la coulée du métal (couche de renfort). A l'intérieur, la barbotine de la couche de contact est appliquée par nappage, la chamotte étant ensuite distribuée par pulvérisation. Sous réserve de respecter les temps de séchage, jusqu'à trois couches de renfort peuvent être apposées selon la structure du moulage. Selon la configuration de la grappe, cette opération peut être réalisée au choix au pinceau ou au pistolet. Pour améliorer la tenue de l'enrobage, la chamotte est pulvérisée au pistolet en début de prise pour chacune des couches. Lors de l'application, le pistolet est tenu à 50-60 cm de distance du moule. Les indications du manomètre placé sur l'alimentation en air comprimé du pistolet donnent : - pistolet fermé : 2 bars - en débit : 1 bar. Au terme de la réalisation du noyau, le séchage nécessite ure nuit à température ambiante. De préférence, l'ordre d'incorporation des ingrédients est le suivant : Pour la couche de contact : - eau + retardateur + agent mouillant - silice - fibre - plâtre Prestia. Pour la couche de renfort : -eau + retardateur - silice - fibre - chamotte - plâtre Prestia. Les essais se sont déroulés dans les conditions ambiantes de l'atelier, à savoir : -T ambiante : -%d'humidité: - Pression atmosphérique : 1001 h Pa. L'eau de réseau a été utilisée. La nature de l'eau peut avoir une influence sur le temps de prise du revêtement. Les formulations suivantes ont été utilisées pour réaliser les noyaux de 20 deux modèles 1 et 2 dont les dimensions respectives sont H 18cm, D 3cm et H 35cm et D 14cm. Modèle 1 Modèle 2 Composante Couche de Couche de Couche de Couche de contact renfort contact renfort Eau 66 g 66 g 132 g 132 g Plâtre Prestia 60 g 60 g 120 g 120 g Silice 90 g 90 g 180 g 130 g Fibre 0,2 g 0,35 g 0,4 g 0,7 g 20 à 21 C 57 % Retardateur 0,1 g 0,1 g 0,2 g 0,2 g Agent 1 à 2 gouttes 3 gouttes -mouillant Chamotte -- 30 g -- 130 g Les temps de début et de prise en bloc des quatre préparations nécessaires à la réalisation des noyaux des modèles ont été observés Couche de Couche de Couche de Couche de contact renfort 1 renfort 2 renfort 3 Retardateur 0,2 g 0,2 g 0,1 g 0, 1 g Début de prise 20' 26' 11' 13' Prise en bloc 36' 32' 15' 15' Puis les étapes de démoulage et de finition de la cire sont réalisées. La finition a pour finalité d'améliorer l'état de surface de la cire : - lissage de la surface - élimination des défauts de surface comme les bulles suppression des bavures pouvant résulter du moulage - assemblage de portions de cire - mais aussi dégraissage du positif pour permettre l'accrochage de la couche de contact. La granulométrie du papier abrasif pour réaliser ces opérations est préférentiellement de 80 à 120 ou plus. L'essence de térébenthine est également utilisée pour attaquer superficiellement la surface de la cire aux fins de la lisser. Le dégraissage se satisfait de l'emploi d'un alcool industriel. Puis la cire est revêtue. La grappe ayant séché à température ambiante pendant quelques heures, après la réalisation du noyau et de la finition, elle est revêtue d'une couche de contact et de trois couches de renfort avec les mélanges décrits ci dessous. Modèle 1 Charge Prestia Silice Fibre Chamotte Retardateur Eau Gramme 150 Gramme 68 82 0,4 30 0,05 68 45,33 54,67 0,27 20 0,033 45,33 0, 7 0,47 Renfort Modèle 2 : Charge Prestia Silice Fibre Chamotte Retardateur Eau Gramme 150 Gramme 75 75 0,4 30 0,1 68 0/0 50 50 0,27 20 0,066 45,33 0,7 0,47 Renfort La consistance du mélange est satisfaisante, et le temps de prise permet 10 de procéder à l'habillage de la totalité de la surface. Il est possible d'envisager de réduire la quantité de retardateur afin d'en diminuer l'effet. La durée de chacune des phases de l'habillage a été observée et consignée dans le tableau ci-dessous : 15 Couche Habillage Attente de Pulvérisation Attente de prise de la chamotte prise Contact 12' 13' 2'30 14' Renfort 1 10' 12' 3' 18' Renfort 2 9' 2' 2' 6' Renfort 3 10' 2'30 3' Séchage à l'ambiante Lors de ces applications, les conditions ambiantes dans la station d'essais étaient les suivantes : - T ambiante 24,7 C - % d'humidité 46 % - pression atmosphérique 1002 hPa. Le pourcentage de retardateur retenu pour l'habillage du modèle 2 est de 0,1 g, alors que pour le modèle 1 le taux a été abaissé à 0,05 g (moins de surface à couvrir). Sur les modèles, ces observations ont été répétées : Modèle 1 Modèle 2 Retardateur 0,050 g 0,1 g Début de prise 16' 15' Prise en bloc 1 20' 16' ' T ambiante ' 20,5 C 21 à 23 C d'humidité 59 % 39 à 44 % Pression atmosphérique 1005 hPa 1012 hPa La couche de contact peut être appliquée au pinceau et les couches de renfort peuvent être obtenues, au choix de l'opérateur, au pinceau ou au pistolet. Pour le pistolet, les pressions d'air relevées au manomètre étaient de : 15 - Pression au repos 3,2 bars - Pression en débit 2,5 bars.10 Le choix du mode d'application est en fait conditionné par la nature de la géométrie à travailler. Le pistolet permet d'obtenir des couches d'épaisseur plus régulière, mais aussi de réduire les temps d'application et de séchage. Les grappes réalisées ont séché à l'air ambiant pendant la fabrication de l'ensemble des grappes à coulées. A ce stade, elles subissent un nouveau séchage dans une étuve ventilée à 40 C - 50 C pendant 6 à 12 heures consécutives. A l'issue de cette étape, la coque de renfort réfractaire est appliquée. La formulation de la barbotine est la suivante : Produits Dosage Silicate de soude (densité 1,37) 1 mesure pour 2 d'eau Charge pour 1000 q de liant Farine de silice 1600 g Bentonite 80 g Le mode opératoire proposé incite à répéter 4 à 10 fois chacune des opérations de trempage et de pulvérisation. Des temps de séchage de 3 à 4 heures entre chaque couche, si celui-ci s'effectue à l'air ambiant (entre 20 et 25 C), sont nécessaires. 15 Toutefois, ce temps de séchage peut être considérablement réduit si le séchage a lieu dans une étuve. Une demi-heure à trois-quarts d'heure suffisent alors en considérant un étuvage à 35 C-50 C dans une enceinte ventilée. Lors du mélange, il est nécessaire de vérifier la densité de celui-ci. Habituellement, ce contrôle débouche sur une mesure de 15 C Baumé. 20 Une contre-mesure est réalisée avec un aéromètre qui donne une densité nettement différente de celle relevée précédemment. Des contrôles successifs sont alors réalisés, qui démontrent le caractère non newtonien de la barbotine. La densité du mélange rie peut alors être validée qu'en fonction des rapports de masse en visant une densité de 25 barbotine de 1,6.10 L'application de la barbotine sur la grappe de couléese fait par trempage, suivi d'un égouttage pour éliminer l'excédent de liquide. De la chamotte est déposée sur la grappe par pulvérisation au pistolet. L'excédent de chamotte non pollué par la barbotine peut être éventuellement récupéré pour d'autres revêtements. A titre indicatif, à chaque couche, le modèle 1 équipé de ces appendices de coulée nécessite 70 g de barbotine, alors qu'il en faut 166 g pour le modèle 2. Pour le décirage de la grappe dans l'enceinte du four, les grappes sont disposées sur une grille, située au-dessus du bac de rétention pour la récupération de la cire. Pour permettre la fonte de la cire contenue dans les grappes et son élimination par gravité dans les bacs, le four cloche est programmé comme suit : a) montée de la température ambiante à 80 C en 20' ; b) maintien à 80 C pendant 1 h30 ; c) montée en température de 80 à 110 C en 15' ; d) maintien à 110 C pendant 1 h30 ; e) descente de la température. Pour la cuisson des moules (chauffe), les grappes sont disposées sur une grille dans le four pour assurer la circulation de l'air dans la partie basse du moule. La programmation suivante a été utilisée : a) montée de la température ambiante à 270 C en 1 h30 ; b) maintien à 270 C pendant 2 heures ; c) montée en température de 270 C à 650 C en 4 heures ; d) maintien à 650 C pendant 3 heures ; e) descente de la température. La descente en température doit permettre de conserver les carapaces à 250 -300 C pour la coulée. Enfin, on réalise la coulée des grappes en bronze.Au sortir du four cloche, les moules à 300 C sont mises en place dans un châssis vide qui est ensuite comblé de sable flou pour leur assurer une stabilité lors de la coulée. Puis, ces pièces sont décochées. Au terme du décochage, les pièces présentent un aspect très propre, sans gales. Les bruts de fonderie obtenus pour les modèles 1 et 2 sont reprsentés aux figures 1 et 2. Les moulages ont subi les contrôles suivants : Aptitude au débourrage : Un petit modèle test nanti de trous de plusieurs dimensions, et de stries sur les parties latérales (Fig.3) a été élaboré pour ce contrôle. Cette géométrie a été facilement nettoyée de tous les revêtements qui la couvraient. Etat de surface : Visuellement, l'état de surface est très propre. Une mesure de la rugosité à la fois sur la cire, la couche de contact et la géométrie résultante a été réalisée : Sur le modèle Sur la cire Sur réfractaire Sur la pièce 0,9 m 1,1 m 1,6 m 2,9 m 6,;' m Produits utilisés : Produits Fournisseurs Coût/kg ht 1 Référence Agent mouillant UCPI, Prestia Lafarge Bentonite Ceradel 0,60 { Chamotte Ceradel 0,50 { Cire Fie Barthélémy 3,30 { Cire Chimie Contact Elastomère Axon Silicone Essil 20 Codim Thixotrope TSA Plâtre Prestia Lafarge 0,50 { Référence dur N 1 à 63% alpha 37% beta Retardateur Prestia Lafarge Silicate de soude Gache Chimie Toulouse 0,31 { Silice Ceradel 0, 30 { K8 ou C400 Broyé Autres Esprit composite Le procédé et le kit selon l'invention sont tout particulièrement avantageux en terme de coûts de matières premières. C'est ainsi qu'une charge de 150 g (hors eau et retardateur) revient à 0,080 { ou 0,084 {, par couche, :.elon que l'on considère la couche de contact ou de renfort. Le prix de revient pour 10 kg de barbotine, charge réfractaire comprise, est de 2,42 { environ HT. Par ailleurs, le procédé et le kit selon l'invention permettent la réalisation de moules et de noyaux fins nécessitant des temps de chauffe ou de séchage faibles, permettant ainsi d'optimiser également les coûts énergétiques.10
La présente invention concerne un nouveau procédé de moulage à cire perdue et les kits pour le mettre en oeuvre.
1. Procédé de moulage à cire perdue comprenant les étapes suivantes : (1) l'application autour de l'épreuve en cire d'une couche de revêtement comprenant une ou plusieurs couche(s) de contact à base de plâtre et de matériau réfractaire et une ou plusieurs couche(s) de renfort chamotté. (2) le séchage de ladite couche de revêtement ; (3) l'application d'une coque de renfort à base de matériau réfractaire ; (4) le séchage de la coque de renfort. 2. Procédé selon la 1 tel que le procédé comprend en outre l'étape (5) de décirage, par fonte de l'épreuve en cire. 3. Procédé selon la 2 tel que ledit procédé comprend en outre l'étape (6) de cuisson du moule. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que la couche de contact est réalisée au moyen d'un mélange comprenant : % à 50 % d'un plâtre dur de type alpha, - 50 à 60 % d'un matériau réfractaire, - 0 % à 0,10 % d'un agent anti-mousse mouillant, - 0,10% à 0,5% de fibre de verre; - 0,02 % à 0,20 % d'un retardateur adapté au plâtre utilisé, et mélange avec de l'eau à raison de 40 à 50 % d'eau, par rapport au mélange . 5. Procédé selon l'une quelconque des tel que la couche de renfort est réalisée au moyen d'un mélange comprenant, en sus du mélange de la couche contact selon la 4, environ 20 ''/o de chamotte, de préférence de la chamotte 0,2-1 mm et éventuellement de la fibre cle verre à raison de 0,2 % à 1 %. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que l'application de la couche de revêtement (1) comprend l'application de la couche de contact au pinceau ou par pulvérisation au pistole:, jusqu'à l'obtention d'une couche dont l'épaisseur est comprise entre 1 et 2 mm, la pulvérisation de chamotte et l'application d'une ou plusieurs couches de renfort au pinceau ou au sablon et alternativement de chamotte jusqu'à 1 obtention d'une couche d'épaisseur totale est comprise entre 3 et 5 mm. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que la coque de renfort réfractaire (3) est réalisée au moyen d'une barbotine comprenant le mélange d'un liant et de charges, ledit liant comprenant un mélange de un tiers de silicate de soude, préférentiellement de densité 1,37 et de deux tiers d'eau, et lesdites charges comprenant un mélange de matériau réfractaire, et de bentonite (ou argile), dans des proportions de 30 à 50% en poids de liant pour 50-70% en poids de matériau réfractaire et 1 à 5% en poids de bentonite. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes tel que l'application de la coque de renfort réfractaire est réalisée par trempage ou pulvérisations successives de barbotine et égouttage et alternativement 25 application d'une couche de chamotte et séchage. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant préalablement l'étape de réalisation d'un noyau creux au moyen d'une couche de revêtement selon l'une quelconque des 30 précédentes dans l'empreinte en creux de la cire et séchage. 10. Kit permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes comprenant (1) un mélange (1) comprenant : % à 50 % d'un plâtre dur de type alpha ; - 50 à 60 % d'un matériau réfractaire; - 0,10% à 0,5 % de fibre de verre ; - 0,02 % à 0,20% d'un retardateur adapté au plâtre utilisé ; (2) un mélange (2) comprenant : -10 % à 20 %, de silicate de soude; 20 % à 30 % d'eau - 50 % à 70 % de matériau réfractaire; et - 2 % à 5 % de bentonite (ou argile), calculés sur la base du mélange silicate + eau + réfractaire. 11. Kit selon la 10 comprenant en outre de la chamotte et/ou de l'antimousse mouillant.15
B
B22
B22C
B22C 9,B22C 1
B22C 9/04,B22C 1/00
FR2894746
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CONTROLE A DISTANCE DE LA CONGESTION DE FLUX MAILLES DANS UN RESEAU DE TELECOMMUNICATION EN MODE PAQUET
20,070,615
L'invention se situe dans le domaine des télécommunications et concerne plus spécifiquement un procédé de contrôle distant de la congestion de flux maillés échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N sites centraux Ci munis d'équipements de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm ne comportant pas de tels équipements. L'invention concerne également un dispositif destiné à mettre en oeuvre ce procédé. L'invention s'applique quelle que soit l'étendue géographique du réseau, quel que soit le débit acheminé par celui-ci et quel que soit le nombre d'usagers de ce réseau. Il fonctionne en particulier dans le cas où des utilisateurs d'un même site distant Dm communiquent simultanément avec plusieurs sites centraux Ci formant ainsi des flux maillés. L'invention est indépendante des technologies de réseau en mode paquet, mais est particulièrement adaptée aux réseaux utilisant le protocole IP (Internet Protocol) tels que par exemple le réseau Internet ou des réseaux VPN (pour Virtual Private Networks ou Réseaux Privés Virtuels). Ces derniers offrent une interconnexion au niveau IP de manière privative pour un groupe d'usagers donné (typiquement une entreprise ou une organisation ayant plusieurs établissements), tout en utilisant une infrastructure de réseau partagée (par exemple l' Internet) . ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les réseaux de télécommunication en mode paquet se caractérisent en ce que les informations acheminées sont véhiculées en groupes appelés paquets, essentiellement constitués d'un en-tête contenant les informations pour l'acheminement du paquet dans le réseau et des données à transmettre. Des informations d'adressage contenues dans les en-têtes permettent d'identifier des flux d'informations entre les applications finales. Ces paquets sont véhiculés à travers le réseau, et empruntent au gré de ce réseau des moyens de transmission et de commutation les plus variés. La technologie principalement utilisée actuellement pour ces réseaux de télécommunication en mode paquet est le protocole IP (Internet Protocol). Ce protocole est utilisé de bout en bout, et peut être véhiculé sur des réseaux de transmission très divers tels que par exemple des réseaux Ethernet, des réseaux FR (Frame Relay), des réseaux ATM (Asynchronous Transfer Mode), des réseaux SDH (Synchronous Digital Hierarchy), des réseaux SONET (Synchronous Optical Network), des réseaux MPLS (Multiprotocol Label Switching), ou encore des réseaux DWDM (Dense Wavelength Digital Multiplexing), etc. Les paquets sont typiquement émis par un grand nombre de sources fonctionnant indépendamment les unes des autres, vers un grand nombre de destinations fonctionnant également indépendamment les unes des autres. La figure 1 donne un exemple d'un tel réseau : Les usagers 2 peuvent être soit des usagers individuels, soit des agences, des entreprises (ayant leur propre réseau local interne), etc. Le réseau de transit 4 représente la partie centrale, généralement à grande capacité et couvrant un large territoire (le monde entier dans le cas du réseau Internet). Ce réseau est généralement partagé par une multitude d'usagers et/ou de réseaux privés. Les réseaux d'accès 6 sont généralement à débit moyen ou lent, et partagés entre des usagers localisés dans une zone géographique limitée. La boucle locale , lien filaire, optique, radio, etc. entre l'usager et le fournisseur du service d'accès est considérée par la suite comme faisant partie du réseau d'accès. Qualité de service La Qualité de Service est constituée par 20 l'ensemble des caractéristiques pertinentes affectant le transfert des informations entre deux points donnés d'un réseau. Elle se définit notamment par : - la qualité de l'accès au service ; - la disponibilité du service ; - le temps de remise en service en cas de défaillance ; la qualité du service de transfert d'information ; - le délai de transfert des informations 30 entre la source et la destination ; 25 - la variation du délai de transfert des informations (la gigue) ; - la dégradation des informations véhiculées (pertes, erreurs) ; - la quantité d'informations qui peut effectivement être véhiculée sur le réseau (bande passante). L'étendue géographique, la forte mutualisation des équipements d'infrastructure entre de 10 très nombreux usagers, la variété des flux échangés et la complexité des architectures déployées rendent très difficile la prédiction et la garantie de la Qualité de Service sur de tels réseaux. Le débit qu'il est possible d'écouler entre 15 deux usagers donnés, le délai de transfert des informations, la variation dans de temps de ce délai (la gigue) et le taux de perte associé sont des éléments fondamentaux de cette Qualité de Service. Seule leur maîtrise permet de déployer des services 20 professionnels critiques (transport de la voix, des images, des transactions, des données critiques, commerce électronique, etc. ...) . Une façon courante d'améliorer la qualité du service est de sur-dimensionner la capacité du 25 réseau. Cependant, étant donné le coût d'investissement et d'utilisation important de ces réseaux, on souhaite les utiliser au maximum, et une telle solution très onéreuse est donc d'usage limité. Des dispositifs (protocoles, équipements de 30 transmission, de commutation, de routage, etc.), dépendants de la nature des différents réseaux, peuvent5 être mis en oeuvre pour gérer ces éléments de Qualité de Service. Ils sont en général basés sur des mécanismes de priorité et de réservation de ressources à la demande (ATM, RSVP sur IP, ...) ou à la configuration (ATM, DiffServ sur IP, ...) . Ces dispositifs ont en général une portée limitée à une partie du réseau seulement. En constante mutation, ils inter-opèrent difficilement. Dans tous les cas, le résultat est fortement dépendant du comportement des usagers source : débit d'émission, régularité du trafic, matrice de trafic, etc Ce comportement est très difficile à prévoir, du fait de la grande variété des applications utilisant les réseaux (transport de la voix, d'images, transfert de fichier, consultation de bases de données, etc. ...), de la multiplicité des usagers mis en présence et de la large panoplie de leurs besoins. Dans tous les cas également, le résultat est fortement dépendant des règles d'ingénierie et de la configuration des multiples paramètres du réseau. Ces règles sont très difficiles à déterminer, en particulier à cause de la taille des réseaux, de la grande variété des technologies mises en oeuvre à un moment donné (parc non homogène) et de la multiplicité des organisations (opérateurs d'accès au service, opérateurs de points de présence, transporteurs longue distance, etc.) impliquées d'un bout à l'autre du chemin.30 Le phénomène de congestion dans les réseaux La congestion est définie comme un état dans lequel l'usage de la ressource atteint la capacité maximum que cette ressource est capable de fournir. Dans le cas des réseaux, il s'agit essentiellement de la bande passante : une liaison ou un élément de liaison est congestionné lorsque le débit d'information approche, atteint voire essaye de dépasser le débit maximal que cette liaison ou cet élément de liaison est capable de véhiculer sans dégradation (perte d' information, retard ...) . La Qualité de Service est principalement liée à la congestion des différents éléments du réseau empruntés par les informations pendant leur transfert. Bien qu'il existe une infinité de gradations, on peut schématiser les cas de fonctionnement rencontrés par ces deux modes . - Soit il n'y a aucune allocation de ressource, et le réseau fait au mieux pour relayer les informations jusqu'au destinataire, selon l'activité des sources ; - Soit il y a un mécanisme d'allocation de ressource, et la quantité d'information injectée dans le réseau par chaque source est plus ou moins contrôlée. Dans tous les cas, des systèmes de stockage temporaire en file d'attente (mémoires), situés à chaque point de multiplexage, de concentration ou de commutation, permettent de traiter les simultanéités d'arrivée des paquets. Le taux instantané d'occupation mémoire rencontré par un paquet et la politique de gestion (priorité, nombre de files d'attente, règle de vidage, rejet, ...) mise en oeuvre au niveau de chaque file d'attente déterminent le temps passé par un paquet dans ce dispositif, ainsi que son éventuel rejet. Le délai de transfert entre deux points du réseau est dû : - à la somme des temps de traversée des lignes, câbles, fibres optiques, liens satellites, etc. utilisés ; ce délai est en général fixe, et pour l'essentiel dépend du média et de la distance parcourue par l'information, - à la somme des temps de traversée des files d'attente dans les différents équipements ; ce délai est dû globalement à la charge instantanée rencontrée par chaque paquet et aux politiques de gestion de ces files d'attente. Par ailleurs, une charge instantanée trop forte provoque un rejet du paquet d'informations (perte), c'est ce phénomène qui explique principalement la perte des paquets. On voit donc que le phénomène de congestion induit une grande imprédictibilité dans les échanges entre sources et destinations, empêchant ainsi toute garantie de bon fonctionnement pour les utilisateurs de tels réseaux. Problématique de gestion de la congestion en environnement maillé On définit une situation de maillage 30 lorsque, à un moment donné, plusieurs sites sources indépendants émettent du trafic vers un même site destination, ou encore qu'un même site source émet du trafic vers plusieurs sites destination, ou toute combinaison de ces deux cas. Gestion traditionnelle de traitement de la congestion Les solutions connus dans l'art antérieur pour allouer les ressources, et singulièrement la bande passante dans un environnement point à point utilisent soit le mécanisme de priorité, implémenté à chaque élément de réseau (routeur), basé soit sur la 10 définition de classes de service (Diffserv), soit le mécanisme de lissage du trafic (Traffic shaping) depuis un site central vers une ou plusieurs destination. Les critères de lissage peuvent être plus ou moins statiques et plus ou moins fins en fonction des 15 implémentations. Ces solutions ne prennent pas directement en compte le maillage des flux. Ils sont complémentés par des règles statiques d'ingénierie et de dimensionnement. Les résultats en présence de maillage 20 sont très approximatifs et le manque de contrôle qui leur est inhérent ne fournit pas de garantie de bon fonctionnement. On connaît également une solution qui permet de prendre en compte les situations de type flux 25 maillé, en coordonnant en temps réel les décisions prises par les equipements installés dans les différents sites sources et destinations. Une telle solution est décrite dans la demande de brevet français Procédé d'Optimisation Dynamique de la Qualité de 30 Service dans un Réseau de Transmission de Données de la5 demanderesse N -FR 2.804.808 déposée par la demanderesse. Cette solution permet en particulier de retrouver une prédictibilité des performances. Toutefois, elle nécessite d'équiper l'ensemble des sites, ce qui peut s'avérer complexe et/ou coûteux particulièrement dans le cas où un nombre réduit de sites centraux (typiquement des sièges internationaux, nationaux ou régionaux et des centres de données (data 10 centers) échangent des informations avec un grand nombre de sites distants utilisateurs de données transmises par ces sites centraux (typiquement des agences), chacun de ces sites distants étant en relation avec un ou plusieurs sites centraux. Le but de l'invention est de pallier les inconvénients de l'art antérieur décrits ci-dessus. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention préconise un procédé de contrôle distant de la congestion de flux maillés 20 échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N sites centraux Ci munis d'équipements actifs de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm dépourvus de tels équipements. Selon l'invention, lesdits sites centraux 25 échangent entre eux des informations destinées spécifiquement à la gestion des flux échangés entre chacun des sites centraux et chacun des sites distants. Préférentiellement, la gestion des flux comporte les étapes préalables suivantes : 15 associer dynamiquement chaque site distant à un sous-ensemble de sites centraux en fonction du trafic réellement constaté, configurer automatiquement les équipements actifs des sites centraux en fonction de ces regroupements dynamiques, - pour chaque site distant, coordonner les équipements actifs des sites centraux de manière à gérer en temps réel le trafic à destination ou en provenance des mêmes sites centraux vers/de ce site distant. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes . a) établir une matrice de trafic dynamique indiquant, pour chaque site distant, le groupe de sites centraux échangeant des données avec ce site distant pendant une période d'observation donnée, b) échanger entre les différents sites centraux de chaque groupe des informations minimales sur le trafic temps réel avec chacun desdits sites distants, c) définir à partir des informations échangées à l'étape b) une image locale indiquant l'état de congestion au niveau de chaque site distant, d) calculer des règles de gestion du trafic de (respectivement vers) chaque site distant en fonction de l'image définie à l'étape c). Dans ce mode de réalisation, pour chaque site distant et pour chaque session d'échange de données de (respectivement vers) ce site distant, l'étape d) est exécutée localement dans chaque site central et comporte les étapes suivantes : - détecter des précongestions proches de la capacité maximale d'échange de (respectivement vers) ce site, - répartir les ressources de transmission entre les différentes sessions d'échange de données en fonction des états de précongestion détectée, de la nature et du nombre de ces sessions. Dans une variante préférée de réalisation, l'exécution de l'étape a) est distribuée entre les équipements actifs de gestion de flux des différents sites centraux de sorte que chaque site central Ck: - détermine une liste de sites distants Dm avec lesquels il a échangé de l'information pendant la période d'observation, - échange périodiquement ladite liste avec tous les autres sites centraux, - constitue une base {Mim} d'information qui est la matrice sur l'ensemble des sites centraux Ci et des sites distants Dm, - déduit, pour chaque site distant n, les sites centraux (Ckn) avec lesquels le site distant a échangé des informations pendant la durée d'observation considérée. Dans cette variante de réalisation, l'étape a) est exécutée périodiquement durant une première boucle de traitement ayant une durée adaptée pour établir une matrice de trafic agrégée tenant compte de la superposition de tous les types trafics pendant ladite période, les étapes b) et c) sont exécutées périodiquement durant une deuxième boucle de traitement ayant une durée courte par rapport à la première boucle de traitement, et adaptée pour établir une matrice du trafic en temps réel de manière à détecter en temps réel les différents états de congestion, et l'étape d) est exécutée périodiquement durant une troisième boucle de traitement ayant une durée très courte par rapport aux durées d'exécution des première et deuxième boucles de traitement de manière à réguler en temps réel le trafic en fonction du type et de la quantité de flux échangés entre les sites centraux et les sites distants. Dans une autre variante de réalisation, l'exécution de l'étapes a) est gérée par un équipement de gestion centrale de la manière suivante : - Chaque équipement actif de chaque site central effectue une mesure d'activité pour le trafic entre lui-même et chaque site distant, pour les deux sens de communication. - l'équipement de gestion centralisée relève périodiquement les informations de trafic sur tous les équipements actifs de chaque site central, - l'équipement de gestion centralisée en déduit pour chaque site distant la liste des sites 25 centraux avec lesquels il échange des informations, - l'équipement de gestion centralisée communique à l'équipement actif de chaque site central lesdites listes. Le procédé selon l'invention est 30 particulièrement adapté (mais pas exclusivement) à des réseaux privés (virtuel ou non), composé d'un grand20 nombre M de sites distants (typiquement plusieurs centaines à plusieurs milliers) et d'un nombre N plus limité de sites centraux (typiquement quelques dizaines) (sièges et data centers) : banques, assurances, réseaux de location de véhicule, grande distribution, grandes entreprises industrielles L'invention concerne également un dispositif de contrôle distant de la congestion de flux maillés échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N de sites centraux Ci munis d'équipements de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm dépourvus de tels équipements, le nombre N de sites centraux Ci étant petit par rapport au nombre M de sites distants Dm. Le dispositif selon l'invention comporte : - des moyens pour établir une matrice de trafic indiquant, pour chaque site distant, le groupe de sites centraux échangeant des données avec ce site distant pendant une période d'observation donnée, - des moyens pour échanger entre les différents sites centraux de chaque groupe des informations minimales sur le trafic temps réel avec chacun desdits sites distants, - des moyens pour définir à partir des informations échangées une image locale indiquant l'état de congestion au niveau de chaque site distant, - des moyens pour calculer et appliquer des règles de gestion du trafic de (respectivement vers) chaque site distant en fonction de l'image définie. Lesdits moyens pour établir une matrice de trafic sont agencés soit dans chaque site central, soit dans un équipement de gestion centrale. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui va suivre, prise à titre d'exemple non limitatif, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente schématiquement une structure générale d'un réseau de télécommunication, - la figure 2 représente schématiquement un modèle d'architecture réseau dans lequel est mis en oeuvre le procédé selon l'invention, - la figure 3 représente un réseau conforme au modèle de la figure 2 comportant des sites centraux et des sites distants mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, - la figure 4 représente schématiquement 20 des flux de données échangés entre deux sites centraux et trois sites distants dans le réseau de la figure 3, - la figure 5 représente les étapes essentielles du procédé selon l'invention, - la figure 6 représente une matrice de 25 trafic obtenue par le procédé selon l'invention, - la figure 7 illustre schématiquement la constitution, selon l'invention, de groupes de sites centraux à partir de la matrice de trafic de la figure 6. - la figure 8 est un schéma bloc illustrant les étapes de construction d'une image locale de l'activité d'un site distant selon l'invention, - la figure 9 est un schéma bloc illustrant les étapes de calcul de la bande passante par les sites centraux selon l'invention, - la figure 10 illustre la détection, selon l'invention, d'un point de congestion potentielle dans le réseau de la figure 4, - la figure 11 illustre schématiquement l'enchaînement du conditionnement du trafic vu d'un site central selon l'invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS La description qui suit concerne une application de procédé dans un contexte représenté par la figure 2 illustrant le cas où un nombre faible de sites centraux 12 tels que par exemple des sièges internationaux, nationaux ou régionaux et des centres de données (data centers) échangent des informations avec un grand nombre de sites utilisateurs distants 14 tels que par exemple des agences, chacun de ces sites distants 14 étant en relation avec un sous-ensemble de sites centraux 12. Dans ce type d'architecture, il y a deux besoins importants à satisfaire simultanément : - maîtriser la performance perçue par les utilisateurs des sites distants 14, en dépit de la complexité générée par le maillage des flux (communications simultanées de/vers plusieurs sites centraux). - limiter le nombre d'équipements actifs chargés de la gestion de trafic, de manière à simplifier et obtenir un déploiement ayant un coût faible. La figure 3 représente un réseau d'interconnexion 10, utilisant le protocole IP par exemple, qui interconnecte un ensemble de deux sites centraux (Ci) 12 avec un ensemble de trois sites distants (Dm) 14. La ou les technologies employées au sein de ce réseau d'interconnexion sont quelconques par exemple : MPLS, Frame Relay, ATM, ADSL... Chaque site central 12 comporte typiquement un ou plusieurs serveurs applicatifs 16 et une ou plusieurs bases de données 18 communs à plusieurs utilisateurs. Les sites centraux 12 peuvent également comporter des postes de travail utilisateurs 19. Tous ces éléments sont connectés à un concentrateur ou commutateur de réseau local 20. Un équipement d'accès au réseau d'interconnexion 22, appelé général en CPE (pour Customer Premises Equipment) assure l'interface entre le réseau 10 et les sites centraux 12. Chacun des sites centraux 12 est muni d'un équipement actif 30 destiné à contrôler à distance les sites distants 14. Chaque site distant 14 comporte typiquement des postes de travail utilisateur 19, mais éventuellement aussi un ou plusieurs serveurs applicatifs 16, et une ou plusieurs bases de donnée 18 pour les utilisateurs du site. Tous ces éléments sont typiquement connectés à un concentrateur ou commutateur de réseau local 20. Un équipement d'accès au réseau d'interconnexion (CPE) 22 assure l'interface entre le réseau 10 et le site distant 14. Le trafic entre sites Pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, on suppose que le principal trafic via le réseau 10 est constitué d'échanges unidirectionnels ou bidirectionnels entre les sites centraux 12 et les sites distants 14. Ces derniers étant supposés dépourvus d'équipements actifs. Le trafic dans le réseau 10 est illustré schématiquement par les flèches 32 de la figure 4. En particulier . - Un site distant 14 peut échanger un flux simultanément avec plusieurs sites centraux 12, - Un site central 12 peut échanger un flux simultanément avec plusieurs sites distants 14, -les sites centraux 12 peuvent échanger un flux simultanément entre eux, -les sites distants 14 n'échangent pas un flux entre eux. On considère également que le trafic entre les différents sites centraux 12 et les sites distants 14 est dynamique, c'est-à-dire qu'il change rapidement à la fois dans l'espace (changement des sites qui échangent entre eux), dans le volume, (changement de la quantité d'information à échanger) et dans leur nature (changement du type des informations qui sont échangées). Le système de contrôle Chaque équipement actif 30 est installé de manière à :30 avoir connaissance du trafic entre le site central 12 sur lequel il est installé et les sites distants 14 ; - avoir connaissance de l'éventuel trafic de/vers les autres sites centraux 12 ; - pouvoir communiquer avec les autres équipements actifs, par exemple mais pas nécessairement à travers le réseau 10 ; - pouvoir intercepter le trafic utilisateur du site central 12 de manière à le réorganiser en cas de besoin. Ces équipements actifs 30 sont typiquement constitués par : - une unité centrale et la mémoire morte et vive nécessaire à l'exécution du logiciel ; - des interfaces réseaux pour capturer et réinjecter le trafic utilisateur ; -des interfaces réseaux pour communiquer entre eux (celles-ci peuvent être les mêmes interfaces que les interfaces de capture et de réinjection du trafic utilisateur) ; un logiciel intégré permettant de communiquer, d'exécuter des algorithmes de calcul, de prendre des décisions et de les appliquer. Dans une première variante de réalisation, les équipements actifs agissent entre eux sans faire appel à un dispositif central. Dans une deuxième variante de réalisation, les équipements actifs interagissent avec un logiciel central connecté en un point quelconque du réseau 10 et avec lequel ils peuvent échanger des informations. Principes du contrôle à distance des flux maillés Dans un mode préféré de réalisation, le procédé selon l'invention comporte les étapes suivantes . associer dynamiquement chaque site distant 14 à un sous-ensemble des sites centraux 12 en fonction du trafic réellement constaté, configurer automatiquement les équipements actifs 30 des sites centraux 12 en fonction de ces regroupements dynamiques, - coordonner les équipements actifs des sites centraux 12 de manière à gérer en temps réel le trafic à destination ou en provenance des mêmes sites distants 14. Le contrôle à distance des flux maillés est ensuite effectué par l'ensemble des équipements actifs qui collaborent en temps réel. La figure 5 illustre les étapes d'un exemple particulier de mise en oeuvre du procédé selon 20 l'invention. Ces étapes consistent à : - déterminer la matrice du trafic entre les sites centraux 12 et les sites distants 14 à moyen/long terme (étape 50), - établir (étape 52) des Groupes de Coordination Distants 40 (voir figures 3 et 4) (RCG : Remote Coordination Group) comportant l'identité du site distant 14 qui doit être contrôlé depuis les sites centraux 12, la liste des sites centraux 12 ayant 30 régulièrement du trafic avec ce site distant 14 et qui 25 doivent donc se coordonner pour garantir la meilleure allocation des ressources, - échanger des informations sur le trafic en temps réel entre les équipements actifs 30 des sites centraux 12 d'un même groupe 40 (étape 54), - constituer sur chaque équipement actif 30 l'image locale du trafic de chaque site distant 14 (étape 56), - déterminer les règles de gestion du trafic par les équipements actifs 30 des sites centraux 12 (étape 58), - conditionner le trafic entrant et sortant par les équipements actifs 30 des sites centraux 12 (étape 60). Les étapes décrites ci-dessus sont exécutées en trois boucles, une première boucle 62 de gestion à moyen/long terme, une deuxième boucle 64 de gestion à court terme et une troisième boucle 66 de contrôle à très court terme. C'est l'association de ces 20 trois processus en boucle fermée, combinés au comportement du réseau et des applications, qui assure le bon fonctionnement de l'ensemble et permet le contrôle des trafics maillés. 25 Détermination de la matrice de trafic à moyen/long terme (étape 50) Cette étape 50 consiste à déterminer, pour chaque site distant 14, les sites centraux 12 avec lesquels ledit site distant 14 échange des donnés. 30 Il s'agit essentiellement d'observer le trafic en provenance et à destination de chaque site15 distant 14 et de le classifier en fonction du ou des sites centraux 12. Notons que dans la plupart des situations réelles, cette observation peut être réalisée sur une période de temps assez longue (par exemple un jour, ou une semaine). En effet, on recherche la matrice de trafic agrégée, c'est-à-dire la matrice reflétant la superposition de tous les trafics sur la période considérée. La détermination de cette matrice de trafic peut être réalisée de manière centralisée ou de manière décentralisée. Dans la variante centralisée,-Chaque équipement actif 30 de chaque site 15 central 12 effectue une mesure d'activité pour le trafic entre lui-même et chaque site distant 14, pour les deux sens de communication. - un équipement de gestion centralisée relève périodiquement les informations de trafic sur 20 les équipements actifs de chaque site central 12, - cet équipement de gestion centralisée en déduit pour chaque site distant 14 la liste des sites centraux 12 avec lesquels il échange des informations, l'équipement de gestion centralisée 25 communique à l'équipement actif 30 de chaque site central 12 lesdites listes. Après classification et agrégation, l'équipement de gestion centrale est alors capable de déterminer la matrice de trafic concernant chaque site 30 distant 14. Cette matrice indique la liste des sites10 centraux 12 avec lesquels le site distant 14 a échangé des informations pendant la période considérée. La variante centralisée est bien adaptée aux cas où la matrice de trafic est stable, c'est-à- dire variant peu dans le temps, ce qui est le cas le plus général dans la mesure où les sites centraux 12 sont souvent bien identifiés et subissant peu de modifications. Dans la variante décentralisée, ce sont les sites centraux Ci 12 qui effectuent les traitements décrits ci-dessus . Chaque équipement actif 30 de site central Ci 12 - détermine la liste des m (m étant un nombre entier) sites distants Dm 14 avec lesquels il a échangé de l'information sur la période d'observation considérée pour les deux sens de communication, échange périodiquement cette liste de site avec tous les autres équipements actifs 30 de sites centraux 12, et -constitue une base d'information qui est la matrice sur l'ensemble des N sites centraux 12 et des M sites distants 14 : {MNM}. - déduit, pour chaque site distant n parmi les M sites, les sites centraux k concernés (Mkn). La variante décentralisée présente l'avantage d'un mécanisme totalement distribué, ne nécessitant pas de fonction centrale, mais nécessite toutefois des flux supplémentaires de signalisation entre les sites centraux 12. Dans le cas probable d'une évolution lente des correspondances entre sites centraux Ci et sites distants Dm, la période Ti d'émission de ces flux peut être maintenue à un niveau très bas (par exemple, un échange d'information toutes les heures entre les sites centraux 12, ce qui ne présentera pas une charge supplémentaire significative sur le réseau 10. La figure 6 illustre un exemple de matrice de trafic obtenue par le procédé selon l'invention. Cette matrice comporte une ligne contenant tous les sites distants 14 et une colonne contenant tous les sites centraux 12. Les intersections chaque de ligne et de chaque colonne contient un "1" si lesdits sites échangent des données et un "0" sinon. 15 Constitution des Groupes de Coordination Distante 40 (étape 52) Un Groupe de Coordination Distante RCG 40 (pour Remote Coordination Group) est composé de : 20 -l'identité du site distant 14 qui doit être contrôlé depuis les sites centraux 12, - la liste des sites centraux 12 ayant régulièrement du trafic avec ce site distant 14, et qui doivent donc se coordonner pour garantir la meilleure 25 allocation des ressources. La figure 7 illustre schématiquement la constitution d'une matrice de trafic à moyen terme ainsi que les RCG 40 correspondant. Notons que les RCG 40 peuvent être 30 directement déduits de la matrice de trafic par les équipements actifs (cf. figure 6). Ils évoluent à la10 vitesse de cette matrice (moyen/long terme), et leur constitution ne crée donc pas de charge significative de traitement interne au système. Notons également que le trafic entre sites centraux 12 ne rentre pas en ligne de compte à ce stade, car il est ici supposé être traité par les mécanismes classiques de contrôle du trafic entre sites centraux. Échange des informations sur le trafic temps réel entre les équipements actifs des sites centraux 12 (étape 54) Cette étape est réalisée par chacun des équipements actifs des sites centraux 12, pour chaque RCG 40 auxquels ils appartiennent. Elle prend en compte les aspects temps réel du trafic concernant la matrice de trafic instantanée, la nature de ce trafic et le nombre d'utilisateurs actifs. Une contrainte de cette étape est de trouver le meilleur équilibre possible entre les deux contraintes suivantes : -échanger des flux aussi rapidement que nécessaire pour, d'une part être, capable de détecter les différents états de congestion, et d'autre part, réguler les flux en fonction de leur nature et de leur importance ; échanger aussi peu d'information que possible pour limiter la charge de réseau et ainsi garantir l'évolution (augmentation) de la taille du système et permettre d'atteindre de très grands déploiements. Dans la suite de la description, le trafic sera catégorisé en Classes qui sont définies fonction de la nature et de l'importance, notamment économique, des applications. Cette classification dépend bien entendu de l'activité et des applications de chaque organisation. Par exemple : Classe 1 : trafic voix - critique, Classe 2 : trafic vidéo moyennement critique, Classe 3 : trafic transactionnel critique, Classe 4 : trafic transactionnel non critique, Classe 5 : trafic Internet - moyennement critique, Classe 6 : transfert de fichier - peu critique. On définit une Session comme l'association d'un poste utilisateur et d'un serveur (ou d'un autre poste utilisateur, ou entre deux serveurs ...) à travers le réseau 10, et qui échangent des informations pour exécuter une application donnée (conversation téléphonique, transfert de données, accès à un site Web ...). La location et/ou l'identité du poste de travail et/ou du serveur et/ou de l'application permet de faire correspondre la session avec sa Classe. Notons également qu'il peut y avoir de nombreuses sessions différentes entre deux mêmes sites. Par ailleurs, un même poste utilisateur peut être impliqué simultanément dans plusieurs sessions.30 Nature des échanges Soit le groupe de coordination distante RCGm, relatif au site distant m. Les échanges visent au moins deux buts : la détection des congestions et la régulation fine des flux. • Détection des congestions : Chaque équipement actif de site central Ci membre de ce groupe RCGm émet périodiquement vers les autres équipements actifs sur les sites centraux du groupe au moins les informations suivantes : • TCiDm : débit émis par le site central i vers le site distant m (bit/s), • TDmCi : débit reçu par le site central i du site distant m (bit/s). • Régulation fine des flux : Chaque équipement actif de site central Ci membre du groupe émet également vers les autres équipements actifs des sites centraux du groupe les informations suivantes . • SkCiDm : nombre de sessions actives de la classe K du site central i vers le site distant m, • SkDmCi : nombre de sessions actives de la classe K du site distant m vers le site central i. La période T3 d'émission de ces informations doit être relativement courte, car elle doit permettre de suivre les évolutions du trafic en temps réel. Dans les réseaux actuels, on peut considérer qu'une période d'environ une à quelques secondes est convenable.30 Quantification des échanges Supposons un site distant Dm tel que, à un instant donné . - il soit actif de/vers C sites centraux Ci simultanément (les membres du RCGm); - les sessions soient bidirectionnelles de/vers chacun des sites centraux Ci ; -il ait Ki classes de trafic active de/vers chacun des sites centraux Ci ; - chaque information TCD et TDC ait une longueur Lt octets ; - chaque information SCD et SDC ait une longueur Ls octets ; Pour le contrôle du RCGm, chaque équipement actif de site central Ci impliqué va avoir à générer avec une période T3 un message (ou un ensemble de messages) vers chacun des (C-1) autres sites centraux, dont la longueur totale est : Débit pour chaque sens + nombre de sessions actives pour chaque classe et pour chaque sens = 2 * (Lt + Ki * Ls) Au total, le site central Ci émet donc [1/T3 * (C-1) * 2 * (Lt + Ki * Ls ) * 8] bits/seconde de messages concernant le site distant Dm. Exemple d'application numérique : T3 = 1 seconde C = 4 sites centraux membres du RCG Ki = 4 classes de trafic actives entre Dm et Ci. Lt = 2 octets Ls = 2 octets 30 Débit total des messages issus de Ci = 1 * 3 * 2 * (2 + 4*2) * 8 = 480 bit/s On remarque que cette valeur est particulièrement modeste au regard des débits usuellement disponibles dans les sites centraux (actuellement plusieurs Mbit/s à plusieurs Gbit/s). Constitution des images du trafic (étape 56) Image locale de l'activité locale Chaque équipement actif 30 de site central 12 constitue une image de son activité propre pour les flux de données de/vers tous les sites distants 14 et tous les autres sites centraux 12. Cette étape ne nécessite aucun échange 15 d'information avec d'autres équipements. Soit un site central Ci, ce site va construite l'image ILi de son activité locale qui est constituée au moins par : • Tegi : Débit total allant du réseau 20 d'interconnexion 10 vers le site central Ci, • Tigi : Débit total provenant du site central Ci vers le réseau d'interconnexion 10, • Segk;i; i : Nombre total de sessions actives pour chaque classe k de trafic et allant du 25 réseau d'interconnexion 10 vers le site Ci, • Sigk;i; i : Nombre total de sessions actives pour chaque classe k de trafic et provenant du site Ci vers le réseau d'interconnexion 10. En numérotant les classes de trafic K de 1 30 à Kmax, on a .10 ILi = { Tegi ; Tigi ; Seg1, i ; Seg2, i ; ... SegKmax, i ; Sig1,i ; Sig2,i ; SigKmax,i} Image locale de l'activité distante Dans cette étape, chaque équipement actif 30 de site central 12 va reconstituer une image de l'activité globale de chaque site distant 14 pour lequel il est membre du RCG 40. Cette image prend en compte l'activité des flux de données du site distant 14 de/vers tous les sites centraux 12. Il est important de noter que dans cette étape, il n'y a pas d'échange avec les autres membres du RCG 40 et que l'on utilise les informations régulièrement échangées dans l'étape 54. Soit le site central Ci, appartenant au RCGm 15 du site distant Dm. Le site Ci va construire l'image IDim de l'activité du site distant Dm qui est constituée au moins par . • Tegm : Débit allant du réseau d'interconnexion 10 vers le site distant Dm, • Tigm : Débit venant du site distant Dm vers le réseau d'interconnexion, • Segk,m : Nombre de sessions actives pour chaque classe k de trafic et allant du réseau d'interconnexion 10 vers le site Dm, 25 Sigk,m : Nombre de sessions actives pour chaque classe k de trafic et venant du site Dm vers le réseau d'interconnexion 10. En numérotant les classes de trafic K de 1 a Kmax, on a . 30 IDim = { Tegm ; Tigm ; Segk,m ; Seg2,m ; ... Segxmax,m ; Sigk,m ; Sigk,m ; SigKmax,m} 20 Les différentes images IDim de l'activité du site distant Dm constituées localement à chaque site central Ci membre du groupe RCGm doivent être aussi identiques que possible. Construction de l'image locale de l'activité distante L'image IDim bâtie par l'équipement actif 30 du site central Ci et représentant l'activité du site distant Dm est élaborée à partir des deux opérations suivantes: -Consolidation, - Filtrage. La figure 8 illustre schématiquement l'enchaînement des opérations permettant d'obtenir l'image locale de l'activité distante. Cet enchaînement comporte les opérations suivantes . - filtrage des variables issues des autres sites centraux 12 d'un groupe RCG 40 (étape 70). Cette étape est optionnelle. 20 - consolidation des variables (débits et nombres de sessions par classe de trafic) (étape 72). - constitution de l'image ID de l'activité di site distant 14 (étape 74). - filtrage des constituants de l'image ID 25 (étape 76). Cette étape est également optionnelle. - constitution de l'image filtrée IDF de l'activité du site distant 14 (étape 78). Consolidation de IDim • Tegm = somme des débits allant vers Dm et 30 mesurés par les membres du RCGm = TC Dm pour tout Ci du RCGm y compris le site central Ci lui-même, 15 • Tigm = somme des débits venant de Dm et mesurés par les membres du RCGm = TDmCi pour tout Ci du RCGm y compris le site central Ci lui-même, • Segk,m = somme des sessions actives pour chaque classe K de trafic et allant vers Dm, mesurées par les membres du RCGm = SkCiDm pour tout Ci du RCGm y compris le site central Ci lui-même, • Sigk,m = somme des sessions actives pour chaque classe K de trafic et venant de Dm, mesurées par les membres du RCGm = SkDmCi pour tout Ci du RCGm y compris le site central Ci lui-même. Filtrage de IDim De manière à absorber les irrégularités et asynchronismes liées aux périodes de mesure et aux délais de transmission des informations, il peut être nécessaire de réaliser un filtrage de type passe bas sur les différentes variables. Différentes méthodes de filtrage peuvent être utilisées. Par exemple la moyenne exponentielle permettant un filtrage rapide en calcul et peu coûteux en mémoire, et qui est définie par la formule : VFn = [ (Q-1) *VFn-1 + Vn] * 1/Q, avec les conventions de notation suivantes : VFn = variable V filtrée à l'instant n VFn_1 = variable V filtrée à l'instant n-1 V, = variable V avant filtrage à l'instant n Q = coefficient de filtrage Nous noterons maintenant IDFim l'image filtrée de l'activité du site distant Dm telle que 30 reconstituée par le site central Ci. Pour ne pas25 surcharger les notations, nous ne modifierons pas les indices des différents constituants de IDFim. Notons que ce filtrage peut être réalisé également sur chaque variable reçue des autres sites centraux 12, préalablement au calcul de l'image IDim. Précision recherchée Les délais de transmission des informations échangées dans l'étape 54 et d'autres sources d'incertitudes (arrondis, etc.) vont être la cause de légères différences entre les différentes images IDFim de l'activité du site Dm constituées par les différents membres Ci du RCGm. Il est toutefois nécessaire d'assurer que ces différences soient aussi faibles que possible. Dans la pratique, un écart relatif de quelques pourcents conduira à de bons résultats. Il y a donc lieu de rechercher le bon compromis liant la variabilité du trafic, la période d'émission des informations au sein du RCG 40 et les coefficients de filtrage. Calcul des règles de la bande passante par les sites centraux (étape 58) Dans cette étape, chaque site central calcule ses règles de gestion du trafic à partir de son image filtrée IDF de l'activité globale des sites distants pour lesquels il est membre du RCG, et de l'image IL de son activité locale. Notons que dans cette étape, il n'y a pas d'échange avec les autres membres du RCG. On utilise 30 uniquement les images IL et IDF construites à partir des informations régulièrement échangées dans l'étape 54. Cette étape est composée de deux opérations principales : - Détection des précongestions - Allocation des ressources La figure 9 illustre schématiquement l'enchaînement des opérations permettant d'obtenir le calcul des règles d'allocation de la bande passante. Cet enchaînement comporte les opérations suivantes . - mesure du trafic sur le point potentiel de congestion (étape 80). - détection de l'état de précongestion (étape 82). Si une précongestion est détectée, décider (étape 84) que des ressources en bande passante doivent être allouées au point potentiel de précongestion, et 20 générer des règles de gestion de trafic (étape 86). Si aucune précongestion n'est détectée, décider (étape 88) qu'il n'est pas nécessaire d'allouer des ressources en bande passante au point potentiel de précongestion, et supprimer les règles de gestion de 25 trafic (étape 90). Détection des états de précongestion La congestion du site Dm est définie comme un état dans lequel le débit (en entrée et/ou en sortie) est égal ou trop proche de la capacité maximale 30 autorisée par le réseau d'interconnexion 10, ce qui introduit une mauvaise qualité de service.15 Le procédé selon l'invention permet d'anticiper ces états de congestion. Pour un site donné, les différentes congestions sont modélisées en les ramenant aux trois situations suivantes dans le réseau d'interconnexion: -l'accès réseau vers site; - l'accès site vers réseau; - la capacité du réseau en transit entre le site et chacun des autres sites. Pour empêcher les congestions réseau, il faut donc détecter les états de précongestion pour lesquels le débit se rapproche de la capacité maximale, mais sans avoir encore atteint l'état de congestion. L'opération de détection de la précongestion effectuée par le site Ci consiste à déterminer s'il y a une précongestion et si c'est le cas, déterminer son type parmi les trois précédents. Plusieurs principes de détection de la congestion peuvent être utilisés sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, la détection peut être réalisée à partir de la mesure du débit effectif ou à partir de la mesure de la qualité tel que décrit dans le brevet N 2,804,808 de la demanderesse. Ces principes peuvent d'ailleurs être combinés. Le principe de détection par mesure des débits va maintenant être décrit à titre d'exemple. La capacité effective du réseau aux différents accès (site central, site distant, entre sites) pour chaque sens de communication est supposée préalablement connue par des moyens extérieurs (déclaration statique, apprentissage, etc.). Soient les capacités suivantes : - BWeg, représentant la capacité de l'accès au site considéré dans le sens réseau vers site, - BWig, représentant la capacité de l'accès au site considéré dans le sens site vers réseau, - BWr,s, représentant la capacité de transfert du site r vers le site s. Soient les marges relatives de sécurité suivantes, comprises dans l'intervalle [0%, 100% ] . Meg = marge de sécurité relative pour prévenir la congestion de l'accès réseau vers site Mig = marge de sécurité relative pour prévenir la congestion de l'accès site vers réseau Mrs = marge de sécurité relative pour prévenir la congestion du site r vers le site s Soient les états de précongestion suivants (booléens, = VRAI si l'état de précongestion est détecté, FAUX dans le cas contraire) . PCeg = précongestion de l'accès au site considéré dans le sens réseau vers site PCig = précongestion de l'accès au site considéré dans le sens site vers réseau PCr,s = précongestion du réseau de transit du site r vers le site s Pour déterminer les différents états de précongestion, l'équipement actif 30 du système de contrôle du site Ci effectue les calculs suivants : Calcul des états de précongestion du site central Ci : Si (Tegi) <= BWeg;i * (1-Meg), Alors PCeg; i = FAUX ; Sinon PCeg; i = VRAI Si (Tigi) <= BWig;i * (1- Mig) , Alors PCig; i = FAUX, Sinon PCig; i = VRAI Calcul des états de précongestion du site distant Dm : Si (Tegm) <= BWeg;m * (1Meg) , Alors PCeg;m = FAUX ; Sinon PCeg;m = VRAI Si (Tigm) <= BWig;m * (1-Mig), Alors PCig;m = FAUX, Sinon PCig;m = VRAI Calcul des états de précongestion entre le site central Ci et le site distant Dm : Si (TCiDm) <= BW ;m * (1- Mi;m ), Alors PCi;m = FAUX ; Sinon PCi;m = VRAI Si (TDmCi) <= BWm;i * (1- Mm;i ), Alors PCm;i = FAUX, Sinon PCm;i = VRAI. La figure 10 illustre schématiquement les points de congestion potentielle détectés. Décision d'allouer les ressources L'allocation des ressources consiste à déterminer la meilleure manière de réguler chacune des sessions entre les différents sites en fonction des différents états de précongestion et de la nature et du nombre de ces sessions. Le trafic concernant chaque site central 12 ayant plusieurs lieux potentiel de précongestion, il peut donc y avoir plusieurs mécanismes d'allocation des ressources qui se superposent pour ce site. - Détermination du besoin d'allouer les ressources Dans les cas où il n'y a pas de précongestion, il n'est pas nécessaire d'allouer les ressources car la demande de trafic est inférieure à la capacité réseau. Pour savoir s'il y a lieu d'allouer les ressources aux différentes sessions des utilisateurs30 l'équipement actif 30 du système de contrôle du site Ci effectue les calculs suivants : - Détermination du besoin d'allouer les ressources pour l'accès au site central Ci : Si (PCeg;i = FAUX), alors pas de régulation des flux entrant dans Ci ; sinon il faut réguler. Si (PCig;i = FAUX), alors pas de régulation des flux sortant de Ci ; sinon il faut réguler. - Détermination du besoin d'allouer les ressources pour l'accès au site distant Dm : Si (PCeg;m = FAUX), alors pas de régulation des flux entrant dans Dm ; Sinon il faut réguler. Si (PCig;m = FAUX), alors pas de régulation des flux sortant de Dm ; sinon il faut réguler. - Détermination du besoin d'allouer les ressources entre le site central Ci et le site distant Dm : Si (PC1;m = FAUX), alors pas de régulation des flux allant de Ci à Dm ; sinon il faut réguler. Si (PCm;i = FAUX), alors pas de régulation des flux allant de Dm A Ci ; sinon il faut réguler. Allocation de la bande passante Le principe d'allocation de la ressource étant à ce stade identique pour les six différents points de congestion potentielle décrits précédemment, nous n'en décrirons qu'un en utilisant les indices généraux x et y tels que : X, y = ig, eg, i (site central) ou m (site distant) Lorsque PCx;y = VRAI, il y a un état de précongestion et donc il est nécessaire de réguler les flux et d'allouer la bande passante. Cette bande passante disponible est de valeur BWx;y et la marge relative de sécurité applicable est Ms. Le nombre de sessions actives pour la classe K est Sk;x;y. Différentes politiques d'allocation de la bande passante sont possibles. A titre d'exemple un dispositif d'allocation par priorité relative attribuera à chaque session une part BWs de la bande passante BWx;y disponible (moins la marge) proportionnellement à un poids Pk attribut de la classe k et à l'activité globale sur le point de congestion, par exemple avec la formule : BWs = BWx;y * (1- Ms) * Pk * 1/Zk (Pk * Sk;x;y) En fonction de la politique d'allocation de bande passante retenue, chaque équipement actif 30 de site central génère les règles de gestion (par session, par groupe de session, ...) correspondant à chaque point de congestion potentielle. Selon une caractéristique fondamentale de l'invention . - la détection des états de précongestion sur les sites distants 14 ne disposant pas d'équipement actif utilise une image du trafic de ce site qui est reconstituée à l'identique par chaque équipement actif 30 de site central 12 ; - l'allocation de la bande passante concernant ces sites distants 14 est calculée par chaque équipement actif 30 de site central 12 en partant de l'image de la totalité du trafic, bien que seule une partie de ce trafic soit issue ou en provenance de ce site central 12. Ceci permet la réalisation de la boucle de contre-réaction comportant les opérations suivantes : allocation de bande passante, mesure de trafic, détection de précongestion et allocation de bande passante. Etape 6 -Conditionnement du trafic entrant et sortant par les sites centraux Cette étape consiste, pour chaque équipement actif 30 de site central 12, à appliquer l'allocation de la bande passante comme calculée à l'étape précédente, pour le trafic effectif dont il a la charge, c'est-à-dire en provenance ou à destination de ce site central 12. Le mécanisme de conditionnement doit avoir au moins les caractéristiques suivantes : être capable de réguler les flux issus du site central 12 et aussi les flux issus des sites distants 14 ; pouvoir fonctionner aux différents niveaux d'allocation de la bande passante (accès local, site distant 14, site central 12 à site distant 14). Différents mécanismes sont envisageables pour conditionner le trafic. Parmi ceux-ci, on peut citer le mécanisme appelé TCP rate control utilisable si les flux de données sont échangés par le protocole TCP/IP, la gestion de file d'attente, par exemple Class based queuing . Ce dernier mécanisme fonctionne pour tout type de flux dans le sens site Central 12 vers site Distant 14, et pour des flux de type TCP/IP dans le sens site Distant 14 vers site Central 12. La finesse de ces différents mécanismes est également variable. Préférentiellement, le procédé selon l'invention utilise une solution de conditionnement du trafic qui permet de réguler au niveau de la session unitaire. La figure 11 illustre l'enchaînement du mécanisme de conditionnement du trafic vu d'un site central 12. Pour un trafic du central Ci vers le réseau 10, cet enchaînement comporte les opérations suivantes . - conditionnement du trafic site central Ci vers réseau (étape 100). - conditionnement du trafic réseau vers chaque site distant Dm ; Dn ; ... (étape 102). - conditionnement du trafic site central Ci vers chaque site distant Dm ; Dn ; ... (étape 104). Pour un trafic du réseau vers le central Ci 20 10, cet enchaînement comporte les opérations suivantes . - conditionnement du trafic de chaque site distant Dm ; Dn ; vers le site central Ci (étape 106). - conditionnement du trafic de chaque site distant Dm ; Dn ; ... vers le réseau (étape 108). -conditionnement du réseau ver le site central Ci (étape 110). La méthode et le dispositif proposé permettent l'allocation de la bande passante à partir d'un petit nombre de sites centraux 12 munis 25 30 d'équipements actifs 30, tout en gérant des sites distants 14 (potentiellement en grand nombre), et particulièrement en cas de flux maillés. L'invention permet d'éviter la nécessité d'installer un équipement actif 30 sur chaque site distant 14
L'invention concerne un procédé de contrôle distant de la congestion de flux maillés échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N sites centraux Ci munis d'équipements de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm dépourvus de tels équipements.Selon l'invention, lesdits équipements actifs de sites centraux Ci échangent entre eux des informations destinées spécifiquement à la gestion des flux échangés entre chacun des sites centraux Ci et chacun des sites distants Dm.
1. Procédé de contrôle distant de la congestion de flux maillés échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N sites centraux Ci (12) munis d'équipements actifs de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm (14) dépourvus de tels équipements, procédé caractérisé en ce que lesdits sites centraux (12) échangent entre eux des informations destinées spécifiquement à la gestion des flux échangés entre chacun des sites centraux (12) et chacun des sites distants (14). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite gestion des flux comporte les étapes préalables suivantes : associer dynamiquement chaque site distant (14) à un sous-ensemble de sites centraux (12) en fonction du trafic réellement constaté, configurer automatiquement les équipements actifs des sites centraux (12) en fonction de ces regroupements dynamiques, - pour chaque site distant (14), coordonner les équipements actifs des sites centraux (12) de manière à gérer en temps réel le trafic à destination ou en provenance des mêmes sites centraux vers/de ce site distant (14). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : a) établir une matrice de trafic dynamique indiquant, pour chaque site distant (14), le groupe de30sites centraux (12) échangeant des données avec ce site distant (14) pendant une période d'observation donnée, b) échanger entre les différents sites centraux (12) de chaque groupe des informations minimales sur le trafic temps réel avec chacun desdits sites distants (14), c) définir à partir des informations échangées à l'étape b) une image locale indiquant l'état de précongestion pour le trafic de chaque site distant (14), d) calculer des règles de gestion du trafic de (respectivement vers) chaque site distant (14) en fonction de l'image définie à l'étape c). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que, pour chaque site distant (14) et pour chaque session d'échange de données de (respectivement vers) ce site distant (14), l'étape d) est exécutée localement dans chaque site central (12) et comporte les étapes suivantes : - détecter des précongestions proches de la capacité maximale d'échange de (respectivement vers) ce site, - répartir les ressources de transmission entre les différentes sessions en fonction des états de précongestion détectée, de la nature et du nombre de ces sessions. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'exécution de l'étape a) est distribuée entre les équipements actifs de gestion deflux (30) des différents sites centraux (12) de sorte que chaque site central Ck: - détermine une liste de sites distants Dm avec lesquels il a échangé de l'information pendant la période d'observation, - échange périodiquement ladite liste avec tous les autres sites centraux Ci, -constitue une base {Mim} d'information qui est la matrice sur l'ensemble des sites centraux Ci et des sites distants Dm, - déduit, pour chaque site distant n, les sites centraux (Ckn) avec lesquels le site distant a échangé des informations pendant la durée d'observation considérée. 6. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape a) est exécutée périodiquement durant une première boucle de traitement ayant une durée adaptée pour établir une matrice de trafic agrégée tenant compte de la superposition de tous les types trafics pendant ladite période. 7. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les étapes b) et c) sont exécutées périodiquement durant une deuxième boucle de traitement ayant une durée adaptée pour établir une matrice du trafic en temps réel de manière à détecter en temps réel les différents états de congestion. 8. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape d) est exécutéepériodiquement durant une troisième boucle de traitement ayant une durée très courte par rapport aux durées d'exécution des première et deuxième boucles de traitement de manière à réguler en temps réel le trafic en fonction du type et de la quantité de flux échangés entre les sites centraux (12) et les sites distants (14). 9. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'exécution de l'étape a) est gérée par un équipement de gestion centrale de la manière suivante : - Chaque équipement actif (30) de chaque site central (12) effectue une mesure d'activité pour le trafic entre lui-même et chaque site distant (14), pour les deux sens de communication. l'équipement de gestion centralisée relève périodiquement les informations de trafic sur les équipements actifs de chaque site central (12), - l'équipement de gestion centralisée en déduit pour chaque site distant (14) la liste des sites centraux (12) avec lesquels il échange des informations, l'équipement de gestion centralisée 25 communique à l'équipement actif (30) de chaque site central (12) lesdites listes. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le nombre N de sites 30 centraux Ci est petit par rapport au nombre M de sites distants Dm. 11. Dispositif de contrôle distant de la congestion de flux maillés échangés dans un réseau de télécommunication en mode paquet entre un nombre N sites centraux Ci munis d'équipements actifs de gestion de flux et un nombre M de sites distants Dm ne comportant pas de tels équipements, dispositif caractérisé en ce comporte : - des moyens pour établir une matrice de trafic indiquant, pour chaque site distant (14), le groupe de sites centraux (12) échangeant des données avec ce site distant (14) pendant une période d'observation donnée, - des moyens pour échanger entre les différents sites centraux (12) de chaque groupe des informations minimales sur le trafic temps réel avec chacun desdits sites distants (14), - des moyens pour définir à partir des informations échangées à l'étape b) une image locale indiquant l'état de congestion au niveau de chaque site distant (14), - des moyens pour calculer et appliquer des règles de gestion du trafic de (respectivement vers) chaque site distant (14) en fonction de l'image définie à l'étape c). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens pour établir une matrice de trafic sont agencés dans chaque site central (12). 13. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que lesdits moyens pour établir une matrice de trafic sont agencés dans un équipement de gestion centrale agencé dans le réseau (10).
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/26,H04L 12/56
FR2896619
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN SUBSTRAT COMPOSITE A PROPRIETES ELECTRIQUES AMELIOREES
20,070,727
La présente invention concerne un procédé de fabrication, à basse température, d'un substrat dit "hybride" ou "composite", du type comprenant au moins une couche d'isolant, enterrée, c'est-à-dire intercalée, entre un substrat support et une couche active de matériau semi-conducteur, issue d'un substrat source. Plus précisément, l'invention concerne un procédé permettant d'obtenir un substrat composite tel que précité, dont les propriétés électriques sont sensiblement améliorées. Ce substrat est utilisé dans les domaines de l'optique, l'électronique et l'optoélectronique. Dans la suite de la description et des revendications, le terme "isolant" désigne un matériau électriquement isolant, présentant éventuellement une permittivité diélectrique élevée. Par ailleurs, les substrats composites visés par le procédé conforme à l'invention sont tous caractérisés par le fait qu'ils ne peuvent subir, sans dommages, de traitement thermique à haute température. Ils peuvent être subdivisés en deux groupes. Le premier groupe comprend les substrats composites, pour lesquels au moins l'un des substrats entre le substrat donneur et le substrat receveur ne peut être exposé à une température dite "élevée", voire même à haute température. On peut distinguer plusieurs types de ces substrats donneurs ou receveurs : a) ceux comprenant des éléments susceptibles de diffuser : La température "élevée" est alors la température à partir de laquelle la diffusion de cet élément devient dommageable. C'est le cas des substrats comprenant : - des profils de dopage (en bore ou en arsenic, par exemple), - des couches métalliques enterrées (plan de masse, grilles enterrées), ou - des empilements de couches semi-conductrices ayant des interfaces 30 abruptes que l'on souhaite préserver (silicium (Si) sur silicium germanium (SiGe), ou silicium (Si) sur germanium (Ge)). b) ceux qui sont instables ou liquides à haute température : - le germanium, par exemple, dont la température de fusion est d'environ 900 C et que l'on ne peut soumettre à des températures supérieures à 750 C, voire même supérieures à 600 C, les substrats comprenant des couches dont on souhaite préserver l'état de contrainte (relaxé, ou contraint en tension ou en compression) et qui pourraient être perturbées si le substrat était exposé à une haute température. Le second groupe comprend les substrats composites qui ne peuvent être exposés à une température élevée après collage du substrat source sur le substrat support : a) soit à cause des différences de coefficients de dilatation thermique entre ces deux matériaux. C'est le cas notamment des substrats du type "silicium sur quartz", connus sous l'acronyme "SOQ". b) soit lorsque l'on veut éviter la diffusion d'éléments d'un substrat 15 vers un autre. Les propriétés électriques que le procédé conforme à l'invention vise à améliorer sont plus précisément : - La densité de charges (connue sous l'abréviation "Q box" en anglais) dans la couche enterrée isolante. On cherche à obtenir une valeur inférieure 20 à 5.101 charges par cm2. - La tension de claquage, c'est-à-dire la tension à partir de laquelle la résistivité de l'isolant chute fortement. On cherche à obtenir des valeurs maximales. A titre d'exemple, pour une couche enterrée d'oxyde de silicium, on cherche de préférence à obtenir une valeur le plus proche de 10 MV/cm. 25 - La mobilité des trous et/ou des électrons dans la couche active. A titre d'exemple illustratif, il serait souhaitable d'obtenir une mobilité électronique supérieure à 500 cm2.V-1.s-1, dans du silicium dopé en bore avec une concentration de l'ordre de 1015at/cm3. - La valeur de "DIT", d'après la terminologie anglaise de "interface 30 trap density", qui désigne la densité de pièges au niveau d'une interface entre deux couches. Dans le cadre de la présente invention, on cherche principalement à améliorer les valeurs de DIT, au niveau de l'interface entre la couche d'isolant enterrée et la couche active et éventuellement en plus, la valeur de DIT à l'interface entre la couche d'isolant et une couche voisine. 35 Dans la suite de la description, on se focalise sur les valeurs de DIT, parce que c'est l'un des principaux paramètres sur lequel les étapes de formation du substrat conformes à l'invention ont une influence. De plus, ce paramètre à une incidence sur la mobilité. Toutefois, l'invention vise bien de manière générale à améliorer les performances électriques du substrat final. Les pièges ont la capacité de retenir ou de libérer des porteurs de charge au niveau des interfaces. Ils ont un impact extrêmement néfaste sur les propriétés électriques des futurs composants électroniques qui seront réalisés sur le substrat composite. La densité de pièges au niveau d'une interface, ci-après dénommée à des fins de simplification, la "valeur de DIT", s'exprime en nombre de pièges/eV.cm2. Plus la valeur de DIT est élevée et plus les propriétés électriques du substrat sont mauvaises. A titre d'exemple, une valeur de 1012 .eV-'.cm 2 est une valeur élevée qui correspond à de mauvaises propriétés électriques du substrat. Actuellement, les meilleures valeurs de DIT obtenues sont de l'ordre de 1010 .eV-'.cm-2, pour les interfaces entre des oxydes de très bonne qualité, dits "oxydes de grille" et leur support. On trouve de tels oxydes, par exemple, dans les transistors, les mémoires, les capacités et autres types de composants formant des circuits intégrés. Les figures 1A à 1E jointes illustrent les différentes étapes de l'un des modes de fabrication d'un substrat de type SOI, connu de l'état de la technique. Comme représenté sur les figures lA et 1B, ce procédé consiste à oxyder un substrat source Sou, de façon à former à sa surface une couche d'oxyde Oxy, puis à y effectuer une implantation d'espèces atomiques, de façon à délimiter une couche active Cact. La couche d'oxyde est généralement assez épaisse, de l'ordre de 150 nm. Après collage sur un substrat support Sup (figure 1C) et détachement du reste du substrat source Sou, on obtient un substrat composite comprenant une couche d'oxyde Oxy, intercalée entre un support et une couche active et qui présente avec chacun d'eux, une interface de contact, respectivement Il et I2, (figure ID). Enfin, on peut former sur la surface supérieure du substrat composite ainsi obtenu, une couche destinée à protéger cette surface, lors des traitements thermiques de finition du substrat. Le substrat est ainsi recouvert d'une couche protectrice Cpr et il existe une interface I3 entre cette couche protectrice Cpr et la couche active Cact. 4 On connaît déjà d'après l'état de la technique, des procédés permettant d'améliorer, c'est-à-dire d'abaisser, les valeurs de DIT, au niveau de certaines interfaces d'un substrat composite. L'un d'entre eux, connu sous l'acronyme "FGA", d'après la terminologie anglaise de "Forming Gas Anneal", consiste à effectuer un traitement thermique de réparation /guérison des interfaces à basse température, de l'ordre de 450 C, dans une atmosphère contenant de l'hydrogène et un gaz neutre. Toutefois, lorsqu'un tel procédé est réalisé à 450 C, son effet sur l'amélioration de la valeur de DIT s'exerce uniquement sur l'interface I3 entre la couche protectrice Cpr et la couche active Cact et non sur les interfaces Il et I2, ou seulement très faiblement. En effet, ce procédé de traitement FGA perd de son efficacité à chaque interface rencontrée. Il est donc relativement inefficace sur les interfaces profondes. Une autre possibilité consiste à effectuer un traitement thermique de recuit à une haute température, c'est-à-dire supérieure à 900 C, voire supérieure à 1000 C. Un tel traitement permet d'améliorer la valeur de DIT à l'interface I2, mais ne peut être appliqué à un certain nombre de substrats, comme exposé précédemment. Il en est ainsi de certaines structures formées par collage, ou des substrats composites contenant des matériaux instables à haute température, tels que par exemple le germanium (Ge) ou le silicium contraint (sSi, d'après l'anglais "strained silicon"). C'est également le cas des substrats formés de plusieurs matériaux présentant des différences significatives de coefficient de dilatation thermique (silicium sur quartz par exemple) ou de substrats contenant des éléments dont on veut éviter la diffusion, par exemple des profils de dopants ou une structure incluant un plan de masse métallique. Il n'est donc pas possible d'appliquer à ce type de structures, les traitements d'amélioration du DIT utilisant la haute température. De plus, il est également nécessaire d'utiliser pour leur fabrication, des techniques de collage qui ne nécessitent pas de traitement thermique à haute température. On connaît ainsi d'après l'article de Suni et al, "Effect of plasma activation on hydrophilic bonding of Si and SiO2", Electrochemical Society Proceedings Volume, 2001-27, pp 22-30, une solution qui consiste à faire précéder l'étape de mise en contact intime des surfaces à coller, par une étape d'activation plasma d'au moins l'une des surfaces à coller, à savoir celle du support Sup et/ou de la source Sou. On obtient alors une énergie de collage élevée, voisine d'l J/m2, à l'interface Il, et ce, même après un recuit à 200 C pendant 1 heure seulement. 5 Cependant, l'activation par plasma a pour effet de détériorer de manière assez significative, les caractéristiques électriques de l'interface Il et notamment ses valeurs de DIT. On pourra se reporter à ce sujet à l'article de K. Schjôlberg-Henriksen et al., "Oxide charges induced by plasma activation for wafer bonding", Sensors and Actuators A 102 (2002) 99-105, qui montre l'effet négatif de l'activation par plasma sur les propriétés électriques des substrats. Toutefois, cet article montre également qu'il est possible de corriger les effets néfastes de l'activation plasma sur les propriétés électriques des substrats, par un traitement ultérieur de recuit de type "FGA". Cet article montre que pour un oxyde de bonne qualité, réalisé sur un substrat de silicium, la valeur de DIT est de l'ordre de quelques 1010. eV-1.cm 2 après l'activation plasma, mais que malheureusement les forces de collage après le traitement "FGA" sont diminuées de plus de 50%. Or, il est également important d'obtenir un collage fort dans une structure composite, lorsque l'on envisage ultérieurement un amincissement de l'une des couches le constituant, pour éviter les problèmes de zones non transférées. L'invention a pour but de résoudre les inconvénients précités de l'état de la technique. Elle a plus précisément pour but de fournir un procédé d'obtention d'un substrat composite comprenant une couche d'isolant enterrée, cette dernière présentant de bonnes propriétés électriques principalement au niveau de l'interface avec la couche active qu'elle supporte. Ce procédé s'applique plus particulièrement aux substrats composites dont au moins une couche ne supporte pas les traitements thermiques à température élevée, voisine de 400 à 500 C, voire même à haute température, c'est-à-dire supérieure ou égale à 900 C. Enfin, ce procédé doit également permettre d'obtenir un substrat composite dans lequel la couche active reportée adhère très fortement à la couche d'isolant sur laquelle elle repose. A cet effet, l'invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat composite, à propriétés électriques améliorées, du type comprenant au 6 moins une couche mince d'isolant, intercalée entre un premier substrat, dit "support" et une couche de matériau semi-conducteur, dite "couche active". Conformément à l'invention, ce procédé comprend, dans l'ordre qui suit, les étapes de : - formation ou dépôt d'une couche d'isolant sur un second substrat, dit "substrat source" et éventuellement d'une couche d'isolant sur ledit substrat support, - traitement thermique de guérison de ladite couche d'isolant et éventuellement de ladite couche d'isolant formée sur le substrat support, - activation par plasma d'au moins l'une des deux faces destinées à être collées l'une contre l'autre, parmi la face avant de la couche d'isolant du substrat source, et la face avant du substrat support ou la face avant de la couche d'isolant du substrat support, - collage par adhésion moléculaire dudit substrat support et dudit 15 substrat source l'un contre l'autre, de façon que ladite couche d'isolant soit située entre ledit substrat support et ledit substrat source, - retrait d'une partie, dite "arrière", dudit substrat source, de façon à ne conserver qu'une épaisseur de matériau constituant ladite couche active et à obtenir ledit substrat composite. 20 Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de l'invention, prises seules ou en combinaison : - le traitement thermique de guérison comprend un traitement de type FGA, réalisé par recuit sous une atmosphère de gaz neutre et hydrogène, à une température comprise entre 400 et 600 C, pendant une durée comprise entre environ 25 trente minutes et deux heures ; - le traitement thermique de guérison comprend un traitement thermique à une température supérieure à 900 C, sous une atmosphère de gaz neutre, en présence éventuelle d'oxygène, pendant environ 30 minutes à 1 heure ; - le traitement thermique de guérison comprend un traitement 30 thermique de type RTA mis en oeuvre pendant quelques secondes à quelques minutes environ ; - le traitement d'activation plasma consiste à introduire le substrat à traiter à l'intérieur d'une enceinte d'activation et à l'y exposer pendant 5 à 60 secondes environ, à un plasma formé à partir d'un gaz pur, choisi parmi l'oxygène 35 (02), l'azote (N2), l'argon (Ar) et l'hélium (He) ou un mélange de ces gaz, ce gaz étant introduit dans l'enceinte selon un débit compris entre 10 et 1000 sccm, la 7 pression régnant à l'intérieur de l'enceinte étant comprise entre 10 et 200 mTorr, le plasma étant initié puis entretenu par l'application d'une puissance de radiofréquence comprise entre 100 et 3000 W ; - la couche d'isolant est un oxyde ; la couche d'isolant est un matériau diélectrique à forte permittivité ; - le matériau diélectrique à forte permittivité est choisi parmi le groupe comprenant le dioxyde de hafnium (HfO2), l'oxyde d'yttrium (Y2O3) ; le trioxyde de strontium et de titane (SrTiO3), l'alumine (Al203), le dioxyde de zirconium (Zr(D2), le pentoxyde de tantale (Ta2O5), le dioxyde de titane (TiO2), leurs nitrures et leurs siliciures ; - le retrait de la partie arrière du substrat source est effectué par meulage et/ou polissage ; - le procédé comprend la formation d'une zone de fragilisation à l'intérieur du substrat source, avant l'étape d'activation par plasma et le retrait de la partie arrière du substrat source, par détachement le long de cette zone de fragilisation ; - la zone de fragilisation est obtenue par implantation d'espèces atomiques à l'intérieur du substrat source ; - ladite couche active est réalisée dans un matériau choisi parmi le silicium, le germanium et le silicium contraint ; - le procédé comprend une étape de dopage de tout ou partie de l'un des substrats source ou support. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de la description qui va maintenant en être faite, en référence aux dessins annexés, qui en représentent, à titre indicatif mais non limitatif, un mode de réalisation possible. Sur ces dessins : - les figures 1A à 1E sont des schémas représentant les différentes étapes de fabrication d'un substrat de type SOI, conformément à un mode de 30 réalisation connu de l'état de la technique, - les figures 2A à 2F sont des schémas représentant les différentes étapes du procédé de fabrication, conformes à un premier mode de réalisation de l'invention, - les figures 3A à 3G sont des schémas représentant des variantes de 35 réalisation du procédé précité. 8 Les différentes étapes du procédé de fabrication d'un substrat composite conforme à l'invention vont maintenant être décrites succinctement en faisant référence à la figure 2. En se reportant à la figure 2A, on peut voir que le procédé utilise un 5 premier substrat 1, dit "substrat support" et un second substrat 2, dit "substrat source". Les faces supérieures des substrats support 1 et source 2 portent respectivement les références numériques 10 et 20. Comme représenté sur la figure 2B, on forme ou l'on dépose ensuite 10 une couche d'isolant, au moins sur le substrat source 2 et éventuellement sur le substrat support 1. La couche d'isolant présente sur le substrat support 1 porte la référence 31 et celle présente sur le substrat source 2, la référence 32. Les surfaces libres ou faces avant des couches d'isolant 31, 32 15 portent respectivement les références numériques 310 et 320. L'interface entre la couche d'isolant 31 et le substrat support 1 porte la référence numérique 311 et celle entre les couches 32 et 2, la référence 321. Comme cela apparaît mieux sur la figure 2C, on procède ensuite à un traitement thermique du substrat source 2 recouvert de la couche d'isolant 32, afin 20 de "guérir" cette couche 32, c'est-à-dire d'améliorer ses caractéristiques électriques et celles de l'interface 321. Dans la suite de la description et des revendications, ce traitement sera dénommé "traitement thermique de guérison". Si la couche d'isolant 31 est présente sur le substrat support 1, elle peut éventuellement subir également un traitement thermique de guérison. 25 La figure 2D illustre l'étape d'activation par plasma qui est effectuée sur au moins l'une des deux faces destinées à être collées l'une contre l'autre, c'est-à-dire sur au moins l'une des faces 320, 310 ou 10 (en l'absence de couche d'isolant 31). On procède ensuite au collage par adhésion moléculaire des deux 30 substrats 1 et 2, de façon que leurs faces avant 10, 20 soient en regard l'une de l'autre (voir figure 2E). L'interface de collage porte la référence 5. Enfin, on procède au retrait d'une partie, dite "arrière" du substrat source 2, de façon à ne conserver qu'une épaisseur de ce matériau, qui constitue une couche active 21, dans le substrat composite final, référencé 4 (voir figure 2F). 35 Les différentes étapes du procédé et les matériaux choisis vont maintenant être décrits plus en détail. 9 Dans le substrat composite 4, le substrat 1 joue un rôle de support mécanique, comme c'est le cas habituellement dans l'état de la technique. De plus, il est même possible que ce substrat support 1 contienne des éléments qui seront constitutifs des composants électroniques finaux (comme par exemple des électrodes, un plan de masse, un canal...). Le substrat support 1 est avantageusement réalisé en matériau semi-conducteur. La couche active 21 du substrat composite 4 est issue du substrat source 2, comme cela sera décrit ultérieurement., Ce substrat source 2 est également 10 en matériau semi-conducteur. A titre d'exemple purement illustratif, on citera ci-après différents exemples de matériaux susceptibles d'être utilisés comme substrats 1 et 2 : - substrat support 1 : silicium (Si), carbure de silicium (SiC), germanium (Ge), couche épitaxiée quelconque, par exemple une couche de 15 germanium (Ge), de silicium germanium (SiGe), ou de nitrure de gallium (GaN) sur un substrat de silicium, voire même une couche de silicium contraint. - substrat source 2 : silicium (Si), germanium (Ge), carbure de silicium (SiC), nitrure de gallium (GaN), silicium germanium (SiGe), arséniure de gallium (AsGa) ou phosphure d'indium (InP). 20 On notera que les substrats 1 et 2 peuvent également être multicouches. L'invention s'applique plus particulièrement à la réalisation de substrats composites dont l'une des couches de matériau ne supporte pas les traitements thermiques à températures élevées ou hautes. On pourra citer comme 25 exemples de matériaux susceptibles d'être un constituant des substrats 1 ou 2, les matériaux suivants : silicium contraint, germanium, couche métallique ou dopée, couches contigües de semi-conducteurs susceptibles de diffuser l'une dans l'autre. Les couches d'isolant 31, 32 sont choisies, par exemple, parmi des couches d'oxyde ou de nitrure, telles que de l'oxyde de silicium (SiO2) ou du nitrure 30 de silicium (Si3N4) ; de l'oxynitrure de germanium (GeXOyNZ) ; du nitrure d'aluminium (A1N) ; ; des matériaux diélectriques à forte permittivité ( high k selon la terminologie anglaise), tels que par exemple, du dioxyde de hafnium (HfO2), de l'oxyde d'yttrium (Y2O3) ; du trioxyde de strontium et de titane (SrTiO3) ; de l'alumine (Al2O3), du dioxyde de zirconium (ZrO2), du pentoxyde de 35 tantale (Ta205), du dioxyde de titane (TiO2), leurs nitrures et leurs siliciures. 2896619 lo La nature de chaque couche d'isolant 31 ou 32 sera choisie en fonction de la nature des matériaux utilisés pour le substrat support 1 et le substrat source 2. De plus, l'isolant 32 sera choisi de manière à optimiser les performances électriques de l'interface 321. 5 A titre d'exemple, pour réaliser un substrat final 4 du type GeOI (germanium sur isolant), on pourra former une couche fine de SiO2 sur le substrat support en silicium et une couche de Hf02 sur le substrat source en germanium. De préférence, les isolants 31, 32 sont d'excellente qualité, en ce qui concerne leurs propriétés électriques. Plus précisément, l'isolant 32 présente des valeurs de DIT au niveau de l'interface 321 les plus faibles possibles. A titre d'exemple illustratif, lorsque les couches 1 et 2 sont en silicium et que les couches d'isolant 31, 32 sont en dioxyde de silicium, les valeurs de DIT au niveau de l'interface 321 sont inférieures ou égales à 1011 .eV-1.cm 2, voire même inférieures ou égales à quelques 1010 .eV-1.cm 2. Ainsi, lorsque l'isolant est un oxyde, il est formé avec toutes les précautions prises pour former les oxydes de qualité optimale, comme par exemple les oxydes de grille. On pourra se référer, à ce sujet, à l'article de Green et al. "Ultrathin 4nm) SiO2 and Si-O-N gate dielectric layers for silicon microelectronics: Understanding the processing, structure, and physical and electrical limits", Journal of Applied Physics, volume 90, n 5, 1 septembre 2001, pages 2086 et suivantes. Les surfaces des substrats 1 et 2, sur lesquelles l'oxyde sera formé, sont préparées par un nettoyage approfondi, par exemple à l'aide d'un traitement dans un bain chimique dénommé "RCA", afin d'éviter toute contamination. Le traitement "RCA" consiste à traiter les surfaces, successivement avec : - un premier bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC1" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 1" qui signifie "solution de nettoyage standard 1"), et qui comprend un mélange d'hydroxyde d'ammonium (NH4OH), de peroxyde d'hydrogène (H202) et d'eau déionisée, - un second bain d'une solution connue sous l'acronyme "SC2" (d'après la terminologie anglo-saxonne de "Standard Clean 2" qui signifie "solution de nettoyage standard 2"), et qui comprend un mélange d'acide chlorhydrique (HCl), de peroxyde d'hydrogène (H2O2) et d'eau déionisée. Les oxydes sont ensuite obtenus par un traitement thermique d'oxydation, respectivement du substrat support 1 et/ou du substrat source 2. 11 Les couches d'isolants 31, 32 peuvent également être obtenues par dépôt chimique en phase vapeur à basse pression (LPCVD), ou par un procédé de dépôt de couches atomiques, connu sous l'acronyme ALD ("atomic layer deposition" en anglais). Traitement thermique de guérison : Ce traitement de guérison peut être effectué de plusieurs façons, comme représenté sur la figure 2C Une première possibilité consiste à effectuer un recuit thermique de type "FGA" ("Forming Gaz Anneal''). De préférence, ce traitement FGA est réalisé sous une atmosphère de gaz neutre et d'hydrogène, à une température comprise entre 400 et 600 C, de préférence voisine de 450 C, pendant une durée comprise entre trente minutes et deux heures environ, de préférence environ 90 minutes. Ce traitement est effectué par exemple, dans un four tubulaire à 15 atmosphère contrôlée. La couche d'isolant qui subit un tel traitement présente ainsi des valeurs de "DIT" relativement faibles, au niveau de l'interface avec le substrat sur lequel elle a été formée. Les valeurs de "DIT" atteintes sont inférieures à 1011 .eV-1.cm 2, 20 voire même inférieures à quelques 1010 .eV-1.cm2. Une seconde possibilité consiste à effectuer un recuit thermique à haute température, c'est-à-dire à une température supérieure à 900 C, voire même 1100 C, sous une atmosphère de gaz neutre (par exemple de l'argon) ou de gaz neutre et d'oxygène, pendant environ 30 minutes à 1 heure. Ce traitement est 25 effectué par exemple, dans un four tubulaire à atmosphère contrôlée. Cette seconde possibilité n'est bien sûr utilisée que si l'un des deux substrats peut supporter de telles températures et ce traitement n'est appliqué qu'au substrat, éventuellement recouvert d'une couche d'isolant, qui peut le supporter. Ce traitement à haute température peut éventuellement être réalisé en 30 complément du traitement FGA, et préférentiellement avant celui-ci. Enfin, on notera que selon une variante, les deux types de recuit thermique précités peuvent être mis en oeuvre dans un équipement de recuit rapide (procédé connus sous l'acronyme "RTA", d'après la terminologie anglaise de "Rapid Thermal Annealing". Le procédé de recuit de guérison dure alors entre quelques 35 secondes et quelques minutes environ, typiquement 30 secondes. 12 Traitement d'activation plasma : Le traitement d'activation plasma (figure 2D) est effectué dans des conditions qui préservent les caractéristiques électriques et notamment les valeurs de DIT de l'interface entre la couche d'isolant et la couche voisine, (lorsqu'une telle interface existe). En effet, ces valeurs ont déjà été abaissées (et donc améliorées) à l'issue du traitement précédent de guérison. L"'activation plasma" d'une surface se définit comme l'exposition de cette surface à un plasma, ceci pouvant se faire notamment dans une enceinte sous vide ou à pression atmosphérique. Cette activation est réalisée en contrôlant divers paramètres d'exposition, tels que la nature, le débit ou la pression du gaz alimentant l'enceinte à l'intérieur de laquelle est réalisée l'activation, ainsi que la puissance appliquée. Dans le cadre de l'invention, le substrat recouvert de la couche d'isolant à activer est introduit dans l'enceinte, puis on envoie à l'intérieur de celle- ci, un gaz pur, typiquement de l'oxygène (02), éventuellement de l'azote (N2), de l'argon (Ar) ou de l'hélium (He) ou encore un mélange de ces gaz, tel que oxygène et hélium, oxygène et argon ou hélium et azote, par exemple, à partir desquels sera généré le plasma, dès l'application de la puissance. Le débit du gaz utilisé est fonction du volume de l'enceinte 20 d'activation et de la taille du substrat. De préférence, le gaz est envoyé avec un débit compris entre 10 et 1000 sccm (centimètre cube standard par minute, d'après la terminologie anglaise de "standard cubic centimeter per minute"). A titre d'exemple, on utilise typiquement un débit de 75 sccm pour un substrat de 200 mm de diamètre et de 200 sccm pour 25 un substrat de 300 mm de diamètre. La pression régnant dans l'enceinte lors du traitement plasma est contrôlée, pour se situer dans la gamme de 10 à 200 mTorr, typiquement voisine de 50 mTorr, (1 rnTorr étant égal à 1,33.10-1 Pa). Le plasma est initié puis entretenu par l'application d'un puissance de 30 RF (radiofréquence) comprise entre 100 et 2000 W, de préférence voisine de 250 W dans le cas de substrats de 200 mm de diamètre et comprise entre 100 et 3000 W, de préférence voisine de 500 W dans le cas de substrats de 300 mm de diamètre. La surface de la face à coller estalors exposée au plasma pendant 5 à 60 secondes environ, de préférence 10 à 30 secondes. 35 Il convient également de limiter au strict nécessaire, la durée d'exposition au traitement par plasma. De préférence, celle-ci est inférieure à une minute, ou mieux encore inférieure à 30 secondes. Une exposition prolongée risquerait d'occasionner une accumulation de charges électriques dans l'isolant et une augmentation de la densité de charge de l'isolant (QBOX en anglais), ce qui va à l'encontre de l'amélioration des performances électriques exposées dans l'introduction. Retrait de la partie arrière du substrat source : Ce retrait peut s'effectuer par exemple par meulage et/ou polissage. Une variante de réalisation du retrait de cette partie arrière consiste à utiliser la formation d'une zone de fragilisation. Cette variante est illustrée sur les figures 3A à 3G, sur lesquelles les éléments identiques à ceux décrits précédemment portent les mêmes références numériques. La zone de fragilisation 22 formée à l'intérieur du substrat source 2 délimite la couche active 21 d'une partie arrière 23. La zone 22 peut être formée par une zone poreuse, voir à ce sujet l'article de K. Sakaguchi et al., "Eltran by splitting porous Si layers", the ElectroChemical Society, Inc PV99-3, Silicon-on-insulator technology and devices, P.L.Hemment, pp 117-121. La zone 22 est toutefois avantageusement formée par implantation 20 d'espèces atomiques légères, de préférence des ions hydrogène et/ou d'hélium, afin de ne pas détériorer l'oxyde 32, (voir figure 3C). Pour les modalités de l'implantation, on pourra se référer à l'article de C. Maleville et C. Mazuré, "Smart CutTM technology: from 300 nm ultrathin SOI production to advanced engineered substrates", Solid-State Electronics 48 (2004) 25 1055-1063, qui décrit le procédé Smart Cut TM utilisé ici. Lorsque l'on utilise l'implantation d'espèces atomiques, celle-ci est réalisée après le traitement thermique de guérison de la figure 3B. L'étape de détachement de la partie arrière 23, le long de la zone 22 consiste en l'application de contraintes d'origine thermique ou mécanique, par 30 exemple un traitement de recuit ou l'introduction d'une lame au niveau de ladite zone de fragilisation 22. Deux exemples particuliers de réalisation vont maintenant être décrits. Exemple 1 : réalisation d'un substrat dont la couche active comporte 35 un plan de masse, (connu sous l'acronyme "GP-SOI", d'après la terminologie anglaise de "ground plane silicon on insulator") 14 Cet exemple va être décrit en faisant référence aux figures 3A à 3G. Un substrat support 1 en silicium est recouvert d'un dépôt d'une mince couche 60 de silicium d'environ 1 m, fortement dopée en bore, (voir figures 3A et 3B), pour y définir le plan de masse. Cette couche fortement dopée présente une face avant à coller 600, (voir figure 3C). On lui fait subir un polissage ou un lissage pour diminuer la rugosité de ladite surface 600 et la ramener à des valeurs compatibles avec le collage. Comme représenté sur la figure 3D, le substrat support 1 recouvert de la coupe dopée 60 est ensuite soumis à un traitement de recuit thermique haute température (RTA), typiquement à 1050 C pendant environ 10 secondes. Par ailleurs, on utilise un substrat source 2 en silicium, oxydé par oxydation sèche, de façon à le recouvrir d'une couche 32 de SiO2 d'environ 50 nanomètres (50 nm). La couche 32 est ensuite soumise à un traitement de guérison du type FGA, à 450 C, pendant environ 1 h 30, (voir figure 3B). L'oxyde 32 présente des valeurs de DIT de quelques 1010 eV-1. cm 2. Comme représenté sur la figure 3C, le substrat 2 subit une implantation d'ions hydrogène, selon une dose de 5,5. 1016 H+/cm2, et une énergie d'implantation de 37 keV, de façon à définir la zone de fragilisation 22. La surface libre 320 de la couche d'oxyde 32 est soumise à une activation plasma (figure 3E). Le substrat 2 faisant 300 mm de diamètre, on a utilisé les paramètres suivants : plasma d'oxygène, débit de 200 sccm, puissance de 500W, pression de 50 mTorr, pendant 30 secondes. Après collage par adhésion moléculaire (figure 3F) et détachement de la partie arrière du substrat source par traitement thermique au voisinage de 500 C pendant un temps court, on obtient le substrat composite représenté sur la figure 3G. On notera qu'on limite volontairement le traitement thermique post-collage, pour éviter toute diffusion du bore dans l'oxyde ou dans la couche active, ce qui risquerait d'amoindrir les performances électriques. Ce substrat composite présente des valeurs de DIT voisines de quelques 1010 eV-1. cm-2. 15 Exemple 2 : réalisation d'un substrat composite comprenant une couche active de silicium sur un empilement d'oxyde et de quartz. On utilise le même substrat source 2 que dans l'exemple 1 et on lui fait subir les mêmes traitements, à l'exception du traitement de guérison qui est effectué par un recuit haute température à 1100 C et de la formation de la zone de fragilisation effectuée par co-implantation d'hélium (1,5. 1016 He+/cm2) et d'hydrogène (1. 1016 H+/cm2). On utilise par ailleurs un substrat support 1 en quartz dont la face avant 10 est soumise à une activation plasma selon les mêmes paramètres que ceux 10 utilisés dans l'exemple 1 pour le substrat 2. Le substrat composite obtenu présente des valeurs de DIT au niveau de l'interface entre l'oxyde et le silicium de l'ordre de quelques 1010 eV-1. cm 2. Conformément à l'invention, le fait d'effectuer systématiquement le traitement de guérison, avant l'activation plasma, permet de ne pas réduire la valeur 15 de l'énergie de collage, tout en conservant des valeurs de "DIT" extrêmement faibles. Le collage est donc fort, l'amincissement du substrat source s'en trouve ultérieurement facilité
L'invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat composite (4), comprenant au moins une couche mince d'isolant (32), intercalée entre un substrat support (1), et une couche active de matériau semi-conducteur (21).Ce procédé est remarquable en ce qu'il comprend, dans l'ordre qui suit, les étapes de :- formation ou dépôt d'une couche d'isolant (32) sur un substrat source et éventuellement d'une couche d'isolant (31) sur ledit substrat support (1),- traitement thermique de guérison de ladite couche d'isolant (32) et éventuellement de ladite couche d'isolant (31) formée sur le substrat support (1),- activation par plasma d'au moins l'une des deux faces à coller,- collage par adhésion moléculaire des deux substrats, de façon que ladite couche d'isolant (32) soit située entre eux,- retrait d'une partie dudit substrat source, de façon à ne conserver qu'une épaisseur de matériau constituant ladite couche active (21).Ce procédé permet d'obtenir un substrat (4) à propriétés électriques améliorées.
1. Procédé de fabrication d'un substrat composite (4), à propriétés électriques améliorées, du type comprenant au moins une couche mince d'isolant (32), intercalée entre un premier substrat (1), dit "support" et une couche de matériau semi-conducteur (21), dite "couche active", caractérisé en ce qu'il comprend, dans l'ordre qui suit, les étapes de : -formation ou dépôt d'une couche d'isolant (32) sur un second substrat (2), dit "substrat source" et éventuellement d'une couche d'isolant (31) sur ledit substrat support (1), - traitement thermique de guérison de ladite couche d'isolant (32) et éventuellement de ladite couche d'isolant (31) formée sur le substrat support (1), - activation par plasma d'au moins l'une des deux faces destinées à être collées l'une contre l'autre, parmi la face avant (320) de la couche d'isolant (32) du substrat source (2), et la face avant (10) du substrat support (1) ou la face avant (310) de la couche d'isolant (31) du substrat support (1), - collage par adhésion moléculaire dudit substrat support (1) et dudit substrat source (2) l'un contre l'autre, de façon que ladite couche d'isolant (32) soit située entre ledit substrat support (1) et ledit substrat source (2), retrait d'une partie (23), dite "arrière", dudit substrat source (2), de façon à ne conserver qu'une épaisseur de matériau constituant ladite couche active 20 (21) et à obtenir ledit substrat composite (4). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le traitement thermique de guérison comprend un traitement de type FGA, réalisé par recuit sous une atmosphère de gaz neutre et hydrogène, à une température comprise entre 400 et 600 C, pendant une durée comprise entre environ trente minutes et 25 deux heures. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le traitement thermique de guérison comprend un traitement thermique à une température supérieure à 900 C, sous une atmosphère de gaz neutre, en présence éventuelle d'oxygène, pendant environ 30 minutes à 1 heure. 30 4. Procédé selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le traitement thermique de guérison comprend un traitement thermique de type RTA mis en oeuvre pendant quelques secondes à quelques minutes environ. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le traitement d'activation plasma consiste à introduire le substrat à traiter à l'intérieur d'une enceinte d'activation et à l'y exposer pendant 5 à 60 secondes environ, à un plasma formé à partir d'un gaz pur, choisi parmi l'oxygène (02), l'azote (N2), l'argon (Ar) et l'hélium (He) ou un mélange de ces gaz, ce gaz étant introduit dans l'enceinte selon un débit compris entre 10 et 1000 sccm, la pression régnant à l'intérieur de l'enceinte étant comprise entre 10 et 200 mTorr, le plasma étant initié puis entretenu par l'application d'une puissance de radiofréquence comprise entre 100 et 3000 W. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche d'isolant (31, 32) est un oxyde. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la couche d'isolant (31, 32) est un matériau diélectrique à forte permittivité. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le matériau diélectrique à forte permittivité est choisi parmi le groupe comprenant le dioxyde de hafnium (HfO2), l'oxyde d'yttrium (Y2O3) ; le trioxyde de strontium et de titane (SrTiO3), l'alumine (Al203), le dioxyde de zirconium (ZrO2), le pentoxyde de tantale (Ta2O5), le dioxyde de titane (TiO2), leurs nitrures et leurs siliciures. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le retrait de la partie arrière (23) du substrat source (2) est effectué par meulage et/ou polissage. 10. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend la formation d'une zone de fragilisation (22) à l'intérieur du substrat source (2), avant l'étape d'activation par plasma et le retrait de la partie arrière (23) du substrat source (2), par détachement le long de cette zone de fragilisation (22). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la zone de fragilisation (22) est obtenue par implantation d'espèces atomiques à l'intérieur du substrat source (2). 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en 30 ce que ladite couche active (21) est réalisée dans un matériau choisi parmi le silicium, le germanium et le silicium contraint. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de dopage de tout ou partie de l'un des substrats source (2) ou support (1).
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/762,H01L 21/324
FR2892598
A1
ELEMENT DE TUNNEL DE JARDIN
20,070,504
La présente invention concerne un ou tunnel de jardin. Un tunnel de jardin est une serre de taille réduite permettant de tirer parti de l'effet de serre pour accélérer la croissance de plantations. Un tel tunnel peut prendre des formes variées, notamment allongée mais également en forme de cloche arrondie, carrée ou toute autre forme adaptée à une utilisation particulière. Le terme tunnel désigne donc dans la suite une serre de taille réduite pouvant prendre des formes variées. Un tel tunnel peut être réalisé en matériau translucide rigide, par exemple en matériau composite. Ce type de tunnel réalise l'effet de serre souhaité et permet, grâce à sa résistance, une utilisation pendant plusieurs années. Un tunnel de ce type est notamment décrit dans le document FR 2 857 561. Le tunnel décrit dans ce document est de type modulaire, comprenant un ensemble d'éléments assemblable, ces éléments présentant un profil tronconique permettant leur empilement, cet empilement facilitant leur stockage. La présente invention a pour but de présenter un tunnel offrant des dispositions alternatives pour faciliter le stockage des éléments. A cet effet, la présente invention concerne un élément de tunnel de jardin formant au moins partiellement une enceinte destinée à être plaquée sur le sol par un bord inférieur pour délimiter avec celui-ci un volume intérieur destiné à loger des plantations, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux parties formant paroi reliées par au moins une articulation permettant de replier les parties formant paroi. Le pliage du tunnel permet d'obtenir un encombrement réduit des éléments de tunnel lors de leur stockage. En particulier, lorsqu'un nombre peu important d'éléments est utilisé, le volume de stockage peut être inférieur au volume d'un élément déplié. Ce résultat ne peut être atteint avec les dispositions de stockage par empilement décrites dans l'art antérieur. Avantageusement, l'élément comporte au moins deux articulations. Selon un mode de réalisation, l'élément comporte une paroi supérieure et deux parois latérales, une articulation reliant la paroi supérieure à la première paroi latérale, et une seconde articulation reliant la paroi supérieure à la seconde paroi latérale. Avantageusement, les deux articulations sont décalées l'une par rapport à l'autre d'une distance différente par rapport à la paroi supérieure, de façon à pouvoir plier les deux parois latérales sensiblement parallèlement à la paroi supérieure. Selon un mode de réalisation, l'élément comprend au moins une butée permettant de limiter la course relative de parties formant paroi reliées par une articulation. Avantageusement, l'élément comporte une trappe permettant d'obturer une ouverture dans la paroi du tunnel. Ces dispositions permettent de faciliter l'accès aux plantations et de permettre une aération du tunnel. Selon un mode de réalisation, la trappe est munie d'un dispositif de blocage, permettant de bloquer la trappe dans au moins une position ménageant une ouverture partielle de l'ouverture. Avantageusement, le dispositif de blocage comporte des moyens de blocage de la trappe dans une pluralité de positions. Selon un mode de réalisation, le dispositif de blocage verrouille la trappe lorsque celle-ci est en position de fermeture de l'ouverture. La présente invention concerne également un tunnel comportant au 20 moins un élément tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant deux formes d'exécution de ce tunnel. La figure 1 est une vue en perspective d'un tunnel selon l'invention. 25 La figure 2 est une vue en perspective d'un élément du tunnel de figure 1. La figure 3 est une vue en perspective d'un élément du tunnel de figure 1, les parois latérales du tunnel étant repliées. La figure 4 est une vue de détail, en perspective éclatée, d'une 30 articulation d'un élément du tunnel de figure 1 permettant son pliage. La figure 5 est une vue en perspective d'un autre tunnel selon l'invention, dans laquelle une trappe d'accès est ouverte. La figure 6 est une vue de détail en perspective d'un élément du tunnel de figure 1, montrant un organe de blocage d'une trappe d'accès monté 35 sur l'élément. La figure 7 est une en perspective d'un organe de blocage de trappe d'accès. Le tunnel 2 selon l'invention représenté sur les figures 1 à 8 forme une enceinte ouverte sur sa face inférieure. Cette enceinte est destinée à être plaquée sur le sol par son bord inférieur pour délimiter avec celui-ci un volume intérieur destiné à loger des végétaux. Le tunnel 2 comprend : - une paroi supérieure 3, de forme générale horizontale, - deux paroi latérales 4, 5, présentant une orientation oblique, et - deux parois frontales 6, 7 aux deux extrémités. Le tunnel 2 est composé, selon des dispositions connues par le document FR 2 857 561 de plusieurs éléments assemblables 8, 9, 10, 12, 13 pour former un tunnel de forme allongée selon un axe A. En particulier, le tunnel 2 représenté sur la figure 1 comporte cinq éléments assemblables 8, 9, 10, 12, 13. Le tunnel représenté sur la figure 6 comporte quatre éléments. Chaque élément d'extrémité 8, 13 comporte une seule portion d'emboîtement respectivement mâle ou femelle, les éléments intermédiaires 9, 10, 12 comportant respectivement une portion d'emboîtement mâle et une portion d'emboîtement femelle à leurs deux extrémités. Les éléments d'extrémités 7, 13 forment les parois frontales du tunnel. Le profil du tunnel 2 vu en section par un plan perpendiculaire à l'axe A est de forme générale tronconique. La paroi du tunnel 2 comporte, sur son bord inférieur 14 destiné à venir au contact du sol, un rebord plat 15 parallèle au sol. Selon une disposition connue du document FR 2 857 561, les éléments intermédiaires 9, 10, 12 comportent, au niveau de la paroi supérieure, des cavités 16 ouverte vers le haut, formant un réservoir destiné à l'eau d'arrosage ou à l'eau de pluie, ainsi qu'un orifice 17 ménagé dans la paroi au niveau de la cavité 16 communiquant avec le volume intérieur et permettant l'arrosage des plantations. Selon une disposition de l'invention, chaque élément intermédiaire 9, 10, 12 est réalisé de façon pliable. A cet effet, les parois latérales 4, 5 et la paroi supérieure 3 sont réalisées sous forme de panneaux reliés par deux articulations 18, 19 : une première articulation reliant le panneau formant la première paroi latérale 4 au panneau formant la paroi supérieure 5, et une seconde articulation reliant le panneau formant la seconde paroi latérale 5 au panneau formant la paroi supérieure 5. Ainsi une première liaison pivot est formée entre la paroi supérieure 3 et la première paroi latérale 4, et une seconde liaison pivot est formée entre la paroi supérieure 3 et la seconde paroi latérale 5. Comme représenté sur la figure 4, les axes B et C de ces deux liaisons sont sensiblement parallèles à l'axe longitudinal A du tunnel. Ces dispositions permettent de replier les paroi latérales 4, 5 en dessous de la paroi supérieure 3, ainsi que représenté sur la figure 5, afin de pouvoir stocker les éléments en générant un encombrement minimal. Chaque articulation est formée par deux charnières similaires 20 disposées à proximité des deux bords longitudinaux des panneaux. Comme représenté sur la figure 4, Chaque charnière 20 est formée par: - un premier ensemble 22 de parois 23 parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe B, C de la charnière 20 formées sur un premier panneau, les parois présentant des lumières 24 en regard, - un second ensemble 25 de parois 23 parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe de la charnière formées sur un second panneau, les parois présentant des lumières 24 en regard, les parois du second ensemble étant destinées à être logées dans entre les parois du premier ensemble, de façon à ce que les lumières 24 des premier et second ensembles soient disposées en regard, et - une tige 26 destinée à être logée dans les lumières du premier et du second ensemble lorsque celles-ci sont en regard, la tige comportant des moyens de blocage 27 permettant de la bloquer, axialement par rapport à l'axe de la charnière, par rapport aux ensembles de parois. Il est à noter, comme cela est visible notamment sur la figure 3, que les charnières de la première articulation 18 sont situées à un niveau inférieur par rapport aux charnières de la seconde articulation 19, cette disposition permettant de loger la seconde paroi latérale 5 entre la paroi supérieure 3 et la première paroi latérale 4 en position repliée, sans que le pliage de la seconde paroi 5 ne constitue un obstacle pour le pliage de la première paroi latérale 4. Des butées 31 permettent de limiter la course des parois latérales 4 et 5 par rapport à la paroi supérieure 3, et constituent un repère pour positionner celle-ci dans une position correspondant à la position d'utilisation. Selon une autre disposition de l'invention, chaque élément intermédiaire 9, 10, 12 comporte une trappe 28 articulée, permettant d'ouvrir ou d'obturer une ouverture 29 dans la paroi supérieure 3. Cette trappe 28 est donc mobile en rotation par rapport à la paroi supérieur 3, autour d'un axe horizontal autour d'un axe D parallèle aux axes A, B, et C, formant ainsi une liaison pivot. L'articulation de la trappe 28 est telle qu'elle permet dans une position extrême de renverser la trappe pour que celle-ci soit au contact d'une paroi latérale, dans une position d'équilibre, visible sur la figure 5, qui permet d'obtenir une ouverture complète de l'ouverture 29 sans avoir à maintenir la trappe, ce qui permet à un utilisateur d'accéder au plantations. Ainsi que représenté sur les figures 1, 2, et 6, il est également souhaitable de maintenir l'ouverture 29 partiellement ouverte, notamment pour permettre une aération du volume intérieur du tunnel. Selon une disposition avantageuse de l'invention, la trappe comporte un dispositif de blocage 30 destiné à la fois de verrouiller la trappe 28 lorsque celle-ci est fermée et à permettre de maintenir celle-ci partiellement dans une position d'ouverture partielle de l'ouverture 29. La trappe 28 comprend un rebord 32 sensiblement dans la direction d'une face latérale 4. Sur le bord de ce rebord sont aménagés des moyens de fixation du dispositif de blocage, sous forme de deux logements cylindriques coaxiaux permettant d'accueillir un organe en forme de tige pour former une liaison pivot, d'axe E parallèle à l'axe D de la liaison pivot de la trappe 28 par rapport à la paroi supérieure 3. Le dispositif de blocage 30 comporte pour sa part : Un corps en forme de fourche comportant : - deux pattes 33, 34, dont les extrémités 35, 36, en forme de tiges coaxiales, sont destinées à être reçues dans les logements de la trappe pour former une liaison pivot d'axe E entre la trappe 28 et le dispositif de blocage 30. Une languette de blocage 37, à laquelle sont reliées les deux 35 pattes par leur extrémité commune, cette languette de blocage comportant : o Un ensemble d'éléments en relief 38, sensiblement régulièrement espacés, et o Une butée 39. En position d'ouverture partielle de l'ouverture 29, ainsi que représenté en détail sur la figure 6, la languette 37 est destinée à être reçu dans une lumière 40 ménagée sur le bord 42 de l'ouverture 29, en particulier sur la partie supérieure de la paroi latérale 4. La lumière 40 est de largeur sensiblement égale à celle de la languette de blocage. Un des éléments 38 peut coopérer avec le bord de la lumière 40, en un emplacement de contact 43 pour maintenir en position la languette contre l'effet de la pesanteur, et ainsi soutenir la trappe dans une position d'ouverture partielle de l'ouverture 29. En appliquant un effort sur la languette, il est possible de régler 15 l'obturation de l'ouverture 29 par la trappe 28 en utilisant un élément en relief 38 différent pour bloquer la trappe. En position de fermeture de l'ouverture 29 par la trappe 28, le dispositif de blocage 30 est reçu dans un logement 44 ménagé sur la paroi latérale 4 du tunnel. Un orifice 45 est ménagé pour recevoir la butée 39 et 20 verrouiller ainsi la trappe en position fermée. La présence du dispositif de blocage permet donc de maintenir la trappe dans plusieurs positions différentes d'ouverture partielle de l'ouverture 29, et également d'assurer un verrouillage en position fermée. L'invention ne se limite pas à la forme d'exécution décrite, elle en 25 embrasse au contraire toutes les variantes. C'est ainsi notamment que la forme des éléments et les moyens d'emboîtement de ces éléments peuvent être modifiés. D'autre part, un tunnel constitué d'une seule pièce peut être réalisé
Elément de tunnel de jardin formant au moins partiellement une enceinte destinée à être plaquée sur le sol par un bord inférieur pour délimiter avec celui-ci un volume intérieur destiné à loger des plantations. L'élément comprend au moins deux parties formant paroi (3, 4, 5) reliées par au moins une articulation (18, 19) permettant de replier les parties formant paroi (3, 4, 5).
1. Elément (9, 10, 12) de tunnel (2) de jardin formant au moins partiellement une enceinte destinée à être plaquée sur le sol par un bord inférieur pour délimiter avec celui-ci un volume intérieur destiné à loger des plantations, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux parties formant paroi (3, 4, 5) reliées par au moins une articulation (18, 19) permettant de replier les parties formant paroi (3, 4, 5). 2. Elément (9, 10, 12) selon la 1, caractérisé en ce 10 qu'il comporte au moins deux articulations (18, 19). 3. Elément (9, 10, 12) selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une paroi supérieure (3) et deux parois latérales (4, 5), une articulation (18) reliant la paroi supérieure (3) à la première paroi latérale (4), et une seconde articulation (19) reliant la paroi supérieure (3) à la seconde paroi 15 latérale (5). 4. Elément (9, 10, 12) selon la 3, caractérisé en ce que les deux articulations (18, 19) sont décalées l'une par rapport à l'autre d'une distance différente par rapport à la paroi supérieure (3), de façon à pouvoir plier les deux parois latérales (4, 5) sensiblement parallèlement à la 20 paroi supérieure (3). 5. Elément (9, 10, 12) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une butée (31) permettant de limiter la course relative de parties formant paroi (3, 4, 5) reliées par une articulation (18, 19). 25 6. Elément (9, 10, 12) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une trappe (28) permettant d'obturer une ouverture (29) dans la paroi du tunnel. 7. Elément (9, 10, 12) selon la 6, caractérisé en ce que la trappe (28) est munie d'un dispositif de blocage (30), permettant de 30 bloquer la trappe (28) dans au moins une position ménageant une ouverture partielle de l'ouverture (29). 8. Elément (9, 10, 12) selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (30) comporte des moyens de blocage (38) de la trappe dans une pluralité de positions. 9. Elément (9, 10, 12) selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de blocage (30) verrouille la trappe (28) lorsque celle-ci est en position de fermeture de l'ouverture (29). 10. Tunnel (2) comportant au moins un élément (9, 10, 12) selon 5 l'une des 1 à 9.
A
A01
A01G
A01G 13
A01G 13/04
FR2902455
A1
SYSTEME DE TRAITEMENT DES GAZ POLLUANTS DE MOTEUR DIESEL
20,071,221
Système de traitement des qaz polluants de moteur diesel La présente invention concerne le domaine des véhicules à moteur à combustion interne et en particulier de la dépollution des moteurs diesel. Les moteurs diesel, par leur fonctionnement spécifique, émettent dans leur gaz d'échappement des suies polluantes que l'on nomme également particules. Les réglementations actuelles et futures exigent que les émissions de particules et de gaz polluants soient de plus en plus réduites. Afin de réduire notamment les émissions de particules, d'oxydes d'azotes, de monoxyde de carbone et d'hydrocarbures imbrûlés, des systèmes de io traitement des gaz de plus en plus complexes sont disposés dans la ligne d'échappement des moteurs à mélange pauvre. Ainsi, les émissions de particules dans l'atmosphère sont limitées grâce à un filtre à particules (FAP), implanté dans la ligne d'échappement, en aval des chambres de combustion du moteur, pour retenir les particules qui s'accumulent en son 15 sein au fur et à mesure de l'utilisation du moteur. Les moteurs à combustion interne émettent également des réducteurs tel que HC, CO, H, etc. Ces réducteurs s'oxydent en présence d'oxygène et de matériaux catalytiques (tel que le platine par exemple) lorsqu'ils sont soumis à une température élevée, de l'ordre de 650 C. Afin de diminuer les émissions polluantes de réducteurs, 20 on dispose donc dans la ligne d'échappement, soit un catalyseur d'oxydation en amont du filtre à particules, soit directement un matériau catalytique au sein du filtre à particules, alors appelé filtre à particules catalytique. Contrairement à un catalyseur d'oxydation traditionnel, ces 25 systèmes de traitement des gaz polluants dans la ligne d'échappement fonctionnent de manière discontinue ou alternative, c'est à dire qu'en fonctionnement normal, ils piègent les polluants mais ne les traitent que lors de phases dites de régénération, par des combustions spécifiques. Cette régénération du filtre à particule est essentielle car l'accumulation des 3o particules tend à boucher le filtre, ce qui crée une contre-pression à l'échappement diminuant considérablement les performances du moteur. L'initialisation et le maintien de la combustion des particules lors de la phase de régénération du filtre s'obtiennent par augmentation de la température interne du filtre à particules. Il est connu différentes solutions pour augmenter la température des gaz d'échappement en entrée du filtre à particules. Une solution connue dans l'art antérieur, notamment par la demande de brevet W02004079168 Al, consiste à injecter directement dans la ligne d'échappement des hydrocarbures (du gazole par exemple) qui réagissent dans le catalyseur d'oxydation (ou le filtre à particules catalytique) et lo produisent de la chaleur permettant d'atteindre la température nécessaire à la combustion des particules. Un problème dans la régénération des filtres à particules concerne l'homogénéité du mélange des hydrocarbures injectés avec les gaz d'échappement. En effet, le carburant injecté est entraîné vers le catalyseur 15 d'oxydation et se mélange aux gaz d'échappement en s'évaporant. Cependant, la richesse du mélange, c'est-à-dire la masse de carburant par unité de masse de gaz d'échappement, est influencée par l'agitation des gaz d'échappement et n'est pas uniforme à l'entrée du catalyseur d'oxydation. Les zones dans lesquelles la richesse est la plus élevée, généralement 20 situées le long de la paroi du tube d'échappement, atteignent les températures les plus élevées, ce qui peut entraîner une dégradation prématurée du catalyseur d'oxydation (revêtement catalytique, intégrité du substrat). II est connu dans l'art antérieur des systèmes de traitement de gaz 25 polluants de moteur diesel dans lesquels l'injecteur d'hydrocarbures est situé dans un coude de la ligne d'échappement, en amont du catalyseur d'oxydation ou du filtre à particules catalytique, pour injecter des hydrocarbures dans le sens d'échappement des gaz. Ces solutions reposent sur la modification de la forme du tube d'échappement, du coté où le 30 carburant injecté s'évapore. Ceci permet que les zones de mélange à richesse élevée se décollent de la paroi du tube et favorise le mélange des hydrocarbures avec les gaz d'échappement. Malheureusement, ces solutions présentent l'inconvénient de gêner le passage des gaz d'échappement et donc d'augmenter la contre-pression à l'échappement, ce qui risque de dégrader le rendement du moteur. Il est connu dans l'art antérieur, notamment par la demande de brevet JP2005214100A, des systèmes de traitement de gaz polluants de moteurs diesel dans lesquels l'injecteur, situé au niveau d'un coude dans la ligne d'échappement, injecte le carburant, parallèlement aux gaz d'échappement, sur un treillage permettant de répartir de façon homogène le mélange de gaz et de carburant dans toute la section du tube to d'échappement. Cependant, ces solutions présentent également l'inconvénient de gêner le passage des gaz d'échappement et donc d'augmenter la contre-pression à l'échappement, ce qui risque de dégrader le rendement du moteur. II est également connu Il est connu dans l'art antérieur, notamment 15 par la demande de brevet JP61164017A, des systèmes de traitement de gaz polluants de moteurs diesel dans lesquels l'injecteur est associé à un dispositif mobile permettant de changer l'angle d'injection des hydrocarbures, de façon à répartir au cours du temps le mélange d'hydrocarbures et de gaz dans toute la section du tube d'échappement. Cependant, ces solutions 20 présentent les inconvénients d'être coûteuses et d'injecter ponctuellement des quantités de carburant mal réparties, risquant d'engendrer, malgré tout, une usure prématurée du catalyseur d'oxydation. Dans ce contexte, il est intéressant de proposer une solution 25 permettant d'obtenir une distribution homogène de la richesse en entrée du catalyseur d'oxydation (ou du filtre catalytique) de façon à préserver ce dernier et à améliorer la combustion des particules. La présente invention a pour but de pallier certains inconvénients de l'art antérieur en proposant un système de traitement des gaz polluants dans 30 une ligne d'échappement de moteur diesel comportant un injecteur permettant d'obtenir une richesse homogène de carburant dans la ligne d'échappement en entrée du catalyseur d'oxydation ou du filtre à particules catalytique pour permette une combustion complète des particules polluantes. Ce but est atteint par un système de traitement de gaz polluants dans une ligne d'échappement de moteur diesel, comportant au moins un filtre à particules filtrant les suies polluantes, dites particules, émises par le moteur, au moins un injecteur de carburant dans la ligne d'échappement injectant du carburant en amont du filtre à particules pour augmenter la température et permettre la combustion des particules et au moins deux dispositifs catalytiques catalysant l'oxydation de réducteurs émis par le moteur, io caractérisé en ce que l'injecteur est situé à la sortie du premier dispositif catalytique et injecte le carburant directement sur la face avale du premier dispositif catalytique. Selon une autre particularité, la face avale du premier dispositif catalytique est dépourvue de matériau catalytique et dite inactive, afin is d'éviter toute réaction exothermique incontrôlée lors d'une oxydation de réducteurs injectés par l'injecteur sur la face avale du premier dispositif catalytique. Selon une autre particularité, la face avale du premier dispositif catalytique est pourvue d'un dispositif de protection contre le carburant 20 injecté, afin d'éviter toute réaction exothermique incontrôlée lors d'une oxydation de réducteurs injectés par l'injecteur sur la face avale du premier dispositif catalytique. Selon une autre particularité, l'injecteur de la ligne d'échappement est alimenté par une pompe reliée à un réservoir de carburant. 25 Selon une autre particularité, l'injecteur de la ligne d'échappement est également alimenté par une entrée d'air permettant à l'injecteur d'injecter un mélange d'air et de carburant dans la ligne d'échappement. Selon une autre particularité, l'injecteur de la ligne d'échappement est contrôlé par un boîtier électronique embarqué de contrôle de l'injection. 3o Selon une autre particularité, le boîtier électronique embarqué de contrôle de l'injection détermine la nécessité d'injecter du carburant grâce à un capteur de pression différentielle placé aux bornes du filtre particules et contrôle ainsi l'injection de carburant dans les cylindres du moteur, par un dispositif d'injection, et/ou sur la face avale du premier dispositif catalytique, par l'injecteur de la ligne d'échappement. Selon une autre particularité, le boîtier électronique embarqué de contrôle de l'injection détermine la nécessité d'injecter du carburant grâce à un modèle intégré dans une mémoire du boîtier électronique embarqué et contrôle ainsi l'injection de carburant dans les cylindres du moteur, par un dispositif d'injection, et/ou sur la face avale du premier dispositif catalytique, par l'injecteur de la ligne d'échappement. io Selon une autre particularité, le premier dispositif catalytique est intégré dans un premier boîtier, dit catalyseur d'oxydation. Selon une autre particularité, le second dispositif catalytique est intégré dans un second boîtier. Selon une autre particularité, le second boîtier contient également le 15 filtre à particules, situé en aval du second dispositif catalytique. Selon une autre particularité, le second dispositif catalytique et le filtre à particules, sont intégrés dans le second boîtier et forment un seul et même dispositif, dit filtre à particules catalytique. Selon une autre particularité, le premier dispositif catalytique est 20 intégré dans le second boîtier, en amont du filtre à particules catalytique. Selon une autre particularité, le boîtier électronique embarqué de contrôle de l'injection est relié à un capteur de température situé en amont du second dispositif catalytique et mesurant la température en entrée du second dispositif catalytique, de façon à ce que le boîtier électronique embarqué 25 régule l'injection de carburant dans les cylindres du moteur, par le dispositif d'injection, et/ou sur la face avale du premier dispositif catalytique, par l'injecteur de la ligne d'échappement, en fonction de la température issue du premier dispositif catalytique. Selon une autre particularité, le boîtier électronique embarqué de 3o contrôle de l'injection est relié à un capteur de température situé en amont du filtre à particules et mesurant la température en entrée du filtre à particules, de façon à ce que le boîtier électronique embarqué régule l'injection de carburant en fonction de la température issue du second dispositif catalytique. Selon une autre particularité, le boîtier électronique embarqué de contrôle de l'injection est relié à une sonde située en amont du premier dispositif catalytique et mesurant le taux d'oxygène dans la ligne d'échappement, de façon à ce que le boîtier électronique embarqué régule l'injection de carburant en fonction du taux d'oxygène contenu dans la ligne d'échappement. D'autres particularités et avantages de la présente invention io apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente, de façon schématique, un premier mode de réalisation d'un système de traitement de gaz selon l'invention, la figure 2 représente, de façon schématique, un second mode de 15 réalisation d'un système de traitement de gaz selon l'invention, - la figure 3 représente, de façon schématique, un troisième mode de réalisation d'un système de traitement de gaz selon l'invention. La présente invention concerne un système de traitement de gaz polluants dans une ligne d'échappement de moteur diesel. De façon connue 20 en soi, les systèmes de traitement de gaz polluants équipant les lignes d'échappement des moteurs diesel comportent en général au moins un dispositif catalytique et au moins un filtre à particules. Le dispositif catalytique est souvent intégré dans un premier boîtier (10) appelé catalyseur d'oxydation et catalyse l'oxydation de réducteurs émis par le moteur. Le filtre 25 à particules permet de filtrer les suies polluantes, dites particules, émises par le moteur. Les particules sont généralement recueillies par ce filtre (3) au fur et à mesure de l'utilisation du moteur (4) et sont brûlées lors de phases dites de régénération du filtre (3). Cette régénération du filtre (3) est obtenue grâce à au moins un injecteur (22) de carburant injectant du carburant dans la ligne 30 d'échappement, en amont du filtre à particules pour permettre la combustion des particules. Le carburant injecté pourra naturellement être du gazole puisqu'il s'agit d'un moteur diesel, mais d'autres types de carburant pourrait être utilisés, l'essentiel étant que le carburant injecté contiennent des réducteurs, tels que le HC et le CO par exemple. Ces réducteurs soumis à une température élevée (comme c'est le cas dans les lignes d'échappement) s'oxydent en présence de matériaux catalyseurs (tels que le Platine par exemple) en produisant de la chaleur. Cette réaction exothermique obtenue grâce au dispositif catalytique permettra une augmentation de la température dans la ligne d'échappement jusqu'à atteindre celle nécessaire à la combustion des particules accumulées dans le filtre (3) à particules. Ainsi, la présence invention s'applique à ce type de ligne d'échappement comportant io au moins un catalyseur d'oxydation associé à un injecteur (22) de carburant dans la ligne d'échappement et au moins un filtre (3) à particules. Cependant, la présente invention est plutôt adaptée aux lignes d'échappement comportant deux dispositifs catalytiques. En effet, la présente invention est caractérisée en ce que l'injecteur (22) est situé à la 1s sortie du premier dispositif (1) catalytique et injecte le carburant directement sur la face (11) avale de ce premier dispositif (1) catalytique. Ainsi, le carburant injecté rencontre les gaz encore très chauds qui sortent du premier dispositif (1) catalytique, ce qui favorise l'évaporation du carburant et facilite son mélange avec les gaz d'échappement. Le mélange homogène ainsi 20 obtenu est alors entraîné vers le second dispositif (2) catalytique dans lequel la réaction d'oxydation des réducteurs contenus dans le carburant pourra avoir lieu, augmentant ainsi la température interne de la ligne d'échappement jusqu'à atteindre la température (de l'ordre de 650 C) nécessaire à la combustion des particules piégées dans le filtre (3) catalytique. De plus, le 25 fait que le jet de carburant soit dirigé directement sur la face (11) avale du dispositif (1) catalytique confère au mélange une vitesse de déplacement plus faible que si le jet était orienté dans le sens de déplacement des gaz. Le temps de séjour du mélange dans le second dispositif (2) catalytique est alors plus long et favorise les réactions d'oxydation sur les sites catalytiques 30 du second dispositif (2) catalytique. Cette optimisation des réactions d'oxydation permettra d'assurer une bonne combustion des particules dans le filtre (3) à particules. Comme particulièrement visible sur les figures 1 à 3, la présente invention pourra donc être mise en oeuvre selon plusieurs modes de réalisation. Par exemple, le système de traitement des gaz pourra être organisé comme représenté sur la figure 1 c'est-à-dire que le premier s dispositif (1) catalytique pourra être intégré dans un premier boîtier (10) séparé, dit catalyseur d'oxydation et que le second dispositif (2) catalytique pourra être intégré dans un second boîtier (30). Dans ce mode de réalisation de la figure 1, le second boîtier (30) contient également le filtre (3) à particules, situé en aval du second dispositif (2) catalytique. Dans une ~o variante non représentée, le filtre (3) pourrait être intégré dans un troisième boîtier séparé du second boîtier (30) contenant le second dispositif (2) catalytique, mais il est nécessaire que la distance entre le second dispositif (2) catalytique et filtre (3) à particules soit suffisamment faible pour que la température reste élevée dans le filtre (3) à particules. Dans un autre mode 1s de réalisation représenté sur la figure 2, le second dispositif (2) catalytique et le filtre (3) à particules, sont intégrés dans le second boîtier (30) et forment un seul et même dispositif, dit filtre à particules catalytique. Ainsi, la combustion des particules piégées dans le filtre (3) à particules aura lieu là ou se produisent les réactions d'oxydation des réducteurs contenus dans le 20 mélange obtenu en sortie du premier dispositif (1) catalytique. Enfin, dans un autre mode de réalisation représenté sur la figure 3, le premier dispositif (1) catalytique est intégré dans le second boîtier (30), en amont du filtre à particules catalytique, au lieu d'être dans un boîtier (10) séparé situé en amont. Cependant, dans ce mode de réalisation de la figure 3, il est 25 nécessaire que le premier dispositif (1) catalytique soit à une certaine distance du filtre (3) à particules catalytique afin que le carburant injecté par l'injecteur (22) en sortie du premier dispositif (1) catalytique ait le temps de se mélanger aux gaz d'échappement. La proximité de l'injecteur (22) de carburant de la face (11) avale du 3o premier dispositif (1) catalytique favorise le mélange du carburant avec les gaz d'échappement. Cependant, la présence de matériau catalytique risque d'engendrer une réaction exothermique locale par l'oxydation des réducteurs contenus dans le carburant. De façon à éviter toute réaction exothermique incontrôlée au niveau de la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, l'invention prévoit une protection à ce niveau. Dans un mode de réalisation, la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique est dépourvue de matériau catalytique et dite inactive. Ainsi, afin aucune réaction exothermique incontrôlée ne pourra avoir lieu par oxydation de réducteurs injectés par l'injecteur (22) sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. Dans un mode de réalisation, la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique pourra être pourvue d'un dispositif (12) de ~o protection contre le carburant injecté. Ce dispositif pourra consister, par exemple, en une grille, une plaque ou tout un autre type de dispositif permettant le passage des gaz mais protégeant la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. Ce dispositif (12) de protection est représenté en pointillé sur les figures 1 à 3 pour symboliser le fait qu'il est optionnel dans 15 les modes de réalisation représentés. De façon connue en soi, l'injecteur (22) de la ligne d'échappement est alimenté par une pompe (220) reliée à un réservoir de carburant. Ce réservoir pourra bien entendu être le même que celui alimentant le dispositif (26) d'injection du moteur (4) pour que le carburant injecté dans la ligne 20 d'échappement soit du gazole comme dans les cylindres (42) du moteur (4). Dans certaines variantes de réalisation l'injecteur (22) pourra être relié, via une pompe (220) ou non, à un réservoir différent contenant un autre type de carburant. De plus, la pompe (220) décrite ici pourra être supprimée selon les modes de réalisation et l'injecteur pourra dans ce cas être alimenté par la 25 même pompe que celle alimentant le dispositif (26) d'injection du moteur (4). Dans un mode de réalisation de l'invention, l'injecteur (22) de la ligne d'échappement est également alimenté par une entrée d'air en plus de la pompe l'alimentant en carburant, de façon à ce que l'injecteur (22) injecte un mélange d'air et de carburant dans la ligne d'échappement. Le mélange 30 air/carburant ainsi injecté permet d'éviter une propagation de zones de forte richesse le long de la paroi de l'échappement et assure une combustion l0 correctement répartie sur l'ensemble de la section, protégeant ainsi l'échappement contre une usure prématurée. Les moteurs (4) sont généralement contrôlés par un boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection, appelé ECU (pour l'anglais Engine Control Unit ). De façon à réguler efficacement l'injection de carburant dans la ligne d'échappement en fonction du fonctionnement du moteur (4), l'injecteur (22) de la ligne d'échappement pourra également être contrôlé par ce boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection. Dans un mode de réalisation non représenté sur les figures, le boîtier io électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection pourra déterminer la nécessité d'injecter du carburant grâce à un modèle intégré dans une mémoire du boîtier électronique embarqué (20). Ainsi, en fonction des paramètres de ce modèle et du fonctionnement du moteur (4), le boîtier électronique (20) ECU pourra contrôler ainsi l'injection de carburant dans les is cylindres (42) du moteur (4), par le dispositif (26) d'injection, et/ou sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement. Dans les modes de réalisation représentés sur les figures 1 à 3, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection détermine la nécessité d'injecter du carburant grâce à un capteur (25) de pression 20 différentielle placé aux bornes du filtre (3) particules. Ainsi, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection prend en compte, en temps réel, la pression des gaz d'échappement dans le filtre (3) à particules pour déterminer si le filtre (3) à particule doit être régénéré. Ce contrôle de la pression différentielle aux bornes du filtre (3) à particules permet de réguler 25 la combustion des particules dans le filtre au fur et à mesure de l'utilisation du moteur (4) et permet d'éviter une dégradation des performances du moteur (4) par l'accumulation de particules gênant le passages des gaz au travers du filtre (3) à particules. L'invention prévoit également que le boîtier électronique embarqué 3o (20) de contrôle de l'injection puisse réguler en fonction des différents paramètres importants l'injection de carburant l'injection de carburant dans les cylindres (42) du moteur (4), par le dispositif (26) d'injection, et/ou sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement. Ainsi, dans un mode de réalisation, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection est relié à un capteur de température (23) situé en amont du second dispositif (2) catalytique et mesurant la température en entrée du second dispositif (2) catalytique. Par conséquent, le boîtier électronique embarqué (20) peut réguler l'injection en fonction de la température issue du premier dispositif (1) catalytique, de façon à maintenir une température optimale dans la ligne d'échappement et à éviter tout excès de température qui pourrait endommager la ligne ~o d'échappement. Dans un mode de réalisation, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection est relié un capteur de température (24) situé en amont du filtre (3) à particules et mesurant la température en entrée du filtre (3) à particules, de façon à ce que le boîtier électronique embarqué (20) régule l'injection de carburant en fonction de la température ls issue du second dispositif (2) catalytique. Bien entendu, dans les modes de réalisation du type de ceux représentés sur les figures 2 et 3, c'est-à-dire dans lesquels le second dispositif (2) catalytique et le filtre (3) à particules forment un seul et même dispositif (appelé filtre à particules catalytique), seul le capteur (23) en aval du premier dispositif (1) catalytique sera nécessaire 20 car il serait identique au capteur (24) situé en amont du filtre (3) à particules. Dans un mode de réalisation, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection est relié une sonde (21) située en amont du premier dispositif (1) catalytique et mesurant le taux d'oxygène dans la ligne d'échappement. Ainsi, le boîtier électronique embarqué (20) régule l'injection 25 de carburant en fonction du taux d'oxygène contenu dans la ligne d'échappement. Le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection pourra limiter la quantité de carburant injecté. Dans un mode de réalisation, le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection pourra même réguler le mélange d'air et de carburant injecté, grâce à 3o l'alimentation en air de l'injecteur (22), en fonction du taux d'oxygène présent dans la ligne d'échappement. On entend donc ici par l'expression réguler l'injection de carburant en fonction du taux d'oxygène , une régulation de la quantité et de carburant (ou de mélange air/carburant) et/ou une régulation de la qualité (richesse) du mélange. A la lecture de la présente description, il doit être évident que les différents modes de réalisation décrits peuvent être combinés les uns avec les autres, de telle façon que le système de traitement de gaz polluants selon l'invention incorpore tout ou partie des éléments décrits ici, l'essentiel étant que l'injecteur (22) de carburant de la ligne d'échappement injecte le carburant directement sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. ~o II doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être ts modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
La présente invention concerne un système de traitement de gaz polluants dans une ligne d'échappement de moteur diesel, comportant au moins un filtre (3) à particules filtrant les suies polluantes, dites particules, émises par le moteur (4), au moins un injecteur (22) de carburant dans la ligne d'échappement injectant du carburant en amont du filtre à particules pour augmenter la température et permettre la combustion des particules et au moins deux dispositifs (1, 2) catalytiques catalysant l'oxydation de réducteurs émis par le moteur, caractérisé en ce que l'injecteur (22) est situé à la sortie du premier dispositif (1) catalytique et injecte le carburant directement sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique.
1. Système de traitement de gaz polluants dans une ligne d'échappement de moteur diesel, comportant au moins un filtre (3) à particules filtrant les suies polluantes, dites particules, émises par le moteur (4), au moins un injecteur (22) de carburant dans la ligne d'échappement injectant du carburant en amont du filtre à particules pour augmenter la température et permettre la combustion des particules et au moins deux dispositifs (1, 2) catalytiques catalysant l'oxydation de réducteurs émis par le moteur, caractérisé en ce que l'injecteur (22) est situé à la sortie du premier ~o dispositif (1) catalytique et injecte le carburant directement sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique est dépourvue de matériau catalytique et dite inactive, afin d'éviter toute réaction exothermique is incontrôlée lors d'une oxydation de réducteurs injectés par l'injecteur (22) sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. 3. Système selon une des 1 et 2, caractérisé en ce que la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique est pourvue d'un dispositif (12) de protection contre le carburant injecté, afin d'éviter toute 20 réaction exothermique incontrôlée lors d'une oxydation de réducteurs injectés par l'injecteur (22) sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique. 4. Système selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'injecteur (22) de la ligne d'échappement est alimenté par une pompe (220) 25 reliée à un réservoir de carburant. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que l'injecteur (22) de la ligne d'échappement est également alimenté par une entrée d'air permettant à l'injecteur (22) d'injecter un mélange d'air et de carburant dans la ligne d'échappement. 6. Système selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'injecteur (22) de la ligne d'échappement est contrôlé par un boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection détermine la nécessité d'injecter du carburant grâce à un capteur (25) de pression différentielle placé aux bornes du filtre (3) particules et contrôle ainsi l'injection de carburant dans les cylindres (42) du moteur (4), par un dispositif (26) d'injection, et/ou sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, w par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement. 8. Système selon la 6, caractérisé en ce que le boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection détermine la nécessité d'injecter du carburant grâce à un modèle intégré dans une mémoire du boîtier électronique embarqué (20) et contrôle ainsi l'injection de carburant 15 dans les cylindres (42) du moteur (4), par un dispositif (26) d'injection, et/ou sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement. 9. Système selon une des 1 à 8, caractérisé en ce que le premier dispositif (1) catalytique est intégré dans un premier boîtier (10), 20 dit catalyseur d'oxydation. 10. Système selon une des 1 à 9, caractérisé en ce que le second dispositif (2) catalytique est intégré dans un second boîtier (30). 11. Système selon la 10, caractérisé en ce que le second boîtier (30) contient également le filtre (3) à particules, situé en aval du 25 second dispositif (2) catalytique. 12. Système selon la 10, caractérisé en ce que le second dispositif (2) catalytique et le filtre (3) à particules, sont intégrés dans le second boîtier (30) et forment un seul et même dispositif, dit filtre à particules catalytique. 13.Système selon la 12, caractérisé en ce que le premier dispositif (1) catalytique est intégré dans le second boîtier (30), en amont du filtre à particules catalytique. 14. Système selon une des 1 à 13, caractérisé en ce s qu'il comporte un boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection relié à un capteur de température (23) situé en amont du second dispositif (2) catalytique et mesurant la température en entrée du second dispositif (2) catalytique, le boîtier électronique embarqué (20) régulant l'injection de carburant dans les cylindres (42) du moteur (4), par le dispositif (26) 10 d'injection, et/ou sur la face (11) avale du premier dispositif (1) catalytique, par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement, en fonction de la température issue du premier dispositif (1) catalytique. 15. Système selon une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection 15 relié à un capteur de température (24) situé en amont du filtre (3) à particules et mesurant la température en entrée du filtre (3) à particules, le boîtier électronique embarqué (20) régulant l'injection de carburant par l'injecteur (22) de la ligne d'échappement en fonction de la température issue du second dispositif (2) catalytique. 20 16. Système selon une des 1 à 15, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier électronique embarqué (20) de contrôle de l'injection relié à une sonde (21) située en amont du premier dispositif (1) catalytique et mesurant le taux d'oxygène dans la ligne d'échappement, le boîtier électronique embarqué (20) régulant l'injection de carburant par l'injecteur 25 (22) de la ligne d'échappement en fonction du taux d'oxygène contenu dans la ligne d'échappement.
F
F01,F02
F01N,F02D
F01N 3,F01N 11,F02D 41
F01N 3/025,F01N 3/035,F01N 3/36,F01N 11/00,F02D 41/38
FR2893652
A1
LA FIXATION MULTI-MOBILE POUR PARASOLS ET AUTRES EQUIPEMENTS DE PLEIN AIR ENCOMBRANTS, LOURDS, A FORTE PRISE AU VENT OU SAISONNIERS
20,070,525
/14 L'invention présentée concerne un ensemble de 10 sous-systèmes élémentaires, combinables entre eux, permettant de fixer solidement un équipement de plein air tel un parasol, tout en le rendant aisément déplaçable sur des emplacements pré- déterminés, et la plupart des sous-systèmes peuvent de surcroît faire office de supports publicitaires fixes ou amovibles. Les 10 sous-ensembles caractéristiques constituant le dispositif de fixation multi-mobile complet sont dénommés : - platines de fixation affleurantes servant de socles - supports publicitaires venant se loger sur ou sous les platines - empreintes et appendices coopérant entre eux pour se lier - embases de, et/ou mâts spécifiques de parasol - cornets de couplage de parasols standards légers ou lourds - moyens d'ancrage des platines de fixation affleurantes 15 - bras télescopiques coulissants -articulations blocables - chariots auto-stables - rails cylindriques La plupart des actuels pieds de parasols fonctionnent par gravité 20 ou lestage, et réclament de ce fait un effort significatif ou fastidieux pour être déplacés, tout en restant souvent volumineux et dangereusement sensibles aux coups de vent ; de leur côté, les tables de jardin offrant un trou central de positionnement du parasol réduisent, sous les latitudes non-équatoriales, l'efficacité 25 de la portée d'ombre, puisque le soleil n'est jamais à l'exacte verticale, tout en compliquant les déplacements de la table ainsi équipée, alors que le dispositif inventé permet de faire varier souplement et en toute sécurité la portée ombrée en fonction, notamment, de la course apparente du soleil ; pour leur part, les 30 parasols à pied déporté présentent certaines instabilités, ne serait-ce qu'en raison de l'effet de levier fourni par le déport. Le dispositif inventé conjugue ainsi les avantages de la mobilité du support de parasol, ou de l'équipement de plein air, à ceux de la solidité et de la sécurité de la fixation du-dit support ; selon la 35 combinaison de sous-systèmes choisie, l'équipement peut en effet être fixé en un emplacement unique, tout en restant aisément amovible ou bien alors être déplacé en toute sécurité en plusieurs points prédéterminés de la zone à ombrer. Par exemple, l'une des combinaisons de base les plus simples 40 offertes par le dispositif complet est constituée par une platine 2893652 2/14 fixée sur une terrasse en béton, la platine de fixation coopérant, grâce à son empreinte de liaison, avec l'embase spécifique d'un mât de parasol ; la platine reste fixée à demeure sur la terrasse, et en affleure discrètement la surface lorsqu'elle n'est pas en 5 service ; elle accueille à la demande le parasol qui s'y fixe solidement ; pour tenir compte du déplacement apparent du soleil, la terrasse peut-être équipée de 2 à 4 platines entre lesquelles est facilement déplacé le parasol en fonction de l'heure. Une combinaison beaucoup plus complète est aussi disponible 10 pour accroître la facilité de déplacement du parasol : les platines de fixation restent la clef de voûte du dispositif, mais cette fois-ci, elles reçoivent des rails sur lesquels circulent des chariots auto-stables, chariots équipés à leur sommet de platines recevant à leur tour les parasols, le cas échéant par l'entremise de bras télescopiques articulés, le dispositif d'ensemble accroissant ainsi les possibilités d'évolution du parasol ou écran solaire tout en en rendant faciles les déplacements. Ces 2 exemples montrent que le principe de fonctionnement du dispositif de fixation multi-mobile inventé est fourni par la dissociation de ses 3 fonctions principales, à savoir, d'une part l'ancrage du socle sur un support, et, d'autre part, le ferme maintien d'un parasol ou équipement de plein air, tandis que l'interfaçage de divers organes de mobilité accrue, entre ces 2 fonctions d'ancrage d'un côté, et de maintien de l'autre côté, amplifie les possibilités d'évolution du parasol. D'une façon plus large, ce dispositif de fixation multi-mobile est destiné à recevoir un équipement de plein air, standard ou spécifique, encombrant, lourd, à forte prise au vent et/ou saisonnier du type un parasol, un écran solaire, un hamac, un siège, un paravent, un abri, une clôture ou barrière, un support d'arrosage, un éclairage, un panneau de signalisation, une volière, un barbecue ou autre moyen de cuisson d'extérieur, du mobilier de restauration et/ou d'extérieur, un panneau de basket ou autres équipements de jeu tels le volley-ball, le tennis etc... mais aussi un nichoir, un séchoir, un Barnum, un ornement, l'attache d'un animal, des panneaux de signalisation ou interdiction, des publicités etc..., et ce, quelque soit le support considéré ( sol, mur...) et quelque soit sa nature ( solide, compacte, meuble ou friable ) ainsi que sa destination ( lieux privés ou publics ) ; de surcroît, les moyens d'ancrage, dans certaines versions, peuvent 2893652 3/14 servir à sécuriser la fixation de jeux de plein air pour enfants, d'agrès, d'échelles ou échafaudages, d'équipements de camping etc... et la plupart des sous-systèmes qui constituent le dispositif multi-mobile complet peuvent servir de support publicitaire, mais 5 aussi être complétés par d'autres supports publicitaires, fixes ou amovibles, animés ou non. Le dispositif complet comporte ainsi, pour première caractéristique, de disposer de platines de fixation assurant la fonction de socles, platines dotées, en partie supérieure, d' une 10 empreinte de liaison, en général centrée et femelle, destinée à recevoir et maintenir fermement un moyen de liaison mâle situé à la base d'un autre des sous-ensembles constituant le dispositif complet ( embases de, ou mâts spécifiques de parasols, cornets de couplage de parasols standards, articulations blocables, bras 15 télescopiques, rails... ), tandis que la partie inférieure de ces platines de fixation reçoit, via des moyens de liaison, des dispositifs d'ancrage de celles-ci ( typiquement chevilles spéciales, tubes ou tiges ) , ces platines pouvant aussi être pré-percées d'un ou plusieurs trous fraisés où viennent se loger les 20 vis de fixation lorsque ce moyen est choisi en fonction du support sur lequel viennent se fixer les platines. Les platines de fixation sont de formes quelconques mais, en règle générale de faible épaisseur et leur circonférence est chanfreinée pour être encore amincie afin que les platines 25 affleurent discrètement la surface sur laquelle elles sont fixées lorsqu'elles ne sont pas en service. La seconde caractéristique porte sur ces platines de fixation affleurante servant de socle, lesquelles présentent, en périphérie de leur face interne et/ou sur leur pourtour, une gorge dégageant 30 la circonférence pour que puisse venir s'y loger un disque, ou toute autre forme, externe, servant de support publicitaire fixe ou amovible, animé ou non. La troisième caractéristique est fournie par le support publicitaire, plan et mince, venant se loger de façon définitive ou 35 temporaire sur ou sous la platine servant de socle, ce support publicitaire, de quelconques formes et matières, pouvant admettre des messages fixes et/ou émettre des signaux visuels ou acoustiques animés La quatrième caractéristique du dispositif inventé est constituée 40 par les empreintes femelles de liaison dont sont dotées, en 2893652 4/14 principe en position centrale, les platines de fixation ; sauf dans quelques cas particuliers, ces empreintes, destinées à coopérer avec les appendices de liaison mâles de certains des sous-systèmes qui constituent le dispositif complet, remplissent leur 5 fonction de liaison de façon réversible. Les liaisons peuvent être mécaniques du type vis, cliquet, clavette, bille, clip, goupille, levier, guichet, pince, ressort, verrou, baïonnette, came, excentrique, ergot, douille, fente(s), rainure(s), étrier, taquet, loquet, pas de vis, quart-de-tour ou tout autre 10 mécanisme adapté, y compris élastique ou magnétique, auquel peut être adjointe une possibilité d'anti-vol simple ou double. Lorsque le principe du guichet est retenu, celui-ci se caractérise soit par une double alvéole ménagée de part et d'autre à la verticale du point d'arrêt bas, ces alvéoles remplissant alors la 15 fonction d'anti-retour, soit par un retour en forme de S faisant office de blocage anti-retour . Les empreintes de liaison peuvent aussi supporter l'application d'outils spécifiques facilitant la fixation et/ou l'extraction des platines, ainsi que des dispositifs d'obturation. 20 La cinquième caractéristique du dispositif multi-mobile réside dans les embases de mâts de parasol, ou les mâts spécifiques de parasol, dotés à leur partie inférieure de l'appendice de liaison mâle, ce qui leur permet de venir se fixer soit directement sur l'empreinte femelle de la platine de fixation soit sur celle de l'un 25 ou l'autre des sous-systèmes qui constituent le dispositif complet, tels les bras télescopiques coulissants, les articulations blocables ou bien encore les chariots auto-stables. La sixième caractéristique du dispositif inventé est apportée par les cornets de couplage de parasols standards, cornets en 30 général cylindriques mais parfois en forme de pyramide ou cône inversé tronqué. Dans certaines versions, ces cornets sont équipés d'au moins trois jambes réglables de contre-force externes accroissant leur stabilité. Ces cornets présentent à leur sommet une collerette où sont ménagés au moins un moyen de 35 fixation de la base du mât de parasol, par exemple une vis, tandis que la base rétrécie des cornets facilite l'auto-blocage des mâts standards accueillis ; des moyens de réglage plus fin peuvent venir se placer à proximité de la base du cornet, par exemple des vis permettant de faire varier l'inclinaison du mât. 2893652 5/ 14 La base de ces cornets universels de couplage de parasols standards est équipée, sur sa face inférieure, de l'appendice de liaison mâle lui permettant, exactement comme ce qui est indiqué ci-dessus pour les embases spécifiques de mâts, de venir se fixer 5 sur l'empreinte femelle de l'un ou l'autre des sous-systèmes qui constituent le dispositif complet. Ces cornets, de dimensions variables, peuvent revêtir diverses formes ( droites, polygonales, tubulaires, coniques, en pyramide tronquée etc...), ajourées ou non, ouvragées ou non. 10 Ces cornets comprennent un ou plusieurs moyens de maintien du mât du parasol mécaniquement réversibles du genre pression par vis, cliquet, clavette, bille, clip, goupille, levier, guichet, pince, ressort, verrou, baïonnette, came, excentrique, ergot, douille, fente(s), rainure(s), étrier, taquet, loquet ou tout autre mécanisme 15 adapté, y compris élastique ou magnétique, ainsi qu'une possibilité d'anti-vol simple ou double ; ce cornet peut aussi remplir une fonction de support publicitaire. La septième caractéristique du dispositif inventé est illustrée par les moyens d'ancrage des platines de fixation sur leur support. 20 Ces moyens d'ancrage sont principalement au nombre de 4 : - le scellement direct dans le support - le fichage, via une tige ou un tube pouvant présenter un profil externe simplement lisse ou doté de formes particulières pour accroître les forces de liaison entre platine et support 25 - le vissage sur le support, le cas échéant par l'intermédiaire d'un chevillage - le fichage dans une cheville spéciale. La huitième caractéristique concerne le fichage par un chevillage spécial, lequel peut se réaliser par une expansion de la base de la 30 cheville par percussion. A cet effet, la portion terminale de la cheville est longitudinalement sciée pour délimiter plusieurs segments afin qu'au moins deux coins ou demi-lunes internes, celles-ci placées en position verticale, reliées à leur sommet par une rondelle et dont les côtés plans sont plaqués contre la face 35 interne de la cheville, soient rendues prisonnières à leur base d'encoches ménagées dans la circonférence d'une rondelle interne partiellement solidarisée sur son pourtour à la cheville ; ainsi, lorsque la rondelle sommitale du dispositif interne est percutée, les demi-lunes s'enfoncent dans les encoches 40 ménagées sur la circonférence de la rondelle solidarisée à la 2893652 6/14 cheville et exercent sur les segments de cheville délimités par le sciage des forces les contraignant à s'écarter ; dans certaines versions, les demi-lunes ou coins présentent des crantages interdisant tout retour, et cette fonction d'anti-retour peut aussi 5 être exercée par le moyen d'un pas de vis interne accueillant une vis de blocage. Pour sa part, le sommet de la cheville spéciale est équipée d'une collerette plane ainsi que d'une empreinte femelle, par exemple le guichet caractérisé par la double alvéole anti-retour située 10 verticalement en fin de course, permettant aux autres sous-systèmes du dispositif complet de venir s'y fixer. La neuvième caractéristique du dispositif complet est offerte par des bras télescopiques coulissants, équipés, à une extrémité, d'une empreinte de liaison femelle, et à l'autre, d'un appendice de 15 liaison mâle, cette disposition permettant aux bras télescopiques de coopérer avec l'un et/ou l'autre des sous-systèmes du dispositif complet, tels les chariots auto-stables, les articulations blocables, les organes de couplage des parasols standards ou embases spécifiques de mâts de parasols, ainsi qu'avec les 20 platines de fixation mais aussi avec d'autres bras télescopiques, par exemple pour en accroître la longueur. Ces bras télescopiques coulissants existent en deux versions, simple ou dédoublée, chacune étant équipée d'un moyen spécifique de blocage en position choisie par l'utilisateur. 25 La dixième caractéristique du dispositif complet est matérialisée par ses articulations blocables ; celles-ci sont dotées à une extrémité, d'une empreinte de liaison femelle, et à l'autre, d'un appendice de liaison mâle, cette disposition leur permettant de coopérer avec l'un et/ou l'autre des sous-systèmes du dispositif 30 complet, tels ceux rappelés ci-dessus, avec la particularité, toutefois, que les articulations peuvent aussi se combiner directement entre elles, afin, par exemple , de permettre des débattements dans tous les plans. Ces articulations sont, la plupart du temps, constituées de deux 35 disques, solidarisés par une vis placée en position centrale, disques dont les profils sont partiellement coniques pour en faciliter le blocage obtenu par la pression exercée par la vis lorsqu'elle est serrée. La onzième caractéristique du dispositif complet est de disposer 40 de chariots auto-stables équipés, à leur sommet, de platines de 2893652 7/ 14 fixation dotées d'empreintes de liaison, celles-ci recevant indifféremment d'autres sous-systèmes du dispositif complet, à savoir embases ou mâts de parasols spécifiques, cornets de couplage de parasols standards, bras télescopiques coulissants, 5 ou articulations blocables. La structure de ces chariots est elle-même articulée de façon à permettre aisément leur mise en place ainsi que leur extraction des rails. L'auto-stabilité de ces chariots est principalement garantie par le 10 recours à deux moyens complémentaires : leur circulation sur des rails cylindriques eux-mêmes fixés au support par l'entremise des platines, ainsi que leur circulation sur ces rails par le moyen de galets et contre-galets. Les chariots sont dotés de freins blocables. 15 La douzième caractéristique principale du dispositif complet est présentée par les rails sur lesquels circulent les chariots auto-stables. Ces rails sont, en règle générale, creux et de section cylindrique, et des entretoises internes et/ou externes améliorent, le cas 20 échéant, leur rigidité ; ils sont droits ou curvilignes et couplés deux à deux selon l'entraxe donné aux galets des chariots ; le moyen de couplage des rails, réglable, est lui-même équipé d'un appendice de liaison mâle lui permettant de venir se loger sur le sommet des platines de fixation, ces dernières étant solidarisées 25 au support, que celui-ci soit horizontal, incliné ou vertical. Ces rails, selon leurs versions, disposent de moyens de jonction entre eux ainsi que d'aiguillages et butoirs d'arrêt des chariots en fin de course. En fonction de modes particuliers de fabrication, des buts 30 esthétiques poursuivis, des formes retenues et matériaux employés, des types et profils de murs, sols, jardins, terrasses ou piscines etc... préconisés pour le modèle de dispositif multimobile complet, et des modèles de la gamme considérés, les sous-systèmes qui constituent le dispositif complet peuvent être 35 réalisés au moyen de diverses matières métalliques, métallo-plastiques, polymères, naturelles, composites ou autres. Les 10 planches ci-annexées comportent 14 figures, soit 16 dessins, la figure 6 étant déclinée en 3 dessins, lesquelles figures illustrent les principaux sous-systèmes constituant le dispositif 2893652 8/14 complet de fixation multi-mobile pour parasol ou autre équipement de plein air encombrant : 1) La platine de fixation ( figures 1,2 et 3 de la planche 1 ), servant de socle, vue ici de profil, présente des bords chanfreinés ( 1-1 ) ; 5 les empreintes de liaison femelles figurées à titre d'illustrations non-limitatives consistent en un trou central lisse équipé d'un guichet anti-retour ( 1-2 ), ou à filetage simple ( 1-3 ) ou bien à double filetage contraire ( 1-4 ) , ou tout autre moyen de jonction indiqué dans le texte ci-dessus mais non-illustré ici ; en règle 10 générale, les figures et dessins qui suivent prennent l'exemple du filetage simple comme moyen de liaison mâle/femelle ; la platine peut aussi disposer d'un ou plusieurs perçages fraisés ( 1-5 ) destinés à sa fixation par vissage sur le support. La face interne de la platine présente un évidement sur sa 15 circonférence ( 1-6 ), qui peut aussi être ménagé sur le pourtour, dans lequel vient se loger un support publicitaire plan ( 1-7 ) de forme et matériau quelconques. 2) La figure 4 de la planche 2 montre un exemple d'embase (4-1 ) de mât de parasol (4-2 ), équipée sur la face inférieure de sa base 20 d'un appendice de liaison mâle ( 4-3 ) et solidarisée au mât par plusieurs vis ( 4-4 ). 3) La figure 5 de la planche 3 montre l'un des modèles universels de cornets de couplage de mâts de parasols standards ( 4-2 ) , en forme de pyramide inversée tronquée, caractérisé par une 25 collerette supérieure ( 5-1 ) équipée de 4 vis ( 5-2 ), en vis-à-vis décalées, de maintien du mât de parasol, collerette reliée par 4 fers plats (5-3) à la base du cornet de couplage, base constituée par un type d'appendice de liaison mâle ( 4-3 ) ; ce cornet illustre aussi la possibilité de le doter de contre-jambes de force externes, 30 mobiles et réglables ( 5-4) , lesquelles en accroissent la stabilité globale. 4) Les figures 6 et 7 de la planche 4 illustrent deux types de moyens d'ancrages, ici des tubes, destinés à venir se loger au moyen d'appendices de liaison mâles ( 4-3 ) sous les platines de 35 fixation ( non-dessinées ) ; la figure 6 montre un modèle simple à profils interne et externe lisses mais dont l'extrémité inférieure est conique ( 6-1 ) comme celle de la figure 7, tandis que cette dernière figure montre un tube d'ancrage, destiné à des sols meubles, équipé sur sa face externe de 8 ailerons ( 6-2 ) 40 accroissant les forces de liaison. 2893652 9/ 14 Le dessin 6-3 illustre la base de la cheville figurée en 6 pour montrer le principe de fonctionnement de l'expansion par coins, avant puis après avoir été percutée ( 6-4 ). 5) La figure 8 de la planche 5 montre un modèle simple de platine 5 de fixation (2 ) solidarisée avec un moyen d'ancrage, ici un tube ( 7 ) doté de 8 ailerons ( 6-2 ), et fiché dans un sol meuble. 6) La figure 9 de la planche 6 montre un bras télescopique coulissant de type simple, équipé à une extrémité, d'une empreinte de liaison femelle ( 1-3 ), et à l'autre, d'un appendice de liaison 10 mâle (4-3 ) ; ce bras est constitué d'un nombre variable de tubes ( 9-1 ), de longueurs similaires, coulissants les uns dans les autres au moyen de lumières oblongues arrêtées par des butoirs internes ( 9-2 ) ; les moyens de blocage en positions intermédiaires ne sont pas ici représentés. 15 7) La figure 10 de la planche 7 montre un modèle de bras télescopique coulissant dédoublé ; il est équipé à une extrémité d'une empreinte de liaison femelle ( 1-3 ) et, à l'autre, d'un appendice de liaison mâle ( 4-3 ) ; il est constitué d'un nombre variable de tubes ( 9-1 ), coulissants les uns dans les autres au 20 moyen de lumières oblongues arrêtées par des butoirs internes non dessinés ; les longueurs des tubes sont similaires à l'exception du tube interne central ( 10-1 ) de dimension quasiment double de celle des autres. 8) La planche 8 présente l'articulation blocable en vue de face, 25 figure 11, et de profil, figure 12 ; cette articulation est dotée à une extrémité d'une empreinte de liaison femelle ( 1-3 ), et à l'autre, d'un appendice de liaison mâle ( 4-3 ) ; cette articulation est constituée par 2 disques ( 11-1 ) réunis par une vis centrale de blocage ( 11-2 ), disques présentant des circonférences coniques ( 30 12-1 ). 9) La planche 9 montre, par la figure 13, un chariot, vu de profil, circulant sur des rails ( 13-1 ) au moyen de galets ( 13-2 ) et contre-galets ( 13-3 ). Ces rails sont munis d'entretoises ( 13-4 ) reliées aux faces 35 supérieures des platines de fixation (2 ) sur le support. Le chariot est doté d'une platine sommitale ( 2 ) dans l'empreinte femelle de laquelle ( 1-3 ) vient se loger, dans cette ilustration, un cornet de couplage ( 5 ) ; cette platine présente des articulations avec les supports ( 13-6 ) des galets ( 13-2) et contre-galets ( 13-3 2893652 10/14 ), supports reliés entre eux par des entretoises ( 13-7) traversées de lumières de débattement ( 13-8 ). Un tube de sécurité ( 13-10 ) vient accroître la rigidité d'ensemble en reliant la base de la platine à l'entretoise ( 13-7 ). 5 10) La planche 10 montre le chariot vu de face, circulant, par galets ( 13-2 ) et contre-galets ( 13-3 ) fixés sur des supports articulés ( 13-6 ), sur des rails dotés d'entretoises internes ( 13-9) , et ces rails sont reliés par le moyen d'entretoises ( 13-4 ) elles-mêmes fixées à des platines de fixation (2) selon deux variantes ; 10 doubles, en traits pleins, et simples, en pointillés, le repère numéroté 13-11 montrant le puits dans lequel vient se loger le tube de sécurité 13-10
Dispositif constitué par 10 sous-systèmes (5; 14 et 15; 2; 8; 7,12 et 13; 4 et 11; 3; 9; 10) combinables entre eux grâce aux jonctions qui coopèrent par le biais d'empreintes de liaison femelles (14) et d'appendices de liaison mâles (15). Le mât de parasol (1), doté d'une embase spécifique (2) est maintenu par une articulation blocable (3), reprise par un bras coulissant simple (4), solidarisé à une platine de fixation servant de socle (5) et de maintien d'un disque publicitaire non-figuré, par le moyen d'une articulation (3), la platine étant fixée au support (6) par des vis (7) ou chevillage spécial non-figuré. Le mât standard de parasol (1) est logé dans un cornet universel de couplage (8) , servant de support publicitaire, fixé à un chariot auto-stable (9) circulant sur rails (10). Ce cornet (8) est maintenu par un bras télescopique coulissant double (11), fixé à une platine de fixation (5) par l'intermédiaire d'une articulation (3), la platine se fichant au sol par un tube spécial d'ancrage (12) doté d'ailerons (13).
Revendications 1) Dispositif de maintien d'un équipement saisonnier de plein air lourd ou encombrant tel un parasol, comprenant un support muni de moyens de fixation au sol ou à une infrastructure quelconque telle qu'un mur, ainsi qu'un cornet d'accueil et de maintien d'un mât du-dit équipement, caractérisé en ce qu'il est prévu entre le support et la base du cornet des moyens de coopération mécaniquement réversible afin de lier le cornet au support de manière amovible. 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le support comprend une platine d'appui au sol formant socle de faible épaisseur et à profil externe supérieur adouci ainsi qu'à circonférence inférieure évidée sur le pourtour. 3) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le support comprend un tube d'ancrage pouvant être fiché dans le sol ou au mur, et s'y ancrer par des moyens adaptés aux caractéristiques des sols et murs. 4) Dispositif, selon les 2 et 3, caractérisé en ce que 20 le sommet du tube d'ancrage comporte des moyens lui permettant d'être solidarisé à la platine. 5) Dispositif, selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la base du tube est fendue, que les extrémités supérieures de la-dite fente sont reliées entre elles par un axe, et que vient s'appuyer sur 25 cet axe, par l'intérieur du tube, un cavalier dont les branches de profil triangulaire s'appuient sur la face interne du tube dont elles écartent les 2 parties fendues lorsque le cavalier est enfoncé, un trait de scie circulaire externe pouvant faciliter l'écartement, ce moyen de fixation étant destiné à des supports durs ( repères 6-3 30 et 6-4 de la figure 6 ). 6) Dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les-dits moyens de coopération comprennent une empreinte de liaison portée par le support et un appendice de liaison correspondant porté par la base du cornet, l'appendice 35 coopérant avec l'empreinte. 7) Dispositif, selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un élément intermédiaire comprenant une première partie munie d'au moins un appendice de liaison identique au précédent, une seconde partie munie d'une empreinte 40 de liaison identique à la précédente, ainsi qu'une liaison à 12 géométrie variable entre ces deux parties, qui peut être intercalé entre le support et la base du cornet par coopération entre appendices et empreintes afin de permettre de modifier la position du cornet. 8) Dispositif, selon la 7, caractérisé en ce que la liaison entre les deux parties d'un élément intermédiaire comprend au moins une articulation blocable. 9) Dispositif, selon la 7, caractérisé en ce que la liaison entre les deux parties d'un élément intermédiaire comprend 10 un bras télescopique coulissant. 10) Dispositif, selon la 7, caractérisé en ce que la première partie d'un élément intermédiaire est constituée par un ensemble de rails munis d'appendices de liaison pour pouvoir se fixer sur un ensemble des-dits supports, et la seconde partie est 15 constituée par un chariot portant une empreinte de liaison, le chariot étant lié aux rails de façon à pouvoir se déplacer le long des rails en restant autostable 11) Dispositif, selon la 6, constitué par une platine sommitale du tube réceptacle qui coopère avec le cornet par 20 divers moyens de jonction mécanique réversible, dont celui caractérisé par au moins une encoche pratiquée sur la circonférence interne de la platine du tube, encoche poursuivie par une fente à guichet, oblique ou non, ménagée sur le tube, guichet caractérisé par une double alvéole ( repère 1-2 de la figure 1 ) 25 située de part et d'autre et à la verticale du point d'arrêt bas, double alvéole faisant ainsi office d'anti-retour, anti-envol et antirotation, tandis que le cornet de maintien est équipé à sa base d'une tige ou d'un tube venant se loger dans celui du support fixe ( figure 8 ), et coopère avec celui-ci par le moyen d'au moins un 30 ergot placé sur la tige ou le tube du cornet, ergot accueilli par l'encoche suivie d'une fente à guichet du support fixe, ce cornet étant doté à sa base d'une platine ( figure 4) qui vient s'appuyer en bout de course sur celle placée au sommet du tube réceptacle remplissant la fonction de support fixe, position dans laquelle 35 l'ergot de la tige ou du tube du cornet vient alors se loger dans l'alvéole inférieure du point d'arrêt bas de la fente à guichet du tube réceptacle du support fixe. 12) Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que vient s'insérer, sous la platine sommitale du support fixe, et grâce à 40 l'évidement circulaire qui y est ménagé sur le pourtour inférieur,une forme plane débordant largement la taille de la-dite platine sommitale, forme plane présentant de la sorte un espace pouvant porter des messages publicitaires ( figure 3 et repère 1 - 7 ), forme plane pouvant être fixée à demeure ou, au contraire, être périodiquement remplacée.
E,F,G
E04,F16,G09
E04H,F16M,G09F
E04H 12,E04H 15,F16M 11,G09F 19
E04H 12/22,E04H 15/28,F16M 11/20,G09F 19/00
FR2888980
A1
STRUCTURE DE CONNEXION D'UN CADRE IMAGE ELECTRONIQUE
20,070,126
1 - STRUCTURE DE CONNEXION D'UN CADRE IMAGE ÉLECTRONIQUE DOMAINE DE L'INVENTION Cette invention concerne l'amélioration de la structure connective d'un cadre photo électronique et en particulier à un avantage permettant à un panneau de se fixer solidement avec la partie électronique ou permettant la séparation entre le panneau et la partie électronique pour un remplacement par un nouveau panneau. ANTÉRIORITÉ DE L'INVENTION Conventionnellement, un cadre à image électronique standard, tel qu'indiqué sur la figure 6, est une partie électronique 3 avec un côté consistant en un écran d'affichage 31 et l'autre côté consistant en un support 32, sur lequel se trouvent une fente pour l'insertion d'une carte mémoire et un interrupteur (non illustré), dans lequel un panneau 33 est inséré directement ou est inséré dans l'écran 31 autour de la partie électronique 3, formant ainsi le cadre à image électronique qui permet la visualisation des photos contenues sur la carte mémoire. Bien que les photos dans la carte mémoire puissent être visualisées grâce au cadre à image électronique décrit ci-dessus, le panneau 33 du cadre étant directement inséré ou bloqué dans la partie circonférentielle de l'écran 31, le panneau 33 ne peut être enlevé pour être remplacé, ce qui le rend rigide. De plus si le panneau 33 est coincé dans l'écran 31 pendant une longue période, le panneau 33 peut se détacher suite à un durcissement de la colle autour du panneau, rendant ainsi le cadre à image électronique conventionnel inutilisable. ABRÉGÉ DESCRIPTIF DE L'INVENTION - 2 Ainsi, le but de cette invention est de fixer solidement le panneau du cadre photo électronique à la partie électronique grâce à une pièce de fixation du panneau, une pièce de fixation et un joint de la partie électronique, et de permettre au panneau d'être facilement enlevé pour remplacement. Afin de réaliser le but mentionné ci-dessus, cette invention se rapporte à l'amélioration de la structure connective du cadre à image électronique comportant un panneau composé d'une couche protectrice transparente et un cadre dont un des côtés est doté d'une partie fixatrice et la partie électronique connectée à la partie fixatrice du panneau. La partie électronique est composée d'un écran correspondant a la couche protectrice transparente et dont l'un des côtés est doté de plusieurs cales correspondant à la partie fixatrice, tandis que l'autre côté est doté d'au moins un joint correspond à la partie fixatrice. BRÈVE DESCRIPTION DES SCHÉMAS Fig. 1 est une vue schématique en 3D illustrant l'apparence de cette invention. Fig.2 est une vue explosée en 3D de cette invention. 25 Fig.3 est une autre vue explosée en 3D de cette invention. Fig.4 est une vue schématique illustrant un état d'assemblage de cette invention. Fig.5 est une vue schématique illustrant un état de 30 démontage de cette invention. Fig.6 est une vue schématique illustrant l'apparence d'un cadre à image électronique conventionnel. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DU MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ Les fig. 1, 2 et 3 sont respectivement des vues - 3 - schématiques en 3D illustrant l'apparence de cette invention, une vue explosée en 3D de cette invention et une autre vue explosée en 3D de cette invention. Comme indiqué sur les figures, cette invention se rapporte à l'amélioration de la structure connective d'un cadre à image électronique étant composé d'un panneau 1 et d'une partie électronique 2, permettant au panneau de se fixer solidement avec la partie électronique ou permettant la séparation entre le panneau et la partie électronique pour remplacement du panneau par un nouveau. Le panneau 1 est composé d'un cadre 11 et d'une couche protectrice transparente 12 au centre du cadre 11 dont un côté est doté d'une partie fixatrice 13 autour et dont l'autre côté est doté d'une section décorative 14. La partie électronique 2 est connectée à la partie fixatrice 13 du panneau 1, comportant un écran 21 correspondant à la couche protectrice transparente 12, un support 22 situé sur un côté de la partie électronique 2, une fente 23 pour la carte mémoire et un interrupteur 24. Un côté du cadre est doté de plus d'une cale 25 correspondant à la partie fixatrice 13, tandis que l'autre côté est doté d'au moins un joint 26 correspondant à la partie fixatrice 13. Le joint 26 est une boucle, un corps magnétique, ou une autre structure connectée à la partie fixatrice 13. Par conséquent, une amélioration de la structure connective du nouveau cadre à image électronique est apportée grâce à la structure mentionnée ci-dessus. La Fig.4 est une vue schématique illustrant un état d'assemblage de cette invention. Comme indiqué sur la figure, lorsque le cadre est assemblé suivant cette invention, un côté de la cale 25 de la partie électronique 2 est situé de façon correspondante dans la partie fixatrice 13 du panneau 1 sous un angle d'inclinaison, et l'autre côté de la partie électronique 2 est poussée fermement vers le bas de sorte que le joint 26 se coince dans la partie fixatrice 13 du panneau 1, permettant ainsi 20 25 30 35 - 4 l'assemblage du panneau 1 à la partie électronique. La Fig.5 est une vue schématique illustrant le démontage de cette invention. Comme indiqué sur la figure, lorsque l'utilisateur veut enlever le panneau pour le remplacer par un autre, l'utilisateur appuie sur le joint 26 puis tire sur le joint 26 coincé dans la partie fixatrice 13 du panneau 1 vers l'intérieur pour le séparer de la partie fixatrice 13. Pour cela, l'utilisateur tire vers le haut seulement un côté de la partie électronique 2 fournie avec le joint 26 pour soulever un côté de la partie 2 à un angle d'inclinaison puis applique à nouveau une forte pression vers l'extérieur sur un côté de la structure 2. Ainsi, la cale 25 peut être séparée de la partie fixatrice 13 du panneau 1 pour permettre à l'utilisateur de remplacer le panneau par un autre. Pour résumer, selon cette invention, le panneau du cadre à image électronique est solidement fixé à la partie électronique par une pièce fixatrice du panneau, avec une pièce fixatrice et un joint de la partie électronique pour que le panneau puisse être facilement enlevé pour être remplacé. Par ailleurs, cette invention a pour but de l'améliorer et de le rendre pratique afin de satisfaire les exigences de la demande de protection relative aux droits d'exploitation. Toutefois, dans la description fournie ci-dessus, seul les modes de réalisation préférés suivant cette invention sont fournis sans limites vis-à-vis de cette invention et des caractéristiques de cette invention. Tous ceux possédant un savoir faire sans exception peuvent inclure des changements et modifications équivalentes entrant dans le domaine et l'esprit de cette présente invention. - 5
Cette invention concerne une structure de connexion d'un cadre à image électronique remarquable en ce qu'elle comporte un panneau (1) composé d'une couche protectrice transparente (12) et d'un cadre (11) dont un côté comporte une partie fixatrice (13) ; une partie électronique (2) connectée à la partie fixatrice (13) du panneau (1) comporte un écran (21) correspondant à la couche protectrice transparente (12) et un des côtés de la structure est doté de plus d'une cale (25) correspondant à la partie fixe (13), tandis que l'autre côté est doté d'au moins un joint (26) correspondant à la partie fixatrice (13). Ainsi le panneau (1) du cadre (11) peut être solidement fixé à la partie électronique (2) et le panneau (1) peut être facilement enlevé pour être remplacé.
1. Structure de connexion d'un cadre à image électronique CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QU'elle comporte Un panneau (1) constitué d'un cadre (11) et d'une couche protectrice transparente (12) au centre du cadre (11) duquel un côté est doté d'une partie fixatrice (13) tout autour; et Une partie électronique (2), connectée à une partie fixatrice (13) du panneau (1), comportant un écran (21) correspondent à la couche protectrice transparente (12) ; un des côtés de la structure est doté de plus d'une cale (25) correspondant à la partie fixatrice (13), l'autre côté est doté d'au moins un joint (26) correspondant à la partie fixatrice (13). 2. Structure de connexion du cadre à image électronique selon la 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE l'autre côté du cadre (11) est doté d'une section décorative (14). 3. Structure de connexion du cadre à image électronique selon la 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE le joint (26) est une boucle. 4. Structure de connexion du cadre à image électronique selon la 1, CARACTÉRISÉE PAR LE FAIT QUE le joint (26) est un corps magnétique.
G
G09
G09F
G09F 1,G09F 9
G09F 1/12,G09F 9/00
FR2892031
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT D'EFFLUENTS GAZEUX
20,070,420
La présente invention a pour objet un comprenant de l'hydrogène sulfuré. Elle a plus particulièrement pour objet un procédé de production du soufre élémentaire à partir d'hydrogène sulfuré contenu dans un effluent gazeux. La récupération du soufre à partir d'hydrogène sulfuré contenu dans un effluent gazeux est connue. Ainsi, le procédé Claus comprend une première étape au cours de laquelle on réalise une combustion à l'air, dans un four à environ 850 - 900 C, d'un tiers du flux d'hydrogène sulfuré à traiter et une deuxième étape au cours de laquelle se forme le soufre suivant la réaction de Claus. Les équations suivantes résument les deux étapes du procédé Claus : H2S + 3 02 H2O + SO2 (1) 2 2H2S + SO2 -' 3S + 2H2O (2) Au cours de ce procédé, le soufre est récupéré dans des condenseurs. La réaction suivant l'équation (2) peut se poursuivre en réchauffant les gaz résiduels puis en les traitant à nouveau dans un réacteur catalytique. Pour éliminer l'hydrogène sulfuré résiduel, les gaz issus du dernier réacteur catalytique peuvent être soumis à des traitements dits de gaz de queues de Claus. Les unités fonctionnant sur ce type de procédé nécessitent des investissements et des coûts d'entretien importants. En outre, ce procédé ne s'applique qu'aux effluents gazeux ayant une forte teneur en hydrogène sulfuré, (c'est-à-dire supérieure à 5 % en poids) et aux unités à forte capacité. Lorsque la teneur d'hydrogène sulfuré contenue dans l'effluent gazeux est peu élevée (quelques centaines de ppm), on utilise le procédé Redox basé sur un lavage chimique oxydant avec dissolution de l'hydrogène sulfuré dans la solution d'absorption et transformation de l'hydrogène sulfuré en soufre par l'agent oxydant, généralement un chélate de fer (III) suivant la réaction S2- + 2 Fei+ ù S + Fe2+ Le fer (II) est ensuite transformé en fer (Ill) grâce à l'oxygène dissous dans la phase aqueuse. Le procédé Redox présente l'inconvénient de produire du soufre de qualité médiocre et aussi les réactions de régénération sont lentes. Par ailleurs, le document US 6365099 décrit un procédé de désodorisation d'un effluent gazeux contenant essentiellement de l'hydrogène sulfuré. Ce procédé comprend un prétraitement de l'effluent gazeux par de la soude et un traitement par une solution de peroxyde d'hydrogène. Après le traitement au peroxyde d'hydrogène, l'hydrogène sulfuré est converti en sulfate. Ce document enseigne de travailler à pH z 9 lors du pré-traitement. Dans le procédé décrit dans US 6365099, l'hydrogène sulfuré est transformé en sulfate. La société déposante a maintenant mis au point un procédé de traitement d'effluent gazeux comprenant une étape au cours de laquelle l'effluent gazeux chargé en hydrogène sulfuré est mis en contact avec du peroxyde d'hydrogène dans un milieu à pH acide. Le pH du milieu réactionnel de l'étape de la mise en contact du peroxyde d'hydrogène avec de l'hydrogène sulfuré contenu dans l'effluent gazeux est de préférence compris entre 4 et 6,5 et avantageusement compris entre 4,5 et 6. Un pH compris entre 5 et 6 est avantageusement préféré. La mise en contact de l'effluent gazeux chargé en hydrogène sulfuré avec du peroxyde d'hydrogène consiste en général en un lavage de l'effluent gazeux par une solution de peroxyde d'hydrogène, par exemple absorption de l'hydrogène sulfuré dans la solution de peroxyde d'hydrogène par bullage de l'effluent gazeux. La quantité de peroxyde d'hydrogène mis en oeuvre est telle que le rapport molaire peroxyde d'hydrogène / hydrogène sulfuré (dans l'effluent gazeux) est de préférence compris entre 0,5 et 2,0 et avantageusement compris entre 1 et 1,5. Lorsque l'effluent gazeux comporte en outre des composés susceptibles de réagir avec le peroxyde d'hydrogène, il convient de mettre en jeu un excès de peroxyde d'hydrogène de manière à conserver le ratio molaire peroxyde d'hydrogène / hydrogène sulfuré effectif. Le procédé selon la présente invention convient aussi bien aux effluents gazeux contenant une forte teneur en hydrogène sulfuré qu'à ceux contenant 30 une très faible teneur en hydrogène sulfuré. Le procédé convient tout particulièrement aux effluents gazeux contenant une teneur en hydrogène sulfuré comprise entre 0,1 % et 100% molaire, de préférence entre 20% et 100% molaire, et avantageusement entre 30% et 100% molaire. Par rapport aux procédés de l'art antérieur nécessitant du temps lié à la montée en température des équipements pour être opérationnel, le procédé selon la présente invention offre l'avantage de permettre le traitement de l'effluent gazeux comprenant l'hydrogène sulfuré dès la mise en marche. Le procédé selon la présente invention a également pour objet un procédé de production de soufre élémentaire à partir d'hydrogène sulfuré contenu dans un effluent gazeux. Ce procédé consiste à la mise en contact de l'hydrogène sulfuré contenu dans un effluent gazeux avec du peroxyde d'hydrogène dans les mêmes conditions opératoires que celles décrites précédemment pour le traitement d'effluent gazeux. Le soufre ainsi obtenu est d'une grande pureté. PARTIE EXPERIMENTALE Le dispositif utilisé pour la partie expérimentale est représenté à la figure 1. Ce dispositif comprend un réacteur en verre de 2,5 I de volume utile équipé en son point bas d'un diffuseur type fritté (porosité 3, diamètre environ 5 cm). Cet ensemble (réacteur + fritté) est assimilable à une colonne à bulle sur une hauteur de 18 cm et environ 10 cm de diamètre. Le réacteur est équipé d'un dispositif d'introduction de soude et de solution d'eau oxygénée. L'effluent gazeux est modélisé par un mélange H2S / azote séché, introduit dans le réacteur en continu via le diffuseur. Le soufre formé est récupéré par pompage puis décantation continue d'une partie du milieux réactionnel sur une boucle externe. Le pH et la proportion d'H202 du milieu réactionnel sont ajustés en fonction des mesures de pH et de potentiel d'oxydo-réduction effectués sur la boucle externe. Les gaz épurés contenant éventuellement de l'H2S résiduel sont lavés grâce à deux pièges sodiques en sortie du réacteur. Le tableau ci-après donne la conversion du H2S et la sélectivité en soufre pour des essais effectués en faisant varier la teneur H2S dans le mélange gazeux et le ratio molaire H202/ H2S. Exemples 1 - 7 Exemple pH Ratio T C Pourcentage Résultats moyen molaire moyenne molaire H2O2/ H2S d' H2S dans le gaz 1 5,3 0,96 37,7 64 % Conversion = 75 % Sélectivité = 94 % 2 5,9 0,92 24 64 % Conversion = 70 % Sélectivité = 90 % 3 5,6 0,89 33 64% Conversion = 70 % Sélectivité = 94 % 4 5,6 0,99 27,6 32% Conversion = 66 % Sélectivité = 95 % 5,4 0,57 30 64% Conversion = 52 % Sélectivité = 99 % 6 5,6 2,2 29 64% Conversion = 78 % Sélectivité = 56 % 7 5,3 0,96 33,8 64% Conversion = 75 % Sélectivité = 98 % Où la conversion est la quantité d'H2S qui a été captée par le système (réacteur 5 à bulle) par rapport à la quantité d'H2S injectée, exprimé en pourcentage et la sélectivité est la quantité (en mole) de soufre solide récupéré par rapport à l'H2S ayant réagi (soufre solide + sulfates), exprimé en pourcentage. Analyse du soufre obtenu (Soufre lavé) obtenu à l'exemple 7 : Eléments Concentration Unité C (fixé) 680 ppm Soufre 99,8 % Sodium 1010 ppm Cuivre 80 ppm Le soufre isolé est pur à plus de 99 %. En reprenant les mêmes conditions opératoires que l'exemple 4 mais en 15 utilisant des réacteurs différents, assimilable à une colonne à bulle de hauteur plus importante, nous observons une augmentation du taux de conversion de 410 H2S avec la hauteur de la colonne à bulle. Un taux de conversion de H2S jusqu'à 98 % est obtenu avec maintien de la sélectivité en soufre
La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'effluents gazeux comprenant de l'hydrogène sulfuré. Elle a plus particulièrement pour objet un procédé de production du soufre élémentaire à partir d'hydrogène sulfuré contenu dans un effluent gazeux.
1) Procédé de traitement d'effluent gazeux chargé en hydrogène sulfuré caractérisé en ce qu'il comprend une étape au cours de laquelle l'effluent gazeux est mis en contact avec du peroxyde d'hydrogène dans un milieu à pH acide. 2) Procédé de production de soufre élémentaire caractérisé par la mise en contact d'un effluent gazeux chargé en hydrogène avec du peroxyde d'hydrogène dans un milieu à pH acide. 3) Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le pH du milieu est compris entre 4 et 6,5 , de préférence entre 4,5 et 6 et avantageusement entre 5 et 6. 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que le rapport molaire peroxyde d'hydrogène / hydrogène sulfuré est compris entre 0,5 et 2, de préférence compris entre 1 et 1,5 . 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que la teneur d'hydrogène sulfuré dans l'effluent gazeux est compris entre 0,1 et 100% molaire, de préférence entre 20 et 100 % molaire et avantageusement entre 30 et 100% molaire.
B,C
B01,C01
B01D,C01B
B01D 53,C01B 17
B01D 53/52,B01D 53/78,C01B 17/05
FR2894513
A1
RECIPIENT DE LIQUIDE ET PROCEDE DE REMPLISSAGE DE LIQUIDE
20,070,615
La présente invention concerne un récipient de liquide et un procédé de remplissage de liquide et en particulier, un récipient de liquide qui fournit un liquide prédéterminé à un appareil consommateur de liquide, par exemple, une tête d'éjection de liquide éjectant de minuscules gouttelettes ou analogue et un procédé de remplissage de liquide qui remplit de liquide une unité de détection de liquide du récipient de liquide. Une tête d'éjection de liquide d'un appareil d'éjection de liquide, tel qu'un appareil d'impression, un micro-distributeur ou un appareil d'enregistrement du commerce qui nécessite une qualité d'impression extrêmement élevée, reçoit un liquide depuis un récipient de liquide. Toutefois, si la tête d'éjection de liquide fonctionne dans un état où le liquide n'est pas fourni, une impression vierge se produit et ainsi, il est probable que la tête d'éjection de liquide soit endommagée. Pour éviter ce problème, il est nécessaire de surveiller la quantité de liquide résiduelle dans le récipient. Des exemples d'appareil d'enregistrement comportent divers appareils possédant une unité de détection de liquide pour détecter la quantité d'encre résiduelle dans une cartouche d'encre en tant que récipient de liquide. La structure spécifique d'une telle unité de détection de liquide est suggérée dans le document de brevet 1. Dans l'unité de détection de liquide, une partie en cavité contenant un liquide est formée sur l'une des surfaces opposées d'une poche souple contenant le liquide, un vibreur piézo-électrique est disposé sur la surface extérieure de la partie en cavité et un corps rigide est disposé sur l'autre surface, de telle sorte à pouvoir détecter la quantité d'encre résiduelle d'après l'état de vibration par la quantité de liquide (profondeur du liquide) entre le corps rigide et le vibreur piézo-électrique. Toutefois, dans l'unité de détection de liquide décrite dans le document de brevet 1, la quantité de liquide résiduelle peut être détectée avec une précision comparativement élevée, mais la quantité d'encre résiduelle contenue dans la poche souple est affectée par le pliage ou les rides de la poche, car le corps rigide se déplace en fonction de la déformation de la poche souple et ainsi, la précision de détection peut être dégradée. Une autre structure est suggérée dans le document de brevet 2. Selon cette structure, dans une cartouche d'encre qui évacue de l'encre (liquide) par la pression d'un fluide pressurisé, normalement de l'air, destiné à être fourni de l'extérieur, une chambre de détection (unité de détection de liquide) pour détecter la quantité d'encre résiduelle est prévue entre une partie de fourniture de liquide (partie de dérivation de liquide) destinée à être reliée à un appareil d'enregistrement et une partie contenant de l'encre (partie contenant le liquide) formée d'un film souple. Document de brevet 1 : JP-A-2004-136670 Document de brevet 2 : JP-A-2004-351871 D'autre part, dans le cas d'une cartouche d'encre, en général, on utilise comme film souple formant une partie contenant de l'encre, un film multicouche recouvert d'aluminium ayant une propriété d'isolation importante des gaz pour éviter à l'air extérieur de traverser le film et de s'introduire dans l'encre. Dans le cas de la cartouche d'encre décrite ci-dessus, on utilise comme film souple formant la partie contenant de l'encre, un film multicouche recouvert d'aluminium ayant une propriété d'isolation importante des gaz pour empêcher l'air extérieur de traverser le film et de s'introduire dans l'encre. De plus, l'encre qui est réglée à l'avance à un haut degré de désaération remplit la partie contenant de l'encre de telle sorte que la qualité d'impression ou la maintenance de l'appareil d'enregistrement n'est pas affectée uniquement en raison de la dégradation du degré de désaération provoqué par l'air extérieur traversant le film multicouche recouvert d'aluminium et s'introduisant dans l'encre sous garantie. On garantit la qualité contre la dégradation du degré de désaération sous garantie. D'autre part, comme unité de détection de liquide qui détecte la quantité d'encre résiduelle, il existe une unité de détection de liquide comportant un diaphragme qui est déformé par la pression de l'encre qui s'écoule. Dans ce cas, la déformation du diaphragme est détectée par un détecteur (mécanisme de détection), de façon à détecter la quantité d'encre résiduelle. Dans l'unité de détection de liquide ayant cette structure, pour accroître la précision de la détection, il est nécessaire que le diaphragme soit formé d'un film mince en résine et pouvant facilement être déformé élastiquement, de telle sorte que le diaphragme puisse être déformé par une légère variation de la pression du liquide. D'autre part, le film mince de résine et pouvant facilement être déformé élastiquement présente une propriété d'isolation faible des gaz, par rapport au film multicouche recouvert d'aluminium constituant la partie contenant l'encre. C'est-à-dire que lorsqu'on améliore la précision de détection de l'unité de détection de liquide, la propriété d'isolation des gaz de la partie contenant le liquide est dégradée. En conséquence, dans l'unité de détection de liquide, l'air extérieur pénètre à travers le diaphragme ou analogue et il est probable que le degré de désaération soit dégradé, par rapport à la partie contenant l'encre ayant une propriété d'isolation importante des gaz. Comme décrit dans le document de brevet 2, dans le cas où la cartouche d'encre comporte la chambre de détection (unité de détection de liquide) prévue entre le port de fourniture de liquide et la partie contenant l'encre, l'encre ayant un degré de désaération dégradé dans la chambre de détection peut refluer vers la partie contenant l'encre reliée à la chambre de détection, l'aire extérieur pénétrant dans la chambre de détection peut pénétrer dans la partie contenant l'encre, faisant s'écouler l'encre dans la chambre de détection, ou le degré de désaération de l'encre dans la partie contenant l'encre peut être dégradé de manière incorrecte. En conséquence, il peut y avoir un problème de qualité d'impression ou de maintenance de l'appareil d'enregistrement. En conséquence, un premier objectif de l'invention consiste à fournir un récipient de liquide ayant une fonction de détection du fait qu'une quantité de liquide résiduelle parvient à un niveau prédéterminé et un bon procédé de remplissage de liquide qui remplit de liquide une unité de détection de liquide du récipient de liquide. Un deuxième objectif de l'invention consiste à fournir un bon récipient de liquide permettant d'obtenir une excellente précision de détection de liquide et évitant la dégradation du degré de désaération d'un liquide dans une partie contenant le liquide. Au moins l'un des objectifs ci-dessus de l'invention est réalisé par les aspects suivants. Selon un premier aspect de l'invention, on fournit un récipient de liquide comprenant une partie contenant un liquide qui est pressurisé par une unité de pression et évacue un liquide stocké à l'intérieur à travers un port d'évacuation de liquide, un port de fourniture de liquide qui fournit le liquide à un appareil extérieur consommateur de liquide et une unité de détection de liquide qui est intercalée entre la partie contenant le liquide et le port de fourniture de liquide. L'unité de détection de liquide comporte une chambre de détection de liquide ayant un port d'entrée de liquide destiné à être relié au port d'évacuation de liquide de la partie contenant le liquide et un port de sortie de liquide destiné à être relié au port de fourniture de liquide, un élément mobile logé de manière à se déplacer en réponse à une quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide, une partie en cavité qui sépare l'espace de détection en coopération avec une surface de l'élément mobile lorsque la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint un niveau prédéterminé ou moins et une unité de détection piézo-électrique qui applique une vibration à la partie en cavité et détecte un état de vibration libre fonction de la vibration appliquée. Dans ce cas, l'élément mobile est muni de deux passages d'écoulement qui relient à la chambre de détection de liquide l'espace de détection séparé avec la coopération de la partie en cavité. Selon cette structure, si la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint la quantité prédéterminée ou moins, l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité en tant que région de réaction à la vibration. En conséquence, une modification de l'état de vibration libre détecté par l'unité de détection piézo-électrique apparaît nettement, et on peut détecter de manière précise et fiable le moment ou l'état où la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint un niveau prédéterminé. Lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à un appareil consommateur de liquide pour remplir de liquide la chambre de détection de liquide, une force d'absorption exerce une action sur les deux passages d'écoulement prévus dans l'élément mobile et le liquide est ensuite fourni au port de fourniture de liquide en revenant vers le passage d'écoulement sur lequel la force d'absorption exerce une action. C'est-à-dire que le liquide remplit de manière fiable la partie en cavité en tant que région de réaction à la vibration et aucune bulle ne subsiste dans la partie en cavité. En conséquence, on peut éviter la dégradation de la précision de détection due aux bulles restantes. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'un des deux passages d'écoulement peut se prolonger jusqu'au voisinage du port de sortie de liquide. Selon cette structure, la force d'absorption qui absorbe le liquide depuis le port de fourniture de liquide pour remplir le liquide dans la chambre de détection de liquide exerce facilement une action sur l'un des deux passages d'écoulement par l'intermédiaire du port de sortie de liquide. En outre, la force d'absorption exerce de manière fiable une action sur la partie en cavité reliée au premier passage d'écoulement. En conséquence, le liquide situé dans la chambre de détection de liquide est facilement absorbé à travers la partie en cavité reliée aux deux passages d'écoulement et les bulles subsistant dans la partie en cavité sont facilement éliminées. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'un des deux passages d'écoulement peut se prolonger jusqu'au voisinage du port d'entrée de liquide. Selon cette structure, la force d'absorption qui absorbe le liquide depuis le port de fourniture de liquide pour remplir de liquide la chambre de détection de liquide exerce de manière fiable une action sur le port d'entrée de sortie de liquide par l'intermédiaire de l'autre des deux passages d'écoulement. En conséquence, le liquide fourni par la partie contenant le liquide au port d'entrée de liquide s'écoule facilement dans la partie en cavité par l'intermédiaire de l'autre passage d'écoulement et les bulles subsistant dans la partie en cavité sont facilement éliminées. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, les deux passages d'écoulement peuvent se prolonger respectivement jusqu'au voisinage du port de sortie de liquide et jusqu'au voisinage du 35 port de sortie de liquide. Selon cette structure, la force d'absorption, qui absorbe le liquide du port de fourniture de liquide pour remplir de liquide la chambre de détection de liquide, exerce de manière fiable une action sur l'un des deux passages d'écoulement par l'intermédiaire du port de sortie de liquide et sur le port d'entrée de liquide par l'intermédiaire de l'autre des deux passages d'écoulement. En conséquence, le liquide situé dans la partie contenant le liquide est facilement absorbé par l'intermédiaire de la partie en cavité reliée aux deux passages d'écoulement et les bulles subsistant dans la partie en cavité sont facilement éliminées. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la chambre de détection de liquide peut être configurée en fermant hermétiquement avec un film déformable une ouverture formée sur sa surface supérieure, en fonction de la quantité de liquide contenu et l'unité de détection piézo-électrique peut être disposée au fond de la chambre de détection de liquide. Selon cette structure, la chambre de détection de liquide peut être facilement déformée en correspondance avec la quantité de liquide contenu (variation de pression) dans la chambre de détection de liquide et elle peut facilement être formée en un espace fermé. De plus, on peut empêcher les fuites d'encre avec une structure simple. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut être déplacé par la déformation du film en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut être fixé au film. Selon cette structure, avec la déformation aisée du film, l'élément mobile peut suivre régulièrement le niveau ou la pression de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut avoir, dans une région tournée vers la surface de vibration de l'unité de détection piézo-électrique, une surface sensiblement parallèle 6 la surface de vibration. Selon cette structure, on peut facilement former l'espace de 35 détection dont le volume varie en réponse au niveau de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut être poussé par une unité de poussée dans une direction dans laquelle est disposée l'unité de détection piézo-électrique. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'unité de poussée peut être formée d'un élément élastique. Selon cette structure, en réglant la force de poussée de l'unité de poussée, on peut modifier le moment auquel la première surface de l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité et en même temps, on peut facilement déterminer la pression interne (quantité de liquide résiduelle) destinée à être détectée dans la chambre de détection de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut fixer le moment auquel l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est épuisé. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut fixer le moment auquel l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est presque épuisé. Selon cette structure, par exemple, lorsque le récipient de liquide est utilisé comme une cartouche d'encre, on peut utiliser efficacement l'unité de détection piézo-électrique de l'unité de détection de liquide en tant que mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans la partie contenant le liquide devient nulle ou comme mécanisme de détection de fin d'encre pour la détection d'un état où la quantité d'encre résiduelle va bientôt devenir nulle. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la partie en cavité peut avoir deux ouvertures et, lorsque la partie en cavité sépare l'espace de détection en coopération avec l'élément mobile, les deux ouvertures peuvent être reliées aux deux passages d'écoulement de l'élément mobile. Selon cette structure, lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à l'appareil consommateur de liquide pour remplir le liquide dans la chambre de détection de liquide, la force d'absorption exerce de manière fiable une action sur la partie en cavité ayant les deux ouvertures reliées respectivement aux deux passages d'écoulement disposés dans l'élément mobile et le liquide est fourni au port de fourniture de liquide tout en revenant dans les passages d'écoulement sur lesquels la force d'absorption exerce une action. C'est-à- dire que puisque la partie en cavité a une forme de passage d'écoulement ayant les deux ouvertures, on peut améliorer la propriété d'évacuation des bulles. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, dans au moins une posture le liquide remplit la chambre de détection de liquide, même si les deux ouvertures de la partie en cavité n'ont pas de différence de hauteur, on peut disposer deux ouvertures sur les faces qui ne sont pas reliées à la partie en cavité au niveau des deux passages d'écoulement de l'élément mobile, de manière à avoir une différence de hauteur. Selon cette structure, même dans une implantation ou les deux ouvertures de la partie en cavité sont en parallèle entre elles sans aucune différence de hauteur lorsque le liquide remplit la chambre de détection de liquide en raison de l'agencement des électrodes de l'unité de détection piézo-électrique ou analogue, les deux ouvertures sur les faces qui ne sont pas reliées à la partie en cavité au niveau des deux passages d'écoulement de l'élément mobile sont disposées de manière à avoir une différence de hauteur. En conséquence, l'ouverture de l'élément mobile sur la face inférieure lorsque le liquide remplit la partie en cavité est définie en tant que port d'entrée de liquide et ainsi, on peut comprendre la direction d'écoulement. En conséquence, on peut obtenir de manière certaine l'évacuation des bulles de la partie en cavité lorsque le liquide remplit la chambre de détection de liquide. Selon un deuxième aspect de l'invention, on fournit un procédé de remplissage de liquide remplissant un liquide dans une unité de détection de liquide du récipient de liquide selon le premier aspect. Le liquide remplit l'unité de détection de liquide dans un état où on obtient une différence de hauteur entre deux ouvertures sur les faces qui ne sont pas reliées à la partie en cavité au niveau des deux ouvertures de l'élément mobile. Selon le procédé de remplissage de liquide ayant la structure ci- dessus, lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à l'appareil consommateur de liquide et remplit l'unité de détection de liquide, il existe une différence de hauteur entre les deux ouvertures de l'élément mobile. En conséquence, on détermine l'ouverture de l'élément mobile sur une face inférieure lorsque le liquide remplit la partie en cavité en tant que port d'entrée de liquide et ainsi, on peut s'assurer de la direction d'écoulement. En conséquence, on peut améliorer la propriété d'évacuation des bulles de l'unité de détection de liquide. Dans le récipient de liquide selon le premier aspect de l'invention, si la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé ou moins, l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité. En conséquence, la variation de l'état de vibration libre apparaît nettement et on peut détecter de manière précise et fiable le moment ou l'état ou la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé. Lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à l'appareil consommateur de liquide pour remplir de liquide la chambre de détection de liquide, la force d'absorption exerce une action sur les deux passages d'écoulement de l'élément mobile et le liquide est fourni au port de fourniture de liquide tout en revenant par le passage d'écoulement sur lequel la force d'absorption exerce une action. C'est-à-dire que le liquide remplit de manière fiable la partie en cavité en tant que région de réaction à la vibration et les bulles ne restent pas dans la partie en cavité. En conséquence, on peut empêcher la dégradation de la précision de détection, due aux bulles restantes et on peut détecter la quantité de liquide contenu avec une haute précision. Dans le procédé de remplissage de liquide selon le deuxième aspect de l'invention, lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à l'appareil consommateur de liquide et remplit l'unité de détection de liquide, il existe une différence de hauteur entre les deux ouvertures de l'élément mobile. On détermine alors l'ouverture de l'élément mobile sur la face inférieure lorsque le liquide remplit la partie en cavité en tant que port d'entrée de liquide et on peut comprendre la direction de l'écoulement. En conséquence, la propriété d'évacuation des bulles de l'unité de détection de liquide est améliorée. En conséquence, il est possible de fournir un récipient de liquide ayant la fonction de détecter que la quantité de liquide résiduelle devient nulle et un bon procédé de remplissage de liquide qui remplit de liquide l'unité de détection de liquide du récipient de liquide. Selon un troisième aspect de l'invention, on fournit un récipient de liquide comportant une partie contenant un liquide qui est pressurisée par une unité de pression et évacue le liquide stocké à l'intérieur depuis un port d'évacuation de liquide, un port de fourniture de liquide qui fournit le liquide à un appareil extérieur consommateur de liquide et une unité de détection de liquide qui est intercalée entre la partie contenant le liquide et le port de fourniture de liquide. L'unité de détection de liquide comporte ici une chambre de détection de liquide ayant un port d'entrée de liquide destiné à être relié au port d'évacuation de liquide de la partie contenant le liquide et un port de sortie de liquide destiné à être relié au port de fourniture de liquide, un élément mobile qui se déplace en réponse à la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide, une cavité qui est prévue dans l'élément mobile pour séparer l'espace de détection en coopération avec une partie en cavité prévue dans la chambre de détection de liquide lorsque la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint un niveau prédéterminé ou moins et une unité de détection piézo-électrique qui applique une vibration à la partie en cavité et détecte un état de vibration libre fonction de la vibration appliquée. Selon cette structure, si la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide devient la quantité prédéterminée ou moins, la cavité de l'élément mobile sépare l'espace de détection en tant que région de réaction à la vibration en coopération avec la partie en cavité. En conséquence, il apparaît une fréquence ayant une impédance acoustique correspondant au volume total de la partie en cavité et de la cavité. Cette fréquence devient une fréquence inférieure à une fréquence par impédance acoustique lorsque l'élément mobile est séparé de la partie en cavité et la différence apparaît nettement. En conséquence, on peut détecter de manière précise et fiable la variation de l'état de vibration libre destiné à être détecté par l'unité de détection piézo-électrique et le moment où l'état ou la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé. La partie en cavité prévue dans la chambre de détection de liquide sépare l'espace de détection en coopération avec la cavité prévue dans l'élément mobile, de manière à accroître le volume de l'espace de détection. En conséquence, il n'y a aucun cas où la vibration résiduelle devient faible en raison d'un volume insuffisant de la région de réaction à la vibration et où la détection est impossible ou, même si la détection est possible, on ne peut pas distinguer de différence due à une légère différence de fréquence lorsque la partie en cavité est ouverte dans la chambre de détection de liquide et lorsque la partie en cavité est bloquée. C'est-à-dire que le volume de l'espace de détection et tant que région de réaction à la vibration varie en raison du mouvement de l'élément mobile et l'impédance acoustique varie. En conséquence, en détectant la différence de fréquence de la vibration résiduelle, il est possible de détecter avec une haute précision que la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la cavité peut être formée d'un élément ayant au moins une surface élastique. Selon cette structure, dans l'espace de détection qui est séparé par la partie en cavité de la chambre de détection de liquide en coopération avec la cavité de l'élément mobile, l'atténuation de la vibration résiduelle est supprimée par la caractéristique de variation de volume (conformité) due à la déformation élastique de l'élément élastique formant au moins une surface de la cavité. En conséquence, on peut facilement détecter l'amplitude de la vibration résiduelle et on peut améliorer la précision de détection. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément élastique peut être un film. Selon cette structure, par exemple, lorsque la cavité est réalisée par un élément mobile en forme de plaque, la cavité ayant une caractéristique de variation de volume (conformité) due à la déformation élastique peut être formée simplement uniquement en bloquant l'ouverture formée pour traverser l'élément mobile avec le film comme élément élastique. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la cavité peut être reliée à la chambre de détection de liquide. Selon cette structure, même si la conformité de la cavité n'est pas assurée en formant la surface de la cavité avec l'élément élastique, en reliant la cavité à la chambre de détection de liquide sous la forme d'un grand espace de liquide, l'atténuation de la vibration résiduelle de l'espace de détection séparé par la partie en cavité en coopération avec la cavité est supprimée. En conséquence, on peut obtenir l'amplitude de la vibration résiduelle lors de la détection et on peut améliorer la précision de détection. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la cavité peut comporter deux passages d'écoulement reliant la partie en 15 cavité à la chambre de détection de liquide. Selon cette structure, lorsque le liquide est absorbé depuis le port de fourniture de liquide destiné à être relié à l'appareil consommateur de liquide pour remplir de liquide la chambre de détection de liquide, la force d'absorption exerce une action sur les deux passages d'écoulement 20 prévus dans l'élément mobile et le liquide est fourni au port de fourniture de liquide tout en revenant dans le passage d'écoulement sur lequel la force d'absorption exerce une action. C'est-à-dire que le liquide remplit de manière fiable même la partie en cavité de la chambre de détection de liquide en tant que région 25 de réaction à la vibration et les bulles ne restent pas dans la partie en cavité. En conséquence, on peut empêcher la précision de détection de se dégrader en raison des bulles restantes. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut configurer la chambre de détection de liquide en fermant 30 hermétiquement une ouverture formée sur sa surface supérieure avec un déformable en fonction de la quantité de liquide contenu et onpeut disposer l'unité de détection piézo-électrique au fond de la chambre de détection de liquide. Selon cette structure, on peut facilement déformer la chambre 35 de détection de liquide en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu (variation de pression) dans la chambre de détection de liquide et on peut facilement la farmer en un espace fermé. De plus, on peut empêcher une fuite d'encre avec une structure simple. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut se déplacer par la déformation du film correspondant à une variation de la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut fixer l'élément mobile au film. Selon cette structure, avec la déformation aisée du film, l'élément mobile peut suivre régulièrement le niveau ou la pression de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut avoir une surface qui, dans une région tournée vers la surface de vibration de l'unité de détection piézo-électrique, est sensiblement parallèle à la surface de vibration. Selon cette structure, on peut facilement former l'espace de détection dont le volume varie en réponse à la quantité de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'élément mobile peut être poussé dans une direction dans laquelle est disposée l'unité de détection piézo-électrique. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'unité de poussée peut être formée d'un élément élastique. Selon cette structure, en réglant une force de poussée de l'unité de poussée, on peut modifier le moment auquel la cavité de l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité de la chambre de détection de liquide et en même temps, on peut facilement déterminer la pression intérieure (quantité de liquide résiduelle) à détecter dans la chambre de détection de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut déterminer le moment auquel la cavité sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est épuisé. De plus, dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut fixer le moment auquel la cavité sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est presque épuisé. Selon cette structure, par exemple, lorsque le récipient de liquide est utilisé en tant que cartouche d'encre, on peut utiliser efficacement l'unité de détection piézo-électrique de l'unité de détection de liquide en tant que mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans la partie contenant le liquide devient nulle ou comme mécanisme de détection de fin d'encre pour la détection d'un état où la quantité d'encre résiduelle va bientôt devenir nulle. Dans le récipient de liquide selon le troisième aspect de l'invention, si la quantité d'encre contenue dans la chambre de détection de liquide devient la quantité prédéterminée ou moins, la cavité de l'élément mobile sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité de la chambre de détection de liquide. En conséquence, la variation de l'état de vibration libre que doit détecter l'unité de détection piézo-électrique apparaît nettement et on peut détecter de manière précise et fiable le moment où l'état ou la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé. La partie en cavité de la chambre de détection de liquide sépare l'espace de détection en coopération avec la cavité de l'élément mobile, de façon à accroître le volume de l'espace de détection. En conséquence, il n'existe pas de cas où la vibration résiduelle devient faible en raison d'un volume insuffisant de la région de réaction à la vibration et où la détection est impossible ou, même si la détection est possible, on ne peut pas distinguer de différence due à une légère différence de fréquence lorsque la partie en cavité est ouverte dans la chambre de détection de liquide et lorsque la partie en cavité est bloquée. En conséquence, le volume de l'espace de détection en tant que région de réaction à la vibration varie en raison du mouvement de l'élément mobile et l'impédance acoustique varie. En conséquence, en détectant la différence de fréquence de la vibration résiduelle, il est possible de détecter avec une haute précision que la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint le niveau prédéterminé. Selon un quatrième aspect de l'invention, on fournit un récipient de liquide incluant une partie contenant un liquide que l'on peut remplir à l'avance d'un liquide ayant un haut niveau de désaération, une unité de détection de liquide ayant une propriété d'isolation des gaz plus faible que celle de la partie contenant le liquide, une partie de dérivation de liquide qui dérive le liquide de la partie contenant le liquide vers l'extérieur par l'intermédiaire de l'unité de détection de liquide et une soupape ouverte/fermée qui est prévue dans un passage d'écoulement entre l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide, de façon à ouvrir/fermer le passage d'écoulement. Le haut degré de désaération signifie un état présentant une quantité de gaz dissous inférieure de 20 % à la quantité de gaz dissous (quantité de gaz dissous dans un état de saturation) sous la pression atmosphérique à une température normale (25 C). Selon cette structure, lorsque le liquide de la partie contenant le liquide n'est pas dérivé vers l'extérieur, la soupape ouverte/fermée prévue dans le passage d'écoulement entre l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide est fermée, de manière à isoler la partie contenant le liquide de l'unité de détection de liquide. En conséquence, on peut empêcher le liquide ou le gaz de s'écouler depuis l'unité de détection de liquide dans la partie contenant le liquide. Puis, même si la propriété d'isolation des gaz de l'unité de détection de liquide est inférieure à celle de la partie contenant le liquide, il n'y a aucun cas où le degré de désaération du liquide dans la partie contenant le liquide se dégrade en raison d'un reflux du gaz entrant dans l'unité de détection de liquide ou analogue. En conséquence, l'unité de détection de liquide peut améliorer la précision de détection de liquide sans se soucier de la dégradation de la propriété d'isolation du gaz, permet d'obtenir une excellente précision de détection de liquide et peut empêcher la dégradation du degré de désaération du liquide dans la partie contenant le liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la soupape ouverte/fermée peut être une soupape de sécurité ouvrant un écoulement dans une direction de dérivation du liquide vers l'extérieur et 30 bloquant le reflux. Selon cette structure, la soupape ouverte/fermée en tant que soupape de sécurité, peut avoir une structure dans laquelle une ouverture d'un passage d'écoulement entre l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide est hermétiquement fermée avec une force de 35 poussée de l'écoulement du liquide provenant de l'unité de détection de liquide. Par exemple, on peut mettre en oeuvre la soupape ouverte/fermée par une structure simple utilisant un corps de soupape en forme de plaque mince. En conséquence, on peut empêcher la dégradation du degré de désaération du liquide dans la partie contenant le liquide à un faible coût. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide peuvent être séparables l'une de l'autre et la soupape ouverte/fermée peut être disposée dans un passage d'écoulement près de l'unité de détection de liquide destinée à être reliée à la partie contenant le liquide. Selon cette structure, la partie contenant le liquide est une partie indépendante n'ayant aucune relation avec la fourniture de la soupape ouverte/fermée. En conséquence, l'utilisation d'une partie contenant le liquide pour un récipient de liquide connu qui n'est pas muni de la soupape ouverte/fermée entre l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide est possible et le développement du récipient de liquide devient aisé. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide peuvent être séparables l'une de l'autre et la soupape ouverte/fermée peut être prévue dans un passage d'écoulement près de la partie contenant le liquide destinée à être reliée à l'unité de détection de liquide. Selon cette structure, la partie contenant le liquide est une partie indépendante n'ayant aucune relation avec la fourniture de la soupape ouverte/fermée. En conséquence, l'utilisation d'une partie contenant le liquide pour un récipient de liquide connu qui n'est pas muni de la soupape ouverte/fermée entre l'unité de détection de liquide et la partie contenant le liquide est possible et le développement du récipient de liquide devient aisé. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, le liquide de la partie contenant le liquide peut être pressurisé par une pression d'air pressurisé destiné à être fourni par une partie d'injection de gaz pressurisé et peut ensuite être dérivé vers l'extérieur depuis une partie de fourniture de liquide. De plus, l'unité de détection de liquide peut être disposée dans une région qui est isolée de la pression du gaz pressurisé et peut inclure un diaphragme qui est déformé par une variation de pression due à un écoulement d'entrée du liquide depuis la partie contenant le liquide et un mécanisme de détection qui détecte la déformation du diaphragme. Selon cette structure, lorsque la pression du gaz pressurisé contre la partie contenant le liquide est constante, si la quantité de liquide résiduel de la partie contenant le liquide devient faible, l'importance de la dérivation du liquide vers l'unité de détection de liquide diminue, la pression dans l'unité de détection de liquide diminue et le diaphragme est déformé par une variation de pression 6 ce moment. En conséquence, on peut calculer la quantité de liquide résiduel dans le récipient de liquide d'après la déformation du diaphragme. Dans ce cas, en utilisant un diaphragme ayant des chances d'être déformé par la variation de pression de l'unité de détection de liquide, on peut améliorer la précision de détection de la quantité résiduelle, tandis que la propriété d'isolation des gaz de l'unité de détection de liquide est dégradée. Toutefois, dans le récipient de liquide selon le quatrième aspect de l'invention, lorsque le liquide situé dans la partie contenant le liquide n'est pas dérivé vers l'extérieur, la soupape ouverte/fermée se ferme entre la partie contenant le liquide et l'unité de détection de liquide. En conséquence, on peut empêcher le liquide ou le gaz d'entrer depuis l'unité. de détection de liquide ayant une propriété d'isolation des gaz faible vers la partie contenant le liquide ayant une propriété d'isolation des gaz élevée. Pour cette raison, la dégradation de la propriété d'isolation des gaz de l'unité de détection de liquide n'a pas d'effet sur la dégradation du degré de désaération du liquide dans la partie contenant le liquide. En conséquence, en utilisant le diaphragme ayant des chances d'être déformé par la variation de pression de l'unité de détection de liquide, on peut améliorer la précision de détection de la quantité résiduelle. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, on peut configurer l'unité de détection de liquide en fermant hermétiquement avec un film souple une ouverture de la partie en cavité prévue dans un élément formant l'unité de détection de liquide. Selon cette structure, le film souple fonctionne comme un diaphragme qui est déformé par la variation de pression de l'unité de détection de liquide et ainsi, on peut simplifier la structure de l'unité de détection de liquide. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, le diaphragme peut être poussé par un élément de poussée, qui est déformable élastiquement par la pression du liquide s'écoulant depuis la partie contenant le liquide, dans une direction dans laquelle le volume de l'unité de détection de liquide est réduit. Selon cette structure, la déformation du diaphragme par rapport à la variation de pression de l'unité de détection de liquide devient précise et on peut améliorer la fiabilité de l'opération de détection de quantité résiduelle. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, la partie contenant le liquide peut être une poche souple qui est formée en fixant des films souples et les films peuvent être des films multicouches incluant une couche d'aluminium. Selon cette structure, la partie contenant le liquide peut avoir une souplesse telle que le liquide situé à l'intérieur est facilement entièrement expulsé par pression et une propriété d'isolation des gaz dans une mesure telle qu'on peut empêcher la dégradation du le degré de désaération. En conséquence, il est possible de mettre en oeuvre une partie contenant le liquide de bonne qualité dans laquelle le gaspillage dû à du liquide non utilisé est faible et on empêche la dégradation du degré de désaération du liquide stocké. Dans le récipient de liquide ayant la structure ci-dessus, le liquide peut être de l'encre. Selon cette structure, on peut éviter la dégradation du degré de désaération du liquide stocké dans la partie contenant le liquide et on peut détecter avec une haute précision la quantité d'encre résiduelle dans la partie contenant le liquide. En conséquence, on l'utilise de manière convenable pour une cartouche d'encre montée sur l'appareil d'enregistrement à jet d'encre. Dans le récipient de liquide selon le quatrième aspect de l'invention, lorsque le liquide situé dans la partie contenant le liquide n'est pas dérivé vers l'extérieur, la soupape ouverte/fermée isole la partie contenant le liquide de l'unité de détection de liquide, de telle sorte qu'on peut empêcher le liquide ou le gaz d'entrer depuis l'unité de détection de liquide vers la partie contenant le liquide. En conséquence, l'unité de détection de liquide peut améliorer la précision de détection de liquide sans se soucier de la dégradation de la propriété d'isolation des gaz, permet d'obtenir une excellente précision de détection de liquide et empêcher la dégradation du degré de désaération du liquide dans la partie contenant le liquide. La présente description concerne l'objet contenu dans les demandes de brevets japonais n 2005-323977, déposée le 8 novembre 2005, 2005-347091, déposée le 30 novembre 2005, 2005-353111, déposée le 7 décembre 2005 et 2006-215220, déposée le 8 août 2006, qui sont expressément ici incorporées en référence dans leur totalité. L'invention sera mieux comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, de modes de réalisation indiqués à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés suivants La figure 1 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un premier mode de réalisation de l'invention et représente un état ou un liquide est absorbé depuis une partie contenant un liquide dans un état non pressurisé par l'intermédiaire d'un port de fourniture de liquide. La figure 2 est une vue en coupe transversale longitudinale représentant un état ou la partie contenant le liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 2 est pressurisée. La figure 3 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. La figure 4 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un troisième mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide comme exemple comparatif, dans lequel un premier passage d'écoulement et un second passage d'écoulement sont supprimés d'une plaque réceptrice de pression d'un récipient de liquide selon l'invention. La figure 6 est une vue en coupe transversale agrandie du récipient de liquide représenté sur la figure 5 et montre un état ou un liquide est absorbé depuis une partie contenant le liquide dans un état non pressurisé par l'intermédiaire d'un port de fourniture de liquide. La figure 7 est une vue en coupe transversale longitudinale illustrant un procédé de remplissage de liquide lorsqu'un liquide remplit une unité de détection de liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 4. La figure 8 est une vue en coupe transversale horizontale d'un récipient de liquide selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. La figure 9 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Les figures 10A, 10B et 10C sont une vue de dessus et des vues en coupe transversale illustrant une unité de détection de liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 9. La figure 11 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un sixième mode de réalisation de l'invention et montre un état ou la quantité de liquide contenu dans une unité de détection de liquide atteint une valeur prédéterminée ou moins. La figure 12 est une vue en coupe transversale longitudinale montre un état ou une partie contenant un liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 11 est pressurisée. La figure 13 est une vue en coupe transversale longitudinale 20 d'un récipient de liquide selon un septième mode de réalisation de l'invention. La figure 14 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un huitième mode de réalisation de l'invention. 25 La figure 15 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un neuvième mode de réalisation de l'invention. La figure 16 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un dixième mode de réalisation de 30 l'invention. La figure 17 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un onzième mode de réalisation de l'invention. La figure 18 est une vue en coupe transversale agrandie 35 montrant le fonctionnement lorsqu'un liquide est dérivé d'une unité de détection de liquide représentée sur la figure 17. La figure 19 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un douzième mode de réalisation de l'invention. La figure 20 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un treizième mode de réalisation de l'invention. Un récipient de liquide selon un mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit en détail en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un premier mode de réalisation de l'invention. La figure 1 représente un état ou un liquide est absorbé depuis une partie contenant le liquide dans un état non pressurisé vers un port de fourniture de liquide. La figure 2 est une vue en coupe transversale longitudinale représentant un état où la partie contenant le liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 1 est pressurisée. Le récipient de liquide 1 du premier mode de réalisation est une cartouche d'encre qui est montée de manière amovible sur une partie de montage de cartouche d'un appareil d'enregistrement 6 jet d'encre (appareil consommateur de liquide) (non représenté) et fournit de l'encre (liquide) 6 une tete d'impression disposée dans l'appareil d'enregistrement. Comme représenté sur la figure 1, le récipient de liquide 1 comporte un corps principal de récipient 5, dans lequel une chambre de pression 3 est séparée de manière à être pressurisée par une unité de pression (non représentée), un bloc d'encre (partie contenant le liquide) 7 contenant de l'encre, est reçu dans la chambre de pression 3 et évacue l'encre stockée 6 l'intérieur depuis un port d'évacuation (port d'évacuation de liquide) 7b par la pression de la chambre de pression 3 et une unité de détection d'encre (unité de détection de liquide) 11 qui est intercalée entre le bloc d'encre 7 et le port de fourniture d'encre 9 de façon 6 détecter la quantité d'encre résiduelle. Le corps principal du récipient 5 est un boîtier parallélépipédique rectangulaire plat constitué de résine. Le corps principal du récipient 5 comporte la chambre de pression 3 qui est dans un état fermé, un port de pression 13 servant de partie d'injection de gaz pressurisé pour permettre à l'unité de pression (non représentée) d'envoyer de l'air pressurisé à la chambre de pression 3, comme indiqué par une flèche A et une chambre de réception d'unité de détection 15 qui reçoit l'unité de détection d'encre 11. La chambre de réception d'unité de détection 15 est une région isolée de la pression du gaz pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3. Le corps principal du récipient 5 n'est pas nécessairement un élément formé intégralement de résine dans la mesure ob la chambre de pression 3 peut être dans l'état fermé. Le bloc d'encre 7 comporte un corps en poche souple 7a formé en fixant les uns aux autres les bords de films multicouches recouverts d'aluminium, sur lesquels une couche d'aluminium et déposée sur un film de résine souple. Un port d'évacuation cylindrique 7b auquel est relié un port d'entrée d'encre (port d'entrée de liquide) 1 la de l'unité de détection d'encre 11, est relié à une extrémité du corps en poche souple 7a. Le bloc d'encre 7 est formé du film multicouche recouvert d'aluminium, de manière à obtenir une propriété d'isolation importante des gaz. Le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 11 sont reliés l'un à l'autre en engageant le port d'entrée d'encre 11a avec le port d'évacuation 7b. C'est-à-dire que le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 11 peuvent être détachés l'un de l'autre en libérant l'engagement du port d'évacuation 7b et du port d'entrée d'encre 11a. Un conditionnement 17 reliant l'un à l'autre le port d'évacuation 7b et le port d'entrée d'encre lia de manière étanche à l'air est prévu dans le port d'évacuation 7b. L'encre qui est réglée à l'avance à un haut niveau de désaération remplit le bloc d'encre 7, avant liaison à l'unité de détection d'encre L'unité de détection d'encre 1 comporte un boîtier d'unité de détection 19 possédant un espace en cavité 19a reliant le port d'entrée d'encre 1 la relié au port d'évacuation 7b du bloc d'encre 7 et un port de sortie d'encre (port de sortie de liquide 1 lb relié au port de fourniture d'encre 9 dans la direction longitudinale du corps principal de récipient parallélépipédique rectangulaire plat 5 (directions à gauche et à droite sur la figure 1), un film souple 23 fermant hermétiquement une ouverture de l'espace en cavité 19a de façon à séparer la chambre de détection (chambre de détection de liquide) 21, une unité de détection de pression 25 qui est prévue au fond de l'espace en cavité 19a, une plaque réceptrice de pression (élément mobile) 127 qui est fixée au film souple 23 pour être tournée vers l'unité de détection de pression 25 et un ressort hélicoïdal de compression (élément de poussée) 29 qui est comprimé entre la plaque réceptrice de pression 127 et la paroi supérieure de la chambre de réception de l'unité de détection 15 et pousse élastiquement la plaque réceptrice de pression 127 et le film souple 23 dans une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit. Dans le boîtier de l'unité de détection 19, le port d'entrée d'encre lla est formé d'un seul tenant à une extrémité d'une paroi périphérique séparant l'espace en cavité 19a, et le port de sortie d'encre 11b qui est relié au port de fourniture d'encre 9 est formé pour traverser la paroi périphérique tournée vers le port d'entrée d'encre 11a. Bien que n'étant pas représenté, un mécanisme à soupape est prévu dans le port de fourniture d'encre 9. Le mécanisme à soupape ouvre un passage d'écoulement lorsque la cartouche d'encre est montée sur la partie de montage de cartouche de l'appareil d'enregistrement à jet d'encre et une aiguille de fourniture d'encre prévue dans la partie de montage de cartouche est introduite dans le port de fourniture d'encre 9. L'unité de détection de pression 25 de l'unité de détection d'encre 11 comporte une plaque de fond 31 venant en contact proche avec la plaque réceptrice de pression 127 par une force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 lorsque l'encre n'est pas dérivée du bloc d'encre 7 vers le port de fourniture d'encre 9, un chemin de guidage d'encre 33 qui est une partie en cavité formée dans la plaque de fond 31 et un capteur piézo-électrique (unité de détection piézo-électrique) qui applique une vibration au chemin de guidage d'encre 33 et détecte un état de vibration libre conformément à la vibration. Le capteur piézo-électrique 35 peut détecter différents états de 30 vibration libre selon que le chemin de guidage d'encre 33 est ou non recouvert par la plaque réceptrice de pression 127. Par exemple, une unité de commande qui est prévue dans l'appareil d'enregistrement à jet d'encre peut détecter une pression dans la chambre de détection 21 en détectant la déformation du film souple 23 35 supportant la plaque réceptrice de pression 127 en fonction de l'état de vibration libre détecté par le capteur piézo-électrique. La direction de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 est une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit, comme décrit ci-dessus et la direction dans laquelle le capteur piézo-électrique 35 est disposé. Le chemin de guidage d'encre 33 qui est une partie en cavité formée dans la plaque de fond 31 comporte un passage d'écoulement ayant deux ouvertures 33a et 33b reliées l'une à l'autre dans le sens longitudinal du corps principal du récipient 5. Comme représenté sur la figure 1, dans un état où la plaque réceptrice de pression 127 vient en contact proche avec la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 sépare l'espace de détection en coopération avec une surface 127c de la plaque réceptrice de pression 127. Un premier passage d'écoulement 127a et un second passage d'écoulement 127b (décrits ci-dessous) de la plaque réceptrice de pression 127 sont reliés respectivement aux ouvertures 33a et 33b. D'autre part, comme représenté sur la figure 2, si la plaque réceptrice de pression 127 est séparée de la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 est ouvert vers la chambre de détection 21 par l'intermédiaire des deux ouvertures 33a et 33b. La première surface 127c de la plaque réceptrice de pression 127 est, dans une région tournée vers la surface de vibration du capteur piézo-électrique 35, sensiblement parallèle à la surface de vibration. Comme représenté sur la figure 2, si de l'encre est fournie depuis le bloc d'encre 7 vers la chambre de détection 21 en raison de la pression du bloc d'encre 7 par l'air pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3, dans l'unité de détection d'encre 11, le filmsouple 23 est écrasé et déformé vers le haut conformément à la variation de la quantité d'encre contenue (niveau de liquide) dans la chambre de détection 21 en conséquence. Avec la déformation du film souple 23, la plaque réceptrice de pression 127, formant une partie d'une séparation de la chambre de détection 21, remonte et la plaque réceptrice de pression 127 est séparée de la plaque de fond 31. Si la plaque réceptrice de pression 127 est séparée de la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 est ouvert vers la chambre de détection 21 et de l'encre est ensuite fournie depuis le port de fourniture d'encre 9 à la tête d'enregistrement par l'intermédiaire de la chambre de détection 21. Même si on applique une pression prédéterminée à la chambre de pression 3, si l'encre contenue dans le bloc d'encre 7 diminue, la quantité d'encre à fournir par le bloc d'encre 7 à la chambre de détection 21 diminue. En conséquence, la pression dans la chambre de détection 21 diminue et ainsi, la plaque réceptrice de pression 127 se rapproche de la plaque de fond 31 comportant le chemin de guidage d'encre 33. Dans ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 127 vient en contact avec la plaque de fond 31 par la diminution de pression de la chambre de détection 21 et le moment auquel la plaque réceptrice de pression 127 sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 est fixé dans un état où l'encre du bloc d'encre 7 est épuisée. Le film souple 23 fonctionne comme un diaphragme appliquant un déplacement à la plaque réceptrice de pression 127 en fonction de la pression de l'encre destinée à être fournie à la chambre de détection 21. Pour détecter une très petite variation de pression d'encre et pour améliorer la précision de détection, le film souple 23 a, de préférences une souplesse suffisante. Comme représenté sur la figure 1, la plaque réceptrice de pression 127 de ce mode de réalisation est munie du premier passage d'écoulement 127a et du second passage d'écoulement 127b, qui sont deux passages d'écoulement reliant l'espace de détection formé par l'intermédiaire de la coopération du chemin de guidage d'encre 33 avec la chambre de détection 21. De plus, le second passage d'écoulement 127b, comme l'un des deux passages d'écoulement, se prolonge jusqu'au voisinage du port de sortie d'encre llb. Dans le récipient de liquide décrit ci-dessus 1 selon ce mode de réalisation, si la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection atteint une valeur prédéterminée ou moins, la plaque réceptrice de pression 127 vient en contact avec la plaque de fond 31 et sépare la région de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 en tant que région de réaction à la vibration. En conséquence, une variation de l'état de vibration libre destiné à être détecté par le capteur piézo-électrique 35 apparaît nettement et on peut détecter de manière précise et fiable le moment où l'état où la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection atteint un niveau prédéterminé. En outre, lorsque de l'encre est absorbée du port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre pour remplir d'encre la chambre de détection 21, une force d'absorption exerce une action sur le port d'évacuation 7b du bloc d'encre 7 relié à la chambre de détection 21 par l'intermédiaire du second passage d'écoulement 127b formé dans la plaque réceptrice de pression 127, le chemin de guidage d'encre 33 et le premier passage d'écoulement 127a. De l'encre est ensuite fournie au port de fourniture d'encre 9 tout en revenant dans le passage d'écoulement sur lequel la force d'absorption exerce une action. Ici, puisque le chemin de guidage d'encre 33 de ce mode de réalisation est un passage d'écoulement ayant les deux ouvertures 33a et 33b, la force d'absorption depuis le port de fourniture d'encre 9 peut exercer une action de manière fiable sur le chemin de guidage d'encre 33 ayant les deux ouvertures 33a et 33b reliant respectivement le premier passage d'écoulement 127a et le second passage d'écoulement 127b et ainsi, on peut améliorer la propriété d'évacuation des bulles. C'est-à-dire que de l'encre remplit de manière fiable le chemin de guidage d'encre 33 en tant que région de réaction à la vibration et aucune bulle ne subsiste dans le chemin de guidage d'encre 33. En conséquence, on peut empêcher la dégradation de la précision de détection due aux bulles restantes et on peut détecter la quantité d'encre contenue avec une haute précision. En conséquence, le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation peut avoir une fonction de détection du fait que la quantité d'encre résiduelle atteint une valeur prédéterminée. En référence, un récipient de liquide 100 incluant une plaque réceptrice de pression 27 ne disposant pas à l'intérieur du premier passage d'écoulement 127a et du second passage d'écoulement 127b est représenté sur les figures 5 et 6. De plus, le récipient de liquide 100 a la même structure que le récipient de liquide ci-dessus 1, à l'exception du fait que la plaque réceptrice de pression 27 n'est pas munie du premier passage d'écoulement 127a et du second passage d'écoulement 127b. Dans le cas du récipient de liquide 100, lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre pour remplir d'encre la chambre de détection 21, comme représenté sur la figure 5, la plaque réceptrice de pression 27 vient en contact proche avec la plaque de fond 31 par la force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 et le chemin de guidage d'encre 33 est fermé par la plaque réceptrice de pression 27. Puis, même si l'absorption depuis le port de fourniture d'encre 9 est réalisée, dans le cas du récipient de liquide 100, la force d'absorption n'exerce aucune action sur le chemin de guidage d'encre 33 et ainsi, comme représenté sur la figure 6, de l'encre remplit rarement le chemin de guidage d'encre 33. En conséquence, des bulles subsistant dans le chemin de guidage d'encre 33 peuvent s'écouler vers la tête d'enregistrement et provoquer un défaut. En outre, l'état de vibration libre destiné à être détecté par le capteur piézo-électrique 35 peut être incorrect en raison des bulles restantes et la précision de la quantité résiduelle peut être dégradée. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, le second passage d'écoulement 127b formé dans la plaque réceptrice de pression 127 se prolonge jusqu'au voisinage du port de sortie d'encre 1lb. En conséquence, lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 pour remplir d'encre la chambre de détection 21, la force d'absorption exerce facilement une action sur le second passage d'écoulement 127b par l'intermédiaire du port de sortie d'encre 11b et exerce de manière fiable une action sur le chemin de guidage d'encre 33 qui est relié au second passage d'écoulement 127b. En conséquence, l'encre située dans la chambre de détection 21 est facilement absorbée par l'intermédiaire du chemin de guidage d'encre 33 relié au premier passage d'écoulement 127a et au second passage d'écoulement 127b et les bulles subsistant dans le chemin de guidage d'encre 33 sont facilement éliminées. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, la chambre de détection 21 est configurée en fermant hermétiquement l'ouverture formée sur la surface supérieure avec le film souple 23 qui est déformable en fonction de la capacité d'encre contenue. Le détecteur piézo-électrique 35 est disposé au fond de la chambre de détection 21. Pour cette raison, la chambre de détection 21 peut être facilement déformée en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu (variation de pression) et peut être facilement configurée comme un espace fermé. De plus, on peut empêcher les fuites d'encre avec une structure simple. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 127 est fixée au film souple 23 et se déplace au moyen de la déformation du film souple 23 en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection 21. Avec la déformation aisée du film souple 23, la plaque réceptrice de pression 127 peut suivre régulièrement le niveau ou la pression du liquide. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, la première surface 127c de la plaque réceptrice de pression 127 est, dans la région tournée vers la surface de vibration du capteur piézo-électrique 35, sensiblement parallèle à la surface de vibration. En conséquence, on peut former facilement l'espace de détection dont le volume varie en fonction du niveau du liquide. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 127 est poussée par le ressort hélicoïdal de compression 29 comme unité de poussée formée d'un élément élastique dans la direction dans laquelle est disposé le capteur piézo-électrique 35. En réglant la force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29, on peut modifier arbitrairement le moment où la première surface 127c de la plaque réceptrice de pression 127 sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 et en même temps, on peut facilement déterminer la pression interne (quantité de liquide résiduelle) de la chambre de détection 21 à détecter. Dans le récipient de liquide 1 de ce mode de réalisation, on peut fixer le moment auquel la plaque réceptrice de pression 127 sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 dans un état ou l'encre du bloc d'encre 7 est épuisée. En conséquence, comme décrit ci-dessus, lorsque le récipient d'encre 1 est utilisé comme une cartouche d'encre, on peut utiliser efficacement le capteur piézo- électrique 35 de l'unité de détection d'encre 11 comme mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 devient nulle. La figure 3 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Un récipient de liquide 101 du deuxième mode de réalisation utilise une plaque réceptrice de pression 227 remplaçant la plaque réceptrice de pression 127 dans le récipient de liquide 1 du premier mode de réalisation. Les éléments autres que la plaque réceptrice de pression 227 sont les mêmes que ceux du récipient de liquide 1. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Comme représenté sur la figure 3, dans la plaque réceptrice de pression 227 du récipient de liquide 101 selon le deuxième mode de réalisation, un premier passage d'écoulement 227a et un second passage d'écoulement 227b sont fournis, qui sont deux passages d'écoulement reliant l'espace de détection partagé par l'intermédiaire de la coopération du chemin de guidage d'encre 33 avec la chambre de détection 21. Le premier passage d'écoulement 227a des deux passages d'écoulement se prolonge jusqu'au voisinage du port d'entrée d'encre lla Dans le récipient de liquide 101 du deuxième mode de réalisation, lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre pour remplir d'encre la chambre de détection 21, la force d'absorption exerce de manière fiable une action sur le port d'entrée d'encre 11a par l'intermédiaire du premier passage d'écoulement 227a. L'encre fournie depuis le bloc d'encre 7 au port d'entrée d'encre 11a s'écoule alors facilement depuis le chemin de guidage d'encre 33 par l'intermédiaire du premier passage d'écoulement 227a et les bulles subsistant dans le chemin de guidage d'encre 33 sont facilement éliminées. La figure 4 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un troisième mode de réalisation de l'invention. Un récipient de liquide 102 du troisième mode de réalisation utilise une plaque réceptrice de pression 327 remplaçant la plaque réceptrice de pression 127 du récipient de liquide 1 du premier mode de réalisation. Les éléments autres que la plaque réceptrice de pression 327 sont les mêmes que ceux du récipient d'encre 1. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Comme représenté sur la figure 4, dans la plaque réceptrice de pression 327 du récipient d'encre 102 selon le deuxième mode de réalisation, un premier passage d'écoulement 327a et un second passage d'écoulement 327b sont fournis, qui sont deux passages d'écoulement reliant l'espace de détection séparé par l'intermédiaire de la coopération du chemin de guidage d'encre 33 avec la chambre de détection 21. Le premier passage d'écoulement 327a et le second passage d'écoulement 327b sont les deux passages d'écoulement se prolongeant respectivement jusqu'au voisinage du port d'entrée d'encre lla et du port de sortie d'encre llb. Dans le récipient de liquide 102 du troisième mode de réalisation, lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre pour remplir d'encre la chambre de détection 21, la force d'absorption exerce de manière fiable une action sur le second passage d'écoulement 327b par l'intermédiaire du port de sortie d'encre llb et du port d'entrée d'encre lla à travers le premier passage d'écoulement 327a. Puis, l'encre située dans le bloc d'encre 7 est facilement absorbée par l'intermédiaire du chemin de guidage d'encre 33 relié au premier passage d'écoulement 327a et au second passage d'écoulement 327b et les bulles subsistant dans le chemin de guidage d'encre 33 sont facilement éliminées. Pour remplir d'encre l'unité de détection d'encre 11 du récipient d'encre 102 par un procédé de remplissage d'encre de l'invention (procédé de remplissage de liquide), par exemple, comme représenté sur la figure 7, le port de fourniture d'encre 9 est relevé à une extrémité dans le sens longitudinal du récipient d'encre 102, de telle sorte que le récipient de liquide 102 soit incliné. Puis, on obtient une différence de hauteur h entre une ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d et une ouverture du côté du port de sortie d'encre 327e qui sont deux ouvertures sur les côtés qui ne sont pas reliés au chemin de guidage d'encre 33 au niveau du premier passage d'écoulement 327a et du second passage d'écoulement 327b de la plaque réceptrice de pression 327. C'est-à-dire que lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre, puis remplit l'unité de détection d'encre 11 depuis le bloc d'encre 7, l'ouverture du côté du port de sortie d'encre 327e au voisinage du port de fourniture d'encre 9 est plus haute que l'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d au voisinage du port d'évacuation 7b. L'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d de la plaque réceptrice de pression 327 du côté inférieur lorsque de l'encre remplit le chemin de guidage d'encre 33 devient alors un port d'entrée d'encre et on comprend la direction d'écoulement. En conséquence, par comparaison avec le cas où de l'encre est remplie lorsque le récipient d'encre 102 est dans un état horizontal, on peut améliorer la propriété d'évacuation de bulles de l'unité de détection d'encre 11. Dans un procédé de remplissage d'encre selon le mode de réalisation de l'invention, lorsqu'on remplit de l'encre, l'ouverture du côté du port de sortie d'encre 327e au voisinage du port de fourniture d'encre 9 est de préférence plus haute que l'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d au voisinage du port d'évacuation 7b. En conséquence, on peut remplir d'encre l'unité de détection d'encre 11 dans un état où le récipient de liquide 102 est dirigé de telle sorte que le port de fourniture d'encre 9 est tourné vers le haut. La figure 8 est une vue en coupe transversale horizontale d'un récipient de liquide selon un quatrième mode de réalisation de l'invention. Un récipient d'encre 401 du quatrième mode de réalisation utilise une unité de détection d'encre 411 remplaçant l'unité de détection d'encre 11 du récipient de liquide 102 du troisième mode de réalisation. Les éléments autres que l'agencement de l'unité de détection d'encre 11 sont les mêmes que ceux du récipient d'encre 102. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Comme représenté sur la figure 8, dans le récipient de liquide 401 du quatrième mode de réalisation, l'unité de détection d'encre 411 comporte un boîtier d'unité de détection 419 possédant un espace en cavité 419a relié à un port d'entrée d'encre (port d'entrée de liquide) 411a destiné à être relié à un port d'évacuation 407b d'un bloc d'encre 407 et un port de sortie d'encre (port de sortie de liquide) 411b destiné à être relié à un port de fourniture d'encre 409 dans le sens transversal d'un corps principal du récipient parallélépipédique rectangulaire plat 405 (direction vers le haut et vers le bas sur la figure 8), un film souple 23 fermant hermétiquement une ouverture de l'espace en cavité 419a de façon à séparer une chambre de détection 21, une unité de détection de pression 25 qui est prévue au fond de l'espace en cavité 419a, une plaque réceptrice de pression 327 qui est fixée au film souple 23 pour être tournée vers l'unité de détection de pression 25 et un ressort hélicoïdal de compression 29 qui est comprimé entre la plaque réceptrice de pression 427 et une paroi frontale d'une chambre de réception d'unité de détection 415 de façon à pousser élastiquement la plaque réceptrice de pression 427 et le film souple 23 dans une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit. Le boîtier de l'unité de détection 419 comporte un port d'entrée d'encre en forme de L 411a qui est formé d'un seul tenant à une extrémité d'une paroi périphérique séparant l'espace en cavité 419a et un port de sortie d'encre en forme de L 411b traversant la paroi périphérique tournée vers le port d'entrée d'encre 411a pour être ensuite relié au port de fourniture d'encre 409. L'encre qui s'écoule dans la chambre de détection 21 depuis le port d'évacuation 407b du bloc d'encre 407 est ensuite fournie à la tête d'enregistrement depuis le port de fourniture d'encre 409, qui est décalé et ouvert dans le sens transversal du corps principal du récipient 405, par l'intermédiaire du port de sortie d'encre 411b. Le corps principal du récipient 405 comporte une chambre de pression 403 qui est dans un état fermé, un port de pression 413 servant de partie d'injection de gaz pressurisé pour permettre à une unité de pression (non représentée) d'envoyer de l'air pressurisé à la chambre de pression 403, comme indiqué par une flèche A, et une unité de détection recevant la chambre 415 qui reçoit l'unité de détection d'encre 411. La chambre recevant l'unité de détection 415 est une région isolée de la pression du gaz pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 403. C'est-à-dire que lorsque de l'encre remplit l'unité de détection d'encre 411 du récipient de liquide 401 selon le quatrième mode de réalisation, comme représenté sur la figure 8, le corps principal du récipient 405 est érigé de telle sorte que la direction transversale du corps principal du récipient 405 devient perpendiculaire. On peut alors obtenir une différence de hauteur h entre l'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d et l'ouverture du port de sortie d'encre 327e qui sont deux ouvertures sur les faces qui ne sont pas reliées dans le chemin de guidage d'encre 33 au niveau du premier passage d'écoulement 327a et du second passage d'écoulement 327b de la plaque réceptrice de pression 327. C'est-à-dire que lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 409 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre et remplit l'unité de détection d'encre 411 depuis le bloc d'encre 407, l'ouverture du côté du port de sortie d'encre 327e au voisinage du port de fourniture d'encre 409 devient plus haute que l'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d au voisinage du port d'évacuation 497b. L'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 327d de la plaque réceptrice de pression 327 du côté inférieur lorsque de l'encre remplit le chemin de guidage d'encre 33 est fixée en tant que port d'entrée d'encre et on comprend la direction d'écoulement. En outre, les bulles dans la chambre de détection 21 se déplacent vers l'ouverture du côté du port de sortie d'encre supérieure 327e par flottaison. En conséquence, la propriété d'évacuation des bulles de l'unité de détection d'encre 411 est améliorée. La figure 9 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un cinquième mode de réalisation de l'invention. Les figures 10A à 1OC sont une vue plane et des vues en coupe transversale illustrant une unité de détection d'encre. Un récipient d'encre 501 selon le cinquième mode de réalisation a la même structure que le récipient de liquide 102 du troisième mode de réalisation à l'exception de l'unité de détection d'encre 511. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Comme représenté sur la figure 9, l'unité de détection d'encre 511 selon le cinquième mode de réalisation comporte un boîtier d'unité de détection 519 ayant un espace en cavité 519a relié à un port d'entrée d'encre (port d'entrée de liquide) 511a destiné à être relié à un port d'évacuation 7b d'un bloc d'encre 7 et un port de sortie d'encre (port de sortie de liquide) 511b destiné à être relié à un port de fourniture d'encre 9, un film souple 23 fermant hermétiquement une ouverture de l'espace en cavité 519a de façon à partager une chambre de détection 21, une unité de détection de pression 525 disposée au fond de l'espace en cavité 519a, une plaque réceptrice de pression (élément mobile) 527 fixée au film souple 23 de manière à être tournée vers l'unité de détection de pression 525, et un ressort hélicoïdal de compression 29 qui est comprimé entre la plaque réceptrice de pression 527 et la paroi supérieure de la chambre de réception d'unité de détection 15 de façon à pousser élastiquement la plaque réceptrice de pression 527 et le film souple 23 dans une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit. Un chemin de guidage d'encre 533 en tant que partie en cavité formée sur la plaque de fond 531 de l'unité de détection de pression 525 est une forme de passage d'écoulement ayant deux ouvertures 533a et 533b. Dans un état où la plaque réceptrice de pression 527 vient en contact proche avec la plaque de fond 531, le chemin de guidage d'encre 533 sépare l'espace de détection en coopération avec une surface 527c de la plaque réceptrice de pression 527. Les ouvertures 533a et 533b sont respectivement reliées à un premier passage d'écoulement 527a et à un second passage d'écoulement 527b (décrits ci-dessous) de la plaque réceptrice de pression 527. D'autre part, si la plaque réceptrice de pression 527 est séparée de la plaque de fond 531, le chemin de guidage d'encre 533 est ouvert vers la chambre de détection 21 par l'intermédiaire des deux ouvertures 533a et 533b. La première surface 527c de la plaque réceptrice de pression 527 est, dans une région tournée vers la surface de vibration d'un capteur piézo-électrique 535, sensiblement parallèle à la surface de vibration. Comme représenté sur les figures 10A, 10B et 10C, dans le récipient de liquide 501 du cinquième mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 527 est munie des deux passages d'écoulement 527a et 527b qui sont les passages d'écoulement reliant l'espace de détection par l'intermédiaire de la coopération du chemin de guidage d'encre 533 vers la chambre de détection 21. Le premier passage d'écoulement 527a et le second passage d'écoulement 527b constituant les deux passages d'écoulement, se prolongent respectivement jusqu'au voisinage du port d'entrée d'encre 511a et du port de sortie d'encre 511b. Le chemin de guidage d'encre 533 qui est formé au fond de l'unité de détection de pression 525 de ce mode de réalisation a une forme de passage d'écoulement qui est relié dans la direction transversale du corps principal du récipient parallélépipédique rectangulaire plat 5 selon l'agencement des électrodes d'un capteur piézo-électrique 535, comme représenté sur les figures 10A à 10C. Lorsque de l'encre remplit l'unité de détection d'encre 511 du récipient de liquide 501 en se basant sur le procédé de remplissage d'encre de l'invention, même si le port de fourniture d'encre 9 à une extrémité dans la direction longitudinale du récipient de liquide 501 est levé dans la direction de la flèche B et si le récipient de liquide 501 est incliné, les deux ouvertures 533a et 533b du chemin de guidage d'encre 533 sont horizontales, sans aucune différence de hauteur. Toutefois, on peut obtenir une différence de hauteur entre une ouverture du côté du port d'entrée d'encre 527d et une ouverture du côté du port de sortie d'encre 527e qui sont deux ouvertures sur les côtés qui ne sont pas reliées au chemin de guidage d'encre 533 au niveau du premier passage d'écoulement 527a et du second passage d'écoulement 527b de la plaque réceptrice de pression 527. C'est-à-dire que lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre, puis remplit l'unité de détection d'encre 511 depuis le bloc d'encre 7, l'ouverture du côté du port de sortie d'encre 527e au voisinage du port de fourniture d'encre 9 devient plus haute que l'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 527d au voisinage du port d'évacuation 7b. L'ouverture du côté du port d'entrée d'encre 527d de la plaque réceptrice de pression 527 du côté inférieur lorsque de l'encre remplit le chemin de guidage d'encre 533 est ensuite fixée comme un port d'entrée de liquide et on comprend la direction de l'écoulement. Toutefois, la propriété d'évacuation des bulles du chemin de guidage d'encre 533 est déterminée comme un port d'entrée de liquide et on comprend la direction d'écoulement. En conséquence, on peut obtenir la propriété d'évacuation des bulles du chemin de guidage d'encre 533 se trouvant dans l'état horizontal. Dans chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus, on utilise le ressort hélicoïdal de compression 29 comme unité de poussée qui pousse le film souple 23 et la plaque réceptrice de pression 127 (227, 327) vers le capteur piézo-électrique 35. Toutefois, à la place du ressort hélicoïdal de compression 29, on peut utiliser une unité de poussée formée d'un élément élastique 5 différent, par exemple en caoutchouc ou analogue. Dans chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus, on fixe le moment auquel la plaque réceptrice de pression 127 (227, 327) sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 dans un état où l'encre du bloc d'encre 7 est entièrement épuisée et 10 ainsi, le capteur piézo-électrique 35 fonctionne comme un mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 devient nulle. Toutefois, si on fixe le moment où la plaque réceptrice de pression 127 (227, 327) sépare l'espace de détection encoopération avec 15 le chemin de guidage d'encre 33 dans un état où l'encre du bloc d'encre 7 est presque épuisée (état où subsiste une petite quantité prédéterminée), le capteur piézo-électrique 35 peut fonctionner comme un mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 sera bientôt à zéro. 20 Dans le récipient de liquide de chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus de l'invention, la partie en cavité qui sépare l'espace de détection en coopération avec une surface de l'élément mobile et sert de région de réaction à la vibration, à laquelle l'unité de détection de pression applique la vibration, n'est pas limitée au chemin de guidage d'encre 33 25 ayant les deux ouvertures 33a et 33b représentées dans chacun des modes de réalisation de l'invention. La partie en cavité représentée dans chacun des modes de réalisation de l'invention peut être une simple forme d'encoche qui est ouverte sur la surface supérieure de la plaque de fond 31, et non un passage d'écoulement tubulaire. 30 Un récipient de liquide selon un autre mode de réalisation de l'invention va maintenant être décrit en détail en référence aux dessins annexés. La figure 11 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un sixième mode de réalisation de 35 l'invention. La figure 11 représente un état où la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide atteint une quantité prédéterminée ou moins. La figure 12 est une vue en coupe transversale longitudinale montrant un cas où la partie contenant le liquide du récipient de liquide représenté sur la figure 11 est pressurisée. Un récipient de liquide 601 du sixième mode de réalisation est une cartouche d'encre qui est montée de manière amovible sur une partie de montage de cartouches d'un appareil d'enregistrement à jet d'encre (appareil consommateur de liquide) (non représenté) et fournit de l'encre (liquide) à une tête d'impression prévue dans l'appareil d'enregistrement. Comme représenté sur la figure 11, le récipient de liquide 1 comporte un corps principal de récipient 5 qui sépare une chambre de pression 3 destinée à être pressurisée par une unité de pression (non représentée), un bloc d'encre (partie contenant du liquide) 7 qui contient de l'encre est reçu dans la chambre de pression 3 et évacue l'encre stockée à l'intérieur depuis un port d'évacuation d'encre (port d'évacuation de liquide) 7b par la pression de la chambre de pression 3, un port de fourniture d'encre (port de fourniture de liquide) 9 qui fournit de l'encre à une tête d'impression de l'appareil d'enregistrement à jet d'encre comme appareil consommateur de liquide externe et une unité de détection d'encre (unité de détection de liquide) 11 qui est intercalée entre le bloc d'encre 7 et le port de fourniture d'encre 9 et détecte la quantité d'encre résiduelle. Le corps principal du récipient 5 est un boîtier formé intégralement de résine. Le corps principal du récipient 5 comporte la chambre de pression 3 qui est dans un état fermé, un port de pression 13 servant de partie d'injection de gaz pressurisé pour permettre à l'unité de pression (non représentée) d'envoyer de l'air pressurisé à la chambre de pression 3, comme indiqué par une flèche A, et une chambre de réception d'unité de détection 15 qui reçoit l'unité de détection d'encre 11. La chambre de réception d'unité de détection 15 est une région qui est isolée de la pression du gaz pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3. Le corps principal du récipient 5 n'est pas obligatoirement un élément formé intégralement de résine dans la mesure où la chambre de pression 3 peut être dans l'état fermé. Le bloc d'encre 7 comporte un corps de poche souple 7a qui est formé en fixant les uns aux autres les bords de films multicouches recouverts d'aluminium, sur lesquels une couche d'aluminium est déposée sur un film de résine souple. Un port d'évacuation cylindrique 7b, auquel est relié un port d'entrée d'encre (port d'entrée de liquide) l la de l'unité de détection d'encre 11, est relié à une extrémité du corps de poche souple 7a. Le bloc d'encre 7 est formé du film multicouche recouvert d'aluminium, de manière à obtenir une propriété d'isolation importante des gaz. Le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 11 sont reliés l'un à l'autre par engagement du port d'entrée d'encre lia avec le port d'évacuation 7b. C'est-à-dire que le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 11 peuvent être détachés l'un de l'autre en libérant l'engagement du port d'évacuation 7b et du port d'entrée d'encre 11a. Un conditionnement 17 qui relie l'un à l'autre le port d'évacuation 7b et le port d'entrée d'encre 11a de manière étanche à l'air est prévu dans le port d'évacuation 7b. Dans le bloc d'encre 7, on remplit de l'encre qui est réglée à l'avance à un haut degré de désaération avant de relier l'unité de détection d'encre 11. L'unité de détection d'encre 11 comporte un boîtier d'unité de détection 19 possédant un espace en cavité 19a reliant le port d'entrée d'encre lia relié au port d'évacuation 7b du bloc d'encre 7 et un port de sortie d'encre (port de sortie de liquide) ilb relié au port de fourniture d'encre 9, un film souple 23 qui ferme hermétiquement une ouverture dans l'espace en cavité 19a de façon à séparer une chambre de détection (chambre de détection de liquide) 21, une unité de détection de pression 25 qui est prévue au fond de l'espace en cavité 19a, une plaque réceptrice de pression (élément mobile) 627 qui est fixée au film souple 23 pour être tournée vers l'unité de détection de pression 25 et un ressort hélicoïdal de compression (élément de poussée) 29 qui est comprimé entre la plaque réceptrice de pression 127 et une paroi supérieure de la chambre de réception d'unité de détection 15 et pousse élastiquement la plaque réceptrice de pression 627 et le film souple 23 dans une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit. Dans le boîtier d'unité de détection 19, le port d'entrée d'encre lia est formé d'un seul tenant 6 une extrémité d'une paroi périphérique séparant l'espace en cavité 19a et le port de sortie d'encre 1lb qui est relié au port de fourniture d'encre 9, est formé de manière à traverser la paroi périphérique tournée vers le port d'entrée d'encre 11a. Bien que n'étant pas représenté, un mécanisme à soupape est prévu dans le port de fourniture d'encre 9. Le mécanisme à soupape ouvre un passage d'écoulement lorsque la cartouche d'encre est montée sur la partie de montage de cartouche de l'appareil d'enregistrement à jet d'encre et une aiguille de fourniture d'encre prévue dans la partie de montage de cartouche est introduite dans le port de fourniture d'encre 9. L'unité de détection de pression 25 de l'unité de détection d'encre 11 comporte une plaque de fond 31 venant en contact proche avec la plaque réceptrice de pression 627 par une force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 lorsque l'encre n'est pas dérivée depuis le bloc d'encre 7 vers le port de fourniture d'encre 9, un chemin de guidage d'encre 33 qui est une partie en cavité formée dans la plaque de fond 31, une cavité 627a qui est prévue dans la plaque réceptrice de pression 627 de façon à former une séparation dans l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 et un capteur piézo-électrique (unité de détection piézo-électrique) 35 qui applique une vibration au chemin de guidage d'encre 33 et détecte un état de vibration libre en fonction de la vibration. Le capteur piézo-électrique 35 peut détecter différents états de vibration libre (une variation d'amplitude ou de fréquence de la vibration résiduelle) selon que le chemin de guidage d'encre 33 est recouvert ou non par la plaque réceptrice de pression 627. Par exemple, une unité de commande qui est prévue dans l'appareil d'enregistrement à jet d'encre peut détecter une pression dans la chambre de détection 21 en détectant la déformation du film souple 23 supportant la plaque réceptrice de pression 627 en fonction de l'état de vibration libre détecté par le capteur piézo-électrique 35. La direction de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 est une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit, comme décrit ci-dessus, et une direction dans laquelle est disposé le capteur piézo-électrique 35. Le chemin de guidage d'encre 33 est une partie en cavité formée dans la plaque de fond 31. Comme représenté sur la figure 11, dans un état où la plaque réceptrice de pression 627 vient en contact proche avec la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 sépare l'espace de détection en coopération avec la cavité 627a de la plaque réceptrice de pression 627. D'autre part, comme représenté sur la figure 12, si la plaque réceptrice de pression 627 est séparée de la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 est ouvert vers la chambre de détection 21. La plaque réceptrice de pression 627 comporte, dans une région tournée vers la surface de vibration du capteur piézo-électrique 35, une surface qui est sensiblement parallèle à la surface de vibration. Comme représenté sur la figure 12, si de l'encre est fournie depuis le bloc d'encre 7 à la chambre de détection 21 en raison de la pression du bloc d'encre 7 par de l'air pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3, dans l'unité de détection d'encre 11, le film souple 23 se gonfle et se déforme vers le haut conformément à la variation de la quantité d'encre contenue (niveau de liquide) dans la chambre de détection 21 en conséquence. Avec la déformation du film souple 23, la plaque réceptrice de pression 627 constituant une partie d'une séparation de la chambre de détection 21 remonte, et la plaque réceptrice de pression 627 est séparée de la plaque de fond 31. Si la plaque réceptrice de pression 627 est séparée de la plaque de fond 31, le chemin de guidage d'encre 33 est ouvert vers la chambre de détection 21 et de l'encre est ensuite fournie depuis le port de fourniture d'encre 9 à la tête d'enregistrement par l'intermédiaire de la chambre de détection 21. Même si on applique une pression prédéterminée à la chambre de pression 3, si l'encre contenue dans le bloc d'encre 7 diminue, la quantité d'encre à fournir depuis le bloc d'encre 7 vers la chambre de détection 21 diminue. En conséquence, la pression dans la chambre de détection 21 diminue et ainsi, la plaque réceptrice de pression 627 s'approche de la plaque de fond 31 comportant le chemin de guidage d'encre 33. Dans ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 627 vient en contact avec la plaque de fond 31 par la diminution de pression de la chambre de détection 21 et le moment auquel la cavité 627a sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 est fixé dans un état où l'encre du bloc d'encre 7 est épuisée. Le film souple 23 fonctionne comme un diaphragme qui applique un déplacement à la plaque réceptrice de pression 627 en fonction de la pression d'encre destinée à être fournie à la chambre de détection 21. Pour détecter une très petite variation de pression d'encre et pour améliorer la précision de la détection, le film souple 23 a de préférence, une souplesse suffisante. Dans le récipient de liquide décrit ci-dessus 601 de ce mode de réalisation, si la quantité d'encre contenue (quantité de liquide contenu) dans la chambre de détection 21 devient la quantité prédéterminée ou moins, la cavité 527a de la plaque réceptrice de pression 627 sépare l'espace de détection servant de région de réaction à la vibration en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33. En conséquence, une fréquence ayant une impédance acoustique correspondant au volume total du chemin de guidage d'encre 33 et de la cavité 627a apparaît. Cette fréquence devient une fréquence plus basse que la fréquence de l'impédance acoustique lorsque la plaque réceptrice de pression 627 est séparée de la plaque de fond 31 et une différence apparaît nettement. En conséquence, on peut détecter de manière précise et fiable la variation de l'état de vibration libre destiné à être détecté par le capteur piézo-électrique 35 et le moment où l'état ou la quantité de liquide contenu de la chambre de détection 21 atteint un niveau prédéterminé. Le chemin de guidage d'encre 33 prévu dans la chambre de détection 21 sépare l'espace de détection en coopération avec la cavité 627a prévue dans la plaque réceptrice de pression 627 de façon à augmenter le volume de l'espace de détection. En conséquence, il n'y a aucun cas où la vibration résiduelle devient petite en raison d'un volume insuffisant de la région de réaction à la vibration et la détection est impossible ou, même si la détection est possible, on ne peut pas distinguer de différence due à une légère différence de fréquence lorsqu'elle est ouverte dans la chambre de détection 21 et lorsqu'elle est bloquée. C'est-à-dire que le volume de l'espace de détection, comme région de réaction à la vibration, varie en raison du mouvement de la plaque réceptrice de pression 627 et l'impédance acoustique varie. En conséquence, en détectant la différence de fréquence de la vibration résiduelle, il est possible de détecter avec une haute précision que la quantité d'encre résiduelle dans la chambre de détection 21 atteint le niveau prédéterminé. En conséquence, le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation peut avoir une fonction de détection du fait que la quantité d'encre résiduelle atteint la valeur prédéterminée. Dans le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation, la chambre de détection 21 est configurée en fermant hermétiquement l'ouverture formée sur la surface supérieure avec le film souple 23 qui est déformable en fonction de la capacité d'encre contenue. Le capteur piézo-électrique 35 est disposé au fond de la chambre de détection 21. Pour cette raison, la chambre de détection 21 peut être facilement déformée en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu (variation de pression) et peut être facilement configurée comme un espace fermé. De plus, on peut empêcher une fuite d'encre avec une structure simple. Dans le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 627 est fixée au film souple 23 et se déplace sous la déformation du film souple 23 correspondant à la variation de la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection 21. Avec la déformation aisée du film souple 23, la plaque réceptrice de pression 627 peut suivre régulièrement le niveau ou la 20 pression du liquide. Dans le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 627 comporte, dans la région tournée vers la surface de vibration du capteur piézo-électrique 35, une surface qui est sensiblement parallèle à la surface de vibration. En conséquence, l'espace 25 de détection dont le volume varie en fonction du niveau de liquide peut être aisément formé. Dans le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation, la plaque réceptrice de pression 627 est poussée par le ressort hélicoïdal de compression 29 comme unité de poussée formée d'un élément élastique 30 dans la direction dans laquelle est disposé le capteur piézo-électrique 35. En réglant la force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29, on peut modifier arbitrairement le moment ob la cavité 627a de la plaque réceptrice de pression sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 et on peut facilement 35 déterminer en même temps la pression interne (quantité de liquide résiduel) de la chambre de détection 21 à détecter. Dans le récipient de liquide 601 de ce mode de réalisation, on peut fixer le moment où la cavité 627a de la plaque réceptrice de pression 627 sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 dans un état où l'encre du bloc d'encre 7 est épuisée. En conséquence, comme décrit ci-dessus, lorsque le récipient de liquide 1 est utilisé en tant que cartouche d'encre, on peut utiliser efficacement le capteur piézo-électrique 35 de l'unité de détection d'encre 11 comme mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle du bloc d'encre 7 devient nulle. La figure 13 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un septième mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 13, dans un récipient de liquide 701 du septième mode de réalisation, on effectue l'amélioration d'une partie du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. De façon spécifique, une ouverture traversant une plaque réceptrice de pression 727 est bloquée par un film souple 23 auquel est fixée la plaque réceptrice de pression 727, de manière à former une cavité 727a. Les autres éléments sont les mêmes que ceux du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Le film souple 23 est un élément dit élastique et ainsi, dans le récipient de liquide 701 du septième mode de réalisation, la cavité 727a de la plaque réceptrice de pression 727 possède une surface formée d'un élément élastique. En conséquence, selon le récipient de liquide 701 du septième mode de réalisation, dans l'espace de détection qui est séparé par le chemin de guidage d'encre 33 de la chambre de détection 21 en coopération avec la cavité 727a de la plaque réceptrice de pression 727, on supprime l'atténuation de la vibration résiduelle par une caractéristique de variation de volume (conformité) due à la déformation élastique du film souple 23 formant une surface de la cavité 727a. En conséquence, on peut facilement détecter l'amplitude de la vibration résiduelle et on peut améliorer la précision de la détection. Comme élément élastique, pour obtenir la conformité dans la cavité 727a, au lieu d'utiliser le film souple 23 décrit ci-dessus, la plaque réceptrice de pression elle-même peut être formée de caoutchouc ou d'une matière plastique ayant une certaine élasticité. Toutefois, comme la plaque réceptrice de pression 727 de ce mode de réalisation, lorsque le film souple 23 est utilisé comme élément élastique formant la surface de paroi de la cavité 727a, comme représenté sur la figure 13, la cavité 727a permettant d'obtenir une caractéristique de variation de volume (conformité) peut être formée simplement uniquement en bloquant une ouverture formée pour traverser la plaque réceptrice de pression en forme de plaque 427 avec le film souple 23 comme élément élastique, de manière à améliorer la productivité. La figure 14 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un huitième mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 14, dans un récipient de liquide 801 du huitième mode de réalisation, on effectue l'amélioration d'une partie du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. De façon spécifique, dans une simple cavité 827a qui est formée dans une plaque réceptrice de pression 827, on forme en plus un chemin de liaison 827b qui relie la chambre de détection 21 et la cavité 827a au niveau du port de sortie du liquide 11b. A l'exception du fait que le chemin de liaison 827b est ajouté, les autres éléments sont les mêmes que ceux du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Selon le récipient de liquide 201 du huitième mode de réalisation, la cavité 827a formée dans la plaque réceptrice de pression 827 est reliée par le chemin de liaison 827b à la chambre de détection 21, qui est un espace de liquide ayant un grand volume. En conséquence, à la différence de la plaque réceptrice de pression 727 du septième mode de réalisation, au lieu d'obtenir la conformité en formant une surface de la cavité 727a avec le film souple 23 comme élément élastique, on peut obtenir l'amplitude de la vibration résiduelle lors de la détection en supprimant l'atténuation de la vibration résiduelle de l'espace de détection séparé par le chemin de guidage d'encre 33 en coopération avec la cavité 827a. On supprime alors l'atténuation de la vibration résiduelle de l'espace de détection séparé par le chemin de guidage d'encre 33 de la chambre de détection 21, en coopération avec la cavité 827a de la plaque réceptrice de pression 827. En conséquence, on peut facilement détecter l'amplitude de la vibration résiduelle et ainsi, on peut encore améliorer la précision de détection. En conséquence, le récipient de liquide 801 de ce mode de réalisation peut avoir pour fonction de détecter que la quantité d'encre résiduelle atteint un niveau prédéterminé. La figure 15 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un neuvième mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 15, dans un récipient de liquide 901 du neuvième mode de réalisation, on réalise l'amélioration d'une partie du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. De façon spécifique, dans une simple cavité 927a qui est formée dans une plaque réceptrice de pression 927, on forme en plus un chemin de liaison 927b qui relie la chambre de détection 21 et la cavité 927a au niveau du port d'entrée de liquide 11a. 'À l'exception de l'ajout du chemin de liaison 927b, les autres éléments sont les mêmes que ceux du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Selon le récipient de liquide 901 du neuvième mode de réalisation, la cavité 927a formée dans la plaque réceptrice de pression 927 est reliée par le chemin de liaison 927b à la chambre de détection 21, qui est un espace de liquide ayant un grand volume. En conséquence, à la différence de la plaque réceptrice de pression 727 du septième mode de réalisation, au lieu d'obtenir la conformité en formant une surface de la cavité 727a avec le film souple 23 comme élément élastique, on peut obtenir l'amplitude de la vibration résiduelle lors de la détection en supprimant l'atténuation de la vibration résiduelle de l'espace de détection séparé par le chemin de guidage d'encre 33 en coopération avec la cavité 927a. On supprime alors l'atténuation de la vibration résiduelle de 35 l'espace de détection séparé par le chemin de guidage d'encre 33 de la chambre de détection 21, en coopération avec la cavité 927a de la plaque réceptrice de pression 927. En conséquence, on peut facilement détecter l'amplitude de la vibration résiduelle et ainsi, on peut encore améliorer la précision de détection. En conséquence, le récipient de liquide 901 de ce mode de 5 réalisation peut avoir pour fonction de détecter que la quantité d'encre résiduelle atteint un niveau prédéterminé. La figure 16 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon un dixième mode de réalisation de l'invention. 10 Comme représenté sur la figure 16, dans un récipient de liquide 1001 du dixième mode de réalisation, on effectue l'amélioration d'une partie du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. Dans une plaque réceptrice de pression 1027, deux cavités 1027a et 1027b sont prévues de façon à séparer l'espace de détection en coopération avec le 15 chemin de guidage d'encre 33 et des chemins de liaison 1027c et 1027d qui relient les cavités 1027a et 1027b à la chambre de détection 21 sont respectivement prévus dans les cavités 1027a et 1027b. Les éléments autres que la plaque réceptrice de pression 1027 sont les mêmes que ceux du récipient de liquide 601 représenté sur la figure 11. Les mêmes 20 éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Dans le récipient de liquide 1001 du dixième mode de réalisation, les deux cavités 1027a et 1027b formées dans la plaque réceptrice de pression 1027 constituent les deux passages d'écoulement 25 qui relient respectivement l'espace de détection séparé par l'intermédiaire de la coopération du chemin de guidage d'encre 33 servant de partie en cavité à la chambre de détection 21 par l'intermédiaire des chemins de liaison 1027c et 1027d. En conséquence, le chemin de guidage d'encre 33 prévu dans 30 la chambre de détection 21 sépare l'espace de détection en coopération avec les deux cavités 1027a et 1027b prévues dans la plaque réceptrice de pression 1027, de façon à accroître le volume de l'espace de détection. En conséquence, il n'y a aucun cas où la vibration résiduelle devient petite en raison d'un volume insuffisant de la région de réaction à la vibration et 35 la détection est impossible ou, même si la détection est possible, on ne peut pas distinguer de différence due à une légère différence de fréquence lorsqu'elle est ouverte dans la chambre de détection 21 et lorsqu'elle est bloquée. C'est-à-dire que les deux cavités 1027a et 1027b formées dans la plaque réceptrice de pression 1027 sont reliées à la chambre de détection 21, qui est un espace de liquide ayant un grand volume, respectivement par l'intermédiaire des chemins de liaison 1027c et 1027d. En conséquence, on peut obtenir l'amplitude de la vibration résiduelle lors de la détection en supprimant l'atténuation de la vibration résiduelle de l'espace de détection séparé par le chemin de guidage d'encre 33 en coopération avec les cavités 1027a et 1027b. Lorsque de l'encre est absorbée depuis le port de fourniture d'encre 9 destiné à être relié à l'appareil d'enregistrement à jet d'encre pour remplir d'encre la chambre de détection 21, une force d'absorption exerce une action sur le port d'évacuation 7b du bloc d'encre 7 relié à la chambre de détection 21 par l'intermédiaire du chemin de liaison 1027d, de la cavité 1027b, du chemin de guidage d'encre 33, de la cavité 1027a et du chemin de liaison 1027c formé dans la plaque réceptrice de pression 1027, et l'encre est ensuite fournie au port de fourniture d'encre 9 en revenant vers le passage d'écoulement sur lequel la force d'absorption exerce une action. C'est-à-dire que de l'encre remplit de manière fiable le chemin de guidage d'encre 33 en tant que région de réaction à la vibration et aucune bulle ne subsiste dans le chemin de guidage d'encre 33. En conséquence, on peut empêcher la dégradation de la précision de détection due aux bulles restantes. En conséquence, le récipient de liquide 1001 de ce mode de réalisation peut avoir pour fonction de détecter que la quantité d'encre résiduelle atteint un niveau prédéterminé. De plus, même lorsque le chemin de guidage d'encre 33 a une forme telle qu'il est difficile de remplir de l'encre, on peut remplir de l'encre de manière fiable et la quantité d'encre contenue peut être détectée avec une haute précision. Les structures de l'unité de détection de liquide, de la chambre de détection de liquide, de l'élément mobile, de la partie en cavité, de la cavité, de l'unité de détection piézo-électrique et analogue dans le récipient de liquide de l'invention ne sont pas limitées aux structures de chacun des modes de réalisation décrit ci-dessus, mais diverses formes peuvent être utilisées en se basant sur l'esprit de l'invention. Dans chacun des modes de réalisation décritsci-dessus, le ressort hélicoïdal de compression 29 est utilisé comme unité de poussée 5 qui pousse le film souple 23 et la plaque réceptrice de pression 627 (727, 827, 927, 1027) vers le capteur piézo-électrique 35. Toutefois, 'à la place du ressort hélicoïdal de compression 29, on peut utiliser une unité de poussée formée d'un élément élastique différent, par exemple en caoutchouc ou analogue. 10 Dans chacun des modes de réalisation décrits ci-dessus, le moment où la plaque réceptrice de pression 627 (727, 827, 927, 1027) sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33, est fixé dans un état ou l'encre du bloc d'encre 7 est entièrement épuisée et ainsi, le capteur piézo-électrique 35 fonctionne 15 comme un mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 devient nulle. Toutefois, si le moment où la plaque réceptrice de pression 627 (727, 827, 927, 1027) sépare l'espace de détection en coopération avec le chemin de guidage d'encre 33 est fixé dans un état ou l'encre du bloc 20 d'encre 7 est presque épuisée (état ou subsiste une petite quantité prédéterminée), le capteur piézo-électrique 35 peut fonctionner comme un mécanisme de détection de fin d'encre pour détecter que la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 va bientôt devenir nulle. Dans le récipient de liquide de chacun des modes de réalisation 25 de l'invention décrits ci-dessus, la partie en cavité qui sépare l'espace de détection en coopération avec la cavité de l'élément mobile et sert de région de réaction à la vibration, à laquelle l'unité de détection de pression applique la vibration, n'est pas limitée au chemin de guidage d'encre 33 ayant les deux ouvertures 33a et 33b représenté dans chacun des modes 30 de réalisation de l'invention. La partie en cavité représentée dans chacun des modes de réalisation de l'invention peut être une simple forme d'encoche qui est ouverte au niveau de la surface supérieure de la plaque de fond 31 et non un passage d'écoulement tubulaire. Un récipient de liquide selon un onzième mode de réalisation de 35 l'invention va maintenant être décrit en détail en référence aux dessins annexés. La figure 17 est une vue en coupe transversale longitudinale d'un récipient de liquide selon le onzième mode de réalisation de l'invention. La figure 18 est une vue en coupe transversale agrandie montrant le fonctionnement lorsque le liquide de l'unité de détection de liquide représenté sur la figure 11 est dérivé. Un récipient de liquide 1101 du onzième mode de réalisation est une cartouche d'encre qui est montée de manière amovible sur une partie de montage de cartouche d'un appareil d'enregistrement à jet d'encre (non représenté) et fournit de l'encre à une tête d'impression prévue dans l'appareil d'enregistrement. Comme représenté sur la figure 17, le récipient de liquide 1101 comporte un corps principal de récipient 5 qui sépare une chambre de pression 3, un bloc d'encre (partie contenant du liquide) 7 qui contient de l'encre et est reçu dans la chambre de pression 3, une unité de détection d'encre (unité de détection de liquide) 9 comportant un passage d'écoulement 9a destiné à être relié au bloc d'encre 7 et un port de dérivation d'encre (partie de dérivation de liquide) 11 qui dérive de l'encre dans le bloc d'encre vers une tête d'impression en tant que tête d'éjection de liquide. Le corps principal du récipient 5 est un boîtier qui est formé intégralement de résine. Le corps principal du récipient 5 comporte la chambre de pression 3 qui est dans un état fermé, un port de pression 13 servant de partie d'injection de gaz pressurisé pour permettre à l'unité de pression (non représentée) d'envoyer de l'air pressurisé à la chambre de pression 3, comme indiqué par une flèche A et une chambre de réception d'unité de détection 15 qui reçoit l'unité de détection d'encre 9. La chambre de réception d'unité de détection 15 est une région qui est isolée de la pression du gaz pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3. Le bloc d'encre 7 comporte un corps en poche souple 7a qui est formé en fixant les uns aux autres les bords de films multicouches recouverts d'aluminium, sur lesquels une couche d'aluminium est déposée sur un film de résine souple. Un port cylindrique de fourniture d'encre 7b, auquel est relié le passage d'écoulement 9a de l'unité de détection d'encre 9, est relié à une extrémité au corps de poche souple 7a. Le bloc d'encre 7 est formé du film multicouche recouvert d'aluminium, de manière à obtenir une propriété d'isolation importante du gaz. Le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9 sont reliés l'un à l'autre par engagement du passage d'écoulement 9a avec le port de fourniture d'encre 7b. C'est-à-dire que le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9 peuvent être détachés l'un de l'autre en libérant l'engagement du port de fourniture d'encre 7b et du passage d'écoulement 9a. Un conditionnement 17 qui relie l'un à l'autre le port de fourniture d'encre 7b et un tube 19b servant de passage d'écoulement 9a d'une manière étanche à l'air est prévu dans le port de fourniture d'encre 7b. Dans le bloc d'encre 7, de l'encre est réglée à l'avance à un haut niveau de désaération avant de remplir l'unité de détection d'encre 9 15 reliée. Le haut niveau de désaération signifie un état ayant une quantité de gaz dissous inférieure de 20% à la quantité de gaz dissous (quantité de gaz dissous dans un état de saturation) sous la pression atmosphérique à la température normale (25 C). 20 En ce qui concerne l'encre qui est utilisée dans l'appareil d'enregistrement à jet d'encre, si le contenu en azote dans l'état de saturation est d'environ 10 PPM, l'état dans lequel est maintenu le degré de désaération se réfère à un état ou le contenu en azote dissous est de 8 PPM ou moins. 25 L'unité de détection d'encre 9 comporte un boîtier d'unité de détection 19 ayant un espace en cavité 19a reliant le passage d'écoulement 9a et le port de dérivation d'encre 11, un film souple 23 fermant hermétiquement une ouverture dans l'espace en cavité 19a de façon à séparer la chambre de détection 21, une unité de détection de 30 pression 25 qui est prévue au fond de l'espace en cavité 19a, une plaque réceptrice de pression (élément mobile) 1127 qui est supportée sur le film souple 23 pour être tournée vers l'unité de détection de pression 25 et un ressort hélicoïdal de compression (élément de poussée) 29 qui est comprimé entre la plaque réceptrice de pression 1127 et la paroi 35 supérieure de la chambre de réception d'unité de détection 15 et pousse élastiquement la plaque réceptrice de pression 827 et le film souple 23 dans une direction dans laquelle le volume de la chambre de détection 21 est réduit. Dans le boîtier d'unité de détection 19, le tuyau 19b servant de passage d'écoulement 19a est formé intégralement à une extrémité d'une paroi périphérique 19c séparant l'espace en cavité 19a et le port de dérivation d'encre 11 est formé de manière à traverser la paroi périphérique 19c tournée vers le tuyau 19b. Bien que n'étant pas représenté, un mécanisme à soupape est prévu dans le port de dérivation d'encre 11. Le mécanisme à soupape ouvre un passage d'écoulement lorsque la cartouche d'encre est montée sur la partie de montage de cartouche de l'appareil d'enregistrement à jet d'encre et une aiguille de fourniture d'encre prévue dans la partie de montage de cartouche est introduite dans le port de dérivation d'encre 11. L'unité de détection de pression 25 de l'unité de détection d'encre 9 comporte une plaque de fond 31 venant en contact proche avec la plaque réceptrice de pression 117 par une force de poussée du ressort hélicoïdal de compression 29 lorsqu'il n'est pas dérivé d'encre depuis le bloc d'encre 7 vers le port de dérivation d'encre 11, un chemin de guidage d'encre 33 qui est formé de manière à traverser la plaque de fond 31 et est relié à la chambre de détection 21 si la plaque réceptrice de pression 1127 est séparée de la plaque de fond 31, comme représenté sur la figure 18, et un capteur piézo-électrique 35 qui applique une vibration au chemin de guidage d'encre 33 et détecte un état de vibration libre en fonction de la vibration. Comme représenté sur la figure 18, si de l'encre est fournie depuis le bloc d'encre 7 à la chambre de détection 21 en raison d'une pression dans le bloc d'encre 7 par de l'air pressurisé destiné à être fourni à la chambre de pression 3, dans l'unité de détection d'encre 11, le film souple 23 est gonflé et déformé vers le haut par la pression d'encre. Avec la déformation du film souple 23, la plaque réceptrice de pression 1127 remonte et la plaque réceptrice de pression 627 est séparée de la plaque de fond 31. Le chemin de guidage d'encre 33 est alors relié à la chambre de détection 21. Le capteur piézo-électrique 35 peut détecter différents états de 35 vibration libre entre un état où le chemin de guidage d'encre 33 est fermé avec la plaque réceptrice de pression 1127 et un état où le chemin de guidage d'encre 33 est relié à la chambre de détection 21. En conséquence, par exemple, une unité de commande qui est prévue dans l'appareil d'enregistrement à jet d'encre peut détecter la pression dans la chambre de détection 21 en détectant la déformation du film souple 23 qui supporte la plaque réceptrice de pression 1127 en fonction de l'état de vibration libre détecté par le capteur piézo-électrique 35. Le film souple 23 fonctionne comme un diaphragme appliquant un déplacement à la plaque réceptrice de pression 627 en fonction de la pression d'encre destinée à être fournie à la chambre de détection 21. Pour détecter une très petite variation de pression d'encre et pour améliorer la précision de détection, le film souple 23 a, de préférence, une souplesse suffisante. Toutefois, dans ce cas, la propriété d'isolation de gaz est dégradée. En conséquence, la propriété d'isolation de gaz de l'unité de détection d'encre 9 est inférieure à celle du bloc d'encre 7. Dans un état où la pression du gaz pressurisé contre le bloc d'encre 7 est constante, si la quantité d'encre résiduelle du bloc d'encre 7 devient faible, la quantité de dérivation de l'encre vers la chambre de détection 21 dans l'unité de détection d'encre 9 diminue et la pression dans la chambre de détection 21 diminue. En conséquence, la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 peut être calculée d'après la variation de pression dans la chambre de détection 21. Dans ce mode de réalisation, dans le passage d'encre 9a relié au bloc d'encre 7 de l'unité de détection d'encre 9, une soupape ouverte/fermée 37 qui ouvre/ferme le passage d'écoulement 9a est prévue. Comme soupape ouverte/fermée 37, on utilise une soupape de sécurité qui ouvre un écoulement d'une direction de dérivation d'encre vers la tête d'impression et ferme un écoulement inverse. Dans le récipient de liquide décrit ci-dessus 1101 de ce mode de réalisation, lorsque l'encre dans le bloc d'encre 7 n'est pas dérivée vers la tête d'impression, la soupape ouverte/fermée 37 prévue dans le passage d'écoulement 9a entre l'unité de détection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 est fermée de manière à isoler le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9. En conséquence, on peut empêcher le reflux d'encre ou de gaz dans le bloc d'encre 7 depuis l'unité de détection d'encre 9. Pour cette raison, même si la propriété d'isolation de gaz de l'unité de détection d'encre 9 est inférieure à celle du bloc d'encre 7, il n'y a aucun cas où le degré de désaération de l'encre dans le bloc d'encre 7 est dégradé en raison d'un reflux de gaz entrant dans l'unité de détection d'encre 9 ou analogue. En conséquence, l'unité de détection d'encre 9 peut améliorer la précision de détection de quantité résiduelle en utilisant le film souple 23 ayant une excellente souplesse sans se soucier de la dégradation de la propriété d'isolation d'encre, permet d'obtenir une excellente précision de détection de quantité résiduelle et peut empêcher la dégradation du degré de désaération de l'encre dans le bloc d'encre 7. Dans ce mode de réalisation, la soupape ouverte/fermée 37 en tant que soupape de sécurité peut avoir une structure dans laquelle une ouverture du passage d'écoulement 9a entre l'unité de détection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 est hermétiquement fermée par une force de poussée par l'écoulement d'encre depuis l'unité de détection d'encre 9. Par exemple, la soupape ouverte/fermée 37 peut être mise en oeuvre par une structure simple en utilisant un corps de soupape de forme plate mince. En conséquence, on peut éviter la dégradation du degré de désaération de l'encre dans le bloc d'encre 7 à un faible coût. Dans ce mode de réalisation, le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9 sont séparables l'un de l'autre et la soupape ouverte/fermée 37 est prévue dans le passage d'écoulement 9a près de l'unité de détection d'encre 9 reliée au bloc d'encre 7. En conséquence, le bloc d'encre 7 est un élément indépendant n'ayant aucune relation avec la fourniture de la soupape ouverte/fermée 37. En conséquence, l'utilisation d'un bloc d'encre pour un récipient de liquide connu qui n'est pas muni de la soupape ouverte/fermée 37 entre l'unité de détection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 est possible et le développement du récipient de liquide devient aisé. Dans ce mode de réalisation, la chambre de détection 21 dans l'unité de détection d'encre 9 est configurée en fermant hermétiquement l'ouverture de la partie en cavité 19a prévue dans le boîtier de l'unité de détection 19 formant l'unité de détection d'encre 9 avec le film souple 23 et le film souple 23 fonctionne comme un diaphragme qui est déformé par la variation de pression de l'unité de détection d'encre 9. En conséquence, la structure de l'unité de détection d'encre 9 peut être simplifiée. Dans ce mode de réalisation, le film souple 23 jouant le rôle de diaphragme est poussé par le ressort hélicoïdal de compression 29, qui est déformable élastiquement par une pression d'encre s'écoulant depuis le bloc d'encre 7, dans une direction dans laquelle le volume de l'unité de détection d'encre 9 est réduit. En conséquence, la déformation du diaphragme par rapport à la variation de pression de l'unité de détection d'encre 9 devient précise et on peut améliorer la fiabilité d'une opération de détection de quantité résiduelle. Dans ce mode de réalisation, le bloc d'encre 7 est une poche souple formée en fixant des films souples et les films souples sont des films multicouches incluant une couche d'aluminium. En conséquence, le bloc d'encre 7 peut avoir une souplesse telle que l'encre située à l'intérieur est facilement expulsée par pression jusqu'au bout et une propriété d'isolation de gaz importante dans une mesure telle qu'on peut empêcher la dégradation du degré de désaération. En conséquence, il est possible de mettre en oeuvre un bloc d'encre 7 de bonne qualité dans lequel le gaspillage dû au liquide inutilisé est faible et on empêche la dégradation du degré de désaération de l'encre stockée. Selon le récipient de liquide 1101 de ce mode de réalisation, on peut monter sur l'appareil d'enregistrement à jet d'encre une cartouche d'encre pouvant supprimer la dégradation du degré de désaération de l'encre stockée dans le bloc d'encre 7 et pouvant détecter la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 avec une haute précision. La figure 19 représente un récipient d'encre selon un douzième mode de réalisation de l'invention. Comme représenté sur la figure 19, un récipient de liquide 1101A du douzième mode de réalisation est différent du récipient de liquide 1101 du onzième mode de réalisation en ce que la soupape ouverte/fermée 37 pour ouvrir/fermer le passage d'écoulement entre le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9 est prévue sur un côté du bloc d'encre 7. À l'exception de la modification de la position de la soupape ouverte/fermée 37, les autres éléments sont les mêmes que ceux du onzième mode de réalisation. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. Dans le récipient de liquide 1101A du douzième mode de réalisation, l'unité de détection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 sont séparables l'un de l'autre, et la soupape ouverte/fermée 37 est disposée dans un passage d'écoulement 7c dans le port de fourniture d'encre 7b proche du bloc d'encre 7 qui est connecté au passage d'écoulement 9a de l'unité de détection 9. Dans le récipient de liquide 1101A du douzième mode de réalisation, comme le récipient de liquide 1101 du onzième mode de réalisation, puisque l'unité de sélection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 sont séparables l'un de l'autre, l'unité de détection d'encre 9 est un élément indépendant n'ayant aucune relation avec la fourniture de la soupape ouverte/fermée 37. En conséquence, l'utilisation d'une unité de détection d'encre pour un récipient de liquide connu n'étant pas muni de la soupape ouverte/fermée 37 entre l'unité de détection d'encre 9 et le bloc d'encre 7 est possible et le développement du récipient de liquide 1101A devient aisé. La figure 20 représente un récipient de liquide selon un 20 treizième mode de réalisation de l'invention. Un récipient de liquide 1101E du treizième mode de réalisation est différent du récipient de liquide 1101 du onzième mode de réalisation en ce que la soupape ouverte/fermée 37 pour ouvrir/fermer le passage d'écoulement entre le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9 est 25 ajoutée sur un côté du bloc d'encre 7. A l'exception de l'ajout de la soupape ouverte/fermée 37, les autres éléments sont les mêmes que ceux du onzième mode de réalisation. Les mêmes éléments sont représentés par les mêmes numéros de référence et leur description sera omise. C'est-6-dire que les soupapes ouvertes/fermées 37 sont 30 respectivement prévues dans le passage d'écoulement 9a, près de l'unité de détection d'encre 9 reliée au bloc d'encre 7 et dans le passage d'écoulement 7c près du bloc d'encre 7 relié 6 l'unité de détection d'encre 9. Ainsi, si les passages d'écoulement 7c et 9a sont prévus 35 respectivement dans le bloc d'encre 7 et l'unité de détection d'encre 9, on peut empêcher entièrement l'encre ou le gaz de refluer vers le bloc d'encre 7 depuis l'unité de détection d'encre 9 et on peut encore améliorer les performances de prévention contre la dégradation du degré de désaération dans le bloc d'encre 7. Les structures de la partie contenant du liquide, de l'unité de détection d'encre, de la partie de dérivation de liquide, de la soupape ouverte/fermée et analogue dans le récipient de liquide de l'invention ne sont pas limitées aux structures du mode de réalisation décrit ci-dessus, mais on peut utiliser diverses formes sur la base de l'esprit de l'invention. Par exemple, une unité de détection d'encre pour détecter la quantité d'encre résiduelle dans le bloc d'encre 7 n'est pas limitée à la structure comportant le capteur piézo-électrique 35 appliquant la vibration au chemin de guidage d'encre 33 et détectant l'état de vibration libre en fonction de la vibration de façon à détecter la déformation du diaphragme par la variation de pression due à l'écoulement d'entrée de l'encre dans la chambre de détection 21, comme l'unité de détection de pression 25 du mode de réalisation décrit ci-dessus. On peut utiliser une unité de détection d'encre comportant un capteur à contact pour détecter directement la déformation du diaphragme destiné à être déformé par la variation de pression due à l'écoulement d'entrée d'encre dans la chambre de détection 21 pour détecter la quantité d'encre résiduelle dans le récipient d'encre à partir d'un signal du capteur à contact.. Dans un récipient de liquide incluant l'unité de détection d'encre ayant une telle structure, lorsque la pression de gaz pressurisé contre le bloc d'encre 7 est constante, si la quantité d'encre résiduelle du bloc d'encre 7 devient faible, la quantité de dérivation d'encre dans l'unité de détection d'encre diminue, la pression dans l'unité de détection d'encre diminue et le diaphragme est déformé par la variation de pression à ce moment. En conséquence, on peut détecter la quantité d'encre résiduelle dans le récipient de liquide par le détecteur à contact qui détecte la déformation du diaphragme. Dans ce cas, on peut également utiliser le diaphragme ayant des chances d'être déformé en fonction de la variation de pression de l'unité de détection d'encre. On peut améliorer la précision de la détection de quantité résiduelle et puisque la soupape ouverte/fermée isole le bloc d'encre 7 de l'unité de détection d'encre, on peut empêcher le reflux d'encre ou de gaz depuis l'unité de détection d'encre ayant une propriété d'isolation de gaz faible vers le bloc d'encre 7 ayant une propriété d'isolation de gaz élevée. Dans le récipient de liquide de chacun des modes de réalisation de l'invention, la soupape ouverte/fermée qui ouvre/ferme le passage d'écoulement entre la partie contenant le liquide et l'unité de détection de liquide n'est pas limitée à la soupape de sécurité décrite dans les modes de réalisation. Par exemple, on peut utiliser une soupape ouverte/fermée qui ouvre/ferme un corps de soupape par une force électromagnétique. L'utilisation du récipient de liquide de l'invention n'est pas limitée à une cartouche d'encre d'un appareil d'enregistrement à jet d'encre, mais il peut être utilisé en tant que récipient de liquide correspondant à divers appareils d'éjection de liquide en tant que récipient de liquide pouvant empêcher la dégradation du degré de désaération d'un liquide stocké. Des exemples spécifiques de l'appareil d'éjection de liquide comportent par exemple, un appareil comportant une tête d'éjection de matière colorée utilisé dans la fabrication de filtres de couleur d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides ou analogue, un appareil comportant une tête d'éjection de matériau d'électrode (pâte conductrice) utilisé dans la formation d'électrodes d'un dispositif d'affichage organique électroluminescent (EL) ou un dispositif d'affichage à émission de surface (FED), un appareil comportant une tête d'éjection de composés bioorganiques utilisés dans la fabrication d'une bio-puce, un appareil comportant une tête de pulvérisation d'échantillon en tant que pipette de précision, un appareil d'impression ou un micro-distributeur, et ainsi de suite
L'invention concerne un récipient de liquide qui comporte une partie contenant un liquide qui est pressurisé par une unité de pression et évacue un liquide stocké à l'intérieur à travers un port d'évacuation de liquide (7b) ; un port de fourniture de liquide (9) qui fournit le liquide à un appareil extérieur consommateur de liquide ; et une unité de détection de liquide (11) qui est intercalée entre la partie contenant le liquide et le port de fourniture de liquide (9).L'invention se caractérise par le fait que l'unité de détection de liquide (11) comporte une chambre de détection de liquide (21) ayant un port d'entrée de liquide (11a) et un port de sortie de liquide (11b) ; un élément mobile (127) arrangé de manière à se déplacer en réponse à une quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21) ; une partie en cavité et une unité de détection piézo-électrique (35) qui applique une vibration à la partie en cavité et détecte un état de vibration libre fonction de la vibration appliquée.
1. Récipient de liquide comprenant : une partie contenant un liquide qui est pressurisé par une unité de pression et évacue un liquide stocké à l'intérieur à travers un port 5 d'évacuation de liquide (7b) ; un port de fourniture de liquide (9) qui fournit le liquide à un appareil extérieur consommateur de liquide ; et une unité de détection de liquide (11) qui est intercalée entre la partie contenant le liquide et le port de fourniture de liquide (9), 10 caractérisé en ce que l'unité de détection de liquide (11) comporte : une chambre de détection de liquide (21) ayant un port d'entrée de liquide (11a, 411a, 511a) destiné à être relié au port d'évacuation de liquide (7b) de la partie contenant le liquide et un port de 15 sortie de liquide (11b, 411b, 511b) destiné à être relié au port de fourniture de liquide (9) ; un élément mobile (127, 527, 627, 1127) arrangé de manière à se déplacer en réponse à une quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21) ; 20 une partie en cavité qui sépare l'espace de détection en coopération avec une surface de l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) lorsque la quantité de contenance de liquide de la chambre de détection de liquide (21) atteint un niveau prédéterminé ou moins ; et une unité de détection piézo-électrique (35, 535) qui applique 25 une vibration à la partie en cavité et détecte un état de vibration libre fonction de la vibration appliquée, et dans lequel l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est muni de deux passages d'écoulement qui relient à la chambre de détection de liquide (21) l'espace de détection séparé avec la coopération de la partie en 30 cavité. 2. Récipient de liquide selon la 1, caractérisé en ce que l'un des deux passages d'écoulement se prolonge jusqu'au voisinage du port de sortie de liquide (11b, 411b, 511b). 35 3. Récipient de liquide selon la 1 ou 2,caractérisé en ce que l'un des deux passages d'écoulement se prolonge jusqu'au voisinage du port d'entrée de liquide (11a, 411a, 511a). 4. Récipient de liquide selon la 1, caractérisé en ce que les deux passages d'écoulement se prolongent respectivement jusqu'au voisinage du port de sortie de liquide (lib, 411b, 511b) et jusqu'au voisinage du port de sortie de liquide (lib, 411b, 511b). 5. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la chambre de détection de liquide (21) est configurée en fermant hermétiquement avec un film déformable une ouverture formée sur sa surface supérieure, en fonction de la quantité de liquide contenu et l'unité de détection piézo-électrique (35, 535) est disposée au 15 fond de la chambre de détection de liquide (21). 6. Récipient de liquide selon la 5, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est déplacé par la déformation du film en correspondance avec la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21). 20 7. Récipient de liquide selon la 6, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est fixé au film. 8. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 7, 25 caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) comporte, dans une région tournée vers la surface de vibration de l'unité de détection piézo-électrique (35, 535), une surface sensiblement parallèle à la surface de vibration. 9. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 30 1 à 8, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est poussé par une unité de poussée (29) dans une direction dans laquelle est disposée l'unité de détection piézo-électrique (35, 535). 10. Récipient de liquide selon la 9, 35 caractérisé en ce que l'unité de poussée (29) est formée d'un élément élastique. 11. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'on fixe un moment pour lequel l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) sépare l'espace de détection en coopération 5 avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est épuisé. 12. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'on fixe un moment pour lequel l'élément 10 mobile (127, 527, 627, 1127) sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est presque épuisé. 13. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 12, 15 caractérisé en ce que la partie en cavité a deux ouvertures et, lorsque la partie en cavité sépare l'espace de détection en coopération avec l'élément mobile (127, 527, 627, 1127), les deux ouvertures sont reliées aux deux passages d'écoulement de l'élément mobile (127, 527, 627, 1127). 20 14. Récipient de liquide selon la 13, caractérisé en ce que, dans au moins une posture où le liquide remplit la chambre de détection de liquide (21), même si les deux ouvertures de la partie en cavité n'ont pas de différence de hauteur, deux ouvertures sont disposées sur les faces qui ne sont pas reliées à la partie 25 en cavité au niveau des deux passages d'écoulement de l'élément mobile (127, 527, 627, 1127), de manière à avoir une différence de hauteur. 15. Procédé de remplissage de liquide dans lequel : - on fournit un récipient de liquide selon l'une quelconque des 1 à 14 ; et 30 - on obtient le remplissage d'un liquide dans l'unité de détection de liquide (11) dans un état où la différence de hauteur entre les deux ouvertures sur les faces qui ne sont pas reliées à la partie en cavité au niveau des passages d'écoulement de l'élément mobile (127, 527, 627, 1127). 35 16. Récipient de liquide comprenant :une partie contenant un liquide qui est pressurisée par une unité de pression et évacue le liquide stocké à l'intérieur depuis un port d'évacuation de liquide (7b) ; un port de fourniture de liquide (9) qui fournit le liquide à un 5 appareil extérieur consommateur de liquide ; et une unité de détection de liquide (11) qui est intercalée entre la partie contenant le liquide et le port de fourniture de liquide (9), caractérisé en ce que l'unité de détection de liquide (11) comporte : 10 une chambre de détection de liquide (21) ayant un port d'entrée de liquide (lia, 411a, 511a) destiné à être relié au port d'évacuation de liquide (7b) de la partie contenant le liquide et un port de sortie de liquide (11b, 411b, 511b) destiné à être relié au port de fourniture de liquide (9), 15 un élément mobile (127, 527, 627, 1127) qui se déplace en réponse à la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21), une cavité qui est prévue dans l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) pour séparer l'espace de détection en coopération avec une partie 20 en cavité prévue dans la chambre de détection de liquide (21) lorsque la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21) atteint un niveau prédéterminé ou moins et une unité de détection piézo-électrique (35, 535) qui applique une vibration à la partie en cavité et détecte un état de vibration libre 25 fonction de la vibration appliquée. 17. Récipient de liquide selon la 16, caractérisé en ce que la cavité est formée d'un élément ayant au moins une surface élastique. 18. Récipient de liquide selon la 17, 30 caractérisé en ce que l'élément élastique est un film. 19. Récipient de liquide selon la 16, caractérisé en ce que la cavité est reliée à la chambre de détection de liquide (21). 20. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 35 16 à 19,caractérisé en ce que la cavité comporte deux passages d'écoulement reliant la partie en cavité à la chambre de détection de liquide (21). 21. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 16 à 20, caractérisé en ce que la chambre de détection de liquide (21) est configurée en fermant hermétiquement avec un film déformable une ouverture formée sur sa surface supérieure, en fonction de la quantité de liquide contenu, et l'unité de détection piézo-électrique (35, 535) est disposée au fond de la chambre de détection de liquide (21). 22. Récipient de liquide selon la 21, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est déplacé par la déformation du film en correspondance avec la variation de la quantité de liquide contenu dans la chambre de détection de liquide (21). 23. Récipient de liquide selon la 22, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est fixé au film. 24. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 16 à 23, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) comporte une surface qui, dans une région tournée vers la surface de vibration de l'unité de détection piézo-électrique (35, 535), est sensiblement parallèle à la surface de vibration. 25. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 16 à 24, caractérisé en ce que l'élément mobile (127, 527, 627, 1127) est poussé dans une direction dans laquelle est disposée l'unité de détection piézo-électrique (35, 535). 26. Récipient de liquide selon la 25, caractérisé en ce que l'unité de poussée (29) est formée d'un élément élastique. 27. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 16 à 26,caractérisé en ce qu'un moment pour lequel la cavité sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité est fixé dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est épuisé. 28. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 16 à 26, caractérisé en ce qu'un moment pour lequel la cavité sépare l'espace de détection en coopération avec la partie en cavité est fixé dans un état ou le liquide de la partie contenant le liquide est presque épuisé. 29. Récipient de liquide comprenant : une partie contenant un liquide que lion peut remplir à l'avance d'un liquide ayant un haut niveau de désaération ; une unité de détection de liquide (11) ayant une propriété d'isolation des gaz plus faible que celle de la partie contenant le liquide une partie de dérivation de liquide (11) qui dérive le liquide de la partie contenant le liquide vers l'extérieur par l'intermédiaire de l'unité de détection de liquide (11) ; et une soupape ouverte/fermée (37) qui est prévue dans un passage d'écoulement (127a, 127b, 227b, 327a, 327b, 527a, 527b, 9a, 19a, 7c) entre l'unité de détection de liquide (11) et la partie contenant le liquide, de façon à ouvrir/fermer le passage d'écoulement (127a, 127b, 227b, 327a, 327b, 527a, 527b, 9a, 19a, 7c). 30. Récipient de liquide selon la 29, caractérisé en ce que la soupape ouverte/fermée (37) est une soupape de sécurité ouvrant un écoulement dans une direction de dérivation du liquide vers l'extérieur et bloquant le reflux. 31. Récipient de liquide selon la 29 ou 30, caractérisé en ce que l'unité de détection de liquide (11) et la partie contenant le liquide sont séparables l'une de l'autre, et la soupape ouverte/fermée (37) est disposée dans un passage d'écoulement (127a, 127b, 227b, 327a, 327b, 527a, 527b, 9a, 19a, 7c) près de l'unité de détection de liquide (11) destinée à être reliée à la partie contenant le liquide. 32. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 29 à 31, caractérisé en ce que l'unité de détection de liquide (11) et la partie contenant le liquide sont séparables l'une de l'autre, etla soupape ouverte/fermée (37) est prévue dans un passage d'écoulement (127a, 127b, 227b, 327a, 327b, 527a, 527b, 9a, 19a, 7c) près de la partie contenant le liquide destinée à être reliée à l'unité de détection de liquide (11). 33. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 29 à 32, caractérisé en ce que le liquide de la partie contenant le liquide est pressurisé par une pression d'air pressurisé destiné à être fourni par une partie d'injection de gaz pressurisé et est ensuite dérivé vers l'extérieur depuis une partie de fourniture de liquide, et l'unité de détection de liquide (11) est disposée dans une région qui est isolée de la pression du gaz pressurisé et comporte un diaphragme qui est déformé par une variation de pression due à un écoulement d'entrée du liquide depuis la partie contenant le liquide et un mécanisme de détection qui détecte la déformation du diaphragme. 34. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 29 à 33, caractérisé en ce que l'unité de détection de liquide (11) est configurée en fermant hermétiquement avec un film souple une ouverture de la partie en cavité prévue dans un élément formant l'unité de détection de liquide (11). 35. Récipient de liquide selon la 33 ou 34, caractérisé en ce que le diaphragme est poussé par un élément de poussée, qui est déformable élastiquement par la pression du liquide s'écoulant depuis la partie contenant le liquide, dans une direction dans laquelle le volume de l'unité de détection de liquide (11) est réduit. 36. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 29 à 35, caractérisé en ce que la partie contenant le liquide est une 30 poche souple qui est formée en fixant des films souples et les films sont des films multicouches incluant une couche d'aluminium. 37. Récipient de liquide selon l'une quelconque des 29 à 36, caractérisé en ce que le liquide est de l'encre.
B
B41
B41J
B41J 2
B41J 2/175
FR2899725
A1
BLOC ACCUMULATEUR POUR L'ALIMENTATION D'APPAREILS ELECTRIQUES
20,071,012
Domaine de l'invention La présente invention concerne un bloc accumulateur pour un appareil électrique ayant un corps de base, une unité de verrouillage pour verrouiller le corps de base à l'appareil électrique et au moins un élément d'accumulateur. Etat de la technique On connaît des blocs accumulateurs pour les machines outils à main alimentées par un tel bloc comprenant un jeu d'éléments d'accumulateurs. Le bloc accumulateur comporte en outre une unité de verrouillage pour être verrouillé à la poignée de la machine outil ou ma-chine outil portative. Exposé et avantages de l'invention La présente invention concerne un bloc accumulateur du type défini ci-dessus caractérisé par un module de fixation pour fixer l'unité de verrouillage à l'élément d'accumulateur. On réduit ainsi avantageusement le travail de montage pour l'assemblage du bloc accumulateur. En outre, on supprime l'élément de fixation de l'unité de verrouillage au corps de base. L'expression module signifie dans le présent contexte notamment une pièce du bloc accumulateur distincte du corps de base et qui se monte dans le corps de base lors de l'assemblage du bloc accumulateur. Le corps de base est de préférence réalisé sous la forme d'un boîtier de bloc accumulateur. Le module de fixation constitue avantageusement une interface de fixation entre au moins une unité de verrouillage et l'élément d'accumulateur. Pour cela le module de fixation comporte avantageuse-ment un moyen de fixation pour fixer l'unité de verrouillage et un moyen de fixation pour fixer l'élément d'accumulateur. On peut former ainsi un ensemble comprenant au moins l'élément accumulateur, le module de fixation et l'unité de verrouillage qui sont pré-assemblés séparément du corps de base et s'installent après leur montage de manière liée dans le corps de base. Le module de fixation peut en outre comporter un moyen de fixation au corps de base ou le module de fixation peut être fixé au corps de base par une liaison par la forme. Par exemple le module de fixation peut être pincé dans le corps de base. Pour économiser des pièces et des étapes de montage, le module de fixation est avantageusement réalisé en une seule pièce. Il est en outre proposé que le module de fixation entoure l'élément d'accumulateur à l'état monté. Cela permet une réalisation particulièrement compacte du bloc accumulateur. A titre d'exemple, le module de fixation comporte une zone de réception destinée à recevoir les éléments d'accumulateur ce qui permet d'appuyer de manière protégée les éléments d'accumulateur au module de fixation. Si le module de fixation permet de réaliser une liaison par la forme, on peut réduire d'autant le travail de montage. Dans ce contexte on peut réaliser simplement une liaison par la forme, garantie, si le module de fixation comporte un élément d' encliquetage pour réaliser une liaison par encliquetage avec la cellule d'accumulateur. Par exemple, l'élément d'accrochage peut être constitué par un bras d' encliquetage qui s'accroche autour de l'élément d'accumulateur. De façon avantageuse, le module de fixation comporte un moyen de maintien de contact servant à maintenir les éléments de contact électrique. Cela permet une nouvelle économie de pièces et une réduction d'encombrement. Les éléments de contact servent à réaliser le contact électrique de préférence avec des moyens de branchement électriques complémentaires de l'appareil électrique. En variante ou en plus d'un contact électrique, les éléments de contact peuvent réaliser le contact électrique avec le chargeur de l'élément d'accumulateur. Les éléments de contact sont par exemple des lames de contact ou des tulipes de contact. Il est proposé dans ce contexte que le module de fixation comporte un élément de réception pour recevoir l'élément d'accumulateur, et cet élément de réception formant un moyen de maintien du contact réalise une construction particulièrement compacte et un appui robuste des éléments de contact. De manière préférentielle, l'élément de réception est formé par une zone partielle du module de fixation comportant deux parois opposées et une paroi forme une zone de réception de l'élément d'accumulateur, l'autre paroi formant le moyen de maintien du contact. On peut ainsi d'obtenir des chemins de liaison particulièrement courts pour relier les éléments de contact à l'élément d'accumulateur. On économise d'autres composants et de la place si le bloc accumulateur comporte au moins un moyen de liaison électrique pour réaliser une liaison électrique avec l'élément accumulateur, et si le module de fixation comporte des moyens de fixation pour tenir le moyen de liaison. On économise d'autres étapes de montage si les moyens de fixation sont réalisés d'une seule pièce avec le module de fixation. Par exemple les moyens de fixation sont réalisés comme éléments d'enclipsage dans lesquels s'accroche l'élément de liaison électrique lorsque le bloc accumulateur est monté. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le module de fixation réalise une liaison par la forme avec l'unité de verrouillage, ce qui permet une fixation sans outil de l'unité de verrouillage et ainsi une mise en oeuvre de moyens de montage particulièrement ré-duits. En particulier le module de fixation peut avoir un moyen de fixation prévu pour réaliser une liaison par enclipsage avec l'unité de verrouillage. Il est en outre proposé que le bloc accumulateur com- porte une unité d'actionnement pour commander l'unité de verrouillage et le module de fixation comporte une zone de réception servant à recevoir l'unité d'actionnement. Avec une réalisation compacte on arrive ainsi à un mécanisme simple de verrouillage et de déverrouillage. L'unité d'actionnement est de préférence montée pivotante sur le mo- dule de fixation et la zone de réception est réalisée comme palier pivotant pour l'axe de pivotement de l'unité d'actionnement. Le module de fixation comporte en outre une surface de glissement pour glisser l'unité d'actionnement. Il est en outre proposé un appareil électrique notamment un outil électro-portatif comportant un corps de base par exemple une poignée. Cette poignée reçoit avantageusement un bloc accumulateur qui se détache de la poignée de l'appareil électrique, le bloc accumulateur ayant un corps de base, une unité de verrouillage pour verrouiller le corps de base à la poignée de l'appareil électrique, au moins un élé- ment accumulateur et un module de fixation pour fixer l'unité de ver- rouillage à l'élément d'accumulateur. Cela permet de réduire avantageusement le coût du montage. L'appareil électrique peut en outre être réalisé comme appareil de charge pour charger le bloc accumulateur. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation de l'invention représenté dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre une visseuse à batterie comportant une poignée avec un bloc batterie verrouillé dans la poignée et un module de fixation prévu dans le bloc accumulateur ; - la figure 2 est une vue de côté du module de fixation et d'une unité de verrouillage ; - la figure 3 est une vue en perspective du module de fixation et de l'unité de verrouillage ; - la figure 4 montre le bloc accumulateur de la figure 1 couplé à un chargeur ; et - la figure 5 est une coupe du bloc accumulateur en vue de dessus dans l'appareil chargeur. Description du mode de réalisation La figure 1 montre un appareil électrique 10 en forme de machine outil à main ou machine outil portative. La machine outil à main est une visseuse alimentée par batterie. Elle comporte un corps de base 14 auquel est fixé un moyen de réception d'outil 12. le corps de base 14 forme en outre une poignée 16 à laquelle on peut verrouiller un bloc accumulateur 18. Le bloc accumulateur 18 comprend un corps de base 20 en forme de boîtier d'accumulateur. L'appareil électrique 10 comporte en outre un moyen de branchement électrique 21 pour réaliser la liaison électrique avec le bloc accumulateur 18. Le bloc accumulateur 18 est un bloc accumulateur enfi- chable. Pour verrouiller le bloc accumulateur 18 dans la poignée 16 on glisse le corps de base 20 dans la direction de translation 22 le long de la poignée 16 et cela le long de la surface extérieure 24 de la poignée 16 qui est pratiquement perpendiculaire à la direction longitudinale de la poignée 16. Dans la position représentée à la figure 1, le bloc accumu- lateur 18 est verrouillé à la poignée 16 par une unité de verrouillage 26 en forme de ressort. Cette unité de verrouillage est accrochée en position de verrouillage telle que représenté, dans une cavité d'accrochage non détaillée de la poignée 16. En commandant une unité d'actionnement 28 (représentée schématiquement à la figure) on peut déverrouiller le bloc accumulateur 18 par rapport à l'appareil électrique 10, l'unité de verrouillage 26 étant déplacée dans la direction de déverrouillage 30. Après déverrouillage du bloc accumulateur 18, on peut séparer le corps de base 20 par rapport à l'appareil électrique 10 et cela en coulissant le corps de base 20 dans la direction d'enlèvement 32 le long de la surface extérieure inférieure 24 de la poignée 16. La direction de coulissement 22 et la direction de prélèvement 32 sont alignées pratiquement transversalement à la direction longitudinale de la poignée 16. L'unité de verrouillage 26 et l'unité d'actionnement 28 sont fixées à un module de fixation 34 non détaillé dans les figures. Il est prévu en outre un jeu d'éléments d'accumulateur 36 composé de quatre éléments dans le corps de base 20. Un élément d'accumulateur 38 est fixé au module de fixation 34. Le module de fixation 34, le jeu d'éléments d'accumulateur 36, l'unité de verrouillage 26 et l'unité d'actionnement 28 forment un ensemble qui est pré-assemblé séparé-ment du corps de base 20 lors de l'assemblage du bloc accumulateur 18 et après montage, cet ensemble est installé dans le corps de base 20. La figure 2 montre une vue de détail du module de fixation 34, de l'unité de verrouillage 26 et de l'unité d'actionnement 28. Le module de fixation 34 comporte un élément de réception 40 qui délimite une zone de réception 42 dans laquelle se place les éléments d'accumulateur 38 à l'état monté. L'élément de réception 40 comprend un côté de base 44 qui s'applique contre la coquille du boîtier du corps de base 20 à l'état monté. Le côté de base 44 forme en outre une sur- face d'appui 46 contre laquelle vient l'élément de batterie 38 à l'état monté. Perpendiculairement au côté de base 44, l'élément de réception 40 se poursuit par un élément de paroi 48 contre lequel s'appuie également l'élément d'accumulateur 38 à l'état installé. L'élément de réception 40 se compose enfin d'un élément supérieur ou de couverture 50 aligné parallèlement au côté de base 44. L'élément de réception 40 en- toure à l'état monté, l'élément d'accumulateur 38 avec le côté de base 44, l'élément de paroi 48 et l'élément de couverture 50 (voir figure 1). Un moyen de fixation est prévu sur le côté de base 44 pour fixer l'élément d'accumulateur 38 dans la zone de réception 42 ; l'élément de fixation étant formé en une seule pièce avec la base. L'élément de fixation est réalisé comme élément d'encliquetage 52 qui se relève par des-sus la surface d'appui 46 en forme de bec d'accrochage. En face de l'élément d'encliquetage 52, on a un élément d'encliquetage 52 identique sur le côté de base 44 (voir figure 5). Pour installer l'élément d'accumulateur 38, l'élément 38 traverse l'élément d'encliquetage 52 dans la zone de réception 42 délimitée par le côté de base 44, l'élément de paroi 48 et l'élément de couverture 50. En outre l'unité de verrouillage 26 est fixée au module de fixation 34. Le module de fixation 34 fixe l'unité de verrouillage 26 à l'élément d'accumulateur 38 ce qui permet notamment la formation d'une unité constructive ; cette unité avec au moins l'élément de batte-rie 38, le module de fixation 34 et l'unité de verrouillage 26 peut être pré assemblée comme décrit ci-dessus, séparément du corps de base 20 et être installée après son montage comme ensemble réuni dans le corps de base 20. L'unité de verrouillage 26 est constituée par un ressort lame métallique formant un arceau d'accrochage 54. A l'état ver-rouillé du bloc accumulateur 18 représenté à la figure 1, l'arceau d'accrochage 54 est accroché dans une cavité d'accrochage de la poignée 16. L'unité de verrouillage 26 est de son côté appuyée contre le module de fixation 34. Pour cela le module de fixation 34 comporte un moyen de fixation 56 réalisé en forme d'entretoise et qui entoure une extrémité 58 de l'unité de verrouillage 26. Cela permet une fixation sans nécessiter d'outils de l'unité de verrouillage 26 au module de fixation 34. L'unité de verrouillage 26 est d'autre part fixée à l'unité d'actionnement 28 réalisée sous la forme d'un bouton de commande. Pour cela l'unité de verrouillage 26 est accrochée dans l'unité d'actionnement 28. L'unité d'actionnement 28 peut en outre pivoter par rapport au module de fixation 34. Pour cela cette unité comporte un axe de pivotement 60. Le module de fixation 34 comporte une zone de ré- ception 62 en forme de pallier de pivotement recevant l'axe de pivote-ment 60. Partant de la position verrouillée représentée à la figure 1, en agissant sur l'unité d'actionnement 28 pour faire basculer l'unité d'actionnement 28 on peut déverrouiller le corps de base 20 par rapport à l'appareil électrique 10 ; on déplace l'arceau d'accrochage 54 dans la direction opposée à la direction de verrouillage. Lors du mouvement de l'arceau d'accrochage 54, l'extrémité 58 conserve sa place solidairement sur le module de fixation 34 ce qui assure la déformation de l'unité de verrouillage 26 et une force de rappel. Pour réaliser la liaison électrique entre le jeu d'éléments d'accumulateur 36 et l'appareil électrique 10 ou un autre appareil électrique 10 en forme de chargeur (voir figure 4) le bloc accumulateur 18 est muni d'éléments de contact électrique 64, 66. La figure 2 montre l'un des éléments de contact 64 alors que les éléments de contact 66 apparaissent à la figure 3. L'élément de contact 64 est installé dans un moyen de maintien du contact 68 qui s'étend perpendiculairement à l'élément de couverture 50 (voir égale-ment la figure 3). Le moyen de maintien de contact 68 comporte en outre un prolongement qui forme le moyen de fixation 56 pour solidariser l'unité de verrouillage 26. Les éléments de contact 64, 66 et le jeu de cellules d'accumulateur 36 sont reliés par un ensemble de moyens de liaison 70 en forme de câble de liaison non détaillé à la figure 3. Pour tenir ces moyens de liaison 70, le module de fixation 34 comporte des moyens de fixation 72 formés, dans lesquels s'accrochent les moyens de liaison 70 à l'état montés, ou encore qu'ils traversent. Des cavités 74 sont réalisées dans le module de fixation 34 pour servir à guider les moyens de liaison 70 (voir également la figure 3). La figure 3 montre le module de fixation 34, l'unité de verrouillage 26 et l'unité d'actionnement 28 selon une vue en perspec-tive. On voit en outre les moyens de liaison électriques 70 en forme de câble de liaison. Ces moyens de liaison sont enclipsés dans ou traversent les moyens de fixation 72 du module de fixation 34. En outre, on voit le moyen de maintien du contact 68. Celui-ci constitue des zones de réception de contact 76 dans lesquelles se tient chaque fois un élément de contact 64. Lorsqu'on verrouille le bloc accumulateur 18 à l'appareil électrique 10 et cela en coulissant le bloc accumulateur 18 le long de la surface extérieure 24, les moyens de branchement 21 de l'appareil électrique pénètrent dans les éléments de contact 64 (voir également la figure 1). L'élément de paroi 48 de l'élément de réception 40 forme un autre moyen de maintien de contact 78. Pour cela, des dégagements 80 sont réalisés dans l'élément de réception 40 (voir figure 5) dans les-quels on a chaque fois des éléments de contact 66. Ceux-ci sont réalisés sous la forme de lamelles de contact métalliques réalisant le contact électrique avec un appareil électrique 10 représenté aux figures 4 et 5 et constitué par un chargeur de manière à charger le jeu d'éléments de batterie 36. D'autres composants électriques sont prévus sur le module de fixation 34 tels que des résistances électriques 82 pour le codage électrique du jeu d'éléments d'accumulateur 36 ainsi qu'un fusible de court-circuit 84. La figure 4 montre un bloc accumulateur 18 installé dans un appareil électrique 100 formant un chargeur. L'appareil électrique 100 comporte un corps de base 101 en forme de boîtier. Des composants intérieurs du bloc accumulateur 18 à savoir le jeu d'éléments d'accumulateur 36 avec les éléments d'accumulateur 38 et le module de fixation 34 sont représentés schématiquement. Le corps de base 101 de l'appareil électrique forme une zone de réception 102 dans laquelle on place le bloc accumulateur 18. Une zone d'accrochage 104 est formée sur le corps de base 20 qui s'accroche dans une cavité d'accrochage 106 de l'appareil électrique 100. Pour réaliser le contact électrique avec le bloc accumulateur 18, l'appareil électrique 100 comporte des éléments de contacts électriques 108 en forme de lamelles d'élastiques de con-tacts. Ces éléments de contact 108 s'appliquent contre les éléments de contact 66 du bloc accumulateur 18 à l'état précontraint (voir égale- ment la figure 5). La figure 5 montre la disposition de l'appareil électrique 100 et du bloc accumulateur 18 en vue en coupe de dessus. On remarque la coquille 26 du boîtier du corps de base 20 et le module de fixation 34. Le jeu d'éléments d'accumulateur 36 n'est représenté que pour moitié dans un but de simplification de la figure. Comme décrit à pro- pos de la figure 3, l'élément de paroi 48 forme le moyen de maintien du contact 78 réalisé sous la forme de zones 80 de l'élément de paroi 48 qui sont dégagées comme des rainures. Ces rainures comportent chaque fois un élément de contact 66 en forme de lamelles de contact. Lorsqu'on couple le bloc accumulateur 18 à l'appareil électrique 100 en forme de chargeur, les éléments de contact 108 pénètrent dans l'ouverture 88 de la coquille formant le boîtier 86 et viennent en contact avec les éléments de contact 66. Les éléments de contact 108 sont comprimés et s'appliquent avec précontrainte contre les éléments de contact 66. On a en outre les éléments d'encliquetage 52 pour fixer l'élément d'accumulateur 38 au module de fixation 34. La coquille formant le boîtier 86 comporte en outre des moyens d'appui 90, 92, 94 en forme de nervures. Les moyens d'appui 90, 92, 94 coopèrent avec les éléments d'encliquetage 52 et forment une zone d'appui unique sur toute la largeur de la coquille du boîtier 86 pour soutenir l'élément de batterie 38. Le module de fixation 34 s'appuie en outre contre les puits à vis 96 de la coquille du boîtier 86. 25
Bloc accumulateur pour un appareil électrique (10) ayant un corps de base (20), une unité de verrouillage (26) pour verrouiller le corps de base (20) à l'appareil électrique (10) et au moins un élément d'accumulateur (38).Un module de fixation (34) permet de fixer l'unité de verrouillage (26) à l'élément d'accumulateur (38).
1 ) Bloc accumulateur pour un appareil électrique (10) ayant un corps de base (20), une unité de verrouillage (26) pour verrouiller le corps de base (20) à l'appareil électrique (10) et au moins un élément d'accumulateur (38), caractérisé par un module de fixation (34) pour fixer l'unité de verrouillage (26) à l'élément d'accumulateur (38). 2 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé en ce que le module de fixation (34) entoure l'élément d'accumulateur (38) à l'état installé. 3 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé en ce que le module de fixation (34) comporte des moyens pour réaliser une liai-son par la forme avec l'élément d'accumulateur (38). 4 ) Bloc accumulateur selon la 3, caractérisé en ce que le module de fixation (34) comporte un élément d'encliquetage (52) pour réaliser une liaison par encliquetage avec l'élément d'accumulateur (38). 5 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé en ce que le module de fixation (34) comporte un moyen de maintien du contact (68, 78) pour tenir les éléments de contact électriques (64, 66). 6 ) Bloc accumulateur selon la 5, caractérisé en ce que le module de fixation (34) comporte pour recevoir l'élément d'accumulateur (38) un élément de réception (40) qui forme le moyen de maintien du contact (78).357 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé par au moins un moyen de liaison électrique (70) pour réaliser une liaison électrique avec l'élément d'accumulateur (38), le module de fixation (34) ayant un moyen de fixation (72) pour tenir le (ou les) moyen(s) de liaison électrique (70). 8 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé en ce que le module de fixation (34) permet de réaliser une liaison par la forme avec l'unité de verrouillage (26). 9 ) Bloc accumulateur selon la 1, caractérisé par une unité d'actionnement (28) pour commander l'unité de verrouillage (26) et une zone de réception (62) du module de fixation (34) pour recevoir l'unité d'actionnement (28). 10 ) Appareil électrique comportant un corps de base (14, 101) et un bloc accumulateur (18) selon l'une des 1 à 9, et qui s'enlève du corps de base (14, 101). 30
H
H01
H01M
H01M 2
H01M 2/02,H01M 2/10
FR2891089
A1
PLAQUE POUR PILE A COMBUSTIBLE.
20,070,323
La présente invention concerne une plaque pour pile à combustible, notamment pour pile à combustible du type à membrane échangeuse d'ions (PEM), destinée à être montée sur un véhicule automobile. Les piles à combustible du type PEM comprennent généralement un empilement de plaques bipolaires et de membranes échangeuses d'ions, les membranes étant formées par un électrolyte solide, réalisé par exemple à partir de matériaux polymères. Les plaques bipolaires sont munies, sur leurs faces en contact avec les membranes, de rainures formant avec lesdites membranes des canaux ou conduits de distribution permettant une circulation des gaz en contact avec la membrane. Des gaz anodiques circulent d'un côté de la membrane et des gaz cathodiques circulent du côté opposé. Des réactions d'oxydoréduction des gaz anodiques et cathodiques se produisent de part et d'autre de la membrane, avec des échanges d'ions à travers elle, les électrons étant véhiculés par les plaques bipolaires. De l'énergie électrique est ainsi récupérée et utilisée, notamment pour la traction du véhicule automobile. Lorsque les gaz circulent dans les canaux depuis une entrée vers une sortie, les réactifs sont consommés progressivement. La concentration de réactifs dans le flux circulant dans les canaux se réduit ainsi au fur et à mesure. Cette réduction de réactifs, à fortiori à proximité des sorties de canaux de distribution, peut résulter en une répartition non uniforme des réactifs sur la surface active d'échange de la membrane. Ceci ne permet pas d'atteindre un fonctionnement satisfaisant de la pile. Ainsi, dans le but d'obtenir de meilleures performances et une fiabilité accrue de la pile à combustible, il est souhaitable d'assurer une distribution homogène des réactifs anodiques et cathodiques sur les zones actives des membranes. Différentes solutions ont déjà été imaginées pour obtenir une meilleure distribution des réactifs. C'est ainsi que le brevet US 4 988 583 décrit une plaque bipolaire munie sur une de ses faces d'un unique canal de distribution de fluides cheminant d'un bord de la plaque vers un bord opposé, et réalisé à partir d'une pluralité de serpentins continus s'étendant en forme de boustrophédon. Les serpentins sont agencés sur la face de la plaque de manière à être répartis sur la majeure partie de ladite face. Le brevet US 5 641 586 décrit, quant à lui, une plaque bipolaire comprenant une pluralité de canaux d'entrée et de canaux de sortie de fluides agencés entre eux de manière entrecroisée, les fluides circulant des canaux d'entrée vers les canaux de sortie en passant à travers une couche de diffusion des gaz. On connaît également, par les documents US-B1-6 616 327 et US-B1-6 333 019, un agencement de conduites d'alimentation et/ou d'évacuation de fluides, notamment pour une pile à combustible comprenant un empilement de plaques, dans lequel des tronçons d'entrée et de sortie sont ménagés sur chacune des plaques de manière à obtenir des conduites de circulation de fluides présentant une configuration fractale étagée. On connaît aussi, par les documents US-A-2004/0023100 et US-A2004/0076405, une plaque bipolaire comprenant des conduites d'alimentation et/ou d'évacuation de fluides pourvus d'une branche principale et de branches secondaires successives, de section réduite par rapport à ladite conduite principale, et agencées de manière à obtenir des conduites présentant une configuration fractale. Les canaux ou conduites d'alimentation et/ou d'évacuation de fluides décrits dans ces documents ne proposent pas un agencement permettant d'améliorer de façon significative une répartition de réactifs, pour l'obtention d'une distribution homogène des réactifs sur la membrane. La présente invention a donc pour but de remédier à cet inconvénient, en proposant une plaque pour pile à combustible permettant de distribuer de façon homogène des fluides de manière à accroître la sûreté de fonctionnement de ladite pile. Selon un aspect de l'invention, une plaque pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, comprend des canaux d'alimentation reliés à un orifice d'admission disposé au centre d'une des faces de la plaque, et des canaux d'évacuation dans lesquels circulent respectivement un flux de fluide réactif à concentration relativement élevée et un flux de fluide réactif à concentration relativement faible. Les canaux d'alimentation et/ou d'évacuation sont ménagés sur la plaque de façon symétrique, les canaux d'alimentation et d'évacuation présentant des configurations fractales similaires et agencées de manière complémentaire pour obtenir un réseau de canaux entrelacés. Avec une telle disposition, il devient dès lors possible d'obtenir une répartition plus homogène des réactifs sur la plaque bipolaire. En effet, la prévision de canaux d'alimentation présentant une géométrie fractale de structure symétrique combinée avec la disposition d'un orifice d'admission au centre d'une face de la plaque, permet une répartition du fluide sur l'ensemble de la plaque selon des cheminements et des débits d'écoulement identiques dans les différentes zones de la plaque. En outre, la disposition sur une même plaque de canaux d'alimentation et d'évacuation présentant des configurations fractales similaires et agencées de manière complémentaire pour obtenir un réseau de canaux entrelacés permet d'obtenir non seulement un débit d'écoulement identique pour l'alimentation et l'évacuation de la plaque mais également des canaux d'évacuation qui sont entourés par des canaux d'alimentation, en se trouvant à proximité de ceux-ci, ce qui permet d'obtenir une disposition de canaux de circulation dans lesquels le fluide moins riche en réactif est situé au voisinage de canaux de circulation dans lesquels le fluide est riche en réactif. Avantageusement, les canaux d'alimentation et d'évacuation comprennent au moins deux axes de symétrie. Préférentiellement, les canaux d'alimentation et d'évacuation comprennent des conduites principales, chaque conduite principale étant pourvue d'une pluralité de branches secondaires successives agencées de manière symétrique par rapport à ladite conduite. La structure symétrique des branches secondaires permet d'assurer un débit d'écoulement identique pour chaque conduite principale respective. Dans un mode de réalisation, les longueurs et les sections des branches secondaires successives sont chaque fois égales, à partir d'un point de ramification, pour chaque conduite d'alimentation respective. Ainsi, la vitesse et les pertes de charge sont à chaque fois égales dans les différentes zones de la plaque quel que soit le débit qui circule, et on obtient une distribution homogène et/ou une évacuation des réactifs, garantissant un fonctionnement optimal de la pile. Les conduites principales des canaux d'alimentation sont reliées à l'orifice d'admission, et peuvent avantageusement être au nombre de quatre et s'étendre entre ledit orifice et des angles de la plaque. Avantageusement, les conduites principales des conduites d'évacuation débouchent sur chacun des côtés de la plaque. Dans un mode de réalisation préféré, laquelle les rapports des sections entre des portions immédiatement consécutives de la conduite principale sont identiques entre eux. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée de modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -les figures 1 et 2 illustrent un exemple d'agencement de canaux de circulation de fluide réactif d'une plaque pour pile à combustible; - la figure 3 est une vue de détail de la figure 2; et - la figure 4 illustre un second exemple d''agencement de canaux de circulation de fluide réactif d'une plaque pour pile à combustible. En référence aux figures 1 à 4, on va maintenant décrire différents modes de réalisation de canaux de circulation de fluide réactif pour plaque de pile à combustible. Une plaque de pile à combustible comprend un certain nombre de rainures qui délimitent entre elles, conjointement avec une membrane échangeuse d'ions, plusieurs canaux dans lesquels circule un fluide réactif. Sur la figure 1, une plaque référencée 1 dans son ensemble présente une forme générale carrée. La plaque peut être une plaque bipolaire, ou encore une plaque monopolaire. Plusieurs canaux de circulation et d'évacuation sont ménagés sous la forme de rainures s'étendant sur une face de ladite plaque. La plaque 1 peut être divisée en quatre zones carrées identiques délimitées par deux droites perpendiculaires aux côtés. Les droites et les diagonales de la plaque forment des axes de symétrie, au sens de la géométrie plane. Un premier canal d'alimentation 2 est formé sur la plaque dans une zone carrée la située en haut à droite des figures 1 et 2. Le premier canal 2 d'alimentation comprend une conduite principale C, s'étendant de façon rectiligne, à partir d'un orifice d'admission 2a ménagé en centre de la face de la plaque 1, jusqu'au voisinage du sommet supérieur droit de la plaque 1. Ladite conduite principale Ci comprend une pluralité de portions Ci,o à C:5,o s'étendant ainsi suivant la demi-diagonale de la plaque 1. La portion C1,o est connectée à l'orifice d'admission 2a, la portion C5,0 s'étendant jusqu'à proximité du sommet supérieur droit. Les portions C1,o à C5,o présentent ici une profondeur constante et une largeur diminuant progressivement de portion en portion. Comme illustré plus visiblement sur la figure 3 représentant une vue de détail du canal 2 d'alimentation dans la zone la, la première portion C1, o de la conduite principale CI du canal 2 d'alimentation comprend une pluralité de branches secondaires successives rectilignes. La portion C1, o de la conduite principale CI se divise ici en seize branches secondaires, référencées C1,1 à C16,1 s'étendant perpendiculairement par rapport à ladite conduite principale, en étant agencées de manière à conserver un espacement constant entre deux branches secondaires immédiatement adjacentes. Les branches secondaires Cul à C8,1 sont situées du côté gauche de la zone carrée la, en considérant la portion C1,o, les branches secondaires C9,1 A C16,1 étant symétriques respectivement aux branches C1,1 à C8,1, par rapport à ladite portion C1,0. Les branches C1,1 et C9, 1 sont symétriques par rapport aux branches C3,1 et C11,1, en considérant les branches C2,1 et C10,1. Les branches secondaires C2,1 et C10,1 présentent des longueurs et des sections sensiblement supérieures à celle des branches C1,1 et C9,1. Chacune des branches secondaires C2,1 et C10,1 se subdivise à nouveau en trois branches secondaires successives dérivées, référencées respectivement C1,2, C2,2, C3,2, C1,O, 02,10 et C3,10. Les branches dérivées C1,2, C3,2, 01,10 et C3,10 sont perpendiculaires aux branches C2, 1 et CI 0,1. Les branches C2,2 et C2,10 sont orientées respectivement dans la même direction que les branches C2,1 et C10,1.Les branches dérivées d'une branche secondaire sont symétriques par rapport aux branches dérivées de l'autre branche secondaire, en considérant la portion C1,o. Les branches secondaires successives C1.2, C2,2, C3,2, C1,O, C2,10 et C3,10 présentent des longueurs et des sections identiques à celle des branches secondaires C1,1 et C9,1. La distance entre deux branches secondaires immédiatement adjacentes de la portion C1,o est sensiblement égale à la distance entre le point d'embranchement de la conduite principale C1,0 et de la branche secondaire C2,1, et le point de ramification de la conduite principale C2, 1 avec les branches secondaires dérivées successives C1,2, C2,2 et C3,2. Les branches secondaires C5,1 et C13,1, Cf6,1 et C14,1, C7,1 et C15,1 sont symétriques respectivement par rapport aux branches secondaires C3,1 et 011,1. C2,1 et C10,1, C1,1 et C9,1, en considérant les branches C411, et C 1 2, 1. D'une manière analogue aux branches C2,1 et C 1 0, 1, les branches secondaires C6,1 et C14,1 se séparent donc en trois branches successives dérivées. Les branches C4,1 et Cl21 1 se divisent chacune, à leurs extrémités, à nouveau en trois branches secondaires successives disposées à 45 l'une par rapport à l'autre, et de dimensions identiques à celles de la branche C211. Chacune desdites branches secondaires successives se sépare à nouveau en trois branches de dimensions identiques à celles de la branche C1,2. La branche C4,1 comprend, en outre, deux branches secondaires successives additionnelles obtenues par rotation des branches C3,1 et C11, 1, en considérant le point d'embranchement de la portion CI,o et de la branche C4,1. Les branches secondaires successives de la branche C12,1 sont symétriques à celles de la branche C4,1, par rapport à la portion C 1,o. La portion CI,o de la conduite C1, les branches secondaires C1,1 à C7, 1 et C9,1 à C15,1 ainsi que leurs branches secondaires successives forment ainsi un premier sous-réseau de conduits d'alimentation dans la zone la. La branche secondaire C8,1 s'étend à partir de la conduite principale CI, o jusqu'au voisinage du sommet supérieur gauche de la zone carrée la. Les branches secondaires C8,1 et C16,1 comprennent une pluralité de branches successives symétriques entre elles par rapport à ladite branche secondaire respective, et par rapport à la conduite CI,o. Les branches secondaires successives de la branche secondaire C8,1 sont obtenues par rotation de 90 dans le sens horaire, en considérant un point d'embranchement MI de la conduite principale CI,o et de la branche secondaire C8,1, des branches C511, C1311, C711, CI5,1, ainsi que C66,1 et C14,1 et de leurs branches secondaires successives associées. Ainsi, les branches secondaires de la branche C16,1 sont obtenues par rotation de 90 dans le sens trigonométrique, en considérant le point d'embranchement MI et les branches précitées. Les branches C8,1 et C16,1 se divisent chacune, à leurs extrémités, à nouveau en trois branches secondaires disposées à 45 l'une par rapport à l'autre, chacune desdites branches présentant une structure géométrique et des dimensions identiques à celles de la branche C4,1 et comprenant des branches secondaires successives associées disposées de façon analogue. Ainsi, les branches C8,1 et C16,1 ainsi que leurs branches secondaires successives dérivées forment des second et troisième sous- réseaux de conduits d'alimentation identiques entre eux. Les portions C2.o à C5,o de la conduite principale C1 sont reliées à une pluralité de branches secondaires et de branches secondaires dérivées de manière à former un quatrième sous-réseau de conduits d'alimentation pouvant être obtenu, à partir du second sous-réseau, par une rotation de 90 dans le sens horaire. De façon à assurer une parfaite homogénéité de la distribution du fluide, on prévoit, en outre, que la section d'une portion Cn,o de la conduite principale C 1, dans lequel n peut valoir 2, 3, 4 ou 5, soit le tiers de celle de la portion Cn_1,o. On voit donc que les pertes de charges dans l'écoulement du fluide à partir du point de ramification M1 sont exactement les mêmes pour chacun des second, troisième et quatrième sousréseaux. A cet effet et comme mentionné précédemment, on a également pris de préférence la précaution que la distance entre deux branches secondaires immédiatement adjacentes de la conduite principale Cl soit sensiblement égale à la distance entre deux branches secondaires successives immédiatement adjacentes de la branche secondaire respective. En considérant à nouveau les figures 1 et 2, la plaque 1 comprend également des second, troisième et quatrième canaux d'alimentation, référencés 3 à 5, respectivement formés dans des zones carrées lb à Id de ladite plaque et s'étendant chacun à partir de l'orifice d'admission 2a jusqu'au voisinage du sommet opposé de la zone carrée correspondante. Lesdites zones lb à ld sont respectivement situées en haut à gauche, en bas à gauche, et en bas à droite. Chacun desdits canaux d'alimentation comprend également une conduite principale et une pluralité de branches secondaires successives (non référencés). Les second troisième et quatrième canaux d'alimentation 3 à 5 sont obtenus respectivement à partir du premier canal 2, par une rotation dans le sens trigonométrique ayant pour centre l'orifice d'admission 2a, de 90 , 180 et 270 . Les canaux d'alimentation 2 à 5 sont ainsi symétriques deux à deux par rapport aux droites perpendiculaires aux côtés de la plaque 1 délimitant les zones la à 1d. L'écoulement du fluide à travers les canaux s'effectue donc de manière parfaitement homogène et identique dans ces différentes zones. Le réseau de conduits d'alimentation ainsi formé par les canaux 2 à 5 présente ainsi une propriété géométrie de similitude interne, une partie quelconque dudit réseau présentent une apparence sensiblement identique à son apparence globale. Le réseau présente ainsi une configuration fractale. Bien entendu, la propriété d'invariance par changement d'échelle est limitée par la faisabilité technique des perçages pour les obtenir les branches secondaires de petit diamètre. La plaque 1 comprend également des canaux d'évacuation principaux, ici au nombre de quatre et référencés 6 à 9, s'étendant respectivement à partir du milieu du bord supérieur, du milieu du bord latéral gauche, du milieu du bord inférieur, et du milieu du bord latéral droit, en direction de l'orifice d'admission 2a avec une largeur diminuant progressivement. Les canaux d'évacuation 6 à 9 présentent une structure géométrique semblable à celle des canaux d'alimentation 3 à 5, mais présentent des dimensions réduites dans un rapport de4. Les canaux d'évacuation 6 à 9 présentent une configuration fractale similaire, seules les longueurs et les sections variant. Les canaux d'évacuation 7 à 9 peuvent être obtenus, à partir du premier canal 6, respectivement par une rotation dans le sens trigonométrique ayant pour centre l'orifice d'admission 2a, de 90 , 180 et 270 . Les branches successives d'un canal d'évacuation s'étendent dans deux zones carrées successives de la plaque 1. Les canaux d'évacuation 6 à 9 sont symétriques deux à deux par rapport aux diagonales de la plaque 1. La plaque 1 comprend également des canaux d'évacuation secondaires dans chacune des zones carrées 1 a à 1d présentant des motifs géométriques identiques à ceux des canaux d'évacuation 6 à 9. Dans la zone carrée 1 a, la plaque 1 comprend un premier ensemble de canaux d'évacuation (non référencés) s'étendant à partir du bord supérieur de ladite zone. Ces canaux secondaires peuvent être obtenus à partir des branches secondaires de la conduite d'évacuation 7 situées dans la zone carrée la, par une rotation de 90 dans le sens trigonométrique ayant pour centre le point d'embranchement Mi. Dans la zone la, la plaque 1 comprend également un second ensemble de canaux d'évacuation secondaires s'étendant à partir du bord droit de cette zone. Ces canaux sont obtenus, à partir des canaux d'évacuation du premier ensemble, par une rotation de 90 dans le sens horaire en considérant le point d'embranchement Mi. De manière analogue, les zones carrées lb à 1d comprennent également des premier et second ensembles de canaux d'évacuation secondaire. Dans la zone lc, les canaux d'évacuation secondaires sont obtenus par symétrie des canaux secondaires de la zone la, en considérant la diagonale de la plaque passant par le sommet inférieur droit et par le sommet supérieur gauche. Dans les zones lb et 1d, les canaux d'évacuation secondaires sont obtenus respectivement à partir des canaux des zones la et lc par symétrie, en considérant la droite verticale perpendiculaire aux bords supérieur et inférieur et délimitant les zones lb et lc, des zones la et ld De cette manière, la disposition de canaux d'évacuation 6 à 9 principaux et des canaux d'évacuation secondaires par rapport à celle des canaux d'alimentation 2 à 5 combinée à la configuration géométrique fractale similaire de ces canaux permet ainsi d'obtenir une répartition et une évacuation homogène du fluide sur l'ensemble de la plaque 1 avec des pertes de charges identiques. Le parcours moyen d'un élément de gaz réactif entre son entrée sur la plaque et sa sortie est ainsi sensiblement égal, notamment en terme de longueur et de pertes de charge, quel que soit son cheminement afin d'assurer une répartition homogène sur la surface. En outre, la disposition des canaux d'évacuation dans lequel chemine le fluide relativement moins riche en réactif, après passage au travers d'une couche de diffusion des gaz de la pile, à proximité des canaux d'alimentation dans lesquels le fluide est relativement riche en réactif est également particulièrement avantageuse pour un fonctionnement optimal de la pile. Le mode de réalisation illustré sur la figue 4 diffère en ce que les canaux d'alimentation 2 à 5, les canaux d'évacuation principaux 6 à 9, et les canaux d'évacuation secondaires présentent une largeur constante et des profondeurs variables, en conservant toutefois des rapports de sections identiques à ceux décrits au mode de réalisation précédent de manière à obtenir une distribution et une évacuation homogène sur la plaque
Plaque pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, comprenant des canaux d'alimentation 2 à 5 reliés à un orifice d'admission 2a disposé au centre d'une des faces de la plaque, et des canaux d'évacuation 6 à 9 dans lesquels circulent respectivement un flux de fluide réactif à concentration relativement élevée et un flux de fluide réactif à concentration relativement faible. Les canaux d'alimentation et/ou d'évacuation sont ménagés sur la plaque de façon symétrique, les canaux d'alimentation et d'évacuation présentant des configurations fractales similaires et agencées de manière complémentaire pour obtenir un réseau de canaux entrelacés.
1-Plaque pour pile à combustible, notamment du type à membrane échangeuse d'ions, caractérisée en ce qu'elle comprend des canaux d'alimentation (2 à 5) reliés à un orifice d'admission (2a) disposé au centre d'une des faces de la plaque et des canaux d'évacuation (6 à 9) dans lesquels circulent respectivement un flux de fluide réactif à concentration relativement élevée et un flux de fluide réactif à concentration relativement faible, et en ce que les canaux d'alimentation et/ou d'évacuation sont ménagés sur la plaque de façon symétrique, les canaux d'alimentation et d'évacuation présentant des configurations fractales similaires et agencées de manière complémentaire pour obtenir un réseau de canaux entrelacés. 2-Plaque selon la 1, dans laquelle les canaux d'alimentation et d'évacuation comprennent au moins deux axes de symétrie. 3-Plaque selon la 1 ou 2, dans laquelle les canaux d'alimentation et d'évacuation comprennent des conduites principales, chaque conduite principale étant pourvue d'une pluralité de branches secondaires successives agencées de manière symétrique par rapport à ladite conduite. 4-Plaque selon la 3, dans laquelle les longueurs et les sections des branches secondaires successives sont chaque fois égales, à partir d'un point de ramification, pour chaque conduite d'alimentation respective. 5-Plaque selon la 3 ou 4, dans laquelle les conduites principales des canaux d'alimentation sont reliées à l'orifice d'admission (2a). 6-Plaque selon l'une des 3 à 5, dans laquelle elle comprend quatre conduites principales s'étendant entre l'orifice d'admission (2a) et des angles de la plaque. 7-Plaque selon l'une des 3 à 6, dans laquelle les 5 conduites principales des canaux d'évacuation débouchent sur chacun des côtés de la plaque. 8-Plaque selon l'une des 3 à 7, dans laquelle les rapports des sections entre des portions immédiatement consécutives (C1,o A C5,o) de la conduite principale (C,) sont identiques entre eux.
H,B
H01,B01
H01M,B01J
H01M 8,B01J 4
H01M 8/02,B01J 4/00
FR2890145
A1
SOUFFLET D'ETANCHEITE ET ENSEMBLE CORRESPONDANT.
20,070,302
La présente invention concerne un soufflet d'étanchéité, du type comprenant un talon d'étanchéité ayant une zone radialement mince et une zone radialement élargie, les zones précitées du talon d'étanchéité étant adaptées pour recevoir un organe de serrage du talon d'étanchéité sur un élément complémentaire, tel qu'une tulipe de joint homocinétique. Un tel type de soufflet d'étanchéité se rencontre fréquemment disposé sur deux arbres, par exemple reliés par une articulation ou un joint homocinétique, tel qu'un joint à tripode. Ces soufflets possèdent des plis concentriques ou hélicoïdaux et confinent du lubrifiant dans lequel baigne l'articulation ou le joint. La fixation de ce type de soufflet est réalisée, de 15 façon connue, par le serrage d'organes de serrage sur chacun des talons du soufflet, le serrant ainsi fermement contre chacun des arbres ou contre une pièce solidaire de chaque arbre. Ces organes de serrage peuvent être des bagues fermées, des colliers, notamment à oreille, ou tout autre 2C) élément approprié. Sauf détérioration majeure de la membrane du soufflet, les zones les plus critiques quant à la bonne étanchéité du dispositif sont localisées au niveau des contacts serrés entre l'intérieur des talons et l'arbre correspondant. Dans le cas des soufflets connus, la surface extérieure du talon a, en vue axiale, une section circulaire, tandis que la surface intérieure, à l'état de repos du talon, est complémentaire de la surface extérieure de l'arbre correspondant. Une fois assemblés, les talons 30 connus conduisent à une répartition inégale de la pression du talon contre l'élément complémentaire selon la direction circonférentielle. Le but de l'invention est de pallier l'inconvénient mentionné ci-dessus et de proposer un soufflet qui garantisse une excellente étanchéité. Conformément à l'invention, ce but est atteint avec 5 un soufflet d'étanchéité du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte, dans la zone radialement élargie, au moins un premier organe de répartition de pression qui est adapté pour répartir selon la direction circonférentielle autour de l'axe central, la pression entre le talon d'étanchéité et 10 l'élément complémentaire qui est exercée par l'organe de serrage sur le talon d'étanchéité, et qui, lorsque le talon d'étanchéité est au repos, chevauche en vue axiale la section transversale de l'élément complémentaire ou de l'organe de serrage. Le soufflet peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles: - la zone radialement mince a une surface radialement extérieure sur laquelle s'applique à l'état 20 monté l'organe de serrage, la surface radialement extérieure définit un point distal qui est le point de cette surface qui est radialement le plus éloigné de l'axe central, et le premier organe de répartition de pression s'étend radialement à l'extérieur de ce point distal; - la surface radialement extérieure a une section d'arc de cercle, et le premier organe de répartition de pression s'étend radialement à l'extérieur du cercle défini par cet arc de cercle; - le soufflet d'étanchéité comporte un second organe de répartition de pression qui est disposé sur la même zone radialement élargie que le premier organe de répartition de pression, qui, lorsque le talon d'étanchéité est au repos, chevauche en vue axiale la section transversale de l'élément complémentaire ou de l'organe de serrage et qui est circonférentiellement séparé du premier organe de répartition de pression; - le premier organe de répartition de pression et le second organe de répartition de pression sont situés du même 5 côté radial du talon d'étanchéité ; - le ou chaque organe de répartition de pression est venue de matière avec le talon d'étanchéité ; - le soufflet d'étanchéité comprend des moyens de retenue axiale de l'organe de serrage sur le talon d'étanchéité, à l'état non serré de l'organe de serrage; - les moyens de retenue axiale comprennent au moins une première saillie radiale de retenue décalée axialement du ou de chaque organe de répartition de pression et adapté pour retenir l'organe de serrage selon un premier sens axial; - les moyens de retenue axiale sont adaptés pour retenir l'organe de serrage uniquement dans un seul sens axial; - les moyens de retenue axiale comprennent au moins une seconde saillie radiale de retenue décalée axialement de la ou de chaque première saillie radiale et adaptée pour retenir l'organe de serrage, selon un second sens axial, opposé au premier sens axial; et - le ou chaque saillie de retenue est décalée 25 circonférentiellement de chaque zone radialement élargie. L'invention a également pour objet un ensemble, du type comprenant - un élément complémentaire ayant une surface extérieure non circulaire comprenant des surfaces partielles radialement rapprochées et radialement éloignées, et - un soufflet d'étanchéité comprenant un talon d'étanchéité ayant une surface radialement intérieure adaptée pour s'appliquer sur la surface extérieure de l'élément complémentaire, caractérisé en ce que le soufflet d'étanchéité est un soufflet d'étanchéité tel que défini cidessus, et en ce que l'organe de répartition de pression s'applique sur une surface partielle radialement rapprochée. Suivant une autre caractéristique de l'ensemble, l'élément complémentaire est une tulipe d'un joint tripode. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins sur lesquels: - la figure 1 est une vue de côté d'un joint de transmission comprenant un soufflet selon l'invention, dont la portion délimitée par les axes en gras est représentée en coupe longitudinale; la Figure 1A est une vue en coupe transversale du 15 joint représenté sur la figure 1 selon la ligne A-A; - la Figure 2 est une vue agrandie du détail II de la Figure 1A, l'organe de serrage étant omis; - la Figure 3A est une vue analogue à celle de la Figure 2 d'un soufflet à l'état de repos selon un deuxième 20 mode de réalisation de l'invention; - la Figure 3B est une vue analogue à la vue de la Figure 3A d'un soufflet selon un troisième mode de réalisation de l'invention; - la Figure 4 montre l'allure circonférentielle de la pression entre le talon d'étanchéité et la tulipe d'un joint homocinétique pour les deux modes de réalisation des Figures 2 et 3A et pour un soufflet connu, et les figures 5 et 6 montrent des variantes d'un soufflet selon l'invention. Sur les figures 1 et lA est représenté un joint de transmission 1, reliant un premier arbre 4 et un second arbre 6. Les deux arbres 4 et 6 sont reliés par un organe de transmission mécanique non représenté en détail qui nécessite une bonne lubrification, au moyen notamment de graisse. Le confinement de ce lubrifiant au niveau du joint est assuré par le soufflet 2, qui est fixé à sa petite extrémité sur l'arbre 4, solidaire de l'élément mâle 5 du joint, et qui est fixé à sa grande extrémité sur la périphérie d'un élément femelle 7 du joint, solidaire de l'arbre 6. L'arbre 6 définit un axe central X-X. Dans ce qui suit, les expressions circonférenciellement , radialement , et axialement seront utilisées par rapport à cet axe X-X Le soufflet 2 comporte un corps de soufflet 10, constitué d'une membrane élastique, en matériau plastique, à plusieurs plis de diamètre croissant à partir de l'arbre 4. Chacune des extrémités du soufflet se présente sous la forme d'un talon d'étanchéité 11, 12. La surface interne de chaque talon 11, 12 est destinée à être serrée de façon étanche contre la périphérie de l'organe complémentaire. Sur la figure 1, le talon 11 est monté en contact serré sur l'arbre 4 et le talon 12 sur l'élément 7. Le talon 11 a donc un diamètre nettement inférieur à celui du talon 12. Dans l'exemple représenté sur les figures 1 et 1A, le joint 1 est un joint à tripode, dont l'élément mâle 5 présente trois tourillons à galet 8, espacés angulairement de 120 les uns des autres. L'élément femelle 7 possède des logements 9, chacun destiné à recevoir un galet 8. En coupe transversale, par rapport à l'axe X-X de l'arbre 6, le profil extérieur de l'élément femelle 7 est donc trilobé et constitué de la succession des profils extérieurs de ces logements 9, tel que représenté sur la figure 2. Ainsi, l'élément femelle 7 forme une surface extérieure 13 qui est non circulaire et qui comprend des surfaces partielles radialement rapprochées 13A et des surfaces partielles radialement éloignées 13B. Afin d'assurer l'étanchéité du joint, le profil intérieur du talon 12 présente un certain nombre d'excroissances dirigées vers l'intérieur du joint de telle sorte qu'il soit complémentaire du profil extérieur de l'élément femelle 7 précédemment décrit. Dans l'exemple représenté, le talon 12 possède ainsi un profil intérieur trilobé. Sur la Figure 2 est représentée une vue agrandie du détail II de la Figure lA. Dans cette vue, l'organe de serrage 22 a été omis 10 mais est indiqué en traits mixtes. Le talon 12 est donc à l'état de repos, non sollicité par l'organe de serrage 22. Le talon d'étanchéité 12 comporte des zones radialement minces 30 ainsi que des zones radialement élargies 32. Les zones radialement minces 30 s'appliquent contre la tulipe 7 au niveau des logements 9, tandis que les zones radialement élargies 32 s'appliquent contre la tulipe 7 entre les logements 9 et forment les excroissances précitées. Le talon d'étanchéité 12 comporte par ailleurs une surface radialement extérieure 34 d'appui de l'organe de serrage 22, ainsi qu'une surface radialement intérieure 36, qui s'applique à l'état monté contre la tulipe 7. La surface extérieure 34 comporte dans chaque zone radialement mince 30 une section transversale perpendiculaire à l'axe X-X, qui est en forme d'un arc de cercle à rayon R. La surface extérieure 34 définit un point distal qui est le point de cette surface 34 dans la zone mince 30 le plus éloigné de l'axe X-X. Dans le cas présent, la surface 34 de la zone 34 a une section circulaire de telle sorte que tous les points de la surface satisfont à cette condition. En variante, la surface 34 de la zone mince 30 a une forme à section non circulaire. 2890145 7 Par ailleurs, le talon d'étanchéité 12 comporte, dans chaque zone radialement élargie 32, un organe de répartition de pression 38 qui est adapté pour répartir selon la direction circonférentielle la pression exercée par l'organe de serrage 22 sur le talon d'étanchéité 12, et ceci au niveau du contact entre la surface intérieure 36 du talon 12 et la surface extérieure de la tulipe 7. En l'occurrence, l'organe de répartition de pression 38 est formé par un ajout de matière qui chevauche, en vue axiale, la section transversale de l'organe de serrage 22, lorsque le talon 12 est à l'état de repos. En d'autres termes, l'organe de répartition de pression 38 est une excroissance qui s'étend d'une distance d au-delà du cercle défini par l'arc de cercle de la surface 34 dans les zones radialement minces 30. De préférence, l'organe de répartition de pression 38 est venu de matière avec le talon d'étanchéité 12, ce qui facilite la fabrication. Sur la Figure 3A est représenté un deuxième mode de 20 réalisation du talon 12 selon l'invention. Dans ce qui suit, uniquement les différences par rapport au mode de réalisation de la Figure 2 seront décrites. Les éléments analogues portent les mêmes références. Tout d'abord, il convient de noter que ce talon 12 est représenté à l'état de repos. Il n'est ni monté sur la tulipe 7, ni serré par l'organe de serrage 22. En traits interrompus est indiqué le profil de la tulipe 7. Comme différence par rapport au talon 12 de la Figure 2, le talon d'étanchéité de ce soufflet 2 comporte une surface radialement extérieure 34 qui a une section circulaire à rayon R, et ceci aussi bien dans les zones radialement minces 30 que dans les zones radialement élargies 32. L'organe de répartition de pression 38 de chaque zone élargie 32 est formé par une seule excroissance radiale 5 de matière qui chevauche à l'état de repos radialement le profil de la surface de la tulipe 7. L'organe de répartition de pression 38 a une épaisseur qui augmente progressivement du voisinage des parties minces 30 vers le centre circonférentiel de la zone élargie 32. L'organe de répartition de pression 38 a une épaisseur maximale d au centre circonférentiel de la zone élargie 32. Sur la Figure 3B est représenté un troisième mode de réalisation du soufflet. Ce mode de réalisation diffère de 15 celui de la Figure 3A par ce qui suit. Le talon 12 comporte deux organes de répartition de pression 38 qui sont disposés d'un côté et de l'autre du centre circonférentiel de la zone élargie 32, et ceci du côté radialement intérieur. Les deux organes de répartition de pression 38 sont circonférentiellement séparés par une partie de séparation 40 de la zone élargie 32, partie de séparation 40 dont la surface en vue axiale coïncide à l'état de repos avec la surface extérieure de la tulipe 7. Ainsi, l'un des organes de répartition de pression 38 forme un organe de répartition de pression supplémentaire 38. En variante, les deux organes de répartition de pression 38 peuvent être situés du côté radialement 30 extérieur. Sur la Figure 4, on voit schématiquement l'allure de la pression entre la surface externe de la tulipe 7 et la surface interne 36 du talon 12. En abscisse est indiqué l'angle circonférentiel. Les positions de 0 et de 60 correspondent aux centres circonférentiels de deux zones minces 30 adjacentes tandis que la position de 30 correspond au centre d'une zone élargie 32. En ordonnée est indiquée la pression. La courbe A en traits interrompus représente l'allure de pression d'un talon connu dont le profil à l'état de repos correspond au profil de la tulipe 7 et de l'organe de serrage 22. La courbe B correspond à la répartition de pression du talon de la Figure 2. La courbe C correspond à la répartition de pression du talon de la Figure 3A. Comme on le voit, la différence de pression entre 15 les zones minces 30 et les zones élargies 32 est plus faible pour les talons selon l'invention. De plus, la pression dans la zone 32 est supérieure pour les talons selon l'invention que pour le talon connu. Ainsi, l'étanchéité du soufflet 12 est améliorée. Sur la figure 5 est représentée une variante du soufflet de la figure 2, qui diffère du soufflet des figures 1 et 2 par ce qui suit. Les éléments analogues portent les mêmes références. Ce soufflet 2 comporte en outre des moyens de retenue axiale de l'organe de serrage 22 sur le talon d'étanchéité 12, lorsque l'organe de serrage 22 est à l'état non serré. Ces moyens de retenue axiale comprennent d'une part, une pluralité de premières saillies radiales 50 disposées sur le talon 12. Ces saillies radiales 50 sont axialement décalées des organes de répartition de pression 38 et sont situées axialement entre ces organes 38 et le corps du soufflet 10. Ces saillies 50 dépassent radialement les organes de répartition de pression 38. Ainsi, ces saillies radiales 50 sont adaptées pour retenir l'organe de serrage 22 contre un déplacement dans un sens dirigé vers le corps du talon 10. Les moyens de retenue axiale comprennent en outre une pluralité de secondes saillies radiales 52 qui sont axialement décalées des organes de répartition de pression 38, dans le sens dirigé vers l'ouverture du talon 12. Ainsi, ces secondes saillies radiales 52 sont adaptées pour retenir l'organe de serrage 22 contre un déplacement axial dirigé vers l'ouverture du talon 12. Comme ceci ressort de la figure 5, les saillies de retenue axiale 50, 52 sont circonférentiellement décalées des zones radialement élargies 32, et se trouvent exclusivement sur les zones radialement minces 30 du talon 12. En outre, les premières saillies de retenue axiale 50 sont circonférentiellement décalées des secondes saillies de retenue axiale 52, de telle sorte que, en vue axiale, elles ne se chevauchent pas. Cette disposition facilite le moulage du soufflet. En l'occurrence, le talon 12 comporte trois premières saillies de retenue axiale 50 et trois secondes saillies de retenue axiale 52. En variante, le talon 12 comporte deux ou quatre 25 premières saillies de retenue axiale 50 et/ou deux ou quatre secondes saillies de retenue axiale 52. Sur la figure 6 est représentée une autre variante du soufflet d'étanchéité, qui diffère du soufflet de la figure 5 par ce qui suit. Ce soufflet 2 ne comporte aucune seconde saillie de retenue axiale 52, de telle sorte que l'organe de serrage 22 n'est retenu axialement que dans le sens dirigé vers le corps du talon 10. En variante non représentée, le soufflet 2 peut comporter uniquement des secondes saillies de retenue 52, mais aucune première saillie de retenue 50
Ce soufflet d'étanchéité comprend un talon d'étanchéité ayant une zone radialement mince (-30) et une zone radialement élargie (32). Les zones (30,32) sont adaptées pour recevoir un organe de serrage (22) du talon sur un élément complémentaire. Il comporte, dans la zone radialement élargie (32), un organe de répartition de pression (38) qui est adapté pour répartir circonférentiellement la pression entre le talon d'étanchéité et l'élément complémentaire qui est exercée par l'organe de serrage (22). Lorsque le talon d'étanchéité est au repos, l'organe (38) chevauche en vue axiale la section transversale de l'élément complémentaire ou de l'organe de serrage (22).Application aux soufflets à talons fixés par sertissage par rétreint d'une bague fermée.
1. Soufflet d'étanchéité (2), du type comprenant un talon d'étanchéité (12) définissant un axe central (X-X) et ayant une zone radialement mince (30) et une zone radialement élargie (32), les zones précitées (30,32) du talon d'étanchéité (12) étant adaptées pour recevoir un organe de serrage (22) du talon d'étanchéité sur un élément complémentaire (7), tel qu'une tulipe de joint homocinétique, caractérisé en ce qu'il comporte, dans la zone radialement élargie (32), au moins un premier organe de répartition de pression (38) qui est adapté pour répartir selon la direction circonférentielle autour de l'axe central (X-X), la pression entre le talon d'étanchéité (12) et l'élément complémentaire (7) qui est exercée par l'organe de serrage (22) sur le talon d'étanchéité (12), et qui, lorsque le talon d'étanchéité (12) est au repos, chevauche en vue axiale la section transversale de l'élément complémentaire (7) ou de l'organe de serrage (22). 2. Soufflet d'étanchéité (2) suivant la 1, caractérisé en ce que la zone radialement mince (30) a une surface radialement extérieure (34) sur laquelle s'applique à l'état monté l'organe de serrage (22), en ce que la surface radialement extérieure (34) définit un point distal (P) qui est le point de cette surface (34) qui est radialement le plus éloigné de l'axe central (X-X), et en ce que le premier organe de répartition de pression (38) s'étend radialement à l'extérieur de ce point distal (P). 3. Soufflet d'étanchéité (2) suivant la 2, caractérisé en ce que la surface radialement extérieure (34) a une section d'arc de cercle, et en ce que le premier organe de répartition de pression (38) s'étend radialement à l'extérieur du cercle défini par cet arc de cercle. 4. Soufflet d'étanchéité (2) suivant la 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un second organe de répartition de pression (38) qui est disposé sur la même zone radialement élargie (32) que le premier organe de répartition de pression (38), qui, lorsque le talon d'étanchéité (12) est au repos, chevauche en vue axiale la section transversale de l'élément complémentaire (7) ou de l'organe de serrage (22) et qui est circonférentiellement separé du premier organe de répartition de pression (38). 5. Soufflet d'étanchéité suivant la 4, caractérisé en ce que le premier organe de répartition de pression (38) et le second organe de répartition de pression (38) sont situés du même côté radial du talon d'étanchéité (12). 6. Soufflet d'étanchéité suivant l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le ou chaque organe de répartition de pression (38) est venue de matière avec le talon d'étanchéité (12). 7. Soufflet d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de retenue axiale de l'organe de serrage (22) sur le talon d'étanchéité (12), à l'état non serré de l'organe de serrage (22). 8. Soufflet d'étanchéité selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de retenue axiale comprennent au moins une première saillie radiale de retenue (50; 52) décalée axialement du ou de chaque organe de répartition de pression (38) et adapté pour retenir l'organe de serrage (22) selon un premier sens axial. 9. Soufflet d'étanchéité selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de retenue axiale (50; 52) sont adaptés pour retenir l'organe de serrage (22) uniquement dans un seul sens axial. 10. Soufflet d'étanchéité selon la 8, caractérisé en ce que les moyens de retenue axiale (50;52) comprennent au moins une seconde saillie radiale de retenue (50;52) décalée axialement de la ou de chaque première saillie radiale (50;52) et adaptée pour retenir l'organe de serrage (22), selon un second sens axial, opposé au premier sens axial. 11. Soufflet d'étanchéité selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce que le ou chaque saillie de retenue (50;52) est décalée circonférentiellement de chaque zone radialement élargie (32). 12. Ensemble, du type comprenant - un élément complémentaire (7) ayant une surface 15 extérieure non circulaire comprenant des surfaces partielles radialement rapprochées (13A) et radialement éloignées (13B), et - un soufflet d'étanchéité (2) comprenant un talon d'étanchéité (12) ayant une surface radialement intérieure (36) adaptée pour s'appliquer sur la surface extérieure de l'élément complémentaire (7), caractérisé en ce que le soufflet d'étanchéité est un soufflet d'étanchéité selon l'une quelconque des précédentes, et en ce que l'organe de répartition de pression (38) s'applique sur une surface partielle radialement rapprochée. 13. Ensemble selon la 12, caractérisé en ce que l'élément complémentaire est une tulipe (7) d'un joint tripode.
F
F16
F16J,F16D
F16J 3,F16D 3
F16J 3/04,F16D 3/84
FR2897860
A1
PROCEDE D'OPTIMISATION DE LA MARCHE DES UNITES CLAUS.
20,070,831
La présente invention concerne les industries pétrolières et gazières, et plus particulièrement les unités de production de soufre liquide appelées unités CLAUS. La désulfuration du pétrole transforme les composés organiques soufrés en hydrogène sulfuré H2S, dont la toxicité et les dangers d'inflammation sont bien connus. H2S est aussi un des constituants du gaz naturel, et il agit comme un poison qui désactive les catalyseurs industriels mis en oeuvre dans les procédés de valorisation du gaz naturel. Il est donc indispensable de convertir l'hydrogène sulfuré en soufre élémentaire non toxique et aussi matière première utile. En effet, le soufre produit est généralement de bonne pureté, et peut être vendu en tant que tel ou sous forme d'acide sulfurique H2SO4. Industriellement, cette conversion est réalisée en raffinerie en utilisant un procédé basé sur la technologie CLAUS. Les taux de récupération généralement atteints étant d'environ 95%, les fumées émises par ces installations renferment le plus souvent des quantités non négligeables de gaz acides, en particulier H2S et S02. Ceci rend nécessaire le traitement de ces gaz résiduaires, dans le but de permettre leur rejet à l'atmosphère après incinération en respectant les normes de plus en plus sévères imposées par la législation en matière de pollution atmosphérique, tant en France qu'au niveau européen et mondial, où la tendance est à la fixation d'un rendement de 99,5% pour la récupération finale du soufre. On conçoit alors aisément que les traitements complémentaires des gaz de queue, permettant d'atteindre ces rendements élevés, génèrent des coûts économiques et énergétiques supplémentaires très importants, rendant ainsi impérative l'amélioration des taux de récupération atteints par les unités CLAUS. Le procédé CLAUS est généralement un procédé en deux étapes. Une première étape de combustion est réalisée en brûlant un tiers du H2S dans une première chambre équipée d'une chaudière. Au cours de cette étape thermique, un tiers de l'H2S est partiellement oxydé en S02 par de l'air et/ou de l'oxygène (I). Cette réaction (I) est totale et s'arrête lorsque tout l'oxygène est consommé. Dans un deuxième temps, le dioxyde de soufre S02 ainsi formé réagit avec H2S restant pour former du soufre gazeux et de l'eau selon la réaction dite CLAUS (II). Cette réaction est équilibrée et la constante d'équilibre dépend essentiellement de la température. Les réactions chimiques globales mises en jeu sont les suivantes : H2S + 3/2 02 -> SO2 + H2O (I) 2 H2S + SO2 3/n Sn + 2 H2O (II) A ce stade, la réaction s'arrête et la majeure partie du soufre gazeux est produite (environ 70%). Les produits de réaction sont généralement refroidis dans un condenseur pour récupérer, sous forme liquide, les vapeurs de soufre élémentaire qui se sont formées dans la chambre de combustion et dans la chaudière. Le mélange gazeux qui contient l'H2S et le SO2 résiduels, dans un rapport molaire H2S/SO2 égal à deux, subit alors une étape de réaction catalytique (II). En pratique, l'unité comporte généralement une suite de réacteurs catalytiques en série, chacun d'eux étant associé à un système de réchauffage du gaz et à un condenseur de soufre. La réaction CLAUS étant exothermique, la conversion en soufre est favorisée par des températures basses. Il faut, néanmoins, maintenir la température du réacteur catalytique à un niveau suffisant, non seulement pour favoriser la cinétique de la réaction CLAUS, mais surtout pour éviter l'apparition de rosée de soufre liquide à la surface des catalyseurs, ce qui causerait leur désactivation. Ainsi, il est nécessaire que la température de consigne imposée à l'entrée du réacteur catalytique, notée Tc dans la présente invention, soit réglée de telle sorte que la température de sortie du réacteur catalytique, notée Ts, soit supérieure à la température de rosée du soufre à la sortie dudit réacteur, notée Tr dans la présente invention. Ceci s'applique d'ailleurs à chacun des réacteurs catalytiques que peut compter l'unité CLAUS. Le réglage de Tc se fait d'une manière empirique connue de l'homme du métier, de sorte que Ts prenne la valeur voulue. Or la température de rosée du soufre est inconnue, car elle dépend entre autres de la composition du gaz qui change au fur et à mesure. C'est pourquoi l'on procède généralement à un réglage de la température Tc à un niveau très supérieur, pour disposer d'une marge de sécurité quant à la température d'apparition de ce point de rosée. La température de consigne est ainsi généralement réglée de manière à ce que la température Ts présente plusieurs dizaines de degrés Celsius de plus que la température Tr attendue à la sortie de ce même réacteur. Cette technique présente l'inconvénient majeur d'être pénalisante d'un point de vue économique et environnemental, car, la marche de l'unité n'étant pas optimisée, le taux de conversion en soufre n'est pas assez satisfaisant, ce qui se traduit par des gaz résiduaires chargés en gaz acides (plus particulièrement en H2S et S02) nécessitant un traitement complémentaire plus important. Plusieurs procédés et méthodes ont été proposés pour aller plus loin dans les niveaux de récupération du soufre, mais aucune n'a cherché à résoudre le problème consistant à travailler au plus près du point de rosée. Seule est connue par les raffineurs la technique qui consiste à opérer une campagne de prélèvement des différents gaz au niveau de l'unité CLAUS et d'effectuer un bilan de matière pour en déduire la température du point de rosée. L'inconvénient d'une telle technique est qu'elle nécessite une équipe de spécialistes, et que la mesure n'est que ponctuelle. Ainsi, il existe un besoin dans la technique pour une détermination au plus juste, in situ et en continu du point de rosée du soufre, pour réduire l'écart (Ts-Tr) entre la température de sortie du réacteur catalytique et la température de rosée du soufre. La demanderesse se propose d'apporter une solution technique permettant d'opérer au plus prés du point de rosée de par sa mesure en continu, d'optimiser les températures des réacteurs et d'augmenter ainsi le rendement de l'unité CLAUS. A cette fin, l'invention propose un procédé catalytique destiné à traiter un mélange d'H2S et de S02 pour produire du soufre liquide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : a) au moins une étape de chauffage à une température Tc du mélange contenant le S02 et l'H2S, b) au moins une étape de mise en réaction catalytique du mélange chauffé obtenu en a) en présence d'au moins un catalyseur et au moins une étape de récupération du mélange de sortie contenant du soufre gazeux, c) au moins une étape de transformation du soufre gazeux contenu dans le mélange de sortie obtenu à l'étape b) en soufre liquide, ledit procédé étant caractérisé en ce que, entre l'étape b) et l'étape c), les températures Ts dudit mélange de sortie et Tr de rosée du soufre gazeux contenu dans ledit mélange de sortie sont mesurées, et en ce que la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que la température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 30 C. A cet effet, l'invention a aussi pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, caractérisé en ce qu'il permet de mesurer la température de rosée du soufre. L'invention présente plusieurs avantages, dont l'optimisation de la marche de l'unité CLAUS et la diminution de la quantité d'espèces soufrées résiduelles non traitées, en particulier H2S et S02. Ainsi, la taille des unités de traitement complémentaires des gaz résiduaires est également optimisée, d'où un gain énergétique et économique supplémentaire. De plus, l'invention est non seulement applicable aux nouvelles unités, mais également à des unités préexistantes, ce qui peut réduire notablement les coûts opératoires d'entretien de ces dernières. Avantageusement, la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que ladite température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 20 C, et plus avantageusement de 5 C à 10 C. Selon l'invention, ce procédé est tel qu'il est mis en oeuvre dans au moins un réacteur catalytique d'unité CLAUS, et préférentiellement dans au moins deux réacteurs catalytiques d'unité CLAUS. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention comprend une sonde calorimétrique ou magnétique. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de différents modes de réalisation en référence à la figure annexée qui représente schématiquement une unité CLAUS, comprenant un étage thermique (Eo) et trois étages catalytiques (Ei, E2, E3) en série. La première étape de combustion de l'H2S se déroule dans une première chambre équipée d'une chaudière 1. Au cours de cette étape thermique, un tiers de l'H2S est partiellement oxydé en S02 par de l'air et/ou de l'oxygène. Le dioxyde de soufre S02 ainsi formé réagit avec H2S restant pour former du soufre gazeux et de l'eau selon la réaction dite CLAUS (II). Les produits de combustion sont refroidis dans un condenseur 2 pour récupérer, sous forme liquide, des vapeurs de soufre élémentaire qui se sont formées dans la chambre de combustion et dans la chaudière par la ligne 9. Le mélange gazeux résiduaire, contenant l'H2S et le SO2 n'ayant pas réagi, subit plusieurs étapes de réaction catalytique (II). Une section de premier étage catalytique (El) comprend le réchauffage du gaz CLAUS par un réchauffeur 3, la conversion catalytique proprement dite dans un réacteur 4, le refroidissement et la condensation du soufre dans un condenseur 5. Cette étape participe le plus souvent également à l'hydrolyse de COS et CS2, composés indésirables formés en amont. Ceci est rendu possible en opérant le réacteur à une température suffisamment élevée pour favoriser l'hydrolyse au détriment d'une moins bonne conversion du soufre à ce stade. Deux étapes catalytiques supplémentaires (E2, E3) comprenant respectivement un réchauffage par des réchauffeurs 3' et 3", une conversion sur catalyseur dans des réacteurs 4' et 4", et une condensation de soufre par des condenseurs 5' et 5", complètent le dispositif, permettant ainsi de poursuivre la réaction CLAUS. Le soufre est récupéré à l'état liquide par condensation après chaque étape de réaction par les lignes 8, 8' et 8" correspondant aux réacteurs 4, 4' et 4". Dans le cas représenté sur la figure, l'invention est mise en oeuvre dans au moins un des réacteurs 4, 4' ou 4". Le procédé selon l'invention est tel qu'il est mis en oeuvre dans un, deux ou trois de ces réacteurs. Le soufre récupéré peut étre stocké soit sous forme liquide dans des bacs maintenus à 140 C, soit sous forme solide dans un bac 6. Quant à l'ensemble des composants soufrés résiduels sortant par une ligne 7 après passage dans le condenseur 5", ceux-ci sont soit dirigés vers une unité de traitement des gaz résiduaires, soit convertis en SO2 avant leur rejet à l'atmosphère. La caractéristique essentielle du procédé selon l'invention est qu'on mesure la température Ts du mélange de sortie d'un réacteur catalytique mettant en oeuvre l'étape b) et la température Tr de rosée du soufre gazeux contenu dans ledit mélange de sortie, et on ajuste la température Tc de chauffage de façon à ce que la température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 30 C, et avantageusement de 5 C à 20 C, et plus avantageusement de 5 C à 10 C. Selon l'invention, ce procédé est tel qu'il est mis en oeuvre dans au moins un réacteur catalytique de l'unité CLAUS. Selon une autre modalité, le procédé selon l'invention est tel qu'il est mis en oeuvre dans au moins deux réacteurs catalytiques de l'unité CLAUS. Dans ce cas, il est généralement plus intéressant d'ajuster la température Tc des deux derniers réacteurs. En effet, comme il est indiqué ci-dessus, le premier réacteur catalytique opère généralement à une température suffisamment élevée pour favoriser l'hydrolyse de composés tels que COS et CS2. Néanmoins, la présente invention n'exclut pas un mode de réalisation selon lequel le procédé est tel qu'il est mis en oeuvre dans tous les réacteurs catalytiques de l'unité CLAUS. L'invention vise également un dispositif permettant la mise en oeuvre du procédé explicité ci-dessus, caractérisé en ce qu'il permet de mesurer la température de rosée du soufre. Un procédé classique de mesure du point de rosée consiste à refroidir une surface appropriée jusqu'à l'apparition de la rosée, à détecter l'instant d'apparition de la rosée, puis à mesurer la température correspondant à l'instant de la première apparition du dépôt de rosée. Différents appareils, manuels ou automatiques, permettent de mesurer la température de rosée. Ils peuvent utiliser une détection calorimétrique, magnétique, optique ou capacitive pour suivre la rosée sur cette surface. Le brevet EP 542 582 décrit certains modes de réalisation d'une telle sonde de mesure du point de rosée. Avantageusement, le dispositif de mesure de point de rosée selon le procédé de l'invention est une sonde calorimétrique ou magnétique de mesure du point de rosée. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention et ses avantages sans toutefois en limiter la portée. On opère sur une unité soufre telle que représentée sur la figure annexée, composée de trois étages catalytiques (E1, E2, E3). Le catalyseur utilisé est l'oxyde de titane TiO2. Le flux entrant est de 100 T/jour de gaz acide, ayant la composition molaire suivante : Hydrocarbures = 1% - H2S = 87% - CO2 = 8, 7% - H2O = 3,3 %. Ainsi, le débit entrant en soufre est de 81,5 T/j. La température de consigne pour le ter étage catalytique est fixée de telle sorte que la température de sortie de ce premier réacteur 4 soit égale à 310 C. Pour démontrer les avantages particuliers du procédé perfectionné de l'invention, on mesure la température de rosée à la sortie du (des) réacteur(s) catalytique(s) 4' et/ ou 4", et on ajuste la (les) température(s) de consigne des réchauffeurs 3' et/ou 3". Le condenseur 2 est réglé à 170 C alors que les condenseurs 5, 5' et 5" sont réglés à 135 C. Exemple 1 : Dans un premier temps, seule la température de consigne du deuxième réacteur 4' est ajustée de sorte à faire varier la marge entre la température de sortie de ce deuxième réacteur et la température de rosée mesurée à sa sortie. La température de consigne pour le réchauffeur du dernier réacteur 4" est fixée, de telle sorte que la marge (Ts3-Tr3) soit égale à 60 C. Le tableau 1 regroupe les résultats obtenus. Tableau 1 Marge Tc2 Ts2 Tr2 Rendement Réduction des Charge de l'unité de (Ts2ùTr2) global émissions de gaz de queue S02 (%) (T eq S/j) 60 244 259 199 97,6 / 1,94 30 220 223 163 98,0 16,8 1,61 205 225 205 98,2 22,7 1,50 10 195 216 206 98,3 28,2 1,39 5 190 211 207 98,4 31,1 1,34 L'exemple ci-dessus montre que plus la marge entre la température de sortie du deuxième réacteur 4' et la température de rosée mesurée est réduite, plus le rendement global atteint est important. Ceci se traduit par la réduction des émissions de S02 et de la charge résiduelle à traiter dans l'unité de gaz de queue. Ainsi, un réglage du deuxième réchauffeur 3' à 244 C correspond à une marge de point de rosée de 60 C en sortie du deuxième réacteur. Un réglage différent avec une marge de 5 C, par exemple, par rapport 20 au point de rosée conduirait à fixer la température du deuxième réchauffeur à 190 C et réduirait les émissions de S02 de 31,1% de par un rendement global de 98,4%. La charge résiduelle, à traiter dans l'unité de gaz de queue est réduite de 1,94 T/j à 1,34 T/j. Exemple 2 : Dans cet exemple, c'est la température de consigne du troisième réacteur 4" qui est ajustée de sorte à faire varier la marge entre la température de sortie de ce réacteur et la température de rosée mesurée. La température de consigne pour le réchauffeur du deuxième réacteur est fixée, de telle sorte que la marge (Ts2-Tr2) soit égale à 60 C. Le tableau 2 regroupe les résultats obtenus. Tableau 2 Marge Tc3 Ts3 Tr3 Rendement Réduction des Charge de l'unité de (Ts3ùTr3) global émissions de gaz de queue S02 (%) (T eq S/j) 60 227 232 172 97,6 / 1,94 30 202 209 179 98,2 25,6 1,44 20 193 201 181 98,4 33,2 1,30 10 184 192 182 98,6 40,8 1,15 5 179 188 183 98,7 44,5 1,08 D'une manière plus importante, lorsque l'écart (Ts3-Tr3) diminue, le rendement global atteint est plus important. Ainsi, un réglage du troisième réchauffeur à 227 C correspond à une marge de point de rosée de 60 C en sortie de ce même réacteur, alors qu'un réglage différent avec une marge de 5 C, par exemple, par rapport au point de rosée conduirait à fixer la température du troisième réchauffeur (3") à 179 C et réduirait les émissions de S02 de 44,5% de par un rendement global de 98,7%. La charge résiduelle, à traiter dans l'unité de gaz de queue est réduite de 1,94 T/j à 1,08 T/j. Exemple 3 : Dans cet exemple, on ajuste à la fois la température de consigne du deuxième et du troisième réacteur de sorte à faire varier la marge entre la température de sortie de ces réacteurs et la température de rosée mesurée. Le tableau 3 regroupe les résultats obtenus. Tableau 3 Marge Tc2 Ts2 Tr2 Marge Tc3 Ts3 Tri Rendement Réduction Charge de (Ts2ùTr2) (Ts3ùTr3) global Ses émissions l'unité de de S02 (%) gaz de queue (T eq S/J) 60 244 259 199 60 227 232 172 97,6 _ / 1,94 _ 30 215 234 ' 204 30 196 201 171 98,0 37,0 1,22 20 205 225 205 20 185 190 170 98,7 46,6 1,04 10 195 216 206 10 174 178 168 98,9 55,5 0,86 190 211 207 5 169 173 168 99,0 59,2 0,79 L'exemple ci-dessus montre que l'optimisation des températures de chauffages des deux derniers étages catalytiques, conduit à un rendement global nettement amélioré. Ainsi,un réglage des réchauffeurs des deux derniers réacteurs 4' et 4", avec une marge de 5 C par exemple, par rapport au point de rosée réduit les émissions de S02 de 59,2% de par un rendement global de 99%. La charge résiduelle, à traiter dans l'unité de gaz de queue est réduite à 0,79 T/j. 5
L'invention concerne un procédé catalytique destiné à traiter un mélange d'H2S et de SO2 pour produire du soufre liquide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes :a) au moins une étape de chauffage à une température Tc du mélange contenant le SO2 et l'H2S,b) au moins une étape de mise en réaction catalytique du mélange chauffé obtenu en a) en présence d'au moins un catalyseur et au moins une étape de récupération du mélange de sortie contenant du soufre gazeux,c) au moins une étape de transformation du soufre gazeux contenu dans le mélange de sortie obtenu à l'étape b) en soufre liquide,ledit procédé étant caractérisé en ce que, entre l'étape b) et l'étape c), les températures Ts dudit mélange de sortie et Tr de rosée du soufre gazeux contenu dans ledit mélange de sortie sont mesurées, et en ce que la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que la température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 degree C à 30 degree C.
1) Procédé catalytique destiné à traiter un mélange d'H2S et de SO2 pour produire du soufre liquide, ledit procédé comprenant les étapes suivantes : a) au moins une étape de chauffage à une température Tc du mélange contenant le SO2 et l'H2S, b) au moins une étape de mise en réaction catalytique du mélange chauffé obtenu en a) en présence d'au moins un catalyseur et au moins une étape de récupération du mélange de sortie contenant du soufre gazeux, c) au moins une étape de transformation du soufre gazeux contenu dans le mélange de sortie obtenu à l'étape b) en soufre liquide, ledit procédé étant caractérisé en ce que, entre l'étape b) et l'étape c), les températures Ts dudit mélange de sortie et Tr de rosée du soufre gazeux contenu dans ledit mélange de sortie sont mesurées, et en ce que la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que la température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 30 C. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que ladite température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 20 C. 3) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la température Tc de chauffage de l'étape a) est ajustée de façon à ce que ladite température Ts soit supérieure à celle de rosée Tr de 5 C à 10 C. 4) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, tel qu'il est mis en oeuvre dans au moins un réacteur catalytique d'unité CLAUS. 5) Procédé selon l'une quelconque des précédentes, tel qu'il est mis en oeuvre dans au moins deux réacteurs catalytiques d'unité CLAUS. 6) Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé catalytique selon l'une quelconque des précédentes, destiné à traiter un mélange d'H2S et de S02 pour produire du soufre liquide, ledit dispositif comprenant les moyens suivants : au moins un moyen de chauffage à une température Tc du mélange contenant le S02 et l'H2S ; au moins un moyen de mise en réaction catalytique du mélange chauffé obtenu en sortie du moyen de chauffage en présence d'au moins un catalyseur et au moins un moyen de récupération d'un mélange de sortie contenant du soufre gazeux ; au moins un moyen de transformation du soufre gazeux contenu dans le mélange de sortie en soufre liquide, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il permet de mesurer la température de rosée du soufre. 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une sonde calorimétrique. 8) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une sonde magnétique.
C,G
C01,G01
C01B,G01N
C01B 17,G01N 25
C01B 17/04,G01N 25/66
FR2893521
A1
DISPOSITIF DE SERTISSAGE
20,070,525
L'invention concerne un dispositif de sertissage d'un anneau sur une pièce comportant un trou, le dispositif comportant un 5 poinçon. De manière connue, le sertissage d'une pièce de tôle métallique s'effectue sous presse. Il est couramment réalisé dans le domaine de l'automobile pour le sertissage des pièces de tôle comme les portes. ~o Un dispositif de sertissage est constitué d'une tête de travail pourvue d'un outil de sertissage qui est animé d'un mouvement rectiligne de va-et-vient suivant une direction verticale de manière à décrire successivement une course descendante à la fin de laquelle l'outil s'applique contre la pièce pour réaliser le sertissage et une 15 course ascendante au cours de laquelle elle se dégage et s'écarte de la pièce. Avant l'étape de sertissage, une étape de centrage de la pièce et une étape de sertissage. Par exemple, dans le brevet FR2776546, une unité comporte deux têtes de travail afin de réaliser le pré-sertissage et le sertissage. De plus, avant ces deux étapes, la 20 pièce doit être positionnée précisément. Afin de pallier ces inconvénients, l'invention propose de réaliser en une seule étape le centrage d'une pièce à sertir, le pré-sertissage et le sertissage. A cet effet, l'invention propose que le poinçon comporte : 25 - un moyen de centrage et - un moyen de pré-sertissage. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le poinçon comporte un corps cylindrique d'axe et un épaulement selon un axe. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, l'angle du pli 30 formé entre l'axe et l'axe est sensiblement égal à 90 . Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le moyen de centrage est le dimensionnement du poinçon et celui du trou. -2 Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les dimensions du corps du poinçon sont sensiblement égales aux dimensions du trou de la pièce. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le moyen de 5 pré-sertissage est une partie de l'épaulement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le corps du poinçon et le trou de la pièce ont une section circulaire. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, le corps du poinçon et le trou de la pièce ont une section polygonale. io Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la pièce est métallique. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, un réservoir de carburant d'un véhicule automobile comportant une soupape de sécurité est caractérisé en ce que la soupape de sécurité est réalisée 15 au moyen du dispositif de sertissage. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'exemples de réalisation en référence aux figures annexées. La figure 1 représente une installation comportant en 20 particulier un dispositif de sertissage selon l'état de la technique. La figure 2 représente un dispositif de sertissage et un anneau à sertir sur une pièce métallique selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 3 représente un anneau pré-serti sur une pièce 25 La figure 4 représente un anneau serti sur une pièce métallique selon un mode de réalisation de l'invention. Des éléments identiques ou analogues sont désignés par les mêmes chiffres de référence. Telle que représentée à la figure 1, classiquement, une 30 installation 1 d'un procédé de fabrication de mise en forme de pièces métalliques comporte une presse 2, un dispositif de sertissage 3 de deux pièces 9, 10, un convoyeur 13 et un dispositif de préhension 14. -3 La presse 2 est composée d'un bâti supérieur 5 et d'un bâti inférieur 4. Les pièces 9, 10 sont positionnées sur le bâti inférieur 4. Le bâti supérieur 5 comporte le dispositif de sertissage 3. Ce dispositif de sertissage 3 est constitué en particulier d'un poinçon 7. Le dispositif de sertissage 3 est animé d'un mouvement rectiligne de va-et-vient suivant une direction verticale de manière à décrire successivement une course descendante à la fin de laquelle le dispositif de sertissage 3 atteint les pièces 9, 10 et une course ascendante au cours de laquelle elle se dégage et s'écarte des pièces 9, 10. Une telle presse 2 peut réaliser à la fois une étape d'emboutissage et/ou de découpe et l'étape de sertissage. Une fois l'étape de sertissage réalisée, les pièces 9, 10 sont chargées sur le convoyeur 18 pour poursuivre le procédé de fabrication. Pour cela, un dispositif de préhension 14 tel qu'un bras à ventouses est utilisé de façon à saisir et porter les pièces 9, 10 assemblées pour être déposées sur le convoyeur 18. La figure 2 représente un anneau 9 à sertir sur une pièce 10 au moyen d'un poinçon 7 d'un dispositif de sertissage 3 selon un 20 mode de réalisation de l'invention. La pièce 10 est une plaque métallique comportant un trou 6. Ce trou 6 est circulaire de diamètre d et comporte un rebord 8 de hauteur h, de surface intérieure 16 et de surface extérieure 17. Ce rebord 8 est sensiblement à angle droit par rapport au plan passant 25 par la pièce 10. L'anneau 9 est métallique et dimensionné de telle façon que l'anneau 9 soit positionné autour du rebord 8 avant l'étape de centrage, pré-sertissage et sertissage. De plus, la hauteur h du rebord 8 est supérieure à la largeur de l'anneau 9. Le poinçon 7 comporte un corps cylindrique 11 d'axe T et un 30 épaulement 12 selon un axe V. L'angle ci du pli 15 formé entre l'axe T et l'axe V est sensiblement égal à 90 . Le corps 11 est dimensionné de telle façon que le corps 11 coopère avec le trou 6 de la pièce 10. En l'occurrence, le diamètre du poinçon 7 est -4 sensiblement égal au diamètre du trou 6. Le corps 11 comporte un chanfrein 13 annulaire. L'installation fonctionne de la manière suivante. Dans un premier temps, l'anneau 9 est positionné autour du 5 rebord 8, tel que représenté à la figure 2. Ce positionnement peut être réalisé par un robot ou manuellement. Ensuite, le dispositif de sertissage 3 décrit une course descendante à la fin de laquelle le dispositif de sertissage 3 atteint la pièce 10 de façon à sertir l'anneau 9 sur la pièce 10. Cette course 10 peut être découpée en trois phases. La première phase concerne le centrage du dispositif de sertissage 3 dans la pièce 10. Le chanfrein 13 permet au poinçon 7 d'accéder aisément au trou 6. Le poinçon 7 et le trou 6 ayant un diamètre sensiblement égal, le poinçon 7 peut être centré dans le 15 trou 6 lors de l'attaque du poinçon 7 sur la pièce 10. Le dimensionnement du poinçon 7 et celui de la pièce 10 permettent de s'épargner d'un dispositif de centrage. Le dispositif de sertissage 3 dispose donc d'un moyen de centrage. La seconde phase concerne le pré-sertissage. Lorsque le 20 poinçon 7 atteint la pièce 10, il est en contact avec le rebord 8 de la pièce 10. Au fur et à mesure que le poinçon 7 descend dans le trou 6, l'épaulement 12 se rapproche de l'extrémité libre du rebord 8 jusqu' à ce que le rebord 8 commence à se replier vers l'extérieur du trou 6 et est figé géométriquement à sensiblement 45 . A cette 25 étape, la pièce 10 est pré-sertie. Le dispositif de sertissage 3 comporte donc un moyen de pré-sertissage. La troisième phase concerne le sertissage. Le poinçon 7 continue sa course et le rebord 8 se replie davantage vers l'extérieur. Lorsque la base du rebord 8 est en contact avec le pli 15 et 30 l'épaulement 12 est en contact avec le reste du rebord 8 sur sa surface intérieure 16, la base du rebord 8 s'enroule sur l'anneau 9 et l'épaulement 12 presse la surface intérieure 16 du rebord 8 sur la pièce 10. De ce fait, l'anneau 9 est serti sur la pièce 10 sans être écrasé. -5 Selon un autre mode de réalisation, le trou 6 de la pièce 10, l'anneau 9 et le poinçon 7 du dispositif de sertissage 3 peuvent être de forme polygonale. L'invention s'applique de manière très intéressante à la fixation d'un anneau sur la partie inférieure d'un réservoir à carburant en aluminium pour un véhicule automobile de façon à agencer une soupape de sécurité. Au moyen de ce dispositif de sertissage, l'étanchéité est respectée parfaitement. Mais elle peut également être utilisée pour des matières non métalliques de composites to présentant une certaine ductilité
Dispositif de sertissage (3) d'un anneau (9) sur une pièce (10) comportant un trou, le dispositif comportant un poinçon (7) caractérisé en ce que le poinçon (7) comporte :- un moyen de centrage et- un moyen de pré-sertissage.
1. Dispositif de sertissage (3) d'un anneau (9) sur une pièce (10) comportant un trou, le dispositif comportant un poinçon (7) 5 caractérisé en ce que le poinçon (7) comporte : - un moyen de centrage et - un moyen de pré-sertissage. 2. Dispositif de sertissage (3) selon la 1, caractérisé ~o en ce que le poinçon (7) comporte un corps cylindrique (11) d'axe (T) et un épaulement (12) selon un axe (V). 3. Dispositif de sertissage (3) selon la 2, caractérisé en ce que l'angle (a) du pli (15) formé entre l'axe (T) et l'axe (V) est 15 sensiblement égal à 90 . 4. Dispositif de sertissage (3) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le moyen de centrage est le dimensionnement du poinçon (7) et celui du trou (6). 5. Dispositif de sertissage (3) selon la 4, caractérisé en ce que les dimensions du corps (11) du poinçon (7) sont sensiblement égales aux dimensions du trou (6) de la pièce (10). 25 6. Dispositif de sertissage (3) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le moyen de pré-sertissage est une partie de l'épaulement (12). 7. Dispositif de sertissage (3) selon l'une des 1 à 6, 30 caractérisé en ce que le corps (11) du poinçon (7) et le trou (6) de la pièce (10) ont une section circulaire. 8. Dispositif de sertissage (3) selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le corps (11) du poinçon (7) et le trou (6) de 35 la pièce (10) ont une section polygonale. 9. Dispositif de sertissage (3) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce (10) est métallique. 20-7 10. Réservoir de carburant d'un véhicule automobile comportant une soupape de sécurité, caractérisé en ce que la soupape de sécurité est réalisée au moyen du dispositif de sertissage (3) selon l'une des 1 à 9.
B
B21
B21D
B21D 39
B21D 39/02
FR2892623
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT UN CATION, UN CORPS GRAS SOLIDE ET UN ESTER DE SORBITAN ET PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE
20,070,504
5 La présente invention est relative à une composition cosmétique notamment de conditionnement des cheveux comprenant au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et au moins un corps gras solide non siliconé dans un rapport particulier et à un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques en 10 particulier les cheveux. Il est bien connu que des cheveux qui ont été sensibilisés (i.e. abîmés et/ou fragilisés) à des degrés divers sous l'action d'agents atmosphériques ou sous l'action de traitements mécaniques ou chimiques, tels que des colorations, des décolorations et/ou 15 des permanentes, sont souvent difficiles à démêler et à coiffer, et manquent de douceur. On a déjà proposé pour le traitement des matières kératiniques et en particulier des cheveux, des compositions cosmétiques comprenant tensioactifs cationiques. 20 De telles compositions présentent cependant des inconvénients tels que des problèmes de rinçabilité, des problèmes de stabilité, des difficultés de répartition sur les matières kératiniques ainsi que des propriétés cosmétiques insuffisantes. On a déjà préconisé dans les compositions pour le lavage ou le soin des 25 matières kératiniques telles que les cheveux l'utilisation de polymères cationiques, de silicones cationiques ou de tensioactifs cationiques pour faciliter le démêlage des cheveux et pour leur communiquer douceur et souplesse. L'usage des polymères cationiques ou des cations dans ce but présente divers inconvénients. En raison de leur forte affinité pour les cheveux, certains de ces polymères se déposent de façon 30 importante lors d'utilisations répétées, et conduisent à des effets indésirables tel qu'un toucher désagréable, chargé, un raidissement des cheveux, et une adhésion interfibres affectant le coiffage. De plus les soins utilisés pour les cheveux très sensibilisés peuvent être 35 insuffisant pour traiter les pointes qui sont le plus souvent très abîmées. En résumé, il s'avère que les compositions cosmétiques actuelles de conditionnement, ne donnent pas complètement satisfaction. Ainsi, on cherche à obtenir des compositions cosmétiques ayant de très bonnes propriétés cosmétiques en particulier sur des cheveux très sensibilisés et qui présentent de plus une bonne tolérance cutanée. En effet les compositions de l'art antérieur pour le conditionnement des cheveux génèrent des réactions d'inconfort au niveau du cuir chevelu. La demande W02004/0193835 décrit des compositions contenant des tensioactifs cationiques, des corps gras et des esters de sorbitan oxyéthyléné. Cependant les concentrations d'esters de sorbitan utilisées et les rapports ester / corps gras sont très faibles. La demanderesse a maintenant découvert que l'association d'un tensioactif cationique, d'au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné particulier et d'au moins un corps gras solide non siliconé dans un rapport particulier permet de remédier à ces inconvénients. 15 Les cheveux traités avec cette composition en particulier les cheveux sensibilisés sont lisses, se démêlent facilement, sont brillants, souples, individualisés et ont un toucher doux et sans résidus. Les cheveux ont un aspect naturel et non chargé. Le lissage est homogène des racines aux pointes. Les pointes présentent moins de 20 fourches. Ces effets sont rémanents au cours du temps. La titulaire a découvert que l'adjonction d'ester de sorbitan faiblement oxyéthyléné particulier permettait de réduire de façon surprenante les réactions d'inconfort (démangeaisons, rougeurs ...), notamment au niveau du cuir chevelu, des compositions contenant des tensioactifs susceptibles de provoquer ce type de réactions 25 lorsqu'ils sont utilisés seuls. Ainsi, selon la présente invention, il est maintenant proposé de nouvelles compositions cosmétiques, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan et d'acide 30 gras en C8-C30, ou insaturé, linéaire ou ramifié et ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20, et au moins un corps gras solide non siliconé, dans un rapport pondéral ester de sorbitan oxyéthyléné / corps gras solide non siliconé allant de 0,2 à 50. 10 Un autre objet de l'invention consiste en un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, en particulier les cheveux mettant en oeuvre la composition susvisée. L'invention a encore pour objet l'utilisation de ladite composition comme après-shampoing. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des divers exemples qui suivent. Par cheveux sensibilisés, on comprend selon la présente invention, des cheveux ayant subi des agressions extérieures physiques (lumière, chaleur, ondes...), des agressions mécaniques (brushing, peignages ou brossages répétés...) ou des agressions chimiques (coloration d'oxydation, décoloration, permanente, défrisage...). Les compositions selon l'invention sont particulièrement efficaces sur les cheveux sensibilisés par des agressions chimiques. Par au moins un , on comprendra un ou plusieurs , c'est-à-dire un, deux, trois ou plus. Par "milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec toutes les matières kératiniques telles que la peau, les cheveux, les ongles, les cils, les sourcils, les lèvres et toute autre zone du corps et du visage. Par corps gras non siliconé, on entend au sens de la présente invention tout corps organique huileux ne comportant pas d'atomes de silicium dans sa structure élémentaire, comportant au moins une chaîne carbonée comportant au moins 10 atomes de carbone, et dont la solubilité dans l'eau à 25 C (1 atm) est inférieure à 0,1 % en poids. Les corps gras solides présentent de préférence un point de fusion supérieur ou égal à 35 C et/ou présente une viscosité à la température de 40 C et sous un taux de cisaillement de 1s', supérieure ou égale à 1 Pa.s. 30 Les corps gras solides selon l'invention sont de préférence non polymériques, c'est-à-dire qu'ils ne comportent pas d'unités monomériques répétées autres que des unités oxyde d'alkylène. Les compositions selon l'invention sont des compositions non lavantes (non détergentes), elles comprennent de préférence moins de 3% en poids de tensioactifs détergents notamment anioniques et plus particulièrement moins de 1% en poids par rapport au poids total de la composition et encore mieux elles n'en contiennent pas. De préférence, le rapport pondéral ester de sorbitan oxyéthyléné / corps gras solide va de 0,25 à 10 et plus particulièrement de 0,3 à 5 et encore plus préférentiellement de 0,4 à 2 et encore mieux de 0,5 à 1,75. Les acides gras des esters de sorbitan et d'acide gras en C8-C30, un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 ont de préférence de 8 à 24 atomes de carbone et plus particulièrement de 8 à 18 atomes de carbone. Les acides gras sont notamment choisis parmi l'acide laurique, l'acide palmitique, l'acide oléique et l'acide stéarique, et de préférence parmi l'acide laurique et l'acide stéarique et encore plus particulièrement l'acide laurique. On utilise de préférence des mono-esters d'acide gras en C8-C24 et de sorbitan oxyéthyléné. Le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est de préférence inférieur à 10 et va plus particulièrement de 3 à 8 moles d'oxyde d'éthylène et en particulier est égal à 4. Les esters de sorbitan préférés sont le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné à 4 moles d'oxyde d'éthylène (4 0E) ou polysorbate 21, le mono-stéarate de sorbitan oxyéthyléné à 4 moles d'oxyde d'éthylène (4 0E) ou polysorbate 61, le mono-oléate de sorbitan oxyéthyléné à 5 moles d'oxyde d'éthylène (5 0E) ou polysorbate 81. Le polysorbate 21 est particulièrement préféré et est notamment commercialisé sous la dénomination TWEEN 21 par la société UNIQEMA. Selon la présente invention, l'ester de sorbitan oxyéthyléné peut être présent dans la composition cosmétiques dans des proportions allant de 0,4 à 10 %, et préférentiellement de 0,4 à 8 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. De préférence, lorsque les compositions sont utilisées dans un procédé sans rinçage final, l'ester de sorbitan oxyéthyléné peut être présent dans la composition cosmétiques dans des proportions allant de 0, 4 à 5 %, et préférentiellement de 2 à 6 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. De préférence, lorsque les compositions sont utilisées dans un procédé avec rinçage final, l'ester de sorbitan oxyéthyléné peut être présent dans la composition cosmétiques dans des proportions de 0,4 à 8 %, et préférentiellement de 0,4 à 2 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. La composition selon l'invention comprend un ou plusieurs tensioactifs cationiques bien connus en soi, tels que les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. Selon l'invention, les tensioactifs cationiques sont non polymériques, c'est-à-dire qu'ils ne comportent pas d'unités monomériques répétées. Notamment les tensioactifs cationiques selon l'invention ont de préférence une ou deux fonctions susceptibles de former des charges cationiques. A titre d'amines grasses, on peut notamment citer les alkyl amido amines telles que par exemple les alkyl (C8-C30) amido dialkyl (C1-C6)amines et en particulier la stéaramido propyl diméthylamine (MACKINE 301 proposé par MAC INTYRE). A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple : - ceux qui présentent la formule générale (V) suivante : + R~~ •R3 N, R2 R4 X (V) dans laquelle les symboles R, à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle. Les radicaux aliphatiques peuvent comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les radicaux aliphatiques sont par exemple choisis parmi les radicaux 5 alkyle en C1-C30, , alcoxy, polyoxyalkylène (C2-C6), alkylamide, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, hydroxyalkyle, comportant environ de 1 à 30 atomes de carbone ; X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; -les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline comme, par exemple, ceux de formule (VI) suivante : _ R ù CH2-CH2-N(R3)-CO-R5 N"NK \_/ R7 + X- (VI) 10 dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif ou du coprah, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi 15 dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-oualkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. Un tel produit est par exemple le Quaternium-27(CTFA 2002), le Quaternium-87 (CTFA 2002) ou le Quaternium- 83 (CTFA 20 2002) commercialisés sous les dénominations "VARISOFT " W575PG par la société GOLDSCHMIDT, - les sels de diammonium quaternaire de formule (VII) : ++ R10 R12 R9 ùNù (CH2)3 Nù R14 2X R11 R13 dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R1o, R11, R12, R13 et R14, identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X- est un 25 anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates, éthylsulfates et méthylsulfates. De tels sels de diammonium quaternaire comprennent notamment le dichlorure de propanesuif diammonium ; - les sels d'ammonium quaternaire comprenant au moins une fonction ester, tels 5 que ceux de formule (VIII) suivante : )y O R17ùC (O CnH2n ( Cr H 2 rO )z- R18 I+ -N -(Cp H 2pO );R16 R15 X- (VIII) dans laquelle : 10 R15 est choisi parmi les radicaux alkyles en C1-C6 et les radicaux hydroxyalkyles ou dihydroxyalkyles en C1-C6 ; R16 est choisi parmi : O n - le radical R1s C- - les radicaux R20 hydrocarbonés en C1-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou 15 insaturés, - l'atome d'hydrogène, R17 est choisi parmi : O - le radical R21 C- - les radicaux R22 hydrocarbonés en C1-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou 20 insaturés, - l'atome d'hydrogène, R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C7-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; r, n et p, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6 ; 25 y est un entier valant de 1 à 10 ; x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10 ; X- est un anion simple ou complexe, organique ou inorganique ; sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R16 désigne R20 et que lorsque z vaut 0 alors R18 désigne R22. Les radicaux alkyles R15 peuvent être linéaires ou ramifiés, et plus particulièrement linéaires. De préférence, R15 désigne un radical méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un radical méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R16 est un radical R20 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R18 est un radical R22 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les radicaux alkyle et alcényle en C11-C21, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, n et p, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. L'anion X- est de préférence un halogénure (chlorure, bromure ou iodure) ou un alkyl(C1-C4)sulfate plus particulièrement méthylsulfate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. L'anion X- est encore plus particulièrement le chlorure ou le méthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (IV) dans laquelle : - R15 désigne un radical méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1 ; - z est égal à 0 ou 1 ; - r, n et pt sont égaux à 2 ; - R16 est choisi parmi : O Il - le radical R1s C- - les radicaux méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en C14-C22, - l'atome d'hydrogène ; 30 - R18 est choisi parmi : O H - le radical R21 C- - l'atome d'hydrogène ; - R17, R19 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi les radicaux hydrocarbonés en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les radicaux alkyles et alcényles en C13-C17, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple les composés de formule (VIII) tels que les sels (chlorure ou méthylsulfate notamment) de diacyloxyéthyl-diméthylammonium, de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-dihydroxyéthyl- méthylammonium, de triacyloxyéthyl-méthylammonium, de monoacyloxyéthyl-hydroxyéthyl-diméthylammonium et leurs mélanges. Les radicaux acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs radicaux acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle (méthyle ou éthyle de préférence), un sulfate de dialkyle (méthyle ou éthyle de préférence), le méthanesulfonate de méthyle, le para- toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART par la société COGNIS, STEPANQUAT par la société STEPAN, NOXAMIUM par la société CECA, REWOQUAT WE 18 par la société REWO- GOLDSCHMIDT. La composition selon l'invention peut contenir de préférence un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. Comme mélange de sels d'ammonium, on peut utiliser par exemple le mélange comprenant 15 à 30 % en poids de méthylsulfate d'acyloxyéthyl-dihydroxyéthylméthylammonium, 45 à 60% de méthylsulfate de diacyloxyéthyl-hydroxyéthyl- méthylammonium et 15 à 30% de méthylsulfate de triacyloxyéthyl-méthylammonium, les radicaux acyles ayant de 14 à 18 atomes de carbone et provenant d'huile de palme éventuellement partiellement hydrogénée. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium comprenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. Parmi les sels d'ammonium quaternaire mentionnés ci-dessus, on préfère utiliser ceux répondant à la formule (V). On peut notamment citer d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le radical alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthylammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl-(myristyl acétate)- ammonium correspondant au QUATERNIUM-70 (CTFA 2002) commercialisé sous la dénomination CERAPHYL 70 par la société ISP. Les tensioactifs cationiques particulièrement préférés dans la composition de l'invention sont choisis parmi les sels d'ammonium quaternaire, et en particulier parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le quaternium-83, le quaternium-87, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium et la stéaramidopropylamine. La composition selon l'invention comprend de préférence le ou les tensioactifs cationiques en une quantité allant de 0,1 à 10 % en poids, de préférence de 0,5 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les corps gras solides selon l'invention peuvent être cristallisés, amorphes ou pâteux. Le point de fusion va de préférence de 35 à 250 C et plus particulièrement de 40 à 150 C. Ces corps gras solides ont une viscosité à la température de 40 C et sous un taux de cisaillement de 1s-', allant de 1 Pa.s à 1000000 Pa.s et de préférence de 10 à 1000 Pa.s. Les mesures de viscosités peuvent réalisées à une température d'environ 40 C, sur un Carri-Med CSL2-500. Les points de fusion peuvent être mesurés par DSC ou sur un banc Kofler. Le point de fusion peut être mesuré par analyse calorimétrique différentielle (DSC) avec une vitesse de montée en température de 10 C/min. Le point de fusion est alors la température correspondant au sommet du pic endotherme de fusion obtenu lors de la mesure. Les corps gras solides non siliconés présentant un point de fusion supérieur ou égal à 35 c sont notamment choisis parmi les alcools gras oxyéthylénés ou non, les esters gras, les cires minérales et les cires organiques différentes des esters gras et des alcools gras et leurs mélanges. Les alcools gras selon l'invention sont de préférence linéaires et saturés, et comportent de 12 à 40 atomes de carbone. Les alcools gras présentent de préférence la structure R-OH, dans laquelle R 25 désigne de préférence un groupement alkyle en C12-C24. R peut être substitué par un ou plusieurs groupements hydroxy et de préférence R est non substitué. A titre d'exemple on peut citer l'alcool myristique, l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique, l'alcool béhénylique et leurs mélanges. 30 L'alcool gras peut représenter un mélange d'alcools gras, ce qui signifie que dans un produit commercial peuvent coexister plusieurs espèces d'alcools gras, sous forme d'un mélange. De préférence, les alcools gras de l'invention sont non oxyalkylénés et/ou non glycérolés. Ces alcools gras peuvent être des constituants des cires animales ou 35 végétales.20 Les esters gras sont des esters comportant au moins 10 atomes de carbone et en particulier des esters d'un acide carboxylique comportant au moins 10 atomes de carbone et d'un monoalcool ou d'un polyol. Les esters gras selon l'invention peuvent être des mono, des di ou des triesters. Les acides carboxyliques ont de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone. Les alcools ont de préférence de 10 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 12 à 24 atomes de carbone. De préférence, les esters gras solides selon l'invention sont des esters d'acide gras monocarboxylique comportant au moins 10 atomes de carbone et d'un monoalcool comportant au moins 10 atomes de carbone. A titre d'esters selon l'invention, on peut citer le myristate de cétyle, le myristate de myristyle, le palmitate de palmityle, le palmitate de stéaryle, le stéarate de palmityle, le stéarate de stéaryle et leurs mélanges. Les esters gras peuvent être des constituants des cires animales ou végétales. Une cire, au sens de la présente invention, est un composé lipophile, solide à température ambiante (environ 25 C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant une température de fusion supérieure à environ 40 C et pouvant aller jusqu'à 200 C, et présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. D'une manière générale, la taille des cristaux de la cire est telle que les cristaux diffractent et/ou diffusent la lumière, conférant à la composition qui les comprend un aspect trouble plus ou moins opaque. En portant la cire à sa température de fusion, il est possible de la rendre miscible aux huiles et de former un mélange homogène microscopiquement, mais en ramenant la température du mélange à la température ambiante, on obtient une recristallisation de la cire dans les huiles du mélange, détectable microscopiquement et macroscopiquement (opalescence). A titre de cires utilisables dans la présente invention, on peut citer les cires d'origine animale telles que la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline ; les cires végétales telles que la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre ; les cires minérales, par exemple, de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines, les ozokérite, la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la Société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, et leurs mélanges. Comme cires organiques, on peut aussi citer les cires comprenant des fonctions amides et en particulier les céramides naturelles ou synthétiques. Sur la définition des cires, on peut citer par exemple P.D. Dorgan, Drug and Cosmetic Industry, Decembre 1983, pp. 30-33. La cire ou les cires sont choisies notamment, parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la Société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82. Le ou les corps gras solides non siliconés peuvent être présents dans la composition à une teneur allant de 0,1 à 10%, de préférence de 0, 5 à 5%, encore de préférence de 1 à 4% en poids du poids total de la composition. La composition selon l'invention peut contenir éventuellement d'autres tensioactifs en plus des composés essentiels de l'invention. Les tensioactifs additionnels peuvent être présents en une quantité allant de 30 0,1% à 10% en poids environ, de préférence de 0,5% à 8% et encore plus préférentiellement de 1% à 5%, par rapport au poids total de la composition. Les tensioactifs additionnels sont de préférence choisis parmi les tensioactifs non ioniques.25 Les agents tensioactifs non-ioniques sont des composés bien connus en soi (voir notamment à cet égard "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178) et leur nature ne revêt pas, dans le cadre de la présente invention, de caractère critique. Ainsi, ils peuvent être notamment choisis parmi (liste non limitative) les alcools gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alpha-diols gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, les alkylphénols gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, ou les acides gras polyéthoxylés, polypropoxylés ou polyglycérolés, tous ces composés ayant une chaîne grasse comportant par exemple 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les condensats d'oxyde d'éthylène et de propylène sur des alcools gras ; les amides gras polyéthoxylés ayant de préférence de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène, les amides gras polyglycérolés comportant en moyenne 1 à 5 groupements glycérol et en particulier 1,5 à 4 ; les esters d'acides gras du sorbitan oxyéthylénés ayant de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides gras du sucrose, les esters d'acides gras du polyéthylèneglycol, lesalkylpolyglycosides, les dérivés de N-alkyl glucamine, les oxydes d'amines tels que les oxydes d'alkyl (C10 - C14) amines ou les oxydes de N-acylaminopropylmorpholine. Les compositions selon l'invention sont de préférence des compositions non lavantes (non détergentes), elles comprennent de préférence moins de 4% en poids de tensioactifs détergents notamment anioniques et plus particulièrement moins de 1% en poids par rapport au poids total de la composition et encore mieux elles n'en contiennent pas. La composition selon l'invention peut comprendre en outre au moins un agent conditionneur additionnel. Cet agent conditionneur est notamment choisi parmi les silicones, les polymères cationiques, les esters gras carboxyliques liquides, les huiles végétales, les huiles hydrocarbonée et leurs mélanges. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent être solubles ou insolubles dans la composition, et elles peuvent être en particulier des polyorganosiloxanes insolubles dans la composition de l'invention. Elles peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. Elles peuvent être utilisées pures ou en émulsion, en dispersion ou en microémulsion. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968) Academic Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60 C et 260 C, et plus particulièrement encore parmi : (i) les silicones cycliques comportant de 3 à 7 atomes de silicium et, de préférence, 4 à 5. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétra-siloxane commercialisé notamment sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7207" par UNION CARBIDE ou "SILBIONE 70045 V 2" par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de "VOLATILE SILICONE 7158" par UNION CARBIDE, "SILBIONE 70045 V 5" par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxane/méthylalkylsiloxane, tel que la "SILICONE VOLATILE FZ 3109" commercialisée par la société UNION CARBIDE, de structure chimique : rDùD' îl-13 IH3 avecD: ùSIiùOù avec D': ùSiùO- CH3 C8H17 On peut également citer les mélanges de silicones cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le 25 mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les silicones volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et possédant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25 C. Il s'agit, par exemple, du 30 décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également20 décrites dans l'article publié dans Cosmetics and toiletries, Vol. 91, Jan. 76, p. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". Parmi les silicones non volatiles, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes, les polyarylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les gommes et les résines de silicones, les polyorganosiloxanes modifiés par des groupements organofonctionnels ainsi que leurs mélanges. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone-copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl(C12)-méthicone-copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; -des groupements aminés substitués ou non, comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; - des groupements thiols, comme les produits commercialisés sous les dénominations "GP 72 A" et "GP 71" de GENESEE ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la 30 dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT ; - des groupements hydroxylés, comme les polyorganosiloxanes à fonction hydroxyalkyle décrits dans la demande de brevet français FR-A-85 16334 ; - des groupements acyloxyalkyle tels que, par exemple, les polyorganosiloxanes 35 décrits dans le brevet US-A-4957732 ; - des groupements anioniques du type acide carboxylique comme, par exemple, dans les produits décrits dans le brevet EP 186 507 de la société CHISSO CORPORATION, ou du type alkyl- carboxylique comme ceux présents dans le produit X-22-3701E de la société SHIN-ETSU ; 2-hydroxyalkylsulfonate ; 2-hydroxyalkylthiosulfate tels que les produits commercialisés par la société GOLDSCHMIDT sous les dénominations "ABIL S201" et "ABIL S255" ; - des groupements hydroxyacylamino, comme les polyorgano-siloxanes décrits dans la demande EP 342 834. On peut citer, par exemple, le produit Q2-8413 de la société DOW CORNING. A titre d'exemples de silicones, on utilise de préférence les polydiméthylsiloxanes, les polyalkylarylsiloxanes, les polydiméthylsiloxanes à groupements aminés ou alcoxylés. Les agents conditionneurs additionnels sont contenus de préférence dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0,01 % à 20 % en poids, mieux encore allant de 0,1 % à 10 % en poids et plus particulièrement allant de 0,3 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu cosmétiquement acceptable est de préférence aqueux et peut être comprendre de l'eau ou un mélange d'eau et d'un solvant cosmétiquement acceptable tel qu'un alcool inférieur en C1-C4, par exemple l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol, le nbutanol ; les polyols comme le propylèneglycol, la glycérine ; les éthers de polyols ; les alcanes en C5-C,o ; et leurs mélanges.. Les solvants sont de préférence choisis parmi la glycérine et le propylène glycol. Le milieu cosmétiquement acceptable notamment aqueux représente de préférence de 30 à 98% en poids par rapport au poids total de la composition. Les solvants sont de préférence présents dans des concentrations allant de 0,5 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. Le pH des compositions de l'invention est compris de préférence de 2 à 8, de préférence de 3 à 7. Les compositions selon l'invention peuvent également contenir des additifs classiques bien connus dans la technique, tels que des polymères anioniques, non ioniques ou amphotères, des épaississants non polymériques comme des acides ou des électrolytes, des opacifiants, des nacrants, des vitamines, des provitamines telles que le panthénol, des parfums, des colorants, des particules organiques ou minérales, des conservateurs, des agents de stabilisation du pH, des agents antipelliculaires comme de la piroctone olamine, des agents antichute des cheveux, des agents antigras, des agents apaisants. L'homme de métier veillera à choisir les éventuels additifs et leur quantité de manière à ce qu'ils ne nuisent pas aux propriétés des compositions de la présente invention. Ces additifs sont présents dans la composition selon l'invention en une quantité allant de 0 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les compositions de l'invention peuvent se présenter sous forme d'après-shampooing à rincer ou non, de compositions pour permanente, défrisage, coloration ou décoloration, ou encore sous forme de compositions à rincer, à appliquer avant ou après une coloration, une décoloration, une permanente ou un défrisage ou encore entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. Elles peuvent être utilisées, par exemple, comme après-shampoings, soins, masques de soin profond, lotions ou crèmes de traitement du cuir chevelu. Ces compositions peuvent être rincées ou non rincées. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la composition peut être utilisée comme après-shampoing, en particulier sur des cheveux sensibilisés. Cet après-shampooing peut être rincé ou non rincé et de préférence rincé. 30 Les compositions cosmétiques selon l'invention peuvent se présenter sous forme de gel, de lait, de crème, d'émulsion, de lotions fluides ou épaissies ou de mousse et être utilisées pour la peau, les ongles, les cils, les lèvres et plus particulièrement les cheveux.25 Les compositions peuvent être conditionnées sous diverses formes notamment dans des vaporisateurs, des flacons pompe ou dans des récipients aérosols afin d'assurer une application de la composition sous forme vaporisée ou sous forme de mousse. De telles formes de conditionnement sont indiquées, par exemple, lorsqu'on souhaite obtenir un spray, une laque ou une mousse pour le traitement des cheveux. La présente invention concerne également un procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques telles que par exemple la peau ou les cheveux qui consiste à appliquer une quantité efficace d'une composition cosmétique telle que décrite ci- dessus, sur les matières kératiniques, à effectuer un éventuel rinçage après un éventuel temps de pose. Le rinçage s'effectue par exemple avec de l'eau. Ainsi, ce procédé selon l'invention permet le traitement, le conditionnement, le soin des cheveux ou de toute autre matière kératinique. Les exemples suivants illustrent la présente invention et ne doivent être considérés en aucune manière comme limitant l'invention. EXEMPLES 1 A 4 On a préparé les compositions suivantes d'après-shampooing à rincer : 1. Dans la cuve de fabrication introduire la totalité de l'eau, ajouter les composés hydrosolubles à l'exception du ou des ester de sorbitan oxyéthyléné. Chauffer jusqu'à 80 C sous agitation raclante jusqu'à complète dissolution. 2. Dans une cuve annexe introduire les composés non hydrosolubles hormis les parfums et les silicones .Chauffer jusqu'à 80 C 3. Introduire le contenu de l'annexe et les éventuelles silicones dans la cuve de fabrication et émulsionner 10 mn sous forte agitation turbine et raclante en maintenant la température. Puis commencer le refroidissement. 4. à 30 C introduire l'ester de sorbitan oxyéthyléné et les parfum sous agitation raclante. Exemple 1 :35 En g MA Alcool cétylique 2,5 g Cetyl esters : mélange 0,25 g myristate/palmitate/stéarate de myristyle/cétyle/stéaryle (Miraceti de Laserson) Chlorure de cétyl triméthyl ammonium à 25% ma 0.45 g (ARQUAD 16-25 Io de AKZO NOBEL) Stéaryl amido propyl diméthylamine 0.75 (MACKINE 301 de MAC INTYRE) Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné à 4 moles 4 g d'oxyde d'éthylène (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Polydiméthylsiloxane à groupement aminoéthyl 0.63 g iminopropyl à 35% de matière active (DOW CORNING 939 EMULSION de DOW CORNING) Parfum qs Conservateurs qs Eau Qsp100 Exemple 2 :5 En g MA Alcool cétylique 2,5 g Cetyl esters (Miraceti de Laserson) 0,25 g Chlorure de cétyl triméthyl ammonium à 25% ma 0.45 g (ARQUAD 16-25 Io de AKZO NOBEL) Stéaryl amido propyl dimethylamine 0,75 g (MACKINE 301 de MAC INTYRE) Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné à 4 moles 4 g d'oxyde d'éthylène (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Polydiméthylsiloxane à groupement aminoéthyl 0,63 g iminopropyl à 35% de matière active (DOW CORNING 939 EMULSION de DOW CORNING) Kaolinite 3 g Parfum qs Conservateurs qs Eau Qsp 100 Exemples 3 : EngMA Alcool cétylique 5 g Cetyl esters (Miraceti de Laserson) 1 g Chlorure de béhényl triméthyl ammonium à 80% 3,2 gMA de matière active dans un mélange eau/propanol (GENAMIN KDMP de CLARIANT) 5 Mono laurate de sorbitane oxyéthyléné à 4 moles 4 g d'oxyde d'éthylène (TWEEN 21 de UNIQUEMA) Polydiméthylsiloxane à groupement aminoéthyl 1,8 g MA iminobutyl à 60% de matière active (DC2-8299 de DOW CORNING) Piroctone olamine (Octopirox de CLARIANT) 0,5 g Parfum qs Conservateurs qs Eau Qsp 100 Exemples 4 : EngMA Alcool cétylstéarylique 5 g Chlorure de béhényl triméthyl ammonium à 80% 3,2 gMA de matière active dans un mélange eau/propanol (GENAMIN KDMP de CLARIANT) Mono stéarate de sorbitane oxyéthyléné à 20 4 g moles d'oxyde d'éthylène (TWEEN 20 de UNIQUEMA) Parfum qs Conservateurs qs Eau Qsp100 Ces compositions sont appliquées sur des cheveux lavés et essorés. Après 2 à 3 minutes de temps de pause, les cheveux sont rincés à l'eau. Aucun inconfort n'est signalé pendant le temps de pause ou après. Après séchage, les cheveux se démêlent facilement, ils sont doux et brillants. 10
La présente invention est relative à une composition cosmétique, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan oxyéthyléné et au moins un corps gras solide non siliconé, dans un rapport pondéral ester de sorbitan oxyéthyléné / corps gras allant de 0,2 à 50.Ces compositions possèdent un effet conditionneur amélioré, notamment la brillance des cheveux.
1. Composition cosmétique, comprenant, dans un milieu aqueux cosmétiquement acceptable, au moins un tensioactif cationique, au moins un ester de sorbitan et d'acide gras en C8-C30, ou insaturé, linéaire ou ramifié et ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20, et au moins un corps gras solide non siliconé, dans un rapport pondéral ester de sorbitan oxyéthyléné / corps gras allant de 0,2 à 50. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi les sels d'amines grasses primaires, secondaires ou tertiaires, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire et leurs mélanges. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire sont choisis parmi : - ceux qui présentent la formule générale (V) suivante : + ,.R3 /N, R2 R4 X (V) dans laquelle les symboles R, à R4, qui peuvent être identiques ou différents, représentent un radical aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un radical aromatique tel que aryle ou alkylaryle ; X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C2-C6)sulfates, alkyl- ou alkylaryl-sulfonates ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline ; - les sels de diammonium quaternaire de formule (VII) :++ 2X 24 R10 R12 R9 ù Nù (CH2)3 Nù R14 R11 R13 dans laquelle R9 désigne un radical aliphatique comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, R1o, R11, R12, R13 et R14 , identiques ou différents sont choisis parmi l'hydrogène ou un radical alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone, et X- est un anion choisi dans le groupe des halogénures, acétates, phosphates, nitrates et méthylsulfates ; - les sels d'ammonium quaternaire comprenant au moins une fonction ester. 4. Composition selon la 3, caractérisée en ce que les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline sont choisis parmi ceux de formule (VI) suivante : R CH2-CH2-N(R3)-CO-R5 N " NK \_/ R7 + X- (VI) dans laquelle R5 représente un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou un radical alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, R7 représente un radical alkyle en C1-C4 , R8 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4, X est un anion choisi dans le groupe des halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkylsulfates, alkyl-ou-alkylarylsulfonates. De préférence, R5 et R6 désignent un mélange de radicaux alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone par exemple dérivés des acides gras du suif, R7 désigne méthyle, R8 désigne hydrogène. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le Quaternium-83, le Quaternium-87, le chlorure de béhénylamidopropyl 2,3-dihydroxypropyl diméthyl ammonium et le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les tensioactifs cationiques sont contenus en une quantité allant de 0,05 à 10 % en poids, de préférence de 0,1 à 8 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconques des précédentes, caractérisée en ce que les acides gras des esters de sorbitan et d'acide gras en C -C 8 30, ayant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène inférieur ou égal à 20 ont de 8 à 24 atomes de carbone et plus particulièrement de 8 à 18 atomes de carbone. 8. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que les acides gras des esters de sorbitan et d'acide gras en C8-C30sont l'acide laurique et e l'acide stéarique, de préférence l'acide laurique. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les esters de sorbitan oxyéthyléné sont des mono-esters d'acide gras en C8-C24 et de sorbitan oxyéthyléné. 20 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le nombre de moles d'oxyde d'éthylène est inférieur à 10 et va plus particulièrement de 3 à 8 moles d'oxyde d'éthylène et en particulier est égal à 4. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisée en ce que les esters de sorbitan oxyéthyléné sont choisis parmi le monolaurate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (4OE) et le mono-stéarate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (4OE). 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, 30 caractérisée en ce que l'ester de sorbitan oxyéthyléné est le mono-laurate de sorbitan oxyéthyléné avec 4 moles d'oxyde d'éthylène (4OE). 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'ester de sorbitan oxyéthyléné est présent dans la composition15dans des proportions allant de 0,4 à 10 %, et préférentiellement de 0,4 à 8 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. 14- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le corps gras solide non siliconé est choisi parmi les alcools gras oxyéthyléné ou non, les esters gras, les cires minérales, les cires organiques différentes des esters gras et des alcools gras, et leurs mélanges. 15. Composition selon l'une quelconque des , caractérisée en ce que le corps gras solide non siliconé est choisi parmi les alcools gras solides et les esters gras solides. 16- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le corps gras solide non siliconé est un alcool gras linéaire. 17- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le corps gras solide non siliconé est un alcool gras saturé. 18- Composition selon l'une quelconque des précédentes, 20 caractérisé en ce que le corps gras solide non siliconé est un alcool gras présentant la structure R-OH, dans laquelle R désigne un radical alkyle comportant de 12 à 24 atomes de carbone éventuellement hydroxylé. 19- Composition selon l'une quelconque des précédentes, 25 caractérisé en ce que le corps gras solide non siliconé est un alcool gras choisi parmi l'alcool myristique, l'alcool cétylique, l'alcool béhénylique, l'alcool stéarylique, et leurs mélanges. 20- Composition selon la 14, caractérisée en que les esters gras 30 sont des esters d'un acide carboxylique et d'un monoalcool ou d'un polyol, l'ester comportant au moins 10 atomes de carbone. 21- Composition selon la 19, caractérisée en ce que les esters gras sont choisis parmi des esters d'acide gras monocarboxylique comportant au15moins 10 atomes de carbone et d'un monoalcool comportant au moins 10 atomes de carbone. 22- Composition selon la 21, caractérisée en ce que les esters gras sont choisis parmi le myristate de cétyle, le myristate de myristyle, le palmitate de palmityle, le palmitate de stéaryle, le stéarate de palmityle le stéarate de stéaryle et leurs mélanges. 23- Composition selon la 14, caractérisée en ce que les cires sont choisies parmi la cire d'abeille, le spermaceti, la cire de lanoline et les dérivés de lanoline ; la cire de Carnauba, de Candellila, d'Ouricury, du Japon, le beurre de cacao ou les cires de fibres de liège ou de canne à sucre ; les cires de paraffine, de vaseline, de lignite ou les cires microcristallines, les ozokérite, la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs, les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina), les céramides naturelles ou synthétiques et leurs mélanges. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le corps gras solide non siliconé est présent dans les composition de l'invention à une concentration allant de 0,1 à 10% en poids, de préférence de 0,5 à 5% par rapport au poids total de la composition. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport ester de sorbitan oxyéthyléné / corps gras solide non siliconé va de 0,25 à 10 et plus particulièrement de 0,5 à 5 et encore plus préférentiellement de 0,4 à 2. 26. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un agent conditionneur additionnel. 27. Composition selon la 26, caractérisée en ce que l'agent conditionneur additionnel est choisi parmi les silicones, les polymères cationiques, les esters gras carboxyliques liquides, les huiles végétales, les huiles hydrocarbonée et leurs mélanges. 35 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu aqueux cosmétiquement acceptable est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'un solvant cosmétiquement acceptable. 29. Composition selon la 28, caractérisée en ce que le solvant cosmétiquement acceptable est choisi parmi les alcools inférieur en C1-C4 tel que l'éthanol, l'isopropanol, le tertio-butanol, le n-butanol ; les alkylèneglycols comme le propylèneglycol, les éthers de polyol ; les alcanes en C5-C10 et leurs mélanges. 30. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des additifs tels que des polymères anioniques, non ioniques ou amphotères, des épaississants comme des acides ou des électrolytes, des opacifiants, des agents nacrants, des vitamines, des provitamines telles que le panthénol, des parfums, des colorants, des particules organiques ou minérales, des conservateurs, des agents de stabilisation du pH. 31- Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle se présente sous forme d'après-shampooing, de composition pour la permanente, le défrisage, la coloration ou la décoloration des cheveux, de composition à rincer à appliquer entre les deux étapes d'une permanente ou d'un défrisage. 32. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est se présente sous la forme d'un après-shampoing à rincer. 33-Procédé de traitement cosmétique des matières kératiniques, telles que les cheveux, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur lesdites matières une quantité efficace d'une composition cosmétique selon l'une des 1 à 32, puis à effectuer éventuellement un rinçage après un éventuel temps de pause.25
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/30,A61Q 5/00
FR2900099
A1
METHODE DE CONFIRMATION D'UNE ALERTE DE PRESSION DANS UN SYSTEME DE SURVEILLANCE DE PESSION
20,071,026
[001] L'invention concerne les dispositifs et les méthodes de surveillance de la pression utilisés dans les pneumatiques. [2] Ces méthodes et les algorithmes de calcul utilisés par ces dispositifs sont usuellement basées sur la surveillance en temps réel de la valeur de la pression mesurée dans le pneumatique dans laquelle la valeur de la pression mesurée est comparée à une pression de consigne donnée correspondant à la pression d'utilisation recommandée par le manufacturier de pneumatiques. [3] Le plus souvent, ces méthodes et les algorithmes de calcul comportent également une mesure en temps réel de la température. En effet il est connu que, lors de son utilisation, le pneumatique va s'échauffer en fonction des conditions de charge et de vitesse qu'il va connaître. [4] Dans ces conditions, en considérant que le volume enfermé dans la cavité du pneumatique est constant, on peut, en première approximation, corriger la pression de consigne à la valeur mesurée de la température suivant la loi de variation des gaz parfaits selon laquelle le rapport P est égal à une constante K représentative du nombre de moles de gaz introduites dans le volume de l'enceinte du pneumatique lors du gonflage. [5] Ainsi, la pression de consigne Prn, à une température mesurée Tm, est égale à la pression de consigne d'origine Pc7o multiplié par la température mesurée Tn, et divisée par P-. x T la température T0, mesurée lors de l'opération de gonflage, soit Pan, = `` To [6] Des algorithmes de suivi de la pression de gonflage sont décrits, à titre d'exemple, dans la publication EP 0315 885 Al qui décrit une méthode basée sur la mesure la température et de la pression permettant d'évaluer un nombre de moles d'air contenu dans la cavité du pneumatique ou encore dans la publication EP 0 786 361 Al qui décrit une méthode particulièrement bien adaptée pour détecter les fuites lentes. [007] Ces différentes méthodes sont basées sur la mesure simultanée de la température Tm et de la pression Pm, et permettent de donner à l'utilisateur du véhicule de bonnes indications sur la pression des pneumatiques équipant son véhicule, et de générer des alertes lorsque des fuites rapides ou lentes sont susceptibles de s'y produire. [008] Il a été observé toutefois, que ces systèmes délivrent dans certaines circonstances de fausses alertes pouvant induire des réactions erronées de l'utilisateur. [009] Ainsi, lorsque le véhicule passe d'une phase d'utilisation à une phase d'arrêt il arrive qu'une alerte de pression anormale soit donnée par le système de surveillance alors qu'aucune fuite d'air réelle n'est détectable. [010] La raison principale à l'origine de ces anomalies provient du fait que, dans la phase de refroidissement qui suit la phase de fonctionnement, la température mesurée par le capteur de température situé dans le dispositif de surveillance, mesure une température Tm plus élevée que la température réelle Tr régnant dans l'enceinte du pneumatique. [11] En effet, pendant cette période de refroidissement, les inerties thermiques du capteur liées à sa localisation, la position de la sonde de température par rapport aux flux thermiques, les coefficients d'échange avec le milieu, sont autant de facteurs susceptibles de provoquer un écart entre la température mesurée Tm et la température réelle Tr de l'enceinte. [12] Il s'en suit que le calcul de la pression de consigne Pcrm corrigée à la valeur de la température mesurée T,,, fournit une valeur supérieure à la valeur de ce paramètre si le calcul avait été fait avec la température réelle Tr. Une alerte de pression est alors susceptible d'être déclanchée, lorsque l'écart entre la pression mesurée Pm qui évolue en fonction de la température réelle Tr de l'enceinte, et la pression de consigne corrigée PcTm franchit une des valeurs de seuil prédéterminées. [013] L'invention a pour objet de fournir une méthode permettant d'éviter ces fausses alertes. [14] La méthode selon l'invention se caractérise en ce que l'on neutralise les alertes intervenant lorsque la variation de température par unité de temps A ,, est inférieure à 4t une valeur de dérive de température donnée. [15] On notera pour une meilleure compréhension de l'objet de l'invention, que la variation de température par unité de temps concernant une baisse de température est négative, et que par conséquence, la neutralisation des alertes intervient lorsque la valeur absolue de cette variation est supérieure à la valeur absolue de la valeur de dérive de température servant de seuil. [16] Lorsque la température mesurée baisse de façon rapide on peut en déduire, sans risque d'erreur, que le véhicule est à l'arrêt. Les alertes intervenant pendant cette période de refroidissement ont donc toutes les chances d'être de fausses alertes et ne sont donc pas transmises par le système. [17] Par ailleurs.. s'il s'avérait qu'une fuite de pression réelle et lente se produisait effectivement pendant cette phase de refroidissement elles serait inévitablement détectée lorsque la température cesse de baisser fortement ou lorsque le véhicule est remis en marche. [18] Le cas de la fuite de pression rapide pendant la période d'arrêt est traité par la surveillance de l'écart entre la pression mesurée P,,, et la pression de consigne PcT,,, corrigée à la valeur de la température mesurée Tm. Si cet écart dP = P,n-PST,,, dépasse un seuil de pression limite donné, l'alerte de pression insuffisante est donnée quand bien même la variation de température par unité de temps A , serait inférieure au seuil déterminé At précédemment pour traiter le cas des alertes intempestives lorsque le véhicule est à l'arrêt. [19] Cette étape logique supplémentaire permet d'éviter que le véhicule puisse repartir à pression nulle, ou très faible, du fait de la neutralisation de l'alerte liée à la période d'arrêt, au risque de détériorer le pneumatique pendant les premiers tours de roue du véhicule. [20] La valeur limite de dérive de la température peut être déterminée en fonction de la taille et des conditions climatiques moyennes d'utilisation du pneumatique. [021] A titre d'exemple, une valeur limite de -2 C/heure est appropriée pour un pneumatique de grande taille de type génie civil. Une valeur limite de -8 C/heure est adaptée au cas d'une enveloppe de tourisme de petit volume. 10221 Ainsi, selon les applications, la valeur de dérive de la température est généralement 5 comprise entre -1 C/heure et -10 C/heure. [023] La valeur de seuil de l'écart de pression dP = Pä 2-PCTm est déterminée en fonction de la pression à laquelle on considère que la tenue de route du véhicule peut être sérieusement dégradée au point d'en affecter la sécurité, ou encore que le pneumatique est susceptible de subir une dégradation, elle-même également préjudiciable à la sécurité. 10 [0241 Cette méthode d'élimination des fausses alertes par le suivi particulier de l'évolution de la température dans le temps, peut donc compléter sans difficulté particulière les méthodes existantes de suivi de la pression
Méthode de surveillance de pression d'un pneumatique dans laquelle on compare une pression mesurée (Pm) à l'intérieur de l'enceinte du pneumatique à une pression de consigne (PcTm) corrigée à la valeur mesurée de la température (Tm), afin de déclancher une alerte en cas de fuite de pression, caractérisée en ce que l'on neutralise les alertes intervenant lorsque la variation de température par unité de temps est inférieure à une valeur limite de dérive de température.
1) Méthode de surveillance de pression d'un pneumatique dans laquelle on compare une pression mesurée (P,,,) à l'intérieur de l'enceinte du pneumatique à une pression de consigne (PcTm) corrigée à la valeur mesurée de la température (Tm), afin de déclancher une alerte en cas de fuite de pression, caractérisée en ce que l'on neutralise les alertes intervenant lorsque la variation de température par unité de temps (AT J) est inférieure à At une valeur limite de dérive de température. 2) Méthode de surveillance selon la 1 dans laquelle la neutralisation de l'alerte est levée lorsque la différence entre la pression mesurée (Pm) et la pression de consigne corrigée à la valeur mesurée de la température (PET,,,) est supérieur à une valeur de seuil prédéterminée. 3) Méthode de surveillance selon la 1 ou 2 dans laquelle la valeur de dérive de température est comprise entre -1 C/heure et -10 C/heure. 4) Méthode de surveillance selon la 3 dans laquelle la valeur de dérive de température est approximativement de -2 C/heure. 5) Dispositif de surveillance de pression comportant un algorithme de détection d'une alerte de pression insuffisante fondé sur une méthode selon l'une des 1 à 4.
B
B60
B60C
B60C 23
B60C 23/04,B60C 23/20
FR2894367
A1
PROCEDE DE DETERMINATION DU PROFIL HORIZONTAL D'UN PLAN DE VOL RESPECTANT UN PROFIL DE VOL VERTICAL IMPOSE
20,070,608
La présente invention concerne la définition, dans; un plan de vol, du profil horizontal d'une route aérienne à profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ et/ou à l'arrivée, au moyen d'un enchaînement de points de passage et/ou tournants associés à des contraintes locales de vol et dénommés "D-Fix" pour Dynamic FIX car non répertoriés dans une base de données publiées de navigation comme ceux appelés "Waypoints". Les points de passage et/ou tournants "Waypoints" répertoriés dans les bases de données publiées de navigation répondant à la norme ARINC-424 permettent de définir les routes aériennes les plus courantes. Pour les autres, ils ne servent souvent qu'à définir des trajectoires de départ et d'arrivée conformes à des procédures publiées d'approche. Entre ces trajectoires imposées d'approche au départ et à l'arrivée, l'établissement de la route aérienne fait appel à des points de passage et/ou tournants "D-Fix" qui jouent les mêmes rôles que les "Waypoints" vis à vis du pilotage manuel par l'entremise du pilote ou vis à vis du pilotage automatique par l'entremise d'un calculateur de gestion du vol ou d'un équipement de pilotage automatique mais dont la définition est de la responsabilité de l'opérateur. La création de ces points de passage et/ou tournants "D-Fix" présuppose le choix d'un tracé de route aérienne joignant au plus court, un point de départ à un point de destination en tenant compte du relief de la région survolée, des restrictions réglementaires de survol et des capacités de manoeuvre latérale de l'aéronef devant la parcourir, capacités manoeuvrières qui sont fonction de l'aéronef et de sa configuration de vol. Souvent, le choix du tracé de la route aérienne doit respecter un profil vertical de vol et de vitesse imposé, soit par les circonstances, soit par le désir de minimiser le coût de la mission par exemple en recherchant une consommation de fuel minimum. Il existe une importante littérature sur la détermination du profil horizontal de la route aérienne que doit suivre un aéronef pour remplir au moindre coût les objectifs d'une mission, le coût étant apprécié en terme de contraintes locales prenant en considération la vitesse de l'aéronef, le maximum d'accélération latérale acceptable, les risques de collision avec le relief, les menaces ennemies dans le cas d'une mission militaire, les déviations par rapport à un trajet direct et la longueur supplémentaire parcourue par rapport au chemin le plus court. On y trouve principalement des méthodes consistant à découper la région survolée en cellules élémentaires au moyen d'une grille de localisation géographique, à choisir un enchaînement de cellules élémentaires à suivre pour aller, au moindre coût, du point de départ au point de destination et à placer le long de l'enchaînement de cellules élémentaires choisies des points de passage et/ou tournants "D-Fix" compatibles avec une trajectoire volable. Parmi ces méthodes, il y a les méthodes dites à base de grille, dont un exemple est décrit dans le brevet américain US 4,812,990, qui mettent en oeuvre une 1 o recherche d'un chemin à coût minimal parmi tous les chemins possibles reliant le point de départ au point de destination en passant par les centres des cellules de la grille, les méthodes dites à base de graphes, dont un exemple est décrit dans le brevet américain US 6,266,610, qui mettent en oeuvre une recherche d'un chemin à coût minimal parmi tous les chemins 15 reliant le point de départ au point de destination en passant 1par les côtés ou les diagonales des cellules et des méthodes hybrides à base de grille et de graphe telles que celle décrite dans le brevet américain US 6,259,988. Toutes ces méthodes se heurtent à la difficulté de la recherche d'un enchaînement de cellules élémentaires conduisant à un chemin à coût 20 minimal, provoquée par le grand nombre des enchaînements possibles, nombre qui croît de manière exponentielle lorsque l'on resserre le pas de la grille de localisation géographique. La plupart d'entre elles proposent des méthodes de traçage progressif, pas à pas cherchant à limiter le plus rapidement possible le champ de recherche parmi l'ensemble des 25 enchaînements possibles mais elles réclament toujours une très importante puissance de calcul dont la disponibilité fait souvent défaut à bord d'un aéronef. En outre, elles ne tiennent pas ou peu compte des impératifs de confort des aéronefs de transport civils qui demandent à minimiser la fréquence et la rapidité des changements de cap ou d'altitude. 30 En fait, le problème de la détermination du profil horizontal d'une route aérienne, repose sur la détermination d'un trajet curviligne direct donc de longueur minimale, contournant les reliefs qui ne peuvent être franchis avec le profil vertical de vol et de vitesse imposé. Cette détermination d'un trajet curviligne direct est du ressort des estimations de distances curvilignes 35 en présence de contraintes statiques (obstacles à contourner) et dynamiques (profil vertical de vol et de vitesse). Or, de telles estimations peuvent être faites à un moindre coût de calcul, à la manière décrite dans la demande de brevet français FR 2.860292, au moyen de transformées de distance par propagation dites également transformée de distance de chanfrein qui se contentent de calculs sur des nombres entiers. La demanderesse a déjà proposé, dans les demandes de brevet français FR 2.864.312 et FR2.868.835, la mise en ceuvre de transformées de distance par propagation pour élaborer des cartes de distances curvilignes dans le cadre d'un affichage de cartes électroniques de navigation aéronautique faisant ressortir les reliefs à contourner de la région survolée avec les marges latérales de sécurité à respecter, et dans le cadre d'un guidage pour aéronef vers une zone sûre, sans contrainte d'évolution dans le plan horizontal, notamment pour écarter un risque avéré de collision avec le sol. La présente invention a pour but la détermination, en recherchant un moindre coût de calcul, d'un enchaînement de points de passage et/ou tournants "D-Fix" définissant, avec leurs contraintes associées, une route aérienne de plan de vol, allant d'un point de départ à un point de destination en respectant des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et/ou à l'arrivée et en garantissant un contournement des reliefs environnants. Elle a pour objet un procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol d'aéronef menant d'un point de départ à un point de destination, respectant des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et/ou à l'arrivée et tenant compte du relief et de zones à survol réglementé, remarquable en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - élaboration de deux cartes de distances curvilignes couvrant une zone d'évolution contenant les points de départ et de destination, et renfermant un même ensemble d'obstacles à contourner prenant en compte le relief, les zones à survol réglementé et les profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et/ou à l'arrivée, la première ayant le point de départ pour origine des mesures de distance et la deuxième, le point de destination pour origine des mesures de distance, - élaboration d'une troisième carte de distances curvilignes par 35 sommation, pour chacun de ses points, des distances curvilignes qui leur sont affectées dans les première et deuxième cartes de distances curvilignes, - repérage dans la troisième carte de distances curvilignes, d'un ensemble connexe de points iso-distances formant un enchaînement de parallélogrammes et/ou de points reliant les points de départ et de destination, - sélection, dans l'ensemble connexe repéré de points isodistances, d'une suite de points consécutifs allant du point de départ au point de destination en passant par des diagonales de ses parallélogrammes, suite dite trajet direct, - approximation de la suite de points du trajet direct par une chaîne de segments droits respectant un seuil arbitraire d'écartement maximum par rapport aux points de la suite et un seuil arbitraire d'écartement latéral minimum par rapport à l'ensemble d'obstacles à contourner, et - choix des points des jonctions intermédiaires des segments droits en tant que point de passage ou tournants "D-Fix" du plan de vol. Avantageusement, lorsqu'il n'y a qu'un profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ, la première carte de distances curvilignes ayant le point de départ pour origine des mesures de distance est élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé, et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ tandis que la deuxième carte de distances curvilignes ayant le point de destination comme origine des mesures de distance est élaborée à partir de l'ensemble des obstacles à contourner apparus dans la première carte de distances curvilignes. Avantageusement, lorsqu'il n'y a qu'un profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée, la deuxième carte de distances curvilignes ayant le point de destination pour origine des mesures de distance est élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée tandis que la première carte de distances curvilignes ayant le point de départ comme origine des mesures de distance est élaborée à partir de l'ensemble des obstacles à contourner apparus dans la deuxième carte de distances curvilignes. Avantageusement, lorsqu'il y a des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et à l'arrivée, les première et deuxième cartes de distances curvilignes sont élaborées à partir d'un ensemble d'obstacles à contourner figurant dans deux ébauches de ces cartes de distances curvilignes : - une ébauche de la première carte de distances curvilignes ayant le point de départ pour origine des mesures de distance élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au 1 o profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ, et - une ébauche de la deuxième carte de distances curvilignes ayant le point de destination pour origine des mesures de distance étant élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la 15 contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée. Avantageusement, l'ensemble des obstacles à contourner est complété par les points des première et deuxième cartes affectés d'estimations de distance curviligne présentant des discontinuités par rapport 20 à celles affectées à des points du proche voisinage. Avantageusement, l'ensemble des obstacles à contourner pris en compte dans les cartes de distances curvilignes est complété par des marges latérales de sécurité fonction des capacités de virage à plat de l'aéronef dans sa configuration du moment, en approche du relief et/ou de la 25 zone à survol réglementé considéré, résultant du suivi du profil vertical de vol et de vitesse imposé. Avantageusement, les marges latérales de sécurité ajoutées à l'ensemble des obstacles à contourner sont déterminées à partir d'une carte de distances curvilignes ayant l'ensemble d'obstacles à contourner comme 30 origine des mesures de distance. Avantageusement, l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité tient compte du vent local. Avantageusement, l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité tient compte du changement de cap nécessaire pour contourner un 35 relief et/ou une zone à survol réglementée. Avantageusement, l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité correspond à un rayon minimal de virage à plat autorisé pour l'aéronef dans sa configuration du moment. Avantageusement, le seuil d'écartement maximum de la chaîne de segments droits par rapport à la suite de points du trajet direct est de l'ordre d'un demi-rayon minimal de virage à plat autorisé pour l'aéronef dans sa configuration du moment. Avantageusement, les cartes de distances curvilignes sont élaborées au moyen d'une transformée de distance par propagation. Avantageusement, l'approximation de la suite de points du trajet direct par un enchaînement de segments rectilignes est obtenue par une construction progressive au cours de laquelle le point de départ ou respectivement de destination du trajet direct est pris pour origine d'un premier segment que l'on fait grandir en ajoutant un par un des points consécutifs tant qu'il ne pénètre pas dans l'ensemble des obstacles répertoriés à contourner et que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite respecte le seuil arbitraire d'écartement maximum admis, d'autres segments rectilignes construits de la même manière étant ajoutés à la suite tant que le point de destination ou respectivement de départ du trajet direct n'est pas atteint. Avantageusement, l'approximation de la suite de points du trajet direct par un enchaînement de segments rectilignes est obtenue par une construction dichotomique au cours de laquelle le point de départ et le point de destination du trajet direct sont initialement reliés par un segment rectiligne remplacé, dès qu'il pénètre dans l'ensemble des obstacles répertoriés à contourner ou que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite dépasse le seuil arbitraire d'écartement maximum admis, par un enchaînement de deux segments rectilignes se rejoignant au point du trajet direct le plus à l'écart parmi ceux qu'il court-circuite, chaque nouveau segment étant à son tour remplacé par un enchaînement de deux nouveaux segments se joignant au point du trajet direct le plus à l'écart parmi les points court-circuité dès qu'il pénètre dans l'ensemble des obstacles à contourner ou que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite dépasse le seuil arbitraire d'écartement maximum admis. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol est avantageusement mis en oeuvre au cours d'un vol, lors d'une requête "Dir-to" de rejointe d'un point géographique faite par l'équipage au calculateur de gestion du vol de l'aéronef. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol est avantageusement mis en oeuvre lors de la préparation de missions militaires ou de sécurité civile. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol est avantageusement mis en oeuvre dans un système de rejointe 10 d'un aéroport de repli en cas de panne moteur. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol est avantageusement mis en oeuvre dans un système de gestion des discontinuités de plan de vol. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de 15 plan de vol est avantageusement mis en oeuvre dans un système de rejointe automatique de positions prédéterminées pour aéronef sans pilote. Le procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol est avantageusement mis en oeuvre, dans un cadre sécuritaire, dans un système de rejointe automatique de positions prédéterminées pour 20 aéronef piloté hors de contrôle. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description ci-après, d'un mode de réalisation donné à. titre d'exemple. Cette description sera faite en regard du dessin dans lequel : 25 une figure 1 représente un exemple de masque de chanfrein utilisable par une transformée de distance par propagation, - des figures 2a et 2b montrent des cellules du masque de chanfrein illustré à la figure 2 utilisées dans des passes de balayage selon les ordres lexicographiques direct et inverse, 30 une figure 3 illustre un profil vertical de vol avec des pentes imposées de montée depuis le point de départ et de descente vers le point de destination, des figures 4a et 4b illustrent une décomposition du profil vertical de vol montré à la figure 3, en profil aller et profil retour afin de 35 permettre son utilisation pour le repérage d'un trajet curviligne direct entre le point de départ et le point de destination d'une route aérienne de plan de vol dont le profil horizontal est à établir, une figure 5 illustre un profil vertical de vol à pente de descente constante vers le point de destination, - des figures 6a et 6b illustrent une décomposition du profil vertical de vol montré à la figure 5, en profil aller et profil retour afin de permettre son utilisation pour le repérage d'un trajet curviligne direct entre le point de départ et le point de destination d'une route aérienne de plan de vol dont le profil horizontal est à établir, une figure 7 représente un exemple d'un ensemble d'obstacles à contourner obtenu à partir d'une ébauche de carte de distances curvilignes ayant pour origine des mesures de distance le point de départ de la route de plan de vol et tenant compte d'un profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ, - une figure 8 représente les obstacles à contourner obtenu dans le même contexte que la figure 7, à partir d'une ébauche de carte de distances curvilignes ayant pour origine des mesures de distance le point de destination de la route de plan de vol et tenant compte d'un profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée, - une figure 9 représente l'ensemble des obstacles à contourner résultant de la fusion par réunion des ensembles d'obstacles à contourner montrés aux figures 7 et 8, - des figures 10a, 10b, 10c illustrent une méthode de traçage d'une marge latérale de sécurité autour d'un obstacle à contourner, une figure 11 représente, dans le même contexte que les figures 7 et 8, l'ensemble des obstacles à contourner, grossis de marges latérales de sécurité, pris en compte pour les cartes de distances curvilignes servant au repérage du trajet direct entre le point de départ et le point de destination, - une figure 12 représente un ensemble de points de trajets les plus courts identifié dans le contexte des figures 7, 8 et 11, - une figure 13 représente un exemple d'ensemblle de points de trajets les plus courts montrant que le fait qu'un trajet lui appartienne ne garantit pas qu'il soit minimal, - une figure 14 représente le trajet curviligne direct obtenu relativement à l'ensemble d'obstacles à contourner montré à la figure 11, - une figure 15 illustre une méthode de détermination d'un enchaînement de segments rectilignes approximant le tracé d'un trajet curviligne direct, - une figure 16 illustre l'enchaînement de segments rectilignes et des points de passages "D-Fix" obtenus à partir du trajet direct montré à la figure 14, - une figure 17 représente un schéma d'un dispositif de mise en oeuvre d'un procédé de détermination du profil horizontal d'une route aérienne de plan de vol selon l'invention, et des figures 18 à 21 sont des schémas de différents dispositifs embarqués mettant en oeuvre un procédé de détermination du profil horizontal d'une route aérienne de plan de vol selon l'invention. La méthode, qui va être décrite, de détermination ou de traçage d'un profil horizontal de route aérienne respectant le relief, des zones à survol réglementé et des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et/ou à l'arrivée s'appuie sur la technique des transformées de distance par propagation appliquée à la navigation aérienne, dans un cadre de contraintes statiques constituées de reliefs à contourner et de zones à survol réglementé à respecter, et de contraintes dynamiques constituées par un profil vertical de vol et de vitesse imposé. Les transformées de distance par propagation sont apparues initialement en analyse d'image pour estimer des distances entre objets. Parmi elles, figurent les transformées de distance à masque de chanfrein dont des exemples sont décrits par Mme Gunilla Borgefors dans un article intitulé " Distance Transformation in Digital Images." paru dans la revue : Computer Vision, Graphics and Image Processing, Vol. 34 pp. 344-378 en février 1986. La distance entre deux points d'une surface est la longueur minimale de tous les parcours possibles sur la surface partant de l'un des points et aboutissant à l'autre. Dans une image formée de pixels répartis selon un maillage régulier de lignes, colonnes et diagonales, une transformée de distance à masque de chanfrein estime la distance d'un pixel dit pixel "but" par rapport à un ou plusieurs pixels dits pixels "source" en construisant progressivement, en partant des pixels source, le plus court trajet possible suivant le maillage des pixels et aboutissant au pixel but, et en s'aidant des distances trouvées pour les pixels de l'image déjà analysés et d'un tableau dit masque de chanfrein répertoriant les valeurs des distances entre un pixel et ses proches voisins. Comme montré à la figure 1, un masque de chanfrein se présente io sous la forme d'un tableau avec une disposition de cases reproduisant le motif d'un pixel entouré de ses proches voisins. Au centre du motif, une case affectée de la valeur 0 repère le pixel pris pour origine des distances répertoriées dans le tableau. Autour de cette case centrale, s'agglomèrent des cases périphériques remplies de valeurs de distance de proximité non 15 nulles et reprenant la disposition des pixels du voisinage d'un pixel supposé occuper la case centrale. La valeur de distance de proximité figurant dans une case périphérique est celle de la distance séparant un pixel occupant la position de la case périphérique concernée, d'un pixel occupant la position de la case centrale. On remarque que les valeurs de distance de proximité 20 se répartissent en cercles concentriques. Un premier cercle de quatre cases correspondant aux quatre pixels de premier rang, qui sont les plus proches du pixel de la case centrale, soit sur la même ligne, soit sur la même colonne, sont affectées d'une valeur de distance de proximité Dl. Un deuxième cercle de quatre cases correspondant aux quatre pixels de 25 deuxième rang, qui sont les pixels les plus proches du pixel de la case centrale placés sur les diagonales, sont affectées d'une valeur de distance de proximité D2. Un troisième cercle de huit cases correspondant aux huit pixels de troisième rang, qui sont les plus proches du pixel de la case centrale tout en restant en dehors de la ligne, de la colonne et des 30 diagonales occupées par le pixel de la case centrale, sont affectées d'une valeur de distance de proximité D3. Le masque de chanfrein peut couvrir un voisinage plus ou moins étendu du pixel de la case centrale en répertoriant les valeurs des distances de proximité d'un nombre plus ou moins important de cercles concentriques 35 de pixels du voisinage. Il peut être réduit aux deux premiers cercles formés par les pixels du voisinage d'un pixel occupant la case centrale ou être étendu au-delà des trois premiers cercles formés par les pixels du voisinage du pixel de la case centrale. Il est habituel de s'arrêter à trois premiers cercles comme pour le masque de chanfrein montré à la figure 3. Les valeurs des distances de proximité Dl, D2, D3 qui correspondent à des distances euclidiennes sont exprimées dans une échelle dont le facteur multiplicatif autorise l'emploi de nombres entiers au prix d'une certaine approximation. C'est ainsi que G. Borgefors adopte une échelle correspondant à un facteur multiplicatif 3 ou 5. Dans le cas d'un masque de chanfrein retenant les deux premiers cercles de valeurs de distance de proximité, donc de dimensions 3x3, G. Borgefors donne, à la première distance de proximité Dl qui correspond à un échelon en abscisse ou en ordonnée et également au facteur multiplicatif d'échelle, la valeur 3 et, à la deuxième distance de proximité qui correspond à la racine de la somme des carrés des échelons en abscisse et en ordonnée jx2 + y2 , la valeur 4. Dans le cas d'un masque de chanfrein retenant les trois premiers cercles, donc de dimensions 5x5, elle donne, à la distance Dl qui correspond au facteur multiplicatif d'échelle, la valeur 5, à la distance D2, la valeur 7 qui est une approximation de 5-Ji, et à la distance D3 la valeur 11 qui est une approximation de 5J . La construction progressive du plus court trajet possible allant à un pixel but en partant de pixels source et en suivant le maillage des pixels se fait par un balayage régulier des pixels de l'image au moyen du masque de chanfrein. Initialement, les pixels de l'image se voient affecter une valeur de distance infinie, en fait un nombre suffisamment élevé pour dépasser toutes les valeurs des distances mesurables dans l'image, à l'exception du ou des pixels source qui se voient affecter une valeur de distance nulle. Puis les valeurs initiales de distance affectées aux points but sont rnises à jour au cours du balayage de l'image par le masque de chanfrein, une mise à jour consistant à remplacer une valeur de distance attribuée à un point but, par une nouvelle valeur moindre résultant d'une estimation de distance faite à l'occasion d'une nouvelle application du masque de chanfrein au point but considéré. Une estimation de distance par application du masque de chanfrein à un pixel but consiste à répertorier tous les trajets allant de ce pixel but au pixel source et passant par un pixel du voisinage du pixel but dont la distance a déjà été estimée au cours du même balayage, à rechercher parmi les trajets répertoriés, le ou les trajets les plus courts et à adopter la longueur du ou des trajets les plus courts comme estimation de distance. Cela se fait en plaçant le pixel but dont on veut estimer la distance dans la case centrale du masque de chanfrein, en sélectionnant les cases périphériques du masque de chanfrein correspondant à des pixels du io voisinage dont la distance vient d'être mise à jour, en calculant les longueurs des trajets les plus courts reliant le pixel but à mettre à jour aux pixels source en passant par un des pixels sélectionnés du voisinage, par addition de la valeur de distance affectée au pixel du voisinage concerné et de la valeur de distance de proximité donnée par le masque de chanfrein, et à adopter, 15 comme estimation de distance, le minimum des valeurs de longueur de trajet obtenues et de l'ancienne valeur de distance affectée au pixel en cours d'analyse. Au niveau d'un pixel en analyse par le masque de chanfrein, la recherche progressive des plus courts trajets possibles partant d'un pixel 20 source et allant aux différents pixels but de l'image donne lieu à un phénomène de propagation en directions des pixels qui sont les voisins les plus proches du pixel en analyse et dont les distances sont répertoriées dans le masqué de chanfrein. Dans le cas d'une répartition régulière des pixels de l'image, les directions des plus proches voisins d'un pixel ne variant pas sont 25 considérées comme des axes de propagation de la transformée de distance à masque de chanfrein. L'ordre de balayage des pixels de l'image influe sur la fiabilité des estimations de distance et de leurs mises à jour car les trajets pris en compte en dépendent. En fait, il est soumis à une contrainte de régularité qui fait que 30 si les pixels de l'image sont repérés selon l'ordre lexicographique (pixels classés dans un ordre croissant ligne par ligne en partant du haut de l'image et en progressant vers le bas de l'image, et de gauche à droite au sein d'une ligne), et si un pixel p a été analysé avant un pixel q alors un pixel p+x doit être analysé avant le pixel q+x. Les ordres lexicographique, lexicographique 35 inverse (balayage des pixels de l'image ligne par ligne de bas en haut et, au sein d'une ligne, de droiteà gauche), lexicographique transposé (balayage des pixels de l'image colonne par colonne de gauche à droite et, au sein d'une colonne, de haut en bas), lexicographique transposé inverse (balayage des pixels par colonnes de droite à gauche et au sein d'une colonne de bas en haut) satisfont cette condition de régularité et plus généralement tous les balayages dans lesquels les lignes et colonnes sont balayées de droite à gauche ou de gauche à droite. G. Borgefors préconise un double balayage des pixels de l'image, une fois dans l'ordre lexicographique et une autre dans l'ordre lexicographique inverse. L'analyse de l'image au moyen du masque de chanfrein peut se faire selon une méthode parallèle ou une méthode séquentielle. Pour la méthode parallèle, on considère les propagations de distance depuis tous les points du masque que l'on fait passer sur la totalité de l'image en plusieurs balayages jusqu'à ce qu'il ne se produise plus de changement dans les estimations de distance. Pour la méthode séquentielle, on ne considère les propagations de distance que depuis la moitié des points du masque. On fait passer la moitié supérieure du masque sur tous les points de l'image par un balayage suivant l'ordre lexicographique puis la moitié inférieure du masque sur tous les points de l'image selon l'ordre lexicographique inverse. La figure 2a montre, dans le cas de la méthode séquentielle et d'une passe de balayage selon l'ordre lexicographique allant du coin supérieur gauche au coin inférieur droit de l'image, les cases du masque de chanfrein de la figure 1 utilisées pour répertorier les trajets allant d'un pixel but placé sur la case centrale (case indexée par 0) au pixel source en passant par un pixel du voisinage dont la distance a déjà fait l'objet d'une estimation au cours du même balayage. Ces cases sont au nombre de huit, disposées dans la partie supérieure gauche du masque de chanfrein. Il y a donc huit trajets répertoriés pour la recherche du plus court dont la longueur est prise pour estimation de la distance. La figure 2b montre, dans le cas de la méthode séquentielle et d'une passe de balayage selon l'ordre lexicographique inverse allant du coin inférieur droit au coin supérieur gauche de l'image, les cases du masque de chanfrein de la figure 1 utilisées pour répertorier les trajets allant d'un pixel but placé sur la case centrale (case indexée par 0) au pixel source en passant par un pixel du voisinage dont la distance a déjà fait l'objet d'une estimation au cours du même balayage. Ces cases sont complémentaires de celles de la figure 2a. Elles sont également au nombre de huit mais disposées dans la partie inférieure droite du masque de chanfrein. Il y a donc encore huit trajets répertoriés pour la recherche du plus court dont la longueur est prise pour estimation de la distance. La transformée de distance par propagation dont le principe vient d'être rappelé sommairement a été conçue à l'origine pour l'analyse du positionnement d'objets dans une image mais elle n'a pas tardé à être appliquée à l'estimation des distances sur une carte du relief extraite d'une io base de données d'élévations du terrain à maillage régulier de la surface terrestre. En effet, une telle carte ne dispose pas explicitement d'une métrique puisqu'elle est tracée à partir des élévations des points du maillage d'une base de données d'élévations du terrain de la zone représentée. Dans ce cadre, la transformée de distance à masque de chanfrein est appliquée à 15 une image dont les pixels sont les éléments de la base de données d'élévations du terrain appartenant à la carte, c'est-à-dire des valeurs d'élévation associées aux coordonnées géographiques latitude, longitude des noeuds du maillage de la grille de localisation géographique utilisée pour les mesures, classés, comme sur la carte, par latitude et par longitude 20 croissantes ou décroissantes selon un tableau à deux dimensions de coordonnées latitude et longitude. Certains systèmes de navigation de terrain pour des mobiles tels que des robots se servent de la transformée de distance à masque de chanfrein pour estimer des distances curvilignes tenant compte de zones 25 infranchissables en raison de leurs configurations accidentées. Pour ce faire, ils associent, aux éléments de la base de données d'élévations du terrain figurant dans la carte, un attribut de zone interdite qui signale, lorsqu'il est activé, une zone infranchissable ou interdite et inhibe toute rnise à jour autre qu'une initialisation, de l'estimation de distance faite par la transformée de 30 distance à masque de chanfrein. Dans le cas d'un aéronef, l'adoption d'un attribut de zone interdite ne convient pas car la configuration des zones infranchissables évolue en fonction de l'altitude résultant du suivi du profil vertical de sa trajectoire. Pour résoudre cette difficulté, la demanderesse a proposé, dans une demande de 35 brevet français FR 2.860.292 de faire propager par la transformée de distance sur les points de l'image constituée par des éléments de la base de données d'élévations du terrain non seulement les longueurs des trajets les plus courts dites distances propagées mais également les altitudes que prendrait l'aéronef après avoir parcouru un trajet de rejointe de longueur minimale en respectant son profil vertical de vol et de vitesse, dites altitudes propagées, et de ne retenir une distance propagée en un point que si l'altitude propagée associée est supérieure à l'élévation du point considéré figurant dans la base de données, augmentée d'une marge verticale de sécurité. to La prise en compte des restrictions de survol imposées par la réglementation aérienne s'obtient au moyen d'attributs spécifiques de contraintes de réglementation répertoriant, en chaque point, les exigences de la réglementation aérienne : interdiction de survol, hauteur ou altitude minimale de survol autorisée, tranches d'altitude autorisées, contrainte de 15 cap ou de pente qui doivent également être satisfaites pour que la distance propagée en un point soit retenue. Ces attributs de contraintes de réglementation aérienne peuvent être saisis périodiquement dans la base de données d'élévations du terrain en fonction de durées planifiées de validité de la réglementation ou à l'occasion de la préparation d'un plan de vol. Ils 20 peuvent également être téléchargés de manière dynamique dans une base de données d'élévations du terrain embarquée, pour les régions situées au voisinage de la route prévisible de l'aéronef. En final, la mise en oeuvre d'une transformée de distance par propagation dans le domaine de la navigation aérienne, plus généralement 25 l'élaboration d'une carte de distances curvilignes, doit se faire en tenant compte de contraintes statiques constituées par le relief et/ou par des zones à circulation réglementée, et d'une loi de variation d'altitude en fonction de la distance parcourue qui est une contrainte dynamique déterminable à partir de la distance estimée depuis le point pris pour origine des mesures et qui 30 résulte souvent d'un profil vertical de vol et de vitesse imposé. La détermination, en projection horizontale, d'une route aérienne entre un point de départ et un point de destination au moyen de cartes de distances curvilignes posent différents problèmes dont : - le repérage du ou des trajets curvilignes directs les plus courts 35 correspondant à l'estimation de distance curviligne associée au point de destination car ils n'apparaissent pas explicitement dans une carte de distances curvilignes, - la connaissance incomplète d'un profil vertical de vol et de vitesse lorsqu'il est constitué de deux parties, l'une définie à partir du point de départ et l'autre depuis le point de destination car celui-ci dépend de la longueur du trajet adopté en final, - les adaptations à apporter au profil d'un trajet curviligne direct à la base d'une estimation de distance curviligne du point de destination pour qu'il soit volable, c'est-à-dire adapté aux conditions d'évolution imposées à un aéronef, et - les localisations des points de passage et/ou tournants "D-Fix" permettant le suivi, en pilotage manuel ou automatique, du trajet curviligne direct rendu volable. Le repérage d'un trajet curviligne direct correspondant au ou à l'un des trajets les plus courts à la base de l'estimation de distance curviligne faite pour le point de destination dans une carte de distances curvilignes élaborée sans prise en compte de contraintes dynamiques et ayant le point de départ pour origine de ses mesures de distance peut être obtenu par élaboration d'une deuxième et d'une troisième cartes de distances curvilignes couvrant la même région. La deuxième carte se différencie de la première par le déplacement au point but, du point pris pour origine des mesures de distance curviligne. La troisième carte adopte pour estimation de distance curviligne en chacun de ses points, la somme des estimations de distance curviligne faites pour le point concerné, dans la première et la deuxième cartes. En effet, lorsqu'il existe un trajet curviligne direct de longueur minimale, ce qui est le cas d'un point de destination pourvu d'une estimation de distance curviligne, les points de la troisième carte de distances curvilignes, empruntés par le trajet curviligne direct constituent une chaîne ininterrompue de points allant du point de départ au point de destination, tous affectés de la somme minimale d'estimations de distances curvilignes car, si ce n'était pas le cas, il existerait un trajet plus court, ce qui est impossible par définition. Comme il peut y avoir plusieurs trajets de longueur minimale menant du point de départ au point de destination, la chaîne de points peut se trouver dans un ensemble plus grand de points connexes tous affectés d'une somme minimale d'estimations de distance curviligne, ayant la forme d'un enchaînement de surfaces en forme de parallélogramme donnant différentes possibilités pour le traçage d'un chemin de longueur minimale. Dans ce cas, on adopte le tracé le moins sinueux en suivant les diagonales des formes en parallélogramme. Lorsque la carte de distances curvilignes ayant le point de départ pour origine des mesures de distance est élaborée en tenant compte de contraintes dynamiques, la méthode précédente de repérage d'un trajet curviligne direct pose un problème de mise en oeuvre car les contraintes io dynamiques déterminables à partir d'un point n'ont aucune raison de l'être à partir d'un autre point. Ainsi, il est souvent impossible de respecter dans la deuxième carte les contraintes dynamiques appliquées à la première carte. Pour tourner cette difficulté, on remplace, lors de l'élaboration de la deuxième carte de distances curvilignes, les contraintes statiques et 15 dynamiques prise en compte lors de l'élaboration de la carte initiale de distances curvilignes, par un ensemble de zones à contourner constituées des points de la première carte où une estimation de distance curviligne s'est révélée impossible du fait des diverses contraintes. Lors de la montée à une altitude de croisière depuis un point de 20 départ de mission, on cherche, pour un aéronef de transport à optimiser l'énergie consommée, ce qui se traduit par un profil vertical de vol et de vitesse irrégulier que l'on approxime par une suite de segments rectilignes pour son suivi par un calculateur de gestion du vol ou par un équipement de pilotage automatique. 25 Pour simplifier la description, on poursuit l'approximation jusqu'à assimiler le profil vertical de vol lors de la montée à l'altitude de croisière depuis le point de départ à un unique segment rectiligne à pente constante. On fait la même simplification pour le profil vertical de vol lors de la descente depuis l'altitude de croisière en direction du point de destination alors que 30 l'aéronef doit consommer ses énergies potentielle et cinétique. Ces simplifications ne sont pas restrictives car il est toujours possible de s'en passer dans les différentes étapes de la méthode de repérage d'un trajet curviligne direct qui va être décrite et de remplacer les segments rectilignes uniques à pentes constantes par les suites de 35 segments rectilignes qu'ils approximent. Comme montré à la figure 3, on aboutit, pour un aéronef de transport décollant d'une piste d'un aéroport de départ pour se poser sur une piste d'un aéroport de destination, à un profil vertical de vol comportant une montée 30 à pente constante partant de l'altitude du point de départ jusqu'à une altitude de croisière suivie d'un palier 31, 32 à l'altitude de croisière puis d'une descente 33 à pente constante jusqu'à l'altitude du point de destination. Dans ce cas, le repérage d'un trajet curviligne direct menant du point de départ au point de destination s'obtient en décomposant le profil vertical de vol et de vitesse en un profil aller montré à la figure 4a et en un profil retour montré à la figure 4b. Le profil aller montré à la figure 4a est constitué de la montée 30 à pente constante depuis l'altitude du point de départ jusqu'à l'altitude de croisière, prolongée indéfiniment par le palier 31 d'altitude de croisière. Il correspond à une contrainte dynamique déterminable depuis le point de départ, utilisable pour l'élaboration d'une ébauche de première carte de distances curvilignes fidèle sur le seul début du trajet puisque cette contrainte dynamique ne prend en compte que la première moitié du profil vertical de vol et de vitesse imposé. Le profil retour montré dans l'ordre inverse à la figure 4b, est constitué du palier 32 à l'altitude de croisière, poursuivi par la descente 33 à pente constante jusqu'au point de destination. Il correspond à une contrainte dynamique déterminable depuis le point de destination, utilisable pour l'élaboration d'une ébauche de deuxième carte de distances curvilignes fidèle sur la seule fin du trajet puisque cette contrainte dynamique ne prend en compte que la deuxième moitié du profil vertical de vol et de vitesse imposé. Dans le cas où l'aéronef ne ferait que descendre, comme montré en 50 à la figure 5, la matérialisation du trajet le plus court rnenant du point de départ au point de destination s'obtient en décomposant le profil vertical de vol et de vitesse en un profil aller dégénéré montré à la figure 6a constitué d'un simple palier 51 à l'altitude de croisière correspondant à aune absence de contrainte dynamique et en un profil retour montré dans l'ordre inverse à la figure 6b, constitué d'une descente 50 à pente constante jusqu'au point de destination. Pour rendre compatibles les deux ébauches des première et 35 deuxième cartes élaborées avec des profils verticaux de vol et de vitesse différents, on procède à leur mise à jour consistant à les élaborer à nouveau en remplaçant les contraintes statiques et dynamiques par un ensemble d'obstacles à contourner constitués des points des ébauches où une estimation de distance curviligne s'est révélée impossible. Le processus de repérage d'un trajet curviligne direct se poursuit ensuite par l'élaboration d'une troisième carte de distances curvilignes reprenant les sommes des estimations de distance curviligne des mises à jour des deux premières cartes et par traçage d'un chemin reliant le point de départ au point de destination au sein d'un ensemble connexe de points affectés d'une somme minimale d'estimations de distance curviligne. On remarque que le processus de repérage d'un trajet curviligne direct se simplifie dans le cas où l'aéronef ne ferait que descendre vers son point de destination car il est alors possible de faire l'impasse sur l'ébauche de la première carte de distances curvilignes et sur la mise à jour de la deuxième carte de distances curvilignes. La même simplification se produit chaque fois qu'il n'y a pas de profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ. Une simplification du même genre se produit également lorsqu'il n'y a pas de profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée car il est alors possible de faire l'impasse sur l'ébauche de la deuxième carte de distances curvilignes et sur la mise à jour de la première carte de distances curvilignes. L'ensemble des zones à contourner servant aux rnises à jour des première et deuxième cartes de distances curvilignes lors du repérage d'un trajet curviligne direct peut aller au-delà des points des ébauches de carte de distances curvilignes pour lesquels il n'a pas été possible d'estimer des distances curvilignes faute de trouver des chemins suffisarnment courts et inclure les points de ces ébauches affectés d'estimations de distance curviligne présentant des discontinuités par rapport à celles affectées aux points de leur proche voisinage car ils correspondent à des reliefs ne pouvant être atteints que par des voies détournées. Il peut également être grossi d'une marge latérale de sécurité afin d'éloigner latéralement des reliefs contournés, le trajet curviligne direct repéré sur les cartes de distances curvilignes. L'épaisseur de cette marge latérale de sécurité qui sert à prévenir une limitation de la liberté d'évolution en latéral d'un aéronef, due à la proximité d'un relief peut être définie de diverses manières : -Elle peut avoir une valeur constante fixée arbitrairement en fonction des capacités de virage à plat de l'aéronef ou de son agilité, - Elle peut avoir une valeur fonction à la fois des capacités de virage à plat de l'aéronef et de la loi de vitesse associée au profil vertical de vol et de vitesse imposé. Ainsi, les marges de sécurité sont moindres lorsque l'aéronef vole lentement (décollage et atterrissage) et augrnentent lorsque l'aéronef est en croisière à proximité du relief. - Elle peut encore dépendre du changement de cap nécessaire pour contourner un obstacle. to L'épaisseur dans le plan horizontal de la marge latérale de sécurité peut être prise égale au rayon minimal de virage à plat, qui est imposé à l'aéronef en fonction de ses performances, du confort recherché et de sa vitesse air TAS en tenant compte ou non du vent local. En l'absence de vent local, le rayon minimal R de virage à plat 15 répond à la relation classique : R= g. tan ÇP.ori (proä étant un angle de roulis maximum et g étant l'accélération de la pesanteur. Le vent local modifie le rayon apparent d'un virage à plat en 20 l'augmentant lorsqu'il vient du côté opposé au virage ou de n'arrière et en le réduisant lors qu'il vient du côté intérieur au virage ou de l'avant. Le rayon apparent peut être assimilé à la moitié de la distance transversale, par rapport à l'aéronef, du point du virage où l'aéronef atteindra un changement de cap de 180 . Cette distance transversale répond à la relation : 25 x, (twt ) = WSX, .twl û B.R. cos(wtwt + y, ) + B.R. cos(y, ) aresin/ù B WSX' ù y, + 2k.II TAS y, = ûB.(Track û Heading) TAS g. tan ÇOroä w= = R TAS WSxt étant la composante transversale du vent local, TAS Z avec 30 y étant un facteur dépendant des conditions initiales, étant un coefficient égal à +1 pour un virage à droite et -1 pour un virage à gauche, Pour une justification de cette relation, on peut se reporter à la 5 description de la demande de brevet français FR 2.871.878 déposée par la demanderesse. Tout en étant fonction d'un rayon minimal R de virage à plat, l'épaisseur dans le plan horizontal de la marge latérale peut être rendue dépendante du changement de cap nécessaire au contournement, par 1 o exemple, comme décrit dans la demande de brevet français déposée par la demanderesse le 24/9/2004 sous le n 04 10149, en la faisant dépendre en un point du contour d'un obstacle à contourner, d'un coefficient d'échelle en (1+sin[minbearing,)J bearing étant l'angle entre la normale au point concerné du contour et la tangente au trajet. 15 Les figures 7, 8, 9, 11, 12 et 14 illustrent les différentes étapes d'un processus de repérage d'un trajet curviligne direct respectant des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et à l'arrivée mis en oeuvre à partir d'une image des reliefs et zones à survol réglementé d'une région survolée par un aéronef, dont les pixels correspondent à un maillage de la 20 région survolée par une grille de localisation géographique qui peut être : une grille régulière en distance, alignée sur les méridiens et parallèles, une grille régulière en distance alignée sur le cap de laéronef, une grille régulière en distance alignée sur la route de l'aéronef, 25 - une grille régulière en angulaire, alignée sur les méridiens et parallèles, une grille régulière en angulaire alignée sur le cap de l'aéronef, - une grille régulière en angulaire alignée sur la route de l'aéronef. - une représentation polaire (radiale) centrée sur l'aéronef et son cap, 30 une représentation polaire (radiale) centrée sur l'aéronef et sa route. Typiquement, la grille reproduit un motif polygonal à quatre côtés, classiquement des carrés ou des rectangles, elle peut aussi reproduire d'autres motifs polygonaux tels que des triangles ou des hexagones. La figure 7 montre les ensembles 1 de points où une estimation de 35 distance curviligne s'est révélée impossible et les ensembles 2 de points où apparaissent des discontinuités entre les estimations de distances curvilignes pour des points voisins qui ressortent, à la première étape du processus de matérialisation de trajet, lors de l'élaboration de la première ébauche de carte de distances curvilignes par application à l'image de la région survolée, d'une transformée de distance à masque de chanfrein ayant pour origine des mesures de distance, le point 10 de départ du trajet et respectant des contraintes statiques constituées par le relief et/ou par des zones à circulation réglementée et des contraintes dynamiques constituées d'une altitude imposée en fonction de la distance parcourue depuis le point 10 de départ du trajet correspondant à la partie profil aller (figure 4a) d'un profil vertical de vol et de vitesse (montée depuis le point de départ à l'altitude de vol de croisière prolongée indéfiniment par un palier). Les ensembles 1 de points où une estimation de distance curviligne s'est révélée impossible faute pour la transformée de distance à masque de chanfrein d'avoir pu trouver un chemin y conduisant représentent les zones à contourner car inaccessibles pour l'aéronef s'il veut respecter la partie profil aller (figure 4a) du profil vertical de vol et de vitesse imposé. Les ensembles 2 de points où apparaissent des discontinuités entre les estimations de distance curviligne pour des points voisins signalent des reliefs ne pouvant être atteints directement donc à contourner. La figure 8 montre les ensembles 1' de points où une estimation de distance curviligne s'est révélée impossible et les ensembles 2' de points où apparaissent des discontinuités entre les estimations de distances curvilignes pour des points voisins qui ressortent, à la deuxième étape du processus de matérialisation de trajet, lors de l'élaboration de la deuxième ébauche de carte de distances curvilignes par application à l'image de la région survolée, d'une transformée de distance à masque de chanfrein ayant pour origine des mesures de distance le point 20 de destination du trajet et respectant les mêmes contraintes statiques que la première ébauche, constituées par le relief et/ou par des zones à circulation réglementée et des contraintes dynamiques constituées d'une altitude imposée en fonction de la distance parcourue depuis le point de destination du trajet correspondant à la partie profil retour (figure 4b) du profil vertical de vol et de vitesse (palier à l'altitude de vol de croisière suivi d'une descente à l'approche du point de destination). La figure 9 montre la fusion 3, par réunion, des obstacles à contourner apparus dans les deux ébauches (ensembles 1, 1' de points où une estimation de distance curviligne s'est révélée impossible et ensembles 2, 2' de points où apparaissent des discontinuités entre estimations de distance curviligne pour des points voisins). Les figures 10a, 10b et 10c illustrent le grossissement d'un obstacle 4 à contourner par des marges latérales de sécurité prenant en compte la limitation de la liberté d'évolution latérale de l'aéronef au voisinage de cet obstacle 4. Ce grossissement est obtenu en traçant les marges à partir de lignes iso-distances tracées à l'extérieur des contours de l'obstacle 4, par exemple, au moyen d'une transformée de distance à masque de chanfrein appliquée à l'image de la région survolée avec les obstacles à contourner pris pour origine des mesures de distance comme cela est décrit dans la demande de brevet français FR 2.864.312 déposée par la demanderesse. On a supposé ici, que les marges latérales dépendaient de la vitesse de l'aéronef au voisinage de l'obstacles 4 à contourner. Elles sont tracées en plusieurs étapes : une première étape illustrée par la figure 10a consiste à tracer autour de l'obstacle 4 à contourner, une marge latérale 5' de protection fonction de la loi de vitesse associée au profil aller (figure 4a) du profil vertical de vol et de vitesse. La marge latérale 5' est d'une épaisseur moindre à proximité du point de départ 10 car l'aéronef accélère progressivement jusqu'à atteindre sa vitesse de croisière. Une deuxième étape illustrée par la figure 10b consiste à tracer autour de l'obstacle 4 à contourner, une marge latérale 5" de protection fonction de la loi de vitesse associée au profil retour (figure 4b) du profil vertical de vol et de vitesse. La marge latérale 5" a une épaisseur moindre à proximité du point de destination 20 car l'aéronef décélère en vue d'atterrir prochainement. - Une troisième étape illustrée par la figure 10c consiste déterminer la marge latérale finale 5 en fusionnant, par intersection, les marges latérales 5', 5" obtenues au cours des deux étapes précédentes. La figure 11 montre le grossissement, par une marge latérale de sécurité 6, de l'ensemble des obstacles fusionnés 3 résultant des première et deuxième ébauches de cartes de distances curvilignes. La marge latérale 6 est plus mince aux abords des points de départ 10 et de destination2O en raison de la vitesse plus réduite de l'aéronef. La figure 12 montre la matérialisation d'un ensemble des points des trajets les plus courts obtenue après : mise à jour de l'ébauche de la première carte de distances curvilignes ayant le point de départ 10 comme origine de mesure des distances, par application à l'image de la région survolée, d'une transformée de distance à masque de chanfrein ayant le point de départ 10 du trajet pour origine des mesures de distance et pour contraintes l'ensemble 3 des obstacles à contourner fusionnés et grossis par la marge latérale de sécurité 6, - mise à jour de l'ébauche de la carte de distances curvilignes ayant le point de destination 20 comme origine des mesures de distance, par application à l'image de la région survolée, d'une transformée de distance à masque de chanfrein ayant le point de destination 20 du trajet pour origine des mesures de distance et pour contraintes l'ensemble 3 des obstacles à contourner fusionnés et grossis par la marge latérale de sécurité 6, élaboration d'une troisième carte de distances curvilignes adoptant pour estimation de distance curviligne en chacun de ses points, la somme des estimations de distance curviligne faites pour le point concerné, et - repérage de l'ensemble connexe 7 des points affectés, dans la troisième carte de distances curvilignes, d'une estimation minimale de distance curviligne et joignant le point de départ 10 au point de destination 20. L'ensemble 7 des points des trajets les plus courts se présente sous la forme d'une chaîne ininterrompue de points s'épaississant aux voisinages des points de départet de destination pour prendre des formes 8, 30 9 de parallélogramme. La figure 13 représente, sur la grille de localisation d'une carte de distances curvilignes, un ensemble de points des trajets les plus courts entre un point de départ 11 et un point de destination 12 avec, pour chaque point ou cellule de la grille de localisation géographique faisant parti de l'ensemble, 35 l'estimation chiffrée de la distance curviligne depuis le point de départ 11 et un fond de motif dépendant du nombre de trajets de longueur minimale utilisés par la transformée de distance par propagation fournissant les estimations de distance curviligne. Le fond de motif le plus clair est attribué aux cellules empruntées par un seul trajet de longueur minimale et le fond de motif le plus dense aux cellules empruntées par deux trajets de longueur minimale. La figure 13 montre que le simple fait pour un trajet d'avoir tous ses points appartenant à l'ensemble des points des trajets les plus courts ne garantit pas qu'il soit de longueur minimale. Seuls les trajets suivant les flèches conviennent. io La figure 14 montre le trajet curviligne direct 15 adopté en final compte tenu des reliefs, des zones à survol réglementé et du profil vertical de vol et de vitesse à respecter. Il suit les diagonales des formes en parallélogramme 8, 9. Il reste à définir une trajectoire volable par une succession de 15 points de passage et/ou tournants "DFix" définissant avec leurs contraintes associées, un enchaînement de segments rectilignes "D-Legs" à transitions arrondies au plus juste par des virages à rayons fonction de la vitesse courante de l'aéronef, approchant le trajet curviligne direct tout en n'empiétant pas sur l'ensemble des obstacles fusionnés et leurs marges 20 latérales de protection, en réduisant le plus possible la fréquence des changements de cap et en tenant compte du lissage de trajectoire opéré de manière automatique par un calculateur de gestion du vol lors d'une transition entre deux ou plusieurs segments rectilignes "D-Legs". Pour s'assurer du suivi au plus près du trajet curviligne direct, on 25 impose aux segments rectilignes "D-Legs" un écart maximal par rapport aux points du trajet curviligne direct qu'ils court-circuitent. Une façon de déterminer les segments rectilignes "D-Legs" de la trajectoire volable consiste à les construire progressivement en partant du point de départ ou d'arrivée en ajoutant un à un des points du trajet curviligne 30 direct au bloc de points consécutifs du segment en construction jusqu'à ce qu'il empiète sur la marge latérale d'un obstacle à contourner ou que son éloignement à l'un des points du trajet curviligne direct qu'il court-circuite atteigne l'écart maximal admis. Le segment en construction est alors considéré comme terminé et la construction du segment suivant entamé, 35 cela jusqu'à ce que le point d'arrivée ou de départ soit atteint. L'enchaînement de segments rectilignes "D-Legs" obtenu est alors lissé à la façon du calculateur de vol puis à nouveau comparé aux contours des obstacles à contourner complétés des marges latérales de sécurité. Il est admis s'il n'y a pas d'empiètement et rejeter dans le cas contraire. Lorsque l'enchaînement de segments rectilignes "D-Legs" est rejeté en raison d'empiètements sur les marges latérales de sécurité, il faut l'éloigner des marges aux niveaux des empiétements. Une façon de faire consiste à faire un nouveau repérage de trajet curviligne direct avec des marges latérales de sécurité augmentées localement au droit des empiètements et uniquement pour ce repérage, puis de procéder à une nouvelle détermination de l'enchaînement de segments rectilignes "D-Legs". Une fois, un enchaînement de segments rectilignes "D-Legs" admis pour définition de la trajectoire volable, les points de jonctions des segments rectilignes "D-Legs" consécutifs sont pris pour points de passage et/ou tournants "D-Fix", associés aux contraintes de vol imposées par le respect du profil vertical de vol et de vitesse à leurs niveaux. La figure 15 illustre la détermination des segments rectilignes "D-Legs" 30, 31, 32 de l'enchaînement et par voie de conséquence des points de passage et/ou tournants "D-Fix" à partir du trajet curviligne direct formé d'une chaîne de points 33 contournant un obstacle 40 entouré d'une marge latérale de sécurité 41 d'une épaisseur 'a' correspondant au rayon minimal R de virage de l'aéronef. Pour cette détermination, l'écart maximal 'b' des segments par rapport aux points 33 du trajet curviligne direct a été fixé à la moitié de l'épaisseur 'a' de la marge latérale de sécurité 41. Pour tracer les segments rectilignes "D-Legs", on peut chercher à remplacer, dans la chaîne de points 33 du trajet curviligne direct, le maximum de points consécutifs par des segments rectilignes satisfaisant la condition d'écart maximal 'b'. Cela peut se faire par la construction progressive décrite précédemment. Le point de départ ou respectivement de destination du trajet direct est pris pour origine du premier segment que l'on fait grandir en ajoutant un par un des points 40 consécutifs tant qu'il ne pénètre pas dans un obstacle dilaté de la marge de sécurité et que son écart (la longueur maximale des projections sur le segment, des points 40 court-circuités) respecte l'écart maximal admis. Si le point de destination ou respectivement de départ du trajet direct n'est pas atteint, le point d'extrémité du premier segment est pris pour origine d'un deuxième segment rectiligne que l'on fait grandir et ainsi de suite. Cette méthode de construction progressive admet des variantes, comme par exemple, une méthode par dichotomie consistant à: - adopter initialement un segment rectiligne reliant les points de départ et de destination du tracé curviligne direct, - si ce segment pénètre dans un obstacle dilaté de la marge latérale de sécurité ou s'il ne respecte pas l'écart maximal admis, repérer le point du tracé curviligne direct le plus à l'écart, w remplacer le segment rectiligne précédent par deux segments rectilignes passant par le point du tracé curviligne direct le plus à l'écart, et recommencer les mêmes opérations sur chacun des nouveaux segments jusqu'à obtention d'une chaîne de segments rectilignes 15 contournant les obstacles et leurs marges latérales de sécurité et respectant l'écart maximal admis. La figure 15 montrent les segments rectilignes 30, 31, 32 obtenus par application de la méthode de construction progressive. Une fois obtenue une chaîne de segments rectilignes "D-Legs", 20 on vérifie que les transitions entre segments rectilignes sont volables, c'est-àdire réalisables par des virages au rayon minimal R admissible contournant les obstacles et leurs marges latérales de sécurité. En cas de problème de transition, le point à la jonction des deux segments rectilignes concernés est éloigné d'un certain pas de la marge 25 latérale de sécurité dont l'intégrité a été mise en jeu et les deux nouveaux segments rectilignes obtenus vérifiés quant à leur respect du contournement des obstacles et de leurs marges de sécurité. En cas de non-respect du contournement des obstacles et de leurs marges de sécurité par suite de l'existence d'un autre obstacle proche, la construction des segments est 30 reprise soit dans le cas de la méthode progressive de construction, en raccourcissant le segment rectiligne dont la transition est le point d'extrémité, soit dans le cas de la méthode par dichotomie, en fractionnant ce segment rectiligne. Il est également possible de recommencer complètement la construction des segments rectilignes en changeant de méthode ou encore, 35 comme indiqué précédemment, de reprendre le processus à l'étape du repérage du trajet curviligne direct après avoir grossi localement et momentanément la marge latérale de sécurité. Sur la figure 15, les transitions 33 et 34 entre les segments rectilignes 30, 31 et 32 sont volables car réalisable par des virages au rayon minimal autorisé, sans pénétrer dans la marge latérale de sécurité. Si cela n'avait pas été le cas, à la transition 35, cette transition 35 aurait été comme montré, éloignée de la marge latérale de sécurité et les segments rectilignes 30 et 31 déformés conformément aux segments rectilignes 30' et 31' montrés en pointillés. io Une fois que l'enchaînement de segments rectilignes construit sur le trajet direct est admis comme une trajectoire volable, les points de jonction des segments rectilignes sont pris pour points de passage et/ou tournants "D-Fix" avec, comme contraintes associées les profils de vol vertical et de vitesse. 15 La figure 16 montre les points de passage et/ou tournants "D-Fix" 151, 152, 153, 154 obtenus à partir du trajet curviligne direct 15 de la figure 14. La figure 17 donne un exemple d'architecture pour un système mettant en œuvre le procédé de traçage de plan de vol latéral qui vient d'être 20 décrit. Ce système comporte : -un module de calcul et de traitement 50 (CPU, mémoire, etc.), - un module de communication 51 en charge de la réception et du stockage des données en provenance du sol (zones interdites de survol, météo, mises à jour des bases de données du bord, etc.), 25 une base de données 52 de zones aériennes réglementées ou restreintes. Cette base peut être mise à jour dynamiquement par le module de communication 51 (activation de certaines zones réglementées ou restreintes, déplacement des phénomènes météorologiques, déplacement de zones interdites de survol pour les 30 zones militaires tactiques, etc.), - une base de données 53 de performances de l'aéronef permettant l'établissement des capacités de franchissement de l'aéronef ainsi que la définition du profil de marges latérales en fonction de la vitesse et des altitudes de vol dans le cas où les marges latérales ne sont pas fournies par les équipements de bord de l'aéronef situés en amont, et - une base de données 54 d'élévations du terrain environnant. Un tel système de mise en oeuvre du procédé de traçage de plan de vol latéral peut être utilisé à différentes fins. Il peut être utilisé dans un système plus vaste de gestion des discontinuités dans les plans de vol, notamment, pour la rejointe d'un point géographique lors d'une requête de rejointe "Dir-to" par l'équipage au calculateur de gestion du vol de l'aéronef, pour la rejointe d'un aéroport de repli en cas de panne moteur ou pour la rejointe automatique de positions prédéterminées pour un drone ou pour un aéronef piloté dans un contexte sécuritaire. Lors d'une requête "Dir-to" faite par l'équipage au calculateur de gestion du vol de l'aéronef, celui-ci au lieu de chercher à rallier en ligne droite le point géographique désigné par l'équipage, élabore un plan de vol vertical et de vitesse et fait appel à un système de traçage de plan de vol latéral mettant en ceuvre le procédé décrit précédemment qui lui soumet un plan de vol provisoire tenant compte du relief, des zones à survol réglementée et du profil vertical de vol et de vitesse imposé, et assure le suivi du plan de vol provisoire dès que celui-ci a reçu l'approbation de l'équipage. La figure 18 montre le schéma d'un système embarqué de gestion d'une panne moteur dans un environnement fonctionnel à bord d'un aéronef. Celui-ci fait coopérer un calculateur de gestion du vol 60 dialoguant avec l'équipage de l'aéronef au travers d'une interface homme-machine MCDU ("Multipurpose Control Display Unit") 61 et agissant sur un équipement de pilotage automatique FG/C 62 ("Flight Guidance and Control") dédié au maintien de l'aéronef sur sa trajectoire et au contrôle de ses surfaces mobiles, avec un équipement de détection de panne moteur EFD 63 ("Engine Failure Detector") pouvant faire partie d'un FADEC ("Full Authority Digital Engine Control"), avec un système de choix d'un aéroport de repli AS 64 ("Airport Selector") et avec un système de traçage de plan de vol latéral TRS 65 ("Terrain Routing System") mettant en oeuvre le procédé décrit précédemment. La détection d'une situation de panne moteur par l'équipement EFD 63 déclenche l'exécution par le calculateur FMS 60 d'une procédure 35 d'atterrissage d'urgence consistant en : une mise à contribution des systèmes TRS 65 et AS 60 pour les choix d'un aéroport accessible de repli et d'un point de passage et/ou tournant "Waypoint" également accessible en entrée d'une approche de cet aéroport, conforme à une procédure officielle publiée, une mise à contribution du MCDU 61 pour une validation par le pilote, après des modifications éventuelles, des choix de l'aéroport de repli et de la procédure d'approche faits par les systèmes TRS 65 et AS 60, l'établissement d'un profil de vol vertical et de vitesse pour la rejointe du "Waypoint" donnant accès à l'aéroport de repli, - une nouvelle mise à contribution du système TRS 65 pour la détermination d'un plan de vol temporaire de rejointe du point de passage et/ou tournant d'accès en approche de l'aéroport de repli, une nouvelle mise à contribution du MCDU 61 pour une validation par le pilote, après des modifications éventuelles, de la route proposée, et l'émission des consignes permettant au FG/C 62 de faire suivre à l'aéronef des trajectoires conformes au plan de vol temporaire validé. Une fois transmis au calculateur de gestion du vol FMS 60 les points de passage et/ou tournants "D-Fix" fournis par le système de traçage de plan de vol latéral TRS 65 sont considérés comme des points de passage et/ou tournants "Waypoints" classiques afin de permettre à un opérateur leur modification, déplacement et suppression. La figure 19 montre le schéma d'un dispositif embarqué de gestion des discontinuités dans les plans de vol dans un environnement fonctionnel à bord d'un aéronef. Il reprend les mêmes éléments que celui de la figure 18 à l'exception de l'équipement de détection de panne moteur EFD 63 et du système de choix d'aéroport de repli AS 64. Un calculateur de gestion du vol rend la main au pilote lorsqu'il rencontre une discontinuité de plan de vol dans l'exécution de sa fonction de suivi automatique d'un plan de vol. En l'absence d'un système TRS 65, le pilote doit reprendre le pilotage manuel sur le trajet allant du point de passage et/ou tournant "Waypoint" marquant le début de la discontinuité jusqu'au point de passage et/ou tournant "Waypoint" marquant la fin de la discontinuité où il peut réengager la fonction de suivi automatique de plan de vol du calculateur de gestion du vol. Avec le système TRS 65, le pilote peut obtenir, à partir d'un profil de vol vertical et de vitesse, une liste de points de passage et/ou tournants "D-Fix" définissant un plan de vol temporaire à cheval sur la discontinuité qui peut être prise en charge par le calculateur de vol pour un suivi automatique et pour des prédictions de consommation de fuel. Cette fonctionnalité de gestion des discontinuités d'un plan de vol est particulièrement adaptée au vol militaire tactique et au vol d'hélicoptère. En effet, les routes aériennes ("airways") pour hélicoptères ne sont pas encore standardisées ni publiées. Dès lors, un cas opérationnel fréquent consiste à décoller d'un héliport selon une procédure publiée, en cherchant à rejoindre une autre zone, éventuellement au travers d'une procédure d'approche publiée. Entre les deux procédures, l'opérateur est responsable de l'établissement de la route. Le procédé de traçage de plan de vol latéral décrit est donc particulièrement utile puisqu'il permet de déterminer automatiquement le complément du plan de vol garantissant la sécurité vis à vis du relief. La figure 20 montre le schéma d'un dispositif embarqué de rejointe automatique de positions prédéterminées pour un aéronef sans pilote : UAV ("Unmanned Aerial Vehicle") ou drone, dans un environnement fonctionnel à bord d'un aéronef. Il reprend les mêmes éléments que celui de la figure 19 à l'exception de l'interface homme-machine MCDU qui est remplacé par un module de communication sol-bord COMM 66 permettant à un opérateur au sol de commander l'aéronef sans pilote. En cas de perte de lien de données entre l'aéronef sans pilote et son contrôleur au sol, le calculateur de gestion du vol FMS 60 peut être programmé pour requérir du système de traçage de plan de vol latéral 65, à partir d'un profil de vol vertical et de vitesse, une liste de points de passage et/ou tournants "D-Fix" définissant un plan de vol de rejointe d'une position de repli prédéterminée stockée en mémoire, à partir de laquelle la mission prévue pourra être reprise. La figure 21 montre le schéma d'un dispositif embarqué de rejointe automatique par un aéronef de positions prédéterminées dans un contexte sécuritaire. Celui-ci comporte un automate EAS 68 de mise en oeuvre d'une manoeuvre automatique de rejointe d'une position prédéterminée prenant en main les contrôles du calculateur de gestion du vol FMS 60 et de l'équipement de pilotage automatique FG/C 62 sous la requête d'un équipement SSS 67 de détection des intrusions et des évènements se déroulant à bord et allant à l'encontre de la sécurité de l'aéronef. L'automate EAS 68 est programmé pour, lorsqu'il prend le contrôle de l'aéronef : - une mise à contribution du système de traçage d'un plan de vol latéral TRS 65 et d'un système de choix d'un aéroport de déroutement AS 60 pour les choix d'un aéroport de repli, accessible et compatible avec la menace détectée par l'équipement SSS 67 et d'un point de passage et/ou tournant "Waypoint" également accessible en entrée d'une approche de cet aéroport, conforme à une procédure officielle publiée, l'établissement par le calculateur de gestion du vol FMS 60, d'un profil de vol vertical et de vitesse pour la rejointe du "Waypoint" 15 donnant accès à l'aéroport de repli, - une nouvelle mise à contribution du système de traçage d'un plan de vol latéral TRS 65 pour la détermination d'un plan de vol temporaire de rejointe du point de passage et/ou tournant "Waypoint" d'accès en approche de l'aéroport de repli, et 20 - l'émission des consignes permettant au FG/C 62 cle faire suivre à l'aéronef des trajectoires conformes au du plan de vol temporaire validé. Le procédé de traçage de plan de vol latéral qui vient d'être décrit permet de déterminer au sol, lors de la préparation d'une mission militaire ou 25 de sécurité civile, de manière automatique, les zones dans lesquelles un aéronef peut évoluer compte tenu de ses performances et des marges de sécurité requises. En fonction de la configuration de ces zones, l'opérateur au sol peut décider de déplacer les points de passage et/ou tournants "D-Fix" obtenus ou de modifier les altitudes de passage en ces ponts "D-Fix" pour 30 prendre en compte dans le plan de vol, des contraintes ignorées du processus de traçage. Une fois le plan de vol finalisé, il peut être chargé à bord de l'aéronef comme n'importe quel plan de vol avec les moyens existants (lien de donnée, mémoire de préparation de mission, etc.)
La présente invention concerne la définition, dans un plan de vol, du profil horizontal d'une route aérienne à profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ et/ou à l'arrivée, au moyen d'un enchaînement de points de passage et/ou tournants associés à des contraintes locales de vol et dénommés "D-Fix" car non répertoriés dans une base de données publiées de navigation comme ceux appelés "Waypoints". Elle consiste à repérer sur des cartes de distances curvilignes un trajet curviligne direct (15) joignant le point de départ (10) au point de destination (20) de la route aérienne en respectant des profils verticaux de vol et de vitesse imposés au départ et/ou à l'arrivée et en garantissant un contournement des reliefs environnants et le respect de zones à survol réglementé (3), puis à approximer la suite de points du trajet curviligne direct (15) par une chaîne de segments droits respectant un seuil arbitraire d'écartement maximum par rapport aux points de la suite (15) et un seuil arbitraire d'écartement latéral minimum par rapport à l'ensemble d'obstacles à contourner (3) et à adopter pour points "D-Fix", les points (151 à 154) des jonctions intermédiaires des segments rectilignes.
1. Procédé de détermination du profil horizontal d'une route de plan de vol d'aéronef menant d'un point de départ à un point de destination, respectant des profils verticaux de vol et de vitesse imposés (30, 33, 50) au départ et/ou à l'arrivée et tenant compte du relief et de zones à survol réglementé, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - élaboration de deux cartes de distances curvilignes (figures 7, 8, 9) couvrant une zone d'évolution contenant les points de départ (10) et de destination (11) et renfermant un même ensemble (3) d'obstacles à ~o contourner prenant en compte le relief, les zones à survol réglementé et les profils verticaux de vol et de vitesse imposés (30, 33, 50) au départ et/ou à l'arrivée, la première ayant le point de départ pour origine des mesures de distance et la deuxième, le point de destination pour origine des mesures de distance, 15 - élaboration d'une troisième carte de distances curvilignes par sommation, pour chacun de ses points, des distances curvilignes qui leur sont affectées dans les première et deuxième cartes de distances curvilignes, - repérage dans la troisième carte de distances curvilignes, d'un 20 ensemble connexe (7) de points iso-distances formant un enchaînement de parallélogrammes (8, 9) et/ou de points reliant les points de départ (10) et de destination (20), -sélection, dans l'ensemble connexe (7) repéré de points isodistances, d'une suite (15) de points consécutifs allant du point de départ 25 (10) au point de destination (20) en passant par des diagonales de ses parallélogrammes (8, 9), suite (15) dite trajet direct, - approximation de la suite (15) de points du trajet direct par une chaîne de segments droits (30, 31, 32) respectant un seuil arbitraire d'écartement maximum par rapport aux points de la suite (15) et un seuil 30 arbitraire d'écartement latéral minimum par rapport à l'ensemble (3) d'obstacles à contourner, et - choix des points (151, 152, 153, 154) des jonctions intermédiaires des segments droits en tant que points de passage ou tournants du plan de vol. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsqu'il n'y a qu'un profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ, la première carte de distances curvilignes (figure 7) ayant le point de départ (10) pour origine des mesures de distance est élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse imposé au départ tandis que la deuxième carte de distances curvilignes ayant le point de destination comme origine des mesures de distance est élaborée à ~o partir de l'ensemble des obstacles à contourner apparus dans la première carte de distances curvilignes. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsqu'il n'y a qu'un profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée, la 15 deuxième carte de distances curvilignes (figure 8) ayant le point de destination (20) pour origine des mesures de distance est élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse imposé à l'arrivée tandis que la première carte de distances 20 curvilignes ayant le point de départ comme origine des mesures de distance est élaborée à partir de l'ensemble des obstacles à contourner apparus dans la deuxième carte de distances curvilignes. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, 25 lorsqu'il y a des profils verticaux de vol et de vitesse (30, 33) imposés au départ et à l'arrivée, les première et deuxième cartes de distances curvilignes sont élaborées à partir d'un ensemble (3) d'obstacles à contourner figurant dans deux ébauches de ces cartes de distances curvilignes : - une ébauche (figure 7) de la première carte de distances 30 curvilignes ayant le point de départ (10) pour origine des mesures de distance élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse (30) imposé au départ, etune ébauche (figure 8) de la deuxième carte de distances curvilignes ayant le point de destination (20) pour origine des mesures de distance étant élaborée en tenant compte des contraintes statiques dues au relief et aux zones à survol réglementé et de la contrainte dynamique due au profil vertical de vol et de vitesse (33) imposé à l'arrivée. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble (3) des obstacles à contourner pris en compte dans les cartes de w distances curvilignes est complété par les points (2, 2') des première et deuxième cartes (figures 7 et 8) affectés d'estimations de distance curviligne présentant des discontinuités par rapport à celles affectées à des points du proche voisinage. 15 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'ensemble (3) des obstacles à contourner pris en compte dans les cartes de distances curvilignes est complété par des marges latérales de sécurité (6) fonction des capacités de virage à plat de l'aéronef dans sa configuration du moment, en approche du relief et/ou de la zone à survol réglementé 20 considéré, résultant du suivi du profil vertical de vol et de vitesse imposé (30, 31, 32, 33). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les marges latérales de sécurité (6) ajoutées à l'ensemble des obstacles 25 répertoriés à contourner sont déterminées à partir d'une carte de distances curvilignes ayant l'ensemble d'obstacles à contourner comme origine des mesures de distance. 8. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que 30 l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité (6, 41) tient compte du vent local. 9. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité (6, 41) tient compte duchangement de cap nécessaire pour contourner un relief et/ou une zone à survol réglementée. 10. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'épaisseur locale d'une marge latérale de sécurité (6, 41) correspond au rayon minimal (R) de virage à plat autorisé pour l'aéronef dans la configuration du moment. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le seuil d'écartement maximum de la chaîne de segments droits par rapport à la suite de points du trajet direct est de l'ordre d'un demi-rayon minimal (R) de virage à plat autorisé pour l'aéronef dans sa configuration du moment. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les 15 cartes de distances curvilignes sont élaborées au moyen d'une transformée de distance par propagation. 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'approximation de la suite (15) de points du trajet direct par un 20 enchaînement de segments rectilignes (30, 31, 32) est obtenue par une construction progressive au cours de laquelle le point de départ (10) ou respectivement de destination (20) du trajet direct est pris pour origine d'un premier segment que l'on fait grandir en ajoutant un par un des points consécutifs tant qu'il ne pénètre pas dans l'ensemble (40, 41) des obstacles 25 à contourner et que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite respecte le seuil arbitraire d'écartement maximum admis, d'autres segments rectilignes construits de la même manière étant ajoutés à la suite tant que le point de destination ou respectivement de départ du trajet direct n'est pas atteint. 30 14. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'approximation de la suite (15) de points du trajet direct par un enchaînement de segments rectilignes est obtenue par une construction dichotomique au cours de laquelle le point de départ et le point de 35 destination du trajet direct sont initialement reliés par un segment rectiligneremplacé, dès qu'il pénètre dans l'ensemble des obstacles à contourner ou que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite dépasse le seuil arbitraire d'écartement maximum admis, par un enchaînement de deux segments rectilignes se rejoignant au point du trajet direct le plus à l'écart parmi ceux qu'il court-circuite, chaque nouveau segment étant à son tour remplacé par un enchaînement de deux nouveaux segments se joignant au point du trajet direct le plus à l'écart parmi les points court-circuités dès qu'il pénètre dans l'ensemble des obstacles à contourner ou que son écart par rapport aux points du trajet direct qu'il court-circuite dépasse le seuil arbitraire d'écartement maximum admis. 15. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un système de rejointe d'un aéroport de repli en cas de panne moteur (figure 18). 16. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un système de gestion des discontinuités de plan de vol (figure 19). 20 17Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre dans un système de rejointe automatique de positions prédéterminées pour aéronef sans pilote (figure 20). 18. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est 25 mis en oeuvre, dans un cadre sécuritaire, dans un système de rejointe automatique de positions prédéterminées pour aéronef piloté hors de contrôle (figure 21). 19. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est 30 mis en oeuvre lors de la préparation de missions militaires ou de sécurité civile. 20. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre au cours d'un vol, lors d'une requête "Dir-to" de rejointe d'un point géographique faite par l'équipage au calculateur de gestion du vol de 35 l'aéronef.15
G
G08
G08G
G08G 5
G08G 5/04
FR2900435
A1
CHASSIS DE FENETRE OU PORTE-FENETRE
20,071,102
La présente invention concerne un , notamment un châssis à frappe à ouvrants cachés. Un châssis à ouvrants cachés est un châssis comportant un dormant et au moins un ouvrant, le dormant recouvrant le ou les ouvrants de manière à ce qu'ils ne soient pas visibles depuis l'extérieur du bâtiment qui porte le châssis. Un tel châssis doit isoler efficacement l'intérieur du bâtiment de l'extérieur de ce bâtiment. Pour ce faire, certains châssis sont réalisés en matière plastique. La matière plastique est un bon isolant, mais elle a l'inconvénient de manquer de rigidité. C'est pourquoi les châssis nécessitant une rigidité accrue, tels les châssis de grande taille qui doivent supporter un vitrage de poids important, sont préférentiellement réalisés en métal tel que l'aluminium. Les châssis en aluminium présentent à l'inverse une rigidité importante tout en étant relativement légers et peu volumineux. En revanche, l'aluminium étant peu isolant, les pertes de chaleur par le châssis peuvent être importantes. Dans des châssis de taille importante tels que des portes-fenêtres, le rapport entre la perte de chaleur due au châssis et l'isolation apportée par le vitrage est tel que l'isolation compense largement les pertes. En revanche, dans des châssis de taille moins importante, tels que des fenêtres, le rapport entre les pertes de chaleur dues au châssis et l'isolation apportée par le vitrage est tel que l'isolation de la fenêtre peut parfois être insuffisante. Il a donc été proposé des châssis mixtes qui sont à la fois isolants et rigides. Ces châssis sont à la fois composés de pièces de métal et de pièces de matière plastique. L'utilisation de plusieurs matériaux aux caractéristiques différentes permet de diminuer le coût du châssis et d'adapter la fenêtre aux contraintes qui lui sont imposées, telle que la légèreté, la rigidité, l'isolation, le coût, etc. Une contrainte supplémentaire importante est celle de la facilité de remplacement du vitrage. Cette contrainte est parfois difficile à prendre en compte notamment du fait des difficultés de démontage rencontrées lorsque le nombre des pièces constituant le châssis se multiplie. Or, les châssis mixtes comprennent souvent de multiples pièces. L'invention cherche à améliorer les châssis mixtes existants en proposant un châssis de fenêtre ou porte-fenêtre qui présente à la fois une résistance mécanique élevée, une bonne isolation et puisse se démonter facilement. A cet effet, la présente invention concerne un châssis de fenêtre ou porte-fenêtre comportant au moins un ouvrant, ledit ouvrant comprenant un profilé sur lequel est montée une feuillure pourvue de deux pattes définissant entre elles un logement dans lequel vient s'insérer une parclose, le profilé, la feuillure et la parclose définissant entre eux un espace dans lequel peut venir se loger le champ d'un vitrage, caractérisé en ce qu'une cale est maintenue dans ledit espace entre la feuillure et le champ du vitrage par la parclose. L'invention permet de maintenir efficacement un vitrage tout en autorisant son démontage. Le vitrage est maintenu par la cale qui est elle-même maintenue par la parclose. Ainsi, la cale n'est pas collée ou fixée définitivement. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, ladite cale comporte un prolongement s'étendant le long du vitrage, la parclose prenant appui sur ce prolongement pour maintenir la cale en position. La cale est contrainte mécaniquement par la parclose à rester en place. Le retrait de la parclose permettant de s'affranchir de cette contrainte et de libérer aisément la cale et le vitrage. Selon un mode de réalisation avantageux, la parclose comporte un joint de vitrage pourvu de deux lèvres, une première lèvre s'appuyant sur le vitrage, une seconde lèvre s'appuyant sur le prolongement de la cale. Ainsi, la parclose assure le maintien conjoint de la cale et du vitrage. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le joint de vitrage présente une forme trapézoïdale, la première lèvre et la seconde lèvre étant jointes par un lien. Ainsi, le joint de vitrage peut se déformer en gardant une forme trapézoïdale permettant d'assurer un contact efficace avec les parois avec lesquelles il se trouve en contact. Selon une caractéristique particulière de l'invention, la parclose comporte un joint de battue en forme de boucle à trois côtés. La forme du joint de battue permet de répartir les contraintes exercées sur lui et ainsi d'engendrer une déformation contrôlée dans une mesure suffisante pour assurer l'étanchéité du châssis. Avantageusement, le joint de battue comporte une surépaisseur apte à canaliser un effort exercé sur le joint de battue. Selon une autre caractéristique avantageuse, la parclose se compose d'un profilé en L formé par une première partie et une seconde parties, la première partie supportant le joint de vitrage et la seconde partie comportant à son extrémité libre un coude prévu pour prendre appui sur la feuillure. Selon un premier mode de réalisation, la feuillure est un profilé en matière plastique. La feuillure isole thermiquement l'intérieur du châssis. Dans ce mode de réalisation, la cale est en contact avec une paroi de la feuillure dont la rigidité est renforcée par une patte du profilé. La souplesse de la feuillure est palliée grâce au profilé. Selon un second mode de réalisation de l'invention, la feuillure est un profilé en métal formant avec le profilé une seule et même pièce. Ainsi, la rigidité de l'intérieur du châssis est assurée sans pièce supplémentaire. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, deux ouvrants sont pourvus chacun d'un montant central et d'un montant périphérique, l'un des montants centraux comportant un battement de section en T participant à l'isolation thermique du châssis. Selon une caractéristique optionnelle de l'invention, le battement est pourvu d'un joint plat apte à assurer l'étanchéité entre les feuillures des montants centraux. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le battement supporte un capot, un ergot étant prévu sur le battement pour exercer une pression sur le capot afin de le maintenir en position. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 est une vue extérieure de face d'un châssis selon l'invention ; la Fig. 2a représente une vue partielle en coupe selon le plan A-A de la Fig. 1 d'un premier mode de réalisation d'un châssis selon l'invention ; la Fig. 2b représente une vue agrandie de la zone A de la Fig. 2a selon un premier mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 3 représente une vue agrandie de la zone A de la Fig. 2a selon un second mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 4 représente une feuillure selon le premier mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 5 représente une feuillure selon le second mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 6 représente une parclose selon l'invention ; et la Fig. 7 représente un battement selon l'invention. La présente invention concerne un châssis pour fenêtre ou porte-fenêtre à un ou deux ouvrants. Dans les exemples représentés, le châssis est décrit avec deux ouvrants. On a représenté sur la Fig. 1, un châssis comprenant un dormant 100, un premier ouvrant 200 et un second ouvrant 300. Le dormant est monté sur un mur M. Chaque ouvrant 200 ou 300 comporte un montant central 200b ou 300a, un montant périphérique 200a ou 300b et deux traverses disposées entre ces montants. Le premier ouvrant 200 comporte un vitrage 400, le second ouvrant 300 comporte un vitrage 401. Le dormant 100 entoure les ouvrants 200 et 300 de la manière représentée sur les Figs. et décrite plus loin. On notera que chaque vitrage 400, 401 comporte deux vitres séparées par des espaceurs placés au niveau des champs du vitrage. De l'air ou un gaz neutre est présents entre ces vitres. Les vitres ne sont donc pas en contact l'une avec l'autre ef ainsi le vitrage 400, 401 permet donc d'isoler efficacement l'extérieur et l'intérieur du bâtiment. Comme cela est représenté sur la Fig. 2a, le dormant 100 est délimité par un profilé intérieur 101 et un profilé extérieur 102 reliés entre eux par des barrettes 103a et 103b. Le profilé intérieur 101 et le profilé extérieur 102 sont des profilés métalliques, de préférence en aluminium. Les barrettes 103a et 103b sont des profilés en matière thermoplastique, de préférence de type PVC (Poly Vinyl Chloride), ABS (Acrylonitrile Butadiène Styrène) ou polyamide permettant de réaliser une rupture des ponts thermiques entre le profilé extérieur 102 et le profilé intérieur 101 du dormant 100. Les barrettes 103a et 103b possèdent des extrémités en queue d'aronde prévues pour venir s'encliqueter dans des ouvertures de formes correspondantes des profilés intérieur 101 et extérieur 102. La barrette 103a possède un profil rectiligne au travers duquel peut être inséré un moyen de fixation 103e du dormant 100 sur une paroi du mur M d'un bâtiment. Un tel moyen de fixation 103e est par exemple une vis tel que cela est représenté. La barrette 103b est un profilé coudé duquel part un redan 113b prévu pour recevoir un joint plat 104 apte à faire le lien entre le dormant 100 et l'ouvrant 200. Ce joint plat 104 est de préférence réalisé en matière thermoplastique. L'ouvrant 200 est monté sur le dormant 100 par l'intermédiaire de moyens pivotants 500, de préférence de type paumelle. Ces moyens pivotants 500 sont insérés entre le montant périphérique 200a et le dormant 100 dans des rainures prévues à cet effet. Le montant périphérique 200a du premier ouvrant 200 est constitué d'un profilé 201a de forme générale en L prévu pour être positionné du côté intérieur du bâtiment portant le châssis. Ce profilé 201a est pourvu d'un joint 202a appliqué sur le profilé intérieur 101 du dormant 100 et d'un joint 203a appliqué sur le vitrage 400. Ces joints 202a et 203a participent à l'étanchéité du premier ouvrant 200. Entre le profilé 201a et le profilé extérieur 102 du dormant 100 sont positionnés plusieurs éléments permettant de créer une barrière isolante entre la partie extérieure du châssis et la partie intérieure du châssis. Ces éléments se composent, outre les barrettes 103a et 103b précédemment décrites, d'une feuillure 204a et d'une parclose 205a. Ces éléments sont représentés plus en détail aux Figs. 4 et 6. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la feuillure 204a est réalisée en matière thermoplastique, de préférence en PVC. Elle se présente sous-forme d'un profilé tubulaire comportant une boucle de support 214a (voir Fig. 4) à une extrémité de laquelle est prévu un tenon 224a en forme de queue d'aronde prévu pour permettre l'encliquetage de la feuillure 204a sur le profilé 20la. Parallèlement à la boucle support 214a est prévue une paroi 234a dont une première extrémité coudée est terminée par une patte d'appui 244a et une autre extrémité est terminée par une première patte 274a. La patte d'appui 244a longe le profilé 201a et crée à cet endroit une barrière d'étanchéité. Un logement 254a est formé entre la paroi 234a et la boucle de support 214a. Ce logement 254a est apte à recevoir une patte 201 aa du profilé 201a. L'appui exercé par la patte d'appui 244a sur le profilé 20la et l'insertion de la patte 201 aa du profilé 201a dans le logement 254a permettent de renforcer la solidité du châssis à cet endroit. En outre, la paroi 234a crée un espace ouvert en L dans lequel peut venir se loger le vitrage 400 par son champ. Une cale 206a est insérée dans cet espace entre la paroi 234a et le champ du vitrage 400. Cette cale 206a de section rectangulaire comporte un prolongement 216a apte à s'étendre sur la face extérieure du vitrage 400. La feuillure 204a comporte encore une seconde patte 264a parallèle à la première patte 274a et située dans le prolongement de la boucle de support 214a. Cette seconde patte forme avec la première patte 274a un logement 284a dans lequel vient se loger la parclose 205a. La seconde patte 264a comporte à son extrémité libre un ergot 294a permettant d'encliqueter la parclose 205a sur la feuillure 204a. A cette même extrémité de la patte 264a, est prévue une encoche 294c formée entre un prolongement de la patte 264a et l'ergot 294a. La parclose 205a se compose d'un profilé en L comportant une première partie 215a rectiligne et une seconde partie 225a arrondie (voir Fig. 6). La seconde partie 225a comporte à son extrémité libre un coude 225aa prévu pour prendre appui sur la patte 274a de la feuillure 204a lorsque la parclose 205a est encliquetée dans le logement 284a de la feuillure 204a. Ce coude 225aa facilite le montage et le démontage de la parclose 205a dans le logement 284a de la feuillure 204a. A l'intersection entre les première et seconde parties 215a et 225a, est prévue une encoche 295a. Cette encoche 295a est prévue pour recevoir l'ergot 294a de la feuillure 204a. La première partie 215a comporte à son extrémité libre une pointe 275a. Du côté de la première partie 215a qui est opposée à la seconde partie 225a, est prévu un joint de battue 235a formant une boucle épaisse à trois côtés. Ce joint de battue 235a est prévu pour être écrasé par le profilé 102 du dormant 100 de manière à assurer" l'étanchéité du châssis. Il comporte à cet effet une surépaisseur 235aa permettant de canaliser l'effort exercé sur lui. Sur la première partie 215a et à l'opposé du joint de battue 235a, est prévu un joint de vitrage 285a en forme de double lèvre. Ce joint de vitrage 285a présente une forme trapézoïdale dont une face forme une première lèvre 255a, une seconde face firme une seconde lèvre 245a et une troisième face forme un lien 265a entre ces deux lèvres 245a et 255a. La première lèvre 255a est située dans le prolongement de la pointe 275a. La seconde lèvre 245a se situe approximativement sur la médiatrice du joins: de battue 235a. Lorsque la parclose 205a est montée, cette seconde lèvre 245a s'appuie sur le prolongement 216a de la cale 206a, afin de maintenir la cale 206a en place et l'empêcher de se déplacer vers la parclose 205a. Le joint de vitrage 285a, de par sa forme de trapèze déformable, assure un contact efficace et permanent entre la parclose 205a, le prolongement 216a et le vitrage 400. La première lèvre 255a prend appui sur le vitrage 400. Le vitrage 400 est donc parfaitement maintenu à l'aide de la cale 206a dans l'espace formé par le profilé 201a, la feuillure 204a et la parclose 205a. Le montant central 200b du premier ouvrant 200 forme avec le montant central 300a du second ouvrant 300 la partie centrale du châssis selon l'invention. Cette partie centrale est représentée en détail à la Fig. 2b. Le montant central 200b est très similaire au montant périphérique 200a. C'est le quasi-symétrique du montant périphérique 200a par rapport à un plan vertical perpendiculaire au vitrage 400. Le montant central 200b comporte un profilé métallique 201 b, de préférence en aluminium, pourvu de joints 202b et 203b, le joint 203b reposant sur le vitrage 400 et le joint 202b sur le second ouvrant 300. Il comporte également une feuillure 204b montée sur le profilé 201b et une parclose 205b montée sur la feuillure 204b, une cale 206b pourvue d'un prolongement 216b étant insérée dans un espace prévu entre la feuillure 204b et le champ du vitrage 400. A la différence du montant périphérique 200a, le montant central 200b comporte une poignée 207 montée sur un capot 217 du côté intérieur du profilé 201b et un mécanisme de verrouillage 208 relié à la poignée 207 et apte à pivoter entre le montant central 200b et le montant central 300a de manière à associer ou à libérer ces montants. Le montant central 300a du second ouvrant 300 comporte des éléments similaires aux montants 200a et 200b, qui sont disposés de manière à pouvoir collaborer avec ceux du montant central 200b. Ces éléments sont constitués par un profilé 301a pourvu d'un joint 303a reposant sur le vitrage 401. Il comporte en outre une feuillure 304a montée sur le profilé 301a et une pareclose 305a insérée dans la feuillure 304a. Le profilé 301a, la feuillure 304a et la parclose 305a créent ensemble un espace dans lequel viennent se loger le vitrage 401 et une cale 306a pourvue d'un prolongement 316a. Le montant central 300a comporte en outre un battement 307 qui est un profilé en matière plastique, de section en T, maintenu entre le profilé 301a et la feuillure 304a. Le battement 307 est en outre fixé sur la feuillure 304a par un moyen de fixation 309 tel qu'une vis ou par l'utilisation de formes complémentaires prévues d'une part sur le battement 307, et, d'autre part, sur la feuillure 304a. Ainsi positionné, le battement 307 retient un capot 302a cachant l'intérieur de la structure des montants centraux 200b et 300a. Ce battement 307 est représenté plus en détail à la Fig. 7. Ce battement 307 se compose d'une première branche 317 de laquelle partent une seconde branche 327 et une troisième branche 337 qui se rejoignent en une quatrième branche 347. La première branche 317 comporte à ses deux extrémités libres des ergots 377 et en son milieu un ergot 387. La première branche 317 est positionnée contre le capot 302a, les ergots 377 et 387 prenant appui contre le capot 302a. Cet ergot 387 crée une légère contrainte sur le capot 302a qui ainsi est maintenu sur les ergots 377 avec une légère pression. La troisième branche 337 comporte également un ergot 367 prévu pour s'insérer dans l'encoche 294c de la feuillure 204a. La quatrième branche 347 est conçue de manière à permettre le passage du moyen de fixation 309 jusqu'à la feuillure 204a. L'extrémité libre de la quatrième branche 347 est pourvue d'un redan 357 permettant le positionnement d'un joint 308 prévu pour créer un lien étanche entre les feuillures 204b et 304a (voir Fig. 3). Le capot 302a est un profilé métallique, par exemple en aluminium, maintenu sur le montant central 300a par le battement 307. Il repose par ailleurs sur les joints de battue 235a des parcloses 205a et 305a de chacun des montants 200b et 300a. Le mode de réalisation décrit précédemment est préférentiellement utilisé pour les petites surfaces de châssis telles que les fenêtres simples à un ou deux ouvrants de petite taille. En effet, les fenêtres ont moins besoin de rigidité et plus d'isolation. C'est précisément ce qu'apportent les feuillures en matière plastique. Un second mode de réalisation de l'invention est proposé. Ce second mode de réalisation est préférentiellement utilisé pour les grandes surfaces de châssis telles que les portes-fenêtres. A l'inverse, les portes-fenêtres ont plus besoin de rigidité et moins-besoin d'isolation : c'est ce qu'apportent les feuillures en aluminium. Dans le second mode de réalisation de l'invention représenté à la Fig. 3, seules les feuillures 204a, 204b et 304a diffèrent du mode de réalisation précédent. Ces feuillures 204a, 204b et 304a sont de formes identiques et placées dans les ouvrants correspondants de manière similaire aux feuillures 204a, 204b et 304a du mode de réalisation précédent. En revanche, contrairement au mode de réalisation précédent, ces feuillures 204a, 204b et 304a ne sont pas réalisées en matière plastique, mais en métal tel que l'aluminium. La zone de fixation de la feuillure 204a, 204b ou 304a sur le profilé 201a, 201b ou 301a correspondant est intégrée à la feuillure et remplace le tenon 224a et la patte 201 aa. Une feuillure 204a selon le présent mode de réalisation est à la Fig. 5. Cette feuillure 204a comporte une paroi 234a définissant un espace dans lequel le vitrage 400 et éventuellement une cale 206a peuvent venir se loger. Dans ce mode de réalisation, la boucle support 214a comporte une paroi confondue avec la paroi 234a, si bien qu'il n'y a pas formation d'un logement entre la boucle 214a et la paroi 234a comme c'est le cas du premier mode de réalisation. En revanche, un second logement 284a est formé par une première patte 274 et une seconde patte 264a s'étendant à partir de la boucle 214a. Ce logement 284a permet de recevoir la seconde partie 225a de la parclose 205a. A cet effet, la seconde patte 264a comporte d'une part, un ergot 294a prévu pour s'insérer dans une encoche 295a de la parclose 205a et, d'autre part, une encoche 294c prévue pour recevoir un ergot 367 que comporte le battement 307. Dans tous les modes de réalisation de l'invention, une barrière thermique est formée entre l'intérieur et l'extérieur du châssis. Dans la partie périphérique du châssis, cette barrière est formée par les barrettes 103, le joint 104, la feuillure 204a et la parclose 205a. Dans la partie centrale du châssis, cette barrière est formée par les parcloses 205b et 305a, les feuillures 204b et 304a, le joint 308 et le battement 307. Les formes et agencements utilisés dans l'invention permettent de fournir un châssis relativement facile à monter et à démonter, les pièces dans leur majorité n'étant pas fixées définitivement, mais encliquetées les unes dans les autres. Ces pièces assurent en outre une isolation thermique et une bonne étanchéité sans enlever de la rigidité à la structure du châssis
La présente invention concerne un châssis de fenêtre ou porte-fenêtre comportant au moins un ouvrant (200, 300), ledit ouvrant (200, 300) comprenant un profilé (201a, 201b, 301a) sur lequel est montée une feuillure (204a, 204b, 304a) pourvue de deux pattes (264a, 274a) définissant entre elles un logement (284a) dans lequel vient s'insérer une parclose (205a, 205b, 305a), le profilé (201a, 201b, 301a), la feuillure (204a, 204b, 304a) et la parclose (205a, 205b, 305a) définissant entre eux un espace dans lequel peut venir se loger le champ d'un vitrage (400, 401).Selon l'invention, une cale (206a, 206b, 306a) est maintenue dans ledit espace entre la feuillure (204a, 204b, 304a) et le champ du vitrage (400, 401) par la parclose (205a, 205b, 305a).
1) Châssis de fenêtre ou porte-fenêtre comportant au moins un ouvrant (200, 300), ledit ouvrant (200, 300) comprenant un profilé (201a, 201b, 301a) sur lequel est montée une feuillure (204a, 204b, 304a) pourvue de deux pattes (264a, 274a) définissant entre elles un logement (284a) dans lequel vient s'insérer une parclose (205a, 205b, 305a), le profilé (201a, 201b, 301a), la feuillure (204a, 204b, 304a) et la parclose (205a, 205b, 305a) définissant entre eux un espace dans lequel peut venir se loger le champ d'un vitrage (400, 401), caractérisé en ce qu'une cale (206a, 206b, 306a) est maintenue dans ledit espace entre la feuillure (204a, 204b, 304a) et le champ du vitrage (400, 401) par la parclose (205a, 205b, 305a) . 2) Châssis selon la 1, caractérisé en ce que ladite cale (206a, 206b, 306a) comporte un prolongement (216a) s'étendant le long du vitrage (400: 401), la parclose (205a, 205b, 305a) prenant appui sur ce prolongement (216a) pour maintenir la cale (206a, 206b, 306a) en position. 3) Châssis selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la parclose (205a, 205b, 305a) comporte un joint de vitrage (285a) pourvu de deux lèvres, une première lèvre (255a) s'appuyant sur le vitrage (400, 401), une seconde lèvre (245a) s'appuyant sur le prolongement (216a) de la cale (206a, 206b, 306a). 4) Châssis selon la 3, caractérisé en ce que le joint de vitrage (285a) présente une forme trapézoïdale, la première lèvre (255a) et la seconde lèvre (245a) étant jointes par un lien (265a). 5) Châssis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la parclose (205a, 205b, 305a) comporte un joint de battue (235a) en forme de boucle à trois côtés. 6) Châssis selon la 5, caractérisé en ce que le joint de battue (235a) comporte une surépaisseur (235aa) apte à canaliser un effort exercé sur le joint de battue (235a). 7) Châssis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la parclose (205a, 205b, 305a) se compose d'un profilé en L formé par première partie (215a) et une seconde partie (225a), la première partie (215a) supportant le joint de vitrage (285a) et la seconde partie (235a) comportant à son extrémité libre un coude (225aa) prévu pour prendre appui sur la feuillure (204a, 204b, 304a). 8) Châssis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la feuillure (204a, 204b, 304a) est un profilé en matière plastique. 9) Châssis selon la 8, caractérisé en ce que la cale (206a, 206b, 306a) est en contact avec une paroi (234a) de la feuillure (204a, 204b, 304a) dont la rigidité est renforcée par une patte (201 aa) du profilé (201a, 201 b, 301a) . 10) Châssis selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la feuillure (204a, 204b, 304a) est un profilé en métal formant avec le profilé (201a, 20lb, 301a) une seule et même pièce. 1l) Châssis selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte deux ouvrants (200, 300) pourvus chacun d'un montant central (200b, 300a) et d'un montant périphérique (200a), l'un des montants centraux (200b, 300a) comportant un battement de section en T (307) participant à l'isolation thermique du châssis. 12) Châssis selon la 11, caractérisé en ce que le battement-(307) est pourvu d'un joint plat (308) apte à assurer l'étanchéité entre les feuillures (204b, 304a) des montants centraux (200b, 300a). 13) Châssis selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que le battement (307) supporte un capot (302a), un ergot (387) étant prévu sur le battement (307) pour exercer une pression sur le capot (302a) afin de le maintenir en position.
E
E06
E06B
E06B 3
E06B 3/54,E06B 3/263
FR2894216
A1
FACE ARRIERE DE VEHICULE POUR TRANSPORT D'ANIMAUX
20,070,608
La présente invention concerne un dispositif permettant l'intégration d'une barre d'attache pour chevaux dans la face arrière d'une carrosserie. Ceci a été rendu possible par la création d'un arrière en composite dont l'empreinte de la barre d'attache a été façonnée en retrait. Les modèles existants engendrent une perte de longueur possible de carrossage de l'ordre de 6-7cms environ. De plus, les barres d'attache sont exposées aux chocs arrière. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Une empreinte (200) de la barre d'attache (300) dans la face arrière (100) permet de positionner cette même barre d'attache dans ce logement. En position repliée, ladite barre d'attache (300) ne dépasse pas la face arrière (100) du camion. Un dispositif de bossage (400) permet de maintenir la barre en position fermée. En position dépliée, la barre d'attache (300) permet d'attacher les chevaux. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la face arrière (100) vue de l'arrière du camion. La forme (200) de la barre d'attache (300) permet d'encastrer 20 ladite barre d'attache (300) dans ladite face arrière (100). La figure 2 représente le même ensemble de pièce vue de coté. La barre d'attache (300) est dessinée cette fois en position dépliée. 25
Face arrière de véhicule pour transport d'animaux.Une empreinte (200) dans la face arrière (100) d'un véhicule permet d'encastrer la barre d'attache (300) lorsqu'elle est repliée.Ceci permet d'accroître la longueur carrossable des véhicules.Ce qui permet également de protéger la barre d'attache (300) des chocs.
Revendications 1 1 ù Face arrière d'une carrosserie (100) munie d'une barre d'attache pour chevaux (300) en ce que la dite face arrière présente une empreinte en retrait (200) correspondant à la forme de la barre d'attache (300), permettant ainsi son intégration. 2 ù Face arrière de carrosserie selon la 1 caractérisée en ce en position repliée, la barre d'attache (300) est protégée des chocs arrières. 3 ù Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'un dispositif de bossage (400) permet de maintenir la barre d'attache (300) en position repliée .
B
B62,B60
B62D,B60P
B62D 25,B60P 3
B62D 25/08,B60P 3/04
FR2893624
A1
PREPARATION DE FILMS CONSTITUES PAR UN POLYMERE AYANT DES GROUPES IONIQUES
20,070,525
B0738FR La présente invention concerne un procédé de préparation de films constitués par un polymère portant des groupements ioniques. Il est connu que les polymères aromatiques portant des 5 groupements ioniques peuvent être utilisés, sous forme acide, comme membranes de piles à combustible. Il est également connu de préparer des films polymères soit par coulée-évaporation à partir d'une solution du polymère dans un solvant volatil, soit par extrusion. Le procédé 10 d'extrusion présente l'avantage de n'utiliser aucun solvant organique, les solvants étant généralement nocifs et inflammables. En outre, l'extrusion est un procédé en continu ayant une forte productivité et permettant d'abaisser significativement le coût d'élaboration du film formant la mem- 15 brane. Or il est connu que le coût de production des membranes est un des obstacles majeurs dans la commercialisation des piles à combustible à membrane. Enfin le procédé d'extrusion, à l'inverse des procédés par coulée-évaporation, fournit des films ayant une épaisseur homogène sur toute la 20 surface. Un polymère peut être extrudé s'il possède une bonne stabilité thermique, afin qu'il résiste aux températures qui sont requises pour l'extrusion. Il faut également qu'à ces températures, sa viscosité soit compatible avec le procédé 25 de transformation. Or les polymères comprenant des cycles aromatiques dans leur squelette ont une viscosité élevée. En outre, la présence de groupements ioniques au sein de la structure de ces polymères à cycles aromatiques engendre une augmentation de la température de transition vitreuse, ce 30 qui a pour effet d'augmenter encore davantage la viscosité du polymère, et d'imposer une température d'extrusion plus élevée, qui peut avoir un effet néfaste sur l'intégrité du squelette polyaromatique. Le but de la présente invention est de fournir un 35 procédé pour l'obtention par extrusion d'un film de polymère portant des groupements ioniques. La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un film polymère portant des groupements B0738FR ioniques à partir d'un ou plusieurs polymères, ainsi qu'un film obtenu par ledit procédé. Le procédé de la présente invention comprend une étape consistant à extruder un matériau comprenant au moins un 5 polymère, et il est caractérisé en ce que : • le ou les polymères comprennent des unités récurrentes (GA,GF) comprenant chacune un ou plusieurs groupements aromatiques GA et un ou plusieurs groupes fonctionnels GF ; 10 • le ou les polymères portent un ou plusieurs groupements réactifs GR permettant le greffage de groupements ioniques ; • dans une unité récurrente comprenant plusieurs groupes aromatiques GA et/ou plusieurs groupes fonctionnels GF, 15 les groupes aromatiques peuvent être identiques ou différents, et les groupes fonctionnels GF peuvent être identiques ou différents ; • le matériau extrudé est soumis à une réaction chimique pour greffer des groupements ioniques. 20 Dans un mode de réalisation, le matériau polymère contient un seul polymère. Dans un autre mode de réalisation, le matériau polymère contient au moins un second polymère qui comprend des unités récurrentes comprenant chacune un ou plusieurs groupements 25 aromatiques GA et un ou plusieurs groupes fonctionnels GF tels que définis ci-dessus. Lesdites unités récurrentes peuvent en outre porter un ou plusieurs groupements réactifs GR. Un polymère utilisable dans le procédé de la présente 30 invention a de préférence une masse molaire supérieure à 15 000 g.mol-1, plus particulièrement entre 20 000 et 500 000 g.mol-1. Dans la suite du texte, on désignera par "unité (GA,GF)" une unité récurrente comprenant un ou plusieurs 35 groupements GA et un ou plusieurs groupements GF. Le squelette du polymère peut être formé par des unités récurrentes (GA,GF) formant une seule chaîne. Il peut aussi être formé par des unités récurrentes (GA, GF) formant une B0738FR 3 chaîne principale et des chaînes latérales. Les groupements GA d'une unité récurrente sont un élément d'une chaîne principale et le cas échéant d'une chaîne latérale. Un groupement GF peut être un élément d'une chaîne, ou être un substituant latéral d'un groupement GA. Les unités récurrentes d'un polymère peuvent être identiques ou différentes. Lorsque elles sont différentes, elles peuvent être réparties par blocs, ou de façon alternée ou de façon statistique. Un groupement aromatique GA d'une unité récurrente peut être choisi . - dans le groupe constitué par le groupement phénylène non substitué -C6H4-, les groupements phénylène portant au moins un substituant, un groupement constitué par deux noyaux phénylène condensés ne portant pas de substituant ou portant au moins un substituant ; ou dans le groupe constitué par les noyaux hétéroaromati- ques comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, 0 et S, lesdits groupements hétéroaromatiques portant éventuellement au moins un substituant ; étant entendu que chacun des substituants d'un groupe phénylène ou d'un noyau hétéroaromatique représente indépendamment des autres un groupement alkyle ayant de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, un groupement halogénoalkyle ayant de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, un groupement alkényle ayant de préférence de 2 à 8 atomes de carbone, ou un groupement aromatique comprenant un ou plusieurs noyaux aromatiques condensés ou non et portant éventuellement un substituant. Un groupe fonctionnel GF d'une unité récurrente peut être un groupement éther, un groupement alkylène ayant de 1 à 10 atomes de carbone [par exemple -C(CH3)2-], un groupement perfluoroalkylène ayant de 1 à 10 atomes de carbone [par exemple -C(CF3)2-], un carbonyle, un ester, un sulfure, une sulfone, un groupement oxazolyle, un groupement imidazolyle, un groupement amide ou un groupement imide. Les groupements fonctionnels contribuent à la formation du polymère et permettent d'ajuster ses propriétés. Par exemple, un groupe- B0738FR 2893624 4 ment de type éther, sulfure, alkyle ou perfluoroalkyle confère une flexibilité au polymère, alors qu'un groupement du type sulfone ou carbonyle confère au polymère une résistance aux oxydants 5 Comme exemples de polymères, on peut citer les polymères suivants : • les poly(oxyphénylène) répondant à la formule suivante (I), dans laquelle R1 et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre H, un groupe alkyle ayant de préférence 10 de 1 à 5 atomes de carbone, un groupe alkényle ayant de préférence de 2 à 8 atomes de carbone, ou un groupe aryle comprenant un ou plusieurs noyaux aromatiques condensés ou non et portant éventuellement un substituant, • les poly(aryléthercétone) comprenant par exemple l'unité récurrente (II) dans laquelle les groupes GA sont des groupes phényle et les groupes GF sont des groupes éther et cétone : C 20 • un poly(benzoxazole) répondant par exemple à la formule suivante : B0738FR 2893624 5 • un poly(benzimidazole) répondant par exemple à la formule suivante : \ N 1 n H (V) 5 • un acide polyamique (dont la polymérisation en polyimide sera achevée après l'extrusion), répondant par exemple à la formule suivante : • un poly(paraphénylène) répondant par exemple à la for- 10 mule suivante dans laquelle X représente de préférence H, un atome d'halogène, le groupement OH, un groupement alkyle, un groupement alkényle ou le groupement nitro ; (VII) • un poly(phénylène sulfure), répondant par exemple à la 15 formule suivante (VI) B0738FR 2893624 6 un polysulfone répondant par exemple à la formule suivante dans laquelle R3 représente une simple liaison, un hétéroatome choisi parmi S et 0, un groupement alkyle (par exemple -C(CH3)2-) ou alkyle perfluoré (par exemple 5 -C(CF3)2-), un noyau aromatique portant éventuellement un substituant, ou plusieurs noyaux aromatiques condensés ou non et portant éventuellement un substituant O I I S I I O -n (IX) Dans les formules (I) à (IX) ci-dessus, n représente le 10 nombre d'unités récurrentes du polymère, et n est tel que la masse molaire des polymères soit supérieure à 15 000 g.mol-1. Dans les formules (II) à (IX) ci-dessus, au moins l'un des groupements phénylène peut porter au moins un substituant répondant à la définition donnée pour R1 et R2. 15 Dans un polymère utilisable pour le procédé de la présente invention, un groupement réactif GR qui est porté par une unité récurrente et qui permet le greffage d'un groupement ionique sur le film polymère obtenu après extrusion peut être fixé sur la chaîne principale et/ou sur 20 d'éventuelles chaînes latérales. Le groupement réactif peut être constitué par un groupement GA ou un substituant d'un groupement GA. Le groupement réactif GR est choisi en fonction du groupement ionique final souhaité et du réactif disponible 25 pour fixer ledit groupement ionique. Le groupement ionique final comprend une partie anionique fixée sur le polymère, et un cation Mp+ (p étant la valence du cation), choisi parmi le proton, les ions de métal monovalent, de métal divalent ou de métal trivalent, 30 les ions organiques choisis parmi les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium. Les substituants des ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, ou guanidinium peuvent être identiques ou différents, et ils sont choisis B0738FR indépendamment les uns des autres de préférence parmi H, les groupements alkyle ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone (plus particulièrement de 1 à 4 atomes de carbone) et les groupements aryle, ou bien deux substituants forment ensemble un groupement alkylényle. Lorsque p est égal à 2 ou 3, le cation multivalent se partage entre 2 ou 3 groupements anioniques qui peuvent appartenir à des unités récurrentes différentes d'une même macromolécule ou à des macromolécules différentes. Quelques exemples de couples appropriés "groupement ionique final / groupement réactif GR " sont donnés dans le tableau I suivant : Tableau I Groupe ionique final Groupe GR du prépolymère sulfonate ûSO3-(1/p)MP+ phénylène sulfate ûOSO3"(1/p)MP+ -OH phénate ûO-(1 /p)MP+ -OH carboxylate ûCO2(1/p)MP+ -CH3 thiocarboxylate ûC(=S)O-M+ phénylène dithiocarboxylate ûCS2 (1/p)MP+ phénylène phosphonate ûPO32-(2/p)M -CH2-X, X étant un halogène sulfonylamidure -SO2N(R6) -(1/p)MP+ -SO-3(1/p)MP+ sulfonylimidure -SO2N-(1/p)MP±SO2-R' -SOE3(1/p)MP+ Dans la formule -SOIN (R6) (1/p)MP+, R6 est un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement alkyle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement alkényle ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement alkényle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement oxyalkylène CH3- (O- (CHZ) m) n dans lequel de préférence 2 < m < 5 et 1 Dans la formule -SO2N-(1/p)Mp±SO2-R7, R7 est un groupe-ment alkyle ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement alkyle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement 5 alkényle ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement alkényle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement oxyalkylène CH3- (0- (CH2) m) n dans lequel de préférence 2 ci-dessus, peut ensuite être utilisé comme groupement GR pour la fixation d'un groupement sulfonylimidure ou sulfonylamidure : le greffage d'un groupement sulfonylamidure est effectué 5 par réaction du film polymère portant un groupe sulfonate avec SOC12 ou PC15r puis successivement avec R6NH2 et M'+ (OH ) p ; - le greffage d'un groupement sulfonylimidure est effectué par réaction du film polymère portant un groupe sulfonate 10 avec SOC12 ou PC15r puis successivement avec R'SO2NH (1/p)Mp+ et Mp+ (OH ) p. La température de l'extrusion est choisie en fonction du polymère utilisé pour la préparation du film. Elle est généralement dans le domaine de 150 à 400 C, et de 15 préférence comprise entre Tg + 1000C et Tg + 150 C. L'extrusion peut être effectuée dans un dispositif d'extrusion mono-vis ou bi-vis. Comme exemples de dispositifs, on peut citer l'extrudeuse bi-vis commercialisée sous la dénomination MICROCOMPOUNDER DACA par la société 20 DSMXPLORE. Le choix particulier en fonction du polymère est à la portée de l'homme de métier. En vue de l'extrusion, différents additifs peuvent être ajoutés au polymère. L'additif peut être une charge conductrice protonique (par exemple a-ZrP ou les acides phos- phoantimoniques), ou un renfort (fibre de verre, fibre de carbone, Kevlar ). Les groupements ioniques sont introduits dans le film obtenu après extrusion, par un procédé comprenant les étapes suivantes . • on met en contact ledit film extrudé anhydre avec une solution dans un solvant anhydre du réactif précurseur du groupement ionique, sous agitation, • on extrait le film de la solution et on le lave plusieurs fois avec le solvant pur, on le sèche, puis on le lave à l'eau pure, avant de le sécher sous vide. Dans un mode de réalisation particulier, on fait gonfler le film extrudé par un solvant anhydre, avant de le mettre en contact avec la solution de réactif. B0738FR 10 Le film obtenu après séchage sous vide peut être conservé dans l'eau distillée en vue de sa conservation. Les polysulfone sont des polymères particulièrement intéressants dans la présente invention. L'unité récurrente du film obtenu après extrusion du matériau polymère et après fixation de groupements ioniques peut être représentée par la formule suivante, dans laquelle le cation M est tel que défini ci-dessus et la partie anionique A peut être choisie parmi les groupements de la lère colonne du tableau I, p représentant la valence de M. (IXa) O I I S I I 0 Dans un mode de réalisation particulier, le groupement ionique est un sulfonate -S03-H+, et l'unité récurrente peut être représentée par la formule (IXb) O I I S I I O La fixation de groupements -SO3H sur une unité récurrente sulfone peut être effectuée par réaction d'un atome H (jouant le rôle de groupement GR) porté par un groupement phényle d'un GA, avec un réactif de sulfonation choisi parmi l'acide chlorosulfonique ACS et le chlorosulfonate de triméthylsilyle CST. Le procédé comprend les étapes suivantes . a) préparation d'une solution anhydre d'un réactif de sulfonation dans un solvant aprotique ; b) mise en contact de ladite solution avec le film de polysulfone pendant une durée comprise entre 5 min et 24 heures, à une température comprise entre 20 C et 65 C ; c) lavage du film avec le solvant aprotique ; B0738FR d) séchage sous vide dynamique, à une température entre 40 C et 80 C . e) lavage à l'eau distillée ou lavage à l'eau acidifiée puis à l'eau distillée jusqu'à pH neutre. Le film peut ensuite être conservé dans l'eau distillée. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend une étape préliminaire de gonflement du film, dans le solvant aprotique, avant sa mise en contact avec la solution de réactif. Le solvant aprotique doit être inerte vis-à-vis du réactif, mais capable de le dissoudre, et il ne doit pas dissoudre le film polymère avant ou après la fixation de groupements ioniques. Il peut être choisi notamment parmi le nitroéthane, le nitrométhane, le dichloroéthane, le tétrachloroéthane, le cyclohexane, l'éther de pétrole, le chloroforme, ou un de leurs mélanges. Un film obtenu à la fin de l'étape d'extrusion est intrinsèquement anhydre, et il peut être soumis à la réac- tion de fixation des groupements sulfonates. Un film qui a été conservé après extrusion doit être soumis à un séchage immédiatement avant sa mise en réaction avec l'agent de sulfonation. Le séchage peut être effectué à 110 C pendant 2 heures sous une vide de 10 mbars. Les films obtenus par le procédé de l'invention constituent un autre objet de la présente invention. Un film selon l'invention est constitué par un polymère comprenant des unités récurrentes (GA,GF) telles que définies précédemment, et des groupements ioniques. Dans un mode de réalisation préféré, un film obtenu par le procédé de l'invention a une épaisseur comprise entre 10 pm et 300 pm. Une épaisseur particulière est obtenue par le réglage des conditions d'extrusion (vitesse de rotation des vis, débit d'alimentation), qui est à la portée de l'homme de métier. Le procédé de préparation des films permet d'obtenir soit une répartition homogène des groupements ioniques dans sa masse du film, soit une répartition hétérogène dans la- B0738FR 2893624 12 quelle la concentration en groupements ioniques est plus élevée à la surface du film qu'au cœur du film. De manière générale, l'homogénéité de la répartition est améliorée par une diminution de l'épaisseur du film 5 et/ou par l'utilisation d'un réactif qui a une réactivité modérée, c'est-à-dire qui réagit plus lentement. D'autres conditions peuvent avoir une influence sur la répartition des groupements ioniques, notamment le solvant, la durée du gonflement, la durée de la réaction et la 10 température de réaction. Une augmentation du taux de groupements ioniques à la surface du film peut être utile lorsque le film est destiné à être utilisé comme électrolyte. En effet, une augmentation du taux de groupements ioniques améliore le caractère 15 hydrophile du film et par conséquent le contact avec les matériaux d'électrodes. Le polymère constituant le film peut être constitué par des unités récurrentes choisies parmi les unités (I) à (V) et (VII) à (X), ou par des unités (VI') résultant de la 20 polymérisation d'une unité du type groupement acide polyamique répondant à la formule (VI), au moins certaines de ces unités portant des groupements ioniques. 10 0 HO \- OH NH-/ N-C H / C 25 VI' Les groupements ioniques du polymère constituant le film peuvent être des groupements sulfonate -SO3- (1/p)MP+, des groupements sulfate -OS03-(1/p)MP+, des groupements phénate -0-(1/p)MP+, des groupements carboxylate -CO2 (1/p)MP+, des 30 groupements thiocarboxylate -C (=S) 0(1/p)MP+, des groupements dithiocarboxylate -CS2- (1/p) MP+, des groupements phosphonate - P032-(2/p)MP+, des groupements sulfonylamidure -SO2N (R6) - (1/p) MP+, ou des groupements sulfonylimidure B0738FR 2893624 13 -SOIN (1/p)MP±SO2-R7. Dans ces groupements, M est choisi parmi le proton, les ions de métal monovalent, de métal divalent ou de métal trivalent, les ions organiques tels que les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, 5 et guanidinium, p est la valence du cation, et R6 et R7 ont la signification donnée précédemment. De préférence, le cation des groupements ioniques est un cation monovalent. Ce-pendant, la présence dans un polymère d'une faible quantité de cation di- ou trivalent provoque une réticulation du 10 film, ce qui renforce ses propriétes mécaniques. Dans un film de polysulfone portant des groupements sulfonates obtenu en utilisant ACS comme agent de sulfonation, il se produit une réticulation qui améliore la durée de vie du film. 15 Un film obtenu selon le procédé de la présente invention peut être utilisé avantageusement comme membrane pour une pile à combustible PEMFC ou DMFC, comme membrane échangeuse d'ions, comme membrane d'électrodialyse, comme électrolyte polymère dans une batterie au lithium, un 20 supercondensateur ou un dispositif électrochrome. Lorsqu'un film de polymère est destiné à être utilisé comme membrane pour une pile à combustible, le cation peut être choisi parmi H et les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium. De 25 préférence, le cation est H. Lorsque le film de polymère est destiné à être utilisé comme électrolyte d'une batterie au lithium, d'un supercondensateur ou d'un dispositif électrochrome, le cation est Li. 30 Une batterie au lithium comprend une électrode négative et une électrode positive séparées par un électrolyte polymère gélifié ou non par des solvants organiques. L'électrolyte peut être un film obtenu par le procédé de l'invention. Un système électrochrome comprend une électrode trans- 35 parente et une électrode constituée par une matière active dont la couleur varie avec le degré d'oxydation, les deux électrodes étant séparées par un électrolyte conducteur ionique, qui peut être constitué par un film obtenu par le B0738FR 2893624 14 procédé selon la présente invention. L'électrode transparente peut être constituée par exemple par un oxyde d'indium et d'étain (ITO) ou un fluoroxyde d'étain (FTO). L'autre électrode change de couleur lorsque des ions Li+ s'insèrent 5 dans la matière active qui peut être par exemple l'oxyde de tungstène WO3. Un supercondensateur comprend deux électrodes à base de carbone séparées par un électrolyte polymère conducteur ionique gélifié ou non par des solvants organiques. 10 L'électrolyte peut être constitué par un film obtenu par le procédé selon l'invention. Un film obtenu par le procédé de l'invention peut en outre être utilisé comme membrane échangeuse d'ions ou comme membrane d'électrodialyse. Le cation des groupements ioni- 15 ques est alors choisi parmi le proton et les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium. La présente invention est décrite plus en détail à l'aide des exemples suivants, auxquels elle n'est cependant 20 pas limitée. les méthodes de caractérisation Dans les exemples, divers échantillons ont été soumis à des analyses par résonance magnétique nucléaire du proton (RMN-1H), à l'aide d'un appareil BRUKER AC250. Le produit à 25 analyser est mis en solution dans le diméthylsulfoxide (DMSO-d6). La RMN-1H permet de calculer la capacité d'échange ionique (CEI) et l'homogénéité de la sulfonation du film. La méthode de contrôle de l'homogénéité consiste à éliminer des 30 couches successives du film sulfoné par lavages successifs avec le DMSO-d6 jusqu'à dissolution complète et à déterminer la capacité d'échange ionique (CEI) par RMN-1H pour les différentes solutions résultant des lavages. La détermination de CEI par RMN-1H est basée sur le 35 déplacement chimique des différents protons aromatiques de la polysulfone sulfonée par rapport au produit de départ polysulfone. B0738FR 2893624 15 Les essais ont été effectués avec deux polysulfones différentes : - Le polymère Radel grade R5000 commercialisé par la société Solvay (désigné dans la suite par Radel) est une 5 polysulfone dont les unités récurrentes répondent à la formule (X) dans laquelle R3 est une liaison simple. Le polymère Udel grade P3500 commercialisé par la société Solvay (désigné ci-après par Udel) est une autre polysulfone dont les unités récurrentes répondent à la 10 formule (X) dans laquelle R3 est un groupe -C (CH3) 2-. L'acide phosphatoantimonique a été utilisé comme charge minérale. Il est désigné ci-après par H3. On a utilisé : • un mélangeur chauffant de type Rheomix de Haake 15 comprenant une chambre de 70 cm3 et des rotors contrarotatifs de 25 mm de diamètre, dans lequel la chambre est surmontée d'une trémie par laquelle on effectue le remplissage ; • un broyeur mécanique à lames (commercialisé sous la 20 marque IKA) équipé d'une grille de 2 mm ; • une extrudeuse mono-vis commercialisée par MAI VIRGINIO TECHNOLOGY SRL (désignée ci-après par extrudeuse MAI). Elle a un diamètre de vis D = 30 mm, une longueur L = 30xD, un taux de compression de 2,75 et une filière 25 plate de 100 mm de largeur ; • une extrudeuse monovis (commercialisée par la société DAVIS STANDARD) et qui a un diamètre de vis D = 40 mm, une longueur de vis L = 35xD, un taux de compression de 3,5 en zone 1 et de 1,9 en zone 2, et une filière plate 30 de 350 mm de largeur ; • un rhéomètre capillaire commercialisé par la société Gottfert sous la référence Gottfert 1500 ; • un rhéomètre ARES commercialisé par la société Rheometrics. 35 Les exemples 1 et 2 décrivent la préparation par extrusion de films de polymères sans groupements ioniques. Les exemples 3 et 4 décrivent la préparation par extrusion de films de matériaux polymères contenant une B0738FR 16 charge minérale. Ils démontrent l'aptitude à l'extrusion de différentes compositions contenant un polysulfone et une charge minérale. Ils décrivent des essais de rhéométrie dynamique et des extrusions réalisées avec un Rhéomètre capillaire Gottfert 1500. La rhéométrie dynamique permet de caractériser les mélanges dans les conditions de gradient de cisaillement qu'ils subissent dans une extrudeuse. La rhéométrie capillaire, en raison de sa maniabilité et des quantités modérées de polymère consommé, est bien adaptée à une étude d'extrudabilité. Les données obtenues par les deux types d'essais de rhéométrie sont représentatives d'une extrusion en extrudeuse mono ou bi-vis. Les exemples 5 à 12 décrivent la sulfonation de films obtenus par extrusion. La sulfonation de divers films extrudés a été réalisée soit dans un mélange de solvant/non-solvant soit dans un solvant qui gonfle le polymère sans le dissoudre en présence de chlorosulfonate de triméthylsilyle ou d'acide chlorosulfonique. Le solvant retenu doit répondre aux critères sui- vants : il ne dissout ni le polymère non ionique, ni le polymère ionique, il ne doit pas s'enflammer facilement, il doit gonfler à la fois le polymère non-ionique et le polymère ionique, et il doit dissoudre le réactif de sulfonation sans le dégrader. Les mélanges solvant/non solvant suivants ont été utilisés : CHL/CH, DCE/EP, DCE/CH, DCE étant le dichloroéthane, EP étant l'éther de pétrole, CH étant le cyclohexane et CHL étant le chloroforme. Le nitrométhane (NM) et le nitroéthane (NE) ont été utilisés seuls. Exemple 1 Préparation par extrusion d'un film de UdelLe polymère Udel, sous forme de granulés, est préalablement séché pendant 3 h à 1400C. Le taux d'humidité est ainsi réduit de 0,45 à 0,01. L'extrusion est effectuée avec une extrudeuse MAI. Le débit d'introduction du polymère dans l'extrudeuse est de 2 kg/h. B0738FR 2893624 17 Le profil de température utilisé dans les zones Z1 à Z6 et dans la filière est le suivant : Z1 290 C / Z2 290 C / Z3 300 C / Z4 310 C / Z5 320 C / Z6 330 C / Filière 330 C. La pression mesurée en filière est de 56 Bar. 5 Le mono-étirage est réalisé par l'intermédiaire du tambour de coulée (chill-roll) qui est chauffé à 80 C et réglé à une vitesse de 7,5 tours/min. Le tambour de coulée est un système constitué de 2 rouleaux tournant à une vitesse supérieure à la vitesse de sortie du film, placé à 10 la sortie de l'extrudeuse. Le film ainsi obtenu a une épaisseur de 30 pm et une largeur de 45 mm. La contrainte et l'allongement à la rupture mesurés sur ce film sont respectivement de 85 N/mm2 et de 145%. Exemple 2 15 Préparation par extrusion d'un film de Radel Le polymère Radel, sous forme de granulés, est préalablement séché pendant 4 h à 140 C pour réduire le taux d'humidité 0,40 à 0,01. Pour qu'un matériau puisse être extrudé, il faut que sa 20 viscosité soit suffisament faible à la temperature d'extrusion considérée. La viscosité du polymère RADEL a été caractérisée en rhéométrie dynamique avec un rhéomètre ARES, de 260 à 360 C et pour des gradients de cisaillements entre 10-2 et 102 s-1. 25 A partir de ces mesures de viscosité, le comportement du mélange en extrusion a été prévu par le principe de la superposition temps-température. La superposition, basée sur le principe d'équivalence temps-température, consiste à translater les courbes d'écoulement obtenues à différentes 30 températures d'un facteur déterminé empiriquement. Pour une température fixée, appelée température de référence, on obtient alors le comportement du matériau en écoulement sur une large gamme de fréquence. La figure 1 montre le comportement du mélange à la température de référence de 360 C. En ordonnée à gauche, t~* représente la viscosité, en ordonnée à droite, G' et G" représentent respectivement les modules élastiques et B0738FR visqueux et en abscisse, f représente la fréquence de sollicitation du matériau. • La courbe définie par les carrés représente G', c'est-à-dire le module élastique ou module de conservation ; • La courbe définie par les triangles représente G", c'est-à-dire le module visqueux ou module de perte ; • La courbe définie par les losanges représente la viscosité l*. Ces courbes montrent que, pour des cisaillements représentatifs de l'extrusion, la viscosité est inférieure à 500 Pa.s à 1000 s 1, ce qui est très faible. Le mélange peut donc être extrudé. Des films de RADEL ont été préparés d'une part par extrusion à l'aide du rhéomètre capillaire Gottfert 1500 sous air, et d'autre part à l'aide d'une extrudeuse monovis DAVIS STANDARD. Un premier film est obtenu à l'aide du rhéomètre Gottfert qui comprend un réservoir chauffant dans lequel le mélange est introduit. Un piston pousse le mélange fondu à travers une filière plate d'épaisseur 0,8 mm à la vitesse de 0,5 mm.s-1. La température d'extrusion, qui doit être supérieure à la température de transition vitreuse du mélange pour que le polymère coule, est de 360 C dans le cas pré-sent. L'épaisseur du film en sortie de filière est de 0,8 mm, et l'étirage du film permet de diminuer son épaisseur jusqu'à 0,01 mm. Le film est ensuite refroidi à température ambiante. Il est parfaitement transparent et sa surface ne présente pas de défaut. Un second film est obtenu par une extrusion effectuée sous azote, avec une extrudeuse monovis DAVIS STANDARD. Le profil de température utilisé est le suivant : Z1 340 C / Z2 340 C / Z3 350 C / Z4 350 C / Z5 350 C / Z6 370 C / Z7 370 C / Filière 370 C. Le mono-étirage est réalisé par l'intermédiaire du tambour de coulée (chill-roll) qui est chauffé à 140 C. Plusieurs essais ont été effectués avec des débits D différents, correspondants à des vitesses de rotation V des vis différentes. La pression en filière P et l'épaisseur E B0738FR du film obtenu dans les trois cas sont notées dans le tableau II ci-dessous. Tableau II Essai D (kg/h) V (t/min) P (bar) E (}gym) 2 7,2 30 80 80 3 4,5 20 60 50 4 2,7 12 36 30 Il est ainsi confirmé que le débit d'introduction du 5 polymère initial dans l'extrudeuse permet d'ajuster l'épaisseur du film obtenu après extrusion. Exemple 3 Préparation d'un film d'un mélange UDEL / H3 Préparation du mélange UDEL/H3-50/50 Le polymère UDEL est préalablement étuvé à 135 C pendant 24 heures avant utilisation. 10 Un mélange de UDEL et de H3, dans un rapport en masse de 50/50 correspondant à un rapport en volume de 70/30 (désigné ci-après par mélange UDEL/H3-50/50) a été effectué dans le mélangeur chauffant Rheomix de Haake. La température du mélangeur était régulée à 260 C. La vitesse de rotation 15 des rotors était fixée à 80 tr/min, ce qui correspond à un cisaillement moyen de 80 s-1. 20,6 g de UDEL et 20,6 g de H3 ont été mélangés, puis versés dans la trémie du mélangeur. Les rotors ont été actionnés pendant 20 minutes. Le produit obtenu est un 20 liquide opaque, de couleur marron, très visqueux à la température de réalisation du mélange, soit 260 C. A température ambiante, le produit devient solide. Le mélange UDEL/H3-50/50 ainsi obtenu a été broyé dans le broyeur IKA. Les grains récupérés après broyage ont été 25 placés dans une étuve ventilée à 100 C pendant 4 heures pour éliminer l'eau qui gênerait l'extrusion. B0738FR 2893624 20 Analyse par chromatographie Le mélange UDEL/H3-50/50 broyé a été analysé par chomatographie d'exclusion stérique, qui consiste à séparer les macromolécules selon leur taille, pour observer l'influence de l'addition de la charge sur la structure du polymère. A cet effet, le mélange UDEL/H3-50/50 broyé a été dissous dans le solvant THF, puis filtré pour éliminer les particules de H3 de la solution. La figure 2 représente les chromatogrammes en fonction du temps t, de la solution filtrée de UDEL/H3-50/50, en trait plein, et d'une solution de polymère UDEL P3500 seul dans le THF, en trait discontinu. La superposition des 2 courbes confirme la conservation des masses molaires, ce qui signifie que l'acidité de la charge ne dégrade pas le polysulfone UDEL. Caractérisation par rhéométrie dynamique et par rhéométrie capillaire Pour qu'une composition soit extrudable, il faut que sa viscosité soit suffisamment faible pour que la composition coule à la température d'extrusion. La viscosité du mélange UDEL/H3 a été caractérisée avec un rhéomètre Gottfert 1500, à 260 C et pour des gradients de cisaillement compris entre 1 et 5 102 s 1, représentatifs des conditions d'extrusion industrielles. La figure 3 représente d'une part le comportement du mélange à 260 C et d'autre part le comportement du polymère UDEL seul à la même température. En ordonnée, TI* représente la viscosité, et en abscisse, f représente le gradient de cisaillement de l'échantillon. Ces courbes montrent que, pour des cisaillements représentatifs de l'extrusion, la viscosité du mélange UDEL/H3-50/50 est proche de la viscosité du polymère seul et environ de 2600 Pa.s à 4.102 s-1. Malgré cette viscosité élevée, le mélange coule à 260 C et il peut donc être extrudé. Preparation d'un film On a préparé un film par extrusion du mélange UDEL/H3-50/50 à l'aide du rhéomètre capillaire Gottfert 1500. Ce rhéomètre comprend un réservoir chauffant dans lequel le B0738FR 2893624 21 mélange est introduit. Un piston pousse à la vitesse de 0,01 mm's-1 le mélange fondu à travers une filière plate d'épaisseur 0,8 mm. La température d'extrusion, qui doit être supérieure à la température de transition vitreuse du 5 polymère pour que le polymère coule, est de 280 C dans le cas présent. L'épaisseur du film en sortie de filière est de 0,8 mm, et l'étirage du film permet de diminuer son épaisseur jusqu'à 0,05 mm. Le film est ensuite refroidi à température ambiante. Il 10 est opaque du fait de la présence de la charge H3 et sa surface ne présente pas de défaut. Exemple 4 Film d'un mélange 80% Radel/ 20% H3 Cet exemple a été réalisé à partir de RADEL et de H3. Préparation du mélange Le polymère est préalablement étuvé à 150 C pendant 24 15 heures avant utilisation. Un mélange de RADEL et de H3 dans un rapport en masse de 20/80, correspondant à un rapport en volume de 90/10 (désigné ci-après par mélange RADEL/H3-80/20) a été réalisé dans un mélangeur Rheomix de Haake. La température du 20 mélangeur était régulée à 360 C. La vitesse de rotation des rotors était fixée à 80 tr/min, ce qui correspond à un cisaillement moyen de 80 s-1. 56,9 g de RADEL et 14,1 g de H3 ont été pesés, puis mélangés avant d'être versés dans la trémie du mélangeur. 25 Les rotors ont été actionnés pendant 20 minutes. Le produit obtenu est un liquide opaque, de couleur marron, très visqueux à la température de réalisation du mélange, soit 360 C. A température ambiante, le produit devient solide. Le mélange RADEL/H3-80/20 obtenu a été broyé dans un 30 broyeur IKA. Les grains récupérés après broyage ont été placés dans une étuve ventilée à 100 C pendant 4 heures pour éliminer l'eau qui gênerait l'extrusion. B0738FR 22 Caractérisation par rhéométrie dynamique et par rhéométrie capillaire La viscosité du mélange RADEL/H3-80/20 a été caractérisée en rhéométrie dynamique avec un rhéomètre ARES de Rheometrics et par rhéométrie capillaire avec un rhéomètre Gottfert 1500, à 360 C et pour des gradients de cisaillements compris entre 10 et 104 s-1, représentatifs des conditions d'extrusion industrielles. La figure 4 montre d'une part le comportement du mélan- ge RADEL/H3-80/20 à 360 C et d'autre part le comportement du polymère RADEL seul à la même température. En ordonnée, n* représente la viscosité, et en abscisse, f représente le gradient de cisaillement de l'échantillon. Ces courbes montrent que, pour des cisaillements représentatifs de l'extrusion, la viscosité du mélange RADEL/H3-80/20 est proche de la viscosité du polymère seul et environ de 500 Pa.s à 2.103 s-1, ce qui est faible. Le mélange coule à cette température, il peut donc être extrudé. Préparation d'un film On a préparé un film par extrusion du mélange RADEL/H3- 80/20 dans les conditions de l'exemple 2, avec une température d'extrusion de 360 C. L'épaisseur du film en sortie de filière est de 0,8 mm, et l'étirage du film permet de diminuer son épaisseur jusqu'à 0,01 mm. Le film est ensuite refroidi à température ambiante. Il est quasi-transparent et sa surface ne présente pas de défaut. Exemple 5 Sulfonation de films obtenus à partir de Radel La sulfonation des films de polymère Radel a été effectuée dans divers mélanges de solvants, avec divers échantillons de films de Radel obtenus selon le procédé de l'exemple 2. Détermination du solvant Dans un premier temps, le gonflement du film Radel est étudié en fonction de la proportion volumique des solvants, afin de déterminer les mélanges de solvants appropriés. Le B0738FR 2893624 23 gonflement est évalué à température ambiante par pesée du film avant trempage et après 1 h de trempage dans un mélange de solvants. La masse de solvant absorbée est rapportée à la masse du film initial, et les résultats sont exprimés en 5 pourcentage massique en fonction de la composition volumique du mélange solvant/ non-solvant. %M = ( (Mi+Sa) /Mi) 100 Mi : masse initiale du film (en g) Sa : quantité de solvant absorbé (en g) 10 Pour le mélange DCE/CH la quantité de solvant absorbée augmente significativement avec la proportion de DCE à partir de 20% (Vol) de DCE. A partir de 40 % en volume de DCE, le film se déforme et il se dissout au delà de 50 % en volume de DCE. Le rapport volumique optimal DCE/CH pour 15 réaliser la sulfonation est compris de préférence entre 20% et 40%. Dans le mélange CHL/CH, le gonflement est significatif pour une composition 50/50, à partir de 70 % en volume en CHL le film se déforme et se dissout au delà de 75 % en 20 volume en CHL. Le rapport volumique optimal pour réaliser la sulfonation doit être compris entre 50% et 70%. Dans le mélange DCE/EP, le gonflement est significatif pour une composition 45/50, à partir de 65 % en volume en DCE le film se déforme et se dissout au delà de 70 % en 25 volume. Le rapport volumique optimal pour réaliser la sulfonation doit être compris entre 45% et 65%, par exemple 50%. L'étape de sulfonation Dans un ballon tricol parfaitement sec, sous atmosphère 30 d'argon, on prépare le réactif par action de l'acide chlorosulfonique (ACS) sur le chlorure de triméthylsilyle TMCS) dilué dans le mélange de solvants anhydres. TMCS en léger excès (1,2 mol pour 1 mol d'acide) est introduit, puis ;ACS) est ajouté goutte-à-goutte. 35 L'ensemble formé par un film ayant une épaisseur E et une superficie de 400 cm2 de polymère fixé dans un cadre en téflon est préalablement séché à 110 C sous vide dynamique (10 mbars), et placé dans un réacteur sous atmosphère B0738FR d'argon. On ajoute ensuite le mélange solvants - réactif et on laisse à température ambiante. Le volume du mélange des solvants est de 500 ml et le volume du réactif est v ml. Après une durée de réaction T, le film est lavé avec le solvant ou le mélange de solvants, séché pendant 3 h sous vide dynamique à 50 C, puis plongé dans de l'eau distillée. La membrane sulfonée est conservée dans l'eau distillée. Caractérisation du polymère sulfoné constituant le film Le film obtenu après sulfonation a été caractérisé par RMN-1H, et le diagramme est représenté sur la figure 5. La figure 5 montre le singulet à 8,06 ppm attribué au proton en position 2", et son intégrale permet de quantifier la CEI par les formules fi et f2 suivantes : fi = 4IA/IB mol H+/mol f2 = 8IA/ (IA + IB + IC) mol H+/mol dans lesquelles IA, IB et IC représentent respectivement l'intégrale des pics A, B et C. La CEI se calcule alors par la formule CEI = [fi/(Mr+80f1)]1000 mol H+/kg dans laquelle fi représente fi ou f2 et Mr est la masse d'unité récurrente, c'est-à-dire 400 g/mol. Les conditions particulières et les résultats obtenus lors des différents essais avec des films d'épaisseur E sont rassemblés dans le tableau III. T désigne la durée de réaction. La composition du solvant a été choisie dans les intervalles dans lesquels le gonflement a été trouvé comme étant optimal, lors des essais visant à déterminer le taux de gonflement. Tableau III. E Solvant ACS TMCS T CEI ( m) (vol.) (ml) (ml) (h) (mol H+/kg) 80 CHL/CH 10 19 24 1,28 50/50 80 CHL/CH 10 19 24 1,10 55/45 80 CHL/CH 33 63 24 1,76 50/50 B0738FR E Solvant ACS TMCS T CEI ( m) (vol.) (ml) (ml) (h) (mol H+/kg) 80 CHL/CH 33 63 48 2,2 50/50 110 CHL/CH 33 63 24 1,14 50/50 110 CHL/CH 33 63 48 1,72 50/50 50 DCE/EP 6,6 12,6 28 0,8 50/50 80 DCE/EP 19,8 37,8 28 1,15 50/50 50 DCE/EP 33 63 15 2,12 50/50 80 DCE/CH 33 63 8 0,35 25/75 80 DCE/CH 33 63 8 0,27 30/70 Exemple 6 Sulfonation de films obtenus à partir de UDEL La sulfonation de films de polymère effectuée dans un mélange de solvants, Udel a été avec divers échantillons d'un film de l'exemple 1. Le gonflement du filmUdel obtenus selon le procédé de dans divers mélanges DCE/CH a été évalué de la même mélange DCE/CH, la manière que dans l'exemple 5. Pour le quantité de solvant absorbée augmente significativement en volume de DCE. se déforme et il avec la proportion de DCE à partir de 15% A partir de 40 % en volume de DCE, le film se dissout au delà de 50 % en volume de DCE. Le rapport volumique optimal DCE/CH pour réaliser la sulfonation doit être compris entre 15% et 40%. Deux essais de sulfonation ont été effectués selon le mode opératoire de l'exemple 5. B0738FR 2893624 26 Caractérisation du polymère sulfoné constituant les films Les films obtenus après sulfonation ont été caractérisés par RMN-1H, et le diagramme est représenté sur la figure 6. La figure 6 montre le singulet à 7,69 ppm attribué au 5 proton en position 2", et son intégrale permet de quantifier la CEI par les formules fi, f2 et f3 suivantes fi = (12-4R)/(2+R) mol H+/mol ou R = (IA +IB) / (IC + ID) f2 = 4IB/IA mol H+/mol f3 = 4 (IC + IB) /IA f2 = 4IB/IA mol H+/mol 10 dans lesquelles IA, IB, IC et ID représentent respectivement l'integrale des pics A, B, C et D. La CEI se calcule alors par la formule CEI = [fi/ (Mr+80fi) ] 1000 mol H+/kg dans laquelle fi représente fi, f2 ou f3 et Mr est la masse 15 d'unité récurrente, c'est-à-dire 442 g/mol. Les conditions particulières et les résultats sont rassemblés dans le tableau IV. T désigne la durée de la réaction et E l'épaisseur du film. Tableau IV E Solvants ACS TMCS T CEI ( m) (vol.) (ml) (ml) (h) (mol H+/kg) 30 DCE/CH 10 19 8 0,97 15/85 30 DCE/CH 10 19 10 1,10 15/85 Exemple 7 Sulfonation de films obtenus à partir de RADEL/H3 La sulfonation de films a été effectuée dans un mélange 20 de solvants, avec divers échantillons de films de matériau RADEL/H3 obtenus selon le procédé de l'exemple 4. Le gonflement du film dans un mélange DCE/EP a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. Pour le mélange DCE/EP, le gonflement est significatif pour une 25 composition 45/50, à partir de 65% en volume en DCE le film se déforme et se dissout au delà de 70% en volume. Le B0738FR 2893624 27 domaine de gonflement optimal pour réaliser la sulfonation est compris entre 45% et 65%, par exemple 50%. Deux essais de sulfonation ont été effectués selon le mode opératoire de l'exemple 5. Les conditions particulières 5 et les résultats sont rassemblés dans le tableau V. T représente la durée de la réaction. Tableau V E Teneur en Solvants ACS TMCS T CEI ( m) H3 (% masse (% vol.) (ml) (ml) (h) (mol H+/kg) 80 20 DCE/EP 33 63 24 1,28 50/50 Exemple 8 Sulfonation de films obtenus à partir de RADEL La sulfonation de films de polymère RADEL a été effectuée dans divers solvants, avec des échantillons d'un film de RADEL obtenu selon le procédé de l'exemple 2 et 10 ayant une épaisseur de 80 pin et une surface de 400 cm2. Le gonflement du film dans le nitroéthane (NE) ou le nitrométhane (NM) a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. On note un gonflement maximal de 30% dans NE et 18 % dans NM après 2 h de trempage. Aucun des deux solvants n'a déformé le film RADEL même après 4 semaines d'immersion du film dans le solvant. Divers essais de sulfonation ont été effectués selon le mode opératoire de l'exemple 5. Les conditions particulières et les résultats sont rassemblés dans le tableau VI. T désigne la durée de la réaction. Tableau VI Solvant ACS TMCS Température T (h) CEI (ml) (ml) ( C) (mol H+/kg) NE 18 40 45 3 0,78 NE 18 40 65 3 1,5 NM 48 100 40 17 0,95 B0738FR 2893624 28 Solvant ACS TMCS Température T (h) CEI (ml) (ml) ( C) (mol H+/kg) NM 48 106 65 17 2,5 NE 18 40 40 3 0,65 NE 30 66 40 3 0,75 NE 48 106 40 3 0,8 NE 18 40 65 3 1,8 Exemple 9 Sulfonation de films obtenus à partir de UDEL La sulfonation de films de polymère Udel a été effectuée dans le nitrométhane NM, avec des échantillons d'un film de Udel obtenu selon le procédé de l'exemple 1 et ayant une épaisseur de 30 pm, et une surface de 400 =2. 5 Le gonflement des films dans le NM a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. Les films présentent un gonflement de 15% en volume après 4 h de trempage. Deux essais de sulfonation ont été effectués selon le mode opératoire de l'exemple 5. Les conditions particulières 10 et les résultats sont rassemblés dans le tableau VII. T désigne la durée de la réaction. Tableau VII Solvant ACS TMCS Température T (h) CEI (ml) (ml) ( C) (mol H+/kg) NM 18 40 45 3 2,5 NM 18 40 35 3 1,5 Exemple 10 Sulfonation de films obtenus à partir de RADEL La sulfonation de films de polymère Radel a été effectuée dans deux solvants différents, avec divers échantillons d'un film de Radel obtenus selon le procédé de 15 l'exemple 2. Le gonflement du film dans les solvants a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. On note un gonflement B0738FR maximal de 30% dans NE et 18 % dans NM après 2 h de trempage. Aucun des deux solvants ne provoque de déformation du film Udel même après 4 semaines d'immersion. Divers essais de sulfonation ont été effectués selon le 5 mode opératoire de l'exemple 5, pour des films ayant une surface de 400 cm2 et une épaisseur E. Les conditions particulières et les résultats sont rassemblés dans le tableau VIII, dans lequel CEI(S) représente la CEI à la surface du film et CEI(C) représente 10 la CEI au cœur du film. T désigne la durée de la réaction. Tableau VIII Solvant E (pm) Tempér. ACS T (min) CEI(S) CEI(C) ( C) (ml) H+/kg H+/kg 1 a NM 80 35 40 180 2,3 2,37 2a NM 80 25 40 120 1,65 0,7 3a NE 80 25 40 120 1,7 1,2 4a NM 80 55 40 60 3,2 3,0 5a NE 30 45 20 60 1,89 1,87 6a NE 50 45 20 60 1,8 1,54 Ces résultats confirment que l'homogénéité de la répartition des groupements ioniques est améliorée par : • une augmentation de la durée de gonflement et de la 15 température de réaction (échantillons la et 2a) ; • une diminution de l'épaisseur du film (échantillons 5a et 6a). Ils montrent en outre l'influence du solvant (échantillons 2a et 3a). L'utilisation de NE donne un 20 meilleur résultat, du fait que le gonflement obtenu dans NE est meilleur que le gonflement obtenu dans NM. B0738FR Exemple 11 Sulfonation de films obtenus à partir de Radel La sulfonation de films de polymère Radel a été effectuée dans le nitroéthane, avec divers échantillons d'un film de Radel obtenu selon le procédé de l'exemple 2, en présence d'ACS uniquement. Le gonflement du film dans le nitrométhane a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. On note un gonflement maximal de 30% dans NE après 2 heures de trempage. Le solvant ne provoque pas de déformation d'un film RADEL même après 4 semaines d'immersion du film dans le solvant. Divers essais de sulfonation ont été effectués selon le mode opératoire de l'exemple 5. Les conditions particulières et les résultats sont rassemblés dans le tableau IX. Tableau IX E Temp. ACS durée de Durée de CEI CEI ( m) ( C) (ml) gonflement réaction (C) (S) (min) (min) H+/kg H+/kg lb 80 25 40 60 60 1,5 1,2 2b 80 45 40 15 15 2,1 2,05 3b 80 45 40 10 10 2 1, 96 4b 80 45 40 10 5 1, 5 1, 05 5b 80 40 16 15 35 1,45 1,35 6b 80 45 16 15 15 0, 9 0, 9 7b 80 45 16 15 25 1,45 1,5 8b 80 45 8 15 40 0,95 0,9 9b 80 45 40 10 5 1,5 1,05 10b 30 45 16 10 30 1,27 1,27- B0738FR 2893624 31 Ces résultats confirment qu'une diminution de la durée de réaction (éventuellement accompagnée d'une diminution de la durée de gonflement) diminue le taux de greffage de groupements ioniques, ainsi que l'homogénéité entre la réparti- 5 tion des groupements ioniques en surface et au coeur du film. Exemple 12 Sulfonation de films obtenus à partir de RADEL/H3 La sulfonation d'un film de polymère Radel a été effectuée dans le nitrométhane, avec un échantillon d'un film de Radel/H3 ayant une épaisseur de 80 pm, une surface de 400 cm2 et une teneur de 20% en masse de H3, obtenu selon 10 le procédé de l'exemple 4. Le gonflement du film dans NE a été évalué de la même manière que dans l'exemple 5. On observe un gonflement maximal de 35% après deux heures de trempage. Aucune déformation du film n'est observée, même après 4 semaines d'immersion du film dans le solvant. Un essai de sulfonation a été effectué selon le mode opératoire de l'exemple 5. Les conditions particulières et les résultats sont rassemblés dans le tableau X. Tableau X Teneur en E Temp. ACS Durée de Durée de CEI (C) CEI (S) H3 (pm) ( C) (ml) gonflement réaction H+/kg H+/kg % (min) (min) 80 45 20 5 30 1,9 1,9 B0738FR
L'invention concerne la préparation d'un polymère portant des groupements ioniques.Le procédé consiste à extruder un matériau polymère initial contenant au moins un polymère, et à soumettre le matériau extrudé à une réaction chimique pour greffer des groupes ioniques. Le polymère comprend des unités récurrentes comprenant chacune au moins un groupe aromatique GA et au moins un groupe fonctionnel GF ; il porte au moins un groupe réactif GR permettant le greffage de groupes ioniques.Les films obtenus sont utiles comme membrane pour les piles à combustible, comme électrolyte d'une batterie au lithium, d'un supercondensateur ou d'un dispositif électrochrome, ou comme membrane échangeuses d'ions ou comme membrane d'électrodialyse.
Revendications 1. Procédé de préparation d'un film polymère portant des groupements ioniques dans lesquels le cation MP+ est choisi parmi le proton, les ions de métal monovalent, de métal divalent ou de métal trivalent, et les ions organiques choisis parmi les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium, ledit procédé comprenant une étape consistant à extruder un matériau comprenant au moins un polymère, caractérisé en ce que : • le ou les polymères comprennent des unités récurrentes (GA,GF) comprenant chacune un ou plusieurs groupements aromatiques GA et un ou plusieurs groupes fonctionnels GF ; • le ou les polymères portent un ou plusieurs groupements réactifs GR permettant le greffage de groupements 15 ioniques ; • dans une unité récurrente comprenant plusieurs groupes aromatiques GA et/ou plusieurs groupes fonctionnels GF, les groupes aromatiques peuvent être identiques ou différents, et les groupes fonctionnels GF peuvent être 20 identiques ou différents ; • le matériau extrudé est soumis à une réaction chimique pour greffer des groupements ioniques. 2. Procédé selon le 1, caractérisé en ce que le ou les polymères ont une masse molaire supérieure 25 à 15 000 g.mol-1. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le squelette du polymère est formé par des unités récurrentes (GA,GF) formant une seule chaîne. 4. Procédé selon la 1, caractérisé en 30 ce que le squelette du polymère est formé par des unités récurrentes (GA, GF) formant une chaîne principale et des chaînes latérales, un groupement GA d'une unité récurrente étant un élément d'une chaîne principale ou le cas échéant d'une chaîne latérale, un groupement GF étant un élément 35 d'une chaîne ou un substituant latéral d'un groupement GA. B0738FR 2893624 33 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les unités récurrentes d'un polymère sont identiques. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les unités récurrentes d'un polymère sont diffé-5 rentes, et elles sont réparties par blocs, ou de façon alternée ou de façon statistique. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'un groupement aromatique GA d'une unité récurrente est choisi . 10 dans le groupe constitué par le groupement phénylène non substitué -C6H4-, les groupements phénylène portant au moins un substituant, un groupement constitué par deux noyaux phénylène condensés ne portant pas de substituant ou portant au moins un substituant ; ou dans le groupe constitué par les noyaux hétéroaromati- ques comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi N, O et S, lesdits groupements hétéroaromatiques portant éventuellement au moins un substituant ; étant entendu que chacun des substituants d'un groupe phény- lène ou d'un noyau hétéroaromatique représente indépendamment des autres un groupement alkyle ayant de préférence de 1 à 5 atomes de carbone, un groupement halogénoalkyle, un groupement alkényle, ou un groupement aromatique comprenant un ou plusieurs noyaux aromatiques condensés ou non et portant éventuellement un substituant. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'un groupe fonctionnel GF d'une unité récurrente est un groupement éther, un groupement alkylène ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un groupement perfluoroalkylène ayant de 1 à 10 atomes de carbone, un carbonyle, un ester, un sulfure, une sulfone, un groupement oxazolyle, un groupement imidazolyle, un groupement amide ou un groupement imide. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que GR est un groupement phénylène. B0738FR 2893624 34 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le greffage de groupements ioniques sulfonate sur le film de polymère est effectué par réaction du film polymère avec le chlorosulfonate de triméthylsilyle ou l'acide 5 chlorosulfonique, puis addition de Mp+(OH-)p. 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le greffage de groupements thiocarboxylate est effectué par réaction avec du film polymère avec le butyl lithium, puis addition successivement de CS2, de SOC12, et de 10 Mp+ (OH ) p, 12. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le greffage de groupements dithiocarboxylate est effectué par réaction du film polymère avec le butyl lithium, puis addition successivement de CS2, de HC1, et de Mp+(OH-)p, 15 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que GR est un groupement OH porté par un groupement aromatique GA. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le groupement OH est transformé en groupement ionique 20 sulfate par réaction du film polymère avec C1SO3H, puis addition de Mp+ (OH-) p . 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le groupement OH est transformé en un groupement ionique phénate par réaction du film polymère avec Mp+(OH-)p. 25 16. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que GR est un groupement méthyle, et en ce que le greffage d'un groupement ionique carboxylate est effectué par réaction du film polymère avec KMnO4r puis addition de Mp+(OH-)p. 17. Procédé selon la 1, caractérisé en 30 ce que GR est un groupement -CH2-X dans lequel X est un halogène, et en ce que le greffage d'un groupement ionique phosphonate est effectué par réaction avec P(OCH3)3, puis addition de Mp+ (OH-) p. B0738FR 2893624 35 18. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que GR est un groupement sulfonate -503(1/p)MP+. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que le greffage d'un groupement sulfonylamidure est 5 effectué par réaction du film polymère portant un groupe sulfonate avec SOC12 ou PC15, puis successivement avec R6NH2 et MP+(OH-)P, R6 étant un atome d'hydrogène, un groupement alkyle ayant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement alkyle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de 10 préférence de 1 à 6 atomes de carbone, un groupement alkényle ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement alkényle perfluoré ou partiellement fluoré ayant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, un groupement oxyalkylène CH3-(0-(CH2)m)n dans lequel de préférence 2 20. Procédé selon la 19, caractérisé en ce que le greffage d'un groupement sulfonylimidure est 20 effectué par réaction du film polymère portant un groupe sulfonate avec SOC12 ou PC15r puis successivement avec R7SO2NH (1/p) MP+ et de MP+ (OH ) P, R7 étant un groupe alkyle, un groupe alkyle perfluoré ou partiellement fluoré, un groupe alkényle perfluoré ou partiellement fluoré, un groupe 25 oxyalkylène CH3- (0- (CH2)m)n dans lequel 2 m < 5 et 1 21. Procédé selon la 1, caractérisé en 30 ce que l'extrusion est effectuée à une température entre 150 et 400 C. 22. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le matériau polymère soumis à l'extrusion contient au moins un additif, choisi parmi les charges conductrices protoniques et les renforts. B0738FR 2893624 36 23. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la réaction chimique visant à greffer des groupements ioniques sur le film obtenu après extrusion, est effectuée selon le mode opératoire suivant : 5 • on met en contact ledit film extrudé anhydre avec une solution dans un solvant anhydre du réactif précurseur du groupement ionique, sous agitation, on extrait le film de la solution et on le lave plusieurs fois avec le solvant pur, on le sèche, puis on 10 le lave à l'eau pure, avant de le sécher sous vide. 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que l'on fait gonfler le film extrudé par un solvant anhydre, avant de le mettre en contact avec la solution de réactif. 15 25. Procédé selon la 1, dans lequel on introduit des groupements ioniques -503(1/p)MP+ dans un film obtenu par extrusion d'une polysulfone, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : a) préparation d'une solution anhydre d'un réactif de 20 sulfonation dans un solvant aprotique ; b) mise en contact de ladite solution avec le film de polysulfone pendant une durée comprise entre 5 min et 24 heures, à une température comprise entre 20 C et 65 C ; c) lavage du film avec le solvant aprotique ; 25 d) séchage sous vide dynamique, à une température comprise entre 40 C et 80 C ; e) lavage à l'eau distillée ou lavage à l'eau acidifiée puis à l'eau distillée jusqu'à pH neutre. 26. Film obtenu par un procédé selon la 30 1, caractérisé en ce qu'il est constitué par un polymère comprenant des unités récurrentes (GA,GF), et des groupements ioniques. 27. Film selon la 26, caractérisé en ce qu'il a une épaisseur comprise entre 10 pm et 300 pm. B0738FR 2893624 37 28. Film selon la 26, caractérisé en ce qu'il porte des groupements ioniques choisis parmi les groupements sulfonate -SO3-(1/p)MP+, les groupements sulfate - OSO3- (1/p) MP+, les groupements phénate -0- (1/p) MP+, les groupe- 5 ments carboxylate -CO2- (1/p) MP+, les groupements thiocarboxylate -C(=S)O(1/p)MP+, les groupements dithiocarboxylate - CS2 (1/p) MP+, les groupements phosphonate -PO32 (2/p) MP+, les groupements sulfonylamidure -SO2N (R6) -(1/p)MP+, et les groupements sulfonylimidure -SO2N-(1/p)MP±SO2-R7, dans lesquels M 10 est choisi parmi le proton, les ions de métal monovalent, de métal divalent ou de métal trivalent, les ions organiques choisis parmi les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium, p est la valence de M, R6 est un groupe alkyle, un groupe alkyle perfluoré ou 15 partiellement fluoré, un groupe alkényle perfluoré ou partiellement fluoré, un groupe oxyalkylène CH3-(0-(Cl2)m)n dans lequel 2 29. Utilisation d'un film selon l'une des 26 à 28, dans lequel le cation des groupements ioniques est le proton ou un cation choisi parmi les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, 30 et guanidinium, comme membrane dans une pile à combustible. 30. Utilisation d'un film selon l'une des 26 à 28, dans lequel le cation des groupements ioniques est un ion lithium, comme électrolyte d'une batterie au lithium, d'un supercondensateur ou d'un 35 dispositif électrochrome.B0738FR 38 31. Utilisation d'un film selon l'une des 26 à 28, dans lequel le cation des groupements ioniques est le proton ou un cation choisi parmi les ions ammonium, imidazolium, pyrazolium, tétrazolium, pyridinium, et guanidinium, comme membrane échangeuse d'ions ou comme membrane d'électrodialyse.
C,B,H
C08,B01,H01
C08J,B01D,B01J,C08L,H01G,H01M
C08J 5,B01D 61,B01D 67,B01J 39,C08L 81,H01G 4,H01M 4,H01M 8
C08J 5/22,B01D 61/44,B01D 67/00,B01J 39/18,C08L 81/06,H01G 4/14,H01M 4/24,H01M 8/10
FR2896451
A1
PARTIE TOURNANTE D'ESSIEU DANS LEQUEL LE OU LES ROULEMENTS SONT MONTES SUR UNE PARTIE EXTERNE DU PORTE FUSEE, ESSIEU ET VEHICULE CORRESPONDANTS
20,070,727
Partie tournante d'essieu dans lequel le ou les roulements sont montés sur une partie externe du porte-moyeu, essieu et véhicule correspondants. Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne la réalisation d'essieux assemblés avant montage sur les véhicules, l'assemblage de ces essieux comprenant le montage de parties tournantes. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement la réalisation d'essieux avant. Concernant les essieux avant, on désigne généralement par le terme de partie tournante , l'ensemble comprenant un porte-fusée (autrement désigné par le terme de porte-moyeu, lorsque le moyeu est liée à la transmission), un moyeu, un roulement, un disque et un étrier de frein. Classiquement, tel qu'illustré par la figure 1, la partie centrale 11 du moyeu 1 est engagée dans l'évidement central 21 d'un porte fusée 2 (ou d'un porte-moyeu), le roulement étant monté à l'intérieur du porte fusée, les demies bagues internes 31 du roulement 3 coopérant avec le moyeu 1 et la bague externe 32 avec le porte fusée 2. Le roulement en question est le plus souvent un roulement à billes et présente deux rangées de billes à contact oblique. Le plus souvent, un chicanage est intégré aux roulements pour en assurer l'étanchéité. De plus, traditionnellement, chacune des pièces est fabriquée indépendamment les unes des autres. Le montage de la partie tournante comprend par conséquent la fixation du disque de frein 4 sur le moyeu 1, le disque présentant, dans le cas de la solution illustrée, un bol 41 présentant des orifices pour le passage de moyens de fixation du disque sur le moyeu. Cette technique entraîne plusieurs inconvénients. Tout d'abord, on constate avec les solutions antérieures des dispersions de couple de frottement des roulements, ceci étant dû notamment : - au nombre important de maillons entrant dans la chaîne de côtes du jeu de roulement (précontrainte du roulement) ; - aux dispersions de tensions générées par le serrage de l'écrou de la fusée de roue. Pour diminuer les dispersions de couple de frottement évoquées précédemment, il a été proposé d'utiliser des roulements dits de 3ème génération qui présentent moins de maillons dans la chaînes de côtes, la bague intérieure de ceux-ci étant sertie sur le moyeu ce qui assure la fonction de serrage de l'écrou classique de fusée de roue. Toutefois, ces roulements de 3ème génération s'avèrent en pratique très coûteux, ce qui tend à augmenter sensiblement le prix de la partie tournante et donc de l'essieu correspondant. Parallèlement, un écrou de transmission de la fusée de roue exerce une double fonction : - celle de retenir la transmission ; celle d'assurer une tension nécessaire à la précontrainte du roulement. Or, ces écrous sont des pièces qui s'avèrent relativement coûteuses. De plus, l'architecture actuelle des parties tournantes impose, dans un volume réduit, de relier les pièces par l'intermédiaire d'un moyeu qui, pour garantir la fiabilité de la liaison, nécessite l'emploi d'un acier résistant ainsi que le recours à un traitement thermique. On comprend que cela contribue à augmenter le coût de la partie tournante. En outre, selon l'architecture actuelle, la liaison des pistes du disque avec le moyeu et la roue nécessite la mise en oeuvre d'un bol (référencé 41 sur la figure 1). Or, lors de la montée en température des pistes du disque, celles-ci se déforment, ce qui se traduit notamment par une augmentation de leur diamètre. En pratique, on constate que la liaison d'une seule des pistes du disque avec le bol conduit à une mise en parapluie de l'ensemble des pistes. Pour pallier cet inconvénient, il a été proposé de recourir à un bol inversé à la place du bol droit, ce qui a permis de minimiser les déformations du disque à haute température. Toutefois, des déformations résiduelles persistent. Par ailleurs, au cours de la conception et de la réalisation d'une partie tournante, une grandeur est notamment considérée pour apprécier la qualité de la partie tournante : le battement du disque. Le battement du disque est la grandeur qui correspond au défaut de perpendicularité que présente la surface du disque par rapport à l'axe de rotation de la partie tournante (l'axe de rotation considéré correspond à celui de la partie tournante lorsque celle-ci est montée sur le véhicule). En pratique, ce battement est mesuré sur un ensemble formé par l'assemblage d'un moyeu, d'un roulement, d'un porte-fusée et d'un disque de frein. Cet ensemble est mis en rotation et un palpeur P prend la mesure du battement à 5 mm du périmètre extérieur du disque. On comprend bien entendu que plus le battement est grand plus le défaut de perpendicularité est important. Ceci se traduit par une usure prématurée de l'épaisseur d'une des pistes du disque, dans la zone où le battement du disque est maximum. Cette usure localisée génère une variation d'épaisseur de la piste du disque qui entraîne, à terme, la mise en vibration des plaquettes de frein lors d'un freinage. Cette vibration est alors perceptible pour le conducteur, par l'intermédiaire du volant de direction. Or, le battement du disque sur le montage de roue est une résultante du nombre de maillons dans la chaîne de côtes reliant les pistes au roulement, et du rapport des bras de levier (diamètre du roulement par rapport à celui du moyeu, et diamètre du moyeu par rapport au diamètre des pistes du disque). Le battement est aussi fonction de la propriété des diverses surfaces en contact. On cherche donc à réduire chacun de ces défauts pour limiter le plus possible le battement. Pour cela, plusieurs solutions ont été proposées, et notamment : le recours aux roulement de 3è 1e génération (très coûteux) ; - le ré-usinage du moyeu sur le montage de roue, ceci entraînant un surcoût ; - le ré-usinage des pistes du disque, celui-ci étant assemblé sur le montage de roue, ce qui entraîne également un surcoût. Selon un autre aspect des solutions classiques, l'étanchéité du roulement est en partie liée à la présence (ou pas) d'un chicanage entre la transmission et le porte-fusée. Cependant, la chaîne de côtes du calcul de la proximité de la transmission avec le porte-fusée intègre un nombre important de maillons, ce qui conduit à avoir un jeu important de nature à réduire l'efficacité du chicanage. Encore un autre inconvénient des solutions connues réside dans le démontage des roulements en après-vente. En effet, le démontage des roulements nécessite l'utilisation d'une presse (pour le démontage de la cage extérieure à partir du porte--fusée) et d'un outil d'extraction spécifique de la cage intérieure à partir du moyeu. L'opération de démontage et d'échange d'un roulement s'avère donc longue et délicate à réaliser. De plus, il arrive qu'un véhicule en cours d'intervention en après-vente soit amené à être posé sur ses roues alors qu'un écrou de transmission n'est pas serré (en cas d'indisponibilité d'un pont élévateur par exemple du fait d'une urgence). Dans ce cas, le fait de tourner le roulement, sous la charge du véhicule, sans serrage de l'écrou de transmission, conduit à un écartement des deux demi-cages intérieures du roulement, ce qui a pour conséquence de faire rouler les billes du roulement dans une zone de la cage intérieure qui n'est généralement pas traitée thermiquement. Ceci engendre une détérioration du roulement. Les roulements 3è'T'e génération résolvent ce problème, avec les problèmes de coûts déjà mentionnés précédemment. Par ailleurs, et de façon générale, la masse des composants d'un véhicule est un facteur qui influe sensiblement sur la durée de vie des véhicules. On recherche donc, à tous les niveaux, et y compris dans les parties tournantes, à obtenir des gains de poids, ceci en évitant tant que fait se peut, d'engendrer des surcoûts. L'invention s'inscrit donc dans cette recherche de diminution de poids sur les parties tournantes et vise également à pallier les inconvénients de l'art antérieur. Un premier objectif de l'invention est donc de proposer une partie tournante de moindre poids comparée aux solutions de l'art antérieur, ceci sans engendrer de surcoût voire en diminuant le prix de revient de la partie tournante. Un objectif particulier de l'invention est de proposer une technique de réalisation et/ou de montage d'une partie tournante d'essieu qui permette de réduire notablement le battement du disque, tout en ayant recours aux roulements traditionnels (par opposition aux roulements 3è1ne génération ). L'invention a également pour objectif de fournir une telle partie tournante qui limite les déformations du disque lors de la montée en température de celui-ci. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle partie tournante qui supprime, ou à tout le moins diminue, les dispersions de couple de frottement des roulements. Un autre objectif de l'invention et de fournir une telle partie tournante qui permette d'augmenter la durée de vie des roulements. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle partie tournante qui permette de diminuer les temps et les coûts d'intervention pour le remplacement en après-vente des roulements. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir une telle partie tournante qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet une partie tournante d'un essieu de véhicule automobile du type comprenant un porte-moyeu, un élément formant moyeu, un élément formant disque de freins, et au moins un roulement permettant la rotation dudit élément formant moyeu et dudit élément formant disque de freins par rapport audit porte-moyeu, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements sont montés sur une partie externe dudit porte-moyeu et coopérant avec ledit élément formant disque de freins et/ou ledit élément formant moyeu. Ainsi, grâce à l'invention, on peut envisager une nouvelle architecture de partie tournante permettant d'obtenir des gains sensibles en poids comme cela va apparaître plus clairement par la suite. En outre, un tel montage des roulements permet le recours à des roulements à billes à quatre points de contact en lieu et place des roulements à contact oblique selon les solutions antérieures. De tels roulements permettent donc de supporter des efforts axiaux. Par aillleurs, l'invention évite la mise en oeuvre d'un écrou de transmission traditionnel. Il en résulte que : on diminue les dispersions du couple de frottement des roulements ; le prix de revient de la partie tournante est diminué du fait de la non nécessité de l'écrou de transmission ; on évite les risques de dégradation du roulement lors des interventions après-vente, les risques étant liés à l'absence potentielle de serrage de l'écrou de transmission avec les parties tournantes classiques. Par ailleurs, un montage de roulement selon l'invention facilite l'accès au roulement ainsi que le démontage de celui-ci en vue de son remplacement après- vente. On note que dans le cas de l'invention, le moyeu a notamment pour fonction d'être directement associé à la transmission (sans fusée), par exemple par une liaison moyeu/transmission par cannelures (ou autre). C'est pour cette raison que, dans le cadre de l'invention, on parle de porte-moyeu plutôt que de porte-moyeu. Avantageusement, ledit ou lesdits roulements sont des roulements à billes, ledit roulement étant préférentiellement un roulement à billes comprenant une rangée de billes uniques. Comme déjà indiqué, un tel roulement permet de façon avantageuse d'être mis en oeuvre avec quatre points de contact et permet de supporter des efforts axiaux. De plus, on peut selon le principe de l'invention et/ou la mise en oeuvre d'un tel roulement optimiser les chicanages (prévus pour l'étanchéité) entre le roulement et le porte-moyeu d'une part, et entre le roulement et l'élément formant moyeu d'autre part, ce qui permet d'augmenter la durée de vie des roulements. Selon un autre mode de réalisation envisageable, ledit ou lesdits roulements sont des roulements à rouleaux. Selon une solution préférée, ledit élément formant moyeu comprend une extension périphérique définissant un logement pour ledit ou lesdits roulements. On comprend qu'un tel logement assure le positionnement et le maintien du roulement, ceci à moindre coût (le logement pouvant être obtenu à l'issue d'un procédé de moulage de l'élément formant moyeu, complété éventuellement d'un usinage). On note à ce titre que le principe de l'invention évite le montage classique du roulement sur le moyeu, ce qui évite des coûts de matières élevées et des traitements thermiques du moyeu et contribue donc à diminuer le prix de revient de la partie tournante. Préférentiellement, ledit élément formant moyeu comprend une partie centrale engagée dans un évidement central dudit porte-moyeu, ladite extension périphérique formant un bol par rapport à ladite partie centrale. Selon une première variante de l'invention, ledit élément formant disque est monté par coulissement sur ladite extension périphérique. Selon une deuxième variante de l'invention, ledit élément formant disque est un disque à bol flottant monté sur ladite extension. Avantageusement, ledit porte-moyeu présente un épaulement externe définissant avec ladite extension un volume dans lequel viennent s'inscrire ledit ou lesdits roulements. Une telle caractéristique contribue au positionnement et au maintien des roulements à moindre coût, l'épaulement dans le porte-moyeu pouvant être obtenu directement à l'issue du moulage du porte-moyeu complété éventuellement d'un usinage de finition. Selon urne autre caractéristique avantageuse, ledit ou lesdits roulements sont maintenus sur ledit porte-moyeu et/ou sur ledit élément formant moyeu à l'aide d'au moins un anneau d'arrêt, ledit ou lesdits anneaux d'arrêt présentant préférentiellement une section évasée. On assure ainsi le maintien en position des roulements de façon simple et très peu coûteuse comparé aux parties tournantes classiques de l'art antérieur. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ledit élément formant moyeu présente une extension périphérique comprenant ledit élément formant disque de freins et formant avec celui-ci un ensemble monobloc. Un tel ensemble monobloc regroupe alors différentes fonctions, à savoir : -la fixation de la roue par l'intermédiaire de goujons ou de vis de roue ; le centrage de la roue ; le centrage et le maintien de la cage extérieur du roulement ; le positionnement et la solidarisation des pistes du disque. Comme indiqué précédemment, ces fonctions sont, avec les solutions traditionnelles, assurées par différents organes assemblés entre eux, ce qui engendre une succession de maillons dans les chaînes de côtes et, par conséquent, entraîne des effets négatifs quant à : - la dispersion de couple de frottement des roulements ; le battement du disque ; -l'efficacité du chicanage des roulements. On comprend donc qu'un ensemble monobloc intégrant l'élément formant moyeu et l'élément formant disque diminue le nombre de maillons dans les chaînes de côte, et supprime ou atténue ces effets négatifs. De plus, un tel ensemble monobloc peut être obtenu de façon à obtenir un gain de poids sur la partie tournante par rapport aux solutions antérieures selon lesquelles les mêmes fonctions, sont exercées par un assemblage de pièces. Selon une autre caractéristique, ladite extension périphérique présente des orifices pour ie passage de moyens de fixation d'une moyeu de roue audit élément formant moyeu. L'invention concerne également un essieu de véhicule comprenant une partie tournante du type comprenant un porte-moyeu, un élément formant moyeu, un élément formant disque de freins, et au moins un roulement permettant la rotation dudit élément formant moyeu et dudit élément formant disque de freins par rapport audit porte-moyeu, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements sont montés sur une partie externe dudit porte-moyeu et coopérant avec ledit élément formant disque de frein et/ou ledit élément formant moyeu. L'invention concerne aussi un véhicule automobile équipé d'un essieu du type comprenant une partie tournante du type comprenant un porte-moyeu, un élément formant moyeu, un élément formant disque de freins, et au moins un roulement permettant la rotation dudit élément formant moyeu et dudit élément formant disque de freins par rapport audit porte-moyeu, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements sont montés sur une partie externe dudit porte-moyeu et coopérant avec ledit élément formant disque de frein et/ou ledit élément formant moyeu D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention et de plusieurs de ses variantes, données à titres d'exemples illustratifs et non limitatifs, et des dessins annexés parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'une partie tournante selon l'art antérieur ; - la figure 2 est une vue en coupe d'une partie tournante selon l'invention ; - les figures 3 à 5 sont chacune une vue en coupe d'une partie tournante 5 selon une variante de réalisation de l'invention. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de prévoir le montage d'un roulement d'une partie tournante sur une partie externe du porte-moyeu. Ceci est illustré par la figure 2 qui montre une partie tournante selon 10 l'invention, comprenant : - un porte-moyeu 2 ; - un élément formant moyeu 5 ; - un élément formant disque 6 ; - un roulement 7. 15 Tel que cela apparaît, le porte-moyeu 2 présent une partie externe 212 et un évidement central 21 ménagé dans une partie interne 211, une partie centrale 50 de l'élément formant moyeu 5 venant s'inscrire dans l'évidement de la surface interne 211. Selon le principe de l'invention, le roulement 7 est monté sur la partie 20 externe 212 du porte-moyeu et coopère avec l'élément formant moyeu 5 (et/ou l'élément formant disque 6). Plus précisément, selon le présent mode de réalisation, le porte-moyeu 2 présente sur sa partie externe 212, un épaulement 2121 définissant un logement pour la bague interne 71 du roulement 7. 25 Le porte-moyeu 2 est une pièce issue d'un processus de fonderie, une étape d'usinage (par exemple par tournage) étant ensuite réalisée pour effectuer une finition de l'épaulement 2121. En outre, l'élément formant moyeu 5 comprend une extension périphérique 51 dont une partie forme une bague 511 à l'intérieur de laquelle est 30 montée la bague externe 72 du roulement 7. Le positionnement de la bague externe 72 est assurée par un épaulement 5111 ménagé à l'intérieur de la bague 511 de l'élément formant moyeu 5. On note que l'extension périphérique 51 de l'élément formant moyeu 5 forme un bol par rapport à la partie centrale 50, à la façon des bols droits de disque de frein. On note également que des orifices 512 sont prévus sur l'extension périphérique 51 de l'élément formant moyeu, ces orifices permettant le passage des moyens de fixation venant solidariser la roue à l'élément formant moyeu. Le maintien en position de la bague externe 72 du roulement sur le porte- moyeu et celui de la bague interne 71 sur l'élément formant moyeu 5 sont assurés par un anneau d'arrêt 73 à section évasée, désigné usuellement par le terme d'anneau d'arrêt conique. On note que le maintien du roulement pourrait, selon une variante envisageable, être obtenu par une liaison vissée. Selon le présent mode de réalisation, la liaison entre le porte-moyeu 2 et l'élément formant moyeu est assurée par un roulement à billes présentant une rangée de billes 74 unique. Selon un autre mode de réalisation envisageable, cette liaison peut être assurée par un roulement à rouleaux. En référence à la figure 2, l'élément formant moyeu 5 et l'élément formant disque font partie intégrante d'un ensemble monobloc. En d'autres termes, l'élément formant moyeu 5 présente l'extension périphérique 51 mentionnée précédemment, qui elle même se prolonge par l'élément formant disque 6, le tout formant un ensemble réalisé d'une seule pièce. Cette pièce est réalisée par un process de fonderie suivie d'opérations mécaniques de finition visant notamment à obtenir une finition de l'épaulement de réception 5111 du roulement et des pistes de l'élément formant disque. Selon une variante de réalisation illustrée par la figure 3, l'élément formant moyeu 5 et l'élément formant disque 6 sont réalisés séparément puis assemblés. L'assemblage des deux éléments est en l'occurrence réalisé en montant le disque par coulissement de l'élément formant disque 6 sur l'extension périphérique 51 de l'élément formant moyeu (les pistes du disque, non solidaires du moyeu, étant dans ce cas retenues en rotation sur le moyeu par un système de cannelures). Tel que cela apparaît sur la figure 3, la liaison entre le porte-moyeu et l'élément formant moyeu est assurée par un roulement à une rangée de billes. La figure 4 illustre une autre variante de réalisation similaire à celle représentée par la figure 3, à la différence que la liaison entre le porte-moyeu et l'élément formant moyeu est assurée par un roulement à rouleaux. La figure 5 illustre une autre variante de réalisation selon laquelle l'élément formant disque 6 est un disque à bol flottant monté sur l'extension périphérique 51 de l'élément formant moyeu. On rappelle que le principe du bol flottant consiste à prévoir un système de plots (ou similaire) répartis à la périphérie du moyeu, ces plots pénétrant des évidements ménagés dans le disque. Les évidement ont des dimensions axiales supérieures à la partie en saillie des plots, d'où une mobilité possible du disque par rapport au moyeu et le terme de bol flottant . 20
Partie tournante d'un essieu de véhicule automobile du type comprenant un porte-moyen (2), un élément formant moyeu (5), un élément formant disque de freins (6), et au moins un roulement (7) permettant la rotation dudit élément formant moyeu (5) et dudit élément formant disque de freins (6) par rapport audit porte-moyen (2), caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont montés sur une partie externe (212) dudit porte-moyeu (2) et coopérant avec ledit élément formant disque (6) de freins et/ou ledit élément formant moyeu (5).
1. Partie tournante d'un essieu de véhicule automobile du type comprenant un porte-moyeu (2), un élément formant moyeu (5), un élément formant disque de freins (6), et au moins un roulement (7) permettant la rotation dudit élément formant moyeu (5) et dudit élément formant disque de freins (6) par rapport audit porte-moyeu (2), caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont montés sur une partie externe (212) dudit porte-moyeu (2) et coopérant avec ledit élément formant disque (6) de freins et/ou ledit élément formant moyeu (5). 2. Partie tournante d'un essieu selon la 1, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont des roulements à billes. 3. Partie tournante d'un essieu selon la 2, caractérisée en ce que ledit roulement (7) est un roulement à billes comprenant une rangée de billes (74) unique. 4. Partie tournante d'un essieu selon la 1, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont des roulements à rouleaux. 5. Partie tournante d'un essieu selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit élément formant moyeu (5) comprend une extension périphérique (51) définissant un logement pour ledit ou lesdits roulements (7). 6. Partie tournante d'un essieu selon la 5, caractérisée en ce que ledit élément formant moyeu (5) comprend une partie centrale (50) engagée dans un évidement (21) central dudit porte-moyeu (2), ladite extension (51) périphérique formant un bol par rapport à ladite partie centrale (50). 7. Partie tournante d'un essieu selon l'une des 5 et 6, caractérisée en ce que ledit élément formant disque (6) est monté par coulissement sur ladite extension périphérique. 8. Partie tournante d'un essieu selon l'une des 5 et 6,caractérisée en ce que ledit élément formant disque (6) est un disque à bol flottant monté sur ladite extension. 9. Partie tournante d'un essieu selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisée en ce que ledit porte-moyeu (2) présente un épaulement externe (2121) définissant avec ladite extension (51) un volume dans lequel vient s'inscrire ledit ou lesdits roulements (7). 10. Partie tournante d'un essieu selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont maintenus sur ledit porte-moyeu (2) et/ou sur ledit élément formant moyeu (5) à l'aide d'au moins un anneau d'arrêt (73). 11. Partie tournante d'un essieu selon la 10, caractérisée en ce que ledit ou lesdits anneaux d'arrêt (73) présente(nt) une section évasée. 12. Partie tournante d'un essieu selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ledit élément formant moyeu (5) présente une extension périphérique (51) comprenant ledit élément formant disque de freins (6) et formant avec celui-ci un ensemble monobloc. 13. Partie tournante d'un essieu selon l'une quelconque des 5 à 12, caractérisée en ce que ladite extension périphérique (51) présente des orifices (512) pour le passage de moyens de fixation d'une roue audit élément formant moyeu (5). 14. Essieu de véhicule automobile comprenant une partie tournante du type comprenant un porte-moyeu (2), un élément formant moyeu (5), un élément formant disque de freins (6), et au moins un roulement (7) permettant la rotation dudit élément formant moyeu (5) et dudit élément formant disque de freins (6) par rapport audit porte-moyeu (2), caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont montés sur une partie externe (212) dudit porte-moyeu (2) et coopérant avec ledit élément formant disque (6) de freins et/ou ledit élément formant moyeu (5). 15. Véhicule automobile équipé d'un essieu du type comprenant une partie tournante du type comprenant un porte-moyeu (2), un élément formant moyeu(5), un élément formant disque de freins (6), et au moins un roulement (7) permettant la rotation dudit élément formant moyeu (5) et dudit élément formant disque de freins (6) par rapport audit porte-moyeu (2), caractérisée en ce que ledit ou lesdits roulements (7) sont montés sur une partie externe (212) dudit porte-moyeu (2) et coopérant avec ledit élément formant disque (6) de freins et/ou ledit élément formant moyeu (5).
B,F
B60,F16
B60B,F16C,F16D
B60B 27,F16C 33,F16D 65
B60B 27/02,F16C 33/58,F16D 65/12
FR2895947
A1
DISPOSITIF D'ECLAIRAGE POUR VEHICULE
20,070,713
Cette demande revendique la priorité sur la demande de brevet 5 japonais n 2005-379702, déposée le 28 décembre 2005, au Japanese Patent Office . ARRIÈRE-PLAN DE L'INVENTION Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif d'éclairage pour 10 véhicule formant un motif de répartition de lumière de feux de route en dirigeant vers l'avant la lumière émise par une unité formant source de lumière, et plus particulièrement une technique qui accroît la visibilité sans éblouir les conducteurs d'un véhicule qui précède et d'un véhicule qui approche. 15 Description de la technique d'arrière-plan Une unité formant lampe du type projecteur disposée dans un phare qui est une lampe pour automobile, comporte typiquement une source de lumière pour émettre de la lumière, un réflecteur pour réfléchir la lumière provenant de la source de lumière, une lentille de projection 20 pour projeter vers l'avant la lumière réfléchie par le réflecteur, un support fixant la lentille de projection en place par rapport au réflecteur, et un masque pour interrompre le passage d'une partie de la lumière allant du réflecteur à la lentille de projection. Durant la conduite de nuit, le phare est, de préférence, réglé en feux de route lorsqu'il n'y a aucun véhicule 25 avançant devant le véhicule sujet et en feux de croisement lorsqu'il y a un véhicule avançant devant celui-ci, selon la distance par rapport au véhicule qui précède ou qui approche, non seulement pour améliorer la visibilité du conducteur du véhicule sujet, mais également pour ne pas aveugler le conducteur du véhicule qui précède ou qui approche. 30 Parmi les phares du type projecteur, il existe des phares qui peuvent émettre à la fois des feux de route et des feux de croisement. Dans un phare du type projecteur de ce type, un masque est supporté par un support par l'intermédiaire de broches rotatives, de façon que le masque puisse tourner autour d'un axe horizontal reliant les deux broches 35 rotatives, entre une position de formation de feux de croisement et une position de formation de feux de route. Lorsqu'il est disposé dans la position de formation de feux de croisement, le masque interrompt le passage d'une partie de la lumière réfléchie par le réflecteur de façon à supprimer la lumière dirigée vers le haut émise par l'unité formant lampe pour obtenir ainsi une lumière de formation de feux de croisement qui est projetée vers le bas. Dans un exemple, un motif de répartition de lumière de feux de route est formé, ayant une ligne de découpe en forme de Z qui est décalée dans la direction horizontale. Lorsqu'il est disposé dans la position de formation de feux de route, le masque annule l'interruption du passage de la lumière réfléchie par le réflecteur de façon à permettre l'émission de la lumière dirigée vers le haut par l'unité formant lampe, la lumière pouvant ainsi être émise vers une zone au-dessus de la ligne de découpe afin de former un motif de répartition de lumière de feux de route qui améliore la visibilité dans une zone de champ distant. Dans une lampe pour automobile classique, on obtient uniquement un simple motif de répartition de lumière de feux de route par une lumière de formation de feux de route. En conséquence, il est difficile d'obtenir une formation élaborée de zones d'illumination convenables pour diverses conditions de conduite du véhicule. C'est-à-dire que dans le cas où il n'y a pas de piéton et aucun véhicule qui précède ou qui approche du véhicule sujet, en formant le motif de répartition de lumière de feux de route classique, on obtient une bonne visibilité dans la zone de champ distant, tandis qu'aucun autre tiers n'est ébloui. Toutefois, dans le cas où il y a des piétons et des véhicules qui approchent, des cas se sont produits où les piétons et les véhicules qui approchent sont relativement éblouis en fonction de l'environnement ou est conduit le véhicule sujet. De plus, dans le cas où se trouve un véhicule qui précède devant le véhicule sujet, bien que les feux de route ne soient pas normalement actionnés, le conducteur du véhicule sujet souhaite pouvoir voir les piétons sur le côté de la route. Dans ce cas, si les feux de route sont actionnés, le conducteur du véhicule qui précède est ébloui. L'invention a été réalisée en considérant ces situations, et un objectif de celle-ci est de fournir un dispositif d'éclairage pour véhicule pouvant déterminer une zone d'illumination optimale de feux de route en fonction de la présence d'un piéton et d'un véhicule qui précède ou d'un véhicule qui approche qui est conduit droit devant le véhicule sujet, de façon à obtenir un accroissement de visibilité du piéton et une réduction de la possibilité d'éblouir le piéton, le véhicule qui précède et le véhicule qui approche. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Selon un aspect, la présente invention concerne un dispositif d'éclairage pour véhicule incluant une unité formant source de lumière pour émettre de la lumière, tel qu'on dirige vers l'avant la lumière émise par l'unité formant source de lumière pour former un motif de répartition de lumière de feux de route. Le motif de répartition de lumière de feux de route comporte au moins deux motifs d'illumination qui sont différents l'un de l'autre. Une unité de contrôle est prévue pour contrôler les au moins deux motifs d'illumination de manière à être allumés et éteints de façon sélective. Selon un autre aspect de l'invention, le dispositif d'éclairage pour véhicule tel que présenté ci-dessus peut comporter en outre, un détecteur pour détecter un objet qui se trouve devant le véhicule sujet. L'unité de contrôle peut contrôler les au moins deux motifs d'illumination de manière à être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur. Selon un autre aspect de l'invention, les au moins deux motifs d'illumination peuvent inclure un motif d'illumination vers la gauche se projetant vers l'avant gauche du dispositif d'éclairage pour véhicule et un motif d'illumination vers la droite se projetant vers l'avant droit du dispositif d'éclairage pour véhicule. L'unité de contrôle peut contrôler le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite de manière à être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur. Selon un autre aspect de l'invention, dans le cas où le détecteur détecte un véhicule qui approche qui est situé obliquement devant le véhicule sujet, l'unité de contrôle peut éteindre l'un ou l'autre parmi le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite. Selon un autre aspect de l'invention, l'unité formant source de lumière peut inclure un élément émetteur primaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la gauche du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la gauche et un élément émetteur secondaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite. Selon un autre aspect de l'invention, les au moins deux motifs d'illumination peuvent inclure un motif d'illumination vers la gauche se projetant vers l'avant gauche du dispositif d'éclairage pour véhicule, un motif d'illumination vers la droite se projetant vers l'avant droit du dispositif d'éclairage pour véhicule, et un motif d'illumination centrale se projetant entre le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite. L'unité de contrôle peut contrôler le motif d'illumination vers la gauche, le motif d'illumination vers la droite et le motif d'illumination centrale de manière à être allumés et éteints de façon sélective. Selon un autre aspect de l'invention, l'unité de contrôle peut éteindre l'un ou l'autre du motif d'illumination vers la gauche et du motif d'illumination vers la droite dans le cas où le détecteur détecte un véhicule qui approche, qui est situé obliquement en avant du véhicule sujet. Selon un autre aspect de l'invention, l'unité de contrôle peut éteindre le motif d'illumination centrale dans le cas où le détecteur détecte un véhicule qui précède qui est situé juste devant le véhicule sujet. Selon un autre aspect de l'invention, l'unité formant source de lumière peut inclure un élément émetteur primaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la gauche du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la gauche, un élément émetteur secondaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite, et un élément émetteur tertiaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant entre le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite, de manière à former le motif d'illumination centrale. Selon un autre aspect de l'invention, chacun des éléments émetteurs de lumière de l'unité formant source de lumière peut inclure une LED pour émettre de la lumière et un système optique pour projeter une configuration de surface d'émission de lumière de la LED de façon à projeter vers l'avant un motif d'illumination qui est similaire à la configuration de surface d'émission de lumière. En fournissant un motif de répartition de lumière de feux de route avec au moins deux motifs d'illumination qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre et une unité de contrôle pour contrôler les motifs d'illumination destinés à être allumés et éteints de façon sélective, on peut déterminer une zone d'illumination optimale des feux de route en fonction de la présence, par exemple, d'un piéton, d'un véhicule qui précède et/ou d'un véhicule qui approche qui est conduit devant le véhicule sujet. C'est-à-dire que dans le cas où un motif d'illumination dont un côté de la route constitue sa zone d'illumination est allumé, le conducteur peut nettement reconnaître un piéton du côté de la bordure de la route, accroissant ainsi la visibilité du piéton. D'autre part, lorsque le motif de répartition de lumière dont un côté de la route constitue sa zone d'illumination est éteint, on peut atténuer un éclat qui éblouit le piéton. De cette manière, on peut atténuer un éclat qui éblouit un piéton et les conducteurs des véhicules qui précède et qui approche, on peut accroître la visibilité d'un piéton et on peut réaliser un état d'illumination optimum des feux de route en fonction de la condition de conduite. En fournissant un dispositif d'éclairage pour véhicule incluant un détecteur pour détecter un objet se trouvant devant le véhicule sujet et une unité de contrôle pour contrôler les motifs d'illumination pour être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur, l'unité de contrôle peut automatiquement sélectionner un motif de répartition de lumière optimum des feux de route en fonction du résultat de la détection des conditions devant le véhicule sujet. La sélection automatique permet d'obtenir le meilleur état d'illumination sans obliger le conducteur à effectuer une opération de sélection complexe, permettant ainsi d'accroître la sécurité et le confort de conduite du véhicule. En fournissant un dispositif d'éclairage pour véhicule incluant des motifs d'illumination qui comportent un motif d'illumination vers la gauche et un motif d'illumination vers la droite et une unité de contrôle qui contrôle le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite pour être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur, on peut atténuer un éclat qui éblouit un piéton et le conducteur d'un véhicule qui approche, et on peut améliorer la visibilité d'un piéton par le conducteur du véhicule sujet. En fournissant un dispositif d'éclairage pour véhicule incluant un détecteur qui détecte un véhicule qui approche qui est situé obliquement devant le véhicule sujet et une unité de contrôle qui éteint soit le motif d'illumination vers la gauche, soit le motif d'illumination vers 5 la droite, on peut atténuer un éclat qui éblouit le conducteur d'un véhicule qui approche. En fournissant une unité formant source de lumière incluant un élément émetteur primaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la gauche du véhicule de façon à former le motif 10 d'illumination vers la gauche et un élément émetteur secondaire de lumière pour émettre de la lumière se projetant vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite et en permettant un contrôle aisé de l'allumage et de l'extinction de l'élément émetteur primaire de lumière et de l'élément émetteur secondaire de lumière, on 15 peut former le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite par une configuration de dispositif simple. En fournissant une unité formant source de lumière incluant un élément réfléchissant primaire pour réfléchir la lumière émise par l'élément émetteur primaire de lumière pour être projetée vers la gauche 20 du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la gauche et un élément réfléchissant secondaire pour réfléchir la lumière émise par l'élément émetteur secondaire de lumière pour être projetée vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite, les lumières émises par l'élément émetteur primaire de lumière et l'élément 25 émetteur secondaire de lumière peuvent être respectivement formées en un motif d'illumination optimum vers la gauche et un motif d'illumination optimum vers la droite. En fournissant des motifs d'illumination incluant un motif d'illumination vers la gauche, un motif d'illumination vers la droite et un 30 motif d'illumination centrale, et une unité de contrôle qui contrôle l'allumage et l'extinction sélective du motif d'illumination vers la gauche, du motif d'illumination vers la droite et du motif d'illumination centrale, en plus de l'atténuation d'un éclat qui éblouit un piéton et le conducteur d'un véhicule qui approche, on peut également atténuer un éclat qui éblouit le 35 conducteur d'un véhicule qui précède. En fournissant une configuration dans laquelle les motifs d'illumination comportent le motif d'illumination vers la gauche, le motif d'illumination vers la droite, et le motif d'illumination centrale, dans le cas où le détecteur détecte comme objet un véhicule qui approche qui est situé obliquement devant le véhicule sujet, l'unité de contrôle peut éteindre l'un ou l'autre du motif d'illumination vers la gauche et du motif d'illumination vers la droite pour atténuer un éclat pouvant éblouir le conducteur d'un véhicule qui approche. En fournissant une unité de contrôle qui éteint le motif d'illumination centrale dans le cas où le détecteur détecte un véhicule qui précède qui est situé juste devant le véhicule sujet, on peut atténuer un éclat fourni par des feux de route se réfléchissant sur le rétroviseur intérieur du véhicule qui précède. En fournissant une unité formant source de lumière incluant un élément émetteur primaire de lumière pour émettre de la lumière formant le motif d'illumination vers la gauche, un élément émetteur secondaire de lumière pour émettre de la lumière formant le motif d'illumination vers la droite, et un élément émetteur tertiaire de lumière pour émettre de la lumière formant le motif d'illumination centrale, en permettant un contrôle aisé de l'allumage et de l'extinction de l'élément émetteur primaire de lumière, de l'élément émetteur secondaire de lumière et de l'élément émetteur tertiaire de lumière, le motif d'illumination vers la gauche, le motif d'illumination vers la droite et le motif d'illumination centrale peuvent être formés par une configuration de dispositif simple. En fournissant une unité formant source de lumière incluant un élément réfléchissant primaire pour réfléchir la lumière émise par l'élément émetteur primaire de lumière pour être projetée de manière à former le motif d'illumination vers la gauche, un élément réfléchissant secondaire pour réfléchir la lumière émise par l'élément émetteur secondaire de lumière pour être projetée de manière à former le motif d'illumination vers la droite, et un élément réfléchissant tertiaire pour réfléchir la lumière émise par l'élément émetteur tertiaire de lumière pour être projetée de manière à former le motif d'illumination centrale, les lumières émises par l'élément émetteur primaire de lumière, l'élément émetteur secondaire de lumière et l'élément émetteur tertiaire de lumière peuvent être respectivement formées en un motif optimum d'illumination vers la gauche, un motif optimum d'illumination vers la droite, et un motif optimum d'illumination centrale. En fournissant une configuration dans laquelle chacun des éléments émetteurs de lumière de l'unité formant source de lumière comporte la LED pour émettre de la lumière et le système optique pour projeter la configuration de surface d'émission de lumière de la LED de façon à projeter le motif d'illumination vers l'avant, similaire à la configuration de surfaces d'émission de lumière, la LED, qui constitue la source de lumière, est suffisamment puissante pour supporter la répétition d'un allumage et d'une extinction et ainsi, elle peut être utilisée durant une longue période de temps. De plus, puisqu'un large espace n'est pas nécessaire pour positionner l'unité formant source de lumière en raison de l'utilisation de la LED, la totalité du dispositif d'éclairage pour véhicule peut être réalisée en une petite taille. De plus, en projetant la configuration de surface d'émission de lumière de la LED en utilisant le système optique de façon à projeter le motif d'illumination vers l'avant, similaire à la configuration de surface d'émission de lumière, on peut obtenir aisément un motif de répartition de lumière selon une configuration spécifique avec une configuration simple. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Les figures 1(a) et 1(b) sont des schémas explicatifs expliquant le concept d'un dispositif d'éclairage pour véhicule selon un mode de réalisation de l'invention. Les figures 2(a) à 2(c) sont des schémas explicatifs représentant les motifs de répartition de lumière qui sont formés par le dispositif d'éclairage pour véhicule représenté sur les figures 1(a) et 1(b). La figure 3 est une vue plane montrant un exemple modifié incluant des éléments réfléchissants en plus de la configuration de base de l'unité formant source de lumière représentée sur les figures 1(a) et 1(b). Les figures 4(a) à 4(c) sont des schémas explicatifs d'un autre exemple modifié dans lequel on utilise un réflecteur parabolique, où la figure 4(a) est une vue en coupe verticale et les figures 4(b) et (c) sont des vues de face du réflecteur. Les figures 5(a) et 5(b) sont des vues en perspective agrandies d'une partie principale d'un réflecteur parabolique, où la figure 5(a) montre une construction dans laquelle une LED est agencée horizontalement sur le réflecteur parabolique et la figure 5(b) montre une construction dans laquelle la LED est agencée verticalement sur le réflecteur. La figure 6 est un schéma par blocs montrant une configuration 5 schématique d'un système de contrôle. La figure 7 est un schéma par blocs montrant un autre exemple d'un système de contrôle. La figure 8 est un schéma par blocs montrant un autre exemple d'un système de contrôle. 10 Les figures 9(a) et 9(b) sont des schémas explicatifs représentant respectivement une plage d'illumination de la surface d'une route lorsque le véhicule sujet est conduit seul sur celle-ci et un motif de répartition de lumière qui en résulte. Les figures 10(a) et 10(b) sont des schémas explicatifs 15 montrant respectivement une plage d'illumination sur la surface de la route lorsqu'il y a un véhicule qui approche et un motif de répartition de lumière qui en résulte. Les figures 11(a) et 11(b) sont des schémas explicatifs montrant respectivement une plage d'illumination sur la surface de la 20 route lorsqu'il y a un véhicule qui précède et un motif de répartition de lumière qui en résulte. Les figures 12(a) et 12(b) sont des schémas explicatifs montrant respectivement une plage d'illumination sur la surface de la route lorsqu'il y a un véhicule qui précède et un véhicule qui approche et 25 un motif de répartition de lumière qui en résulte. La figure 13 est un diagramme des courbes équilumineuses de feux de croisement. La figure 14 est un diagramme des répartitions d'intensité d'illumination sur la surface de la route. 30 La figure 15 est un diagramme des courbes équilumineuses résultant de l'illumination par les feux de route d'une voie sur une route sur laquelle est conduit le véhicule sujet. La figure 16 est un diagramme des répartitions d'intensité d'illumination de la surface de la route résultant de l'illumination par les 35 feux de route de la voie sur laquelle est conduit le véhicule sujet. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS DE L'INVENTION Des modes de réalisation préférés d'un dispositif d'éclairage pour véhicule selon l'invention vont être décrits ci-après en référence aux 5 dessins annexés. Sur les figures 1(a) et 1(b), un dispositif d'éclairage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention est représenté. Dans ce mode de réalisation, le dispositif d'éclairage pour véhicule 100 comporte une unité formant source de lumière 11 qui émet de la lumière 10 et projette vers l'avant la lumière provenant de l'unité formant source de lumière 11 pour former un motif de répartition de lumière de feux de route P(H). Le motif de répartition de lumière de feux de route P(H) comporte au moins deux motifs d'illumination qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre. Dans ce mode de réalisation, un exemple 15 va être décrit, dans lequel le motif de répartition de lumière de feux de route comporte trois motifs d'illumination PL, PC, PR. Une unité de contrôle, qui va être décrite plus en détail ci-dessous, est connectée à l'unité formant source de lumière 11, et l'unité de contrôle peut contrôler chacun des motifs d'illumination PL, PC, PR, de 20 manière à être allumé et éteint de façon sélective. Dans ce mode de réalisation, les motifs d'illumination PL, PC, PR, comportent un motif d'illumination vers la gauche PL, se projetant vers l'avant gauche du dispositif d'éclairage pour véhicule, un motif d'illumination vers la droite PR, se projetant vers l'avant droit du dispositif d'éclairage pour véhicule et 25 un motif d'illumination centrale PC, se projetant entre le motif d'illumination vers la gauche et le motif d'illumination vers la droite. En conséquence, comme représenté sur les figures 2(a) à 2(c), l'unité de contrôle peut contrôler le motif d'illumination vers la gauche PL, le motif d'illumination vers la droite PR et le motif d'illumination centrale PC de 30 manière à être allumés et éteints de façon sélective. On notera que sur les figures, P(L) représente un motif de répartition de lumière de feux de croisement. Comme représenté sur les figures 1(a) et 1(b), l'unité formant source de lumière 11 comporte une table de base verticale 13 et trois 35 LED. Les trois LED comportent une LED primaire (élément émetteur primaire de lumière) 15 qui émet de la lumière vers la gauche du véhicule de manière à former le motif d'illumination vers la gauche PL, une LED secondaire (élément émetteur secondaire de lumière) 17 qui émet de la lumière vers la droite du véhicule de manière à former le motif d'illumination vers la droite PR et une LED tertiaire (élément émetteur tertiaire de lumière) 19 qui émet de la lumière qui se projette entre le motif d'illumination vers la gauche PL et le motif d'illumination vers la droite PR de manière à former le motif d'illumination centrale PC, toutes étant disposées sur un côté de la table de base verticale 13. La LED primaire 15, la LED secondaire 17 et la LED tertiaire 19 constituant respectivement l'élément émetteur primaire de lumière, l'élément émetteur secondaire de lumière et l'élément émetteur tertiaire de lumière, l'unité formant source de lumière 11 permet la formation du motif d'illumination vers la gauche PL, du motif d'illumination vers la droite PR et du motif d'illumination centrale PC avec une configuration de dispositif simple par l'intermédiaire d'un contrôle aisé d'allumage et d'extinction. On notera que le numéro de référence 20 sur les figures 1(a) et 1(b) représente une lentille de projection. Dans ce mode de réalisation, les configurations de surface d'émission de lumière des LED primaire, secondaire et tertiaire 15, 17, 19 de l'unité formant source de lumière 11 sont projetées vers l'avant par la lentille de projection 20, de telle sorte que les motifs de répartition de lumière qui sont similaires aux configurations de surfaces d'émission de lumière des LED 15, 17, 19, sont projetés vers l'avant. En général, puisqu'une LED en tant que source de lumière est suffisamment robuste pour supporter la répétition de l'allumage et de l'extinction, l'utilisation de la LED pour la source de lumière est préférable, car la LED peut supporter l'utilisation pendant une longue période de temps. De plus, puisque la nécessité d'un large espace de positionnement pour l'unité formant source de lumière est supprimée par l'utilisation de la LED, l'ensemble du dispositif d'éclairage pour véhicule peut être réalisé de petite taille. De plus, en projetant la configuration de surface d'émission de lumière des LED 15, 17, 19 en utilisant la lentille de projection 20 de façon à projeter vers l'avant les motifs de répartition de lumière qui sont similaires aux configurations de surface d'émission de lumière, on peut facilement obtenir une répartition de lumière selon une configuration spécifique avec une configuration simple en correspondance. La figure 3 est une vue plane représentant un exemple modifié qui comporte des éléments réfléchissants en plus de la configuration de base de l'unité formant source de lumière représentée sur les figures 1(a) et 1(b). Une unité formant source de lumière 11 peut inclure un élément réfléchissant primaire 21 qui projette la lumière émise par une LED primaire 15 vers la gauche du véhicule de manière à former un motif d'illumination vers la gauche PL, un élément réfléchissant secondaire 23 qui projette la lumière émise par une LED secondaire 17 vers la droite du véhicule de manière à former un motif d'illumination vers la droite PR, et un élément réfléchissant tertiaire 25 qui projette la lumière émise par la LED tertiaire 19 de manière à former un motif d'illumination centrale PC. On notera que sur la figure 3, le numéro de référence 26 représente un masque pour former une ligne de découpe. Toutefois, puisque ce mode de réalisation est tel à former un motif de feux de route, le masque 26 est fondamentalement inutile. Par exemple, dans le cas où le masque 26 est un masque mobile pouvant se déplacer dans la direction verticale et que des feux de route et des feux de croisement sont formés de façon sélective à partir de l'unité formant source de lumière 11, on peut rendre ce masque 26 mobile. En adoptant cette configuration, on peut former les lumières émises par la LED primaire 15, la LED secondaire 17 et la LED tertiaire 19, respectivement en un motif optimum d'illumination vers la gauche PL, unmotif optimum d'illumination vers la droite PR, et un motif optimum d'illumination centrale PC. La figure 4 représente un autre exemple modifié dans lequel on utilise un réflecteur parabolique, où la figure 4(a) est un schéma explicatif représentant une vue en section verticale, et la figure 4(b) et la figure 4(c) sont des schémas explicatifs représentant des vues de face du réflecteur. Les figures 5(a) et 5(b) sont des vues en perspective agrandies d'une partie principale du réflecteur parabolique, où la figure 5(a) représente une configuration dans laquelle une LED est agencée horizontalement sur le réflecteur parabolique, et la figure 5(b) représente une configuration dans laquelle la LED est agencée verticalement sur le réflecteur. Comme représenté sur la figure 3, une pluralité d'éléments réfléchissants (réflecteurs) 21, 23, 25, sont prévus respectivement pour la LED primaire 15, la LED secondaire 17 et la LED tertiaire 19. Dans le mode de réalisation représenté sur la figure 4, la pluralité d'éléments réfléchissants sont formés en un réflecteur parabolique 27, de telle sorte que, comme avec ce qui a été décrit ci-dessus, les lumières émises par la pluralité de LED peuvent être respectivement formées en un motif d'illumination vers la gauche PL, un motif d'illumination vers la droite PR et un motif d'illumination centrale PC, par les éléments réfléchissants ayant chacun une configuration unique. Dans ce cas, la LED primaire 15, la LED secondaire 17, et la LED tertiaire 19, sont respectivement disposées aux foyers respectifs F des réflecteurs paraboliques 27. La configuration représentée sur les figures 4(a) à 4(c) permet de réaliser une construction de petite taille et simple de l'élément réfléchissant en réduisant le nombre de composants impliqués, permettant ainsi de réduire les coûts du dispositif. Dans ce cas, pour la construction de montage des LED, la LED (par exemple, la LED primaire 15) peut être disposée verticalement sur une base 29 qui est disposée verticalement, tournée vers une surface réfléchissante 27a du réflecteur parabolique 27, comme représenté sur la figure 5(a). À titre de variante, comme représenté sur la figure 5(b), la LED 15 peut être disposée horizontalement sur la base 29 qui est disposée horizontalement, tournée vers la surface réfléchissante 27a du réflecteur parabolique 27. La LED étant disposée horizontalement, la hauteur globale de l'unité formant source de lumière 11 peut être ramenée à une faible hauteur, tandis qu'avec la LED disposée verticalement, on peut rétrécir la dimension de l'unité formant source de lumière 11 dans le sens de la largeur du véhicule. La figure 6 est un schéma par blocs montrant une configuration schématique d'un système de contrôle. Le dispositif d'éclairage pour véhicule 100 selon le mode de réalisation représenté sur la figure 6 comporte un détecteur 31 pour détecter un objet situé devant le véhicule sujet. L'unité de contrôle susdite 33 peut contrôler deux motifs d'illumination ou plus pour les allumer et les éteindre de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur 31. De plus, le système de contrôle peut comporter une unité d'analyse d'image 35. On utilise par exemple un appareil photographique à CCD pour le détecteur 31 et il est réglé de manière à photographier une image dans une zone en avant vers laquelle se dirige le véhicule. En plus de cet appareil photographique à CCD, on peut utiliser d'autres moyens en tant que détecteur 31. On peut utiliser par exemple un radar qui utilise une onde électromagnétique d'un parmi divers types pour spécifier la position d'un véhicule ou d'un piéton ou on peut prévoir un équipement de communication sur des véhicules individuels pour mettre en oeuvre une communication entre véhicules pour spécifier ainsi les positions des véhicules. Un mode de réalisation dans lequel une image est photographiée va maintenant être décrit. Dans ce mode de réalisation particulier, une image devant le véhicule sujet est photographiée par le détecteur 31 et convertie en un signal d'image destiné à être appliqué à l'entrée de l'unité d'analyse d'image 35. L'unité d'analyse d'image 35 analyse le signal d'image transmis à celleci par le détecteur 31 et calcule la position d'un autre véhicule se trouvant devant le véhicule sujet en se basant sur une distance et un angle par rapport au véhicule. L'unité de contrôle 33 reçoit un signal de sortie de l'unité d'analyse d'image 35 pour générer un signal de contrôle qui contrôle l'unité formant source de lumière 11 d'après une valeur de distance et une valeur d'angle qui ont été calculées par l'unité d'analyse d'image 35. Le signal de contrôle généré par l'unité de contrôle 33 est envoyé à l'unité formant source de lumière 11. De façon spécifique, l'unité de contrôle 33 calcule les quantités de tension à appliquer à l'unité formant source de lumière 11 pour former des feux de route et des feux de croisement et fournit les tensions ainsi calculées à la LED primaire 15, à la LED secondaire 17 et à l'élément réfléchissant tertiaire 25. Selon le système de contrôle incluant le détecteur 31 comme décrit ci-dessus, puisque l'unité de contrôle 33 contrôle les motifs d'illumination à allumer et éteindre de façon sélective selon le résultat de la détection du détecteur 31, l'unité de contrôle 33 peut sélectionner un motif optimum de répartition de lumière de feux de croisement en fonction du résultat de la détection des conditions devant le véhicule sujet, de façon à permettre le réglage d'un état d'illumination optimum sans obliger le conducteur à effectuer une opération de sélection complexe, permettant ainsi d'accroître la sécurité et le confort de conduite du véhicule. La figure 7 est un schéma par blocs montrant un autre exemple d'un système de contrôle. Ce système de contrôle peut inclure un radar 41 et un détecteur 31 qui détecte un obstacle se trouvant devant le véhicule sujet et un capteur de vitesse de véhicule 43 pour détecter la vitesse du véhicule. Les motifs d'illumination sont contrôlés par l'unité de contrôle 33 manière à être allumés et éteints de façon sélective en fonction de la présence d'un obstacle détecté par le détecteur 31 et analogue et de la vitesse du véhicule détectée par le capteur de vitesse du véhicule. La figure 8 est un schéma par blocs montrant un autre exemple d'un système de contrôle. Ce système de contrôle peut inclure une unité de contrôle 33 et un appareil photographique à infrarouges 31, qui est un détecteur, une unité de détermination 45, une unité de détection de position 47, une unité de contrôle d'état d'illumination 49, un dispositif d'actionnement 51, et une unité d'illumination de marqueur 53. Le détecteur 31 photographie ce qui se trouve devant le véhicule sujet pour détecter un objet tel qu'un piéton. L'unité de détermination 45 calcule un degré de certitude selon lequel l'objet ainsi détecté est déterminé comme étant un piéton en se basant sur la valeur de la luminosité d'une image photographiée par le détecteur 31, sur la forme géométrique de l'objet et sur la présence d'un mouvement de l'objet. Dans le cas où le degré de certitude déterminé par l'unité de détermination 45 est faible, l'unité de contrôle d'état d'illumination 49 prolonge le temps durant lequel l'unité d'illumination de marqueur 53 illumine l'objet avec une quantité de lumière accrue. Dans le système de contrôle configuré comme décrit ci-dessus, on calcule le degré de certitude selon lequel le détecteur 31 a détecté que l'objet est un piéton. Les procédés d'illumination de l'objet sont modifiés en se basant sur le degré de certitude ainsi calculé, de façon à pouvoir limiter le guidage de la ligne de visée du conducteur vers l'objet, qui n'est pas un piéton, en raison de l'objet illuminé. En passant aux figures 9(a) et 9(b), lorsqu'un véhicule 60 est conduit sans piéton, sans véhicule qui précède et sans véhicule qui approche, détectés par le détecteur 31, la LED primaire 15, la LED secondaire 17 et la LED tertiaire 19 de chacun des dispositifs d'éclairage pour véhicule 100 montés sur le véhicule 60 sont allumées par l'unité de contrôle 33 de manière à former un motif de répartition de lumière de feux de route P(H) représenté sur la figure 9(b) sur une plage d'illumination 61 sur la surface de la route représentée sur la figure 9(a). On notera que sur la figure 9(a), le numéro de référence 63 représente une plage d'illumination sur la surface de la route lorsqu'un motif de répartition de lumière de feux de croisement est projeté. En adoptant cette configuration, on peut obtenir le motif de répartition de lumière de feux de route P(H) ayant une bonne visibilité dans une zone de champ distant qui est similaire à une configuration classique. Lorsqu'un véhicule qui approche 65 est détecté par le détecteur 31, l'unité de contrôle 33 éteint la LED secondaire 17 en allumant la LED primaire 15 et la LED tertiaire 19 de chaque lampe de l'automobile 100, de façon à former un motif d'illumination vers la gauche PL et un motif d'illumination centrale PC représentés sur la figure 10(b) sur une plage d'illumination 67 sur la surface de la route représentée sur la figure 10(a). Ainsi, puisque les motifs d'illumination comportent le motif d'illumination vers la gauche PL, le motif d'illumination vers la droite PR et le motif d'illumination centrale PC, et que l'unité de contrôle 33 contrôle ces motifs d'illumination pour être allumés et éteints de façon sélective, on peut accroître la visibilité dans la zone de champ distant en atténuant un éclat éblouissant le conducteur du véhicule qui approche 65. Comme représenté sur les figures 11(a) et 11(b), le détecteur 31 détecte un véhicule qui précède 69, et l'unité de contrôle 33 contrôle les LED de chaque lampe de l'automobile 100 de telle sorte que la LED tertiaire 19 soit éteinte et que la LED primaire 15 et la LED secondaire 17 soient allumées, de façon à former le motif d'illumination vers la gauche PL et le motif d'illumination vers la droite PR représentés sur la figure 11(b), respectivement sur les plages d'illumination 71 et 73 de la surface de la route représentées sur la figure 11(a). Ainsi, dans le cas où le détecteur 31 détecte le véhicule qui précède 69 se trouvant juste devant le véhicule sujet en tant qu'objet, puisque l'unité de contrôle 33 éteint le motif d'illumination centrale PC, on peut atténuer un éclat communiqué par les feux de route et réfléchi sur le rétroviseur intérieur du véhicule qui précède 69. De plus, dans ce motif de répartition de lumière, l'un ou l'autre des faisceaux de gauche et de droite peut être éteint. Comme représenté sur les figures 12(a) et 12(b), le détecteur 31 détecte un véhicule qui précède 69 et un véhicule qui approche 65. En réponse, l'unité de contrôle 33 contrôle les LED de chaque lampe de l'automobile 100 de telle sorte que la LED secondaire 17 et la LED tertiaire 19 soient éteintes et que seule la LED primaire 15 soit allumée, de façon à former le motif d'illumination vers la gauche PL représenté sur la figure 12(b) sur une plage d'illumination 71 de la surface de la route représentée sur la figure 12(a). Ainsi, puisque les motifs d'illumination comportent le motif d'illumination vers la gauche PL, le motif d'illumination vers la droite PR et le motif d'illumination centrale PC, et que l'unité de contrôle 33 contrôle ces motifs d'illumination pour être allumés et éteints de façon sélective de telle sorte que seul le motif d'illumination vers la gauche PL soit allumé, on peut atténuer les éclats éblouissant le véhicule précédent 69 et le véhicule qui approche 65 et on peut accroître la visibilité d'un piéton. Puisque le motif de répartition de lumière de feux de route P(H) comporte au moins deux motifs d'illumination qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre et que l'unité de contrôle 33 est fournie, contrôlant ces motifs d'illumination pour être allumés et éteints de façon sélective, la zone d'illumination des feux de route peut être fixée à un niveau optimum en fonction de la présence du piéton, du véhicule qui précède 69 et/ou du véhicule qui approche 65. C'est-à-dire que dans le cas où le motif d'illumination vers la gauche PL qui illumine le côté de la bordure de la route est allumé, le conducteur peut nettement reconnaître un piéton. Par opposition, si le motif d'illumination vers la gauche PL qui illumine le côté de la bordure de la route est contrôlé pour être éteint, on peut atténuer un éclat éblouissant le piéton. De cette manière, on peut atténuer les éclats qui éblouissent le piéton, le véhicule qui précède 69 et le véhicule qui approche 65, on peut accroître la visibilité du piéton et on peut réaliser les états optimums d'illumination des feux de route en fonction des conditions de conduite du véhicule sujet. On notera que les modes de réalisation de la présente invention ne sont pas limités aux motifs d'illumination qui sont constitués de trois motifs divisés tels que le motif d'illumination vers la gauche PL, le motif d'illumination vers la droite PR et le motif d'illumination centrale PC. Dans d'autres modes de réalisation, les motifs d'illumination peuvent être constitués d'une pluralité de motifs divisés autres que les trois motifs divisés, tels que deux motifs divisés des seuls motif d'illumination vers la gauche PL et motif d'illumination vers la droite PR par exemple. Dans ce cas, la limite entre les motifs divisés devient le centre du motif d'illumination centrale PC. Selon le dispositif d'éclairage pour véhicule dans lequel les motifs d'illumination sont constitués des deux motifs divisés, l'unité de contrôle 33 contrôle le motif d'illumination vers la gauche PL et le motif d'illumination vers la droite PR pour être allumés et éteints de façon sélective, afin d'atténuer des éclats éblouissant un piéton et un véhicule qui approche 65 et d'accroître la visibilité d'un piéton. De plus, dans le dispositif d'éclairage pour véhicule dans lequel les motifs d'illumination sont constitués des deux motifs divisés, lorsque le détecteur 31 détecte un véhicule qui approche 65 comme objet, on éteint l'un ou l'autre parmi le motif d'illumination vers la gauche PL et le motif d'illumination vers la droite PR, de façon à atténuer un éclat éblouissant le véhicule qui approche 65. De plus, dans le dispositif d'éclairage pour véhicule dans lequel les motifs d'illumination sont constitués des deux motifs divisés, le dispositif d'éclairage pour véhicule est configuré de manière à inclure une LED primaire 15 pour émettre de la lumière qui est projetée vers la gauche du véhicule sujet pour former le motif d'illumination vers la gauche PL, et une LED secondaire 17 pour émettre de la lumière qui est projetée vers la droite du véhicule sujet pour former le motif d'illumination vers la droite PR, de façon qu'en contrôlant la LED primaire 15 et la LED secondaire 17 pour être allumées et éteintes d'une façon aisée, le motif d'illumination vers la gauche PL et le motif d'illumination vers la droite PR peuvent être formés avec une configuration de dispositif simple. De plus, dans le dispositif d'éclairage pour véhicule dans lequel les motifs d'illumination sont constitués des deux motifs divisés, un élément réfléchissant primaire 21 pour réfléchir la lumière émise par la LED primaire 15 de façon à être projetée vers la gauche du véhicule sujet pour former le motif d'illumination vers la gauche PL, et un élément réfléchissant secondaire pour réfléchir la lumière émise par la LED secondaire 17 de façon à être projetée vers la droite du véhicule sujet pour former le motif d'illumination vers la droite PR sont fournis de préférence, de telle sorte que les lumières émises par la LED primaire 15 et la LED secondaire 17 puissent être respectivement formées selon un motif optimum d'illumination vers la gauche PL et un motif optimum d'illumination vers la droite PR. Bien que dans le mode de réalisation ci-dessus, la pluralité de LED soient contrôlées pour être allumées et éteintes de façon sélective, le dispositif d'éclairage pour véhicule selon l'invention peut être configuré de telle sorte que, par exemple, une simple source de lumière soit fournie, et la lumière émise par cette source de lumière soit projetée simultanément vers une pluralité de zones d'illumination désirées par une unité de changement de direction. Dans ce cas, l'unité de changement de direction peut comporter un certain nombre de dispositifs réfléchissants et les dispositifs réfléchissants peuvent être disposés, par exemple, sur un élément support commun unique. Les dispositifs réfléchissants sont réalisés de manière à se déplacer entre au moins deux positions prédéterminées indépendamment l'un de l'autre et par rapport à l'élément support. On peut déplacer chacun des dispositifs réfléchissants entre les au moins deux positions par exemple, par un dispositif de contrôle de réglage électromagnétique. L'élément de changement de direction peut être constitué de ce qui est appelé un DMD (dispositif miroir numérique). Le dispositif réfléchissant peut être constitué de manière à se déplacer jusqu'aux positions prédéterminées en vertu d'une force électromagnétique agissant entre le dispositif de contrôle de réglage et les dispositifs réfléchissants selon qu'une tension est appliquée ou non à un dispositif électromagnétique. Selon le dispositif d'éclairage pour véhicule muni de l'unité de changement de direction configurée comme décrit ci-dessus, la lumière provenant de la source de lumière est réfléchie vers les dispositifs réfléchissants, de façon qu'un motif de répartition de feux de route P(H) puisse être obtenu dans lequel le motif de répartition de lumière est divisé en un nombre désiré de divisions et une configuration désirée. Lorsque des feux de croisement sont projetés, comme représenté sur la figure 13, une ligne de découpe est supprimée au voisinage d'une échelle verticale H et les faisceaux ne sont pas projetés au-dessus. De plus, comme distance atteinte par le faisceau vers l'avant, une zone de 90 m devant le véhicule sujet du côté gauche d'un axe optique est illuminée par les feux de croisement, comme représenté sur la figure 14. Comme représenté sur la figure 15, lorsque les feux de route sont projetés pour illuminer uniquement la voie de la route sur laquelle le véhicule sujet est conduit (par exemple, le motif de répartition de lumière représenté sur la figure 2(b)), la zone illuminée par le dispositif d'éclairage pour véhicule 100 est agrandie vers le haut au-dessus de la ligne de découpe par rapport à l'échelle verticale H jusqu'à une hauteur égale à une échelle verticale de 5. La zone d'illumination agrandie vers la gauche augmente brutalement le long de l'axe optique en tant que limite. De plus, en termes de répartition d'intensité d'illumination de la surface de la route, comme représenté sur la figure 16, on comprend que la zone d'illumination a été agrandie aussi loin vers l'avant que jusqu'à 150 m devant le véhicule sujet. Ainsi, la zone d'illumination est davantage agrandie lorsque les feux de route sont allumés de façon sélective plutôt que lorsque les seuls feux de croisement sont projetés, de façon à accroître la visibilité dans la zone de champ distant. De plus, même lorsque les feux de route sont actionnés de façon sélective, en découpant de façon sélective la lumière qui illumine une zone d'illumination prédéterminée, on peut éliminer des éclats éblouissant un véhicule qui approche, un véhicule qui précède et analogue, tout en accroissant la visibilité dans la zone de champ distant. Bien que l'invention ait été décrite ci-dessus en ce qui concerne des modes de réalisation préférés, les hommes de l'art tirant avantage de cette description, comprendront que d'autres modes de réalisation peuvent être imaginés, ne s'écartant pas de l'esprit et de la portée de l'invention telle que décrite et ici revendiquée, et ces modifications sont destinées à appartenir à la portée des revendications annexées
Un dispositif d'éclairage pour véhicule (100) comporte une unité formant source de lumière (11) pour émettre de la lumière pour former un motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)) en projetant vers l'avant la lumière provenant de l'unité formant source de lumière. Le motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)) comporte au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre. Une unité de contrôle (33) est prévue pour contrôler les au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) de manière à être allumés et éteints de façon sélective.
1. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) comprenant une unité formant source de lumière (11) pour émettre de la lumière, tel qu'on dirige vers l'avant la lumière émise par l'unité formant source de lumière (11) pour former un motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)), caractérisé en ce que le motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)) comporte au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre, et caractérisé en ce qu'une unité de contrôle (33) est prévue pour contrôler les au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) de manière à être allumés et éteints de façon sélective. 2. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 1, comprenant en outre un détecteur (31) pour détecter un 15 objet qui se trouve devant le véhicule sujet, et caractérisé en ce que l'unité de contrôle (33) contrôle les au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) de manière à être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur (31). 20 3. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 2, caractérisé en ce que les au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) comportent un motif d'illumination vers la gauche (PL) se projetant vers l'avant gauche du dispositif d'éclairage pour véhicule (100), et un motif d'illumination vers la droite (PR) se projetant 25 vers l'avant droit du dispositif d'éclairage pour véhicule (100), et caractérisé en ce que l'unité de contrôle (33) contrôle le motif d'illumination vers la gauche (PL) et le motif d'illumination vers la droite (PR) de manière à être allumés et éteints de façon sélective en fonction du résultat de la détection du détecteur (31). 30 4. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 3, caractérisé en ce que, dans le cas où le détecteur (31) détecte comme objet un véhicule qui approche qui est situé obliquement devant le véhicule sujet, l'unité de contrôle (33) éteint l'un ou l'autre parmi le motif d'illumination vers la gauche (PL) et le motif d'illumination 35 vers la droite (PR). 5. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 3, caractérisé en ce que l'unité formant source de lumière (11) comprend un élément émetteur primaire de lumière (15) pour émettre de la lumière se projetant vers la gauche du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la gauche (L) et un élément émetteur secondaire de lumière (17) pour émettre de la lumière se projetant vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite (PR). 6. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 2, caractérisé en ce que les au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) comprennent un motif d'illumination vers la gauche (PL) se projetant vers l'avant gauche du dispositif d'éclairage pour véhicule (100), un motif d'illumination vers la droite (PR) se projetant vers l'avant droit du dispositif d'éclairage pour véhicule (100), et un motif d'illumination centrale (PC) se projetant entre le motif d'illumination vers la gauche (PL) et le motif d'illumination vers la droite (PR), et caractérisé en ce que l'unité de contrôle (33) contrôle le motif d'illumination vers la gauche (PL), le motif d'illumination vers la droite (PR) et le motif d'illumination centrale (PC) de manière à être allumés et éteints de façon sélective. 7. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 6, caractérisé en ce que dans le cas où le détecteur (31) détecte un véhicule qui approche, qui est situé obliquement devant le véhicule sujet, l'unité de contrôle (33) éteint l'un ou l'autre du motif d'illumination vers la gauche (PL) et du motif d'illumination vers la droite (PR). 8. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que dans le cas où le détecteur (31) détecte comme objet un véhicule qui précède qui est situé juste devant le véhicule sujet, l'unité de contrôle (33) éteint le motif d'illumination centrale (PC). 9. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que l'unité formant source de lumière (11) comprend un élément émetteur primaire de lumière (15) pour émettre de la lumière se projetant vers la gauche du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la gauche (PL), un élément émetteur secondaire de lumière (17) pour émettre de la lumière se projetant vers la droite du véhicule de façon à former le motif d'illumination vers la droite (PR), et un élément émetteur tertiaire de lumière (19) pour émettre de la lumière se projetant entre le motif d'illumination vers la gauche (PL) et le motif d'illumination vers la droite (PR), de manière à former le motif d'illumination centrale (PC). 10. Dispositif d'éclairage pour véhicule (100) selon la 5, caractérisé en ce que chacun des éléments émetteurs de lumière (15, 17, 19) de l'unité formant source de lumière (11) comprend une LED pour émettre de la lumière et un système optique pour projeter une configuration de surface d'émission de lumière de la LED de façon à projeter vers l'avant un motif d'illumination correspondant à la configuration de surface d'émission de lumière. 11. Système de contrôle pour un véhicule, le système de 15 contrôle comprenant : un dispositif d'éclairage pour véhicule (100) configuré pour projeter de la lumière vers l'avant du véhicule selon un motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)) avec au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) qui illuminent des zones qui sont différentes l'une 20 de l'autre ; un détecteur (31) configuré pour détecter un objet situé en avant du véhicule ; et une unité de contrôle (33) configurée pour allumer et éteindre de façon sélective au moins l'un des au moins deux motifs d'illumination 25 (PL, PR), en réponse au résultat de détection dudit détecteur (31). 12. Système de contrôle selon la 11, comprenant en outre : une unité d'analyse d'image (35) configurée pour recevoir un signal d'image transmis par le détecteur (31) et calculer la position de 30 l'objet détecté par ledit détecteur (31), caractérisé en ce que ladite unité de contrôle (33) reçoit un signal de sortie indicatif de la position de l'objet par rapport à ladite unité d'analyse d'image (35). 13. Système de contrôle selon la 11 ou 12, comprenant en outre : 35 un radar (41) qui détecte un obstacle se trouvant devant le véhicule ; et un capteur de vitesse de véhicule (43) qui détecte la vitesse du véhicule, caractérisé en ce que ladite unité de contrôle (33) est configurée pour allumer et éteindre de façon sélective l'au moins un des au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) en réponse à la sortie dudit radar (41) et dudit capteur de vitesse du véhicule (43). 14. Système de contrôle selon l'une des 11 à 13 caractérisé en ce que le détecteur (31) est un appareil photographique à infrarouge. 15. Système de contrôle selon la 14, comprenant en outre : une unité de détermination (45), caractérisé en ce que l'unité de détermination (45) calcule un degré de certitude selon lequel l'objet est un piéton en se basant sur la valeur de la luminosité d'une image prise par le détecteur (31). 16. Procédé pour contrôler un dispositif d'éclairage pour véhicule (100), le dispositif d'éclairage pour véhicule (100) comprenant une unité formant source de lumière (11) pour émettre de la lumière, tel qu'on dirige vers l'avant la lumière émise par l'unité formant source de lumière (11) pour former un motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)), caractérisé en ce que le motif de répartition de lumière de feux de route (P(H)) comporte au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) qui illuminent des zones qui sont différentes l'une de l'autre, ledit procédé comprenant : le contrôle des au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) de manière à être allumés et éteints de façon sélective. 17. Procédé selon la 16, comprenant en outre : la détection d'un objet se trouvant devant un véhicule sur lequel est monté le dispositif d'éclairage pour véhicule (100) ; et le contrôle des au moins deux motifs d'illumination (PL, PR) pour être allumés et éteints de façon sélective en fonction de la détection.
B,F
B60,F21
B60Q,F21S,F21W
B60Q 1,F21S 8,F21W 101,F21W 107
B60Q 1/04,B60Q 1/16,B60Q 1/24,F21S 8/10,F21W 101/10,F21W 107/10
FR2902326
A1
UTILISATION DE LA COUMARINE, DE BUTYLATED HYDROXYANISOLE ET D'ETHOXYQUINE POUR LE TRAITEMENT DE LA CANITIE
20,071,221
La présente invention se rapporte à l'utilisation cosmétique de la coumarine et de ses dérivés, de butylated hydroxyanisole et d'ethoxyquine pour traiter la canitie. Le follicule pileux est une invagination tubulaire de l'épiderme qui s'enfonce jusqu'aux couches profondes du derme. La partie inférieure, ou bulbe pileux, comporte elle-même une invagination dans laquelle se trouve la papille dermique. La partie inférieure du bulbe est une zone de prolifération cellulaire où se trouvent les précurseurs des cellules kératinisées constituant le cheveu. Les cellules en ascension issues de ces précurseurs se kératinisent progressivement dans la partie supérieure du bulbe, et cet ensemble de cellules kératinisées formera la tige pilaire. La couleur des cheveux et des poils repose notamment sur la présence en quantités et ratios variables de deux groupes de mélanines : les eumélanines (pigments bruns et noirs) et les phéomélanines (pigments rouges et jaunes). La pigmentation du cheveu et des poils requiert la présence de mélanocytes au niveau du bulbe du follicule pileux. Ces mélanocytes sont dans un état actif, c'est-à-dire qu'ils synthétisent des mélanines. Ces pigments sont transmis aux kératinocytes destinés à former la tige pilaire ce qui conduira à la pousse d'un cheveu ou d'un poil pigmenté. Cette structure est appelée ci-après unité folliculaire de pigmentation . Chez les mammifères, la mélanogénèse implique au moins trois enzymes : la tyrosinase, la DOPAchrome tautomérase (TRP-2, pour Tyrosinase Related Protein 2) et la DHICAoxydase (TRP-1, pour Tyrosinase Related Protein 1). La tyrosinase est l'enzyme qui initie la biosynthèse des mélanines. Elle est également décrite comme étant l'enzyme limitante de la mélanogénèse. La TRP-2 catalyse la tautomérisation du DOPAchrome en acide 5,6-Dihydroxyindole-2-carboxylique (DHICA). En l'absence de TRP-2, le DOPAchrome subit une décarboxylation spontanée pour former le 5,6-dihydroxyindole (DHI). DHICA et DHI sont tous deux des précurseurs de pigments, TRP-1 oxyde les molécules de DHICA pour former des dérivés de quinones (Pawelek JM and Chakraborty AK. The enzymology of melanogenesis. In: Nordlund JJ, Boissy RE, Hearing VJ, King RA, Ortonne J-P. The Pigmentary System: Physiology and Pathophysiology. New York: Oxford university press; 1998. p. 391-400). Les trois enzymes, tyrosinase, TRP-2 et TRP-1, apparaissent spécifiquement impliquées dans la mélanogénèse. De plus, l'activité de ces trois enzymes a été décrite comme nécessaire à l'activité maximale de biosynthèse des eumélanines. Le cheveu et le poil subissent un cycle. Ce cycle comprend une phase de croissance (phase anagène), une phase de dégénérescence (phase catagène) et une phase de repos (phase télogène) à la suite de laquelle une nouvelle phase anagène se développera. En raison de ce cycle pilaire, et contrairement à l'unité de pigmentation épidermique, l'unité folliculaire de pigmentation doit également être cycliquement renouvelée. La canitie (blanchissement naturel des cheveux) est liée à une raréfaction spécifique et progressive des mélanocytes des cheveux affectant à la fois les mélanocytes du bulbe pileux et les cellules précurseur de mélanocytes (Commo et al. Br J Dermatol 2004 ;150 :435-443). D'autres types cellulaires présents dans les follicules pileux ne sont pas affectés. De plus, cette raréfaction de mélanocytes n'est pas observée dans l'épiderme. La cause de cette raréfaction progressive et spécifique de mélanocytes et précurseurs de mélanocytes dans le follicule pileux n'est à ce jour pas identifiée. II apparaît donc nécessaire de lutter contre la disparition des mélanocytes des follicules pileux humains, processus affectant à la fois les mélanocytes actifs des bulbes et les mélanocytes quiescents de la région supérieure des follicules pileux, pour lutter contre la canitie. La Demanderesse a identifié un moyen de lutter contre le blanchissement des cheveux en agissant sur l'enzyme TRP-2 (WO 03/103568) notamment par l'augmentation du taux de GSH. En effet, elle a mis en évidence que l'expression de l'enzyme TRP-2 est corrélée à un taux plus élevé de GSH dans les mélanocytes, l'expression de TRP-2 induit une augmentation du taux de GSH dans les mélanocytes. Ainsi dans les mélanocytes qui n'expriment pas TRP-2 (par exemple, les précurseurs de mélanocytes du cheveu), il y a un taux de GSH bas en comparaison des mélanocytes qui expriment l'enzyme TRP-2 (par exemple, tous les mélanocytes de la peau). La Demanderesse a donc identifié une nouvelle cible pour le traitement de la canitie, plus particulièrement, elle a mis en évidence que les composés capables d'augmenter le taux de GSH dans les mélanocytes déficients en TRP-2 augmentent la viabilité de ces mélanocytes, diminuent le blanchissement des cheveux et conduisent, contrairement à leur effet dépigmentant décrit dans la littérature, à la restauration de la pigmentation des cheveux (FR04/13756). La Demanderesse a maintenant mis en évidence que - la coumarine, Les dérivés de la coumarine seront notamment le 7-Isopentenyloxycoumarine ; -le butylated hydroxyanisole (aussi désigné 2-tert-butyl-4-hydroxyanisole et 3-tert-butyl-4-10 hydroxyanisole) : - et l'ethoxyquine (6-ethoxy-2,2,4-trimethyl-1 H-quinoline, encore appelée ethoxy trimethyl dihydro quinoleine) par leur capacité d'augmenter le taux de GSH dans les mélanocytes, s'opposent au 15 blanchissement des cheveux, et conduisent à la restauration de la pigmentation des cheveux. Ainsi l'objet de la présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine comme 20 agent permettant de prévenir, limiter ou arrêter la progression de la canitie, et maintenir et/ou favoriser la re-pigmentation naturelle des cheveux et/ou des poils. Ces composés pourront également être utilisés en mélange. En particulier, l'objet de l'invention concerne l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine et leur mélange pour prévenir et/ou limiter et/ou arrêter le développement de la canitie. L'objet de l'invention se rapporte aussi à l'utilisation d'au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine pour maintenir la pigmentation naturelle des cheveux et/ou des poils gris. 10 Un objet de l'invention est également une composition pour lutter contre la canitie, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine associé à un autre actif capillaire choisi parmi les agents de lutte des états desquamatifs du cuir chevelu et/ou des extraits végétaux à activité pro-pigmentante. 15 La présente invention se rapporte aussi à une composition pour lutter contre la canitie comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine, associé à un agent ralentissant la chute des cheveux ou favorisant leur repousse. 20 La composition selon l'invention comprend une quantité d'au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine comprise entre 0,001 et 10% en poids par rapport au poids total de la composition, préférentiellement entre 0,01 et 5% en poids par rapport au poids total de la composition et encore plus 25 préférentiellement entre 0,1 et 1% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention peut être administrée par voie orale ou appliquée topiquement sur la peau (sur toute zone cutanée du corps recouverte de poils) et/ou le cuir chevelu. Par voie orale, la composition selon l'invention peut contenir le ou les composés choisis parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine en solution dans un liquide alimentaire tel qu'une solution aqueuse ou hydroalcoolique, éventuellement aromatisée. Ils peuvent également être incorporés dans un excipient solide ingérable et se 30 présenter par exemple sous forme de granulés, de pilules, de comprimés ou de dragées. Ils peuvent également être placés en solution dans un liquide alimentaire conditionné lui-même éventuellement dans des capsules ingérables. Selon le mode d'administration, la composition de l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées, particulièrement en cosmétologie. Une composition préférée de l'invention est une composition cosmétique adaptée à une application topique sur le cuir chevelu et/ou la peau. Pour une application topique, la composition utilisable selon l'invention peut être notamment sous la forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique ou huileuse ou de dispersion du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle du type crème ou gel aqueux ou anhydres, ou encore de microcapsules ou microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Elle peut ainsi se présenter sous forme d'onguent, de teinture, de crème, de pommade, de poudre, de timbre, de tampon imbibé, de solution, d'émulsion ou de dispersion vésiculaire, de lotion, de gel, de spray, de suspension, de shampooing, d'aérosol ou de mousse. Elles peuvent être anhydres ou aqueuses. Elle peut également consister en des préparations solides constituant des savons ou des pains de nettoyage. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. La composition utilisable selon l'invention peut en particulier être une composition pour soins capillaires, et notamment un shampooing, une lotion de mise en plis, une lotion traitante, une crème ou un gel coiffant, une composition de teintures (notamment teintures d'oxydation) éventuellement sous forme de shampooings colorants, des lotions restructurantes pour les cheveux, de masque. La composition cosmétique selon l'invention sera préférentiellement une crème, une lotion capillaire, un shampooing ou un après-shampooing. Les quantités des différents constituants des compositions utilisables selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5% à 80% en poids, et de préférence de 5% à 50% en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les cires, les émulsionnants et les co-émulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique. L'émulsionnant et le co-émulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3% à 30% en poids, et de préférence de 0,5 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. L'émulsion peut, en outre, contenir des vésicules lipidiques. Lorsque la composition utilisable selon l'invention est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90% du poids total de la composition. Dans une variante de l'invention, la composition sera telle que le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine est encapsulé dans un enrobage tel que des microsphères, des nanosphères, des oléosomes ou des nanocapsules. Ce type de formulation s'avère avantageux car il permet de cibler spécifiquement le follicule pileux et ainsi la libération de l'actif sur son site d'action. A titre d'exemple, les microsphères pourront être préparées selon la méthode décrite dans la demande de brevet EP 0 375 520. Les nanosphères pourront se présenter sous forme de suspension aqueuse et être préparées selon les méthodes décrites dans les demandes de brevet FR 0015686 et FR 0101438. Les oléosomes consistent en une émulsion huile dans eau formée par des globules huileux pourvus d'un enrobage cristal liquide lamellaire dispersé dans une phase aqueuse (voir les 30 demandes de brevet EP 0 641 557 et EP 0 705 593). Le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine pourra aussi être encapsulé dans des nanocapsules consistant en un enrobage lamellaire obtenu à partir d'un tensio-actif siliconé (voir la demande de brevet EP 0 780 115), les nanocapsules pourront également être préparées à base de polyesters sulfoniques hydrodispersibles (voir la demande de brevet FR 0113337). Le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine pourra également être complexé à la surface de globules huileux cationiques, quelque soit leur taille (voir les demandes de brevet EP 1 010 413, EP 1 010 414, EP 1 010 415, EP 1 010 416, EP 1 013 338, EP 1 016 453, EP 1 018 363, EP 1 020 219, EP 1 025 898, EP 1 120 101, EP 1 120 102, EP 1 129 684, EP 1 160 005 et EP 1 172 077). Le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine peut enfin être complexé à la surface de nanocapsules ou nanoparticules pourvues d'un enrobage lamellaire (Voir EP 0 447 318 et EP 0 557 489) et contenant un tensio-actif cationique à la surface (voir les références citées précédemment pour les tensio-actifs cationiques). En particulier, on préférera une composition telle que l'enrobage contenant le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine a un diamètre inférieur ou égale à 10 m. Lorsque l'enrobage ne forme pas une vésicule sphérique, on entend par diamètre la dimension la plus grande de la vésicule. De façon connue, la composition selon l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les additifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine cosmétique, et par exemple de 0,01% à 10% du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les sphérules lipidiques. Les compositions utilisables selon l'invention peuvent associer au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine à d'autres agents actifs. Parmi ces agents actifs, on peut citer à titre d'exemple : - les agents modulant la différenciation et/ou la prolifération et/ou la pigmentation des cellules de la peau tels que le rétinol et ses esters, la vitamine D et ses dérivés, les oestrogènes tels que l'oestradiol, les modulateurs de l'AMPc tels que les dérivés de POMC, l'adénosine, ou la forskoline et ses dérivés, les prostaglandines et leurs dérivés, la triiodotrionine et ses dérivés ; - des extraits de végétaux tels que ceux d'Iridacées ou de soja, extraits pouvant alors contenir ou non des isoflavones ; - des extraits de micro-organismes ; - les agents anti-radicaux libres tels que l'a-tocophérol ou ses esters, les superoxyde dismutases ou ses mimétiques, certains chélatants de métaux ou l'acide ascorbique et ses esters ; - les anti-séborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les autres agents de lutte contre les états desquamatifs du cuir chevelu comme le zinc pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, la piroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; en particulier, il pourra s'agir d'actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : - les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; - les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans W096/09048 ; - les agents inhibiteur de la lipoxygenase ou inducteur de la cyclooxydase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibactériens tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; - les agents antagonistes de calcium, comme la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; - des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, la spironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - des inhibiteurs stéroïdiens ou non stéroïdiens des 5-a-réductases tels que ceux décrits par la Demanderesse dans les demandes de brevet européen EP 0 964 852 et EP 1 068 858 ou encore le finastéride ; - des agonistes des canaux potassiques dépendant de l'ATP tels que la cromakalim et le nicorandil ; - des extraits végétaux à activité pro-pigmentante comme les extraits de chrysanthème tels que décrits dans FR 2768343 et les extraits de Sanguisorba décrits dans FR 2782920. De préférence, le composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine est associé à au moins un autre actif capillaire choisi parmi les agents de lutte des états desquamatifs du cuir chevelu, des agents ralentissant la chute des cheveux ou favorisant leur repousse, des extraits végétaux à activité propigmentante. Un autre objet de la présente invention se rapporte à un procédé de traitement cosmétique de la canitie caractérisé en ce qu'on administre ou qu'on applique sur la zone à traiter une composition telle que définie précédemment comprenant au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine. 15 L'invention se rapporte aussi à un procédé de traitement cosmétique destiné à maintenir la pigmentation naturelle des cheveux et/ou des poils gris ou blancs caractérisé en ce qu'on administre ou qu'on applique sur la zone à traiter une composition telle que définie précédemment comprenant au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, 20 le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine. Les procédés de traitement de la canitie et de pigmentation des cheveux et/ou des poils gris ou blancs peuvent également consister en l'ingestion d'une composition comprenant au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et 25 l'ethoxyquine. Les zones à traiter peuvent être, par exemple et sans aucune limitation, le cuir chevelu, les sourcils, la moustache et/ou la barbe et toute zone de la peau recouverte de poils. 30 Plus particulièrement, les procédés de traitement cosmétique de la canitie et de pigmentation naturelle des cheveux et/ou poils gris ou blancs consistent à appliquer une composition comprenant au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine. 10 Les procédés de traitement cosmétique pour lutter contre la canitie et/ou pour maintenir la pigmentation naturelle des cheveux et/ou des poils gris ou blancs peut par exemple consister à appliquer la composition sur les cheveux et le cuir chevelu, le soir, garder la composition toute la nuit et éventuellement effectuer un shampooing le matin ou laver les cheveux à l'aide de cette composition et à laisser à nouveau en contact quelques minutes avant de rincer. La composition conforme à l'invention s'est révélée particulièrement intéressante lorsqu'elle est appliquée sous forme de lotion capillaire, éventuellement rincée ou même sous forme d'un shampooing. Exemple 1 : Mise en évidence de la protection des mélanocvtes TRP-2(-) par les composés de l'invention Le principe de cet essai est le suivant : a- mise en culture de deux types cellulaires exprimant TRP-2 et n'exprimant pas TRP-2, respectivement Cell-TRP2(+) et Cell-TRP2(-), de préférence les cellules sont des mélanocytes ; b- ajout au milieu de culture des cellules Cell-TRP2(-) du composé à tester ; c- incubation des cultures pendant un temps suffisamment long pour permettre l'augmentation du taux de GSH dans les cellules ; d- exposition des cellules à une condition induisant la mort cellulaire ou la sénescence ; e- mesure de la mortalité cellulaire ou de la sénescence. Dans le cas présent, il a été mesuré la capacité de la coumarine et ses dérivés, du butylated hydroxyanisole et de l'ethoxyquine de compenser l'expression faible de TRP-2 dans la lignée WM35 sauvage en protégeant cette lignée cellulaire lorsque ces cellules sont exposées à un stress H202. L'effet de ces composés peut aussi être mesuré sur les mélanocytes dans un bulbe maintenu en survie ou sur des cellules TRP-2 (+) vs (-) obtenues à partir de mélanocytes humains normaux. L'étude a été réalisée à l'aide de la lignée de mélanocytes humains WM35, qui exprime très faiblement TRP-2 (Pak BJ et al. Melanoma Res. 2000 ;10 :499), appelée la lignée sauvage dans l'étude et d'une lignée cellulaire dérivée de la lignée WM35 qui exprime fortement TRP-2 appelée le clone-2 dans l'étude, obtenue par transfection d'un vecteur d'expression codant pour TRP-2. Pour la réalisation du test, les cellules sont ensemencées à la densité de 2,5x10^4 cellules/puits puis traitées par la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et 5 l'ethoxyquine à des concentrations comprises entre 1 à 100 M. Après 24h les cellules sont exposées à un stress induit par H202. La viabilité cellulaire est mesurée 24h après le stress à l'aide du bleu Alamar (UP669413, Uptima, Interchim). Exemple 2 - Compositions - lotion capillaire 15 coumarine 0,5 g Propylène glycol 20 g Ethanol 95 30 g Eau qsp 100 g 20 Cette lotion est appliquée quotidiennement sur les zones à traiter et de préférence sur l'ensemble du cuir chevelu pendant au moins 10 jours et préférentiellement 1 à 2 mois. On constate alors une diminution de l'apparition des cheveux blancs ou gris et une repigmentation des cheveux gris. 25 - shampooinq traitant butylated hydroxyanisole 1,5 g Polyglycéryl 3-hydroxylarylether 26 g Hydroxy propyl cellulose vendue sous la dénomination de Klucell G par la société Hercules 2 g 30 Conservateurs qs Ethanol 95 50 g Eau qsp 100 g 10 Ce shampooing est utilisé à chaque lavage avec un temps de pose d'environ d'une minute. Un usage prolongé, de l'ordre de deux mois, conduit au ralentissement de la canitie et à la repigmentation progressive des cheveux gris. Ce shampooing peut également être utilisé à titre préventif afin de retarder le blanchissement des cheveux. - Gel traitant ethoxyquine 0,75 g Huiles essentielles d'Eucalyptus 1 g Econozole 0,2 g Lauryl polyglyceryl 6 cetearyl glycoether 1,9 g Conservateurs qs Carbopol 934P vendu par la société BF Goodrich Corporation 0,3 g Agent de neutralisation qs pH 7 Eau qsp 100 g Ce gel est appliqué sur les zones à traiter deux fois par jour (matin et soir) avec un massage terminal. Après trois mois d'application, on observe une repigmentation des poils ou cheveux de la zone traitée. - capsules souples de gélatine Coumarine Excipient On peut prendre une à trois capsules par jour. 0,05 g/capsule qsp 5
La présente invention se rapporte à l'utilisation de la coumarine et de ses dérivés, de butylated hydroxyanisole et d'ethoxyquine pour le traitement de la canitie ainsi qu'à des compositions comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, le butylated hydroxyanisole et l'ethoxyquine et leur mélange associé à un autre actif choisi parmi les agents de lutte des états desquamatifs du cuir chevelu, des extraits végétaux à activité propigmentante et un agent ralentissant la chute des cheveux ou favorisant leur repousse.
1. Utilisation cosmétique d'au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés, et leur mélange pour prévenir et/ou limiter et/ou arrêter le développement de la canitie. 2. Utilisation selon la 1 pour maintenir et/ou restaurer la pigmentation naturelle des cheveux et/ou des poils gris. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit composé est 10 administré par voie topique ou orale. 4. Composition cosmétique comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés et leur mélange associé à un autre actif choisi parmi les agents de lutte des états desquamatifs du cuir chevelu et/ou des 15 extraits végétaux à activité propigmentante. 5. Composition cosmétique comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés et leur mélange associé à un agent ralentissant la chute des cheveux ou favorisant leur repousse. 6. Composition selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que ledit composé est encapsulé dans un enrobage tel que des microsphères, des nanosphères, des oléosomes ou des nanocapsules. 25 7. Composition selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisée en ce qu'elle est adaptée à une application topique sur le cuir chevelu et/ou sur les zones de la peau recouvertes de poils. 8. Procédé de traitement cosmétique de la canitie, caractérisé en ce qu'on administre 30 oralement ou qu'on applique topiquement sur la zone à traiter une composition comprenant au moins un composé choisi parmi la coumarine et ses dérivés et leur mélange. 20
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61K 8/34,A61Q 5/00
FR2898314
A3
BARRIERE DE VEHICULE AUTOMOBILE AJUSTABLE EN LARGEUR.
20,070,914
La présente invention porte sur une barrière de séparation dans un véhicule automobile, en particulier pour séparer des animaux du conducteur et des passagers, ladite barrière de véhicule automobile ayant deux parties latérales qui sont déplaçables de manière ajustable dans la direction horizontale de façon à établir une largeur désirée de la barrière de véhicule automobile. Une barrière de véhicule automobile classique 50 est représentée sur les Figures 4 à 6, et comprend d'une manière générale deux poteaux 40 et une grille centrale 51 est connectée entre les deux poteaux 40, et deux grilles latérales 52 sont connectées aux deux extrémités de la grille centrale 51 par plusieurs unités de fixation 60. Chacune de la grille centrale 51 et des deux grilles latérales 52 est composée de fils longitudinaux et de fils métalliques transversaux 54. Chaque unité de fixation 60 comprend une première partie 61 et une seconde partie 63, la première partie 61 ayant deux parois latérales 62 entre lesquelles sont situés deux fils métalliques longitudinaux respectifs 53 de la grille centrale 51 et de l'une des grilles latérales 52 qui se chevauchent. La seconde partie 63 est située sur l'autre côté de la grille centrale 51 et de l'une des grilles latérales 52 qui se chevauchent et est située entre les deux parois latérales 62. Un boulon s'étend à travers les première et seconde parties 61, 63 et est connecté avec un écrou. Bien que les deux grilles latérales 52 puissent être ajustées par rapport à la grille centrale 51, il faut beaucoup de temps pour dévisser le boulon de chacune des unités de fixation 60 et retirer la totalité des unités de fixation 60 à partir des grilles centrale et latérales 51, 52. Les grilles latérales 52 sont ensuite repositionnées dans des positions désirées par rapport à la grille centrale 51, puis les écrous sont connectés aux boulons un par un. Pendant l'ajustement, l'utilisateur doit maintenir la grille latérale 52 d'une main et utiliser l'autre main pour connecter le boulon et l'écrou. Il va de soi que ce n'est pas une tâche aisée pour une partie des utilisateurs. La présente invention a pour but de proposer une barrière qui comprend une grille centrale et deux grilles latérales qui sont connectées de façon coulissante à la grille centrale par des éléments de positionnement. Les grilles latérales ne se retirent pas de la grille centrale et peuvent être amenées commodément par coulissement jusqu'aux positions désirées. La présente invention porte sur une barrière de véhicule automobile qui comprend deux poteaux et une grille centrale est connectée entre les deux poteaux. Chaque poteau a un tube externe, un tube interne supérieur connecté de façon rétractable à une partie supérieure du tube externe et un tube interne inférieur connecté de façon rétractable à une partie inférieure du tube externe. Deux grilles latérales sont connectées de façon coulissante aux deux extrémités de la grille centrale. La grille centrale a un premier rail supérieur et un premier rail inférieur, et chacune des grilles latérales a un second rail supérieur et un second rail inférieur. Au moins une unité de positionnement a un élément de connexion qui comprend deux passages définis à travers lui. Le premier rail inférieur et le second rail inférieur s'étendent respectivement et de façon coulissante à travers les deux passages. La présente invention a donc pour objet une barrière de véhicule automobile, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - deux poteaux et une grille centrale connectée entre les deux poteaux, chaque poteau ayant un tube externe, un tube interne supérieur connecté de façon rétractable à une partie supérieure du tube externe et un tube interne inférieur connecté de façon rétractable à une partie inférieure du tube externe, deux grilles latérales connectées de façon coulissante aux deux extrémités de la grille centrale, la grille centrale ayant un premier rail supérieur et un premier rail inférieur, chacune des grilles latérales ayant un second rail supérieur et un second rail inférieur ; et - au moins une unité de positionnement ayant un élément de connexion qui comprend deux passages définis à travers lui, le premier rail inférieur et le second rail inférieur s'étendant respectivement à travers les deux passages. Deux fentes peuvent être définies dans l'élément de connexion et communiquer avec les deux passages respectivement, un trou traversant peut être défini à travers l'élément de connexion et communiquer avec les deux fentes perpendiculairement, un boulon peut s'étendre à travers le trou traversant et peut être connecté avec un écrou. L'élément de connexion peut être fait en matière plastique de telle sorte que les deux passages et fentes sont rétrécis par le boulon et l'écrou. La présente invention ressortira davantage à la lecture de la description suivante faite en liaison avec les dessins annexés qui montrent, à des fins d'illustration seulement, un mode de réalisation préféré conforme à la présente invention. Sur ces dessins . la Figure 1 est une vue en perspective pour montrer la barrière de véhicule automobile de la présente invention ; la Figure 2 est une vue éclatée pour montrer l'unité de fixation pour connecter la grille latérale et la grille centrale de la barrière de véhicule automobile de la présente invention ; - la Figure 3 montre que la grille latérale est coulissante par rapport à la grille centrale ; - la Figure 4 est une vue en perspective pour montrer une barrière de véhicule automobile classique ; la Figure 5 est une vue éclatée pour montrer le dispositif de connexion pour connecter la grille latérale et la grille centrale de la barrière de véhicule automobile classique ; et la Figure 6 montre que les deux grilles latérales sont aptes à coulisser par rapport à la grille centrale de la barrière de véhicule automobile classique. Si l'on se réfère aux Figures 1 à 3, on peut voir que la barrière de véhicule automobile 20 de la présente invention comprend deux poteaux 10 avec une grille centrale 21 connectée entre les deux poteaux 10 et deux grilles latérales 23 sont connectées de façon coulissante à la grille centrale 21. Chaque poteau 10 comprend un tube externe 11, un tube interne supérieur 12 connecté de façon 4 rétractable à une partie supérieure du tube externe 11, et un tube interne inférieur 13, connecté de façon rétractable à une partie inférieure du tube externe 11. Chacun du tube interne supérieur 12 et du tube interne inférieur 13 a un élément d'aspiration 14 (ventouse) connecté à celui-ci de façon à être respectivement en contact avec le plafond et le plancher du véhicule. La grille centrale 21 a un premier rail supérieur et un premier rail inférieur 22, entre lesquels une pluralité de fils métalliques longitudinaux 24 et de fils métalliques transversaux 25 sont connectés. De façon analogue, chacune des grilles latérales 23 a un second rail supérieur et un second rail inférieur 26, et une pluralité de fils métalliques longitudinaux 24 et de fils métalliques transversaux 25. Deux unités de positionnement 30 ont chacune un élément de connexion 31 qui est fait d'une matière plastique de façon à fournir une flexibilité appropriée et comprend deux passages 32 définis à travers lui. Deux fentes 33 sont définies dans l'élément de connexion 31 et communiquent avec les deux passages 32 respectivement, de telle sorte que les passages 32 sont amenés à être rétrécis par suite de la flexibilité de la matière plastique. Un trou traversant 34 est défini à travers l'élément de connexion 31 et communique avec les deux fentes 33 de façon perpendiculaire. Le premier rail supérieur et le second rail supérieur s'étendent respectivement à travers les deux passages 32 de l'élément de connexion 31 à la bordure supérieure de la barrière de véhicule automobile 20, et le premier rail inférieur 22 et le second rail inférieur 26 s'étendent respectivement à travers les deux passages 32 à la bordure inférieure de la barrière de véhicule automobile 20. Un boulon 35 s'étend à travers le trou traversant 34 de chacun des deux éléments de connexion 31 et est connecté avec un écrou 36. Les deux passages 32 et fentes 33 sont rétrécis par le boulon 35 et l'écrou pour serrer de façon sûre les premier et second rails supérieurs et les premier et second rails inférieurs 26 pour positionner les grilles latérales 23 par rapport à la grille centrale 21. Lorsque la largeur de la barrière de véhicule 20 a besoin d'être ajustée, l'utilisateur fait simplement tourner les écrous 36 pour relâcher légèrement les passages rétrécis 32 et les fentes 33, le second rail supérieur et le second rail inférieur 26 des grilles latérales 23 peuvent être montés à coulissement par rapport à la grille centrale 21. Lorsque les écrous 36 sont amenés à tourner pour verrouiller les éléments de connexion 31 à nouveau, les grilles latérales 23 sont positionnées à de nouvelles positions. On notera que chacune des grilles latérales 23 comprend deux espaces 27 situés respectivement à côté du second rail supérieur et du second rail inférieur 26. Aucun fil métallique longitudinal 24 et transversal 25 n'existe dans les deux espaces 27 de telle sorte que, lors du coulissement des grilles latérales 23, aucun fil métallique longitudinal 24 et latéral 25 ne s'emmêle à l'intérieur des fentes 33. Alors que nous avons représenté et décrit un mode de réalisation selon la présente invention, il apparaîtra clairement à l'homme du métier que d'autres modes de réalisation peuvent être apportés sans s'écarter de la portée de la présente invention.30
Une barrière (20) de véhicule automobile comprend deux poteaux (10) et une grille centrale (21) est connectée entre les deux poteaux (10). Deux grilles latérales sont connectées de façon coulissante aux deux extrémités de la grille centrale (21). La grille centrale (21) a un premier rail supérieur et un premier rail inférieur, et chacune des grilles latérales a un second rail supérieur et un second rail inférieur. Au moins une unité de positionnement (34) a un élément de connexion (31) qui comprend deux passages définis à travers lui. Le premier rail inférieur et le second rail inférieur s'étendent respectivement à travers les deux passages. Les seconds rails inférieurs peuvent être montés à coulissement dans les passages de façon à ajuster la largeur de la barrière de véhicule automobile.
1 - Barrière (20) pour véhicule automobile, caractérisée par le fait qu'elle comprend : deux poteaux (10) et une grille centrale (21) connectée entre les deux poteaux (10), chaque poteau (10) ayant un tube externe (11), un tube interne supérieur (12) connecté de façon rétractable à une partie supérieure du tube externe (11) et un tube interne inférieur (13) connecté de façon rétractable à une partie inférieure du tube externe (11), deux grilles latérales (23) connectées de façon coulissante aux deux extrémités de la grille centrale (21), la grille centrale (21) ayant un premier rail supérieur et un premier rail inférieur (22), chacune des grilles latérales (23) ayant un second rail supérieur et un second rail inférieur (26) ; et au moins une unité de positionnement (30) ayant un élément de connexion (31) qui comprend deux passages (32) définis à travers lui, le premier rail inférieur (28) et le second rail inférieur (26) s'étendant respectivement à travers les deux passages (32). 2 - Barrière (20) selon la 1, caractérisée par le fait que deux fentes (33) sont définies dans l'élément de connexion (31) et communiquent avec les deux passages (32) respectivement, un trou traversant (34) est défini à travers l'élément de connexion (31) et communique avec les deux fentes (33) perpendiculairement, un boulon (35) s'étend à travers le trou traversant (34) et est connecté avec un écrou (36). 3 - Barrière (20) selon la 1, caractérisée par le fait que l'élément de connexion (31) est fait en matière plastique de telle sorte que les deux passages (32) et fentes (33) sont rétrécis par le boulon (35) et l'écrou.35
B
B60
B60R
B60R 7,B60R 99
B60R 7/08,B60R 99/00
FR2896961
A1
DISPOSITIF D'APPLICATION COSMETIQUE
20,070,810
(Domaine de l'invention) La présente invention se rapporte à un dispositif d'application cosmétique destiné à appliquer un produit cosmétique tel que de la poudre, du rouge, du brillant à lèvres, du "eye-liner" (produit à souligner les yeux), un produit de manucure ou autre, plus particulièrement à un dispositif d'application cosmétique ayant un pinceau monté grâce à une capsule à une extrémité d'un bâtonnet d'application. (Arrière-plan de l'invention) Un récipient pour un produit cosmétique liquéfié tel que du rouge, du brillant à lèvres, du "eye-liner", un produit de manucure ou autre comprend, comme cela est représenté sur la figure 3, un corps de récipient 11 destiné à stocker le produit cosmétique liquéfié 10, un bouchon 1 devant s'accoupler avec un goulot 12 du corps du récipient 11 afin de fermer le corps du récipient 11, un bâtonnet d'application 4 pendant du haut d'un trou d'accouplement 2 pour être inséré dans le corps du récipient 11, une partie d'application 6 comportant un pinceau 7 à une extrémité du bâtonnet d'application 4 installé grâce à une capsule 8 en forme de manchon métallique, et un dispositif d'essuyage 14 monté dans la partie de goulot 12 du corps du récipient 11 dans un état destiné à permettre au bâtonnet d'application 4 de pénétrer afin d'enlever le produit cosmétique liquéfié 10 collé au bâtonnet d'application 4 lorsque le bâtonnet d'application 4 passe au travers. Cependant, comme cela est représenté sur la figure 6, comme le diamètre du trou d'élimination par essuyage 16 au niveau de la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14 est plus petit que le diamètre extérieur du bâtonnet d'application 4 et d'une capsule 8 au niveau de la partie d'application 6, les poils les plus à l'extérieur du pinceau 7 au niveau de la partie d'application 6 tendent à se courber dans la direction opposée et à casser lorsque la partie d'application 6 passe au travers de la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14 pendant l'insertion du bâtonnet d'application 4 dans le corps du récipient 11. Le poil cassé 17 ne reprend pas sa position d'origine comme cela est représenté sur la figure 7. Par conséquent, si la partie d'application 6 contient un quelconque poil cassé 17, on rencontre d'énormes difficultés à l'application du produit cosmétique selon des contours définis, en appliquant le produit cosmétique sur des parties non souhaitées, ou bien cela nécessite un soin particulier pour l'insertion et l'extraction du dispositif d'application. Comme solution à ce problème, un document de brevet 1 propose un récipient pour un produit cosmétique liquéfié, dans lequel une partie ouverte à l'extrémité d'une capsule est conçue de façon à avoir une épaisseur plus importante vers l'intérieur dans la direction du rayon et le diamètre intérieur de la partie ouverte à l'extrémité de la capsule est conçu pour être plus petit que le diamètre intérieur au niveau de la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. (Description de l'invention) (Problème à résoudre grâce à l'invention) Selon une telle conception, comme le diamètre extérieur du pinceau au niveau de la partie d'application est plus petit que le diamètre intérieur de la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage, le pinceau de la partie d'application peut traverser la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage sans la toucher si le bâtonnet d'application est inséré précisément dans la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. Cependant, ceci est pratiquement impossible et le pinceau est tout à fait susceptible de venir en contact avec la paroi intérieure du dispositif d'essuyage pendant l'insertion de la partie d'application, en courbant ainsi vers le haut le poil du pinceau. Par conséquent, il ne s'agit pas d'une solution fondamentale au problème. En outre, dans un pinceau à joues destiné à appliquer une poudre, un fond de teint en poudre, etc., un pinceau à lèvres destiné à appliquer du rouge, du brillant à lèvres, etc., ou autre, il est classique de couvrir la partie d'application avec un bouchon afin de protéger la partie d'application. Lorsque la partie d'application est insérée dans le bouchon ou extraite de celui-ci, on rencontre le même problème que ci-dessus, c'est-à-dire la courbure vers le haut des poils du pinceau jusqu'à les casser. (Moyen pour résoudre le problème) Dans la conception comprenant un bâtonnet d'application 4 et une partie d'application 6 ayant un pinceau 7 monté à l'extrémité du bâtonnet d'application 4 à l'aide d'une capsule cylindrique 8, des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure au niveau de l'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées de façon à ce qu'il ne reste aucune arête tranchante. Dans une conception comprenant un bâtonnet d'application 4 et une partie d'application 6 ayant un pinceau monté à une extrémité du bâtonnet d'application 4 grâce à une capsule cylindrique 8, un tube de protection fin et mou 19 est prévu entre le pinceau 7 et la capsule 8 et l'extrémité du tube 19 s'étend légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8. (Avantages de l'invention) Comme cela est décrit ci-dessus, la cause principale de la courbure des poils 17 est que la partie d'application 6 est insérée dans une partie ouverte 12 du corps du récipient 11 afin de traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, alors que le pinceau 7 est courbé vers le haut, en laissant ainsi les poils du pinceau 7 dans un état recourbé. Et la cause pour laquelle les poils recourbés 17 ne reprennent pas leur état d'origine est que, comme cela est représenté sur la figure 7, un pli 18 est formé dans le pinceau 7. La raison pour laquelle le pli 18 est provoqué s'explique par la forme au niveau des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure à l'extrémité de la capsule 8. Dans une étape de fabrication normale de la capsule 8, une plaque métallique est formée selon une forme cylindrique prédéterminée avant d'être coupée à une longueur souhaitée. Il en résulte que les parties d'angles 9 au niveau de la partie d'extrémité de la capsule normale 8 restent des arêtes propres lorsqu'elles sont. découpées et le pinceau 7 est courbé le long de l'arête, en provoquant ainsi le pli 18 dans le pinceau 7 et en amenant par conséquent le poil 17 à se courber vers le haut de façon irrémédiable. Une conception chanfreinée pour ne pas créer d'arêtes tranchantes au niveau des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure à l'extrémité de la capsule 8 de la partie d'application 6 conformément à la présente invention, est représentée sur la figure 1, et les parties d'angles 9 à l'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées à la fois sur les surfaces intérieure et extérieure. En outre, la forme du chanfrein est arquée de façon à ce qu'il ne reste aucune arête tranchante. Par conséquent, même si la partie d'application 6 peut être forcée à traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, alors que le pinceau 7 est courbé vers le haut dans une direction opposée, les parties d'angles chanfreinées 9 à l'extrémité de la capsule 6 ne provoquent aucun pli du pinceau 7, en permettant ainsi au pinceau 7 de reprendre son état d'origine grâce à sa propre force de récupération. En outre, un tube de protection fin et mou 19 est placé entre le pinceau 7 de la partie d'application 7 et la capsule 8 à l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8. Dans cette conception, le tube de protection 19 agit comme un coussin pour protéger le pinceau 7 afin qu'il ne soit pas courbé à un angle aigu. Il en résulte que, même si le pinceau 7 est courbé vers le haut dans une direction opposée au moment où la partie d'application 6 traverse la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, le tube de protection 19 protège le pinceau 7 de sorte que les poils ne sont pas courbés à un angle aigu comme représenté sur la figure 2, en évitant ainsi tout pli dans le pinceau 7, et qu'il revient à son état d'origine grâce à la force de récupération du pinceau 7. Comme on le comprend d'après la description ci-dessus, le dispositif d'application cosmétique conforme à la présente invention adopte une conception de chanfrein pour n'avoir aucune arête tranchante dans les parties d'angles 9 à l'extrémité de la capsule 8 de la partie d'application 6 ou place un tube de protection fin et mou 19 entre le pinceau 7 de la partie d'application 6 et la capsule 8, l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement depuis l'extrémité de la capsule 8, en évitant ainsi efficacement de provoquer un pli irrémédiable dans le pinceau 7 même si la partie d'application 6 est forcée à traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, le pinceau 7 étant courbé vers le haut dans une direction opposée, ou si le bouchon 1 est fermé. Il en résulte que le dispositif d'application cosmétique conforme à la présente invention surmonte fondamentalement le problème des poils courbés vers le haut 17 du pinceau 7, en permettant ainsi de l'utiliser de façon répétée et semi-permanente sans amener aucun poil à plier 17. (Meilleur mode de réalisation de l'invention) A présent, une description sera effectuée d'un mode de réalisation d'un récipient pour produit cosmétique liquéfié auquel s'applique la présente invention (se reporter à la figure 3). Un bouchon 1 est muni d'un trou d'accouplement 2 orienté vers le haut par rapport à la surface inférieure. Une vis femelle 3 est formée sur la surface intérieure du trou d'accouplement 2 et un bâtonnet d'application 4 pend depuis la surface supérieure du trou d'accouplement 2 au centre de celui-ci. Un joint étanche 5 est fixé sur la périphérie extérieure du bâtonnet d'application 4. Une partie d'application 6 est prévue à l'extrémité du bâtonnet d'application 4. La partie d'application 6 comprend un pinceau 7 qui est semblable à un pinceau de calligraphie dont une extrémité est insérée dans la capsule 8, et est fixée avec un adhésif ou autre dans celle-ci, faite d'un cylindre métallique tel qu'un tube d'aluminium. Et l'extrémité arrière de la capsule 8 est montée de façon fixe sur une extrémité du bâtonnet d'application 4. Le corps du récipient 11, dans lequel un produit cosmétique liquéfié 10 tel que du rouge, du brillant à lèvres, du "eye-liner", un produit de manucure ou autre est stocké, est muni d'une partie de goulot 12 à sa surface, afin de s'accoupler avec le bouchon 1. Une vis mâle 13 est formée sur la surface extérieure de la partie de goulot 12 afin de s'accoupler avec la vis femelle 3 du bouchon 1. Lorsque le bouchon 1 est accouplé ou adapté au corps du récipient 11, l'extrémité supérieure de la partie de goulot. 12 du corps de récipient 11 vient en butée contre le joint étanche 5 afin de fermer le corps de récipient 11 d'une manière étanche aux liquides. En outre, un dispositif d'essuyage 14 constitué d'une matière élastique telle qu'un caoutchouc ou autre est inséré dans la partie de goulot 12 du corps de récipient 11 et monté de façon fixe dans celui-ci. Le dispositif d'essuyage 14 est formé d'une partie d'élimination par essuyage 15 semblable à une vanne dans laquelle un trou d'élimination par essuyage 16 est formé afin de permettre au bâtonnet d'application 4 du bouchon 1 de le traverser. Le diamètre intérieur du trou d'élimination par essuyage 16 est légèrement plus grand que le diamètre extérieur du bâtonnet d'application 4. Il en résulte que lorsque le bâtonnet d'application 4 et la partie d'application 6 de celui-ci traversent la partie d'élimination par essuyage 15, le produit cosmétique liquéfié 10 fixé au bâtonnet d'application 4 est éliminé par essuyage de façon efficace. On doit noter que la forme en coupe transversale de la capsule 8 ne devrait pas être limitée qu'à une force circulaire, mais peut prendre d'autres formes telles qu'une forme ovale plate, une forme de piste ou toute autre forme non circulaire. Comme cela est représenté sur la figure 4, il est également possible de placer le joint étanche 5 à l'extrémité supérieure de la partie de goulot 12 du corps de récipient 11, de façon à ce que la partie soit conçue pour venir en butée contre la surface supérieure du trou d'accouplement 2 du bouchon 1 afin de fermer le corps de récipient 11 d'une manière étanche aux liquides. Dans ce cas, l'extrémité supérieure du dispositif d'essuyage 14 est amenée à s'étendre de façon à couvrir l'extrémité supérieure de la partie de goulot 12 du corps de récipient 11, en formant ainsi de façon solidaire le joint étanche 5 et le dispositif d'essuyage 14. En outre, comme cela est représenté sur la figure 8, il est également possible de réaliser le dispositif d'application de manière à ce que le bouchon 1 s'adapte à la partie d'application 6. (Modes de réalisation) Dans la conception ci-dessus, les parties d'arêtes intérieure et extérieure 9 de la surface d'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées. Une telle surface chanfreinée peut avoir une forme quelconque telle qu'en arc ou droite dans la mesure où aucune arête tranchante ne reste au niveau de la partie d'extrémité de la capsule 8 (se reporter à la figure 1). Dans la conception ci-dessus, un tube de film de matière plastique 19 réalisé à partir d'un film de polyéthylène (PET), un film de polypropylène (PP), un film de polyester ou autre peut être inséré et monté de façon fixe entre le pinceau 7 au niveau de la surface d'extrémité de la capsule 8 et la capsule 8. De préférence, le tube de film de matière plastique 19 est fin, dans la plage d'environ 0,05 mm d'épaisseur, et souple dans une certaine mesure. Et l'extrémité du tube 19 s'étend légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8 (se reporter à la figure 2). Bien que le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 au niveau de la partie d'application soient décrits comme des composants séparés dans les modes de réalisation ci-dessus, il est possible de mettre en oeuvre la présente invention en réalisant le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 en tant qu'élément solidaire. Dans ce cas, le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 sont réalisés à partir du même matériau. (Brève description des dessins) (Figure 1) Une vue en coupe transversale agrandie de la partie de capsule du mode de réalisation 1 du récipient destiné à un produit cosmétique liquéfié, conforme à la présente invention. (Figure 2) Une vue en coupe transversale agrandie de la partie de capsule du mode de réalisation 2 du récipient destiné à un produit cosmétique liquéfié, conforme à la présente invention. (Figure 3) Une vue de face en coupe transversale du récipient pour un produit cosmétique liquéfié auquel est appliquée la présente invention. (Figure 4) Une vue de face en coupe transversale d'un exemple du 25 récipient pour un produit cosmétique liquéfié auquel est appliquée la présente invention. (Figure 5) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à illustrer l'état de la capsule du dispositif d'application de 30 produit cosmétique liquéfié conforme à la présente invention traversant la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. (Figure 6) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à 35 illustrer l'état de la capsule d'un dispositif d'application de produit cosmétique liquéfié classique traversant la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. (Figure 7) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à 40 illustrer l'état provoquant la pliure des poils du pinceau dans un dispositif d'application de produit cosmétique liquéfié classique. (Figure 8) Une vue en coupe transversale de face d'un exemple du 5 dispositif d'application mettant en oeuvre la présente invention. (Description des références numériques) 4 bâtonnet. d'application 6 partie d'application 10 7 pinceau 8 capsule 9 partie d'angle 17 poil recourbé vers le haut 19 tube
(Problème) Fournir un dispositif d'application cosmétique comportant un pinceau implanté à l'extrémité, dans lequel il est fait en sorte que le pinceau ne puisse pas casser ses poils.(Solution)Le dispositif d'application cosmétique comprend le bâtonnet d'application 4 et la partie d'application 6 comportant le pinceau 7 monté de façon fixe à l'extrémité du bâtonnet d'application 4 grâce à la capsule cylindrique 8, caractérisé en ce que les parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure de la capsule 8 sont chanfreinées pour ne laisser aucune arête tranchante. Aussi, le tube de protection fin et mou 19 est placé entre le pinceau 7 et la capsule 8, l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8, en empêchant ainsi le pinceau 7 d'être courbé à un angle aigu afin d'éviter que des poils du pinceau 7 ne cassent.
1. Dispositif d'application cosmétique comprenant un bâtonnet d'application (4) et une partie d'application (6) comportant un pinceau (6) monté de façon fixe à l'extrémité du bâtonnet d'application (4) grâce à une capsule cylindrique (8), caractérisé en ce que les parties d'angles de la surface intérieure et de la surface extérieure à l'extrémité de la capsule (8) sont chanfreinées pour ne laisser aucune arête tranchante. 2. Dispositif d'application cosmétique selon la 1, dans lequel la capsule (8) et le bâtonnet 15 d'application (4) sont formés en tant qu'élément solidaire.
A
A45,A46
A45D,A46B
A45D 34,A46B 9
A45D 34/04,A46B 9/08
FR2893784
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE DEPLACEMENT D'UN OUVRANT, VEHICULE EQUIPE DE CE DISPOSITIF
20,070,525
La présente invention concerne un dispositif et un procédé de déplacement d'un ouvrant et un véhicule équipé de ce dispositif Il existe des véhicules automobiles comportant : - un ouvrant déplaçable entre une position ouverte et une position fermée, - un dispositif de déplacement de l'ouvrant entre sa position ouverte et sa position fermée, ce dispositif comportant : - une source d'alimentation continue comportant des premier et second pôles correspondant respectivement à des premier et second potentiels de tension différents, - un moteur électrique tournant alimenté en courant continu équipé de premier et second plots de raccordement, ce moteur étant apte à tourner dans un premier sens pour déplacer l'ouvrant dans une première direction lorsque les premier et second plots sont connectés électriquement respectivement aux premier et second pôles et à tourner dans un second sens pour déplacer l'ouvrant dans une seconde direction lorsque les premier et second plots sont connectés électriquement respectivement aux second et premier pôles, - un circuit commandable de commutation propre à inverser par rapport à un mode de fonctionnement initial le sens de rotation du moteur, ce circuit comportant : . un premier relais équipé de première et seconde bornes de raccordement, ce premier relais étant déplaçable entre un premier état dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot est connecté électriquement au premier pôle par l'intermédiaire de la première borne pour faire tourner le moteur dans le premier sens, et un second état dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot est électriquement connecté au second pôle par l'intermédiaire de la seconde borne pour faire tourner le moteur dans le second sens, et . un deuxième relais équipé de première et seconde bornes de raccordement pour connecter en alternance le second plot soit au premier pôle, soit au second pôle. 2 L'ouvrant du véhicule automobile est, par exemple, une porte du véhicule automobile. De tels véhicules automobiles donnent pleinement satisfaction. Toutefois, le premier relais, suite, par exemple, à un arc électrique ou un vieillissement, peut rester collé ou bloqué dans son premier état. Dans ces conditions, l'inversion du sens de rotation du moteur devient impossible à commander, ce qui peut empêcher l'ouverture ou la fermeture de l'ouvrant. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un véhicule automobile dans lequel l'ouverture ou la fermeture motorisée de l'ouvrant reste possible même en cas de blocage du premier relais dans son premier état. L'invention a donc pour objet un véhicule automobile comportant un troisième relais apte, à connecter électriquement la première borne du premier relais au second pôle et à déconnecter la première borne du premier pôle pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans son premier état. Si le premier relais reste bloqué dans son premier état, grâce au troisième relais il est quand même possible d'amener sur le premier plot du moteur le second potentiel, ce qui permet, moyennant une commande adéquate du second relais, d'inverser le sens de rotation du moteur. Il est dès lors encore possible d'ouvrir et de fermer l'ouvrant, alors que le premier relais est défaillant. L'invention a également pour objet un dispositif de déplacement d'un ouvrant entre une position ouverte et une position fermée adapté pour être mis en oeuvre dans le véhicule automobile ci-dessus. Les modes de réalisation de ce dispositif peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le deuxième relais est déplaçable entre un premier état dans lequel lors du fonctionnement initial, le second plot est connecté électriquement au premier pôle par l'intermédiaire de la première borne pour faire tourner le moteur dans le second sens, et un second état dans lequel lors du fonctionnement initial, le second plot est connecté électriquement au second pôle par l'intermédiaire de la seconde borne pour faire tourner le moteur dans le premier sens, et le dispositif comporte un quatrième relais apte à connecter électriquement la deuxième borne du deuxième relais au premier pôle et à 3 déconnecter cette seconde borne du second pôle pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le second relais est bloqué dans son second état, - le troisième relais est également apte, à connecter électriquement la première borne du second relais au second pôle et à déconnecter cette première borne du premier pôle pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le second relais est bloqué dans son premier état, - le quatrième relais est également apte à connecter électriquement la seconde borne du premier relais au premier pôle et à déconnecter cette seconde borne du second pôle pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans son second état, - le dispositif comporte des premier et second modulateurs propre à faire varier l'amplitude de la tension moyenne d'alimentation du moteur, et le troisième relais est équipé d'une première et d'une seconde bornes de raccordement connectées, respectivement, au premier et au second pôles, ce troisième relais étant déplaçable dans un premier état dans lequel le moteur est alimenté par l'intermédiaire du premier modulateur et dans un second état dans lequel le moteur est alimenté par l'intermédiaire du second modulateur , - le troisième relais est équipé de première et seconde bornes de raccordement connectées lors du fonctionnement initial, respectivement, au premier et second pôles, et le dispositif comporte des première et seconde diodes de roue libre permettant l'établissement d'un courant de décharge provoqué par l'arrêt de l'alimentation du moteur, la première diode de roue libre ayant sa cathode et son anode connectées respectivement au deuxième pôle et à la première borne du troisième relais, et la seconde diode de roue libre ayant sa cathode et son anode connectées respectivement à la seconde borne du troisième relais et au premier pôle, - le dispositif comporte un détecteur propre à détecter le blocage du premier relais dans sa première position et, en réponse, à commander automatiquement le troisième relais en lieu et place du premier relais pour inverser le sens de rotation du moteur. Ces modes de réalisation du dispositif présentent en outre les avantages suivants : -l'utilisation du quatrième relais permet d'assurer l'ouverture et la fermeture motorisée de l'ouvrant même si le second relais est bloqué dans son second état ; - l'utilisation du même troisième relais pour assurer l'ouverture et la fermeture de l'ouvrant en cas de blocage du second relais dans son premier état permet d'accroître la robustesse du dispositif sans nécessiter de relais supplémentaire ; - l'utilisation du quatrième relais pour assurer l'ouverture et la fermeture de l'ouvrant lorsque le premier relais est bloqué dans son second état permet d'accroître la fiabilité de ce dispositif sans pour autant avoir recours à un relais supplémentaire ; - utiliser le troisième relais pour substituer au premier modulateur un second modulateur en cas de défaillance permet d'accroître la fiabilité du dispositif sans pour autant nécessiter un relais supplémentaire ; - l'utilisation de diodes de roue libre permet d'éviter toute surtension aux bornes du moteur lors de l'arrêt de celuici ; et - l'utilisation d'un détecteur de défaillance de relais permet d'adapter automatiquement la stratégie de commande du circuit de commutation en fonction des défaillances détectées. L'invention a également pour objet un procédé de commande du dispositif de déplacement ci-dessus, ce procédé comportant une étape de commande du troisième relais en lieu et place du premier relais pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans sa première position. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif de déplacement d'un ouvrant entre sa position ouverte et sa position fermée ; - la figure 2 est un schéma électronique simplifié du dispositif de déplacement de la figure 1 ; - la figure 3 est un organigramme d'un procédé de déplacement de l'ouvrant du véhicule de la figure 1, à l'aide du dispositif de la figure 2 ; - les figures 4A à 4D représentent quatre états de fonctionnement possibles du dispositif de la figure 2 pour déplacer l'ouvrant ; 5 - les figures 5A à 5D représentent quatre circuits possibles pour un courant de décharge d'un moteur du dispositif de la figure 2 ; -les figures 6A à 6D représentent quatre états de repos possibles du dispositif de la figure 2 ; - la figure 7 est une illustration schématique d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif de déplacement de l'ouvrant et - la figure 8 représente une illustration schématique de la structure d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif de déplacement de l'ouvrant du véhicule automobile. La figure 1 représente un véhicule automobile 2 équipé d'un ouvrant monté, par exemple, à coulissement dans des rails 6 et 8. L'ouvrant est, par exemple, une porte 4 d'accès au véhicule permettant à des passagers d'entrer ou de sortir du véhicule 2. La porte 4 est déplaçable entre une position fermée et une position ouverte (représentée sur la figure 1). La direction de déplacement de la porte 4 de la position ouverte vers la position fermée est représentée par une flèche F, tandis que le déplacement en sens inverse est représenté par une flèche O. Le véhicule 2 comporte un dispositif 10 de déplacement de la porte 4 entre ses positions ouverte et fermée. Le dispositif 10 comporte un moteur électrique 12 à courant continu propre à déplacer alternativement, la porte 4 soit dans la direction F soit dans la direction O. A cet effet, le moteur 12 entraîne en rotation un arbre 14 soit dans une direction WO pour déplacer la porte 4 dans la direction O, soit dans une direction WF pour déplacer la porte dans la direction F. Ce moteur 12 est raccordé par l'intermédiaire d'un circuit commandable 16 de commutation à une source d'alimentation en tension continue 18. Le circuit 16 est commandé par une unité 20 de commande. Cette unité 20 est équipée d'un détecteur 22 de défaillance propre à identifier certaines 6 défaillances du circuit 16. A cet effet, le détecteur 22 est raccordé à un capteur 24 de position de la porte 4. L'unité 20 est également apte à enregistrer et à lire des données dans une mémoire 26 et à commander une interface homme/machine 28 pour indiquer aux passagers du véhicule 2 les défaillances détectées par le détecteur 22. L'interface 28 est, par exemple, formée d'un écran d'affichage. La mémoire 26 contient les différentes stratégies qui seront décrites en regard de la figure 2. La figure 2 représente plus en détails, le circuit 16, la source 18 et le moteur 12, bien que ces deux derniers éléments ne fassent pas partie du circuit 16. La source 18 comporte deux pôles 32 et 34 correspondant chacun à des potentiels différents. Le moteur 12 est un moteur alimenté en courant continu selon une tension hachée à valeur moyenne Uexc, la polarité de la tension Uexc déterminant le sens de rotation de l'arbre 14. Le moteur 12 est raccordé au circuit 16 par l'intermédiaire de deux plots 36 et 38. Le circuit 16 est apte, en réponse à des commandes de l'unité 20, à inverser le sens de rotation de l'arbre 14 et aussi à interrompre la rotation de l'arbre 14. A cet effet, le circuit 16 est apte à inverser les connexions des plots 36 et 38 aux pôles 32 et 34, de façon à inverser la polarité de la tension Uexc entre les plots 36 et 38. Le circuit 16 comporte quatre relais 40 à 43 à deux états alternatifs A et B chacun. Le relais 40 est équipé de trois bornes de raccordement 48, 49 et 50. Sous la commande de l'unité 20, le relais 40 est déplaçable entre l'état A dans lequel seules les bornes 48 et 49 sont électriquement connectées et, alternativement, dans l'état B dans lequel seules les bornes 48 et 50 sont électriquement connectées. La borne 48 est directement connectée au plot 36. La structure des relais 41 à 43 est, par exemple, identique à celle du relais 40. Sur la figure 1, les bornes des relais 41, 42 et 43 correspondant aux bornes 48, 49 et 50 du relais 40 portent les références numériques suivantes : 7 - 54, 55 et 56 pour le relais 41 ; - 58, 59 et 60 pour le relais 43 ; et - 62, 63 et 64 pour le relais 42. Les bornes 50 et 56, respectivement des relais 40 et 41, sont directement connectées à la borne 58 du relais 43. Les bornes 59 et 60 du relais 43 sont directement connectées respectivement aux pôles 32 et 34 de la source 18. Les bornes 49 et 55 des relais 40 et 41 sont directement connectées à la borne 62 du relais 42. La borne 63 est connectée au pôle 34, par l'intermédiaire d'une diode de roue libre 70 dont la cathode est tournée vers le pôle 34. La borne 64 est connectée au pôle 32, par l'intermédiaire d'une diode de roue libre 72 dont l'anode est tournée vers le pôle 32. La borne 63 est également connectée au pôle 32 par l'intermédiaire d'un modulateur 74 d'amplitude de tension moyenne et d'une diode 76 raccordée en série avec le modulateur 74. La cathode de la diode 76 est tournée vers le pôle 32. La borne 64 est également connectée au pôle 34 par l'intermédiaire d'une diode 78 raccordée en série avec un modulateur 80 d'amplitude de tension. La cathode de la diode 78 est tournée vers la borne 64. Les modulateurs 74 et 80 permettent d'ajuster l'amplitude de la tension moyenne Uexc. Les démodulateurs 74 et 80 sont, par exemple, des modulateurs de largeur d'impulsions ( Pulse Width Modulation en anglais) conventionnels. Les modulateurs 74 et 80 permettent de régler la vitesse de rotation de l'arbre 14. Ces modulateurs sont commandables par l'unité 20. Chacun des relais 40 à 43 permet de palier au blocage d'un autre relais dans son état A ou son état B. Ceci sera décrit plus en détail en regard des figures 4A à 4D. Le fonctionnement du dispositif 10 va maintenant être décrit plus en détail en regard du procédé de la figure 3 et des figures 4A à 4D, 5A à 5D, 6A à 6D. Initialement, lors d'une étape 100, l'unité 22 sélectionne les relais à commander en fonction de défaillances de relais précédemment détectées et de 8 l'action à réaliser. L'action à réaliser peut être l'ouverture de la porte 4, la fermeture de la porte 4, le blocage de la porte 4 ou au contraire son déblocage pour permettre un déplacement manuel. Les figures 4A et 4B représentent deux stratégies différentes de commande des relais du circuit 16 pour déplacer la porte 4 dans la direction F. Les figures 4C et 4D représentent deux stratégies différentes de commande des relais du circuit 16 pour déplacer la porte 4 dans la direction O. Le schéma du circuit 16 sur les figures 4A à 4D est identique à celui de la figure 2, à l'exception de l'état des relais 40 à 43. Sur les figures 4A à 4D, des traits discontinus en gras respectivement 101a, 101b, 101c et 101d représentent sur chacune de ces figures le circuit électrique d'alimentation du moteur 12. Sur la figure 4A, les relais 41 et 42 sont dans leur état A et les relais 40 et 43 sont dans leur état B. Sur la figure 4B, les relais 40 et 43 sont dans leur état A et les relais 41 et 42 sont dans leur état B. Sur la figure 4C, les relais 40 et 42 sont dans leur état B et les relais 41 et 43 sont dans leur état A. Sur la figure 4D, les relais 40 et 42 sont dans leur état A et les relais 41 et 43 sont dans leur état B. Sur ces figures 4A à 4D, la direction de la flèche Uexc représente la polarité de la tension continue d'alimentation du moteur et donc le sens de rotation de ce moteur. Lors de l'étape 100, en fonction de l'action à réaliser et de la défaillance précédemment détectée, l'unité 22 sélectionne une des stratégies de commande représentées sur ces figures 4A à 4C. Le tableau ci-dessous répertorie pour chaque défaillance d'un relais la stratégie à sélectionner afin de réaliser l'action souhaitée malgré l'existence de ce relais défaillant.30 Défaillance détectée Stratégie d'ouverture Stratégie de fermeture à appliquer à appliquer Relais 40 bloqué dans l'état A Ouverture 4D Fermeture 4B Relais 40 bloqué dans l'état B Ouverture 4C Fermeture 4A Relais 41 bloqué dans l'état A Ouverture 4C Fermeture 4A Relais 41 bloqué dans l'état B Ouverture 4D Fermeture 4B Relais 42 bloqué dans l'état A Ouverture 4D Fermeture 4A Relais 42 bloqué dans l'état B Ouverture 4C Fermeture 4B Relais 43 bloqué dans l'état A Ouverture 4C Fermeture 4B Relais 43 bloqué dans l'état B Ouverture 4D Fermeture 4A Modulateur 80 hors service Ouverture 4D Fermeture 4A Modulateur 74 hors service Ouverture 4C Fermeture 4B L'expression Ouverture 4X ou Fermeture 4X correspondent à la stratégie de commande représentée sur la figure 4X. Les figures 5A à 5D représentent chacune une stratégie pour permettre l'établissement d'un courant de décharge du moteur 12 après que l'alimentation de celui-ci ait été interrompue par l'un des modulateurs 74 ou 80. Les schémas des figures 5A à 5D sont identiques à celui de la figure 2, à l'exception de l'état des relais 40 à 43. De même, sur ces figures, un trait en gras représente le circuit électrique fermé dans lequel s'établit le courant de décharge du moteur 12. Sur la figure 5A, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états B, A, A et B. Sur la figure 5B, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états A, B, B et A. Sur la figure 5C, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états A, B, A et B. Enfin, sur la figure 5D, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états B, A, B et A. Sur les figures 5A et 5C, le circuit par lequel s'écoule le courant de décharge s'établit par l'intermédiaire de la diode de roue libre 70, tandis que sur les figures 5B et 5D, ce circuit s'établit par l'intermédiaire de la diode de roue libre 72. L'établissement d'un tel circuit permettant à un courant de décharge Id de s'établir est important, car après l'arrêt de l'alimentation du moteur par l'un des modulateurs 74 ou 80, un courant continu circule dans des bobines du moteur. Ainsi, ce courant évite de provoquer une surtension entre les plots 36 et 38. Les différentes stratégies permettant au courant Id de s'établir sont répertoriées dans le tableau suivant en fonction des défaillances détectées : Défaillance détectée Stratégie d'établissement du courant Id Relais 40 bloqué dans l'état A 5B ou 5C Relais 40 bloqué dans l'état B 5A ou 5D Relais 41 bloqué dans l'état A 5A ou 5D Relais 41 bloqué dans l'état B 5B ou 5C Relais 42 bloqué dans l'état A 5A ou 5C Relais 42 bloqué dans l'état B 5B ou 5D Relais 43 bloqué dans l'état A 5B ou 5D Relais 43 bloqué Etat B 5A ou 5C Modulateur 80 hors service Modulateur 74 hors service Le terme 5X dans le tableau ci-dessus fait référence à la stratégie 10 représentée sur la figure 5X. Pour bloquer la porte 4 dans sa position ouverte ou fermée, les plots 36 et 38 du moteur 12 doivent être court-circuités. A cet effet, deux stratégies de commande du circuit 16 sont possibles. La première consiste à placer simultanément les relais 40 et 41 dans leur état B et la seconde consiste à 15 placer simultanément ces mêmes relais dans leur état A. Si le relais 40 est bloqué dans son état A ou si le relais 41 est bloqué dans son état A, la première de ces stratégies est appliquée. Si le relais 40 ou le relais 41 est bloqué dans son état B, la deuxième de ces stratégies est appliquée. Sinon, l'unité 20 choisit en alternance l'une quelconque de ces 20 stratégies si les relais 40 et 41 fonctionnent normalement. Les figures 6A à 6D représentent quatre stratégies possibles pour commander le déblocage de la porte 4 pour permettre un déplacement manuel de celle-ci. 5A ou 5C 5B ou 5D 11 Les schémas des figures 6A à 6D sont identiques à celui de la figure 2, à l'exception de l'état des relais 40 à 43. Sur la figure 6A, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états B, A, B et B. Sur la figure 6B, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états B, 5 A, A et A. Sur la figure 6C, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états A, B, B et B. Sur la figure 6D, les relais 40 à 43 sont respectivement dans les états A, B, A et A. 10 Ces quatre stratégies permettent d'éviter de court-circuiter les plots 36 et 38 du moteur 12. De plus, ces stratégies permettent d'empêcher tout mouvement motorisé intempestif de la porte 4, si l'un des modulateurs 74 ou 80 est mis en marche par accident. On remarquera que les diodes 76 et 78 permettent d'éviter l'établissement d'un court-circuit entre les plots 36 et 38. 15 Les stratégies de déblocage à appliquer en fonction de la défaillance détectée sont répertoriées dans le tableau suivant : Défaillance détectée Stratégie de déblocage à appliquer Relais 40 bloqué dans l'état A 6C ou 6D Relais 40 bloqué dans l'état B 6A ou 6B Relais 41 bloqué dans l'état A 6A ou 6B Relais 41 bloqué dans l'état B 6C ou 6D Relais 42 bloqué dans l'état A 6B ou 6D Relais 42 bloqué dans l'état B 6A ou 6C Relais 43 bloqué dans l'état A ' 6B ou 6D Relais 43 bloqué dans l'état B 6A ou 6C Modulateur 80 en court-circuit Modulateur 74 en court-circuit 6B ou 6D 6A ou 6C Le terme 6X du tableau ci-dessus fait référence à la stratégie 20 représentée sur la figure 6X. Une fois que la stratégie de commande a été sélectionnée, lors d'une étape 102, l'unité 20 commande le circuit 16 pour appliquer la stratégie de commande sélectionnée. 12 Dans le cas où la stratégie de commande sélectionnée consiste à déplacer la porte dans la direction F ou O, lors d'une étape 104, le capteur 24 mesure la position de la porte 4. Ensuite, lors d'une étape 106, le détecteur 22 détermine si l'un des relais ou l'un des modulateurs du circuit 16 est défaillant. A cet effet, lors de l'étape 106, le détecteur 22 utilise la position mesurée par le capteur 104 pour en déduire une direction ou une absence de déplacement de la porte et vérifier si celle-ci correspond à la stratégie de commande appliquée. Dans l'affirmative, le procédé retourne alors à l'étape 100. Dans le cas contraire, lors d'une étape 108, le détecteur 22 identifie la ou les défaillances possibles pouvant expliquer la non concordance entre la stratégie de commande appliquée et la direction ou l'absence de déplacement de la porte 4. A cet effet, lors de l'étape 108, le détecteur 22 peut utiliser le tableau 4 suivant, qui répertorie pour chaque défaillance observée (colonnes 2 et 3) la défaillance possible (colonne 1) : Défaillance possible Ouverture Fermeture Relais 40 bloqué dans l'état A Ouverture 4C impossible Fermeture 4A impossible Relais 40 bloqué dans l'état B Ouverture 4D impossible Fermeture 4B impossible Relais 41 bloqué dans l'état A Ouverture 4D impossible Fermeture 4B impossible Relais 41 bloqué dans l'état B Ouverture 4C impossible Fermeture 4A impossible Relais 42 bloqué dans l'état A Ouverture 4C impossible Fermeture 4B impossible Relais 42 bloqué dans l'état B Ouverture 4D impossible Fermeture 4A impossible Relais 43 bloqué dans l'état A Ouverture 4D impossible Fermeture 4A impossible Relais 43 bloqué dans l'état B Ouverture 4C impossible Fermeture 4B impossible Modulateur 80 hors service Ouverture 4C impossible Fermeture 4B impossible Modulateur 74 hors service Ouverture 4D impossible Fermeture 4A impossible Comme indiqué dans le tableau ci-dessus, une même défaillance peut avoir plusieurs causes. De même, ce tableau montre que certaines défaillances ne pourront pas être détectées si les stratégies pour commander l'ouverture et la fermeture sont toujours les mêmes. Par exemple, si lors de l'étape 100, l'unité 20 sélectionne toujours la stratégie de fermeture 4B et la stratégie d'ouverture 4C, alors les relais 42 et 43 sont toujours maintenus dans leur même état quelque 13 soit le sens de déplacement de la porte 4, de sorte qu'il est impossible de détecter un blocage d'un de ces relais 42 ou 43. Ainsi, de préférence, lors de l'étape 100, même lorsque aucune défaillance n'est détectée, l'unité 20 change de façon prédéterminée de stratégie pour commander l'ouverture de la porte de manière à alterner les différentes stratégies d'ouverture possibles. L'unité agit de façon identique pour alterner les stratégies de fermeture de la porte. Ensuite, lors d'une étape 110, la défaillance identifiée lors de l'étape 108 est enregistrée dans la mémoire 26 et sera utilisée lors de la prochaine exécution de l'étape 100 pour déterminer la stratégie de commande à appliquer. Lors de l'étape 110, l'unité 20 commande également la présentation de la défaillance détectée par l'intermédiaire de l'interface 28. A l'issue de l'étape 110, le procédé retourne à l'étape 100. La figure 7 représente un circuit de commutation 120, propre à remplacer le circuit 16. Le circuit 120 est identique au circuit 16 à l'exception qu'il ne comporte qu'un seul modulateur 122 au lieu des deux modulateurs 74 et 80. Pour ce faire, les modulateurs 74 et 80 ont été supprimés et remplacés par des courts-circuits. Le modulateur 122 est, par exemple, identique au modulateur 74. Ce modulateur 122 est raccordé entre la borne 60 et le pôle 34 de la source 18. Une diode 124 ayant son anode raccordée au modulateur 122 et sa cathode raccordée à la borne 60 a été ajoutée. Une autre diode 126 ayant son anode raccordée à la borne 59 et sa cathode directement raccordée au pôle 32 a également été ajoutée. Le circuit de la figure 7 permet de faire l'économie d'un modulateur d'amplitude de tension continue. La figure 8 représente un circuit 130 de commutation propre à remplacer le circuit 16 ou 120. Ce circuit 130 diffère du circuit 120 par le fait que le relais 43 a été omis et remplacé par un court-circuit. De manière à palier au blocage du relais 40 dans sa position A, le relais 42 a également été déplacé. Dans ce mode de réalisation, les bornes 50 et 56 sont directement raccordées par l'intermédiaire du modulateur 122 au pôle 34. La borne 55 est directement raccordée au pôle 32. 14 La borne 49 est directement raccordée à la borne 62 du relais 42. Les bornes 63 et 64 du relais 42 sont directement raccordées respectivement au modulateur 122 et au pôle 32. Pour simplifier la figure 8, les diodes de roue libre n'ont pas été représentées. Dans le mode de réalisation de la figure 8, le circuit 130 permet uniquement de palier au blocage de l'interrupteur 40 dans son état A. Ici, aucune stratégie de commande du circuit 130 ne permet de palier au blocage du relais 40 dans son état B ou au blocage du relais 41 dans son état A ou B. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, chaque relais à deux positions 40 à 43 peut être réalisé à partir de premier et un second interrupteurs indépendants. Le premier interrupteur est adapté pour remplir la fonction du relais lorsque celui-ci est dans son état A et le second interrupteur est adapté pour remplir la fonction du relais à deux positions lorsque celui-ci est dans son état B. Les premier et second interrupteurs sont commandés en alternance et en opposition de phase, de manière à ce que lorsque l'un des interrupteurs est fermé, l'autre soit ouvert et vice versa. Le détecteur 22 peut être remplacé par d'autres détecteurs utilisant d'autres principes pour détecter une défaillance d'un des relais du circuit de commutation. Par exemple, le blocage d'un relais dans son état A ou B peut être détecté parune mesure résistive réalisée aux bornes de ce relais. Enfin, l'ouvrant du véhicule automobile a été décrit ici comme étant une porte d'accès. En variante, cet ouvrant peut être n'importe lequel du véhicule automobile à partir du moment où celui-ci est déplacé entre des positions ouverte et fermée à l'aide d'un dispositif de déplacement identique ou similaire à celui de la figure 2
Le véhicule automobile comporte un dispositif de déplacement et de maintien en position d'un ouvrant entre sa position ouverte et sa position fermée. Ce dispositif comporte un circuit commandable de commutation permettant d'exploiter les deux sens de rotation du moteur électrique, ce circuit comporte un premier relais (40) et un deuxième relais (41) équipé de première et seconde bornes (55, 56) de raccordement pour inverser le sens de rotation d'un moteur. Le dispositif comporte aussi un troisième relais (42) apte à inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué.
1. Véhicule automobile comportant : - un ouvrant (4) déplaçable entre une position ouverte et une position fermée, - un dispositif de déplacement de l'ouvrant entre sa position ouverte et sa position fermée, ce dispositif comportant : - une source (18) d'alimentation continue comportant des premier et second pôles (32, 34) correspondant respectivement à des premier et second potentiels de tension différents, - un moteur électrique tournant (12) alimenté en courant continu équipé de premier et second plots (36, 38) de raccordement, ce moteur étant apte à tourner dans un premier sens pour déplacer l'ouvrant dans une première direction lorsque les premier et second plots sont connectés électriquement respectivement aux premier et second pôles (32, 34) et à tourner dans un second sens pour déplacer l'ouvrant dans une seconde direction lorsque les premier et second plots (36, 38) sont connectés électriquement respectivement aux second et premier pôles (34, 32), - un circuit commandable (16) de commutation propre à inverser par rapport à un mode de fonctionnement initial le sens de rotation du moteur, ce circuit comportant : . un premier relais (40) équipé de première et seconde bornes (49, 50) de raccordement, ce premier relais étant déplaçable entre un premier état dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot (36) est connecté électriquement au premier pôle (32) par l'intermédiaire de la première borne (49) pour faire tourner le moteur dans le premier sens, et un second état dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot (36) est électriquement connecté au second pôle (34) par l'intermédiaire de la seconde borne (50) pour faire tourner le moteur dans le second sens, et . un deuxième relais (41) équipé de première et seconde bornes (55, 56) de raccordement pour connecter en alternance le second plot soit au premier pôle (32), soit au second pôle (34), 16 caractérisé en ce que le circuit de commutation comporte un troisième relais (42) apte, à connecter électriquement la première borne (49) du premier relais au second pôle (32) et à déconnecter la première borne (49) du premier pôle (32) pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans son premier état. 2. Dispositif de déplacement d'un ouvrant entre une position ouverte et une position fermée adapté pour être mis en oeuvre dans un véhicule automobile conforme à la 1, caractérisé en ce que ce dispositif comporte : - une source (18) d'alimentation continue comportant des premier 1.0 et second pôles (32, 34) correspondant respectivement à des premier et second potentiels de tension différents, - un moteur électrique tournant (12) alimenté en courant continu équipé de premier et second plots (36, 38) de raccordement, ce moteur étant apte à tourner dans un premier sens pour déplacer l'ouvrant dans une première 15 direction lorsque les premier et second plots sont connectés électriquement respectivement aux premier et second pôles (32, 34) et à tourner dans un second sens pour déplacer l'ouvrant dans une seconde direction lorsque les premier et second plots (36, 38) sont connectés électriquement respectivement aux second et premier pôles (34, 32), 20 - un circuit commandable (16) de commutation propre à inverser par rapport à un mode de fonctionnement initial le sens de rotation du moteur, ce circuit comportant : . un premier relais (40) équipé de première et seconde bornes (49, 50) de raccordement, ce premier relais étant déplaçable entre un premier état 25 dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot (36) est connecté électriquement au premier pôle (32) par l'intermédiaire de la première borne (49) pour faire tourner le moteur dans le premier sens, et un second état dans lequel lors du fonctionnement initial, le premier plot (36) est électriquement connecté au second pôle (34) par l'intermédiaire de la seconde borne (50) pour 30 faire tourner le moteur dans le second sens, et . un deuxième relais (41) équipé de première et seconde bornes (55, 56) de raccordement pour connecter en alternance le second plot soit au premier pôle (32), soit au second pôle (34), 17 caractérisé en ce que le circuit de commutation comporte un troisième relais (42) apte, à connecter électriquement la première borne (49) du premier relais au second pôle (32) et à déconnecter la première borne (49) du premier pôle (32) pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans son premier état. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le deuxième relais (41) est déplaçable entre un premier état dans lequel lors du fonctionnement initial, le second plot (38) est connecté électriquement au premier pôle (32) par l'intermédiaire de la première borne (55) pour faire tourner le moteur dans le second sens, et un second état dans lequel lors du fonctionnement initial, le second plot (38) est connecté électriquement au second pôle (34) par l'intermédiaire de la seconde borne (56) pour faire tourner le moteur dans le premier sens, et en ce que le dispositif comporte un quatrième relais (43) apte à connecter électriquement la deuxième borne (56) du deuxième relais au premier pôle (32) et à déconnecter cette seconde borne (56) du second pôle (34) pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le second relais (41) est bloqué dans son second état. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le troisième relais (42) est également apte à connecter électriquement la première borne (55) du second relais (41) au second pôle (34) et à déconnecter cette première borne (55) du premier pôle (32) pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le second relais est bloqué dans son premier état. 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que le quatrième relais (43) est également apte à connecter électriquement la seconde borne (50) du premier relais (40) au premier pôle (32) et à déconnecter cette seconde borne (50) du second pôle (34) pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans son second état. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que le dispositif comporte des premier et second modulateurs (74, 80) propres à faire varier l'amplitude de la tension moyenne d'alimentation du moteur, et en ce que le troisième relais (42) est équipé d'une première et d'une seconde bornes (63, 64) de raccordement connectées, respectivement, au premier et au second pôles (32, 34), ce troisième relais étant déplaçable dans un 18 premier état dans lequel le moteur est alimenté par l'intermédiaire du premier modulateur (74) et dans un second état dans lequel le moteur est alimenté par l'intermédiaire du second modulateur (80). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que le troisième relais (42) est équipé de première et seconde bornes (63, 64) de raccordement connectées lors du fonctionnement initial, respectivement, aux premier et second pôles (32, 34), et en ce que le dispositif comporte des première et seconde diodes (70, 72) de roue libre permettant l'établissement d'un courant de décharge provoqué par l'arrêt de l'alimentation du moteur, la première diode (70) de roue libre ayant sa cathode et son anode connectées respectivement au deuxième pôle (34) et à la première borne (63) du troisième relais, et la seconde diode (72) de roue libre ayant sa cathode et son anode connectées respectivement à la seconde borne (64) du troisième relais et au premier pôle (32). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le dispositif comporte un détecteur (22) propre à détecter le blocage au moins du premier relais (40) dans sa première position et, en réponse, à commander automatiquement le troisième relais (42) en lieu et place du premier relais pour inverser le sens de rotation du moteur. 9. Procédé de déplacement d'un ouvrant d'un véhicule automobile entre des positions ouverte et fermée à l'aide d'un dispositif de déplacement conforme à l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que ce procédé comporte une étape (102) de commande du troisième relais en lieu et place du premier relais pour inverser le sens de rotation du moteur lorsque le premier relais est bloqué dans sa première position.
H,B,E
H02,B60,E05
H02P,B60J,E05F
H02P 1,B60J 5,E05F 15
H02P 1/22,B60J 5/00,E05F 15/10
FR2895851
A1
PROCEDE D'ISOLATION DE SIGNAUX DE DONNEES DANS UN RESEAU DE DISTRIBUTION D'ENERGIE ELECTRIQUE, ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE.
20,070,706
-1- PROCEDE D'ISOLATION DE SIGNAUX DE DONNEES DANS UN RESEAU DE DISTRIBUTION D'ENERGIE ELECTRIQUE, ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN îUVRE DE CE PROCEDE L'invention concerne le domaine de communication de signaux de données par courant porteurs. L'invention concerne plus particulièrement un procédé et un dispositif d'isolation de signaux de données dans un réseau de distribution d'énergie électrique. On connaît par la demande de brevet US 2005/0007241 un système d'isolation de signaux de données entre les segments d'un réseau de distribution d'énergie électrique desservant des habitations. Ce système comprend des filtres passe-bas permettant de laisser passer l'énergie électrique et bloquant les signaux de hautes fréquences transportant les données utiles. Ce type de filtre contient de manière générale un circuit inductif en série avec la ligne d'énergie et un circuit capacitif reliant la ligne d'énergie au neutre. Le circuit inductif atténue les signaux hautes fréquences mais reste inactif face à l'énergie et aux basses fréquences, le circuit capacitif se comporte comme un court-circuit en haute fréquence mais reste indifférent aux basses fréquences. D'autres variantes de ce type de filtre ont également été envisagées en augmentant par exemple l'ordre du filtre pour obtenir un meilleur filtrage, mais tout en gardant le même principe d'un ou plusieurs circuits inductifs en série avec la ligne d'énergie. Ces filtres présentent un inconvénient majeur qui découle de leur architecture qui est que l'énergie doit transiter par les circuits inductifs. Dans le cas où le filtre est placé sur la ligne de distribution d'énergie électrique d'une habitation, les courants peuvent atteindre plusieurs dizaines d'ampères nécessitant que les filtres associés supportent sans dommage de telles intensités. De tels filtres présentent en conséquence des bobinages volumineux rendant leur miniaturisation très difficile et une consommation d'énergie élevée à cause des pertes par induction. Même lorsque le système d'isolation est - 2 - utilisé à l'intérieur d'une habitation pour isoler les signaux de données entre plusieurs segments du réseau de distribution électrique de l'habitation, l'intensité du courant reste de l'ordre de quelques dizaines d'ampères, ce qui est suffisant pour provoquer des pertes et empêcher la miniaturisation. Au vu de l'état de la technique, en particulier de la demande de brevet US 2005/0007241, le problème technique qui se pose est celui de proposer un dispositif amélioré d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique qui soit peu volumineux et qui ne consomme que très peu d'énergie, tout en étant simple à mettre en oeuvre. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique comprenant : un moyen de filtrage apte à discriminer un signal de données ; et un moyen d'annulation apte à annuler par contre réaction le signal de données discriminé au point de jonction de la pluralité de segments de communication créant une masse virtuelle pour les signaux de données. Ainsi, pour discriminer le signal de données, le moyen de filtrage doit nécessairement bloquer le signal d'énergie, ce qui a pour conséquence d'avoir un dispositif qui n'est traversé que par un faible courant. Le dispositif peut alors avoir de très faibles dimensions et consommer très peu d'énergie. De plus, la conception de ce dispositif est simplifiée. Avantageusement, le moyen d'annulation du dispositif d'isolation comprend : un premier moyen de couplage apte à extraire le signal de données discriminé ; un moyen d'inversion dudit signal de données ; et un second moyen de couplage apte à injecter le signal de données inversé. - 3 -Ainsi, l'injection d'un signal de même amplitude mais en opposition de phase grâce à une boucle de contre réaction pour annuler le signal de données a un effet de filtrage sur ce signal. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le deuxième moyen de couplage comprend un seul coupleur disposé sur un segment de communication. L'effet de filtrage est ainsi obtenu seulement pour les signaux de données présents sur ce segment pour éviter leur propagation sur le reste du réseau électrique. Cette mise en oeuvre est intéressante lorsque il y a besoin d'isoler seulement un segment. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le deuxième moyen de couplage comprend une pluralité de coupleurs disposés chacun sur un segment de communication. L'effet de filtrage est ainsi obtenu pour les signaux de données présents sur chaque segment. Tous les signaux de données restent par conséquent au niveau local sans se mélanger entre les segments. Cette mise en oeuvre est intéressante lorsque il y a besoin d'isoler plusieurs segments de communication dans un réseau de distribution d'énergie électrique. Dans une implémentation particulière, le moyen d'inversion du dispositif d'isolation comprend un amplificateur fonctionnant en inverseur ayant un gain de valeur absolue supérieur ou égal à 1, ledit moyen d'inversion desservant une superposition de signaux de données discriminés et inversés à tous les coupleurs disposés au niveau de chaque segment. Cette implémentation permet avantageusement de créer un seconde masse virtuelle à la sortie du circuit d'amplification qui empêche les signaux de données présents sur chaque segment et traversant le deuxième moyen de couplage de venir se mélanger au point de contact commun formé par les différentes boucles de contre réaction. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le deuxième moyen de couplage est un moyen de couplage inductif. L'utilisation d'un coupleur inductif a pour effet d'empêcher la propagation du signal de données inversé le long de tout le segment de communication et d'éviter - 4 - d'annuler en tout point le signal de données. Le coupleur peut être inductif pur, ou mixte inductif/capacitif. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le deuxième moyen de couplage comprend un premier élément de couplage pour l'injection du signal de données inversé, un second élément de couplage pour l'injection d'un signal de données, et un élément inductif disposé entre les deux éléments de couplage, le premier élément de couplage étant relié au point de jonction des segments de communication. L'élément inductif a pour effet d'atténuer, sinon de bloquer, la propagation du signal de données inversé le long de tout le segment de communication. Selon une caractéristique particulière, le deuxième moyen de couplage est disposé sur le fil de phase d'un segment et est apte à injecter un signal de données du coté opposé au point de jonction des segments de communication. Cette mise en oeuvre est appropriée pour les pays européens. Selon une autre caractéristique particulière, le deuxième moyen de couplage est disposé sur le fil de phase et un troisième moyen de couplage est disposé sur le fil du neutre, le deuxième et troisième moyens de couplage collaborent pour l'injection d'un signal de données du coté opposé au point de jonction des segments de communication. Cette mise en oeuvre est appropriée pour les Etats-unis. Avantageusement, un filtre passe haut est monté en parallèle du moyen de filtrage et du premier moyen de couplage pour assurer que le fil de phase et le fil de neutre soient à un potentiel identique aux hautes fréquences si le premier moyen de couplage présente une impédance relativement élevée à ces hautes fréquences. L'invention concerne également un procédé d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique comprenant les étapes de : filtrage pour discriminer le signal de données ; et - 5 - d'annulation par contre réaction le signal de données discriminé au point de jonction de la pluralité de segments de communication créant une masse virtuelle pour les signaux de données. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement par la description d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple indicatif et non limitatif, et des figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 représente une installation électrique typique dans laquelle est mise en œuvre l'invention ; la figure 2 représente un filtre passe bas passif selon l'art antérieur ; la figure 3a représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler un segment de communication selon l'invention; la figure 3b représente une variante de réalisation du circuit de couplage au segment de communication ; la figure 4 représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler une pluralité de segments de communication pouvant être mise en oeuvre en Europe ; la figure 5 représente une combinaison d'un filtre passe bas et d'un circuit de couplage permettant d'isoler une pluralité de segments de communication pouvant être mise en oeuvre aux Etats-Unis. La figure 1 représente une installation électrique monophasée typique dans laquelle est mise en œuvre l'invention. Cette installation assure la distribution de l'énergie électrique en basse tension (220 ou 110 volts) avec une fréquence de 50 ou 60 Hz dans un environnement privé (au delà du compteur) tel une habitation ou un lieu de travail. Cette figure ne représente pas les interrupteurs et les systèmes d'éclairage par simplification. Une source extérieure (non représentée), disposée en amont d'un disjoncteur général 101, alimente toute l'installation à travers des lignes de distribution d'énergie électrique 102. Chaque ligne - 6 - peut éventuellement comporter de nombreuses ramifications, ici non représentées, sur lesquelles peuvent être disposées des prises électriques telles que 105. Une pièce 106 de l'habitation ou du lieu de travail peut être desservie par une seule ligne ou par plusieurs. Cependant, on trouve parfois dans des installations électriques anciennes des lignes desservant des pièces différentes. Des disjoncteurs individuels 104 ou fusibles regroupés dans un boîtier électrique 103 situé généralement près du disjoncteur général 101 servent à limiter l'intensité du courant ou couper l'alimentation dans les lignes 102. Cette disposition en amont des éléments 111 et 112 décrits plus loin permet également un dimensionnement aisé de ces circuits, même si une disposition en aval de ces éléments est également possible. Selon un mode de réalisation particulier, des filtres passe bas 111 sont disposés en tête de chaque ligne de distribution d'énergie électrique formant une pluralité de segments de communication indépendants, et des circuits de couplage 112 adjacents aux filtres 111 sont disposés en amont de chaque segment pour l'injection/extraction des signaux de données. Une unité d'interconnexion 113 comprenant une pluralité de ports interconnecte l'ensemble des circuits de couplage à travers des liens 114 reliés aux différents ports. Dans une variante de réalisation, l'unité d'interconnexion peut contenir des ports additionnels 115 pour échanger des données avec d'autres réseaux locaux ou extérieurs (satellite, Internet, etc.) si une fonction de pont ou de passerelle est mise en oeuvre dans cette unité. Dans l'exemple de réalisation de la figure 1 et de manière préférentielle un segment se superpose à une ligne de courant. Cependant, un segment peut tout aussi bien être constitué par plusieurs lignes ou à l'inverse plusieurs segments peuvent être formés par des ramifications différentes d'une même ligne. Ceci relève seulement d'un compromis à - 7 - établir entre les performances voulues et le nombre de filtres/coupleurs à mettre en oeuvre dans l'installation électrique. Les filtres passe bas sont conçus pour laisser passer nécessairement le signal de puissance de 50 ou 60 Hz et couper ou atténuer fortement les signaux de haute fréquence servant au transport des informations haut débit, typiquement la gamme de fréquence de 2 à 30 MHz. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la fréquence de coupure est choisie supérieure à 500 KHz pour laisser passer les basses et moyennes fréquences servant au transport des informations de bas débit (gamme entre 10 et 450 KHz). Ainsi, le fonctionnement des équipements de communication par courant porteurs à bas débit de type domotique (X10, CEBus, LonWorks, etc.) n'est pas perturbé par la présence des filtres et continue de manière analogue à celui qui se produit à travers un réseau classique sans filtres. Dans une variante de réalisation, la fréquence de coupure des filtres passe bas peut être choisie inférieure à 10 KHz de sorte à couper également la gamme de fréquence servant au transport d'informations bas débit. Ceci permet d'étendre l'immunisation par rapport aux bruits et aux signaux parasites à la gamme de fréquence de 10 à 450 KHz. Cependant, pour que l'installation reste compatible avec les systèmes de communication de type domotique décrits ci-dessus, l'unité d'interconnexion doit fonctionner en répéteur pour tous les signaux de données transportés dans cette gamme de fréquence, ou du moins transférer ces signaux vers les segments où c'est nécessaire. Dans le cas des signaux de données ayant un haut débit de transmission et par conséquent occupant une large bande passante dans la gamme de fréquence 2 à 30 MHz, il est très avantageux de ne pas répéter les signaux de données dans tous les segments de communications du réseau local de communication mais seulement dans ceux susceptibles de contenir des équipements récepteurs de ces signaux de données. Par conséquent, l'unité d'interconnexion fonctionne de manière préférée comme une unité - 8 - de commutation pour les signaux de haut débit entre les différents segments de communication. Evidemment, un adressage et une configuration adéquate de l'unité de commutation basés sur des informations de couches supérieures sont nécessaires pour que l'aiguillage des signaux de données s'effectue correctement. La mise en oeuvre de ces techniques est bien connue et peut se rapprocher, à titre d'exemple, du fonctionnement d'un commutateur Ethernet. Dans ce dernier, quand le signal de données entre dans le commutateur, l'adresse contenue dans les trames Ethernet ainsi que le port d'origine sont enregistrés dans une table interne. Ainsi, le signal de données est transmis au port spécifié en se basant sur la destination de la trame et de l'adresse MAC. Si l'adresse MAC est inconnue, ou est une adresse de diffusion, le commutateur diffuse simplement la trame vers toutes les interfaces connectées excepté le port d'entrée. Si l'adresse MAC de destination est connue, la trame est transmise uniquement au destinataire. Si le port de destination est le même que le port d'origine, la trame est oubliée. L'utilisation d'une unité de commutation entre différents segments de communication a pour avantage supplémentaire d'isoler les domaines de collision pour les protocoles d'accès au canal. En effet, des protocoles d'accès au média de communication tel que CSMA/CA ( Carrier Sense Multiple Access/Collision Avoidance ) doivent être utilisés au niveau de la couche d'accès pour partager le média de communication. La séparation du réseau local de communication en segments de communication permet donc d'améliorer le temps d'accès. Les coupleurs constituent un élément essentiel de la couche physique des courants porteurs car ils permettent l'injection ou l'extraction des signaux de données vers ou à partir du réseau électrique. En général, ils peuvent être de type capacitifs, inductifs ou mixtes. Dans l'installation de la figure 1 des circuits de couplage 112 sont disposés en tête de chaque segment de communication pour la mise en œuvre de l'invention tel que décrit ci-dessus. Cependant, chaque équipement doit être associé de - 9 - manière usuelle à un circuit de couplage pour pouvoir communiquer à travers le réseau local de communication. Ainsi, les éléments 107 et 108 constituent des circuits de couplage pour l'ordinateur 109 et l'adaptateur 110. Ce dernier fournit des interfaces usuelles (USB, Ethernet, etc.) pour le branchement d'équipements non adaptés aux courants porteurs. Un circuit de modulation/démodulation ou modem (non représenté sur la figure 1) doit être prévu selon les cas en amont du circuit de couplage. Le modem permet d'adapter le signal de données aux caractéristiques du support de communication (utilisation de fréquences porteuses par exemple) et éventuellement le codage de ce signal. Même si la transmission de signaux de données à faible débit peut s'effectuer en bande de base, des modulations complexes doivent souvent être envisagées lorsqu'il s'agit d'exploiter au maximum la gamme de fréquence disponible et permettre ainsi d'atteindre des débits théoriques élevés. C'est le cas par exemple de la modulation OFDM (Orthogonal Frequency Division Multiplexing) et de la modulation à étalement de spectre. La figure 2 représente un filtre passe bas passif selon l'art antérieur qui peut être utilisé dans l'installation de la figure 1. Sur la partie gauche de la figure 2, le signal de données modulé avec des courants porteurs traverse une inductance 201 qui atténue les signaux hautes fréquences mais reste inactive face à l'énergie et aux basses fréquences, puis le condensateur 203 se comporte comme un court-circuit en haute fréquence et indifférent aux basses fréquences. En sortie du filtre (droite de la figure 2), une autre inductance 202 vient aussi renforcer cet effet d'atténuation des fréquences hautes et le signal ne contient plus que l'énergie et les fréquences basses, les hautes fréquences ayant été éliminées assurant ainsi un filtre passe-bas (laisse passer les basses fréquences) efficace pour filtrer les signaux de données véhiculées en courants porteurs. - 10 - Cependant un tel filtre possède l'inconvénient qui est que l'énergie doit transiter par les inductances 201 et 202. Comme le montre la figure 1, les segments peuvent fournir l'énergie à plusieurs appareils branchés sur les prises d'alimentation 105, les courants peuvent alors atteindre plusieurs dizaines d'ampères nécessitant que les filtres 111 associés supportent sans dommage de telles intensités et par conséquent avoir des bobinages volumineux. De tels filtres utilisés en courants porteurs sont difficilement miniaturisables et consomment plus d'énergie à cause des pertes par induction. La figure 3a représente une façon d'implémenter particulièrement avantageuse du filtre passe bas en combinaison avec le circuit de couplage selon l'invention, qui peut être mise en oeuvre dans les pays imposant un neutre électrique commun pour toute l'installation électrique. Les fils L et N sont respectivement les fils de phase et de neutre du réseau d'énergie. Les fils L et N forment une ligne de distribution d'énergie telle que les lignes 102 de l'installation de la figure 1. Les points a et b sont reliés à l'arrivée principale de l'énergie électrique, c'est-à-dire au compteur. Cette arrivée est notée V- sur la figure. Une unité de filtrage 310 est connectée aux points a et b, et est constituée par un premier filtre passe haut 320, un transformateur inverseur 330 et un second filtre passe haut 340 optionnel. Le premier filtre 320 discrimine les signaux basses et moyennes fréquences correspondant à l'énergie et aux signaux de données à bas débit de type domotique. Le transformateur 330 assure l'isolation nécessaire entre le réseau d'énergie électrique et le réseau de commutation tout en véhiculant une version inverse (déphasage de 180 ) du signal de données vers le réseau de commutation. Optionnellement un filtre passe-haut 340 peut être ajouté entre les points a et b pour assurer que le point b soit au même potentiel pour les signaux de données que le point a. - 11 - L'insertion de l'unité 310 ne nécessite pas l'ouverture du réseau d'énergie pour être mise en place, ce qui est un avantage par rapport aux méthodes classiques de filtrage. L'émission et la réception du signal de données s'effectuent à travers les points X et Y qui relient le circuit de couplage 350 à un des ports de l'unité d'interconnexion 115. Selon des techniques connues de l'homme de l'art, la réception du signal du segment de communication peut s'effectuer par amplification différentielle entre les points X et Y, et l'émission par injection au point X uniquement. Le circuit de couplage 350 est connecté d'autre part au point c. Ce circuit de couplage peut être un transformateur ou plus avantageusement un système de couplage inductif. Le couplage inductif a l'avantage de ne pas nécessiter l'ouverture d'un circuit pour être mis en oeuvre, mais aussi d'éviter la superposition d'un signal de données inversé à travers tout le segment de communication. La figure 3b donne une représentation différente du circuit de couplage 350 dans laquelle l'effet inductif est introduit par l'élément 353. De part et d'autre de cet élément inductif, un premier élément de couplage 352 est utilisé pour l'injection du signal de données inversé, et un second élément de couplage 351 est utilisé pour l'injection de signaux de données à travers le segment de communication, l'élément 352 étant disposé du coté du point c. Les éléments de couplage 352 et 351 peuvent alors être inductifs, capacitifs ou mixtes. Le dispositif fonctionne comme suit. Le filtre passe haut 320 discrimine les courants de communications (signaux de données) qui pourraient se développer entre les points a et b du circuit d'énergie, lors de l'émission par un générateur qui se situerait en aval sur les fils L et N. Les courants sont alors inversés et injectés au point c, et seraient alors de nouveau réinjectés sur le réseau d'énergie par l'élément de couplage 350 au point a. Les courants au point a seraient alors d'intensités égales et de directions opposées. On a donc une boucle de contre-réaction. Il est connu de l'homme de l'art que l'utilisation - 12 - d'une boucle de contre-réaction impose que le point a soit une masse virtuelle pour les signaux de données. Le dispositif de la figure 3a fonctionne ainsi de manière globale comme un filtre passe bas. Les filtres 320 et 340 sont classiques et connus de l'homme de l'art. On rappelle que les systèmes de communications visés par cette invention utilisent des fréquences au delà de 1,6 MHz alors que les systèmes de domotique utilisent des systèmes inférieurs à 500 KHz. Un filtre de Butterworth du sixième ordre est suffisant pour séparer les domaines et est économique à réaliser l'aide de capacités et d'inductances. Un filtre actif peut aussi être réalisé, en alimentant le circuit à l'aide du réseau d'énergie. Un circuit réjecteur de 50 Hz ou 60 Hz peut être ajouté en série. Dans ces architectures, les filtres ne sont avantageusement pas traversés par le courant d'énergie 50 ou 60 Hz et peuvent donc être réalisés à l'aide d'éléments de faibles dimensions. Ces données sont fournies comme exemple, mais n'ont pas de caractère limitatif. La figure 4 représente une manière optimisée d'utiliser l'association entre circuits de filtrage et de couplage de la figure 3a pour créer une pluralité de segments de communications. Les fils (L1, N1) et (L2, N2) représentent les fils de phase et de neutre correspondant, respectivement, à un premier et à un second segment de communication. Les câbles N1 et N2 sont équipotentiels, conformément à la réglementation de certains pays. Seulement deux segments sont décrits au regard de la figure 4, cependant un nombre quelconque de segments additionnels peuvent être rajoutés en se greffant aux points a et b de l'arrivée d'énergie. Au réseau d'énergie symbolisé par les points a et b vient se superposer un réseau d'interconnexion aux points c et d. Une unité de filtrage 410 unique par installation est suffisante pour former la pluralité de segments de communication. Les circuits de couplage 450 et 455 ont une fonction similaire au circuit 350 de la figure 3a. Les - 13 -filtres passe haut 420 et 440 sont les mêmes que les filtres 320 et 340 de la figure 3a. Dans ce dispositif un amplificateur opérationnel 470 est utilisé en inverseur, le transformateur d'isolation 430 effectuant donc un couplage en phase contrairement à celui du dispositif de la figure 3a. Dans un variante de réalisation, c'est le transformateur d'isolation qui fonctionne en inverseur, l'amplificateur étant en mode direct. La sortie de l'amplificateur opérationnel crée une seconde masse virtuelle au point c qui permet avantageusement de relier les différents ports de sortie de l'unité d'interconnexion tout en évitant le mélange des signaux de données. Ainsi le signal émis à travers X1 n'atteint pas l'élément de couplage 455, pas plus que le signal émis à travers X2 n'atteint l'élément de couplage 450. Il en serait de même pour tous les éléments de couplage supplémentaires connectés au point c, et desservant d'autres segments de communication. Il y a donc un filtrage dynamique qui interdit aux signaux de données criginaires de Xl de se propager sur les segments du réseau local autre que sur le premier segment, et aux signaux de données originaires de X2 de se propager sur les segments du réseau local autre que sur le second segment, et ainsi de suite. L'amplificateur fonctionnant en inverseur comme indiqué plus haut, l'effet de contre réaction permet l'emploi d'un gain de valeur absolue supérieur ou égal à 1. La figure 5 représente un dispositif combinant les circuits de filtrage et de couplage pour créer une pluralité de segments de communications applicable dans les pays autorisant un neutre électrique distinct dans l'installation électrique. Les éléments de couplage 550a et 550b sont utilisés pour coupler le signal de données issu de Xl. Ils sont connectés en série. Un des accès de 550a est alors connecté au point c. Les éléments de couplage 555a et 555b sont utilisés pour coupler le signal de données issu de X2. Ils sont connectés en série. Un des accès de 555a est alors connecté au point c. - 14 - L'injection des signaux de données se fait donc à travers les points Xl et X2. La réception s'effectue de manière préférentielle entre les points Xl et Y1 pour le premier segment et X2 et Y2 pour le second segment, mais il est également possible de recevoir le signal entre les points Z1 et Y1 ou Z1 et Xl pour le premier segment et entre les points Z2 et Y2 ou Z2 et X2 pour le second segment. De même que pour la figure 4, les points a et b sont équipotentiels pour les signaux de données par l'action du filtre passe haut 540. La boucle de contre réaction impose au point a d'être une masse virtuelle, donc a et b sont des masses virtuelles pour les signaux de données. Il n'y a pas propagation de signaux de données émis sur le premier segment vers le second segment et réciproquement. Le point c est une masse virtuelle par la présence de la sortie de l'amplificateur opérationnel, et il n'y a pas propagation des courants destinés au premier segment sur le second segment par l'intermédiaire du circuit de distribution, et réciproquement par symétrie. Les fils N1 et N2 sont réellement distincts pour leur potentiel électrique
L'invention propose un dispositif d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique. Ce dispositif comprend un moyen de filtrage apte à discriminer un signal de données, et un moyen d'annulation apte à annuler par contre réaction le signal de donnée discriminé au point de jonction de la pluralité de segments de communication. Le dispositif permet ainsi d'effectuer un filtrage passe bas sans être traversé par le signal d'énergie ce qui conduit à réduire la taille du dispositif et la consommation d'énergie. L'invention concerne également un procédé d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication.
1. Dispositif d'isolation de signaux de données entre une pluralité de segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen de filtrage (320, 420, 520) apte à discriminer un signal de données ; et un moyen d'annulation apte à annuler par contre réaction le signal de donnée discriminé au point de jonction de la pluralité de segments de communication. 2. Dispositif d'isolation selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'annulation comprend : un premier moyen de couplage (330, 430, 530) apte à extraire le signal de données discriminé ; un moyen d'inversion (330, 470, 570) dudit signal de données ; et un deuxième moyen de couplage apte à injecter le signal de données inversé. 3. Dispositif d'isolation selon la 2, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage comprend un seul coupleur (350) disposé sur un segment de communication. 4. Dispositif d'isolation selon la 2, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage comprend une pluralité de coupleurs (450, 455, 550a, 555a) disposés chacun sur un segment de communication. 5. Dispositif d'isolation selon la 4, caractérisé en ce que le moyen d'inversion comprend un amplificateur (470, 570) fonctionnant en inverseur ayant un gain de valeur absolue supérieur ou égal à 1, ledit moyen d'inversion desservant une superposition de signaux de données discriminés et inversés à tous les coupleurs (450, 455, 550a, 555a) disposés au niveau de chaque segment.- 16 - 6. Dispositif d'isolation selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage est un moyen de couplage inductif. 7. Dispositif d'isolation selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage comprend un premier élément de couplage pour l'injection du signal de données inversé (352), un second élément de couplage pour l'injection du signal de données (351), et un élément inductif (353) disposé entre les deux éléments de couplage, le premier élément de couplage étant relié au point de jonction des segments de communication. 8. Dispositif d'isolation selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage (350, 450, 455) est disposé sur le fil de phase d'un segment et est apte à injecter un signal de données du coté opposé au point de jonction des segments de communication. 9. Dispositif d'isolation selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que le deuxième moyen de couplage (550a, 555a) est disposé sur le fil de phase et un troisième moyen de couplage (550b, 555b) est disposé sur le fil du neutre, le deuxième et troisième moyens de couplage collaborent pour l'injection d'un signal de données du coté opposé au point de jonction des segments de communication. 10. Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce qu'un filtre passe haut (340, 440, 540) est monté en parallèle du moyen de filtrage (320, 420, 520) et du premier moyen de couplage (330, 430, 530). 11. Dispositif d'isolation selon l'une quelconque des 2 à 10, caractérisé en ce que le premier moyen de couplage (330, 430, 530) est un transformateur d'isolation. 12. Procédé d'isolation de signaux de données entre une pluralité de 30 segments de communication d'un réseau de distribution d'énergie électrique caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de :- 17 - filtrage pour discriminer un signal de données ; et d'annulation par contre réaction le signal de données discriminé au point de jonction de la pluralité de segments de communication créant une masse virtuelle pour les signaux de données.5
H
H04,H02
H04B,H02J
H04B 3,H02J 3
H04B 3/56,H02J 3/02
FR2902096
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE DIHYDROXYBENZENEDISULFONATES METALLIQUES
20,071,214
METALLIQUES. La présente invention a pour objet un procédé perfectionné de préparation de dihydroxybenzènedisulfonates métalliques à partir d'acides dihydroxybenzènedisulfoniques correspondants. L'invention vise plus particulièrement les sels de métaux alcalins, de préférence les sels de sodium ou de potassium. Les sels des acides dihydroxybenzènedisulfoniques, en particulier le 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de sodium monohydrate, trouvent des applications dans de nombreux domaines, en particulier celui de la photographie, du traitement des eaux et de la détergence. La préparation de dihydroxybenzènedisulfonates métalliques, en particulier les sels de sodium sont décrits dans la littérature. Ainsi, selon US 3 772 379, il est connu de préparer lesdits sels selon un procédé qui comprend les étapes suivantes : - dissolution du dihydroxybenzène (diphénol) dans l'acide sulfurique ; - addition de l'acide sulfurique fumant conduisant à un milieu très acide, la quantité d'acide sulfurique étant suffisante pour obtenir ledit disulfonate ; - chauffage du milieu entre environ 60 C et 90 C ; - dilution du milieu réactionnel par addition d'eau ; - réaction dudit milieu avec un hydroxyde de métal alcalin : la quantité d'hydroxyde de métal alcalin étant suffisante pour obtenir le dihydroxybenzènedisulfonate de métal alcalin sous forme précipitée ; -chauffage du milieu pour hydrolyser tout ester sulfurique. D'une manière similaire, la sulfonation du dihydroxybenzène peut être effectuée à l'aide d'oléum. Dans le procédé de sulfonation, l'acide sulfurique est toujours mis en oeuvre en quantité excédentaire et il importe donc de le récupérer. Or, dans le procédé décrit, intervient une solution aqueuse d'hydroxyde de métal alcalin, en particulier la soude, pour effectuer la salification de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique. Après séparation par filtration du dihydroxbenzènedisulfonate de sodium, on obtient un filtrat (jus mères) qui comprend de l'acide sulfurique susceptible d'être récupéré mais qui se trouve dilué du fait de l'apport de soude sous forme de solution aqueuse, et du fait que la réaction de salification à la soude conduit à la formation d'eau. Pour pallier ces inconvénients, la présente invention fournit un procédé qui permet de régénérer plus facilement les jus mères contenant l'acide sulfurique issus de la séparation du dihydroxybenzènedisulfonate métallique. La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un dihydroxybenzènedisulfonate métallique à partir d'un acide dihydroxybenzènedisulfonique correspondant caractérisé par le fait qu'il comprend la réaction de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique présent en milieu sulfurique avec une quantité suffisante d'un sel comprenant un anion sulfate ou hydrogénosulfate. Selon une variante préférée de réalisation du procédé de l'invention, on effectue l'opération de salification selon l'invention, sur le milieu réactionnel issu de l'étape préalable de sulfonation. Il a été trouvé qu'il était possible de préparer les sels de l'acide dihydroxybenzènesulfonique par salification de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique au moyen d'un sulfate ou hydrogénosulfate métallique, de préférence de sodium ou de potassium, sans altérer la qualité du composé final. L'utilisation d'un agent de salification de type sulfate ou hydrogénosulfate ne libère pas d'eau au cours de la réaction de salification. Ainsi, sans pour autant lier la portée de l'invention aux mécanismes réactionnels, on illustre le procédé de l'invention par les réactions suivantes appliquées aux substrats préférés de l'invention : OH OH OH OH + Na2SO4 + n H2SO4 ù + H2SO4 +n H2SO4 HO S SO NaO3S SO3Na 3 3H ou OH OH + 2 NaHSO4+ n H2SO4 HO3S r~ SO3H NaO3S Ce type de salification qui est une neutralisation des deux fonctions acide sulfonique par un sel sulfate ou hydrogénosulfate, permet de former au cours OH + 2 H2SO4+n H2SO4 SO3Na OH de cette réaction, de l'acide sulfurique, et ainsi, après séparation, (le plus souvent par filtration) du sel attendu du milieu réactionnel, de régénérer plus facilement les jus mères contenant l'acide sulfurique. Les jus mères issus de la séparation sont concentrés en acide sulfurique (> 60 %) et peuvent être envoyés directement à la régénération, rendant ainsi ce procédé sans effluent aqueux. Le procédé de l'invention s'applique à tout acide dihydroxybenzènedisulfonique. II peut être symbolisé notamment par la formule suivante : OH OH SO3H (1) dans ladite formule, - le groupe OH est en position ortho, méta ou para de l'autre groupe 15 hydroxyle, - les groupes sulfonique SO3H sont en position ortho et/ou para par rapport aux groupes hydroxyle. L'invention n'exclut pas la présence d'un ou de deux substituants sur le cycle benzénique dans la mesure où ils ne sont pas gênants. 20 Comme exemples plus spécifiques, on peut citer, entre autres, les groupes alkyle ou alkoxy, linéaires ou ramifiés, ayant de 1 à 20 atomes de carbone, de préférence de 1 à 6 atomes de carbone ; les groupes perfluoralkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone ; les atomes d'halogène, de préférence le chlore, le brome ou le fluor. 25 Comme exemples préférés d'acides dihydroxybenzènedisulfoniques mis en oeuvre, on peut citer les acides disulfoniques résultant de la sulfonation de l'hydroquinone (1,4-dihydroxybenzène), du pyrocatéchol (1,2- dihydroxybenzène), et de la résorcine (1,3-dihydroxybenzène). Les acides dihydroxybenzènedisulfoniques préférés sont l'acide 1,2- 30 dihydroxy-3,5-benzènedisulfonique, l'acide 1,3-dihydroxy-4,6- benzènedisulfonique, l'acide 1,4-dihydroxy-2,5-benzènedisulfonique. Conformément au procédé de l'invention, on fait réagir l'acide dihydroxybenzènedisulfonique avec un sel comprenant un anion sulfate ou hydrogénosulfate. Pour la simplification de l'exposé, ledit sel sera désigné ultérieurement par sulfate ou hydrogénosulfate . On peut engager l'anion sulfate ou hydrogénosulfate, sous n'importe quelle forme. L'impératif qui préside au choix du sel est que le sel doit être de nature basique de telle sorte qu'il soit soluble dans le milieu réactionnel. Il peut s'agir d'un élément métallique et plus particulièrement un élément du groupe la ou lb de la Classification périodique des éléments. Pour la définition des éléments, on se réfère ci-après à la Classification périodique des éléments publiée dans le Bulletin de la Société Chimique de France, n 1 (1966). Comme éléments métalliques du groupe la, on peut citer le lithium, le sodium et le potassium et du groupe lb, le cuivre et l'argent. Toutefois, pour des raisons économiques, il est préférable d'avoir recours 15 aux formes commerciales facilement accessibles. On choisit avantageusement un élément métallique de type alcalin appartenant au groupe la. Il s'agit préférentiellement du sulfate ou hydrogénosulfate de sodium, de potassium ou de lithium. 20 On choisit tout particulièrement le sulfate de sodium ou de potassium. On met en oeuvre le sel sulfate ou hydrogénosulfate de préférence sous forme solide afin de ne pas diluer le milieu réactionnel. La quantité de sel sulfate ou hydrogénosulfate mise en oeuvre exprimée par le rapport entre le nombre de moles de sel sulfate ou hydrogénosulfate et le 25 nombre de moles d'acide dihydroxybenzènedisulfonique varie de préférence entre 1,6 et 2,5 et se situe préférentiellement aux environs de 2,0. D'un point de vue pratique, on introduit le sel sulfate ou hydrogénosulfate dans le milieu réactionnel comprenant l'acide dihydroxybenzènedisulfonique ou inversement. 30 La réaction de salification est conduite à une température comprise entre 40 C et 80 C, de préférence entre 50 C et 60 C. L'acide dihydroxybenzènedisulfonique est alors sous forme salifié, de préférence sous forme de sel de sodium ou de potassium quand le sel choisi est le sulfate ou hydrogénosulfate de sodium ou de potassium. Il peut être sous 35 forme hydraté, le plus souvent sous forme de monohydrate. Il précipite dans le milieu réactionnel. Après retour à la température ambiante entre 15 C et 30 C, on sépare le précipité selon les techniques classiques de séparation solide/liquide, de préférence par filtration. On peut éventuellement le soumettre à une opération de lavage, par exemple à l'aide d'un alcool, de préférence le méthanol, l'éthanol ou I'isopropanol. Ensuite, on peut conséquemment au lavage lui faire subir une opération de séchage qui peut être conduite dans une étuve sous vide (pression réduite le plus souvent entre 20 et 100 mm de mercure) ou sous courant de gaz chaud, par exemple, air ou azote, à une température choisie avantageusement entre 60 C et 110 C. Comme mentionné précédemment, on effectue préférentiellement la réaction de salification sur l'acide dihydroxybenzènedisulfonique issu de l'étape de sulfonation. Ainsi, on soumet le dihydroxybenzène correspondant à l'acide dihydroxybenzènedisulfonique de formule (I) à une opération de sulfonation qui peut être effectuée par l'acide sulfurique ou ses oléums. On peut faire appel à une solution aqueuse d'acide sulfurique ayant une concentration comprise entre 90 et 100 %. On préfère mettre en oeuvre une solution concentrée et l'on choisit préférentiellement la forme commerciale à 98 % en poids. On peut également faire appel aux oléums qui correspondent à l'acide sulfurique chargé d'anhydride sulfurique SO3 dont la concentration peut varier entre 10 % et 65 % en poids. Des oléums à 20 %, 40 % ou 60 % en poids de SO3 sont commercialement disponibles. La sulfonation est effectuée en présence d'un excès d'acide sulfurique. Le rapport entre le nombre de moles d'acide sulfurique est le nombre de moles de dihydroxybenzène est de préférence d'au moins 3, et plus préférentiellement compris entre 4 et 6. La sulfonation est notamment conduite à une température supérieure à la température de cristallisation du milieu réactionnel. Elle est de préférence comprise entre 50 C et 100 C. En fonctionnement discontinu (batch), la durée de la réaction de sulfonation, et en fonctionnement continu, le temps de séjour moyen global, sont notamment compris entre 1 et 10 h, plus particulièrement entre 1 et 5 h. D'un point de vue pratique, on introduit généralement le dihydroxybenzène dans l'acide sulfurique puis l'on chauffe à la température choisie. On obtient l'acide dihydroxybenzènedisulfonique, en présence d'un excès d'acide sulfurique : le rapport entre le nombre de moles d'acide sulfurique et le nombre de moles d'acide dihydroxybenzène disulfonique étant supérieur à 1, de préférence compris entre 2 et 4. En fin de réaction, on dilue le milieu réactionnel par ajout d'eau afin de faciliter l'agitation après salification. La quantité d'eau introduite est d'environ 5 à 10 moles par mole d'acide dihydroxybenzènedisulfonique. On préfère minimiser la quantité d'eau engagée. Ensuite, on introduit le sel sulfate ou hydrogénosulfate dans les conditions décrites précédemment. On obtient en fin de réaction de salification, un milieu réactionnel dont la caractéristique essentielle est d'être très concentré en acide sulfurique. Ainsi, le rapport pondéral entre l'acide sulfurique et le dihydroxybenzènedisulfonate métallique varie entre 1 et 2,1 et se situe de préférence entre 1,6 et 1,7. Une autre caractéristique du milieu réactionnel est qu'il ne comprend qu'une faible quantité d'eau. Ainsi, le rapport pondéral entre l'eau et le dihydroxybenzènedisulfonate métallique varie entre 0,4 et 0,8. Une autre caractéristique est qu'il n'y a présence que d'une faible quantité de sulfate métallique. La quantité de sulfate métallique formé est de moins de 5 % du poids de dihydroxybenzènedisulfonate métallique obtenu. On sépare, de préférence par filtration le dihydroxybenzènedisulfonate métallique précipité qui est, de préférence, le dihydroxybenzènedisulfonate de sodium. Le procédé de l'invention permet de récupérer suite à l'opération de séparation, de préférence par filtration des jus mères ayant une forte concentration en acide sulfurique supérieure à 50 % en poids, de préférence comprise entre 60 % et 65 % en poids. Ces jus mères peuvent être envoyés directement à l'unité de régénération de l'acide sulfurique, qui est conduite notamment par les méthodes classiques par incinération. Lorsque la salification est conduite selon le procédé de l'état de la technique à l'aide de soude, il n'est pas possible d'obtenir des jus mères aussi concentrés en raison de la dilution apportée par l'eau formée au cours de la réaction et de l'eau apportée par la soude mise en oeuvre sous forme de solution aqueuse. On donne ci-après des exemples de réalisation de l'invention donnés à titre indicatif et sans caractère limitatif. Exemples : Exemple 1 : Dans un réacteur de 1 litre, on charge 682 g d'acide sulfurique à 98 % en 10 poids, puis l'on dissout 150 g de pyrocatéchol à température ambiante. La dissolution est exothermique (+40 C environ). On porte alors la masse réactionnelle à 85 C-90 C pendant 5 heures afin d'achever la sulfonation. Après refroidissement vers 50 C, la masse réactionnelle est additionnée 15 de 371 g d'hydrogénosulfate de potassium et de 221 g d'eau. Le 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de potassium formé précipite de la masse réactionnelle. Après refroidissement vers 15-20 C, le sel obtenu est filtré sur filtre Büchner muni d'une toile coton, puis lavé par 3 fois 115 g d'isopropanol, puis 20 séché sous pression réduite (50 û 60 mm de mercure) à 60 C. On obtient ainsi 403,3 g de 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de potassium titrant 93,1 % par chromatographie liquide haute performance (CLHP). Après concentration des eaux de lavage, le résidu est mélangé aux jus-25 mères. Ce mélange contenant environ 651 g d'acide sulfurique (plus de 65 %) peut être régénéré en acide sulfurique à 98 %, voire recycler à la synthèse. Exemple 2 : 30 Dans un réacteur de 1 litre, on charge 682 g d'acide sulfurique à 98 % en poids, puis l'on dissout 150 g de pyrocatéchol à température ambiante. La dissolution est exothermique (+40 C environ). On porte alors la masse réactionnelle à 85-90 C pendant 5 heures afin d'achever la sulfonation. 35 Après refroidissement vers 50 C, la masse réactionnelle est additionnée de 237,4 g de sulfate de potassium et de 221 g d'eau. Le 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de potassium formé précipite de la masse réactionnelle.5 Après refroidissement vers 15-20 C, le sel obtenu est filtré sur filtre Büchner muni d'une toile coton, lavé par 3 fois 115 g d'isopropanol, puis séché sous pression réduite (50 ù 60 mm de mercure) à 60 C. On obtient ainsi 404,6 g de 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de 5 potassium titrant 92,8 % par CLHP. Après concentration des eaux de lavage, le résidu est mélangé aux jus-mères. Ce mélange contenant environ 526 g d'acide sulfurique (plus de 61 %) peut être régénéré en acide sulfurique à 98 %, voire recycler à la synthèse. 10 Exemple 3 : Dans un réacteur de 1 litre, on charge 682 g d'acide sulfurique à 98 %, puis on dissout 150 g de pyrocatéchol à température ambiante. La dissolution est exothermique (+ 40 C environ). 15 On porte alors la masse réactionnelle à 85-90 C pendant 5 heures afin d'achever la sulfonation. Après refroidissement vers 50 C, la masse réactionnelle est additionnée de 384,8 g d'hydrogénosulfate de sodium monohydrate et de 220 g d'eau. Le 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de sodium formé précipite de la 20 masse réactionnelle. Après refroidissement vers 15-20 C, le sel obtenu est filtré sur filtre Büchner muni d'une toile coton, lavé par 3 fois 115 g d'isopropanol, puis séché sous pression réduite (50 ù 60 mm de mercure) à 60 C. On obtient ainsi 347,8 g de 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de 25 sodium titrant 93,6 % par CLHP. Après concentration des eaux de lavage, le résidu est mélangé aux jus mères. Ce mélange contenant environ 650 g d'acide sulfurique (plus de 63 %) peut être régénéré en acide sulfurique 98 %, voire recycler à la synthèse. 30 Exemple 4 : Dans un réacteur de 1 litre, on charge 682 g d'acide sulfurique à 98 %, puis dissous 150 g de pyrocatéchol à température ambiante. La dissolution est exothermique (+ 40 C environ). 35 On porte alors la masse réactionnelle à 85-90 C pendant 5 heures afin d'achever la sulfonation. Après refroidissement vers 50 C, la masse réactionnelle est additionnée de 227,6 g de sulfate de sodium monohydrate et de 220 g d'eau. Le 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de sodium formé précipite de la masse réactionnelle. Après refroidissement vers 15-20 C, le sel formé est filtré sur filtre Büchner muni d'une toile coton, lavé par 3 fois 115 g d'isopropanol, puis séché 5 sous pression réduite (50 ù 60 mm de mercure) à 60 C. On obtient ainsi 365,4 g de 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de sodium titrant 93,2 % par CLHP. Après concentration des eaux de lavage, le résidu est mélangé aux jus mères. 10 Ce mélange contenant environ 526 g d'acide sulfurique (plus de 59 %) peut être régénéré en acide sulfurique 98 %, voire recycler à la synthèse. Exemple 5 : Dans un réacteur de 1 litre, on charge 682 g d'acide sulfurique à 98 %, 15 puis dissous 150 g d'hydroquinone à température ambiante. La dissolution est exothermique (+ 35 C environ). On porte alors la masse réactionnelle à 85-90 C pendant 5 heures afin d'achever la sulfonation. Après refroidissement vers 50 C, la masse réactionnelle est additionnée 20 de 237,4 g de sulfate de potassium et de 221 g d'eau. Le 1,4-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de potassium formé précipite de la masse réactionnelle. Après refroidissement vers 15-20 C, le sel obtenu est filtré sur filtre Büchner muni d'une toile coton, lavé par 3 fois 115 g d'éthanol, puis séché sous 25 pression réduite (50 ù 60 mm de mercure) à 60 C. On obtient ainsi 392,9 g de 1,4-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate de potassium titrant 91,5 % par CLHP. Après concentration des eaux de lavage, le résidu est mélangé aux jus mères 30 Ce mélange contenant environ 528 g d'acide sulfurique (plus de 60 %) peut être régénéré en acide sulfurique 98 %, voire recycler à la synthèse
La présente invention a pour objet un procédé perfectionné de préparation de dihydroxybenzènedisulfonates métalliques, de préférence de métaux alcalins, à partir d'acides dihydroxybenzènedisulfoniques correspondants.Le procédé de préparation d'un dihydroxybenzènedisulfonate métallique selon l'invention, à partir d'un acide dihydroxybenzènedisulfonique correspondant est caractérisé par le fait qu'il comprend la réaction de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique présent en milieu sulfurique avec une quantité suffisante d'un sel comprenant un anion sulfate ou hydrogénosulfate.
1 - Procédé de préparation d'un dihydroxybenzènedisulfonate métallique à partir d'un acide dihydroxybenzènedisulfonique correspondant caractérisé par le fait qu'il comprend la réaction de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique présent en milieu sulfurique avec une quantité suffisante d'un sel comprenant un anion sulfate ou hydrogénosulfate. 2 - Procédé selon la 1 caractérisé par le fait que l'acide dihydroxybenzènedisulfonique répond à la formule suivante : OH HO3S OH SO3H (I) dans ladite formule, - le groupe OH est en position ortho, méta ou para de l'autre groupe hydroxyle, - les groupes sulfonique SO3H sont en position ortho et/ou para par rapport aux groupes hydroxyle. 3 - Procédé selon l'une des 1 et 2 caractérisé par le fait que l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est l'acide 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonique, l'acide 1,3-dihydroxy-4,6-benzènedisulfonique, l'acide 1,4-dihydroxy-2,5-benzènedisulfonique. 4 - Procédé selon la 3 caractérisé par le fait que l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est l'acide 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonique. 5 - Procédé selon l'une des 1 à 4 caractérisé par le fait que l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est issu de l'étape de sulfonation. 6 - Procédé selon la 5 caractérisé par le fait que on soumet le dihydroxybenzène correspondant à l'acide dihydroxybenzènedisulfonique de formule (I) à une opération de sulfonation effectuée par l'acide sulfurique ou ses oléums. 7 - Procédé selon la 6 caractérisé par le fait que l'on fait appel à de l'acide sulfurique ayant une concentration de 90 à 100 % en poids ou ses oléums comprenant de 10 % à 65 % en poids d'anhydride sulfurique. 8 - Procédé selon l'une des 5 à 7 caractérisé par le fait que le rapport entre le nombre de moles d'acide sulfurique et le nombre de moles de dihydroxybenzène est d'au moins 3, de préférence compris entre 4 et 6. 9 - Procédé selon l'une des 5 à 8 caractérisé par le fait que la 10 sulfonation est conduite à une température comprise entre 50 C et 100 C. - Procédé selon l'une des 5 à 9 caractérisé par le fait que l'on introduit le dihydroxybenzène dans l'acide sulfurique puis l'on chauffe à la température choisie. 11 - Procédé selon l'une des 5 à 10 caractérisé par le fait que l'on dilue le milieu réactionnel par ajout d'eau afin de faciliter l'agitation après salification. 20 12 - Procédé selon la 11 caractérisé par le fait que la quantité d'eau introduite est d'environ 5 à 10 moles par mole d'acide dihydroxybenzènedisulfonique. 13 - Procédé selon l'une des 5 à 12 caractérisé par le fait que 25 l'acide dihydroxybenzènedisulfonique obtenu est mis en réaction avec un sulfate ou hydrogénosulfate d'un élément métallique du groupe la ou lb de la Classification périodique des éléments. 14 - Procédé selon l'une des 5 à 12 caractérisé par le fait que 30 l'acide dihydroxybenzènedisulfonique obtenu est mis en réaction avec un sulfate ou hydrogénosulfate d'un élément métallique du groupe la, de préférence le sodium ou le potassium. - Procédé selon l'une des 1 à 4, 13 et 14 caractérisé par le 35 fait que la quantité de sel sulfate ou hydrogénosulfate mise en oeuvre exprimée par le rapport entre le nombre de moles de sel sulfate ou hydrogénosulfate et le nombre de moles d'acide dihydroxybenzènedisulfonique varie de préférence entre 1,6 et 2,5 et se situe préférentiellement aux environs de 2,0. 1516 - Procédé selon l'une des 1 à 4, 13 à 15 caractérisé par le fait que l'on introduit le sel sulfate ou hydrogénosulfate dans le milieu réactionnel comprenant l'acide dihydroxybenzènedisulfonique et l'on amène la 5 température entre 40 C et 80 C, de préférence entre 50 C et 60 C. 17 -Procédé selon l'une des 1 à 4, 13 à 16 caractérisé par le fait que le sel de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est séparé selon les techniques classiques de séparation solide/liquide, de préférence par filtration. 18 - Procédé selon la 17 caractérisé par le fait que les jus mères issus de l'opération de séparation ont une forte concentration en acide sulfurique supérieure à 50 % en poids, de préférence comprise entre 60 % et 65 % en poids. 19 - Procédé selon la 18 caractérisé par le fait que les jus mères issus de l'opération de séparation sont envoyés à la régénération d'acide sulfurique. 20 - Procédé selon l'une des 1 à 4, 13 à 19 caractérisé par le 20 fait que le sel de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est soumis à une opération de lavage, de préférence à l'aide d'un alcool. 21 - Procédé selon l'une des 1 à 4, 13 à 20 caractérisé par le fait que, le sel de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique est soumis une 25 opération de séchage. 22 - Milieu réactionnel issu de l'étape de salification du procédé selon l'une des 1 à 4, 13 à 21 ayant un rapport pondéral entre l'acide sulfurique et le dihydroxybenzènedisulfonate métallique variant entre 1 et 2,1 et se situant 30 de préférence entre 1, 6 et 1,7. 23 - Milieu selon la 22 caractérisé par le fait que le rapport pondéral entre l'eau et le dihydroxybenzènedisulfonate métallique varie entre 0,4 et 0,8. 24 - Milieu selon l'une des 22 et 23 caractérisé par le fait que la quantité de sulfate métallique formé est de moins de 5 % du poids de dihydroxybenzènedisulfonate métallique obtenu. 10 15 3525 - Procédé de préparation d'un 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate d'un métal alcalin selon l'une des 1 à 21, caractérisé par le fait qu'il comprend les étapes suivantes : - introduction du pyrocatéchol dans l'acide sulfurique concentré (ou ses oléums) mis en oeuvre en quantité suffisante pour obtenir l'acide disulfonique correspondant, - chauffage dudit milieu à une température comprise entre 50 C et 100 C, introduction d'eau en une quantité minimale mais suffisante pour rendre le milieu agitable après salification, - réaction de l'acide dihydroxybenzènedisulfonique précédemment obtenu avec une quantité suffisante d'un sulfate ou hydrogénosulfate d'un métal alcalin, -séparation du 1,2-dihydroxy-3,5-benzènedisulfonate d'un métal alcalin obtenu. 26 - Procédé selon la 25 caractérisé par le fait que le métal alcalin est le sodium ou le potassium.
C
C07
C07C
C07C 309,C07C 303
C07C 309/42,C07C 303/06,C07C 303/32
FR2889434
A1
EMBOUT COMBINE D'ASPIRATEUR DE POUSSIERES
20,070,209
La présente invention a pour objet un . On connaît déjà des embouts pour aspirateur de poussières, destinés chacun à une utilisation particulière, et donc montés interchangeables à l'extrémité d'un tube raccordé à un groupe d'aspiration. Les embouts de ce type les plus utilisés sont la brosse à sol dur, la brosse à tapis ou analogue, et le suceur pour aspirer dans les endroits étroits. Afin d'éviter à l'utilisateur d'avoir à changer fréquemment d'embouts, il a été proposé des embouts dits "combinés", c'est-à-dire transformables pour passer d'une utilisation à une autre. De tels embouts concernent essentiellement les brosses afin de permettre de passer d'un sol dur à un tapis ou analogue, et inversement, sans changement d'embout, ce qui est obtenu au travers de balais rétractables. Hormis quelques cas très précis nécessitant un suceur de forme adaptée, l'utilisateur pragmatique enlève la brosse et utilise le tube nu, puis remet la brosse en place pour poursuivre. Le retrait et la mise en place de la brosse sont des opérations peu aisées car l'emmanchement est ferme pour assurer une bonne tenue mécanique, et de plus, si la brosse est posée sur le sol il faut se baisser pour la ramasser après utilisation du suceur, et si elle est tenue à la main, c'est au détriment du guidage du tube. Certains ont toutefois proposé des embouts combinés permettant de passer du balai au suceur, et inversement. Un tel embout est décrit dans le document WO 02/39865, et il comprend une brosse de forme allongée présentant inférieurement une face plane pourvue ou non de balais, et munie de moyens d'articulation permettant, au gré d'un pivotement selon un axe sensiblement perpendiculaire à ladite face plane, de la positionner transversalement par rapport au tube ou longitudinalement dans le prolongement dudit tube, en sorte de réaliser l'aspiration, respectivement, soit par une bouche s'étendant sur toute la longueur, ou une partie de celle-ci, de la brosse, soit par une bouche disposée à une extrémité de ladite brosse. Cet embout présente des inconvénients en ce sens que, outre le fait que son manoeuvrement n'est pas aisé lors sa mise en configuration selon l'une ou l'autre utilisation, si dans la fonction brosse son utilisation est identique à celle d'une brosse classique, dans la fonction suceur son utilisation est très limitée, voire inefficace, en raison notamment du fait de l'inclinaison de la brosse par rapport au tube,et du fait qu'il doit être plaqué au sol. Le document DE 1173623 propose également un embout combiné, lequel comporte une brosse allongée présentant inférieurement une face plane pourvue ou non de balais, et munie de moyens d'articulation permettant, au gré d'un pivotement selon un axe sensiblement parallèle à ladite face plane, de la positionner transversalement ou longitudinalement, en sorte de réaliser l'aspiration, respectivement, soit par une bouche sur toute la longueur de la brosse, soit à une extrémité de celle-ci par une autre bouche prévue à cet effet. Un tel embout présente également des inconvénients notamment en ce que dans la position suceur, si la brosse peut être positionnée parallèlement au tube, elle est par contre déportée latéralement par rapport à l'axe dudit tube, ce qui, du fait du déséquilibre et de son encombrement, nuit particulièrement à la man uvrabilité et la précision d'utilisation. La présente invention a pour but de proposer un embout combiné d'aspirateur de poussières permettant de remédier aux divers inconvénients précités. L'embout combiné d'aspirateur de poussières selon l'invention est du type comprenant une brosse ou analogue montée interchangeable à l'extrémité d'un tube raccordé à un groupe d'aspiration, présentant inférieurement une face plane pourvue ou non de balais, et comprenant des moyens d'articulation permettant de la disposer selon au moins deux positions différentes à savoir transversalement par rapport audit tube ou longitudinalement dans le prolongement dudit tube, où pour chacune des positions l'aspiration est réalisée, respectivement, soit par une bouche pratiquée au niveau de ladite face plane sur toute sa longueur ou une partie de celle-ci, soit par une bouche positionnée à l'une des extrémités, et il se caractérise essentiellement en ce que lesdits moyens d'articulation présentent des moyens conçus aptes à permettre un pivotement selon au moins deux axes en sorte que, lorsqu'elle est positionnée pour être utilisée pour aspirer par une extrémité, ladite brosse soit orientée de manière que ladite face inférieure ainsi que l'axe longitudinal de ladite brosse soient sensiblement parallèles à l'axe dudit tube d'aspiration. Les moyens d'articulation permettent non seulement de canaliser le chemin d'aspiration, mais également d'orienter l'embout en sorte que dans la fonction suceur ledit embout puisse être utilisé de manière analogue à un suceur de type classique. Selon une caractéristique additionnelle de l'embout combiné selon l'invention, la partie supérieure de la brosse est conformée, du côté opposé à celui comprenant la bouche d'extrémité, pour loger le tube d'aspiration ou analogue lorsque celui-ci est disposé dans l'axe de ladite bouche d'extrémité. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'embout combiné selon l'invention, il comporte des moyens élastiques aptes à rappeler la partie brosse dans la position longitudinale, dans le prolongement du tube. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'embout combiné selon l'invention, les moyens d'articulation se présentent sous la forme d'une rotule creuse. Les moyens d'articulation comprennent ainsi deux éléments sphériques ou partiellement sphériques, l'un apte à pivoter étroitement dans l'autre, et munis d'ouvertures susceptibles d'être mises en regard les unes avec les autres selon l'orientation de l'un desdits éléments par rapport à l'autre. Selon un mode de réalisation particulier de l'embout combiné selon l'invention, les moyens d'articulation comprennent une chambre mobile en pivotement, dans laquelle débouche le tube d'aspiration ou analogue, et qui comporte une ouverture susceptible, au gré du pivotement, d'être mise en relation avec soit la bouche d'extrémité, soit la bouche pratiquée au niveau de la face plane. Selon une caractéristique additionnelle du mode de réalisation particulier de l'embout combiné selon l'invention, le tube d'aspiration est monté, directement ou indirectement, mobile en pivotement sur la chambre mobile, selon un axe perpendiculaire, ou sensiblement perpendiculaire, à celui de pivotement de ladite chambre. Selon une autre caractéristique additionnelle du mode de réalisation particulier de l'embout combiné selon l'invention, l'extrémité du tube d'aspiration ou analogue est conçue apte, au gré de son pivotement sur la chambre mobile, à pénétrer étroitement dans cette dernière. Selon une autre caractéristique additionnelle du mode de réalisation particulier de l'embout combiné selon l'invention, il comporte un système d'indexage automatique de la brosse dans le prolongement du tube d'aspiration, qui comprend une biellette articulée en pivotement sur ladite brosse, rappelée par ressort, et apte à venir engrener un point d'appui excentré de la chambre mobile en sorte d'entraîner celle-ci en pivotement. Les avantages et les caractéristiques de l'embout combiné selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente plusieurs modes de réalisation non limitatifs. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique partielle en coupe selon un plan vertical médian de l'embout combiné d'aspirateur de poussières selon l'invention, en position brosse. - la figure 2 représente une vue schématique partielle en coupe selon un plan vertical médian du même embout en position 35 suceur. - la figure 3 représente une vue schématique partielle en coupe selon un plan horizontal médian du même embout en position suceur. - la figure 4 représente une vue schématique, de dessus et 5 en coupe d'un autre mode de réalisation de l'embout combiné d'aspirateur de poussières selon l'invention. - la figure 5 représente une vue schématique, en élévation et en coupe du même embout. - la figure 6 représente une vue schématique partielle en 10 plan et en coupe du même embout. - la figure 7 représente une vue schématique en coupe transversale du même embout. - les figures 8a et 8b représentent des vues schématiques partielles en coupe d'une partie du même embout, dans deux 15 positions différentes de fonctionnement. Sur les figures 1, 2 et 3, on peut voir un premier mode de réalisation 1 d'un embout combiné selon l'invention, assemblé à l'extrémité d'un tube 2 relié à un moyen d'aspiration, non représenté. L'embout combiné 1 comprend un élément allongé 10, destiné à former brosse, comportant une face inférieure 11 plate munie d'une bouche longitudinale 12 et susceptible d'être munies de balais rétractables ou non, tandis que l'une de ses extrémités présente une bouche 13 d'aspiration apte à être reliée au tube 2 au travers d'une veine 14. L'embout combiné 1 comporte un manchon 15 d'accouplement au tube 2, qui est relié à l'élément 10 au travers de moyens d'articulation 16 multiaxes aptes à permettre, par des pivotements selon les flèches P et R d'orienter l'élément 10 en sorte que, comme sur la figure 1, en position brosse l'élément 10 soit orienté transversalement, la face 10 est parallèle au sol S tandis que le tube 2 fait un angle avec le sol S, et comme sur les figures 2 et 3, en position suceur l'élément 10 soit orienté dans le prolongement du tube 2, et que sa face 10 soit sensiblement parallèle à ce dernier. L'élément 10 comprend également un système 3 de clapet permettant, selon sa position brosse ou suceur, que l'aspiration se fasse par, respectivement, la bouche 12 ou la bouche 13. En référence maintenant aux figures 4, 5, 6, 7, 8a et 8b on peut voir un autre mode de réalisation 4 de l'embout combiné selon l'invention. Il comprend également un élément allongé 40 formant brosse dont la face inférieure 41 est munie d'une bouche longitudinale 42 d'aspiration, tandis qu'une bouche d'aspiration 43 est disposée à une extrémité et est apte à être ou non reliée, au travers d'une veine 44, à un manchon 45 d'accouplement au tube d'aspiration, non visible, par l'intermédiaire d'un moyen 5 d'articulation multiaxes. Le moyen d'articulation 5 visible notamment sur les figures 6, 7, 8a et 8b, se présente sous la forme d'une pièce 50 en forme de chambre, mobile en pivotement autour d'un axe XX' qui s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe général de la brosse 40. Cette pièce 50 comporte une chape ou analogue 51, sur laquelle peut s'articuler le manchon 45, sur un pivot 46 d'axe YY' perpendiculaire à l'axe XX'. A cet effet, l'extrémité 47 du manchon 45 est configurée pour pouvoir, au gré du pivotement selon l'axe YY', pénétrer dans la pièce 50 par une ouverture 52 de celle-ci, comme cela apparaît sur les figures 8a et 8b qui représentent les deux positions extrêmes susceptibles d'être prises lors de ce pivotement. La pièce 50 comporte également, au droit de l'ouverture 52, une seconde ouverture 53, destinée à être placée en regard soit de la veine 44, soit de la bouche 42, au gré du pivotement selon l'axe XX'. On comprendra que selon la position de la pièce 50, l'aspiration est réalisée soit par la bouche 43, soit par la bouche 42. Lorsque l'embout 4 est utilisé de manière classique, l'articulation de la pièce 50 selon les deux axes XX' et YY' permet l'orientation de la brosse 40. On notera la présence de jupes d'étanchéité 54 disposées de part et d'autre de l'ouverture 53, et qui permettent de garantir l'aspiration lors de l'orientation de la brosse 40. Pour une utilisation comme suceur, l'extrémité 47 du manchon 45 est introduite entièrement dans la pièce 50, laquelle pivote pour mettre en regard l'ouverture 53 et la veine 44, tandis que le manchon 45 vient prendre place dans un logement 48, visible sur les figure 4 et 5, pratiqué dans le corps de la brosse 40, en sorte que l'embout 45 et la veine 44 soient alignés. On notera que l'embout 4 comprend un système 6 d'indexage de son positionnement en position suceur. Ce système 6 comprend une biellette 60 montée pivotante, rappelée par un ressort 61, et apte à agir sur la rotation de la pièce 50, ou plus exactement sur la rotation de la brosse 40 autour de la pièce 50. On peut ainsi envisager que lorsque la brosse 40 repose au sol, son positionnement dans le sens transversal par rapport au tube d'aspiration 2 est imposé par le maintien de ce dernier par l'utilisateur. Par contre, lorsque la brosse 40 est décollée du sol, plus rien ne lui impose son orientation, elle est en pivotement libre sur la pièce 50 elle-même solidaire du manchon 45. Le système 6 peut alors entrer en action, la biellette 60 est libérée, le ressort 61 la fait pivoter en sorte qu'elle vienne engrener un doigt 55 de la pièce 50, qui est en position excentrée, en sorte de la faire pivoter selon l'axe XX', ou plus exactement, de manière relative, faire pivoter la brosse 40 sur la pièce 50. Ainsi, le soulèvement de la brosse 40 lui permet de prendre automatiquement la position de suceur, et le fait de la reposer au sol permet de vaincre la traction du ressort 61 et de lui faire reprendre sa position transversale
Embout combiné d'aspirateur de poussières, du type comprenant une brosse ou analogue (10) montée interchangeable à l'extrémité d'un tube (2) raccordé à un groupe d'aspiration, présentant inférieurement une face plane (11), et comprenant des moyens d'articulation permettant de la disposer selon deux positions différentes transversalement par rapport au tube (2) ou longitudinalement dans le prolongement du tube (2), où pour chacune des positions l'aspiration est réalisée soit par une bouche (12) pratiquée au niveau de la face plane (11), soit par une bouche (13) positionnée à l'une des extrémités.Les moyens d'articulation présentent des moyens conçus aptes à permettre un pivotement (P, R) selon au moins deux axes en sorte que, lorsqu'elle est positionnée pour à être utilisée pour aspirer par une extrémité, la brosse (10) soit orientée de manière que ladite face inférieure (11) ainsi que l'axe longitudinal de ladite brosse soient sensiblement parallèles à l'axe dudit tube d'aspiration (2).
1) Embout combiné d'aspirateur de poussières, du type comprenant une brosse ou analogue (10; 40) montée interchangeable à l'extrémité d'un tube (2) raccordé à un groupe d'aspiration, présentant inférieurement une face plane (11; 41) pourvue ou non de balais, et comprenant des moyens d'articulation permettant de la disposer selon au moins deux positions différentes à savoir transversalement par rapport audit tube (2) ou longitudinalement dans le prolongement dudit tube (2), où pour chacune des positions l'aspiration est réalisée, respectivement, soit par une bouche (12; 42) pratiquée au niveau de ladite face plane (11; 41) sur toute sa longueur ou une partie de celle-ci, soit par une bouche (13; 43) positionnée à l'une des extrémités, caractérisé en ce que lesdits moyens d'articulation présentent des moyens (16; 5) conçus aptes à permettre un pivotement (P, R) selon au moins deux axes (XX', YY') en sorte que, lorsqu'elle est positionnée pour être utilisée pour aspirer par une extrémité, ladite brosse (10; 40) soit orientée de manière que ladite face inférieure (11; 41) ainsi que l'axe longitudinal de ladite brosse soient sensiblement parallèles à l'axe dudit tube d'aspiration (2). 2) Embout combiné selon la 1, caractérisé en ce que la partie supérieure de la brosse (40) est conformée, du côté opposé à celui comprenant la bouche d'extrémité (43), pour loger le tube d'aspiration ou analogue (2, 45) lorsque celui-ci est disposé dans l'axe de ladite bouche d'extrémité (43). 3) Embout combiné selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens élastiques (61) aptes à rappeler la partie brosse (40) dans la position longitudinale, dans le prolongement du tube d'aspiration (2). 4) Embout combiné selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'articulation se présentent sous la forme d'une rotule creuse. 5) Embout combiné selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'articulation (5) comprennent une chambre (50) mobile en pivotement, dans laquelle débouche le tube d'aspiration ou analogue (2, 45), et qui comporte une ouverture susceptible (53), au gré du pivotement, d'être mise en relation avec soit la bouche d'extrémité (43), soit la bouche (42) pratiquée au niveau de la face plane (41). 6) Embout combiné selon la 5, caractérisé en ce que le tube d'aspiration (2) est monté, directement ou indirectement, mobile en pivotement sur la chambre mobile (50), selon un axe (YY') perpendiculaire ou sensiblement perpendiculaire, à celui (XX') de pivotement de ladite chambre (50). 7) Embout combiné selon la 6, caractérisé en ce que l'extrémité (47) du tube d'aspiration ou analogue (2, 45) est conçue apte, au gré de son pivotement sur la chambre mobile (50), à pénétrer étroitement dans cette dernière. 8) Embout combiné selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un système (6) d'indexage automatique de la brosse (40) dans le prolongement du tube d'aspiration (2), qui comprend une biellette (60) articulée en pivotement sur ladite brosse, rappelée par ressort (61), et apte à venir engrener un point d'appui excentré (55) de la chambre mobile (50) en sorte d'entraîner celle-ci en pivotement.
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A47
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FR2902903
A1
ILLUMINATEUR MACRO PDA
20,071,228
1 - DESCRIPTION 1. Domaine technique de l'invention L' Illuminateur macro PDA est un dispositif électronique destiné à se coupler à un Assistant Personnel Digital (PDA) afin d'adapter cet appareil à une utilisation en loupe électronique et système de notification, destiné majoritairement aux personnes souffrant de déficience visuelle. 2. Etat technique antérieur faisant ressortir le problème posé Un PDA est un dispositif électronique disposant d'un écran tactile LCD de grande taille, d'une batterie, d'une capacité de traitement des images et des sons, optionnellement d'un appareil photo et de fonctions communicantes. Très mobile du fait de sa petite taille, cet appareil pourrait être utilisé comme compagnon d'une personne déficiente visuelle afin de lui fournir différentes prestations de confort telles qu'une fonction de loupe électronique, une fonction de notification sonore et visuelle, ainsi que des services de proximité cu même d'urgence. Se posent toutefois immédiatement plusieurs problèmes d'adaptation de cet appareil à l'usage que l'on souhaite en faire pour les personnes déficientes visuelles : 1. Le PDA n'est pas ergonomiquement adapté aux malvoyants. Ses boutons, connecteurs électriques intégrés et contrôles visuels sur l'écran sont de petite taille, et leur comportement, souvent contextuel en fonction de l'application couramment exécutée, peut s'avérer difficile à interpréter et à utiliser ; 2. L'appareil photo qui équipe le PDA, lorsqu'il existe, est adapté à la prise de vue de sujets éloignés et qui sont correctement éclairés. Au mieux, un flash sera déjà présent sur le PDA pour compléter l'éclairage en conditions de faible luminosité, mais la plupart du temps, le constructeur de PDA comptera sur la clarté de son optique et sur des compensations logicielles (réduction du bruit) pour obtenir un éclairage correct de son image. Par contre, aucune illumination n'est prévue pour le mode macroscopique continu, alors que c'est pourtant celui qui ouvre la porte de l'utilisation du PDA en tant que loupe grossissante. En effet, le PDA qui est alors maintenu près de l'objet à grossir, occultera lui-même une grande partie de la lumière, ce qui rend indispensable l'apport de lumière complémentaire. 3. Le PDA a des capacités sonores limitées. Son haut parleur de petite taille permet de téléphoner en mode mains-libres dans le meilleur des cas, mais il est incapable de couvrir un bruit de fond important pour diffuser une notification sonore auprès d'une personne âgée. De surcroît, pour cette dernière, la télévision constitue bien souvent une compagne bruyante et omniprésente. 4. Le PDA a une capacité électrique limitée. Par conception, il peut rendre des services assez fréquents d'affichage et de calcul, mais son autonomie s'avère beaucoup plus faible s'il est utilisé de façon intensive pour de la photographie (à cause de la consommation accrue de son capteur CCD) ou bien en mode audio (à cause de l'amplification sonore consommatrice de puissance). 5. Le PDA est enfin un appareil d'un encombrement relativement discret. Ce qui est une qualité pour un usage normal de cet appareil, ne l'est pas - 2 pour une personne malvoyante qui pourra avoir des difficultés à le localiser. 3. Exposé de l'invention 65 L' Illuminateur macro PDA est un dispositif qui s'adresse aux personnes âgées et/ou déficientes visuelles. Ce dispositif se couple à un Assistant Personnel Digital (PDA) pour apporter à ce dernier les extensions techniques nécessaires afin de le transformer en un appareil capable de supporter les 70 usages suivants : - Usage principal de loupe grossissante électronique par l'apport : -- d'une fonction d'éclairage macroscopique continu ; 75 -- d'une fonction de diffusion homogène de cet éclairage ; -- d'une fonction de maintien en position de lecture, c'est-à-dire à une distance correcte du sujet à grossir ; -- d'une fonction de réglage ergonomique du grossissement ; --d'un capteur optique de macro vision, si ce dernier ne fait pas 80 partie du PDA ; -- d'une fonction de diffusion d'alerte visuelle, par clignotement de certaines sources lumineuses intégrées ; - Usages secondaires, listés ici à titre indicatif pour illustrer la 85 valeur ajoutée d'un dispositif qui regrouperait l'ensemble des fonctions. Ces usages ne font pas l'objet de revendication : o Usage de diffuseur d'annonces sonores, par l'apport d'un amplificateur de son capable de relayer et d'augmenter le signal sonore du PDA ; o Usage d'interface homme/machine adaptée ergonomiquement aux personnes ayant des capacités visuelles réduites par l'apport de boutons et de curseurs de grande taille et colorés ; o Usage de réserve additionnelle d'énergie pour compléter la batterie du PDA ; o Usage de connecteur de rechargement des batteries du dispositif lui-même ainsi que du PDA, ergonomiquement adapté aux personnes ayant des capacités visuelles réduites. A propos du couplage : 105 - L' Illuminateur macro PDA , une fois couplé au PDA, peut constituer un objet physiquement unique et solide, adapté aux services que l'on attend de lui. - Le couplage peut aussi être distant (filaire, ou sans-fil), auquel cas 110 l' Illuminateur macro PDA s'apparente à une extension informatique de type souris, ou douchette, l'écran se trouvant à quelques distances de lui. Un scénario de fonctionnement : 115 Lorsque l'utilisateur appelle le programme de loupe électronique, le PDA pilote le dispositif Illuminateur macro PDA afin d'activer son éclairage. Dès lors, placé au-dessus d'un document ou d'un sujet à grossir, le PDA pourra capturer en continu une image du sujet correctement éclairé et grossir 120 cette image pour l'afficher sur son écran. 90 95 100 - 3 Afin de ne pas fatiguer la main de l'utilisateur et d'ajuster facilement la distance de netteté, le Dispositif proposera des pieds qui le soutiendront à bonne distance du document. 125 Remarques : L' Illuminateur macro PDA ne s'impose pas pour obligation de préserver intactes l'ensemble des fonctions du PDA, encore que ce soit possible dans certaines conditions de réalisation. La contrainte de maintenir un accès à tous les connecteurs et les contrôles du PDA peut en effet 130 s'avérer lourde et inutile dans les cas d'usage d'une personne déficiente visuelle. 4. Présentation des figures 135 Figure 1 - Symbolisme PDA Cette figure est informative seulement. Elle permet de représenter l'objet PDA et ses différents éléments fonctionnels tels que l'écran, l'objectif de l'appareil photo, le haut-parleur et les boutons de contrôle. On retrouve le 140 PDA intégré au dispositif Illuminateur macro PDA dans les figures suivantes. Figure 2 - PDA et Illuminateur macro PDA, vue de dessus 145 Cette figure montre le PDA intégré dans le dispositif Illuminateur macro PDA . Dans cet exemple, seul l'écran du PDA est apparent, le reste étant masqué par le corps de l'illuminateur macro PDA. Les différents éléments fonctionnels de l'illuminateur macro PDA sont 150 répartis sur la face supérieure du dispositif (celle qui est visible par la personne déficiente visuelle) : - Le flash d'alerte visuelle ; - Le haut-parleur ou caisse de résonance du haut parleur de PDA ; 155 - Une molette de réglage du grossissement de la loupe électronique ; - Deux boutons de contrôles dont l'action dépendra de l'application s'exécutant sur le PDA. - Nota : l'écran du PDA est bien sûr visible dans cette configuration. 160 Sur ce schéma ont également été symbolisés des zones optionnelles de préhension, par lesquelles le dispositif pourra être porté facilement. Figure 3 - PDA et Illuminateur macro PDA, vus de dessous 165 Le PDA intégré à l'illuminateur macro PDA est ici vu de dessous. L'illuminateur PDA est vide en son centre de telle sorte que l'objectif photo du PDA puisse viser sans encombre l'objet ou le texte que l'on voudra grossir. 170 Des LED réparties sur tout le pourtour de l'illuminateur PDA assurent la génération d'une puissante lumière destinée à éclairer l'objet que l'on veut grossir. Ces LED sont rangées derrière des réflecteurs translucides qui canalisent 175 leur lumière vers la zone couverte par l'objectif et lissent l'éclairage de telle sorte que les aberrations visuelles soient évitées. Aux quatre angles du dispositif, se trouvent des pieds qui permettent de le maintenir sans effort à la bonne distance de l'objet à grossir. 180 - 4 Figure 4 - PDA et Illuminateur macro PDA, vue de profil Cette vue de profil permet de visualiser le principe des pieds de maintien à la bonne hauteur, ainsi que les réflecteurs qui se montent en recouvrement 185 des LED. 5. Exposé d'un mode de réalisation de l'invention L'illuminateur macro PDA pourra être constitué d'un plastique souple 190 (équivalant d'une coque protectrice de télécommande par exemple) dans lequel seront noyés et protégés les éléments électroniques, y compris le PDA lorsqu'il y sera en position de fonctionnement. 195 L'illuminateur macro PDA utilisera plusieurs connecteurs pour se lier au PDA. - Le connecteur d'extension du PDA d'une part, afin que l'illuminateur puisse être vu comme un périphérique du PDA et donc qu'il puisse être contrôlé par le logiciel d'application (par exemple, le logiciel de loupe électronique allumera les LED d'éclairage lorsque la fonction de 200 grossissement sera appelée). - Le connecteur de rechargement de la batterie, de telle sorte que le PDA puisse bénéficier de l'énergie apportée optionnellement par l'illuminateur, et qu'il puisse recharger sa propre batterie. 205 Nota : Ce point est secondaire et ne fait pas l'objet de revendication. - Le connecteur de son pour le cas où l'on choisirait de remplacer le haut-parleur intégré du PDA par un haut-parleur plus puissant, porté par l'illuminateur macro PDA. 210 Nota : ce point est également secondaire et ne fait pas l'objet de revendication. La face inférieure du Dispositif, dont un exemple est fourni en figure 3, regroupe les éléments caractérisant l'invention. En particulier, cette face 215 va porter : - L'ensemble des sources de lumière LED qui fournissent l'éclairage du sujet à grossir ; 220 - Les réflecteurs translucides dont la fonction est de répartir la lumière des LED sur le sujet à grossir d'une façon homogène qui évite les aberrations visuelles ; - Les pieds permettant de maintenir le Dispositif en position de lecture 225 et à distance focale correcte du sujet à grossir. Les différents dispositifs électroniques suivants, présentés dans la Figure 2, seront noyés dans la structure plastique de l'illuminateur macro PDA, et implantés sur la face visible supérieure du dispositif : 230 - -Le système d'alerte lumineuse pourra être composé de plusieurs LED colorées placées sous un réflecteur ; - Le haut-parleur pourra être soit constitué d'une chambre de 235 résonnance mettant en valeur le son du haut- parleur intégré au PDA, soit par un nouvel haut-parleur d'une puissance supérieure, travaillant alors en remplacement de celui du PDA. - - La molette de réglage du facteur de grossissement de la loupe 240 électronique sera située sur une tranche du dispositif et elle permettra un ajustement fin de la valeur. Si une autre application le - 5 - demande, cette molette pourra alors se transformer en un bouton de défilement ; 245 - - Les boutons de contrôle permettront de réaliser des actions préprogrammées dépendant de l'application s'exécutant sur le PDA. Une pression longue sur l'un des boutons pourra réaliser la fonction de mise en veille manuelle. La fonction d'allumage sera quant à elle 250 automatique dès qu'un bouton, ou dès que l'écran, seront pressés. Ces périphériques seront reliés au PDA au moyen de son connecteur d'extensions matérielles, un pilote logiciel spécifique sera écrit pour la reconnaissance et l'exploitation de l'Illuminateur macro PDA par les logiciels d'application. 255 6. Indication de manière d'exploitation industrielle La diversité des machines de type PDA impose certaines contraintes pour l'industrialisation de l'Illuminateur Macro PDA. En effet, leur forme, leur 260 système d'exploitation, le type et la position de leurs connecteurs sont sujets à variations, y compris au sein des différents éléments d'une même gamme. La conception du l'Illuminateur macro PDA devra donc considérer : 265 - une souplesse au niveau de la forme du PDA - la possibilité de créer plusieurs modèles (ou bien de créer un modèle d'illuminateur sachant s'adapter) aux spécificités techniques d'un PDA - la diversité des connecteurs d'interface et de leur position
Dispositif électronique, principalement destiné aux personnes déficientes visuelles, qui se couple à un Assistant Personnel Digital (PDA) pour apporter à ce dernier les extensions techniques nécessaires à son utilisation comme loupe électronique. Le dispositif apporte en particulier des sources d'éclairage, fonctionnant de façon continue, qui illuminent le sujet visé par l'objectif de macro vision couplé au PDA et qui fera l'objet du grossissement. En outre, le dispositif porte des diffuseurs de lumière afin que cet éclairage soit uniformément réparti et que les aberrations visuelles soient évitées.Lorsque l'utilisateur appelle le programme de loupe électronique, le PDA pilote le dispositif « Illuminateur macro PDA » afin d'activer son éclairage. Dès lors, placé au-dessus d'un document ou d'un sujet à grossir, le PDA pourra capturer en continu une image du sujet correctement éclairé et grossir cette image pour l'afficher sur son écran. Afin de ne pas fatiguer la main de l'utilisateur et d'ajuster facilement la distance de netteté, le Dispositif proposera des pieds qui le soutiendront à bonne distance du document.
1) Dispositif matériel électronique caractérisé en ce qu'il peut se coupler informatiquement à un Assistant Personnel Digital (PDA) afin de lui permettre de devenir une loupe électronique auto-éclairée. 2) Dispositif, selon la 1), caractérisé en ce qu'il peut émettre une lumière continue capable d'éclairer un objet proche de l'objectif qui alimentera la fonction de grossissement du PDA. 280 3) Dispositif, selon la 2), caractérisé en ce que ses sources lumineuses seront canalisées par des réflecteurs de telle sorte que le champ lumineux produit soit uniformément réparti sur la surface à éclairer. 285 4) Dispositif selon les 1) et 2) caractérisé en ce qu'il constitue le moyen de fournir une alerte visuelle de haute puissance à l'utilisateur du PDA par une fonction de clignotement des sources lumineuses qu'il porte ; 290 5) Dispositif selon la 1), caractérisé en ce qu'il dispose d'un mécanisme de maintien à distance correcte de l'objet à grossir. 275
G
G06
G06F
G06F 1
G06F 1/16
FR2899079
A1
MATELAS PLIABLE PRESENTANT UNE EPAISSEUR CONSTANTE EN POSITION DEPLOYEE
20,071,005
La présente invention se rapporte au domaine de la literie et plus particulièrement à la conception de matelas pliables et de lits pourvus de matelas pliables. L'art antérieur connaît déjà des matelas pliables tels que décrits dans US 4,231,127 ou EP 0 736 277 dans lesquels les matelas pliables sont formés de deux portions unies par une zone de pliage. En position de pliage, ces deux portions sont superposées l'une sur l'autre, tandis qu'en position déployée, les deux portions sont alignées de sorte à former une surface plane de couchage. Les faces latérales de chaque portion et notamment les faces adjacentes à la zone de pliage sont sensiblement verticales. L'utilisation de matelas pliables s'avère fort pratique puisqu'ils peuvent tout à la fois faire office de fauteuil ou sofa ou simplement être rangé dans un volume réduit dans leur forme repliée et, dans leur forme dépliée faire office de lit. Cependant, ces matelas manquent de confort, en effet, la zone de pliage des matelas est une zone de faible épaisseur ou une zone creuse puisqu'elle est située entre deux portions qui sont alors simplement rapprochées l'une de l'autre. Cette zone creuse est relativement inconfortable, même si les faces verticales adjacentes à la zone de pliage sont plus ou moins maintenues l'une contre l'autre ou renforcées. Cette zone de pliage forme une interruption dans la continuité du matelas qui peut être source d'inconfort dégradant la qualité du sommeil de l'utilisateur ou à l'origine de douleurs dorsales ou cervicales. D'autre part cette zone constitue une zone de faiblesse à l'origine de déformation du matelas diminuant sa durée de vie. La présente invention entend remédier aux inconvénients de l'art antérieur et prévoit un chevauchement entre les portions du matelas pliable 30 dans sa forme déployée notamment au niveau des parties extrêmes adjacentes à la zone de pliage. Les parties extrêmes adjacentes à la zone de pliage de chaque portion sont pourvues de plans inclinés complémentaires l'un de l'autre de sorte à maintenir une épaisseur constante sur toute la longueur du matelas en position déployée et à éviter l'existence d'une zone de vide entre les portions du matelas entraînant une perte de confort au niveau de la zone de pliage. À cet effet, l'invention concerne un matelas pliable comprenant au moins une première et une deuxième portions. Chaque portion comprend une face supérieure et une face inférieure. Les portions sont reliées l'une à l'autre par une ligne de pliage et sont mobiles autour de ladite ligne de pliage, entre une position repliée, dans laquelle les faces supérieures desdites portions sont superposées, et une position déployée, dans laquelle les faces supérieures forment une surface continue relativement plane. Chaque portion présente une partie extrême adjacente à la ligne de pliage formant un plan incliné de sorte que l'épaisseur de ladite partie extrême diminue vers l'extrémité de ladite portion, les parties extrêmes de la première et de la deuxième portions étant de formes sensiblement complémentaires. La ligne de pliage est située dans la zone d'épaisseur la plus importante de la partie extrême de la première portion et dans la zone d'épaisseur la moins importante de la deuxième portion. Une telle réalisation permet, une fois déployée, l'obtention d'un matelas d'épaisseur sensiblement constante sur toute sa surface, ce qui donne le sentiment d'une structure uniforme et un confort similaire aux matelas non-pliables. La présente invention se rapporte également à un ensemble tel qu'un lit comportant un matelas pliable selon l'invention. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ci-après à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées : - la figure 1 est une représentation schématique en perspective du matelas pliable selon l'invention en position repliée ; - la figure 2 est une représentation schématique en perspective du matelas pliable selon l'invention en position déployée ; -la figure 3 est une représentation schématique en coupe du matelas pliable selon l'invention en position intermédiaire; Dans la description, on définit le terme supérieur comme étant la partie du matelas formant surface de couchage pour l'utilisateur dans sa forme déployée, le terme latéral comme la partie perpendiculaire à la partie supérieure. En référence aux figures 1 à 3, on décrit un matelas pliable pouvant être utilisé dans le domaine de la literie. Le matelas pliable est composé d'une première et d'une deuxième portions respectivement 1 et 2, pouvant se replier l'une sur l'autre. Chaque portion comporte une face supérieure 1 a et 2a et une face inférieure) b et 2b reliée l'une à l'autre par des faces latérales l c et 2c. Les deux portions 1 et 2 sont reliées l'une à l'autre par une zone de pliage 3 au niveau de leurs parties extrêmes respectives 4 et 5. Le matelas est pourvu de moyens de fixation périphérique de sorte à maintenir les faces supérieures des portions du matelas superposées lorsque le matelas est en position repliée. Ainsi, les deux portions du matelas peuvent être maintenues l'une contre l'autre par des sangles 6a comme illustré en figure 1 ou une fermeture à glissière 6b comme illustré en figure 2. En outre, le matelas est muni d'une poignée 9 permettant après son repliement un transport aisé. Divers types de poignées peuvent être envisagés, la figure 1 illustre une poignée formée par l'association de deux sangles 9a et 9b liées aux moyens de fixation 6. Les sangles 9a et 9b sont fixées l'une à l'autre une fois que les portions 1 et 2 du matelas sont repliées et fixées. Dans la variante illustrée en figure 2, le matelas est muni de deux poignées 9 fixées sur chaque portion 1 et 2, après repliement, les poignées sont associées l'une à l'autre au moyen d'une sangle 9c liée à l'une des poignées 9 et facilitant la préhension du matelas. La zone de pliage 3 constitue un axe autour duquel les portions 1 et 2 entrent 1 o en rotation. Lorsque le matelas est déployé, les portions 1 et 2 définissent une surface supérieure relativement plane formant une surface de couchage et sont en contact au niveau de leur face latérale 4a et 5a adjacente à la zone de pliage 3. 15 Les faces latérales 4a et 5a des parties extrêmes 4 et 5 situées de part et d'autre de la zone de pliage 3 ont une structure inclinée complémentaire l'une de l'autre de sorte que la partie extrême 5 d'une portion 2 chevauche l'autre partie extrême 4 au niveau de la zone de pliage 3 lorsque le matelas est déployé. 20 Cette structure évite la création d'une zone de vide entre les deux portions 1 et 2, une zone creuse source de déformation du matelas ou de désagrément pour l'utilisateur. 25 La zone de pliage 3 est d'un côté au niveau de la zone de plus petite épaisseur 5b de la partie extrême 5 et de l'autre au niveau de la plus grande épaisseur 4b de la partie extrême 4. Chaque portion est formée d'un corps 7 et d'un revêtement 8. Le corps 7 est 30 obtenu à partir de dérivés de produits naturels ou synthétiques tels que par exemple en mousse de polyéther ou de fibres de polyester compactes. Le revêtement 8 du matelas est tout type de tissu et notamment un tissu matelassé en partie comme illustré en figure 3 ou en totalité. Le revêtement 8 peut être unique et pourvu de zones recevant la première et la deuxième portion, comme illustré à la figure 3. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 et 2, le revêtement 8 est propre à chaque portion et dans ce cas, l'assemblage du matelas pliable s'effectue par couture des revêtements 8a et 8b des portions au niveau de la 1 o zone de pliage 3. Le matelas décrit ci-dessus peut être appliqué à un lit tel que décrit dans le brevet FR 2 651 418. 15 L'invention est décrite dans ce qui précède à titre d'exemple. Il est entendu que l'homme du métier est à même de réaliser différentes variantes de l'invention sans pour autant sortir du cadre du brevet. Ainsi, on peut par exemple prévoir un matelas pliable comprenant plus de 20 deux portions et au moins deux zones de pliage
La présente invention se rapporte à un matelas pliable comprenant au moins une première (1) et une deuxième portion (2), comprenant chacune une face supérieure (1a, 2a) et une face inférieure (1b, 2b), lesdites portions (1, 2) étant reliées l'une à l'autre par une ligne de pliage (3). Les portions (1, 2) sont mobiles autour de ladite ligne de pliage (3), entre une position repliée, dans laquelle les faces supérieures (1a, 2a) desdites portions (1, 2) sont superposées et une position déployée, dans laquelle les faces supérieures (1a, 2a) forment une surface continue relativement plane. Lesdites portions (1, 2) présentent chacune une partie extrême (4, 5) adjacente à la ligne de pliage (3) et forment des plans inclinés de forme sensiblement complémentaire.
1. Matelas pliable comprenant au moins une première (1) et une deuxième portion (2), comprenant chacune une face supérieure (1 a, 2a) et une face inférieure (1b, 2b), lesdites portions (1, 2) étant reliées l'une à l'autre par une ligne de pliage (3) , les portions (1, 2) étant mobiles autour de ladite ligne de pliage (3), entre une position repliée, dans laquelle les faces supérieures (1 a, 2a) desdites portions (1, 2) sont superposées, et une position déployée, dans laquelle les faces supérieures (la, 2a) forment une surface 1 o continue relativement plane, ledit matelas étant caractérisé en ce que les portions (1, 2) présentent chacune une partie extrême (4, 5) adjacente à la ligne de pliage (3), ladite partie extrême (4, 5) formant un plan incliné de sorte que l'épaisseur de ladite partie extrême (4, 5) diminue vers l'extrémité de ladite portion (1, 2), les parties extrêmes (4, 5) de la première (1) et de la 15 deuxième (2) portions étant de forme sensiblement complémentaire, la ligne de pliage (3) étant située dans la zone d'épaisseur la plus importante (4b) de la partie extrême (4) de la première portion (1) et dans la zone d'épaisseur la moins importante (5b) de la partie extrême (5) de la deuxième portion (2). 20 2. Matelas pliable selon la 1 caractérisé en ce que lesdites portions (1, 2) sont sensiblement de même épaisseur. 3. Matelas pliable selon l'une quelconque des 1 à 2 caractérisé en ce que lesdites portions (1, 2) sont 25 formées d'un corps (7) en mousse de polyéther ou de fibres de polyester compactes. 4. Matelas pliable, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les corps (7) sont pourvus d'un 30 revêtement (8) en tissu. 5. Matelas pliable, selon la 4, caractérisé en ce que chaque corps (7) comprend un revêtement (8), le revêtement (8a) de la première portion (1) étant cousu au revêtement (8b) de la deuxième portion (2) au niveau de la ligne de pliage (3). 6. Matelas pliable, selon la 4, caractérisé en ce qu'il comprend un revêtement (8) unique pourvu de zones recevant la première (1) et la deuxième portion (2). 7. Matelas pliable, selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le tissu de revêtement (8) est matelassé. 8. Matelas pliable, selon l'une quelconque des 15 1 à 7, caractérisé en ce que ledit matelas pliable est pourvu de moyens de fixation périphérique (6a, 6b) de sorte à maintenir les portions (1, 2) du matelas superposées lorsque ledit matelas est en position repliée. 9. Matelas pliable, selon l'une quelconque des 20 1 à 8, caractérisé en ce que ledit matelas pliable est pourvu d'au moins une poignée (9). 10. Lit caractérisé en ce qu'il comporte un matelas pliable selon l'une quelconque des 1 à 9. 10 25
A
A47
A47C
A47C 27
A47C 27/00
FR2898825
A1
SYSTEME DE DETECTION PAR VARIATION CAPACITIVE
20,070,928
L'invention concerne le domaine des détecteurs de présence utilisant des capteurs capacitifs pour la détection spatiale. L'invention concerne notamment les systèmes d'analyse et de commande appliqués, par exemple, à la protection dans les environnements à risques, comme l'espace de travail et de déplacement d'un robot ou d'une presse. Il est connu des systèmes de détection de présence utilisant les coefficients d'influence capacitifs pour déterminer si une cible, par exemple un objet ou une personne, perturbe le dispositif capacitif. Ce type de capteur est adapté notamment à un espace protégé délimité par des éléments fixes. Afin de s'adapter à des environnements à géométrie variable ou à des systèmes mécanique articulés, des systèmes existants se basent sur l'analyse des coefficients d'influence capacitifs relativement à une signature. Les signatures sont représentatives des coefficients d'influence capacitifs dans toutes les positions programmées, dans l'environnement à géométrie variable, par exemple d'un robot ou d'une presse. Une signature d'une position déterminée, établie dans un environnement non pollué, est comparée à l'analyse des coefficients d'influence capacitifs correspondant à cette position déterminée. Chaque nouvelle position, par exemple du robot ou de la presse, nécessite une analyse comparative avec la signature associée à cette position. L'inconvénient de ce type de système est qu'il fonctionne en tout ou rien, par rapport à un seuil de sécurité déterminé. Le fonctionnement en tout ou rien ne permet pas, par exemple de déterminer la position de la cible détectée ni le volume de la cible de la cible détectée. De plus une modification des déplacements dans l'environnement de travail nécessite le calcul d'un ensemble de nouvelles signatures. D'une manière générale ce type de système d'analyse de signatures est peu précis et ne permet pas de configurer dynamiquement une machine à géométrie variable. En particulier, les éléments les plus mobiles sont souvent les éléments les plus dangereux et nécessitent un repérage précis. La présente invention a pour objet de palier plusieurs inconvénients de l'art antérieur en créant un système de détection dans un environnement de travail à géométrie variable, utilisant les couplages et les coefficients d'influence d'un ensemble de capteurs capacitifs, permettant de réaliser une analyse dynamique de capteurs capacitifs placés sur des éléments mobiles, l'analyse dynamique permettant une adaptation souple dans un environnement à géométrie variable, avec une détermination de la position et de la taille des cibles détectées. Cet objectif est atteint grâce à un système de détection dans un environnement de travail à géométrie variable comprenant des moyens de mémorisation, des moyens de traitement, des moyens de communication, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur capacitif actif associé à un conditionneur excité et au moins un capteur capacitif passif associé à un conditionneur non excité, au moins un des capteurs capacitifs est disposé sur une pièce mobile de l'environnement de travail, le conditionneur excité est relié électriquement au capteur capacitif actif pour lui fournir une puissance électrique d'excitation et comprend des moyens de mesure de la variation de charge du capteur capacitif actif, chaque conditionneur non excité est relié électriquement à son capteur capacitif associé et comprend des moyens de mesure de la variation de charge de son capteur capacitif associé, les conditionneurs communiquent avec les moyens de traitement et les moyens de mémorisation par les moyens de communication, les conditionneurs produisent chacun au moins une grandeur de sortie représentative de la variation de charge dans leur capteur capacitif associé, les moyens de mémorisation et les moyens de traitement sont agencés de façon à calculer au moins une relation liant au moins une grandeur de sortie de chaque conditionneur, la relation étant vérifiée si aucune cible n'interagit avec les capteurs capacitifs, la relation n'étant plus vérifiée si une cible interagit avec au moins un capteur capacitif Selon une autre particularité, un signal d'alarme est envoyé à un système de pilotage de l'environnement à géométrie variable, via des moyens de communication, lorsque la relation n'est plus vérifiée. Selon une autre particularité, chaque conditionneur comprend un amplificateur opérationnel fonctionnant en régime linéaire, l'entrée inverseuse de l'amplificateur étant électriquement relié au capteur capacitif associé, l'entrée non inverseuse étant électriquement reliée à un moyen de produire une tension, une résistance étant électriquement relié entre l'entrée inverseuse et la sortie de l'amplificateur opérationnel, la grandeur de sortie du conditionneur correspondant à l'amplitude de la tension de sortie de l'amplificateur opérationnel. Selon une autre particularité, la résistance de chaque conditionneur à une même valeur déterminée, les moyens de produire une tension sont commandés via les moyens de communication, par les moyens de traitement associés aux rnoyens de mémorisation, les moyens de produire une tension fournissent une tension nulle pour les conditionneurs non excités et une sinusoïdale d'amplitude et de pulsation déterminées pour le conditionneur excité. Selon une autre particularité, les tensions de sortie des amplificateurs opérationnels sont électriquement reliées aux moyens de communication qui comprennent des moyens de conversion transformant les valeurs analogiques des tensions de sorties en valeurs numériques représentatives afin d'étre traitées par les moyens de traitement associés au moyens de mémorisation. Selon une autre particularité, les moyens de traitement associés aux moyens de mémorisation commandent une permutation du capteur actif parmi les capteurs capacitifs en commandant, aux moyens de produire une tension de forcer la tension du conditionneur précédemment excité à zéro et la tension d'un conditionneur précédemment non excité à une tension sinusoïdale d'amplitude et de pulsation déterminées. Selon une autre particularité, les moyens de traitement associés aux moyens de mémorisation commandent les moyens de produire une tension dont l'amplitude est clivisée selon un rapport déterminé, de façon à de pas influencer les autres capteurs capacitifs. Selon une autre particularité, les moyens de traitement associés aux moyens de mémorisation sont agencés de façon à calculer une capacité initiale pour chaque capteur capacitif, dans une position d'initialisation déterminée. Un deuxième objectif est de réaliser des capteurs capacitifs dont 10 l'encombrement et le poids sont adaptés aux éléments fortement mobiles, la fabrication de ces capteurs restant bon marché. Selon cet objectif, le capteur capacitif comprend une première couche de peinture conductrice sur laquelle est superposée une deuxième couche de peinture diélectrique, sur laquelle est superposée une troisième 15 couche de peinture conductrice, la première et la troisième couche étant électriquement isolées l'une de l'autre par la deuxième couche, la première couche étant électriquement reliée à la masse de l'amplificateur opérationnel du conditionneur auquel le capteur est associé, la troisième couche étant électriquement reliée à l'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel du 20 conditionneur. Selon une autre particularité, la patte conductrice de l'amplificateur opérationnel correspondant à l'entrée inverseuse et respectivement à la masse est directement soudée sur la troisième et respectivement la première couche de peinture du capteur. 25 Selon une autre particularité, un câble blindé coaxial comprenant un fil électrique central entouré d'une gaine conductrice, le fils central relie électriquement la troisième couche de peinture du capteur à l'entrée inverseuse de l'amplificateur du conditionneur et la gaine conductrice relie la première couche de peinture du capteur à la masse de l'amplificateur du 30 conditionneur. Un autre objectif est de positionner les capteurs capacitifs pour optimiser l'analyse par le système selon l'invention. Selon cet objectif, le système selon l'invention comprend au moins deux capteurs capacitifs à une distance déterminée l'un de l'autre, destinés à être activés successivement, pour réaliser une variation de la distance du capteur capacitif actif à la cible. Selon une autre particularité, le système comprend au moins une pluralité de capteurs capacitifs disposés sur une pièce, autour de son axe de rotation, destinés à être activés successivement, pour déterminer l'orientation de la cible par rapport à la pièce. Un autre objet de l'invention est de réaliser un procédé de détection par un système selon l'invention, permettant la détection d'une cible. Cet objectif est atteint par un procédé de détection d'une cible dans un environnement de travail à géométrie variable par un système selon l'invention caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - une étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sorties des conditionneurs, dans une position d'initialisation dans laquelle l'environnement n'est perturbé par aucune cible, - une étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs dans une position de vérification, - une étape de comparaison d'un résultat de calcul expérimental dépendant des grandeurs mesurées avec un résultat d'un calcul prévisionnel dépendant au moins d'une grandeur de sortie d'un conditionneur et d'une valeur caractéristique d'un conditionneur, pour déterminer en cas d'égalité qu'une cible est détectée ou en cas d'inégalité qu'aucune cible n'est détectée. Selon une autre particularité, l'étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sorties des conditionneurs, dans une position d'initialisation est suivie d'une étape de calcul et de mémorisation des capacités initiales des capteurs dans la position initiale. Selon une autre particularité, la capacité initiale du capteur actif et la capacité initiale d'un capteur passif sont déterminées par les calculs suivants : C1s = (Vlinit2 - VE2)1/2I (R.W.VE) CJS =VJinit / (VE.R.W) dans lesquels : - Cis est la capacité initiale du capteur actif dans la position initiale, 5 exprimée en farad, - CJS est la capacité initiale du capteur passif numéroté J, dans la position initiale, exprimée en farad, -Vlinit est l'amplitude de la tension en sortie du conditionneur actif dans la position initiale, exprimée en volt, 10 - VJinit est l'amplitude de la tension en sortie d'un conditionneur passif associé à un capteur numéroté J, dans la position initiale, exprimée en volt, - VE est l'amplitude de la tension d'excitation du capteur actif, exprimée en volt, - W est la pulsation de la tension d'excitation du capteur actif, 15 exprimée en radian par seconde, - R est la résistance dans les conditionneurs, disposée entre l'entrée inverseuse et la sortie de l'amplificateur opérationnel, exprimée en ohm. Selon une autre particularité, l'étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs dans la position de vérification 20 est suivie d'une étape de calcul et de mémorisation du calcul expérimental qui est suivie d'une étape de calcul et de mémorisation du calcul prévisionnel. Selon une autre particularité, le résultat du calcul expérimental et le résultat du calcul prévisionnel sont déterminés par les calculs suivants : N N R3 = V12 - Vlinit2 '+ Vlinit2 - ~VJ2 J=2 J=2 N N R4 = 2.(VE.R. W)2. E (VJ/(VE.R.W) ù CJs)•(C1s - E CJS) J=2 J=2 25 30 dans lesquels : - R3 est le résultat du calcul expérimental, exprimé en volt carré, - R4 est le résultat du calcul prévisionnel, exprimé en volt carré, - VI est l'amplitude de la tension en sortie du conditionneur actif dans la position de vérification, exprimée en volt, - Vj est l'amplitude de la tension en sortie d'un conditionneur passif associé à un capteur numéroté J, dans la position de vérification, exprimée en volt, Selon une autre particularité, l'étape de comparaison du résultat de calcul expérimental avec le résultat du calcul prévisionnel, en cas d'égalité à une marge d'erreur déterminée près, est suivie d'un saut à l'étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs dans une autre position de vérification. Un autre objectif est de pouvoir réaliser une localisation de la cible 15 dans l'environnement à géométrie variable. Selon cet objectif, l'étape de comparaison du résultat de calcul expérimental avec le résultat du calcul prévisionnel, en cas de non égalité selon la marge d'erreur près, est suivie d'au moins : - une étape de désactivation du capteur actif et d'activation des 20 capteurs passifs à l'état actifs par une excitation minimisée de façon à ce que l'influence entre capteurs soit négligeable, - une étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs activés. Selon une autre particularité, le procédé est suivi d'au moins : 25 - une étape de calcul et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur chaque capteur capacitif activé, - une étape de calcul et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur désactivé. Selon une autre particularité, le coefficient d'influence capacitif de la 30 cible sur le capteur activé numéroté J et le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur désactivé sont déterminés par les calculs suivant : N N N ECJ, = 1I(VE.R. W) . ..VJ - E CJs J=2 J=2 J=2 CDJ=I(VJ2-VE'2)112I(VE'. R. W)~- CJs N N N CD1 = [C1s + ECJ1] ù [(C1s + ECJ1 + R3/(VE.R.W)2 1112 - E CDJ J=2 J=2 J=2 dans lesquels : - CDJ est le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur activé numéroté J, exprimé en farad, - CD1 est le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur désactivé, exprimé en farad, - VE' est l'amplitude de la nouvelle tension d'excitation d'un capteur activé, exprimée en volt, - CJ1 est le coefficient d'influence capacitif du capteur activé numéroté J sur le capteur désactivé, exprimé en farad, Selon une autre particularité, le procédé est suivi d'au moins : - une étape de mesure et de mémorisation d'un déplacement du capteur capacitif désactivé, la valeur du déplacement étant déterminée par des moyens de mesure du déplacement en communication avec les moyens de traitement et de mérorisation, - une étape d'activation du capteur capacitif désactivé et de désactivation des capteurs capacitifs activés, - une étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs, - une étape de désactivation du capteur actif et d'activation des capteurs passifs à l'état actifs par une excitation minimisée de façon à ce que l'influence entre capteurs soit négligeable, - une étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs activés, 8 - une étape de calcul et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur chaque capteur capacitif activé, - une étape de calcul et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur désactivé. Selon une autre particularité, le procédé est suivi d'au moins : - une étape d'évaluation de la distance comprenant le calcul et la mémorisation de la variation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur capacitif actif, et le calcul et la mémorisation du rapport du coefficient d'influence capacitif et cette variation. Selon une autre particularité, la variation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur capacitif actif et la distance entre le capteur capacitif actif et la cible sont déterminés par les calculs suivants : S01 = CDI . d01 / E PVar = (CD,,, û CDI) / dl 15 d01 = - CDI / PVar dans lesquels : - S01 représente la surface en regard du capteur capacitif actif avec la cible, exprimée en mètre carré, - CD1 le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur 20 actif, exprimé en farad, - d01 représente la distance entre la cible et le capteur actif, exprimée en mètre, - E représente la permittivité du milieu entre la cible et le capteur actif, exprimée en farad par mètre, 25 - PVar représente la variation du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif, exprimée en farad par mètre, CD1n représente le nouveau coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif après le déplacement, exprimé en farad, CD1 représente le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif avant le déplacement, exprimé en farad, - dl représente le déplacement de la cible par rapport au capteur actif, exprimée en mètre. Selon une autre particularité, l'étape d'évaluation de la distance selon le procédé, est suivie d'au moins : - une étape d'envoi d'un message d'arrêt d'urgence à la machine de pilotage de l'environnement à géométrie variable. Selon une variante, l'étape d'évaluation de la distance selon le procédé, est suivie d'au moins : - un saut à l'étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs dans une position de vérification. Selon une autre variante, l'étape d'évaluation de la distance selon le procédé, est suivie d'au moins : - une étape de configuration d'un nouveau conditionneur actif, - un saut à l'étape de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs dans une position de vérification. L'invention, ses caractéristiques et ses avantages apparaîtront plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux figures 20 référencées ci-dessous : - la figure 1 représente un exemple de système à deux capteurs selon l'invention ; - la figure 2 représente un exemple de disposition de capteurs selon l'invention dans un environnement à géométrie variable ; 25 - la figure 3 représente un exemple de système selon l'invention à N capteurs ; - la figure 4 représente une comparaison entre un calcul expérimental et un calcul prévisionnel selon l'invention, dans la configuration de la figure 1 ; 30 - la figure 5 représente un exemple de capteur selon l'invention ; - la figure 6 est une représentation graphique illustrant le procédé de calcul, selon l'invention, de la distance entre un capteur mobile et une cible. - la figure 7 représente les étapes d'un procédé de détection selon l'invention ; - la figure 8 représente une vue en coupe d'un exemple de deux capteurs capacitifs, selon l'invention, décalés d'une distance déterminée, disposés sur une pièce de l'environnement à géométrie variable ; - la figure 9 représente une vue en perspective des capteurs capacitifs décalés représentés à la figure 8 ; - la figure 10 représente une vue en perspective de capteurs disposés selon un secteur angulaire sur une pièce de l'environnement à géométrie variable. L'invention va à présent être décrite en référence aux figures précédemment citées. La figure 1 représente deux capteurs (F1 a, F2a) cylindriques situés à une distance (d) déterminée l'un de l'autre. Les capteurs sont réalisés dans une matière conductrice, comme par exemple de l'aluminium. De manière non limitative, dans l'exemple de la figure 1, les axes des capteurs cylindriques sont pris parallèles. Les capteurs cylindriques ont chacun une même hauteur (H2) et un même diamètre (H1). Cette configuration sert notamment pour la validation expérimentale du procédé selon l'invention. D'autre part, un capteur de ce type pourrait par exemple être placé autour d'un bras mobile de robot ou sur une barrière fixe délimitant une zone de travail. Dans le système selon l'invention, un premier capteur (F1 a) actif, par exemple un tube en aluminium, est relié par un lien (3a) électrique, à un dispositif d'excitation et d'analyse, également appelé conditionneur actif (2). De manière générale, un conditionneur électronique est un appareil qui, au moyen de dispositifs électroniques incorporés, sert à alimenter les capteurs et/ou à traiter les signaux délivrés par ces capteurs. Dans la présente invention un conditionneur actif fournit une puissance électrique d'excitation au capteur (F la) capacitif actif. D'autre part, le conditionneur actif comporte des moyens d'analyse de la variation de la charge dans le capteur (Fia) capacitif. Un deuxième capteur (F2a) passif est relié par un lien (3b) électrique, à un dispositif d'analyse également appelé conditionneur passif (4). Le conditionneur passif ne fournit pas d'excitation électrique au capteur capacitif. D'autre part le conditionneur passif, comporte des moyens d'analyser la variation de charge du capteur (F2a) capacitif associé. Les conditionneurs représentés à la figure 1, sont électriquement reliés chacun à un capteur capacitif. De manière non limitative, chaque conditionneur produit une tension électrique analogique de sortie dont la valeur est représentative de la variation de charge. Le conditionneur actif (2), lié au capteur (Fia) capacitif actif par une liaison (3a) électrique, applique sur cette liaison (3a) électrique une tension d'excitation sinusoïdale d'amplitude et de fréquence déterminées, et mesure le courant dans cette liaison (3a) électrique par des moyens de mesure du courant. Le capteur capacitif (Fia) actif est équivalent à un condensateur dont une électrode est reliée au conditionneur, l'impédance du condensateur équivalent étant dépendante de sa capacité propre et des coefficients d'influence capacitifs éventuels d'autres capteurs capacitifs. Le coefficient d'influence capacitif est par exemple calculé selon le calcul référencé L21, en annexe 3, dans lequel le coefficient (CDK) d'influence capacitif d'une cible sur un capteur capacitif est égale à la permittivité du milieu (E) multiplié par la surface en regard (S) et divisée par la distance(dk). Le milieu est par exemple l'air séparant deux plaques de même surface (S), disposée parallèlement l'une en face de l'autre, à une distance (d). Dans un autre exemple, le calcul (L21) du coefficient d'influence capacitif est appliqué à des surfaces élémentaires. De plus les capacités parasites du montage sont aussi prises en compte. De manière non limitative le capteur (Fia) actif est relié à l'entrée inverseuse d'un amplificateur opérationnel (A02) du conditionneur (2) actif. Cette entrée inverseuse est reliée électriquement à une borne d'une résistance (R), d'une valeur déterminée. D'autre part l'autre borne de cette résistance (R) est reliée électriquement à la sortie de l'amplificateur opérationnel (AO2). L'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel (AO2) est ainsi rebouclée sur sa sortie. L'entrée non-inverseuse de l'amplificateur opérationnel (AO2) est reliée électriquement à un générateur (G2) de tension sinusoïdale d'amplitude et de fréquence déterminées. D'autre part, ce générateur est relié à la masse, c'est-à-dire, au potentiel nul de référence. La tension de sortie de l'amplificateur opérationnel produit la tension de sortie du conditionneur. L'amplificateur opérationnel (AO2) est utilisé en régime linéaire. La tension appliquée au capteur est donc identique à la tension (VE) aux bornes du générateur. La tension (R.11) aux bornes de la résistance suit la loi d'Ohm et est donc l'image du courant (11) dans la liaison électrique avec le capteur. La tension de sortie (U1) de l'amplificateur ajoutée à la tension (R.11) aux bornes de la résistance est donc égale à la tension (UE) aux bornes du générateur, comme l'illustre la relation référencée LI, en annexe 1. Cette relation (LI) entre des grandeurs variant en fonction du temps, est également valable en régime harmonique, comme illustrée par la relation L2, de l'annexe 1. Dans la relation référencée L2, V1C est l'amplitude complexe, en régime harmonique, de la tension de sortie du conditionneur actif ; 11C est l'amplitude complexe du courant et VEC est l'amplitude complexe de la tension d'excitation appliquée à l'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel (AO2). D'autre part, en régime harmonique, le courant (11C) multiplié par l'impédance (ZC1) du condensateur (Cl) équivalent connecté à l'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel, est égal à la tension complexe d'excitation (VEC) comme illustré par la relation L3, de l'annexe 1. Le conditionneur passif (4) relié électriquement au deuxième capteur (F2) capacitif passif est similaire au conditionneur (2) actif à la différence que l'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel (AO4) est connectée électriquement à la masse, c'est-à-dire au potentiel nul de référence. L'amplificateur fonctionne en régime linéaire. En régime harmonique, l'amplitude complexe de la tension (V2C) de sortie du conditionneur passif est égale à l'inverse de l'amplitude complexe du courant (I2C) multipliée par la résistance (R), comme l'indique la relation L4, en annexe 1. La tension appliquée à la connexion (3b) électrique entre le conditionneur (4) passif et le capteur (F2a) passif associé, est nulle. La variation de charge dans le capteur capacitif passif (F2a) dépend du coefficient d'influence capacitif du capteur actif (F1 a) sur le capteur passif (F2a). De plus les capacités parasites internes sont également prises en compte. L'amplitude complexe du courant (I2C) dans le capteur capacitif passif est donc fonction du condensateur équivalent (C2) connecté à l'entrée inverseuse de l'amplificateur, et de l'amplitude complexe (VEC) de la tension d'excitation, comme indiqué par la relation L5, en annexe 1. De façon connue, l'impédance complexe (ZC2) du condensateur (C2) équivalent électriquement relié au conditionneur (4) passif, est fonction la capacité du condensateur (C2) équivalent et de la pulsation (W) de la tension appliquée. Les capacités parasites telles que la capacité interne de l'entrée inverseuse, influent sur le courant mesuré, la mesure du courant étant équivalente à la mesure de la variation de charge dans le capteur capacitif. Les conditionneurs (2, 4) sont électriquement reliés des moyens de communication (5) afin de transmettre une ou plusieurs grandeurs de sortie et éventuellement recevoir une ou plusieurs commandes. Les moyens de communication (5) par exemple des convertisseurs analogiques/numériques ou des multimètres, communiquent l'amplitude de la tension de sortie d'un amplificateur opérationnel sous la forme d'une donnée numérique représentative, à un système de traitement. Les conditionneurs sont ainsi en communication avec le système de traitement qui comprend des moyens de traitement (P) associés à des moyens de mémorisation (M). Les moyens de traitement comprennent de manière non limitative un processeur ou un circuit intégré dédié de type ASIC ou un circuit logique programmé de type FPGA. Les moyens de mémorisation comprennent de manière non limitative de la mémoire volatile de type RAM ou de la mémoire non volatile telle qu'un disque dur ou un CDROM. Les moyens de traitement accèdent en lecture/écriture aux moyens de mémorisation (M) par exemple par un bus (B). Le bus (B) est aussi relié aux moyens de communication (5) ou à d'autres interfaces. Dans un exemple de réalisation décrit par la suite, les moyens de communication comprennent aussi des convertisseurs numérique/analogique convertissant un code ou une commande informatique produit par le système de traitement en une tension ou un courant analogique reçus par exemple par un conditionneur. De manière non limitative le système de traitement est électriquement relié à un appareil (6) de commande de la machine sur laquelle sont disposés les capteurs (F1, F2) capacitifs, via une interface (16) de communication associée. Lesystème de traitement communique, par exemple à un appareil (6) pour le pilotage d'un robot, un signal d'arrêt d'urgence ou un fichier contenant des informations sur les opérations de détection effectuées. De manière non limitative, le système de traitement communique de la même manière, avec un appareil d'analyse ou de visualisation des informations. Un programme de vérification, résidant dans un espace mémoire (MP) de la mémoire (M) et exécuté par les moyens de traitement (P), suit le procédé de vérification représenté à la figure 7. Ce procédé est, par exemple, appliqué à un système à deux capteurs (Fia, F2a) capacitifs, comme représenté à la figure 1. L'activation des capteurs capacitifs et des conditionneurs est réalisée lors de la mise en marche d'une alimentation générale non représentée. Le conditionneur (2) actif produit alors une tension d'excitation sinusoïdale de pulsation déterminée et d'amplitude déterminée à laquelle le capteur capacitif actif (F1) est soumis. Une donnée représentative de l'amplitude et respectivement de la pulsation de cette tension d'excitation est stockée dans un espace mémoire (MVE et respectivement MW) du système de traitement. Les informations concernant la pulsation et l'amplitude de la tension d'excitation sont aussi accessibles par les moyens (P) de traitement pour réaliser différents types de calculs. Dans un autre mode de réalisation décrit par la suite, le système (M, P) de traitement commande l'amplitude et la pulsation de la tension d'excitation d'un conditionneur. Ces informations sont par exemple lues par les moyens (P) de traitement afin de générer une commande de tension d'excitation, vers un conditionneur actif (2). La résistance (R) dans chacun des conditionneurs (2, 4) a une même valeur déterminée, cette résistance étant mémorisée par la mémoire (M) dans un espace de mémorisation (MR), sous la forme d'un code numérique représentatif. Afin d'effectuer des mesures en régime établi, le programme de vérification comprend par exemple des étapes de temporisation non représentées. Le programme de vérification débute par une étape (ETPOI) de mesure d'initialisation en position initiale. Cette étape (ETPO1) consiste à mesurer les grandeurs de sorties (V1 init, V2init) des conditionneurs, dans une position initiale. Dans sa position initiale, la machine (6), par exemple le bras de robot, n'est pas mis en contact ou à proximité d'une cible (DO) parasite. L'environnement de la machine dans la position initiale, n'est pas perturbé par une cible (DO). Les moyens de communications (5) mesurent par exemple la valeur efficace de la tension de sortie et fournissent au système (M, P) de traitement un signal numérique, par exemple codé sur un octet, représentatif de la valeur efficace. Les moyens (P) de traitement calculent alors, l'amplitude de la tension de sortie en multipliant la valeur efficace par la racine carrée de deux. Dans une variante de réalisation, la valeur analogique de la tension de sortie (U1 et respectivement U2) pour chacun des conditionneurs (FI a, F2a) est traduite sous forme numérique en un signal représentatif comprenant par exemple 256 niveaux d'amplitude. Les signaux représentatifs de l'amplitude au cours du temps sont par exemple stockés en mémoire (M) et analysés par les moyens de traitement (P) pour déterminer le module de l'amplitude complexe du signal sinusoïdale en sortie de l'amplificateur opérationnel. Les amplitudes des tensions initiales (V1 finit et respectivement V2init) en sortie des conditionneurs, mesurées et éventuellement calculées par les moyens de traitement, sont mémorisées dans des espaces mémoire (MV1 finit et respectivement MV2init). Lorsque les grandeurs de sorties initiales sont mémorisées (cond01), le programme, de vérification exécute l'étape (ETP02) de calcul et mise en mémoire des capacités initiales. Durant cette étape (ETP02) les moyens de traitement accèdent à des espaces mémoire (MR, MW, MVE, MV1 init, MV2init) pour lire notamment la résistance (R), la pulsation (W) et l'amplitude (VE) de la tension d'excitation et les amplitudes (V1 finit et V2init) des tensions initialement mesurées, pour deux calculs de capacité initiale pour (C1S, C2S) les deux capteurs (F1 a, F2a). Les calculs effectués correspondent aux calculs référencés L6 et L8, en annexe 1, dans lesquels V1init et V2init sont les modules des tensions complexe, en régime harmonique, en sortie des conditionneurs actif et passif. De même VE représente le module de la tension complexe d'excitation. Chaque capacité initiale (C1S et respectivement C2S) calculée est stockée dans un espace mémoire (MC1S et respectivement MC2S) par les moyens (P) de traitement. Le calcul référencé L6 est équivalent au calcul référencé L7 qui exprime le module de la tension complexe en sortie du conditionneur actif, dans la position initiale. L'expression L7 est obtenue de façon connue par l'application de la loi des mailles en régime harmonique. Le calcul référencé L8 est équivalent au calcul référencé L9 qui exprime le module de la tension complexe en sortie du conditionneur passif, dans la position initiale. L'expression L9 est obtenue de façon connue par l'application de la loi des mailles en régime harmonique. Lorsque les capacités (C1S, C2S) initiales sont mémorisées (cond02), le programme de vérification exécute l'étape (ETP03) de mesure et de mise en mémoire des grandeurs de sortie (V1, V2) des conditionneurs (2, 4), dans une position de vérification de la machine. La position de vérification selon l'invention est une position quelconque de la machine équipée du système de détection selon l'invention. Les moyens (P) de traitement effectuent une mesure des signaux (U1, U2) de sortie des conditionneurs et calculent leur amplitude (V1, V2). Les codes représentatifs des amplitudes (V1 et respectivement V2) des sorties des conditionneurs associés aux capteurs (Fia et respectivement F2a), sont placées par les moyens de traitement dans des espaces mémoire (MV1 et respectivement MV2). Après la mémorisation des grandeurs (V1, V2) de sortie dans la position de vérification (cond03), le programme de vérification exécute une étape de calcul (ETPO4) de vérification expérimentale, portant sur des valeurs mesurées directement. Les moyens (P) de traitement accèdent aux espaces mémoires (MV1 finit, MV1, MV2init, MV2) contenant des informations représentatives des amplitudes des tensions de sortie en position initiale et en position de vérification, pour les conditionneurs du système. Les moyens (P) de traitement réalisent le calcul de vérification expérimentale, référencé L10 en annexe 1, dans lequel V1init et respectivement V1 est le module de la tension complexe mesurée en sortie du conditionneur actif, dans la position d'initialisation et respectivement de vérification. V2init et respectivement V2 est le module de la tension complexe mesurée en sortie du conditionneur passif, dans la position d'initialisation et respectivement de vérification. Le résultat de ce calcul est placé dans un espace mémoire (MR1) par les moyens (P) de traitement. Après la mémorisation (cond04) du résultat (RI) du calcul de vérification expérimental (L10), le programme de vérification exécute une étape (ETP05) de calcul prévisionnel, portant sur la grandeur de sortie d'un ou de plusieurs conditionneurs, mesurée directement, des caractéristiques des conditionneurs et des valeurs de capacités calculées initialement. Les moyens (P) de traitement accèdent ainsi aux espaces mémoires (MV2, MVE, MR, MW, MC1S, MC2S) concernant les différentes données représentatives stockées, nécessaires au calcul prévisionnel référencé L11, en annexe 1. Le résultat (R2) de ce calcul (Li i) est placé dans un espace mémoire (MR2) par les moyens (P) de traitement. Le calcul référencé L11 est issu de façon connue de l'expression (L1 1a) exprimant le module de la tension complexe (V1) en fonction du module de la tension complexe d'excitation (VE), de la résistance (R), de la pulsation (W) et de la capacité (Cl) équivalente en entrée du conditionneur. La capacité (Cl) équivalente en entrée du conditionneur est prise égale à la capacité (C1S) initialement calculée, ajoutée au coefficient (C21) d'influence capacitif du capteur (F2a) passif sur le capteur (FI a) actif. Le calcul référencé L11 b est aussi utilisé pour obtenir le calcul référencé L11. Le calcul L1 1b exprime le module de la tension complexe en sortie du conditionneur (4) passif. De façon connue le coefficient d'influence capacitif (C12) du capteur actif sur le capteur passif a une valeur égale au coefficient d'influence capacitif (C21) du capteur passif sur le capteur actif. Après la mémorisation (cond05) du résultat (R2) du calcul (L11) prévisionnel, le programme de vérification exécute une étape (ETP06) de comparaison du résultat (R1) du calcul (L10) de vérification expérimentale avec le résultat (R2) du calcul (L11) prévisionnel. L'égalité (condO61) entre les deux résultats (R1, R2) est considérée comme vérifiée à une marge d'erreur près. La figure 4 représente une série (SE) de calculs de vérification expérimentale comparée avec une série (SP) de calculs prévisionnels, dans un environnement perturbé par aucune cible (DO). Les séries (SE, SP) de calculs sont représentées chacune sous la forme d'une courbe. Les courbes sont mises en correspondance, un point de l'axe des abscisses représentant une configuration de mesure déterminée et l'axe des ordonnées représentant le résultat (R1 et respectivement R2) correspondant pour chacun des calculs (CE et respectivement CP). Dans cette vérification expérimentale, deux capteurs cylindriques tels que représentés à la figure 1 ont été éloignés l'un de l'autre d'une distance référencée d, la distance d'éloignement (d) étant la variable de l'axe des abscisses. Les résultats des calculs ont été réalisés dans un environnement non pollué, c'est-à-dire sans cible venant parasiter l'environnement à géométrie variable. La marge d'erreur tolérée, suivant laquelle les résultats des calculs sont considérés égaux entre eux, est soit fixe, soit variable et fonction par exemple de la valeur du calcul expérimental ou prévisionnel. De manière non limitative, la marge est par exemple inversement proportionnelle à la valeur du calcul expérimental. De cette façon, la comparaison effectuée par le programme de vérification permet de déterminer si une cible (DO) parasite est présente dans l'environnement à géométrie variable car dans le cas où une cible (DO) est présente l'égalité des résultats (RI, R2) n'est plus vérifiée. Si la comparaison est vérifiée (cond061), le programme de vérification exécute, par exemple une étape (ETP07) d'environnement non pollué. De manière non limitative, cette étape (ETP07) comprend par exemple une opération de transmission. A la fin (cond07) de la transmission, le programme de vérification saute à l'étape (ETP03) de mesure et de mise en mémoire des grandeurs de sortie (V1, V2) des conditionneurs (2, 4), dans une position de vérification de la machine. De manière non limitative, les informations précédemment mémorisées et représentatives d'une mesure ou d'un calcul, sont soit écrasées et perdues, soit mémorisées dans un espace de stockage d'archives ou transmises à la machine (6) de pilotage de l'environnement à géométrie variable. Si la comparaison n'est pas vérifiée (condO62), le programme de vérification exécute une étape (ETP08) d'environnement pollué. Le programme de vérification démarre de manière non limitative, une suite d'étapes de localisation et d'identification de la cible selon l'invention, ou provoque directement une procédure d'urgence, comme par exemple l'arrêt immédiat du bras de robot ou de la presse. Même en déclenchant une procédure d'urgence selon le principe de tout ou rien, dès qu'une cible est détectée, le système de détection de la présente invention à l'avantage d'être opérationnel sans nécessiter de signature ou de variable représentative de la position au moment de la mesure. La relation vérification de R1 = R2 est en effet une vérification valable pour toutes les positions de l'environnement à géométrie variable, la non égalité impliquant qu'une cible est détectée. Une suite d'étape de localisation et d'identification, démarrant à l'étape (ETP08) d'environnement pollué, sera décrite par la suite. Une localisation et une identification de la cible (DO) sont avantageusement réalisées dans un système selon l'invention comprenant un capteur actif (F1) interagissant avec une pluralité de capteurs (F2 à FN) passifs. Dans une variante de réalisation la variation de charge dans un capteur capacitif (FI à FN) est mesurée par un conditionneur comportant un capteur torique. Le capteur capacitif est relié électriquement à un dispositif imposant une tension étant soit une tension nulle soit une tension alternative sinusoïdale. Le capteur torique comprend un tore magnétique disposé autour du fils électrique de liaison entre le capteur capacitif et le dispositif imposant une tension. Un fils de mesure entouré autour du tore, selon un nombre déterminé de spire, produit à ses bornes une tension représentative de la variation du courant à travers le tore. Cette tension représentative de la variation du courant est ensuite lue par le système (P, M) de traitement via les moyens (5) de communication. L'invention ne se limite pas à deux capteurs. La figure 2 montre un exemple de disposition d'une pluralité de capteurs (FI à FN) selon l'invention. Un capteur (FI) actif est relié à un conditionneur (2) actif. Les autres capteurs (F2 à FN) passifs sont reliés chacun à un conditionneur (4) passif. Les capteurs passifs électriquement reliés à un potentiel nul ont un effet capacitif sur le capteur (F1) actif. Le capteur (FI) actif produit un champ électrique vers les capteurs (F2 à FN) passifs. Le capteur actif (FI) a donc un coefficient d'influence (C12, C13, ... et respectivement C1 N) sur chacun des capteurs passifs (F2, F3, . et respectivement FN). Le coefficient d'influence capacitif (C:1J) du capteur (F1) actif sur un capteur (FJ) passif est égal au coefficient d'influence capacitif (CJ1) du capteur (FJ) passif sur ce capteur (F1) actif. De manière avantageuse, les capteurs passifs capacitifs sont reliés à un potentiel constant, qui est nul dans la présente invention...DTD: Ainsi les capteurs passifs (F2 à FN) ne créent pas de champ électrique et n'interagissent pas entre eux. Une cible (DO) est par exemple symbolisée par une boîte à outils. Selon sa distance avec les capteurs capacitifs, la cible (DO) a ou non un coefficient d'influence capacitif sur le capteur. Ainsi une cible est détectée par le système dans une position proche d'un capteur actif ou passif. Sur la figure 3, sont aussi représentés le coefficient (CDS) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (FS) passif au sol et le coefficient (CSD) d'influence capacitif du capteur (FS) passif au sol sur la cible (DO). Sont aussi représentés le coefficient (CD1) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) actif et le coefficient (Cl D) d'influence capacitif du capteur (FI) actif sur la cible (DO). La figure 3 est une représentation schématique du système de détection selon l'invention. Le conditionneur actif (2) et respectivement passif (4) est par exemple un circuit similaire au conditionneur actif (2) et respectivement passif (4) de la figure 1. De manière non limitative, un autre montage électronique, réalisant une fonction du type dérivateur non inverseur est utilisable, dans une variante de réalisation. Les conditionneurs (2, 4) représentés à la figure 3 comportent une sortie (mes) à la quelle est électriquement relié au moins un lien (3) électrique avec une électrode d'un capteur capacitif, de même que sur la figure 1. Les conditionneurs (2, 4) comprennent une sortie (out) délivrant par exemple une tension représentative de la variation de la charge dans le capteur capacitif, de la même façon que sur la figure 1. D'autre part chaque conditionneur (2, 4) comporte une première entrée (cmdl) et respectivement une deuxième entrée (cmd2) de commande de l'amplitude et respectivement de la pulsation de la tension d'excitation appliquée sur le lien (3) électrique. Les entrées de commande des conditionneurs (4) passifs sont commandées nulles par le système de traitement, afin d'imposer un potentiel nul sur les capteurs capacitifs passifs (F2 à FN). La première et respectivement: la deuxième entrée de commande du conditionneur (2) actif est, par exemple, commandée à une tension dont la valeur est représentative de l'amplitude et respectivement de la pulsation de la tension sinusoïdale appliquée au capteur capacitif actif (F1). Dans une autre variante de réalisation, le conditionneur associé au capteur capacitif, fournit une grandeur de sortie dont la fréquence est représentative du coefficient d'influence capacitif ou de la variation de la charge dans le capteur. Un procédé de vérification suivit d'étapes de localisation et de détermination de la nature de la cible va maintenant être décrit. Le conditionneur comporte comme précédemment décrit, des moyens de traitement associés à des moyens de mémorisation, recevant des signaux provenant des moyens de communication et représentatifs des grandeurs de sortie produites par les conditionneurs. Le programme de vérification est stocké (MP) en mémoire (M) et est exécuté par les moyens (P) de traitement de même que précédemment décrit. Dans le procédé de vérification, représenté à la figure 7, suivit par le programme de vérification, l'étape (ETPO1) de mesure d'initialisation en position initiale, comporte une première phase de commande des conditionneurs. Les moyens de traitement accèdent aux espaces mémoire (MW, MVE) comportant la pulsation et l'amplitude de la tension d'excitation afin de générer une commande du conditionneur actif (2). Cette commande numérique est traduite par les moyens de communication (5) et transmise aux entrées (cmdl, cmd2) du conditionneur actif (2). Les entrées (cmdl, cmd2) des conditionneurs passifs (4) sont commandées à zéro, par une commande provenant du système de traitement. Une différence par rapport à la description précédente de cette étape est que les grandeurs de sortie des N conditionneurs sont mesurées. Les amplitudes des tensions en position initiale sont notées 'V1 init pour le conditionneur actif et VJinit pour les conditionneurs passifs, J variant de 2 à N dans le cas d'un système à N conditionneurs. Lorsque les grandeurs (V1 init, V2init à VNinit) de sortie initiales ont été mémorisées dans des espaces mémoire (MV1 init, MV2init à MVNinit) par les moyens de traitement, la condition (cond01) est remplie pour démarrer l'étape (ETP02) suivante. Les relations référencées L12 et L13, donnent l'expression du module de la tension (V1 à VN) complexe en sortie de l'amplificateur opérationnel des conditionneurs (2, 4), pour chaque capteur (F1 à FN), dans la position initiale. VE représente le module de la tension complexe d'excitation. C1S représente la capacité mesurée dans la position initiale pour le conditionneur actif. CJS représente la capacité mesurée dans la position initiale pour le conditionneur J passif. Le programme de vérification exécute le calcul des capacités initiales, selon les calculs référencés L12a et L13a. De même que précédemment décrit, le système de traitement comprend des espaces mémoire (MW, MR, MVE, MV1 init, MV2init à MVNinit) comportant des données représentatives de la pulsation (W) appliquée au conditionneur actif, de la résistance (R) commune à tous les conditionneurs, de l'amplitude (VE) de la tension d'excitation appliquée au conditionneur actif et des grandeurs initiales (V1 finit, V2init à VNinit). Lorsque les résultats (C1S, C2S à cl N) de ces calculs sont stockés (cond02) dans des espaces mémoire (MC1S, MC2S à MC1N), le programme de vérification exécute ensuite une étape (ETP03) de mesure et de mise en mémoire des grandeurs de sortie des conditionneurs, dans une position de vérification. Les amplitudes des tensions de sorties (VI, V2 à VN) sont mesurées et/ou calculées par les moyens de traitement associés aux moyens de mémorisation, via les moyens (5) de communication, comme précédemment décrit. Lorsque les amplitudes sont stockées (cond03) par les moyens de traitement dans des espaces mémoires (MV1, MV2 à MVN), le programme de vérification exécute ensuite une étape de calcul (ETPO4) de vérification expérimentale, portant sur des valeurs mesurées directement. Le calcul effectué par les moyens (P) de traitement associés aux moyens de mémorisation est référencé L14 en annexe 2. Dans ce calcul V1 et respectivement VJ représente le module de la tension complexe en sortie du conditionneur actif et respectivement passif numéroté J. Les conditionneurs passifs sont numérotés, de façon générale, de 2 à N. Lorsque le résultat (R3) de ce calcul est stocké (cond04) en mémoire (MR3), par les moyens de traitement (P), le programme de vérification exécute une étape (ETP05) de calcul prévisionnel, portant sur la grandeur de sortie d'un ou de plusieurs conditionneurs, mesurée directement, des caractéristiques des conditionneurs et des valeurs de capacités calculées initialement. Le calcul effectué par les moyens (P) de traitement associés aux moyens de mémorisation est référencé L15 en annexe 2. Le calcul référencé L15 est issu des deux calculs référencés L15a et L15b. L15b exprime la somme des la somme des modules des tensions complexes à la sortie des amplificateurs opérationnels des conditionneurs passifs. La somme (C1J + CJS) représente le coefficient d'influence capacitif du capteur actif sur le capteur numéroté J passif ajouté à la capacité du capteur J calculée initialement. Dans la relation L15a, CJ1 représente le coefficient d'influence capacitif du capteur passif numéroté J sur le capteur capacitif actif. Lorsque le résultat (R4) de ce calcul est stocké (cond05) en mémoire (MR4), le programme de vérification exécute une étape (ETP06) de comparaison du résultat du calcul (R3) de vérification expérimentale avec le résultat du calcul (R4) prévisionnel. De même que précédemment décrit, l'égalité de ces deux calculs, avec une tolérance déterminée, implique qu'aucune cible n'est détectée et que l'environnement à géométrie variable n'est pas perturbé. Lors de l'exécution, par le programme de vérification, de l'étape (ETP06) de comparaison, le résultat est valable quelque soit la position par exemple du robot ou de la presse et quelque soit le nombre de capteurs allant de 2 à N capteurs. Les étapes précédemment décrites pour N conditionneurs restent donc valables pour un système à deux conditionneurs, de même que la série d'étapes de localisation et de détermination de la cible (DO). De manière non limitative, un capteur (FS) est réalisé au niveau du sol, dans l'environnement à géométrie variable, comme représenté sur la figure 2. La réalisation de ce capteur plan à une couche ou à trois couches de peintures différentes, sera décrite par la suite. Lorsque l'égalité n'est pas vérifiée (cond062) le programme de vérification, exécute par exemple une étape (ETP08) d'environnement perturbé ou pollué, qui démarre une suite d'étapes de localisation et d'identification de la cible. Cette étape (ETP08) est une étape d'activation des capteurs précédemment passifs, à l'état actif. Durant cette étape, le système de traitement (M, P) commande tous les conditionneurs précédemment passifs à l'état actif et commande le conditionneur précédemment actif à l'état passif. Le capteur précédemment actif (F1) n'est plus excité. Chacun des capteurs (F2 à FN) précédemment passifs est excité. L'excitation est minimisée de façon à ce que l'influence entre les capteurs (F2 à FN) capacitifs soit négligeable. Le système (M, P) de traitement communique une commande d'amplitude de tension d'excitation (VE') inférieure à la tension appliquée lors des étapes précédentes (VE), selon un rapport déterminé, par exemple de dix, tel que : 10.VE'=VE La nouvelle grandeur (VE') d'excitation est stockée dans un espace mémoire (MVE'). Après une temporisation (cond08) pour l'établissement d'un régime permanent, le programme de vérification exécute une étape (ETP81) de mesure des grandeurs de sortie des conditionneurs associés aux capteurs activés (F2-FN) précédemment passifs. De manière non limitative, ces mesures sont réalisées simultanément ou successivement. Le système de traitement (M, P) mesure via les moyens de communication les nouvelles grandeurs de sortie (V2 à VN) des conditionneurs associés aux capteurs (F2 à FN) nouvellement excités. Lorsque ces nouvelles grandeurs (V2 à VN) sont mémorisées (cond8l) dans des espaces mémoires (MV2n à MVNn) le programme de vérification exécute une étape (ETP09) d'évaluation de l'influence capacitive de la cible sur les capteurs précédemment passifs. Les coefficients (CD2 à CDN) d'influence capacitifs de la cible (DO) sur ces capteurs (F2 à FN) sont calculés par les moyens (P) de traitement, selon le calcul référencé L16 en annexe 3. Dans le calcul L16, VE' représente le module de la tension complexe d'excitation. CDJ représente le coefficient d'influence capacitif de la cible sur un capteur numéroté J, J variant de 2 à N. CJS représente la capacité initiale du capteur numéroté J, ces capacités précédemment mesurées étant mémorisées dans des espaces mémoires (MC1S, MC2S à MCNS). Lorsque les coefficients (CD2 à CDN) d'influence capacitifs de la cible (DO) sur les capteurs (F2 à FN) sont stockés (cond09) dans un espace mémoire (MCD2 à MCDN), le programme de vérification effectue une étape (ETPIO) de calcul et mémorisation du coefficient (CD1) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur désactivé, précédemment actif (FI). La somme des coefficients (CJ1) d'influence capacitifs d'un capteur (FJ) passif numéroté J sur le capteur (F1) actif est d'abord calculée selon la relation L15c, de l'annexe 2. Lorsque ce résultat est stocké dans un espace mémoire (MSOMCJI), les moyens (P) de traitement associés aux moyens (M) de mémorisation calculent le coefficient (CD1) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (FI) désactivé, précédemment actif, selon le calcul référencé L17 en annexe 3. Dans un autre mode de réalisation, le programme de vérification exécute une étape d'évaluation du coefficient d'influence capacitif (CDS) de la cible (DO) sur le capteur sol (FS). La cible (DO) est alors supposée être posée sur le sol. Ce coefficient d'influence capacitif est calculé selon le calcul référencé (L16a) en annexe 3. Dans ce calcul, VS représente le module de la tension de sortie du conditionneur associé au capteur sol et CSS représente sa capacité initialement calculée. Ces grandeurs VS et respectivement CSS sont identiques à un module VJ et respectivement un coefficient CJS, J ayant une valeur comprise entre 2 et N. L'indice du capteur (FS) sol peut être pris de 2 à N, de manière non limitative. Lorsque ce coefficient (CDS) d'influence capacitif est stocké dans un espace mémoire (MCDS), le programme de vérification calcul le coefficient d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) désactivé selon le calcul référencé L17a, en annexe 3. Le calcul référencé L17a correspond au calcul L17, dans lequel les coefficient d'influence capacitif de la cible sur les capteur activés, précédemment passifs sont pris nul ou négligeable, à l'exception de l'influence de la cible (DO) sur le sol (FS). Lorsque le coefficient (CD1) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) actif précédemment, est stocké (cond10) dans un espace mémoire (MCD1), leprogramme de vérification exécute une étape (ETP11) de mesure d'un déplacement. Durant cette étape le système (M, P) de traitement communique avec la machine (6) de pilotage de l'environnement à géométrie variable de façon à mesurer le déplacement du capteur (FI) actif disposé, par exemple sur un robot ou une presse. La machine (6) de pilotage communique une information (dl) représentative du déplacement du capteur (F1) actif, au système (M, P) de traitement. Afin de réaliser cette étape le capteur (F1) actif doit se trouver sur une pièce (BRA) en mouvement de l'environnement à géométrie variable. Dans une variante de réalisation, comme représenté aux figures 8 et 9, un premier et un deuxième capteurs actifs successivement, sont placés proches l'un de l'autre à une distance (d1) déterminée. Pour réaliser une variation de la distance relative entre le capteur actif et la cible (DO) ces deux capteurs sont activés successivement. Le deuxième capteur est par exemple en retrait d'une distance (dl) déterminée par rapport au premier capteur. Le calcul du coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif, avec le premier capteur actif, suivi du même calcul avec le deuxième capteur capacitif actif est équivalent à un déplacement relatif de la cible (DO) par rapport au capteur capacitif actif. Lorsque le premier capteur est actif, le deuxième capteur est passif. Lorsque le deuxième capteur est actif, le premier est alors passif. Dans les exemples des figures 8 et 9, les deux électrodes (12a, 12b) des deux capteurs sont entrelacées et disposées sur une couche (11) isolante. La couche isolante est disposée sur une couche (10) conductrice reliée à la masse. La connexion électrique (3) reliant un conditionneur (2, 4) à un capteur est connectée à une électrode d'un capteur capacitif. De manière non limitative, les deux électrodes (12a, 12b) sont décalées de façon à ne pas être en vis-à-vis. Lorsque l'information (d1) de représentative du déplacement est mémorisée (cond11) dans un espace (Md1) mémoire, le programme de vérification exécute une étape (ETP111) d'activation du conditionneur associé au capteur (F1) désactivé précédemment actif et de désactivation des conditionneurs associés aux capteurs (F2 à FN) activés précédemment passifs. Après une temporisation (cond111) pour l'établissement d'un régime permanent, le programme de vérification exécute une étape (ETP112) durant laquelle les grandeurs de sortie des conditionneurs sont à nouveau mesurées et mémorisées. Après mémorisation (cond112) des grandeurs de sorties, le programme de vérification exécute à nouveau l'étape (ETP08) de désactivation du conditionneur actif et d'activation des conditionneurs associés aux capteurs (F2 à FN) précédemment passifs puis l'étape (ETP81) de mesure des grandeurs de sortie des capteurs F2 à Fn, puis l'étape (ETP09) de calcul des coefficients d'influence de la cible (DO) sur les capteurs F2 à FN et enfin l'étape de calcul du nouveau coefficient (CD1 ne) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur FI. Une différence, par rapport à l'étape précédemment décrite, est qu'après le calcul du nouveau coefficient (CDIne) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur F1, le résultat est mémorisé dans un autre espace mémoire (MCD1ne). Lorsque ce nouveau coefficient (CDI ne) d'influence capacitif est mémorisé (condlOn) le programme de vérification exécute une étape (ETP12) d'évaluation de la distance (d01) à la cible (DO) et de la surface (SO1) en regard de la cible (DO). La figure 6 illustre les modes calcul de la distance (d01) et de la surface (SO1) en regard. Le coefficient (CD1) d'influence capacitif est calculé, par exemple, conformément aux calculs référencés L21 ou L22, en annexe 3. Le coefficient d'influence capacitif est pris égal à la permittivité (E) du milieu multipliée par la surface (S) en regard et divisée par la distance (dl, dJ). La figure 6 représente le coefficient (CD1) d'influence capacitif en fonction de la distance (d), selon deux courbes de points (CD1a, CD1b) représentant chacune une surface de la cible en regard du capteur différente. Pour une même valeur (CD1m) mesurée du coefficient d'influence capacitif, les pentes (Pa et respectivement Pb) sont différentes, et correspondent chacune à une distance (da et respectivement db) différente. Une plage (DANG) d'alerte acceptable est par exemple choisie de 3cm à 20cm. Le programme de vérification calcule la variation (PVar) selon le calcul référencé (L18) en annexe 3, le résultat étant stocké dans un espace (MPVar) mémoire. Le programme de vérification calcule ensuite la distance (d01) selon le calcul référencé (L19) en annexe 3, le résultat étant stocké dans un espace mémoire (MdOl). Puis le programme de vérification calcule la surface (SO1) en regard du capteur (FI), le résultat étant stocké en mémoire (MSOI). De manière non limitative, la distance (d01) et la surface (SO1) ou une information d'alerte sont transmises à la machine (6) de pilotage du robot ou de la presse. Si (condl2a) la distance calculée est inférieure à une distance minimum acceptable, la machine de pilotage, par exemple un bras de robot, immobilise par une commande (ETP13) d'urgence, l'appareil de l'environnement à géométrie variable. Dans le cas (condl2b) où la distance correspond à une distance autorisée, le programme de vérification exécute une étape (ETP14) de triangulation. Ainsi le programme de vérification évalue la distance de la cible (DO) par rapport à plusieurs capteurs. Durant l'étape (ETP14) de triangulation les moyens de traitement associés aux moyens de mémorisation commandent un conditionneur associé à un capteur, comme conditionneur actif, les autres conditionneurs étant commandés comme conditionneurs passifs. De manière non limitative, le conditionneur commandé actif durant cette étape (ETPI4) est différent ou identique au conditionneur précédemment actif. Un mode de programmation prévoit par exemple de garder le même conditionneur actif si (condl4a) la distance (d01) calculée n'appartient pas à une plage de risque déterminée et mémorisée par le système de traitement. Dans le cas (condl4b) où la distance appartient à la plage de risque, la triangulation consiste à configurer (ETP15) un nouveau conditionneur actif et d'effectuer une temporisation pour l'établissement (condl5) d'un régime transitoire. Le programme de vérification exécute ensuite de nouveau le procédé de vérification à partir de l'étape (ETP03) de mesure et de mise en mémoire des grandeurs de sortie des conditionneurs, dans une position de vérification. De manière non limitative, les mesures dans les conditions initiales sont toutes réalisées à chaque début de cycle, à chaque début de cycle. L'environnement est alors vérifié, comme étant non pollué par une cible. De manière non limitative, les mesures sont réalisées avec chacun des capteurs capacitifs activés successivement. Dans une variante de réalisation, la cible est localisée par les capteurs capacitifs immobiles dans l'environnement à géométrie variable. Le système de traitement excite tous les conditionneurs associés à des capteurs fixes de façon que les capteurs n'exercent pas d'influence les uns sur les autres. Les moyens de traitement évaluent ensuite le coefficient capacitif de la cible sur chacun des capteurs capacitifs immobiles, selon les calculs référencés L21 et L22, en annexe 3. Les moyens de traitement calculent, par exemple, un rapport de ces deux coefficients (CDK, CDJ) d'influence. Une relation liant les deux distances (dK, dJ) comme la relation L23 est par exemple utilisée pour obtenir une relation du type L24. Cette relation est exploitée selon différents algorithmes connus. Dans une variante une cible est localisée par son influence capacitive sur trois capteurs fixes liés entre eux par une relation permettant aux moyens de traitement de déterminer la position de la cible en exécutant des algorithmes déterminés. La figure 10 est un exemple non limitatif de positionnés l'un à côté de l'autre. De manière non limitative, des électrodes (12) des capteurs capacitifs sont positionnées sur un secteur angulaire ou sur toute la périphérie d'une pièce (BRA) de l'environnement à géométrie variable. Les électrodes (12) sont positionnées sur une couche (11) isolante, la couche isolante étant positionnée sur une couche (10) conductrice reliées à la masse. Dans cet exemple de réalisation, une même couche conductrice (10) reliée à la masse et une même couche isolante sont utilisées pour réaliser une pluralité de capteurs capacitifs. Chaque capteur capacitif est connecté à un conditionneur actif ou passif. La répartition des capteurs, par exemple, autour d'un axe (dBRA) de rotation de la pièce (BRA), permet une analyse selon l'invention, en tenant compte de l'orientation de la pièce (BRA). En effet le coefficient d'influence capacitif de la cible sur chacun des capteurs capacitifs, aura une valeur variable en fonction de la distance du capteur capacitif par rapport à la cible (DO). Le coefficient d'influence capacitif le plus élevé détermine par exemple, le capteur capacitif le plus proche. En combinant les différents moyens de localisation, selon des algorithmes connus, la localisation de différentes parties d'une cible, permet de déterminer la position des différents éléments constitutifs de la cible (DO). La localisation des éléments constitutifs de la cible permet donc de déterminer la forme de la cible et donc en analysant la forme, selon des algorithmes connus, de déterminer la nature de la cible introduite dans l'environnement à géométrie variable. Dans un mode de réalisation préféré les capteurs sont réalisés avec de la peinture ayant des caractéristiques électriques remarquables. La figure 5 représente un exemple de réalisation d'un capteur selon l'invention. Le capteur est réalisé, de manière non limitative, par trois couches (10, 11, 12) de peinture. Un première couche (10) inférieure est réalisée par une peinture électriquement conductrice. Une deuxième couche (11) est réalisée par une peinture diélectrique. Une troisième couche (12) est réalisée par une peinture électriquement conductrice. La première couche (10) est électriquement reliée à l'entrée non inverseuse de l'amplificateur opérationnel soit d'un conditionneur (2) actif soit d'un conditionneur (4) passif. Cette première couche réalise une mise à la masse de l'élément, comme par exemple un bras (BRA) de robot, sur lequel est réalisé le capteur selon l'invention. Cette mise à la masse permet d'éviter des perturbations provenant de l'élément sur lequel est placé le capteur ou inversement la mise à la masse évite une perturbation du capteur sur cet élément. La troisième couche réalise le capteur selon l'invention. Cette troisième couche est électriquement reliée à l'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel appartenant à un conditionneur actif (2) ou à un conditionneur (4) passif. Dans un autre mode de réalisation, le capteur est réalisé par 1 couche disposée sur un matériau isolant, comme par exemple sur un 30 plancher en béton. Les avantages des capteurs réalisés avec de la peinture, sont que les capteurs sont facilement réalisables d'un point de vue technique et leur coût est faible d'une part grâce aux matériaux utilisés et d'autre part parce qu'un capteur ne nécessite pas une installation particulière sur la machine. De plus son poids négligeable permet de disposer ce type de capteur sur n'importe quelle partie d'une machine sans nécessiter un allègement, au préalable, de la charge de la machine. Un bras de robot, par exemple, à une charge limitée par sa puissance disponible. Les charges déplacées par l'extrémité du bras (BRA) du robot nécessitent en particulier beaucoup de puissance, du fait des bras de levier importants. Une augmentation de la charge à l'extrémité nécessite donc un gain important en puissance. D'autre part l'extrémité d'un bras (BRA) robotisé réalise les mouvements de plus grande amplitude et est généralement la partie la plus rapide et la partie la plus dangereuse du robot. Le capteur selon l'invention, grâce à son poids négligeable, a donc l'avantage de pouvoir être intégré sur des éléments rapides et donc dangereux dans une machine, sans pénaliser les performances de cette machine. Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. ANNEXE 1 Grandeurs temporelles : (L1) U, (t) + R . Il (t) = UE (t) Grandeurs complexes : (L2) V,C + R.I,c = VE_c ZC1 • 11c = VEC (L3) V2C = - R . 12C (L4) VEC = ZC2. 12C (L5) Grandeurs scalaires : (L6) Cas = (Vlinit2 ù VE2)1'2 / (R.W.VE) Ces = V2init / (VE.R. W) (L8) Vlinit = VE . ( 1 + ( R. W.C1s)2 )v (L7) V2init = VE.R. WC2S (L9) RI = V12 - %/ init2 + V22 - V2init2 (L10) R2 = 2.V2.[ VE.R. W.(C1s ù Ces) ] ù 2.VE2.R2. W2.(C1s ù C2s).C2s (L11) V, = VE .( 1 + ( R.W.C,)2 )"= VE .( 1 + ( R.W)2. (C1s+C21)2 )% (L1 1a) V2 = VE.R.W.(C12 + C2s) (L11 b) ANNEXE 2 Vlinit = VE .( 1 + ( R.W.C1s)2 )% (L12) C1s = (Vrnit2 - VE2)112/ (R.W.VE) (L12a) VJinit = VE.R. W.CJS (L13) CJs = VJinit I (VE.R.W) (L13a) N N R3 = V12 - Vlinit2 + E VJinit2 - EVJ2 (L14) J=2 J=2 N N R4 = 2.(VE.R. W)2. E (VJI(VE.R.W) û CJs)•(C1s - E CJs) (L15) J=2 J=2 20 N V1 = VE (1 + R2. W2. [C1S + E CJ1] )112 (L15a) J=2 N N 25 EVJ = VE.R. W.. E (C1J + CJS) (L15b) J=2 J=2 N N N ECJ, = 1I(VE.R. W) . EVJ - E CJs (L15c) 30 J=2 J=2 J=215 ANNEXE 3 CDJ = [ ( VJ2 ù VE'2) 1/2 I (VE'. R. W) ] - CJS (L16) CDS = [ (Vs2 ù VE'2)1/2 I (VE'. R. W) ] û Css (L16a) N N N CD1 = [C1s + LCJ1] û [(C1s + ECJ1 + R3/(VE.R.W)2 ]1/2 E CDJ (L17) J=2 J=2 J=2 N N 10 CD1 = [C1s + L.CJ1] û [(C1s + ECJ1 + R3/(VE.R.W) 2 ]1/2 - CDS (L17a) J=2 J=2 PVar = (CD1n ù CD1) / dl (L18) dOl = - CD1 / PVar (L19) SO1 = CD1 . dOl / E (L20) CDK = E.S / dK (L21) CDJ = E.S / dJ (L22) dK = f (du) (L23) CDK / CDJ = dJ / f(dJ) (L24) 15 20
Système de détection dans un environnement de travail à géométrie variable comprenant des moyens (M) de mémorisation, des moyens (P) de traitement, des moyens (5, B) de communication, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur (F1) capacitif actif associé à un conditionneur (2) excité et au moins un capteur (F2 à FN) capacitif passif associé à un conditionneur (4) non excité,au moins un des capteurs capacitifs est disposé sur une pièce mobile de l'environnement de travail,les moyens (M) de mémorisation et les moyens (P) de traitement sont agencés de façon à calculer au moins une relation liant au moins une grandeur sortie de chaque conditionneur, la relation étant vérifiée si aucune cible n'interagit avec les capteurs (F1 à FN) capacitifs, la relation n'étant plus vérifiée si une cible interagit avec au moins un capteur capacitif.
1. Système de détection dans un environnement de travail à géométrie variable comprenant des moyens (M) de mémorisation, des moyens (P) de traitement, des moyens (5, B) de communication, caractérisé en ce qu'il comprend un capteur (FI) capacitif actif associé à un conditionneur (2) excité et au moins un capteur (F2 à FN) capacitif passif associé à un conditionneur (4) non excité, au moins un des capteurs capacitifs est disposé sur une pièce (BRA) mobile de l'environnement de travail, le conditionneur (2) excité est relié électriquement au capteur (FI) capacitif actif pour lui fournir une puissance (VE, 11) électrique d'excitation et comprend des moyens (A02, R) de mesure de la variation de charge du capteur (FI) capacitif actif, chaque conditionneur (4) non excité est relié électriquement à son capteur (F2 à FN) capacitif associé et comprend des moyens(A04, R) de mesure de la variation de charge de son capteur (F2 à FN) capacitif associé, les conditionneurs (2, 4) communiquent avec les moyens (P) de traitement et les moyens (M) de mémorisation par les moyens (5, B) de communication, les conditionneurs (2, 4) produisent chacun au moins une grandeur (U1, U2) de sortie représentative de la variation de charge dans leur capteur capacitif associé, les moyens (M) de mémorisation et les moyens (P) de traitement sont agencés de façon à calculer (ETP06) au moins une relation liant au moins une grandeur de sortie de chaque conditionneur, la relation étant vérifiée si aucune cible (DO) n'interagit avec les capteurs (F1 à FN) capacitifs, la relation n'étant plus vérifiée si une cible (DO) interagit avec au moins un capteur capacitif. 2. Système de détection selon la 1, caractérisé en ce 30 que un signal d'alarme est envoyé à un système (6) de pilotage del'environnement à géométrie variable, via des moyens (16) de communication, lorsque la relation n'est plus vérifiée. 3. Système de détection selon une des 1 et 2, caractérisé en ce que chaque conditionneur (2, 4) comprend un amplificateur (AO2, AO4) opérationnel fonctionnant en régime linéaire, l'entrée inverseuse de l'amplificateur étant électriquement relié au capteur (F1 à FN) capacitif associé, l'entrée non inverseuse étant électriquement reliée à un moyen (G2) de produire une tension, une résistance (R) étant électriquement relié entre l'entrée inverseuse et la sortie de l'amplificateur opérationnel, la grandeur de sortie du conditionneur correspondant à l'amplitude de la tension de sortie de l'amplificateur opérationnel. 4. Système de détection selon la 3, caractérisé en ce que la résistance (R) de chaque conditionneur à une même valeur déterminée, les moyens (G2) de produire une tension sont commandés (cmdl, cmd2) via les moyens (5) de communication, par les moyens (P) de traitement associés aux moyens (MVE, MW) de mémorisation, les moyens (G2) de produire une tension fournissent une tension nulle pour les conditionneurs non excités et une tension sinusoïdale d'amplitude (VE) et de pulsation (W) déterminées pour le conditionneur (2) excité. 5. Système de détection selon la 4, caractérisé en ce que les tensions de sortie des amplificateurs opérationnels sont électriquement reliées aux moyens (5) de communication qui comprennent des moyens de conversion transformant les valeurs analogiques des tensions de sorties en valeurs numériques représentatives afin d'être traitées par les moyens (P) de traitement associés au moyens (M) de mémorisation. 6. Système de détection selon la 5, caractérisé en ce que les moyens (P) de traitement associés aux moyens (MVE, MW) de mémorisation commandent une permutation du capteur actif parmi les capteurs capacitifs en commandant, à aux moyens (cmdl, cmd2) de produire une tension, de forcer la tension du conditionneur précédemment excité àzéro et la tension d'un conditionneur précédemment non excité à une tension sinusoïdale d'amplitude (VE) et de pulsation (W) déterminées. 7. Système de détection selon une des 5 à 6, caractérisé en ce que les moyens (P) de traitement associés aux moyens (MVE') de mémorisation commandent les moyens de produire une tension dont l'amplitude (VE') est divisée selon un rapport déterminé, de façon à de pas influencer les autres capteurs capacitifs. 8. Système de détection selon une des 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens (P) de traitement associés aux moyens (MC1S à respectivement MCNS) de mémorisation sont agencés de façon à calculer une capacité initiale (C1S à respectivement CNS) pour chaque capteur capacitif, dans une position d'initialisation déterminée. 9. Système de détection selon une des 3 à 8, caractérisé en ce que le capteur capacitif comprend une première couche (10) de peinture conductrice sur laquelle est superposée une deuxième couche (11) de peinture diélectrique, sur laquelle est superposée une troisième couche (12) de peinture conductrice, la première et la troisième couche étant électriquement isolées l'une de l'autre par la deuxième couche (11), la première couche (10) étant électriquement reliée à la masse de l'amplificateur (A02, A04) opérationnel du conditionneur auquel le capteur est associé, la troisième couche (12) étant électriquement reliée à l'entrée inverseuse de l'amplificateur opérationnel du conditionneur. 10. Système de détection selon la 9, caractérisé en ce que la patte conductrice de l'amplificateur (A02, A04) opérationnel correspondant à l'entrée inverseuse et respectivement à la masse est directement soudée sur la troisième et respectivement la première couche de peinture du capteur. 11. Système de détection selon la 9, caractérisé en ce que un câble blindé coaxial comprenant un fil électrique central entouré 30 d'une gaine conductrice, le fils central relie électriquement la troisièmecouche (12) de peinture du capteur à l'entrée inverseuse de l'amplificateur du conditionneur et la gaine conductrice relie la première couche (10) de peinture du capteur à la masse de l'amplificateur du conditionneur. 12 Système de détection selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux capteurs capacitifs à une distance (dl) déterminée l'un de l'autre, destinés à être activés successivement, pour réaliser une variation de la distance du capteur capacitif actif à la cible (DO). 13. Système de détection selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une pluralité de capteurs capacitifs disposés sur une pièce (BRA), autour de son axe (dBRA) de rotation, destinés à être activés successivement, pour déterminer l'orientation de la cible (DO) par rapport à la pièce (BRA). 14. Procédé de détection d'une cible dans un environnement de 15 travail à géométrie variable par un système selon une des 9 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : - une étape (ETPO1) de mesure et de mémorisation des grandeurs (V1 init à VNinit) de sorties des conditionneurs (2, 4), dans une position d'initialisation dans laquelle l'environnement n'est perturbé par aucune cible 20 (DO), - une étape (ETP03) de mesure et de mémorisation des grandeurs (V1 à VN) de sortie des conditionneurs (2, 4) dans une position de vérification, - une étape (ETP06) de comparaison d'un résultat (R1, R3) de 25 calcul (L10, L14) expérimental dépendant des grandeurs (V1 init à VNinit, V1 à VN) mesurées avec un résultat (R2, R4) d'un calcul (L11, L15) prévisionnel dépendant au moins d'une grandeur de sortie (V2, V2init) d'un conditionneur et d'une valeur caractéristique (R, VE) d'un conditionneur, pour déterminer en cas d'inégalité qu'une cible (DO) est détectée ou en cas d'égalité 30 qu'aucune cible n'est détectée.15. Procédé de détection selon la 14, caractérisé en ce que l'étape (ETPO1) de mesure et de mémorisation des grandeurs (V1init à VNinit) de sorties des conditionneurs (2, 4), dans une position d'initialisation est suivie d'une étape (ETP02) de calcul et de mémorisation des capacités initiales (C1S à ci N) des capteurs (FI à FN) dans la position initiale. 16. Procédé de détection selon la 15, caractérisé en ce que la capacité initiale (C1S) du capteur actif et la capacité (CJS) initiale d'un capteur passif sont déterminées par les calculs suivants : CIS - (Vlinit2 -VE2)ii21(R.W.VE) CJS = VJinit I (VE•R•W) dans lesquels : CAS est la capacité initiale du capteur actif dans la position initiale, exprimée en farad, - CJS est la capacité initiale du capteur passif numéroté J, dans la position initiale, exprimée en farad, - V1;nit est l'amplitude de la tension en sortie du conditionneur actif dans la position initiale, exprimée en volt, - VJ;nit est l'amplitude de la tension en sortie d'un conditionneur passif associé à un capteur numéroté J, dans la position initiale, exprimée en volt, - VE est l'amplitude de la tension d'excitation du capteur actif, exprimée en volt, - W est la pulsation de la tension d'excitation du capteur actif, exprimée en radian par seconde, - R est la résistance dans les conditionneurs, disposée entre l'entrée inverseuse et la sortie de l'amplificateur opérationnel, exprimée en ohm. 17. Procédé de détection selon la 16, caractérisé en ce que l'étape (ETP03) de mesure et de mémorisation des grandeurs (VI à VN) de sortie des conditionneurs (2, 4) dans la position de vérification estsuivie d'une étape (ETPO4) de calcul et de mémorisation du calcul expérimental qui est suivie d'une étape (ETP05) de calcul et de mémorisation du calcul prévisionnel. 18. Procédé de détection selon la 17, caractérisé en 5 ce que le résultat (R3) du calcul expérimental et le résultat (R4) du calcul prévisionnel sont déterminés par les calculs suivants : N N R3 = V'2 - Vlinit2 + E VJinit2 - F.V J2 J=2 J=2 N N R4 = 2.(VE.R. W)2. E (VJl(VE.R.W) CJs)•(C1s - E Cjs) J=2 J=2 dans lesquels : 15 - R3 est le résultat du calcul expérimental, exprimé en volt carré, - R4 est le résultat du calcul prévisionnel, exprimé en volt carré, - VI est l'amplitude de la tension en sortie du conditionneur actif dans la position de vérification, exprimée en volt, - Vj est l'amplitude de la tension en sortie d'un conditionneur passif 20 associé à un capteur numéroté J, dans la position de vérification, exprimée en volt, 19. Procédé de détection selon la 18, caractérisé en ce que l'étape (ETP06) de comparaison du résultat (R1, R3) de calcul (L10, L14) expérimental avec le résultat (R2, R4) du calcul (L11, L15) prévisionnel, 25 en cas d'égalité à une marge d'erreur déterminée près, est suivie d'un saut à l'étape (ETP03) de mesure et de mémorisation des grandeurs (V1 à VN) de sortie des conditionneurs (2, 4) dans une autre position de vérification. 20. Procédé de détection selon la 19, caractérisé en ce que l'étape (ETP06) de comparaison du résultat (R1, R3) de calcul (L10, 30 L14) expérimental avec le résultat (R2, R4) du calcul (L11, L15) prévisionnel, en cas de non égalité selon la marge d'erreur près, est suivie d'au moins : 10- une étape (ETP08) de désactivation du capteur actif et d'activation des capteurs passifs à l'état actifs par une excitation minimisée de façon à ce que l'influence entre capteurs soit négligeable, - une étape (ETP81) de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs activés. 21. Procédé de détection selon la 20, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins : - une étape (ETP09) de calcul (L16) et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif (CDJ) de la cible (DO) sur chaque capteur (FJ) capacitif activé, - une étape (ETP1O) de calcul (L17) et de mémorisation du coefficient d'influence (CD1) capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) désactivé., 22. Procédé de détection selon la 21, caractérisé en ce que le coefficient (CDJ) d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (FJ) activé numéroté J et le coefficient (CD1)d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) désactivé sont déterminés par les calculs suivant : N N N ECji =1i(VE.R. W) . E CJs J=2 J=2 J=2 CDJ = I ( v. J2 ù VE'2)1/2 I (VE'. R. W) ] - CJs N N N CD1 = [C1s + ECJ1] ù [// (C1s + ECJ1 + R3I(VE.R.W)2 ]1/2 - E CDJ J=2 J=2 J=2 dans lesquels : - CD,/ est le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur activé numéroté J, exprimé en farad, - CD1 est le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur désactivé, exprimé en farad,- VE' est l'amplitude de la nouvelle tension d'excitation d'un capteur activé, exprimée en volt, - Cil est le coefficient d'influence capacitif du capteur activé numéroté J sur le capteur désactivé, exprimé en farad, 23. Procédé de détection selon la 22, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins : - une étape (ETP11) de mesure et de mémorisation d'un déplacement (dl) du capteur (F1) capacitif désactivé, la valeur du déplacement étant déterminée par des moyens de mesure du déplacement en communication avec les moyens de traitement (P) et de mémorisation (M), - une étape (ETP111) d'activation du capteur (F1) capacitif désactivé et de désactivation des capteurs capacitifs (F2 à FN) activés, - une étape (ETP112) de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs, - une étape (ETP08) de désactivation du capteur actif et d'activation des capteurs passifs à l'état actifs par une excitation minimisée de façon à ce que l'influence entre capteurs soit négligeable, - une étape (ETP81) de mesure et de mémorisation des grandeurs de sortie des conditionneurs activés, -une étape (ETP09) de calcul (L16) et de mémorisation du coefficient d'influence capacitif (CDJ) de la cible (DO) sur chaque capteur (FJ) capacitif activé, - une étape (ETP10) de calcul (L17) et de mémorisation du coefficient d'influence (CD1) capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) désactivé. 24. Procédé de détection selon la 23, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins :- une étape (ETP12) d'évaluation de la distance comprenant le calcul (L18) et la mémorisation de la variation (PVar) du coefficient d'influence (CD1) capacitif de la cible (DO) sur le capteur (FI) capacitif actif, et le calcul (L19) et la mémorisation du rapport du coefficient d'influence capacitif et cette variation (PVar). 25. Procédé de détection selon la 24, caractérisé en ce que la variation (PVar) du coefficient d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) capacitif actif et la distance (d01) entre le capteur (F1) capacitif actif et la cible (DO) sont déterminés par les calculs suivants : SO1=CDI.dOl/E PVar = (CDIä û CD,) ! dl dOl = - CDI / PVar dans lesquels : - S01 représente la surface en regard du capteur capacitif actif avec la cible, exprimée en mètre carré, - CD1 le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif, exprimé en farad, - dOl représente la distance entre la cible et le capteur actif, exprimée en mètre, - E représente la permittivité du milieu entre la cible et le capteur actif, exprimée en farad par mètre, - PVar représente la variation du coefficient d'influence capacitif de la cible (DO) sur le capteur (F1) actif, exprimée en farad par mètre, - CD1n représente le nouveau coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif après le déplacement, exprimé en farad, - CD1 représente le coefficient d'influence capacitif de la cible sur le capteur actif avant le déplacement, exprimé en farad,- dl représente le déplacement de la cible par rapport au capteur (FI) actif, exprimée en mètre. 26. Procédé de détection selon la 25, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins - une étape d'envoi d'un message d'arrêt d'urgence à la machine de pilotage de l'environnement à géométrie variable. 27. Procédé de détection selon la 25, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins - un saut à l'étape (ETP03) de mesure et de mémorisation des 10 grandeurs (VI à VN) de sortie des conditionneurs (2, 4) dans une position de vérification. 28. Procédé de détection selon la 25, caractérisé en ce qu'il est suivi d'au moins - une étape (ETP15) de configuration d'un nouveau conditionneur 15 actif, - un saut à l'étape (ETP03) de mesure et de mémorisation des grandeurs (V1 à VN) de sortie des conditionneurs (2, 4) dans une position de vérification.
B,F,H
B25,F16,H03
B25J,F16P,H03K
B25J 19,F16P 3,H03K 17
B25J 19/06,F16P 3/00,H03K 17/955
FR2893236
A1
BOITIER DE CONDITIONNEMENT D'UN PRODUIT COSMETIQUE, TEL QU'UN FARD, A ERGONOMIE AMELIOREE
20,070,518
L'invention concerne le domaine des conditionnements de produits cosmétiques, et typiquement celui des boîtiers de fards pour les soins du visage, y compris des yeux et des lèvres. ETAT DE LA TECHNIQUE De manière générale, les boîtiers comprennent typiquement : 15 - un couvercle en creux muni généralement d'un miroir intérieur, - un fond en creux, typiquement muni d'une grille ou support intermédiaire d'au moins un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique, - une charnière, constituant l'organe de liaison entre ledit couvercle et ledit fond, permettant l'articulation dudit couvercle et l'ouverture dudit boîtier, 20 - un fermoir ou tout moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport audit fond, de manière à assurer l'ouverture et la fermeture dudit boîtier, un fermoir étant typiquement à bouton poussoir. Ce fermoir, localisé à l'opposé de la charnière du boîtier, est formé habituellement par la coopération d'un élément de fermoir du couvercle avec un élément de fermoir du fond ou de la grille solidaire du fond, de 25 manière à garantir que le boîtier restera fermé hormis le cas d'ouverture intentionnelle. On connaît de très nombreuses modalités de boîtiers, modalités qui peuvent porter sur un ou plusieurs des constituants du boîtier, notamment sur le fermoir ou sur l'ouverture du boîtier. 30 Ainsi, en ce qui concerne les brevets au nom de la demanderesse, on peut citer :10 - le brevet FR 2 661 080 qui décrit un boîtier de maquillage à fermoir de faible encombrement, - le brevet FR 2 725 958 qui concerne un boîtier à fermeture jointive à assistance à l'ouverture, - le brevet FR 2 737 192 qui décrit un boîtier à couvercle pivotant pourvu d'une articulation à pattes souples, - le brevet FR 2 755 352 qui décrit un boîtier à ouverture assistée, - le brevet FR 2 755 353 qui décrit un boîtier à poussoir de déverrouillage et pré-ouverture, - le brevet FR2 794 723 qui décrit un boîtier à pré-ouverture améliorée, - le brevet FR 2 844 158 qui décrit un boîtier à fermeture par aimants, - le brevet FR 2 844 434 qui décrit un boîtier à fermoir latéral, - le brevet FR 2 846 631 qui décrit un boîtier à base de sustentation latérale, - et le brevet FR 2 850 256 qui décrit un boîtier à plateau mobile en rotation. PROBLEMES POSES Les boîtiers selon l'état de la technique présentent une sérieuse insuffisance d'ergonomie dans la mesure où, lorsque les boîtiers sont ouverts en vue d'une application de poudre, une main tient le fond, tandis que l'autre main tient un moyen d'application, typiquement une houppette, la main tenant le fond orientant le boîtier et son couvercle de manière à pouvoir utiliser le miroir logé dans le couvercle, et cela en pratique conduit à rendre le fond peu accessible audit moyen d'application. En outre, dans le domaine des boîtiers, comme dans celui des moyens de conditionnement de produits cosmétiques, il est essentiel de renouveler fréquemment l'offre de produits, de manière à mettre sur le marché des boîtiers comprenant des fonctionnalités nouvelles aptes à satisfaire des besoins existants.30 Enfin, il peut être avantageux que les boîtiers soient des boîtiers dits "une main", c'est à dire des boîtiers, qui pris dans une main, sont aptes à être ouverts par une pression exercée par la main tenant le boîtier. DESCRIPTION DE L'INVENTION Selon l'invention, le boîtier destiné au conditionnement de produits cosmétiques, comprend un couvercle doté d'un miroir et muni d'une première portion de charnière, un 1 o fond en creux comprenant éventuellement une grille intermédiaire solidaire dudit fond et un godet destiné à recevoir lesdits produits cosmétiques, ledit fond ou ladite grille étant muni d'une seconde portion de charnière, une charnière d'axe de rotation R formée par coopération desdites première et seconde portions de charnière, un moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport audit fond ou à ladite grille, 15 typiquement un fermoir, et un applicateur dudit produit cosmétique. Il est caractérisé en ce que : a) ledit boîtier présente une forme quadrangulaire à quatre coins et à deux côtés de préhension sensiblement parallèles, b) ledit axe de rotation R est localisé dans un desdits quatre coins, de manière de 20 manière à ce que, quand ledit boîtier est ouvert, ledit couvercle doté dudit miroir soit décalé par rapport audit fond, ledit fond étant saisi d'une main par lesdits côtés de préhension sensiblement parallèles, afin d'obtenir une excellente ergonomie. Ce boîtier selon l'invention permet de résoudre les problèmes posés. 25 En effet, ce boîtier permet un décalage spatial du couvercle, et donc du miroir, par rapport au fond tenu d'une main, de sorte que le visage peut être vu dans le miroir en totalité sans être gêné par le fond, ce qui améliore considérablement l'ergonomie de ce boîtier par rapport aux boîtiers de l'état de la technique. 30 DESCRIPTION DES FIGURES5 Toutes les figures sont relatives à des boîtiers (1) selon l'invention. Pour ne pas alourdir les figures, seuls les miroirs (4) et les cavités ou godets contenant les produits cosmétiques (2, 2', 2", 2') ont été hachurés. Les figures la à 1c sont relatives à une première modalité de boîtier (1), ledit boîtier (1) étant un boîtier (1R) inscriptible dans un rectangle de longueur L et de largeur 1. La figure la est une vue photographique du boîtier ouvert (1') en perspective. La figure lb représente la figure la en vue de dessus. La figure 1c est une vue de dessus du boîtier fermé (1"), sur laquelle on a représenté la charnière (10) et son axe de rotation (11) par un trait gras en pointillés. Les figures 2a à 2c sont relatives à une autre modalité de boîtier (1 R) inscriptible dans un rectangle de longueur L et de largeur 1, ledit boîtier (1R) présentant 4 coins (12, 12') à 15 angles droits. La figure 2a est une vue avant du boîtier fermé (1"). La figure 2b est analogue à la figure lb. Les figures 3a à 3c, analogues aux figures 2a à 2c, sont relatives à une autre modalité de 20 boîtier (1 R) inscriptible dans un rectangle de longueur L et de largeur 1, ledit boîtier (1 R) présentant 4 coins (12, 12") à angles arrondis. Les figures 4a à 4c, analogues aux figures 3a à 3c, sont relatives à une autre modalité de boîtier (1C) inscriptible dans un carré de longueur de côté L, ledit boîtier (1C) 25 présentant 4 coins (12, 12') à angles droits. Selon une variante illustrée sur la figure 4d, analogue à la figure 4b, le miroir (4) comprend deux volets (40) pliables grâce à une charnière (41). 30 DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Dans le boîtier (1) selon l'invention, et comme illustré sur les figures 1c, 2c et 3c : a) ledit boîtier (1) peut être un boîtier (1 R) qui présente une forme longitudinale ou oblongue inscriptible dans un rectangle de longueur L et de largeur 1, ledit boîtier (1 R) présentant ainsi une plus grande dimension L dans ladite direction longitudinale (14), et une plus grande dimension 1 dans une direction transversale (15) perpendiculaire à ladite direction longitudinale (14), ledit boîtier (1 R) présentant ainsi un rapport L/1 au moins égal à 1,5, ledit rapport correspondant à un facteur de forme FB, b) ledit axe de rotation R (1l) de ladite charnière (10) peut faire avec ladite direction longitudinale (14) un angle a allant de 30 à 60 , de manière à ce que, quand ledit 1 o boîtier (1 R) est ouvert avec ledit couvercle (3) et ledit fond (5) dans un même plan, ledit couvercle (3) et ledit fond (5) présentent des directions longitudinales, notées respectivement Lc (31) et LF (51), faisant entre elles un angle 13 égal à 2.a, de manière à ce que, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) étant décalé par rapport audit fond (5= quand ledit boîtier (1R) est ouvert, ce dernier présente une excellente ergonomie. 15 Comme on peut le voir sur les figures la, 2b, 3b et 4b, ledit miroir (4) peut présenter une forme sensiblement homothétique de celle dudit boîtier (1 R), son facteur de forme Fm égal au rapport L'/l', étant égal à FB 0,2, comme illustré sur la figure 2b. Ledit facteur de forme FB peut être au moins égal à 2. Typiquement, ledit angle a peut valoir 45 , de manière à ce que, quand ledit boîtier (1 R) est ouvert avec ledit couvercle et ledit fond dans un même plan, ledit couvercle et ledit fond présentent des directions longitudinales Lc (31) et LF (51) faisant entre elles un angle 13 égal à 90 . 25 Comme illustré sur la figure 4c, ledit boîtier (1) peut être un boîtier (1 C) présentant une forme inscriptible dans un carré de côté L. Dans ce cas, et comme illustré sur la figure 4d, ledit miroir (4) dudit boîtier (1 C) peut être un miroir (4') à deux volets (40) dépliables, typiquement grâce à une charnière 30 auxiliaire (41), de manière à ce que ledit miroir (4'), une fois déployé, présente un 20 facteur de forme voisin de 2 et permette une vue complète du visage, au moins dans un sens latéral. Selon l'invention, et comme illustré sur les figures 2c et 4c, lesdits coins (12) peuvent 5 être des coins à angles droits(12'). Cependant, comme illustré sur les figures le et 3c, lesdits coins (12) peuvent être des coins arrondis (12"). Selon l'invention, et comme illustré sur les figures la, lb, 2b, 3b, 4b et 4d, ledit fond (5) 1 o peut comprendre ou former une pluralité de cavités (52), au moins une de ces cavités (52) étant une cavité longitudinale CA (53) destinée à loger ledit applicateur (6), au moins une de ces cavités (52) étant une cavité Cp (54) destinée à loger au moins un desdits produits cosmétiques (2). Comme illustré sur la figure 2b, ledit fond (5) peut comprendre une cavité longitudinale 15 CA (53) et au moins deux cavités Cp (54) alignées selon ladite direction longitudinale (14). Comme illustré sur la figure lb, ledit fond (5) peut comprendre une cavité longitudinale CA (53) et trois cavités Cp (54) alignées selon ladite direction longitudinale (14). 20 Selon l'invention, ledit fermoir (17) peut comprendre un aimant logé sur le rebord dudit fond (5) ou dudit couvercle (3) et une pièce métallique, apte à être attirée par ledit aimant, grâce à des forces magnétiques, logée respectivement, en regard, sur le rebord dudit couvercle (3) ou dudit fond (5). C'est le cas des boîtiers représentés sur les figures. Cependant, de manière classique, ledit fermoir (17) peut comprendre un crochet 25 solidaire dudit couvercle, apte à coopérer avec un bouton poussoir solidaire dudit fond, de manière à ce qu'une pression manuelle exercée sur ledit bouton poussoir libère ledit couvercle. Selon une variante de cette charnière, ladite charnière (10) peut comprendre un ressort, de manière à ce que, suite à ladite pression manuelle, ledit couvercle s'ouvre 30 automatiquement. 30 Avantageusement, ledit bouton poussoir peut être un bouton poussoir latéral, de manière à avoir un boîtier dit "une main", un doigt de la main tenant le fond du boîtier étant à même d'exercer ladite pression manuelle. Comme illustré sur les figures 1 b et 3b, ledit applicateur (6) peut comprendre au moins une brosse longitudinale (6') de longueur au moins égale à 0,5.L, ladite brosse comprenant un manche (60) portant à une extrémité une pluralité de poils (61). Selon l'invention, et comme illustré sur les figures 1 b, 2b, 3b, 4b et 4d, ladite charnière (10) peut être une charnière dite "droite" (10') car située à droite d'un demi-plan longitudinal passant par ladite direction longitudinale (14), de manière à ce que, quand ledit boîtier est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé à droite par rapport audit fond (5). Cependant, selon une modalité symétrique, mais non illustrée sur une figure, ladite charnière (10) peut être une charnière dite "gauche" car située à gauche d'un demi-plan longitudinal passant par ladite direction longitudinale (14), de manière à ce que, quand ledit boîtier est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé à gauche par rapport audit fond (5). En effet, il importe d'avoir des boîtiers adaptés aux personnes utilisatrices qui peuvent être droitières ou gauchères, une main étant préférée pour tenir le fond (5) par pression manuelle entre le pouce et un ou plusieurs doigts sur les côtés de préhension (13, 13') du boîtier et du fond (5). Avec une charnière "droite", le fond (5) est tenu de la main gauche et l'applicateur est manipulé de la main droite. C'est bien sûr l'inverse dans le cas d'une charnière "gauche". Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un boîtier (1) selon l'invention pour le conditionnement d'un produit cosmétique (2) destiné au maquillage du visage, y compris les yeux et les lèvres, choisi parmi : un fard, une poudre, une crème. EXEMPLES DE REALISATION 8 On a fabriqué les boîtiers (1) selon les figures la à 4d. Pour cela, on a fabriqué par moulage de matières plastiques les couvercles (3) dotés d'une cavité permettant de loger le miroir (4) et de le fixer, éventuellement avec un adhésif, et dotés de leur première portion de charnière (20), et les fonds (5) dotés de cavités (52, 53, 54), et de leur seconde portion de charnière (50). On a assemblé les couvercles et les fonds correspondants en formant la charnière (10) de manière classique, par exemple en utilisant un essieu central, lesdites première (30) et seconde (50) portions de charnière coopérant pour former un moyeu solidarisé par ledit essieu central. AVANTAGES DE L'INVENTION Les boîtiers selon l'invention améliorent considérablement l'ergonomie des boîtiers utilisés jusqu'à présent. Cela apparaît de manière particulièrement frappante si l'on considère le boîtier ouvert (1') des figures lb, 2b, 3b et 4d. L'invention permet en particulier à la personne utilisatrice, tout en tenant sa palette de produits ou de couleurs d'une main, de voir la totalité de son visage, si ce n'est sur toute sa hauteur, du moins sur toute sa largeur, ce qui est naturellement de la plus grande importance compte tenu du fait qu'en général il est souhaité que la partie droite et gauche du visage, que ce soit au niveau des yeux, des pommettes ou des lèvres, soit maquillée d'une manière typiquement identique. LISTE DES REPERES Boîtier 1 Boîtier inscriptible dans un rectangle 1R Boîtier inscriptible dans un carré 1C Boîtier ouvert l' Boîtier fermé 1" Charnière 10 Axe de rotation de 10 11 Coins de 1 12 Coins à angle droit 12' Coins arrondis 12" Côtés de préhension 13, 13' Direction longitudinale 14 Direction transversale 15 Plan de 1 ouvert 16 Fermoir 17 Produit cosmétique 2 Couvercle 3 Première portion de charnière 30 Direction longitudinale 31 Miroir 4 Miroir à deux volets 4' Volets de 4' 40 Charnière auxiliaire 41 Fond 5 Seconde portion de charnière 50 Direction longitudinale 51 Cavité 52 Cavité CA 53 Cavité Cp 54 Applicateur 6 Brosse 6' Manche 60 Pluralité de poils 61
Le boîtier (1) comprend un couvercle (3) doté d'un miroir (4) et muni d'une première portion de charnière (30), un fond (5) en creux apte à loger au moins un produit cosmétique (2), ledit fond (5) étant muni d'une seconde portion de charnière (50), une charnière (10) d'axe de rotation R (11) formée par coopération desdites première (30) et seconde (50) portions de charnière, un fermoir (17) et un applicateur (6).Il est caractérisé en ce que :a) ledit boîtier (1) présente une forme quadrangulaire à quatre coins et à deux côtés de préhension sensiblement parallèles (13, 13') définissant une direction dite longitudinale (14),b) ledit axe de rotation R (11) est localisé dans un desdits quatre coins (12), de manière de manière à ce que, quand ledit boîtier (1) est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé par rapport audit fond (5), ledit fond (5) étant saisi d'une main par lesdits côtés de préhension sensiblement parallèles (13, 13').Avantages : excellente ergonomie.
1. Boîtier (1) destiné au conditionnement de produits cosmétiques (2), comprenant un couvercle (3) doté d'un miroir (4) et muni d'une première portion de charnière (30), un fond (5) en creux comprenant éventuellement une grille intermédiaire solidaire dudit fond et apte à loger au moins un produit cosmétique (2) ou un godet destiné à recevoir ledit produit cosmétique (2), ledit fond (5) ou ladite grille étant muni d'une seconde portion de charnière (50), une charnière (10) d'axe de rotation R (11) formée par coopération desdites première (30) et seconde (50) portions de charnière, un moyen de verrouillage et déverrouillage dudit couvercle par rapport audit fond ou à ladite grille, typiquement un fermoir (17), et un applicateur (6) dudit produit cosmétique (2), caractérisé en ce que : a) ledit boîtier (1) présente une forme quadrangulaire à quatre coins et à deux côtés de 15 préhension sensiblement parallèles (13, 13') définissant une direction dite longitudinale (14), b) ledit axe de rotation R (11) est localisé dans un desdits quatre coins (12), de manière de manière à ce que, quand ledit boîtier (1) est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé par rapport audit fond (5), ledit fond (5) étant saisi d'une main par 20 lesdits côtés de préhension sensiblement parallèles (13, 13'), afin d'obtenir une excellente ergonomie. 2. Boîtier selon la 1 dans lequel : a) ledit boîtier (1) est un boîtier (1R) qui présente une forme longitudinale ou oblongue 25 inscriptible dans un rectangle de longueur L et de largeur 1, ledit boîtier (1R) présentant ainsi une plus grande dimension L dans ladite direction longitudinale (14), et une plus grande dimension 1 dans une direction transversale (15) perpendiculaire à ladite direction longitudinale (14), ledit boîtier (1 R) présentant ainsi un rapport L/1 au moins égal à 1,5, ledit rapport correspondant à un facteur de forme FB, 30 b) ledit axe de rotation R (11) de ladite charnière (10) fait avec ladite direction longitudinale (14) un angle a allant de 30 à 60 , de manière à ce que, quand ledit boîtier (1R) est ouvert avec ledit couvercle (3) et ledit fond (5) dans un même plan, ledit 11 couvercle (3) et ledit fond (5) présentent des directions longitudinales, notées respectivement Lc (31) et LF (51), faisant entre elles un angle (3 égal à 2.a, de manière à ce que, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) étant décalé par rapport audit fond (5= quand ledit boîtier (1R) est ouvert, ce dernier présente une excellente ergonomie. 3. Boîtier selon la 2 dans lequel ledit miroir (4) présente une forme sensiblement homothétique de celle dudit boîtier (1R), son facteur de forme Fm égal au rapport L'/l', étant égal à FB 0,2. 1 o 4. Boîtier selon une quelconque des 2 à 3 dans lequel ledit facteur de forme FB est au moins égal à 2. 5. Boîtier selon une quelconque des 2 à 4 dans lequel ledit angle a vaut 45 , de manière à ce que, quand ledit boîtier (1 R) est ouvert avec ledit couvercle et ledit 15 fond dans un même plan, ledit couvercle et ledit fond présentent des directions longitudinales Lc (31) et LF (51) faisant entre elles un angle (3 égal à 90 . 6. Boîtier selon la 1 dans lequel ledit boîtier (1) est un boîtier (1C) présentant une forme inscriptible dans un carré de côté L. 7. Boîtier selon la 6 dans lequel ledit miroir (4) dudit boîtier (1C) est un miroir (4') à deux volets (40) dépliables, typiquement grâce à une charnière auxiliaire (41), de manière à ce que ledit miroir (4'), une fois déployé, présente un facteur de forme voisin de 2 et permette une vue complète du visage, au moins dans un sens latéral. 8. Boîtier selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel lesdits coins (12) sont des coins à angles droits(12'). 9. Boîtier selon une quelconque des 1 à 7 dans lequel lesdits coins (12) 30 sont des coins arrondis (12"). 20 25 10. Boîtier selon une quelconque des 1 à 9 dans lequel ledit fond (5) comprend ou forme une pluralité de cavités (52), au moins une de ces cavités (52) étant une cavité longitudinale CA (53) destinée à loger ledit applicateur (6), au moins une de ces cavités (52) étant une cavité Cp (54) destinée à loger au moins un desdits produits cosmétiques (2). 11. Boîtier selon la 10 dans lequel ledit fond (5) comprend une cavité longitudinale CA (53) et au moins deux cavités Cp (54) alignées selon ladite direction longitudinale (14). 12. Boîtier selon la 11 dans lequel ledit fond (5) comprend une cavité longitudinale CA (53) et trois cavités Cp (54) alignées selon ladite direction longitudinale (14). 15 13. Boîtier selon une quelconque des 1 à 12 dans lequel ledit fermoir (17) comprend un aimant logé sur le rebord dudit fond (5) ou dudit couvercle (3) et une pièce métallique, apte à être attirée par ledit aimant, grâce à des forces magnétiques, logée respectivement, en regard, sur le rebord dudit couvercle (3) ou dudit fond (5). 20 14. Boîtier selon une quelconque des 1 à 12 dans lequel ledit fermoir (17) comprend un crochet solidaire dudit couvercle, apte à coopérer avec un bouton poussoir solidaire dudit fond, de manière à ce qu'une pression manuelle exercée sur ledit bouton poussoir libère ledit couvercle. 25 15. Boîtier selon la 14 dans lequel ladite charnière (10) comprend un ressort, de manière à ce que, suite à ladite pression manuelle, ledit couvercle s'ouvre automatiquement. 16. Boîtier selon la 15 dans lequel ledit bouton poussoir est un bouton 30 poussoir latéral, de manière à avoir un boîtier dit "une main", un doigt de la main tenant le fond du boîtier étant à même d'exercer ladite pression manuelle.10 17. Boîtier selon une quelconque des 2 à 11 dans lequel ledit applicateur (6) comprend au moins une brosse longitudinale (6') de longueur au moins égale à 0,51, ladite brosse comprenant un manche (60) portant à une extrémité une pluralité de poils (61). 18. Boîtier selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ladite charnière (10) est une charnière dite "droite" (10') car située à droite d'un demi-plan longitudinal passant par ladite direction longitudinale (14), de manière à ce que, quand ledit boîtier est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé à droite par rapport audit fond (5). 19. Boîtier selon une quelconque des 1 à 17 dans lequel ladite charnière (10) est une charnière dite "gauche" car située à gauche d'un demi-plan longitudinal passant par ladite direction longitudinale (14), de manière à ce que, quand ledit boîtier est ouvert, ledit couvercle (3) doté dudit miroir (4) soit décalé à gauche par rapport audit fond (5). 20. Utilisation d'un boîtier (1) selon une quelconque des 1 à 19 pour le 20 conditionnement d'un produit cosmétique (2) destiné au maquillage du visage, y compris les yeux et les lèvres, choisi parmi : un fard, une poudre, une crème.
A
A45
A45D
A45D 40,A45D 33
A45D 40/22,A45D 33/00
FR2894679
A1
NOYAU MAGNETIQUE MINIATURE, CAPTEUR LE COMPORTANT ET PROCEDE POUR LE FABRIQUER
20,070,615
L'invention concerne la structure et la fabrication d'un noyau magnétique miniature et d'un capteur magnétique miniature conçu sur la base de ce noyau 5 magnétique. Les noyaux magnétiques miniatures sont utilisés pour fabriquer notamment des capteurs miniatures de champ magnétique également appelés capteurs micro-fluxgate . Ces capteurs miniatures sont destinés à mesurer des champs 10 magnétiques (ou des variations de champs magnétiques) notamment continus ou de basse fréquence, et de l'ordre de quelques nanoTeslas actuellement. Ils sont notamment utilisés pour détecter de très faibles variations du champ magnétique terrestre. La figure 1 est un schéma de principe d'un tel capteur présentant un 15 noyau magnétique miniature fermé comportant deux branches 3 autour desquelles sont enroulées des bobinages d'excitation 4 et un bobinage de détection 5. Les circuits d'excitation conduisent périodiquement le noyau magnétique à saturation tandis que la bobine de détection située autour de ce noyau 20 magnétique mesure les changements de flux magnétique au sein du noyau magnétique à travers la tension induite. En raison du comportement non linéaire de la courbe B-H des matériaux magnétiques, le flux magnétique recueilli par le bobinage de détection ne présente pas les mêmes alternances en présence ou en absence du champ magnétique à mesurer. La présence du 25 champ magnétique à mesurer est ainsi détectable dans les harmoniques d'ordre pair (2f, 4f, .) du signal de détection (en particulier l'harmonique d'ordre 2). Pour améliorer la sensibilité du capteur, les enroulements du bobinage de détection 5 sont montés en différentiel afin de doubler l'amplitude des 30 harmoniques paires du signal mesuré. La petite taille de ces capteurs apporte une grande légèreté, peu d'encombrement et un faible coût de fabrication compte tenu de la mise en oeuvre des techniques de fabrication collective par la technologie de la microélectronique magnétique. Cependant la miniaturisation a pour effet d'engendrer différentes instabilités, sources de bruit, empêchant en pratique de détecter des champs magnétiques plus faibles, de l'ordre du picoTesla. De tels champs sont détectables par des capteurs de plus grandes dimensions car ils ne présentent pas les instabilités propres aux capteurs miniatures. Le signal de mesure, temporel ou fréquentiel, est ainsi très dégradé en pratique et présente un bruit pouvant atteindre des amplitudes de 100 à 1 000 nanoTeslas bien supérieures à l'amplitude que présenterait le bruit d'un tel signal en l'absence de ces instabilités (quelques nanoTeslas). Ces instabilités également appelées sauts d'offset se reproduisent de façon non reproductible et non prévisible selon des périodes allant de quelques secondes à plusieurs heures, ou à basse fréquence...DTD: Ce comportement bruité provient du noyau magnétique et son origine est expliquée ci-après à l'aide des figures 3 à 5. Dans un matériau aux propriétés ferromagnétiques, on observe plusieurs microstructures magnétiques ou domaines magnétiques (appelés domaines de Weiss) dans lesquels les moments magnétiques (représentés par les différentes flèches sur la figure 3) sont tous orientés selon une même direction. On peut observer sur la figure 3 que ces domaines magnétiques peuvent être modélisés selon deux types de domaines magnétiques. On distingue ainsi : -les domaines principaux 6A, 6B au sein desquels l'aimantation est orientée selon la direction de facile aimantation du matériau magnétique dans un sens (domaines 6A) ou l'autre (domaines 6B) ; et - les domaines dits de fermeture 7A, 7B qui assurent le bouclage du flux à l'intérieur du matériau magnétique, le flux rayonné à l'extérieur du matériau magnétique étant alors pratiquement nul. Le matériau magnétique est ainsi constitué d'une pluralité de domaines 30 magnétiques (formant ensemble des boucles magnétiques) séparés entre eux par des parois magnétiques (par exemple des parois de Bloch ). En pratique, les dimensions de ces domaines fluctuent notablement d'un matériau à l'autre, et dépendent également des dimensions (longueur, largeur et épaisseur), de la structure (mono ou multicouches) et de l'anisotropie du matériau magnétique. La répartition en domaines magnétiques peut être observée notamment par micro-effet Kerr en envoyant une onde électromagnétique polarisée sur le matériau magnétique et en observant ensuite les différentes modifications de polarisation de l'onde réfléchie suivant le domaine sur lequel la réflexion a eu lieu. Lorsque l'on excite le matériau magnétique par un champ d'excitation H dirigé selon un premier axe privilégié du matériau magnétique (appelé axe de facile aimantation ou encore axe facile), comme illustré en figure 4, les domaines magnétiques pour lesquels l'orientation de l'excitation est la plus favorable sont privilégiés et se développent au détriment de ceux dont l'orientation est opposée. Les parois magnétiques séparant les différents domaines magnétiques principaux (les domaines de fermeture sont de faible dimension et non représentés) se déplacent alors pour finalement ne laisser apparaître qu'un seul et unique domaine magnétique dont le moment magnétique présente la même orientation que le champ d'excitation H. Dans le cas où le champ d'excitation H est appliqué selon un second axe privilégié du matériau magnétique (également appelé axe difficile), perpendiculaire à l'axe facile, comme illustré en figure 5, on assiste non pas à un déplacement des parois magnétiques mais à une rotation progressive des moments magnétiques des différents domaines magnétiques jusqu'à ce que tous les moments magnétiques présentent une seule et même orientation correspondant à celle du champ d'excitation H. Lorsqu'il existe des déplacements et sauts de parois magnétiques (c'est- à-dire lorsque la composante du champ d'excitation H selon l'axe facile est non nulle), ces phénomènes donnent lieu à des pertes irréversibles par hystérésis dans les matériaux magnétiques (également appelé bruit de Barkhausen) et peuvent ainsi produire les instabilités des micro-fluxgates. Au cours de leur déplacement, les parois magnétiques auront à franchir certaines barrières de potentiel causées par les défauts du cristal (impuretés, contraintes, dislocations, joints de grain). Le déplacement des parois est donc saccadé, irréversible et dispersif et se fait par saut en se déplaçant d'un défaut dans le matériau à un autre constituant autant de points d'ancrage pour les parois magnétiques. C'est ce déplacement des parois magnétiques qui est à l'origine du bruit de Barkhausen. On comprend aisément ainsi l'origine du phénomène de pertes par hystérésis et des instabilités qui en découlent. De telles instabilités n'apparaissent que lorsque la taille des domaines 10 magnétiques n'est pas négligeable devant la dimension des noyaux magnétiques, ce qui est le cas des noyaux miniatures utilisés pour réaliser des capteurs miniatures de champ magnétique. En effet, pour les noyaux de taille plus importante, ces instabilités n'existent pas. Les capteurs macro-fluxgates peuvent par conséquent 15 mesurer des champs magnétiques mille fois plus faibles, de l'ordre du picoTesla, le bruit des domaines magnétiques étant moyenné et n'intervenant donc pas dans le signal de sortie. Afin de limiter ces instabilités, les capteurs micro-fluxgates sont conçus de façon à ne privilégier que les phénomènes de rotation d'aimantation 20 du noyau magnétique en appliquant le champ d'excitation H sur l'axe difficile et avec des multicouches magnétiques couplées qui minimisent ces instabilités. Cependant, il subsiste toujours un bruit magnétique. En effet, à chaque alternance du champ d'excitation H, les parois magnétiques du matériau magnétique réapparaissent à l'état désaimanté de sorte qu'à chaque alternance 25 du flux magnétique, même si celui-ci ne circule que par rotation de l'aimantation, les parois magnétiques disparaissent et réapparaissent alternativement et peuvent ainsi fort bien réapparaître en un lieu légèrement différent du précédent. Ce phénomène de déplacement des domaines magnétiques d'une alternance à l'autre peut ainsi être assimilé de façon 30 équivalente à un déplacement de paroi magnétique comme dans le cas où le champ est appliqué selon l'axe facile. De plus, ce phénomène est amplifié dans le cas particulier du micro- fluxgate puisque le noyau magnétique d'un tel appareil présente de fortes variations de sa configuration en domaines magnétiques car il doit obligatoirement présenter des domaines magnétiques qui se saturent alternativement positivement et négativement à la fréquence du champ d'excitation. Les portions du noyau magnétique passent donc alternativement d'un état saturé positif à un état saturé négatif en traversant à chaque alternance un état d'équilibre où les parois magnétiques réapparaissent pour délimiter des domaines magnétiques et sont alors susceptibles d'engendrer, comme on l'a vu ci-dessus, un bruit magnétique parasite aléatoire lié à la non reproductibilité de leur positionnement. On connaît déjà notamment par le brevet français 2 851 661 des capteurs miniatures de champ magnétique pour lesquels la forme du noyau magnétique a été conçue dans le but de réduire le bruit magnétique. L'invention a pour objet un capteur miniature du même type mais visant à minimiser encore davantage ce bruit magnétique. Elle propose à cet effet un noyau magnétique miniature comportant au moins un barreau magnétique présentant, à l'état désaimanté, une pluralité de domaines magnétiques séparés par des parois magnétiques, caractérisé en ce que ledit barreau présente des discontinuités permanentes disposées au moins approximativement à l'endroit de certaines de ces parois. Les discontinuités, par exemple géométriques ou structurelles, réalisées dans le noyau constituent ainsi, à l'état désaimanté, autant de zones d'ancrage macroscopiques et reproductibles des parois magnétiques pour empêcher celles-ci d'occuper des zones d'ancrage microscopiques non contrôlables et aléatoires que constituent les défauts naturels du matériau. A chaque alternance du flux, lors du retour à l'état désaimanté, les parois magnétiques lorsqu'elles réapparaissent se placent naturellement et de façon systématique au niveau des discontinuités du noyau magnétique. La disposition de ces discontinuités minimise ainsi le déplacement 30 aléatoire des parois magnétiques d'une alternance du flux à l'autre et donc également le bruit qui en est la conséquence. La réduction de ce bruit permet d'augmenter significativement la résolution des capteurs utilisant de tels noyaux et de détecter des champs magnétiques beaucoup plus faibles. Selon des caractéristiques préférées, pour des raisons de simplicité, de commodité et d'économie de mise en oeuvre, éventuellement combinées : lesdites discontinuités sont des restrictions totales de section dudit barreau ; et éventuellement lesdites restrictions forment des entrefers ; ou lesdites discontinuités sont des restrictions partielles de section dudit barreau ; et éventuellement lesdites restrictions partielles sont des restrictions locales d'épaisseur dudit barreau ; et éventuellement lesdites restrictions s'étendent selon la direction transversale dudit barreau ; ou lesdites restrictions s'étendent selon la direction longitudinale dudit barreau ; et/ou lesdites restrictions forment des rainures ménagées dans ledit barreau ; et/ou lesdites restrictions sont des restrictions locales de la largeur dudit barreau ; ou lesdites restrictions sont des restrictions locales de la longueur dudit barreau ; et/ou lesdites restrictions forment chacune au moins une encoche au bord dudit barreau ; ou lesdites restrictions forment chacune deux encoches en regard l'une de l'autre et de part et d'autre dudit barreau ; ou lesdites discontinuités sont des inhomogénéités de structure dudit barreau ; et éventuellement lesdites inhomogénéités sont en surface dudit barreau ; ou lesdites inhomogénéités sont dans le volume dudit barreau ; et/ou lesdites inhomogénéités sont des inclusions de matière ; et/ou ledit noyau comporte un second barreau semblable audit premier barreau ; et éventuellement lesdits barreaux sont reliés l'un à l'autre à leurs extrémités par des tronçons en matériau magnétique et forment un circuit magnétique fermé ; et/ou ledit noyau est formé d'un empilement de couches successives ; et éventuellement au moins certaines couches successives sont couplées magnétiquement. L'invention vise également, sous un deuxième aspect, couvrant une application du noyau précité, un capteur miniature de champ magnétique, caractérisé en ce qu'il comporte ledit noyau miniature coopérant avec au moins un bobinage d'excitation et un bobinage de détection. L'invention vise également, sous un troisième aspect, un procédé de fabrication dudit noyau magnétique, caractérisé en ce qu'il comporte : l'étape d'identifier l'emplacement probable des parois magnétiques séparant les domaines magnétiques dudit noyau magnétique à fabriquer ; l'étape de déposer au moins une couche mince de matériau magnétique sur un support pour former ledit noyau magnétique ; et ù l'étape de réaliser dans ledit noyau des discontinuités sensiblement aux emplacements identifiés desdites parois magnétiques. Selon des caractéristiques préférées, pour des raisons de simplicité et de commodité tant à la fabrication qu'à l'utilisation, éventuellement combinées : l'étape d'identification comporte l'étape consistant à prévoir au moins approximativement, en fonction des caractéristiques dudit noyau magnétique à fabriquer, la position desdits emplacements ; ou l'étape d'identification comporte une étape consistant à observer par micro-effet Kerr lesdits emplacements au sein d'un noyau magnétique dépourvu de discontinuités et de mêmes caractéristiques que ledit noyau magnétique à fabriquer ; et/ou ladite étape de réalisation des discontinuités est mise en oeuvre par formation de restrictions sur ladite couche mince ; ou ladite étape de réalisation des discontinuités est mise en oeuvre par formation d'inhomogénéités dans ladite couche mince. L'exposé de l'invention sera maintenant poursuivi par la description d'un exemple de réalisation, donné ci-après à titre illustratif mais non limitatif, à l'appui des dessins annexés. Sur ces dessins : - la figure 1 est un schéma d'un capteur de champ magnétique réalisé selon les techniques de l'art antérieur ; - la figure 2 est un schéma d'un capteur de champ magnétique comportant un noyau magnétique conforme à l'invention ; - la figure 3 est un schéma illustrant un exemple de répartition des domaines magnétiques principaux et des domaines de fermeture au sein d'un matériau magnétique ; - les figures 4 et 5 sont deux schémas illustrant respectivement comment évoluent les moments magnétiques au sein du matériau magnétique lorsque le champ magnétique d'excitation est appliqué suivant l'axe facile du matériau et lorsque ce champ magnétique est appliqué suivant l'axe difficile ; - les figures 6A et 6B sont deux vues de dessus schématiques illustrant les discontinuités, les parois magnétiques et les domaines magnétiques d'un tronçon d'un des barreaux que comporte un premier mode de réalisation du noyau selon l'invention ; - les figures 7A et 7B sont deux vues similaires aux figures 6A et 6B mais pour un deuxième mode de réalisation du noyau selon l'invention ; - les figures 8A et 8B sont deux vues similaires aux figures 6A et 6B mais pour un troisième mode de réalisation du noyau selon l'invention ; - les figures 9A et 9B sont deux vues similaires aux figures 6A et 6B mais pour un quatrième mode de réalisation du noyau selon l'invention ; - les figures 10A et 10B sont deux vues similaires aux figures 6A et 6B mais pour un cinquième mode de réalisation du noyau selon l'invention ; et - les figures 11 à 15 sont des schémas représentant cinq étapes successives de fabrication d'un capteur conforme à l'invention. Le capteur 10 représenté en figure 2 comporte un noyau magnétique fermé 11 coopérant avec des bobinages d'excitation 13 et un bobinage de détection 14, ce capteur comporte des pistes 16 en contact avec certaines des spires des bobinages délimitant ainsi les bobinages 13 et 14. Le noyau magnétique est en matériau magnétique doux déposé en couche mince (notamment : permalloy, matériau amorphe ou autre) et comporte deux barreaux parallèles identiques 12 reliés l'un à l'autre à leurs extrémités par deux tronçons en demi-cercle 17. Dans l'exemple illustré le noyau magnétique 11 présente une longueur de 1,4 mm et une largeur de 0.4 mm tandis que chaque barreau 12 présente une longueur de 1 mm et une largeur de 0.1 mm (100 microns). Chaque barreau magnétique 12 (dont un tronçon est représenté en figures 6A et 6B) est constitué d'une pluralité de portions magnétiques disjointes 20 séparées entre elles par des entrefers 21. Les dimensions des portions magnétiques 20 ont été déterminées préalablement en identifiant l'emplacement des domaines magnétiques 6, soit par prévision de la taille naturelle des domaines magnétiques en fonction de la nature, des dimensions et de la structure des barreaux 12, soit en visualisant ces domaines magnétiques par exemple par micro-effet Kerr. Les portions magnétiques 20 présentent ainsi des dimensions égales ou très légèrement inférieures à celle des domaines magnétiques 6 des barreaux 12 afin que les portions magnétiques 20 soient monodomaines (elles ne présentent qu'un unique domaine magnétique 6, empêchant ainsi tout déplacement des parois magnétiques 8 à chaque alternance du flux au sein des barreaux 12). A l'état désaimanté, comme illustré en figure 6B, les moments magnétiques de deux portions magnétiques adjacentes 20 sont de sens opposés (les domaines de fermeture sont de faible dimension et non représentés sur les figures) et les parois magnétiques 8 coïncident avec les entrefers 21. Après l'alternance suivante du flux, les sens des moments magnétiques au sein des portions magnétiques 20 s'inversent par rapport à ceux représentés en figure 6B mais les parois magnétiques 8 coïncident toujours avec les entrefers 21. Le positionnement des parois magnétiques est ainsi contrôlé et reproductible pour chaque alternance du flux magnétique. On va maintenant décrire le processus de fabrication d'un capteur conforme à l'invention à l'aide des figures 11 à 15. Il s'agit d'étapes à peine modifiées par rapport à celles qui peuvent être utilisées pour certains capteurs magnétiques déjà réalisés en microtechnologie mais avec des noyaux magnétiques présentant des barreaux conventionnels. Selon la figure 11, on part d'un substrat 25, par exemple en silicium (mais il peut s'agir en variante notamment de verre, de quartz ou de céramique), sur lequel on va réaliser une couche 26 en matériau électriquement isolant (par exemple en SiO2) formant un caisson de bobinage . On dépose ensuite par électrolyse ou par pulvérisation cathodique des pistes 30 d'un matériau conducteur tel que le cuivre, l'aluminium, l'or, le tungstène, Ta/Au (une couche de tantale surmontée d'une couche d'or) puis on procède à une planarisation de ce matériau. On dépose enfin une couche d'isolant 31 (typiquement du SiO2 avec une épaisseur de quatre microns dans l'exemple illustré), avant de lui appliquer un traitement de planarisation (en laissant jusqu'à moins d'un micron d'isolant 31 sur le matériau conducteur). On procède ensuite (figure 12) à un dépôt de matériau magnétique 33, par exemple du FeNi, sur une épaisseur de l'ordre d'un micron. On effectue ensuite une gravure de ce dépôt magnétique pour en définir la géométrie. On réalise également la succession de discontinuités, des entrefers 21 de quelques microns de largeur dans l'exemple illustré, sur le dépôt magnétique pour délimiter les portions magnétiques 20 (figure 13). Pour cela on réalise par photolithographie un dépôt localisé du matériau magnétique en forme d'un motif avec entrefer, ou l'on grave, éventuellement partiellement, des entrefers sur la couche mince magnétique continue. On recouvre ensuite le dépôt magnétique d'une nouvelle couche d'isolant 34 (figure 14), typiquement en SiO2 que l'on planarise en laissant de l'ordre d'un micron d'isolant sur le matériau magnétique. La couche de matériau magnétique est ainsi localisée entre une couche isolante 31 et une couche isolante 34 et est entourée d'isolant (en pratique celui déposé lors de son recouvrement par la couche 34). On procède ensuite, comme illustré en figure 14, aux opérations de réalisation des raccords 35 aux brins inférieurs en sorte de commencer à former les futures spires. La réalisation de ces raccords peut se faire par gravure localisée afin de creuser des tranchées jusqu'aux brins 30, puis dépôt et planarisation d'un matériau conducteur dans ces tranchées. On procède enfin, comme illustré en figure 15, à un dépôt 36 d'un matériau conducteur d'épaisseur égale à 1,5 micron. On effectue ensuite une gravure en sorte de délimiter dans cette couche conductrice des conducteurs supérieurs, formant ainsi des spires conjointement avec les brins 30 et les raccords 35. On procède enfin à un dépôt d'isolant 37 en SiO2, puis on réalise des ouvertures 38 pour réaliser les contacts électriques avec les pistes 16 du capteur. On va maintenant décrire quatre autres modes de réalisation des barreaux magnétiques d'un noyau conforme à l'invention. Pour chaque mode de réalisation supplémentaire, on a conservé pour des éléments similaires les mêmes références numériques que pour le mode de réalisation précédant augmentées du chiffre 100. Dans un mode de réalisation représenté en figures 7A et 7B, chaque barreau magnétique 112 du noyau magnétique 111 est réalisé d'une seule pièce et présente à intervalle régulier des rainures transversales 121 s'étendant sur toute la largeur du barreau et réduisant localement son épaisseur en délimitant les différentes portions magnétiques 120. Ces rainures 121 sont disposées de sorte que les portions magnétiques 120 ne présentent qu'un unique domaine magnétique 106. Ainsi lors du passage à l'état désaimanté les rainures 121 forment des lignes d'ancrage sur lesquelles se fixent naturellement et de façon reproductible à chaque alternance du flux les parois magnétiques 108 du barreau 112. A l'état désaimanté représenté en figure 7B, les parois magnétiques 108 se confondent avec les rainures 121 tandis que les domaines magnétiques 106 coïncident avec les portions magnétiques 120. Ces rainures sont réalisées de façon similaire à la réalisation des entrefers, soit par photolithographie soit par abrasion laser par exemple. Une autre solution consiste à déposer le matériau magnétique sur des plots réalisés au préalable sous la couche mince. Dans un autre mode de réalisation non représenté, les rainures sont remplacées par tout type d'inhomogénéité permettant d'obtenir une discontinuité entre deux domaines magnétiques adjacents soit en surface soit dans le volume du barreau afin de former les zones d'ancrage des parois magnétiques. Pour réaliser ces inhomogénéités, une solution consiste à modifier localement la structure de la matière en réalisant un recuit localisé par exemple à l'aide d'un laser ou encore à réaliser des inclusions en déposant un autre matériau avant, pendant ou après le dépôt du matériau magnétique par photolithographie ou par implantation ionique par exemple. Dans encore un autre mode de réalisation représenté en figure 8A et 8B, chaque barreau magnétique 212 du noyau magnétique 211 est d'une seule pièce et présente de part et d'autre de la direction longitudinale du barreau des encoches 221 taillées à intervalle régulier dans l'épaisseur du barreau en réduisant localement sa largeur. Les parois magnétiques 208 se placent ainsi naturellement entre les pointes de deux encoches 221 situées en regard l'une de l'autre, les portions magnétiques 220 ne présentant qu'un unique domaine magnétique 206. Ces encoches sont réalisées en étant prédéfinies dans les masques permettant d'obtenir la forme générale de la couche mince magnétique. Il est également possible d'appliquer ces méthodes (rayures, inclusions, encoches) à toutes sortes de motifs sur le barreau, en fonction des emplacements qu'occupent les domaines magnétiques tels que ceux représentés en figure 9B, l'emplacement et la forme générale des domaines magnétiques dépend notamment de l'anisotropie du matériau magnétique, de sa nature, de sa structure et de ses dimensions. Dans un autre mode de réalisation représenté en figure 10A et 10B, dans le cas où les parois magnétiques sont orientées selon la direction longitudinale du barreau (axe difficile) du fait par exemple de l'anisotropie de forme ou de l'anisotropie du matériau magnétique, le barreau 412 présente alors une ou plusieurs rayures 421 s'étendant sur toute la longueur du barreau 412 en réduisant localement son épaisseur. Une alternative consiste à réaliser à la place de la rayure 421 une ou plusieurs encoches dans les petits cotés du barreau pour réduire localement la longueur de celui-ci afin que les parois magnétiques 408 se fixent naturellement à l'état désaimanté entre les pointes de ces encoches. Dans d'autres modes de réalisation non représentés, le noyau magnétique présente deux barreaux magnétiques disjoints formant à eux deux un circuit magnétique ouvert. Le noyau peut être constitué non pas d'une seule couche mince magnétique mais de plusieurs couches minces magnétiques séparées par des couches minces isolantes (multicouches), les couches magnétiques pouvant ou non être magnétiquement couplées. Dans encore d'autres modes de réalisation non représentés le capteur comporte un bobinage supplémentaire pour appliquer un champ compensant le champ magnétique continu ou basse fréquence à mesurer et/ou une bobine de stabilisation déposée à proximité du micro-fluxgate pour participer à la réduction du bruit et des instabilités du signal de sortie. Dans encore d'autres modes de réalisation les bobinages peuvent être 20 solénoïdaux ou en spirale planaire et/ou être entrelacés. Dans encore d'autres modes de réalisation les discontinuités (les rainures par exemple) sont réalisées de façon interrompue d'un bord à l'autre des barreaux et/ou ces discontinuités sont réalisées non par sur une seule mais sur chacune des faces principales des barreaux. 25 Dans encore d'autres modes de réalisation le noyau magnétique est utilisé pour réaliser des composants autres que des capteurs miniatures de champ magnétique
Le noyau magnétique miniature comporte au moins un barreau magnétique (12) présentant, à l'état désaimanté, une pluralité de domaines magnétiques séparés par des parois magnétiques, ledit barreau (12) présentant des discontinuités permanentes (21) disposées au moins approximativement à l'endroit de certaines de ces parois.Le capteur miniature comporte un noyau miniature (11) coopérant avec au moins un bobinage d'excitation (13) et un bobinage de détection (14).Le procédé de fabrication du noyau magnétique comporte l'étape d'identifier l'emplacement probable des parois magnétiques ; l'étape de déposer au moins une couche mince de matériau magnétique sur un support pour former ledit noyau ; et l'étape de réaliser dans ledit noyau des discontinuités (21) sensiblement aux emplacements identifiés desdites parois.
1. Noyau magnétique miniature comportant au moins un barreau magnétique (12 ; 112 ; 212 ; 312 ; 412) présentant, à l'état désaimanté, une pluralité de domaines magnétiques (6 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406) séparés par des parois magnétiques (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408), caractérisé en ce que ledit barreau (12 ; 112 ; 212 ; 312 ; 412) présente des discontinuités permanentes (21 ; 121 ; 221 ; 321 ; 421) disposées au moins approximativement à l'endroit de certaines de ces parois (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408). 2. Noyau selon la 1, caractérisé en ce que lesdites discontinuités (21) sont des restrictions totales de section dudit barreau (12). 3. Noyau selon la 2, caractérisé en ce que lesdites restrictions forment des entrefers (21). 4. Noyau selon la 1, caractérisé en ce que lesdites discontinuités sont des restrictions partielles (121 ; 221 ; 321 ; 421) de section dudit barreau (112 ; 212 ; 312 ; 412). 5. Noyau selon la 4, caractérisé en ce que lesdites restrictions partielles sont des restrictions locales d'épaisseur (121 ; 321 ; 421) dudit barreau (112 ; 312 ; 412). 6. Noyau selon la 5, caractérisé en ce que lesdites restrictions (121) s'étendent selon la direction transversale dudit barreau (112). 7. Noyau selon la 5, caractérisé en ce que lesdites restrictions (421) s'étendent selon la direction longitudinale dudit barreau (412). 8. Noyau selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que lesdites restrictions forment des rainures (121 ; 321 ; 421) ménagées dans ledit barreau (112 ; 312 ; 412). 9. Noyau selon la 4, caractérisé en ce que lesdites restrictions sont des restrictions locales (221) de la largeur dudit barreau (212). 10. Noyau selon la 4, caractérisé en ce que lesdites restrictions sont des restrictions locales de la longueur dudit barreau. 11. Noyau selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce que lesdites restrictions forment chacune au moins une encoche (221) au bord dudit barreau (212). 12. Noyau selon la 11, caractérisé en ce que lesdites restrictions forment chacune deux encoches (221) en regard l'une de l'autre et de part et d'autre dudit barreau (212). 13. Noyau selon la 1, caractérisé en ce que lesdites discontinuités sont des inhomogénéités de structure dudit barreau. 14. Noyau selon la 13, caractérisé en ce que lesdites inhomogénéités sont en surface dudit barreau. 15. Noyau selon la 13, caractérisé en ce que lesdites inhomogénités sont dans le volume dudit barreau. 16. Noyau selon l'une quelconque des 14 ou 15, caractérisé en ce que lesdites inhomogénéités sont des inclusions de matière. 17. Noyau selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte un second barreau (12 ; 112 ; 212 ; 312 ; 412) semblable audit premier barreau (12 ; 112 ; 212 ; 312 ; 412). 18. Noyau selon la 17, caractérisé en ce que lesdits barreaux (12 ; 112 ; 212 ; 312 ; 412) sont reliés l'un à l'autre à leurs extrémités par des tronçons en matériau magnétique (17) et forment un circuit magnétique fermé. 19. Noyau selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce qu'il est formé d'un empilement de couches successives (26, 30, 31, 33, 34, 35, 36, 37). 20. Noyau selon la 19, caractérisé en ce qu'au moins certaines couches successives (26, 30, 31, 33, 34, 35, 36, 37) sont couplées magnétiquement. 21. Capteur miniature de champ magnétique, caractérisé en ce qu'il comporte un noyau miniature (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411) selon l'une quelconque des 1 à 20 coopérant avec au moins un bobinage d'excitation (13) et un bobinage de détection (14). 22. Procédé de fabrication d'un noyau magnétique selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'il comporte : l'étape d'identifier l'emplacement probable des parois magnétiques (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408) séparant les domaines magnétiques (6 ; 106 ; 206 ; 306 ; 406) dudit noyau magnétique (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411) à fabriquer ; l'étape de déposer au moins une couche mince (33) de matériau magnétique sur un support pour former ledit noyau magnétique (11 ; 111 ; 211 ;311 ; 411); et l'étape de réaliser dans ledit noyau (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411) des discontinuités (21 ; 121 ; 221 ; 321 ; 421) sensiblement aux emplacements identifiés desdites parois magnétiques (8 ; 108 ; 208 ; 308 ; 408). 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape d'identification comporte l'étape consistant à prévoir au moins approximativement, en fonction des caractéristiques dudit noyau magnétique à fabriquer (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411), la position desdits emplacements. 24. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape d'identification comporte une étape consistant à observer par micro-effet Kerr lesdits emplacements au sein d'un noyau magnétique dépourvu de discontinuités et de mêmes caractéristiques que ledit noyau magnétique à fabriquer (11 ; 111 ; 211 ; 311 ; 411). 25. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisé en ce que ladite étape de réalisation des discontinuités est mise en oeuvre par formation de restrictions (21 ; 121 ; 221 ; 321 ; 421) sur ladite couche mince (33). 26. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisé en ce que ladite étape de réalisation des discontinuités est mise en oeuvre par formation d'inhomogénéités dans ladite couche mince (33).
G,H
G01,H01
G01R,H01F
G01R 33,H01F 3,H01F 41
G01R 33/05,H01F 3/00,H01F 41/02
FR2893728
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE COMPORTANT DES MOYENS D'INDEXATION DE LA POSITION DES MOYENS DE COMMANDE
20,070,525
[0001] L'invention est relative à un dispositif de commande comprenant un organe manuel de commande relié à des moyens de commande destinés à envoyer des ordres de commande, et comprenant des premiers moyens d'indexation de la position dudit organe manuel de commande. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] L'utilisation de dispositifs de commande comportant un organe manuel de commande est largement répandue notamment pour des applications aéronautiques telles que les poignées de commande d'avions ou d'hélicoptères. On observe aussi ce type de dispositif de commande dans l'automobile, l'informatique ou des applications de manutention ou de levage. [0003] De nombreux brevets décrivent des dispositifs de commande où un levier de commande comporte un ou plusieurs degré de liberté. Le basculement ou la rotation du levier de commande permet notamment d'envoyer un ordre de commande. [0004] Les dispositifs de commande peuvent comporter généralement un ou plusieurs moyens de détection des mouvements du levier de commande. Les moyens de détection comportent notamment des capteurs à effet Hall associés à des aimants permanents ou des systèmes inductifs à base de bobinages. [0005] En outre les dispositifs de commande peuvent aussi comporter des moyens d'indexation de la position des moyens de commande. Les moyens d'indexation permettent à l'utilisateur d'avoir un rendu tactile de la position du levier de commande. Les moyens d'indexation sont plus particulièrement associés au mouvement rotatif du levier de commande. [0006] Des solutions existantes telles que présentées dans les brevets FR2392479, FR2495373 utilisent un ou plusieurs plongeurs mobiles collaborant avec des crans placés dans un corps. On peut aussi observer des ensembles billes/ressorts. Ces solutions présentent notamment l'inconvénient d'être bruyantes compte tenu du déplacement du plongeur contre les crans. La demande de brevet FR2654898 propose une solution moins bruyante que les précédentes mais nécessite la présence de pièces supplémentaires. [0007] De manière générale, toutes ces solutions mécaniques présentent une endurance réduite car les pièces en mouvement peuvent notamment casser ~o après un certain nombre d'utilisations ou de contraintes cycliques. En outre, la présence de contacts entre différentes pièces mécaniques introduit des frottements pouvant nuire au déplacement des leviers de commande. [0008] Les solutions des demandes de brevet FR2804240, FR1167718 et US3458840 décrivent l'utilisation de deux couronnes magnétiques concentriques 15 multi-polaires. Lorsque l'utilisateur tourne le bouton ou le levier de commande, les pôles magnétiques de la couronne intérieure et extérieure sont placés en regard. L'effet tactile que l'utilisateur ressent est proche de celui qui serait obtenu par des crans ou des cames. La répulsion et/ou l'attraction des pôles magnétiques en regard sont à l'origine de l'effet tactile. 20 [0009] Les pôles magnétiques des couronnes des documents FR2804240, FR1167718 sont réalisés en matériau magnétique fritté. Les couronnes sont aimantées de façon à former alternativement des pôles nord et des pôles sud au niveau des surfaces en regard. La couronne magnétique décrite dans le document US3458840 est composée d'un corps circulaire sur lequel est fixé un 25 certain nombre d'aimants. Compte tenu de la relative complexité des couronnes et quelle que soit la solution choisie pour leur réalisation, la fabrication de ces dernières est relativement complexe et onéreuse. [0010] La solution US6182370 décrit un dispositif de commande avec des moyens d'indexation magnétique munis d'un aimant permanent dont les pôles 30 sont disposées dans le sens axial. Lorsque ce type de moyen d'indexation est utilisé concomitamment avec des moyens de détection de la position du dispositif de commande, l'aimant permanent ne peut pas être utilisé pour la détection du mouvement rotatif. Des moyens supplémentaires doivent être ajoutés. [0011] La solution FR2698720 décrit une variété de principes d'indexation magnétique qui ne permettent pas de détection analogique d'un mouvement de rotation, encore moins combinée avec la détection de translation suivant le même axe. [0012] Enfin les moyens actuels peuvent présenter un encombrement non négligeable. io EXPOSE DE L'INVENTION [0013] L'invention vise donc à remédier aux inconvénients de l'état de la technique, de manière à proposer un dispositif de commande comportant des moyens d'indexation. [0014] Le dispositif de commande selon l'invention comprend des premiers 15 moyens d'indexation comportant au moins un élément magnétique aimanté comportant au moins un des pôles magnétiques ayant un pourtour découpé selon un premier profil cranté, et comportant un support d'indexation ferromagnétique comportant au moins un second profil cranté. Lesdits profils crantés respectifs de l'élément magnétique aimanté et du support d'indexation sont destinés à être 20 placés en vis à vis de manière à ce qu'un flux magnétique circulant entre ledit élément magnétique aimanté et ledit support d'indexation varie au cours du déplacement des moyens manuels de commande. [0015] Avantageusement, le flux magnétique varie entre deux valeurs, une valeur maximale où au moins un cran de l'élément magnétique aimanté est 25 positionné en vis à vis avec au moins un cran du support d'indexation et une valeur minimale où au moins un cran de l'élément magnétique aimanté est positionné en vis à vis avec au moins un creux du support d'indexation. [0016] De Préférence, chaque pôle magnétique de l'élément magnétique aimanté comporte un pourtour découpé selon un profil cranté, lesdits profils crantés des pôles magnétiques étant destinés à être placés respectivement en vis à vis avec au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique. [0017] Selon un mode développement de l'invention, le support d'indexation comporte au moins deux profils crantés destinés à être placés respectivement en vis à vis avec les profils crantés des pôles magnétiques. [0018] De préférence, le support d'indexation est composé d'une couronne circulaire. [0019] Avantageusement, ledit au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique est disposé sur le pourtour extérieur de la couronne. [0020] Avantageusement, ledit au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique est disposé sur le pourtour intérieur de la couronne, l'élément magnétique aimanté placé à l'intérieur de ladite couronne étant entraîné en rotation par les moyens manuels de commande. [0021] Avantageusement, les profils crantés de l'élément magnétique aimanté sont sensiblement identiques aux profils crantés du support d'indexation ferromagnétique. [0022] Selon un mode développement de l'invention, l'élément magnétique aimanté guidé en translation, est destiné à être attiré par une zone ferromagnétique d'une coupelle, la translation des moyens manuels de commande entraînant celle dudit élément magnétique aimanté. [0023] Avantageusement, des moyens élastiques exercent une force de répulsion s'opposant à l'attraction de l'élément magnétique aimanté par une zone ferromagnétique de la coupelle. [0024] Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de commande comprennent des premiers moyens de détection des variations de champ magnétique de l'élément magnétique aimanté. [0025] Avantageusement, les premiers moyens de détection comprennent au moins un capteur magnétique destiné à détecter les variations de champ magnétique dues à la rotation de l'élément magnétique aimanté. [0026] Avantageusement, les premiers moyens de détection comprennent au moins un capteur magnétique destiné à détecter les variations de champ magnétique dues la translation de l'élément magnétique aimanté. [0027] Dans un mode de réalisation particulier, les moyens de commande comprennent des seconds moyens de détection des déplacements angulaire de l'organe manuel de commande. [0028] Avantageusement, les seconds moyens de détection comportent au moins un capteur magnétique destiné à mesurer les variations de champ magnétique d'un second élément magnétique aimanté. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0029] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés sur lesquels : [0030] la figure 1 représente une vue de détail en perspective d'un dispositif de commande suivant un premier mode de réalisation préférentiel de l'invention ; [0031] la figure 2 représente une vue de détail en perspective d'un dispositif de commande suivant un second mode de réalisation préférentiel de l'invention ; [0032] la figure 3 représente une vue de détail en perspective d'un dispositif de commande dans une position de commande selon la figure 2 ; ] la figure 4 représente une vue de détail en perspective d'un dispositif de commande suivant un troisième mode de réalisation préférentiel de l'invention ; [0034] la figure 5 représente une vue de détail en perspective d'un dispositif de commande dans une position de commande selon la figure 4 ; [0035] la figure 6 représente une vue d'ensemble en perspective d'un dispositif de commande suivant les figures 1 à 5. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN MODE DE REALISATION [0036] Le dispositif de commande 1 comporte un organe manuel de commande 2 destiné à être manoeuvré par un utilisateur. [0037] Dans un premier mode de réalisation préférentiel de l'invention tel que représenté sur la figure 1, cet organe manuel de commande 2 est destiné à io être relié directement à des moyens mécaniques de commande 4 tels qu'un engrenage et/ou une vis sans fin non représenté. [0038] Le dispositif de commande 1 comporte des premiers moyens d'indexation du mouvement de l'organe manuel de commande 2 dans un plan XY. Ces moyens d'indexation permettent à l'utilisateur de ressentir un effet tactile à 15 chaque position d'indexation associée à l'envoi d'un ordre de commande. [0039] Comme représenté sur la figure 1, les moyens d'indexation 3 comportent au moins un premier élément magnétique aimanté 6. Au moins un des pôles magnétiques (N, S) dudit élément magnétique aimanté a un pourtour découpé selon un premier profil cranté. Les moyens d'indexation 3 comportent 20 aussi au moins un support d'indexation 7 ferromagnétique comportant une portion ayant un second profil cranté. Lesdits profils crantés respectifs de l'élément magnétique aimanté 6 et du support d'indexation 7 sont sensiblement identiques afin de collaborer au cours du déplacement de l'organe manuel de commande 2. [0040] Dans au moins une position de l'organe manuel de commande 2, au 25 moins un des crans 6A de l'élément magnétique aimanté 6 se trouve respectivement en vis à vis avec un cran 7A du support d'indexation 7. Le flux magnétique de l'élément magnétique aimanté 6 peut alors s'écouler vers le support d'indexation 7 via au moins une paire de crans 6A, 7A. [0041] Les crans 6A, 7A de l'élément magnétique aimanté 6 et du support d'indexation 7 ne sont cependant pas en contact direct. Il est observé un entrefer entre les crans 7A du support d'indexation 7 et les crans 6A de l'élément magnétique aimanté 6. Cet entrefer permet d'une part d'éviter tous frottements au moment des déplacements de l'élément magnétique aimanté 6 et du support d'indexation 7 et d'autre part permet l'écoulement du flux magnétique du premier élément magnétique aimanté vers le support d'indexation. [0042] Dans cet exemple de réalisation, l'élément magnétique aimanté 6 est lié à l'organe manuel de commande 2. Ainsi la rotation de l'organe manuel de commande 2 selon un axe Z provoque une rotation des pôles magnétiques N, S de l'élément magnétique aimanté 6 autour du même axe Z. [0043] Selon un mode de réalisation, chaque pôle magnétique N, S de l'élément magnétique aimanté 6 comporte un pourtour découpé selon un même profil cranté. Lesdits profils crantés des pôles magnétiques N, S sont destinés à collaborer respectivement avec ledit au moins un profil cranté du support d'indexation 7 ferromagnétique. Dans l'exemple de réalisation, compte tenu de la rotation des pôles magnétiques N, S de l'élément magnétique aimanté 6 autour de l'axe Z, le support d'indexation 7 comporte un profil cranté de forme circulaire disposé sur une couronne. L'élément magnétique aimanté 6 est placé à l'intérieur de ladite couronne dont les crans sont disposés sur un pourtour intérieur. On observe ainsi une répartition périodique des crans 7A sur le profil intérieur de la couronne 7. L'axe longitudinal de couronne 7 est sensiblement confondu avec l'axe de rotation Z de l'élément magnétique aimanté 6. Cette répartition périodique des crans du support d'indexation est sensiblement identique à la répartition périodique des crans 6A observés sur les pôles magnétiques de l'élément magnétique aimanté 6. [0044] Lorsque les crans 6A des pôles magnétiques de l'élément magnétique aimanté 6 sont placés en vis à vis avec des crans 7A du support d'indexation, les moyens d'indexation 3 se trouvent dans un état stable. Un flux magnétique maximum circule entre ledit élément magnétique aimanté et ledit support d'indexation. L'élément magnétique aimanté 6 et le support d'indexation 7 sont maintenus l'un par rapport à l'autre par une force magnétique d'attraction qui est alors maximale. [0045] Selon cette configuration où le support d'indexation comporte une couronne ayant un profil cranté, des boucles du champ magnétique dudit élément magnétique aimanté peuvent se refermer via les crans 6A du pole magnétique Nord collaborant des premiers crans 7A du support d'indexation 7, les crans 6A du pole magnétique sud collaborant des seconds crans 7A du support d'indexation 7 et par la structure ferromagnétique du support d'indexation 7. [0046] Dès qu'un déplacement de l'élément magnétique aimanté 6 est observé, les crans 6A, 7A dudit élément magnétique aimanté et du support ne vont plus être totalement en vis en vis. Il existe un décalage entre lesdits crans. [0047] Dans une première partie du déplacement, le flux magnétique entre l'élément magnétique aimanté 6 et le support d'indexation 7 tend à diminuer pour atteindre une valeur minimale lorsque les crans 6A de l'élément magnétique aimanté 6 se trouvent respectivement vis à vis avec un creux du profil cranté du support d'indexation 7. Dans cette première partie du déplacement, le système magnétique cherchant à maximiser le flux magnétique entre l'élément magnétique aimanté 6 et le support d'indexation 7, un couple de rappel autour de l'axe Z tend à s'opposer au déplacement. [0048] Dans une seconde partie du déplacement, le flux magnétique entre l'élément magnétique aimanté 6 et le support d'indexation 7 tend à augmenter pour atteindre une valeur maximale lorsque tous les crans 6A dudit élément magnétique aimanté se retrouvent en vis à vis avec un cran 7A du profil cranté dudit support d'indexation. Dans cette seconde partie du déplacement, le système magnétique cherchant à maximiser le flux magnétique entre l'élément magnétique aimanté 6 et le support d'indexation 7, un couple de rappel autour de l'axe Z tend à favoriser le déplacement. [0049] Ainsi, dans la première partie du déplacement, l'utilisateur ressent une opposition à son action puis brusquement cette opposition cesse et se transforme en une aide au déplacement. Cet effet tactile peut être ressenti notamment à chaque passage d'un cran de l'élément magnétique aimanté 6 face à un cran du support d'indexation 7. [0050] Le nombre de crans 7A ainsi que la disposition desdits crans sur le support d'indexation 7 conditionnent le nombre de pas d'indexation et donc le nombre d'effets tactiles ressentis par l'utilisateur faisant tourner l'organe manuel de commande 2 selon l'axe Z. [0051] A tire d'exemple, l'élément magnétique aimanté 6 comporte un aimant permanent sur lequel est rapporté deux pièces magnétiques. Les pièces magnétiques placées respectivement sur chacun des pôles de l'aimant comportent alors un profil cranté. D'autres modes de réalisation peuvent être envisagés pour la réalisation de l'élément magnétique aimanté 6. En effet, ledit élément magnétique peut notamment comporter un aimant permanent dont les pôles sont taillés selon un profil cranté tel que décrit précédemment. [0052] Selon un second mode préférentiel de réalisation de l'invention tel que représenté sur la figure 2, l'organe manuel de commande 2 peut-être relié à des moyens électriques de commande 5. Les moyens électriques de commande 5 comportent des premiers moyens de détection 8 destinés à la détection du mouvement de l'organe manuel de commande 2 dans au moins une direction. Ces moyens de détection 5 sont reliés à des moyens de traitement non représentés pouvant notamment envoyer un ordre de commande. [0053] Comme cela est représenté sur la figure 2, des premiers moyens de détection 8 du mouvement de l'élément magnétique aimanté 6 sont positionnés à proximité dudit élément magnétique aimanté. Dans l'exemple de réalisation, les premiers moyens de détection 8 comprennent un capteur magnétique placé sensiblement sur l'axe de rotation Z de l'élément magnétique aimanté 6 à une distance H. En pratique, les premiers moyens de détection 8 sont positionnés sur une première face 9A d'une coupelle de blindage 9. La coupelle 9, de préférence cylindrique, comporte un axe longitudinal sensiblement confondu avec l'axe longitudinal de l'organe de commande 2. 2893728 i0 [0054] Dans ce mode de réalisation, l'organe manuel de commande 2 n'entraîne pas la coupelle de blindage 9 en rotation autour de l'axe Z, cette dernière étant liée au support d'indexation 7. [0055] Dans cette disposition, le capteur magnétique fixe des premiers 5 moyens de détection 8 détecte les variations du champ magnétique 11 de l'élément magnétique aimanté 6 permanent en rotation selon l'axe longitudinal Z. Ainsi les premiers moyens de détection 8 sont aptes à fournir des informations de positionnement de l'organe manuel de commande 2 en rotation autour de l'axe Z. Une information de positionnement peut être notamment associée à chaque pas 10 d'indexation. [0056] Par ailleurs, comme représenté sur la figure 3, lesdits premiers moyens de détection peuvent aussi détecter le mouvement de translation de l'organe manuel de commande 2 le long de l'axe Z. Les premiers moyens de détection détectent alors les variations du champ magnétique 11 de l'élément 15 magnétique aimanté 6 en translation selon l'axe longitudinal Z. Sous l'action d'une force manuelle d'actionnement FA, l'organe manuel de commande 2 peut se déplacer sur une distance Z1. [0057] Des moyens élastiques 20 maintiennent écarter l'élément magnétique aimanté 6 des premiers moyens de détection 8 en exerçant une force 20 de répulsion. La force de répulsion tend alors à s'opposer à l'action d'une force manuelle d'actionnement FA. Pour déplacer l'organe manuel de commande 2, la force manuelle d'actionnement FA est supérieure à la force de répulsion des moyens élastiques 20. Sous l'action de la force manuelle d'actionnement FA, la distance H tend à se réduire et le champ magnétique 11 mesuré par les premiers 25 moyens de détection 8 varie. Cette variation de champ magnétique est interprétée par des moyens de traitement non représentés. [0058] En outre, au cours du déplacement de l'élément magnétique aimanté 6 en direction des premiers moyens de détection 8 selon l'axe Z, ledit élément magnétique aimanté est attiré par une zone ferromagnétique placée sur la première face 9a de la coupelle 9. La force magnétique d'attraction entre l'élément magnétique aimanté 6 et la zone ferromagnétique de la coupelle de blindage 9 augmente plus rapidement que la force de répulsion des moyens élastiques 20. Ainsi, au-delà d'un certain déplacement selon l'axe Z, l'élément magnétique aimanté vient brusquement se coller sur la zone ferromagnétique de la coupelle 9. L'utilisateur ressent alors une perception tactile dite de basculement. L'élément magnétique aimanté 6 et la zone ferromagnétique de coupelle 9 forment alors des seconds moyens d'indexation du mouvement de l'organe manuel de commande 2 selon l'axe Z. Ces seconds moyens d'indexation comportent un seul pas d'indexation. [0059] Ainsi, à chaque validation d'un ordre de commande envoyé en appliquant une force d'actionnement FA sur l'organe manuel de commande 2, l'utilisateur ressent, selon cette direction de commande Z, un effet tactile. [0060] Au cours de la rotation ou de la translation de l'organe manuel de commande 2, l'axe longitudinal de l'organe manuel de commande 2 reste 15 confondu avec l'axe Z. [0061] L'élément magnétique aimanté 6 permanent a donc trois fonctions distinctes. Premièrement, il fait partie intégrante des premiers moyens d'indexation 3 de la rotation de l'organe manuel de commande autour de l'axe Z. Deuxièmement, il fait partie intégrante des premiers moyens de détection 8. Enfin, 20 troisièmement, il fait partie intégrante des seconds moyens d'indexation de la translation de l'organe manuel de commande 2 selon l'axe Z. [0062] Selon un troisième mode de réalisation préférentiel de l'invention, l'organe manuel de commande 2 comporte une première extrémité reliée au boîtier 10 par une liaison rotule et comporte une seconde extrémité destinée à 25 effectuer une rotation par rapport à la première extrémité en se déplaçant selon au moins une direction de commande. L'alignement des deux extrémités définit un axe longitudinal de l'organe manuel de commande 2. [0063] Le dispositif de commande 1 comporte des seconds moyens de détection 16 des déplacements angulaires solides a de l'axe longitudinal de 30 l'organe manuel de commande 2 par rapport à l'axe Z. Autrement dit, les seconds moyens de détection 16 sont destinés à détecter le déplacement de la seconde extrémité de l'organe manuel de commande selon une direction du plan XY. Comme représenté sur la figure 5, l'axe longitudinal de l'organe manuel de commande 2 peut en effet effectuer une rotation autour de l'axe Z après avoir effectué un déplacement angulaire a. [0064] Les seconds moyens de détection 16 composés d'au moins un capteur magnétique sont destinés à mesurer les variations d'un champ magnétique 22 produit par un second élément magnétique aimanté 12. [0065] Selon ce mode de réalisation, le second élément magnétique aimanté 12 est fixé sur le boîtier 10 du dispositif de commande 1 et est immobile par rapport à l'organe manuel de commande 2. Le capteur magnétique des seconds moyens de détection 16 est positionné sur une seconde face 9B de la coupelle de blindage 9. Le déplacement angulaire de l'axe longitudinal de l'organe manuel de commande 2 par rapport à l'axe Z, entraîne le déplacement angulaire de la coupelle de blindage 9. Le capteur magnétique 16 est alors mobile par rapport à l'élément magnétique aimanté 12. [0066] Selon un autre mode de réalisation, le capteur magnétique pourrait être fixe et l'élément magnétique aimanté mobile. Le capteur magnétique serait alors lié au boîtier 10 tandis que l'élément magnétique aimanté 12 se déplacerait avec l'organe manuel de commande 2. [0067] Compte tenu du positionnement respectif des deux éléments magnétiques aimantés 6, 12 sur les faces de la coupelle de blindage 9, il n'y a pas d'interaction magnétique entre les champs magnétiques 11, 22 produits par les deux éléments magnétiques aimantés 6, 12. Cette rondelle de blindage 9 délimite ainsi deux zones magnétiques indépendantes. Le capteur magnétique des premiers moyens de détection 8 ne détecte pas les variations de champ magnétique 22 du second élément magnétique aimanté 12 et réciproquement le capteur magnétique des seconds moyens de détection 16 ne détecte pas les variations de champ magnétique 11 du premier élément magnétique aimanté 6. [0068] Lorsque le dispositif de commande n'est pas utilisé, un ressort de rappel non représenté permet d'aligner l'axe longitudinal de l'organe manuel de commande 2 avec l'axe Z
Dispositif de commande (1) comprenant un organe manuel de commande (2) relié à des moyens de commande (4, 5) destinés à envoyer des ordres de commande, et comprenant des premiers moyens d'indexation (3) de la position dudit organe manuel de commande (2). Les premiers moyens d'indexation (3) comportent au moins un élément magnétique aimanté (6) comportant au moins un des pôles magnétiques (N, S) ayant un pourtour découpé selon un premier profil cranté, et comporte un support d'indexation ferromagnétique (7) comportant au moins un second profil cranté. Lesdits profils crantés respectifs de l'élément magnétique aimanté (6) et du support d'indexation (7) sont destinés à être placés en vis à vis de manière à ce qu'un flux magnétique circulant entre ledit élément magnétique aimanté et ledit support d'indexation varie au cours du déplacement des moyens manuels de commande (2).
1. Dispositif de commande (1) comprenant • un organe manuel de commande (2) relié à des moyens de commande (4, 5) destinés à envoyer des ordres de commande, • des premiers moyens d'indexation (3) de la position dudit organe manuel de commande (2), caractérisé en ce que les premiers moyens d'indexation (3) comportent • au moins un élément magnétique aimanté (6) comportant au moins un des pôles magnétiques (N, S) ayant un pourtour découpé selon un premier profil cranté, • un support d'indexation ferromagnétique (7) comportant au moins un second profil cranté, lesdits profils crantés respectifs de l'élément magnétique aimanté (6) et du support d'indexation (7) étant destinés à être placés en vis à vis de manière à ce qu'un flux magnétique circulant entre ledit élément magnétique aimanté et ledit support d'indexation varie au cours du déplacement des moyens manuels de commande (2). 2. Dispositif de commande selon la 1 caractérisé en ce que le flux magnétique varie entre deux valeurs, • une valeur maximale où au moins un cran de l'élément magnétique aimanté (6) est positionné en vis à vis avec au moins un cran du support d'indexation (7), • une valeur minimale où au moins un cran de l'élément magnétique aimanté (6) est positionné en vis à vis avec au moins un creux du support d'indexation (7). 3. Dispositif de commande selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que chaque pôle magnétique (N, S) de l'élément magnétique aimanté (6) comporte un pourtour découpé selon un profil cranté, lesdits profils crantés des pôles magnétiques (N, S) étant destinés à être placés respectivement en vis à vis 3o avec au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique (7). 14 4. Dispositif de commande selon la 3 caractérisé en ce le support d'indexation (7) comporte au moins deux profils crantés destinés à être placés respectivement en vis à vis avec les profils crantés des pôles magnétiques (N, S). 5. Dispositif de commande selon la 3 ou 4 caractérisé en ce le support d'indexation (7) est composé d'une couronne circulaire. 6. Dispositif de commande selon la 5 caractérisé en ce que ledit au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique (7) est disposé sur le pourtour extérieur de la couronne. 7. Dispositif de commande selon la 5 caractérisé en ledit au moins un profil cranté du support d'indexation ferromagnétique (7) est disposé sur le pourtour intérieur de la couronne, l'élément magnétique aimanté (6) placé à l'intérieur de ladite couronne étant entraîné en rotation par les moyens manuels de commande (2). 8. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les profils crantés de l'élément magnétique aimanté (6) sont sensiblement identiques aux profils crantés du support d'indexation ferromagnétique (7). 9. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'élément magnétique aimanté (6) guidé en translation, est destiné à être attiré par une zone ferromagnétique d'une coupelle (9), la translation des moyens manuels de commande (2) entraînant celle dudit élément magnétique aimanté. 10. Dispositif de commande selon la 9 caractérisé en ce que des moyens élastiques (20) exercent une force de répulsion s'opposant à l'attraction de l'élément magnétique aimanté (6) par une zone ferromagnétique de la coupelle (9). 11. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens de commande (5) comprennentdes premiers moyens de détection (8) des variations de champ magnétique (11) de l'élément magnétique aimanté (6). 12. Dispositif de commande la 11 caractérisé en ce que les premiers moyens de détection (8) comprennent au moins un capteur magnétique destiné à détecter les variations de champ magnétique (11) dues à la rotation de l'élément magnétique aimanté (6). 13. Dispositif de commande la 11 caractérisé en ce que les premiers moyens de détection (8) comprennent au moins un capteur magnétique destiné à détecter les variations de champ magnétique (11) dues la translation de l'élément magnétique aimanté (6). 14. Dispositif de commande selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens de commande (5) comprennent des seconds moyens de détection (16) des déplacements angulaire (a) de l'organe manuel de commande (2). 15. Dispositif de commande selon la 14 caractérisé en ce les seconds moyens de détection (16) comportent au moins un capteur magnétique destiné à mesurer les variations de champ magnétique (22) d'un second élément magnétique aimanté (12).
G,H
G05,H01,H03
G05G,H01H,H03K
G05G 5,H01H 5,H01H 25,H03K 17
G05G 5/03,H01H 5/02,H01H 25/04,H03K 17/97
FR2890404
A3
CLOISON POUR ISOLEMENT ACOUSTIQUE
20,070,309
Le présent certificat d'utilité fait référence à une prévu pour son utilisation dans le bâtiment et la réhabilitation ou les rénovations de logements et similaires, notamment dans les murs ou cloisons et murs mitoyens. Cette invention s'applique dans l'industrie du bâtiment et la construction, aussi bien dans la construction neuve que dans la rénovée. Il existe sur le marché de différents genres de cloisons qui utilisent principalement deux systèmes d'isolement. Un premier groupe se caractérise par le fait de créer une chambre par deux planches qui forment une chambre dans laquelle on introduit un élément isolant, comme dans le cas du certificat d'utilité espagnol Numéro 1 053 252. De même le certificat d'utilité espagnol numéro 1 041 987 qui se caractérise par la fait de constituer une case dans laquelle on introduit un élément isolant. Le certificat d'utilité espagnol numéro 1 041 738, pièce isolante pour la construction qui se caractérise par l'union de trois panneaux, le central étant l'élément isolant. Le second groupe se caractérise par la superposition d'une ou plusieurs couches qui forment le mur. Les cloisons pour l'isolement acoustique actuelles ont plusieurs inconvénients, le grand espace que les constructions occupent, le poids élevés, l'isolement acoustique diminue à cause des percements, le montage compliqué. Il est donc souhaitable de résoudre ces quatre problèmes. Finalement, il faut remarquer qu'avec l'entrée en vigueur du nouveau Code Technique du Bâtiment espagnol les conditions pour l'isolement acoustique augmentent. La cloison pour l'isolement acoustique à laquelle fait référence la présente invention constitue une nouveauté remarquable dans le champs de l'utilisation de ce genre de produits, étant donné que l'on réussi à isoler de façon acoustique et thermique avec une cloison isolante centrale à base d'élastomètre, ou laines minérales avec une densité qui part de 40 à 120 kg/m3. A chaque côté de l'isolement elle porte des plaques réflexives collées, genre carton-plâtre, d'une épaisseur entre 10 et 40 mm, en fonction de la hauteur et la résistance de la cloison. Les installations d'électricité, de plomberie, de chauffage et autres se font sur les plaques réflexives sans faire de percements. Pour finir on applique du mortier traditionnel, d'une épaisseur approximative de 40 mm sur chaque face. Avec cette configuration nous obtenons un isolement acoustique qui va de 35 à 68 dBA, d'une épaisseur entre 44 et 180 kg/mz. Ces niveaux d'isolement accomplissent suffisamment les spécifications introduites par le nouveau Code du Bâtiment espagnol, qui rentrera bientôt en vigueur. Il faut aussi souligner que l'on peut installer un chauffage radiant dans la cloison pour isolement acoustique, en évitant les radiateurs traditionnels, tout en utilisant un montage simple et très rapide. Pour compléter la description que nous réalisons et dans le but de conduire à une meilleure compréhension des caractéristiques de l'invention, en accord avec un exemple préférable de réalisation pratique de celle-ci, nous joignons en tant que partie intégrante de cette description, une seule feuille de dessins où, de manière illustrative et non limitative, on a représenté une vue en perspective de la cloison d'isolement acoustique dans laquelle la dernière couche de mortier appliquée apparaît légèrement séparée pour pouvoir observer les installations d'électricité, de plomberie et de chauffage. A la vue de la figure mentionnée, nous pouvons observer comment la cloison pour isolement acoustique objet de l'invention est prévu pour son application dans la construction de murs et similaires, en se basant sur la disposition d'un panneau isolant central (1) à base d'élastomètre, ou laines minérales avec une densité qui va de 40 à 120 kg/m3, deux plaques réflexives collées à chaque côté de l'isolement (2), type carton-plâtre, d'une épaisseur de 10 et 40 mm, sur cette surface, pour cette configuration notamment on pourra faire les installations d'électricité (3), de plomberie (4) et de chauffage (5), finalement sur chaque face on project4e une couche de mortier traditionnel (6) avec une épaisseur approximative de 40 mm. Le résultat est une cloison pour isolement acoustique d'une épaisseur d'entre 40 et 350 mm, avec un poids d'entre 44 et 180 kg/m2, et un isolement acoustique d'entre 35 20 et 68dBA. 2890404 -3-
L'invention consiste en une cloison prévue pour être installer dans un bâtiment et pour les réformes d'immeubles et similaires, notamment dans les murs ou cloisons et murs mitoyens, en se basant sur la pose d'un panneau isolant central (1) à base d'élastomètre ou laines minérales avec une densité qui va de 40 à 120 kg/m<3>, à chaque côté de l'isolement deux plaques réflexives sont collées (2), type carton-plâtre, d'une épaisseur de 10 et 40 mm, sur cette surface, pour la présente configuration en particulier, on fait les installations électriques (3), de plomberie (4) et de chauffage (5). Finalement on applique sur chaque côté une couche de mortier traditionnel (6) avec une épaisseur approximative de 40 mm.Le résultat est la cloison pour isolement acoustique d'une épaisseur entre 40 et 350 mm, avec un poids entre 44 et 180 kg/m<2>, et un isolement acoustique entre 35 et 68 dBA.
1) Cloison pour l'isolement acoustique caractérisée par le fait d'être constituée par un panneau isolant central (1) à base d'elastomètre, ou laines minérales avec une densité qui va de 40 à 120 kg/m3, avec à chaque côté de l'isolement des plaques réflexives collées (2), du type cartonplâtre, d'une épaisseur de 10 et 40 mm, finalement on applique sur chaque face une couche de mortier traditionnel (6) d'une épaisseur approximative de 40 mm. 2) Cloison pour isolement acoustique diaprés la antérieure caractérisée par le fait qu'entre les plaques réflexives (2), type cartonplâtre sans faire aucun genre de percements on installe les installations d'électricité (3), de plomberie (4) et de chauffage (5) avant d'appliquer la dernière couche de mortier (6), en obtenant que l'on ne perde pas l'isolement.
E
E04
E04B,E04C
E04B 1,E04B 2,E04C 2
E04B 1/86,E04B 2/72,E04C 2/284
FR2889899
A1
DISPOSITIF DE CONTROLE DE MISE EN OEUVRE DE FONCTION(S) AU SEIN D'UN EQUIPEMENT DE SERVICE D'UN COEUR DE RESEAU DE COMMUNICATION INTERNET
20,070,223
CONTRâLE DE MISE EN OEUVRE DE FONCTION(S) AU SEIN D'UN ÉQUIPEMENT DE SERVICE D'UN COEUR DE RÉSEAU DE COMMUNICATION INTERNET L'invention concerne les réseaux de communication à coeur de réseau de type IP (pour Internet Protocol ), et plus particulièrement l'accès de terminaux de communication à des services mis à la disposition de leurs utilisateurs par de tels réseaux. io On entend ici par réseau de communication à coeur de réseau de type IP aussi bien les réseaux IP de bout en bout dans lesquels l'usager dispose d'un lien IP, que les réseaux disposant d'un coeur de réseau de type IP auquel on accède par une autre technologie via une passerelle. De tels réseaux sont par exemple ceux qui s'appuient sur la technologie SIP (pour Session Initiation Protocol ), comme par exemple les réseaux de type IMS (pour IP Multimedia Subsystem (3GPP)) ou MMD (pour MultiMedia Domain (3GPP2)). Par ailleurs, on entend ici par terminal de communication tout équipement de communication, radio ou filaire, fixe ou mobile (ou portable) capable de se connecter à au moins un réseau IP, éventuellement par l'intermédiaire de passerelle(s), afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'un téléphone fixe ou mobile, ou d'un ordinateur fixe ou portable ou d'un assistant personnel numérique (ou PDA) équipé d'un module de communication, ou encore d'un serveur équipé d'un module de communication et pouvant éventuellement appartenir à l'opérateur délivrant le service et contenant une fonction d'agent utilisateur (ou User Agent ). Comme le sait l'homme de l'art, certains coeurs de réseau Internet comportent des équipements de service, comme par exemple des serveurs à fonction proxy (ou proxy-SIP ) destinés principalement à un routage intelligent de la signalisation SIP, des serveurs d'application(s) (ou application servers ) et des entités de type MRF (ou Media Resources 2 2889899 Function ), chargés de fournir à des terminaux (appelant(s) ou appelé(s)) des services relatifs à des communications. Parmi ces services, on peut notamment citer le service de pré-paiement, ou les services de type CMM (pour Corporate Mobility Manager - bureau virtuel), messagerie, conférence, portail, kiosque, téléchargement de sonneries ou push to talk . Plus précisément, lorsqu'un terminal doit accéder à un service, à l'initiative de son utilisateur ou d'un coeur de réseau, il doit transmettre au réseau dont il est client une demande d'accès audit service. A réception de cette demande, le réseau la route au moyen d'un serveur proxy SIP par lo exemple vers le (ou l'un des) serveur(s) d'application(s) (ou application server(s) ) dédié(s) (au moins) à ce service, c'est-à-dire chargé de gérer et contrôler la fourniture du service demandé au terminal demandeur. On entend ici par service tout service relatif, au moins en partie, à une communication ayant pour objet l'échange de flux de données média sous toute forme, comme par exemple des flux de voix (VoIP pour Voice over IP ), des flux vidéo ou des flux de textes (par exemple de type chat ). Il est important de noter que les flux peuvent être interactifs, en temps réel ou non. La fourniture de ces services requiert fréquemment la mise en oeuvre, par l'un des équipements de service impliqués dans un service de communication, d'une fonction complémentaire, comme par exemple (et non limitativement) la facturation (ou (< charging ). Or, dans un même coeur de réseau, plusieurs équipements de service sont généralement en mesure de mettre en oeuvre une même fonction complémentaire. C'est notamment le cas de la fonction de facturation dite en ligne (ou online ) permettant de joindre un serveur gérant en temps réel les crédits dont disposent des utilisateurs. Ainsi, dans un coeur de réseau les proxy SIP et certains serveurs d'application(s) sont capables de mettre en oeuvre la fonction de facturation en ligne. L'inconvénient réside dans le fait que ni un proxy SIP ni un serveur d'application(s) ne peut savoir s'il doit mettre en oeuvre sa propre fonction complémentaire ou si c'est un autre équipement de service qui doit le faire. Actuellement, le proxy SIP, qui est en charge d'une communication, met 3 2889899 systématiquement en oeuvre sa fonction complémentaire de facturation en ligne. Il arrive alors fréquemment que le serveur d'application(s), qu'il a invoqué pour fournir un service demandé, mette en oeuvre en parallèle sa propre fonction complémentaire de facturation en ligne. Cela peut entraîner s des interférences. En outre, cela multiplie par deux les interactions (échanges de signalisation) avec le serveur gérant la facturation en ligne, et donc multiplie par deux les ressources de calcul (ou CPU) utilisées, tout en introduisant des retards d'établissement de session. Il existe certes des solutions propriétaires consistant à mettre à la io disposition des équipements de service, tels que des proxy SIP, des tables locales précisant quels serveurs d'application(s) sont aptes à mettre en oeuvre des fonctions complémentaires. Mais, chaque fois qu'un nouveau service est offert par un coeur de réseau (et donc qu'un nouveau serveur d'application(s) est adjoint à ce coeur de réseau) ou qu'une nouvelle version d'un serveur d'application(s) est adjointe au coeur de réseau, il est nécessaire de mettre à jour les tables locales de chaque proxy SIP, ce qui nécessite une coordination des opérations de maintenance (ou OAM). En outre, si un serveur d'application(s), chargé de mettre en oeuvre une fonction complémentaire, se retire d'une session, le proxy SIP n'est pas en mesure de se substituer à lui pour mettre en oeuvre cette fonction complémentaire. Aucune solution connue n'apportant une entière satisfaction, l'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de contrôle pour un équipement de service destiné à mettre en oeuvre, au sein d'un coeur de réseau de communication Internet, des fonctions liées à la fourniture d'au moins un service de communication à au moins un terminal de communication (appelant ou appelé). Ce dispositif de contrôle se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de contrôle chargés, en cas de réception d'une demande de fourniture du service (offert par l'équipement) pour une communication donnée (d'une session entre terminaux appelant et appelé), de décider (ou de refuser) de mettre en oeuvre au moins une fonction choisie parmi les fonctions assurées par l'équipement, puis d'insérer dans la signalisation (c'est-à-dire 4 2889899 dans l'un au moins des messages de signalisation) émise par l'équipement pour cette communication (ou session) des données d'information signalant cette décision (de mise en oeuvre de chaque fonction choisie par l'équipement) à destination d'au moins certains autres équipements de s service du coeur de réseau, afin qu'ils s'interdisent de mettre en oeuvre la fonction choisie pendant la durée de la communication donnée. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: les autres équipements de service du coeur de réseau qui interprètent ces lo données d'information signalant cette décision (de mise en oeuvre de chaque fonction choisie par l'équipement) font partie de préférence du même réseau d'appartenance (celui du terminal appelant ou celui du terminal appelé); ses moyens de contrôle peuvent être chargés, lorsqu'ils sont intégrés dans un équipement de service situé sur une frontière du réseau de communication, de supprimer les données d'information de décision qui sont contenues dans un message de signalisation provenant de l'extérieur du réseau; ses moyens de contrôle peuvent être chargés, lorsqu'ils sont intégrés dans un équipement de service (tel qu'un serveur d'application ) fonctionnant en mode dit agent d'utilisateur dos à dos (ou Back to Back User Agent ) et donc comportant des premier et second(s) agents d'utilisateur propres à gérer et coordonner plusieurs dialogues SIP correspondant à la même communication , et lorsque le premier agent d'utilisateur reçoit un message de signalisation contenant des données d'information de décision, d'ordonner au(x) second(s) agent(s) d'utilisateur de reporter (ou de transférer) ces données d'information de décision dans la signalisation SIP qu'il(s) génère(nt) (mode de fonctionnement dit back to back ) ; -ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'intégrer les données d'information dans un entête dédié du message de signalisation ou dans un champ d'un entête de message de signalisation, comme par exemple un champ dit d'enregistrement de route (ou record-route ), lorsque le 2889899 protocole d'établissement de communication est le protocole de gestion de transmission de messages de signalisation appelé SIP; ses moyens de contrôle peuvent être chargés d'intégrer des données d'information complémentaires dans certains au moins desdits messages de signalisation contenant lesdites données d'information de décision. Par exemple, ces données d'information complémentaires sont représentatives d'un identifiant de l'équipement de service dans lequel est implanté le dispositif et/ou du type de service mis en oeuvre (comme par exemple la taxation au niveau du service, exclusive ou non exclusive de la taxation au io niveau de la session). L'invention propose également un équipement de service, pour un coeur de réseau de communication Internet, destiné à mettre en oeuvre des fonctions liées à la fourniture d'au moins un service de communication à au moins un terminal de communication et comprenant un dispositif de contrôle du type de celui présenté ci-avant. Un tel équipement de service peut par exemple constituer une entité à protocole d'établissement de communication de type SIP, choisie parmi un serveur à fonction proxy (ou proxy-SIP ), un serveur d'application(s) (ou application server ) et une entité de type MRF (ou Media Resources Function ). L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux coeurs de réseau de communication Internet tels que IMS (pour IP Multimedia Subsystem ) et MMD (pour MultiMedia Domain ). D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique un coeur de réseau IP auquel sont connectés des proxy SIP, des serveurs d'application(s) et des entités MRF équipés d'un dispositif de contrôle selon l'invention. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre à un équipement de service, implanté dans un coeur de réseau Internet et capable de mettre en oeuvre au moins une fonction liée à la fourniture d'au moins un service de 6 2889899 communication à au moins un terminal de communication (appelant ou appelé), de signaler à d'autres équipements de service qu'il se charge de mettre en oeuvre cette fonction pendant la durée d'une communication donnée. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le coeur de réseau de communication Internet (ou IP) est de type IMS ou MMD, ou du type des dérivés de ces derniers (comme par exemple les réseaux définis par le groupe TISPAN de l'ETSI). Mais, l'invention n'est pas limitée à ce type de coeur de réseau. Elle concerne en effet tous les coeurs de réseau io Internet appartenant, ou couplés, à un réseau de communication de type IP, comme par exemple un réseau PSTN ou PLMN. Comme cela est très schématiquement illustré sur l'unique figure, un coeur de réseau CR peut comporter au moins un serveur à fonction proxy (ou proxy-SIP ) PSi, au moins un serveur d'application(s) (ou application server ) SAj et/ou au moins une entité de type MRF (ou Media Resources Function ) MRk, chargés de fournir à des terminaux (appelant(s) ou appelé(s)) Tn des services relatifs à des communications. Dans l'exemple non limitatif illustré, d'une première part, l'indice i est égal à 1 ou 2, mais il peut prendre n'importe quelle valeur non nulle, d'une deuxième part, l'indice j est égal à 1 ou 2, mais il peut prendre n'importe quelle valeur non nulle, d'une troisième part, l'indice k est égal à 1, mais il peut prendre n'importe quelle valeur non nulle, d'une quatrième part, l'indice n est égal à 1 ou 2, mais il peut prendre n'importe quelle valeur non nulle. On considère dans ce qui suit que les terminaux de communication Tn sont des ordinateurs fixes ou portables. Mais, l'invention n'est pas limitée aux services de communications impliquant des terminaux appelant(s) et appelé(s) de ce type. Elle concerne en effet les services de communication impliquant tout équipement de communication, radio ou filaire, fixe ou mobile (ou portable) capable de se connecter à au moins un réseau IP, éventuellement par l'intermédiaire de passerelle(s), afin d'échanger des données sous la forme de signaux avec un autre équipement. Il pourra donc s'agir, par exemple, d'un téléphone fixe ou mobile, ou d'un assistant personnel numérique (ou PDA) équipé d'un module de communication, ou encore d'un serveur équipé d'un module de communication et pouvant éventuellement appartenir à l'opérateur qui délivre le service et contenant une fonction d'agent utilisateur (ou User Agent ). L'invention propose d'équiper certains au moins des équipements de service PSi, SAj et MRk, et de préférence tous (comme illustré), d'un dispositif de contrôle D comprenant un module de contrôle MC chargé, lorsque son équipement reçoit d'un terminal appelant ou appelé Tn une demande de fourniture d'un service de communication dans lequel il intervient, de décider (ou de refuser) de mettre en oeuvre au moins une fonction choisie parmi les lo fonctions qui sont assurées par son équipement, puis d'insérer dans la signalisation (c'est-à-dire dans certains au moins des messages de signalisation) qu'ils émettent pour une communication (ou session) donnée des données d'information signalant cette décision, à destination d'au moins certains autres équipements de service du coeur de réseau CR, afin qu'ils s'interdisent de mettre en oeuvre la fonction choisie pendant la durée de la communication donnée. On considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que la fonction objet d'une décision est une fonction de contrôle de facturation en ligne (ou on-line charging ). Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Un équipement de service est alors dit apte à mettre en oeuvre la fonction de contrôle de facturation en ligne lorsqu'il dispose de capacités internes lui permettant, d'une première part, de contacter un serveur de facturation en ligne, d'une deuxième part, de prévenir l'utilisateur final que son crédit va bientôt être nul ou est nul et que de ce fait le service de communication sera bientôt ou immédiatement arrêté ou suspendu, et d'une troisième part, de mettre fin au service de communication lorsque le crédit en ligne devient nul ou au contraire de reprendre un service de communication lorsque l'utilisateur a recrédité son compte auprès du serveur de facturation en ligne. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit que les messages de signalisation sont conformes à un protocole d'établissement de communication de type SIP (pour Session Initiation Protocol protocole d'initiation de session), qui permet de créer et gérer des sessions d'échange 8 2889899 de données (sous toute forme), notamment interactives et en temps réel, entre équipements de service, indépendamment de la nature des données et du protocole de transport utilisé pour transporter lesdites données. Dans ce cas, la demande d'accès au service, qui est transmise par un s terminal Tn à un proxy SIP PSi, se présente sous la forme d'un message d'établissement d'appel SIP de type SIP INVITE . Il est rappelé qu'un message INVITE contient un SDP décrivant les différents médias que supporte un terminal appelant, et que consécutivement à la réception de ce message INVITE s'effectue une négociation entre équipements pour io déterminer le ou les médias qui seront utilisés pendant la session. Dans l'exemple illustré l'indice i est compris entre 1 et 3 (PSI à PS3), mais il peut prendre n'importe quelle valeur non nulle. Dans un réseau IMS ou MMD, les proxy SIP PSi, qui ne sont pas placés sur une frontière dudit réseau, sont généralement implantés dans un ls équipement appelé S-CSCF (pour Serving-Call Session Control Function ). De préférence, c'est le serveur d'application(s) SAj qui est invoqué par un proxy SIP PSi, consécutivement à la réception d'une demande d'accès à un service, qui décide en premier de mettre en oeuvre (ou de ne pas mettre en oeuvre) sa fonction de facturation en ligne. Cela est préférable dans la mesure où c'est le serveur d'application(s) dédié au service qui connaît et gère les canaux de communication média permettant de communiquer avec le terminal de l'utilisateur final et qui est chargé de l'échange avec ce terminal, et non pas le proxy SIP PSi qui invoque ce serveur d'application(s) SAj et qui est chargé de la coordination des appels entre le terminal Tn demandeur et ledit serveur d'application(s). Les données d'information de décision, qui sont placées dans un message de signalisation par le module de contrôle MC consécutivement à la décision de prendre la main sur une fonction (ici la fonction de facturation en ligne), peuvent se présenter sous n'importe quelle forme, et notamment sous la forme d'une marque, ou d'un signe, ou encore d'un chiffre ou d'un mot. Par ailleurs, le module de contrôle MC peut par exemple intégrer les données d'information de décision dans un nouvel entête dédié (et 9 2889899 standardisé) du message de signalisation ou dans un champ existant d'un entête de message de signalisation. Dans le premier cas, l'ajout d'un nouvel entête à un message de signalisation est immédiat dans le mesure où le protocole SIP est de type textuel. Dans le second cas, le champ d'entête, s dans lequel on intègre les données d'information de décision, est par exemple le champ dit d'enregistrement de route (ou record-route ). En outre, les données d'information de décision sont par exemple intégrées par le module de contrôle MC dans le message de signalisation SIP qui initie un dialogue SIP (ou SIP dialog ), par exemple dans le cas d'un io appel ou d'un message instantané (ou instant message ). Il est important de noter que le module de contrôle MC peut être éventuellement chargé d'intégrer des données d'information complémentaires dans certains au moins des messages de signalisation qui contiennent les données d'information de décision. De telles données d'information complémentaires peuvent, par exemple, être représentatives de l'identifiant, au sein du coeur de réseau CR, de l'équipement de service dans lequel il est implanté, et/ou du type de service mis en oeuvre (comme par exemple la taxation au niveau du service, exclusive ou non exclusive de la taxation au niveau de la session). Chaque message de signalisation contenant des données d'information de décision est communiqué par le proxy SIP PSi, qui a invoqué le serveur d'application(s) SAj [ou un MRF, ou encore le proxy SIP lui-même] qui l'a généré, à au moins certains autres équipements de service. Préférentiellement, le proxy SIP PSi communique ce message de signalisation à l'ensemble des équipements de service IMS (PSi', SAj' et MRk) qui sont implantés dans le coeur de réseau CR du réseau d'appartenance soit du terminal appelant impliqué dans la communication (ou session), soit du terminal appelé impliqué dans cette communication (ou session), c'est-à-dire à tous les équipements de service qui sont situés du côté appelant ou du côté appelé d'une session. Ainsi, tous ces équipements de service sont avertis du fait qu'un serveur d'application(s) (ou un MRF, ou encore un proxy SIP) se charge de mettre en oeuvre la fonction de facturation en ligne pour la communication considérée (et pour la partie de session concernée) et donc qu'ils n'ont pas en principe à s'en charger. L'expression en principe est ici utilisée pour des situations très particulières dans lesquelles un équipement de service doit soit prendre le relais d'un autre équipement de service pour la mise en oeuvre de s la facturation en ligne, soit assurer en parallèle cette mise en oeuvre. Lorsqu'une telle situation survient, les équipements de service en sont avertis, par exemple grâce aux données d'information complémentaires précisant par exemple le type de taxation en ligne mis en oeuvre. Lorsque le dispositif de contrôle D est implanté dans un proxy SIP PSi lo situé sur une frontière du réseau (soit du côté accès, soit du côté du réseau situé à l'interface réseau/utilisateur, comme c'est le cas lorsque le proxy SIP est implanté dans un équipement de type P-CSCF (pour ProxyCall Session Control Function ) ou I-CSCF (pour Interrogating-Call Session Control Function ) d'un réseau IMS ou MMD), son module de contrôle MC est préférentiellement agencé pour supprimer les données d'information de décision qui sont contenues dans des messages de signalisation provenant de l'extérieur de leur réseau (et donc provenant d'un terminal ou d'un autre réseau). Cette option est destinée à éviter des fraudes, et notamment à éviter que des hackers véhiculent de fausses informations afin de bénéficier sans autorisation (ici gratuitement) d'une fonction (ici de communication) . Par ailleurs, certains serveurs d'application(s) peuvent fonctionner en mode dit agent d'utilisateur dos à dos (ou (< Back to Back User Agent ). Dans ce cas, comme le sait l'homme de l'art, ils comportent des premier et second(s) agents d'utilisateur pouvant gérer et coordonner plusieurs dialogues SIP correspondant à une même communication, le premier agent d'utilisateur étant chargé de recevoir des messages de signalisation en provenance d'un terminal et le(s) second(s) agent(s) d'utilisateur étant chargé(s) de générer des messages à destination d'autres terminaux, compte tenu des messages de signalisation reçus par le premier agent d'utilisateur. Cette configuration est connue sous l'expression anglaise back to back user agent ). Dans cette configuration, lorsque le premier agent d'utilisateur reçoit lo un message de signalisation contenant des données d'information de décision, le module de contrôle MC, du dispositif D implanté dans le serveur d'application(s), est chargé d'ordonner au(x) second(s) agent(s) d'utilisateur de reporter (ou de transférer) ces données d'information de décision dans la signalisation SIP qu'il(s) génère(nt). On notera que certaines données d'information complémentaires, comme par exemple l'identifiant de l'équipement décidant de mettre en oeuvre un service ou une partie d'un service (lorsque celui-ci se décompose en plusieurs types) et/ou l'identifiant de la fonction (service) mise en oeuvre par cet équipement, peuvent être stockées par les équipements, qui reçoivent les messages de signalisation qui les contiennent. Ce stockage peut par exemple se faire dans ce que l'homme de l'art appelle le ticket de taxation, lequel est mis en oeuvre pour certaines au moins des communications par certains équipements récepteurs. Le dispositif de contrôle D selon l'invention, et notamment son module de contrôle MC, peut être réalisé sous la forme de circuits électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de contrôle et d'équipement de service décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. 12 2889899
Un dispositif (D) est dédié au contrôle de la mise en oeuvre de fonctions liées à la fourniture d'au moins un service de communication à au moins un terminal de communication (T1), au sein d'un équipement de service (SA1) d'un coeur de réseau de communication Internet (CR). Ce dispositif (D) comprend des moyens de contrôle (MC) chargés, en cas de réception d'une demande de fourniture du service offert par son équipement (SA1) pour une communication donnée, de décider de mettre en oeuvre au moins une fonction choisie parmi les fonctions assurées par l'équipement (SA1), puis d'insérer dans l'un au moins des messages de signalisation qu'émet cet équipement pour cette communication des données d'information signalant cette décision à destination d'au moins certains autres équipements de service (PS1, PS2, SA2, MR1) du coeur de réseau (CR), afin qu'ils s'interdisent de mettre en oeuvre la fonction choisie pendant la durée de la communication donnée.
1. Dispositif de contrôle (D) pour un équipement de service (PSi, SAj, MRk) propre à mettre en oeuvre, au sein d'un coeur de réseau de communication Internet (CR), des fonctions liées à la fourniture d'au moins un service de communication à au moins un terminal de communication (Tn), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de contrôle (MC) agencés, en cas de réception d'une demande de fourniture dudit service pour une communication donnée, pour décider de mettre en oeuvre au moins une fonction choisie parmi lesdites fonctions, puis pour insérer dans l'un au moins des messages de signalisation, que ledit équipement émet pour cette communication, des données d'information signalant cette décision à destination d'au moins certains autres équipements de service (PSi, SAj, MRk) dudit coeur de réseau (CR), de sorte qu'ils s'interdisent de mettre en oeuvre ladite fonction choisie pendant la durée de ladite communication donnée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits certains autres équipements de service (PSi, SAj, MRk) dudit coeur de réseau (CR) appartiennent au réseau d'appartenance soit du terminal appelant (Ti) soit du terminal appelé (T2) impliqués dans ladite communication donnée. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, lorsqu'ils sont intégrés dans un équipement de service (PSi) situé sur une frontière dudit réseau de communication, pour supprimer lesdites données d'information de décision contenues dans un message de signalisation provenant de l'extérieur dudit réseau. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, lorsqu'ils sont intégrés dans un équipement de service (SAj) comportant des premier et second(s) agents d'utilisateur propres à gérer et coordonner plusieurs dialogues SIP correspondant à une même communication, et lorsque ledit premier agent d'utilisateur reçoit un message de signalisation contenant lesdites données d'information de décision, pour ordonner au(x)dit(s) second(s) agent(s) d'utilisateur de reporter ces données d'information de décision dans la signalisation SIP qu'il(s) génère(nt). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer lesdites données d'information dans un entête dédié dudit message de signalisation. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer lesdites données d'information dans un champ d'un entête de message de signalisation. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'en présence d'un protocole d'établissement de communication de type SIP gérant la transmission des messages de signalisation, ledit champ est un champ dit d'enregistrement de route. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer des données d'information complémentaires dans certains au moins desdits messages de signalisation contenant lesdites données d'information de décision. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés pour intégrer des données d'information complémentaires représentatives d'un identifiant de l'équipement de service (PSi, SAj, MRk) dans lequel est implanté ledit dispositif (D) et/ou du type de service mis en oeuvre. 10. Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que ledit type de service est une taxation au niveau du service, exclusive ou non exclusive d'une taxation au niveau de la session. 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que ladite fonction choisie est dédiée à la facturation des terminaux appelants et/ou appelés (Tn). 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que ladite fonction choisie est dédiée à la facturation dite en ligne des terminaux appelants et/ou appelés (Tn). 13. Equipement de service (Sli, SAj, MRk) pour un coeur de réseau de communication Internet (CR), ledit équipement étant propre à mettre en oeuvre des fonctions liées à la fourniture d'au moins un service de communication à au moins un terminal de communication (Tn), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle (D) selon l'une des précédentes. 14. Equipement de service selon la 13, caractérisé en ce qu'il constitue une entité à protocole d'établissement de communication de type SIP, choisie dans un groupe comprenant au moins un serveur à fonction proxy , un serveur d'application(s) et une entité de type MRF ( Media Resources Function ). l0 15. Utilisation des dispositif de contrôle (D) et équipement de service (PSi, SAj, MRk) selon l'une des précédentes dans les coeurs de réseau de communication Internet choisis dans un groupe comprenant IMS et MMD.
H
H04
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H04L 12,H04L 29
H04L 12/16,H04L 29/06
FR2893545
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SYSTEME DE MANOEUVRE DU MOUVEMENT D'UN CAPOT DE COFFRE ET D'UNE TABLETTE
20,070,525
MANîUVRE DU MOUVEMENT D'UN CAPOT ET D'UNE TABLETTE. L'invention se rapporte à un système de manoeuvre du mouvement d'un capot de coffre de voiture et d'une tablette escamotable pour un véhicule à toit escamotable. Lorsque le toit est placé dans le coffre, l'espace laissé libre derrière les sièges est généralement fermé par une tablette amovible. Si la tablette peut être déplacée manuellement, il est plus commode que celle-ci soit mise en place par un moteur. Il en est de même pour l'ouverture et la fermeture du capot nécessaire lors du 10 rangement du toit dans le coffre ou pour son extraction dudit coffre. Cela évite ainsi des opérations manuelles complexes et au conducteur de descendre de son véhicule pour réaliser ces opérations. Il faut donc prévoir un moteur pour le capot du coffre et un moteur pour la tablette ce qui augmente les coûts de fabrication du véhicule. 15 La multiplicité de ces moteurs occupe de la place dans le coffre ce qui en réduit le volume disponible. L'un des buts de l'invention est, notamment, de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, l'invention se rapporte à un système de manoeuvre d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre et de manoeuvre d'une tablette arrière pour véhicule à 20 toit rétractable, le capot étant articulé à la caisse du véhicule par des articulations, la tablette étant déplaçable entre une position escamotée lorsque le toit est en position fermée et une position active dans laquelle elle s'étend depuis le bord avant du capot et vers l'avant du véhicule lorsque le toit est rangé, ce système est caractérisé en ce qu'il comprend un seul moteur actionnant une transmission mécanique assurant les 25 mouvements d'ouvertures/fermetures du capot et de déplacement de la tablette. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple en regard du dessin qui représente : FIG 1 :Vue de profil d'un coffre d'une voiture à toit rétractable FIG 2 : Vue de l'arrière du coffre de voiture. 30 FIG 3 :Un premier exemple de dispositif de manoeuvre FIG 4 : Coupe selon IV IV de la figure 3 FIG 5 : Un deuxième exemple de dispositif de manoeuvre FIG 6 : Un troisième exemple de dispositif de manoeuvre FIG 7 : Un quatrième exemple de dispositif de manoeuvre En se reportant au dessin on voit partiellement un véhicule à toit 1 escamotable. Ce toit escamotable se range dans un coffre 2 fermé en sa partie supérieure par un capot 3 Ce capot 3 est articulé sur son bord arrière autour d'un premier axe 4 et s'ouvre selon la direction F1 de l'avant vers l'arrière pour ranger ou déployer le toit escamotable. Dans la version représentée, il peut également pivoter autour d'un second axe 5 de l'arrière vers l'avant selon la direction F 2 pour un accès normal au coffre. Ce second axe est situé sur le bord avant du capot. Pour permettre ces deux mouvements le capot est relié à la caisse par des articulations 40 libérables mais si l'on prévoit un capot qui ne s'ouvre que dans un sens, par exemple, pour le rangement du toit, le bord avant ou arrière du capot, notamment au voisinage de ces bords, sera muni d'articulations du type classique c'est à dire non libérables. On voit également que l'on utilise des équilibreurs 6 tels que des vérins 6 à gaz sous pression ou à ressort pour assister le mouvement du capot. L'équilibreur de capot a pour fonction de compenser le poids de ce capot de sorte à limiter les efforts lors du mouvement et donc à limiter les efforts à fournir par le moteur d'entraînement. Dans le cas représenté aux figures 1 et 2, des vérins 6 équilibreurs sont montés en partie médiane du coffre afin de pouvoir agir quelque soit le sens d'ouverture du capot. Ce véhicule est équipé d'un système 7 de manoeuvre d'ouverture et de fermeture d'un capot 3 de coffre et de déplacement d'une tablette 8 arrière venant fermer l'espace libre entre le capot et les sièges arrière. La tablette 8 est déplaçable entre une position escamotée (traits mixtes des figures 1 et 3) lorsque le toit est en position fermée et une position active dans laquelle elle s'étend depuis le bord avant 3A du capot 3 et vers l'avant du véhicule lorsque le toit est rangé. Selon l'invention, le système comprend un seul et même moteur 9 actionnant une transmission 10A, 10B, 10C mécanique assurant les mouvements d'ouvertures/fermetures du capot et/ou de déplacement de la tablette. Le système comprend également des moyens 11 de commande sélective du déplacement au choix du capot, de la tablette ou de l'ensemble capot et tablette. Ces moyens 11 de commande peuvent gérer également la synchronisation des mouvements du capot et de la tablette. Pour gérer ces mouvements, le moteur 9 est, par des moyens E1,E2 d'embrayage pilotés, également appelés coupleurs, relié à une transmission mécanique 10A, actionnant le capot 3 et une transmission 10B actionnant la tablette 8. Les moyens 11 de commande sélective comprennent des embrayages E1,E2 pilotés. Comme moyen d'embrayage, on peut utiliser un coupleur électromagnétique. La transmission mécanique est réalisée localement par un câble de traction ou de traction-poussée ou rotatif. Les câbles de traction-poussé permettent de transmettre à la fois un mouvement de traction et un mouvement de poussée tandis que les câbles rotatif permettent de transmettre un mouvement de rotation. Les figures 3, 5, 6 montrent l'utilisation de câbles agissant uniquement en traction ou en traction et poussée. Ces câbles de tractions ou de tractions-poussées 12 sont des câbles logés dans des 20 gaines 13, ces gaines étant immobilisées à chacune de leurs extrémités. A la force produite par ces câbles peuvent être associé la force développée par un ou plusieurs vérins 6 dit équilibreurs qui génèrent une poussée souvent dans le sens d'extraction de la tige du vérin. Par exemple figure 5, on prévoit que le mouvement de la tablette vers une de ses 25 positions soit réalisé uniquement avec la poussée d'un vérin équilibreur et le rappel par un câble dit de traction monté sur un enrouleur 14. On peut également prévoir que la tablette soit déplacée avec un câble de traction-poussée et que pour l'un des mouvements, la force exercée par le câble soit cependant assistée par celle d'un vérin équilibreur. Il en est de même pour l'assistance 30 du mouvement du capot. Lorsque l'on se réfère à la figure 3, on voit une tablette 8 pouvant se ranger sous le capot du coffre. Cette tablette est déplaçable par un câble 12 de traction-poussée qui prend appui sur une première pièce 14 mobile déplacée par le moteur 9 via un coupleur El et sur la tablette 8. On note que pour des raisons de commodité, la gaine de ce câble 12 est maintenue sur le vérin équilibreur 6 du capot et, par exemple, coulissante sur le corps et/ou la tige. Ce moteur 9, via un deuxième coupleur E2 entraîne également une seconde pièce 15 mobile sur laquelle prend appui un deuxième câble de 12' traction-poussée relié au moins indirectement au capot. Plus précisément ce deuxième câble de traction-poussée 12' est à son extrémité fixé au corps 17 d'un vérin équilibreur tandis que la gaine qui le loge est fixée à la tige 18 du vérin en sorte que ce câble traction -poussée agit sur la sortie et la rentrée du vérin en modifiant la longueur du câble entre son point A de fixation sur le corps du vérin et le point d'arrêt B de gaine. Dans ce mode de réalisation représenté figure 4, chaque pièce 14,15 mobile qui déplace le câble est portée par une courroie 38 ou chaîne sans fin montée entre deux poulies de renvoi 19, 20 dont une poulie 20 d'entraînement entraînée en rotation par une transmission 21, par exemple à pignon avec un coupleur E 1. Chaque pièce mobile est bien évidemment déplacé par sa propre courroie 38,38'. Par adaptation des diamètres des poulies et/ou le choix des pignons d'entraînement du moteur vers chacun des mécanismes portant sa pièce mobile, on adapte la course des câbles et leurs vitesses de déplacement. La figure 4 montre la pièce mobile actionnant le câble allant à la tablette. La transmission ce compose donc d'un câble, d'une pièce mobile portée par une courroie sans fin circulant entre deux poulies de renvoi dont une est reliée à l'unique moteur par un coupleur et un jeu de pignons formant moto-réducteur. Le choix de l'emplacement du coupleur dépend du choix de la transmission. Si l'on se réfère maintenant à la figure 5, le capot 3 est déplacé avec les même moyens que ceux de la figure 3 explicitée ci avant, par contre la tablette 8 est déplacée par des moyens un peu différent. Cette tablette 8 est déplacée ' de son logement notamment disposé sous la face inférieure du capot vers sa position active par un vérin 23 dit équilibreur( par exemple à gaz sous pression ou à ressort) qui est réglé pour une sortie de la tige afin de placer la tablette dans la position active fermant l'espace derrière les sièges. Pour le déplacement de la tablette dans l'autre sens, il est prévu un câble 24 de traction et un enrouleur 14 couplé à l'unique moteur par un coupleur E2 ou embrayage. On notera que la gaine du câble allant vers la tablette est fractionnée en deux parties 25' et 25". Une première partie 25' va de l'enrouleur vers la tige du vérin 6 soulevant le capot. La seconde partie 25"va du corps du vérin soulevant le capot vers l'autre corps du vérin déplaçant la tablette, l'extré im tést~ e dû câble étant fixée sur 1 tige du vérin déplaçant la tablette. Le câble 24 agit ici uniquement en traction. Le fonctionnement du système de la figure 5 est, par exemple, le suivant. Pour passer en mode cabriolet, pour ouvrir le capot on embraye les deux embrayages E 1 et E2 et la rotation du moteur 9 permet d'expulser les câbles des moyens de commande 11 : le capot s `ouvre et la tablette reste en place sous le capot car la sortie du câble 24 est absorbée par la sortie de la tige de l'équilibreur du capot qui a pour effet d'allonger fictivement les gaines 25' et 25". On débraye ensuite El et on continue à dérouler le câble 24 afin de sortir la tablette jusqu'à sa position active. Pour refermer le capot lors du rangement du toit, on embraye les deux embrayages et on inverse le sens de rotation du moteur : les câbles sont tirés dans les moyens de commande, le capot se referme et la tablette reste en position active car la longueur de câble 21 enroulé par l'enrouleur 14 correspond sensiblement à la course de la tige du vérin du capot. Au repos l'embrayage El est embrayé et l'embrayage E2 est débrayé : dans cette configuration une ouverture et fermeture manuelle du capot sont possibles. Il est à noter que dans tous les autres cas illustrés, une ouverture et fermeture manuelle du capot sont possibles en plaçant les embrayages El et E2 dans un état débrayé. La possibilité d'effectuer une ouverture ou une fermeture manuelle pourra être laissé au choix de l'utilisateur grâce à une commande spécifique des embrayages. La figure 6 montre une solution semblable à celle de la figure 3 mais le moteur, les embrayages et les éléments mobiles sont portés par le capot et notamment disposés dans un boitier. Un câble 27 poussée-traction agit sur la tablette 8 et un autre 28 agit sur le capot 3. Pour ce dernier le point d'arrêt C de la gaine 28A est fixé sur le corps du vérin du fait de l'orientation du vérin et de la position des moyens de commande fixés sur le capot mais l'homme du métier saura choisir le cheminement des câbles et position des points d'arrêts de gaine et points d'ancrage des extrémités des câbles. La figure 7 représente une variante utilisant pour la transmission 10C du mouvement à la tablette, un câble 30 entraîné en rotation . Sur la figure 7, le mouvement de rotation du câble est transformé en déplacement de la tablette par un système de transformation de mouvement du type pignon 31-crémaillère 29. On pourra envisager d'autres types de système de transformation du mouvement rotation translation comme par exemple un système vis écrou ou vis sans fin crémaillère. Le câble 33 qui agit indirectement sur le capot est monté comme celui de la figure 3 ou 5. Comme dans les autres exemples, on retrouve toujours les coupleurs El, E2 et le moteur 9 unique. Pour des raisons de commodité, 1 dans chacun des exemples décrits, les gaines des câbles de transmission courent le long des vérins équilibreurs agissant sur le capot mais d'autres choix sont possible. Dans tous les exemples décrits, la gestion des embrayages ou coupleurs est réalisé par un moyen 32 de gestion électronique et permet de synchroniser les différentes actions et de coordonner les différents mouvements. Ceci permettra d'intégrer aisément le présent système de manoeuvre dans un véhicule à toit rétractable dont les mouvement sont automatisés. Dans les exemples illustrés, la tablette est montée mobile sur le capot. On pourra bien entendu appliquer le présent système avec une tablette mobile montée sur la caisse du véhicule comme illustrée par exemple dans la publication FR 2759729, ceci sans sortir du cadre de l'invention
L'invention a pour objet un système de manoeuvre d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre et de manoeuvre d'une tablette arrière pour véhicule à toit rétractable, le capot étant articulé à la caisse du véhicule par des articulations, la tablette étant déplaçable entre une position escamotée lorsque le toit est en position fermée et une position active dans laquelle elle s'étend depuis le bord avant du capot et vers l'avant du véhicule lorsque le toit est rangé, ce système est caractérisé en ce qu'il comprend un seul et même moteur actionnant une transmission mécanique assurant les mouvements d'ouvertures/fermetures du capot et/ou le déplacement de la tablette.
1. Système de manoeuvre d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre et de manoeuvre d'une tablette arrière pour véhicule à toit rétractable, le capot étant articulé à la caisse du véhicule par des articulations, la tablette étant déplaçable entre une position escamotée lorsque le toit est en position fermée et une position active dans laquelle elle s'étend depuis le bord avant du capot et vers l'avant du véhicule lorsque le toit est rangé, ce système est caractérisé en ce qu'il comprend un seul et même moteur actionnant une transmission mécanique assurant les mouvements d'ouvertures/fermetures du capot et/ou le déplacement de la tablette. 2. Système de manoeuvre selon la 1 caractérisé en ce que le système comprend également des moyens I 1 de commande sélective du déplacement au choix du capot, de la tablette et/ou de l'ensemble capot et tablette. 3. Système de manoeuvre selon la 2 caractérisé en ce que les moyens 11 de commande sélective comprennent des embrayages pilotés. 4. Système de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la transmission mécanique est réalisée localement par un câble traction ou de traction-poussée ou rotatif. 5. Système de manoeuvre selon l'une quelconque des précédents caractérisé en ce qu'un ou des équilibreurs tels que des vérins équilibreurs participent aux mouvement du capot et/ou de la tablette. 6. Système de manoeuvre selon la 5 caractérisé en ce que le ou les 25 équilibreurs sont implantés en partie médiane du coffre. 7. Système de manoeuvre selon la 5 ou 6 caractérisé en ce que les câbles de la transmission courent le long des vérins équilibreurs. 8. Système de manoeuvre selon l'une quelconques des précédentes caractérisé en ce que le capot est relié à la caisse par des articulations libérables 30 situé au voisinage de son bord avant et de son bord arrière. 9. Système de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes lorsqu'elle dépend de la 2 caractérisé en ce que les moyens (11) de commande sélective comprennent un moyen (32) de gestion électronique des embrayages. 10. Système de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que ladite transmission mécanique comprend une pièce mobile portée par une courroie sans fin et/ou un enrouleur. 11. Système de manoeuvre selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le moteur et les moyens d'embrayage sont logés dans un boîtier porté par le capot. 12. Système selon l'une quelconque des précédentes caractérisées en ce que la tablette est montée mobile sur le capot ou sur la caisse du véhicule.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/20
FR2890994
A1
SERRURE ELECTROMECANIQUE A FONCTIONNEMENT CONDITIONNEL
20,070,323
La présente invention se rapporte à une serrure électromécanique comportant un mécanisme de serrure et une gâche correspondante, ladite serrure comprenant un émetteur et un récepteur électromagnétiques respectivement installés dans le mécanisme de serrure et dans la gâche. Le mécanisme de serrure est usuellement enfermé dans un boîtier, lequel est monté dans le bord d'un battant d'une porte. Ladite porte permet d'obturer une ouverture pratiquée dans une paroi et l'ouverture io définit une embrasure dans laquelle vient se loger ladite porte dans une position d'obturation. La gâche correspondante, est montée dans l'embrasure et solidaire de la paroi de façon que le boîtier puisse venir en regard de ladite gâche, lorsque la porte est précisément dans la position d'obturation. Le mécanisme de serrure comprend au moins un pêne logé dans le boîtier et destiné à être entraîné en saillie de ce dernier et de ladite porte, pour être engagé dans la gâche et maintenir ainsi en position fixe, la porte dans l'embrasure. Dans le but de commander à distance la fermeture des portes, c'est-à-dire leur maintien en position fixe dans leur embrasure, et l'engagement du pêne de la serrure électromécanique dans la gâche correspondante, mais ce, à la seule condition que la porte soit bien dans la position d'obturation, et le mécanisme de serrure en regard de la gâche, il a été imaginé d'équiper la serrure électromécanique d'un transpondeur. Ainsi, en installant cet émetteur/récepteur, qui émet automatiquement un signal en réponse à un signal codé d'interrogation qu'il reçoit, dans la gâche ou dans le mécanisme de serrure et en montant l'émetteur du signal codé respectivement, dans le mécanisme de serrure ou dans la gâche, il est possible de conditionner le fonctionnement du mécanisme de serrure, à la réception du signal en réponse, celle-ci n'étant possible que lorsque le mécanisme de serrure est situé au voisinage de la gâche. On pourra d'ailleurs se référer au document BE 1 013 197, lequel décrit un tel dispositif. Cependant, la faible directivité de l'émetteur du signal codé, qui est liée au transpondeur lui-même, autorise le fonctionnement du mécanisme de serrure, lorsqu'il est à l'approche de la gâche et non pas exclusivement lorsqu'il est exactement en regard de cette dernière. Aussi, un problème qui se pose et que vise à résoudre alors la présente invention, est de fournir une serrure électromécanique, dont le mécanisme de serrure ne permette l'engagement du pêne dans la gâche, io uniquement lorsque ce mécanisme est situé exactement en regard de ladite gâche. Dans le but de résoudre ce problème, la présente invention propose une serrure électromécanique comprenant un mécanisme de serrure et une gâche correspondante, ledit mécanisme de serrure étant équipé d'un pêne adapté à venir s'engager dans ladite gâche lorsque ledit mécanisme de serrure est porté en regard de ladite gâche de manière à maintenir en position fixe ledit mécanisme de serrure par rapport à ladite gâche, ladite serrure électromécanique comprenant un émetteur et un récepteur électromagnétiques, l'un étant logé dans ledit mécanisme de serrure, tandis que l'autre est logé dans ladite gâche, ladite serrure comprenant des moyens d'alimentation permettant d'alimenter ledit émetteur de façon que ledit émetteur transmette un signal codé audit récepteur, lorsque ledit mécanisme de serrure est porté en regard de ladite gâche, la réception dudit signal codé par ledit récepteur autorisant l'engagement dudit pêne dans ladite gâche; selon l'invention, ledit émetteur électromagnétique est constitué d'un émetteur infrarouge directionnel logé dans ladite gâche et orienté vers ledit récepteur qui est logé dans ledit mécanisme de serrure, ledit récepteur étant un récepteur infrarouge; et lesdits moyens d'alimentation comprennent un générateur électromagnétique de radiofréquence, logé dans ledit mécanisme de serrure, ledit générateur électromagnétique de radiofréquence étant destiné à alimenter à distance ledit émetteur. 2890994 3 Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans la mise en oeuvre, à la fois d'un émetteur et d'un récepteur infrarouge, et d'un générateur électromagnétique de radiofréquence pour alimenter cet émetteur infrarouge, et aussi dans l'installation du générateur dans le mécanisme de serrure pour alimenter l'émetteur infrarouge situé dans la gâche, qui lui-même va alors transmettre un signal codé vers le récepteur infrarouge situé dans le mécanisme de serrure. De la sorte, l'autorisation de fonctionnement du mécanisme de serrure, et de I'actionnement du pêne dans la gâche, ne sera donnée qu'à la double condition, d'une part io que le générateur électromagnétique de radiofréquence soit situé en regard du générateur infrarouge logé lui dans la gâche et ce, afin de l'alimenter en énergie, et d'autre part, que ce même générateur infrarouge soit lui orienté directement dans l'alignement du récepteur infrarouge situé à l'opposé dans le mécanisme de serrure. Ainsi, grâce à cette double condition d'alignement, pour laquelle le mécanisme de serrure doit être situé exactement en regard de la gâche, et ce qui correspond à une situation dans laquelle la porte sur laquelle est installé le mécanisme de serrure, est dans une position d'obturation d'une ouverture, le pêne est actionné, de façon certaine uniquement à l'intérieur de la gâche. En conséquence, il n'est nul besoin de prévoir un jeu fonctionnel important entre le pêne et la gâche dans laquelle il vient s'engager, ce qui était le cas des dispositifs selon l'art antérieur, pour lesquels la détection de la position relative du mécanisme de serrure et de la gâche n'était pas très précise. La précision de détection obtenue avec la serrure électromagnétique conforme à l'invention, est non seulement due à la double condition précitée, mais aussi à l'émetteur infrarouge directionnel, qui par nature transmet un signal codé dans une direction déterminée selon un cône limite autour de cette direction dont l'angle est inférieur à 5 . Par ailleurs, et selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ledit générateur électromagnétique de radiofréquence étant adapté à fournir de l'énergie électromagnétique, lesdits moyens d'alimentation comportent en outre, un récepteur électromagnétique de radiofréquence pour recueillir ladite l'énergie électromagnétique, ledit récepteur électromagnétique de radiofréquence étant logé dans ladite gâche. Ainsi, les noyaux de deux bobines par exemple, l'une correspondant au générateur électromagnétique de radiofréquence et l'autre au récepteur électromagnétique de radiofréquence, sont respectivement installés dans le mécanisme de serrure et dans la gâche, de façon à se situer dans le prolongement l'un de l'autre avec un entrefer le plus mince possible, lorsque le mécanisme to de serrure est situé exactement en regard de la gâche. De la sorte, l'énergie transmise à distance du générateur vers le récepteur s'effectue avec un bon rendement sans grande dissipation d'énergie. Il n'est donc pas nécessaire de prévoir un générateur électromagnétique de grande puissance. Avantageusement, ledit récepteur électromagnétique de radiofréquence est accordé sur la fréquence du générateur électromagnétique de radiofréquence de façon, à pouvoir utiliser cette énergie le plus efficacement possible avec le moins de perte possible. Pour cela, ledit récepteur électromagnétique de radiofréquence est couplé, de manière préférentielle, avec un circuit redresseur pour fournir une tension redressée directement utilisable. De plus, ledit émetteur infrarouge directionnel est montée sur un circuit électronique susceptible d'être alimenté, précisément, en tension redressée par ledit redresseur. De la sorte, c'est alors la simple commande d'alimentation, qui va permettre de déclencher le fonctionnement de l'émetteur infrarouge directionnel. Selon un mode de réalisation privilégié de l'invention, ledit émetteur infrarouge et ledit récepteur infrarouge comprennent respectivement une diode émettrice et une diode réceptrice, lesquelles forment un ensemble émetteur/récepteur à un coût extrêmement avantageux. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après d'un mode de réalisation particulier de l'invention, donné à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'une serrure électromécanique conforme à l'invention selon un premier angle de vue de trois-quarts droit; - la Figure 2 est une vue schématique en perspective d'une serrure électromécanique conforme à l'invention selon un second angle de vue de trois-quarts gauche; et, - la Figure 3 est une vue schématique du circuit électronique de la io serrure électromécanique illustrée sur les Figures 1 et 2. Les figures 1 et 2 montrent une serrure électromécanique 10 conforme à l'invention, constituée d'un mécanisme de serrure 12 et d'une gâche 14 disposée en regard. Par ailleurs, le mécanisme de serrure 12 présente ici deux pênes superposés 16, 18 et la gâche 14, deux orifices de blocage superposés 20, 22 correspondant, dans lesquels sont respectivement engagés les deux pênes 16, 18. Ainsi, le mécanisme de serrure 12 qui est installé dans l'épaisseur d'une porte non représentée et le long de l'un de ses bords, est ici situé en regard de la gâche 14, qui est elle montée dans l'encadrement d'une ouverture non représentée, que ladite porte vient obturer. Le mécanisme de serrure 12 et la gâche 14 sont alors situés dans le prolongement l'un de l'autre et dans un même plan moyen P, et grâce aux deux pênes superposés 16, 18 engagés respectivement dans les deux orifices de blocage superposés 20, 22, le mécanisme de serrure 12 est bloqué en translations par rapport à la gâche 14 selon une direction perpendiculaire au plan moyen P. La serrure électromécanique 10, est par nature électromécanique, c'est-à-dire que les pênes 16,18 sont entraînés en translation par des premiers moyens électromagnétiques, logés dans le mécanisme de serrure 12 et qui permettent de commander l'actionnement des pênes 16,18, par l'intermédiaire d'une commande électrique. Par ailleurs, et c'est là l'objet de l'invention, la gâche comporte un émetteur infrarouge directionnel 24 constitué d'une diode émettrice et adapté à émettre un signal codé dans la direction D vers le mécanisme de serrure 12 tandis que le mécanisme de serrure 12 comporte lui, un récepteur infrarouge 26 constitué lui d'une diode réceptrice et situé en regard de l'émetteur infrarouge directionnel 24, et dans la direction D de transmission du signal codé. Et au surplus, le mécanisme de serrure 12 inclut un générateur électromagnétique de radiofréquence situé au voisinage du récepteur infrarouge 26 pour alimenter à distance l'émetteur infrarouge directionnel 24. On détaillera ci-après, en référence à la figure 3, le fonctionnement io électronique de la serrure conforme à l'invention. On retrouve sur cette figure 3, l'émetteur infrarouge directionnel 24 qui est logé dans la gâche 14 et le récepteur infrarouge 26 qui lui est logé dans le mécanisme de serrure 12. En outre, l'émetteur infrarouge directionnel 24 est commandé par un circuit codeur infrarouge 28, tandis is que le récepteur infrarouge 26 est relié à un circuit décodeur infrarouge 30. Par ailleurs, le mécanisme de serrure 12 inclut le générateur électromagnétique de radiofréquence 32 précité, comprenant au moins une première bobine 34 et un premier condensateur 36, couplés à un circuit générateur 38, tandis que la gâche 14 comporte un récepteur électromagnétique de radiofréquence 40 comportant au moins une seconde bobine 42 et un second condensateur 44. Bien évidemment, on entend ici par bobine, un noyau, par exemple en ferrite, autour duquel est enroulé un fil métallique, qui grâce au passage d'un courant électrique génère un champ magnétique. Une telle bobine est caractérisée par son inductance L. En outre, un condensateur est constitué de deux surfaces conductrices en regard séparées par un isolant, et il est caractérisé par sa capacité C. De plus, le récepteur électromagnétique de radiofréquence 40 est 30 couplé à un pont redresseur 46 lui-même couplé au circuit codeur infrarouge 28. 2890994 7 Lorsque la porte précitée, est dans une position d'obturation et que le mécanisme de serrure 12 illustré sur les figures 1 et 2 est disposé en regard de la gâche 14, la première bobine 34 du générateur électromagnétique de radiofréquence 32 est alors située en regard de la seconde bobine 42 du récepteur électromagnétique de radiofréquence 40. Avantageusement, les noyaux des deux bobines 34, 42 sont alors orientés dans le prolongement l'un de l'autre avec un entrefer relativement étroit, de l'ordre du centimètre. En outre et dans cette même position, l'émetteur infrarouge directionnel 24 et situé en regard du récepteur io infrarouge 26, de façon que le récepteur infrarouge 26 puisse recevoir un signal codé émanant de l'émetteur infrarouge 24. Ainsi, lorsque le mécanisme de serrure 12 est bien ajustée en regard de la gâche 14, sans toutefois que les pênes ne soient encore engagés dans la gâche 14, et lorsque le circuit générateur 38 alimente le générateur électromagnétique de radiofréquence 32, un courant alternatif est alors généré dans le récepteur électromagnétique de radiofréquence 40. Ce courant alternatif est accordé en fréquence grâce au second condensateur 44 et il est redressé par le pont redresseur 46 pour alimenter en courant continu le circuit codeur infrarouge 28 qui peut alors générer et transmettre un signal codé à l'émetteur infrarouge directionnel 24. Bien évidemment, le récepteur infrarouge 26 qui est situé en regard de l'émetteur infrarouge directionnel 24 est apte à recevoir ledit signal codé que le circuit décodeur infrarouge 30 peut alors décoder. Si le signal décodé est conforme à un signal préenregistré déterminé, les pênes superposés 16, 18 peuvent alors être entraînés en translation dans les orifices de blocage 20, 22. De la sorte, d'une part il n'est nul besoin de prévoir une alimentation particulière indépendante pour le circuit codeur infrarouge 28, puisqu'il est alimenté à distance grâce au générateur électromagnétique de radiofréquence 32 et au récepteur électromagnétique de radiofréquence correspondant. D'autre part, le mécanisme de serrure 12 n'autorisera I'actionnement des pênes 16,18 que dans la mesure où il est situé exactement en regard de la gâche 14, et ce, grâce à la double condition de la position relative des deux bobines 34, 42 et plus encore, de la position relative de l'émetteur infrarouge directionnel 24 et du récepteur infrarouge 26. En effet, grâce à la grande directivité du rayonnement infrarouge, la transmission du signal codé peut ne se faire que dans une position relative de l'émetteur et du récepteur, déterminée n'offrant qu'une possibilité d'un faible écart par rapport à la direction D de l'ordre du millimètre par exemple. io
L'invention concerne une serrure électromécanique comprenant un mécanisme de serrure (12) et une gâche (14), ledit mécanisme de serrure étant équipé d'un pêne s'engageant dans ladite gâche (14), ladite serrure électromécanique comprenant un émetteur (24) et un récepteur (26) électromagnétiques, ladite serrure comprenant des moyens d'alimentation (38) permettant d'alimenter ledit émetteur (24) pour transmette un signal codé audit récepteur (26), la réception dudit signal codé par ledit récepteur (26) autorisant l'engagement dudit pêne dans ladite gâche (14) ; selon l'invention ledit émetteur électromagnétique est constitué d'un émetteur infrarouge directionnel (24) logé dans ladite gâche (14) et orienté vers ledit récepteur (26) qui est logé dans ledit mécanisme de serrure (12) ; et lesdits moyens d'alimentation comprennent un générateur électromagnétique de radiofréquence (32), logé dans ledit mécanisme de serrure (12), ledit générateur électromagnétique de radiofréquence (32) étant destiné à alimenter ledit émetteur (24).
1. Serrure électromécanique (10) comprenant un mécanisme de serrure (12) et une gâche (14) correspondante, ledit mécanisme de serrure étant équipé d'un pêne (16, 18) adapté à venir s'engager dans ladite gâche (14) lorsque ledit mécanisme de serrure (12) est porté en regard de ladite gâche (14) de manière à maintenir en position fixe ledit mécanisme de serrure par rapport à ladite gâche, ladite serrure io électromécanique (10) comprenant un émetteur (24) et un récepteur (26) électromagnétiques, l'un étant logé dans ledit mécanisme de serrure (12), tandis que l'autre est logé dans ladite gâche (14), ladite serrure comprenant des moyens d'alimentation (38) permettant d'alimenter ledit émetteur (24) de façon que ledit émetteur transmette un signal codé audit récepteur (26), lorsque ledit mécanisme de serrure (12) est porté en regard de ladite gâche (14), la réception dudit signal codé par ledit récepteur (26) autorisant l'engagement dudit pêne (16, 18) dans ladite gâche (14) ; caractérisé en ce que ledit émetteur électromagnétique est constitué d'un émetteur infrarouge directionnel (24) logé dans ladite gâche (14) et orienté vers ledit récepteur (26) qui est logé dans ledit mécanisme de serrure (12), ledit récepteur électromagnétique (26) étant un récepteur infrarouge; et en ce que lesdits moyens d'alimentation comprennent un générateur électromagnétique de radiofréquence (32), logé dans ledit mécanisme de serrure (12), ledit générateur électromagnétique de radiofréquence (32) étant destiné à alimenter à distance ledit émetteur (24). 2. Serrure électromagnétique selon la 1, caractérisée en ce que, ledit générateur électromagnétique de radiofréquence (32) étant adapté à fournir de l'énergie électromagnétique, lesdits moyens d'alimentation comportent en outre, un récepteur électromagnétique de radiofréquence (40) pour recueillir ladite l'énergie électromagnétique, ledit récepteur électromagnétique de radiofréquence (40) étant logé dans ladite gâche (14). 3. Serrure électromagnétique selon la 2, caractérisée en ce que ledit récepteur électromagnétique de radiofréquence (40) est accordé sur la fréquence du générateur électromagnétique de radiofréquence (32). 4. Serrure électromagnétique selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que ledit récepteur électromagnétique de io radiofréquence (40) est couplé avec un circuit redresseur (46) pour fournir une tension redressée. 5. Serrure électromagnétique selon la 4, caractérisée en ce que ledit émetteur infrarouge directionnel (24) est montée sur un circuit électronique (28) susceptible d'être alimenté en tension redressée par ledit circuit redresseur (46). 6. Serrure électromagnétique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit émetteur infrarouge (24) et ledit récepteur infrarouge (26) comprennent respectivement une diode émettrice et une diode réceptrice.
E
E05
E05B
E05B 49,E05B 17
E05B 49/00,E05B 17/22
FR2899981
A1
ELEMENT FILIFORME, NOTAMMENT BRANCHE DE LUNETTES, ET SON PROCEDE D'OBTENTION.
20,071,019
La présente invention concerne, d'une manière générale, un élément filiforme du type comportant une âme métallique flexible devant être revêtue d'un élastomère souple de confort et/ou de décor. A titre d'exemple d'application non limitatif, il s'agira d'une branche de lunettes. Une difficulté majeure rencontrée dans la réalisation de ce type de branches réside précisément dans l'enrobage d'une pièce métallique par un élastomère souple car ce dernier n'adhère pas sur le métal, généralement de l'acier inoxydable. Une autre difficulté se situe au niveau du centrage de l'âme métallique qui doit se situer au coeur de l'élastomère lors du moulage, lors de cette opération, l'élastomère étant à l'état mou. Il est connu de vaincre cette difficulté en enfilant une gaine en matière plastique sur la branche, mais la rigidité de cette gaine nécessite de ne pas pouvoir recouvrir la branche métallique sur toute sa longueur pour des questions de souplesse que doit présenter celle-ci. La présente invention a pour but de remédier à ces différents inconvénients et concerne à cet effet un élément filiforme, notamment branche de lunettes, du type comportant une âme métallique flexible, revêtue d'un élastomère souple de confort et/ou de décor, caractérisé en ce que sa structure est composée d'une pluralité d'anneaux en plastique rigide, disposés fixement autour de zones prédéterminées de l'âme métallique flexible pour constituer autant de points d'accrochage mécanique intermédiaires de l'élastomère souple par rapport à l'âme, la section des anneaux s'inscrivant dans celle de l'élastomère l'entourant. L'invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée en référence aux dessins annexés sur lesquels: La figure 1 représente une vue de dessus, en coupe, d'une portion de lunettes équipées de branches latérales obtenues selon l'invention. La figure 2 est une vue de dessus de l'âme métallique d'une branche selon la figure 1. La figure 3 est une vue de dessus de l'âme métallique de la branche selon la figure 2, équipée d'anneaux d'accrochage de l'élastomère souple à surmouler. La figure 4 est une vue selon les figures 2 et 3, après surmoulage de l'élastomère. La figure 5 est une vue d'une section de la branche, à échelle agrandie, selon la ligne V-V de la figure 4. Bien que l'invention puisse être appliquée à tout type d'élément filiforme, nous décrirons ci-après son application à une branche de lunettes. Les lunettes 1 désignées dans leur ensemble sur la figure 1 sont constituées d'une façade optique 2 constituée par des verres reliés entre eux au centre, et à leur extrémité externe à des branches 3 par l'intermédiaire de tenons 10. Selon la représentation de la figure 1, il s'agit d'une lunette à monture, mais bien entendu, il pourrait également s'agir de lunettes dites percées. Les branches 3 sont constituées d'une âme métallique 4, au moins partiellement flexible, recouverte d'un manchon 5 réalisé par moulage d'un élastomère souple de confort et/ou de décor. Selon l'invention, la structure de l'élément filiforme ou branche 3 est composée d'une pluralité d'anneaux 6 en plastique rigide, disposés fixement autour de zones prédéterminées de l'âme métallique flexible 4 pour constituer autant de points d'accrochage mécanique intermédiaires de l'élastomère souple 5 par rapport à l'âme 4, la section des anneaux 6 s'inscrivant dans celle de l'élastomère 5 l'entourant. Selon une autre caractéristique de l'invention, correspondant aux détails A de la figure 3 et représentés à échelle agrandie sur la figure 5, la section des anneaux 6 est symétrique tant dans le sens vertical XX' que dans le sens horizontal YY', de manière à constituer un organe de centrage de l'élastomère souple 5 par rapport à l'âme métallique 4, lors d'une opération d'injection-moulage du premier sur le second. De manière à ce que lesdits anneaux 6 ne constituent pas autant de bouchons obstruant le passage de l'élastomère dans le moule lors de l'opération d'injection, il a été recherché à faire fluer celle-ci. Pour cela, chacun des anneaux 6 est constitué d'un noyau central 7 entourant l'âme métallique 4, de section inférieure à celle de l'élastomère 5 à recevoir au cours de l'opération d'injection de celui-ci, ledit noyau 7 étant hérissé d'au moins quatre plots 8 sensiblement coniques, régulièrement répartis autour du noyau 7 selon deux axes XX'-YY' perpendiculaires entre eux et dont les sommets 8a s'inscrivent dans la section de l'élastomère 5, de manière à ce que lesdits anneaux ne constituent pas autant de bouchons lors de l'opération d'injection de l'élastomère. Il est à noter que les plots 8 pourront être de toute forme et qu'ils pourraient être réalisés dans le même alignement pour ce qui est des plots situés sur l'axe XX' ou sur l'axe YY', mais être également décalés entre eux pour des facilités de moulage. L'invention concerne également le procédé d'obtention de l'élément filiforme ou branche 1 qui vient d'être décrit. Ce procédé est remarquable par les étapes suivantes : - découpe, selon une longueur choisie, d'un fil métallique flexible destiné à constituer l'âme 4, - conformation du fil métallique selon un profil et une section choisis (figure 2), déformation ponctuelle 9 de l'âme 4 dans des zones prédéterminées destinées à recevoir les anneaux 6 en plastique rigide, - première injection d'un plastique rigide sur l'âme métallique 4 dans le but d'obtenir les anneaux 6, au cours d'une opération unique aux endroits 9 de l'âme 4 qui leur sont réservés, - seconde injection d'un élastomère souple 5 sur l'âme métallique 4 pourvue d'anneaux de centrage 6, en vue d'obtenir un confort et/ou un décor de l'élément filiforme 3. Les déformations ponctuelles 9 de l'âme métallique 4 sont obtenues par écrasement de part et d'autre de l'âme 4, de nature à provoquer un rétrécissement ponctuel de celle-ci dans un sens, et un élargissement dans un autre sens perpendiculaire au premier, pour constituer autant de points d'accrochage des anneaux 6.30
Elément filiforme, notamment branche de lunettes, du type comportant une âme métallique flexible (4), revêtue d'un élastomère souple (5) de confort et/ou de décor, caractérisé en ce que sa structure est composée d'une pluralité d'anneaux (6) en plastique rigide, disposés fixement autour de zones prédéterminées de l'âme métallique flexible (4) pour constituer autant de points d'accrochage mécanique intermédiaires de l'élastomère souple (5) par rapport à l'âme (4), la section des anneaux (6) s'inscrivant dans celle de l'élastomère (5) l'entourant.
1. Élément filiforme, notamment branche de lunettes, du type comportant une âme métallique flexible (4), revêtue d'un élastomère souple (5) de confort et/ou de décor, caractérisé en ce que sa structure est composée d'une pluralité d'anneaux (6) en plastique rigide, disposés fixement autour de zones prédéterminées de l'âme métallique flexible (4) pour constituer autant de points d'accrochage mécanique intermédiaires de l'élastomère souple (5) par rapport à l'âme (4), la section des anneaux (6) s'inscrivant dans celle de l'élastomère (5) l'entourant. 2. Elément filiforme selon la 1, caractérisé en ce que la section des anneaux (6) est symétrique tant dans le sens vertical (XX') que dans le sens horizontal (YY'), de manière à constituer un organe de centrage de l'élastomère souple (5) par rapport à l'âme métallique (4), lors d'une opération d'injection-moulage du premier sur le second. 3. Elément filiforme selon la 2, caractérisé en ce que chacun des anneaux (6) est constitué d'un noyau central (7) entourant l'âme métallique (4), de section inférieure à celle de l'élastomère (5) à recevoir au cours de l'opération d'injection de celui-ci, ledit noyau (7) étant hérissé d'au moins quatre plots (8) sensiblement coniques, régulièrement répartis autour du noyau (7) selon deux axes (XX' ; YY') perpendiculaires entre eux et dont lessommets (8a) s'inscrivent dans la section de l'élastomère (5), de manière à ce que lesdits anneaux ne constituent pas autant de bouchons lors de l'opération d'injection de l'élastomère. 4. Procédé d'obtention d'un élément filiforme, notamment branche (3) de lunettes (1), du type constitué d'une âme métallique (4) flexible, revêtue d'un élastomère souple (5) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il est obtenu selon les étapes suivantes : - découpe, selon une longueur choisie, d'un fil métallique flexible destiné à constituer l'âme (4), - conformation du fil métallique selon un profil et une section choisis, - déformation ponctuelle (9) de l'âme (4) dans des zones prédéterminées destinées à recevoir les anneaux (6) en plastique rigide, première injection d'un plastique rigide sur l'âme métallique (4) dans le but d'obtenir les anneaux (6), au cours d'une opération unique aux endroits (9) de l'âme (4) qui leur sont réservés, - seconde injection d'un élastomère souple (5) sur l'âme métallique (4) pourvue d'anneaux de centrage (6), en vue d'obtenir un confort et/ou un décor de l'élément filiforme (3). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les déformations ponctuelles (9) de l'âme métallique (4) sont obtenues par écrasement de part etd'autre de l'âme (4), de nature à provoquer un rétrécissement ponctuel de celle-ci dans un sens, et un élargissement dans un autre sens perpendiculaire au premier, pour constituer autant de points d'accrochage des anneaux (6).
G
G02
G02C
G02C 5
G02C 5/16
FR2890125
A3
POMPE A AIR AVEC UN MANOMETRE RECU DANS CELLE-CI
20,070,302
La présente invention porte sur une pompe à air, et, plus particulièrement, sur une pompe à air avec un manomètre reçu de manière mobile dans celle-ci pour indiquer la pression à l'intérieur d'un objet qui est gonflé par la pompe à air. Une pompe à air classique a seulement une fonction, c'est-à-dire de gonfler un objet. Durant le processus de gonflage, l'opérateur n'a pas une compréhension précise de la valeur de la pression qui s'est établie à l'intérieur de l'objet, de telle sorte que l'opérateur doit utiliser un manomètre pour mesurer la pression à l'intérieur de l'objet. Autrement dit, l'opérateur doit préparer deux éléments isolés pour accomplir le processus de gonflage et pour mesurer la pression à l'intérieur de l'objet. Pour surmonter ces inconvénients, la présente invention vise à proposer une pompe à air perfectionnée apportant une solution aux problèmes mentionnés ci-dessus. Le principal objectif de la présente invention est de proposer une pompe à air perfectionnée ayant dans celle-ci un manomètre. Sous un aspect de la présente invention, le manomètre est reçu de manière mobile à l'intérieur de la pompe à air, de telle sorte que l'air à l'extérieur de l'objet est capable d'être introduit par pompage dans l'objet par l'intermédiaire d'un mouvement linéaire du manomètre. Pour atteindre les objectifs mentionnés ci-dessus, la pompe à air de la présente invention est caractérisée par le fait qu'elle comprend: un boîtier cylindrique creux ayant une ouverture inférieure réduite et une ouverture supérieure; un couvercle creux monté dans l'ouverture supérieure du boîtier cylindrique; un manomètre reçu de manière mobile dans le boîtier cylindrique pour s'étendre de manière sélective hors du boîtier cylindrique et ayant une rainure définie dans une périphérie externe de celui-ci pour recevoir de manière mobile dans celle-ci un premier joint torique et une découpe définie dans une face inférieure définissant la rainure; une conduite d'air reçue de manière sûre dans le manomètre pour être engagée fermement avec une face interne définissant l'ouverture inférieure réduite du boîtier cylindrique; un tube prévu pour recevoir dans celui-ci la conduite d'air et pour être reçu à l'intérieur du manomètre; une tige montée fermement dans une ouverture supérieure du tube et ayant une rainure annulaire définie dans une périphérie externe de celle-ci pour recevoir dans celle-ci un second joint torique; et un ressort de retour monté à l'extérieur du manomètre et ayant une extrémité supérieure venant en butée contre une face inférieure du couvercle creux et une extrémité inférieure venant en butée contre la face interne définissant l'ouverture inférieure réduite du boîtier cylindrique, de telle sorte que, dans une situation dans laquelle le premier joint torique est déplacé vers le haut par rapport à un mouvement vers le bas du manomètre pour venir en butée contre une périphérie supérieure de la rainure, l'air à l'intérieur d'un espace défini par le manomètre et le boîtier cylindrique est capable de s'écouler à travers un intervalle entre le manomètre et le tube et à l'intérieur de la conduite d'air par l'intermédiaire d'un canal dans la tige et à l'intérieur d'un objet devant être gonflé, et, dans une situation dans laquelle le manomètre s'étend à l'extérieur du boîtier cylindrique, l'air ambiant est capable de s'écouler à travers le couvercle creux, une partie supérieure d'un espace entre le manomètre et le boîtier cylindrique divisé par le premier joint torique, la découpe et à l'intérieur d'une partie inférieure de l'espace défini par le manomètre et le boîtier cylindrique pour être prêt pour un processus de gonflage ultérieur. Conformément à une caractéristique particulière de la présente invention, le manomètre a des bossages formés sur une périphérie externe de celui-ci, et le couvercle creux a des fentes définies dans une face interne de celui-ci, de telle sorte que, lorsque les bossages viennent en butée contre une face inférieure du couvercle creux, le manomètre est caché à l'intérieur de l'objet, et lorsque les bossages sont alignés avec les fentes après qu'un bouchon de buse qui est connecté fermement au manomètre ait été amené à tourner, le manomètre s'étend à l'extérieur de l'objet de telle sorte que le manomètre est prêt à être utilisé. Dans un autre aspect de la présente invention, le bouchon de buse a une cavité définie dans une face supérieure de celui-ci pour faciliter la rotation du bouchon de buse. La pompe à air selon la présente invention peut comprendre en outre un ressort ayant une extrémité supérieure engagée de manière sûre avec une périphérie interne dans une partie inférieure du manomètre et une extrémité inférieure venant en butée de manière sûre contre une périphérie interne définissant l'ouverture inférieure réduite du boîtier cylindrique pour soulever le manomètre hors du boîtier cylindrique après que le bouchon de buse ait été amené à tourner. L'ouverture inférieure réduite du boîtier cylindrique peut être dotée d'un taraudage interne formé sur une face interne définissant l'ouverture inférieure réduite pour s'apparier avec un filetage externe d'une aiguille. D'autres objectifs, avantages et nouvelles caractéristiques de la présente invention ressortiront davantage à la lecture de la description détaillée suivante prise conjointement avec les dessins annexés. Sur ces dessins. la Figure 1 est une vue en perspective de la pompe à air selon la présente invention; la Figure 2 est une vue en perspective éclatée de la pompe à air représentée sur la Figure 1; la Figure 3 est une vue en coupe montrant la 15 combinaison de composants de la pompe à air et l'application de celle-ci; la Figure 4 est une vue en coupe montrant que le bouchon de buse est soulevé par le ressort de retour après que le manomètre ait été amené à tourner pour être libéré du couvercle creux; la Figure 5 est une vue en perspective montrant que la pompe à air est prête pour l'application; la Figure 6 est une vue en coupe de la pompe à air de la Figure 5; la Figure 7 est une vue en perspective d'un mode de 30 réalisation différent de la pompe à air devant être utilisée avec une aiguille; et la Figure 8 est une vue en coupe représentant la combinaison du mode de réalisation de la Figure 7. Si l'on se réfère aux Figures 1 et 2, on peut voir que la pompe à air selon la présente invention comprend un boîtier cylindrique creux 10, un couvercle creux 20, un manomètre 30, une conduite d'air 40, un bouchon de buse 50 et un bouchon 60. Le boîtier cylindrique 10 a une ouverture inférieure réduite 11 et une ouverture supérieure 12 en communication avec l'ouverture inférieure 11. Le couvercle creux 20 est monté dans l'ouverture supérieure 12 du boîtier cylindrique 10 et a deux fentes 21 définies longitudinalement dans une périphérie interne du couvercle creux 20. Le manomètre 30 est reçu de manière mobile à l'intérieur du boîtier cylindrique 10 et a une graduation 31 formée sur la périphérie externe du manomètre 30, deux bossages 32 formés sur la périphérie externe de celui-ci pour correspondre aux fentes 21 du couvercle creux 20, une rainure 34 définie de manière annulaire dans la périphérie externe dans la partie inférieure du manomètre 30 pour recevoir de manière mobile dans celle-ci un premier joint torique 35 et une découpe 33 définie dans une périphérie inférieure définissant la rainure 34. La conduite d'air 40 est dotée d'une ouverture supérieure et d'une ouverture inférieure. Une partie inférieure de la conduite d'air 40 est engagée fermement avec une périphérie interne définissant l'ouverture inférieure réduite 11 du boîtier cylindrique 10. Un tube 401 est prévu pour recevoir dans celui-ci la conduite d'air 40 et un ressort 41 a une extrémité supérieure engagée de manière sûre avec une périphérie interne dans la partie inférieure du manomètre 30 et une extrémité inférieure venant en butée de manière sûre contre une périphérie interne définissant l'ouverture inférieure réduite 11 du boîtier cylindrique 10. Une tige 42 est montée de manière sûre dans une ouverture supérieure de la conduite d'air 40 et a un canal 43 défini à travers la tige 42 pour communiquer avec un intérieur de la conduite d'air 40 et une rainure annulaire 44 définie dans une périphérie externe de celle-ci pour recevoir dans celleci un second joint torique 45. Le bouchon de buse 50 est doté d'une extension 51 s'étendant dans le couvercle creux 20 pour être engagée fermement avec l'ouverture supérieure du manomètre 30 et une cavité 52 définie dans une face supérieure de celui-ci. Le bouchon 60 est reçu de manière sûre à l'intérieur du manomètre 30 pour s'engager avec la tige 42. Un ressort de retour 36 est monté à l'extérieur du manomètre 30 et a une extrémité supérieure venant en butée contre une face inférieure du couvercle creux 20 et une extrémité inférieure venant en butée contre la périphérie définissant l'ouverture inférieure réduite 11 du boîtier cylindrique 10. Si l'on se réfère à nouveau aux Figures 2 et 3, on peut voir que, lorsque la pompe à air selon la présente invention est utilisée, la pompe à air est entièrement et de manière sûre reçue dans l'objet 70 devant être gonflé et le bouchon de buse 50 ainsi que le manomètre 30 sont contenus à l'intérieur de l'objet à cause du bossage 32 venant en butée par une périphérie inférieure du couvercle creux 20. Autrement dit, le bouchon de buse 50 est à fleur avec une périphérie externe de l'objet 70. Ainsi, lors de l'utilisation, l'opérateur est capable d'utiliser un outil auxiliaire, tel qu'un tournevis, pour s'étendre dans la cavité 52 et pour entraîner en rotation le bouchon de buse ainsi que le manomètre 30 à cause d'un engagement fixé entre le bouchon de buse 50 et le manomètre 30. Après que l'on ait fait tourner le bouchon de buse 50 et le manomètre 30, les bossages 32 sont libérés de la périphérie inférieure du couvercle creux 20 et alignées avec les fentes 21 du couvercle creux 20. Par conséquent, les deux bossages 32 sont capables de coulisser le long des deux fentes 21 pour permettre au manomètre 30 ainsi qu'au bouchon de buse 50 de s'étendre hors de la périphérie externe de l'objet 70 en raison de la force de retour provenant du ressort 41, comme représenté sur les Figures 4, 5 et 6. Après que le manomètre 30 ait été étendu hors de la périphérie externe de l'objet 70, un équilibre entre l'atmosphère et la force de retour du ressort de retour 36 conduit à ce que le manomètre 30 fasse saillie à partir de la périphérie externe de l'objet 70. Ainsi, l'opérateur est capable de connaître la pression à l'intérieur de l'objet 70 à partir de la lecture de la graduation 31. Si l'on prend les Figures 4 et 6 pour référence, si la pression à l'intérieur de l'objet n'est pas suffisante, l'opérateur est capable de pousser le manomètre vers le bas à l'intérieur de l'objet 70. Dans l'intervalle, le premier joint torique 35 est déplacé vers le haut par rapport au mouvement vers le bas du manomètre 30 pour venir en butée contre une périphérie supérieure de la rainure 34. Ainsi l'air à l'intérieur d'un espace défini par le manomètre 30 et le boîtier cylindrique 10 est capable de s'écouler dans un intervalle entre le manomètre 30 et le tube 401 et dans la conduite d'air 40 par l'intermédiaire du canal 43 de la tige 42. En fin de compte, l'air est capable d'être forcé à l'intérieur de l'objet 70 pour gonfler l'objet 70. Lorsque le manomètre est étendu (tiré) hors du boîtier cylindrique 10, l'air à l'extérieur de l'objet 70 est capable de s'écouler à travers le couvercle creux 20, une partie supérieure d'un espace entre le manomètre 30 et le boîtier cylindrique 10 divisé par le premier joint torique 35, la découpe 33 et dans une partie inférieure de l'espace défini par le manomètre 30 et le boîtier cylindrique 10 pour être prêt pour un processus de gonflage ultérieur. Si l'on se réfère aux Figures 7 et 8, on peut noter que le mode de réalisation tel que représenté est sensiblement le même que celui décrit précédemment. La seule différence entre les deux est que la face interne définissant l'ouverture inférieure réduite 11 du boîtier cylindrique 10 est dotée d'un taraudage interne 13 de telle sorte qu'une aiguille 80 ayant un filetage externe 81 formé sur celle-ci est capable d'être connectée par vissage à l'ouverture inférieure réduite 11 du boîtier cylindrique 10 par appariement du filetage externe 81 avec le taraudage interne 13. Par conséquent, l'opérateur est capable d'utiliser la pompe à air de la présente invention avec l'aiguille 80 connectée à celle-ci pour gonfler l'objet extérieurement. A partir de la description, on peut noter que la force de retour provenant du ressort 41 est capable de solliciter les bossages 32 du manomètre 30 à venir en butée contre la face inférieure du couvercle creux 20 afin de maintenir le manomètre 30 ainsi que le bouchon de buse 50 cachés à l'intérieur de l'objet 70, comme représenté sur la Figure 3. Cependant, après que l'on ait fait tourner le bouchon de buse 50 pour libérer les bossages 32 de la butée sur la face inférieure du couvercle creux 20, la force de retour éjecte le manomètre 30 pour l'utilisation. Il doit être entendu, cependant, que même si de nombreuses caractéristiques et avantages de la présente invention ont été énoncés dans la description précédente, conjointement avec des détails de la structure et du fonctionnement de l'invention, la description est uniquement illustrative, et que des changements peuvent être apportés dans le détail, particulièrement dans les questions de forme, de taille et de disposition des pièces à l'intérieur des principes de l'invention, dans la pleine mesure exprimée par l'expression générale large des termes dans lesquels les revendications annexées sont exprimées
Une pompe à air comprend un boîtier cylindrique (10), un manomètre (30) reçu de manière mobile dans le boîtier cylindrique (10), une conduite d'air (40) dans le manomètre (30) devant être engagée fermement avec le boîtier cylindrique (10), un tube (401) devant être reçu à l'intérieur du manomètre (30), une tige (42) ayant une rainure annulaire (44) pour recevoir dans celle-ci un second joint torique (45), un ressort de retour (36) monté à l'extérieur du manomètre (30). Lorsque le premier joint torique (35) est déplacé vers le haut, l'air à l'intérieur d'un espace défini par le manomètre (30) et le boîtier cylindrique (10) est capable de s'écouler à travers un intervalle entre le manomètre (30) et le tube (401) et à l'intérieur de la conduite d'air (40) par l'intermédiaire d'un canal (43) dans la tige (42) et à l'intérieur d'un objet devant être gonflé.
1 - Pompe à air caractérisée par le fait qu'elle comprend: un boîtier cylindrique creux (10) ayant une ouverture inférieure réduite (11) et une ouverture supérieure (12) ; un couvercle creux (20) monté dans l'ouverture supérieure (12) du boîtier cylindrique (10) ; - un manomètre (30) reçu de manière mobile dans le boîtier cylindrique (10) pour s'étendre de manière sélective hors du boîtier cylindrique (10) et ayant une rainure (34) définie dans une périphérie externe de celui-ci pour recevoir de manière mobile dans celle-ci un premier joint torique (35) et une découpe (33) définie dans une face inférieure définissant la rainure (34) ; une conduite d'air (40) reçue de manière sûre dans le manomètre (30) pour être engagée fermement avec une face interne définissant l'ouverture inférieure réduite (11) du boîtier cylindrique (10) ; un tube (401) prévu pour recevoir dans celui-ci la conduite d'air (40) et pour être reçu à l'intérieur du manomètre (30) ; - une tige (42) montée fermement dans une ouverture supérieure du tube (401) et ayant une rainure annulaire (44) définie dans une périphérie externe de celle-ci pour recevoir dans celle-ci un second joint torique (45) ; et - un ressort de retour (36) monté à l'extérieur du manomètre (30) et ayant une extrémité supérieure venant en butée contre une face inférieure du couvercle creux (20) et une extrémité inférieure venant en butée contre la face interne définissant l'ouverture inférieure réduite (11) du boîtier cylindrique (10), de telle sorte que, dans une situation dans laquelle le premier joint torique (35) est déplacé vers le haut par rapport à un mouvement vers le bas du manomètre (30) pour venir en butée contre une périphérie supérieure de la rainure (34), l'air à l'intérieur d'un espace défini par le manomètre (30) et le boîtier cylindrique (10) est capable de s'écouler à travers un intervalle entre le manomètre (30) et le tube (401) et à l'intérieur de la conduite d'air (40) par l'intermédiaire d'un canal (43) dans la tige (42) et à l'intérieur d'un objet devant être gonflé, et, dans une situation dans laquelle le manomètre (30) s'étend à l'extérieur du boîtier cylindrique (10), l'air ambiant est capable de s'écouler à travers le couvercle creux (20), une partie supérieure d'un espace entre le manomètre (30) et le boîtier cylindrique (10) divisé par le premier joint torique (35), la découpe (33) et dans une partie inférieure de l'espace défini par le manomètre (30) et le boîtier cylindrique (10) pour être prêt pour un processus de gonflage ultérieur. 2 - Pompe à air selon la 1, caractérisée par le fait que le manomètre (30) a des bossages (32) formés sur une périphérie externe de celui-ci, et le couvercle creux (20) a des fentes (21) définies dans une face interne de celui-ci de telle sorte que, lorsque les bossages (32) viennent en butée contre une face inférieure du couvercle creux (20), le manomètre (30) est caché à l'intérieur de l'objet, et lorsque les bossages (32) sont alignés avec les fentes (21) après qu'un bouchon de buse (50) qui est connecté fermement au manomètre (30) ait été amené à tourner, le manomètre (30) s'étend à l'extérieur de l'objet de telle sorte que le manomètre (30) est prêt à être utilisé. 3 - Pompe à air selon la 2, 35 caractérisée par le fait que le bouchon de buse (50) a une cavité (52) définie dans une face supérieure de celui-ci pour faciliter la rotation du bouchon de buse (50). 4 - Pompe à air selon l'une des 1, 2 ou 3, caractérisé par le fait qu'elle comprend en outre un ressort (41) ayant une extrémité supérieure engagée de manière sûre avec une périphérie interne dans une partie inférieure du manomètre (30) et une extrémité inférieure venant en butée de manière sûre contre une périphérie interne définissant l'ouverture inférieure réduite (11) du boîtier cylindrique (10) pour soulever le manomètre (30) hors du boîtier cylindrique (10) après que le bouchon de buse (50) ait été amené à tourner. - Pompe à air selon la 4, caractérisée par le fait que l'ouverture inférieure réduite (11) du boîtier cylindrique (10) est dotée d'un taraudage interne (13) formé sur une face interne définissant l'ouverture inférieure réduite (11) pour s'apparier avec un filetage externe (81) d'une aiguille (80).
F
F04
F04B
F04B 33
F04B 33/00
FR2899861
A1
APPAREIL RESERVOIR A UTILISER DANS LE SYSTEME DE FREINAGE D'UN VEHICULE ET SOUS-RESERVOIR A UTILISER DANS L'APPAREIL RESERVOIR
20,071,019
La présente invention concerne un appareil réservoir à utiliser dans un système de freinage de véhicule afin de stocker un fluide de freinage. Plus particulièrement, la présente invention concerne un appareil réservoir à utiliser dans un système de freinage de véhicule qui dispose d'un réservoir principal et d'un sous-réservoir reliés l'un à l'autre par des conduits. La présente invention concerne également un sous-réservoir à utiliser dans l'appareil réservoir. Un maître-cylindre d'un système de freinage d'un véhicule est connecté à un appareil réservoir pour lui fournir un fluide de freinage. L'appareil réservoir a un réservoir d'une capacité prédéterminée pour stocker le fluide de freinage. Le fluide de freinage peut s'écouler entre le réservoir et le maître-cylindre à travers des orifices de communication ménagés au fond du réservoir. En général, un maître-cylindre utilisé dans un système de freinage de véhicule est positionné dans le compartiment moteur près du pied du siège conducteur. Donc, si le réservoir de l'appareil réservoir est fixé à-même le maître-cylindre, il peut être difficile pour un opérateur de maintenance d'atteindre l'entrée de fluide de freinage du réservoir lors du ravitaillement de fluide de freinage ou à d'autres occasions, en fonction du type de véhicule. Par conséquent, la maintenabilité peut se dégrader. Dans ces circonstances, un appareil réservoir conçu pour pallier le problème ci-dessus a été proposé (par exemple, voir la publication de demande de modèle d'utilité japonais n Sho 58-48555). Le réservoir de cet appareil réservoir est, comme indiqué sur la figure 9, formé de deux éléments de réservoir séparés, à savoir un réservoir principal 2 ayant une entrée de fluide de freinage 1 dans sa partie supérieure et un sous-réservoir 4 qui est fixé directement à un maître-cylindre 3. Le réservoir principal 2 et le sous-réservoir 4 sont reliés l'un à l'autre par un conduit extérieur 5. Dans cet appareil réservoir, le sous-réservoir 4 qui est fixé directement au maître- cylindre 3 est connecté au réservoir principal 2, qui est un élément séparé du sous-réservoir 4, à travers le conduit 5. Donc, le réservoir principal 2 ayant l'entrée de fluide de freinage 1 peut être installé dans une position facilement accessible dans le compartiment moteur du véhicule, afin de faciliter le travail de maintenance (par exemple, voir la publication de demande de modèle d'utilité japonaise n Sho 58-48555). Dans l'appareil réservoir décrit ci-dessus, le réservoir principal 2 doit être positionné plus haut que le sous-réservoir 4 dans la mesure du possible, afin de permettre au fluide de freinage de s'écouler régulièrement du réservoir principal 2 au sous-réservoir 4. L'agencement souhaité du réservoir principal 2 et du sous-réservoir 4, toutefois, est limité par la disposition dans le compartiment moteur du véhicule. Il existe des cas où le réservoir principal 2 ne peut pas être positionné suffisamment plus haut que le sous-réservoir 4. Si le réservoir principal 2 n'est pas situé à un niveau suffisamment plus haut que le sousréservoir 4, le problème suivant peut avoir lieu. Quand un sous-réservoir 4 s'incline pendant le parcours du véhicule sur une pente raide, par exemple, le fluide de freinage dans le sous-réservoir 4 peut s'écouler en arrière vers le réservoir principal 2 à travers le conduit 5, comme indiqué sur la figure 10, et cela peut provoquer la baisse du niveau de fluide de freinage dans le sous-réservoir 4 à un niveau proche des orifices de communication 6a et 6b du maître-cylindre 3. Par conséquent, un objet de la présente invention consiste à proposer un appareil réservoir à utiliser dans un système de freinage d'un véhicule présentant une maintenabilité améliorée lors du ravitaillement du fluide de freinage et à d'autres occasions et capable de supprimer de manière sûre l'abaissement du niveau de fluide de freinage dans le sous-réservoir pendant l'inclinaison du corps de véhicule, et également à proposer un sous-réservoir à utiliser dans l'appareil réservoir. La présente invention propose un appareil réservoir à utiliser dans un système de freinage pour un véhicule. L'appareil comprend un réservoir principal ayant une entrée de fluide de freinage dans sa partie supérieure et un orifice d'alimentation/retour de fluide de freinage dans sa partie inférieure. L'appareil comprend en outre un sous-réservoir ayant un orifice de connexion dans sa partie supérieure. L'orifice de connexion est relié à l'orifice d'alimentation/retour du réservoir principal par un conduit. Le sous-réservoir est divisé en une chambre avant et une chambre arrière par une séparation. Les chambres avant et arrière ont chacune, dans leur partie inférieure, un orifice de communication qui communique avec l'intérieur d'un maître-cylindre. Un fluide de freinage requis par le maître-cylindre est stocké dans un espace de stockage qui s'étend continûment depuis le réservoir principal jusqu'au sous-réservoir inclus. L'orifice de connexion du sous-réservoir a une extension tubulaire positionnée dans la paroi supérieure du sous-réservoir, de façon à s'étendre sensiblement le long de la direction longitudinale du véhicule. L'extension a une partie inférieure s'étendant dans au moins la chambre avant. L'extension a une extrémité d'ouverture s'ouvrant dans le sous-réservoir. L'extrémité d'ouverture est positionnée dans le sous-réservoir plus près de l'extrémité arrière du véhicule que la séparation. L'orifice de connexion peut avoir une extrémité d'ouverture de connexion se projetant depuis le sous-réservoir vers l'extrémité avant du véhicule afin de se connecter au conduit. L'extrémité d'ouverture s'ouvrant dans le sous-réservoir peut être positionnée dans la chambre arrière du sous-réservoir, au-dessus de son orifice de communication et plus près de l'extrémité arrière du véhicule que l'orifice de communication dans la direction longitudinale du véhicule. L'agencement peut être tel que la paroi supérieure du sous-réservoir peut être pliée de façon à former une projection ou protubérance s'étendant longitudinalement, et l'extension tubulaire peut s'étendre dans la direction longitudinale du véhicule le long de la projection. En outre, la présente invention propose un sous-réservoir à utiliser dans un appareil réservoir. Le sous-réservoir est doté d'un corps de réservoir qui stocke un fluide de freinage nécessaire pour un maître-cylindre. Le corps de réservoir a un orifice de connexion qui est relié, par le biais d'un conduit, à un réservoir principal ayant une entrée de fluide de freinage. Le corps de réservoir dispose en outre d'une chambre avant et d'une chambre arrière séparées l'une de l'autre par une séparation. Un orifice de communication est ménagé dans la partie inférieure de chacune des chambres avant et arrière sous l'orifice de connexion, afin de communiquer avec l'intérieur du maître-cylindre. L'orifice de connexion a une extension tubulaire positionnée dans la paroi supérieure du corps de réservoir, de façon à s'étendre sensiblement le long de la direction longitudinale d'un véhicule équipé de l'appareil réservoir. L'extension a une portion inférieure s'étendant dans au moins la chambre avant. L'extension a une extrémité d'ouverture s'ouvrant dans le corps de réservoir. L'extrémité d'ouverture est positionnée dans le sous-réservoir plus près de l'extrémité arrière du véhicule que la séparation. L'orifice de connexion peut avoir une extrémité d'ouverture de connexion se projetant depuis le corps de réservoir vers l'extrémité avant du véhicule pour être reliée au conduit. L'extrémité d'ouverture s'ouvrant dans le corps de réservoir peut être positionnée dans la chambre arrière du corps de réservoir, au-dessus de son orifice de communication et plus près de l'extrémité arrière du véhicule que l'orifice de communication dans la direction longitudinale du véhicule. L'agencement peut être tel que la paroi supérieure du corps de réservoir peut être pliée, de façon à former une projection ou protubérance s'étendant longitudinalement, et l'extension tubulaire s'étend dans la direction longitudinale du véhicule le long de la projection. Les objets, caractéristiques et avantages ci-dessus de la présente invention deviendront plus apparents dans la description suivante des modes de réalisation ci-dessus, pris en combinaison avec les dessins joints. La figure 1 est une vue en coupe verticale montrant un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue latérale montrant le mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est une vue en coupe prise le long de la ligne A-A de la figure 2, montrant le mode de réalisation de la présente invention. La figure 4 est une vue en coupe montrant le mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 est une vue en coupe prise le long de la ligne E-E de la figure 6, montrant une première modification du mode de réalisation de la présente invention. La figure 6 est une vue en coupe prise le long de la ligne D-D de la figure 5, montrant la première modification. La figure 7 est une vue en coupe prise le long de la ligne G-G de la figure 8, montrant une seconde modification du mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 est une vue en coupe prise le long de la ligne F-F de la figure 7, montrant la seconde modification. La figure 9 est une vue en coupe montrant une technique correspondante. La figure 10 est une vue en coupe montrant la technique correspondante. Un mode de réalisation de la présente invention sera décrit en détails ci-dessous en se référant aux figures 1 à 4. Sur la figure 1, un maître-cylindre 11 est raccordé par verrouillage réciproque à une pédale de frein (non représentée) du véhicule. Un appareil réservoir 12 selon la présente invention est fixé, par une partie de celui-ci, au maître-cylindre 11. Le maître-cylindre 11 est un maître-cylindre tandem dans lequel un piston primaire 14 et un piston secondaire 15 sont disposés en série dans un corps de cylindre 13. Les chambres de pression primaire et secondaire 16 et 17 sont définies dans le corps de cylindre 13 par les pistons 14 et 15. Les chambres de pression primaire et secondaire 16 et 17 sont reliées à différents systèmes de conduits de freinage, respectivement, du véhicule (par exemple, un système de conduit de freinage côté roue avant et un système de conduit de freinage côté roue arrière). Des ressorts de rappel 18 sont respectivement ménagés entre le fond du corps de cylindre 13 et le piston secondaire 15 et entre le piston secondaire 15 et le piston primaire 14. Le piston primaire 14 est relié à la pédale de frein par un éjecteur (non représenté). Des chambres de ravitaillement 19 et 20 sont formées entre la surface périphérique interne de l'alésage du corps de cylindre 13 et les surfaces périphériques extérieures respectives des pistons primaire et secondaire 14 et 15. Les chambres de ravitaillement 19 et 20 communiquent avec les chambres de pression 16 et 17, respectivement, qui sont situées en avant de celles-ci (à gauche sur la figure 1) à travers des intervalles de déflexion des godets de piston 21 quand les pistons 14 et 15 reculent. Le haut du corps de cylindre 13 est doté de deux orifices de connexion espacés longitudinalement 22 qui sont connectés à l'appareil réservoir 12. Un orifice de connexion 22 dispose à l'intérieur d'un orifice de retour 23a communiquant avec la chambre de pression primaire 16 et d'un orifice d'alimentation 24a communiquant avec la chambre de ravitaillement 19. L'autre orifice de connexion 22 dispose à l'intérieur d'un orifice de retour 23b communiquant avec la chambre de pression secondaire 17 et d'un orifice d'alimentation 24b communiquant avec la chambre de ravitaillement 20. L'appareil réservoir 12 a un réservoir principal-25, un sousréservoir 26 et un conduit 27 qui relient ensemble le réservoir principal 25 et le sous-réservoir 26. Le réservoir principal 25 est installé dans le compartiment moteur, sur un côté plus près de l'extrémité avant du corps de véhicule. Le sous-réservoir 26 est fixé en haut du maître-cylindre 11 et installé, avec le maître-cylindre 11, dans le compartiment moteur sur un côté plus proche de l'extrémité arrière du corps de véhicule. Le réservoir principal 25 comprend un corps de réservoir 25a ayant une entrée de fluide de freinage 28 formée dans sa partie supérieure. Un orifice d'alimentation/retour tubulaire 29 est ménagé sur un côté du fond du corps de réservoir 25a. L'orifice d'alimentation/retour 29 est relié à une extrémité du conduit 27. Il faut noter que le numéro de référence 30 sur la figure 1 représente un élément de couverture qui ferme l'entrée 28, de façon à ce qu'elle puisse s'ouvrir. Le numéro de référence 31 représente un filtre, et le numéro de référence 32 représente un capteur de niveau de fluide de freinage utilisant un flotteur 33. Le sous-réservoir 26 comprend un corps de réservoir 26a ayant une forme parallélépipédique sensiblement rectangulaire dans la direction longitudinale du corps du véhicule (à savoir la direction gauche-droite en référence à la figure 1). Le corps de réservoir 26a est fixé à l'extrémité inférieure de celui-ci, sur le haut du corps de cylindre 13 du maître-cylindre 11. Le corps de réservoir 26a a un orifice de connexion tubulaire 34 sur un côté de sa partie supérieure plus près de l'extrémité avant du corps du véhicule. L'orifice de connexion 34 est relié à l'autre extrémité du conduit 27. La paroi inférieure du corps de réservoir 26a a une paire d'orifices de communication 35a et 35b, formés en deux positions espacées l'une de l'autre dans la direction longitudinale du corps du véhicule. Les orifices de communication 35a et 35b sont connectés aux orifices de connexion 22, respectivement, du maître-cylindre 11. En outre, une séparation 36 est formée sur la surface supérieure de la paroi inférieure du corps de réservoir 26a de façon à diviser l'intérieur du corps de réservoir 26a en deux chambres, à savoir une chambre avant 38 et une chambre arrière 37. La chambre arrière 37 communique avec l'orifice de retour 23a et l'orifice d'alimentation 24a du maître-cylindre 11 à travers l'orifice de communication 35a. La chambre avant 38 communique avec l'orifice de retour 23b et l'orifice d'alimentation 24b du maître-cylindre 11 par le biais de l'orifice de communication 35b. La paroi supérieure du corps de réservoir 26a est inclinée vers le bas depuis le côté arrière vers le côté avant du corps du véhicule. Une portion centrale latéralement de la paroi supérieure du corps de réservoir 26a est projetée ou en saillie pour définir une nervure. Une extension tubulaire 39 de l'orifice de connexion 34 est positionnée sous la portion de nervure de la paroi supérieure du corps de réservoir 26a pour s'étendre sensiblement le long de la direction de la nervure (à savoir la direction longitudinale du corps de véhicule). La partie inférieure de l'extension 39 s'étend dans la chambre avant 38 et la chambre arrière 37. L'extension 39 a une extrémité d'ouverture 40 s'ouvrant dans le corps de réservoir 26a. L'extrémité d'ouverture 40 s'ouvre à une position proche de la paroi arrière du corps de réservoir 26a (à savoir une position dans le corps de réservoir 26a plus proche de l'extrémité arrière du corps de véhicule), plus spécifiquement, en une position plus proche de l'extrémité arrière du corps du véhicule que l'orifice de communication arrière 35a (à savoir une position plus éloignée du réservoir principal 25 que l'orifice de communication 35a). En d'autres termes, l'extrémité d'ouverture 40 de l'extension 39 est positionnée plus près de l'extrémité arrière du corps du véhicule que la séparation 36. Il faut noter que l'extrémité d'ouverture 40 de l'extension 39 est positionnée loin d'une extrémité ouverte de connexion 34a de l'orifice de connexion 34 qui se projette vers l'extérieur depuis le corps de réservoir 26a, à savoir, vers l'extrémité avant du corps de véhicule, bien sûr. Le réservoir principal 25 est installé dans le compartiment moteur dans une position en avant du sous-réservoir 26 et le plus haut possible par rapport à lui. La direction de l'extension principale du conduit 27 qui relie le réservoir principal 25 et le sous-réservoir 26, est parallèle à la direction longitudinale du corps du véhicule. Avec l'agencement décrit ci-dessus, quand le maître-cylindre 11 est actionné suite à la pression de la pédale de frein par le conducteur du véhicule, la force d'actionnement est transmise au piston primaire 14 et au piston secondaire 15 et le fluide de freinage dans les chambres de pression primaire et secondaire 16 et 17 est amené aux systèmes de conduits de freinage. Quand la pédale de frein est relâchée par rapport à l'état décrit ci-dessus, le piston primaire 14 et le piston secondaire 15 dans le maître-cylindre 11 sont renvoyés vers leurs positions initiales par les ressorts de rappel respectifs 18. A ce moment, le fluide de freinage est renvoyé des systèmes de conduit de freinage aux chambres de pression 16 et 17. En outre, le fluide de freinage s'écoule dans les chambres de pression 16 et 17 également depuis les chambres de ravitaillement 19 et 20 selon la vitesse de retour des pistons 14 et 15. Une quantité de fluide de freinage correspondant à la quantité de fluide de freinage s'écoulant dans les chambres de pression 16 et 17 depuis les chambres de ravitaillement 19 et 20 est ravitaillée depuis le sous-réservoir 26 de l'appareil réservoir 12 à travers les orifices d'alimentation 24a et 24b. Si le fluide de freinage dans les systèmes de conduit de freinage s'écoule dans les chambres de pression 16 et 17 avec un retard, après que le piston primaire 14 et le piston secondaire 15 ont repris leurs positions initiales, une quantité de fluide de freinage dans les chambres de pression 16 et 17 est renvoyée au sous-réservoir 26 à travers les orifices de retour 23a et 23b. La quantité de fluide de freinage dans le maître-cylindre I l et les systèmes de conduit de freinage diminue avec le temps d'utilisation du véhicule. La diminution de la quantité de fluide de freinage avec le temps d'utilisation est également compensée par le fluide de freinage ravitaillé depuis l'appareil réservoir 12. Dans le cas d'un véhicule utilisant un système VDC (contrôle dynamique du véhicule) ou un autre système de contrôle, dans lequel un contrôleur commande automatiquement le frein selon les conditions de fonctionnement du véhicule, une quantité de fluide de freinage correspondant à un manque de fluide de freinage dans le système de commande est alimentée aux systèmes de conduit de freinage depuis l'appareil réservoir 12 à travers le maître-cylindre 11 indépendamment de la pression ou non de la pédale de frein par le conducteur du véhicule. Pendant le déplacement du véhicule sur une pente orientée vers le bas, par exemple, la totalité du corps de véhicule peut être inclinée vers l'avant, et l'appareil réservoir 12 peut également s'incliner en avant selon le degré d'inclinaison du corps de véhicule. Même dans ces circonstances, aucun problème ne surviendra puisque la disposition dans le compartiment moteur peut être conçue relativement librement de sorte que le réservoir principal 25 puisse être installé suffisamment plus haut que le sous-réservoir 26. Si, toutefois, le réservoir principal 25 ne peut pas être réglé suffisamment plus haut que le sous-réservoir 26, la direction de l'extension principale du conduit 27 peut s'incliner de sorte que le réservoir principal 25 devienne inférieur en niveau au sous-réservoir 26, en fonction de l'angle d'inclinaison du corps de véhicule. La figure 4 montre ce qui se passe dans le sous-réservoir 26 et le maître-cylindre 11 dans les circonstances décrites ci-dessus. Comme illustré sur la figure, quand le conduit 27 s'incline vers le bas vers l'extrémité avant du corps de véhicule, une partie du fluide de freinage dans le sous-réservoir 26 s'écoule vers le réservoir principal 25 à travers l'orifice de connexion 34 du sous-réservoir 26. Dans l'appareil de réservoir 12, toutefois, l'orifice de connexion 34, qui est relié au conduit 27, est doté de l'extension 39 s'étendant dans le sous-réservoir 26 vers la paroi arrière de celui-ci, et l'extrémité ouverte 40 de l'extension 39 est positionnée dans le sous-réservoir 26 près de la paroi arrière de sa partie supérieure. Donc, seule une petite quantité de fluide de freinage présente dans la partie supérieure du sous-réservoir 26 s'écoule vers le réservoir principal 25 à travers le conduit 27 quand le corps de véhicule s'incline vers l'avant. Il faut noter que, lorsque le corps de véhicule s'incline vers le bas vers l'extrémité arrière de celui-ci, le réservoir principal 25 ne se trouvera jamais à un niveau inférieur au sous-réservoir 26. Donc, le problème que le fluide de freinage dans le sous-réservoir 26 s'écoule vers le réservoir principal 25 n'aura pas lieu. Par conséquent, l'appareil réservoir 12 ne présente aucune crainte que le niveau de fluide de freinage dans le sous-réservoir 26 puisse diminuer à un niveau proche de l'orifice de communication 35a même quand le corps de véhicule s'incline vers l'avant, et le fluide de freinage peut être fourni de manière stable même quand il est aspiré vers le maître-cylindre 11 dans une telle situation. Dans l'appareil réservoir 12 du présent mode de réalisation, la paroi supérieure du sous-réservoir 26 s'incline vers le bas depuis le côté d'extrémité arrière vers le côté d'extrémité avant du corps de véhicule, et une portion centrale latéralement de la paroi supérieure du sous-réservoir 26 est projetée ou est protubérante. Donc, même quand le sous-réservoir 26 s'incline quand le corps de véhicule s'incline en avant, l'air qui pourrait autrement rester dans la partie de l'angle avant du sous-réservoir 26 peut être efficacement déchargé vers le conduit 27. Dans l'appareil réservoir 12, le réservoir principal 25 disposant de l'entrée de fluide de freinage 28 est installé dans le compartiment moteur plus près de son extrémité avant, séparément du sous-réservoir 26. Donc, le travail de maintenance, tel que le ravitaillement de fluide de freinage peut être réalisé facilement. Les figures 5 et 6 montrent une première modification du mode de réalisation décrit ci-dessus. Dans l'appareil réservoir de la présente modification, le sous-réservoir 26 a un orifice de connexion 234 se projetant depuis une position sur le haut d'une paroi latérale du corps de réservoir 26a près de sa paroi avant. L'orifice de connexion 234 a une extension 239 qui s'étend aussi loin qu'une position sensiblement centrale dans le sens de la largeur du corps de réservoir 26a avant d'être pliée vers l'extrémité arrière du corps de véhicule. L'extrémité d'ouverture 40 sur le côté de l'extrémité distale de l'extension 239 s'ouvre dans une position dans le corps de réservoir 26a plus près de l'extrémité arrière du corps de véhicule. Plus spécifiquement, l'extrémité ouverte 40 s'ouvre dans une position proche de l'extrémité supérieure de la paroi arrière du corps de réservoir 26a. Les figures 7 et 8 montrent une seconde modification du mode de réalisation précédent. Dans l'appareil réservoir de la présente modification, le sous-réservoir 26 a un orifice de connexion 334 se projetant depuis une position sur la paroi avant du corps de réservoir 26a déviée vers une paroi latérale de celui-ci. L'orifice de connexion 334 présente une extension 339 qui s'étend le long de la surface interne de la paroi latérale du corps de réservoir 26a, dans la mesure où sa paroi arrière est pliée dans le sens de la largeur. L'extrémité d'ouverture 40 sur le côté de l'extrémité distale de l'extension 339 s'ouvre dans une position dans le corps de réservoir 26a plus proche de l'extrémité arrière du corps de véhicule. Plus spécifiquement, l'extrémité d'ouverture 40 s'ouvre près d'une position directement au-dessus de l'orifice de communication 35a. La paroi supérieure du corps de réservoir 26a est inclinée vers un côté du sens de la largeur de celui-ci, de sorte que l'extrémité supérieure de la paroi latérale vers laquelle la position de l'orifice de connexion 334 est déviée soit la partie la plus élevée du corps de réservoir 26a. Les modifications ci-dessus diffèrent l'une de l'autre en certains points comme la forme extérieure et la disposition de l'orifice de connexion du corps de réservoir mais offrent les mêmes effets avantageux que ceux des modes de réalisation basiques précédents de la présente invention. Selon les modes de réalisation précédents, l'extrémité d'ouverture de l'orifice de connexion qui s'ouvre dans le sous-réservoir est positionnée plus près de l'extrémité arrière du corps de véhicule. Donc, il est possible d'éviter de manière sûre que le niveau de fluide de freinage dans le sous-réservoir ne baisse sensiblement, quand le corps de véhicule s'incline, de sorte que le réservoir principal soit à un niveau inférieur au sous-réservoir, tout en augmentant la maintenabilité en séparant le réservoir en un réservoir principal et en un sous-réservoir. En outre, selon les modes de réalisation ci-dessus, l'orifice de connexion a une extension tubulaire disposée sur la paroi supérieure du sous-réservoir pour s'étendre sensiblement le long de la direction longitudinale du véhicule, et au moins la portion inférieure de l'extension s'étend dans au moins la chambre avant. Par conséquent, la hauteur du sous-réservoir, comprenant l'orifice de connexion (extension), peut être réduite. Donc, l'appareil réservoir est plus facile à monter sur les véhicules. En outre, l'extension tubulaire constituant une partie de la paroi supérieure du sous-réservoir, il est possible de réduire le coût du matériau et de réduire le poids par rapport à une structure dans laquelle l'extension et le sous-réservoir sont formés séparément l'un de l'autre. En outre, quand l'orifice de connexion est disposé de façon à avoir une extrémité d'ouverture de connexion se projetant depuis le sous-réservoir vers l'extrémité avant du véhicule pour se connecter au conduit, la longueur du conduit reliant le sous-réservoir et le réservoir principal peut être réduite. Il faut noter que la présente invention n'est pas nécessairement limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus, et que différents changements et modifications en conception peuvent y être apportés sans sortir du cadre de la présente invention
Un réservoir principal (25) ayant une entrée de fluide de freinage (28) dans sa partie supérieure et un sous-réservoir (26) ayant des orifices de communication (35a, 35b) avant et arrière communiquant avec un maître-cylindre (11) sont reliés l'un à l'autre par le biais d'un conduit (27). Un orifice de connexion (34) du sous-réservoir (26) sur un côté de celui-ci, plus près du réservoir principal (25) s'étend dans le corps du sous-réservoir (26a). Une extrémité d'ouverture (40) de l'orifice de connexion (34) s'étendant, est dans une position plus éloignée du réservoir principal (25) que l'orifice de communication arrière (35a), comme on le voit dans la direction de l'extension principale du conduit (27) s'étendant depuis le sous-réservoir (26) jusqu'au réservoir principal (25).
1. Appareil réservoir (12) à utiliser dans un système de freinage pour un véhicule, l'appareil comprenant : un réservoir principal (25) ayant une entrée de fluide de freinage (28) dans sa partie supérieure et un orifice d'alimentation/retour de fluide de freinage (29) dans sa partie inférieure ; et un sous-réservoir (26) ayant un orifice de connexion (34) dans sa partie supérieure, l'orifice de connexion (34) étant relié à l'orifice d'alimentation/retour (29) du réservoir principal (25) par le biais d'un conduit (27), le sous-réservoir (26) étant divisé en une chambre avant (38) et une chambre arrière (37) par une séparation (36), la chambre avant (38) et la chambre arrière (37) ayant chacune dans leur partie inférieure un orifice de communication (35a, 35b) communiquant avec l'intérieur d'un maître-cylindre (11) ; dans lequel un fluide de freinage requis par le maitre-cylindre (11) est stocké dans un espace de stockage s'étendant continûment depuis le réservoir principal (25) jusqu'au sous-réservoir (26) inclus ; dans lequel l'orifice de connexion (34) a une extension tubulaire (39) positionnée dans une paroi supérieure du sous-réservoir (26) pour s'étendre sensiblement le long d'une direction longitudinale du véhicule, l'extension ayant une partie inférieure s'étendant dans au moins la chambre avant (38), l'extension ayant une extrémité d'ouverture (40) s'ouvrant dans le sous-réservoir (26), l'extrémité d'ouverture (40) étant positionnée dans le sous-réservoir (26) plus près d'une extrémité arrière du véhicule que la séparation (36). 2. Appareil réservoir (12) selon la 1, dans lequel l'orifice de connexion (34) a une extrémité d'ouverture de connexion (40) se projetant depuis le sous-réservoir (26) vers une extrémité avant du véhicule pour une connexion au conduit (27). 3. Appareil réservoir (12) selon la 1 ou 2, dans lequel l'extrémité d'ouverture (40) s'ouvrant dans le sous-réservoir (26) est positionnée dans la chambre arrière (37) du sous-réservoir (26) au-dessus de son orifice de communication (35a) et plus près de l'extrémité arrière du véhicule que l'orifice de communication (35a) dans la direction longitudinale du véhicule. 4. Appareil réservoir (12) selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel la paroi supérieure du sous-réservoir (26) est pliée pour former une projection s'étendantlongitudinalement, et l'extension tubulaire (39) s'étend dans la direction longitudinale du véhicule le long de la projection. 5. Sous-réservoir (26) à utiliser dans un appareil réservoir (12), le sous-réservoir (26) ayant un corps de réservoir (26a) adapté pour stocker un fluide de freinage requis par un maître-cylindre (11), le corps de réservoir (26a) comprenant : un orifice de connexion (34) relié par le biais du conduit (27) à un réservoir principal (25) ayant une entrée de fluide de freinage (28) ; une chambre avant (38) et une chambre arrière (37) séparées l'une de l'autre par une séparation (36) ; et un orifice de communication (35a, 35b) ménagé dans la partie inférieure de chacune des chambres avant et arrière (38, 37), sous l'orifice de connexion (34) de façon à communiquer avec l'intérieur du maître-cylindre (11) ; dans lequel l'orifice de connexion (34) a une extension tubulaire (39) positionnée dans une paroi supérieure du corps de réservoir (26a), de façon à s'étendre sensiblement le long d'une direction longitudinale d'un véhicule équipé de l'appareil réservoir (12), l'extension ayant une portion inférieure s'étendant dans au moins la chambre avant (38), l'extension ayant une extrémité d'ouverture (40) s'ouvrant dans le corps de réservoir (26a), l'extrémité d'ouverture (40) étant positionnée dans le sous-réservoir (26) plus près d'une extrémité arrière du véhicule que la séparation (36). 6. Sous-réservoir (26) selon la 5, dans lequel l'orifice de connexion (34) a une extrémité d'ouverture de connexion se projetant depuis le corps de réservoir (26a) vers une extrémité avant du véhicule pour être reliée au conduit (27). 7. Sous-réservoir (26) selon la 5 ou 6, dans lequel l'extrémité d'ouverture s'ouvrant dans le corps de réservoir est positionnée dans la chambre arrière (37) du corps de réservoir (26a), au-dessus de son orifice de communication (35a) et plus près de l'extrémité arrière du véhicule que l'orifice de communication (35a) dans la direction longitudinale du véhicule. 8. Sous-réservoir (26) selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel la paroi supérieure du corps de réservoir (26a) est pliée de façon à former une projection s'étendant longitudinalement, et l'extension tubulaire (29) s'étend dans la direction longitudinale du véhicule le long de la projection.
B
B60
B60T
B60T 17,B60T 11
B60T 17/06,B60T 11/26
FR2888091
A1
KIT COMPLET POUR CHAT, UN SAC DE VOYAGE SPECIALEMENT AMENAGE POUR CONTENIR LES PRODUITS DE PREMIERE NECESSITE POUR LE CHAT
20,070,112
-1- La présente invention concerne le produit Kit Complet, un sac (1) de voyage pour chat pour transporter tous les produits de première nécessité et faciliter vos déplacements avec votre petit animal. Un nombre croissant de gens voyagent soit par plaisir, soit par besoin avec leur chat... Lors de leurs déplacements en train ou en avion, la question qu'ils se posent fréquemment est: Comment trouver un bac, une litière, des gamelles et de la nourriture dès mon arrivée à l'hôtel ou chez des amis ? De plus, que vous adoptiez un chat ou que l'on vous en offre un, le sac (1) avec le kit complet se révélera très utile comme solution de dépannage. A ce jour, le brevet N FR2753048 existe, mais ne dispose pas de tous les avantages de la présente demande. Tout l'intérêt de ce dispositif est qu'il est léger et compacte, et qu'il est muni d'une sangle (2) vous permettant de le porter à l'épaule pour voyager en toute tranquillité avec votre chat. Ce dispositif kit complet pour chat est un sac (1) de voyage en tissu, il est refermé par une fermeture à glissière (3) sur le dessus. Il est muni d'une pochette extérieure (4) pour mettre le carnet de santé et les médicaments. Il est spécialement conçu pour contenir tous les produits de première nécessité de la façon suivante: Un compartiment (5) pour mettre le bac (6) pliable et réutilisable. un compartiment hygiène (7) pour mettre un sac de litière légère, une pelle personnalisée (10) et le sac plastique jetable de propreté du bac (6). un compartiment bien-être (8) pour mettre d'un côté, les deux gamelles et de l'autre, un sac pour la nourriture. un compartiment libre (9). Ce sac (1) de transport sera réalisé en tissu léger, lavable et facile d'entretien
The bag has a strap (2) permitting to carry the bag along with a cat on the shoulder of a traveler. The bag is closed by a zip fastener (3) on the top. An outer pocket (4) is provided for placing a health notebook and medication. A compartment (5) is provided for placing a foldable and reutilizable tray (6). A hygienic compartment (7) is provided for placing a bedding bag, a personalized spade and a disposable plastic bag. A well-being compartment (8) allows to place two cooksets from one side and a bag for food, from another side. A free compartment is placed between the compartments (5, 8).
1) Dispositif léger et portable à l'épaule caractérisé en ce qu'il consiste en un sac (1) de voyage kit complet pour chats et qu'il contient tous les produits de première nécessité quand on voyage avec son animal de compagnie. 2) Dispositif, selon les 1, caractérisé en ce qu'il est muni d'une sangle (2) souple et réglable. 3) Dispositif, selon la 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est en tissu lavable et facile d'entretien, qu'il est muni d'une fermeture à glissière (3). 4) Dispositif, selon les 1,2, et 3, caractérisé en ce qu'il comporte une pochette (4) à l'extérieur pour contenir le carnet de santé et les médicaments. 5) Dispositif, selon les 1, 2,3 et 4, caractérisé en ce qu'il comporte des compartiments spécialement aménagés à l'intérieur; un compartiment (5) pour contenir le bac (6). Un autre aménagé pour contenir la partie hygiène (7) : une pelle personnalisée (10), un sac plastique protège bac, une litière légère et une brosse. Un autre compartiment (8) pour la partie bien être contient un sac pour la nourriture et des gamelles pour l'eau et la nourriture. Entre ces deux compartiments, il y aura un espace qui sera un compartiment libre (9), à aménager selon ses besoins.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/035
FR2901739
A1
"AERATEUR A PLUSIEURS MODES DE DIFFUSION POUR VEHICULE AUTOMOBILE"
20,071,207
La présente invention concerne un aérateur pour véhicule automobile, c'est-à-dire un dispositif qui est généralement placé sur la planche de bord d'un véhicule automobile, ou débouché d'un conduit d'air, et qui sert à la diffusion de l'air dans l'habitacle du véhicule. Un tel dispositif réalise, de façon généralement connue, une fonction d'ouverture / fermeture de la bouche d'air formée par le corps évidé de ce dispositif, et une fonction d'orientation et de diffusion du flux d'air sortant, en position d'ouverture. De tels aérateurs constituent des équipements bien connus dans l'industrie automobile, qui sont montés sur pratiquement toutes les planches de bord. Ces aérateurs sont, le plus souvent, équipés d'une série d'ailettes montées pivotantes autour d'axes tous parallèles, ailettes qui servent à l'orientation et à la diffusion du flux d'air sortant, et qui sont couplées à un dispositif de manoeuvre. Ces ailettes peuvent, selon leur position, diriger le flux d'air frais ou chaud en direction ou non des occupants du véhicule, selon que ceux-ci souhaitent se rafraîchir ou se réchauffer directement, ou bien rafraîchir ou réchauffer l'habitacle du véhicule. Les mêmes ailettes peuvent aussi intervenir, selon leur implantation et leur orientation, pour le désembuage ou le dégivrage des vitres latérales et du pare-brise du véhicule concerné. Outre les ailettes qui assurent ainsi la directivité du flux d'air sortant, les aérateurs pour véhicules automobiles comportent habituellement un volet interne d'obturation, monté pivotant entre une position ouverte et une position fermée, éventuellement avec possibilité d'occupation de positions intermédiaires, pour réaliser la fonction d'ouverture/fermeture de la bouche d'air, éventuellement avec ouverture partielle en vue du réglage du débit d'air diffusé. Dans certaines réalisations d'aérateurs, les ailettes peuvent être amenées dans un même plan pour former elles-mêmes un rideau de fermeture. Selon le principe le plus habituel, les ailettes des aérateurs pour véhicules automobiles sont montées et manoeuvrées de manière à rester toutes parallèles les unes aux autres, quelle que soit leur orientation. A titre d'exemple de telles réalisations, on peut citer ici le brevet allemand DE 10145267 Cl, dans lequel les ailettes pivotent en restant constamment parallèles entre elles, tandis qu'un volet pivotant assure la fonction d'ouverture/fermeture. De telles ailettes parallèles assurent une diffusion relativement concentrée de l'air, dite diffusion spot , les filets d'air sortant parallèlement les uns aux autres de la bouche de l'aérateur. Toutefois, il existe aussi un mode de diffusion douce ou 5 diffuse de l'air, dans lequel les filets d'air sont divergents à la sortie de l'aérateur, grâce à une orientation correspondante des ailettes. En particulier, on connaît des aérateurs qui assurent les deux modes de diffusion d'air, respectivement spot et douce , grâce à deux sorties distinctes dédiées respectivement à ces deux modes de diffusion. Cette 10 conception d'aérateur à double fonction nécessite toutefois un nombre de pièces importantes, pour permettre le réglage et le passage d'un mode à un autre. De plus, l'encombrement nécessaire à l'implantation de l'aérateur sur la planche de bord est relativement important, en raison de la présence de deux sorties d'air juxtaposées, correspondant à deux sections de passage distinctes 15 à l'intérieur du corps de l'aérateur. On connaît aussi des aérateurs pour véhicules automobiles qui possèdent deux modes de diffusion d'air, réalisés au travers d'une seule et unique sortie et aussi d'une seule et unique section de passage interne de l'air. En particulier, ces aérateurs possèdent des ailettes qui peuvent être soit 20 maintenues parallèles les unes aux autres, soit orientées différemment les unes aux autres notamment en éventail de manière à créer une divergence, l'air étant alors diffusé de manière plus large dans l'habitacle du véhicule. Des réalisations correspondant à ce principe sont décrites entre autres dans le brevet français FR 2760694, le brevet européen EP 1291209 25 B1, la demande de brevet allemand DE 102004004427 Al et le modèle d'utilité allemand DE 202004016983 U1. Divers mécanismes plus au moins complexes, utilisant des cames ou des lumières ou des roues dentées ou des biellettes, permettant de commander les ailettes en leur imposant des orientations soit parallèles, soit divergentes. 30 Le moyen de manoeuvre plus simple, pour ce type d'aérateurs consiste en un unique bouton moleté rotatif pourvu de cames qui, dans une plage de déplacement angulaire, commande l'orientation des ailettes en les maintenant parallèles entre elles et qui, dans une autre plage de déplacement angulaire, commande la divergence des ailettes (voir le brevet français précité 35 FR 2760694). Un principe commun à tous les aérateurs connus de ce type réside dans le fait que toutes les ailettes sont montées mobiles et pivotées simultanément, de sorte qu'elles assurent seulement deux modes de diffusion de l'air, à savoir le mode spot lorsque ces ailettes sont parallèles, et un mode diffus lorsque ces mêmes ailettes sont divergentes. Il n'existe pas de véritable mode de diffusion dite douce , dans lequel l'air, à sa sortie de l'aérateur, se répartirait de façon optimale pour le confort des passagers du véhicule, avec des vitesses différenciées entre la zone centrale et les zones plus limitrophes. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients ou insuffisances des aérateurs, en fournissant un aérateur à plusieurs modes de diffusion qui, tout en conservant une structure relativement simple, offre un fonctionnement amélioré ajoutant, aux possibilités actuellement connues, une position de diffusion douce , sans pénaliser les performances aérauliques des autres modes de diffusion, tous les modes étant obtenus au travers d'une seule et unique section de passage de l'air, et avec des organes de commande communs à tous ces modes. A cet effet, l'invention a pour objet un aérateur pour véhicule automobile, comportant des ailettes montées pivotantes autour d'axes parallèles et susceptibles d'être orientés, selon le mode de diffusion souhaité, soit parallèlement les unes aux autres soit selon aux moins deux directions différentes, des moyens de manoeuvre étant prévus pour commander l'orientation des ailettes, cet aérateur étant essentiellement caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison, au moins une ailette centrale fixe, une première série d'ailettes pivotantes situées d'un côté de l'ailette centrale fixe et orientables en restant sensiblement parallèles entre elles, et une deuxième série d'ailettes pivotantes situées de l'autre côté de l'ailette centrale fixe et orientables en restant sensiblement parallèles entre elles, les moyens de manoeuvre étant agencés de manière à orienter les deux séries d'ailettes soit parallèlement l'une à l'autre, soit de manière divergente l'une par rapport à l'autre et aussi par rapport à l'ailette centrale fixe. Dans le mode de réalisation le plus simple, l'aérateur objet de la présente invention possède une unique ailette centrale fixe, une première paire d'ailettes pivotantes situées d'un côté de l'ailette centrale fixe, et une deuxième paire d'ailettes pivotantes situées de l'autre côté de l'ailette centrale fixe, les deux paires d'ailettes pivotantes étant soit orientées parallèlement, soit orientées de façon inverse l'une de l'autre par rapport à l'ailette centrale fixe. En particulier, si dans la position montée de l'aérateur lailette centrale est orientée transversalement, de manière sensiblement horizontale, l'aérateur objet de l'invention comporte une série d'ailettes supérieures, maintenues parallèles entre elles, et une série d'ailettes inférieures, maintenues parallèles entre elles, mais pouvant posséder une orientation divergente de celle des ailettes supérieures, auquel cas l'ailette centrale fixe se situe notamment sur la bissectrice de l'angle formé par les ailettes pivotantes. Ainsi, l'aérateur objet de l'invention possède trois modes de 10 diffusion obtenus par l'orientation appropriée de ses deux séries d'ailettes pivotantes : Dans un premier mode de diffusion, dit spot , toutes les ailettes pivotantes sont parallèles entre elles. Elles peuvent ainsi être orientées parallèlement à l'ailette centrale fixe, ou vers le haut, ou encore vers le bas, 15 pour diriger le flux d'air de façon sensiblement rectiligne, soit droit devant l'aérateur, soit vers le haut ou vers le bas, le spectre de diffusion restant relativement faible (de l'ordre de 20 %). Dans un deuxième mode de diffusion dit diffus , les ailettes pivotantes supérieures sont orientées vers le haut, et les ailettes pivotantes 20 inférieures sont de façon inverse orientées vers le bas, avec un angle d'inclinaison de valeur moyenne. Le flux d'air est ainsi diffusé de façon homogène, sur un spectre moyen (de l'ordre de 40 ), la continuité de la diffusion dans le sens vertical étant assurée par l'ailette centrale fixe. Dans un troisième mode de diffusion, dit de diffusion douce , les 25 ailettes pivotantes supérieures sont orientées vers le haut en étant inclinées plus fortement que dans le cas précédent, et de façon symétrique les ailettes pivotantes inférieures sont orientées vers le bas en étant inclinées plus fortement que dans le cas précédent. En augmentant ainsi l'inclinaison des ailettes pivotantes, de part et d'autre de l'ailette centrale fixe, les vitesses des 30 filets d'air diffusées dans l'axe de l'aérateur deviennent plus faibles, tandis que la diffusion de l'air devient plus violentes dans les deux zones angulaires extrêmes du spectre de diffusion de l'air. Pour obtenir une telle diffusion douce , il est avantageux que les ailettes pivotantes situées face à l'ailette centrale fixe, de part et d'autre de 35 celle-ci, possèdent sur leur flanc tourné vers l'ailette centrale fixe un profil particulier, avec vers l'arrière un pan coupé qui, lorsque ces ailettes pivotantes sont orientées avec une relativement forte inclinaison, est lui-même orienté de façon sensiblement parallèle au plan médian de l'ailette centrale fixe. Ainsi, le flux d'air est convenablement guidé, au centre de l'aérateur, pour garantir une continuité des vitesses des filets d'air et une direction parallèle de ceux-ci. Egalement en vue d'optimiser le fonctionnement de l'aérateur, notamment en mode de diffusion douce , l'ailette centrale fixe possède de préférence un profil du type dit en aile d'avion , s'effilant vers l'arrière, qui réduit au maximum les pertes de charge et les turbulences, et permet d'obtenir un écoulement laminaire de l'air, alimentant la zone centrale du spectre de diffusion. Les moyens de manoeuvre, prévus pour commander l'orientation des ailettes pivotantes de manière à obtenir les modes de diffusion précédemment définis, sont adaptés pour maintenir, de part et d'autre de l'ailette centrale fixe, le parallélisme des ailettes de chaque série. Avantageusement, ces moyens de manoeuvre comprennent un bouton moleté rotatif, placé sur un côté de l'aérateur et comportant deux chemins de cames toutes les ailettes pivotantes de la première série étant reliées entre elles de manière articulée par une barrette munie d'un téton engagé et déplaçable dans l'un des deux chemins de came du bouton moleté, tandis que toutes les ailettes pivotantes de la deuxième série sont reliées entre elles de manière articulée par une barrette munie d'un téton engagé et déplaçable dans l'autre chemin de came du bouton moleté, les deux chemins de came de ce bouton moleté étant agencés de telle sorte que, sur une plage angulaire de manipulation dudit bouton moleté, les ailettes pivotantes de la première série et les ailettes pivotantes de la deuxième série sont orientées en restant toutes parallèles les unes aux autres, tandis que sur une autre plage angulaire de manipulation dudit bouton moleté, les ailettes pivotantes de la première série d'une part, et les ailettes pivotantes de la deuxième série d'autre part, sont orientées de manière divergente. Un seul et même bouton moleté rotatif permet ainsi de commander, par des chemins de came de profil approprié, tous les modes de diffusion prévus pour l'aérateur, en dirigeant angulairement les deux séries d'ailettes pivotantes, les barrettes assurant le parallélisme des ailettes de chaque série, en formant une structure du genre parallélogramme déformable . De plus, le bouton moleté relatif est avantageusement prévu pour actionner aussi un volet interne d'obturation monté pivotant entre une position ouverte et une position fermée. L'invention sera de toute façon mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cet aérateur à plusieurs modes de diffusion : Figure 1 est une vue de face d'un aérateur conforme à la présente invention ; Figure 2 est une vue en coupe longitudinale, simplifiée, de l'aérateur de la figure 1, montrant plus particulièrement le profil des ailettes ; Figures 3 et 4 sont des schémas, analogues à la figure 2, qui illustrent diverses positions des ailettes et les modes de diffusion correspondants ; Figures 5 à 10 sont d'autres schémas, illustrant diverses positions du bouton moleté rotatif, et des ailettes pivotantes commandées par ce bouton. L'aérateur pour véhicule automobile, représenté au dessin et notamment sur la figure 1, comporte un corps 2 évidé, délimitant un conduit d'air 3 qui débouche à l'avant du corps 2 en formant une bouche 4 de diffusion d'air, sur un côté de laquelle est disposé un bouton moleté rotatif 5 de commande. Des ailettes transversales sont prévues au niveau de la bouche 4. Ces ailettes transversales comprennent une unique ailette centrale fixe 6, horizontale, qui relie à la manière d'un barreau les deux côtés de la bouche 4 et divise celle-ci en deux parties, respectivement supérieure et inférieure, sensiblement symétriques l'une de l'autre. L'ailette centrale fixe 6 possède un profil en aile d'avion s'effilant vers l'arrière du corps 2. Deux ailettes transversales 7 et 8 sont montées pivotantes, autour d'axes horizontaux respectifs 9 et 10, au-dessus de l'ailette centrale fixe 6, dans la moitié supérieure de la bouche 4 de diffusion d'air. L'ailette pivotante supérieure 7 possède un profil totalement symétrique. Par contre, l'ailette pivotante inférieure 8 possède un profil partiellement dissymétrique, avec sur son flanc inférieur tourné vers l'ailette centrale fixe 6, un pan coupé 11 formé vers l'arrière de cette ailette 8. Comme le montrent les figures 5 à 10, les deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 sont reliées l'une à l'autre de manière articulée par une barrette verticale 12, pour constituer un parallélogramme déformable qui maintient les deux ailettes 7 et 8 dans des orientations parallèles, quelle que soit leur inclinaison. Deux autres ailettes transversales 13 et 14 sont montées pivotantes, autour d'axes horizontaux respectifs 15 et 16, au-dessous de l'ailette centrale fixe 6, dans la moitié inférieure de la bouche 4 de diffusion d'air. L'ailette pivotante supérieure 13 possède un profil partiellement dissymétrique, avec sur son flanc supérieur tourné vers l'ailette centrale fixe 6 un pan coupé 17 formé vers l'arrière de cette ailette 13. L'ailette pivotante inférieure 14 possède un profil totalement symétrique. Comme le montrent les figures 5 à 10, les deux ailettes pivotantes inférieures 13 et 14 sont reliées l'une à l'autre de manière articulée par une barrette verticale 18, pour constituer un parallélogramme déformable qui maintient les deux ailettes 13 et 14 dans des orientations parallèles, quelle que soit leur inclinaison. Les bords de la bouche de diffusion 4, au-dessus de l'ailette supérieure 7 et au-dessous de l'ailette inférieure 14, sont évasés comme le montre notamment la figure 2. En se référant aux figures 5 et suivantes, le bouton moleté rotatif 5 comporte, sur sa face tournée vers l'intérieur du corps 2 de l'aérateur, deux chemins de came 19 et 20 qui se développent autour de l'axe horizontal 21 de rotation de ce bouton moleté 5. La barrette 12, qui relie les deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8, possède un téton 22 qui est engagé dans le premier chemin de came 19 du bouton moleté 5. L'autre barrette 18, qui relie les deux ailettes pivotantes inférieures 13 et 14, possède elle aussi un téton 23 qui est engagé dans le second chemin de came 20 du bouton moleté 5. En arrière des ailettes transversales 6, 7, 8, 13 et 14, dans le conduit d'air 3, l'aérateur comporte de façon connue en soi une série d'ailettes verticales orientables 24, commandées par un curseur de réglage, qui assurent la directivité transversale (gauche et droite) du flux d'air sortant par la bouche 4 de diffusion d'air. En arrière des ailettes verticales 24, dans le conduit d'air 3, l'aérateur comporte encore un volet d'obturation 25, monté pivotant autour d'un axe transversal 26. Une liaison mécanique est réalisée entre le bouton moleté rotatif 5 et le volet d'obturation 25. La combinaison de l'ailette centrale fixe 6, de la paire d'ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 maintenus parallèles par la barrette 12, et de la paire d'ailettes pivotantes inférieures 13 et 14 maintenues parallèles par l'autre barrette 18, permet (le volet d'obturation 25 étant supposé ouvert) d'obtenir plusieurs modes de diffusion de l'air sortant de la bouche 4, Dans une première position, les ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14 sont toutes orientées parallèlement les unes aux autres, et aussi parallèlement à l'ailette centrale fixe 6. Le débit d'air, entrant axialement dans le conduit 3 de l'aérateur, en sort alors par la bouche 4 en étant diffusé de façon sensiblement rectiligne, dans l'axe de l'aérateur (diffusion droite ). Partant de cette position initiale, les ailettes pivotantes 7,8, 13 et 14 peuvent être dirigées toutes vers le bas, en restant encore parallèles entre elles, jusqu'à une inclinaison négative maximale, qui peut être de l'ordre de - 40 (diffusion basse ). Les ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14 peuvent aussi être dirigées toutes vers le haut, en restant encore parallèles entre elles, jusqu'à une inclinaison positive maximale, qui peut-être de l'ordre de +40 (diffusion haute ). Ainsi, le passager du véhicule, assis face à l'aérateur, peut diriger de façon classique le flux d'air du haut vers le bas, et l'orienter localement entre sa tête et son thorax, le flux d'air étant diffusé dans un spectre limité, de l'ordre de 20 . Ce premier mode de diffusion est désigné comme diffusion spot . Dans un deuxième mode de diffusion, dit diffus , illustré par la figure 3, les deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 sont orientées vers le haut, avec une inclinaison de valeur moyenne, et de façon symétrique les deux ailettes inférieures 13 et 14 sont orientées vers le bas, également avec une inclinaison de valeur moyenne. Le débit d'air, entrant axialement dans le conduit 3 de l'aérateur suivant la flèche F, en sort alors par la bouche 4, avec un spectre de diffusion homogène, de l'ordre de 40 , comme figuré par les flèches F. La continuité verticale de ce spectre est obtenue par l'ailette centrale fixe 6. Partant de la position de la figure 3, et en augmentant l'inclinaison vers le haut des deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8, et simultanément l'inclinaison vers le bas des deux ailettes pivotantes inférieures 13 et 14, l'on parvient à une position telle que montrée sur la figure 4, dans laquelle le passager placé face à l'aérateur peut percevoir une diffusion douce de l'air au centre du spectre, avec des vitesses d'air très faibles symbolisées par les flèches f1, et simultanément une diffusion plus agressive aux extrémités supérieure et inférieure du spectre, autrement dit des vitesses d'air plus grandes, symbolisées par les flèches f2 et f3. Ce mode particulier est désigné comme diffusion douce , par référence à la spécificité de la zone centrale du spectre. On notera que, dans la position de la figure 4 correspondant à ce dernier mode de diffusion, les pans coupés respectifs 11 et 17 des deux ailettes pivotantes 8 et 13, adjacentes à l'ailette centrale fixe 6, sont orientés de façon sensiblement parallèle au plan médian P de l'ailette centrale fixe 6. La mise en position parallèle, inclinée ou non, des ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14, pour l'obtention du premier mode de diffusion, et la mise en position antagoniste des mêmes ailettes pivotantes, avec une inclinaison plus ou moins forte, pour l'obtention des deux autres modes de diffusion, est commandée manuellement à partir du seul bouton moleté rotatif 5, par l'intermédiaire des deux chemins de came 19 et 20 et des deux barrettes correspondantes 12 et 18. La rotation du bouton moleté 5 provoque le déplacement relatif de ses deux chemins de came 19 et 20 et des deux tétons 22 et 23, avec variation de la distance séparant chaque téton 22 ou 23 de l'axe de rotation 21 du bouton moleté 5 et, corrélativement, avec variation de la hauteur à laquelle se situe chaque barrette 12 ou 18. La hauteur de la barrette 12 détermine l'inclinaison commune des deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8, tandis que la hauteur à laquelle se situe l'autre barrette 18 détermine l'inclinaison commune des deux ailettes pivotantes inférieures 13 et 14. Le fonctionnement général du bouton moleté rotatif 5, avec ses deux chemins de came 19 et 20, est illustré par les schémas des figures 5 à 10 qui font uniquement apparaître ce bouton 5, les ailettes pivotantes 7,8, 13, et 14 et les barrettes 12 et 18. - La figure 5 indique la position angulaire de départ du bouton moleté 5, dans laquelle (comme détaillé plus bas) le volet obturateur se trouve encore en position de fermeture. - La figure 6 indique la position angulaire du bouton moleté 5, pour laquelle les ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14 sont toutes parallèles entre elles (et aussi à l'ailette centrale fixe), ce qui correspond à la diffusion droite . - La figure 7 indique la position angulaire du bouton moleté 5, pour 35 laquelle les ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14 sont toutes parallèles entre elles, et inclinées vers le bas, ce qui correspond à la diffusion basse . - La figure 8 indique la position angulaire du bouton moleté 5, pour laquelle les ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14 sont toutes parallèles entres elles et inclinées vers le haut, ce qui correspond à la diffusion haute . - La figure 9 indique la position angulaire du bouton moleté 5, pour laquelle les ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 sont inclinées vers le haut et les ailettes pivotantes inférieures 13 et 14 sont inclinées vers le bas, d'une valeur moyenne, ce qui correspond au mode diffus selon la figure 3. - Enfin, la figure 10 indique la position angulaire du bouton moleté 5, pour laquelle les ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 sont plus fortement inclinées vers le haut, tandis que les ailettes pivotantes inférieures 13 et 14 sont plus fortement inclinées vers le bas, ce qui correspond à la diffusion douce selon la figure 4. En comparant plus particulièrement les positions des figures 7 et 9, qui se succèdent dans le mouvement de rotation du bouton moleté 5, il faut ici bien comprendre que, sur une certaine plage angulaire de manipulation du bouton moleté 5, le profil des deux chemins de came 19 et 20 doit permettre un passage progressif d'une orientation parallèle de toutes les ailettes pivotantes à une configuration dans laquelle les deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8 sont inclinées à l'inverse des ailettes pivotantes inférieures 13 et 14. A cet effet, le chemin de came 20 qui pilote les ailettes inférieures 13 et 14 possède avantageusement une course morte , c'est-à-dire une partie 20a en forme d'arc de cercle exactement centré sur l'axe de rotation 21 du bouton moleté 5, ce qui permet d'orienter différemment les deux ailettes pivotantes supérieures 7 et 8, sans modifier dans le même temps l'orientation des deux ailettes pivotantes inférieures 13 et 14. Enfin, entre les positions angulaires des figures 5 et 6, le bouton moleté 5 commande ici l'ouverture du volet d'obturation 25 par l'intermédiaire de la liaison mécanique prévue. On notera que la course angulaire de manipulation du bouton moleté rotatif 5, allouée à l'ouverture et à la fermeture du volet d'obturation 25, peut être faible par rapport à l'angle de rotation total de ce bouton moleté 5. A titre d'exemple, pour un angle de rotation total de 230 de ce bouton 5, la course allouée à l'ouverture ! fermeture du volet 25 peut être de l'ordre de 15 . II reste alors un angle de rotation d'environ 215 disponible pour le réglage de l'orientation des ailettes pivotantes 7, 8, 13 et 14, selon les modes de diffusion précédemment exposés, cet angle de rotation se décomposant lui-même en : - un premier angle, par exemple égal à 86 , pour l'orientation parallèle des ailettes ; - un deuxième angle, par exemple égal à 85 , pour la diffusion douce ; - un troisième angle, par exemple égal à 43 , qui correspond à la course morte précédemment définie. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de cet aérateur pour véhicule automobile qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de la présente invention : - en modifiant les formes de détail des divers éléments constitutifs de l'aérateur ; - en modifiant le nombre des ailettes transversales, par exemple en prévoyant trois ailettes pivotantes supérieures et trois ailettes pivotantes inférieures, au lieu de deux, ou encore en prévoyant plus d'une ailette centrale fixe ; - en modifiant la forme et l'aspect de la façade de l'aérateur pour personnaliser celle-ci et notamment pour l'adapter aux styles et décorations 25 des véhicules à équiper de cet aérateur ; - en ayant recours à tous équivalents des mécanismes décrits, en particulier pour la commande d'orientation des deux séries d'ailettes pivotantes ; - enfin, en réalisant un aérateur qui combinerait deux dispositifs de 30 diffusion à ailettes tels que celui décrit précédemment, c'est-à-dire : un premier dispositif qui, conformément à la description précédente, commanderait un ensemble d'ailettes pivotantes (telles que celles désignées 7, 8, 13, 14) de direction générale horizontale, notamment à partir d'un bouton moleté rotatif ; et un second dispositif de conception analogue qui orienterait des ailettes 35 verticales internes (telles celles désignées 24) suivant les divers modes de diffusion précédemment décrits, notamment à partir d'un autre bouton moleté
L'aérateur comprend au niveau de sa bouche (4) une ailette centrale fixe (6), une première série d'ailettes pivotantes (7, 8) situées d'un côté de l'ailette centrale (6) et orientables en restant parallèles entre elles, et une deuxième série d'ailettes pivotantes (13, 14) situées de l'autre côté de l'ailette centrale (6) et orientables en restant parallèles entre elles. Des moyens de manoeuvre permettent d'orienter les deux séries d'ailettes (7, 8 ; 13, 14) soit parallèlement l'une à l'autre, soit de manière divergente l'une par rapport à l'autre et par rapport à l'ailette centrale (6), pour obtenir soit une diffusion « spot », soit un mode « diffus », soit encore une diffusion « douce ».
1. Aérateur à plusieurs modes de diffusion pour véhicule automobile, comportant des ailettes montées pivotantes autour d'axes parallèles et susceptibles d'être orientées, selon le mode de diffusion souhaité, soit parallèlement les unes aux autres, soit selon au moins deux directions différentes, des moyens de manoeuvre étant prévus pour commander l'orientation des ailettes, caractérisé en ce qu'il comprend, en combinaison, au moins une ailette centrale fixe (6), une première série d'ailettes pivotantes (7, 8) situées d'un côté de l'ailette centrale fixe (6) et orientables en restant sensiblement parallèles entre elles, et une deuxième série d'ailettes pivotantes (13, 14) situées de l'autre côté de l'ailette centrale fixe (6) et orientables en restant sensiblement parallèles entre elles, les moyens de manoeuvre (5, 12, 18 à 23) étant agencés de manière à orienter les deux séries d'ailettes soit parallèlement l'une à l'autre, soit de manière divergente l'une par rapport à l'autre et aussi par rapport à l'ailette centrale fixe (6). 2. Aérateur selon la 1, caractérisé en ce qu'il possède une unique ailette centrale fixe (6), une première paire d'ailettes pivotants (7, 8) situées d'un côté de l'ailette centrale fixe (6), et une deuxième paire d'ailettes pivotantes (13, 14) situées de l'autre côté de l'ailette centrale fixe (6), les deux paires d'ailettes (7, 8 ; 13, 14) étant soit orientées parallèlement, soit orientées de façon inverse l'une de l'autre par rapport à l'ailette centrale fixe (6). 3. Aérateur selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il possède trois modes de diffusion, obtenus par l'orientation appropriée de ses deux séries d'ailettes pivotantes (7, 8 ; 13, 14), à savoir : - un premier mode de diffusion spot , dans lequel toutes les ailettes pivotantes (7, 8, 13, 14) sont parallèles entre elles, en étant orientées parallèlement à l'ailette centrale fixe (6) ou vers le haut ou vers le bas, le spectre de diffusion restant relativement faible, - un deuxième mode de diffusion dit diffus , dans lequel les ailettes pivotantes supérieures (7, 8) sont orientées vers le haut, et les ailettes pivotantes inférieures (13, 14) sont de façon inverse orientées vers le bas, avecun angle d'inclinaison de valeur moyenne, le flux d'air étant ainsi diffusé de façon homogène (f) sur un spectre moyen. - un troisième mode de diffusion, dit de diffusion douce , dans lequel les ailettes pivotantes supérieures (7, 8) sont orientées vers le haut en étant inclinées plus fortement, et les ailettes pivotantes inférieures (13, 14) sont orientées vers le bas en étant inclinées plus fortement, les vitesses des filets d'air (f1) diffusés dans l'axe de l'aérateur devenant ainsi plus faibles tandis que la diffusion de l'air devient plus violente (f2, f3) dans les deux zones angulaires extrêmes du spectre. 4. Aérateur selon la 3, caractérisé en ce que les ailettes pivotantes (8, 13) situées face à l'ailette centrale fixe (6), de part et d'autre de celle-ci, possèdent sur leur flanc tourné vers l'ailette centrale fixe (6) un profil avec, vers l'arrière, un pan coupé qui , lorsque ces ailettes pivotantes (8, 13) sont orientées avec une relativement forte inclinaison, est lui-même orienté de façon sensiblement parallèle au plan médian (P) de l'ailette centrale fixe (6). 5. Aérateur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'ailette centrale fixe (6) possàde un profil en aile d'avion , s'effilant vers l'arrière. 6. Aérateur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de manoeuvre, prévus pour commander l'orientation des ailettes pivotantes (7, 8, 13, 14) de manière à obtenir les modes de diffusion, comprennent un bouton moleté rotatif (5), placé sur un côté de l'aérateur et comportant deux chemins de came (19, 20), toutes les ailettes pivotantes (7, 8) de la première série étant reliées entre elles de manière articulée par une barrette (12) munie d'un téton (22) engagé et déplaçable dans l'un des deux chemins de came (19) du bouton moleté (5), tandis que toutes les ailettes pivotantes (13, 14) de la deuxième série sont reliées entre elles de manière articulée par une barrette munie d'un téton (23) engagé et déplaçable dans l'autre chemin de came (20) du bouton moleté (5), les deux chemins de came (19, 20) de ce bouton moleté (5) étant agencés de telle sorte que, sur une plage angulaire de manipulation cludit bouton moleté (5), les ailettes pivotantes (7, 8) la première série et les ailettes pivotantes(13, 14) de la deuxième série sont orientées en restant toutes parallèles les unes aux autres, tandis que sur une autre plage angulaire de manipulation dudit bouton moleté (5), les ailettes pivotantes (7, 8) de la première série d'une part, et les ailettes pivotantes (13, 14) de la deuxième série d'autre part, sont orientées de manière divergente. 7. Aérateur selon 6, caractérisé en ce que le bouton moleté rotatif (5) est prévu pour actionner aussi un volet interne d'obturation (25) monté pivotant entre une position ouverte et une position fermée. 8. Aérateur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il combine deux dispositifs de diffusion à ailettes, à savoir un premier dispositif commandant un ensemble d'ailettes pivotantes (7, 8, 13, 14) de direction générale horizontale, notamment à partir d'un bouton moleté rotatif (5), et un second dispositif orientant des ailettes verticales internes (24) suivant les divers modes de diffusion précités, notamment à partir d'un autre bouton moleté rotatif.
B
B60
B60H
B60H 1
B60H 1/34
FR2891296
A1
DISPOSITIF D'ACCROCHAGE ET DE DECROCHAGE ENTRE UN COULISSANT ET UN MONTANT.
20,070,330
La présente invention concerne les dispositifs d'accrochage et de décrochage entre un coulissant et un montant, qui trouvent une application particulièrement avantageuse dans les systèmes à commande électrique pour la fermeture et l'ouverture de coulissants de portes, fenêtres, portes-fenêtres ou analogues, notamment dans les habitations. Il est connu aujourd'hui des systèmes à commande électrique pour la fermeture et l'ouverture d'une porte traditionnelle de type battante intérieure ou extérieure, que les techniciens dénomment sous le terme générique de "serrures électriques". Cependant, les systèmes de serrures électriques actuellement connus s'appliquent exclusivement aux portes à ouverture battante. Aussi, la présente invention a-t-elle pour but de réaliser un dispositif d'accrochage et de décrochage entre un coulissant et un dormant, ou entre deux coulissants aptes à se déplacer l'un par rapport à l'autre, qui trouve une application particulièrement avantageuse dans les systèmes de serrure à commande électrique tout en présentant une structure relativement simple, et qui soit facile à installer. Plus précisément, la présente invention a pour objet un dispositif d'accrochage et de décrochage entre un coulissant et un montant, le coulissant étant apte à se déplacer en translation suivant une première direction par rapport à un châssis pour se rapprocher ou s'éloigner du montant, l'accrochage et le décrochage entre le coulissant et le montant étant obtenus par la coopération de deux éléments, l'un des deux éléments étant un élément mâle et l'autre un élément femelle, l'élément mâle étant apte à pénétrer dans l'élément femelle et à en sortir lorsque le coulissant se rapproche ou s'éloigne du montant suivant la première direction de translation, et à s'accrocher à l'élément femelle et se décrocher lorsque, quand il est dans l'élément femelle, il se déplace en translation suivant une seconde direction faisant avec la première direction un angle non nul, dans un sens ou dans l'autre, caractérisé par le fait qu'il comporte: É une tige de liaison, É des moyens pour monter ladite tige de liaison en déplacement par rapport au dit coulissant suivant la seconde direction, É des premiers moyens pour monter un premier des deux élément sur ladite tige de liaison, É des seconds moyens pour monter le second des deux éléments sur ledit montant, É des moyens pour transformer les déplacements en translation du coulissant suivant la première direction, de sens opposés entre deux première et seconde positions par rapport au châssis, en deux déplacements en translation de la tige de liaison suivant la seconde direction, de sens opposés entre deux première et deuxième positions, la première position de la tige correspondant à la première position du coulissant dans laquelle les deux éléments sont éloignés l'un de l'autre, et la deuxième position de la tige correspondant à la seconde position du coulissant dans laquelle l'élément mâle a pénétré dans l'élément femelle sans être accroché au dit élément femelle, et É des moyens pour commander le passage de la tige de liaison de sa deuxième position à une troisième position et réciproquement, quand le coulissant est dans sa seconde position, de façon que l'élément mâle s'accroche ou se décroche de l'élément femelle. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens pour transformer les deux déplacements en translation du coulissant suivant la première direction Dd, de sens opposés entre deux première et seconde positions par rapport au châssis, en deux déplacements en translation de la tige de liaison suivant la seconde direction Tr, de sens opposés entre deux première et deuxième positions, la première position de la tige correspondant à la première position du coulissant dans laquelle les deux éléments sont éloignés l'un de l'autre, et la seconde position de la tige correspondant à la deuxième position du coulissant dans laquelle l'élément mâle a pénétré dans l'élément femelle sans être accroché au dit élément femelle, sont constitués par: É un doigt solidaire d'une première extrémité de la tige de liaison, É une rampe avec une pente déterminée, É des moyens pour monter la rampe en coopération avec le châssis de façon que, lorsque le coulissant passe de sa première position Pc1 à sa seconde position PAZ et réciproquement, le doigt parcourt la pente et passe d'un premier niveau à un second niveau, la pente étant déterminée de façon que la différence de niveau entre ces deux premier et second niveaux soit égale à l'amplitude du déplacement en translation défini suivant la seconde direction Tr, de la tige de liaison entre ses première et deuxième 2891296 3 positions Pt1, Pte, la rampe étant en outre positionnée par rapport au châssis de façon que, lorsque le coulissant arrive à sa seconde position Pc2, le doigt quitte le sommet de la rampe. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens pour commander le passage de la tige de liaison, quand le coulissant est dans sa seconde position, de sa deuxième position à une troisième position et réciproquement, de façon que l'élément mâle s'accroche ou se décroche de l'élément femelle, comportent: É pour faire passer la tige de liaison de sa deuxième position Pte à sa troisième position Pte, des moyens élastiques pour tendre à ramener ladite tige de liaison dans sa première position Ptl, et É pour faire passer la tige de liaison de sa troisième position Po à sa deuxième position Pte, des moyens pour appliquer une force de traction sur le doigt, de façon à le ramener au niveau du sommet de la rampe. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens pour appliquer une force de traction sur le doigt, de façon à le ramener au sommet de la rampe, sont constitués par: É une patte montée en coopération avec la rampe de façon à recevoir ledit doigt, É un électroaimant, et É un noyau monté solidaire de la patte et en coopération avec ledit électroaimant. Selon une caractéristique avantageuse, ledit élément mâle est réalisé sur ladite tige de liaison et l'élément femelle sur ledit montant. Selon une caractéristique avantageuse, la première extrémité de la tige de liaison comporte l'un des moyens suivant: un plat, une encoche, un orifice oblong, ledit 25 doigt étant monté en coopération avec l'un de ces moyens. Selon une caractéristique avantageuse, ledit doigt est constitué par un galet. Selon une caractéristique avantageuse, les moyens pour monter ladite tige de liaison en déplacement par rapport au dit coulissant suivant la seconde direction Tr, comprennent une rainure, ladite tige de liaison étant montée en translation dans ladite rainure. Selon une caractéristique avantageuse, le montant est un montant de châssis coulissant. 2891296 4 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante donnée en regard des dessins annexés à titre illustratif mais nullement limitatif, dans lesquels La figure 1 représente le schéma fonctionnel d'un premier mode de réalisation du dispositif d'accrochage et de décrochage selon l'invention entre un coulissant et un montant, La figure 2 représente une vue en perspective cavalière d'une partie d'un mode de réalisation industriel du dispositif d'accrochage et de décrochage selon l'invention en accord avec le schéma selon la figure 1, et La figure 3 représente un schéma d'une partie d'un autre mode de réalisation du dispositif d'accrochage et de décrochage selon l'invention entre un coulissant et un montant. Il est tout d'abord précisé que, sur les figures, les mêmes références désignent les mêmes éléments, quelle que soit la figure sur laquelle elles apparaissent et quelle que soit la forme de représentation de ces éléments. De même, si des éléments ne sont pas spécifiquement référencés sur l'une des figures, leurs références peuvent être aisément retrouvées en se reportant à une autre figure. Il est aussi précisé que les figures représentent essentiellement deux modes de réalisation de l'objet selon l'invention, mais qu'il peut exister d'autres modes de réalisation qui répondent à la définition de cette invention. Il est en outre précisé que, lorsque, selon la définition de l'invention, l'objet de l'invention comporte "au moins un" élément ayant une fonction donnée, le mode de réalisation décrit peut comporter plusieurs de ces éléments. Réciproquement, si le mode de réalisation de l'objet selon l'invention tel qu'illustré comporte plusieurs éléments de fonction identique et si, dans la description, il n'est pas spécifié que l'objet selon cette invention doit obligatoirement comporter un nombre particulier de ces éléments, l'objet de l'invention pourra être défini comme comportant "au moins un" de ces éléments. Il est enfin précisé que lorsque, dans la présente description, une expression définit à elle seule, sans mention particulière spécifique la concernant, un ensemble de caractéristiques structurelles, ces caractéristiques peuvent être prises, pour la définition de l'objet de la protection demandée, quand cela est techniquement possible, soit séparément, soit en combinaison totale et/ou partielle. La présente invention a pour objet un dispositif d'accrochage et de décrochage entre un coulissant 6 et un montant 12 ou analogue, le coulissant étant apte à se déplacer en translation suivant une première direction Dd par rapport à un châssis 20 ou analogue pour se rapprocher ou s'éloigner du montant 12. La translation du coulissant est obtenue de façon classique par un ou plusieurs chariots 50, connus en eux-mêmes. L'accrochage et le décrochage entre le coulissant 6 et le montant 12 sont obtenus par la coopération de deux éléments respectivement mâle 1 et femelle 10. L'élément mâle 1 est apte à pénétrer dans l'élément femelle 10 et à en sortir lorsque le coulissant 6 se rapproche ou s'éloigne du montant 12 suivant la première direction de translation Dd, et à s'accrocher à l'élément femelle et se décrocher lorsque, quand il est dans l'élément femelle, il se déplace en translation dans un sens ou dans l'autre suivant une seconde direction Tr faisant avec la première direction Dd un angle non nul. De façon préférentielle, l'angle que font entre elles la seconde direction Tr et la première direction Dd est sensiblement égal à quatre- vingt dix degrés. Dans une réalisation habituelle, l'élément mâle 1 est constitué par un pêne et l'élément femelle est constitué par une gâche 10, comme illustré sur les figures 1 à 3. Le dispositif selon l'invention comporte une tige de liaison 2, comme une crémone ou analogue, des moyens 5 pour monter cette tige de liaison en déplacement par rapport au coulissant suivant la seconde direction Tr, des premiers moyens pour monter un premier 1, 10 des deux éléments sur la tige de liaison 2, et des seconds moyens pour monter le second 10, 1 des deux éléments sur le montant 12. Ces deux derniers moyens de montage sont bien connus en eux-mêmes et ne seront pas plus amplement décrits ici, dans le seul souci de simplifier la présente description. Le dispositif comporte en outre des moyens 30 pour transformer les déplacements en translation du coulissant 6 suivant la première direction Dd, de sens opposés entre deux première et seconde positions PC1, PC2 par rapport au châssis 20, en deux déplacements en translation de la tige de liaison 2 suivant la seconde direction Tr, de sens opposés entre deux première et deuxième positions Pt1, Pte, la première position Pt1 de la tige 2 correspondant à la première position Pc, du coulissant 6 dans laquelle les deux éléments 1, 10 sont éloignés l'un de l'autre, et la deuxième position Pte de la tige 2 correspondant à la seconde position PC2 du coulissant 6 dans laquelle l'élément mâle 1 a pénétré dans l'élément femelle 10 sans lui être accroché, et des moyens 40 pour commander le passage de la tige de liaison 2 de sa deuxième position PAZ à une troisième position Po et réciproquement, quand le coulissant est dans sa seconde position Pc2, de façon que l'élément mâle 1 s'accroche à l'élément femelle 10 ou se décroche. Dans les réalisations illustrées sur les figures 1 et 2, l'élément mâle 1, comme un pêne, est monté solidaire de la tige de liaison 2, tandis que l'élément femelle 10, comme une gâche, est monté sur le montant 12, le crochet 11 du pêne 1 étant tourné vers le bas par référence à la figure 1. Mais il est bien évident qu'une configuration symétrique par rapport à la direction Dd est possible, à savoir avec le crochet 11 du pêne tourné vers le haut de la figure 1 et une position de la gâche adaptée à celle du pêne, c'est-à-dire symétrique de celle illustrée par rapport à la direction Dd. Il est également souligné que la présente invention s'applique aussi à un montage inverse, c'est-à-dire avec la gâche 10 montée sur la tige de liaison 2 et le pêne 1 sur le montant 12. Ce mode de réalisation inverse sera succinctement décrit ci-après en regard de la figure 3. De même, la présente invention s'applique aussi bien à un montant 12 fixe par rapport au châssis 20 qu'à un montant solidaire d'un second coulissant qui est apte à se translater dans le même plan que le premier coulissant 6 par rapport au châssis 20 suivant la première direction Dd. Pour cette dernière application, le montant 12 du second coulissant sera considéré comme fixe, en supposant que ce second coulissant aura pris sa position définitive de fermeture, de façon que le pêne de l'un des deux coulissants et la gâche de l'autre soient aptes à coopérer comme explicité dans la présente description. Comme illustré sur les figures 1 et 2, et même la figure 3, de façon très avantageuse, les moyens 30 pour transformer les deux déplacements en translation du coulissant 6 suivant la première direction Dd en deux déplacements en translation de la tige de liaison 2 suivant la seconde direction Tr, déplacements plus amplement définis ci-dessus, sont constitués par un doigt 9 solidaire d'une première extrémité 7 de la tige de liaison 2, une rampe 3 avec une pente 31 déterminée, des moyens pour monter la rampe 3 en coopération avec le châssis 20 de façon que, lorsque le coulissant 6 passe de sa première position Po à sa seconde position Pc2 (et réciproquement), le doigt 9 parcourt la pente 31 et passe d'un premier niveau à un second niveau, la pente 31 étant déterminée de façon que la différence de niveau entre ces deux premier et second niveaux soit égale à l'amplitude du déplacement en translation de la tige de liaison 2 défini suivant la seconde direction Tr entre ses première et deuxième positions Pt1, Pte, la rampe 3 étant en outre positionnée par rapport au châssis 20 de façon que, lorsque le coulissant 6 arrive à sa seconde position PC2, le doigt 9 quitte le sommet 32 de la rampe 3. De façon préférentielle, les moyens 40 pour commander le passage de la tige de liaison 2, quand le coulissant 6 est dans sa seconde position PC2, de sa deuxième position Pte à une troisième position Pt3 et réciproquement, de façon que l'élément mâle 1 s'accroche ou se décroche de l'élément femelle 10, comportent, d'une part pour faire passer la tige de liaison de sa deuxième position Pte à sa troisième position Po, des moyens élastiques 18 pour tendre à ramener la tige de liaison dans sa première position Pt1, et d'autre part pour faire passer la tige de liaison de sa troisième position Po à sa deuxième position Pte, des moyens 14 pour appliquer une force de traction sur le doigt 9 de façon à le ramener au niveau du sommet 32 de la rampe 3. Avantageusement, les moyens 14 pour appliquer une force de traction sur le doigt 9 de façon à le ramener au sommet 32 de la rampe 3, sont constitués par une patte 19, ou analogue, positionnée par rapport à la rampe 3 pour être apte à recevoir le doigt 9 quand il quitte le sommet 32 de la rampe 3, un électroaimant 42 solidaire du châssis 20, et un noyau 41 solidaire de la patte 19 et monté en coopération avec l'électroaimant 42 pour qu'il soit apte à être translaté suivant la seconde direction Tr en entraînant la patte 19 comme décrit ci-après. Le doigt 9 peut être monté en coopération avec la première extrémité 7 de la tige de liaison 2 de différentes façons, notamment par l'un des moyens suivants: un plat, le doigt étant alors en déport de ce plat, une encoche 8 comme illustré sur la figure 1, le doigt étant alors au sommet sur un bord de l'encoche, ou un orifice oblong, le doigt étant alors monté sommet de cet orifice oblong, comme illustré sur la figure 2. En outre, pour faciliter le glissement du doigt sur la pente 31 de la rampe 3, il est avantageux que ce doigt 9 soit constitué, par exemple, par un galet monté en rotation. Enfin, dans une réalisation avantageuse, les moyens 5 pour monter la tige de liaison 2, par exemple une crémone ou analogue, en déplacement par rapport au coulissant 6 suivant la seconde direction Tr, sont constitués par une rainure 5 réalisée par exemple sur le profilé constituant la tranche du coulissant 6, la tige de liaison 2 étant alors montée en translation dans cette rainure. Le mode de réalisation du dispositif décrit ci-dessus en regard des figures 1 et 2 fonctionne de la façon suivante: On suppose tout d'abord que le coulissant 6 est en position ouverte, c'est-à-dire éloigné du montant 12, la tige de liaison 2 étant alors en position P sous l'action des moyens élastiques 18, c'est-à-dire un ressort de traction dans le mode de réalisation illustré sur ces figures 1 et 2. L'électroaimant 42 est en position de repos, sans action sur le noyau 41, et la patte 19 est en position basse par exemple sous l'action de la pesanteur ou d'un ressort. Pour obtenir la fermeture du coulissant 6, il est translaté suivant la direction Dd vers le montant 12. Quand il arrive à sa première position Pc,, le galet 9 rencontre la rampe 3. Quand le coulissant passe de sa première position Pc, à sa seconde position PC2, le galet gravit la pente 31 de la rampe 3 pour faire passer la tige 2, à l'encontre du ressort de traction 18, de sa première position Pt1 à sa deuxième position Pte, cette dernière position étant celle dans laquelle le galet 9 atteint et dépasse le sommet 32 de la rampe 3. Dans cette position Pte de la tige 2, le pêne 1 a pénétré dans la gâche 10, comme illustré en traits interrompus en 100 sur la figure 1. Quand le galet 9 dépasse le sommet 32 de la rampe 3, il tombe vers la patte 19 sous l'action exercée par le ressort de traction 18 agissant sur la tige 2. Dans ce mouvement, le pêne 1 vient dans la position illustrée en traits pointillés en 101 sur la figure 1, dans laquelle son crochet 11 est positionné derrière la paroi de retenue 102 de la gâche 10. Le coulissant 6 et le montant 12 sont alors accrochés l'un à l'autre, ce qui empêche toute ouverture du coulissant par rapport au montant. Si l'utilisateur veut procéder à l'ouverture du coulissant, il commande l'électroaimant 14, par exemple au moyen d'un bouton électrique, qui remonte le noyau 41 et donc la patte 19 qui ramène le galet 9 au niveau du sommet 32 de la rampe 3. Le pêne 1 a repris sa position 100 et l'utilisateur peut agir pour déplacer le coulissant, de sa position PC2 vers sa position Pc, correspondant à l'ouverture du coulissant, le galet 9 roulant à nouveau sur la rampe 3 jusqu'à reprendre sa position origine en bas de la rampe. L'avantage essentiel du dispositif selon l'invention, outre la simplicité de sa structure, réside dans le fait que son fonctionnement peut être entièrement automatisé, permettant à l'utilisateur de n'exercer aucun effort, ni pour déplacer le coulissant 6, ni pour l'accrocher au montant, ni pour le décrocher. Dans ce qui vient d'être décrit, le ressort 18 relie la tige de liaison 2 à un point bas du coulissant 6. De ce fait, pour tendre à maintenir la tige de liaison 2 dans sa première position Pal, il travaille en traction. Mais, dans une réalisation équivalente, il pourrait relier la tige de liaison 2 par exemple à un point haut du coulissant et, dans ce cas, il travaillerait en poussée. Les figures 1 et 2 représentent un premier mode de réalisation préférentiel du dispositif selon l'invention, dans lequel le pêne 1 est monté sur le coulissant 6 et la gâche 2 sur le montant 12, le crochet 11 du pêne étant tourné vers le bas du coulissant quand il se déplace, comme normalement, en position verticale sur des chariots 50 par rapport à des rails de coulissement 51. Cependant, comme mentionné auparavant, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et la figure 3 représente un autre mode de réalisation possible de l'invention, dans lequel la gâche 10 est montée sur la tige de liaison 2 et donc apte à se translater sur le coulissant 6 suivant la seconde direction Tr, et le pêne 1 est monté sur le montant 12. Dans ce mode de réalisation, la pente 31 de la rampe 3 est l'inverse de celle illustrée sur les figures 1 et 2, le ressort 18 (schématiquement représenté) agit en poussée pour tendre à faire remonter la tige 2, et la patte 19 en coopération avec l'électroaimant 42 via le noyau 41 est montée de façon à repousser le galet 9 vers le bas quand l'électroaimant est commandé pour permettre le décrochage entre la gâche 10 et le pêne 1. Dans ce mode de réalisation, la position de repos de l'électroaimant est celle dans laquelle la patte 19 est en position haute par exemple au moyen d'un ressort de traction agissant entre elle et le châssis 20. Le fonctionnement du mode de réalisation illustré sur la figure 3 se déduit aisément de la description donnée ci-dessus du fonctionnement du mode de réalisation illustré sur les figures 1 et 2. Il ne sera donc pas plus amplement décrit ici, dans l'unique souci simplifier la présente description. R.EVENDI CATIONS 1. Dispositif d'accrochage et de décrochage entre un coulissant (6) et un montant (12), le coulissant étant apte à se déplacer en translation suivant une première direction (Dd) par rapport à un châssis (20) pour se rapprocher ou s'éloigner du montant, l'accrochage et le décrochage entre le coulissant et le montant étant obtenus par la coopération de deux éléments (1, 10), l'un des deux éléments étant un élément mâle (1) et l'autre un élément femelle (2), l'élément mâle (1) étant apte à pénétrer dans l'élément femelle (10) et à en sortir lorsque le coulissant (6) se rapproche ou s'éloigne du montant (12) suivant la première direction de translation (Dd), et à s'accrocher à l'élément femelle et se décrocher lorsque, quand il est dans l'élément femelle, il se déplace en translation suivant une seconde direction (Tr) faisant avec la première direction un angle non nul, dans un sens ou dans l'autre, caractérisé par le fait qu'il comporte: É une tige de liaison (2), É des moyens (5) pour monter ladite tige de liaison en déplacement par rapport au dit coulissant suivant la seconde direction (Tr), É des premiers moyens pour monter un premier des deux élément sur ladite tige de liaison (2), É des seconds moyens pour monter le second des deux éléments sur ledit montant (12), É des moyens (30) pour transformer les deux déplacements en translation du coulissant (6) suivant la première direction (Dd), de sens opposés entre deux première et seconde positions par rapport au châssis (20), en deux déplacements en translation de la tige de liaison (2) suivant la seconde direction (Tr), de sens opposés entre deux première et seconde positions, la première position de la tige correspondant à la première position du coulissant dans laquelle les deux éléments (1, 10) sont éloignés l'un de l'autre, et la seconde position de la tige correspondant à la deuxième position du coulissant dans laquelle l'élément mâle (1) a pénétré dans l'élément femelle (10) sans être accroché au dit élément femelle, et É des moyens (40) pour commander le passage de la tige de liaison, quand le coulissant est dans sa seconde position, de sa deuxième position à une troisième 2891296 11 position (Pt3) et réciproquement, de façon que l'élément mâle (1) s'accroche ou se décroche de l'élément femelle (10). 2. Dispositif selon la revendication 1, caractérisé par le fait que les moyens (30) pour transformer les deux déplacements en translation du coulissant (6) suivant la première direction (Dd), de sens opposés entre deux première et seconde positions par rapport au châssis (20), en deux déplacements en translation de la tige de liaison (2) suivant la seconde direction (Tr), de sens opposés entre deux première et deuxième positions, la première position de la tige correspondant à la première position du coulissant dans laquelle les deux éléments (1, 10) sont éloignés l'un de l'autre, et la seconde position de la tige correspondant à la deuxième position du coulissant dans laquelle l'élément mâle (1) a pénétré dans l'élément femelle (10) sans être accroché au dit élément femelle, sont constitués par: É un doigt (9) solidaire d'une première extrémité (7) de la tige de liaison (2), É une rampe (3) avec une pente (31) déterminée, É des moyens pour monter la rampe (3) en coopération avec le châssis (20) de façon que, lorsque le coulissant (6) passe de sa première position (Pc, ) à sa seconde position (Pc2) et réciproquement, le doigt (9) parcourt la pente (31) et passe d'un premier niveau à un second niveau, la pente (31) étant déterminée de façon que la différence de niveau entre ces deux premier et second niveaux soit égale à l'amplitude du déplacement en translation défini suivant la seconde direction (Tr), de la tige de liaison (2) entre ses première et deuxième positions (P,,, Pa), la rampe (3) étant en outre positionnée par rapport au châssis (20) de façon que, lorsque le coulissant (6) arrive à sa seconde position (Pc2), le doigt (9) quitte le sommet (32) de la rampe (3). 3. Dispositif selon la revendication 2, caractérisé par le fait que les moyens (40) pour commander le passage de la tige de liaison, quand le coulissant est dans sa seconde position, de sa deuxième position à une troisième position et réciproquement, de façon que l'élément mâle (1) s'accroche ou se décroche de l'élément femelle (10), comportent: É pour faire passer la tige de liaison de sa deuxième position (Pt2) à sa troisième position (Pt3), des moyens élastiques (18) pour tendre à ramener ladite tige de liaison dans sa première position (P,,), et 2891296 12 É pour faire passer la tige de liaison de sa troisième position (Pte) à sa deuxième position (Pt2), des moyens (14) pour appliquer une force de traction sur le doigt (9), de façon à le ramener au niveau du sommet (32) de la rampe (3). 4. Dispositif selon la revendication 3, caractérisé par le fait que les moyens 5 (14) pour appliquer une force de traction sur le doigt (9), de façon à le ramener au sommet (32) de la rampe (3), sont constitués par: É une patte (19) montée en coopération avec la rampe (3) de façon à recevoir ledit doigt (9), É un électroaimant (42), et É un noyau (41) monté solidaire de la patte (19) et en coopération avec ledit électroaimant (42). 5. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 4, caractérisé par le fait que ledit élément mâle (1) est réalisé sur ladite tige de liaison (2) et l'élément femelle (10) sur ledit montant (12). 6. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 5, caractérisé par le fait que la première extrémité (7) de la tige de liaison (2) comporte l'undes moyens suivant: un plat, une encoche, un orifice oblong, ledit doigt (9) étant monté en coopération avec l'un de ces moyens. 7. Dispositif selon l'une des revendications 2 à 6, caractérisé par le fait que 20 ledit doigt (9) est constitué par un galet. 8. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 7, caractérisé par le fait que les moyens (5) pour monter ladite tige de liaison en déplacement par rapport au dit coulissant suivant la seconde direction (Tr), comprennent une rainure (5), ladite tige de liaison (2) étant montée en translation dans ladite rainure. 9. Dispositif selon l'une des revendications 1 à 8, caractérisé par le fait que le montant (12) est un montant de châssis coulissant
Le dispositif selon l'invention est essentiellement caractérisé par le fait qu'il comporte une tige de liaison 2 montée en translation sur le coulissant et supportant le pêne 1, des moyens 30 pour transformer les déplacements du coulissant 6 en des déplacements de la tige de liaison 2 de façon que, pour une position Pt2 de la tige 2, le pêne 1 pénètre dans l'élément femelle 10 sans y être accroché, et des moyens 40 pour commander le passage de la tige 2 à une position Pt3 et réciproquement, de façon que l'élément mâle 1 s'accroche à l'élément femelle 10 et se décroche.Application à la fermeture des coulissants de portes, fenêtres, portes-fenêtres à commande électrique.
null
E
E05
E05B
E05B 65,E05B 47
E05B 65/08,E05B 47/00
FR2895398
A1
FILS DE VERRE REVETUS D'UN ENSIMAGE RENFERMANT DES NANOPARTICULES.
20,070,629
La présente invention se rapporte à des fils de verre revêtus d'un ensimage contenant des nanoparticules, notamment d'argile, de boehmite ou de silice, destinés au renforcement de matières organiques et/ou inorganiques. Elle concerne également la composition d'ensimage utilisée pour revêtir lesdits fils, le procédé de préparation de ladite composition et les composites incorporant de tels fils. De manière classique, les fils de verre de renforcement sont élaborés par étirage mécanique de filets de verre fondu s'écoulant des multiples orifices d'une filière remplie de verre en fusion, par gravité sous l'effet de la pression hydrostatique liée à la hauteur du liquide, pour former des filaments qui sont rassemblés en fils de base, lesquels fils sont alors collectés sur un support approprié. Au cours de l'étirage, et avant leur rassemblement en fils, les filaments de verre sont revêtus d'une composition d'ensimage, en général aqueuse, par passage sur un organe ensimeur. Le rôle de l'ensimage est essentiel à plusieurs titres. Lors de la fabrication des fils, il protège les filaments de l'abrasion résultant du frottement de ces derniers, à grande vitesse, sur les organes d'étirage et de bobinage du fil en agissant comme un lubrifiant. L'ensimage donne aussi de la cohésion au fil en assurant la liaison des filaments entre eux. Enfin, il rend le fil suffisamment intègre pour résister aux opérations de rebobinage nécessaires pour former notamment des stratifils assemblés à partir de plusieurs fils de base, et permet également l'élimination des charges électrostatiques générées au cours de ces opérations. Lors de l'utilisation en vue de réaliser les matériaux composites, l'ensimage améliore l'imprégnation du fil par la matrice à renforcer et favorise l'adhésion entre le verre et ladite matrice, conduisant ainsi à des matériaux composites à propriétés mécaniques améliorées. En outre, l'ensimage protège les fils des agressions chimiques et environnementales, ce qui contribue à augmenter leur durabilité. Dans les applications nécessitant de couper le fil, l'ensimage permet d'éviter l'éclatement et la libération des filaments, et il 2 participe avec le surensimage à disperser les charges électrostatiques générées lors de la coupe. Les fils de verre sous leurs différentes formes (fils continus, coupés ou broyés, mats, grilles, tissus, tricots, ...) sont utilisés couramment pour renforcer efficacement des matrices de nature variée, par exemple des matières organiques thermoplastiques ou thermodurcissables, et des matières inorganiques, par exemple du ciment. La présente invention a pour but d'améliorer la résistance à l'abrasion de fils de verre revêtus d'un ensimage, notamment en vue de leur permettre de pouvoir être tissés dans de meilleures conditions. Un autre but de l'invention est d'améliorer la résistance au vieillissement en milieu humide de fils de verre revêtus d'un ensimage destinés à être incorporés en tant qu'éléments de renforcement de matières polymères, notamment thermoplastiques ou thermodurcissables, et/ou de matières inorganiques. Ces buts sont atteints selon l'invention par les fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage qui comprend des nanoparticules. Plus précisément, l'invention a pour objet des fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage, notamment obtenue à partir d'une dispersion et/ou d'une suspension et/ou d'une émulsion aqueuse, qui comprend (en % en poids) : - 25 à 90 % d'au moins un agent filmogène - 3 à 25 % d'au moins un agent de couplage - 2 à 18 % de nanoparticules. Dans la présente invention, par nanoparticules on entend des particules de matière formées d'un amas d'atomes ou de molécules, qui possèdent une ou plusieurs dimensions pouvant varier entre 1 et 100 nanomètres, de préférence entre 1 et 50 nanomètres. La forme de ces particules peut varier dans une très large mesure et par exemple avoir l'aspect d'une sphère, d'un tube, d'une aiguille ( whisker en anglais), d'une écaille ou d'une plaquette. Toujours dans le contexte de l'invention, par fils il faut entendre les fils de base issus du rassemblement d'une multitude de filaments, et les produits dérivés de ces fils, notamment les assemblages de ces fils de base en 3 stratifils ( rovings en anglais). De tels assemblages peuvent être obtenus en dévidant simultanément plusieurs enroulements de fils de base, puis en les rassemblant en mèches qui sont bobinées sur un support en rotation. Ce peut être également des stratifils directs de titre (ou masse linéique) équivalent à celui des stratifils assemblés, obtenus par le rassemblement de filaments directement sous la filière et l'enroulement sur un support en rotation. Encore selon l'invention, on entend par composition d'ensimage aqueuse une composition apte à être déposée sur les filaments en cours d'étirage et qui se présente sous la forme d'une suspension ou d'une dispersion comprenant au moins 70 % en poids d'eau, de préférence 75 % et pouvant contenir le cas échéant jusqu'à 10 % en poids, de préférence jusqu'à 5 % d'un ou plusieurs solvants essentiellement organiques pouvant aider à solubiliser certains constituants de la composition d'ensimage. Dans la majorité des cas, la composition ne contient pas de solvant organique, notamment pour limiter les émissions de composés organiques volatils ( Volatile Organic Compounds VOC en anglais) dans l'atmosphère. L'agent filmogène conforme à l'invention joue plusieurs rôles : il confère la cohésion mécanique au revêtement en faisant adhérer les nanoparticules aux filaments de verre et en assurant la liaison de ces nanoparticules entre elles, le cas échéant avec la matière à renforcer ; il contribue à lier les filaments les uns aux autres ; enfin, il participe à la protection des fils contre les endommagements mécaniques et les agressions chimiques et environnementales. L'agent filmogène est un polymère choisi parmi les polyacétates de vinyle (homopolymères ou copolymères, par exemple les copolymères d'acétate de vinyle et d'éthylène), les polyesters, les epoxy, les polyacryliques (homopolymères ou copolymères), les polyuréthanes, les polyamides (homopolymères ou copolymère, par exemple les copolymères blocs polyamide-polystyrène ou polyamide-po lyoxyéthylène), les polymères cellulosiques et les mélanges de ces composés. Les polyacétates de vinyle, les epoxy, les mélanges contenant au moins un epoxy et au moins un polyester, et les polyuréthanes sont préférés. De préférence, la quantité d'agent filmogène représente 50 à 90 % en poids de la composition d'ensimage. 4 L'agent de couplage permet d'assurer l'accrochage de l'ensimage à la surface du verre. L'agent de couplage est choisi parmi les composés hydrolysables, notamment en présence d'un acide tel que l'acide acétique, lactique ou citrique, qui appartiennent au groupe constitué par les silanes tels que le gamma- glycidoxypropyltriméthoxysilane, le gamma-acryloxypropyltriméthoxysilane, le gamma-m éthacryloxypropyltriméthoxysilane, le poly(oxyéthylène/oxypro-pylène)triméthoxysilane, le gamma-am inopropyltriéthoxysilane, le vinyltriméthoxysilane, le phényl-am inopropyltriméthoxysilane ou le styrylaminoéthylaminopropyltriméthoxy-silane, les siloxanes, les titanates, les zirconates et les mélanges de ces composés. De préférence, on choisit les silanes. De préférence, la quantité d'agent de couplage représente 5 à 18 % en poids de la composition d'ensimage. Les nanoparticules sont essentielles à l'ensimage. En effet, l'incorporation de nanoparticules dans l'ensimage s'est révélée très intéressante pour diminuer les effets de l'abrasion aussi bien au niveau de la fabrication du fil, où les filaments constitutifs du fil défilent à vitesse élevée sur une multitude d'organes servant à les guider et les rassembler, que de sa transformation, en particulier par tissage, où le fil doit pouvoir résister à des tensions et des frottement importants. Un autre avantage lié aux nanoparticules est la contribution à l'effet de barrière à l'eau et aux gaz. En effet, les nanoparticules sont des obstacles qui s'opposent à la pénétration rapide de l'eau et des gaz en créant des chemins de diffusion tortueux vers le verre qui est ainsi mieux protégé. Le degré de protection varie en fonction de la quantité et de la forme des nanoparticules dans l'ensimage. Des particules de dimensions variées peuvent donner les effets précités. A cet égard, les nanoparticules présentant un rapport d'aspect élevé (rapport de la dimension la plus grande à la dimension la plus petite) telles que des plaquettes sont particulièrement adaptées car elles sont susceptibles de s'orienter parallèlement à la surface des filaments, ce qui confère au fil une plus grande résistance au vieillissement en milieu humide. Les nanoparticules sensiblement sphériques telles que des billes peuvent aussi être choisies. Les nanoparticules conformes à l'invention sont composées d'une matière minérale, à savoir qu'elles contiennent plus de 30 % en poids d'une 5 telle matière, de préférence plus de 40 %, et avantageusement plus de 45 %. De préférence, les nanoparticules sont à base d'argile, de boehmite ou de silice. Le terme argile est ici à considérer dans sa définition générale acceptée par l'homme du métier, à savoir qu'il définit des aluminosilicates hydratés de formule générale AI2O3.SiO2.xH2O, où x est le degré d'hydratation. Une telle argile est constituée de feuillets d'aluminosilicate ayant une épaisseur de quelques nanomètres reliés les uns aux autres par des liaisons de type hydrogène ou ioniques entre les groupes hydroxydes présents sur les feuillets et l'eau et/ou les cations présents entre lesdits feuillets. A titre d'exemples on peut citer les phyllosilicates de type mica, tels que les smectites, la montmorillonite, l'hectorite, les bentonites, la nontronite, la beidellite, la volonskoite, la saponite, la sauconite, la magadiite, la vermiculite, le mica, la kenyaite et les hectorites synthétiques. De préférence, l'argile est choisie parmi les phyllosilicates de type 2:1, 20 avantageusement les smectites. L'argile particulièrement préférée est la montmorillonite. L'argile peut être une argile calcinée, par exemple ayant subi un traitement thermique à une température d'au moins 750 C. L'argile peut également être une argile modifiée, par exemple par 25 échange cationique en présence d'une solution d'un sel d'ammonium, de phosphonium, de pyridinium ou d'imidazolium, de préférence un sel d'ammonium. Les nanoparticules d'argile se présentent généralement sous la forme de plaquettes ayant une épaisseur de quelques nanomètres et une longueur 30 pouvant atteindre 1 micromètre, en général inférieure à 100 nanomètres, ces plaquettes pouvant être individualisée ou agrégées. Les nanoparticules d'argile peuvent être obtenues en soumettant une argile, éventuellement calcinée et/ou modifiée comme mentionné ci-dessus, à l'action d'au moins un agent d'expansion qui a pour rôle de d'écarter les 6 feuillets de l'argile. Par exemple, l'agent d'expansion peut être le tétrahydrofurane ou un alcool tel que l'éthanol, l'isopropanol, l'éthylène glycol, le 1,3-propanediol, le 1,4-butanediol et les polyéthylène glycols, notamment de masse moléculaire inférieure à 1200. Le terme boehmite se rapporte à des monohydrates d'alumine. De préférence, la boehmite est une boehmite synthétique obtenue par réaction hydrothermale à partir d'hydroxyde d'aluminium. Les nanoparticules de boehmite peuvent se présenter sous la forme de billes, d'aiguilles, d'élipsoïdes ou de plaquettes, cette dernière forme étant préférée. La silice est de préférence amorphe. Les particules de silice sont préférentiellement sous la forme de billes. Avantageusement, les billes ont un diamètre compris entre 5 et 35 nm, et de préférence un diamètre moyen de l'ordre de 15 à 20 nm. De manière avantageuse, les nanoparticules sont traitées par un agent qui contribue à ralentir la diffusion de l'eau et des gaz et permet ainsi d'accroître la résistance au vieillissement du fil en milieu humide. De préférence un tel agent est hydrophobe. Les procédés permettant de rendre des particules hydrophobes sont 20 connus. Par exemple, on peut faire réagir les nanoparticules avec un composé de formule RaXY4_a en présence d'eau et d'un acide, formule dans laquelle : R représente un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné renfermant 1 à 40 atomes de carbone, ledit radical pouvant être linéaire, 25 ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes O ou N ou être substitué par un ou plusieurs groupes amino, acide carboxylique, epoxy ou amido, et les groupements R étant identiques ou différents X représente Si, Zr ou Ti 30 Y est un groupe hydrolysable tel qu'un alkoxy contenant 1 à 12 atomes de carbone, éventuellement contenant un ou plusieurs hétéroatomes O ou N, ou un halogène, de préférence Cl, a est égal à 1,2ou3. 7 De préférence, le composé répondant à la formule précitée est un organosilane, avantageusement un organosilane renfermant deux ou trois groupes alcoxy. A titre d'exemples, on peut citer le gamma-aminopropyltriméthoxysilane, le gamma-am inopropyltriéthoxysilane, le N-phényl-gamma-aminopropyl- triméthoxysilane, le N-styrylaminoéthyl-gamma-am inopropyltriméthoxysilane, le gamma-glycidoxypropyltriméthoxysilane, le gamma-méthacryloxypropyltriméthoxysilane, le gamma acryloxypropyltriméthoxysilane, le vinyltriméthoxysilane, le vinyltriéthoxysilane, le terbutylcarbamoylpropyltriméthoxysilane et les gamma-(polyalkylèneoxyde)propyltriméthoxysilanes. De préférence, on choisit le gamma-aminopropyltriéthoxysilane, le N-phényl-gamma-am inopropyltriméthoxysilane, le N-styrylaminoéthy-gammaam inopropyltriméthoxysilane, le gamma-glycidoxypropyltriméthoxysilane et le gamma-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. L'agent de greffage est ajouté en une quantité représentant 15 à 75 % en poids des nanoparticules de départ, de préférence 30 à 70 %. Le taux de nanoparticules dans la composition d'ensimage varie de préférence de 2,5 à 15 %, et avantageusement de 4 à 14 %. En plus des constituants précités qui participent essentiellement à la structure de l'ensimage, un ou plusieurs autres constituants peuvent être présents. On peut ainsi introduire un agent plastifiant qui permet d'abaisser la température de transition vitreuse de l'agent filmogène, ce qui donne de la souplesse à l'ensimage et permet de limiter le retrait après le séchage. L'ensimage peut comprendre un agent dispersant qui aide à la dispersion des nanoparticules et favorise la compatibilité entre les autres constituants et l'eau. L'agent dispersant peut être choisi parmi : > les composés organiques, notamment - les composés polyalkoxylés, aliphatiques ou aromatiques, éventuellement halogénés, tels que les alkyphénols éthoxylés/propoxylés, de préférence renfermant 1 à 30 groupes oxyde d'éthylène et 0 à 15 groupes oxyde de propylène, les bisphénols éthoxylés/propoxylés, de préférence renfermant 1 à 40 groupes oxyde d'éthylène et 0 à 20 groupes oxyde de 8 propylène, les alcools gras éthoxylés/propoxylés, de préférence dont la chaîne alkyle comprend 8 à 20 atomes de carbone et renfermant 2 à 50 groupes oxyde d'éthylène et jusqu'à 20 groupes oxyde de propylène. Ces composés polyalkoxylés peuvent être des copolymères blocs ou statistiques, - les esters d'acide gras polyalkoxylés, par exemple de polyéthylèneglycol, de préférence dont la chaîne alkyle comprend 8 à 20 atomes de carbone et renfermant 2 à 50 groupes oxyde d'éthylène et jusqu'à 20 groupes oxyde de propylène, - les composés aminés, par exemple les amines, éventuellement alkoxylées, les oxydes d'amine, les alkylamides, les succinates et les taurates de sodium, de potassium ou d'ammonium, les dérivés de sucres notamment du sorbitan, les alkylsulfates, éventuellement alkoxylés, les alkylphosphates et les éther phosphates de sodium, de potassium ou d'ammonium, éventuellement alkylés ou alkoxylés. > Les composés inorganiques, par exemple des dérivés de la silice, ces composés pouvant être utilisés seuls ou en mélange avec les composés organiques précités. De manière à éviter les problèmes de stabilité de la composition d'ensimage et de dispersion inhomogène des nanoparticules, on préfère utiliser des tensioactifs cationiques ou non ioniques. De préférence, la quantité d'agent dispersant représente 0,01 à 60 % du poids des nanoparticules, de préférence 0,25 à 50 %. On peut encore introduire un agent régulateur de viscosité qui permet d'ajuster la viscosité de la composition aux conditions d'application sur les filaments, laquelle viscosité est en général comprise entre 5 et 80 mPa.s, de préférence au moins égale à 7 mPa.s. Cet agent permet également d'adapter la viscosité des dispersions de nanoparticules en vue de permettre leur traitement dans des conditions de cisaillement élevée pour améliorer leur état d'exfoliation comme explicité dans la suite du texte. L'agent régulateur de viscosité est choisi parmi les polyvinylalcools, les polyvinylpyrrolidones, les hydroxyméthylcelluloses, les carboxyméthylcelluloses et les polyéthylèneglycols. La quantité d'agent régulateur dans l'ensimage est de préférence comprise entre 0,5 et 25 %, et avantageusement entre 1,5 et 18 %. 9 L'ensimage peut encore comprendre : - 0,5 à 20 %, de préférence 1,5 à 15 %, en poids d'un agent lubrifiant, par exemple une huile minérale, un ester d'acide gras tel que le palmitate d'isopropyle ou le stéarate de butyle, une alkylamine ou une cire de polyéthylène, - 0,25 à 20 %, de préférence 0,5 à 15 %, en poids d'un agent complexant tel qu'un dérivé de l'EDTA, de l'acide gallique ou de l'acide phosphonique, et - 0,05 à 3 %, de préférence 0,1 à 1,5 %, en poids d'un agent antimousse tel qu'un silicone, un polyol ou une huile végétale. L'ensemble des composés cités ci-dessus concourent à l'obtention de fils de verre qui peuvent être fabriqués facilement, peuvent être utilisés comme renforts, s'incorporent sans problème à la résine lors de la fabrication des composites et de surcroît ont une résistance élevée à l'abrasion et au vieillissement en milieu humide. En règle générale, la quantité d'ensimage représente 0,2 à 5 % du poids du fil final, de préférence 0,35 à 3 %. Le fil ensimé conforme à l'invention peut être en verre de toute sorte, par exemple E, C, R, AR et à taux de bore réduit (inférieur à 6 %). Les verres E et AR sont préférés. Le diamètre des filaments de verre constituant les fils peut varier dans une large mesure, par exemple 5 à 30 pm. De la même manière, de larges variations peuvent survenir dans la masse linéique du fil qui peut aller de 11 à 4800 tex selon les applications visées. L'invention a aussi pour objet la composition d'ensimage apte à être déposée sur les filaments de verre. Elle comprend les constituants cités précédemment et de l'eau. La composition d'ensimage aqueuse comprend (en % en poids) : - 1,5 à 15 % d'au moins un agent filmogène, de préférence 2,5 à 10 % - 0,15 à 4 % d'au moins un agent de couplage, de préférence 0,25 à 2,5 % - 0,1 à 4 % de nanoparticules, de préférence 0,15 à 2 % - 0 à 2 % d'au moins un agent lubrifiant, de préférence 0,1 à 1,2 % - 0 à 4 % d'au moins un agent dispersant, de préférence 0,05 à 2 % - 0 à 4 % d'au moins un agent régulateur de viscosité, de préférence 0,05 à 2 %. 10 La quantité d'eau à utiliser est déterminée de manière à obtenir une teneur en matières solides (extrait sec) qui varie de 2 à 35 %, de préférence de 2,5 à 25 %, et mieux encore 3 à 15 %. La préparation de la composition d'ensimage est effectuée de la manière suivante : a) on réalise une dispersion D des nanoparticules dans de l'eau, de préférence en présence d'un agent dispersant, b) on introduit les autres composants de l'ensimage, à savoir l'agent filmogène, l'agent de couplage et les constituants optionnels précités, dans de l'eau pour former une émulsion E, et c) on mélange la dispersion D et l'émulsion E. Avantageusement, les étapes a) et c) sont effectuées sous une agitation suffisante pour éviter la sédimentation des nanoparticules. La dispersion de nanoparticules à base d'un matériau en feuillets tels que l'argile ou la boehmite, peut être obtenue de différentes manières, toutes ayant pour but d'accroître le niveau d'exfoliation du matériau. Selon un premier mode de réalisation, les nanoparticules sont introduites dans de l'eau contenant un agent dispersant et le mélange est traité dans des conditions de cisaillement important, par exemple dans un dispositif Ultraturax , et/ou est soumis à l'action d'ultrasons. A titre d'indication, une bonne dispersion des nanoparticules est obtenue en traitant le mélange dans un Ultraturax à une vitesse de 3000 à 10000 rpm pendant 5 à 30 minutes ou par des ultrasons à une puissance de 200 W et une fréquence de 20 kHz pendant 15 à 120 minutes. De préférence, un agent polymère choisi parmi les agents filmogènes précités est ajouté dans le mélange. De manière avantageuse, un agent de régulation de la viscosité est introduit dans le mélange avant le traitement, en particulier lorsqu'il s'agit de cisailler les nanoparticules. Selon un deuxième mode de réalisation, les nanoparticules sont mélangées avec des granulés d'un polymère thermoplastique tel qu'un polyacétate de vinyle, un polyamide et un polyuréthane, ou thermodurcissable tel qu'une résine epoxy, phénolique ou acrylique, et un polyuréthane, et le mélange est introduit dans une extrudeuse. Les extrudats sont ensuite mis en 11 émulsion dans un milieu essentiellement aqueux dans les conditions connues de l'homme du métier. Ce mode de réalisation s'applique aussi aux nanoparticules sous forme de billes de silice, la résine préférée étant dans ce cas une résine epoxy ou acrylique. Comme mentionné précédemment, la composition d'ensimage aqueuse est déposée sur les filaments avant leur rassemblement en fil(s) de base. L'eau est usuellement évacuée par séchage des fils après la collecte. L'invention a encore pour objet un matériau composite associant au moins une matière organique et/ou inorganique et des fils de renfort, lesdits fils étant constitués pour tout ou partie de fils de verre revêtus de la composition d'ensimage précédemment décrite. La matière organique peut être constituée d'un ou plusieurs polymères thermoplastiques ou thermodurcissables, et la matière inorganique peut être par exemple une matière cimentaire. Le taux de verre au sein du matériau composite est généralement compris entre 5 et 60 % en poids. Les exemples donnés ci-après permettent d'illustrer l'invention sans toutefois la limiter. Dans ces exemples, on évalue les propriétés du fil et des composites dans les conditions suivantes : 4 la perte au feu du fil de verre ensimé est mesurée dans les conditions de la norme ISO 1887. Elle est donnée en %. 4 la résistance à l'abrasion du fil est évaluée en mesurant la quantité de bourre (sous forme de fibrilles) formée en faisant passer 1 kg de fil (300 tex) issu d'un gâteau ou 3 kg de fil dévidé à partir d'un stratifil ou d'un roving assemblé (1600 tex) sur un embarrage composé d'une série de 4 ou 6 barres à la vitesse de 200 m/min. La quantité de bourre est exprimée en mg/100 g de fil. 4 la ténacité du fil est évaluée par mesure de la force de rupture en traction dans les conditions de la norme ISO 3341. Elle est exprimée en N/tex. 4 l'aptitude du fil à être imprégné par une résine est mesurée dans les conditions suivantes : on découpe 40 m de fil en tronçons de 30 cm de long que l'on dispose parallèlement sur une feuille de Mylar , on dépose 20 g d'une résine constituée de 100 parties en poids de résine epoxy (PRIME 12 20 LV commercialisée par SP SYSTEMES) et 25 parties en poids de durcisseur (PRIME 20 SLOW HARDENER commercialisé par SP SYSTEMES), on dépose par-dessus une feuille de Mylar et on comprime l'ensemble au moyen d'un rouleau. La plaque obtenue est chauffée à 105 C pendant 2 heures. Sur la plaque, on apprécie la qualité de l'imprégnation des fils par la résine de manière visuelle selon une cotation qui varie de 1 = bonne imprégnation : filaments invisibles à 5 = mauvaise imprégnation : nombreux fils blancs. 4 la contrainte à la rupture du fil est mesurée après un traitement de vieillissement humide à dans une enceinte saturée en vapeur d'eau à 80 C 4 la résistance au vieillissement humide est évaluée sur une plaque composite à fils parallèles dans les conditions de la norme ISO 9291 , la résine utilisée étant constituée de 100 parties en poids de résine epoxy (PRIME 20 LV commercialisée par SP SYSTEMES) et de 26 parties en poids de durcisseur PRIME 10 EXTRASLOW HARDENER commercialisé par SP SYSTEMES). Les éprouvettes découpées dans la plaque composite sont traitées pendant 72 heures dans de l'eau bouillante. Sur les éprouvettes, on mesure la contrainte à la rupture en flexion 3 points dans le sens transverse et on calcule la contrainte pour une teneur en verre égale à 100%. Les contraintes sont exprimées en MPa. 4 le test de fatigue est effectué dans les conditions de la norme NFT 51-120-4. La contrainte appliquée sur les éprouvettes est égale à 700 MPa. On détermine le nombre maximal de cycles avant la rupture obtenu pour la meilleure l'éprouvette et la moyenne du nombre de cycles (calculée sur 5 éprouvettes). Dans les exemples, on utilise les matières premières suivantes pour la préparation des compositions d'ensimage : - agents filmogènes ^ polyacétate de vinyle : commercialisé sous la référence VINAMUL 8828 par la société VINAMUL ; teneur en matières solides : 52 % ^ polyacétate de vinyle ; poids moléculaire = 50000: commercialisé sous la référence VINAMUL 8852 par la société VINAMUL ; teneur en matières solides : 55 % 13 ^ resine epoxy bisphénol A; commercialisée sous la référence EPIREZ 3510 W 60 par la société RESOLUTION ; teneur en matières solides : 60 % ^ mélange de résine epoxy bisphénol A et de 1-méthoxy-2-propanol, commercialisé sous la référence NEOXIL 962D par la société DSM ; teneur en matières solides : 40 % ^ mélange de résine epoxy bisphénol A (30,7 % en poids), commercialisé sous la référence ARALDITE CY 207 par la société HUNTSMAN et de résine polyester (10 % en poids) commercialisée sous la référence NORSODYNE So56 par la société CRAY VALLEY ; teneur en matières solides : 64 % ^ résine epoxy, commercialisée sous la référence FILCO 310 par la société COIM ; teneur en matières solides : 52 % - agents de couplage ^ gamma-méthacryloxypropyltriéthoxysilane, commercialisé sous la référence SILQUEST A-174NT par la société GE SILICONES ; teneur en matières solides : 80 %. Le composé est préalablement hydrolysé en présence d'acide acétique ^ gamma-aminopropyltriéthoxysilane, commercialisé sous la référence SILQUEST A-1100 par la société GE SILICONES ; teneur en matières solides : 100 %. ^ polyazamide silylé, commercialisé sous la référence SILQUEST A- 1387 par la société GE SILICONES ; teneur en matières solides : 50.%. ^ gamma-glycidoxypropyltriéthoxysilane, commercialisé sous la référence SILQUEST A-187 par la société GE SILICONES ; teneur en matières solides : 100 %. - nanoparticules ^ argile (montmorillonite) modifiée par échange ionique avec un ammonium quaternaire, commercialisée sous la référence Dellite 67G par la société LAVIOSA CHIMICA MINERARIA ; teneur en matières solides : 100 % ^ particules composites d'argile (montmorillonite) modifiée par échangeionique avec un ammonium quaternaire (commercialisée sous la référence Dellite 67G par la société LAVIOSA CHIMICA 14 MINERARIA) et de résine bisphénol A diglycidyl éther (commercialisée sous la référence ARALDYTE GY 250 par la société HUNTSMAN) en émulsion aqueuse ; teneur en matières solides : 50,4 %, ci-après dénommée Dellite 67G + ARALDITE ^ argile (montmorillonite) modifiée par échange ionique avec un ammonium quaternaire (commercialisée sous la référence Dellite 67G par la société LAVIOSA CHIMICA MINERARIA) traitée en dispersion dans du PEG 300 avec le N-styrylaminoéthyl-gamma-aminopropyl- triméthoxysilane (commercialisé sous la référence SILQUEST A-1128 par la société GE SILICONES) ; teneur en matières solides : 100 %, ci- après dénommée Dellite 67G + A-1128/PEG ^ argile (montmorillonite) modifiée par échange ionique avec un ammonium quaternaire (commercialisée sous la référence Dellite 67G par la société LAVIOSA CHIMICA MINERARIA) traitée en dispersion dans du PEG 300 avec le N-styrylaminoéthyl-gamma-aminopropyltriméthoxysilane (commercialisé sous la référence SILQUEST A-1128 par la société GE SILICONES) ; teneur en matières solides : 100 %, ci-après dénommée Dellite 67G + A-11228/PEG ^ argile (montmorillonite), commercialisée sous la référence Dellite HPS par la société LAVIOSA CHIMICA MINERARIA ; teneur en matières solides : 100 % ^ billes de silice dans une résine epoxy bisphénol-A, commercialisées sous la référence NANOPDX par la société HANSE CHEMIE, en dispersion aqueuse ; teneur en matières solides : 56 % ^ boehmite en plaquettes - Boehmite A : modifiée par un aminosilane (commercialisé sous la référence SILQUEST A-1100 par la société GE SILICONES) ; 1 % du poids des nanoparticules ; teneur en matières solides : 100 % - Boehmite B : modifiée par un aminosilane (commercialisé sous la référence SILQUEST A-1100 par la société GE SILICONES) ; 2 % du poids des nanoparticules ; teneur en matières solides : 100 % - Boehmite C : modifiée par un méthacryloxysilane (commercialisé sous la référence SILQUEST A-174 par la société GE 15 SILICONES) ; 1 % du poids des nanoparticules ; teneur en matières solides : 100 % - plastifiant ^ mélange de dipropylène glycol dibenzoate et de diéthylène glycol dibenzoate, commercialisé sous la référence K-FLEX 500 par la société EURAM ; teneur en matières solides : 100 % ^ alcools gras éthoxylés, commercialisés sous la référence SETILON KN par la société COGNIS ; teneur en matières solides : 57 % - agent de régulation de la viscosité carboxyméthylcellulose, commercialisé sous la référence BLANOSE 7HC par la société HERCULES ; teneur en matières solides : 100 % ^ hydrooxyéthylcellulose, commercialisé sous la référence NATROSOL 250 HBR par la société AQUALON ; teneur en matières solides : 100 % - agents dispersants et agents lubrifiants ^ polyéther modifié par des groupements polyacrylate, commercialisé sous la référence TEGO DISPERS 750 W par la société DEGUSSA ; teneur en matières solides : 40 % ^ dispersant polymérique, commercialisé sous la référence SOLSPERSE 27000 par la société AVECIA ; teneur en matières solides : 100 % ^ alkylamido-amine, commercialisé sous la référence SODAMINE P 45 par la société ARKEMA ; teneur en matières solides : 100 % ^ alkylbenzène, commercialisé sous la référence TORFIL LA4 par la société LAMBERTI ; teneur en matières solides : 100 % ^ sel de polyéthylèneimine, commercialisé sous la référence EMERY 6760 par la société COGNIS ; teneur en matières solides : 50 % ^ mélange d'alcool ethoxylé et d'esters de glycérol, commercialisé sous la référence TEXLUBE NI/CS2 par la société ACHITEX ; teneur en matières solides : 100 % ^ huile minérale, commercialisée sous la référence CIRRALUG VT01 par la société PETRONAPHTE ; teneur en matières solides : 98 % ^ acétate d'alkylamido-amine, commercialisé sous la référence CATIONIC SOFTENER FLAKES par la société GOLDSCHMIDT ; teneur en matières solides : 100 % 16 - agent antimousse ^ polyéther, commercialisé sous la référence TEGO FOAMEX 830 par la société DEGUSSA ; teneur en matières solides : 100 % EXEMPLES 1 A 7 Ces exemples illustrent des fils de verre de base revêtus de compositions d'ensimage contenant des nanoparticules d'argile. Les compositions d'ensimage contiennent les matières premières figurant dans le Tableau 1 (en % en poids). La dispersion D est préparée dans les conditions suivantes : - agitation jusqu'à homogénéisation (exemple 1) -agitation mécanique pendant 1 heure puis traitement à l'Ultraturax à 9000 rpm pendant 5 minutes (exemples 2, 6 et 7) - homogénéisation des constituants, traitement par ultrasons pendant 30 minutes et traitement à l'Ultraturax à 9000 rpm pendant 5 minutes (exemples 3 à 5). Dans l'exemple 7, les particules d'argile sont mises en contact avec le 1,4-butanediol pendant 3 heures avant d'être mises en dispersion dans les conditions précitées. Les compositions d'ensimage sont déposées sur des filaments de verre E de 13 pm de diamètre avant leur rassemblement en un fil unique qui est bobiné en gâteau. Les caractéristiques du fil obtenu sont données dans le tableau 1. L'ensimage de l'exemple 1 est adapté à la réalisation de SMC où la quantité de bourre est un critère important pour la mise en oeuvre du produit. Par rapport à l'exemple 1 de référence ne contenant pas de nanoparticules, les fils des exemples 2 à 7 selon l'invention présentent une meilleure résistance à l'abrasion donnée par une quantité de bourre nettement plus faible. La résistance à l'abrasion dépend de la quantité de nanoparticules dans l'ensimage : les fils des exemples 2 et 3 présentent une quantité de bourre plus faible que les exemples 4 à 7. TABLEAU 1 Ex.1 Ex. 2 Ex. 3 Ex. 4 Ex. 5 Ex. 6 Ex. 7 (comparatif) Dispersion D - 0,85 0,50 0,42 0,42 0,42 0,42 Dellite 67G Dellite HPS - - 0,50 - - - - TEGO DISPERS 750 W -0,17 0,08 0,08 0,08 0,08 TEGO FOAMEX 830 - 0,05 - 0,05 0,05 0,05 0,05 SOLSPERSE 27000 - 0,68 - - - - - VINAMUL 8828 6,92 6,92 6,92 6,92 6,92 6,92 6,92 1,4-butanediol - - - - - - 1,5 Emulsion E 0,29 0,29 0,29 0,29 0,29 0,29 0,29 SILQUEST A-174 SILQUEST A-1100 0,19 0,19 0,19 0,19 0,19 0,19 0,19 BLANOSE 7HC - 0,19 - 0,14 0,14 0,10 0,10 V I NAM U L 8852 3,58 3,58 3,58 3,58 3,58 3,58 3,58 K-FLEX 500 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 0,25 FILCO 310 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 2,4 TORFIL LA4 - - - - 0,3 0,3 0,3 EMERY 6760 0,2 0,2 0,2 - - - - Eau qsp 100 Propriétés du fil 292 258 278 275 289 290 284 Masse linéique (tex) Perte au feu (%) 1, 60 1,68 1,37 1,55 1,36 1,62 1,75 Bourre (mg/100 g) 158 5 18 30 33 43 32 18 EXEMPLES 8 A 10 Ces exemples illustrent des fils de verre assemblés revêtus de compositions d'ensimage contenant des nanoparticules d'argile. Les compositions d'ensimage contiennent les matières premières figurant dans le Tableau 2 (en % en poids par rapport au volume total). La dispersion D est traitée dans les conditions suivantes : - agitation mécanique pendant 1 heure puis traitement à l'Ultraturax à 9000 rpm pendant 5 minutes (exemples 8 et 9) - agitation jusqu'à homogénéisation (exemple 10). Les compositions d'ensimage sont déposées sur des filaments de verre E de 16 pm de diamètre avant leur rassemblement en 4 fils de masse linéique de 100 tex bobinés en gâteau sur un seul support. Les fils sont ensuite extraits de 4 gâteaux et rassemblés en un fil unique (1600 tex) qui est bobiné sous la forme d'un stratifil. Les caractéristiques du fil obtenu sont données dans le tableau 2. TABLEAU 2 Ex.8 Ex.9 Ex.10 (comparatif) Dispersion D Dellite 67G 0,4 - Dellite HPS - 0,4 - TEGO DISPERS 750 W 0,12 0,12 - TEGO FOAMEX 830 0, 05 0,05 -VI NAM U L 8828 6,92 6,92 6,92 Emulsion E SILQUEST A-174 0,29 0, 29 0,29 SILQUEST A-1100 0,19 0,19 0,19 BLANOSE 7HC 0,14 0,14 0,14 VINAMUL 8852 3,45 3,45 3,45 K-FLEX 500 0,25 0,25 0,25 FILCO 310 2,4 2,4 2,4 TORFIL LA4 0,3 0,3 - eau qsp 100 Propriétés Perte au feu fil de base (%) 1,71 1,82 1,80 Bourre stratifil (mg/100 g) 27 57 123 19 La résistance à l'abrasion des fils des exemples 8 et 9 selon l'invention ayant subi des étapes supplémentaires d'assemblage est plus élevée que pour le fil de référence (exemple 10). EXEMPLES 11 A 17 Ces exemples illustrent des fils de verre de base revêtus de compositions d'ensimage contenant des nanoparticules d'argile ou de silice. Les compositions d'ensimage contiennent les matières premières figurant dans le Tableau 3 (en % en poids par rapport au volume total). La dispersion D est traitée dans les conditions suivantes : - agitation mécanique pendant 1 heure puis traitement à l'Ultraturax à 5000 rpm pendant 5 minutes (exemples 11 à 13) - agitation mécanique forte pendant 1 heure (exemples 14 et 15) - aucune agitation (exemples 17 et 18). Les compositions d'ensimage sont déposées sur des filaments de verre E de 13 pm de diamètre avant leur rassemblement en un fil unique qui est bobiné en gâteau. Les fils de verre des exemples 11 à 15 selon l'invention présentent une excellente résistance à l'abrasion sur comparativement aux fils de référence (exemples 16 et 17) : ces derniers sont rompus dans le test avec 6 barres et donnent une quantité de bourre plus élevée que les fils de l'invention dans le test avec 4 barres. La ténacité des fils des exemples 11 à 15 est équivalente à celle des fils des exemples 16 et 17 comparatifs. Les variations de la ténacité observées sont liées à des modifications de l'intégrité du fil par les nanoparticules. Tableau 3 Ex. 11 Ex. 12 Ex. 13 Ex. 14 Ex. 15 Ex. 16 Ex. 17 (comparatif) (comparatif) Dispersion D Dellite 67G 0,24 - - - - - - Dellite 67G + A-1128/eau - 0,24 - - - - - Dellite 67G + A-1128/PEG - - 0,24 - - -Dellite 67G + ARALDITE _ _ _ 2,5 _ _ _ NANOPDX _ _ _ - 6,4 - - TEGO FOAMEX 830 0,05 - - - - - EPIREZ 3510 W 60 4,0 4,0 4,0 1,7 - 4,0 4,0 Emulsion E SILQUEST A-174 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 0,45 SILQUEST A-1387 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 NATROSOL 250 HBR 0, 20 0,20 0,20 0,20 0,20 0,20 - NEOXIL 962D 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 2,5 SETILON KN 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 0,1 TEXLUBE NICS2 0,3 0,3 0,3 0,3 0, 3 0,3 0,3 Eau qsp 100 Propriétés du fil Masse linéique (tex) 292 279 294 297 277 292 286 Perte au feu (%) 1,23 0,73 0,68 0,75 0,79 1,01 0,69 Ténacité (N/tex) 0,49 0,52 0,51 0,47 0,61 0,56 0,62 Bourre (mg/100 g) - 6 barres 28 24 25 36 18 fil rompu fil rompu Bourre (mg/100 g) - 4 barres n. d. n. d. n. d. n. d. n. d. 54 58 Imprégnation 2 2 1 3 1 n. d. 4 n. d. : non déterminé 21 EXEMPLES 18 A 21 Ces exemples illustrent des fils de verre de base revêtus de compositions d'ensimage contenant des nanoparticules de boehmite. Les compositions d'ensimage contiennent les matières premières figurant dans le Tableau 4 (en % en poids par rapport au volume total). La dispersion D est préparée dans les conditions suivantes : - aucune agitation (exemple 18) - traitement à I'Ultraturax à 5000 rpm pendant 5 minutes (exemples 19 à 21). La dispersion est un gel. Les compositions d'ensimage sont déposées sur des filaments de verre E de 13 pm de diamètre avant leur rassemblement en un fil unique qui est bobiné en gâteau. TABLEAU 4 Ex. 18 Ex. 19 Ex. 20 Ex. 21 (comparatif) Dispersion D - 0,56 - - Boehmite A Boehmite B - - 0,56 - boehmite C - - - 0,56 EPIREZ 3510 W 60 2,92 2,92 2,92 2,92 Emulsion E 0,39 0,39 0,39 0,39 SILQUEST A-174 SILQUEST A-1387 0,20 0,20 0,20 0,20 SILQUEST A-187 0,28 0,28 0,28 0,28 NEOXIL 962D 1,75 1,75 1,75 1,75 SETILON KN 0,18 0,18 0, 18 0,18 CIRRALUG VT01 0,51 0,51 0,51 0,51 TEXLUBE NI/CS2 1,25 1,25 1,25 1,25 Eau qsp 100 Propriétés du fil 577 613 585 576 Masse linéique (tex) Perte au feu (%) 0,54 0,53 0,56 0,60 Ténacité (N/tex) 0,46 0,42 0,46 0,47 Bourre (mg/100 g) trace trace 15 6 On observe que l'introduction des nanoparticules dans la composition d'ensimage ne dégrade pas les performances du fil : la ténacité est équivalente 22 au fil de référence de l'exemple 18 et la résistance à l'abrasion, bien que plus élevée pour les exemples 20 et 21, est acceptable. A partir des fils des exemples 18 à 20, on réalise des plaques composites à fils parallèles imprégnés par la résine epoxy telles que définies plus haut et on mesure la résistance au vieillissement humide de ces plaques. Les résultats sont donnés dans le tableau 5 suivant : TABLEAU 5 Ex.18 Ex.19 Ex.20 (comparatif) Test de vieillissement humide 56,40 68,10 70,00 Contrainte sens transverse (MPa) Initiale Après vieillissement 46,50 48,60 49,30 Contrainte 100 % verre (Mpa) 1996,55 1958,13 1994,16 Initiale Après vieillissement 1638,42 1630,96 1595,33 Test de fatigue 659538 1410986 771416 Nombre maximal de cycles (-) (+114 %) (+17 %) Moyenne (nombre de cycles) 411732 649532 501937 (-) (+ 57 %) (+ 22 %) Les fils selon l'invention présentent une amélioration significative des performances en vieillissement humide et en fatigue. En particulier, l'exemple 19 présente un gain de 114 % du nombre maximal de cycles et de 57 % du nombre moyen de cycles avant la rupture de l'éprouvette. EXEMPLES 22 A 27 Ces exemples illustrent des fils de verre de base revêtus de compositions d'ensimage contenant des nanoparticules de boehmite. Les compositions d'ensimage contiennent les matières premières figurant dans le Tableau 6 (en % en poids par rapport au volume total). 23 La dispersion D est traitée dans les conditions suivantes : - agitation mécanique pendant 20 minutes (exemple 22) - agitation mécanique pendant 20 minutes, puis traitement à l'Ultraturax à 5000 rpm pendant 30 minutes (exemples 23 à 25). Les compositions d'ensimage sont déposées sur des filaments de verre E de 13 pm de diamètre avant leur rassemblement en un fil unique qui est bobiné en gâteau. TABLEAU 6 Ex. 22 Ex. 23 Ex. 24 Ex. 25 (comp.) Dispersion D -0,34 - - Boehmite A Boehmite B Boehmite C - 0,34 - SODAMINE P 45 - -0,34 Emulsion E 0,07 0,07 0,07 0,07 SILQUEST A-174 0,21 0,21 0,21 0,21 SILQUEST A-1387 CATIONIC SOFTENER FLAKES 0,28 0,28 0,28 0,28 ETS4 0,11 0,11 0,11 0,11 Eau qsp 100 5,04 5,04 5,04 5,04 Propriétés du fil 176 187 196 198 Masse linéique (tex) Perte au feu (%) 0,73 0,75 0,72 0,43 Ténacité (N/tex) 0,62 0,55 0,58 0,60 Bourre (mg/100 g) 39 0 0 0 Vieillissement 1597 1501 1443 1549 Contrainte 0 jour (Mpa) Contraintel4 jours (Mpa) 634 698 1095 946 - (+ 11,0 %) (+ 72,7) (+ 49,2) La résistance à l'abrasion des fils des exemples 23 à 25 mesurée par la quantité de bourre formée est très supérieure à celle du au fil de l'exemple 22 donné à titre de comparaison pour une ténacité équivalente. La contrainte à la rupture de ces fils est du même ordre de grandeur que l'exemple comparatif 22 à l'état initial et améliorée après 14 15 jours de vieillissement (gain de 11 à 72,7 %)
L'invention concerne des fils de verre revêtus d'une composition d'ensimage qui comprend (en % en poids) :- 25 à 90 % d'au moins un agent filmogène- 3 à 25 % d'au moins un agent de couplage- 2 à 18 % de nanoparticules.Elle concerne également une composition d'ensimage apte à revêtir lesdits fils, son procédé d'obtention et les composites incorporant de tels fils.Les fils de verre de l'invention présentent une résistance élevée au vieillissement en milieu humide.
1. Fil de verre revêtu d'une composition d'ensimage qui comprend (en % en poids) - 25 à 90 % d'au moins un agent filmogène - 3 à 25 % d'au moins un agent de couplage - 2 à 18 % de nanoparticules. 2. Fil de verre selon la 1, caractérisé en ce que l'agent filmogène est choisi parmi les polyacétates de vinyle, les polyesters, les epoxy, les polyacryliques, les polyuréthanes, les polyamides, les polymères cellulosiques et les mélanges de ces composés. 3. Fil de verre selon la 2, caractérisé en ce que l'agent filmogène est choisi parmi les polyacétates de vinyle, les epoxy, les mélanges contenant au moins un epoxy et au moins un polyester, et les polyuréthanes. 4. Fil de verre selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'agent filmogène représente 50 à 90 % en poids de la composition d'ensimage. 5. Fil de verre selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agent de couplage est choisi parmi les composés hydrolysables appartenant au groupe constitué par les silanes, les siloxanes, les titanates , les zirconates et les mélanges de ces composés. 6. Fil de verre selon la 5, caractérisé en ce que l'agent de couplage est un silane. 7. Fil de verre selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'agent de couplage représente 5 à 18 % en poids de la composition d'ensimage. 8. Fil de verre selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les nanoparticules sont composées à plus de 30 % en poids d'une matière minérale, de préférence plus de 40 % et mieux encore plus de 45 %. 9. Fil de verre selon la 8, caractérisé en ce que les nanoparticules sont à base d'argile, de boehmite ou de silice. 10. Fil de verre selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les nanoparticules sont traitées par un agent qui aide à ralentir la diffusion de l'eau, de préférence un agent hydrophobe. 25 11. Fil de verre selon la 10, caractérisé en ce que l'agent est un composé de formule RaXY4_a dans laquelle : R représente un atome d'hydrogène ou un radical hydrocarboné renfermant 1 à 40 atomes de carbone, ledit radical pouvant être linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes O ou N ou être substitué par un ou plusieurs groupes amino, acide carboxylique, epoxy ou amido, et les groupements R étant identiques ou différents X représente Si, Zr ou Ti Y est un groupe hydrolysable tel qu'un alkoxy contenant 1 à 12 atomes de carbone, éventuellement contenant un ou plusieurs hétéroatomes O ou N, ou un halogène, de préférence Cl, a est égal à 1,2ou3. 12. Fil de verre selon la 11, caractérisé en ce que le composé est un organosilane, de préférence renfermant deux ou trois groupes alkoxy. 13. Fil de verre selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que les nanoparticules représentent 2,5 à 15 % en poids de la composition d'ensimage, de préférence 4 à 14 %. 14. Composition d'ensimage aqueuse pour fil de verre selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend : - 1,5 à 15 % d'au moins un agent filmogène, de préférence 2,5 à 10 % - 0,15 à 4 % d'au moins un agent de couplage, de préférence 0,25 à 2,5 % - 0,1 à 4 % de nanoparticules, de préférence 0,15 à 2 % - 0 à 2 % d'au moins un agent lubrifiant, de préférence 0,1 à 1,2 % - 0 à 4 % d'au moins un agent dispersant, de préférence 0,05 à 2 % - 0 à 4 % d'au moins un agent régulateur de viscosité, de préférence 0,05 à 2 %. 15. Composition d'ensimage selon la 14, caractérisée en ce qu'elle présente une teneur en matières solides (extrait sec) qui varie de 2 à 35 %, de préférence de 2,5 à 25 %, et mieux encore 3 à 15 %. 16. Procédé de préparation de la composition d'ensimage selon la 14 ou 15 qui comprend les étapes suivantes : 26 a) on réalise une dispersion D des nanoparticules dans de l'eau, de préférence en présence d'un agent dispersant, b) on introduit les autres composants de l'ensimage, à savoir l'agent filmogène, l'agent de couplage et les constituants optionnels précités, dans de l'eau pour former une émulsion E, et c) on mélange la dispersion D et l'émulsion E. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que la dispersion de l'étape a) est effectuée dans des conditions de cisaillement important, par exemple dans un dispositif Ultraturax et/ou à ultrasons. 18. Composite comprenant au moins une matière organique et/ou inorganique et des fils de verre de renfort, caractérisé en ce que lesdits fils sont constitués pour tout ou partie de fils de verre selon l'une des 1 à 13. 19. Composite selon la 18, caractérisé en ce qu'il contient 15 5 à 60 % en poids de verre.
C
C03,C08
C03C,C08J
C03C 25,C08J 5
C03C 25/42,C03C 25/1025,C03C 25/26,C03C 25/40,C03C 25/47,C08J 5/08
FR2896775
A1
DISPOSTIF DE CONSERVATION ET DE DISTRIBUTION D'UN PRODUIT DANS UN RECIPIENT MUNI D'UN FILTRE
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif de conservation d'un produit contenu dans un récipient et son prélèvement en exerçant une pression sur au moins une paroi souple du récipient, cette conservation étant assurée malgré une distribution fractionnée du produit, grâce à un système de filtre qui purifie l'air avant qu'il soit admis dans le récipient en remplacement du produit émis hors du récipient.. D'une façon générale, la conservation d'un produit dans un récipient, devient aléatoire dès que de l'air ambiant est introduit dans le récipient et entre en contact avec le produit, cette entrée d'air ayant lieu à l'occasion d'un prélèvement de produit. En effet cette entrée d'air ambiant apporte divers agents qui sont préjudiciables à une bonne conservation et sont susceptibles de dégrader les qualités et caractéristiques du produit. Pour limiter ces effets néfastes plusieurs dispositifs et procédés sont déjà utilisés par l'homme de l'art. On peut par exemple maintenir le contenu à basse température pour limiter la prolifération des microbes, ce qui entraîne un ensemble de contraintes et de limitations. On peut, en remplissant le récipient en atmosphère neutre et stérile, obtenir une durée de conservation plus longue avant ouverture. On peut aussi ajouter un élément conservateur ou un antioxydant, ce qui, malheureusement, altère les caractéristiques du produit que l'on veut préserver. De plus, si le produit conservé est un produit alimentaire ou cosmétique, l'adjonction d'un adjuvant peut en détériorer les qualités ou même être préjudiciable à la santé. Un autre procédé consiste à maintenir le produit contenu, à l'abri de l'air ambiant. Il présente de nombreux avantages par rapport aux précédents. Il est mis en oeuvre dans divers dispositifs, par exemple, dans la demande de brevet N de publication FR 2 859 188 N d'enregistrement national 03 10325 où une poche interne peut être vidée au moyen d'une pompe, en se déformant de façon à ce que son volume interne reste égal à celui du fluide contenu, ce qui évite la pénétration de l'air extérieur. L'inconvénient d'un tel dispositif est de nécessiter deux récipients distincts, l'un souple pour contenir le produit et un autre, suffisamment rigide, pour contenir le récipient précédent et permettre sa manipulation. Cela entraîne des procédés de fabrication complexes et coûteux et l'utilisation de tels dispositifs est restreinte et malaisée. Un autre procédé, consistant à ne laisser pénétrer dans l'enceinte contenant le produit à distribuer que de l'air filtré et débarrassé de ses éléments indésirables, permet de concevoir des dispositifs facile à réaliser de façon peu onéreuse el. assure une longue durée de conservation qui autorise l'utilisation de la majeure partie du produit. Un tel procédé de filtrage de l'air ambiant est décrit dans la demande de brevet N 05 09056, mais cette demande concerne un dispositif de distribution très différent puisqu'il s'agit d'un distributeur à pompe. Par contre la demande de brevet N 05 09 868 utilise, comme le présent dispositif, un procédé de distribution par pression sur au moins une paroi. Il se réalise en divers dispositifs qui évitent le gaspillage et diminuent la quantité de détritus rejetés dans l'environnement ou traités par les usines de recyclage. Il est donc très économique et écologique. Mais ces dispositifs qui visent à purifier l'air qui est admis dans le récipient, à la place du produit prélevé, utilisent un système de bloc filtre relativement complexe. En effet, le problème le plus difficile à résoudre, réside dans la nécessité de permettre l'entrée de l'air dans le récipient tout en interdisant tout contact du produit avec les éléments filtrants. Le dispositif selon la présente invention résout cette difficulté d'une façon particulièrement simple et peu coûteuse. D'autre part, comme dans les demandes de brevet N 05 09056 et N 05 09 868, le dispositif selon l'invention comporte un dispositif permettant de stériliser la tête de distribution de produit. Le présent dispositif stérilisateur est différent et plus performant que ceux décrits dans ces demandes. En effet il évite tout dégagement inutile de produit stérilisateur, permettant ainsi son économie et un usage prolongé du dispositif stérilisateur. Le système filtrant du dispositif selon l'invention, appelé bloc filtre, pourra être incorporé au système de fermeture du récipient et de distribution du produit et pourra disposer d'une ou de plusieurs couches de filtres et de produits actifs de façon à débarrasser l'air de ses éléments susceptibles d'altérer la conservation du produit. Ce système filtrant pourra éventuellement être contenu dans un récipient appelé corps de bloc filtre. Dans le cas où l'on désire une durée de conservation maximum, il peut être avantageux d'utiliser un filtre qui ne laisse passer que l'azote de l'air et les gaz neutres. Les caractéristiques des filtres à utiliser seront facilement déterminées par l'homme de l'art, selon le type de récipient et les propriétés du produit à préserver. Le récipient ainsi équipé d'un système filtrant, doit comporter un orifice d'entrée de l'air extérieur, et doit avoir au moins une paroi déformable c'est à dire qui peut être déformée de façon souple et élastique et reprendre sa forme initiale. Cet air extérieur, soumis à la pression atmosphérique, passe à travers l'orifice d'entrée d'air, traverse le système filtrant, franchit un système de soupape constitué par une rondelle d'étanchéité souple et élastique dont au moins une partie est déformable sous la pression de cet air qui, finalement, est admis dans le récipient, débarrassé de ses éléments indésirables. Ce système filtrant peut être disposé entre la paroi interne du col du récipient et la paroi externe d'un espace, appelé conduit de distribution, qui conduit le produit vers un dispositif de distribution servant à le faire sortir du récipient. Pour être admis dans le récipient cet air déforme une partie du système filtrant servant de rondelle d'étanchéité, entre la paroi interne du col du récipient et la paroi externe du conduit de distribution du produit. En l'absence de déformation cette partie souple et élastique formant rondelle d'étanchéité reste en appui hermétique contre ces parois. Dans une réalisation d'un dispositif selon le procédé de l'invention (figure 1), le bouchon (1) destiné à être fixé sur un récipient (2), par insertion ou sertissage, sur le col de récipient (3) ou, éventuellement au moyen d'un filetage, est muni d'une tête (4) de distribution du produit fluide, pâteux ou pulvérulent, permettant la sortie du produit lorsque l'on exerce une pression sur au moins une paroi du récipient, après avoir penché ou renversé (fig. 5) le récipient (2). Ce bouchon dispose d'au moins un orifice (5) d'entrée d'air ambiant (Al) débouchant au dessus du bloc filtre (6). Ce bloc filtre (6) est disposé autour du conduit (7) amenant le produit dans la tête de distribution (4). Comme dans la demande de brevet N 05 09056, le système filtrant est constitué d'un bloc filtre (6) en forme de couronne, (fig. 1), (fig. 2) entourant le système de distribution mais au lieu d'un corps de pompe, il s'agit d'un conduit de distribution couplé à une tête de distribution originale et performante. L'ensemble est complété par un couvercle protecteur stérilisant (8) (fig. 3) et constitue un dispositif peu coûteux, particulièrement simple et facile à fabriquer. Le bloc filtre (6), dont la consistance générale peut être élastique, est placé en force autour du conduit (7). Il est constitué (fig. 2) d'une ou de plusieurs couches de matière ou de produits filtrant (9) assemblés par soudure ou collage sur les bords extérieurs (10) et/ou les bords intérieurs (10.a). En dessous de la dernière couche, une rondelle (Il) jouant le rôle de soupape, en matière souple et élastique par exemple du caoutchouc, est collée près de son bord extérieur (12) avec la surface inférieure de cette dernière couche. Il peut être intéressant que cette rondelle (H) ait une forme qui épouse celle de la partie inférieure du conduit de produit (7). Dans cette réalisation, le bloc filtre (fig. 4) vient s'enclencher sur l'épaulement (13) situé sur la partie inférieure du conduit, la partie intérieure de la rondelle (1l) vient en appui hermétique sur cet épaulement dont elle épouse la forme. Après remplissage du récipient (2) avec le produit (Cl), éventuellement en atmosphère inerte, le bouchon (1), (fig. 1), est placé sur le col (3) du récipient, le bloc filtre (6) est alors inséré en force, de façon hermétique, à l'intérieur du col (3) du récipient. La surface extérieure des éléments du bloc filtre (6), et en particulier la rondelle (1 1), viennent en appui hermétique contre la paroi interne du col (3). La tête de distribution (4) comporte (fig. 1), fig. (4), un capuchon (14) en matière souple et élastique comme du caoutchouc venant se fixer au moyen de formes adéquates et s'appliquer sur une pièce fixe (15) du bouchon. Ce capuchon (14) comporte un bossage en couronne (22) venant s'insérer dans une rainure circulaire de la pièce (15), au moins une partie très élastique et souple (14.a) et un orifice central (14.b), la partie (23) dans laquelle est aménagé cet orifice pouvant être de plus forte épaisseur pour la rendre moins déformable, la pièce fixe (15) comportant un saillant circulaire (15.b) dans sa partie supérieure centrale venant s'insérer dans l'orifice (14.b) et l'obturer, cette obturation étant produite par une mise en tension de la pièce (14) et en particulier des parties (14.a) lors de l'assemblage avec la pièce (15). Cette pièce fixe (15) comporte des orifices (15.a) permettant le passage du produit provenant du conduit (7) aménagé dans la pièce (15). Une variante de cette tête de distribution (4) comporte (fig. 4.a) un capuchon (14) muni de parties (23) plus importantes et nettement plus rigides que les parties (14.a). Cela permet de mieux distribuer les forces de pression sur la partie supérieure du capuchon (14). On peut voir, en médaillon, (fig. 4.a), la partie (15.b) de la pièce (15) obturant l'orifice (14.b) aménagé dans une large partie supérieure (23) de la pièce (14). Cette obturation est rendue hermétique d'une part à cause des formes complémentaires des pièces (14) et (15) et d'autre part grâce à la tension crée par la partie fine, souple et élastique (14.a) de la pièce (14). Cette partie (14.a) est étirée lors de la mise en place de la pièce (14) sur la pièce (15) ce qui exerce une tension continue sur toute la partie supérieure du capuchon (14). Cette pièce (14) est maintenue en place sur la pièce (15) grâce à un bossage en couronne (22) venant s'insérer dans une rainure circulaire de la pièce (15). Au repos, la partie (23) vient en appui sur la partie supérieure de la pièce (15) et l'orifice (14.b) est parfaitement obturé. Mais lorsque l'utilisateur appuie sur les parois élastiques du récipient, la pression interne ainsi crée exerce une force sur toute la partie supérieure du capuchon (14) et en particulier sur la partie (23) moins déformable que la partie (14.a) du capuchon (14). C'est donc sur cette partie (14.a) que s'exerce la majeure partie de ces forces ce qui a pour effet d'étirer cette partie (14.a) et donc de soulever l'ensemble de la partie supérieure du capuchon (14), libérant ainsi l'orifice (14.b) et permettant la sortie du contenu du récipient. Lorsque ces forces sont interrompues, l'ensemble des parties du capuchon (14) retournent dans leur position de repos. Il est à noter que la partie (14.a) se trouve majoritairement en appui sur des parties de la pièce (15) dont la surface est orientée préférentiellement avec une légère inclinaison rentrante, dans le sens des forces qui tendent à soulever le capuchon (14) lorsque l'utilisateur appuie sur les parois du récipient, cela facilite l'étirement de la partie (14.a) dont le mouvement de glissement est aussi favorisé par une légère inclinaison rentrante de cette orientation. On peut encore faciliter ce glissement en choisissant des matières ayant un faible indice de frottement de surface. Au relâcher de la pression (Pl), les forces de rappel des parois élastiques ramènent ces parois dans leur position de repos, (fig. 1), ce qui crée une dépression à l'intérieur du récipient. Sous l'action de la pression atmosphérique, l'air extérieur (A 1) est admis dans le récipient, au dessus du bloc filtre (6) après avoir traversé un orifice d'entrée d'air (5), puis traverse les diverses couches filtrantes (9). Cet air purifié (A2), toujours sous pression atmosphérique, vient appuyer sur la surface supérieure de la rondelle (11) et la déforme de façon à pouvoir s'introduire dans le récipient. Du fait que la rondelle est fixée au bloc filtre, sur sa surface proche de la périphérie, cette déformation se produit sur sa partie centrale qui s'écarte de la paroi extérieure du conduit (7) et de son appui contre l'épaulement (13). L'air purifié (A2) pénètre alors dans le récipient en remplacement du volume de produit (Cl) émis à l'extérieur. Cet air n'est plus admis lorsque les pressions à l'intérieur et à l'extérieur du récipient son équilibrées. Pour éviter des fuites de produit à travers le système filtrant il est nécessaire que l'étanchéité des appuis du bloc filtre, et en particulier de la rondelle (11), contre la paroi intérieure du col (3) du flacon et la paroi extérieure du conduit (7) soit totale, vis à vis des caractéristiques de fluidité du produit (Cl). Mais, du fait que la pression atmosphérique est susceptible de variations lentes au cours du temps, il peut être intéressant que l'étanchéité du bloc filtre (6) et de la rondelle (Il) contre la paroi intérieure du col de récipient (3) ne soit pas absolue vis à vis de l'air. La pression élastique que la partie inférieure du bloc filtre exerce sur cette paroi ne doit alors pas être trop forte pour permettre un lent et léger passage d'air, de l'air intérieur vers l'extérieur. Pour cela il suffit (fig. 2) que la fixation (12) de la rondelle (Il) sur la partie inférieure du dernier élément filtrant (9), laisse libre une couronne périphérique de cette rondelle, permettant ainsi un faible passage d'air (A2) entre la rondelle (11) et la paroi intérieure du col (3) du récipient, en direction de la partie inférieure du dernier élément filtrant (9). Il suffit aussi que cette fixation soit effectuée par points au lieu de l'être sur toute la surface d'une couronne. Mais, dans le cas général de stockage du récipient en position verticale, cet inconvénient ne devrait pas se présenter, puisque les faibles variations de pression atmosphérique transmise dans le récipient, à travers le filtre devraient s'évacuer par l'orifice (14.b) de la tête de distribution en soulevant légèrement la partie supérieure du capuchon élastique (14). Il est à noter que, si l'on se contente de filtrer la poussière et les micro-organismes de l'air, le bloc filtre peut se réduire à une couronne micro-poreuse d'un matériau adéquat tel que du papier poreux comme par exemple du papier filtre, du feutre ou de la mousse de matière plastique spongieuse, convenablement collée sur une rondelle (Il). Ce cas très simplifié devrait être suffisant pour la conservation de nombreux produits. Il pourrait par exemple consister en une rondelle filtrante, par exemple en feutre et une rondelle élastique, par exemple en caoutchouc, le tout jouant le rôle d'une rondelle d'étanchéité entre la partie supérieure du col du récipient et la partie inférieure du bouchon. Le système ainsi décrit protège parfaitement l'intérieur du récipient mais la tête de distribution reste exposée aux éléments indésirables contenus dans l'air et en particulier aux germes microbiens. Pour palier à cet inconvénient et assurer ainsi une longue durée de conservation, il suffit de protéger la tête de distribution (4) par un couvercle stérilisateur (8). Ce couvercle (8) stérilisateur (fig. 3), (fig. 4), comporte une réserve de produit stérilisant contenue dans un réceptacle souple, déformable et élastique (16) par exemple de la mousse de polyéthylène absorbante, situé dans les parois intérieures du couvercle stérilisateur, constitué par les pièces (17), (18) et (19). Ce couvercle (8) est enclenché dans une encoche ou vissé sur le bouchon (4) au moyen d'un filetage (17.a) aménagé dans le corps de couvercle (17) et d'un filetage (1.a) aménagé dans le dans le corps de bouchon (1). Le réceptacle (16) de produit stérilisant est contenu dans l'espace délimité par la surface intérieure de la pièce (17) formant corps de couvercle et la surface supérieure de la pièce (18) solidaire du corps de couvercle (17), ainsi que par la surface supérieure de la pièce mobile (19) placée au dessus de la pièce (18). Ce réceptacle (16), compressible, élastique et déformable, a un volume supérieur à celui qui le contient et les forces élastiques de rappel s'exercent sur toutes les parois qui le contiennent. Au repos, (fig. 3), lorsque le couvercle (8) est séparé du bouchon (1), la pièce mobile (19) vient en appui hermétique sur la pièce (18), du fait des forces élastiques développées par le réceptacle (16) sur la surface supérieure de cette pièce mobile (19). Cette pièce mobile (19) comporte au moins un ergot (19.a) en saillie, éventuellement au centre de sa surface inférieure; ce ou ces ergots se trouvant en contact avec une partie de la tête de distribution, en particulier avec la pièce (15.b), lorsque le couvercle est placé sur le bouchon (fig. 4) et (fig.4.a). Lorsque (fig. 4) l'utilisateur place ce couvercle (8) sur le bouchon (1) la pièce(19) se place au dessus de la tête de distribution (4) du bouchon (1) et l'opération d'enclenchement ou de vissage entraîne la mise en contact d'au moins un ergot (19.a) avec la partie supérieure de la tête de distribution (4) du bouchon (1) ce qui soulève la partie mobile (19) et permet aux vapeurs stérilisantes issues du réceptacle (16) d'envahir l'environnement de la tête de distribution et de la stériliser. Il est à remarquer que, pour des raisons d'esthétique, la forme du couvercle stérilisateur (fig. 3) épouse celle du bouchon distributeur, mais il pourrait être avantageux de lui donner une forme permettant de poser et/ou stocker le récipient la tête en bas de façon à ce que le produit soit prêt à être distribué sans avoir à retourner le récipient. Pour cela il suffit que, (fig. 4a), la surface supérieure (8.a) du couvercle stérilisateur (8) soit suffisamment importante pour que l'ensemble, posé couvercle en bas et flacon en haut, soit en équilibre stable dans cette position. Tous les dispositifs précédents disposent d'une entrée d'air extérieur menant l'air vers le système filtrant par un orifice situé dans le bouchon mais des variantes intéressantes du dispositif selon l'invention peuvent mener l'air vers le système filtrant à travers un espace aménagé entre le bouchon et le col du récipient Par exemple, (fig. 6), l'air (Al) passe par des espaces ou des rainures aménagées entre le bouchon et le col du récipient, avant d'être admis dans le dispositif filtrant, le bouchon (1) étant fixé sur le col du flacon (3) par un moyen habituel tel que vissage, insertion en force, sertissage, etc... Des exemples sont décrits (fig. 6), (fig. 6a), et (fig. 7), (fig. 7a) qui, pour ne pas alourdir inutilement le tracé, ne montrent que les sections significatives. Cet air (Al) arrivant, (fig. 6), au dessus du bloc filtre (6), dans un espace vide aménagé entre la surface supérieure du bloc filtre et la surface inférieure du bouchon, traverse le bloc filtre (6), et l'air purifié (A2) pénètre dans le flacon après avoir écarté la rondelle d'étanchéité (11). Ce bouchon (1) peut être fixé en force sur le col de flacon (3) au moyen de bossages discontinus (1.b) situés sur le bouchon et de rainures (3.b) dans le col du flacon. Il est à noter que l'espace vide aménagé entre la surface supérieure du bloc filtre et la surface inférieure du bouchon peut être rempli, si nécessaire par un élément filtrant (9). Au repos, (fig. 6a), la rondelle d'étanchéité (11) vient s'appuyer sur l'épaulement (13) et obture hermétiquement l'espace situé entre le conduit (7) et le col de flacon (3), interdisant le passage du produit en direction du filtre (6). La variante de système filtrant très simplifié comprend (fig. 7), (fig. 7a), un bloc filtre (20) en forme de rondelle épaisse ( fig. 8), composée d'une rondelle souple d'étanchéité (11) jouant le rôle d'une soupape, d'une rondelle d'appui (9a) rigide et poreuse et d'un élément filtrant (9) en forme de rondelle, intercalé entre les pièces (11) et (9.a). Cette rondelle épaisse (20) est placée entre la partie supérieure du col de flacon (3) la partie inférieure du bouchon (1) et comprimée lors de l'assemblage du bouchon et du flacon. La rondelle d'appui rigide (9.a) permet de transmettre la force d'appui du bouchon sur le col de flacon et d'assurer l'étanchéité en comprimant l'élément filtrant (9) et la rondelle souple (l l). Cette rondelle d'appui poreuse (9.a) permet aussi (fig.8) le passage de l'air (Al) en direction de l'élément filtrant (9) et joue le rôle d'un pré-filtre en interdisant le passage des poussières. Une autre variante du dispositif filtrant (20) en forme de rondelle moins épaisse, (fig. 9), est constituée, comme précédemment, par l'assemblage de trois rondelles, dont la rondelle souple (11) mais la disposition des rondelles (9) et (9.a) est différente. En effet, ces rondelles sont concentriques au lieu d'être superposées. De ce fait l'air (A1) qui traverse la rondelle (9.a) par la tranche pénètre aussi dans la rondelle filtrante (9) par la tranche. Cette disposition permet de minimiser l'épaisseur du bloc filtre (20) tout en maintenant un filtrage performant, de plus cela rend inutile l'aménagement d'un espace au dessus du dispositif filtrant si bien que toute la surface supérieure du dispositif filtrant peut être en contact avec la surface inférieure du bouchon située entre le col du flacon et le conduit (7), lorsque le récipient est fermé avec le bouchon. Il est encore possible de simplifier le dispositif filtrant pour le rendre compatible avec un flacon muni d'un bouchon ne disposant pas d'un conduit (7) sur lequel vient s'appuyer la partie souple de la rondelle (11) faisant office de valve. En effet on peut donner, à cette rondelle, une forme qui lui permet de s'appuyer directement sur la surface inférieure du bouchon de façon à interdire le passage du produit en direction du système filtrant, tout en permettant l'introduction de l'air filtré (Al) dans le flacon. Ce dispositif filtrant (20) en forme de rondelle est constitué, (fig. 10)et (10.a), des rondelles (9a) et (9) concentriques, comme précédemment, mais la rondelle souple (11) est remplacée par une rondelle (21) semblable mais munie d'un rebord (21.a) qui vient s'appuyer sur la surface latérale interne de l'élément filtrant (9) et qui vient aussi s'appuyer sur la surface inférieure (1.c) du bouchon lorsque le flacon est fermé par ce bouchon, remplaçant ainsi une rondelle d'étanchéité ordinaire. Cette variante permet aussi de concevoir des bouchons (1) plus simples puisqu'un conduit (7) d'épaulement du filtre n'est plus nécessaire. Lorsque de l'air (A2) poussé par la pression atmosphérique s'introduit dans le récipient (fig. 10), le rebord (21.a) de la rondelle souple (21) s'écarte de la paroi inférieure (l.c) du bouchon, alors qu'au repos, (fig. 10a), ce rebord (21.a) reste en appui hermétique avec cette paroi (1.c). Dans les dispositifs ci dessus, le rôle de soupape anti-retour permettant l'entrée d'air purifié (A2) dans le récipient tout en interdisant la sortie de produit était joué par une rondelle élastique(11). Dans une variante de dispositif filtrant (fig. 1 l ), (fig. 11a), (fig. 12) ce rôle de soupape est rempli par un anneau en matière élastique souple (24) entourant le corps de bloc filtre (25). Cet anneau (24) est maintenu en appui élastique contre la paroi du corps de bloc filtre (25) et sa course peut être limitée par des bossages continus ou discontinus (25.b) et 25.c). Ce corps de bloc filtre (25) de forme générale cylindrique est placé de façon hermétique autour du tube (26) limitant le conduit (7), il comporte des bossages discontinus (25.d) permettant le libre passage de l'air entre le haut du corps de bloc filtre (25) et la partie du bouchon (1) avec lequel il est en contact par l'intermédiaire de ces bossages. Une rondelle d'étanchéité (27), pouvant faire partie du bloc filtre (25) est insérée entre le bouchon (1) et le récipient (3) sur lequel il est fixé. Il est à noter que le rôle des bossages (25.d) peut être rempli par une rondelle non hermétique pouvant servir d'élément filtrant. Ce corps de bloc filtre (25) contient un ou plusieurs éléments filtrants (6)et comporte une chambre (6.a) d'arrivée d'air extérieur (A1) et une chambre (6.b) d'admission d'air purifié (A2). Cet air purifié (A2) est admis dans le récipient après avoir traversé un ou plusieurs orifices (25.a) et repoussé l'anneau élastique (24). Ces orifices (25.a) sont aménagés dans la paroi de la chambre d'admission (6b) du corps de bloc filtre (25). Pour augmenter la surface d'appui de l'anneau (24) on peut munir la paroi extérieure du corps de bloc filtre d'un prolongement (28) ce qui permet d'orienter à volonté, la sortie d'air (A2), vers le bas, vers le haut ou bien des deux cotés, selon la position des orifices (25.a) relativement aux bords de l'anneau (24) ; si ce prolongement (28) est tel que ces orifices (25.a) se trouvent vers le milieu de l'anneau (24), alors l'air (A2) sort à la fois vers le haut et vers le bas (fig.11). Si le prolongement (28) est moins important, les orifices (25.a) se trouvent (fig. 12) plus près du bord inférieur que du bord supérieur et l'air (A2) pourra être dirigé préférentiellement vers le bas si l'épaisseur de l'anneau (24) est homogène. Mais au lieu d'utiliser un anneau plein et homogène (fig. 13) on peut employer un anneau troué (fig.14) plus ou moins homogène dont chaque orifice (29) se situe entre deux orifices (25.a) consécutifs, l'air (A2) sort alors par ces orifices après avoir écarté la couronne centrale de l'anneau (24) et avoir parcouru le chemin qui sépare un orifice (25.a) d'un orifice (29). Pour renforcer l'étanchéité entre l'anneau (24) et son appui sur le corps de bloc filtre (25), les orifices (29) peuvent éventuellement être centrés et obturés par des renflements de la paroi extérieure du corps de filtre (25) situés entre deux orifices (25.a). Lorsque le système est au repos (fig. 11.a), l'anneau souple (24) obture hermétiquement l'orifice (25.a) d'admission d'air (A2). Il en est de même lorsque l'utilisateur presse sur les parois du récipient; par exemple pour prélever du produit. En effet la pression induite dans le récipient, par cette action, renforce l'appui de cet anneau (24) sur la paroi du corps de bloc filtre (25) ce qui obture encore plus hermétiquement les orifices (25.a). Mais lorsque l'utilisateur relâche son appui (fig. 11), cette pression interne est remplacée par une dépression sous l'effet des forces de rappel induites par les parois du récipient. L'air (Al), à la pression atmosphérique, s'introduit alors dans la chambre d'admission (6.a) après avoir traversé la partie (25.d). II est filtré par les éléments (6) et arrive dans la chambre d'admission (6.b) d'air (A2). Cet air (A2) toujours sous l'effet de la pression atmosphérique traverse le ou les orifices(25.a), appuie sur la face interne de l'anneau souple (24), le déforme et l'écarte de sa position de repos puis s'introduit dans le récipient. Lorsque les pressions internes et externes sont équilibrées, l'anneau souple (24), revient dans sa position de repos et obture hermétiquement les orifices (25.a). Ces divers dispositifs sont complétés, comme les précédents, par un couvercle stérilisateur (8) fixé non plus sur le bouchon mais directement sur le col de flacon (3), par exemple par vissage au moyen des filetages (3.a) et (17.a). Ainsi équipé le dispositif selon l'invention est prêt pour le stockage et apte à fournir, à la demande, un produit parfaitement conservé
The container, having at least one deformable wall for expelling a fluid product through a nozzle (4), incorporates a filter block (6) made from one or more layers of a filter material welded together by their edges. The filter block is ring-shaped, supple and elastic, and has a flexible washer (11) at its inner end that acts as a valve. It is inserted with a force fit round the container outlet (7) so that air entering the container to replace the expelled product has to pass through it.
1) Dispositif de conservation et de distribution de produit fluide, liquide, semi-liquide ou pâteux contenu dans un récipient dont au moins une paroi est déformable, caractérisé en ce qu'il est muni de façon permanente d'un système filtrant, appelé bloc filtre, comprenant au moins un élément filtrant dans lequel débouche une arrivée d'air extérieur, l'orifice d'arrivée d'air extérieur pouvant être situé dans le bouchon ou être un espace aménagé entre le bouchon et le col du récipient, l'air étant admis dans le récipient après avoir traversé ce système filtrant. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système filtrant dispose d'une partie en forme de rondelle, souple et élastique jouant le rôle d'une soupape, cette rondelle pouvant être située entre la paroi interne du col du récipient et la paroi externe du conduit de distribution du produit. 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bloc filtre (6) est constitué d'une ou de plusieurs couches de matière ou de produits filtrant (9) assemblés par soudure ou collage sur les bords (10) et/ou (10.a) et qu'il comporte, en dessous de la dernière couche, une rondelle (Il) jouant le rôle de soupape, en matière souple et élastique, par exemple du caoutchouc, collée près de son bord extérieur (12) avec la surface inférieure de cette dernière couche, cette rondelle (11) pouvant avoir une forme qui épouse la forme de la partie inférieure du conduit de produit (7). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bloc filtre (6) est placé en force autour du conduit (7), venant s'enclencher sur l'épaulement (13) situé sur la partie inférieure du conduit, la partie intérieure de la rondelle (11) venant en appui hermétique sur cet épaulement dont elle épouse la forme, le bouchon (1) étant placé sur le col (3) du récipient, après son remplissage, le bloc filtre (6) étant alors inséré en force, de façon hermétique, à l'intérieur du col (3) du récipient, la surface extérieure des éléments du bloc filtre (6), et en particulier la rondelle (11), venant en appui hermétique contre la paroi interne du col (3). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bloc filtre (20) prend la forme d'une rondelle épaisse placée entre la partie supérieure du col de flacon (3) et la partie inférieure du bouchon (1), comprimé lors de l'assemblage du bouchon et du flacon ce bloc filtre (20) est composé d'une rondelle souple d'étanchéité (Il) jouant le rôle de soupape, d'une rondelle d'appui (9a) rigide et poreuse et d'un élément filtrant (9) en forme de rondelle, cette rondelle d'appui (9.a) et l'élément filtrant (9) pouvant être superposés ou concentriques, cette rondelle (Il) pouvant être remplacée par un dispositif souple et élastique en forme de rondelle (21) semblable mais muni d'un rebord (21.a) qui vient s'appuyer sur la surface latérale interne de l'élément filtrant (9) et qui vient aussi s'appuyer sur la surface inférieure (1.c) du bouchon lorsque le flacon est fermé par ce bouchon. 6) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système filtrant dispose d'une partie placée autour d'un corps de bloc filtre, en forme d'anneau souple et élastique jouant le rôle d'une soupape et venant obturer le ou les orifices de sortie d'air filtré aménagés dans la paroi extérieure du corps de bloc filtre lorsque le système est au repos mais laissant passer l'air filtré lorsque la pression extérieure est supérieure à la pression intérieure du récipient. 10 2896775 7) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'un anneau souple et élastique (24), jouant le rôle d'une soupape est placé autour d'un corps de bloc filtre (25) disposé de façon hermétique autour du tube (26) limitant le conduit (7), la course de cet anneau (24) pouvant être limitée par des bossages continus ou discontinus (25.b) et (25.c), ce corps de bloc filtre (25) éventuellement muni d'un 5 prolongement (28) comportant des bossages discontinus (25.d) permettant le libre passage de l'air entre le haut du corps de bloc filtre (25) et la partie inférieure du bouchon (1), ces bossages (25.d) pouvant être remplacés par une rondelle non hermétique pouvant servir d'élément filtrant, une rondelle d'étanchéité (27) pouvant faire partie du bloc filtre (25) est insérée entre le bouchon (1) et le récipient (3) sur lequel il est fixé, ce corps de bloc filtre (25) pouvant contenir un ou plusieurs éléments filtrants (6) et comportant 10 une chambre (6.a) d'arrivée d'air extérieur (Al) ainsi qu'une chambre (6.b) d'admission d'air purifié (A2), cet air purifié étant admis dans le récipient après avoir traversé un ou plusieurs orifices (25.a) aménagés dans la paroi de la chambre d'admission (6b), et repoussé l'anneau élastique (24), cet anneau pouvant être plus ou moins homogène et comporter des orifices (29) pouvant éventuellement être centrés et obturés par des renflements de la paroi extérieure du corps de filtre (25) situés entre deux orifices 15 (25.a). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bouchon destiné à être fixé sur le récipient, par insertion ou sertissage ou éventuellement au moyen d'un filetage, est muni d'une tête de distribution, dont au moins une partie est souple et élastique, cette tête comportant un orifice de sortie du produit contenu dans le récipient, cet orifice étant obturé au repos par 20 une pièce fixe mais s'ouvrant du fait de l'étirement de ses parties élastiques, sous l'effet des forces produites par la pression que l'utilisateur exerce sur au moins une paroi du récipient, ce bouchon, ou l'ensemble du récipient et de son bouchon, disposant d'une entrée d'air ambiant débouchant au dessus d'un bloc filtre disposé autour du conduit amenant le produit dans la tête de distribution, ce bloc filtre disposant d'un système de soupape en forme de rondelle ou en forme d'anneau entourant le bloc filtre, ce 25 système de soupape permettant l'entrée de l'air extérieur filtré par déformation de la rondelle ou de l'anneau mais interdisant sa sortie ou celle du produit en obturant l'entrée d'air filtré. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tête de distribution (4) comporte un capuchon (14) en matière souple et élastique comme du caoutchouc venant s'appliquer sur une pièce fixe (15) du bouchon, ce capuchon (14) comportant un bossage en 30 couronne (22) venant s'insérer dans une rainure circulaire de la pièce (15), au moins une partie très élastique et souple (14.a) et un orifice central (14.b), la partie (23) dans laquelle est aménagé cet orifice pouvant être de plus forte épaisseur pour la rendre moins déformable, la pièce fixe (15) comportant un saillant circulaire (15.b) dans sa partie supérieure centrale venant s'insérer dans l'orifice (14.b) et l'obturer, cette obturation étant produite par une mise en tension de la pièce (14) et en particulier des 35 parties (14.a) lors de l'assemblage avec la pièce (15), ces parties (14.a) pouvant venir majoritairement en appui sur des parties de la pièce (15) dont la surface est orientée préférentiellement avec une légère inclinaison rentrante, dans le sens des forces qui tendent à soulever le capuchon (14) lorsque l'utilisateur 11 2896775 appuie sur les parois du récipient. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni d'un couvercle (8) stérilisateur qui comporte une réserve de produit stérilisant contenue dans un réceptacle souple, déformable et élastique (16) par exemple de la mousse de polyéthylène absorbante, 5 situé dans les parois intérieures du couvercle stérilisateur, constitué par les pièces (17), (18) et (19), ce couvercle (8) étant enclenché dans une encoche ou vissé sur le bouchon (4) ou directement sur le col de flacon (3), la pièce mobile (19) comportant au moins un ergot (19.a) en saillie, éventuellement au centre de sa surface inférieure; ce ou ces ergots se trouvant en contact avec une partie de la tête de distribution, en particulier avec la pièce (15.b) lorsque le couvercle est placé sur le bouchon, la surface supérieure 10 (8.a) du couvercle stérilisateur (8) pouvant être suffisamment importante pour que l'ensemble, posé couvercle en bas et flacon en haut, soit en équilibre stable dans cette position.
B
B65
B65D
B65D 47,B65D 35,B65D 81
B65D 47/34,B65D 35/00,B65D 81/24
FR2897937
A1
CAPTEUR DE PRESSION A JAUGES RESISTIVES
20,070,831
L'invention concerne les capteurs de pression, et plus précisément ceux qui sont fabriqués par des technologies de fabrication collective utilisées pour la microélectronique réalisation de multiples capteurs sur une même tranche ("wafer") par dépôts de couches isolantes, conductrices semiconductrices, photogravures, dopages, etc., puis découpe de la tranche en puces individuelles correspondant chacune à un capteur, et enfin encapsulation de chaque puce de capteur. Les applications de ces capteurs sont multiples : mesure de la pression atmosphérique, mesure de pression de pneumatiques de véhicules, 10 etc. Les technologies de microélectronique permettent de réaliser sur la même puce à la fois un micro-usinage d'éléments mécaniques et la constitution de circuits électroniques associés à ces éléments mécaniques. Dans un capteur de pression, les éléments mécaniques comprennent 15 essentiellement une cavité fermée par une membrane déformable. Les éléments de transduction électronique comprennent des jauges de contrainte ou des armatures de capacité, associées à la membrane, et des circuits actifs pour détecter les variations de résistance ou de capacité en fonction des déformations de la membrane. 20 L'avantage des technologies de microélectronique est qu'elles permettent de réduire considérablement le coût de fabrication des capteurs. Or le coût de fabrication est particulièrement critique dans de nombreuses applications et en particulier dans des applications destinées au grand public (marché automobile par exemple, pour la détection de pression des 25 pneumatiques). Cependant, les technologies imaginées jusqu'à ce jour ne sont pas optimales du point de vue du coût, en particulier en raison de la complexité introduite par la réalisation des éléments mécaniques, qui nécessite des étapes se rajoutant aux étapes de fabrication des éléments de 30 circuits électroniques. A titre d'exemple, on a déjà proposé les solutions suivantes : a. figure 1 : association de deux plaques, par exemple une plaque de verre 10 et une plaque de silicium 12, collées l'une contre l'autre, la cavité vide (désignée par la lettre V) étant creusée dans toute l'épaisseur de la plaque de silicium et étant fermée d'un côté par la plaque de verre 10 et de l'autre par une membrane fine 14 qui subsiste à la partie supérieure de la plaque creusée 12 ; des jauges de contrainte métalliques 16, 18 sont déposées sur cette membrane, avec interposition d'une couche isolante 20 entre la membrane de silicium 14 et les jauges. b. figure 2 : semblable à la figure 1, mais les jauges, au lieu d'être 1 o réalisées par des couches métalliques déposées, sont des zones dopées 22, 24 du silicium de la membrane ; leur dopage est inverse de celui de la membrane ; elles ne sont isolées de la membrane que par la jonction inverse constituée entre ces zones dopées et la membrane ; la fabrication est plus simple, la sensibilité piézorésistive de ces zones dopées est très bonne lors 15 des déformations de la membrane, mais l'isolement n'est pas bon et entraîne des défauts de fonctionnement notamment lorsque la température augmente. c. non représenté, analogue à la figure 1 : les jauges de contrainte sont des portions d'une couche de silicium polycristallin déposée sur la couche isolante 20, en lieu et place des jauges métalliques 16 et 18. La 20 sensibilité est intermédiaire entre celles des jauges résistives métalliques et celles des jauges à zones de silicium monocristallin dopées. Les solutions a, b, et c exigent un traitement de la plaque de silicium par sa face arrière, pour le creusement de la cavité V, et cela complique notablement la fabrication. De plus, il faut prendre des mesures 25 pour protéger les jauges des agressions extérieures, chimiques ou électriques. d. figure 3: pour éviter le traitement de face arrière et pour éviter d'avoir à protéger les jauges après fabrication, on a proposé des structures plus complexes à deux plaques de silicium : une plaque inférieure 12 3o comportant la cavité et éventuellement des circuits électroniques et des jauges, et une plaque supérieure 26 fermant la cavité et amincie au niveau de la cavité pour ne conserver que la membrane 14 d'épaisseur réduite. Cette solution est très complexe et coûteuse et réservée à des applications professionnelles ; elle exige notamment des mesures onéreuses pour réaliser les connexions électriques de sortie du capteur à travers toute l'épaisseur de la première plaque 12. e. figure 4 : pour éliminer les défauts des solutions précédentes, et pour pouvoir intégrer sur le même substrat à la fois les éléments mécaniques (cavité, membrane) et les éléments de circuit électronique, on a proposé d'éliminer les jauges de contrainte et de détecter la pression par variation capacitive, la membrane 14 étant conductrice et constituant une électrode, et une autre électrode 28 étant formée dans le substrat de silicium ; la membrane 14 est formée par une couche de silicium polycristallin suspendue 1 o au-dessus de la plaque de silicium 12, la cavité vide V étant formée entre la plaque et la membrane ; des circuits électroniques peuvent être intégrés dans la plaque de silicium 12 pour constituer sur le même substrat à la fois les éléments mécaniques (cavité, membrane) et le circuit intégré de mesure ; une telle solution est décrite dans le brevet US 5 321 989 et dans l'article de 15 M. Kandler et autres dans le Journal of Micromechanics and Microengineering 1992 pp. 199-201 " A miniature single-chip pressure and temperature sensor". Cette solution suppose de consommer une large surface de capteur car les capacités sont faibles et il faut prévoir une large électrode 28 en regard de la membrane 14. De plus, la mesure de pression 20 est très dépendante de la température et il faut en pratique prévoir une mesure différentielle avec deux capacités semblables (à gauche et à droite sur la figure 4), dont l'une est formée à l'aide de la membrane 14, déformable sous l'effet de la pression, et l'autre est similaire mais formée à partir d'une membrane 14' indéformable ou presque. L'indéformabilité relative de la 25 deuxième membrane peut être obtenue par dépôt de couches épaisses au- dessus de cette membrane, mais les capacités ainsi obtenues ne sont pas suffisamment identiques et la compensation en température n'est pas parfaite. Cette solution est très consommatrice de surface et donc coûteuse. De plus, la membrane est conductrice et reste soumise aux influences 30 électriques extérieures qui peuvent perturber la mesure ; elle est aussi sensible aux influences chimiques. Enfin, le dépôt de la membrane se fait à au moins 600 C et doit donc être fait avant certaines opérations de réalisation des circuits électroniques intégrés dans le substrat ; il y a donc nécessité d'adapter la réalisation des circuits électroniques en fonction des étapes propres aux éléments mécaniques et cette dépendance gêne les évolutions ultérieures de technologie de réalisation des circuits. L'invention a pour but de proposer un capteur de pression plus facile à réaliser et moins coûteux (à performances égales) que les capteurs de la technique antérieure. Pour cela, l'invention s'écarte de l'idée d'utiliser des jauges semiconductrices (bien qu'elles soient beaucoup plus sensibles) et de l'idée d'utiliser une mesure capacitive, bien que la mesure capacitive soit celle qui ait permis, dans l'art antérieur, de réaliser sur un même substrat à la fois les éléments mécaniques et les circuits électronique de mesure du capteur. L'invention propose un capteur de pression réalisé selon une technologie de microélectronique, comportant une cavité hermétiquement fermée en bas par un substrat, et en haut par une membrane déformable sous l'effet de la pression extérieure à la cavité, le capteur comportant au moins une jauge résistive solidaire de la membrane et ayant une valeur de résistance variable en fonction des déformations de la membrane, caractérisé en ce que la membrane comprend une couche de matériau isolant et la jauge résistive solidaire de cette couche de matériau isolant est située sous la membrane à l'intérieur de la cavité fermée. La cavité peut recouvrir la majeure partie des circuits de mesure associés aux jauges de contrainte, de sorte qu'il n'est pas nécessaire de prévoir que les circuits électroniques du capteur soient situés à l'extérieur de la cavité sur le substrat. La cavité est située au-dessus du substrat et ce substrat n'est pas 25 creusé, contrairement au substrat des capteurs antérieurs à jauges de contrainte. Les jauges résistives sont protégées intrinsèquement des agressions extérieures puisqu'elles sont situées à l'intérieur de la cavité. Un circuit électronique est de préférence intégré dans le substrat 30 et la jauge résistive est reliée électriquement à ce circuit électronique intégré. La membrane est de préférence constituée par une couche isolante mince comportant une partie déposée sur le substrat et une partie suspendue au-dessus du substrat, autoportée et séparée du substrat par la cavité fermée. La membrane est de préférence en nitrure de silicium qui offre une très bonne résistance aux agressions chimiques ; elle est déposée de préférence par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PECVD) ; les jauges résistives sont de préférence assemblées en pont de Wheatstone à quatre résistances. Les circuits électroniques associés à la jauge sont de préférence situés au moins en partie au-dessous de la membrane, ce qui permet de gagner de la place. La fabrication de la membrane autoportée et des résistances peut être réalisée après la réalisation de tous les autres éléments de circuit et peut donc être faite indépendamment de la technologie utilisée pour ces autres éléments de circuit. Pour la réalisation d'un capteur de pression à jauges de contrainte comportant une cavité fermée par une membrane, l'invention propose un procédé de fabrication comportant les étapes suivantes : réalisation d'éléments de circuit électronique de mesure sur un substrat plan, dépôt d'une couche sacrificielle destinée à délimiter le volume d'une cavité vide, et gravure de cette couche pour laisser subsister un îlot de couche sacrificielle situé au-dessus des éléments de circuit électronique, dépôt d'une couche résistive mince sur la couche sacrificielle et gravure de jauges résistives dans la couche résistive, dépôt sur les jauges et sur la couche sacrificielle d'au moins une couche isolante qui formera ultérieurement une membrane autoportée solidaire des jauges, gravure de cette couche isolante pour laisser subsister une membrane recouvrant la totalité de la couche sacrificielle à l'exception d'au moins une petite ouverture là où la couche isolante est en contact avec la couche sacrificielle, attaque de la couche sacrificielle à travers la petite ouverture pour éliminer la totalité de cette couche, et dépôt d'un matériau de bouchage de la petite ouverture pour fermer hermétiquement la cavité. Le dépôt de matériau de bouchage est de préférence effectué sous très basse pression pour que la cavité reste ensuite vide. Le capteur fournit alors une mesure de pression absolue. Mais on pourrait envisager aussi que la cavité soit remplie d'air ou de gaz, la mesure de pression étant alors relative. Bien que les jauges de contrainte résistives soient moins sensibles aux déformations que les jauges semiconductrices (en silicium), on a trouvé que les avantages de ce procédé de fabrication particulièrement économique compensent largement les inconvénients de l'utilisation de jauges moins sensibles. Dans une réalisation avantageuse, la couche sacrificielle est en tungstène ; les jauges de contrainte peuvent, notamment dans ce cas, être des alliages nickel/chrome/silicium ou nickel/cuivre/manganèse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaille qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 4, déjà décrites, représentent des capteurs de pression de la technique antérieure ; - les figures 5 à 10 représentent des étapes successives de réalisation du capteur selon l'invention ; - la figure 11 représente en coupe latérale la structure de capteur selon l'invention, obtenue après les étapes décrites aux figures précédentes ; - la figure 12 représente, en vue de dessus, la structure du capteur. Pour réaliser le capteur de pression selon l'invention, on part d'une tranche semiconductrice destinée à la fabrication collective de plusieurs capteurs individuels, chaque capteur comportant d'une part une cavité fermée par une membrane déformable et d'autre part tous les éléments de circuit nécessaires à la production d'un signal de mesure électrique représentant la pression exercée sur la membrane depuis l'extérieur de la cavité, par exemple la pression ambiante dans l'environnement où est situé le capteur. La tranche sera découpée en fin de fabrication en puces individuelles et chaque puce de capteur sera encapsulée individuellement dans un boîtier. Seule une portion de tranche correspondant à un capteur individuel est représentée sur la figure 5, et cette portion de tranche plane constituera ce qu'on appellera ci-après le substrat 40 du capteur. La tranche est de préférence une tranche de silicium monocristallin ; elle peut être aussi constituée par une couche épitaxiale de silicium monocristallin déposée sur un substrat différent. Tous les circuits électroniques, à l'exception des jauges de contrainte, sont de fabriqués préalablement à la constitution de la cavité et de la membrane déformable, ce qui est particulièrement avantageux. Ces circuits peuvent être réalisés par n'importe quelle technologie de microélectronique et notamment par les technologies classiques de réalisation de circuits MOS, CMOS, bipolaires, biCMOS, etc. On n'entrera pas dans le détail de cette réalisation des circuits, qui est indépendante des étapes spécifiques liées à l'invention. On a simplement ~o représenté schématiquement sur la figure 5 une zone superficielle 42 qui comporte les circuits électroniques d'un capteur individuel, intégrés sur la face avant du substrat semiconducteur 40 ; on a représenté aussi deux plots de contact de sortie extérieure 44 et 46, montrant que le capteur peut être connecté à l'extérieur par des contacts pris sur la face avant de la tranche ; 15 et enfin, on a représenté deux plages de contact 48 et 50, qui serviront à relier les jauges de contrainte (non encore réalisées à ce stade) aux autres éléments de circuit. A ce stade, la surface supérieure du substrat 40 est globalement plane, même si un léger relief lié aux dépôts et gravures successifs est 20 présent ; par surface plane, on entend le fait que le substrat n'a pas été creusé pour constituer une cavité. Le substrat n'a d'ailleurs pas été creusé non plus du côté de sa face arrière. L'étape suivante (figure 6), qui est la première étape de réalisation des éléments mécaniques du capteur de pression, comporte le dépôt d'une 25 couche sacrificielle 52, c'est-à-dire une couche qui sera enlevée ultérieurement. L'épaisseur de la couche est l'épaisseur désirée pour la cavité à réaliser, par exemple quelques micromètres. La couche est gravée selon un motif qui correspond exactement au volume souhaité pour la cavité et cette gravure laisse subsister un îlot de couche sacrificielle. La forme de 30 cet îlot peut-être circulaire, par exemple avec un diamètre d'environ 100 micromètres. L'îlot de couche sacrificielle peut très bien recouvrir des éléments de circuit intégrés dans le substrat, par exemple les amplificateurs de mesure nécessaires pour fournir un signal électrique exploitable. Il peut même recouvrir la majeure partie des éléments de circuit intégrés. L'îlot ne 35 recouvre cependant pas les plages de contact telles que 48 ou 50, ni les plots de contact de sortie extérieure 44, 46. Le choix du matériau de la couche sacrificielle est fait en fonction de la nécessité de pouvoir éliminer facilement ce matériau dans une étape ultérieure, sans détériorer les éléments de circuits qui ont été réalisés précédemment. Il est possible d'utiliser des matériaux minéraux ou des matériaux organiques ; un polymère tel que du polyimide ou une résine photosensible est particulièrement approprié, ou encore un métal tel que du tungstène ; le matériau doit être différent du matériau qui sera utilisé pour constituer la membrane, afin que la couche sacrificielle puisse être éliminée par attaque sélective sans attaquer la membrane ; le matériau de la couche sacrificielle doit en tous cas pouvoir être gravé par attaque anisotrope, comme on le verra ; enfin, il doit pouvoir être attaqué sans attaquer le matériau des jauges de contrainte. L'étape suivante (figure 7) consiste à déposer puis graver une couche mince définissant les jauges de contrainte résistives telles que 54 et 56. De nombreux matériaux peuvent être utilisés pour réaliser des jauges, typiquement des métaux tels que du nickel, du fer, du chrome ou des alliages constitués à partir de ces métaux ou à partir d'autres matériaux encore. Les matériaux préférés sont ceux qui ont une résistivité élevée et peu dépendante de la température. Le dépôt est de préférence réalisé par pulvérisation cathodique à basse température, notamment si la couche sacrificielle est en matière organique. Dans le cas d'une couche sacrificielle en tungstène, un matériau de jauge bien adapté sera par exemple un alliage nickel/chrome/silicium, de préférence en proportions respectives d'environ 0,5/0,4/0,1 (Nio.5/Cr0.4/Sioi). Cet alliage n'est pas attaqué par le bain de gravure du tungstène. Bien que la sélectivité de gravure soit moins bonne, on pourra également utiliser un alliage de cuivre/nickel/manganèse, en proportions d'environ 0,55/0,44/0,01, tel que le constantan (Cuo.55Nio.44Mno.01)• Avec une couche sacrificielle en polymère, le choix des matériaux de jauge est très large, les produits d'attaque de la couche sacrificielle étant très peu actifs vis-à-vis des matériaux minéraux qui constituent les jauges. La couche de matériau de jauges de contrainte est gravée de manière à : -réaliser une ou plusieurs résistances de valeur désirée au-35 dessus de la couche sacrificielle, typiquement quatre résistances qui seront connectées en pont de Wheatstone ; la résistance peut être typiquement de quelques centaines à quelques milliers d'ohms, ce qui peut être obtenu avec des épaisseurs de couches de 5 à 500 nanomètres par exemple ; connecter les extrémités de ces résistances au circuit intégré 42, par exemple par l'intermédiaire des zones de contact 48 et 50 ménagées à la surface de celui-ci. La connexion en pont de wheatstone et la liaison avec d'autres éléments de circuit intégré est faite par des conducteurs faisant partie du circuit intégré, ces conducteurs n'étant pas représentés. Un pont de 1 o wheatstone est une structure à faible impédance d'entrée, dont le déséquilibre est facilement mesurable par une amplificateur de tension différentielle. L'étape suivante (figure 8) comprend le dépôt puis la gravure d'une couche de matériau 58 qui constituera la membrane autoportée 15 sensible à la pression. Cette couche est une couche de matériau isolant. Le nitrure de silicium déposé à basse température (inférieure à 450 C) est le matériau préféré qui a de bonnes capacités d'autosustentation, d'élasticité, d'étanchéité au vide, et de résistance aux agressions chimiques extérieures. Le dépôt à basse température permet de ne pas dégrader le circuit 20 électronique sous-jacent 42. La couche pourrait être constituée de plusieurs sous-couches de matériaux différents. L'épaisseur est typiquement de l'ordre du micromètre ou quelques micromètres. La gravure est faite de manière à constituer une membrane recouvrant totalement l'îlot de couche sacrificielle 52, y compris là où les jauges de contrainte recouvrent l'îlot, et débordant 25 tout autour de l'îlot pour assurer une liaison rigide continue avec le substrat. Toutefois, dans l'opération de gravure, ou dans une gravure ultérieure, on ménage un ou plusieurs petits trous 60 là où la couche de membrane 58 est directement en contact avec la couche sacrificielle 52 (c'est-à-dire ni au-dessus des jauges ni au-dessus du substrat). Un seul petit trou 60 a été 30 représenté pour la commodité au centre de la membrane, mais dans la pratique on prévoira plutôt une série de petits trous distribués à la périphérie de la membrane. Ces trous ont pour but de permettre la gravure ultérieure de la couche sacrificielle. La figure 9 représente cette étape d'évacuation : par une attaque 35 chimique anisotrope à travers les trous 60, on dissout la couche sacrificielle et on l'élimine totalement, laissant subsister une cavité V occupant tout l'espace préalablement occupé par l'îlot de couche sacrificielle. Le produit de gravure ne doit pas attaquer la membrane ni les jauges ni les éléments de circuit intégré formés dans le substrat à l'intérieur de la cavité V. A ce stade, il faut boucher la cavité. On dépose (figure 10) une couche 62 d'un matériau à fort pouvoir couvrant qui comble le trou 60 sans pénétrer trop dans la cavité, comme cela est représenté sur la figure 10. Le nitrure de silicium, l'oxyde de silicium, peuvent convenir. Le dépôt est fait de préférence à très basse pression (inférieure à 50 Pa) afin de faire le vide dans la cavité avant de la boucher. Cette couche 62 est ensuite gravée uniformément (ou si on le désire à travers un masque) pour ne laisser subsister qu'un bouchon 64 dans chaque petite ouverture 60 (figure 11). Elle peut aussi être laissée entière, notamment si elle est faite du même matériau que la membrane, auquel cas elle devient une partie de la membrane. Après ces étapes, les jauges sont complètement protégées des agressions chimiques extérieures puisqu'elles sont à l'intérieur de la cavité. La figure 11 représente le capteur de pression à ce stade de la fabrication. La figure 12 représente une configuration possible, vue de dessus, des jauges de contrainte. La membrane est représentée en forme carrée (trait tireté 66) mais elle pourrait être circulaire. II y a quatre jauges symétriques deux à deux : 54 et 56, 68 et 70. Les extrémités de ces jauges, situées en dehors de la membrane, viennent en contact avec les zones telles que 48 et 50 du substrat pour être reliées entre elles, à une alimentation en tension, et aux amplificateurs de mesure. Le dessin des jauges est de préférence tel que les deux jauges 54 et 56 subissent des contraintes opposées aux contraintes subies par les jauges 68 et 70 lors d'une variation de pression exercée sur toute la membrane. II est important de noter que les éléments de circuit de mesure et même la totalité du circuit intégré dans le substrat (à l'exception des zones de contact avec les jauges et des plots de connexion avec l'extérieur) peuvent être situées sous la membrane 58, ce qui n'était pas possible dans les techniques antérieures, en particulier les techniques capacitives. A titre d'exemple, avec une membrane de nitrure de silicium d'épaisseur 1 micromètre et de diamètre 120 micromètres, l'allongement relatif d'une jauge peut être de l'ordre de 7.10-4, pour une pression d'1 bar ; avec un pont de wheatstone à quatre résistances alimenté par une tension de 3 volts, le signal obtenu est d'environ 4 millivolts, facile à amplifier et tout à fait suffisant pour des capteurs à bas coût. Pour une application très importante qui est la mesure de la pression de pneumatiques de véhicules, avec une gamme de mesure de 9 bars on pourra par exemple avoir une épaisseur de 4 micromètres et un diamètre de 200 micromètres, ce qui donnera une déformation de l'ordre de 12.10"4. La flèche de la membrane sera inférieure à 2 micromètres, ce qui est compatible avec la faible épaisseur de la cavité. Après la fin des étapes de fabrication collective sur tranche, la tranche est découpée en puces de capteurs individuels, les puces sont reliées à une embase, par exemple par des fils soudés sur les plages de contact 44, 46, et elles sont encapsulées en boîtier de telle manière que la membrane reste soumise à la pression à mesurer. Les jauges restent protégées même si la membrane est directement soumise à des agressions extérieures
L'invention concerne les capteurs de pression micro-usinés selon les technologies de microélectronique.Selon l'invention on prévoit que le capteur comporte une cavité (V) hermétiquement fermée d'un côté par un substrat (40) de silicium, et de l'autre par une membrane (58) déformable sous l'effet de la pression extérieure à la cavité, le capteur comportant au moins une jauge résistive (54, 56) solidaire de la membrane et ayant une valeur de résistance variable en fonction des déformations de la membrane. La membrane, de préférence en nitrure de silicium, est solidaire des jauges résistives. Les jauges sont situées sous la membrane à l'intérieur de la cavité fermée (V). Il n'est pas nécessaire de creuser le substrat pour réaliser la cavité : la membrane est formée par dépôt d'une couche isolante sur une couche sacrificielle, par exemple en polyimide ; elle peut recouvrir des circuits de mesure intégrés dans le substrat de silicium.
1. Capteur de pression réalisé selon une technologie de microélectronique, comportant une cavité (V) hermétiquement fermée en bas par un substrat (40), et en haut par une membrane (58) déformable sous l'effet de la pression extérieure à la cavité, le capteur comportant au moins une jauge résistive (54, 56) solidaire de la membrane et ayant une valeur de résistance variable en fonction des déformations de la membrane, caractérisé en ce que la membrane comprend une couche de matériau isolant et la jauge résistive solidaire de cette couche de matériau isolant est située sous la membrane à l'intérieur de la cavité fermée (V). 2. Capteur de pression selon la 1, caractérisé en ce que la cavité est située au-dessus du substrat, le substrat n'étant pas creusé pour constituer la cavité. 3. Capteur de pression selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la cavité recouvre la majeure partie des circuits de mesure associés aux jauges de contrainte. 4. Capteur selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 20 que la membrane est en nitrure de silicium. 5. Capteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la membrane porte quatre jauges résistives assemblées en pont de Wheatstone à quatre résistances. 6. Capteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les jauges de contrainte sont en alliage nickel/cuivre/silicium ou en alliage nickel/cuivre/manganèse. 30 7. Procédé de fabrication d'un capteur de pression à jauges de contrainte comportant une cavité fermée par une membrane, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : réalisation d'éléments de circuit 25électronique de mesure sur un substrat plan, dépôt d'une couche sacrificielle destinée à délimiter le volume d'une cavité vide, et gravure de cette couche pour laisser subsister un îlot de couche sacrificielle situé au-dessus des éléments de circuit électronique, dépôt d'une couche résistive mince sur la couche sacrificielle et gravure de jauges résistives dans la couche résistive, dépôt sur les jauges et sur la couche sacrificielle d'au moins une couche isolante qui formera ultérieurement une membrane autoportée solidaire des jauges, gravure de cette couche isolante pour laisser subsister une membrane recouvrant la totalité de la couche sacrificielle à l'exception d'au moins une petite ouverture là où la couche isolante est en contact avec la couche sacrificielle, attaque de la couche sacrificielle à travers la petite ouverture pour éliminer la totalité de cette couche, et dépôt d'un matériau de bouchage de la petite ouverture pour fermer hermétiquement la cavité. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le dépôt de matériau de bouchage est effectué sous basse pression pour que la cavité reste ensuite vide d'air. 9. Procédé selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que le matériau de la couche sacrificielle est du tungstène et les jauges de contrainte sont en alliage nickel/chrome/silicium ou en alliage nickel/cuivre/manganèse. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que les proportions de l'alliage sont d'environ 0,5/0,4/0,1 pour le nickel/chrome/silicium, et environ 0,55/0,44/0,01 pour le cuivre/nickel/manganèse.
G
G01
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FR2897737
A1
TERMINAL DE TELEPHONIE CELLULAIRE ET DE RECEPTION MULTIMEDIA
20,070,824
La présente invention concerne un . ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On connaît des terminaux de téléphonie cellulaire et de réception multimédia. Afin d'assurer un bon fonctionnement du terminal et un confort de l'utilisateur, il est connu de réaliser un terminal comprenant un boîtier comportant deux parties ayant une forme générale parallélépipédique avec des faces principales rectangulaires, les deux parties de boîtier comportant des moyens de liaison pour que les deux parties de boîtier soient mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position ré-tractée dans laquelle les deux parties de boîtier sont superposées et une position déployée dans laquelle les deux parties de boîtier sont dans le prolongement l'une de l'autre en étant accolées selon un petit côté des fa-ces principales, le terminal comportant en outre une uni-té de traitement reliée à une antenne de téléphonie cellulaire et à une antenne de réception multimédia. Pour minimiser l'encombrement global du terminal, l'unité de traitement et les antennes sont généralement disposées dans la même partie de boîtier, ce qui permet de minimiser l'épaisseur de l'autre partie de boîtier, les antennes étant disposées au voisinage de deux côtés opposés afin de minimiser le couplage entre les antennes. Un problème se pose toutefois avec les terminaux existants en ce qui concerne la réception multimédia, par exemple du type télévision en distribution. En effet les signaux multimédia sont dans une fréquence relativement basse, de l'ordre de 400 à 850 MHz et pour améliorer la réception, en particulier dans les zones où le signal est faible, il est souhaitable de relier à l'antenne de réception multimédia une ligne conductrice présentant selon une direction une longueur aussi grande que possible. La réalisation d'une ligne conductrice de grande longueur est difficilement compatible avec un faible encombrement du terminal. En outre, pour améliorer le fonctionnement du terminal, il est souhaitable de réaliser un bon décou- plage entre l'antenne de téléphonie cellulaire et l'an- tenne de réception multimédia. OBJET DE L'INVENTION Un but de l'invention est de proposer un terminal de téléphonie cellulaire et de réception multimédia dont la réception multimédia est améliorée tout en minimisant l'encombrement global du terminal et le couplage entre l'antenne de téléphonie cellulaire et l'antenne de réception multimédia. RESUME DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose selon l'invention, un terminal de téléphonie cellulaire et de réception multimédia du type rappelé cidessus dans lequel l'antenne de téléphonie cellulaire est disposée au voisinage d'un petit côté d'une partie de boîtier accolé à l'autre partie de boîtier tandis que l'antenne de réception multimédia est disposée au voisinage d'un petit côté opposé, et l'antenne de réception multimédia est reliée à une ligne conductrice s'étendant de façon continue le long de deux grands côtés des parties de boîtier. Ainsi, pour une position déployée du terminal la ligne conductrice a une longueur utile voisine du double de la longueur d'une partie de boîtier, ce qui améliore la réception multimédia tout en préservant un encombre-ment minimal du terminal et un découplage optimum entre l'antenne multimédia et l'antenne de téléphonie cellu- laire. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les parties de boîtier sont reliées de façon articulée selon une direction parallèle au petit côté selon lequel elles sont accolées l'une à l'autre. En disposant les parties de boîtier selon un angle différent de 180 pour une position déployée, on obtient alors une position stable du terminal lorsqu'il est posé sur une surface plane, ce qui améliore le confort de visionnage des pro- grammes multimédia. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, les parties de boîtier sont reliées de façon articulée selon une direction perpendiculaire au petit côté selon lequel elles sont accolées l'une à l'autre. Ainsi, tout en maintenant l'une des parties de boîtier à plat sur une surface, il est possible d'incliner l'autre partie vers l'utilisateur, ce qui améliore le confort de visionnage. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront à la lecture de la description qui suit d'un mode de deux modes de réalisation particuliers non limitatifs de l'invention en référence aux figures ci-jointes parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective schéma- tique d'un premier mode de réalisation de l'invention en position rétractée, - la figure 2 est une vue en perspective schéma-tique du premier mode de réalisation de l'invention en position déployée, - la figure 3 est une vue en perspective schéma-tique d'un second mode de réalisation de l'invention en position déployée. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence aux figures 1 et 2, le terminal de téléphonie cellulaire et de réception multimédia selon le premier mode de réalisation comporte une première partie de boîtier 1 et une deuxième partie de boîtier 2 ayant toutes les deux une forme générale parallélépipédique avec des faces principales rectangulaires. Les parties de boîtier sont réunies par un organe intermédiaire d'arti- culation 3 monté pour pivoter sur la partie de boîtier 1 autour d'un axe d'articulation 4 s'étendant au voisinage d'un petit côté d'une face principale de la partie de boîtier 1 selon une direction parallèle à ce petit côté. La seconde partie de boîtier 2 est montée sur l'organe intermédiaire d'articulation 3 pour pivoter autour d'un axe 5 s'étendant dans un plan de symétrie longitudinal des parties de boîtier, c'est-à- dire que la seconde partie de boîtier 2 est reliée de façon articulée selon une direction perpendiculaire au petit côté selon lequel les parties de boîtier sont articulées l'une à l'autre. De façon connue en soi, la partie de boîtier 1 comporte un clavier 6 et la partie de boîtier 2 comporte un écran 7, l'un et l'autre reliés de façon connue en soi à une unité de traitement 8 reliée d'une part à une antenne de téléphonie cellulaire 9 et d'autre part à une antenne de réception multimédia 10. Selon l'invention, l'antenne de téléphonie cellulaire est disposée au voisinage du petit côté de la pre-mière partie de boîtier 1 accolé à la seconde partie de boîtier 2 tandis que l'antenne de réception multimédia 10 est disposée au voisinage d'un côté opposé, c'est-à-dire à une extrémité de l'ensemble du boîtier. En outre, l'antenne multimédia 10 est reliée à une ligne conductrice 11 qui s'étend de façon continue le long de deux grands côtés de deux parties de boîtier 1 et 2. On notera à ce propos que pour permettre une continuité de la ligne conductrice 11 en particulier au niveau des articulations, celle-ci suit un contour sinueux mais la longueur utile maximale obtenue lorsque le boîtier est en position complètement déployée comme illustré sur la figure 2 est égale à la longueur prise selon une projection sur une direction longitudinale de la partie de boîtier 1, c'est-à-dire deux fois la longueur de chaque partie de boîtier dans le mode de réalisation de la figure 2. A partir de la position totalement rétractée du boîtier dans laquelle les deux parties de boîtier sont superposées comme illustré par la figure 1, l'organe intermédiaire d'articulation 3 est tout d'abord pivoté d'un angle de 180 autour de l'axe 4 comme illustré par la flèche en trait épais sur la figure 2 puis la partie de boîtier 2 est inclinée autour de l'axe 5 comme illustré par les flèches en trait double sur la figure 2. Ainsi qu'on le comprendra aisément lorsque la partie de boîtier 1 est à plat sur une surface l'angle maximal d'inclinaison de la partie de boîtier 2 dépend de la distance entre l'axe 5 et la surface sur laquelle repose la partie de boîtier 1. Si l'on veut augmenter l'inclinaison de l'écran 7 on peut également prévoir un verrouillage de l'orientation de la partie de boîtier 2 par rapport à la partie de boîtier 1. Les deux parties de boîtier sont alors inclinées dans des directions opposées et reposent sur la sur-face support le long de deux arêtes longitudinales oppo- sées. La figure 3 illustre un second mode de réalisation pour lequel les références numériques identiques à celles de la figure 2 ont été utilisées pour les éléments correspondants. Dans ce mode de réalisation, la seconde partie de boîtier 2 est montée directement sur la partie de boîtier 1 en étant mobile par rapport à celle-ci seulement autour d'un axe d'articulation 12 disposé de la même façon que l'axe d'articulation 4 du premier mode de réalisation. Lors d'un visionnage d'un programme multimé- dia, le terminal est de préférence disposé avec les parties de boîtier dans le prolongement l'une de l'autre en formant un angle, par exemple un angle d'environ 150 comme illustré sur la figure 3. Le terminal est alors mis en appui sur une surface support avec l'écran 7 disposé verticalement. Pour faciliter la commande de la fonction multimédia du terminal, la partie de boîtier 2 est alors de préférence équipée sur un de ses côtés de touches de commande 13. Dans l'exemple illustré de ce mode de réalisa- tion, l'antenne multimédia 10 est reliée à une ligne conductrice 14 qui s'étend le long d'un côté longitudinal de la partie de boîtier 1 puis traverse l'articulation entre la partie de boîtier 1 et la partie de boîtier 2 selon la direction de l'axe 12 et s'étend sur la seconde partie de boîtier 2 sur un côté opposé à la partie de boîtier 1. Lorsque la ligne conductrice 14 est réalisée sous forme d'un fil conducteur séparé, ceci permet de soumettre la ligne conductrice 14 à des contraintes mécaniques plus faibles lors des manoeuvres d'ouverture et de fermeture du terminal. On remarquera que dans ce mode de réalisation, en raison de l'angle formé entre les parties de boîtier, la longueur utile de la ligne conductrice est légèrement inférieure à deux fois la longueur de la partie de boîtier 1. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et on peut y apporter des variantes de réalisation sans sortir du cadre de l'invention tel que défini par les revendications. En particulier, bien que dans les modes de réalisation illustrés les parties de boîtier soient articulées l'une par rapport à l'autre, on peut également prévoir des parties de boîtier montées de façon coulissante l'une par rapport à l'autre selon une direction longitudinale des faces principales. Bien que l'invention ait été illustrée avec une ligne conductrice se présentant sous forme d'un fil conducteur relié à l'antenne multimédia 10, la ligne conductrice peut être constituée par le plan de masse du terminal
Le terminal de téléphonie cellulaire et de réception multimédia comporte deux parties de boîtier (1, 2) accolées l'une à l'autre, l'une des parties de boîtier (1) comportant une unité de traitement (8) reliée d'une part à une antenne de téléphonie cellulaire (9) disposée au voisinage d'un côté selon lequel les parties de boîtier sont accolées, et à une antenne de réception multimédia (10) disposée au voisinage d'un côté opposé de la partie de boîtier, l'antenne de réception multimédia (10) étant en outre reliée à une ligne conductrice (11) s'étendant de façon continue le long de deux grands côtés des parties de boîtier.
1. Terminal de téléphonie cellulaire et de réception multimédia comprenant un boîtier comportant deux parties de boîtier (1, 2) ayant une forme générale parallélépipédique avec des faces principales rectangulaires, les deux parties de boîtier comportant des moyens de liaison (3) pour que les deux parties de boîtier soient mobiles l'une par rapport à l'autre entre une position rétractée dans laquelle les deux parties de boîtier sont superposées et une position déployée dans laquelle les deux parties de boîtier sont dans le prolongement l'une de l'autre en étant accolées selon un petit côté des fa-ces principales, le terminal comportant en outre une uni- té de traitement (8) disposée dans une des parties de boîtier (1) et reliée à une antenne de téléphonie cellulaire (9) et à une antenne de réception multimédia (10) logées dans la même partie de boîtier (1) et disposées au voisinage de deux côtés opposés de cette partie de bol- tier, caractérisé en ce que l'antenne de téléphonie cellulaire (9) est disposée au voisinage d'un petit côté accolé à l'autre partie de boîtier (2) tandis que l'antenne de réception multimédia (10) est disposée au voisinage d'un petit côté opposé, et en ce que l'antenne multimédia est reliée à une ligne conductrice (11 ; 14) s'étendant de façon continue le long de deux grands côtés des parties de boîtier. 2. Terminal selon la 1, caractérisé en ce que les parties de boîtier sont reliées de façon articulée pour pivoter autour d'un axe d'articulation (4 ; 12) s'étendant selon une direction parallèle au petit côté selon lequel les parties de boîtier sont accolées. 3. Terminal selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte des boutons de commande (13) dispo- 8 sés le long d'au moins un grand côté d'une partie de boîtier. 4. Terminal selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les parties de boîtier sont reliées de façon articulée autour d'un axe (5) s'étendant selon une direction perpendiculaire au petit côté selon lequel les parties de boîtier sont accolées l'une à l'autre. 5. Terminal selon la 4, caractérisé en ce que l'axe d'articulation (5) s'étend dans un plan de symétrie longitudinal des parties de boîtier.
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H04M 1
H04M 1/02
FR2898671
A1
SYSTEME DE MESURE DE COTES A L'INTERIEUR D'UN ARBRE CREUX NOTAMMENT DE TURBOMACHINE AERONAUTIQUE
20,070,921
La présente invention concerne le domaine des turbomachines et vise un moyen permettant de mesurer les cotes internes d'un arbre creux. Dans une turbomachine telle qu'un moteur à turbine à gaz aéronautique, les arbres reliant les différentes roues de compresseur et de turbine sont des pièces maîtresses tournant à grande vitesse et capables de supporter des charges importantes tout en devant rester relativement légères. Leur fabrication comprend le forage d'une cavité longitudinale dans la pièce venue de forgeage et dont la surface extérieure a été préalablement usinée. Après cette opération de forage , on est amené à contrôler les cotes internes de l'arbre notamment afin de pouvoir y apporter, le cas échéant, les corrections nécessaires pour contenir l'épaisseur de la paroi dans un intervalle de tolérances déterminé. Les moyens conventionnels, connus du déposant, de contrôle dimensionnel d'un forage sont de mises en oeuvre longues et limitées à un contrôle partiel, de l'ordre d'une dizaine de points de mesure sur un arbre de 1500 mm de long. Un moyen connu consiste à réaliser le contrôle sur une machine de type à mesure tridimensionnelle. Ces moyens impliquent en particulier la réalisation d'empreintes pour permettre la mesure dans des zones présentant des rayons de courbure ou de pentes difficiles d'accès, ce qui est une opération complexe et longue. Le déposant s'est fixé comme objectif la création d'un système de mesure capable de contrôler les dimensions à l'intérieur d'un arbre après le forage de la cavité longitudinale. Un autre objectif est de pouvoir effectuer les opérations de contrôle alors que la pièce est encore en place sur la machine d'usinage, sans avoir à la déplacer sur une installation spécifique de mesure. Un autre objectif est de pouvoir effectuer les mesures à une vitesse plus élevée qu' auparavant et sur un grand nombre de points. Un autre objectif est de permettre les recalages par rapport à l'alésage initial lors des reprises de finition. On parvient à réaliser ces objectifs avec un système de mesure d'une cote 40 interne d'une cavité cylindrique sur une longueur déterminée, telle que35 dans un arbre creux de turbomachine, caractérisé par le fait qu'il comprend un module de mesure monté de manière amovible sur un support mobile en translation à l'intérieur et le long de l'axe de la cavité, le module comportant un organe de mesure de la cote délivrant des signaux correspondant aux valeurs mesurées et incorporant un moyen d'enregistrement et de stockage desdites valeurs. De préférence le module comprend un organe de mesure de type à palpage mécanique mobile entre une position rétractée et une position en extension de palpage de la surface interne de la cavité. Cette disposition permet de mettre en place le module à l'intérieur de la cavité avec précision sans avoir à tenir compte d'un risque d'endommagement de l'organe de mesure. Conformément à une autre caractéristique, l'organe est mis en position par des moyens de commande dont l'alimentation en énergie est incorporée au dit module de mesure. Plus particulièrement, lorsque la cavité vient de l'usinage par forage d'une pièce métallique cylindrique, le support mobile est l'axe formant support de la tête de forage de ladite machine d'usinage. Conformément à une autre caractéristique, la machine d'usinage disposant d'un poste de commande automatique, ce dernier comprend un moyen de commande de la position de l'axe axialement et/ou angulairement, et un moyen de commande de l'organe de mesure. De préférence, la transmission des signaux de commande entre le poste de commande et le module de mesure est sans fil, telle qu'une transmission infrarouge. Conformément à une autre caractéristique, le système comprend un moyen de lecture des données enregistrées sur le module. D'autres caractéristiques ressortiront de la description qui suit d'un mode de réalisation non limitatif du procédé de l'invention accompagnée des dessins annexés sur lesquels La figure 1 représente un module de mesure conformément à l'invention placé à l'intérieur d'un arbre de turbine creux dans une première position, La figure 2 montre le module à l'intérieur de l'arbre de turbine de la figure en place à l'extrémité distale de l'arbre,35 La figure 3 montre plus en détail la partie du module de mesure avec l'organe de mesure par palpage, La figure 4 montre schématiquement la commande du système de mesure. Comme on le voit sur les figures 1 à 4, la pièce dont il s'agit de contrôler les cotes intérieures est ici un arbre de turbine. L'arbre 1 a été fabriqué en forgeant une bille métallique jusqu'à lui donner la forme extérieure voulue. Ensuite la pièce a été usinée extérieurement. Enfin elle a été placée sur un support 2 et usinée par forage depuis une extrémité 11 qui est l'extrémité proximale jusqu'à son extrémité opposée 14, dite distale. La machine d'usinage 3 comprend un axe 31 entraîné en rotation sur lui-même et en translation le long d'un axe XX par un bloc d'entraînement 32 pourvu des moyens moteurs appropriés. Ces éléments sont montrés de façon schématique sur la figure 4. Pour le forage de l'arbre 1, l'axe 31 est équipé à son extrémité distale d'un outil d'usinage approprié. Il n'est pas représenté, le forage étant terminé. Les figures 1 et 2 montrent en coupe la géométrie de l'arbre 1. Le diamètre de la cavité centrale n'est pas constant entre les deux extrémités 11 et 14. Ce diamètre est constant sur une première partie d'entrée 11 ; il s'élargit progressivement sur une deuxième partie 12 formant une surface interne tronconique puis reste constant sur une troisième partie 13, la plus longue. Il se rétrécit puis se poursuit avec une forme plus complexe sur une dernière partie 14. La forme extérieure est sensiblement cylindrique avec une partie 15 en forme de flasque près de l'entrée 11. Ce flasque sert à relier l'arbre au rotor de turbine non visible. Le système de l'invention a été mis au point pour réaliser le contrôle de la surface de la cavité interne, essentiellement le long des deuxième et troisième parties 12 et 13 dont l'accessibilité est réduite. 35 Le système de l'invention comprend un module de mesure 40 de forme tubulaire en deux parties 41 et 42. La partie distale 41 est de diamètre légèrement inférieur à celui de la partie proximale 42. Le qualificatif proximale désigne la partie proche de l'ensemble d'entraînement 32. Distale désigne la partie éloignée de l'ensemble d'entraînement 32. 40 Le diamètre de la partie tubulaire 41 permet son passage à travers l'ouverture de la partie 14 de l'arbre. Le diamètre de la partie 42 permet l'introduction du module 40 par la partie 11 de l'arbre. Il est ici supérieur à l'ouverture de la partie 14. Quand il est logé à l'intérieur de l'arbre, l'axe du module 40 se confond avec l'axe XX de l'arbre. Un moyen de fixation 421 a pour fonction d'assurer un montage amovible du module 40 sur l'axe 31 de la machine 3. Ce moyen est conformé de façon à s'adapter sur l'axe 31 de la même façon que l'outil d'usinage auquel le module vient se substituer. Le module comprend, dans la zone intermédiaire entre les parties 41 et 42, un organe de mesure par palpage 43 en forme de levier en équerre, articulé autour d'un axe perpendiculaire à l'axe XX. Une branche 431 de l'équerre est pourvue à son extrémité libre d'une bille de palpage ; l'autre branche 432 est reliée à un vérin électrique de traction 44 coopérant en opposition avec un ressort de traction 45. Pour amener l'organe de palpage 43 en position rétractée le vérin est actionné en traction contre la force du ressort 45. Lorsqu'on relâche le vérin, le ressort tire sur la branche 432 ce qui fait sortir la branche 431 avec la bille de palpage de l'enveloppe tubulaire du module 40. Une règle 46 est reliée également mécaniquement à la branche 432. Sa fonction est de relever avec précision le déplacement de l'organe 43. Dans ce but il est relié électriquement à un moyen d'enregistrement et de stockage de données 461. Un exemple de règle est fourni par la société Heidenhain. La partie tubulaire 41 contient un accumulateur électrique 47 pour alimenter le vérin 44 en énergie quand celui-ci est activé. Son extrémité libre est pourvue d'une interface 48 de réception de signaux infrarouge transformant les signaux infrarouges respectivement en signal électrique de commande du vérin et d'enregistrement de la valeur relevée par la règle 46. Le module comprend un moyen de connexion électrique 49 à un moyen extérieur correspondant par lequel l'accumulateur 47 peut être rechargé et les données enregistrées dans les moyens de stockage de données 461 transférées à un moyen de lecture extérieur. La figure 4 montre le schéma de commande du système le poste de commande 100 de la machine d'usinage est relié à l'ensemble moteur de l'arbre 31 pour piloter celui-ci aussi bien en position axiale qu'en position angulaire autour de l'axe XX . Le poste 100 est aussi relié à un organe de commande par infrarouge 110 qui est disposé sur l'axe XX en vue de l'interface 48. Le système comprend également un support 120 pour le module de mesure 40, situé à proximité de l'installation d'usinage et de contrôle, sur lequel on peut le placer et mettre son moyen de connexion 49 en prise avec un moyen de connexion correspondant 122 sur le support 120 pour permettre d'une part le rechargement de l'accumulateur 47 et d'autre part la récupération des données présentes dans le moyen de stockage des données 461. Ce support 120 est relié à un moyen de calcul, tel qu'un ordinateur personnel 130 équipé des logiciels de traitement des données. Comme on le voit sur la figure, en fonction des résultats de l'analyse des valeurs, il est possible de prévoir la transmission d'une commande d'usinage au poste de commande 100 pour apporter les corrections d'usinage nécessaire. Cette action correctrice est possible parce que l'arbre est présent sur la machine d'usinage. Cela constitue un avantage du système. Le fonctionnement du système est le suivant. Après avoir foré intégralement l'arbre 1, on extrait la tête de forage de l'arbre 31 et on en démonte l'outil de forage. L'arbre 1 de turbine ainsi usiné reste en place sur le support 2, pour le contrôle et le relevé de cotes intérieures conformément à l'invention. On remplace l'outil par le module 40 de mesure de l'invention. Comme on le voit sur la figure, le dispositif comprend un bâti 10 formant support de la pièce 1 à usiner. La pièce 1 est supportée à une extrémité par une lunette 2 dans laquelle elle est glissée et positionnée avec précision dans l'espace. La pièce est supportée dans le sens de la longueur. Le module de mesure 40 a été monté sur l'arbre 31 de la tête de forage en substitution de l'outil de forage. A l'extrémité du bâti opposée au moyen d'entraînement de la tête de forage, et dans le prolongement de l'axe XX on trouve le système de commande par infrarouge 110 des organes contenus dans la tête de mesure. Le module de mesure 40 reçoit ainsi les signaux de commande depuis le bloc de commande 100. Lorsque le module est en place sur la tête de forage, on met en route l'appareil par commande à distance par infrarouge. Le tout est piloté par le poste de commande 100. La première étape consiste à étalonner l'appareil en abscisse X, le long de l'axe XX et en ordonnée Z, perpendiculaire à l'axe XX. Le poste 100 commande le bloc d'entraînement 32 de manière à mettre le module 40 en position à l'extrémité distale comme sur la figure 2, au maximum de la profondeur. Par le biais de la commande infrarouge 110 et de l'interface 48, l'organe de mesure 43 est mis en extension. Cette opération résulte de la coupure de l'alimentation électrique du vérin, le ressort de traction 45 faisant alors pivoter la branche 431 hors du module 40. Elle vient en appui par la bille contre la paroi interne de l'arbre. A cette position de l'organe 43 correspond sur la règle 46 une mesure de l'ordonnée Z. Par ailleurs la position axiale X est connue. Le programme lance la série de mesures en commandant le déplacement du module 40 en direction de l'extrémité proximale 11 sur des points déterminés, successifs, distants axialement par exemple de 0,1 mm, et à différentes positions angulaires, par exemple quatre (0 , 90 180 et 270 ). En ces points définis, on enregistre la valeur Z fournie par la règle 46. Lorsque la série de mesures est terminée, on retire le module 40 de l'arbre et on le place sur le support 120 pour recueillir toutes les données Z stockées dans les mémoires 461. Celles-ci sont transmises à l'ordinateur 130 où elles sont analysées. A partir de ces infirmations, l'opérateur peut prendre les dispositions requises comme par exemple de commander sur le poste de commande 100 comprenant également les moyens de commande numérique de l'usinage, l'usinage extérieur de correction de l'épaisseur du voile. En d'autres termes, le système a besoin pour fonctionner de logiciels spécifiques pour commander et exploiter els données enregistrées dans le module 40. Ce module 40 est piloté par un logiciel qui reçoit les commandes par infrarouge du bloc 100 ; le bloc 100 commande aussi la synchronisation des cartes horloges entre l'axe 31 et la tête de mesure 40. Le traitement des données est réalisé en dehors de la machine d'usinage par un ordinateur personnel 130 qui compare le relevé du bloc 40 avec le modèle théorique. Cette comparaison donne une cartographie 131 des cotes relevées en indiquant la valeur des cotes hors tolérances. Ce relevé sert aussi de référentiel 132 au balancement de la pièce en finition, principalement pour l'usinage de la forme extérieure qui doit être concentrique au relevé du module 40
La présente invention porte sur un système de mesure d'une cote interne, telle que le rayon, d'une cavité cylindrique sur une longueur déterminée, en particulier dans un arbre (1) creux de turbomachine. Le système est caractérisé par le fait qu'il comprend un module de mesure (40) monté de manière amovible sur un support mobile en translation à l'intérieur et le long de l'axe de la cavité, le module (40) comportant un organe de mesure (43) de la cote délivrant des signaux correspondant aux valeurs mesurées et incorporant un moyen (461) d'enregistrement et de stockage desdites valeurs. Plus particulièrement, le module (40) comprend un organe de palpage mécanique (43) mobile entre une position rétractée et une position en extension de palpage de la surface interne de la cavité.Le système s'applique en particulier au contrôle du forage de la cavité interne d'un arbre de turbomachine.
Revendications 1. Système de mesure d'une cote interne, telle que le rayon, d'une cavité cylindrique sur une longueur déterminée, en particulier dans un arbre (1) creux de turbomachine, caractérisé par le fait qu'il comprend un module de mesure (40) monté de manière amovible sur un support (31) mobile en translation à l'intérieur et le long de l'axe de la cavité, le module (40) comportant un organe de mesure (43) de la cote délivrant des signaux correspondant aux valeurs mesurées et incorporant un moyen (461) d'enregistrement et de stockage desdites valeurs. 2. Système selon la précédente dont le module (40) comprend un organe de mesure (43) de type à palpage mécanique mobile entre une position rétractée et une position en extension de palpage de la surface interne de la cavité. 3. Système selon la précédente dont l'organe de mesure (43) est mis en position par des moyens de commande dont l'alimentation en énergie est incorporée au dit module de mesure (40). 4. Système selon l'une des précédentes dont le support mobile (31) est l'axe formant support de la tête de forage d'une machine d'usinage (3), notamment par laquelle ladite cavité a été creusée. 5. Système selon la précédente comprenant un poste de commande automatique (100) de la machine d'usinage comprenant un moyen de commande de la position de l'axe axialement et/ou angulairement, 6. Système selon la précédente dont le poste de commande (100) comprend un moyen de commande de l'organe de mesure. 7. Système selon la précédente dont la transmission est effectué sans fil, notamment par rayon infrarouge. 8. Système selon l'une des précédentes comprenant un moyen de lecture (120) des données enregistrées sur le module (40).35
G,B
G01,B23
G01B,B23Q
G01B 5,B23Q 15
G01B 5/12,B23Q 15/00
FR2896620
A1
CIRCUIT INTEGRE TRIDIMENSIONNEL DE TYPE C-MOS ET PROCEDE DE FABRICATION
20,070,727
s Domaine technique de l'invention L'invention concerne un circuit intégré tridimensionnel de type CMOS formé dans un substrat hybride et comportant des transistors de type de conductivité différents, formés respectivement dans des première et seconde 10 couches semi-conductrices superposées. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel circuit. 15 État de la technique La recherche de rapidité dans les circuits intégrés de type C-MOS implique une diminution des temps de commutation des transistors ainsi que des temps de propagation dans les interconnexions du circuit. 20 La diminution des temps de commutation peut être obtenue par une réduction de la longueur des canaux des transistors ainsi que par une augmentation de la mobilité des porteurs dans le semi-conducteur. L'augmentation de la mobilité des porteurs peut être obtenue par l'utilisation 25 de deux couches de semi-conducteurs ayant chacun une mobilité améliorée, respectivement pour les électrons et pour les trous, à la place du silicium massif standard, d'orientation (100), non contraint, classiquement utilisé à la fois pour les transistors n-MOS et p-MOS du circuit. L'augmentation de la mobilité, pour les électrons dans les transistors n-MOS et pour les trous dans 30 les transistors p-MOS, peut être obtenue par un choix d'orientation cristalline, la mise en contrainte des semi-conducteurs, un changement de matériau ou une combinaison de plusieurs de ces paramètres. Ainsi, une contrainte en tension dans le silicium améliore la mobilité des électrons, l'orientation de surface (110) procure une meilleure mobilité des trous mais une moins bonne mobilité des électrons que l'orientation (100), le germanium procure une meilleure mobilité des trous que le silicium, etc. Par ailleurs, les diélectriques de grille et les matériaux d'électrode de grille sont, de préférence, adaptés aux deux types de transistors, surtout si ceux-ci sont réalisés dans deux couches de natures, de contraintes ou d'orientations différentes. Il est ainsi connu d'utiliser pour la fabrication d'un circuit de type C-MOS un substrat hybride, c'est-à-dire un substrat sur lequel sont formées deux types de couches de semi-conducteur. Actuellement, il existe essentiellement trois méthodes de fabrication d'un substrat hybride. Une première méthode, illustrée aux figures 1 à 3, utilise l'hétéroépitaxie. Des couches épitaxiales 1 et 2, respectivement destinées à servir de base aux transistors n-MOS et p-MOS, sont formées successivement sur un substrat 3. Typiquement, on fait croître, sur un substrat 3 de silicium d'orientation (100), une première couche tampon d'alliage SiGe, par CVD, de composition graduellement croissante jusqu'à obtenir une couche de germanium pur relaxé en surface. Sur cette couche 1, on fait croître une fine couche 2 de silicium contraint. Après élimination sélective locale de la couche 2 de silicium contraint, les transistors p-MOS 4 sont formés dans la couche 1 de germanium et les transistors nMOS 5 dans la couche 2 de silicium contraint. Des interconnexions 6 entre les transistors p-MOS et n-MOS, sont ensuite formées, par exemple comme représenté schématiquement sur la figure 3, entre le drain et la source des transistors p-MOS et n-MOS. Une seconde méthode, notamment décrite dans l'article "High Performance CMOS Fabricated on Hybrid Substrate With Different Crystal Orientations", de Yang et al., dans IEDM 03-453, p.18.7.1-18.7.2, et illustrée schématiquement à la figure 4, utilise le transfert de couche par collage moléculaire. Un substrat de silicium 7, d'orientation donnée, par exemple (110), est oxydé (couche isolante 8), puis transféré par la technologie Smart Cut (implantation d'hydrogène, collage et détachement à l'emplacement de la ligne pointillée 9) sur un substrat de silicium 3 d'orientation différente, par ~o exemple (100). La couche supérieure (substrat 7 sur isolant 8) amincie constitue ainsi une couche de silicium sur isolant (SOI), dans laquelle sont ultérieurement formés les transistors p-MOS. Cette couche est gravée pour exposer la surface du substrat 3 aux emplacements prévus pour les transistors n-MOS. On fait ensuite croître sélectivement, par homo-épitaxie 15 localisée dans les orifices ainsi formés, du silicium d'orientation (100), dans lequel seront ultérieurement formés les transistors n-MOS. Dans l'article précité, les transistors n-MOS et p-MOS sont ainsi formés au même niveau, dans des substrats de silicium d'orientations différentes. 20 Une troisième méthode, non représentée, utilise des déformations élastiques localisées. Les transistors n-MOS et p-MOS sont alors réalisés dans un même matériau (par exemple Si), dans des zones adjacentes, respectivement constituées par des couches de forte contrainte en tension et de forte contrainte en compression. 25 Actuellement, la diminution du temps de propagation dans les interconnexions est essentiellement obtenue par une diminution de la résistivité des métaux (utilisation de cuivre) et/ou de la permittivité des diélectriques utilisés dans les interconnexions. La réduction de la permittivité 30 des diélectriques implique une augmentation de leur porosité, provoquant une forte dégradation de leurs propriétés mécaniques et thermiques. Il est donc difficile d'aller au-delà dans cette voie. Une diminution du temps de propagation dans les interconnexions a 5 également été obtenue par une intégration tridimensionnelle (intégration 3D) des circuits, les transistors étant empilés les uns sur les autres. La demande de brevet US 2004/0145399 décrit un circuit CMOS tridimensionnel constitué par la superposition d'un transistor p-MOS sur un 10 transistor n-MOS (ou inversement). La couche de semi-conducteur supérieure est formée par épitaxie localisée en utilisant comme germe un via semi-conducteur, lui-même formé par croissance épitaxiale du semi-conducteur inférieur. La source et le drain du transistor n-MOS sont verticalement alignés respectivement avec la source et le drain du transistor 15 p-MOS. Il en va de même de leurs grilles. Des interconnexions sont prévues, notamment pour connecter les deux transistors de la manière représentée à la figure 5, pour former un inverseur. Les deux transistors sont ainsi connectés en série entre une borne d'alimentation et la masse, le point commun aux deux transistors en série constituant la sortie S de l'inverseur, 20 et leurs grilles sont connectées à l'entrée E de l'inverseur. Dans le mode de réalisation décrit dans l'article "3-D ICs : A Nove! Chip Design for Improving Deep-Submicrometer Interconnect Performance and Systems-on-Chip Integration", de Banerjee et al., dans Proceedings of the 25 IEEE, vo1.89, n 5, p. 602-630, de mai 2001, des transistors ou des blocs de circuits complets, incluant leurs métallisations et une partie des interconnexions, sont réalisés séparément sur au moins deux substrats. Les blocs sont ensuite alignés et collés les uns au-dessus des autres. L'un des substrats est éliminé et les différents niveaux sont interconnectés par des 30 techniques connues de métallisation en surface. La densité de connexion d'un niveau à l'autre est notamment limitée par les technologies d'alignement actuellement disponibles (au mieux de l'ordre de 1 à 2 m). L'article "Three-Dimensional Metal Gate-High-K-GOI CMOSFETS on 1-Poly-6-Metal 0.1811m Si Devices", de YU et al., dans IEEE Electron Device Letters, vol.26, n 2, p.118-120, de février 2005, décrit une intégration 3D de CMOS formés dans une couche de germanium sur isolant (GeOl) et de CMOS formés dans du silicium. La superposition est réalisée par report par la technologie Smart Cut (implantation d'hydrogène, collage et détachement) d'une couche de germanium au-dessus de multicouches d'interconnexions en cuivre des circuits CMOS préalablement réalisés dans le silicium, au premier niveau. Des circuits CMOS sont ensuite formés dans le germanium, au second niveau, sans affecter les structures sous-jacentes. Objet de l'invention L'invention a pour but un circuit tridimensionnel ne présentant pas les inconvénients des circuits connus, ainsi que son procédé de fabrication. Plus particulièrement, l'invention a pour but d'optimiser la fabrication d'un tel circuit. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que la première couche semi-conductrice est en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type n-MOS, la seconde couche semi-conductrice étant en germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type p-MOS. Un procédé de fabrication d'un tel circuit est caractérisé par le fait qu'il 30 comporte successivement : - la fabrication d'un premier bloc comportant les transistors de type n-MOS formés dans une couche semi-conductrice en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type n-MOS, - le transfert sur le premier bloc d'une couche semi-conductrice en 5 germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type p-MOS et - la fabrication des transistors de type p-MOS dans la couche semi-conductrice en germanium, à une température n'affectant pas les transistors formés dans la couche semi-conductrice en silicium. 10 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la 15 description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : Les figures 1 à 3 illustrent la réalisation d'un substrat hybride selon l'art 20 antérieur par hétéroépitaxie. La figure 4 illustre la formation d'un substrat hybride selon l'art antérieur par transfert de couche. La figure 5 représente le schéma électrique classique d'un inverseur constitué par des transistors p-MOS et n-MOS. 25 Les figures 6 à 8 illustrent un mode de réalisation particulier d'un circuit selon l'invention, respectivement en perspective, en vue de dessus et en coupe selon A-A. La figure 9 illustre un mode particulier de fabrication d'un circuit selon l'invention. 30 La figure 10 illustre schématiquement un mode particulier de réalisation d'un via multiple d'un circuit selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation Le circuit tridimensionnel représenté aux figures 6 à 8, comporte, sur un substrat 10 (non représenté dans la vue en perspective de la figure 6), deux niveaux superposés, respectivement inférieur 11 et supérieur 12 (fig.8). Le niveau inférieur 11 comporte les transistors 13 de type n-MOS, formés dans une première couche semi-conductrice. Celle-ci est en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type n-MOS. Le niveau inférieur est complété par une couche diélectrique inférieure 14 (non représentée dans la vue en perspective de la figure 6), déposée sur les transistors 13 et le substrat 10 et dont la face libre est aplanie. Le niveau supérieur 12 est disposé sur la face libre aplanie de la couche diélectrique inférieure 14. II comporte les transistors 15 de type p-MOS, formés dans une seconde couche semi-conductrice et recouverts par une couche diélectrique supérieure 16 (non représentée dans la vue en perspective de la figure 6). La seconde couche semi-conductrice est en germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors de type p-MOS. La réalisation des transistors p-MOS dans la couche de germanium peut se faire à une température de l'ordre de 400 à 700 C, n'affectant pas les transistors n-MOS 13, formés dans le silicium au niveau inférieur, plus particulièrement lors des étapes de fabrication nécessitant une forte température, comme l'activation des dopants ou la fabrication de l'isolant de grille. Le choix de l'ordre d'empilement des transistors des deux niveaux n'est pas aléatoire, mais tient compte des températures maximales associées aux matériaux, notamment aux matériaux semi-conducteurs.30 Les transistors 13 du niveau inférieur 11, qui sont de type n-MOS, sont, de préférence, formés dans une couche de silicium d'orientation (100), tandis que les transistors 15 du niveau supérieur 12, qui sont de type p-MOS, sont, de préférence, réalisés dans une couche de germanium d'orientation (110). Au moins l'une des première et seconde couches semi-conductrices peut avoir une contrainte adaptée à la fabrication des transistors correspondants. Ainsi, la couche de silicium est, de préférence, contrainte en tension et la couche de germanium en compression. La seconde couche semi-conductrice est, de préférence, en germanium contraint biaxialement. Le germanium est, de préférence, monocristallin. La couché de silicium, d'orientation (100), du niveau inférieur 11 possède une très bonne mobilité pour les électrons, tandis que la couche en 15 germanium, d'orientation (110), du niveau supérieur 12 offre une excellente mobilité pour les trous. Les matériaux semi-conducteurs utilisés sont donc optimums pour les deux types de transistors. La couche de silicium, éventuellement contraint, du niveau inférieur 11 peut 20 être réalisée par tout procédé connu approprié. Dans une première variante de réalisation, cette couche est formée sur le substrat 10 en silicium, d'orientation (100), par hétéroépitaxie d'une couche de SiGe relaxée, de composition graduellement croissante en germanium, 25 jusqu'à obtention de la composition désirée. Puis une fine couche de silicium, d'épaisseur inférieure à l'épaisseur critique (non relaxé) est formée par hétéroépitaxie sur la couche en SiGe. La composition désirée de la couche de SiGe comporte typiquement de l'ordre de 20 à 30% de germanium dans le silicium, ce qui permet une augmentation importante de la mobilité dans la 30 couche de silicium contraint, élaborée ensuite. Dans une seconde variante de réalisation, la couche de silicium contraint est réalisée par transfert par le procédé Smart Cut (implantation d'hydrogène, collage et détachement) d'une couche de surface contenant la couche de silicium contraint et tout ou partie de la couche SiGe sur une structure de type SOI, comportant un substrat de silicium et une couche isolante. La couche de SiGe est alors éliminée par attaque chimique sélective pour ne laisser que la couche de silicium contraint. Dans les deux variantes, les transistors 13, de type n-MOS, sont ensuite ~o réalisés, de manière classique, dans la couche de silicium d'orientation (100). Cette réalisation comporte les étapes successives suivantes : isolation latérale entre transistors par gravure et dépôt de diélectriques, dépôt d'au moins un diélectrique de grille, dépôt et définition de motifs dans un matériau conducteur constituant l'électrode de grille G13, définition d'espaceurs par 15 dépôt de diélectrique et gravure sèche, dopage par implantation ionique et activation des dopants n de la source et du drain par recuit. Le diélectrique 14 du niveau inférieur 11 est ensuite déposé sur le substrat 10 et les transistors 13, puis planarisé, terminant ainsi la fabrication du niveau inférieur 11. 20 Dans un mode de réalisation préférentiel, une couche de germanium d'orientation (110), issue d'un substrat contenant ce matériau, est ensuite transférée sur le niveau inférieur 11, par collage moléculaire et amincissement ou par le procédé Smart Cut (implantation d'hydrogène, 25 collage et détachement), comme illustré à la figure 9. Ce type de substrat peut être un substrat monocristallin de germanium, d'orientation (110), élaboré par les procédés classiques (par exemple Czochralski) ou un substrat de silicium d'orientation (110) sur lequel on a fait croître une première couche relaxée (sans contrainte), dite couche tampon, d'alliage 30 SiGe de concentration graduellement croissante en germanium, puis une couche de germanium pur. La couche de germanium peut aussi être obtenue à partir d'un substrat GeOl que l'on colle et dont on supprime la couche support en silicium ainsi que la couche isolante (initialement l'oxyde enterré). On peut aussi obtenir cette couche de germanium par épitaxie en phase liquide (LPE : Liquid Phase Epitaxy), notamment après ouverture d'une cavité débouchant sur le substrat ayant dans ce cas une orientation (110) afin d'obtenir un germe de cristallisation orienté, suivie d'une étape de coupure du germe. Les transistors 15, de type p-MOS, sont ensuite réalisés, de manière classique, dans la couche de germanium ainsi transférée sur le niveau inférieur 11. Cette réalisation comporte, comme précédemment, successivement l'isolation latérale entre transistors par gravure et dépôt de diélectriques, le dépôt d'au moins un diélectrique de grille, le dépôt et la définition de motifs dans un matériau conducteur constituant l'électrode de grille G15, la définition d'espaceurs par dépôt de diélectrique et gravure sèche, le dopage par implantation ionique et activation des dopants p de la source et du drain par recuit. L'utilisation d'une couche semi-conductrice en germanium monocristallin permet de réaliser les transistors 15 à des températures aussi faibles que 400-700 C n'affectant pas les transistors 13 déjà réalisés au niveau inférieur 11. Comme représenté à la figure 8, le diélectrique 16 du niveau supérieur 12 est ensuite déposé sur le diélectrique 14 du niveau inférieur 11 et sur les transistors 15, puis éventuellement planarisé, terminant ainsi la fabrication du niveau supérieur 12. La réalisation d'un premier niveau de connexions et d'interconnexions du circuit commence ensuite par la gravure et la métallisation de vias à travers les différentes couches du circuit. Des vias simples V3 et V4, respectivement associé aux transistors 13 et 15, sont gravés à travers les diélectriques 14 et/ou 16 recouvrant les transistors 13 et 15, avec arrêt sur la couche semi- conductrice du transistor correspondant. Des vias multiples V1 et V2 interconnectent un transistor n-MOS 13 du niveau inférieur à un transistor p-MOS 15 associé du niveau supérieur pour former un circuit CMOS. Les vias sont réalisés par gravure sèche, de préférence séquentiellement avec plusieurs niveaux de lithographie, de manière à contrôler les risques de surgravure susceptibles d'apparaître si l'on procède en une seule étape. Le profil de gravure des vias multiples V1 et V2, qui partent respectivement du drain ou de la source et de la grille du transistor 13 et traversent io successivement le diélectrique 14, respectivement la source ou le drain et la grille du transistor 15 associé et le diélectrique 16, est, de préférence adapté de manière à maximiser la surface de gravure entre le métal du via et le matériau du transistor. Ceci peut, par exemple, être réalisé par une légère surgravure des diélectriques 14 et 16 par rapport aux matériaux du transistor 15 15 qui sont traversés par le via, comme représenté à la figure 10 pour le via V1. L'orifice du via V1 est ainsi plus large au niveau des diélectriques 14 et 16 qu'au niveau de la couche semi-conductrice du transistor 15 qu'il traverse. Comme représenté à la figure 10, un second niveau d'interconnexion est 20 formé sur le diélectrique 16, par exemple pour connecter les vias V1 à V4, respectivement aux bornes de sortie S, d'entrée E et d'alimentation de l'inverseur ou à d'autres éléments (non représentés) du circuit. Le procédé de fabrication selon l'invention comporte ainsi successivement au 25 moins : - la fabrication d'un premier bloc comportant les transistors (13) de type n- MOS formés dans une couche semi-conductrice en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (13) de type n-MOS, - le transfert sur le premier bloc d'une couche semi-conductrice en 30 germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (15) de type p-MOS et - la fabrication des transistors (15) de type p-MOS dans la couche semi-conductrice en germanium, à une température n'affectant pas les transistors formés dans la couche semi-conductrice en silicium. Dans le mode particulier de réalisation décrit ci-dessus, le procédé de fabrication comporte successivement : - la fabrication des transistors 13, de type n-MOS, du premier niveau ou niveau inférieur 11, dans une couche en silicium contraint en tension, d'orientation (100), - le dépôt et la planarisation d'une couche diélectrique 14, au premier niveau, - la formation de la seconde couche semi-conductrice, en germanium monocristallin d'orientation (110), contraint en compression, - la fabrication des transistors 15, de type p-MOS, du second niveau ou niveau supérieur 12, - le dépôt d'une seconde couche diélectrique 16, au second niveau, - la formation de vias multiples verticaux (V1, V2), constituant les interconnexions entre les transistors (13, 15) de niveaux différents, et de vias simples verticaux (V3, V4), constituant diverses connexions du circuit. Les transistors 13 et 15 des niveaux inférieur et supérieur sont, de préférence, disposés de manière à ce que les zones de ces transistors destinées à être interconnectées se recouvrent. Ainsi, par exemple, sur les figures 6 à 8, pour fabriquer un inverseur selon la figure 5, les axes longitudinaux respectifs A13 et A15 d'un transistor 13 du niveau inférieur et d'un transistor 15 du niveau supérieur, passant respectivement par le drain, le canal et la source du transistor considéré, sont perpendiculaires. Dans certains cas, notamment pour résoudre des problèmes de connectique, les transistors sont asymétriques, le drain ou la source destinée à être connectée à la source ou au drain du transistor associé du niveau adjacent étant prolongé longitudinalement, de manière à former une première zone de recouvrement, dans laquelle est formée une première interconnexion des transistors de niveaux différents, constituant la sortie S de l'inverseur. Cette première interconnexion peut alors être constituée par un premier via vertical V1. Simultanément, les grilles G13 et G15 des transistors, classiquement formées au-dessus du canal correspondant, sont prolongées, perpendiculairement à leurs axes longitudinaux respectifs, de manière à former une seconde zone de recouvrement à une de leurs extrémités. Une seconde interconnexion des transistors de niveaux différents, constituant l'entrée E de l'inverseur, peut alors être constituée par un second via vertical V2. Ces interconnexions ou vias multiples connectent ainsi directement un transistor avec le transistor complémentaire associé du niveau adjacent. Des troisième et quatrième vias verticaux V3 et V4 sont respectivement formés aux extrémités des transistors 13 et 15 opposés à la première zone de recouvrement. Ces connexions ou vias simples peuvent alors servir de connexions du circuit, notamment aux bornes d'alimentation de l'inverseur. Toutes les interconnexions du circuit CMOS sont ainsi réalisées par l'intermédiaire de vias verticaux, interconnectant directement les parties à connecter de deux transistors associés de niveaux différents et permettant leur connexion à d'autres éléments du circuit. Elles peuvent être formées en même temps que les connexions simples connectant un transistor à d'autres éléments du circuit que le transistor complémentaire de niveau adjacent. Cette disposition particulière des transistors complémentaires associés des deux niveaux superposés permet d'obtenir un assemblage 3D très dense, avec une densification du nombre de transistors par unité de surface et une diminution de la longueur moyenne des connexions. Les températures utilisées lors de la fabrication de la couche semi-conductrice en germanium étant inférieures à 700 C, les vias peuvent être réalisées avant de réaliser la couche de germanium, ce qui est notamment plus facile à mettre en oeuvre qu'après le collage du Ge. Le matériau d'électrode de grille de chaque type de transistor (N et P) doit être adapté au travail de sortie du transistor correspondant. Dans le cas d'une technologie planaire, on dépose typiquement un premier matériau pour former des premières grilles associées à l'un des deux types de transistors, puis il est nécessaire de graver le matériau pour pouvoir former les secondes grilles associées à l'autre type de transistors. Cette étape de gravure io supplémentaire n'est pas nécessaire dans le cas de la technologie tridimensionnelle selon l'invention
Le circuit intégré tridimensionnel de type CMOS est formé dans un substrat hybride. Des premiers transistors (13), de type n-MOS, sont formés, à un niveau inférieur (11), dans une première couche semi-conductrice en silicium ayant une orientation (100), éventuellement contrainte en tension. Des seconds transistors (15) sont formés, à un niveau supérieur (12), dans une seconde couche semi-conductrice en germanium ayant une orientation (110), de préférence monocristallin et contraint en compression. La seconde couche semi-conductrice est transférée sur un premier bloc dans lequel les transistors n-MOS ont préalablement été formés, puis les transistors p-MOS sont formés.
Revendications 1. Circuit intégré tridimensionnel de type CMOS formé dans un substrat hybride et comportant des transistors de type de conductivité différents, formés respectivement dans des première et seconde couches semi-conductrices superposées, circuit caractérisé en ce que la première couche semi-conductrice est en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (13) de type n-MOS, la seconde couche semi-conductrice étant en germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (15) de type p-MOS. 2. Circuit selon la 1, caractérisé en ce que le silicium de la première couche semi-conductrice a une orientation (100) et le germanium 15 de la seconde couche semi-conductrice une orientation (110). 3. Circuit selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'au moins l'une des première et seconde couches semi-conductrices a une contrainte adaptée à la fabrication des transistors correspondants. 4. Circuit selon la 3, caractérisé en ce que la première couche semi-conductrice est en silicium contraint en tension. 5. Circuit selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que la 25 seconde couche semi-conductrice est en germanium contraint en compression. 6. Circuit selon la 5, caractérisé en ce que la seconde couche semi-conductrice est en germanium contraint biaxialement. 15 20 30 7. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le germanium est monocristallin. 8. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les axes longitudinaux (A13, A15) d'un transistor (13) de type n-MOS et d'un transistor (15) de type p-MOS associé sont perpendiculaires, de manière à former au moins une zone de recouvrement, dans laquelle est formée une interconnexion (V1, V2) desdits transistors associés. 9. Circuit selon la 8, caractérisé en ce que le drain ou la source d'un transistor (13) de type n-MOS étant destinée à être connecté à la source ou au drain d'un transistor (15) de type n-MOS associé, ils sont prolongés longitudinalement, de manière à former une première zone de recouvrement, dans laquelle est formée une première interconnexion (V1) des transistors. 10. Circuit selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte des connexions verticales (V3, V4) formées aux extrémités des transistors (13, 15) opposées à la première zone de recouvrement. 11. Circuit selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que les grilles (G13, G15) des transistors (13, 15) sont prolongées, perpendiculairement à leurs axes longitudinaux respectifs (A13, A15), de manière à former, à une de leurs extrémités, une seconde zone de recouvrement, dans laquelle est formée une seconde interconnexion (V2) des transistors. 12. Procédé de fabrication d'un circuit intégré tridimensionnel de type CMOS formé dans un substrat hybride et comportant des transistors de type de 30 conductivité différents, formés respectivement dans des première et seconde couches semi-conductrices superposées, procédé caractérisé en ce qu'il comporte successivement : - la fabrication d'un premier bloc comportant les transistors (13) de type n-MOS formés dans une couche semi-conductrice en silicium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (13) de type n-MOS, - le transfert sur le premier bloc d'une couche semi-conductrice en germanium ayant une orientation adaptée à la fabrication de transistors (15) de type p-MOS et - la fabrication des transistors (15) de type p-MOS dans la couche semi-conductrice en germanium, à une température n'affectant pas les transistors formés dans la couche semi-conductrice en silicium. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la température de fabrication des transistors (15) de type p-MOS dans la couche semi- 15 conductrice en germanium est de l'ordre de 400 à 700 C. 14. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que le transfert de la couche semi-conductrice en germanium sur le premier bloc est réalisé par collage moléculaire et amincissement. 15. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que le transfert de la couche semi-conductrice en germanium sur le premier bloc est réalisé par report par implantation d'hydrogène, collage et détachement. 25 16. Procédé selon l'une des 12 et 13, caractérisé en ce que le transfert de la couche semi-conductrice en germanium sur le premier bloc est réalisé par épitaxie en phase liquide après ouverture d'une cavité débouchant sur le substrat ayant une orientation (110) afin d'obtenir un germe de cristallisation orienté. 20 30 17. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte la formation de vias multiples (V1, V2) verticaux, constituant les interconnexions entre les transistors associés de type n-MOS (13) et de type p-MOS (15) de niveaux différents. 18. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 17, caractérisé en ce qu'il comporte la formation de vias simples (V3, V4) verticaux, constituant diverses connexions du circuit. 10 19. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce qu'il comporte la formation de vias avant la réalisation de la couche semi-conductrice en germanium.5
H
H01
H01L
H01L 27,H01L 21
H01L 27/092,H01L 21/8238,H01L 27/06
FR2901394
A1
PROCEDE D'INSTALLATION D'UN DETECTEUR VOLUMETRIQUE ET ENSEMBLE POUR SA MISE EN OEUVRE
20,071,123
-2- les figures 1A à 1D sont respectivement des vues de face, de côté, de dessus et isométrique des trois faisceaux émis par la lentille d'un exemple de détecteur volumétrique infrarouge ; les figures 2A, 2B et 2C sont des vues respectivement de face, de côté et isométrique par transparence d'un adaptateur faisant partie d'un ensemble ou outil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; la figure 3 est une représentation isométrique par transparence d'un adaptateur selon un second mode de réalisation de l'invention ; la figure 4 est une vue de dessus d'un ensemble ou outil pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comportant l'adaptateur de la figure 3 ; les figures 5A à 5C sont des vues schématiques de côté montrant trois phases opératoires du procédé selon une première variante de l'invention, dans laquelle seule la partie active du détecteur est interchangée durant le réglage, et les figures 6A à 6C sont des vues schématiques de dessus montrant trois phases opératoires du procédé selon une seconde variante de l'invention, dans laquelle le détecteur en entier est remplacé durant le réglage d'installation. Conformément à l'invention, le procédé d'installation consiste essentiellement à visualiser ladite au moins une zone ou le volume de détection 2 du détecteur 1 au moyen d'au moins un dispositif de projection dirigée 3 d'au moins un faisceau laser 4, qui est substitué au détecteur 1 ou à la partie actives dudit détecteur durant une phase de réglage de la disposition et/ou de l'orientation dudit détecteur 1. De manière avantageuse, ce procédé peut consister plus précisément à : - monter le détecteur 1 ou au moins son support de fixation 6 au niveau de l'endroit ou de l'emplacement 7 prévu pour son installation, - substituer à la partie active 5 dudit détecteur ou mettre en place sur ledit support de fixation 6 à la place du détecteur 1 au moins un dispositif 3 de projection dirigée d'au moins un faisceau laser 4 imitant le ou les faisceau(x) de détection infrarouge 1' ou explorant leur volume ou leur(s) zone(s) de détection 2, - régler le positionnement, l'orientation et/ou l'inclinaison du corps 8 du détecteur et/ou de son support de fixation 6 de manière à faire coïncider, autant que possible, ledit volume ou ladite ou lesdites zone(s) -3- exploré(e)(s) par le( s) faisceau(x) 4 visible(s) émis par ledit ou lesdits dispositif(s) de projection dirigée 3 avec le volume ou la ou les zone(s) de détection 2 requis(e)(s), demandé(e)(s) ou souhaité(e)(s) pour le détecteur 1, - remplacer le ou les dispositif(s) de projection dirigée 3 par le détecteur infrarouge 1 ou par la partie active 5 de ce dernier et, éventuellement, - achever l'installation dudit détecteur 1 (par exemple par la mise en place d'un capot de protection). Par partie active 5 du détecteur 1, on entend dans la présente soit le module démontable formant émetteur, soit une partie frontale de ce module qui serait aisément interchangeable (lorsque le module ne l'est pas dans sa totalité), ou encore la lentille seule, qui définit le motif de propagation et de dispersion du ou des faisceau(x) infrarouge émis (cette dernière solution étant préférée car limitant les composants à démonter/remonter). Préférentiellement, le(s) faisceau(x) laser 4 émis par le ou les dispositif(s) de projection dirigée 3 simule(nt) de manière visible le ou les faisceau(x) 1' de détection infrarouge avec une localisation de la source réelle ou virtuelle, une direction, une inclinaison et/ou un champ balayé au moins approchants, préférentiellement environ identiques. Cette identité des caractéristiques dimensionnelles et spatiales des faisceaux de détection 1' et des faisceaux laser 4 de réglage peut être obtenue par un choix judicieux des composants optiques du ou des dispositif(s) 3 et/ou par un calibrage ou réglage préalable dudit ou desdits dispositif(s) de projection dirigée 3. Comme le montrent par comparaison les figures 5 et 6 des dessins annexés, la substitution temporaire peut affecter soit seulement une partie active 5 du détecteur 1 (figure 5), soit le détecteur 1 en entier (figure 6). Ces figures montrent successivement l'émission des rayons ou faisceaux de détection 1' avant réglage (figures 5A et 6A), la substitution par un dispositif 3 de projection dirigée d'au moins deux faisceaux laser 4 et le réglage du positionnement et/ou de l'inclinaison et/ou de l'orientation du corps 8 du détecteur 1 ou de son support de fixation 6 (figures 5B et 6B) et l'émission des rayons ou faisceaux de détection après réglage (figures 5C et 6C). -4- Selon une première variante de réalisation, non représentée aux dessins annexés, le dispositif de projection dirigée 3 produit un unique faisceau laser 4, lequel est soit divisé en une pluralité de faisceaux secondaires présentant des orientations différentes, en étant le cas échéant tous situés dans le même plan, soit dévié avec une orientation variable dans le temps pour balayer une ou plusieurs zones planes. Selon une seconde variante de réalisation préférée, le ou chaque dispositif de projection dirigée 3 produit au moins deux faisceaux laser 4, éventuellement de couleurs différentes, dont chacun est soit divisé en une pluralité de faisceaux secondaires présentant des orientations différentes, en étant le cas échéant tous situés dans le même plan, soit dévié avec une orientation variable dans le temps pour balayer une ou plusieurs zones planes. Comme le montrent les figures 2, 3 et 4, 5B et 6B des dessins annexés, le ou chaque dispositif de projection dirigée 3 consiste en au moins un corps support et adaptateur 9 pourvu d'au moins un site 10 de réception avec maintien orienté pour une unité laser autonome 4' et muni d'une interface 11 de montage et de fixation ayant une configuration identique à celle du détecteur 1 ou de la partie active 5 de ce dernier (respectivement de l'interface de montage de celui-ci). Préférentiellement, le corps support 9 consiste en un bloc de matière synthétique pourvu d'un ou de plusieurs orifice(s) débouchant(s) 10, incliné(s) par rapport à l'horizontale selon un angle ou des angles respectifs identique(s) à celui ou ceux du ou des faisceau(x) infrarouge 1' projeté(s) par le détecteur 1 et dimensionné(s) pour recevoir, le cas échéant chacun, une unité laser 4' autonome couplée à une optique 3' permettant la projection d'une ligne verticale ou horizontale, avec une ouverture angulaire similaire à celle du faisceau infrarouge de détection 1' auquel le faisceau laser 4 du dispositif de projection 3 considéré se substitue. La présente invention a également pour objet un ensemble ou outil pour la mise en oeuvre du procédé décrit ci-dessus. Cet ensemble ou outil est caractérisé en ce qu'il est constitué, d'une part, par un corps support et adaptateur 9 pourvu d'au moins un site 10 de réception avec maintien orienté pour une unité laser 4' et muni, sur sa face opposée à la fàce d'émission, d'une interface 11 de montage et de fixation avec une configuration identique à celle du détecteur 1 ou de la partie active 5 de ce dernier et, d'autre part, par au moins une unité laser 4', préférentiellement à alimentation autonome, apte à être reçue au niveau du ou d'un des site(s) 10 précité(s), ladite au moins une unité laser 4' comprenant une optique 3' permettant la projection d'une ligne verticale et/ou d'une ligne horizontale, avec une ouverture angulaire similaire à celle du faisceau infrarouge de détection 1' auquel le faisceau laser 4 de l'unité laser 4' considérée se substitue. Cet ensemble de réglage peut éventuellement comporter plusieurs unités laser 4', éventuellement de couleurs différentes, adaptées pour être montées chacune dans un site de réception 10 d'un corps support et adaptateur 9, par exemple sous la forme d'un bloc de matière plastique perforée par des passages formant lesdits sites de réception orientés. Afin de pouvoir assurer le réglage de différents types de détecteurs volumétriques 1, l'ensemble de réglage pet comporter plusieurs corps support et adaptateurs 9 comportant des sites 10 dont les orientations sont différentes d'un corps à l'autre. Les dispositifs de projection laser 3 peuvent par exemple consister en des lasers du type RLLH650-16-3 associé à une lentille du type Lens-10 de la société ROITHNER LASERTECHNIK. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un procédé d'installation d'un détecteur volumétrique infrarouge, avec réglage contrôlé du volume ou de la ou des zones de détection.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à visualiser ladite au moins une zone ou ledit volume de détection au moyen d'au moins un dispositif de projection dirigée (3) d'au moins un faisceau laser (4), qui est substitué au détecteur ou à la partie active dudit détecteur durant une phase de réglage de la disposition et/ou de l'orientation dudit détecteur.
1) Procédé d'installation d'un détecteur volumétrique infrarouge, avec réglage contrôlé du volume ou de la ou des zones de détection, caractérisé en ce qu'il consiste à visualiser ladite au moins une zone ou ledit volume de détection (2) au moyen d'au moins un dispositif de projection dirigée (3) d'au moins un faisceau laser (4), qui est substitué au détecteur (1) ou à la partie active (5) dudit détecteur durant une phase de réglage de la disposition et/ou de l'orientation dudit détecteur (1). 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste plus précisément à : - monter le détecteur (1) ou au moins son support de fixation (6) au niveau de l'endroit ou de l'emplacement (7) prévu pour son installation, - substituer à la partie active (5) dudit détecteur ou mettre en place sur ledit support de fixation (6) à la place du détecteur (1) au moins un dispositif (3) de projection dirigée d'au moins un faisceau laser (4) imitant le ou les faisceau(x) de détection infrarouge (1') ou explorant leur volume ou leur(s) zone(s) de détection (2), -régler le positionnement, l'orientation et/ou l'inclinaison du corps (8) du détecteur et/ou de son support de fixation (6) de manière à faire coïncider, autant que possible, ledit volume ou ladite ou lesdites zone(s) exploré(e)(s) par le(s) faisceau(x) (4) visible(s) émis par ledit ou lesdits dispositif(s) de projection dirigée (3) avec le volume ou la ou les zone(s) de détection (2) requis(e)(s), demandé(e)(s) ou souhaité(e)(s) pour le détecteur (1), - remplacer le ou les dispositif(s) de projection dirigée (3) par le détecteur infrarouge (1) ou par la partie active (5) de ce dernier et, éventuellement, - achever l'installation dudit détecteur (1). 3) Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le(s) faisceau(x) laser (4) émis par le ou les dispositif(s) de projection dirigée (3) simule(nt) de manière visible le ou les faisceau(x) (1') de détection infrarouge avec une localisation de la source réelle ou virtuelle, une direction, une inclinaison et/ou un champ balayé au moins approchants, préférentiellement environ identiques.-7- 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de projection dirigée (3) produit un unique faisceau laser (4), lequel est soit divisé en une pluralité de faisceaux secondaires présentant des orientations différentes, en étant le cas échéant tous situés dans le même plan, soit dévié avec une orientation variable dans le temps pour balayer une ou plusieurs zones planes. 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le ou chaque dispositif de projection dirigée (3) produit au moins deux faisceaux laser (4), éventuellement de couleurs différentes, dont chacun est soit divisé en une pluralité de faisceaux secondaires présentant des orientations différentes, en étant le cas échéant tous situés dans le même plan, soit dévié avec une orientation variable dans le temps pour balayer une ou plusieurs zones planes. 6) Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que le ou chaque dispositif de projection dirigée (3) consiste en au moins un corps support et adaptateur (9) pourvu d'au moins un site (10) de réception avec maintien orienté pour une unité laser autonome (4') et muni d'une interface (11) de montage et de fixation ayant une configuration identique à celle du détecteur (1) ou de la partie active (5) de ce dernier. 7) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le corps support (9) consiste en un bloc de matière synthétique pourvu d'un ou de plusieurs orifice(s) débouchant(s) (10), incliné(s) par rapport à l'horizontale selon un angle ou des angles respectifs identique(s) à celui ou ceux du ou des faisceau(x) infrarouge (1') projeté(s) par le détecteur (1) et dimensionné(s) pour recevoir, le cas échéant chacun, une unité laser (4') autonome couplée à une optique (3') permettant la projection d'une ligne verticale ou horizontale, avec une ouverture angulaire similaire à celle du faisceau infrarouge de détection (1') auquel le faisceau laser (4) du dispositif de projection (3) considéré se substitue. 8) Ensemble pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est constitué, d'une part, par un corps support et adaptateur (9) pourvu d'au moins un site (10) de réception avec maintien orienté pour une unité laser (4') et muni, sur sa face opposée à la face d'émission, d'une interface (11) de montage et de fixation avec une configuration identique à celle du détecteur (1) ou de la partie active (5) de ce dernier et, d'autre part, par au moins une unité laser (4'), préférentiellement à alimentation autonome, apte à être reçue au niveau-8- du ou d'un des sites) (10) précité(s), ladite au moins une unité laser (4') comprenant une optique (3') permettant la projection d'une ligne verticale et/ou d'une ligne horizontale, avec une ouverture angulaire similaire à celle du faisceau infrarouge de détection (1') auquel le faisceau laser (4) de l'unité laser (4') considérée se substitue. 9) Ensemble selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs unités laser (4'), éventuellement de couleurs différentes, adaptées pour être montées chacune dans un site de réception (10) d'un corps support et adaptateur (9), par exemple sous la forme d'un bloc de matière plastique perforée par des passages formant lesdits sites de réception orientés. 10) Ensemble selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs corps support et adaptateurs (9) comportant des sites (10) dont les orientations sont différentes d'un corps à l'autre.
G
G08
G08B
G08B 13
G08B 13/19
FR2893113
A1
VANNE DE COMMANDE A ETANCHEITE AMELIOREE POUR CIRCUIT DE CIRCULATION DE FLUIDE
20,070,511
RFRO237 Domaine technique L'invention concerne une vanne de commande destinée à un circuit de circulation de fluide, notamment à un circuit de refroidissement d'un moteur thermique de véhicule automobile. Art antérieur La vanne de l'invention est du type comprenant un corps qui est muni d'une entrée de fluide et d'au moins deux sorties de fluide et qui délimite un logement de révolution pour un organe de réglage propre à tourner autour d'un axe de rotation et à prendre différentes positions angulaires pour contrôler la distribution du fluide au travers des sorties. Le corps comprend une paroi de fond dans laquelle débouche l'entrée de fluide et une paroi latérale dans laquelle débouchent les sorties de fluide. L'organe de réglage est entouré d'un segment d'étanchéité en forme d'anneau ouvert, qui est solidaire en rotation de l'organe de réglage et qui est agencé avec un faible jeu autour de l'organe de réglage, ce qui permet au segment d'étanchéité d'être plaqué intérieurement contre la paroi latérale en vue d'assurer une étanchéité sous l'action de la pression du fluide. Une telle vanne peut être qualifiée de "vanne rotative", dans la mesure où son organe de réglage tourne autour d'un axe de rotation. Dans une vanne de ce type, la paroi latérale délimite le plus souvent un logement cylindrique propre à recevoir l'organe de réglage qui présente une forme cylindrique homologue. Le fluide qui pénètre dans le corps de vanne par l'entrée de fluide est distribué entre les sorties de fluide, en fonction de la position angulaire de l'organe de réglage. Dans une vanne de commande de ce type, il est nécessaire d'assurer une étanchéité entre l'organe de réglage et la paroi latérale du corps de vanne. Cette étanchéité vise à empêcher toute fuite accidentelle de fluide vers une sortie, lorsque cette sortie doit être obturée par l'organe de réglage. Différentes solutions ont déjà été proposées pour assurer une telle étanchéité. La demande de brevet français publiée sous le numéro FR 2 849 485 décrit un exemple de réalisation d'une vanne rotative dans laquelle un segment d'étanchéité agencé entre l'organe de réglage et la paroi latérale du corps de vanne assure l'étanchéité. Résumé de l'invention L'invention vise en particulier à procurer une vanne de commande du type décrit dans laquelle les frottements entre l'organe de réglage et le corps de vanne sont diminués, tout en garantissant une étanchéité entre eux. Ceci permet notamment d'éviter un surdimensionnement du moyen servant à entraîner l'organe de réglage en rotation à l'intérieur du corps de vanne. Selon un premier aspect, l'invention propose une vanne de commande pour un circuit de circulation de fluide. La vanne de commande comprend un corps qui est muni d'une entrée de fluide et d'au moins deux sorties de fluide et qui délimite un logement de révolution pour un organe de réglage propre à tourner autour d'un axe de rotation et à prendre différentes positions angulaires pour contrôler la distribution du fluide au travers des sorties. Le corps comprend une paroi latérale. Conformément à l'invention, la paroi latérale et/ou l'organe de réglage comprend des zones évidées et des zones non-évidées, les zones évidées permettant de réduire une surface de l'organe de réglage en contact avec la paroi latérale. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, l'organe de réglage est constitué de 2 parties. Une des deux parties est un segment d'étanchéité en forme d'anneau ouvert, qui a une surface intérieure et une surface extérieure, qui est solidaire en rotation de l'organe de réglage et qui est agencé avec un faible jeu (j) autour de l'organe de réglage. Ceci permet au segment d'étanchéité d'être plaqué intérieurement contre la paroi latérale en vue d'assurer une étanchéité sous l'action de la pression du fluide. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, les zones évidées (EV) et les zones non-évidées (CR) sont situées sur une face interne de la paroi latérale. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, une zone non-évidée de la paroi latérale en contact avec la surface du segment d'étanchéité est couverte d'un film en matière à faible coefficient de frottement. Il peut s'agir en particulier d'une matière choisie parmi le groupe comprenant les polyamides, le polytétrafluoréthylène, le polytetrafluoroéthylène avec charge de Molybdène, l'epoxy phénolique avec charge de polytetrafluoroéthylène et graphite et le polyamide imide avec charge de polytetrafluoroéthylène. Selon encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, une zone non-évidée de la paroi latérale en contact avec la surface du segment d'étanchéité est pourvue d'un micro bosselage permettant une installation d'un film de fluide entre le segment d'étanchéité et la zone de la paroi latérale en contact avec la surface du segment d'étanchéité. Selon encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, les sorties de fluide pratiquées dans la paroi latérale sont délimitées par des zones non-évidées. Selon encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, l'organe de réglage et le segment d'étanchéité comportent des reliefs de forme conjuguée pour permettre leur solidarisation en rotation. Dans encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, la paroi latérale du corps de vanne délimite un logement cylindrique et la surface extérieure du segment d'étanchéité est une surface extérieure cylindrique. Dans encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, l'entrée de fluide débouche axialement dans une paroi de fond dudit corps de vanne, tandis que les sorties de fluide débouchent radialement dans la paroi latérale du corps de vanne. Dans encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, les zones évidées forment des zones de forme sensiblement rectangulaire. Dans encore un mode préférentiel de réalisation de l'invention, deux portions de la surface extérieure du segment d'étanchéité sont positionnées au dessus de zones non-évidées de la paroi latérale, chaque portion constituant une délimitation du segment d'étanchéité, et les portions se trouvant localisées respectivement à des bords opposés du segment d'étanchéité. Sous un autre aspect, l'invention concerne un circuit de circulation de fluide comprenant une vanne de commande telle que définie précédemment, dont l'entrée de fluide est reliée à une source de fluide et dont les sorties de fluide sont reliées respectivement à des branches du circuit. Un tel circuit est avantageusement réalisé sous la forme d'un circuit de refroidissement d'un moteur thermique de véhicule automobile, qui est parcouru par un fluide de refroidissement sous l'action d'une pompe de circulation. La vanne de commande constitue alors avantageusement une vanne à trois voies, dont l'entrée de fluide est reliée à une arrivée de fluide de refroidissement en provenance du moteur, et dont les trois sorties de fluide sont reliées respectivement à une première branche du circuit qui contient un radiateur de refroidissement, à une deuxième branche du circuit qui constitue une dérivation du radiateur de refroidissement, et à une troisième branche du circuit qui contient un aérotherme pour le chauffage de l'habitacle. Brève description des figures Dans la description qui suit, faite seulement à titre d'exemple, on se réfère aux dessins annexés, sur lesquels: • la figure 1 est une vue en perspective d'une vanne de commande, du type à trois voies, selon un exemple de forme de réalisation de l'invention; • la figure 2 est une vue en coupe de la vanne de commande de la figure 1, le plan de coupe contenant l'axe de rotation de l'organe de réglage; • la figure 3 est une vue en coupe correspondante de l'organe de réglage et du 25 segment d'étanchéité dont il est muni; • la figure 4 est une vue schématique en coupe de la vanne de commande des figures 1 et 2, le plan de coupe étant perpendiculaire à l'axe de rotation de l'organe de réglage; • la figure 5 est une vue en perspective du segment d'étanchéité; • la figure 6 est une vue en coupe transversale du segment d'étanchéité de la figure 5; • la figure 7 est un détail à échelle agrandie de la figure 6; • la figure 8 représente la surface développée du segment d'étanchéité; • la figure 9A représente la surface interne de la paroi latérale de la vanne de commande de la figure 1 en forme développée sur laquelle est représentée la surface de la figure 8; • la figure 9B est une vue en coupe de la paroi interne de la figure 9A, le plan de coupe passant par l'axe AA; • la figure 9C représente un détail agrandi de la figure 9B dans un exemple de réalisation de l'invention; • la figure 9D représente un détail agrandi de la figure 9B dans un exemple de réalisation de l'invention; et • la figure 10 représente un circuit de refroidissement d'un moteur thermique de véhicule automobile, équipé d'une vanne de commande selon l'invention. Description d'exemples de modes de réalisation Dans les solutions de vannes de commande connues de l'art antérieur, le contact entre l'organe de réglage et la paroi latérale du corps de vanne tend à générer des frottements qui doivent être vaincus lors de la commande en rotation de l'organe de réglage. Les frottements sont d'autant plus importants que la pression du fluide pénétrant dans le corps de vanne augmente. Ceci nécessite par conséquent un effort important, soit manuellement, soit par l'intermédiaire d'un actionneur, lors de cette commande en rotation. L'invention permet notamment de surmonter l'inconvénient précité. L'invention vise en particulier à procurer une vanne de commande du type décrit dans laquelle les frottements entre l'organe de réglage et le corps de vanne sont diminués, tout en garantissant une étanchéité accrue entre eux. Les figures 1 et 2 montrent une vanne de commande 10 qui comprend un corps cylindrique 12 limité par une paroi de fond 14 et une paroi latérale cylindrique 16 d'axe XX. Dans la paroi de fond 14 débouche axialement une tubulure 18 d'entrée de fluide. Dans la paroi latérale cylindrique 16 débouchent trois tubulures de sortie de fluide 20, 22 et 24. Dans l'exemple, les tubulures de sorties 20, 22 et 24 débouchent radialement dans la paroi 16. Les tubulures 20 et 24 sont diamétralement opposées, tandis que la tubulure 22 forme un angle de 90 par rapport à l'axe commun des tubulures 20 et 24. En outre, les tubulures 20, 22 et 24 ont des diamètres successivement décroissants. La disposition des tubulures 20, 22 et 24 ainsi que leur diamètres ne sont donnés qu'à titre d'exemple. Il est entendu qu'un Homme de Métier saurait aisément varier la disposition et les diamètres sans pour autant affecter la portée de l'invention. À l'intérieur du corps de vanne 12 est logé un organe de réglage 26, encore appelé organe tournant, qui est réalisé sous la forme d'un élément généralement cylindrique et qui se prolonge par une tige 28 dirigée suivant l'axe XX. Cette tige 28 passe au travers d'une ouverture centrale que comporte un couvercle 30 de forme circulaire. Ce couvercle est vissé sur une collerette 32 du corps de vanne par l'intermédiaire de quatre vis de fixation 34, avec interposition d'un joint d'étanchéité (non représenté). L'organe de réglage 26 est entraîné en rotation autour de l'axe XX par des moyens de motorisation 36 représentés schématiquement sur la figure 1. Il peut s'agir, par exemple, d'un moteur du type pas à pas susceptible d'amener l'organe de réglage 26 dans une multiplicité de positions différentes, soit par incréments successifs, soit de manière continue. L'organe de réglage 26 comprend une extrémité tronquée 38 constituée, dans l'exemple, par une face plane 40 formant un angle voisin de 45 avec l'axe de rotation XX. Ainsi, l'organe de réglage 26 permet de contrôler les sorties de fluide 20, 22 et 24 avec une loi définie en fonction de sa position angulaire dans le corps de vanne. Dans un mode de réalisation préféré, l'organe de réglage 26 est entouré, sur une partie de sa périphérie, d'un segment d'étanchéité 42 en forme d'anneau ouvert, solidaire en rotation de l'organe de réglage, et propre à venir en contact étanche avec la face interne de la paroi latérale 16. Ce segment d'étanchéité, dont la forme apparaît mieux sur les figures 5 à 7, est disposé avec un faible jeu j (figure 3) autour de l'organe de réglage. Ceci permet au fluide pénétrant à l'intérieur du corps de vanne par la tubulure d'entrée 18 d'exercer une pression dirigée radialement vers l'extérieur agissant contre une surface intérieure du segment d'étanchéité 42 pour plaquer radialement une surface extérieure du segment d'étanchéité 42 contre la paroi latérale 16 en vue d'assurer une étanchéité. Cette pression est montrée par les flèches radiales P sur la figure 4. Cette figure 4 constitue un dessin schématique et, en particulier, l'organe de réglage 26 est représenté schématiquement, le jeu existant avec le segment d'étanchéité étant volontairement très exagéré. Comme on le voit plus particulièrement sur les figures 5 et 6, le segment d'étanchéité 42, en forme d'anneau ouvert, présente une surface généralement cylindrique qui épouse la forme tronquée de l'enveloppe de l'organe de réglage 26. Le segment 42 est limité en partie supérieure par un bord 44 en arc de cercle, en partie inférieure par un bord 46 également en arc de cercle, par deux bords 48 et 50 généralement parallèles à l'axe et par des bords inclinés 52 et 54. Une découpe 56 formée dans le segment d'étanchéité 42 est en outre prévue. Sur sa face intérieure, le segment 42 comporte une ou plusieurs nervures 58, parallèles à l'axe, destinées chacune à coopérer avec une rainure 60 également parallèle à l'axe, formée à la périphérie de l'organe de réglage (figure 6). Ceci permet au segment d'étanchéité d'être solidaire en rotation de l'organe de réglage et au fluide de pénétrer dans l'espace intercalaire compris entre l'organe de réglage et le segment d'étanchéité. Dans l'exemple de réalisation représentée, la nervure 58, que l'on voit aussi sur le détail de la figure 7, est limitée par deux parois radiales 64 qui forment entre elles un angle A qui est ici de 30 . Les parois radiales 64 se rattachent à une face intérieure 66 du segment d'étanchéité, à l'opposé d'une face extérieure 68 (figures 6 et 7). La figure 8 représente la surface développée du segment d'étanchéité 42 dans laquelle la découpe 56 forme un passage permettant à du fluide de passer dans l'une des sorties de fluide, par exemple la sortie 22, en fonction de la position angulaire du segment d'étanchéité 42. Il est entendu que la découpe 56 est donnée ici dans un exemple de configuration, et que d'autres découpes ayant des formes différentes et/ou un/des emplacement(s) différent(s) sur le segment d'étanchéité 42 peuvent être envisagées, notamment pour tenir compte de plusieurs sorties de fluide dans la paroi latérale. Il est entendu en outre que l'organe de réglage 26 peut comporter une ou plusieurs découpes correspondant à la ou les découpes 56 du segment d'étanchéité 42. La figure 9A montre la paroi latérale 16 développée sur laquelle est représentée le segment d'étanchéité 42 en transparence pour une meilleure clarté. Le segment d'étanchéité 42 est plaqué intérieurement contre la paroi latérale 16. La variation de la position angulaire du segment d'étanchéité 42 permet d'ajuster la proportion de la découpe 56 en superposition avec la sortie de fluide 22. Dans la figure 9A, la sortie de fluide 22 est environ à moitié ouverte. Des zones évidées EV sont comprises dans la paroi latérale 16 et représentées par des surfaces hachurées dans la figure 9A. Ces zones évidées EV sont également représentées dans la figure 9B qui montre une coupe transversale de l'assemblage représenté dans la figure 9A, selon l'axe AA. Les proportions et mesures des évidements, et notamment de leur profondeur, ainsi que la distance entre la zone non-évidée CR de la paroi latérale 16 et la surface extérieure du segment d'étanchéité ont été fortement exagérées afin d'obtenir une meilleure clarté de représentation. Lorsque la pression du fluide s'exerce sur le segment d'étanchéité 42, ce qui est représenté par les flèches P dans la figure 9B, le segment d'étanchéité 42 se plaque intérieurement contre la paroi latérale 16, et plus précisément contre des zones non-évidées CR de la paroi latérale 16. Ainsi l'ajustement de la proportion des zones non- évidées CR par rapport aux zones évidées EV permet de contrôler et de réduire la surface du segment d'étanchéité en contact avec la paroi latérale. Au final, les frottements entre le segment d'étanchéité 42 et la paroi latérale 16 sont réduits en fonction de la réduction de la surface de contact. Le fluide peut également pénétrer dans les zones évidées EV et donc former une couche de fluide entre la paroi latérale 16 et le segment d'étanchéité 42. Étant donné que la pression du liquide dans les zones évidées EV s'ajuste à la pression P du fluide qui plaque le segment d'étanchéité 42 sur la paroi latérale 16, il en résulte une compensation de l'action de la pression P par une contre-action provenant de la pression du fluide présent dans les zones évidées EV qui mène à un équilibrage de pression autour du segment d'étanchéité 42 au niveau des zones évidées. L'équilibrage de pression au niveau des zones évidées EV permet de limiter l'effet de la pression P visant à déformer le segment d'étanchéité 42 vers l'intérieur des zones évidées sur la paroi latérale 16 aux abords des zones non-évidées CR et favorise ainsi le déplacement du segment d'étanchéité 42 par rapport à la paroi latérale 16. Ainsi que représenté dans la figure 9A, les zones évidées EV forment des zones de forme sensiblement rectangulaire, orientées dans le sens de la longueur perpendiculairement à l'axe de rotation du segment d'étanchéité. Avantageusement, les sorties 20, 22, 24 pratiquées dans la paroi latérale 16 sont délimitées par des zones non-évidées CR. Cela permet d'obtenir une meilleure étanchéité autour des sorties 20, 22, 24 et un contrôle précis de l'écoulement de fluide dans les sorties 20, 22, 24 lors du positionnement angulaire du segment d'étanchéité 42. Deux portions de la surface extérieure du segment d'étanchéité (42), qui chacune constitue une délimitation du segment d'étanchéité (42), et se trouvent localisées respectivement à des bords opposés du segment d'étanchéité à proximité des bords 44 et 46, sont positionnés au dessus de zones non-évidées (CR) de la paroi latérale 16. Il en résulte que, dans ces conditions, le couple de frottement entre le segment d'étanchéité et le corps de vanne est considérablement réduit par rapport au couple de frottement résultant d'une configuration sans zones évidées dans la paroi latérale de la vanne. La figure 9C représente un détail à échelle agrandie de la figure 9B dans un mode de réalisation préféré de l'invention. La zone non-évidée CR de la paroi latérale 16 est couverte d'un film F en matière à faible coefficient de frottement. Le film F a une fonction de lubrifiant entre la paroi latérale 16 et le segment d'étanchéité 42. L'épaisseur du film F est fortement exagérée dans la représentation de la figure 9C. L'épaisseur varie généralement de 15 microns à 45 microns, avec une valeur habituelle de 25 microns. Un autre mode de réalisation prévoit que c'est la paroi du segment d'étanchéité 42 en vis-à-vis avec la paroi latérale 16 qui est recouverte par le film F. Le film F peut par exemple être réalisé avec une ou plusieurs des matières suivantes : les polyamides, le polytétrafluoréthylène, le polytetrafluoroéthylène avec charge de Molybdène, l'epoxy phénolique avec charge de polytetrafluoroéthylène et graphite et le polyamide imide avec charge de polytetrafluoroéthylène. Cette liste non limitative est donnée à titre d'exemple seulement. La figure 9D représente un détail à échelle agrandie de la figure 9B dans un mode de réalisation préféré de l'invention. La zone non-évidée CR de la paroi latérale 16 est pourvue d'un Micro Bosselage MB représenté très schématiquement dans la figure 9D. Le Micro Bosselage MB permet à un film de fluide (non représenté dans la figure 9D) de s'installer entre la paroi latérale 16 et le segment d'étanchéité 42. Ce film de fluide présente l'avantage de réduire encore les frottements entre la paroi latérale 16 et le segment d'étanchéité sans pour autant causer de fuite de fluide. Il est entendu qu'un homme du métier saura combiner les modes de réalisation décrits pour les figures 9C et 9D dans différentes combinaisons dans le cadre de la présente invention. Ainsi il est possible de réaliser un micro bosselage et de revêtir le micro bosselage d'un film d'une ou plusieurs matières telles qu'énumérée dans la description de la figure 9C. Ainsi par exemple, les surfaces des zones non-évidées CR peuvent être microbosselées et recouvertes d'un film de polytétrafluoréthylène avec charge de Molydbène. Dans un autre mode de réalisation préféré de l'invention, aucun segment d'étanchéité n'entoure l'organe de réglage 26 au niveau de sa périphérie. On peut alors figurer l'organe de réglage 26 comme dans la figure 3, dans laquelle on supprime le segment d'étanchéité 42. Dans encore un autre mode de réalisation de l'invention, l'organe de réglage comprend des zones évidées au niveau de sa périphérie. La périphérie développée peut alors avoir une forme ressemblant à celle du segment d'étanchéité précédemment décrit à la figure 8. Il est envisageable dans une telle configuration de l'organe de réglage, que la paroi latérale contre laquelle vient se plaquer la périphérie de l'organe de réglage, soit alors sans zones évidées EV, la réduction des surfaces en contact étant alors effectivement obtenue grâce aux zones évidées alors prévues sur le segment d'étanchéité. Il en résulte que le couple de frottement entre l'organe de réglage et le corps de vanne est considérablement réduit par rapport au couple de frottement résultant d'une configuration sans zones évidées dans l'organe de réglage. On pourra alors en plus prévoir que les zones non évidées de la paroi du segment d'étanchéité en vis-à-vis avec la paroi latérale et/ou la paroi latérale seront recouvertes par un film ayant une fonction de lubrifiant tel que décrit auparavant. Les zones évidées EV peuvent former des zones de forme allongées orientées dans le sens de la longueur, dont les bords dans le sens de la longueur sont parallèles entre eux, et les bords dans le sens de la largeur sont parallèles au bord le plus proche de la périphérie de l'organe de réglage. Dans les modes de réalisation décrits de l'invention, il est possible, toutes choses égales par ailleurs, d'utiliser des moyens de motorisation 36 de plus faible puissance que dans l'art antérieur, et cela sans compromettre les caractéristiques d'étanchéité. La vanne de l'invention trouve une application particulière dans le domaine des véhicules automobiles. La figure 10 montre un circuit 70 pour le refroidissement d'un moteur thermique 72 de véhicule automobile. Le circuit 70 est parcouru par un fluide de refroidissement, habituellement de l'eau additionnée d'un anti-gel, qui circule sous l'action d'une pompe 74. Le fluide échauffé par le moteur, quitte ce dernier par une sortie 76 qui est reliée à la tubulure d'entrée 18 d'une vanne de commande 10 du type décrit précédemment. Cette vanne comprend trois tubulures de sortie 20, 22 et 24 qui sont reliées à trois branches du circuit. Ce circuit comprend une première branche 78 qui contient un radiateur de refroidissement 80 et un vase d'expansion 82, une deuxième branche 84 qui forme une dérivation du radiateur de refroidissement 80 et du vase d'expansion 82, ainsi qu'une troisième branche 86 qui contient un aérotherme 88 servant au chauffage de l'habitacle du véhicule. La tubulure 20 est reliée à la branche 78 (radiateur), la tubulure 22 est reliée à la branche 86 (aérotherme) et la tubulure 24 à la branche 84 (dérivation). La vanne permet ainsi de gérer indépendamment les débits de fluide dans les trois branches précitées du circuit, afin d'optimiser la température du moteur thermique et le chauffage de l'habitacle. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation telle que décrite précédemment et s'applique à d'autres variantes. Ainsi, la forme de révolution définie par le corps de vanne n'est pas nécessairement cylindrique et pourrait, par exemple, être conique ou tronconique. Le nombre et la disposition mutuelle des tubulures de sortie est susceptible aussi de nombreuses variantes en fonction des applications considérées. De manière générale, la vanne de l'invention trouve une application particulière au 5 domaine de l'industrie automobile. 13
Une vanne de commande pour un circuit de circulation de fluide comprend un corps qui est muni d'une entrée de fluide et d'au moins deux sorties de fluide (20, 22, 24) et qui délimite un logement de révolution pour un organe de réglage propre à tourner autour d'un axe de rotation (XX) et à prendre différentes positions angulaires pour contrôler la distribution du fluide au travers des sorties. Le corps comprend une paroi latérale (16) dans laquelle débouchent les sorties de fluide. La paroi latérale (16) et/ou l'organe de réglage comprend des zones évidées (EV) et des zones non-évidées (CR), les zones évidées (EV) permettant de réduire une surface de l'organe de réglage (26) en contact avec la paroi latérale (16).
Revendications 1. Vanne de commande pour un circuit de circulation de fluide, comprenant un corps (12) qui est muni d'une entrée de fluide (18) et d'au moins deux sorties de fluide (20, 22, 24) et qui délimite un logement de révolution pour un organe de réglage (26) propre à tourner autour d'un axe de rotation (XX) et à prendre différentes positions angulaires pour contrôler la distribution du fluide au travers des sorties, le corps (12) comprenant au moins une paroi latérale (16) caractérisé en ce que la paroi latérale (16) et/ou l'organe de réglage (26) comprend des zones évidées (EV) et des zones non-évidées (CR), les zones évidées (EV) permettant de réduire une surface de l'organe de réglage en contact avec la paroi latérale (16). 2. Vanne de commande selon la 1, dans laquelle l'organe de réglage est constitué de 2 parties et dont une des deux parties est un segment d'étanchéité (42) en forme d'anneau ouvert, qui a une surface intérieure et une surface extérieure, qui est solidaire en rotation de l'organe de réglage (26) et qui est agencé avec un faible jeu (j) autour de l'organe de réglage, ce qui permet au segment d'étanchéité d'être plaqué intérieurement contre la paroi latérale (16) en vue d'assurer une étanchéité sous l'action de la pression (P) du fluide. 3. Vanne de commande selon la 1 ou 2, dans laquelle lesdites zones évidées (EV) et lesdites zones non-évidées (CR) sont situées sur une face interne de ladite paroi latérale (16). 4. Vanne de commande selon la 3, dans laquelle une zone non-évidée (CR) de la paroi latérale (16) en contact avec la surface du segment d'étanchéité (42) est pourvue d'un micro bosselage (MB) permettant une installation d'un film de fluide entre le segment d'étanchéité (42) et la zone non-évidée (CR) de la paroi latérale (16) en contact avec la surface du segment d'étanchéité. 5. Vanne de commande selon l'une des 2 à 4, dans laquelle une zone non-évidée (CR) de la paroi latérale (16) en contact avec la surface du segment d'étanchéité (42) est couverte d'un film (F) en matière à faible coefficient de frottement. 6. Vanne de commande selon la 5, dans laquelle la matière à faible coefficient de frottement est choisie parmi le groupe comprenant les polyamides, le polytétrafluoréthylène, le polytetrafluoroéthylène avec charge de Molybdène, l'epoxy phénolique avec charge de polytetrafluoroéthylène et graphite et le polyamide imide avec charge de polytetrafluoroéthylène. 7. Vanne de commande selon l'une des 1 à 6, dans laquelle les sorties de fluide (20, 22, 24) pratiquées dans la paroi latérale (16) sont délimitées par des zones (CR) non-évidées. 8. Vanne de commande selon la 2, dans laquelle l'organe de réglage (26) et le segment d'étanchéité (42) comportent des reliefs (58, 60) de forme conjuguée pour permettre leur solidarisation en rotation. 9. Vanne de commande selon l'une des 2 à 6 ou 8, dans laquelle la paroi latérale (16) du corps de vanne délimite un logement cylindrique, et la surface extérieure du segment d'étanchéité (42) est une surface extérieure cylindrique. 10. Vanne de commande selon l'une des 1 à 9, dans laquelle l'entrée de fluide (18) débouche axialement dans une paroi de fond (14) dudit corps de vanne, et les sorties de fluide (20, 22, 24) débouchent radialement dans la paroi latérale (16) du corps de vanne. 11. Vanne de commande selon l'une des 1 à 10, dans laquelle les zones évidées (EV) forment des zones de forme sensiblement rectangulaire. 12. Vanne de commande selon l'une des 2 à 6, 8 ou 9, dans laquelle deux portions de la surface extérieure du segment d'étanchéité (42)sont positionnées au dessus de zones non-évidées (CR) de la paroi latérale 16, chaque portion constituant une délimitation du segment d'étanchéité (42), et les portions se trouvant localisées respectivement à des bords opposés du segment d'étanchéité. 13. Circuit de circulation de fluide, caractérisé en ce qu'il comprend une vanne de commande selon l'une des 1 à 11, dont l'entrée de fluide (18) est reliée à une source de fluide (76) et dont les sorties de fluide (20, 22, 24) sont reliées respectivement à des branches (78, 86, 84) du circuit. 14. Circuit de circulation de fluide selon la 13, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un circuit de refroidissement (70) d'un moteur thermique (72) de véhicule automobile, qui est parcouru par un fluide de refroidissement sous l'action d'une pompe de circulation (74), et en ce que la vanne de commande (10) est une vanne à trois voies dont l'entrée de fluide (18) est reliée à une arrivée (76) de fluide de refroidissement en provenance du moteur (72) et dont les trois sorties de fluide (20, 22, 24) sont reliées respectivement à une première branche (78) du circuit qui contient un radiateur de refroidissement (80), à une deuxième branche (84) du circuit qui constitue une 10 dérivation du radiateur de refroidissement (80), et à une troisième branche (86) du circuit qui contient un aérotherme (88) pour le chauffage de l'habitacle.
F,B
F16,B60
F16K,B60H
F16K 11,B60H 1,F16K 5
F16K 11/08,B60H 1/00,F16K 5/18
FR2897236
A1
DESSERT
20,070,817
t DESCRIPTION L'invention a pour objet une nouvelle composition culinaire à base de lait, pour la préparation d'un . Dessert, traditionnellement travaillé avec du lait cru de vache additionné de poudre de riz. La préparation, objet de l'invention, est un nouveau dessert laitier, constitué de façon tout à fait originale qui transforme fondamentalement l'approche gustative de ce produit. Conformément à la caractéristique essentielle de cette invention, le dessert comporte plusieurs arômes délicatement dosés. En premier lieu, la préparation du sirop sucré, parfumé à la fleur d'oranger et à l'eau de rose pour napper le dessert, confère au produit une saveur originale. En second lieu, le nappage de ce dessert d'une fine couche de noix de coco et de pistache verte n'enlève pas au produit une de ses caractéristique principale : son effet apaisant. INGREDIENTS POUR 10 PERSONNES Selon notre procédé de fabrication (quantités non limitatives données à titre d'exemple) : • Prendre un litre de lait. • Diluer 100 gr. de poudre de riz dans le lait à froid. • Ajouter 3 cl. de fleur d'oranger et 2 cl. D'eau de rose. • Porter à ébullition à feu vif (70-80 degré) en remuant de façon continue à l'aide d'un fouet durant 10 minutes. • Verser le produit dans des coupoles à dessert puis laisser refroidir 15 minutes. • Conserver au frais (entre 5 et 6 degré). Sirop de sucre : • 250 gr. de sucre. • Une cuillère à soupe de fleur d'oranger. • Une cuillère à soupe d'eau de rose. • Une cuillère à soupe de jus de citron. Au moment de servir, napper le dessert d'une cuillère à soupe du sirop de sucre précédemment préparé, ajouter dessus une demi cuillère à café de noix de coco et saupoudrer le tout d'une pincée de pistache verte
L'invention est un dessert à base de lait délicatement parfumé à la fleur d'oranger et à l'eau de rose et nappé d'un sirop de sucre qui doit impérativement être de parfum identique.Le procédé essentiel de fabrication de ce dessert est donc basé sur les différentes températures à atteindre et à respecter afin de créer une crème onctueuse préservant ainsi le goût du lait.De plus, ce dessert se caractérise par le dosage très précis des différents parfums et composantes permettant, au final, de déceler la singularité du produit tenant en son effet apaisant.Enfin, il doit être noté que la préparation de ce produit destiné avant tout à être servi comme dessert rafraîchissant, peut s'avérer être un élément indispensable de votre petit déjeuner simplement en le faisant tiédir quelques secondes au micro-ondes.
1. Dessert sucré caractérisé en ce qu'il est constitué de lait cru de vache additionné de poudre de riz sur lequel on ajoute ultérieurement un nappage de sirop. 2. Dessert sucré, selon la 1, caractérisé en ce que l'on rajoute un sirop parfumé aux extraits de fleur d'oranger et d'eau de rose. 3. Dessert, selon la 1, caractérisé en ce que le sirop de sucre est constitué de 250 grammes de sucre, d'une cuillère à soupe de fleur d'oranger, d'une cuillère à soupe d'eau de rose et d'une cuillère à soupe de jus de citron. 4. Dessert, selon la 1, caractérisé en ce que l'on ajoute dessus une demi cuillère à café de noix de coco et une pincée de pistache verte.
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FR2897118
A1
DISPOSITIF PERMETTANT LA CONVERSION DE L'ONDULATION ET/OU DES OSCILLATIONS D'UNE MASSE D'UN LIQUIDE DANS LEQUEL IL EST AU MOINS PARTIELLEMENT IMMERGE, EN UNE ENERGIE UTILISABLE.
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La présente invention a pour objet un dispositif permettant de convertir l'ondulation et/ou les oscillations d'une masse d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement immergé, en une énergie utilisable. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, à la conversion de l'énergie de la houle, des vagues et de la marée en énergie électrique. 15 On sait qu'il existe déjà des dispositifs permettant de convertir l'énergie mécanique de la houle, des vagues et de la marée en énergie électrique. Ces dispositifs comprennent généralement au moins un flotteur relié à une crémaillère qui s'étend dans un axe sensiblement vertical, cette dernière 20 coopérant avec des mécanismes à engrenages connectés à un arbre d'entraînement. De cette manière, le mouvement vertical de la crémaillère qui résulte du mouvement des vagues est transformé en un mouvement de rotation par lesdits mécanismes à engrenages puis, il est communiqué à l'arbre d'entraînement qui peut être relié à une génératrice électrique. 25 Néanmoins, ces dispositifs nécessitent l'utilisation de moyens permettant de convertir le mouvement du flotteur en un mouvement de rotation or, les éléments constituant ces moyens (tels que par exemple des mécanismes à engrenages) sont soumis à une usure et à une corrosion rapides, en raison 30 notamment des frottements et des caractéristiques du milieu marin, ce qui requiert des efforts de maintenance importants. De plus, le support de la 1 crémaillère doit être fermement relié au fond sous-marin, ce qui implique généralement des travaux fastidieux et coûteux d'assemblage de l'extrémité inférieure dudit support audit fond sous-marin. L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. A cet effet, elle propose un dispositif qui permet de convertir les mouvements d'une masse d'un liquide en une énergie utilisable sans qu'il soit nécessaire d'utiliser des moyens de conversion intermédiaires ayant pour fonction dans un premier temps, de transformer le mouvement d'un flotteur en un mouvement de rotation puis, de le communiquer à des moyens spécifiques de conversion de l'énergie mécanique. Ainsi, la présente invention a pour objet un , caractérisé en ce qu'il comprend au moins : • une première structure support, de forme allongée, portant à ses deux extrémités opposées, une première paire de flotteurs ; • une seconde structure support, de forme allongée, portant à ses deux extrémités opposées, une deuxième paire de flotteurs, cette deuxième structure s'étendant sensiblement perpendiculairement à la première structure de telle sorte que les régions centrales des deux structures soient situées sensiblement sur un même axe vertical ; • un flotteur central sensiblement coaxial audit axe vertical ; • deux mécanismes de liaison disposés entre le flotteur central et la partie centrale desdites structures support, ces deux mécanismes comprenant chacun au moins trois éléments télescopiques disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour dudit axe vertical et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, à la région centrale d'une structure correspondante et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur central. Au moins l'un desdits éléments télescopiques comporte deux parties coulissant l'une par rapport à l'autre, reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties en la susdite énergie utilisable. Les deux parties coulissant l'une par rapport à l'autre peuvent être un ensemble tige de piston hydraulique ù cylindre ou un ensemble tige d'entraînement ù corps d'un générateur électrique linéaire. 10 Le convertisseur peut être une génératrice électrique qui peut fonctionner alternativement dans un sens ou dans l'autre. De cette manière, les mouvements desdites structures support qui résultent de l'action de la houle et/ou des vagues et/ou de la marée, provoquent un 15 mouvement relatif desdites deux parties coulissant l'une par rapport à l'autre, ce mouvement étant ensuite transmis au(x) convertisseur(s) de l'énergie mécanique à savoir par exemple, une (des) génératrice(s) du type susdit. Ainsi, le dispositif selon l'invention permet de communiquer directement le 20 mouvement d'au moins un flotteur auxdites deux parties coulissant l'une par rapport à l'autre et donc audit convertisseur, ce qui permet de se dispenser d'utiliser un support vertical, tel qu'un support de crémaillère, et de mécanismes à engrenages. 25 Selon une variante d'exécution de l'invention, chacune desdites structures support peut présenter sensiblement la forme d'un losange. Avantageusement, les dispositifs selon l'invention peuvent être reliés en réseau ce qui permet d'accroître la production d'énergie utilisable et de moyenner 30 l'énergie disponible totale à partir des énergies produites par les dispositifs individuellement.5 Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique en perspective du dispositif selon l'invention où lesdites structures support présentent sensiblement la forme d'un losange. La figure 2 est une représentation schématique d'un circuit hydraulique compris dans un dispositif selon une variante d'exécution de l'invention. La figure 3 est une représentation schématique en perspective de dispositifs selon l'invention mis en réseau. La figure 4 est une représentation schématique en perspective de dispositifs selon l'invention mis en réseau où la structure support comprend des ensembles d'armatures rigides. La figure 5 est une représentation schématique de côté, de dispositifs selon l'invention mis en réseau. A titre d'exemple non limitatif, tel que cela est illustré sur la figure 1, le dispositif selon l'invention 1 comporte : • au moins deux structures support 2, 2', entrelacées, de forme allongée et qui s'étendent sensiblement perpendiculairement l'une par rapport à l'autre de telle sorte que les régions centrales des deux structures 2, 2' soient situées sensiblement sur un même axe vertical ; chacune des structures support 2, 2' comprenant : o une partie supérieure 3, 3' et une partie inférieure 4, 4' disposées respectivement sensiblement dans un même plan vertical, la partie supérieure 3 d'une première structure support 2 traversant la partie du plan délimitée par les parties supérieure 3' et inférieure 4' de la seconde structure support 2' ; o au moins un flotteur 5 disposé à chacune de leurs extrémités ; • au moins un flotteur central 6 qui est sensiblement coaxial audit axe vertical et qui est disposé entre la partie supérieure 3 de ladite première structure support 2 et la partie inférieure 4' de la seconde structure support 2' ; • au moins deux mécanismes de liaison 7, 7' disposés respectivement entre le flotteur central 6 et la partie centrale de l'une desdites structures support 2, 2', chacun de ces mécanismes de liaison 7, 7' comprend au moins trois éléments télescopiques 8 disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour dudit axe vertical et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, à la région centrale d'une structure support correspondante 2, 2' et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur central 6. Au moins l'un desdits éléments télescopiques 8 comporte deux parties 9, 10 coulissant l'une par rapport à l'autre qui sont reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties 9, 10 en une énergie utilisable. Selon la variante d'exécution de l'invention, tel que cela est illustré sur la figure 1, chacune desdites structures support 2, 2' peut présenter sensiblement la forme d'un losange. De plus, en l'espèce, les parties supérieures 3, 3' et inférieures 4, 4' des structures support 2, 2' sont constituées chacune de deux sous - parties reliées l'une à l'autre qui sont elles ù mêmes constituées chacune de deux bras 12, 12' sensiblement parallèles, l'extrémité libre de chacun de ces bras 12, 12' étant fixée à un flotteur d'extrémité 5. Les parties supérieures 3, 3' et les parties inférieures 4, 4' forment respectivement un ensemble rigide.30 Selon une autre variante d'exécution de l'invention, tel que cela est illustré sur la figure 1, la partie inférieure 4 de la première structure support 2 ainsi que la partie supérieure 3' de la seconde structure support 2' peuvent chacune comprendre dans leur région centrale, une plaque ou un cadre de jonction 13 qui permet notamment de relier leurs deux sous ù parties respectives. L'ensemble des flotteurs d'extrémité 5 présente de préférence un volume sensiblement égal à celui du flotteur central 6. Avantageusement, la partie inférieure des différents flotteurs 5, 6 présente préférentiellement une forme convexe afin d'optimiser leur réactivité aux mouvements du fluide dans lequel le dispositif 1 est immergé. Chacun des flotteurs 5, 6 peut être lesté notamment par un matériau ayant de préférence une faible densité ou par exemple par une vessie gonflable, le reste du volume pouvant être rempli d'eau de mer. Chacun des différents flotteurs 5, 6 présente préférentiellement une densité sensiblement égale à '/Z. Selon une variante d'exécution de l'invention, les deux parties 9, 10 coulissant 20 l'une par rapport à l'autre peuvent être un ensemble tige d'entraînement 10 ù corps d'un générateur électrique linéaire 9 de type classique. Ainsi, sous l'effet de l'action de la houle et/ou des vagues et/ou de la marée, ladite tige d'entraînement 10 va coulisser par rapport audit corps du générateur 25 électrique linéaire 9 et entraîner un élément mobile (non représenté) qui joue le rôle d'inducteur (l'induit demeurant fixe), ce qui permet de produire de l'énergie électrique. Selon une autre variante d'exécution de l'invention, les deux parties 9, 10 30 coulissant l'une par rapport à l'autre peuvent être un ensemble tige de piston hydraulique 10' ù cylindre 9'. Ainsi, à titre d'exemple, tel que cela est illustré sur la figure 2, le dispositif selon l'invention 1 peut comprendre un circuit hydraulique 14 qui comporte : • une tige de piston hydraulique 10' coulissant dans un cylindre 9', ce dernier comprenant un fluide hydraulique ; • un réservoir pneumatique 15 à haute pression connecté audit cylindre 9' par des tubulures d'échappement 16 et 35 reliées respectivement à la partie sensiblement inférieure et supérieure du cylindre 9' ; • un moteur hydraulique 11 connecté au réservoir pneumatique 15 par une tubulure d'échappement 17 ; • un réservoir tampon 18 relié au moteur hydraulique 11 et au cylindre 9' respectivement par une tubulure d'évacuation 19 et par des tubulures d'alimentation 20 et 36 reliées respectivement à la partie sensiblement inférieure et supérieure du cylindre 9'. Chaque tubulure 16, 35 17, 19, 20, 36 dudit circuit hydraulique 14 comprend une vanne de non retour 21, pouvant être automatisée, afin d'éviter un refoulement du fluide hydraulique d'aval en amont. De manière préférentielle, afin de les préserver notamment de la corrosion, les éléments dudit circuit hydraulique 14 (à l'exception de la tige de piston hydraulique 10' et du cylindre 9') sont compris dans le flotteur central 6. De cette manière, sous l'effet des mouvements du fluide, la tige de piston hydraulique 10' va coulisser dans ledit cylindre 9'. L'abaissement du piston comprime le fluide hydraulique compris dans le cylindre 9' ainsi, lorsque la pression exercée par le piston dépasse la pression de service du réservoir haute pression 15, ledit fluide est expulsé, au travers de la tubulure d'échappement 16 équipée d'une vanne de non retour 21, vers le réservoir pneumatique à haute pression 15. L'écoulement du fluide hydraulique dans le réservoir pneumatique 15 s'effectue jusqu'à ce que l'ensemble tige de piston 10' ù piston 2897118 -8- soit en position comprimée. Le moteur hydraulique 11 est alors alimenté grâce à une tubulure 17 munie d'une vanne de non retour 21. Le débit de fuite du moteur hydraulique 11 est évacué, par la tubulure d'évacuation 19 munie d'une vanne de non-retour 21, vers le réservoir tampon 18, à basse pression ou à 5 pression atmosphérique. Ce réservoir tampon 18 complète le cycle en alimentant ledit cylindre 9' au travers de la tubulure d'alimentation 20 munie d'une vanne de non retour 21. Le relèvement du piston, sous l'effet des mouvements de la mer, permet 10 d'expulser le fluide hydraulique au travers de la tubulure d'échappement 35 équipée d'une vanne de non retour 21, vers le réservoir pneumatique 15. En fin de cycle, le réservoir tampon 18 alimente ledit cylindre 9' au travers de la tubulure d'alimentation 36 munie d'une vanne de non retour 21. 15 Le dispositif selon l'invention 1 peut comprendre un dispositif de contrôle électronique (non représenté) permettant de commander notamment le(s) générateur(s) électrique(s) linéaire(s) 9 ou le(s) moteur(s) hydraulique(s) 11 en temps réel et donc de gérer la production d'énergie en fonction des besoins. 20 De manière avantageuse, au moins un flotteur 5, 6 du dispositif selon l'invention 1 peut comprendre des compartiments de ballastage (non représentés), dont le remplissage peut être commandé à l'annonce d'une tempête majeure, afin de permettre sa plongée et d'éviter ainsi qu'il ne soit soumis à des mouvements excessifs sous l'action d'une houle particulièrement 25 forte ; le remplissage et le vidage desdits compartiments de ballastage pouvant être commandés par ledit dispositif de contrôle électronique. Si les flotteurs 5, 6 comprennent une vessie gonflable, un simple dégonflage de ces dernières permet d'entraîner l'ensemble par le fond afin d'assurer sa protection en cas de tempête. 30 Avantageusement, le dispositif selon l'invention 1 peut être amarré à un corps - mort. Plusieurs dispositifs selon l'invention 1 peuvent être regroupés en réseau afin notamment d'accroître la production d'énergie utilisable. Ainsi, à titre d'exemple, tel que cela est représenté sur la figure 3, l'ensemble 22 qui résulte de cette mise en réseau comprend : • une structure support 23 qui comporte : o des bras inférieurs 24 sensiblement parallèles entre eux et espacés de préférence, à intervalles sensiblement réguliers ; o des bras supérieurs 25 sensiblement parallèles entre eux et disposés transversalement par rapport à l'axe desdits bras inférieurs 24 et de préférence, à intervalles sensiblement réguliers ; • des flotteurs 26 du type susdit, disposés entre les bras supérieurs 25 et inférieurs 24 de préférence, à intervalles sensiblement réguliers, chacun des flotteurs 26 étant relié à la structure support 23 par deux mécanismes de liaison 27 correspondants ; • un ensemble de paires de mécanismes de liaison 27, chacune de ces paires de mécanismes de liaison 27 étant disposée entre un flotteur 26 et la structure support 23 ; ces mécanismes 27 comprennent chacun au moins trois éléments télescopiques 8 disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour de l'axe vertical dudit flotteur 26 et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, aux bras inférieurs 24 ou aux bras supérieurs 25 et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur 26. Au moins l'un desdits éléments télescopiques 8 comporte deux parties 9, 10 qui coulissent l'une par rapport à l'autre, et qui sont reliées à un convertisseur 2897118 - 10 - assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties 9, 10 en une énergie utilisable. Ainsi, les deux parties 9, 10 coulissant l'une par rapport à l'autre peuvent être 5 un ensemble tige de piston hydraulique 10' û cylindre 9' ou un ensemble tige d'entraînement 10 û corps d'un générateur électrique linéaire 9 du type susdit. De manière avantageuse, tel que cela est illustré sur la figure 4, afin de renforcer la solidité de l'ensemble 22, la structure support 23 peut 10 comprendre : • un premier ensemble d'armatures rigides 30 qui sont sensiblement parallèles entre elles et espacées de préférence, à intervalles sensiblement réguliers ; • un second ensemble d'armatures rigides 31 qui sont sensiblement 15 parallèles entre elles et disposées transversalement par rapport à l'axe des armatures du premier ensemble 30, de préférence, à intervalles sensiblement réguliers. Chacune desdites armatures 30, 31 comporte deux cadres 32 sensiblement 20 parallèles entre eux et reliés à intervalles sensiblement réguliers par un élément de jonction 33 qui peut avantageusement prendre la forme de ladite plaque ou cadre de jonction 13, ces éléments de jonction 13, 33 étant respectivement disposés à l'extrémité inférieure du premier ensemble d'armatures 30 et à l'extrémité supérieure du second ensemble d'armatures 31. 25 Les armatures 30, 31 sont agencées d'une telle manière que la partie supérieure du premier ensemble d'armatures rigides 30 traverse les parties du plan délimitées par les armatures du second ensemble d'armatures rigides 31, les armatures 30, 31 étant disposées d'une telle façon que chaque flotteur 26 soit 30 coaxial à l'axe vertical d'un élément de jonction 33 d'une armature du premier 2897118 -11- ensemble 30 et d'un élément de jonction 33 d'une armature du second ensemble 31. Les éléments télescopiques 8 des mécanismes de liaison 27 sont articulés 5 d'une part, par l'une de leurs extrémités, audit élément de jonction 33 d'une armature du premier ensemble 30 ou audit élément de jonction 33 d'une armature du second ensemble 31 et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur 26. 10 Avantageusement, tel que cela est représenté sur la figure 5, la longueur de la structure support 23 peut être relativement longue afin d'être égale ou supérieure à la longueur d'onde de la plupart des vagues et de profiter ainsi au maximum de son amplitude
La présente invention a pour objet un dispositif (1) permettant la conversion de l'ondulation et/ou des oscillations d'une masse d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement immergé, en une énergie utilisable caractérisé en ce qu'il comprend au moins :. une première structure support (2), de forme allongée, portant à ses deux extrémités opposées, une première paire de flotteurs (5) ;. une seconde structure support (2'), de forme allongée, portant à ses deux extrémités opposées, une deuxième paire de flotteurs (5) ;. un flotteur central (6) sensiblement coaxial audit axe vertical ;. deux mécanismes de liaison (7, 7') disposés entre le flotteur central (6) et la partie centrale desdites structures support (2, 2'), ces deux mécanismes (7, 7') comprenant chacun au moins trois éléments télescopiques (8) disposés sensiblement à 120 DEGREEl'un de l'autre autour dudit axe vertical ;au moins l'un desdits éléments télescopiques (8) comporte deux parties (9, 10) coulissant l'une par rapport à l'autre, reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties (9, 10) en la susdite énergie utilisable.
Revendications 1. Dispositif (1) permettant la conversion de l'ondulation et/ou des oscillations d'une masse d'un liquide dans lequel il est au moins partiellement 5 immergé, en une énergie utilisable, caractérisé en ce qu'il comprend au moins : • une première structure support (2), de forme allongée, portant à ses deux extrémités opposées, une première paire de flotteurs (5) ; • une seconde structure support (2'), de forme allongée, portant à ses 10 deux extrémités opposées, une deuxième paire de flotteurs (5), cette deuxième structure (2') s'étendant sensiblement perpendiculairement à la première structure (2) de telle sorte que les régions centrales des deux structures (2, 2') soient situées sensiblement sur un même axe vertical ; 15 • un flotteur central (6) sensiblement coaxial audit axe vertical ; • deux mécanismes de liaison (7, 7') disposés entre le flotteur central (6) et la partie centrale desdites structures support (2, 2'), ces deux mécanismes (7, 7') comprenant chacun au moins trois éléments télescopiques (8) disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour 20 dudit axe vertical et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, à la région centrale d'une structure correspondante (2, 2') et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur central (6) ; au moins l'un desdits éléments télescopiques (8) comporte deux parties (9, 10) 25 coulissant l'une par rapport à l'autre, reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties (9, 10) en la susdite énergie utilisable. 2. Dispositif (1) selon la 1, 30 caractérisé en ce qu'il comporte : 2897118 - 13 - • au moins deux structures support (2, 2'), entrelacées, de forme allongée et qui s'étendent sensiblement perpendiculairement l'une par rapport à l'autre de telle sorte que les régions centrales des deux structures (2, 2') soient situées sensiblement sur un même axe vertical ; chacune des structures support (2, 2') comprenant : o une partie supérieure (3, 3') et une partie inférieure (4, 4') disposées sensiblement dans un même plan vertical, la partie supérieure (3) d'une première structure support (2) traversant la partie du plan délimitée par les parties supérieure (3') et inférieure (4') de la seconde structure support (2') ; o au moins un flotteur (5) disposé à chacune de leurs extrémités ; • au moins un flotteur central (6) qui est sensiblement coaxial audit axe vertical et qui est disposé entre la partie supérieure (3) de ladite première structure support (2) et la partie inférieure (4') de la seconde structure support (2') ; • au moins deux mécanismes de liaison (7, 7') disposés respectivement entre le flotteur central (6) et la partie centrale de l'une desdites structures support (2, 2'), chacun de ces mécanismes de liaison (7, 7') comprend au moins trois éléments télescopiques (8) disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour dudit axe vertical et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, à la région centrale d'une structure support correspondante (2, 2') et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur central (6) ; au moins l'un desdits éléments télescopiques (8) comporte deux parties (9, 10) coulissant l'une par rapport à l'autre qui sont reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties (9, 10) en une énergie utilisable. 2897118 -14- 3. Dispositif (1) selon la 2, caractérisé en ce que chacune desdites structures support (2, 2') présente sensiblement la forme d'un losange et/ou les parties supérieures (3, 3') et inférieures (4, 4') des structures support (2, 2') sont constituées chacune de 5 deux sous -parties reliées l'une à l'autre qui sont elles û mêmes constituées chacune de deux bras (12, 12') sensiblement parallèles, l'extrémité libre de chacun de ces bras (12, 12') étant fixée à un flotteur d'extrémité (5), et/ou la partie inférieure (4) de la première structure support (2) ainsi que la partie supérieure (3') de la seconde structure support (2') comprennent dans leur 10 région centrale, une plaque ou un cadre de jonction (13) qui permet notamment de relier leurs deux sous û parties respectives. 4. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux parties (9, 10) coulissant l'une par rapport à 15 l'autre sont un ensemble tige d'entraînement (10) û corps d'un générateur électrique linéaire (9) de type classique. 5. Dispositif (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les deux parties (9, 10) coulissant l'une par rapport à 20 l'autre sont un ensemble tige de piston hydraulique (10') û cylindre (9'). 6. Dispositif (1) selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend un circuit hydraulique (14) qui comporte : • une tige de piston hydraulique (10') coulissant dans un cylindre (9'), ce 25 dernier comprenant un fluide hydraulique ; • un réservoir pneumatique (15) à haute pression connecté audit cylindre (9') par des tubulures d'échappement (16) et (35) reliées respectivement à la partie sensiblement inférieure et supérieure du cylindre (9') ; • un moteur hydraulique (11) connecté au réservoir pneumatique (15) par une tubulure d'échappement (17) ; 2897118 - 15 - • un réservoir tampon (18) relié au moteur hydraulique (11) et au cylindre (9') respectivement par une tubulure d'évacuation (19) et par des tubulures d'alimentation (20) et (36) reliées respectivement à la partie sensiblement inférieure et supérieure du cylindre (9'). 5 chaque tubulure (16, 17, 35, 19, 20, 36) dudit circuit hydraulique (14) comprend une vanne de non retour (21), pouvant être automatisée, afin d'éviter un refoulement du fluide hydraulique d'aval en amont. 7. Dispositif (1) selon la 6, 10 caractérisé en ce que les éléments dudit circuit hydraulique (14), à l'exception de la tige de piston hydraulique (10') et du cylindre (9'), sont compris dans le flotteur central (6). 8. Dispositif (1) selon l'une des 4 à 7, 15 caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de contrôle électronique permettant de commander notamment le(s) générateur(s) électrique(s) linéaire(s) (9) ou le(s) moteur(s) hydraulique(s) (1l) en temps réel et donc de gérer la production d'énergie en fonction des besoins. 20 9. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un flotteur (5, 6) peut comprendre des compartiments de ballastage, dont le remplissage peut être commandé à l'annonce d'une tempête majeure, le remplissage et le vidage desdits compartiments de ballastage pouvant être commandés par ledit dispositif de 25 contrôle électronique. 10. Dispositif (1) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que plusieurs dispositifs (1) sont regroupés en réseau. 2897118 16 - 11. Dispositif (1) selon la 10, caractérisé en ce que l'ensemble (22) qui résulte de cette mise en réseau comprend : • une structure support (23) qui comporte : 5 o des bras inférieurs (24) sensiblement parallèles entre eux ; o des bras supérieurs (25) sensiblement parallèles entre eux et disposés transversalement par rapport à l'axe desdits bras inférieurs (24) ; • des flotteurs (26) du type susdit, disposés entre les bras supérieurs (25) 10 et inférieurs (24), chacun des flotteurs (26) étant relié à la structure support (23) par deux mécanismes de liaison (27) correspondants ; • un ensemble de paires de mécanismes de liaison (27), chacune de ces paires de mécanismes de liaison (27) étant disposée entre un flotteur (26) et la structure support (23) ; ces mécanismes (27) comprennent 15 chacun au moins trois éléments télescopiques (8) disposés sensiblement à 120 l'un de l'autre autour de l'axe vertical dudit flotteur (26) et articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, aux bras inférieurs (24) ou aux bras supérieurs (25) et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur (26) ; 20 au moins l'un desdits éléments télescopiques (8), comporte deux parties (9, 10) qui coulissent l'une par rapport à l'autre, et qui sont reliées à un convertisseur assurant la conversion des déplacements relatifs desdites parties (9, 10) en une énergie utilisable. 25 12. Dispositif (1) selon la 11, caractérisé en ce que la structure support (23) comprend : • un premier ensemble d'armatures rigides (30) qui sont sensiblement parallèles entre elles • un second ensemble d'armatures rigides (31) qui sont sensiblement 30 parallèles entre elles et disposées transversalement par rapport à l'axe des armatures du premier ensemble (30) ; 2897118 -17- chacune desdites armatures (30, 31) comporte deux cadres (32) sensiblement parallèles entre eux et reliés à intervalles sensiblement réguliers par un élément de jonction (33), ces éléments de jonction (33) étant respectivement disposés à l'extrémité inférieure du premier ensemble d'armatures (30) et à 5 l'extrémité supérieure du second ensemble d'armatures (31) ; les armatures (30, 31) sont agencées d'une telle manière que la partie supérieure du premier ensemble d'armatures rigides (30) traverse les parties du plan délimitées par les armatures du second ensemble d'armatures rigides (31), les armatures (30, 31) étant disposées d'une telle façon que chaque flotteur (26) soit coaxial à 10 l'axe vertical d'un élément de jonction (33) d'une armature du premier ensemble (30) et d'un élément de jonction (33) d'une armature du second ensemble (31) ; les éléments télescopiques (8) des mécanismes de liaison (27) sont articulés d'une part, par l'une de leurs extrémités, audit élément de jonction (33) d'une armature du premier ensemble (30) ou audit élément de 15 jonction (33) d'une armature du second ensemble (31) et d'autre part, par leur autre extrémité, à une région sensiblement périphérique dudit flotteur (26).
F
F03
F03B
F03B 13
F03B 13/12,F03B 13/20
FR2898637
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN D'ORGANE DE DEPOLLUTION
20,070,921
La présente invention concerne la fixation d'organes de moteurs à combustion interne de véhicules. Plus particulièrement, l'invention concerne la fixation d'organes de dépollution comme les pots catalytiques, ou les filtres à particules pour moteur à combustion interne. Certains organes de moteur, notamment les organes de dépollution tels que les pots catalytiques ou les filtres à particules, ont généralement une forme sensiblement cylindrique et sont fixés au bloc moteur par des sangles souples s'ils sont volumineux, ou par des béquilles si leur encombrement est plus faible. Les béquilles généralement utilisées sont fixées en amont et en aval de l'organe de dépollution, et sont suffisamment massives pour supporter l'organe de dépollution et pour garantir une certaine rigidité afin d'éviter les vibrations de l'organe de dépollution. Cependant les béquilles ayant une raideur suffisante ne sont pas assez souples pour compenser la dilatation de l'organe de dépollution suivant son axe principal lors de sa montée en température. De plus, l'opération de montage d'un organe de dépollution sur le moteur à l'aide de béquilles reste compliquée car un opérateur doit maintenir en position l'organe de dépollution pendant qu'un autre fixe les béquilles. En effet, ces organes sont volumineux et l'usage des deux mains est indispensable pour les maintenir en position. Deux opérateurs sont donc nécessaires lors de cette phase de montage. Le but de l'invention, est de proposer un dispositif amélioré de maintien d'organe de dépollution, supportant la dilatation de l'organe de dépollution lors de sa montée en température, et facilitant son montage. Dans ce but, l'invention propose un dispositif de maintien d'un organe de dépollution sur un moteur, comportant un premier élément fixé sur le bloc moteur supportant la masse de l'organe de dépollution, et un second élément fixé sur l'organe de dépollution retenant ce dernier sur le premier élément en empêchant son basculement. Selon l'invention, une face du second élément peut prendre appui sur une face de la partie supérieure du premier élément s'étendant au dessus des moyens de fixation du premier élément, de manière à ce qu'une portion de l'organe de dépollution repose en appui sur une partie inférieure du premier élément. Le bloc moteur peut comporter des bossages sur lesquels est fixé le premier élément. La face d'appui de la partie supérieure du premier élément peut être la face en regard du bloc moteur et peut se situer dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face du bloc moteur sur laquelle est fixé le premier élément. La partie supérieure du premier élément peut être légèrement 15 déportée par rapport au plan formé par la partie de fixation du premier élément sur le bloc moteur. La partie inférieure du premier élément peut s'étendre au delà du bloc moteur dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan formé par la face du bloc moteur sur laquelle est fixé le premier élément. 20 La partie inférieure peut posséder un rebord orienté vers le haut. Le rebord de la partie inférieure peut comporter des alésages en correspondance avec les moyens de fixation. Le second élément du dispositif peut être soudé sur la partie cylindrique de l'organe de dépollution, parallèlement à la direction principale 25 dudit organe. Le second élément du dispositif peut posséder une partie inférieure s'étendant sensiblement verticalement vers le bas. Selon l'invention la face d'appui du second élément peut être la face en regard du pot catalytique et peut se situer dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face 30 de la partie supérieure du premier élément en regard du bloc moteur. La partie inférieure du second élément peut être déportée par rapport à la partie supérieure du second élément, la partie supérieure étant fixée sur l'organe de dépollution. L'invention sera désormais décrite sous la forme d'un exemple en référence aux dessins annexés suivants : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un bloc moteur comprenant un premier élément du dispositif de maintien de l'invention; - la figure 2 est une vue en perspective d'un pot catalytique intégrant un second élément du dispositif de maintien de l'invention; et - la figure 3 est une vue en coupe, d'un pot catalytique fixé sur le bloc moteur avec le dispositif de maintien de l'invention. En référence aux figures 1 à 3, un moteur 10 d'un véhicule comprend un bloc moteur 12 et au moins un organe de dépollution 14 fixé sur le bloc moteur 12. L'organe de dépollution 14 est par exemple un filtre à particule ou un pot catalytique comme sur les figures 2 et 3. Ce pot catalytique 14 sensiblement cylindrique, est maintenu au bloc moteur 12 par l'intermédiaire d'un dispositif de maintien comportant deux éléments 16 et 28. Le premier élément 16 du dispositif s'étendant selon l'axe principal du bloc moteur 12, est fixé sur des bossages 20 de ce dernier à l'aide de moyens de fixation 18 tels que des goujons. Ces bossages 20 permettent de laisser un espace libre entre le premier élément 16 et la face du bloc moteur. Les bossages 20 permettent aussi de déporter le premier élément 16 par rapport au bloc moteur 12 pour faciliter par la suite la mise en position du pot catalytique 14. Le premier élément 16 possède une partie supérieure 22 s'étendant au dessus des moyens de fixations 18 et des bossages 20, et dont la face en regard du bloc moteur 12 se situe dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face du bloc moteur 12 sur laquelle est fixé le premier élément 16. La partie supérieure 22 peut être légèrement déportée par rapport à la partie du premier élément 16 fixée sur le bloc moteur 12. Le premier élément 16 possède aussi une partie inférieure 24 s'étendant au delà du bloc moteur, dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan formé par la face du bloc moteur 12 sur laquelle est fixé le premier élément 16. Cette partie inférieure 24 possède à son extrémité opposée au bloc moteur 12, un rebord orienté vers le haut. Ce rebord comporte des alésages 26 en correspondance avec les moyens de fixation 18 de manière à faciliter l'accès des outils de serrage vers ces moyens de fixation 18. Le second élément 28 du dispositif est fixé sur la partie cylindrique du pot catalytique 14. Dans cet exemple, le second élément 28 est directement soudé sur la partie cylindrique parallèlement à la direction principale du pot catalytique 14. Le second élément 28 possède une partie inférieure s'étendant vers le bas, et dont la face en regard du pot catalytique 14 se situe dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face de la partie supérieure 22 du premier élément 16 en regard du bloc moteur 12. Cette partie inférieure du second élément 28 peut être déportée par rapport à la partie supérieure du second élément 28, la partie supérieure étant fixée sur le pot catalytique 14. Ainsi, lorsque l'opérateur de montage doit installer le pot catalytique 14, il place en contact la face de la partie inférieure du second élément 28 en regard du pot catalytique 14, avec la face de la partie supérieure 22 du premier élément 16 en regard du bloc moteur 12. Une portion du pot catalytique vient alors, sous l'effet du propre poids du pot catalytique 14, se positionner en contact avec le rebord de la partie inférieure 24 du premier élément 16. Le pot catalytique 14 est alors maintenu au bloc moteur 12. L'opérateur peut alors installer des béquilles (non représentées) pour fixer le pot catalytique 14. Avantageusement, ce dispositif de maintien du pot catalytique permet d'utiliser des béquilles moins massives supportant mieux la dilatation du dispositif de dépollution 14. Un autre avantage de cette invention est de permettre à l'opérateur de monter seul le pot catalytique alors que cette phase de montage nécessitait deux opérateurs précédemment
L'invention concerne un dispositif de maintien d'un organe de dépollution (14) sur un moteur (10), comportant un premier élément (16) fixé sur le bloc moteur (12) supportant la masse de l'organe de dépollution (14), et un second élément (28) fixé sur l'organe de dépollution (14) retenant ce dernier sur le premier élément (16) en empêchant son basculement.
1. Dispositif de maintien d'un organe de dépollution (14) sur un moteur (10), caractérisé en ce qu'il comporte un premier élément (16) fixé sur le bloc moteur (12), qui supporte la masse de l'organe de dépollution (14), et un second élément (28) fixé sur l'organe de dépollution (14), qui retient ce dernier sur le premier élément (16) en empêchant son basculement. 2. Dispositif de maintien selon la 1, caractérisé en ce qu'une face du second élément (28) prend appui sur une face de la partie supérieure (22) du premier élément (16) s'étendant au dessus des moyens de fixation (18) du premier élément (16), de manière à ce qu'une portion de l'organe de dépollution (14) repose en appui sur une partie inférieure (24) du premier élément (16). 3. Dispositif de maintien selon la 2, caractérisé en ce que la face d'appui de la partie supérieure (22) du premier élément (16) est la face en regard du bloc moteur (12), et se situe dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face du bloc moteur (12) sur laquelle est fixé le premier élément (16). 4. Dispositif de maintien selon une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie supérieure (22) est légèrement déportée par rapport au plan formé par la partie de fixation du premier élément (16) sur le bloc moteur (12). 5. Dispositif de maintien selon une des 2 à 4, caractérisé en ce que la partie inférieure (24) du premier élément (16) s'étend au delà du bloc moteur dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan formé par la face du bloc moteur (12) sur laquelle est fixé le premier élément (16). 6. Dispositif de maintien selon une des 2 à 5, caractérisé en ce que la partie inférieure (24) possède un rebord orienté vers le haut. 7. Dispositif de maintien selon la 6, caractérisé en ce que le rebord de la partie inférieure (24) comporte des alésages (26) en correspondance avec les moyens de fixation (18). 8. Dispositif de maintien selon une des précédentes, caractérisé en ce que le second élément (28) du dispositif est soudé sur une partie cylindrique de l'organe de dépollution (14), parallèlement à la direction principale dudit organe de dépollution (14). 9. Dispositif de maintien selon une des précédentes, caractérisé en ce que le second élément (28) du dispositif possède une partie inférieure s'étendant verticalement vers le bas, et en ce que la face d'appui du second élément (28) est la face en regard de l'organe de dépollution (14) et se situe dans un plan sensiblement parallèle à celui formé par la face du bloc moteur (12) sur laquelle est fixé le premier élément (16). 10. Dispositif de maintien selon la 9, caractérisé en ce que la partie inférieure du second élément (28) est déportée par rapport à la partie supérieure du second élément (28), la partie supérieure étant fixée sur l'organe de dépollution (14).
F
F01,F02
F01N,F02F
F01N 13,F02F 7
F01N 13/08,F01N 13/18,F02F 7/00
FR2900808
A1
OREILLER ANATOMIQUE TRI DENSITE ET TOTALEMENT DEHOUSSABLE A QUATRE UTILISATIONS DIFFERENTES
20,071,116
l La présente invention concerne un nouveau type de houssage ou enveloppe anatomique caractérisé en ce que l'on obtient un houssage d'oreiller amovible ou non, permettant de créer un oreiller anatomique grâce à la présence dans ce houssage d'un ou plusieurs bourrelets de soutien cervical ainsi qu'une couche confort de répartition de pression, se situant à la surface de l'oreiller. Ce nouveau type d'adaptation d'oreiller permet à l'aide d'un oreiller traditionnel de créer un oreiller anatomique esthétique grâce à un houssage anatomique. Le but est d'obtenir un oreiller anatomique mais qui gardera un esthétisme quasi traditionnel. L'ensemble du système apportant des bienfaits bénéfiques sur le corps humain dans son ensemble. On sait que la plupart des oreillers anatomiques sont construits ou réalisés d'un bloc dans des dimensions inadaptées pour un lit et d'un physique très rébarbatif, style double bosses et le trou au milieu pour mettre la tête. D'autre part les oreillers anatomiques traditionnels ne sont utilisables que si l'on met de côté nos oreillers antérieurs. D'autre part les oreillers anatomiques classiques répartissent parfaitement les pressions au niveau du corps et notamment du rachis cervical mais n'apporte pas un confort optimum car souvent ils manquent de souplesse. L'invention à en conséquence pour but, notamment de fournir un oreiller anatomique très efficace grâce au bourrelet cervical et à la couche confort, d'autre part un oreiller très esthétique car le houssage anatomique va agir comme une taie d'oreiller et l'oreiller n'aura pas changé foncièrement de forme extérieure mais présentera un intérieur différent. D'autre part ce nouveau type d'adaptation d'oreiller permet un confort optimum. Car nous avons une combinaison du houssage anatomique qui est plutôt ferme et moyennement ferme et de l'oreiller traditionnel qui sera glissé à l'intérieur, qui lui est plus souple. Ainsi la combinaison de ces trois densités va apporter un confort optimum ainsi qu'une efficacité remarquable, le tout dans un esthétisme privilégié. Le dispositif selon l'invention permet donc de remédier aux inconvénients des oreillers anatomiques actuels, c'est à dire avant tout leur inconfort, leur dureté, leur passivité, leur in esthétisme et leur coût relativement élevé. Selon des modes particuliers de réalisation nous allons trouver un houssage qui présentera globalement deux côtés, l'une postérieure, l'une antérieure. La couche ou surface antérieure dite de confort sera en contact direct avec la tête du dormeur et présentera une densité moyenne de façon à compenser l'oreiller qui sera glissé à l'intérieur et qui lui aura une densité très faible et la tête qui avait tendance à s'enfoncer énormément aura une tendance moindre, grâce à la couche confort qui répartira les pressions, d'une façon plus globale et qui évitera un affaissement très localisé relativement désagréable pour le dormeur. En effet dans ce type de figure lorsqu'on a une densité très faible la tête plonge littéralement à l'intérieur de l'oreiller traditionnel et à tous les autres endroits qui ne supportent pas de poids il y a aucun affaissement, donc la tête en elle-même est quasiment entourée par l'oreiller et on peut constater une oppression sur cette face supérieure ou antérieure. Avantageusement crée en latex ou en mousse des petits trous pourront être aménagés afin de lutter contre la sudation du dormeur. Sur cette couche antérieure nous pouvons disposer à l'intérieur de celle-ci un bourrelet cervical qui sera destiné à épouser la forme du cou lorsque le sujet va poser la tête dessus. Le reste de l'oreiller va s'affaisser et ce bourrelet, d'une part plus épais que le reste de l'oreiller et d'autre part plus ferme, va moins s'affaisser et épouser la forme qui est convexe en haut tout comme le sera le bourrelet. Ce bourrelet peut donc être soit à la face intérieure de la couche confort antérieure, soit à la partie également intérieure de la couche confort postérieure, mais il va de soi que ce bourrelet doit se trouver à la partie basse ou à la base de l'oreiller, la partie qui sera la plus près des épaules du dormeur. Dans certains cas on peut imaginer également d'entourer ce bourrelet ferme sur toute la périphérie de l'oreiller qui rendrait celui-ci symétrique dans tous les sens : frontal, vertical, horizontal, et qui nécessiterait beaucoup moins un positionnement de l'oreiller puisque, quelle que soit la position de celui-ci, le dormeur serait en bonne position. Dans l'exemple qui suit nous mettrons ce bourrelet cervical à la partie intérieur de la couche confort postérieure. Ainsi donc nous observons que ce houssage anatomique esthétique présente avant tout deux types de densité, l'une relativement douce, moyennement ferme, qui va permette de répartir les pressions correctement en fonction de l'appui de la tête du dormeur, densité donc moyenne pour la couche confort et d'autre part une densité forte pour les cervicales. L'oreiller traditionnel qui sera glissé à l'intérieur des deux couches confort antérieur et postérieur est le plus souvent d'une densité très faible avec un apport en confort qui sera très important et qui apporte avant tout le moelleux, que n'a pas les oreillers anatomiques. Nous pouvons fort bien dans l'exemple qui suit utiliser du latex comme couche confort antérieur et postérieur et le bourrelet cervical peut être utiliser ou fait en mousse d'une densité plus importante ou utiliser également le latex et compte tenu de sa plus grande épaisseur ce bourrelet cervical s'affaissera moins et permettra un appui cervical parfait. Donc par rapport au bourrelet cervical nous pourrons jouer sur la densité et également sur l'épaisseur de la matière utilisée, ainsi donc sur un mode de réalisation, cet oreiller pourrait être un adjuvant tout à fait utile au sujet. La figure 1 représente schématiquement en coupe le houssage ou enveloppement anatomique avec sa partie confort antérieur (2), son bourrelet (1), ses lanières de fermeture de houssage puisque ce houssage va devoir se fermer latéralement et au niveau de sa base ainsi donc dans l'exemple choisi nous avons mis des lanières (5), mais nous pouvons imaginer fort bien que ce houssage anatomique soit cousu jusqu'au 2/3 de la base de cet oreiller, les 1/3 restant seront suffisant pour glisser l'oreiller classique ou traditionnel (4) à l'intérieur et les mêmes lanières (5) aux Fermetures Eclair ou Velcro pourront être utilisé également. Des trous (3) pourraient être aménagés pour lutter contre la sudation. Donc la figure 1 est une vue schématique en coupe. La figure 2 est la même vue schématique en coupe sur lesquelles ont distingue également la couche confort (2), les trous d'aération (3), le bourrelet cervical (1), une lanière (5) et surtout l'oreiller classique ou traditionnel que nous avons glissé à l'intérieur de ce houssage. On distingue sur la figure 3 qu'en face d'appui matérialisé par la flèche, l'oreiller va s'affaisser dans les zones les moins denses, les moins fermes et recréer la forme globale d'un oreiller anatomique classique tout en ayant le confort en plus, grâce au moelleux de l'oreiller traditionnel (4) et nous garderons également l'esthétique d'un oreiller classique. Le bourrelet cervical (1) fera son travail de soutien anatomique. La figure 4 montre une vue antérieure de l'oreiller dont les bords latéraux sont cousus (6) jusqu'aux 2/3 inférieurs, jusqu'aux 2/3 de la base. Le restant sera fermé par des lanières (5) ou tout autre système suffisamment efficace. Le but est donc de combiner ces trois types de densités afin d'obtenir un confort optimum. La substance ou la matière (4) de l'oreiller traditionnel sera d'autant plus confortable qu'elle aura un retour à une mémoire importante, c'est à dire que ce type de matière doit avoir un retour gonflant. Le latex en plaque comme disposé sur la couche confort (2) pourra être glissé à l'intérieur d'un système textile ainsi que la paroi postérieure de la couche confort postérieure. Une fois l'oreiller traditionnel ou classique glissé à l'intérieur du houssage anatomique esthétique on peut fort bien imaginer utiliser par-dessus l'ensemble, une taie d'oreiller qui soit coordonnée par exemple avec les draps du matelas, toujours dans l'esprit d'un esthétisme global comparé à un oreiller anatomique classique rébarbatif et inconfortable. Concernant le bourrelet cervical (1) il pourra éventuellement être changé ou modifié c'est à dire que le dormeur s'il a une corpulence plus importante pourra mettre un bourrelet cervical plus haut ou plus ferme ou au contraire si c'est une personne plus fine et plus fragile un bourrelet moins haut, donc il peut y avoir adaptation de ce bourrelet. Concernant les adaptations et compte tenu que ce houssage anatomique est fait pour entourer des oreillers existants, il va de soi que les dimensions prévues doivent cadrer avec les dimensions standard des oreillers traditionnels tout en sachant qu'il faudra toujours prévoir une marge supérieure afin de pouvoir rentrer l'oreiller traditionnel dans le houssage anatomique. Ainsi pour un oreiller traditionnel de 60 x 60 il serait judicieux de prévoir un houssage anatomique de 65 x 65. Et éventuellement la taie d'oreiller qui enveloppera l'ensemble devra au minimum faire 65 x 65. Il est possible que, selon une variante, nous ne puissions pas enfiler l'oreiller traditionnel (4) dans l'enveloppe anatomique mais qu'il soit appliqué sur cet oreiller traditionnel (4) une surépaisseur anatomique qui contiendrait le bourrelet cervical (1) et une couche confort (3). Le maintien de l'ensemble du système peut-être avantageusement créé en textile, en effet, dans cette pièce textile nous pouvons disposer nos blocs confort (3) et le bourrelet cervical (1), ce même bourrelet cervical (1) pouvant être ou non solidaire de la couche confort antérieure ou postérieure. Selon une variante possible il serait donc éventuellement faisable de créer un oreiller anatomique esthétique confort, c'est à dire qu'il n'existe plus de houssage anatomique amovible mais que l'oreiller crée sera d'un seul bloc en combinant les trois densités. Densité de surface antérieure et postérieure correspondant à notre couche confort deux, de densité moyenne, un bourrelet cervical (1) de densité relativement importante et un oreiller intérieur correspondant à une densité très faible pour créer le moelleux et le confort. Cette variante est illustrée sur la figure 5 qui n'est autre qu'un oreiller traditionnel entouré d'un houssage anatomique, mais l'ensemble est représenté d'un bloc et fabriqué en tant que tel. La forme la plus efficace et ayant le meilleur impact commercial est disposée selon la façon suivante. L'enveloppe qui contient l'oreiller moelleux sera refermée par une fermeture a glissière sur trois cotés. Sur un des deux cotés nous trouverons, de la surface à la profondeur : une plaque d'environ l cm d'épaisseur (2) qui repartie les pressions et sera en contact avec la tête du dormeur, un bourrelet cervical (1) d'environ 4cm d'épaisseur et 10cm de largeur qui épousera le cou du dormeur pendant le sommeil, .4o l'oreiller moelleux (4) à l'intérieur de la housse. Il est impératif que au niveau du cou on trouve cette succession d'éléments : plaque, bourrelets, oreiller et que ces trois produits aient des densités comme suivant : - la plaque : de densité moyenne A.ç -le bourrelet : de densité fermé - l'oreiller : de densité souple Sur le plan de l'utilisation la grande nouveauté sera que, à lui seul, cet oreiller permet 4 niveaux différents d'utilisation: a) Plaque en superficie Bourrelet en bas Oreiller sol b) Plaque en superficie Bourrelet en haut Oreiller sol 2S c) Plaque sol Bourrelet bas Oreiller superficie d) Plaque sol Bourrelet haut 30 Oreiller superficie En fonction du sujet et de son adaptation et de sa forme, l'oreiller se décline en 4 postures différentes et efficace. 6
L'invention concerne un nouveau type d'adaptations d'oreiller.D'un oreiller traditionnel, nous créons un oreiller anatomique esthétique grâce à un houssage anatomique. Ce houssage anatomique qui s'enfile sur l'oreiller traditionnel à pour but notamment de le transformer en oreiller ergonomique efficace mais aussi de sauvegarder l'esthétique de l'oreiller.Ce houssage anatomique sera constitué de préférence d'une ou deux couches confort (2) aérés par des trous (3) et d'un ou plusieurs bourrelets cervical (1) permettant un soulagement cervical. Dans ce houssage est glissé un oreiller traditionnel (4) de densité plus faible, l'ensemble de ce houssage peut-être fermé par des lanières (5) ou couture ou autre... tel que l'inventeur trouve une application principale dans le respect anatomique du sujet ainsi que de garder un certain esthétisme sur le lit car l'oreiller n'est quasiment pas modifié extérieurement si ce n'est qu'il a une enveloppe supplémentaire.Enveloppe qui peut être transporté facilement dans un sac de voyage pour être utilisé hors de chez soi, sans encombrement et garder le confort habituel.Le dispositif selon l'inventeur est en général destiné à tous et en particulier aux personnes ayant le dos sensible.D'une façon préférentielle, on optera pour une seule couche confort (2) en superficie, un bourrelet cervical (1) juste en arrière puis l'oreille moelleux (4) en contact avec le sol, l'ensemble enfermée dans une enveloppe tissus fermée par une fermeture a glissière. Le bourrelet (1) cervical est indépendant.
Revendications . 1. Enveloppe anatomique d'oreiller caractérisée en ce qu'elle forme une housse d'oreiller amovible comportant plusieurs éléments complémentaires : un bourrelet (1) placé en arrière d'une couche confort (2) destinée à être en contact avec la tête du dormeur. 2. Enveloppe selon la ) caractérisée en ce que, combinée à l'oreiller, elle constitue trois couches de trois densités différentes , qui sont dans l'ordre : couche confort (2) de densité moyenne, bourrelet (1) ferme et oreiller amovible (4) moelleux, en `vue de réaliser un soutien de la tête au niveau du cou. 3. Enveloppe selon la 2, caractérisée en ce que sa fermeture est réalisée par une fermeture à glissière (G). 4. Utilisation de l'enveloppe selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'on répartit les éléments complémentaires de telle sorte que la couche confort (2) soit en superficie, le bourrelet (1) en bas et l'oreiller (4) au sol. 5. Utilisation de l'enveloppe selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'on répartit les éléments complémentaires de telle sorte que la couche confort (2) soit en superficie, le bourrelet (1) en haut et l'oreiller (4) au sol. 44' 6. Utilisation de l'enveloppe selon dune des 1 à 3, caractérisée en ce que l'on répartit les éléments complémentaires de telle sorte que la couche confort (2) soit au sol, le bourrelet (1) en bas et l'oreiller (4) en superficie. 7. Utilisation de l'enveloppe selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que l'on répartit les éléments complémentaires de telle sorte que la couche confort (2) soit au sol, le bourrelet (1) en haut et 2.p l'oreiller (4) en superficie.
A
A47
A47G
A47G 9
A47G 9/10
FR2899925
A1
ENSEMBLE DE FINITION COMPORTANT UN REVETEMENT DE SURFACE APPLIQUE SUR AU MOINS DEUX BARRES DISTINCTES, L'UNE DES BARRES COMPORTANT UNE RAINURE POUR LA DECOUPE DU REVETEMENT DE SURFACE
20,071,019
Domaine technique La présente invention concerne un ensemble de finition pour revêtement de sol, qui de préférence peut être utilisé dans au moins deux applications différentes, et plus préférentiellement soit comme barre de jonction entre deux revêtements de sol ou barre de seuil, soit comme barre de jonction entre deux revêtements de sol ou barre d'arrêt, soit comme barre de jonction entre deux revêtements de sol ou barre de seuil ou barre d'arrêt. Art Antérieur Dans le domaine de la pose ou la rénovation de revêtements de sol, ou de la rénovation de sols, il est courant d'utiliser des éléments de finition sous la forme de barres de finition par exemple en bois, en métal ou en plastique, qui sont destinées à être fixées au sol, en sorte de couvrir le bord d'au moins un revêtement de sol. Parmi ces éléments de finition on trouve principalement les barres de jonction, les barres de seuil, les barres d'arrêt et les nez de marche. L'application à laquelle est destinée la barre de finition (barre de jonction, barre de seuil, barre d'arrêt ou nez de marche) est déterminée par son profil en section transversale. Des éléments de finition pour revêtement de sol du type barre de jonction, barre de seuil, barre d'arrêt ou nez de marche sont décrits par exemple dans les demandes de brevets et brevets américains US2003/0154678, US2004/0206038, US 6 745 534, US 6 805 951, US 6 517 935, dans les demandes de brevets français FR 2 737 237, FR 2 848 234, FR 2 695 671, FR 2 783 854, et dans la demande de brevet internationale WO 03/040492. On désigne dans le présent texte par barre de jonction , une barre destinée à être posée au sol à l'interface entre deux revêtements de sol contigus (moquette, parquet, carrelage,...). Ce type de barre présente généralement un profil en section transversale en forme de T. Chaque aile du T est utilisée pour recouvrir le bord de l'un des deux revêtements, et le pied du T est utilisé pour fixer la barre au sol, par exemple en coopérant avec un rail de fixation ou équivalent fixé à demeure entre les deux revêtements. La barre de jonction permet ainsi de masquer le joint entre les deux revêtements de sol et de conférer une meilleure esthétique à la transition entre les deux revêtements de sol. En outre, la barre de jonction permet le cas échéant de rattraper et de masquer de légères différences d'épaisseur entre les deux revêtements de sol. On désigne dans le présent texte par barre de seuil , une barre qui est généralement utilisée pour assurer la transition entre un revêtement de sol (moquette, parquet, carrelage,...) et le sol ou entre deux revêtements de sol présentant un décalage en hauteur important. Elle a ainsi pour fonction de rattraper et de masquer des différences de hauteurs importantes entre un revêtement de sol et le sol ou entre deux revêtements de sol. On désigne dans le présent texte par barre d'arrêt , une barre se terminant généralement à l'opposé du revêtement de sol par une face sensiblement verticale. Ce type de barre est généralement utilisé comme élément de finition entre un revêtement de sol et une paroi verticale telle qu'un mur ou cloison. Les nez de marche sont des barres qui présentent un profil en 25 section transversale en forme de L et qui sont destinées à être montées sur l'angle d'une marche. Pour améliorer l'esthétique et/ou la résistance à l'usure des barres de finition pour revêtement de sol, il est par ailleurs connu d'appliquer sur ces barres, lors de leur fabrication, un revêtement de surface qui est par 30 exemple un film ou feuille de matériau collé sur la surface supérieure de la barre. A titre d'exemple, les brevets américains précités US 6 805 951 et US 6 517 935 décrivent un procédé de fabrication d'un élément de finition comportant un revêtement fin et résistant à l'abrasion qui est de type multicouche. Dans le but notamment de simplifier la gestion de stocks et de proposer aux clients un produit unique multiusage, les fabricants de barres de finition se sont orientés ces dernières années vers la fabrication et la commercialisation d'ensembles de barres de finition multifonction et du type prêt-à-monter. Un ensemble de finition multifonction est décrit par exemple dans la demande de brevet internationale WO 03/040492. Dans cette publication, l'ensemble de finition multifonction comporte une barre de jonction en forme de T sur laquelle est emboîtée une barre latérale additionnelle. Lorsque la barre latérale additionnelle est assemblée avec l'élément en T, l'ensemble peut être utilisé comme barre de seuil (lève application). Pour utiliser l'ensemble comme barre de jonction (2nde application), il suffit de séparer la barre additionnelle de la barre en forme de T, cette dernière pouvant être utilisée comme barre de jonction. Un inconvénient des ensembles de finition multifonction connus à ce jour réside dans la présence d'un interstice longitudinal à la jonction des surfaces des barres individuelles composant l'ensemble. Cet interstice, non seulement nuit à la qualité esthétique de l'ensemble de finition, mais également constitue de manière préjudiciable une zone de fragilité qui peut plus facilement être abîmée dans le temps, et qui peut également s'encrasser plus facilement. Objectif de l'invention La présente invention vise à proposer un ensemble de finition pour revêtement de sol qui pallie l'inconvénient précité lié à la présence d'un joint interstitiel longitudinal entre chaque élément individuel de l'ensemble de finition. Résumé de l'invention L'invention a ainsi pour premier objet un ensemble de finition pour revêtement de sol, ledit ensemble comportant au moins deux barres distinctes, qui sont positionnées côte à côte de telle sorte qu'elles comportent au moins deux surfaces longitudinales sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal. De manière caractéristique et nouvelle selon l'invention, l'ensemble de finition comporte un revêtement de surface qui est appliqué sur les deux barres et qui recouvre l'interstice longitudinal entre les deux barres ; l'une des deux barres comporte une rainure longitudinale qui débouche au droit de l'interstice longitudinal entre les deux barres, et qui permet la découpe du revêtement de surface le long dudit l'interstice. Cette rainure longitudinale permet l'insertion et le guidage d'une lame de découpe, lors d'une opération de découpe du revêtement de surface le long de l'interstice entre les deux barres. Dans le présent texte, le terme rainure désigne toute gorge étroite, réalisée ou ménagée dans la masse de la barre, et délimitée par deux parois latérales longitudinales proches et par une paroi de fond longitudinale raccordant les deux parois longitudinales. La manière dont est réalisée la rainure dans la barre n'est pas limitative de l'invention. La rainure peut par exemple être réalisée à un stade postérieur à la fabrication de la barre, en étant réalisée par usinage dans la masse de la barre, sous la forme d'une entaille avec enlèvement de matière. La rainure peut également être réalisée lors d'une étape de fabrication de la barre, par exemple lors d'une fabrication de la barre par extrusion, en prévoyant une filière d'extrusion adaptée. La mise en oeuvre de cette rainure de découpe dans l'une des deux barres permet avantageusement d'obtenir un positionnement de la lame de découpe par rapport au revêtement de surface qui assure une découpe optimale de ce revêtement, et ce quel que soit le profil de surface des barres de l'ensemble de finition. Plus particulièrement, et de manière facultative selon l'invention, l'ensemble de finition de l'invention comprend les caractéristiques additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou en combinaison les unes avec les autres : les deux parois latérales longitudinales de la rainure sont orientées transversalement au revêtement de surface, et forment chacune avec le revêtement de surface un angle aigu (A) supérieur à 60 , et de préférence supérieur à 80 ; plus préférentiellement encore chaque angle (A) est sensiblement égal à 90 ; - la rainure présente un profil en U ou en V ; la profondeur (H) de la rainure est supérieure à la largeur (L) de la rainure ; l'ensemble de finition comporte une lame de découpe apte à être introduite dans une rainure longitudinale de découpe. l'ensemble de finition comporte un outil de découpe ; cet outil comporte d'une part un sabot conçu pour être positionné sur les barres de l'ensemble de finition, et pour pouvoir glisser le long de ces barres, en étant guidé en translation par au moins une barre de cet ensemble, et d'autre part une lame de découpe, qui est solidaire du sabot, et qui est positionnée et orientée par rapport à ce sabot, de telle sorte qu'une fois le sabot positionné sur les barres de l'ensemble de finition, la lame de découpe pénètre à l'intérieur de la rainure longitudinale de découpe de l'une des barres de l'ensemble de finition, et permet une découpe du revêtement de surface par translation du sabot le long des barres de l'ensemble de finition. les deux barres assemblées sont conçues pour être utilisées dans une première application pour revêtement de sol, et l'une au moins des deux barres est conçue pour être utilisée seule dans une deuxième application pour revêtement de sol ; - au moins deux barres ont des profils en section transversale qui sont différents ; l'ensemble de finition comprend trois barres ayant de préférence trois profils différents en section transversale, le revêtement de surface étant appliqué sur les trois barres ; l'ensemble de finition est configurable en sorte de pouvoir être utilisé soit comme barre de jonction ou barre de seuil , soit comme barre de jonction ou barre d'arrêt, soit comme barre de jonction ou barre de seuil ou barre d'arrêt . l'une des barres présente une section transversale en forme de T, et au moins une autre barre dite barre latérale, est juxtaposée à ladite barre en T, en étant maintenue en appui contre la barre en T. l'ensemble de finition comprend une première barre centrale présentant une section transversale en forme de T, et deux barres latérales positionnées de part et d'autre du pied de la barre centrale en T. L'invention a pour autre objet un procédé de fabrication d'un ensemble de finition visé précédemment. Ce procédé comprend les étapes suivantes : - fabrication d'au moins deux barres distinctes de même longueur, l'une des deux barres comportant une rainure longitudinale, -positionnement des barres côte à côte de telle sorte qu'elles présentent deux surfaces sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal, et que ladite rainure longitudinale (5) débouche au droit de cet interstice, - application sur les barres d'un revêtement de surface recouvrant l'interstice longitudinal. L'invention a pour autre objet un procédé d'installation au sol d'un ensemble de finition visé précédemment. Ce procédé comprenant une étape de découpe du revêtement de surface au niveau d'au moins un interstice longitudinal entre deux barres en sorte de séparer ces deux barres, ladite étape de découpe étant réalisée par insertion et guidage d'une lame dans la 3 0 rainure de découpe de l'une des deux barres. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs variantes préférées de réalisation d'un ensemble de finition de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en coupe transversale d'un premier exemple préféré de réalisation d'un ensemble de finition multifonction de 10 l'invention, la figure 2 est une vue en coupe transversale de l'ensemble de finition multifonction de l'invention de la figure 1, avant application du revêtement de surface, -la figure 3 un agrandissement d'une partie de l'ensemble de finition 15 multifonction de l'invention de la figure 1, au niveau de l'une des rainures longitudinales permettant la découpe du revêtement de surface, -la figure 4 représente un exemple d'outil de découpe adapté pour réaliser la découpe du revêtement de surface de l'ensemble de 20 finition de l'invention de la figure 1, la figure 5 représente la lame de découpe de l'outil de la figure 4, la figure 6 est une vue en perspective représentant l'outil de découpe de la figure 4 en position sur l'extrémité d'un ensemble finition identique à celui de la figure 1, la lame de découpe de cet outil étant 25 insérée, par l'extrémité des barres de l'ensemble de finition, sous le revêtement de surface 4, et en étant positionnée dans l'une des rainures de découpe de ce revêtement, et - la figure 7 est une vue en coupe transversale d'un deuxième exemple préféré de réalisation d'un ensemble de finition multifonction de 30 l'invention, avant application du revêtement de surface. Description détaillée On a représenté sur les figures 1 et 2, un exemple de réalisation d'un ensemble de finition pour revêtement de sol de l'invention. Cet ensemble de finition peut être utilisé dans trois applications différentes comme barre de jonction, barre de seuil ou barre d'arrêt. Cet ensemble de finition est constitué de quatre éléments : trois barres de finition, de même longueur, et par exemple en bois, à savoir : une barre centrale 1, et deux barres latérales 2 et 3 disposées de part et d'autre de la barre centrale ; et un revêtement de surface 4 appliqué sur les trois barres de finition 1, 2 et 3. Les deux barres latérales 2 et 3 présentent des profils différents en section transversale (c'est-à-dire dans un plan perpendiculaire à leur axe longitudinal). Lorsqu'elle est utilisée seule, la barre de finition 1 constitue une barre de jonction (1ère application). Les deux barres 1 et 2, lorsqu'elles sont utilisées ensembles, forment une barre de seuil (2ème application). Les deux barres 1 et 3, lorsqu'elles sont utilisées ensembles, forment une barre de d'arrêt (3ème application). Plus particulièrement, dans l'exemple illustré, la barre 1 de jonction est symétrique selon un plan longitudinal médian (P), et présente en section transversale une forme en T, avec un pied central la, et deux ailes latérales lb et 1c identiques et symétriques l'une de l'autre par rapport au plan P. La barre 1 comporte une surface supérieure 1d qui est plane dans sa partie centrale et qui présente une courbure en arc de cercle au niveau des extrémités des deux ailes lb et l c. La barre latérale 2 est une pièce distincte de la barre 1 précitée et est positionnée en butée contre la barre 1 entre le pied central la et l'aile lb. La barre 2 comporte une face supérieure 2a, qui vient en partie au contact de la face inférieure de l'aile lb, une face inférieure 2b, une face latérale interne 2c orientée vers le pied central la de la barre 1, et une face latérale externe 2d. La face latérale externe 2d de la barre 2 se trouve dans le prolongement de la face supérieure 1d de la barre centrale 1, un interstice longitudinal 6 séparant les deux faces Id et 2d sur toute la longueur des barres 1 et 2. La barre 3 est une pièce distincte de la barre 1 précitée et est positionnée en butée contre la barre 1 entre le pied central la et l'aile 1c. La barre 3 comporte une face supérieure 3a, qui vient en partie au contact de la face inférieure de l'aile 1 b, une face inférieure 3b, une face latérale interne 2c orientée vers le pied central la de la barre 1, et une face latérale externe 3d qui est sensiblement plane et orientée perpendiculairement à la partie centrale plane de la face supérieure Id de la barre 1. La face latérale externe 3d de la barre 2 se trouve dans le prolongement de la face supérieure 1d de la barre centrale 1, un interstice longitudinal 6 séparant les deux faces 1d et 3d sur toute la longueur des barres 1 et 3. Le revêtement de surface 4 est un feuille souple de matériau de (monocouche ou multicouche) de forme rectangulaire, qui est appliquée, en étant fixée par tout moyen connu et par exemple par collage au moyen d'un adhésif, sur la face supérieure Id de la barre 1 et sur les faces latérales externes 2d et 3d respectivement des barres 2 et 3. Le revêtement de surface 4 couvre la totalité des surfaces précitées Id, 2d et 3d, et surtout recouvre et masque avantageusement les deux interstices longitudinaux 6. Les trois barres 1, 2 et 3 sont ainsi solidaires entre elles par l'intermédiaire uniquement de ce revêtement de surface 4. Plus généralement, dans le cadre de l'invention, le revêtement de surface de l'ensemble de finition peut être constitué par tout revêtement de faible épaisseur pouvant épouser la surface courbe des barres individuelles de l'ensemble de finition, quelle que soit la nature du ou des matériaux constituant le revêtement et quelle que soit la technique utilisée pour appliquer le revêtement sur les barres de l'ensemble de finition. En particulier, le revêtement peut indifféremment être du type monocouche ou de type multicouche. Il peut par exemple comporter un film ou une feuille en plastique, en papier, en bois, ou être réalisé dans tout textile connu (non-tissé, textile tissé,...). De préférence, mais non nécessairement, le revêtement sera décoratif et /ou aura des propriétés mécaniques améliorées contre l'usure. De préférence, mais non nécessairement, le revêtement de surface est collé (à froid ou thermocollé) sur les barres de l'ensemble de finition. On comprend que le revêtement 4 recouvrant chaque joint interstitiel 6 entre les barres permet avantageusement de protéger ce joint interstitiel 6 contre tout encrassement et de le masquer, ce qui améliore l'esthétique de la finition. Egalement, on évite les risques de décollement ou de détérioration du revêtement de surface 4 au niveau de la jonction entre les deux barres 1 et 2, ou entre les barres 1 et 3. Afin de permettre une découpe du revêtement 4 le long de l'interstice longitudinal 6 qui sépare la barre 2 (respectivement la barre 3) et la barre centrale 1, la barre 2 (respectivement la barre 3) comporte une rainure longitudinale 5, qui est réalisée dans la face 2d (respectivement 3d) de la barre 2 (respectivement de la barre 3) sur laquelle est appliquée le revêtement de surface 4. Cette rainure 5 est positionnée et débouche au droit de l'interstice 6 longitudinal. En référence à la figure 3, chaque rainure 5 est réalisée dans la masse de la barre latérale correspondante (barre latérale 2 pour la figure 3) et comporte deux parois latérales longitudinales 5a, 5b en vis-à-vis raccordées par une paroi de fond longitudinale 5c. Chaque rainure 5 permet l'insertion et le guidage d'une lame de 25 découpe telle que par exemple la lame 7a des figures 4 à 6, lors d'une opération de découpe du revêtement 4 le long de l'interstice 6. Pour fabriquer l'ensemble de finition de la figure 1, on réalise les étapes suivantes. On fabrique les barres 1, 2 et 3 de même longueur, par exemple par 30 extrusion. La rainure longitudinale 5 dans les barres 2 et 3 est de préférence prévue dans le profil de la filière d'extrusion, de telle sorte qu'en sortie de filière, les barres 2 et 3 comportent cette rainure 5. Néanmoins, on peut également dans une autre variante, réaliser cette rainure 5 par usinage des barres 2 et 3, en réalisant une entaille longitudinale avec enlèvement de matière. On positionne les trois barres côte à côte conformément à la représentation de la figure 2. Les surfaces 1d et 2d (respectivement 3d) des barres 1 et 2 (respectivement de la barre 3) sont sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal 6. La rainure longitudinale 5 de la barre 2 (respectivement de la barre 3) débouche au droit de cet interstice longitudinal 6. On applique le revêtement de surface 4 sur les barres 1, 2 et 3 par tout moyen connu de l'homme du métier, ledit le revêtement de surface 4 recouvrant les deux interstices longitudinaux 6 entre les barres. On a représenté sur la figure 4, un exemple d'outil de découpe 7, pouvant être utilisé pour découper le revêtement de surface 4 de l'ensemble de finition de la figure 1. Cet outil de découpe 7 comporte un sabot 7b et une lame de découpe 7a solidaire de ce sabot 7b. Le sabot 7b est par exemple une pièce moulée en plastique. Le sabot 7b comporte une face inférieure 7c qui permet un positionnement du sabot sur l'ensemble de finition (1, 2 ,3 ,4) et un guidage en translation de ce sabot 7b par les barres de l'ensemble de finition, selon l'axe longitudinal de l'ensemble de finition. La lame de découpe 7a est positionnée et est orientée par rapport au sabot 7b, de telle sorte qu'une fois le sabot 7b positionné sur l'ensemble de finition (1,2,3,4), la lame de découpe 7a pénètre dans l'une deux rainures 5 longitudinales de l'ensemble de finition. On a représenté sur la figure 6, l'outil de découpe 7 positionné sur l'extrémité d'un ensemble de finition identique à ce lui de la figure 1. La lame de découpe 7a pénètre en partie dans la rainure longitudinale 5 de la barre latérale 2. En faisant glisser l'outil 12 le long de l'ensemble de finition (flèche F), on découpe très facilement et très proprement le revêtement de surface 4 le long de cette rainure 5, ce qui permet de séparer la barre latérale 2 de la barre centrale 1. Pour la séparation le cas échéant de l'autre barre latérale 3 par rapport à la barre centrale 1, il suffit d'inverser le positionnement de l'outil de découpe 7, de telle sorte que la lame de découpe 7a pénètre dans rainure 5 longitudinale de la barre latérale 3. En référence à la figure 3, on peut noter que les deux parois latérales longitudinales 5a et 5b de la rainure 5 sont orientées sensiblement perpendiculairement (angles A) à la surface 4a du revêtement 4, ce qui permet avantageusement de réaliser une découpe franche et de très bonne qualité du revêtement 4, grâce à l'orientation donnée par la rainure 5 à la lame de découpe 7a rapport au revêtement 4. L'angle aigu A entre chaque paroi latérale longitudinale 5a ou 5b et la surface 4a du revêtement 4 est de préférence supérieur à 60 , et plus particulièrement supérieur à 80 , et plus préférentiellement encore sensiblement égal à 90 . Dans l'exemple particulier illustré, les deux parois latérales 5a et 5b de la rainure 5 ne sont pas parallèles, mais sont légèrement divergentes en direction du revêtement de surface 4, la largeur (L) de la rainure 5 au niveau de la sortie de la rainure 5 étant supérieure à la largeur (I) de la rainure 5 au niveau de la paroi de fond 5c. Cette légère divergence permet de faciliter l'insertion et le retrait de la lame de découpe. Les dimensions respectives de la rainure 5 et de la lame de découpe sont adaptées en sorte de permettre l'insertion de la lame de découpe 7a dans la rainure. En référence aux exemples particuliers de réalisation des figures 3 et 5, la profondeur (H) de la rainure 5 est supérieure à la largeur (L) de la rainure 5, et est supérieure à la largeur (d) de la lame de découpe 7a. Egalement, la plus petite largeur (I) de la rainure 5 est supérieure à l'épaisseur de la lame de découpe 7. On peut noter que dans l'exemple particulier de réalisation des figures 2 et 3, la paroi latérale longitudinale 5b de la rainure 5 est sous- jacente à l'aile latérale lb de la barre centrale 1 en forme de T, une fine lisière longitudinale le (figure 3) de cette aile lb débordant au droit de la rainure 5. Dans cette réalisation, lors de l'opération de découpe du revêtement 4, on découpe également simultanément cette fine lisière le, ce qui permet avantageusement, après découpe, d'obtenir une finition propre et nette au niveau du bord longitudinal correspondant de l'aile latérale lb de la barre 1. La caractéristique précitée n'est toutefois pas limitative de l'invention. Dans une autre variante de réalisation, telle que par exemple celle illustrée sur la figure 7, la paroi latérale longitudinale 5b de la rainure 5 n'est pas sous-jacente à l'aile latérale 1 b ou l c de la barre centrale 1, mais est jointive avec le bord longitudinal de cette aile latérale 1 b ou 1c. Utilisation comme barre de jonction Pour utiliser l'ensemble de finition de la figure 1 comme barre de jonction, interposée entre deux revêtements de sol (parquet, moquette, carrelage, linoléum,...) ayant par exemple sensiblement la même hauteur par rapport au sol, il suffit à l'utilisateur final détenant l'ensemble de finition de la figure 1 de découper le revêtement 4 au moyen de la lame de découpe 7a , le long de chaque rainure longitudinale 5, en sorte de séparer les barres latérales 2 et 3 (et leur portion de revêtement de surface 4), de la barre centrale 1 et de sa portion de revêtement de surface 4. Ensuite, on fixe sur le sol la barre centrale 1 en forme de T, entre les deux revêtements, en utilisant tout moyen de fixation approprié connu de l'homme du métier, et de telle sorte que le deux ailes latérales 1 b et 1c de la barre centrale soient au contact de la surface des deux revêtements de sol. Utilisation comme barre de seuil Pour utiliser l'ensemble de finition de la figure 1 comme barre de seuil entre un revêtement de sol (parquet, moquette, carrelage, linoléum,...) et le sol sous-jacent à ce revêtement de sol, il suffit à l'utilisateur final de découper manuellement le revêtement 4 au moyen de la lame 7a , le long de la rainure 5 de la barre latérale 3, en sorte de séparer ladite barre latérale 3 (et sa portion de revêtement de surface 4) de l'ensemble restant : barre 1/ barre 2/ revêtement 4 recouvrant les barres 1 et 2. L'utilisateur fixe ensuite sur le sol, par tout moyen approprié connu de l'homme du métier, l'ensemble restant (barre 1 /barre 2/ revêtement 4) de telle sorte que l'aile 1c de la barre 1 soit au contact de la surface du revêtement de sol. Utilisation comme barre d'arrêt Pour utiliser l'ensemble de finition de la figure 1 comme barre d'arrêt entre un revêtement de sol et le sol sous-jacent à ce revêtement de sol, il suffit à l'utilisateur final détenant l'ensemble de finition de la figure 1 de procéder aux même opérations que celles précédemment décrites pour l'application barre de seuil, mais en remplaçant dans les explications la barre 2 par la barre 3. L'invention n'est pas limitée à la réalisation d'un ensemble multifonction comportant trois barres 1,2 et 3, mais peut être généralisée pour réaliser tout en semble de finition multifonction comportant au moins deux barres, sur lesquelles est appliqué un même revêtement de surface. Par exemple, on peut réaliser un ensemble multifonction comportant uniquement une barre 1 en T et une barre 2 et utilisable comme barre de jonction ou barre de seuil, ou encore un ensemble multifonction comportant uniquement une barre 1 en T et une barre 3, et utilisable comme barre de jonction ou barre d'arrêt. Egalement, les profils en section transversale des barres des ensembles de finition des figures annexées ont été donnés uniquement à titre d'exemples de réalisation non exhaustifs, l'invention n'étant pas limitée à ces seuls profils. L'invention peut ainsi être appliquée pour réaliser des ensembles de finition multifonction pour revêtement de sol dont les barres présentent des profils en section transversale différents de ceux illustrés sur les figures annexées. Au surplus, les barres de l'ensemble de finition de l'invention, en fonction de leurs profils en section transversale, peuvent le cas échéant remplir d'autres fonctionsque les fonctions illustrées sur les figures (barre de jonction, barre de seuil ou barre d'arrêt). On peut notamment dans le cadre de l'invention réaliser un ensemble de finition pour revêtement de sol qui est apte à être utilisé dans d'autres applications pour revêtement de sol, et par exemple qui peut être configuré pour une utilisation comme nez de marche. La découpe du revêtement de surface 4 de l'ensemble de finition peut être réalisée avec toute lame de découpe pouvant être insérée dans une rainure de découpe 5 d'une barre latérale 2 ou 3, et n'est pas nécessairement réalisée avec une lame de découpe ayant la géométrie particulière de la lame de découpe 7a des figures annexées
L'ensemble de finition pour revêtement de sol comporte :- au moins deux barres distinctes (1;2 / 1;3), qui sont positionnées côte à côte de telle sorte qu'elles comportent au moins deux surfaces longitudinales (1d;2d / 1d ;3d) sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal (6);- un revêtement de surface (4) qui est appliqué sur les deux barres (1;2 / 1 ;3) et qui recouvre l'interstice longitudinal (6) entre les deux barres.L'une (2/3) des deux barres comporte une rainure longitudinale (5), qui débouche au droit de l'interstice longitudinal (6) entre les deux barres, et qui permet la découpe du revêtement de surface (4) le long dudit l'interstice (6).
1. Ensemble de finition pour revêtement de sol comportant au moins deux barres (1;2 / 1;3) distinctes, qui sont positionnées côte à côte de telle sorte qu'elles comportent au moins deux surfaces longitudinales (ld;2d / 1d ;3d) sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal (6), caractérisé en ce qu'il comporte un revêtement de surface (4) qui est appliqué sur les deux barres (1;2 / 1;3) et qui recouvre l'interstice longitudinal (6) entre les deux barres, et en ce que l'une (2/3) des deux barres comporte une rainure longitudinale (5), qui débouche au droit de l'interstice longitudinal (6) entre les deux barres, et qui permet la découpe du revêtement de surface (4) le long dudit l'interstice (6). 2. Ensemble de finition selon la 1, caractérisé en ce que les deux parois latérales longitudinales (5a, 5b) de la rainure sont orientées transversalement au revêtement de surface (4) , et forment chacune avec le revêtement de surface (4) un angle aigu (A) supérieur à 60 , et de préférence supérieur à 80 . 3. Ensemble de finition selon la 2, caractérisé en ce que chaque angle (A) est sensiblement égal à 90 . 4. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la rainure présente un profil en U ou en V. 5. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la profondeur (H) de la rainure (5) est supérieure à la largeur (L) de la rainure. 6. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte une lame de découpe (7a) apte à être introduite dans une rainure longitudinale de découpe (5). 7. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un outil de découpe (7), comportant d'une part un sabot (7b) conçu pour être positionné sur les barres del'ensemble de finition, et pour pouvoir glisser le long de ces barres, en étant guidé en translation par au moins une barre (2 ou 3) de cet ensemble, et d'autre part une lame de découpe (7a), qui est solidaire du sabot (7b), et qui est positionnée et orientée par rapport à ce sabot (7b), de telle sorte qu'une fois le sabot (7b) positionné sur les barres de l'ensemble de finition, la lame de découpe (7a) pénètre à l'intérieur de la rainure longitudinale (5) de découpe de l'une des barres de l'ensemble de finition, et permet une découpe du revêtement de surface (4) par translation du sabot le long des barres de l'ensemble de finition. 8. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les deux barres assemblées (1;2 / 1;3) sont conçues pour être utilisées dans une première application pour revêtement de sol, et en ce que l'une (1) au moins des deux barres est conçue pour être utilisée seule dans une deuxième application pour revêtement de sol. 9. Ensemble selon la 8, caractérisé en ce qu'au moins deux barres (1 ;2 / 1 ;3) ont des profils en section transversale qui sont différents. 10. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend trois barres (1, 2, 3) ayant de préférence trois profils différents en section transversale, le revêtement de surface (4) étant appliqué sur les trois barres. 11. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il est configurable en sorte de pouvoir être utilisé soit comme barre de jonction (1) ou barre de seuil (1,2), soit comme barre de jonction (1) ou barre d'arrêt (1,3), soit comme barre de jonction (1) ou barre de seuil (1,2) ou barre d'arrêt (1,3). 12. Ensemble de finition selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que l'une (1) des barres présente une section transversale en forme de T, et au moins une autre barre (2 ou 3) ditebarre latérale, est juxtaposée à ladite barre (1) en T, en étant maintenue en appui contre la barre en T. 13. Ensemble selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une première barre centrale (1) présentant une section transversale en forme de T, et deux barres latérales (2 et 3) positionnées de part et d'autre du pied (la) de la barre centrale (1) en T. 14. Procédé de fabrication d'un ensemble de finition visé à l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - fabrication d'au moins deux barres distinctes (1 ;2 / 1 ;3) de même longueur, l'une des deux barres comportant une rainure longitudinale (5), - positionnement des barres côte à côte de telle sorte qu'elles présentent deux surfaces (Id ; 2d / Id ; 3d) sensiblement dans le prolongement l'une de l'autre et séparées par un interstice longitudinal (6), et que ladite rainure longitudinale (5) débouche au droit de cet interstice (6), - application sur les barres (1 ;2 / 1 ;3) d'un revêtement de surface (4) recouvrant l'interstice longitudinal (6 ). 15. Procédé d'installation au sol d'un ensemble de finition visé à l'une quelconque des 1 à 13, ledit procédé comprenant une étape de découpe du revêtement de surface (4) au niveau d'au moins un interstice longitudinal (6) entre deux barres (1;2 / 1;3) en sorte de séparer ces deux barres, ladite étape de découpe étant réalisée par insertion et guidage d'une lame dans la rainure de découpe (5) de l'une (2/3) des deux barres.
E
E04
E04F
E04F 19,E04F 21
E04F 19/02,E04F 21/20
FR2898538
A1
PROCEDE DE REALISATION DE STRUCTURES DE FORMES COMPLEXES EN MATERIAUX COMPOSITES
20,070,921
La présente invention appartient au domaine de la réalisation de pièces de formes complexes en matériaux composites nécessitant des moules pendant les opérations de fabrication. Plus particulièrement le procédé suivant l'invention met en oeuvre des éléments de moules qui se trouvent emprisonnés dans la pièce au moment de sa réalisation et en sont ensuite extraits pour permettre la réalisation de pièces dites non démoulables. Les pièces en matériaux composites comportant des fibres dans une matrice, par exemple une résine, sont le plus souvent réalisées à l'aide de moules destinés à donner au matériau utilisé la forme de ladite pièce. Le matériau fibreux, sec ou préalablement imprégné de résine, est déposé sur le moule dont il doit épouser la forme et subit un cycle plus ou moins complexe pouvant comporter des phases d'injection de résine et ou de mise en pression et ou de chauffage. Après le durcissement de la résine, généralement par polymérisation, la 15 pièce en cours de réalisation ayant atteint les propriétés mécaniques et dimensionnelles recherchées est retirée du moule. Les pièces de formes complexes nécessitent parfois d'utiliser des moules dont certains éléments peuvent se trouver bloqués dans la pièce au moment du démoulage. Il en est fréquemment ainsi des formes creuses ou enveloppantes 20 qui nécessitent que le moule comporte des éléments particuliers ou noyaux qui remplissent les formes creuses de la pièce pendant sa réalisation. Pour que l'extraction desdits noyaux soit possible sans endommager la pièce qui vient d'être réalisée, il est alors nécessaire, sauf à réaliser la pièce en plusieurs éléments assemblés dans une étape ultérieure, de construire des 25 noyaux particuliers en plusieurs parties qui se déboîtent au moyen de clés pour être extraits de la pièce. Toutefois de tel noyaux en plusieurs éléments emboîtés ne sont pas toujours réalisables en pratique et sont toujours plus chers que des moules en un seul élément et peuvent s'avérer très complexes aussi bien au niveau de leur conception qu'au niveau de leur mise en oeuvre. Une autre méthode également utilisée consiste à réaliser le noyau dans un matériau qui permet de détruire ledit noyau pour l'éliminer de la pièce par exemple par une action mécanique ou par fusion ou dissolution du matériau du noyau. Dans ce cas la difficulté est de trouver un matériau pour réaliser le noyau qui soit économiquement acceptable, soit apte à résister aux conditions parfois extrêmes rencontrées lors du processus de réalisation de la pièce en matériau composite, soit suffisamment solide pour résister aux manipulations et contraintes mécaniques pendant la préparation de la pièce en respectant des tolérances de formes sévères et puisse être éliminé mécaniquement ou par fusion sans risque d'endommager la pièce ou soit dissout par de l'eau ou par un autre solvant compatible avec le matériau de la pièce. Ces combinaisons de conditions ne sont pas toujours possibles et dans tous les cas il est nécessaire de fabriquer autant de noyaux ou de jeux de noyaux que de pièces à réaliser ce qui est, ainsi que la phase d'élimination du noyau et de respect des conditions d'hygiène et de sécurité en vigueur, coûteux sur le plan industriel. Une autre méthode consiste à réaliser un noyau dans une matière qui soit suffisamment déformable pour que ledit noyau puisse être extrait par déformation. Ainsi un noyau réalisé dans un élastomère, éventuellement comportant des évidements, pourra être extrait par étirement et striction au travers d'une ouverture de dimensions plus petites que celles de la section du noyau. Le défaut des noyaux utilisant une matière déformable est leur instabilité dimensionnelle due à leur faible rigidité qui ne permet pas d'obtenir la reproduction, dans les tolérances exigées par certaines applications, des résultats lors de la fabrication des pièces. De plus le faible coefficient de striction ne permet pas de résoudre les situations avec des variations significatives de la section du noyau, en particulier lorsque le noyau doit être extrait par une ouverture de section réduite. Pour réaliser un noyau à la fois rigide et qui puisse être extrait de la pièce après durcissement, une solution consiste à réaliser une vessie dans un matériau en élastomère, laquelle vessie est remplie d'un matériau granulaire. Dans une première étape la vessie, dont la forme est de préférence réalisée suivant la forme recherchée du noyau, est placée dans un moule contre les parois duquel elle est appliquée au moyen d'une dépression entre les parois de la vessie et celles du moule correspondant à la forme voulue du noyau. Après le remplissage de la vessie par le matériau granulaire, la dépression entre les parois du moule et de la vessie est interrompue et l'intérieur de la vessie est mis au vide ce qui a pour effet de compacter et de bloquer sous les forces d'écrasement de la vessie soumise à la pression atmosphérique le matériau granulaire contenu par ladite vessie, donnant ainsi à cette dernière à la fois la forme et la rigidité recherchée pour servir de support à la pose de tissus préimprégnés de résine. Après durcissement de la résine, la mise au vide à l'intérieur de la vessie est supprimée et la vessie est ouverte pour extraire le matériau granulaire. L'enveloppe vidée de la vessie est alors suffisamment déformable pour être retirée de la pièce en matériau composite dans laquelle elle est emprisonnée. Le brevet US 5262121 décrit un tel procédé de réalisation de tuyauteries complexes en matériau composite. Un problème qui se pose avec ce type de réalisation est la qualité dimensionnelle de la pièce réalisée qui peut être insuffisante. Cette qualité est en effet affectée par les variations de dimensions effectives de la vessie et ou du noyau après la mise au vide ainsi que par celles dues aux cycles de chauffage et de pression généralement utilisés pour la polymérisation de la résine. Si ces variations de dimensions ne sont pas gênantes pour des pièces composites de grande diffusion comme par exemples des tuyauteries de conditionnement d'air, elles sont généralement inacceptables pour la réalisation de pièces composites hautes performances, comme par exemple des pièces structurales avec des tolérances géométriques serrées destinées à un assemblage précis et dont les caractéristiques dimensionnelles sont souvent critiques de même que la santé structurale du matériau de la pièce finie qui ne doit pas contenir de bulles de gaz ou porosités, ni de poches de résine, ni de fibres sèches , phénomènes qui conduisent à des taux de rebut importants en fabrication et sont autant de sources de délamination lorsque la pièce est soumise à des sollicitations en service ce qui conduit à surdimensionner les pièces dont la résistance structurale doit être est essentielle. Afin de réaliser des pièces en matériau composite, comportant des formes non démoulables par des formes de moule conventionnel, avec les qualités dimensionnelles et structurales requises pour des pièces de qualité structurale telles que les pièces utilisées dans le domaine aéronautique, le procédé suivant l'invention met en oeuvre un noyau extractible comportant une vessie souple dont la rigidité est assurée par un remplissage d'un matériau solide granulaire et d'un fluide inter-granulaire. Le procédé de réalisation d'une pièce en matériau composite comportant des fibres d'une résine passant d'un état pâteux ou liquide à un état solide au cours d'une phase de durcissement et comportant une zone partiellement refermée, dans un volume correspondant en tout ou partie à la zone partiellement refermée est occupé par un noyau, ledit noyau comportant une vessie en matériau souple présentant une surface extérieure délimitant un volume du noyau dont les formes et les dimensions sont en accord avec le volume de la zone partiellement refermée et présentant une surface intérieure déterminant un volume de la vessie, lequel volume de la vessie est rempli d'un matériau solide granulaire et d'un fluide inter-granulaire, est caractérisé en ce qu'une pression est exercée sur la surface intérieure de la vessie par le matériau solide granulaire et ou le fluide de sorte que le volume du noyau soit modifié de manière contrôlée avant que le matériau composite ne soit totalement durci. Cette modification du volume du noyau avant que la résine ne soit durcie a pour effet d'équilibrer et d'homogénéiser les pressions sur les différentes parties mises en oeuvre permettant d'obtenir une forme de la pièce dans les tolérances recherchées et donc d'éviter les déformations locales de la pièce, ainsi qu'une bonne santé matière. En particulier lorsque le durcissement de la résine est associé à une phase de cure thermique avec élévation de la température, le volume du noyau est modifié de manière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire en fonction de son coefficient de dilatation thermique et de l'élévation de température associée à la phase de durcissement de la résine. Pour éviter les déformations de la pièce lors de sa réalisation malgré l'élévation de la température au cours de la phase de durcissement de la résine, le volume du noyau est modifiée de matière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire parmi des matériaux ayant un coefficient de dilatation thermique proche de la dilatation thermique du matériau composite de la pièce. En particulier le matériau solide granulaire peut être un verre borosilicate ou un alliage fer nickel type Invar à faible coefficient de dilatation. De façon générale lorsqu'un faible coefficient de dilatation est recherché le matériau solide granulaire est choisi parmi des matériaux dont le coefficient de dilatation thermique est compris entre 2 10E-6 par Kelvin et 9 10E-6 par Kelvin. Lorsque le noyau doit avantageusement exercer une pression sur la pièce en cours de réalisation le volume du noyau est modifiée de matière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire parmi des matériaux ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur au coefficient de dilatation thermique du matériau composite de la pièce, par exemple un alliage d'aluminium. Lorsque la résine est durcie par une cure thermique, avantageusement le noyau est rempli avec un matériau solide granulaire et ou un fluide intersticiel choisis avec un coefficient de conductivité thermique apte à assurer la diffusion de la chaleur pendant la cure thermique. Seul ou en combinaison avec l'action du matériau solide granulaire, l'action du noyau avant le durcissement de la résine est également obtenu en augmentant la pression Pn du fluide intersticiel avant le durcissement de la résine. En particulier la pression Pn est augmentée à une valeur sensiblement égale à une pression Pa utilisée pour maintenir les fibres sur le noyau pendant la phase de durcissement de la résine, avec pour effet d'équilibrer la pression exercée sur la pièce par une vessie de mise en pression. En particulier la pression Pn est augmentée à une valeur au moins égale à une pression Pr d'injection de la résine, par exemple si le procédé utilise un transfert de résine dans des fibres sèches, afin de contrôler la pression de la résine PR, de la rendre homogène, permettre un meilleur contrôle des dimensions, d'obtenir une bonne santé matière, et d'éviter que la surface du noyau et donc la paroi de la pièce ne soit déformée par la pression de la résine. Avantageusement, pour que la vessie soit décollée de la paroi de la pièce et puisse être extraite de la pièce dans laquelle elle est emprisonnée, la pression Pn dans la vessie du noyau, préalablement vidée du matériau solide granulaire, est diminuée à une valeur inférieure à la pression atmosphérique ce qui provoque son écrasement partiel. La présentation détaillée d'un exemple de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention est réalisée en références aux dessins qui représentent: Figure 1 : un exemple de pièce réalisée en matériau composite et comportant un volume creux non démoulable. Figure 2 : un noyau correspondant au volume en creux de la pièce présentée sur la figure 1 est constitué d'une vessie souple. Figure 3 : un moule en plusieurs éléments destiné à préparer le noyau en utilisant la vessie souple. Figure 4 : le moule et la vessie en position de préparation du noyau pendant l'étape de remplissage du noyau et avant l'étape de diminution de la pression dans la vessie. Figures 5a, 5b et 5c : exemple d'utilisation de la vessie suivant différents procédés de réalisation de pièces en matériau composite: Pièce obtenue par dépose de fibres préimprégnées sur la forme du noyau (figure 5a), pièce réalisée dans un moule comportant une empreinte en creux dans laquelle sont déposées des fibres préimprégnées et dans laquelle est appliquée le noyau (figure 5b), pièce réalisée dans un moule fermé contenant le noyau suivant la technique de transfert de résine (figure 5c) Figure 6 : principe d'extraction de la vessie du noyau de la pièce après durcissement du matériau composite Les matériaux composites auxquels s'adresse préférentiellement l'invention sont les matériaux comportants des fibres telles que par exemple des fibres de verre, de carbone ou d'aramide type Kevlar , emprisonnées dans une matrice organique telle que par exemple une résine polyester ou une résine époxy. Ces genres de matériaux composites sont aujourd'hui largement utilisés dans de nombreux secteurs industriels pour la réalisation de pièces de formes plus ou moins complexes et pouvant être plus ou moins chargées. Une technique largement répandue pour réaliser une pièce en matériau composite consiste à déposer les fibres sur une forme ou un moule ayant la forme souhaitée pour la pièce à réaliser. Les fibres sont déposées après avoir été enrobées avec une résine non polymérisée, on parle alors de fibres préimprégnées, ou bien sont déposées sèches puis enrobées ultérieurement par transfert de résine suivant la technique dite RTM. Dans une autre étape, la résine initialement à l'état pâteux ou liquide est durcie, en général par polymérisation par exemple au cours d'une phase de cure thermique. Au cours de l'étape de durcissement et ou au cours de l'étape qui la précède, il est essentiel d'appliquer des pressions et températures parfaitement contrôlées pour que le matériau composite acquière ses propriétés structurales. En particulier il convient d'éviter la formation de bulles d'air dans le matériau ainsi que des accumulations de résine sans fibre ou avec une concentration en fibres trop faible. Une des principales difficultés lors de l'application des pressions nécessaires en vue d'obtenir ce résultat est de ne pas générer de déformations locales de la pièce et de maintenir un état de surface des pièces réalisées aussi proche que possible de l'état final recherché. Lorsqu'une pièce 1 comporte une zone 11 partiellement ou presque totalement refermée sur elle même, un noyau 2 permet de réserver l'espace qui ne doit pas être rempli de résine et qui sert de support aux fibres 12, 13 déposées pour former la pièce. Le noyau 2 doit également résister à la pression pour ne pas être écrasé ni déformé par ces pressions qui sont exercées pendant le placement des fibres sur le noyau, en particulier lorsque sont utilisés des dispositifs de pose automatique de fibres ou, sur la pièce en cours de réalisation pendant la phase de durcissement par les moyens de compression des fibres, ou qui est exercée par la résine lorsque celle ci est injectée. Ce noyau est réalisé au moyen d'une vessie 21 qui est remplie d'un matériau solide granulaire 31 c'est à dire un matériau fractionné en éléments de dimensions suffisamment petites pour que les éléments puissent remplir le volume intérieur 26 de la vessie 21 jusque dans les plus petits espaces intérieurs de la vessie. La vessie est réalisée avec des dimensions extérieures correspondant aux dimensions voulues pour le noyau dans un matériau souple tel qu'un élastomère capable de résister à l'environnement chimique et thermique rencontré lors de l'application du procédé de réalisation de la pièce. On trouve des résines silicones qui présentent des caractéristiques qui permettent de satisfaire ces conditions dans la plupart des cas courants, mais d'autres matériaux, par exemple des caoutchoucs, peuvent également être envisagés. Sur au moins une de ses faces 22 qui reste accessible lorsque la pièce 1 est réalisée, la vessie 21 comporte une première ouverture 23 par laquelle les éléments du matériau solide granulaire 31 peuvent être introduits et extraits. Sur une au moins de ses faces 27 qui reste accessible pendant la réalisation de la pièce 1 et lorsque la pièce est réalisée, la vessie 21 comporte une seconde ouverture 24 permettant de diminuer ou d'augmenter la pression d'un fluide 32 contenu dans la vessie. Ladite première ouverture 23 et la dite seconde ouverture 24 peuvent être sur des faces différentes de la vessie sous réserve de rester accessibles en particulier lorsque la pression à l'intérieure du noyau doit être modifiée pour la seconde ouverture 24 et lorsque le noyau doit être retiré de la pièce pour la première ouverture 23. En particulier une même ouverture peut assurer le rôle des deux ouvertures ou bien un obturateur 25 monté sur la première ouverture, après le remplissage du noyau avec le matériau solide granulaire, peut comporter la seconde ouverture. De préférence les éléments du matériau solide granulaire 31 ont des dimensions et des formes adaptées pour que lesdits éléments puissent s'écouler aisément par la première ouverture 23 de la vessie 21. Il s'agit par exemple de billes réalisées dans un matériau métallique ou vitreux ou tout autre matériau d'une rigidité suffisante et résistant aux conditions de températures rencontrées lors de la réalisation de la pièce. Pour donner à la vessie 21 la forme et les dimensions voulues et pour 5 que celles ci soient stables aux cours des opérations de préparation de la pièce à réaliser, il est procédé aux étapes suivantes : 1- la vessie 21 est placée dans un support, par exemple une forme en creux 44 réalisée en parties séparables 41, 42, 43, pour permettre de placer et de retirer la vessie 21, lui donnant les formes et dimensions voulues pour le 10 noyau 2 puis, 2- le volume intérieur de la vessie 21 est totalement rempli avec des éléments de matériau solide granulaire 31 par la première ouverture 23 prévue à cette fin, 3- le volume restant dans la vessie qui correspond aux interstices entre 15 les éléments de matériau solide granulaire est rempli avec un fluide 32, 4- l'ouverture de remplissage 23 est fermée par un obturateur 25 et une dépression est créée à l'intérieur de la vessie par aspiration d'une partie du fluide 32 à l'intérieur de la vessie 21 par des moyens (non représentés) raccordés sur la seconde ouverture 24, 20 5- le noyau est retiré du support en maintenant la dépression ce qui permet au noyau de conserver ses dimensions et sa forme du fait du compactage du matériau solide granulaire 31 à l'intérieur de la vessie 21. Il convient de noter que la vessie du noyau peut être partiellement remplie de matériau solide granulaire et ou de fluide lors de sa mise en place 25 au cours de l'étape 1. Un remplissage partiel ne gêne pas cette étape 1 et elle permet de diminuer le temps de remplissage complet de l'étape 2. Par ailleurs le fluide 32 utilisé pour remplir le volume interstitiel lors de l'étape 3 est avantageusement un gaz et encore plus avantageusement de l'air. Toutefois si des pressions élevées sont recherchées lors des étapes 30 ultérieures lorsque la pression dans le noyau 2 doit être augmentée, le fluide est avantageusement un liquide en raison de son incompressibilité comparativement à un gaz. Le noyau 2 ainsi réalisé est utilisé lors des opérations de dépose des fibres 12, 13 de la même manière que le serait un noyau démoulable ou un noyau destiné à être détruit après le durcissement du matériau composite. En particulier le noyau 2 peut servir de support des fibres 12, 13 devant constituer une pièce 1 dont le noyau représente sensiblement la forme ou être inséré entre différentes couches de fibres pour réserver un espace creux dans une pièce complexe. Dans un premier mode de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, lorsque les différentes parties du moule et les fibres 12, 13 ont été placées et le cas échéant la résine 14 injectée, la pression Pn dans le noyau 2 est augmentée de telle sorte que la pression Pa exercée par les autres moyens du moule lorsque ces moyens sont des moyens présentant une certaine souplesse, par exemple une vessie 51, 53 comme illustré sur les figures 5a et 5b ou une contre-forme en élastomère (non représentée), en particulier ceux situés sur la face de la pièce opposée à la face en contact avec le noyau, soit équilibrée. Dans un second mode de mise en oeuvre du procédé suivant l'invention, lorsque les différentes parties du moule 52, 54 et les fibres 12, 13 ont été placées et le cas échéant la résine 14 injectée, la pression Pn dans le noyau 2 est augmentée de telle sorte que le noyau comprime le matériau composite 12, 13 contre les parois du moule 52, 54 lorsque celui-ci est un moule à parois rigides. Notamment, lorsque la pièce est réalisée suivant un procédé par transfert de résine comme illustré sur la figure 5c, après injection de la résine 14 jusqu'à imprégnation totale des fibres 13 et gavage à un niveau dépression PR les ouvertures d'injection de la résine 14 sont fermées et la pression Pn est augmentée dans la vessie du noyau à une valeur supérieure ou égale à la valeur pression Pr pour compacter le matériau composite et homogénéiser la pression. Par ce procédé, d'une part on assure une meilleure mise en pression de la fibre 12, 13 comportant la résine avec pour effet de diminuer fortement le risque de présence de bulles d'air et d'améliorer le taux volumique de fibre dans le coeur du matériau composite et d'autre part on évite les déformations locales induites par les irrégularités de surface et les inévitables défauts dans les dimensions d'un noyau 2 réalisé avec une vessie 21 en élastomère. En outre, lorsqu'une forme rigide 52, 54 de moule est utilisée, le procédé garanti que la paroi de la pièce 1 en cours de réalisation épouse parfaitement la surface du moule, y compris dans sa structure interne, c'est à dire que les fibres 12, 13 sont orientées dans des directions sensiblement parallèles à la surface du moule 52, 54. Ainsi, suivant le type de pièces réalisées et le procédé de réalisation de matériaux composites mis en oeuvre : a) le noyau comme illustré figure 5a est utilisé comme support pour déposer des fibres 12 préimprégnées puis une pression est exercée de l'extérieur de la pièce en cours de réalisation en direction du noyau 2, par exemple au moyen d'une vessie 51 qui enveloppe la pièce comportant le noyau 2 soumise à une pression Pa et dans laquelle est créé un vide partiel. Lorsque cette pression extérieure Pa est établie, la pression Pn dans le noyau est augmentée de sorte que le matériau composite 12 se trouve comprimé de manière homogène et sensiblement isostatique pendant sa phase de polymérisation entre la pression exercée par la vessie extérieure 51 et par celle 21 du noyau. Avantageusement la pression Pn dans le noyau 2 est établie à la valeur de la pression Pa s'exerçant sur la vessie extérieure 51, en général la pression de l'autoclave dans lequel est réalisée la pièce 1. b) comme illustré sur la figure 5b le noyau 2 est utilisé comme contre- forme pour appliquer des fibres 12 préimprégnées déjà déposées dans une empreinte 55 d'un moule 52 contre lequel les fibres 12 doivent être maintenues puis, le cas échéant, le noyau 2 est recouvert de nouvelles fibres 12 préimprégnées. Une pression est exercée de l'extérieur de la pièce en cours de réalisation pour comprimer le matériau composite 12 contre le moule 52, par exemple soit au moyen d'une vessie extérieure 53 qui recouvre la pièce comportant le noyau 2 et de la création d'un vide partiel entre la vessie extérieure et le moule, soit au moyen d'une contre-forme (solution non représentée) pouvant comporter une partie d'appui en un matériau élastomère. Lorsque cette pression extérieure Pa est établie, la pression Pn dans le noyau est augmentée de sorte que le matériau composite 12 se trouve comprimé pendant sa phase de polymérisation entre la pression exercée par la vessie extérieure ou la contre-forme et par celle exercée par la vessie du noyau. Avantageusement lorsqu'une vessie extérieure 53 est utilisée, la pression Pn dans le noyau 2 est établie à la valeur de la pression Pa s'exerçant sur la vessie extérieure, en général la pression de l'autoclave dans lequel est réalisée la pièce. c) comme illustré sur la figure 5c le noyau 2 est placé entre les fibres sèches 13 déposées dans un moule fermé 54 dont les surfaces intérieures correspondent aux surfaces extérieures de la pièce 1 à réaliser. Une résine fluide 14 est injectée à l'intérieur du moule 54 qui rempli l'espace entre les fibres 13 suivant le procédé de réalisation de pièces en matériau composite connu sous le nom de Moulage par Transfert de Résine (RTM). Avant que la résine 14 ne durcisse, la pression Pn est augmentée dans le noyau 2 pour comprimer les zones de la pièce entre le noyau 2 et les parois du moule 54. Dans ce cas la pression Pn dans le noyau 2 est choisie au moins égale à la pression Pr à laquelle la résine 14 est injectée ou supérieure d'une valeur d'écart de pression fonction de la compression voulue des fibres 13 dans la zone du noyau 2. Dans tous les cas lorsque le cycle de durcissement du matériau de la pièce 1 est terminé, la pression Pn dans la vessie 21 du noyau et le cas échéant les autres pressions mises en oeuvre dans le procédé de réalisation de la pièce en matériau composite sont ramenées à la pression atmosphérique et la pièce est sortie du moule. Le noyau 2 est alors vidé des éléments de matériau solide granulaire 31 qu'il contient par la première ouverture qui est restée accessible ce qui lui permet d'acquérir la souplesse et la possibilité d'être déformé pour être extrait par traction du volume de la pièce qu'il a contribué à former comme illustré sur la figure 6. Avantageusement la première ouverture 23 de la vessie 21 du noyau vidée des éléments de matériau solide granulaire 31 est refermée et une dépression Pd est créée dans la vessie, par exemple en utilisant la seconde ouverture 24, de telle sorte que la vessie se trouve déformée, aplatie ou écrasée, sous l'effet de la pression atmosphérique ce qui permet d'une part de décoller la vessie 21 du matériau composite de la pièce 1 sans effort significatif et d'autre part de faciliter l'extraction de la vessie 21 par l'ouverture de la pièce. La pièce peut comporter un, deux ou plusieurs noyaux, chacun étant préparé, mis en place et extrait par application du même procédé pour participer à la réalisation de la pièce en matériau composite. Avantageusement, lorsque le procédé de réalisation de la pièce en matériau composite utilise une cure thermique pour durcir la résine utilisée, cas le plus fréquent, le matériau solide granulaire 31 et le cas échéant le fluide utilisés pour remplir la vessie 21 du noyau 2 sont choisis en fonction de leurs caractéristiques de conductivité thermique et de dilation thermique pour participer au comportement thermique du moule. Avantageusement lorsque la stabilitédimensionnelle du moule est essentielle pour la réalisation de la pièce, le matériau solide granulaire 31 est choisi avec un coefficient de dilatation thermique sensiblement égal à celui du matériau composite considéré. En pratique les matériaux composites ayant de faibles coefficients de dilatation on choisit avantageusement un verre borosilicate comme matériau solide granulaire. Les verres borosilicate, riche en silice, sont réputés pour leur excellent comportement aux températures élevées et leur faible coefficient de dilatation thermique autour de 3,5 10E-6 par Kelvin, sensiblement égal à celui des matériaux composites courants. A contrario le choix d'un matériau ayant une augmentation sensible de volume avec la température permet d'augmenter de manière contrôlée les dimensions du noyau 2 lorsque la température augmente pendant la cure thermique avec pour effet de participer à la pression générée par le noyau 2 sur le matériau composite en cours de polymérisation. Un tel effet est par exemple obtenu avec un alliage d'aluminium ayant un coefficient de dilatation de l'ordre de 24 10E-6 par Kelvin notamment si la pièce est réalisée dans un moule creux réalisé avec un matériau ayant un coefficient de dilation thermique plus faible. La dilatation obtenue suivant une direction ayant une valeur absolue fonction de la dimension du noyau 2 dans la direction considérée, l'utilisation de noyau à dilatation contrôlée sera le plus souvent utilisée lorsque le noyau a des dimensions sensiblement équivalentes dans toutes les directions pour obtenir une dilatation homogène du noyau. Lorsqu'une valeur précise de coefficient de dilatation est recherchée sans qu'un matériau ne donne simplement cette valeur, il est avantageux de mélanger des éléments de matériau solide granulaire de coefficients de dilatation différents pour obtenir la valeur recherchée. Avantageusement lorsqu'une diffusion rapide et homogène de la chaleur est recherchée, le matériau solide granulaire est choisi avec une conduction thermique élevée, par exemple un alliage métallique. Cet alliage sera par exemple à base d'aluminium si la dilation est sans inconvénient ou si elle est recherchée, et sera par exemple un alliage à faible coefficient de dilatation tel qu'un invar (alliage métallique à base de fer et à forte teneur en nickel) si un faible coefficient de dilatation thermique est recherché en association avec une conduction thermique élevée. Dans tous les cas on choisit de préférence des éléments de matériau solide granulaire 31 ayant des formes sphériques ou suffisamment émoussées pour que les éléments s'écoulent aisément dans le noyau 2 lorsque celui- ci est rempli ou vidé et pour que le drainage du fluide et la pression résultante soient homogènes lorsque la pression Pn est diminuée ou augmentée dans la vessie 21 du noyau 2. En outre l'utilisation d'éléments sensiblement sphériques permet d'obtenir un remplissage compact laissant un volume inoccupé par lesdits éléments de l'ordre de 40% qui permet d'alléger de manière non négligeable le noyau 2 réalisé et lorsque le fluide est un gaz. Par exemple lorsque qu'un matériau dense est utilisé pour lesdits éléments tel que l'invar dont la densité est de l'ordre de 8, la densité apparente du noyau obtenue est inférieure à 5
Pour réaliser une pièce en matériau composite dont la forme est dite non démoulable il est nécessaire de réaliser des éléments de moule dit noyaux qui doivent être extrait de la pièce après le durcissement du matériau composite.Le procédé consiste dans une première étape à réaliser un noyau à partir d'une vessie en élastomère dont la forme voulue est obtenue en remplissant la vessie avec un matériau solide granulaire et une mise en dépression de la vessie et dans une seconde étape, après la mise en place du noyau et du matériau composite a modifier de manière contrôlée le volume du noyau par exemple en sélectionnant le matériau solide granulaire pour ses propriétés de dilatation thermique ou en agissant sur la pression dans la vessie.
1- Procédé de réalisation d'une pièce (1) en matériau composite, ledit matériau composite comportant des fibres (12, 13) enrobées d'une résine (14) passant d'un état pâteux ou liquide à un état solide au cours d'une phase de durcissement, ladite pièce (1) comportant une zone partiellement refermée (11), dans lequel un volume correspondant en tout ou partie à la zone partiellement refermée (11) est occupé par un noyau (2), ledit noyau comportant une vessie (21) en matériau souple présentant une surface extérieure délimitant un volume du noyau (2) dont les formes et les dimensions sont en accord avec le volume de la zone partiellement refermée (11) et présentant une surface intérieure déterminant un volume de la vessie (21), lequel volume de la vessie (21) est rempli d'un matériau solide granulaire (31) et d'un fluide (32) intergranulaire, caractérisé en ce qu'une pression est exercée sur la surface intérieure de la vessie (21) par le matériau solide granulaire (31) et ou le fluide (32) de sorte que le volume du noyau (2) soit modifié de manière contrôlée avant que le matériau composite ne soit totalement durci. 2- Procédé suivant la 1 dans lequel le volume du noyau (2) est modifié de manière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire (31) en fonction de son coefficient de dilatation thermique et de l'élévation de température associée à la phase de durcissement de la résine. 3- Procédé suivant la 2 dans lequel le volume du noyau (2) est modifiée de matière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire (31) parmi des matériaux ayant un coefficient de dilatation thermique sensiblement égale au coefficient de dilatation thermique du matériau composite de la pièce. 4- Procédé suivant la 3 dans lequel le matériau solide granulaire est un verre borosilicate. 5- Procédé suivant la 3 dans lequel le matériau solide granulaire (31) est un alliage fer nickel type Invar à faible coefficient de dilatation. 6- procédé suivant la 3 dans lequel le matériau solide granulaire (31) est un matériau ou un mélange de matériaux dont les coefficients de dilatation thermiques sont compris entre 2 10E-6 par Kelvin et 9 10E-6 par Kelvin. 7- Procédé suivant la 2 dans lequel le volume du noyau (2) est modifiée de matière contrôlée en sélectionnant le matériau solide granulaire (31) parmi des matériaux ayant un coefficient de dilatation thermique supérieur au coefficient de dilatation thermique du matériau composite de la pièce. 8- Procédé suivant la 7 dans lequel le matériau solide granulaire (31) est un alliage d'aluminium. 9- procédé suivant l'une des précédentes dans lequel la résine est durcie par une cure thermique et dont le noyau (2) est rempli d'un matériau solide granulaire (31) et ou d'un fluide intersticiel (32) choisis avec un coefficient de conductivité thermique apte à assurer la diffusion de la chaleur et l'homogénéité de la température pendant la cure thermique. 10- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel la pression Pn du fluide intersticiel est augmentée avant le durcissement de la résine. 11- Procédé suivant la 10 dans lequel la pression Pn est augmentée à une valeur sensiblement égale à une pression Pa utilisée pour maintenir les fibres sur le noyau pendant la phase de durcissement de la résine. 12- Procédé suivant la 11 dans lequel la pression Pn est augmentée à une valeur au moins égale à une pression Pr d'injection de la résine (14). 13- Procédé suivant l'une des précédentes dans lequel la pression Pn dans la vessie (21) du noyau (2) est diminuée à unevaleur Pd inférieure à la pression atmosphérique après avoir été vidée, au moins partiellement du matériau rigide granulaire (31).
B
B29
B29C
B29C 70,B29C 33
B29C 70/44,B29C 33/38,B29C 33/54
FR2894123
A1
CADRE VITRE POUR LA PRESENTATION D'UN DOCUMENT TEL QU'UNE PHOTO
20,070,608
Domaine de l'invention La présente invention concerne un cadre vitré pour la présentation d'un document et notamment d'une photo, dessin, gravure, aquarelle. Etat de la technique Il existe une multiplicité de formes de cadres soit réalisés par l'assemblage d'éléments de moulure en des matières diverses. Il existe également des cadres de dimension moyenne ou petite par exemple pour des photos de format cartes postales réalisés en une seule pièce en matière plastique moulée. Mais ces cadres connus se composent de plusieurs éléments distincts tels que le panneau transparent en verre ou en plexiglas, les pâtes ou taquets pour la retenue de la plaque d'appui, la marie louise ou passe partout, etc... ainsi que les moyens d'accrochage. 15 But de l'invention La présente invention a pour but de réaliser un cadre de présentation d'un document en matière plastique permettant de réunir en une seule pièce les différents composants du cadre pour faciliter son utilisation. 20 Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un cadre vitré caractérisé en ce qu'il comprend - un cadre en une seule pièce en matière plastique expansée intégrant la plaque transparente par surmoulage de son bord dans le cadre, 25 * laissant un logement périphérique derrière la plaque transparente, * ce logement périphérique étant bordé par au moins deux ergots sur deux côtés opposés et venant derrière le logement périphéri- que, - une plaque d'appui engagée de façon amovible dans le logement péri-30 phérique en y étant retenue par les ergots, - une cavité d'accrochage au milieu de chacun des côtés. Le cadre selon l'invention réunit en une seule pièce les différents éléments constitutifs, à savoir la plaque transparente et les moyens pour retenir le document et la plaque de support arrière ainsi 35 qu'éventuellement une marquise interposée entre la plaque transparente et l'image. Ces moyens formés par les ergots déformables élastique-ment, permettent de retenir l'ensemble ainsi mis en place sans déborder 2 de la surface arrière du cadre. La cavité d'accrochage permet de fixer le cadre à un piton ou un crochet pour que le cadre reste bien à plat contre le mur. Suivant une caractéristique avantageuse, un côté comporte 5 un ou des dégagements à l'arrière du cadre dans les positions symétriques, débouchant dans le logement périphérique. Ce dégagement permet de passer sous la plaque d'appui avec un outil tel qu'un tournevis, pour faire levier et l'extraire du logement périphérique. 1 o Suivant une autre caractéristique avantageuse, chaque côté comporte un dégagement à l'arrière du cadre dans les positions symétriques, débouchant dans le logement périphérique. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la cavité d'accrochage se poursuit jusqu'au fond du logement périphérique pour 15 former un dégagement et débouche dans le côté intérieur du cadre derrière la plaque d'appui. La matière plastique dans laquelle est moulé le cadre est de préférence du polypropylène expansé. Différentes incrustations et inserts peuvent être intégrés dans le cadre. Pour cela il suffit de les placer dans le moule avant expan- 20 sion de la matière plastique. Il est également possible de créer des motifs de décoration en peinture réalisés directement dans le moule ou appliqués au pochoir sur le cadre. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 25 détaillée à l'aide d'un exemple de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue arrière d'un cadre selon l'invention, la figure 2 est une vue en coupe selon II-II d'une partie du cadre as-semblé, 30 - la figure 3 est une vue en coupe selon III-III de la figure 1, la figure 4 est une vue en coupe selon IV-IV de la figure 1. Description d'un mode de réalisation La figure 1 montre un mode de réalisation d'un cadre 1 selon l'invention en vue arrière laissant apparaître les différentes caractéris-35 tiques de l'invention. Ce cadre 1 moulé en une seule pièce, de préférence en poly-propylène expansé, a une section globalement en forme de L telle qu'elle apparaît à titre d'exemple aux figures 2, 3, 4. La face avant 11 et la face extérieure 12 sont représentées comme étant perpendiculaires. Mais ces deux faces 11, 12 peuvent avoir des formes très variables, non nécessairement planes correspondant à une section polygonale, à une composition de courbes dans le cas de formes s'étendant sur toute la longueur ou en- core à une forme de section variable sur la longueur avec le cas échéant des motifs aux coins. Cette section peut également être moulurée. Bien qu'habituellement la forme du cadre soit rectangulaire, d'autres formes sont envisageables telles qu'une forme polygonale, ronde, ovale, puisque le cadre est moulé et non constitué par l'assemblage de morceaux de ba- guettes. Ce cadre 1 en une seule pièce intègre une plaque transparente 2, par exemple en plexiglas, sur laquelle est surmoulé le cadre 1. La plaque transparente 2 est ainsi encastrée définitivement dans le cadre. Le cadre déborde nettement sur l'avant de la plaque transparente 2 pour ca- cher son encastrement et assurer la finition de la jonction du cadre 1 et de la plaque 2 autour de la vue 3. La forme de la section de cette partie de cadre peut aussi être très variable selon les impératifs esthétiques : un côté 13 formant une jonction droite ou en pente. Derrière la plaque trans-parente 2 et la gorge d'encastrement 14 de plaque 2, la face 1 ménage un logement périphérique 15 en retrait par rapport à la face intérieure 13 du cadre bordant la vue 3 mais laissant une profondeur suffisante pour tenir la plaque transparente 1. Le logement 15 reçoit éventuellement une mar-quise, derrière celle-ci, le document 4 (dessin, aquarelle, photo) et ensuite la plaque d'appui arrière 5. Cet ensemble amovible 4, 5 est retenu par des ergots 17, notamment dans des positions symétriques, sur deux côtés op-posés, de préférence les deux grands côtés L1, L2. Les dimensions relatives de la section du logement 15 et l'épaisseur de l'ensemble marquise/document 4/plaque d'appui 5 sont telles que cet ensemble reste coincé par les ergots 17 ou que les différences d'épaisseur soient absor- bées par l'élasticité des ergots. En son milieu, chacun des côtés L1, L2 ; 11, 12 comporte une cavité d'accrochage 18, 19 permettant d'accrocher le cadre 1 en posi- tion horizontale ou en position verticale. Dans un souci de symétrie pour la fabrication, une telle cavité d'accrochage est prévue au milieu de chacun des côtés, bien que deux cavités sur deux côtés seulement seraient suffisantes pour l'accrochage. Le bord du logement comporte également un dégagement 20 de préférence de chaque côté, notamment dans le bord du logement du ou des côtés du cadre sans ergot 17, de manière à pouvoir passer un outil tel qu'un tournevis sous le bord de la plaque d'appui 5, la soulever légèrement en jouant sur son élasticité et pouvoir la prendre avec les doigts pour l'extraire du logement 15 en déformant les ergots 17 d'un côté. Il est également possible d'utiliser le petit côté 11, 12 du cadre, ne comportant pas d'ergot, pour soulever légèrement la plaque d'appui 5 et la tirer dans le sens parallèle au grand côté et l'extraire. Selon une variante esquissée à la figure 3, le dégagement 20 aune forme de rampe. Quel que soit le mode d'introduction ou d'extraction de la plaque d'appui, il est préférable, pour éviter que le document ne se décale, de le fixer par des points de colle ou du ruban adhésif à l'arrière de la marquise ou de le coller au dos de la plaque d'appui. Le dégagement 20 arrive jusque derrière la plaque transparente 2 dans le logement périphérique 15. Les figures 2, 3, 4 montrent également que la cavité d'accrochage 18, 19 débouche dans la face inté- rieure 16 du cadre et que les différents moyens 17, 18, 19 ne dépassent pas de la face arrière 21 du cadre 1. La fabrication du cadre avec des ergots déborde du loge-ment périphérique et des cavités d'accrochage formant des parties en contre-dépouille ne présente pas de difficultés particulières pour le démontage, l'élasticité de la matière permettant l'extraction du produit du moule par déformation puis, reprise de la forme initiale du produit.25
Cadre vitré pour la présentation d'un document tel qu'une photo, gravure, dessin, aquarelle. Il comprend un cadre (1) en une seule pièce en matière plastique expansée intégrant la plaque transparente (2) par surmoulage de son bord dans le cadre, laissant un logement périphérique derrière la plaque transparente (2).Ce logement périphérique (15) est bordé par au moins deux ergots (17) sur deux côtés opposés derrière le logement périphérique (15).Une plaque d'appui (5) est engagée de façon amovible dans le logement périphérique (15) en y étant retenue par les ergots (17).Chacun des quatre côtés comporte une cavité d'accrochage au milieu.
1. Cadre vitré pour la présentation d'un document tel qu'une photo, gravure, dessin, aquarelle, caractérisé en ce qu'il comprend - un cadre (1) en une seule pièce en matière plastique expansée intégrant la plaque transparente (2) par surmoulage (14) de son bord dans le cadre, * laissant un logement périphérique (15) derrière la plaque transparente (2), * ce logement périphérique étant bordé par au moins deux ergots (17) sur deux côtés (L1, L2) opposés, et venant derrière le logement périphérique (15), - une plaque d'appui (5) engagée de façon amovible dans le logement périphérique (15) en y étant retenue par les ergots (17), - une cavité d'accrochage (18, 19) au milieu de chacun des côtés (L1, L2 ; 11, 12). 2) Cadre selon la 1, caractérisé en ce qu' au moins un côté comporte un dégagement (20) à l'arrière du cadre, dé-bouchant dans le logement périphérique (15). 3) Cadre selon la 2, caractérisé en ce qu' il comporte des dégagements (20) et des cavités d'accrochage (18, 19) dans deux côtés (L1, L2 ou 11, 12) opposés du cadre. 4) Cadre selon la 1, caractérisé en ce que la cavité d'accrochage (18, 19) se poursuit jusqu'au fond du logement périphérique (15) pour former un dégagement. 5) Cadre selon la 1, caractérisé en ce que la cavité d'accrochage (18, 19) débouche dans le côté intérieur (16) du cadre (1) derrière la plaque d'appui (5). 6) Cadre selon la 1,caractérisé en ce que la matière plastique expansée est du polypropylène expansé.5
A
A47
A47G
A47G 1
A47G 1/06,A47G 1/14
FR2896712
A1
PRECURSEUR POUR COMPOSANT REALISE PAR INJECTION ET MOULAGE D'UN METAL ET COMPOSANT REALISE A PARTIR DE CE PRECURSEUR
20,070,803
Domaine technique L'invention concerne le procédé de moulage par injection d'une poudre, liaison des grains de poudre et frittage à chaud d'un composant à forte teneur métallique. Ce procédé est souvent appelé MIM pour Metal Injection Molding, ou appelé PIM pour Pressure Injection Molding. L'invention concerne plus particulièrement un précurseur utilisé par ce procédé et un composant réalisé par ce procédé. Art antérieur II est connu de réaliser un composant à forte teneur métallique par injection dans un moule, notamment sous pression, d'une poudre à forte teneur métallique et contenant également un agent de liaison, de chauffer cette poudre dans le moule, notamment par chauffage du moule, afin d'obtenir un objet compact par l'action de l'agent de liaison, puis, après démoulage, de chauffer cet objet jusqu'au frittage des grains de métal ou d'alliage, l'agent de liaison généralement de nature organique étant brûlé lors de cette étape thermique. Ce procédé est bien connu et largement exploité. II emploie des précurseurs métalliques en poudre dont la granulométrie est d'environ 20 à 100 pm. Il a également été proposé dans la littérature scientifique et technique d'utiliser des précurseurs métalliques en poudre nanométrique re-agglomérée sous forme de particules dont la taille est d'environ 20 à 100 pm, notamment pour obtenir des températures de frittage plus basses et de meilleures qualités de surface, en particulier une rugosité plus faible. Dans le cas d'une poudre nanométrique re- agglomérée, un liant organique est additionné afin d'assurer la liaison des particules dans un agglomérat. Ce liant organique peut servir à assurer la cohésion de l'objet lors du moulage. Dans ce procédé, afin de modifier la couleur du composant à élaborer, on emploie parfois un précurseur formé de particules métalliques additionnées d'une poudre d'un pigment coloré. Ce pigment se présente sous forme d'une poudre de granulométrie voisine de celle du métal ou de l'alliage, c'est-à-dire d'environ 10 à 50 pm. II s'agit d'un pigment inorganique car il doit rester stable aux températures de frittage, toujours supérieures à 250 C. Lorsqu'il est nécessaire d'obtenir des colorations marquées, des fractions volumiques importantes de pigment doivent être ajoutées à la poudre métallique, typiquement entre 20 et 40%, pour former le précurseur. Cela entraîne une réduction importante des liaisons métal-métal entre particules métalliques et donc de la résistance mécanique du composant moulé. Du fait de la dureté et du fluage quasi nul des compositions inorganiques formant les pigments aux températures de frittage des phases métalliques, il se forme dans le composant une porosité qui nuit à sa qualité mécanique. Objet de l'invention L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, et en particulier de conserver les qualités mécaniques d'un composant à forte teneur métallique réalisé par : injection dans un moule, notamment sous pression, d'une poudre à forte teneur métallique et contenant également un agent de liaison et un pigment inorganique de chauffer cette poudre dans le moule, notamment par chauffage du moule, afin d'obtenir un objet compact par l'action de l'agent de liaison puis, après démoulage, de chauffer cet objet jusqu'au frittage des grains de métal ou d'alliage, l'agent de liaison généralement de nature organique étant brûlé lors de cette étape thermique. Selon l'invention, ce but est atteint par un précurseur pulvérulent constitué par addition à la poudre à forte teneur métallique, d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm et d'un agent de liaison. ~o Selon une première variante de l'invention, la poudre à forte teneur métallique constituant le précurseur pulvérulent possède une granulométrie comprise entre 10 pm et 100 pm. Selon une seconde variante de l'invention, la poudre à forte teneur métallique 15 constituant le précurseur pulvérulent est une poudre formée par agglomération comprise entre 10 pm et 100 pm d'une poudre nanométrique à forte teneur métallique. Selon une troisième variante de l'invention, le précurseur pulvérulent est 20 constitué d'un mélange d'une poudre nanométrique de granulométrie comprise entre 20 nm et 800 nm à forte teneur métallique et d'une poudre d'un pigment coloré inorganique dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm, ce mélange étant aggloméré en particules entre 10 pm et 100 pm à l'aide d'un agent de liaison. 25 Selon une quatrième variante de l'invention, le précurseur pulvérulent est formé par dépôt à la surface de la poudre à forte teneur métallique dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 100 pm, d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 30 20 nm et 500 nm, la poudre pigment coloré étant maintenue à la surface de la poudre à forte teneur métallique par un agent de liaison, cet agent de liaison servant également à maintenir la cohésion du composant lors du démoulage. L'invention concerne également un composant réalisé à partir d'un précurseur selon l'invention puis moulé et traité thermiquement pour obtenir le frittage des phases métalliques et la dégradation thermique de l'agent de liaison. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 représente un précurseur selon l'art antérieur constitué par addition d'une poudre d'un pigment coloré inorganique 20 à la poudre métallique 10, la granulométrie des deux poudres étant voisine et comprise entre 10 pm et 100 pm. La figure 2 représente un précurseur selon l'invention constitué par addition à la poudre métallique dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 100 pm d'un pigment coloré inorganique en poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm et par addition d'un agent de liaison. La figure 3 représente un précurseur selon l'invention constitué d'une poudre formée par agglomération comprise entre 10 pm et 100 pm d'une poudre nanométrique à forte teneur métallique, la poudre agglomérée étant additionnée d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm, et additionnée d'un agent de liaison. - La figure 4 représente un précurseur du procédé selon l'invention constitué d'un mélange d'une poudre nanométrique à forte teneur métallique et d'une poudre d'un pigment coloré inorganique dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm, ce mélange étant aggloméré en particules entre 10 pm et 100 pm à l'aide d'un agent de liaison. Description de modes particuliers de réalisation Selon l'invention, la poudre à forte teneur métallique est composée à plus de 10 98% en masse d'au moins une phase métallique, cette au moins une phase métallique étant choisie parmi les métaux purs, notamment l'aluminium, le cuivre, le nickel, le chrome, le zinc, et les alliages métalliques, notamment l'acier inoxydable, le laiton, le bronze, les alliages d'aluminium. Cette poudre à forte teneur métallique est additionnée d'un agent de liaison choisi parmi les 15 polymères organiques, notamment mais sans limitation les celluloses, les alcools polyvinyliques, les acryliques, les gélatines, les polyuréthanes, les polyoléfines, les polyesters, les polyamides. L'agent de liaison est choisi pour sa compatibilité avec la température de l'étape de moulage et en particulier avec sa capacité à se ramollir à la température de moulage. L'agent de liaison est également choisi 20 pour sa capacité à se dégrader à haute température lors du traitement thermique de frittage du composant moulé. Selon l'invention, cette poudre à forte teneur métallique est également additionnée d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm. 25 Selon une première variante de l'invention, la poudre à forte teneur métallique constituant le précurseur est constituée de particules métalliques 10 dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 100 pm. Le pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre 21 dont la granulométrie est comprise5 entre 20 nm et 500 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm, est additionné à cette poudre à forte teneur métallique. Selon une seconde variante de l'invention, la poudre à forte teneur métallique 11 constituant le précurseur est une poudre formée par agglomération d'une poudre de granulométrie comprise entre 20 et 800 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm, composée à plus de 98% en masse d'au moins une phase métallique, cette au moins une phase métallique étant choisie parmi les métaux purs, notamment l'aluminium, le cuivre, le nickel, le chrome, le zinc, et les alliages métalliques, notamment l'acier inoxydable, le laiton, le bronze, les alliages d'aluminium. Cette poudre à forte teneur métallique est agglomérée en particules dont la granulométrie est comprise entre 10 pm et 100 pm. Elle est additionnée d'un agent de liaison choisi parmi les polymères organiques, notamment mais sans limitation les celluloses, les alcools polyvinyliques, les acryliques, les gélatines, 15 les polyuréthanes, les polyoléfines, les polyesters, les polyamides. L'agent de liaison est choisi pour sa compatibilité avec la température de l'étape de moulage et en particulier avec sa capacité à se ramollir à la température de moulage. L'agent de liaison est également choisi pour sa capacité à se dégrader à haute température lors du traitement thermique de frittage du composant 20 moulé. Selon l'invention, cette poudre à forte teneur métallique est également additionnée d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre 21 dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nrn. 25 Selon une troisième variante de l'invention, le précurseur est constitué d'une poudre 30 obtenue par agglomération d'une poudre nanométrique à forte teneur métallique 11 et d'une poudre d'un pigment coloré inorganique 21. L'agglomération de la poudre nanométrique à forte teneur métallique et de la poudre du pigment coloré inorganique est obtenue à l'aide d'un agent de liaison. 30 La poudre nanométrique à forte teneur métallique possède une granulométrie comprise entre 20 et 800 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm et elle est composée à plus de 98% en masse d'au moins une phase métallique, cette au moins une phase métallique étant choisie parmi les métaux purs, notamment l'aluminium, le cuivre, le nickel, le chrome, le zinc, et les alliages métalliques, notamment l'acier inoxydable, le laiton, le bronze, les alliages d'aluminium. Le pigment coloré inorganique possède une granulométrie comprise entre 20 nm et 500 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm. L'agent de liaison est choisi parmi les polymères organiques, notamment mais sans limitation les celluloses, les alcools polyvinyliques, les acryliques, les gélatines, les polyuréthanes, les polyoléfines, les polyesters, les polyamides. L'agent de liaison est choisi pour sa compatibilité avec l'opération d'agglomération, pour sa compatibilité avec la température de l'étape de moulage et pour sa capacité à se dégrader à haute température lors du traitement thermique de frittage du composant moulé. Selon une quatrième variante de l'invention, le précurseur est formé d'une poudre à forte teneur métallique dont les particules de granulométrie est comprise entre 10 pm et 100 pm sont partiellement couvertes par des particules d'un pigment coloré inorganique. La poudre à forte teneur métallique est composée à plus de 98% en masse d'au moins une phase métallique, cette au moins une phase métallique étant choisie parmi les métaux purs, notamment l'aluminium, le cuivre, le nickel, le chrome, le zinc, et les alliages métalliques, notamment l'acier inoxydable, le laiton, le bronze, les alliages d'aluminium. La poudre formant le pigment coloré inorganique possède une granulométrie comprise entre 20 nm et 500 nm, plus typiquement entre 50 et 200 nm. Les particules du pigment coloré sont maintenues à la surface de la poudre à forte teneur métallique par un agent de liaison. Cet agent de liaison est choisi pour assurer également la cohésion du composant moulé et pour sa capacité à se dégrader à haute température lors du traitement thermique de frittage du composant moulé. 30 L'invention concerne également un composant réalisé à partir d'un précurseur selon l'invention puis moulé et traité thermiquement pour obtenir le frittage des phases métalliques et la dégradation thermique de l'agent de liaison. Le composant ainsi réalisé montre une coloration due au pigment inorganique présent dans le précurseur. L'invention n'est pas limitée aux modes particuliers de réalisation décrits ci-dessus. En particulier, elle s'applique à tout pigment coloré inorganique qui est 10 un mélange de plusieurs compositions colorées inorganiques. La réalisation du procédé selon l'invention va être décrite plus en détail ci- dessous. 15 Exemple 1 Une poudre d'un acier inoxydable de grade 316 de granulométrie moyenne 20 pm est additionnée d'une poudre d'un pigment bleu d'aluminate de cobalt CoAI2O4 de granulométrie moyenne 80 nm. A ce mélange est ajoutée une 20 solution aqueuse d'alcool polyvinylique de grade 25/140 à 0.5% en masse d'alcool polyvinylique pour obtenir une viscosité de 500 centipoises_ Ce mélange est homogénéisé dans un dispositif à billes. Il est ensuite pulvérisé et séché pour former des grains de granulométrie moyenne 80 pm, l'alcool polyvinylique assurant la cohésion des particules d'acier inoxydable et de pigment dans les 25 grains du précurseur La poudre ainsi obtenue est ensuite injectée dans un moule. Par chauffage on ramollit l'alcool polyvinylique qui assure la cohésion des particules. Après démoulage, l'objet moulé est traité thermiquement afin de fritter les particules d'acier inoxydable. Après frittage, le composant formé montre une couleur bleu provenant du pigment d'aluminate de cobalt sans modification notable des caractéristiques mécaniques par rapport au même composant sans le pigment nanométrique. Exemple 2 Une poudre d'un alliage cuivre-zinc et de granulométrie moyenne 400 nm est additionnée d'une poudre d'un pigment jaune de vanadate de bismuth BiVO4 de granulométrie moyenne 40 nm et d'un volume d'un liant cellulosique à 0.3% en masse de telle manière que la viscosité du mélange soit de 200 centipoises. Ce mélange est homogénéisé dans un dispositif à billes puis pulvérisé et séché pour former des grains de granulométrie moyenne 20 pm. Le liant cellulosique assure la cohésion à l'intérieur des grains du précurseur avant le moulage. Le précurseur en poudre préparé est ensuite injecté dans un moule. Par chauffage on ramollit le liant cellulosique qui assure alors la cohésion entre les grains du précurseur après l'étape de moulage. Après démoulage, l'objet moulé est traité thermiquement afin de fritter les particules de l'alliage cuivre-zinc. Après frittage, le composant formé montre une couleur jaune vif provenant du pigment de vanadate de bismuth
Le procédé de réalisation d'un composant métallique par injection, moulage et frittage est largement exploité industriellement. Il emploie des précurseurs métalliques en poudre dont la granulométrie est d'environ 20 à 100 mum, ces poudres étant formées de particules denses ou étant des agglomérats de particules nanométriques. Dans ce procédé, un pigment coloré inorganique peut être additionné à la poudre métallique afin de modifier la couleur du composant à élaborer. Lorsqu'il est nécessaire d'obtenir des colorations marquées, des fractions volumiques importantes de pigment doivent être ajoutées à la poudre métallique, typiquement entre 20 et 40%, pour former le précurseur, ce qui entraîne une fragilisation du composant élaboré. Selon l'invention, le pigment coloré inorganique est sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm et est additionné à la poudre métallique qui est soit une poudre nanométrique aggloméré, soit une poudre métallique formée de particules denses de granulométrie comprise entre 10 mum et 100 mum.
Revendications 1. Précurseur pulvérulent destiné à réaliser un composant à forte teneur métallique par injection du précurseur dans un moule, par chauffage de ce précurseur dans le moule, puis après démoulage, par traitement thermique de l'objet moulé jusqu'au frittage des grains métalliques, et caractérisé en ce qu'il est constitué d'une poudre à forte teneur métallique additionnée d'un pigment coloré inorganique sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm et d'un agent de liaison. 2. Précurseur pulvérulent selon la 1 caractérisé en ce que la poudre à forte teneur métallique est composée à plus de 98% en masse d'au moins une phase métallique, cette au moins une phase métallique étant choisie! parmi les métaux purs, notamment l'aluminium, le cuivre, le nickel, le chrome, le zinc, et les alliages métalliques, notamment l'acier inoxydable, le laiton, le bronze, les alliages d'aluminium. 3. Précurseur pulvérulent selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce que la poudre à forte teneur métallique constituant le précurseur pulvérulent possède une granulométrie comprise entre 10 pm et 100 pm. 4. Précurseur pulvérulent selon l'une quelconque des 1 et 2 caractérisé en ce que la poudre à forte teneur métallique est une poudre formée par agglomération comprise entre 10 pm et 100 pm d'une poudre à forte teneur métallique dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 800 nm. 10 5. Précurseur pulvérulent destiné à réaliser un composant à forte teneur métallique par injection du précurseur dans un moule, par chauffage de ce précurseur dans le moule, puis après démoulage, par traitement thermique de l'objet moulé jusqu'au frittage des grains métalliques, et caractérisé en ce qu'il est constitué d'un mélange d'une poudre à forte teneur métallique de granulométrie comprise entre 20 nm et 800 nm additionnée d'un pigment coloré inorganique en poudre de granulométrie comprise entre 20 nm et 500 nm et qu'il est aggloméré à l'aide d'un agent de liaison en particules entre 10 pm et 100 pm. 6. Précurseur pulvérulent selon l'une quelconque des 1 et 4 et caractérisé en ce que le pigment coloré inorganique est sous forme d'une poudre dont la granulométrie est comprise entre 20 nm et 500 nm et qu'il est maintenu à la surface de la poudre à forte teneur métallique par un agent de liaison. 7. Composant à forte teneur métallique réalisé par injection d'un précurseur dans un moule, par chauffage de ce précurseur dans le moule, puis après démoulage, par traitement thermique de l'objet moulé jusqu'au frittage des grains métalliques, caractérisé en ce qu'il est réalisé à partir d'un précurseur constitué d'un mélange d'une poudre à forte teneur métallique additionnée d'un pigment coloré inorganique en poudre de granulométrie comprise entre 20 nm et 500 nm.
B
B22
B22F
B22F 3,B22F 1
B22F 3/10,B22F 1/00
FR2901802
A1
PROCEDE DE PRODUCTION D'UNE COMPOSITION DE POLISSAGE MECANO-CHIMIQUE ET PROCEDE DE POLISSAGE MECANO-CHIMIQUE.
20,071,207
Dans l'industrie des semiconducteurs, la formation sélective et le retrait sélectif de couches sur un substrat sous-jacent sont des étapes critiques dans la production des circuits intégrés. Les couches sont constituées par différentes substances et peuvent être conductrices ou non conductrices. Les couches conductrices sont typiquement utilisées pour le câblage ou les connexions de câblage. Des couches non conductrices ou diélectriques sont utilisées dans plusieurs domaines, par exemple comme diélectriques interniveaux entre des couches de métallisation, ou comme isolations entre des éléments de circuit adjacents. Les étapes de traitement typiques comprennent : (1) le dépôt d'une couche, (2) la formation de motifs dans des zones de la couche par lithographie et gravure, (3) le dépôt d'une couche qui remplit les zones gravées, et (4) la planarisation de la structure par gravure ou polissage mécano-chimique (CMP). Des couches sont formées sur un substrat par différents procédés bien connus, par exemple le dépôt physique en phase vapeur (PVD) par pulvérisation cathodique ou évaporation, le dépôt chimique en phase vapeur (CVD), le dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma (PECVD). Les couches sont retirées par des procédés quelconques parmi plusieurs procédés bien connus incluant le polissage mécano-chimique, la gravure sèche comme la gravure à ions réactifs (RIE), la gravure humide, la gravure électrochimique, la gravure en phase vapeur et la gravure à pulvérisation. Il est extrêmement important dans le retrait des couches d'arrêter le processus quand l'épaisseur correcte a été retirée. En d'autres termes, pendant le retrait des couches, il est important de savoir quand le point limite a été atteint. En CMP, une couche est retirée sélectivement d'une plaquette semiconductrice en faisant tourner la plaquette contre un feutre de polissage (ou en faisant tourner le feutre contre la plaquette, ou les deux) avec une quantité de pression contrôlée en présence d'une suspension chimiquement réactive. Le surpolissage d'une couche conduit à des pertes de rendement, et le sous-polissage nécessite une nouvelle opération coûteuse, Ainsi, différents procédés ont été employés pour détecter le moment où le point limite souhaité pour le retrait a été atteint, et où le polissage devrait être arrêté. Les procédés de l'état de la technique pour la détection des points limites en CMP appropriés pour tous les types de couches comprennent les types de mesure suivants : (1) simple chronométrage, (2) courant de frottement ou de moteur, (3) capacitive, (4) optique, (5) acoustique, (6) conductrice et (7) chimique. En particulier, la détection chimique des points limites (par exemple Li et al., brevet US n 6 021 679) a été populaire du fait de son aptitude à permettre une analyse en temps réel et continue de la suspension pendant le polissage, à fournir un point limite de signal direct dès que la couche de nitrure est polie et un temps de réponse rapide, typiquement inférieur à 1 s, en plus d'autres avantages. Il a été découvert que, lors du polissage mécano-chimique d'un substrat comportant une couche cible d'oxyde (SiO2) sur une couche d'arrêt de nitrure (Si3N4) avec une suspension contenant de l'hydroxyde de potassium (KOH), il se produit une réaction chimique quand l'interface oxyde/nitrure est atteinte, ce qui conduit à la production d'ammoniac (NH3). Dans le cas du polissage d'oxyde, la réaction suivante se produit : SiO2 + 2KOH + H2O ---> K2SiO3 + 2H2O Dans le cas du polissage de nitrure, la réaction suivante se produit : Si3N4 + 6KOH + 3H2O --> 3K2SiO3 + 4 25 L'ammoniac produit est dissous dans la suspension et est principalement sous forme de NH3 plutôt que de NH4. Ainsi, la présence d'ammoniac dans la suspension indique que la couche de nitrure sous-jacente a été atteinte et polie, et le point limite pour le retrait d'une 30 couche d'oxyde peut être déterminé en contrôlant le niveau d'ammoniac dans la suspension. Lorsque le point limite est atteint, le polissage est arrêté. Typiquement, pour détecter et surveiller l'ammoniac sous forme gazeuse, la suspension provenant d'un appareil de polissage est pompée 35 dans une unité d'extraction d'ammoniac. Le courant gazeux contenant l'ammoniac peut être analysé et surveillé pour la détection du point limite20 pour le retrait de la couche cible. L'analyse chimique en phase gazeuse, comme la spectrométrie de masse standard, peut être très sensible et avoir un temps de réponse rapide, ce qui serait souhaitable pour la détection du point limite. Malheureusement, avec le prélèvement d'échantillons de suspension, il peut se produire une interférence sensible avec tout ammoniac résiduel provenant de la composition de la suspension elle-même, ce qui rend extrêmement difficile la détection précise du point limite. Ainsi, ce qui est nécessaire c'est une composition et un procédé 10 pour le polissage mécano-chimique de la silice et du nitrure de silicium pour les procédés d'isolation de tranchée peu profonde ayant une capacité améliorée de détection du point limite. EXPOSE DE L'INVENTION 15 Dans un premier aspect, la présente invention fournit un procédé de production d'une composition ou suspension pour polir la silice et le nitrure de silicium sur un substrat semiconducteur, comprenant : - la fourniture d'un polymère d'acide carboxylique dans une solution aqueuse ; 20 - la mise en contact de la solution aqueuse avec une résine échangeuse d'ions pour retirer les cations solubles et l'ammoniac soluble de la solution aqueuse, la solution aqueuse fournissant un polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse ; - l'ajout ou l'addition (i) d'un abrasif, (ii) d'un composé 25 d'ammonium quaternaire et (iii) d'acide phtalique ou d'un sel d'acide phtalique au polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse afin d'obtenir une suspension ayant 0,01 à 5 % en masse du polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions, 0,001 à 1 % en masse de composé d'ammonium quaternaire, 0,001 à 1 % 30 en masse d'acide phtalique ou de sel d'acide phtalique et 0,01 à 5 % en masse d'abrasif. Dans un second aspect, la présente invention fournit un procédé de polissage mécano-chimique de la silice et du nitrure de silicium sur un substrat semiconducteur, comprenant : 35 - la fourniture d'un feutre de polissage 4 - la fourniture d'une suspension obtenue par le procédé de production comme décrit dans la présente demande - le polissage du substrat semiconducteur au moyen du feutre de polissage et de la suspension. Avantageusement, le procédé de polissage mécano-chimique comprend en outre la détection chimique d'un point limite de polissage et l'arrêt du polissage, la détection chimique comprenant le contrôle de la teneur en ammoniac dans la suspension. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1A représente les moyennes de résultats de post-polissage provenant de puces centrales, intermédiaires et du bord pour maintenir le degré d'uniformité à l'échelle d'une plaquette la figure 1B illustre les moyennes de résultats de post-polissage 15 provenant de puces centrales, intermédiaires et du bord pour maintenir le degré d'uniformité à l'échelle d'une plaquette ; la figure 2 illustre les résultats obtenus au moyen de différentes techniques de détection de point limite ; la figure 3A illustre les efficacités de planarisation obtenues au 20 moyen de différentes techniques de détection de point limite ; la figure 3B illustre les efficacités de planarisation obtenues au moyen de différentes techniques de détection de point limite. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION 25 La composition et le procédé fournissent des signaux de détection de point limite améliorés en vue d'une utilisation dans des systèmes de détection chimique de point limite. En particulier, la composition et le procédé de la présente invention sont réduits en ammoniac, ce qui améliore la précision du système de détection chimique 30 de point limite. L'invention utilise avantageusement une résine échangeuse d'ions pour réduire la teneur en ammoniac de la composition afin de réduire l'interférence provenant de toute contamination de la suspension par l'ammoniac. En particulier, le polymère d'acide carboxylique est soumis à un échange d'ions pour réduire la teneur en 35 ammoniac dans la suspension à base d'oxyde de cérium. De plus, la composition confère une sélectivité inattendue pour retirer la silice par rapport au nitrure de silicium. La composition est basée avantageusement sur un agent chélatant ou un agent augmentant la sélectivité pour polir sélectivement la silice par rapport au nitrure de silicium pour les procédés d'isolation de tranchées peu profondes. En particulier, la composition comprend un composé d'ammonium quaternaire pour polir sélectivement la silice par rapport au nitrure de silicium, au pH de l'application. Les composés d'ammonium quaternaire de la présente invention incluent la structure suivante : où R1, R2, R3 et R4 sont indépendamment ou simultanément un composé organique qui a une longueur de chaîne carbonée de 1 à 15 atomes de carbone. De préférence encore, RI, R2, R3 et R4 ont une longueur de 15 chaîne carbonée de 1 à 10. De manière particulièrement préférable, RI, R2, R3 et R4 ont une longueur de chaîne carbonée de 1 à 5 atomes de carbone. Le composé organique de R1, R2, R3 et R4 peut être un groupe aryle, alkyle, aralkyle ou alkylaryle substitué ou non substitué. Les exemples d'anions incluent les anions nitrate, sulfate, halogénures 20 (comme bromure, chlorure, fluorure et iodure), citrate, phosphate, oxalate, malate, gluconate, hydroxyde, acétate, borate, lactate, thiocyanate, cyanate, sulfonate, silicate, per-halogénures (comme perbromate, perchlorate et periodate), chromate, et les mélanges comprenant au moins l'un des anions précédents. 25 Les composés d'ammonium quaternaire préférés incluent l'hydroxyde de tétraméthylammonium, l'hydroxyde de tétraéthylammonium, l'hydroxyde de tétrapropylammonium, l'hydroxyde de tétraisopropylammonium, l'hydroxyde de tétracyclopropylammonium, l'hydroxyde de tétrabutylammonium, l'hydroxyde de tétraisob 30 ammonium, l'hydroxyde de tétratertbutylammonium, l'hydroxyde de tétrasecbutylammonium, l'hydroxyde de tétracyclobutylammonium, l'hydroxyde de tétrapentylammonium, l'hydroxyde de tétracyclopentylammonium, l'hydroxyde de tétrahexylammonium, l'hydroxyde de R2 0 tétracyclohexylammonium et leurs mélanges. Le composé d'ammonium quaternaire particulièrement préféré est l'hydroxyde de tétraméthylammonium. La composition contient avantageusement 0,001 à 1 % en masse de composé d'ammonium quaternaire pour retirer sélectivement la silice par rapport au nitrure de silicium. Avantageusement, la composition contient 0,01 à 0,5 % en masse de composé d'ammonium quaternaire. En plus du composé d'ammonium quaternaire, la composition contient avantageusement 0,001 à 1 % en masse d'agent complexant. Avantageusement, la composition contient 0,01 à 0,5 % en masse d'agent complexant. Les exemples d'agents complexants incluent les composés carbonylés (par exemple acétylacétonates et analogues), les carboxylates simples (par exemple acétates, carboxylates d'aryle et analogues), les carboxylates contenant un ou plusieurs groupes hydroxyle (par exemple glycolates, lactates, gluconates, acide gallique et ses sels, et analogues), les di-, tri- et polycarboxylates (par exemple oxalates, phtalates, citrates, succinates, tartrates, malates, édétates (par exemple EDTA de disodium), leurs mélanges, et analogues), les carboxylates contenant un ou plusieurs groupes sulfoniques et/ou phosphoniques. Egalement, d'autres agents 20 complexants appropriés incluent par exemple les di-, tri- ou polyalcools (par exemple éthylèneglycol, pyrocatéchol, pyrogallol, acide tannique et analogues) et les composés contenant du phosphate (par exemple sels de phosphonium et acides phosphoniques). De préférence, l'agent complexant est l'acide phtalique et ses sels. Les sels phtalates préférés 25 incluent l'hydrogénophtalate d'ammonium et l'hydrogénophtalate de potassium, et leurs mélanges. Avantageusement, la nouvelle composition de polissage contient environ 0,01 à 5 % en masse d'un polymère d'acide carboxylique. De préférence, la composition contient environ 0,05 à 3 % en masse d'un 30 polymère d'acide carboxylique. En outre, le polymère a de préférence une masse moléculaire moyenne en nombre d'environ 20 000 à 1 500 000. De plus, il est possible d'utiliser des mélanges de polymères d'acide carboxylique de masse moléculaire moyenne en nombre plus élevée et de masse moléculaire moyenne en nombre plus basse. Ces polymères d'acide 35 carboxylique sont généralement en solution mais peuvent être en dispersion aqueuse. La masse moléculaire moyenne en nombre des polymères mentionnés précédemment est déterminée par CPG (chromatographie par perméation de gel). Les polymères d'acide carboxylique sont formés à partir d'acides monocarboxyliques insaturés et d'acides dicarboxyliques insaturés. Les monomères d'acide monocarboxylique insaturé typiques contiennent 3 à 6 atomes de carbone et incluent l'acide acrylique, l'acide acrylique oligomère, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique et l'acide vinylacétique. Les acides dicarboxyliques insaturés typiques contiennent 4 à 8 atomes de carbone et incluent leurs anhydrides et sont par exemple l'acide maléique, l'anhydride maléique, l'acide fumarique, l'acide glutarique, l'acide itaconique, l'anhydride itaconique et l'acide cyclohexène dicarboxylique. De plus, il est possible aussi d'utiliser des sels hydrosolubles des acides mentionnés précédemment. En outre, il est possible d'utiliser des copolymères et terpolymères contenant un acide carboxylique dans lesquels le composant acide carboxylique constitue 5-75 % en masse du polymère. Sont typiques de tels polymères les polymères de l'acide (méth)acrylique et de l'acrylamide ou du méthacrylamide ; les polymères de l'acide (méth)acrylique et du styrène et d'autres monomères vinyliques aromatiques les polymères de (méth)acrylates d'alkyle (esters de l'acide acrylique ou méthacrylique) et d'un acide mono- ou dicarboxylique, comme l'acide acrylique ou méthacrylique ou l'acide itaconique ; les polymères de monomères vinyliques aromatiques substitués ayant des substituants, comme un halogène, c'est-à-dire chlore, fluor, brome, nitro, cyano, alcoxy, halogénoalkyle, carboxyle, amino, aminoalkyle et d'un acide mono- ou dicarboxylique insaturé et d'un (méth)acrylate d'alkyle les polymères de monomères monoéthyléniquement insaturés contenant un cycle azoté, comme la vinylpyridine, une alkylvinylpyridine, le vinylbutyrolactame, le vinylcaprolactame, et d'un acide mono- ou dicarboxylique insaturé le polymère d'oléfines, comme le propylène, l'isobutylène, ou d'alkyloléfines à longue chaîne ayant 10 à 20 atomes de carbone et d'un acide mono- ou dicarboxylique insaturé les polymères d'esters d'alcool vinylique, comme l'acétate de vinyle et le stéarate de vinyle ou d'halogénures de vinyle comme le fluorure de vinyle, le chlorure de vinyle, le fluorure de vinylidène ou de vinylnitriles comme l'acrylonitrile et le méthacrylonitrile et d'un acide mono- ou dicarboxylique insaturé ; les polymères de (méth)acrylates d'alkyle ayant 1-24 atomes de carbone dans le groupe alkyle et d'un acide monocarboxylique insaturé, comme l'acide acrylique ou l'acide méthacrylique. Ceux-ci ne sont que quelques exemples de la variété de polymères qui peuvent être utilisés dans la nouvelle composition de polissage de cette invention. Egalement, il est possible d'utiliser des polymères qui sont biodégradables, photodégradables ou dégradables par d'autres moyens. Un exemple d'une telle composition qui est biodégradable est un polymère de poly(acide acrylique) contenant des segments de copolymère de poly(acrylate-2-cyanoacrylate de méthyle). Avantageusement, le polymère d'acide carboxylique de la présente invention est soumis à un échange d'ions pour réduire la teneur en ammoniac qui peut interférer avec un système de détection de point limite détectant l'ammoniac. En particulier, la résine échangeuse d'ions de la présente invention contient des groupes anioniques. Ces groupes anioniques rendent la résine échangeuse d'ions cationiques capable d'adsorber des cations solubles, comme des ions métalliques (par exemple Na+, K+, Ca2+, Fe3+, etc.) et l'ammoniac provenant d'une solution aqueuse. Les résines de la présente invention sont capables de réduire les concentrations de cations à 10 ppb à 2 ppm. De préférence encore, les résines de la présente invention sont capables de réduire les concentrations de cations à 50 ppb à 1 ppm. De manière particulièrement préférable, les résines de la présente invention sont capables de réduire la concentration en cations à moins de 100 ppb à 200 ppb. Ces résines échangeuses d'ions sont typiquement régénérées au moins d'acides forts pour désorber des ions adsorbés et pour les remplacer par des ions hydronium. Les résines échangeuses d'ions préférées incluent les résines échangeuses d'ions Amberlite de Rohm and Haas Company, de Philadelphie, PA. Une résine échangeuse d'ions préférée est Amberlite IRN-77. Les résines échangeuses de cations de la présente invention peuvent avoir la forme physique de billes de gel, par exemple de billes de gel sphériques, ou de billes macroporeuses, incluant des billes macroréticulaires ou des particules de résine pulvérisées qui sont sous forme de gel ou de résine macroporeuse. De telles particules pulvérisées 35 peuvent être obtenues à partir de polymères polymérisés en masse ou polymérisés en suspension au moyen de techniques de pulvérisation connues. Des particules de résines échangeuses d'ions préférées sont celles préparées par fonctionnalisation de billes de copolymère réticulé polymérisé en suspension qui sont bien connues dans la technique comme précurseurs de résines échangeuses d'ions. Les billes de copolymère sous forme de gel portent leurs groupes fonctionnels dans une enveloppe externe de profondeur uniforme. Du fait que les processus de fonctionnalisation utilisés pour préparer ces billes pénètrent le copolymère à une vitesse uniforme, l'épaisseur des couches fonctionnalisées a tendance à être uniforme pour toutes les billes quelle que soit la taille des billes, à condition seulement que les billes les plus petites ne soit pas fonctionnalisées complètement, c'est-à-dire ne soient pas sulfonées complètement. Il en résulte que les trajets de diffusion sont très uniformes, quelle que soit l'uniformité de la taille des billes. Les monomères appropriés pour préparer un copolymère réticulé incluent les monomères monovinyliques aromatiques, par exemple le styrène, le vinyltoluène, le vinylnaphtalène, l'éthylvinylbenzène, le vinylchlorobenzène, le chlorométhylstyrène et analogues, qui peuvent constituer d'environ 50 à environ 99,5 mol %, de préférence 80 à environ 99 mol %, des monomères à partir desquels le copolymère est préparé, et les monomères polyvinyliques ayant au moins deux groupes vinyle actifs polymérisables avec le monomère monovinylique, qui peuvent constituer d'environ 0,5 à environ 50 mol %, de préférence de 1 à environ 20 mol %, des monomères à partir desquels le copolymère est préparé. Des exemples de monomères polyvinyliques appropriés incluent le divinylbenzène, le triméthacrylate de triméthylolpropane, le diméthacrylate d'éthylèneglycol, le divinyltoluène, le trivinylbenzène, le divinylchlorobenzène, le phtalate de diallyle, la divinylpyridine, le divinylnaphtalène, le diacrylate d'éthylèneglycol, le diméthacrylate de néopentylglycol, le divinyléther de diéthylèneglycol, le diméthacrylate de bisphénol A, les tétra- et triméthacrylates de pentaérythritol, le divinylxylène, le divinyléthylbenzène, la diviny1sulfone, la divinylcétone, le sulfure de divinyle, l'acrylate d'allyle, le maléate de diallyle, le fumarate de diallyle, le succinate de diallyle, le carbonate de diallyle, le malonate de d'allyle, l'oxalate de diallyle, l'adipate de diallyle, le sébaçate de diallyle, le tartrate de diallyle, le silicate de diallyle, le tricarballylate de diallyle, l'aconitate de triallyle, le citrate de triallyle, le phosphate de triallyle, le ,N'-méthylène-diacrylamide, le N,N'-méthylène-di méthacrylamide, le N,N'-éthylènediacrylamide, le trivinylnaphtalène, les polyvinylanthracènes et les polyallyl- et polyvinyléthers de glycol, glycérol, pentaérythritol, résorcinol et les dérivés monothio et dithio de glycols. Le mélange de monomères peut contenir aussi jusqu'à environ 5 mol % d'autres monomères vinyliques qui n'affectent pas la nature basique de la matrice de résine résultante, par exemple l'acrylonitrile, le butadiène, l'acide méthacrylique et d'autres connus dans la technique. Dans un mode de réalisation de l'invention, les particules de copolymère sont les particules de copolymère d'ester acrylique. Une forme souhaitable de fonctionnalisation est la sulfonation, et la présente invention est capable de fournir des résines partiellement sulfonées qui sont sensiblement mieux capables de résister aux contraintes du cycle de chargement et de régénération dans des applications d'échange d'ions en milieu aqueux que les résines formées par sulfonation de copolymères conventionnels, à l'état gonflé dans un solvant ou à l'état non gonflé. 20 Avantageusement, la composition de polissage contient 0,01 à 5 Io en masse d'abrasif pour faciliter le retrait de la silice. Dans cette plage, il est souhaitable que l'abrasif soit présent en une quantité supérieure ou égale à 0,1 % en masse. Egalement, une quantité inférieure ou égale à 3 % en masse est souhaitable dans cette plage. 25 L'abrasif a une taille de particule moyenne entre 50 et 200 nanomètres (nm). Pour les besoins de cette description, la taille de particule désigne la taille de particule moyenne de l'abrasif. De préférence encore, il est souhaitable d'utiliser un abrasif ayant une taille de particule moyenne entre 80 et 150 nm. La diminution de la taille de l'abrasif à une 30 valeur inférieure ou égale à 80 nm a tendance à améliorer la planarisation de la composition de polissage mais a également tendance à abaisser la vitesse de retrait. Des exemples d'abrasifs incluent les oxydes inorganiques, les hydroxydes inorganiques, les borures métalliques, les carbures métalliques, les nitrures métalliques, les particules de polymère et les mélanges comprenant au moins l'un des précédents. Les oxydes inorganiques appropriés incluent par exemple la silice (SiO2), l'alumine (AI203), la zircone (ZrO2), l'oxyde de cérium (CeO2), l'oxyde de manganèse (MnO2) ou les combinaisons comprenant au moins l'un des oxydes précédents. Il est possible aussi d'utiliser si on le souhaite des formes modifiées de ces oxydes inorganiques, comme des particules d'oxyde inorganique recouvertes de polymère et des particules recouvertes de substances inorganiques. Les carbures, borures et nitrures métalliques appropriés incluent par exemple le carbure de silicium, le nitrure de silicium, le carbonitrure de silicium (SiCN), le carbure de bore, le carbure de tungstène, le carbure de zirconium, le borure d'aluminium, le carbure de tantale, le carbure de titane ou les combinaisons comprenant au moins l'un des carbures, borures et nitrures métalliques précédents. Le diamant peut aussi être utilisé comme abrasif si on le souhaite. D'autres abrasifs incluent aussi les particules polymères et les particules polymères revêtues. L'oxyde de cérium est l'abrasif préféré. Les composés procurent une efficacité sur une large plage de pH dans les solutions contenant un complément d'eau. Cette plage de pH utile en solution s'étend d'au moins 4 à 7. De plus, la solution est basée avantageusement sur un complément d'eau désionisée pour limiter les impuretés accidentelles. Le pH du fluide de polissage de cette invention est de préférence de 4,5 à 6,8, de préférence encore de 5 à 6,5. Les acides utilisés pour ajuster le pH de la composition de cette invention sont par exemple l'acide nitrique, l'acide sulfurique, l'acide chlorhydrique, l'acide phosphorique et analogues. Des exemples de bases utilisés pour ajuster le pH de la composition de l'invention sont par exemple l'hydroxyde de potassium. Ainsi, la présente invention fournit une composition et un procédé, ayant des signaux de détection de point limite améliorés, destinés à être utilisés dans des systèmes de détection chimique de point limite. En particulier, la composition et le procédé de la présente invention sont réduits en ammoniac, ce qui améliore la précision du système de détection chimique de point limite. L'invention utilise avantageusement une résine échangeuse d'ions pour réduire la teneur en ammoniac de la composition afin de réduire les interférences dues à toute contamination de la suspension par l'ammoniac. En particulier, le polymère d'acide carboxylique subit un échange d'ions pour réduire la teneur en ammoniac de la suspension à base d'oxyde de cérium. De plus, la composition comprend avantageusement des composés d'ammonium quaternaire en vue d'une sélectivité améliorée. En particulier, la présente invention fournit une composition aqueuse utile pour polir la silice et le nitrure de silicium sur une plaquette semiconductrice comprenant un composé d'ammonium quaternaire, de l'acide phtalique et des sels de celui-ci, un polymère d'acide carboxylique, un abrasif et le complément d'eau. La composition présente en particulier une sélectivité améliorée dans une plage de pH de 4 à 7. On notera que, bien que le présent mode de réalisation concerne la réduction de la teneur en ammoniac par le polymère d'acide carboxylique, l'invention n'est pas limitée ainsi. En d'autres termes, tout constituant ou composant de la suspension, par exemple, le composé d'ammonium quaternaire, peut être soumis à un échange d'ions pour réduire toute teneur en ammoniac si nécessaire. Exemple 1 Toutes les solutions de l'exemple contenaient 1,8 10 en masse d'oxyde de cérium, 0,18 0/0 en masse de poly(acide acrylique) et 0,21 % en masse d'hydrogénophtalate de potassium. De plus, les exemples de l'invention contenaient 0,12 Io en masse d'un composé d'ammonium quaternaire, en particulier l'hydroxyde de tétraméthylammonium. La suspension a été préparée en combinant un ensemble abrasif avec un ensemble chimique. L'ensemble abrasif a été produit par dissolution du concentré de poly(acide acrylique) dans de l'eau désionisée au moyen d'un mélange à pales et addition du concentré d'oxyde de cérium dans la solution de poly(acide acrylique). Avantageusement, le polymère de poly(acide acrylique) a été soumis à un échange d'ions avec une résine échangeuse d'ions Amberlite IRN-77. La résine échangeuse d'ions a été achetée en bouteilles chez Siemens Water Technologies, de Warrendale, PA. La solution de polymère d'acide carboxylique est diluée à 5 % pour réduire sa viscosité. La solution est pompée dans les bouteilles garnies de résine échangeuse d'ions cationiques. La solution traverse le lit de résine et sort à un pH inférieur à 3 et sensiblement dépourvue de toute espèce cationique comme les ions métalliques ou l'ammoniac. Puis, le mélange oxyde de cérium-poly(acide acrylique)-eau a été titré avec de l'acide nitrique. mélange a ensuite été introduit dans un broyeur à haut cisaillement Kady Mill. L'ensemble chimique a été préparé par dissolution de tous les produits chimiques restants dans de l'eau désionisée, en les quantités appropriées, mélange avec un mélangeur à pales et titrage au pH final selon ce que l'on souhaite avec de l'acide nitrique. La suspensionfinale est préparée en mélangeant l'ensemble abrasif avec l'ensemble chimique et en titrant au pH souhaité. Les plaquettes munies d'un motif étaient des masques STI-MIT-864TM de Praesagus, Inc. avec des couches de SiN de HDP et LPCVD. Le motif du masque MIT-864 avait des puces de 20 mm sur 20 mm consistant en éléments de 4 mm sur 4 mm. Les éléments dans le masque avaient des pas de 100 pm avec des densités allant de 10 % à 100 0/0 chacune, et des densités de 50 % avec des pas allant de 1 à 1 000 pm. Ici, la densité à 50 % est définie comme étant les espaces dans une rangée de structures répétées où la largeur d'espace/(largeur d'espace + largeur de ligne) x 100 % = 50 0/0. Par exemple, si la largeur d'espace + largeur de ligne = 100 pm, l'espace à 50 % a une largeur de 500 pm. Des feutres de polissage IC101OTm ont été utilisés pour tous les tests. Une machine de polissage Applied Materials Mirra de 200 mm utilisant un feutre de polissage en polyuréthane IC101OTm (Rohm and Haas Electronic 20 Materials CMP Inc. de Newark, DE) dans des conditions d'une force descendante de 2, 7 x 6,9 x Io' Pa (2,7 psi) et d'un débit de la solution de polissage de 85 cm3/min, d'une vitesse du plateau de 123 tr/min et d'une vitesse du support de 44 tr/min a planarisé les échantillons. Les solutions de polissage avaient un pH de 6,1 ajusté avec de l'acide nitrique. Toutes 25 les solutions contenaient un complément d'eau désionisée. Les épaisseurs des couches d'oxyde et de nitrure ont été mesurées au moyen d'un outil de métrologie Opti-probe 2600 de Therma-Wave, Inc. Comme le montrent les figures 1A et 1B, les moyennes des résultats de post-polissage pour des puces centrales, intermédiaires et du 30 bord pour maintenir le degré d'uniformité des informations à l'échelle des plaquettes sont représentées. Comme le montre la figure 1B, la plage moyenne de largeur de tranchée dans les puces était 300-400 x Io' m (St). Comme le montre la figure 1A, la plage moyenne d'épaisseur de nitrure dans les puces était 150 x m (Â). Les pertes totales d'oxyde des tranchées indiquent la combinaison de retrait excessif et d'érosion. Exemple 2 Cette expérience comparait les résultats des données chimiques de point limite avec les données de frottement et optiques pour analyser la robustesse du point limite. Le système de détection chimique de point limite était un Eco Systems M17 N-EPD de Eco Physics. Tous les autres paramètres étaient les mêmes que ceux de l'exemple 1. Comme le montre la figure 2, le point limite chimique était le plus direct à interpréter ("allumé/éteint") ce qui permettait de grandes possibilités de fabrication. Le point limite chimique était déterminable 10- 0 15 s avant les points limites par frottement ou optiques. Le point limite chimique permettait une plus grande confiance concernant la plage de surpolissage et une plus grande robustesse du procédé. Exemple 3 15 Cette expérience comparait les résultats des données de point limite chimique avec celui des données par frottement et optiques pour analyser l'efficacité de la planarisation. Le système de détection de point limite chimique était le même que dans l'exemple 2. Tous les autres paramètres étaient les mêmes que ceux de l'exemple 1. 20 Comme le montrent les figures 3A et 3B, le procédé optimisé utilisant le point limite chimique améliorait sensiblement l'efficacité de la planarisation. Le système de point limite chimique améliorait la confiance de dégagement d'oxyde et les conditions de surpolissage plus court. Ainsi, la présente invention fournit une composition et un 25 procédé, ayant des signaux de détection de point limite améliorés, destinés à être utilisés dans des systèmes de détection de point limite chimique. En particulier, la composition et le procédé de la présente invention sont réduits en ammoniac, ce qui améliore la précision du système de détection de point limite chimique. L'invention utilise 30 avantageusement une résine échangeuse d'ions pour réduire la teneur en ammoniac de la composition afin de réduire les interférences dues à toute contamination de la suspension par l'ammoniac
L'invention concerne un procédé de production d'une composition pour polir la silice et le nitrure de silicium sur un substrat semiconducteur. Le procédé comprend :- la fourniture d'un polymère d'acide carboxylique dans une solution aqueuse ;- la mise en contact de la solution aqueuse avec une résine échangeuse d'ions pour retirer les cations solubles et l'ammoniac soluble de la solution aqueuse, la solution aqueuse fournissant un polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse ;- l'ajout ou l'addition (i) d'un abrasif, (ii) d'un composé d'ammonium quaternaire et (iii) d'acide phtalique ou d'un sel d'acide phtalique au polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse afin d'obtenir une suspension ayant 0,01 à 5 % en masse du polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions, 0,001 à 1 % en masse de composé d'ammonium quaternaire, 0,001 à 1 % en masse d'acide phtalique ou de sel d'acide phtalique et 0,01 à 5 % en masse d'abrasif.
1. Procédé de production d'une composition ou suspension pour polir la silice et le nitrure de silicium sur un substrat semiconducteur, caractérisé en ce qu'il comprend : - la fourniture d'un polymère d'acide carboxylique dans une solution aqueuse - la mise en contact de la solution aqueuse avec une résine échangeuse d'ions pour retirer les cations solubles et l'ammoniac soluble de la solution aqueuse, la solution aqueuse fournissant un polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse - l'ajout ou l'addition (i) d'un abrasif, (ii) d'un composé d'ammonium quaternaire et (iii) d'acide phtalique ou d'un sel d'acide phtalique au polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions en solution aqueuse afin d'obtenir une suspension ayant 0,01 à 5 % en masse du polymère d'acide carboxylique ayant subi un échange d'ions, 0,001 à 1 % en masse de composé d'ammonium quaternaire, 0,001 à 1 0/o en masse d'acide phtalique ou de sel d'acide phtalique et 0,01 à 5 % en masse d'abrasif. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le composé d'ammonium quaternaire est choisi dans le groupe comprenant l'hydroxyde de tétraméthylammonium, l'hydroxyde de tétraéthylammonium, l'hydroxyde de tétrapropylammonium, l'hydroxyde de tétraisopropylammonium, l'hydroxyde de tétracyclopropylammonium, l'hydroxyde de tétrabutylammonium, l'hydroxyde de tétraisobutylammonium, l'hydroxyde de tétratertbutylammonium, l'hydroxyde de tétrasecbu ammonium, l'hydroxyde de tétracyclobutylammonium, l'hydroxyde de tétrapentylammonium, l'hydroxyde de tétracyclopentylammonium, l'hydroxyde de tétrahexylammonium, l'hydroxyde de tétracyclohexylammonium et leurs mélanges. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que le sel d'acide phtalique est l'hydrogénophtalate de potassium. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'abrasif est l'oxyde de cérium. . Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'oxyde de cérium a une taille de particule moyenne entre 50 et 200 nm. 6. Procédé selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que l'oxyde de cérium a une taille de particule moyenne entre 80 et 150 nm. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la suspension a un pH de 4 à 7. 8. Procédé de polissage mécano-chimique de la silice et du nitrure de silicium sur un substrat semiconducteur, caractérisé en ce qu'il comprend : - la fourniture d'un feutre de polissage ; - la fourniture d'une suspension obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 ; - le polissage du substrat semiconducteur au moyen du feutre de polissage et de la suspension. 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : - la détection chimique d'un point limite de polissage et l'arrêt du polissage, la détection chimique comprenant le contrôle de la teneur en ammoniac dans la suspension.
C,H
C09,H01
C09G,H01L
C09G 1,H01L 21
C09G 1/02,H01L 21/3105
FR2895142
A1
DISPOSITIF DE COMMUTATION ELECTRIQUE
20,070,622
, en particulier pour vehicule automobile La presente invention concerne un dispositif de commutation electrique, plus specifiquement un micro-interrupteur, pour vehicule automobile. De tels micro-interrupteurs trouvent leurs applications pour la commande de divers organes electriques dans un vehicule automobile, par exemple des leve-vitres, des commandes de deplacement de retroviseurs electriques, ou encore la commande de deplacement / positionnement des sieges motorises. Ainsi, le document FR 2 735 610 au nom de la Demanderesse decrit en detail l'utilisation de tels micro-interrupteurs pour un dispositif de reglage de positionnement d'un siege motorise et presente les avantages, notamment en termes de modularite et de standardisation, lies a l'utilisation d'un tel micro-interrupteur. Ces interrupteurs comportent a 1'interieur un basculeur bistable de contactage electrique mu par un actionneur, par exemple un poussoir ou un organe formant piston, entre une position de repos dans laquelle 1'extremite libre du basculeur est en contact avec une premiere butee dite de repos, et une position active dans laquelle son extremite libre est en contact avec une seconde butee de contactage electrique pour fermer par exemple un circuit electrique pour le reglage d'un siege motorise. Dans ce type de micro-interrupteurs, le basculeur est monte de fawn bistable, c'est-a- dire qu'en appuyant sur 1'actionneur, on emmagasine d'abord une certaine quantite d'energie de deformation elastique jusqu'au moment on celleûci va provoquer un basculement brusque et rapide du basculeur vers la seconde butee active. On comprend aisement que ce basculement brusque et la venue rapide en butee du basculeur, necessaire au bon fonctionnement de l'interrupteur pour eviter des arcs electriques lors de l'ouverture du contact et pour diminuer tout danger lie a un tel arc, genere une certaine onde de choc et provoque toujours un certain bruit. En effet, ce bruit est influence par un certain nombre de parametres comme par exemple la vitesse de commutation, les masses en mouvement, ou encore des phenomenes vibratoires et de resonances des composants de l'interrupteur et de son boitier. SFR5055 Or, pour augmenter le confort acoustique et haptique de l'utilisateur d'un vehicule automobile a 1'interieur de 1'habitacle, on souhaite diminuer ce bruit de contactage tout en gardant une rapidite de basculement importante pour eviter des arcs electriques. Le but de 1'invention est donc de proposer un dispositif de commutation du type precite dont le bruit de contactage est reduit. A cet effet, 1'invention a pour objet un dispositif de commutation electrique, en particulier pour vehicule automobile, comprenant un basculeur bistable de contactage electrique deplacable sur une course predefinie entre une premiere et une seconde butee, au moins une des deux butees etant une butee de contactage electrique, caracterise en ce qu'il comprend en outre, pour au moins une extremite de fin de course, un ralentisseur du mouvement du basculeur en fin de course avant d'arriver en butee. Le dispositif de commutation selon l'invention peut comporter une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - it comprend pour chaque extremite de fin de course un ralentisseur associe du 15 mouvement du basculeur en fin de course, - chaque ralentisseur comprend un moyen elastique d'absorption partiel du mouvement du basculeur pour amortir le mouvement du basculeur avant 1'arrivee en fin de course contre la butee, -le moyen elastique est realise en un materiau presentant une variation d'elasticite 20 faible en fonction de la temperature dans la plage de temperature allant de -40 C a 120 C, ce materiau etant de preference en silicone, - chaque ralentisseur comprend une paire de levres se deformant elastiquement au contact avec le basculeur, - les ralentisseurs du mouvement du basculeur sont portes par un support unique, 25 - les ralentisseurs et le support unique sont realises d'une seule piece ayant une forme generate d'un etrier, - les extremites libres de 1'etrier, destinees a etre en appui sur 1'embase de l'interrupteur sont inclinees vers 1'interieur et, de preference, chanfreinees pour assurer un bon appui sur la base et permettre 1'absorption des tolerances, SFR5055 - la base de 1'etrier presente une forme convexe vers 1'interieur de 1'etrier pour permettre une deformation amelioree en souplesse des levres situees a proximite de la base, - au moins deux levres elastiques, de preference celles situees a proximite des extremites libres de 1'etrier, sont repliees sur elles-memes, - it comporte en plus des moyens de maintien de 1'etrier dans le boitier de 1'interrupteur et/ou sur 1'embase, de preference des nervures de maintien lateral de 1'etrier. D'autres avantages et caracteristiques apparaitront A. la lecture de la description de 1'invention, ainsi que des dessins annexes sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de commutation electrique to selon 1'invention sans boitier, - la figure 2 est une vue en perspective d'un ralentisseur du mouvement du basculeur selon 1'invention, - la figure 3 est une vue en coupe longitudinale d'un dispositif de commutation electrique selon l'invention, et 15 - la figure 4 est une vue en coupe transversale au niveau du ralentisseur de mouvement selon l'invention d'un dispositif de commutation electrique selon l'invention. Le dispositif de commutation 1 selon 1'invention, egalement appele microinterrupteur, va maintenant etre decrit plus en detail au regard des figures annexees. Le cceur de ce micro-interrupteur 1 est forme par un basculeur 3 bistable de 20 contactage electrique en metal. Il se presente sous la forme generale d'un cadre rectangulaire avec une extremite libre 4 portant un contact superieur 5 et un contact inferieur 7 et une extremite suspendue 9 etablissant de plus un contact electrique avec le potentiel de commutation. L'extremite libre 4 du basculeur 3 est deplacable sur une course C predefinie entre 25 une premiere butee 11 et une seconde butee 13 de fawn bistable. A cet effet, le basculeur presente a son extremite libre une languette recourbee 15, realisee d'une seule piece avec le basculeur 3 et partant de 1'extremite libre 4 pour venir en appui contre une encoche 17 d'un premier bras elastique vertical 19. L'extremite suspendue 9 du basculeur 3 presente un decrochement 21 cooperant avec 30 une encoche 23 d'un second bras vertical 25. SFR5055 On comprend done que le basculeur est maintenu de fawn bistable par 1'intermediaire de la languette 15 entre les bras verticaux 19 et 25, la languette etant courbee de fawn a maintenir l'extremite libre 4 du basculeur contre la butee de repos 11. Les bras 19 et 25 sont portes et realises d'un seul tenant avec une piece metallique en forme de U dont la base 28 se prolonge vers le bas (visible sur les figures) par une premiere broche de connexion 29. La butee 11 porte un contact 31 suspendu vers le bas et destine a cooperer avec le contact superieur 5 et est reliee a un montant metallique 33 se prolongeant vers le bas par une seconde broche de connexion 35. La butee 13 porte un contact 37 destine A. cooperer avec le contact suspendu 7 du basculeur 3. Ce contact 37 est retie a un tablier metallique 39 se prolongeant vers le bas par une troisieme broche de connexion 41. Comme on le voit sur les figures, les broches 29, 35 et 41 traversent un socle ou embase 43 de forme generale rectangulaire en matiere plastique. Enfin, le micro-interrupteur est coiffe d'un capot ou boitier 45 qui se fixe sur 1'embase 43 par encliquetage comme cela est visible sur les figures. Un actionneur 47 forme d'une partie piston 49 avec des epaulements opposes 51 est guide dans une ouverture 53 du capot. Pour augmenter le confort acoustique du present micro-interrupteur, celui-ci comporte en outre, pour au moins une extremite de fin de course, mais de preference pour les deux extremites de fin de course, un ralentisseur 55 du mouvement du basculeur 3 en fin de course avant d'arriver en butee. Dans le cas present, on realise le ralentissement du basculeur 3 (voir en particulier la figure 2), par deux paires de levres elastiques 57 et 59 destinees a se deformer elastiquement au contact avec le basculeur 3, les levres 57 se deformant vers le haut lorsque le basculeur remonte pour venir en contact avec la premiere butee 11, tandis que les levres 59 se deforment vers le bas lorsque le basculeur descend pour venir en contact avec la seconde butee 13. SFR5055 On comprend done que chaque paire de levres forme un moyen elastique d'absorption partiel du mouvement du basculeur pour amortir le mouvement du basculeur avant 1'arrivee en fin de course contre la butee. Il faut insister sur le fait que la force elastique du basculeur 3 pour contraindre son extremite libre 4 dans rune ou 1'autre des positions bistables doit titre superieure A. la force elastique de ralentissement des levres 57 et 59, de maniere qu'un ralentissement est opere, mais que la force elastique des levres est incapable de soulever le basculeur 3 de sa position de fin de course. En effet, une force de redressement trop importante des paires de levres 57 ou 59 10 pourrait conduire a des phenomenes vibratoires, voire a une ouverture ou un rebond de contact du contact electrique, ce qui n'est evidemment pas souhaite. Ces paires de levres elastiques 57 et 59 sont supportees et realisees d'une seule piece avec un support unique 61 de forme generale en etrier, et, comme on peut le voir sur les figures, ce ralentisseur 55 se monte en cavalier sur le basculeur 3 et les paires de levres 15 evoluent a 1'interieur de 1'etrier defini par ses deux branches 63 et 65 et sa base 67. Pour assurer un bon appui sur 1'embase 43 de l'interrupteur et pour permettre 1'absorption des tolerances, les extremites libres 69 et 71 de 1'etrier 61 destinees a are en appui sur l'embase 43 sont inclinees vers 1'interieur et, de preference, chanfreinees. Par ailleurs, it s'est avere avantageux de prevoir une forme convexe vers 1'interieur 20 de la base 67 de 1'etrier pour permettre une deformation amelioree en souplesse de la paire de levres 57 situees a proximite de la base 67. En outre, les deux levres elastiques 59 situees a proximite des extremites libres 69 et 71 de 1'etrier 61, sont de preference repliees sur elles-memes. En effet, chacune des levres inferieures 59 presente une premiere portion d'attache 25 73 a 1'etrier 61 dirigee legerement vers le bas (visible sur les figures) en direction des extremites libres, puis se prolonge par une portion de raccordement 75 sensiblement parallele aux branches 63 et 65 pour se terminer par la portion d'appui 77 recevant la face inferieure du basculeur 3 lorsque ce dernier vient en contact avec la seconde butee 13. En effet, lorsque le basculeur 3 se baisse, les levres inferieures se replient sur ellesmemes et on constate une sorte d'effet de compression de la levre. SFR5055 Cette forme de levre se revele astucieuse pour le montage de 1'etrier 61, mais aussi pour pouvoir adapter les positions de repos des levres 57 et 59 par rapport a la course C du basculeur 3. On constate en outre que les surfaces des portions d'appui des levres 57 et 59 5 definissent un espace ayant une forme generate de pastille. Le ralentisseur est de preference une seule piece 55 realisee par moulage ou extrusion par exemple en un materiau presentant une variation d'elasticite faible en fonction de la temperature dans la plage de temperature allant de -40 C a 120 C, ce materiau etant de preference en silicone. De preference, la durete du materiau / silicone est comprise entre 70 10 et 100 shoreA. Sans que cela soit represents sur les figures, on peut prevoir en plus des moyens de maintien de 1'etrier dans le boitier de l'interrupteur ou sur 1'embase, de preference des nervures de maintien lateral de 1'etrier. Le micro-interrupteur selon l'invention fonctionne de la maniere suivante : 15 En position de repos telle que representee sur les figures, 1'extremite libre 4 du basculeur 3 est en contact avec la butee 11. On comprend donc que le circuit electrique entre la broche 29 et la broche 35 (la broche est soit a fair, soit a la masse) est ferme et que la broche 41 possede soit un potentiel flottant, soit est reliee a la masse. En appuyant sur le piston 49, les epaulements 51 de celuiûci vont tendre a abaisser la 20 partie du basculeur 3 se trouvant entre les bras elastiques 19 et 25. Dans un premier temps, ceci aura pour effet d'augmenter la courbure de la languette 15 qui se deforme elastiquement. Pendant ce premier temps, l'extremite libre 4 du basculeur reste en contact avec la butee de repos 11. Puis, lorsque la deformation depasse une certaine valeur, 1'extremite libre 4 bascule 25 brusquement vers le bas pour venir en contact avec la butee active 13. Grace a cette disposition, ce micro-interrupteur est capable de fonctionner avec des pics de courant d'environ 30A et d'environ 17A en continu. Juste avant d'entrer en contact avec la butee 13, le basculeur 3 entre en contact avec les levres inferieures 59 qui vont ralentir son mouvement sans pour autant empecher la 30 venue en contact avec le contact electrique 37. SFR5055 On a constate avantageusement que non seulement 1'impact sur le contact 37 est reduit, mais aussi que le ralentisseur contribue a amortir des vibrations de surface du boitier 45 genere par l'impact du basculeur 3 sur une des butees 11 ou 13, en particulier par les branches 63 et 65 de 1'etrier 61, en contact avec la paroi du boitier. De facon independante des levres 57 et 59, on peut deja obtenir une reduction de bruit tout simplement par un materiau amortisseur en contact avec la paroi du boitier, ce qui empeche que le boitier 45 agisse comme une caisse de resonance. Bien entendu, de nombreuses variantes sont possibles sans sortir du cadre de la 10 presente invention. Ainsi, on peut prevoir deux ralentisseurs separes dont par exemple l'un est porte par le capot et 1'autre par 1'embase de 1'interrupteur. De meme, on pourrait envisager que le ralentisseur lui-meme soit porte par le basculeur lui-meme pour entrer juste en contact avec 1'embase ou le capot avant d'entrer en 15 contact avec la butee correspondante. SFR5055
La présente invention a pour objet un dispositif de commutation électrique, en particulier pour véhicule automobile, comprenant un basculeur bistable (3) de contactage électrique déplaçable sur une course (C) prédéfinie entre une première butée (11) et une seconde butée (13), au moins une des deux butées étant une butée de contactage électrique (37). Ce dispositif comprend en outre, pour au moins une extrémité de fin de course, un ralentisseur (55) du mouvement du basculeur (3) en fin de course avant d'arriver en butée (13).
1. Dispositif de commutation electrique, en particulier pour vehicule automobile, comprenant un basculeur bistable (3) de contactage electrique deplacable sur une course (C) predefinie entre une premiere (11) et une seconde butee (13), au moins une des deux butees etant une butee de contactage electrique (37), caracterise en ce qu'il comprend en outre, pour au moins une extremite de fin de course, un ralentisseur (55) du mouvement du basculeur (3) en fin de course avant d'arriver en butee (13). 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend pour chaque extremite de fin de course un ralentisseur (57, 59) associe du mouvement du basculeur (3) en fin de course. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caracterise en ce que chaque ralentisseur (57, 59) comprend un moyen elastique d'absorption partiel du mouvement du basculeur (3) pour amortir le mouvement du basculeur avant 1'arrivee en fin de course contre la butee. 4. Dispositif selon la 3, caracterise en ce que le moyen elastique est realise en un materiau presentant une variation d'elasticite faible en fonction de la temperature dans la plage de temperature allant de -40 C a 120 C, ce materiau etant de preference en silicone. 5. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 4, caracterise en ce que chaque ralentisseur (55) comprend une paire de levres (57 ; 59) se deformant elastiquement au contact avec le basculeur (3). 6. Dispositif selon rune quelconque des 1 a 5, caracterise en ce que les ralentisseurs (57, 59) du mouvement du basculeur (3) sont portes par un support unique (61). 7. Dispositif selon la 6, caracterise en que les ralentisseurs (57, 59) et le support unique (61) sont realises d'une seule piece ayant une forme generate d' etrier. 8. Dispositif selon la 7, caracterise en ce que les extrernites libres (69, 71) de 1'etrier, destinees a are en appui sur 1'embase (43) de l'intemipteur sont SFR5055inclinees vers 1'interieur et, de preference, chanfreinees pour assurer un bon appui sur 1'embase (43) et permettre ]'absorption des tolerances. 9. Dispositif selon la 7 ou 8, caracterise en ce que la base (67) de 1'etrier presente une forme convexe vers l'interieur de 1'etrier (61) pour permettre une deformation amelioree en souplesse des levres (57) situees a proximite de la base (67). 10. Dispositif selon ]'une quelconque des 1 a 8, caracterise en ce qu'au moins deux levres elastiques (59), de preference celles situees a proximite des extremites libres (69, 71) de 1'etrier, sont repliees sur elles-memes. 11. Dispositif selon ]'une quelconque des 7 a 10, caracterise en ce 10 qu'il comporte en plus des moyens de maintien de 1'etrier Bans le boitier de l'interrupteur et/ou sur l'embase, de preference des nervures de maintien lateral de 1'etrier. SFR5055
H
H01
H01H
H01H 23
H01H 23/22
FR2893903
A1
ENSEMBLE DE CONTROLE DES ECOULEMENTS D'AIR AUTOUR D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,601
La présente invention se rapporte à un ensemble de contrôle des écoulements d'air autour d'un véhicule automobile en mouvement. Les véhicules automobiles comprennent une carrosserie qui définit une paroi externe et qui recouvre un habitacle qu'elle isole vis-à-vis de l'extérieur. io Les véhicules automobiles en mouvement dans l'air y sont freinés par ce même air qui exerce sur eux des forces de frottement et de pression, ce qui accroît par nature la consommation en énergie des véhicules. Plus particulièrement, lorsqu'un véhicule automobile se déplace dans l'air, il apparaît une traînée aérodynamique qui résulte is essentiellement d'une traînée de pression et qui freine d'autant plus le véhicule que cette traînée est importante. Il est donc essentiel, non seulement pour réduire la consommation énergétique des véhicules, mais aussi pour assurer une meilleure stabilité, de réduire cette traînée aérodynamique. Et pour ce faire, il est 20 alors nécessaire de réduire les efforts de pression et de frottement à la paroi. Il a ainsi été imaginé, de ménager des orifices de succion dans les parois de la carrosserie du véhicule automobile, afin d'aspirer l'air qui s'y écoule lorsque le véhicule est en mouvement. De la sorte, on réduit 25 substantiellement la traînée aérodynamique du véhicule, sans qu'il soit nécessaire d'apporter des modifications à la forme de la carrosserie. On pourra se référer notamment au document US 6 068 328, lequel décrit une telle mise en oeuvre. Toutefois, l'air ainsi aspiré à l'intérieur du véhicule doit 30 nécessairement être refoulé vers l'extérieur, ce qui peut provoquer dans certains cas l'effet inverse à celui qui est recherché et par conséquent, freiner le véhicule. 2 2893903 Un problème qui se pose alors et que vise à résoudre la présente invention, est de fournir un ensemble de contrôle des écoulements d'air autour d'un véhicule automobile qui non seulement permette de réduire la traînée aérodynamique, mais aussi qui parallèlement ne provoque pas le 5 freinage dudit véhicule. Pour atteindre ce but, la présente invention propose un ensemble de contrôle des écoulements d'air autour d'un véhicule automobile en mouvement, ledit véhicule automobile comprenant une carrosserie et un habitacle, ladite carrosserie définissant une paroi externe et ledit habitacle io étant isolé de l'extérieur par ladite carrosserie, ladite carrosserie comprenant des orifices de succion et ledit véhicule automobile comprenant en outre des moyens d'aspiration reliés auxdits orifices de succion pour aspirer l'air qui s'écoule aux parois de façon à réduire la traînée aérodynamique dudit véhicule automobile, selon l'invention, 15 l'ensemble de contrôle comprend en outre un dispositif de climatisation situé à l'intérieur dudit habitacle, ledit dispositif de climatisation comprenant des moyens de traitement d'air, et lesdits moyens d'aspiration sont reliés audit dispositif de climatisation de façon à alimenter ledit dispositif de climatisation avec de l'air aspiré aux parois dudit véhicule 20 automobile. Ainsi, une caractéristique de l'invention réside dans le refoulement de l'air aspiré aux parois du véhicule automobile en mouvement, vers le dispositif de climatisation du véhicule qui usuellement, doit puiser de l'air à l'extérieur à travers des ouvertures ou des écopes ménagées dans la 25 carrosserie. De la sorte, l'air aspiré n'est pas directement rejeté vers l'extérieur mais diffusé dans l'habitacle du véhicule par l'intermédiaire du dispositif de climatisation. Ensuite, l'air se dissipe à travers les multiples espaces des pièces en contact du véhicule puis s'échappe vers l'extérieur sans pour autant freiner le véhicule. 30 En conséquence, non seulement on ne refoule pas directement l'air aspiré aux parois du véhicule mais au surplus, il n'est nul besoin d'aspirer de l'air à extérieur pour alimenter spécifiquement le dispositif de 3 2893903 climatisation. Cette dernière opération étant également susceptible de perturber l'écoulement d'air aux parois et donc de freiner le véhicule ou de le déstabiliser. En outre, il n'est nul besoin non plus de modifier la forme de la carrosserie. De plus, l'aspiration d'air à l'extérieur, spécifiquement 5 pour alimenter le dispositif de climatisation et qui représentait alors un coût énergétique en tant que tel, n'a plus lieu d'être puisqu'elle est maintenant couplée aux moyens d'aspiration des orifices de succion. Selon un mode de mise en oeuvre de l'invention particulièrement avantageux, ladite carrosserie présente une partie avant et une partie io arrière, ledit véhicule automobile étant destiné à être entraîné dans un sens orienté de ladite partie arrière vers ladite partie avant, et lesdits orifices de succion sont situés dans ladite partie arrière. De la sorte, la traînée aérodynamique qui est essentiellement due au décollement des filets d'air à la paroi du véhicule et aux structures tourbillonnaires qu'il 15 engendre, est notoirement réduite, car en effet, ces décollements sont décalés vers l'arrière du véhicule lorsqu'il se déplace normalement,. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, ladite partie arrière présente une portion sensiblement horizontale et une portion sensiblement verticale, séparées l'une de l'autre par une portion inclinée, 20 et lesdits orifices de succion sont situés dans ladite portion inclinée de façon à aspirer les écoulements d'air qui se décollent de la carrosserie, entre la portion sensiblement horizontale et la portion inclinée et de créer également une dépression permettant de plaquer les filets d'air le long de la carrosserie et de réduire ainsi fortement la traînée aérodynamique. 25 Avantageusement, ladite portion inclinée présente une surface de forme courbée, concave ou convexe, de façon à décaler le décollement des écoulements d'air précités plus vers l'arrière du véhicule. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, lesdits moyens d'aspiration comprennent des buses d'entrée d'air situées sous 30 ladite carrosserie et respectivement orientées sensiblement perpendiculairement auxdites parois. En outre, de façon préférentielle, lesdits moyens d'aspiration comportent au moins un ventilateur 4 2893903 comprenant au moins une hélice logée dans un carénage afin d'augmenter son rendement. Avantageusement, l'ensemble de contrôle conforme à l'invention comprend un conduit d'évacuation secondaire, éventuellement équipé 5 d'un dispositif de soufflage, destiné à évacuer l'air aspiré à l'extérieur de ladite carrosserie sans pour autant accroître la traînée aérodynamique. Par ailleurs, ledit véhicule automobile comprenant un plancher délimitant la partie inférieure dudit habitacle, ledit dispositif de climatisation est situé avantageusement sous ledit plancher, ce qui io permet de relier aisément le dispositif de climatisation et les moyens d'aspiration qui eux sont logés vers l'arrière du véhicule automobile. Selon encore un autre mode de mise en oeuvre particulier de l'invention, lesdits orifices de succion sont formés de fentes pratiquées dans ladite carrosserie pour aspirer de grandes quantités d'air. Et 15 avantageusement, lesdites fentes sont orientées horizontalement et/ou verticalement. Les fentes sont situées le long des arêtes s'il en existe, de manière à aspirer les écoulements d'air dès qu'ils décollent des parois. D'autres particularités et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite ci-après de modes de réalisation particuliers 20 de l'invention, donnés à titre indicatif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique en perspective d'un véhicule automobile conforme à l'invention selon un premier mode de mise en oeuvre ; 25 - la Figure 2 est une vue schématique en coupe droite longitudinale d'un véhicule automobile conforme à l'invention selon un second mode de mise en oeuvre ; - la Figure 3 est une vue schématique en perspective d'un élément de détail des véhicules illustrés aux Figures 1 et 2 ; 30 - les Figures 4A, 4B et 4C illustrent en coupe droite l'élément de détail tel qu'illustré à la figure 3, selon trois variantes différentes. La Figure 1 montre un véhicule automobile 10 représenté en vue arrière et en perspective, et qui est destiné à se mouvoir en avant selon la direction V. Le véhicule automobile 10 présente une carrosserie 12 qui elle comporte une partie avant 14 et une partie arrière 16. En outre, la carrosserie 12 entoure complètement un habitacle 18 dans lequel, sont installés un poste de conduite et des sièges pour les passagers. Par ailleurs, la partie avant 14 abrite les moyens de motorisation du véhicule automobile 10 alors que la partie arrière 16 comporte un logement formant un coffre. Cette partie arrière 16 de la carrosserie 12 présente une première portion sensiblement horizontale 20 d'un pavillon 22 et une seconde portion sensiblement verticale 24 se terminant par un bas de caisse 26, les deux portions étant séparées l'une de l'autre par une lunette arrière 28 sensiblement plane comprenant un panneau vitré et qui forme avec les deux portions, deux arêtes en saillie 27, 29. De chaque côté, la partie arrière 16 présente deux panneaux latéraux arrières, 30, 32 dénommés également custodes. Ainsi, compte tenu de cette géométrie de la carrosserie 12 et en particulier de la partie arrière 16, lorsque le véhicule est en mouvement vers l'avant selon le sens V, l'air s'écoule aux parois des différentes portions, d'abord sensiblement parallèlement au pavillon 22 et aux panneaux latéraux arrières 30, 32 pour ensuite décoller au niveau de la lunette arrière 28 notamment. Ces décollements sont responsables de la traînée aérodynamique du véhicule et par conséquent de sa stabilité dynamique et de sa pénétration dans l'air. II convient donc de retarder ou de décaler le plus possible ces décollements vers l'arrière du véhicule automobile 10 pour réduire l'influence de la traînée aérodynamique. À cet effet, et c'est une caractéristique de l'invention, la partie arrière 16 présente des moyens d'aspiration que l'on va détailler ci-après et qui 30 permettent de retarder le décollement des écoulements d'air aux parois. Ces moyens d'aspiration, comprennent des orifices de succion formés de fentes longitudinales pratiquées dans la partie arrière 16 du véhicule automobile 10. Sur la Figure 1, les orifices de succion comprennent une première fente horizontale 34 pratiquée dans la partie supérieure de la lunette arrière 28 au voisinage de la première portion horizontale 20, et deux fentes latérales 36 et 38 pratiquées dans les panneaux latéraux arrières 30, 32 le long de la lunette arrière 28. Ainsi qu'on l'expliquera ci-après, grâce à des moyens appropriés, l'air qui s'écoule le long de la carrosserie 12 sous forme de filets lorsque le véhicule automobile 10 est en mouvement selon la direction V, tend à être rabattu vers la lunette arrière 28 et décolle plus tard que s'il n'était pas io aspiré. De la sorte, la section du sillage de la partie arrière 16 diminue et par conséquent la traînée aérodynamique également. On détaillera maintenant en référence à la figure 2 des moyens d'aspiration tels que précités, mis en oeuvre dans un autre type de véhicule automobile. 15 On retrouve schématiquement sur cette figure 2, où les éléments équivalents à ceux de la Figure 1 présentent la même référence affectée d'un ` , un véhicule automobile 10', lequel présente également une carrosserie 12'. Cette dernière comprend une partie arrière 16', laquelle présente une portion sensiblement horizontale 20' et une portion 20 sensiblement verticale 24', les deux portions étant séparées l'une de l'autre par une lunette arrière 28', non pas plane mais de forme convexe, qui ne forme pas ici respectivement avec les deux portions 20' et 24' des arêtes en saillie mais des surfaces courbées. Cette lunette arrière 28' comporte ici des orifices de succion 34' 25 formés de fentes horizontales. Toutefois, les fentes peuvent être inclinées, continues ou discontinues, curvilignes ou rectilignes. Les moyens d'aspiration précités comporte des buses d'entrée d'air 40' situés sous la carrosserie 12' que l'on détaillera ci-après, un ventilateur 42' logé dans un carénage permettant d'aspirer l'air à travers les orifices de 30 succion 34' et un dispositif de climatisation 44' situé sous un plancher 46' du véhicule automobile 10', le ventilateur 42' étant relié au dispositif de climatisation 44' par un conduit 48' pour alimenter en air le dispositif de climatisation 44'. En outre, entre le dispositif de climatisation 44' et le ventilateur 42', une vanne de dérivation 50' permet de refouler l'air aspiré vers l'arrière du véhicule 10' au moyen d'une conduite d'évacuation 52'. De la sorte, le dispositif de climatisation 44' est alimenté par les moyens d'aspiration qui déjà prélève l'air s'écoulant aux parois à l'extérieur pour éviter le décollement des filets d'air. Ainsi, l'ensemble de contrôle conforme à l'invention, procure un double effet, d'une part il permet d'éviter le décollement de certains filets d'air, dû à l'aspiration du dispositif de climatisation 44' à travers des écopes sur les véhicules io usuels, et d'autre part il retarde le décollement d'autres filets d'air grâce à l'aspiration des écoulements d'air aux parois de la lunette arrière 28' ou des panneaux latéraux arrières. Lorsque le dispositif de climatisation 44' n'est pas en mode de fonctionnement, la vanne de dérivation 50' est portée dans une position is permettant d'évacuer tout l'air aspiré à travers les orifices de succion 34' vers l'arrière et au-delà du véhicule 10' au moyen de la conduite d'évacuation 52'. Cette solution permet d'accroître la réduction de traînée en introduisant de la quantité de mouvement en des endroits appropriés de l'arrière du véhicule formant le culot. La vanne de dérivation 50' permet 20 de gérer une partie de l'air qui s'écoule des buses d'entrée d'air 40' vers le dispositif de climatisation 44' et une partie de l'air qui s'écoule vers la conduite d'évacuation 52', dans un mode de fonctionnement particulier dit de fonctionnement mixte. En outre, le ventilateur 42' permet d'aspirer de l'air, au niveau des 25 orifices de succion 34' à une vitesse, sensiblement équivalente à la vitesse de déplacement du véhicule soit, sensiblement 40 m/s en mode normal. Ainsi que le montre la figure 2, lorsque les moyens d'aspiration et d'évacuation ne sont pas en fonctionnement, l'air s'écoule à la paroi du 30 pavillon 20' et décolle au niveau de la lunette arrière 28' en empruntant un premier chemin 54' qui s'écarte du véhicule 10' dès le début de la courbure entre le pavillon 20' et la lunette arrière 28'. En revanche, lorsque le ventilateur 42' fonctionne, les filets d'air tendent à se courber et à épouser la forme de la lunette arrière 28' en empruntant un second chemin 56' plus proche du véhicule 10' et à ne décoller qu'au niveau de la portion verticale 24'. Dans un autre mode de fonctionnement particulier, la vanne de dérivation 50' autorise le passage de l'air des buses d'entrée d'air 40' vers le dispositif de climatisation 44', mais interdit le passage de l'air vers la conduite d'évacuation 52'. Soit le ventilateur 42' fonctionne pour autoriser l'alimentation en air de l'appareil de climatisation 44' ; soit, même à l'arrêt, lo le ventilateur 42' autorise le passage de l'air pour l'appareil de climatisation qui comporte son propre ventilateur d'aspiration. Ou alors, de façon avantageuse lorsque le ventilateur 42' est à l'arrêt, on prévoit un conduit non représenté qui contourne le ventilateur 42' et permet le passage de l'air vers le dispositif de climatisation 44' ; ce conduit étant is fermé lorsque le ventilateur 42' est en fonctionnement. On décrira ci-après en référence aux figures 3 et 4, différents types de buse d'entrée d'air du type de celles précitées. La figure 3 illustre en perspective un caisson d'aspiration 60 surmonté d'un divergent 62 qui se termine par une lèvre 64. Cette 20 dernière est destinée à coïncider respectivement avec les orifices de succion précités 34, 34' constitués de deux fentes débouchant respectivement dans les lunettes arrières 28, 28'. Le caisson d'aspiration 60 est adapté à être raccordé de manière étanche audit carénage du ventilateur 42' précité en référence à la figure 2. 25 Le divergent 62 et le caisson d'aspiration 60 présentent un plan de symétrie P coupant la lèvre 64 en deux, et le divergent 62 est positionné sous la carrosserie 12, 12' de façon que le plan de symétrie P soit sensiblement perpendiculaire à la paroi dans laquelle débouche la lèvre 64. 30 Cette lèvre 64, présente une longueur de l'ordre du mètre et une largeur de l'ordre du millimètre, par exemple 1 m sur 1 mm, soit une ouverture de 1000 mm2. 9 2893903 La figure 4A illustre en section droite un divergent 62a terminé par une lèvre 64a et un caisson d'aspiration 60a tels que représentés sur la figure 3, en forme d'ogive, permettant de ralentir la vitesse des filets d'air aspiré dès qu'il traverse les orifices de succion précités. s Sur la figure 4B montre selon un autre mode de mise en oeuvre, un caisson d'aspiration 60b et un divergent 62b en trompette permettant de conserver la vitesse de l'air aspiré à travers la lèvre 64b. En outre, un tel dispositif permet de positionner plusieurs caissons et divergents les uns contre les autres, pour les relier respectivement à des fentes io sensiblement parallèles. Selon encore un autre mode de mise en oeuvre intermédiaire, illustré à la figure 4C, le divergent 62c présente la forme du divergent 62b illustré à la figure 4B et le caisson d'aspiration 60c, celui du caisson d'aspiration 60a illustré à la figure 4A. 15 En outre, un système de séparation air/eau comprenant un passage à travers des chicanes, est interposé entre le ventilateur 42' et le dispositif de climatisation 44' du véhicule automobile 10' illustré à la figure 2, dans le but de débarrasser l'air aspiré de l'eau qu'elle contient, pour ne fournir au dispositif de climatisation 44' que de l'air relativement sec. 2010
L'invention concerne un ensemble de contrôle des écoulements d'air autour d'un véhicule automobile (10, 10') en mouvement, ledit véhicule automobile comprenant une carrosserie (12, 12') et un habitacle (18, 18'), ledit habitacle étant isolé de l'extérieur par ladite carrosserie, ladite carrosserie (12, 12') comprenant des orifices de succion (34, 36, 38, 34') et ledit véhicule automobile (10, 10') comprenant en outre des moyens d'aspiration (40', 42') reliés auxdits orifices de succion pour aspirer l'air qui s'écoule aux parois de façon à réduire la traînée aérodynamique dudit véhicule automobile, selon l'invention il comprend en outre un dispositif de climatisation (44') situé à l'intérieur dudit habitacle, ledit dispositif de climatisation comprenant des moyens de traitement d'air, et en ce que lesdits moyens d'aspiration (40', 42') sont reliés audit dispositif de climatisation (44') de façon à alimenter ledit dispositif de climatisation avec de l'air aspiré aux parois dudit véhicule automobile (10').
1. Ensemble de contrôle des écoulements d'air autour d'un véhicule automobile (10, 10') en mouvement, ledit véhicule automobile comprenant une carrosserie (12, 12') et un habitacle (18, 18'), ladite carrosserie définissant une paroi externe et ledit habitacle étant isolé de l'extérieur par ladite carrosserie, ladite carrosserie (12, 12') comprenant des orifices de succion (34, 36, 38, 34') et ledit véhicule automobile (10, Io 10') comprenant en outre des moyens d'aspiration (40', 42') reliés auxdits orifices de succion pour aspirer l'air qui s'écoule aux parois de façon à réduire la traînée aérodynamique dudit véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un dispositif de climatisation (44') situé à l'intérieur dudit habitacle, ledit dispositif de is climatisation comprenant des moyens de traitement d'air, et en ce que lesdits moyens d'aspiration (40', 42') sont reliés audit dispositif de climatisation (44') de façon à alimenter ledit dispositif de climatisation avec de l'air aspiré aux parois dudit véhicule automobile (10'). 2. Ensemble de contrôle selon la 1, caractérisé en 20 ce que ladite carrosserie (12, 12') présente une partie avant (14, 14') et une partie arrière (16, 16'), ledit véhicule automobile (10, 10') étant destiné à être entraîné dans un sens (V) orienté de ladite partie arrière vers ladite partie avant, et en ce que lesdits orifices de succion (34, 36, 38, 34') sont situés dans ladite partie arrière (16, 16'). 25 3. Ensemble de contrôle selon la 2, caractérisé en ce que ladite partie arrière (16, 16') présente une portion sensiblement horizontale (20, 20') et une portion sensiblement verticale (24, 24'), séparées l'une de l'autre par une portion inclinée (28, 28'), et en ce que lesdits orifices de succion (34, 36, 38, 34') sont situés dans ladite portion 30 inclinée (28, 28'). 4. Ensemble de contrôle selon la 3, caractérisé en ce que ladite portion inclinée (28, 28') présente une surface de forme courbée. 5. Ensemble de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que lesdits moyens d'aspiration comprennent des buses d'entrée d'air (40') situées sous ladite carrosserie (12') et respectivement orientées sensiblement perpendiculairement auxdites parois. 6. Ensemble de contrôle selon l'une quelconque des io 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens d'aspiration comportent au moins un ventilateur (42'). 7. Ensemble de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un conduit d'évacuation secondaire (52') destiné à évacuer l'air aspiré à l'extérieur de 15 ladite carrosserie (12'). 8. Ensemble de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que, ledit véhicule automobile (10') comprenant un plancher (46') délimitant la partie inférieure dudit habitacle (18'), ledit dispositif de climatisation (44') est situé sous ledit plancher. 20 9. Ensemble de contrôle selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que lesdits orifices de succion (34, 36, 38, 34') sont formés de fentes pratiquées dans ladite carrosserie (12,12'). 10. Ensemble de contrôle selon la 9, caractérisé en 25 ce que lesdites fentes sont orientées horizontalement et/ou verticalement.
B
B62,B60
B62D,B60H
B62D 35,B60H 1
B62D 35/00,B60H 1/00,B60H 1/26,B60H 1/32
FR2895751
A1
REVETEMENT DE SURFACE VEGETALISE COMPORTANT UN BETON BITUMINEUX ET PROCEDE DE REALISATION
20,070,706
La présente invention concerne un revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux ainsi qu'un procédé de réalisation. Elle a des applications dans le domaine de la construction et des travaux publics ou privés. On connaît déjà des revêtements de sols végétalisés destinés à réaliser des parterres engazonnés et/ou fleuris. Ils se présentent généralement sous forme de tapis/moquette ou plaques/pots PVC ou béton que l'on peut étaler sur un sol. S'ils permettent une mise en oeuvre rapide, le sol doit généralement être en terre ou équivalent afin de permettre aux végétaux de s'ancrer et de se nourrir. Le sol ne présente généralement donc pas des qualités de portance très élevées sauf à être retravaillé ou remanié de manière importante et peut et se déformer notamment sous l'effet de diverses contraintes. Or il peut être utile de disposer d'un revêtement végétalisé qui présente de bonnes qualités de portance et de cohésion, par exemple pour réalisation d'une piste de roulement de véhicule de golf dans un golf. L'invention propose donc un revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux qui permet à la fois de disposer d'une végétation et d'être un support à forte portance et grande cohésion. Cette dernière qualité permet en outre de réaliser un revêtement qui peut présenter des propriétés d'ancrage intéressantes sur un sol, notamment un sol en pente et dans ce dernier cas, des ancrages peuvent être mis en oeuvre (grillage ancré au sol pris dans le béton, piquets pris dans le béton bitumineux...). Une grande régularité de surface peut également être obtenue, ce qui pourra faciliter l'entretien de la végétation (notamment surface plane facilitant la coupe du gazon). Par ailleurs, des formes de surfaces autres que purement planes (rigoles de drainage/collecte des eaux par exemple) peuvent être réalisées, ces formes résistant bien au temps et aux contraintes grâce à la cohésion du revêtement. L'invention permet enfin la réalisation d'un nouveau type de surface de tennis qui mêle à la fois le gazon et le dur. Ainsi, l'invention concerne un revêtement de surface comportant un béton bitumineux. Selon l'invention, le béton bitumineux présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur maximale de pourcentage de vide au plus égale à 40% et le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - le pourcentage de vide est au minimum de 25% et de préférence au minimum de 35%, - le béton bitumineux est préparé à froid, - le béton bitumineux est préparé à chaud, - le béton bitumineux est mis en oeuvre (répandu pour former une couche) à froid, - le béton bitumineux est mis en oeuvre (répandu pour former une couche) à chaud, - la dimension (de préférence moyenne) des graines est inférieure 20 à la dimension moyenne des ouvertures, - la dimension (de préférence moyenne) des graines est inférieure à la dimension maximale des ouvertures, - les graines sont des graines de graminées, - les graines sont des graines de gazon, 25 - les graines sont des graines de fleurs, - les graines sont des graines d'arbustes, - le béton bitumineux comporte des granulats, un filler et un liant bitumineux, - le liant bitumineux est choisi parmi un ou plusieurs des éléments 30 suivants : du bitume pur, du bitume modifié, du bitume de synthèse, du bitume basse température, une émulsion de bitume pur, une émulsion de bitume modifié, une émulsion de bitume de synthèse, un liant végétal, une émulsion de liant végétal, - les granulats sont choisis parmi les gammes : 0/6, 0/10, 6/10, 35 0/14, 10/14, 0/20, - le béton bitumineux comporte approximativement 59,5% de granulats 10/14, 38% de granulats 6/10, 2,5% de filler et 4,1% ppc de bitume 50/70, - le coulis végétal comporte au moins de la terre végétale, du sable 5 et, éventuellement, des graines, - le coulis végétal comporte initialement approximativement 20 à 45% de terre végétale, 50 à 75% de sable 0/1, 7 à 10% d'engrais, 15 à 30% d'eau et 3 à 5% de graines pour un total de 100%. L'invention concerne également un procédé de réalisation 10 d'un revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux, dans lequel le revêtement est selon l'une ou plusieurs des caractéristiques précédemment listées, et dans lequel préalablement, d'une part, on prépare le béton bitumineux et, d'autre part, on prépare le coulis végétal, et lors de la réalisation 15 du revêtement, dans un premier temps, on répand en couche d'une épaisseur déterminée le béton bitumineux sur une surface, dans un second temps, on répand le coulis végétal sur la couche de béton bitumineux selon un dosage surfacique déterminé et on assure la percolation dudit coulis végétal dans la couche de béton 20 bitumineux par mise en oeuvre d'un matériel de compactage. Dans divers modes de mise en oeuvre du procédé de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : 25 - le matériel de compactage est choisi parmi une plaque vibrante, un compacteur double bille ou autres, - l'épaisseur de la couche de béton bitumineux est d'environ 4cm, - le dosage surfacique du coulis est compris approximativement entre 20 et 25 litres/m2, 30 - le coulis végétal répandu ne comporte pas de graines et on répand des graines à la surface du coulis répandu avant d'assurer la percolation, - le coulis végétal répandu ne comporte pas de graines et on répand des graines à la surface du coulis répandu après 35 percolation, - on incorpore avant répandage les graines dans le coulis, (en pratique au dernier moment ou tout au moins à un moment qui évite que le coulis végétal avec les graines ne soit stocké trop longtemps avant mise en oeuvre, les graines pouvant germer pendant un stockage trop prolongé) - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu avant d'assurer la percolation, - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation, - le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation, -après mise en oeuvre du matériel de compactage on dépose en outre une couche de terreau sur le revêtement et on comprime ledit terreau par passage d'un rouleau, - le terreau végétal est un terreau universel, - on arrose la couche de terreau végétal, - l'épaisseur de terreau végétal est d'environ 0,5cm, - il est possible d'appliquer sur le revêtement une moquette végétale pré-engazonnée. (afin d'avoir un aspect végétal immédiat) L'invention concerne enfin un revêtement de surface végétalisé obtenu par le procédé selon l'une ou plusieurs des caractéristiques précédentes. Parmi les avantages de l'invention, le revêtement peut être réalisé d'une manière très rapide avec une vitesse de pose de l'enrobé d'environ 13m2 par minute et une vitesse d'ensemencement d'environ 1000m2 par jour, soit trois fois plus vite que la plus rapide des techniques actuelles (blocs préfabriqués en béton ou matière PVC). D'autre part, les vides communicants de l'enrobé/béton bitumineux permettent de constituer une réserve d'eau mobilisable immédiatement par le gazon qui garde ainsi une hydratation constante, lui conférant une grande homogénéité de couleur, de même qu'une longévité accrue. De plus, la planimétrie exceptionnelle de l'enrobé ainsi que sa rigidité assure un confort à la tonte inégalé, il en est de même pour le confort de circulation piétonne avec une absence d'aspérités et une propreté constante même l'hiver, l'ensemble associé à tout l'agrément que procure le gazon. La présente invention, sans qu'elle en soit pour autant 5 limitée, va maintenant être exemplifiée avec la description qui suit en relation avec la figure suivante: la Figure 1 qui représente, non à l'échelle, une coupe schématique d'un revêtement de surface selon l'invention. L'invention s'applique par exemple à un béton bitumineux, 10 fabriqué à chaud ou à froid, de granulométrie 0/6, 0/10 ou 0/14 ou 0/20 présentant un pourcentage de vide au maximum de 40%, ces vides recevant ensuite un coulis végétal de graines de gazon. Cet ensemble est par exemple destiné à la réalisation de surfaces diverses telles que des parcs de stationnement, des pistes de 15 course ( jogging ), des chemins de golf, des chemins de randonnées, des aires d'héliport, des voies de pompiers ainsi que l'engazonnement entre rails de tramway. Un exemple de formulation d'enrobé (béton bitumineux) est le suivant (les valeurs sont approximatives) : granulats 10/14 = 20 59,5% ; granulats 6/10 = 38% ; filler = 2,5% et 4,1% ppc de bitume 50/70. La fabrication de l'enrobé peut être effectuée avec des liants de natures différentes : - un bitume pur, bitume modifié, ou bitume de synthèse, bitume 25 basse température, - un liant végétal, - une émulsion de bitume pur, de bitume modifié, ou de bitume de synthèse, - une émulsion de liant végétal, 30 - un autre type de liant compatible. Un exemple de formulation d'un coulis végétal est le suivant (les valeurs sont approximatives) : terre végétale = 20 à 45% ; sable 0/1 = 50 à 75% ; engrais spécial = 7 à 10% ; eau rajoutée = 15 à 30% ; graines de gazon = 3 à 5%. L'enrobé est mis en oeuvre au finisseur ou à la main suivant les règles de l'art sur une épaisseur d'environ 4cm. Après refroidissement de l'enrobé, il est procédé au répandage du coulis végétal préalablement fabriqué dans une bétonnière ou tout autre dispositif permettant un malaxage des constituants du coulis. Le dosage de ce coulis est compris généralement en entre 20 et 251/m2 (litres par m2). La percolation du coulis est effectuée à l'aide d'un matériel de compactage : plaque vibrante, compacteur double bille... Eventuellement, un ensemencement supplémentaire (ou non, les graines n'ayant pas été mises initialement dans le coulis) peut être effectué sur ce premier coulis végétal. Finalement, une fine couche de terreau végétal universel (0,5cm ou plus) peut-être répandue ensuite sur l'ensemble précédent afin de le protéger d'une dessiccation trop rapide. Dans ce cas, la mise en oeuvre se terminera par le passage d'un rouleau de jardin, ceci afin de bien ancrer la couche de terreau. En dehors des périodes d'ensemencement du gazon et si le client souhaite un effet gazon immédiat, il est possible de dérouler une moquette pré engazonnée sur le complexe, moquette qui viendra s'enraciner dans le coulis végétal contenu dans les vides de l'enrobé. De façon optionnelle, il est possible d'incorporer dans la structure de l'enrobé, un automatique de l'eau afin de faciliter 25 l'arrosage en période estivale. Sur la Figure 1 on a du bas vers le haut, un sol 1, travaillé préalablement ou non à l'installation du revêtement végétalisé, une sous-couche 2 optionnelle (par exemple empierrage, géotextile...), un béton bitumineux/enrobé 3 avec un pourcentage de vide 30 déterminé et sur lequel un coulis végétal a été répandu et dont on a réalisé la percolation dans l'enrobé, et, enfin, une couche optionnelle d'un terreau végétal 4 (ou artificiel). Pour des raisons de simplification on n'a représenté que quelques graines de gazon qui ont germées avec leurs parties foliaires/aériennes 5 et leurs racines 6 dans la couche de terreau 4 et dans les espaces vides/percolés par le coulis de l'enrobé 3. On comprend que d'autres alternatives de réalisation sont possibles pour parvenir au revêtement végétalisé et, cela, sans sortir du cadre général de l'invention. En particulier, le revêtement peut être coloré dans la masse, renforcé par un treillis, disposé sur une sous-couche, incorporer des équipements/câblages électriques et/ou électroniques (éclairage, comptage...)
L'invention concerne un revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux dans lequel le béton bitumineux (3) présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur maximale de pourcentage de vide au plus égale à 40% et que le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. Un procédé de réalisation complète l'invention.
1. Revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux, caractérisé en ce que le béton bitumineux (3) présente des ouvertures entre ses constituants avec une valeur maximale de pourcentage de vide au plus égale à 40% et que le revêtement de surface comporte en outre un coulis végétal ensemencé de graines. 2. Revêtement selon la 1, caractérisé en ce que la dimension des graines est inférieure à la dimension moyenne des ouvertures. 3. Revêtement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les graines sont des graines de gazon. 4. Revêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le béton bitumineux comporte des granulats, un filler et un liant bitumineux. 5. Revêtement selon la 4, caractérisé en ce que les granulats sont choisis parmi les gammes : 0/6, 0/10, 6/10, 20 0/14, 10/14, 0/20. 6. Revêtement selon la 5, caractérisé en ce que le béton bitumineux comporte approximativement 59,5% de granulats 10/14, 38% de granulats 6/10, 2,5% de filler et 4,1% ppc de bitume 50/70. 25 7. Revêtement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le coulis végétal comporte au moins de la terre végétale, du sable et, éventuellement, des graines. 8. Revêtement selon la 7, caractérisé en ce 30 que le coulis végétal comporte initialement approximativement 20 à 45% de terre végétale, 50 à 75% de sable 0/1, 7 à 10% d'engrais, 15 à 30% d'eau et 3 à 5% de graines pour un total de 100%. 9. Procédé de réalisation d'un revêtement de surface végétalisé comportant un béton bitumineux, caractérisé en ce que 35 pour le revêtement de l'une quelconque des précédentes, préalablement, d'une part, on prépare le béton bitumineux et, d'autre part, on prépare le coulis végétal, et en ce que lors de la réalisation du revêtement, dans un premier temps, on répand en couche (3) d'une épaisseur déterminée le béton bitumineux sur une surface, dans un second temps, on répand le coulis végétal sur la couche de béton bitumineux selon un dosage surfacique déterminé et on assure la percolation dudit coulis végétal dans la couche de béton bitumineux par mise en oeuvre d'un matériel de compactage. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que le coulis végétal répandu comporte des graines et on répand de nouvelles graines à la surface du coulis répandu après percolation. 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'après mise en oeuvre du matériel de compactage on dépose en outre une couche de terreau (4) sur le revêtement et que l'on comprime ledit terreau par passage d'un rouleau.
E
E01
E01C
E01C 7,E01C 13
E01C 7/26,E01C 13/06
FR2893806
A1
SYSTEME DE TRANSMISSION D'IMAGES DE DYNAMIQUE ELEVEE, UNITES ET PROCEDES DE CODAGE ET DE DECODAGE POUR CE SYSTEME
20,070,525
La présente invention concerne un système de transmission d'images de dynamique élevée, des unités et des procédés de codage et de décodage pour ce système. La dynamique d'une image correspond au nombre de bits nécessaires pour coder la luminance de chaque pixel de cette image. On désigne par récepteur à dynamique standard des récepteurs pouvant afficher au plus 2' niveaux de luminance, ou n est un nombre entier typiquement inférieur ou égal à huit. Un récepteur d'images à dynamique élevée est un récepteur pouvant afficher au moins 2m niveaux de luminance, ou m est un nombre entier supérieur ou égal à dix. On désigne également par image de dynamique élevée une image dont la luminance des pixels est codée sur m bits. Une image de dynamique standard a typiquement une luminance codée sur au plus n bits. Les récepteurs d'images à dynamique élevée sont, par exemple, décrits dans l'article Al suivant : H.Seetzen, W.Heidrich, W.Stuerzlinger, G.Ward, L.Whitehead, M.Trentacoste, A.Ghosh, A.Vorozcovs, High dynamic range display system , to be published at SIGGRAPH 04, 8-12 August 04, Los Angeles, USA. Il est donc souhaitable de réaliser des systèmes de 25 transmission d'images initiales numériques de dynamique élevée comprenant - au moins un récepteur d'images de dynamique élevée équipé d'un écran HDR (High Dynamic Range) formé d'une matrice de pixels, la luminance de chaque pixel pouvant 30 être réglée pour prendre un niveau quelconque parmi au moins 2m niveaux possibles, au moins un récepteur d'images de dynamique standard équipé d'un écran formé d'une matrice de pixels, la luminance de chaque pixel pouvant être réglée uniquement 2 pour prendre un niveau quelconque parmi au plus 2' niveaux possibles, où n est un nombre entier strictement inférieur à m, et - un émetteur comportant une unité de codage propre 5 à générer des flux binaires codant les images initiales, cet émetteur étant apte à transmettre ces flux binaires vers tous les récepteurs. Une image numérique peut être vue comme une matrice à trois dimensions dans laquelle les deux premières 10 coordonnées X, Y représentent, par exemple, la position du pixel dans l'image et la troisième coordonnée son niveau de luminance. Lorsqu'il s'agit d'un film vidéo, une quatrième dimension représentant le temps peut être ajoutée à cette matrice. Ces matrices ne peuvent pas être transmises telles 15 quelles vers les récepteurs d'images. Typiquement, les images numériques sont donc codées pour être transformées en flux binaires qui sont transmis vers chacun des récepteurs. Un flux binaire est une succession temporelle de bits. Un tel codage permet 20 notamment de compresser les images et de réduire le nombre de bits nécessaire pour transmettre les images vers les récepteurs. A ce jour, un récepteur d'images de dynamique standard n'est pas capable d'afficher directement un flux 25 binaire codant une image de dynamique élevée. En effet, pour que l'affichage de l'image de dynamique élevée soit possible, les niveaux de luminance codés pour cette image doivent être tronqués afin de correspondre à des niveaux de luminance affichables sur ce récepteur. Une telle 30 modification des récepteurs d'images de dynamique standard serait fastidieuse et longue. L'invention vise à remédier à ce problème en proposant un système de transmission d'images de dynamique élevée dans lequel les modifications à apporter au récepteur d'images de dynamique standard sont moindres. L'invention a donc pour objet un système de transmission d'images initiales numériques de dynamique élevée dans lequel l'unité de codage est apte à générer : un flux binaire standard codant les images initiales dans lequel la luminance de chaque pixel de chaque image initiale est uniquement codée sur au plus n bits, et - au moins un second flux binaire contenant les informations additonnelles nécessaires pour reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur n bits contenue dans le flux binaire standard. Dans le système ci-dessus, pour afficher l'image codée dans le flux binaire standard, le récepteur d'images de dynamique standard n'a pas besoin de réduire la dynamique des images codées. Ainsi, le nombre de traitements que doit effectuer ce récepteur pour afficher une image de dynamique élevée est réduit. Le second flux permet au récepteur d'images ce dynamique élevée d'afficher les images en exploitant toute l'étendue de sa plage de luminance possible. Ainsi, le système ci-dessus permet de transmettre des images de dynamique élevée à un parc hétérogène de récepteurs d'images sans pour autant nécessiter de modifier de façon importante les récepteurs d'images de dynamique standard. De plus, la quantité d'informations à transmettre est réduite puisqu'il n'est plus nécessaire d'avoir des données standard spécifiquement dédiées aux récepteurs à dynamique standard, et d'autres données haute qualité spécifiquement dédiées aux récepteurs à dynamique élevée, présentant une redondance forte avec les données standard. Les modes de réalisation de ce système peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le récepteur d'images à dynamique élevée comporte un projecteur d'images apte à projeter une image ILED, un afficheur LCD (Liquid Cristal Display) rétro-éclairé par le projecteur d'images, cet afficheur affichant une image ILc_,, et le second flux binaire est un flux binaire résiduel contenant les différences de luminance entre chaque pixel de l'image ILCD et chaque pixel correspondant d'une estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux bina re standard ; - l'unité de codage est apte à générer un troisième flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard. Ces modes de réalisation présentent en outre les avantages suivants . l'émission du flux binaire résiduel permet de décroître la quantité d'informations à transmettre en plus du flux binaire standard ; et - le codage du flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard permet également de décroître la quantité d'informations à transmettre en plus du flux binaire standard et simplifie la réalisation des récepteurs d'images de dynamique élevée. L'invention a également pour objet une unité de codage apte à être mise en oeuvre dans le système de transmission ci-dessus. L'invention a également pour objet une unité de décodage d'un récepteur d'images de dynamique élevée apte à être mise en ouvre dans le système de transmission ci-dessus. Les modes de réalisation de cette unité de décodage peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes . - l'unité de décodage est apte à partir du flux binaire standard et d'au moins le second flux binaire à reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur 5 n bits contenue dans le flux binaire standard ; - l'unité de décodage est apte à générer l'image ILCL à partir du flux binaire résiduel et d'une estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux binaire standard ; - l'unité de décodage est apte à reconstruire l'image ILED à partir du flux binaire standard et d'un troisième flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard. L'invention a également pour objet un procédé de codage d'une image initiale numérique de dynamique élevée apte à être mis en œuvre dans le système de transmission ci-dessus. L'invention a également pour objet un procédé de décodage d'une image codée à l'aide du procédé de codage ci-dessus, ce procédé de décodage comportant une étape de reconstruction de la luminance codée sur m bits a partir du flux binaire standard et d'au moins du second flux binaire. Les modes de réalisation de ce procédé de décodage peuvent comporter la caractéristique suivante : - une étape de construction d'une estimation de 25 l'image ILCD à partir du flux binaire standard et du flux binaire résiduel. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins 30 sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système de transmission d'images de dynamique élevée ; 6 - la figure 2 est une illustration schématique de l'architecture d'une unité de codage mise en ouvre dans le système de la figure 1 ; - la figure 3 est une illustration schématique de la 5 structure d'une unité de décodage mise en ouvre dans le système de la figure 1 ; - la figure 4 est un organigramme d'un procédé de codage mis en ouvre dans le système de la figure 1 ; - la figure 5 est un organigramme d'un procédé de 10 décodage mis en ouvre dans un récepteur d'images de dynamique élevée du système de la figure 1 ; et - la figure 6 est un organigramme d'un procédé de décodage mis en ouvre dans un récepteur d'images de dynamique standard du système de la figure 1. 15 La figure 1 représente un système 2 de transmission d'images de dynamique élevée Iini Dans la suite de cette description, les fonctions et les caractéristiques bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. 20 Le système 2 comprend un émetteur 4 des images T vers un grand nombre de récepteurs d'images par l'intermédiaire d'un réseau 8 de transmission d'informations. Le réseau 8 est, par exemple, un réseau hertzien ou 25 un réseau câblé grande distance. Pour simplifier la figure 1, seuls deux récepteurs ï0 et 12 ont été représentés. L'émetteur 4 est raccordé à une source d'images de dynamique élevée telles que celles contenues sur un support 30 d'enregistrement 14. Ces images 11n1 sont, par exemple, les images d'un film vidéo. L'émetteur 4 comprend une unité de codage 20 apte à transformer les images I1R1 en trois flux binaires Fstd, FLes 7 et FLED. Ces flux ainsi que l'unité 20 seront décrits plus en détail en regard de la figure 2. L'unité 20 est, ici, réalisée à partir d'un calculateur électronique programmable conventionnel apte à exécuter des instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations. A cet effet, par exemple, le support 14 comporte des instructions pour l'exécution du procédé de la figure 4 lorsque ces instructions sont exécutées par le calculateur programmable. Le récepteur 10 est un récepteur d'images de dynamique standard. Le récepteur 10 comprend une unité 22 de décodage propre à transformer le flux binaire Fstd en une image standard Istd• L'image Istd a une dynamique standard c'est-à-dire ici, que la luminance de chacun des pixels est codée sur au plus n bits, où n est, par exemple, inférieur ou égal à huit. Le récepteur 10 comprend également un écran 24 propre à afficher l'image Istd. L'écran 24 est équipé d'une face avant sur laquelle est formée une matrice de pixels. Chaque pixel peut prendre un niveau de luminance choisi parmi au plus 2' niveaux de luminance possibles. L'écran 24 est, par exemple, un écran CRI (Cathode Ray Tube). Le récepteur 12 est un récepteur d'images de dynamique élevée. La structure de ce récepteur est, par exemple, celle décrite dans l'article Al précédemment cité. Ainsi, seuls les détails nécessaires à la compréhension de l'invention sont décrits ici. Le récepteur 12 comprend une unité de décodage 26 apte à partir des flux binaires FLED, Fres et Fstd reconstruire une image ILED et une image ILCD. Le récepteur 12 comprend également un écran HDR (High Dynamic Range) formé ici d'un projecteur 28 et d'un afficheur 30 rétro-éclairé par le projecteur 28. Plus précisément, le projecteur 28 est conçu pour projeter sur 8 l'arrière de l'afficheur 30 l'image ILED tandis que l'afficheur 30 est conçu pour afficher l'image ILCD. Le projecteur 28 comprend, par exemple, une grille commandable 34 de LED (Light Emitting Diode) et une unité 36 de commande de cette grille 34 en fonction de l'image ILED décodée par l'unité 26. L'afficheur 30 est, par exemple, un afficheur LCD (Liquid Crystal Display) comprenant un écran LCD 38 commandé par une unité 40 de commande. L'unité 40 est apte à commander l'affichage de l'image ILCD décodée par l'unité 26. L'unité 26 est décrite plus en détail en regard de la figure 3. L'unité 26 est typiquement réalisée à partir d'un calculateur électronique programmable conventionnel apte à exécuter des instructions enregistrées sur un support d'enregistrement d'informations 42. A cet effet, le support 42 comporte des instructions pour l'exécution du procéd, la figure 5. La figure 2 représente plus en détail l'unité 20 de décodage. L'unité 20 comprend une entrée 50 destinée à recevoir les images Iiäi et trois sorties 52, 53 et 54 respectivement pour les flux binaires FLCL, Fres et Fstd. L'entrée 50 est raccordée à un réducteur 56 de dynamique. Le réducteur 56 réduit la dynamique de l'image lini en tronquant le nombre de bits nécessaires pour coder la luminance de chaque pixel. Par exemple, le réducteur 56 effectue l'opération suivante pour chaque pixel : 1red(x,yKI,m(x,y) (1) où . - I.(x,y) est la luminance du pixel de coordonnées x, y dans l'image I nl, et - I,.ed(x,y) est la luminance du pixel de coordonnées x,y dans l'image Ires dont la dynamique est réduite. L'image Ires est envoyée à un sous-échantillonneur 58 suivi d'un correcteur 60. Le sous-échantillonneur 58 réduit la résolution (c'est-à-dire le nombre de pixels) de l'image I red pour la rendre égale à la résolution de la grille de LED 34. Le correcteur 60 corrige l'image de résolution réduite pour compenser le phénomène de superposition des signaux des LED voisines. Le correcteur 60 délivre l'image ILED L'image ILED est envoyée à un codeur 62 apte à générer à partir de l'image ILED et du flux Fstd, le flux binaire FL qui est transmis à tous les récepteurs. Le flux FLED code l'image ILED en fonction de l'image Istd codée dans le flux Fstd. La corrélation entre les images ILED et Istd est ainsi utilisée pour compresser le flux FLED. L'image ILED est également transmise à un filtre passe-bas 64 qui permet de reconstruire l'image projetée par la grille 34 en reproduisant la réponse spatiale de chacune des LED de cette grille. L'image générée par le filtre 64 est transmise à un interpolateur 66 qui génère une image Ifllt de même résolution (c'est-à-dire ayant le même nombre de pixels) que l'image Iini. L'image Itilt est transmise à un quantificateur local 68 qui effectue pour chacun des pixels de l'image l'opération suivante : Il.c~~x,Y~= ~x Yi (2) Ifilt x, Y où . - I;,,;(x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x,y dans l'image Iini - If;u(x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x,y dans l'image Ifu t ; et - ILcD(x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x,y dans l'image ILCD. Un exemple de réalisation des modules 56 à 68 est donné dans l'article Al. L'unité 20 comprend également un réducteur de dynamique 70 raccordé directement à l'entrée 50. Le réducteur 70 est apte à réduire la dynamique de l'image de manière à former l'image Istd de dynamique réduite. Par exemple, le réducteur 70 utilise à cet effet la relation suivante ISrd(x,Y)-Iiä,(x,Y)/Q (3) où . - I;,,;(x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x,y dans l'image III, - Q est une puissance de 2 de la forme 2P, ou p est un nombre entier prédéterminé ; - IS f(x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x, y dans l'image I std . P est ici egal à deux. Une sortie du réducteur 70 est raccordée à l'entrée d'un quantificateur 72. Une autre entrée du quantificateur 72 reçoit l'image Ifllt. Le quantificateur 72 a pour but de réaliser une estimation I'std de l'image ILCD. A cet effet, par exemple, le quantificateur 72 implémente l'opération suivante : I'Sd(x,Y)= IStd(x,Y)*Q ( 4 ) It;it (x, Y où F'S,d (x,y) est la luminance du pixel de coordonnée x,y dans l'image I' std Les sorties des quantificateurs 72 et 68 sont raccordées à des entrées respectives d'un soustracteur 74. Le soustracteur 74 soustrait à la luminance de chaque pixel de l'image ILCD, la luminance du pixel correspondant dans l'image I'std. Le résultat de cette soustraction est noté Ires Une sortie du soustracteur 74 est raccordée à une entrée d'un codeur 76 qui génère à partir de l'image Ires le flux binaire Fres Enfin, l'unité 20 comprend un codeur 78 raccordé à une sortie du réducteur 70 et propre à générer le flux 10 binaire Fstd à partir de l'image Istd générée par le réducteur 70. Les codeurs 62, 76 et 78 sont aptes à générer des flux binaires conforme aux standards imposés pour la transmission de signaux audiovisuels ou multimédia. Par 15 exemple, un codage par plan de bits conforme à la norme JPEG 2000 est envisageable. De préférence, le codeur 78 génère un flux Fstd qui ne nécessite de la part du récepteur 10 aucun traitement particulier par rapport au traitement que ce récepteur 10 20 effectue pour afficher une image de dynamique standard. Ici, de préférence, le codeur 78 est identique à celui utilisé dans un émetteur standard apte à émettre uniquement des images de dynamique standard. Ainsi, le flux binaire Fstd est décodable par tous les récepteurs standard 25 aptes à afficher les images codées dans le flux binaire généré par l'émetteur standard sans qu'il soit pour re7r nécessaire de modifier ces récepteurs standard. La figure 3 représente plus en détail l'unité 26 de décodage du récepteur 12. 30 L'unité 26 comprend trois entrées 82, 84 et 86 pour recevoir respectivement les flux binaires FLED, Fstd et Fres. L'unité 26 comprend également deux sorties 88 et 90 pour transmettre respectivement l'image IEED et une image ILCD ILED et ILCD correspondent respectivement aux estimations des images ILED et ILCD construites à partir des flux binaires FLED, Fstd et Fres. L'unité 26 comprend trois décodeurs 92, 94 et 96 raccordés respectivement aux entrées 82, 84 et 86. Le décodeur 96 génère une estimation I.eS de l'image résiduelle Ires uniquement à partir du flux binaire Fres. L'unité 94 génère une estimation L de l'image Istd uniquement à partir du flux binaire Fstd• Enfin, le décodeur 92 génère l'estimation I,,, à partir du flux binaire FLED et en tenant compte d'informations transmises par le décodeur 94. La sortie du décodeur 92 est raccordée à la sortie 88. La sortie du décodeur 92 est aussi raccordée à l'entrée d'un filtre passe-bas 98 dont la sortie est raccordée à l'entrée d'un interpolateur 100. Le filtre passe-bas 98 et l'interpolateur 100 sont respectivement identiques au filtre passe-bas 64 et à l'interpolateur 66. Ainsi, une de sortie de l'interpolateur 100 génère une estimation I,;i, de l'image I fLlt . L'unité 26 comprend également un quantificateur 102 raccordé à la sortie de l'interpolateur 100 et à la sortie du décodeur 94. Le quantificateur 102 est, par exemple, identique au quantificateur 72. Ainsi, en sortie, le quantificateur 102 génère une estimation I'Std de l'image I'std• L'unité 26 comprend un additionneur 104 propre à additionner la luminance de chaque pixel de l'estimation 1. à la luminance de chaque pixel correspondant de l'estimation I std Le résultat de cette somme forme l'estimation ILCD délivrée par la sortie 90. 13 Le fonctionnement de l'unité 20 de codage va maintenant être décrit plus en détail en regard du procédé de la figure 4. Initialement, lors d'une phase 110, l'image IL es construite. Lors de cette phase 110, lors d'une étape 112, le réducteur 56 réduit la dynamique de l'image Ifni• Ensuite, lors d'une étape 114, l'image de dynamique réduite Ired est filtrée, lors d'une étape 116, par le filtre 58 puis corrigée par le correcteur 60 afin de construire l'image I. Une fois l'image ILED construite, lors d'une phase 120, l'image ILCD est construite, lors d'une phase 120. Lors de cette phase 120, l'image ILED est filtrée, lors d'une étape 122, par le filtre 64 puis le résultat de ce filtrage est interpolé, lors d'une étape 124, par l'interpolateur 66 afin d'obtenir l'image If 1, Enfin, lors d'une étape 126, l'image ILCD est construite par le quantificateur 68. Les phases 110 et 120 sont décrites plus en détail dans l'article Al. En parallèle aux phases 110 et 120, lors d'une étape 130, le réducteur 70 construit l'image Istd partir de l'image Après, le quantificateur 72 construit l'image I'std à partir des images Istd et Ifut, lors d'une étape 132. A l'issue de la phase 120 et de l'étape 132, lors d'une étape 134, le soustracteur 74 établit l'image résiduelle Ires. En parallèle, lors d'étapes 136 et 138, les codeurs 30 78 et 76 génèrent respectivement les flux binaires Fstd et Fres Lors d'une étape 140, le codage de l'image ILED pour obtenir le flux binaire FLED est réalisé en tenant compte du codage du flux binaire Fstd de façon à limiter la redondance des flux Fstd et FLED. Ainsi, les flux binaires transmis sont compressés. A l'issue des étapes 138, 136 et 140, lors d'une étape 144, les flux binaires FLEDr Fres et Fstd sont transmis par l'intermédiaire du réseau 8 vers l'ensemble des récepteurs du système 2. A l'issue de l'étape 144, le procédé retourne à la phase 110 et à l'étape 130 pour coder les images suivantes. Le fonctionnement de l'unité 26 de décodage va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 5. L'unité 26 reçoit les flux binaires FLEDr Fstd et Fres Ensuite, le décodeur 94 reconstruit l'estimation 1äd lors d'une étape 150. En parallèle, lors d'une étape 152, le décodeur 94 construit l'estimation I. L'estimation ILLD est construite par le décodeur 92, lors d'une étape 154 en tenant compte des informations sur le décodage du flux binaire Fstd. Lors d'une étape 156, l'estimation I,;,, de l'image IF; est construite. Plus précisément, lors d'une opération 158, le filtre 98 filtre l'estimation Iir-D puis, lors d'une opération 160, le résultat de l'opération 158 est interpolé de manière à obtenir l'estimation 1". A près l'étape 156, lors d'une étape 162, l'estimation I est construite à partir des estimations Istd et 1". L'étape 162 est, par 25 exemple, identique à l'étape 132. Lors d'une étape 164, l'estimation ILCD est reconstruite à partir des estimations I et I'çm. L'étape 164 est réalisée par le sommateur 104. L'estimation IICD est alors utilisée lors d'une étape 30 168 pour commander le projecteur 28. Plus précisément, lors de cette étape 168, le projecteur 28 projette l'estimation de l'image ILED sur l'arrière de l'afficheur 30. En parallèle, lors d'une étape 170, l'estimation de l'image ILCD est affichée par l'afficheur 30. La luminance d'un pixel affiché par le récepteur 12 est donc la combinaison des luminances des LED de la grille 34 et du pixel de l'écran 38 se trouvant sur le même trajet lumineux. Ainsi, l'exécution des étapes 168 et 170 forme une étape 172 de reconstruction de la luminance de l'image 'mi Le fonctionnement du récepteur 10 va maintenant être décrit en regard du procédé de la figure 6. Lors d'une étape 180, l'unité 22 sélectionne le flux binaire Fstd et le décode pour obtenir l'image Istd. Lors d'une étape 184, l'écran 24 est commandé pour 15 afficher l'image Istd. Aucune réduction de la dynamique de l'image reçue n'est nécessaire au niveau du récepteur 10
Ce système de transmission d'images numériques de dynamique élevée comporte une unité de codage apte à générer :- un flux binaire standard codant les images, dans lequel la luminance de chaque pixel est codée avec une dynamique standard, et- au moins un second flux binaire contenant les informations nécessaires pour reconstruire la luminance des images de dynamique élevée à partir de la luminance codée avec une dynamique standard contenue dans le flux binaire standard.
1. Système de transmission d'images initiales numériques de dynamique élevée dans lesquelles le niveau de luminance de chaque pixel de chaque image est codé sur m bits, m étant un nombre entier supérieur ou égal à dix, ce système comportant : - au moins un récepteur (12) d'images de dynamique élevée équipé d'un écran HDR (High Dynamic Range) formé d'une matrice de pixels, la luminance de chaque pixel pouvant être réglée pour prendre un niveau quelconque parmi au moins 2m niveaux possibles, - au moins un récepteur (10) d'images de dynamique standard équipé d'un écran (24) formé d'une matrice de pixels, la luminance de chaque pixel pouvant être réglée uniquement pour prendre un niveau quelconque parmi au plus 2n niveaux possibles, où n est un nombre entier strictement inférieur à m, et - un émetteur (4) comportant une unité (20) de codage propre à générer des flux binaires codant les images initiales, cet émetteur étant apte à transmettre ces flux binaires vers tous les récepteurs, caractérisé en ce que l'unité de codage est apte â générer . un flux binaire standard codant les images initiales dans lequel la luminance de chaque pixel de chaque image initiale est uniquement codée sur au plus n bits, et - au moins un second flux binaire contenant les informations additionnelles nécessaires pour reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur n bits contenue dans le flux binaire standard. 17 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le récepteur d'images à dynamique élevée comporte : un projecteur (28) d'images apte à projeter une image ILED, et - un afficheur LCD (Liquid Cristal Display) (30) rétro-éclairé par le projecteur d'images, cet afficheur affichant une image ILCD, et en ce que le second flux binaire est un flux binaire résiduel contenant les différences de luminance entre chaque pixel de l'image ILCD et chaque pixel correspondant d'une estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux binaire standard 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que l'unité (20) de codage est apte à générer un troisième flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard. 4. Unité (20) de codage apte à être mise en oeuvre dans un système de transmission conforme à la 1, caractérisée en ce que l'unité de codage est apte à générer : - un flux binaire standard codant les images initiales dans lequel la luminance de chaque pixel de chaque image initiale est uniquement codée sur au plus n bits, et - au moins un second flux binaire contenant les informations additionnelles nécessaires pour reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur n bits contenue dans le flux binaire standard. 5. Unité (20) de codage selon la 4, apte à être mise en oeuvre dans un système conforme à la 2, caractérisée en ce que l'unité de codage est apte à générer un second flux binaire résiduel codant uniquement la différence de luminance entre chaque pixel de 18 l'image ILCD et chaque pixel correspondant de l'estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux binaire standard. 6. Unité (20) de codage selon la 4 ou 5, apte à être mise en oeuvre dans un système conforme à la 3, caractérisée en ce que l'unité de codage est apte à générer un troisième flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard. 7. Unité (26) de décodage d'un récepteur d'images de dynamique élevée apte à être mis en oeuvre dans un système de transmission conforme à la 1, caractérisée en ce que l'unité de décodage est apte à partir du flux binaire standard et d'au moins le second flux binaire à reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur n bits contenue dans le flux binaire standard. 8. Unité (26) de décodage selon la 7 pour un récepteur d'images de dynamique élevée apte à être mis en oeuvre dans un système de transmission conforme à la 2, caractérisée en ce que l'unité de décodage est apte à générer l'image ILCD à partir du flux binaire résiduel et d'une estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux binaire standard. 9. Unité (26) de décodage selon la 7 ou 8, pour un récepteur d'images de dynamique élevée apte à être mise en oeuvre dans un système de transmission conforme à la 3, caractérisée en ce que l'unité (26) de décodage est apte à reconstruire l'image ILED à partir du flux binaire standard et d'un troisième flux binaire codant les images ILED en fonction du flux binaire standard. 10. Procédé de codage d'une image initiale numérique de dynamique élevée dans laquelle le niveau de luminance de chaque pixel de chaque image initiale est codé sur m bits, m étant un nombre entier supérieur ou égal à dix, ce procédé étant exécutable par une unité de codage conforme à 19 l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes de génération : - d'un flux binaire standard codant les images initiales dans lequel la luminance de chaque pixel de chaque image initiale est uniquement codée sur au plus n bits, et - d'au moins un second flux binaire contenant les informations additionnelles nécessaires pour reconstruire la luminance codée sur m bits de chaque pixel de chaque image initiale à partir de la luminance codée sur n bits contenue dans le flux binaire standard. 11. Procédé de codage selon la 10, exécutable par une unité de codage conforme à la 5, caractérisé en ce que l'étape (138) de génération du second flux binaire est une étape de génération d'un flux binaire résiduel codant uniquement la différence de luminance entre chaque pixel de l'image ILCD et chaque pixel correspondant d'une estimation de l'image ILCD obtenue à partir du flux binaire standard. 12. Procédé de décodage d'une image initiale numérique de dynamique élevée codée à l'aide d'un procédé de codage selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (172) de reconstruction de la luminance codée sur m bits a partir du flux binaire standard et d'au moins du second flux binaire. 13. Procédé de décodage selon la 12, d'une image codée à l'aide du procédé de codage selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (164) de construction d'une estimation de l'image ILCL à partir du flux binaire standard et du flux binaire résiduel.
H
H04
H04N
H04N 7,H04N 5
H04N 7/015,H04N 5/44
FR2895146
A1
DISPOSITIF AMPLIFICATEUR DE LUMIERE
20,070,622
La presente invention concerne les appareils de vision nocturne. De tels appareils comportent un tube amplificateur de lumiere et un bloc d'alimentation electrique haute tension fournissant les tensions necessaires au fonctionnement du tube. Dans les appareils de vision nocturne existants, le tube amplificateur de lumiere comporte une photocathode, une structure amplificatrice d'electrons et un ecran phosphorescent. La photocathode, qui est par exemple a base de silicium ou de germanium, libere des electrons fors de la reception de photons incidents. Les photons ainsi liberes par la photocathode sont multiplies par la structure amplificatrice et acceleres vers 1'ecran. Le bloc d'alimentation haute tension delivre les tensions necessaires a 1'acceleration des electrons liberes par la photocathode vers la structure amplificatrice d'une part et a 1'acceleration des electrons liberes par la structure amplificatrice vers I'ecran d'autre part. Les brevets US 5 949 069, 6 140 628, 6 288 386, 6 320 180, 6 898 890 et 6 429 416 sont relatifs a des appareils de vision nocturne. La quantite de lumiere susceptible d'etre revue par un appareil de vision nocturne peut varier de maniere importante et les appareils de vision nocturne sont generalement equipes d'un systeme de controle automatique de la luminosite de 1'ecran, encore appelee ABC (Automatic Brightness Control). L'ABC est generalement obtenu grace a une boucle de regulation visant a maintenir sensiblement constant le courant d'ecran quand celui- ci excede un certain seuil, en agissant sur le potentiel de la structure amplificatrice d'electrons. Par ailleurs, afin de prolonger la dui-6e de vie de la photocathode, son potentiel n'est pas maintenu a une valeur constante mail vane en fonction de la lumiere incidente grace a un systeme de protection automatique appele BSP (Bright Source Protection). Dans certains appareils de vision nocturne, le BSP repose sur la diminution de la difference de potentiel entre la photocathode et la structure amplificatrice d'electrons lorsque le courant de la photocathode depasse un certain seuil ; cependant, une telle diminution nuit a la qualite de l'image car le trajet des electrons entre la photocathode et la structure amplificatrice s'ecarte alors d'une trajectoire rectiligne ideate assurant une image nette sur l'ecran. Pour remedier a cet inconvenient, la difference de potentiel entre la photocathode et la structure amplificatrice d'electrons peut etre modulee, en gardant une amplitude constante, selon un rapport cyclique variable, lequel depend de la quantite de lumiere revue par 1'appareil de vision nocturne. Un tel procede d'alimentation de la photocathode, appele auto-gating, est divulgue notamment dans le brevet US 4 195 222. Le brevet US 5 883 381 decrit un appareil de vision nocturne dans lequel la technique d'auto-gating est mise en ceuvre avant 1'ABC. Par contre, dans le brevet US 6 278 104, 1'ABC est mis en oeuvre en premier puis dauto-gating est employe. Par ailleurs, les tubes amplificateurs de lumiere n'ont pas, en raison des tolerances de fabrication, toutes les memes caracteristiques electriques, de sorte que tors de 1'assemblage, un reglage du bloc d'alimentation haute tension est necessaire, notamment du gain et du courant d'ecran a partir duquel 1'ABC est mis en oeuvre. A cet effet, des potentiometres mecaniques sont prevus sur le bloc d'alimentation haute tension. Leur presence est susceptible d'entrainer des derives avec la temperature et d'accroitre la sensibilite de 1'appareil a l'humidite, ce qui n'est pas souhaitable. Les blocs d'alimentation haute tension utilises dans certains appareils de vision nocturne comportent un oscillateur alimente en basse tension pour generer une tension alternative qui est ellevee au moyen d'un transformateur elevateur. La modulation en largeur d'impulsion du potentiel de photocathode est effectuee a une frequence qui depend de celle de l'oscillateur. Lorsque I'appareil de vision nocturne est utilise pour observer une scene qui est eclairee par une source de lumiere elle-meme modulee, ce qui est le cas par exemple en presence de lampadaires relies au reseau electrique 50 ou 60 Hertz, un phenomene de battement est susceptible de se produire, affectant la qualite de l'image produite. Le brevet US 6 429 416 enseigne une solution relativement complexe a ce probleme, consistant a mesurer un courant de la structure amplificatrice, a detecter un eventuel passage et a modifier dans ce cas la frequence de la tension d'alimentation de la photocathode a une autre valeur fixe. Enfin, it est souhaitable pour un fabricant de connaitre les conditions d'utilisation d'un appareil de vision nocturne afin par exemple de determiner si une clause de garantie est applicable en cas de retour de I'appareil pour une pretendue defaillance et/ou pour effectuer une maintenance adaptee. Le brevet US 6 898 890 divulgue un procede de controle de la duree de vie d'un fusil a lunette equipee d'un appareil de vision nocturne, consistant a enregistrer la dui-6e de fonctionnement de 1'appareil de vision nocturne et le nombre de tirs. L'invention vise notamment a proposer un appareil de vision nocturne perfectionne, remediant a tout ou partie des inconvenients des appareils connus. Selon l'un de ses aspects, parmi d'autres, 1'invention a pour objet un comportant : - au moins un tube amplificateur de lumiere, - au moins un bloc d'alimentation electrique haute tension, ce bloc comportant : au moins une unite de traitement numerique comportant au moins un rnicroprocesseur et au moins une m6-noire. Le tube amplificateur peut comporter : - une photocathode, et - une structure amplificatrice d'electrons, pouvant comporter une galette a micro canaux. Le tube peut egalement comporter un ecran ou en variante un capteur matriciel, 20 par exemple CCD. Le bloc d'alimentation haute tension peut comporter un oscillateur et au moins un transformateur elevateur pour elever une tension alternative generee par l'oscillateur. L'oscillateur peut osciller a une frequence sensiblement constante, par exemple. La presence d'au moins une unite de traitement numerique dans le bloc 25 d'alimentation haute tension peut presenter de nombreux avantages selon les fonctions que cette unite de traitement numerique est programmee pour effectuer. Selon un exemple de mise en oeuvre de 1'invention, 1'unite de traitement numerique peut are agencee pour exercer un controle du fonctionnement de 1'alimentation haute tension. 30 L'unite de traitement numerique peut etre agencee pour effectuer rune au moins des fonctions suivantes : - un controle de la tension de la photocathode, afin de la reguler en fonction du courant d'ecran, par exemple, - un controle du rapport cyclique d'alimentation de la photocathode en fonction du courant d'ecran par exemple, - un controle de la tension de la structure amplificatrice, afin de la reguler en fonction du courant d'ecran, par exemple, - un controle de la frequence d'alimentation de la photocathode, de fawn par exemple a eviter les phenomenes de battement precites en cas d'observation d'une scene eclairee par une source de lumiere modulee - une mesure du courant d'ecran, par exemple de facon synchronisee avec la frequence de 1'oscillateur afin que la mesure du courant d'ecran ait lieu par exemple lorsque celui-ci est sensiblement maximal, ce qui ameliore le rapport signal sur bruit, - un reglage du gain et du courant maximal d'ecran, ce qui peut permettre d'eviter le recours aux potentiometres mecaniques de fart anterieur. L'invention peut permettre d'atteindre des durees d'alimentation de la photocathode relativement courtes, par exemple inferieures ou egales a 100 nS. L'unite de traitement numerique peut notamment etre agencee de fawn a faire varier la frequence d'alimentation de la photocathode en conservant le rapport cyclique adapte au courant d'ecran recherche. La regulation conjointe du rapport cyclique et de la tension de structure amplificatrice peut permettre de modifier les deux de facon quasi simultanee, afin de maintenir le gain du tube sensiblement constant fors dune variation discontinue du rapport cyclique ou de la tension de la structure amplificatrice. Par exemple, le rapport cyclique peut etre modifie de fawn discontinue a la baisse (respectivement a la hausse) et la tension de structure amplificatrice augmentee (respectivement diminuee) de fawn a maintenir le gain sensiblement constant, puis la tension de la structure amplificatrice peut etre modifiee sur une plage de fonctionnement a rapport cyclique constant pour reguler le gain. La regulation peut par exemple comporter une phase dans laquelle la tension de 30 la structure amplificatrice est sensiblement constante et maximale et le rapport cyclique sensiblement constant et maximal, puis au moins une autre phase dans laquelle a la fois la tension de la structure amplificatrice et le rapport cyclique de la tension de photocathode sont controles en fonction de la quantite de lumiere incidente. L'unite de traitement numerique peut etre agencee pour enregistrer au moins un parametre de fonctionnement du dispositif, notamment au moins un parametre choisi parmi : - au moiins une duree de fonctionnement, eventuellement plusieurs durees de fonctionnement respectivement associees a plusieurs gammes de courant d'ecran, au moins un identifiant du dispositif, un nombre d'allumages du tube, - au moins une information representative d'un stress subi par le tube, par exemple une quantite d'electricite ayant traverse 1'ecran. L'unite de traitement numerique peut encore etre agencee pour modifier des parametres de fonctionnement du dispositif en fonction du vieillissement du tube, par exemple modifier le gain en fonction de la quantite d'electricite ayant traverse 1'ecran. Le microprocesseur et la memoire precitee peuvent faire partie d'un meme composant, par exemple un microcontroleur, ou peuvent etre des composants distincts. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un bloc d'alimentation haute tension pour dispositif amplificateur de lumiere, comportant : - au moins un circuit imprime sur lequel sont implantes des composants, ce circuit imprime comportant des zones d'implantation separees par des zones intermediaires, les zones intermediaires etant depourvues de composants, le circuit imprime etant plie clans ces zones intermediaires. Un tel circuit imprime permet d'eviter de soumettre les composants situes dans les zones d'implantal; ion a des contraintes mecaniques, ce qui ameliore la fiabilite. Cela peut faciliter 1'emploi de composants miniatures, tels que des composants CMS. L'invention a encore pour objet un ensemble comportant : - un oscillateur comportant deux transistors bipolaires dont les bases sont reliees par un premier enroulement de primaire de transformateur elevateur et dont les collecteurs sont relies par un second enroulement de primaire du transformateur elevateur, - un premier etage multiplicateur de tension aux bornes d'un premier enroulement de secondaire du transformateur elevateur, - un deuxieme etage multiplicateur de tension aux bornes d'un deuxieme enroulement de secondaire du transformateur elevateur. Les premier et deuxieme enroulements de secondaire peuvent titre relies par une capacite de compensation du bruit, ce qui peut faciliter la lecture du courant d'ecran. L'emploi de deux transistors peut permettre d'ameliorer le rendement electrique. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un circuit de commande d'une difference de potentiel entre une photocathode et une structure amplificatrice selon un rapport cyclique determine par 1'envoi de signaux de commande par une unite de traitement numerique, ce circuit de modulation comportant : - au moires deux transistors respectivement commandos en saturation par des impulsions positive et negative, - un transformateur d'impulsion dont le primaire recoit des impulsions de courant en fonction des signaux de commande et dont le secondaire est relie auxdits transistors. Ce transformateur d'impulsion comporte par exemple a la fois au primaire et au secondaire moires de cinq spires, mieux une ou deux spires, ce qui permet d'avoir des durees d'impulsion tres courtes, donc de moduler le rapport cyclique tres rapidement. Le secondaire peut comporter par exemple le double de spires du primaire. Le transformateur d'impulsions peut comporter un tore sur lequel sont bobinees les spires. La difference de potentiel entre la photocathode et la structure amplificatrice peut titre modulee selon des creneaux de tension dont la largeur temporelle est determinee par la valeur du rapport cyclique. Les signaux de commande peuvent titre emis avec une frequence superieure a cello des creneaux de tension. Cette frequence peut titre suffisamment elevee pour que la tension de photocathode ne varie sensiblement pas a I'etat bas, c'est-a-dire lorsque la photocathode est bloquee et n'emet sensiblement pas d'electrons, compte tenu de la capacite propre de la photocathode, entre deux signaux de commande. L'unite de traitement numerique peut titre agencee pour faire varier le nombre de signaux de commande envoyes pour rafraichir la tension de photocathode afin de la maintenir a un potentiel sensiblement constant. En faisant varier ce nombre autour d'une valeur predefinie determines par le courant d'ecran, le rapport cyclique peut are modifie. Les signaux de commande peuvent etre envoyes de facon a faire varier la frequence d'alimentation de la photocathode afin d'eviter un phenomene de battement en cas d'observation d'une scene eclairee par une source de lumiere modulee. La variation peut etre continue et se faire sans detection du courant de la structure amplificatrice, ce qui apporte une simplification importante comparativement a 1'enseignement du brevet US 6 429 416 precite. Selon un autre de ses aspects, le bloc d'alimentation haute tension comporte au moins deux contacts electriques permettant I'echange d'informations avec un appareil de programmation externe, par exemple pour lire des valeurs de parametres de fonctionnement enregistrees dans la memoire de ('unite de traitement numerique et programmer des valeurs de gain ou de courant maximal d'ecran. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, independamment ou en combinaison avec ce qui precede, un dispositif amplificateur de lumiere comportant : - un tube amplificateur de lumiere comportant une photocathode, et une structure amplificatrice et un dispositif de visualisation, par exemple un ecran ou un capteur matriciel, notamment CCD, - une unite de traitement numerique agencee pour : - rnoduler le potentiel de la structure amplificatrice, -rnoduler periodiquement une dui-6e d'application d'une difference de potentiel entre la photocathode et la structure amplificatrice selon un rapport cyclique variable. Dans un exemple de miss en oeuvre de ('invention, dans une phase de fonctionnement du dispositif, 1'amplitude de la difference de potentiel sur la structure amplificatrice est maintenue a un niveau maximal et le rapport cyclique est maintenu egal a 1'unite jusqu'a ce que la quantite de lumiere incidente depasse un seuil predefini. Toujours dans un exemple de miss en oeuvre de l'invention, dans une phase de fonctionnement du dispositif, I'unite de traitement numerique est agencee pour : - selectionner un rapport cyclique parmi plusieurs, agir sur 1'amplitude de la difference de potentiel sur la structure amplificatrice. Le rapport cyclique est par exemple choisi parmi plusieurs calibres, le passage d'un calibre au suivant correspondant par exemple a une division par deux du rapport cyclique ou a une incrementation ou decrementation de l'intervalle entre deux creneaux de tension sur la photocathode d'un multiple de l'intervalle de temps correspondant a un creneau de tension. L'action sur 1'amplitude de la tension de la structure amplificatrice s'effectue par exemple dans une plage de tension correspondant a une diminution de moitie environ de 1'intensite d'ecran. La plage de tension est par exemple inferieure a 100 V, par exemple comprise entre 25 et 75 V. L'unite de traitement peut memoriser une table de valeurs indiquant pour chaque variation du rapport cyclique la tension a appliquer a la structure amplificatrice pour compenser la variation de gain nee a la variation du rapport et conserver un gain sensiblement constant pour le tube. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procede de regulation du gain d'un tube amplificateur de lumiere comportant une photocathode et une structure amplificatrice, dans lequel on regule le gain du tube en agissant periodiquement a la fois sur le rapport cyclique de la tension de photocathode et sur 1'amplitude de la difference de potentiel sur la structure amplificatrice. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, 1'action sur la tension de la structure amplificatrice est exercee apres selection d'un rapport cyclique parmi plusieurs. L'invention pourra etre mieux comprise a la lecture de la description detainee qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et a 1'examen du dessin annexe, sur lequel : - la figure 1 represente de maniere schematique un exemple de dispositif amplificateur de lumiere, - la figure 2 represente de maniere schematique, en perspective, un exemple de bloc d'alimentation haute tension et un appareil de programmation associe, - la figure 3 represente en vue de dessus un exemple de circuit imprime, avant pliage du bloc d'alimentation, la figure 4 est un schema simplifie du circuit electronique du bloc d'alimentation haute tension, la figure 5 represente isolement 1'oscillateur et les stages multiplicateur de tension, - la figure 6 represente isolement le circuit de commande de la photocathode, la figure 7 represente isolement le circuit de commande de la structure amplificatrice, la figure 8 represente isolement le circuit de lecture du courant d'ecran, - la figure 9 represente un exemple d'evolution de la luminosite de 1'ecran en fonction de la quantite de lumiere incidente, la figure 10 represente un exemple d'evolution de la tension de la structure amplificatrice en fonction de la quantite de lumiere incidente, - la figure 11 represente un exemple d'evolution du rapport cyclique en fonction de la quantite de lumiere incidente, et - la figure 12 represente de fawn schematique des stapes d'une boucle de regulation selon un exemple de miss en oeuvre de l'invention. On a represente a la figure 1, de maniere schematique, un appareil de vision nocturne 1 comportant un tube amplificateur de lumiere 2 relie a un bloc d'alimentation haute tension 3, lui-•meme aliments a partir d'une source electrique 4 basse tension composee par exemple d'une ou plusieurs piles ou accumulateurs. Le tube amplificateur de lumiere 2 comporte une photocathode 6, une structure amplificatrice d'electrons 7 et un ecran 8. Dans une variante non illustree, 1'ecran est remplace par un capteur matriciel CCD. Le bloc d'alimentation haute tension 3 permet de fournir des tensions VI, V2 et V3 qui permettent d'une part d'accelerer les electrons entre la photocathode 6 et la face d'entree de la structure amplificatrice 7 et, d'autre part, entre la face de sortie de cette derniere et 1'ecran 8. Dans 1'exemple considers, la face d'entree de la structure amplificatrice 7 est au potentiel V2 et sa face de sortie a la masse, la tension V2 etant negative, mais it pourrait en etre autrement sans que 1'on sorte du cadre de la presente invention. La tension V1 de photocathode peut varier en fonction de la quantite de lumiere incidente, selon une modulation en largeur d'impulsion, son potentiel V1 passant par exemple au potentiel V2 lorsque la photocathode est bloquee et a un potentiel V2-AV lorsque la photocathode doit emettre des electrons, la tension AV pouvant varier en fonction des tubes et etant par exemple de l'ordre de 200 V dans 1'exemple considers. Le potentiel VI de la photocathode peut varier en suivant sensiblement une tension en forme de creneaux, par exemple d'une maniere qui sera detainee plus loin. La tension V3 d'ecran est par exemple de +6,2 kV environ, etant par exemple sensiblement constante. La tension V2 de la face d'entrse de la structure amplificatrice varie par exemple de -1 200 V a 0 V, en fonction de la quantite de lumiere incidente, par exemple de la maniere qui sera precisee plus loin. La face de sortie est a sensiblement 0 V dans 1'exemple considers, rnais it pourrait en etre autrement. Le bloc d'alimentation haute tension 3 presente par exemple, comme illustre a la figure 2, une forme generalement semi-annulaire, definissant un logement central 10 pour le tube amplificateur 2. Le bloc d'alimentation 3 peut comporter un circuit imprime 12 noye dans une resine isolante 13. Des fils d'alimentation 14 et de sortie 16 sont prevus pour relier le bloc d'alimentation 3 respectivement a la source electrique 4 et au tube amplificateur 2. Le bloc d'alimentation 3 peut egalement comporter des contacts electriques 18 et 19 permettant un echange d' informations entre le bloc d'alimentation 3 et un appareil de programmation 20 comportant des fiches 21 a relier electriquement aux contacts 18 et 19, comme illustre figure 2. L'appareil de programmation 20 peut comporter un ecran 23 et une interface utilisateur 24 comportant par exemple des touches et/ou boutons de reglage. L'appareil de programmation 20 peut comporter un micro-ordinateur, le cas echeant. On a represents isolement a la figure 3 le circuit imprime 12. Celui-ci comporte dans 1'exemple considers des zones 13 d'implantation des composants, separees par des zones intermediaires 14 depourvues de composants, autour desquelles le circuit imprime 12 est plie de fawn a prendre la forme generalement semi-annulaire representee a la figure 2. On evite ainsi de soumettre les composants CMS presents dans les zones 13 a des contraintes mecaniques susceptibles de les endommager. On a represents a la figure 4 un schema du circuit electronique du bloc d'alimentation haute tension. Celui-ci comporte : une unite de traitement numerique 30 comportant par exemple un micro- controleur, par exemple du type PIC, ayant un microprocesseur et une memoire integree, - un oscillateur 33 agence pour generer une tension sinusoidale a partir de 1'alimentation 4, - un premiere stage multiplicateur de tension 35 associe a un premier enroulement d'un secondaire 36 d'un transformateur elevateur de tension, permettant de delivrer la tension V3 d'alimentation d'ecran, et - un deuxieme stage multiplicateur de tension 38, associe a un deuxieme enroulement 39 du secondaire du transformateur elevateur. Ce deuxieme stage 38 alimente un circuit 40 de commande de la tension V1 de photocathode 6 et un circuit 42 de commande de la tension V2 de structure amplificatrice 7. Le bloc d'alimentation 3 comporte egalement un circuit 44 de lecture du courant d'ecran iF, relie a 1'unite de traitement numerique 30. On a represents isolement a la figure 5 l'oscillateur 33. Celui-ci comporte, dans 1'exemple considers, deux transistors bipolaires 45 dont les bases sont reliees par un premier enroulement 46 du primaire du transformateur elevateur et dont les collecteurs sont relies par un deuxieme enroulement 47 du primaire de ce transformateur elevateur. L'oscillateur 33 comporte egalement une resistance 48 qui permet le demarrage des oscillations ainsi que des capacites 49 reliant les bases a la masse GND et des resistances 50 reliant Iles emetteurs A. la masse. La frequence de I'oscillateur est par exemple de 80 kHz. Un transistor MOS 85 est utilise pour generer un signal de synchronisation SYN vers 1'unite de traitement numerique 30, ce signal de synchronisation prenant la valeur 1 logique au passage des minimas de la tension de 1'oscillateur et prenant la valeur logique 0 ninon. Le signal SYN peut etre utile pour synchroniser la lecture du courant d'ecran iF avec la frequence de l'oscillateur et lire le courant d'ecran lorsque ce dernier est sensiblement maximall, comme explique plus loin. Le premier stage amplificateur de tension 35 est associe a un premier enroulement 51 du secondaire du transformateur elevateur et comporte un certain nombre de diodes et de capacites reliees ensemble de fawn a elever la tension. Le deuxieme stage multiplicateur de tension 38 est associe a un deuxieme enroulement 52 du secondaire du transformateur elevateur et delivre plusieurs tensions intermediaires permettant d'alimenter notamment le circuit de commande 42 de la structure amplificatrice. Une capacite 53 de compensation du bruit, de faible valeur, par exemple de 1'ordre de 4,7 pF dans 1'exemple considers, relie les enroulements 51 et 52. Cette capacite facilite la lecture du courant d'ecran iF. On a represents isolement A. la figure 6 le circuit 40 de commande de la photocathode. Ce circuit est agence, dans 1'exemple considers, pour generer des creneaux de tension. Une impulsion de tension VI est declenchee par 1'envoi d'un signal PULSE_START par l'unite de traitement numerique 30 et la mise a la tension V2 de la photocathode est declenchee par 1'envoi d'un signal PULSE_STOP provenant de 1'unite de traitement numerique 30. Les signaux de commande precites sont rebus par des amplificateurs de courant 60 relies au primaire 61 d'un transformateur d'impulsion dont le secondaire 62 commande, par 1'intermediaire d'une resistance 63, deux transistors MOS 64 et 65 devenant respectivement passants a la reception des signaux PULSE_START et PULSE_STOP. Lorsque le transistor 64 est passant, la tension VI est ramenee a V2-AV, le transistor 65 etant bloque. Lorsque le transistor 65 est passant, le transistor 64 etant bloque, la tension V1 vaut sensiblement la tension V2, laquelle peut varier par exemple de 0 a -1 200 V. AV vaut par exemple 200 V environ, cette tension pouvant etre obtenue par la charge de capacite 1112 reliee au secondaire 52 du transformateur elevateur et aux diodes 110 et 111. La largeur temporelle des creneaux de tension pendant lesquels la tension V1 est sensiblement maximale, egale par exemple A. V2-200 V environ, puis egale a V2, selon un rapport cyclique 't, est controlee par 1'unite de traitement numerique 30 de fawn a eviter que le courant d'ecran iF depasse une valeur predefinie. Dans 1'exemple considers, la frequence des signaux de commande PULSE_START est superieure a celle des creneaux de tension definissant le rapport cyclique 'c de fawn a ce que la tension de photocathode reste sensiblement constante, compte tenu de sa capacite propre, entre deux signaux PULSE_START. La dui-6e separant deux signaux PULSE START servant ainsi au rafraichissement de la tension de photocathode est par exemple de quelques centaines de !Is alors que la duree d'un creneau de tension V1 est par exemple de l'ordre d'une ms ou mo ins. La frequence des signaux PULSE_STOP est egalement choisie suffisamment grande pour maintenir la tension sensiblement a V2 pendant la dui-6e recherchee, compte tenu de la capacite propre de la photocathode. Ainsi, 1'unite de traitement numerique 30 peut agir sur le rapport cyclique 'c en modifiant le nombre d'impulsions consecutives PULSE_START puis PULSE_STOP envoyees au circuit de commande 40. L'invention peut permettre d'avoir un rapport cyclique correspondant a une duree de creneau tres faible, par exemple inferieure ou egale a 100 nS. Un creneau de dui-6e minimale est genere en envoyant apres une impulsion PULSE_STOP une impulsion PULSE_START suivie d'une nouvelle impulsion PULSE STOP. Afin d'eviter le phenomene de battements en cas d'observation d'une scene eclairee par une lumiere modulee, les impulsions peuvent are envoyees de maniere a faire varier la frequence des creneaux de tension de V1, la variation en frequence etant par exemple de l'ordre de 10 %. La frequence peut varier continuellement, independamment du courant d'ecran. Le transformateur d'impulsion comporte par exemple deux spires au primaire et quatre spires au secondaire, etant bobine sur un tore de ferrite, et presente ainsi une constante de temps relativement faible. Cette faible constante de temps permet une regulation relativement rapide du rapport cyclique en fonction du courant d'ecran. L'invention n'est pas limitee a 1'emploi d'un transformateur d'impulsionet la commande des transistors 64 et 65 pourrait s'effectuer autrement, par exemple de maniere optoelectronique, a condition de disposer de composants suffisamment rapides. On a represents isolement A. la figure 7 le circuit de commande 42 permettant de generer la tension V2 variable. Ce circuit 42 comporte deux transistors MOS 80 et 81 agences en serie de facon qu'aucun ne voit a ses bornes une tension superieure a la tension de grille du transistor 81, soit de 1'ordre de 750 V. Le transistor 80 est commands par ]'unite de traitement numerique 30 par 1'intermediaire d'un opto-coupleur 83. En fonction d'un signal de commande envoys par ]'unite de traitement numerique 30 a l'opto-coupleur 83, la tension V2 peut etre commandee de 0 a -1 200 V dans 1'exemple consiclere. On a represents A. la figure 8 le circuit 44 de lecture du courant d'ecran 1F. Dans 1'exemple considers, le courant d'ecran iF est lu en mesurant la tension aux bornes d'une resistance 90 de forte valeur reliant un premier point 93 commun au premier enroulement secondaire 51 et au condensateur 53 et un deuxieme point 94 a une tension de reference obtenue grace a un diviseur de tension 95. La tension aux bornes de la resistance 90 est lue par 1'intermediaire d'un premier 96, d'un deuxieme 97 et d'un troisieme 98 amplificateurs operationnels utilises comme suiveurs. La sortie du premier amplificateur 96 est relies a ]'entree du deuxieme amplificateur par 1'intermediaire de la resistance d'un filtre RC presentant une constante de temps qui permet d'eliminer les fluctuations tres rapides du courant d'ecran iF. Une tension peu filtree est mesuree entre la sortie 121 du deuxieme amplificateur 97 et une reference 120 par ]'unite de traitement et la valeur ainsi lue peut servir reguler la tension V2 et le rapport cyclique T. La sortie du deuxieme amplificateur 97 est reliee a ]'entree du troisieme amplificateur 98 par 1'intermediaire de la resistance d'un filtre RC qui presente une constante de temps relativement elevee afin de delivrer un signal qui peut etre utilise pour comptabiliser la quantite d'electricite ayant traverse 1'ecran au cours du fonctionnement du tube amplificateur de lumiere. Une capacite 102 en parallele avec la resistance 90 permet de moyenner le signal et de reduire ]'amplitude de la tension servant a la lecture du courant afin d'eviter de saturer les amplificateurs operationnels 96 A. 98 pendant la regulation. L'unite de traitement numerique 30 est agencee pour assurer, dans l'exemple considers, les fonctions suivantes. Tout d'abord, 1'unite de traitement numerique 30 peut enregistrer une information representative de la quantite d'electricite ayant circule a travers l'ecran et peut ainsi renseigner sur le stress subi par le tube amplificateur. Non seulement la quantite totale d'electricite peut etre enregistree, mais egalement la valeur maximale du courant d'ecran ainsi, le cas echeant, que la duree pendant laquelle un courant relevant d'une gamme de valeurs de courant predefinie a circule. La tension delivree par 1'amplificateur 98 peut ainsi etre memorisee et/ou servir a incrementer un compteur de quantite d'electricite. L'unite de traitement numerique 30 peut enregistrer une information representative du stress subi par le tube amplificateur de lumiere, qui est fonction du courant d'ecran. L'unite de traitement numerique 30 peut egalement enregistrer le nombre d'allumages du bloc d'alimentation, le nombre d'heures de fonctionnement ainsi qu'un identifiant tel que par exemple un numero de serie. L'unite de traitement numerique 30 peut etre agencee pour echanger des informations avec 1'appareil de programmation 20 par 1'intermediaire des contacts 18 et 19, par exemple scion un protocole I2C ou tout autre protocole de communication. Cet echange d'informations peut avoir lieu notamment Tors de la fabrication du dispositif, afin de programmer le gain du tube et le courant d'ecran iF maximal. Le tube est par exemple expose a un eclairement connu et les valeurs du gain et de courant maximal sont programmees dans l'unite de traitement numerique 30. L'echange d'informations peut avoir lieu egalement apres une periode d'utilisation du dispositif, en cas de maintenance ou de retour pour defaillance, pour lire des valeurs de parametres relatifs a 1'utilisation du tube et verifier ainsi qu'il a ete correctement utilise. L'unite de traitement numerique 30 peut egalement etre agencee de maniere a apporter au moins un facteur de correction en fonction du vieillissement du tube. Le gain et le courant d'ecran maximal peuvent par exemple evoluer en fonction du stress subi par le tube, selon des lois predefinies. Le courant iF maximum peut titre augmente au fur et a mesure du vieillissement du tube. Lors du fonctionnement du dispositif, le courant d'ecran iF croft dans une premiere phase de mamiere sensiblement proportionnelle a la quantite de lumiere incidente, comme illustre At la figure 9, la pente de la droite etant fonction du gain du tube. Ensuite, lorsque la quantite de lumiere incidente franchit un seuil predefini, le courant maximal d'ecran doit titre maintenu sensiblement constant. L'unite de traitement numerique 30 peut titre agencee pour commander la tension V2 en fonction de la quantite de lumiere incidente de fawn a avoir, dans la premiere phase de fonctionnement, une tension V2 maximale en valeur absolue, comme illustre aux figures 9 et 10, tant que 1'eclairement est insuffisant pour que le courant d'ecran atteigne sa valeur maximale. L'unite de traitement numerique 30 peut egalement titre agencee pour commander le rapport cyclique de la tension VI de fawn a avoir, dans la premiere phase, un rapport cyclique i correspondant a une alimentation continue de la photocathode, comme illustre aux figures 9 et 11. Passe la premiere phase de fonctionnement, quand la quantite de lumiere incidente continue a croitre, I'unite de traitement numerique 30 controle les tensions V1 et V2 de facon a ce que le courant d'ecran iF reste acceptable. Dans un exemple de mise en oeuvre de 1'invention, 1'unite de traitement numerique 30 peut titre agencee pour effectuer une boucle de regulation illustree At la figure 12, en selectionnant um rapport cyclique i parmi plusieurs valeurs predefinies, ce qui assure une regulation grossiere puis en agissant sur la tension V2, ce qui assure une regulation plus fine. Le rapport cyclique est par exemple selectionne parmi un nombre de calibres compris entre 10 et 20, par exemple egal a 14. D'un calibre a 1'autre, le rapport cyclique T est par exemple divise par deux, mais la variation i d'un calibre a l'autre pourrait titre differente. La valeur crete du courant iF peut titre utilisee par exemple par l'unite de traitement pour determiner le calibre. Une fois le rapport cyclique adapte selectionne, une regulation du courant d'ecran est effectuee en agissant sur la valeur de la tension V2. Pour un rapport cyclique donne, la tension V2 peut varier par exemple sur une plage de 50 V pour effectuer la regulation fine, ce qui permet de faire varier le courant d'ecran de 50 % environ. Lors d'un changement de calibre correspondant a une diminution de i, la tension V2 peut etre augmentee de fawn a compenser cette diminution et eviter une transition trop brutale du courant d'ecran. Inversement, la tension V2 peut etre diminuee lors d'une augmentation de i au passage d'un calibre a un autre. La regulation des tensions V1 et V2 peut s'effectuer d'une maniere autre que celle qui vient d'etre decrite. L'unite de traitement numerique peut par exemple reguler le courant d'ecran en agissant non pas a la foil sur le rapport cyclique et sur la tension V2 mais sur l'un jusqu'a un certain seuil de courant d'ecran puis sur l'autre lorsque ce seuil est depasse. Ainsi, dans un exemple, la tension V2 est diminuee en fonction de 1'eclairement incident en gardant le rapport cyclique constant, puis le rapport cyclique est diminue en gardant V2 constant. Dans une variante de mise en oeuvre de l'invention, la tension sinusoidale en entree du transformateur elevateur est synthetisee par 1'unite de traitement numerique, ce qui permet par exemple de la faire varier. On ne sort pas du cadre de la presente invention lorsque la structure amplificatrice est alimentee par des tensions positive et negative, la structure amplificatrice etant par exemple telle que decrite dans le brevet US 5 949 063. La structure amplificatrice peut par exemple comporter une barriere ionique. L'expression comportant un >> doit etre comprise comme etant synonyme de comportant au moins un >>, sauf si le contraire est specifie
La présente invention concerne un dispositif (1) amplificateur de lumière comportant :- au moins un tube amplificateur de lumière (2),- au moins un bloc d'alimentation électrique haute tension (3), ce bloc comportant :- au moins une unité de traitement numérique comportant au moins un microprocesseur et au moins une mémoire.
1. Dispositif (1) amplificateur de lumiere comportant : au moins un tube amplificateur de lumiere (2), au moins un bloc d'alimentation electrique haute tension (3), ce bloc 5 comportant : au moins une unite de traitement numerique (30) comportant au moins un microprocesseur et au moins une memoire. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le tube (3) comporte au moins une photocathode (6) et au moins une structure amplificatrice d' electrons (7). 10 3. Dispositif selon la 2, le tube comportant au moins un ecran (8). 4. Dispositif selon rune des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour effectuer le controle de la tension (V2) de la structure amplificatrice. 15 5. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour effectuer le controle de la tension (V1) de la photocathode. 6. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour effectuer le controle du 20 rapport cyclique (z) d'alimentation de la photocathode. 7. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour effectuer une mesure du courant d'ecran (iF) de fawn synchronisee avec la frequence d'un oscillateur permettant de generer une tension alternative qui est elevee au moyen d'un transformateur elevateur. 25 8. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour enregistrer au moins un parametre de fonctionnement du dispositif, notamment au moins un parametre choisi parmi : au moins une dui-6e de fonctionnement, eventuellement plusieurs durees de 30 fonctionnement respectivement associees a des gammes de courant d'ecran, au moins un identifiant du dispositif, un nombre d'allumages,- au moins une information representative d'un stress subi par le tube, notamment une quantite d'electricite ayant traverse 1'ecran. 9. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel 1'unite de traitement numerique (30) est agencee pour modifier des parametres de fonctionnement du dispositif en fonction du vieillissement du tube, notamment modifier le gain en fonction de la quantite d'electricite ayant traverse 1'ecran. 10. Dispositif selon la 2, 1'unite de traitement numerique etant agencee pour effectuer une regulation conjointe d'un rapport cyclique de la tension de photocathode et d'une tension de la structure amplificatrice. 11. Dispositif selon la 10, la tension de structure amplificatrice etant controlee de fawn a eviter une transition brutale du gain du tube lors d'un changement de rapport cyclique. 12. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, dans lequel le microprocesseur et la memoire font partie d'un meme composant, notamment un 15 microcontroleur. 13. Dispositif selon rune quelconque des precedentes, 1'unite de traitement etant agencee pour faire varier continuellement la frequence de la tension d'alimentation de la photocathode. 14. Bloc d'alimentation haute tension pour dispositif amplificateur de lumiere, 20 comportant au moins deux contacts electriques (18, 19) permettant 1'echange d'informations avec un appareil de programmation extern (26), notamment pour lire des valeurs de parametres de fonctionnement enregistrees dans une memoire d'une unite de traitement numerique. 15. Dispositif amplificateur de lumiere comportant : 25 - un tube amplificateur de lumiere comportant une photocathode et une structure amplificatrice d'electrons, une unite de traitement numerique agencee pour : - moduler 1'amplitude de la difference de potentiel sur la structure amplificatrice, 30 moduler periodiquement la tension appliquee a la photocathode selon un rapport cyclique variable. 16. Dispositif selon la 14, 1'unite de traitement etant agencee pour faire varier la frequence de la tension appliquee a la photocathode, notamment de fawn continue. 17. Dispositif selon la 15 ou 16, clans lequel clans une phase de 5 fonctionnement, 1'unite de traitement numerique est agencee pour : selectionner un rapport cyclique parmi plusieurs, agir sur 1'amplitude de la difference de potentiel de la structure amplificatrice.21. Dispositif selon la 19 ou 20, dans lequel dans une phase de fonctionnement, l'unite de traitement numerique est agencee pour : - selectionner un rapport cyclique parmi plusieurs, agir sur ]'amplitude de la difference de potentiel de la structure amplificatrice.
H
H01
H01J
H01J 31
H01J 31/50
FR2887773
A1
UTILISATION D'UN ACIDE AMINE EN TANT QU'AGENT ACTIF INDUCTEUR DE LA SYNTHESE DES PROTEINES SIRT DANS LES CELLULES DE LA PEAU.
20,070,105
L'invention concerne le domaine de la cosmétique et de la pharmaceutique, notamment le domaine de la dermatologie. Les protéines SIRT font partie de la famille des Sirtuines, ce sont des protéines nucléaires, NAD+ dépendantes, jouant un rôle important dans la désacétylation des histones. Les gènes SIR (Silent Information Régulators) , codant pour les protéines SIR, ont, pour la première fois, été décrits chez S. cerevisiae en 1979 (Bine J et Al., Genetics 1979). Plus tard, il a été démontré qu'une surexpression de la protéine SIR2P, chez C. elegans, permettait d'augmenter la durée de vie de cet organisme (Tissenbaum et Al., Nature 2001). Cette étude émettant ainsi l'hypothèse selon laquelle ces protéines seraient liées à la longévité. La protéine SIRT1 est la sirtuine humaine la mieux caractérisée, interagissant avec de nombreux régulateurs de la transcription. La protéine humaine SIRT1 a été décrite comme étant impliquée dans la régulation de p53 (Cheng HL et Al. Proc Nat/ Acad Sci U S A. 2003) ; et, plus récemment, comme un modulateur de la sénescence cellulaire (Langley E et Al., EMBO J. 2002). D'autres protéines humaines Sir ont été découvertes (SIRT2, SIRT3, SIRT4-7). La protéine humaine SIRT2 a été peu étudiée, quelques études ont cependant démontré son rôle dans le contrôle de l'activité mitotique (Dryden SC et Al., Mol Cell Biol. 2003) ainsi que son implication dans la régulation de la protéine p53 (Vaziri H et Al., Cell. 2001). A ce jour, les sirtuines désacétylases sont considérées comme une famille d'enzymes occupant un rôle important dans la régulation de la mort cellulaire et dans son cycle de vie (Porcu M and Chiarugi A., Trends Pharmacol Sci., 2005). Il a récemment été démontré que cette protéine est présente de manière significative dans la peau et qu'elle occupe un rôle très important. Ces résultats ont démontré que la protéine SIRT, et plus précisément la protéine SIRT1, est exprimée dans les cellules de la peau et que son expression est en relation avec les différents stress que rencontrent les cellules cutanées. Il a plus particulièrement été mis en évidence que l'induction de l'expression de cette protéine, par différents agents, permettait de protéger les cellules et de mieux les aider à lutter contre le stress et le vieillissement intrinsèque de celles-ci. La protéine SIRT1 occupe ainsi une fonction très importante dans le vieillissement et la protection cellulaire. Ainsi, une augmentation de son expression permet à la peau de mieux résister au stress qui l'entoure, c'est-à-dire de mieux lutter contre les phénomènes d'oxydation et donc, plus généralement, de mieux lutter contre le vieillissement. Plus globalement, l'induction de l'expression de cette protéine dans les cellules de la peau apporte une amélioration générale des mécanismes de protection cellulaire et permet d'augmenter la durée de vie cellulaire. La présence de cette protéine au niveau de la peau, ainsi que les bénéfices de sa surexpression, mettent donc en perspective de nouveaux modes d'action et de nouveaux moyens afin d'améliorer la survie cellulaire, et notamment la survie cellulaire des cellules cutanées; mais aussi, plus généralement des moyens afin d'améliorer les propriétés de la peau. Par améliorer les propriétés de la peau, on entend tous les moyens destinés à conserver ou à rétablir un bon fonctionnement de la peau ou encore tout moyen qui sert à préserver ou à améliorer son apparence et/ou son aspect. Ainsi une augmentation de la synthèse des protéines SIRT permettra à la peau de prévenir les manifestations cutanées du vieillissement, d'être mieux protégée contre les agressions extérieures et contre les stress auxquels elle est soumise. Par ailleurs, et selon une vision plus globale de l'invention, une induction des protéines SIRT permettra d'avoir des effets anti-inflammatoires et anti-irritants tout comme une rôle positif sur la régénération tissulaire et sur la cicatrisation par une action, par exemple, sur l'augmentation de la synthèse de protéines constitutives de la matrice extra-cellulaire. La présente invention se rapporte ainsi à l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un acide aminé isoleucine, mono ou polyhydroxylé, et/ou d'un de ces dérivés, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau. Cet actif pourra être utilisé seul ou en association avec au moins un autre agent actif, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique et/ou dermo-pharmaceutique et/ou dermatologique. En effet, par leur activité inductrice de la synthèse des protéines SIRT, ces acides aminés particuliers, et plus particulièrement la 4hydroxyisoleucine, présentent des activités biologiques spécifiques qui les rendent directement utilisables dans des préparations ou compositions cosmétiques, dermatologiques ou pharmaceutiques. 1:.ut14ation de l'isoleucine et/ou de ses dérivés, mono ou polyhydroxylé, dans le domaine de la cosmétique et de la pharmaceutique est connue, notamment au niveau des soins de la peau ainsi que le décrit le brevet FR 2 852 841. Toutefois, son utilisation en tant qu'agent activateur de la synthèse des protéines SIRT n'a jamais été exposée. A ce jour, très peu d'utilisations de composés inducteurs de synthèse de protéines de la famille des SIRT, dans les cellules de la peau, ont été décrites. Parmi les composés apte à activer la synthèse des protéines SIRT de la peau, on peut citer différentes molécules dont, par exemple, les polyphénols. Plus particulièrement, on peut citer: des dérivés de trans-stilbène (resveratrol, piceatannol), des dérivés des chalcones (isoliquiritigenine, butéine), les dérivés de flavones (fisteine, luteoline, quercetine). Ainsi, le principal objet de la présente invention concerne l'utilisation d'un nouveau composé capable d'induire la synthèse des protéines SIRT. L'invention concerne l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un acide aminé isoleucine, mono ou polyhydroxylé, et/ou d'un de ces dérivés, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. Préférentiellement selon d'invention, les composés activeront une classe de protéines SIRT particulière, les protéines SIRT1. Par agent actif inducteur ou activateur de la synthèse des protéines SIRT, on entend un agent actif apte à induire la synthèse des protéines SIRT dans les cellules de la peau. C'est-à-dire des agents aptes à augmenter la quantité de ces protéines dans les cellules, mais plus particulièrement, on entend essentiellement désigner tous les agents actifs susceptibles de favoriser la production endogène des protéines SIRT; et tout particulièrement les molécules impliquées dans le contrôle positif des précurseurs tels que l'ADN ou l'ARN. L'agent actif peut se définir comme étant une molécule ou un ensemble de 5 molécules susceptibles d'apporter des modifications ou des modulations au fonctionnement d'un système biologique. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'acide aminé est la 4-hydroxyisoleucine de formule: CH3 - CH - CH - CH - COOH 1 1 1 OH CH3 NH2 Par ailleurs, les composés selon l'invention sont relatifs aux dérivés d'isoleucine et aux dérivés de la 4-hydroxyisoleucine. Par " dérivés d'isoleucine", on entend aussi bien ces dérivés chimiques que ces dérivés biologiques. Par "dérivé", on entend tous les dérivés d'acide aminé leucine ou isoleucine auxquels un groupement aurait été ajouté. Ce groupement étant susceptible d'apporter de meilleures propriétés à l'agent actif défini selon l'invention. Ainsi, par exemple, les groupements pourront être ajoutés en vue de faciliter une meilleure pénétration dans la peau, ces dérivés étant par exemple des radicaux de type "oléyl", "stéaryl", "palmityl"... De plus, par exemple, il se peut, pour des motifs de résistance ou d'efficacité, que l'acide aminé soit modifié sur ses fonctions acides carboxyliques et/ou sur ses fonctions amines. Ainsi, selon un autre aspect de l'invention, les acides aminés selon l'invention peuvent être modifiés par acylation ou acétylation sur leur fonction amine, et/ou ils peuvent être modifiés par amidation ou estérification sur leur fonction carboxylique. Par ailleurs, selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les acides aminés pourront se trouver sous la forme de lactone. Les acides aminés selon la présente invention pourront se trouver sous toutes les formes isomériques existantes. Cependant on utilisera, de manière préférentielle, la 4-hydroxyisoleucine sous la forme de ses isomères (2S, 3R, 4S) et/ou (2R, 3R, 4S). Ces isomères particuliers étant les isomères que l'on obtient majoritairement à partir du procédé d'obtention de la 4-hydroxyisoleucine utilisé pour obtenir l'agent actif selon l'invention. Plus particulièrement selon l'invention, la 4hydroxyisoleucine est sous la forme de l'isomère (2S, 3R, 4S). Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'agent actif est d'origine végétale. Préférentiellement, le principe actif selon l'invention est obtenu à partir de végétaux appartenant au genre Trigonella. Bien entendu l'acide aminé peut être obtenu à partir d'au. moins l'une quelconque des nombreuses variétés et espèces appartenant au genre T'rigoxella. Plus particulièrement la. substance active est obtenue à partir d'au moins un végétal de l'espèce Trigonella foenum graecum, communément appelé fenugrec. Le fenugrec est une plante herbacée annuelle, elle appartient au sous-ordre des légumineuses, à la famille des Papilionacées et au genre Trigonella. C'est une plante cultivée essentiellement dans les régions méditerranéennes et connue depuis l'antiquité pour ses vertus thérapeutiques. Cette plante a la particularité de posséder une teneur élevée de matière protéique dans la graine et surtout de posséder un acide aminé libre particulier, l'hydroxisoleucine. Cet acide aminé a été identifié pour la première fois en 1973 par Fowden et al., il représente plus de 60 % des acides aminés libres présents dans la graine. L'hydroxyisoleucine est aussi présente mais en plus faible quantité dans les feuilles et dans les tiges du fenugrec. Ainsi, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les principes actifs seront extraits des graines de végétaux du genre Trigonella, et plus particulièrement à partir de graines du végétal de l'espèce Trigonella foenum graecum. Il est à noter que la 4-hydroxyisoleucine est aussi présente dans quelques autres espèces végétales; ainsi Raffauf et al. (1984) ont montré la présence de cet acide aminé particulier dans le Quararibea funebris, arbre de la famille des Bombacaceae. La. présence de 4-hydroxyisoleuacine a aussi été signalée dans des espèces telles que "octanes cwnphara as (Dardenne et al., 1986), Dioscoreae deltoïdea et Balanites aegyptia (IIardman et Abu-Al-Futuh, 1976). Il est bien entendu que le composé actif selon l'invention, notamment la 4-hydroxyisoleucine, peut être obtenu à partir de l'une quelconque des espèces végétales en contenant. Les acides aminés, objets du présent brevet, peuvent être obtenus soit par synthèse chimique classique, soit par extraction ou purification à partir de substance d'origine naturelle ou synthétique. Préférentiellement selon l'invention, le principe actif est obtenu par extraction et/ou purification à partir d'une matière première naturelle, notamment végétale. Toute méthode d'extraction ou de purification connue de l'homme du métier peut être utilisée pour préparer le principe actif selon l'invention. Pour extraire la 4-hydroxyisoleucine du fenugrec, on utilisera, par exemple, la méthode décrite par Hardman et Abu-Al-Futuh (Planta Medica, 36, 79-80, 1979) ou toute autre méthode d'extraction d'acide aminé connu de l'homme du métier. Ainsi, on peut dans une première étape, broyer les graines, à l'aide d'un broyeur à plantes par exemple. Puis les graines de fenugrec sont "délipidées" par extraction des corps gras avec des solvants organiques classiques pour cet usage comme, par exemple, l'hexane, le chloroforme, un alcool ou l'acétone. Selon une variante du procédé de l'invention, il est possible d'utiliser des graines en cours de germination, ou encore d'utiliser seulement une partie de la graine contenant l'embryon et/ou les cotylédons. L'extraction proprement dite est réalisée sous agitation, à une température comprise entre 4 et 100 C, dans une solution aqueuse, c'est-à-dire composée d'eau, ou par une solution comprenant un mélange d'eau et d'un solvant organique miscible à l'eau, préférentiellement un alcool (méthanol, éthanol ou encore isopropanol). La proportion d'eau du mélange pouvant varier entre 10 et 100 %. L'extraction est réalisée à un pH compris entre 2 et 12. Selon une variante de procédé d'extraction, celle-ci peut être réalisée dans un mélange d'eau et de polyol; c'est-à-dire du propylène, dipropylène, butylène ou hexylène glycol, ou encore du glycérol. Selon une autre variante du procédé d'extraction de l'agent actif selon l'invention, l'extraction peut être réalisée à l'aide d'un mélange hydroalcoolique, préférentiellement dans un mélange contenant environ 70 % d'éthanol. L'extrait alcoolique étant une première forme utilisable de l'extrait contenant l'agent actif. Une étape d'évaporation de l'alcool peut facilement être envisagée. La fraction soluble est, par la suite, récupérée par centrifugation et par filtration. Les composants de faible poids moléculaire, c'est-à-dire les acides aminés libres, sont séparés par dialyse des autres composés de poids moléculaire plus important. Par ailleurs, aprés l'étape d'extraction, il est possible de faire subir à l'extrait un traitement de purification afin de réduire la quantité de composés non désirables, comme par exemple les composés responsables de l'odeur ou encore de la couleur du produit. Ce traitement peut consister à mettre en contact notre solution avec divers absorbants tels que le charbon actif, les terres décolorantes ou la silice; puis, par la suite, à effectuer une étape de filtration. Dans une autre étape, l'extrait obtenu peut être encore purifié par fractionnement, notamment par une méthode classique de chromatographie sur résine échangeuse d'ions, comme par exemple par la technique de Moore, Syein et Spackman (1958). L'extrait peut également être purifié et concentré par un procédé de dialyse. L'une quelconque des formes plus ou moins purifiées de l'extrait est alors s h biiis danse l'eau ou dans tout mélange contenant de l'eau, puis stérilisée par ultrafiltration. Il est ainsi possible d'obtenir facilement un extrait contenant la 4- hydroxyisoleucine à un très haut degré de pureté. L'utilisation de l'extrait selon l'invention apte à activer la synthèse des protéines SIRT1 dans les cellules de la peau, se fera préférentiellement sous la forme d'une composition adaptée à l'administration par voie topique externe, principalement sur la peau, les muqueuses et/ou les phanères, comprenant un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable. La quantité efficace de principe actif correspond à la quantité nécessaire pour obtenir le résultat désiré. Ainsi, selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le principe actif précité est utilisé, dans les compositions, à une concentration comprise entre 0, 00001 % et 20 % environ, et préférentiellement à une concentration comprise entre 0,001 % et 10 % environ en poids par rapport au poids total de la composition finale. Ces extraits, aptes à activer la synthèse endogène des protéines SIRT, pourront être utilisés, d'une manière plus générale, afin de traiter des affections 25 dermatologiques. Par affections dermatologiques, on entend toutes les maladies affectant la peau et ayant eu non des conséquences visibles. A ce titre, on peut citer par exemple: des désordres liés à des problèmes de différenciations et de proliférations cellulaires, des problèmes liés à la kératinisation, des troubles inflammatoires ou allergiques, des troubles liés aux fonctions sébacées, des proliférations dermiques ou épidermiques (bénignes ou malignes) ; des désordres cutanés dus à une exposition aux rayonnements UN., des pathologies associées au vieillissement chronologique ou actinique. Ainsi selon un autre aspect, les composés selon l'invention, tels que décrits précédemment, destinée à activer la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, pourront être utilisés pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des affections dermiques. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, l'agent actif précité est préalablement solubilisé dans un ou plusieurs solvants cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables comme l'eau, l'éthanol, le propanol ou l'isopropanol, le propylène glycol, le butylène glycol, le dipropylène glycol, les diglycols éthoxylés ou propoxylés ou tout mélange de ces solvants. Selon encore un autre mode de réalisation avantageux de l'invention, l'agent actif précité est préalablement solubilisé dans un vecteur cosmétique ou pharmaceutique comme les liposomes ou adsorbés sur des polymères organiques poudreux, des supports minéraux comme les talcs et bentonites, et plus généralement solubilisés dans ou fixés sur, tout vecteur cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. Quelle que soit la forme de l'invention, la composition selon l'invention peut être ingérée, injectée ou appliquée sur la peau (sur toute zone cutanée du corps), les cheveux, les ongles ou les muqueuses. Selon le mode d'administration, la composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées. Préférentiellement, les compositions selon la présente invention se présenteront sous une forme galénique adaptée à l'administration par voie topique cutanée. Elles couvrent toutes les formes cosmétiques ou dermatologiques. Ces compositions doivent donc contenir un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire compatible avec la peau, les poils ou les cheveux. Selon un autre aspect, la présente invention concerne un procédé de traitement cosmétique pour les soins de la peau destiné à augmenter la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, caractérisé par le fait que l'on applique sur la peau une composition contenant l'agent actif tel que défini précédemment, afin d'obtenir l'action désirée. 2887773 9 Des modes de réalisation particuliers de ce procédé de traitement cosmétique résultent également de la description précédente. Le procédé de traitement cosmétique de l'invention peut être mis en oeuvre notamment en appliquant les compositions cosmétiques telles que définies ci-dessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions, par exemple: application de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de laits, de shampooings ou de compositions anti-soles, sur la peau ou sur les cheveux, ou encore application de otifrice sur ls gencives. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront mieux à la lecture des exemples donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemple 1: Préparation de la 4-hydroxyisoleucine. Une quantité de 100 grammes de graines délipidées du végétal de l'espèce Trigonella foenum graecum est broyée dans un broyeur à couteaux, à une granulométrie de 200mm. Une extraction est réalisée à température ambiante, par une solution acide à un pH égal à 2, d'un tampon acétate contenant 0,1 % d'acide ascorbique. Le milieu est ensuite clarifié par centrifugation. Ces deux opérations sont répétées trois fois. Les trois fractions clarifiées sont ensuite réunies et filtrées sur un filtre à plaque. L'extrait est ensuite dialysé à l'aide d'un appareil équipé de membranes possédant un seuil de coupure de 1000 Dalton; le dialysât est concentré, filtré stérilement puis séché par lyophilisation. Cinq grammes d'une poudre de couleur jaune sont alors recueillis, cette poudre est ensuite remise en solution dans un solvant cosmétiquement ou pharmaceutiquement approprié. La fraction de l'extrait contenant les acides aminés libres, et plus particulièrement la 4-hydroxyisoleucine, peut être isolée et concentrée par la technique classique de chromatographie échangeuse d'ions. Le concentrât est passé sur une colonne contenant une résine échangeuse de cation de façon à retenir l'acide aminé 4-hydroxyisoleucine, celle-ci est ensuite éluée en utilisant, par exemple, une solution d'ammoniaque. La solution ainsi obtenue est concentrée dans de l'éthanol à 70 %, puis une nouvelle étape de purification est effectuée en passant le mélange sur une chromatographie d'adsorption sur gel de silice. La colonne est éluée avec de l'éthanol à 70%. Le mélange récupéré est concentré de façon à obtenir une solution contenant un taux optimal de 4-hydroxyisoleucine. Exemple 2: Mise en évidence de l'effet de l'extrait selon l'invention sur les fibroblastes. Le but de l'étude est de déterminer l'influence de l'extrait de l'exemple 1 sur la synthèse des protéines SIRT1 par les fibroblastes, par la technique d'immunofluorescence et par la technique de western-blotting. Les techniques d'immunofluorescence et de western-blot sont des techniques semi-quantitatives qui permettent d'apprécier le taux des protéines présentes dans les cellules. Des fibroblastes humains sont maintenus en culture à 37 C dans une atmosphère humidifiée contenant 5 % de CO2. Pour les études d'immunofluorescence, les fibroblastes ont été cultivés sur des lames 8 puits; pour le western-blot, les cellules ont été cultivées dans boîtes de 100 mm de diamètre. Les cellules sont ensuite incubées durant 24 ou 48 heures avec l'extrait selon l'invention mis en solution à 0,5 % ou à 1 % ; une condition contrôle ne contenant pas d'extrait est réalisée. É Etudes par immunofluorescence Après élimination des surnageants et rinçage des cultures, les cellules sont fixées avec du méthanol pendant 4 minutes à 4 C puis rincées avec du tampon PBS. Des anticorps de lapin anti-SIRTI humaine, dilués à 1/100, sont alors ajoutés (Santa Cruz Biotechnology). L'incubation dure 3 heures à température ambiante; les surnageants sont ensuite éliminés et les cellules sont rincées au PBS. Puis un anticorps secondaire (anti-lapin, Molecular Probes), couplé à un marqueur fluorescent (Alexa 488) est additionné. Après 1 heure d'incubation à température ambiante, les surnageants sont éliminés et les cellules sont rincées au PBS. Les lames sont alors montées puis examinées au microscope à Epi-fluorescence (Nikon Eclipse E600 microscope). La quantité de protéines SIRT1, synthétisées par les cellules, est proportionnelle à l'intensité de la fluorescence. Les résultats ainsi obtenus démontrent une augmentation significative de l'expression des protéines SIRT1 au niveau du noyau de la cellule après application de l'actif selon l'invention durant 24 et 48 heures. Par ailleurs, plus la concentration d'actif appliquée au niveau des cellules est importante, plus l'intensité est élevée. Etudes par Western-blot Les cellules sont lavées et scrapées à l'aide d'un tampon d'extraction (20mM Tris, 150mM NaCl, 10mM EDTA, 0,2 % Triton X100) et d'un cocktail d'inhibiteur de protéases (Sigma). Les protéines ainsi extraites sont centrifugées à 4 C à 10000 rpm durant 10 minutes et les échantillons ainsi obtenus sont stockés à -80 C. Amis sttandardisation des échantillons avec un kit de dosage de protéines BCA (Pierce), les lysats cellulaires sont séparés par électrophorèse sur un gel NuPAGE 4- 12% (Invitrogen) et transférés sur une membrane de nitrocellulose (PAL corporation). Les membranes sont incubées toute une nuit avec un anticorps de lapin anti-SIRT1 humaine (Santa Cruz Biotechnology), dilué à 1/200, suivi par une incubation avec un anticorps anti-lapin IgG-peroxydase, dilué à 1/5000, (Beckman Coulter). La révélation est effectuée avec un substrat chemiluminescent. Afin d'évaluer quantitativement les protéines exprimées dans les cellules, les bandes présentes dans le gel sont quantifiées en utilisant un logiciel ChimiImager (Alpha Innotech Corporation, USA). La quantité des protéines est exprimée en pourcentage d'intensité lumineuse, comparée à la condition contrôle, c'est-à-dire comparée aux cellules qui n'ont pas reçu 20 l'extrait selon l'invention. intensité % Incubation durant 24 heures Incubation durant 48 heures Contrôle 100 100 Extrait à 0,5 % 253 885 Extrait à 1 % 296 1012 Les résultats, présentés dans le tableau ci-dessus, nous permettent de conclure que l'ajout de l'exit selon l'invention dans le milieu de culture des fibroblastes a pour effet d'augmenter la synthèse des protéines SIRT1 par les cellules. Cette stimulation a été observée de manière importante. En effet, lorsque les cellules sont incubées en présence de la composition contenant l'actif selon l'invention, on assiste au bout de 24 ou de 48 heures à une augmentation de l'intensité de la fluorescence, par rapport aux cellules non traitées, traduisant ainsi une stimulation de la synthèse de protéine SIRT1, cette augmentation étant vraisemblablement dose-dépendante. Exemple2: Mise en évidence ex vivo de l'effet selon l'extrait selon l'invention. 5 Des études ex vivo ont permis, par immunomarquage, de mettre en évidence l'expression des protéines SIRT1 sur des échantillons de peau. Des échantillons de peau humaine sont mis en culture à l'interface air/liquide. L'extrait selon l'invention est appliqué topiquement sur ces échantillons, au niveau de 10 l'épithélium, puis les échantillons sont incubés durant 24 heures. Ces échantillons de peau sont ensuite fixés avec du formaldéhyde puis inclus dans la paraffine. Des coupes de 2 à 3 m sont alors réalisées. L'immunomarquage est effectué après différentes étapes de lavage et d'incubation de ces coupes. L"immunomarquage proprement dit est réalisé avec un anticorps polyclonal de lapin anti-SIRT1 humaine (IBL Co), dilué au 1/50, puis avec un anticorps secondaire (antilapin, Molecular Probes), couplé à un marqueur fluorescent. Les coupes de peau sont alors examinées au microscope à à Epi-fluorescence (Nikon Eclipse E600 microscope). Les résultats obtenus démontrent que les peaux traitées avec l'extrait selon l'invention expriment une quantité de protéines SIRT1 nettement supérieure aux peaux non traitées avec l'extrait. Ainsi, l'extrait selon l'invention permet, au niveau cutané, d'augmenter l'expression des protéines SIRT1
La présente invention a pour objet l'utilisation d'au moins un acide aminé isoleucine, mono ou polyhydroxylé, et/ou d'un de ces dérivés, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique.
1. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un acide aminé isoleucine, mono ou polyhydroxylé, et/ou d'un de ces dérivés, en tant qu'agent actif inducteur de la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, dans ou pour la préparation d'une composition cosmétique ou pharmaceutique. 2. Utilisation selon la reveication 1 caractérisée en ce que l'acide aminé est la 4-hydroxyisoleucine de formule: CH3-CH-CH-CH-0OOH I l OH CH3 NH2 3. Utilisation selon la 2 caractérisée en ce que l'acide aminé est sous la forme de l'isomère (2S, 3R, 4S) ou (2R, 3R, 4S). 4. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les acides aminés sont modifiés par acylation ou acétylation sur leur fonction amine, et/ou sont modifiés par amidation ou estérification sur leur fonction carboxylique. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 ou 2 caractérisée en ce que les acides aminés sont sous une forme lactonique. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que ragent actif est d'origine végétale. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en 30 ce que l'agent actif est obtenu à partir de végétaux du genre Trigonella. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'agent actif est obtenu à partir de l'espèce Trigonella foenum graecum. 9. Utilisation selon la 6, 7 ou 8 caractérisée en ce que l'agent actif est obtenu à partir de la graine des végétaux. 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que les protéines SIRT sont des protéines SIRT1. 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la composition contient des excipients cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptables. 12. Utilisation selon la 11 caractérisé en ce que les excipients sont adaptés à une administration topique externe. 13. Procédé de traitement cosmétique de la peau destiné à augmenter la synthèse endogène des protéines SIRT dans les cellules de la peau, caractérisé par le fait que l'on applique sur la peau une composition contenant l'agent actif tel que défini selon les 1 à 9.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 31,A61K 8,A61P 17,A61Q 19
A61K 31/198,A61K 8/44,A61P 17/00,A61Q 19/00
FR2894771
A1
PROTECTION DES PLANTES CONTRE LEURS AGENTS PATHOGENES
20,070,622
La presente invention concerne des compositions et methodes pour proteger les plantes contre divers agents pathogenes tels que champignons, virus et bacteries. L'invention est utilisable, seule ou en alternance et/ou en combinaison avec d'autres moyens de protection des plantes, et est adaptee au traitement de multiples varietes vegetates. Parmi les agents pathogenes, les champignons, responsables des maladies fongiques ou cryptogamiques, sont ceux qui ont le plus grand impact economique. Chaque espece vegetate est sensible a une ou plusieurs maladies principales, susceptibles de reduire fortement sa vigueur, sa croissance, et finalement la quantite ou/et la qualite de la recolte. Divers parametres influencent le developpement des maladies comme les conditions de sot et la fertilisation, la sensibilite varietale, le mode de conduite (rotation, travail du sot, nombre de plantes ou plants par hectare, systeme de taille, etc.), ou surtout les conditions climatiques. Mais agir sur certains de ces parametres ne suffit generalement pas a limiter suffisamment les degats occasionnes par les maladies. Aussi, pour se premunir, le praticien souhaitant optimiser et securiser son rendement, traitera sa culture au moment opportun avec un produit phytosanitaire, souvent preventif. Le plus souvent les produits utilises sont des produits chimiques, pour la plupart tits efficaces, mais pouvant presenter des risques sanitaires pour les personnel qui les manipulent et generateurs de residus sur les productions traitees, dans les sots et les eaux. De plus, l'utilisation repetee de certaines matieres actives fongicides agissant sur le meme site metabolique, selectionne des souches resistantes a ces fongicides. Pour tenter d'y remedier, it est necessaire de limiter le nombre d'utilisations annuelles de produits chimiques de la meme famille, d'alterner les families chimiques a modes d'action differents, et d'utiliser tous autres moyens defavorables a 1'agent pathogene. Dans ce contexte, it existe donc un besoin reel et important de solutions alternatives contre les maladies des plantes. Idealement, ces solutions doivent agir de maniere30 differente de celle des fongicides chimiques existants, ne pas generer de residus chimiques dans les recoltes et dans 1' environnement, et etre plus sures et saines pour les operateurs. De tels traitements pourraient etre utilises, seuls ou en alternance et/ou combinaison avec les traitements chimiques actuels ou tout autre traitement, pour empecher 1'apparition ou limiter le developpement de ces pathogenes, et de leurs souches resistantes, sur les vegetaux, et limiter les risques pour 1'homme et 1' environnement. Resume de l'invention La presente invention fournit de nouvelles compositions et methodes pour le traitement ou la protection des plantes contre des agents pathogenes. Plus particulierement, 1'invention reside dans la mise en evidence que, de maniere inattendue, les parois ou ecorces de levures possedent la capacite de proteger efficacement les plantes contre l'infection par des agents pathogenes. Cet effet est obtenu par simple contact des parois ou ecorces avec la plante, au moyen d'une pulverisation par exemple. Les resultats obtenus montrent que le traitement au moyen de parois ou ecorces de levures confere une protection non seulement aux organes ou parties de plantes traites (action directe au point de contact), mais egalement aux organes apparus ulterieurement. Les parois ou ecorces ne pouvant pas penetrer dans la plante pour etre vehiculees par la seve, it ne s'agit pas d'une systemie. Par contre, un tel resultat suggere un effet inducteur de mecanismes de defenses naturelles de la plante, et permet donc d'envisager une longue duree de protection, egale ou superieure a un mois, et une action polyvalente des compositions et methodes de l'invention. Un objet de l'invention reside donc dans l'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour le traitement ou la protection des plantes contre les maladies produites ou provoquees par des agents pathogenes, notamment fongiques, bacteriens ou viraux. Un autre objet de 1'invention reside dans l'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour 1'induction ou la stimulation chez une plante de defenses naturelles contre des agents pathogenes. L'invention concerne egalement un procede pour le traitement ou la protection des plantes contre les maladies produites ou provoquees par les agents pathogenes, notamment fongiques, bacteriens ou viraux, comprenant 1'application sur la plante ou une partie de celle-ci de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). L'invention a encore pour objet un procede pour 1'induction ou la stimulation chez une plante de defenses naturelles (contre des agents pathogenes), comprenant 1'application sur la plante ou une partie de celle-ci de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). Comme it sera decrit plus en details dans la suite du texte, l'invention est applicable a tous types de plante, et notamment aux graminees et dicotyledones, aux plantes annuelles, bisannuelles et perennes, aux legumes, aux cereales dont le ble, l'orge et le riz, au mais, sorgho, millet, aux oleagineux, aux proteagineux, aux pommes de terre, betteraves, cannel a sucre, tabac, aux plantes ligneuses, aux arbres, fruitiers ou non, aux vignes, aux vegetaux d'ornement, etc. En outre, 1'agent pathogene peut etre de nature diverse, telle qu'un champignon, une bacterie, un virus, un mycoplasme, un spiroplasme ou un viroide. Les parois ou ecorces de levure(s) utilisees dans 1'invention peuvent provenir de touter especes de levures, en particulier de levures du genre Saccharomyces, notamment S. cerevisiae, et peuvent etre obtenues ou preparees selon des techniques connues en soi de 1'homme du metier, qui seront decrites dans la suite du texte, notamment par autolyse, separation, concentration, etc. Un autre objet de l'invention concerne une composition (phytopharmaceutique) comprenant des parois ou ecorces de levure, pouvant etre administree ou appliquee sur une plante, ou mise en contact avec celle-ci, ou certains de ses organes seulement, quels qu'ils soient, choisis notamment parmi les feuilles, les fleurs, les fruits, la tige, le tronc, ou les racines. Une telle composition peut etre qualifiee de preparation phytopharmaceutique. La dite composition peut etre sous forme de liquide, concene ou non, de poudre, mouillable ou non, de granules, dispersibles ou autres, ou de toute autre forme adaptee a la mise en contact des parois ou ecorces de levures avec le ou les organes de la plante que cible le traitement, par exemple, pulverisation apres dilution, mise en suspension ou autre, dans 1'eau ou un autre vehicule, sur les parties aeriennes du vegetal, apport au sol ou par solution nutritive, au niveau des racines de la plante, etc. Dans des modes de mise en oeuvre preferes, les compositions de l'invention peuvent comprendre en outre des agents de formulation, dispersants, stabilisants, tensioactifs, etc. Un autre objet de l'invention concerne une composition (phytopharmaceutique) comprenant des parois ou ecorces de levure en combinaison avec un agent fongicide, antiviral ou antibacterien, en vue de leur application simultanee, sepal-6e ou espacee dans le temps. 20 Encore un autre objet de 1'invention reside dans un procede pour lutter contre les maladies provoquees par des agents pathogenes chez des vegetaux, comprenant 1'application sur une plante d'ecorces ou de parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), eventuellement en alternance ou en 25 combinaison avec un autre traitement actif contre ledit agent pathogene. Un autre objet de l'invention reside dans un procede pour prevenir ou freiner le developpement de pathogenes resistant a une famille de substances actives, caracterise en ce que la plante est traitee par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition 30 comprenant des ecorces ou parois de levure(s), en vue de reduire la pression de selection des souches resistantes a la dite famille de substances actives, ou en ce que le(s) traitement(s) de la plante avec une substance de la dite famille de substances15 actives est (sont) alterne(s) ou combine(s) avec un (des) traitement(s) de ladite plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). L'invention concerne encore 1'utilisation d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s) pour augmenter 1'efficacite d'ensemble de la protection phytosanitaire, par la diminution du niveau d'infection et/ou la reduction de remission d' inoculum. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s) pour obtenir une protection phytosanitaire partielle ou complete, de longue dui-6e, par exemple de un mois et demie au moins. Un autre objet de 1'invention concerne un procede pour limiter la quantite des residus de produits agrochimiques dans ou sur les produits consommables, clans les sols et les eaux tors du traitement de cultures ou d'une plante, le procede comprenant un (des) traitement(s) de ladite culture ou plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). Un autre objet de 1'invention reside dans l'utilisation d'ecorces ou parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), pour la prevention ou le traitement des maladies dans 1'agriculture biologique ou ecologique. Description detainee de rinvention Comme indique precedemment, 1'invention concerne un procedf et des produits pour lutter, a titre preventif ou curatif, contre les agents pathogenes chez les vegetaux. L'invention repose notamment sur la mise en evidence des proprietes avantageuses et inattendues de parois et ecorces de levure, et propose leur utilisation dans la lutte contre les maladies provoquees par des agents pathogenes chez les plantes. La presente invention decoule, notamment, de la decouverte que les ecorces et/ou parois de levures sont capables de proteger les organes ou parties de la plante traites directement par les compositions de l'invention (c'est-a-dire qu'elles exercent une action directe au site de contact), et aussi les organes ou parties de plante apparaissant apres le traitement. Les parois ou ecorces ne pouvant pas penetrer dans la plante, pour etre vehiculees par la seve, it ne s'agit pas d'une systemie. Par contre, cette propagation de la protection a la plante entiere et aux organes nouvellement formes suggere un mecanisme d'induction ou de stimulation de defenses naturelles, gels ceux deja connus avec 1'acide b-aminobutyrique, 1'acide 2,6-dichloroisonicotinique, 1'acibenzolar-smethyl, ou certains extraits d'algues (brevet n FR2,868,253) et permet d'envisager une longue dui-6e de protection, &gale ou superieure a un mois, et une action polyvalente des compositions de l'invention. En outre, les parois ou ecorces de levure selon l'invention n'ayant pas a priori d'effet direct sur les agents pathogenes, elles sont moins susceptibles de provoquer des ph&nomenes de resistance. Les resultats presents dans 1'invention sont particulierement surprenants, car ils montrent qu'il n'est pas necessaire d'employer des molecules purifiees, mais que les parois ou ecorces de levure entieres sont actives sans que leurs composants n'aient et& prealablement isoles ou separes. En outre, it n'est pas necessaire de proceder a des modifications chimiques subs&quentes des ecorces ou parois de levure. L'invention concerne donc l'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour la protection des plantes contre les maladies provoquees par des agents pathogenes. L'invention concerne egalement l'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour 1'induction ou la stimulation chez une plante de defenses naturelles contre des agents pathogenes. L'invention concerne egalement un procede pour 1'induction ou la stimulation chez une plante de defenses naturelles contre des agents pathogenes, comprenant 1'application sur30 la plante ou une partie de celle-ci de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). Les parois et ecorces de levure mises en oeuvre dans la presente invention peuvent etre produites a partir de differ-cuts types de levures, eventuellement en melange(s). La levure est de preference une levure de boulangerie. Une levure de boulangerie est une levure appartenant au genre Saccharomyces, essentiellement produite par multiplication ou culture aerobie comme enseigne dans le chapitre 6 Baker's yeast production de l'ouvrage de reference Yeast technology >>. La levure peut egalement etre une levure de brasserie, une levure cenologique ou une levure de distillerie. D'autres types de levures sont utilisables dans le cadre de la presente invention comme par exemple les levures des genres Kluyveromyces spp, Pichia spp, Metschnikowia spp ou Candida spp. Une levure est une cellule, schematiquement composee d'une enveloppe et d'un 15 contenu. L' enveloppe est denommee ecorce >> ou paroi >>. Les produits industriels denommes parois ou o ecorces de levures peuvent etre produits de differentes fawns, a partir de differents types de levure(s), eventuellement en melange(s), en suivant des protocoles qui sont connus en soi de 1.'homme du metier. 20 Dans un mode de mise en oeuvre particulier, les ecorces ou parois de levure(s) sont susceptibles d'etre produites par lyse (autolyse ou heterolyse) de cellules de levures, par exemple de Saccharomyces cerevisiae, suivie d'une separation des parties solubles et insolubles, par exemple par des moyens physiques, comme la centrifugation, et 25 recuperation de la partie insoluble. La partie insoluble est ainsi typiquement recuperee par elimination de la partie soluble par centrifugation. La partie insoluble est nominee ecorces de levures >>, ou parois de levures >>. La partie soluble resultant de ce procede, de couleur claire et a faible turbidite, est appelee << extrait de levure >>. 30 L'autolyse des levures est une hydrolyse du contenu cellulaire de la levure, par ses propres enzymes. Elie est typiquement obtenue en placant une suspension de levure(s) dans certaines conditions physiques de milieu et/ou en contact avec des activateurs provoquant la mort des levures et la liberation de ses enzymes duns le corps cellulaire. L'hydrolyse du contenu cellulaire produit des composes solubles. Separee et recuperee, cette fraction soluble constitue 1'o extrait de levure >>. La fraction insoluble recuperee a l'issue de la dite separation constitue le produit denomme ecorces de levures ou parois de levure >>. Ce produit comprend le cytosquelette des levures, et les membranes et composants non solubilises par 1'autolyse ou 1'heterolyse. La fraction insoluble est generalement recuperee sous la forme d'une suspension aqueuse d'ecorces de levures, dont la concentration en matiere seche est typiquement de 10 a 15 % (poids/volume). Les ecorces correspondent a environ 25 a 45 % du poids sec des cellules entieres de levures, en moyenne a environ 35%. On peut utiliser des ecorces ou parois ayant ete soumises a des traitements chimiques supplementaires, d'extraction ou de fonctionnalisation par exemple, comme une delipidation. Dans un mode de mise en oeuvre prefere de l'invention, on utilise des ecorces ou parois de levure non modifiees, c'est-a-dire notamment non soumises a de tels traitements. Pour la mise en ceuvre de la presente invention, on peut utiliser des parois ou ecorces de levure(s) ou toute composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s) provenant 20 d'un meme type de levure ou de plusieurs types ou especes differents. De tels produits sont egalement disponibles dans le commerce, tels que notamment Springcell 8001 0 PW de Biospringer SA (F-94 Maison-Alfort) ou Pronady de Prodesa (Bra. Valinhos). 25 Pour la mise en oeuvre de 1'invention, on peut utiliser comme matiere premiere toute preparation comprenant des parois ou ecorces de levures, plus ou moins deshydratees. Dans un mode de mise en oeuvre prefere, on utilise une suspension aqueuse d'ecorces ou parois de levures, de preference concentree a moins de 20 % de matiere seche, de 30 preference a moins de 17 % ou meme 14 % de matiere seche. Dans un autre mode de mise en ceuvre prefere, on utilise des preparations issues du sechage de la suspension liquide, par exemple par atomisation, et contenant de preference plus de 80% de matiere seche, de preference plus de 85, 90, 93 ou 95 % . Dans un mode particulier de mise en oeuvre de 1'invention, on prepare des compositions (ou preparations) phytosanitaires (ou phytopharmaceutiques) plus ou moins concentrees, destinees a etre melangees pour leur application a un vehicule liquide ou solide, et comprenant, comme matiere active, des ecorces et/ou parois de levure(s) telles que defines ci-dessus. L'agriculture professionnelle utilise souvent des preparations phytosanitaires concentrees qui sont diluees a 1'eau pour pulverisation, ou melangee a un engrais ou un amendement pour apport au sol. Dans un mode particulier, la composition de 1'invention est done une composition phytosanitaire concentree, a formulation seche ou liquide. Selon un autre mode de mise en oeuvre particulier de 1'invention, on prepare des compositions pretes a 1'emploi, qui peuvent etre sous forme liquide ou solide. Dans une preparation prete a l'emploi, la matiere active (comprenant les ecorces ou parois de levure(s)) est deja melangee a un vehicule adapte a une utilisation chez les plantes, tel que par exemple un liquide pour remplir un pulverisateur de type spray, un engrais, un substrat de culture sous serre, etc. De telles preparations ou compositions peuvent comprendre, outre la matiere active, tout agent de formulation adapte. Ainsi, un objet particulier de l'invention concerne toute composition, notamment de type phytopharmaceutique ou phytosanitaire, comprenant des parois ou ecorces de levure. Selon une premiere variante de realisation, la composition est une composition sous forme seche, par exemple de poudre ou granule. Selon une autre variante de realisation, la composition est une composition sous forme 30 liquide, de preference sous forme liquide aqueuse. I1 peut s'agir notamment d'une suspension, d'un gel, d'une creme, d'une pate, etc.25 Dans un mode de mise en oeuvre prefere, les compositions comprennent en outre un ou plusieurs agents de formulation. D'une fawn generale, les compositions selon 1'invention comprennent de 0,1% a 99,9% (en poids) environ de matiere active et un ou plusieurs agents de formulation, solides ou liquides. Le ou les agents de formulation peuvent etre constitue(s) de tout compose ou toute matiere inerte permettant de rendre possible, faciliter, ou optimiser le transport, le stockage, la manipulation, et/ou 1'application de la matiere active sur la plante ou des parties de celle-ci. De tels agents sont adaptes a 1'objectif recherche : conservation des agents actifs, tenue en suspension des parois ou ecorces ou des autres substances actives lors du stockage ou lors de l'utilisation dans la preparation de la bouillie de traitement, anti-mousse, anti-poussiere, adhesion au vegetal, et autres. Ce ou ces agents peuvent etre solide(s), liquide(s), seuls ou en melange. Le ou les agents de formulation peuvent etre choisis notamment parmi tous agents tensioactifs, dispersants, conservateurs, mouillants, emulsifiants, agents d'adhesion, tampon-pH, etc., seuls ou en melanges. Dans un mode de realisation particulier, la composition comprend en outre un autre agent actif, de preference un agent fongicide, antibacterien ou antiviral. L'agent fongicide peut etre choisi par exemple parmi les fongicides agrochimiques organiques, ou les fongicides mineraux inorganiques a base de soufre et/ou de cuivre par exemple. Des exemples de fongicides agrochimiques organiques actuellement disponibles sont notamment les chloronitriles dont le chlorothalonil, les carbamates dont les dithiocarbamates comme le mancozebe, les phtalimides dont le captane, les sulfamides, les guanidines, les quinones, les quinoleines, les thiadiazines, les anilides, hydroxyanilides, et phenylamides, les imidazolinones, oxazolidinediones, les strobilurines, les cyanoimidazoles, le fluazinam, le dinocap, le sithiofam, les dicarboximides, le fludioxonil, les organo-phospores, le propamocarbe HC1, la diphenylamine, les pyridylamines, les inhibiteurs de la biosynthese des sterols (IBS), dont les imidazoles, pyrimidines, les hydroxypyrimidines, les anilinopyrimidines, les triazoles, la spiroxamine, les morpholines et les piperidines, le fenhexamid, 1'hymexazol, le zoxamide, le diethofencarbe, les benzimidazoles, le pencycuron, , le quinoxyfene, l'iprovalicarbe, le cymoxanil, le dimethomorphe, les phosphonates, les triazines, etc. L'invention peut aussi etre utilisee en alternance, association ou combinaison avec un ou plusieurs composes eliciteurs de defenses chez les plantes, tels que par exemple 1'acide b-aminobutyrique, 1'acide 2,6-dichloroisonicotinique, 1'acibenzolar-s-methyl ou certains extraits d'algues (brevet n FR2,868,253) (voir egalement WO03/092384 ; WO97/14310 et WO99/53761). Des exemples de tels composes sont notamment la laminarine et les ulvanes. Les produits ou compositions selon l'invention peuvent etre appliques de differentes manieres et selon differents protocoles ou programmes de traitements. Dans un mode prefere de mice en oeuvre, les produits ou compositions sont appliques par pulverisation, notamment pulverisation foliaire ou au sol. En variante, it est possible d'appliquer les produits ou compositions sous forme de 20 melange a des engrais, support de culture, a 1'eau d'arrosage, ou autre. La composition peut ainsi etre administree aux racines par pulverisation au sol, incorporation mecanique, en melange avec des engrais, des amendements, en pre-mix, ou autres. Ainsi, l'invention concerne toute composition, notamment de type 25 phytopharmaceutique (ou phytosanitaire) ou prete a 1'emploi, comprenant des parois ou ecorces de levure en tant que matiere active. De telles compositions comprennent avantageusement un ou des excipients adaptes a une application sur des vegetaux, comme par exemple sous forme de pulverisation, de spray, ou de poudrage, notamment pour utilisation domestique ou le jardinage. De telles compositions peuvent en outre 30 comprendre un ou plusieurs agents actifs supplementaires, tels que par exemple un agent fongicide, antibacterien, antiviral, ou un ou des engrais, en vue de leur application simultanee, sepal-6e ou sequentielle sur des vegetaux. D'autres compositions pretes a15 1'emploi par exemple en melange avec un engrais pour apport au sot, ou un support de culture sont utilisables. Les produits ou compositions de l'invention peuvent etre appliques sur toute la plante ou sur une ou des parties seulement de celle-ci, telles que par exemple les feuilles, les tiges, les fleurs, les fruits, le tronc et/ou les racines. Its peuvent egalement etre utilises sur le materiel de propagation des vegetaux, comme par exemple les semences, les graines ou les plants, en mottes ou non. Compte tenu de leur mode d'action propose, les produits de 1'invention doivent permettre de proteger efficacement les vegetaux contre des agents pathogenes pendant une periode de temps importante, pouvant depasser un mois. Bien entendu, une application repetee peut etre envisagee, a des intervalles a definir par 1'utilisateur. La quantite appliques est define par l'homme du metier, en fonction notamment de 1'agent pathogene a traiter, du type de vegetal, des combinaisons utilisees, etc. La quantite appliquee est de preference suffisante pour proteger la plante contre un agent pathogene, ou pour limiter ou supprimer le developpement et les effets de 1'agent pathogene present. Cette quantite peut etre determines par exemple par des essais en champ. Dans un mode de miss en oeuvre particulier, la composition est appliquee ou utilisee a une dose d'emploi efficace comprise entre 1 et 250 mg/1 d'ecorces ou parois de levure, de preference entre 2,5 mg et 25 mg/l, lorsque le produit est applique par pulverisation jusqu'a la limite du ruissellement, ou encore entre 1 et 250 g/ha, de preference entre 2,5 et 25 g/ha dans d'autres cas. Independamment de la dose d'emploi, la composition peut etre produite, transportee et/ou vendue a diverses concentrations. Ainsi, lorsque la preparation est sous forme seche, elle peut contenir par exemple 96% en poids de parois ou ecorces de levures. Une preparation liquide peut etre sous forme de suspension comprenant par exemple 13% de parois ou ecorces de levures en matiere seche. La preparation peut egalement etre prete a l'emploi, c'est-a-dire par exemple comprendre des parois ou ecorces de levures a une concentration de 25mg/l environ. Il est entendu que la concentration en matiere active dans les preparations de 1'invention ou lors de leur application peut titre adaptee par 1'homme du metier, et que des doses superieures a celles mentionnees ci-dessus peuvent titre mises en oeuvre. En outre, comme indique precedemment, les produits et compositions de l'invention peuvent titre utilises en alternance et/ou en combinaison avec un ou plusieurs autres traitements. Un objet particulier de l'invention reside dans un procede pour lutter contre les maladies provoquees par des champignons chez des vegetaux, comprenant 1'application sur une plante d'ecorces ou de parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), en alternance ou en combinaison avec un traitement antifongique. Un autre objet de l'invention reside dans un procede pour lutter contre les maladies provoquees par des bacteries chez des vegetaux, comprenant 1'application sur une plante d'ecorces ou de parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), en alternance ou en combinaison avec un traitement antibacterien. Un autre objet de l'invention reside dans un procede pour prevenir ou freiner le developpement de souches de champignons resistantes a une famille d'agents fongicides, caracterise en ce que la plante est traitee par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), en vue de reduire la pression de selection des souches resistantes a ladite famille d'agents fongicides, ou en ce que le(s) traitement(s) de la plante avec une substance de ladite famille d'agents fongicides est (sont) alterne(s) ou combine(s) avec un (des) traitement(s) de ladite plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). Un autre objet de l'invention reside dans un procede pour prevenir ou freiner le developpement de souches de bacteries resistantes a une famille d'agents antibacteriens, caracterise en ce que la plante est traitee par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), en vue de reduire la pression de selection des souches resistantes a ladite famille d'agents antibacteriens, ou en ce que le(s) traitement(s) de la plante avec ledit agent antibacterien est (sont) alterne(s) ou combine(s) avec un (des) traitement(s) de ladite plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). L'invention est applicable au traitement de tout type de plante, en plein champ, verger, forest, serre ou de plantes d'interieur ou de jardin. L'invention est ainsi applicable notamment aux graminees et dicotyledones, aux plantes annuelles, bisannuelles et perennes, aux plantes legumieres ,aux cereales dont le ble, forge et le riz, au mais, sorgho, millet, aux oleagineux, aux proteagineux, aux pommes de terre, betteraves, cannes a sucre, tabac, aux plantes ligneuses, aux arbres, fruitiers ou non, aux vignes, aux vegetaux d'ornement, etc. Dans un premier mode de mise en oeuvre particulier, la plante est un arbre fruitier, par exemple un arbre fruitier a pepins en particulier choisi parmi les pommiers, les poiriers et les agrumes. Dans un autre mode de realisation particulier, la plante est choisie parmi la vigne, les cereales notamment le tole, le colza, la betterave, la pomme de terre, le haricot, la tomate, le concombre, la laitue ou encore le fraisier. Il est entendu que 1'invention ne saurait etre limitee a un type particulier de plante, mais qu'elle peut etre utilisee sur tous vegetaux. Les procedes de l'invention peuvent etre appliques a la lutte contre tout type d'agents pathogenes, et notamment des champignons, virus, bacteries, mycoplasmes, spiroplasmes ou viroides. A titre d'exemples particuliers d'agents pathogenes, on peut citer notamment les champignons des genres Alternaria spp par exemple A. solani, Ascochyta spp par exemple A. fabae ou A. pinodella, Botrytis spp par exemple B. cinerea, Bremia spp par exemple B. lactucae, Cercospora spp par exemple C. beticola, Cladosporium spp par exemple C. allii-cepae , Colletotrichum spp par exemple C. graminicola, Erysiphe spp par exemple E. graminis, Fusarium spp par exemple F. oxysporum et F. roseum, Gloeosporium spp par exemple G. fructigenum, Guignardia spp par exemple G. bidwellii, Helminthosporium spp par exemple H. tritici-repentis, Marssonina spp par exemple M rosae, Monilia spp par exemple M. fructigena, Mycosphaerella spp par exemple M brassicicola, Penicilium spp par exemple P. expansum ou P. digitatum, Peronospora spp par exemple P. parasitica , Pezicula spp, Phragmidium spp par P. rubi-idaei Phytophtora spp dont P. infestans, Plasmopara spp dont P.viticola, Podosphaera spp par exemple P. leucotricha, Pseudocercosporella spp dont P. brassicae, Pseudoperonospora spp par exemple P. cubensis, Pseudopeziza spp par exemple P. medicaginis, Puccinia spp P. graminis, Pythium spp , Ramularia spp dont R betae, Rhizoctonia spp par exemple R. solani, Rhizopus spp, par exemple R. nigricans, Rynchosporium spp, comme R. secalis, Sclerotinia spp comme S sclerotiorum, Septoria spp par exemple S. nodorum ou S. tritici, Sphaerotheca spp comme S. macularis, Taphrina spp par exemple T pruni, Uncinula spp par exemple U necator, Ustilago spp par exemple U. tritici et Venturia spp par exemple V. inaequalis. Un agent pathogene particulier est Venturia inaequalis, qui est responsable de la tavelure sur pommiers. Des exemples de bacteries qui affectent les cultures incluent notamment les genres Corynebacterium, Clavibacter, Curtobacterium, Streptomyces, Pseudomonas, Xanthomonas, Erwinia spp et particulierement E. amylovora, E. carotovora, E. chrysanthemi. Des exemples de virus affectant les cultures sont par exemple les virus de la mosaique du tabac, ou le virus Y de la pomme de terre Un objet particulier de la presente demande concerne 1'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour le traitement de la tavelure, notamment chez les arbres fruitiers, notamment la tavelure du pommier. Un autre objet de l'invention concerne un procede pour le traitement de la tavelure, notamment des arbres fruitiers, notamment du pommier, comprenant 1'application sur la plante de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure. Un autre objet de l'invention concerne un procede pour induire ou stimuler les defenses naturelles d'une plante contre la tavelure, notamment chez les arbres fruitiers, comprenant 1'application sur ladite plante ou une partie de celle-ci de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). Un autre objet de l'invention concerne un procede pour prevenir ou freiner le developpement de souches de Venturia resistantes a un agent fongicide, caracterise en ce que le(s) traitement(s) de la plante avec ledit agent fongicide est (sont) alterne(s) ou combine(s) avec un (des) traitement(s) de ladite plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). Dans un mode specifique, le procede est utilise pour freiner le developpement de souches resistantes de Venturia inequalis et/ou de Venturia pirina. Un autre objet de l'invention reside dans l'utilisation d'ecorces ou parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), pour la prevention ou le traitement de la tavelure dans 1'agriculture biologique ou ecologique. Un autre objet particulier de la presente demande concerne 1'utilisation de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s), pour le traitement de la cercosporiose, notamment chez la betterave. Un autre objet de l'invention concerne un procede pour le traitement de la cercosporiose, notamment chez la betterave, comprenant l'application sur la plante de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure. Un autre objet de l'invention concerne un procede pour induire ou stimuler les defenses naturelles d'une plante contre la cercosporiose, notamment chez la betterave, comprenant 1'application sur ladite plante ou une partie de celle-ci de parois ou ecorces de levure(s), ou d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). Un autre objet de l'invention reside dans l'utilisation d'ecorces ou parois de levure(s), ou d'une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s), pour la prevention30 ou le traitement de la cercosporiose dans 1'agriculture biologique ou ecologique. D'autres aspects et avantages de la presente invention apparaitront a la lecture des exemples qui suivent, qui doivent etre consideres comme illustratifs et non limitatifs. Exemples Exemple 1 : Essai d'efficacite contre la tavelure du pommier de compositions comprenant des ecorces de levures. La tavelure constitue la maladie principale des arbres fruitiers a pepins. Sur pommier, 1'agent responsable en est Venturia inaequalis,. En 1'absence de traitement, la tavelure entrainerait des pertes de rendements et de 15 qualite des recoltes pouvant atteindre jusqu'a 70% de la valeur de la recolte, ce qui conduit 1'arboriculteur a proteger son verger au prix de 10 a 15 traitements phytosanitaires au cours de la saison. Les consequences economiques et environnementales en sont tres lourdes. 20 Les quantites de matieres actives ainsi apportees representent a elles seules plus de la moitie des apports de matieres actives agrochimiques globalement appliquees sur les pommiers, une des cultures les plus consommatrices de produits phytosanitaires. De tell apports generent d'importantes quantites de residus dans les sols, les eaux, et sur les fruits eux-memes. 25 Les traitements actuellement disponibles contre la tavelure peuvent etre regroupes en quatre families de produits : Les produits de contacts, non penetrants, et done sensibles au lessivage par la pluie, non mobiles et done laissant sans protection les organes apparus apres le 30 traitement, ce qui implique de retraiter des que de nouveaux organes (feuilles, fruits) ont pousse ou grossi. Les anilinopyrimidines, partiellement penetrantes, mais ne protegeant pas non 10 plus les organes apparus apres traitement, et selectionnent des souches resistantes de Venturia. Les strobilurines, legerement mobile dans la plante, et developpent des souches resistances. Les inhibiteurs de la synthese des sterols (IBS) sont systemiques : ils diffusent par la seve. Its protegent ainsi les organes se developpant apres le traitement. Ces produits sont aussi sujets au developpement de resistances. Limiter les resistances impose de limiter a 2 ou 3 la repetition des traitements a base de produits agrochimiques de la meme famille, et d'alterner les families. Dans ce contexte, la mise a disposition d'une nouvelle composition agissant differemment, produisant un effet durable, et n'apportant pas de residus chimiques, serait un reel avantage pour 1'arboriculteur, le consommateur et 1'environnement Ce premier exemple demontre 1'efficacite d'ecorces et parois de levures pour la protection de pommiers contre la tavelure. Materiel et Methodes L'essai est conduit sous serre en conditions controlees, sur des jeunes pommiers issus de semis. Une population de pepins issus d'une pollinisation ouverte est mdse a vernaliser a 4 C en boites de Petri remplies de sable et humectees a saturation pendant 90 a 120 jours L'humectation du sable est entretenue tous les 15 jours. Des la germination des premiers pepins, un semis de tous les pepins est effectue dans des terrines en plastique de 40 x 30 x 15 cm, A. raison de soixante pepins par terrine, dont 50 seulement seront retenus pour le test. Les pepins sont deposes dans des pastilles de tourbe rehydratees posees sur un lit de terreau (CombiTree B MG de la firme DCM) contenant un melange d'engrais (NPK 7-7-10 a 2kg/m3 et NPK 15-8-12 a diffusion lente, a 2kg/m3). Les terrines sont recouvertes de terreau, humectees et mise a une temperature avoisinant 10 C durant une semaine avant d'etre mises en serre a 18 C. Le cas echeant, une protection insecticide est assuree pendant 1'essai. Les plantules sont traitees a partir du stade 3-4 feuilles deployees, a raison de deux traitements successifs, separes d'une semaine. Le pathogene (Venturia inaequalis) est inocule trois jours apres le second traitement. Les notations sont effectuees 14 jours et 21 jours apres 1'inoculation. Le dispositif statistique est a 3 repetitions, chacune correspondant a une terrine de 50 plantules. L'essai compare 3 doses d'une suspension aqueuse (eau demineralisee) OY d'ecorces de levures apportant respectivement 2,5 mg/1, 25 mg/1 et 250 mg/l ci'ecorces ) a un temoin traite al' eau demineralisee. Les ecorces utilisees ici correspondent au produit Springcell 8001 de Biospringer SAS, (Maisons-Alfort, France), compose d'ecorces A. 96 % de matiere seche. Objets Produits Concentrations (mg/1) OY 1 Ecorces 250 OY2 Ecorces 25 OY3 Ecorces 2,5 T~moin non traite Eau - Le traitement est fait par pulverisation apres agitation, avec un pulverisateur manuel de 500m1 (marque BIRCHMEIER). On interrompt la pulverisation a la limite du ruissellement. La derniere feuille deployee au jour precedent le traitement est denommee F1 >>, et reperee par un lien fixe au petiole. La feuille nouvellement formee ou deployee apres le traitement, et qui n'a pas recu la composition de traitement, est nommee FO >>. Lorsque cette feuille est formee mais non deployee lors du traitement, elle est masquee pendant la pulverisation. L'inoculation intervenant 3 jours apres traitement, FO est au moins partiellement deployee lors de cette operation. L'inoculum de Venturia inaequalis est prepare comme suit. Des feuilles tavelees ont ete recoltees pendant 1'ete dans differents vergers. Apres sechage pendant 20 jours, les feuilles sont mises en sachets plastiques et conservees au congelateur a -18 C. Le jour de l'utilisation, on place ces feuilles dans une bouteille de llitre, contenant 200 ml d'eau de pluie, puis on agite manuellement pendant 10 minutes. La suspension est filtree a 1'etamine, et le volume obtenu est mesure. On denombre les conidies obtenues au microscope sur un hematocymetre de Burker, a raison de 2 comptages de 2x144 carreaux, dont on fait la moyenne. Ce nombre de conidies est multiplie par la constante de Barker (250 000), et, pour obtenir un nombre de conidies viables, corrige d'un coefficient de germination des conidies, lui-meme resultat d'un test effectue la veille. Sur cette base, le la suspension de spores est diluee jusqu'a obtenir 150 000 conidies 10 viables par ml. II faut alors environ 1 litre de suspension pour inoculer 1000 plants. (L. Jamar, CRA, B-Gembloux, non publie). Les plants sont inocules par pulverisation manuelle, d'une suspension de 150 000 conidies viables de Venturia par ml, et transferes en chambre humide a saturation pour 15 48 heures. Les notations concernent F1 et F0. Elles expriment la surface de feuille sporulante, en pourcentage de la surface de la feuille. La moyenne des 50 plants est calculee pour chaque repetition. La moyenne des 3 20 repetions de chaque objet (ou modalite) conduit a la moyenne par objet. Enfin, 1'efficacite selon Abott est calculee, selon la formule : Efficacit~ = [(Notation << eau ) û (Notation objet teste)]/ (Notation o eau ) 25 Resultats Les resultats sont pr~sent~s dans le tableau 2 ci-dessous. Notations_ Surface sporulante / feuille (%) Efficacite (%) Objets Fl FO F1 FO Eau 41,46 15,83 _ 0 0 OY1 17,75 10,39 _ 34,4 57,2 0Y2 14,59 7,6 64,8 _ 52,0 OY3 16,9 8,9 59,2 43,8 Les resultats obtenus montrent que les produits scion l'invention sont capables d'induire une diminution significative de la surface sporulante, tant sur feuilles traitees F1, que sur feuilles FO formees apres le traitement. Dans ce dernier cas, les parois ou ecorces ne pouvant pas penetrer dans la plante pour etre vehiculees par la seve, it ne s'agit probablement pas d'une systemie. Par contre, un tel resultat suggere un effet inducteur de mecanismes de defenses naturelles de la plante. Exemple 2 : Essai d'efficacite contre la tavelure de compositions comprenant des ecorces de levures. L'essai a ete conduit sur plants greffes, en pots. Trois varietes etaient utilisees : `Reinette des Capucins', `Jonagold', et `Reinette de Waleffe', greffees sur porte-greffe M9. Les mises en croissance des varietes sous tunnel plastique ont ete decalees de fawn a ce que les plants soient tous au mane stade lors de 1'essai. Reinette de Waleffe, puis 15 jours plus tard, Reinette des Capucins, puis 1 semaine plus tard, Jonagold. Les plants sont etiquetes avec le nom de la variete et le numero du traitement qu'ils recevront avant l'inoculation. Les methodes de traitement, de preparation de l'inoculum, d'inoculation et de notation sont semblables a celles decrites dans 1'exemple 1. Les plants sont traites a raison de deux traitements successifs, separes de 10 jours. Le lendemain du second traitement, la derniere feuille deploy& << fl est repel-6e. Deux jours apres le second traitement, le pathogene (Venturia inaequalis) est inocule a la dose de 1,5 *105 conidies/ml, directement en chambre humide. L'inoculation est suivie d'une incubation de 48 heures en chambre humide a 18 C, puis les plants restent dans des logettes conditionnees a 18 + 2 C et 80 + 10% d'H.R. Le dispositif etudie est le suivant (tableau 3) : Tableau 3 Varietes Objets Produits Concentrations (mg/1) Jonagold OY2 Ecorces 25 Jonagold BABA Acide (3-aminobutyrique 2.000 Jonagold Temoin Eau - Waleffe OY2 Ecorces 25 Waleffe BABA Acide 3-aminobutyrique 2.000 Waleffe Temoin Eau -Capucins OY2 Ecorces 25 Capucins BABA Acide (3-aminobutyrique 2.000 Capucins Temoin Eau - Les ecorces de levures OY2 correspondent a une suspension aqueuse a 25 mg/1 du produit Springcell 8001 de Biospringer SAS, (Maisons-Alfort), France), lui-meme 5 compose d'ecorces a 96 % de matiere seche. Les notations sont effectuees le vingt et unieme jour apres 1'inoculation sur les 2 dernieres feuilles traitees (F2 et F1) et la feuille neoformee apres traitement F0, sur environ 25 pousses par objet. L' ensemble des resultats est reporte ci-dessous, tableau 4. 10 Tableau 4 Surface sporulante / Efficacit~ %) feuille (% _Varietes Objets F2 F1 FO F2 F1 FO F Toutes traitees F Capucins eau 17,5 19,8 7,8 -- - - Capucins baba 4,2 8,0 4,3 75,8 59,8 45,3 • Capucins OY2 3,2 7,1 4,2 81,6 64,4 46,7 •' Jonaqold eau 40,3 36,1 22,4 - - - - Jonagold baba 6,0 17,9 13,9 85,1 50,5 38,0 Jonagold OY2 13,6 12,7 13,7 66,2 64,8 38,8 • _Waleffe eau 31,1 31,4 23,3 - - - - Waleffe baba 18,6 20,4 20,9 40,3 35,2 10,3 :. Waleffe OY2 5,5 14,5 10,7 82,2 54,0 54,1 Toutes eau 29,6 29,1 17,8 - - - - Toutes baba 9,6 15,4 13,0 67,6 47,1 27,0 47,2 Toutes OY2 7,5 11,4 9,5 74,8 60,8 46,6 67,8 60,8 Toutes varietes et toutes feuilles confondues, 1' efficacite est en moyenne de : 60,8 %. Elle est en moyenne de 68,8 % sur les feuilles trait~es F2 et F1, et de 46,6 % sur les feuilles FO neoformees. Cette efficacit~ est voisine, mais toujours sup~rieure a celle obtenue avec le BABA a la meme periode. Une notation a 41 jours apres traitement donne les resultats suivants : Tableau 5 Surface sporulante / feuille (%) Efficacite (%) Varietes Objets F2 F1 FO F-1 F-2 Feuilles Feuilles Toutes traitees neoformees feuilles Capucins eau 90,00 33,55 36,13 22,57 4,33 - - - Capucins baba 4,00 10,62 14,07 9,95 4,00 88,2 55,5 77,1 Capucins 0Y2 1,80 7,76 15,69 11,07 1,92 92,3 54,5 79,5 Jonagold eau _50,73 67,69 64,92 51,54 22,44 - - - Jonagold baba 10,57 27,57 37,79 29,57 3,43 67,8 49,0 57,7 Jonagold 0Y2 20,42 35,71 52,19 32,56 12,29 52,6 30,1 40,5 Waleffe eau 50,00 54,30 61,35 56,06 20, 18 - - - Waleffe baba 15,55 42,00 41,05 45,16 18,42 44,8 24,0 33,0 Waleffe 0Y2 0,50 15,40 18,59 17,31 8,07 84,8 68,0 75,2 Toutes eau 63,6 51,8 54,1 43,4 15,7 - - - Toutes baba 10,0 26,7 31,0 28,2 8,6 68,1 40,1 54,2 Toutes 0Y2 7,6 19,6 28,8 20,3 7,4 76,4 50,0 63,4 10 A cette date, de nouvelles feuilles ont ete deployees : F-1 et F-2, et la maladie a progresse par contamination naturelle, sans nouvelle inoculation. Toutes varietes et toutes feuilles confondues, 1'efficacite est en moyenne de : 63,4 %. Elle est en moyenne de 76 % sur les feuilles traitees, F2 et Fl, et de 50 % sur les feuilles neoformees : F0, F-1 et F-2. 15 A nouveau, cette efficacite est voisine, mais toujours superieure a celle obtenue avec le BABA a la theme periode. On notera la tres longue persistance de 1'effet fongicide, tres superieure a celle des produits agrochimiques (de 1'ordre de 7 a 15 jours).5 Exemple 3 : Essai de protection contre la cercosporiose de la betterave Un essai a petite echelle a ete conduit sous serre sur cercosporiose de la betterave. Cette maladie fongique est provoquee par Cercospora beticola. Le dispositif comporte 2 blocs de 8 plantes par modalite ou objet. Les plants sont traites une seule fois, au stade 4 feuilles. Les plants sont inocules 1 semaines plus tard, au stade 6 feuilles, par pulverisation d'une suspension de conidies de C beticola a 20 000 spores par ml, sur les deux faces foliaires. Les plantes ainsi inoculees sont maintenues dans ces conditions de forte humidite. L'importance des symptomes est evaluee un mois plus tard a l'aide de 1'echelle visuelle utilisee par 1'Institut Royal Beige pour 1'Amelioration de la Betterave (IRBAB), qui comporte 10 valeurs de 0 a 9, 9 correspondant a 100% de surface foliaire saine. Le traitement est effectue au moyen d'une suspension d'ecorces codee OY, a differentes concentrations, OY1, OY2, OY3, decrites dans le tableau 6 ci-dessous. Les ecorces utilisees correspondent au produit Springcell 8001 de Biospringer SAS, (Maisons-Alfort, France), compose d'ecorces a 96 % de matiere seche. Tableau 6 : Objets Produits Concentrations (mg/1) OY 1 Ecorces 250 OY2 Ecorces 25 OY3 Ecorces 2,5 Temoin non trait~ Eau - La note moyenne obtenue par chaque objet est reportee dans le tableau 7 ci-dessous. Tableau 7 Objets Note moyenne Surface saine en % Qualificatif IRBAB T~moin non trait~ 3,94 85 Insuffisant OY1 4,69 91 Acceptable OY2 6,34 97,5 Tres acceptable OY3 6,22 97,1 Tres acceptable25 Dans cet exemple 3, les ecorces permettent de passer d'une appreciation moyenne de Begat qualifiee d'insuffisante a une appreciation qualifiee de tres acceptable
La présente invention concerne des compositions et méthodes pour protéger les plantes contre divers agents pathogènes tels que champignons, virus et bactéries. L'invention est utilisable, seule ou en alternance et/ou en combinaison avec d'autres moyens de protection des plantes, et est adaptée au traitement de multiples variétés végétales.
1. Utilisation d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s) pour le traitement ou la protection des plantes contre les maladies provoquees par des agents 5 pathogenes. 2. Utilisation d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure pour 1'induction ou la stimulation chez une plante de defenses naturelles contre des agents pathogenes. 3. Procede pour traiter ou proteger une plante contre des maladies provoquees par des agents pathogenes, comprenant 1'application sur la plante ou une partie de celle-ci d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure(s). 15 4. Procede pour 1'induction ou la stimulation de defenses naturelles chez une plante, comprenant 1'application sur la plante ou une partie de celle-ci d'une composition comprenant des parois ou ecorces de levure. 5. Utilisation selon rune des 1 ou 2, caracterisee en ce que la plante est 20 choisie parmi les graminees et dicotyledons, les plantes annuelles, bisannuelles et perennes, les legumes, cereales dont le ble, l'orge et le riz, le mais, sorgho, millet, les oleagineux, les proteagineux, les pommes de terre, betteraves, cannes a sucre, tabac, les plantes ligneuses, les arbres, fruitiers ou non, les vignes et les vegetaux d'ornement. 25 6. Utilisation selon la 5, caracterisee en ce que la plante est un arbre fruitier, de preference un arbre fruitier a pepins, en particulier choisi parmi les pommiers, les poiriers et les agrumes. 7. Utilisation selon tune quelconque des 1-2 ou 5-6, caracterisee en ce 30 que 1'agent pathogene est un champignon, un virus, une bacterie, un mycoplasme, un spiroplasme ou un viroide. 10 8. Utilisation selon la 7, caracterisee en ce que 1'agent pathogene est choisi les champignons des genres Alternaria spp par exemple A. solani, Ascochyta spp par exemple A. fabae ou A. pinodella, Botrytis spp par exemple B. cinerea, Bremia spp par exemple B. lactucae, Cercospora spp par exemple C. beticola, Cladosporium spp par exemple C. allii-cepae , Colletotrichum spp par exemple C. graminicola, Erysiphe spp par exemple E. graminis, Fusarium spp par exemple F. oxysporum et F. roseum, Gloeosporium spp par exemple G. fructigenum, Guignardia spp par exemple G. bidwellii, Helminthosporium spp par exemple H. tritici-repentis, Marssonina spp par exemple M rosae, Monilia spp par exemple M. fructigena, Mycosphaerella spp par exemple M brassicicola, Penicilium spp par exemple P. expansum ou P. digitatum, Peronospora spp par exemple P. parasitica , Pezicula spp, Phragmidium spp par P. rubi-idaei Phytophtora spp dont P. infestans, Plasmopara spp dont P. viticola, Podosphaera spp par exemple P. leucotricha, Pseudocercosporella spp dont P. brassicae, Pseudoperonospora spp par exemple P. cubensis, Pseudopeziza spp par exemple P. medicaginis, Puccinia spp P. graminis, Pythium spp , Ramularia spp dont R betae, Rhizoctonia spp par exemple R. solani, Rhizopus spp, par exemple R. nigricans, Rynchosporium spp, comme R. secalis, Sclerotinia spp comme S sclerotiorum, Septoria spp par exemple S. nodorum ou S. tritici, Sphaerotheca spp comme S. macularis, Taphrina spp par exemple T pruni, Uncinula spp par exemple U. necator, Ustilago spp par exemple U. tritici et Venturia spp par exemple V. inaequalis. 9. Utilisation selon 1'une quelconque des 1-2 ou 5-8, caracterisee en ce que la composition comprend des parois ou ecorces de levure(s) du genre Saccharomyces, de preference S. cerevisiae. 10. Utilisation selon 1'une quelconque des 1-2 ou 5-9, caracterisee en ce que la composition comprend des parois ou ecorces de levure susceptibles d'etre obtenues par lyse des cellules de levures, separation des parties solubles et insolubles, puis recuperation de la partie insoluble. 11. Utilisation selon la 10, caracterisee en ce que la partie insoluble est recuperee par elimination de la partie soluble par centrifugation. 30 12. Utilisation selon Tune quelconque des 1-2 ou 5-11, caracterisee en ce que la composition comprend des parois ou ecorces de levures delipidees. 13. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-12, caracterisee en ce que la composition peut comprendre en outre un ou plusieurs agents de formulation. 14. Utilisation selon Tune quelconque des 1-2 ou 5-13, caracterisee en ce que la composition comprend en outre un agent fongicide, antiviral ou antibacterien. 15. Utilisation selon 1'une quelconque des 1-2 ou 5-14, caracterisee en ce que la composition est une composition phytosanitaire concentree, a formulation seche ou liquide. 15 16. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-15, caracterisee en ce que la composition est une composition prete a 1'emploi. 17. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-16, caracterisee en ce que la composition est administree par pulverisation foliaire ou au sol. 18. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-17, caracterisee en ce que la composition est administree aux racines par pulverisation au sol, incorporation mecanique, en melange avec des engrais, des amendements, en pre-mix, ou autres. 25 19. Utilisation selon rune quelconque des 1-2 ou 5-18, caracterisee en ce que la composition est administree sur tout ou une partie de la plante, choisie notamment parmi les feuilles, les tiges, les fleurs, les fruits, le tronc ou les racines. 20. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-19, caracterisee en ce 30 que la composition est appliquee ou utilisee a une dose efficace comprise entre 1 et 250mg/1 d'ecorces ou parois de levure, de preference entre 2,5 mg et 25 mg/1 lorsque le 20produit est applique par pulverisation jusqu'a la limite du ruissellement, ou entre 1 et 250 g/ha, de preference entre 2,5 et 25 g/ha dans d'autres cas. 21. Utilisation selon l'une quelconque des 1-2 ou 5-20, caracterisee en ce 5 que la composition est utilisee en alternance et/ou en combinaison avec un ou plusieurs autres traitements. 22. Composition comprenant des parois ou ecorces de levure et un agent de formulation adapte a la pulverisation. 23. Composition comprenant des parois ou ecorces de levure et un agent fongicide, antiviral ou antibacterien, en vue de leur application simultanee, separee ou sequentielle sur tout ou partie d'une plante. 15 24. Utilisation d'une composition selon la 22 ou 23 pour augmenter 1'efficacite d'ensemble de la protection phytosanitaire par la diminution du niveau d'infection et/ou la reduction de remission d'inoculum. 25. Utilisation d'une composition selon la 22 ou 23 pour obtenir une 20 protection phytosanitaire partielle ou complete de longue dui-6e. 26. Procede pour prevenir ou freiner le developpement de pathogenes resistant a une famille de substances actives, caracterise en ce que la plante est traitee par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de 25 levure(s), en vue de reduire la pression de selection des souches resistantes a la dite famille de substances actives, ou en ce que le(s) traitement(s) de la plante avec une substance de la dite famille de substances actives est (sont) alterne(s) ou combine(s) avec un (des) traitement(s) de ladite plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s). 30 27. Procede pour limiter la quantite des residus de produits agrochimiques dans ou sur les produits consommables, dans les cols et les eaux lors du traitement de cultures ou 10d'une plante, le procede comprenant un (des) traitement(s) de ladite culture ou plante par des ecorces ou parois de levure(s), ou une composition comprenant des ecorces ou parois de levure(s).5
A
A01
A01N
A01N 63
A01N 63/02
FR2893522
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE AIGUILLE D'INJECTEUR A CLAPET OSCILLANT, ET AGENCEMENT POUR LA FABRICATION D'UNE TELLE AIGUILLE D'INJECTEUR
20,070,525
D'INJECTEUR. La présente invention concerne un procédé de fabrication d'une aiguille d'injecteur de carburant de type piézo-électrique à clapet oscillant, et plus particulièrement un procédé de fabrication d'une aiguille d'injecteur de carburant de type piézo-électrique qui comporte un élément supplémentaire, par exemple un insert. Ces aiguilles présentent la particularité de se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques. Il est connu d'utiliser des aiguilles qui comportent au moins deux éléments distincts. Le premier élément constitue la tige de l'aiguille, et le deuxième élément correspond à un insert fixé autour d'une extrémité de la tige. Ce deuxième élément est destiné à réaliser une étanchéité avec un siège de l'injecteur, formant ainsi le clapet de l'injecteur. Ce deuxième élément est généralement dans un matériau différent de celui de la tige de l'aiguille. Ce changement de matériau permet de faire en sorte que les caractéristiques mécaniques de chaque élément répondent aux besoins fonctionnels de l'aiguille. Un tel exemple est décrit dans le document FR2816010 déposé par la demanderesse. Dans ce document, le deuxième élément est traversé par un alésage destiné à coopérer avec une extrémité du premier élément. Le premier élément peut être monté serré à l'intérieur de l'alésage du second élément, il peut également être vissé dans un filet réalisé à l'intérieur de l'alésage du second élément. Ce type d'assemblage n'est pas satisfaisant pour ce type aiguille d'injecteur ultrasonore. Une particularité de ces aiguilles est que l'on apporte une très grande attention à la propagation des ondes acoustiques ultrasonores et à leurs réflexions. Ces ondes sont prévues pour déformer élastiquement la tige de l'aiguille, ce qui provoque un déplacement de l'extrémité de l'aiguille, celle où se trouve l'insert, provoquant à son tour l'ouverture du clapet formé par l'insert de l'aiguille et le siège de l'injecteur. Les assemblages décrits dans le document FR2816010 génèrent des contraintes sur les deux éléments. Ceci nuit à la propagation et à la réflexion des ondes acoustiques, notamment à cause du fait que ces contraintes créent des discontinuités dans la matière, sources de réflexions d'ondes non maîtrisées et parasites. Un objectif de l'invention est de fournir un procédé de fabrication permettant d'obtenir une aiguille d'injecteur ultrasonore comportant au moins une tige et un insert et garantissant une transmission et une réflexion homogène d'ondes acoustiques ultrasonore au niveau de l'assemblage des deux éléments. Pour y parvenir, l'invention fournit un procédé de fabrication d'une aiguille d'injecteur ultrasonore prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, le procédé comportant une étape d'assemblage par brasage d'un premier élément à l'intérieur d'un deuxième élément. Le procédé peut comporter des étapes complémentaires : une étape préliminaire de centrage d'un élément par rapport à l'autre, de manière à assurer une coaxialité de l'ensemble formé par les premier et deuxième éléments. une étape d'insertion d'un anneau de brasage au niveau d'un espace libre annulaire formé par le premier et le deuxième élément, et une étape de chauffage de l'ensemble jusqu'à ce que le métal de brasure en fusion ait rempli l'espace libre annulaire entre le premier et le deuxième élément. une étape de tronçonnage et d'usinage de l'ensemble. Un autre objectif de l'invention est de fournir un agencement pour la fabrication d'une aiguille d'injecteur ultrasonore qui permette un assemblage d'un premier élément à l'intérieur d'un deuxième élément par brasage. Pour y parvenir, l'invention fournit également un agencement pour la fabrication d'une aiguille d'injecteur ultrasonore prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, l'agencement comportant un premier élément et un deuxième élément traversé par un alésage destiné à être fixé sur le premier élément. Selon l'invention, le premier élément est de forme allongée et comporte deux parties cylindriques de diamètres différents, le diamètre de l'alésage du deuxième élément est adapté au diamètre de la deuxième partie cylindrique du premier élément pour garantir un centrage du premier élément dans le deuxième élément, et le diamètre de la première partie est inférieur au diamètre de l'alésage du deuxième élément pour permettre l'écoulement d'un métal de brasure. Selon d'autre caractéristiques de l'agencement : l'ensemble formé par le premier élément et le deuxième élément peut être positionné verticalement, le deuxième élément peut comporter une partie de forme évasée vers l'extérieur pour recevoir un anneau de brasure, il peut comporter un moyen de positionnement axial du premier élément par rapport au deuxième élément, le deuxième élément peut définir un orifice ou plus disposé de manière à ce qu'il soit placé au niveau de l'épaulement définit par le raccordement entre les deux parties cylindriques du premier élément, selon un premier mode de réalisation, le moyen de positionnement axial peut être formé par une pièce dite support, une surface de la pièce servant d'appui à une extrémité du deuxième élément, et une partie cylindrique, de longueur prédéterminée fonction des premier et deuxième éléments et de diamètre égal au diamètre de la deuxième partie cylindrique du premier élément, dépassant de la surface de la pièce et sur laquelle vient en appui le premier élément, selon un deuxième mode de réalisation, le deuxième élément peut comporter un fond réalisant le moyen de positionnement axial. La présente invention et ses avantages seront mieux compris 35 à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris 20 25 30 4 à titre d'exemple et nullement limitatif, et illustré par les dessins annexés sur lesquels la figure 1 est un schéma de l'agencement selon un premier mode de réalisation, la figure 2 est une vue en coupe du deuxième élément (l'insert de l'aiguille), la figure 3 est un schéma du premier élément (la tige de l'aiguille) la figure 4 est une vue en coupe d'une pièce support des premier et deuxième éléments, la figure 5 est un schéma de l'agencement selon un deuxième mode de réalisation, la figure 6 est une vue en coupe du deuxième élément (l'insert de l'aiguille) selon le deuxième mode de réalisation, la figure 7 est un schéma de l'aiguille après l'opération d'usinage final. La présente invention concerne la fabrication d'une aiguille d'injecteur de type piézo-électrique à clapet oscillant. Cette aiguille 20 d'un type particulier est prévue pour se déformer élastiquement sur sa longueur sous l'effet d'ondes acoustiques. Cette déformation entraîne un déplacement de la tête de l'aiguille, sur laquelle peut se trouver un insert formant initialement clapet sur un siège de l'injecteur, ce déplacement entraînant une ouverture du clapet pour 25 permettre l'injection de carburant. La propagation des ondes acoustiques dans l'aiguille caractérise l'ouverture du clapet, c'est pourquoi on attache une importance toute particulière à leur propagation dans l'aiguille, et surtout à ce que l'aiguille génère le moins possible d'ondes dites 30 parasites, c'est-à-dire des ondes qui perturbent les oscillations initiales qui sont prévues pour déformer élastiquement l'aiguille. Le procédé selon l'invention est remarquable en ce qu'il permet d'assembler de manière homogène, en référence à la figure 1, un premier élément 1 à l'intérieur d'un deuxième élément 4 de ce type 35 d'aiguille sans induire de contraintes et d'hétérogénéités pouvant être une cause de production d'ondes dites parasites. Ce procédé 10 15 comporte à cet effet une étape d'assemblage par brasage de ces deux éléments 1 et 4. Dans la suite de la description, on désignera par premier élément 1 la tige de l'aiguille ou bien une partie de la tige de l'aiguille, et on désignera par deuxième élément 4 un insert. L'invention concerne également un agencement pour la fabrication de cette aiguille d'injecteur de type piézo-électrique à clapet oscillant. Cet agencement comporte au moins deux pièces : une tige 1 et un insert 4. En référence aussi à la figure 3, la tige 1 (ou encore la partie 1 de tige) est de forme allongée et comporte deux parties cylindriques 2 et 3 de diamètres différents. Le diamètre d2 de la première partie 2 cylindrique est inférieur au diamètre d3 de la deuxième partie 3. En référence aussi à la figure 2, l'insert 4 est traversé par un alésage d5 destiné à être fixé sur la tige 1. L'insert 4 peut avoir la forme d'un tube 5 rond ; on dit alors que le diamètre intérieur du tube est le diamètre d5 de l'alésage. Le diamètre intérieur d5 du tube 5 est adapté au diamètre d3 de la deuxième partie 3 de la tige 1 pour garantir un centrage de la tige 1 dans l'insert 4, c'est-à-dire que ces deux diamètres d5 et d3 sont tolérancés selon les connaissance de l'homme du métier de manière à fournir un centrage précis de la tige 1 dans l'insert 4, mais sans avoir de montage de type serré. De même, la longueur L3 de la deuxième partie 3 cylindrique est définie de manière à garantir une longueur de centrage à l'intérieur du tube 5, de sorte qu'en fonction des diamètres d3 et d5, la longueur de centrage L3 garantisse une épaisseur minimale et maximale de brasure, de l'ordre de quelques microns ou dizaines de microns, en tout point de l'assemblage de l'insert 4 et la tige 1 (dans leur forme définitive après une opération d'usinage final). Le diamètre d2 de la première partie 2 cylindrique de la tige 1 est inférieur au diamètre intérieur d5 du tube 5 de l'insert 4 pour permettre l'écoulement d'un métal de brasure, de l'ordre de quelques microns ou dizaines de microns. La différence de diamètre entre la première partie 2 cylindrique de la tige 1 et le diamètre intérieur d5 du tube 5 de l'insert 4 définit un espace libre annulaire. Cet espace est prévu pour être rempli par le métal de brasure. L'ensemble, qui est formé par la tige 1 et l'insert 4 et qui définit cet espace annulaire, doit être positionné verticalement pour permettre au métal de brasure de s'écouler par gravité dans cet espace libre annulaire. L'insert 4 peut comporter une partie 7 de forme évasée vers l'extérieur pour recevoir un anneau de brasure. Cette forme évasée est inclinée d'un angle a pour faire un entonnoir : elle sert à recevoir un anneau de brasure 11, et elle sert également à guider le métal de brasure en fusion vers l'espace libre annulaire. La forme de la partie évasée n'est pas limitative au mode de réalisation décrit. Au contraire, elle comprend tous les équivalents que l'homme du métier pourrait mettre en oeuvre. L'insert 4 peut définir au moins un orifice 6 disposé de manière à ce qu'il soit placé au niveau de l'épaulement e23 définit par le raccordement entre les deux parties cylindriques 2 et 3 de la tige 1. Sur la figure 1, on peut voir que l'insert 4 définit deux orifices 6 ; ces orifices permettent de vérifier que le métal de brasure en fusion a rempli l'espace libre annulaire. Un autre avantage de ces orifices est qu'ils aident à l'évacuation de gaz résiduels, favorisant ainsi l'écoulement du métal de brasure en fusion. L'agencement comporte également un moyen de positionnement axial de la tige 1 par rapport à l'insert 4. Le moyen de positionnement axial fait l'objet de deux modes de réalisation. Dans un premier mode de réalisation représenté aux figures 1, 2 et 4, l'agencement comporte une pièce supplémentaire, une pièce 8 dite support. L'insert 4 représenté en détail à la figure 2 est spécifique pour ce mode de réalisation. Dans ce premier mode de réalisation, le moyen de positionnement axial est formé par la pièce 8 dite support. Une surface portant la référence 9 (figure 4) sert d'appui à une extrémité du tube 5 de l'insert 4, l'extrémité opposée à celle où se trouve la partie évasée 7. La pièce 8 comporte également une partie cylindrique 10 qui dépasse de la surface 9 de la pièce 8. La tige 1, ou plus précisément l'extrémité de la deuxième partie cylindrique 3 7 de la tige 1, vient en appui sur l'extrémité de la partie cylindrique 10. Cette partie cylindrique 10 est de longueur prédéterminée, fonction de la tige 1 est de l'insert 4, toujours de manière à ce que les orifices 6 éventuels, dans le cas où ils sont présents, soient disposés au niveau de l'épaulement e23. Dans cet exemple, en référence aux figures 2 à 4, la longueur L6, correspondant à la distance entre l'extrémité opposée à celle où se trouve la partie évasée 7 et l'axe des orifices 6, est égale à la longueur L10 de la partie cylindrique 10 de la pièce 8 additionnée de la longueur L3 de la deuxième partie cylindrique 3 de la tige 1. La partie cylindrique 10 sert à centrer le tube 5 de l'insert 4, tout comme la deuxième partie cylindrique 3 de la tige 1, c'est pourquoi son diamètre d10 est sensiblement égal au diamètre d3 de la deuxième partie cylindrique 3 de la tige 1. Dans ce mode de réalisation, pour réaliser une opération de centrage de la tige 1 par rapport à l'insert 4, on commence par insérer le tube 5 de l'insert 4 autour de la partie cylindrique 10 de la pièce 8 dite support, puis on insère la deuxième partie 3 de la tige 1 dans le tube 5 de l'insert 4. Dans ce premier mode de réalisation, le diamètre intérieur d5 du tube 5 pourra être adapté au diamètre d3 de la deuxième partie 3 de la tige 1 pour garantir un centrage de la tige 1 dans l'insert 4, et aussi pour garantir une étanchéité au métal de brasure en fusion, ceci dans un souci de réutilisation de la pièce 8 dite support. C'est- à-dire que ces deux diamètres d5 et d3 sont tolérancés selon les connaissances de l'homme du métier de manière non seulement à fournir un centrage précis de la tige 1 dans l'insert 4 sans avoir de montage de type serré, mais aussi pour s'assurer que du métal de brasure ne coulera pas entre la pièce cylindrique 10 et la pièce 8 dite support. Dans un deuxième mode de réalisation représenté aux figures 5 et 6, l'insert 4' comporte un fond 8' réalisant le moyen de positionnement axial. Ce mode de réalisation permet de se passer d'une pièce support supplémentaire pour positionner le tube 5 de l'insert 4 et la tige 1. La tige 1 reste identique pour les deux modes de réalisation, en revanche, l'insert 4' est différent de celui du premier mode de réalisation. Dans ce mode de réalisation, la longueur L'6, correspondant à la distance entre la surface intérieure du fond 8' et l'axe des orifices 6, est égal à la longueur L3 de la deuxième partie cylindrique 3 de la tige 1. L'étape de centrage consiste dans ce mode de réalisation à insérer la deuxième partie cylindrique 3 de la tige 1 à l'intérieur du tube 5 de l'insert 4', et ce jusqu'à ce que l'extrémité de la deuxième partie cylindrique 3 vienne en butée contre la surface intérieure du fond 8'. Cette étape de centrage permet d'assurer une coaxialité de l'ensemble formé par la tige 1 et l'insert 4. Cet ensemble est positionné verticalement. Il peut être mis en position verticale à l'intérieur d'une enceinte de chauffage (non représentée). Pour assembler l'insert 4 sur la tige 1, on place ensuite un anneau de brasage au niveau de espace annulaire formé par la tige 1 et l'insert 4, et au niveau de la partie évasée 7. Toutefois, cette opération pourra être effectuée avant, dans le cas où la tige comporte une partie de diamètre supérieur au diamètre intérieur de l'anneau de brasage qui empêcherait son placement. On pré positionnera cet anneau sur la tige avant de la placer dans l'insert. Ensuite, on procède au chauffage de l'ensemble se trouvant dans l'enceinte de chauffage jusqu'à ce que le métal de brasure en fusion ait rempli l'espace libre entre la première partie cylindrique 2 de la tige 1 et l'insert 4. Les orifices 6 permettent de vérifier si le métal de brasure s'est bien écoulé dans cet espace annulaire libre. Une fois cette opération terminée, on procède à une étape de tronçonnage et d'usinage de l'ensemble 1 et 4. Le tronçonnage est réalisé sur la première partie 2 de la tige 1. La deuxième partie 3 de la tige n'a qu'une fonction de centrage et n'est pas destinée à former l'aiguille finale, c'est pourquoi elle en est séparée. Il en est de même pour la partie du tube 5 qui est en contact avec la deuxième partie circulaire 3 de la tige 1, et aussi pour la partie qui définit les orifices 6. L'usinage final permet de donner la forme de l'extrémité de l'aiguille, comme représenté à la figure 7 à titre d'illustration. On peut voir sur cette figure que la partie de l'insert 4 ou 4' final n'est pas directement en contact avec la tige 1 car le métal de brasure est disposé entre la tige 1 et l'insert 4 et lie ces deux éléments. Plus précisément, le métal de brasure est disposé entre la deuxième partie 2 de la tige 1 est l'insert 4
Procédé de fabrication d'une aiguille d'injecteur à clapet oscillant prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, le procédé comportant une étape d'assemblage d'un premier élément (1) à l'intérieur d'un deuxième élément (4). Selon l'invention, cette étape d'assemblage est réalisée par brasage.L'invention concerne également un agencement pour la fabrication de l'aiguille, qui comporte les premier (1) et deuxième (4) éléments, le premier élément (1) comportant deux parties cylindriques (2,3) de diamètres différents, le diamètre de l'alésage (d5) du deuxième élément (4) étant adapté au diamètre (d3) de la deuxième partie (3) du premier élément (1) pour garantir un centrage du premier élément (1) dans le deuxième élément (4), le diamètre (d2) de la première partie (2) étant inférieur au diamètre (d5) de l'alésage du deuxième élément (4) pour permettre l'écoulement d'un métal de brasure.
Revendications 1) Procédé de fabrication d'une aiguille d'injecteur de type piézo-électrique à clapet oscillant prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, le procédé comportant une étape d'assemblage d'un premier élément (1) à l'intérieur d'un deuxième élément (4), caractérisé en ce que cette étape d'assemblage est réalisée par brasage. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape préliminaire de centrage d'un élément (1 ; 4) par rapport à l'autre, de manière à assurer une coaxialité de l'ensemble formé par les premier (1) et deuxième (4) éléments. 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'insertion d'un anneau de brasage au niveau d'un espace libre annulaire formé par le premier (1) et le deuxième élément (4), et une étape de chauffage de l'ensemble (1,4) jusqu'à ce que le métal de brasure en fusion ait rempli l'espace libre annulaire entre le premier (1) et le deuxième élément (4). 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de tronçonnage et d'usinage de l'ensemble (1,4). 5) Agencement pour la fabrication d'une aiguille d'injecteur de type piézo-électrique à clapet oscillant prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, l'agencement comportant un premier élément (1) et un deuxième élément (4) traversé par un alésage (d5) destiné à être fixé sur le premier élément (1), caractérisé en ce que le premier élément (1) est de forme allongée et comporte deux parties cylindriques (2,3) de diamètres différents, en ce que le diamètre de l'alésage (d5) du deuxième élément (4) est adapté au diamètre (d3) de la deuxième partie (3) du premier élément (1) pour garantir un centrage du 10 11 premier élément (1) dans le deuxième élément (4), en ce que le diamètre (d2) de la première partie (2) est inférieur au diamètre (d5) de l'alésage du deuxième élément (4) pour permettre l'écoulement d'un métal de brasure. 6) Agencement selon la 5, caractérisé en ce que l'ensemble formé par le premier élément (1) et le deuxième élément (4) est positionné verticalement. 7) Agencement selon la 6, caractérisé en ce que le deuxième élément (4) comporte une partie (7) de forme évasée vers l'extérieur pour recevoir un anneau (Il) de brasure. 8) Agencement selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de positionnement axial (8 ; 8') du premier élément (1) par rapport au deuxième élément (4). 9) Agencement selon la 8, caractérisé en ce que le deuxième élément (4) définit au moins un orifice (6) disposé de manière à ce qu'il soit placé au niveau de l'épaulement (e23) définit par le raccordement entre les deux parties cylindriques (2,3) du premier élément (1). 10)Agencement selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le moyen de positionnement axial est formé par une pièce (8) dite support, une surface (9) de la pièce (8) servant d'appui à une extrémité du deuxième élément (4), et une partie cylindrique (10), de longueur prédéterminée fonction des premier (1) et deuxième (4) éléments et de diamètre (dl 0) égal au diamètre (d3) de la deuxième partie cylindrique (3) du premier élément (1), dépassant de la surface (9) de la pièce (8) et sur laquelle vient en appui le premier élément (1). 1 1)Agencement selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que le deuxième élément (4) comporte un fond (8') réalisant le moyen de positionnement axial. 12 12)Aiguille d'injecteur de type piézo-électrique à clapet oscillant prévue pour se déformer élastiquement sous l'effet d'ondes acoustiques, comportant un premier élément (1) et un deuxième élément (4) traversé par un alésage (d5) destiné à être fixé sur le premier élément (1), caractérisé en ce que l'aiguille comporte un métal de brasure disposé entre les premier (1) et deuxième éléments (4).
B,F
B23,F02
B23K,F02M
B23K 1,F02M 51
B23K 1/16,F02M 51/06
FR2902288
A1
LE MARCHEUR POUR CHEVAUX AVEC CLOTURES TOURNANTES.
20,071,221
-1 La présente invention concerne les mécanismes d'entraînement pour chevaux ou poneys automatisés appelés Marcheur ou Rond de longe automatique. Ces marcheurs sont traditionnellement composés d'un mécanisme avec des bras de support pour les grilles de séparation et de clôtures intérieures et extérieures fixes et scellées au sol afin de former un couloir circulaire pour le travail des chevaux. Les grilles supportées par les bras sont dans ce cas mises en rotation entre les clôtures intérieures et extérieures par un système électrique commandé par un boîtier de pilotage automatisé. Le dispositif selon l'invention permet d'éviter le surcoût lié aux clôtures fixes qui sont longues à mettre en oeuvre par les scellements et percements à réaliser au sol. La solution technique apportée consiste à utiliser la structure du mécanisme d'entraînement avec ses bras comme support de clôture. Celle-ci seront réalisées avec des matériaux légers, facile à installer et électrifiable. Ce nouveau matériel est composé d'un mécanisme d'entraînement (1) pour mettre en rotation l'ensemble, d'un mât central (2) pour fixation des bras de support (3) (5), de grilles de séparation (4) et de clôtures (6) reliant l'ensemble des bras et formant un couloir de la largeur des grilles de séparation (4). Selon les modes de réalisations particuliers, les grilles de séparations pourront être conçues en grilles métalliques, en caoutchouc ou autres matériaux permettant de créer un espace pour chaque cheval ou poney. Le nombre de ces grilles ainsi que des bras les supportant pourra aussi varié. 25 30 35 40 45 50
Le dispositif est constitué de bras de support adaptés à l'assemblage de clôtures non rigides, aisément fixées, afin de former un couloir de travail en rotation pour les chevaux ou poneys.
1) Dispositif permettant l'installation d'un marcheur d'entraînement pour chevaux ou poney sans avoir à installer de clôtures fixes à sceller ou fixer au sol. Ce dispositif est caractérisé par l'installation de clôtures entre les bras servant à supporter les grilles de séparation 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par l'utilisation de bras supplémentaires (5) permettant l'assemblage d'une petite structure (7) pour supporter les clôtures dans l'espace séparant les grilles de séparation. 20 25 30 35 40 45 50
A
A01
A01K
A01K 15
A01K 15/02
FR2890800
A1
COMMANDE RAPPROCHEE DE CONVERTISSEURS D'ENERGIE ELECTRIQUES.
20,070,316
L'invention concerne une commande rapprochée de convertisseurs d'énergie électriques. En particulier, l'invention s'applique à des alimentations électriques isolées fonctionnant à haute fréquence, avec un rendement élevé et un haut niveau d'intégration. De plus, l'invention peut être utilisée pour commander des convertisseurs en pont, présents notamment dans des onduleurs. Les alimentations électriques à découpage doivent notamment répondre à différentes contraintes d'intégration parmi lesquelles figurent les contraintes de volume, de poids ou encore de dissipation thermique. Une solution permettant de réduire le volume et le poids d'une alimentation électrique à découpage est de diminuer la surface occupée par les circuits magnétiques, et notamment le transformateur, en augmentant la fréquence de fonctionnement des circuits magnétiques. Lorsque la fréquence de fonctionnement des circuits magnétiques devient élevée, c'est-à-dire supérieure au mégahertz, les alimentations électriques à découpage doivent alors utiliser une commande comportant des composants supportant les hautes fréquences. Cela implique d'utiliser de nouveaux types de composants, comme par exemple des transistors MOS de nouvelle génération. L'emploi de tels composants impose de repenser les schémas des circuits électriques et peuvent avoir un impact sensible sur le coût de fabrication, de production et d'industrialisation. Une autre solution permettant d'augmenter la fréquence de fonctionnement des circuits magnétiques est l'utilisation de composants commandés en tension (composants en technologie MOS, transistor bipolaire à grille isolée,...), dont la capacité de gate est élevée. Cependant, cette solution engendre une augmentation de la dissipation thermique fonction de la fréquence de fonctionnement des circuits magnétiques. Il en résulte que le rendement d'une telle solution n'atteint qu'au mieux les 90%. Cette solution est inadaptée pour les alimentations de faible puissance ( c'est à dire les alimentations de quelques dizaines de watts). L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. A cet effet, l'invention a pour objet une commande rapprochée délivrant une tension de commande à au moins un convertisseur d'énergie électrique, recevant une tension d'entrée continue entre un point A et un point B. Elle comporte: une diode DI en parallèle d'un interrupteur Il, l'anode de la diode DI étant reliée au point B, la cathode de la diode DI étant reliée à un point E; une diode D2 en parallèle d'un interrupteur 12, l'anode de la diode D2 étant reliée au point B, la cathode de la diode D2 étant reliée à un point F; un transformateur TI comportant un premier enroulement primaire El relié entre le point A et un point G, un second enroulement primaire E2 relié entre le point A et le point F, un enroulement secondaire E3, ledit transformateur TI délivrant une tension entre un point H et un point D; Le point E et le point G sont connectés électriquement. Le point H et le point C sont connectés électriquement. Les interrupteurs Il et 12 étant commandé en répétant cycliquement les étapes suivantes: à un instant To, l'interrupteur Il est fermé ; à un instant TI, l'interrupteur Il est ouvert; l'interrupteur 12 est fermé avant que le courant qui parcourt la diode D2 ne s'annule; à un instant T3, l'interrupteur 12 est ouvert 43; à l'instant T4 où la diode DI devient conducteur, on recommence à la première étape. Dans un mode de réalisation, le point E est connecté au point G 25 par un condensateur C,. Dans un autre mode de réalisation, le point H est connecté au point C par un condensateur (C2). Dans un autre mode de réalisation, une diode D3 est connectée entre le point C et le point D, l'anode de la diode D3 étant reliée au point D, la cathode de la diode D3 étant reliée au point C. La commande rapprochée peut encore comporter une première 35 diode Zener D4 et une seconde diode Zener D5. La cathode de la première diode Zener D4 est alors reliée au point C. L'anode de la première diode Zener D4 est reliée à l'anode de la seconde diode Zener D5. La cathode de la seconde diode Zener D5 est reliée au point D. La commande rapprochée peut comporter un condensateur C2 relié entre le point H et un point I, un condensateur C3 relié entre un point I et un point C, une diode D7 reliée entre le point I et un point J. L'anode de la diode D7 est alors reliée au point I, la cathode de la diode D7 est reliée au point J. Une résistance RI est reliée entre le point J et le point C, une diode D8 est reliée entre le point J et le point D. L'anode de la diode D8 est alors reliée au point D. La cathode de la diode D8 est reliée au point J. L'invention a notamment pour avantages qu'elle permet d'obtenir des alimentations dont le rendement est élevé. De plus, le rapport cyclique de la commande rapprochée de convertisseurs peut être choisi différent de D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'aide de la description qui suit faite en regard des dessins annexés qui 20 représentent: É la figure 1, un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention; É la figure 2, un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon un autre mode de réalisation de l'invention; É la figure 3, un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon un autre mode de réalisation de l'invention; É la figure 4, la stratégie de commande des interrupteurs selon l'invention; É la figure 5, la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention appliquée à une commande rapprochée de convertisseurs fonctionnant avec un rapport cyclique'/2 selon l'invention. La figure 1 montre un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention. La commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention présentée à la figure 1 est un exemple de commande rapprochée pouvant par exemple être utilisée dans des alimentations électriques à découpage isolées fonctionnant à haute fréquence (c'est à dire à une fréquence supérieure à un mégahertz), dont le rendement est élevé (c'est-à-dire supérieur à 90%). De part l'ensemble de ces caractéristiques, ce type d'alimentation présente un haut niveau d'intégration par rapport aux alimentations électriques à découpage fonctionnant à plus faible fréquence. La commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention présentée à la figure 1 est particulièrement adaptée pour être utilisée pour commander un convertisseur en pont fonctionnant autour d'un rapport cyclique de Y2. La commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention est une commande isolée permettant de récupérer l'énergie stockée dans la capacité des commandes des interrupteurs commandés en tension couramment utilisés en électronique de puissance. La commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention reçoit en entrée une tension Ve continue entre des points A et B. La tension Ve peut notamment être délivrée par une source de tension. La commande rapprochée de convertisseurs délivre en sortie entre les points C et D une tension VcaeÉ La tension Vue peut ensuite alimenter par exemple un convertisseur en pont ou tout autre convertisseur. Un ensemble comportant notamment une diode DI et un interrupteur Il est positionné entre le point B et un point E. La diode DI et l'interrupteur Il sont placés en parallèle l'un par rapport à l'autre. L'anode de la diode DI est reliée au point B alors que la cathode de la diode DI est reliée au point E. L'interrupteur Il a une fonction de commande. L'interrupteur Il peut par exemple être un composant MOS ou tout autre composant jouant le rôle d'un interrupteur. La tension entre les points E et B est notée VDI1. Un ensemble comportant notamment une diode D2 et un interrupteur 12 est positionné entre le point B et un point F. La diode D2 et l'interrupteur 12 sont placés en parallèle l'un par rapport à l'autre. L'anode de la diode D2 est reliée au point B alors que la cathode de la diode D2 est reliée au point F. L'interrupteur 12 peut par exemple être un composant MOS ou tout autre composant jouant le rôle d'un interrupteur. L'interrupteur 12 a une fonction de commande. La tension entre les points F et B est notée VD12. La commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention comporte en outre un transformateur TI. Le transformateur TI assure une fonction d'inductance couplée. Le transformateur T, peut être remplacé par n'importe quel composant adapté à cette fonction. Le transformateur T1 comporte notamment un enroulement primaire El comportant un nombre NI de spires. L'enroulement primaire El est relié entre le point A et un point G. Le transformateur TI comporte encore un enroulement primaire E2 comportant un nombre NI de spires. L'enroulement primaire E2 est relié entre le point A et le point F. Le transformateur TI comporte autant d'enroulements primaires que d'interrupteurs assurant une fonction de commande en phases ou en opposition de phases, à savoir deux enroulements primaires sur l'exemple de la figure 1. Le transformateur TI comporte aussi un enroulement secondaire E3 comportant un nombre N2 de spires. Le transformateur délivre une tension entre un point H et le point D. Le rapport de transformation m du transformateur TI est égale à N2/N1. Le transformateur TI comporte autant d'enroulements secondaires que d'interrupteurs à commander au moyen de la commande rapprochée. Lorsque l'on souhaite un rapport cyclique différent de '/2, le transformateur TI fonctionne avec un cycle d'aimantation non centré autour de 0, impliquant un début de saturation et un niveau de pertes fer plus élevé. Dans ce cas de figure, entre l'ensemble comportant notamment la diode DI et l'interrupteur Il et l'enroulement primaire El, c'est-à- dire entre les points E et F, on intercale un condensateur CI. Le condensateur CI a notamment pour fonction d'autoriser le réglage du rapport cyclique au-delà ou en deçà de 50%. A titre d'exemple, le rapport cyclique peut être compris entre 30% et 70%. En régime établi, la charge de du condensateur CI permet d'assurer un cycle d'aimantation du transformateur TI symétrique autour de zéro et ainsi de ramener les pertes fer à leur plus faible niveau. La présence du condensateur CI permet de minimiser le volume du transformateur TI et de minimiser les pertes. Dans un mode de réalisation, afin de minimiser les pertes, notamment liées aux résistances des interrupteurs Il et 12, l'excursion en tension sur la tension Vcde peut être limitée et la tension Vcae décalée. Dans ce cas de figure un condensateur C2 peut être positionné entre le point H et le point C. Le condensateur C2, en régime établi, se charge à la tension de décalage choisie. Cette tension est fonction des composants retenus. Une diode D3 peut être positionnée entre le point C et le point D. L'anode de la diode D3 est reliée au point D alors que la cathode de la diode D3 est reliée au point C. La diode D3 permet de supprimer la composante négative. La valeur maximale de la tension VCde est notée VCde max. La tension directe Vd de la diode D3 est choisie de façon à satisfaire l'équation suivante: Vcde max = Ve.m Vd. Dans un autre mode de réalisation, la diode D3 est une diode Zener. La diode D3 permet alors de décaler la commande en positif ou en négatif. La figure 2 illustre un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon un autre mode de réalisation de l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Dans un autre mode de réalisation de la commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention, la diode D3 présente sur le schéma de la figure 1 est remplacée par deux diodes Zener: une diode Zener D4 et une diode Zener D5. La cathode de la diode Zener D4 est reliée au point C. L'anode de la diode D4 est reliée à l'anode de la diode Zener D5. La cathode de la diode Zener D5 est reliée au point D. La figure 3 illustre un schéma de principe d'une commande rapprochée de convertisseurs selon un autre mode de réalisation de l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. Dans un autre mode de réalisation de la commande rapprochée de convertisseurs selon l'invention, la diode D3 présente sur le schéma de la figure 1 est supprimée. Le condensateur C2 est relié entre le point H et un point I. Un condensateur C3 est inséré entre les points I et C. Une diode D7 est reliée entre le point I et un point J. L'anode de la diode D7 est reliée au point I alors que la cathode de la diode D7 est reliée au point J. Une résistance RI est reliée entre le point J et le point C. Une diode D8 est reliée entre le point J et le point D. L'anode de la diode D8 est reliée au point D alors que la cathode de la diode D8 est reliée au point J. La figure 4 illustre la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. La stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 comporte notamment quatre phases, qui peuvent être répétées cycliquement. Dans une première étape 40, à un instant T0, l'interrupteur Il est fermé. Puis dans une deuxième étape 41, à un instant TI, on ouvre l'interrupteur Il. La diode D2 devient alors conducteur à un instant noté t2. Avant que le courant qui parcourt la diode D2 ne s'annule, l'interrupteur 12 est fermé dans une étape 42. Puis, à un instant T3, on ouvre l'interrupteur 12 dans une étape 43. La diode DI devient alors conducteur à un instant noté T4. On passe alors à nouveau à l'étape 40. La figure 5 illustre par des chronogrammes et des formes d'ondes la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention appliquée à une commande rapprochée de convertisseurs fonctionnant avec un rapport cyclique 1/2 selon l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés sur les autres figures portent les mêmes références. L'axe 21 des abscisses représente le temps. La description du fonctionnement qui suit ne tient pas compte des condensateurs CI et C2, le rapport cyclique étant dans l'exemple de la figure 4 rigoureusement égal à 0,5. Le courant qui circule dans l'ensemble comportant l'interrupteur Il et la diode DI est noté 1_I1. Le courant 1_I1 est fonction du temps. Le courant qui circule dans l'ensemble comportant l'interrupteur 12 et la diode D2 est noté I_12. Le courant 1_12 est fonction du temps. Une courbe 10 représente le signal de commande reçu par l'interrupteur 12 en fonction du temps. Une courbe 11 représente le signal de commande reçu par l'interrupteur Il en fonction du temps. Une courbe 12 représente le courant 1_I1 en fonction du temps. Une courbe 13 représente le courant 1_12 en fonction du temps. Une courbe 14 représente le courant délivré par la source de tension entre les points A et B, noté I VE, en fonction du temps. Une courbe 16 représente la tension VD12. Une courbe 17 représente la tension Vcde. A l'instant To, l'interrupteur Il est fermé dans l'étape 40 de la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention. Si on note m le rapport N1/N2, la tension Vcde est alors égale à Vdm. La commutation de l'interrupteur Il est réalisée sans perte (ou selon l'expression anglo-saxonne en Zero Switching Voltage ). Le courant 1_I1 croît alors de façon linéaire car une tension continue est appliquée aux bornes de l'inductance magnétisante du transformateur TI. A l'instant TI, l'interrupteur 11 est ouvert dans l'étape 41 de la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention. A cet instant, le courant 1_I1 a atteint une valeur maximale notée l_IlmaxÉ L'inductance magnétisante du transformateur TI résonne avec une capacité équivalente Cg. L'énergie stockée dans l'inductance magnétisante du transformateur TI est alors transférée à la capacité équivalente Cg. La tension Vcde décroît alors jusqu'à atteindre la tension Ve/m, ce qui provoque la mise en conduction de la diode D2. A l'instant T2, en régime établi, aux pertes Joules prêt, le courant 1_12 (t2) est égal à l'opposé du courant 1_limax. Le courant 1_12 croît alors de façon linéaire car une tension continue est appliquée aux bornes de l'inductance magnétisante du transformateur TI. L'interrupteur 12 est fermé dans l'étape 42 de la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention avant que le courant dans la diode D2 ne s'annule. La diode D2 conduisant, la tension aux bornes de l'interrupteur 12 étant quasiment nulle, la commutation de 12 est réalisée sans perte. A l'instant T3, l'interrupteur 12 est ouvert dans l'étape 43 de la 3o stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention. A cet instant T3, le courant 1_12 à atteint une valeur maximale notée I_I2max égale au courant 1_IlmaxÉ L'inductance magnétisante du transformateur TI résonne avec la capacité équivalente Cg. L'énergie stockée dans l'inductance magnétisante du transformateur TI est alors transférée à la capacité équivalente Cg. La tension Vcde croît alors jusqu'à atteindre la tension Ve/m, ce qui provoque la mise en conduction de la diode DI. A l'instant T4 de mise en conduction de la diode DI, en régime établi, aux pertes Joules prêt, le courant I_11 est égal à l'opposé du courant I_Ilmax. Le courant 1_11 croît alors de façon linéaire car une tension continue est appliquée aux bornes de l'inductance magnétisante de T1. On peut alors, avant que le courant 1_11 (t) ne s'annule, recommencer l'étape 40 de la stratégie de commande des interrupteurs Il et 12 selon l'invention
L'invention concerne une commande rapprochée de convertisseurs d'énergie électriques. Elle comporte notamment:- une diode D1 en parallèle d'un interrupteur I1 ;- une diode D2 en parallèle d'un interrupteur I2;- un transformateur (T1).Les interrupteurs (I1, I2) sont commandés en répétant cycliquement les étapes suivantes :- à un instant T0, l'interrupteur I1 est fermé;- à un instant T1, l'interrupteur I1 est ouvert;- l'interrupteur I2 est fermé avant que le courant qui parcourt la diode D2 ne s'annule ;- à un instant T3, l'interrupteur I2 est ouvert ;- à l'instant T4 où la diode D1 devient conducteur, on recommence à la première étape.En particulier, l'invention s'applique à des alimentations électriques isolées fonctionnant à haute fréquence, avec un rendement élevé et un haut niveau d'intégration.
1. Commande rapprochée délivrant une tension de commande (Vcde) à au moins un convertisseur d'énergie électrique, recevant une tension d'entrée (Ve) continue entre un point A et un point B caractérisée en ce qu'elle comporte: une diode (DI) en parallèle d'un interrupteur (II), l'anode de la diode (D,) étant reliée au point B, la cathode de la diode (DI) étant reliée à un point E; une diode (D2) en parallèle d'un interrupteur (12), l'anode de la diode (D2) étant reliée au point B, la cathode de la diode (D2) étant reliée à 10 un point F; un transformateur (TI) comportant un premier enroulement primaire (El) relié entre le point A et un point G, un second enroulement primaire (E2) relié entre le point A et le point F, un enroulement secondaire (E3), ledit transformateur (TI) délivrant une tension entre un point H et un point D; le point E et le point G étant connectés électriquement, le point H et le point C étant connectés électriquement, les interrupteurs (I,, 12) étant commandés en répétant cycliquement les étapes suivantes: à un instant To, l'interrupteur (II) est fermé (40) ; à un instant TI, l'interrupteur (II) est ouvert (41) ; l'interrupteur (12) est fermé (42) avant que le courant qui parcourt la diode (D2) ne s'annule; à un instant T3, l'interrupteur 12 est ouvert (43) à l'instant T4 où la diode (DI) devient conducteur, on recommence 25 à la première étape (40). 2. Commande rapprochée selon la 1 caractérisée en ce que le point E est connecté au point G par un condensateur (CI). 3. Commande rapprochée selon l'une des quelconques précédentes caractérisée en ce que le point H est connecté au point C par un condensateur (C2). 4. Commande rapprochée selon l'une des quelconques précédentes caractérisée en ce qu'une diode (D3) est connectée entre le point C et le point D, l'anode de la diode (D3) étant reliée au point D, la cathode de la diode (D3) étant reliée au point C. 5. Commande rapprochée selon l'une des quelconques 1 à 3 caractérisée en ce qu'elle comporte une première diode Zener (D4) et une seconde diode Zener (D5), la cathode de la première diode Zener (D4) étant reliée au point C, l'anode de la première diode Zener (D4) étant reliée à l'anode de la seconde diode Zener (D5), la cathode de la seconde diode Zener (D5) étant reliée au point D. 6. Commande rapprochée selon l'une des quelconques 1 à 3 caractérisée en ce qu'elle comporte un condensateur (C2) relié entre le point H et un point I, un condensateur (C3) relié entre un point I et un point C, une diode (D7) reliée entre le point I et un point J, l'anode de la diode (D7) étant reliée au point I, la cathode de la diode (D7) étant reliée au point J, une résistance (RI) reliée entre le point J et le point C, une diode (D8) reliée entre le point J et le point D, l'anode de la diode (D8) étant reliée au point D, la cathode de la diode (D8) étant reliée au point J.
H
H02
H02M
H02M 1
H02M 1/08
FR2894443
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT COSMETIQUE OU DERMATOLOGIQUE ET DISPOSITIFS POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN TEL PROCEDE
20,070,615
La présente invention concerne le traitement cosmétique ou dermatologique de la peau avec apport de chaleur, voire le traitement des autres matières kératiniques telles que les cheveux, par exemple. La demande de brevet européen EP 1 593 319 divulgue un procédé de traitement cosmétique, dans lequel un récipient est placé dans un four à micro-ondes pour élever la température d'une composition cosmétique contenue à l'intérieur. La composition ainsi réchauffée est appliquée au moyen d'un applicateur. Par ailleurs, il existe des masques pouvant être placés dans un four à micro-ondes afin de permettre une application de chaleur sur le visage. Un tel masque est commercialisé sous la dénomination COLDHOT par la société 3M et son utilisation à chaud peut se faire pour améliorer l'efficacité de certains produits cosmétiques. La possibilité d'introduire une composition cosmétique dans un four à micro-ondes avant l'application n'est pas sans poser des problèmes de formulation. En effet, certaines compositions cosmétiques sont susceptibles de s'altérer lorsque chauffées, n'étant pas stables à la chaleur. De plus, lorsqu'une faible quantité de composition est utilisée localement, l'effet de chaud est de courte durée à cause du refroidissement de la composition au contact de l'air et de la peau. Enfin, certains dispositifs de distribution sont prévus pour fonctionner avec des compositions présentant des rhéologies particulières et peuvent ne plus fonctionner correctement lorsque la viscosité de la composition est modifiée suite à un changement de température. Il existe donc un besoin pour pouvoir bénéficier d'un effet de chaud durable lors de l'application d'une composition cosmétique sans être confronté aux inconvénients 25 des procédés et dispositifs connus. L'invention vise à proposer un procédé de traitement des matières kératiniques permettant l'utilisation de chaleur, qui soit compatible avec une large diversité de compositions cosmétiques. L'invention a trait, selon l'un de ses aspects, à un procédé de traitement 30 cosmétique, non thérapeutique, d'au moins une région du corps humain, comportant les étapes suivantes : a) réchauffer à une température supérieure ou égale à 30 C, un applicateur, puis b) charger l'applicateur ainsi réchauffé avec une composition cosmétique à une température plus proche de la température ambiante que celle de l'applicateur et ayant 5 une différence d'au moins 5 C avec cette dernière, et appliquer la composition en utilisant l'applicateur, ou c) avant ou après l'étape a), appliquer sur la région à traiter au moins une composition cosmétique et après l'étape a) amener l'applicateur ainsi réchauffé au contact de la région à traiter. 10 La composition est par exemple appliquée sur la peau ou les cheveux juste avant d'amener l'applicateur à son contact. La composition peut encore avoir été appliquée plus d'une heure avant, voire la veille par exemple, selon le traitement à effectuer. L'invention peut permettre de traiter une région du corps humain avec apport de chaleur au moyen d'une composition cosmétique pouvant être quelconque, puisque 15 n'étant réchauffée le cas échéant qu'au moment de l'utilisation. Lorsque la composition est prélevée dans un récipient, un risque de dénaturation, sous l'effet de la chaleur, de la composition non utilisée au sein du récipient la contenant peut ainsi être évité. L'applicateur peut être utilisé comme outil de massage. 20 La durée de contact interrompu sur la peau et les cheveux est par exemple comprise entre 0,5 s et 30 mn, voire plus courte ou plus longue selon le traitement effectué. L'apport de chaleur peut renforcer l'action de la composition, par exemple en préparant l'épiderme à son action, en dilatant les pores, en créant une hyperémie, en activant la circulation et/ou en favorisant la pénétration des actifs. L'applicateur peut 25 apporter un effet relaxant. L'applicateur peut être utilisé pour exercer, le cas échéant, une action de massage sans craindre de distribuer un excès de composition sur la région traitée, puisque l'applicateur peut être amené au contact de la région traitée sans que son utilisation ne s'accompagne nécessairement de la distribution de composition sur la région traitée. 30 Le procédé peut comporter seulement l'étape b) ou seulement l'étape c). La température à laquelle l'applicateur est réchauffé peut être, par exemple, supérieure ou égale à 50 C et inférieure ou égale à 80 c. L'applicateur peut comporter, dans une cavité au moins, un composé, notamment un composé pouvant changer d'état lorsque réchauffé et l'applicateur peut être réchauffé à une température suffisamment élevée pour provoquer ce changement d'état. Le composé peut être un solide qui se liquéfie par apport de chaleur, par exemple une cire. L'applicateur peut alors restituer la chaleur latente de solidification lorsque ce composé se refroidit. L'applicateur peut comporter au moins 0,2 cm3 dudit composé. La région à traiter peut être la peau du visage ou du reste du corps, y compris les muqueuses, ou les cheveux. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le procédé comporte l'application sur la région à traiter d'un substrat portant la composition, l'applicateur étant amené au contact du substrat ainsi appliqué. Ce substrat peut comporter un tissé, un non-tissé ou une mousse. La composition cosmétique peut être prélevée dans un récipient pour être appliquée sur la région à traiter. La composition peut être prélevée au moyen de l'applicateur ou autrement, par exemple avec un doigt ou une spatule ou un dispositif de distribution tel qu'une pompe. Le récipient peut comporter un embout de distribution. Un premier traitement de la même région ou de régions différentes peut être effectué avec un applicateur porté à température supérieure ou égale à 30 C et un deuxième traitement de cette ou ces régions peut être effectué avec un applicateur porté à une température inférieure ou égale à 15 C, ou inversement. Le même applicateur peut être utilisé, le cas échéant. Des applicateurs différents peuvent aussi être utilisés. La composition cosmétique peut comporter au moins un composé pouvant changer d'état à la température à laquelle l'applicateur est réchauffé et la chaleur apportée par l'applicateur à la composition cosmétique peut être suffisante pour provoquer le changement d'état d'une partie au moins de ce composé. La composition peut être appliquée sur une ride par exemple et l'applicateur peut provoquer momentanément une fusion du composé au sein de la ride, lorsqu'amené à son contact. Le composé peut être particulaire. Le composé peut comporter par exemple des particules comportant au moins un polymère ayant une température de fusion inférieure ou égale à la température à laquelle est portée une surface d'application de l'applicateur, et par exemple supérieure ou égale à 30 C. L'applicateur peut être encore utilisé, le cas échéant, à température ambiante, si l'utilisateur le souhaite. La composition peut être contenue dans un récipient fermé lorsque l'applicateur est utilisé. L'invention a encore pour objet, selon l'un de ses aspects, un ensemble comportant : - éventuellement une composition cosmétique ou dermatologique contenue dans un récipient ou substrat, - un applicateur pouvant être séparé du récipient ou substrat et ayant une surface d'application pour traiter une région de peau, comportant au moins un matériau ayant un comportement thermique tel que lorsqu'il est réchauffé dans un four à micro-ondes à une température ne causant pas de lésion thermique à la peau lors du contact de la surface d'application avec la peau pendant 15 s, la surface d'application présente, après cette application une température supérieure ou égale à 30 C. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - éventuellement, une composition cosmétique ou dermatologique contenue 20 dans un récipient ou substrat, - un applicateur ayant une surface d'application destinée à venir au contact de la région à traiter, ayant au moins une cavité contenant un composé, par exemple un composé pouvant changer d'état lorsque réchauffé à une température supérieure ou égale à 30 C et inférieure ou égale à 80 c. 25 L'applicateur peut être non métallique. Le composé peut être un liquide. L'ensemble peut comporter au moins 0,2 cm3 dudit composé, mieux entre 1 et 80 cm3 du composé, notamment entre 5 cm3 et 70 cm3. L'applicateur peut comporter un matériau relativement dense, par exemple de densité supérieure ou égale à 1,5 g/cm3, définissant au moins partiellement une surface 30 d'application destinée à venir au contact de la région à traiter. Ce matériau peut être du verre ou une pierre, par exemple. L'applicateur peut comporter un matériau définissant au moins partiellement la surface d'application destinée à venir au contact de la région à traiter et présentant une conductivité thermique supérieure ou égale à 1 Wm-1 K-1, mieux 40 Wm-1 K"1 et/ou un matériau de capacité calorifique massique supérieure ou égale à 500 J kg-1 K-1' mieux 1 000 J kg t K-1, encore mieux 2 000 J kg-1 K-1. Ce matériau peut être en contact avec le composé contenu dans la cavité, le cas échéant. L'applicateur peut comporter un matériau de chaleur massique supérieure ou égale à 500 J kg1 K-1. Ce matériau peut être du verre ou une pierre, par exemple. Une conductivité thermique élevée favorise le transfert de chaleur entre 10 l'applicateur et la région à traiter et permet de bénéficier d'un renouvellement de chaud rapide, tant que les calories emmagasinées par l'applicateur le permettent. La capacité thermique est par exemple suffisante pour qu'à température ambiante de 20 C, la surface d'application conserve pendant au moins 10 minutes une température supérieure ou égale à 30 C lorsque portée initialement à 50 C (température 15 uniforme). L'applicateur peut être tel que lorsque réchauffé (de façon uniforme) à 50 C et appliqué sur la peau, il conserve notamment au niveau de la surface d'application pendant au moins 30 s, mieux 1 mn, encore mieux 15 mn ou 30 mn, une température supérieure ou égale à 30 C, notamment au niveau de la surface d'application. 20 La surface d'application peut être définie au moins partiellement par un matériau présentant une inertie thermique supérieure ou égale à 1 000 Jm2 K-1 s-1'2, mieux supérieure ou égale à 5 000, encore mieux 10 000 Jm-2 K- 1 s-1/2 L'inertie thermique caractérise l'aptitude de la surface d'application à conserver sa température lorsqu'exposée périodiquement à un contact avec la peau. 25 L'inertie thermique est définie par la formule (k.p.C)112, où k est la conductivité thermique, p la densité volumique et C la capacité calorifique massique. L' applicateur peut présenter une masse supérieure ou égale à 15 g. Une masse élevée peut permettre d'accroître la capacité thermique. L'applicateur peut comporter une surface de préhension définie au moins 30 partiellement par un matériau présentant une conductivité thermique inférieure ou égale à 1 Wm 1K-1, mieux 0,5 voire 0,1 Wm-1K"1. Ce matériau peut comporter une matière plastique, par exemple thermoplastique, ou du bois. Ce matériau peut présenter une structure alvéolaire, par exemple. La composition et l'applicateur peuvent être contenus initialement dans un même emballage. L'applicateur peut également contenir des matériaux non métalliques mais denses, par exemple de densité supérieure ou égale à 1,1 g/cm3, mieux 1,5 g/cm3, par 5 exemple du sable, du verre ou de la kimberlite. L'applicateur peut comporter au moins une partie qui est moulée, par exemple par injection ou soufflage, ou qui est usinée. La cavité précitée peut être réalisée par moulage et/ou par usinage. L'applicateur peut comporter plus d'une cavité contenant le composé pouvant changer 10 d'état. L'applicateur peut comporter un matériau relativement dense et une matière plastique, un verre et une matière plastique, par exemple. La surface d'application peut être douce et polie ou en variante, comporter des aspérités ou reliefs tels que des picots. 15 La surface d'application peut être définie par un matériau dur ou non. Le cas échéant, la surface d'application peut être définie au moins partiellement par une paroi au moins partiellement recouverte d'une membrane élastomère, d'une mousse, d'un flocage, d'un film de matière plastique, d'une éponge, d'un feutre, d'un tissé ou non-tissé. Cette paroi ainsi recouverte est par exemple constituée au moins partiellement par un matériau 20 métallique. L'applicateur peut être agencé pour se fixer de manière amovible sur le récipient. L'applicateur peut être agencé pour se fixer de manière amovible sur un organe de fermeture du récipient. L'applicateur peut éventuellement servir d'organe de fermeture à un récipient contenant la composition. 25 Le substrat peut être agencé pour se fixer de manière amovible sur le récipient. L'applicateur peut encore être agencé pour se fixer de manière amovible sur un dispositif de distribution permettant de prélever la composition. Le récipient peut encore comporter une extension ayant un logement pouvant recevoir l'applicateur. 30 L'applicateur et le récipient peuvent, le cas échéant, être contenus dans un dispositif de conditionnement commun, par exemple un coffret, un emballage cartonné, un blister ou un film ou sachet de pelliculage. L'applicateur peut comporter un organe d'application rotatif agencé pour venir au contact de la région à traiter, voire une pluralité d'organes d'application rotatifs, lesquels peuvent plisser et déplacer la peau lors de leur passage, par exemple. L'applicateur peut être au moins partiellement magnétique. L'applicateur peut comporter une lèvre flexible, par exemple agencée à la manière d'une ventouse, destinée à venir au contact de la région à traiter. L'applicateur peut comporter un passage permettant à la composition d'être distribuée quand l'applicateur est monté sur le récipient. La composition peut venir au contact de ce passage ou ce dernier peut recevoir un embout de distribution dans lequel 10 circule la composition. L'applicateur peut ne pas comporter de composés réagissant ensemble selon une réaction exothermique. L'applicateur peut comporter un vibreur amovible et/ou au moins une électrode amovible reliée à une source électrique, par exemple deux électrodes entre lesquelles existe 15 une différence de potentiel. L'applicateur peut être dépourvu de source électrique ou de moyen de raccordement à une source électrique. Le récipient peut présenter un espace intérieur contenant la composition, de volume variable. L'applicateur peut présenter une surface d'application définie au moins 20 partiellement par une pièce amovible. Cette dernière est par exemple au moins partiellement composée par un matériau absorbant et comporte par exemple un matériau alvéolaire et/ou des fibres, ou poils, et peut par exemple être détachée de l'applicateur pour être lavée. La pièce amovible peut par exemple améliorer l'étalement de la composition sur la région traitée au moyen de l'applicateur. 25 L'applicateur peut présenter, entre la cavité précitée et la surface d'application à amener au contact de la région à traiter, une paroi ayant une plus petite épaisseur (emiä) inférieure ou égale à 50 mm, notamment comprise entre 0, 1 et 50 mm, mieux inférieure ou égale à 1 mm, encore mieux inférieure ou égale à 0,5 mm, par exemple allant de 0,2 mm à 0,8 mm afin de favoriser le transfert thermique entre la surface d'application et le liquide 30 contenu dans la cavité. L'applicateur peut comporter au moins un indicateur de température, par exemple par un indicateur thermochromique. L'indicateur de température peut changer de couleur pour signaler à l'utilisateur que la surface d'application est à une température supérieure ou inférieure à un seuil prédéfini, par exemple. L'applicateur peut comporter un organe de prélèvement de la composition contenue dans le récipient. Cet organe de prélèvement comporte par exemple une mousse, un fritté, un feutre, un tissé, non-tissé, un flocage ou des poils. L'organe de prélèvement peut se situer à une extrémité de l'applicateur opposée à la surface d'application. L'applicateur peut comporter une première partie assemblée avec au moins une deuxième partie, par exemple par montage à force, encliquetage, vissage, soudage, collage, surmoulage ou sertissage. La première partie peut définir la surface d'application et peut comporter un matériau relativement dense, par exemple. La deuxième partie peut définir la surface de préhension et peut comporter un matériau moins dense. La première ou la deuxième partie peut comporter une ouverture de remplissage de la cavité contenant un liquide ou autre composé capable d'emmagasiner la chaleur. Le récipient peut comporter un premier compartiment contenant la composition et un deuxième compartiment pour recevoir l'applicateur et un organe de fermeture 15 permettant de fermer à la fois les premier et deuxième compartiments. Le récipient peut comporter un logement central pour recevoir au moins partiellement l'applicateur. L'ensemble de conditionnement et d'application peut comporter un premier applicateur destiné à être refroidi et un deuxième applicateur destiné à être réchauffé. Le 20 premier peut contenir un liquide et comporter un matériau métallique et le deuxième être dépourvu de métal. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : 25 - la figure 1 représente en élévation un dispositif réalisé conformément à un exemple de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 2 est une coupe longitudinale, schématique, du dispositif de la figure 1, - la figure 3 représente isolément une variante de réalisation de l'applicateur, 30 - la figure 4 est une vue analogue à la figure 1 d'une variante de réalisation du dispositif, - la figure 5 représente isolément, en élévation, l'applicateur de la figure 4, - la figure 6 est une vue en perspective d'une variante de réalisation du dispositif, - la figure 7 est une coupe longitudinale du dispositif de la figure 6, - les figures 8 à 12 sont des coupes longitudinales, schématiques et partielles, de dispositifs selon des variantes de mise en oeuvre de l'invention, - les figures 13 et 14 représentent de manière schématique, en perspective, des exemples de kits pour la mise en oeuvre de l'invention, - la figure 15 illustre l'utilisation du kit de la figure 14, - la figure 16 représente de manière schématique un autre exemple de kit 10 pour mettre en oeuvre l'invention, - la figure 17 représente l'applicateur de la figure 16 au moment de l'utilisation, - les figures 18 à 24, 26 à 28 sont des coupes longitudinales, schématiques, de variantes de réalisation de l'applicateur, 15 - la figure 25 représente des variantes de réalisation de l'applicateur, - les figures 29 et 39 représentent de manière schématique, en perspective, d'autres exemples de réalisation de l'applicateur, - la figure 30 est une coupe longitudinale partielle de l'applicateur de la figure 29, 20 - les figures 31 à 34 et 38 sont des vues en élévation de variantes de réalisation de l'applicateur, -les figures 35 à 37 et 40 à 53 sont des coupes longitudinales, partielles et schématiques, de variantes de réalisation de l'applicateur, - la figure 54 représente, en perspective, un autre exemple de dispositif de 25 conditionnement et d'application, - la figure 55 est une coupe schématique et partielle de l'applicateur, - la figure 56 est une vue analogue à la figure 54 d'une variante de réalisation, et - la figure 57 représente de façon schématique une cellule de sécurité pour 30 l'applicateur. Le dispositif 1 de conditionnement et d'application représenté aux figures 1 et 2 comporte un récipient 2 contenant une composition cosmétique P à appliquer sur le corps et un applicateur 3, d'axe X, pouvant être utilisé lors de l'application de la composition P. La composition P est par exemple destinée à exercer au moins une action anti- ride, amincissante, hydratante, colorante, anti-acnéique, anti-séboréique, dépigmentante, stimulante, régénérante, apaisante et/ou à dissimuler des défauts cutanés. La composition cosmétique P est par exemple telle que définie dans la Directive 93/35/CEE du 14 juin 1993 modifiant la Directive 76/768/CEE. La composition P est par exemple telle qu'elle ne supporte pas un stockage 10 prolongé dans le récipient 2 à une température supérieure ou égale à 55 C. La composition P peut contenir, le cas échéant, au moins un composé changeant d'état à une température comprise entre 30 C et la température à laquelle est porté l'applicateur. Il peut s'agir d'une dispersion de particules d'une cire par exemple. Dans l'exemple considéré, le récipient 2 se présente sous la forme d'un pot 15 comportant un corps 4 pourvu supérieurement d'un col fileté 5 et d'un couvercle 6 pouvant se fixer de façon amovible sur le col 5, par exemple par vissage. Le couvercle 6 et le col 5 peuvent comporter des moyens d'étanchéité permettant d'obtenir une fermeture étanche du récipient 2. Le couvercle 6 comporte une paroi supérieure 8 définissant un logement 7 20 ouvert vers le haut, dans lequel peut s'engager l'applicateur 3 en l'absence d'utilisation. L'applicateur 3 est par exemple retenu par friction dans le logement 7. L'applicateur 3 présente une surface d'application 9 destinée à venir au contact de la région à traiter, par exemple la peau, et une surface de préhension 10 pouvant être saisie par l'utilisateur pour manipuler l'applicateur 3. 25 La surface d'application 9 est par exemple située du côté opposé au récipient 2 lorsque l'applicateur 3 est reçu dans le logement 7. La surface de préhension 10 est par exemple une surface latérale s'étendant à partir d'une face inférieure 13 de l'applicateur, par exemple sur plus du tiers de la hauteur totale de l'applicateur, par exemple sur sensiblement la moitié de sa hauteur totale. 30 Dans l'exemple considéré, l'applicateur 3 comporte une cavité intérieure 12 qui peut contenir un composé L destiné à emmagasiner de la chaleur, par exemple une cire, une huile ou de l'eau. Dans le cas d'une cire par exemple, celle-ci peut avoir un point de fusion compris entre 30 C et 80 C par exemple. La quantité de composé L va par exemple de 0,5 à 10 cm3, en fonction de la chaleur que l'on cherche à emmagasiner. Dans une variante non illustrée, la cavité 12 est remplie d'une poudre, par exemple du sable. Dans l'exemple considéré, la cavité intérieure 12 est formée entre une première partie 16 qui définit la surface d'application 9 et une deuxième partie 14 assemblée avec la première. La première partie 16 est par exemple en verre ou en une céramique compatible avec le passage dans un four à micro-ondes. La deuxième partie 14 est par exemple en matière plastique et comporte par exemple une lèvre d'étanchéité 18 d'axe X qui vient recouvrir la première partie 16 afin d'obtenir un assemblage étanche. La première partie 16 comporte une paroi supérieure 29 dont l'épaisseur, mesurée selon l'axe X, peut par exemple décroître en rapprochement de l'axe X de façon à favoriser le transfert thermique entre la cavité 12 et la surface d'application 9 dans la région centrale de l'applicateur 3. L'assemblage des première et deuxième parties, dans l'exemple de la figure 2, 20 peut se faire de diverses façons, par exemple par vissage ou montage en force, collage, encliquetage, soudure, surmoulage ou sertissage. Dans la variante illustrée à la figure 3, l'applicateur 3 ne comporte pas la cavité 12 remplie du composé L. La première partie 16 est alors par exemple pleine et réalisée dans un matériau 25 présentant une capacité thermique et une conductivité thermique suffisantes pour obtenir le résultat recherché. Ce matériau comporte par exemple un verre, une pierre dense ou une matière plastique chargée. La deuxième partie 14 peut être utile pour isoler thermiquement la surface de préhension 10 et peut être réalisée dans une matière plastique présentant une conductivité 30 thermique inférieure ou égale à 1 Wm IK-1 ou en bois, par exemple. L'applicateur 3 peut encore, dans une variante non illustrée, être réalisé d'une seule pièce en un seul matériau. Dans la variante de la figure 37, la première partie 16 est par exemple formée d'une plaque. La deuxième partie 14 est par exemple agencée pour permettre la fixation de la première partie 16 par encliquetage. La deuxième partie 14 peut comporter une gorge 180 pouvant accueillir un joint d'étanchéité 281 s'appliquant sur la surface intérieure de la première partie 16. La première partie 16 peut être fixée sur la deuxième partie 14 après remplissage de cette dernière par le composé L. L'applicateur 3 peut être réalisé avec une forme adaptée à la région à traiter. Les applicateurs 3 représentés sur les figures 1 à 3 sont relativement larges, étant par exemple plus larges que hauts, et sont destinés par exemple à traiter une région autre que le visage. On a représenté à la figure 4 un dispositif de conditionnement et d'application 1 ayant un applicateur 3 plus étroit, mieux adapté au visage. On peut voir sur la figure 5 que cet applicateur 3 est par exemple plus haut que large. On a représenté aux figures 6 et 7 un dispositif selon une variante de réalisation dans laquelle le récipient 2 présente un logement central 30 pour permettre d'y engager au moins partiellement l'applicateur 3. Le logement 30 est par exemple traversant, comme illustré. L'applicateur 3 est par exemple agencé pour reposer par une face d'appui 35 contre le dessus du couvercle du récipient 2, l'applicateur 3 présentant par exemple une forme générale de champignon. La face d'appui 35 peut ainsi présenter une forme annulaire. L'applicateur 3 de la figure 7 peut être réalisé comme illustré avec la cavité 12 et celle-ci s'étend par exemple au moins partiellement dans le logement 30 lorsque l'applicateur 3 est en place sur le récipient 2. La face d'appui 35 peut être définie par la première partie 16. Pour utiliser les applicateurs 3 des exemples des figures 1 à 5, l'utilisateur peut les réchauffer en les plaçant dans un four à micro-ondes. Le récipient 2 contenant la composition cosmétique P peut être maintenu à une température inférieure à celle de l'applicateur 3, par exemple en étant conservé à température ambiante hors du four à micro-ondes. Ensuite, l'utilisateur peut prélever la composition P dans le récipient 2, par exemple avec le doigt, et l'appliquer sur la région à traiter ou sur l'applicateur 3. Ensuite, l'applicateur 3 peut être amené au contact de la région à traiter. L'applicateur 3 peut être utilisé en étant déplacé au contact de la peau, par exemple par des mouvements circulaires ou rectilignes, pour exercer, par exemple, une action de massage et/ou, le cas échéant, étaler la composition P. L'utilisateur peut encore procéder par pressions successives, sans mouvement sensible de l'applicateur sur la peau, pour effectuer une thermopuncture par exemple. L'applicateur 3 peut effleurer la peau. On pourra effectuer une sorte de repassage à chaud de la peau ou d'un substrat sur la peau. L'applicateur 3 peut être utilisé, le cas échéant, pour prélever la composition P dans le récipient 2. On a illustré à la figure 8 la possibilité pour le récipient 2 de se présenter sous la forme d'un tube ayant un embout de distribution obturé par un capuchon de fermeture 32. L'applicateur 3 peut être agencé pour se fixer sur le capuchon de fermeture 32 grâce à un évidement 33 réalisé dans le corps 34 de l'applicateur. Le maintien de l'applicateur 3 sur le capuchon 32 peut être assuré par exemple par friction ou autrement, par exemple par encliquetage ou vissage. Le corps 34 peut être réalisé avec la cavité 12 recevant le composé L, comme 20 illustré, ou être plein. Pour utiliser l'applicateur 3, l'utilisateur peut le séparer du récipient 2 et le placer au four à micro-ondes. Ensuite, l'utilisateur peut distribuer la composition contenue dans le récipient 2 sur l'applicateur 3 ou sur la région à traiter. 25 L'utilisateur peut se servir du corps 34 comme d'un organe de préhension sans replacer l'applicateur 3 sur celui-ci ou en variante utiliser l'applicateur 3 après l'avoir replacé sur le récipient 2, ce dernier définissant alors la surface de préhension. On a représenté à la figure 9 une variante de réalisation dans laquelle le récipient 2 est un flacon pourvu d'un col et le corps 34 sert de bouchon de fermeture étant 30 vissé sur le col. La composition P peut être contenue dans un récipient 2 tel que celui illustré à la figure 10, qui comporte un premier compartiment 36 pour recevoir la composition P et un deuxième compartiment 37 pour recevoir l'applicateur 3. Ces deux compartiments 36 et 37 sont dans l'exemple considéré obturés par un 5 couvercle commun 38, lequel comporte par exemple une jupe d'étanchéité 39 afin de fermer de façon étanche le premier compartiment 36. Dans l'exemple de la figure 10, le couvercle 38 est agencé pour se visser mais dans des variantes non illustrées, le couvercle 38 se fixe autrement, étant par exemple emboîté ou retenu par une articulation sur le récipient 2. 10 Le deuxième compartiment 37 peut, le cas échéant, contenir plusieurs applicateurs 3 ayant des formes différentes et/ou destinés à être utilisés différemment, par exemple en étant refroidi pour au moins l'un d'entre eux et réchauffé pour au moins un autre d'entre eux. La composition P peut, comme illustré à la figure 11, être contenue dans un 15 récipient 2 comportant une extension 40 agencée pour accueillir l'applicateur 3. L'extension 40 s'étend par exemple latéralement et peut comporter un logement 41 de forme adaptée à recevoir l'applicateur 3. La composition P à appliquer peut être proposée à l'utilisateur associée à au moins deux applicateurs 3, l'un étant par exemple destiné à être refroidi et l'autre à être 20 réchauffé. Ces deux applicateurs 3 peuvent être proposés à l'utilisateur sous la forme d'un kit avec le récipient 2 contenant la composition P. Le kit comporte, par exemple, un support 45 pouvant accueillir le récipient 2 et les applicateurs 3 en l'absence d'utilisation, comme illustré à la figure 12. 25 Le support 45 peut comporter par exemple un logement 46 pour recevoir le récipient 2 contenant la composition P et deux logements 47 et 48 pour recevoir chacun un applicateur 3. Le récipient 2 est réalisé d'une seule pièce avec le support 45 dans une variante non illustrée. 30 Le récipient 2 peut également être proposé à l'utilisateur avec au moins un applicateur 3 dans un emballage tel que par exemple un coffret 50, comme illustré à la figure 13. La composition P peut se présenter sous la forme d'une poudre, crème, pâte, gel ou liquide, ou encore imprégner et/ou recouvrir un substrat tel que par exemple un tissé, un non-tissé, une mousse ou un feutre. Ce substrat 52, sous la forme d'un masque ou d'un patch par exemple, peut être appliqué sur la peau, puis l'applicateur 3 réchauffé être amené à son contact, comme illustré à la figure 15. Le substrat 52 peut être contenu dans un emballage individuel 53 et être proposé à l'utilisateur sous la forme d'un kit en association avec au moins un applicateur 3, l'ensemble étant par exemple contenu dans un emballage 54, comme illustré à la figure 14. Une pluralité de substrats peut encore être proposée à l'utilisateur, non pas dans des emballages individuels mais dans un emballage commun, dans une variante non illustrée. Le substrat imprégné de composition peut éventuellement être sensiblement anhydre et peut avoir à être mouillé par un solvant tel que de l'eau par exemple, au moment de l'utilisation. On a représenté à la figure 16 un autre exemple de kit pour la mise en oeuvre de l'invention. L'applicateur 3 comporte un logement 60 destiné à recevoir un substrat 62 contenant la composition à appliquer, voire la composition elle-même sous la forme d'un 20 bloc de forme adaptée à être reçue dans le logement 60. Le substrat 62 ou le bloc de composition peut être contenu dans un emballage individuel 64, par exemple. La quantité de composition contenue dans le substrat 62 ou constituant le bloc peut correspondre à un usage unique. 25 Lors de l'utilisation, l'utilisateur extrait le substrat 62 ou le bloc de composition de l'emballage 64 et l'introduit dans le logement 60 de l'applicateur. La profondeur du logement 60 est par exemple inférieure à celle du substrat 62 de façon à ce que l'utilisateur puisse appliquer la composition sur la région à traiter. Le logement 60 est par exemple réalisé dans une partie en verre, céramique ou 30 pierre de l'applicateur 3, afin de favoriser l'échange de chaleur entre le substrat 62 ou le bloc de composition et l'applicateur 3. La mise en place du substrat 62 ou du bloc de composition peut s'effectuer sur l'applicateur réchauffé. Après l'application, le substrat 62 peut être retiré du logement 60. L'applicateur 3 peut être réalisé de multiples autres façons encore. La cavité 12 qui contient le composé L peut notamment être fermée de diverses manières. On a représenté à la figure 18 un exemple de réalisation dans lequel les première 16 et deuxième 14 parties coopèrent par vissage et la deuxième partie 14 comporte une lèvre d'étanchéité 70 qui vient s'appliquer sur une surface radialement intérieure de la première partie afin de fermer de façon étanche la cavité 12. La deuxième partie 14 peut comporter une jupe filetée 71 qui recouvre partiellement la première partie 16 et qui définit la surface de préhension 10. Dans la variante de réalisation de la figure 19, les première 16 et deuxième 14 parties sont assemblées avec interposition d'un joint d'étanchéité 72. La deuxième partie 14 est par exemple filetée du côté de la première partie 16, laquelle peut être vissée sur la deuxième partie 14. L'applicateur 3 peut encore comporter un corps 76 définissant les surfaces de préhension 10 et d'application 9, comme illustré à la figure 20. Ce corps peut être évidé pour définir la cavité 12 remplie du composé L. La cavité 12 peut être fermée par exemple au moyen d'un bouchon 78 qui peut être fixé de diverses manières sur le corps 76, étant par exemple encliqueté sur celui-ci. Le bouchon 78 peut comporter une lèvre annulaire d'étanchéité 79 s'appliquant sur une surface du corps 76 délimitant la cavité 12. On a représenté à la figure 21 une variante de réalisation assez similaire à celle de la figure 18. Toutefois, la deuxième partie 14 comporte une jupe 71 qui s'étend jusqu'à la portion renflée de la première partie. En outre, l'épaisseur de la première partie 16 entre la cavité 12 et la surface d'application est plus faible. L'applicateur 3 représenté à la figure 22 diffère de celui illustré à la figure 20 par le fait que la cavité 12 est fermée par un fond 80 qui est par exemple soudé sur le corps 76 autour de l'ouverture servant au remplissage de la cavité 12. Le fond 80 est par exemple une feuille d'un matériau imperméable au composé L, qui peut être transparent le cas échéant. L'applicateur 3 peut être réalisé avec des formes extérieures très différentes, par exemple une forme allongée avec une tête élargie, comme illustré à la figure 23. La cavité 12 peut s'étendre sur une hauteur plus ou moins importante de l'applicateur. Dans l'exemple de la figure 23, la cavité 12 s'étend sur plus de la moitié de la longueur de l'applicateur 3, en l'espèce pratiquement sur toute sa longueur. Dans l'exemple de réalisation de la figure 24, l'applicateur 3 présente une tête arrondie. On a illustré sur cette figure la possibilité pour l'applicateur de comporter une surface d'application 9 définie par un revêtement 300 recouvrant une paroi 301 délimitant la cavité 12. Le revêtement 300 est par exemple une membrane en élastomère, un tissé ou un non-tissé. La surface d'application 9 de l'applicateur 3 peut comporter des reliefs, par exemple des picots 85 comme illustré à la figure 25. Les reliefs 85 peuvent être réalisés dans un matériau élastomère, par exemple. Le cas échéant, les reliefs 85 peuvent être réalisés sur une pièce amovible 86, ce qui permet à l'utilisateur de choisir les reliefs 85 en fonction du traitement à effectuer. La fixation de la pièce 86 peut s'effectuer par vissage, par exemple. L'applicateur 3 peut comporter une surface d'application 9 ayant une portion plane comme illustré à la figure 26, laquelle peut s'étendre obliquement par rapport à l'axe longitudinal X de l'applicateur 3, par exemple. On peut voir également sur la figure 26 que la cavité 12 peut comporter une 25 ouverture pour son remplissage avec le composé L, ouverture qui peut être obturée par un bouchon 88 formé par exemple par une goutte de colle. On a représenté à la figure 27 un applicateur 3 qui comporte une première partie 16 définissant la cavité 12 remplie du composé L et une deuxième partie 14 se présentant sous la forme d'un manche allongé qui peut ne pas être parcouru par la cavité 30 12, comme illustré. La surface d'application peut encore être définie par une tête 90 qui se raccorde au reste de l'applicateur par une portion étroite 91, comme illustré à la figure 28. La portion étroite 91 peut être flexible le cas échéant, et fléchir lors de l'utilisation. La première partie 16 est par exemple encliquetée dans la deuxième partie 14, la cavité 12 étant formée à l'intérieur de la première partie 16 et obturée à une extrémité par la deuxième partie 14. La surface d'application 9 de l'applicateur 3 peut être définie au moins partiellement par une pièce rapportée 95 réalisée par exemple dans un matériau élastiquement déformable, par exemple une mousse, comme représenté aux figures 29 et 30. La pièce rapportée 95 peut présenter une forme annulaire et se monter sur une extension 96 du corps 98 de l'applicateur. Le sommet 99 de l'extension 96 peut également servir, le cas échéant, de surface d'application. La pièce 95 peut être nettoyée après avoir été utilisée. On a illustré à la figure 29 la possibilité pour l'applicateur 3 de comporter un indicateur de température 305, lequel peut changer de couleur et signaler à l'utilisateur que la surface d'application 9 est à une température acceptable pour le traitement à effectuer. La surface d'application 9 peut comporter, comme on le voit sur la figure 31, au moins un renfoncement 100 permettant une accumulation de produit, voire une fente 101 comme illustré à la figure 32. La surface d'application 9 peut être définie à une extrémité par une pointe, comme illustré à la figure 33, voire par une face d'extrémité biseautée comme illustré à la figure 34. On a également illustré à la figure 33 la possibilité pour la surface 25 d'application 9 de comporter un flocage 310. La surface d'application 9 peut encore être définie, comme illustré à la figure 35, par une masse 103 d'un matériau conducteur de la chaleur, fixée dans un logement 104 d'une première partie 105 de l'applicateur 3. Cette première partie peut définir la cavité 12 comportant le composé L, et peut être supportée par une partie de préhension 106 réalisée 30 dans un matériau moins bon conducteur de la chaleur que celui de la première partie 105. La masse 103 est par exemple une céramique, un verre ou une pierre dense. On a illustré à la figure 36 la possibilité pour la surface d'application 9 d'être formée par une pièce 110 qui est en contact direct avec le composé L contenu dans la cavité 12. La pièce 110 est par exemple en verre et la cavité 12 est par exemple formée à l'intérieur d'un corps 111 en matière plastique isolante. Un bouchon 112 peut être vissé sur le corps 111 pour fermer inférieurement la cavité 12. L'applicateur 3 peut comporter deux surfaces d'application 9 ayant des formes différentes, comme illustré à la figure 38, par exemple une surface d'application ayant une 10 forme arrondie et une surface d'application ayant une forme biseautée. Une bague isolante 118 peut être prévue dans une région médiane de l'applicateur 3 pour définir la surface de préhension 10. Les surfaces d'application 9 présentant des formes différentes sont par exemple situées à des extrémités opposées de l'applicateur 3. 15 Ce dernier peut encore comporter des surfaces d'application 9 ayant des formes différentes ou non, situées d'un même côté, comme illustré à la figure 39. L'applicateur 3 peut par exemple présenter une forme de U, les extrémités du U définissant les surfaces d'application 9 et la base du U la surface de préhension 10. L'applicateur 3 peut être agencé de manière à permettre, lorsqu'il repose sur 20 une surface plane S, comme illustré à la figure 40, au composé L contenu dans la cavité 12 de venir au contact de la paroi 120 qui définit la surface d'application 9. Le cas échéant, l'applicateur 3 peut être placé sur un support 130 lorsqu'il n'est pas utilisé, comme illustré à la figure 41. L'applicateur 3 peut être au moins partiellement élastiquement déformable et la 25 surface d'application 9 peut être définie au moins partiellement par une lèvre flexible 135 permettant de créer un effet de ventouse, comme illustré à la figure 42. La surface d'application 9 peut également être définie par un organe mobile, notamment rotatif, par exemple un rouleau 140 comme illustré à la figure 43, tournant autour d'un axe de rotation Y qui est par exemple perpendiculaire à l'axe longitudinal X. 30 On a illustré sur cette figure la possibilité pour le récipient 2 d'être équipé d'un dispositif de distribution 141 tel que par exemple une pompe ou une valve, permettant de distribuer la composition sur la région à traiter ou sur la surface d'application 9 préalablement à sa mise en contact avec la peau. La surface d'application 9 peut encore être définie par un organe rotatif tel qu'une bille 145, comme illustré à la figure 44. Cette bille peut être portée par un support 146 qui peut être fixé de manière amovible sur le récipient 2. Ainsi, l'utilisateur peut détacher le support 146 afin de le réchauffer sans exposer au micro-ondes la composition P contenue dans le récipient. La bille peut, le cas échéant, comporter la cavité 12 et le composé L. Le support 146 peut être remis en place sur le récipient 2 une fois réchauffé et 10 le récipient 2 être utilisé comme organe de préhension. En variante, c'est une jupe 148 de l'applicateur 3, qui permet sa fixation sur le récipient 2, qui peut définir la surface de préhension 10. On a représenté à la figure 45 une variante de réalisation dans laquelle la surface d'application 9 peut être définie par un applicateur 3 de forme générale annulaire, 15 pouvant être placé autour d'une cheminée 150 du récipient 2 par laquelle la composition P est distribuée. Un organe de fermeture 151 peut être mis en place sur le récipient 2 de façon à obturer la cheminée 150 en l'absence d'utilisation. Pour utiliser l'applicateur 3, l'utilisateur enlève celui-ci du récipient 2 et le place dans un four à micro-ondes. 20 Ensuite, une fois réchauffé, l'applicateur 3 est remis en place autour de la cheminée 150 et le récipient 2 peut être utilisé comme organe de préhension pour amener la surface d'application 9 au contact de la région à traiter. Dans l'exemple de la figure 46, l'applicateur 3 comporte une surface d'application 9 destinée à apporter de la chaleur dans la région à traiter et un organe 155 de 25 prélèvement du produit contenu dans le récipient 2. Cet organe de prélèvement 155 est par exemple situé sur l'applicateur 3 du côté opposé à la surface d'application 9. Le récipient 2 comporte par exemple un logement 156 pour recevoir l'organe de prélèvement 155, ce logement 156 étant séparé d'un espace 157 contenant la 30 composition P par une paroi ajourée 158 qui limite la quantité dont peut se charger l'organe de prélèvement 155. Ce dernier peut servir à appliquer la composition P sur la région à traiter, le cas échéant. L'applicateur 3 peut être solidaire d'un organe de fermeture 160 du récipient 2, par exemple agencé pour se visser sur celui-ci. Pour utiliser le dispositif 1 de la figure 46, l'utilisateur sépare l'applicateur 3 du récipient et place celui-ci dans un four à micro-ondes. Ensuite, l'utilisateur prélève la composition P dans le logement 156, par exemple après avoir secoué le dispositif 1 avec l'applicateur 3 en place, et peut appliquer la composition contenue dans et/ou sur l'organe de prélèvement 155 au moyen de ce dernier. Une fois la composition appliquée, l'utilisateur peut retourner l'applicateur 3 et utiliser la surface d'application 9 pour apporter de la chaleur. L'utilisateur sépare l'applicateur 3 du récipient et place celui-ci dans un four à micro-ondes. Dans l'exemple de la figure 47, la surface d'application 9 est agencée pour venir au contact de la composition à l'intérieur du récipient 2. Ce dernier peut comporter un organe d'essorage 165 qui permet de retirer un excès de produit éventuellement présent sur l'applicateur 3. L'applicateur 3 peut comporter des reliefs 170 permettant d'accroître la quantité de produit dont se charge l'applicateur et/ou permettant de conférer plus de souplesse à l'applicateur lors de son passage sur la région à traiter. L'applicateur 3 peut être agencé pour se monter sur un dispositif de distribution 175 tel qu'une pompe ou valve, comportant une tige 176 dont l'enfoncement et/ou l'inclinaison provoque la distribution de la composition. L'applicateur 3 peut comporter un canal intérieur 177 permettant au produit délivré par la tige 176 de gagner la surface d'application 9. Dans l'exemple de la figure 48, l'applicateur 3 comporte une jupe d'habillage 179 permettant de dissimuler tout ou partie du dispositif de distribution 175 et définissant également une surface de préhension pour l'utilisateur. Le dispositif 1 de la figure 48 s'utilise en séparant dans un premier temps l'applicateur 3 du dispositif de distribution 175 et en réchauffant l'applicateur 3 indépendamment du dispositif de distribution 175. Ensuite, l'applicateur 3 est remis en place sur le dispositif de distribution 175 et l'utilisateur peut, en actionnant l'applicateur 3, provoquer la distribution de produit au travers du canal 177. La figure 49 représente une variante dans laquelle le dispositif de distribution 175 comporte une pompe alimentée par un tube plongeur 180. Dans l'exemple de la figure 50, l'applicateur 3 peut se visser sur le col d'un récipient et présente par exemple une surface d'application 9 convexe vers l'extérieur et dans le fond de laquelle débouche un orifice 183 d'amenée de la composition P. Le corps 184 de l'applicateur peut comporter un insert 186 destiné à accroître l'inertie thermique de l'applicateur 3. Quelle que soit la forme de l'applicateur 3, celui-ci peut être équipé d'un vibreur 190, comme illustré à la figure 51. Un tel vibreur 190 comporte par exemple un moteur 191 entraînant en rotation une masse excentrée 192 de façon à provoquer des vibrations. Le moteur 191 peut être alimenté par une ou plusieurs piles 193, éventuellement rechargeables. Le vibreur 190 est agencé pour se fixer de manière amovible sur une partie 195 de l'applicateur comportant la surface d'application 9, de façon à permettre à l'utilisateur d'utiliser le même vibreur avec des surfaces d'application 9 différentes et de pouvoir placer l'applicateur sans le vibreur dans un four à micro-ondes. L'applicateur 3 peut également comporter au moins une électrode amovible, par exemple deux électrodes 200 afin de stimuler électriquement la région traitée lors de l'application. Ces électrodes sont par exemple reliées électriquement à une pile 202 qui définit la surface de préhension 10. L'applicateur 3 peut permettre de réchauffer les électrodes 200. Pour utiliser l'applicateur 3 de la figure 52, l'utilisateur peut séparer l'applicateur 3 de la pile 202 et des électrodes et le placer dans le four à micro-ondes. Une fois la température souhaitée atteinte, l'utilisateur peut replacer l'applicateur 3 sur la pile 202 et se servir de cette dernière comme d'un organe de préhension pour amener les électrodes 200 au contact de la région à traiter. L'applicateur 3 peut également présenter des propriétés magnétiques. A titre d'exemple, on a représenté à la figure 53 un applicateur 3 qui comporte un corps 220 comportant une charge de particules magnétiques. Ce corps 220 peut également définir comme dans l'exemple illustré au moins partiellement la cavité 12 contenant le composé L. La présence d'un champ magnétique peut accroître, le cas échéant, la capacité thermique de l'applicateur 3. On a représenté aux figures 54 et 55 un dispositif de conditionnement et d'application ayant un applicateur 3 comportant deux rouleaux 240 montés sur des tiges flexibles 241 reliées à un socle 242 permettant de rendre l'applicateur 3 solidaire du récipient 2. Ce dernier comporte par exemple à une extrémité un filetage 243 pour la fixation de l'applicateur 3 sur le récipient 2 et à l'extrémité opposée un couvercle 244 permettant d'obturer un orifice de distribution 245. Les rouleaux 240 sont agencés pour présenter la capacité thermique recherchée et peuvent présenter des cavités remplies du composé L. Dans la variante illustrée à la figure 56, le récipient 2 est équipé d'un dispositif de distribution 248 tel qu'une pompe ou valve. La composition est par exemple contenue sous pression dans le récipient 2. L'applicateur 3 peut comporter, comme illustré, un capot de protection 249 protégeant la surface d'application 9 en l'absence d'utilisation. Le cas échéant, comme illustré à la figure 57, l'applicateur 3 peut être placé dans une cellule de sécurité 300 lorsqu'il doit être réchauffé au moyen d'un four à micro-ondes. Cette cellule de sécurité 300 peut comporter par exemple un indicateur de température 301. L'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits. On peut notamment combiner entre elles les particularités de réalisation des divers exemples illustrés. On peut par exemple équiper d'un vibreur l'un quelconque des applicateurs décrits. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un , sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un ensemble comportant :- éventuellement, une composition cosmétique ou dermatologique contenue dans un récipient ou substrat,un applicateur (3) pouvant être séparé du récipient ou substrat et ayant une surface d'application (9) pour traiter une région de peau, comportant au moins un matériau ayant un comportement thermique tel que lorsqu'il est réchauffé à une température ne causant pas de lésion thermique à la peau lors du contact de la surface d'application avec la peau pendant 15 s, la surface d'application présente, après cette application une température supérieure ou égale à 30 °C.
1. Ensemble comportant : - éventuellement, une composition cosmétique ou dermatologique contenue 5 dans un récipient ou substrat, - un applicateur (3) pouvant être séparé du récipient ou substrat et ayant une surface d'application (9) pour traiter une région de peau, comportant au moins un matériau ayant un comportement thermique tel que lorsqu'il est réchauffé à une température ne causant pas de lésion thermique à la peau lors du contact de la surface d'application avec 10 la peau pendant 15 s, la surface d'application présente, après cette application une température supérieure ou égale à 30 C. 2. Ensemble selon la 1, l'applicateur comportant une cavité (12) contenant un composé (L) changeant d'état lorsque réchauffé à une température comprise entre 30 C et 80 C. 15 3. Ensemble selon la 1, comportant la composition. 4. Ensemble selon la 2, comportant au moins 0,2 cm3 dudit composé, mieux entre 1 et 80 cm3 du composé. 5. Ensemble selon la 1, l'applicateur comportant un matériau non métallique de densité supérieure ou égale à 1,5 g/cm3, définissant au moins 20 partiellement la surface d'application (9) destinée à venir au contact de la région à traiter. 6. Ensemble selon la 5, le matériau étant une pierre ou du verre. 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur comportant un matériau définissant au moins partiellement la surface 25 d'application (9) et destiné à venir au contact de la région à traiter et présentant une conductivité thermique supérieure ou égale à 1 Wm-1 K-1, mieux 40 Wm-1 K-1. 8. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 6, l'applicateur comportant un matériau de capacité calorifique massique supérieure ou égale à 500 J kg-1 K-1, mieux 1 000 J kg-1 K"1, encore mieux 2 000 J kg-1 K-1. 30 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, la surface d'application (9) étant définie au moins partiellement par un matériau présentantune inertie thermique supérieure ou égale à 1 000 Jm 2 K-1 s-1'2, mieux supérieure ou égale à 5 000, encore mieux 10 000 Jm 2 K1 s-lie . 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, l'applicateur présentant une masse supérieure ou égale à 15 g. 11. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 9, l'applicateur présentant une surface de préhension définie (10) au moins partiellement par un matériau présentant une conductivité thermique inférieure ou égale à 1 Wm 1K-1, mieux inférieure ou égale à 0,5 Wm-1K"1, voire à 0,1 Wm"1K-1. 12. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 11, l'applicateur 10 étant agencé pour se fixer de manière amovible sur le récipient. 13. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 11, le substrat étant agencé pour se fixer de manière amovible sur l'applicateur. 14. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 13, l'applicateur et le récipient étant contenu dans un dispositif de conditionnement commun. 15 15. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 14, l'applicateur comportant un organe d'application rotatif agencé pour venir au contact de la région à traiter. 16. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 15, l'applicateur étant au moins partiellement magnétique. 20 17. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 16, l'applicateur comportant une lèvre flexible destinée à venir au contact de la région à traiter. 18. Ensemble selon la 12, l'applicateur comportant un passage permettant à la composition d'être distribuée quand l'applicateur est monté sur le récipient. 25 19. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur comportant un vibreur amovible. 20. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur comportant une électrode amovible reliée à une source électrique. 21. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, 30 l'applicateur présentant une surface d'application définie au moins partiellement par une pièce amovible (95), notamment au moins partiellement en un matériau absorbant. 22. Ensemble selon les 1 et 2, l'applicateur comportant entre la cavité (12) et une surface d'application (9) à amener au contact de la région à traiter une paroi ayant une plus petite épaisseur (err,,n) inférieure ou égale à 50 mm, notamment comprise entre 0,1 mm et 50 mm, mieux inférieure ou égale à 1 mm, encore mieux à 0,5 mm. 23. Ensemble selon la 1, l'applicateur étant agencé pour, lorsque réchauffé à 50 C et appliqué sur la peau, conserver pendant au moins 30 s, mieux 1 mn, encore mieux 15 mn ou 30 mn, une température supérieure ou égale à 30 C, notamment au niveau de la surface d'application. 24. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur ne comportant pas de composés réagissant ensemble selon une réaction exothermique. 25. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur étant dépourvu de source électrique ou de moyen de raccordement à une 15 source électrique. 26. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, comportant une cellule de sécurité agencée pour recevoir l'applicateur lorsque celui-ci est placé dans un four à micro-ondes. 27. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, 20 l'applicateur comportant un indicateur thermochromique. 28. Procédé de traitement cosmétique, non thérapeutique, d'au moins une région du corps humain, comportant les étapes suivantes : a) réchauffer à une température supérieure ou égale à 30 C l'applicateur (3) de l'ensemble tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, puis 25 b) charger l'applicateur ainsi réchauffé avec la composition cosmétique (P) de l'ensemble tel que défini par l'une quelconque des précédentes à une température plus proche de la température ambiante que celle de l'applicateur et ayant avec cette dernière une différence d'au moins 5 C, et appliquer la composition en utilisant l'applicateur, ou 30 c) avant ou après l'étape a), appliquer sur la région à traiter au moins une composition cosmétique et après l'étape a) amener l'applicateur (3) ainsi réchauffé au contact de la région à traiter. 29. Procédé selon la 27, comportant l'application sur la région à traiter d'un substrat (52) portant la composition, l'applicateur étant amené au contact du substrat ainsi appliqué. 30. Procédé selon l'une des 28 et 29, l'applicateur étant 5 réchauffé en étant introduit dans un four à micro-ondes. 31. Procédé selon l'une quelconque des 28 à 30, l'applicateur présentant une cavité (12) contenant au moins 0,2 cm3 d'un composé (L), notamment un liquide.
A
A45,A61
A45D,A61Q
A45D 40,A61Q 90
A45D 40/26,A61Q 90/00
FR2902599
A1
DISPOSITIF DE LECTURE D'INFORMATIONS SUR BUS NUMERIQUE SANS CONNEXION FILAIRE AU RESEAU
20,071,221
La présente invention concerne un dispositif de lecture d'informations transitant sur un bus de données, et plus particulièrement un dispositif sans connexion filaire au réseau. L'invention est destinée plus particulièrement au domaine des réseaux embarqués ('automobile, transport, automation, aéro...). L'invention peut également s 'appliquer à d'autres domaines comme l'informatique. Le dispositif de lecture de l'invention permet la récupération des données du réseau en préservant l'intégrité du câblage. L'objet de l'invention consiste à récupérer les données échangées sur un bus de communication numérique. Un bus de communication est constitué de 1 ou plusieurs lignes, chaque ligne pouvant être représentée par un conducteur métallique et son isolant. Le dispositif de lecture, disposé sur une ou plusieurs des lignes, s'affranchit d'un contact physique avec la partie conductrice de la ligne. L'invention se rapporte plus particulièrement aux réseaux multiplexés sur paire filaire de type cuivre qui équipent aujourd'hui tous les nouveaux véhicules, et vise en particulier le réseau connu sous l'appellation bus "CAN (Controler Area Network). Le CAN, décliné en différentes normes (ISO 11898-2, IS011898-3, SAE J2411) suivant la vitesse ou le nombre de lignes de communications utilisées est le protocole de communication de loin le plus utilisé aujourd'hui chez les constructeurs mondiaux. Mais l'invention pourrait se généraliser à d'autres réseaux embarqués (VAN, LIN, Flexray, AFDX...), et à tous les systèmes de communication par réseau numérique avec support physique cuivre permettant un couplage de type capacitif. L'invention propose un moyen de récupérer les données circulant sur un bus de données numérique (en l'occurrence le réseau CAN) d'un véhicule 5 sans toucher à l'intégrité physique du réseau. Aujourd'hui, sur la plupart des véhicules équipés de réseau CAN, les constructeurs déclinent toute responsabilité si des équipements de 2eme monte comportant une liaison connectable sur leur bus CAN soit montée 10 sur le véhicule. Il est donc fortement déconseillé de pratiquer à des épissures sur les faisceaux du véhicule. Des équipements connectables sur la prise Diagnostic sont éventuellement tolérés par certains constructeurs. Mais ce type de connexion 15 ne résout pas l'ensemble des problèmes. Certains réseaux CAN ne sont pas accessibles sur cette prise et l'encombrement d'un tel branchement n'est pas souhaitable dans certains véhicules. Les constructeurs refusent que d'autres équipements soient connectés sur leur bus CAN, s'ils modifient la topologie et les caractéristiques électriques du réseau (problème de réveil ou de non- 20 réveil de l'ensemble ou parties de l'électronique du véhicule modifié par exemple). Aujourd'hui, il n'y pas de solution performante permettant de récupérer les données CAN sur le véhicule sans toucher à l'intégrité du 25 réseau tout en garantissant une connexion simple à effectuer et stable dans le temps et avec un taux de couverture correct (nombre de messages reçus au travers du dispositif / nombre de messages échangés sur le médium) Une solution existe aujourd'hui en Allemagne, pour se connecter sur le véhicule en préservant l'intégrité du réseau. Elle utilise le principe du couplage inductif mais présente de ce fait certains problèmes : -Encombrement de la pince qui est une bobine pouvant être 5 volumineuse pour ce type d'applications - La version actuelle de la pince pose des problèmes dans le temps car elle n'est pas suffisamment fixée au câble. -Le principe du couplage inductif est dépendant des variations de courant sur la ligne espionnée. Si bien que, suivant la position de la pince sur 10 le réseau, un certain nombre d'informations peuvent être mal-interprêtées - La version actuelle de la pince n'est pas compatible avec l'ensemble des vitesses et des technologies CAN aujourd'hui disponibles. Pour couvrir la gamme des configurations, il faut plusieurs pinces de même principe mais au réglages différents. 15 - Couverture faible ou médiocre (nombre de messages reçus au travers du dispositif / nombre de messages échangés sur le médium). La présente invention se veut de résoudre les problèmes des systèmes connus, en proposant un dispositif de lecture d'informations , comprenant au 20 moins une pince de connexion, à couplage capacitif, qui permettent de se connecter sur 1,e réseau sans contact, tandis qu'un circuit électronique, analyse et traite les signaux reçus après les avoir amplifiés et permet de régénérer les données du bus de communication dans le format souhaité. Le fait d'utiliser une pince de type capacitif permet 25 - de réduire l'encombrement de la pince et de faciliter sa mise en place sur le réseau. - de couvrir l'ensemble des vitesses et des technologies CAN utilisées aujourd'hui avec la même pince et la même électronique. - de supprimer les problèmes potentiels liés aux 'variations du sens de courant dans un message en fonction de l'émetteur car la pince utilise le principe du couplage capacitif travaillant sur des variations de tensions. On ajoutera que la pince du dispositif de l'invention se prend sur les deux fils du réseau CAN et réalise ainsi une mesure différentielle, ce qui améliore l'immunité au bruit par rapport à une pince, qui bien que fonctionnelle également serait connectée sur une seule ligne du bus de communication. Ainsi le dispositif de lecture d'informations de ]'invention, est destiné à récupérer les signaux échangés sur un bus de communication numérique et à traiter ces signaux, et est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion aux réseaux multiplexés sans connexion filaire destinés à récupérer les signaux émis sur le bus de données numériques. Selon une caractéristique complémentaire, les moyens de connexion sont constitués par au moins une pince de connexion sans contact électrique, qui est une pince de type capacitive. Selon une autre caractéristique la ou (les) pince(s) est (sont) constituée(s) par une première enveloppe périphérique métallique autour de laquelle est disposée une couche isolante tel que par exemple réalisée en élastomère ou autre, autour de laquelle est disposé un serre fil assurant le couplage physique grâce à des moyens de serrage tels qu'une vis ou tout autre moyen. Ajoutons que la ou (les) pince(s) est (sont) reliée(s) à un circuit électronique, qui analyse et traite les signaux reçus, et que la pince se prend sur au moins une ligne du bus de communication, voir les deux lignes du bus de communication pour réaliser une mesure différentielle. Selon le mode de réalisation donné à titre d'exemple, le circuit 5 électronique de traitement comprend au moins - un amplificateur destiné à amplifier les signaux montants et descendant, - un détecteur et un comparateur, - un circuit de remise en forme des signaux traités, 10 - une interface de ligne, Notons aussi que le dispositif de l'invention est tout à fait adapté pour la lecture des informations CAN. 15 Ainsi, le dispositif de l'invention permet sans qu'il y ait contact, -de se connecter sur le réseau CAN d'un véhicule pour espionner les données circulant sur celui-ci sans toucher à l'intégrité physique du réseau CAN, (pas de coupure de fils et de modifications des caractéristiques électriques ou protocole) 20 et de - faciliter la connexion dans le véhicule, à un endroit dans le véhicule où le réseau est disponible et accessible tout en n'étant pas gênant pour l'utilisation du véhicule. -ainsi que de ne pas perturber le bus numérique en cas de défaillance 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue schématique d'ensemble du dispositif. La figure 2 est une vue représentant de façon synoptique la pince de connexion du dispositif. La figure 3 est une vue schématique en coupe transversale de la pince de connexion, montée sur la ligne d'un bus correspondant. La figure 4 est une vue illustrant de façon synoptique le circuit de traitement du signal. Le dispositif portant la référence générale (1) est constitué d'un boîtier de traitement (2) relié à une alimentation tel que la batterie ( 3) par exemple celle du véhicule équipé du dispositif, tandis que ledit boîtier est connecté sur le réseau électrique CAN (4) du véhicule. Selon le mode préféré de l'invention, le dispositif comprend deux pinces de connexion (5a, 5b), à savoir et par exemple, une première connexion ( 5a) mise en place sur la ligne CAN H (4a) de signal montant, et une deuxième connexion (5b) mise en place sur la ligne CAN L (4b) de signal descendant. Les connexions (5a, 5b) sont constituées par des pinces sans contact donc sans connexion filaire, destinés à récupérer les signaux émis sur le bus de données numériques. Les pinces sont des pinces assurant un couplage de type capacitif. ce qui permet : - de réduire l'encombrement de la pince et faciliter ainsi sa mise en oeuvre dans un véhicule - de couvrir l'ensemble des vitesses et des technologies CAN aujourd'hui utilisées avec la même pince et électronique. - de supprimer les problèmes potentiels liés aux variations de 25 courant car la pince utilise le principe du couplage capacitif travaillant sur des variations de tensions et il n'y a pas de problèmes similaires connus à ce jour. Les deux pinces (5a, 5b) sont mises en place sur [es deux fils du réseau CAN (4a, 4b), la ligne CAN H (4a) de signal montant et la ligne CAN L (4b) de signal descendant et réalise une mesure différentielle, ce qui améliore l'immunité au bruit par rapport à la version avec une seule pince connectée sur une seule ligne. La figure 2 est une vue représentant de façon schématique la pince de connexion (5a, 5b) du dispositif de l'invention (1). Grâce à cette figure, on notera que la pince de connexion est divisée en deux parties, à savoir une partie par ligne CAN, le réseau CAN comprenant deux lignes, à savoir une première ligne (4a) correspondant au niveau CAN H de signal montant, et un deuxième ligne (4b) correspondant au niveau CAN L de signal d[escendant, le réseau en place (7) comprenant bien évidemment au moins une source de signal (8), tel que par exemple le système ABS, les airbags, les feux de recul et autres.... Les pinces (5a, 5b) sont connectées grâce à des fils de liaison (50a, 50b) à une électronique (2), qui permet de remette en forme les informations captées par les pinces. Bien entendu on pourrait concevoir une seule pince (5) qui se connecterait sur les deux lignes de communication (4a, 4b), n'utiliser qu'une seule ligne pour des applications nécessitant moins de précisions ou étant sur des bus de communication une ligne.... Ajoutons que le boîtier (2) comprend par ailleurs des moyens de connexion (6) permettant sa connexion à un ordinateur. La figure 3 est une vue schématique en coupe transversale de la pince de connexion, montée sur la ligne du bus correspondant. La pince est illustrée de façon schématique dans une position inactive avant son verrouillage sur la ligne. La ligne du bus CAN est au centre et la pince qui l'entoure est constituée par une première enveloppe périphérique métallique (9) autour de laquelle est disposée une couche isolante (10) souple telle que par exemple réalisée en élastomère ou autre, autour de laquelle est disposé un serre fil (11) assurant le couplage physique grâce à des moyens de serrage (12) tels qu'une vis ou tout autre moyen. Bien entendu la pince de connexion basée sur le même principe pourrait être d'un tout autre genre et avoir la forme d'une vraie pince avec des mâchoires sollicitées à la fermeture par un système élastique. La figure 4 est une vue illustrant de façon synoptique le circuit de traitement du signal. Ainsi les signaux montants et les signaux descendant issus des pinces (5a, 5b) sont envoyés dans un module électronique (2) pour y être amplifiés et comparés dans une mode d'amplification (51). En effet les signaux aussi bien montants que descendants étant de trop faible amplitude ne pourraient pas être gérés correctement, et c'est pourquoi il est rendu nécessaire de les amplifier. Puis on procède à la détection du front montant et de front descendant et à leur comparaison à un seuil, puis les signaux ainsi générés sont transmis dans un circuit de mise en forme (54) pour être transmis dans un driver de ligne CAN (55), dont les sorties (55a, 55b) sont connectée à une prise par exemple une de type série (6) permettant la connexion du module (2) à un ordinateur. Selon le mode de réalisation illustré à titre d'exemple, l'amplification est faite dans le circuit de traitement, mais il pourrait en être autrement comme par exemple au niveau de la pince, ou à d'autres endroits appropriés. On a compris de ce qui précède que le dispositif de l'invention permet d'espionner un réseau CAN sans modifier la topologie et les caractéristiques électriques du réseau. Ainsi, l'accès aux informations CAN du véhicule peut être ouvert à des sociétés externes (ce qui est en rapport avec la réglementation) On notera aussi que la connexion du dispositif est particulièrement simple, car sa pince de connexion peut se connecter facilement dans un véhicule vu grâce à son faible encombrement et qu'il n'y aucun lien direct avec le réseau. Par ailleurs ladite pince de connexion peut être placée à n'importe quel endroit sur la topologie du réseau. De plus ladite pince est universelle et peut donc être utilisée pour tous les types de réseau CAN d'aujourd'hui dans un véhicule (aujourd'hui 2 types de couches physiques CAN HS ou CAN LS avec des débits différents de 75 Kbits/s à lMbits/s). Il va de soit que le dispositif de l'invention pourrait tout aussi bien être utilisé pour la lecture d'informations logiques, pour surveiller par exemple les 15 commutations sur un organe d'un véhicule. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons. 20
L'invention concerne un dispositif de lecture d'informations, destiné à récupérer les signaux échangés sur un bus de communication numérique et à traiter ces signaux, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion aux réseaux multiplexés sans connexion filaire destinés à récupérer les signaux émis sur le bus de données numériques.
1.Dispositif de lecture d'informations, destiné à récupérer les signaux échangés sur un bus de communication numérique et à traiter ces signaux, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de connexion aux réseaux multiplexés sans connexion filaire destinés à récupérer les signaux émis sur le bus de données numériques. 2. Dispositif de lecture d'informations selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de connexion sont constitués par au moins une pince de connexion (5a, 5b) sans contact électrique. 3. Dispositif de lecture d'informations selon la 2, caractérisé en ce que la pince est une pince de type capacitive. 4. Dispositif de lecture d'informations selon la 3, caractérisé en ce que la ou (les) pince(s) (5a, 5b) est (sont) constituée(s) par une première enveloppe périphérique métallique (9) autour de laquelle est disposée une couche isolante (10) tel que par exemple réalisée en élastomère ou autre, autour de laquelle est disposé un serre fil (11) assurant le couplage physique grâce à des moyens de serrage (12) tels qu'une vis ou tout autre moyen. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que la ou les pinces (5a, 5b) sont reliées à un circuit électronique (2), qui analyse et traite les signaux reçus. 6. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la pince (5a, 5b) se prend sur au moins une ligne du bus de communication. 25 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la pince (5a, 5b) se prend sur les deux lignes du bus de communication (4a, 4b) et réalise une mesure différentielle. 8. Dispositif selon la précédente, caractérisée en ce que le circuit électronique de traitement (2) comprend au moins un amplificateur (51) destiné à amplifier les signaux montants et descendant, un détecteur (52, 53) et un comparateur, un circuit de remise en forme des signaux traités (54) une interface de ligne (55) 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est mise en place pour lire les informations d'un réseau 15 CAN.
H,G
H04,G06
H04Q,G06F
H04Q 11,G06F 13
H04Q 11/00,G06F 13/38
FR2895095
A1
ECRAN DE PROJECTION FRONTALE ET SYSTEME DE PROJECTION CORRESPONDANT
20,070,622
1. Domaine de ('invention. L'invention se rapporte au domaine de la projection frontale 5 d'images (la source etant placee du meme cote de ('ecran que le spectateur). Plus precisement, ('invention concerne un ecran de projection frontale adapte a une projection sous forte incidence, et le systeme de projection correspondant. 10 2. Etat de ('art. Selon I'etat de la technique, des ecrans sont prevus pour permettre une projection frontale avec un bon contraste. Ainsi, le document de brevet US5096278 depose par la societe Pionneer Electronic Corp divulgue un ecran permettant d'ameliorer le 15 contraste d'une image projetee. Cet ecran 1 tel qu'illustre en figure 1 comprend notamment une surface lenticulaire 10 sur sa face avant et une face arriere avec des lignes noires 11 et des lignes reflechissantes 12, le faisceau d'imagerie etant reflechi par les lignes reflechissantes. Cette technique presente ('inconvenient de ne pas permettre des angles 20 d'incidences du faisceau d'imagerie eleve: en effet, comme illustre, une bonne partie des rayons 13 transmis sous forte incidence est reflechie par la surface 10 ou par les lignes 12 et frappe les lignes noires 11 ou it est necessaire de reduire la surface des lignes noires dont I'efficacite pour absorber la Iumiere ambiante parasite est alors reduite. 25 En effet, de tels ecrans ne sont pas compatibles avec des projecteurs d'image sous forte incidence. Ainsi, la societe NEC propose un projecteur frontal sous la reference WT610 (dont le principe semble decrit dans la demande de brevet US6612704) dont le manuel d'utilisation (disponible sur le site www.necvisualsystems.com) preconise de ne pas 30 utiliser des ecrans a gain eleve et recommande ('utilisation d'ecran avec un gain egal a 1. De tels ecrans presentent donc ('inconvenient de ne pas permettre une optimisation du contraste et/ou de Iuminosite sous des angles de projections eleves. 3. Resume de ('invention. 35 L'invention a pour but de pallier ces inconvenients de ('art anterieur. Plus particulierement, ('invention a pour objectif de permettre des angles d'incidence eleve d'un faisceau d'imagerie tout en conservant une bonne qualite d'image avec notamment un bon contraste et/ou une bonne Iuminosite pour les spectateurs situes en face de ('ecran. A cet effet, ('invention propose un ecran de projection frontale pour dispositif de projection emettant un faisceau d'imagerie incident, ('ecran comprenant des zones reflechissantes. Selon ('invention, ('ecran est remarquable en ce qu'il comprend en outre : - des moyens de focalisation du faisceau d'imagerie incident pour former un faisceau focalise, les zones reflechissantes reflechissant le faisceau focalise pour former un faisceau d'imagerie reflechi ; et - des moyens de transmission du faisceau d'imagerie reflechi ; les moyens de focalisation etant separes des moyens de transmission. Ainsi, le faisceau d'imagerie traverse d'abord les moyens de focalisation avant d'etre reflechi, puis transmis vers un spectateur. De cette maniere, le contraste est ameliore et ('ecran est compatible avec une incidence elevee du faisceau d'imagerie. Preferentiellement, it comprend une matrice noire avec des zones non reflechissantes intercalees entre les zones reflechissantes. Ainsi, les rayons parasites de Iumiere ambiante notamment peuvent etre absorbes. Avantageusement, les moyens de focalisation comprennent des lentilles de focalisation, qui preferentiellement possedent un foyer qui est sensiblement dans une des zones reflechissantes, de sorte que le faisceau d'imagerie incident se focalise dans une des zones reflechissantes Selon une caracteristique particuliere, les lentilles de focalisation ont une largeur identique ou, au contraire, une largeur variable en fonction de leur distance a un axe de projection. Selon une caracteristique avantageuse, les moyens de transmission comprennent des lentilles de collimation. Preferentiellement, les moyens de focalisation comprennent des lentilles de focalisation dont le foyer est confondu avec le foyer d'une lentille de collimation. Selon une caracteristique particuliere, les moyens de diffusion ont une face de sortie plane. Selon une caracteristique preferee, ('ecran comprend au moins un diffuseur adapte a une diffusion horizontale et a une diffusion verticale. Selon une caracteristique avantageuse, le diffuseur est transmissif. Selon une caracteristique particuliere, le diffuseur est accole a la face de sortie des moyens de transmission. Selon une autre caracteristique, le diffuseur est accole aux surfaces reflechissantes. Selon une caracteristique preferee, les zones reflechissantes 10 comprennent le diffuseur. Selon des caracteristiques avantageuses, les zones reflechissantes et les moyens de transmission sont sensiblement dans deux plans paralleles ou, au contraire, sensiblement dans deux plans non paralleles. 15 Selon une caracteristique avantageuse, les zones reflechissantes sont planes et inclinees par rapport au plan de ('ecran. Selon une autre caracteristique, les zones reflechissantes comprennent un miroir reflechissant et collimatant le faisceau focalise. L'invention concerne egalement un systeme de projection 20 comprenant : - un dispositif de projection frontale emettant un faisceau d'imagerie incident ; et - un ecran de projection selon rune quelconque des revendications 1 a 18, 25 - ('ecran comprenant: - des zones reflechissantes ; - des moyens de focalisation du faisceau d'imagerie incident pour former un faisceau focalise, les zones reflechissantes reflechissant le faisceau focalise pour former un faisceau 30 d'imagerie reflechi ; et - des moyens de transmission du faisceau d'imagerie reflechi ; les moyens de focalisation etant separes des moyens de transmission. Selon une caracteristique avantageuse, le systeme comprend des 35 moyens de liaison entre ('ecran et le dispositif de projection, le dispositif de projection etant positionne dans une zone Iaterale, situe dans le demiespace devant de ('ecran. 4. Liste des figures. L'invention sera mieux comprise, et d'autres particularites et avantages apparaitront a la lecture de la description qui va suivre, la description faisant reference aux dessins annexes parmi lesquels : ù la figure 1 illustre un ecran connu en soi ; - la figure 2 presente un systeme de projection frontale avec ecran selon un mode particulier de realisation de ('invention ; - les figures 3 a 5 illustrent ('ecran du systeme de la figure 2 ; ù les figures 6 a 10 illustrent un ecran selon differents modes de realisation de ('invention ; et - les figures 11 a 13 presentent un systeme de projection frontale avec ecran selon une variante de realisation de ('invention. 5. Description detaillee de ('invention. Le principe general de ('invention repose donc sur ('utilisation d'un ecran particulierement adapts a des angles d'incidence d'un faisceau d'imagerie eleves, ('ecran comprenant des moyens de focalisation du faisceau sur des zones reflechissantes, le faisceau reflechi etant renvoye puis transmis vers ('avant de ('ecran dans une zone de visualisation de ('ecran par des spectateurs. Ainsi, le contraste de ('image et sa luminosite sont particulierement eleves, le gain de ('ecran etant lui meme fort dans la direction des spectateurs. De plus, ('utilisation d'angles d'incidence eleve permet a la projection de ne pas titre perturbee par des obstacles (personnes ou objets) se trouvant dans la piece de projection. Preferentiellement, ('ecran comprend sur sa face avant une alternance de faces d'entree du faisceau incident et de faces de sorties du faisceau apres reflexion sur les zones reflechissantes, les faces d'entree etant donc distinctes des faces de sortie. Ainsi, le faisceau est reorients vers le spectateur. Selon une variante preferee, ('ecran comprend un diffuseur qui permet une diffusion horizontale et verticale du faisceau et ainsi elargit la zone de visualisation. Par ailleurs, preferentiellement, ('ecran possede des zones noires qui captent la plupart des faisceaux parasites issus de la lumiere ambiante. Les lumieres parasites sont ainsi eliminees, ce qui permet egalement d'ameliorer le contraste de ('image. Certains modes de realisation de ('invention sont ainsi utilisables sous des conditions extremes de luminosite, notamment si ('ecran est utilise en exterieur (avec lumiere solaire forte) ou avec un fort eclairage ambiant. La figure 2 presente schematiquement un systeme de projection frontale 2 avec ecran 22 selon un mode particulier de realisation de ('invention Le systeme de projection frontale 2 comprend : - un dispositif de projection frontale 21 adapte a une projection sous forte incidence ; - ('ecran 22 ; et - un coffret 23 ; Le dispositif 21 et ('ecran 22 sont rattaches au coffret : ainsi, le coffret permet la liaison mecanique entre le dispositif 21 et ('ecran 22. De cette maniere, la distance entre le dispositif 21 et ('ecran 22 et les angles d'incidence d'un faisceau d'imagerie 24 transmis par le dispositif 21 sont constants, ce qui facilite les reglages optiques du systeme et permet une qualite de projection constante. Le faisceau 24 apres reflexion sur ('ecran 22 est sensiblement collimate pour titre vu par un spectateur 26 situe en face de ('ecran 22, dans un zone de visualisation optique. Cette zone comprend un espace pyramidal faisant un angle de +/-35 avec ('axe median vertical de ('ecran 22 et +/-10 avec ('axe median horizontal de ('ecran 22. Selon une variante de realisation, le coffret comprend des moyens de reglage de la distance entre le dispositif 21 et ('ecran 22 et/ou de ('angle de projection (par exemple, vis de reglage). Preferentiellement, le dispositif 21 est situe a proximite de ('ecran 22 dans le demi-espace situe devant ('ecran a une distance D par exemple egale a 45cm (distance entre la pupille de sortie du dispositif 21 et le plan de ('ecran) pour un ecran 4/3 de 60". Preferentiellement, ('axe de projection est place dans un plan de symetrie de ('ecran 22. Preferentiellement, le dispositif 21 est positionne dans une zone laterale, situee sur le devant de ('ecran, la zone laterale suivant la figure 2 etant situee au dessus de ('image projetee sur ('ecran. Suivant des variantes non representees, la zone laterale est situee au dessous, a droite ou a gauche de ('image projetee sur ('ecran. Selon ('invention, les angles d'incidence du faisceau peuvent titre compris entre amin egal a 0 et amax valant 80 (angles par rapport a la normale a ('ecran) et sont preferentiellement compris entre 35 et 75 . Preferentiellement, ('ecran est fixe. Selon une variante de realisation, ('ecran est amovible. Selon un mode prefere de realisation de cette variante, le coffret comprend un logement pour accueillir I'ecran dans une position repliee et des moyens mecaniques et/ou electriques pour positionner I'ecran dans le logement lorsqu'il n'est pas utilise et/ou I'en extraire pour une utilisation en mode projection. La figure 3 detaille une partie optiquement active de I'ecran 22. L'ecran 22 comprend : - une matrice lenticulaire 220 sur sa face avant ; et - un substrat 223 sur sa face arriere comprenant une alternance de zones noires 221 et de zones reflechissantes 222. Les zones noires 221 absorbent les rayons incidents. Les zones noires sont preferentiellement en surface du substrat du cote de la matrice lenticulaire 220. Les zone s 222 reflechissent un rayon incident et diffuse nt le rayon reflechi vers la zone de visualisation. Les zones 222 sont, par exemple, constitu ees d'un diffuseur permettant une diffusion horizontale et une diffusion verticale des rayons reflechis vers la zone de visualisation. Le diffuseur est, par exemple : - un diffuseur asymetrique ou elliptique 223 transmissif, accole a un miroir preferentiellement plan sur sa face arriere, le diffuseur et le miroir assurant respectivement une diffusion et une reflexion de rayons lumineux, ou - un diffuseur holographique de lumiere (commercialise par la societe POC ) assurant simultanement la reflexion des rayons incidents et leur diffusion. Le diffuseur est parcouru deux fois par un rayon incident. Ainsi, I'epaisseur du diffuseur asymetrique ou elliptique 223 est comprise preferentiellement entre 51.tm et 201.tm. Preferentiellement, le substrat est constitue du diffuseur, ce qui en facilite la fabrication. Selon une variante, le substrat ne comprend pas d'elements diffusants derriere les zones noires 221. Selon une autre variante, les zones noires 221 sont dans la masse du substrat 223, le substrat comprend alors, preferentiellement une alternance de zones noires et de diffuseurs. Selon une autre variante, les zones reflechissantes est un miroir 35 dont I'etat de surface est adaptee a effectuer une diffusion horizontale et verticale ayant la meme fonction que le diffuseur 223. La matrice lenticulaire 220 comprend alternativement des lentilles de focalisation 2200 et des lentilles de diffusion 2201. Comme illustre sur la figure 4 representant schematiquement une vue de face de I'ecran 22, les lentilles 2200 et 2201 en vue de face sont circulaires avec un axe 2202 correspondant, normal a I'ecran 8 et, passant preferentiellement par la pupille de sortie du dispositif 21. Les lentilles 2200 et 2201 ont une largeur (ou pas) dont la somme (ou pitch) dl + d2 est inferieure a I'empreinte d'un pixel (transmis par le faisceau 24) sur I'ecran 22. La largeur totale dl+d2 est preferentiellement comprise entre 50 pm et 250 pm pour un pixel couvrant environ 1 mm. Preferentiellement, I'empreinte d'un pixel transmis par le faisceau 24 couvre environ dix lentilles 2200 et preferentiellement entre quatre et vingt lentilles 2200. Chaque lentille 2200 est reliee a la ou aux lentilles 2201 voisines par une face 2003 sans utilite optique. Cette face peut etre transparente, ce qui facilite la fabrication de la matrice 220, ou noire, ce qui permet ('absorption de rayons parasites. L'inclinaison de cette face 2003 par rapport aux rayons incidents est telle qu'aucun rayon du faisceau 24 ne la rencontre (par I'interieur ou I'exterieur de la matrice 80). En d'autres termes, son inclinaison 8 par rapport a la normale de I'ecran est comprise entre ('angle d'incidence Omax d'un rayon extreme 240 penetrant par la lentille 2200 a la frontiere entre la lentille 2200 et la face 2203 et ('angle de refraction 8min de ce rayon a I'interieur de la matrice 220. L'epaisseur e de la matrice lenticulaire (aux endroits les plus etroits) (distance entre la face de sortie et le diffuseur) est preferentiellement egale a environ une fois le pitch dl+d2 en etant compris entre 0,5 et 5 fois le pitch. Encore plus preferentiellement, I'epaisseur e est superieure a 1,5 fois le pitch pour, notamment, faciliter la reflexion du faisceau incident sur le diffuseur vers les lentilles de sortie. Les lentilles 2200 sont conformees de sorte a refracter le faisceau incident 24 sur une des zones reflechissantes 222. Les lentilles 2201 formant des moyens de transmission du faisceau reflechi par une zone reflechissante sont conformees de sorte a sensiblement collimater vers la zone de visualisation le faisceau incident 24 provenant d'une des zones reflechissantes 222. Les lentilles 2200 et 2201 sont, par exemple, a section cylindrique et chaque lentille 2200 et une lentille 2201 voisine ont un point de focalisation commun de sorte qu'un faisceau incident refracte par une lentille d'entree 2200 puis reflechi par une zone reflechissante soit collimate par une lentille de sortie 2201. En effet, le pas des lentilles est faible et on peut considerer que des rayons 240 a 242 du faisceau 24 atteignant une lentille 2200 sont sensiblement paralleles. Avantageusement, le point de focalisation commun est situe dans la zone reflechissante (lorsque notamment le diffuseur est holographique) ou sur la face arriere de la zone reflechissante (notamment lorsque la zone comprend un miroir). Ainsi, I'empreinte du faisceau sur la zone reflechissante est reduite et on maximalise la taille des zones noires qui absorbent d'autant mieux les rayons parasites. Preferentiellement, ('ensemble du faisceau 24 frappe ('une des lentilles 2200 ; en d'autres termes, la matrice 2200 et telle que, si la source de projection est placee dans une position compatible avec une focalisation des rayons, ('ensemble du faisceau 24 est transmis par les lentilles 2200 vers une des zones reflechiss antes 222. Ainsi, comme illustre en figure 3, les faisceaux 240 a 242 refractes par une meme lentille 2200 frappe le diffuseur 223 dans une zone reflechissante 222 comprise entre deux zones 221. Les rayons 240 a 242 incident sont alors reflechis vers une lentille 2201 qui les refracte vers la zone de visualisation. Si la zone de visualisation est au meme niveau que I'ecran, les rayons reflechis sont refractes suivant une direction sensiblement normale a I'ecran. Si I'ecran est en hauteur, les rayons sont refractes vers le bas, ou se situe la zone de visualisation. Les zones reflechissantes situees dans les zones de convergences du faisceau d'imagerie 24 refractes par les lentilles 2200 ont preferentiellement une largeur d3 (comprise preferentiellement entre 5% et 30% du pitch d1+d2 pour des tolerances plus grandes de position du projecteur par rapport a I'ecran et/ou de forme des lentilles). On obtient ainsi une distribution elliptique d'angle de vue, ce qui permet un gain dans le flux observe dans la zone de visualisation. Le diffuseur permet donc une diffusion horizontale faisant preferentiellement un angle de +/-35 avec ('axe median vertical de I'ecran 22 et une diffusion verticale faisant un angle +/-10 avec un plan median. La reflexion d'un faisceau transmis par une lentille 2200 sur une zone reflechissante est telle qu'elle renvoi un faisceau reflechi vers une lentille 2201. Ainsi, ('orientation, le cas 6cheant, de la surface de reflexion (s'il s'agit d'un miroir) ou du diffuseur holographique est telle qu'un faisceau incident soit effectivement renvoye vers la zone de diffusion a travers une lentille 2201. Comme illustre schematiquement sur la figure 5, les rayons parasites 250 emis par une source ambiante (lampe ou soleil) n'ont generalement pas les meme angles d'incidences que les rayons du faisceaux d'imagerie 24. La plupart d'entre eux sont refractes par les lentilles 2200 ou 2201 puis absorbes par une des zones noire s 221. Si certains rayons parasites 250 sont neanmoins reflechis par une des zones 222, ils sont generalement renvoyes suivant une direction quelconque et refractes par les lentilles 2200 et 2201 suivant une direction qui ne correspond pas a une zone de vue par un spectateur 26 place dans la zone de visualisation. De cette maniere, les rayons parasites 250 sont elimines et le contraste de ('image projetee est ameliore. La figure 6 illustre un ecran 6 pour projection frontale selon un mode particulier de realisation de ('invention. L'ecran 6 comprend ('ecran 22 auquel on ajoute sur une plaque de protection transparente 60. Les elements communs a ('ecran 22 et ('ecran 6 portent les memes references et ne sont pas detailles davantage. Avantageusement, la plaque 60 peut titre utilisee comme support d'ecriture avec un crayon dedie pouvant facilement titre efface avec une brosse egalement dediee. Ainsi, ('ecran 6 peut titre utilise pour des presentations, une image projetee sur ('ecran pouvant titre annotee. L'angle d'incidence de projection est eleve, ce qui permet a un presentateur d'etre proche de ('ecran sans gener la projection. La plaque 60 est, par exemple, une plaque en materiau plastique ou acrylique traitee contre les reflexions, d'une epaisseur de 3 a 5 mm et fixee par collage sur les bords. La figure 7 illustre une partie optiquement active d'un ecran 7 pour projection frontale selon un mode particulier de realisation de ('invention. La figure 3 detaille une partie optiquement active de ('ecran 22. L'ecran 7 comprend : - une matrice lenticulaire 70 sur sa face avant comprenant des lentilles d'entree 700 dont la seule difference avec les lentilles 2203 est le point de focalisation, des surfaces planes 701 remplagant les lentilles de sorties 2201, et des faces 2203 similaires aux faces 2203 precedemment decrites ; et - un substrat 71 sur sa face arriere comprenant une alternance de zones noires 221 telles que decrites precedemment et des zones reflechissantes 710. Les zones 710 reflechissent un rayon incident et diffusent le rayon reflechi vers la zone de visualisation. Les zones 710 sont, par exemple, constituees d'un diffuseur asymetrique ou elliptique permettant une diffusion horizontale et une diffusion verticale des rayons reflechis vers la zone de visualisation, ce diffuseur etant accole a un miroir courbe permettant d'une part de renvoyer le faisceau incident en provenance d'une lentille 700 vers une face plane 701 et d'autre part de le collimater. Les zones 710 ont preferentiellement une forme parabolique. Preferentiellement, le foyer 712 de chaque face d'entree 2200 est dans le plan focal de la zone 710 correspondante (la face d'entree 2200 refractant un faisceau incident vers cette zone 710). Si le foyer 712 est place derriere le miroir (comme illustre sur la figure 7), le miroir est concave ; si le foyer est place devant le miroir, le miroir est convexe. Selon une variante de realisation, le faisceau en sortie d'une zone 710 (hors effet du diffuseur dans le sens horizontal et le sens vertical) n'est pas parfaitement collimate (collimation variant radialement en fonction du point considers) (en d'autres termes le foyer d'une face d'entree 2200 n'est pas dans le plan focal de la zone 710. Dans ce cas, la perte de qualite de ('image observee par un spectateur peut titre admissible, la zone 710 etant suffisamment eloignee de la face d'entree 2200 correspondante. Selon une variante de realisation de ('invention, les faces planes 701 sont recouvertes d'un diffuseur elliptique pour permettre une diffusion elliptique dans la zone de visualisation le substrat 71 pouvant ou non comprendre un diffuseur. Dans ce cas le diffuseur recouvrant les faces planes 701 est parcouru une seule fois par un faisceau incident, alors qu'il rest deux fois lorsqu'il est accole a un miroir de zone reflechissante. Le pouvoir de diffusion est calcule en consequence pour que le faisceau transmis couvre la zone de visualisation (le pouvoir de diffusion doit titre deux fois moins fort dans le cas ou le diffuseur est dans une zone reflechissantes, vis-a-vis du cas ou it est sur une face de sortie). Dans ce cas, I'epaisseur du diffuseur asymetrique ou elliptique 223 est comprise preferentiellement entre 51.tm et 401.tm. La figure 8 illustre un ecran 8 pour projection frontale selon un mode particulier de realisation de ('invention. L'ecran 8 comprend une matrice lenticulaire 80 et un substrat 223 sur sa face arriere similaire au substrat illustre en regard de la figure 3. La matrice lenticulaire 80 a une epaisseur e' (aux endroits les plus etroits) (distance entre la face de sortie et le diffuseur) est preferentiellement egale a environ une fois le pitch dl+d2 en etant compris entre 0,5 et 5 fois le pitch. Encore plus preferentiellement, I'epaisseur e' est superieure a 1,5 fois le pitch. La matrice lenticulaire 80 comprend alternativement des lentilles de focalisation 800 et des lentilles de diffusion 801. Comme illustre sur la figure 8 representant schematiquement une vue de face de I'ecran 22, les lentilles 800 et 801 sont circulaires avec un axe 2202 correspondant, normal a I'ecran 8 et sur lequel est situee la pupille de sortie du dispositif 21. Chaque lentille 800 est reliee a la ou aux lentilles 801 voisines par une face 803 sans utilite optique. L'inclinaison de cette face 803 par rapport aux rayons incidents est telle qu'aucun rayon du faisceau 24 ne la rencontre (par I'interieur ou I'exterieur de la matrice 80). Selon cette variante, les rayons incidents 240 a 242 refractes par une lentille 800 sont reflechis par une zone reflechissante 222 vers une lentille 801 qui les refractent pour les diffuser vers un spectateur. La lentille 801 qui refracte ces rayons n'est pas voisine de la lentille 800 qui les a precedemment transmis mais deux autres lentilles 800 et 801 les separent. Selon d'autres variantes, plusieurs lentilles du type 800 et 801 separent la lentille 800 par laquelle un rayon entre dans la matrice 80, de la lentille 801 par laquelle it sort de la matrice 80 vers un spectateur. Selon certains modes de realisation, le nombre de lentilles separant une lentille d'entree d'un rayon dans la matrice lenticulaire de la lentille de sortie de rayon est constant (par exemple egal a 0 selon I'ecran 22, 6 ou 7 et a 1 selon I'ecran 8) et peut valoir 0, 1, 2 ou plus. Selon d'autres modes de realisation, ce nombre peut varier pour faciliter la conception de I'ecran. II peut, par exemple, titre faible dans une zone proche de la source de projection (soit dans une zone ou ('incidence du faisceau de projection est la plus faible) et plus eleve ailleurs (soit dans une zone ou ('incidence du faisceau de projection est plus eleve. Selon un mode particulier de realisation de ('invention, un ecran 9 illustre en figure 9 comprend une matrice lenticulaire 90 dont le plan exterieur 91 defini par des lentilles 900 et 901 n'est pas parallele au plan 92 defini par les zones reflechissantes 222, ces plans 91 et 92 faisant un angle a non nul, les plans 91 et 92 etant plus proches du cote oppose au projecteur. Preferentiellement, le pitch dl+d2 de ('ecran 9 est constant. ('epaisseur est voisine du (et preferentiellement egale au) quotient du pitch par la tangente de ('angle d'incidence R au point considers (e =(d1+d2)/tang. Ainsi, a titre illustratif, pour un angle d'incidence minimale de 30 (au point central du bord superieur de ('ecran si ('image est projetee vers le bas) et une incidence maximale de 70 (aux angles inferieurs de ('ecran), ('angle a vaut 0,015 et si ('epaisseur minimale, el, (aux angles inferieurs de ('ecran) de la matrice 90 vaut 0,1mm, son epaisseur maximale, e2, (epaisseur au point central du bord superieur de ('ecran) vaut tan7O /tan35 soit 3,92mm. Selon ce mode de realisation, la variation de ('epaisseur de la matrice est continue. Selon une variante de ('invention, ('epaisseur de la matrice varie par pallier, par exemple par pas de 0,1 mm. L'ecran 9 est similaire a ('ecran 22 a ('exception de la matrice 220 qui est remplacee par la matrice 90. Les elements communs a ('ecran 22 et a ('ecran 9 portent les memes references et ne sont pas detailles davantage. Selon une variante de realisation de ('invention, la partie la plus etroite de ('ecran 9 est situee du cote du projecteur. La matrice 90 comprend alternativement des lentilles de focalisation 900 et des lentilles de diffusion 901 dont la forme et la fonction sont similaires aux lentilles respectivement 2000 et 2001. Le distance de focalisation des lentilles depend neanmoins de la distance locale aux zones reflechissantes 222. La figure 10 illustre un ecran 100 pour projection frontale selon un mode particulier de realisation de ('invention. L'ecran 100 est similaire a ('ecran 22 a ('exception du diffuseur holographique 223 reflechissant qui est remplace par un diffuseur 1003 recouvert d'une matrice noire 1001. Les elements communs a ('ecran 22 et ('ecran 100 portent les memes references et ne sont pas detailles davantage. Le diffuseur 1003 definit sensiblement un plan correspondant au plan de ('ecran 9. Neanmoins, les parties actives du diffuseur 1003 (c'est-adire non recouverte par la matrice noire1001) sont inclinees d'un angle 13 non nut et typiquement egal a la moitie de ('angle d'incidence. L'angle y est preferentiellement inferieur ou egal a la difference de 90 et de ('angle d'incidence maximal Omax (y 90 -Omax) d'un rayon se propageant dans la matrice 220. Cet angle peut donc dependre de la zone reflechissante consideree en fonction de ('angle d'incidence. Ainsi, la reflexion des rayons incidents 240 a 242 vers les lentilles 2201 est facilitee et on a un meilleur controle de cette reflexion. Deux parties actives 1003 consecutives sont reliees par un element de matrice noire 1001 dont la forme est preferentiellement plane (et donc inclinee par rapport aux parties actives 1003 et au plan de I'ecran 9 pour que Ies elements du diffuseur 1003 definissent le plan correspondant au plan deI'ecran 9). Neanmoins, selon des variantes de ('invention, la liaison entre deux parties actives 1003 consecutives n'est pas necessairement plane et peut avoir une forme quelconque qui ne gene pas Ia propagation des rayons du faisceau 24. En outre, la liaison entre deux parties actives 1003 consecutive n'est pas necessairement recouverte d'une matrice noire et peut elle-meme titre quelconque. La figure 11 illustre un systeme de projection 110 similaire au systeme 2, le projecteur 21 etant independant de I'ecran de projection 22. En particulier, le coffret 23 est supprime. Les elements communs aux systemes 2 et 110 portent les memes references et ne sont pas detailles davantage. Dans Ies systemes 2 et 110, le projecteur 21 est situe a Ia meme position par rapport a I'ecran 22. Ainsi, les angles d'incidence du faisceau de projection 24 sont conserves. Selon ce mode de realisation, le diffuseur holographique peut avantageusement titre remplace par un miroir a reflexion totale recouvert d'une couche de diffusion horizontale, un rayon incident traversant la couche de diffusion horizontale avant et apres reflexion sur le miroir. La figure 12 illustre le projecteur frontal 21 utilisable dans l'un des systemes 2 ou 110 et permettant une projection sur un ecran sous incidence elevee. Un tel projecteur est notamment decrit en regard de la figure 10 de la demande de brevet francais deposee sous le n FR0412904 au nom de THOMSON LICENSING SA, intitule systeme de projection D. Le projecteur 21 comprend : une source d'imagerie 212 (typiquement un imageur eclaire par un faisceau d'illumination) ; un objectif 213 eclair-6 par un faisceau d'imagerie produit par la source 212 ; un miroir aspherique concave 210 qui agrandit ('image tout 35 en repliant le faisceau ; et ù un miroir de repli 211. L'imageur est, par exemple, un DMD ( Appareil a Micromiroirs Numeriques > de I'anglais Digital Micromirrors Device > de la soci&t& Texas Instruments ), un LCD transmissif (Afficheur a cristaux liquides, de I'anglais Liquid Crystal Display >>) ou un LCOS (Cristal liquide sur du silicium de I'anglais Liquid Crystal On Silicon D). L'objectif 213 transmet un faisceau d'imagerie vers le miroir aspherique concave 210 qui transmet lui meme le faisceau reflechi (correspondant au faisceau de projection 24) vers un plan de projection ou est positionn& I'&cran 22 (afin de rendre la figure 12 plus lisible, le faisceau non repli& par le miroir 211 a &t& represents en pointille). Le miroir concave 210 &met le faisceau d'imagerie 24 vers I'&cran 22 situ& dans un plan de projection perpendiculaire a ('axe optique du systeme deplie, le miroir concave 210 construisant une seconde image dans le plan de projection a partir d'une premiere image situee entre I'objectif 213 et le miroir 210. La partie optique du projecteur possede un axe optique 26, le faisceau optique produit 24 &tant decentr& (et donc I'imageur) par rapport a cet axe 120. Le miroir 210 est tel que, vu de I'&cran 22, le faisceau semble provenir d'une zone pupillaire, correspondant a une pupille 121 situee entre le miroir 210 et I'&cran 22 sur le trajet du faisceau d'imagerie 24. Le plan de projection peut titre tres proche du projecteur 21 : Ia distance separant le centre optique du miroir concave 210 du plan de projection est preferentiellement inferieure a 1m et encore plus preferentiellement a 50 cm. Le miroir aspherique concave 210 a une forme de revolution dont Ia surface reflechissante suit ('equation de surface aspherique suivante : Z(r) = 2 r R l+ 1ù(1+c) +a1r+a2r 2 3 4 6 +a3r +a4r +aSrS +a6r +... ou : r represente la distance a ('axe optique pour un point donne Z represente la distance de ce point a un plan perpendiculaire a ('axe optique ; le coefficient c est la conique le parametre R correspond au rayon de courbure de la surface ; les parametres al, a2, ....ai sont des coefficients d'asphericite respectivement d'ordre 1, 2 et i. L'objectif 213 illustre en figure 13 comprend un groupe arriere de lentilles 2130 a 2133 et un groupe avant de lentilles 2134 a 2136. La derniere lentille 2136 de I'objectif 213, sur le trajet du faisceau d'imagerie est preferentiellement une lentille de type menisque aspherique dont la forme est adaptee aux parametres du miroir concave 210 ; sa forme suit donc preferentiellement une equation de surface aspherique comme presente precedemment. A titre illustratif, dans un mode de realisation particulier le rayon R du miroir concave 210 est egal a 60mm, les parametres c, et al a a8 valent respectivement -1,59311 mm ; 0 ; 0 ; -8,9410-6 ; 0 ; 1,64.10-9 ; -9,74.10-13; -7,84.10-14 et 2,31.10-16. Le rayon R de la premiere surface (cote imageur) du menisque 2136 est egal a 44,94711 mm, les parametres c, et al a a8 valent respectivement 0 ; 0 ; 0 ; -3,110-4 ; 2,88.10-5 ; 1,96.10-6 ; 7,14.10-8; 4,15.10-10 et -4,30.10-10. Le rayon R de la deuxieme surface (cote oppose a I'imageur) du menisque 2136 est egal a 29.49554mm, les parametres c, et al a a8 valent respectivement 0 ; 0 ; 0 ; -2,710-4 ; 9,97.10-6 ; 6,34.10-' ; -1,41.10-7; 8,98.10-9 et -1,78.10-10 Par ailleurs, le chin h (distance separant ('image projetee sur I'ecran 22 et la partie la plus basse du projecteur 21 (en supposant une image projetee de bas en haut) est relativement faible : i1 est preferentiellement inferieur au cinquieme de la hauteur de ('image projetee. Bien entendu, ('invention ne se limite pas aux modes de realisation decrits precedemment. En particulier, les differents modes de realisation illustres dans les figures peuvent titre combines et, selon ('invention, des mises en oeuvre de systemes avec projecteur et ecran solidaires ou non, avec lentilles avec faces de sorties planes ou arrondies, avec plans definis respectivement par les lentilles et les zones reflechissantes paralleles ou non, et/ou avec plaque de protection ou sont possibles. En outre, bien qu'ameliorant le contraste de ('image, une matrice noire recouvrant le diffuseur est facultative. En particulier, ('invention est compatible avec des modes de realisation ne comprenant pas de matrice noire. De plus, ('invention n'est pas Iimitee aux ecrans ou systemes compatibles avec le projecteur illustre en figure 12 mais concerne tous les ecrans destines a titre eclaires par un projecteur sous incidence elevee ou aux systemes mettant en oeuvre de tels ecrans. En particulier, I'ecran selon I'invention est compatible avec un projecteur du type WT610 commercialise par la societe NEC
L'invention concerne un écran de projection frontale (22) pour dispositif de projection émettant un faisceau d'imagerie incident (24). Afin de permettre des angles d'incidence élevés, l'écran comprend :- des moyens de focalisation (2200) du faisceau d'imagerie incident pour former un faisceau focalisé,- des zones réfléchissantes (222) réfléchissant le faisceau focalisé pour former un faisceau d'imagerie réfléchi; et- des moyens de transmission (2201) du faisceau d'imagerie réfléchi;les moyens de focalisation étant séparés des moyens de transmission.
1. Ecran de projection frontale (22, 7, 8, 9, 100) pour dispositif de projection (21) emettant un faisceau d'imagerie incident (24) , ledit ecran comprenant des zones reflechissantes (222, 710, 1003), caracterise en ce qu'il comprend en outre : - des moyens de focalisation (2200, 800, 900) du faisceau d'imagerie incident pour former un faisceau focalise, lesdites zones reflechissantes reflechissant ledit faisceau focalise pour former un faisceau d'imagerie reflechi ; et - des moyens de transmission (2201, 701, 801, 901) dudit faisceau d'imagerie reflechi ; lesdits moyens de focalisation etant separes desdits moyens de transmission. 2. Ecran selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend une matrice noire avec des zones non reflechissantes (221, 1001) intercalees entre lesdites zones reflechissantes. 3. Ecran selon rune quelconque des 1 et 2, caracterise en ce que lesdits moyens de focalisation comprennent des lentilles de focalisation (2200, 800, 900). 4. Ecran selon la 3, caracterise en ce que les lentilles de focalisation possedent un foyer qui est sensiblement dans une desdites zones reflechissantes, de sorte que ledit faisceau d'imagerie incident se focalise dans une des zones reflechissantes 5. Ecran selon rune quelconque des 3 et 4, caracterise en ce que les lentilles de focalisation ont une largeur identique. 6. Ecran selon rune quelconque des 3 et 4, caracterise en ce que les lentilles de focalisation ont une largeur variable en fonction de leur distance a un axe de projection.35 7. Ecran selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que les moyens de transmission comprennent des lentilles de collimation (2201, 801, 901). 8. Ecran selon la 7, caracterise en ce que lesdits moyens de focalisation comprennent des lentilles de focalisation dont le foyer est confondu avec le foyer d'une lentille de collimation. 9. Ecran selon rune quelconque des 1 a 6, caracterise en ce que les moyens de transmission ont une face de sortie plane (701). 10. Ecran selon rune quelconque des 1 a 11, caracterise en ce qu'il comprend au moins un diffuseur adapte a une diffusion horizontale et a une diffusion verticale. 11. Ecran selon la 10, caracterise en ce que le diffuseur est transmissif. 12. Ecran selon la 11, caracterise en ce que le diffuseur est 20 accole a la face de sortie des moyens de transmission. 13. Ecran selon la 11, caracterise en ce que le diffuseur est accole aux surfaces reflechissantes. 25 14. Ecran selon la 10, caracterise en ce que les zones reflechissantes comprennent le diffuseur. 15. Ecran (22, 7, 8, 100) selon rune quelconque des 1 a 14, caracterise en ce que les zones reflechissantes et les moyens de 30 transmission sont sensiblement dans deux plans paralleles. 16. Ecran (9) selon rune quelconque des 1 a 14, caracterise en ce que les zones reflechissantes et les moyens de transmission sont sensiblement dans deux plans non paralleles. 35 17. Ecran selon rune quelconque des 1 a 10, caracterise en ce que les zones reflechissantes sont planes et inclinees par rapport au plan de ('ecran. 18. Ecran selon rune quelconque des 1 a 10, caracterise en ce que les zones reflechissantes comprennent un miroir reflechissant et collimatant le faisceau focalise. 19. Systeme de projection (2, 110) comprenant : - un dispositif de projection frontale emettant un faisceau d'imagerie incident ; et - un ecran de projection selon rune quelconque des 1 a 18, led it ecran corprenant: - des zones reflechissantes ; - des moyens de focalisation du faisceau d'imagerie incident pour former un faisceau focalise, lesdites zones reflechissantes reflechissant ledit faisceau focalise pour former un faisceau d'imagerie reflechi ; et - des moyens de transmission dudit faisceau d'imagerie reflechi ; lesdits moyens de focalisation etant separes desdits moyens de transmission. 20. Systeme (2) selon la 19, caracterise en ce que ledit systeme comprend des moyens de liaison (23) entre ledit ecran et ledit dispositif de projection, ledit dispositif de projection etant positionne dans une zone laterale, situe dans le demi-espace devant de ('ecran.
G
G03,G02
G03B,G02B
G03B 21,G02B 5,G02B 27
G03B 21/60,G02B 5/32,G02B 27/18
FR2898715
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF PERMETTANT D'ACHEMINER UN SIGNAL ELECTROMAGNETIQUE ENTRE UN ORGANE SITUE DANS UN ENVIRONNEMENT EXTERIEUR ET UNE UNITE DE TRAITEMENT SITUEE A L'INTERIEUR D'UN ESPACE CONFINE
20,070,921
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif qui permettent d'acheminer un signal électromagnétique faiblement énergétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice située dans un espace confiné et un organe d'émission et/ou de réception mobile, situé dans un environnement extérieur audit espace confiné, au travers d'une paroi pouvant être mobile et en matériau 15 diélectrique, assurant la séparation entre ledit environnement et ledit espace confiné. Elle s'applique notamment mais non exclusivement, à l'acheminement d'un signal entre une unité émettrice et/ou réceptrice, située à l'intérieur d'une automobile, vers un organe d'émission et/ou de réception mobile (tel que par exemple un badge porté par le conducteur de l'automobile) situé à l'extérieur 20 de cette automobile, à travers une vitre latérale de ce véhicule, ledit signal pouvant être un signal d'identification. On sait que dans les applications de ce type, on a déjà proposé des systèmes d'identification comprenant : 25 • un système de réception comprenant un support d'identification présentant généralement la forme d'un badge, qui comporte une plaque conductrice proche d'une partie corporelle du porteur du badge et un circuit d'adaptation d'impédance qui reçoit un signal comportant un code d'identification et le transmet vers un démodulateur qui démodule 30 ledit signal avant de le diriger vers un comparateur qui compare le code 1 d'identification détecté avec des codes d'identification contenus dans une table ; et • un système d'émission comprenant une plaque conductrice disposée à l'extérieur d'un véhicule, qui comporte une mémoire contenant un code d'identification, un circuit modulateur produisant un signal de modulation d'un signal de lecture dudit code d'identification, un circuit d'adaptation d'impédance qui reçoit le signal de modulation et qui permet de transmettre le signal porteur du code d'identification vers la plaque conductrice disposée à l'extérieur du véhicule. De cette façon, si le code d'identification correspond à un code d'identification spécifique, le système d'identification peut commander par exemple, l'ouverture d'une porte d'un véhicule comprenant le système d'émission. Ledit système de réception peut être remplacé par un système d'émission dans cette hypothèse, il comprend généralement un circuit modulateur produisant un signal de modulation d'un signal de lecture d'un code d'identification, ainsi qu'un circuit d'adaptation d'impédance qui est relié à une plaque conductrice du type susdit et qui reçoit ledit signal de lecture. De cette manière, lorsqu'une partie corporelle du porteur du badge entre en contact ou se trouve au voisinage de ladite plaque conductrice du système compris dans un véhicule, ledit signal est transmis audit système qui comprend alors un démodulateur qui démodule le signal reçu avant de le diriger vers un comparateur qui compare le code d'identification détecté avec des codes d'identification contenus dans lia mémoire. De plus, la société demanderesse a déposé une demande de brevet FR 2 860 668 ayant pour objet un système d'identification du type susdit mais permettant en outre, de distinguer une activation du système d'émission et/ou de réception par simple contact physique avec la plaque conductrice du système de réception et/ou d'émission, d'une activation résultant de la réception sans contact par cette plaque conductrice d'une onde radiofréquence portant le signal de modulation, qui est rayonnée par la plaque conductrice du support d'identification. Ainsi, ce système d'identification comprend un moyen tel qu'un comparateur d'une caractéristique ondulatoire, permettant de distinguer une caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par contact physique, de la caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par rayonnement radiofréquence. Néanmoins, la plaque conductrice d'un système d'émission et/ou de réception du type susdit, qui est généralement disposée sur la face latérale externe de la vitre d'une voiture, est connectée directement par un fil à une unité d'émission et/ou de réception du signal. Cette connexion directe de la plaque conductrice à une unité d'émission et/ou de réception du signal présente notamment les inconvénients suivants : • la difficulté de préserver l'isolation de la plaque conductrice par rapport à la carrosserie (ou plus précisément de procéder à une isolation par rapport à la masse électrique du véhicule) ; • l'obligation de rendre étanche le boîtier de l'unité d'émission et/ou de réception du signal lorsque il est notamment disposé du côté de la face 20 latérale externe de la vitre ; • la nécessité, si la plaque conductrice est disposée sur une vitre mobile, d'accorder le déroulement et l'enroulement dudit fil avec les mouvements de la vitre. 25 L'invention a donc plus particulièrement pour but de supprimer ces inconvénients. A cet effet, elle propose un procédé permettant d'acheminer un signal électromagnétique faiblement énergétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice située à l'intérieur d'un espace confiné, et un organe d'émission et/ou de réception mobile situé dans un environnement extérieur dudit espace 30 confiné, au travers d'une paroi pouvant être mobile, constituée d'un matériau diélectrique et assurant la séparation entre ledit environnement et ledit espace confiné, ce procédé comprenant les étapes suivantes : • la mise en place sur une partie accessible du côté extérieur de la paroi, d'un premier élément conducteur, constituant une surface conductrice, apte à recevoir et à transmettre le signal électromagnétique, ce premier élément conducteur constituant la première armature d'un premier condensateur fixe ; • la mise en place sur le côté intérieur de la paroi, d'un second élément conducteur, constituant une surface conductrice, disposé au moins 10 partiellement en regard du premier élément conducteur, et qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • la mise en place d'un troisième élément conducteur, constituant une surface conductrice, à l'intérieur dudit espace confiné, disposé au moins partiellement en regard dudit second élément conducteur, qui constitue 15 une troisième armature fixe par rapport à la paroi, et constituant avec le second élément conducteur un deuxième condensateur à armatures mobiles l'une par rapport à l'autre, ce troisième élément conducteur étant relié par une liaison conductrice, telle que par exemple une liaison filaire, à l'unité émettrice et/ou réceptrice. 20 On entend par condensateur fixe , un condensateur fixe par rapport à ladite paroi et dont la surface ainsi que la distance en regard des deux armatures est toujours constante. 25 De cette façon, dans l'hypothèse où le signal est émis par l'unité émettrice et/ou réceptrice, celui-ci est transmis grâce à la liaison conductrice au troisième élément conducteur ce qui provoque la modification du champ électrique établi entre ce troisième élément conducteur et le second élément conducteur. Cette modification du champ électrique permet une transmission 30 dudit signal vers le second élément conducteur. La modification subséquente du champ électrique établi entre le second élément conducteur et le premier élément conducteur permet à ce dernier de recevoir ledit signal qui est ensuite transmis à l'organe d'émission et/ou de réception mobile, lorsque une partie corporelle de la personne porteuse dudit organe d'émission et/ou de réception mobile entre au contact ou se trouve au voisinage du premier élément conducteur. On décrira ci û dessous le cas où l'unité émettrice et/ou réceptrice est en mode réception et où l'organe d'émission et/ou de réception mobile est en mode émission. Avantageusement, le troisième élément conducteur étant parallèle à la paroi, le signal peut être transmis, quelque soit le positionnement de la paroi. Selon une variante d'exécution de l'invention, le second élément conducteur 15 peut comprendre deux sous û éléments, disposés sur le côté intérieur de la paroi, à savoir : • un premier sous - élément conducteur, disposé au moins partiellement en regard du premier élément conducteur, qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; 20 • un deuxième sous - élément conducteur, relié par un liaison conductrice au premier sous û élément, disposé au moins partiellement en regard du troisième élément conducteur, et qui constitue la première armature dudit deuxième condensateur, le troisième élément conducteur constituant la deuxième armature de ce condensateur. 25 Des modes d'exécution de l'invention seront décrits ci-après, à titre d'exemples non limitatifs, avec référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique en coupe d'un dispositif 30 selon l'invention, permettant l'acheminement d'un signal électromagnétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice située à10 l'intérieur d'un espace confiné, et un organe d'émission et/ou de réception mobile situé dans un environnement extérieur audit espace confiné. La figure 2 est une représentation schématique en coupe d'un dispositif selon une variante d'exécution de l'invention, permettant l'acheminement d'un signal électromagnétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice située à l'intérieur d'un espace confiné, et un organe d'émission et/ou de réception mobile situé dans un environnement extérieur audit espace confiné. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, le dispositif 9 permettant l'acheminement d'un signal électromagnétique entre une unité émettrice 7 située à l'intérieur d'un espace confiné et un organe de réception mobile 15 situé dans un environnement extérieur audit espace confiné, au travers d'une paroi 1 pouvant être mobile, constituée d'un matériau diélectrique et assurant la séparation entre ledit environnement extérieur et ledit espace confiné, comprend : • un premier élément conducteur 4, apte à recevoir et à transmettre le signal électromagnétique et disposé sur une partie accessible du côté extérieur de la paroi 1, ce premier élément conducteur 4 constituant la première armature d'un premier condensateur fixe ; • un second élément conducteur 5, disposé sur le côté intérieur de la paroi 1, au moins partiellement en regard du premier élément conducteur 4 et qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • un troisième élément conducteur 6, disposé à l'intérieur dudit espace confiné, au moins partiellement en regard dudit second élément conducteur 5, qui constitue une troisième armature fixe par rapport à la structure délimitant l'espace confiné à savoir en l'espèce, un véhicule, et constituant avec le second élément conducteur 5 un deuxième condensateur à armatures mobiles l'une par rapport à l'autre, ce troisième élément conducteur 6 étant relié par une liaison conductrice 13, telle qu'une liaison filaire, à l'unité émettrice 7 disposée dans l'espace confiné alternativement, le troisième élément conducteur 6 peut faire partie de l'unité émettrice 7. La paroi peut être la vitre d'une voiture de plus, de manière avantageuse, le troisième élément conducteur 6 et/ou l'unité émettrice 7 peuvent être disposés dans la garniture intérieure 10 d'une porte de voiture. L'organe de réception mobile 15 présente une structure lui permettant de recevoir un signal électromagnétique ; il peut alors comporter, à titre d'exemple non limitatif, un support comprenant une plaque conductrice 16 en contact ou proche d'une partie corporelle 11 du porteur dudit organe de réception mobile 15, des moyens de traitement du signal et au moins une mémoire. Dans l'hypothèse où le signal est émis par l'unité émettrice 7 à destination de l'organe de réception mobile 15, le fonctionnement du dispositif 9 précédemment décrit est le suivant : l'unité émettrice 7 émet un signal électromagnétique, qui est transmis par l'intermédiaire de la liaison conductrice 13, au troisième élément conducteur 6. L'activation de ce troisième élément conducteur 6 provoque une modification du champ électrique établi entre ce troisième élément conducteur 6 et le second élément conducteur 5. Cette modification du champ électrique permet ainsi une transmission dudit signal vers le second élément conducteur 5. L'activation subséquente du second élément conducteur 5 provoque de la même façon une modification du champ électrique établi entre le second élément conducteur 5 et le premier élément conducteur 4, ce qui permet à ce dernier 4 de recevoir le signal avant de le transmettre à l'organe de réception mobile 15 lorsqu'une partie corporelle 11 de la personne porteuse dudit organe de réception 15 entre au contact ou se trouve au voisinage du premier élément conducteur 4. Selon une variante d'exécution de l'invention, tel que cela est représenté sur la figure 2, le second élément conducteur 5 peut comprendre deux sous ù éléments 5', 5", disposés sur le côté intérieur de la paroi 1, à savoir : • un premier sous - élément conducteur 5', disposé au moins partiellement en regard du premier élément conducteur 4, qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • un deuxième sous - élément conducteur 5", relié par une liaison conductrice 12, telle qu'une liaison filaire, au premier sous ù élément 5', disposé au moins partiellement en regard du troisième élément conducteur 6, et qui constitue la première armature dudit deuxième condensateur, le troisième élément conducteur 6 constituant la deuxième armature de ce condensateur. De cette façon, dans l'hypothèse où le signal est émis par l'unité émettrice 7 à destination de l'organe de réception mobile 15, le signal reçu par le troisième élément conducteur 6 est transmis au deuxième sous -élément conducteur 5", en raison d'une modification du champ électrique établi entre ce troisième élément conducteur 6 et ce second sous - élément conducteur 5". Le signal est ensuite transmis au premier sous - élément conducteur 5' grâce à la liaison conductrice 12. L'activation du premier sous - élément conducteur 5' provoque de la même façon une modification du champ électrique établi entre celui-ci 5' et le premier élément conducteur 4, ce qui permet à ce dernier 4 de recevoir ledit signal qui est ensuite transmis à l'organe de réception mobile 15 lorsque une partie corporelle 11 de la personne porteuse dudit organe de réception 15 entre au contact ou se trouve au voisinage du premier élément conducteur 4. De manière avantageuse, le procédé et le dispositif 9 selon l'invention permettent notamment : • de préserver l'isolation du premier élément conducteur 4 par rapport à la carrosserie, ceux-ci n'étant pas connectés directement entre eux ; • de disposer l'unité émettrice du signal 7 à l'intérieur de l'espace confiné et donc de le mettre à l'abri des intempéries ; • de ne pas nécessiter un déroulement et un enroulement du fil 13 reliant le troisième élément conducteur 6 à l'unité émettrice du signal 7 lorsque l'élément conducteur 4 est disposé sur une vitre mobile. Selon une variante d'exécution de l'invention, le premier élément conducteur 4 ainsi que le second élément conducteur 5 peuvent être disposés respectivement sur une partie accessible du côté extérieur d'une paroi fixe et isolante, et sur le côté intérieur de cette même paroi, cette dernière pouvant être, à titre d'exemple, un pare - brise ou le montant d'une porte comprenant une garniture extérieure en plastique. Dans ce cas, la liaison conductrice 13 peut être directement reliée au second élément conducteur 5, ce dernier étant fixe par rapport au véhicule. Avantageusement, ladite unité 7 peut être émettrice et/ou réceptrice de même, l'organe mobile 15 peut être un organe d'émission et/ou de réception. Ainsi, un signal électromagnétique peut être émis par l'organe d'émission et/ou de réception mobile 15 à destination de l'unité émettrice et/ou réceptrice 7. Dans ce cas, le signal électromagnétique fait l'objet d'un cheminement inverse à celui qui a été précédemment décrit. De manière avantageuse, l'unité émettrice et/ou réceptrice 7 peut comprendre un moyen permettant de distinguer une caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par un contact avec l'élément conducteur 4, de la caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par rayonnement radiofréquence par l'organe mobile 15
La présente invention a pour objet un procédé et un dispositif permettant d'acheminer un signal électromagnétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice (7) située à l'intérieur d'un espace confiné et un organe d'émission et/ou de réception mobile (15), situé dans un environnement extérieur dudit espace confiné, au travers d'une paroi (1), constituée d'un matériau diélectrique et assurant la séparation entre ledit environnement et ledit espace confiné. Le procédé comprend la réalisation des étapes suivantes :. la mise en place sur une partie accessible du côté extérieur de la paroi (1), d'unpremier élément conducteur (4) apte à recevoir et à transmettre le signalélectromagnétique ;. la mise en place sur le côté intérieur de la paroi (1), d'un second élément conducteur(5), disposé au moins partiellement en regard du premier élément conducteur (4) ;. la mise en place d'un troisième élément conducteur (6) à l'intérieur dudit espaceconfiné, au moins partiellement en regard dudit second élément conducteur (5), cetélément conducteur (6) étant relié par une liaison conductrice (13) à l'unité émettriceet/ou réceptrice du signal (7).
Revendications 1. Procédé permettant d'acheminer un signal électromagnétique faiblement énergétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice (7) située à l'intérieur d'un espace confiné et un organe d'émission et/ou de réception mobile (15), situé dans un environnement extérieur dudit espace confiné, au travers d'une paroi (1) pouvant être mobile, constituée d'un matériau diélectrique et assurant la séparation entre ledit environnement et ledit espace confiné, ce procédé comprenant la réalisation des étapes suivantes : • la mise en place sur une partie accessible du côté extérieur de la paroi (1), d'un premier élément conducteur (4) apte à recevoir et à transmettre le signal électromagnétique, ce premier élément (4) constituant la première armature d'un premier condensateur fixe ; • la mise en place sur le côté intérieur de la paroi (1), d'un second élément conducteur (5), disposé au moins partiellement en regard du premier élément conducteur (4), et qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • la mise en place d'un troisième élément conducteur (6) à l'intérieur dudit espace confiné, disposé au moins partiellement en regard dudit second élément conducteur (5), de manière à constituer avec le second élément conducteur (5) un deuxième condensateur à armatures mobiles l'une par rapport à l'autre, ce troisième élément conducteur (6) étant relié par une liaison conductrice (13) à l'unité émettrice et/ou réceptrice du signal (7). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le troisième élément conducteur (6) constitue une troisième armature fixe par rapport à la paroi (1). 3. Dispositif (9) permettant d'acheminer un signal électromagnétique entre une unité émettrice et/ou réceptrice (7) située à l'intérieur d'un espace 10confiné, et un organe d'émission et/ou de réception mobile (15) situé dans un environnement extérieur audit espace confiné, au travers d'une paroi (1) pouvant être mobile, constituée d'un matériau diélectrique et assurant la séparation entre ledit environnement extérieur et ledit espace confmé, caractérisé en ce qu'il comprend : • un premier élément conducteur (4), apte à recevoir et à transmettre le signal électromagnétique et disposé sur une partie accessible du côté extérieur de la paroi (1), ce premier élément conducteur (4) constituant la première armature d'un premier condensateur fixe ; • un second élément conducteur (5), disposé sur le côté intérieur de la paroi (1), au moins partiellement en regard du premier élément conducteur (4) et qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • un troisième élément conducteur (6), disposé à l'intérieur dudit espace confiné, au moins partiellement en regard dudit second élément conducteur (5), qui constitue une troisième armature fixe par rapport à la structure délimitant l'espace confiné, et constituant avec le second élément conducteur (5) un deuxième condensateur à armatures mobiles l'une par rapport à l'autre, ce troisième élément conducteur (6) étant relié par une liaison conductrice (13) à l'unité émettrice et/ou réceptrice du signal (7) disposée dans l'espace confiné ou faisant partie de l'unité émettrice et/ou réceptrice du signal (7). 4. Dispositif (9) selon la 3, 25 caractérisé en ce que la paroi (1) est la vitre d'une voiture. 5. Dispositif (9) selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le troisième élément conducteur (6) et/ou l'unité émettrice et/ou réceptrice du signal (7) sont disposés dans la garniture 30 intérieure (10) d'une porte de voiture. 6. Dispositif (9) selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le second élément conducteur (5) comprend deux sous û éléments (5', 5'), disposés sur le côté intérieur de la paroi (1), à savoir : • un premier sous - élément conducteur (5'), disposé au moins partiellement en regard du premier élément conducteur (4), qui constitue la deuxième armature du premier condensateur fixe ; • un deuxième sous - élément conducteur (5"), relié par un liaison conductrice (12) au premier sous û élément (5'), disposé au moins partiellement en regard du troisième élément conducteur (6), et qui constitue la première armature dudit deuxième condensateur, le troisième élément conducteur (6) constituant la deuxième armature de ce condensateur. 7. Dispositif (9) selon l'une des 3 à 6, 15 caractérisé en ce que la liaison conductrice (13) est une liaison filaire. 8. Dispositif (9) selon l'une des 3 à 7, caractérisé en ce que le troisième élément conducteur (6) fait partie de l'unité émettrice et/ou réceptrice du signal (7). 20 9. Dispositif (9) selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que le premier élément conducteur (4) ainsi que le second élément conducteur (5) sont disposés respectivement sur une partie accessible du côté extérieur d'une paroi fixe et isolante, et sur le côté intérieur de cette 25 même paroi qui peut être un pare - brise ou le montant d'une porte comprenant une garniture extérieure en plastique. 10. Dispositif (9) selon la 9, caractérisé en ce que la liaison conductrice (13) est directement reliée au 30 second élément conducteur (5). i l . Dispositif (9) selon l'une des 3 à 10, caractérisé en ce que l'unité émettrice et/ou réceptrice (7) comprend un moyen permettant de distinguer une caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par un contact avec l'élément conducteur (4), de la caractéristique ondulatoire d'un signal de modulation produit par rayonnement radiofréquence par l'organe mobile (15).
G,B
G07,B60
G07C,B60R
G07C 9,B60R 25
G07C 9/00,B60R 25/24
FR2898335
A1
DECOLLAGE COURT, FREINAGE ET DIRECTIVITE POUR HYDRAVION
20,070,914
_1_ La présente invention concerne un dispositif pour réduire le temps de déjaugeage d'un hydravion ou avion amphibie et donc de raccourcir son décollage d'un plan d'eau ; elle en permet également le freinage et la directivité. Traditionnellement pour un hydravion ou avion amphibie, c'est la vitesse acquise sur le plan d'eau qui permet à la coque ou aux flotteurs de déjauger progressivement avant d'hydroplaner et de décoller ; cela prend un certain temps ainsi que de la puissance moteur car il fait vaincre le phénomène de ventouse exercé par l'eau sur la coque ou sur les flotteurs et cela peut donc être dangereux dans certaines situations. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Le principe comporte une série de buses à inclinaison variable émettant un flux d'air sous l'axe ou sous les deux axes d'une coque ou de chacun des flotteurs. Le nombre de buses, leurs sections et leur puissance de débit est déterminée selon le poids de la machine et le type de flotteurs utilisés. Le flux d'air est variable par fa pression d'émission commandée par le pilote ou 15 rendu automatique selon l'accélération du moteur. Ce flux d'air émit à grande vitesse et à haute pression enveloppe la coque ou les flotteurs pour les désolidariser du liquide porteur. En phase de décollage, les buses ouvertes à plein débit et se découvrant au fur et à mesure par le déjaugeage progressif auront chacune à leur tour leur flux réduit 20 automatiquement afin d'accélérer fe débit des buses encore en contact avec l'eau ; arrivé au point dit top d'hydroplanage une émission brutale d'air par les buses dites pulsives, situées aux 3/4 arrière et sous le redan du flotteur terminera par propulsion l'arrachage de l'appareil du plan d'eau. Un système débrayable de niveau à lecture optique programmé sur l'angle de 25 déjaugeage prédéterminé, permet de rendre active ou de désactiver instantanément les dites buses selon les conditions de surface du plan d'eau et selon l'appréciation du pilote. En phase de taxiage ou d'évolution à basse vitesse sur le plan d'eau, un dispositif de buses avant dites directionnelles positionnées dans le nez et sous la ligne de flottaison de chaque flotteur permet un freinage d'approche et une directivité ; 2 buses 30 situées de part et d'autre à l'extrémité arrière de chaque flotteur permet également en option un renforcement de la directivité. La figure 1 représente te dispositif de l'invention. Toutes les buses inox (1) dites de déjaugeage sont reliées par flexibles haute pression (2), de longueur identique (la buse la plus éloignée dictera la longueur de tous les 35 flexibles de la série), à un bloc de pointeaux (3), ou d'électrovannes à débit variable incorporés dans un réservoir d'air haute pression dit réservoir de répartition (4). Ce réservoir est alimenté par une électrovanne principale (5) à débit commandé, soit par le pilote, soit par l'automatisme sur moteur. Cette électrovanne (5) est alimentée par un réservoir haute pression dit réservoir primaire (6). Ce réservoir avec soupape calibrée sera mis en charge par un compresseur (7) soit électrique, soit embrayé directement sur le moteur. Un système plus simple et allégé permet un raccordement directe (17) sur l'échappement par un clapet (16) variable dit de dérivation ouvert soit manuellement, soit par électrovanne, Un second réservoir d'air avec soupape calibrée dit réservoir pulsif (8) sera également mis en charge et alimentera exclusivement, par un circuit secondaire (9), les buses 3/4 arrière (10) et les buses de redan dites pulsives (10) et calibrées spécialement , C'est ce réservoir pulsif (8) qui, par l'intermédiaire d'une électrovanne dite secondaire (11) pilotée soit par le niveau de déjaugeage (12), soit par commande du pilote, lâchera à un moment dit TOP un flux d'air brutal à grand débit dit pulsif permettant l'arrachage de la coque ou des flotteurs (15) du plan d'eau. Le pilote en se servant de l'effet des buses de déjaugeage (1) et des buses pulsives (10) pourra accélérer le décollage de l'appareil, selon l'état du plan d'eau. Le système actionné au moment de l'amerrissage peut également adoucir le contact avec l'eau par effet d'hydroplanage. Un dispositif complémentaire, dit directif , est constitué d'une buse (13), dite directive , située à un niveau déterminé sous la ligne de flottaison à l'avant de chaque flotteur ; cette buse (13) est alimentée par une électrovanne (14) à débit variable dite tertiaire , raccordée sur le réservoir de répartition (4) ; elle permettra de freiner et de diriger l'appareil par poussées d'air inversées commandées par le pilote. Deux buses directives (13) complémentaires peuvent être rajoutées de part et d'autre à l'extrémité arrière de chacun des flotteurs afin de renforcer la directivité. Ce système élimine le gouvernail arrière et sa câblerie source de traînées 25 préjudiciables au rendement de vol de l'appareil. La figure 2 représente de face la position des buses (1) selon le profil des flotteurs (15) : - soit concave simple (figure 2-a) avec une ligne de buses dans et sous l'axe , avec écoulement 30 d'air laminaire et échappement libre de part et d'autre ou guidé par rainurage ; - soit concave double (figure 2-b) et 2 lignes de buses avec écoulement à double flux laminaire et échappement libre de part et d'autre ou guidé par rainurage. Cette figure 2 représente également le positionnement des buses en cas de coque type catamaran (figure 2-c). 35 La figure 3 représente en coupe (figure 3-a) et de face (figure 3-b) le dispositif complémentaire de buses directives (13), de freinage et de direction sur l'eau
Dispositif pour réduire le temps de décollage de tout hydravion ou avion amphibie et assurer également son freinage (13) et sa directivité (13) sur un plan d'eau.L'invention concerne un dispositif de buses multiples (1) - (10) alimentées par compression d'air (6) - (8) ou par échappement régulé manuellement ou électroniquement (12) ; la turbulence engendrée désolidarise les flotteurs (15) de leur support aquatique.Un dispositif, dit « pulsif » (8) est déterminé par le pilote ou automatiquement afin d'abréger la phase de décollage.Un dispositif dit « directionnel » (13) , détermine le freinage et la directivité de l'appareil sur le plan d'eau.Le dispositif selon l'invention, est particulièrement destiné, au décollage court de tout appareil amphibie ou hydravion, à son freinage et à sa directivité, ainsi qu'à l'amélioration des performances d'hydroplanage de toutes coques (15) quels qu'en soient la forme et le profil.
1) Dispositif pour réduire le temps de décollage d'un hydravion ou avion amphibie en ce qu'il comporte des buses d'émission d'air (1) - (10) alimentées par compressions (7) - (8) et alignées dans et sous l'axe de la coque ou sous chacun des flotteurs (15) en cas de profil simple concave. 2) Dispositif, selon la 1) caractérisé en ce qu'il comporte 2 lignes de buses (1) - (10) d'émission d'air en cas de profil de flotteurs (15) double concave (dessin 2). 3) Dispositif, selon la 1) ou la 2) caractérisé en ce qu'il comporte une ligne de buses d'émission d'air sous chacun des profils de flotteurs en 10 cas de forme de catamaran (dessin 2). 4) Dispositif, selon la 1), la 2) ou la 3) caractérisé en ce qu'une buse (13) disposée à l'avant des flotteurs (15) permet le freinage et la direction de l'appareil (dessin 3). 5) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 15 par le positionnement de buses directives (13) de part et d'autre et à l'extrême arrière de chacun des flotteurs. 6) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'axe des orifices de buses (1) peut-être incliné variablement. 7) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 20 parle groupement de buses (1) - (10) en blocs indépendants pouvant être adaptés sur toutes coques (15) quel qu'en soient la forme et le profil. 8) Dispositif, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par l'alimentation du système de compression (6) - (8) par les gaz d'échappement du moteur .
B
B64
B64C
B64C 35
B64C 35/00
FR2900390
A1
NOUVEAU SYSTEME DE CONDITIONNEMENT STERILISABLE PAR AUTOCLAVAGE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,071,102
La présente invention a pour objet un nouveau système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, notamment par contact avec un gaz ou sous l'effet d'un rayonnement. Elle concerne également son procédé de fabrication. L'invention trouve notamment application pour le conditionnement et la stérilisation dans un récipient souple, transparent et clos formé d'une matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle) (PVC), de produits pharmaceutiques contenant au moins une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, notamment l'oxygène, et se présentant sous la forme de solutions, d'émulsions ou suspensions aqueuses. Les matières plastiques à base de PVC, notamment utilisées dans le domaine pharmaceutique, présentent une forte perméabilité aux gaz à haute température. De ce fait, l'oxygène de l'atmosphère est susceptible de s'introduire à l'intérieur du récipient à travers sa paroi, lors des opérations de stérilisation auxquelles les produits pharmaceutiques sont généralement soumis avant usage, et de provoquer ainsi la dégradation des constituants sensibles à l'oxygène éventuellement présents dans ces produits. Diverses solutions ont été proposées pour conditionner de tels produits en évitant toute dégradation des constituants sensibles à l'oxygène, lors de l'opération de stérilisation. Ainsi, dans le document EP 067 420, il est préconisé de réaliser la stérilisation dans un autoclave pressurisé par de l'azote gazeux, et d'emballer le récipient ainsi stérilisé dans un matériau imperméable aux gaz. Un tel procédé s'avère particulièrement difficile à mettre en oeuvre dans un autoclave industriel et nécessite, pour être efficace, de procéder à l'opération de suremballage dans une atmosphère exempte d'oxygène, de préférence immédiatement après la stérilisationi De plus, ce procédé ne permet pas de garantir la stérilité de la surface externe du récipient. Pour assurer la stérilité de la surface externe d'un récipient à base de PVC, lors de son utilisation, il est nécessaire de le "sure baller' , 35 préalablement à l'opération de stérilisaticil, au moyen 'Jn récipient ,condaire de, mici Cependant, lors de l'opération de stérilisation d'un tel système de conditionnement, la matière plastique à base de PVC constituant le récipient primaire, devient opalescente ce qui empêche toute observation visuelle du contenu du récipient. Dans le cas où le suremballage ou récipient secondaire est constitué d'une matière perméable aux gaz, ce phénomène est réversible et le retour à un état de transparence est observé après une durée de quelques heures à plusieurs jours. Cependant, une telle matière ne peut être utilisée que dans le seul cas où le produit à conditionner ne contient aucune substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz. Dans le cas où le produit à conditionner contient au moins une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, en particulier l'oxygène de l'air, il est indispensable d'utiliser un suremballage étanche aux gaz pour éviter toute dégradation du produit à conditionner. Mais le phénomène d'opalescence précité est alors irréversible aussi longtemps que le récipient primaire est maintenu à l'intérieur du récipient secondaire formant suremballage. L'apparence opalescente du récipient primaire à l'ouverture d'un tel système de conditionnement empêche l'inspection visuelle du contenu dudit récipient primaire et s'avère particulièrement gênante, notamment dans le cas de produits pharmaceutiques destinés à être utilisés extemporanément, comme en particulier un produit à administrer par voie intraveineuse. Le procédé décrit dans le document EP 109 983 permet de résoudre ces difficultés. Il comprend : a) le remplissage d'un récipient primaire en matière plastique flexible par un produit liquide à conditionner tel qu'une solution de perfusion b) l'emballage de ce récipient avec un premier matériau constitué d'une matière plastique faiblement perméable au gaz et résistant à la chaleur c) la stérilisation en autoclave de l'ensemble ainsi constitué dans une atmosphère saturée de vapeur et exempte d'oxygène d) le refroidissement de cet ensemble dans des conditions contrôlées de pression par introduction d'un gaz inerte dans l'autoclave ; et e) l'emballage de l'ensemble ainsi constitué dans un second matériau ayant une forte imperméabilité à l'oxygène gazeux, cette opération étant réalisée sous vide ou dans une atmosphère à base d'azote. Ce procédé garantit la stérilité en surface externe et la transparence du récipient primaire et assure la stabilité dans le temps du produit à 10 conditionner. Cependant, ce procédé est relativement complexe, puisque sa mise en oeuvre requiert l'utilisation de trois récipients distincts, à savoir un récipient primaire et deux récipients secondaires d'emballage, et nécessite des modifications importantes de l'autoclave, comme en particulier sa 15 connexion à une source d'alimentation en azote. Dans ces conditions, la présente invention a pour but de résoudre le problème technique consistant en la fourniture d'un nouveau système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, du type 20 comprenant un récipient primaire réalisé en une matière plastique à base de PVC, emballé dans un récipient secondaire, qui puisse être réalisé et stérilisé de façon aisée en assurant une totale protection de la substance contre sa dégradation, tant à l'issue de l'opération de stérilisation que dans le temps, et en garantissant la stérilité en surface externe et la 25 transparence du récipient primaire dès l'ouverture du récipient secondaire. Il a été découvert, de façon tout à fait surprenante et inattendue, qu'il était possible de résoudre ce problème technique d'une façon particulièrement simple, en enveloppant le récipient primaire contenant le produit aqueux dans une matière apte à retenir l'eau, de préférence 30 fibreuse, de préférence encore à base de fibres cellulosiques et, dans le cas d'un produit contenant au moins une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, en appauvrissant en ce gaz, l'atmosphère présente entre le récipient primaire et le récipient secondaire dans des conditions garantissant l'absence de contrainte mécanique du 35 récipient secondaire sur le récipient primaire. Ainsi, selon un premier aspect, la présente invention a pour objet un système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, du type comprenant un récipient primaire transparent clos contenant ledit produit aqueux et formé d'une matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle) et un récipient secondaire clos entourant sans contrainte ledit récipient primaire et formé d'une matière apte à protéger ladite substance contre sa dégradation et sensiblement étanche à la vapeur d'eau, caractérisé en ce qu'il comprend une matière apte à retenir l'eau, de préférence fibreuse, de préférence encore à base de fibres cellulosiques, disposée entre lesdits récipients primaire et secondaire et enveloppant ledit récipient primaire. Ce système de conditionnement est particulièrement simple et peut être stérilisé dans un autoclave traditionnel, en garantissant la stérilité de la surface externe du récipient primaire et sa transparence dès l'ouverture du récipient secondaire. Lorsque le produit aqueux à conditionner contient une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, notamment l'oxygène, le récipient secondaire est formé d'une matière imperméable au gaz et l'atmosphère dans l'espace compris entre le récipient primaire et le récipient secondaire est appauvrie en gaz susceptible de provoquer la dégradation de la substance dans des conditions, notamment de pression, garantissant l'absence de contrainte mécanique du récipient secondaire sur le récipient primaire. Selon un second aspect, la présente invention a pour objet un procédé de fabrication d'un système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à -introduire de façon étanche un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader dans un récipient primaire transparent clos formé d'une matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle) ; - recouvrir ledit récipient primaire ainsi rempli d'une matière apte à 35 [-et- : l'eau, de préférence fibreuse, de préférence encore à base de :ellulosigt ; - suremballer l'ensemble ainsi constitué par un récipient secondaire formé d'une matière apte à protéger ladite substance contre sa dégradation et sensiblement étanche à la vapeur d'eau ; - éventuellement dans le cas où le produit aqueux précité contient une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, mettre sous vide l'ensemble ainsi constitué et introduire un gaz inerte dans l'espace compris entre le récipient primaire et le récipient secondaire jusqu'à une pression finale minimale suffisante pour éviter, qu'après fermeture du récipient secondaire et retour de l'ensemble du système à la pression atmosphérique, ledit récipient secondaire n'exerce une contrainte mécanique sur le récipient primaire ; - fermer le récipient secondaire ; et -éventuellement, soumettre le système ainsi constitué à une opération de stérilisation par autoclave. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description explicative qui va suivre. Le système conforme à la présente invention est particulièrement adapté au conditionnement d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, comme par exemple l'oxygène de l'air ou le gaz carbonique, ou sous l'effet d'un rayonnement. Par "produit aqueux", on entend désigner ici tout produit liquide contenant de l'eau, qui peut se présenter notamment sous la forme d'une solution, d'une émulsion ou d'une suspension, destiné ou non à être stérilisé. Un tel produit peut être par exemple une solution de perfusion renfermant un principe actif sensible à l'oxydation comme les phénols ou les aminophénols, en particulier le paracétamol ; les amines aromatiques ; les aminocétones ; les aminoglucosides ; les phénothiazines ; les dérivés cortisoniques ainsi que les dérivés de la tétracycline comme la doxycycline. Un tel produit peut être également une solution de perfusion constituée d'un mélange d'acides aminés destiné à la nutrition parentérale ou bien encore un liquide d'enrichissement du sang. En tant que produit aqueux à conditionner, on peut encore citer les 35 fragments biologiques. les produits de dialyse et de nettoyage des plaies, ainsi que les itù rives du sand Dans le cadre de la présente invention, le récipient primaire est généralement constitué d'une matière plastique, souple et transparente à base de poly(chlorure de vinyle). Par "matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle)", on 5 entend désigner ici une matière plastique contenant majoritairement du poly(chlorure de vinyle) en association avec des quantités plus au moins importantes d'adjuvants spécifiques tels que stabilisants, lubrifiants, charges variées et plastifiants. De telles matières sont bien connues de l'homme du métier et 10 largement utilisées, notamment dans le domaine pharmaceutique où elles répondent aux monographies de la Pharmacopée Européenne. Ces matières présentent une résistance à la chaleur suffisante pour supporter une stérilisation en autoclave et pour être scellées à chaud, par exemple par induction à haute fréquence. 15 Le récipient secondaire destiné à contenir de façon étanche le récipient primaire est généralement constitué d'une matière apte à protéger une substance contre sa dégradation, notamment par contact avec un gaz ou sous l'effet d'un rayonnement. Cette matière peut être souple ou rigide, transparente ou non. 20 En tant que matière constituant le récipient secondaire apte à protéger une substance contre sa dégradation par contact avec un gaz ou contre un rayonnement on utilisera une matière présentant une forte imperméabilité aux gaz, notamment à l'oxygène ou au gaz carbonique, comme par exemple les films stratifiés comprenant une couche 25 d'aluminium. Un film particulièrement préféré dans le cadre de l'invention est le produit commercialisé sous la dénomination Quadruplex E 91701 par la Société Pechiney Soplaril Flexible Europe. De telles matières sont généralement sensiblement étanches à la vapeur d'eau et s'opposent donc à la réversibilité du phénomène 30 d'opalescence de la matière constituant le récipient primaire, qui a été décrit en introduction. Conformément à la présente invention, le récipient primaire est recouvert d'une matière apte à retenir l'eau, soit par absorption, soit par adsorption. Il s'agira préférentiellement d'une matière fibreuse à base de 35 fibres cellulosiques, de préférence ab J. nte, comme en particulier un papi on ou un matériau `.c Des matières se présentant sous la forme de films, telles que des films de polyéthylène, de type MOUSFLEX , de type sachet aluminium conviennent également dans le cadre de l'invention. De même, des poudres d'amidon de maïs, de type sucre glace, de cellulose microcristalline (PH 1 025), d'acide citrique ou de déshydratant du type argile peuvent être utilisées en tant que matière apte à retenir l'eau. De très nombreux types de papiers conviennent dans le cadre de la présente invention et l'on citera notamment les papiers de type journal, kraft, papier de soie, papier à cigarette, papier bible, papier condensateur, papier photographique, papier buvard. D'une façon actuellement préférée, la matière apte à retenir l'eau sera constituée de papier OPALE 250 gr, et formera une enveloppe entourant le récipient primaire. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, cette enveloppe pourra être constituée, dans le domaine pharmaceutique, par la notice servant de support à la communication réglementaire d'une spécialité pharmaceutique. Selon un mode de réalisation préféré, la matière apte à retenir l'eau 20 sera disposée de telle sorte qu'aucune partie du récipient primaire ne soit en contact direct avec le récipient secondaire. Dans le cas où le produit à conditionner comporte une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, le système de conditionnement selon l'invention est préparé dans des conditions telles 25 que l'atmosphère présente entre le récipient primaire et le récipient secondaire est appauvrie en ce gaz. Ceci peut être obtenu par exemple en introduisant un gaz inerte entre les récipients primaires et secondaires ou bien encore par mise sous vide de cet espace intercalaire, dans le cas où la matière constituant le 30 récipient secondaire est suffisamment rigide. Par l'expression "gaz inerte", on entend désigner ici tout gaz ne comportant aucun élément susceptible de provoquer une dégradation du produit à conditionner. Selon un mode de réalisation actuellement préféré, on parvient à 35 cet objectif en nettant, préalablement à toute oérat'on de stérilisation pa, , ive, l'en nbl recouvert de la matière apte à retenir l'eau et du récipient secondaire, à une mise sous vide dans des conditions de pression contrôlées suivie de l'introduction d'un gaz inerte, tel que par exemple l'azote dans le cas où le produit à conditionner contient une substance sensible à l'oxydation. Dans tous les cas, il convient d'opérer dans des conditions garantissant que le récipient secondaire n'exerce aucune contrainte mécanique sur le récipient primaire recouvert afin de permettre à la matière précitée de retenir efficacement l'eau qu'elle aura absorbée ou adsorbée. Un tel système de conditionnement peut être soumis à une stérilisation à l'autoclave (à vapeur ou à ruissellement) dans une installation traditionnelle, sans aucune dégradation de la matière plastique à base de PVC constituant le récipient primaire, et en garantissant la parfaite stérilité de la surface externe de ce dernier. Ainsi, le récipient primaire sera transparent dès l'ouverture du récipient secondaire, que celle-ci soit réalisée immédiatement, ou plusieurs mois après stérilisation. Des études de vieillissement accéléré ont permis de constater que le récipient primaire est transparent dès l'ouverture du récipient secondaire six mois après l'opération de stérilisation, le système ayant été maintenu à une température de 40 C. Ce niveau de performance est donc compatible avec les normes de l'industrie pharmaceutique. Un procédé de fabrication du système de conditionnement conforme à la présente invention sera maintenant décrit plus en détail, en référence à la figure 1 annexée qui est une vue en plan d'un système de conditionnement conforme à la présente invention. Pour la clarté de cette description, on utilisera l'exemple d'un produit pharmaceutique tel qu'une solution aqueuse de paracétamol, 30 substance susceptible de se dégrader par oxydation. Dans ce cas, le récipient primaire 1 est constitué d'une poche en matière plastique souple, transparente à base de PVC comportant un orifice ou une tubulure 5 permettant l'introduction de la solution 2 et susceptible d'être bouché de façon étanche, par exemple à l'aide d'un 35 bouchon en polycarbonate. Dans l'exemple choisi, cette poche est sensiblement rectangulaire et présente une longueur d'environ 128 mm et une largeur d'environ 80 mm. Dans une première étape, le récipient primaire est rempli par la solution 2 du produit à conditionner et bouché de façon étanche. Le récipient primaire ainsi rempli est recouvert par ou enveloppé dans une matière absorbante, constituée par exemple d'une feuille de papier 3, repliée sur elle-même et disposée de telle sorte qu'aucune partie de ce récipient ne puisse être en contact direct ultérieurement avec le récipient secondaire formant suremballage. Dans l'exemple choisi, cette feuille a une longueur d'environ 190 mm et une largeur d'environ 100 mm. L'ensemble 1, 3 ainsi constitué est disposé dans un récipient secondaire constitué d'une poche 4 formée d'une matière étanche aux gaz comme par exemple du Quadruplex E 91701. La poche 4 présente une longueur d'environ 250 mm et une largeur d'environ 140 mm. Le système de conditionnement ainsi constitué est placé dans une cloche à vide. D'une façon générale, on procède à une mise sous vide jusqu'à une pression maximale permettant d'appauvrir suffisamment en oxygène l'atmosphère dans l'enceinte de la cloche pour assurer la protection contre l'oxydation de la solution aqueuse de paracétamol. Puis on introduit dans l'enceinte de la cloche un gaz inerte, comme par exemple l'azote, jusqu'à une pression minimale suffisante pour éviter, qu'après fermeture du récipient secondaire et retour de l'ensemble du système à la pression atmosphérique, ledit récipient secondaire, n'exerce une contrainte mécanique sur le récipient primaire. Dans l'exemple particulier, une pression absolue de l'ordre de 10 mbar a été réalisée avant de remonter la pression dans l'enceinte jusqu'à une valeur supérieure à environ 250 mbars, avec de l'azote Lorsque la pression en gaz inerte était de l'ordre de 750 mbar, le récipient secondaire a été scellé à chaud. L'homme du métier déterminera facilement la valeur de pression, lors de la mise sous vide et après introduction du gaz inerte, en fonction de la sensibilité du produit à la dégradation par oxydation et en fonction du volume résiduel existant entre le récipient primaire et le récipient secondaire. Ce système est alors introduit dans un autoclave à la vapeur traditionnel. Après stérilisation, l'ensemble est refroidi. Le récipient primaire est parfaitement transparent et cet état 5 persiste de nombreux mois. En outre, ce système de conditionnement garantit une totale protection de la substance contre sa dégradation. Certaines variantes peuvent être apportées au procédé qui vient d'être décrit. 10 Par exemple, si le récipient secondaire est constitué d'une matière rigide, il n'est pas nécessaire de réintroduire un gaz inerte entre les récipients primaires et secondaires, après l'étape de mise sous vide. En effet, il a été constaté que l'introduction d'un gaz inerte est seulement nécessaire dans le cas où le récipient secondaire est constitué 15 d'une matière souple, laquelle a tendance à exercer une contrainte forte et à provoquer un contact important entre le récipient primaire et l'enveloppe en papier, au moins dans certaines zones au niveau desquelles la matière plastique à base de PVC a tendance à subir un phénomène d'opalescence. 20 Le système de conditionnement et son procédé de fabrication qui viennent d'être décrits présentent de nombreux avantages par rapport à l'enseignement de l'état de la technique. Tout d'abord, ce système peut être stérilisé dans un autoclave standard de stérilisation à la vapeur et ne nécessite aucune modification 25 de ce matériel. Ensuite, un seul conditionnement secondaire est nécessaire, au lieu de deux comme décrit dans le brevet EP 0 109 983, ce qui conduit à un gain économique tant en ce qui concerne le coût des matières à utiliser qu'en ce qui concerne le coût de mise en oeuvre du procédé de fabrication 30 de conditionnement
La présente invention a pour objet un système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, du type comprenant un récipient primaire transparent clos contenant ledit produit aqueux et formé d'une matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle) et un récipient secondaire clos entourant sans contrainte ledit récipient primaire et formé d'une matière apte à protéger ladite substance contre sa dégradation et sensiblement étanche à la vapeur d'eau..Selon l'invention, ce système comprend en outre une matière apte à retenir l'eau, de préférence fibreuse, de préférence encore à base de fibres cellulosiques, disposée entre lesdits récipients primaire et secondaire et enveloppant ledit récipient primaire ; ledit conditionnement étant susceptible d'être stérilisé par autoclave sans affecter les propriétés de transparence du récipient primaire.Application : Conditionnement de produits pharmaceutiques
1. Système de conditionnement stérilisable par autoclave d'un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader, du type comprenant un récipient primaire transparent clos contenant ledit produit aqueux et formé d'une matière plastique à base de poly(chlorure de vinyle) et un récipient secondaire clos entourant sans contrainte ledit récipient primaire et formé d'une matière apte à protéger ladite substance contre sa dégradation et sensiblement étanche à la vapeur d'eau, caractérisé en ce qu'il comprend une matière apte à retenir l'eau, de préférence fibreuse, de préférence encore à base de fibres cellulosiques, disposée entre lesdits récipients primaire et secondaire et enveloppant ledit récipient primaire ; ledit conditionnement étant susceptible d'être stérilisé par autoclave sans affecter les propriétés de transparence du récipient primaire. 2. Système de conditionnement selon la 1, caractérisé en ce que le produit aqueux précité contient une substance susceptible de se dégrader par contact avec un gaz, en ce que le récipient secondaire est formé d'une matière imperméable aux gaz et en ce que l'atmosphère dans l'espace compris entre le récipient primaire et le récipient secondaire est appauvrie en gaz susceptible de provoquer la dégradation de la substance. 3. Système de conditionnement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la matière apte à retenir l'eau précitée est une matière absorbante, et en particulier un papier. 4. Système de conditionnement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la matière apte à retenir l'eau précitée est disposée de telle sorte qu'aucune partie du récipient primaire ne soit en contact direct avec le récipient secondaire. 5. Procédé de fabrication d'un système de conditionnement selon 30 l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations consistant à - introduire de façon étanche un produit aqueux contenant au moins une substance susceptible de se dégrader dans un récipient primaire transparent clos formé d'une matière plastique à base de 35 poly(chlorure de vinyle) ;- recouvrir ledit récipient primaire ainsi rempli d'une matière apte à retenir l'eau, de préférence fibreuse, de préférence encore à base de fibres cellulosiques ; - suremballer l'ensemble ainsi constitué par un récipient secondaire 5 formé d'une matière apte à protéger ladite substance contre sa dégradation et sensiblement étanche à la vapeur d'eau ; - éventuellement mettre sous vide l'ensemble ainsi constitué et introduire un gaz inerte dans l'espace compris entre le récipient primaire et le récipient secondaire jusqu'à une pression finale minimale suffisante 10 pour éviter, qu'après fermeture du récipient secondaire et retour de l'ensemble du système à la pression atmosphérique, ledit récipient secondaire n'exerce une contrainte mécanique sur le récipient primaire ; -fermer le récipient secondaire ; et - éventuellement, soumettre le système ainsi constitué à une 15 opération de stérilisation par autoclave. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que la matière apte à retenir l'eau se présente sous la forme d'enveloppe entourant le récipient primaire et est constituée d'une matière absorbante, telle qu'en particulier un papier. 20 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que la matière apte à retenir l'eau précitée est disposée de telle sorte qu'aucune partie du récipient primaire ne soit en contact direct avec le récipient secondaire.
B,A
B65,A61
B65B,A61J,A61L
B65B 55,A61J 1,A61L 2
B65B 55/02,A61J 1/10,A61J 1/14,A61L 2/02
FR2901759
A1
DISPOSITIF DE FREINAGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,207
L'invention concerne un dispositif de freinage hydraulique d'un véhicule, notamment un véhicule automobile. Le véhicule comporte une pédale de frein sur laquelle un conducteur du véhicule peut agir pour freiner le véhicule. L'action sur la pédale est transmise aux freins du véhicule par l'intermédiaire d'un fluide hydraulique. Ce fluide est mis en pression par un maître cylindre en réponse à une action du conducteur sur la pédale de frein. Le maître cylindre comprend habituellement deux chambres séparées dont les sorties sont reliées chacune à une paire de roues du véhicule. Le fluide est mis en pression dans chacune des chambres par des pistons. Au repos, chacune des chambres est alimentée en fluide par un réservoir maintenu à la pression atmosphérique via des orifices ménagés dans les pistons. Lorsque le conducteur appui sur la pédale de frein, les orifices sont obturés par les pistons et la pression du fluide augmente dans les chambres. Dans certains véhicules récents, les freins ne sont plus uniquement commandés par une action directe du conducteur sur la pédale de frein. Le véhicule est équipé de systèmes d'assistance au freinage assurant une meilleure stabilité de la trajectoire souhaitée par le conducteur. Parmi ces systèmes, on trouve notamment un dispositif antipatinage appelé ABS et un dispositif de régulation électronique de l'ensemble du comportement dynamique d'un véhicule, plus généralement connus sous l'acronyme ESP dans la littérature allemande pour "elektronisches Stabilitâtsprogramm". Ce dispositif qui sera désigné dans la suite de la description par "ESP", permet d'appliquer de façon indépendante, à chaque roue du véhicule, un couple correcteur, notamment un couple de freinage, afin de contrôler la trajectoire du véhicule par rapport à une consigne. Le dispositif ESP comprend généralement une fonction antipatinage. Le dispositif ESP est relié au réservoir et comprend une pompe mettant lui-même en pression le fluide. Néanmoins, il n'est pas possible de relier directement l'ESP au réservoir. En effet, l'ESP, pour sa fonction antipatinage, peut refouler du fluide sous pression. Le réservoir ne pourrait pas sans modification majeure supporter cette pression de refoulement. On conséquence, l'ESP puise lors de son fonctionnement, le fluide à la sortie d'une des chambres du maître cylindre. Ceci conduit à une augmentation de certaines dimensions du maître cylindre et notamment de celles de l'orifice alimentant en fluide la chambre considérée. Cet orifice est dimensionné en fonction du besoin en débit de fluide de l'ESP. Le piston doit se déplacer d'une course morte pour obturer l'orifice et cette course du piston est d'autant plus augmentée que les dimensions de l'orifice sont importantes. Cette augmentation de course morte est gênante pour le conducteur qui doit enfoncer la pédale de frein de façon plus importante avant que le freinage soit effectif. L'invention vise à pallier cette difficulté en proposant un dispositif io de freinage dont le maître cylindre est adapté pour alimenter en fluide un ESP par l'une de ses chambres sans pour cela devoir augmenter les dimensions de l'orifice alimentant la chambre en fluide lorsque le maître cylindre est au repos. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de freinage d'un 15 véhicule automobile, le dispositif comportant un réservoir contenant un fluide de freinage, un maître cylindre destiné à mettre en pression le liquide de freinage, la pression étant transmise à des organes de freinage du véhicule par un premier canal dit canal de sortie du maître cylindre, le canal de sortie étant relié à une entrée d'un ESP du véhicule, caractérisé en ce que le 20 dispositif comporte un second canal reliant l'entrée de l'ESP au réservoir. Afin d'éviter toute détérioration du réservoir, le second canal comporte un clapet anti-retour évitant qu'une pression de fluide supérieure à celle du réservoir, pression présente à la sortie du maître cylindre, ne s'échappe vers le réservoir. 25 Dans un mode particulier de réalisation, le maître cylindre comporte un corps et le clapet anti-retour est disposé dans le corps. De plus, le second canal est entièrement réalisé dans le corps. Cette réalisation permet de limiter les interfaces entre les canaux et les différents composants du dispositif. 30 L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : - la figure 1 représente schématiquement un dispositif de freinage 35 conforme à l'invention et, - la figure 2 représente schématiquement un maître cylindre modifié pour mettre en oeuvre l'invention. Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente un dispositif de freinage 1 d'un véhicule automobile. Le dispositif de freinage 1 comporte un réservoir 2 contenant un fluide de freinage et un maître cylindre 3 destiné à mettre en pression le liquide de freinage. Le maître cylindre 3 est alimenté en fluide de freinage par le réservoir 2 au travers de canaux 4 et 5. Le maître cylindre 3 comporte deux pistons 6 et 7 permettant de mettre en pression le fluide dans deux chambres, respectivement 8 et 9, lorsque les pistons 6 et 7 sont déplacés dans le sens de la flèche 10. les pistons 6 et 7 sont déplacés sous l'action d'une pédale de frein du véhicule soit directement soit par l'intermédiaire d'un servofrein. Pour ne pas surcharger la figurel, ni la pédale ni le servofrein n'y sont représentés. Les canaux 4 et 5 débouchent dans les chambres 8 et 9 en regard d'orifices, respectivement 11 et 12, ménagés dans les pistons 6 et 7 lorsque ceux ci sont au repos. Lorsque le maître cylindre 3 est activé, les pistons se déplacent et masquent les canaux 4 et 5. Ainsi, la pression de fluide de freinage augmente dans les chambres 8 et 9. Le maître cylindre 3 comporte deux canaux de sortie P1 et P2 relié chacun à une des chambres 8 et 9. Les canaux de sortie permettent de transmettre la pression de fluide régnant dans les chambres 8 et 9 vers des organes de freinage du véhicule, tels que des freins à disques par exemple, non représentés. Le véhicule comprend un ESP 15 destiné à améliorer le contrôle de la trajectoire du véhicule en cas de sur ou sous virage. Pour se faire, l'ESP 15 peut agir sur les organes de frein du véhicule. A cet effet, l'ESP dispose d'une pompe permettant de mettre en pression le liquide de freinage. L'ESP 15 est alimenté en fluide de freinage par une entrée 16 reliée par un canal 17 à l'un des canaux de sortie du maître cylindre 3, par exemple le canal de sortie P1. Conformément à l'invention, pour éviter l'augmentation des dimensions des orifices 11 et 12, le dispositif comporte un canal 18 reliant l'entrée de l'ESP 15 au réservoir 2. Le canal 18 permet d'alimenter l'ESP 15 en fluide de freinage sans passer par une des chambres 8 ou 9 du maître cylindre 3. Avantageusement, le canal 18 comporte un clapet anti-retour 20 évitant qu'une pression de fluide de freinage supérieure à celle du réservoir 2, pression présente dans le canal de sortie P1 du maître cylindre 3, ne s'échappe vers le réservoir 2. Le clapet anti-retour 20 permet également d'éviter qu'une pression de fluide refoulé par l'entrée 16 de l'ESP 15 ne retourne directement au réservoir 2. La figure 2 représente un mode particulier de réalisation d'un io dispositif conforme à l'invention. La figure 2 représente, schématiquement en coupe dans un plan perpendiculaire à celui de la figure 1, le maître cylindre 3. Le plan de la figure 2 est sensiblement situé au niveau des canaux 5 et P1. Le maître cylindre 3 comporte un corps 21 dans lequel sont réalisés les chambres 8 et 9 ainsi que les canaux 4, 5, P1 et P2. Le corps 21 est, par 15 exemple, réalisé à partir d'une pièce massive moulée dans laquelle les chambres 8 et 9 sont usinées avec précision. Afin d'éviter la création d'interfaces nouvelles, le clapet anti-retour 20 est disposé dans le corps 21 à l'intérieur du canal 18 dont l'une de ses extrémités, 23, débouche dans le réservoir 2. Une deuxième extrémité 24 du canal 18 débouche dans le canal 20 P1 entre la chambre 8 et une interface 25 de sortie du maître cylindre 3. l'interface 25 est destinée à recevoir une tubulure, non représentée, amenant le fluide sous pression d'une par aux organes de freinage du véhicule et d'autre part à l'ESP 15 par le canal 17 Le canal 18 est entièrement réalisé à l'intérieur du corps 21. 25
L'invention concerne un dispositif de freinage hydraulique d'un véhicule, notamment un véhicule automobile. Le dispositif comporte un réservoir (2) contenant un fluide de freinage, un maître cylindre (3) destiné à mettre en pression le liquide de freinage, la pression étant transmise à des organes de freinage du véhicule par un premier canal (P1) dit canal de sortie du maître cylindre (3), le canal de sortie (P1) étant relié à une entrée (16) d'un ESP (15) du véhicule. Selon l'invention, le dispositif comporte un second canal (18) reliant l'entrée de l'ESP (15) au réservoir (2).
1. Dispositif de freinage d'un véhicule, notamment un véhicule automobile, le dispositif comportant un réservoir (2) contenant un fluide de freinage, un maître cylindre (3) destiné à mettre en pression le liquide de freinage, la pression étant transmise à des organes de freinage du véhicule par un premier canal (P1) dit canal de sortie du maître cylindre (3), le canal de sortie (P1) étant relié à une entrée (16) d'un ESP (15) du véhicule, caractérisé en ce que le dispositif comporte un second canal (18) reliant l'entrée de l'ESP (15) au réservoir (2). i o 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le second canal (18) comporte un clapet anti-retour (20) évitant qu'une pression de fluide supérieure à celle du réservoir (2), pression présente à la sortie (P1) du maître cylindre (3) , ne s'échappe vers le réservoir (2). 15 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le maître cylindre (3) comporte un corps (21) et en ce que le clapet anti-retour (20) est disposé dans le corps (21). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que le 20 second canal (18) est entièrement réalisé dans le corps (21).
B
B60
B60T
B60T 8,B60T 17
B60T 8/38,B60T 8/48,B60T 17/06
FR2902608
A1
ARTICLE TRICOTE CHAUSSANT,NOTAMMENT MI-BAS RELAXANTS
20,071,228
Article tricoté chaussant, notamment mi-bas relaxants L'invention concerne un article tricoté chaussant du type bas ou chaussette, mais plus particulièrement du type mi-bas. Il est connu d'intégrer à un article chaussant tricoté sur métier circulaire des éléments en relief disposés notamment au niveau de la semelle pour apporter un certain confort au pied. Ces éléments peuvent être intégrés par tricotage, comme dans le document EP 0 845 553 ou bien rapportés sous forme de petites saillies comme dans EP 0 348 023 ou de coussinets comme dans FR 2 848 071. L'invention vise à améliorer encore les effets relaxants d'un article chaussant tricoté,et notamment à mettre à profit les enseignements de la réflexologie. L'invention atteint son but grâce à un article chaussant tubulaire tricoté, comprenant une partie de pied et une partie montante comportant un bord supérieur, caractérisé en ce que le bord supérieur est dépourvu de bord-côte (ou de revers ou de toute autre surépaisseur continue de contention au niveau du bord supérieur). L'absence de bord-côte supprime la gêne généralement ressentie au porter et améliore la circulation sanguine. L'article ainsi conçu permet d'éviter plus facilement la sensation de jambes lourdes . Cette absence de bord-côte est rendue possible par au moins un système de bandes hélicoïdales sur la partie montante de l'article où la matière du tricot présente une contention plus élevée que dans les régions voisines. II peut s'agir d'une ou de plusieurs bandes hélicoïdales, avantageusement deux qui se croisent symétriquement sur la partie montante de la jambe. Chaque bande ne présente avantageusement qu'une spire d'enroulement au maximum. La spire préférée est avantageusement comprise entre un tour complet et un demi-tour. Cet enroulement, avantageusement sous forme de deux bandes symétriques, n'est pas gênant au porter, mais procure au contraire un léger massage, et surtout donne un certain maintien à la partie montante de l'article. Avantageusement, cette contention plus élevée est obtenue par une différence de tricotage à l'endroit desdites bandes. Le métier cylindrique qui sert à la fabrication est réglé pour modifier la nature et/ou la dimension des mailles dans cette zone de manière connue pour augmenter la contention, notamment grâce à des mailles plus serrées à l'endroit des bandes. Il est possible aussi que les bandes comportent un apport de matière, définissant à lui seul ou en en complément de la différence de tricotage, l'augmentation localisée de la contention. Il peut s'agir par exemple d'une enduction de matière, notamment une matière élastique du type silicone, ou de collage de bandes additionnelles. Par ailleurs, le maintien peut être favorisé par l'utilisation d'une combinaison de fils plats et texturés avec guipage sur élasthanne, donnant 10 une rigidité dans le sens vertical. En complément, des zones anti-glissement peuvent être prévues près du bord supérieur de la partie montante, de préférence constituées par des dépôts discrets de matière anti-glissement telle qu'un silicone à coefficient de frottement élevé. 15 D'une manière particulièrement avantageuse, l'article de l'invention comprend au moins une zone de massage (en plus de l'effet de massage obtenu par les bandes hélicoïdales). Il est notamment prévu de préférence au moins une zone de massage autour du talon, au niveau de la malléole interne et/ou externe. 20 Ladite zone de massage comprend avantageusement une bande tricotée analogue aux bandes de contention hélicoïdales, de préférence sous forme d'une boucle entourant le talon. Cette bande tricotée en forme de boucle a avantageusement sa partie supérieure contiguë à l'extrémité basse du système de bandes hélicoïdales, ou confondue avec cette extrémité, de 25 manière que ces bandes hélicoïdales exercent, lors de la marche, une traction sur la boucle et favorise un léger massage de cette zone. Cette zone de massage autour du talon (et le cas échéant les autres zones de massage éventuelles, par exemple dans la zone plantaire) comprend de préférence des reliefs de massage, formés à l'extérieur ou 30 mieux à l'intérieur de l'article, par exemple par des dépôts discrets de silicone non adhésif éventuellement chargé de produits destinés à en changer la consistance et/ou les propriétés. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur 35 lesquels : -les figures 1 et 2 sont des vues latérales, respectivement côté extérieur et côté intérieur de la jambe, d'un mi-bas conforme à l'invention. Le mi-bas 10 porté sur la jambe 11 comporte une partie de pied 12, qui enveloppe le pied, et une partie montante de jambe 13 qui couvre le mollet, les deux parties 12, 13 sont tricotées d'un seul tenant de manière connue sur un métier circulaire. La partie de pied 12 va de la pointe 14, en tricot renforcé de manière usuelle, à la partie de talon 15 et à la cheville 16. Elle peut comporter dans sa partie inférieure 17 des reliefs 18 dont le nombre, la taille, l'épaisseur, la consistance (molle ou ferme), la composition et la disposition sont choisis en fonction des effets voulus, notamment en rapport avec l'enseignement de la réflexologie à ce sujet. Les reliefs 18 peuvent notamment s'étendre dans des zones qui ne limitent pas leur action à la seule plante des pieds en contact avec le sol, mais peuvent concerner les côtés de la plante ou des pieds non en contact avec le sol. Dans le mode de réalisation qui a été représenté, ces reliefs 18 s'étendent seulement sous la partie plantaire, et ne sont donc visible que du côté intérieur (fig.2). Selon l'invention, la partie montante 13 du mi-bas 10, qui va de la cheville 16 au bord supérieur 19, comprend une zone de contention renforcée 20, sous forme d'au moins une bande s'enroulant hélicoïdalement, réalisée au cours du tricotage tubulaire par un choix de mailles différentes du reste de la partie montante. Il s'agit avantageusement de deux bandes croisées symétriques 20 et 20'. Chacune des deux bandes 20 ou 20' fait sensiblement une spire incomplète ou presque complète sur la hauteur de la partie montante. Les bandes 20 et 20' peuvent rejoindre le bord 19 en formant une bande demi-annulaire 26 disposée vers l'arrière du mi-bas et joignant les extrémités des bandes 20 et 20'. La contention procurée par les bandes 20, 20' contribue à maintenir la partie montante du mi-bas mais est suffisamment répartie pour ne pas faire sentir d'effets négatifs au porter. II est possible d'améliorer encore le maintien du mi-bas en prévoyant sur la face intérieure du mi-bas 10, au voisinage de son bord supérieur 19, des zones anti-glissement 21, avantageusement discrètes (c'est-à-dire disjointes) et réparties sur le tour de jambe ou plus spécifiquement sur l'arrière comme représenté. Ces zones peuvent être réalisées de manière connue en soi par une enduction d'un silicone choisi pour son coefficient élevé de frottement. Selon un aspect très avantageux de l'invention, il est prévu dans la zone entourant le talon 15, dans la région des malléoles interne 22 et/ou externe, une zone de massage. Celle-ci est avantageusement constituée par des reliefs disposés sur le mi-bas et/ou par une zone de contention entourant le talon. Cette zone de contention est avantageusement réalisée comme les bandes 20, 20' sous forme d'une bande en boucle 24 qui peut venir prolonger les bandes 20 et 20' sous la cheville. Des reliefs 25 sont disposés de préférence sur cette bande 24, à l'extérieur ou préférablement à l'intérieur du mi-bas. Là encore, le nombre, la taille, l'épaisseur, la consistance, la composition et la disposition des reliefs 25 sont choisis en fonction des effets voulus. Les reliefs 25 sont avantageusement réalisés en silicone non adhésif. Les bandes 20 et 20' ont un effet de traction et de mouvement sur l'anneau 24 ce qui crée un léger massage lors de la marche. L'invention a été décrite en l'illustrant avec un mi-bas, mais elle 15 pourrait s'appliquer à d'autres articles textiles chaussants analogues, tels que bas, chaussettes, protège-bas
Cet article chaussant tubulaire tricoté comprend une partie de pied et une partie montante 13 comportant un bord supérieur dépourvu de bord-côte. Son maintien est favorisé par au moins un système de bandes hélicoïdales 20, 20'sur la partie montante de l'article où la matière du tricot présente une contention plus élevée que dans les régions voisines, obtenue par une différence de tricotage à l'endroit des bandes. Il comprend au moins une zone de massage, notamment autour du talon, au niveau de la malléole interne et/ou externe, avec une bande tricotée 24 sous forme d'une boucle entourant le talon et des reliefs de massage 25. Il est aussi prévu une zone de massage sous la voûte plantaire là où le pied ne touche pas par terre.
1) Article chaussant tubulaire tricoté, comprenant une partie de pied (12) et une partie montante (13) comportant un bord supérieur (19), caractérisé en ce que le bord supérieur (19) est dépourvu de bord-côte. 2) Article selon la 1, caractérisé par au moins un système de bandes hélicoïdales (20, 20') sur la partie montante (13) de l'article où la matière du tricot présente une contention plus élevée que dans les régions voisines. 3) Article selon la 2, caractérisé en ce que cette contention plus élevée est obtenue par une différence de tricotage à l'endroit des bandes (20, 20'). 4) Article selon la 3, caractérisé par des mailles plus serrées à l'endroit des bandes (20, 20'). 5) Article selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que les bandes (20, 20') comportent un apport de matière. 6) Article selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en 25 ce que des zones anti-glissement (21) sont prévues près du bord supérieur (19) de la partie montante. 7) Article selon la 6, caractérisé en ce que lesdites zones anti-glissement (19) sont constituées par des dépôts discrets de 30 matière anti-glissement telle qu'un silicone. 8) Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une zone de massage (24, 18). 35 9) Article selon la 8, caractérisé par au moins une zone de massage (24) autour du talon, au niveau de la malléole interne et/ou externe. 10)Article selon la 9, caractérisé en ce que ladite zone de massage comprend une bande tricotée (24) analogue aux bandes de contention hélicoïdales, de préférence sous forme d'une boucle entourant le talon. 11)Article selon la 10, caractérisé en ce que ladite bande tricotée (24) est en forme de boucle dont la partie supérieure est contiguë à l'extrémité basse du système de bandes (20). 12)Article selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que ladite zone de massage (24, 18) comprend des reliefs de massage (25, 18).
A,D
A41,A61,D04
A41B,A61F,D04B
A41B 11,A61F 13,D04B 1
A41B 11/00,A61F 13/08,D04B 1/26
FR2900434
A1
DISPOSITIF D'ARTICULATION NOTAMMENT POUR VANTAIL
20,071,102
La présente invention concerne un . Elle s'applique particulièrement aux articulations pour volet ou porte. Selon l'état de la technique actuelle, certains gonds sont fixés dans une paroi murale par scellement. A cet effet, le gond comporte une partie de queue apte à être introduite dans un alésage formé dans la paroi murale, un liant chimique ayant été préalablement injecté dans l'alésage de sorte à assurer le scellement. io L'extrémité de la queue fait saillie au-delà de la paroi murale et coopère avec une douille apte à recevoir un axe d'articulation pour le vantail. La douille est généralement de forme extérieure cylindrique et de plus est parfois espacée de la paroi murale de sorte que la surface externe de l'alésage rempli de liant de scellement reste visible de l'extérieur avec un effet 15 esthétique non souhaité (éclats dus au perçage, aspect de surface du liant notamment). Les gonds à sceller actuels ne permettent pas non plus d'adapter facilement la position angulaire relative de la queue et de la paroi murale. Par ailleurs, l'ajustement du déport entre la paroi murale et la douille est fort 20 imprécis, déport pourtant requis pour des vantaux en plusieurs battants articulés entre eux pour être rabattus en position repliée. Il existe donc un besoin de proposer un dispositif d'articulation du type comportant un gond amélioré pour surmonter tout ou partie des inconvénients des gonds connus jusqu'à présent. 25 A cet effet, l'invention propose un dispositif d'articulation notamment pour vantail, comportant un gond présentant une douille de réception d'un axe d'articulation en rotation, ladite douille étant solidaire d'une queue fixable dans une paroi murale, caractérisé par le fait qu'il comporte un organe d'interface pourvu d'un passage interne pour la queue, présentant une face d'application 30 sur la paroi murale et, en opposition à la face d'application, une surface de coopération avec le pourtour de la douille. De par la présence de cet organe d'interface, l'ensemble est précisément appliqué sur la paroi murale et permet de cacher la partie du mur affectée par l'opération de scellement. L'organe d'interface permet par ailleurs de régler précisément le positionnement de la douille relativement au mur. Suivant des variantes possibles mais non limitatives de l'invention, le dispositif est tel que - la surface de coopération et le pourtour de la douille ont un profil en arc de cercle, - le passage interne de l'organe d'interface est configuré pour autoriser plusieurs orientations angulaires de la queue suivant un axe parallèle à l'axe d'articulation, io - le passage comporte deux parois latérales inclinées limitant le débattement angulaire de la queue, - la face d'application sur la paroi murale comporte un rebord périphérique applicable sur la paroi murale et une surface interne en retrait relativement au rebord, 15 - l'organe d'interface comporte une pièce de base pourvue de la face d'application sur la paroi murale et d'une pièce intercalaire dotée de la surface de coopération avec le pourtour de la douille, - la pièce de base et la pièce intercalaire ont une liberté de 20 mouvement relatif en rotation suivant un axe parallèle à l'axe d'articulation, - l'organe d'interface comporte un connecteur reliant solidairement par enfichage la queue et/ou la douille et la pièce intercalaire. 25 Les dessins ci-joints sont donnés à titre d'exemples et ne sont pas limitatifs de l'invention. Ils représentent seulement un mode de réalisation de l'invention et permettront de la comprendre aisément. La figure 1 montre en perspective les différents composants du dispositif de l'invention. 30 La figure 2 est une vue de dessus du dispositif de l'invention en position montée sur un mur. La figure 3 est un autre mode de réalisation de l'invention en vue de dessus. Les figures 4 à 8 illustrent un mode préféré de réalisation d'une pièce constitutive de l'organe d'interface. Les figures 9 et 10 montrent la formation d'une autre pièce dans le cadre du mode de réalisation présenté à la figure 3. Les figures 11 à 13 présentent une pièce additionnelle de l'organe d'interface sous forme d'un connecteur. Comme représenté en figure 1, le dispositif de l'invention comporte une partie de queue 2 généralement réalisée par une barre métallique pouvant présenter un relief du type filetage ou fer à béton sur son pourtour et apte à être io inséré dans un alésage formé dans la paroi murale après remplissage par une matière chimique de scellement. A l'extrémité libre de la queue 2, une douille 1 reçoit de façon monobloc ou rapportée un axe d'articulation orienté suivant l'axe repéré 4 en figure 1. Dans le cas illustré, l'axe d'articulation n'est pas figuré et est reçu 15 ultérieurement dans un trou 6. La jonction entre la queue 2 et la douille 1 est formée par l'intermédiaire d'une tête de montage 5 par exemple sous la forme d'une portion tubulaire creuse solidaire de la douille 1 et apte à coopérer en encastrement avec la queue 2. 20 Selon l'invention, le dispositif d'articulation comporte en outre un organe d'interface 7 pourvu d'un passage interne 11 pour le passage de la queue 2. L'organe d'interface 7 comporte par ailleurs une face d'application 9 coopérant avec la paroi murale et, à l'opposé de la face 9, une surface de coopération 10 avec le pourtour de la douille 1. 25 On comprend aisément que l'organe d'interface 7 est positionné en étau entre la paroi murale 3 et la douille 1. En formant un organe d'interface 7 de suffisamment grande dimension, il permet de masquer la portion murale dégradée par le scellement. Il évite par ailleurs tout jour entre la paroi mural 3 et la douille 1. 30 Avantageusement, la surface de coopération 10 et le pourtour de la douille 1 sont en arc de cercle mais tout profil coopérant pourrait être également choisi. Toujours à titre préféré et en correspondance aux diverses figures annexées, l'organe d'interface 7 est configuré pour permettre un débattement angulaire relatif par rapport à la queue 2 du dispositif. On comprend aisément que cette disposition permet de choisir diverses positions angulaires de la queue 2 dans le mur. Un premier mode de réalisation de l'organe d'interface 7 est illustré en figure 2 sous forme d'une pièce unique avantageusement formée en matière polymère et comportant une face arrière constitutive de la face d'application 9 ainsi qu'une face avant dotée d'un profil (curviligne en arc de cercle repéré 20 io dans le cas de la figure 4) constituant la surface de coopération avec la douille. A titre préféré, le contact entre la face d'application 9 et la paroi murale 3 s'effectue par l'intermédiaire d'un rebord 15 formé à la périphérie de la face d'application. Le contact par l'intermédiaire du rebord 15 a par ailleurs l'avantage 15 d'éviter une trop grande surface de contact pouvant dégrader le mur. On évite aussi le contact avec la zone affectée par le scellement. Suivant un deuxième mode de réalisation de l'invention tel que schématisé en figure 3, l'organe d'interface 7 comporte plusieurs pièces et particulièrement une pièce de base 8 ainsi qu'une pièce intercalaire 18. 20 Un exemple de formation de la pièce de base 8 est montré aux figures 4 à 8. Un exemple de pièce intercalaire 18 est illustré aux figures 9 et 10. On notera que les dessins donnés pour la pièce 8 peuvent convenir à la formation de l'organe d'interface 7 tel que décrit précédemment en référence à la figure 2. 25 La pièce intercalaire 18 a l'avantage de permettre de régler l'écartement entre la douille 1 et la paroi murale 3 et constitue ainsi une sorte d'entretoise utile dans le cas d'un montage de gond du type déporté. Dans ce mode de réalisation, c'est la pièce de base 8 qui coopère par une face d'application 9 avec la paroi murale 3 et la pièce intercalaire 18 qui 30 présente la surface de coopération 10 avec le pourtour de la douille 1. Le contact entre la pièce 8 et la pièce 18 est réalisé par l'intermédiaire d'un profil 20 avantageusement circulaire réalisé sur la pièce 8 et une zone de contact de forme similaire présente sur la pièce 18. On notera que l'utilisation de ces formes en arc de cercle assure une mobilité relative en rotation des pièces 8 et 18. Cette mobilité, en coopération avec la configuration du passage 11 formé pour introduire la queue dans l'organe d'interface 7 assure l'adaptabilité en position angulaire de la queue 2 relativement au mur. Plus précisément, dans le cas illustré tel qu'apparaissant notamment en figure 4, la pièce de base 8 comporte un passage 11 assurant un débattement angulaire par rapport à un axe parallèle à l'axe 4 de l'axe d'articulation. En outre, le passage 11 est délimité par des parois latérales 12, 13 io inclinées aptes à mettre en butée la queue 2 pour limiter son débattement. La pièce 18 est montée autour de la queue 2 par un insertion dans un trou débouchant 17 traversant la pièce intercalaire 18. Suivant une possibilité, elle est fixée par clipsage sur la tête de montage. 15 Suivant une autre possibilité et tel qu'illustré, on forme un connecteur 14 de sorte à relier la queue 2, la pièce intermédiaire 18 et la tête de montage 5 de la douille. Dans le cas présenté aux figures 11 à 13, le connecteur 14 comporte un trou 21 pour le passage de la queue 2. Le connecteur 14 comporte en outre 20 une cavité 22 pour l'enfichage de la tête de montage 5. On comprend aisément que les formes et dimensions de la tête de montage 5 et de cette cavité 22 sont formées en correspondance pour former un système mâle femelle. Le connecteur 14 présente également sur sa surface externe, des moyens de montage dans le trou débouchant 17 de la pièce intercalaire 18. 25 Dans le cas de l'exemple représenté, le connecteur 14 comporte une paire de rainures 24 coopérant avec une paire de crans 25 formée sur le pourtour interne du trou débouchant 17. L'extrémité du connecteur 14 opposée à l'extrémité d'insertion de la tête de montage 5 présente un pourtour 23 apte à être scellé tel que cela 30 ressort de la figure 3. Le connecteur 14 peut aussi être employé pour monter, sur une queue 2 avec une tête de montage 5 d'un faible diamètre, une pièce 18 dont le trou débouchant 17 est d'un diamètre plus grand, réalisant ainsi une fonction d'adaptation de diamètre. On comprend aisément que lorsque l'on souhaite un faible écart entre la paroi murale et la douille 1, on a recours à un organe d'interface 7 du type 5 représenté en figure 2. Au contraire, lorsqu'un espace plus grand est souhaité, on a recours à un dispositif comportant un organe d'interface 7 tel que représenté en figure 3 qui se différencie par l'ajout de la pièce intercalaire 18 ainsi que, dans le cas préféré illustré, de la pièce de connecteur 14. lo On notera cependant que la connexion peut être effectuée dans le corps même de la pièce intercalaire 18. Alors que la queue 2 est généralement réalisée en acier, l'organe d'interface 7 peut être rapporté et formé en matière polymère moins lourde et moins coûteuse que l'acier. 15 REFERENCES 1. Douille 2. Queue 3. Paroi murale 4. Axe 5. Tête de montage 6. Trou de réception 7. Organe d'interface io 8. Pièce de base 9. Face d'application 10. Surface de coopération 11. Passage 12. Paroi latérale 15 13. Paroi latérale 14. Connecteur 15. Rebord 16. Surface interne 17. Trou débouchant 20 18. Pièce intercalaire 19. Zone de contact 20. Profil circulaire 21. Trou 22. Cavité d'enfichage 25 23. Pourtour de scellement 24. Rainure 25. Cran
La présent invention concerne un dispositif d'articulation notamment pour vantail comportant un gond présentant une douille (1) de réception d'un axe d'articulation en rotation, ladite douille (1) étant solidaire d'une queue (2) fixable dans une paroi murale, caractérisé par le fait qu'il apporte un organe d'interface pourvu d'un passage interne pour la queue, présentant une face d'application (9) sur la paroi murale (3) et, en opposition à la face d'application (9), une surface de coopération avec le pourtour de la douille (1).Application au gond pour des vantaux du type porte ou volet.
1. Dispositif d'articulation notamment pour vantail, comportant un gond présentant une douille (1) de réception d'un axe d'articulation en rotation, ladite douille étant solidaire d'une queue (2) fixable dans une paroi murale (3), caractérisé par le fait qu'il comporte un organe d'interface (7) pourvu d'un passage interne (11) pour la queue (2), présentant une face d'application (9) sur la paroi murale (3) et, en opposition à la face d'application (9), une surface de coopération (10) avec le pourtour de la douille (1). io 2. Dispositif selon la 1 dans lequel la surface de coopération (10) et le pourtour de la douille (1) ont un profil en arc de cercle. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2 dans lequel le passage interne (11) de l'organe d'interface (7) est configuré pour autoriser plusieurs orientations angulaires de la queue (2) suivant un axe parallèle à l'axe 15 d'articulation. 4. Dispositif selon la 3 dans lequel le passage (11) comporte deux parois latérales (12,13) inclinées limitant le débattement angulaire de la queue (2). 5. Dispositif selon les 1 à 4 dans lequel la face 20 d'application (9) sur la paroi murale (3) comporte un rebord (15) périphérique applicable sur la paroi murale (3) et une surface interne en retrait relativement au rebord (15). 6. Dispositif selon les 1 à 5 dans lequel l'organe d'interface (7) comporte une pièce de base (8) pourvue de la face d'application (9) sur la 25 paroi murale (3) et d'une pièce intercalaire (18) dotée de la surface de coopération (10) avec le pourtour de la douille (1). 7. Dispositif selon la 6 dans lequel la pièce de base (8) et la pièce intercalaire (18) ont une liberté de mouvement relatif en rotation suivant un axe parallèle à l'axe d'articulation. 30 8. Dispositif selon la 6 ou 7 dans lequel l'organe d'interface (7) comporte un connecteur (14) reliant solidairement par enfichage la queue (2) et/ou la douille (1) et la pièce intercalaire (18).
E
E05
E05D
E05D 5,E05D 7
E05D 5/00,E05D 7/00
FR2902110
A1
KIT DE DETECTION DE BRETTANOMYCES POUR L'OENOLOGIE
20,071,214
La présente invention se rapporte à un système pour la détection d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange, en vu de maîtriser le caractère phénolé dans le vin. La viticulture est sans cesse à la recherche d'une meilleure maîtrise de la qualité de ses vins. En effet, le vin peut subir des attaques, en particulier d'origine microbiologique, qui altèrent sa qualité et son goût. Certaines levures notamment sont susceptibles d'altérer le vin, on peut citer en particulier les Brettanomyces. Ces Brettanomyces peuvent engendrer d'importantes modifications gustatives et olfactives. En particulier elles induisent des goûts et arômes prononcés de type animal ou cuir qui masquent la typicité aromatique du vin et déprécient sa qualité gustative. Les composés produits par les Brettanomyces responsables de ce caractère dit phénolé sont des éthyl-phénols et des éthyl-gdiacols. Dans les cas les plus graves, l'arôme est très fortement modifié et le vin devient inconsommable. Les Brettanomyces peuvent se développer au cours de n'importe quelle étape de la fabrication du vin : sur la vigne, pendant la vendange, au niveau des moûts, des jus, pendant l'élevage, etc., la période la plus critique se situant généralement entre la fin de la fermentation alcoolique et la fermentation malolactique. Leur présence entraîne la perte de lots et de revenus pour les viticulteurs et peuvent également avoir un impact sur leur image, en particulier pour les grands crus. Il est très difficile de prévenir une contamination par Brettanomyces, et ce malgré de bonnes mesures d'hygiène. Elles sont résistantes au 502, dépendantes de divers facteurs, comme le pH et la température par exemple, et peuvent se développer en anaérobiose même sur des vins ayant achevé complètement leurs fermentations. Seule la détection précoce du développement des Brettanomyces permet d'agir au bon moment, en mettant en place des mesures correctives et une méthode de désinfection adaptée. En effet, il existe bien des moyens pour lutter contre les Brettanomyces mais il faut pouvoir les mettre en pratique au plus tôt car si la multiplication est déjà fortement engagée, le succès du traitement risque d'être compromis et il y aura un retentissement sur la qualité du vin. Il est donc nécessaire de faire un suivi très strict et d'effectuer des analyses 10 régulières, mais la présence des Brettanomyces dans le vin est difficile à surveiller. Actuellement la méthode de détection principale s'effectue en laboratoire qui demande des délais de l'ordre d'une semaine au moins et engendre des coûts inadaptés à une détection préventive. 15 Il existe également une méthode de dénombrement microbiologique sous forme de kit prêt à l'emploi mais il ne s'agit que d'une simple mise en évidence sur un milieu gélosé. La détection suppose des concentrations très importantes de Brettanomyces dans l'échantillon, et le milieu n'est pas sélectif : le screening est très large et les résultats très peu précis. Une confusion est aisée entre les 20 Brettanomyces et les autres micro-organismes levuriens en général. De plus, l'analyse demande là aussi un délai de 7 à 8 jours ce qui est beaucoup trop long car passé un certain stade, la contamination par les Brettanomyces peut s'avérer trop importante pour une éventuelle cure. Enfin, il est possible d'avoir recours à la biologie moléculaire, mais les techniques 25 utilisées actuellement sont coûteuses, peu sensibles, non quantitatives et ne permettent pas de distinguer précisément la présence des germes morts ou vivants. Il subsiste donc un besoin pour un système de détection préventive des Brettanomyces pour le milieu de l'cenologie, facile à mettre en oeuvre et rapide, permettant aux établissements vinicoles et producteurs d'établir un suivi régulier pour un diagnostic précoce et précis de la contamination et de se situer par rapport au risque d'apparition d'un défaut détectable à la dégustation. Aussi, la présente invention vise à répondre à ce besoin en proposant un moyen pour une détection sélective simple, rapide et reproductible permettant de détecter les Brettanomyces dans le vin. A cet effet, l'invention a pour objet un kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange, qui intègre des moyens de détection déterminés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. L'invention est notamment basée sur le fait que si une telle souche, virulente, 15 ayant des difficultés à se développer est détectée à un seuil donné, la propension d'avoir une cuvée agressée par des Brettanomyces est grande. Par produit issu de la vendange on entend tout produit, de la récolte du raisin frais ou du jus de raisin jusqu'à la mise en bouteille du vin, quel que soit le stade de traitement : égrappage, éraflage et foulage, mise en cuve, fermentation 20 alcoolique, écoulage et pressurage, débourbage, fermentation malolactique, élevage, conservation et mise en bouteille. Les moyens de détection du kit selon l'invention sont réalisés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches de Brettanomyces qui à la fois : - poussent le plus difficilement dans le milieu du vin, et 25 - sont les plus virulentes c'est-à-dire qui produisent le plus de phénols et présentent les plus mauvais arômes dans le vin. Ce choix confère une grande sélectivité au kit de détection. La détection d'au moins une des souches se développant difficilement dans le milieu du vin implique la détection des autres souches. De plus ces souches étant également les plus néfastes pour la qualité du vin, le test est notamment spécifique des Brettanomyces présentant de forts risques d'apparition d'un défaut détectable à la dégustation. Parmi les souches de Brettanomyces répondant aux critères de choix selon la présente invention on connaît notamment : Brettanomyces bruxellensis, Brettanomyces intermedius, Brettanomyces lambicus, Brettanomyces anomala, Brettanomyces custerii. Parmi les souches de Brettanomyces répondant spécialement bien aux critères 10 de choix selon la présente invention, on peut citer en particulier les souches de type Bruxellensis et de type Anomala. De manière préférentielle, les moyens de détection sont déterminés à partir des caractéristiques des souches de Brettanomyces bruxellensis CB12 et/ou CB63 et/ou CB28 dont le profil génétique est représenté sur les figures 2A à 2C. 15 Le kit de détection selon l'invention peut se présenter sous différentes formes. Un modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par filtration d'un échantillon du produit susceptible d'être contaminé par Brettanomyces, avec un milieu de culture réalisé à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces 20 difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. Un deuxième modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test immuno-enzymatique réalisé avec un anticorps capable de reconnaître au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. 25 Un troisième modèle préférentiel du kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par Amplification en Chaîne par Polymérisation en temps réel réalisé avec des séquences d'amorce spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. Le kit de détection selon l'invention est facile d'utilisation, et permet de détecter en moins de 48 heures, et de façon très sélective et très sensible la présence de Brettanomyces dans le produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement. Avantageusement, le kit de détection selon l'invention permet aux producteurs de réaliser les analyses de détection de Brettanomyces par eux-mêmes ce qui, outre la fiabilité et la rapidité d'analyse, présente un grand intérêt en terme de rentabilité et d'économie. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement en regard de trois modèles de forme du kit de détection et des figures annexées sur lesquelles - la figure 1 représente un exemple de résultat obtenu avec le modèle 1, - la figure 2A représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces bruxellensis CB12 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé, - la figure 2B représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces 20 bruxellensis CB63 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé, et - la figure 2C représente le profil génétique de la souche de Brettanomyces bruxellensis CB28 obtenu après digestion par l'enzyme Notl et migration dans un gel d'électrophorèse en champ pulsé. 25 1. Modèle 1 : kit sous la forme d'un média filtrant Selon une première variante, le kit de détection se présente sous forme d'un test par filtration sur média avec un milieu de culture particulier, pour filtrer un échantillon d'un produit issu de la vendange susceptible d'être contaminé par Brettanomyces. La filtration sur média est une technique qui permet de séparer un liquide des microorganismes qu'il contient à l'aide d'un appareillage de filtration. Le média agit comme un filtre très spécifique qui laisse passer le liquide et retient les microorganismes quantitativement à sa surface. En utilisant des milieux de culture particuliers on peut identifier et dénombrer une ou plusieurs souches microbiennes particulières. Le milieu de culture selon l'invention est un milieu qui permet l'identification et le 10 dénombrement spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Le milieu de culture selon l'invention présente un pH basique compris entre 7 et 10. Préférentiellement, il présente un pH compris entre 7,5 et 8,5. 15 La présence de Brettanomyces au niveau de ce milieu de culture basique provoque une acidification . Cette diminution de pH, indicateur de la présence de colonies de Brettanomyces, se traduit visuellement par un changement de couleur claire, caractéristique au niveau du milieu de culture, comme illustré sur la figure 1. 20 Le système tampon et le pH du milieu de culture sont optimisés pour la meilleure détection possible des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Ils sont déterminés pour la détection d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. En particulier, ils sont déterminés pour la détection des 25 souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Selon un mode de réalisation permettant une détection optimisée des Brettanomyces selon l'invention, le milieu de culture contient notamment : - entre 0,1 et 0,2 g de KH2PO4, - une quantité de NaOH ajustée par rapport au KH2PO4 pour obtenir un pH compris entre 7,5 et 8,5, - entre 5 et 20 g de Glucose, et - entre 5 et 30 g de Thiamine. Le milieu de culture selon l'invention est préférentiellement un milieu sélectif prêt à l'emploi. Il peut se présenter sous différentes formes notamment sous forme d'un milieu gélosé pré coulé ou prêt à couler, ou sous forme d'un milieu prédisposé et pré imprégné sur cartons déshydratés à réhydrater avec de l'eau stérile (milieu NKS) ou sous forme liquide en flacons. De manière préférentielle, le milieu de culture est un NKS, la présence de Brettanomyces se traduisant visuellement par l'apparition d'unités formantes de colonies de couleur jaune. Ce milieu de culture est très spécifique des Brettanomyces. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, pour augmenter la sélectivité du milieu de culture on peut également y inclure des inhibiteurs des autres souches microbiennes présentes dans le milieu du vin, telles Saccharomyces par exemple. Le milieu de culture selon l'invention présente l'avantage d'être sensible et spécifique. Il est simple d'utilisation et permet d'obtenir des résultats entre 24 et 48 heures après mise en culture. L'analyse s'effectue par simple observation du milieu de culture : il suffit de dénombrer le nombre d'unités formantes de colonies de couleur spécifique de la présence de Brettanomyces. Ce premier modèle de kit de détection de Brettanomyces selon l'invention est donc facile et rapide d'utilisation. 2. Modèle 2 : kit sous la forme d'un test immuno-enzymatique Selon une deuxième variante, le kit de détection selon l'invention se présente sous forme d'un test immuno-enzymatique. Le test immuno-enzymatique ou ELISA (Enzyme-linked ImmunoSorbent Assay) permet de détecter et doser un micro-organisme dans un liquide. Il est basé sur l'utilisation combinée d'anticorps dont l'objectif est de fixer le micro-organisme et d'anticorps qui portent le système de mesure. Le test immuno-enzymatique selon l'invention est un test ELISA dit sandwich , qui permet l'identification et la quantification spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Le kit se présente sous forme d'une microplaque pré-coatée prête à l'emploi. Les puits de la microplaque sont tapissés avec un anticorps de capture capable de lier spécifiquement l'antigène recherché spécifique de la présence de Brettanomyces, en particulier de Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Lors de cette opération, appelée coating , l'anticorps de capture se fixe au plastique des puits par interactions électrostatiques. L'échantillon du produit issu de la vendange à tester est ensuite déposé dans les puits de la microplaque et si l'antigène recherché, caractéristique de la présence de Brettanomyces, est présent, il se lie spécifiquement à l'anticorps de capture. Un deuxième anticorps, l'anticorps traceur, capable de se lier à l'antigène capturé est alors ajouté dans le puits. Cet anticorps traceur est couplé à une enzyme catalysant la formation d'un produit coloré. La réaction peut ainsi ensuite être quantifiée par colorimétrie. C'est l'anticorps de capture qui assure la spécificité du test ELISA. Selon l'invention, on utilise des anticorps de capture capables de reconnaître spécifiquement des souches de levures appartenant au genre Brettanomyces. En particulier, on utilise des anticorps de capture capables de reconnaître spécifiquement au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. De manière préférentielle, on utilise des anticorps de capture capables de 5 reconnaître spécifiquement les souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Le procédé d'obtention des anticorps de capture spécifique des Brettanomyces selon l'invention comprend les étapes suivantes - préparation des immunogènes : des cellules de Brettanomyces, 10 préférentiellement des souches CB28 et/ou CB63, sont cultivées soit dans les conditions naturelles de contamination, à savoir du vin, soit dans un milieu contenant un extrait de malt. On utilise ensuite en tant qu'immunogènes soit les cellules entières telles quelles non traitées, soit les cellules entières mortes, tuées par chaleur, soit des extraits de 15 membranes de cellules. - immunisation d'un animal : on injecte les immunogènes à l'animal, de préférence une souris. Après plusieurs injections on récupère le sang de l'animal immunisé et on teste l'antisérum récupéré. - production des anticorps monoclonaux : des cellules de la rate de 20 l'animal immunisé sont mélangées avec une lignée de cellules de miscellium, puis fusionnées. Les cellules sont ensuite cultivées et 12 jours après la fusion, les surnageants de la culture cellulaire sont prélevés de manière à récupérer les anticorps anti-Brettanomyces. Ce sont ensuite ces anticorps qui sont utilisés pour le test immuno-enzymatique 25 selon l'invention. Ces anticorps sont spécifiques des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Ils ne détectent pas les autres souches levuriennes présentes dans le milieu du vin, telles que Saccharomyces par exemple. Le test immuno-enzymatique selon l'invention présente donc l'avantage d'être sensible et spécifique. Ce deuxième modèle de kit de détection selon l'invention est simple d'utilisation et rapide : il permet d'obtenir des résultats en moins de quatre heures. L'analyse des résultats pour la quantification par colorimétrie peut être effectuée automatiquement à l'aide de logiciel informatique qui évalue l'intensité de la coloration obtenue dans les différents puits. L'analyse peut être réalisée par visualisation optique directe. 3. Modèle 3 : kit sous la forme d'un test par PCR quantitative Selon une troisième variante, le kit de détection selon l'invention se présente sous la forme d'un test par Amplification en Chaîne par Polymérisation (PCR pour 15 Polymerase Chain Reaction) en temps réel. La PCR est une technique de réplication in vitro qui permet d'obtenir d'importantes quantités d'une séquence spécifique d'ADN à partir d'une quantité initiale très faible. Chaque réaction de réplication met en oeuvre deux amorces oligonucléotidiques 20 qui définissent, en la bornant, la séquence d'ADN à amplifier. L'amplification de l'ADN est réalisée par cycles successifs qui comprennent trois étapes : dénaturation, hybridation et extension. C'est la séquence d'amorce qui assure la spécificité du test. La PCR en temps réel est une amélioration de la PCR classique, qui permet 25 d'obtenir des résultats quantitatifs et d'estimer la quantité d'ADN initial. Elle consiste à mesurer la quantité d'ADN polymérisée à chaque cycle de réplication par fluorescence. Le test par Amplification en Chaîne par Polymérase selon l'invention est une PCR en temps réel qui permet d'obtenir des résultats quantitatifs sur une séquence d'ADN spécifique des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Il permet de détecter la présence de Brettanomyces dans un produit issu de la vendange en déterminant la quantité d'ADN spécifique des Brettanomyces présente initialement dans un échantillon dudit produit. Pour réaliser la PCR selon l'invention, on utilise des séquences d'amorces spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. De manière préférentielle, on utilise des séquences d'amorces spécifiques d'une séquence d'ADN des souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. Selon une caractéristique de l'invention les séquences d'amorce utilisées sont relativement longues. Leur taille est supérieure à 15 paires de bases. Préférentiellement, leur taille est comprise entre 16 et 30 paires de bases. Le procédé de réalisation de la PCR spécifique des Brettanomyces selon l'invention consiste dans un premier temps à introduire dans un tube notamment - un échantillon d'un produit issu de la vendange à analyser ou l'ADN extrait de cette échantillon, - des amorces selon l'invention spécifiques d'une séquence d'ADN d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin, - de l'ADN polymérase, et - un mélange des quatre désoxyribonucéotides constitutifs de l'ADN. Préférentiellement on utilise directement l'échantillon, sans extraction de l'ADN. Le tube est ensuite placé dans un thermocycleur où sont réalisés les cycles successifs de réplication. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, les conditions de la PCR sont les suivantes : - on réalise une première phase de dénaturation pendant 1 minute à 94 C, puis - on réalise 35 fois le cycle suivant : • dénaturation pendant 30 secondes à 94 C, • hybridation pendant 1 minute à 55 C, et • élongation pendant 30 secondes à 72 C, - et enfin on réalise une élongation pendant 5 minutes à 72 C. Pour la fluorescence, la PCR en temps réel selon l'invention utilise préférentiellement une sonde dite Taqman , spécifique d'une séquence interne 15 au fragment d'ADN amplifié. La fluorescence peut également être obtenue à l'aide d'un colorant telle que SYBRGreen . L'analyse des résultats s'effectue par mesure de fluorescence, l'intensité de l'émission de la fluorescence étant proportionnelle au nombre de fragments 20 d'ADN présents correspondants à la séquence à identifier. Les séquences d'amorces selon l'invention sont spécifiques des Brettanomyces, en particulier des Brettanomyces susceptibles de contaminer un produit issu de la vendange. Elles ne permettent pas d'amplifier par PCR les autres souches microbiennes présentes dans le milieu du vin, telles que Saccharomyces par 25 exemple. Ce troisième modèle de kit de détection selon l'invention présente donc l'avantage d'être sensible et spécifique. 10 Le test est rapide à mettre en oeuvre et permet d'obtenir des résultats en moins de 4 heures. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée aux modèles de réalisation 5 représentés et décrits ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes
L'objet de l'invention est un kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement, caractérisé en ce qu'il intègre des moyens de détection déterminés à partir des caractéristiques d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin.
1. Kit pour la détection spécifique d'une contamination levurienne par Brettanomyces d'un produit issu de la vendange quel que soit le stade de traitement, caractérisé en ce qu'il intègre des moyens de détection comprenant un test par filtration sur média avec un milieu de culture à pH basique, dont le pH diminue en présence d'au moins une des souches les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se développer dans le milieu du vin. 2. Kit selon la 1, caractérisé en ce que la ou les souches la ou les plus virulentes de Brettanomyces difficilement susceptibles de se 10 développer dans le milieu du vin sont choisies parmi les souches de Brettanomyces CB28 et/ou CB63 et/ou CB12. 3. Kit selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que, pour le test par filtration sur média, la présence de Brettanomyces dans le produit issu de la vendange se manifeste par un changement de couleur caractéristique au 15 niveau du milieu de culture. 4. Kit selon l'une des précédentes , caractérisé en ce que le milieu de culture est un carton déshydraté NKS. 5. Kit selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le milieu de culture est un milieu gélosé pré coulé ou prêt à couler.
C,G
C12,G01
C12Q,C12R,G01N
C12Q 1,C12R 1,G01N 33
C12Q 1/04,C12Q 1/68,C12R 1/645,G01N 33/569
FR2901088
A1
CONTROLE D'ACCES AU MODE DIRECT D'UN SYSTEME DE COMMUNICATION CELLULAIRE
20,071,116
La présente invention concerne un procédé de communication radiofréquence en mode direct entre terminaux mobiles. Elle concerne également un terminal mobile mettant en oeuvre ledit procédé. La Fig. 1 représente un schéma synoptique d'un exemple d'un réseau de communication cellulaire NET. Le réseau de communication cellulaire NET repose sur une infrastructure réseau constituée entre autres de stations de base BSi dont le rôle est d'établir et de gérer les communications entre terminaux mobiles. Chaque station de base BSi couvre une zone géographique appelée cellule Ci et l'ensemble des cellules délimite la couverture du réseau de communication cellulaire NET. L'établissement par un terminal mobile T1,d'une communication CO avec un terminal mobile T2 est classiquement mis en oeuvre par l'intermédiaire entre autres d'au moins une des stations de base BSi du réseau de communication cellulaire NET. Selon l'exemple de la Fig. 1, la communication CO est établie entre les terminaux mobiles Ti et T2 par l'intermédiaire de la station de base BS1 car les terminaux mobiles Tl et T2 se situent dans la même cellule, en l'occurrence la cellule Cl. Chaque opérateur de télécommunications Oj administre un réseau de communication cellulaire NETj en déployant une infrastructure réseau sur une zone géographique. Ainsi, en référence avec la Fig. 2, une même zone géographique Z peut être couverte par plusieurs cellules de différents réseaux de communication cellulaire, en l'occurrence les cellules Cl, C2 et C3. Les cellules Cl et C2 appartiennent à un réseau de communication cellulaire NET1 administré par un opérateur 01 et les cellules C3 et C4 appartiennent à un autre réseau de communication cellulaire NET2 administré par un opérateur 02. Le terminal mobile Ti d'un utilisateur qui aurait souscrit un abonnement auprès de l'opérateur 01 est situé dans la zone géographique Z. De manière à ce que le terminal mobile T1 puisse établir une communication avec un autre terminal mobile (non représenté sur la Fig. 2), il est donc nécessaire que le terminal mobile Tl soit apte à distinguer parmi les stations de base BS1, BS2 et BS3 les stations de base appartenant au réseau de communication cellulaire NET1 des stations de base appartenant au réseau de communication cellulaire NET2. Pour cela, chaque réseau de communication cellulaire NET1 et NET2 diffuse des messages d'informations qui définissent son identité. Par exemple, dans le cas où les réseaux NET1 et NET2 sont des réseaux GSM (Global System for Mobile communication), ces messages d'informations sont diffusés périodiquement au travers de chacune des stations de base de chacun des réseaux NET1 et NET2 par voie balise sur le canal BCCH (Broadcast Control CHannel). Selon l'exemple de la Fig. 2, le terminal mobile T1 reçoit donc des messages d'informations de la part des stations de base BS1, BS2 et BS3 du fait qu'il se trouve sous leur couverture, que le terminal mobile Ti soit en veille ou en cours de communication. Ainsi, le terminal mobile Ti récupère l'identité des réseaux de communication cellulaire NET1 et NET2 à partir des messages d'informations reçus qui lui permettent de déterminer que les stations de base BS1 et BS2 appartiennent à l'infrastructure du réseau de communication cellulaire NET1 et que la station de base BS3 appartient à l'infrastructure du réseau de communication cellulaire NET2. Ensuite, de manière classique, le terminal mobile T1 sélectionne une des deux stations de base BS1 et BS2 afin d'établir une demande d'établissement d'une communication auprès du réseau de communication cellulaire NET1. L'établissement de telles communications est donc lié à l'utilisation d'un réseau de communication cellulaire. Cependant, le déploiement d'un tel réseau de communication est coûteux en terme d'équipements et les opérateurs privilégient souvent les zones géographiques les plus peuplées ou celles qui vont l'être dans un avenir proche. Ainsi, certaines zones géographiques ne sont pas ou que partiellement couvertes par le réseau de communication cellulaire, provoquant ainsi des désagréments pour un utilisateur qui ne peut établir de communication ou en maintenir une en cours dès lors qu'il se trouve dans une des zones géographiques non couvertes. Dans une telle situation, certains opérateurs permettent que des communications en mode direct soient établies entre terminaux mobiles, c'est-à-dire des communications entre terminaux mobiles qui ne requièrent pas l'utilisation du réseau de communication cellulaire NET, que ces terminaux mobiles soient ou pas sous la couverture de ce réseau de communication cellulaire. Selon l'exemple de la Fig. 1, une communication DC1 entre le terminal mobile T1 et un terminal mobile T3 est établie alors que le terminal mobile T3 ne se trouve pas sous la couverture du réseau de communication cellulaire NET. On peut noter qu'une communication en mode direct peut bien évidemment être établie entre terminaux mobiles lorsque ces (ou l'un de ces) terminaux mobiles sont (est) sous la couverture du réseau de communication cellulaire NET. Selon l'exemple de la Fig. 1, une communication en mode direct DC2 est établie entre le terminal mobile Tl et le terminal mobile T2 qui se trouvent tous les deux sous la couverture du réseau de communication cellulaire NET sans pour autant que le terminal mobile Tl utilise ce réseau de communication cellulaire pour établir une communication en mode direct. On peut noter également qu'une communication en mode direct ne peut être établie que dans l'hypothèse où les terminaux mobiles impliqués dans la communication sont proches géographiquement du fait que ces terminaux mobiles ne peuvent pas émettre sur de longues distances de par leur puissance d'émission limitée. De plus, l'établissement d'une communication en mode direct requiert des paramètres qui définissent la configuration de la communication, tels que par exemple une plage de fréquences dite plage de fréquences de communication en mode direct. Ces paramètres sont obtenus, préalablement à l'établissement d'une communication en mode direct, à partir d'une entité du réseau de communication cellulaire auquel un utilisateur a souscrit un abonnement, et sont mémorisés sur le terminal mobile utilisé par cet utilisateur. L'établissement de communications en mode direct ne nécessitant pas l'utilisation d'un réseau de communication cellulaire, chaque utilisateur peut à sa convenance établir une communication en mode direct quelle que soit la zone géographique clans laquelle il se trouve, pouvant ainsi éventuellement perturber d'autres systèmes radiofréquences qui utiliseraient des fréquences de la plage de fréquences de communication en mode direct. Pour remédier à ce problème, il a été attribué à chaque opérateur, responsable de l'administration d'un réseau de communication cellulaire et souhaitant offrir la possibilité à ses abonnés de communiquer en mode direct, une plage de fréquences de communication en mode direct pour une zone géographique limitée. Cette zone géographique ne se limite pas à une seule cellule du réseau de communication cellulaire administré par un opérateur mais peut s'étendre à plusieurs, voire toutes les cellules de ce réseau de communication cellulaire. Cette solution permet d'éviter que les fréquences de communication en mode direct attribuées à un opérateur pour une zone géographique ne perturbent dans cette zone géographique le fonctionnement d'autres systèmes radiofréquences. Cependant, elle ne permet pas à l'opérateur d'en contrôler l'usage qu'en fait chaque utilisateur, c'est-à-dire d'interdire l'établissement et donc la réception d'une communication en mode direct utilisant une de ces fréquences de communication à un utilisateur qui se trouverait en dehors de la zone géographique pour laquelle l'opérateur a obtenu légalement l'autorisation d'exploiter ces fréquences de communication. Le but de la prc sente invention est donc de résoudre le problème soulevé ci-dessus de manière à limiter l'utilisation d'une des fréquences de communication en mode direct à la zone géographique pour laquelle l'opérateur a obtenu légalement l'autorisation d'exploiter ces fréquences. Pour ce faire, la présente invention prévoit un procédé d'établissement par un terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct avec au moins un autre terminal mobile. L'identité d'un tel réseau de communication cellulaire étant mémorisée dans une première mémoire dudit terminal mobile, le procédé est caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de réception de l'identité d'au _moins un réseau de communication cellulaire par ledit terminal mobile, - une étape de comparaison de ladite ou chacune desdites identités ainsi reçues avec ladite identite mémorisée, - dans le cas où ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues est identique à 15 ladite identité mémorisée, une étape d'établissement de ladite communication radiofréquence en mode direct, et - dans le cas où ladite ou aucune desdites identités ainsi reçues n'est identique à ladite identité mémorisée, une étape de blocage de l'établissement de ladite communication radiofréquence en mode direct. 20 L'utilisation de l'une des fréquences de communication en mode direct est alors limitée à la zone géographique pour laquelle l'opérateur a obtenu légalement l'autorisation d'exploiter ces fréquences en limitant l'établissement de ces communications. La présente invention concerne également un procédé de réception par un 25 terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct. Ledit procédé est caractérisé en ce qu'il comporte : - ladite étape de réception de l'identité d'au moins un réseau de communication cellulaire par ledit terminal mobile, - ladite étape de comparaison de ladite ou chacune desdites identités ainsi reçues 30 avec ladite identité mémorisée, - dans le cas où ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues est identique à ladite identité mémorisée, une étape de -réception de ladite communication radiofréquence en mode direct, et - dans le cas où ladite ou aucune desdites identités ainsi reçues n'est identique à ladite identité mémorisée, une étape de blocage de la réception de ladite communication radiofréquence en mode direct. L'utilisation de l'une des fréquences de communication en mode direct est alors limitée à la zone géographique pour laquelle l'opérateur a obtenu légalement l'autorisation d'exploiter ces fréquences en limitant la réception de ces communications. Selon un mode de réalisation de la présente invention, ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues est mémorisée dans une seconde mémoire dudit terminal mobile. Dans ce cas, au cours de l'étape de comparaison-ladite identité mémorisée dans ladite première mémoire est comparée à ladite identité mémorisée dans ladite seconde mémoire. Ce mode de réalisation est avantageux car il permet que le procédé d'établissement (ou di' réception) par un terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct soit exécuté bien que ledit terminal mobile ne se trouve pas sous la couverture d'un réseau de communication cellulaire au moment où l'utilisateur souhaite établir (ou recevoir) une telle communication. Il est également avantageux que l'identité mémorisée dans ladite seconde mémoire soit mise à jour périodiquement par une entité d'un réseau de communication cellulaire. En effet, cette identité, considérée, on le rappelle, lors de l'étape de comparaison dans le cas où ledit terminal mobile ne se trouve pas sous la couverture d'un réseau de communication cellulaire au moment de l'exécution d'un procédé selon la présente invention, est l'identité du ou de l'un des derniers réseaux de communication sous la couverture duquel (desquels) ledit terminal mobile se trouvait avant le début de l'exécution dudit procédé. Ceci est particulièrement avantageux car ainsi l'opérateur responsable de l'administration du réseau de communication cellulaire dont l'identité est mémorisée dans la première mémoire est assuré que l'utilisateur peut établir (ou recevoir) une communication en mode direct dans le cas où l'utilisateur se trouve dans une zone avoisinant la zone géographique couverte par ce réseau de communication cellulaire. De plus, il est avantageux que l'identité mémorisée dans la seconde mémoire soit mise à jour dès que ledit terminal mobile se trouve sous la couverture d'un nouveau réseau de communication cellulaire car ainsi un utilisateur dudit terminal mobile, qui ne pouvait jusque là établir (ou recevoir) de communication radiofréquence en mode direct suite à l'exécution du procédé d'établissement (ou de réception) ci-dessus, peut le faire dès que ledit terminal mobile se trouve sous la couverture du réseau de communication cellulaire dont l'identité est mémorisée dans la première mémoire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, au moins un desdits réseaux de communications cellulaires est un réseau de communication de type GSM. La présente invention concerne également un terminal mobile prévu pour établir des communications radiofréquences en mode direct avec au moins un autre terminal mobile. Ce terminal mobile est caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens pour mémoriser l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour recevoir l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour comparer l'identité de deux réseaux de communication cellulaire, et - des moyens pour bloquer l'établissement de toute communication radiofréquence en mode direct. Enfin, la présente invention concerne un terminal mobile prévu pour recevoir une communication radiofréquence en mode direct, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens pour mémoriser l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour recevoir l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour comparer l'identité de deux réseaux de communication cellulaire, et - des moyens pour bloquer la réception de ladite communication radiofréquence en mode direct. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels : La Fig.l représente un schéma d'un exemple d'établissement de communication au travers d'un réseau de communication cellulaire selon l'état de la technique. La Fig.2 représente un schéma d'un exemple de zone géographique couverte par plusieurs réseaux de communication cellulaire. La Fig.3a représente un diagramme des étapes du procédé d'établissement d'une communication en mode direct selon la présente invention. La Fig. 3b représente un diagramme des étapes du procédé de réception d'une communication en mode direct selon la présente invention. La Fig. 4 représente un schéma illustrant la mémorisation de données effectuée préalablement et au cours du procédé d'établissement décrit en relation avec la Fig. 3. La Fig. 5 représente un schéma synoptique d'un terminal mobile prévu pour l'établissement ou la réception d'une communication en mode direct selon la présente invention. Préalablement à l'exécution du procédé d'établissement (ou de réception) d'une communication en mode direct selon la présente invention, un utilisateur a souscrit auprès d'un opérateur l'autorisation d'établir (ou-de recevoir) des communications en mode direct dans une zone géographique limitée couverte par un réseau de communication NET] administré par cet opérateur. Lors de cette souscription illustrée par la Fig. 4, l'opérateur a mémorisé l'identité IDa du réseau de communication cellulaire NET1 dans une mémoire, appelée par la suite mémoire MP1. La mémoire MP1 peut, par exemple, être une mémoire d'un terminal mobile TI utilisé par l'utilisateur ou une mémoire amovible telle qu'une mémoire de la carte SIM dans le cas où le terminal mobile Tl est un téléphone. La Fig. 3a représente un diagramme des étapes du procédé d'établissement d'une communication radiofréquence en mode direct DC selon la présente invention. Ce procédé débute par une étape 100 de réception de l'identité IDci d'un réseau de communication cellulaire NETi par le terminal mobile Ti sous la couverture duquel il se trouve. Par exemple, dans le cas où ce réseau de communication cellulaire NETi est de type GSM, l'identité IDci est obtenue suite à la réception par le terminal mobile TI de messages d'informations diffusés tel que cela a été décrit dans la partie introductive. L'étape 100 est alors suivie d'une étape 200 au cours de laquelle il est comparé si l'identité IDci ainsi reçue est identique à l'identité IDa mémorisée dans la mémoire MP1. Dans le cas où ladite identité IDci est identique à l'identité IDa, l'étape 200 est suivie d'une étape 300 d'établissement de la communication radiofréquence en mode direct DC. Dans le cas où ladite identité IDci n'est pas identique à l'identité IDa, l'étape 200 est suivie d'une étape 400 de blocage d'établissement de toute communication radiofréquence en mode direct. Dans le cas où le terminal mobile Ti est sous la couverture de plusieurs réseaux de communication cellulaire NETi (i=1,...,N) représentée respectivement par une de leur stations de base BSi tel qu'illustré par la Fig. 4, au cours de l'étape 100 l'identité IDci (i=1,...N) de chacun de ces réseaux de communication NETi est reçue et l'étape 200 de comparaison est répétée N fois pour chacune des identités IDci jusqu'à ce que l'une de ces identités :,;oit identique à l'identité IDa ou que toutes les identités IDci aient été considérées. Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'identité IDci ainsi reçue est mémorisée dans une mémoire appelée par la suite mémoire MP2. L'identité ainsi mémorisée est appelée par la suite identité IDcm., Dans le cas où plusieurs identités IDci (i=1,...N) ont été reçues au cours de l'étape 100 et qu'aucune de ces identités n'est identique à l'identité IDa, l'identité IDcj destinée à être mémorisée dans la mémoire MP2 est par exemple choisie aléatoirement parmi toutes les identités IDci reçues. Dans le cas où l'une ces identités IDci est identique à l'identité IDa, cette identité est mémorisée dans la mémoire MP2. Selon une variante de ce mode de réalisation, l'identité IDcm mémorisée dans la mémoire MP2 est mise à jour périodiquement tant que le terminal mobile Tl est sous la couverture d'un réseau de communication cellulaire. Selon une autre \ ariante de ce mode de réalisation, l'identité IDcm mémorisée 20 dans la mémoire MP2 est mise à jour dès que le terminal mobile se trouve sous la couverture d'un nouveau réseau de communication cellulaire. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le terminal mobile Ti n'étant pas sous la couverture d'un réseau de communication cellulaire et l'identité IDcm d'un réseau de communication étant mémorisée dans la mémoire MP2, au cours 25 de l'étape 100 l'identité IDci considérée est l'identité IDCm mémorisée dans la mémoire MP2. Selon un rnode de réalisation de la présente invention, au moins un des réseaux de communication cellulaire sous lequel se trouve le terminal mobile Ti est un réseau de communication de type GSM. 30 La Fig. 3b représente un diagramme des étapes du procédé de réception d'une communication radiofréquence en mode direct DC selon la présente invention. Ce procédé débute par l'étape 100 de réception de l'identité IDci précédemment décrite. L'étape 100 est alors suivie de l'étape 200 également décrite précédemment. Dans le cas où ladite identité IDci est identique à l'identité IDa, l'étape 200 est suivie d'une étape 500 de réception de la communication radiofréquence en mode direct DC. Dans le cas où ladite identité IDci n'est pas identique à l'identité IDa, l'étape 200 est suivie d'une étape 600 de blocage de la réception de toute communication radiofréquence en mode direct.La Fig. 5 représente un schéma d'un terminal mobile T prévu pour établir et/ou recevoir des communications radiofréquences en mode direct selon la présente invention. Le terminal mobile T est adapté à mettre en oeuvre, par exemple au moyen d'un logiciel qu'il incorpore, les étapes du procédé d'établissement d'une communication con mode direct décrit en relation avec la Fig. 3a et/ou les étapes du procédé de réception d'une communication en mode direct décrit en relation avec la Fig. 3b. Le terminal mobile T est par exemple, de manière non limitative, un dispositif de communication mobile tel qu'un téléphone mobile, un assistant personnel ou un ordinateur portable. Il comporte essentiellement un bus de communication B auquel sont reliés un processeur PROC, une mémoire non volatile ROM, une mémoire vive RAM, une interface homme/machine GUI et un dispositif RC d'émission/réception de signaux radiofréquences. L'interface GUI comporte des moyens pour permettre à un utilisateur de demander l'établissement d'une communication en mode direct. Par exemple, et de manière non limitative, les moyens pour demander l'établissement d'une telle communication sont constitués d'un clavier alphanumérique et/ou d'une souris d'un ordinateur. La mémoire non volatile ROM mémorise les programmes et les données, en particulier les identités IDa et IDcm, permettant entre autres la mise en oeuvre des étapes du procédé d'établissement respectivement de réception d'une communication en mode direct telles que décrites à la Fig. 3a et respectivement à la Fig. 3b. Par exemple, dans le cas d'un téléphone mobile, la mémoire ROM est une mémoire de la carte SIM ou une mémoire non amovible du téléphone mobile. Le dispositif RC comporte des moyens radiofréquences pour obtenir l'identité d'un réseau de communication cellulaire dès lors que le terminal mobile T se trouve sous la couverture de ce réseau de communication cellulaire, des moyens pour établir, respectivement pour recevoir une communication radiofréquence en mode direct, et des moyens pour bloquer l'établissement, respectivement la réception de toute communication en mode direct. Lors de la mise sous tension du terminal mobile T, les programmes du logiciel sont transférés de la mémoire ROM dans la mémoire vive RAM qui contient alors le code exécutable et les données nécessaires à la mise en oeuvre de l'un des modes de réalisation du procédé d'établissement ou de réception décrits ci-dessus
La présente invention concerne un procédé d'établissement (ou de réception) par un terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct avec au moins un autre terminal mobile, l'identité d'un réseau de communication cellulaire étant mémorisée dans une première mémoire dudit terminal mobile. Ledit procédé est caractérisé en ce qu'il comporte :- une étape (100) de réception de l'identité d'au moins un réseau de communication cellulaire par ledit terminal mobile,- une étape (200) de comparaison de ladite ou chacune desdites identités ainsi reçues avec ladite identité mémorisée,- dans le cas où ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues est identique à ladite identité mémorisée, une étape (300) d'établissement (ou de réception) de ladite communication radiofréquence en mode direct, et- dans le cas où ladite ou aucune desdites identités ainsi reçues n'est identique à ladite identité mémorisée, une étape (400) de blocage de l'établissement (ou de réception) de ladite communication radiofréquence en mode direct.
1) Procédé d'établissement par un terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct avec au moins un autre terminal mobile, l'identité (IDa) d'un réseau de communication cellulaire étant mémorisée dans une première mémoire (MPI) dudit terminal mobile, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (100) de réception de l'identité (IDci) d'au moins un réseau de communication cellulaire par ledit terminal mobile, -une étape (200) de comparaison de ladite ou chacune desdites identités ainsi 10 reçues (IDci) avec ladite identité mémorisée (IDa), - dans le cas où ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues (IDci) est identique à ladite identité mémorisée (IDa), une étape (300) d'établissement de ladite communication radiofréquence en mode direct, et - dans le cas où ladite ou aucune desdites identités ainsi reçues (IDci) n'est 15 identique à ladite identité mémorisée (IDa), une étape (400) de blocage de l'établissement de ladite communication radiofréquence en mode direct. 2) Procédé de réception par un terminal mobile d'une communication radiofréquence en mode direct, l'identité (IDa) d'un réseau de communication 20 cellulaire étant mémorisée dans une première mémoire (MP1) dudit terminal mobile, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape (100) de réception de l'identité (IDci) d'au moins un réseau de communication cellulaire par ledit terminal mobile, - une étape (200) de comparaison de ladite ou chacune desdites identités ainsi 25 reçues (IDci) avec ladite identité mémorisée (IDa), - dans le cas où ladite ou l'une desdites identités ainsi reçues (IDci) est identique à ladite identité mémorisée (IDa), une étape (500) de réception de ladite communication radiofréquence en mode direct, et - dans le cas où ladite ou aucune desdites identités ainsi reçues (IDci) n'est 30 identique à ladite identité mémorisée (IDa), une étape (600) de blocage de la réception de ladite communication radiofréquence en mode direct. 3) Procédé selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite ou l'une desdites identités ainsi reçue (IDci) est mémorisée dans une seconde mémoire (MP2) dudit terminal mobile. 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite identité (IDcm) mémorisée dans ladite seconde mémoire est mise à jour périodiquement à partir d'une entité réseau (R) du ou de l'un des réseaux de communication cellulaire sous la couverture duquel se trouve ledit terminal mobile. 5) Procédé selon la 3 ou 4,-caractérisé en ce que ladite identité (IDcm) mémorisée dans ladite deuxième mémoire est mise à jour dès que ledit terminal mobile se trouve sous la couverture d'un nouveau réseau de communication cellulaire. 6) Procédé selon l'une des 3 à 5, ledit terminal mobile n'étant pas sous la couverture d'un réseau de communication cellulaire, caractérisé en ce qu'au cours de l'étape de comparaison ladite identité (IDa) mémorisée dans ladite première mémoire est comparée à ladite identité (IDcm) mémorisée dans ladite seconde mémoire. 7) Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un desdits réseaux de communications cellulaires est un réseau de communication de type GSM. 8) Terminal mobile prévu pour établir une communication radiofréquence en mode direct avec au moins un autre terminal mobile, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens pour mémoriser l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour recevoir l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour comparer l'identité de deux réseaux de communication cellulaire, et - des moyens pour bloquer l'établissement de ladite communication radiofréquence en mol. direct. 9) Terminal mobile prévu pour recevoir une communication radiofréquence en mode direct, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens pour mémoriser l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour recevoir l'identité d'un réseau de communication cellulaire, - des moyens pour comparer l'identité de deux réseaux de communication cellulaire, et - des moyens pour bloquer la réception de ladite communication radiofréquence en mode direct. 10) Programme d'ordinateur stocké sur un support d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte des instructions permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 7, lorsqu'il est chargé et exécuté par un dispositif de communication radiofréquence.
H
H04
H04W
H04W 48
H04W 48/04
FR2892463
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'AMELIORATION DE LA PRECISION DE L'INFORMATION ANGLE MOTEUR INSTANTANE D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,427
La présente invention concerne le domaine de la diminution d'émission de polluants de moteur à combustion interne et plus particulièrement la réduction des dispersions sur la connaissance de l'angle instantané de rotation d'un moteur à combustion interne par un principe d'amélioration de la précision de l'information de l'angle moteur instantané. Les restrictions d'émissions de polluant de plus en plus sévères ainsi que la course à la baisse de la consommation des motorisations, incitent les ~o constructeurs automobiles à développer de nouvelles stratégies de dépollution et de mise au point des systèmes de combustion. Certaines valeurs remarquables peuvent être utilisées pour le contrôle du fonctionnement du moteur, comme par exemple la valeur de l'angle du vilebrequin. En effet, les moteurs à combustion interne ont un rendement de is combustion dépendant de l'angle moteur auquel a lieu le début de la combustion. La connaissance de l'angle instantané de rotation d'un moteur à combustion interne repose classiquement sur l'information d'un capteur à effet hall traduisant les motifs d'une roue dentée solidaire du vilebrequin. 20 Cette chaîne d'acquisition comporte des dispersions allant de l'usinage de la roue dentée à l'étage d'entrée du calculateur moteur en passant par le capteur. Il en résulte une dispersion sur l'information disponible au niveau du calculateur moteur. Or cette information est utilisée par le calculateur moteur pour piloter 25 des actionneurs ayant des conséquences sur la combustion et donc les performances et les émissions de polluant. La dispersion de cette information agit donc directement sur les dispersions d'émission de polluants en série et oblige à prendre de la marge par rapport au potentiel de performances du moteur. Le brevet US 4 892 075 décrit un système permettant d'éviter ce problème. Ce système comprend un capteur de pression dans la chambre de combustion et un dispositif de détermination de l'angle du vilebrequin. Dans un premier temps une mesure de pression est effectuée pour trois angles différents prédéterminés et se situant dans une échelle de grandeur autour du meilleur angle. Ensuite l'angle maximum est calculé par une équation quadratique utilisant la valeur de pression. Après comparaison avec le meilleur angle, l'allumage est retardé ou avancé par rapport à l'angle du capteur selon les résultats. io Bien qu'il permette d'effectuer une correction de l'erreur sur l'angle, ce système reste compliqué car il nécessite l'utilisation d'équations mathématique complexes ainsi que beaucoup de moyens pour mesurer d'une part la pression, d'autre part l'angle du vilebrequin, pour comparer les valeurs obtenues et définir le meilleur angle. 15 La présente invention a donc pour objet de supprimer un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur. Ce but est atteint en définissant procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané, d'un moteur à combustion interne comportant au moins un calculateur, une chambre de combustion, un 20 vilebrequin, et qui consiste à : - mémoriser une courbe de référence représentant pour les valeurs du régime d'un moteur de mise au point pour différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage. - mesurer les valeurs du régime instantané du moteur étudié pour 25 différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage, - déterminer par le calculateur pour une même valeur de régime, correspondant à la valeur du régime instantanée du moteur étudié, l'écart d'avance à l'injection ou l'allumage entre le moteur étudié et le moteur de mise au point en utilisant la courbe de référence mémorisée, afin de déduire 30 l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin. recaler par correction de l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin au niveau du calculateur. Selon une autre particularité du procédé, celui ci comporte une étape préalable permettant d'établir la courbe de référence en mesurant la valeur s du régime d'un moteur de mise au point pour différentes valeurs d'avance à l'injection. Selon une autre particularité du procédé, celui-ci comporte une étape de recalage de l'angle par correction de l'erreur en ajoutant l'écart entre les valeurs de l'angle du moteur de mise au point et la valeur de l'angle mesuré io du moteur étudié, à la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié. Le principe de l'invention étant d'observer le rendement du moteur par l'intermédiaire du régime exprimé en tour/mn et, en le comparant à une référence étalon, en déduire l'erreur sur l'information angle moteur instantané. Cette erreur pouvant alors être stockée en mémoire pour être 15 corrigée pendant toute la vie du moteur : Selon une autre particularité du procédé la même quantité de carburant est injectée pour chaque valeur d'avance à l'injection ou l'allumage. Selon une autre particularité du procédé la courbe de référence est 20 établie en effectuant des mesures sur un moteur de mise au point. Selon une autre particularité du procédé l'injection se fait à un angle et à des conditions ambiantes choisies de façon à se situer dans une zone de fort gradient de rendement. Selon une autre particularité du procédé les mesures sont effectuées 25 dans une portion de la courbe du régime moteur en fonctions de l'avance à l'injection ou la pente est plus forte. Selon une autre particularité le procédé peut être utilisé pour un moteur, diesel ou essence, sous pression constante. Un autre but est une utilisation du procédé dans un circuit de contrôle 30 de l'injection ou de l'allumage par mémorisation des informations d'écart d'angle et utilisation des mesures d'angle, fournies pour corriger les mesures d'angle, pour contrôler l'avance à l'injection ou l'allumage. Un autre but est de proposer un dispositif embarqué utilisant le résultat obtenu par la mise en oeuvre du procédé comprenant : - un capteur permettant de mesurer l'angle du vilebrequin instantané, - un calculateur comportant des moyens de mémorisation des s valeurs de correction de l'angle pour commander l'injection en fonction de l'angle recalé. Un autre but est de proposer un dispositif embarqué ou non utilisant le procédé et comprenant des moyens permettant la détermination de la valeur d'angle du moteur de mise au point pour un régime moteur donné et des io moyens d'ajouter l'écart entre la valeur de l'angle du moteur de mise au point et la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié, à la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié. L'invention, avec ses caractéristiques et avantages, ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins is annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique du dispositif selon l'invention; - la figure 2 est un organigramme représentant les différentes étapes du procédé selon l'invention. - la figure 3 est un graphique sur lequel sont tracées les deux 20 courbes selon l'invention. - la figure 4 est un graphique illustrant le choix de la zone de comparaison L'invention va à présent être décrite en référence aux figures 1 à 4. Sur la figure 1, est présenté une partie d'un moteur à combustion 25 interne, comportant une culasse (11) et au moins un cylindre (12). Un piston (13) qui coulisse dans chaque cylindre (12) définit, avec celui-ci et la culasse (11) une chambre de combustion 14 dans laquelle débouche un injecteur ou une bougie d'allumage. Le piston (13) entraîne en rotation, par l'intermédiaire d'une bielle (17), un vilebrequin (non représenté). Ce 30 vilebrequin est relié à un capteur (19), de type connu, permettant de détecter la valeur instantanée de l'angle du vilebrequin. Un calculateur (18), comprenant, de façon traditionnelle, un microprocesseur relié à une zone de mémoire, reçoit du capteur (19) d'angle de vilebrequin un signal représentatif de la valeur instantanée de l'angle du vilebrequin en fonction du temps. De plus, le calculateur (18) a accès à un ensemble de données représentatives s de l'état du moteur, soit en étant directement relié à des capteurs dédiés, soit en étant relié à un bus de données sur lequel ces données sont disponibles. Le calculateur (18) est, en outre, adapté pour réaliser diverses opérations mathématiques sur les données précédentes afin, par exemple, d'obtenir des valeurs directement utilisables ou interprétables. io Ce dispositif permet donc de mesurer l'angle instantané du vilebrequin aussi appelé angle moteur. L'objectif de l'invention est de corriger une erreur sur la valeur de l'angle instantané du vilebrequin. Pour cela le calculateur comporte des moyens de calcul qui vont permettre de comparer cette valeur à une valeur is de référence, puis de recaler en corrigeant la valeur instantanée. Dans le cas d'un moteur diesel, le calculateur moteur commande une injection pour un angle moteur prédéfini dans des conditions ambiantes déterminées. La méthode proposée illustrée sur la figure 2 consiste donc à balayer 20 une plage d'avances à l'injection (pour un moteur essence c'est une avance à l'allumage) avec une quantité de carburant injectée constante pour déterminer (2) la valeur du régime en tour/mn, et d'obtenir une courbe (T) , ou une partie d'une courbe, du type de celle de la figure 3 représentant l'évolution du régime en fonction de l'angle d'avance à l'injection compris par 25 exemple dans une plage de -4 à 0 . Puis par comparaison (4) avec une courbe semblable (R) obtenue sur un moteur de référence (3), par exemple un moteur ayant servi à la mise au point des émissions de polluants, il est ainsi possible de déterminer l'écart entre la connaissance de l'angle sur le moteur de référence, et celle sur le moteur considéré. Cela permet de savoir 30 à quel angle moteur l'injection a réellement eu lieu et donc d'identifier l'écart entre l'information fournie au calculateur et la réalité. Le calculateur peut ainsi recaler (5) la valeur instantanée. ô La quantité injectée pour les mesures est de 6.5 mg/coup et la pression est de 300 bars. Le calculateur du moteur de production recherche donc les points caractéristiques de sa courbe pour les comparer aux points caractéristiques de la courbe du moteur de référence. Il s'agit par exemple d'un maximum sur la courbe. Il recale ensuite ses angles déterminés, en fonction de la comparaison. Comme illustré sur la figure 4 on voit qu'une erreur de 10 sur la connaissance de l'angle moteur aura pour conséquence une variation de to régime de 2 tr/min dans la zone (A), alors que la variation sera de 20 tr/min dans la zone (B). Il ne s'agit que d'un schéma de principe. Dans la réalité on peut avoir des variations encore plus fortes. Pour comparer les courbes obtenues, on pourra donc en chercher des points caractéristiques : au lieu des maxima comme suggéré plus haut, on pourrait utiliser les points de is pentes maximales. Cet écart peut ainsi être stocké pour être utilisé comme offset sur les commandes pendant la vie du moteur de production. Afin d'améliorer la précision de la reconnaissance, l'angle de commande ainsi que les conditions ambiantes seront choisies de façon à se situer dans une zone de 20 fort gradient de rendement. Sur l'exemple de la figure 3, cela correspond aux avances inférieures à -3 . L'important pour un moteur de série n'étant pas de déterminer un angle réel le plus proche possible de la réalité, mais de déterminer un angle le plus proche possible de celui qu'aurait donné le moteur de référence pour 25 la même position du vilebrequin. D'un moteur à l'autre, la dispersion sur la connaissance de l'information de l'angle moteur va faire que pour une même avance déterminée par le calculateur correspond une avance réelle différente. Dans certains intervalles une erreur de 1 par exemple aura une faible influence 3o sur le régime, alors que dans d'autre intervalle cette erreur aura une grande influence sur le régime. Ce phénomène est reproductible d'un moteur à un autre. Bien sûr, des dispersions liées à la fabrication vont induire des régimes légèrement différents. Par exemple un moteur affecté de plus de frottements tournera légèrement moins vite pour une même avance. Sa courbe sera donc légèrement décalée ou écrasée, par rapport à celle du moteur de référence. Une variante consiste à se baser sur l'angle de calage. Au lieu de chercher à obtenir une courbe et à la comparer à des courbes de référence, on peut aussi chercher à exploiter uniquement l'angle de calage du moteur. C'est un point facile à reconnaître. En l'associant à la température du moteur, on peut couvrir un nombre important de cas en utilisant un minimum ~o de ressource mémoire. La température joue non seulement sur les frottements, mais aussi sur le rendement du cycle thermodynamique en modifiant les échanges aux parois. Sa variation est toutefois trop faible pour compenser la variation de l'angle d'injection. 15 Il est prévu que certains moteurs subissent pour la totalité de leur production des tests en usine. Sur un banc spécifique, le moteur réalise un cycle de fonctionnement destiné à déceler d'éventuels défauts. Ce cadre serait le plus favorable pour réaliser une optimisation de la connaissance de l'angle moteur. Le contrôle notamment de la température et 20 de la charge appliquée au moteur, permettent une bonne reproductibilité des conditions. On peut aussi s'affranchir de la mise en route des ventilateurs grâce à la présence d'une ventilation externe. Lors de ces cycles, le moteur sera contrôlé non pas par le logiciel de son calculateur, mais par une unité externe. C'est une version du Remote Control . L'avantage en est que l'on 25 peut développer la séquence de test plus facilement et à moindre coût. En effet les contraintes de place mémoire, de capacité de calcul et de compatibilité avec d'autres fonctions sont amoindries. Le Remote Control gérera la variation d'avance, la stabilité de la pression rail, le blocage de la recirculation des gaz d'échappement (EGR), etc... II recevra du moteur 30 l'information de régime et appliquera l'algorithme de comparaison avec les courbes de références. L'erreur estimée sur la connaissance de l'angle moteur pourra ensuite être enregistrée dans la mémoire du calculateur pour qu'il applique une correction lors du fonctionnement normal du véhicule. Un dernier avantage du test en usine est qu'il permet de rajouter des capteurs. On pourrait ajouter pour les moteurs qui en sont dépourvus un capteur de température d'huile et effectuer une interpolation en fonction des s températures d'eau et d'huile. De plus si l'on utilise le même capteur pour tous les moteurs, on supprime une cause de dispersion. Les conditions pour réussir de tels essais sont donc idéales en usine. Par contre, ils ne seront plus réalisables ultérieurement et notamment en après vente où l'on ne disposera pas d'un banc moteur adéquat. Si l'on veut pouvoir compenser 10 une dérive due au vieillissement et réaliser une telle séquence de test sur le véhicule au cours de sa vie, il faudra renoncer au contrôle de certains paramètres et accepter une baisse de la précision. Cela permettrait tout de même de repérer les dérives extrêmes. Parmi les défauts de cette méthode, il faut citer les dispersions autres 15 que celle sur la connaissance de l'angle moteur, et qui vont fausser la comparaison des résultats. On pense notamment à la dispersion sur la quantité injectée. Ainsi, si la quantité injectée réelle est légèrement plus grande que celle injectée lors de l'établissement de la courbe de référence, le régime sera plus élevé. Afin de minimiser l'influence de ce paramètre par 20 rapport à la connaissance de l'angle moteur, on va choisir une portion de la courbe où la pente est forte, c'est-à-dire où l'influence de la connaissance de l'angle moteur est prépondérante devant les autres paramètres, de façon à minimiser l'effet de ces derniers. Un autre problème de cette méthode vient de ses conditions de 25 réalisation. Si elle est mise en oeuvre à bord d'un véhicule, elle doit être exécutée véhicule à l'arrêt sans charge. Dans ce cas, comme on l'a vu une faible variation de l'avance peut engendrer une forte variation de régime. Le calage du moteur est donc facile à atteindre, et la plage de variation d'avance pour être sûr de l'éviter est restreinte, surtout en raison des 3o dispersions sur la quantité injectée, sur les frottements, les accessoires,... qui vont induire une déformation de la courbe. II doit être évident pour l'homme du métier que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiquée. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus
Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané, d'un moteur à combustion interne comportant au moins un calculateur (18), une chambre de combustion (14), un vilebrequin, caractérisé en ce qu'il consiste à :- mémoriser une courbe de référence représentant pour les valeurs du régime (2) d'un moteur de mise au point pour différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage.- mesurer les valeurs du régime instantané (3) du moteur étudié pour différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage,- déterminer (4) par le calculateur pour une même valeur de régime, correspondant à la valeur du régime instantanée du moteur étudié, l'écart d'avance à l'injection ou l'allumage entre le moteur étudié et le moteur de mise au point en utilisant la courbe de référence mémorisée, afin de déduire l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin.- recaler (5) par correction de l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin au niveau du calculateur.
1. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané, d'un moteur à combustion interne comportant au moins un calculateur (18) , une chambre de combustion (14), un vilebrequin, caractérisé en ce qu"il consiste à : Mémoriser une courbe de référence représentant les valeurs du régime (2) d'un moteur de mise au point pour différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage. io - mesurer les valeurs du régime instantané (3) du moteur étudié pour différentes valeurs d'avance à l'injection ou l'allumage, déterminer (4) par le calculateur pour une même valeur de régime, correspondant à la valeur du régime instantanée du moteur étudié, l'écart d'avance à l'injection ou l'allumage entre le moteur étudié et le 15 moteur de mise au point en utilisant la courbe de référence mémorisée, afin de déduire l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin. - recaler (5) la valeur du régime instantané par correction de l'erreur sur l'information de l'angle du vilebrequin au niveau du calculateur. 2 Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur 20 instantané, d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une étape préalable permettant d'établir la courbe de référence en mesurant la valeur du régime d'un moteur de mise au point pour différentes valeurs d'avance à l'injection. 3. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur 25 instantané, d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte une étape de recalage de l'angle par correction de l'erreur en ajoutant l'écart entre les valeurs de l'angle du moteur de mise au point et la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié, à la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié.4. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce que la même quantité de carburant est injectée pour chaque valeur d'avance à l'injection ou l'allumage. s 5. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce que la courbe de référence est établie en effectuant des mesures sur un moteur de mise au point. 6. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur lo instantané d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce que l'injection se fait à un angle et à des conditions ambiantes choisies de façon à se situer dans une zone de fort gradient de rendement. 7. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané d'un moteur à combustion interne selon la 1 les 15 mesures sont effectuées dans une portion de la courbe du régime moteur en fonctions de l'avance à l'injection ou la pente est plus forte. 8. Procédé d'amélioration de la précision de l'information angle moteur instantané d'un moteur à combustion interne selon la 1 caractérisé en ce qu'il peut être utilisé pour un moteur, diesel ou essence, sous 20 pression constante. 9. Utilisation du procédé selon la 1 dans un circuit de contrôle de l'injection ou de l'allumage par mémorisation des informations d'écart d'angle et utilisation des mesures d'angle, fournies pour corriger les mesures d'angle, pour contrôler l'avance à l'injection ou l'allumage. 25 10. Dispositif embarqué utilisant le résultat obtenu par la mise en oeuvre préalable du procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend: un capteur (19) permettant de mesurer l'angle du vilebrequin instantané, un calculateur (18) comportant des moyens de mémorisation des valeurs de correction de l'angle pour commander l'injection en fonction de l'angle 30 recalé.11. Dispositif embarqué ou non utilisant le procédé selon la 2 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens permettant la détermination de la valeur d'angle du moteur de mise au point pour un régime moteur donné et des moyens d'ajouter l'écart entre la valeur de l'angle du moteur de mise au point et la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié, à la valeur de l'angle mesuré du moteur étudié.
F,G
F02,G01
F02D,F02P,G01M
F02D 41,F02P 5,G01M 15
F02D 41/30,F02D 41/26,F02P 5/15,G01M 15/04
FR2900253
A1
PROCEDE DE RECONSTRUCTION DE LA DISTRIBUTION DES PROPRIETES OPTIQUES D'UN MILIEU DIFFUSANT INHOMOGENE
20,071,026
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un procédé de reconstruction de la distribution de propriétés optiques pour examiner un objet diffusant inhomogène par éclairement de l'objet: avec une lumière continue, le procédé comportant la formulation d'une équation de diffusion comportant un nombre d'onde initial. État de la technique La tomographie de fluorescence consiste à déterminer la répartition tridimensionnelle de fluorophores dans un objet comportant un milieu diffusant. L'objet est illuminé par une lumière dont la longueur d'onde correspond à l'excitation des fluorophores. Ensuite, on mesure la lumière de fluorescence, dont la longueur d'onde est décalée par rapport à la longueur d'onde d'excitation. Généralement, le milieu diffusant présente des inhomogénéités. Afin de prendre en compte les inhomogénéités, deux approches sont typiquement utilisées : La première approche consiste à normaliser les signaux de mesure de la fluorescence par rapport à la lumière d'excitation, comme décrit dans l'article Experimental three-dimensional fluorescence reconstruction of diffuse media by use of e normalized Born approximation de V. Ntziachristos et al. (Optics Letters Vol.26, No.12, 2001). Cependant, cette correction n'est pas suffisante, car les propriétés optiques du milieu à la longueur d'onde d'excitation et à la longueur d'onde de fluorescence sont différentes et les trajets optiques suivis par les photons de fluorescence et d'excitation sont différents, Cette première approche utilise des signaux continus et une géométrie plane. La seconde approche consiste à déterminer, de façon laborieuse, la cartographie du coefficient d'absorption et celle du coefficient de diffusion, comme décrit dans l'article Fluorescence-Enhanced Optical Tomography Using Referenced Measurements of Heterogeneous Media de R. Roy et al. (IEEE Transactions on Medical Imaging Vol.22, No.7, 2003). Cette seconde approche utilise des signaux fréquentiels et/ou temporels et est, ainsi, plus complexe. Par ailleurs, on cherche à développer des procédés qui permettent, en plus de la détermination de la répartition tridimensionnelle de fluorophores, de déterminer toutes les caractéristiques optiques d'un objet inhomogène par une approche générale. Objet de l'invention L'invention a pour but un procédé de reconstruction de la distribution de 20 propriétés optiques pour examiner un objet diffusant inhomogène par éclairement de l'objet avec une lumière continue. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que, l'équation de diffusion comportant au moins un terme d'inhomogénéité tenant compte des 25 variations spatiales des propriétés optiques, le terme d'inhomogénéité est incorporé dans un nombre d'onde effectif. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, la lumière continue étant une lumière d'excitation de fluorophores répartis dans l'objet, le 30 procédé comporte let reconstruction d'une image de tomographie de fluorescence.15 Selon un développement de l'invention, le carré du nombre d'onde effectif est défini par la somme du terme d'inhomogénéité et du carré du nombre d'onde initial. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le terme d'inhomogénéité correspond à l'expression oD(r) V , D, étant le coefficient DÂ(r) de diffusion dépendant de la coordonnée spatiale r . La répartition des fluorophores peut notamment être déterminée par l'intermédiaire d'un formalisme utilisant des fonctions de Green. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, le procédé comporte un calcul de perturbations dans lequel les variations spatiales du nombre d'onde effectif sont traitées comme une perturbation, les variations spatiales des propriétés optiques correspondant aux variations spatiales du nombre d'onde effectif. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : 25 La figure 1 illustre la propagation de la lumière dans un milieu diffusant. La figure 2 représente l'organigramme d'un mode de réalisation particulier du procédé selon l'invention. 30 Description de modes particuliers de réalisation Sur la figure 1, une source S de lumière d'excitation ponctuelle est placée à un point rs et émet une lumière ayant une première longueur d'onde TSF et une amplitude Q. La lumière émise se propage dans un volume V, ici schématisé par un cylindre mais pouvant être de forme quelconque, d'un milieu diffusant dans lequel sont répartis des éléments fluorescents F selon une distribution que l'on cherche à déterminer. Sur la figure 1, une première onde diffusive LSF émise par la source S excite un élément fluorescent FI qui émet ensuite un rayonnement ayant une seconde longueur d'onde ?FD l'intensité de cette seconde onde diffusive LFD est mesurée par le détecteur D. La distribution des éléments fluorescents doit alors être déterminée à partir des mesures effectuées par le détecteur D. Ces mesures sont effectuées à partir d'un ensemble de positions de source. Dans le cas de plusieurs détecteurs, les mesures effectuées par chacun des détecteurs seront prises en compte. Sur la figure 1, deux autres éléments fluorescents F2 et F3 sont représentés. Les éléments fluorescents FI, F2 et F3 étant répartis dans le volume V, le détecteur reçoit une densité de photons mesurée, composée par toutes les secondes ondes LFD émises par l'ensemble des éléments fluorescents FI, F2 et F3. Pour des raisons de clarté, les ondes correspondant aux éléments fluorescents F2 et F3 ne sont pas représentées. On définit une première fonction de transfert d'énergie G(sF,is,FF) représentative du transfert de l'énergie entre la source S de lumière d'excitation ponctuelle et les éléments fluorescents F, et une seconde fonction de transfert d'énergie G(4D,rF,r'D) représentative du transfert de l'énergie entre les éléments fluorescents F et le détecteur D.30 On peut montrer que la densité de photons 0 mesurée par le détecteur D peut être exprimée, de façon approximative, par une intégrale comportant le produit des première et seconde fonctions de transfert G ~(rSr1)) x Q(rÇ). f G( $FrSrF)IJ(rF)G(ÂFD,rF',rD)d F (1), V où le paramètre N(rF) = i • bu(rF) (2) dépend du rendement: quantique ri de l'élément fluorescent et de l'absorption locale 6 t(?) due aux éléments fluorescents. La densité de photons 0 est, bien entendu, également proportionnelle à l'amplitude Q(rs) de la lumière émise par la source S. Les première et seconde fonctions de transfert G peuvent ainsi être traitées comme des fonctions de Green déterminées en résolvant des équations de diffusion pour le volume V fini et pour une longueur d'onde  donnée : V2G(r,ï-o) + k2G(Â,,ro) = -4arb( -ro) (3), étant la fonction de Dirac et k~ = le nombre d'onde. Dans ces expressions,  est le coefficient d'absorption du milieu, D, est le coefficient de diffusion, et ro sont les variables spatiales de la fonction de Green et V est l'opérateur de dérivée spatiale nabla. Les paramètres  et D, sont évalués aux longueurs d'onde correspondantes XSF et 2 FD. De plus, les solutions des équations de diffusion doivent satisfaire à des conditions aux limites sur la surface délimitant le volume, par exemple les conditions de Dirichlet ou les conditions de Neumann. Les expressions ainsi trouvées pour les fonctions de Green sont ensuite introduites dans l'équation (1). Pour un calcul discret, l'espace du volume V est divisé en N volumes élémentaires selon un maillage approprié. L'intégrale de l'équation (1) est alors remplacée par une somme sur les N volumes élémentaires dv . constituant le volume V : N 0(rs,rD) G(À.sF,rs,rj.)%(1 j)G(ÀFD,ri,YD)dv. (4). Ainsi, on associe à chaque volume élémentaire dv1 une première fonction de transfert d'énergie G(ÀS.F,i-s,i-j ) et une seconde fonction de transfert d'énergie G(2FD,Yf,YD) . Lorsqu'on considère une pluralité de Ns sources S de lumière d'excitation ponctuelle et une pluralité de ND détecteurs D, une représentation matricielle peut être choisie : [O]Nä x\'s = [G], o xN [ 1] NxN [GSF ]NxNs [Q]N, (5). ~o Dans cette équation, chaque colonne de [0] représente la mesure sur NDxNs ND détecteurs pour une source S donnée. Pour chaque source S et pour chaque détecteur D, une matrice de conversion J peut être calculée, ce qui permet de relier de manière linéaire 15 la densité de photons 0 mesurée au paramètre (3 : N PSD = JSD,I; (6). J=l L'ensemble des combinaisons source-détecteur permet de construire l'équation matricielle qui est ensuite résolue dans un algorithme de reconstruction, soit en calculant l'erreur entre les mesures expérimentales et 20 cette équation théorique matricielle (par exemple par l'intermédiaire de la méthode de rétroprojection d'erreurs ou d'algorithmes de type ART (Algebraic Reconstruction Technique)), soit en inversant directement la matrice J (par exernple par l'intermédiaire d'algorithmes de type SVD (Singular Value Decornposition)). 25 Dans le cas du calcul d'erreur entre la mesure expérimentale et la théorie, on utilise une distribution théorique des éléments fluorescents qui est ajustée au fur et à mesure de manière à réduire cette erreur. Dans le cas de l'inversion de la matrice, on obtient, dans une première étape, le paramètre (3 qui dépend de la distribution des éléments fluorescents par l'intermédiaire de l'absorption locale 6 (rF) due aux éléments fluorescents. La connaissance du paramètre 13 permet ainsi de déterminer la distribution et la concentration locale des éléments fluorescents. Afin de tenir compte de l'inhomogénéité de l'objet, on pourrait théoriquement reconstruire d'une part, la distribution volumique du coefficient de diffusion D, et d'autre part, la distribution volumique du coefficient d'absorption du milieu , ou du nombre d'onde k,, et ensuite remonter à la répartition de la fluorescence. Cependant, la technique tomographique utilisant des signaux continus ne permet pas de discriminer le coefficient de diffusion et le nombre d'onde. Ainsi, il convient d'introduire dans l'équation de diffusion au moins un terme d'inhomogénéité tenant compte des variations spatiales des propriétés optiques et ce terme d'inhomogénéité est incorporé dans un nombre d'onde effectif k'. Le formalisme analytique à base de fonctions de transfert décrit ci-dessus peut ensuite être utilisé, même pour un milieu inhomogène et dans le cas de signaux continus, et les approximations induites par ce formalisme sont ensuite corrigées. En effet, il peut être montré qu'il n'est pas nécessaire de déterminer le coefficient d'absorption du milieu et le coefficient de diffusion, pour remonter à la répartition tridimensionnelle de fluorophores dans l'objet inhomogène. Ainsi, afin de déterminer la densité de photons dans le milieu diffusant, on se propose, par exemple, de résoudre l'équation v'O(/ YS,Y) i ka~,Y) + vD''(Y) 0 ~(YS,Y) - -Q(YS) ~( ) (7), D~(Y) DÂ(Y) dans laquelle le nombre d'onde initial k, (r') peut dépendre de la position. Le terme d'inhomogénéité VD' (r) • o correspond à la variation spatiale du coefficient de diffusion 1))ä On introduit alors un nombre d'onde effectif k'2 = kÂ(r) + ODE (r) • 0 dépendant DÂ(r) du nombre d'oncle initial k, (rr) et de la variation spatiale du coefficient de diffusion. On prend donc en compte ce terme en tant que composante additionnelle au nombre d'onde initial. Dans le cas d'une variation spatiale nulle du coefficient de diffusion, le nombre d'onde effectif k' serait égal au io nombre d'onde initial. Le nombre d'onde effectif k' est modifié au cours d'itérations de façon à tenir compte de toutes les inhomogénéités du milieu et de déterminer les fonctions de Green représentatives du milieu. Le terme d'inhomogénéité concerne le coefficient de diffusion, qui prend en 15 compte les propriétés de diffusion et d'absorption du milieu. On peut montrer que la densité de photons 0 peut être décomposée en ondes sphériques, notamment si l'on se place loin des interfaces à l'intérieur d'un milieu diffusant. Dans ces conditions, on démontre que D ù '(r) , VO(rs,r) = f(r) 0(rs,r) (8), ~!)a(r) où f (i) est une fonction dépendant des coordonnées spatiales. On peut donc effectuer un changement de variable conformément à l'expression kit = k,(r) + .f (@) (9). Dans tous les cas, on peut considérer que l'approximation faite lors de la 25 décomposition du signal en ondes sphériques peut être intégrée dans les valeurs du paramètre k' qui représente, de manière globale, l'atténuations D?(@) 20 L'équation 7 ci-dessus peut, par exemple, être résolue par des techniques numériques ou par des techniques perturbatives. Les techniques numériques, par exemple de type éléments finis ou de type différences finies, permettent notamment de traiter aussi bien les fortes variations de k' que les faibles variations. Une approche perturbative détaillée ci-dessous permet notamment d'utiliser le formalisme analytique introduit ci-dessus. En utilisant un calcul de perturbations, le signal d'excitation mesuré cl) se décompose en un signal de référence (po connu caractérisant un milieu io homogène dont on connaît la solution et un résidu perturbatif b~ correspondant à la variation spatiale 8k du nombre d'onde effectif k' décomposé conformément à l'expression : k'2 (F) = ko + bk2(i-) (10). Les variations spatiales du nombre d'onde effectif sont ainsi traitées comme 15 une perturbation. Les variations spatiales des propriétés optiques correspondent aux variations spatiales du nombre d'onde effectif k'. La densité de photons peut ainsi être écrite de façon approximative : 0(rs,i')_(l)o+bil) _ Q(~ s) Go(rs'r + if (rs,r)bk2Go(r,r')dF = 4z D), 4n ~o(rs,r + 1 Q(rs) /'G(rS,Y)bk2Go(Y,Y')dF 4z 4zD 20 (11). Dans cette approche perturbative, la fonction de transfert G est déterminée par l'équation de Dyson : G(Fs,F') _ )+ J_ f G(-is,r)bk2Go(F,F')dF (12). Pour résoudre l'équation (12), on procède de manière itérative en remettant à 25 jour progressivement la fonction de transfert G. Ainsi, les fonctions de transfert pour un milieu inhomogène peuvent être déterminées par l'intermédiaire de l'algorithme représenté à la figure 2. Selon cet algorithme, le nombre d'onde effectif k' est d'abord approximé par un nombre d'onde non-perturbé ko et la fonction de Green G est d'abord approximée par une fonction de Green non-perturbée Go, définis lors d'une première étape F1. La densité de photons (ptf, théorique est déterminée (étape F2) conformément à l'équation 7, numériquement ou analytiquement. D'autre part, des mesures expérimentales (F3), notamment du signal d'excitation, et un traitement des données expérimentales (F4) permettent d'obtenir la densité de photons (pexp expérimentale. Un test de convergence (étape F5) permet de vérifier, si la densité de photons théorique et la densité de photons (éeXp expérimentale se rapprochent dans la mesure d'un paramètre d'écarts prédéterminé. Si le module de leur différence n'est pas inférieur au paramètre d'écart s (sortie Non de F5), la densité de photons (pth théorique est à nouveau déterminée avec un nombre d'onde effectif k' corrigé dans une étape F6. Si le test de convergence est positif (sortie Oui de F5), la fonction de Green G est corrigée lors d'une étape F7. Ensuite, la répartition des fluorophores est reconstruite (étape F8). Le signal de fluorescence mesuré dépend des propriétés optiques à la longueur d'onde d'excitation et à la longueur d'onde de fluorescence. Les longueurs d'onde d'excitation et de fluorescence étant généralement relativement proches, c'est-à-dire l'écart étant de quelques dizaines de nanomètres, on peut éventuellement négliger la différence de l'atténuation aux deux longueurs d'onde. Parfois, cependant, la variation des propriétés optiques en fonction de la longueur d'onde est connue pour les principaux constituants du milieu (eau, sang, particules diffusantes) et l'on peut extrapoler le résultat, par exemple, par une régression linéaire. Il est également possible d'effectuer les mesures aux deux longueurs d'onde, excitation et fluorescence, et d'effectuer la reconstruction de deux distributions volumiques d'atténuation.30
Le procédé de reconstruction de la distribution de propriétés optiques permet d'examiner un objet diffusant inhomogène par éclairement de l'objet avec une lumière continue. Le procédé comportant la formulation d'une équation de diffusion comportant un nombre d'onde initial. L'équation de diffusion comporte au moins un terme d'inhomogénéité tenant compte des variations spatiales des propriétés optiques. Le terme d'inhomogénéité est incorporé dans un nombre d'onde effectif. Par exemple, le carré du nombre d'onde effectif est défini par la somme du terme d'inhomogénéité et du carré du nombre d'onde initial. La répartition des fluorophores peut être déterminée par l'intermédiaire d'un formalisme utilisant des fonctions de transfert. De préférence, le procédé comporte un calcul de perturbations dans lequel les variations spatiales du nombre d'onde effectif sont traitées comme une perturbation, les variations spatiales des propriétés optiques correspondant aux variations spatiales du nombre d'onde effectif.
Revendications 1. Procédé de reconstruction de la distribution de propriétés optiques pour examiner un objet (1) diffusant inhomogène par éclairement de l'objet (1) avec une lumière continue, le procédé comportant la formulation d'une équation de diffusion comportant un nombre d'onde initial (kÀ(r)), procédé caractérisé en ce que, l'équation de diffusion comportant au moins un terme d'inhomogénéité tenant compte des variations spatiales des propriétés optiques, le terme d'inhomogénéité est incorporé dans un nombre d'onde 1 o effectif (k' ). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, la lumière continue étant une lumière d'excitation (k ex) de fluorophores (4) répartis dans l'objet (1), le procédé comporte la reconstruction d'une image de 15 tomographie de fluorescence. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le carré du nombre d'onde effectif (k') est défini par la somme du terme d'inhomogénéité et du carré du nombre d'onde initial (k),(r)). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le terme d'inhomogénéité correspond à l'expression oD'(r) • V , DÂ étant le coefficient Dx(r) de diffusion dépendant de la coordonnée spatiale i. 25 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la répartition des fluorophores (4) est déterminée par l'intermédiaire d'un formalisme utilisant des fonctions de transfert. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en 30 ce qu'il comporte un calcul de perturbations dans lequel les variations 11 20 spatiales du nombre d'onde effectif (k') sont traitées comme une perturbation, les variations spatiales des propriétés optiques correspondant aux variations spatiales du nombre d'onde effectif (k').5
G,A
G06,A61,G01
G06F,A61B,G01N,G06T
G06F 17,A61B 6,G01N 21,G06T 11,G06T 17
G06F 17/11,A61B 6/03,G01N 21/47,G01N 21/64,G06T 11/60,G06T 17/20
FR2893962
A1
PANNEAU DE CONSTRUCTION, DESTINE A CONSTITUER UN ELEMENT DE PAROI D'UNE STRUCTURE CONSTRUCTIBLE.
20,070,601
La présente invention est relative à un . L'invention concerne également une structure constructible, apte à permettre l'élaboration d'une charpente de tente, notamment de tente dite garden cottage , ou tout autre chapiteau de formes diverses. On entend par structure constructible , une construction qui peut être érigée aisément, de manière réversible pour pouvoir être démontée rapidement. Ces structures sont notamment utilisées dans le domaine de l'événementiel pour la réalisation de constructions temporaires. II peut notamment s'agir de chapiteaux conçus pour protéger des personnes et/ou du matériel des intempéries. Ces structures présentent une armature constituée d'un ensemble de poutres, notamment de profilés métalliques, disposés verticalement en poteaux, horizontalement en traverses, ou encore suivant un angle incliné pour constituer les fermes d'une charpente de toit. Les parois de mur et les parois de toit sont constituées par des toiles, notamment étanches fixées à ladite armature. La structure constructible peut être munie également 20 d'éléments de parois rigides, se présentant notamment sous la forme de panneaux isolants. Toutefois, jusqu'à présent, le montage des éléments de paroi entre eux est réalisé à l'aide de fixations telles que clous, vis et autres éléments similaires. Le montage et le démontage de ces éléments de parois 25 sont ainsi fastidieux. On connaît par ailleurs des éléments de parois se présentant sous la forme d'un panneau isolant en polyuréthane. Ces panneaux isolants sont pourvus au niveau de leur chant, dans la masse, d'un ou plusieurs boîtiers renfermant une came rotative à crochet. Ces cames à crochets 30 constituent un système d'assemblage rapide permettant de solidariser le panneau à un autre panneau voisin. Notamment les cames à crochets sont 2 actionnées en rotation au moyen d'un clé pour venir en prise avec une tige d'accroche d'un panneau voisin. Ces panneaux sont fabriqués par un procédé de surmoulage dans lequel les boîtiers des systèmes de verrouillage sont prépositionnés dans un moule. Le polyuréthane est alors injecté dans le moule dans une étape ultérieure. Toutefois, ces panneaux présentent trois inconvénients majeurs. Tout d'abord, ils sont particulièrement coûteux à cause d'un 10 procédé de fabrication complexe et peu souple. Par ailleurs, les dimensions du panneau ainsi que les positions des boîtiers font l'objet de standards industriels qui ne peuvent pas être modifiés par la suite. Enfin, ce procédé de fabrication impose une épaisseur 15 minimale au panneau nécessairement supérieure de plusieurs centimètres à l'épaisseur d'un boîtier afin d'obtenir une tenue raisonnable du boîtier dans la mousse de polyuréthane. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un panneau équipé d'un système d'assemblage 20 par came rotative à crochet de mise en place aisée. Un autre but de la présente invention est de proposer une structure constructible présentant des éléments de paroi de montage aisé. D'autres buts de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif, et qui n'a pas 25 pour but de la limiter. La présente invention concerne un panneau de construction, destiné à constituer un élément de paroi de structure constructible, telle que par exemple une tente, panneau équipé d'au moins un système d'assemblage par came rotative à crochet, apte à engager, en position de verrouillage, avec 30 une tige d'accroche d'un autre élément de structure, notamment d'un autre panneau de construction contigu, le système de verrouillage étant encastré au niveau de l'un des chants dudit panneau de construction, caractérisé en ce que le système d'assemblage est porté par un profilé de montage prévu pour venir border l'un des chants du panneau, et être fixé sur ce dernier. L'invention concerne également une structure constructible apte à permettre l'élaboration d'une charpente de tente, notamment de tente dite garden cottage ou tout autre chapiteau de formes diverses, la structure comportant un ensemble de poutres, notamment disposées verticalement en poteaux, horizontalement en traverses, ou encore suivant un angle pour constituer les fermes d'une charpente de toit, caractérisée en ce que la structure constructible présente, en outre, des éléments de paroi constitués par des panneaux de construction, chacun des panneaux étant équipé d'au moins un système d'assemblage par came rotative à crochet, ledit au moins un système d'assemblage étant porté par un profilé de montage prévu pour venir border l'un des chants dudit panneau, et être fixé sur ce dernier. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une structure constructible, notamment une tente de type garden cottage conforme à l'invention selon un mode de réalisation, - la figure 2 est une vue en perspective d'une structure constructible, notamment d'un chapiteau présentant une toiture inclinée portée par des fermes de toit, - la figure 3 est une vue en perspective d'un chapiteau tel qu'illustré à la figure 2, la structure présentant en outre un plafond, notamment 25 porté par des traverses, - les figures 4 et 5 sont des vues, respectivement selon une coupe transversale et une coupe longitudinale d'un panneau de construction conforme à l'invention équipé d'un système d'assemblage par came rotative à crochet, 30 - la figure 6 est une vue de face d'un panneau de construction équipé au niveau de deux chants opposés de quatre systèmes d'assemblage par came rotative à crochet, - la figure 7 est une vue selon une coupe transversale d'un panneau de construction équipé d'un système d'assemblage par came rotative à crochet disposé en décalé par rapport au plan du panneau, - les figures 8 et 9 sont respectivement des vues selon une coupe transversale de deux panneaux de construction d'épaisseurs différentes équipés chacun d'un système d'assemblage par came rotative à crochet, - la figure 10 est une vue de face illustrant un profilé de montage des panneaux de construction, Telle qu'illustrée aux figures 4 à 10, l'invention concerne tout d'abord un panneau de construction 1, destiné à constituer un élément de paroi d'une structure constructible 2, telle que par exemple une tente. Le panneau de construction 1 peut être utilisé indifféremment comme élément pour constituer une paroi de mur, de plafond, ou encore de toit, tel qu'illustré à la figure 3. Le panneau est équipé d'au moins un système d'assemblage 3 par came rotative à crochet, apte à engager, en position de verrouillage, avec une tige d'accroche 5 d'un autre élément de structure, notamment d'un autre panneau de construction contigu, le système de verrouillage 3 étant encastré au niveau de l'un des chants 6 du panneau de construction. Selon l'invention, le système de verrouillage 3 est porté par un profilé de montage 7 prévu pour venir border l'un des chants 6 du panneau et être fixé sur ce dernier. Avantageusement, le profilé de montage 7 peut être fixé à tout 25 type et toute dimension de panneau de construction. Les panneaux peuvent être isolants, notamment constitués par de la mousse de polyuréthane. Tel qu'illustré aux figures 4 et 5, le panneau peut être un panneau sandwich isolant constitué en matière plastique et présentant une multitude de cloisonnements internes, notamment transversaux 30 et longitudinaux. Le profilé de montage 7 permet également de positionner un ou plusieurs systèmes d'assemblage 3 en des positions déterminées sur le chant du panneau. Tel qu'illustré aux figures, le profilé de montage 7 peut présenter au moins une partie 8 de section en U dont l'âme 9 et les deux ailes 10 sont destinées respectivement à venir en appui au niveau de l'un des chants 6 du panneau et à être solidarisées aux deux parois du panneau 1. Le profilé de montage peut être fixé au panneau par vis, clou ; rivet ou tout autre moyen de fixation connu ou encore par collage. Tel qu'illustré aux figures 4, 5 et 8 à 10, ledit au moins système d'assemblage 3 peut être solidaire de l'âme 9 de la section en U du profilé de montage 7, le système étant disposé entre les ailes 10 de la section. L'âme 9 présente alors au moins une ouverture 11 pour le passage de la came 4 à crochet. Le chant 6 du panneau présente au moins un évidemment prévu pour la réception dudit au moins un système d'assemblage 3. Les panneaux en mousse synthétique, en bois ou autre matériau peuvent être alors simplement grugés au niveau de leur chant afin de créer les évidements nécessaires. Les panneaux en mousse, notamment le polyuréthane, peuvent être grugés par l'intermédiaire d'une ponceuse rotative munie d'un disque abrasif pour la réalisation d'un évidement en forme de demi-lune. Telle qu'illustrée à la figure 4, l'une des ailes 10 de la section en U du profilé de montage 7 présente, au voisinage du système d'assemblage 3, une ouverture 12 pour le passage d'une clé d'actionnement de la came à crochet 4. Selon un autre mode de réalisation illustré à la figure 7, l'âme 9 de la section en U du profilé de montage 7 fait saillie latéralement à ladite section au niveau d'un prolongement 13. Le système d'assemblage 3 est solidaire du prolongement 13 pour être disposé en décalé par rapport au plan du panneau 1. Le prolongement 13 de l'âme 9 présente au moins une ouverture 14 pour le passage de la came à crochet 4. Le système d'assemblage peut présenter, en outre une tige d'accroche 5, destinée à engager avec la came un crochet 4 d'un système d'assemblage 3 d'un autre élément de structure, notamment d'un autre panneau. Le système d'assemblage 3 peut se présenter au moins sous la forme d'un boîtier à l'intérieur duquel la came à crochet 4 est articulée en pivot. Le boîtier présente au moins une ouverture pour le passage de ladite came à crochet 4 et une ouverture pour le passage d'un clé d'actionnement, notamment hexagonale. Les boîtiers peuvent notamment être de forme en demi-lune, de diamètre égal au diamètre du disque abrasif utilisé pour la réalisation des 10 évidements. Selon un mode de réalisation, le panneau 1 présente deux chants 61, 62 parallèles emboîtables, l'un 61 constituant un profil mâle, l'autre 62 constituant un profil femelle, destinés à engager avec les chants femelle et mâle de deux panneaux voisins. 15 Bien entendu, les chants emboîtables sont prévus sur les chants non bordés par un profilé de montage 7. Les chants emboîtables 61, 62 permettent avantageusement de réaliser le toit ou encore le plafond des structures constructibles, en obtenant une meilleure cohésion entre les panneaux. 20 L'invention concerne également une structure constructible 2 apte à permettre l'élaboration d'une charpente de tente, notamment de tente dite garden cottage ou tout autre chapiteau 15 de formes diverses, la structure 2 comportant un ensemble de poutres 20, notamment disposées verticalement en poteaux 21, horizontalement en traverses 22, ou encore 25 suivant un angle pour constituer les fermes 23 d'une charpente de toit. Selon l'invention, la structure constructible 2 présente, en outre, des éléments de paroi constitués par des panneaux de construction, chacun des panneaux étant équipé d'au moins un système d'assemblage 3 par came rotative à crochet, ledit au moins un système d'assemblage 3 étant 30 porté par un profilé de montage 7 prévu pour venir border l'un des chants 6 dudit panneau 1, et être fixé sur ce dernier. Avantageusement, le système d'assemblage 3 par came permettra de joindre les panneaux 1 entre eux, ou encore de joindre les panneaux aux poutres 20 de l'armature de la structure, notamment aux poteaux 21, aux traverses 22, ou encore au fermes 23.5
L'invention concerne un panneau de construction destiné à constituer un élément de paroi d'une structure constructible (2) équipée d'au moins un système d'assemblage (3) par came rotative à crochet apte à engager, en position de verrouillage avec une tige d'accroche (5) d'un autre élément de structure.Selon le panneau de construction conforme à l'invention, le système d'assemblage (3) est porté par un profilé de montage (7) prévu pour venir border l'un des chants (6) dudit panneau (1) et fixé sur ce dernier.
1. Panneau de construction (1), destiné à constituer un élément de paroi d'une structure constructible (2), telle que par exemple une tente, panneau équipé d'au moins un système d'assemblage (3) par came rotative à crochet (4), apte à engager, en position de verrouillage, avec une tige d'accroche (5) d'un autre élément de structure, notamment d'un autre panneau de construction contigu, le système de verrouillage (3) étant encastré au niveau de l'un des chants (6) dudit panneau de construction, caractérisé en ce que le système d'assemblage (3) est porté par un profilé de montage (7) prévu pour venir border l'un des chants (6) dudit panneau (1), et être fixé sur ce dernier. 2. Panneau selon la 1, dans lequel le profilé de montage (7) présente au moins une partie (8) de section en U dont l'âme (9) et les deux ailes (10) sont destinés respectivement à venir en appui au niveau de l'un des chants (6) et à être solidarisés aux deux parois du panneau (1). 3. Panneau selon la 2, dans lequel ledit au moins un système d'assemblage (3) est solidaire de l'âme (9) de la section en U du profilé de montage, ledit système étant disposé entre les ailes (10) de ladite section, ladite âme (9) présentant au moins une ouverture (11) pour le passage de la came (4) à crochet, le chant du panneau présentant au moins un évidemment prévu pour la réception dudit au moins un système d'assemblage (3) . 4. Panneau selon la 3, dans lequel l'une des ailes (10) de la section en U du profilé de montage présente, au voisinage du système d'assemblage (3), une ouverture (12) pour le passage d'une clé d'actionnement de la came à crochet (4). 5. Panneau selon la 2, dans lequel l'âme (9) de la section en U du profilé de montage (7) fait saillie latéralement à ladite section au niveau d'un prolongement (13), le système d'assemblage (3) étant solidaire du prolongement (13) pour être disposé en décalé par rapport au plandu panneau (1), ledit prolongement (13) de l'âme (9) présentant au moins une ouverture (14) pour le passage de la came à crochet. 6. Panneau selon la 1, dans lequel le système d'assemblage (3) présente, en outre, une tige d'accroche (5) destinée à engager avec la came à crochet (4) d'un système d'assemblage (3) d'un autre élément de structure, notamment d'un autre panneau. 7. Panneau selon la 1, dans lequel le système d'assemblage (3) se présente au moins sous la forme d'un boîtier à l'intérieur duquel la came à crochet (4) est articulée en pivot, le boîtier présentant au moins une ouverture pour le passage de ladite came à crochet (4) et une ouverture pour le passage d'une clé d'actionnement. 8. Panneau selon la 1, dans lequel le panneau (1) présente deux chants (61, 62) parallèles emboîtables, l'un (61) constituant un profil mâle, l'autre (62) constituant un profil femelle, destinés à engager avec les chants femelle et mâle de deux panneaux voisins. 9. Panneau selon l'un des 1, dans lequel le profilé de montage (7) est fixé au panneau (1) par vis, clous, rivets ou tout autre moyen de fixation ou encore par collage. 10. Structure constructible (2) apte à permettre l'élaboration d'une charpente de tente, notamment de tente dite garden cottage ou tout autre chapiteau (15) de formes diverses, la structure (2) comportant un ensemble de poutres (20), notamment disposées verticalement en poteaux (21), horizontalement en traverses (22), ou encore suivant un angle pour constituer les fermes (23) d'une charpente de toit, caractérisée en ce que la structure constructible (2) présente, en outre, des éléments de paroi constitués par des panneaux de construction (1) selon la 1, chacun des panneaux étant équipé d'au moins un système d'assemblage (3) par came rotative à crochet, ledit au moins un système d'assemblage (3) étant porté par un profilé de montage (7) prévu pour venir border l'un des chants (6) dudit panneau (1), et être fixé sur ce dernier.
E,F
E04,F16
E04B,E04C,E04H,F16B
E04B 1,E04C 2,E04H 15,F16B 5,F16B 45
E04B 1/61,E04C 2/00,E04H 15/18,E04H 15/54,F16B 5/00,F16B 45/02
FR2902831
A1
TURBOREACTEUR POUR AERONEF
20,071,228
L'invention concerne un turboréacteur pour aéronef. Plus précisément l'invention concerne un échangeur thermique, également appelé échangeur surfacique, logé dans un turboréacteur. L'échangeur thermique selon l'invention est par exemple destiné à refroidir un fluide du système propulsif du turboréacteur, tel que de l'huile, afin qu'il puisse être réinjecté dans ledit système propulsif au moins partiellement refroidi. L'invention concerne également un aéronef comportant au moins un tel turboréacteur. D'une manière générale, l'échangeur thermique selon l'invention trouve des applications dès lors qu'il est nécessaire de refroidir un fluide destiné à circuler dans ou à la périphérie d'un turboréacteur. Dans le domaine de l'aviation civile, il est connu d'utiliser un échangeur thermique annexe pour refroidir l'huile qui circule dans le moteur du turboréacteur. L'huile chaude est amenée dans l'échangeur thermique pour y être refroidie avant d'être réutilisée dans le système propulsif. Sur la figure 1 de l'état de la technique est représenté, en coupe, un turboréacteur 1 ainsi que deux échangeur thermiques 2 et 12 de l'état de la technique. Le turboréacteur 1 comporte une nacelle 2 dans laquelle est logé un moteur 3. Le moteur 3 est fixé à une paroi interne 4 de la nacelle 2 par l'intermédiaire de bifurcations d'air 5. Dans l'état de la technique, il existe de manière générale deux positionnement possibles pour l'échangeur thermique. En effet, l'échangeur thermique peut être positionné au niveau du corps du moteur 3, ou au niveau de la nacelle 2. Lorsque l'échangeur thermique est 6 monté au niveau du corps du moteur 3, il est plus précisément logé dans un volume interne 7 ménagé entre un capot moteur 8 entourant au moins partiellement le moteur 3, et le moteur 3 lui-même. Une entrée d'air 9 prélève de l'air froid dans le flux d'air froid traversant le turboréacteur 1, pour l'amener à l'intérieur de l'échangeur thermique 6. L'air froid traverse la matrice de l'échangeur thermique, dans lequel circule l'huile chaude à refroidir. Les deux fluides sont séparés l'un de l'autre par des cloisons, et ne se mélangent pas. L'échange calorifique se fait à l'intérieur de la matrice. L'air partiellement réchauffé sort de l'échangeur thermique 6, par une sortie d'air 10, pour être réinjecté dans le flux d'air secondaire sortant de la nacelle. Dans le cas où l'échangeur thermique 12 est positionné au niveau de la nacelle 2, il est plus précisément logé dans le volume interne de ladite nacelle 2. Une entrée d'air 13 prélève de l'air froid dans le flux d'air froid traversant le turboréacteur 1, pour l'amener à l'intérieur dudit échangeur thermique 12. Après avoir traversé la matrice de l'échangeur thermique 12, ce débit d'air est soit éjecté à l'extérieur de la nacelle 2 par une sortie d'air 14, soit réintroduit dans l'écoulement interne du moteur par une sortie d'air spécifique (non représentée). De tels échangeurs thermiques ne se révèlent pas être une solution optimale en terme de rendement propulsif et d'impact aérodynamique sur le moteur, et ce pour plusieurs raisons. Dans le cas où l'air qui traverse la matrice de l'échangeur est rejeté à l'extérieur de l'écoulement interne du moteur, c'est-à-dire dans le cas d'un montage dans la nacelle avec sortie d'air vers l'extérieur, le prélèvement d'air constitue une perte directe de rendement propulsif dans la mesure où il ne contribue pas ou peu à la poussée du moteur. Dans le cas où l'air qui traverse la matrice de l'échangeur thermique est ré-introduit dans l'écoulement interne du moteur, cas d'un montage dans le corps du moteur, la matrice de l'échangeur thermique induit de par son architecture interne une forte perte de charge dans l'écoulement et tend à perturber de façon plus ou moins significative l'écoulement aérodynamique aval du moteur. Par ailleurs, la présence d'une entrée d'air, d'un ou plusieurs conduits internes, ainsi que d'une sortie d'air engendre des pertes de charge et perturbe de façon plus ou moins significative l'écoulement interne du moteur. Une autre solution connue est d'utiliser un échangeur à plaques. On connaît notamment un échangeur à plaques épousant localement la forme de la paroi interne 4 de la nacelle 2 à laquelle elle est accolée. Une face supérieure de l'échangeur thermique est accolée à la paroi interne 4 de la nacelle, tandis qu'une face inférieure est située dans le flux d'air froid qui traverse le volume interne de la nacelle 2. La chaleur transportée au sein de l'échangeur est transférée par conduction thermique à la surface interne de la plaque formant la face inférieure dudit échangeur thermique. Cette plaque chaude est léchée par le flux d'air froid s'écoulant dans la nacelle 2. La chaleur emmagasinée dans la plaque chaude est ainsi dissipée par convection forcée vers l'écoulement aérodynamique du turboréacteur 1. Un inconvénient de ce deuxième mode de réalisation d'un échangeur thermique de l'état de la technique est qu'il est incompatible avec les systèmes actuels de réduction des nuisances sonores sortant du turboréacteur. En effet, pour réduire ces nuisances sonores, il est connu de recouvrir au moins partiellement la paroi interne 4 de la nacelle 2 d'un revêtement acoustique 11. Plus généralement, ce revêtement acoustique 11 recouvre les parois internes et externes de la nacelle 2 et du capot moteur 8 dès lors que deux de ces parois sont en regard l'une de l'autre. La présence de ce revêtement acoustique 11 est incompatible avec l'accolement de l'échangeur thermique à plaques sur la paroi interne 4 de la nacelle 2. Il serait nécessaire, pour utiliser un tel échangeur thermique à plaques, de supprimer localement le revêtement acoustique 11, ce qui s'avère difficile au vu des critères de dimensionnement relatifs aux nuisances sonores. Dans l'invention, on cherche à fournir un échangeur thermique, apte à refroidir un fluide, tel que de l'huile ou autre fluide caloporteur participant au système propulsif du moteur, qui puisse s'installer aisément dans un turboréacteur et s'adapter aux normes et contraintes actuelles, notamment acoustiques. On cherche également à fournir un échangeur thermique ayant un rendement accru par rapport au rendement des échangeurs thermiques de l'état de la technique, c'est-à-dire ayant des capacités de refroidissement plus importantes. Pour cela, l'échangeur thermique selon l'invention est disposé dans un volume interne de la nacelle du turboréacteur, sans être accolé ni à la paroi interne de la nacelle, ni à la paroi externe du moteur. Ainsi, l'échangeur thermique selon l'invention présente deux surfaces d'échange thermique, chacune des surfaces étant au contact de l'écoulement d'air froid traversant la nacelle. La présence de ces deux surfaces d'échange thermique permet d'augmenter les capacités de refroidissement dudit échangeur thermique. L'échangeur thermique selon l'invention est disposé autour du moteur sans être accolé à celui-ci. L'échangeur thermique selon l'invention est traversé par un fluide chaud, tel que de l'huile chaude. La chaleur ainsi transportée au sein de l'échangeur thermique est transférée par conduction thermique à la surface interne dudit échangeur thermique, pour être dissipé par convection forcée vers l'écoulement aérodynamique dans lequel ledit échangeur thermique est immergé. Les parois de l'échangeur thermique ne sont accolées ni à la paroi interne froide de la nacelle, ni à la paroi externe chaude du turboréacteur. On optimise l'échange thermique grâce à l'augmentation de la surface au niveau de laquelle l'échange thermique peut avoir lieu. Par ailleurs, aucun aménagement spécifique des structures du turboréacteur n'est nécessaire. L'échangeur thermique est rapporté dans la nacelle sans interférer avec les structures existantes. L'invention a donc pour objet un turboréacteur pour aéronef comportant un moteur logé dans une nacelle et un échangeur thermique apte à être traversé par un fluide chaud, destiné à être refroidi par échange thermique avec un fluide froid externe à l'échangeur thermique, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé dans un volume interne de la nacelle, entre une paroi interne de la nacelle et une paroi externe du moteur, de manière à présenter au moins deux surfaces d'échange thermique dans l'écoulement du flux d'air du turboréacteur. La présence des deux surfaces d'échange thermique optimise les capacités de refroidissement de l'échangeur thermique selon l'invention. Par ailleurs, l'échangeur thermique selon l'invention est disposé à distance de la paroi interne de la nacelle et de la paroi externe du moteur. Il est donc tout à fait possible de maintenir un éventuel revêtement acoustique sur les parois du turboréacteur. Avantageusement, l'échangeur thermique selon l'invention est disposé autour du moteur, un contour interne dudit échangeur suivant au moins partiellement un contour externe dudit moteur. Par exemple, l'échangeur thermique a une forme générale en anneau fermé. Dans un autre exemple de réalisation, on peut prévoir que l'échangeur thermique a une forme générale en arc de cercle, c'est-à-dire ne couvre pas un secteur de 360 , mais un secteur partiel de 90 , 180 , 240 ou autre. La forme générale en arc de cercle ouvert ou fermé de l'échangeur thermique selon l'invention peut dépendre notamment des contraintes aérodynamiques et de l'espace interne du système propulsif fournissant le fluide à refroidir de même qu'en fonction des exigences de refroidissement dudit fluide. Notamment, plus la quantité de fluide à refroidir est importante, et/ou plus la température du fluide à refroidir est élevée, plus il peut être intéressant d'augmenter la surface d'échange de l'échangeur thermique, et donc d'utiliser un échangeur thermique en forme générale d'anneau fermé de manière à augmenter la surface à parcourir par le fluide à refroidir. Préférentiellement, l'échangeur thermique est disposé en aval de la soufflante. D'une manière générale, on préfère ne pas disposer l'échangeur thermique selon l'invention en amont de la soufflante, du fait des contraintes aérodynamiques du turboréacteur, puisque la présence physique de l'échangeur thermique peut perturber l'écoulement au niveau de l'écoulement aérodynamique de la soufflante. Dans un exemple particulier de réalisation de l'invention, l'échangeur thermique a une section ovale profilée. Par section ovale, on entend que la section a une faible épaisseur par rapport à la longueur. Par longueur, on entend la dimension s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal du turboréacteur, tandis que par épaisseur on entend la dimension s'étendant radialement par rapport à l'axe longitudinal du turboréacteur. Par profilée, on entend de manière plus générale, une forme aérodynamique, de manière à ne pas perturber l'écoulement de l'air dans la nacelle. La forme torique ovoïde profilée de l'échangeur thermique selon l'invention permet d'optimiser les surfaces d'échanges thermiques tout en ne perturbant qu'au minimum l'écoulement de l'air, puisque le volume du corps pouvant perturber ledit écoulement est minimisé. On limite au maximum les perturbations aérodynamiques engendrées par la présence même de l'échangeur thermique. Par exemple, l'échangeur thermique est solidaire d'au moins une bifurcation du turboréacteur. Préférentiellement, l'échangeur thermique est au moins solidaire de la bifurcation supérieure, qui sépare le flux d'air traversant la nacelle en deux flux d'air secondaire. Il est également possible de fixer l'échangeur thermique au sortir de la soufflante, sur les pales de guidage du turboréacteur, ou redresseur de fan. L'échangeur thermique peut comporter un circuit d'acheminement de fluide caloporteur, tel que de l'huile ou de l'eau, destiné à acheminer un fluide caloporteur depuis un système propulsif du moteur jusqu'à l'échangeur thermique et le fluide caloporteur refroidi depuis l'échangeur thermique jusqu'au système propulsif. Préférentiellement, le liquide caloporteur est ni corrosif ni inflammable. Le fluide à refroidir circule dans un volume interne de l'échangeur thermique, qui peut être compartimenté en fonction du volume à refroidir par exemple. Dans une variante de réalisation de l'invention, tout ou partie des surfaces de l'échangeur thermique non utilisées pour l'échange de chaleur peuvent recevoir un traitement acoustique de surface. L'invention concerne également un aéronef comportant au moins un tel turboréacteur. Avantageusement, chacun des turboréacteurs de l'aéronef est conforme au turboréacteur selon l'invention. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - figure 1 : une coupe transversale d'un turboréacteur muni d'un échangeur thermique de l'état de la technique déjà décrit ; - figure 2 : une vue écorchée d'un turboréacteur muni de deux exemples d'échangeurs thermique selon l'invention ; - figure 3A, 3B, 3C : trois exemples de sections ovoïdes d'échangeur thermique selon l'invention ; - figure 4 : une représentation schématique d'un dispositif d'acheminement de fluide à refroidir et d'un échangeur thermique selon l'invention. Sur la figure 2 est représenté un turboréacteur 100 selon l'invention. Le turboréacteur 100 comporte une nacelle 101 et un moteur 102. Le moteur 102 est logé dans un volume interne 103 de la nacelle 101. Le moteur 102 est solidarisé à une paroi interne 104 de la nacelle, notamment par une bifurcation longitudinale 105. Un échangeur thermique 106 circulaire est logé dans le volume interne 103 de la nacelle 101. Comme cela est plus visible sur la figure 4, l'échangeur thermique 106 est solidarisé à la nacelle 101 et au moteur 102 par la bifurcation longitudinales 105 et des pales de guidage 107 radiales. L'échangeur thermique 106 est disposé en aval du canal de soufflante du turboréacteur, au niveau des pales de guidage 107, mais pourrait également, comme cela est représenté sur la figure 2, en pointillés, être disposé plus en arrière dans la nacelle 101. Dans ce cas, l'échangeur thermique 106 peut être solidarisé au turboréacteur 100 par la bifurcation longitudinale 105 et/ou par des entretoises rapportées (non représentées) traversantes, permettant de relier l'échangeur thermique à la paroi interne 104 de la nacelle 101 et/ou à la paroi externe 108 du moteur 102. L'échangeur thermique 106 présente une surface inférieure 109 et une surface supérieure 110, toutes deux destinées à être léchées par le flux d'air traversant la nacelle 101. Par surface inférieure, on entend la surface, ou paroi externe, de l'échangeur thermique dirigée vers le moteur et par surface supérieure, la surface ou paroi de l'échangeur thermique dirigée vers la paroi interne de la nacelle. Ni la surface inférieure 109, ni la surface supérieure 110 de l'échangeur thermique 106, ne sont accolées à une autre surface, froide ou chaude, du turboréacteur 100. Ces deux surfaces chaudes 109, 110 sont toutes deux refroidies par le flux d'air traversant la nacelle 101, ce refroidissement des parois 10, 110 permettant par conduction le refroidissement du fluide circulant dans le volume interne de l'échangeur thermique 106. Sur les figures 3A, 3B et 3C sont représentés trois exemples de réalisation d'un agencement du volume interne 113 de l'échangeur thermique 106 selon l'invention. Dans les trois cas, la section de l'échangeur thermique 106 a une forme générale ovale profilée, c'est-à-dire aérodynamique. Le bord d'attaque 111 comme le bord de fuite 112 dudit échangeur thermique 106 sont effilés, de manière à ne pas perturber l'écoulement aérodynamique à l'intérieur de la nacelle 101. Le volume interne 113 de l'échangeur thermique 106 est avantageusement subdivisé en plusieurs compartiments 114 (figures 3A, 3C) de manière à adapter le volume dans lequel circule le fluide à refroidir au volume de fluide disponible. Avantageusement, chacun des compartiments 114 destiné à être traversé par le fluide à refroidir a au moins une paroi formée par une surface d'échange 109, 110 de l'échangeur thermique 106. Ainsi, dans l'exemple représenté à la figure 3C, le compartiment central 115 quasiment dépourvu de contact avec les surfaces d'échange 109, 110, n'est avantageusement pas traversé par le fluide à refroidir. A la figure 3B est représenté un autre exemple de réalisation de la compartimentation du volume interne 113 de l'échangeur thermique 106. Des tuyaux 116, dans lesquels sont destinés à circuler le liquide à refroidir, sont disposés dans le volume interne 113 de l'échangeur thermique 106, accolés à la paroi interne des surfaces d'échange 109, 110. Cette solution est particulièrement adaptée lorsque seulement de très petites quantités de fluide doivent être refroidies dans l'échangeur thermique. Les tuyaux 116 sont par exemple soudés ou collées à la paroi interne des surfaces d'échanges 109, 110. Dans un autre exemple de réalisation, on peut prévoir de réaliser un échangeur thermique 106 muni de deux sections ovoïdes emboîtées. Une plus petite section est logée dans une plus grande section, de manière à ménager deux volumes internes superposés dans l'échangeur thermique. Seul le volume le plus externe est destiné à recevoir le fluide à refroidir. Sur la figure 4 est représenté un dispositif 117 d'acheminement de fluide, tels que de l'huile, provenant d'un système propulsif du moteur 102. Le dispositif d'acheminement 117 est muni d'un tuyau d'arrivée de fluide chaud 118, amenant l'huile chaude sous pression dans l'échangeur thermique 106. L'huile chaude sous pression est injectée dans le volume interne 113 de l'échangeur thermique 106, et traverse tout un périmètre du volume interne 113 dudit échangeur thermique 106. Au cours de ce cheminement, l'huile chaude est partiellement refroidie par conduction thermique forcée. L'huile partiellement refroidie est alors évacuée hors de l'échangeur thermique 106 par un tuyau d'évacuation 119 ramenant l'huile partiellement refroidie dans le dispositif d'acheminement 117. L'huile refroidie est acheminée par le dispositif d'acheminement 117 vers le système propulsif dans lequel il est réutilisé. En utilisant un échangeur thermique 106 de forme générale en anneau fermé, on augmente le périmètre dudit échangeur thermique 106, et donc le temps de séjour du fluide à refroidir dans l'échangeur, ainsi que la surface totale de contact entre le liquide à refroidir et les surfaces d'échange thermique 109, 110, ce qui participe à un meilleur refroidissement du fluide. Cependant, lorsque la quantité de fluide à refroidir est peu élevée, et/ou que l'espace disponible dans le volume interne de la nacelle 101 est insuffisant, on peut prévoir un échangeur thermique de forme générale en anneau ouvert, c'est-à-dire en arc de cercle ne faisant pas le tour complet du moteur 102. '10
L'invention concerne un turboréacteur (100) pour aéronef comportant un moteur (102) logé dans une nacelle (101) et un échangeur thermique (106) apte à être traversé par un fluide chaud destiné à être refroidi par échange thermique avec un fluide froid externe à l'échangeur thermique, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé dans un volume interne (103) de la nacelle, entre une paroi interne (104) de la nacelle et une paroi externe (108) du moteur, de manière à présenter deux surfaces d'échange thermique (109, 110) dans l'écoulement du flux d'air du turboréacteur. L'invention concerne également un aéronef muni d'un tel turboréacteur.
1- Turboréacteur (100) pour aéronef comportant un moteur (102) logé dans une nacelle (101) et un échangeur thermique (106) apte à être traversé par un fluide chaud destiné à être refroidi par échange thermique avec un fluide froid externe à l'échangeur thermique, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé dans un volume interne (103) de la nacelle, à distance d'une paroi interne (104) de la nacelle et d'une paroi externe (108) du moteur, de manière à présenter au moins deux surfaces d'échange thermique (109, 110) dans l'écoulement du flux d'air du turboréacteur. 2- Turboréacteur selon la 1, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé autour du moteur. 3- Turboréacteur selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'échangeur thermique a une forme générale en anneau fermé. 4- Turboréacteur selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'échangeur thermique a une forme générale en arc de cercle. 5- Turboréacteur selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que l'échangeur thermique a une section ovale profilée. 6- Turboréacteur selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est disposé en aval de la soufflante. 7- Turboréacteur selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'échangeur thermique est solidaire d'au moins une bifurcation (105) du turboréacteur. 8- Turboréacteur selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un circuit d'acheminement (117, 118, 119) de fluide caloporteur, destiné à acheminer un fluide caloporteur depuis un système propulsif du moteur jusqu'à l'échangeur thermique et le fluide caloporteur refroidi depuis l'échangeur thermique jusqu'au système propulsif. 9- Turboréacteur selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le volume interne (113) de l'échangeur thermique est divisé en compartiments (114), le fluide chaud à refroidir circulant dans au moins un desdits compartiments. 2902831 'l1 10- Aéronef comportant au moins un turboréacteur selon l'une des 1 à 9.
F
F01,F02
F01D,F02C
F01D 25,F02C 7
F01D 25/12,F02C 7/14
FR2894642
A1
CLAPET SANDWICH A ACTION DIRECTE
20,070,615
Domaine de l'invention La présente invention porte sur un dans lequel un clapet à action directe, par exemple un clapet régulateur de pression tel qu'un clapet réducteur de pression, un clapet électromagnétique ou un clapet régulateur de niveau d'eau, est pris en sandwich entre des brides de tuyau et est fixé par des boulons et équivalents insérés à travers les brides de tuyau. 2. Etat de l'art Conventionnellement, il existe un clapet de type sandwich dans lequel un boîtier de clapet est intercalé entre des brides de tuyau, les brides de tuyau étant fixées par serrage à l'aide de boulons et d'écrous. Les clapets anti-retour simple battant et les clapets à papillon sans brides appartiennent à cette catégorie de clapets. Dans ces clapets, un obturateur en forme de disque mince bascule ou tourne dans un boîtier de clapet cylindrique mince, à travers lequel un fluide s'écoule en ligne directe, de manière à ouvrir et fermer le passage d'écoulement. Ces clapets sont relativement simples en termes de structure et de fonctionnement (voir par exemple le document Japanese Industrial Standards Committee, "Glossary of Terms for valves JIS B 0100-1984", Japanese Standards Association, première édition, 28 février 1985, page 37, n 10307, page 38, n 10705). D'autre part, il existe un clapet à action directe dans lequel un obturateur est couplé à une section d'entraînement ou de commande par une tige de clapet. Dans ce clapet, quand la section de commande détecte une pression primaire ou une pression secondaire, elle commande la montée ou la descente de l'obturateur pour ouvrir ou fermer le passage d'écoulement. Le boîtier de clapet du clapet à action directe est formé avec un trajet d'écoulement en S s'étendant de l'entrée à la sortie qui sont adaptées pour fermer complètement le clapet et régler le débit. De plus, les extrémités de raccordement aux tuyaux prennent la forme de brides, des extrémités dites à brides étant largement employées pour des applications allant de basse pression à haute pression (voir par exemple le certificat d'utilité japonais n de publication 6-37446). Toutefois, probablement en raison du fait que la structure du clapet à action directe n'est pas simple comparée à celle d'un clapet anti-retour simple battant représenté par le clapet sandwich précédent, il n'existe conventionnellement aucun clapet sandwich à action directe. Toutefois, si le boîtier de clapet est formé avec les brides comme c'est le cas pour le clapet à action directe à brides, des problèmes apparaissent en ce que non seulement le clapet lui-même devient lourd mais en outre le coût de fabrication du clapet augmente en raison de l'important coût matériel des brides elles-mêmes. Un objectif de la présente invention est de proposer un clapet sandwich à action directe dans lequel aucune bride n'est formée sur le boîtier de clapet, et le raccordement est réalisé en prenant en sandwich le boîtier de clapet entre des brides de tuyau et en serrant les brides de tuyau l'une à l'autre par des boulons et écrous. RESUME DE L'INVENTION En considération les problèmes décrits plus haut, la présente invention propose un clapet sandwich à action directe comprenant: une section de commande qui fonctionne en détectant une pression primaire ou une pression secondaire; et un obturateur communiquant avec la section de commande pour ouvrir et fermer un passage d'écoulement, dans lequel le clapet comprend un boîtier de clapet, qui est pris en sandwich entre des brides de tuyau serrées par des boulons et écrous, et des extrémités de raccordement du boîtier de clapet comprenant respectivement une entrée et une sortie du passage d'écoulement sont réalisées en une structure sans brides; le boîtier de clapet comprend en outre un fût de corps s'étendant vers le haut depuis le boîtier de clapet, et seules des parois latérales du fût de corps qui correspondent aux boulons adjacents respectifs sont resserrées d'une manière telle que le fût de corps peut être intercalé entre les boulons placés entre les brides de tuyau en étant adjacents à la circonférence des brides de tuyau. En outre, une gorge annulaire peut être formée en forme de renfoncement sur les surfaces des extrémités de raccordement à accoupler aux brides de tuyau, la gorge annulaire pouvant être remplie avec un organe d'étanchéité. Selon la présente invention, dans le clapet à action directe, le boîtier de clapet du clapet à action directe est pris en sandwich entre les brides de tuyau serrées l'une à l'autre par des boulons et écrous. En outre, les extrémités de raccordement à accoupler aux brides de tuyau, qui sont respectivement formées avec l'entrée et la sortie du passage d'écoulement dans le boîtier de clapet, sont sans brides. Il est donc possible d'obtenir une réduction importante de la masse totale du clapet, une réduction des dimensions entre les surfaces latérales (c'est-à-dire les extrémités de raccordement), et une réduction de moitié du nombre de boulons requis pour le raccordement. L'espace réservé à l'installation du boîtier de clapet entre les tuyaux peut aussi être réduit. En outre, le travail d'installation au moment du raccordement peut être effectué efficacement, et la charge exercée sur les tuyaux dans l'état raccordé peut être réduite. De plus, le coût matériel imposé par les brides peut être réduit, et le coût de fabrication peut donc être fortement réduit. En outre, le fût de corps s'étendant vers le haut depuis le boîtier de clapet est formé en une structure dans laquelle seules ses parois latérales qui correspondent aux boulons adjacents sont resserrées. Grâce à cette structure, lorsqu'on effectue le raccordement en intercalant le clapet entre les tuyaux qui portent une bride de tuyau à leur extrémité, la partie resserrée du fiât de corps évite les boulons adjacents prévus entre les brides de tuyau de manière à ne pas obstruer l'installation des boulons. On peut donc intercaler le fût de corps entre des boulons adjacents et visser les boulons dans les trous de boulon des brides de tuyau sans rencontrer de problème. En serrant les boulons par des écrous, on peut intercaler le clapet entre les tuyaux sans aucune difficulté. En outre, selon la présente invention, même si l'intervalle entre les boulons dans lequel on intercale le fût de corps est étroit, et la partie intérieure du fût de corps correspondant à la partie resserrée est resserrée dans la direction suivant laquelle la partie resserrée est formée, il n'est pas nécessaire de resserrer la partie intérieure du fût de corps dans la direction suivant laquelle les boulons sont installés. Il est donc possible de conserver une aire suffisante pour le passage du fluide sous pression à l'intérieur du fût de corps correspondant à la partie resserrée, de sorte qu'aucun problème n'apparaît dans l'entraînement de l'obturateur par la section de commande. De ce fait, la fonction de clapet à action directe peut être remplie de manière plus satisfaisante. Comme une gorge annulaire est prévue en forme de renfoncement sur les surfaces des extrémités de raccordement à accoupler aux brides de tuyau, et les gorges annulaires sont remplies avec des organes d'étanchéité, au moment d'effectuer le raccordement, il suffit d'amener les extrémités de raccordement en contact avec les brides de tuyau, et les organes d'étanchéité interviennent entre les extrémités de raccordement et les brides de tuyau de manière à assurer une bonne étanchéité entre elles. En conséquence, selon la présente invention, on peut facilement accoupler les extrémités de raccordement et les brides de tuyau dans un état d'étanchéité sans aucun effort comme décrit plus haut. Dans un procédé conventionnel, lorsqu'on installe un organe d'étanchéité tel qu'un joint entre les extrémités de raccordement et les brides de tuyau, on doit positionner l'organe d'étanchéité dans un état suspendu en l'air sur le même axe que les brides de tuyau et dans une position incluse entre les brides de tuyau et les extrémités de raccordement ayant un diamètre inférieur à celui des brides de tuyau, en supposant que les extrémités de raccordement du clapet se trouvent sur le même axe que les brides de tuyau. On accouple ensuite les unes aux autres les extrémités de raccordement et les brides de tuyau. Cette opération est très incommode et demande des efforts. Au contraire, selon la présente invention, les difficultés rencontrées dans le travail de raccordement du clapet sandwich conventionnel peuvent être résolues, et l'efficacité de l'opération peut être fortement améliorée. L'effet pratique de la présente invention est donc considérable. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFEREES L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante, en référence au dessin annexé sur lequel : La figure 1 est une vue de face représentant un état raccordé d'un clapet 5 sandwich à action directe ; La figure 2 est une coupe transversale suivant la ligne X-X de la figure 1 ; La figure 3 est une coupe longitudinale du clapet de la figure let La figure 4 est une coupe agrandie suivant la ligne Y-Y de la figure 3. Le clapet est un clapet à action directe, qui comprend une section d'entraînement 10 ou de commande 1 qui fonctionne en détectant une pression primaire ou une pression secondaire, et un obturateur 3 communiquant avec la section de commande 1 et manoeuvré pour ouvrir et fermer un trajet d'écoulement 2. Le clapet représenté est un clapet réducteur de pression à action directe. La structure de ce clapet réducteur de pression à action directe est la suivante. 15 Un boîtier de clapet 4 renferme un trajet d'écoulement 2 (incluant un trajet d'écoulement primaire 2a et un trajet d'écoulement secondaire 2b), la section de commande 1 étant incorporée dans le boîtier de clapet 4. La section de commande 1 commande l'ouverture de l'obturateur 3 en fonction des variations de pression dans le trajet d'écoulement secondaire 2b. La section de commande 1 comprend une chambre de détection de 20 pression 5 en communication avec le trajet d'écoulement secondaire 2b pour détecter la pression dans le trajet d'écoulement secondaire 2b. Dans un état raccordé, le boîtier de clapet 4 est pris en sandwich entre des brides de tuyau F et F 1 prévues au niveau des extrémités de raccordement de tuyaux P et P1, et est supporté intercalé entre les brides de tuyau F et Fl en serrant par des écrous N, N1 ... des boulons (à filetage long) B, B1 25 ... faits passer à travers les brides de tuyau F et F l. Le boîtier de clapet 4 est formé avec une entrée 6 et une sortie 7 sur ses côtés gauche et droit, respectivement. A l'intérieur du boîtier de clapet 4, le trajet d'écoulement primaire 2a et le trajet d'écoulement secondaire 2b communiquent respectivement avec l'entrée 6 et avec la sortie 7. 30 Au centre à l'intérieur du boîtier de clapet 4, une cloison de séparation 8 sépare le trajet d'écoulement primaire 2a du trajet d'écoulement secondaire 2b dans les sections supérieure et inférieure. La cloison de séparation 8 comporte une ouverture de clapet 9 pour permettre aux trajets d'écoulement 2a et 2b de communiquer l'un avec l'autre. Le trajet d'écoulement 2 s'étendant de l'entrée 6 à la sortie 7 prend la forme de la lettre S. 35 En outre, le boîtier de clapet 4 est sans brides à ses extrémités de raccordement 10 et 11, qui comprennent respectivement l'entrée 6 et la sortie 7 du trajet d'écoulement 2 à raccorder aux brides de tuyau F et F l de telle manière que le boîtier de clapet 4 est pris en sandwich entre les brides de tuyau F et F1. Grâce à cette structure, la distance entre les surfaces latérales du boîtier de clapet 4 est réduite de l'épaisseur des brides par rapport à un boîtier de clapet à brides conventionnel. Une gorge annulaire renfoncée 12 est formée sur les surfaces des extrémités de raccordement 10 et 11 à accoupler aux surfaces des brides de tuyau F et F 1. La gorge annulaire 12 est remplie avec un organe d'étanchéité 13 tel qu'un joint torique, une garniture plate ou équivalent, un joint torique étant ici utilisé. Au niveau de la partie supérieure du boîtier de clapet 4, un fût de corps 17 s'étend vers le haut depuis l'extrémité supérieure du boîtier de clapet 4. En outre, une partie évidée 16 en forme de disque, entièrement entourée par une bride de corps 14 10 (c'est-à-dire une bride d'assemblage à un chapeau 15 décrit plus bas), est formée sur l'extrémité supérieure du fût de corps 17. Le flat de corps 17 est intercalé entre les brides de tuyau F et F 1 dans une situation où les extrémités de raccordement 10 et 11 du boîtier de clapet 4 sont amenées en contact avec les brides de tuyau F et F1, et où des boulons B, B1 ... sont insérés à 15 travers les brides de tuyau F et F 1. Aussi, le fût de corps 17 présente une forme susceptible de s'intercaler entre les boulons B et B1 adjacents l'un à l'autre à la circonférence des brides de tuyau F et F 1 (dans l'exemple représenté, les boulons B et B1 sont prévus pour être adjacents l'un à l'autre au niveau des parties supérieures des brides de tuyau F et F l). 20 Un chapeau 15 présente une forme sensiblement cylindrique, et le diamètre de son extrémité inférieure est agrandi pour s'adapter à la partie évidée 16. L'extrémité inférieure ouverte du chapeau 15 est entièrement entourée par une bride 15a. La partie évidée 16 et le chapeau 15 sont accouplés l'un à l'autre via une membrane 18. Leurs brides 14 et 15a sont ensuite serrées l'une à l'autre par des boulons 25 et écrous non représentés. Un ressort de réglage 19 est logé dans un espace supérieur (à l'intérieur du chapeau 15) délimité par la membrane 18, tandis que l'espace inférieur (à l'intérieur de la partie évidée 16) est utilisé comme chambre de détection de pression 5, afin de constituer la section de commande 1. Le ressort de réglage 19 est constitué d'un ressort hélicoïdal de compression 30 (dans l'exemple représenté, un ressort rectangulaire). Le ressort de réglage 19 est intercalé dans un état comprimé entre un siège de ressort 20, qui sert aussi d'organe de pression de membrane et est accouplé à la surface supérieure de la membrane 18, et un siège de ressort 22 poussé vers le bas par une vis de réglage 21 constituée d'un boulon qui est inséré et vissé par l'extrémité supérieure du chapeau 15. 35 La vis de réglage 21 est déplaçable vers le haut et vers le bas afin de régler la force élastique du ressort de réglage 19, de manière à régler le déplacement de la membrane 18 placée sous la vis de réglage 21. Au niveau de l'extrémité supérieure du chapeau 15, un contre-écrou 23 est vissé sur la vis de réglage 21. La chambre de détection de pression 5 (c'est-à-dire la partie évidée 16) est ouverte au niveau de sa partie inférieure afin de communiquer séparément avec le trajet d'écoulement primaire 2a et avec le trajet d'écoulement secondaire 2b via le fût de corps 17. Une ouverture 24 de forme circulaire, communiquant avec le trajet d'écoulement primaire 2a, est formée au niveau du centre inférieur de la chambre de détection de pression 5 de manière à correspondre à l'ouverture de clapet 9. Une autre ouverture 25 de forme sensiblement rectangulaire, communiquant avec le trajet d'écoulement secondaire 2b, est formée adjacente à l'ouverture 24. En conséquence, à l'intérieur du fût de corps 17, l'extrémité supérieure de la cloison de séparation 8 est formée pour s'élever de telle manière qu'elle sépare les ouvertures 24 et 25 adjacentes l'une à l'autre. La cloison de séparation 8 sépare un trajet de communication 26, communiquant avec le trajet d'écoulement primaire 2a, d'un trajet de communication 27 communiquant avec le trajet d'écoulement secondaire 2b. Les trajets de communication 26 et 27 ont une forme cylindrique circulaire et une forme sensiblement cylindrique rectangulaire respectivement identiques aux formes des ouvertures 24 et 25. Comme décrit plus haut, dans l'état de raccordement du boîtier de clapet 4, pour pouvoir intercaler le fût de corps 17 entre les boulons B et B1 placés adjacents l'un à l'autre entre les parties supérieures des brides de tuyau F et F1, au niveau des sites correspondant aux boulons B et B2 du trajet de communication 26 ayant un diamètre supérieur à l'intervalle entre les boulons B et B1, comme représenté sur les figures 2 et 3, seules les parois latérales du fût de corps 17 correspondant aux boulons B et B1 adjacents l'un à l'autre sont formées pour être resserrées. Le trajet de communication 26 au niveau de la partie resserrée 28 est formé en la même largeur que le trajet de communication 27, comme représenté sur la figure 4. Dans cette forme de réalisation, la largeur extérieure D du fût de corps 17 correspondant à la direction de largeur du trajet de communication 26 (c'est-à-dire une direction perpendiculaire à la direction suivant laquelle les boulons B et B1 sont installés) est supérieure à l'intervalle entre les boulons B et B1. De plus, la largeur extérieure D1 du fût de corps 17 correspondant à la direction de largeur du trajet de communication 27 est plus petite que l'intervalle entre les boulons B et B1 sur toute son extension verticale. De cette manière, le site de la paroi latérale du fût de corps 17 ayant la largeur extérieure D correspondant aux boulons B et B1 est formé avec la partie resserrée 28 de telle manière que la forme de la partie 28 étrangle le trajet de communication 26 formé à l'intérieur du fût de corps 17. Selon une autre possibilité, quand la largeur extérieure Dl est aussi supérieure à l'intervalle entre les boulons B et B1, la paroi latérale du fût de corps 17 ayant la largeur extérieure Dl est aussi formée avec la partie resserrée 28 comme la précédente. Le trajet de communication 26 ne pose pas de problème dans le fonctionnement du clapet tant que le fluide sous pression peut passer par la partie resserrée 28 même une fois qu'on a introduit dans le trajet de communication 26 une tige de clapet 29 décrite plus bas. Dans tous les cas, le fluide sous pression sera étranglé au niveau de la partie resserrée 28. Pour que la section de commande 1 entraîne l'obturateur 3 avec une efficacité opérationnelle plus satisfaisante, il est préférable que la partie resserrée 28 ait une aire aussi grande que possible pour le passage du fluide sous pression. A cet égard, il est préférable que la partie resserrée 28 soit formée en resserrant seulement les parois latérales du fût de corps 17 qui correspondent et sont adjacentes aux boulons B et B1 respectivement. Comme les brides de tuyau F et F 1 employées sont celles normalisées selon la taille du clapet, l'intervalle entre les boulons B et B1 diffère selon le type des brides de tuyau F et F1. Même si l'intervalle est étroit et le trajet de communication 26 au niveau des parties resserrées 28 est formé pour être étroit dans la direction de sa largeur, seules les parois latérales du fût de corps 17 sont resserrées au niveau des sites qui correspondent et sont adjacents aux boulons B et B1 comme décrit plus haut. Il n'est pas nécessaire de resserrer les parois latérales du fût de corps 17 dans la direction suivant laquelle les boulons B et B1 sont installés. En conséquence, il est possible d'assurer une aire prédéterminée pour le passage du fluide sous pression dans le trajet de communication 26 au niveau de la partie resserrée 28 sans poser aucun problème dans l'entraînement de l'obturateur 3 par la section de commande 1. Un siège de membrane 30 est accouplé à la surface inférieure de la membrane 18. La partie inférieure du siège de membrane 30 est formée d'un seul tenant avec un piston 31 ayant un diamètre inférieur à celui du siège de membrane 30 et égal à celui du trajet de communication 26. Le piston 31 est inséré coulissant dans le trajet de communication 26 au-dessus de la partie resserrée 28. Une garniture en U 32 est ajustée dans une gorge renfoncée formée entièrement autour du piston 31, pour séparer le trajet d'écoulement primaire 2a de la chambre de détection de pression 5 d'une manière étanche à l'eau. La tige de clapet 29 s'étend verticalement vers le bas depuis le centre de la partie inférieure du piston 31, et passe à travers le trajet de communication 26 et l'ouverture de clapet 9. A l'extrémité inférieure de la tige de clapet 29 est attaché l'obturateur 3 destiné à ouvrir et fermer l'ouverture de clapet 9. L'obturateur 3 et la section de commande 1 sont couplés l'un à l'autre. L'obturateur 3 est installé d'une manière librement séparable sur un siège d'obturateur 33 munissant une extrémité inférieure de l'ouverture de clapet 9 de sorte que l'obturateur 3 reçoit la pression primaire dans le sens d'ouverture du clapet. En conséquence, l'ouverture de l'obturateur 3 est commandée par le déplacement de la membrane 18. Dans l'état dans lequel la membrane 18 est déplacée jusqu'à sa position la plus basse, le siège de membrane 30 repose sur la circonférence de l'ouverture 24 du trajet de communication 26 et empêche l'obturateur 3 de monter dans cet état. En outre, une tige de guidage 34 s'étend verticalement vers le bas depuis le centre de la partie inférieure de l'obturateur 3. La tige de guidage 34 est insérée d'une manière librement coulissante dans une partie évidée cylindrique 35 faisant saillie de la partie inférieure du boîtier de clapet 4. La surface utile de réception de pression du piston 31 est légèrement supérieure à la surface utile de l'obturateur 3 qui reçoit la pression primaire. Pour le raccordement du clapet sandwich à action directe structuré comme décrit plus haut, on accouple les extrémités de raccordement 10 et 11 du boîtier de clapet 4 aux brides de tuyau F et F1, respectivement, présentes sur les tuyaux P et Pl. Ensuite, on fait passer les boulons B, B1 ... à travers les trous de boulon respectifs des brides de tuyau F et F 1. Dans cette situation, à l'endroit où les boulons B et B1 sont placés adjacents l'un à l'autre au niveau des parties supérieures des brides de tuyau F et F1, la partie resserrée 28 proche des boulons B et B1 évite en correspondance les boulons B et B1 pour ne pas obstruer leur installation. Le fût de corps 17 peut donc passer entre les boulons B et B1, et un grand nombre de boulons B, B1 ... placés à la circonférence des brides de tuyau F et F1 sont uniformément serrés par les écrous N, N1 ... pour fixer le clapet intercalé entre les tuyaux P et Pl. Par serrage des écrous N, N1 ... sur les boulons B, B1 ..., l'organe d'étanchéité 13 se déforme élastiquement dans la gorge annulaire 12 formée dans les extrémités de raccordement 10 et 11 respectives, et adhère de manière étanche aux surfaces d'extrémité des brides de tuyau F et F l accouplées aux extrémités de raccordement 10 et 11. De cette manière, les extrémités de raccordement 10 et 11 et les brides de tuyau F et F1 sont serrées les unes contre les autres de manière étanche. Dans le clapet raccordé comme décrit plus haut, l'ouverture de l'obturateur 3 est commandée par établissement d'un équilibre entre la force dirigée vers le haut (c'est-à-dire le sens de fermeture du clapet) exercée sur la membrane 18 par la pression secondaire dans la chambre de détection de pression 5 communiquant avec le trajet d'écoulement secondaire 2b via le trajet de communication 27 et la force dirigée vers le bas (c'est-à-dire le sens d'ouverture du clapet) exercée par le ressort de réglage 19. En conséquence, la pression secondaire est maintenue à une différence constante en dessous de la pression primaire. Dans cette forme de réalisation, le clapet sandwich à action directe a été présenté comme un clapet réducteur de pression du type à action directe. Toutefois, la présente invention n'est pas limitée à ce dernier, mais peut être appliquée à d'autres clapets de régulation de pression à action directe (clapets de retenue, clapets à pression différentielle et analogues), clapets électromagnétiques, clapets régulateurs de niveau d'eau, et autres clapets à action directe. Dans ces cas, comme dans la forme de réalisation plus haut, les extrémités de raccordement du boîtier de clapet sont réalisées en une structure sans brides, et le fût de corps s'étendant vers le haut depuis le boîtier de clapet est formé en une structure susceptible d'être intercalée entre les boulons adjacents l'un à l'autre au niveau des parties supérieures des brides de tuyau
Dans le clapet à action directe de la présente invention, aucune bride n'est formée dans le boîtier de clapet et le raccordement est réalisé en intercalant le boîtier de clapet entre des brides de tuyau.Le clapet à action directe de la présente invention comprend: une section de commande (1) qui fonctionne en détectant une pression primaire ou une pression secondaire; et un obturateur (3) communiquant avec la section de commande 1 pour ouvrir et fermer un trajet d'écoulement 2. Un boîtier de clapet 4 du clapet est pris en sandwich entre des brides de tuyau (F et F1) serrées par des boulons (B, B1 ...) et des écrous (N, NI 1 ... ) Des extrémités de raccordement (10 et 11 ) à accoupler aux brides de tuyau (F et F1), qui comprennent respectivement une entrée et une sortie (6) et (7) du trajet d'écoulement (2), sont faites sans brides. Un fût de corps (17) s'étend vers le haut depuis le boîtier de clapet (4) et est formé pour être intercalé entre les boulons (B et B1) qui sont installés entre les brides de tuyau (F et F1) et sont adjacents l'un à l'autre à la circonférence des brides de tuyau (F et F1).
1. Clapet sandwich à action directe, comprenant: une section de commande (1) qui fonctionne en détectant une pression primaire ou une pression secondaire; et un obturateur (3) communiquant avec la section de commande (1) pour ouvrir et fermer un trajet d'écoulement (2), dans lequel le clapet comprend un boîtier de clapet (4), qui est pris en sandwich entre des brides de tuyau (F et F1) serrées par des boulons (B, B1, ..) et écrous (N, N1, ...), et des extrémités de raccordement (10, 11) du boîtier de clapet (4) comprenant une entrée (6) et une sortie (7) du trajet d'écoulement (2) réalisées respectivement en structure sans brides; le boîtier de clapet (4) comprenant en outre un fût de corps (17) s'étendant vers le haut depuis le boîtier de clapet (4), et seules des parois latérales du fût de corps (:l7), qui correspondent aux boulons adjacents respectifs (B, B1, ..), étant resserrées de telle manière que le fût de corps (17) peut être intercalé entre les boulons (B, B1, ..) placés entre les brides de tuyau (F et F 1) en étant adjacents à la circonférence des brides de tuyau (F et F1). 2. Clapet sandwich à action directe selon la 1, dans lequel une gorge annulaire (12) est formée en forme de renfoncement sur les surfaces des extrémités de raccordement (10 et 11) à accoupler aux brides de tuyau (F et F 1), la gorge annulaire (12) étant remplie avec un organe d'étanchéité (13).
F
F16
F16K
F16K 27
F16K 27/00
FR2893238
A1
DISPOSITIF POUR LE PASSAGE D'EAU DANS DU MOBILIER PLEIN AIR
20,070,518
-1- La présente invention concerne un dispositif intégré pour le passage de l'eau dans les chaises longues (bains de soleil), chaises de plage, hamacs, balancelles, parasols, etc... avec une arrivée et une sortie de chaque côté, soit quatre orifices par pièce. Le but est de pouvoir, sur une plage par exemple, brancher plusieurs bains de soleil sur un seul point d'eau, en incorporant entre chaque, un tuyau d'alimentation. Une douchette mobile, avec gâchette, permettant l'ouverture et la fermeture de l'eau, sera fournie à chaque utilisateur et pourra se brancher à droite comme à gauche, pour une personne droitière ou gauchère, sauf pour le parasol où un seul branchement pour la douchette sera nécessaire. La douchette sera, si possible et de préférence, en brumisateur, pour le bien-être de l'utilisateur et par souci d'économie d'eau. Ce système pourra, bien sûr, fonctionner individuellement, ou permettre de brancher en série une chaise longue (bain de soleil), suivie d'un parasol, puis d'un hamac, etc... et chacun pourra se rafraîchir à la demande, sans avoir à se rendre à la douche commune ou à la mer. Il faudra également équiper, si possible, ces produits, de coussins acceptant l'humidité et d'un vide-poches étanche, afin d'y déposer divers objets (clés, porte-monnaie, portable, revues, etc...). Par contre, s'il n'y a pas d'eau courante à proximité, on pourra équiper chaque 20 produit d'un jerrican d'eau avec une petite pompe 12 Volts. Les dessins annexés illustrent l'invention. Le passage de l'eau est représenté par les traits mixtes fins. La figure 1 représente la chaise longue en vue de face, avant branchement avec, en trait mixte fin, le passage pour l'eau (1) et les bouchons pour 25 obstruer les orifices (2). La figure 2 représente la chaise longue en vue de face, raccordée à un point d'eau (3) par un tuyau d'alimentation (4) branché sur l'orifice (5).L'eau passe dans la canalisation (1) pour sortir : -2- 1) Par l'orifice (6) afin d'alimenter, par un tuyau de raccordement (7), une autre chaise longue ou tout autre mobilier de plein-air adapté, comme l'indiquent les figures 3-4-5-6 et 7 ; 2) Par un des orifices (8) ou (9), pour un utilisateur droitier ou gaucher. L'orifice choisi sera pourvu d'une douchette mobile (10), avec gâchette permettant l'ouverture et la fermeture de l'eau (11), tandis que l'orifice restant sera obstrué par un bouchon (2)
Dispositif pour faire passer l'eau dans les chaises longues (bains de soleil), et autre mobilier de plein-air, tel que hamacs, balancelles, chaises de plage, parasols, etc... L'invention concerne un dispositif pour le passage de l'eau, et la fixation d'une douchette mobile avec gâchette permettant l'ouverture et la fermeture de l'eau. Il est constitué d'une canalisation intégrée dans ces produits, avec quatre orifices (5) (6) (8) (9).L'orifice (5) servant au raccordement au point d'eau (3) par un tuyau d'alimentation (4).L'orifice (6) servant au raccordement à un autre produit équipé du même dispositif, par un tuyau de raccordement (7).Les orifices (8) et (9) servant à adapter une douchette mobile (10) avec gâchette (11) pour droitier ou gaucher.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné au bien-être permanent de l'utilisateur, sans que ce dernier n'ait à se déplacer pour se rafraîchir.
1) Dispositif pour faire passer de l'eau dans une chaise longue (1) ou tout autre mobilier de plein-air tel que hamacs, balancelles, chaises de plage ou parasols, caractérisé en ce qu'il comporte une canalisation intégrée dans le mobilier pour la conduite de l'eau. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la canalisation (1) possède quatre orifices (5) (6) (8 ) (9) obstrués à l'origine par quatre bouchons (2). 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'un orifice (5) dépourvu de son bouchon, est prévu au raccordement par un tuyau (4) au point d'eau (3). 4) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'un orifice (6) dépourvu de son bouchon, est prévu au raccordement par un tuyau (7) à un autre mobilier muni du môme dispositif. 5) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que des orifices (8) et (9) dépourvus de leurs bouchons sont prévus au branchement d'une douchette mobile (10) avec gâchette permettant l'ouverture et la fermeture de l'eau (11) pour droitier ou gaucher. 6) Dispositif selon la 5 caractérisé en ce qu'un des orifices (8) ou (9) étant pourvu de la douchette mobile (10) avec gâchette (11), l'orifice restant est fermé à l'aide du bouchon (2).
A
A47
A47C
A47C 7,A47C 1
A47C 7/72,A47C 1/14
FR2894740
A1
DISPOSITIF DE CODAGE, PROCEDE DE CODAGE, SYSTEME DE DECODAGE PROCEDE DE DECODAGE DE DONNEES VIDEO
20,070,615
L'invention concerne un dispositif et un procédé de codage de données vidéo, un procédé et un système de décodage. La présente invention s'adresse plus particulièrement aux normes de codage dans lesquelles les images codées sont transmises avec un certain nombre d'informations permettant leur décodage de manière aisée. Les standards de compression tels MPEG-2 et plus récemment H264 transmettent les images codées sous forme de groupe d'images (GOP), ce dernier comprenant également des informations décrivant la structure du groupe d'images. Ces informations servant ensuite au décodeur pour le décodage des images. Le standard H264 transmet les groupes d'images dans des structures de type tranche. Une tranche peut contenir soit la totalité d'une image, soit une partie d'image. L'encodeur est responsable de la découpe en tranches des images (la plupart du temps à partir d'une configuration figée), mais le décodeur ne connaît jamais à priori la structure en tranche des images et la découvre donc au fil du décodage. Les tranches sont encapsulées dans des unités de type NAL (acronyme anglais de network adaptation layer ). La découpe en tranches permet avantageusement d'introduire des points de synchronisation supplémentaires dans l'image. Ainsi, si la couche transport introduit des erreurs durant le transfert de la NAL contenant la tranche 0 , le décodage peut reprendre à partir de la tranche 1 . Si l'image n'est pas découpée en tranche, alors le décodeur ignore l'image dans sa globalité. La plupart des décodeurs utilisent la même découpe en tranches pour toutes les images d'une séquence vidéo complète mais ceci n'est qu'une généralité et la découpe est vraiment dépendante du dispositif de codage. Les inventeurs ont constaté que, les tranches étant encodées de manière indépendante au décodeur, leur décodage peut donc être aisément parallélisé. Ainsi, un processeur 0 peut traiter la tranche 0 , un processeur 1 peut traiter la tranche 1 et ainsi de suite, tant que l'on a des processeurs aptes à travailler en parallèle au niveau du décodage. Cependant, la découpe en tranches n'est pas connue côté décodeur. Donc cette parallélisation est impossible au décodage puisque le décodeur ne peut pas prédire la découpe. Une solution simple consiste à utiliser toujours la même structure de découpage en tranches au niveau de l'encodeur. Cependant ceci implique plusieurs contraintes. Il faudrait alors que cette découpe soit standardisée pour tous les décodeurs répondant à la norme si l'on veut que tous les flux codés puissent être décodés par tout décodeur du marché. L'invention se propose de résoudre au moins un des inconvénients 10 mentionnés ci-dessus en proposant une solution permettant à tout flux encodé d'être décodé par tout décodeur. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de codage de données vidéo comprenant des moyens de coder chaque image en tranches d'images, 15 chaque tranche étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention, le dispositif de codage comprend des moyens d'insérer dans le flux de données au moins un message indiquant la structure relative au découpage en tranches des images. 20 De cette manière, le flux comporte les informations relatives à sa structure. Ceci permet avantageusement d'avoir des données vidéo codées d'une manière choisie par le dispositif de codage et non connues des dispositifs de décodage. 25 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, les moyens d'insérer ledit message insèrent ledit message pour un groupe d'images à coder. Selon un autre mode de réalisation de l'invention les moyens d'insérer ledit message insèrent ledit message pour chaque image à coder. Selon un autre aspect, l'invention concerne un procédé de codage de données vidéo comprenant une étape de codage de chaque image en tranches d'images, chaque tranche étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention, le procédé de codage comprend une étape 30 d'insertion dans le flux de données d'au moins un message indiquant la structure relative au découpage en tranches des images. Selon un autre aspect, l'invention concerne également un système de 5 décodage de données vidéo, lesdites données vidéo ayant été codées en tranches, chacune des tranches étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention le système comprend : - des moyens d'analyser les données vidéo de manière à connaître la décomposition en tranches des données, 10 - des moyens de décodage des données vidéo tranche par tranche, - des moyens de reconstruire les différentes données vidéo après leur décodage afin de reconstruire les données vidéo décodées Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le système de 15 décodage de données vidéo comprend : - une pluralité de moyens de décodage des données vidéo tranche par tranche, - des moyens d'orienter les différentes tranches vers la pluralité de dispositifs de décodage en fonction de leur disponibilité, de manière à ce 20 qu'une pluralité de tranches soient décodées simultanément. De manière avantageuse, les différentes tranches peuvent donc être décodées en parallèle, l'image globale étant reconstituée lorsque toutes les tranches correspondant à une même image ont été décodées. De manière préférée, les moyens d'analyser les données vidéo sont aptes à reconnaître et à extraire au moins un message comprenant les informations relatives à la décomposition en tranches. 30 Selon un autre aspect, l'invention concerne également un procédé de décodage de données vidéo, lesdites données vidéo ayant été codées en tranches, chacune des tranches étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention, il comprend les étapes 25 - d'analyse des données vidéo de manière à connaître la décomposition en tranches des données, - d'orientation des différentes tranches vers des procédés de décodage vidéo, en fonction de la disponibilité des différents 5 procédés, - de décodage en parallèle des tranches de données vidéo, de reconstruction des différentes données vidéo après leur décodage afin de reconstruire les données vidéo décodées. 10 L'invention sera mieux comprise et illustrée au moyen d'exemples de modes de réalisation et de mise en oeuvre avantageux, nullement limitatifs, en référence aux figures annexées sur lesquelles : 15 - la figure 1 représente la structure du flux codé selon l'invention, -la figure 2 représente un dispositif de codage selon l'invention, - la figure 3 représente un dispositif de décodage selon l'invention, - la figure 4 représente un organigramme d'analyse du flux lors du décodage d'un GOP. 20 Les modules représentés sur les différentes figures sont des unités fonctionnelles, qui peuvent ou non correspondre à des unités physiquement distinguables. Par exemple, ces modules ou certains d'entre eux peuvent être regroupés dans un unique composant, ou constituer des fonctionnalités d'un 25 même logiciel. A contrario, certains modules peuvent éventuellement être composés d'entités physiques séparées. La description ci-dessous est basée sur un codage de données conforme à la norme H264. Cet exemple d'implémentation n'est pas limitatif à un codage de ce type. L'invention concerne effectivement tout type de codage 30 dans lequel des informations sont insérées dans le flux afin de faciliter son utilisation ultérieure. La figure 1 représente la structure du flux codé selon un mode de réalisation préféré de l'invention. Les images sont codées de manière découpée. Chaque image est découpée en tranches, mieux connues sous l'acronyme anglais de slice . Le découpage en tranches est décidé lors du codage. Ce découpage en tranches est fait par les utilisateurs du dispositif de codage et notamment par les diffuseurs de programmes. Chaque dispositif de décodage décide seul du type de décomposition qu'il utilise. Ainsi les informations concernant la découpe utilisée par le décodeur ne sont pas connues en dehors de ce décodeur. D'autres dispositifs ne peuvent donc pas utiliser ces informations pour les utiliser à différentes fins. Ainsi, 'selon ce mode de réalisation, un message SEI est inséré avant un groupe de plusieurs images. Ce message SEI indique la découpe en tranches des images du groupe auquel il se rapporte. Dès que la découpe en tranche d'une nouvelle image est différente de la découpe en tranches des images précédentes un nouveau message SEI est inséré. Ainsi un seul message SEI est inséré pour l'image 0, l'image 1 et l'image 2. Ces trois images sont découpées chacune en trois tranches. Un second message SEI est inséré pour les images 3 et 4. Ces deux images sont découpées chacune en deux tranches. Si les images 5 et suivantes sont découpées différemment de l'image 4, alors un nouveau message SEI est inséré avant les tranches de l'image 5. La figure 2 représente un dispositif de codage selon le mode de 25 réalisation préféré de l'invention. Une trame Fn courante est présentée en entrée du codeur pour y être codée. Cette trame est codée en groupe de pixels appelés macroblocs, correspondant à des groupes de 16*16 pixels. Chaque macrobloc est codé en mode intra ou inter. Que ce soit en mode intra ou en mode inter, un 30 macrobloc est codé en se basant sur une trame reconstruite. Un module 109 décide du mode de codage en mode intra de l'image courante, en fonction du contenu de l'image. En mode Infra, P (représentée sur la figure 2) est composée d'échantillons de la trame courante Fn qui ont été précédemment encodés, décodés et reconstruits (uF'n sur la figure 2, u signifiant non filtré). En mode inter, P est constitué à partir d'une estimation de mouvement basée sur une ou plusieurs trames F'n-1. Un module d'estimation de mouvement 101 établit une estimation de mouvement entre la trame courante Fn et au moins une trame précédente F'n-l. A partir de cette estimation de mouvement, un module 102 de compensation de mouvement produit une trame P lorsque l'image courante Fn doit être codée en mode inter. Un soustracteur 103 produit un signal Dn, différence entre l'image Fn à coder et l'image P. Ensuite cette image est transformée par une transformation DCT dans un module 104. L'image transformée est ensuite quantifiée par un module 105 de quantification. Ensuite, les images sont réorganisées par un module 111. Un module de codage entropique 112 de type CABAC (acronyme anglais de Context-based Adaptive Binary Arithmetic Coding ) encode ensuite chaque image. Des modules 106 et 107 respectivement de quantification et de transformation inverses permettent de reconstituer une différence D'n après transformation et quantification puis quantification inverse et transformation inverse. Lorsque l'image est codée en mode intra, selon le module 109, un module 108 de prédiction intra code l'image. Une image uF'n est obtenue en sortie d'un additionneur 114, comme la somme du signal D'n et du signal P Ce module 108 reçoit également en entrée l'image F'n reconstruite non filtrée. Un module 110 de filtrage permet d'obtenir l'image F'n reconstruite filtrée à partir de l'image uF'n. Le module 112 de décodage entropique transmet les tranches codées encapsulées dans des unités de type NAL. Les NAL contiennent, outre les tranches, des informations relatives aux en-têtes par exemple. Les unités de type NAL sont transmises à un module 113. Le module 113 insère un message SEI avant l'envoi des différentes images codées vers un réseau de transmission. Un message SEI est inséré afin d'obtenir un flux comme indiqué en figure 1. La figure 3 représente un système de décodage selon l'invention. Un module 209 analyse les messages SEI reçus dans le flux de données. Les messages SEI peuvent être de différentes natures. Effectivement, les messages SEI peuvent être utilisés à d'autres fins, pour transporter d'autres données pouvant être utiles lors du décodage. Après l'analyse du message SEI, les données sont transmises à différents dispositifs de décodage Dl, D2, D3, Di,..., Dn en fonction de l'analyse. Effectivement, suivant la configuration matérielle ou logicielle disponible, un ou plusieurs dispositifs de décodage Dl, D2, D3, Di,..., Dn sont disponibles. Il est avantageux que le nombre de dispositifs de décodage Dl, D2, D3, Di,..., Dn soit égal au nombre de tranches maximales d'une image codée. Par exemple, si les images sont codées en utilisant une décomposition en 4 tranches, alors il est particulièrement avantageux, en terme de rapidité de décodage, que les tranches soient décodées en parallèle pour reconstruire rapidement l'image. Lorsque le nombre de dispositifs de codage Dl, D2, D3, Di,..., Dn est inférieur à la découpe en tranches des images, alors les tranches sont toutefois décodées en parallèle dans les différents modules de décodage. Les tranches restantes seront décodées par la suite, dès qu'un dispositif de décodage Dl, D2, D3, Di,..., Dn est disponible. Il est ainsi possible qu'à un instant t, les différents modules de décodage décodent chacun des tranches appartenant à des images différentes. L'orientation des tranches vers les différents modules de décodage est décidée par le module 209. Cette orientation prend en compte la disponibilité des différents modules de décodage, leur nombre et la valeur indiquée par le message SEI arrivant. Effectivement, si le message SEI indique la valeur 3 , cela signifie que l'image ou les images qui vont suivre sont décomposées en 3 tranches chacune. Si l'on dispose alors de 3 modules de décodage, cas le plus favorable pour ce groupe d'images, chaque tranche sera alors transmise à un module de décodage Dl, D2, D3. Les NALs de type image sont transmises à un module 201 de décodage entropique. Le module 201 de décodage entropique effectue l'opération inverse du module 112 de la figure 2. Ensuite, les données sont transmises à un module 202 de ré ordonnancement de manière à obtenir un ensemble de coefficients. Ces coefficients subissent alors une quantification inverse dans le module 203 et une transformation DCT inverse dans le module 204 en sortie duquel on obtient les macro blocs D'n, D'n étant une version déformée de Dn. Un bloc prédictif P est ajouté à D'n, par un additionneur 205, pour reconstruire un macrobloc uF'n. Le bloc P est obtenu après compensation de mouvement, effectuée par un module 208, de la trame décodée précédente, lors d'un codage en mode inter ou après prédiction intra du macrobloc uF'n, par un module 207, dans le cas d'un codage en mode intra. Un filtre 206 est appliqué sur le signal uF'n pour réduire les effets de la distorsion et la tranche F'n reconstruite est crée à partir d'une série de macroblocs. Une fois décodées par les différents modules de décodage Dl, D2, D3, Di,..., Dn, les tranches sont mises l'une après l'autre pour reconstruire l'image complète, par exemple en les enregistrant dans une mémoire tampon de reconstruction 210, avant d'être transmises à l'application. La figure 4 représente un mode de réalisation d'un procédé selon l'invention, lorsque les opérations de décodage sont réalisées de manière logicielle. Lors d'une étape El, on reçoit le flux de données codées avec un dispositif de codage comme représenté en figure 2. Le flux codé a la structure représentée en figure 1. Lors d'une étape E2, on analyse le message SEI. L'analyse du message SEI consiste à regarder si le message SEI contient des informations sur la décomposition des images en tranches. Lorsque cette information est présente, alors l'analyse du message SEI est suivie d'une décision d'orientation, lors d'une étape E3, des tranches dans les différents modules de codage Dl, D2, D3, Di,...,Dn. Les modules de codage sont également réalisés de manière logicielle Dl, D2, D3, Di,...,Dn. Lors d'une étape E4, les différentes tranches sont décodées par les différents modules de décodage en parallèle. Lors d'une étape E5, les images sont reconstituées, par exemple en utilisant la mémoire tampon 210 de reconstruction de la figure 3. Le tableau ci-dessous illustre la partie données utiles d'un message SEI, utilisant un type de données utiles de type 6, correspondant dans la norme H264 à des données utiles de type user data_unregistered , représenté dans le tableau ci-dessous. user data unregistered( payloadSize) { Descriptor uuid iso_iec 11578 u(128) for( i = 16; i < payloadSize; i++ ) user data_payload_byte b(8) } 10 - le mot de 128 bits uuid_iso_iec 11578 indique au décodeur lors de la phase de décodage le type de message. La norme H264 précise un certain nombre de valeurs pour ce mot en fonction de sa signification. L'une de ces valeurs indique qu'il s'agit d'un message du type 15 user data_payload . - le mot user data_payload_byte est un mot de 8 bits composant une partie du message SEI. Ce mot est utilisé pour coder les données relatives à des applications propriétaires et notamment ici pour coder les données relatives à l'invention comme codé ci-dessous. 20 PayloadSize est égal à 17 octets, dont 16 pour UUID et 1 pour user data_payload_byte. Dans chaque user data_unregistered on a une suite d'octets User data_payload_byte comme indiqué dans le tableau ci-dessus. Cette suite d'octets est en fait une répétition d'une structure de 3 octets (2 octets + 1 octet). La valeur de payloadsize est donc multiple de 3. 25 Le mot user data_payload_byte permet de coder le nombre de tranches dans l'image ainsi que la taille de chaque tranche en macroblocs. Le premier octet représentant le nombre de tranches dans l'image et les deux5 octets suivants permettant de coder la taille de la tranche en macroblocs, reprenant donc ainsi la structure 2 octets + 1 octet mentionnée ci-dessus. Configuration_tranche( payloadSize) { Descriptor Nombre de tranches u(8) for( i = 0; i <= nombre de tranches; i++) Taille de la tranche en macroblocs u(16) } On note que si les dispositifs de décodage ne possèdent pas de module d'analyse des messages SEI tels que décrits dans l'invention, alors ils sont prévus pour les ignorer, ceci étant une requête particulière de la norme H264. Ainsi, les données peuvent tout de même être décodées, tout en ne bénéficiant pas des avantages que peut procurer l'invention, à savoir notamment le décodage en parallèle des différentes tranches. On garde ainsi une compatibilité certaine avec les décodeurs du marché
L'invention concerne un dispositif et un procédé de codage de données vidéo. Le dispositif comprenant des moyens de coder chaque image en tranches d'images, chaque tranche étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens d'insérer dans le flux de données au moins un message (SEI) indiquant la structure relative au découpage en tranches des images.L'invention concerne également un système de décodage et un procédé de décodage de données vidéo, lesdites données vidéo ayant été codées en tranches, chacune des tranches étant codée de manière indépendante des autres tranches. Selon l'invention, le système de codage comprend- des moyens d'analyser les données vidéo de manière à connaître la décomposition en tranches des données,- des moyens de décodage des données vidéo tranche par tranche,- des moyens de reconstruire les différentes données vidéo après leur décodage afin de reconstruire les données vidéo décodéesApplication à la norme H264
Revendications 1. Dispositif de codage de données vidéo comprenant des moyens de coder chaque image en tranches d'images, chaque tranche étant codée de manière indépendante des autres tranches, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'insérer dans le flux de données au moins un message (SEI) indiquant la structure relative au découpage en tranches des images. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les moyens d'insérer ledit message insèrent ledit message pour un groupe d'images à coder. 3. Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que les moyens d'insérer ledit message insèrent ledit message pour chaque image à coder. 4. Procédé de codage de données vidéo comprenant une étape de codage de chaque image en tranches d'images, chaque tranche étant codée de manière indépendante des autres tranches, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'insertion dans le flux de données d'au moins un message (SEI) indiquant la structure relative au découpage en tranches des images. 5. Système de décodage de données vidéo, lesdites données vidéo ayant été codées en tranches, chacune des tranches étant codée de manière indépendante des autres tranches, caractérisé en ce qu'il comprend - des moyens d'analyser les données vidéo de manière à connaître la décomposition en tranches des données, - des moyens de décodage des données vidéo tranche par tranche, - des moyens de reconstruire les différentes données vidéo après leur décodage afin de reconstruire les données vidéo décodées 6. Système de décodage de données vidéo selon la 5 caractérisé en ce qu'il comprend - une pluralité de moyens de décodage des données vidéo tranche par tranche, - des moyens d'orienter les différentes tranches vers la pluralité de dispositifs de décodage en fonction de leur disponibilité, de manière à ce qu'une pluralité de tranches soient décodées simultanément. 7. Système de décodage selon l'une des 5 ou 6 caractérisé en ce que les moyens d'analyser les données vidéo sont aptes à reconnaître et à extraire au moins un message comprenant les informations relatives à la décomposition en tranches. 8. Procédé de décodage de données vidéo, lesdites données vidéo ayant été codées en tranches, chacune des tranches étant codée de manière indépendante des autres tranches, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes - d'analyse des données vidéo de manière à connaître la décomposition en tranches des données, - d'orientation des différentes tranches vers des procédés de décodage vidéo, en fonction de la disponibilité des différents procédés, - de décodage en parallèle des tranches de données vidéo, - de reconstruction des différentes données vidéo après leur décodage afin de reconstruire les données vidéo décodées.
H
H03,H04
H03M,H04N
H03M 13,H04N 7
H03M 13/37,H04N 7/24,H04N 7/26,H04N 7/52
FR2902328
A1
COMPOSITION DE COLORATION DES FIBRES KERATINIQUES COMPRENANT LA 2,3-DIAMINO-6,7-DIHYDRO-1H,5H-PYRAZOLO 1,2-A PYRAZOL-1- ONE, LE 6-CHLORO 2-METHYL 5-AMINO PHENOL ET UN META-AMINOPHENOL SUBSTITUE
20,071,221
2,3-DIAMINO-6,7-DIHYDRO-1 H,5H-PYRAZOLO[1,2-A]PYRAZOL-1-ONE, LE 6- CHLORO 2-METHYL 5-AMINO PHENOL ET UN META-AMINOPHENOL SUBSTITUE L'invention a pour objet une composition pour la teinture des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de première base d'oxydation, le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol à titre de premier coupleur et un méta-aminophénol substitué à titre de deuxième coupleur. Il est connu de teindre les fibres kératiniques, et en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, avec des compositions tinctoriales comprenant des précurseurs de colorant d'oxydation, en particulier des ortho ou paraphénylènediamines, des ortho ou para-aminophénols, des composés hétérocycliques tels que des dérivés de diaminopyrazole, des dérivés de pyrazolo[1,5-a]pyrimidine, des dérivés de pyrimidine, des dérivés de pyridine, des dérivés d'indole, des dérivés d'indoline appelés généralement bases d'oxydation. Les précurseurs de colorants d'oxydation, ou bases d'oxydation, sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés ou colorants. On obtient ainsi des colorations permanentes. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-phénylènediamines, les méta- aminophénols, les méta-hydroxyphénols et certains composés hétérocycliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. L'utilisation de bases d'oxydation telle que les dérivés de paraphénylènediamine et de para-aminophénol permettent d'obtenir une gamme de couleurs assez large à pH basique sans toutefois atteindre des nuances de bonne chromaticité tout en conférant aux cheveux d'excellentes propriétés d'intensité de couleur, d'uniformité de la couleur et de la ténacité aux agents extérieurs. L'utilisation de ces bases à pH neutre ne permet pas d'atteindre une gamme de nuances variées, en particulier pour les nuances chaudes telles que les rouges et les orangés. Le but de la présente invention est de fournir de nouvelles compositions de coloration des fibres kératiniques qui permettent d'obtenir une coloration aux nuances cuivrées, puissante, chromatique, esthétique, peu sélective et résistant bien aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. La présente invention a donc pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu approprié : • au moins une première base d'oxydation choisie parmi la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one de formule (I) suivante et ses sels d'addition : O~ ~NH2 (' N (1) ; • au moins un premier coupleur choisi parmi le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol et ses sels d'addition ; et • au moins un deuxième coupleur choisi parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) suivante et leurs sels d'addition : OH N R1 R2 dans laquelle : R, et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monoaminoalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un groupement cyclique contenant un ou plusieurs hétéroatomes, de 5 à 7 chaînons, saturé ou insaturé, non substitué ou substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux carboxy, carboxamido, hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino, alkyle éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino ; R3 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monohydroxyalcoxy ; un radical polyhydroxyalcoxy ; n est un entier compris entre 0 et 4 ; sous réserve que : lorsque n est égal à 0, alors au moins l'un des radicaux R, et R2 est différent d'un atome d'hydrogène ; lorsque n est égal à 2 et R3 représentent un radical méthyle et un atome de chlore respectivement en positions 2 et 6, alors R, et R2 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène ; étant entendu que le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est inférieur à 1,5, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est supérieur à 1, et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.10-3 mole pour 100 g de composition. La présente invention permet d'obtenir une coloration des fibres kératiniques aux nuances cuivrées, en particulier une coloration sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* supérieure ou égale à 20, de préférence supérieure ou égale à 25, encore plus préférentiellement comprise entre 25 et 50, une valeur de b* supérieure ou égale à 20, de préférence supérieure ou égale à 25, encore plus préférentiellement comprise entre 25 et 50 et un rapport b* / a* compris entre 0,5 et 1,5, de préférence entre 0,7 et 1,2. La présente invention permet également d'obtenir une coloration puissante, très chromatique, esthétique, peu sélective et résistant bien aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux tels que les shampooings, la lumière, la sueur et les déformations permanentes. Elle permet de plus d'obtenir une coloration intense à pH neutre. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture des fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition de la présente invention, ainsi que l'utilisation de cette composition pour la teinture des fibres kératiniques. L'invention a enfin pour objet un kit de coloration comprenant d'une part une composition de coloration contenant la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de base d'oxydation, le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol à titre de premier coupleur et un méta-aminophénol substitué à titre de deuxième coupleur et d'autre part une composition contenant un agent oxydant. La notation CIELAB utilisée dans le cadre de l'invention définit un espace colorimétrique dans lequel chaque couleur est définie par 3 paramètres (L*, a*, b*). Le paramètre L* reflète la clarté de la couleur , la valeur L* étant égale à 0 pour le noir et égale à 100 pour le blanc absolu. Plus la valeur de L* est élevée, moins la coloration est intense. Le paramètre a* correspond à l'axe du couple antagoniste vert / rouge. Le paramètre b* correspond à l'axe du couple antagoniste bleu / jaune. A moins d'une indication différente, les bornes des gammes de valeurs qui sont données dans le cadre de la présente invention sont incluses dans ces gammes. Dans le cadre de l'invention, on entend par radical alkyle des radicaux alkyle linéaires ou ramifiés en C1-C10 sauf indication contraire, préférentiellement en C1-C6, encore plus préférentiellement en C1-C4, tels que le radical méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, isobutyle, tertiobutyle, pentyle, hexyle. Dans le cadre de la présente invention, le ou les hétéroatomes peuvent être choisis parmi un atome d'oxygène, un atome d'azote, un atome de soufre, un atome de phosphore. Dans le cadre de la présente invention, un atome d'halogène peut être choisi parmi un atome de chlore, un atome de brome, un atome d'iode et un atome de fluor. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, R, et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle tel qu'un radical méthyle ou éthyle ; un radical monohydroxyalkyle tel qu'un radical 13-hydroxyéthyle ou y-hydroxypropyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un cycle choisi parmi les hétérocycles pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine, morpholine ; lesdits cycles pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, carboxy, carboxamido, alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, et plus particulièrement choisi parmi la pyrrolidine, le 2,5-diméthylpyrrolidine, l'acide pyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 3-hydroxypyrrolidine-2-carboxylique, l'acide 4- hydroxypyrrolidi ne-2-carboxylique, la 2,4-dicarboxypyrrolidine, la 3-hydroxy-2-hydroxyméthylpyrrolidine, la 2-carboxamidopyrrolidine, la 3-hydroxy-2-carboxamidopyrrolidine, la 2-hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3,4-dihydroxy-2- hydroxyméthyl pyrrolidine, la 3-hydroxypyrrolidine, la 3,4-dihydroxy pyrrolidine, la 3-amino pyrrolidine, la 3-méthylamino pyrrolidine, la 3-diméthylamino-pyrrolidine, la 4-amino-3-hydroxy pyrrolidine, la 3-hydroxy-4-03-hydroxyéthyl)amino-pyrrolidine, la pipéridine, la 2,6-diméthylpipéridine, la 2-carboxypipéridine, la 2-carboxamidopipéridine, la 2-hydroxyméthylpipéridine, la 3-hydroxy-2-hydroxyméthylpipéridine, la 3-hydroxypipéridine, la 4-hydroxypipéridine, la 3-hydroxyméthylpipéridine, la homopipéridine, la 2-carboxyhomopipéridine, la 2-carboxamidohomopipéridine, l'homopipérazine, le N-méthyl-homopipérazine, le N-(2-hydroxyéthyl)-homopipérazine, la pipérazine, la 4-méthyl-pipérazine, la 4-éthyl- pipérazine, la 4-(13-hydroxyéthyl)-pipérazine, la morpholine, et plus particulièrement ils forment un groupement pyrrolidin-1-yle ; pipéridin-1-yle ; pipérazin-1-yle ; 4-méthylpipérazin-1-yle ; 4-éthyl-pipérazin-1-yle ; 4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yle ; morpholin-4-yle. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, R3 est choisi parmi un atome d'halogène, un radical alkyle, un radical alcoxy, un radical monohydroxyalcoxy. A titre d'exemple, R3 est choisi parmi un atome de chlore, un radical méthyle, un radical méthoxy, un radical 13-hydroxyéthyloxy. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, n est compris entre 0 et 2. A titre d'exemple, n est égal à 1 ou 2. Lorsque n est égal à 1, R3 peut se situer en position 2 et lorsque n est égal à 2, R3 peuvent se situer en positions 2 et 4. Parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) utiles dans le cadre de l'invention, on peut plus particulièrement citer le 5-amino 2-méthoxy phénol ; le 5-amino 2-(13-hydroxyéthyloxy) phénol ; le 5-amino 2-méthyl phénol ; le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol ; le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol ; le 5-amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol ; le 5-amino 4-chloro 2-méthyl phénol ; le 5-amino 2,4-diméthoxy phénol ; le 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol ; le 3-diméthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5- diméthylamino-phénol; le 2-méthoxy-5-diméthylamino-phénol; le 2-éthoxy-5- diméthylamino-phénol; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-diméthylamino-phénol ; le 3- diéthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diéthylaminophénol ; le 2-méthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-(13-hydroxyéthyl)-5-diéthylamino-phénol ; le 3-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2- méthyl-5-d i((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthoxy-5-di((3hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 3-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 3-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5- pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 2-éthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 3-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipérazin-1-ylphénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 3-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 2-méthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 3-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 2-éthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-(4-((3-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-morpholin-4-ylphénol. Parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) cités ci-dessus, le 5-N-(13-hydroxyéthylamino) 2-méthyl phénol et le 5-amino 2-méthyl phénol sont particulièrement préférés. Dans la composition conforme à la présente invention, le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est inférieur à 1,5. De préférence, le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est compris entre 0,5 et 1,2. Dans la composition conforme à la présente invention, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est supérieur à 1. De préférence, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est compris entre 2 et 5. La composition tinctoriale de l'invention peut contenir au moins une deuxième base d'oxydation choisie parmi les para-aminophénols. Parmi les para-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (III) suivante, et leurs sels d'addition : OH NH2 dans laquelle : R4 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical hydroxyalkylaminoalkyle ; R5 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical cyanoalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; étant entendu qu'au moins un des radicaux R4 ou R5 représente un atome d'hydrogène. Parmi les para-aminophénols de formule (III) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-([3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol. Le para-aminophénol est particulièrement préféré. La composition tinctoriale de l'invention peut contenir d'autres bases d'oxydation différentes de celles utiles dans la présente invention et conventionnellement utilisées pour la teinture de fibres kératiniques. La composition de la présente invention peut par exemple comprendre au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi les para-phénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les bis-para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les ortho-phénylènediamines, les bases hétérocycliques différentes de la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1 H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et ses sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para-phénylènediamine, la 2,5-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl para-phénylènediamine, la N,N-dipropyl para- phénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl) 7 para-phénylènediamine, la 4-N,N-bis-03-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-13-hydroxyéthyl para- phénylènediamine, la 2-fluoro para-phénylènediamine, la 2-isopropyl para- phénylènediamine, la N-(13-hydroxypropyl) para-phénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl para-phénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl para-phénylènediamine, la N,N-(éthyl, 13-hydroxyéthyl) paraphénylènediami ne, la N-(13,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) para-phénylènediamine, la N-phényl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, la N-(13-méthoxyéthyl) para-phénylène- diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl para-phénylènediamine, le 2-13 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition. Parmi les para-phénylènediamines citées ci-dessus, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyl para-phénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy para-phénylènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2,6-diéthyl para- phénylènediamine, la 2,3-diméthyl para-phénylènediamine, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 2-chloro para-phénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy para-phénylènediamine, et leurs sels d'addition sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-03-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis- (13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(13-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4- aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 30 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 2,3-diamino 6-méthoxy pyridine, la 2-03-méthoxyéthyl)amino 3-amino 6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2 801 308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-yl)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-yl)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-yl)-(2-hyd roxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; le 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 23 59 399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0 770 375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ol ; le 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol ; le 2-(7-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin- 3-ylamino)-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol ; le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol ; la 5,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,6-diméthyl pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2, 5, N 7, N 7-tetraméthyl pyrazolo-[1,5-a]- pyrimidine-3,7-diamine ; la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 38 43 892, DE 41 33 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-03-hydroxyéthyl) 3méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1- éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5- diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-03-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. La composition tinctoriale de l'invention peut contenir des coupleurs additionnels différents de ceux utiles dans la présente invention et conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. La composition de la présente invention peut par exemple comprendre au moins un coupleur additionnel choisi parmi les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols différents du 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol, des méta-aminophénols de formule (Il) et de leurs sels d'addition, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques. A titre d'exemples, on peut citer le 3-amino phénol, le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4- diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(13-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-R-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3- hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13-hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(R-hydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. De préférence, la composition conforme à l'invention comprend au moins un coupleur additionnel choisi parmi la 2-amino 3-hydroxy pyridine, le 1,3-dihydroxy 2- méthyl benzène et leurs sels d'addition. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition de l'invention sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. Le ou les coupleurs présents dans la composition de l'invention sont en général présents chacun en quantité comprise entre 0,001 et 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6 %. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les alkyl(C,-C4)sulfonates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates et les sels d'addition avec une base telles que la soude, la potasse, l'ammoniaque, les amines ou les alcanolamines. Le milieu approprié pour la teinture appelé aussi support de teinture est un milieu cosmétique généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants sont, de préférence, présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymériques anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou nonvolatiles, modifiées ou non modifiées, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition tinctoriale. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 3 et 12 environ, et de préférence entre 5 et 11 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (IV) suivante : Ra \ R b i N.W-N R~ Rd (IV) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents,30 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ou hydroxyalkyle en C1-C4. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Le procédé de la présente invention est un procédé dans lequel on applique sur les fibres la composition selon la présente invention telle que définie précédemment, et on révèle la couleur à l'aide d'un agent oxydant. La couleur peut être révélée à pH acide, neutre ou alcalin et l'agent oxydant peut être ajouté à la composition de l'invention juste au moment de l'emploi ou il peut être mis en oeuvre à partir d'une composition oxydante le contenant, appliquée simultanément ou séquentiellement à la composition de l'invention. De préférence, cette coloration est révélée à pH neutre. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon la présente invention est mélangée, de préférence au moment de l'emploi, à une composition contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, cet agent oxydant étant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques. Après un temps de pose de 3 à 50 minutes environ, de préférence 5 à 30 minutes environ, les fibres kératiniques sont rincées, lavées au shampooing, rincées à nouveau puis séchées. Les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques sont par exemple le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, les peracides et les enzymes oxydases parmi lesquelles on peut citer les peroxydases, les oxydo-réductases à 2 électrons telles que les uricases et les oxygénases à 4 électrons comme les laccases. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12 environ, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition prête à l'emploi qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. L'invention a aussi pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture dans lequel un premier compartiment renferme la composition tinctoriale de la présente invention définie ci-dessus à l'exception de l'agent oxydant et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante. Ce dispositif peut être équipé d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. La présente invention a également pour objet l'utilisation pour la coloration d'oxydation des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, d'une composition telle que définie précédemment. Selon un mode de réalisation particulier, l'utilisation de la composition conforme à l'invention sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés permet d'obtenir une coloration présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* supérieure ou égale à 20, de préférence supérieure ou égale à 25, encore plus préférentiellement comprise entre 25 et 50, une valeur de b* supérieure ou égale à 20, de préférence supérieure ou égale à 25, encore plus préférentiellement comprise entre 25 et 50, et un rapport b* / a* compris entre 0,5 et 1,5, de préférence entre 0,7 et 1,2. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. 35 EXEMPLES Exemple 1 : La composition 1 suivante a été réalisée : Acide diéthylène triamine pentacétique, sel pentasodique en solution 2 g aqueuse à 40 % Ammoniac en solution aqueuse à 20 % 12 g Métabisulfite de sodium en poudre 0,71 g Monoéthanolamine pure 2,02 g Silice pyrogénée à caractère hydrophobe 1,2 g 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2 CH3-S03H 1, 9 g 5-amino 2-méthyl phénol 0,2 g Oxyde de titane (anatase non traité) enrobé de poly diméthylsiloxane (98/2) 0,15 g 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol purifié 0,8 g Para-aminophénol 0,1 g Distéarate de glycol 2 g Mica-Oxyde de titane-Oxyde de fer brun (58/37,5/4,5) 0,5 g Parfum 0,5 g Polycondensat tétraméthyl hexaméthylènediamine / dichloro 1,3-propylène 3 g en solution aqueuse Chlorure de poly diméthyl diallyl ammonium dans l'eau à 40 % non stabilisé 5 g Polymère carboxyvinylique synthétisé dans le mélange acétate d'éthyle / 0,6 g cyclohexane eau désionisée 24,57 g Propylène glycol 7 g Acide laurique naturel 3 g Alcool laurique oxyéthyléné (12 0E) 7 g Alcool décylique oxyéthyléné (3 0E) 10g Alcool cétylstéarylique (C16-18 50/50) (origine synthétique) 11,5 g Alcool oléocétylique oxyéthyléné (30 0E) 4 g Vitamine C : acide L-ascorbique en poudre fine 0,25 g Au moment de l'emploi, 1 partie en poids de la composition 1 est mélangée avec 1,5 parties en poids d'une solution de peroxyde d'hydrogène à 25 volumes à pH 2,2. On obtient un pH final de 9,6. Le mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés. Après 20 minutes de pose à température ambiante, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. La coloration capillaire est évaluée de manière visuelle. On obtient une nuance blond clair cuivré. La couleur des cheveux est mesurée à l'aide d'un spectrocolorimètre MINOLTA CM2002 (illuminant D65 - 10 CSI) dans le système CIELab. Dans ce système, L* 5 représente la clarté, a* la teinte et b* la saturation. Les résultats obtenus sont présentés dans le tableau ci-dessus. Type de L* a* b* cheveux Blancs naturels 44,8 31,3 34,1 Blancs 38,1 35,5 29,4 permanentés
L'invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques comprenant la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one à titre de première base d'oxydation, le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol à titre de premier coupleur et un méta-aminophénol substitué de formule déterminée à titre de deuxième coupleur, étant entendu que le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est inférieur à 1,5, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est supérieur à 1, et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.10 mole pour 100 g de composition.La présente invention permet d'obtenir une coloration des fibres kératiniques aux nuances cuivrées, puissante, très chromatique, esthétique, peu sélective et tenace. Elle permet de plus d'obtenir une coloration intense à pH neutre.
1. Composition de coloration des fibres kératiniques comprenant, dans un milieu approprié : • au moins une première base d'oxydation choisie parmi la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et ses sels d'addition ; • au moins un premier coupleur choisi parmi le 6chloro 2-méthyl 5-amino phénol et ses sels d'addition ; et • au moins un deuxième coupleur choisi parmi les méta-aminophénols substitués de formule (Il) suivante et leurs sels d'addition : OH N R1 R2 dans laquelle : R, et R2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical 15 monoaminoalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un groupement cyclique contenant un ou plusieurs hétéroatomes, de 5 à 7 chaînons, saturé ou insaturé, non substitué ou substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux carboxy, carboxamido, hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino, alkyle 20 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkylamino ; R3 représentent, indépendamment les uns des autres, un atome d'halogène; un radical alkyle ; un radical alcoxy ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical monohydroxyalcoxy ; un radical polyhydroxyalcoxy ; 25 n est un entier compris entre 0 et 4 ; sous réserve que : lorsque n est égal à 0, alors au moins l'un des radicaux R, et R2 est différent d'un atome d'hydrogène ; lorsque n est égal à 2 et R3 représentent un radical méthyle et un atome de chlore 30 respectivement en positions 2 et 6, alors R, et R2 ne représentent pas simultanément un atome d'hydrogène ;étant entendu que le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est inférieur à 1,5, le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est supérieur à 1, et la quantité molaire de la première base d'oxydation est supérieure ou égale à 2,5.10-3 mole pour 100 g de composition. 2. Composition selon la 1 dans laquelle R, et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; ou R, et R2 forment entre eux et avec l'atome d'azote auquel ils sont reliés un cycle choisi parmi les hétérocycles pyrrolidine, pipéridine, homopipéridine, pipérazine, homopipérazine, morpholine ; lesdits cycles pouvant être substitués par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino, carboxy, carboxamido, alkyle en C1-C4 éventuellement substitué par un ou plusieurs radicaux hydroxyle, amino, mono ou dialkyl(C,-C2)amino. 3. Composition selon la 1 ou 2 dans laquelle R3 est choisi parmi un atome d'halogène, un radical alkyle, un radical alcoxy, un radical monohydroxyalcoxy. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle n est compris entre 0 et 2. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les méta-aminophénols substitués de formule (Il) sont choisis parmi le 5-amino 2-méthoxy phénol ; le 5-amino 2-(13-hydroxyéthyloxy) phénol ; le 5-amino 2-méthyl phénol ; le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol ; le 5-N-(13-hydroxyéthyl) amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol ; le 5-amino 4-méthoxy 2-méthyl phénol ; le 5-amino 4-chloro 2-méthyl phénol ; le 6-chloro 2-méthyl 5-amino phénol ; le 5-amino 2,4-diméthoxy phénol ; le 5-(y-hydroxypropylamino) 2-méthyl phénol ; le 3- diméthylamino- phénol ; le 2-méthyl-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5- diméthylamino-phénol ;le 2-méthoxy-5-diméthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5- diméthylaminophénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-diméthylamino-phénol ; le 3-diéthylamino-phénol ; le 2-méthyl-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthyl-5-diéthylaminophénol ; le 2-méthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2-éthoxy-5-diéthylamino-phénol ; le 2(13-hydroxyéthyl)-5-diéthylamino-phénol ; le 3-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2- méthyl-5-d i((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthyl-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-méthoxy-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 2-éthoxy-5-di(13hydroxyéthyl)am ino-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-di((3-hydroxyéthyl)amino-phénol ; le 3-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pyrrolidin-1-yl-phénol ; le 3-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipéridin-1-ylphénol ; le 2-éthoxy-5-pipéridin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipéridin-1-yl- phénol ; le 3-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-pipérazin-1-yl-phénol ; le 3-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)- phénol ; le 2-méthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-méthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-(4-éthyl-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthyl-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-méthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-éthoxy-5-(4-03-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 2-((3-hydroxyéthyl)-5-(4-((3-hydroxyéthyl)-pipérazin-1-yl)-phénol ; le 3-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-éthyl-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-méthoxy-5-morpholin-4- yl-phénol ; le 2-éthoxy-5-morpholin-4-yl-phénol ; le 2-03-hydroxyéthyl)-5-morpholin-4-ylphénol. 6. Composition selon la 5 dans laquelle le ou les métaaminophénols substitués de formule (Il) sont choisis parmi le 5-N-(8-hydroxyéthylamino) 2-méthyl phénol et le 5-amino 2-méthyl phénol. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ratio molaire première base d'oxydation / premier coupleur est compris entre 0,5 et 1,2. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle le ratio molaire première base d'oxydation / deuxième coupleur est compris entre 2 et 5. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant au moins une deuxième base d'oxydation choisie parmi les paraaminophénols. 10. Composition selon la 9 dans laquelle la ou les paraaminophénols sont choisies parmi les composés répondant à la formule (III) suivante, et leurs sels d'addition : OH dans laquelle : R4 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical hydroxyalkylaminoalkyle ; R5 représente un atome d'hydrogène ; un atome d'halogène ; un radical alkyle ; un radical monohydroxyalkyle ; un radical polyhydroxyalkyle ; un radical aminoalkyle ; un radical cyanoalkyle ; un radical alcoxyalkyle ; étant entendu qu'au moins un des radicaux R4 ou R5 représente un atome d'hydrogène. 11. Composition selon la 10 dans laquelle le ou les para-aminophénols de formule (III) sont choisis parmi le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(13-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes comprenant de plus un agent oxydant. 13. Procédé de teinture des fibres kératiniques, caractérisé en ce qu'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 11 est appliquée sur les fibres kératiniques en présence d'un agent oxydant pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée. 14. Dispositif à plusieurs compartiments dans lequel un premier compartiment contient une composition tinctoriale telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 11 et un deuxième compartiment contient un agent oxydant. 15. Utilisation pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques d'une composition telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 12. 16. Utilisation selon la 15 pour obtenir une coloration sur cheveux gris à 90 % de blancs naturels ou permanentés présentant selon la notation CIELAB une valeur de L* inférieure ou égale à 50, une valeur de a* supérieure ou égale à 20, une valeur de b* supérieure ou égale à 20 et un rapport b* / a* compris entre 0,5 et 1,5.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61K 8/41,A61Q 5/10
FR2892780
A1
DISPOSITIF DE SUSPENSION MAGNETIQUE A BOBINAGES PROTEGES CONTRE LES SURCHAUFFES ET PROCEDE DE CONTROLE DE LA TEMPERATURE DE CES BOBINAGES
20,070,504
La présente invention a pour objet un dispositif de suspension magnétique à bobinages protégés contre les surchauffes et un procédé de contrôle de la température de ces bobinages. De façon plus particulière, l'invention concerne un dispositif de suspension magnétique d'un rotor par rapport à un bâti, comprenant au moins un palier magnétique actif avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant reliée par des fils de liaison à des circuits d'asservissement de la position du rotor sur une position d'équilibre, et des moyens de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant. La protection en température de bobinages est réalisée de façon classique à l'aide de sondes de température qui sont implantées au coeur des bobinages. Une telle disposition présente l'inconvénient de nécessiter l'implantation d'un composant fragile au voisinage immédiat des bobinages, c'est-à-dire souvent à l'intérieur d'une cavité en environnement hostile. Il s'ensuit que le risque de défaillance de ces composants fragiles est important. Par ailleurs, l'insertion de sondes au voisinage des bobinages accroît le nombre de connexions électriques. A titre d'exemple, dans un palier magnétique actif du type radial, il est courant d'implanter deux sondes de température auprès des bobinages, l'une étant affectée à la surveillance et l'autre étant prévue à titre de redondance passive pour le cas où la première sonde serait défaillante. Ces sondes ne sont pas placées auprès de toutes les bobines d'un même palier, mais le choix de l'emplacement de ces sondes est effectué de telle manière que ces sondes soient placées auprès de la bobine la plus chargée et au point réputé le plus chaud. Ceci impose d'effectuer une étude spécifique du choix de la localisation des sondes pour chaque machine en fonction des caractéristiques de cette machine. Chacune des sondes de température est reliée à une armoire de contrôle via une paire ou une tierce blindée, ce qui signifie que pour chaque prise de température, il est nécessaire de réaliser 6 à 8 connexions d'instrumentation entre la machine équipée d'une suspension magnétique et une armoire de contrôle. Une machine classique à suspension magnétique comprend normalement deux paliers radiaux et un palier magnétique actif axial comportant deux stators. Un contrôle de température visant à détecter un échauffement excessif des bobinages des paliers implique ainsi de réaliser quatre mesures de température, soit une mesure par palier, avec au total huit sondes de température qui nécessitent entre 24 et 32 contacts d'instrumentation. La mise en oeuvre d'éléments fragiles comme les sondes de température et d'un grand nombre de connexions d'instrumentation conduit à une diminution de la fiabilité totale du système. Par ailleurs, le degré de protection reste limité du fait que seul un point de mesure de température est prévu pour chaque palier. Si une sonde de température active et une sonde de rechange devaient être implantées sur chacune des différentes bobines d'un même palier (par exemple sur chacune des dix bobines d'une machine équipée de deux paliers radiaux et d'un palier axial), il serait nécessaire de mettre en service un très grand nombre de sondes (par exemple 20 sondes dans le cas d'un équipement dont le stator comprend dix bobines) et de disposer d'un nombre très important de contacts d'instrumentation (par exemple de 60 à 80 contacts dans le cas d'un équipement dont le stator comprend dix bobines), ce qui rend le dispositif de protection en température coûteux et complexe sans que la fiabilité soit maximale. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précités et à permettre d'assurer une protection de bobinages d'un palier magnétique actif contre les surchauffes d'une façon simple, peu coûteuse, fiable et efficace sans qu'il soit nécessaire de mettre en oeuvre des sondes de température fragiles dans l'environnement immédiat des bobinages. Ces buts sont atteints grâce à un dispositif de suspension magnétique d'un rotor par rapport à un bâti, comprenant au moins un palier magnétique actif avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant reliée par des fils de liaison à des circuits d'asservissement de la position du rotor sur une position d'équilibre, et des moyens de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant comprennent des moyens de mesure de la tension électrique aux bornes de ladite bobine statorique d'électro-aimant, des moyens d'intégration de la tension mesurée, des moyens de détermination de la valeur du courant statique parcourant ladite bobine statorique d'électro-aimant à partir des données fournies par lesdits circuits d'asservissement, des moyens de détermination de la température de la bobine statorique d'électro-aimant à partir de la valeur intégrée de la tension mesurée, de la valeur déterminée du courant statique, de la valeur prédéterminée de la résistance électrique des fils de liaison et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique de la bobine statorique d'électro-aimant à une température de référence, et des moyens de comparaison de la valeur de température déterminée avec une température maximale admissible. Les moyens de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant peuvent être réalisés sous une forme analogique ou sous une forme numérique. Avantageusement, des moyens de contrôle de la température identiques sont prévus pour toutes les bobines statoriques d'électro-20 aimant d'un même palier magnétique actif. Les moyens de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant selon l'invention s'appliquent aussi bien à un palier magnétique actif radial qu'à un palier magnétique actif axial. Le dispositif de suspension magnétique selon l'invention peut 25 notamment comprendre un premier stator de palier magnétique actif radial avec une pluralité de bobines statoriques d'électro-aimants, un deuxième stator de palier magnétique actif radial avec une pluralité de bobines statoriques d'électro-aimants, un premier stator de palier magnétique actif axial avec au moins une bobine statorique d'électro- 30 aimant et un deuxième stator de palier magnétique actif axial avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant, chaque bobine statorique d'électro-aimant étant reliée par des fils de liaison à des circuits d'asservissement de la position du rotor sur une position d'équilibre, et des moyens de contrôle de la température semblables (n'incorporant 35 aucune sonde de température) étant associés à chaque bobine statorique d'électro-aimant. L'invention concerne également un procédé de contrôle de la température d'une bobine statorique de palier magnétique actif de suspension magnétique d'un rotor par rapport à un bâti, laquelle bobine est reliée par des fils de liaison à des circuits d'asservissement de la position du rotor sur une position d'équilibre, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à mesurer la tension électrique (U) aux bornes de ladite bobine statorique d'électro-aimant, à intégrer la tension mesurée (Um), à déterminer la valeur du courant statique (Io) parcourant ladite bobine statorique d'électro-aimant à partir de données fournies par les circuits d'asservissement, à déterminer la température (T) de la bobine statorique d'électro-aimant à partir de la valeur intégrée (Ui) de la tension mesurée, de la valeur déterminée du courant statique (Io), de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Rc) des fils de liaison et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Ro) de la bobine statorique d'électro-aimant à une température (To) de référence, et à comparer la valeur de température (T) déterminée avec une température maximale admissible prédéterminée (Tmax). De façon plus particulière, à partir de ladite valeur intégrée (Ui) de la tension mesurée (Um) et de la valeur déterminée (Io) du courant statique, on détermine la résistance interne (R(T)) de la bobine statorique et on en déduit la température (T) de cette bobine statorique à partir de la formule R=R0 * (1+a * (T-To)) + Rc où Ro représente la valeur prédéterminée de la résistance électrique de la bobine statorique d'électro-aimant à une température To de référence, Rc représente la valeur de la résistance électrique des fils de liaison et a représente un coefficient lié au matériau de la bobine statorique et définissant la variation de la résistance interne de la bobine en fonction de la température. Selon un mode de réalisation particulier, le procédé comprend l'étape consistant à calibrer les mesures lorsque la température est connue avant que les paliers magnétiques actifs ne soient mis sous tension. Par ailleurs, selon une réalisation particulière du procédé, la prise de mesure de tension sur les fils de connexion est effectuée au plus près du bâti de la machine ou à l'intérieur même de celle-ci, de telle sorte que l'on peut s'affranchir de la prise en compte de la résistance des câbles de liaison. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue en coupe axiale d'un exemple de machine à suspension magnétique active à laquelle l'invention est applicable, et - la Figure 2 est un schéma synoptique d'un exemple de moyens 10 de contrôle de la température d'une bobine statorique, conformément à l'invention. La Figure 1 montre un exemple de machine rotative à suspension magnétique à laquelle est applicable l'invention. La machine de la Figure 1 représente à titre d'exemple un turbo expandeur qui est destiné à 15 fonctionner dans une zone à atmosphère explosible 19 et qui comprend un dispositif de butée axiale 100 équipé de moyens générateurs de courant conformément à l'invention. Le compresseur comprend principalement un arbre rotatif 2 supporté par des premier et second paliers radiaux magnétiques actifs 5 et 6 qui sont pilotés en courant par 20 un dispositif de contrôle 13 situé dans la zone 19 et qui est de préférence intégré à la structure du compresseur. Le dispositif de contrôle 13 peut être placé soit dans un coffret traité antidéflagrant 14 si la machine est destinée à fonctionner dans une zone 19 à atmosphère explosible, soit dans un coffret ou boîte de jonction classique pour des utilisations dans 25 des environnements non sécurisés. Le dispositif de contrôle 13 est principalement alimenté à partir d'un secteur 16 d'un réseau de distribution électrique dont le point de branchement est situé en dehors de la zone 19. Le dispositif 13 est branché au secteur 16 par un conducteur 15 qui comprend une gaine 30 étanche 17 pour isoler le conducteur 15 de l'atmosphère explosible dans la zone 19. Le dispositif de contrôle 13 alimente alors en énergie électrique les paliers radiaux suivant une intensité de courant proportionnelle à la force de lévitation nécessaire à l'arbre rotatif 2. De façon connue, la position de l'arbre à l'intérieur des paliers radiaux est asservie en 35 permanence par mesure de son déplacement radial et correction en pilotant les paliers en courant. Par mesure de simplification, on n'a pas représenté sur le dessin les capteurs de position qui peuvent être associés aux paliers magnétiques 5, 6. Dans l'exemple décrit, le compresseur ne comprend pas de motorisation électrique intégrée. L'entraînement en rotation de l'arbre est obtenu par circulation d'un fluide sous pression dans un conduit d'entrée 11 qui va lui-même entraîner une première roue 3 avant d'être éjecté dans un conduit de sortie 12. La roue 3 animée par la circulation du fluide sous pression joue le rôle d'une turbine d'entraînement du compresseur. L'arbre ainsi en rotation va entraîner une seconde roue 4 destinée à pomper un fluide de travail circulant entre un conduit d'entrée 10 et un conduit de sortie 9. Ce type de compresseur fonctionne donc par entraînement de la turbine qui peut être effectué à partir d'une réserve de gaz comprimé ou directement par détente d'un gaz lors d'un processus de séparation de la phase liquide et de la phase vapeur du gaz. Les machines tournantes non motorisées peuvent comprendre d'autres dispositifs d'entraînement de la pompe. A titre d'exemple, une turbine externe à la machine peut être disposée en dehors de la zone à atmosphère explosible tout en étant reliée à la pompe par une liaison flexible. Des premier et second paliers auxiliaires 7 et 8 sont disposés autour de chaque extrémité de l'arbre 2. Ces paliers passifs ont notamment pour fonction de recevoir l'arbre 2 en cas de défaillance des paliers magnétiques radiaux. Cependant, l'arbre 2 n'est autorisé à venir au contact des paliers auxiliaires qu'en dessous d'une certaine vitesse de rotation pour éviter d'éventuels dommages. Cette vitesse autorisée est par exemple de l'ordre de 1000 tours par minute. Le dispositif de butée axiale 100 comprend classiquement un rotor 101 en forme de disque solidaire de l'arbre 2 et interposé entre deux stators 102 et 104 comprenant chacun respectivement une ou plusieurs bobines annulaires 103 et 105. Ces bobines sont pilotées en courant par un système d'asservissement connu qui détecte un déplacement axial de l'arbre à travers un capteur de position afin d'obtenir une réponse en courant proportionnelle au mouvement axial à corriger. Selon un mode de réalisation particulier, qui n'est pas obligatoire pour la mise en oeuvre de l'invention, un dispositif inducteur 107 de production d'un champ magnétique est disposé dans le disque 101 alors qu'au voisinage de celui-ci se trouve un dispositif induit 106 fixé sur le stator 104 en regard du disque. Lorsque l'arbre rotatif est en fonction, le dispositif inducteur 107 est en rotation au voisinage du dispositif induit 106 fixe créant ainsi une variation de flux magnétique qui va générer un courant électrique d'excitation dans le dispositif induit. Le courant généré dans le bobinage du dispositif induit 106 est transmis au dispositif de contrôle 13 qui comprend un dispositif électronique (non représenté) ayant notamment un convertisseur DC/DC avec une large fourchette d'entrée assurant ainsi l'alimentation électrique de l'électronique de commande des paliers magnétiques actifs 5, 6 avec une tension constante même à basse vitesse. Dans l'exemple particulier de la Figure 1, les paliers magnétiques radiaux 5, 6 sont identiques et disposés de part et d'autre de la butée axiale 100. Ils comprennent chacun une armature annulaire 54, 64 en matériau ferromagnétique montée sur la surface externe du rotor 2, et des électro-aimants de stator fixés au bâti 1 et en regard de l'armature 54, 64. Les électro-aimants de stator sont composés de culasses supportant des bobinages 51, 61. Les paliers magnétiques radiaux 5, 6 peuvent être des paliers à autodétection de position, par exemple du type de ceux décrits dans le brevet FR-B-2716700 de la demanderesse. Ces paliers sont capables de détecter la position radiale du rotor 4 par rapport à l'axe et d'asservir cette position sur une position radiale d'équilibre stable. L'utilisation de tels paliers à autodétection de position permet de réduire le coût de fabrication de la machine en évitant l'emploi de détecteurs de position distincts des paliers. Toutefois, l'invention s'applique de la même manière à des paliers magnétiques radiaux associés à des détecteurs de position distincts des paliers. L'alimentation et la commande électriques des paliers magnétiques 5, 6 et 100 sont assurées par des cartes électroniques 13 situées dans un compartiment antidéflagrant et étanche 14 intégré au bâti 1. Les cartes électroniques 13 sont des cartes de type habituellement utilisées pour l'alimentation et l'asservissement des paliers magnétiques actifs. Une première carte comprend des circuits électroniques de puissance pour alimenter par des fils de liaison 52, 62, 108, 109 les bobinages 51 et 61 des paliers radiaux 5, 6 et les bobinages 103, 105 du palier axial 100 à double stator. Une seconde carte contient des circuits d'asservissement pour commander le positionnement radial du rotor 2 par les paliers radiaux 5, 6 et le positionnement axial du rotor 2 par le palier axial 100. Les circuits électroniques de commande des paliers magnétiques actifs peuvent aussi être situés dans une armoire de contrôle se situant dans une zone plus éloignée où n'existe aucun risque de déflagration. Dans ce cas, les bobinages des paliers magnétiques sont simplement reliés aux circuits électroniques de commande par des fils de liaison plus longs et il est réellement nécessaire de tenir compte de la résistance Rc de ces fils de liaison lors de la détermination de la température qui sera décrite plus loin. L'invention peut s'appliquer en particulier à des compresseurs, des turbines, des turbo-expandeurs, des turbopompes, de même qu'à des pompes turbomoléculaires, mais également à des broches textiles ou toutes sortes de machines-outils. L'objet de l'invention sera maintenant décrit de façon plus spécifique en relation avec la Figure 2 qui montre une bobine 25 pouvant être une bobine de l'un quelconque des paliers 5, 6 et 100 d'une machine telle que celle de la Figure 1 ou d'une machine destinée à une autre application mais comportant au moins un élément statorique de palier magnétique muni d'une bobine qui doit être protégée contre des élévations trop fortes de température quelle qu'en soit l'origine. La bobine 25 est reliée par des fils de liaison 24, présentant une résistance Rc, à un amplificateur 20 qui peut être avantageusement un amplificateur de puissance du type à commutation. Un tel amplificateur connu comprend un montage en pont avec deux branches comprenant chacune une diode ou autre élément redresseur 21, 22 et deux branches comprenant chacune un interrupteur 23, 29. Ces interrupteurs 23, 29 peuvent être constitués par des transistors de puissance commandés par une fréquence de plusieurs kHz avec un temps d'ouverture et de fermeture qui peut varier de 0 à 100%. Un condensateur tampon 38 est connecté entre les deux points d'alimentation de l'amplificateur sous une tension Ua. Les fils 24 de liaison à la bobine de puissance 25 sont reliés respectivement aux deux autres points de connexion 26, 27 du montage en pont. Pendant la fermeture des interrupteurs 23, 29, le condensateur 38 se décharge partiellement dans la bobine 25. Au moment de l'ouverture des interrupteurs 23, 29, le courant continue à circuler en passant par les diodes 21, 22 et il recharge le condensateur 38. On peut régler la valeur du courant suivant les rapports des temps d'ouverture et de fermeture des interrupteurs 23, 29. Le courant dans la bobine 25 varie autour d'une valeur moyenne commandée par des circuits d'asservissement classiques associés à l'amplificateur 20 et non représentés sur la Figure 2. L'amplificateur 20 est alimenté par une tension continue Ua qui peut être obtenue par un pont redresseur à partir d'un réseau électrique d'alimentation. Selon la présente invention, on utilise directement la tension U disponible aux bornes des connexions 26, 27 pour effectuer une mesure de la température de la bobine de puissance 25. La bobine 25 d'un palier magnétique actif 5, 6, 100 est avant tout caractérisée par sa valeur selfique (inductance) L et par sa valeur ohmique (résistance) R. La valeur selfique L varie en fonction du courant I la traversant (effet de saturation des matériaux magnétiques) et de l'entrefer réel du palier (variant en fonction des vibrations de la machine ou de sa position exacte). La valeur ohmique R de la bobine 25 varie uniquement en fonction de sa température T de sorte qu'on peut l'écrire R(T). La tension aux bornes de l'amplificateur du palier magnétique peut donc s'écrire : U = d(L * I)/dt + (R(T) + Rc)* I. U = a(LI)/ae * ae/at + a(LI)/aI * aI/at + (R(T) + Rc) *I. La bobine 25 d'un palier magnétique est parcourue par un courant statique qui représente l'image de la force statique appliquée au rotor, nécessaire à la compensation de la gravité et des autres forces statiques qui dépendent de l'application particulière, et par un courant dynamique de pulsation w1 qui est nécessaire à la compensation des forces dynamiques appliquées, et subit les variations d'entrefer dues aux vibrations résiduelles, de pulsation w2. Ces phénomènes, même s'ils sont non sinusoïdaux, peuvent toujours se décrire par la somme de phénomènes sinusoïdaux. Le courant I parcourant la bobine 25 peut ainsi s'écrire : I = Io + Iv sin (wit + A) avec Io : courant statique, Iv : courant variable, A phase de la variation du courant. La valeur d'entrefer e du palier peut s'écrire : e = eo + ev sin (wt2 + B) avec eo : entrefer statique, ev : entrefer variable, B phase de la variation d'entrefer. La tension Ui due à la variation du courant peut s'écrire : Ui = L * Iv * wl * cos (wit + A) La tension U aux bornes de la bobine 25 peut donc s'écrire : U = L * Iv * wl * cos (wlt + A)+ k * ev * w2 * cos (w2t + B) + R(T) (Io+Iv*sin(wlt + A)). (k est un coefficient de proportionnalité qui est égal à ùLIo/eo, eo étant l'entrefer réel). L'intégration de cette tension à une fréquence très au-dessous des fréquences w1 et w2 permet de faire disparaître tous les termes sinusoïdaux pour ne recueillir que la tension continue U0 aux bornes de la bobine du palier magnétique. Uo = R(T) * Io. Cette tension U0 est l'image du courant statique Io traversant la bobine et de la valeur ohmique R(T) (résistance interne) du palier et de ses câbles de liaison. La résistance interne du palier est connue mais varie en fonction de sa température. Dans le cas de bobinage cuivre, cette valeur varie suivant la loi (a = 0.0038). On peut donc écrire dans ce cas : R = Ro * (1 + 0.0038 * T) + Rc. Ro étant la résistance du palier (bobine) à 0 C, T étant la température en C, Rc étant la résistance des fils de liaison, non sujets à l'élévation de 35 température. Le dispositif 30 de contrôle de la température d'une bobine statorique 25 mettant en oeuvre les principes indiqués ci-dessus et illustré sur la Figure 2 comprend en premier lieu un circuit 28 branché aux points 26 et 27 de l'amplificateur 20 pour mesurer une tension Um qui représente la tension entre les fils de liaison 24 reliés aux bornes de la bobine 25 et un circuit 32 d'intégration de la tension mesurée Um. Un circuit 31 de la détermination du courant statique Io est en outre relié à l'amplificateur 20 associé aux circuits d'asservissement. Un circuit diviseur 33 est relié aux sorties des circuits 31 et 32 pour diviser le signal R(T) Io issu du circuit d'intégration 32 par le signal Io issu du circuit 31 et fournir la valeur ohmique R(T). Un circuit additionneur 34 permet de soustraire la valeur ohmique connue Rc des câbles de liaison 24 pour reconstituer la valeur ohmique RB de la seule bobine 25. Un circuit additionneur 35 permet de soustraire la valeur Ro de la résistance de la bobine 25 à une température de référence (par exemple 0 C). Un circuit 36 permet de déduire la température T de la bobine 25 en tenant compte de la loi de variation de la résistance de la bobine 25 en fonction de la température. Un circuit 37 reçoit la valeur T de la température mesurée fournie par le circuit 36 et une valeur maximale autorisée Tmax. Le circuit 37 compare la valeur réelle T de la température à la valeur maximale autorisée Tmax et émet un signal d'alarme et/ou de commande d'interruption de l'alimentation de la bobine 25 lorsque la température réelle T mesurée atteint la valeur maximale autorisée Tmax. Selon l'invention, on utilise ainsi directement la tension aux bornes d'une bobine de palier magnétique, on intègre la valeur de cette tension dans des circuits inclus dans les circuits électroniques de commande, on détermine la valeur du courant statique Io parcourant la bobine à partir de données prélevées dans l'amplificateur ou les circuits d'asservissement associés et on détermine la température T de la bobine à partir de la valeur intégrée de la tension mesurée Um, de la valeur déterminée du courant statique Io, de la valeur prédéterminée de la résistance électrique Rc des fils de liaison et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique Ro de la bobine à une température To de référence. La mesure de température ne nécessite ainsi que la mesure directe de la tension aux bornes de la bobine de puissance, tous les autres facteurs nécessaires étant pris en compte au sein même des circuits électroniques de commande. La prise d'information de la tension aux bornes d'une bobine peut être prise directement dans l'armoire de contrôle contenant les circuits d'asservissement, lorsque la distance entre l'armoire de contrôle et la bobine est relativement courte. Dans ce cas, la mesure de température peut s'effectuer sans sonde ni même aucune connexion d'instrumentation, ce qui accroît la fiabilité. Si la distance entre l'armoire de contrôle et la bobine concernée par la mesure de température est grande, la prise d'information de la tension aux bornes de cette bobine peut être prise à l'intérieur de la machine au plus près de la bobine, ou dans une boîte de jonction intermédiaire située près de la machine. La prise d'information de tension aux bornes d'une bobine peut ainsi généralement être effectuée sans passage de fil supplémentaire à l'intérieur de la machine à travers des connexions étanches. En tout état de cause, même lorsqu'une prise d'information s'effectue à proximité immédiate d'une bobine, une simple paire de fils ou même une liaison monofilaire peuvent suffire pour transmettre l'information de tension aux bornes d'une bobine, ce qui minimise les connexions par rapport à des solutions impliquant la mise en oeuvre de sondes de température. La prise de tension aux bornes d'une bobine à l'aide de fils de prise de tension situés au plus près de la bobine permet d'améliorer la précision de la mesure par la mesure de la chute de tension le long des fils de liaison. Dans ce cas, on peut s'affranchir de la prise en compte de la résistance Rc des câbles de liaison indiquée dans les formules sus-mentionnées. Lorsque la prise de tension aux bornes d'une bobine est effectuée de façon délocalisée à l'intérieur de l'armoire de contrôle, les connexions sont simplifiées, mais l'influence de la longueur des câbles doit être compensée dans le calcul (valeur Rc indiquée dans les formules mentionnées plus haut). La valeur Ro de la résistance d'une bobine à 0 C peut être déterminée ou actualisée automatiquement à la mise sous tension des bobines des paliers et/ou du moteur à un moment où la température initiale Ti est connue par ailleurs et transmise aux circuits électroniques de commande. Cette température initiale Ti peut être la température ambiante après un arrêt prolongé de la machine, ou encore la température d'un gaz de purge ou de refroidissement avant que toute puissance ne soit développée à l'intérieur de la cavité contenant le rotor supporté par la suspension magnétique, ou issue d'une sonde d'ambiance unique. Du fait qu'elle ne fait appel à aucune sonde de température devant être installée au voisinage des bobines, l'invention permet facilement d'assurer une mesure de température, et donc une protection contre les surchauffes pour toutes les bobines d'un palier magnétique, plutôt que pour une seule bobine sélectionnée, comme c'est le cas généralement pour des raisons d'économie lorsque l'on doit installer des sondes de température au voisinage des bobines
Le dispositif de suspension magnétique d'un rotor comprend au moins un palier magnétique actif avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant (25) reliée par des fils de liaison (24) à des circuits (20) d'asservissement de la position du rotor sur une position d'équilibre. Les moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (25) comprennent des moyens (28) de mesure de la tension électrique (U) aux bornes de la bobine statorique d'électro-aimant (25), des moyens (32) d'intégration de la tension mesurée (Um), des moyens (31) de détermination de la valeur du courant statique (I0) parcourant la bobine statorique d'électro-aimant (25) à partir des données fournies par les circuits (20) d'asservissement, des moyens (33 à 36) de détermination de la température (T) de la bobine statorique d'électro-aimant (25) à partir de la valeur intégrée de la tension mesurée, de la valeur déterminée du courant statique (I0), de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Rc) des fils de liaison (24) et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (R0) de la bobine statorique d'électro-aimant (25) à une température (T0) de référence, et des moyens (37) de comparaison de la valeur de température (T) déterminée avec une température maximale admissible (Tmax).
1. Dispositif de suspension magnétique d'un rotor (2) par rapport à un bâti (1), comprenant au moins un palier magnétique actif (5 6 ; 100) avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) reliée par des fils de liaison (52 62 ; 108 ; 109 ; 24) à des circuits (13, 20) d'asservissement de la position du rotor (2) sur une position d'équilibre, et des moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25), caractérisé en ce que lesdits moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 105 ; 25) comprennent des moyens (28) de mesure de la tension électrique (U) aux bornes de ladite bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25), des moyens (32) d'intégration de la tension mesurée (Um), des moyens (31) de détermination de la valeur du courant statique (Io) parcourant ladite bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à partir des données fournies par lesdits circuits (20) d'asservissement, des moyens (33 à 36) de détermination de la température (T) de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 105 ; 25) à partir de la valeur intégrée de la tension mesurée, de la valeur déterminée du courant statique (Io), de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Rc) des fils de liaison (52 62 ; 108 ; 109 ; 24) et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Ro) de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 108 ; 109 ; 25) à une température (To) de référence, et des moyens (37) de comparaison de la valeur de température (T) déterminée avec une température maximale admissible (Tmax). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 108 ; 109 ; 25) sont réalisés sous une forme analogique. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 108 ; 109 ; 25) sont réalisés sous une forme numérique. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (30) de contrôle de la température identiques pour toutes les bobines statoriques d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105) d'un même palier magnétique actif (5 ; 6 ; 100). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61) sont appliqués à un palier magnétique actif radial (5 ; 6). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens (30) de contrôle de la température de la bobine statorique d'électro-aimant (103 ; 105) sont appliqués à un palier magnétique actif axial (100). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend un premier stator de palier magnétique actif radial (5) avec une pluralité de bobines statoriques d'électro-aimants (51), un deuxième stator de palier magnétique actif radial (6) avec une pluralité de bobines statoriques d'électro-aimants (61), un premier stator de palier magnétique actif axial avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant (103) et un deuxième stator (104) de palier magnétique actif axial avec au moins une bobine statorique d'électro-aimant (105), en ce que chaque bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105) est reliée par des fils de liaison (52 ; 62 ; 108 ; 109) à des circuits (13, 20) d'asservissement de la position du rotor (2) sur une position d'équilibre, et en ce que des moyens (30) de contrôle de la température semblables sont associés à chaque bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105). 8. Procédé de contrôle de la température d'une bobine statorique (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) de palier magnétique actif (5 ; 6 ; 100) de suspension magnétique d'un rotor (2) par rapport à un bâti (1), laquelle bobine est reliée par des fils de liaison (52 ; 62 ; 108 ; 109 ; 24) à des circuits (13, 20) d'asservissement de la position du rotor (2) sur une position d'équilibre, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à mesurer la tension électrique (Um) aux bornes de ladite bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25), à intégrer la tension mesurée (Um), à déterminer la valeur du courant statique (Io) parcourantladite bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à partir de données fournies par les circuits (13, 20) d'asservissement, à déterminer la température (T) de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à partir de la valeur intégrée (Ui) de la tension mesurée, de la valeur déterminée du courant statique (Io), de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Rc) des fils de liaison (52 ; 62 ; 108 ; 109 ; 24) et de la valeur prédéterminée de la résistance électrique (Ro) de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à une température (To) de référence, et à comparer la valeur de température (T) déterminée avec une température maximale admissible prédéterminée (Tmax). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'à partir de ladite valeur intégrée (Ui) de la tension mesurée (Um) et de la valeur déterminée (Io) du courant statique, on détermine la résistance interne (R(T)) de la bobine statorique (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) et on en déduit la température (T) de cette bobine statorique (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à partir de la formule R=Ro * (1+a * (T-To)) + Rc, où Ro représente la valeur prédéterminée de la résistance électrique de la bobine statorique d'électro-aimant (51 ; 61 ; 103 ; 105 ; 25) à une température To de référence, Rc représente la valeur de la résistance électrique des fils de liaison (52 ; 62 ; 108 ; 109 ; 24) et a représente un coefficient lié au matériau de la bobine statorique et définissant la variation de la résistance interne de la bobine en fonction de la température. 10. Procédé selon la 8 ou la 9, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape consistant à calibrer les mesures lorsque la température est connue avant que les paliers magnétiques actifs (5 ; 6 ; 100) ne soient mis sous tension. 11. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce que la prise de mesure de tension sur les fils de connexion (52 ; 62 ; 108 ; 109 ; 24) est effectuée au plus près du bâti de la machine ou à l'intérieur même de celle-ci, de telle sorte que l'on peut s'affranchir de la prise en compte de la résistance (Rc) des câbles de liaison (52 ; 62 ; 108 ; 109 ; 24).
F
F16
F16C
F16C 32
F16C 32/04
FR2890518
A1
MODULE DE RECEPTEUR NUMERIQUE POUR IDTV SUPPORTANT LE MPEG4 HD
20,070,309
La présente invention a pour objet un module de récepteur numérique 5 pour IDTV supportant le MPEG4 HD Il concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements destinés aux récepteurs de télévision raccordés aux réseaux satellite et câble. Il a pour objet la réception de données numériques audiovisuelles transmises par un réseau de télécommunications, et plus particulièrement des diffusions émises selon le protocole "MPEG" utilisées généralement pour la transmission par satellites. Les récepteurs numériques (aussi appelés STB ou Set-Top Box) sont présents dans de nombreux foyers et permettent de recevoir les chaînes numériques de télévision et de radio, le moyen de transmission pouvant être aussi bien le satellite, le câble ou les ondes hertziennes. Ces récepteurs incorporent en général au moins un connecteur dit "à interface commune" ou "DVB-CI" (Common Interface) ou "cablecard", qui permettent d'insérer un module "DVB-CI" ou "CAM" (Conditional Access Module) ayant en général pour but de décrypter la chaîne en cours d'utilisation, éventuellement avec l'aide d'une carte à puce. ÉTAT DE L'ART / PRINCIPE Le déposant a développé un premier chip NP4 supportant le décodage du MPEG4 SD. Grâce à un mécanisme breveté, le transcodage, de manière à 30 réinjecter le flux en MPEG2 SD sur le bus TS out des interfaces normalisées DVB et Cablecards. Il est très probable que dans un futur plus ou moins proche, certains opérateurs proposeront des services audiovisuels au format MPEG4 HD, notamment les opérateurs satellites et câbles. En considérant qu'un processus de transcodage MPEG4 HD vers MPEG2 HD n'est pas réalisable actuellement en raison de la non-possibilité de réinjecter du MPEG2 HD sur le TS-out de l'interface DVB Cl, l'architecture utilisée dans ce premier composant doit être modifiée pour le support de la HD. Aussi, l'utilisation d'une liaison câblée vers le bus HDMI qui se trouve 10 généralement présent dans les IDTV (Integrated Digital TeleVision) semble être la seule solution pour injecter le flux HD dans un IDTV. L'avantage de cette solution est de conserver la solution module afin de récupérer le TS-in pour traitement de la source d'alimentation: on reste dans une solution "plug and play", compatible avec la première solution NP4, la sortie HDMI n'étant à connecter que pour recevoir les flux HD. Sur le dessin annexé, donné à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande, la figure 1 représente un schéma des connexions du module "CAM". Le dispositif est constitué d'un module "CAM" MPEG4 comportant plusieurs entrées et plusieurs sorties et en particuliers une sortie pour liaison câblée vers le bus HDMI. Il est important de conserver le transcodage pour les flux SD car, dans ce cas, le module comporte deux entrées (TS-in, Wifi) et deux sorties (TSout et HDMI) ; on peut alors router les flux de manière flexible et programmable simplement par l'utilisateur via l'interface MMI du module (grâce notamment à la spécification type C). La sortie HDMI peut ainsi être branchée non seulement sur le téléviseur mais aussi sur un graveur/enregistreur DVD-HD, ce qui permet d'enregistrer un flux HD tout en regardant un flux SD provenant du tuner du récepteur de télévision ou d'Internet via le Wifi. Il est également possible de regarder un flux HD et d'enregistrer simultanément un flux SD sur un ordinateur via le Wifi. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
La présente invention a pour objet un module de récepteur numérique pour IDTV supportant le MPEG4 HDIl est constitué d'un module "CAM" MPEG4 comportant plusieurs entrées et plusieurs sorties et en particuliers une sortie pour liaison câblée vers le bus HDMI qui se trouve généralement présent dans les IDTV (Integrated Digital TeleVision).L'invention concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements destinés aux récepteurs de télévision raccordés aux réseaux satellite et câble.
1 . Module de récepteur numérique audiovisuel pour IDTV supportant le MPEG4 HD, destiné en particulier à l'équipements des appareils de télévision raccordés aux réseaux satellite et câble, caractérisé en ce qu'il comporte une sortie HDMI permettant une liaison câblée vers le bus correspondant du récepteur IDTV. 2 . Module selon la 1, se caractérisant par le fait qu'il comporte plusieurs entrées et plusieurs sorties. 3 . Module selon l'une quelconque des précédentes, se 15 caractérisant par le fait qu'l comporte deux entrées (TS-in, Wifi) et deux sorties (TS-out et HDMI). 4 . Module pour IDTV selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait qu'est équipé à la fois d'un transcodage pour 20 les flux SD et d'un transcodage pour les flux HD
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H04
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H04N 5,H04N 7
H04N 5/00,H04N 7/16